zone des cols sont donc des paquets de terrain qm sont restés en arrière de la nappe préalpine, ou qui ont passé au dessous de celle-ci, tandis que ceux de la zone 1 ont été poussés devant ce«ë nappe en se mélangeant dans l'un et l'autre cas avec le Flysch du soubassement, d'où la structure irrégulière et inextricable parfois des lambeaux mésozoïques et du Tertiaire de ces deux régions. Il ressort de ces faits que les terrains mésozoïques de la zone des cols et ceux qui accompagnent le Flysch du Gurnigel, ne font partie que tectoniquement des Préalpes, mais n'appartiennent pas au faciès normal de celles-ci. Dans leur gisement primitif elles devaient former cependant un intermédiaire entre les deux faciès, ce qui est conforme aux conclusions que que j'avais formulées autrefois.
Les relations entre les zones 1 et 5 que nous venons de faire ressortir, imposent la même conclusion quant à l'équivalence des zones de Flysch 2 et 4. Il est facile de s'assurer que le Flysch du Gurnigel s'enfonce en forme de coin sous le bord N. de la nappe médiopréatpine, tandis que le Flysch du Niesen en fait de même vis à vis du bord S. Donc ces deux F~r/t tendent à se rejoindre au dessous de la nappe calcaire à laquelle elles servent d'assiette. C'est là une preuve de plus que la nappe du Mont Bonvin n'est nullement une racine des Préalpes médianes, puisque elle s'enfonce au dessous de cette assiette de Flysch ou s'enchevêtre tout au plus avec ce terrain. La racine de la nappe du Stockhorn se trouve plus au S. que le pli du Mont-Bonvin. H faut relever encore que la présence de si nombreux lambeaux de Trias, de Lias et de Dogger dans la zone des cols s'explique par le chevauchement sur cette zône de la