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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1933-07-09

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 09 juillet 1933

Description : 1933/07/09 (Numéro 190).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297384p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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m GRAND CENTENAIRE RELIGIEUX

L'ENTREE E

DE DOM GUÉRANGER DANS SOLESMES

Le 11 juillet 1812, jour où là liturgie fête la translation en France des reliques de saint Benoît, l'empereur Napoléon, de son quartier général de Wilna, permettait que M. Henry Le Noir de Chantelou, acquéreur en 1791 du prieuré de Solesmes, éconduisît les demandes du préfet du Mans, qui voulait faire transporter dans la cathédrale les magnifiques statues' de l'ancien monastère. M. Le Noir de Chantelou en devenait légitime propriétaire. De temps à autre un petit garçon d'une famille de Sablé, qui s'appelait, Prosper Guéranger, s'en allait, au cours de ses promenades, contempler ces œuvres d art. Les années passèrent le prieuré, en 1825, était acheté par trois propriétaires des environs, qui songeaient à le revendre, fructueusement. La Bande noire guettait elle guettait, avec une audace qui ne commencera de capituler que lorsque Charles de Montalembert et Victor Hugo la dénonceront aux mépris de la nation.

Prosper, devenu prêtre à Tours en 1827, avait, au lendemain de son ordination, passé le pont de la Loire pour visiter les ruines de Marmoutiers il s'était épris de l'abbaye disparue, il avait récité les paroles d'Isaïe « Jérusalem est désolée Jérusalem, maison de notre sanctification, maison de notre gloire, où nos pères louaient l'Eternel »; et s'agenouillant, il avait prié pour que Dieu suscitât « des hommes de zèle, en vue de relever tant de ruines ». Et voilà qu'en 1832, sous l'éfreinte même de la double émotion .que lui avaient causée la condamnation de V Avenir et les commentaires persifleurs qu'en, faisait La Mennais, tl apprenait que les trois propriétaires de Solesmes se préparaient à faire démolir le prieuré, avec l'espoir que la vente des matériaux les aidWait à rentrer dans leur mise de fonds.

Le 8 novembre, l'abbé Guéranger voyait l'évêque, Mgr Carron il lui demandait la permission de traiter avec ces vandales, et de relever à Solesmes la vie bénédictine. L'évêque permettait et l'on assistait à ce fait, unique sans doute dans l'histoire du grand ordre monastique, d'un groupement de prêtres qui n'étaient pas encore moines, et qui allaient s'assembler en une maison délabrée, sous 'la protection de saint Benoît, pour une sorte de postulat, de préparation lointaine à la vie monacale, jusqu'à ce que le Saint-Siège les autorisât à fonder effectivement une abbaye.

r'

Précisément, Chateaubriand, dans la préface de ses Etudes historiques, venait d'exprimer son désir de voir revivre dans l'abbatiale de Saint-Denis cette congrégation bénédictine de Saint-Maur, qui avait donné à l'érudition française tant de travailleurs illustres. « Si je n'étais maintenant, disait mélancoliquement l'enchanteur désenchanté, un étranger sur le sol qui m'a vu naître, si j'avais le droit de proposer quelque chose; j'oserais solliciter le rétablissement d'un ordre qui a si bien mérité des lettres. » L'abbé Guéranger écrivait à l'auteur du Génie du Christianisme qu'un tel rêve pourrait peut-être s'accomplir, non point à Saint-Denis, mais à Solesmes ce qu'il fallait, c'était de l'argent il en quêtait un peu partout, à Paris, à Nantes, au Mans et il implorait Chateaubriand, lui demandant quelque aide, l'aide d'une brochure, peut-être, l'aide aussi d'une obole. Chateaubriand, malade, n'osait promettre la brochure, et d'autre part il déclarait n'avoir « pas un sou vaillant ». Il répondait à Guéranger « Comptez-moi, Monsieur, je vous prie. au nombre des bénédictins honoraires de Solesmes je trouverai vingt francs à votre service, et si vous me les demandez, je vous les enverrai aussitôt, voire quarante francs, en y pensant bien et en calculant toutes mes ressources. Et le donateur signait « F. de Chateaubriand, e neocongrêgntione S. Mnuri » •-̃.̃̃̃

Le 14 décembre 1832, moyennant un versement anticipé de trois mille francs, montant de trois ans de loyer, le prieuré de Solesmes passait aux mains de l'abbé Guéranger. L'abbé Fonteinne, vicaire de Sablé, était tout prêt à devenir son compagnon ensemble, ils commençaient l'aménagemeni de maison, et dût en pâtir leur menu déjà frugal, ils dépensaient douze cents francs pour faire venir de Paris les cinquante-trois volumes des Actes dés Saints. Les autels se nettoyaient, pour la prière les premiers livres survenaient, pour l'étude une tentative de vie monastique pourrait bientôt s'ébaucher. Mgr de Quelers. archevêque de Paris, s'inquiétait cette fondation religieuse qui s'essayait à l'écart de l'Etat sinon même en face d'un gouvernement hostile et qui ne se réclamait que de la liberté et du droit commun, déplaisait au prélat. Il ne permettait pas à l'abbé Gueranger de donner en son diocèse un

sermon de charité. Mais l'abbé proclaxnait i « L'article cinquième de la charte de .1814, reproduit par celle de 1830, me: garantit 1 exercice de ma religion mon .droit d'être religieux se confond avec mon droit d'être chrétien. »

Dans Paris un prospectus de souscription circulait Mme Swetchine s'y inscrivait, et' l'abbé Desgenettes, curé des Victoires, et M. Bailly, directeur de la Tribune catholique. Et l'abbé Guéranger,, s'acheminant vers la chapelle des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve, confiait ses angoisses à certaine Madone historique provenant de l'ancienne église de Saint-Etienne-des-Grès, et devant laquelle, jadis, saint François de Sales avait retrouvé sa force d'âme, un instant défaillante.

Il fut content de la Madone,, comme l'avait été le grand évêque de Genève le 11 juillet 1833, dans le prieuré rendu au culte, une minuscule famille monastique s'installait elle comprenait quatre moines et quatre postulants l'abbé Guéranger en était le prieur. Vingt et un ans, jour pour jour, après l'ukase impérial qui avait autorisé les « saints de Solesmes », immobiles enleurs robes de pierre, à ne point quitter le prieuré, des moines y rentraient, y priaient, y chantaient. Solesmes allait se repeupler de Bénédictins, sous les voûtes que ses « saints n'avaient jamais cessé d'habiter. Douze cents ans exactement après l'arrivée au Mans des reliques de sainte Scolastique, sœur de saint Benoit, la famille spirituelle du patriarche de l'Occident renaissait sur le sol de France, comme allait y renaître, peu de temps après, celle de saint Dominique. Ges jours-ci, de cette même voix éloquente dont, il y a quelques semaines, il évoquait les gloires religieuses du Cotentin normand, Mgr Grente, évêque du Mans, célébrera dans la chaire de Solesmes, en un de ces raccourcis d'histoire auxquels il excelle, devant les foules que le triduum 'attirera; la verdoyante immortalité du tronc monastique et sa bienfaisante fécondité.. Georges Goyau,

de l'Académie française.

M. Daladier prononce aujourd'hui K-~ -un discours à Apt n '•?

M. Daladier, président du conseil-, accompagné,de M. Serre, ministre du commerce, et de M. Guy La Chambre, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du conseil, a quitté Paris hier, à 21 h. 35, se. rendant à Apt, où il doit présider aujourd'hui un banquet offert en son honneur.

Le chef du gouvernement prononcera à cette occasion un discours politique.

RETOUR DU POLE

Les croisières sont à la mode, et plus particulièrement celles qui se donnent pour but les pays où règne le grand silence blanc. Voici que la marine militaire s'y met aussi. L'aviso Pollux (qui fut dans sa jeunesse le briseglaces Murometz, de la marine impériale russe) est parti à destination du Groenland, escorté par le PourquoirPas ? vétéran des mers arctiques, où il,. se, rend tous les ans, à la belle saison, avec le docteur Charcot. Mais leur voyage ne ressemble guère à ceux que d'heureux passagers vont entreprendre dans qaelques jours, à bord des transatlantiques Colombie et De-Grasse, dans les fjords de Norvège et jusqu'au Spitzberg. Car non seulement les navires de guerre n'ont pas le luxueux confort des paquebots, mais la ;banqui$e que ceux-ci iront seulement regarder avant de revenir vers le Sud, le Pollux et le Pourquoi-Pas la franchiront pour atteindre le Scoresby Sund, où, l'an dernier à pareille époque, ils ont déposé la mission française de l'année polaire qu'ils vont chercher pour la ramener en France. Mouillés dans une baie,d'Islande, ils attendront que, par radio, on leur signale la débâcle des glaces qui leur ouvrira la route, fermée onze mois par an ils se hâteront de passer entre les icebergs, d'embarquer à leur bord personnel et matériel et de reprendre le large avant que la barrière se ferme à nouveau on ne s'expose pas sans une préparation sérieuse ni même peut-être sans vocation à l'épreuve que la mission vient de subir. Cette mission, qui continue les belles traditions scientifiques de la marine, se compose de quatre officiers, sept marins, deux civils, en tout quatorze Français commandés par le lieutenant de vaisseau Habert tous jeunes (le plus âgé n'a dépassé que de peu la trentaine), bien portants et d'un moral solide, non moins nécessaire que la bonne santé. Ils auront vécu douze mois dans une maison de bois. devant un' sinistre décor de rochers et de neige, sans voir d'autres êtres vivants que des morses, des chiens et quelques Lapons avec qui' la conversation n'est guère plus facile. Pendant ce temps, le monde civilisé, ou prétendu tel, ne s'est manifesté à eux que sous la forme des" nouvelles 'tancées par la T.S.F. Et leurs journées austères, toutes semblables à part les variations d'une température toujours rigoureuse, ont été occupées à des observations magnétiques, électriques, météorologiques qui, réunies et comparées à celles des douze ou quinze autres missions éparses pendant le même temps dans les régions polaires. permettront peut-être d'avancer de quelques pas dans la connaissance de la physique du globe. On souhaite que tant de labeur et tant de privations donnent tous les résultats attendus on souhaite aussi que ies ermites du Pôle, qui pendant leur long isolement ont dû rêver 'souvent aux joies du retour, ne les trouvent pas inférieures à leur espoir. A. Thomazi.

CLOTURE

P 0 T POURRI LÉGISLLÂTIF

Le décret de clôture est lu. Enfin. Le désordre incroyable de ces derniers jours donnait un sentiment de liquida-

tion suspecte une liquidation à l'esbrouffe. Après des semaines perdues, le Parlement s'avisait de voter en huit jours, ce qui comportait deux ou trois mois d'examen réfléchi. L'excès de vitesse ne vaut pas mieux que la lenteur exagérée. La machine parlante avançait par à-^coups, en secousses brutales, après des arrêts prolongés. L'impression de débâcle s'augmentait du mélange et du chevauchement des sujets. Trois articles sur les potasses d'Alsace et l'on passait à la Transatlantique, qu'on interrompait pour voter des droits sur les oléagineux on revenait à la Trâtisâtlari? tique et l'on passait aux vins tunisiens. Puis, c'était la navette. Et se croisaient, s'accrochaient, se déformaient entre les deux assemblées les textes sur le marché des blés, les vins du Midi, le régime des Chemins de fer, la tuberculose des bovidés, l'outillage national, les subventions aux communes, et aussi ces crédits destinés à rémunérer les concours de camarades qui préparent l'indispensable Exposition de 1937, consacrée à « l'utilisation des arts décoratifs dans la vie ouvrière et paysanne (sic). De petits projets se glissaient entrè'fous ceux-là, comme filent, entre les autos, des cyclistes hardis dans un embouteillage. Quelques balbutiements, c'est le rapport un murmure, et les codes se sont enrichis d'une loi nouvelle. Chez les intéressés, quelle ardeur pour l'obtenir quelle gêne, quand se produit un rappel à la réalité, comme celui de M. Paul Reynaud, parlant, à propos d'engagçments nouveaux, du rétablissement financier promis pour ce mois-ci et renvoyé en octobre. Quelle mauvaise humeur, quand est poussé un cri d'alarme, comme celui de M. François Saint-Màur, qui se, jS)éf ie des biHetst -renouvelés après -protêt, Certains malveillants inclinaient' à croire voulue cette allure de, galop que le Sénat suivait en protestant/Mais non. Cette bousculade n'était pas préméditée. Ce désarroi était le signe d'une impuissance aveugle et: qui s'efforce pour agir. Il est vrai qu'il a été, mis à profit par les socialistes. A la faveur de cet encombrement, des atteintes ont été portées à des principes de base un socialisme hypocrite s'est installé. L'étàtismè triomphe. -,> Ce désordre, cependant, amenait lassitude, énervement et dégoût. Il n'y, avait pas, on l'a noté, cent cinquante députés sur les six cent, quinze pour suivre débat sur la réorganisation des réseaux. Cette question, si importante, était si peu sérieusement traitée qu'un même député soutenait le projet comme rapporteur, et présentait un contre-projet comme socialiste. On songeait au sabre de M. Prud'homme. Cependant, on n'arrivait pas à en sortir, à en finir, avecçe pot-pourri législatif, qu'on ne peut quand njême pas honorer du nom de travaux parlementaires.

Dans les couloirs, des vétérans du régime parlaient de ce spectacle avec tristesse. Ces lois. qu'on venait de voter ainsi; même s'ils eh étaient partisans. leur paraissaient inapplicables et de courte durée. Notre législation préparé l'économie dirigée, disait un ancien ministre, mais qui dirigera les législateurs que nos gouvernants gouvernés ne gouvernent plus ? 3

Le Concordat entre le Reich et le Saint-Siège

Cité DU Vatican, 8 juillet. Le con- cordat entre le Saint-Siège et le Reich a été paraphé ce soir,

Le document porte la signature de M. von Papen et du cardinal Pacelli. L'apposition du paraphe a été faite au Vatican, un peu avant 18 heures, en présence des membres de délégation aile-' mande, de l'ambassadeur d'Allemagne et des principales personnalités de secrétairerie d'Etat. 1,~ Le concordat comporte 35 articles. Les concordats avec la Prusse, la Bavière -et l'Etat de Bade sont, non pas juridique-u ment, mais pratiquement éliminés. Les prêtres et les associations religieuses s'abstiennent de toute politique. Les associations cléricales ou laïques sont autorisées dans laf mesure où.Icuf activité. est strictement religieuse. Le, concordat pose ce dernier principe, mais ne donne pas la liste des associations autorisées. La mise aii~ point de cette liste fera l'objet d'un accord ultérieur qui sera vraisemblablement négocié entre le paraphe'et la signa-' tiire. :?.- ̃ (VOIR LA SUITE. EN DERNIÈRE HEURE)

Nous continuons à notre quatrième page la publication autorisée ̃•̃̃• des lettres approuvant le plan de

BEFORMB; IDE 3L/IÉ3T.A.T publié par M. FRANÇOIS COTY

A LA BANQUE DE FRANCE

SQUS LA RÈGLE Di L'OR

-A Tâide de Soles Dugléré ou, peut-être, de Turbotins printanière, le bloc des monnaies-or a été, hier, opportunément cimenté. Le noble décor de la. galerie dorée du vieil hôtel, de Penthièvre a servi de cadre à ces travaux de gastronomie monétaire. C'est à merveille ainsi. Parmi tant de sottises dangereuses et de sophismes intéressés, il était bon que des paroles de raison se fissent entendre. Il n'était pas mauvais non plus que, pour une fois, la figure .vraie dé la France fût montrée à l'étranger dans ses traits traditionnels. On ne saurait s'y tromper. A la table du gouverneur, les rares forces se trouvaient réunies qui séparent encore de l'anarchie la civilisation économique moderne. De toutes lès monnaies du globe, six seulement étaient représentées. Peu importé 1 Ce "m'est pas la plèbe, ce sont les, élites qui forcent ilës <Jes,tins de rhùmajûté. Les fidèles de la bonne cause'sont r/ett nombreux. L'essentiel est qu'ils' conservent leur foi et qu'ils la consolident par leur union. Par leurs ressources matérielles, ils sont invincibles, pour peu qu'ils les emploient correctement.

Dans le groupe des absents, qui voleront, plus tard, au secours de la victoire, on ne s'étonne pas de compter les Etats-Unis. Ils sont la proie d'une aberration, dont on souhaite qu'elle soit brève et que l'expiation n'en soit pas trop cruelle. Mais comment la Grande-Bretagne n'est-elle pas avec ceux qui défendent l'ordre ? Ce n'est pas ici1 que ~la surprise est possible, Une fois de plus, la 'discordance est décevante, qui 'i éclate entre le peuple britannique et ceux qui le -gouvernent.

Faut-il ajouter qu'en France même le rappel de la règle de l'or n'est pas sans utilité certaine ? A la veille d'Austerlitz, Napoléon t 'rouvait le temps de se préoccuper de la Banque, qui était alors dans l'embarras. « Pour la soutenir, écrivait l'Empereur, je retiendrai, s'il le faut, la solde de mes troupes I » Cette haute leçon a été perdue. A présent, c'est la Banque qui préserve, contre un Etat aveuli, le crédit de la nation. On espère qu'elle tirera, des liens resserrés où elle vient d'engager à nouveau la parole de France, le moyen dé résister înébranlablement aux dures épreuves que lui annonce la gestion vicieuse 4§s ïlnaqges putojiques.

̃-<̃- Fi-F. Legueu. ;•

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L*armistice de Genève

"Êris'ajournânt au 16 octobre, la conférence du désarmement a soulagé nos légitimes et pressantes inquiétudes. L'honnête citoyen français peut prendre dés vacances sans craindre de constater à son retour la disparition des derniers éléments de notre sécurité. Mais notre gouvernement aurait tort de croire partie gagnée de ce côté-là. Notre Vieil ennemi le président Henderson a dé'cidé de cet ajournement par mesure conservatoire. Quelles que soient les circonstances, certaines gens feront l'impossible pour prolonger l'existence d'une vache à lait dont les coups de pied ne sont dangereux que pour nous.

V A ces avantages particuliers s'ajoute, pour les puissances anglo-saxonnes, celui <Je tenjr en réserve un moyen de faire pression sur nous, puisque nos représentants' se sont' laissé maintenir dans la position incommode du défendeur, pour ne pas dire de l'accusé.

I IJ n'est nullement difficile de prévoir ce qui se passera en octobre. Ou bien Hitler se sera déjà usé, il aura été remplacé par un gouvernement bourgeois, et le Reich sera accueilli a Genève avec des transports d'allégresse dont nous serons invi'tés à faire les frais. Ou bien Hitler continuera, ̃^t- et c'est plus probable, mais il aura passé l'été à. imposer au peuple allemand son régime de communisme national, il n'aiira déclaré la guerre à personne. Alors on entreprendra de nous démontrer que cet homme-là n'a que des intentions pacifiques et que nous risquerions de compromettre son œuvre en nous opposant à la réalisation immédiate de l'égalité militaire dont nous avons reconnu le principe.

Il n'est pas difficile de déjouer cette ) manœuvre certaine. Il suffirait de se décider enfin à rétablir la vérité. Mais ce serait désavouer feu Briand et son successeur Paul-Boncour. Celui-ci n'a pas été démisjSionné, celui-là sera statufié le 11 novembre prochain^ Le règne du mensonge continuerà, pour la plus grande joie de M. Henderson et le plus grand profit de i M. Hitler.

Lucien Sonch»».

-^xFs^*»-

JOURNEE D'ENTRETIENS !< A LONDRES

Hier, journée de calme complet à la Conférence économique mondiale. Il n'y a eu, en effet, aucune réunion de comités ou soùs-comités des commissions monétaire et économique.

M. Georges Bonnet a mis cette accataiie à .profit pour étudier, avec les experts

financiers, l'ensemble du problème monétaire. Il a eu, en outre, des entretiens successifs avec les délégués des puissances qui restent fidèles à l'étalon-or. Enfin, il s'est tenu en contact avec M. Cordell Hull, secrétaire de la délégation américaine. Toutes ces conversations ont porté prinéipalement sur la' situation créée par le vote émis avant-hier soir, par le souscomité monétaire, lequel, comme on le sait, a décidé, par 25 voix contre 15 et 2 abstentions, d'approuver la résolution britannique qui recommandait la discussion de tous les problèmes inscrits à l'ordre du jour.

Plus que jamaic, les pays européens fidèles à l'étalon-or sont bien décidés à ne pas céder à la pression anglo-.saxonne et à maintenir intactes leurs positions. Les délégués de ces pays ont encore eu, hier après-midi à Londres, des échanges de vues qui ont confirmé leur intention de poursuivre une politique commune. La réunion du bureau de la Conférence reste fixée à demain. Elle a d'autant plus d'importance que les 17 membres de ce bureau ne .se borneront pas à entériner la décision prise par le sous-comiié. monétaire. La résolution britannique viendra à nouveau en discussion, et il est à espérer que les délégués hongrois et mexicain, qui ne prirent pas part au dernier vote, soutiendront la thèse de l'assainissement financier" préconisé par les délégués des pays à changes stables. Le délégué des Soviets s'abstiendra sans doute une fois, de plus.

L'HEURE QUI PASSE

LE SOUVENIR DE BOURDELLE

Hier après-midi, sur la maison parisienne où Bourdelle travailla pendant près d'un demisiècle, une plaque commémorative a été inaugurée. Cette plaque est destinée à attirer, à retenir la pieuse attention de ceux qui n'ont pas connu le maître de ceux qui n'eurent pas l'honneur et la joie d'être reçus par lui, quand il vivait, non seulement dans la maison en question, mais dans la cité d'ateliers qui occupait le fond de la ci-devant impasse du Maine, laquelle porte désormais le nom du grand artiste disparu.

Que de fois, au cours des dix années qui suivirent la guerre, avons-nous été accueilli par lui, sous les hauts vitrages. Avant d'aborder Bourdelle, il fallait le découvrir, perdu dans la forêt des plâtres, des bronzes et des marbres, vif et ardent, un peu fantastique, à demi-prêtre, à demi-magicien. Les figures colossales nées de son génie le dominaient sans l'opprimer. Il vivait joyeusement au pied de ces nobles déesses de ces fiers héros et l'on-ne pouvait pas ne point songer, en le regardant aller et venir dans ce monde immortel, à Michel-Ange confiné sous les voûtes de la Sixtine, ou à ces tailleurs de pierre anonymes du moyen âge, « œuvrant (Bourdelle. aimait ce mot) au seuil de la Cité de Dieu.

Comment ne pas l'évoquer aujourd'hui, avec la double fidélité du cœur et de l'esprit ?. Le voici, pas très grand, un peu massif, économe de mouvements et de gestes. Ses vêtements sont uniformément taillés dans un tissu d'une trame légèrement grumeleuse, et qui a la couleur mate et blonde de la terre qu'il modelait, de la pierre qu'il sculptait. Sous la coupole nue et brillante du front, l'œil était profondément enchassé. Le regard semblait toujours cligner doucement, comme devant un excès de beauté ou de lumière. La voix était tranquille, voilée, parfois un,peu rauque, et savoureusement teintée d'accent occitan. Toute la personne de'Bourdelle dégageait une sérénité émouvante, faite de grandeur et de foi.

Ce quartier Montparnasse où on le fête aujourd'hui lui appartenait. S'il avait, dans les calmes et studieux bâtiments de l'impasse, ses ateliers de sculpteur et ses chantiers d'architecte, sa demeure privée était à deux pas de là, dans un immeuble de l'avenue du Maine. Sur cette façade banale et grise, il faudra aussi, un jour, qu'une plaque soit posée. C'est là que Bourdelle attirait et aimantait les foisonnantes rêveries qui préparaient, qui encourageaient ses travaux. Chaque matin, sur la table où le petit déjeuner était servi, près des plumes, des pinceaux, des godets d'aquarelle, il traçait et enluminait cursivement ces vivaces et limpides petits poèmes de formes et de couleurs qu'on peut comparer, dans son œuvre, aux brefs et parfaits morceaux de l'Anthologie grecque, ou aux vers inachevés que Latouche ramassa comme des reliques encore palpitantes, dans les papiers posthumes de Chénier.

Et nous le revoyons aussi,, à Montparnasse toujours, tels vendredis matins, dans cette académie libre de la Grande-Chaumière, enseignant à ses élèves fascinés l'âme et la pratique, de son art. Une sorte de halo spirituel, de phosphorescence lyrique le baignait. En l'écoutant, en le regardant, on songeait non point à ces turbulents et désordonnés bouquets de flammes qui se dévorent le cœur et ne laissent que cendres après eux, mais au beau feu fixe, égal et continu qui rayonne de la lampe des Sages, et que le sang doré de l'arbre palla- dien nourrit.

Jean-Louis Vaudoyer.

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LES PROJETS FINANCIERS D'OCTOBRE

EN QUATRIEME PAGE

LA LEGION D'HONNEUR

EN SEPTIEME PAGE 1

LES MUTATIONS

LE CORPORATISME ET "L'ETAT FORT"

Par FRANÇOIS COTY

Dans la Revue de Presse de Figaro, M. Maurice Noël a reproduit hier une opinion du Temps qui se déclare contre le corporatisme et la corporation ce sont pourtant les remèdes préconisés par tous les hommes d'ordre, cherchant à instaurer un contrôle plus direct de tout ce qui fait, de tout ce qui représente la force d'un Etat moderne, alors que cette force est compromise par les excès démagogiques des syndicats plus ou moins unitaires, devenus des maîtres dans l'Etat, des maîtres-parasites, redoutables agents ` de destruction et de ruine universelle. A la fin de cette même Revue de Presse, on a pu lire quelques avis exprimés par M. François de Wendel, à qui l'on ne saurait contester une certaine expérience et qui prend, peutêtre sans l'avoir voulu, le contrepied de la thèse élaborée par le subtil rédacteur du Temps.

Or, nous ne sommes pas non plus étranger à toute industrie nous en dirigeons exactement quatorze. Et si nous comprenons bien la conception de M. de Wendel, nous ne pensons pas qu'elle puisse être réalisée sans un retour vigoureux au corporatisme, nous disons au corporatisme intégral.

Il n'y a pas de meilleur moyen, surtout après les dures leçons du passé, de reconquérir la maîtrise économique, qui tend de plus en plus à passer aux mains de la spéculation. Et les hommes qu'on appelle aujourd'hui « dictateurs » s'en rendent si bien compte qu'ils tentent, tout les premiers, d'appliquer ce corporatisme dans le système économique des pays dont ils assument la direction et la responsabilité.

En ce qui me concerne, j'ai résolu absolument pendant la guerre, de ne jamais céder aux tentations qui s'offraient chaque jour, et de ne jamais fournir quoi que ce fût à l'Etat français. J'étais bien assuré que les volontaires ne manqueraient pas pour satisfaire aux besoins du pays les profits étaient assez grands Mais en m'abstenant, j'ai pu m'affranchir de cet « écran », décrit par M. de Wendel, qui s'interpose entre le salarié et le patron-directeur.

Alors, dans mes établissements, nous avons formé à nos seuls frais, dans l'ordre des métiers et par dizaines de mille, des ouvriers qualifiés et de spirituels et ingénieux artisans qui ont porté à travers le monde entier la réputation et l'originalité d'un goût spécifiquement français.

Evidemment, il eût été impossible d'atteindre ce résultat si nous n'avions pas eu la ferme volonté d'abolir les « écrans » qu'interposent entre, ouvriers et patrons les Sociétés anonymes de spéculation et la preuve nous en a été fournie pendant les trois années où ces Sociétés tentèrent de suivre notre exemple.

C'est avec le concours d'un autre véritable ami du peuple, ancien directeur général de nos établissements, qu'il me plaît de nommer ,ici, dût sa modestie en souffrir, Raoul André, que je décidai l'octroi d'un congé payé de huit jours, bientôt porté à quinze jours, pour l'ensemble du personnel ouvriers et employés.

Cette mesure du plus haut intérêt social, qu'on essaye maintenant d'acclimater partout, et tant d'autres du même ordre concernant le traitement des femmes en couches. le travail des enfants, etc., furent dues à l'initiative des mêmes hommes qui surent échapper ainsi à l'organisation du profitariat, origine évidente de l'effondre-


ment économique et politique de notre malheureux pays.

Ainsi que me le disait récemment Jacques Ditte, « le corporatisme serait- la profession réorganisée dans l'Etat restauré ».

Mais les profiteurs, toujours prêts à, recevoir ou, quand on ne leur offre iien; prêts à 'prendre; n'entendent pas nous permettre de restaurer l'Etat. Ils voudraient se donner le mérite d/'avoir contribué à faire disparaître cette caricature de République dont ils ont tiré d'incalculables bénéfices, et qui leur sert d'enseigne. Ils espèrent que les événements» fussent- ils des ca^sçropfees,, feront réussir lés mathinations imbéciles qu'ils prennent pour des. plans machiavéliques, et qu'ils trouveront l'impunité définitive à l'abri de ce que le Temps baptise déjà '«. un Etat fort »♦

Nous le voyons venir avec ses grosses bottes ressemelées à Coblentz, leur Etat fort, le Roy fort, le Roy maçon, par exemple, reprenant sous « la voûte d'acier » des Loges la tradition de sa branche impie..

Tandis que, de notre côté, la vieille formule Liberté, Egalité, Fraternité trouve sa traduction moderne, appropriée à l'esprit du siècle, dans la nouvelle formule Solidarité FRANÇAISE, devise et programme de la vraie République, celle que n'ont pas encore connue les Français.

FRANÇOIS COTY.

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Le pays natal de Mangin en fête.

Aujourd'hui, Sarrebourg glorifie son illustre enfant, le général Mangin. Après la statue que Metz lui dédia en 1929, après la statue que Paris lui éleva l'an dernier, voilà la vieille sous-préfecture de la Moselle qui. dresse un monument bien mérité à la gloire du vainqueur de Douaumont et de'Villers-Cotterets. Mangin était de famille lorraine très ancienne, mais ses frères et lui quittèrent de bonne heure leur province pour aller propager, par l'exemple, sous les cieux lointains, l'idée française. Le frère aîné fut tué au Tonkin, où il servait comme lieutenant un cadet fut tué en Mauritanie, où il servait comme capitaine le plus jeune Père Blanc est mort en Afrique, en service commandé, lui aussi. Quand le général Mangin parlait de ces trois tombes, il disait « Nous gardons la terre. » Mot sublime de réalisme et de spiritualité 1

M. Winston Churchill, peintre. Au moment où M. Winston Churchill allait partir pour Paris, où il vient d'obtenir un si chaleureux accueil au banquet France-Grande-Bretagne. l'éminent homme politique a appris une nouvelle faite pour l'emplir d'une juste fierté. Il recevait, en effet, un premier prix à l'exposition d'art qui' s'est ouverte à Sunderland House, à Londres. Les concurrents étaient nombreux et les jugés choisis parmi les membres de l' Académie royale de, peinture et des amateurs distingués.

<u est un portrait du peintre anglais bien connu, sir John Lavery, qui valut à M. Churchill ce premier prix. Parmi les autres portraits exposés par lui, on remarquait ceux de lord Baden Powell, le fondateur de l'association des boy-scouts, du doyen de Westminster et du célèbre acteur Forces: Robjertson. M. Winston Churchill cumule.. Homme, politique, orateur, essayiste et historien, applaudi et admiré, lé voici peintre mis hors de pair parmi les amateurs. Une fée semble s'être penchée plusieurs fois sur son berceau et l'avoir touché, chaque fois, de sa baguette. "̃̃̃ V «- .;I.J Un portrait original. Mgr 'Torig; ancien curé" de Tan Dîem,- jrécernment sacré évêque de Phat Piem, vient d'apporter au Saint-Père un cadeau qui ne manque pas d'originalité. L'excellent évêque annamite, qui compte trentesept années de sacerdoce, a été sacré récemment à Rome. Quand il débarqua à Marseille, il y a une quinzaine de jours, on remàrqua qu'il prenait un soin extrême d'une grande caisse plate. Cette caisse contenait le cadeau que les fidèles du diocèse du nouvel évêque destinaient à Sa Sainteté. Il consiste en un magnifique portrait de Pie XI, en bois de chêne incrusté de nacre et de pierres fines. Plus de quatre mille catholiques annamites ont collaboré à cette pittoresque œuvre d'art.

Croiseurs à vendre ou à louer.

Trois croiseurs chinois, qui portent les noms harmonieux de Hai-Chi, Hai-Shen et.,Chao-Ho, ont quitté la semaine dernière l'escadre du Nord, dont ils faisaient partie, pour offrir leurs services à l'amiral commandant l'escadre du Sud. Mais le mobile qui les a poussés n'était pas seulement le désir d'un changement de latitude les deux escadres dépendant de gouvernements différents, celui de Nankin et celui de Canton, et les équipages des croiseurs, qui n'avaient pas touché leur solde depuis quelque temps, ont espéré qu'en changeant de maîtres, ils connaîtraient une situation financière plus favorable.

C'est ce que jadis, dans la marine des Sultans, on appelait « Vendre le matériel au profit du personnel ». Mais les Turcs de jadis vendaient seulement des fusils, des munitions ou des vivres les Chinois d'aujourd'hui font mieux, ils vendent ou ils louent les navires tout entiers.

he Masque de Fer.

LES COURS, LES AMBASSADES, LE MONDE ET LA VILLE

Cours ̃̃

Madame la Duchesse de Guise, accompagnée de S. A. R. la Princesse Isabelle de France, comtesse Bruno d'Harcourt, sa fille, s'est embarquée hier pour le Maroc, se ren. dant dans ses propriétés de Larache. S. A. R. la Duchesse de Brabant,'accompagnée de sa dame d'honneur, la vicomtesse de Lantsheere, est arrivée à Hambourg avant-hier vendredi, à treize heures trente, venant de Matmoe, par-l'avion Etoile -d'Argent, des lignes françaises.

S. A. R. la Princesse Ingrid de Suède, cousine de S. A. R. la Duchesse de Brabant, a atterri jeudi au champ d'aviation d'Amsterdam. Son Altesse Royale, venant de Londres, n'a fait qu'une courte escale avant de repartir pour la Scandinavie.

Dans tes Ambassades

S. Exc. lé ministre des Pays-Bas à Londres a donné un grand dîner en l'hôtel de la légation, honoré de la présence de S. A. R. la Princesse Juliana.

Y assistaient LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse d'York, S, A. R. la Princesse Alice, comtesse d'Athlone, et le docteur H. Colijn, président du ôonseil des ministres des PaysBas.

Le dîner a été suivi d'une soirée dansante extrêmement brillante à laquelle assistaient plus de cinq cents invités, parmi lesquels la plupart des ambassadeurs et ministres étrangers accrédités à Londres,

A la garden-party qui eut lieu, avanthier, à l'ambassade d'Angleterre, assistaient S. Exc. M; Philippe Roy, ministre du Canada; duo de Lorge, duc de Montmorency, S. A. le prince Samad Khan, marquise de MontboissierCanillac, marquis et marquise de Villefranche, sir et, lady Cahill, marquise de Venevelles, princesse Wolkonski, comtesse de Bagneux, marquis et marquise Le, Gouëslier d'Argence, Mme James Leclerc, banonne Marochetti, Mme Pierre Marraud, comtesse L. de Blois, prince et princesse Cito Filomarîno, comte et comtesse Bernard de Gontaut-Bfron, comtesse Jean d'Oultremont, ;vicomtesse de Sigalas, comtesse de Villeneuve-Bargempn, Mme Achille Fould, née Heine; le ministre grec et Mme Frangulis, marquise de Bryas, Mme Levée, Mme Simon du ;Perron, .comtesse de Saint-Blanquat, comitesse. T.; de\jKerdrel, comtesse M.' de Lévis, marquise d'Argent, Mme de Fay d'Athiès, comtesse de Bernis, le ministre plénipotentiaire et Mme Fabre, M. et Mme H. Soulange-Bodin, comtesse M. de Bryas, M. et Mme Arbellot de. Vacqueur, M. et Mme G. Merzbach, M. et Mme Berry Wall, baronne de Gail, Mme Bonnardet, comtesse Charles de Leusse, M. et Mme Louis Royer, Mme Boré-Verrier, Mlle Wittgenstein, comtesse et Mlle Recopé, Mme Henri Cauvain, comtesse du Périer de Larsan, Mme d'Eichthal, vicomtesse Rothermere, Mlle de Vergès d'Auffay, Mme et Mlle Lennig, prince Armand d'Arenberg, M. d'Ocagne, M. SaintPaul, M. Duchesne-Fournet, M. Gronkowski, M. Flûry-Hérard, baron A. de Neufville, comte de Vergés" d'Auffay, vicomte Ch. Benoist d'Azy, M. de La Escalera, M. Penard, M. Jean Charpentier, M. P, Barrelet de Ricou, ainsi que les membres 'de l'ambassade.

Le Félix-Roussel, courrier d'ExtrêmeOrient, est arrivé hier à Marseille.

A bord, venant d'Addis-Abeba, par Djibouti, se trouvait S. Exc. le Ras Desta Danto, gendre et ambassadeur extraordinaire de S. M. H ai le Selassie, Empereur d"Ethiopie.

Le Ras Desta Danto, qui a été accueilli par le consul d'Ethiopie, M. Louis Bovet, par le consul des Etats-Unis et par M. Rastpul, agent général des Messageries maritimes,se rend aux Etats-Unis,- en passant par ParisietUe Hayre.;

t'" i ¡ "11'" 'ff.r r¡. J."

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Temps chaud et relativement beau, nuageux avec assez belles éclaircies rares orages. Vent Sud modéré. Température en hausse. Maximum 29°. France. Quart- Nord-Ouest Assez belles éclaircies et averses ou orages. Vent Sud fort. Température stationnaire.

Ailleurs Même temps que dans la région parisienne. Température en hausse.

Aviation. a) Région parisienne Nuages élevés, doublés de nuages assez bas peu abodants avec éclaircies; rares orages. Vent Sud-Ouest à Sud 30 à 35 kilômètres à l'laeaa'e. Visibilité assez bomte.

b) Vers Londres, Bruxeiabs, Cologne, STRASBOURG, Lyon-Marseii,i,E Comme dans la région parisienne.

;.c)' Totn,otrsE-Ai,iCANW-CASABiANCA Beau

temps ̃ clair sauf nuages orageux isolés assez bas. Vent variable 20 à 30 kilomètres à l'heure. Visibilité bonne. ̃••.

Méditerranée, Côte d'Azur, Corse, Côte basque. Beau temps peu nuageux. ̃ Vent variable faible à modéré,

Cinq escadres d'aviation survoleront Paris le 14 Juillet Le ministre de l'air vient,, de donner l'ordre à la 21* escadre de' bombardement de nuit de Nancy et à la 22' escadre de bombardement de nuit de Chartres de se rendre à Paris pour prendre part au défilé aérien du 14 Juillet. En ce qui concerne la 21" escadre, ses 45 appareils défileront par groupes de cinq ayant à leur tête le général Bouchet, commandant la 11e brigade de bombardement.

La présence de ces 90 gros avions de bombardement venant après les appareils de chasse et de reconnaissance de la 1", de la 34° et de la 54e escadre, du Bourget, donnera à la revue du 14 Juillet le caractère d'une imposante manifestation de notre aviation.

A L'INSTITUT

L'Académie des sciences morales et politiques a décerné hier le grand prix Jean Reynàùd de 10.000 francs au maître philosophé Edouard Le Roy, membre de l'Institut, pour J'ensemble de son œuvre, et notamment pour ses deux derniers où-i vrages..

Elle a entendu deux communications l'une, du docteur Armand-Delille, médecin des hôpitaux de Paris, sur l'organisation et le développement du « Service social » en France depuis la guerre l'autre, de M. Numile, ingénieur prospecteur, sur le « Can'al des deux mers ».

S. Exe. Mgr Ruch, évêque de Strasbourg, assistait à la séance.

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L'Académie des beaux-arts, après proclamation des prix de Rome de peinture dont nous avons publié hier la liste, a consacré sa séance aux affaires courantes. Réception du sculpteur Bouchart, récemment élu.

En raison du a pont de la fête nationale, les Académie* Jie siégeront pas samedi prochain. Ch. Dauzats.

Dans Je Monde

Mme Robert Chauvelot vient de donner un second goûter auquel assistaient de nombreuses personnalités de la société parisienne et du monde littéraire et artistique.

Au programme, les danseuses Tauhéré et Téuïra et le chanteur .polynésien Tériinatua ont été chaleureusement applaudis dans leurs chants et danses de Tahiti, tantôt gais, tantôt mélancoliques, accompagnés d'ukulélé et de tam-tam océanien. Parmi les invités des deux réceptions princesse de Robech, comte et comtesse G. de La Rochefoucauld, princesse Marguerite de Brôglie, comtesse de Jumilhac, comtesse de Tanlay, comtesse de Rostang, vicomtesse G. de Buy-, sieulx, Mme Etienne 'Grosclaude, Mme Henry; Cauvain, comte Ernest de Ganay, Mme A. Dezarrois, Mme Arthème1 Fayard, 'Mme' ;de; Coudekerque-Lambrecht, Mme G. Cocteau,! vice-amiral Mornet, Mme Fernand Labori, Mme de Lëcluse-Trévoëdal, M. et Mme de La Gabbe, Mme Pierre Ginisty, M. André de Fouquières, M. Paul Fuchs, M. Georges Scott, M. José Germain, M. Jean de Granvilliers, etc. Naissances Le comte Edouard de Bruce et la com-' tesse, née Anne d'Estampes, font part de la naissance d'un fils, Charles-Edouard. Bienfaisance ̃̃•

C'est aujourd'hui dimanche qu'a lieu, au Cercle Interallié, la soirée donnée à l'occasion du congrès international des infirmières, présidé par le marquis de Lillers, président de la Société de secours aux blessés militaires. La distribution des prix a lieu à l'Orphelinat des Arts aujourd'hui dimanche 9 juillet, à trois heures, ainsi que nous l'avons annoncé, sous la présidence de M. Edouard Renard, préfet de la Seine, et de Mme Pierre Marraud, présidente de l'Orphelinat des Arts.

Rappelons que, aujourd'hui dimanche 9 juillet, le réputé maître de ballet Serge Lifar, premier danseur de l'Opéra, se rendra à Saint-. Germain-en-Laye pour y exécuter gracieuse-' ment, au profit des œuvres de l'enfance de la* ville, quatre des plus beaux ballets du répertoire Prométhée, de Beethoven; Le Spectre de la Rose, de Weber Divertissement,' de Chopin, suivi de L'Oiseau bleùy -de Tchaïkowsky, airisi que L'Après-midi' d'un Faune; de Claude Debussy, qui est' à 'Saint-Germainj et dont le monument sera officiellement inau-; gurê l'après-midi même..<̃̃ Serge Lifar sera entouré de Mlles Lorcià,; danseuse étoile de l'Opéra, et Bonnet; de MM.i Serry, Efinoff et Damansky, de l'Opéra. Presque toutes les places, ayant été vendues aussitôt qu'offertes, cette fête sera des plus réussies.

Renseignements chez le baron Roland de' L'Espée, 60, avenue Foch.

Une kermesse dé bienfaisance aura lieu à Dammartin-en-Goële, aujourd'hui dimanche 9 juillet, au profit de l'école libre « La Chaumière ». Le soir, à vingt et une heures, l'excellente troupe des Tréteaux-Mondains donnera une représentation comportant comédie, musique et danse,

Cercle» ̃ .>, <

Les membres de la Société des Amis du Louvre ont fait, ces jours derniers, par un1 temps idéal, leur excursion annuelle aux châ.teaux d'Ormesson et de Champs, où ils ont été aimablement reçus par le comte Wladimirj d'Ormesson et le comte Cahen d'Anvers, qui ont bien voulu leur retracer, en>d'érudites causeries, l'histoire de ces belles demeures historiques. Rarement promenade eut autant de succès, près de cinq cents membres de la Société ayant, en effet, pris part à cette double

'visite.' ̃ '• ̃̃.̃•' ̃̃•'̃ •̃̃ ̃ j

Deux mille infirmières vont visiter la Fondation Foch

A l'occasion du congrès international, des infirmières qui se tient à Paris et groupe 2.000 membres, là Fondation Foch organise aujourd'hui une" réception à Suresnes, 43, rue du Mont-Valérien. Ce sera l'occasion pour les infirmières venues de tous les coins' du monde de se rendre compte, bien que les installations; de la Fondation Foch ne soient pas complètement achevées, que la France s'occupe aussi de l'hospitalisation des classes moyennes.

La Fondation Foch a aussi créé, pour la première fois dans notre pays,, une école privée d'infirmières rattachée à un grand- hôpital, donnant aux élèves la possibilité de suivre les évolutions de la maladie chez une personne hospitalisée. réception a lieu k. 16 heures. Dans; un grand bâtiment qui servira de salle' de cours, un goûter sera 'offert.

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UNE COMMEMORATION,

pz bourdelle; ;j i

Devant: jine assistance noïnirëuse et choisie, composée de ministres étrangers! et de notabilités parisiennes, le préfet de' la Seine, le président du conseil municipal, etc., M. Nastorg, conseiller municipal du, quartier Necker, a inauguré hier après- midi la « rue Bourdelle » -j- autrefois im^ passe du Maine, puis impasse Bourdelle.' A l'occasion de cette inauguration, M. Nastorg a rappelé quelques anecdotes de la vie du maître. ̃

M. Nastorg rappela enfin que dans la partie de l'immeuble sur laquelle se trouve apposée la plaque commémorative, les ébénistes, parents du sculpteur, continuèrent pendant des années d'exercer la mênie profession qu'ils pratiquèrent autrefois à Montauban.

M. Fontainas & fait revivre à grands traits, en termes éloquents et justes, l'évolution de l'artiste et les particularités les plus caractéristiques de sa carrière. M. Aman-Jean a trouvé des phrases délicieuses pour exprimer tout ce que l'artiste devait à la vie spirituelle de Paris. M. Edouard Renard a fait l'éloge, lui aussi, de l'admirable artiste.

Le président du conseil municipal a prononcé de son côté un discours heureusement inspiré dont voici la conclusion « Le génie de Bourdelle embrassé, lui^ aussi, le front du monde. Au delà des Océans il a porté très haut le prestige de l'art français. » Devant cet atelier où veille la compa-| gne inspirée de sa vie, devant ce sanc-; tuaire de la pensée, ce berceau de l'œuvre « bourdellienne >, Paris, s'incline et se_çe, cueille. D'ici a jailli une souce limpide, fontaine de joie et de beauté, où l'humanité vient tremper son front et.contempler dans le miroir des eaux le visage lumineux des dieux. »

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L'accident du « Nicolas-Paquet » Marseille, 8 juillet. La direction de la Compagnie Paquet a reçu un télégramme du commandant Agostini indiquant que,la situation du paquebot Nicolas-Paquet, échoué au cap Spartel, n'avait pas change. Le navire a son avant enfoncé et les hélices sont hors de l'eau, la coque accusant une inclinaison dé 42°. Dans ces conditions, on ne peut émettre le moindre avis au sujet du renflouement.

Réconnu marquis et marquise de Grouchy, M. E. Rodocanachi, membre de l'Institut, et Mme E. Rodocanachi comtesse et Mlle de La Panouse, le président des Amis du Louvre et Mme Alberr-S. Henraux, comte de Camondo, vice-président des Amis du Louvre comtesse de Cossé, comte Arnauld Doria, secrétaire général des Amis du Louvre duchesse Melzi d'Eril, M. Maurice Stern, trésorier des Amis du Louvre M. Louis Metman, conservateur du musée des Arts décoratifs, et Mme Louis Metman M. et Mme Léon Reinach, M. Henri Vever, membre du conseil des Musées nationaux comtesse et Mlle de La Baume, com>tésse Bertrand de Lesseps, M. et Mme André de Bayser; Mlle de Bayser, M. Gabriel Rou:chès, conservateur adjoint au musée du Louvre; M. et Mme Jean-Arthur Fontaine, baronne Martin du Nord, M. Jacques Guérin, conservateur adjoinr au musée des Arts' ^décoratifs, et iMme Jacques Guérin M. Paul Alfassa, conservateur adjoint au musée des Arts décoratifs, et Mme Paul Alfassa; baronne Antoinette Leoniwv Mme Julien Berr de Turique, M. et Mme Jules Strauss, Mme et Mlle Harjes, M. et Mme Adrien Dutey-Harispe, baron Burthe d'Annelet, M. et Mme de Bonnival, Mme de Jaumard, Mme Dussaud, M. Paul de Frick, Mme et Mlle Prinet, Mme Pontremoli, Mme Guy Migeon; Mme Danloux*DumesniI, Mme Henri Viellard, Mme Henri Chaix. Mme de Serbonnes, MM. René Viellard, Wenceslas de Kateneff, Lucien Morel d'Arleux, le comte Paul Biver, le baron Fould-Springer, Hayaux du Tilly, Georges de Frick, etc.

Adhérant au mouvement de la Demeure historique, l'abbaye du Lys (à deux kilomètres de Melun) ouvre ses portes aux visiteurs tous les jours.

Mariages

Parmi les personnalités présentes au mariage de Mlle Régine de Choiseul-Praslin avec M. Gaëtan Ritter d'Urendorff, et parmi les donateurs des très nombreux cadeaux exposés au cours de la réception qui suivit la cérémonie, reconnu

S. A. R. la Duchesse de Montpensier, duc et duchesse de Brissac, duc de Choiseul-Praslin, duc et duchesse de Bauffremont, princesse de Bauffremont, duc de Polignac, princesse Robert de Broglie, marquise de Trans, duc 'et duchesse de Caylus, prince et princesse de 'Béarn et Chalais,' marquis et marquise de Vill:lerieuvë-Frayosc, comtesse Horace de Choisèûl, 'HSomte Gabriel de; Choiseul; comtesse Arnaud 'de Grarrtont, vicomte et vicomtesse Curial, comte et comtesse A. de Berg de Breda, comte et comtesse Henry de Villeneuve-Flayasc, comtesse de Rostang, comtesse Jacques de Pange, comte di San Marzano, Mlle de Montalembert d'Essé, comte de Nicolay, Mme Watel-Dehaynin, Mrs D. D. Forbes, princesse Rogatien de Faucigny-Lucinge, baronne de Ba.vinchove, marquis et marquise de Corberon, comte et comtesse de Chalup, M. et Mme -René Duclert, Miles de Luçay, marquis et marquise de Canisy," marquis et marquise de Coligny-Châtillon, comte et comtesse de Villeneuve-Esclapon, comte et comtesse de Mon. tholon, Mlle de Villeneuve-Flayosc, vicomte de Zélicourt, Mme H.-J. Levée, baron et baronne Atthalin, comtesse du Boisrouvray, général marquis et marquise de Forbin, baron et baronne de Lassus, comte et comtesse d'Esterno, baron et baronne Pierre de Bavinchove, baron d'Orgeval, comte et comtesse Paul de Warren, M. Edouard de Navailles, M. Victor de La Fortelle, comte de Montgon, marquis de Baudry d'Asson, Mme Louis Artus, M. et Mme Etienne Rey, docteur et Mme Matza, Mme Gabrielle Réval, sénateur et Mme L. Bérard, général de Saint-Maurice, M. et Mme Gaston Rageot, M. et Mme Maurice de Waru, M. et Mme R. Sabatier d'Espeyran, comte et comtesse Michel de Forton, baronne Eugène d'Huart, M. et Mme Schuller Tot Peurson, comtesse de La Béraudière, Mme Jean Balsan,

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Une cérémonie

en l'honneur du professeur Widal En présence d'une assistance nombreuse, le professeur Bezançon a remis à l'Assistance publique, au nom du comité, de ses élèves et de ses amis, un monument élevé 3 l'hôpital Cochin à la gloire du professeur Widal cette œuvre est due au ciseau du sculpteur Paul Landowski.

Le professeur Widal jouit d'une grande réputation par ses études sur la fièvre typhoïde, son cyto-diagnostic du liquide céphalo-rachidien, la découverte de la cure de déchloruration dans les œdèmes. Pendant la guerre il fit vacciner les troupes avec le T. A. B.

Vers la fin de sa vie il découvrit la crise hémoclasique et montra le rôle en clinique des phénomènes anaphylactiques. Grand chef d'école, en outre, il eut pour élèves Bezançon, Lesné, Abrami, PasteurVallery-Radot, Joltrain, de Gennes. Mi Mourier, directeur de l'Assistance publique, a remercié les donateurs du monument, tandis que le professeur Lemierre -Rappelait l'œuvre de Widal. M. Daniélou, ̃Ministre de-la santé publique, a rappelé lés services rendus par Widal à science et, par la science elle-même, à Inhumanité.

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ÇiA. ET L.A.

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J* La Fédération nationale de sauvetage expérimentera, après-demain 11 courant, à 16 heures, près le pont du Carrousel (rive gauche, en face le Journal officiel) un poste de sauvetage et de secours portatif pour plages et voies fluviales. Ce poste et ses éngins de sauvetage et de secours paraissent présenter un vif intérêt pour la sécurité des baigneurs, les soins immédiats aux noyés et aux victimes d'accidents de plages.

Les « Croix de feu et Briscards » ont tenu. hier soir, à Versailles, une réunion de propagande. La salle était comble.

MM. Charles Bernard, Charles Goutry, Trochu et le colonel de La Rocque ont tour à tour développé le programme de leur association.

La séance a pris fin aux accents de la Marseillaise.

^Aujourd'hui, à 14 h. 45, à Saint-Germàin-en-Laye, inauguration officielle du monument de Claude Debussy, oeuvre du statuaire Maillol. MM. Emile Bollaert, directeur général des Beaux-Arts; Paul Léon, membre de l'Institut* président du comité, et E. Bonin, maire de, Saint-Germain, prononceront des discours. MM. les critiques seront reçus sur présentation de leur carte rouge.

& Hier après-midi, en présence du président de la République, un buste d'Arthur Fontaine a été inauguré au ministère du travail. Six discours ont été prononcés. Parlant le dernier, le ministre du travail a retracé la carrière d'Arthur Fontaine, qui fut le premier directeur du travail, au ministère, et président du conseil d'administration du bureau international du travail.

•^ A partir de demain lundi 10 juillet, à titre d'essai, la circulation des véhicules s'effectuera à sens unique rue Péguy, de la rue Stanislas vers et jusqu'au boulevard de Montparnasse.

Mlle da Silva Ramos, M. et Mme Lucien La. veissière, comtesse de Montgomery, comtesse Jean Pastré, baronne André de Neufville, comtesse de Saint-Blanquat, vicomte et vicomtesse Bernard de Zélicourt, colonel et Mme Mercier, M. et Mme J, Bonnardel, princesse Cantacuzène, M. et Mme Prouvé-Drouot, Mme A. Chauffard, comte et comtesse de Villeneuve-Bargemopt, marquise de Ranst de SaintBrisson, lieutenant-colonel et comtesse de Sparre, Mme Jean Brunhes, comtesse Jean de La Touche, M. et, Mme Pépin. Le Halleur, M. et Mme Pierre d'Espiney, vice-amiral et Mme Dumesnil, comte et comtesse du Cor de Damrémont, baron et baronne Creuzé de Les- ser, comtesse H. de Martimprey, comtesse de Montholon, née Fé d'Ostiâni-; M. et Mme B. de Féligonde, comtesse de Cabrières, M. et Mme Lombroso, Mme Lucie ChouanardSaiiit-Elme, M. et Mme Dussaud, Mmes Eve et Lucie Paul-Margueritte, Mme A. d'Aubarède, baron G. de Grandmaison, Mme Ulain, etc. De nombreux faire-part s'étant égarés, nous rappelons que le mariage de Mlle Yvonne Rosengart-Famel avec M. Xavier de Préau- mont aura lieu mardi 11 juillet, à midi, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

On annonce les fiançailles de Mlle Elisabeth Martel, fille de M. Frédéric Martel et de Madame, née de Bussierre, avec M. Charles de Catheu, fils de M. Pierre de Catheu, mort pour la France, et de Madame, née Duvergier de Hauranne.

Deuils •;••'̃̃'•'

De Compiègne on annonce la mort de la baronne Merlin, née comtesse Simone de Borchgrave d'Altena, veuve du baron Merlin, décédé accidentellement le lor janvier à Bruxelles, et belle-fille de la baronne Merlin, née de Saugy. Elle laisse quatre enfants. On annonce la mort de M. Haize, direc- teur du journal L'Echo lionfieurois, décédé subitement hier à l'âge de soixante ans. On télégraphie de Londres que le célèbre romancier anglais' Anthony Hope est mort hier, à l'âge de soixante-dix ans.

On annonce la mort de M. Hervé de Miniac, fils du capitaine de vaisseau de Miniac et de Madame, née Garnier, décédés. De la part de Mme de Muizon, de M. et Mme Robert A. Ramsay, ses sœurs et beaufrère. Ce présent' avis tient'lieu de faire-part. M. et Mme Philippe Dupont qntla, douleur de faire part de la mort de- leur fille, Armelle, décédée le 6 'juillet, à l'âge de quatorze ans. Lés obsèques auront lieu à Morlaix le 12 juillet. Réunion à dix heures à l'église Saint-Martin.

Valfleuryi

Voir à la suite du Courrier théâtral le tableau des matinées pour les enfants. PETIT CARNET]

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LA JOURNÉE A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par la 126* D. I., l'Union des combattants et mutilés corses, l'U. N. C. (section de Précy-sur-Oise).

Grand Palais Salon des artistes décorateurs.

235, boulevard Raspail Salon des Tuileries.

140, faubourg Saint-Honoré 1 Reconstitution de la collection Goncourt.

Porte de Versailles Exposition de peintres animaliers.

13 h. 15, place de la Concorde* Départ en car pour Soisy-sous-Etioles, où le poète Emile Vitta présentera la pierre de fondation de Gilles Mallet (xrv* siècle), premier des bibliothécaires de France.

14 heures Courses à Auteuil.

14 heures, à Ris-Orangis (théâtre de Verdure) Matinée au bénéfice de la fondation Dranem.

14 h. 45, à Saint-Germain-eh-I,ayé Inauguration du monument à_ Claude Debussy; 16 heures, à Suresnes (43, nie du MontValérien) Visite de la Fondation Foch. 20 h. 30, au Cercle Interallié t Soirée organisée par la Croix-Rouge.

Le Congrès international pour la protection de l'Enfance

A l'issue d'un banquet offert aux sept cents membres venus de tous les pays, le Congrès international pour la protection de l'enfance a clôturé hier ses travaux. Organisé en France grâce au dévouement et à l'activité de son président, M. Paul Strauss, de son directeur, le docteur Lesage, de son secrétaire général le docteur Muber et de tous leurs éminents collaborateurs, parmi lesquels sont inscrits tous les grands princes de la médecine française, il a remporté un plein succès. Les dernières journées furent consacrées à l'étude des questions concernant la protection de l'enfance aux colonies. En présence des professeurs Marfan, Mouriquand, Armand Delille, Hazeman, Jacques Parizot, etc. le professeur Calmette, dans un remarquable repport, entretint les congressistes de la vaccination contre la tuberculose aux colonies « qui s'impose pour nous autres Français, a-t-il dit, comme un impérieux devoir. Puis Mme la maréchale Lyautey et Mme Lucien Saint vinrent rendre compte en quels termes émouvants de l'activité des consultations prénatales de la S. B. M. et de la protection de l'enfance indigène en Afrique du Nord et en Afrique occidentale française. Il y a loin depuis la première « goutte de lait » marocaine, « installée sous une tente, avec des bouteilles graduées prises chez un pharmacien et la stérilisation de ces pseudo-biberons faite dans une longue bassine d'eau portée à l'ébullition sur des poêles à pétrole. » Que de progrès accomplis depuis ces premiers essais Partout à Fez, à Meknès, à Rabat, à Casablanca, à Marrakech, etc. sont installés avec tous les perfectionnements modernes, des maternités indigènes, des gouttes de lait », des orphelinats, des

dispensaires, des œuvres de colonies dé vacances et des jardins de soleil.

Il faut féliciter -hautement les deux femmes de cœur qui ont su créer' ce grand mouvement d'humanité et collaborer sans restrictions à doter notre empire colonial de la plus belle œuvre civilisatrice qui soit. Rendons hommage également au rôle important des Soeurs missionnaires qui sont au Maroc, en Syrie, à Madagascar, au Cameroun et partout, la cheville ouvrière de toutes les œuvres. D'excellents rapports furent aussi présentés sur les bienfaits physiques et moraux des camps de vacances, sur le rôle du scoutisme et de l'assistance sociale. Le docteur Armand Delille souligna l'utilité de telles organisations et exprima la reconnaissance des médecins des hôpitaux envers les animateurs de ces œuvres. Des films de propagande furent projetés et des visites à l'Eeple de puériculture et dans les principales œuvres de protection dé l'enfance permirent aux congressistes d'apprécier le grand effort de la France dans cet ordre d'idées. En félicitant les promoteurs dé ce" beau mouvement.il né nous reste plus qu'à souhaiter que les suggestions proposées soient toutes adoptées pour le bien de l'enfance, et trouvent auprès des pouvoirs publics l'appui qu'elles méritent. Le prochain congrès aura probablement lieu à Rome. La supériorité de

BERLIET Pans les camions DIESEL

s'affirme incontestable

M. HENDERSON SERA LUNDI A PARIS

~,H-

LONDRES, 8 juillet. M. Arthur Hen. derson quittera Londres lundi pour Paris, où il doit avoir des conversations avec le gouvernement français sur l'état présent de la Conférence du désarmement.

Si le résultat des entretiens de Paris est satisfaisant, M. Henderson compte se ren* dre ensuite à Rome.

LES l^OJÈTS FINANCIERS D^CTÔBRE

.«– «̃«

Une déclaration de M. Daladier Hier au Sénat, à propos du vote des crédits sur l'outillage national un intéressant débat financier s'est engagé.

Au nom de la commission des finances M. Caillaux exprima le regret que la haute assemblée fût invitée à se prononcer à la dernière minute sur un texte adopte la veille par la Chambre.

S'il s'agissait uniquement d'apurer le passé, il n'y aurait rien à dire, mais le gouvernement ajoute des engagements nouveaux. -La pratique des crédits d'engagement est parfaitement normale, dit M. Joseph Caillaux, a la condition qu'elle soit faite avec mesure. Or, nous pouvons nourrir la crainte que renaisse le passif que nous voulons faire disparaître.

J'ai reçu mandat de dire que là commission des finances n'a accepte le projet qu'à la suito des engagements pris par M. le président du conseil. Il a déclaré qu'il ne se prèterait à aucune opération d'inflation ou de dévaluation. et qu'il entendait maintenir notre monnaie telle qu'elle est définie par la loi de, 1928. Nous sommes d'accord, déclara M. Da- ladier.

O-autre party'poursulvlt-Mr'-eaillauxrMrîo

président du conseil a pris l'engagement d'élever un barrage contre le renouvellement des pratiques condamnées. Il a promis de déposer dès le mois d'octobre un projet qui arrêtera l'hémorragie de dépenses contre laquelle notre monnaie ne tiendrait pas. Ce projet rappellera au pays qu'il ne peut pas continuer de maintenir un train de vie qui dépasse ses ressources et il nous a dit que sur ce projet, il engagera sa responsabilité.

Au milieu de l'attention générale, M. Daladier gagna la tribune pour renouveler devant Ja haute assemblée les déclarations qu'il avait faites devant la commission des finances.

Le projet qui vous est soumis, dit-il, n'est pas parfait mais j'en demande le vote au Sénat parce qu'il est indispensable de ne pas paralyser la vie des communes de France. Mais il est des méthodes qui ne doivent plus reparaître dans l'histoire de nos finances publiques. Les mesures de barrage indispensables figureront dans le bref projet de redres- ° sement financier qui vous sera soumis en oclobre. La fermeté et la solidité de la monnaie nationale ne sauraient être maintenues dans un régime d'instabilité où ne serait pas réalisée une parfaite régularité financière.

Or je pense, et c'est l'avis du gouvernement, qu'il serait uisensé de chercher dans.des mesures de manipulation de la monnaie un remède provisoire et précaire qui finirait par consommer la ruine de la Patrie.

Le gouvernement accomplira son devoir sans souci des difficultés, 'persuadé qu'il est dé servir les Intérêts permanents et vitaux do la nation.

Il y eut de nombreux applaudissements. M. François Saint-Maur regretta de ne pouvoir s'associer à ces manifestations I d'enthousiasme et de confiance.

Il y a un temps de verbe, dit-il, que nous entendons souvent, c'est le futur. Et il semble que ce soit le seul qui soit à la disposition des gouvernements successifs.

Sur le texte qui vous est soumis et qui engage quelques milliards, vous- allez statuer sinon dans la nuit physique, du moins dans la nuit morale. C'est éminemment regrettable. C'est une manifestation de confiance qu'on nous demande. Cette manifestation, je ne puis m'y associer dans le présent.:

M. le président du Conseil n'aime pas la contradiction. Il se hérissa. Il rappela une fois de plus qu'on lui avait légué Un déficit de quatorze milliards, ce qui avait rendu sa tache particulièrement difficile, que les critiques devaient s'adresser aux gouvernements qui avaient augmenté les dépenses et qu'en dépit de campagnes systématiques la situation de la Trésorerie s'était améliorée.

Puis ce fut l'appel à la majorité $

Nous avons réglé la question angoissante du déficit des chemins de fer nous avons fait voter des projets importants. Persuadé avec Jefferson qu'on recueille plus de profit dans les critiques que dans les compliments, j'accueille les critiques de M. François Saint-Maur. J'espère que les républicains comprendront que leur devoir c'est de réaliser l'équilibre des dépenses publiques, car le déficit c'est l'arme des contre-révolutions.

A la gauche et à l'extrême-gauehe les applaudissements crépitèrent avec violence.

Vous m'avez accusé d'avoir favorisé les dépenses du passé, répliqua M. François SaintMaur. Je ne pense pas que vous leur ayez refusé votre adhésion. Mais pour le régime même que Vous défendez, comprenez bien que la procédure à laquelle vous nous conviez est dangereuse.

Soyez sûr que je m'associerai aux mesures de défense du franc que vous proposerez. Le franc ne vous appartient pas plus qu'à moi il appartient au pays et j'en suis le serviteur comme vous.

Après cette passe d'armes qui fut très brillante, M. Penancier monta a la tribune pour lire le décret annonçant la clôture de la-session ordinaire de 1933,


A LA CHAMBRE

La fin de la session

Deux heures de séance hier matin pour liquider vaille que vaille les projets en suspens. Tout d'abord, un socialiste, M. Paul Perrin, prit la parole. Ce qui le préoccupait, c'était

Le recrutement des fonctionnaires On sait qu'un décret du 2 janvier dernier a suspendu ce recrutement. Il s'ensuit, dit M. Perrin, de très fâcheuses conséquences pour les étudiants. Il faut appliquer le décret de moins étroite manière. M. Soulier profita de l'occasion pour plaider la cause des intellectuels chômeurs. M. de'Monzie répondit qu'il s'efforcerait, par des dérogations, de repondre aux préoccupations de M. Perrin. A M. Soulier, il déclara qu'il interviendrait près du ministre du budget en faveur des caisses de secours des intellectuels chômeurs. Les potasses d'Alsace

Le projet sur l'organisation des mines de potasse d'Alsace fut adopté après des explications du sous-secrétaire d'Etat, M. Appell, et le rejet de quelques amendements, dont un de M. Niel, qui voulait faire concéder des parts minières aux chambres d'agriculture.

L'Exposition de ,1937

Pour cette exposition, le ministre du commerce demandait, à fins d'études, 158.000 francs. M. d'Andigné s'inquiéta du choix de l'emplacement et affirma que la Ville de Paris ne permettrait jamais qu'on touche aux jardins du Trocadéro ni à ceux du Champ-de-Mars.

M. Marchandeau assura à M. d'Andigné qu'il ne s'agissait, pour l'heure, que d'etudier le programme de l'Exposition qu'il définit et limite de la sorte utilisation des arts et des arts décoratifs dans la vie ouvrière et paysanne. Quant à l'emplacement définitif, la Ville le choisira plus tard, d'accord avec le gouvernement. M. d'Andigné ne parut pas tout à fait rassuré. Cependant, le, crédit fut voté. Et furent encore adoptés un projet rapportant un décret de 1932 qui, sur la côte des Somalis, avait frappé de droits de douane certains produits étrangers. A 11 h. 30 l'ordre du jour était épuisé. A 17 heures, la Chambre s'assembla de, nouveau. Les députés étaient assez nombreux, joyeux, d'ailleurs, comme des éco- liers à l'idée de partir en vacances. Ils applaudirent bruyamment le président du Conseil quand il monta à la tribune. M. Daladier "lut posément le décret de clôture, salua d'un geste familier de la main ses auditeurs et s'en fut. La session était close. Roger Dardenne.

^s^V

LE CONCOURS DES FAÇADES DE PARIS

Le jury du concours ouvert en 1931 pour les façades et devantures construites en 1930 s'est réuni hier, sous la présidence de M. Adolphe Chérioux, président de la 3° commission du Conseil municipal, et a décerné les récompenses suivantes Façades. Prime à l'immeuble avenue Kléber, n" 36-38 et rue Lauriston, n° 39. Mentions aux immeubles rue Washington, n° 49, et avenue Friedland, n°' 3 et 5, rue Henri-Heine, n° 20 rue FrançoisMouthon, n° 7 rue Cognacq-Jay, n° 11. Devantures. Prime à la devanture boulevard Haussmann, n° 37, et prime spéciale pour éclairage et utilisation de nuit à la devanture avenue des Champs-Elysées, n° 88.

r~ r ̃̃ ^s^

Besançon et Baume-les-Dames fêtent Jouffroy

De grandes manifestations commenceront aujourd'hui à Besançon et à Baumeles-Dames pour le cent cinquantième anniversaire de l'invention de la navigation à vapeur.

A Besançon, une palme sera déposée au pied de la statue de Jouffroy et une gerbe sera portée devant l'effigie élevée au génial inventeur par la ville de Baumeles-Dames.

Enfin, dans l'après-midi, un bateau « auto-moteur » recevra les invités au bassin de Gondé et les conduira jusqu'à Besançon, rappelant ainsi, de pittoresque sorte, les exploits du second Pyroscaphe, le 15 juillet 1783.

Le Récital Athos Vassilakis à l'American Student's Club

Le récital qui a été donné il y a quelques jours par l'éminent virtuose Athos Vassilakis à l'American Student's Club, a mis en valeur une fois de plus ses dons incomparables de lyrisme et de poésie. Dans Chopin et Debussy, il mit en évidence une palette de couleurs et des sonorités peu connues et d'une rare délicatesse. Devant l'enthousiasme de son auditoire, il dut. à la fin de son récital, bisser les interprétations qui lui valurent d'innombrables rappels.

R, E "V "CJ E3 3D E3 i Xj .A. PRESSE

Entre le Vatican et Hitler La mort du catholicisme politique en Allemagne, les négociations pour un concordat ont posé, dans toute la presse européenne, la redoutable question des rapports de l'Eglise et de l'Etat dans une nation où les catholiques sont en minorité et le pouvoir politique particulièrement ambitieux et absorbant. Et chacun de s'interroger Hitler est-il capable de respecter les droits catholiques ?

Le point de vue des journaux allemands n'apporte pas un apaisement véritable. La GAZETTE DE COLOGNE met l'accent sur certaines nuances qui contreviennent au sens authentique du catholicisme Lorsque l'Etat octroie aux églises chrétiennes le libre développement mais leur refuse en même temps toute force politique, il n'abaisse pas pour cela les églises au rang d'associations privées. Les églises doivent être bien plutôt les supports de la culture allemande. La maxime d'après laquelle « la religion est affaire privée x, ce qui en réalité ne signifie que trop souvent que « la religion est chose accessoire », cette maxime doit cesser d'être valable. Le nouveau mot d'ordre est le suivant « La religion est affaire nationale », et les églises doivent être de vraies églises nationales, non pas des serres d'édification où Ton écarte de l'ame de leurs membres tout ce qui peut les tirer de la torpeur, mais des lieux largement ouverts où toutes les classes de la population peuvent puiser la force qui meut, afin de former une nation animée de lV-sprit chrétien. Si l'Etat attend des églises une renovation de la vie commune allemande et qu'elles apportent des forces que seule fournit la piété, il sait < u'il ne peut maintenir pures et fortes ces sources de vie que s'il n'intervient point d'une manière autoritaire dans le domaine religieux.

Bien entendu, la Gazette de Cologne repousse l'idée d'une « Eglise d'Etat », mais

LES CHAMPIONNATS

DE TENNIS DE WIMBLEDON

Borotra et Brugnon ont enlévé le double

LONDRES, 8 juillet (De notre envoyé spécial.) Voici le palmarès des tournois de Wimbledon

Simple messieurs Jack Crawford (Australie).

Simple dames Mrs Moody (Etats-Unis). Double messieurs Borotra et Brugnon (France).

Double dames Mmes Mathieu et miss Ryan (France et Etats-Unis).

Double mixte Mlle Krahwinkel et von Cramm (Allemagne).

Coupe de consolation messieurs Wilde (Grande-Bretagne).

Coupe de consolation dames Mlle Rosambert (France).

La France remporte donc le double messieurs, grâce à Borotra-Brugnon elle partage le titre du double dames avec les Etats-Unis, et elle enlève la Coupe féminine de consolation, grâce à Mlle Rosambert. Nous ne pouvions guère espérer mieux, en l'état actuel du tennis français. S. M. le roi George V et la reine Mary honoraient de leur présence, ainsi que le roi Feyçal, la dernière journée du tournoi, dont le programme se déroula devant une assistance qu'on peut évaluer à 20.000 personnes.

Le premier match opposait, pour la finale du simple dames, l'Américaine, Mrs Moody, et l'Anglaise, miss Round. Pour la première fois depuis 1927, l'invincible championne du monde dut concéder un set à son adversaire elle ne l'emporta que par 6-4, 6-8, 6-3, après une partie magnifique où le tennis fut d'une qualité comme on en voit rarement dans un simple dames.

Borotra et Brugnon battirent les Japonais Satoh et Nunoï en quatre sets. Ils avaient livré leur plus dure bataille contre les Sud-Africains Kirby et Farquharson. La partie d'aujourd'hui ne fut qu'une simple formalité, d'autant plus que les Japonais étaient en forme médiocre. Félicitons comme il convient nos. deux mousquetaires d'avoir rapporté en France un titre que briguaient les meilleures équipes' du monde. Notre « paire » pour la Coupe Davis a montré là qu'on pouvait lui faire pleinement confiance.

Score. 4-6, 6-3, 6-3, 7-5.

Mme Mathieu, elle aussi, a largement droit à nos félicitations. Contre les Auglaises miss Janes et miss Yorke, notre jeune championne française fit une partie réellement splendide et si la victoire revint en fin de compte à l'équipe francoaméricaine, ce fut bien plutôt grâce à elle qu'à miss Ryan, laquelle commit un nombre incalculable d'erreurs.

Ceci dit, maintenons que les Anglais ont trouvé en miss Janes et miss Yorke deux joueuses qui avant peu feront parler d'elles.

Le double mixte revint à l'équipe allemande composée de Mlle Krawinkel et de von Cramm. Plus homogène, plus mordant, plus régulier aussi, les Allemands battirent par 7-5, 8-6 miss Healey et Farquharson, après une partie intéressante de bout en bout.

Enfin, Mlle Rosambert prit sur Mlle Goldschimitt la revanche de la défaite que celle-ci lui avait infligée au Championnat de France à Roland Garros par 6-4, 6-1. Roland Garanne.

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Légion d'honneur

Le « Journal officiel publie aujourd'hui une liste de promotions dans la Légion d'honneur en faveur des mutilés de guerre titulaires d'une invalidité de 100 0/0.

Cette promotion comprend

Deux grands officiers MM. Collet, ancien chef de bataillon au 1" régiment de tirailleurs algériens Motte, ancien capitaine au 50' régiment de tirailleurs sénégalais.

Et 53 officiers.

Présidence du conseil

Est promu au grade de commandeur, M. Marcel Clapier, directeur du cabinet du président du conseil, conseiller référendaire à la cour des comptes.

Ministère du travail

Est promu au grade de commandeur, M. Charles Scheffler, préfet honoraire, chargé de la direction des services administratifs du cabinet du ministre du travail.

Est nommée chevalier. Mme Suzanne Grimberg, avocat à la cour d'appel de Paris. EN QUATRIÈME PAGE. Légion d'honneur des ministères de la Guerre et de l'Air.

c'est le mot qu'elle repousse car, à la bien comprendre, à l'Eglise est assigné le rôle d'étayer d'Etat.

La GAZETTE DE FRANCFORT va plus ouvertement aux difficultés

Le catholicisme offrira sans doute aux nationaux-socialistes des problèmes bien autrement profonds que le protestantisme. Il ne s'agit pas seulement du problème politique, qui est né de la participation active des prêtres à la lutte politique, mais il s'agit aussi du problème spirituel, que pose la prétention catholique au droit total de l'éducation de la jeunesse catholique. Dans son domaine catholique, l'Eglise romaine prétend s'assurer la totalité, prétention qu'il faudra réussir à mettre en harmonie avec le principe de totalité du national-socialisme.

.et d'un national-socialisme dont la substance n'est pas chrétienne, où l'on flaire assez vite un relent de paganisme. Non, il n'est pas facile d'être optimiste sur l'avenir du catholicisme allemand. Réalités

MESSAGES D'ALSACE, de l'abbé Riedinger, a une démonstration incisive Le national-socialisme est essentiellement l'ennemi du catholicisme.

Je rappelle ces paroles du comte Reventlow dans la Reichswart «Hitler ne peut faire sa paix avec Rome qu'a la condition de laisser tomber son programme en déliquescence ou de ne plus le prendre vraiment au sérieux. » Une paix avec Rome représente une rupture absolue, essentielle et intolérable avec l'idée nationale-socialiste. »

Et le Vôlkischer Beobatcher écrit de son côté

« Nous refusons tout droit à l'existence a une doctrine qui prétend substituer ce qu'elle dénomme universalité à la discipline nationale et il la morale de la race. »

C'est clair.

Aussi, après avoir chassé les Juifs, détruit les organisations communistes et socialistes, Hitler s'attaque 4u catholicisme.

DERNIÈRE HEURE

Hier a été paraphé

le concordat entre le Reich et le Saint-Siège

(SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE)

En dehors de ces points essentiels, le concordat porte sur l'instruction religieuse dans les écoles élémentaires, sur la nomination des évêques, sur le mariage. L'instruction religieuse catholique dans les écoles sera obligatoire dans les districts où la majorité est catholique. Le Pape garde l'entière liberté de choix des évêques. Il communique son choix au: gouvernement. `

En ce qui concerne les mariages, la cérémonie civile doit précéder la cérémonie religieuse.

Le concordat ne parle, à aucun moment, « d'église nationale catholique ou protestante.

Dès qu'il a eu connaissance de la conclusion du concordat, le chancelier Hitler a adressé à M. von Papen un télégramme pour lui exprimer sa satisfaction et ses remerciements.

M. von Papen, de son côté, a fait à la presse la déclaration suivante

« Le concordat entre le Saint-Siège et le Reich allemand .a été approuvé aujourd'hui. La conclusion de cet accord est théoriquement important, car, pour la première fois depuis la fondation du Reich, ce dernier règle des rapports juridiques avec le Saint-Siège, ce qui, jusqu'à présent, était réservé aux différents Etats de l'Allemagne. Le fait que les deux hautes autorités de l'Eglise et de l'Etat, de la coopération desquelles dépend le bien des peuples, assurent par cet accord les centres respectifs d'influence établis par Dieu et les délimitent réciproquement pour servir, dans une plus grande harmonie, au bien-être, spirituel et culturel du pays, ne revêt pas une moindre importance. Là claire délimitation des compétences éliminera dans l'avenir toute opposition entre l'Etat et l'Eglise. Je suis donc convaincu que le concordat conclu aujourd'hui favorisera la mission spirituelle de l'Eglise et, dans une; large mesure aussi, la paix intérieure du peuple allemand et l'avenir du nouvel État. »

M. von Papen et toute la mission ont quitté Rome ce soir, à 21 h. 30, pour Berlin. Une amnistie en Allemagne

pour les ecclésiastiques arrêtés pour délits politiques

BERLIN, 8 juillet. M. Hitler, dès qu'il a su que le concordat avait été paraphé à Rome, a proclamé une amnistie pour tous les ecclésiastiques arrêtés pour délits politiques.

En même temps, il a rétabli les organisations catholiques n'ayant pas de caractère politique et qui ont été dissoutes par abus.

M. Goemboes se rend à Vienne

Vienne, 8 juillet. M. Goemboes se rendra demain à Vienne sur l'invitation du chancelier Dollfuss.

On sait qu'à son récent retour d'Allemagne, M. Goemboes, de passage à Vienne, n'avait pas eu l'occasion de se rencontrer avec le chancelier Dollfuss, qui à ce moment lui avait fait simplement savoir qu'il serait heureux de le recevoir ultérieurement si sa visite avait un caractère officiel. C'est à cette invitation que déférera demain M. Goemboes.

Les milieux autrichiens autorisés prennent soin de bien préciser que dans les conversations entre les deux hommes d'Etat il ne sera question ni d'union douanière, ni de politique, ni de restauration, ni, d'une façon générale, d'aucune de ces questions dont la presse s'est récemment occupée, mais uniquement des conséquences de l'application du traité de commerce austro-hongrois en vigueur.

Le monument des victoires de la Marne de Dormans

La « Fondation du Monument des Victoires de la Marne et Ossuaire de Dormans », reconnue d'utilité publique, célèbre sa fête traditionnelle à Dormans, aujourd'hui dimanche.

S. Exc. Mgr Tissier, évêque de Châlons S. Exc. Mgr Lamy, évêque de Meaux; le général de Castelnau et M. Antoine Redier, directeur de la Revue Française, doivent y prendre la parole.

Les sociétés d'anciens combattants, les sociétés patriotiques et les œuvres de jeu-; nesse sont invitées à se joindre aux notabilités militaires, religieuses et civiles, qui rehausseront les cérémonies de leur présence.

Train de Paris, gare de l'Est 8 h. 13. Retour en gare à Paris: 19 h. 7.

Il procède avec une certaine prudence Il n'y a pas de persécution générale qui pourrait dresser d'un bond l'Eglise contre lui, mais des actions partielles sur des positions bien choisies.

Un trait encore du JOURNAL D'ALSACE ET DE LORRAINE (car nos confrères d'Alsace sont très attentifs aux événements d'outre-Rhin)

Des profondeurs de la masse allemande monte actuellement, et avec une force dont personne ne se doutait il y a encore quelques semaines, un mouvement religieux qui s'empare non seulement des croyants pratiquants, mais aussi du peuple. L'intérêt que l'on porte aux questions concernant l'Eglise ne s'était pas vu depuis l'époque lointaine de la Réforme. Les novateurs les plus audacieux prétendent dès aujourd'hui qu'il faut parachever Fœuyre de Luther qui était resté à mi-chemin.. On veut que le contact avec le Seigneur ne se fasse plus par les e faussaires de Rome, mais en corrélation avec les vieilles divinités germaniques, afin que « l'image initiale du Christ réponde à celle du héros et du triomphateur allemand.

Déjà un « Pater noster » ou plutôt « Vater, unser » qui est de la fabrication de l'aumônier Muller (de la Reichswehr), nouveau chef des protestants, circule à travers l'Allemague après avoir été « lancé par son auteur à Kœnigsberg, ville prussienne du sacre. Les musiques des formations hitlériennes avaient, à cette occasion, remplacé les orgues. Une sorte de fureur « anabaptiste » sévit. Diman- che dernier, à Berlin, soixante couples, mariés depuis longtemps, ont fait renouveler leur bénédiction nuptiale par ledit aumônier selon un nouveau rite.

Il est certain qu'on est là en présence d'une bizarre mystique.

L'Allemagne va-t-elle à une Révolution religieuse ? `:

A propos du concordat, le JOURNAL fait cette remarque d'ordre politique :1 Le concordat, parce qu'il est un accord qui

abb

M. Roosevelt envoie de nouvelles instructions à M. Cordell Hutl

LONDRES, 8 juillet. M. Cordell Hull, chef de la délégation américaine, a reçu aujourd'hui de nouvelles instructions par câblogramme du président Roosevelt. On croit savoir que ces instructions portent sur le problème de l'amélioration du niveau des prix mondiaux.

Ces nouvelles instructions de M. Roosevelt ont été étudiées au cours d'une longue réunion qui a eu lieu ce soir au siège de la, délégation américaine. A l'issue de cette réunion M. Cordell Hull a publié la déclaration suivante

« D'après ce que j'ai recueilli des commentaires de la presse, ce qu'on désire c'est une nomenclature de quelques-unes des questions dignes de considération dans les circonstances présentes. Je citerai donc, entre autres exemples, le niveau des prix, la politique de crédit, l'endettement intérieur et extérieur, les accords entre producteurs, la théorie innombrable des prohibitions et des restrictions qui entravent toutes transactions utiles entre commerçants, les représailles économiques et les mille autres formes de méthodes commerciales, facteurs de la guerre économique.

» Nous ne pouvons prétendre que les ressources de la science politique aient été épuisées, alors que nous n'avons pas même superficiellement examiné ces problèmes qui ont été inscrits à notre programme. Tous ceux qui ont foi en la collaboration internationale doivent se réjouir de la décision du bureau (qui est en même temps le comité directeur), de poursuivre les travaux de la Conférence économique.

» Nous sommes venus nous assembler ici de tous les coins du monde, ayant entre nos mains l'essentiel du programme porté. l'ordre du jour. Nous trahirions Fa responsabilité qui nous incombe si nous ajournions la Conférence, au seuil .des premières difficultés inhérentes au caractère de notre tâche. N,ous savons tous que les difficultés sont grandes. Nous le savions dès le début. Il nous suffit d'être armés d'une détermination nouvelle pour surmonter les obstacles immé- diats et pour aborder notre tâche avec une compréhension plus profonde de nos points, de vue respectifs. »

LE CONGRES T EUCHARISTIQUE

Mgr Maglione à Angers

Angers, 8 juillet. Mgr Maglione, nonce apostolique, qui vient présider aux dermères cérémonies du Congrès national eucharistique, est arrivé ce soir à Angers. Il a été reçu à la gare par M. Fourcade, préfet de Maine-et-Loire M. Proust, maire d'Angers les membres de la municipalité, Mgr Rumeau, évêque d'Angers, et par les archevêques et évêques participant aux travaux du Congrès.

La politique navale américaine

T.

New-York, 8 juillet. Le New York Herald consacre un éditonal à féliciter vivement M. Roy Howard, président d'un syndicat de, journaux, pour l'importante déclaration qu'il vient de faire à son retour d'un voyage en Extrême-Orient, concernant la marine américaine.

M. Roy Howard, en effet, dans sa déclaration, exhortait le gouvernement des Etats-Unis à mettre à profit, sans plus tarder, les dispositions du traité naval qui lui permettent d'accroître sa flotte. « La meilleure garantie de la paix dans le Pacifique, écrit le New York Herald, est la suprématie de la marine américaine. » Et ce journal ajoute

« Les Américains, eux aussi, ne demanderaient pas mieux que d'être des idéalistes mais ce sont les autres nations qui ne comprennent pas. »

^v>s^s^

Prochaines conversations

polono-dantzikoises

VARSOVIE, 8 juillet. Le conseiller Lalicki, représentant le commissaire général polonais à Dantzig, et le conseiller Ferber, représentant le Sénat de la Ville libre, ont établi le plan des conversations polonodantzikoises qui doivent commencer prochainement.

Ces conversations porteront 1° Sur l'article 33 de la convention de Varsovie relatif aux droits de la minorité polonaise habitant le territoire de la Ville libre de Dantzig 2° Sur des questions diplomatiques 3° Sur des problèmes d'ordre économique contingents, droits de douane, etc.

Les deux parties seront représentées chacune par deux délégués. v

englobe toute l'étendue du territoire allemand, sanctionne la politique d'unification du Reich entreprise par Hitler avec la brutalité que l'on sait, et qui constitue un grave danger pour la paix.

Un homme a eu le courage de dire ce qu'il pensait. C'est Mgr Faulhaber, archevêque de Munich. Il a failli payer cette audace de sa liberté. Peut-être s'apercevra-t-on un jour à Home qu'on a eu tort de ne pas l'écouter. Peut-être. mais n'oublions pas que le secrétaire d'Etat, le cardinal Pacelli, a été nonce à Berlin et qu'on lui ferait malaisément la leçon sur les affaires allemandes. Qui nous gouverne ?

Vinceguide publie dans l'AMI DU PEUPLE un document qui jette la lumière sur les influences occultes dont notre politique est la proie

Rappelons que le gouvernement de l'U.R.S.S. a été reconnu « de jure par la France le 28 octobre 1924 cependant, au cours de toute cette année 1924 d'actives négociations otot été menées avec les Soviets par M. Poutiloff, exmembre du comité de direction de la RussoAsiatique, qui contrôlait le chemin de fer de l'Est chinois.

M. Poutiloff avait comme avocat M. Anatole de Monzie.

En janvier 1925 fut adressé à M. Karakhan, ambassadeur de TU.R.S.S. à Pékin, un rapport provenant de ses agents, de la traduction duquel nous extrayons les passages suivants « En ce qui concerne la Banque Russo-Asiatique, la lutte avec elle devra être menée selon deux tactiques indépendantes l'une de l'autre. La Banque Russo-Asiatique est la seule banque en Mandchourie et à Pékin qui soit liée par des liens étroits avec la Mandchourie même, avec la vie économique de ce pays. Cette banque est le centre des relations économiques de toute la Mandchourie aux yeux de l'administration chinoise, des petits et des gros marchands ainsi que des paysans fermiers.

L'année «coulée démontra clairement que

LA SAISON

DE VICHY. M. G. Baugnies, vice-président du conseil d'administration et administrateur-délégué de la Compagnie Fermière de Vichy, a donné au Chalet de la Direction, une série de déjeuners dont les principaux convives étaient

v

Mlle Hélène Vacaresco, déléguée de la Roumanie à la S.D.N. Mme Lahovary, dame d'honneur de S. M. la Reine de Roumanie M. Negulesco, juge à la cour de justice internationale de La Haye et Mme Negulesco, née princesse Ghika M. de Aldercreutz. ministre de Suède, doyen du corps diplomatique aux Pays-Bas et Mme, M: dos Santos Tavarès, ministre du Portugal à La Haye et Mme M. le baron de Waldner, président de la Société des Courses de Vichy M. le duc d'Albuféra, Mme et Mlle 'de Anzola, Mme Le Marquis, Mme Verdé-Delisle, M. Guérin, sous-gouverneur du Crédit Foncier, M. Félix Vernes, régent de la Banque de France, M. et Mme Tinardon, marquis del Sera, M. Regnault, ambassadeur de France, etc., etc.

.H

Une religieuse, victime du devoir, reçoit la Médaille d'or

de l'Assistance publique

REIMS, 8 juillet. La Médaille d'or de l'Assistance publique vient d'être décernée à. titre posthume à Mme Anne Plasberg, en religion sœur Ida Maria, décédée à l'hospice de Fismes le 5 juillet à la suite d'une septicémie contractée dans le service de l'hospice auquel elle était attachée. Les insignes ont été épinglés par le sous-préfet de Reims sur le drap mortuaire de cette victime du devoir, aujourd'hui, avant les obsèques.

M. Mussolini passe en revue la flotte italienne'

Rome, 8 juillet. Le Duce a passé ce matin en revue la flotte italienne. A 7 heures, M.. Mussolini, accompagné du grand amiral Thaon di Revel et du ministre de la marine, amiral Sirianni, a quitté le yacht Aurora et s'est embarqué sur le croiseur Pola, qui est parti au large, accompagné du croiseur Diaz.

La première et la seconde escadres au complet, à 20 milles de Gaete, s'étaient rengées en deux colonnes séparées de 800 mètres. Le Pola a passé entre les deux files de navires. Le Duce, à la proue du croiseur, a été salué par les salves réglementaires tirées par le Trieste et le Bande Noire et par le salut à la voix des équipages.

Après quelques évolutions, la flotte s'est dirigée vers Ostie, où elle est arrivée à 13 h. 30. M. Mussolini a embarqué à 14 heures à Fiumicino et est rentré à Rome.

NOUVELLES DE PARTOUT

Tewfik Rouchdy Bey, ministre des affaires étrangères de Turquie, a quitté Paris hier soir, se rendant à Vienne.

De Berlin. M. Fritz Ebert, fils de Friedrich Ebert, le premier président de la République allemande, vient d'être arrêté à Brandebpurg,_M, Fritz Ebert avait réussi pendant longfemps-à se soustraire aux recherches de la police politique. Il sera interne dans un camp de concentration.

De Berlin. Le gouvernement allemand a suspendu pour trois mois la Taeglische Rundschau, organe conservateur, qui, depuis quelque temps, critiquait les mesures prises par le gouvernement en vue d'une réorganisation de l'Eglise protestante évangélique. De Vienne. La police vienuoise a procédé à l'arrestation de plus de 1.000 nationauxsocialistes coupables d'infraction à l'ordonnance interdisant toute activité politique aux adhérents du parti hitlérien.

De Bruxelles. Le prince Nicolas de Roumanie, à bord de son avion particulier, est attendu lundi dans l'après-midi, à Bruxelles. De Prague. M. Irinesco, ministre roumain de l'air, accompagné de sa femme, est arrivé de Paris, par la voie des airs, hier matin, à 10 h. 45. Il est reparti un quart d'heure plus tard pour Vienne et Bucarest.

notre diplomatie a obtenu des succès en Chine et que le chemin de fer chinois de l'Est doit passer entre nos mains.

» Pour résoudre le problème qui s'impose à la Conférence de Moscou, un travail minutieux et difficile est nécessaire pour ruiner le crédit de la Banque Russo-Asiatique. A notre avis, ce travail devrait être divisé en deux parties indépendantes l'une de l'autre. Les deux voies seraient réunies au centre d'où devraient émaner les instructions.

» Il est tout d'abord indispensable d'éliminer, de directeur des succursales de la Banque en Mandchourie, M. Bonianovsky, qui jouit d'une influence énorme sur l'activité politique et financière, très juste et. fine d'ailleurs de la Banque en Chine. Lorsque accusé de sinophilie par les émigrés et les autorités de la Banque à Paris, M. de Hoyer, qui mena une politique très juste de collaboration avec les banques et les commerçants chinois, de contact étroit et amical avec les hautes autorités chinoises, fut révoqué M. Bonianovsky, lui ayant succédé, adopta la même ligne de conduite, malgré la chute de son prédécesseur, et, en développant cette politique, parvint à la justifier aux yeux de son siège.

» A la suite du travail de M. de Hoyer à Paris et de l'activité de M. Bonianovsky en Chine, la Banque changea, il y a un an, très brusquement la direction de sa politique en Chine, ce qui lui valut sa situation des plus importantes dans la vie économique de la Mandchourie ainsi que dans la lutte économique à Moukden et à Pékin.

» La mesure la plus rationnelle maintenant consisterait dans la nomination de M. Bonianovsky comme agent financier et commercial de l'U.R.S.S. en Chine. En cas d'échec, il faudrait faire tout le possible à Paris pour rappeler M. Bonianovsky à Karbin.

» L'idée de constituer en Mandchourie une Banque Russo-Asiatique chinoise est très saine. Il faudrait appliquer toutes les forees pour réaliser ce projet mais ni la Banque d'Extrême-. Orient ni une banque russo-chinoise ne réussiront jamais à prendre entre leurs mains toute l'industrie de la Mandchourie et saisir définitivement le chemin de frr chinois de l'Est tant que la Banque Russo-Asiatique existera avec t sa politique actuelle.

Les prochaines. délibérations gouvernementales

Les Chambres en vacances, M. Edouard Daladier réunit, demain après-midi, au ministère de la guerre, en conseil de cabinet, ses ministres et sous-secrétaires d'Etat afin d'arrêter les méthodes de travail que les membres du gouvernement suivront pour la mise au point, pendant l'intersession parlementaire, du projet de budget 1934 que le cabinet soumettra à la rentrée.

D'autre part, un Conseil des ministres se tiendra vraisemblablement mercredi, à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun, pour entendre l'exposé que M. Georges Bonnet, de retour de Londres, fera sur les négociations qu'il a poursuivies à propos de la stabilisation des monnaies d'or.

GAZETTE DES TRIBUNAUX La bagarre de la rue Las-Cases Le 10 juin dernier, au musée social de la rue Las-Cases, M. Le Trocquer, sénateur, présidait une réunion de l'Union douanière européenne. M. Borie, président du Syndicat des entrepreneurs de travaux publics, allait prendre la parole pour faire une conférence, lorsque soudain un assistant, M. Marcel Langlois, ingénieur et ligueur d'Action Française, apostropha violemment M. Le Trocquer.

Vous n'avez pas le droit, dit-il, de parler, car vous êtes un agent de marchauds de canons allemands

Ce fut alors une terrible bagarre, l'estrade fut envahie, M. Le 1'rocquer fut frappé, et la police accourut et procéda à vingt-sept arrestations. Quatre seulement furent maintenues et, hier, MM. Langlois, Verrier, Lutz et Laffoby comparaissaient en police correctionnelle. Tous les quatre sont des ligueurs d'Action Française, poursuivis pour violences et coups. Le jugement sera rendu à huitaine. G. C. LA VIE RELIGIEUSE

»»»"

On pourra faire gras le 14 juillet La nonciature apostolique publie la note suivante

« A la demande de quelques Ordinaires, la Sacrée Congrégation du Concile a accordé, pour cette année, à tous les diocèses de France, la dispense de l'abstinence pour la journée du 14 juillet, fête nationale. »

L'AGRESSION DE SAINT-MAUR Arrêté sous l'inculpation de vagabondage, près des Andelys, Eugène-Désiré Lagaudrière déclara qu'il était l'agresseur de Mme Le Goff, dans un train, près de Saint-Maur, et qu'il lui avait volé son sac à main.

Mme Le Goff, on s'en souvient, au cours de sa lutte avec 'l'agresseur, était tombée sur la voie et avait eu les deux jambes broyées.

M. Bru, juge d'instruction, a fait amener Lagaudrière à Paris et, hier, l'a confronté, à l'hôpital de la Pitié.

Assisté de son greffier, M. Simonneau, le magistrat fit avancer le prisonnier vers la blessée qui n'était pas prévenue. Mme Le Goff, en apercevant le misérable, s'est dressée sur sa couche et a déclaré

-'Voilà le bandit, c'est bien lui! 1 Oui, c'est moi, répondit le détenu. Je vous demande pardon, je suis un misérable, mais je ne vous ai pas poussée sur la voie vous êtes tombée.

Mme Le Goff, encore sous le coup de l'effroi, répéta

Il a la même casquette. Je ne me trompe pas, c'est lui. S'il ne m'a pas poussée, il m'a épouvantée.

L'agresseur a été écroué à la prison de la Santé.

DE RM i ERES

NOUVELLES

CITROEN

MmTt?tn7tTn?t?n??r~3!33attt

St-JEAN-DE-LUZ Hôtel EDOUARD VII 1" ordre, jard. ombr., terrasse. Juih-juill. Pension av. s. de bains, dep. 455 semaine.

» Par conséquent, le centre doit réunir ses forces à Paris pour entrer sous telle ou telle forme dans la Pravlénie (conseil d'administration) de la Banque. Pour réaliser ce projet, il devra accepter toute sorte de compromis offrant à la Banque des avantages et l'intéressant au travail en Russie.

» En même temps, il faudrait donner des instructions énergiques en Chine à tous les organes diplomatiques financiers et industriels, ainsi qu'à l'Oupravlénie (comité de direction) de l'Est chinois, pour solidariser le travail dans le but de ruiner le crédit et affaiblir l'influence de la Banque Russo-Asiatique en Mandchourie et en Chine.

» Cependant, cette lutte demande une grande prudence et du tact, elle devrait être concertée avec Paris et Moscou par l'intermédiaire de l'ambassadeur à Pékin. Il faut se rappeler que les démarches séparées ne pourront apporter que de mauvais résultats, voire même ruiner toute la campagne. Les autorités de la Banque en Mandchourie ainsi qu'à Pékin et à Changhaï ont dû recevoir de leurs agents des informations sur nos plans et, en faisant des opérations avec l'Etat chinois et nos organes financiers, elles ont adopté une position de défense et de temporisation tout en tâtant le terrain auprès de nos représentants.

» Signé Kakitine, Kissileff, Kosyref et Romm. »

Conclusion ce rapport est de janvier 1925, le 23 mars 1925, le séquestre qui bloquait les fonds de la Banque russo-asiatique fut levé, -le 1" octobre 1926, cette Banque était mise en liquidation judiciaire tout cela, déclare Vinceguide, « dans des conditions si étranges qu'elles ont suscité des actions de justice ».

Aujourd'hui, les Soviets, ayant réussi à se débarrasser de la Banque russo-asiatique, veulent vendre au Mandchoukoo le chemin de fer de l'Est chinois qui est un gage de nos porteurs de fonds russes. Qui nous gouverne ?

Maurice Noël.


LA ,1," RÉFORME DE "f' L'ÉTAT

"̃̃̃ –̃-̃' par- François Coty: .v;:L^g^ .;̃

Des adhésions. Des applaudissements. TDes lettres de félicitations. Des bravo r. Des réunions triomphales, Des insultes.» Des menaces. .C'EST BIEN

Nous continuons la publication autorisée de* milliers de lettres qui nous parviennent chaque jour approuvant le plan conçu et publié par M. François COTY.

CE QUE LA FRANCE ATTEND Rendre lt notre pays son prestige d'antan: É vlnoer du pouvoir ceci comme pro[logue

Flibustiers, profiteurs, tourbe des déma[gogues.

0 rganiser l'Etat nouveau, tambour bat[tant 1

R assembler le faisceau français des [énergies

M ater la trahison, juguler l'anarchie E tre la main de fer dans un gant de [velours.

D onner au travailleur sa large part d'aĩ" [sârice

Enseigner à l'enfant l'amour de notre [France

Lever bien haut nos trois couleurs, sans [vains. disepurs

E xiger que partout règne la discipline Traquer la gabegie et tuer la routine* Assurer ordre, paix, justice, aux citoyens; T elle est l'œuvre à .réalise! par tous [moyens, 1

V ̃ ',0.. Maràùssie,

̃ Clamart.

D'UN FRANÇAIS AUX COLONIES Ferkossédougou, 14 juin 1933.

A Monsieur COTY, directeur

de L'Ami du Peuple, 14,

rond-point des Champs-

Elysées, Paris-8\

Monsieur,

Par la présente, je déclare adhérer de tout coeur à la Réforme de l'Etat qui a paru dans votre journal.

Agréez, monsieur, l'expression de mes sentiments respectueux.

E. WOLFF,

Mission catholique,

Ferkessédougou, Côte d'Ivoire

(A.O.F.).

DE FRANÇAIS ?

Monsieur le secrétaire,

Je vous prie de bien vouloir trouver inclus un bulletin régulier d'adhésion en remplacement de celui, rédigé sur la manchette même du premier appel aux adhésions, précédemment envoyé. Comme je n'ai pas encore reçu ma carte, je crains que ce premier bulletin n'ait pas été retenu. Vous devez déjà être en possession du montant de ma cotisation que je vous ai adressé le 23 courant par chèque postal (N°. 959).

L'Ami du Peuple doit vaincre

Le parti de la Solidarité Française doit réaliser la « Réforme de l'Etat si magistralement conçue et exposée par M. François Coty 1

LA CROISADE DES PATRIES Les nouveaux locaux de la section belge de la Croisade des Pairies ont ètè ouverts à Bruxelles 7

M. François Coty a adressé un message aux organisateurs cette brillante manifestation

« L'Union fait la force », telle est la sage devise de la libre et glorieuse Belgique. C'est aussi le mot d'ordre de la « Croisade des Patries », cette vaste organisation anticommuniste qui a inscrit en tête tête de son programme la lutte contre les idées révolutionnaires et la défense des traditions.

La Belgique, qui a fondé, grâce à François Coty, sous l'énergique présidence du lieutenant-général baron de Ceuninck, l'association « Action et Civilisation », qui mène le bon combat par ses conférences, ses meetings, ses brochures, ses tracts, vient de marquer une action nouvelle en organisant une agence de librairie anticommuniste installée sous l'enseigne « Gardons-Nous », 1, 3 et 5, rue d'Assaut, à Bruxelles, et qui se trouve être.située juste en face de l'agence officielle de Moscou « Intourist ».

La librairie « Gardons-Nous forme un magasin très moderne, d'après les plans de l'architecte F. Seeldrayers qui a offert son art désintéressé pour le succès de l'œuvre.

La librairie se spécialise dans la littérature anticommuniste, tandis qu'y fonctionne un bureau de documentation et d'étude.

D'autre part, l'agence spéciale s'occupe de voyages collectifs et de visites des grands établissements, usines, hôpitaux, crèches, dispensaires, cités ouvrières, etc., qui montreront et prouveront à ceux qui en douteraient encore, que le régime de Belgique et de France est parvenu à reconstruire, et cela depuis dix ans déjà, usines, écoles, universités, bibliothèques, fermes modèles, villes et villages qui avaient été entièrement détruits par la guerre, dépassant donc hautement le régime commuuiste, maître de la Russie, qui, depuis quinze ans, malgré les plans quinquennaux et l'aide des ingénieurs et des capitaux étrangers, n'a abouti qu'à transformer le grenier d'Europe en pays de famine, après avoir sacrifié 20 millions d'êtres humains.

L'inauguration des vastes locaux de l'association a eu lieu récemment. Un public nombreux a répondu à l'invitation lancée par le Comité. Des ambassadeurs, des ministres, des industriels, des délégués de la presse belge et étrangère, des sociétés patriotiques, des prési-

Lecteur assidu de L'Ami dès sa naissance, j'ai, depuis, avec mes faibles moyens, aidé tant que j'ai pu à sa diffusion. Et c'est vraiment navrant d'avoir à discuter et mettre en valeur, pour convaincre, les articles d'une évidence absolue, si appuyés et si documentés des Coty, des Renaud, Dittc, Dolor, etc., articles qu'il devrait, pour tout Français, suffire de lire. Il est vraiment temps, grand temps, de se sentir au coude à coude

Veuillez agréer, Monsieur le secrétaire, l'expression de mes sentiments dévoués.

Monsieur,

II me paraît qu'une grande propagande orale devrait être faite dans nos campagnes où tout le monde réclame et où personne ne se remue (atavisme campagnard). Il serait à souhaiter qu'un homme surgisse et impose sa volonté ùtttlis, qu'il soit dictateur ou autre, mais qu'il commande, à-la place des 1.20Q qui nous ruinent. Certes il aurait des Ennemis, mais on 'Vn'cs't pas « Louis d'Or et "Mussolini, Hitler et- feu Primo de Rivera ne se sont jamais embarrassés de leurs détracteurs. Sauver la •France et les Français, tout est là. Tant' pis pour ceux ti.ui ne veulent pas marcher ou qui comme les bourriquots d'Afrique reculent toujours. ̃

Me tenant à la disposition de celui qui voudra rénover la face de l'Etat* ̃ Je suis avec respect; monsieur, votre dévoué.̃ .,< ̃̃

.̃̃̃ ̃.•̃• :̃̃̃ ̃ ̃ v. :o; ̃̃̃̃' ̃̃

\La Neuville*s./Ressoïi$i

•• w? ̃ ï ̃ '.̃

'̃̃̃!̃ +

Cher -monsieur Coty, fl

Le moment est venu pour tous de rejoindre le grand parti de la S. F. auquel déjà de nombreux amis ont répondu présent Ce mouvement d'adhésion ne doit plus s'interrompre, il faut que chacun de nous s'emploie à faire la propagande utile pour que celui-ci' fasse boule de neige,' et nous permette bientôt d'opposer à tous nos démagogues. politiciens une forcé inimitée. Il n'est plus possible à aucun 'de nous, digne de ce nom de Français de faire la sourde oreille à votre appel, et c'est -de grand cœur que je réponds présent à mon tour, pour me mettre à votre entière disposition, po'ur 'aider, par tous les moyens a l'œuvre de redressement national que vous avez conçue dans votre plan de Réforme de l'Etat. ̃̃ Le moment n'est plus de tergiverser, il faut passer à l'action, agir, pour remettre. de l'ordre dans la maison France où tout craque de partout.

Le temps presse chaque jour qui passe est d'autant plus grave que de plus grandes difficultés s'accumulent.

Français, réveillez-vous 1 L'heure a sonné 1

Kremlin (Seine)

D'UNE FRANÇAISE

L'adhésion de toute ma famille inclus.

Je forme un souhait, c'est que toutes les

dents des cercles de commerçants, l'élite des classes moyennes, des professeurs d'université, l'armée, le clergé, la magistrature y étaient représentés. 0

Le comte Roger d'Hendecourt, ancien chef d'escadron de cavalerie, aviateur de guerre, actuellement secrétaire général de l'union des fraternelles de l'armée de campagne 1914-1918 de Belgique, a remercié en termes éloquents les ambassadeurs étrangers qui ont manifesté courageusement leur sympathie au mouvement en assistant à la réunion. Il a eu un ihpt'par-> ticulièrement aimable pour S. Exe. M. Bar, bey, ministre de Suisse, et p.our la Roumanie, dont S. Exe. M. Djùvara représente; le peuple dont -l'armée, qui n'a pas déi mobilisé depuis 1>91 8, monte toujours la garde à la frontière, soviétique pour ^pro-1téger notre, civilisation. Le commandant E#. de Launoy, l'ardent propagandiste, a cité, ensuite à l'ordre du jour de Ja Croisade des Patries les délégués des sections française, britannique roumaine, suisse, néerlandaise, lettone" et il a fait acclamer le nom de Jean-Henaudi Il a félicité ensuite le baron Lecca, 'M'- Blanc et le général russe Boris Hartmanj qui forment l'élite des conférenciers 4ela Croisade. Puis, il a ajouté

Nous" regrettons l'absence de M; François Coty, retenu à Paris pour un grand devoir patriotique, mais s'il n'est pas ici, son- cœur est avec nous. Voici, en effet, le message qu'il vient de bous adresser ̃• Monsieur le président,, inès chers amis, vous ne pouvez douter de l'immense 'sa-r tisfaction que j'aurais éprouvée ̃ à, ̃ me trouver au milieu de vous pour l'inauijuration de la librairie de dociunetitatf'Qii anticommuniste. L'idée de créer cet organisme est admirable, rien lie sera plus utile à nos compagnons d'arme dans lutte qui décidera du sort de nos patries et de toute jta civilisation. Il faut que je renoncé /ail plaisir de me joindre ci vous ce jour, j'avais présumé de mes forces, et je me trouve, littéralement débordé par le mouvement formidable que provoque, dans le peuple de France, la publication de mon plan pour la réforme de l'Etat. Cette excuse n'est certes pas pour vous

PRELUDE NECESSAIRE A LA RECONSTRUCTION DE L'ORDRE, DE L'AUTORITE, DE LA HIER£% CHIE. DE LA DISCIPLINÉ,: DEMOCRATIQUE JT SQÇIALE, -r- SANS QUOI NE PEUT SUBSISTER AUCUNE ÔRANDE NATION DUMoNbÉ CIVILISE*

A.

J. G.

vraies Françaises, celles qui aiment leur foyer, celles qui chérissent leurs, petits, cel- les que leur mari respecte et consulte parce qu'elles sont sa'^ç<l-i"iiil:u :L-ii.»>.>. toutes celles-là viennent à vous, et vous soient lune', force, un rempart.- Ne craignez rien arrachez les figuiers stériles, Dieu-est avec vous en vous, nou: avons mis notre confiance et notre espoir vous êtes uii vrai honnête homme et tou jours et partout, nous serons avec vous. Veuillez agréer, monsieur, l'as.suraiia| i notre dévouement et 'de notre a.' nii-rCo.

A. L.

Vernon-(Euré).

D'UNE PARISIENNE VEUVE DE GUERRE

Monsieur Coty, i'

Veuve de guerre, patriote, éprise de justice ejtid'çquité.J'aequiesçe dB^grand cœur, à votre parti de la Solidarité Française. Puisse votre opportune initiative remporter. le succès qu'elle mérite 1

Et, pour avoir chercher à utiliser, en les groupant, tant d'impuissances anonymes' qui deviendront une force entre vos mains, soyez remercié du fond du cœur par tous les Français dignes encore de ce nom. F. J.

D'UN COMMERÇANT

Monsieur JEAN RENAUD,

Je suis de cœur et de fait avec M. Coty pour la Réforme do l'Etat, ce en quoi, je ne puis avoir grand mérite, car il suffit d'avoir un peu de bon sens et un tantinet de patriotisme pour l'approuver et le suivre dans sa vigoureuse campagne. Vieux lecteur de l'Ami du Peuple, je lis attentivement toutes les lettres d'adhésions que vous publiez dans votre journal, je ne puis alors m'empêcher de faire une simple réflexion, mais combien suggestive. Je n'ai pas encore lu Une seule lettre d'un homme politique pourtant, parmi les sénateurs, les députés et les conseillers généraux, il y a bien des personnalités qui ne peuvent qu'approuver le plan de M. Coty puisque son but est de rendre la République, dont ces élus profitent, honnête et prospère. Serait-ce donc qu'en France In politique engendrerait inévitablement la lâcheté ?

Et ce sont ces pleutres qui nous gouver-

nent. ')f

Avec toutes mes félicitations*' mes respectueuses salutations. \-tf. P. Marseille.

,¡,¡,t,c

D'UN ANCIEN AGRICULTEUR Monsieur Coty,

Depuis que la franc-maçonnerie s'est om-~

parée dés rênes du gouvernement (voilà

de cela 56 à 57 aiisj, la République est devenue, d'année ei).. -année une véritable, caricature.

Jusqu'à aujourd'hui, :pas uii Français n'avait osé dire ouvëRteriient que la franc-

déplaire les adhésions nous arrivent par I dizaines de mille chaque jour. Je dois rester ici, à mon poste, sans .une heure de répit, mais je suis avec vous de tout cœur, ef je vous exprime hautement ma joie et ma confiance dans les résultats de votre merveilleux courage et votre inébranlable constance.

François <3OTY.

̃ Ce message a éfè ^longuement acclamé

aux cris de « Vive Côt'y vive la France 1 p Nous sommes .soutenus, s'écrie le commandant de Launoy, par la croyance en reJflciicilé de notre mission, par la conviction ardente que l'œuvre' poursuivie est sublime entre toutes et capable de justifier tous les sacrifices. Le communisme hors la loi, tel est notre but.

Le gônérul Boris Hartman A pronoiic'é quelques paroles énergiques et marqué sa confiance dans les patries' qui luttent et qui auront la victoire parce quelles ont la volonté de vaincre. Il a dit .son admiration pour le peuple beljjc, qui n'a jamais Voulu ni ambassadeur ni diplomate sovié- J

tique chez lui. j:, '•̃•̃

Ensuite le délégué de France a. 'félicité «Action et Civilisation » ol la Belgique^ pour leur luth- et leur résistance active contre le communisme qui menace d'un* égal danger tous les pays civilisés. 11. a; déclaré que c'est l'honneur de la Belgique 1 de ne pas avoir reconnu le régime sanguinaire des Soviets, dont l'existence est une honte pour l'humanité. M. Blanc, Suisse, a parlé à son tour et M. Wauri'iiiîins, député et échevin de la ville de Bruxelles, a prononcé des p: rôles élogitu.ses pour « Action et Civilisations. Nous avon:, remarqué dans l'assistance 'MM. G-raffié, de la Fédération du bâtiment; Barlej, ministre de Suisse Blanc, délégué .suisse Djuwara, ministre de Roumanie Mme Fricero, Père A. dé Liebenfeld, Père Carlos Let'èvre, général Hartman, .M. Erlicli, avocat, ancien député de Paris; comte d'Hendecourl, commandant de Launoy, M. F. Seeldruvers, comte et comtesse Van des Steghen de Schract, M. V i der Geten, baron de Gioy, MM. E. Ned, Vie Douillet, Cuissart de Grelle, G. Ponchon, M. Malengraux, C. Luwachox, M. Mauroy, avocat.

maçonnerie était une coterie néfaste, une

caste d'où part la délation. /créant un ré-

gime de mouchardage, de favoritisme et surtout d'internationalisme. Cette bande de sectaires, c'est -.VoJSj monsieur Coty, qui avez eu le courage', l'énergie, avec: votre Réforme de l'Etat, la réduire à l'impuissance. De tout mon cœur et au nom de tous les bons Français, je vous crie bravo. Surtout, continuez, vous êfes: dans la bonne voie, soyez persuadé-que vous trouverez des miniers et des milliers, de Français décidés à servir votre cause. Je suis convaincu ̃ .qu'en agissant ainsi vous rendrez la France heureuse, prospère et respectée.

Vive monsieur Coty l ̃! 1 ] Vive la République libre eï-horinête 1 Dans l'espoir de votre réussite toute proche, veuillez agréer( monsieur Coty, l'hommage de ma considératip|i;et "youst.suis

entièrement dévoué. ̃

:éntiérément dévoue L. D.

LV1 ~t:!a'<?' y~naef~asrTCt~art. r

à B. (Oise).

iyUN PETIT RENTIER ;c.

(. Monsieur JEAN Renaud, J'ai distribué les bulletins que vous m'avez envoyés à des personnes qui m'ont promis de s'affilier à la Solidarité Francaise.

Etant déjà vieux et ne sortant pas beaucoup de chez moi, il ne m'est pas facile de vous trouver beaucoup d'adhérents. C'est ce qui me fait vous envoyer inclus un mandat de 10 francs pour venir en aide à votre propagande.

Dix francs c'est bien peu pour un rentier, mais il y a rentier et rentier, et je suis parmi les pauvres. Rentier depuis 1920, Il m'a fallu supprimer par économie le tabac dont j'étais habitue depuis cinquante ans.

Ceux qui sont fumeurs peuvent seuls se douter de cette privation.

L'année dernière, par suite de la conversion, l'Etat m'a raboté 850 francs c'est ce qui me fait penser que si, avec la Solirdanté Française, vous n'arrivez pas à nous faire la Réforme de l'Etat, je ferai bien de ne pas vivre trop longtemps si je veux manger à ma faim.

En 1920, j'avais 44 francs d'impôts, cette année j'en ai 180.

En souhaitant que par vos énergies vous arriviez à -nous débarrasser de nos trop

nombreux Indésirables.

Je vous prie d'agréer, monsieur, mes

sincères sahitations.

sincères salutations. M. G.Abbeville. D'UN RETRAITE

Monsieur Coty,

Abonné à l'Ami du Peuple, et par suite lecteur très assidu de ce quotidien,' j'ai répondu l'un des premiers, à: votre appel comme membre adhérent au- parti de la .Solidarité Française.

̃J'ai toujours éprouvé une grande satisfactiOfi à lire vos courageux articles, de même que ceux de vos hardis collaborateurs ils m'ont permis d'apprécier .tout

MmiO N D'HONNEU R

MINISTERE DE LÀ GUERRE j U 1° Armée active

'~r Sont élevés à la dignité de grand'eroix Etat-major général de l'armée. Les généraux de div. Maurin et Ragueneau, membres du Conseil supérieur de la'^uerre.

,Etat-major général des Troupes coloniales; i– Le général dé div. Aubert, membre du Comité consultatif de défense des colonies. Corps du contrôle de l'administration de l'armée. ̃ Guinand, contrôleur général de 1'. classe, secret, général du minist. de la guerre.

Sont élevés à la dignité de grand officier Etat-major général de l'armée. Les généraux de div. Randier, commando la région fortifiée de la Lauter Brossé, adjoint au général commando la 20e région Maître, command. la 2' région Treillard, général de brlg., command' le 3" groupe de subdiv. de la 1™ çégion les généraux de div. de Bigault du Grànrut (Louis), command. supér. des troupes du Levant Belhague, inspect. général du gênlé, înembre' du Conseil super, de la guerre ̃âc. Partourieaux, command. la 11" régioti Carence, membre du Conseil supérieur de la guerre.. ·

Etat-ftiajoi" général des Troupes coloniales, Le général de div. Sales, command. l'art, du command. sup. des troupes col. dans la métro-i pôle le général de brig. DluSnime, command. fa 3» brig col. Infanterie. Le colonel Cauvin, Centre 'dé mobilisât, d'inf. N" 142. 4n gradé de commandeur Etat-major général do Pai'ntée, Les géhëi raux brig. Loizeau, eommand. en second l'Ecole de guerre Jacomet, conimand.' la lr" brig. d'inf. de Tunisie Lebolteux, com'mand. le 1" groupe de subdiv. de.la ,8' région. iBoutfy, çommandï l*infi:de" la H" dîv.; Spii'sli commando la 1" brig. d'inf.'d'Algérie BiedCharreton, Préparât, milit. sùpêr. 2" région { Jordan, dispon.; Marmjnia, coJninand. l'inï. de la 18" div.; Bourret, chef de cabinet du niinîsTtre Portalis, command. la 1" brig, de "cay.; Hoyer, command. l'art.vdela"iiï4! div; los |éivôf raux de div. Picot, command. TarL do la 20" région Corda, gouv. de Belfort Sutter- lin, général de brig., command. la 6e. brïgv d'art.; Boy, général de brig., command. l'arti de la 43* div. les généraux de div. Langlois, command. la 10" région Pacault, inspect. du 1" arrond. de gentU

Etat-major général des. Troupes coloniale* Les généraux brig. Scheer, command. la subdiv. de Bizerte-Tunis Braive, command. le 2" groupe de subdiv. de la 3e région. Corps du contrôle de l'adïninistration de l'armée. Bois, contrôleur gén. de 2° classe. Corps de l'Intendance militaire. Boutin, intendant gén. de 1" classe, direct, du serv. de l'ititeiid. de la région de Paris.

Corps; de Santé militaire.– Oui, médecin gén. direct, du serv. de santé de la 1'" région. Corps de Santé militaire des Troupes coloniales. Lecomte, médecin gén. inspect. direct. du serv. de santé du commaud. supér. des troupes col. dans la métropole.

Infanterie. Le chef de bat. Kintz, au 27e tir. algér.; les colonels Didier, Centre de

Jean Bucy.

De l'action. De F énergie. De la boule de neige effective. De la constitution de groupements régionaux. Des souscriptions. Dés: dôns,ï. DE§! D0NSi..Cr^t

.G EST MIEUX

le courage dont vous faites preuve, le dévouement désintéressé que vous apportez à la juste cause du droit et de la liberté de chacun.

Je suis donc à vos côtés pour la grande œuvre de salut public que vous poursuivez dans la réforme de 1 Etat.

Assez de gabegie, et de profiteurs 1 Il est grand temps, en effet, de donner le coup de balai aux écuries d'Augias 1 L'ère de la rapine, de la malhonnêteté et de l'injustice a assez duré, il faut que ça finisse N'hésitez pas à vous Servir des bonnes volontés qui, comme la mienne, ne vous feront jamais défaut.

Foncez En avant, toujours en avant t Avec mes plus vives félicitations, je vous prie de croire à tout mon dévouement et au respect que je vous porte. G. G. à Garnay (E.-et-L.).

DE CULTIVATEURS

Catholique convaincu, c'est de tout cœnr-j

que j'adiière, avec ceux de ma kunillc qui

sont encore avec moi, au pian de Reforme"

sont cncore 'avcCmÔi,3u pl:uJ.,de HéIorme:

de M. Coty

J'admire son courage et sa ténacité pour lutter seuj contre tant d'adversaires qui n'ont rien de français et n'hésitent pas, pour assouvir leurs appétits, à conduire' notre belle France à la honte et à la ruine. Je ne comprends pas que les, dirigeants de tous les partis d'ordre du papne puis-, sent s'entendre et s'unir au liéù'(de se diviser et s^affaiblir devant l'ennemi com-, mun. Je prie Dieu pour qu'iLs cpmpref)nent enfin. leurs erreurs jel finissent /bien-,tôt par se rallier tous à la Solidarité Française pour le plus grand bien du,P.ays. Ce qui me donne une* pleine, '-confiance dans son plan, de rèfornie, c'est ta place que donne son auteur à la religion catholique, tout en respectant les autres croyances. Une constitution appuyée solidement sur une saine morale ne peut que rendre plus forte l'autorité qui gouverne., Inutile de'vous dire que je me mets à. votre entière disposition pour "lo"ut, ,ce qui peut aider à la réalisation de votre beau mouvement. ̃• `

E. M. à E. iVpsges).

".̃: ':̃ :-r: :.i.:n,i *̃'̃̃ v' -r "̃'̃'̃̃̃: ̃̃

Monsieur, Vi" :.̃«̃ <w~ ',• •̃ ^̃i. i J'adhère bien volontiers au mouvement ,de()^oliolari|é Française dont vous ê[e^r|er promoteiir. Aujourd'hui il 'n'y a plus place' en'; France que pour deux partis, le parti national, ceux qui veulent que la France vive et soit respectée de tous les autres peuples, et le parti des sans pairies, qui sont prêts à toutes les compromissions et-j à toutes les lâchetés pour qu'on les laisse en paix. Je ne veux certainement pas être de ces derniers.

Croyez, monsieur, à tous mes vœux pour votre réussite. S'il y avait beaucoup d'homtues comme vous en France, nous n'en serions pas où nous en sommes aujourd'hui. 1.

Vive la France grande et forte, et sincères salutations.

P. B. à C. (Puy-de-Dôme).

mobilis. d'inf. d'Afrique N° t Baille, 126' d'inf.; Mabilais, 3" groupe de subdiv. d; la 1" région Masson, 99" d'inf.; Huberdeau, état-maj. de la 11* région Lemaire, camp de Sissonne Goût, comm. d'exp. de l'inf. .Recrutement. Les colonels Thomas, bur. de recrut, de Marseille Gerboin, bur. de rectut. de Lyon, H:i\V ,t (,Çavalerie- Grar4> Ue,ut.rçal. ajj 4* spahis niàroc. Vignon, colonel côihm. par îiit. la 9" brig. decav. ̃'•̃ Gendarmerie. Le colonel Brosse, command. milit. du palais de l'Elysée. Artillerie. Le colonel Richard, Parc rég. de réparât, du matériel de Toul.

Génie. Les colonels Maugenest, direct. du génie à Dijon Vergnon, direct, du génie à Fez. f

Service de Santé. Le mëdeç}n colonel Epaulard, sous-direct, du serv; de' s|nté de la 5" région à Orléans. Infanterie coloniale. les colonels GrossaTd. 21" d'inf. col.; Chambert, '28e d'inf. col.; Sale!, lieut.-col. au Centre de mobilis. col. d'irif, \h%.

Artillerie coloniale. Les colonels Deseormes, 10* d'art. col.; Bourgeois, Centre de mobilis. d'art, col. 28.. ••̃ ̃ -̃•: 2°;Réserve8 ̃

Est élevé' à la, dignité de grand'croi^ • Le général- de div. Marjoulet, de la sect. de

réserve.- --̃'̃< ̃ ̃ ̃

.t'Est élevé à ta dignité grand officier f ̃ ̃ Le général de brig. Cadet, de la seet. de réserve..

̃̃'̃̃• ̃•̃ Au grade de commandeur ̃ ̃

£tat'-maj6r idê l'armée. Le général de div. Dètroyat, de" la "sect. de réserve.

infanterie. -Le colonel Gaugeat, CM. 66 le lkmt.-Kxîl. Dcschamps, G. M. 17V le chef de bat. Forcinal,, C. M. 32 les lieut.-col. du Plossis de Gveiipdan, Centre de mobil. n° 91 Boulet, Centre de mobil. 32." ̃̃̃ ̃ Cavalerie. Brunet, Centre de mobil. 21. Artillerie.– Le colonel Dupont, Centre de

inobiL d^'art. ;JS° 1.

v Çë chef de bat. Ma.nîlève, serv. état-maj. de la 2' région. ̃ ̃̃̃̃••

Sçl-yiçe ,dé Santé. Malaval, médecin-col.,

rigion de Paris1 Voivenel. médecin-lieut.-col.,

}.7? jéKirtm ̃'

'Infanterie coloniale. Le lieut.-col. Patoux, Centre de mobil. col. d'inf. 49.

Au grade de commandeur (titre civil) ,,M. Clapier, directeur du cabinet du président du Conseil, conseiller référendaire à la Cour des Comptes.

MINISTERE DE L'A|R

Est élévé à la dignité de grand officier Le général de div. Derniin, chef d'.état-maj. général de l'armée dé l'air.

Au grade de commandeur Le général de brig. Berger, de la 2° brigade aérienne le colonel Mangin, de la Direct, des forces aérien, de terre les lieut.-col Girier, de la base aérienne de Lyon Jauneaud, au cabinet du ministre de l'Air.

D'UN FONCTIONNAIRE ,;w, COLONIAL h

Baria (Cochinchine), le 10 juin 1933.. r A Monsieur FRANÇOIS Coït.

Cher monsieur,

Jai lu avec attention le plan, à la fois clair et concis, de Réforme de l'Etat, que vous avez si magistralement élaboré et que l'Ami du Peuple, dont je m'honore d'être un des premiers abonnés, a publié « in extenso ».

Je n'y ai rien trouvé de subversif, rien non plus qui puisse choquer l'idéal d'un républicain sincère, épris de jusice, de liberté et d'altruisme. ?

Mais il ne faut pas se bercer d'illusions. Ce plan sera combattu avec l'éncrgie-du

désespoir par Jqus les profiteurs .du ré-

gime actiiel,,jft^r^Î6s paresseux, les médio-

cres cl les pj|jgj!|$î jeteurs.

II sera catiuibthi par tous ceux qui, sotis

te signe du triangle, se sont acharnés cyniquement, méchamment, et par tous les irtoyens à fouler aux pieds les croyances les plus sucrées, les convictions les plus intimes et les respectables de la masse laborieuse et sage du bon peuple de 'France. Il sera combattu par tous ceux -qui trai hissent sans vergogne la nation qui les paye, insultent impunément le drapeau vt l'armée, bravent les pouvoirs publics qu'ils font trembler, et, sous prétexte de neutralité scolaire et de laïcité, dispensent' un 'enseignement trop souvent amoral, antipàlriulique (t antireligieux aux enfants qui. leur sont confiés.

Il sera enfin combattu par tous les^ semeurs de troubles, par l'armée des agitateurs, des métèques, des cncrgunièues qui émargent aux caisses noires des partis ue désordre et de révolution et tiennent Je gouvernement en échec.

La lutte sera donc àp,re 'd rude. .Vous l'avez engagée sans attendre, avec un magnifique courage et avec un désintéressement qui fait: l'admiration de tous les bons Français.

C'est pourquoi, de tous les milieux sociaux vous sont venus ces innombrables témoignages de sympathie et de dévouement.

:A mon tour, et aveC;le retard qu'entraîne l'éloignement de l'Indochine où je. sers depuis vingt-sept ^années, je vous apporte mon adhésion enthousiaste, àveè1 tues vœux ardents pour la pleine et entière réussite de l'œuvre grandiose que vous avez entreprise. Veuillez agréer, cher monsieur, l'expression de ma plus fidèle sympathie et l'assurance de mon indéfectible attachement.

A monsieur Jean-Renaud, nobje et courageux chevalier des temps modernes, qui passa si souvent dans ce petit coin de Cochinchine à l'époque déjà lointaine où j'y faisais moi-même mes premières aiv. mes, mon souvenir bien affectueux et mes félicitations les plus vives pour son ardeur au combat et le beau talent qu'il déploie pour le triomphe de nos idées et de nos aspirations.

M. D. Cochinchine.

Au grade d'officier r

Le lieut. Chainat, Ecole pratiq. d'ablation d'Avord les capit. Barruet, ̃ 12* escadre de bombard.; Terrisse, 31° d'aviat.; Audelan, 37* daviat.; Vandelle, chef de bat, Centre de mobil. d'aviat. N^,32 Dubois, capit.,4° d'aviat.. d'Afrique Cottias, chef de bat., camp d'instrV dp Gaziius: ,'Càiain-, capit, Direct. des forcer aérien, de terre Bergeron, chef de bat., 37° d'aviat.; les capit. Bailly, 37" d'aviat.; Griffoul, Mag. gén. d'aviat. 1 Ginas, 52« escadre de reconn.: Héraud. 12* escadre de bombard. Petitot, 4* brig. aérienne Coîistau^ chef de bat.. Direct. des forces aérien, de terre Roëlants, capit., 37e d'aviat.; Benoist, chef de bat.. 12e escadre de bombard.; Beaudouin, cap., Ecole de format. des sous-offic. du personnel navigant Jobert, capit., 21° escadre de bombard. Kormann, chef de bat, Inspect. du mat. des installât, des forces aérien.; les capit. Heuzécl, serv. gén. du ravit, en mat. d'aéron.; Vuarin, 12» escadre de bombard.; Voinot, 52. escadre de reconn.; Jean, 2e groupe d'aviat. d Afrique Redempt, lieut.-col., serv. gén. du ravit, en mater. d'aéronaut.; LefebvreT capit. de rés. du Centre de mobilis. d'aérost. N9 101. Au grade dé chevalier '̃̃ '̃̃

Contingent normal. Les lieut. s Guérif,, Aéronaut. de l'Indochine Rousseau, 2° groupe d'aviat. d'Afrique Caries, Direct. dés forces aérien, de terre Guyot, capit. Base aérien. N° 2 les lieut. Chamarat. de l'Entrepôt cent. du mat. d'aér.; Tourvieille, l"r groupe d'aviat.- d'Afrique Ghesquière, Inspect. du mat. et des install, des forces aériennes.

Les adjud.-chefs Grivel, 5" brig. aérien.; Charmetant, 2' groupe d'ouvr.' d'aérouaut.J' Ducher, Base aérien. N" 2 Cognac. Entrepôt spécial d'aviat. 3.

Contingent spécial. Les capit, s Leniaire, 37e d'aviat.; Devaux, 22" encadre de bombard.; KleclC lieiit, 30» d'avîat.; Veyssièr, lieut, 52" escadre de reconn.; Tricaud, eapit., escadre de bnmlmrd.; Giovacchini,; cnpit^ .S' d'aviat.; les lieut. Rousseau-D.wmarcet, as aviat. Mauvicr, Aéronaut., de l'Afrique Occid. Franc.; Labèndfc, 39" d'ayiat.; les' capit. Kmery, Ecolç milit. de l'aéroilaut.. Beaudouiu, 11" escadre de bombard.; Malardel, 6" demi-brig. aérien.; Terrassier, lieut., 34" esc. de rens. Doméjean,. capit., étai-mtaj. gén. de l'armée de l'air Flaux, lieut, camp d'instruct. de Cazaux les capit. Portet, 21e escadre de bombard.1;1 Castanier, état-maj. du général inspect. de l'aviàt. de déf. métrop.; Richard, 38" d'aviat.; Santo, lieut, Aéronaut. de l'Afrique Ôccid, Franc.; Sailly, capit., l"r groupe d'aviat. d'Afrique de Tarlé, capit., en mission Gaudilléré, capît., Aéronaut. d'Indochine de Bclenetj lieUt., 2' tir. maroc., détaché au 37" d'aviat. Les adjud.-chefs Gombaud, 4" groupe d'ouvriers d'aéronaut.; Raynaud, Base, aérien, de Dugny Gignoux, Base aérien. "4 i Servy, 1" groupe d'ouv. d'aéronaut.; Laeombê, groupe des avions nouv.; Rousseau, 1er groupe d'ouvr, d'aéronaut.; Lanz, 2° groupe d'ouvr. d'aéron.; Piétri, Base aérien. NQ 2 Gaillot, 12' escadre de bombard.; Boutin, 3* d'aviat.; $audry, 21". escadre de bomb.; Pinson, 1" groupe d'aviat. d'Afrique Bocaux, adjud, 2* groupe tfôûvr, d'aéronaut.


CHRONIQUE DES QINEMAS DE PARIS

CROISIERES

Juillet recrée en nous une envie [«d'ailleurs » que les croisières satisferont.

Le printemps régna sous le signe de l'organdi ainsi que le dit si joliment, ce jeudi, Mme Gérard d'Houville l'été s'annonce sous celui de la toile, des voiles fasseyant au-dessus des coques fraîchement peintes, des proues fendant la vague chaude au carré du port de Toulon se balancent déjà les yachts impatients d'amarrer aux Iles d'Or, où l'ombre de l'Hélène de Jean d'Agrève attend les amoureuses en pyjama

| René Ginet convia, mercredi, quelques-uns d'entre nous à une avant-

IRENE DUNN ET JONES BOLES AU CAUMARTIN

première de ces départs dont nous rêvons il nous présenta, point encore ordonnées, les très belles images rassemblées par lui sur l'Atlantique et à l'île de San-Thomé, sous l'Equateur. Ce documentaire constituera une excellente bande de première partie, remarquable par la qualité de sa photographie et le sens poétique qui présida aux prises de vue, mais son charme est mélancolique, son mouvement est l'andante et non pas l'allegro. Un cargo lève l'ancre, chargé d'émigrants de couleur noirs aux muscles longs, grattant sur un banjo quelque déchirant motif en mineur négresses coiffées de crin, pressant sur leurs bustes lourds des babies en réglisse aux yeux en pruneaux: de ces yeux comestibles aux irrésistibles et tendres regards.

Puis c'est San-Thomé ses plats rivages renouvelés d'Oinbres Blanches, où les palmes, tout en plumes fines, semblent prélevées sur un chapeau pour le Grand Prix les coquillages tracent le sable d'étranges arabesques, comme des colliers qu'on égrena, et sur l'eau transparente,, que ne ride

CHEZ MOVS ET-. EN FRANCE

Eugène Deslaw tourne un film sur la Cité Universitaire les formations artistiques des étudiants de pays divers ont prêté Jeur concours.

je Georges Pallu prépare La Route du Destin avec Georges Melchior.

jt On a réalisé une version sonore du Crime de Sylvestre Bonnard, réalisé par Berthomieu, d'après Anatole France. <* Gabriel Signoret va débuter à l'écran parlant dans Trois pour cent, de Roger Ferdinand.

& Félix Gandera intitulera le film qu'il yeut réaliser lui-même Passage clouté. Jt Julien Duvivier s'intéresserait au Paquebot < Tenacity », de Charles Vidrac. <s« Marcel Pagnol tournera Léopold le Bien-Aimé, de Jean Sarment.

& Dans Une fois dans la vie, que tourne Max de Vaucorbeil, on retrouvera NoëlNoël, Renée Saint-Cyr, Vera Flory, Mady Berry, Pizani, Carpentier, Paulette Dubost. J* Jaque Cafelain, Edith Méra, Lucien Baroux et Danièle Darrieux vont tourner dans un nouveau film.

René Clair ne se serait pas laissé séduire par là réalisation de Madame SansGêne, avec Gloria Swanson comme vedette. «S* Jean Renoir va tourner Madame Bovary, de Flaubert, avec Valentine Tessier et Pierre Renoir.

<J» Ce sont René Barberis et Henry Fescourt qui dirigent la mise en scène de Casanova avec Ivan Mosjoukine.

J* Anatole Litvak poursuit la réalisation 'de Cette vieille canaille, avec Alice Field, Harry Baur, Pierre Blanchar, Christiane d'Or, Madeleine Guitty, Azaïs, etc., etc.

MARIGNAN Une Idylle au Caire. STUDIO PARNASSE .«Le Docteur X. OLYMPIA Le Mystère de Covent Garden.

nul alizé, des pêcheurs, frères de Boudou-Badabou, roulent des voiles latines et capturent des poissons précieux. Un petit train, pareil à celui des Lois de l'Hospitalité mais plus primitif encore, puisque traîné par un bourricot dessert les plantations de cacao les arbres ressemblent, quant à leurs longues feuilles, aux châtaigniers d'Ile-de-France, et les indigènes en écrasent les grains de leurs pieds nus, tout comme on foulait, chez nous, le raisin Vendangé, au temps que Henri IV était sire d'Ay.

Une musique militaire, qui ne serait point déplacée dans un roman provincial d'Estaunié, fait se trémousser en plein soleil des petites négresses qu'on s'attend à entendre chanter « Jean de la Lune ».

Les anciens dieux sont morts et le règne du Christ arrive à San-

Thomé, puisque s'avance une procession comme à Lourdes i les têtes foncées des servants émergent, étrangement, des surplis neigeux ceintes du ruban bleu, auréolées de blanches mousselines, les noires enfants de Marie portent, sous la Croix du Sud, la bannière de « Stella Matutina ».

Et la nuit tombée, les gatants crépus, coiffés du canotier de Maurice Chevalier, de la casquette de Julot, font tourner les filles en madras sur un air de la rue de Lappe..

̃• -~Y `

MARIGNAN Une idyUe au Caire. « Visit Egypt for romance».* La publicité avertie qui trouva cette formule, à la fois suggestive et commerciale, sema les plus beaux sites d'of fensantes affiches où elle s'étale. Combien de couples en mal d'évasion rêvèrent devant ces quatre mots avant que de ramener l'ombre héroïque des Pyramides aux proportions d'un tri-

UN DES PLUS BEAUX EXTERIEURS DU angle frais où il fait bon s'étendre a' deux. et, comptant non plus par quarante siècles, mais par deux f ois vingt printemps, renièrent, là, Isis pour Eros..

Le film du « Marignan » semble continuer cette publicité et renouveler son « invitation au voyage » il présente un intérêt documentaire, multiplie les extérieurs, et fait se dérouler des scènes de la vie indigène, entre' autres les rites étranges d'un mariage musulman,

De fa partie romancée, deux couples sont responsables, qui sont, sur la classique échelle de Roméo, à des degrés différents l'un, jeune et posé, trai-

« BACK STREET » CONTINUE AU STUDIO

tant l'amour comme une affaire,, avare\, de baisers et chiche d'aveux Georges Rigaud et Renate Muller.

L'autre, plus fou et plus ardent de connaître le prix des jours, et combien `

RENATE MULLER ET HENRY ROUSSELL DANS « UNE pYLLE AU CAIRE >, AU MARIGNAN.

FILM € UNE IDYLLE AU* ^BE »

1.("

est accéléré le rythme du temps Henry Roussell et Spinelly.

Spinell y vient bien tard au cinéma, qui est impitoyable aux ouvriers de la dernière heure et se venge d'eux par les gros plans si la silhouette est intacte, le dos parfait, qu'elle montre généreusement, les meurtrissures, du visage sont, à l'écran, fâcheusement accusées. Et sa voix acide fait grincer le micro, sa voix pointue qu'elle semble aiguiser encore, comme à plaisir. Mais pouvait-elle trouver, l'incorrigible bavarde, partenaires plus complaisants qu'Henry Roussell et le Sphinx

1 Sphinx

Henry Roussell, aimable, mesuré, poli, qui consent à la suivre, au désert,

SON PRIOMPHAL SUCCES

CAUMARTIN

''̃ ̃ » ̃̃̃ rv

à dos de chameau, en tube et jaquette et se tait si cloquemment.

Le, Sphinx, habitué à la mitraille par les mameluks qui, sous le Directoire, essayèrent sur lui les canons à

nous destinés et en firent la première « gueule cassée ».

Le Sphinx, silencieux et bien lui en prend sous ce déluge: de paroles, semble prendre le dieu Râ à témoin que ce n'est pas à cette Française dgnamique qu'il convient de livrer son secret l

PARNASSE Le Docteur X. 'Le Docteur X. s'apparente à Frankenstein, à Masques de cire et autres productions idylliques. mais l'horreur qu'il inspire naît de la science et non pas du merveilleux ici, tout s'explique ou, du moins, tend à s'expliquer. A l'heure des inconscients déclarent irresponsable le monstre Delafert, ce film nous intéresse de préciser, de souligner l'influence des astres sur les cerveaux prédisposés à concevoir le

«DOCTEUR X. >, AU STUDIO PARNASSE

,(• munit- ̃

"̃'̃̃' rua!

crime si les théories du Docteur X. étaient applicables (qui utilisent l'étincelle de d'Arsonval pour lire en les pensées d'un accusé), elles simplifieraient singulièrement la tâche de la cour l Les scènes macabres ou terribles alternent avec les passages bou f fons dans un but de douche écossaise Lee Tracy joue avec humour le rôle d'un reporter trop curieux à qui il manque de peu d'en cuire pour avoir glissé son stylo entre l'arbre et l'écorce Fay Wray lui donne volontiers une tendre réplique; Lionel Atwil est un Docteur X. assez inquiétant pour que nos soupçons s'égarent; l'intrigue, d'ailleurs, est conduite d'un bout à l'autre avec un souci évident de nous mystifier, et jamais coup de théâtre final ne fut plus tonitruant. Ce film, qui fera la joie de ceux-là qui aiment les malheurs des autres et à frissonner en toute' quiétude, n'est pas un spectacle pour les enfants deux bambins y assistaicnt, pourtant, devant moi, dont les petites têtes hirsutes oscillaient, comme celles des moineaux

par l'orage, et j'entendais s'entre-cho- ? fi guer des dents de lait. '• Que j'eusse aimé connaître les mères |, imprudentes laissant leurs petits se } payer suffisamment de cauchemars pour troubler le sommeil réparateur de toutes les proches vacances.

OLYMPIA Le Mystère de Covent Garden. -,r

Une histoire policière tournant en rond autour d'une caisse d'oranges. En ces fruits, dans un but de contrebande, on remplaça les pépins par des pépites et des diamants, et le but du jeu est de rechercher le coupable et de le châtier, comme il convient.

Film moyen, desservi par un mau-^vais doublage, auquel nuit plus encore un incessant accompagnement d'orchestre qui oblige de tendre l'oreille

afin de saisir le sens déjà obscur du texte.

Deux passages méritent cependant qu'on les mentionne la criée à la halle, aux fruits, où les oranges qui suivent le cours des perles, sont achetées par des poires. le dessert se vend cher, à Londres à la livre. Et un incendie où les acteurs se jettent courageusement par les fenêtres, pour empêcher, sans doute, les spectateurs de se presser trop rapidement vers les portes.

Jean Lanry.

"P.-S. Les nouveautés se font de plus en plus rares et nombre d'écrans affichent des reprises une production en fdcheuse baisse qualité et quantité en est la cause. Je réserve donc pour dimanche prochain le bon film dc&i « Agriculteurs » Jalousie, que je puis, dès aujourd'hui, vous conseiller, et Le Provocateur, dont Bancroft est la vedette, qui passe au « Victor-tiugo-Pa-/ > thé et à « l'Omnia ». •- ,¡"

,J.:1.

CHEZ LES AUTRES

EN ALLEMAGNE

Gitta Alpar obtient un grand succès dans La Dubarry..

Liane Haid et Ivan Petrovitch font une tournée théâtrale en Tchécoslovaquie. On tourne Le Rêve du Rhin. & U. F. A. prépare L'Amour d'un jeune homme de Dessau.

Jean Kiepura va partir pour Hollywood, engagé par Universal.

Georges Alexander va tourner dans Lisetle.

$s Lil Dagover a échappé par miracjç à\ un terrible accident d'auto.

Patria prépare Le Mariage de Wolfganfsee.

On réalise en Bavière un film, de ïïîdfi-; tagne Peterle.

Lilian Gish est attendue Berlin. EN AMERIQUE v: a

Adolphe Menjou et Ann Dvorak tourneront probablement dans Red Méat avec Kay Francis et Edward-G. Hobinson. Buster Keaton vient de signer un contrat de six films.

Cecil-B. de Mille prépare trois filins v This day and aye, La Fin du Monde et Quatre personnes effrayées.

Edward-G. Robinson tourne Napoléon.

Sous les auspices de Carl Laemmle, s'est constituée une société pour la protection des israélites allemands.


MARCHÉS FINANCIERS ̃̃̃̃̃̃̃̃̃ I •̃ r.

LONDRES

Bien que les affaires, comme tous les samedis d'ailleurs, aient manqué d'activité, la tendance a été généralement ferme sur les principaux gro- >es de la cote. Il faut dire aussi que le nouveau recul du dollar a facilité la reprise des cours, aussi bien sur les mines d'or que sur les cuprifères et certaines pétrolières. Les caoutchoutièréssont inchangées. Enfin, il convient de signaler la faiblesse, des chemins américains. Change sur Paris, 84 91 c. 85 03 Change sur New-York, 4 74. c. 4 68 Consolidés 2 1/2 0/0, 70 5/8'c. 70 3/4 War Loan 3 1/2 0/0, 98 1/16 c. 98 1/4 Emprunt Young, 53 c. 51 1/2.

Hydro-Electric, 10 c. 10 1/4 Braziïian .Traction 16 7/16 c. 16.5/8 International Holding,, 3 ç. 3 1/2 Brit. Amer. Tobacco, 5' "1/2 (inch.) Steel Com., 69 1/2 c. 69 3/4.

De Beers, 6 5/8 (inch.) Jagcrsfontein, 1 7/16 c. 13/8 Brakpan, 117/6 (inch.) Central Mining, 17 c. 16 7/8 Crown Mines, 182/6 c. 181/3 East Rand, 27/6 c. 26/9 Geduld, 130/ (inch.) Goldfields, 68/9 (inch.) Rand Mines, 116/10 1/2 c. 116/7 1/2 Chartered, 23/ (inch.).

Rio Tinto, 21 3/4 c. 21 1/2 Tharsis, f0/ (inch.) Tanganyikn, 16/3 c. 16/ Anaconda, 3 3/4 (inch.).

Royal Dutch, 22 5/8 c. 22 9/16 Shell, 2 3/4 (inch.) Mexican Eagle, 8/6 (inch.) Burmah Oil, 4 (inch.) V. 0. C., 39/4 1/2 c. 38/9.

Gula, 16/3 (inch.) Kuala, 32/6 (ineh.) Malacca, 18/1 1/2 (inch.). Conrtaulds, 41/3 c. 41/4 1/2.

Atchison, 84 c. 86 Canadian Pacifie, 21 ç. 21 5/8 New-York Central, 61 c. 61 1/2 Southern, 39 1/2 c. 40 Union Pacifie, 136 c. 144.

MARCHE DU CAOUTCHOUC. Plantation crêpe liol. (disp.), 4 Fumé feuilles (disp.), 3 11/16 Para fine

hard '(disp.), 5 3/8.

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.11 IITFOEMATIO1TS

Les changes à Paria

Samedi matin, la clôture officieuse des changes était la suivante

• La livre sterling. 84 85 Le dollar 18 05 Société Générale

La situation mensuelle au 31 mai dernier se totalise, actif et passif, à 12.215.237.939 fr. En voici les différents chapitres (en 1.000 fr.)

Actif Espèces en caisse, au Trésor et à la Banque de France, 2.373.906 Avoirs dans les banques et chez les corrcspopdànts, 324,726 Portefeuille effets ..et Bons do la Défense nationale, 5.985.839 Coupons à encaisser, 66.038 ¡ Reports, 25.348 Avances sur garanties, 373.913 ¡ Comptes courants divers, 2.585.837 Rentes, actions, bons et obligations, 33.828 Participations financières, 27.166 Immeubles et Immobilière Parisienne et Départementale, 71.397 Comptes d'ordre, 44,365 Actionnaires, 303.375.

Pasgif Capital, 625.000 Réserves, 390.000 Bénéfices reportés à nouveau, 27.107 Intérêts et dividendes à payer aux actionnaires, 21.189 Comptes de chèquus, 3.404.511 Dépôts à échéance fixe, 277.519 Comptes courants difers, 7.229.064 Acceptations à payer, W6.419 Comptes d'ordre, 154.428. Crédit Lyonnais

La situation mensuelle au 31 mai 1933, qui se totalise à 15.550.111.495 francs, comporte les chapitres suivants (en 1.000 francs)

Actif.: Encaisse, Trésor, Banque de France, 3.908.855 Avoirs dans les banques, 261.080 Portefeuille et bons de la Défense nationale, 7.780.267 Avances sur garanties et reports, 334^870 Comptes courants, 2.961.518 Portefeuille-titres (actions, bons, obligations, rentes), 4,621 Çojnptea d'ordre et divers,'263.000 Immeubles, 35.000. Passif Dépôts et bons à vue, 5 mil- lions 559.797 Comptes courants, 7 mil» lions 807.669 Comptes exigibles après encaissement, 218,174 s Acceptations, 79.582 Bons il échéance, 304.785 Comptes d'ordre et divers, 311,808 Di- vidende de l'exercice 1932 (solde). 44,293 Solde du compte « Profits et pertes des exercices antérieurs », 16.008 Réserves diverses, 800.000 Capital entièrement versé, 408.000. F. I. S. A.

l'International Holding and Investmont Cif Ltd fait connaître qu'elle versera le 15 juillet à la Banque Transatlantique, à Paris a la Société de Danque Suisse, à Zurich à la Société Générale de Belgique chez M. F. Rom, banquier chez MM- Henri Wauters et Cie à Bruxelles, et à la Finance Trust and Agença Cy Ltd, à Londres, le montant nécessaire pour payer aux actionnaires « A » de la Société Financière Internationale de la Soie Artificielle, la somme de 6 francs par action A, sur présentation et contre remise à l'un des Etablissements ci-dessus du coupon 5 dus titres au norteur.

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( NEW-YORK

Quelques prises de bénéfices de fin de semaine arrêtent le mouvement de reprise, et le marché fait à nouveau preuve d'irrégularité. Les valeurs de cuivre sont fermes, et on note une nouvelle avance de Radio et General Elecrtrie, tandis que le restant du marché termine plus lourd. En clôture, on annonce que le nombre des wagons charges est en augmentation de 29.400 sur ta semaine prochaine.

3.010.000 titres ont été échangés. Change sur Paris àlivue 5 56. Change sur Londres à vue 4 70 3/4. Allied Chemical, 130 American Can,: 93 1/2 American Tel. and Tel., 132 Case J. I., ,96 Eleçtric Bond Share. 37 1/8 Union Pacifie, 127 3/4 U.'S. Steel, 65 1/4 Westinghouso, 54; 5/8.; American Tobacco B,, 91 3/4 Anaconda, 61 1/4 Consolidated Gas. 40 1/2 Chrysler, 37 1/8 Dr'ug* 54 1/4 Du Pont de Nemours, 80 3/4 General Electric, 30 General Motors, 32 1/2 New York Central, 56 1/2 Radio Corporation, 12 Air Reduction, 93 Atchison Topeka, 76 3/4.

Borden, 36 1/8 Canadian Pacific, 19 3/4 Chesapeakc and Ohio, 46 1/4 Columbia Carbon, 66 3/4 International Harvester, 43 1/8 Internationa! Nickel, 20 3/8 International Tel. and Tel., 19 1/2 Montgomery Ward, 27 3/4 National Biscuit, 28 National Dairy Product, 24 North America, 34 1/2 Public Service, 53 1/2 Reynolds Tobacco B., 49 3/4 Southern Pa- cific, 36 5/8 Standard Oil N. J., 39 1/2 Union Carbide, 34 1/4 Woolworth, 50 Kennecott,- 25 5/8 Royal Duteh, 34 7/8 Coty, 7 1/8 Pennsylvania, 40.

(Transmis par -M. Montefiore, reprétentant de Sulzbacher, Granger and Co membres du New York Stock Exchange.)

Du quorum dans les assemblées Aucune assemblée extraordinaire ne pouvait se tenir sur première convocation, avant le vote de ta, loi du 1." mai 1930, sans réunir'pour le moins les trois quarts du capital social. La loi à laquelle il vient d'être fait allusion a maintenu le quorum aux trois quarts lorsqu'il s'agit de délibérer sur des modifications touchant à l'objet ou à la forme de la société elle l'a abaissé aux deux tiers dans tous les autres cas.

Mais une question s'est alors posée les nouvelles dispositions s'appliquentelles « de piano » à toutes les sociétés par actions, ou bien celles qui, constituées sous l'empire de lois antérieures, ont des statuts exigeant les 3/4, doiventelles modifier ces statuts avant de pouvoir tenir une assemblée, ne réunissant que les 2/3 des actions ?

L'article 4 de la loi du 1" mai 1930 répond aussi clairement que possible il est ainsi consu

« Les dispositions de l'article 31 nouveau de la loi du 24 juillet 1867 et celles de l'article 34 du Code de commerce, modifiées par la présente loi, s'appliquent aux société en commandite par actions et anonymes déjà constituées sous l'empire de la loi du 24 juillet 1867. » A dater de la promulgation de la présente loi, seront considérées comme non recevables les actions en nullité des délibérations prises par les assemblées extraordinaires antérieures à cette promulgation et qui seraient fondées sur ce qu'on y aurait observé à tort, soit les dispositions, de l'ancien article 31 de la loi du 24 juillet 1867, soit celles du nouvel article 31 de cette même loi, » Ces dispositions sont "très claires elles consacrent les effets rétroactifs de la -nouvelle loi et M. Bosvieux, l'un des auteurs du « Traité Général des Sociétés Houpin et Bosvieux, a ainsi commenté l'article 4 de la loi de 1930 dans un article du numéro. de juin 1930 du « Journal des Sociétés » « Ce texte est formel il rend entièrement rétroactif le nouvel article 81 de la loi de 1867. » Dans ces conditions, les assemblées ex- traordinaires dont l'ordre du jour ne comporte pas de modifications à l'objet ou à la forme de la société peuvent délibérer valablement avec un quorum des deux tiers, même quand il existe dans les statuts un article exigeant les trois quarts du capital social.

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Au Vert Galant

Le luxueux restaurant de LaurentBissat, sur le quai des Orfèvres, connaît, aux. soirs d'été, une joyeuse animation. La grande cuisine classique, les vins et les champagnes venant directement de chez les producteurs, l'atmosphère d'élégance du Vert Galant, la renommée enfin de Laurent-Bissat, dont le passé dans les plus fameuses maisons de Paris répond de l'avenir, ont assuré la vogue de ce restaurant fameux entre tous.

fia Taverne Montmartre

n est souvent bien agréable d'abandonner le restaurant luxueux, au menu compliqué, où entre deux rendez-vous on s'impatiente de l'obligatoire lenteur du service, pour aller manger dans une taverne des plats simples arrosés de bière fraiche. M. Giraud, qui dirige la Taverne Montmartre, place de Châteaudun, l'a fort bien compris. Aussi trouve-t-on chez lui, avec la traditionnelle choucroute, succulente entre parenthèse, un plat du jour confortable et soigné et une Munich Spatenbrau qui est bien une des meilleures bières qu'on puisse boire à Paris.

Recette du saucisson de veau

4 livres de noix de veau, 250 gr. de porc frais, 250 sr. de chair à saucisse, i os à moelle, olives, cham. pignons, i coiffe de toilette de veau. Hacher la veille le veau et le porc, les mêler avec la chair à saucisse, la moelle de l'os.

Rouler le mélange en le serrant bien dans la toilette du veau coudre et ficeler comme un gros

L'ART ET LA CURIOSITÉ

La succession

de Mme la duchesse d'Uzèi

Nous avons donné hier les quelques prix les plus importants obtenus au cours de la première vacation de la vente qui a lieu au château de Bonnelles (Seine-et-Oise) et qui comprend l'important mobilier dépendant de la succession de Mme la duchesse d'Uzès, née Mortemart. Rappelons que cette 'e vente est dirigée par MI Henri Baudoin, assiste de M*. André Limet, greffier de paix à Dourdan, de M* Eugène Léger, commissaire-priseur à Rambouil- let, et que ,1111. les experts Georges Guillaume et 'François Max-Kann lui ,prêtent leur érudit concours.

Voici quelques, autres adjudications intéressantes une toile par Lcleux La halte, fut payée 1.700 francs deux gouaches par Chjpart j Les\Tuileries et Xa place Royale, *.000 francs une toile de l'école de Belle Jeune femme en robe blanche, 1.980" francs p un Christ e-n* bois sculpté, attribué à Bagard, de ftancy (xviii"), 1.120 francs un lot de tasses '•" dépareillées et de services in- complets en porcelaine de Paris 'et de Sèvres, 36.000 francs un important mobilier de salon en noyer sculpté, de style Régence,1 19.300 francs huit chaises pouvant former mobilier, 8.000 fr. cinq fauteuils. cabriolets, époque Louis XV, 5.900 francs; quatre chaises en bois repeint gris, époque Louis XV, 1.950 fr.; cinq grandes chaises en bois repeint gris, époque Régence, 6.700 francs; quatre grands fauteuils en bois repeint t vert clair, garnis d'Aubusson, 5.400 fr. deux fauteuils, époque Régence, 4*100 francs quatre grands fauteuils, époque Louis XVI, 3.900 francs deux fauteuils médaillon, style Louis XVI, 2.000 fr.' deux fauteuils garnis de cretonne imprimée, époque Régence, 4.100 francs un mobilier de sièges gondoles en acajou, époque Empire, 3.720 francs enfin deux petits fauteuils gondoles en acajou et deux chaises assorties, époque Empire, 2.950 francs.

Une coquille nous a fait dire que les deux gouaches de l'école française Paysages animés de figures, avaient été adjugées 77.000 francs, c'est 27.000 fr. qu'il faut lire.

A l'Hôtel Drouot

Avant-hier, à la salle 1, M' Maurice Carpentier a adjugé 3.800 francs un tableau par Boudin Le port d'Anpers,. et 2.900 francs un tableau par Léopold Robert.

M" Tarfàvel, assisté de MM. Reinach et Charraud, a noté 4.000 francs, d'eux boucles d'oreilles brillarih 4.150 fr., une bague brillant solitaire, et 7.600 fr., une salle à manger de style Renaissance.

MI Pognon a adjugé 2.200 francs un service à café en argent, et 1.000 francs un violoncelle.

M" Georges Tixier a vendu 5.060 fr. une tapisserie flamande Le jugement de Paris.

Automobiles

Dans la cour, M* Debauve a adjugé Il 1.450 francs, une condutie intérieure Chenard de 9 CV M' Gabriel 3.150 francs, une conduite intérieure Renault 6 CV N, N. 2 Roger Walther 2.400 francs, un faux cabriolet Delage de 17 CV, et M* Benoist 615 francs, une conduite intérieure Renault 6 cylindres 15 CV, type B. G.

Maurice Monda.

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Chronique T. S. F. Que les auditeurs se tiennent bien: RadioParis fait des efforts, un dimanche soir. Un concert basque, des artistes basques et la chorale de Eskualduna ». Mme Marcelle Ragon chante mi Poste Parisien des valses de l'époque .1900 d'Amoureuse à Sourire d'avril. Pi-D. Templier. Qlmanche 9 juillet

"SÏWSIQUE: LangeUberg, 20 h. 45 Lusijusl ftwtti, ïGdbrieU (KirehenHedV RadioParis,' 21 h- 80 Concert basque. Londres réatonal, 21 h. 5 Oratorios (Spohr,

Hs'enfléf; Gounod).

MUSIQUE LEGERE. Radio-Paris 20 h. 45 Muslc-liall. Leipzig, 20 h. 5 Amour tzigane, de Lehar. poate Parisien, 21 h, 45 La Valse en 1900.

0PE1U. Milan, 20 h. 30: Sly, de WolfFerrarl. Vienne, 20 h, 45 Paillasse, de Lconcavallo.

THEATRE. Parts P. T. T., 20 h. 30 Les Deux Orphelines, de Dennery RadioSuisse Romande, 20 h. 30 Les Coteaux du Médqe, de Tristan Bernard, Poste Parisien, 81 h, 16 Un Caprice, d'Alfred de Musset.

DANCING, Prague, 22 h. 20. Vartoute, 22 h.

LA PAROLE.– Radio-Paris, 12 h. Cau. série par le R. P. Lhnnde.

Lundi 10 Juillet

MUSIQUE. Poste Parisien, 20 h. 30: CËuvrcs de Liszt. Radlo-Parl», 20 h. 46 Conoert transmis de Vichy. Varsovie, 20 h.: (Euvros de Montusko. Radio-L.L,, 21 li. 30 Gricg, Mozkowski. Liszt, Debussy, Ffiuré. ̃ National anglais, 21 li, 35 t Rameau, Gooasens, Haendel, Brahms, Iiert, Telemann.

'MUSI6UE LEGERE. P«ri«,P. T. T., 20 h. 80 Ohansons.

THEATRE. Bruxelles français, 20 h. 29 Il l'out qu'une porte soit ouverte ou fermé*, de Musset.

DANCING. Londres régional, 22 b. 30. Parts-P. T. 2.. 23 h.

Cérémonies, fêtes et réunions Aujourd'hui

Dans le parc de l'Ecole de Grignon, fûte champêtre normande.

saucisson. Le lendemain matin, le faire revenir en plein feu dans une cocotte. Laisser mijoter une heure et demie, cocotte couverte. Envi- ron 20 minutes avant la fin da ta cuisson, mettre dans la cocotte les olives, les champignons et bien lier la cuisson quelques minutes avant de servir en la cuisant à part. VATELLË.

1 PROMENADES GASTRONOMIQUES

A L'AUBERGE JEAN Au soir d'une chaude journée l'auberge Jean, S, rue des Volontaires, est un relais frais et accueillant où il fait bon venir s'asseoir et vider un pot.

Toque blanche en tête, Jean Pedret vous reçoit et, dès le seuil, le fumet des rôtis et des sauces vous escorte jusau'à la table où vous allez connaître quelques heures heureuses loin de l'agitation du boulevard. Un cher vieux sacripant de nos amis eut, cette semaine, l'heureuse idée d'y enterrer, fourchette au poing, sa vie de garçon et de convier quelques iints-Ruetdes à cette représentation d'adieux. Jean avait composé le programme avec le concours de toutes les vedettes de la maison homard thermidor, coq au vin, joies gras, qui furent acclamées, bissées et obligées de revenir saluer plusieurs fois. Ire coq art vin, lui, connut un triomphe; une sauce mijotée et liée à souhait, avec ses champignons parfumés, formait le sombre linceul où s'enlisaient douillettement les membres épars de la tendre bestiole. On ne saurait mieux réussir ce plat fameux et Jean Pedret tient là une recette Qui vous classe une auberge.

A la suite de cette cérémonie il ne restait plus au'à dresser l'itinéraire du voyage de noces. La carte de l'Auberge Jean servant d'indicateur il fut décidé qu'on reviendrait le dimanche, rue des Volontaires, pour la Poularde au ris curry, le lundi pour les camdlonis napolitaines, le mardi pour le riz

S pectac 1 e # mmumt

1 LA SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNES

OPERA. Lundi, 8 ù. 15 Marouf. Mercredi, 8 heures Faust. Vendredi, 1 a. 30 (matinée gratuite) Thaï», la « Marseillaise ». Samedi, 8 heures Lohengrin. COMEDIE-FRANÇAISE. Lundi, 8 h. 45: Christine. Mardi, 8 Il. 15 Le Sang de Danton. Mercredi, 8 h. 30 L'Autre Danger. Jeudi, 2 heures Phèdre, Le Malade imaginaire 8 h. 30 Un Jour de fête, La Jalousie. Vendredi, à 1 heure, matinée gratuite: Le Sang de Danton; le soir, relâche. Samedi, 8 h. 45, seconds débuts de M. Jean Valcourt Le Duel. Dimanche, 2 heures Keroubino», L'Abbé Conitantin; 8 h. 30 La Course du Flambeau.

OPERA-COMIQUE, clôture annuelle. ODEON. Lundi, g heures La Tour de Nesle. Mardi, 9 heures La Dame de Monsoreau. Mercredi, 9 heures La Tour de Nesle. Jeudi, S 11, 30: Le Malade Imaginaire,

'A",jourd'h:i.;n matinée

Aujourd'hui en matinée

COMEDIE-FRANÇAISE (Out. 02-22), a 2 heures Electre, de Sophocle. Adaptation de M. Alfred Polzat (MM. Dorlval, Cham- breuil, Maurice Donneaud (première fols1) Mmes Colonna Romano, Madeleine Barjac, Jeanne Sully, Mary Morgan, Germaine Rouer).

Les Romanesques, d'Ed. Rostand (MM. Ledoux, Pierre Bertin, Jean Weber, Lucien Dubosq, Mme Madeleine Renaud).

ODEON (Danton 08-13), à 2 b. 45 La Tour de Nesle (MM. Paul OEttly, Roger Clalrval, Roger Weber, Chamarat, Raymond. Girard, Mlle Madeleine Duret).

Théâtre»

En soirée

OPERA (Louvre O7rO5), rel&cne.

COMEDIE FRANÇAI8E (Gut. 02-32), a 8 h. 45 Le Maître de eon cœur, de M. Paul Raynal (MM. Yonnel, Maurice Donneaud Mmes Mary Marquet, Henriette Barreau).

opéra-comique. Clôture annuelle. ODEON (Danton 58-13), & 9 heures La Dame de Monsoreau.

Domain « La Tour de Iresle ».

AMBASSADEURS (Anjou 97-60). a s neures 45 Lundi, 8 heures, adaptation de M. Jacques. Deval, d'après Kaufman et Ferber (Jeanne Chetrel, MM, Pauley et Roger Gaillard, avec Mauloy et -Bfetty' Daussmond, Marcelle Praince et Clarlond).

ANTOINE. Clôture annuelle.

ATHENEE (Central < 82-23), a 0 heures Le Paradis perdu, do M. Puul Gavault (Palau, Paultne Carton, Henry Julilen, Régine Marsay, Roger Fernay, Jane Plervllle, P. Destallles et Bertlc).

BOUFFES PARISIENS (Out. 45-58), à 9 heures Phl-Phl, opérette (iM. Urban). OOMEDIE DE8 CHAMPS-ELYSEES (Clôture annuelle).

empire. Clôture annuelle.

GAITE.LYRIQUE (Archives 29-20), à 8 h. 45 Le Pays du Sourire, de M. Franz Lehar (MM. Léon Marcel, Paul Darnols Mmes Georgette Simon, Mado Maurlh, Négery et M. Dalcourt).

GYMNASE (ClOture annuelle).

MADELEINE (Clôture annuelle).

MATHURINS. Clôture annuelle,

MICHEL (Clôture annuelle).

MICHODIERE. Clôture annuelle.

THEATRE MOGADOR (Trln. 18-37), a 8 h. 30 L'Auberge du Cheval-Blano, d'Erlck Charell (Dorval, Robert Allard, Derbll, Goavec, Bever; Mlles Gabrielle Rtstort, Rtwe Carday, Reverelly, Monette Dlnay, Hélène Regelly).

MONTPARNASSE. clôture annuelle. NOUVEAUTES (Prov.. 52-76), & 9 h. Oh! Papal, de MM. Barde et Yvatn (M. Boucot Mme Dehelly).

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), a 9 Heures: La Demoiselle de Marnera.

SAINT-GEORGES (Trin. 63-47), à 9 h. Trois et Une (M. André Luguet, Mlle Gabriclle Dorzlat). Dernière,

SARAH BERNHARDT (Clôtura annuelle). THEATRE DE PARIS (Clôture annuelle). ALBER.T-1", & 9 heures s Ten minutes alibi (en anglais).

AMBIGU, clôture annuelle.

ATELIER, clôture annuelle.

AVENUE, clôture annuelle. i*"

CHATKLET, clôture annuelle'

COMŒDIA, à 9 h. nouveau spectacle. DAl.'NOU, A 9 heures Dix-neuf ans. CEJAZET, à 8 h. 30 nouveau spectacle. FOLIES-WAGRAM, clôture annuelle. FONTAINE, 9 heures nouveau spectacle. GHAND-GUIGNOL, à 9 heures Un Crime dans une maison de fous. 1 ŒUVRE, clôture annuelle. 1

PIGALLE, clôture annuelle,

PORTE-SAJNT-MARTIN (Nord 37-53), à 8 heures La Maison des (rois jeunes filles, (Dernière).

POTINIERE. clôture annuelle.

RENAISSANCE (Nord 37-03), 4 9 heures: Peychis et Çie.

SCALA. relaehe.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES. Clôture annuelle.

STUDIO DE PARIS, clôture annuelle. THEATRE DES ARTS. Clôture annuelle. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc P7-J0), à 10 heures Martini et Parisys.

THEATRE DE L'HUMOUR (Pigalle 8583), a 9 h. 30 l'Humour sans voiles. TRIANQN-L.yRiQ.UE, clôture annuelle. VARIETES, à 9 heures La Pâme du,

wagon-lit,

VIEUX-COLOMBIER (Comipagoia PJto&rf), à 9 heures Les Juifs.

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Note, et informations

X

A i'QpÉRA. Demain, reprise de Marouf, avec Mme Marthe Nespoulous, MM. de Trévi, Huberty, Pernet et Mme Hamy dans les nrinrinmiT rAlpç

Valencia, le mercredi pour fo Potée catalane, le jeudi pour le cassoulet toulousain, le vendredi Pour la bouillabaisse marseillaise, et le samedi tour les « gmtrmets maltre Jean ». Entre temps excursions à Porto, à Xérès, à Moscatel, visite des vignobles de France et séjour prolongé en Champagne. Vous oui hésites encore sur le choix de vos vacances, commencez donc par celte petite randonnée gastronomique à TAuberge Jean. n'y a rien de tel pour se mettre en appétit. GoranPlot.

Le* Plaideurs; 8 h. 45 La Cagnotte. Vendredi, matinée gratuite, 2 h. 45 La Tour de Neale; 9 heures La Dame de Monsoreau. Samedi, 2 h. 45: La Cagnotte; 9 heures: La Dame de Monsoreau. Dimanche, 2 h. 45 La Cagnotte; 9 heures La Tour de Nesle.

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CREATIONS ET REPRISES LUNDI

OPERA, en soirée Marouf (Reprise). MARDI

SCALA, en soirée Sa Majesté Rakoko (Répétition générale),

JEUDI:

ODEON, en «olrée La Cagnotte (Reprise).

Même spectacle au'en soirée* i

Albert-I", 2 h. 45; Ambassadeurs, 3 heures Athénée, 3 heures; Bouffes-Parisiens, 2 h. 45; Comœdia, 3 h.; Daunou, 3 heures Déjazet, 3 h.; Gatté-Lyrique, 2 h. 45; Qrand-Gulgnol, 3 heures; Mogador, 2 h. 30; Nouveautés, 3 heures; Palais-Royal, 3 heures Porte-Saint-Martin, 3 heures; Renaissance, 2 h. 30; Saint-Georges, 3 heures Théâtre de Dix-Heures, 3 h. 30; Théâtre de l'Humour, 3 h. 15; Vieux-Colombier, 2 h. 30.

Vendredi, Roméo et Juliette, avec Mlle Eidé Norena, M. Paul Vergnes et M. Marot, qui pour la première fois chantera le rôle du Frère Laurent.

11

A IA Comédie-Française. On annonce l'engagement de Mlle Fabre, premier prix de tragédie et premier prix de comédie aux récents concours du Conservatoire.

La Comédie-Français2 donnera aujourd'hui, en matinée, à Toigny, une représentation officielle de L'Avare et de L'Ei>reuve, avec le concours de MM. Croué, Denis d'Inès, Jacques Guilhène, Lafon, de Rigoult, Le Marchand, Pierre Dux, Claude Lehmann, Echourin, Mmes Dussane, Nizan, Tonia Navar, Irène Brillant.

A x/Odéon;, L'Odéon remettra à son affiche, jeudi prochain, en soirée La Cagnotte, comédie en cinq actesi de Labiche et Delacour.

La pièce sera jouée en costumes d'époque. Les couplets, qui agrémentent les différents actes, sont orchestrés par M. A. Cadou. Athèn£e. Le Paradis perdu, le plus énorme succès de rire, après plus de 100 représentation, poursuit sa triomphale carrière. Aujourd'hui, matinée à 3 heures. Charpin. l'excellent artiste du Théâtre Mogador, qui avait pris quelques jours de repos après 3S0 représentations consécutives, a fait hier soir une triomphale rentrée dans L'Auberge du Cheval Blanc. Il sera de toutes les soirées et des cinq matinées de cette semaine, aujourd'hui q, jeudi 13. vendredi u. samedi 15 et dimanche 16 juillet. Porïe-Saint-Martin. Aujourd'hui, en matinée, à 1' heures, et ce soir à 21 heures, irrévocablement deux dernières représentations du grand ténor Richard Tauber. Aujourd'hui, deux dernières représentations, au Théâtre Saint-Georges, de 3 et une. la pièce de M. Denys Amiel, avec les créateurs André Luguet, Gabrielle Dorziat, Daniel Lecourtois. Jean Wall et Andrée Guize.

A partir de demain lundi, clôture annuelle.

Les obsèques* de l'auteur dramatique Camille Dubois ont eu lieu, hier. matin, à Paris. Camille Dubois avait eu, cette' année, plusieurs pièces représentées et venait d'en terminer une autre, qui doit être jouée au Théâtre Michel, la saison prochaine. R. D.

Musîc Halls, Cabarets et Cirques

En matinée

Même spectacle qu'en soirée

Casino de Paria, s b. 30; Folles-Bergère, S h. 30; Théâtre des Deux-Anos, 3 heures; Luna-Park, 2 b. 30.

w~«~w.» »» ̃ "«r><»w.

En soirée

CASINO DE PARIS, a 8 h. 80 La Joie de Paris, revue nouvelle, avec Joséphine Baker.

FOLIES-BERGERE, à 6 h. 30 La Revue d'Amour, 50 tableaux, do MM. Maurice Hermlto et Jean Le 6cyoux, avec Loulou Hcgoburu,

ALHAMBRA, clôture annuelle.

PAVILLON, clôture annuelle.

LUNE-ROUSSE, clôture annuelle.

TH. DES DEUX-ANES (Marc. 10-2Û), n 9 heures Suivons la Maud, revue, avec Moud Loty, Géo Charley, Raymond Souplex, Jean Marsac et Robert Goupil. EMBASSY, dancing. Mattnée et soirée. GAUMONT-PALACE: The four Hazel Menjjan et 3 attractions.

« CHEZ-elle », (i u heures1 Lucienne Boyer (Gut. 02-su.

CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. CIRQUE medrano, clôture annuelle. LUNA-PARK, ioiw les Jours, matinée à 9 h. 30 et soirée à 8 h. 30.

Gorenflot.

Une vieille réputation soigneusement entretenue par M. Lafont assure au restaurant Delaborde, 23, quai Malaquais, la durée et le succès. Tout Paris traverse les ponts pour venir déguster sur les bords df In Seine les fameuses spécialités landaises qui accompagnent la vraie cuisine bourgeoise dont Lafont a le secret, Le canard au sang, qui a élu domicile chez Deiaborde, y récolte, chaque jour, le suffrage des gourmets.

Chez Korniloff

Aimez-vous la vodka, la chachlilc, la koulebiaka ? Etes-vous sensible aux charmes du caviar et à la tendresse de l'esturgeon ? Allez chez Korniloff, rue d'Armaillé, où le grand chef russe maintient toutes les traditions de la cuisine de son pays. L'un des restaurants russes les plus parisiens de Paris, où l'on est sûr de trouver des amis et une bonne table fameuse dans une atmosphère joyeuse.

Les Cigales

En attendant de partir en vacances, allons respirer un peu l'air de la Méditerranée et les parfums de la Provence aux « Cigales », 7, rue Sainte-Anne, où Foucou fait triompher la cuisine régio'

:m: è ist tx s

DEJEUNER

(B,ufs en cocotte mayonnaise Epaule de pré salé

au rizotto

Fromage crème Fontainebleau

Courrier musical

Conservatoire Musica, résultat des concours. Jury présidence générale M. Georges de Lausnay, directeur. Présidents MM. Maurice Renaud, F. Touche, F. Pollani, Delvincourt membres Mmes Roger-Miclos, Chailley-Richez, E. Nérini, Luquin, S. Golestan. Mâgd. Godard, Francell, Ragon, Bureau-Berthelot. Maurice Maréchal, Andre Lévy, Ruyssen, René Guillou,

Chant. Prix d'honneur Mmes Leblanc et Rauh.

Piano. Prix d'honneur Mlles Rasquin et Woog premiers prix Mlles Choisie, d'Aleman et Jaume.

Violon. Prix d'honneur Mlle Girault; premier prix M. Goy. Violoncelle. Prix d'honneur Mlle de Saint-Vaulry premiers prix Mlles Delay, Sudrat, Auberge, M. Râteau.

L. de Crémone.

̃ ^ii

Cinémas

AGRICULTEURS (8, r. d'Athènes), à 3 h., 9 h. (Sam., dlm.: 2 mat., 2 h. 30 et 5 H.) Jalousie (Vers. orig., sous-titres français). ARTISTIC-CINEMA Rome express. AUBEUT-PALACE, de 9 h. 30 à 2 heures t Je suis un évadé.

BONAPARTE tplace Sainl-Sulp!ee),à 8 h., 9 h. (Sam., dlm., 2 mat. 2 h. 30, 5 h.) Sur le pavé de Berlin; Nanouk.

CAMEO En prise directe.

CHAMPS-ELYSEES (118, av. des ChampsElysées). Mat., 14 h. à 20 h.: soir.. 21 h. 15: Trouble in Paradise,

CAPUCINES Pas besoin d'argent. CINE-OPERA (32, av. de l'Opéra). Permanent de 2 h. à 8 h.; soir., 9 h. La Nuit suivante f.Maë West).

COLISEE Un Coup de téléphone. Matinée, 14 h. 30 à 20 h. Soirée, 21 heures. EDOUARp.VII L'Amazone' et son mari. (Sous-titres français).

ERMITAGE (Club des Ursulines) Cavalcade, 3 h. 15, 9 h. 15. Sam., dim. 2 h. 30, 5 h., 9 h. 15.

H0 agriculteurs BH 8, rue d'Athènes (Trinité 36-79) La salle la plus fraîche de Paris ̃̃••̃ Deux coflr* vivaient *n paix

«. Une poule survint

JALOUSIE (version orlgin. s/s titres français)

Spectacles pour enfants THEATRES

MOGADOR, 2 h. 30 L'Auberge du OhePal Blanc.

THEATRE DU LUXEMBOURC, B J h6Ui res spectacle varié.

MENAGERIB3

JARDIN D'ACCLIMATATION (BQiS de BOUlogne).

JARDIN DES PLANTES (13, rue CuytW). LE ZOO (Bois de Vincennes).

CINEMAS

EDOUARD-VII Révolte au Zoo,

Cours et Conférences Aujourd'hui

0 h. 45, au château de Vineennes « Mazarin, Louis XIV et La Vallière les pavillons (iti dix-septième ^iècle », 10 h. ')0, au château de Ssjint-Çer-, maiu-on-Layo e L'historique du clifftenu,-par M. Roux. -• A 14 h. 30, gare Saint-Germain dcpart pour une promenade conférence, dans la foret, dirigée par M. Mordin.

Delaborde

BINER

Garbure Basque

Pigeon aux petits pois

Saucisson de veau

Gaspacho (salade Espagnole)

Crème vanilfe renversée Glacée

nale. Les poissons da roche grillés ai fenouil, la bouillabaisse aussi savou reuse qu'à Martigues, les pieds paquet; comme à Marseille, le petit vin de Cassi: et le vin du Puget attirent chaque joui dans le charmant petit restaurant des Cigales l'élite de la société gourmande Au Soribe

Déjeuner au grill du Scribe est une joie délicate et un vrai plaisir de Parisien. Une excellente cuisine préparée avec soin et servie dans toutes les régies de l'art gastronomique, des spécialités, prises au hasard de la carte, telles que le bar Nivernaise poché aux herbes fines et agrémenté d'une julienne de truffes et carottes, les grillades bien saisies, les entremets dont la pêche Scribe dans son nid de framboise et de cassis, une carte des vins variée et abordable à tous font du Scribe l'un des meilleurs restaurants du boulevard d'aujourd'hui.

Voici revenir, avec les beaux soirs, les plaisants dinars de la magnifique terrasse de Paris-Est, où l'on peut dire qu'on fait à la fois une cure de bon air et de bonne chère. Les Gourmets ne vont pas manquer de se donner rendez-vous au réputé restaurant de la Gare de l'Est. C'est là aussi qu'on trouve les plus jolis salons pour repas de fêtes de famille ou de sociétés.

FOLIES-DRAMATIQUES 1 La Vie à dix* huit ans (Parlant français).

GAUMONT-PALACE (place Clichy) (Marc 56-02) Cinq attractions. Perm. de 14 h. à 19 h. 30; soir., 21 h. Condamné à mort. GAUMONT-THEATRE Ben ffnr.

IMPERIAL-PATHE, de 14 h. à 24 h. 30 » Masques de Cire.

LORD-BYRON, 122, Champs-Elysées. Ma. tinée 14 h. 30, 16 h. 45. Soir., 21 h. 15 S The Kid From spain (Eddie Cantor). LUTETIA-PATHE Ariane.

MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi à 2 h. 30 du matin) Devil't Brothers. MARIGNAN-PATHE (en soirée) Vnk Idylle au Catre.

MARIVAUX Théodore et CM.

MAX-LINDER-PATHE: L'Etoile de Valencia.

LES MIRACLES (100, r. Réaumur), 14 h.» 16 h. 30, 21 h. Maison de i-efuqe.

MOULIN-ROUGE La Poule (Dranem). MOZART-PATHE Les Gaités de l'Escadron.

OLYMPIA-CINEMA (Permanent de 9 h. 30 à 1 h. 30) Les Ailes brisées.

OMNIA-PATHE Après l'amour.

PAGODE L/Opéra de QuaVSous.

PALAIS-ROCHECHOUART Je vous aimerai toujours.

PARA.MOUNT St j'avais un million. LE PASSY Trenck (Dorothea Wiecfc). RASPAIL, 216 Lady Lou, avec Mae West et Cary Grant.

REX-: La Coupe de Calcutta.

ROYAL-PATHE Le Provocateur.

STUDIO CAUMARTIN, 2 mat., 1 soir. J Back •Street.

STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon. Liebelet (Une histoire d'amour), sous-titres français. Mat. perm, Soirée, 9 h. 15. STUDIO PARNASSE, 2 mat., 1 soir. S Le Docteur X.

STUDIO PIGALLE (11, place Pigalle) s Les Hommes maudits. Mat,, 2 30 et 4 80 S soirée. 9 h.

STUDIO 28, 3 h., 9 h. Million dollar$ legs, Le Pèlerin, 0. N. M.

URSULINES Le Président fantôme. 3 11. 15, 9 h. 15. Sam. et dim. 2 h. 30, 4 h. 50, 8 h. 30, 10 h. 50.

VICTOR-HUGO-PATHE relâche.

WASHINGTON, 14. r. Magellan (PennO S 42 nd Street. (Sous-tltres français).

CLUB V/hat price Hollywood (Soustitres français).

r

Le cinéma Edouard-VII nous informe que, pour la saison d'été, les heures de ses représentations sont modifiées comme suit, à partir de lundi 10 Tous les jours, matinée à 3 h. 15 soirée à 9 h. 15. Samedi et dimanche, permanent de 3 à 7 heures.

Paris-Est


La vie sportive ̃̃»»̃̃̃

LES COURSES A AUTEUIL

Aujourd'hui, à 2 heures, courses à Auleuil. Gagnants de Figaro

Prix Andréa. Red Gaunfleî, Saint-Loup de Naud.

Prix de Chantilly. Coq du Midi, The Saracen.

Prix de Châlons. Mis» Fiance, Bright

Zagrcus.

Prix Aguado, Louvigny, Sultana's

Guard. d~a~' T~ylg°y' Sultena's

Prix perth, ftrtebt Zagreiis, Cavalier

Seul.

Prix de ta Biture. Meïnltz, Nell's JPride.

À SAINT-CLOUD

Le Prix Fille de F Air

C'est alors que l'on serait tenté de désespérer qu'il faut redoubler d'espérance. A plusieurs reprises, nous avions eu l'occasion de dire qu'Arabia nous paraissait être une des meilleures de son âge. Et puis ses dernières sorties avaient été décevantes, et nous avions fini par penser que décidément cette magnifique pouliche ne serait elle-même qu'à l'automne. Nous sommes heureux pour l'excellent sportsman qu'est son propriétaire qu'il n'y ait point eu besoin d'attendre si longtemps. Recevant du poids de toutes ses adversaires et admirablement bien montée par Rochettl, Arabia a enlevé facilement le Prix Fille de l'Air, prenant une complète revanche sur Libertad, qui venait de la précéder au Bols. Elle est venue en dernière assaillante, dans un style qui ne permettait plus de douter du résultat, battre Brjmful qui, dans sa pointe placée un peu prématurément, avait elle-même réglé tout le lot. Le jockey de Libertad avait témoigné d'une hâte intempestive à courir après Kibjah et, de ce fait, devait se contenter de la troisième place. Les jeunes cavaliers qui ont nom Rochetti et Bridgland sont en train de damer le pion à un ou deux de leurs ainés, dont l'usure devient chaque jour plus manifeste. Ne nommons personne, mais permettons-nous de croire que Libertad, pas plus qu'Hello, n'a été montée de magistrale façon. ,,•̃.̃̃: J, TrarienJt

Prix de Montcrean (à vendre. 7.000 fr., R00 infctres). 1. Honorine, à M. Robert Kpcrno <F. Kéogîb); 2. Saqul, .'̃* «: René iJeroj (A. Dupult).; ,3. Mixture; k M; Dudley Gilro«'(G. Bridgland) (Courte tttè, tête.

1 long.)

Pari mutuel 4 5 francs (unifié). Gagnant 90 fr. 50. Placés Honorine, 25 fr. S0 I 5aqq1, 12 fr. 50; Mixture, 10 francs. Prix Alcantara 11 (12.000 francs, 2.000 mètres). 1. Commandeur, à M. S. Guthmann (W. Johnstone) 2. Douchka, à M. Atel Delor (G. Bridgland) 3. Poppy, à Mme Olry-Hœdercr (J. Rosso) (1 long., 3/4 de ltfng., 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 8 fr. S0. Placés Commandeur, 5 fr. S0 Douclilta, 9 fr.; Poppy, 9 francs.

Prix ti'Etampes (à vendre. 6.000 fr., 1.500 mètres). 1. Plume Rouge, à M. H. Silvéra (L. Bosch); 2. Hello, à M. J.-E. Wldener (W. SibbrlU); 3, Maypole, à M1I« S. Eaudin (R. Renaud) (Encolure, 3 long., encolure).

Pari mutuel à 6 francs (unifié). Gagnant 61 fr. 50.'Placés Plume Rouge, 15 fr. 60; Hello, 7 fr. 50; Maypole, 37 francs. Prix Pille-de-l'Air (40.000 francs, .2.100 mètres). 1, Arabia, à M. S. Guthmann (F. Rochettl) 2. Brimful, à M. H. Cottevieille (G, Brldgland); 3. Libertad, à M, E. Mart. de Hot (W. Slbbrltt) (1 long. 1/2, 2 long., 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant SU francs. Places Arabia, 15 fr. 50; Brimful, 35 francs.

Prix Saint-Damten (12.000 francs, 900 mètres). 1. Assur, à M. Robert Wallon <G. Bridgland); 2. Iole, à M. François Rom (G. Duforez) 3. ;La Lagna, à M- Eddy E4m.Blanc (B. Gibbs) (4 long., 2 long. 1/2, 1 longueur 1/2).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 44 francs: Placés Assur, 12 fr.; Iole, 9 fr.; La l-agiin, franc», » •' Prix de Tarbes (bandlcap. 25.000 fr., 8.600 mètres). 1. Cavnlcadour, à M. P. C. Laveau (G. Bridgland); 2. Pompadour, à Mme Ed. Chacan (P. Villecourt); 3. SaS vonette, à M. R. Grant (J. Rosse) (1/2 long., 1 long., courte tète).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 41 fr. 50. Placés Cavalcadour, 14 fr.; Poinpadour, 28 fr.?: Savonette, 13 fr. 50. GOLFj

Le Championnat de Franee International féminin

Le Championnat international féminin a commencé hier à Wlmereux. Dès le premier tour, une surprise a été en-

Service d'état-major

Les colonels I Bouffet, 67* d'inf., nommé chef d'état-inaj. de l'Insp. gén. de l'inf.; Delègue, Inspect. gén. de l'art, nommé chef d'un état-maj. du Conseil" sup. de la guerre Renault, lieut.-col. d'inf., état-maj. 5* région, nommé sous-chef dudit état-major Caldairou, chef d'esc. de cav., prof. adjoint Ecole de guerre, est aff. à la soct. milit. d'études des traités Guédeney, chef de bat. 81* d'inf., aff. à l'état-maj. armée (Service histor.) Lamasse, chef de bat. 151* d'inf., aff. à l'étatmaj. de la lr* région Vignol, chef d'escad. 30» dragons, aff. à l'état-major 12* région DrumUfon, chef de bat. 16" d'inf, aff. à l'état.maj. 15" région Dasse.chef d'escad. Parc annexe de réparât, du mat. dft Mailly, aff. à J'état-maj. du groupe de subdiv. n" 2 de la 15' région Desanti, chef de bat. à l'état-maj. command. troupes du Maroc, aff. à l'état-maj. base de Marseille les capit. Derieux, 110* d'inf., aff. à l'état-maj. de l'inf. 1" divis. Joyeux,'8 8 d'art, aff. à l'état-maj. 9* région. Cadre spécial du service d'état~major. Sont admis'dans le cadre spécial des officiers du service d'état-major

Les lient. Genu, 3* étranger Wirt*. 2"J* du train (Levant) Gaudin, 15° d'inf.; Cazala, 11* tir. algériens Guillerm, 137* d'inf.; Delettrez, 4* tir. tunisiens Guénin. 129' d'inf.

Par décision du même jour, ces officiers reçoivent les affectations ci-après Les lieut. Genu, à la disposit. des troupes du Maroc Wirtz, à l'état-maj. 7* région · Gaudin, à l'état-maj. 5* région Cazala, à l'état-maj. 19* corps d'armée Guillerm, à l'état-maj. du gén. adjoint au préfet maritime de Brest Delettrez, à l'état-maj. région de Paris Guénin, à l'état-maj. 20« région. Services spéciaux de l'Afrique du Nord et du Levant

Le chef de bat. Rivaud, état-major partie. de l'inf, est désigné pour être employé au service des commandements territoriaux du Maroc le capit. Chollet, 1" chass. d'Afr., est désigné pour être employé au service des aff. indig. du Maroc.

Sortie du cours préparât, au serv. des aff. îndig. du Maroc. Sont désignés pour être employés, les lieut. Charton, 3" tir. maroc; Oroze, au 1er rêg. de zouaves Morillon, au 8* tir. maroc; Montjean, au 2* étranger Brémard, an 1er zouaves Boitreaud, au 7e tir. marocains Arnoulx de Pircy, au 15" tir. algériens Blanche, au 15' tir. algériens Querette, an 1" zouaves Campana, au 1" zouaves Termignon, au 3* étranger Weygand, Chevalier, au 1;" étr. de cav. les capit. d'art.: Abesoat de l'état-major part. de l'art. Lanusse, de l'état-major part. de l'art. Aff. indig. d'Algérie. Les lieut. Bissieres. Comp. saharienne du Touat, est désigné pour être employé au service des affaires indigènes d'Aleyrac Contaud de Coulange, serv. des aff. indig, aff. à la comp. sahar. du Touat en qualité d'off. de peloton.

Sortie du cours préparatoire au service des affaires indigènes d'Algérie-Tunisie. Les lieut. Arnault de La Ménardière, désigné pour être employé au service des aff. indig.! Monnier, à la comp.'sahar. du Touat, en qualité d'officier de peloton de Fragnier, aff. à la comp. sahar. de la Saoura, en qualité d'off. de peloton.

registrée la victoire de Mme Regnault sur Mme P. P. Munier.

Voici les résultats premier tour · Mme Regnault b. Mme P. P. Munier, 3 et 2 Mrs Gilligan b. Mlle F. Tollon, w.o. miss Butler b. miss Mac Intosh, w.-o. miss Pockett b. Mlle S. Tollon, w.-o. miss Halshead b. Mlle D. Esmond, 2 et 1 miss Gottlieb b. Mme G. Decugis, w. p,; miss Garnham b. Mlle Foucher, 8 et 2.

Deuxième tour Mrs Ryder b. miss Torrell, 5 et 4 MUe L. Esmond b. R. Thion de La Chaume, 4 et 3 miss Torran b. Mme Regnault 6 et 8 miss Halshead b. miss Pockett, 2 up; miss Granham b. miss Gottlieb, 5 et 4 miss Hugans, w.-o. Mme Vagliano m. miss Robertson, 2 et 1.

t'ACTIVITE DANS LES GOLFS

FRANÇAIS

A la Boulie. Prix des Iris, offert par le baron de Reuter 1. Mme Canivet-Barbier (11) 71 2. Mme Sorbac-A. Strauss (8) et Mme Decour-R. Lacroix (8) 74 4. Mlle A. Rapferer-P. de Ker, land (18) 76 5. Mlle Hermann-R. Goldschmidt (10),M. et Mme Lascelles(11) et Mme Cowen-baron de Reuter (18) 77 8. Mme Dedeyn-Lévy-Hauss.-

mann (12) et Mlle Ochs-Taylor (16)

78 10. M. et Mme Jameson (13) 79 11. Mme Reiss-M. Lindon (9) 83 12. M. et Mme D. Dreyfus (11) et Mme Languereau-Cowen (14) 84 14. M. et Mme Bùnn (18) et Mme Lang-Mayer (18) 88 16. Mlle Aranyi-Spiegelberg (18) 89 17. Mlle Yv. Kapferer-Ph. Baer (18) 90 18. Mme L. SauerbachP. de Kerland (9) 95.

Un prix surprise offert par le baron de Reuter et réservé au plus mauvais score pour les trous n°" 3, 7, 10 et 16, a été gagné par Mme L. Sauerbach et P. de Kerland, avec 28.

A Saint-Cloud. Prix Petin. 1. baron de Dampierre-R. Boulot (13) 68 2. G. de Maret-R. Lacroix (9) 71 3. comte de Laubespin-Th. de Waldener (23) et Hanson-colonel Shaw (16) 72 5. P. Verdé Delisle-J. Majorelle (11), R. et B. Clausse (22), et comte WaleskyA. Walesky (18) 75 8. A, Faucher Magnan-Fauchier Delavigne (22), et G. Richard-comte Blunt (15) 76 10. H. Marquisan-L. Madeiro (15) 77 11. comte de Montgomery-Gaveau (6) 78; 12. Ph. Clément-A. Delamarre Debouteville (6) 83 13. H. Blackmer-Th. Green (15) 84.

.1'0~,0

la Coupe dea « Espoirs

au Polo de Paris

La Coupe des « Espoirs » a été disputée hier entre les équipes formées d'élèves de l'école de polo, dirigée avec compétence par Macaire. Ces jeunes joueurs ont fait preuve d'excellentes qualités et la plupart d'entre eux attendent d'être un peu plus expérimentés pour avoir leurs écuries. L'innovation de Macaire doit amener un regain d'activité au polo à Paris.

Les Coupes étaient offertes par le baron Robert de Rothschild. Alors que récemment les deux teams finalistes n'avaient pu se départager, l'équipe « Blanche, emporta hier la victoire sur le team Vert et Blanc par 1 but à 0. Les coupes furent remises par Macaire lui-même, dont la convalescence se poursuit au mieux et qui d'ici peu ne se ressentira plus de son grave accident. Voici la composition des équipes Casaque Blanche.- R. Leroy, G. Thebault, P. Ribadeau-Dumas, P.-L. Dreyfus. Casaque verte, ceinture rouge. P. Besve, J. Saint-Georges, R. Clère et Lamy.

'AVIATION

NOUVELLES AERIENNES

Une fête pour leu enfants de « l'Air » Dans le parc d'aérostation 4e ChnlnlsMcudon «'est déroulée hier, de 14 heures h 19 heures, une fête offerte aux enfants du personnel civil et militaire de l'Aéronautique de la région parisienne, par M. Pierre Cot, ministre de l'air. Favorisée par un temps splendide, cette fête a obtenu un légitime succès auprès des petits comme des grands, venus en masse.

Un programme copieux, varié et d'un indéniable intérêt s'est déroulé, soulevant parfois le légitime enthousiasme d'enfants, pour lesquels cette occasion de se distraire fut accueillie avec une très grande satisfaction. Les distractions étaient multiples, certaines même, d'une certaine originalité, comme les ascensions à 200 mètres offertes aux enfants dans deux ballons dits « saucisses ». Après une allocution de M. Pierre Cot se déroula une partie de concert et de musichall, avec quelques-uns des meilleurs artistes de nos scènes parisienne!.

Les jeux et attractions, comme le Galgnol

Infanterie

Les eolonels Chapon illy, du 46* au 67* d'inf.; de Charry, du 46' au 13* d'inf.; Doyen, état-major de l'armée, à la 5* demi-brigade de chass.; Molinié, du 24* au 152*.

Les lieut.-colonels de Verdilhac, état-maj. du gén. gouv. milit. de Strasbourg, au 158' d'inf.; Watrin, du 151* d'inf., au 7' tir. algér.; Anfré, état-maj, troupes des territ. nord de la Syrie au 7* tir. algériens Le Harivel de Gonnevil e, serv. P. M. 20' région, au 26' d'inf. Baron, attaché milit. au Japon, au serv. P.M.S. région de Paris Besnier, serv. P.M.S. région de Paris au command. en second de l'Ecole mllit. 'd'inf. Déligne, Ecole milit. d'inf, à l'EcoJe spéc. mllit.

Les chefs de bataillon Jacques, du 1** tir. algériens, au 9* zouaves Billy, direct. de l'infant., au rég. de sapeurs-pornp. Caillard, du 14" tir. algériens, au 91* d'inf.; Caldairou, étatmaj. du 19* corps d'armée, au 158* d'inf. Humbert, état-maj. armée, au 28* tir. tunis., 1" bat., a Chambéry Lagrange, du 99* au 23* d'inf., camp d'Oberhoffen Pieuchot, direct. inf., au 4* d'inf.

Les capitaines Ancelot, du 8* tic tunisiens, au 5* tir. marocains Bondil, état-major 20' région, au 26« d'inf.; Bouillon, état-maj. 11' div., au 153° d'inf.; Brochet, état-maj. armée, au 5* d'inf.; Carbormeil, du 81% au C. M. second. n° 162 Carteau, état-maj. 12e région, au 92* d'inf., 3* bat, à Riom Drapier, Ecole spéciale milit, à la comm. des poudres de guerre à Versailles Francou, Ecole spéciale milit, au serv. P. M. 14* région à Lyon Le Corguillé, Ecole de guerre, au 5' d'inf.; Minvielle, état-maj. Constantine, au T tir. algér.; Monclin, du 5* étranger, au 1" étranger Poirier, du 91* au 92 d'inf.; Pourcin, du 5* au 1" étranger Rossi, du 24* au 173 d'inf. à Calvi Vastra, du 168* d'inf., au C. M. second, 61 à Longuyon.

Les lieutenants Bertin, du 6* tir. algériens, au 28* tir. tunisiens Bruno, du 1*' zouaves, au 20* bat. de chass.; Collin, du 159' d'inf., au 18* bat. de chass.; Delattre, du 5" étranger, au 1" étranger de Fontanges de Couzan, du 5° étranger, au 1" étranger Forest, aff. indig. d'Algérie-Tunisie, au 9" tir. algériens Gobillot, serv. aff. indig. d'Algérie-Tunisie, au 4° tir. tunisiens Hardy, serv. aff. indig. d'Algérie-Tunisie, au 6" tir. algériens Lafond, du 5" étranger, au 1er étranger de La Selle, Ecole milit. inf, au 506. chars de combat Level, serv. aff. indig. d'Algérie-Tunisie, an 3" tir. algériens Lignez, du 5" étranger, au 1er étranger de Longueau Saint-Michel, serv. âff. indig. d'Algérie-Tunisie, au 8e tir. tunisiens Monin, du 4° tir. maroe, au 4* bat. de chass.; Mougenot, aff. indig. d'Algérie-Tunisie, au 9" tir. algériens Paroche, serv. spéc. du Levant, au 1" bat. d'inf. légère d'Afr.; Pomiro, du 5° étranger, au 1er étranger Madjoub ben Brahim, sous-lieut. 6° tir. marocains, au 3" tir. marocains.

Service du Recrutement

Les lieut.-col. Barbas, bureau de recrut. de Bordeaux, est nommé au command. du bureau de Lyon; Bénézet, bureau de recrut. de Dijon, est nommé au command. du bureau de recrut, de Marseille; Schmitt, 3' bureau de recrut. de la Seine, est nommé au command. du bureau de recrut. de Rouen.

Les chefs de bat. Allard, bureau de recrut. de Nîmes, est nommé au command. du bureau de recrut. de Clermont-Ferrand; Bal-

Lyonnais, un match de,boxe, des tournois de tennis et de boules obtinrent un succès complet.

Différentes démonstrations, dont une par les moniteurs de Joinville, le départ d'un ballon libre avec envois de cartes postales, le cinéma et le buffet gratuits furent autant de distractions particulièrement goûtées des jeunes invités, qui retournèrent chez eux avec le ferme espoir de se retrouver, dans un avenir très proche et dans les mêmes conditions, conviés à une aussi brillante manifestation.

L'avion est maintenant utilisé d'une manière absolument courante par les hommes politiques des pays étrangers. C'est ainsi qu'hier matin, malgré l'heure matinale, à 6 heures, au Bourget, M. Iremescu, ministre de l'air de Roumanie, et madame, ont pris place à bord de la Flèche d'Orient, qui quotidiennement relie la France et lea pays centraux.

Dans le même avion, se trouvait également M. Engerich, diplomate hongrois. Ces différentes personnalités ont été saluées au départ par M. Willomé, adjoint à la direction de l'Exploitation de la nouvelle Compagnie unique, et par M. Girardot, commandant le port aérien du Bourget. ESCRIME

Le Challenge Gérard Mante

A l'occasion de la finale du challenge Gérard Mante, qui mettra aux prises les équipes corporatives de Dunlop-Sports et de la Compagnie industrielle des pétroles, un important gala du sport des armes sera organisé ce matin, à 11 heures, au Château de Madrid, au bois de Boulogne.

Les plus fines lames de France prêteront leur concours à cette originale manifestation d'escrime en plein air que présidera M. François Piétri, ancien ministre, président de la Fédération nationale d'escrime.

On relève sur le programme les noms de Géo Buctiard, qui rencontrera Cattiau à l'épée de Tournon, qui tirera au sabre contre E. Gardère de René Bondoux, qui s'alignera au fleuret contre

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Le lieut.-col. de Vincens de Causans, du 5e' bat. de dragons portés, au 4* groupe d'autosmitr.

Les chefs d'escadrons Billard de SaintLaumer, du 9* cuir, au 5" bat. de dragons portés; Degrange Touzin de Martignac, du 5* chas. d'Afrique, à l'inspect. de la remonte; Keime, Ecole de guerre, au 1" groupe de cavaliers d'Ecole (en surnombre), détaché à la comm. de l'armée de la Chambre des députés. Le capitaine Jourdain, du 1er hnss, nom.mé faisant fonctions de major audit xég. Les lieutenants Blondeau, troupes spéciales du Levant, au 2° groupe d'autos-mitr, à Strasbourg; Cazenace de la Roche, serv. spéciaux du Levant, au 2* chass.; Fanneau de la Horie, du 6° drag., au 3° groupe d'autosmitr. à Paris; Feval, troupes spéciales du Levant, au 6* dragons. "S Les off. du 18* dragons, désignés ci-après, sont aff. au groupe d'autos-mitr. Le capit. Massue; les lieut. Courret, Comiot, Léger.

Les off. du 4* groupe d'autos-mitr. désignés ci-après, sont aff. au groupe d'autos-mitr. ft Metz.

Le capit. de Torquat de la Coulerie. Les lieut. Lorenchet de Montjamont, Perrin, Tardieu, Sarton du Jonchay, maint. stag dans l'Aéronaut.

Disponibilité Peuchot, chef d'eseadr. en disp., chef d'escadr. en disp. ratt. au 7* spahis alg, est rappelé à l'activité et,' aff. au 20" dragons.

Vétérinaires militaires

Les vétérinaires lieut. et sous-lieut. Du»meste, des Troupes du Levant, à la place do Briançon; de Dietrich, du 31e drag., au dépôt de remonte de Tebourd; Rouquier, du 1"

de Castellane de Bernard Schmetz et de Marcel Rivejs, fougueux épéistes qui fourniront l'un des combats les plus animés.

Diverses exhibitions compléteront le programme de cette intéressante réunion qui sera filmée par les actualités cinématographiques.

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LES REGATES ROYALES DE HENLEY La troisième journée des Régates Royales de Henley a été marquée par quelques résultats imprévus.

Dans le « Diamond Challenge Cup », le sculler tchécoslovaque J. Zavree, qui apparaissait un finaliste très probable, a été éliminé facilement par T. G. Askwith, dans un temps « quelconque », de 10 m. 03 s.

Le rameur allemand Von Opel qui, lui aussi, bénéficiait des pronostics de nombreux spectateurs, fut batfu, facilement, en 9 m. 46 s., par H. L. Warren. Dans les « Silver Goblets », les tenants H. R. A. Edwards et L. Clive dont la qualifiçaUon « difficile » "avait été signalée hier furent battus par H. C. Powell et J. E. Gilmour, dont la forme actuelle est^rès poussée, et qui pourraient fort bien être les gagnants de l'épreuve.

A signaler, dans le « Grand Challenge Cup », la victoire du London R, C. sur P'embroke.

Et, dans le s Stewards Challenge Cup », la défaite du quatre de Mannheim par l'équipage de Pembroke, qui apparaît, dès maintenant, comme, le grand favori de cette épreuve. Dans le « Ladies'Challenge Plate », Magdalene a battu Shrcwsbury School, j le tenant.,

Le temps des vainqueurs, 7 m. 55 s., a été 'le meilleur enregistré, dans lai journée, dans cette épreuve. G. D.

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Le lieutenant-colonel Boucher, état-major du général Gouraud, au 71" rég.

Les chefs d'escadron Mesnard, .du 64* rég., à l'inspec. gén. du njat. auto.; Roy, du 401° rég., à. la sect. techn. de l'art.

Les capitaines Bourquafd, sect. tech. de l'art., au 309° rég.; Eprinchard, école milit. de l'art., au 67* rég., à Sétif Fourcade, état-major du groupe de subdiv. n° 2 de la 15* région, au 19» rég.; Normand de la Tranchade, entrepôt de réserve gén.. de Châteaudun, au 4° bat. d'ouvr,. 3e comp., à Châteaudun Rouget, du 405" rég., au centre principal de mobil. d'art, n" 220 Vignol, serv. de la prép. milit. sup. 16* région, au 56° rég.

Les lieutenants Hénin, cours prép. au serv. des aff. indig. d'Algérie-Tunisie au 66" rég., à ûran Monot, serv. spéc. de l'Afrique du Nord, an 40* rég-, à Châlons Perrucon, du 39* au 163' rég., à Verdun Renault, du 43° au 157* rég, à Toulon.

.Les lieutenants-colonels Guillet, direct, du génie à Orléans, à la direct. du génie à Nantes Mornet, direct, du génie de Paris, est nommé direct, du génie à Orléans.

Le chef de bataillon Manfroy, cheff. de Montrouge, au serv. du génie au Maroc.

Les capitaines Pouille, rentrant du Levant, à la^cheff. de Metz Lacroix. cheff. d'Amiens, à ^ia direct, du génie d'Amiens Algrain, cheff. ^de Paris-Sud, est détaché au minist. de la guerre, secrét. gén.; Chaballer, cheff. de Montrouge, au 8" reg. à Versailles Dumas, établ. centr. du mat. spéc. du génie, à la direct, du mat. du génie à Paris Baupetit, cheff. de Fontainebleau, à l'établ. central du mat. spéc du génie, à Paris Beaujard, dépôt du mat. du génie de Versailles à la cheff. d'Amiens Falavigna, cheff. de Verdun, au parc rég. du génie de la 2° région, à Amiens.

Les lieutenants Schweltz, cheff. des trav. de fortif. de Strasbourg, au 1er rég. à Strasbourg: Bâtard, du 6* rég., au 31* bat., au Maroc Pont, du 1er rég, à la cheff. des trav. de fortif. de Strasbourg Sorhouet, du 3° rég., au parc rég. du génie de la 4° région, au Mans Guérin, parc. rég. du génie de la région, au serv. du génie des troupes du Levant. Le sous-lieutenant Denis, du 3° rég., au dépôt, de mat. du génie, à Versailles.

M. Kersâudy, sous-lieut. comptable, détaché à l'admin. gén. des exclus, est maintenu à la prison militaire de Paris pour exercer le comm. 'de cet établissement.

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Les intend. milit. Kœrner, sous-intend. de l'habill. à Besançon, aff. à la sect. rég- des pensions, à Besançon Soubrier, sous-intend. de • l'habill. à Clermont-Ferrand, à la sousintend. des subsistances, à Clermont-Ferrand Nougarolis, sect. des pensions à Besançon, à la sous-intend. des subsistances, à Bordeaux Vouattoux, à Alençon, aff. à la sous-intend. de 1'lial)ill., il Besançon Sillièrcs, adjoint à Nice, aff. à Niort.

Bureaux de l'intendance. Le lieut. d'adm. Poggioli, à Limoges, aff. au camp de Mailly. Subsistances militaires. Le capit. d'adm. Boulay, à Bpinal, aff. à Niee le lieut. d'adm. Chencbi, rapatrié du Maroc, aff. à Epinal. Infanterie colonial*»

Sont affectés à l'état-major particulier les chefs de bataillon Favier, du 16" rég., adj. au chef du serv. région. de l'instr. phvs. de la 17e région à Toulouse de Reviers de Mauny, du 23e rëg., iuste, à l'école des chars de combat. t.

Les capitaines Baudot du 21» rég., minist. guerre, secret., serv. des personn. civils extér. André du 4e rég., état-maj. 2e divis. colon. sénégal. à Toulon.

Au régiment d'infanterie coloniale du Maroc le capitaine ïrojani, attendu d'Indochine les lieutenants Allard, attendu du Maroc Cavre, ait. du Levant Folliot, att. du Maroc Chapelle, rapatrié d'Afr. occid. française. Au régim. d'infant, colon. les chefs de bataillon Le Retraite, rapatriA du Maroc Rivler, de l'ëtat-maj. partie. le capit. Le Guen de Kerneizon, attendu d'Afr. occid. française le lieutenant Mailloux, att. de Madagascar. Au 3e régim. d'infant. colon. le chef de bat. Sautet, attendu d'Indochine le capit. Noel, att. de Madagascar les lieutenants Linard, att. 4e Madagascar Latour-Dorey, du 12e rég. Au 4° sénégalais les chefs de bat. Boyer, attendu d'Indochine Hermet; du 24* régim. les capit. Antonini, attendu d'Afrique occid. française Fortune, du 12" régim.

Au 8e sénégalais le chef de bat. Brocard, rapatrié d'Afr. occid. franç. le capitaine Bourquin, rapatrié des Antilles le liout. Bernard, attendu du Maroc le sous-lieut. Baillivy, att. l'Indochine.

Au 12e sénégalais les capit. Denis, attendu d'Indochine, Jullien, att. du Maroc le lieut. Mercier, âtt. d'Aft. occid. française. Au 14" sénégalais le lieuten. Gas, attendu d'Indochine.

Au 16* sénégalais le lieutenant Dagnac. attendu de Madagascar.

Au 21° régim. d'inf. colon. le chef de bat. Boutry, attendu d'Afr. occid. franç. les capit. Lebreuil, attendu d'Indochine Pinault, de l'état-major part. Dubosc de Pesquidoux, att. d'Afr. équat. franç. le lieuten. Huet, attendu du Pacifique.

Au 23° régim. d'inf. colon.: le capit. Marchand, att. du Maroc les lieuten. Bonnevay, att. d'Indochine Mamdy, du 51"régim. Au 24e sénégalais le capit. Vest, att. du Levant le lieut. Fontaine, att. du Levant. Au 4" bataill. de tiraill. malgaches le souslieut. David, rapatrié d'Afr. équator. franc. Au 52e bataill. de mitrail. indochinois le lieutenant Vernières, att. du Maroc. En Algérie (séjour métropole) 3e capit. Doucet, du 52e bataill. le lieutenant Fournier, du 52» bataillon.

Les Mots croisés-Enigmes

Horizontalement. I. C'est surtout d'après leur œil qu'on juge de leur valeur esthétique. Il. lille consacre la primauté de quelques familles. III. Un prisonnier l'attend avec impatience. IV. Après un bain de mer son existence fut couiplètttment transformée D'une locution lutine favorable aux accusés. V. Signale le geste inutile d'un joueur de tennis Désigne abréyiativement un avatar de la politique intérieure soviétique Souvent entendu dans une classe enfantine. VI. Un peu plus de 37 grammes d'argent Initiales d'un poète dramatique et lyrique français (1771-1S40) Conjonction. VII. 11 aurait bien besoin d'une stabilisation; Ses occupants ne peuvent prétendre à l'incognito. VIII. Cette année, plus que jamais, elles ont contribué à faire connaître aux' Français le nouveuu régime de l'Italie Sur certaine rose. IX. Il fut fondé par un ancien commerçant que son mariage avait enrichi et qui avait reçu, vers 40 ans, une visite extraordinaire Partie d'un lustre. X. Vague sujet Il risque la peau des autres. XI. Un lion ailé le représente Se tord. XII. Qualifie certaines étoiles africaines. XIII. Jadis poème sur uu sujet familier Un dieu aux pieds ailés emprunta ses traits pour accomplir plus facilement une importante mission. Verticalement. 1. S'il faut en, croire certaine locution, il faisait beaucoup de bruit en pure perte. 2. Très fréquents dans la (i copie des publicistes payés a la ligne; Interjection. 3. On la traite par l'ammoniaque Négation Petite correspondance.

4. Son Ingratitude le rend insupportable;

Grand Turc du xm° siècle. 5. Il exigeait le pourboire pour introduire ses clients dans un autre monde Il passe pour avoir une démarche défectueuse. G. Evoque le trot d'un cheval Personnes très peu sympathiques. 7. Manifestations de l'audelà fort peut ragoûtante Initiales d'un ministre français rallié au régime tfiu'il avait d'abord combattu. 8. H tint QaI!£ un verre Immense champ d'expérieiïce's presque toujours fort décevantes. ï). Il portait l'étendard d'un prophète. 10. Ce que désire le plus faire un artiste Se dit d'un cidre qui n'est guère agréable à boire. Solution du problème du 2 juillet > t 3 4 t> b I B 1 10 II

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ECLAIRCISSEMENTS

Horizontalement. III. EC = Essais (Les Essais de Montaigne). IV. L'Ordre équestre. XI. L'dne chargé de reliques de la fable.

Verticalement. 6. NT = Négociant., 10. « Xène » roman de Perrochon.

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Le médecin commandant Martin, de l'hôp. milit. d'Epinal, est maintenu et désigné comme médecin -chef.

Les médecins capitaines Donneaud, 65* d'inf, au 12(i" d'inf., à Brive Grimaldi, 7° chass., au 1er d'art.; Julliard, 5' tir. maroc, aux troupes du Maroc Nolen, 5'tir. maroc-, à Bourg, aff. au 5* tir. maroc, à Belley Adam, 180' d'art., au 27* d'inf. Dickson, 107' d'inf, au 502" chars de combat. ̃ Les médecins lieutenants Gerbenne, hôp. milit. de Metz. au 168* d'inf.. Longuyon Minot, hôp. milit. de Nantes, au 65" d'inf.; Girard, hôp. milit. du camp de Mailly, au 19" corps d'armée.

Les capitaines d'administ. Bahirej 20" sect.d'inf? milit. à Oran, aux hôp. milit. du 19e corps d'armée Mailhes, 19" corps d'armée, à la direct, du serv. de santé de la div. d'Qrajii Les lieutenants d'administ. Giovannoni, 20° sect. d'inf., nommé commandant de la dite section Matifas, hôp. milit. de Mulhouse, à l'hôp. milit. du camp de Châlons. Gendarmerie

Les capitaines Schmitz, à Tizi-Ouzou, aff. à Mostaganem Chauvin, 3° légion, à Rouen, aff. à Gray; Didier, 6e légion, à Abbeville, aff. en qualité de trésor, de la 3" légion, à Rouen. Forces aériennes de terre

Les chefs de bataillon Dauphinet, de ta ~i première escadre aérienne, est affecté ail 4" groupe d'aviat. d'Afrique Arbitre, du 38e d'av, à la 34* escadre aérienne.

Les capit. Deprez, insp. mater, et instal, à la 34" escadre aérienne Jacoulet, Ile esc. aér., au premier groupe d'ouvr. d'aéron. 3° coïnp. Terrasson, 22e esc. acr, au groupe des avions nouveaux-classés Rossignol, état-maj. du gén. comm. la région de Paris, au serv. gén. du'raV. en matér. aéron. Defourneaux,. ministère de J'air, désigné comme attaché de l'air pour l'Amérique du Sud Petitjean-Roget. 34° esc. aér., au 37" d'aviat. Gonnet, du 2e groupe d'ouvr. d'aéron, à l'école des sous-off. du pèrsonnel navigant Bizouard, secth. techn. artill détaché à l'établis, des fabric. d'armem. Dumand, commis. d'exp. Versailles, détaché, à l'établis, d'exp. techn. Roy, magasin* gên. d'aviat. n° 1, au 39° d'aviat. de Verdilhac, 21e esc. aér, à la 11° esc. aér. Ginestct, 12" esc. aér., à la 22e esc. aër. Ferio, 2I èsc. aér, à l'école de tir du camp de Cazeaux Clialdebas, 37e d'aviat., au camp d'ihstf/«dc Cazeaux Saumon, 38* d'aviat., au 4* groupe d'ouvr. d'aéron.,

Les lieuten. Barny de Romanet, 3e groupe d'aviat. d'Afr., au 2* groupe d'aviat. d'Afr. Peyregne, 21e esc. aér, à la 34» esc. aér. Gonand, 11* esc. aér., au ministère de l'air Jouannin, 5* groupe d'ouvr. d'aéron., désigné comme trésorier Guyottot, 21e esc. aér, à la 11* ese. aér. .Alicnelant, 21 ese. aér, à la Ile esc. aér. Ygnard, 12e ese. aér., à la 22* esc. aér. Gauthrin. 12° esc. aér., à la 22* esc. aér. d'Argoubet, 12e esc. aér., à l'école de tir du camp de Cazeaux Gura, bat. de dépôt base aér. n°2, à la 21° esc. aér. Comte, 31* d'aviat, à la 22e ese aér, Làehèvre, 35» esc. aer., à la 22S esc. aér. Hamel, école milit. d'aéronaut., à la 12* esc. aér. Mattei, sous- lieut. Ile esc. aér, au centre de mobil.d'âyiat,

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Le* Nouvelle* Usines de Javel

tes 125.000 m2 d'ateliers nouveaux seront dotés des I aménagements les plus modernes du monde.

Les nouvelles Usines, groupées autour d'un hall de plus de 300 mètres de long, large <»e 56 mètres et haut de 25 mètres; seront achevées dans le début d'août. Voici quelques chiffres qui donneront un aperçu de l'effort gigantesque qui a été accompli Cubage des fouilles 80.000 m;1. Cubage de béton à démolir «pûçontré au cours des fouilles 15.000 m3. Moyens mis en œuvre pour la démolition 7 excavatrices travaillant à raison de 300 m;i. par jour chacune. 40 marteaux pneumatiques. 20 compresseurs d'air. Moyens mis en œuvre four la construction: 1.500 pieux Franki. 25.000 m3, de béton armé. 5.000 tonnes de charpente métallique.

Depuis le 15 mai, les Usines du quai de Javel se transforment à vue d'oeil. Les nouveaux ateliers qui s'édifient actuellement, constitueront, tant par leurs dimensions imposantes que par les aménagements qui vont y être réalisés, les plus belles usines d'automobiles existant dans le, monde entier.

30.000 m2 de bâtiments ont été démolis. Ils couvraient au total, avec les allées et les cours qui les séparaient, une superficie de 60.000 m2. Ds sont remplacés par de nouvelles constructions représentant avec les étages qu'elles vont comporter, 125.000 m2 d'ateliers nouveaux.

K. .'̃ Les transports Citroën dans la Région Parisienne

'49 lignes sont déjà en exploitation. Elles sont desservies suivant un horaire régulier et fréquent Rappelons brièvement les itinéraires des lignes Citroën

Ah départ de-la Gare de la Porte Maillot

Paris à Chantilly, Mantes, Pantoise, Chartres, Vernon, Les Andelys, Elbeuf, Evreux, Dreux, Gisors, L'Isle-Adam, Montfort.l'Amaury, Conflans-Sainte-Honorine, SaintAndré-de-l'Eure, Gournay et Louviers. Au départ de la Gare de la Place Denjert-Rochereau

Parjs'à Fontainebleau, .Meluùu,' Étainpes, Rambouillet, Provins^ Corbeil, Milly, ;Puieeaux, Montereau, Montargis, Dôurdan, Pithtviiers, Orléans, ̃ Nogent sur. Seine, Bray-sur-Seine et Chartres.

Au dép art de la Gare de la Rotonde de la Fillette

Paris à Coulommiers, Meaux, Sentis, Beauvais, Compiègne, Méru, Clermont, La FertéGaucher, Château-Thierry, Soissons, PontSainte.,Maxence, Clermont et Creil. L'indicateur complet des Transports. Citroën de la région parisienne est en vente au prix de 1 franc, aux terminus des lignes et aux magasins Citroën Place de l'Europe. Place de l'Opéra et 42, Champs-Elysées. i

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La réalisation de ces travaux a été méticuleusement conçue et organisée, puisqu'elle s'est faite sans qu'aucun à-coup ne soit apporté à la fabrication des Usines, qui continuent à assurer régulièrement une production de 360 voitures par jour.

Cette organisation méthodique et cette rapidité d'exécution font honneur à l'activité industrielle de notre pays.

Elles le dotent d'une arme économique puissante qui permettra aux Usines Citroën d'intensifier leurs exportations à l'étranger où nos voitures sont de plus en plus demandées.

Une Horloge Citroën sur la Tour Eiffel L'horloge Citroën à 200 mètres dé hauteur sur la Tour Eiffel, comporte jdeux cadrans de char ciih .20 .mètres de -'diamètre, C'est actuellement la plus grande, horloge du monde. Ce record appartenait jusqu'alors avec 15 m: à la ville de Chicago.

La grande majorité des Prapriétaires Citroën s'assurent maintenant aux Assurances Citroën

C'est la clarté et la libéralité des polices qui ont rallié aux Assurances Citroën les suffrages de presque tous les nouveaux 'acheteurs de voitures de la marque.

Ce sont elles qm offrent à l'automobiliste

les garanties les plus étendues, illimitées en responsabilité civile; les règlements les plus rapides; le tarif le plus avantageux. Grâce aux commodités de toutes sortes que seules les Assurances Citroën peuvent offrir, le nombre.de polices souscrites mensuellement est déjà triple de ce qu'il était en Décembre 1952.

Pour tous renseignements s'adresser 17, Boulevard des Capucines, et chez tous les Agents Citroën.

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Les voitures vendues maintenant sont

con f ormes à celles du prochain Salon

LIVRAISONS IMMÉDIATES

Pour la première fois depuis W ans,les Usines ne fermeront pas au mois d'août afin d'assurer régulièrement leur cadence de production de 360 voitures par four* /7

Le concert d'éloges qui salua l'apparition des 8,10,15 CV. Citroën au dernier Salon de l'Automobile va crescendo. Après 10 mois d'épreuves sur route par les 50.000 voitures livrées, après les performances uniques au monde de la 15 CV. Légère à Montlhéry 80.000 kilomètres à 119 de moyenne, et celle de la 8 CV. "Petite Rosalie" 250.000 km. à 93 de moyenne en 112 jours, l'expérience est plus que concluante

LES CITROËN SONT DE PLUSIEURS ANNÉES EN PROGRÈS SUR TOUTE LA CONSTRUCTION CONCURRENTE FRANÇAISE ET ÉTRANGÈRE.

Ne possèdent-elles pas le "moteur flottant" auquel toutes les marques rendent hommage, en cherchant vainement à l'imiter?

"Petite Rosalie vient de parcourir 250.000 Km: w à 93 Kms de moyenne v

FAUT-IL LE CROSRE?..

La 8 CV "Petite Rosalie" continue sa ronde sur l'autodrome de Montlhéry

Depuis quelque temps la Presse automobile publie chaque jour un entrefilet dans lequel elle annonce que "Petite Rosalie", l'extraordinaire 8 cv. Citroën de série, mise en piste le 15 Mars par la Société Yacco, viént d'établir les records des 100, puis 105 et enfin 110 jours àvec 200, 225, puis 250.000 kilomètres, dépassant de loin tous ceux établis jusqu'alors. Nous ne nous dissimulons pas un instant que le scepticisme général augmente de jour en jour. Comment: admettre en effet qu'une voiture automobile soit capable de réaliser une performance pareille.- .'̃'̃ Il faut pourtant s'incliner devant la réalité, puisque cette admirable dé- monstration est faite sous' |e contrôle de l'Association Internationale des Automobile-Clubs Reconnus.C'est, on le sait, le seul pouvoir sportif international qualifié pour faire appliquer les règlements des records automobiles. Etant, et c'est fort naturel, animé des jalousies sportives qu'éprouvent toutes les nations les unes vis-à-vis des autres, l'A. I. A. C. R. ne fait pas précisément preuve de tendresse et ne délègue pas des chronométreurs et des commissaires portés à la complaisance. Sa sévérité ne' connaît donc jamais la pitié C

Comment alors expliquer qu'une simple voiture de série soit capable de réaliser de pareilles performances? Pour le comprendre il n'est que de penser à l'effort gigantesque accompli depuis dix ans en faveur de l'industrie automobile par les usines Citroën.

TIRAGE: 15 MILLIONS D'EXEMPLAIRES

La boîte silencieuse à vitesses synchrones, la rouelibre, le châssis tubulaire trois fois Jet demie plus résistant que le meilleur cadre de construction courante, la direction à. vis globique, la suspension extra-douce, etc. sont des perfectionnements unanimement reconnus et appréciés par la clientèle. Quant aux carrosseries "ToutAcier Monopièce", qui équipent actuellement les châssis, elles constituent un nouveau progrès dans la voie de la sécurité. · Très au point au moment de leur présentation sur le marché, les 8, 10, 15 ont depuis bénéficié d'un certain nombre de perfectionnements de détail qui les rendent désormais absolument parfaites. TELLES ELLES SONT AUJOURD'HUI, TELLES ELLES SERONT

'1 Leur but étant de mettre à la portée de tous une voiture inusable, il leur fallut, outre un prodigieux travail de conception technique, consacrer par un testimonial de choix la valeur de leurs productions. Elles se lancèrent donc, sous le sévère contrôle de l'A. I. A. C. R., à la conquête du plus difficile des records, celui de la plus longue distance.. C'est en 1930 que, pour la première fois, on voyait une voiture Citroën prendre la piste de: Montlhéry sous un contrôle officiel.

Pourson premier essai, "Rosalie I", six cylindres de série, parcourait en 9 jours 25.000 kilomètres à plus de 108 de moyenne. En 1932,"Rosalie II", six cylindres* mais rfô*ia série G cette fois, atteignait en 54jours la distance jugée invraisemblable à l'époque de 136.000 kilomètres 104 de moyenne. Ce résultat était dû aux améliorations incessantes apportées par les usinés à leurs iabrications texture des métaux à employer, procédés de fabrication, réglage au un centième dé millimètre des machines, méthodes de montage toujours plus mo'dernes, sélection sévère des accessoires, tout fut mis en œuvre. Il y avait bien de qùoi être fier et c'est sans fausse modestie que les usines Citroën pouvaient lancer au monde un déflàppuyé d'un million, défi adressé à la Marque qui serait, avant le 1er octobre 1932, capable de faire mieu* qu'elle,

Faut-il le dire ? Le gant n'a pas été relevé. Toutefois. Citroën lui-même a

SANS AUCUNE MODIFICATION PRÉSENTÉES AU PROCHAIN SALON.

Choisissez votre voiture au Palais des Expositions Citroën, Place de l'Europe, aussi vaste que le Grand Palais et dans tous les magasins des agents de la marque. Parmi les 75 modèles de tourisme et les 125 modèles de véhicules utilitaires poids lourds et autocars qui constituent le vaste programme des fabrications de la marque, vous trouverez sûrement la voiture qui convient exactement à votre budget et à vos besoins. En achetant dès maintenant votre Citroën, vous serez livrés immédiatement tout en ayant l'assurance d'acquérir une voiture conforme à celles qui sillonneront joyeusement toutes les routes l'an prochain.

voulu prouver que seul, il était capable de battre Citroën. L'esprit toujours à l'affût de nouveaux perfectionnements, nos usines mettaient au point de nouvelles méthodes, perfectionnaient encore. leurs installations techniques, harcelaient leurs ingénieurs des laboratoires et sortaient enfin cette merveille qu'est la 8 CV. Les résultats, tou: le monde les connaît ce sont, en 112 jours 250.000 km., c'est-à-dire plus des deux tiers de la distance de la terre à la lune, qui ont été parcourus à la moyenne de 93 km. à l'heure.

Sans doute, diront certains, cette performance est-elle explicable par le fait que Petite Rosalie bénéficie d'admirables conducteurs et d'une attention toute spéciale qui lui assurent des soins d'entretien, graissage et lubrificâtioln dont une voiture de tourisme ne saurait bénéficier. C'est un fait. Mais, pour qui connaît la sévérité des règlements de l'A.I.A.C.R., le contrôle minutieux qu'il exerce sur toutes les opérations de ravitaillement, l'interdiction formelle qu'il a édictée de n'utiliser aucune pièce de rechange autre que quelques accessoires, cette objection tombe d'elie-même. A l'heure où nous écrivons ces lignes, "Petite Rosalie continué allègrement sa ronde. Le dieu de la mécanique pourrait seul dire quand elle s'arrêtera. L'industrie Automobile Française peut être fière de sa supériorité ainsi Indiscutablement établie.

La Grande Semaine de Paris

Les voitures Citroën remportent Six Grands Prix `:~ d'Honneur au Concours d'Elégance Automobile

Mlu Europe 1933 présente au Jury son cabriolet Cilroën 4 places 15 CV,

Juin est la Saison de Paris. Les sports y ont été à honneur. Le 23 juin, au Bois de Boulogne, l'avant-veille du Grand Prix Hippique s'est déroulé au milieu du Tout-Paris, le Concours d'Elégance Automobile, dont le jury composé d'artistes, d'hommes de lettres, de sportmen en renom était présidé par M. André deFouquières. Plus de 200 voilures, toutes plus belles les unes que les autres, étaient venues affronter son jugement. Sur 14 Cilroën présentées, 6 remportèrent les plus hautes récompenses dont deux Premiers Grands Prix d'Honneur. Voici du reste le palmarès qui comporte les noms des conductrices les plus gracieuses et les plus distinguées de Paris.

V GRAND PRIX D'HONNEUR (ira catégotie)

Mme Gaëtan Baille

Roadster-Cabriolet 10 CV

DERNIÈRES

NOUVELLES CITROËN MAROC. ••

S. M. le Sultan vient de passer commandé d'une 15 CV. légère dont elle prendra ellemême livraison à l'Usine au mois d'août prochain..

espagne.

Au edurs des premiers mois de 1^33, les ventes Citroën ont pris eh Espagne un magnifique essor, atteignant 2b. du total des voitures achetées. ROUMANIE/ ,̃̃̃ '•̃ La Municipalité de Brassop a mis en circulation, pour les services' de transports municipaux, 20 autocars Citroën. EXPORTATIONS..

Les exportations Citroën représentent actuellement 62 des exportations françaises d'automobiles.

PORTUGAL.

Une Berline 8 CV. Citroën, pilotée par un de nos Concessionnaires, a battu le record du Tour du Portugal en 47 h. 49', record précédemment établi par une voiture américaine qui avait, mis 22 h. 9' de plus. ANGLETERRE.

La Citroën Cars Ltd. vient, d'organiser dans ses Usines de Slough, à 20 kms de Londres, une exposition spéciale de, tous les modèles Citroën. Plusieurs milliers de visiteurs sont venus de la capitaléet des environs pour visiter les Ateliers de la Citroën Cars Ltd en plein rendement.

PAYS-BAS.

La 8 CV. Citroën connaît un succès extraordinaire. Carrossée en taxi, elle est en train de conquérir une place exceptionnelle. De nombreuses Compagnies de Taxis Citroën 8 CV. se sont créées à Amsterdam et dans les, principales villes de Hollande.

NUMÉRO 36

Ier GRAND PRIX D'HONNEUR EX-iEQUO (i« Catégorie)

Mme Hervé Baille

Roadster-cabriolet 10 CV. DP GRAND PRIX D'HONNEUR (2e catégorie)

Mme Canivel et B™ de Dampïerre Cabriolet 4 places 15 CV. IIIe GRAND PRIX D'HONNEUR (20 catégorie)

Miss Europe 1933

Cabriolet 4 places 15 CV.

IVe GRAND PRIX D'HONNEUR (ire catégorie)

Madame Léglise

Coach décapotable 10 CV.

TV" GRAND PRIX D'HONNEUR (20 catégorie) 'X

Coupé de Ville 15 CV.

Ces récompenses rejaillissent sur les propriétaires de voitures Citroën, qui bien avant le jury du concours d'élégance ont su choisir des voitures qui attirent sur elles l'approbation de toutes les personnes de bon goût.

FRANCE.

Les services- de transports par autocars Citroën desservent maintenant les environs de nouvelles villes. Ce sont: Nancy, Metz, Verdun, Brest, Charleville, Gap, Tours, Vesoul, Poitiers, Amiens, etc..«

BELGIQUE. "̃̃̃

La -Société: Citroen 'vient d'acquérlr^m plein centre de Bruxelles,unterraindel%.2QQm* pour y aménager ses services commerciaux: magasins d'exposition,, hall de livraison; service-station, ainsi qu'un atelien de réparations. Ce sera la plus belle et la plus importante installation automobile de Belgique. MADA GASCAR.

Monsieur Darrieux, notre Concessionnaire pour la Côte Ouest, signale que le nombre de voitures Citroën en circulation dans ce territoire atteint 87,5 du total des voitures de toutes marques.

POLOGNE.

Une voiture Citroën a remporté le premier prix au Concours d Élégance de Varsovie.

SITUATIONS D'AVENIR Les cours de l'École Commerciale Citroën ont pour bul d'instruire le personnel destiné aux divers Services: Commerciaux des Usines. Prochaine session début d'Octobre.

L'école donne accès aux postes de voyageurs, inspecteurs et, par la suite, de chefs s de service. Conditions d'admission: être f rançais être âgé de 25 à 40 ans être possesseur du permis de conduire. Posséder une instruction générale correspondant au moins au brevet simple ou du baccalauréat.

Écrire avant le 15 septembre à la Société Anonyme André Citroën École Commerciale

143, quai de Javel. Paris.