nium B, a été étudié par Godlewski' et Eve'. Il diffère sensiblement du rayonnement du radium C ou du thorium C (tableau I). Outre un groupe de rayons 0 homogène et d'une pénétrabilité moyenne, il possède un second groupe, dont il est difficile à dire s'il est composé de rayons j3 très pénétrants ou de rayons y très absorbables (1 = 4 cm. de plomb). et enfin un faisceau plus ou moins homogène de rayons y (>=2,0- 2,7 cm."1 de plomb) dont la pénétration n'atteint guère que de celle des rayons 7 du radium. L'analogie de l'actinium avec le thorium ressort aussi de l'existence de deux produits successifs d'activité induite l'actinium A et l'actinium B. Levin a montré que ces deux corps se distinguent aussi par leur différente température de sublimation (tableau I). La substance correspondante au thorium C n'est pas encore trouvée. Cependant Meyer et Schweidler', ayant examiné des métaux longuement exposés à l'émanation d'actinium ont observé que ces corps gardaient une activité encore longtemps après la disparition de l'actinium B; cette activité restante indiquait une constante de temps d'environ 1 jours. S'agit-il ici de l'actinium C, ou bien ces expériences montreraient-elles la solution du problème qui préoccupe actuellement les adhérents de l'évolution des éléments chimiques? En effet, Boltwood ayant constaté que les minéraux uranifères ne contiennent pas seulement du radium en • Godlewski. Rad. 3, 298, 1906.
Eve. Phil. Mag. (6) 11, 586, 1906.
8 Levin. Phye. Zeitschr. 7, 513 et 812, 1906.
♦ Meyer et v. Schweidler. Wien. Anz. 1906. 166.
<• Boltwood. Phys. Zeitsch. 7. 915. 1906.