Les voici brièvement résumés
L'examen des vases étrusques indique, pour le VHP siècle avant l'ère chrétienne, en Italie centrale, une inclinaison faible, mais nettement australe (pôle sud sous l'horizon); celui des vases grecs montre qu'en Grèce l'inclinaison était australe et faible au VIle siècle av. J.-C., nulle an début du VF siècle, enfin boréale et voisine de 30° au IVe siècle av. J.-C.
Enfin les poteries arétines témoignent d'une inclinaison boréale, voisine de 60°, pour la première moitié dut" siècle av. J.-C-, tandis que les vases pompéïens révèlent que cette grandeur atteignait 66°,5 dans la deuxième partie du siècle de l'ère chrétienne, avec le même signe.
M. Mercanton a soumis dès lors à t'éprouve de la méthode de Folgheraiter, en suivant le même mode opératoire que le savant italien, tout d'abord ()903) des vases palafittiques' conservés au Musée de Lausanne, ensuite (1905) des vases de la période de Hallstatt 3, déposés au Musée archéologique de Munich. Malgré l'abondance des restes de la céramique des palafitteurs qui nous sont parvenus, il est vraiment difficile de trouver des pièces qui satisfassent parfaitement aux conditions d'applicabilité de la méthode. Outre leurs irrégularités nombreuses de modelage et de cuisson (ces vases étaient confectionnés sans l'emploi du tour et cuits vraisemblablement à feu nu), la forme Voir le Mémoire de G. Folgheraiter, loc. cit.
Bulletin de la Soc. vaudoise des Sciences nat., décemb. 1902, vol. XXXVIII, p. 385.
s Ibidem, juin-sept. 1906, vol. XLII, p. 225.