que nouh avons vus jusqu'ici ils se placent au sud de la zone amphibolitique d'Ivrée. Les roches vertes entre deux proviennent de celle-ci
.~as~s cristallins des Alpes orientales. On vient de voir par le ptongement de la plus méridionale des zones gneissiques lépontines que les massifs de t'Engadine et des Alpes orientales ne peuvent être mis en relation avec aucune des nappes de gneiss qui précédent c'est au S. de la zone d'Ivrée, dans la masse des gneiss méridionaux, que se placent teurs racines; c'est là également que se trouvent des roches semblables aux granits des massifs de l'Engadine, etc. A côté des gneiss et micaschistes divers il y a des roches vertes, gabbros, serpentines, schistes verts, ampbiboiites et des sédiments à caractère méditerranéen (austro-alpin). Les masses cristatbnes appartiennent, comme les sédiments qui les séparent, à plusieurs écailles ou couvertures que l'érosion a parfois découpées en lambeaux. Il n'ést pas encore possible de procéder à un démembrement complet de ces nappes cristallines et sédimentaires des Alpes orientales. Mais il ressort avec évidence de ce que nous en savons actuellement que les massifs grisons sont sans exception des massifs de recouvrement ayant passé par dessus la zone d'tvrée, en entrainant naturellement d'importantes masses de celle-ci, d'où les intercalations de roches vertes entre les nappes et écailles de charriage. Les principaux massifs grisons sont les suivants Piz Kesch, Piz Ot, A)bu!a (un lambeau de schiste noir, identique aux sch~tes lustrés de t'extérienr a été rencontré dans la partie centrale du massif granitique pendant tf percement du Tnnnet), Julier, Pizxo della Disgrazia (Cima