puis à la carrière de Fluhacker et Olten, on voit les grains de glauconie devenir de pins en plus rares et diminuer considérablement de dimensions; la roche se transforme en même temps en une ooiithe très fine dans laquelle on ne distingue plus qu'avec peme quelques rares points verts disséminés. Or la coupe de Mervetier nous a donné de haut en bas environ 30 m. d'oolithe blanche séquanienne immédiatement au-dessous un calcaire très finement ooiïtbique à grains verts de glauconie peu abondants, absolument semblable à celui d'Olten et d'Aarburg, puis quelques bancs de calcaire marneux et enfin un complexe de calcaires oolithiques jaunes ou gris-jaune à radioles d'oursins en coupe, identique au Séquanien inférieur de Ba)st)iai, et qui repose sur un massif d'environ 70 m. de caicaires blancs ou grisâtres rauraciens. Plus bas, on constate les marnes oxfordiennes à chaires marno-calcaires. Au MouUn de La Scheulte, le Séquanien inférieur apparaît sans aucune transformation sur les marnocalcaires argoviens. Le Rauracien a disparu. Nous ne commettions donc pas de faute en choisissant comme limite inférieure du Séquanien les calcaires oo!ithiques jaunes à radioles d'oursins observés dans la bordure interne du Jura et plus particulièrement à Wangen. Pendant le cours de nos recherches, nous pensions trouver un endroit où le Séquanien inférieur caractérisque reposerait soit sur les couches du Geissberg, soit dessous. Ce fut impossible. Comment donc expliquer la disparition des caractères de ces couches juste au même endroit? A moins de n'y voir qu'un simple effet du hasard, nous devons p)utôt la considérer comme une preuve du ~ync~ro~me dit Séquanien inférieur