nissent les instituts d'anatomie pathologique. C'est dire d'avance qu'on ne peut étendre à toute la population les renseignements qui sont puisés dans la clientèle des hôpitaux et qui ne se rapportent qu'à la classe pauvre, beaucoup plus touchée par la tuberculose que la classe aisée. En outre, la mortalité n'est pas t'équivalent de la morbidité tuberculeuse, puisque nombre de tuberculoses ganglionnaires ou osseuses peuvent guérir chez l'enfant sans laisser de traces à l'autopsie. Néanmoins nous avons dans les statistiques d'autopsie des documents précieux que nous pouvons résumer comme suit )° La tuberculose, exceptionnelle de 0 à 3 mois, augmente progressivement dans les trimestres suivants, de façon à atteindre pour la première année de la vie en moyenne le 7 ou 8 °/. de toutes les autopsies à cet âge.
2° Sa fréquence augmente rapidement dans les années suivantes. Pour toute la période de l'enfance de 0 à 13 on constate des lésions tuberculeuses dans le 40 °/. des autopsies (Harbitz à Cristiania 42,5 °/ Hamburger et S)uka' à Vienne 40 °/ Comby' à Paris 38,o '“). i\a.ge)i à Zurich a démontré que chez l'adulte la proportion continue à augmenter de telle sorte qu'elle
Hamburger et Sluka, Jahr. f. ~Mt~~M~. 1905, t. 62 p. 517. Comby. Presse méd., 19 J6, p. 766.
Dans un travail remarquable fait sous la direction du professeur Ribbert, Nageli f~t<c/t0t(.s, ~rcPt~ 1900 t. 160 p. ~26) distingue les lésions tuberculeuses constatées à l'autopsie en tif&M'CtfiosM mortelles, c. a. d. celles où la tuberculose a été la cause de la mort, en <<wctf!(MM latentes actives c. a. d. celles qui renferment des bacilles vivants et qui n'ont point entraîné la mort (tuberculoses ganglionnaires surtout) et en <t<6e)Ct~OM)! latentes MftcttOM, c. a. d. guédes.