a des électrons négatifs ainsi il se peut, qu'avant d'être sorti de la masse radioactive, les deux rayons Tt et se soient déjà formés et arrivent séparément, avec leur vitesse caractéristique, à la surface du corps. Nous n'insisterons plus sur les phénomènes bien connus de ionisation et de recombinaison qui sont engendrés par ces rayons entrant dans l'atmosphère. C'est ainsi que, d'une manière très simple, nous pouvons nous rendre compte de la formation du rayonnement <x et simultané. Relevons cependant encore les trois points suivants
10 Les rayons oc lents. Nous nous servons ici d'une expression qui n'a pas encore cours dans la terminologie radioactive, mais qui néanmoins caractérise clairement le phénomène suivant Rutherford a trouvé que le pouvoir ionisant des corpuscules <x, dépendant de leur vitesse, devenait nul dès que cette vitesse descendatt au-dessous d'une valeur déterminée, la vitesse critique =r1,5.')0'gM. Si donc des corpuscules o< sont expulsés avec une vitesse plus petite, leur existence ne pourra plus être constatée par nos appareils électrométriques, et pourtant ils formeront des rayons <x comme les autres nous les nommerons les rayons <x lents. S" Les rayons j3. Nous avions énoncé l'hypothèse que la désaggrégation de t'atome radioactif se faisait par séparation successive de t~oMpeme~ neutres. Comment alors se rendre compte des rayons ~3 qui se composent uniquement d'électrons négatifs ? On pourrait facilement recourir aux rayons oc lents et supposer que l'atome perde de temps en temps un groupement neutre o(-)-2j3. Par une cause interne, inconnue, ce groupement ferait immédiatement explosion, lançant ses particules avec des vitesses inversement propor-