valeurs numériques spéciales pour les constantes radioactives y relatives.
C'est ainsi qu'on arriva à démontrer, que l'émanation donne naissance au radium A, cetui-ci au radium B, qui produit le radium C, qui enfin se transforme en une substance dont la très faible radioactivité peut être négligée dans une première approximation. La recherche entière devait naturellement être faite au moins deux fois, une fois en étudiant seulement les rayons P, et l'autre fois en étudiant seulement les rayons a(, ou ceux-ci avec les premiers, en s'appuyant pour cela sur les facultés différentes des rayons des deux espèces pour'provoquer certains effets, ou profitant de la facilité différente avec laquelle ils peuvent être absorbés, suivant les normes indiquées plus haut. On parvint de cette manière à découvrir comment se comportent les produits successifs de l'émanation quant à l'émission tant des rayons oc que des rayons j3. En répétant encore les recherches par rapport aux rayons -y la proportionalité de leur intensité avec celle des rayons~ fut confirmée.
Les expériences soignées et laborieuses exécutées d'après cette méthode ingénieuse ont amené à établir Que pendant que le radium A engendré directement par l'émanation se transforme graduellement en radium B il émet seulement des rayons ot et a une période de transformation d'environ 3 minutes Que le radium B tandis qu'il se transforme par moitié en environ 20 minutes engendrant le radium C, émet seulement des rayons doués d'une faible vitesse, et qui pour cette raison passèrent d'abord inaperçus Que le radium C émet en même temps les trois