Naples et portant le n" i54; l'autre, du XVIe siècle, appartenant au prince Della Rouella et ne contenant que l'histoire d'Auguste il ajoute que le bibliothécaire de Naples lui envoya des variantes recueillies dans le Ms. de la bibliothèque royale pour l'histoire de Pompée et pour celle de Néron, et quelques autres pour l'histoire d'Auguste tirées du Ms. du prince Della Rouella elles offraient si peu de différence avec les textes imprimés qu'il ne crut pas devoir lui en demander davantage.
Pendant mon séjour à Naples, en 1842 les Conservateurs m'ont affirmé que la bibliothèque royale ne possède aucun manuscrit grec de Dion ou de Xiphilin. Quant à celui du prince Della Rouella, je n'ai pu en trouver la trace. Je n'ai vu dans la bibliothèque royale de Naples que deux manuscrits, portant lenom de Dion: ils contiennent une traduction latine, non pas de son histoire, comme le titre l'indique, mais de l'abrégé de Xiphilin parDémétrius Chalcondyle, qui la dédia à Étienne Porcher, en i5oi. Dans l'un et dans l'autre, c'est la même version, avec quelques variantes de peu d'importance en tête de l'un de ces Ms. se trouve une autre version latine, qui diffère notablement de celle de Chalcondyle et dont l'auteur ne s'est pas fait connaître (i). Ce sont les deux manuscrits que Montfaucon mentionne dans son Diarium Italirum p. 3 10, comme deux manuscrits grecs appartenant à la bibliothèque des Augustins de S-Giovanni-in-Carbonara, d'où ils ont été transportés à la bibliothèque royale.
§ VI. Éditions et traductions de Dion Cassius et de Xiphilin. Reimar en avait donné une notice fort détaillée, qui a été augmentée par Sturz (a). Je me bornerai à résumer les renseignements qu'ils ont réunis.
(1) Cf. la lettre du bibliothécaire J. Andres à Sturz., 1. I. p. 1,111. (?.) Cf. De Vita et Scriptis Cassii Dionis, § 24, p. 554-572, t. VII île l'édition de Sturz; les Prolégomènes de Nie. Carmin. Falconi, 1. 1. ch. V;