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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1934-08-16

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 16 août 1934

Description : 1934/08/16 (Numéro 228).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297786p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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S 0 M_M^A I R E Fase 2. COMTESSE JEAN DE RANGE <r LA DAME QUI VEUT FAIRE UN MAP.IAGE ». ECHOS.

PàKC S. WLADIMIR D'OKMESSON « POUR UN PACTE DANUBIEN ». Page 4. HENRI VONOVEN « UN MEFAIT PARLEMEKTAIRE ».- MAURICE NOEL « Y A-T-IL, UNE JEUNESSE 1,1'J'TJ;;RAIllE? » Page 5. HENRI DE RÉGNIER, ."DE L'ACADEMIE FRANÇAISE « LA VIE LITTERAIRE'a.' COURRIERS DES LETTRES ET,DES ARTS.

Page 6. SPORTS.

Page 7. THEATRES. CINEMAS. Pa»e 8. INOUÏS DANEY « LE « FIGARO » A LA BAULE ».

MONNAIE ET POLITIQUE

Le jour, en 1928, où M. Poincaré déposa le projet de stabilisation sur le bureau de la Chambre, une des personna-

mes les plus notables du monde des affaires et du monde de la politique, dînant chez des amis, se pencha vers son voisin de table «Voilà, dit-il, les partis de gauche libérés définitivement de la panique du franc. Ils 'vont pouvoir reprendre leur activité. M. Poinçaré leur rend un fameux service. » De fait, quatre mois plus tard, le congrès radical d'Angers rompait l'union nationale et rouvrait les luttes politiques. Il peut paraître étrange qu'aujourd'hui, .les partisans les plus déclarés, sinon les plus insidieux, du retour à l'instabilité monétaire, se trouvent dans certains groupements de gauche, oublieux du passé que nous venons de rappeler.

Sur le résultat final à quoi aboutirait, en politique, une nouvelle aventure du franc, il n'y a guère de doute. Le Français moyen porte volontiers ses idées et son cœur à gauche Mais, si modeste que soit sa condition, il porte toujours son argent à droite. La foule qui réclamait aux guichets publics, en 1926, le remboursement anticipé des bons de la Défense, comprenait un très grand nombre de citoyens dont les préférences, politiques s'étaient affirmées pour le Cartel, en 1924. En poussant le contraste à l'extrême, l'idéologie politique, chez nous, produit Robespierre, et l'assignat produit Bonaparte.

Seulement, de Robespierre à Bonaparte, jla route n'est rassurante pour; personne. Ses .ratteaits. ne gagneraient rien au fait que les Robespierres de notre temps rie se pare-raièrit plus d'un manteau de vertu et que les dictateurs éventuels auraient montré leur savoir-faire au café du Commerce plutôt ̃qu'à Marengo.

̃' La plus redoutable épreuve à quoi l'on :pourrait exposer, dans les mois prochains, notre régime déjà branlant, serait certainement l'épreuve d'une débâcle monétaire. Les effets éventuels, que nous avons décrits, d'une dévaluation paresseuse, improvisée et aveugle, permettent de prévoir aisément quels seraient les réflexes de la population.

Toute ^dévaluation monétaire comporte, au fond, un transfert de richesse au profit des détenteurs d'or, des spéculateurs et des possesseurs de valeurs ou de biens faciles à arbitrer. On pourrait cacher ce fait, au début, à la masse populaire. Mais il ne lui faudrait pas bien longtemps pour s'en apercevoir.

Les fbnctionnaires, pensionnés, retraités, rentiers, employés et salariés de toute catégorie ont déjà subi de sévères amputations de leur revenu. Ils trouveraient sans, doute assez raide qu'on dévaluât :encore ce qui leur rest|b.

̃ Le déficit du budget serait couvert ou bien par l'inflation, ou bien par un renforcement continu de la fiscalité, et probablement par les deux à la fois. attendu que d'Etat ne pourrait plus emprunter un cen'time. D'où fuite des capitaux mobiles, thésaurisation hargneuse de l'épargne et exaspération des contribuables, du commerce et de l'industrie, pris de plus en plus comme otages par le fisc.

Restent les paysans, dont l'attitude, sortant d'une longue passivité, pourrait, du jour au lendemain, renverser les positions politiques les. mieux établies, comme on l'a vu aux Etats-Unis.

Le mal. évident de notre agriculture réside dans le déséquilibre croissant entre ses. charges ou ses frais et le prix des dentées à la production. Les charges ou frais atteignent souvent le coefficient 7 ou 8 par rapport à l'avant-guerre, tandis que le prix des denrées à la production le prix réel et net ne dépasse guère, en moyenne, 3 ou 4. Une dévaluation allégerait-elle utilement les charges ? Non, car la principale charge est dans la cherté des produits industriels et le coût de la main-d'œuvre, qui monteraient bien plus tôt ou plus vite que le prix des denrées. Le prix des denrées ne peut pas monter rapidement, à la production, s'il n'y a pas disette antérieure comme au lendemain de la guerre, ou forte exportation comme en 1926. Or, les marchés étrangers sont fermés.

Comment sortir de ce cauchemar ? Nous essaierons de l'indiquer dans un dernier article.

I Lucien ROMIER.

AUJOURD'HUI t.

Notre 8«? page illustrée LE «FIGARO» A LA BAULE

» ..̃••

SUR LE CIRCUIT DE PESCARA

Guy Moll se tue Chiron blessé

Le coureur automobiliste français Guy Moll s'est tué hier sur le circuit de Pescara, alors qu'il disputait la coupe Acerbo. Guy Moll pilotait une voiture italienne très rapide, celle-là même avec laquelle il avait triomphé à plusieurs reprises au cours de la saison.

Emporté par sou ardeur juvénile, audacieux jusqu'à la témérité, Guy Moll a succombé hier, alors qu'une fois encore, il tentait de forcer la victoire. Roulant à plus de 250 kilomètres à l'heure, il voulait reprendre le commandement de la coupe Acerbo et doublait Fagioli, qui devait triompher quelques instants plus tard. Dans la lutte, et pour une cause inconnue, il perdit la direction de sa voiture. Celle-ci faisait trois tours sur elle-même, rebondissait à 15 mètres en l'air, tandis que Guy Moll, projeté hors de son siège, s'écrasait au sol. La mort fut instantanée. Moll, âgé de vingt-quatre ans, avait débuté il y a quatre aiis environ en Algérie, d'où il était originaire. Malgré une virtuosité certaine, une grande maîtrise, un cran admirable, jamais il n'était parvenu à gagner une épreuve. Le sort devait pourtant lui apporter cette satisfaction. A l'ouverture de la saison automobiliste 1934 à Monte-Carlo, dans le Grand Prix, Guy Moll l'emportait devant un lot de conducteurs remarquables.

Je le vois encore après sa victoire, rayonnant de joie, plein de confiance dans l'avenir qui s'ouvrait enfin devant lui, riche de promesses.

« J'ai participé à de nombreuses courses, me disait-il, j'étais toujours deuxième ou troisième. Chaque, fois, il y avait ces sacrées monoplaces devant moi. Je me suis mis au volant de l'une d'elles et j'ai gagné. J'espère bien, désormais, renouveler ce succès. »

De fait, quelques semaines plus tard, il enlevait brillamment le grand prix de l'Avus, en Allemagne, à plus de 205 de moyenne puis obtenait, par la suite, quelques succès locaux. Depuis, il n'avait pas participé à de grandes courses ayant eu des difficultés au sein de l'écurie "Ferrari à laquelle il appartenait. Rentré en grâce, il avait repris le volant avec l'ardent dés?r de s'imposer définitivement

Au cours de cette même épreuve, qui fut fertile en incidents de toutes sortes, le grand champion Chiron fut victime, lui aussi, d'un accident. Par bonheur, celui-ci n'a entraîne que des blessures sans grande gravité pour le sympathique champion monégasque.

Alors qu'on procédait au ravitaillement en essence- de sa voiture, celle-ci prit feu soudain. Chiron fut entouré de flammes il sauta hors du véhicule, et la promptitude des secours lui a permis d'échapper à une- mort atroce. Il s'en tire avec des brûlures d'une certaine gravité, mais sera prêt dans deux ou trois semaines à poursuivre sa brillante carrière.

André Reichel.

(LIRE LES DÉTAILS EN RUBRIQUE SPORTIVE)

LES JOURS SE SUIVENT

LES T EMPS

DIFFICILES

Sur trois colonnes d'un journal parisien nous voyons d'abord et pour la première le portrait d'une romancière qui, nous annonce-t-on, corrige, dans son « charmant » appartement de l'avenue Foch, son prochain roman Les femmes préfèrent les bruns. Une autre photographie nous montre la même romancière muée en « femme du monde », et donnant à ses invités le secret d'une « merveilleuse » timbale qu'ils ont dégustée pour dîner « « C'était une timbale aux nouillettes, pâles aux œufs frais d'une saveur sans pareille. »

Or. le même jour, on pouvait contempler, dans les journaux anglais la photographie de la duchesse de Leinster, qui est fort belle, et qui recommandait une nouvelle poudre de riz, « la plus agréable qu'on puisse imaginer ». Sous son témoignage, celui de lady Milbanke (on pense à lord Byron.) était tout aussi chaleureux « Le parfum le plus exquis. » Et pour peu que vous en ayez encore douté, donna Degna Marconi se joignait à ces dames afin' de vanter le duveté incomparable de celte poudre.

Je n'y vois aucun mal. Depuis ma jeunesse, où le plus célèbre poète du temps avait rédigé ce distique inoubliable: Avec une plume Onoto,

On écrit bien, même en auto.

et où toutes les « notoriétés » célébraient les vertus d'un vin reconstituant, je pense qu'il n'y a pas de raison pour que les femmes du monde, après les poètes, les généraux, les acteurs et les champions de boxe,' n'entrent, si je puis dire, dans la lice publicitaire. Si la duchesse de Leinster a trouvé la poudre de ses rêves, elle aurait vraiment tort de ne pas nous en informer et nous faire admirer, en même temps, son délicieux visage.

Mais je dois constater que la femme de lettres parisienne, distance, ici, la duchesse anglaise par son ingéniosité et l'étendue de ses principes. Il ne s'agit plus, pour celle dame, de vaine coquetterie, mais de livrer à la fois au public le titre d'un prochain roman, une vue de son appartement, un portrait de ses invités, et le menu du diner qu'elle leur a offert. C'est ta publicite multiple. Elle présente de grands avantages et permettra, pour peu qu'on l'étende, une variété de combinaisons sur laquelle je vous prie respectueusement de réfléchir. Il y là une mine.

Je conviens, d'autre part, qu'elle peut avoir des inconvénients. Quelques'lecteurs, embrouillant tes choses, demanderont sans doute à leur libraire, quand le roman de cette romancière-femme du monde paraîtra Les blonds préfèrent les nouilles au lieu de Les femmes préfèrent les bruns. Mais ce n'est pas irréparable.

Guermantes.

Le testament politique d'Hindenburg a été retrouvé, par son fils, à Neudeck II a été remis par M. von Papen entre les mains du chancelier Hitler

Berlin, 15 août. On annonce ce matin que l'ex-chancelier von Papen, au nom du colonel Oscar von Hindenburg, a remis hier à M. Adolf Hitler, dans la maison de campagne de celui-ci, à Obers'alzberg, un pli renfermant le testament politique du maréchal von Hindenburg.

C'est le colonel Oskar von Hindenburg lui-même qui aurait retrouvé, assurè-t-on, le testament du maréchal au château de Neudeck. La trouvaille aurait^eu lieu avanthier.

Le testament se trouvait dans une grande enveloppe scellée de cinq cachets de cire rouge et portant l'inscription

e Au peuple allemand et à mon chancelier. Ceci est mon testament. Cette lettre est à remettre par mon fils au chancelier du Reich. »

On ne sait si le texte renfermé dans la lettre est entièrement écrit de la main du vieux maréchal. Il se compose de deux parties, dont l'une, certainement authentique, était la reproduction pure et simple de la conclusion des souvenirs du maréchal von Hindenburg publiés en septembre 1919. Hindenburg y exprimait l'espoir de voir la jeunesse allemande relever lé rocher sur lequel, disait-il, reposent l'avenir de la patrie et la maison impériale allemande.

« Alors, concluait le maréchal, le sang de tous ceux qui sont tombés en croyant à la grandeur de l'Allemagne n'aura- pas coulé en vain. »

Les dernières volontés

du président du Reich

La deuxième partie est entièrement inconnue du public. Elle forme une sorte de codicille à ce premier testament politique et militaire qui avait été écrit par le maréchal il y a près de quinze ans. Elle est datée du 11 mai 1934. En voici la traduction

«.J'écrivais ces paroles à une. heure très sombre. Je croyais alors, à tort, que je me trouvais à la fin d'une vie passée au service de la patrie. La destinée en a voulut autrement.

» Au printemps de 1925 commença un nouveau chapitre, de ma vie. Encore une fois, il me fallait coopérer au destin de ma patrie.

» Seule ma ferme confiance dans les sources intarissables.de la forcé allemande nié donna le courage d'accepter deux fais ]a charge de Présidenrd'Empire. Cette foi, solide comme le roc, me donna' aussi la force intérieure de m'acquitter sans hésitation, de ces lourdes fonctions.. » Cette dernière partie de ma vie a été aussi pour moi la plus lourde. En ces temps troublés, beaucoup ne m'ont pas compris et ne se sont pas rendu compte que mon seul souci était de rendre l'unité et la confiance en soi-même au peuple allemand déchiré et découragé.

« Je ne me suis pas lassé

de demander à la nation de s'unir » « Depuis le jour de mon entrée en fonctions, j'ai accompli mon devoir dans la conscience qu'en politique intérieure et en politique étrangère une préparation pleine de sacrifices était nécessaire.

« Depuis mon message de Pâques de 1925 dans lequel j'invitai la nation à la crainte de Dieu, à la justice sociale, à la paix intérieure et à la propreté politique, je ne me suis pas lassé de demander à la nation de s'unir et de prendre conscience de ses meilleures qualités. Et cependant, je me rendais compte que- la Constitution et la forme gouvernementale que l.y nation s'était donné à l'heure de sa détresse et

Deux centenaires

ont été célébrés >,

en l'Eglise Saint-Pierre L'an 1134, Montmartre, le Mont des Mar- tyrs saint Eleuthère, saint Rustique et saint Denis, voyait s'élever à son sommet l'église de l'abbaye bénédictine de SaintPierre, l'église dont la solidité romane a ,i défié victorieusement les siècles. ,1 Le 15 août 1534, ainsi que le rappelait hier notre éminent collaborateur M. Georges Goyau, Ignace de Loyola et les compagnons qu'il avait rencontrés alors qu'il suivait les cours de l'Université de Paris, François Xavier, Jacques Laynek, "Alphonse Salmeron, Nicolas Bobadilla, Simon Rodriguez de Azevedo et le prêtre sa-'voyard Pierre Favre, se réunissaient dans l'abbaye pour fêter l'Assomption de la, Vierge Marie. Dans la crypte de l'église Saint-Pierre, Pierre Favre disâit la messe, et ils prononçaient leurs vœux de religion» t La Compagnie de Jésus, à laquelle le pape Paul III devait donner, en 1540, sa charte définitive, était fondée.

Ces deux centenaires, celui de la ^fondation de l'église et celui de la fondation de la Compagnie de Jésus, ont été célébrés hier matin à Saint-Pierre de Montmartre.

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A cette occasion, le cardinal Verdier a conféré hier matin la prêtrise à seize diacres appartenant à la Compagnie de, Jésus. Demain les nouveaux Pères; continuant la tradition de l'Ordre; se prépareront à partir pour évangéliser les pays lointains.

LES ENQUÊTES DU FIGARO LE RÉVEIL DU JAPON Par Roger LABONNE

de sa grande faiblesse ne correspondaient pas aux vrais besoins et aux qualités de nôtre peuple.

a « L'heure devait venir nécessairement où tout le monde se rendrait compte de cette vérité. Aussi, jusqu'à ce que cette heure sonnât, me parut-il être de mon devoir de conduire le pays sans mettre en danger son existence à travers les basfonds de l'oppression et du déshonneur extérieur, de la détresse et de la discorde intérieure.

« La Reichswehr, gardienne de l'Etat, devait être nécessairement le symbole et la garantie de cette reconstruction. Elle devait rendre à l'Etat le fondement solide des vieilles vertus prussiennes, du devoir accompli modestement, de sa simplicité et de de la camaraderie après la défaite. La a Reic&swebr a gardé d'une manière digne de tous, les éloges la grande tradition de la vieille armée après la défaite.

$»•> ̃ « Là Reichswehr ̃ doit rester intangible dans toutes

les vicissitudes de la politique intérieure ».

« En tous temps, l'armée doit rester l'instrument du pouvoir suprême dans l'Etat. Elle doit rester intangible dans toutes les vicissitudes de la politique intérieure pour être capable de s'acquitter de sa haute mission qui consiste à défendre la nation.

« Le peuple allemand

doit suivre un chemin douloureux. Un traité effroyable pesait sur lui. » » Au point de vue extérieur, le peuple allemand doit suivre un chemin douloureux. Un traité effroyable pesait sur lui et menaçait, dans ses conséquences dernières, de provoquer l'effondrement de notre nation..

> Le monde ne comprenait pas que l'Allemagne devait vivre non seulement pour elle, mais comme porte-étendard de culture occidentale. Les chaînes qui nous enserraient ne pouvaient être relâchées que peu à peu, sinon nous nous serions heurtés à une résistance trop forte. Si beaucoup de mes anciens camarades n'.ont pas compris alors que cette politique était absolument nécessaire, l'Histoire .Sîçra i ,plù$ juste. •• « Hitler à fait un pas décisif pour le relèvement et l'union nationale.» '.̃

» Je remercie la Providence de m'avoir laissé vivre au soir de ma vie l'heure où nous; sommes redevenus forts. Je remercie tous ceux qui, dans un amour désintéressé de' la patrie, ont travaillé au relèvement de l'Allemagne. Mon chancelier Adolf Hitler ë( son mouvement, ont fait un pas décisif; d'une portée historique pour mener le peuple allemand à l'unité intérieure pardessus toutes les divergences de classes et de conditions sociales. Je sais que beaucoup reste à faire et je souhaite de grand coèùr qu'après lé relèvement national et l'unjon nationale faite, vienne l'acte de réconciliation qui embrasse toute la patrie allemande.

» Je quitte mon peuple allemand dans la ferme espérance que ce que je désirais en 1919 et qui a mûri lentement jusqu'au 30 janvier 1933, continuera à mûrir en vue de l'accomplissement plein et entier de la mission historique de notre peuple. Dans cette ferme espérance en l'avenir de la patrie, je puis fermer mes yeux tranquillement.

r » Ce 11 mai 1934. »

Des citoyens soviétiques auraient été arrêtés

en Mandchourie

̃ Tokio, 15 août. On n'a reçu à Tokio aucune information officielle en ce qui concerne 'la prétendue arrestation de trente ressortissants soviétiques employés par la compagnie du chemin de fer NordMaHdchourien.

Lé ministre des affairés étrangères fait Remarquer à ce propos que les affaires d'ordre judiciaire concernant le chemin de fer Kor.d-Mandchourien relèvent de la juridiction du Mandchou-Kouo, et que lé gouvernement du Mandchou-Kouo n'a pas à aviser Tokio des procédures jùdiïiaires qu'il engage contre les employés de ce réseau.

S| ces prétendues arrestations sont exactes, ajoute le communiqué du ministère des affaires étrangères, il convient d'établir une relation entre elles et les fréquentes attaqués auxquelles les bandits se sont livrés récemment contre les trains circuj larit sur la ligne' de l'Est du réseau nordmandchourien.

A ce props, le porte-parole du, ministère ces affaires étrangères souligne qu'il est curieux de constater que ce sont toujours les wagons qui transportent du matériel militaire qui sont attaqués par les bandits. ̃' •'

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères annonce à ce propos'que M.. Morishima, député mandchou, commissaire aux affaires étrangères à Kharljine, a eu une entrevue le 10 août avec M. Slavutsky, consul d'U. R. S. S. dans cette ville, peu avant le départ de M. Slavutsky pour Moscou, et qu'il a protesté auprès de lui .contre tes trop fréquents accidents, dont sont victimes les trains qui circulent sur le réseau Est du nord mandchourien..

UNE PLAQUE EN L'HONNEUR CE PIERRE LOTI

A ETE INAUGUREE HIER

Saint-Pierre-d'Oléron, 15 août. (Par dépêche de notre envoyé spécial.) Comme elle aurait plu à Loti, effarouché par la gloire tapageuse, cette cérémonie intime, discrète, presque familiale, qui se déroule ce matin devant le mur éclaboussé de soleil de la Maison des Aïeules! 11 y a un ministre, oui; mais c'est aussi et surtout un fils de l'île d'Oléron, de l' « ile », comme on dit ici, par simplicité ou par orgueil. Rien d'officiel. de pompeux. Ce ne sont point des gardes en culottes de peau'qui font la haie, mais les pompiers de Saint-Pierre, qui s'efforcent à prendre l'air martial et rougissent de confusion sous leurs casques bien astiqués. Tous les voisins sont aux fenêtres, et la rue est encombrée par des gens endimanchés, la casquette à la main, immobilisés, pleins de respect. Devant le micro, un chien roux se roule et bâillé en clignant de l'oéil. Pourquoi le chasserait-on? Tout cela, c'est la vie, la vie chaude et puissante de chaque jour. L'éternité est derrière ce mur, derrière cette porte que nul ne franchira aujourd'hui-; le silence?, nul né le troublera, car le garde champêtre, qui débute dans le sens unique, a créé un embouteillage infranchissable. Et les orateurs même ne disent que les mots venus du coeur et ne feront pas d'éloquence.

Derrière le mur

D'errière le mur, c'est la maison où Loti vécut les plus tendres jours de son enfance, les jours de vacances à l'ombre des fusains taillés en croix huguenote, et les jours du crépuscule, durant lesquels il cherchait avec angoisse la trace de ses pas dans les allées envahies par les ronces. Tout est demeuré en état le pasteur Froment; un petit homme allègre dans sa redingote; avec une- barbe. sévère et beaucoup de bonté dans les yeux; a cessé de planter ses légumes à cent mètres exactement de la tombe, epmme le maître le voulait.

On a,'il y a deux ans, abattu le palmier géant qui agonisait misérablement, mais sur la terre qui couvre le corps de Loti,, l'autre palmier étend toujours ses feuilles en éventail. Le banc est toujours là. Loti restait assis, immobile. pendant de longues heures, à la fin des après-midi d'été, qu tnd l'incomparable lumière de l'île abandonne enfin ses frénésies et, plus loin, le «' pré enchevêtre ses taillis, qu'on aborde avec précaution parce qu'ils sont devenus le domaine des serpents. Tout s'est pétrifié, semble-t-il, à l'instant de sa mort. Peut-être même a-t-il entendu cha-nter des oiseaux, qui dans le « ballet » (quel joli nom pour un hangar!) se balancent dans leur cage, sur deux fleurs de soleil qui' leur servent de nid!

Son « jardin », où son ombre légère est toujours chez elle, nul n'oserait, ce matin, y faire craquer une"branche et déranger les feuilles de l'aloès couchées, voluptueusentent, au travers du sentièr.

Dans la rue

Nous, nous resterons là, dans la rue, éblouis par la réverbération, devant cette façade aux six fenêtres ouvertes, devant ce porche à la gracieuse courbe, devant cette plaque que l'on vient de découvrir, sans musique, sans apparat. C'est un rectangle de grès du pays, de ce grès que Loti lui-même avait choisi pour y tailler sa pierre tombale. Il porte de simples mots, assemblés par Claude Farrère « Ici, dans le jardin de la Maison des Aïeules, Pierre Loti repose sous le lierre et les lauriers. » Sur des chaises villageoises, sont assis, autour de M. Samuel Loti-Viaud, lé fils du grandécrivain, MM. William Bertrand, ministre de la marine marchande Claude Farrère, président de l'Association des Ecrivains Combattants; Gaston Rageot, président de la Société des Gens de Lettres le préfet et les membres de la Société des Amis de l'île d'Oléron, à qui revient l'honneur d'avoir tiré cette demeure d'un incompréhensible incognito.

Des palmes entourent la plaque; un petit parterre fleuri où les immortelles dés dunes se fraient hardiment un chemin, a été improvisé au pied du mur, et les discours commencent à la gloire de Loti. M. Ghabanaud, président de la Société des Amis de l'ile d'Oléron, remet la pierre à la ville de Saint-Pierre. L'adjoint au maire, un vieux brave homme, promet en mots nets, sans fioriture, de la garder avec un soin pieux.

M. Cabars, vice-président exprime ensuite le vœu qu'à cet hômmagje en quelque sorte familial se joigne bientôt l'hommage national d'une statue érigée à Rochefort, ou dans l'ile. Puis M. Maurice Renard note simplement que le tombeau de Loti, déjà éclairé par la gloire, n'a plus rien de funèbre.

M. Gaston Rageot salue dans l'auteur des Désanchantées le premier écrivain français soucieux de traduire l'universalité des êtres et des choses, tandis que M. Claude Farrere.rend.au marin l'hommage d'un marin toujours amoureux de la mer. Enfin, M. William Bertrand fait de Loti, de sa vie, de son œuvre, de son âme, un éloge, d'une lucidité, d'une sensibilité, admirablement servies par la pureté de la langue et qui dépasse, de loin, le département de la marine- marchande.

Puis. chacun se retire sans bruit, après avoir déposé un bouquet devant la D'iaque. Des pêcheurs d'huîtres en. culottes bouffantes enfourchent leurs, vélos. Les pèlerins s'attardent autour de la lanterne des morts ou de la pittoresque fontaine Renaissance.

L'île tremble sous un soleil de feu. Le silence semble plus absolu encore dans le jardin de la maison des Aïeules. Tandis que Je fermier, dont le domaine est mitoyen; fait,: pour deux francs, monter lés gensjsur l'observatoire qu'il a construit contre %le mur et d'où l'on aperçoit très mal la; tombe moussue.

Je sais' bien, néanmoins, que loti dans son grand repos, lui esttindulgent, comme au sacristain qui, de son clocher, monnaie aussi sa gloire et a placé des repères en bois pour mieux reconnaître le myrte dans l'immensité du panorama.

Georges Ravon.

CHRONIQUE

L art de mourir

Par ANDRE MAUROIS

« Si j'étais faiseur de livres, écrit Montaigne, je ferais un registre commenté de morts diverses. Deux écrivains anglais ont composé le livre! que souhaitait Montaigne. C'est une lecture assez rassurante, car on y voit que la mort, pour beaucoup d'hommes, fut douce, naturelle et facile. « Je ne sens autre chose, répondait Fontenelle au médecin qui lui demandait s'il souffrait, qu'une difficulté d'être. » Que le saint et le héros meurent bien, cela ne surprend pas. Le saint, quittant la vie terrestre, ne pense qu'à la vie future le héros défie la mort comme il avait défié la vie. Mais, sans aller à ces frontières du sublime, les bons ouvriers meurent noblement en faisant leur métier jusqu'au bout. Les morts « professionnelles » ont de la grandeur. On se souvient des agonies de Balzac et de Proust, peuplées des personnages qu'ils avaient créés, l'un appelant le médecin Bianchon, l'autre griffonnant le nom de Forcheville. Connaît-on la dernière phra» se du Père Bouhours, grammairien « Je vais, ou je vas mourir l'un et l'autre se dit ». Charles II d'Angleterre meurt en roi et en gentleman « J'ai mis un temps incroyable à mourir j'espère que vous m'excuserez » Richelieu en ministre « Pardonnez-vous à vos ennemis ? Je n'en ai eu d'autres que ceux deJ'Etat » Corot en peintre « J'espère de tout mon coeur que l'on peut peindre au ciel. » Le métier a parfois si profondément envahi l'homme qu'il survit en quelque sorte à l'homme. Le philosophe Hall, qui était médecin, tâta son propre pouls jus.qu'au suprême battement « Mon ami, dit-il à un confrère, l'artère cesse de battre ». Ce furent ses derniers mots. Quand mourut le mathématicien Lagny, qui avait publié, au début du dix-huitième siècle,' une méthode « infiniment. nouvelle » et infiniment abrégée pour extraire les racines carrées et cubiques, alors qu'il ne pouvait plus reconnaître ses amis et semblait inconscient, l'un des assistants ae pencha vers lui ,«• Lagny, dit-il, quel est le carré de douze ? Cent t quarante-quatre », répondit Lagny. Il était mort.

Le style, comme le métier, colore jus.qu'aux derniers mouvements de la. vie. Beaucoup d'écrivains sont devenus, dans la vieillesse, « tels qu'en eux-mêmes enfin l'éternité les change ». Le ton de leur,conversation est, sans qu'ils en soient consciente, celui, de leurs livres ;• le style de leur mort demeure celui de- leurs écrits. Les dernières phrases de Renan sont l'essence même de Renan « Il n'y a rien de plus naturel que de mourir. Acceptons la loi de l'univers. J'ai fini ma tâche je meurs heureux. Les cieux et la terre demeurent ». Celles de Michelet ressemblent presque à un « A la manière de » Michelet. Le médecin avait dit qu'il fallait le changer de linge.' « Le linge, docteur, vous parlez de linge ? Le linge du paysan, le linge de l'ouvrier. Le linge, une grande chose, je veux, en faire un livre. » Et Auguste Comte « Quelle perte irréparable

La mort d'un' homme qui, jusqu'à ses derniers jours, a cru en lui-même peut être triste i elle n'est pas affreuse. Les fins vraiment tragiques sont celles de ceux qui n'ont jamais pris la vie au sérieux et l'ont traitée en comédie assez vaine. Beaucoup d'entre eux ont joué leur xôle décemment, par respect pour le public et pour leur propre gloire, mais les derniers mots sont alors amers et douloureux. L'esprit, qui est une. fuite devant le sérieux, sonne faux au moment où toute fuite devient vaine. « Je meurs comme j'ai vécu, dit Oscar Wilde, audessus de mes' moyens ». Et Henri Heine: « Dieu me pardonnera c'est son métier ».

Douloureux aussi, ceux qui, ayant exercé de leur vivant une grande autorité, gardent dans la pitoyable faiblesse de l'agonie l'illusion, de la force et du pouvoir. « Au paradis, vite, vite, au. grand galop », commandait Madame Louise à un imaginaire -et lugubre postillon. FrédéricGuillaume Ier, roi de Prusse, comme on chantait près de son lit un hymne « Nu je suis venu au monde et nu je partirai. » sortit de sa torpeur pour protester « Non, ̃ dit-il, pas nu, j'aurai mon uniforme ». Napoléon III garde l'affabilité un peu hautaine du souverain. Sa dernière phrase fut adressée à son docteur « Conneau, n'étiez-vous pas à Sedan ? » Un grand seigneur anglais juge son confesseur Jeune homme, dit-il en expirant, vous vous êtes bien acquitté de votre tâche ».

On éprouve, en achevant cette curieuse lecture, un sentiment de respect pour le courage humain. Peu de lâcheté en ces récits. « Mourir, dormir, rien de plus. Mais dans ce sommeil de la mort, quels rêveg ? » Si la terrible question de Haïtilet demeure sans réponse, il n'est pas inutile de savoir que rois, philosophes, artistes ou pauvres diables, beaucoup d'humains l'ont posée sans faiblir. André Maurois.


L'HEURE QUI PASSE

La Dame qui veut faire des mariages

J'ai connu autrefois plusieurs de ces marieuses professionnelles qu'on rencontrait encore dans la bonne société. C'était généralement une personne d'un, certain âge dont le passé n'çtait pas toujours irréprochable, mais qui avait su se créer des relations dans plusieurs milieux et tenait beaucoup à les conserver.

On la voyait arriver sur le coup de cinq heures tout affairée « Ah ma chère, ne voudriez-vous pas marier votre charmante fille ? Je l'ai aperçue l'autre soir à l'Opéra (entre nous, chère amie, vous ne devriez pas emmener votre fille à l'Opéra quand on joue Tristan.; ce n'est pas convenable) elle était fraîche comme une rose. Qu'est-ce que vous diriez d'un jeune homme qui porte un beau nom, qui aura un grand château en Périgord, vingt mille livres de rentes tout de suite et peut-être cent mille un jour ?. Oui, ma chère, cent mille, on me l'a affirmé. » Et la mère de la charmante fille minaudait un peu, laissait entendre qu'elle préférerait une famille plus ancienne ou un château en Normandie. La marieuse s'agitait, proposait autre chose, courait de l'un chez l'autre, et on apprenait un beau jour que la jeune fille si fraîche épousait le château en Périgord et. les cent mille francs de rente. Quelle récompense avait la marieuse ?. Oh si peu. On ne touchait pas alors de commissions à tout propos, on se bornait à étendre ses relations, à fortifier ses amitiés, et par-ci par-là, on attrapait une belle invitation à la campagne, une croisière sur un yacht ou une loge à l'Opéra. Mais rien de tout cela ne valait le plaisir de pouvoir dire très haut dans un salon du faubourg SaintGermain « Voyez le duc de X. qui a épousé la petite Chose. Eh bien c'est moi qui ai fait le mariage et ils ne sont pas encore séparés. »

Aujourd'hui, la marieuse (l'espèce s'en fait rare) -n'a pas la partie si belle. Les mères de famille ne font plus tapisserie dans les bals et ne reçoivent plus à cinq heures. Il faut courir après elles à la sortie d'une conférence ou d'un thé à la mode.

Quand enfin on en tient une, elle répond d'un ton détaché « Ma fille. elle est en ce moment sous la- tente dans un camp de scouts en Savoie. Quand elle reviendra ?. Je n'en sais rien elle a dit qu'elle n'irait pas dans le monde cette saison parce qu'elle veut préparer son doctorat en médecine. Quelle dot elle aura ? Ah 1 ma chère amie, comment voulez-vous que je vous réponde ?. Avec cette crise, on ne sait même pas ce que vaut un sac de blé. Quel genre de mari lui conviendrait ?. Mais je n'en sais rien du tout Elle ne m'en parle jamais et j'ai idée qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut, mais qu'elle le veut bien I >

Alors, la dame-qui-veut-faire-des.mariages est bien embarrassée. Ce n'est pas qu'elle y gagnait grand chose. Mais que voulez-vous. c'était si amusant

Comtesse Jean de Pange.

LA SAISON

EVIAN

Parmi les dernières arrivées à l'Hôtel Royal S. Exc. M. Corbin, ambassadeur de France à Londres; M. Clark, M. Kean, M. et Mme Almosino, Dr et Mme Pelasof, M. et Mme Labouret, M. et Mme Greenough, Mme Wertheimer, Mme Sommer;» la 'princesse Boncompagni, la comtesse de Saab, M. Umansky, M. Fossatti, Mme Unzue de Cobo, Mme Ingrid de Nagy.

A l'Hôtel Splendide ̃

Mme H. Berthereau, Mme G. Bersault, Mme Martin, Mme de Langourian, Mme et M. Danon, M. et Mme Guichard, M. et Mme Wahl, M. et Mme Mizgier, M. et Mme Lob, M. et Mme Lubetzki, M. et Mme Ducourneau, commandant et Mme Mir, M. et Mme Rosenberg, Mme Aron, Mme Vancouvenberghe, le professeur et Mme Etienne, M. et Mme Castro, M., Mme et Mlles A. Rannou, la baronne de Puget, etc.

TEMPS PROBABLE Région parisienne. Beau temps, plus chaud, peu nuageux. Bouillard matinal. Vent Sud-Est faible. Température diurne en hausse. Maximum 25°.

Aviation. Visibilité médiocre, mauvaise le matin, bonne ensuite.

En France. Sauf sur le littoral et à la pointe de Bretagne où le ciel se couvrira avec pluie fine dans l'après-midi, beau temps peu nuageux. Brouillard le matin dans le centre du pays. Vent Est à Sud-Est faible et température en hausse.

Aviation. Visibilité mauvaise le matin dans la partie centrale de la France (brouillard), bonne ensuite.

Manche. Aggravation lente par l'Ouest avec pluie fine l'après-midi. Vent Sud-Ouest modéré.

Mer peu agitée.

Roussillon. Beau temps pou nuageux. Vent Nord-Ouest fort.

Mer agitée.

Côte d'Azur et Corse, Beau temps peu nuageux. Vent Nord-Ouest modéré ou faible. Mer belle.

FEUILLETON DU « FIGARO » DU 16 AOUT 1934 (17)

L'HORIZON PERDU ROMAN

•̃•̃••̃̃ vi

(Suite)

Le diamant a des facettes, dit le Chinois, et plusieurs religions peuvent être .modérément ypai.es>. -<>. Je suis de votre avis, dit Barnard avec feu. Je n'ai jamais admis Içs. jalousies de sectes. Chang, vous êtes un philosophe. Je vois que vous êtes tous des types très raisonnables, lâ-haut, sur votre montagne. Vous avez raison, j'en suis absolument sûr.

Mais nous, répondit Chang, rê- veur, nous ne sommes que modérément sûrs.

Miss Brinklow ne s'inquiétait pas de tout cela, qui, pour elle, n'était que de la paresse. D'ailleurs, elle ait préoccupée par une nouvelle idée.

Quand je rentrerai, dit-elle, les lèvres pincées, je demanderai il ma société d'envoyer ici un missionnaire, Et s'ils reculent devant la dépense, je les pousserai à bout jusqu'à ce qu'ils acceptent.

Voilà ce qu'était un esprit sain,

LES Gours– LES AMBASSADES LE Monde La Ville

COURS

» Hier ont eu lieu; au cimetière de Bbertschach, les obsèques et l'inhumation de S. A. R. l'Infant Gonzalo d'Espagne, en présence de LL. MM. le Roi et la Reine d'Espagne et des Infants et Infantes, frères et sœurs du Prince défunt.

Le ministre Fey et le général Hulgart, gouverneur de Carynthie, représentaient le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial.

Mme Miklas représentait le président de l'Etat fédéral d'Autriche. Tous les officiers de la garnison.de Klagenfurt et de Villach étaient présents. Le cortège était précédé d'un détachement du Il chasseurs de Klagenfurt. Dans l'assistance, à laquelle s'était jointe une grande partie de,la population de Boertschach, de nombreuses personnalités de l'aristocratie autrichienne et étrangère étaient présentes.

Derrière le cercueil, qui disparaissait sous les couronnes et les fleurs, étaient portés sur un coussin les insignes de la Toison d'Or. L'absoute fut donnée par le prélat Quitt. La première pelletée de terre fut jetée sur la tombe par Mme Miklas, à qui S. M. le Roi Alphonse exprima ses remerciements pour la part prise à son deuil par l'Autriche puis le Roi et la Reine, les membres de la famille royale, le ministre Fey, etc., adressèrent à l'Infant un suprême adieu, cependant que la musique du 11" chasseurs exécutait un chœur solennel.

On remarquait parmi les innombrables couronnes, dont un grand nombre venaient de France et d'Espagne, celles de M. Mussolini et de l'Impératrice Zita.

LL. AA. RR. les Infants Beatrix et Alfonso d'Espagne et leurs fils, les Princes Alvaro, Alonso et Ataulfo, sont les hôtes de M. et Mme A. Monteiro de Carvalho en leur villa des « Bugas », à Cap-Ferrat. S. M. Je Roi Carol et S. A. R. le Prince Nicolas sont arrivés hier matin à Constantza, venant de Bucarest, pour participer aux grandes fêtes de la marine royale. Le Roi et le Prince, salués par une foule enthousiaste, sont montés à bord d'un vaisseau de guerre et ont assisté, à un service solennel. Des couronnes de fleurs ont été lancées en l'honneur des marins morts pendant la guerre. Dans l'après-midi, le Roi et le Prince ont assisté à l'inauguration du nouvel aérodrome civil et du monument élevé à la mémoire du grand poète roumain Emfnesco. Le soir, ils ont pris part à un grand dîner offert par la municipalité.

S. A. R. le Prince George d'Angleterre, venant de Londres, qui va rejoindre à Biarritz S. A. R. le Prince de Galles, son frère, est arrivé hier au Bourget par la voie des airs, accompagné par le major Butler.

Le Prince s'est, rendu à Paris, à l'hôtel Meurice, et y occupe les 'appartements qui lui sont réservés,-

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MONDE OFFICIEL

-M. Winston Churchill, ancien chancelier de l'Echiquier, accompagné de son fils, est arrivé à Cannes, où il est l'hôte de miss Maxime Elliott, au château de l'Horizon, sur la route d'Antibes.

DANS LE MONDE

M. et Mme Robert Chauvelot ont quitté le château de la Roche, où ils étaient les hôtes de Mme Alphonse Daudet, pour se rendre

à Pprniç (Loire-Inférieure).,

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CERCLEb

Le Club des Gentlemen Riders, après avoir déjà, en mai et juillet derniers, offert à ses membres les réunions de Fontainebleau et de Vichy, vient de les convoquer à nouveau à Compiègne, où est organisée chaque année la grande journée de courses dont le succès d'élégance sportive revêt toujours un cachet exceptionnel.

Avec l'aide et sous l'aimable égide du marquis de L'Aigle, président de la Société des courses de Compiègne, le comte d'Ideville, président du Club des Gentlemen Riders, convoque chaque année, depuis 1926, sur le pittoresque hippodrome du Putois, une assistance choisie de personnalités de la société et de sportsmen pour un spectacle dont la note toute spéciale, évocatrice des anciennes journées de la Croixde-Berny, la Marche et autres, enchante tous ceux qui ont répondu à son appel.

La journée de dimanche dernier n'a pas manqué à cette aimable tradition, qui, pour n'avoir que neuf ans de date, a été soulignée par le marquis de L'Aigle dans la spirituelle allocution, qu'il a prononcée au moment du goûter offert aux membres du club et à leurs invités.

Par une très agréable température, les sept courses de la journée ont donné lieu à de très intéressantes épreuves et ont prouvé l'heureuse évolution des courses de gentlemen et l'impulsion donnée par le club, promettant pour l'avenir une pléiade de sportsmen avertis. Les souvenirs que le club offre aux gentlemen vainqueurs ont été remis par le président à MM. G. du Breil, Bridoux, de La Chauvelais, H. d'Ideville, de La Forest, Mordàcq'et C. Tillement, tous déjà anciens habitués des succès d'hippodrome. Les commissaires, le comte de Bourbon-' Chalus, le comte d'Orsetti et le comte J. de Chavagnac, étaient assistés de MM. d'Engles- queville pour juger les arrivées, et de Bataille- Furet pour donner les départs.

Reconnu dans la tribune réservée et au

> %gnangnan

pensa Mallison qui ne put cacher son admiration.

Ils devront vous envoyer, vous, dit-il; c'est-à-dire si l'endroit vous plaît

Ce n'est pas une question de goût, répartit miss Brinklow. personne n'aimerait cet endroit, pour sûr C'est une question de savoir quel est son devoir.

Pour moi, dit Conway, si j'étais missionnaire, je choisirais plutôt ce pays qu'un, autre.

En ce cas, lança miss Brinklow, vous n'auriez aucun mérite à y venir, c'est évident.

Mais je ne pensais pas au mérite.

C'est d'autant plus regrettable, cela ne vous apporte rien de faire une chose parce que vous aimez à la faire. Regardez ces gens-là Ils ont l'air tous très heureux. Justement répondit-elle, d'un air féroce. Et elle ajouta

En tout cas, je ne vois pas pour- quoi je ne commencerais pas pari étudier la langue. Pourriez-vous me prêter des livres, monsieur Chang ? Chang était tout miel,

pesage LL. AA. RR. le Prince et la Princesse Philippe de Bourbon-Siciles, marquis de L'Aigle, député de l'Oise; général et conytesse de Joybert, colonel Lahure," commandant la brigade de spahis; comte d'Idevillè, président du Club des Gentlemen Riders M. Ehrmann, directeur des haras de Compiègne; baron James-Henri de Rothschild, comte et -comtesse Michel de Grammont, comte, comtesse et Mlle Jacques de Vienne, baron et baronne Gaston de La Motte de Maissemy, marquis et marquise de Pracomtal, commandant et comtesse G. de Lastôurs, comte et comtesse A. de Berg de Breda, yicomte et vicomtesse G. de Reviens de Mauny, comtesse du Passage, marquis' dé Noailles, comte et comtesse Hubert d'Idévîlle,' M. et Mme Ch. du Breil, baron de Lastours, vicomte et vicomtesse de Fenoyl, vicomte Albah de Villeneuve-Bargemont, comte et Mlle de Thannberg, comte et comtesse d'Anthouard, baron et baronne Le Pelletan de Glatigny, comte et comtesse de -Villèle, M. Guy de La Motte Saint-Pierre, comte et Mlle de Coulombier, M. ,et Mme Marco, vicomtesse de.Penart, M. et Mme A. Fantauzzi, baronne ̃ Merlin; baronne Mariani, M., Mme et Mlle de La Brosse, comte et comtesse de Lastic, M. de Glos, M. et Mme André de Bayser, baron et baronne Prisse, .M. et Mme F. de Valroger, comtesse de Pibrac, comtesse Pierre de Lestrange, comte de Movital, M. et Mme Piérard, comte de Bourbon-Chalus, comte L. d'Orsetti,: comte et comtesse d'Aimery, comte Jean de

A, DEA U V I LL E

Lord Michelam (en peignoir de bai») et sa fiHe sur les planches, à Deauville.

•:•̃ ̃'̃̃̃•̃̃ v1': Va U 1 l DO :v-

Après un- séjour 'en Angleterre de plusieurs semaines, Bohadur Rana, prince du Népal, s'est rendu en Italie".1 On le voit i4 ( X) en villégiature au Lido de Venise.

sites, cependant, Chang Ini dit qu'il possédait d'autres- livres publiés' jusqu'en 1930; qui seVaiérit incessamment placés dans ilés rayons.. Nous sommes assez bien informés, comme vous :voye?, dit-il, Il y a des gçns qui, ne. seraient pas de cet avis, rèponcjit Conway en souriant. Un tas de choses se sont passées.dans le monde, depuis l'année dernière

Rien d'important, mon cher monsieur, rien qu'on- 'n'ait, pu prùr voir en 1920 ou qu'on ne comprendra mieux en 1940. •̃

Vous ne vous intéressez donc pas à l'évolution-! de la crise mondiale 1

Je m'y intéresse en temps voulu.

–> Vous savez, Chang, je crois que je commence à vous comprendre. Vous vivez sur Un autre plan, voilà ce que c'êst. Le temps compte moins pour vous que pour la plupart des gens. Si j'étais à Londres, je n'aurais pas toujours envie de voir le journal de la dernière heure et vous, à Shangri-La, vous n'avez pas plus enyie de voir le jpjjrnal de l'année dernière. Les attitudes me semblent également raisonnables. A propos, il y a combien de temps que vos derniers hôtes sont venus vous rendre

visite?- ?:

Cela, master Conway, je ne puis malheureusement pas vous le dire. C'était toujours ainsi que se termi-

–r Certainement, certainement, madame. Et permettez-moi de vous dire que c'est une excellente idée. Quand ils remontèrent à Shangri. La, il traita la question comme une affaire urgente,- Miss -Brinklow fut d'abord un peu intimidée par l'énorme volume signé d'un Allemand du xixe siècle qui lui fut offert, mais grâce à l'aide du Chinois et aux encouragements de Cqrrway, elle fit de bons débuts et sembla vite tirer une austère satisfaction de son 'travail.

Conway s'intéressa, lui aussi, à beaucoup de choses en. dehors du problème ardu qui le préoccupait. Pendant lès journées chaudes et ensoleillées, il s'enfermait dans la bibliothèque et la salle de musique. Les lamas étaient d'une culture exceptionnelle, à en juger par le nombre et la variété de leurs volumes Platon, en grec, voisinait avec Omar, en anglais Nietzsche avec Newton Thomas More était là et aussi Hannah Moore. Conway estimait qu'il. yavait entre vingt et trente mille volumes et il se demandait qui avait présidé à leur choix et quelle avait été la méthode d'acquisition. Il chercha également à découvrir s'il y avait eu des achats récente, mais il ne trouva rien d'autre qu'une réimpression à bon marché de « Im West Nicht Neues » (« A l'Ouest, rien de nouveau »), Pendant une de ses vi-

Chavagnac, M. d'En£lesqueville, comte Humbert du Passage, M. G. de Valroger, MM. Tillement, de La Chauvelais, de La Forest, de Vendeuvre, Mathet, d* Verthamon, de Saint.Mirel, Sougnac, Bridoux, etc.

V

MARIAGES'

En l'église Saint-Paterne d'Orléans vient d'être célébré en présence d'une élégante assistance, le mariage de Mlle Isabelle Rollet, belle-fille et fille du comte et de la comtesse François de La Taille, avec M. Roger de Lart de JBordeneuve.

La messe était dite par le chanoine Lhuillier, curé de Saint-Paterne. L'abbé Payen, aumônier de la Visitation, donna la bénédiction nuptiale et, dans une allocution d'une haute tenue littéraire et d'une pensée très élevée, rappela aux jeunes mariés les nobles traditions de leurs familles et leur transmit la bénédiction particulière qu'avait daigné leur envoyer Sa Sainteté Pie XI.

Les témoins étaient pour la mariée, le comte, de La Taille et,.pour le marié, la générale marquise de La Geneste.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Catherine d'Orsanne,. Marguerite de La Taille, Françoise Robert, Marie-Camille Lestang et Jeanne Persin, accompagnés de MM. Jacques Mutzer O'Naghten, Gérard d'Arbois de Jubainville, le lieutenant Guy Adam de Beau.

naient leurs conversations. Cependant, à mesure qu'il rencontrait Chang, celui-ci lui plaisait davantage mais pourquoi ne voyait-il jamais d'autres lamas ? Ou des postulants comme Chang ? 9

Il y avait bien, c'est vrai, la petite Ma'ndchu, Il la voyait quelquefois quand il nllait dans la salle de musique mais elle ne savait pas l'anglais et il ne voulait pas encore dévoiler qu'il savait le chinois. Il 'n'au- rait pas su dire si elle jouait tout bonnement par plaisir, ou si elle s'appliquait à travailler. Son jeu, comme son attitude, d'ailleurs, étaient tout à fait «• formalistes » et son répertoire se 'composait surtout de pièces de style Bach, Corelli, Scarlatti, et quelquefois Mozart. Elle préférait le clavecin au piano, mais quand Con. way attaquait celui-ci, elle l'écoutait avec une attention grave, presque résignée. Il était impossible de deviner ce qu'elle pensait il était même difficile de deviner son âge. Conway ne lui aurait pas donné plus de trente ans, ni moins de treize et, pourtant, c'était bizarre, les deux ne lui auraient pas semblé absolument inadmissibles.

Mallison, qui venait quelquefois écouter la musique, quand il n'avait rien de mieux à faire, ne comprenait rien à ceite petite femme, « Je me demande ce qu'elle fabrique Ici », répétait-il souvent à Conway, « Ces histoires de lamas passent encore pour un vieux type comme Chang,

I lieu, Yves Persin et Dominique d'Arbois de Jubainville.

On annonce les fiançailles de Mlle Odile Bastide du Lude avec M. Guy Brunel, enseigne de vaisseau.

a

DEUILS

Les obsèques de M. Philippe Dupuy ont été célébrées hier matin, en l'église SaintHonoré dEylau.

La messe a été dite par l'abbé Gentil la levée du corps a été faite et l'absoute donnée par le curé de la paroisse, le chanoine Labourt. La maîtrise, dirigée par M. Nibelle, a fait entendre la messe de Requiem de Gabriel Fauré.

Le deuil était représenté par M. Pierre Dupuy, père du défunt; M. Francis Dupuy, son frère; M. Avot, son beau-frère MM. Jean et Jacques Dupuy, le prince de Polignac, ses cousins M. Arago, son oncle MM. Emmanuel et Jacques Arago, M. Julien 'Coudy, co-directeur du Petit Parisien. Du côté des dames, par Mme Jean Dupuy, mère du défunt; Mme Avot, sa sœur; Mme Pierre Dupuy, la princesse de Polignac, sa cousine.

Dans la nombreuse assistance douloureusement émue M. Laval, ministre des colonies, et M. Robert Chott, attaché à son cabinet;; le docteur Le Moignic, sénateur de l'Inde française Mme la maréchale Pétain, les représentants de MM. Barthou, Tardieu, Piétri, ministres MM. Guastavino, Pierre Cathala, Au^guste Brunet, députés; M. Langeron, préfet de police M. Alexis Léger, secrétaire général du ministère des affaires étrangères S. Exc. M. de Souza Dantas, ambassadeur du Brésil, et Mme de Souza Dantas amiral Fournier, duc de Fezensac, marquis de Pange, comte d'Ideville, comte et comtesse de Gabriac, comte Guy de Gabriac, marquis et marquise de Montesquiou, baron James de Rothschild, comte et comtesse de Toulouse-Lautrec, M. et Mme Chauvin du Treuil, M. Seymour de Ricci, baron Robert de Rothschild, M. Autrand, ancien préfet de la Seine; MM. Henri et Pierre Tirard, duc de Chaulées, général Foy^ M. Jacques de Marslllac, représentant la direction du Journal M. Jacques Chastenet, représentant la direction du Temps M. Bailby, directeur du Jour; M. Henry Simond, directeur de l'Echo de Paris M. Henri Béghin, M. François de Castellane, le président Richard, M. et Mme Philippe Bunau-Varilla, M. Perrot de La Roche, le professeur et Mme Legueu, M. René Lara, représentant la direction du Figaro docteur Magnan, M. Jacques May, représentant la direction de Y Auto; M. Bernier, représentant la direction de l'Homme libre; M. Emile Cravoisier, représentant la Preses coloniale M. Georges Maus, M. Marraud, M. Jean de Breteuil, M. Franklin Singer, M. Paul-Louis Weiler, M. Albert Boussard, M. Georges Thomé, M. François-Maurice Meunier, Mme Maurice Bokanowski, M. Gustave Samazeuilh, M. Jacques Herzog, M. Jean Grunebaum, les rédactions et administrations du Petit Pari.sien et d'Excelsior, des députations des Alsaciens de Paris, de PEntr'aide aux femmes françaises, des Girondins de Paris, du Yacht moteur club de France, etc.

Le cercueil a été déposé, à l'issue de la cérémonie, dans les caveaux de l'église. Il a été inhumé, au cours de l'après-midi, au PèreLachaise, dans l'intimité de la famille. Parmi les membres de la famille qui conduisaient le deuil aux obsèques du vicomte de Nantois se trouvaient M. et Mme Jacques Fould et non pas M. et Mme Achille Fould. Le lieutenant-colonel de La Rocque et la comtesse F. de La Rocque, dans l'impossibilité de répondre à toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion, d.§ la, mort' de leur fille Nadine, les" prient de trouver ici l'expression de leur reconnaissance émue.

M. Pierre Faure, adjoint au maire de Lyon, conseiller municipal du 4e arrondissement, a succombé hier matin à l'âge de soixante-trois ans.

On nous prie d'annoncer la mort du comte de Rubelles, décédé en son domicile à Vichy le 14 août dans sa. quatre-vingt-douzième année. La cérémonie funèbre aura lieu le 17 août, à dix heures, en l'église Saint-Louis de Vichy, sa paroisse; l'inhumation se fera le même jour dans la sépulture de famille, à Aigueperse (Puy-de-Dôme).

Nous apprenons la mort de Mme Tourangin, née Véron. Les obsèques auront lieu à Vingt-Hanaps (Orne), samedi 18 août, à dix heures trente.

Nous avons annoncé la mort de M. Yves Vatin-Pérignon, lieutenant de réserve, survenue accidentellement à Orléans le 14 août. Les obsèques auront lieu à Lésigny (S.-et-M.) demain vendredi 17 août, à 9 h. 30. Départ Paris-Bastille à 8 h. 30 pour Santeny-Servon, où l'on réservera des voitures. Retour à Paris à 11 h. 42. Un service sera célébré ultérieurement à Paris.

Valfleury.

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Le roi Albert, homme de devoir* Une vie, après d'autres, du roi-chevalier. Mais celle-ci est marquée d'un accent nouveau, plus sonore.

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mais quel plaisir peut y trouver cette petite? Depuis combien de temps est-elle ici, je me 'le demande '? » –> .Je me Je demande aussi, mais c'est une de ces questions auxquelles nous n'obtiendrons jamais de réponse.

Croyez-vous qu'elle se plaise ici?

J'avoue qu'elle n'a pas l'air de s'y déplaire.

Elle n'a l'air .de rien ressentir du tout. On dirait une petite poupée d'ivoire, et non un être humain..

Une charmante petite poupée, dans tous les cas. La poupée a de bonnes manières, elle s'habille bien, elle est jolie, elle peut jouer du clave.cin et elle ne marche pas dans la maison comme si elle jouait au hockey. L'Europe, autant que je m'en souvienne, contient un nombre incommensurable de jeunes personnes qui n'ont pas ces vertus.

Vous êtes cynique, quand il s'agit de femmes, Conway.

Ce jugement n'étonnait pas Conway. Il n'avait jamais beaucoup fréquenté le sexe faible, mais pendant les petits congés qu'il passait dans I Jes stations d'altitude aux Indos, on le prenait toujours pour un cynique. A la vérité, il s'était lié plusieurs fois d'amitié avec des femmes qui auraient été heureuses de l'épouser. Mais il ne le leur avait pas demandé. Il, avait été une fois jusqu'à faire pa-

ECHO S

Loti et le patrimoine de ses ancêtres. Cette « Maison des Aïeules » sur laquelle 'fut apposée hier une plaque commémorative avait quitté, jadis, pour un temps, le patrimoine de la famille Loti. « La maison de l'île », comme aimait à dire l'écrivain, était celle de ses ancêtres, mais, après la mort de son arrière-grand'mèrè, Jeanne Renaudin, elle avait été vendue à des étrangers. Quand Loti naquit, l'immeuble, jardin compris, appartenait à un pasteur, ami .de la famille, qui n'en changea pas le caractère lorsque ce ministre du culte réformé mourut, l'auteur de Monjfère Yves racheta la propriété où il avait vécu ses meilleures heures d'enfant, en visiteur déjà mélancolique. Or, c'est un pasteur qui est, maintenant, gardien de la « Maison des Aïeules ».

La bonne raison.

Tout récemment, un membre de l'Institut et un député se rendaient de conserve à Deauville par la route, lorsque, arrivés à Evreux, ils aperçurent une superbe « Maison de Justice'et,de Correction. » Curieux de sa nature et volontiers enclin à une douce ironie, l'académicien, à la vue de ce bâtiment imposant, ne put retenir cette question J Mais enfin, mon cher ami, m'expliquerez-vous pourquoi les parlementaires votent toujours des crédits pour la construction de nouvelles prisons et les- refusent toujours aux écoles ?

C'est qu'à la Chambre, répondit le député en souriant, la majorité d'entre nous est bien sûre de ne jamais plus aller à l'école, tandis qu'en prison. ,<

Humour et dévaluation. > C'est dans une publication new-yoi* kaise que nous avons pu lire récem- ment l'annonce suivante

« Emprunt or émis par un gouverne. ment qui a toujours payé. La mise en portefeuille de ces bons constitue une garantie contre une perte résultant, d'une nouvelle dépréciation éventuelle du dollar. » Quelques lignes plus bas, un brefl commentaire nous faisait connaître que le gouvernement désigné dans cette note humoristique n'était autre que l'Union! des Républiques Soviétiques et Socialistes.

Sérénité.

On est surpris de voir cet humoriste célèbre, qui a toujours été joueur, na s'approcher cette année d'aucune table de roulette ni de'baccara. Il promèno à travers les salles un air de parfait détachement.

A un ami qui le félicitait de garder autant de calme au sein des passions humaines, il répondait ces jours-ci Pourquoi me ferais-je du mauvais sang, puisque je suis absolument sûfl que je rejouerai ?.

Le pantalon rouge. 1. -i~

Le général Bonvalot, actuellement eri JviHégjâ,tu;ré.. a,u ^Mont-Dore," fut l'un des grahds oi'iâniSa'teurs de notre infanterie et te créateur du fameux « bleuhorizon ». Ses anecdotes sont charmantes <:

Le « bleu horizon », conte-t-il, savez-vous que j'ai eu un mal terrible à le faire adopter par la commission. Les personnalités qui la constituaient, fort courtoises d'ailleurs, prétendaient que le rouge était l'emblème de la RépuÈlir que et qu'on ne pouvait le sacrifier. » Je n'ai rien répondu, mais, à la' séance suivante, je suis arrivé armé d'un argument décisif

» J'ai démontré, preuves en mains, que l'armée devait sa couleur rouge à la Restauration. et cela pour intensifier la culture de la garance » Le Masque de Fer.

LA JOURNEE La Flamme du Souvenir A 18 h. 80, à l'Arc de Triomphe 'j Association des A. C. de Grésy-lcs-Plàlres î Mutuelle de l'Union fraternelle inontreuilloige d'A. C.

Expositions

Au Musée d'ethnographie du Troeadéro ̃: t Expositions diverses. (Clôture le 28 «jetphrer) Au Petit Palais Exposition Le Najai (Clôture fin septembre.)

Au Musée Galliera, avenue Pierre-I"-de« Serbie le Verre, la Mosaïque, l'Email. (Clôture fin septembre.)

Au Musée céramique de Sèvres « La vie française racontée par la céramique ». (Clôture le 15 septembre.)

Au Musée de l'Armée (Salle Vauban) f L'Armée française à travers les âges. (Clôture fin septembre.) » v Les Courses

-14 heures à Enghien et Deauville.

raître une annonce dans le Morning Post, mais la jeune flllo ne voulait pas habiter Pékin, et il ne voulait pas habiter Tunbridge Wells, deux positions qui étaient incompatibles. Bref, ses avenlurcs amoureuses n'avaient été que des tentatives intermittentes, qui ne lui avaient point permis de conclure. Il dit en riant « J'ai 37 ans et vous en avez 24, voilà toute la différence. »

Après un silence, Mallison lui de. manda brusquement

Oh! à propos, quel âge donnez. vous à Chang?

Ce que vous voudrez, entre 49 et 149 ans.

̃ ̃•;̃̃ '♦ ̃ •- ̃ 'i

Tandis que miss Brinklow se com* plaisait dans l'étude du thibétaln, tandis que Mallison continuait de s'agiter et de grommeler, Barnard conservait une bonne humeur indé- fectible, qu'elle fut feinte ou sincère,

Pour parler franchement, dit Mallison, la bonne humeur de ce type-là commence à me taper sur les nerfs. Il n'arrête pas de faire des plaisanteries. Si nous n'y veillons pas, il sera bientôt l'âme et l'animateur de notre petite troupe. w

James Hilton.

(A suivre-)

(Traduit de l'anglais par Alice Tùrpitt.) (.Copyright by Alice Turpin et Jmcs

¡¡¡lion.)


POLITIQUE EXTERIEURE

Pour un pacte danubien

On a beaucoup parlé de l'éventuelle restauration des Habsbourg t^ soit en Autriche, soit en Hongrie, soit dans les deux pays à la fois ces temps derniers. On s'est beaucoup occupé aussi de la visite inopinée que le prince Starhemberg a faite à Rome et l'on s'est demandé si lé vice-chancelier d'Autriche ne nourrissait pas de grands desseins personnels (ce qui, d'ailleurs, ne semble guère douteux).

Le problème qui se pose en Europe Centrale nous l'avons maintes fois dit et nous ne cesserons de le répéter n'est pas de savoir quelle est l'intrigue personnelle, celle d'une famille ou celle d'un ̃ paye, qui servira le mieux les intérêts non seulement des Autrichiens et des États danubiens, mais de l'Europe entière. Le problème est, précisément délimité dans la mesure humainement possible des intrigues qui divisent, d'apaiser la pression des courants contraires qui s'exercent, d'arrondir les angles.. Il > y autour de l'Autriche et de la Hongrie quatre Etats l'Italie, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, la Roumanie ̃ dont les intérêts vitaux sont solidaires en dépit des rivalités, des malentendus et des susceptibilités s de surface. De deux choses l'une. Ou ces quatre pays finiront par se mettre d'accord sur un certain nombre de points essentiels, en ce qui concerne l'avenir des deux Etats danubiens et de l'Europe Centrale, ou ces quatre pays continueront, si j'ose dire, à se tirer réciproquement dans les jambes. Dans le premier cas la paix de l'Europe est garantie, dans le second, une catastrophe européenne, à plus ou moins bref délai, est inévitable. Le jour où l'Allemagne disposera de moyens de puissance qui lui permettront de risquer la partie, c'est dans ce coin d'Europe, en effet, qu'elle fera naître l'incident décisif. Mais il y a plus. Ce ne sont pas seulement l'Italie, la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie qui sont liées devant la question danubienne par des intérêts profonds. ( En réalité, l'Autriche et la Hongrie, malgré les dissentiments nés de la guerre, sont également solidaires des quatre pays précités, puisqu7il s'agit d'un territoire économique où les ressources et les besoins des 1 uns et des autres se complètent. Les traités ont pu détruire cet ensemble, la politique a pu lui substituer des solutions abstraites, la vie qui est plus forte que tout souligne, chaque jour, la fragilité des constructions qui nient les réalités économiques. Si donc l'on veut réellement sauver l'Europe et la paix, il est absolument indispensable de travailler au rapprochement de l'Autriche, de la Hongrie, de l'Italie et de la Petite-Entente, et d'inviter ces Etats à élaborer entre eux un pacte danubien Ce pacte ne devrait pas avoir d'ambitions irréalisables. Il est bien évident, en effet, que l'on n'obtiendra pas, dans l'état actuel des esprits et des passions politiques et sentimentales que les Hongrois, par exemple, acceptent de reconnaître purement et simplement leurs frontières vis-à-vis des Etats successeurs, mais il semble que les adversaires d'hier devraient pouvoir s'entendre sur quelques points essentiels comme ceux-ci garantie mutuelle de l'indépendance et de la pleine sou» veraineté des Etats intéressés garantie mutuelle contre un agresseur éventuel établissement d'un pacte danubien qui, sur le plan économique et sur certains points définis, créerait une solidarité entre les parlies, etc.

MM. Mussolini, Titulesco, Benès, Jevtitch, Schuschnigg et Goemboes sont des hommes d'Etat de grande envergure, conscients des responsabilités qu'ils portent sur leurs épau-" les. Quelle gratitude ils mériteraient s'ils arrivaient, en mettant de côté pour le moment ce qui les sépare pour ne considérer que ce qui les unit, à triompher de tant de préventions superficielles et secondaires pour faire courageusement en Europe cette œuvre réaliste de salut. La France, l'Angleterre, qui ne sont pas directement intéressées au problème danubien, puisque leurs frontières ne touchent pas à l'Europe Centrale, devraient évidemment se borner à prêter leurs bons offices à la négociation d'un tel pac.te. Mais sur ce plan limité, quel champ d'action pour des diplomaties actives ,1

On objectera qu'il s'agit encore d'un pacte et l'on criera'à la « pactomanie ». Certes, nous nous associons pour une large part aux critiques qui sont incluses dans ce mot, et nous ne croyons nullement que la félicité des peuples est fonction d'une inflation des textes. Mais il y a pacte et pacte, opportunité et opportunité, exigences et exigences. Encore une fois répétons notre formule sans pacte danubien point de paix en Europe. Un pacte danubien ne constituerait pas la paix à lui seul, mais il permettrait de s'en rapprocher.

Wladimir d'OrmessofU

M. von Papen

ministre du Reich arrive à Vienne VIENNE, 15 août. M. von Papen, qui était attendu à l'aérodrome -d'Aspern dès 13 h. 30, n'est arrivé en réalité qu'à a 17 h. 30. Il était accompagné de ses collaborateurs, von Tschirsky et von Kettler. Il a été salué à l'aérodrome par le personnel de la légation d'Allemagne.

M. von Papen a voyagé dans l'appareil' B-30-39 qui, dit-on, serait l'avion du chancelier Hitler.

A sa descente d'avion, M. von Papen, vêtu en costume de sport, a salué les personnalités de la légation allemande ostensiblement à l'hitlérienne et a pris congé du pilote de la même,. manière. Escb.rté par une voiture contenant trente policiers, M.' von Papen à gagné sa .légation en .automobile;'

Aucune personnalité officielle autrichienne n'était présente à l'arrivée du diplomate allemand.

On annonce officiellement que M. von Papen présentera demain, à midi, ses lettres de créance au, président .Militas. M. von Papen quittera ensuite Vienne pour passer quelques semaines de vacances en Allemagne.

On commentaire

de la « Reichspost »

sur le voyage à Rome

du prince Starhemberg Vienne, 15 août. On mande de Rome à la Reichsposl

« Le prince Starhemberg a eu l'occasion d'étudier l'organisation de la police politique secrète italienne. Les autorités italiennes, en particulier, ont mis à la disposition du prince, en tant que ministre de la Sûreté d'un pays ami, toute une documentation sur la coordination des efforts entre milice fasciste et force armée régulière.

» On peut admettre que les bases ont été jetées d'une collaboration pratique renforcée entre autorités autrichiennes et italiennes préposées au maintien de l'ordré, eh vue du maintien de la paix intérieure et européenne.

» Le séjour à Rome du prince Starhemberg aura servi à compléter, dans les domaines économique et de politique étrangère, cette entente que prépara M. Dollfuss et que le chancelier Schuschnigg resserrera encore lors de son prochain voyage à Rome.

» Les journaux allemands qui essaient d'opposer l'un à l'autre le voyage du prince Starhemberg et le prochain voyage du chancelier Schuschnigg sont donc complètement dans l'erreur. »

Le vice-chancelier autrichien est arrivé à Venise

VENISE, 15 août. Le prince Starhemberg, vice-chancelier d'Autriche, venant de Rome, est arrivé aujourd'hui à Venise, par avion.

Le prince compte résider deux jours dans cette ville avant de regagner Vienne.

Les effectifs

de l'armée autrichienne Une démarche à Londres LONDRES, 15 août. Le gouverneement britannique a reçu du gouvernement autrichien une note lui demandant l'autorisation de ^conserver pour une année encore l'effectif de 30.000 hommes auquel l'armée autrichienne avait été porté l'an dernier.

On sait qu'en automne 1933, l'Autriche, qui possédait alors une armée de 22.000 hommes engagés pour six ans, avait prié les anciennes puissances al- liées de consentir à ce qu'elle constituàt une milice supplémentaire de 8.000 hommes qui, pour des raisons budgétaires, seraient enrôlés seulement pour uu an.

L'effectif de 30.000 hommes auquel l'armée autrichienne était ainsi élevé ne dépassait pas d'ailleurs le chiffre prévu par le traité de Saint-Germain. La note du gouvernement autrichien est actuellement étudiée par le Foreign Office, mais indique d'ores et déjà que, comme l'an passé, la réponse anglaise sera favorable.

Le procès des agresseurs de la Ravag

devant la Cour martiale Vienne,. 15 août. Le procès des agresseurs de la Ravag a continué aujourd'hui à la Cour martiale. Quelquesuns des accusés qui défilent aujourd'hui à la barre ont affirmé contre toute vraisemblance que le coup de main contre la Ravag leur paraissait légal et se sont déclarés non coupables.

UNE IMPOSANTE CÉRÉMONIE A SAINT-PIERRE DE MONTMARTRE

A l'occasion du 4e centenaire des « Vœux de Montmartre », une imposante cérémonie s'est déroulée hier matin dans l'église Saint-Pierre le cardinal Verdier y a ordonné prêtres seize diacres. L'archevêque de Paris était assisté de deux pères provinciaux de la Compagnie de Jésus le R. P. de Bonneville, de Lyon, et le R. P. Lambert, de Paris. Les seize nouveaux prêtres dirent'la messe avec lui et communièrent au même calice.

A QUELQUES JOURS DU PLÉBISCITE ALLEMAND

Le testament politique dlndenburg

Le testament: politique d'Hi' nde g

doit produire un effet considérable La campagne électorale redoubie d'intensité

'Berlin, 15 août. C'est VAngriff, Journal national-socialiste fondé par le Dr Gofbbcls, ministre de la, propagande du Reich, qui a publié le premier, dans une édition spéciale, le texte du testament politique du maréchal von Hhulcnburg,

Ce document a, comme on le sait, été remis hier -par M. von Papen au Fuhrer, et c'est M. von Papen qui assume devant le public, la responsabilité du iexîe pubiié. Le nojn.de M. von Papen donne aux yeux 'des foules allemandes, au testament du maréchal Hindenburg le ca- ractère d'authenticité.

Il y a une quinzaine de jours, le ministère de la propagande avait dé- menti i'existence du testament poli- tique du maréchal von Hindenburg. Ce l. document, dont on niait alors l'exis- tence, vient d'être retrouvé et porté au-; jourd'hui à la connaissance du publie. il marquera certainement un point culminant dans la campagne électorale pour le plébiscite du 19 août. Son effet sur les foules sera considérable. Le maréchal

témoigne au Fuhrer

une confiance sans restriction Par delit le tombeau, le maréchal von Hindenburg, dernier président du Reich, s'incline devant son successeur, M. Adolf Hitler.. Ce testament solennel est destiné à grandir l'autorité ,de M. Hitler d'une manière prodigieuse.

Le général feld-maréchal se fait le garant; après sa mort, de l'interprétation que les orateurs et la presse nationauxsocialistes ont donné de ses dernières intentions. Jusqu'ici, les propagandistes ont été réduits à affirmer que M. Hitler, en prenant la succession du défunt maréchal-président, accomplissait implicitement ses dernières volontés. La publication du testament met fin à tous les sous-entendus, puisqu'il témoigne au Fuhrer chancelier une confiance sans restriction.

La République' de Weimar régime de transition

Dans la seconde partie de son testament, le président de la République 'de Weimar s'excuse pour ainsi dire devant son peuple d'avoir accepté cette lourde charge. Il se met en avant d'une manière qui tranche avec la réserve à la fois autoritaire et simple dont il a toujours fait preuve. Il interprète la République de Weimar comme une transition, une sorte de préparation au national-socialisme.

C'est Hitler

et non plus la dynastie

qui doit accomplir'

les destinées de l'Allemagne Le testament reprend les buts de la politique de M. Adolf Hitler, tels que celui-ci les a lui-même définis. L'Allemagne veut assurer la paix, collaborer fructueusement aux problèmes qui intéressent l'Europe, porter le drapeau de la culture occidentale.

Le testament se termine par une apologie en règle du chancelier, dont l'œuvre, déclare Hindenburg, est d'une portée historique. Ce jugement, dans la bouche du vieillard, permettrait de croire que le maréchal, à la veille de sa mort, a abjuré la fidélité politique qu'il n'a cessé de garder au cours de sa longue carrière à la monarchie des Hôhenzollern. Après avoir vu Hitler à l'œuvre, il considère que c'est lui et non plus la dynastie traditionnelle qui est appelé à accomplir les destinées de l'Allemagne. Le maréchal convaincu

d'avoir assuré le sort

de son pays

Le maréchal qui, dans ses dernières manifestations politiques, n'avait cessé de marquer son autorité à l'égard du chancelier qu'il avait appelé, n'éprouve pas le besoin, au moment suprême, de lui donner les conseils ;que sa longue, expérience et son incontestable autorité lui permettaient de dicter. Il ne fait qu'une vague allusion à « la Providence ». qui lui a permis, dit le document, d'assister, au soir de sa vie, au relèvement du pays. Ce témoignage- de confiance saus borne au chancelier avec lequel il s'identifie en l'appelant « mon chancelier », cette omission d'une invocation à Dieu, qui eût été toute naturelle dans la bouche d'un mourant, méritent de retenir l'attention. Elle tendrait à prouver que le maréchal Hindenburg le testament publié aujourd'hui en témoigne est mort dans la conviction d'avoir assuré devant Dieu et devant les hommes le sort de son pays en confiant les destinées de l'Allemagne à Adolf Hitler.

Berlin, 15 août. La campagne de propagande officielle redoublé d'inten-' sité; à l'approche du plébiscite Un manifeste du docteur ScJiacht tente de justifier, par des considérations économiques et financières, (Ja nécessité des pouvoirs suprêmes conférés au chancelier Hitler. ̃ '•̃• 'En. sept ans, déclare le président dé la ReichsbanU; ex-collaborateur de: M. Stresémann, l'ancien régime a réussira accumuler une dette extérieure "plus, con-

sidérable que celle assumée en' quarante

ans par les Etats-Unis pour développer leurs richesses naturelles. ,•

» Aucun gouvernement n'a assumé, une

plus lourde charge que celle de M. Adolf Hitler. C'est la faute des gouvernements du régime marxiste si, aujourd'hui,- l'ap- provisionnemeht de notre industrie. en matières premières, constitue l'un des problèmes les plus difficiles du prochain hiver. » ̃

Un^ manifeste

du docteur Goebbels

De son côté, le docteur Goebbels liublie un manifeste intitulé « Pourquoi ? » dans lequel ii affirme que l'on ne saurait concevoir personne' au-dessus du Fuhrer, seul garant de l'unité et de la sécurité allemandes.

Plus nous manquons d'armes et de canons pour protéger notre existence nationale, dit effrontément le docteur Goebbels, plus la nation doit s'unir si elle veut s'affirmer parmi les autres. M. Goebbels reprcnd la thèse de l'inadmissi,blc infériorité d'une Allemagne privée de son 'honneur et incapable de se défendre, ce qui inciterait les nations armées' à déchaîner la guerre pour s'enrichir des dépouilles du Reich. Au contraire, une Allemagne consolidée et équilibrée. à l'intérieur assumera, par là même, la garantie 'de la paix mondiale..

C'est avec dégoût et mépris, dit.en terminant M. Goebbels, que le peuple allemand rejette les allégations de 'la presse mensongère des émigrés qui prétend que le régime national-socialiste est en danger. Dieu veuille que partout les gouvernements soient aussi solides que celui d'Adolf Hitler.

Une déclaration du Dr Frick Le docteur Frick, ministre l'intérieur du Reich, a déclaré au représentant de la Nnchi At/sgabe que.le plébiscite avait pour but de. prouver au monde que l'Allemagne entière se' trouve derrrière son Fnhrcr.

Parmi les. personnalités connues qui, par la voix de la presse, se prononcent en faveur du Führer et, qui invitent le peuple à voter pour lui, se trouvent le conseiller Kirdorf, doyen de l'industrie de la Rhénanje le docteur Frank, commissaire du Reich pour la réforme de la justice le secrétaire d'Etat Hier) le docteur Todt, inspecteur général pour la construction dos routes le- général von Lettow-Vorbach et le comte von der Goltz, «'Fuhrer de la vie économique ». Le général Goering blessé dans un accident d'automobile -Berlin, 15 août. Le général Goering a été blessé dans un accident d'automobile, hier soir, vers 19 heures, sur la rou,t ede Munich àv Berghlesgaden. Aux approches de BadaiplingV alors que la voiture* du général roulait à vive allure dans une côte, un camion déboucha venant, en sons^ "opposé et fut

doublé au même instant par un second

camion.. Le général Goering, qui se trouvait à droite, essaya en vain de passer sur la route devenue trop étroite par suite de la présence de trois voitures de front. Son automobile entra à toute vitesse en collision avec le premier camion. Le côté gauche de la voiture du ministre président de Prusse fut complètement détruit, et le général Goering fut contusionné à l'omoplate droite et légèrement blessé au visage et, aux genoux. Les autres occupants de la voiture furent également légèrement blessés. Transportés immédiatement à l'hôpital de Roseriheim, ils y reçurent -les premiers soins et furent radiographiés.

Dès que le chancelier Hitler, eut: connaissance de l'accident, il se transporta immédiatement au chevet du blessé, auprès duquel i) passa. la -nuit.. M. Adolf Hitler. n'a regagné sa ipropriété de Berghlesgaden- qu'après avoir reçu l'assurance des médecins que le

général Goering était hors de danger.

Aux dernières ho.ùvelles parvenues ¡

Auxdel'Illeres 'no,uvellespaJ'enues

d'Oberzalibereg, l'état du général Goe-

ring se serait considérablement amé-

lioré.̃ "̃.

La conférence du blé étudie le problème de la production Londhes, 15 août. Un co,miuuniqué de la ConféVenee du blé, publié cet après-midi, donc les indications suivantes, sur les exportations nettes de blé, au cours de l'année agricole 19331934 •̃•

Argentine, 144 m'illions de boisseaux; Australie, '.Kl millions; Canada,' 194 millions 800.000; Etats-Unis, '27.. millions; U.R.S. S., 27 •millions:, Bulgarie, 5 millions"; Hongrie, 30 millions;" Roumanie, 300.000; Yougoslavie, 900..000; Afrique- dû Nord, 16 millions; et Allemagne, '6' millions.- ̃ ..Â.'la- suite de l'énorme récolte eu ropéenhç" en 1933-34 et des stocks provenant de précédentes "récoltes en Amérique du Xo'd, le total des stocks mon-* diaux blé à la date du 1er août -liKil, s'élevait à environ 1.1 -H) millions de boisseaux contre 1.120 'millions en' août 1933, et .une "moyenne: dé f>25 millions pendant les années comprises entre 1922 et 1928.

Les emblavurcs, au" cours de cette année ont été réduites dans des proportions supérieures à 50 en Argentine, à 15 0/0 en Australie, à 10 0/0 au Canada, à 12 0/0- aux Etats-Unis, à 8 0/0 eu Hongrie, 3 0/0 en Yougoslavie, à 5 0/0 en Allemagne, à 4 0/0 en Italie et à 1 en France, seul pays qui' ait réussi à augmenter scnsiblcigeht la consommation du blé. Les emblàvures. ont été augmentées de 5 en Bulgarie, de 5 0/0 en Grèce et de (i 0/0 en Angleterre. La Conférence du blé se prononce en faveur d'une coopération internatibïiale pour ajuster l'offre et la demande du blé, afin d'éviter, la calamité résultant de l'accumulation de nouveaux excédents de récoltes et de l'avilissement des prix. Lés délégués se sont également trouvés d'accord sur la nécessité d'introduire plus d'élasticité dans le système des contingents d'exportation.

La réorganisation

de la vie économique en Belgique

'-Bruxelles, 15 août. Le comité ministériel restreint que le gouvernement a chargé de préparer les .mesures financières et économiques destinées à stimuler l'activité' industrielle et commerciale' du ̃ annonce une série d'importantes dispositions qui consistent à réduire certains impôts, à diminuer..le taux de l'intérêt légal, à réorKaiiiser-J.e système bancaire et à étendre' le crédit.

Le loyer de l'argent, actuellement de 6 1/2: à 7 0/0 en matière commerciale sera ramené à 4 et à 5 0/0. Les banques auront la faculté de céder une partie de leurs créances saines à la Société nationalc du crédit industriel qui ramènera l'intérêt de, prêts accordés aux industries débitrices au nouveau taux de 4,25 0/0. Par contre, cette société remettra à la banque qui lui aura cède ces créances, des obligations à 3 0/0 remboursables dans 20 ans et garanties par l'Etat. Cette mesure aura pour effet de- transformer en crédit à long terme les crédits à court terme et à réduire très seusiblémènt les- intérêts payés par les industriels.

Enfin, la Société nationale du crédit industriel, bénéficiant chaque année de la- différence– -des, inlé-rêls. qu'elle touchera- et. de ceux qu'elle paiera aux "banques, pourra constituer une réserve de garantie contre le non-remboursement éventuel de certains emprunteurs.

Pour éviter le risque de demandes massives de crédits des banques et l'en- gagement de leurs liquidités dans de nouvelles entreprises douteuses, le gou- vernement aura le droit de limiter les opérations et de contrôler les investissements.

Un aviateur apporté

des secours médicaux

à l'expédition Byrd.

Néw-Vork, 15 iaoùt. Selon le New York Sun, l'aviateur Lincoln Ellsworth, actuellement' à en route pour la Nouvelle-Zélande," a 'modifié son plan, qui était le survol des régions antarctiques, pour apporter des secours médi- caux dans la Petite Amérique la dysenterie sévit parmi les 56 membres de l'expédition de l'amiral Byrd. Cependant,

M. Mac Xeil, représentant l'amiral Byrd,

déclare qu'il n'a reçu aucune demande de secours.

Un projet de M. Roosevelt pour le règlement

de la dette anglaise New-York, 15 août D'après le Journal du Commerce, le président Roosevelt envisagerait un règlement de la dette de guerre britannique sur les bases suivantes

II ne serait plus payé d'intérêts pour la dette

2° Tous les paiements effectués jusqu'ici par la Grande-Bretagne vien^draient en déduction du principal de la dette, ce qui réduirait cette dernière d'environ 400 millions de livres sterling Les paiements futurs viendraient également en déduction du principal de la dette et seraient répartis sur 50 annuités d'environ 10 millions de livres

sterling chacune

4" La Grande-Bretagne promettrait, en échange, de prêter aux Etats-Unis une somme équivalente, dans "l'éventualité d'une guerre dans laquelle les EtatsUnis pourraient être entraînés La Grande-Bretagne consentirait à accorder, aux ternies de nouveaux traités commerciaux négociés par le président Roosevelt, un traitement préférentiel pour les'produits américains.

D'après ce même journal, ce plan aurait déjà reçu l'adhésion des milieux officiels anglais.

Une libre sortie d'or américain WASHINGTON, 15 août. La Guaranty trust exportera aujourd'hui, par le paquebot Manhattan, à destination de la France, un million de dollars-or. C'est la première exportation d'or effectuée librement depuis la quasi stabilisation du dollar le 31 janvier 1934.

Le ministre des finances en a accorde l'autorisation avec le minimum de formalités. D'autre demandes d'autorisation d'exportation ont été retirées, en raison de la hausse du dollar, mais les chargements d'or arrivant d'Angleterre par les paquebots Seythia et Majestic ne seront pas débarqués et retourneront en Europe.

L'ARCHIDUC OTTO CHEZ LE ROI DE SUEDE Stockholm, 15 aoùt. L'archiduc Otto de Habsbourg a quitte Stockholni en automobile, dans la direction du sud de la Suède.

Dans les cercles de la Cour, on assure que l'archiduc Otto de Habsbourg arrivera dans la soirée à Solliden, où il rendra visite au rois Gustiiv, et qu'il rentrera à Stockolm demain.

Les policiers de Scotland Yard survolent Londres en autogyre pour étudier la circulation et les embouteillages

Londhes, 15 août. Violant les lois de la navigation aérienne, un autogyre a, durant tout l'après-midi, survolé l,ondres à une hauteur variant entre 200 et 300 mètres.

Ses évolutions ont quelque peu surpris les Londoniens, jusqu'au moment où ils ont appris les raisons de cette infraction aux ordonnances du ministre de l'air.

Il s'agissait en. fait d'une nouvelle initiative de Scotland Yard qui, ne parvenant pas à résoudre entièrement le problèmc de la circulation par les constatations faites au ras du sol, avait autorisation de faire des observations sur le survol des principaux points de la ville où le problème se pose avec le plus d'acuité.

Dès que l'observateur remarquait un encombrement, l'appareil descendait jusqu'à. une hauteur de 150 à 200 mètres, pour lui permettre de noter les causes du retard apporté à la circulation.

Si l'expérience est convaincante, elle sera poursuivie sur une plus vaste échelle, et une petite escadrille d'autogyres sera mise à la disposition de Scotland Yard.

L'escadrille soviétique

est arrivée à Prague

Piiague, 15 août. L'escadrille des avions soviétiques, venant de Strasbourg, est arrivée à Prague aujourd'hui à 13 heures. Un public' nombreux s'était rendu à l'aérodrome. Après un tour d'honneur au-dessus du terrain, les trois avions ont atterri, acclumés par la foule.

M- Unsch'icht et les autres officiers ont été salués par un grand nombre de personnalités officielles tchécoslovaques. Après avoir été accueillis par toutes les autorités d'une manière très cordiale. les aviateurs soviétiques se sont rendus au casino des officiers d'aviation, où le général Faifr a donné un déjeuner en leur honneur. Ce soir, le ministre de VU. R. S. S., M. Alexandrowski, organisera une réception en l'honneur des hôtes soviétiques. Ceux-ci quitteront Prague vendredi matin.

POUR PASSER

DE BELLES VACANCES. Visitez l'Alsace, la Lorraine et le Luxembourg. Toute une gamme de billets spéciaux à prix réduit est à votre disposition

Jusqu'au 25 septembre, billets pour voyages combinables en chemin de fer et en auto-car permettant d'accomplir le parcours automobile de la « Route des Vosges » ou les circuits autour de Strasbourg, Colmar, Mulhouse et Luxembourg (réduction 30 0/0 sur le prix des billets simples validité 30 jours avec faculté de prolongation itinéraire au choix du voyageur faculté d'arrêt aux gares intermédiaires).

Jusqu'au 15 octobre, billets spéciaux de fin de semaine pour un certain nombre de centres d'excursions d'Alsace et de Lorraine (réduction 40 0/0 sur le prix des billets simples).

Du 18 août au 30 septembre billets spéciaux pour des stations thermales et climatiques d'Alsace, de Lorraine et du Luxembourg (réduction 20 à 30 0/0 sur le prix des billets simples validité + 33 jours).

Toute l'année billets de famille. (Réductions variables suivant le nombre de personnes et la distance.)

Renseignez-vous au Bureau de tourisme des Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine, 5, rue de Florence, Paris (8e) ou à la Maison de France 101, ChampsElysées, Paris.

ITALIE Départ 9 septembre. (13 jours complets à partir frs 1.600, tout compris de Paris à Paris. Hôtels de 1er ordre). Milan, Venise, Rome, Bologne, Stresa

EUROPE CENTRALE Départ 9 septembre (13 jours complets, à partir de frs 1.300, tout compris de Paris à Paris. Supplément hôtels de lre catégorie frs 140).

Milan, Venise, Budapest, Vienne, Salzbourg, Innsbruck Pas de nuit dans le train

L'ESPAGNE EN AUTOCAR Du 2 au 16 septembre, tout compris frs 1.750. Barcelone, Lerida, Medinaceli, Madrid, Manzanares, Cordoue, Sévi Ile, Malaga, Murcie, Valence, Barcelone.

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DANS LES AIRS

UNE SERIE D'ACÇIDENTS Un avion

s'abat sur le toit d'une grange

Le pilote est tué, le passager est grièvement blessé'

.Fljeiis-Brecq, 15- août. Aujourd'hui à Flers-Brecq, un avion piloté par l'aviateur Verdoncq, âgé de 31 ans, demeurant rue du Moulin, à Roubaix, s'est abattu sur le toit d'une grange, à la suite d'un mauvais virage. M. Verdoncq a été tué sur le coup. Son passager, M. Thoumir, âgé de 32 ans, demeurant rue de Jemmapes. à Roubaix, père de deux enfants, a été relevé sans connaissance et- transporté dans une clinique de Roubaix. Son état est très grave.

Verdoncq et Thoumir appartenaient tous deux au club des Ailes roubaisiennes.

Une jeune artiste parisienne trouve la mort à la suite d'une fausse manœuvre de parachute

LA Chatue, 15 août. Au cours de la réunion d'aviation, une jeune artiste parisienne, Mlle Joan Perrot, effectuait une descente en parachute d'une hauteur de 800 mètres, quand le parachute s'étaiit accroché à l'avion, la parachutiste est restée suspendue à une quarantaine de mètres de l'appareil, qui a atterri dans un champ.

Relevée inerte, Mlle Perrot a été immédiatement transportée à l'hôpital de La Châtre, elle est morte peu après. Deux aviateurs belges

périssent carbonisés

Bhu.xeli.es, 15 août, Ce matin, vers 9 heures 20, un avion du 4e groupe aéronautique avait quitté le champ d'aviation de Schaffen-lcs-Diest (province du Limbourg) pour se rendre à SaintHubert où avait lieu un meeting d'aviation. 1

Arrivé au-dessus de Heers, près de Saint-Trond, l'appareil alla s'abattre dans un champ, où il ne fut découvert que vers midi.

Sous les débris de l'appareil, on retira les cadavres carbonisés des deux occupants, le sergent Paul tenter, pilote, âgé de 24 arts, qui pilotait l'avion, et le sergent Georges Winckx, observateur, 22 ans.

Les autorités militaires ont ouvert une enquête pour établir les causes de ce pénible accident.

Près d'Orange

un avion tchécoslovaque tombe Quatre blessés

Avignon, 15 août. Un grave accident d'aviation s'est produit aujourd'hui, sur le territoire de la commune de Sainte-Qiville-les-Vignes, près d'Orange. L'appareil sinistré était occupé par des agents de la firme « Bâta » et piloté par M. Jeroflay Selucki, 30 ans, qui a été blessé aux genoux.

Les autres victimes, comme le pilote, sont de nationalité tchécoslovaque. Ce sont Wladimir Parak, télégraphiste, et deux passagers, les ingénieurs Konstantin Fiksl, qui a les pieds fracturés, et Joseph Kubin, qui a les jambes fracturées et diverses contusions.

Les quatre blessés. ont été transportes dans une clinique d'Avignon.

Plusieurs arrestations

pour meurtre

ont été opérées à Constantine A la suite des événements du 5 août à Constantine, trois indigènes ont été déjà arrêtés et inculpés de meurtre ils ont, en effet, participé au massacre de la famille Attali.

Parmi eux se trouve un garçon boucher. Le père de cet assassin, qui exerce lui-même le métier de boucher, vient d'être emprisonné à son tour, en même temps que deux autres indigènes, meurtriers de M. Chemia, entrepreneur de transports.

C'est un certain Allèche, dit « Chérif » qui trancha la gorge de il. Chemia. Il a fait des aveux.

Les émeutiers ont été transférés à Alger pour être incarcérés à MaisonCarrée.

Une réunion communiste à Garches

Hier a eu lieu, dans les bois de Garches, une manifestation communiste, sportive et artistique arrivée d'une course cycliste internationale, défilé, bal, représentation d'une pièce « Qui' veut la guerre ? » avec trois cents interprètes.

tes.

Des athlètes et des artistes étrangers participaient à cette fête dite « l'Apot'héose du rassemblement ». Environ quinze à vingt mille personnes y assistaient. On ne signale point d'incident.

M. André Tardieu

au château de Thorey ViTTEt-, 15 août. M. André Tardieu, ministre d'Etat, en villégiature à Vittel, s'est rendu aujourd'hui à Thorey auprès de la maréchale Lyautey.

CASINO

dENGHIEN

Il Km. de Paris

LE RENDEZ-VOUS DE L'ELITE

11'


LA JOURNEE POLITIQUE Un méfait parlementaire

Combien d'autres méfaits analojgtMe* à celui-ci, le Parlement, en, sa lenteur législative, n' a-t-il pas] commis. Mnix rarement la. foutu apparut comnve ici, avec ses preuves, enStoulc certitude. Le cas est typique. \C'est d'un manquement à la défense \c<miIrer les menées- antûialio miles eit AIsace et, aux- colonies- qu'il, s'agit. Un projet de loi sur ce sujet a été présanté au dernier Cvuseùt de Oftbineh La texte n a pas été coHima'niqué, mais déjà r/Uumanaltc le quckUfiait hier de projet de « loi scéléiwle- ̃».. Bn même temps, Eovg.ane in-' ternaiionalhjte traçait un tabiïeau de la propagande révolutionnaire et de ses* résultats dans les régions recou,vaéas et en Algérie: qui- justifie une action gouvernementale renforcée et explique la demande de lot spéciale formulée par M: Ghéron. « Le mouvement des masses en Alsace et Lorraine, imprime le jounnal, a pris, ces derniers mois, une ampleur considérmbiie n. M en donne des exemples, assurant que les faits, sont tout spontanés et que les «agissements communistes » n'y sont pour rien. Il signale avec enthousiasme des ouvriers de Mulhouse « forçant les portes de la prison le 12 février derîii&r,; pour délivrer un des lemrs », Bans- la, région de Barr, oii la grêle aoaiV haclté les vignes, « on a hue le sénateur combe d'Andlau, venu pour prêcher la résignation;, tandis que non. eai«ai!£|tLes;, donnant des mots df'ordae de lutte, étaient acclamés- ». Ces incidents qui remplissent de fierté les (jyauds leaders. du front commun' ne sont pas de ceux que vise spécifhjuenieiit le projet actuel, restreint à la défense de l'intégrité du territoire. Mais ils montrent

Vmtivttè révolutionnaire qui saisit

Ions tes. préiexÂes ponr exas,pèver ouutters et paysan® et les dresser c««#e- ta nation.

NOUVELLES DIVERSES

BANLIEUE

Une fumerie d'opium

à Boulogne

Us,« î»ipeïie dfopiuini a été découverte dans un hôte] habité- par des Chinois, 31, rue Traversière, à Boulogne. La police a saisi- tout le. matériel, quinze grammes d'opium et des faux papiers 4'uLçnlUé..

Six Chinois ont été arrêtés et envoyés au Dépôt.

Une bagarre devant le cimetière du Pré-Saint-Gervaîs

Mme Taraski, concierge. 10, rue B&. ranger, att Pré-Saint-tiçrvais, qui avait perdu son mari dernièrement, s'était rendue hier sur sa tombe.

Elle rencontra dans le cimetière du Pré-Saint-Geïva-is sa mère et l'ami de célle-ei, Jean Réveilhac, 59 ans, manœuvre, tt, impasse de la..Marine, à AabcrviHiors, L'attitude de Phominè choqua vivement Mme Taraski. Il refusa en effet obstinément de se découvrir devant la tombe. vive dis-

A la sortie du cimetière, une vive discussion éclata, à laquelle prirent part plusieurs membres de la famille Taraski qui venaient d'arriver.

Un neveu de la veuve se précipita sur Jean Réveilhac. Ses cousins, Henri et Gaston ÇWlet, et Marcel Touzelet, l'imitèrent. Roué de coups, Réveilhac lut transporté à J'iiôpUal Tenon, il est en traitement.

Le père indigne de Sèvres n'a pas bénéficié

de la libertê provisoire

Vbh5aili.es, 15 août. Contrairement à ce qui a été annoncé hier, le père indigne de Sèvres, Roger Moussault, 38 ans, jardinier, 33, rue des Bruyères, à Sèvres, qui avait rendu mère sa propre fille, Jeannine, âgée de 14 ans, n'a -jamais été mis en liberté provisoire. Roger Moussault a été interrogé par M. Grenier, juge d'instruction, devant lequel il a renouvelé les aveux qu'il avait faits, lors de son arrestation, devant les gendarmes de Sèvres.

Roger Moussault a été écroué à la prison Saint-Pierre, où il restera jusqu'à sa comparution devant la cour d assises s de Seine-et-Oise.

DEPARTEMENTS

L'automobile abandonnée à Dijon

M. Devaus, de Lyon, a fourni de nouvelles explications sur les objets dé. couvert* près de l'automobile abandonnée à Fleury-sur-Ouche. Le flacon renfermait de l'aleali, dont le propriétaire de la voiture se servait contre les piqûres de moustiques. Le tube en bois avait contenu non une ampoule pharmaeeutiaue, mais des bougies de rechange. Enfin M, Dcvaus a déclaré que son auto lui avait été volée, non le 10 février mais le 24 mars. Cette affaire ne peut donc avoir rien de commun avec l'assassinat du conseiller Prince. L'incendie de Porquerolle» a été maîtrisé

Toui-on-suh-Mkh, la août. •»• A ia suite de l'envoi par bateau, à Porquerojles, d'un détachement de troupes du 3« régiment d'infanterie alpine, de gendarmes et de pompiers, 1 incendie qui s'était déclaré dans cette île a été mai. trjsç. U a fallu lutter contre l'activité qu'un violent mistral donnait au foyer principal du sinistre.

La population a participé à Cette lutte contre le feu.

Un sac postal

contenant 200.000 fr. disparaît entre Yvetot et Le Havre Lte Havre, 15 août. ̃=– Hier, le bureau de poste d'Yvctot adressait au Havre une somme de 200,000 francs en numé- raire, contenue dans un sac cacheté, lui-même renfermé dans un autre sac scellé au plomb. Le tout fut convoyé depuis la gare d'Yvctot jusqu'à la gare du Havre, où le chargement fut déposé vers 11 h. 40.

La gare du Havre fit livrer par ]e camion de la maison Laraytre le colis au bureau principal, où l'on constata la disparition des 200.000 francs envoyés cl'Yvolot.

La Sûreté du Havre enquête activement, sous la direction du commissaire central, M. Fournier.

L'accident de montagne de Pau PAU, 15 août. Tard dans la soirée d'hier, on a appris l'identité des vjctimes du drame de la montagne qui s'est déroulé au-dessus des Eaux-Bonnes, hj§r après-midi.

Le boy-scout décédé à l'hôpital de Pau se nomme Robert Doeçhim, 13 ans ses parents sont domiciliés à Paris. Ses camarades, dont J'état est toujours alarmant, sont Edgard Corneille, 13 ans, de Port-Vendres., et Claude Soulie, 1J ans, de Bordeaux.

Le gouvernement songe en ce moment à protéger la souveraineté nationale, Jl demande de nouvelles ar-

mes.

Or ces. armes, la justice devrait les posséder depuis six ans..

C'est en juillet 1928, .en effet, que fut déposé le projet qui porte les signatures de MM- Doumergue, Poincaré, Barthou et Sarraut, II a été rapporté par Ai. Cautru; il est devenu caduc à la fin de la législature. Il se confirme que le texte de M, Chéron ressemble à celui-là comme un frère. Il armait le gouvernement contre des campagnes antinatioiiales, impunies depuis trop longtemps déjà. Le texte nécessitait-il des amendements ? Peut-être, Mais il ne vint jamais en séance et les menées anti'françaises continuèrent.

Quant aux gouvernements, ils n'osèrent rien pour amener au jour le projet de 1928 ou tout autre de pa.reille efficacité. Ils reculèrent sans doute devant un débat difficile et la propagande allemande en profita, •Les journaux d'Alsace déclarent que des inesurçs énergiques de rêpres* sion s'imposent de plus en plus. Espérons, qu'avec toutes les précisions limitatives que ce genre de \exfe comporte, le cabinet Damner* gjtw enfin fera voter par celte Chambre •" ou «a remplaçante »™ une loi si tardive.

HENRI VONQVEN-

Aiprès le Congre* de Nice On annonce que le ministre de l'Education nationale a ouvert l'enquête sur les faits scandaleux qui ont imlignc l'opinion publique et qui se spnt passés au Congres des instituteurs à Nice, le 5 août dernier, Les inspecteurs >i'îicadémie vont être chargés d'interroger les orateurs sur les propos qu'ils ont tenus.

ETRANGEH

L'enlèvement

d'un riche brasseur

par de* gangsters

Tohokto, 15 août. Hier, M. John Labatt, richissime brasseur, a été enlevé à Loudor par des aventuriers que l'oa croit être 'dos gangsters américains ou des boctleggers. Ses ravisseurs ont transporté M. John Labatt dans l'Etat de Michigan en traversant la rivière Sainte-Claire,

Les Canadiens ont alerté la police de Detroit qui a promis toute sa coopération.

La fameuse police montée canadienne fait des patrouilles dans les marais déserts de Saânte-Claire.

M, Labatt souffrait de sérieux troubles cardia-ques. On craint qu'il ne meure dans les mains de ses ravisseurs. Ses trois enfants ot sa femme 'qui, malgré les menaces des bandits, ont averti la police, sont sévèrement gardés. Cet enlèvement soulève une vive indignation dans tout le pays.

Grave accident d'autocar en Roumanie

Bucarest, 15 août. Un autobus transportant trente personnes a dérapé à proximité de Targoviste et s'est renversé dans un fossé. Il y a deux morts et quinze blessés, dont plusieurs grièvement.

Les accidents de la route

La journée du 13 août a été marquée sur les routes par de nombreux et graves accidents de motocyclettes notamment-

Les conducteurs inexpérimentés ou imprudents ont fait, en ce jour de fête, de nombreuses victimes.

Saint-Denis. Avenue de la Porte-deParis, une collision s'est produite entre une motocyclette et une automobile. Le motocycliste Lucien Ploch a été tué. Ncuilly-sur-Seine, Avenue de Ma.drid, une auto a heurté la motocyclette de M. Joseph BoyarcJ, 24 ans, rue Michelct Suresnes, qu.i est décédé à l'iiô"- pital Beaujon-

Coulpièglie. –n Par suite d'un retour de flamme dans son carburateur, un camion, piloté par M. Marcel More), de Saint-Laurcnt-Blangy (Pas-de-Calais), a pris feu sur la route, entre Dorvillers et Borel. Le chauffeur a été blessé. Route de Paris, à Royallieu, M. Jean Pingeot, industriel, demeurant rue du Port, à Verberie, revenant de Compiègne on auto, est entré en collision avec un motocycliste, M. Alfred Legrand, ajusteur, qui a été tué.

Une autre collision s'est produite, à Compiègne, à l'angle des rues JulesDulac et Aubrelè(lue, entre l'auto de M, Fernand Vernet, 132, rue de Parts, à Compiègne, et un cycliste, M. Robert Blanchet, rue du Présulent-Latnusse. 0e dernier a été grièvement blessé. A Margny-lcs-Campiègne, un cycliste, M. René Sauvage, employé de chemin de fer à Clairoix, a été blessé par un (jamion.

Charleyilfe. A Repweï, J. jeune Roger Crinier, âgé de cinq ans, dont les parents habitent Mézières, a été renversé par une automobile- Le orâne fracturé, l'enfant est mort à l'hôpital de Méjdêres.

Limoux. Une auto conduite par M. Emile Planel, âgé de 42 ans, eoif» feur à Coui?a, a buté contre un platane, près du village de Qépie. Qn. çojnp, te quatre blessç?.

Lodèpe. t*»- Mme Marie Bouquet, âgée de 75 ans, a été happée dans la ban» lieue par une automobile. Son état est grave.

Avignon. A un croisement de chemins, près de l'Islc, une motocyclette, conduite par M. Daniel Gauthier et sur laqueile se trouvait également le père de ce dernier, est entrée en collision avec un camion. M. Gauthier père est décédé peu après son fils est grièvement b'fssé.

Saintes* Hier soir, dans la commune de Vénérand, deux automobiles sont entrées en collision. Mme ^ïanotii et sa fille, qui se trouvaient dans l'une d'elles, on.: été blessées.

Presqu'en même temps, commune de Chaniers, une automobile a heurta un platane. Les trois personnes qui se trouvaient dans la voiture ont été blessées; ce sont MM. Leym»pje, Foueaud et Nerva.

Amiens. Mme Marie Ifasaert, 35 ans, ménagère, a été renversée sur la route de Beauehamps par une automobile conduite par M. Edouard Detroyçr, blanchisseur tc Vartannes (Seine-Inférieure). Mme Hasaept, relevée avec une fracture de la clavicule, et la. cuisse gauche broyée, est dans un état désespéré.

UNE ENQUÊTE DU « FIGARO*

Y a-t-il une jeunesse littéraire ?

.̃. •̃ v ̃"

A. ROLLAND DE RENEVILLE J'ai rencontré en M. Rolland de RépevjJle un jeune et savant exégète de la poésie contemporaine, de celle du moins qui ne se sépare pas essentiellement de l'expérience mystique. 11 a publié en 1931 Rimbaud le Vouant, remarquable par la façon décisive dont le poète est assimilé au mage, tel que l'a connu l'antiquité, avec le même pouvoir de connaissance de l'univers. Ainsi la poésie apparaît-elle comme up instrument d'investiga-

tion plus qu'un art proprement littéraire.

M. Rolland de Rèneville a trente et un ans. il collabore à la Nouvelle Revue Française et à Hermès, une revue bruxelloise consacrée à des recherches sur l'expérience

mystique et sur ses liens avec 1 expérience poétique.

« Si la création littéraire en elleTmême l'emporte en nous sur toute autre préoccupation ? Non, sûrement non. Nous sommes à un tournant de la civilisation; Les contradictions du monde économique, seloii t'expression marxiste, nous interdisent de ne viser qu'à l'çeuvre littéraire. ]1 nous est impossible de ne pas être révolutionnaire. » Comment ces « contradictions » s'imposent-elles, si puissam-* ment à vous ? Vous c{ vos camarades, n'avez-vous pas à peu près fous le minimum d'argent qui permet de vivre décemment ? '?

« Tout de même, je n'ai- pas assez d'argent pour la satisfaction de tous mes besoins..»

C'est un mal connu, mais qui ne suffit pas à créer un élut révoiutionnairo. N'y aurait-il pas une putre explication ? .r

T-r « Posons autrement ja question, L'activité littéraire, conçue par l'opinion courante comme une activité de luxe et de distraction, me parait au contraire une véritable méthode de connaissance dont la tendance est de synthétiser toutes les branches du savoir humain. » Je coupe, J'ai besoin d'abord de recueillir votre expérience personnelle. A dix-sept ans, vous aimiez la poésie. Que vous est-il arrivé ? '} « Eh bien, mon amour tout intuitif de la poésie m'a mené, à travers Rimbaud, Baudelaire, Mal- larmé, à une véritable connaissance des réalités transçendantales. » C'est-à-dire?

-Par exempje; à .c$ttA. doctrine des correspondances que "Baudelaire a expliquée dans son sonnet La na- ture est un temple. Tout est dans tout, l'homme est lui-même le miroir de l'univers, ce qu'avait dit SWedenborg, et ce que l'on trouve, avant lui dans la Kabbale. En arrivant à connaitre l'homme, on arrive à connaître l'univers. Mieux encore: l'expérience poétique permet à l'homme de parcourir tous les cycles entiers de l'évolution humaine. Ainsi pour ma part, le glissement de la pure jouissance poétique à l'activité philosophique était opéré. » C'est l'idée du mage- qui sait

LE PRIX KERGORLÀY HIER A DEAUVILLE

L'arrivée du Prix de Kergorlay, gagné hier, s DèanviHe, par « Dark Dew: ».

LA DEMEURE DE PIERRE LOTI A OLÉRON

La Société des Amis de l'Ile d'Oléron a fait apposer hier une plaque comroémorative sur la « Maison des aïeules », si souvent évoquée par Pierre Loti, et dans le. jardin fie laquelle il repose. Voici, à gauche, la maison du Tontancier à Saint-Pieyre d'Olélon. A droite l,'entré,e du jardin.

t

lotit et peut tout. Mais pourquoi l'état révQjuliQunaire ,1

« Souvenez-vous du mot si juste de Xovalis « Toute pensée est par essence révolutionnaire ». La pensée est un progrès, un dépassement de l'homme, Or ]a pensée poétique étant la seule réelle peut et doit englober toutes les tendances rôvohitiohnaires du temps. Voilà pourquoi des groupes apparemment littéraires ne peuvent se détacher de l'effort politique révolutionnaire, pourquoi aussi le seul, mouvement poétique qui compte dans l'aprèsguerre, le .surréalisme, a pris parti pour le marxisnie. »

Vous invoquez l'enseignement de Baudelaire et de Mallarmé. L'histoire ne nous a pas appris qu'ils aient eu la moindre tendance à adhérer à des n}ouvements politiques.

« Là, nous. arrivons à une distinction essentielle à mes yeux il faut faire la différence entre les réalités absolues et les réalités relatives. »

M. Rojlaud de,- Réncville, sans doute par quelque bonté pour nu interlocuteur désemparé, m'arrache une feuille de papier et y inscrit allégement le schéma que voici

Absolu Hblatii"

Idée pure de la les ̃mouvement» Révolution le réuolutiouiHiircs ijvùt de dépasser, dn moment sont l'h.Qmn\e. toujours en retard sur l'idée de

'révolution, car au

lieu de proposer un

dépassement de. l'é-

tut d'homme, ils

̃'̃ 'n'en n proposent As'ai'Mitliine anviliora-

.••̃ ̃••̃ tjpn relative.

̃ « A mon sens, un poète ne peut adhérer totalement à tjn mouvement politique révolutionnaire du moment parce que ce mouvement, en regurd de l'idée pure de révolution, est fa. talement réactionnaire. Je tiens beaucoup à ce que vous écriviez cela. » ̃;

Vous m'avez tout de môme paru accorder quelque faveur au communisme. `

« Mes recherches me conduisent à soutenir tout mouvement en avant, social ou spirituel, comme n'étant chaque fois qu'une des phases de l'évolution humaine et le marxisme me paraît, de nos jours, l'aspect de ce mouvement en avant. Et puis de la révolution sociale l'on peut attendre une plus grande liberté et une plus grande conscience de l'homme. »

-–C'est le bolchevisme russe qui vous inspire cette idée ? '?

̃– « Pour l'instant, non. Dans sa forme actuelle, même pas du tout. Mais enfin, c'est peut-être un état qui prélude à iâ libération de l'homme. Nous devons lui faire confinée,

Vc'ei! égard et puis c'est une sTMle

'purgation proposée à l'Occident. » « Oui, c'est co'u'p dé balai aux institutions mortes.

A ce sons, le fascisme italien devrait avoir pour* vous le même intérêt ?

t– « II consolide des situations- acquises; »

Vous croyez cela ?

r-. « En tout cas, s'il est intéressant pour son effort de réorganisation intérieure de l'Etat, je 'lui reproche de n'apporter aucune solution au problème de la guerre. »

Nous étions detarit des verres vi-

Le baptême

de pâtre nouveaux bâtiments de la flotte M Piétri, ministre de la Marine en sa qualité de parrain leur a choisi des noms glorieux M, Piétri, ministre de lu Marine, vient d'arrêter les noms que porteront les bâtiments de la tranche 1!).'I4 qui, comme on le sait, comprend un bâtiment de ligne, « contre-torpilleur, un sous- marin de 1" classe, un sous-marin de 2' classe.

Ainsi que l'engagement en a été pris pai' le ministre devant la haute assemblée, au moment du vote de la tranche, le bâtiment de ligne portera le nom de « Strasbourg », qui évoque les provinces recouvrées. Ce nom était déjà porté par un croiseur ex-allemand qui sera prochainement déclassé.

Le contre-torpilleur portera le nom de «Volta ».

Le ministre a voulu, en choisissaut ec nom, rappeler celui du croisour de 3. classe qui portait, il y a cinquante ans, le pavillon de l'amiral Courbet, au moment où les forces navales françaises livrèrent et gagnèrent le combat de Fou-Tchéou, et qui prit à cet engagement uno part spécialement glorieuse, Le sous-marin de 1" classe s'appellera le « Holand-Morillot », en l'honneur de l'ancien commandant du « Monge ». Le lieutenant de vaisseau Roland Morillot participa avec une énergie indomptable au btocus de Cattaro, dont il força un .jour les passes semées de mines. Au cours d'une attaque de nuit contre une escadrille de torpilleurs autrichiens, le 28 décembre 1915, le «* iMonge » fut aborde par un croiseur léger autrichien. au moment où son commandant donnait l'ordre de lancer ses torpilles, Avec une ténacité et un sang-froid remarquables, Holand Morillot lutta pour ramener à la surface le « Monge qui menaçait de s'engloutir: il y parvint; mais aussitôt, frappé à mort par un projectile autrichien et désormais dans l'impossibilité de plonger, Holand Morillot ordonna à son équipage d'évacuer le bord. Fidèle aux traditions de ses aînés, il se refusa à abandonner son bâtiment qui l'entraî- na dans une mort glorieuse, faisant preuve d' « une très pure vertu, marine », solon l'expression du duc des Abbruzes, commandant en chef italien. Un saus-marin allemand, capturé au cours do la guerre, a déjà porté son nom; la Marine se devait de le rappeler aux générations nouvelles.

Le sous-marin de 2e classe prendra le nom d'« Aurore » qui fait suite à la série des noms déjà donnés au* unités de la même catégorie, « Juium », « Vénus », « Iris », empruntés à la mytliolggie.

Un sous-marin de la tranche l'J30, actuellement on construction, avait reçu le nom de « Casablanca ». Mais le ministre, considérant que les souvenirs de notre occupation dans l'Afrique du Nord se trouvaient suffisamment rappelés par la série « Sfax », « Sidi Ferruck » 'et « Mogador », a tenu, comme député de la Corse, à faire revivre un souvenir à la fois glorieux et touchant, celui de Casablanca.

Le capitaine de vaisseau Luce de Casablanca qui commandait l' « Orient » à Aboukir, en 17!)9, avait, par faveur spéciale, obtenu de Bonaparte l'autorisation d'embarquer à ses côtés son fil?, âgé de dix ans. L' « Orient en flammes, et sur le point de sauter, se défendait farouchement contre les Anglais. L'enfant ne voulut à aucun prix abandonner son père.

Dans une explosion formidable, IV « Orient sauta, engloutissant dans une mort héroïque Casablanca, serrant ses bras le pavillon de son navire ét'son jeune'-nts. "̃"

Qe-nljiu deîÇasablanca a déjà été pdrté par un aviso de 1858 à 1877, puis par un aviso mouilleur de mines qui, au cours de la dernière guerre, périt en mer Egée, le juin 1915, avec les deux tiers dé son équipage, et fut cité à l'ordre de l'armée.

des. La sueur perlait au front de M. Rolland de Rénevijle cl très sûrement je n'étais pas dans un meilleur état. Montrer comiuent la poésie mène à la connaissance de l'univers et, du même coup, par jeu de voyant et de prophète, à l'idée de révolution, le montrer surtout à un profane en période caniculaire, c'est harassant.

MOTS CROISES

Horizontalement. I, Hemettra en meilleur état. H. Absence morbide de volonté Pronom. III. Deux lettres de « Rome » Placés. IV. Chose sans importance Issu de. V. Qui concerne leS chemins. VI. Note Apre au toucher. VII. Ce qui importe à l'utilité (le quelqu'un. VIII. Infirme Du verbe être, t– IX. Célèbre prédicateur du xyn* siècle. X. Prénom masculin. XI. Règles 5 Curuc*tères des plus anciens alnUauets genu«T

niques,

Yertiatlemenl. 1. Extrême subtilité. --» 2. Préfixe Note. 'à. Corroboreras. t. Qui remâche en parlant de certains animaux. 5. Sur une carte d'AJgéric Article Appareil maintenant le navire vtu'i tical pendant le lancement, •>– 6. ChHtr.e nuuniu Q11' Prend dilUcUement une dçcision. 7. Etres fabuleux, r– 8. Gros canards sauvages. 9. Pronom personnel; Sinuosités. r 10. Détruit Négation. 11. Facile Traces que laisse un être qui marche.

Solution da 148$

LA VIE RELIGIEUSE Les « Amis des Cathédrales » La « Société des Amis des Cathédrales », fondée en 1912, reconnue d'utilité publique par décret du 12 février 1930, a déjà l'ait cette année plusieurs voyages en autocar, notamment à Salntî^up-de-Naud, à Raiiipillotn et à Provins. Au cours de ses pèlerinages, ses chanteurs donnent des auditions de musique sacrée. Pour tous yenseiijnenîents sur cette association et sur ses prochains déplacements, s'adresser à M- Ewald secretaire-général, 4, rue Edmond-Valentin, P'aris-VH*.

A CHAMONIX

On fête le centenaire

de la mort de Jacques Balmat qui, le premier, atteignit la cime du Mont-Blanc Chamonix, 15. août (Pai téléphone), Depuis hier soir, la lielle vallée de PAï» ge des rumeurs venues des fôtes données en l'honneur de Jacques Balmat. Jacques Balmat Le nom de l'homme qui, le premier, atteignit le sommet du Mont Blano représente pour les alpinistes tout un symbole.

On sait qu'après avoir consacré une partie do son existence à des tentatives infructueuses, le fameux guide chamo» ni «ml réussit l'ascension, le 8 août 17tJ(î, avec le docteur Michel-Gabriel P-Paeuard. L'été suivant. Jacques Balmat recommençait son exploit avec le physicien genevois Horace-Beuedicte de Saussure. Un groupe de bronze élevé sur une place de Chamonix les représente taus deux dans une attitude très vivante, Balmat indiquant du doigt à Saussure le chemin à suivre pour aboutir au sommet convoité.

Il est normal que l'on célèbre avec tout l'apparat possible Je centenaire de la mort do celui qui, gravissant le premier le géant des Aipes, ouvrit la voie que tant de guides devaient suivre après lui. Parmi de nombreuses manifestations, la soirée qui fut donnée au Casino, où l'on joua une pièce intitulée « Vive Balmat », et interprétée par Mme Dussane, de la Comédie-Française, fut des plus réussies.

On doit infiniment d'éloges à M. Chatoux, antiquaire, et à M. Savine, petitfils du peintre Loppé, qui, avec un goût très sùr et une documentation des plus sérieuses, dirigèrent toute la reqo,nstilution historique do la caravane. La C.G.C. (Compagnie des Guides de Chamonix) sélectionna un certain nombre de ses membres pour jouer les jpiincipaux rôles des personnages qui, au xvm" siècle, assistèrent aux départs de Jacques Balmat et ceux de tous les porteurs qui l'accompagnèrent.

A cette époque, les alpinistes consacraient trois jours à l'ascension. Pepuis, elle fut effectuée aller et retour en moins de douze heures. On a même gravi le Mont Blanc l'hiver, en ski, par des froids atteignant 30". Et pourtant. bien que les difficultés, énormes autrefois, soient très réduites, aujourd'hui grftce aux cabanes qui s'échelonnent le long de la route, longue est la liste de ceux qui partis pour le Mpnt Blanc n'en revinrent pas.

A l'heure où j'écris ces lignes, des feux d'artifice éclairent le « toit de l'Europe ». Mais il est impossible de songer a la première ascension du point culminant des Alpes sans rêver h celle de l'Himalaya, Est-il encore lointain, le jour qui livrera aux alpinistes le sommet de l'Everest ? *̃ Margiief Sauuier.

LE DERAILLEMENT D'AVIGNON Les cheminots protestent contre l'arrestation

du conducteur du rapide AvjciNQJ», 15 août, Le Syndicat des cheminots de Xîmes s'ast réuui pour pro-

tester contre l'arrestation du mécani-

cien Emilp Acbar4, inculpé d'homicide par iranrudence, à la suite de la catastrophe du rapide Genève^Vlntimille. Il demande la libération immédiate d'Achard, estimant que la cause du déraillement doit être attribuée au mauvais fonctionnement des appareils de sécurité ferroviaires.

D'autre part, la Confédération des cheminots a délégué un de ses membres auprès de M. FJandin, ministre des travaux publics, pour protester contre la détention du mécanicien, détention qu'elle juge contraire à 1» circulaire ministérielle du 29 janvier 1930,

Une nouvelle levée <fo eprp* a eu Heu hier mutin

Hier matin, k l'hôpital d'Avignon, a eu lieu la levée du corps d'une des victimes du déraillement du rapide Genève-Vintiniille Mme Forest, Après la céréiiiuniv funèbre, le corps a été transporté à tanne*.

4 SNSISHEIM

Les pompiers de Mulhouse

iiiQhdeift

le puits tragip

Quatœ c«*wre« wlsent encore au fond de la mine

ÇawjAR, lft août. L'incendie-a a redoublé cet après-midi d'intensité- dans la mine Sainte-Thérèse-

Les pompier» de Mu.lh.QUHQ> sont sur les lieux et inondent le puits numéro 1. Quatre cadavres restent encore au fond du puits tragique* eeuj;,de .MHle?iv, d'un autre Polonais nomme Pzewslk, de Louis lfey et d'Emile Grunenberger. Le corps du poyion Albert Weber, décédé hier matin à l'hôpital de Mulhokse des suites des brûlures reçues au sortir de la galerie en flammes, a été transporté ce matin à Ensislieim, miprès des cercueils de Misslin, Parillon et liosemary. Les obsèques auront lieu demain matin à dix heures à Ensisheim. Le préfet du Haut-Rhin

sur les lieu]-; de la catastrophe En apprenant l'explosion de grisqu, qui s'est produite dans la mine de potasse d'Ensisheim. M. Leroy, préfet du Ha'utRhin, qui était en vacances, est IWti immédiatement pour cette localité et s'est rendu le soir même sur les lieux de la catastrophe. Il a apporté aux familles des victimes les condoléances du gouvernement et celles,de M. Henry Çh,éFon, chargé des affaires d'Alsace et de topraine-

D'autre part, M. Galiiot, directeur des mines au ministère des travaux publics, s'est rendu aux mines d'Ensishcîm pour participer à l'enquête auvents §«r }es causes du terrible accident.

LES COURSES A DEAUVILLE

DARK DEW ENLEVE

LE PRIX KERGORLAY Deauville, 15 août (de notre envoyé spécial), –r |1 ne manque plus rien à 1 agrément du séjour, le soleil s'étant enfin décidé à faire sem apparition. Aussi 1 épreuve classique de fond du meeting, le Prix Kevgorlay, a-t-elle remuer un gvos succès. Le cheval en grande torme dçau.villais,e était îe cinq ans l)ark Dçw, vainqueur du Prix Ridgway. Les nouveaux venus, étaient le second et le quatrième du Grand Prix de Paris, roulaubin et Denver, que l'on pouvait estimer un peu meilleurs que Sotret, que P^rk ûow venait de battre. Mais, ici, la forme et l'acclimatation jouent souvent le rôle capital et 1s vétéran, monté avec le même art par Joh,nstQne, a remporte une nouvelle victoire qui lui font, à lui, à son entraîneur et a son jockey le plus grand honneur. Comme la dernière fois, il a longtemps attendu, et n'est venu qu'au milieu de la ligne droite attaquer Foulaubin, lequel avait pris à ce moment l'avantage. Le jeiinp cheval se défendant bien, il y eut un instant d'in,d,éçisjon j,îa;s rjarjj j}ew avait, en fin de compte, plus de ressources et il finissait par passer. Tout à la fin, Denver, monté à fond depuis longtemps, enlevait de justesse la seconde place à Foulaubin, justement épuisé par sa lutte contre le vainqueur. Le même Jgh.nsto.ne enlevait, immédiatement après, sur Makpa, le Prix de Meautry, après u«e empoignade avec Jocrisse, qui fut assc? palpitante, Carindpn, pqurtitut bien parti, avait, une fois de plus par la suite, refusé le combat, et la jument de quatre ans Finnoise, pourtant bien placée au poids vis-à-vis de ses cadets, nnissa.it quatrième sur cinq, ce qui nt

saurait rehausser l'éclat de l'entrajneT

ment auquel elle appartient.

J. Twicus.

PfiJ& PE OûZliLÇ

(A vendre. 10.000 francs, "2.000 m.) 1. Priocère (F. Hervé).G. 18 50 M, K4- Jqhu»), P, 7 » 2. Eudes (G. Dufarcz).1*. 7 » 3. Voûte Céleste (C. Bouillon) P. 6 » (S 1. 1/2, 2 long., 2 long.). HHJ,V UU QUESNAY

US.UOl) francs, l,U0« mètres)

X. Le OyclquQ U (W. Johnstone).0. U » (ii M. J. Fribourg) P. U 50, ï. Boi-ili'i- «osti (a, Kyuiu-g) P. 14 » 3. Kmg of thé Korest (C. Bouillon).!1. i) 5U (S long., 1/2 long., long.),

P|UX KRIIGONLAY

(60,000 francs, 3.000 mètres)

1. Dark Uew (W. Johnstone) G. 40 » Mme H. Pfthner) V. 7 5(J 2. Denver (C. Eltiott). ,,P. B » 3. Foulaubin (G. Va(urd) p. 7 x y (3/4 long., encolure, 1 long.).

PRIX PB MEAUTRY

(25.000 francs, 1.200 mètres)

1. Makila (W. Johnstone) G. 12 » M- Pierre Wertnçim.er) .P. H a 2. Jocrisse (li. Duforez) P, 7 » (2 long., 3 long-). FRJfc DP LA VALLEE U'AUtiE

(20.1)00 francs, 1.000 piètres)

1. Hajiri (W. Johnstone) G. 36 » M. Louis Wenger) P. 10 » 2, Zuyder Sep (A- Uimult), P. 6 a (3/4 long., 1 long.' 1/J).

AujourU'hui, à 14 Ji, 15 Cpursej

Ueauvillc, Gagnants du Figaro

Prix de Tourgéville. Gaffe, Reine de Picardie.

Prix d'Astariê. Eléda, Macestiir. ̃ Prix de Victot, -™- MorviHars, Njcéphare, Prix de genernille. Peut Etre, Péniche, Prix de Vaucelles. Elouthère, Beau

Pantin.

A ENGHIEN

PRIX D'AUTEUIL

(Monte. 7.500 francs, Ï.1U0 mètres) 1. Jarretière Hoae (Chrétien) G. (El. de Vierville). P. 12 » 3, I «éclé (Verwle). ,P,. 1| » (3' 19" 4/5, 3' 19" 9/10).

PRIX DE LA MADELEINE

(Attelé. r- 7.500 francs, ï,275 m>) 1. ïoMtt W. (A. Fprcjnil). G». 89 50,M. A. Forcinal).P. 17 50 2. Idée Fixe (P. Viel). P. 1 51) 4 a. Id» Wiikes (M. Roussel) .P. tl/§<} (31 35" 3/5, 3' 35" 4/5, 3' 37" 3/5). PRIX DE PLAISANCE

(Monté. 10.000 francs, J.Jûû tp.) ''·; 1. Impsviqe (E. Carré). ,G. 1Q '50M. G. Delpeut) .P.. » a. laopode (Buisson) ,P, S ôa 50 (S' 4" 4/5, 3' S" 2/5).

PRIX DE L'ASSOMPTION

(Intern., attelé, hand, 10.000 fr., ?.ft00 fli.) 1. Evonyinus (Dubrcuil) G. 24 50 M. Ch. Duolos).P, 9 5U 2, Loçjie Bnnter (H. Masson) P. 12 50 3. Excellente B (F. Devreese).^ .P. 1430 (3' 55" 4/5, T 55" 9/10, X 56" 4/5). PRJX D'ANVERS

(Intern.. monte. 10,000 fr., 4Î.800 m.) 1. Hugues Capet (Seroin) G. 82'*

v (fc M, j! Fflugcie) P. Ï6 §0

2, Géo M (Ph. Hanse) .P. 12 » (V 8" 4/5, 4' 10" 8/5).

PRIX X>V LUXEMBOURG

(Attelé. 20.000 francs. 2.800 mètres)r; 1. Hussard II (M. Vercruysse). G. 50

M, E. Gevaert)/. ,P. 13, »

2. George T<hU1 (F. Devreese).P. 12 » 3 Hastipgs (E<j. oqris)., .p, im (41 1" 1/3, 3' 2" 2/5, 4" 2" 1/2)..

PRIX DE POPINCOURT

(Attelé. 10-000 francs, 2.3OP pi.) 1, H»vann (R, SimonBrd) ,.G. 16 pM. G. Karaoun) P. 8 50 2. Herm. Roy, H, (Blancart) P. 85. 56 3, Histoire de Rire \7IJ (Lariviprp) .P. fl

Aujourd'hui, & 14 heures Courses à Engljien. t^ Gagnants du Figaro c

fftï de ld Rgquettç, Etrepagny, Q^te

atet~er. dç. Ig Rgque4lç. 4trepqgpv GMe

Métier.

Prix de flej 4i'r. Iflëe Fixe, flarmp,

nteux. ̃.

Prix du Palais-Bourbon. Hermine, B, Hardi Bouquet,

Prix de la Folie-Mèricourt. Haïti II,

Fraijspn,

Prix de la Chaussée-d'Antin. Hermennnvtlle Il; Henriette B.

Prix des Enfants-Rouges. t– Hermit, Hoche S.

Prix d» la GlmpisUt:, Incognito, Iota HL


Courrier des Lettres

>. -<t t<'jLo«M)u)jtij)mMtMtm~<MM<tJHjtji.twa.).n.n

SUR EDOUARD TROGAN

G'mMuU W? époque qui s'en va

d 7 vçc ce, 'cham~q;et Polo 9 140rd J'rotlqie,

«pec ce çtoftniant Edouard Trogan,

l'ancien directeur du Correspondant, 4ui vient a)e mourir, véritable éofù vain fin et cultivé, qui sut être aussi un animmeuf remarquable,

Le Correspondant, la rue SaiuU Guillaume. Quelle publication trou* va }(tnw,is cadre plus approprié que cette i/evue un peu grave, bien pensç^njte, et littéraire, cette revue da J\autlè tenue bourgeoise et aristocra* tique, légèrement parfumée de l'en* cmis dés autels, élisant domicile dhns une des plus vieilles rues du ftuubourg Saint-Germain,

La grande ombre de Monlalembert 'semblait se profiler encore sur ces lieux désuets et un peu rococo, sur ces hôtels anciens, sur cette vaste cour digne d'une demeure de pro- vince, au fond de laquelle on montait les quelques marches d'un perron, ^'antichambre, dallée d'un vieux carrelage, était un peu solennelle, comme il convient, mais qml jPli salon d'attente D'un seul coup, on se sentait reporté à un siècle en ar- rière, dans cette pièce propre et Misante comme un parloir de eau* vent, meublée d'acajou et de velours •̃ vert, ainsi que sous M, de Montalivet, et qui vous offrait la surprise d'un délicieux jardin entrevu der-rière ses

fenêtres.

Lés visiteurs étaient à la fois discrcis et un peu effacés écrivains d'âge, dignitaires de l'Eglise, vieilles dames qu'on devinait domiciliées à Versailles ou rue de Vareiine, tous bien sages et parlant à voix étouffée 4qus Je regard de «Montai », dont fin beau portrait romantique, accro? filié au-dessus les dominait, La porte s'ouvrait, Edouard. Tro(ian paraissait, et tout semblait, soudain, changer d'aspect. Ce petit homme aux yeux vifs brillant derr rière des lunettes, était la vie même, Son intelligence rapide aimait q. ban? tlir d'un sujet ù l'autre. Il savait énormément, ayant beaucoup lu et ayant conpiu Quantité de gens, et c'était un plaisir de l'entendre.

Bien planté sur ses jambes, il dis̃ courait devant vous, semblant défier la pile de livres devant laquelle H vous parlait, car sort cabinet disparaissait sous les monceaux d'impriinés de toutes sortes. Jamais, si ce ji'esf dans le bureau de soit secré* taire, notre excellent confrère Uau* Hce Brillant, vit-on maniaques de paperasses aussi inaccessibles. Ce directeur d'une revue très littéraire, mais aussi très catholique, était Je plus libéral des hommes. Il avait beaucoup scruté l'Histoire, qu'il pi*mait, et il avait rapporté de ses vayq- fjes dans le passé une philosophie très indulgente pour les actes des humains, encore qu'élayée sur une foi solide, II jugeait les acteurs polU jiques d'aujourd'hui avec le même libéralisme nuancé d'un Peu de pitié

pour leurs excès, Enfin, il adorait /es

lettres, pour lesquelles il manifestait le même éclectisme d'esprit,

Le grand chagrin fit, sa vie fut la disparition de ce Correspondant ait il -avait succédé aux Léon Lavedan et mix fStienne Lamg, et il avait mis sa marque vivante. Il aurait aimé, le pense, être l'homme d'upë seule] 'en,

tré'prisé animée par lui jusqu'au MuT,

Jules Bertaut.

.RéÇOJJlP~J13e à un pt'ofe.p.r français ton Autriche

Le ministre de France à Vienne, Gabriel Pijspx, a remis «y professeur Henri Mathieu h grande médaille d'argent de l'Alliance française, en le priant d'y voir « un témoignage de l'estime où sont tenus les services cju'il a rend |t Vienne à h prôpaga^}»» de lu langue française, au cours d'une longue carrière de travail et de dévoue-

ment ».

H«nri Mathieu est, depuis trente

sus, professeur à l'Académie Msrie-Tltc-

rèse, Vienne, il a pour élèves l'élite de l'awjgpne et de la nouvelle

4|itr|pjie,

.Si On mande de la Corogne cjue le sident de la République a inauguré le monument éleva la mémoire de Curros Enriquez, le grand écrivain galicien célèbre dans toute l'Espagne, 1*5 AJguasils.

L A VIE L I T T É R A IRE

Vers, par François Porçhé, l yol. (Flammarion). ̃ encore unins-< tant de bonheur, par Henry de Montherlant, l vol, (Grasset). Ballade de la Belle qui viendra, l vol. (Les Argonautes). Pre- mier cahier des amours, par Fernand Mazade, 1 vol, (Cahiers de ta Quinzaine). Le Regard $#r le monde, par Henry Pérteus (Edi.tion des Marges).

L'<Hé est une saison propice à goûter la compagnie des poètes, soit qu on les emmène aux champs, à la mer ou à la montagne, sait que, dans le Paris vide et tranquille du mois d'août, on s'adresse à eux pour charmer les longues journées de solitude et de loisir que nous accorde le temps dit des vacances. Leurs livres, qui sont le plus souvent des plaquettes, se glissent aisément au fond des malles et il y a aussi plaisir à les extraire chez soi de la pile ils attendaient l'heure d'être lus. Lus, les poètes le sont plus qu'on le croit, malgré l'apparente négligence dans laquelle on semble les tenir. Ils ont un public, restreint certes, mais attentif et fidèle. Chaque année, nombreux, obstinés, ils attestent la vitalité de la pn> duclion poétique. Cet effort annuel des poètes pour maintenir la poésie à son rang dans nos Lettres mériterait d'être plus encouragé qu'il ne J'est et on ne saurait dire qu'il le soit comme il devrait l'être.

A cet égard, je dois le reconnaître, la Critique est fautive. Parcimonieuse envers les poètes, elle va plus volontiers vers le roman, vers l'histoire, vers la littérature documentaire, vers l'essai, vers les divers genres d'écrits où se manifeste l'abondante activité littéraire de notre temps que vers les recueils de poésies qui, cependant, comme le reste, auraient droit à son attention et à sa sollicitude, Elle a tort, et je me reproche pour ma part de ne pas donner dans ces chroniques une place plus fréquente à la poésie, mais Ce tort a une excuse, et cette excuse

'"> ̃ ̃ ̃"̃ »** ^">=-#««MM™«»"Pf*#M«– ™^ '̃̃.

L. E R ÉVEIO D U J A PON(

il

L'organisation du travail

ï\ y a certes, des banlieues lépreuses autour d'Osaka et de Yokohama mais elles ne sont pas plus tristes que celles des grandes agglomérations occidentales, à commencer par les faubourgs de Londres. Dans les campagnes; les maisons de bois des paysans ont un aspect plus aimable que les chaumières de maint village européen et, dans les trains, presque tous à classe unique de ce très impérial et très dérmocratique pays, la foule des voyageurs, correcte, propre, bien vêtue, ne paraît souffrir ni d'un excès de labeur ni d'une sous-alimentation constante. Elle apparaît calme et satisfaite de son sort et l'on y chercherait même en vain ces visages soucieux et tourmentés que l'on contemple, dans Je métro, par exemple, aux heures d'affluence du matin et du soir.

Au reste, des témoignages nombreux viennent à l'appui de ces impressions Japon does not scent to be sufferimf from an économie depression, déclare M. G. Scott, attaché commercial à Kobé. « Je reviens du Japon, note sir Henry Mac Gowan â une réunion du syndicat des industries chimiques je n'ai pas trouvé là-bas de signes de mécontentement, de spus-alimentation pt de fatigue physique les cités

Ouvrières sont coquettes, entourées

de jardins, avec des salles de théâtre et de distraction », Enfin, le 37 mars,

iBUx Communes, M. Austi.it- Hopkiij-

son ajoute « Les Japonais avec Jpurs bas salaires sont en parfaite condition. S'ils réussissent, c'est grâce à leurs extraordinaires qualités. »

L'ouvrier japonais

est parfaitement heureux L'exploitation de l'ouvrier japonais Mais, tant que ce travailleur se contentera d'une vie simple et frugale sans besoins et amusements dispendieux, il sera aussi heureux avec quatre à six francs par jour que son émule apglo-saxon avec une rémunération quotidienne de soixante à quatre-vingts, et les exigences qui s'y greffent logement cher, vêteliicilts confortables, repas solides accompagnés de béer, whisky et gin, cabaret presque tous les jours et movies deux ou trois fois par semaine. D'aiUeurs, les statistiques le prouvent, ce prolétaire, avec son humble paye, dispose pour ses menus plaisirs d'une somme supérieure a celui que l'ouvrier yankee pouvait consacrer à sqb: agrément, au plus beau temps du boom. Son standing de vie tend à.s'éleveç sans doute, grâce aux efforts du gouvernement, mais il correspond encore à celui de l'ai-tisan occidcntal au quinzième siècle, et c'est Ht l'atout majeur de l'industrie japonaise. Travailler onze heures dans un atelier môme à des besognes fastidieuses et rebutantes, n'est pas pour, lui plus pénible que de dépiquer le riz des journées entières, sous le soleil et dans la vase jusqu'aux genoux, comme ces milliers et milliers d'êtres humains Que J'on voit, du train, courbés sur leur tâche au mois d'août, leurs grands chapeaux de paille tressée, piquetant de notes fauves les innombrables flaques vertes des plaines et des val' Ions,

L'éducation de la jeunesse Aux critiques concernant le travail des adultes s'ajoutent des apos- trophes plus véhémentes encore vi-

est dans la difficulté qu'il y a à rendre compte d'un volume de vers, lin roman, un ouvrage d'histoire, un essai, il est relativement aise d'en « donner une idée », d'en résumer le sujet, d'en définir l'esprit, d'en tracer une image abrégée, mais assez exacte, Avec le volume de vers, il en est tout autre- ment. Il est rare qu'il ait une unité, un sens général, un point central, Il est composite, fait un assemblage de pièces mises dans un ordre plus ou moins factice, et par sa nature même, il échappe à l'analyse. Ce que l'on en peut le mieux rendre, c'est l'impression qu'il produit, l'atmosphère qui s'en dégage, et c'est à quoi il est préférable de s'en tenir, si l'on ne veut pas en venir à un examen prosodique et technique toujours quelque peu aride.

M, François Porche, outre son théâtre en vers où Les Butors et la Pinette voisinent avec Le Chevalier de Colomb et autres pièces justement appréciées, nous a donné déjà plusieurs recueils de poésie lyrique, Celui qu'il a publié cette année porte pour titre ce simple mot Vers, Ce n'est pas une de ces plaquettes dont les poètes sont volontiers coutumiers, c'est un livre de deux cent trente-deux pages, et un livre très plein et très dense, le livre d'un poète dans toute la maturité de son talent. Si nous envisageons tout d'abord l'aspect technique de l'œuvre de M, François Porche, nous remarquons qu'il y a abandonné l'usage du vers libre dont il s'est servi avec une rare habileté dans ses compositions théâtrales. Il s'est astreint cette fois à une métrique plus rigoureuse, L'alexandrin et l'octosyllabique sont les mètres qu'il emploie le plus volontiers et mênie, me semblte-t-il, exclusivement. Son vers est d'une souple fermeté et d'upe venue toujours directe et fran* qhe, Sans donner l'impression de l'improvisé, il donne celle d'une sorte de facilité solide et naturelle. M. François Porché use d'une langue savoureuse et drue qui ne recherche pas les raretés de vocabulaire et les tours syntaxiques exceptionnels. Ses poèmes ont de la verve et de l'élan. Son lyrisme est à la

L.ES ENQUETES DU « FIGARO »

sanjt celui des enfants, Certes, dans les filatures, une partie importante de la besogne est accomplie par des jeunes filles de 14 à 18 ans, aux ga.ges d'environ trois francs, plus le logetnent et la nourriture, pour Jl heures de labeur effectif. Mais là encore il convient d'examiner les faits avec objectivité avant de prononcer les mots de servage et d'exploitation. Les adolescentes en question, petites campagnardes pour lia plupart, seraient, en réalité, soit inoccupées dans des villages où ta main-d'qsur vre est généralement pléthorique, soit astreintes à des besognes aussi dures avec des salaires moindres, Dans l'industrie, au contraire, des lois très humaines réglementent leur emploi et les patrons s'astreignent à les doter quand elles partent pour fonder un foyer, Fort alertes, coinme il convient à leur âge, elles conr duiscnl avec aisance une vingtaine de métiers, alors qu'en Angleterre on voit souvent des pauvresses âgées, incapables de pareille performance, Au Japon, on travaille puis on se mai- rie, Ailleurs, c'est souvent l'inverse, Il n'apparaît pas que le bien gêné» ral de la société tire bénéfice de ce dernier état de choses.

Aux Etats-Unis, des œuvres philanthropiques comme la Blue Eagle du général Johnson s'occupent d'enlever les enfants aux ateliers pour les rendre à l'école et aux terrains de récréation, et Mrs Clara Beyer peut annoncer triomphale, ment que 1* aboltshment of child labor is nearer accompUshment io day, 60.000 boys et girls ayant été arrachés par ses soins aux fabriques de gants, de parapluies, de fleurs artificielles, etc.

Oeuvre généreuse et louable en vérité, mais qui, comme tant d'aur1res, tient un compte médiocre de certaines contingences, comme nécessités de la lutte pour la vie, aussi impérieuses chez les peuples. que chez les individus. Les apprentis disparus en Amérique, devront être remplacés dans leurs tâches par des adultes plus chèrement rétribués ce qui accentuera encore la disparité des prix entre marchandises américaines et japonaises, pour le plus grand profit de l'école buissonnière d'une part, et dès industriels d'Osaka de l'autre.

Après cela, il ne restera plus qu'à recourir à la panacée des quotas, des subventions gouvernementales, des barrières douanières, des crédits à ouvrir aux pays acheteurs, en ultendant là prohibition pure et simple, la mise hors la loi commerciale du pays rebelle'aux concepts économiques des autres, suivant la déclaration de sir Thomas à la Conférence des textiles « Nulle nation n'a le droit d'être prospère au détriment dos autres. » Ce qui entre autres 'corollaires ne semble pas fait pour instaurer le règne définitif de Ja paix dan* le monde.

Quelques anecdotes

Les succès japonais ont donc comme base initiale un sens aigu des réalités mais cet utilitarisme n'est pas lui*niôme «ans côtés déplaisants et les feuilles yankees en soulignent volontiers le caractère sournois, déloyal et mesquin, illustrant leurs criliquos de maintes anecdotes. Telle, l'histoire des locomotives. Une firme américaine, en mal de commandes, comme tant d'autres, voit un matin sourire nit coin d'azur dans son ciel sombre. Une maison d'Osaka an' nonce au courrier qu'elle veut passer une commande de « Pacifies » ot de» mande l'envoi de trois spécimen», Les modèles sont expédiés"; réglés

fois familier et hardi, Ses tons sprit variés. •̃

Je distingue dans le volume de M.- François Porche plusieurs thèmes suc- cessifs un thème d'anxiété métaphy- sique, un thème d'ardente sensualité et de sentiment passionné, un thème que l'on pourrait appeler ancestml et rus» tique, un thème que l'on pourrait qua<Hfler de pittoresque, Que M. Porcljé nous mène avec lui vers le u Dieu es* ché » appelé de toute son angoisse. qu'il nous conduise à la recherche de l'être d'amour dont il nous dira, en de chauds poèmes, les sensuelles délices, que nous allions avec lui au pays de ses ancêtres, à leur terroir où il se sent rattaché à eux par des liens puissants et secrets, qu'il nous chante son chant de voyageur à travers les paysages étrangers vars lesquels l'entraine son inquiétude errante, nous accompagnons avec plaisir M. François Porche. Nou%- écoutons ce qu'il nous révèle, de Isufëmême, de sa sensibilité, de sa nature profonde, de ses aspirations intimes» J'al dit que son lyrisme était à la fois- liardi et familier j'ajoute qu'on le sent sincère, et c'est cette sincérité loyale qui ajoute une valeur humaine à la valeur littéraire de ce beau livre, histoire et confession d'une âme inquiète des routes et des carrefours de sa destinée intérieure.

Si M. François Porche a intitulé Vers son recueil de poèmes, M, Penry de Montherlant n'aurait pas pu donner aux siens le même titre, car beaucoup des pièces de poésie réunies da^ son Encore un instant de bonheur ne recourent pas au vers comme moyen d'expression formelle. Je dirais mêmç qu'a manier le vers, que ce soit le vers classique, le vers libéré ou le vers libre, M. de Montherlant éprouve une certaine incertitude. Le procédé prosodique dont JI tire ses plus beaux et ses plus heureux effets consiste dans l'usage de brefs versets constitués souvent par une seule phrase et qui, chacun, quelle que soit sa brièveté, fait typographique* ment figure de strophe. Nous connaissous ce dispositif qui rappelle celui qu'a adopté ordinairement M. Paul Claudel.

sur-le-champ, Mais, Je temps passe et on n'entend plus parler du reste, Le directeur écrit. Pas de réponse, Alors il se renseigne et apprend que, dès leur arrivée, les trois locomotives ont été entièrement démontées. Une armée de dessinateurs a pris copie des moindres boulons; et les pièces détachées, reproduites aussitôt en série, puis assemblées, ont servi à doter les chemins de fer de l'Archipel de machines up%)-d»te et entièrement « Mftde in Japan ».

Autre exemple une fabrique américaine de voitures échelles pour hauts fourneaux reçoit elle aussi la commande d'un spécimen. Elle l'expédie et l'année suivante apprend que son modèle dûment copié est en service à Osaka, Autre exemple encore celui des valves Thomson, fa* briquées au Japon, dans les mêmes bottes que les véritables sous le nom de Japson valves avec le même numéro de stock Y/750,

a Copycats », c'est i'épithète dont on use pour désigner ces maîtres peu scrupuleux en l'art du puzzle. Non seulement ils reproduisent avec une minutie extraordinaire les machines inventées par les autres, mais encore ils gavent leur apporter de menues améliorations de détail, et accentuer encore, de ce fait, leur avance sur tours rivaux.

Foi et diKtpUnê

Ces contrefaçons ne connaissent guère de sanctions. Devant un tribuuat nippon, l'étranger, en matière commerciale, a rarement gain de cause, P'autre part, la xénophobie règne dans l'Archipel, sous je voile d'une courtoisie raffinée. Les industriels de l'Occident installés dans le pays s'en plaignent» Ils admirent le dévouement, la conscience, l'application, l'altruisme de leurs ouvriers, employés, contremaîtres, de tous les humbles placés sous leurs, ordres mais se plaignent des mesures souvent vexatoires prises à leur encontre par les autprités locales, Ils dénoncent leur chauvinisme agressif, quoique ce défaut ne soit pas particulier au pays car, sans le vouloir excuser, Je Japon n'est pas le seul, à inscrire dans sou programme « Buy Japanese x, à réserver à ses seuls nationaux l'exclusivité de son commerce et de ses productions, à faire dire à ses moindres bourgeois « nous avons les meilleurs chemins de fer, les plus grands techniciens, les plus habiles stratèges du monde ». Cet orgueil national, atteint il est vrai dans l'Archipel, un diapason qu'on chercherait vainement ailleurs mais sous ses formes déplaisantes et souvent cocasses, il constitue une des causes morales de sa prospérité Foi et Discipline I La patrie du J£odo doit à ces vertus ces succès sur Vies champs de bataille économiques comme elle leur dut ses victoires aur les champs de bataille véritables de Moukden et de Liao-Yang, ou elle gagna ses éperons de grande puissance. Foi profonde de' ceux qui bâtirent les propylées ut les cathédrales, édifièrent la puissance romaine, 'passèrent Gibraltar avec Tarife ben Ziad et p»j> coururent l'Europe en chantant la Marseillaise, EnJisées dans leur scepticisme, les nations modernes ignorent ce sentiment qui, toujours, enfante de grandes oeuvres et, dans la forêt des peuples, elles apparaisspnt comme des arbres précocement vieillis et sans sève, à côté au chêne nippon qui étale «-s rameau* dans la lumière et tend h Us musqué? eous son exubérante floraison.

Gloire, patrie, honneur, vertu, es» prit de sacrifice, toutes ces entités

Souvent aussi, M. de Montherlant compose son poème de paragraphes de prose, mais poèmes en vers, poèmes en versets, poèmes en prose, les poèmes de M, Henry de Montherlant sont d'ane intense et vivante poésie»

Le volume de M, Henry de Montherlant est divisé en « Poèmes d'inspira- tion africaine» et en « Poèmes d'inspf' ration française », et c'est parmi tes premiers que nous trouvons, a notre avis, les plus éclatants témoignages du magnifique don poétique de I auteur de Encore un instant de bonheur. Ce don de poésie, d'ailleurs, anime et éclaire toute l'oeuvré de M, Henry de Montherlant, toute son œuvre de romancier et d'aède. Il est si visible, pe don, et si évident, sju'U ne serait guère utile de chercher le définir une fois de plus. On en saitsingulière force oratoire, créatrice continue d'images, l'éjan verbal irrésistible, tout ce qui fait de M. de Montherlant un des écrivains les plus originaux et les plus notoires de l'heure actuelle.

Ce sentiment nous est confirmé quand nous feuilletons son volume de poèmes, Pe longs séjours en Afrique ont familiarisé m. de Montherlant avec l'âme arabe et il y a mêlé la sienne au point qu'elle s'y confond tout en restant ellemême. De cette fraternisation, de cette arabisation sont nés les poèmes que M. de Montherlant reconnaît « d'inspiration africaine » et qaii le sont par les images, uar les couleurs, par le décor, par tes délicatesses et les cruautés imaginatjves de leurs inventions, par ce qui caractérise l'art des conteurs et des chanteurs musulmans. Cette partie du livre de M- de Nfontherlant contient de merveilleux morceaux d'un lyrisme tantôt farouche, tantôt voluptueux, que nous y lisions « Le Chant de'.Minos », « Les Chants du Cavalier », « Le Chant des Lamels », « Les Chants de Chitouia » ou que, nous écoutions « Les Qnm Thèmes pour flûte arabe », dont la mélodie fascinante demeure longtemps dans la mémoire. il ne faudrait pas cependant que ces poèmes d'inspiration africaine nous rendent injustes envers ceux qui sont

oubliées en tant de lieux représentent au contraire, pour lui, des idéaux infiniment chers. lis sont, eux aussi, à la base de son essor et de sa prospérité.

A ses portes, la Chine, immense pays aux immenses ressources, peuplée d'une race laborieuse et intelligente, mais manquant de tout levain spirituel, demeure, au contraire, rongée pur J'égoïsnie et ses habitants, incapables de s'élever aux concepts de l'intérêt générai et du « sensé of duty », offrent le désolait ^peetacle d'une ruche privée de sa reine ou .chacun butine pour son propre compte.

Ordre, méthode,

obéissance aveugle,

Aux causes morales, s'ajoutent les causes ethniques, Certains admettent l'origine mongole des japonais. On serait tenté de se rallier à cette thèse, en observant les incomparables facultés d'organisation do»t ils font preuve dans ta mise en application de Jours plans économiques. Comme dans les campagnes de Geugis, c'est l'apothéose de l'ordre, de la méthode, de la réglementation, l'obéissance aveugle, presque ridicule, aux consignes, aux lois, aux circulaires, l'esprit militariste, pour l'appeler par son nom, La conquête commerciale d'un IJtat s'effectue comme jadis celle de l'Europe l'administration d'une usine évoque la minutie paperassière des Darogas et celle d'un « holding » J'ordonnance impeccable de la Cité impériale, avec ses Stupas et ses Pfljjous. Partout se retrouvent les qualités et tes défauts d'u» peuple soldat, tandis qu'en face, dons la Chine a»arebjsanje, c'est l'épajiouis/sèment d'un pacifisme vieux de trois mille ans avec ses conséquences sur une population débonnaire et commerçante, très supérieure dans son ensemble aux Nippons, mais incapable de se plier à une discipline volontairement consentie et de tirer parti de ses incomparables qualités, Enfin, après les causes matérielles, morales, ethniques, les causes ethnographiques, rarement nises en lumière Je besoin tout physique pour un peuple, emprisonné sur une aire étroite et estraordinairement prolifique, d'exporter coûte que coûte des marchandises pour se nourrir, puisque, sur tout Je ppurtpur du Pacifique, de l'Australie au Canada et à Californie, les nations blanches lui défendent jalousement l'accès d'immenses terres quasi désertes, où il pourrait fonder des colonies et exporter un trop plein d'hommes qui s'accroît à la cadence d'un million par an.

Les résultats t

Prospérité et suprématie

Les effets de ces causes brièvement passées en revue ? Chacun les perçoit déjà. Sous l'avalanche des produits nippons, l'économie de certaines contrées s'effondre comme un simple chajet des Alpes sous une poussée de neige et de cailloux. Ailleurs, Jes barrières des quotas et des contingentements se montrent aussi inefficaces que les cloisons étanebes pour empêcher le sable jaune de fil'trer au travers d'un wagon du transsibérien pendant une tornade du Gobi.

Les résultats ? Dans un monde effondré commercialement, la Mitsui Bussan Kaisjw verse cette année à ses actfonnaires un dividende de tfl (9/0; la Kanegf» Fuehi Spinniug un dividende de 35 0/0, etc., tandis; qu'après soixante années d'existen-l

Elle est d'une poésie chatoyante, subtile et nuancée cette Ballade dont l'aU' teur n'a voulu nous livrer modestement que son seul prénom d'Anne. Les belles du temps jadis et de tous les temps, les belles de la Fable, de la Légende et de l'Histoire, les belles mêlées à nos rêves sont toujours prêtes à venir à nous quand notre nostalgie réclame leur présence. A la voix du jeune, capricieux et beau Prince (l'Orient, les voilà qui accourent, et leur ballet tourne autour du rêveur éveillé. Tour à tour, l'ingénieuse et précise Bal'lade les évoque en leur beauté et nous les montre à mesure qu'elles s'avaneent, chaeune avec son attribut, de la Reine de Saba avec sa huppe apprivoisée jusqu'à Cléopâtre avec son aspic mortel, de la brune Sulamite à la blonde Yseult, de Bérénice à Peau-d'Ane. Toutes, une à une, la Ballade les énumère en rapides et souples vers octosyUabiques qui se pressent et se hâtent, dépouillés de leurs rimes, comme si, en les leur enlevant et en tes privant ainsi de la concordance de leurs sonorités finales, la Diseuse e_ût voulu rendre presque silencieuse la fête que donnent, à qui les songe, ces belles Ombres venues du fond de fous les siècles et de tous les passés. C'est aussi à des Ombres que M. Fernand Mazade consacre le Premier Cahier des amours, car, dans la vie des poètes, le souvenir tient une large place, plus large à mesure que l'âge leur permet moins d'escompter ce que leur apporteront les jours prochains, mais il

ce, la plus ancienne raison de soie britannique au Japon, la Ei Ichihan, ferme ses portes, terrassée par la concurrence locale. Fondée an moment où le pays s'émancipe, en grande partie, grâce l'aide britannique, elle disparaît quand l'élève s'est assir mile les leçons du maître et devj«?nt pour lui le plus dangereux des rivaux.

Au seuil d'une ère de rivalité

anglo' japonaise

C'est, en effet, un des résultats les plus symptômatiques de la concurrence nippone, cette ère de rivalité anglo-japonaise qui vient de s'ouvrir, nouvelle scène du drame aux péripéties étonnantes, qui se déroule su:' Je grand théâtre d-u Pacifique.

Cléo, muse de l'histoire, est certainement une humoriste. Car trente années exactement après qu'Albion a sinon poussé, du moins aidé les fils des Samouraïs à combattre les soldats du Tsar; la voici contrainte de se défendre contre les empiétements de ses disciples, et recherchant, coiir tre eux, l'appui de ces inêjiies Russes, au désastre desquels, son attaché naval Tokio assista dans le blockhaus de Togo à la bataille de Tsou- shima.

Voilà un siècle et demi, disputant à la France l'hégémonie commerciale dans Jes mers orientales, elle ouvrit les JiostiJJtés sans déclaration de guerre, tels les contre-torpilleurs nippons en rade de Tchcmulpo; la voici' maintenant menacée commercialement et politiquement dans ses œuvres vives, son talon d'Achille, l'Inde, par ses anciens alliés marchant sur les traces de Dupleix, de Napoléon et de Tippoo Stthib. Les laborieux et inutiles pourpar- lers de Dçlhj, ouverts le 25 septembre 1933 et clos le 4 janvier 1934, ont mis en évidence la mainmise japonaise sur le pays des Brahmes, l'incapacité de la Grande-Bretagne à y défendre ses positions et faire triompher son point de vue. Malgré les efforts de ses représentants et les clameurs du Lancashire, elle ne put décider les délégués indiens à donner à ses marchandises le droit de préférence qu'elle réclamait et empêcher le Japon d'importer 400 millions de yards de contonnades moyennant un droit de 40 0/0. Il fallait bien les manufacturiers d'Osaka menaçaient de boycotter les produits hindous et d'acheter ailleurs les centaines de milliers de tonnes de coton brut qui, sans eux, pourriraient invendues, dans les docks de Madras et de Bombay; tandis que Tokio, pariait discrètement de découpler la meute de révolutionnaires réfugiés dans l'archipel sous .la conduite de,, l'agitateur Pra,t«pp et que l'ex-ministre de la guerre, le turbulent et populaire Araki, dans une de ses harangues fougueuses, dont il est coutumier, déclarait: « Si l'Angleterre se met au travers de notre route et cherche à nous couper nos moyens d'existence, il faudra bien étendre du côté de Calcutta, les mesures de conservation prises en Mandehourie. » ajoutant, quelque temps plus tard devant la Société royale du Kodokai « Les Indes avec leurs 300 millions d'habilants vivent dans une dure misère sous la domination britannique. Dans ces conditions, est-il possible que le Japon, dont le devoir sacré est de répandre le Kodo, puisse rester insensible à ce spectacle ?“. p s~ suipr&)~ Roger Labonne.

(A suivre).

(î) Un le Figaro da 15 «oftt.

d'inspiration française. Là aussi, M, de Monilierlant a rencontré de ces « instants de bonheur » qui sont, pour l'écri- vain, les moments où sa pensée trouve son expression exacte et définitive. Ces moments ne sont pas rares dans la seconde partie du livre de M, de Montherlant, Si je le quitte, c'est que je suis attiré de nouveau vers l'Orient, par un Prince charmant, prince d'un Orient de Mille et une nuits, qui s'ennuie, étendu sur ses coussins de soie et qui m'appelle pour me chanter sa complainte et sa chanson, pour me dire, de sa tendre voix désenchantée, sa Ballade de la Belle qui viendra.

Le monument

de Charles UGolfic La «remonte de Perros^airec sera présidée par le préfet maritime de Brest <1~

Le 26 apftt proche?», le bsnt-relief du 'poèie breton Charles te GoffU', dû $11 statuaire Louis N'jcot, sera inauguré sur la rcu'lle des Jfartyrs, .jfjir. l'ad-miraWç plateau de la Clarté, en Perros-Gujrec, à côli «les m44sillons de (ialjriei Viegire- et d'Aii»t«le Le Braz, que le regretté é<!rjv«ifl y avait fait ap-

.poscr.

Cette cérémonie, k laquelle participeront la Société des (Gens de Lettres et la Spciéte des PoltBs français, sera présidée par le vice-amiral Laurent, préfet maritime d# Brest, car le comité d'ioaujjuraiion a toju <juc celle inanil>sifi(ioii littéraire se complétât par un hommage de la marine nationale à celui qui écrivit Dixnunle et Bourgui(jnotte et Pompons rouges, et cl)anté l'héroïsme des fusiliers marins de l'amirial Rornac'h.

Après un service dans la chapelle de la Clarté, si délicatement décrite par Charles Le Goffic, serviee présidé par Mgr Coinçoux, évêque d'Orléans, une jjerbe de fleurs sera déposée au cimetière de Trégaslel, sur la tombe du grand Breton disparu.

Puis, à l'issue d'un banquet dans la salle des fêtes du Casino, ijui réunira les personnalités et les amis de l'écrivain, aura lieu, sur le plateau de la Clarté., sur la roelie des Martyrs, l'inauguration du haut-relief, accompagnée de réjouissances et de danses bretonnes auxquelles prendront part les bardes les plus reptiles de la provjupe. Ht, pour terminer la fête, un grand concert artistique sera donné, le soir, au casino de TresUojf., au cours duquel se feront entendre des artistes connus.

t?t On mande de Londres qu'un nouveau dictionnaire cingalais va bientôt paraître et mettra fin à l'incertitude qui régnait depuis des siècles ce «qui concerne l'orthographe exacte des mots de cette langue, laquelle a prêté à confusion pendant de nombreux siècles. Après sept années de travaux et d'études, la première partie de cet important ouvrage est maintenant sous presse et sera publiée prochainement.

L'amélioration

de la circulation parisienne Le prolongement de l'avenue Victor-Emmanuel-III

Quand ou regarde le commissariat de police de la rue du Faujjçurg-SaintHonoré, voisin de l'entrée prinopale de l'église Saiiit-Philippe-du-Houte, on aperçoit, à gauche, une haute palissade. Si, faisant le tour du pâle de maisons, on arrive rue de Courcelles, près de la même église, ou voit une autre pa'jssade. Entre les planches, on distingue un vaste terrain dénudé. Des maisons, ont été détruites, et le chantier est désert.

C'est sur ce terrain que l'avenue Vjctor-Eminanuei-III sera ploolongée jusqu'à la rue de Coureelles,

L'opération ne peut pas se faire immédiatement, En effet, sur la rue de Courcelies, la direction du plan de Paris, qui dépend de la Préfecture de la Seine, a acheté et fait mettre à bas tous les immeubles s'opposent au passage de l'avenue, mais sur la rue du FaubourgSaint-Honoré quelques maisons restent à acquérir, et il fauf raser le commissariat de police fut interroge Gorguiotï.

Dès que les pourparlers en cours auront abouti à l'achat des immeubles en cause, et que le Conseil municipal aura accordé les crédits de viabilité s'élevant à un million de francs environ, le Service de la voie publique de la Préfecture, dont Je directeur est M, Boutleville, et le sous-directeur M. Carniouche, se mettra à l'œuvre.

Le prolongement de l'avenue VictorJîmmauupl-III aura pour résultat d'améliorer sensiblement la circulation en un point de Paris très fréquenté.

L'œuvre du baron Haussmann se complète tous les jours.

Henri Chariot.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de ta somme de un franc cinquante en ttmbreS'poste pour couvrir une partre des frais de renouvellement de ta bande.

est bien qu'un poète ayant dépassé la maturité demeure fidèle à son art et à son œuvre. C'est le cas de M. Fernand Mazade. Son premier volume Arbres d'Matfe parut en 1912 mais. auparavant, M. Mazade avait publié dans les revues des poèmes remarqués et il compte maintenant â son actif quulorze volumes de vers. Aujourd'hui, il nous donne le quinzième. Je l'y retrouve toujours avec ses hautes et fielles qualités poétiques, M. Fernand Mazade est un écrivain de noble culture qui a le goût et le souci du bon langage. Son œuvre est d'inspiration classique, sobrement teintée de romantisme et se rattache par certains côtés au symbolisme, mais, fils du Midi, M, Fernand Mazade répugne aux obscurités. Son art es? fait de mesure et de clarté. C'est ainsi qu'il se montre à nous dans ce Premier Cahier des amours. Courtes pièces ou poèmes plus développés, son recueil abonde en beaux, doux, tendres vers, âpres et douloureux aussi, car le souvenir des rosés de la vie n'en fait pas oublier les épines. ••.̃ Le Regard sur le Monde, de M. Henry Dérjeux débute par un très émouvant et très beau poème liminaire, et les différentes parties du recueil nous mettent en présence d'un écrivain de talent fort distingué que nous avions pu apprécier antérieurement, car M. Henry Dérieux nous a donné déjà plusieurs volumes de vers remarquables et remarqués. Celui qu'il nous offre aujourd'hui est d'une inspiration grave et mélancolique. Le poète y considère Ja route parcourue et nous présente la gerbe recueillie le long du chemin. IJ a le juste sentiment que la récolte n'a pas été vaine. Les fruits s'y mêlent aux fleurs. Il y a, en effet, dans Je volume de M. Henry Dérieux, auprès de poèmes un peu roides en leur sévère dignité lyrique, d'autres pièces d'une grâce aisée, mais partout on constate chez M. Henry Dérieux le goût de l'expression juste et de l'image exacte. Son art a de l'ampleur en sa sobriété très surveillée.

Henri de Régnier,

de l'Académie française.


Dieudonné Costes est rentré hier à Paris après une longue randonnée ea Afrique du Nord et en Europe Centrale. On le voit ici (à gauche) devant son avion, à son passage au Caire.

XGONTROVERSES OLYMPIQUES t De quelques griefs contre le Comité

international olympique Dans une lettre livrée à la publicité de ces colonnes, te président de la Fédération française et de la Fédération internationale de hockey a formulé quelques qriefs contre l'en-, couragement of ficiel aux sports, en général, et contre le fonctionnement du -Comité international olympique, en particulier.

Il peut paraître assez dangereux de protester chez nous contre le caractère exceptionnel des crédits de préparation olympique, en souhaitant Une manne officielle qui s'abattrait avec plus d'ampleur sur tous les sports olympiques ou non, et surtout de formuler ces critiques alors que, pour la première fois, des crédits de préparation aux Jeux olympiques ont été votés dans les délais normaux par nos pouvoirs publics.

La vraie, la seule solution consistera à adopter ta formule en faveur de laquelle j'ai été si longtemps le seul a batailler la création d'une caisse autonome des sports qu'alimenteraient les privilégiés habitués à faire recette, au bénéfice des infortunés s'adonnant, contre vents et marées, à des sports trop peu spectaculaires pour leur assurer, sinon le vivre, du moins le couvert.

Cette solution aurait pour autre avantage de régler ou peu s'eu .faudrait la question de l'amateurisme et du professionnalisme. Reste une articulation précise énoncée] par ? :docteur Bellin dw Coteau et.qui rencontre une certaine ̃ faveur au sein même du Comité olympique français la question des délégués au C. l. 0.

On sait que ceux-ci sont nommés par cooptation, méthode instituée fort ;légitimement. à l'origine par le rénovateur de l'olympisme, le baron Pierre de Coubertin.

7t était indispensable, en effet, de laisser au Comité international, détenteur de la doctrine olympique, le monopole de choisir lui-même tous ses "membres afin d'éviter les schismes.

Aujourd'hui, la charte olympique n'a" plus à: craindre les mêmes assauts; II serait loisible de tolérer quelques évolutions souhaitables. C'est: ainsi' que nombreux sont les dirigeants se regimbant contre une représentation 'U en principe nationale au sein du C.I.O. et dont la désignation est faite complètement en dehofs-de Vavis des- compétences du pays intéressé.

La question de personnes n'est pas en cause dans ce débat, mais seulement le principe. Et c'est ce qu'a voulu souligner, non sans une certaine véhémence, le docteur Béllin du Coteau.

Ce problème, soulève d'ailleurs d'autres coins du voile c'est ainsi que la raréfaction de personnalités disposant d'assez de loisirs et aussi d'assez de -fortune pour pouvoir se rendre aux convocation du C.I.O. (cette année le congrès s'est tenu à Athènes)- sans recevoir le moindre dféfràiement, resserrera de plus en plus les limites dans lesquelles le choix pourra s'exercer qu'il s'agisse d'ailleurs de cooptation ou de nominations d'émanation effectivement nationale.

Armand Massard.

DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES DES ABONNÉS DU FIGARO `

M.-COURCELLE,,au Buat.

Mme la baronne DE COURS, au château de Chenevoux.

M.' P. DE COURTOIS, à Bagnères-de-Bigorie. M. Léon CRÉISSELS, à Saint-Affrique. M. André DALLY, à Chezy-en-Orxois.

Mme Eugçne DAUPHIN, au Cap-Brun. Mme 'Romain DEFOSSES, à.Estieux.

Mme Jacques DELAPALME, au château de la Guimandière.

M., le général DETROYAT. au château de la Morvilîe.

M. Max D0MANGEt à Etretat.

M Raymond DOMANGE, à Saint-Jean-de-Luï. M. Gaston DREYFUS, à Morgat.

Mme DUCELLIER, au château de la Partoucie. Mme J. DUTEY HARISPE, à Noirmoutier. M., le: sous-lieutenant DUTILLEUL-FRANC<EURr au château de la Vente.

Mme la comtesse Louis D'ESTOURMEL, au château de Suzanne.

Mme la comtesse DE FELDS, au château de

Voisin.

Mme' DE FONTARCE. à Vitry-le-Croise. Mme la comtesse DE FORTON, à la Preste. M. Pierre FRANÇOIS, externe des hôpitaux, à Bohain.

Mme Henri DE FURSAC, à Royèrees. Mme la princesse Alexandre GAGARINE, à Ouchy-Lausanne.

Mrae E. GAILHAC, au. château des Bois-Francs. Mme G. GAULLIER; à Ladon.

Mme Paul GAUTHIER, à la Neuville-en-Con-

dtoz.

Mme Edouard GAUTIER. à San-Sebastian. M. René GIRAUD. au Touquet-Paris-Plage. Mme GLADEL, à Vezezoux.

Mme GOSSADA BRICON, à Spa.

ït. Roland GOSSELIN, à Mégève.

Mme Gaston GOUIN. au château de la Cour. M. Paul GRANDJOUAN, à Cregols.

Mgr:GRENTE, au Mans..•.̃̃'̃

M." Marcel GUIARD, au château de La Rochelle.

M. le baron Alfred DE GUNZBOURG, à Antibes.

GOLF ·

Henri Çotton enlève le championnat «open» de Belgique

Henry Cotton, champion de GrandeBretagne, a ajouté hier un nouveau titre à son palmarès. Il a enlevé, en effet, le championnat-open de Belgique. Son total pour les quatre parcours de 18 trous est de 279.

Derrière Henry Cotton s'est classé un autre Britannique. Percy Allis, avec 282. En troisième position vient notre compatriote Auguste Boyer, qui était tenant du titre, avec 286.

Dans le quatrième tour, Cotton réalisa un brillant 68, approchant ainsi son record de la veille qui est de 67. A la fin du troisième tour, Percy Alliss menait avec 207, ayant réalisé lui aussi un 68, mais il ne put mieux faire que 75 dans le dernier tour et perdit ainsi la première place. Pour une faute au départ, A. H. Padgham fut disqualifié. Il avait lui aussi réalisé un 68 et se trouvait être second à la fin du troisième tour. Sans cette malheureuse erreur, il pouvait prétendre se classer fort honorablement.

TENNIS

Les championnats

internationaux des Etats-Unis Les championnats internationaux des Etats-Unis ont débuté par les épreuves de simple dames. Alors que la première journée avait vu toutes les- favorites passer victorieusement le premier tour, la seconde, par contre, a été marquée par une surpris ce importante. Miss Betty Xuthall, troisième joueuse britannique, a été éliminée par la baronne Mande Levi qui occupe la septième place du classement américain. Bien que Miss Betty N ut-hall n'ait pas étéitrès brillante cette année on pensait dans les milieux du tennis qu'elle avait une chance dans ce championnat.

Miss Helen Jacobs qui a passé brillamment ces deux premiers tours est considérée par les américains comme Ja favorite du tournoi.

Les joies du camping. Chaque samedi, en Angleterre, les citadins, en grand nombre, gagnent la'campagne. et campent en plein air. Ils trouvent dans la- pratique de ce sport, car le camping est un sport, le repos idéal et une joie que traduit exactement ce document, sur lequel on voit en bande joyeuse ces campeurs s'en aller au ravitaillement.

Mlle Paule HELLA, à Neuilly.

M. Arthur Elgar HULME ESQ, à Croix-Lille. Mme Jean INGLESSI, à Evian:

M. le vicomte DE KERNAVANOIS DU BOIS DAVID, au château de Clerigo.

Mme Georges KOHNT, à Bagnoles-de-l'Orne. Mme Georges KOHN, à Barbizon.

Mme la comtesse André DE LA BRETESCHE, au château de Lignon.

M. le comte J. DE LA CHAPELLE, à Ciboure. Mme Pierre LACROIX, à Bourmont.

Mme la marquise DE LA FOXT DE SAVINE, à Enghien.

Mme JURIEN DE LA GRAVIERE, à Villerssur-Mei.

M. le vicomte DE LA HAMELINAYE, à &lelun. Mme Gaston LAINE, au château de Cormontreuil.

Mme DE LANGOURIAN. à Evian.

̃ M. le comte Olivier DE LA ROCHETHULON, au château de Brocourt.

Mme la comtesse J. DE LA TAILLE TRETINV1LLE, à Rohon-l'Arcouest.

M. Henri LATREILLE, à Lyon.

Mme André LAVAL, à Lausanne.

Mme la comtesse R. DU LAZ, au château de Juvigny.

M. Jacques LEBEL. à Juan-les-Pins.

M. Jacques LE CESNE. à Bagnères-de-Luchon. M. LECLERE, à Saacy.

Mme René LIGER, à Aix-les-Bains.

Mlle CECILIA MAC KINNON, à Garnes. M. Louis MADELIN, à Raon-l'Etape. Mme la comtesse DE MADRE, au château de Sonvigne.

Mme Raoul MAES, aux Lcues-s. -Boulogne. Mme là comtesse DE MAILLE, au château de Blet.

M. le docteur et Mme MAJXONI D'INTlGNANO. à Audiernt. M. Emile MALE, à Bcllenaves.

Mme la marquise DE MALEVILLE, au château de Caudon.

M. le comte H. DE MALEVILLE, au château, de Caudron.

SPORTS

NATATION. V

Jean Taris s'est qualifié pour la finale du 400 mètres Une heureuse propagande. Après sa qualification dans les séries du 400 mètres nage libre à Magdeuourg notre compatriote Jean Taris a gagne hier sa 'demi-finale, obtenant ainsi .le droit de disputer aujourd'hui la finale du 400 mètres, finale dans laquelle il partira grand favori. Un autre de nos compatriotes, le jeune Diener, n'a pu se qualifier, ayant été battu dans sa demifinale. A noter que ces épreuves se sont j déroulées dans la piscine de Magdebourg devant plusieurs milliers de jeunes spectateurs scolaires et universitaires, gracieusement invités par la Fédération allemande. Voilà de la propagande bien comprise Déjà chez nous nous avions vu notre confrère E. G. Drigny et l' « Intransigeant inviter les scolaires parisiens à assister à la fête classique du nageur scolaire, jamais encore la Fédération n'a cru bon de faire un geste semblable. Souhaitons qu'elle s'inspire à l'avenir de l'exemple allemand elle en recueillera tôt ou tard le bénéfice. moral évidemment.

Les épreuves disputées hier ont donné les résultats suivants 1

400 mètres nage libre. Première demi-finale 1. Taris (France), 4 m. 57 s. 2/10 2. Costoli (Italie), 5 ra. 11 s. 4/10.

 Magdebourg, un plongeon

du champion d'Europe l'Allemand Esser. Deuxième demi-finale 1. ex sequo Luske (Allemagne) et Angyel (Hongrie). Sont qualifiés pour la finale qui sera disputée cet après-midi Taris (France), 'Costoli (Italie), Signori (Italie), Luske (Allemagne), Angyel (Hongrie), Wainwright (Grande-Bretagne).

Pour le tournoi de water-polo, la Belgique a battu la Hollande, par 5 buts à 1. Ainsi 'est très ouverte la qualification pour la finale dans ]a poule de l'équipe de France, où la Belgique, la Hollande, la Yougoslavie, et la .France se trouvent actuellement a égalité de points derrière la Hongrie.

Le résultat du, match France-Hollande devient donc décisif; On prévoit déjà que la qualification pour la finale s'effectuera' conformément au règlement d'après le gbsl-average.

L'Espagne a battu l'Italie par deux buts à zéro.' La Hongrie a triomphé de la France par 5 buts à 04 tandis que l'Allemagne battait la Suède par 6 buts à 3.

M. MALLISON, à Ak-les-Bains.

M. G. MARCILLE, au' château de Rounière. M. le comte DE MARLIAVE, à Grepiac. r Mme la-comtes,se'DE; M-ASIN," àiVillers^sur-Mer.- M. G. MASSIOT, à Croisilles.

Mme André MAUROIS, au,château d'Essendieras.. ̃

M. DE MAZIEUX, à Balaruc.

M. Achille MESTRE, à Talmont.

M. le général DE METZ, à Allevard.

M. MEYNARD TYDEMAN, à Milan. M. Marcel MICHELIN, au Gressigny. M. le comte L. DE MONTGOMERY, à Bastad. Mme la comtesse Jean DE MONTI DE REZE, à La Baule-sùr-Mer..

̃ MOREAU, au Vésinét..

M. Paul MOTTANT, à ContrexévHle: `

M. MOUSSILLAC, à Maillas.

M. Maurice MUGNIER, à Antibes.

Paul NAGELMACKERS,. au- château de Francesse.

M. Raymond NASENTA à Gérardmer. M. Antoine NAVARRE, au Mont-Dore. Mme Louis OCHS. à Weggis.

Mme Paul ODELIN, à Saint-Victor-de-Morestel. Mme Gérard O'ROONEY, à Pradelles.

Mme R. S. DE OSIO, à Ev-ian.-

M. le colonel baron D'OULLEKBOURG, au Croisic.

Mme la comtesse DE PAS, à Saint-Nectaire. M. Paul PESCHEL. à Saint-Martin-de-Vers.. Mme Camille-Martin PETIT, à Berck-Plage. M. le colonel PICHAT: au Bois-d'Oingt. M. Me comte Michel DE PIERREDON, au château de la Roche.

Mme Jacques PIOU,' au château de Tustal. Mme Marcel PLAISANT, à Hendaye.

Mme la marquise DE PONTE VES, à la Louvesc.

Mme Raymond PQNTIER. à Joyeuse.

Mme la- marquise DE PRACOMTAL, au château de Châtillon-en-Bazois.

M. Marion DE PROCE, au château de CoatDan.

M. Jlarc' -PROMIS DE CASTILLON, à Bordeaux.

r M. Denis PRUKET. à Barèges-Barzun. Mme la baronne André REILLE, à Asneiles-surMer. ̃

Mme la comtesse. Jacques DE ROHAN-CHABOT. au château ile Condé.

̃̃• >-• polo ̃̃̃

Le championnat militaire au Polo de Vittel

Le 12e chasseurs enlève le titre de champion de France Vittel, 15 août (de noire envoyé spécial).' Le championnat militaire de Vittel, le grand tournoi national de polo, malgré les circonstances atmosphériques assez désagréables pendant les éliminatoires, a- connu son succès habituel. Aujourd'hui, les deux équipes en présence ont une valeur à ce point égale, que la lutte ne peut manquer, d'être passionnante l'équipe du 12" chasseurs de Sedan, détenteur de la « Coupe Hyde », trophée du championnat, veut la conserver. L'équipe du hussards de Strasbourg, magistralement commandée par le lieutenant-colonel Labouche, a conscience de ses possibilités, à la suite des diverses éliminatoires qui viennent de iui donner sa place dans la finale. Le jeu n'a pas été fermé, au contraire il fut très ouvert, ces jours passés; en conséquence, les équipes adverses sont portées à fournir un effort considérable suivant les principes les plus exacts du sport.

Le commandant Wallon, l'arbitre-expert, veillera strictement au respect des règles et infligera les pénalités nécessaires.

A 15 h. 30, le match débute devant une affluence considérable, dans laquelle nous notons la présence du maharadjah de Kapurthala-, du prince et de la princesse de Beauvau-Craon, de Mme Germaine Bouloumie, de M. Jean Bouloumie, du colonel Lesne, du colonel Herbillon, M. 'Maurice de Plument, etc.. Les deux équipes sont les suivantes 3° hussards: lieutenant-colonel Labouche, lieutenant Mazoyer (capitaine), lieutenant Carreyre, adjudant Sardi. 12° chasseurs adjudant Kotz, lieutenant Bouhet, lieutenant Champvallier, capitaine Ethuin.

Dès la première période, les chasseurs de Sedan marquent et. mènent. La seconde période les voit conserver leur avantage mais aucun but n'est marqué. Le 3e hussards se reprend pourtant et attaque, l'arbitré est obligé de sévir à deux reprises. Dans la troisième période, le lieutenant Carreyre, sur une descente splendide, marque un but. Le capitaine Mazoyer, qui soutient admirablement son équipe, marque à son tour, puis, à la quatrième période, le 3° hussards réussit à égaliser. Deux buts partout. Le 12e chasseurs fait un effort et reprend l'avantage mais, par la suite, les deux équipes se retrouveront à égalité avec quatre buts des deux côtés. Dans la sixième et dernière période, le capitaine Ethuin et ses camarades se surpassent et marquent deux buts ppur;le 12e chasseurs qui l'emporte finalement par six buts à quatre, enlevarlt le titre de champion de France militaire et conservant la Coupe Hyde. i

La Coupe Gramont

au Polo de Deauville

L'éliminatoire de la Coupe Gramont, disputée au Polo de Deauville, a mis en présence les deux excellentes équipes suivantes

Team « Blue Birds », couleur: bleu. Capt. R. B. Lucas, the Hou; K. Rous, major E. Fanshawe, A. W. Mosselmans. Team «Léopards», couleur: orange. A. Fa inTttct,-LemaUre,.R.-A. Moulions BarretU iâàjor M. "A. AizleWood, âapti R. C. Andsdel-I.

La différence initiale des handicaps a donné la victoire, par 3 buts 1/2 contre 3, à l'équipe des Léopards, après une partie serrée où les deux équipes rivalisèrent de science et d'ardeur.

M. Maurice ROMIEUX," au château des Minières.

Mme L. MANTE ROSTAND, à Montriond. Mme-Amédée DE -ROUPILLE, à Bayonne. Mme Pierre SABATIER D'ESPERAIN, à Venise. M. Paul SARCHI, à Wegges.

M. le- vicomte DE SAINT-PRIEST D'URZEL. à Fonteclose. *4

M. le professeur E. SERGENT, à Québec. Mme la générale- DE, SERRIGNY,. au château de Percey-Le-Pautel.

M. Alfred STEMPOWSKI, au Havre.

M. Emile U. TEISSEIRE, à Bastide-de-Pareiroles. '<

M. le comte DE TREVILLE, au château de

Caudeval.

Mme Elvira DE UNDURRAGA RIESCO, à Saint-Cast.

M. Marcel DE VAUPLANE, à Saint-Gervais-lesBains. »

Mme la comtesse B. DE VAUXMORET, au château de la Tour duBreuil.

Mme la comtesse ODON DE VERGENNES, au château de.Fontenay.

M. Xavier VERNÔN, au château de la Gibonnière.

Mme E. WAGNER, au château de Fonteniiles. M. Henry WALDMANN. à Aix-les-Bains. M. l'abbé AGOSTINI, à Vence.

M. Gabriel AGOSTINi; à La Valentine. Mme la duchesse D'ALBUFFERA, au château de Montgobert.

Mme la vicomtesse H. D'ARJUZON, à Arromanches.

Mme comtesse DE BACIOCCHI, à Bourmont. M. Henri BAUDOIN, à Laroche.

Mlle M. T. DE BEAUREPAIRE DE LOUVAGNY, au château de Coulombiers.

Mme Ferdinand BEGHIN, au château de Vogelshaus.

Mme Alfred BERGAUD, à Trouville.

M. R. G. BERNHEBI DE VILLERS, à Biarritz. Mme la comtesse A. DE BERNIS, au château de Bouzille.

Mme veuve BERTON, au Portel.

Mme la comtesse J. DE' BONVOULOIR, au château de Saint-Jean-du-Bois.

M. Charles BORTOLI. à-Chamaret.

Mme Pierre DE BOUCHAUD. née DE BOUCHAUD DE BUSSY, au château de Relibert. Mme. BOULTE, à La Roche-Vineuse.

AUTOMOBH.E

Fagioli a gagné !a Coupe Acerta

Chiron gravement brûlé La dixième Coupe Acerbo, faisant suite à l'épreuve des 21 heures sur le circuit de Pescara, a été disputée hier. Elle a été marquée, hélas par un accident mortel qui est survenu au coureur français Guy Moll, et par de nombreux incidents. L'Allemand Caracciola, qui était en tète jusqu'à mi-course, a dû abandonner, sa voiture ayant été endommagée en sortant de la piste.

Le Français Chiron; en faisant son plein d'essence, a été victime d'un accident. Un retour de flamme a mis le feu à l'essence et le pilote a été environné soudain par des flammes. Le personnel des stands lui a aussitôt porté secours. Un médecin a jugé ses blessures au bras et au visage guérissables en vingt jours. La voiture de Chiron a été gravement endommagée.

Guy Moll enfin s'est tué alors qu'avec l'audace qui le caractérisait il tentait de reprendre le commandement de la course, commandement que lui avait ravi Fagioli.

L'accident s'est produit un peu après 13 heures, devant les tribunes officielles. Le coureur, qui s'était arrêté pendant vingt secondes au poste de réapprovisionnement, voulut regagner ce temps

Guy Moll,

qui s'est tué hier à Pescara..

perdu. Il partit alors à toute vitesse. Il s'était à peine engagé sur la piste du kilomètre lancé quand, deux cents mètres après, la voiture heurta le contrefort d'un petit pont. La machine fit un bond prodigieux, atteignant la hauteur des fils télégraphiques, et retomba sur le sol. Le pilote avait été arraché de son siège et gisait en dehors de la route, tiré sur le coup. La voiture n'était plus qu'un amas de ferrailles.

La victoire de Fagioli

L'industrie italienne et l'industrie allemande se retrouvaient aux prises dans cette course.- ̃• '̃̃ .y •>

Là victoire est finalement revenue it l'Italien Fagioli, au volant d'une voiture allemande Mercedes et l'industrie germanique marque ainsi un nouveau point dans sa lutte avec l'industrie italienne. Le vainqueur a couvert les 516 kilomètres du parcours en 3 h. 58 m. 56 se-

M. DU BOURG, au château du Bourg-Perreux. Mme Edouard BOURDET, à Tamaris-sur-Mer. M. BOUSQUET, à Nevers.

Mme la comtesse DE BRESSON.r à Cannes. Mme BREST, à la Vallette.

Mlle DE BRIEY, au château de Colombières. M. Gustave BRUGUIERE.-à Vichy.

Mme la comtesse Henriette DE BRYAS, au château de Duras.

Mme Jacques BURIN DES ROZIERS, au château des Modières.

M. Henry BURRUS, au château de Bon-Hôtel. Mme CAFFIN EGROT, à Eragny.

Mme Nicolas CESIANO, à Sinaïa.

Mme Maurice CHIRAY, à Salzburg.

Mme la comtesse DE CONTADES-GIZEUX, à Lourdes.

Mme la comtesse Louis DE COLBERT, au château de Mozac.

Mme Roger COLOMB, à Seyssins.

Mme la comtesse COSTA DE BEAUREGARD, au château de Beauregard.

M. et Mme André COSSERAT, au château de Beauregard.

Mme COTTREAU DE VANSSAY, à Lourdes. Mme Henri COURTOIS, au château de Lagarde.

Mme la marquise DE COUSTIN, au château de Sarjeirat.

Mme DAGUILHON PUJOL, à Montélimar. Mme DAVEAU, à Saint-Aubin-sur-Mer. M' DEBAUVE. à Vannes.

Mme Louis DELHAYE, à Vichy.

Mme G. DENOYERS. à Trebeurden.

M. Fernand DIOLE, à Anglet. ̃

M. François DURAND, à Evian-les-Bains. Mme Paul ESCUDIER, à Copenhague. M. le vicomte D'ESPIES, à La Chamondie. M. Joseph FABRE, aux Trois-Epis.

Mme M. FAHMY BEY. à Vichv.

M. Marc DU FRAYSSEIX, à Brive.

Mme la baronne DE FREYCINET, au château de Lage.

M. Louis FREYSSIN'GE. à Saint-Cloud. M. le lieutenant DE FROIDEFOND. à Tarbes. M. André GARNIER, à La Madeleine. M. Jean-Paul GARY. au château de Pourpry. M. Jack GAUTHIER-LATHUILLE, à Interlaken. M. François GENTIL, à Vaudesson.

Mme Marcel GERMAIN, au château des Gouttes,

L'aviateur sud-africain V. Smith qui tentait le raid Le Cap-Londres a dû atterrir à Port- Etienne. Le voici, à gauche, en compagnie de M. Martin, ` vice»consul d'Angleterre.

ATHLÉTISME

Les athlètes américains à Marseille

Les athlètes américains qui séjournent actuellement en Europe et courront dimanche à Paris ont participé hier, à Marseille, au Stade Fernand-Bouisson, à une réunion d'athlétisme organisée à l'occasion du vingtième anniversaire de la mort dm grand athlète français Jean Bouin. La réunion s'est déroulée devant une assistance énorme par très beau temps. Voici les résultats

100 mètres plat. 1. Pencock (U.S.A.), 10 s. 475 2. Donueliugrr Ut. CF.), à 3 mètres 3. Crevelier (P.U.C.).

110 mètres haies. 1. Bcard (U.S.A.), 14 s. 4/5 2. Mathiotte (P.U.C.) 3. Guttin (Lyon).

800 mètres. 1. Eastman (U.S.A.), 1 m. 57 s. 2. Robigou (Marseille-Club), 2 m. 3 s. 3. Bernard.

300 m. plat. 1. Boisset (P.U.C.), 34 s. 4/5 2. Kane (U.S.A.), à 1 mètre 3. Jackson (P.U.C.) 4. Aaron (S.M.U.C). Disque. 1. Winter (Fr.), 47 m 64 2. Torrance.(E.U.), 47 m. 50 3. Lymas (E.U.), 44 m. 50.

Perche. 1. Ramadicr (Fr.), 3 m. 30 2. Wintousky (Fr.).

Relais 4x100 mètres. 1. Etats-Unis (Johnson, Beard, Kane, Peacock), 43" 2. Paris U. C., 44".

La victoire de Boisset dans le 300 mètres, en 34 s. 4/5, est à souligner. Elle fut obtenue après une lutte sévère avec l'Américain Kane qui ne s'avoua battu que sur la ligne d'arrivée. A noter également le succès de Winter au disque. Cette épreuve fut disputée deux fois par suite d'une erreur technique et deux fois Winter l'emporta.

condes 4/5. soit à la moyenne de 129 kilomètres 568 à l'heure.

Voici le classement des véhicules de forte puissance

1. Louis Fagioli (Mercedes, utilisant la superhuile Essolube l'Esso des Huiles), en 3 h. 58 m. 56 s. 2. Nuvqlari, sur AlfaRomeo. en 4 h. 3 m; 9s. 3. Brivio, sur Bugatli, en 4 h. 5 m. 7 s. 4. GhersiVarzi^sur. Alfa-Romeo, en 4 h; 5 m. 27 s. 5. Sébastian, sur Auto-Union, à un tour; 6. Henné, sur Mercedes, à un tour et demi.

II convient de souligner le nouveau succès d'Essolube.

M. Amédée GIROD DE L'AIN, au château de Chevry..

M. le docteur H. GOUPIL, à Perrou.

̃ Mme- G. GUILLAUMET, à Fontainebleau. · M. Francisco GUIMARAES, à Thonon-les-Bains. M. Luis GUIMARAES, à Biarritz.

Mme P. D'HEMERY, au château de l'Abrègement.

M. Albert HUGUET, au Fayet.

M. Henri HUREL, à Saint-Tropez.

M. JOUANNEAU, à Rotheneuf.

Mme Jules KERAUDREN, à Saint-Malo. Mme la baronne KIRKPATRICK DE CLOSEi BURN, au château de Galleville.

M. le comte L. DE' LA MORANDIERE, à Valmont.

Mme J.-B. LARGER, à Charpont.

Mme la comtesse DE LAREGLE. à Grindelwald. M. DE LA SOURCE, à Moussais.

M' LEBOUCQ, à Fonteriay-aux-Roses.

Mme LEE, CHILDE, au Perthuis.

Mme la -comtesse DE LE1SSEGUES DE PENNAYEUN", à Secz.

-M. Jules LEON.1 à Hendayc-Plage.

Mlle Germaine DE LIGNAC, à Royat-les-Bains. M. le docteur LORENTZ, à Rueil.

Mme DE LUGET, à Perrigny-fez-Auxerre. Mme -Suzanne MADRASSY, à Lanthenans. MAILLARD, à Chambéry.

Mme la vicomtesse DE MAQUILLE, au château de Clivoy.

Mme la comtesse J. DE MARTIMPREY, aux Maremberts.

Mme la comtesse Guy DE -MAZENOD, à Un-

naing.

.Mme la générale DE MAZIEUX, à La Roujarie.

M. le baron André DE MERICOURT. à Senlis. M Louis MICHEL, à Vitznau.

Révérend Père DE MESSINESIS. à l'Abbaye d'Einsideln.

M. Ernest MILLIAU. à La Ferrière-d'Allevard. Mme la marquise DE MONTALEMBERT, au château de la Cueille.

Mme la vicomtesse Guy DE MONTI, au château des Mines.

Mme là comtesse H. DE MONTI DE REZE, au château de Fontaine-Française. ̃- M. le comte DE MORE PONTGIBAUD, au château de Pontgibaud.

M. Hugues MOURRAL, à Voreppe.

Mme Louis NOUGUIER, à Athies. |

LA VOILE ?

Avant la Coupe America Le concurrent américain

a invité son adversaire

britannique à son bord

La Coupe America passionne les milieux du yachting non seulement d'Àmlrique ot d'Angleterre, qui sont directement intéressés à cette épreuve, mais encore du monde entier. Cette année, le Rainbow, à M. Vanderbilt, défendra les couleurs américaines, et l'Endeauour, à M. Sopwith, défendra les couleurs britanniques. D'un côté et de l'autre on se '6 prépare pour cette course d'un très gros intérêt et ces jours-ci, nous dit le New York Herald, le yacht américain Rainbow a pris part à une course de 50 kilomètres. Cette épreuve d'entraînement a d'ailleurs été gagnée par le Rainbow, qui a couvert la distance en 3 heures 23 minutes 44 secondes, devant le Weetanise.

Cette course d'entraînement ne vaudrait pas d'être autrement soulignée si à bord du Rainbow ne s'était trouvé invité par M. Harold Vanderbilt M. T. 0. M. Sopwith lui-même, propriétaire de l'Endeauour et futur adversaire de M. Vanderbilt dans la Coupe America. C'est la première fois que pareil fait se produit et les milieux du yachting américain soulignent ce fait avec quelque étonnement. Car M. T. 0. M. Sopwith à bord du Rainbow a pu suivre toute la manœuvre, observer l'équipage dans l'exercice de ses fonctions et se rendre ainsi compte de son degré d'entraînement. On pense généralement, bien que M. Sopwith se soit refusé à toute déclaration à son retour à terre, que le propriétaire de l'Endeavour a tiré de son séjour sur le Rainbow de fort utiles renseignements pour la prochaine rencontre et l'on s'étonne de la confiance de M. H.'Vanderbilt, qui a ainsi rompu avec toutes les traditions du yachting américain.

L'exp'lication généralement donnée au geste de M. Vanderbilt est qu'il a asi de la sorte pour rendre aux Anglais une poritesseyM. Sopwith ayant fait "preuve d'une entière confiance dans les Américains en faisant remettre son bateau, l'Endeauour, en état, aux chantiers constructeurs du Rainbow. ̃-•;̃

Cependant l'Endeauour est entre les mains des peintres et il vient de subir les opérations officielles de mensura- tion par le métreur du Yacht Club de New-York. L'Endeauour fera vraisemblablement ses premiers essais aujourd'hui jeudi.

A la Société des régates de la Dives Disputée par matches successifs, la course des Seize a été gagnée par M. B. Truchy. A la vérité, vingt concurrents participèrent à cette épreuve, dans laquelle quatre 'matches éliminatoires;' furent courus entre Mlle Mollie-M. B: Rumeau, Mme Delmas-Mme Larùe M Laru,e-Mlle J. Truchy, M.. Baudrier-Mile N, Truchy.

Après le premier tour, dans lequel étaient engagés M. B. Rumeau, Mme Larue, M. P. Mollie, Mlle Larmoyer. Mlle Dagonet, M. Prestreau, Mme Chaix, M. Benoist, M. R. Dagonet, M. Mallet, Mme Lange, Mme Rumeau, B. Truchy, M. Larmoyer, M. Larueet M. Baudrier, huit concurrents restèrent qualifiés B. Rûmeau, Mlle Larmoyer, M. Prestreau, M*. Benoist, M. Mallet, Mme Rumeau, B. Truchy et M. Beaudrier.

Mlle Rumeau et Mlle Larmoyer furent ensuite éliminés et le dernier matchfut disputé entre M. Benoist et M. B.1 Truchy.

A TRAVERS

LES SPORTS

Cyclisme

<+- Le Grand Prix de l'U.V.F., revanche du Championnat du monde de vitesse, qui mettait aux prises à Bu Halo les participants aux épreuves de Leipzig, a été sagné hier par le champion du monde, le Belge Scherens, devant Gérardin et Michard. ̃̃ ̃♦ La course Marseille-Lyon, rendue très** pénible par un vent violent, a été gagnée^ par le Parisien Lucien Weiss, devant Ber- ̃ tocco et Bonnei'ond. ̃+ La course Paris-Dieppe a été dispu-. [ tée hier et gagnée par le jeune Français |Debenne, devant Rossi et Carinnni. -.•-

M. le comte NORMAND, au château d'Assas. ̃ M. Henry OBRY, à Royan.

Mme Cécile OLIVET-BINET, à Vichy.

Mme Ja comtesse Jean DE PANGE, au,~châteatt,, de Broglie.

Mme PAULTRE, à Aix-les-Bains.

M. PAYER, à Vezelay.

M. le lieutenant PELTIER, à Belley. Mme la comtesse Guillaume DE PRACOMTAI^' à Baclair.

Mme Maurice RAT, à Aix-Ies-Bains.

Mme RENAUT, née DE LORIERE, à Chaville. M. Jules REQUILLART, à Malbuisson.

M. Fernand RIGAUT, au Montois. •'

.Mme RIOBE, à Dinard.

M. Aymar DE RIVALS MAZERES, au château de Lamartinie. M. le comte DE ROCHEQUAIRIE, au château de Dissay.

M. et Mme Pierre SALLE, à Plessé. ̃-•'•

M. SAVOURE, à Piriac.

Mme la comtesse Pierre DE SAINT-GERMAIN, au- château de Montsaugeon.

Mme la comtesse DE SAINT-QUENTIN, -m» château de Garcelles. V: ̃• Mme J. SCHWOB D'HERICOURT, à Deauville "• Mme la princesse SEVASTOS, à Biarritz. Mlle DE SONIS. au domaine de Courparent. Mme SPILMENT, à Saint-Bonnet d'Yzeure. Mme Alfred STERN, à Montferrand-le-Château/ Mme Pierre THOMAZI, à Cauterets.

M. Henri THRIERR. à Gras-e.

M. VAN'NI-MARCOUX, à Pialpetta di Gioscavallo.

Mme la vicomtesse DE VERGNETTË, au* Hohwald.

Mme YANN FRANC DE FERRIERE, au Rayol. RENTREES A PARIS

j

S. Exe. Mme la comtesse DE GONCALVES PEREIRA, S. E. M: DE CHLAPOWSKI, Mme =' Joseph DEBROUX, Mme L. DEVERGNE, M. !e' docteur GUERRIER, M. Gaston HALFF, Mme la' comtesse DE MAGALHAES. M. le docteur, R. À V MARQUEZY", M. Marcel RIBARDIERE, fctmeHenry ROUEN. Mme Georges VOGUET. A LA RELIGIEUSE DEUIL IVMEOiAT 2> Bue Troncbet 32. Plaça do Madeleine. PABI8


LE THEATRE

ISI0» ARTISTES EN VACANCES

MUe Mary Bell, de la Comédle-Franç»i«e, se repose avant d'aMome* le poid« de ta nouvelle direction théâtrale dont 11 fut tant parlé.

ÉCHOS DU THÉÂTRE

A l'Opéra. L'Opéra remet demain soir à l'affiche, pour nos hôtes de passage, le beau poème dansé de Paul Dukas, La Péri, l'une des œuvres chorégraphiques les plus caractéristiques de l'Ecole française contemporaine, dont Mlle Lorcia et M. Serge Peretti seront les protagonistes appréciés.

COURS COMMERCIAUX Londres. Cuivre comptant, 28 6/3 terme, 28 16/. Etain comptant, U29 15/ terme 229 15/. Plomb comptant, 10 16/3 terme, 11 2/6, Zinc comptant, 18 13/9 terme, 13 16/3. Argent comptant, 21 3/4 twme, 21 11/16.

Or, 138/4, en hausse d'un penny sur la veille. A ce prix, les ventes de ce métal ont porté sur 430.000 livres ster-

ling..

Caoutchouc (fumé feuille) disponible, 7 3/8 août, 7 3/8 septembre, 7 7/16 octobre-décembre, 7 9/16 janvier-mars, 7 8/4 t avril-juin, 7 7/8 (Para fine hard) disponible, 5 3/4 septembre-octobre, 5 3/4.

N«w.York. Cuivre septembre, 651 déoembre. 664. Caoutchouc septembre, 1546 décembre, 1586. Sucre septembre, 173 décembre, 181. Coton octobre, 1347 décembre,

1360.

Winnipeg. Blé octobre. 87 1/2 déeembre, 88 5/8.

Chicago. Blé septembre, 101 1/4 décembre, 103 3/4.

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SidrolMd.). 362 «0 CliBWH.B. ifW «W.Ifie. 310 fpc.B.Bll. 332S Braiil. Tr«t 311 2$ llKtrOBll., 9M Halioplois. 1235,, Eltrtf.leip II» Nitr. llaiiw. 3so Cou) »oo Banq.d.Par. 1940 Sofini. «400 Elec. Seine. 587 50 Hydrofwi. 118 EI.GtlNord 575 J. «ockwll. 450 Metropolit.. 1630 Ow}0-ll|r. W

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Sur la Côte Basque

Un concert de gala sera donné demain, à Biarritz, sous la direction de M. Rhené-Baton, au cours duquel il sera donné d'entendre entre autres la célèbre violoniste Noéla Cousin, interprétant Ja Symphonie espagnole de Lalo, le Tango d'Arbos et la Romance de Gabriel auré, orchestrée par Philippe Gaubert.

« Ankar aux arènes

de Saintes

Antar a M4 représenté aux arènes de Saintes, avec le plus grand succès, devant un auditoire de quinze mille personnes.

La belle légende arabe de Chekri-Ganem a trouvé des interprètes remarquales en MM. Romuald Joubé, RaouJ Marco, Varennes, Wasley, Berlioz, Victor Monteuil, en Mmes Laugier et Ponzio. La mise en scène de M. Pierre Aldebert, parfaitement adaptée aux magistrales proportions du plaleau, a, une fois. de ,plus,, montré en lui -le plus savant ̃« spé-^cialiste» des spectacles <ie plein air. La danse du feu, par Mlle Romana et son Ballet noir et blanc, rehaussait, au troisième acte, les fastes dit retour d'Antar,

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Châtelet, 2 h. 30; Grand.Guignol, 3 heures; Mogador, 2. h; 30. EN SOIREE

OPERA (Opéra 07-05), relâche.

COMEDIE-FRANÇAISE (Richelieu 22-70), à 8 h. 30 On ne badine pas avec l'amour, d'Alfred de Musset. (MM. Lafon, Pierre Bertin, M. Le Marchand, Le Goff; Mmes Marie, Ventura, Catherine Fonteney, Giséle Casadesus, etc.) Gringoire, comédie de Théodore de Banville. (MM. Dorival, Chambreuil, M. Le Marchand, Pierre Dux; Mmes Jane Faber, Marcelle Gabarre). CHATELET (Gut. 02-87), à 8 h. 30 Rose de France, opérette à grand spectacle de M. Mouëzy-Eon, lyries de M. Albert Willemetz. Musique de M. Romberg. Matinées jeudi et dimanche. «.

THEATRE MOGADOR (Trin. 43-fi9), à 8 h. 30 L'Anberge du Cheval-Blanc, d'Erick Charell. (Dorval, Vilbert, Derbll, Goavec, Bever; Mlles Hélène Regelly, Rose Carday, Bevelly. Manette Dlnay).

PALAIS-ROYAL (Richelieu 84-29), à 9 heures Un tron dans le Mur. de M. Yves Mirande. (Henri Ebstein, Luce Fabiole, Jane Maguenot, Rexiane, Bouvilliers, Ch. Legoux, Guy Rapp, Claude Marty).

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COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE

De-ci. De-là.

Pière Colombier a entièrement termine la grande production qu'il a mise en scène pour le compte de la Compagnie Pathc-Natan et qui est adaptée d'une comédie de Louis Verneuil.

Blvire Popesco, vedette du film, à la fin de la dernière prise de vues, a réuni tous les collaborateurs. Après les avoir remerciés de la façon la plus touchante et la plus spirituelle, elle a levé son verre à la plus grande gloire du cinéma français.

Jt

M. Winfield Sheehan, vice-président de la Fox Film, en charge de la production, est arrivé a Paris le 3 courant, venant d'Amérique. C'est à M. Sheehan que l'on doit quelques-unes des meilleures productions de la Fox, dont Cavalcade, l'année dernière c'est également lui qui est le producteur de Le Monde en marche, Premier amour et Marie Galante, pour lequel il découvrit et lança la nouvelle vedette Ketti Gallian.

C'est Joshua Kean qui tournera le rôle principal du grand film policier que va réaliser M. Jean de Kuharski d'après un roman de Pierre Lagarde.

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RADIO Jeudi 16 août

10 h. 15 Radio-Paris, Paris-P. T., T. J Concert transmis de Vichy. 18 h. 16 Paris-P. T. "T. Dis'qncs. 12 h. 80 ï Radio-Paris Concert d'orchestre. ̃ 12 heu« res 45: Londres régional Concert varié. 13 h. 10 t Posto Parisien Musique légère. 13 h. 15 Paris-P. T. T. Concert (de Lille).– 15 h. 30': Tour Eiffel Matinée musicale. 16 h. Paris-P.. T. T.: Les grands faits musicaux. 16 h.' 15 National anglais: Orchestre. 17 h. 30 Stuuirart-Muhluckcr. Piano (Roger, Liszt). 17 h. 50 Munich Musique de chaftibre ancienne. 18 h. 16 Bruxelles rrunçals Musique de chambre. 18 h. 30 Stras- bourg Quatuor (Glazounow, Tschaïkowski, Grundlor). 19 h.: Radio-Pari9 Contes' pour les enfants (H. Schutzeuberger). 18 h. 80 i Prague Balalaïkas. 10 h. 55: Vienne Musique viennoise villageoise. 20 h. Radio-Paris Soirée' de chansonniers. Londres réglonal Concert-promenade. OEuvres de Mozart et do Haydn. National tnglais Arariét<K 20 h, 12: Varsovie Musique légère. 20 h. 15 Poste Parisien Les Joyeuses Parodies. de J. Valmy-Baysse. 20 h. 30: Psris-P.T.T.: Musique de chambre (Beethoven, Fauré, Roussel, Schubert, Schumann). Tour Eifrcl Sonate à Kreutzer, de Beethoven. Lyon-La Doua Musique de chambre (La Musique, l'Etu et le Vin). 20 h. 40: Suisse romande Concert (Bock, gammartini. Bach). 20 h. 55: Poste Parisien: Musique légère. -21 h. Prague Orches-: tre (Mozart, Mendelssolm).– 21 h. SO t Luxembourg Wagner, Beethoven. .21 h. 45 Vienne: Duos de violons (Mozart, Hœndcl, Kricka). 21 h. 50 Poste parisien Vieilles chansons. 22 h. 20, Berlin Sérénades (Ferrari, Arcnskl. Dvorftk). 22 h. 30 Londres régional nancins-. 23 h. 30 Hambourg: Pive'rtisseiiJC'Us, de Mozart.

Vendredi 17 août

Un excellent concert d'orchestre, au Posté Parisien. De Rumeuu Hippolyle et.Ariclc de Haydn la simpUonie La SurpMSov; de Mozart le Concerto en întncuvy pour piano, la Symphonie en sol nilnèur et l'Ouverture de la Flûte enchantée. Relais de Salzbourg à Prague et à Vienne. P.-D. T. 10 h. 15 rtiidlo-Paris Concert transmis de VU*y. 10 h. 30 Paris-P.T.T; :.Gon-i cprt (do Bordeanx-Lafayette). 18 h.: Hadio-Paris Concert .syniphonjquc. 12 h, 15 Paris-P. T. T. Concert.dc l'Or-; cliestre national. 12 h. 36: Poste Paru sien Disques. National anglais Dancintr. 13 h.: Langlmbcrg Musique do chambre. 14 h. National ang-lais i .Coucrrt militaire, 15 h. 30 Paris-P. T. T. S Concert transmis de Vichy. Natlonaf-an-i triais1 Concert. 17 h. 15 Langenberg Violon et piano. 18 h. 40: Bruxelles français Récital de piano (Bach. "Beethoven,* Srhumanu). 19 h.: Radio-Paris Causerie suv la chasse, par M. Dukcr,cy, Hambourg1: Concert (Muller, Kodaly). Munich: Festival Schubert. 19= h. 30: Prague de Salzburg Elektra, de Richard Strauss. 19 h. BO Suisse alémanique La Maitress-o aux cheveux d'or, opérette do Kyslor. 20 h. Radio-Paris Lectures i Pages de Jean Giraudoux. '• Londres ré* giôlial Concert promenade. QKuvrc? de Beethoven. National anglais Musique légère. 20 h. 10: Poste Parisien Orchestre (Rameau, Haydn, IWoiart)..v- Copenhague: Piano (Kulhau, Mozart). 20 h. 30 Paris-P. T. T. L'Amour à la Bastille, opéra-comique de Hirschmann. Strasbourg De Vichy OKuvrcs do Tschaïi kowskl, Mailler, d'indy, Wagrner. ..Tour Eiffel Festival Mendelssolm. ̃ 20 h. 45: Radio-Paris La Parisienne, d'Henry, Becnue Rome Santarlnclla, opérette do lloj-vé, SI h. National anglais Muhiquo bi'Uaiinlquo contemporaine. Luxembourg:1 Musique militaire. 21 h. 10 Hulxen concert. 22 h.: Midland régional Ttoe Yiddish Players. National anglais *érénnûes. Vienne; De SiUUuro «uvres de Moiart et Haîndel. 82 h- 30,! l 'OliO''65 régional Dancing. 22 h. 60: Hambourg: Concert.

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UR beaucoup de plages, la;mer: n'est'

qu'un prétexte à bains -de, soleiL. On {

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ose à peine y pénétrer. Elle est- har-

gneuse et la douche, brutale; des sés vagues suffit aux baigneurs craintifs! '• II j y.' a. danger" aller exercer ses talents -de; ria-- geur au delà des rouleaux écumants! on' aurait de la peine à les franchir 'au retour. Alors, on se contente d'une trempette en rond, dans la mousse et" le varech. Et >l':on reste des heures étendu sur la- plage, tfO|U- vant même un peu indiscrète la voix grondeuse des flots qui se met toujours en; tiers dans les conversations les plus intimes. A La Baule, la mer sert à quelqucchosc.' Elle n'est pas seulement un décor à des villas, des palàces et un casino. Elle se prête docilement aux fantaisies des baigneurs. On peut jouer avec elle. Comme avec ces gros bons chiens dont la force, est redoutable, qui se laissent malmener par des enfants. ̃ La plage ta prolonge sans qu'une barrière dangereuse les sépare. On' va. du sable [ à l'eau sans effort. Les jeux aquatiques complètent les 'jeux sur le sable culture physique, et natation vont de pair. Aussi La Baule et toute la baie qui s'étend de la pointe de Pornichet à celle' de Penchâteau, au delà du Pouliguen,. pourrait-elle être dénommée «Côte des sports ou de la jeunesse ». On l'a appelée la « Côte d'Amour ». Je ne sais pourquoi. Sans doute parce qu'elle a la forme délicatement incurvée d'un. bras de déesse prête à l'étreinte peut-être aussi parce que; derrière les remparts moyenageùx de Guérande, qui, non loin de là, semble s'urgie de quelque légende, une Yseult but un jour .le philtre enchanté. A moins! que

ce ne soit tout simplement parce, qu'il4 s'y ébauche entre les jeunes 'géns'et tes jeunes filles dont elle est le, domaine. de" charmants romans d'amour. Une évolution inattendue Un tel "rivage, exposé au Sud, tempéré par le voifinagè. du Gulf-Stream qui prolqnge, l'été jusqu'en octobre, abrité dçs vents d'Ouest-.par un rideau de bois de pins, était, avec sa plage de dix kilomètres, 'le' lieu .tout indiqué pour la création d'unegrande. station, estivale. La. Baule serait' res-. tée cependant une villégiature balnéair.e sans grande renommée si, en 1925, un généreux mécène n'avait consacré. une intelligente ac- tiviié et de nombreux millions ̃' son développement. Mais cet animateur avait rêvé de. faire de La Baule une plage de grand luxe consacrée aux manifestations mondaines mises en scène dans les salons;. dès-casinos, à l'instar de' Dcauville ou,: de:

LEfIGABOÂLABAULE

LE BAU LE

Cannes, ses autres, domaines. Il est -piquant de constater qu'il' fut. ici' victime-du trop beau cadre choisi et en quelque sorte de la nature! .La-jeunesse en fit' son fief. Elte en exclut )es'snobs:et tous~ceux qui n'étaient ,pas exclusivement les amants de la mer et duv soleil, qui n'y venaient pas attirés uniquement par les sports et les jeux nautiques. Avec une bonne, grâce charmante, un sens psychologique, aigu et un tact exquis. Mme André dirigea: cette évolution. Afin que •la-, jeunesse pût s'épanouir librement à La •Baule bains de mer,; culture physique et héliothérapie n'allant pas sans une certaine- licence –elle sut exclure de la station to'us les éléments troubles. Désormais, le Casino et, ses annexes sont consacrés aux* jeunes filles, et aux jeunes'gens, sous le signe de la gaîté. Les fêtes qui s'y "déroulent presque h'chaqùe4. jour sont créées, composées, pour j lés, imbins' de trente ans, animées par eux; Dirai-je; que les autres en bénéficient par»surcroît ?.̃̃

•Alors^on. assiste à-" des spectacles sans ba-

naiité fluc seules permettent l'ambiance spor- tiveet» la sélection. ̃•

Les concours originaux

Ker Causette

On a- eu v l'idée amusante d'organiser des concours. Et ces concours ont un succès fou. Ils sont cependant parfois audacieux. Qu'on en juge. Nous ne parlons pas du concours de la plus jolie robe du soir ou du plus joli, décolleté. -Mais, on eut celui de la plus jolie jambe, celui -du grain :de beauté le miçux place. No"us: vîmes samedi le con- cours 'dé la -Robe de, plage la plusauda- cieuserll y aura; cette semaine un concours de shorts. Nous regrettons de ne pouvoir assistër"à' celui de'la «-Vénus de bronze » qui -sera su'ivvcomme il convient, quelques jours plus! tard* par "celui de 1'. Adonis de bronze». Ces concours ont lieu le matin à c Kêr ^Causette », le bar à la. mode, sous les pins, dans un jardin garni de'parasols. Il v a a foule.' Et- comme à La Baule- ou l'on vient "se "distraire et se reposer, non se ̃ mon- ` trer,; l'aristocratie et; la. société- la plus fermée

*^rf" [concours DU PLUS jqu.bos. w^ j.prevqsti «H m

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ICONCOURS DE MAILLOTS DE BAIN. (de gauchie. drsiteî.-MUî S.VERMELJLENI

J m ^'GOTTLIB .M'i-' REM1LLAT (en maillot i9ûo): MLLg L:VËRMEULEN .M» PROTTYj &

de Paris et de province) se. mêlent à la* saine et bonne bourgeoisie de France, il était assez difficile de découvrir dans la. foule anonyme et colorée les personnalités, qui don- `. nent le ton à la vie mondaine et sont à la tête de toutes les manifestations de charité, comme Mme P. Droz qui, dans sa villa La Bretonnière », sur le remblai, fait. répéter à ses amis, les marquis de Triquerville,'Mlle Duteil, MM. Jean Féline, Pierre Malbrun et Albert Delmas, la comédie d'Alfred Savoir, Banco, qui: sera donnée les 19 et 20 août au Casino au profit des Chantiers diocésains. Nous aperçûmes cependant 'autour de la piste de danse le vicomte et la vicomtesse de Marsay, le duc et la duchesse de Brissac, le comte et la comtesse de'Rougemont, le comte H. de Montaigu, Mme Bréguet, Mme Lacan de Saint-Louis, et il est probable que l'affluence nous priva de la satisfaction de compléter cette énumération.

Nous savons cependant qu'à la villa « Caroline >, la marquise de Montaigu recevait,

ces jo.urs-ci, des- hôtes nombreux, parmi les- quels la comtesse Charles du Luart,'la marquise -d'Audiffret-Pasquier, le comte,; et. la comtesse de Lubersac, le.. baron: et la bã ronnè de Woûters, le comte et la comtesse ̃ Louis du -Luart, Mlle de Lubersac, Mlle de Brignac," k comte Edmond de Contades, le ̃ comte F. de La, Roztère et Je baron de, Cabrol. ̃ ̃ Chez la comtesse et le comte R. de Lapeyrouse, maire de La Baule, durant toute cette saison ont eu lieu également des « bridges et des réunions intimes groupant la meilleure société de la région et de nombreux estivants.

Des jeunes filles

sur. la scène'*

Le -soir, au Casino, formule des concours. connaît le même succès. Elle permet à Harry Pilcer, animateur, des fêtes,' de créer de ravissantes mises en scène dans des décors imaginés par :lui. Gûidéés: par ce diable d'hoinme à l'activité débordante,

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dont-rajsanœ: et -l'élégance font .aussi bien > merveille 'lorsqu'il fait défiler, des mannequins aux Ambassadeurs comme dimanche soir pu Martial' ,et Armand présentaient leur collection: d'hiver. que lorsqu'il règle un ballet les jeunes filles les 'moins- prépa• rées à; ces* exercices manoeuvrent, avec' un ensemble/ et: une .souplesse qu'envieraient maints, bataillons de girls. C'est ainsi qu'il ̃ réalisa pour la plus grande joie du public des spectacle, féeriques comme cette- «Nuit légère > Me la semaine passée et la « Nuit à' Honrîlulu» à/ laquelle nous assis- tâmes' samedi. Naturellement, lés jeunes filles qui'participaient au concours avaient revêtu le pagne ou le'sarco de rigueur avec le collier, 'de fleurs. Et chacune, 'après .la distribution > des prix, vint, • sagement s'asseojr.aupres.de ses parents ravis qui- semblent comprendre' fort bien que; dans une telle .'ambiance. et; sous le signe du sport, ..de la. santé, de la jeunesse et; -de' l'été, de tejs: divertissements, n'ont rien que, de charr mant. Et c'est, en somme -là tout ce qui pourrait résumer, mieux que de longs écrits, le < climat de La Baule 1934. 1 II- faut cependant ajouter que-les jeux de, plage et-lés concours ne constituent pas toutes les distractions offertes à La Baule aux estivants. Il y a les.tennis avec -leur club accueillant derrière une pergola- qui 'sert de i cadre aux concours d'élégance automobile, le golf dont le Club House domine l'admirable panorama lumineux des traits' », des; marais salants et de la Côte d'Amour. ̃ H. y- a> les multiples attractions que l'on annonce pour: fin août et septembre,* le; cor*-

cours- hippi.que, un ralKe ,i\ion. un maUh Chiron-Wiiliams ^ur la plage Que ^ais-je encore Aussi. le soleil sans doute, et la ca-' 1,- rcssc'du Gulf-Strcam engagé pour' toute la

saison. :<

Il y a au.vi la gastronomie. Et l'on • me permettra- une remarque pcr-onncilc C*'U n'est pa- de la publicité. Je ronnai- mu d'endroits, à Pari* ou aillcur-, l'on m.'nse y au^-i bien qu'aux Ambassadeurs du Ca~mô. Harry, Pilcer me lit goûter, samedi j'.u.-t s ·: pourtant ache\é mon dessert une -o'upe aux-poisiOiis dont il se délectait, iunim- an n'en trouve que thez Justin à Toulon ou J. dans, une auberge que je tonnais sur Us borijs du bassin d'Arcachon

Tous ces plaisirs Et il y a, tout prr-, derrière: l'Edcn de La Baule, la Gniiirif- Brière désolée que décrivit Al|ihun5e do .` Chateaubriant.

Louis Daney.