sage l'homme qui n'est pas tout à fait dépourvu de raison. Rufus renonça de lui-même au commandement, et chacun le combla d'éloges pour cette résolution. Loin de lui reprocher d'avoir manqué de prudence dans le principe, ses concitoyens le félicitaient d'avoir eu le courage de se repentir. Ils pensaient que celui qui prend tout d'abord le parti le plus sage en est redevable à un heureux hasard; et ils le louaient de ce qu'instruit par l'expérience, il n'avait pas rougi de se corriger et de montrer clairement par là combien un homme l'emporte sur un autre homme et la vertu véritable sur l'apparence de la vertu. Ainsi, Fabius recouvra par la volonté et même par les prières de son collègue l'autorité que la jalousie et les calomnies de ses concitoyens lui avaient enlevée.
CLXXXIX. Au moment d'abdiquer, Fabius fit venir les consuls auprès de lui, leur remit le commandement de l'armée et leur donna avec effusion des conseils sur la conduite qu'ils devaient tenir. Il préférait le salut de sa patrie à la satisfaction d'être regardé comme seul capable de commander, et il espérait [AEÏÎIov f) xai' &v6pu)TOv èsii • to S' à|iapTOvxa }(pï]<7oc<j9ai toT; xraiffjiouji SiSaYfiaut itpè; to Xoitcôv, àvSpo; «Y«6où xo;i voùv l^ovroç.
2. (Exc. Vat. LXXVI. A. M. p. 194-195, éd. Rom.)
3. Dans M. A. Mai 'Antùlay^aaiOsi nouvel exemple de la confusion de l'aoriste et du futur. Je suis la leçon de Zonaras qui a copié Dion. Cf. note 4.
4. D'après M. A. Mai, en sous-entendant àpx»jv. Le Ms. du Vatic. donne èxsîvo avec ce mot il faudrait sous-entendre orpéreuna qui probablement se trouvait dans le texte de Dion, comme il se trouve dans Zonaras, 1. 1. p. 416, éd. Du C Kai (liXXcov àncùlayriat^fieti xîjç àpX'ÎÇj TOùç ÛTiemiu; |asteméjj/JraTo xai to STp<£raj(xi acpi<n napéôwxs, xai ™v8' oaa irp«x97jvai ÈxpJjv napï|VE.<JEV à^SovwTocia.