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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1933-07-31

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 31 juillet 1933

Description : 1933/07/31 (Numéro 212).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2974060

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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EN REGARDANT UN RENOIR

La mode est aux tableaux de Renoir. Ses toiles célèbres, aux enchères, obtiennent des prix de plus en plus magnifiques, malgré « la crise et la pénurie actuelle. Chacune de ses grosses fermières nues est couverte d'or autant que la'mythologique Danaë le fut par Jupiter chaque bouquet de corolles épaisses s'achète au taux des pierreries. Aimez-vous les tableaux de Renoir ? ses couleurs charnues, ses fleurs sans mystères, ses visages sans rêve ? Allez donc les admirer au musée de l'Orangerie. Ses sujets ? ses modèles ? peu lui importait, sans doute. Seul, le miracle de « recréer » avec un pinceau et une palette exaltait son génie. De là, un mauvais goût, une vulgarité innocente qui frappent, sinon le connaisseur, du moins les profanes. dont je fais partie. Rien en lui de cette distinction qui sauve les laideurs les plus aiguës ou les plus démodées de Manet. Avant votre visite à cette fort belle et intéressante « rétrospective », lisez la plaquette, où de nombreuses photographies reproduisent les tableaux les plus célèbres et dont le texte, savant, instructif, artistique et agréable, en plus, est de M. Claude-Roger Marx. Le jour caniculaire où je vins contempler tous ces chefs-d'œuvre donnait une explication' des plus naturelles à l'air d'abrutissement de toutes ces femmes de Renoir. Assises tristement au bord de plages rocailleuses, les pâles et blondes Vénus, lasses d'essayer en vain de brunir leur carnation nacrée, avaient l'air d'attendre qu'on fasse avancer leur huître. Des Pomones pneumatiques, gonflées et enduites d'une sorte d'huile groseille, couchées dans des vergers, semblaient y mûrir, résignées à devenir géantes avant d'être mangées. Leurs visages, mi-fruits, mi-mufles de jeunes bêtes ont ce charme animal et végétatif que l'on savoure sans paroles. Ce type féminin doit correspondre à une certaine époque, de la vie du peintre. Las sans doute de tout ce qui est superflu en dehors des splendeurs de la vie terrestre, il couchait en un Eden, lourd de fortes sèves, des créatures sans pensée, des Eves moitié pommes, moitié boas roses, digérant ingénument des stupidités défendues. Peu de vrais fruits et peu de fleurs à cette exposition. Les,pêches, bien groupées en cette faïence, ne semblent pas avoir de suc, et ce bouquet, tout en taches épaisses, n'est pas fils de la lumière. D'ailleurs, les plus belles roses de Renoir sont surtout des filles de la terre les secrets aériens des couleurs florales, l'ailé de leurs formes, la lumière préférée de leur vie colorée, Renoir ne les a pas aussi bien compris que leurs chairs dont il a rendu avec une sensualité lourde et délectable les masses et l'éclat, en une splendeur presque femelle.

Mais, que de jeux exquis de couleurs en certaines toiles, sans doute plus jeunes. Ce déjeuner où, entre deux convives sombres, une jeune femme mince et verte comme un frêle insecte venu se poser sur la nappe au dessert, est d'un charme délicieux. Cette petite fille en bleu turquoise, cette jeune femme veloutée auprès de laquelle une adolescente aux longs cheveux tient un bouquet rond dans un papier blanc en cornet, cette face pâle de femme en noir, treillagée par la voilette, ces anémiques enfants qui jouent du piano, etc., etc., nous offrent au passage l'instant capté d'un temps lointain, de mœurs abolies, de types révolus. Mais que j'aime ce bal de jadis, ce bal de fantômes sous le nocturne éclairage de cette époque, gaz verdâtre faisant spectraux ces danseurs bleus, foule anonyme et mêlé? en un rythme déjà macabre où, seule, la note en fleur d'une robe rose jette un cri jeune vers la vie et vers le jour Que j'aime. Mais je ne connais- rien à la peinture. et ce que j'en dis, croyez-le bien, n'a aucune espèce d'importance. Pourtant, je me sens le droit de parler plus longuement de ce bijou, de ce frappant chef-d'œuvre qui s'intitule La Loge. J'ai passé au théâtre d'assez nombreuses heures pour affirmer que cette spectatrice n'est pas « critique ». Les lustres au gaz pâlissent ce délicat visage, un peu meurtri, de blonde fatiguée.. Une rosé dans les cheveux, une autre qui se fane au corsage, ouvert en carré sur les seins. De longues bandes de velours noir zèbrent la dentelle de sa toilette, donnent à cette captive je ne sais quel aspect symbolique de quelque animal qui voudrait bien fuir. Sur le velours ponceau et râpé du bord de sa prison momentanée est posée la lorgnette inutile et, sur les genoux devinés, l'aile repliée d'un sombre petit éventail. De tous les visages féminins contemplés ici, celui-là, seul, exprime un rêve, un secret, une attente. L'homme, masqué par les lorgnettes que ses deux mains appliquent à ses yeux ne s'occupe pas de cette femme. Elle est seule. Elle écoute, elle regarde, certes. Son nez mince, un peu pincé, sa bouche jolie montrent qu'elle est attentive. Mais le regard contemple je ne sais quel autre spectacle, au delà de la scène réellement imaginaire. Le regard dit « Serai-je toujours captive en cette loge de théâtre, image de ma vie étroite, prisonnière, d'où je contem-

ple la vie libre, l'amour, l'intelligence et la beauté, sans y prendre part, sans m'y mêler jamais ? Les conventions, les préjugés de mon « milieu sont aussi râpés que ce velours sur lequel je pose avec dégoût ma main découragée. Cet homme, qui regarde toujours au delà de moi, qui, lui, a une liberté, une indépendance, une facilité de joies personnelles, cet homme, il m'ennuie, et je l'envie. Moi aussi, je veux être libre moi aussi, je veux jouer un rôle je veux vivre, je veux être aimée. Je ne veux plus rester enclose en mes bienséances comme en cette loge, comme une triste cétoine, brillant en vain dans sa rose. Je suis, en ma robe d'aujour4'hui, rayée comme uri petit zèbre je veux piaffer, m'échapper, eourir. vers autre chose. vers un autre état. vers d'autres nieôtirs, d'autres bonheurs. La pièce que j'ai le seul droit d'applaudir est toujours la même. Elle n'a plus aucun intérêt. Ces acteurs n'ont pas de talent ces auteurs ne disent rien qu'il faudrait enfin dire, crier, clamer. Assez, de tout cela Assez Je ne veux plus aller au théâtre Je veux jouer Je veux pleurer, rire et vivre. Ainsi se plaint et s'exhorte, depuis tant d'années, cette jeune femme en cette loge cramoisie. C'est une héroïne de romans. C'est une première féministe c'est une ardente, une « refoulée ». Elle ne sait pas qu'elle est regardée aujourd'hui par des petites personnes dont l'indépendance est peut-être excessive, qui changent de compagnons avec facilité et quittent le théâtre quand elles s'y ennuient, filant au volant de leur auto qui les conduit où bon leur semble. mais qui, pas plus souvent qu'autrefoiSi ne se dirigent vers une heureuse sérénité. •̃̃̃

Gérard d'Houville,

LA P O LITIQUE

CONTRE LA PATRIE

Il n'y a pas de signe plus grave du désordre de notre temps que l'adhésion d'une large partie du corps ensei-

gnant à l'antipatriotisme. Il n'y en a pas qui montre mieux la nécessité d'une réforme de l'Etat.

Dans quelques jours, le Syndicat national des instituteurs va tenir son congrès annuel. L'ordre du jour de ses travaux est l'étude de la lutte contre la guerre. Quand, après les débats, le congrès sera amené à exprimer son opinion, il aura à choisir entre plusieurs motions et-celle qui a toutes chances de l'emporter est du style le plus franchement révolutionnaire.

Elle proclame, en effet, que la guerre ne peut être écartée que « par une levée en masse des travailleurs, revêtant le caractère d'une grève générale insurrectionnelle ». Elle préconise le renvoi collectif des fascicules de mobilisation et le refus de participer à tout exercice de défense nationale. Elle tance la C. G. T. qui autorise M. Jouhaux à siéger à Genève et elle lui demande de préparer la mobilisation des travailleurs « pour déclencher une action insurrectionnelle quand les circonstances l'exigeront ».

Notez que ces instituteurs ne sont pas communistes. On se demande même ce qui peut bien les séparer des fidèles de Moscou.

Mais quelle confiance peut-on placer dans des maîtres qui professent de telles doctrines, qui affirment qu'il faut répondre non à l'appel du pays en danger et qui n'admettent qu'une forme de guerre, la guerre civile ?

Ils sont libres, dira-t-on, en dehors de leur service. Mais est-on bien sûr qu'ils respectent absolument cette neutralité que beaucoup d'entre eux tiennent pour une duperie ?. L'histoire est encore une matière inscrite au programme des classes. De quels commentaires les instituteurs révolutionnaires assortissent-ils leurs leçons ? Et si leur enseignement est rigoureusement correct, quelle étrange élasticité morale

On n'a pas publié, du reste, les campagnes de ces mêmes instituteurs contre les manuels qu'ils nommaient « bellicistes ». Ils entendent bien continuer et répandre par tous les moyens leur pacifisme antifrançais.

En vérité, il n'y a pas de propagande plus redoutable. Elle pervertit l'âme de la jeunesse. Elle la prépare aux asservissements. Elle cherche à ruiner l'énergie nationale qu'ailleurs l'école se donne pour mission d'exalter.

Le gouvernement est aussi muet devant ses subordonnés dressés contre la patrie que s'il s'agissait d'un projet financier. Certes, nous n'attendons aucune réaction défensive de M. de Monzie. Mais M. Daladier, ministre de la guerre, n'a-t-il rien à dire Allons, le! Jacobins!

L'AUTRICHE CONTRE '1

LE HITLÉRISME

La propagande hitlérienne en Autriche, menée par les nationaux-socialistes d'Allemagne, continue à provoquer dés réactions très vives à Vienne et dans toute la République fédérale. Derrière son chancelier, qui a pris énergiquement en main la cause de l'indépendance, le peuple autrichien s'est dressé avec vigueur. Il ne veut pas se laisser absorber par le IIIe Reich. La récente violation de la frontière autrichienne par des avions allemands en fournit une nouvelle preuve. La Reichspost fait remarquer que l'article 10 du pacte de la Société des nations, que vient de renforcer le "pacte à quatre, oblige l'A>lemagne à respecter l'indépendance politique de. l'Autriche, qui a donc le droit d'attirer l'attention de l'Assemblée et du Conseil sur des raids aériens susceptibles de compromettre la paix. « Le gouvernement hitlérien, écrit la gazette officieuse de Vienne, devrait alors plaider coupable ou avouer la faillite de son autorité. » Dans la capitale autrichienne, la pose de la première pierre de l'église élevée à la mémoire de Mgr Seipel a donné lieu à une importante manifestation en faveur de l'indépendance. Le chef du gouvernement autrichien a prononcé l'éloge de il'homme d'Etat qui a sauvé une première fois la nouvelle Autriche et lui a fait prendre conscience d'elle-même. M. Vaugoin, ministre de la guerre, qui prit ensuite la parole en saluant dans le chancelier Dollfuss le successeur de Mgr Seipel, l'assura de la fidélité de l'armée qui est prête à défendre la patrie autrichienne.

« A l'extérieur, a-t-il dit, nous étions habitués jusqu'ici à une main fraternellement tendue. Ce ne sont plus aujourd'hui que mensonges radiodiffusés et raids d'avions. Mais l'Autriche sortira victorieuse de cette lutte. Au nom de la mémoire de Seipel, nous jurons que l'Autriche restera l'Autriche. »

Ces patriotiques déclarations qui répondent si exactement aux sentiments de là grande-majorité du pays ont été chaleureusement acclamées.

II se manifeste de plus en plus une volonté nationale de se défendre par tous les moyens contre les tentatives d'emprise sur l'Autriche auxquelles les hitlériens allemands se livrent avec une singulière maladresse.

M. ALBERT LEBRUN A CHERBOURG Í,.

CHERBOURG, 30 juillet. (De notre envoyé spécial.) C'est à toute vitesse que M. Lebrun et les personnalités officielles ont gagné Cherbourg ce matin. Le train présidentiel, sans le Président, a parcouru les trois cent soixante et onze kilomètres qui séparent Paris du grand port du Cotentm en quatre heures et dix minutes. L'automotrice de M. Lebrun, partie de la gare Saint-Lazare après le train spécial, n'a mis que trois heures un quart.

C'est avec curiosité que les personnes massées sur le quai de la gare de l'Etat, à Cherbourg, attendaient la venue de l'automotrice. A onze heures vingt-cinq exactement, la rouge voiture arrive. Le président de la République en descend, accompagné de MM. Roy, ministre du Canada de Oldenburg, ministre du Danemark Frot, ministre de la marine marchande Appell, sous-secrétaire d'Etat aux travaux publics Magne, secrétaire général civil de la présidence du général Braconnier, secrétaire général militaire; de MM. de Fouquières, directeur du Protocole Chardon, conseiller d'Etat, président du conseil du réseau de l'Etat Daulry, directeur général des chemins de fer de l'Etat, etc.

Le président de la République est, comme les personnalités qui l'accompagnent, enchante de son voyage. Il rend hommage à la stabilité de la machine où l'on n'est nullement secoué, malgré la rapidité. Le chef du pouvoir exécutif» salué par les personnalités du département et de la ville, quitte la 'gare, tandis qu'une salve de cent un coups de canon est tirée du fort du Roule. Il se rend au monument aux morts où il dépose une magnifique gerbe. Il se dirige ensuite vers l'Hôtel de Ville. La foule est considérable sur le parcours. Elle emplit les trottoirs, garnit les fenêtres. A la mairie, M. Lebrun est reçu dans le grand salon. On lui présente les autorités civiles et militaires, ainsi que Mgr Louvard, évêque de Coutances, et le pasteur de l'Eglise réformée, M. Morin. M. Le Brettevillois, maire de Cherbourg, prononce une allocution à laquelle le Président répond.

C'est ensuite le départ pour la nouvelle gare maritime, dont les proportions sont gigantesques sitôt arrivé, le premier magistrat de la France fait un geste symbolique il coupe un ruban tricolore qui barre l'accès du quai central et procède à l'inauguration. Au premier étage, il jette les yeux sur le fameux Drakkar, reconstitution d'un vaisseau des anciens Normands, qui fut l'un des « clous des fêtes de Coutances. Autour du Drakkar se trouvent des jeunes filles portant la blanche coiffe des habitantes du Cotentin.

Le Président se rend sur la terrasse dominant le, nouveau quai, le quai de France. La vue est admirable sur le port en eau profonde et sur la rade les navires de guerre s'apprêtent pour la revue. (.VOIR. IA. SUITE EN TROISIÈME PAGE)

LA COUPE DAVIS REVIENT

A L'ANGLETERRE

Les Français ont perdu hier la Coupe Davis. Mais beaucoup de ceux qui assistaient à cette finale ont vécu en un seul après-midi autant d'émotions que. le Destin se plait à, en disperser tout au long d'une existence la confiance, la crainte, l'espoir, l'enthousiasme, la déception. On eût dit que chaque balle se plaisait-à à faire changer brusquement les sentiments de la foule. Il n'y en eut quW qu'elle éprouva jusqu'au bout durant ces cinq heures l'affection. Pour Cochet d'abord qui eut à lutter moins contre son adversaire que contre lui-même, pour dominer ses nerfs et rassembler ses forces. Il semblait un capitaine domptant par son calme un équipage rebelle. Finalement son vaisseau trouva le port. Il l'avait bien mérité. Et Merlin aussi, pendant tout son match, compta sur les gradins quelque douze mille mères, pères, frères; sœurs, et peut-être aussi des

/̃«tcées. ->̃

Lui, sur qui l'on ne fondait la veille que peu d'espoir, devint soudain l'enfant chéri du public. C'est qu'il fut magnifique, non pas seulement par son courage, mais aussi par sa valeur. Il se surpassa si bien qu'on aurait cru, à chaque balle, qu'il inventait le tennis.

Le sport nous a fait goûter hier des minutes d'une densité particulière. Cela tient à ce qu'un grand match se déroule suivant la même courbe qu'une existence humaine. Cela commence par l'impatience, la fougue, puis vient l'effort discipliné et ensuite la volonté par laquelle on termine la partie. Jamais un joueur n'a pensé que les points qu'il laissait échapper au début, il en aurait besoin à la fin. C'est bien toute une vie qu'on voit vivre. Mais elle a sur la nôtre une supériorité.- C'est que lorsque vient « la balle de match », toute la ga'lerie est là pour lui assurer un silence majestueux et décupler les forces de celui qui la joue.

Les simples humains, eux, jouent leur balle de match sans savoir que c'est elle ni l'enjeu qui s'y attache. Alors ils la mettent dans le décor.

James de Coquet..

Par 3 victoires à 2, l'Angleterre u a battu la France ̃.

C'en est fait des espoirs de la France là Coupe Davis a été remisé solennellement hier, au Stade Roland-Garros, aux joueurs anglais qui viennent de l'a gagner. H. Cochet, J. Borotra, J. Brugnon et A. Merlin ont assisté à cette cérémonie. Les trois premiers ont eu présent à la mémoire, le jour où, à Forest-Hill, la Coupe leur avait été pareillement remise par les joueurs américains W. T. Tilden et W. M. Johnston. Il y a six années. Le « miracle » ne s'est pas produit André Merlin n'a cas battu Fred Perry. Et pourtant, malgré que ce soit le jeune Français qui ait été vaincu, alors que Henri Cochet triomphait de H. W. Austin, c'est lui qui mérite la vedette aujourd'hui. Il a racheté toutes les erreurs qu'il a pu commettre une fois de plus, et dans des circonstances particulièrement difficiles, il a accompli, sans défaillance, la tâche qu'on lui avait imposée et qu'il avait acceptée lutter contre un rival plus aguerri, plus solide, avec sa belle volonté comme arme principale. Qu'on n'aille pas surtout accuser Merlin d'indifférence c'est un sportif parfait qui bataille pour gagner, avec toute son énergie, toute sa vigueur, toute son âme vainqueur ou vaincu, il arbore le même sourire niais son âme est accessible, plus peut-être que celles de beaucoup d'autres cnampions,"à la joie ou à la peine volontaire il ne dévoile ni l'une, ni l'autre il se contente de les ressentir.

C'est une bien dure partie qu'il a eue à soutenir hier contre Perry partie aux cent actes divers où il a connu successivement le sourire et l'ironie du sort dans tous les cas il a gardé intacte son énergie. Par elle, il est parvenu à jouer mieux que jamais c'est sur un résultat magnifique qu'il a dû s'incliner, après avoir forcé son prestigieux rival vainqueur de Vines et de Cochet à exécuter son meilleur jeu et parvenant même à le mettre en déroute, lui faire douter de la victoire. Il a fallu la classe extraordinaire de F. J. Perry, pour triompher c'est, nous l'avons dit, un très grand champion il l'a affirmé encore en cette occasion.

Henry Cochet a non seulement « tenu » durant cinq sets, mais il triomphe du champion britannique H. W. Austin. Faisons un peu amende honorable Henry Cochet nous a fait revivre des heures passées, d'émotion. et de joie. Mais ce qai nous a surtout enthousiasmés, c'est de voir Cochet montrer la ferme volonté de gagner, accepter d'être mis en échec par son rival, accepter de se réfugier dans une action défensive et trouver ensuite l'énergie nécessaire pour repartir à l'attaque aveu courage. Cette bataille, il l'a soutenue avec des armes beaucoup moins dangereuses qu'auparavant c'est avec son cran qu'il l'a gagnée ceci atténue beaucoup les regrjets qu'on eut de le voir battu parPerry et lui redonne la place qu'il avait manqué perdre.

Et qu'Austin ne soit pas trop désolé de n'avoir pu triompher du Français l'effort magnifique qu'il accomplit est plus joli que ceux qu'il réalisa pour battre Vines.. Des défaites de ce genre n'atteignent pas la renommée d'un champion elles l'augmentent.

.Et maintenant que la Coupe Davis est partie pour les rives anglaises, songeons aux moyens de la faire revenir. André Merlin a prouvé la vitalité des jeunes joueurs français commençons à les for- mer sérieusement ce sont eux qui pourront nous faire revivre plus tard les merveilleuses minutes que nous vécûmes hier.

jOavcice Capelle.

M. François COTY RÉPOND A M. GRAVELU

DIRECTETJE

de l'organe doctrinal fasciste < Ottobre >

Nos lecteurs n'ont pas oublié que le journal romain Ottobre, organe de doctrine fasciste, avait fait une intéressante étude du projet de M. François COTY pour la Réforme de l'Etat. Nous en avons publié la traduction et nous l'avons commentée à la date du 14 juin. Le directeur d'Ottobre a bien voulu discuter nos observations et proposer un échange d'idées sur cet ensemble de questions qui importent beaucoup à la France, à l'Italie, à toute l'Europe. Nous résumons ici la lettre de notre distingué confrère.

« Depuis plusieurs années ^dit-il, Ot» tobre suit avec attention l m'ouve» ment qu'a déclenché M. CQTY, ses » efforts, les péripéties de sa lutte. Il » lui a paru que la popularité conquise » tout de suite par le directeur de » Figaro, fondateur et animateur de » l'Ami du Peuple, avait un peu souf» fert des bruits qu'on avait fait cou» rir au sujet de certqines,apé^ations ̃» financières. Il les attribue à la mali» gnité d'une presse corrompue, spé» cialemlent à l'hostilité de financiers

M. François COTY a répondu par la lettre suivante t

A M. le Directeur d'Ottobre.

Via DeIl'Anima, N° 45 Rome. Monsieur le Directeur,

Je vous. remercie de me proposer si courtoisement un échange d'idées sur ïçs, questions qui ont été touchées dans to.tfciL article, dans ma réponse et dans votre lettre. ;̃ -r y. --̃••-̃>̃-•-• Ni vous ni moi ne cherchons à créer une « sensation », mais à résoudre les problèmes d'où dépendent, d'une part, une meilleure destinée: pour nos concitoyens respectifs et,' d'autre part, une meilleure entente des politiques économiques en Europe. '̃'̃'• Il me paraît que vous avez commis une erreur en supposant que les polémiques d'ordre financier soulevées autour de mon nom par des adversaires qui emploient contre moi toutes les armes, même les moins loyales, avaient porté atteinte à ma popularité. Pourquoi ne pas mettre, alors, sur le même plan, le capital productif d'un Coty et le capital vagabond de ce jeune ploutôcrate démagogue, ministre de la République, délégué à la Conférence de Londres, pris en flagrant délit de spéculation sur le dollar ? Il y à des choses qui portent le même nom et qui ne sont pas comparables.

Aussitôt que le public a connu les vraies,causes et la .mauvaise foi de ces, agressions, il m'en a vengé par une sympathie décuplée, dont les échos ont retenti à la fin du mois dernier, dans une magnifique réunion tenue à la célèbre salle Wagram dix mille citoyens entassés dans cet édifice, et des milliers d'autres qui n'avaient pu y pénétrer, ont affirmé leur enthousiasme et leur foi par des acclamations sans fin, dès mon apparition à la tribune. Pourquoi, sinon parce qu'ils savaient de toute certitude, comme des millions d'autres dans la capitale et dans le e pays, les services que j'ai rendus à notre nation, et les projets que je forme pour lui restituer son entière prospérité à l'intérieur, sa pleine autorité dans le concert des peuples ? 2 Il n'est pas juste'd'opposer, comme vous le faites, la carrière de M. Mussolini, enfant du peuple, à celle de François Coty, grand industriel, c'est- à-dire employeur de beaucoup d'ou- vriers et puissant capitaliste. La vé- rité, que connaissent bien mes concitoyens, c'est qu'aucun homme au monde ne peut se dire enfant du peuple à plus juste titre que moi, qui ai commencé mon labeur dès l'âge de quinze ans et,qui, gravissant pas à pas, effort après effort, le chemin de la fortune, ai toujours vécu parmi les ouvriers, et n'ai jamais réalisé le moindre gain par une décision ou un geste qui fût contraire à l'intérêt des travailleur; ̃

Non seulement j'ai vécu parmi eux, avec eux, mais j'ai mis la main à la pâte chaque fois qu'il le fallait, j'ai pris souvent ma part des travaux les plus minutieux et les plus difficiles. En contact permanent avec mon personnel composé d'hommes, de femmes, d'enfants, ~-i dis, mille person-

» métèques, sans foi et sans patrie. » Son propre patriotisme le pousse à » rendre hommage aux qualités d'or» ganisateur et à la patriotique réso» lution de M. COTY,

» Mais il suppose que le réformateur » français n'a pas saisi le sens profond » du fascisme italien. Le fascisme ita» lien n'est pas'arrivé au pouvoir par » l'appui des riches il y a été porté, » par une minorité spirituellement » aristocratique du peuple. Au con» traire, il lui paraît que M. -GOTY, » ayant des biens matériels à défen» dre, entreprend ses campagnes pour » amener les masses à gagner pour lui » cette bataille. C'est pourquoi, peuts> être, M. COTY n'aborderait pas de » front le problème du capital et du » travail, ni même la solution du cor» poratisme intégral. Enfin la Réforme » de l'Etat, telle qu'elle a été exposée » dans la presse COTY, présenterait un » caractère administratif plutôt que po» litique elle n'aviserait pas à la sé» lection sévère des hommes qui doi» vent diriger le pays. »

nes je l'ai fait bénéficier depuis un quart de siècle, par une sollicitude toute spontanée, de mesures que l'Etat ose à peine imiter aujourd'hui pour pallier aux effets de sa mauvaise gestion.

Ce n'est pas une industrie que je dirige et que j'ai conduite à la plus haute prospérité c'est une quinzaine d'industries différentes, appartenant à des corporations qui s'ignoraient avant que je les eusse liées en un faisceau. Si j'avais voulu passer subitement au corporatisme intégral, je le pouvais mieux que quiconque, puisque, sans occuper un siège au Parlement, j'ai réussi à faire voter une loi de protection de la main-d'œuvre française et comme les choses n'allaient pas à mon gré, je viens d'obtenir la nomination d'une commission parlementaire de contrôle de 90 membres afin d'imposer à l'Etat l'application de cette loi dont il semble ignorer l'existence, tant il l'a négligée jusqu'ici.

J'ai fait mon apprentissage industriel et commercial dans toutes les parties du monde, et j'y ai connu toutes les difficultés, j'y ai couru tous les dangers qui se multiplient autour d'un homme d'action d'une certaine envergure. ̃̃ J'ai bravé l'impopularité quand il le fallait pour tenir ferme et droit le drapeau de mon pays et je l'ai bravée aussi dans mon pays pour lui expliquer, pour lui faire admettre, pour lui faire admirer ce Fascisme italien dont vous êtes le vaillant champion, contre les calomnies et les haines de la Maçonnerie, des sans-patrie, des métèques anarchisants ou bolchevisants, de tout ce qui complote la ruine de nos deux patries avec une égale fureur, parce qu'elles sont les deux exposants suprêmes de la civilisation latine et, chrétienne.

Je suis persuadé que vous n'avez pas perdu le souvenir, puisque vous avez suivi mon effort.

Dans mon plan pour la Réforme de l'Etat, vous ne considérez que la partie administrative. Elle occupe, à la vérité, une grande place, parce qu'en matière d'administration les détails concrets doivent être précisés.

Mais la partie politique n'exige pas les mêmes développements, parce qu'il suffit d'en fixer les principes directeurs et les formules essentielles pour que tout le contenu«s'en dégage aussitôt, logiquement, même devant les esprits les plus simples. Et la capacité de déduction logique est précisément un don, des Français, que l'on incrimine même quelquefois de la pousser trop loin. Vous me reprochez de rechercher l'adhésion populaire, et de ne pas aboutir à un système de sélection aristocratique.

Sur le premier point, je vous répondrai que l'adhésion populaire est indispensable à n'importe quelle œuvre entreprise en France, et dans d'autres pays que nous connaissons bien les uns et les autres les facultés critiques et les habitudes d'indépendance individuellé (au moins apparentes) qui carac- térisent notre peuple s'opposent à ce }


qu'qn, :lui fasse intellectuellement violence, il faut lui faire accepter ce qu'on croit avantageux 2>our lui.

]\fais il n'y a pas lieu de craindre qu'il le refuse, à condition qu'une propagande assez intense, assez étendue, ait porté la «coiCTicfion dans des masses parfaitement accessibles à la raison. C'est .cette tâche que mes collaborateurs 'et moi dépensons nos forces sans compter. Nous réussirons.

Sur 3a question de la sélection aristocratique, je vous répondrai que tout mon système, tel qu'il .apparaît sur le plan, politique dans mon projet pour la Réforme de l'Etat, et sur le plan économique ou social dans ma campagne pour, la restauration du' corporatisme, repose sur une sélection continuelle dés sapâcïïës. Or, le produit de toute «élection forme, automatiquement, une arisiacratie. Nous devons éviter le mot en France, à cause des souvenirs d'Ancien Régime qu'il évoque dans la foule. Il nous suffit d'avoir la chose elle-même, la chose indiquée par Je sens étymologique du terme, le gouvernement des

Meilleurs.

Vous voyez qu'il y a peut-être des nuances entre nos doctrines essentielles, mais qu'il n'y a certainement pas un abîme, ni même un bien large fossé. Si je. ne me rallie pas du premier coup au corporatisme intégral, j'en ai déjà laisse' entendre la raison dans Fi(jura; Se dois /Compter avec l'ampleur et avec la force du mouvement que déclanche notre parti de Solidarité française. Je dois éviter les élans trop brutaux, qui porteraient trop loin. Je songe à la mesure qu" impose la situation présente des Etats européens.

Le corporatisme intégral «en France commanderait d'abord, une réadapta-ftion dans le monde du ira vail, et le «oiXt gediëmcnt d'un MiiHiOn? tkt û&quïn&è cent Quille ouvriers étrangers-'1; ce que îtouç ne voulons pas préconiser, pâirce que nous regardons comme un devoir de Solidarité européenne de faciliter avant tout la vie des peuples qui ont donne l'exemple de marcher dans la bonne voie.

Vous m'entendez bien, Monsieur le Directeur, et vous ne pouvez pas me faire grief d'une intention généreuse. Vous ne me ferez pas grief non plus de mes réserves au sujet de votre dernier mot.

« Comme toujours, dites-vous, il y a » un fil conducteur dans les choses du » monde et le point de départ est ici à » Rome.

Vous parlez comme un digne patriote italien, pour qui Rome est le berceau 4e la Latinité. Vous me permettrez donc de parler comme un patriote français, pour qui le centre de la pensée humaine et le foyer de la Latinité sont en France; car je dois me souvenir que la France a été considérée toujours comrîncTjajfjitë aînée dil^gïisj }'#,©e,st ̃ eif m'appuyant sur ce fait acquis à l'Histoire' que j'eus le bonheur de convaincre M. Mussolini, quand il conçut l'idée de créer un Congrès de la Latinité je m'inclinai volontiers devant sa prétention' de voir Rome choisie pour siège du premier congrès mais j'obtins de lui, sans: être Obligé d'insister, que Paris fût désigné pour le second. Les circonstances ne sont pas si anciennes qu'on en ait perdu le souvenir.

Pour nous Français, et pour le reste du monde depuis bien des siècles déjà, « le; point de départ et le point d'appui sont a Paris ».

Par sa position géographique, par l'irrésistible attrait qu'il exerce sur les élites et sur les foules de tous pays, par le sentiment d'envie qu'il provoque et par les convoitises qu'il éveille <ians le cœur de ceux qui ne sauraient atteindre jamais à son rayonnement universel, Paris demeure sans rival. C'est l'explication, non l'excuse, de la nouvelle et formidable^çoalition qui prend à tâche d'empoisonner ou ^'affaiblir notre race, après 'qu>eflë% ^râVë l'effort: des. siècles et l'assaut de tant de haines..

Maïs en collaboration étroite et perjnïânèirie-aoec Rome, nous pouvons compter sur le triomphe prochain de la Latinité. Si nous -devons alors repasser sous l'Arc de Triomphe, nul n'imaginera que ce puisse être autrement qu'en Alliés.

Et voilà pour notre controverse poli-

tique.

"̃̃ •̃' i *i

Mais mon cœur d'homme privé, de brave homme, a été cruellement blessé j)ar une accusation contenue dans votre article l'accusation d'avoir conçu et conduit mon action pour défendre mes intérêts matériels. Vous nie faites là une grande injustice, Monsieur le Directeur. Mes intérêts matériels Mais je les ai en tout temps sacrifiés pour la défense de ma patrie je les ai compromis pendant sept années pour plaider la cause d'un gouvernement tel que le vôtre, qui avait donné le plus salutaire exemple de rédemption dans l'ordre politique et dans l'ordre social.

C'est en.semant des milliards gagnés, non par la spéculation, mais le travail le plus probe et le plus acharné, que j'ai prépare la moisson qui s'annonce dès maintenant fort belle.

Comment pouvez-vous me dire que je n'ai' pas compris le problème du ca,pital et du travail, moi qui n'ai pas eu d'autre but, depuis vingt ans,, que d'abolir Ja lutte des classes au profit de la collaboration raisonnée entre le capital et le travail J'ai donné tou-

I jours l'exemple, et ma caisse en I taisait les frais.

Vous n'avez sûrement pas, puisque vous suivez mes campagnes, perdu le souvenir de l'immense succès obtenu cm France par mon projet d'une Caisse autonome d'amortissement, qui aurait conservé à mon pays les quelque huit cents milliards: drainés par une Finance cosmopolite aussi bien connue de vous que de nous.

Orphelin à l'âge de sept ans, je n'ai eu dans la vie ni aide, ni conseil, ni fortune héritée j'ai dû interrompre des études qui s'annonçaient très brillantes parce que nous ne trouvions plus, à la maison, l'argent nécessaire pour en acquitter les frais. Et alors, j'ai pris une résolution farouche, acceptant un très modeste emploi dans une maison de commerce que la sollicitude d'un ami ouvrait à mon initiative et à ma bonne volonté. Privé dès l'enfance des distractions, des douceurs et des innocents plaisirs de mon âge, je m'imposai à moi-même d'observer la vie dans la solitude, et de comprendre les événements qu'elle livrait à ma méditation.

J'ai appris tellement de choses, depuis tnort passage à cette modeste table de travail, que j'ai pu, quarante ans plus tard, tenir tête aux experts les plus qualifiés du monde sur des questions qui décourageaient l'entendement du reste des humains.

Ainsi, le petit Ajaccien François COTY avait suivi, dans un domaine différent et plus vaste, puisqu'il ne connaît pas de frontières, l'exemple de l'Autre Ajaccien venu sur le continent dans les mêmes conditions d'impécuniosité. N'admire-t-on pas les jeux du Destin quand on découvre que le pauvre orphelin d'hier est le descendant authentique d'Isabelle Bonaparte, côu* sine germaine de Napoléon Ier? "La lutté 'se" '.poursuit, âpre, féroce, implacable, avec LES mêmes adversaires qui 'finirent, par avoir raison de l'Empereur. Auront-ils raison de moi ? J'ai déjà trouvé Moscou mais malgré les ruseSj les trahisons et les traquenards, je .n'aperçois pas Waterloo. François COTY.

̃̃̃ .»-».~

ECHOS

La Légion d'honneur de Bàth.

Cette croix que vient de recevoir M. Pasquier, au titre du ministère des pensions, comme étant le créateur de la Madelon, permet de rappeler des souvenirs déjà anciens et qui ont leur valeur historique.

C'était en 1914, à l'Eldorado, où il faisait son tour de chant de tourlourou. Louis Bousquet. qui était son parolier ordinaire et venait d'écrire les couplets devenus ̃̃'<&* lèbres; lui suggéra d'aller voir Camille RoV bert pour obtenir une musique allègre, une véritable marche, qui était nécessaire tau programme. Camille Robert s'exéçHfeiiet» le 23 avril 1914, Bach créait la Maâélm à une matinée de l'Eldorado. Elle ne recueillit auprès du public qu'un succès, très limité. Mais, peu de mois plus tard, reprise notamment au Théâtre aux Armées et répandue sur le front par le caporal Grillet, la Madelon devint, en un clin d'oeil, la véritable chanson française de'la guerre et de Ja victoire.

Pèlerinage laborieux.

Un jeune et riche musulman indien nommé Abdul Aziz avait fait vœu de se rendre à pied de la ville de Bihar qu'il habitait à la Mecque. Un tel pélerinage est assez habituel mais ce jeune dévôt promis de s'arrêter tous les cinq pas pour faire une prière. C'est là une circonstance qui rendait lente la progression de notre pèlerin et Abdul Aziz, qui a quitté sa ville natale il y, a neuf mois, n'est pas encore arrivé à Âllahabad. On estime qu'il lui Faudra environ dix années pour parvenir au but de son,- pèlerinage,« la ville saintej deiiJLa Meccjue s- s'il s'en tient aux ionclMons rigoUïeus|| de, son vœu. Le centenaire d'un prix de Rome. S'il était utile de défendre, contre de trop légers détracteurs, l'institution des prix de, Rome, due à Colbert, et qui vient, justement ces jours-ci, de mettre en pleine lumière toute une floraison nouvelle de jeunes talents, on n'aurait qu'à rechercher les œuvres des anciens lauréats de cette institution.

En 1833, par exemple, il y a un siècle, le grand prix de Rome d'architecture, ce prix même que l'Académie des beaux-arts décernait hier, était donné à Baltard, un novateur de son art, le premier qui eut l'idée de bâtir en fer, et à qui Paris doit ses Halles centrales.

Baltard n'excellait pas seulement dans la grande construction monumentale c'est lui qui dessina le Berceau du Prince Impérial, commandé par la Ville de Paris, et que l'on voit aujourd'hui à Carnavalet. Graveur aussi, comme l'avait été son père, il fit les planches d'une monographie de la Villa Médicis, aussi célèbres que celles de l'Histoire des Normands du duc de Luynes. _J ̃' La résurrection du vin aux Etats-Unis. Le ministre des postes américain vient de déclarer, au sortir d'une visite à la Maison Blanche, que le président Roosevelt estime que l'abrogation de la loi de prohibition sera devenue officielle avant la fin de l'année. A cet effet, les bars sont redécorés dans toutes les villes et les hôtels font de grands préparatifs pour annexer des cafés à leurs établissements. Des commandes importantes ont déjà été expédiées, en France, pour les vins légers et le champagne, et, en Ecosse, pour le whisky. On parle d'une première somme totale de qua-

tre millions de dollars.

C'est dijçê que les fêtes de la fin de

LES COURS, LES AMBASSADES, LE MONDE ET LA VILLE

Dans les Ambassades M. Fernando de Los Rios, ministre' des affaires étrangères d'Espagne, actuellement à Saint-Sébastien, a cêÇU la visite de LL. Ekc. lés ambassadeurs de France et du Mexique/ainsi que des ministres du Japon, de Pologne et du Brésil. •-̃•̃̃

LL. Exc. le nouvel ambassadeur de Pologne M. Wisocki, le nouveau ministre de Roumanie M. Lugoghano, et le nouveau ministre du Mexique M. Trollez se sont rendus successivement, hier, au Quirinal où, avec le cérémonial ordinaire, ils ont présenté leurs lettres de créance à ê. M. le roi Victor-Emmanuel. S, Exe. l'ambassadeur de Belgique à Londres et la baronne Cartier de Marchienne ont donné ces jours derniers un grand dîner ei» .l'honneur de M. Macdonald.. • Les convives étaient le gouverneur et Mrs J. Coee, miss Ishbel Macdonald, jS: Exe. l'ambassadeur du Brésil et Mme:Regis de Oliveira, duchesse de Dsevonshlre, le lûrd^maire et lady Mayoress, marquis et marquise de. Londonrderry, M. Hymans, ministre des affaires étrangères de Belgique M, Bonnet, prince Eugène de Ligne, Mrs Walter Runciman, Hon. Mrs Ronald Grevllle, sir Philip Sassoon,'M. Van Langenhove, M. Francqui, lady Çhetwode, Mme Paravicini, lord Queenborough, M. Borel de Bitche, etc. Monde officiel ̃-•:

S. Exc. Tageddifle Hassâny, âfldeti chef de l'Etat de Syrie, est arrivé à Paris et est descendu dans un hôtel des environs de

l'Etoile., .̃

Dans le Monde

La duchesse de Talleyrand quitté te château du Marais pour se rendre au, ToUquet. Le gouverneur de la province d'Anvers et la baronne Holvoet ont donné Une soirée dan- sante en l'honneur du. commandant et des officiers du navire de guerre Ê*e/ér, de la marine royale britannique.

Y assistaient, outre lé commandant Franklin et les officiers de l'escadre le eapttâiflé de vaisseau attaché naval à l'ambassade de Grande-Bretagne et Mme Fitzgerald, â&tisUI généraljde. Grande-Brietagne et Mn$, Hénry Tom, 'le "gérjéyai ,dir.conscnptibnnàire et Mme j Poirlèur, le général de Jonghe, commandànt^lii I place d'Anvers le.gériéral baro,n Vinçotte; epitf-mandant i'éebte d'aftiHërtetnalér d^Orfô Marchpveletté, commandant l'école dé cavalerie, et Mme d'Orjode Marchovelétte le bourg- mestre d'Anvers et Mme Camille Huysmâns, ïè consul général de France et Mme TbndeurSchefler, le consul général des Etats-Unis d'Amérique et Mme Marion Letcher, le consul général d'Italie et Mtne Zimolo, M..Malthe Jo- hannêssèn, consul général de Norvège lé coftsul général d'Espagne et Mlles de Cubas, le consul général d'Uruguay et Mme Munoz, le consul général de Finlande et Mme Eric Sasse, le consul général du Chili et Mme de Larfae*chea, le consul général d'Argentine et Mme Mujia Liffâfes, le consul de Horigrie et Mme Robert Fester, le président de l'Union AngloBelge et Mme Georges de Caters, comtesse André de Robiano, M. et Mme Ferdinand de Mees er de Betzenbroeck, comte et comteese Stany Le Grelle, lieutenant-colonel et vicomtesse de Joflghe d'Ardoye, M. et Mme Maurice de Vil.

l'année seront particulièrement joyeuses. Celle de Christmas s'annonce comme exceptionnelle. On ne boira, paraît-il, que du Champagne.

M. Rudyard Kipling et les Canadien. M. Rudyard Kipling- vient prônons cer son premier discoure paï fàdiodiffu^ sion. Nul besoin de dire qu'il a obtenu un plein succès. Il s'agissait de porter un toast à l'association des auteurs canadiens, dont les représentants sont, en ce moment, à Londres. Ceux-ci vont rentrer, chez eux. après avoir écouté la bonne parole. Et cette bonne parole leur a été très agréable. L'illustre romancier a dit, à cette occasion, que, « les écrivains ne mentent ja'mais ». Il s'est arrêté quelques secondes, puis, a ajouté spirituellement « quand ils écrivent ». La salle a éclaté de rire. Quelqu'un cependant, parmi les convives, fut tenté de compléter la pensée de M. Kipling, en ajoutant « et quand ils parlent ». Mais il n'osa pas, car c'était un Canadien, qui eût paru approuver trop librement ce qu'il venait d'entendre de flatteur à l'endroit des siens.

ï* MaBijue de Pet,

L'ÉLECTION SENATORIALE DES ALPES-MARITIMES

Inscrits;! *73.;r- Votants tf470 Suffràèes^ e^ppfftiês -t -4?&i J^– -Majorîfë absolue1 •28.6i'. °'{- .̃> ̃ -J~- -c>? OnlobteMu i M. Antûnin Gianotti, entrepre- neur, anc. dép., Union dé-

moc. et rad 345 Elu. M. Ferhând Lefranc, direct.

honor. à la préfecture de la

Seine, rad.-soc.j,«..5^. 72 voix Divers ,^M 53 voix Il s'agissait de pourvoir au remplace-, ment de M. Alfred Donadei, décédé. Ancien député, vice-président du conseil général, M. Donadei avait été élu sénateur Je 20 octobre. 1929 au deuxième tour de scrutin par 241 voix contre 221 à M. Raiberti, sénateur sortant (Union républicaine), sur 460 vitants. Le deuxième sénateur sortant, M. Charabot (Union démocratique et radicale) avait été réélu au premier tour par 289 voix.

M. Donadei était inscrit augroupe de la gauche démocratique, radicale et radicale-socialiste.

L'inauguration de la Cité

de Clairvivre -=

PÉHiGUEux, 30 juillet. L'inauguration de la cité sanitaire de Clairyivre.- a eu lieu," aujourd'hui, en présence de MM. Georges Bonnet et Miellet, représentant Je gouvernement.

Après îa visite des installations, un banquet de ^deux mille couverts a été servi â; l'hôtel de ville, suivi d'un remarquable défilé des provinces françaises, en costumes du terroir, et d'une fête nautique sur le lac de Born..

–f~

En l'honneur du chevalier d'Assas

La ville du Vigan a fêté hier le bi-centenaire de la naissance du chevalier d'Assas. M. Doumergue avait accepté la présidence d'honneur de la cérémonie. Un nombreux public se pressait dans le parc d'Assas ou des artistes de talent ont interprêté « La Dame Blanche ». Un concert a suivi puis un bal a terminé la journée. Plusieurs discours ont été prononcés, notamment par le colonel Picheral, qui a rappelé des épi«oçtes tig la d chexaliei; it'Àssasj

lers du Fourneau, chevalier et Mme Bosschaert 3è""Bouwel, M. et Mme-Jacques délia Faille de Waerloos, M. et Mme. Georges Cogels, M. et Mme Thierry Guyot de Mishaegen, chevalier et Mme Jean Le Jeune d'Allegeershecque, M. et Mme Joë Ullens de Schooten, M. et Mme Max Osterrieth, M. et Mme Werner Koelman, M. et Mme Ernest Slingeneyer de Goeswin, M. et Mme Willy Frîling, M. et Mme Eric Dessain, M. et Mme Jacques Wappers et Mme Maurice Holvoet, M. et Mme Gustave Dessain, Mme Hubért Elsen, Mme Newrnan, M. et Mme Watson Letchet, M. Philippe de Gerlachè de Gomery, comte Gérald Moretus Plantin de Bouchout, comte Michel de Pret-Roose de Calesberg, commander Evan Thomas, MM. Marcel van de Velde, Philippe et Xavier Cardon de Lichtbuer, Constantin Nicolaïdis.Gaëtan. Mofetus Plantin de Boùchout, comté Victor, de Robiand, MM. Pâulb, Aîriaury et Serge Hôlvoet.

«.' Le président et Mme Warrain se rendent à Aix-les-Bains. Mlle d'Haussonville, fille de feu le comte d'Haussonville, de l'Académie française, et viceprésidente de la Croix-Rouge de Paris, étant en Belgique pour participer au Congrès international de la Croix-Rouge, est venue à Anvers et a visité la cathédrale, le Musée Plantin et Je Musée des B«aux--Arts, dont les -conservateurs savants et érudits lui ont fait admirer les mer.veilles, les richesses et les beautés qui leur sont confiées.

A l'occasion de cette visite, le lieutenant général clrconscrlptionnaire et Mme Pouleur ont offert un déjeuner auquel ont assisté Mlle d'HaUSsortville, le président de la section an.vecâoise de, la Croix-Rouge et Mme Marcel Baèlde, général baron et baronne Wahîs, M. et Mme Jean Springuel, Mlle Greinèr, Mlle Pouleur.

Rencontré à Aix-les-Bairis S. A. I, l'archiduc Ffançois\Joseph, LL. AA. le prince et la princesse de Hesse, S. A, la princesse Aug. de Hesse, général et Mme Taufflieb, M. Ogden Mills, baronne Léopold de Rothschild, comte de Chambrun, comtesse Czaykowska, vicomtesse de Vimy, docteur L. CaldefOfi, MM. F. Otis, A. Hurtadt, misa Boyd,

Naissances ':V- •̃̃'

<- Le lieutenant Jacques Chaballer «t. madame, née.Çhristlnè de Saint-Léger, sont heut«Ux* faire 'parf dé" te naissance- de leuf'fiÏB Philippe. –'Versailles, 26 juillet-. :U

Marlèlg* ̃̃- :v.ii-nflf;-ti: •?;

De nombreux faire-part s'êtant égarés, nous rappelons que le mariage de Mlle de Rohan avec le comte Raoul de Montferrand aura lieu le mercredi 2 août à Josselin. Les parents et amis des deux familles sont priés de considérer le présent avis comme tenant lieu d'invitatinn.

En •l'église de Vlssac (Cantal) vient d'être célébré, en présence d'une nombreuse et élégante assistance, le mariage de Mlle Madeleine de Miramon-Fargues, fille du comte de Miramon-Fargues et de la comtesse, née d'Orsetti, décédée, avec le lieutenant Raymcnd Sarton du Jonchay, détaché à i'Ecoie de guerre, fils du lieutenant-colonel Sarton du Jonchay, officier de la Légion d'honneur, et de madame, née de La Fârgue.

Les témoins étalent, pour la mariée le mar.quis de Miramon-Pesteils et le comte d'Orsetti,

l,

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Beau temps, se réchauffant. Ciel nuageux avec belles éclaitcies et brumeux le matin. Vent d'Ouest devenant SudrOuest modéré. ̃ ̃ Température en -̃̃ Itmsseî Maximum': 2ÔY: TT. '̃' France. Amélioration générale sauf en Bretagne où le temps redeviendra mauvais dans deuxième partie de la journée et sur le Jura et les Alpes où il y aura encore quelques averses.

Aviation. a) Région parisienne Ciel peu nuageux ou nuageux par nuages élevés moyens et bas avec belles éclair cies. Vent d'Ouest as à 30 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre le matin, bonne très bonne ensuite. b) Vers Londres, Bruxelles, Coiognï, Strasbourg, Lyon-Marsëii,î,e Comme dans la région parisienne, sauf mistral dans la vallée du Rhône, diminuant progressivement, c) Toui,ousE-Ai,icante-Casabi<ancà Beau temps, nuages à toute altitude en faible quantité. Vent du secteur Nord 1$ à 30 kilomètres à l'heure. Bonne visibilité.

M. LOUIS FOREST

Nous avons appris hier, avec un vif regret et une profonde émotion, la mort de notre excellent confrère Louis Forest décédé au cours de l'autre npit après une brève maladie; La disparitioâ de cejournaliste.de r.ace, à la plumer alerte et au bon sens toujours ea éveil, primera 4«s 4eôtears du Matin d'un article quotidien qu'il publiait, on le sait, sous le titre Propos d'un Parisien, et qui avait un grand succès auprès du public.

Louis Forest mettait son talent au service de l'intérêt commun. Il ne dédaignait pas la polémique, savait y recourir avec bonheur, et ne limitait pas son labeur professionnel au Matin ou sa collaboration remontait à 1920. Il avait créé et dirigeait l'opuscule hebdomadaire l'Animateur des Temps Nouveaux, qui est en pleine prospérité et dont les campagnes en faveur de la propagande française à l'étranger, pour la sécurité du territoire, contre l'écrase;ment fiscal, etc., ont été si utiles et si retentissantes.

Président-fondateur du club des Cent, grand animateur du tourisme, président du comité de propagande du comité national de Défense contre la tuberculose, orateur précis et fougueux, Louis Forest 'aimait et pratiquait toutes les formes Saines de l'activité;

Il disparait à la suite d'une méningite foudroyante, qui se déclara avant hier samedi, à 7 heures du matin, alors qu'il se trouvait dans sa propriété de SaintGermain-en-Laye.

Transporté d'urgence à Paris, il f;ut (opéré dans l'après-midi la clinique chi* Turgicale de la rue de la Chaise par le «professeur Bourgeois, assisté du docteur ;î)albe, médecin traitant et ami personnel •du défunt. Hier, à heure: 30, il expir rait sans avoir repris connaissance. Louis Forest, Lorrain; de Metz, avait soixante et un ans il était officier de la Légion d'honneur. `

̃ ̃ i,

On nous communique, d'autre part, la note suivante

Le service religieux et l'inhumation dé M. Louis Forest, auront lieu demain mardi 1er août, à 11 heures précises, à l'ancien ^cimetière de Saint-Germain-en-Laye. On se réunira à la porte du cimetière. Le présent avis tenant lieu d'invitation, il ne sera pas envoyé de faire-part.

P&ilu part de Mme Louts Forest, femme du défunt des familles Forest, Gerschel et-Morhange, du conseil d'administration, de la direction et du personnel de l'Animafehr des Temps Noiweauxet de ses nomhrisx->nîi3: '.• ̃••_ .•

ses oncles pour le marié le commandant du Souzy, chevalier de la Légion d'honneur, détaché à l'Ecole supérieure de guerre, et le lieutenant Ivan Sarton du Jonchay, chevalier de la Légion d'honneur, son frère. •• La bénédiction nuptiale a été donnée, aux jeunes époux par le chanoine de La Selle, oncle de'la mariée, qui prononça une allocution de .haute inspiration religieuse. 1

Deux jeunes pages, Emmanuel et CharlesEdouard de Miramon-Pesteils, portaient le 'missel de la mariée. ̃ V"

Le service d'honneur était assufé par Mlles Françoise de Saint-Victor, Nicole de Boismenu, Marie-Josèphe Sarton du Jonchay, Claude Galengues, Anne d'Humières et Sybille VaraxSedaiges, habillées de robes de linon blanc ceinturées de velours incarnat avec grandes capelines de paille d'Italie garnies du même velours. A la sortie de l'église, le cortège était ainsi composé •'̃• ̃ -̃' 1 Lieutenant Sarton du Jonchay et Mme Sarton du jonehay, comte de Miramon-Fargues et Mme F. du jonchay, lieutenant-colonel du Jonchay et comtesse d'Orsettî, marquis de Miramon-Pesteils et Mme Ivan du Jonchay, commandant du Souzy et comtesse de MiramonFargues, comte d'OrSetti et comtesse Christian du jonchay, lieutenant de vaisseau du lonchay et comtesse Stanislas d'Orsetti, baron Gaston de Villeneuve et Mlle Thérèse de Miramon. Fargues, comte Stanislas d'Orsetti et Mlle Hedwige de Miramont-Fargues, capitaine Christian du jonchay et Mlle Germaine de MiramonFargues, lieutenant Bertrand de Luget et Mlle Bernadette du Jonchay, vicomte de Mifamon» Fargues et comtesse de Lambel, général comte d'Humières et marquise de Miramon-Pesteils, baron Louis de Villeneuve et Mlle de Miramon- Fargues, M. Maurice d'Orsetti et baronne Louis de Villeneuve, baron François de Chillaz et comtesse Alain d'Humières, vicomte Bernard de Beaurepalre-Louvagny et comtesse Robert de Charentenay, comte Robert de Charentenay et vicomtesse Bernard de Beaùrepaire-Louvàgny, comte de Lambel et Mlle d'Orsetti,

Après la cérémonie religieuse, le comte de Miramon-Fargues a reçu au château de Fargues les parents et amis des deux familles. ̃ Le mariage de Mlle de Roussel de PrévjHe, fille de M. Roger de Roussel de Préville efs de Mme, née-Duçh.emin; de Vaubernier, avec le vicomte Henri de La Sayette, fils du vicomte de' La Sayette et d.e.1 la; viïïomtesèë, née Dùlong de Rosnay, vient d'être béni en la cathédrale de Lavât par S.. Exe; Mgf ,du Bois de La Villerabel, éveque d'Annecy. Les témoins étaient pour la mariée M. Gonzague de Roussel de Prévillè, et pour le marié M. de LaSayette.

Mme de Préville a donné, après la cérémonie religieuse, une élégante réception pour les parents et les amis des deux familles, En l'église d'Antonne (Dordogne) vient d'être célébré le mariage de Mlle de Nervaux Loys, fille du baron de Nervaux Loys et de la baronne, née de L'Espinasse Langeas, avec M. François Le Harivel de Gonneville, lieutenant au 106" régiment d'infanterie, fils du lieutenant-colonel Le Harivel de Gonneville, officier de la-Légion d'honneur, 26" régiment d'infanterie, et de Mme, néa Désmousseaux de Givré.

Les témoins étaient, pour la mariée le marquis de Prunelé, son oncle, et la baronne de Lestrange, sa tante pour le marié le

LA JOURNÉE

jA l'Arc de Triomphe, la Flamme du SouvëmY sera ranimée par rU.N.C. (section de Clamart et section du XVIII' arrondissement). Orangerie; des Tuileries Exposition Re-

noir.1 V .V.' ̃. .• ̃ '̃'̃

rf-" Musée d'ethnographie (Trocadero) Missioa^p^kar-Djibouti Mission Petit pecary à Mada'gâscar Art des Incas. '̃̃ 76, faubourg Saint-Honoré Exposition de tapisseries du dix-huitième siècle, des Gobelins et de Beauvais, organisée par Mme Jean Chiappe, au profit de la Maison .de santé des gardiens de la paix.

Pavillon de Marsan Exposition des oeuvres d' « un architecte en mission autour du monde (gouaches, par Roger Tourte).. 13 à 17 heures, au Muséum Visite des serres tropicales. Exposition de papillons (collection Frushdorfer).

13 à 17 heures, Chantilly (musée Condé) Dessins de Poussin.

14 heures Courses au Tremblay.

ARRESTATION D'UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE

La justice militaire a fait appréhender et incarcérer hier à Lille un jeune homme, Maurice Verdier, vingt ans, originaire de Toulon, étudiant à Lille en théologie protestante, et qui, faisant état de l'objection de conscience, a refusé tout service anilitaire et a retourné aux autorités militaires ses ordres d'appel. `.

Si Verdier persiste dans son refus, il sera, traduit devant le tribunal: lyiUiaire, dëibïHe. "̃- ̃

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Deux cent cinquante

anciens combattants français partent pour les Etats-Unis

Deux cent cinquante anciens combattants vont profiter de leurs vacances pour aller aux Etats-Unis. Ils rendront ainsi aux membres de l'American Légion, qui tinrent leur congrès en France il 'y a plusieurs années, une visite inoubliée. Maintenir des relations d'amitié entre ceux qui combattirent côte à côte est de plus en plus nécessaire. La faiblesse de notre propagande fait qu'on ignore aux Etats-Unis, tout invraisemblable que cela paraisse, les qualités de notre pays. Au contraire, on nous diffame Journellement par la voie d'une presse acquise à des puissances animées de sentiments hostiles à notre égard ou par des brochures venimeuses.

Les anciens combattants français rétablieront la vérité auprès de leurs compagnons des heures héroïques. Ils porteront aussi aux anciens combattants américains le salut cordial de leurs anciens frères d'armes et de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes.de la gnerre. r ̃.•̃ ̃!̃> En même tem.pvils renouvelleront l'in- vitation qui a été faite officieHerne_nJ:. aux anciens combattants américains de venir tenir leur grande' convention de 1937 à Paris. Des réceptions enthousiastes sont réservées à nos compatriotes par rÀmerican Légion et la colonie française xle NewYork. Les sentiments de fraternité nés sur le champ de bataille sont encore vivaces entre les anciens combattants américains et français. Souhaitons qu'ils ne fassent que propérer.

Les délégués français s'embarquent aujourd'hui au Havre sur le Paris et arriveront à New-York le 6 août.

Voici le programme des deux premiers jours du voyage

Nos compatriotes seront accueillis à leur débarquement par les anciens combattants français de New-York. Ils. serpol ceçus-ensuite à. l'hôtel Pensylvania- par :1e com-

colonel de Camas, commandant le 106* régiment d'infanterie, et M. Robert Le Harivel de Gonneville, directeur des haras à Lambaile, son oncle. iï, Deuils ̃'̃'̃'̃•̃ ̃ /"y Les obsèques du génërat" de :diVJsnins-de l'arme du génie Louis Julien ont été ^êlébfees avant-hier, à 3 h. 30, au temple de l'Oratoire du Louvre; où le pasteur Bertrand a'prfe'idé au service et prononcé l'oraison^ f unlb-fe: >, Les honneurs militaires ont -été rendue* au grade de grand-officier de là, Légi'o'rt -d'honneur du général par une députatîon -«j'offîciers supérieurs de- la- "place Paris., .3 la tête desquels .était le général' Fraaque, <joniniàndafit-la •'̃Sriçade -des Si-peurs 'télégraphistes.- j,Le deuil était f eprësenté' -pât là veuve, 'le fils, les filles etr-lèa-gendres' .du "gérrërÔ^i^quels' s'était jointe Mme la:do$p.res&e tniséi» lin-Séràrd,-vintimë amie defamille. '.̃̃ Le 'cercueil a été transporté a- -Livrb'n (Drôme), pour J'inhumation. "̃i. De Cradqck (Province du Cap).î;Qri annonce la m-ort, à l'âge de 71 ans, M. Hercules Van Heerden, ancien président du Sénat Sud-africain et ancien ministre de F'agri.'c'Ulture. ̃̃̃ .y" Les obsèques du grand-rabbin je Parts J.*H. Dreyfuss, officier de la Légion. jd'hOOneur, ont été célébrées hier matin, à.9_h.3Q, en la synagogue de la rue de la- Victoire, ̃̃ Les prières rituelles ont été;. dites par.le grànd-rabbin Julien Weill, et les..cjiceurs;.d.e la synagogue se sont fait entendre. -es.: .:̃ Les honneurs militaires ont été f.ejtius.par un détachement d'officiers de la, pl,acej de Paris.. ̃ •' ,“̃ ,f Le deuil était représenté pat -M. Édtnpiid Dreyfuss, ingénieur en chef des mahùfactufos de l'Etat, et Mme Edmond Dreyfus? > té" do-cteur et Mme Oppert, fils, ftlle, bélle?fillj du grand-rabbiri défunt, et par ses petitsienfârjts. Le cercueil a été conduit au cimetière, du Montparnasse, suivi des grands-fabbini -etrabbins, précédant la- famille, et de nombreuses notabilités de la colonie israéijte, '̃• ̃• ;̃; Le grand-rabbin Julien Weill ,a dit-î. ngtiveau les dernières prières et l:'inliumatipn;a eu lieu ensuite dans la sépulture de; familte, Dans l'assistance: -̃̃ u;]0-; M" René Piquet, président du conseilniiBli,dp4l j les Teprésentants ;des tnjn.lçtes '$£ la gijërre.e.t. de la,rnarihe ,-lé ii&rcffi^He'miiAe .Rottischijd le baron et la barprme.pôb.ftrt de Rothschild Je baron et la baronne "ljanj.es de Rothschild M. Philippe de Rothççhiy, Ift général Rheins le contrôleur génér.àl-jde la marine Dugand M. Léon Bloch) ;;rnaîf© adjoint du Mme Pierre Goujon .îe -liftiitenant-colonel Lang M. E. de Nal4cn.e> docteur et Mme Georges Neveu viçontte:et vicomtesse G. de-La Jaîlle, etc;, etc. ,v;M. et Mme Pierre Piollet, M. Roger Wi'$sange font part de la mort de Mme BreskaftgisBillet, leur mère, décédée le 23 juillet. LeiS-Tib,sèquesoht eu lieu le 27 juillet dans -ltt pl^is stricte intimité en l'église Saint-Germain^desPrés. Cet avis tient lieu de faire-part, H; ?.'n- On nous annonce la mort du comte .^iidré de Saint-Phalle, décédé le 25 juillet dans sa propriété dé Heystop dén Berg (près, de Malines). Selon la volonté du défunt, "les" obsèques y ont été célébrées dans rlntfmitfc •̃jo.̃:̃' Vaèlfeur^

mander Louis Johnson. A 19 héuPé^'site assisteront à un banquet offert ptfr l'AWe-rican Légion à tous les voyageUM,«ous la présidence du cojnmandêr Louis '-Johnson. Le 7 août, à 10 heures, dépôt de fleurs au monument de la Luinière Eternelle à 11 heures,, •rèeépHtfrr--d;itfne délégation par Je consnl de France à j^pw-Gvk déjôuriêr offert ïipfrr- la SdeJcté1 iiitxîltaire féminine de l'American Légion réception par la colonie française de Ne.wt-Ysrk. Visite de ,1a, ville.. JDistractions; pô|iB»rl;a soirée." ./̃ ̃ ̃ •. ̃ /••̃

EN L'HONNEUR DE VAUBAN

Brest, 30 juillet. Les, persoriMs' ̃' Invi- tées par PAcadénïie de. niariné.'â'-hssislcr à une manifestation, orga^iséeenl'honiic^ïr de Vauban se sont rendues aûjourd'Jiui- a Camaret où, en souvenir de la vîàtbïue jjavale de 1694, a été apposée sûr le château du Sillon une plaque cohiméniqratfvç. établie par les soins de rAcàdêrriie de marine. En voici le texte .:̃ « Hommage de l'Académie de maï-ïh.é'à la mémoire de Sébastien le Prcstie dérViàitban, lieutenant-général de la nittrînev.;p6i,'ïr rhoniieur, connnissairejçënéral de,s JiotUïtcations, maréchal de France (lfr38-ï:Ï07). Le 18 juin 1694, Vaubaa, commandaut-de* forces de terre et de mer, sauva Brest en repoussant l'attaque des Aiiglo Hollandais qui tentaient de débarquer ici. »

M. Joannès Tramond, membre secrétaire de l'Académie de marine; a pris ensuite;!» parole et a retracé l'histoire de la batailliÈ de .Camaret, en faisant ressortir lès .coïfî techniques remarquables- de fcelfe dx;f cn'çtef qni.,teànsfcù>m».en-v.lct9i:r;B-iany:e.nt'aitiV'lf dexlébarquenie-nt-dpnt-là-nieriace était des' plus graves, lien seùlehient pour Brest, mais même pour toute la Bretagne. "v Légion d'honneur -J. `

-II 1 jl, »,

Ministère de la marine

Sout promus officici-s

MM. Crahes, Coliadc, de Chantêrac. Sont nommés chevaliers MM. Àùtret, Bourdon, Mlle Bwnrgeors;" MM, Charron, Coins, Dùumer, Duperie, ïh P.. I?lnchère, Giovansily, de la Gorce, Gourdin, GuU^ lou, Hiernard, Nitot, Saudrç, Varigor, Çrabé*

LA CONSTITUTION

DE LA REPUBLIQUE D'ANDÔMI Toulouse, 30 juillet. Il y a quelques^ semaines une délégation sommait Ie.\ctui-i seil général d'Andorre d'accorder un cers tain nombre de réformes, notamment Je suffrage universel.

Le Conseil a signé le 17 juillet dernierv; un décret concernant l'instauration" ë'ufl nouveau régime. Un gouvernement -provî-- soire a prête serment hier, à. 10 heures. dtf matin, a la Casa de Vaile, IV ~Î\"L L

L T

:< Hier matin a eu lieu, dans les locaux des services nord-africains de Paris; la distribution des prix aux élèves deS.'Cùurs d'adultes de la Ligue d'enseignement aiix: illettrés,. ligue dirigée avec beaucoup >dedévouement, comme on le sait, par. Mme Morel-Cherilly et M. Massé. La céréinonjô était présidée par M. Pierre Gôdin,. ancien président du Conseil municipal. I «^ Hier soir, 1.000 scouts français ;apparV tenant à divers groupements sont partis," par deux trains spéciaux, en direction" Budapest, où doit avoir lieu le .cinquième» Jamboree. C'est au château Godollo,- pïèsV Budapest, que se tiendra le Jamboree. i w? «^ Le général Weygand vient d'axfff^i- à Morlaix ûù il passera l'été dans sa prç" priété de Cpat-Amour. '̃*=:


M. ALBERT LEBRUN A CHERBOURG

̃: "• (SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE)

i Sous un soleil de plomb qui s'appesantit sur ries verrières, un banquet de six cent trente couverts a lieu dans le grand hall de, la gare maritime. D'éloquents discours sent prononcés par MM. Quoniam, président de la chambre de commerce; Le Brettevillois, maire de Cherbourg Delagarde, vice-président du Conseil général; pamecour, doyen d'âge du Sénat. Appell, sous-secrétaire d'Etat aux travaux publics, et par le président de la République. Le -chef de l'Etat rappelle la visite de Xï>uis XVI en 1786, puis il note que Napoléon .vint à; Cherbourg étudier, les conditions de la défense de la ville. Il évoque la -venue de Charles X sur le chemin de l'exil, les visites de Louis-Philippe, de Napoléon III et de six présidents de la République. ·

Après le banquet, le chef de l'Etat assiste à une manifestation navale. Si le temps eût. été plus beau, le contre-torpilleur Vaubaa, portant pavillon présidentiel, fût allé en pleine mer. Les divisions légères et les torpilleurs de la seconde escadre eussent fait le simulacre de l'attaquer, et, suivant le vent, se fussent dérobés derrière un nuage de fumée. Si, au contraire, le temps avait été très mauvais, on ne se serait pas embarqué et on se serait contenté de visiter l'arsenal. Le temps étant moyen, on a adopté la solution moyenne, on a passé en revue la flotte sans sortir de la grande rade.

Le Vauban appareille à 16 heures, quittant le quai de France, tandis que les bâtiments de la seconde escadre et les sousmarins sont mouillés sur rade. Il est commandé par le capitaine de frégate Shill. Il laisse à bâbord le sous-marin Surcouf, véritable croiseur submersible, passe entre la 'digue du Homet et la jetée des Flamards et-penétre dans la grande rade. A bâbord, on voit le triste spectacle de l'épave de Y Atlantique, Le Vauban contourne le Lamotte-Plcquet, croiseur de 7.500 tonnes, battant pavillon du vice-amiral Herr, inspecteur général des forces maritimes du Nord. Des avions passent au-dessus de nous.

Le contre-torpilleur défile à cent cinarçuanté mètres de la ligne des bâtiments de surface de la seconde escadre. A tribord, nous voyons les torpilleurs Bourrasque, Orage, Adroit, les contre-torpilleurs Lynx, Léopard, Lion, Maillé-Brezé, Bison. Le Vauban fait demi-tour à la passe ouest et défile à 150 mètres de la ligne des sous-marins rangés dans l'ordre inverse de celui qui était prévu. Il laisse à tribord le Poncelet, VArgo, l'Achille, le Poihcaré, l'Espoir, la Danaë, l'Eurydice, là' Méduse, la Diane, l'Antiope, l'Amazone. Le Vauban accoste à la gare maritime. M. Lebrun monte à bord du sous-marin Sùrcoùf, cette merveilleuse machine qui, au port, à l'air d'une baleine échouée. Le Président visite en détail ce submersible amarré au quai de France.

A 17 h. 45, il prend le train présidentiel habituel. L'automotrice qui l'a conduit ce matin à Cherbourg est repartie pour Paris à quinze heures.

La foule, massée à la gare maritime et le long des voies, lance des acclamations enthousiastes en l'honneur du Président de la République qui, ayant été ingénieur, a apprécié toute l'importance des travaux menés à bien à Cherbourg.

M. Lebrun arrive à Paris à 23 h. 25 et regagne l'Elysée. Henri Charliat. Des mineurs. espagnols.

s'enferment au fond d'un puits Madrid, 30 juillet. Les ouvriers •d'une mine située près de Mazarron (Murcie) ont déclaré la grève et se sont enfermés volontairement au fond d'un puits, dans une attitude de passivité absolue. Le gouverneur de Murcie, qui s'est rendu sur les lieux, n'a pu résoudre le conflit, devant le refus des mineurs à accepter la transaction proposée par les patrons. Le gouverneur est reparti pour Murcie, après avoir ordonné que l'entrée du puits soit constamment surveillée par la garde civile et qu'aucune nourriture ne soit descendue aux grévistes jusqu'à ce que ces derniers se rendent.

On conçoit à ce sujet des inquiétudes, car les mineurs avec lesquels se sont solidarisés les ouvriers d'autres entreprises, ont en leur pouvoir une grande quantité de dynamite qu'ils peuvent utiliser pour commettre des attentats.

A la frontière indo-afghane Simla, 30 juillet. Un nouvel ultimatum a été adressé par le gouvernement aux tribus rebelles des hauts mohmands. Cet ultimatum donne aux chefs des tribus un nouveau délai de quarante-huit heures à-l'expiration duquel, au, cas où le gouvernement ne recevrait pas satisfaction, des opérations de bombardement seraient entreprises sur plusieurs villages du Balauri.

IR, VCJ E3 3D ES 3L. PRESSE

Pour le redressement financier Si l'on veut sauver notre monnaie, il faut avant tout mettre en équilibre notre budget. Une compression vigoureuse des dépenses publiques s'impose. L'Etat doit, notamment, renoncer aux monopoles, charges trop lourdes qui l'accablent, aller carrément vers la réforme administrative. Mais comme le faisait remarquer, hier matin, Figaro, le gouvernement garde obstinément le silence sur ses intentions. Ne sait-il il va, ni ce qu'il veut faire ? '? M. Henry Garnier, président des chambres de commerce, a suggéré de charger le Conseil d'Etat de la mise au point d'un plan de redressement. A ce propos, M. C.-J. Gignoux, dans la JOURNEE INDUSTRIELLE, estime qu'il n'est pas possible d'attendre du Parlement les décisions nécessaires

Cette entreprise indispensable (la réforme administrative), M. Garnier le dit avec la modération inhérente à sa fonction et nous le dirons, nous, tout crûment, il n'est pas dans les possibilités du Parlement de l'accomplir,, en l'état présent des mœurs politiques. v

.En présence de l'ampleur de la tâche, des études réfléchies et de la précision qu'elle nécessite désormais, ce ne sont pas les invraisemblables conditions du travail parlementaire qui peuvent donner la moindre confiance et, en temps utile, le moindre résultat Enfin il faut que ce plan de réformes puisse être tracé hors des préoccupations politiques et"loin de la pression des intérêts particuliers. C'est la raison pour laquelle M. Garnier propose que le Conseil d'Etat coit chargé de le mettre au point, en vue de sa ratification, puis de son application comme loi.

On dira que la ratification serait aussi difficile à obtenir «ju'on vote poursuivi selon la

LA BELGIQUE QUI SE SOUVIENT

LA CEREMONIE PATRIOTIQUE t DE NAMUR

Le monument élevé à Namur à la mémoire du lieutenant général baron Michel de Faing d'Aigremont, commandant de la position fortifiée en 1914, a été solennellement inauguré hier après-midi. La cérémonie s'est déroulée au square du Kursaal. en présence du prince Léopold et de la princesse Astrid et de M. Devèze, ministre 'e de la défense nationale. De très nombreuses personnalités avaient pris place dans la tribune d'honneur. On remarquait notamment le général de Vaulgrenant, gouverneur militaire de Metz, le général Chardignyj la famille de l'ancien commandant de la 4° division d'armée, etc.

Des discours ont été prononcés par le général Flébus', au'nom du comité exécutif, par M. Huart, au nom de la ville de Namur, par le général de Vaulgrenant et par M. Devèze au'nom de l'armée belge. Le ministre' de la défense nationale a dit notamment

« Chargé, aux premiers jours de la guerre, de défendre la position fortifiée de Namur, le baron Michel du Faing d'Aigremont inscrivit glorieusement le nom de la ville dans les fastes de notre histoire. » Namur, première après Liège, des stations de la voie sanglante. Namur, devant laquelle fut contenue, quatre jours durant, une armée ennemie forte de 156.000 hommes et de 596 bouches à feu. Au moment même où la droite allemande cherchait à porter un coup mortel à la gauche alliée, Namur, dont la résistance a puissamment aidé la cinquième armée française à se dégager d'une formidable étreinte, a contribué dès lors au redressement de la Marne. »

Un hommage à l'armée française Dans un discours imprévu, le prince Léopold a dit notamment

« J'adresse mon salut le plus cordial à la très importante délégation de la magnifique armée française et, en particulier, à son chef, M. le général de Vaulgrena'nl » Je me fais l'interprète de tous mes compatriotes en affirmant que cette imposante participation à la cérémonie de ce jour nous va droit au cœur parce qu'elle apporte au mérite du héros que nous honorons l'hommage le plus éclatant qu'il eût pu ambitionner, »

Le duc de Brabant a déposé ensuite une superbe couronne de fleurs au pied du monument au nom du Roi. Le prince "Léopold et la princesse Astrid s'étant retirés, les troupes ont défilé devant le mémorial.

Nouvelles diverses

Les incendies de forêts

Des incendies de bois se développent de façon inquiétante dans la région d'Uzès. Hier, c'étaient plusieurs hectares de bois d'oliviers et de chênes qui flambaient à la côte de Quissac, au bois du Cros. Cette nuit, au quartier de Massenas, près de Sommières, plusieurs hectares d oliviers et de chênes flambaient à leur tour. Peu après, à Sauveterre, près d'Uzès, le tocsin retentissait, appelant la population pour arrêter un autre incendie qui menaçait de prendre de grandes proportions. Près de Nîmes, sur la route d Anduze, les pompiers et les troupes ont combattu un incendie de bois menaçant de détruire un grad mas. `

D'autre part, les. gendarmes de Sommières et de Calvisson ont tenté d'enrayer un important feu de forêt qui, ayant éclaté près de Montpezat, s'était développé rapidement sous l'influence du vent malgré leurs efforts, une centaine d'hectares ont été la proie des flammes.

D'Hyères, on apprend que deux incendies ont éclaté l'un, au bois de la Maunière, a pu être maîtrisé l'autre, qui avait pris au bois de la Tour fondue, a été éteint par un piquet du centre d'aviation. A Bandol et à Saint-Cyr-sur-Mer, des incendies se sont déclarés dans des forêts avoisinant plusieurs agglomérations et se sont étendus sous l'effet d'un violent vent du nord-ouest. Le feu a pris naissance autour du château de Rembrach et s'est dirigé vers Bandol, aux pointes dites du Gravier et du Moulin. En même temps, le feu atteignait Tarente et Saint-Cyr et menaçait la voie du chemin de fer du

P.-L.-M.

L'Alpe homicide

Chamonix, 30 juillet. M. Contausset, agent d'assurance, âgé de 50 ans, en excursion avec son fils au glacier des Grands, près du glacier du Tour, a glissé dans une crevasse très profonde et s'est tué. Le cadavre de l'alpiniste a été ramené à Chamonix.

Un jockey se tue

Tahbes, 3(F juillet. Les épreuves hippiques ont été attristées par un accident mortel survenu dans la dernière course (Prix de Longchamp). Le jockey Rissoand, montant La Jolie, a fait une chute et s'est tué.

procédure actuelle. Ce n'est pas certain, car cette fois l'opinion publique serait enfin saisie d'un programme d'ensemble, et non de l'indigent résultat de conciliations et d'improvisations diverses. Elle aurait peut-être assez de raison pour en imposer l'adoption, alors qu'aujourd'hui des groupes particuliers font pression sur nos représentants pour leur faire repousser ou adopter des mesures dont ils ont la possibilité de dire comme excuse qu'elles sont fragmentaires et sans conséquences réelles.

Que, si même, on voulait assurer le « coup s en instituant au Parlement le vote secret, nous n'en tomberions pas en pâmoison. Les hommes sont les hommes.

Le JOURNAL DES DEBATS écrit, de son côté, que le travail n'est pas facile. « Parce que tout ce que conseillent la raison, l'expérience, la technique, se heurt? à la politique électorale et majoritaire s. Et cependant, estime notre confrère, le gouvernement est maintenant au pied du mur. S'il veut éviter l'inflation qui serait « catastrophique », il doit enfin entreprendre un redressement qui a été san: cesse ajourné. « Dès la rentrée, surgiront avec une rigoureuse exigence, toutes les questions qui, par commodité, ont été laissées sans solution »

Le programme de gestion financière qui s'impose n'est pas très difficile au fond à rédiger. Mais pour en faire une réalité, il faut un gouvernement qui n'en demande pas l'application aux partis qui rêvent de bouleversements sociaux. Entre le salut des finances et le préjugé de la collaboration avec les socialistes, il sera inévitable de choisir. C'est une marque de nos temps singuliers qu'entre les deux routes les dirigeants puissent hésiter.

Le temps n'est plus au système de la facilité. L'heure approche où il va falloir agir.. Mais,, comme on le voit, si le gou-

DERNIERE HEVRE

La reconnaissance des Soviets et l'opinion espagnole

Madrid, 30 juillet. La reconnaissance de l'U.R.S.S. par le gouvernement de Madrid, a cause une forte impression sur l'opinion espagnole.

Si le Liberal et le Socialista l'approuvent, signalons l'attitude prudente des commentaires de la presse qui reflète des intérêts industriels, sur les relations' économiques qui vont pouvoir s'établir entre lés deux pays. D'autre part, certains organes mettent en avant le danger de la propagande des consulats et agences soviéti- ,1 aues dans la péninnsule.

h'Ahora, republicain de droite, parle d' « une aventure diplomatique a. « La décision qu'on vient de prendre est d'une gravité extraordinaire, écrit ce journal. Une forte équipe d'agents soviétiques va s'établir en Espagne. Nous, ne possédons pas, à l'instar des grandes puissances occidentales, un organisme parfait de police qui permette d'exercer un contrôle effectif sur certains agissements. Nous n'avons pas non plus l'habitude des gestes résolus par lesquels on peut, à un moment donné, comme l'a fait l'Angleterre, éconduire un représentant diplomatique soupçonné d'incorrection. On peut donc oraindre qu'on nous place dans une situation d'infériorité. »

Pour le Debate, catholique, le geste du gouvernement Azana est un geste symbolique, un hommage à l'idéologie marxiste de Moscou

« II n'y a pas une seule raison pratique qui permette de justifier cet acte. Nos relations commerciales avec la Russie n'ont, Jusqu'ici, profité qu'à celle-ci, qui nous a vendu du pétrole et hésite à faire jouer, à notre avantage, la clause de réciprocité. »

̃ ̃ –+- i.

Pour discuter la question dés dettes l'Angleterre enverra-t-elle

une commission à Washington ?

Londres, 30 juillet. Le député conservateur, capitaine Cazalet, avait récemment posé à la Chambre des communes une question au sujet de l'invitation que le gouvernement américain pourrait.adresser à la Grande-Bretagne pour lui demanrder d'envoyer une commission aux EtatsUnis, afin de discuter de la question des dettes de guerre. M. Cazalet a demandé également si des fonctionnaires du gouvernement britannique se rendraient à Washington avant l'envoi d'une délégation officielle britannique. M. Neville Chamberlain, chancelier de l'Echiquier, vient de lui répondre par lettre qu'il regrettait beaucoup de ne pas être en mesure, pour le moment, de faire une déclaration circonstanciée en la matière.

NOUVELLES DE PARTOUT

De Londres. Le vicomte Ishii et les membres de la délégation japonaise qui ont assisté aux délibérations de la Conférence économique mondiale, ont quitté Londres pour rentrer au Japon.

De Londres. Le maréchal Tchang Hsue Liang, ancien -gouverneur militaire de la Mandchourie, qui effectue un voyage d'études en Europe, est arrivé par la voie des airs à Croydon, venant du Bourget.

De Berlin. L'ancien bourgmestre de Bochum, M. Buer, s'est suicidé avec du véronal. De Tokio. Dix contrebandiers chinois ont été arrêtés à bord du vapeur britannique Grenogle. 164 revolvers et 16.400 cartouches ont été saisis.

D'Albang. Après avoir été enlevé et détenu pendant trois semaines par des gangsters, John O'Connell, neveu des grands chefs démocrates américains Daniel et Edward O'Connell, vient d'être remis en liberté.

On ne sait pas encore si la rançon de 250.000 dollars demandée par les ravisseurs a été payée ou non.

De Bucarest. Le roi Carol et le prince Michel ont visité ce matin à Baïa Mare, en Transylvanie, les mines d'or de la région. Ils ont été accueillis par une foule enthousiaste. D'Athènes. M. Tsaldaris, président du conseil, aurait décidé d'assurer la direction du ministère de l'intérieur, en remplacement de M. Rhallys, qui conserverait seulement le ministère de l'air.

De Sofia. Les communistes voulant manifester à l'occasion du l*r août (journée contre la guerre), la police a pris toutes les mesures nécessaires pour éviter les incidents. La manifestation publique a été, comme chaque année, interdite.

De Bucarest. Une bagarre a éclaté dans s une carrière de Tulcea, en Dobroudja, entre ouvriers italiens et roumains. Un Italien a été tue. On compte de nombreux blessés des deux' côtés. La gendarmerie a dû intervenir pour rétablir, rpr.dre.i Une, enquête a été ouverte. De Cordo6a. Un groupe d'antifascistes a manifesté devant le consulat d'Allemagne. Plusieurs coups de revolver ont été tirés. La police a dispersé les manifestants.

vernement veut sauver nos finances, il devra renoncer à la collaboration des so cialistes. La question est avant tout politique.

Retour à l'idée de nation

On sait aujourd'hui que le mouvement Marquet-Montagnon-Déat est né d'un souci de participation au pouvoir, qu'il a aussitôt laissé paraitre la vieillerie politicienne et qu'il n'est pas pris au sérieux. A retenir cependant comme un signe des temps que ces faux novateurs ont tout de même donné le coup de grâce au socialisme international et sont revenus, en principe, à l'idée de la nation. M. François Mauriac, dans VECHO DE PARIS, voit là avec raison la nouveauté

L'idée de nation, chez nous, est mise à l'encan beaucoup de « nationaux », que ce soit fatigue, impuissance; maladresse ou respect" humain, ne s'en servent plus que comme d'une étiquette. Elle a mauvaise presse chez certains catholiques qui la trouvent compromettante et qui ont appris à y déceler un relent d'hérésie. L'idée nationale créatrice, en dix ans, de l'Italie mussolinienne et (qu'elle soit bien ou mal utilisée par Hitler) levain qui travaille l'énorme Allemagne, cette idée, en France, git à l'abandon nul doute qu'elle doive donner la suprématie au parti qui aura la force et l'intelligence de s'en servir. Mais d'abord, il faut avoir foi en elle. Or, les protestations de M. Déat montrent bien qu'à l'extrême-gauche ils sont encore très loin d'adorer ce qu'ils brûlèrent.

Pourtant, ne nous y trompons pas. Lorsqu'une position, comme celle des internationalistes, devient à la lettre intenable, ceux qui l'occupent sont bien obligés d'en sortir*. Pour aller où ? Ce serait, tout de même un étonnant spectacle que de voir, chez nous, l'idée de nation revendiquée par les révolutionnaires, et les idées pacifistes et internationales

ab.

Déclarations de M, Goemboes à son retour à Budapest

BUDAPEST, 30 juillet. M. Goemboes, président du Conseil, est arrivé à Budapest cette nuit, venant de Rome Recevant dans son wagon-salon les représentants de la presse hongroise, il a déclaré que son voyage à Rome n'avait pas été inspiré par l'idée d'un Locarno quelconque ou par l'intention de résoudre une question concrète; niais par le désir de s'informer, après ses voyages à ^Berlin et à Vienne, de l'opinion du chef du gouvernement italien au sujet du pacte à quatre et de la politique italienne en Europe centrale, et de s'entretenir notamment avec le Duce, en présence du ministre des affaires étrangères italien, sur l'ensemble des questions intéressant directement la Hongrie et sur l'ensemble des questions d'intérêt italo-hongrois.

II a exprimé sa satisfaction d'avoir pu constater que la politique d'amitié inaugurée entre l'Italie et la Hongrie était maintenant bien accueillie, non seulement par son parti, mais aussi par l'opinion publique hongroise, qui se rend compte de l'importance d'une politique amicale avec l'Italie. M. Goemboes a constaté également que les intérêts de la Hongrie rencontraient au delà des frontières un puissant appui.

Un télégramme

du président hongrois à M. Mussolini Rome, 30 juillet. M. Goemboes a adressé la dépêche suivante de Poustumia à M. Mussolini « Profondément ému par l'accueil cordial qui m'a été réservé sur la terre hospitalière de cette magnifique Italie fasciste, je suis heureux d'exprimer à Votre Excellence les sentiments de ma profonde gratitude et mes plus vifs remerciements avant de passer la frontière. Je rentre dans ma patrie heureux et satisfait à certitude que ,.n,QSi entretiens ont profité aux intérêts de mon 'pays, à l'idée dé la paix européenne et de la tratïîtibhnelle amitié de nos deux nations. Je formule les vœux les plus ardents pour la complète réussite de la grande œuvre de Votre Excellence, qui tend à. établir dans l'Europe tant tourmentée une ère de paix fondée sur la justice. »

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POUR L'EXPLOITATION DE L'OR DU DANUBE

BUDAPEST, 30 juillet. M. Colin Campbell, représentant d'un groupe anglais qui a offert d'exploiter l'or du Danube, est arrivé en Hongrie. Ce groupe anglais est en compétition avec un groupe américain ayant fait des offres analogues.

On sait que depuis plusieurs siècles les pêcheurs des environs de Gyoer et d'Aranyas, au bord du Danube, à quelque 60 kilomètres au sud-est de Bratislava (Tchécoslovaquie), se livraient occasionnellement à l'orpaillage, dans les bancs de sable du fleuve. De recentes prospections, effectuées sur l'ordre du gouvernement hongrois et de la Banque Nationale, démontrèrent qu'il était possible de retirer des sables, par des moyens industriels perfectionnés, trois grammes d'or par mètre cube d'alluvions traitées et même, par certains endroits, plus de dix grammes. En dépit des protestations dess, qrjiajlle.uriî, gouvernement a l'intention de faire du lavage ,des sables aux endroits désignés un monopole d'Etat, si les conditions industrielles s'y prêtent.

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Sir Oswald Mosley

expose le programme du fascisme britannique

LONDRES, 30 juillet. Dans une interview qu'il a accordée à un représentant du Sunday Express, sir Oswald Mosley, chef des fascistes britanniques, a déclaré que son programme comportait, entre autres, les points suivants

1° Modification du règlement et du fonctionnement de la Chambre des communes

Abolition de la Chambre des lords; 3° Relèvement du niveau des salaires afin d'augmenter la puissance d'achat et de réduire le nombre des chômeurs; 4° Création d'un empire fasciste. Sir Oswald Mosley a ajouté que le fascisme britannique n'était pas antisémite. Les juifs, dit-il, ne seront pas persécutés sous notre régime, car les persécutions ethniques ou religieuses sont contraires à la mentalité britannique. En ce qui concerne les conflits ouvriers, sir Oswald Mosley a affirmé que la lutte des classes sera abolie et que les grèves et les lock-out seront déclarés illégaux. « Au lieu d'être les instruments de la guerre des classes, dit-il, les syndicats seraient appelés à collaborer avec les associations patronales et les directeurs d'entreprises. »

laissées pour compte aux bonnes gens venus de droite, encore tout essoufflés d'avoir tant couru pour rejoindre la gauche, et dont la destinée comique est de ne pouvoir jamais être de gauche, quelque gage qu'ils donnent aux partis avancés.

où l'on voit que M. François Mauriac connaît bien les milieux catholiques et même ecclésiastiques

On éprouve une nausée de rassasiement à voir une si laige fraction de la presse catholique toute occupée par un débat byzantin sur l'internationalisme, le nationalisme, le patriotisme que de subtilités, que de distinctions, que de verbalisme à l'infini Ce n'est pas que les conclusions soient mauvaises beaucoup de ces messieurs-qui reviennent des frontières de Jl'anarchie ont même l'air de se soumettre bon gré mal gré à une cure de désintoxication. Mais l'amour de la patrie a-t-il besoin de dissections cauteleuses ? Le fait de la nation doit-il être l'objet d'acrobaties dfesprit ?

J'ai bien peur que les écrivains qui se 'épensent à ce propos ne révèlent rien autre que leur aridité de cœur et leur éloignement pour des sentiments naturels. Il est temps que tout cela change.

Sans chef.

PAMPHLET organe d'un groupe de francs-tireurs de gauche ne croit pas au succès du mouvement néosocialiste, parce que, d'abord, il n'y a rien de neuf dans les idées de ses initiateurs, et puis qu'un chef ne s'est pas révélé.

Renaudel est apparu comme un esprit profondément parlementaire et profondément démocrate. On a senti une réelle puissance tribunitienne chez Marquet, la profonde connais-

Les réunions du dimanche

M. DUCOS A ROANNE

A l'occasion du concours organisé à Roanne par la Fédération de gymnastique du Sud-Est, M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat de l'Education nationale, a prononcé un discours dans lequel il a parlé notamment de la natation il a souligné qu'il lui paraissait indispensable de favoriser l'enseignement de la natation pendant la scolarité, même de la rendre obligatoire il a affirmé sa volonté d'aboutir rapidement sur ce point et de proposer bientôt l'application de mesures a la fois simples et efficaces, qui permettront à tous les Français d'apprendre, dès leur jeune âge, non seulement les principes, mais la pratique aisée de ce sport dont l'incontestable utilité n'est que trop évidente.

Faisant ensuite allusion à l'école unique, le collaborateur de M. de Monzie s'est montré quelque peu réservé

« L'école unique » np renouvellera le pays que si, d'un effort parallèle à celui qu'elle consacre à l'instruction des masses, au recrutement et 4 la formation des élèves, elle s'attache à la culture physique. Que servirait de décréter une répartition plus juste et plus féconde de l'instruction si l'on ne prenait souci d'améliorer la race ? L'âme n'est'maîtrcsse du corps qu'elle anime que chez les héros. Comme les génies, les héros peuvent se passer des écoles et des méthodes. Mais la masse humaine, dans les conditions de la civilisation moderne, dépérit si on l'abandonne. D'un bout à l'autre de la scolarité, les enfants, les adolescents, les jeunes gens ont droit à une surveillance et à une direction. Si nous voulons des hommes, il faut les former. La culture physique n'est pas moins nécessaire que la culture intellectuelle et que la culture morale dans une large mesure, elle en est la condition.

Le ministre de l'Education nationale à Epinal

Venu hier à Epinal pour présider les fêtes du Concours international de gymnastique organisé par la Société la Vosgienne, le ministre de l'Education nationale a prononcé un discours. Il a dit notamment '̃•. « L'heure est venue; de prendre son parti de l'enseignement en commun. C'est une réforme entière à réaliser. »

Puis le ministre, après avoir envisagé l'oeuvre de l'éducation de tous, à quelque niveau intellectuel qu'ils appartiennent, a montré l'importance de la formation des caractères et des esprits dans la siluation actuelle « où des partis matériellement puissants ont été balayés par des paniques politiques ».

Il n'y a de fortification pour la démocratie que dans les caractères et les esprits. C'est eux qu'il faut former. Et, revenant à l'esprit des manifestations qu'il préside, le ministre a ajouté « Ce n'est pas au repos qu'on a seulement le sentiment de la force. Il faut combattre. Il ne suffit pas de conserver ce que l'on a, il faut l'accroître. »

Les fêtes de Guillaume le Taciturne à Orange

Orange, 30 juillet (d'un correspondant). Les fêtes en l'honneur de Guillaume de Nassau ont eu un éclat particulier, rfj0urni par le grand défilé historique représentant, avec un minutieux souci du détail,' l'entrée du Taciturne.

Auparavant,' la inuniiïcipaïiïë avait" r,'eçu officiellement les représentants de la reine Wilhelmine le chevalier Loudon, ministre des' Pays-Bas à Paris, et deux ambassadeurs extraordinaires, gentilshommes d'origine française, le comte de Monceau, ministre de la Couronne, et le baron Grovestins, aide de camp de la Reine. A. 18 heures, M. Daladier a été recu à l'Arc de Triomphe par le préfet du Vaucluse. Reçu ensuite à l'hôtel de ville, le président du Conseil a déclaré qu'il faisait confiance au pays pour surmonter les difficultés du moment et a terminé par un éloge du Taciturne et de la Hollande. Une représentation a couronné, ce soir, au théâtre d'Orange, les cérémonies.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvet.lement de la bande.

SOURCE HEPAR

~Ft TV Et

VITTE'I PO[jiR LE?

I I I EL VOIES BILIAIRES Envoi gracieux de la brochure « LA CURE HYDROMINERALE DE VITTEL » sur simple demande à la Société Générale des Eaux Minérales, Service F. O.c VITTEL (Vosges).

sance des milieux syndicalistes et des questions sociales chez Montagnon, et Déat s'est manifesté comme un esprit cultivé, clair, précis, vigoureux, possédant un mouvement oratoire puissant, capable de toucher des esprits critiques, capable aussi de toucher une foule. Mais les jeunes ont besoin de héros. C'est autour du héros qu'on s'agrège, de celui que Carlyle définit « l'être franc de crainte ». Autour du héros, j'allais dire du soldat (eh bien, oui, du soldat, si Danton, Blanqui, Lénine, Mazzini, Garibaldi, vingt autres, sont des soldats).

En vérité, en vérité, attention. MustaphaK.?mal se jetant dans les montagnes d'Anatolie et refusant d'obéir à .Canstautinople, Hitler tentant son coup de force de Munich, Mussolini à Milan devant sa table encombrée d'armes, jetant ses escouades dans les rues, Lénine sur son auto blindée criant, hurlant contre la guerre depuis la gare de Finlande jusqu'au palais de la danseuse, voilà des hommes. Nous en revenons à Carlyle et à l'absence de crainte. Je trouve beaucoup de prudence aux chefs du mouvement nouveau. L'heure pourtant est à l'audace et les hommes de caractère l'emporteront demain, dans l'ordre politique, sur les plus hautes intelligences. Ce qui est parfaitement jufte. Le mot da Montaigne au Livre premier des Essais a une valeur éternelle « Quiconque aura sa vie à mépris se rendra toujours maistre de celle d'aidrui. »

Pamphlet, par ailleurs, se préoccupe de sauver la liberté (ans la révolution à venir une bien bonne idée et M. Alfred Fabre-Luce écrit

Les libéraux n'ont-ils plus qu'à disparaître ? Je leur conseille plutôt de changer de front. Il y aura dictature inutile de chercher dans une autre direction. Mais quelle dictature ? Voilà où le débat se trouve reporté. Par notre vieille éducation politique, par la sagesse de notre peuple, nous méritons une autorité plus souple que celle de nos voisins. Aux néo-libéraux d'en trouver la formule Mais voici qui est plus impor-

D'importants exercices aériens; vont se dérouler à Toulon

Toulon, 30 juillet. D'importants exercices de défense aérienne se dérouleront dans le secteur de Toulon du 31 juillet au 5 août.

La participation civile à la manœuvre est limitée a une période de 48 heures allant du 2 août midi au 4 août midi. Elle comportera un certain nombre d'exercices de défense passive réglés par les soins des commissions urbaines et un exercice réel d'extinction de lumières dans tout le département du Var, durant la nuit du 3 au4 août.

Les exercices se termineront par un dé^ filé général de toutes les formations aériennes ayant pris part aux opérations. Le maréchal Pétain, le ministre de l'air,, les chefs d'état-major général de la marine et de l'air assisteront à ces manœu-

vres. ̃ ̃ '•̃• •̃̃'?>

M. Macdonald

restera-t-il encore longtemps à la tête du gouvernement britannique? Londres, 30 juillet. Le Sunday Graphie écrit qu'à la suite du surmenage que lui a causé la récente conférence économique mondiale, il est probable que le premier ministre, M. Ramsay Macdonald, ne songe pas à jouer un rôle actif dans la préparation des futures élections. Le même journal croit savoir également qu'il est vraisemblable que M. Macdonald soit élevé à la pairie et que le gouvernement britannique lui offre le poste d'ambassadeur de Grande-Bretagne Washington.

VACANCES EN ANGLETERRE

En matière de vacances, chacun a ses préférences. Les plaisirs de la plage, les joies de la montagne, le charme des paysages champêtres ont des partisans convaineus. Et il en est très bien ainsi.

Mais ces plaisirs, ces joies, ce charme n'existent pas qu'au lieu où vous allez les chercher annuellement. Vous pourrez les retrouver, agrémentés de la nouveauté, dans une des inhombrables stations que les bureaux de Paris des chemins de fer anglais pourront vous recommander. Que ce soit dans le Sud ensoleillé, ou dans telle autre contrée d'Angleterre, du Pays de Galles, d'Ecosse ou d'Irlande, vous pouvez être assuré de trouver le paysage de vos rêves, un confort très moderne, une hospitalité proverbiale, et, ce qui ne gâte rien, des tarifs de transport et de séjour inconnus ailleurs.

Profitez des fêtes de l'Assomption pour admirer les Iles Britanniques sous leur aspect le plus attrayant.

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FIGARO I LLUSTRÉ

JUILLET-AOUT

Consacré à la construction et à la décoration du home, ce numéro se recommande aux lecteurs de Figaro par ses nombreuses photographies et l'intérêt de sa documentation L'AMEUBLEMENT qu'il soit ancien ou moderne, y est spécialement étudié et deux articles de MM. Clouzot et Gosset viennent justifier les préférences de chacun, LA DÉCORATION dont on a suivi, année par année, l'évolution est ici traitée de façon préese grâce à la compétence de M. Chavance. qui met au ooint ses innovations les plus nouvelles. L ARCHITECTURE moderne si discutée est étudiée par M. Roux-Spitz oui dégage les princi.pes qui président à son adaptation aux nécessités actuelles.

Le Numéro de 7 O pages ̃̃̃̃̃̃ 6 Francs ̃̃̃̃̃

tant encore. Il y a des révolutions qui sont des ruptures brusques avec le passe, comportant un fléchissement prolongé dCila culture. Après dix ans d'expérience, M. Lounatcharsky a dû, dans l'intérêt même du régime communiste, réadmettre les fils de bourgeois dans les écoles supérieures de l'U, R. S. S. Mais après cet intervalle, certains contacts intellectuels ne pouvaient plus être repris. Voilà qui serait criminel en France, où nous sommes dépositaires d'un riche patrimoine. S'il faut une dictature, que ce soit, comme dit M. Jules Romains, celle des cadres, et qu'elle transmette injtoct aux générations suivantes le flambeau fie notre civilisation. On sait que M. Jules Romains appelle cadres les hommes dont le standard de vie, bien supérieur à celui du prolétariat, est lié au maintien du capitalisme et repose presque exclusivement sur les revenus de, leur travail. Beaucoup sont venus des classes rurales et de la petite bourgeoisie citadine (fils de paysans aisés, d'artisans, de petits fonctionnaires, etc.), et on les trouve dans l'industrie ingénieurs, chefs de bureaux ils sont d'ailleurs des éléments agis- sants dans tous les domaines de l'activité, y compris les professions libérales. M. Romains a négligé de remarquer qu'une importante fraction de l'ancienne bourgeoisie possédante (après l'épreuve de la stabilisation et les malheurs de portefeuille, devant la fiscalité sur les successions et les difficultés de conserver la propriété terrienne de rapport) rejoint socialement ces cadres et, elle aussi, vit surtout des revenus de son travail. Mais il a raison de souligner qu'en France aucun motivement politique décisif ne peut se faire contre eux tout essai de suprématie prolétarienne serait brisé vite et net.

Maurice Noël.


~l, Spectacles

.̃ni. j' ̃̃̃̃̃̃̃mu i » !̃̃' 1

Théâtres

En soirée

OPERA (Louvre 07-05), à 8 h. 30 Thaïs (Mme Solange Renaux, MM. Bordou, Clezlo, Mmes MnrlUlet, Rlcquier, 1'roumonty, Mlle Doutzo, valvi). Orchestre M. Szyfcr.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-23), a 8 h. 45 La Belle Aventure, de O.-A. de Calllavet, Robert de Fiers et Etienne Rcy (MM. Dessoudes. Yonnel, l.edoux, Pierre Berlin, Do mpoiiit, M. Le Marchand, Pierre Hux, J.-H. Chambols, Jean valcourt, Mmes Andrée de Chauveron, Kizan, Toniu Kavav, Jane Faber, Madeleine Barjac, Jeanne Sully, Marcelle Gabarre, Mary Morgan, Marcelle Urou. Roussel).

.OPEM-COMtQUE. _CMture annuelle. Demain, réouverture Werther, Les Noces de Jeannette.

ODEON (Danton r,s-13), a 9 heures La Cagnotte, de Labiche et Delacour (MM. Louis, Soigner, Georges Cusln, Harry James, •Lucien Bryonue, Jean Francey, Darras, Chainarat, Ray-Roy, Burg-ln, Marny, André Aubeléau, Fresnac, Couvreur, Mmes Blanche Dars. Renée Simonot. Colette Adam). AMBASSADEURS, clôture annuelle.

ANTOINE, clôture annuelle.

ATHENEE (Central 82-23), à 9 heures Le Paradis perdu, de M. Paul Gavault (MM Roger Fernay, Gêo Fontex, Seylls, Bertlc, Pierre DestalUes, Roland Mmes Régine Marsay, Lydie Vlllars, Jane Plervllle) BOUFFES-PARISIENS. Clôture annuelle. COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Clôturc annuelle).

EMPIRE. ClOture annuelle.

GAITE -AYRIQUE (Archives 28-20), a 8 11. 45 Le Pays du Sourire, do M. Franz Lehar (MM. Louis Izur (ou Léon Marcel), l'aul Darnols, Mmes Renée vlllars, Mado Maurln, Kégery et M. Dalcourt).

GYMNASE, clôture annuelle.

MADELEINE, clOture annuelle.

MATHURINS, clôture annuelle.

MICHEL, clôture annuelle.

MICHODIERE, clôture annuelle.

THEATRE MOGADOR (Trin. 18-37), à 8 h. 30 L'Auberge du Cheval-Blanc, d'Erlclj .Charell (Charpln, Dorval, Allard. Derblt, Goavec, Bever; Mlles Hélène Regelly. Rase Carday, Rcverelly, Monette Dlnay). MONTPARNASSE. Clôture aunuelle. NOUVEAUTES (Prov. 52-76). a 9 h. Oh! Papa!, de MM. Barde et Yv.aln (M. BQu. ̃col; Mme Deliolly). .•̃ '̃• PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50). 9 9 heures: La Demoiselle de Mamers. ̃ '• SAINT-GEORGES, clôture annuelle. SARAH-BERNHARDT, clôture annuelle. THEATRE DE PARIS. clôtura annuelle. AI,BERT-I«, à 9 heures Wild Justice (en anglais).

AMBIGU, dôiure annuelle.

ATELIER, clôture annuelle.

AVENUE, clôture annuelle.

chatelet, clôture annuelle.

COMGGDIA, il 9 la. 15 Une petite rosse. UAL'NOU, à 9 heures Uix-neut ans. UEJAZET. Clôture annuelle.

FQLIES-WAGIIAM. clôture annuelle. ̃ FONÏAINE, 9 heures nouveau spectacle. 'GRAND-GUIGNOL, à 9 heures Un Crime d'ans une maison de fous.

ŒUVRE, clôture annuelle.

PIGAIXE, clôture annuelle.

T.OHTE-SATNT-MARTIN, clôt. a nuuelle. POTINUiRE, clôture annuelle,

RENAISSANCE (Nord 37-lKi), à 9 heures: feychès et Cie. SC.VLA, à 9 heure»: Sa Majesté Rakoko. STUDIO DES CHAMPS-ELVSEliS. Clôture annuelle.

STUDIO DE PARIS, clôture annuelle. TH13ÀTIUS DES ARTS, clôture annuelle. THEATRE I)>: DIX-HEURES,' clôturo .an-

Buelle..

THEATRE DE L'HUMOUR, clôture an-

nuelle.

TRIANON-LYRIQUE, clôture annuelle. VARIETES, à 9 heures La Dame du wagon-lit.

VIEUX-COLOMBIER. Clôture Annuelle. Notes et informations

A u Comédw-FrançàiSr. Jeudi soir, IS4° représentation de Sapho, avec MM. Dessonncs, Yohriel, Dorival, Chambreuil, de

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Rigoult, Maurice Donneaux, Lucien Dubosq (ir° fois dans le rôle de Césaire), M. Le Marchand, Mmes Mary Marquet, Andrée de Chauveron, Yvonne Ducos, Madeleine Barjac, Tonia Navar, Jeanne Sully, Marcelle Gabarre.

Avant de faire "ses débuts officiels, le 23 août, dans Camille d'Horace, Mlle Madeleine Fabre jouera pour la première fois le rôle de Stratonice de Polyeucte, jeudi prochain.

M. Raphaël Duflos, directeur des études, reprendra ses fonctions le i"' août. On a commencé, sous la direction de M. Jean Hsrvé, les répétitions du Premier Couple, d'André Dumas qui sera repris en août avec MM. Jean Hervé, Dorival,- Chambreuil, Vidalin, Mmes Véra Korène, Marcelle Brou. ̃

A r,'Ooias. Rappelons que La Cagnotte, de Labiche et Delacour sera donnée tous les soirs de cette semaine, et en matinée jeudi 3, samedi S et dimanche 6 août. C'est indéniable, le grand succès du jour, c'est le Pays du Sourire, à la Gaîté-Lyrique. On a commencé à répéter au. théâtre Sarah Bernhardt Rosette dont la répétition générais aura lieu le 12 août.

~mar-

Music Halls, Cabarets et Cirques

En matinée

CIRQUE GLEICH, cours de Vincennes, à 2 h. 30, grand gala au bénéfice de la fondation Dranem.

En soirée

CASINO DE PARIS, à 8 h. 30: La Joie de Paris, revue nouvelle, avec Joséphine Baker.

FOLIES-BERGERE, à .8 h. 30 La Revue d'Amour, 50 tableaux, de MM. Maurice Hermite et Jean Le Seyeux, avec Loulou Hejoburu

ALHAMBRA, clôture annuelle.

PAVILLON. clôture annuelle.

LUNE-.R0U88.E,: clôture annuelle. TH. DES DEUX-ANES, clôture annuelle.

EMèASS,yl,,i|aiii:ius.Mujme,M,.eS,^oirêe..

GAUMONT-PALAOB Terel et Favcet,

•̃Gertvs et i.y&tn, etc.

u chez-elle », a il heures! Lucienne noyer (Gut. 02-st).

CIRQUE GLEICH, (cours de Vincennes) (Dor. 78--C6). Matinée- à 2 h. 30; soirée à 0 lieures.

CIRQUE D'HtVER, clôture annuelle. CIRQUE MEDRANO. clôture annuelle. LUNA-PARK, tous les Jours, matinée 3 2 n. 30 et sqlrée à 8 n S0.

Courrier musical'

Pour donner satisfaction à la foule d'admirateurs qui n'ont pu .trouver de places Salle Pleyel, samedi soir, et avant de s'embarquer mercredi à Cherbourg pour rentrer en Amérique, DUKE ELLINGTON et son formidable orchestre Nègre, avec toutes ses vedîttes, qui ont remporté à Paris des succès sans précédent, donneront un Concert d'adieux à prix populaires, avec des nouveaux numéros au programme Salle PVsyel, demain, mardi ier août, à 20 h. 30. Prix des places Balcons, 10 et 15 fr.; Orchestre et loges, 20 fr. Location ouverte depuis ce matin,, Salle Pleyel (Valmalète),

L. de Crémone.

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Cinémas =- .̃̃̃ ;• AGRICULTEURS (8, r., d'Athènes), à S h,, 9 li. (Sam., dlm.: 2 mat., 3 h. 30 et 5 h.) Le Testament du docteur' Uabuse.

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MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi à 2 h. 30 du matin) Devil's Brothers: MARIGNAN PATHE (en soirée) Chagrin d'amour.

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LES MIRACLES (100, r. Réaumur). Clôture annuelle.

MOULIN-ROUGE Idylle au Caire. MOZART-PATHE Criminel,

OLYMPIA-CINEMA. (Permanent de 9 h, 30 à 1 h. 30) Les Surprises du divorce. OMNIA PATHE Kaspa, le fils de la brousse.

PAGODE L'Opéra de Quat'Sous.

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MUSIQUE LEGERE. Varsovie, 20 h. s L'Hôtel Impérial, opérette de J. Gilbert. Leipzig, 21 h. 35 Vieux chants populaires allemande

OPERA. Paris-P. T. T., 20 h. 45 Samson et Palila, de Saint-Saëns. Radio-Suisse romande, 20 h. Lucie de Lamiiiernioor. Milan, 21 h. 13 Le Diable dans le clocher. (Lualdl) Socrate imaginalre (Palsiello).

THEATRE. Radio-Suisse romande, 22 h. Scènes du théâtre de Musset. LA PAROLE. Poste Parisien, 20 h. 30: Poésies.

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MUSIQUE. Paris P. T. T., 20 h. 30 Concert. Strasbourg, 20 h. 30 Mozart, Mendelssohn. Bazelaire, Ravel. Schmitt, Toniasl. Londres régional, 20 h. 45: Mozart, Dellus, Svendsen. Midland régional, 20 h. 45 Chœurs de Haendel et de Schubert. National anglais, 20 h. Gardincc, Tschaïkowskl, Chaminade, Poldini, Debussy, Brahms. Rimski-Korsakow. National anglais, 21 h. 20 Musique de chambre, de Haydn, Schubert, Mallplcro, Wolf. Varsovie, 21 h. 40 Récital de violon. Vienne, 21 li, Festival E. Eyslcr.

MUSIQUE LEGERE. Poste Parisien. 20 h. 40 Concert d'orchestre. Rome, 20 h. 45 La Fille de Madame Angot, de Lecocq.

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Départ un peu difficile, mais, après un moment d'attente, donné dans d'à peu près bonnes conditions. Brantôme et Maeestar cependant n'y sont pas avantages. Et tout de suite, comme il fallait s'y attendre, Corindon se montre le plus vite. Pendant huit cents mètres environ le bolide gardera la tête, serré de près par Priok. Mais l'arrivée est aux 1.200 mètres, et déjà l'on se souvient que Corindon est un Collaborator, et ;:es partisans s'avisent un peu tard qu'il ne va, plus être très à son aise pendant les quati'e çenjts, derniers m,ètres. De fait, quand les choses deviennent sérieuse.v.jOHi voit \e jockey de Corindon faire le signal de détresse, tandis,que Macestar et Brantôme se détachent du pelotari. Alors l'indécision n'est plus longue. Le poulain, qui a fourni depuis le départ un effort continu, répond avec un cœur admirable aux suprêmes exigences de son cavalier et il règle Maeestar définitivement cinquante mètres avant le poteau. Rentenmark, finissant bien, prend la troisième place devant Oratrice, qui est loin d'avoir eu tous les bonheurs en cours de route. Médiocrement parti, monté par un homme plus vigoureux que fin et qui n'a pour la patience qu'une considération minime, Brantôme a, malgré tout, gagné facilement. Nous pensons qu'il a ainsi fait preuve du plus haut mérite. Nous pensons aussi que l'état de préparation qui était le sien doit valoir à son entraîneur les plus vifs éloges, car il ne faut pas seulement être un bon cheval, il faut aussi être un athlète en possession totale de ses moyens pour pouvoir couvrir 1.200 mètres de bout en bout, en réparant hâtivement un petit désavantage initial et sans avoir pour soi une seconde de répit. Voyons en Brantôme un deux ans de premier ordre, peut-être un crack, et certainement un poulain do grand cœur et d'admirable condition.

Macestar, belle pouliche, évidemment excellente, n'atteint peut-être pas toutefois la tout h fait grande classe. Reutenmark semble donner raison. ;ù- ceux qui commencent à envisager la possibilité ,paui\es Epinard, 4'ayoir de la tenue. Oratrice peut prétendre ne pas avojr. donné son entière mesure..Quant-1 à Corindon, le principal vaincu du jour, il faut qu'il se console., Ç'fsàï déjà très- joli d'être terriblement yne pendant huit cents mètres. Il a seulement essayé, hier, une partie un peu trop

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Seul à bord d'un cotre le comte Marin-Marie de Saint-Front entreprend un beau voyage

Emule d'Alain Gerbault, le comte Matin-Marie de Saint-Front, autre navigateur solitaire, vient d'accomplir une performance qui mérite d'être relatée. Parti de Douarnencz, le 11 mai dernier, seul a bord d'un cotre de 11 mètres, baptisé Winibelle-II, et construit par les Chantiers de la Loire, le' comte de Saint-Front arrivait à Madère le 25 mai. Reparti le 9 juin de Madère, il arrivait le 8 juillet a Fort-dê-France. La distance de Douarnenez à Madè.-e ô vol d'oiseau et en kilomètres les hommes de la mer m'excuseront de ne pas évaluer les distances en mines marins est de 2.000 kilomètres environ. De Madère à Fort-de-France (Martinique) la distance est de 5.000 kilomètres.

Cette dernière a été franchie en moins d'un mois par le comte de Saint-Front, dont on peut dire qu'il s'est révélé excellent navigateur, en même temps que sportif accompli.

Le cotre qu'utilise le comte de SaintFront possède une voilure spéciale à double bonnette, qui permet de gouverner automatiquement par vent arrière. Il possède d'autre part une commande de la barre, qu'on actionne de la couchette, ceci sans qu'on ait été obligé de percer un trou dans le pont. Enfin, détail important pour la sécurité du navigateur dans ses randonnées nocturnes un phare d'auto éclairant la grand'voile fait une tache lumineuse dans la nuit et signale le cotre à l'attention des paquebots et autres navigateurs.

Le comte Marin-Marie de Saint-Front (est avant tout un sportif.

Ayant fait ses études pour devenir docteur en droit et ayant atteint son but, le comte de Saint-Front fit son service dans la marine. Il s'embarqua sur le Pourquoi-Pas du docteur Charcot et navigua. Il est officier Ms. réserve interprète et du chiffre. II abandonna, peu après son service, ( ïe barreau et, sous le nom j3é MarinMarie, s'adonnait il la peinture lorsque, poussé par un goût certain de l'aventure, il décida d'entreprendre seul la randonnée qui vient de le conduire à Fort-de-France, et plus loin sans doute, sur l'Océan. André Reichel.

Le comte

Marin Marie de Saint-Front qui entreprend une randonnée au tour du monde

à bord d'un cotre de 11 mètres

Pertes chinoises et japonaises au cours de la récente guerre

D'après VOsaka Mainichi Shimbun, qui tient ces chiffres des autorités militaires de Tokio, la guerre « sans déclaration de guerre » a occasionné les pertes suivantes à l'armée japonaise, depuis le 18 septembre 1931, date à laquelle les troupes nipponnes se sont emparées de Moukden jusqu'au 31 mai 1933, c'est-à-dire la veille de. la conclusion de l'armistice tués 2.897 officiers et soldats blessés 8.483 cfficiers et soldats soit, au total 11.380 hommes mis hors de combat.

La campagne de Mandchourie et celle de Shanghaï ont couté à l'armée nipponne 2.430 morts et 6.536 blessés. Total 8.966 celle du Jehol 309 morts et 1.114 blessés, total 1.423. Les opérations au Sud de la Grande Muraille se sont traduites par les pertes suivantes tués 158, blessés 733, total 891.

Ne sont point comprises dans ces chiffres les pertes subies par la marine japopaise lors de l'affaire de Shanghaï. L'on se souvient qu'elle dut en supporter le poids, au début et pendant plusieurs semaines qui furent très dures.

D'autre part le quartier général japonais de Tientsin communique les statistiques suivantes touchant les pertes subies par l'armée et la population chinoises. Du 18 septembre 1931 au 20 mai 1933, environ 220.000 Chinois furent tués ou blessés soit au cours des opérations, soit à là suite de bombardements aériens. Sur ces 220.000 victimes, 168.000 appartiennent à l'armée et 54.000 sont des civils. En Mandchourie, les Chinois perdirent environ 50.000 hommes, à Shanghaï 22.000. L'affaire de Shankaikwan leur coûta 30.000 hommes, la perte du Jehol 70.000. Cinquante mille d'entre eux furent tués ou blessés dans les combats qui se sont livrés au Sud de la Grande Muraille. Par suite du manque total d'armements et de munitions chez les Chinois toutes les rencontres furent plutôt une boucherie que des combats proprements dits. Ainsi, au sud de la Muraille, les pertes chinoises s'élevèrent à 50.000 hommes, en tués et en blessés, tandis que celles des Japonais sont de 891 officiers et soldats tués et blessés

Pourtant, le soldat chinois ne manque 'ni de courage ni d'endurance il a du cran. On ne peut, cependant pas se battre avec un bâton pour toute arme.

Les véritables auteurs de la défaite chinoise ne sont point les Japonais, mais les g&^èraux chinois qui, comme le maréchal Chang Hsueh-Liang, le général Chiang-Kai-Shek, etc. n'ont pas manqué

LA ¥IE §PORTI¥E

GOLF

La saison d'été dans les golfs

Le programme des principales épreuves de Biarritz, Deauville et Evian a déjà paru dans ces colonnes, il y a une semaine. Voici maintenant la liste des compétitions les plus importantes qui se dérouleront au cours de la saison, sur les différents golfs de France. Au New Golf Club de Deauville, après quelques concours de moindre importance, la Coupe « Figaro et Figaro illustré » sera disputée du dimanche 6 août au mardi 8. Les deux jours précédant la Coupe une épreuve de qualification sera jouée en medal play, sur 36 trous, et les trente-deux joueurs se classant en tête seront qualifiés pour la Coupe « Figaro et Figaro illustré ». Cette compétition obtient chaque année un immense succès auprès de tous les golfers et réunit toujours, non seulement un grand nombre d'inscriptions, mais d'excellentes individualités. Au Golf du Touquet, le programme des mois d'août et de septembre est bien rempli, et une heureuse activité règne continuellement sur les links. Les 5, 6 et 7 août aura lieu la « Lewis Gun school Chalenge Cup », suivie, le 12, par la Coupe du Touquet. et enfin, le 19, un double mixte sera -i disputé sur 36 trous pour le prix du Golf dn Touquet.

Les quatre premiers jours de septembre sont réservés à la Coupe challenge offerte par S. A. R. le prince de Galles, puis, dn 9 au 12, sera disputée celle offerte par le prince de Monaco. Cette Conpe est réservée aux messieurs mais que les dames ne soient pas jalouses, car elles auront en même temps leur épreuve, bien à elles également, avec la Coupe du Touquet.

Le 13 aura lieu .l'importante'compétition du Prix du Casino, puis celui du Touquet-Paris-Plage, suivi d'un autre concours pour dames, qui terminera la saison.

Transportons-nous h Vichy, Demain se jouera la Coupe du Grand Casino le 11, la Coupe Lautner, puis, le 16, le Championnat du Centre, doté de la Coupe Tamvaco le 21 et le 29 août seront disputées les Coupes Henri Lyon et Tamisier et, le 3 septembre, la Coupe R oyat-Palace. Enfin, après quelques autres compétitions, sera jouée la Coupe interclubs offerte par le Sporting Club de Vichy, que l'équipe du golf de SaintGermain emporta brillamment l'année dernière.

Le Sporting Club de Divonne-les-Bains est depuis longtemps en pleine activité. Le 13 août se jouera la Coupe de Divonne le 20, un concours au Drapeau, puis commencera la Grande Semaine. Du 26 au 31 août, les compétitions les plus importantes se succèdent sans interruption. D'abord, deux épreuves réservées aux amateurs et aux professionnels, puis le Championnat de Divonne professionnels, qui groupera cette année les meilleurs professeurs français, dont les deux frères A. et P. Boomer, A. Boyer, M. Dallemagnc, A. Ghintran, R. Golias, P. Hirigoycn et J. Orengo. Cette brillante participation nous assure des luttes sévères et, au point de vue golf pur, des exhibitions de toute beauté. Après cette épreuve aura lieu la Coupe du Président, le Championnat de Divonne amateurs, féminin et masculin, puis divers concours.

Au golf d'Hardelot, les deux principales compétitions seront la Coupe de la Côte d'Opale et, le 14 et le 27 août, les Coupes d'Hardelot.

Les golfers ne chômeront pas cet été. A. B.

NOUVELLES AERIENNES

Le rallye de l'Union des Pilotes civils de France aura lieu à Auxerre le 5 août. A l'heure actuelle, 65 pilotes de tourisme ont signé leur engagement. A ceux-ci viendront s'ajouter dix pilotes ou observateurs des centres d'entraînement et 7 avions officiels. C'est donc un joli total d'appareils (77) qui devront se poser à Auxerre les 5 et 6 août. Le dimanche 6 août, l'Aéro-Club de l'Yonne organise sa fête annuelle (circuit des clochers), à laquelle prendront part les touristes arrivés la veille.

L A \/IE.: MILITAIRE

seulement de courage personnel mais ont préféré « garer » 1 argent qu'ils devaient consacrer à l'armement et à l'approvisionnement de leurs troupes.

Les mauvais jours hélas sont souvent près de nous. Exemple le maréchal Chang Hsueh-Liang, général incapable, soldat sans courage mais administrateur prévoyant et sans scrupule Peut-on appeler administrateur celui qui comme .lui

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Infanterie contre Monitors M. le maréchal Franchet d'Esperey a bien voulu mettre à la disposition de notre collaborateur, le général Niessel, un rapport du colonel Saint-Hillier où se trouve relaté un épisode peu connu de la fin de la guerre dans le proche Orient. Lorsque l'armistice fut signé en septembre 1918 avec la Bulgarie, le maréchal Franchet d'Esperey décida de mettre la main sur le trafic du Danube pour empêcher les Allemands d'utiliser le fleuve pour évacuer leur personnel et leur matériel. Le 227* régiment d'infanterie et un escadron de cavalerie furent dirigés eu chemin de fer sur la ville de Lom-Palanka, où devait les rejoindre par la route une section d'autos-canons. Après avoir traversé sans incident la Bulgarie, les troupes françaises entrèrent sans coup férir dans Lom-Palanka que les Allemands évacuèrent. Le 19 octobre, un convoi ennemi composé d'un remorqueur et de huit chalands fut signalé. Après une fusillade en règle, le commandant du convoi fut tué, et le remorqueur endommagé s'échoua sur la rive gauche du fleuve. Aussitôt le colonel Saint-Hillier envoya un remorqueur du fort conduire les chalands sur la rive droite du Danube.

Le 21 octobre, une canonnière autrichienne essava de passer à toute vitesse devant Lom-Palanka., mais le feu des autoscanons de 105 l'obligea à stopper. Le lendemain, cinq monitors cuirassés vinrent s'embosser au milieu du Danube et canonnèrent toute la soirée 'et toute la nuit les positions françaises. Pendant leur tir et chaque fois que l'ennemi croyait nous avoir réduits au silence, un remorqueur abrité par un des monitors essaya de dégager le convoi immobilisé près de la rive droite. Mais le feu des autos-canons et des mitrailleuses l'empêcha toujours de mener à bien cette tâche, et de guerre lasse, les monitors se retirèrent, non sans qu'un obus de 105 bien placé n'ait réussi à couler un des monitors ennemis.

Ainsi finit par notre victoire ce combat où se trouvaient opposés, peut-être pour la première fois, des monitors cuirassés et des fantassins soutenus par quelques canons. P. H.

Détentrice de la Coupe Davis pendant six années, la France battue par la Grande-Bretagne 0: par trois victoires à deux, perd le fameux trophée

Au cours de la dernière journée Henri Cochet a battu Austin. André Merlin a fait devant F. J. Perry un match remarquable d'audace et de décision

La rencontre Cochet-Austin Cochet bat Austin. 5-7, 6-4, 4-6, 6-4, 6-4 C'est à 14 h. 30 très exactement que les deux joueurs font leur entrée sur le court central du Stade Roland-Garros. La foule applaudit longuement et, après quelques balles d'essai, le match débute.

Henri Cochet semble très dispos il a le service et n'a pas grand mal à conserver le premier jeu, Austin n'ayant pas trouvé sa meilleure régularité. La mise en train des deux rivaux est cependant rapide dès le tuoiscme jeu la bataille se déclanche on sent qu'clli- sera dure, mais il faut reconnaitre qu» l'Anglais montre tout de suite plus de précision.

Cochet est décidément dans un bon jour la technique, basép, souvent sur la lenteur, propre à Austin, permet au Français de mesurer son effort et de préparer avec soin ses retours. La partie est immédiatement mise sur un plan supérieur seule l'intelligence est en lice et la moindre tactique de l'un ou de l'autre dés adversaires fait perdre le point c'est évidemment un tennis de haute qualité»

Cochet et Austin préparent constamment des attaques rusées comme aucun d'eux ne veut risquer trop avant l'occasion espérée, il s ensuit de longs échanges où Fon voit-avec une heureuse surprise Cochet faire preuve de régutflrite. C'est ainsi qu'an cinquième jeu l'avantage va sept fois d'un camp à l'autre Austin mène par' 3 jeux a 2. Les deux rivaux parvienent à 5 jeux chacun soudain Cochet se dérègle, son imprécision reparalt il monte au filet sur des attaques mal préparées, se fait passer par Austin, manque de peu des volées croisées et perd deux jeux et la manche.

Va-t-on assister, comme vendredi, à la déroute de Cochet, à son incapacité de terminer les points décisifs ? Cette crainte s'atténue au début du second set. Les balles du Français trouvent des angles parfaits, surprennent son rival qui, à son tour, fait des retours imprécis. Cochet mène par 3 jeux à 1. Il conduit la partie et, tout à coup, il retombe dans l'erreur Austin enlève un jeu qu'il pouvait croire perdu. C'est alors que l'on assiste pour la première fois à un spectacle enthousiasmant Cochet quitte son air nonchalant, se démène,, s accroche, veut la victoire. Il réalise des coups merveilleux de flnesso et de décision sans se laisser décourager par des fautes d'exécution encore nombreuses, il attaque sans répit, se tire de situations tres compromises et mène par 5 jeux à 2.

Austin, à l'exemple de Perry, ne perd pas son calme il reprend la direction du jeu, amène Cochet en mauvaise position et le bat sur des baltes hautes ou des « passing-shots » rapides. Il parvient à n'être plus mené que par 5 jeux à 4. Comme vendredi, Cochet va-t-il perdre ce set ? On peut le penser lorsque sur son service, Austin, mené par 30-0, revient à 30-30 mais Cochet place une volée croisée parfaite et Austin fait une double faute la manche est pour le Français. Le public « respire » 1

II n'en est qu'au début de ses émotions Le troisième set commence et Austin est totalement déréglé Cochet réussit à merveille toutes ses offensives. L'Anglais est mené par 3 à 1. Mais, cette fois, on va retrouver malheureusement le « mauvais Cochet ». Austin revient à égalité, c'est à son tour de mener la danse il le fait avec brio, sans laisser de chances à son rival. Ce dernier mon-

LES pflfclflS R TER^E par le capitaine Je vaisseau de réserve A. Thomazi (PAYOT éditeur)

-^«»^>^

Les Français, trop occupés depuis des siècles par leurs frontières terrestres, n'ont pas, comme les Anglais, le sens de la marine et sont trop enclins à la négliger. Aussi est-il bon que de temps en temps des livres comme celui que vient de publier le commandant Thomazi viennent rappeler l'existence des hauts faits accomplis par la marine française. Dans une série de volumes fort goûtés du grand public, le commandant Thomazi s'est attaché à retracer la guerre de 1914-1918. Dans son dernier livre, il a entrepris de montrer la part qu'ont prise les marins aux opérations qui se sont déroulées sur la terre ferme, et il a parfaitement réussi dans le style précis, sobre et alerte qui lui est particulier, à peindre une vaste fresque des épisodes glorieux où se sont illustrés nos cols bleus depuis la création des marins de la garde sous Napoléon l'r jusqu'à la dernière guerre.

La première partie du volume est consacrée aux exploits des marins du Premier Empire, au rôle des canonniers et des fusiliers marins au siège de Paris et dans les armées de province, où tant d'officiers de marine se révélèrent d'excellents tacticiens en même temps que des entraîneurs d!hommes remarquables. Puis c'est la prise de Sfax, l'histoire de la colonne Seymour en Chine, le siège des légations et le débarquement de Casablanca en 1907.

Dans la seconde partie, l'auteur passe en revue la contribution apportée par la marine à l'armée de terre. La résistance opiniâtre de la brigade de l'amiral Honarc'h sur l'Yser a popularisé l'héroïsme des fuv siliers marins mais la part prise par les marins aux opérations terrestres ne s'est pas bornée là. Ce sont des canonniers de la marine qui ont contribué à armer les forts de Paris et à les mettre en état de résistance. Lorsque la menace allemande se fut éloignée de la capitale, ce sont encore ces canonniers qui, dotés de canons à longue portée sortis des arsenaux de la marine, ont constitué nos premières unités d'artillerie lourde à grande puissance. On doit également aux marins la création du service météorologique aux armées. Leurs ingénieurs hydrographes furent employés aux groupes de canevas de tir et y rendirent de précieux services. Ceux du génie maritime encadrèrent les unités d'ouvriers de la marine chargés de la reconstruction des ponts détruits au moment de l'avance allemande d'août 1914. Puis elles furent oc-

LES GRANDES EPREUVES DE TENNIS

tre pourtant quelques velléités de résistance à 3 jeux à 3, il mené par 40-15. Deux erreurs surprenantes et l'Anglais prend l'avantage qu'il concrétise en enlevant le set sur des attaques éblouissantes.

C'est, après le repos, la déroute dans l'esprit de tous. Austin ne commet plus une faute il court après chaque balle et la renvoie dangereusement Cochet monte de nouveau a la volée sans préparation il est irrémédiablement battu à chaque fois. L'Anglais mène par 3 jeux à 1.

Seconde résurrection de Cochet comme au second set, il secoue sa nonchalance, commence par jouer avec prudence, dans une action défensive, règle ses coups et réalise des prouesses. Il revient à égalité il 3 jeux, perd le suivant. mais repart à l'attaque. Austin est ah*solument débordé les coups les plus variés l'assaillent il tente l'impossible pour se maintenir à la hauteur de son rival, mais il est obligé de baisser de. pied. Cochet emmène 3 jeux en ne per dant en tout que 4 points 1

La cinquième manche débute, mais c'est cette fois Cochet qui est le plus dispos. Austin, malgré son cran, donne des signes de fassitude. Il parvient cependant a force d'énergie à dérouter encore son adversaire et à J'amener aux erreurs. L'effort d'Austin est splendide s'il le soutient, la victoire peut lui revenir, victoire qui affirme le succès de l'Angleterre. Il mené par 4 jeux à 2. Et c'est, enfin là troisième « résurrection » de Cochet^" celle qu'on attend surfs trop oser y croire, celle qui va déchaîner un enthousiasme fou. Malgré l'ùnergip de son rival, malgré encore des fautes de précision, il enlève en grand champion, avec une maestria extraordinaire, 3 jeux de suite. Il ne veut pas perdre il ne perdra pas. C'est une de ses plus grandes victoires.

Austin a le service il mène par 30 à 0. Cachet s'applique et prend l'Anglais de vitesse par des coups droits d'une précision splendide il mène par 40-30. perd son avance, « raccroche » de peu un avantage d'Austin sur deux retours croisés au filet de Cochet, Austin parvient à renvoyer la balle, mais le Français gagne l'avantage par une balle amortie et c'est enfin un retour trop long d'Austin jeu, set. et match pour Cochet

Le match magnifique de Merlin contre Perry

Perry bat Merlin, 4-6, 8-6, 6-2, 7-5 La France et l'Angleterre sont à égalité 2 victoires de chaque côté. Le match Merlin-Perry. qui va débuter, décidera du sort de la Coupe Davis. Cette rencontre commence sous le signe de la « bagarre ». C'est André Merlin qui la mène, selon son habitude: ses coups droits plongeants, ses services rapides. Ses incursions au filet déroutent Perry qui, en souriant, attend que l'orage soit passé Les deux rivaux, emportant leurs services sont à égalité' à jeux partout. Pourtant perry a" beaucoup de mal à gagner les points malgré la vitesse de ses répliques, il ne peut prendre en défaut un rival décide à courir sa chance jusqu'à l'extrème limite de ses forees et qui est servi par une réussite fantastique. Merlin prend l'avantage dans la défensive il joue « long ce qui empêche Perry d attaquer dès qu'tl le peut il monte à la voléo et termine splendidement les points, trouvant des angles parfaits. A maintes reprises il exécute des balles hautes et des coups droits d'une finesse extrême il joue de tout son cœur. Le Français mène par 5 jeux

cupées à monter, de nouveaux ponts pour l'artillerie lourde, à réparer les écluses, à déblayer les rivières. La rapidité et la qualité d'exécution de leurs travaux les firent apprécier partout où elles furent employées. U y eut également de nombreux marins versés dans les premières unités de défense contre avions, sections d'autoscanons ou sections d'autos-projecteurs. Pour apprécier l'effort fourni par la marine, il suffit de laisser parler les chiffres pendant les hostilités, la marine a livré à l'armée 8,000 canons, 30 millions d'obus de 75 et 6 millions d'obus d'autres calibres. En dehors du front français, la marine envoya des missions au Monténégro (batteries du mont Lovcen), en Serbie et en Roumanie. Elle débarqua des contingents de fusiliers et de canonniers aux Dardanelles et ses services furent chargés d'assurer le débarquement du personnel, du matériel et des ravitaillements importants du corps expéditionnaire sur la plage de SeddulBahr. Il fallut toute l'ingéniosité et le courage des officiers et des hommes pour parvenir, sous le feu de l'ennemi, à construire un petit port qui s'avéra par la suite des plus utiles et qui servit également aux Anglais, dont la tentative d'une construction analogue ne fut pas couronnée de succès. Partout les marins surent se tirer à leur honneur des tâches variées, difficiles et dangereuses qui leur incombèrent. Ils montrèrent sur terre les mêmes qualités de discipline, d'endurance, d'initiative qui leur sont habituelles à la mer et firent preuve d'un esprit de corps excellent.

D'une lecture attrayante, le livre du commandant Thomazi sera lu par fous ceux qui s'intéressent à la marine et ils y trouveront de nouvelles raisons de désirer pour la France, la grande puissance maritime et coloniale, une marine forte et nombreuse, condition indispensable de l'existence et de la sécurité de la « plus grande France », Pierre Haël.

LE GENERALISSIME MALGRE LUI par le général Groener

(traduction du chef d'escadron Dupont)

Cet ouvrage, dont il faut louer le chef d'escadron Dupont d'avoir donné les principaux passages à la Revue d'artillerie et dit train d'avril et de mai, fait suite au « Testament du comte Schlieffen » dont il a été

â 2. On a ensuite l'impression que la réussite l'abandonne Perry qui sent le set lui échapper, joue avec prudence et attend les fautes de son rival celuici en commet de nombreuses. Mais il a l'énergie nécessaire pour ne pas perdre la manche et après n'avoir plus mené que par 5 jeux à 4, il termine en vainqueur.

Perry est nerveux il sent que cette fougue, cette énergie peuvent le mettre en échec. Il commet de nombreuses fautes, alors que Merlin, à une cadence accélérée, le harcèle de coups meurtriers. Le Français mène au second set par 3 jeux à 1.

Mais il est forcé de revenir à plus de calme Perry qui se reprend, conduit des offensives de grand style sa classe de grand champion s'affirme. Merlin est abandonné par la réussite. Il revient à un jeu trop court qui le laisse sans défense devant l'Anglais.

Celui-ci remonte son handicap et mène par 4 jeux à 3 il semble avoir pris définitivement en mains la direction du jeu il ne sait pas exactement la valeur morale de son adversaire. Et c'est avec une nouvelle surprise qu'il voit Merlin se « déchaîner ». Le Français retrouve sa précision du début une fois encore il harcèle Perry de balles rapides et bien placées de nouveau l'Anglais perd pied et devient nerveux. Et Merlin mène par 5 jeux il 4. Le jeu suivant consacre Ja volonté farouche du jeune Français. Il a deux balles de set qu'il perd la chance lui échappe à un moment particulièrement grave à deux points de cette seconde manche. II voit le sort se tourner contre lui. Il perd le jeu, mais luttant à nouveau, sans défaillance, sans amertume, il tente de reprendre son avantage. Mené par 6 à 5, il égalise au prix d'efforts magnifiques mais l'Anglais, favorisé du sort, a retrouvé son calme il emmène le set, qu'il a bien manqué perdre.

Cette pénible bataille a atteint les forces de Merlin, sans avoir entamé pourtant ses qualités morales. Plus aguerri, Perry accélère la cadence dès le début do la troisième manche. Les points sont vite acquis ou vite perdus. L'Anglais use de ses coups les plus dangereux Merlin est débordé, mais lutte tout de même avec énergie. Le set revient il F. J. Perry. Le silence est complet lorsque commence le set suivant, après un court repos. Perry montre sa volonté de ne plus se laisser démonter par la fougue de son rival. Ce dernier, malgré son ardent désir, est obligé de s'incliner devant la supériorité technique de Perry celui-ci monte au filet et exécute de magnifiques volées. Il enlève 4 jeux, tandis que Merlin n'en acquiert qu'un seul.

Merlin est obligé de jouer ses ultimes cartes cela va donner lieu à un spectacle magnifique. Ce jeune garçon, serrant les dents, commandant sa fatigue, jugulant ses nerfs, réussit la prouesse formidable de remonter son handicap, de sauver pour cela des situations dé.sespérées* II réussit- «nsuite à prendre un service à Perry, pour égaliser à 5 jeux partout Mais il lui faudrait à ce moment toutes les faveurs de la chance il n'en a aucune. Perry joue sans erreur, reprend des balles très bien placées le Français est vaincu, mais il est tombé en très grande beauté en véritable champion 1 Maurice Capelle.

N. B. Comme les années précédentes, les rencontres du challenge round ont été jouées avec la balle Dunlop, dont les qualités se sont affirmées une fois encore et ont été reconnues par tous les joueurs français et étrangers.

AVfRÙN

Les régates de Corbeil

Disputées hier après-midi, en présence de fort nombreux spectateurs, lesrégates organisées par la S. N. de Êorbeil, fort réussies, ont obtenu un: franc succès.

Les rameurs de la S. N. Marne, déhutants et juniors, se distinguèrent plus particulièrement et, parmi eux, Blondiau, qui eut l'honneur de barrer le huit champion d'Europe, à» Suresnos, voici deux années.

Les rameurs du C. N. de Fontainebleau accusèrent leur activité habituelle.

Et un équipage de juniors du Rowin!» se conduisit de façon très honorable contre huit seniors de la S. N- Marne» qui l'emportèrent par une petite fou-

gueur.

Entraînés par l'exemple des équipes de la Marne et des équipes de province, les rameurs de la Seine uuiraieut-il retrouvé leurs anciennes bonnes habitudes ? G. D.

Voici les résultats

Deux débutants, outriggers. 1. Société Nautique de la Marne (Blondiàu, Chamirel) 2. Société Nautique de la Basse-Seine, à 2 long,

Quatre pupilles, outriggers. 1. Société Nautique d'Enghien (Bert, Vallet, Rebière, Lefèvre) 2. C. N. de Fontainebleau-Siamois, à 1 long.

Skiff, débutants. 1. Basse-Sefne (Giriat) 2. C. N. de Paris (Guibaud), à 4 longueurs.

Quatre yole de mer, débutants. I. Club Nautique de Paris (Rosen, Calbert, Bescsarat. Dufour) 2. Société Naotiqae de Corbeil, à 3 long.

Deux outriggers. juniors. 1. U. S. Métro (Macquiat, Charletoux) 2. Club' Nautique de Melun, à 4 longueurs. Deux outriggers seniors. 1. C. N. de Paris (Lemoine, Vacher) 2. Marne, à 1 long. 1/4.

Yoles 8 débutants. 1. S. N. Marne (Blondiao, Chamirel, Gliquin, Rachez, Belenger, Picoulet, Charlet, Cudennec) 2. S. N. Corbeil, à 1/4 de longueur. 8 outriggers, juniors 'et seniors. ̃ 1. S. N. Marne (seniors) (Back, Mas, Ripouroux, Maret, Merlier,' Jully,' Chaumont, A. Moreau) 2. Rowing Club de Paris, juniors, à 3/4 de longueur. l, 4 outriggers débutants. 1. C. N. Fontainebleau-Samois (Roche, Liger, Nasseler, Rode) 2. Basse-Seine, 1 long. 4 yole de mer, dames. 1. Fémina Sport (Mlles Eudier, Lefèvre, Defer et Fontenot) 2. Fémina 3. Ruche Sportive.

Skiff juniors. 1. Marne (Jully) 2. Basse-Seine (Glriat), à 2 longueurs. 4 outriggers, juniors. 1. C. N. Paris (Sodia, Betra, Détroit, Maliet) 2. BasseSeine, 3 longueurs.

4 outriggers. seniors. 1. Marne (Bach. Mas, Ripouroux, Chaumont) 2. C. N. Paris, 2 longueurs.

Mengé est champion

de Belgique en skiff

Nos bons amis les Belges ne sont guère plus riches que nous.

Leur champion de skiff, Mengé, est un sculler dans le genre de notre champion Vincent Saurin.

Hier, à Malines, Mengé a conservé son titre, battant Andersen, son plus dangereux concurrent, par près de sept longueurs.

Le quatre de pointe barré a été gagné par l'équipe du S. N. Bruges. Et le deux de pointe sans barreur a été enlevé par l'équipe du C. R. de Bruxelles, les équipages victorieux de Bruges et de Bruxelles ayant accusé une supériorité trop évidente sur leurs concurrents, respectifs.

LA VOILE

Les régates du Leman Français Voici le programme des régates de 1933 organisées par la Société Nautique du Leman Français »

Thonon, 6 août Coupe Savoie-Ouchy. Thonon, 13, 14 et 15 août Régates à la voile.

Aix-les-Bains, 20 août Coupe Leman Bourget.

Evian-Plage, 3 septembre Grandes réj gâtes internationales.

fait mention dans le Figaro du 25 octobre 1932.

Il comporte une série d'études sur les opérations au début de la guerre depuis la bataille des frontières jusqu'à la fin de la retraite de la Marne. En même temps que l'histoire du général de Moltke, l'analyse de son caractère, de ses conceptions stratégiques, on y trouve une critique parfois violente, mais toujours précise et appuyée sur des faits, des opérations conduites par les autres grands chefs do cette. période,, allemands, français et anglais.

C'est une étude très condensée, très 'complè^te, faite avec objectivité par un homme supérieurement intelligent, et bien qu'elle embrasse un sujet maintes fois traité, il importe à quiconque veut être au courant des événements du début de la guerre d'en lire la traduction fidèle et élégante du commandant Dupont.

Une tolérance inexplicable

II existe un journal, si ce n'est pas avilir ce nom que de le donner à un pareil recueil de mensonges et d'excitations à la haine, intitulé « la Caserne », qui prêche aux soldats de l'active et de la réserve l'indiscipline et la révolte. Cette feuille continue de paraître, au mépris des prescription légales, sans nom d'imprimeur et sans nom de gérant. Les rédacteurs, dont beaucoup emploient un français approximatif qui en dit long sur leurs origines, s'abritent derrière l'anonymat pour répandre leurs excitations. Qu'attend-on pour mettre fin à leur lâche besogne ? Serait-ce si difficile pour la police, qui possède les moyens d'action que l'on sait, de découvrir l'imprimerie clandestine d'où sort « la Caserne » et d'en saisir les exemplaires avant leur distribution ? H vaudrait mieux agir préventivement et ne pas attendre que des cerveaux faibles, intoxiqués par cette littérature incendiaire, commettent des actes graves d'indiscipline. Auquel cas, ce seront encore de pauvres bougres qui paieront pour les meneurs qui lâchement les excitent sans jamais se montrer. Et serait-il si difficile de savoir qui sont ces excitateurs et d'où vient l'argent, car il en faut bien pour imprimer ce torchon ?

A l'heure où il faudrait unir toutes les énergies françaises, il ne faut pas laisser s'accomplir un tel travail de désagrégation qui vise à déinolir cette armée française quij selon l'expression de M. Winston Churchill, est « la garantie la plus sûre de la paix en Europe ».

A ceux qui nous dirigent d'agir, d'agir sans mollesse et le plus rapidement possible.

André Galixe.

Le Tour de France des avions de tourisme a pris fin hier à Bue

Commencé le 21 juillet, le Tour de France des avions de tourisme a pris fin hier à l'aérodrome de Bue par l'étape Bruxelles.-Valenciennes-Buc. Des 58 avions qui s'envolèrent d'Orly, 50 ont terminé hier la randonnée. Gaubert, Nouvel, Savarit, Sa.ulnier, Puget, Bétrar.cou.-t, t, Finat-Mlle Alck Plmiian, Faure, MUlo, Chalan, Pierre Falck, Duval, Dr Crochet, Lafabrègue, Suard, Lerav, Charpentier, Pierre Bril, Lallemant, 'Vinchou, Legendre, Lhiiillery, Fougère, Dr Gleïze-Rambal, -Lévy, AVillauintv Decroot* Frémont, Giroud et Prévost, Decugis, Barrier, Augrain, Rougeât, Delaporte-Arnaud, Denis. Margnet, Gardai r. Desbruns, Colin, Dr Dupéchez, Peuteuil, Célerier, Bouesse, Dreyfus, Serrat, Fouques-Dupare, Cros, Fraiieuii et Delvoux.

Eliminés Trarripol, Ricbcl, Sianx, Petit, Phorahord-Hauducœur, Hodengue et Thomas;

En attendant l'arrivée des avions de tourisme, un banquet de 80 couverts avait réuni, sous un hangar du champ d'aviation. les membres du Club d*à'vi'ation de Valenciennes et leurs invités. Le président du Club, M.. Millot, maire, ancien sous-secrétaire d'Etat, ancien aviateur de guerre, présidait ce banquet. Au dessert, dans une charmante allocution, il a souhaité la bienvenue à tous les h&tes du Club. Des objets d'art et des médailles ont été ensuite offerts aux aviatrices et aux aviateurs qui avaient assisté au déjeuner.

Le premier avion du Tour de France aérien, le Pourquoi Pas ? a atterri à H h. 18, suivi de Joë 11, piloté par l'aviatrice Maryse Hilsz et, à de courts intervalles, par tous les concurrents. A son arrivée, chaque pilote a reçu, en souvenir de son passage à Valenciennes, une médaille aux armes de la ville.

Les cinquante concurrents sont rentrés à Bue sans incident. Ainsi prend fin cette randonnée autour de la France qui a démontré, une fois encore, l:i grande vitalité de notre aviation privée, l'utilité de cette grande épreuve de propagande et de vulgarisation et l'habileté des pilotes de tourisme qui ont couvert avec brio le parcours imposé.

Le joueur français

André Merlin

qui a matché hier contre Perry auquel il a résisté

avec une volonté magnifique

Tourelles pour quatre canons sur les cuirassés

Les armements maritimes de ln France sont commentés dans la presse militaire du monde entier. Dernièrement, dans la revue italienne l'orze Arninte, Atalaya a traité, du point de vue technique, la question de la construction d'un second Uuhkcrque.

On n'ignore pas que, dernièrement, le député de Graiidmaison a proposé de construire, en place des quatre croiseurs de 10.000 tonnes du type Gloire, un second croiseur de 26.500 tonnes. La raison de ce changement dans le programme était moins l'économie dé 400 mil.lions de francs qu'on aurait ainsi réalisée que la menace, évoquée d'une façon tendancieuse, que représenteront, à partir de 1937, les trois vaisseaux allemands du type Dcutschland. Atalaya nous apprend que le ministre de la marine Leygues n'est pas favorable à cotte proposition. Il est d'avis qu'avant' do se lancer dans la construction d'un nouveau Dunkerque, on connaisse les résultats des divers essais qui sont encore nécessaires pour solutionner certaines questions d'ordre technique. Entre autres, celle qui concerne la disposition des huit canons de 33 cm. en deux tourelles de quatre pièces chacune et placées en avant du bateau. Cette disposition, particulièrement favorable à la poursuite, est très discutée du point de vue technique.

L'Italie, qui, à cause de ses sept nouveaux croiseurs du type Gorz, est particulièrement intéressée à cette question, discute de la façon suivante lé pour et le contre de la construction française

« Il est certain que l'adoption des tourelles à quatre canons réalise une économie de poids de 800 tonnes et permet « insi de renforcer la protection. Mais cette solution présente des inconvénients. Avec un diamètre de 12 mètres, les deux canons extérieurs se trouvent placés à environ 5 mètres de l'axe de rotation. La plus petite inexactitude dans la mise de feu peut modifier les trajectoires des obus qui n'ont pas encore quitté leurs tubes. D'autre part, la mise de feu simultanée des quatre pièces provoque un tel ébranlement que l'équipe de service peut en souffrir, ainsi que la plate-forme et les appareils de transmission. L'instantanéité de la mise de feu pourra bien être obtenue au début, mais en sera-t-il de même plus tard ? »

Les Anglais préfèrent la tourelle à deux canons parce que. disent-ils, il n'est jamais bon de mettre tous ses oeufs dans le même panier.

En résumé, l'économie de 800 tonnes, qui est d'ailleurs peu de chose, ne saurait justifier un dispositif qui n'a pas encore fait ses preuves mais il ne semble pas que ce soit l'avis de la marine française. (Deulsche Wehr.)


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