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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1933-02-20

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 20 février 1933

Description : 1933/02/20 (Numéro 51).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297245c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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IiE GflEffit DE TROIE

DU BOlGïlEÏBIBE

Il n'est point de jour où les lecteurs ne me signalent, à Paris et en province, quelque hideuse bâtisse pseudo-moderne en m'adjurant de la dénoncer, et même de la démolir, comme si je disposais de la dictature et de la cheddite, et non d'une simple plume indépendante. On sabote Paris, la province, les sites, avec rage, et sans cesse on élève de vastes gaufriers où le ciment déverse sa pâte à crêpes. C'est grande pitié, mais je ne puis que signaler le mal et engager ceux qui veulent et peuvent faire bâtir à se défier des saugrenuités de l'avant-gardisme et de l'attrait pervers du laid.

Certains bien-pensants me disent « Ne prenez-vous pas trop au sérieux certaines extravagances ? » Pardon. L'extravagance est, dans notre époque, une force d'un magnétisme dangereux. La peinture dite moderne (toujours ce malheureux mot-attrape !) l'a bien prouvé en créant un phénomène d'hallucination collective faisant prendre pour des chefs-d'œuvre quelques bariolages plus que contestables. Il en a été de même dans les lettres et la musique d'après guerre et ces hallucinations s'exorcisent difficilement, et les consciences en restent gauchies.

D'autres me disent « Pouvons-nous vraiment croire ce que vous avez avancé au début de votre série d'articles, l'existence d'un plan concerté de propagande pour la démolition du goût et de la tradition, éléments de résistance bourgeoise au gré des bolchevistes ? Et n'est-ce point là une conception factice, une exagération synthétique de votre esprit ? » Nullement, et c'est même à quoi je tiens le plus car les tableaux canaques et les termitières ne sont que les effets périssables des idées à combattre avant tout. Les bienpensants, c'est leur triste privilège, ne croient au mal que quand il les tue. Et c'est le cas de dire qu'ils n'en reviennent pas. Je saisis donc l'occasion de renouer le fil qui m'a toujours conduit ici, et de répéter que la liaison étroite entre le bolchevisme, le fauvisme plastique, le surréalisme littéraire, est l'incontestable effet d'un plan de propagande dont on retrouve souvent les mêmes agents, habiles à tirer les ficelles du snobisme et de la spéculation dans la presse, la librairie, les galeries, et le monde de la bâtisse.

Quand, sous l'influence internationaliste à la veille de la guerre, l'art français a commencé de pourrir partiellement, l'œuvre a été menée en tous domaines. Rappelons-nous, en pleine guerre, ce que les jeunes chambardeurs ont appelé « une victoire » alors que les Allemands étaient à Noyon, la représentation de Parade, musique vagissante de feu Erik Satie pour une pénible jonglerie de M. Cocteau. Rappelons-nous les manifestes où le mot de Cambronne était jeté à Michel-Ange, « ce grand criminel de l'art », à Shakespeare et à Beethoven par le cubiste, négrophile, lanceur du douanier Rousseau, fumiste, et très mystérieux Guillaume Apollinaire, dont la mort fut le plus honorable des paradoxes, et dont ̃quelques fidèles gardent encore le culte de l'auteur d'Alcools et. des Mamelles de Tirésias, sa pièce surréalisto-abracadabrante. M. Cocteau s'est constitué de ce vide, comme d'autres de Lautréamont. Rappelons-nous le freudisme, le corydonisme gidien terminé par l'adoration du bolchevisme, les théories de ,M. Uhde sur l'avènement de la peinture germano-sémitique, la constitution d'une presse de soutien presque exclusivement juive (c'est un fait) en faveur de marchands et de peintres juifs-étrangers essayant d'imposer une école internationale dite « de Paris ». Rappelons-nous Dada, et l'assentiment général des Montparnos au démon du chambardement autant qu'à celui de l'absurde. Cessons il faudrait bien des pages. Mêmes idées, mêmes propagandistes, mêmes caisses et grosses caisses. Autour, beaucoup d'intègres, hypnotisés par le « nouveau », fuyant l'ennui du déjà vu, ahuris par l'auto et le ciné, ne comprenant pas où on les menait, tant le travail souterrain de la décomposition systématique était bien fait. Pour l'architecture, un homme s'est rencontré qui a eu le courage lucide de tout synthétiser et de tout exposer. C'est l'architecte suisse A. de Senger. Je n'hésite pas à lui emprunter, pour le présent article, le titre même du livre qu'il a publié et qu'on a tout fait, bien entendu, pour boycotter en son pays où M. Le Corbusier était pape et. tabou. (Il me revient que cette dévotion a beaucoup faibli). Le cheval de Troie du bolchevisme est un réquisitoire plein de

faits et de documents. Il est nécessaire de dire que cet ouvrage concis a été publié aux éditions du Chandelier, à Bienne, en Suisse. Il faudrait qu'il fût lu par tous les architectes, et aussi par tous ceux qui constatent la progression effrayante du bolchevisme sans en soupçonner les méthodes. Un livre analogue devrait être composé quelque jour sur les dessous de « l'art vivant » et du surréalisme. Celui-ci est un bienfait et une révélation de vérité. On n'a pu empêcher qu'il ne fût connu mais il vaudrait d'être célèbre. Son titre dit tout. J'écrivais, d'après les revues bolchevisantes elles-mêmes « qu'il s'agit de détruire le goût et la tradition des bourgeois, qu'on a bien commencé de les affoler en prônant des tableaux absurdes, en" habituant leurs yeux aux déformations et aux rébus, mais que le tableau c'est petit, et qu'on agirait bien plus puissamment pour « termitiser » le public si on réussissait à lui imposer les machines à habiter par rues entières, ». La maison sans âme, le bloc en série, c'est bien en effet Le Cheval de Troie introduit bénévolement dans nos cités par des ingénus qu'ébaubit le « nouveau ».

M. Alexandre de Senger est un architecte de mérite, qui s'excuse d'écrire. Mais il a réfléchi, comparé, compris, et il a coordonné ses remarques et contrôlé ses intuitions. Dans son livre calme mais terrible, aucune allégation sans preuve par citation. On sait par lui ce qu'était la revue L'Esprit nouveau des Le Corbusier et Ozenfant, continuée sous d'autres formes ce qu'étaient et sont les « Bauhaus », de Weimar et de Dessau et la cellule communiste de La Sarraz le travail poursuivi en Suisse allemande par La Construction nouvelle; les rapports avec la revue soviétique Monde les collusions du bolchevisme et du capitalisme les flirts d'une certaine bourgeoisie (section mondaine) avec le marxisme, et les théories délirantes dont se servent de sinistres malins pour capter le vague désir de revision des valeurs usée§, qui tourmente, dans notre société, les meilleurs au profit, des..pires., Rjien ne .peut être plus convaincant que les centaines de citations prises et classées par M. de Senger dans les textes des illuminés, iconoclastes, Aïssaouas, derrière lesquels ricanent les sectateurs plus réalistes de Mammon, dieu du capitalisme international. Je voudrais y joindre certains des rapports présentés par les émules des Gropius, Loos, Moser, Fischer, Le Corbusier, au congrès d'architectes tenu récemment à Moscou. Je les ai sous les yeux il faut reconnaître que ces hommes-là disent très haut leurs projets. Tant pis pour les sourds! Et c'est en U.R.S.S. qu'est la grande fabrique du Cheval de Troie, de la termitière qu'on promet à nos corps en attendant l'uniformisation de ce qu'on aura bien de la peine à appeler encore nos âmes.

Cassandre n'a pas été écoutée. Elle ne l'est jamais. Cependant elle fait son devoir en avertissant. Et, pour cela, elle est une figure immortelle.

Camille Mauclair.

EN MARGE

Rome n'est plus dans Rome

Grande nouvelle Dernier prodige d'un siècle si fertile en miracles Le Pape est à Paris. On peut voir, du moins au cinéma parlant, sa personne de blanc vêtue aller et venir, et son air de bénignité, et sa main qui se lève pour bénir, et ses lèvres qui s'ouvrent et d'où l'on entend tomber les mots italiens, accentués, de salut au monde, de remerciements aux savants à qui l'on doit ce progrès, de reconnaissance à Dieu qui l'a oermis.

Quelques esprits chagrins se plaignent, sans doute, que Sa Sainteté, à l'écran, ne soit que le numéro d'un programme Fox-Movietone, entre une tempête de neige à Yellowstone Park et le chancelier Hitler, montrant le poing et vociférant des menaces dans le bruissement des étendards timbrés de la croix gammée. D'autres, attardés aux souvenirs romantiques, s'étonnent qu'il en coûte seulement cinq francs pour contempler le Pape. Ils regrettent les pèlerinages pénibles, les longs voyages' aventureux « ad limina Apostolorum », le décor des Sept Collines et l'éclat des cérémonies romaines, tout l'appareil et l'apparat qu'ils imaginent inséparables du Souverain Pontife et indispensables à son prestige.

Ceux-ci comme ceux-là s'embarrassent de considérations mesquines, au lieu d'admirer un retour à la simplicité des temps apostoliques et le dessein qu'a formé Pie XI de mêler la papauté aux événements nombreux et divers, à la vie mouvante du monde. Désormais, par le moyen des récentes inventions du siècle, le successeur de Pierre apparaîtra aux Esquimaux et aux Patagons simultanément sa voix sera entendue, en vérité, non seulement de la Ville privilégiée, mais de l'Univers, urbi et orbi.

L'ÉVOLUTION

DE LA GRISE ASIATIQUE SIXIEME ARTICLF1

Ce que nous devions faire, le Japon le fera

Les récents et tragiques événements de Chang Hai Kouan se rapportent à cette nouvelle politique du Japon. Il sagit, cette fois, de Jehol, province de six millions et demi d'habitants, située entre la Chine proprement dite et la Mandchourie, mais habitée presque exclusivement par des Chinois. C'est là que se sont réfugiées les hordes d'irréguliers formées par Tchang Sôue Liang celles du moins qui n'ont pas été anéanties -en Mandchourie. En bousculant à Chang Hai Kouan les troupes de Tchang Soue Liang, en poussant ensuite ses propres régiments vers le Nord, le long de la Grande Muraille, le Japon est en train d'isoler le Jehol et se prépare à prendre comme dans un filet les « pirates » qui occupent cette province. Leur destruction sera l'affaire des semaines qui viennent. Déjà, le gouvernement de Tokio annonce que le Jehol fera retour à à l'Etat Mandchou. Ira-t-il plus avant dans la tâche qui consiste à rassembler les provinces du Nord de la Chine sous le sceptre de son protégé Pou-Yi, redevenu l'empereur Souan Toung ? Pour quelque temps, ce n'est pas probable, car les territoires dont la conquête est amorcée sont immenses, les chemins de fer permettant de s'y aventurer à peu près inexistants et les « pirates » suscités par Tchang Soue Liang pour les défendre au nombre de plus de, 100.000. ..< f

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Du temps passera donc avant que l'armée japonaise ait pacifié le Jehol et délivré la partie habitée de la Mongolie des bolchévistes qui l'occupent. Mais il ne s'agit là que de délais imposés par les difficultés matérielles la décision du Japon d'aller jusqu'au bout semble irrévocablement prise.

Précisément le général Nakamôura, commandant en chef des forces nippones d'expédition (oncle du capitaine Nakamoura, dont le meurtre par Tchang Soue Liang, en 1931, détermina la rupture avec le toukioun), vient de faire au représentant du New York Times une déclaration significative « Le Japon », a-t-il dit, « n'a pas l'in» tention d'occuper la Chine du Nord, s> à moins qu'il n'y soit forcé par des » mesures de mobilisation de la Chine » contre l'Etat Mandchou. Dans ce » cas a, ajoute-t-il, « il se verra obligé » d'occuper le chemin de fer de Sui» Yuen à Pékin. » Mesure qui entraînerait fatalement, on le conçoit, l'occupation de Pékin même et de la province du Pé-Tchi-Li, dont on sait l'impor^tance dans la Chine du Nord. &

Voici donc le gouvernement chinois s averti ou bien il laissera docilement rétablir, province après province, le pouvoir de l'Empereur mandchou, ou bien l'armée japonaise prendra immédiatement l'offensive et occupera Pékin.

On conçoit que Tchang Soue Liang, le toukioun parricide, qui voit disparaître feuille à feuille sa part de l'artichaut chinois, fatigue les échos de ses appels à l'aide Ceux-ci s'adressent, naturellement, à son confrère Tchang Kai Chek, qui fait à Nankin figure de gouvernement central de la Chine. Chang Kai Chek, on le sait, ne manifeste aucun goùt pour un conflit ouvert avec le Japon les rudes leçons que les troupes nippones ont infligé, en diverses circonstances, à ce seul homme de guerre de la Chine, lui ont permis de mesurer l'infériorité de son armée. L'an dernier, quand la 19° diVi* sion cantonaise défendait avec acharnement le front de Chapeï, il s'abstint de la soutenir. Cette année, adjuré par Tchang Soue Liang de le secourir, il se contente d'implorer l'intervention de la Société des Nations qui ne montre de son côté aucun empressement à entrer en conflit avec le Japon. Peut-être Chang Kai Chek agirait-il avec plus de résolution si les EtatsUnis, dont il est l'homme, se jetaient résolument dans la bagarre. Mais le remplacement prochain de M. Hoover par M. Franklin Roosevelt ne permet de former jusqu'ici aucune prévision sur ce que sera leur attitude. Il s'ensuit que Chang Kai Chek temporise et abandonne en fait Tchang Soue Liang à son sort..

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Le chef du gouvernement de Nankin retire de cette attitude hésitante des avantages temporaires un rapprochement avec le gouvernement bolchévisant de Canton et un armistice avec les armées rouges de l'Ouest chinois. Moscou a donné le signal de l'un et de l'autre en reprenant à l'improviste les relations diplomatiques avec Nankin, qui étaient rompues depuis l'expulsion de Borodine-Jacob et de Galen-Blücher. Les opérations militaires ont immédiatement cessé sur le front rouge. Quant au gouvernement bolchévisant de Canton, son chef Ghen Chi Tang a adressé à Chang Kai Chek un télégramme sensationnel l'invitant à proclamer la mobilisation générale contre le Japon au cas où ce dernier envahirait la province de Jehol.

On conçoit que les partis révolutionnaires, qui mettent depuis plus de vingt ans la Chine en coupe réglée, sentent le sol trembler sous leurs pas maintenant qu'une restauration progressive de la dynastie mandchoue paraît en cours de réalisation.

Barrer la route à tout prix à cette restauration, empêcher le Fils du Ciel de rentrer en souverain dans Pékin, qu'il quitta proscrit et traqué, devient pour Moscou et ses partisans une tâche bien plus urgente que celle de faire échec aux démocrates chinois de Nankin, protégés des Etats-Unis.

Un avenir prochain nous dira si la manœuvre hardie du gouvernement iotueludu Japon est destinée à réussir. C'est ce qui paraît devoir se produire si M. Franklin Roosevelt maintient la neutralité dés Etats-Unis et écarter ainsi le péril d'une nouvelle guerre entre puissances civilisées.

Dans ce cas, nous verrons sans doute dans quelques années la dynastie mandchoue recouvrer la Chine jusqu'au Hoang-Ho, plus probablement jusqu'au Yang-Tsé-Kiang.

Sous le couvert de l'empereur restauré par lui, qui maintiendra l'ordre parmi au moins 200 millions d'hommes, le Japon se trouvera alors posséder une magnifique sphère d'influence, qui assurera à son industrie et à son commerce un développement sans égal. Il devra ce résultat à sa sage inspiration d'avoir utilisé en Chine ce qui pouvait l'être par une puissance étrangère, c'est-à-dire la dynastie mandchoue, et à son application à se faire le défenseur de l'ordre.

C'est la politique que nous eussions voulu voir suivre en Chine par la France, dans l'intérêt de la sécurité de notre Indochine. Elle aura été finalement adoptée par le Japon, pour le plus grand bien de cet empire. Ne disions-nous pas il y a trois ans déjà, le 29 janvier 1930, à propos de notre empire africain « QU'UNE PUISSANCE MIEUX GOUVERNEE » QUE LA NOTRE PROFITERAIT » DES DESORDRES CREES PAR LES > AGITATEURS COMMUNISTES » pour se substituer à nous ?

Ce qui est vrai pour l'Afrique l'est aussi pour l'Asie.

FRANÇOIS COTY.

L'EFFERVESCENCE SOCIALE La grève

des services publics

a

C'est donc aujourd'hui que les fonctionnaires manifesteront. L'ordre de grève donné par le Cartel confédéré des services 'publics a été renforcé, au cours de la journée d'hier, par le Cartel unitaire des services publics qui « invite tous les fonctionnaires et agents des services publics à organiser des arrêts du travail et des démonstrations ». La « cellule de l'Imprimerie Nationale s'est distinguée par son empressement,

Ces « avertissements», ainsi que les appellent les perturbateurs, seront donnés sous les formes les plus diverses et qui ne sont pas précisées (on comprend pourquoi) pour tous les participants.

Les instituteurs persistent à ne faire commencer les classes qu'à 13 h. 30, au lieu de 13 heures. Les enfants passeront cette récréation inaccoutumée dans les cours, sous les préaux.

Le personnel municipal de Paris et de

la Seine cessera de travailler entre 10 heures et 11 heures.

Par contre, on ignore encore l'heure à laquelle les postiers et commis des P.T.T. cesseront leur service.

De même, on ne sait pas quelle sera l'attitude des employés des T.C.R.P. Seuls ceux faisant partie du syndicat confédéré ont décidé une grève de dix minutes ce matin.

Les travailleurs des transports souterrains, les ouvriers de l'eau, du gaz, de l'électricité, les infirmiers de l'Assistance publique, les employés des pompes funèbres, n'ont pas encore fait connaître leurs résolutions. Mais il semble que le public ne doive pas s'apercevoir d'une interruption de service.

Les magasins de Paris

seront-ils fermés

pendant trois jours ?

Le nouveau comité de l'alimentatioh parisienne, nommé à la fin du meeting de vendredi, à la salle Wagram, dans les circonstances mouvementées que nous avons rapportées, par la grande majorité de l'assemblée, se réunira mardi, à 14 h. 30, rue de Lancry.

Le nouveau- comité proposera la fermeture des magasins pendant deux ou trois jours, après que la population en aura été avisée par voie de presse et d'affiches. S'il le faut, on en viendra à de puissantes manifestations de rue.

Il invitera ses amis à renvoyer kurs feuilles d'impôts aux percepteurs. Le nouveau comité de l'alimentation parisienne est donc résolu à remplacer les discours et les démarches dans les ministères par l'action directe, et on peut s'attendre à des événements importants. (VOIR LA SUITE EN QUATRIÈME PAGE)

LA POLITIQUE

L'heure des actes

M. Daladier a prononcé hier, au Sénat, à la fin de la discussion, générale du projet financier, un discours dont

quelques phrases ont soulevé les 'applaudissements de toute l'assemblée. C'étaient dés paroles de chef de gouvernement. Il faisait appel au sang-froid, à la raison, à la discipline de tous. Il proclamait que ni le Parlement, ni le gouvernement n'entendaient délibérer sous la menace; il annonçait son intention de maintenir l'ordre. Même, il précisait « l'ordre républicain ». L'ordre républicain ressemble aux autres, espérons-le. Quand il est troublé dans la rue, les agents de la police républicaine le rétablissent, dit-on, sans nuances. Mais « ordre républicain fait bien pour le cartel. Va pour « ordre républicain ».

On a regretté que M. Daladier, en train de distinguer ainsi, confondît les manifestations légales de commerçants qui se bornèrent à fermer leurs volets ou à tenir des réunions, et les protestations menaçantes, les excitations à la grève, de fonctionnaires qui sont les ministres l'oublient à plaisir les serviteurs appointés de l'Etat. Les premières paraissent même réactionnaires au président du Conseil, qui ne peut souffrir qu'un contribuable parle de revision ou de dissolution Par contre, il s'émeut des « campagnes entreprises contre les fonctionnaires ». Il n'y a pas de campagne contre les fonctionnaires. Ceux auxquels va le juste blâme, c'est à leurs chefs c'est aux ministres qui acceptent leurs lettres intolérables, leurs ordres du jour scandaleux, leur pression sur le Parlement. C'est aux gouvernements qui ferment les yeux sur leurs agissements, prolongent l'impunité et ne cessent de manifester au personnel en révolte leur humble désir de collaboration.

Dans l'âpre et beau discours où il avait, au début de la séance, présenté la vérité, nue comme un premier douzième, M. Lémery avait par avance répondu au président du conseil, en dénonçant avec force la décomposition croissante de l'Etat. Cet effondrement de l'autorité, auquel nous en arrivons, a pour origine l'asservissement des gouvernements au socialisme international. Oui. Tout est là. Voilà trop longtemps que nous montrons, au jour le jour, cette cause de nos maux, pour ne pas nous féliciter chaque fois que la preuve en est utilement portée à la tribune des assemblées.

Nous verrons aujourd'hui si, pour maintenir « l'ordre républicain », le président du conseil met dans ses actes l'énergie qu'il apportait dans ses paroles, hier, au Sénat. Il est honnête homme. Il se peut qu'il place son devoir au-dessus des nécessités de la politique de soutien. Nous le souhaitons, pour le pays. Mais si ce sont, comme il est probable, les dirigeants des fédérations, non les pouvoirs publics que les syndiqués écoutent, M. Daladier prendra-t-il les sanctions nécessaires ? (Ces sanctions que les lois d'amnistie annuelles rendent, il est vrai, si vaines) ? Et si le gouvernement agit conformément au discours d'hier, que fera le parti socialiste ?

Tout, pour le ministère se ramène à ce dilemme paradoxal. Manquer à sa tâche ou perdre sa majorité.

ET LE PRÉSIDENT DE M HÉPDBWQUE ?

c =0 1:1

Notre appel à M. Lebrun signifie

CONCENTRATION

ou bien

"DISSOLUTION

Il n'y a plus d'autre ,termé à la crise.

FRANÇOIS COTY.

Une voix parle de la Russie

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L'indignation de la fille de Tolstoï Par le Général A. NIESSEL

Les partisans d'un rapprochement avec le gouvernement soviétique dont nous avons signalé l'inutilité politique et les graves risques économiques et sociaux répètent à tout propos que tout va bien mieux qu'on ne le croit dans la Russie écrasée sous la tyrannie de la Troisième Internationale. Souvent ils invoquent des témoignages favorables de voyageurs, témoins oculaires récents, en déniant toutefois toute valeur à d'autres témoignages non moins récents et directs qui contredisent leur thèse.

Nous croyons utile de, leur faire en»tendre une voix autorisée, celle de la fille de Léon Tolstoï qui, comme elle le déclare elle-même, a travaillé douze ans avec le gouvernement soviétique, et qu'on ne peut, par suite, taxer d'ignorance ou de parti pris.

Elle a adressé le .31 janvier dernier une lettre ouverte au journal russe d'émigration la Renaissance (Vozroj' dénié), qui l'a reproduite dans son numéro du 12 février. Nous croyons ne pas pouvoir nous dispenser de donner à ce document la publicité de journaux français qui n'ont cessé de protester contre les doctrines communistes et de signaler le danger qu'elles font courir au monde.

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« Quand, en 1908, le gouvernement tsariste condamna plusieurs révolutionnaires à la peine capitale, un cri gémissant s'échappa des lèvres de mon père « Je ne puis me taire » Et le peuple russe accueillit avec sympathie cette unique protestation contre la mise à mort.

Maintenant, alors qu'une lutte sanglante se déroule dans le Caucase du nord, que journellement des milliers de gens sont fusillés et exilés, je sens, puisque mon père ne vit plus, que j'ai le devoir d'élever ma faible voix contre ces crimes, et cela d'autant plus que pendant douze ans j'ai travaillé avec le gouvernement soviétique et que la ter. reur s'est développée sous mes yeux. Le monde s'est tu. Des millions de gens ont été chassés de chez eux et sont morts dans les prisons et dans les camps de concentration de la. Russie septentrionale des milliers ont été fusillés sur place. Les bolchéviks ont commencé par leurs ennemis de classe: les croyants, les religieux, les savants, les professeurs. Maintenant arrive le tour des ouvriers et des paysans. Et le monde continue à se taire.

Depuis quinze ans les gens souffrent de l'esclavage, de la faim, du froid. Le

Nous publierons demain un très important article de notre collaborateur et ami M. Jacques Ditte QUELLE MISSION ?

Nous publierons également un intéressant article du Doctew Paul Guérin

LE REVEIL DES ORGANISATIONS

CORPORATIVES

L'ORDRE DES MEDECINS EN CINQUIEME PAGE

CHRONIQUE DES THEATRES DE PARIS

Par GERARD D'HOUVILLE


gouvernement bolchévik pille le peuple, lui enlève les grains et les autres produits alimentaires, et les expédie hors des frontières parce qu'il a besoin de valeurs étrangères non seulement pour acheter des machines, mais aussi pour la propagande bolchevique mondiale. Si les paysans protestent, s'ils cachent le grain nécessaire à leur famille affamée, le règlement de compte est rapide: on les fusille. v

Le peuple russe n'a plus la force de souffrir davantage. Tantôt ici, tantôt la éclatent des révoltes. On se révolte dans les fabriques, dans les usines, dans des villages isolés, dans des cantons entiers. Les paysans affamés s'enfuient par milliers de l'Ukraine, les menace la mo^rt par la faim, abandonluvnt-maisoji et? exploitation agricole, Et que fait' le gouvernement sovié-

tique? ̃' ̃ ̃ ̃

Il rend' dès décrets pour expulser l' dos centaines do milliers de gens de Moscou, le tiers de la population, et il réduit au silence par les fusillades et l'exil les paysans révoltés. Depuis le temps d'Ivan le Terrible, la Russie n'avait pas vu de telles horreurs, Et maintenant que lés Cosaques du Kouban se sont soulevés dans le Sud de la Russie, le pouvoir soviétique a organisé une répression d'une férocité inouïe contre la population. Les Cosaques ont été fusillés par familles entières et 45,000 hommes, femmes et enfants sont envoyés, par ordre de Staline, en Sibérie, à une mort certaine. Est-ce que le monde va encore continuer à se taire ? Est-ce que les gouvernements concluront sans remords des accords avec les assassins bolchéviks, consolidant par là même la position de ceux-ci et risquant de ruiner leurs propres pays ? Est-ce que la Société des nations continuera à juger paisiblement les affaires du rrfônde 'en-' ti ce -avec, les représentants d'une puissance dont la méthode capitale.ide gou-^ vtrhement coïisiste en une terreur sariglante ? Est-ce que les écrivains idéalistes tels que ce Romain Rolland qui avait si bien su comprendre les âmes des deux plus grands pacifistes de notre temps, Gandhi et Tolstoï, tels que Barbusse et Bernard Shaw continueront à chanter le paradis socialiste ? Par là même ils portent la responsabilité morale de l'extension de l'épidémie bolchevique qui menace l'univers de destruction et de ruine. Est-ce que les hommes croient encore que la sanglante dictature d'un groupe de gens crui s'efforcent de détruire la civilisation mondiale, la religion et la morale, mérite le nom de socialisme ?

Qui de nouveau va crier au monde » Je ne puis plus me taire, » Où êtesvous, champions de l'amour, de la vérité* de la fraternité entre les hommes ? êtés-vous, chrétiens, véritables socialistes, pacifistes, écrivains, hommes

d'Etat ? Pourquoi vous. ta jse^-vou^ ?

Est-ce qu'il vous faut encore des'preu-> ves, des témoignages, des dépositions^

des éltiffhea ? Est-éé r 'cltie 1'ous m~éntëit='

des chiffres ? Est-ce que vous 'n

dez pas crier au secours ? Ou peutêtre pensez-vous qu'on peut hâter le •bonheur des gens par la violence, le meurtre, la privation de liberté de tout un peuple ? 1

̃Mon appel ne s'adresse pas à ceux 'dont les sympathies pour les bolcheviks ont été achetées avec l'argent pillé chez le peuple russe. Je me tourne vers tous ceux qui croient encore à la fraternité et. à l'égalité entre les hommes aux gens religieux, aux vrais socialistes, aux écrivains, aux hommes politiques, aux femmes et aux mères. Ouvrez les yeux! Unissez-vous dans une protestation contre les bourreaux d'un peuple de ifiO millions d'âmes

̃̃ r*V:•

Ce serait affaiblir un tel appel que de le commenter.

Signalons toutefois nous aussi, une fois de plus, ce qu'il y à d'inouï dans le spectacle de la Société des nations se compromettant en associant à ses travaux les représentants d'un gouvernement dont les chefs et la presse ne cessent de la vilipender ouvertement et lui manifestent un parfait mépris. Signalons aussi ce qu'il y a d'horrible et de révoltant à voir des écrivains et des intellectuels notoires fermer les yeux et se boucher les oreilles pour ignorer, ou pouvoir feindre d'ignorer, les cris de détresse de la nation russe cruellement opprimée, tandis qu'ils n'ont que les mots de fraternité et d'humanité à la bouche ou au bout de leur plume.

Rappelons enfin ce qu'il y a d'absurde à voir les gouvernements de presque tous les pays reconnaître l'existence d'un pouvoir au service d'une secte politique qui ne rêve que le bouleversement du monde et la ruine de nôtre état social, et qui le proclame ouvertement. L'absurdité de cette conduite des gouvernements n'est dépassée que par celle des financiers et des affairistes qui, par leurs opérations commerciales et bancaires, permettent au gouvernement soviétique non seulement de vivre Sur le solrusse mais de financer dans lé monde entier la propagande de ruine et de mort de la Troisième Internationale.

:̃'̃ Général A. Niessel.

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JAMES CORBETT EST MORT L'ancien champion du monde de boxe James J. Corbett, dont on avait annoncé a tort la mort il y a quinze jours, est décédé hier, à Long-Island, après une longue maladie. James J. Corbett fut champion du monde en 1892, et ses matches avec Sullivan, Bob Fitzimmons, Jim Jeffries sont restés célèbres.

Il avec les boxeurs ci-dessus et Jack Dempsey, parmi les champions de boxe tes plus populaires des Etats-Unis.

LES .COURS, LES AMBASSADES! LE MONDE ET LA VILLE! I

Cours

Invité par le comité colonial, S. A. R. Mgr le Prince Sixte de Bourbon-Parme a fait, à Luxembourg, une conférence très applaudie sur ses explorations africaines. S. Exc. M. Missoffe, ministre de France, présidait. S. A. R. Mgr le Prince Félix de Bourboh-Parme, Prince de Luxembourg, était présent, ainsi que les membres du gouvernement, le corps diplomatique, les autorités grand-ducales et une très nombreuse assistance. S. A. R. te Prince Félix de Bourbon-Parme, Prince de Luxembourg;' accompagné du capi-| taine Miller, son aide dé camp, honorait de sa présence le dîner offert par S. Exe. M. Mis- soffe, ministre de France, à S. A. R.' le Prince Sixte de Bourbon-Parme.

.LL AA. le: maharajah et ]a maharanée.

de Nopal ont offert,' à Saint-Moritz, un grand dîner avant leur départ pour les Indes.. Parmi les convives duc d'Albe, sir et lady Deterding, duc dé Sangro, M. Douglas Fairbanks, comte et comtesse de Mun, lady Rothermere, comtesse Visconti, Mme Vera Mazzuchi,' baronne Nelly de Rothschild, prince d'Aren- berg, baron de Gunzbourg, comte Rossi, etc. S. A. R. la Princesse Marie-José, épouse de S. A. R. le Prince héréditaire d'Italie, est arrivée à Bruxelles, où elle passera quelgues jours auprès de ses augustes parents, LL. MM. le Roi et la Reine des Belges.

Dans les Ambassades ̃•

Mrs Walter-E. Edge, femme de S. Exe. l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, a donné, avant-hier, un déjeuner de quatorze convives .1' en l'honneur 'du séjour à Paris de Mrs John Williams.

Mrs Edge se rendra le l°p.mars à Gstaad, en Suisse, auprès de ses enfants, qui y passent l'hiver.

Dans le Mondé '̃̃

»

La princesse e Aymon de FaucignyLucinge a, donné, avant-hier, un thé restretnt très élégant en sa résidence de la rue de l'Université.

M. et Mme Macomber ont- donné, à, Monte-Carlo, un grand dîner honoré de la présence de S. M. le Roi de Suède, qui a éga- lement. daigné; accepter, d'être l'hôte du comte et de la comtesse. Constàntï'ni en. leur villa de, Saint- jearnCap-Ferrat.- .̃'•" "•!• Lady Deterding vient de donner, à SaintMoritz, un très, beau bal costumé précédé d'un dîner' fe cent convives. Le maître et la maîtresse de maison recevaient, costumés en Hollandais. Parmi les entrées les plus remarquées, on cite celle des « Jeunes filles en uniforme s> et l'entrée organisée par le comte Etienne de Beaumont, en maharajah.

Naissances

La comtesse de Bourboulon, née Pastré, a heureusement mis au monde une fille Anne.'

Bienfaisance La vente annuelle de l'Œuvre des cam- 1 pagnes, sous le haut patronage de S. A. R. la Duchesse de Vendôme, présidente de l'œuvre, aura lieu après-demain mercredi 22 et le jeudi 23 février, de quatorze à dix-huit heures, 11, rue Berryer. Cette œuvre, qui vient en aide aux prêtres des paroisses rurales françaises, est vraiment digne de généreuses sympathies. L'Ecole de puériculture de la Faculté de médecine de Paris (fondation franco-améri- caine) a tenu, vendredi, une réunion de son i comité de propagande chez Mme Georges J£ohn., sous la présidence de Mrs, W.,Edge, ieWiç^e S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis ;àni&rift, présidente .d'honneur de ce, comité. -.̃-<- -13 1

TEMPS PROBABLE Région parisienne. Temps assez beau, nuageux avec éclaircies, brumeux le matin rares et faibles chutes de neige. Veut Nord.Est à Est modéré. Température stationnaire ou en faible baisse. Maximum 2°.

France. Moitié Sud Temps médiocre, très nuageux ou couvert avec quelques chutes de neige. Vent Est modéré à fort.

Moitié Nord Même temps que dans la région parisienne.

Température en baisse dans l'Est et le Nord, stationnaire ailleurs.

Aviation. a) RÉGION parisienne Ciel nuageux avec éclaircies par nuages bas à assez bas, doublés de bancs de brume très bas rares chutes de neige éparses. Vent Est 40 d 50 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre à moyenne.

b) VERS Londres, Bruxelles, Cologne, Strasbourg Comme dans la région parisienne. c) Vers Lyon-MarseilleJusqu'au Rhône, comme dans la régïon parisienne 20 Au delà, nuages moyens, doublés de nuages bas, avec averses.: de neige, ou de pluie. Vent Nord. 60 à ço hilornètrés à l'heure. Visibilité médiocre pendant les précipitations, bonne dans l'intervalle.

d) TOULOUSE-ALICANTE-CASABLANCA: Comme 20 de vers Marseille.

Manche. Eclaircies et averses de pluie, neige ou grésil. Vent Nord-Est fort. Médit srranée Mauvais temps, pluie et grains. Vent fort d'Est dalls le Nord, d'Ouest dans le Sud.

Côte d'Azur. Ciel couvert avec pluie et averses. Vent Est fort.

Corse. Comme Côte d'Azur.

Côte Basque. Eclaircies et averses de neige. Vent Nord fort.

hoimagFX BRANLY

r-~f

Les Rosati de France fêteront prochainement l'élévation à la dignité de grand cfficier de la Légion d'honneur de leur compatriote, l'illustre savant Edouard Branly.

M. Edouard Branly recevra les Rosati le 24 février, à trois heures de l'aprèsmidi, dans son nouveau laboratoire. Là, chaque dame lui offrira un bouquet de violettes. Après cette manifestation intime, émouvante et d'une jolie inspiration, uu grand gala sera donné, le soir, sous la présidence de '.M. Charles Richet, président de l'Académie des sciences. M. Albert Acremant, président des Rosati Lecointe, maire d'Amiens le Père Padé, provincial des Dominicains, et M. Charles Richet prendront tour à tour la parole. MM. Le Duc, Coupleux-Givelet et l'ancien préparateur de M. Branly, M. Pelletier, feront ensuite des expériences de télévision, télécinéma et d'orgue électrique à ondes. Le génial physicien a, d'autre part, « entendu», hier, de son laboratoire, l'Association des ingénieurs sortis de l'Université de Liège lui décerner sa grande médaille. M. Edouard Branly a remercie1 devant le micro, tandis que la médaille était, à Liège, confiée à M. de Albeytie, consul de France adjoint.

Mme Çeorges Kohn fit un émouvant éloge de la regrettée ,duches§e d'Uzès, qui a été jifltjf.r une si grande part dans l'essor dè i'œuvrè. Cet hommage fut suivi d'un exposé du professeur Weili-Hallé, et la réunion se termina par l'examen du projet de l'organisation de la fête qui aura Ijeu au, Ijénéfieç de l'ouvre les 20 et 21 mai, au' Jardin d'Acclimatation. La prochaine réunion est, fixée ,au lundi 6 mars, à trois heures, en l'hôtel de Mme Georges Kohn, 54, avenue Hoche,

-r- L'assemblée générale de, l'Œuvre des crèches .parisiennes aura, lieu: après-detnai-n mercredi 22 février, à deux heures quarantecinq, à la Faculté de médecine (salle du conseil), 12, rue de PEcole-de-Médecine, sous la présidence de M. Paul Strauss, sénateur de la Seine, ancien ministre de l'hygiène, de. l'assistance et dé la prévoyance sociales, président d'honneur de l'œuvre.- ̃ Une vente de charité, sous la présidence de- Mme la maréchale Foch, aura lieu au profit des Missions africaines de Lyon (Dahomey, Côte d'Ivoire, Togo), le lundi 27 février, de dix heures midi e,t de. deux. à,.six. heures, en l'hôtel de la Fondation Salomon de Rothschild, 11, rue Berryer. ,̃• On trouvera à très bon compte du café, du cacao, de la vanille arrivant directement des pays d'origine.

Pour 80.francs, une grande modiste fera pour vous un ravissant chapeau. Réservez-lui vos. commandes de printemps.

Cercles

Demain mardi à seize heures trente, 'la duchesse de La Rochefoucauld inaugurera, 11, rue Montaigne, l'exposition de portraits d'Inès Barcy.

L'American University Union et l'Institut des études américaines, fonde il y a trois ans par le comité France-Amérique, ont offert, à la Maison des nations américaines, sous la présidence de M. Emile Bollaert, directeur général des beaux-arts, un dlner en l'honneur de M. Paul Sachs, l'éminent professeur d'histoire de l'art à Harvard University, directeur du « Fogg Art Museum », de Mine et de Mlle Sachs.

Au cours du dîner, M. Bollaert souhaita la bienvenue à M. Paul Sachs et le félicita à la fois de l'essor qu'il a su donner au « Fogg Art Muséum » et du succès par lequel a été accueilli eg,,Sor.,bonup le cours qu'il vient de faire pour. ;exposeiv les méthodes. d'enseigne- ment .artistique, et: de formation des proleç* seurs d'histoire, de l'art aux EtatSrUnis. M, Horatio Kraris, directeur de TAmerican Uni- versity Union, prit ensuite la, parole, et M»" Paul Sachs exprima en termes émus sa grati-j tude pour l'accueil qui lui était réservé. A ce dîner assistaient M. André Chevrillon, de l'Académie française; M. Maurice Muret, de l'Institut, et Mme Maurice Muret, Mme Bollaert, Mme Horatio Krans, M. et, Mme Firmin Roz, marquis de Rochambeau, vicomtesse de Salignac-Fénelon, Mme LoiuV Viellard, comte et comtesse de Chilly, le juge et Mme Eliot Watrous, M. Sidney B. Veit, président de la National Aeronautic Association des Etats-Unis M. François Carnot, M. G. Saint-Paul, Mme Labori, comte de PusyLafayette, M. Thierard, consul de la République dominicaine Mme Simon Henri-Martin, M. A. Taff, le professeur à Columbia University et Mme R. Gotheil, docteur M. Hanotte, M. Robert' H. Hudsfeth, comte du Chaffault, baron de Drouhot, comtesse de La Gabbe, M. et Mme H. Rosenfeld, Miss de Groot, etc. Mariages

Un certain nombre de billets de faire' part s'étant égarés, nous rappelons' que le mariage de Mlle Daisy Bartholoni avec le' baron Louis de Vaufreland sera célébré, demain mardi 21 février, à nil.di,. en' l'église, Saînf-Philippe.du RQ,ûle,,L.e,prfs^|if avis tient' lieu d'invitation. .• ̃̃'• ̃

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LE MINISTRE DE LA MARINE AU BANQUET DE « LA FLOTTE

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M. Georges Leygues, ministre de la marine, a présidé le banquet de la Société « La Flotte », qui groupe de, nombreux marins retraités de tous .grades. Il y a prononcé une allocution où il a passé en revue l'œuvre accomplie en ces dernières années pour la réorganisation de la marine nationale. Il a aussi parlé de l'avenir en Ces termes Les réductions de crédit demandées à la, marine pour collaborer au redressement fluaiW cier ne sont que provisoires. Elles ne nous empêcheront pas de poursuivre les constructions neuves. Les travaux du Dunkerque né: seront ni interrompus, ni ralentis, et. nous altons mettre en chantier les unités, croiseurs. et escorteurs, qui figurent dans les tranches 1931-1932. J Pour la marine, plus que pour aucun autre ministère, ce qui importe par-dessus tout, c'est la fixité de la doctrine et, In conthmitô d-ç™ l'effort. C'est en suivant cette double règle que j'ai pu réaliser la" rénovation de no'tfe flotte. Hésiter sans cesse dans le choix des programmes et modifier ces. programmes en cours d'exécution est e moyen infaillible de gaspiller les deniers publics et de n'aboutirqu'a des résultats médiocres,

M. Georges" Céi'gues a rappelé- les ser- vices éminents que la marine marchande a rendus pendant la guerre, et rendu nom- mage à 1 énergie et à la bravoure de ses'! officiers et de ses équipages. =

« Entre la marine militaire et la marine- de commerce, ajouta-t-il, doit s'établir une collaboration étroite et confiante, car leur union est indispensable à la sécurité et à la grandeur du pays. »

^»s^rf>S«»C-

LE COURONNEMENT

DE LA REINE DES CORSES Mlle Marie-Anne Andreani, qui, le 4 février dernier, avait été élue reine des Corses de Paris, a reçu, hier, au cours d'une fête particulièrement brillante, les insignes de son éphémère royauté. Après une matinée dansante organisée à l'occasion du couronnement de la reine par le comité des fêtes corses, à la salle des Horticulteurs, Mlle Andreani, ses deux charmantes demoiselles d'honneur, Mlles Simone Faggianelli et Madeleine Campocasscy et- les membres du comité», ont' été reçus en l'hôtel de Figaro.

POUR LES VEUVES DE MILITAIRES EN CHOMAGE

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L'Association d'aide aux veuves de miïi-' taires de la Grande Guerre, 26, rue Jacob, Paris (6e). se préoccupe actuellement de trouver du travail à de nombreuses chômeuses exerçant ordinairement les prof es-, sions suivantes

Dactylos, sténos, secrétaires, professeurs d'anglais,. de français pour jeunes enfants, de phonétique (pour étrangers ou personnes bègues), de musique (piano, violon), de reliure, employées de librairie, personnes faisant travaux d'encadrement, jour.nées bourgeoises ou travail à façon (lingerie, robes, etc;). •̃̃' ̃̃̃•••

Les personnes qui auraient du travail à à leur donner sont priées de s'adresser à l'As. sociation, dont les bureaux sont ouverts de 10 heures à midi et de 15 à 18 heures; Téléphone. Danton 58-77.

i Deuils

S. Exe. lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris, a prié sir Charles Mendl, conseiller spécial à l'ambassade d'Angleterre, de présenter les condoléances du gouvernement, anglais! et les siennes propres à M. Paul-Boncour, ministre des affaires étrangères, à l'occasion de la mort de M. Knight, chef des services d'information et de la presse au ministère des affaires étrangères. Nous rappelons que les obsèques de la comtesse Frémy, née Baude, ont lieu aujour- d'hui lundi, à onze heures, en la basilique de.Sainte-Clotilde..

Oh annonce la mort de M. Edouard Desroys du Roure, directeur honoraire au ministère des finances, commandeur de la Légion '.d'honl1eur, pieusement décédé le 19 février, %n- son domicile, rue" Berno-iïilli H" 5, muni 'des sacrements de l'Eglise. Ses obsèques aurortt lieu le mercredi 22 février, à midi précis, en l'église Saint-Augustin, où l'on se réunira.' Cet avis tient' lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.

De la part de M. René Desroys du Roure, du capitaine Jacques Desroys du Roure, du Révérend Père Robert, de l'abbaye de Citeaux; de M. Maurice Perrin, de Sœur M. SaintHenri, des Petites Sœurs de l'Assomption de M. et Mme Albert Cherel, de M. et Mme André Olivier, ses fils, filles et gendres, de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants. Nous rappelons que les obsèques de M. Louis Guillot, sous-directeijr général de la Société André Citroën, seront célébrées ce matin 20 courant,

Réunion au domicile mortuaire, 1, avenue Félix-Faure.

Nous apprenons la mort de la vicomtesse Guillaume de Bourgoing, née Marguerite de Sermizelles, pieusement décédée à-Lovernay (Saône-et-Loire) le 17 février 1933, dans sa soixantième année.

Elle était la veuve du capitaine de Bour- going, tué à l'ennemi, et la mère du souslieutenant de Bourgoing, mort au champ d'honneur du capitaine de corvette de Bourgoing, du vicomte Antoine de'Bourgoing et de Mme Jean de Lavernette.

,Oi) annonce la mort de M. Bertrand Filière dçy Priaveaux, Les obsèques, auront lieu dénmin, mardi 21 'février, à dix heures et 'demie, en 'l'église Sairit-Françojs-Xavier. Inh'ujîiatioh, au cimetière Montmartre, le présent avis tient lieu d'invitation. Ni fleurs ni cçmrafines. De la part des familles Fidière des Pjjrivèaux, André Bourdet, Bord et des Val-

Itères.

Nous apprenons la mort de Mme de Guibert, nêé:' Marie Nelly Oger, décédée à l'âge de soixante-dix-seRt ans. Ses obsèques ont eu lieu à Soulitré (Sarthe), dans le caveau de famille. Le présent avis tient lieu de faire-part.

On annonce la mort de M. Louis-Marcel Demonts, ancien président du conseil de l'ordre des avocats" au Conseil d'Etat et à la cour de, cassation.

Dernièrement ont été célébrées, à SaintBonnet-de-Cray, en Charolais, au milieu d'une très nombreuse assistance, les obsèques de M. Georges Lacroix, décédé à l'âge de soixantedeux ans. Il était le dernier descendant de Julien Lacroix, qui fut député du Rhône sous la Restauration et dont une rue de Paris porte le nom; et l'arrière-petit-neveu d'Auguste Lacroix de Tramayes, député de Saône-et-Loire, |in des meilleurs amis de Lamartine. De Londres, on annonce la mort de lord Lovat, quatorzième titulaire du titre, décédé à l'âge, de soixante-deux ans.

Le défunt était surtout connu pour son passé Militaire pendant la guerre des Boers, il 1 avait formé et commandé le fameux « Ba-

LA COMMEMORATION

DE LA DEFENSE DE VERDUN

Sous la présidence du maréchal Pétain aura lieu demain 21 février, à 20 h. 30, dans le grand amphithéâtre de la Sorjbonne, une cérémonie commémorative de la bataille de Verdun, organisée par le groupe de la région parisienne de l'Union nationale des combattants.

Une conférence sera faite par le général Laure, chef d'état-major du maréchal Pétain, sur la bataille de Verdun.

M. G. Lebecq, président du groupe de la région parisienne de l'U. N. C.. prononcera une..allocution.

Une partie artistique terminera la réunion. Elle évoquera « Le poilu à travers les âges s'.

Les membres de PU. N. C. seront reçus sur présentation de la carte de l'U. N. C. ils sont priés de mettre toutes lenrs décosiçatiôns. -.̃•

LA RECRUDESCENCE DE L'HIVER Les Parisiens se plaignent du froid qui sévit à nouveau, mais Us .ont .oublié la

11,eigc' qiti fait s1 f6.à,ppàritiorL dari£ nos

peige' qui- fail" sa réapparition, dans nos

«provinces.

Dans le Bourbonnais, elle a atteint une jépaisseur de dix centimètres à Montluçon, quinze à vingt centimètres sur les hauts jplateaux. On signale plusieurs accidents dus au dérapage.

̃ A Bourges, l'avalanche a provoqué la rupture de nombreuses lignes électriques, ^plongeant la moitié de la ville dans l'obscurité et" privant plus de six cents abonnés de leur téléphone. Plusieurs branchements ont été coupés également à Brivela-Gaillarde; On signale que la Corrèze a grossi.

î A Vitry-Je-François, la neige tombe depuis dix-.huit heures. La région do Boupogne-sur*Mer et les collines d'Artois sont recouvertes d'un épais linceul blanc. La plus grande épaisseur a été constatée dans la région de Saint-Pol, notam- pnent à Filliëvres, la couche dépassait quinze centimètres.

Quelques, éclaircies se sont produites durant la matinée, mais, vers 13 heures, pu neige "i s'est remise à tomber.

i Les côtes de Bretagne et de Normandie sont balayées par la tempête. De lOhérboiirg, on signale que le, .vapeur anglais Clara a été projeté contre un ponitonvgrue, provoquant une voie d'eau dans 0 coque de celui-ci. Les pompiers ont pu 'intervenir à temps et l'empêcher de couler.

? La région lorientaise est sous la neige, qui a fait en même temps sa premièrç ap;paritjon à Douarnènez.

La neige est tombée en abondance sur le département du Lot. A Cahors, les rues sont recouvertes d'une couche de neige atteignant plusieurs centimètres. La circulation est difficile.

Grosses avalanches également à Lourdes, Bagnères-de-Bigorre, Lannemezan, Tarbes, Montauban. Sur quelques points de la région montagneuse de 1 Hérault, la circulation des autobus a été interrompue. La Provence n'est pas plus épargnée et, daps l'Espagne du Nord, on signale que plusieurs villages sont isolés.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement dé'la bande.

taillon des éclaireurs de Lovat », composé de jeunes paysans écossais qui savaient combattre l'ennemi avec ses propres méthodes de 1914 à 1918 il commanda la brigade de cavalerie des highlanders.

Bien qu'il n'ait jamais joué un rôle politique de premier plan, .lord Lovat fut pendant deux ans sous-secrétaire d'Etat aux Dominions.

Nous apprenons la mort de Mme Ernesta Robert Mérignac, femme de M. Emile Mérignac, le grand maître d'armes, décédée à l'âge de quatre-vingt-trois ans.

On annonce, de Madrid, le décès de l'amiral Aznar, mort hier après-midi dans cette ville.

II avait été président du conseil dans le dernier ministère sous la monarchie, c'est-àdire jusqu'au 14 avril 1931, date ,de la proclamation* de la République.

Rappelons que les obsèques de M. Albert Charliat, père de notre cc*'aborateur et ami M. Henri Charliat, auront lieu aujourd'hui lundi, à neuf heures, en l'église Saint-Lambert de Vaugirard..

Valfleury.

~».

Nina Gelna,

43, rue Dumont-d'Urville,

présente sa nouvelle collection d'été à partir d'aujourd'hui 3 heures.

PETIT CARNET

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S La Maison Esther Meyer (modes), 124,- faubourg Saint-Honoré, présentera sa nouvelle collection de chapeaux de printemps et d'été, demain mardi 21 février, à cinq heures dé l'après-midi.

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LA JOURNÉE

1 n.

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Sou. venir sera ranimée par le 3290 R. I. A la Bibliothèque nationale Exposition Rabelais.

Au Grand Palais Salon d'hiver. Salon de l'Union des femmes peintres et sculpteurs. A POraneerie des Tuileries Exposition commémorative du voyage de Delacroix au Maroc.

Au Petit Palais: Rétrospective Bourdelle. Au Parc des Expositions Exposition internationale d'aviculture.

A la gare Saint-Lazare Exposition touristique « Châteaux forts sur le réseau de TEtat »,

-t 11 heures, au Cercle de l'Union Artistique, 4, avenue Gabriel (L'Epatant) Inauguration de l'exposition annuelle de peinture et de sculpture.

13 h. 15 Courses à Vincennes.

14 h. 30, à l'Université libre de Passy (5, rue des Vignes), sous la présidence "de; M; 'An- torietti, gouverneur général «L,'Afrique équatorialé française », conférence par M. Jean d'Esme. Présentation du film Peaux noires. 20 heures, 39, avenue de Wagram Dîner des Sommeliers de Paris.

LES ÉLÉGANCES A AUTEUIL

La réouverture dominicale d'Auteuil ne réunissait pas, hier, au pesage, l'assistance habituelle, en raison de la température glacée et humide, que bien des sportswomen connues n'ont pas osé affronter.

Dans la tribune réservée et au pesage, reconnu

Mine W. Edge, manteau de breitsclnvanz avec col de renard argenté, petit toquet de panne noire travaillée duchesse de Maillé, ensemble et manteau de ratine noire avec ccharpo blanche, noire et rouge, petit calot redingote noir princesse de Faucigny-Lucinge,

redingote de velours gris cendre, grande étole

de renard platine, petit bonnet du même velours avec bord de plumes plates assorties; comtesse Humbert Costa de lSea-jivgard, Ion? vêtement de velours de laine suecle avec grand col-de zibeline, cloche de taupé du même ton comtesse d'Orsetti, grand manteau de zibeline, forme de velours pétunia drapé comtesse Marcel de Fiers, manteau dçniirajusté en bure chamois avec vaste col ehâlo de vison, petit feutré semblable entouré de minoches sable vicomtesse de Pioger, grand vêtement d'Hudson, bicorne de velours bleu roi Mrs Williams, grand manteau de vison, petit calot de velours travaillé comtesse de Gouvion-SaintCyr, vêtement très ample en vison, hounet de velours beige travaillé baronne d'Halloy d Hocquincourt, long manteau de loutre, toque de velours noir drapé baronne Guy de Foucauçourt., grand vêtement de vison, calot, de velours suède avec nervures baronne de La Serve, manteau de vison, toque de velours piqué Mme François Vernes, redingote de diagonale noire garnie d'astrakan, petit feutre noir comtesse de Behnont, vêtement de breitschwanz, petite toque de plumes noires. Baronne Guillaume Reille, redingote d'Alaska, petit feutre noir Mme il. de Fay d'Athies, vêtement de loutre, toque de velours Nattier marquise du Vivier, mante-ra avec pèlerine ni diagonale noire, garni de renard platine, petit béret de feutre noir baronne de Lusirac, 1 grand vêtement de vison, bicorne de taupe

noir; Mme Galezowski, ensemble de velours noir garni de renard argenté, petit bonnet de feutre nair avec fantaisie; Mme de Langourian, long manteau d'Hurîson, petite capeline de feutre et velours noirs comtesse de la Fons des Essarts, ensemble de ratine noire, renards argentés, bonnet de velours blancs Mme Gérard de Courcelle, grand manteau de vison, béret de velours mordoré Mme Michel Propper, redingote de breitschwanz, béret de velours noir drapé Mme Rpvel, Jong manteau cintré de natté noir avec 'larges revers et, cravate d'hermine démouchetée, petit bonnet de même fourrure Mme Fritsch-Estrangin, redingote de diagonale noire, col de renard argenté, toque de velours drapé Mlle de Bouleront, grand vêtement de loutre, toque de velours pervenche travaillé Mlle de Nion, ensemble de ratine noire et renard argenté, forme de taupe noir Mme Lucien Khan, long manteau d'estrakan persanier à col de renard argenté, forme de feutre relevée garnie de velours noir: baronne de Nexon, redingote de ratine noire bordée de castor, béret de -taupe noir; Mme Gabriel Brun, grand manteau de vison, toque de petites plumes plates émeraude;.Mme Turquan, long vêtement d'astrakan, bonnet de feutre drapé;' Mme Mouilléfarîne, vêtement de breitschwanz, béret de velours géranium,; drapé; Mlle de Candé,, redingote de velours,, de"vlain,e noir, col de renard argenté, béret de panne blanche drapt'è.

E CJjjD S

Désarmement. à Versailles.

Les organisations pacifistes de Versailles sont à ce point éprises de désarmement qu'elles sont choquées par les trophées qui sont exposés devant l'hôtel de ville.,

Un conseiller municipal vient de se faire leur porte-parole et de réclarper la mise à l'encan de ces canons et de ces mitrailleuses, chèrement payés jadis de sang français. Mais l'assemblée eut la sagesse d'en référer aux anciens combattants. Ceux-ci, réunis à ce propos, ont exprimé le désir, à l'unanimité, de voir les trophées demeurer purement el simplement-où ils sont.

L'exemple et le symbole de ce geste de fermeté ne devraient pas être perdus.

·;y~rr tm~ ~TANT~1NÉ

-i'pAlJt; LESOURD'^ ''̃"̃iiyib-

Se jYTtssionnaire catholique

des temps njoder^és

II serait superflu de présenter Paul Lesourd aux lecteurs de Figaro ils le connaissent et l'estiment assez pour faire grand accueil au maître ouvrage qu'il vient de publier, et ils trouveront, ordonné en une vastes synthèse, éclairé par une documentation riche et neuve, l'exposé de tous les problèmes religieux, nationaux, sociaux, scolaires, qui se posent aux missionnaires dans leur lutte héroïque. Voici la vision ample et claire du champ, apostolique. (Flammarion, deux vol. 24 fr.)

Les beignets de Mgr Duchesne.

Pour le mardi gras, qui tombe cette année le 28 février, voici une recette de beignets exquis dont nous régala, certain carnaval, Mgr Duchesne, recette qu'il tenait du cardinal Mathieu

« Echaudez une demi-livre d'amandes douces, ajoutez un blanc d'oeuf, un peu jde citron confit, de la canelle en, poudre, trois àmàridés amëres, quatre' jaunes d'oeufs durs et des fleurs d'oranger grillées, puis trois autres blancs d'ceùfs fouettés en neige, de la fleur de farine et du sucre en poudre. » Mêlez le tout dans un mortier et pilez jusqu'à ce que vous obteniez une pâte assez ferme dont vous formerez de petites boules. » Jetez ces boules, poudrées de farine. dans une friture de saindoux, et quand elles seront soufflées et dorées à point, givrez-les de sucre fin et servez très chaud. » Mgr Duchesne arrosait ces beignets exquis d'une blanquette de Limoux provenant d'un vignoble de M. Dujardin-Beaumetz.

Vox populi.

Entendu, hier, cette réflexion d'un chauffeur de taxi qui déplorait avec un de ses camarades la « dureté des temps », la faillite du régime parlementaire et la carence de l'autorité

Dommage, concluait-il, que l'on ne puisse pas louer un Mussolini, ne serait-ce que pour six mois

L'homme- du vqjant ne venait-il pas de résumer :"erp-tine phrase pittoresque le sentiment de l'homme de la rue ?

.••: a-

Le drapeau rouge décoré ? 2

Il y a quelques années, plusieurs centaines de fonctionnaires syndicalistes révolutionnaires se rendirent en corps à la pré.fecture d'Angoulême, drapeau rouge en tête et chantant l'Internationale, pour transmettre leurs « revendications ». A leur tête marchait un certain Pignon, ancien directeur de l'école annexe à l'Ecole normale d'Angoulême, qui depuis fut candidat socialiste à diverses élections. Epilogue un arrêté du préfet de la Charente vient de nommer Pignon. membre du conseil d'administration des hospices et hôpitaux d'Angoulême, et le bruit court qu'il va être fait chevalier de la Légion d'honneur.

La République existe-t-elle ? En fouillant les journaux du mois de septembre 1792, notre ancien ministre à Quito et à Bogota, M. Ed. Clavery, n'a' rien trouvé, ni le 21, ni même le 22 ou le 23, qui ressemble à une déclaration non plus qu'à une proclamation. Enfin, pas le moindre acte de naissance. Ce qui faisait dire à Robespierre, au vrai, à celui de ce temps-là « La République s'est introduite furtivement en France. » « Lé comble, c'est qu'elle en est sortie de même », lui répliqua plus tard M. Louis Madelin. Si l'on prend, en effet, une pièce de cinq francs cette disparue dont les aînés d'entre nous gardent l'agréable sou-i venir au millésime de 1805, on y lit « Napoléon empereur ». Et on y lit encore, si on la retourne, car toutes les médailles ont leur revers « République française ». A quand la suite ?

Le Masque de -Fèi;


LES MYSTERIEUX INCENDIES DE NOS NAVIRES

La Jeanne d'Arc notre croiseur école a failli brûler

II y a peu de temps, nous recevions une lettre contenant ces graves révélations « J'apprends de source certaine que par deux fois notre croiseur-école Jeanned'Arc, qui accomplit actuellement une croisière autour du monde, a subi des commencements d'incendie.

» La première fois, en mer, l'incendie a été rapidement maîtrisé, mais la seconde fois je précise le 19 janvier, dans le port de Saïgon l'incendie a été très sérieux. Il s'est déclaré brusquement dans les soutes avant, à deux heures et demie du matin, et ne put être maîtrisé que grâce aux efforts combinés des officiers et matelots du bord et des pompiers de Saïgon. Il a fallu deux heures et demie d'efforts pour maîtriser le feu et, de l'avis des personnes présentes, le bateau n'a été sauvé que parce qu'il se trouvait au port et que les pompiers ont pu apporter leur aide. Si cet incendie avait pris en pleine mer, la Jeanne-d'Arc aurait suivi le même sort que le George-Philippar et l'Atlantique. > A la suite de cet incendie, le bateau est obligé de rester à Saïgon pour réparations, car il a été très endommagé. L'équipage, les élèves officiers et les officiers sont très déprimés et voient avec appréhension la suite de leur voyage ils ont reçu l'ordre de ne rien dire de ces incendies.

» Tout ceci a été naturellement caché à la presse et soigneusement étouffé. » Nous comptons sur l'Ami du Peuple et Figaro, connus pour leurs courageuses campagnes, pour dévoiler ce nouveau complot. Inutile de vous dire que, comme toujours, l'hypothèse du court-circuit est adoptée par le gouvernement. »

Dès la réception de cette lettre, nous fîmes procéder à une enquête discrète mais rigoureuse. Ses résultats confirmèrent l'information de notre correspondant. Nous finies demander aux pouvoirs compétents les explications nécessaires. Des familles s'étaient émues, ayant connu les faits par diverses sources.. Une intervention officielle ne s'imposait-elle pas ?

Cette intervention, que l'on promit, nous ̃attendons toujours. Aussi nous décidonsnous à publier cette nouvelle, parue le 20 janvier dernier dans le Courrier de Saïgon, et qui fut soigneusement cachée au public de France

« La série continue.

» Hier matin, vers trois heures, un incendie, qui, fort heureusement, n'a pas cu de graves conséquences, a éclaté à bord de la Jeanne-d'Arc.

» Le feu prit, pour des raisons que l'enquête menée par la marine établira, dans un tas de fournitures et de cordages placé dans le gaillard d'avant du bâtiment. » Les matelots de quart, dès qu'ils aperçurent qu'une épaisse fumée se dégageait à l'avant du croiseur, donnèrent l'alarme. » En un clin d'oeil, tout le monde à bord fut debout et commença avec les moyens du bord à combattre le feu, tandis que les pompiers de l'arsenal et de la ville de Saïgon, alertés, arrivaient à leur tour sur les lieux du sinistre.

» L'incendie, bien que ne présentant à ce moment aucun danger, fut cependant assez difficile à combattre, à cause de la fumée épaisse qui s'en dégageait. » On réussit à pénétrer dans le gaillard et à s'attaquer au foyer.

» II ne fallut pas moins de deux heures pour le maîtriser. »

D'après nos renseignements, l'information du Courrier de Saïgon ne correspond que timidement à la réalité, mais la révélation fournie, telle qu'elle, est déjà précieuse. Alerte 1

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

RB3V.UH- DH-^LA F R, E S S E3

Le désordre de notre diplomatie La véritable capitulation de M. Pierre Cot, à Genève, devant le délégué de l'Allemagne, dans le débat sur le désarmement, si elle a trouvé quelques défenseurs dans la presse de gauche, continue à être sévèrement jugée par ceux qui, dans l'actuel dérèglement des esprits, ont conservé un jugement sain et honnête. L'AMI DU PEUPLE écrit

Aujourd'hui, on cherche un gouvernement. Il n'y en a pas. On n'aperçoit que d'humbles valets de Léon Blum. Au dehors comme au dedans, c'est le néant, c'est l'abandon de tout. Voyez ce qui vient de se passer à Genève, où le représentant de la France a donné le spectacle lamentable de tout abandonner, y compris notre sécurité et de trembler devant le représentant de l'Allemagne.

On ne saurait trop flétrir l'attitude du jeune caméléon Pierre Cot à qui Paul-Boncour, en s'éloignant de la conférence du désarmement pour rentrer à Paris, a jugé bon de confier le soin de le suppléer.

U avait été faible, son remplaçant a été lâche devant l'étranger. Il fallait s'attendre à l'aplatissement de ce Cot à qui Blum a fait l'injure, un jour, à la Chambre, d'adresser des félicitations.

Commis voyageur de tous les abandons, Cot a visité tour à tour toutes les capitales exennemies, notamment Berlin et Budapest, où il n'a pas craint de discourir en faveur de la revision des traités au préjudice de nos alliés.

ni. Paul-Boncour n'a pas le droit d'ignorer ce passé récent de son collaborateur. Son devoir était de ne pas exposer la France à se voir trahir à Genève par cet énergumène affolé d'ambition.

Naturellement, M. Paul-Boncour n'a pas hésité à couvrir M. Cot. Et cela est « aussi grave et scandaleux que le discours même de M. Cot», dit le JOURNAL DES DEBATS

L'émotion est très vive en France, et elle est justifiée. Le Sénat était hier inquiet. L'opinion publique est désorientée. Le Temps, qui commente avec mansuétude les incohérences du Quai d'Orsay, a tenu lui-même à faire des réserves. En réalité, toute la France est en train de découvrir les effets d'une politique extravagante et elle s'alarme avec raison des difficultés qui s'accumulent.

Mais où s'arrêtera cette politique ? La diplomatie internationaliste du Cartel va d'échec en échec. Depuis six mois elle les collectionne. Echec à Lausanne, où nous abandonnons les réparations. Echec à Genève, où

DERNIERE HEURE

S'il n'a pas la majorité le 5 mars, Hitler

se passera du Reichstag a déclaré M. Frick

« L'entraînement de la jeunesse allemande et le développement de son esprit de défense doivent être notre premier but, a déclaré M. Frick, ministre de l'intérieur du Reich, dans une réunion électorale du parti national-socialiste à Dresde.

» Ce n'est pas, a-t-il affirmé, par une phraséologie pacifiste et internationaliste que nous pourrons reconquérir notre ancienne position dans le monde. Nous en voyons la preuve dans la comédie qui se déroule à Genève. 11 faut d'abord que le peuple ait conscience de sa force, qu'il la jette entièrement dans la balance. Si nous voulons progresser sur la voie du désarmement et de l'égalité des droits, il faudra nous débarrasser aussi de l'ennemi intérieur. Il faudra instituer une loi punissant de la peine de mort toute personne convaincue d'avoir trahi le pays. Ce sera alors le début de l'assainissement de l'Allemagne. »

Le ministre de l'intérieur du Reich a confirmé également en cette occasion l'intention du gouvernement Hitler de se passer du Reichstag si les élections législatives du 5 mars ne donnent pas la majorité au bloc gouvernemental actuel. « Si le gouvernement, a déclaré M. Frick, n'obtient pas la majorité nécessaire, il n'en continuera pas moins son œuvre de relèvement national. Nous n'abandonnerons pas volontairement la place. On prétend que nous n'avons pas de programme mais le nom de Hitler n'est-il pas un programme suffisant ? 7

» La politique de réparation nous a ruinés, et il est impossible de revenir à une situation normale en quatre semaines. II faut d'abord que soient réalisées les conditions de l'assainissement de l'économie intérieure, et il faut, en premier lieu, que soit réalisée la transformation morale du peuple allemand.qui doit être animé d'une volonté nationale indomptable. » Un discours de M. Gœbbels

ESSEN, 19 février. « Si, après la guerre, l'Allemagne a marché de défaite en défaite en politique extérieure, c'est que les partis de novembre 1918 n'ont eu aucun sens de l'intérêt national », a déclaré à Essen M. Gœbbels, chef de la propagande hitlérienne.

« De même, a-t-il ajouté, notre déclin économique, est, en dernière analyse, une conséquence de la décadence morale du peuple dont les partis de novembre sont responsables. ̃>

M. Gœbbels a déclaré que les hitlériens n'abandonneraient pas le pouvoir et que quiconque s'opposerait à l'œuvre de reconstruction nationale serait « broyé ». Le Reich et les Etats allemands Berlin, 19 février. Les Etats de l'Allemagne du Sud ont été directement menacés d'une intervention du gouvernement du Reich par le ministre de l'intérieur, M. Frick, dans un discours prononcé à Dresde. Rappelant les vives critiques récemment adressées au Reich par le président de l'Etat de Wurtemberg, le centriste M. Bolz, M. Frick s'est écrié "•'• « Le gouvernement wurtembergeois ne devra pas s'étonner si le gouverneme^jjt du Reich tire les conséquences logiques des attaques de son chef et si l'autorité du gouvernement wurtembergeois est ainsi mise en péril. Je tiens à déclarer cela en pleine connaissance de ma responsabilité comme ministre du Reich. »

Cet avertissement signifie que le gouvernement du Reich n'hésiterait pas, le cas échéant, à superposer au gouvernement wurtembergeois un commissaire d'Empire selon la procédure qui a été employée contre la Prusse. »

NOUVELLES DE PARTOUT De Berlin. A la suite du récent accord intervenu au sujet des crédits « gelés » en Allemagne, on s'attend à ce que la Reichsbank ramène le taux de son escompte de 4 à 3 1/2 0/0.

De Téhéran. L'ancien ministre da la Cour, Teymourtache, qui était gardé à vue à son domicile, a été écroué à la prison commune. Il doit passer devant la Cour criminelle.

nous laissons l'Allemagne réclamer l'égalité des droits et la violation du traité. Echec en Italie, où la presse se déchaîne contre la commission des affaires étrangères, légitimement soucieuse des accords avec la Hongrie. Echec en Allemagne, où le chancelier Hitler et ses journaux s'expriment au sujet de la France dans les termes les plus désobligeants. Notre diplomatie insensée n'entend rien, ne voit rien, ne comprend rien.

Sa grande pensée est de tout lâcher et de se jeter dans les bras de Moscou, comme si c'était une sauvegarde contre toutes les difficultés. Cela peut paraitre insensé, mais cela est. Le traité de Versailles, l'Europe nouvelle, nos alliés, nos engagements, notre sécurité, notre puissance matérielle et morale, tout cela. pour nos dirigeants, c'est le passé, c'est l'ancienne politique, c'est la paix reposant sur la résolution et la force de se défendre, sur l'équilibre, sur les ententes, sur l'armée. On a changé tout cela. Les effusions oratoires de Genève, la rhétorique internationaliste et les bonnes grâces des Soviets sont le chemin nouveau du salut.

« Les hardiesses croissantes des pays impérialistes, écrit plus loin le Journal des Débats, sont inspirées par la faiblesse de la diplomatie française. »

A la conférence du désarmement, la platitude de M. Pierre Cot devant M. Nadolny n'aura pour résultat que de renforcer l'Allemagne dans ses revendications. M. Cot s'est montré cynique et maladroit. Le plus grand scandale est de le renvoyer de Genève. Qu'il aille poursuivre ailleurs ses exercices oratoires!

Il est permis de se demander jusques à quand cet antipatriote va rester le chef de notre aviation. Sa présence à la direction d'un ministère de défense nationale ne peut être qu'un encouragement pour les revanchards d'outre-Rhin.

Une alliance avec Moscou?

L'Ami du Peuple du matin a qualifié en peu de mots l'extraordinaire idée d'une coopération étroite avec Moscou « Le romantisme diplomatique de M. Herriot ». On ne saurait mieux juger.

En Belgique, où la lutte contre le communisme a pris une ampleur considérable, les premiers échos laissent percer de la commisération. Et même de l'inquiétude. Le VINGTIEME SIECLE cite et commente la protestation de M. Coty 1 Et la Belgique, qui est alliée de la France,

Le gouvernement roumain et le roi Charles

sont satisfaits du statut de la Petite Entente

BUCAREST, 19 février. Le protocole du nouveau statut de la Petite Entente a été apporté hier, à Bucarest, par un courrier spécial venant de Genève, et présenté au roi Charles par M. Savel Radulesco, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères.

Le souverain a exprimé sa satisfaction. Un conseil des ministres, réuni ce soir, a examiné le nouveau statut et l'a approuve. M. Vaïda Voïvode, président du conseil, a été autorisé à envoyer un télégramme de félicitations à M. Titulesco, ministre des affaires étrangères, pour la réalisation de la nouvelle étape de la politique de la Petite Entente.

Les troubles communistes

BUCAREST, 19 février. Au cours du conseil des ministres de ce soir, la situation intérieure a été examinée. Le gouvernement a décidé de prendre une série de nouvelles mesures pour maintenir l'ordre et de faire afficher dans tout le pays un manifeste proclamant que les autorités civiles et militaires ont reçu l'instruction d'accomplir entièrement leur devoir. M. Mironesco, ministre de l'intérieur, a été autorisé à déposer à la. Chambre un projet de loi modifiant et complétant la loi Marzcsco sur l'ordre public.

La presse continue à protester vivement contre les nouvelles publiées par certains journaux étrangers, qui ont été, dit-elle, induits en erreur sur la situation intérieure de la Roumanie et sur la dynastie. Univcrsul, grand journal d'information qui n'est pas en général favorable au gouvernement actuel, écrit « La plupart de ces nouvelles alarmantes ne proviennent même pas de Bucarest, mais d'autres centres de l'étranger s'exerce une propagande hostile à la Roumanie, propagande communiste ou, autre. La vérité est, ajoute le journal, que les troubles qui ont éclaté dans les ateliers de chemins de fer a Bucarest ou à Cluj ont été en tous points semblables à ceux qui se sont produits dans certains centres industriels de l'étranger. Le président Cerro adresse un manifeste au peuple péruvien LIMA, 19 février. Dans un manifeste au peuple péruvien, le président Sanchez Cerro a violemment attaqué l'attitude du gouvernement colombien concernant le différend entre le Pérou et la Colombie pour le port le Letitia.

Le président Sanchez Cerro a déclaré en outre

« Il est temps que le Pérou réponde à la force colombienne par la force. Le pays tout entier, j'en suis convaincu, fera face à la menace colombienne avec la plus grande sérénité et nos ennemis s'apercevront bientôt de ce qu'il en coûte d'attaquer le Pérou. »

s-

L'AMIRAL AZNAR

EST MORT HIER A MADRID Madrid, 19 février. L'amiral JeanBaptiste Aznar, dont nous annonçons d'autre part la mort, avait été président du conseil dans le dernier ministère, sous la monarchie, c'est-à-dire jusqu'au 14 avril 1931, date de la proclamation de la République. A la chute du cabinet Bérenguer, le 18 février, il avait été appelé par Alphonse XIII à présider le ministère. Le Roi l'avait choisi pour ses qualités d'or- ganisateur, mais surtout parce qu'il était resté éloigné de la politique.

Il avait été ministre de la marine dans le cabinet Garcia Prieto, en 1923. Au moment du coup d'Etat de Primo de Rivera, en septembre de la même année, l'amiral Aznar s'était offert au gouvernement pour se mettre à la tête d'une escadre qui serait allée bombarder Barcelone, dont le dictateur s'était rendu maître. Le cabinet Garcia Prieto avait refusé cette offre. Entré dans la marine en 1864, l'amiral Aznar avait combattu à Cuba et aux Phi lippines.

Depuis la proclamation de la Républi- I que, il vivait complètement retiré.

que ferait-elle si la France s'alliait avec les Soviets? A quelle compromissions et à quels risques serions-nous entraînés ? 7 On voudrait croire que la Belgique, qui est l'une des rares alliées fidèles de la France, a déjà fait à Paris quelques démarches sur ce sujet.

L'ETOILE BELGE écrit Ainsi donc ce n'est pas une idée en l'air 1 Déjà il est question d'envoyer un attaché militaire français à Moscou. Ce jour-là, l'armée rouge aura évidemment son représentant officiel à Paris. On ne parle pas encore d'une visite amicale de la flotte soviétique à Brest ou à Cherbourg. Non. D'abord, en négociera un emprunt, car les Soviets ont besoin de beaucoup d'argent et Hitler prétend que la France en a, elle, à n'en savoir que faire. Si une alliance se conclut, croyez bien que ça commencera par là. Il y a encore de beaux milliards dans les bas de laine français. Les verra-t-on prendre le chemin de la Russie ? On dit que l'Histoire est un éternel recommencement. Ils iraient rejoindre ceux qui prirent la route de Pétersbourg, au temps du tsar, et que l'épargne française n'a jamais revus 1 Un journaliste parisien écrivait, il y a quelques jours

Nous n'en sommes plus à la politique de M. de Talleyrand, mais à celle d'Ubu-Roi. On le croirait volontiers.

Concluons avec M. Maurice Muret qui, dans la GAZETTE DE LAUSANNE, met <>n peu de phrases le bon sens « Nous comprenons le besoin qu'éprouve la France de trouver des amis. Nous regretterions qu'elle n'en trouvât pas de plus honnête et de plus sùr. »

Partout où la France a des amis, la seule idée d'une coopération avec Moscou étonne et inquiète.

L'Etat et les fonctionnaires Si le gouvernement écrivait hier le Quotidien, sévit contre les manifestations des fonctionnaires, ce sera la rupture avec les socialistes et la chute mais s'il les tolère ou les encourage par son silence, ce sera l'abdication de l'Etat. Et ceci nous amène à découvrir la puissance des fonctionnaires. Quelle est cette puissance et comment s'exerce-t-elle ? Ecoutons M. Martin-Mamy, qui écrit dans l'AMI DU PEUPLE du soir Si les Français, au lieu de découvrir soudain, sous la pression des faits, qu'un Etat divorcé d'avec les notions d'autorité et de responsabilité n'est pas un Etat, avaient

De Berlin, M. Nadolny

a annoncé

son retour à Genève pour mardi soir

Genève, 19 février. En prévision des réunions internationales de la semaine prochaine, plusieurs délégués sont arrivés à Genève.

Le baron Aloisi, qui représentera l'Italie demain après-midi au Conseil de la S.D.N. convoqué d'urgence en application de l'article XV du Pacte pour s'occuper du conflit entre la Colombie et le Pérou, est arrivé ce soir.

D'autre part, M. Hymans, président de l'assemblée extraordinaire de la Société des Nations, est arrivé la nuit dernière. Il s'est occupé aujourd'hui de la préparation de la séance de mardi au cours de laquelle il doit présenter un rapport sur les efforts inutiles de conciliation pour régler le conflit sino-japonais.

D'autre part, M. Nadolny a téléphoné ce soir de Berlin à la délégation allemande qu'il comptait être de retour à Genève mardi soir.

En conséquence, le président Henderson a ajourné à mercredi la réunion de la commission générale.

M. PIERRE COT

A QUITTE PARIS HIER SOIR M. Pierre Cot, ministre de l'air, délégué dé la France à la conférence du désarmement, a quitté Paris pour Genève hier soir à 21 h. 50, par la gare de Lyon. M. Pierre Cot était accompagné du général Denain, chef d'état-major général, du lieutenantcolonel Jauneaud, de M. Joy et du capitaine Alamichel, de son cabinet.

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LE JAPON ET LA S. D. N. Tokio, 19 février. Après s'être entretenu, ce matin, avec le prince Saionji, le vicomte Saito, premier ministre, a déclaré aux représentants de la presse qu'il n'avait pas encore été décidé de donner pour instructions à la délégation japonaise actuellement à Genève de quitter cette ville dès que la réponse nippone aux recommandations du comité des Dix-Neuf aurait été communiquée à l'assemblée.

Le président du conseil a ajouté, à ce propos, que le départ de la délégation japonaise ne signifierait nullement que le Japon fût sur le point de se retirer de l'organisme international de Genève. On précise, d'autre part, que l'on prépare actuellement au ministère des affaires étrangères japonais le texte de la réponse nippone qui sera soumis demain au cabinet avant son envoi à Genève.

M. FRANKLIN ROOSEVELT RECEVRA AUJOURD'HUI

SIR RONALD LINDSAY

New- York, 19 février. M. Roosevelt a conféré cet après-midi avec le professeur Moley et M. Baruch, ses conseillers économiques.

On croit savoir que les conversations ont porté sur l'entretien que le président élu compte avoir demain avec sir Ronald Lindsay, ambassadeur de Grande-Bretagne, à son retour de Londres.

Auparavant, M. Roosevelt avait déjeuné avec le colonel House, représentant personnel du président Wilson en Europe, pendant et après la guerre, et avec M. Paderewski.

LE CONFLIT

BOLIVO-PARAGUAYEN

Assomption, 19 février. Les milieux officiels paraguayens se montrent considérablement alarmés de la décision prise par le 'gouvernement du Chili, d'autoriser le passage, sur son territoire, d'armes de guerre et de munitions destinées à la Bolivie.

Certains journaux paraguayens déclarent que, devant cette attitude du Chili, le Paraguay devrait officiellement déclarer la guerre à la Bolivie, afin de contraindre les Etats voisins à déclarer leur neutralité dans le conflit bolivo-paraguayen, dans la région du Gran-Chaco. 1

écouté la vérité de l'expérience plutôt que les grossières flatteries des candidats, s'ils avaient jeté des regards plus pénétrants sur la machinerie du régime et des regards moins complaisants sur la couronne en papier électoral que leur tendaient à dates fixes les professionnels de l'urne, ils se seraient rendu compte depuis longtemps déjà que la machine sans âme n'a pu tourner que grâce à l'acte quotidien du fonctionnaire sans maître qui chaque matin se rendait à son bureau. C'est là le miracle de notre pays, dont le génie national s'incarne dans le système D., que son administration, rigoureusement centralisée, ait pu continuer à obéir pendant tant d'années aux ordres d'outre-tombe que lui donnait Napoléon. Comme l'armée de la Révolution avait vécu grâce aux cadres militaires de la monarchie, notre société civile a vécu grâce à l'administration impériale. Les gouvernements pouvaient s'écrouler plusieurs fois l'an aux pieds d'un président de la République sculpté dans un nuage avec un ciseau en mie de pain. L'illusion d'un Etat nous restait et cette illusion était projetée par l'Empire. Sans les Bureaux, ou se demande comment la France, sans cesse secouée par son appareil législatif, mais à peu près complètement abandonnée par son exécutif, 'et d'ailleurs plus occupée de ses guérillas politiques que de son destin, aurait pu durer.

Comment s'étonner après cela, dit M. Martin-Mamy, « que l'administration, devenue en quelque sorte le souverain, n'ait pas le sentiment de sa puissance ? » Les fonctionnaires tiennent le public par les services qu'ils lui rendent. Les cheminots et les postiers, en se croisant les bras, peuvent paralyser la vie nationale. D'autre .part, les intérêts des employés de l'Etat sont liés aux intérêts des parlementaires par l'échange de services qui s'établit entre eux.

est l'autorité dans l'Elat Qu'on réponde maintenant.

Entre Berlin et Rome

Voici en quels termes M. Eugène Lautier (HOMME LIBRE) accueille les démentis venus de Rome à la formation d'une « nouvelle Triplice »

On pense bien que je n'attache pas la moindre importance aux démentis de Rome concernant les accords conclus entre l'Italie, la Hongrie et l'Allemagne. J'ai déjà dit qu'il ne s'agissait pas de savoir quelle était la forme, à plus forte raison le texte des paroles échangées. Les engagements réciproques existent voilà l'essentiel.

La vérité sur la crise paysanne

Le secrétariat de l'assemblée des présidents de chambre d'agriculture, dirigé avec tant d'activité par M. Prault, a écrit à toutes les chambres pour recueillir d'elles une impression objective sur la crise agricole qui sévit dans leur département. La plupart d'entre elles ont répondu et, de ces réponses, M. Prault a extrait une phrase dominante, celle qui exprime ïe mieux la situation départementale ou régionale. Ces phrases réunies les unes aux autres avec indication du lieu de leur origine, constituent un document impressionnant qui a été remis au président de la République. q

Disparition des économies paysannes endettement de la population rurale conséquences agricoles, économiques, morales et sociales représentent les rubriques, sous lesquelles sont énoncées ces formules, les mieux appropriées à la situation de chaque région. En voici quelques-unes

Dans la Gironde, on constate que les économies réalisées durant les années prospères sont épuisées. Dans la Mayenne, la situation est désastreuse pour les jeunes cultivateurs qui voient la moitié de leur capital perdu. Les paysans de l'Allier s'endettent de plus en plus. Dans l'Indre-etLoire, la caisse régionale a dû consentir des prêts de plus d'un million par mois. Dans la Dordogne, les prêts consentis par le crédit agricole ne peuvent être remboursés. Dans la Meuse, le cultivateur réduit ses achats au minimum. La chambre de l'Aisne note « que les répercussions de la crise agricole seront très sensibles sur le commerce et l'industrie ». « Baisse de la terre. arrêt des transactions immobilières. les droits de succession mangent la terre », telles sont les conclusions de la chambre de la Loire-Inférieure. Dans l'Aveyron, on constate déjà des abandons de fermes. Dans la Loire, on signale que la baisse sur les fermages aux dernières adjudications pour les hospices a été de 50 à 75 0/0 on prévoit le retour prochain à la friche de tous les terrains de culture difficile. « C'est le découragement des masses paysannes », écrit-on du Morbihan. Terminons par cette citation provenant du Gers « Au point de vue social, le chômage grandit la colère populaire gronde; à noter que les soulèvements paysans sont les plus graves et les plus difficiles à arrêter. »

« Les moindres commentaires, est-il dit dans ce document, atténueraient ce tableau angoissant de la crise paysanne. » Sans doute Mais comment ne pas le comparer avec les cahiers des Etats Généraux qui, il y a cent quarante-trois ans, annoncèrent la Révolution ?

LA QUESTION TUNISIENNE La commission chargée d'examiner la question tunisienne a terminé ses travaux, et son président a remis au ministre de l'agriculture, en même temps que les conclusions qui en découlent, le dossier des différentes revendications. Le ministre arbitrera dans un projet de loi le différend qui s'est élevé au sujet du vin entre la France et le protectorat tunisien. Notons cependant qu'un décret vient de paraître qui ouvre à la Tunisie un crédit de 200.000 hectolitres de vin imputé sur le contingent de la campagne 1933-1934, à raison de 100.000 hectolitres sur le premier trimestre 1933 et 100.000 hectolitres sur les mois d'avril, mai, juin et juillet. Les dépassements au contingent de 1932, qui étaient bloqués dans les ports, pourront ainsi entrer dans la circulation.

La question des vins tunisiens va devenir ainsi une question de gouvernement, et c'est très heureux, car elle ne saurait être placée seulement sur un plan économique, où les chiffres constituent des arguments prédominants elle comporte également un aspect national, dont il faudra bien tenir compte. C'est là, sans doute, le point difficile de tous les problèmes coloniaux qui, dans un proche avenir, vont se poser pour toutes nos possessions d'outre-mer, et quand il s'agit de l'Afrique du Nord, sa proximité de la métropole les rend plus sensibles encore. Comment nier que c'est une élite parmi les Français qui a fait de la terre africaine en Algérie, en Tunisie et au Maroc une terre francaise ? '? C'est à ce sentiment de reconnaissance et d'admiration que se heurtent les réalités actuelles, si tangibles qu'elles soient. Il est. en effet, douloureux d'écarter de notre consommation nationale le produit d'une activité encouragée par nous, et, cependant, la progression de la viticulture africaine peut conduire, par surproduction, à une telle mévente du vin dans la métropole que des jacqueries seraient à redouter. Tel est l'avis d'anciens ministres de l'agricul-

Et nul n'en doute en France, pas même ceux qui font aux instances italiennes l'aumône d'insertions complaisantes ou d'acquiescements dédaigneux.D'ailleurs, il n'a jamais été d'usage que l'on fît confidence à la ronde des précautions que l'on prend ou des mauvais desseins qu'on nourrit.

Avant la grande guerre, l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie constituant la Triplice, aujourd'hui renouvelée n'ont pas envoyé de lettres de faire-part le jour des noces.

Et quand cette alliance fut prolongée, le gouvernement italien ne se crut pas obligé de répondre par un oui à la question précise de notre ambassadeur, M. Billot.

Encore une fois, nous ne sommes pas assez naïfs pour demander de la franchise. Ce qui se passe suffit à nous renseigner. Depuis que l'Italie avait accueilli les avances de M. Edouard Herriot par un silence méprisant, RI. Mussolini a reçu un assez grand nombre de visiteurs français.

A tous il a confié les conditions d'un rapprochement franco-italien. A tous il a demandé qu'on lui laissât une entière liberté d'action « de Prague à Odessa ». Il n'a pas caché ses ambitions de suzeraineté ou de conquête dans toute l'Europe centrale et les Balkans. Il ne se serait pas permis un tel langage s'il n'avait pas eu les raisons les plus certaines de compter éventuellement sur le concours matériel de l'Allemagne et de la Hongrie. « Les démentis qui viennent de l'autre côté des Alpes constituent la préface normale, obligatoire de l'attaque brusquée », déclare M. Lautier.

A Berlin

S'il est vrai qu'il existe un accord secret entre Berlin et Rome, il n'est pas obligatoire que la presse allemande en reflète l'existence. Mais nous voyons que l'idée d'une alliance avec Rome n'a pas l'enthousiasme sans réticence de l'opinion allemande.

Une feuille du centre catholique qui n'a plus d'influence sur les directions du Reich la RHEIN-MAINISCHE VOLKSZEITUNG, fait ces considérations de bon sens

A première vue, on pourrait croire à une authentique solidarité d'intérêts entre l'Allemagne et l'Italie. Les deux Etats, en effet, se prononcent pour la revision des traités l'Allemagne parce qu'elle cherche à liquider les conséquences de la défaite l'Italie parce qu'elle se croit désavantagée par les autres vainqueurs. Et les deux Etats voient un adversaire commun leur barrer la route la France.

ture, qui considèrent ce danger comme un des plus graves du moment. C'est donc ailleurs qu'en France qu'il faut écouler ce que la métropole ne peut absorber. M. Daladier envisagerait, dit-on, une interdépendance économique entre toutes les parties de notre empire colonial pour que les Français de l'Asie, de l'Océanie et même de l'Afrique équatoriale boivent le vin produit par l'Afrique du Nord.

Le magnifique exposé fait par M. Manceron, résident général, à la commission et dans lequel il a donné les raisons de la surproduction tunisienne, qui furent les lenteurs de la préparation de la loi de juillet 1931, durant lesquelles les viticulteurs prévoyant les restrictions se mirent. à planter pour ne pas être pris au dépourvu, montre également les à-côtés politiques de cette question. Il fait pressentir le danger qui ne.manquerait pas de se produire si les Français qui ont mis la Tunisie en valeur se trouvaient un jour placés dans l'impossibilité de recueillir le fruit de leur effort. « II n'est que trop facile d'apercevoir comment serait occupée la place qu'ils auraient été contraints d'abandonner. »

Ceci méritait d'être signalé pour que les viticulteurs métropolitains, dont les arguments sont très forts dans le cadre de leur production, considèrent aussi la position de la Tunisie envisagée sous l'angle de la colonisation. Ce qui est lamentable, c'est de voir des vins étrangers avoir droit de cité sur notre territoire, alors que ceux de notre protectorat ne peuvent y rencontrer l'accueil que mérite l'effort de ses colons. Le projet de loi qui va être préparé ne manquera pas, espérons-le, de tenir compte de toutes ces contingences. Raymond de Passillé.

r*

Journal parlé par T. S. F. des Agriculteurs de France

Emissioim de la Tour Eiffel (1.444 m.) et de l'Ecole supérieure des P. T. T. (447 mètres) tous les jours (sauf le dimanche), de 13 lu 30 à 13 h. 45

Lundi 20 février. Les viandes foraines les halles.

Mardi 21 février. Autour des alloca.tions familiales agricoles.

Mercredi 22 février. Achat d'un moteur agricole. La situation d'un enfant de treize ans victime d'un accident du travail agricole.

Jeudi 23 février. Taille des arbres fruitiers. Les nouvelles dispositions législatives relatives aux calamités agricoles Assurance contre la grêle.

Vendredi 24 février. Semez au potager laitues et romaines. La cobée grimpante au jardin d'agrément. Les nouvelles dispositions législatives relatives aux calamités agricoles Allocations de solidarité. Samedi 25 février. Le logement des pondeuses.

Lundi 27 février. Les marchés de réassortiment les criées.

LA MORT DE M. KNIGHT Lord Tyrrel of Avon, ambassadeur d'Angleterre à Paris, a prié sir Charles Mendl, conseiller spécial à l'ambassade d'Angleterre, de présenter les condoléances du gouvernement anglais et le siennes propres à M. Paul-Boncour, ministre des affaires étrangères, à l'occasion de la mort de M. Knight, chef du service d'information et de presse au ministère des affaires étrangères.

i g= Vient de paraître "FEMMES

D'AUJOURD'HUI" Numéro de FÉVRIER

de

FIGARO

ILLUSTRÉ

Le N° 8 frs

Mais l'Italie veut la revision au sens italien, et l'Allemagne au sens allemand. Or, depuis toujours, et déjà à une époque où le « sacru egoismo » n'était pas encore élevé à la hauteur d'un principe, les hommes politiques italiens sont apparus comme de très grands « réalistes ».

Mussolini ne fait pas exception à cet égard. Volontiers, il accepte d'arracher à la France le plus de concessions possible à l'aide de l'Allemagne volontiers il est prêt à briser l'influence française dans les Balkans avec l'aide allemande. A Genève aussi, Italiens et Allemands apparaissent comme des alliés dans l'affaire du désarmement, laquelle est dirigée d'une façon concrète contre l'hégémonie -de la France. Mais après ? Qui donc est l'adversaire le plus résolu de l'Anschluss, la France ou l'Italie ? *? Pour empêcher l'union douanière, l'Italie a étroitement collaboré avec la France. Et, quant à ses aspirations coloniales, qui visent l'Afrique et en premier lieu les anciennes colonies allemandes, l'Italie a-t-elle intérêt à laisser se joindre aux compétiteurs déjà existants un compétiteur nouveau sous la forme d'une Allemagne qu'elle aurait renforcée ? La solidarité d'intérêts apparente ne doit pas céler à notre vue que tôt ou tard l'impérialisme italien deviendrait l'un des adversaires les plus dangereux d'un impérialisme néo-allemand. Qu'est-ce que l'Allemagne peut offrir à l'Italie ? Guère autre chose, si ce n'est provisoirement dans l'ordre diplomatique des services de lansquenet. La France, en revanche, est à même, sinon de satisfaire à tous les voeux des Italiens, du moins de leur offrir des acomptes tels que Mussolini ne peut les refuser. D'autant plus que l'Italie est condamnée à l'impuissance dès l'instant où les puissances anglo-saxonnes apparaissent comme médiateurs en faveur de la France. Qu'on ne se fasse pas d'illusion sur l'état d'esprit en Angleterre et en Amérique.

La feuille du centre poursuit

Il est temps de jeter un cri d'alarme. Va-t-on renouveler la néfaste constellation d'avantguerre ? A savoir, l'Allemagne. avec l'amitié extrêmement problématique de l'Italie, et avec l'alliance de la Hongrie si diminuée (et avec l'Autriche ?).

Nous donnons cette opinion comme document, car les grands organes du centre ne la prennent pas à leur compte. La Rhein-Mainische Volkszeitung a sans doute raison dans l'ordre supérieur des choses. Mais Berlin obéit volontiers à l'erreur, à la « gaffe » l'alliance italo-allemande reste possible, vraisemblable les partenaires s'engagent dans une rude partie v et, un beau jour, la guerre est là.

Maurice Noël.


Légion d'Honneur Fin du tableau de concourt

Infanterie coloniale

Les lient. Delivet, dépôt des isolés des trempes col. de Marseille ouoroiset, centre de transit. des tr. indig. col.; Farnaud 51° rég. de mitr. inùich.; Le Manach, 1G° rég. d'inf, col.; Le Roux, 4" rég. de t:r. tonk.; Uavid, forces de police du Cameroun Bourlier, 3° rég. d'inf. col.; Petit, en Chine Prévotat, à Madagascar; ManodriUa, 10e rég. d'inf. col.; Quegunar, en Chine Boulle, 4* rég. de tir. sénig. Boisnel, 23* rég. d'inf. col.; Uûlac, capit. rég. de tir. ânnam.; Guidicelli, tient. 23" rég. d'inf. col.; Lansôn, capit. 4° rég. tir. tonk.; Parât, capit., au Pacifique Thévonin, capit, reg. d'inf. col. du Maroc Maisqnn:st» lieut. à Madagascar Ccbharï, lieut. au Maroc.

Bûchet, capit. 18° régim. de tir. sénég. A'phonse, capit. aux Antilles (i.rard, iieut. bat. de tir. séné,«. -n- 4 de Minbél, capit. 4* rég. de tir. sénég.} Commues, lieut. 3' rêg. d'luf. col.; de Brucnàrd, capit. 21" réf. d'inf. col.; de Sermet de Tournefort, lieut. 10' rég. de tir. sénég.; Colonna, iieut., forces 4e police du Cameroun Costeraate, capit. bat. de tir. sénég. n° 6 Allegrini, lieut. au» Levant Jîoriière, capit. 23* rég. d'inf. col.; Armand, capit., région de Paris Fourgeot capit. 23" rég. d'îilf. col.; GJbert, capit. en Afrique occid.; Gonnet, capit., école supj. de guerre Merle, lieut. rég. de tir. sénég. du Tchad Nuret, lieut. au Maroc Duleyrite, capit., en Indoch.; Chapouly, lieut. en Afrique occid. française de Beutzmann, cap., Afrique occid. française; Campos-Hugueney, capit., état-maj. de la 2° div. col. sénég.; Guéritat, capit. 41° rég. de mitr. nialg. Chevalier, capit. 3^ rég. de tir. tonk.; Maronneau, capit. 21, réij. d'inf. col.; Belz, capit. 2e rég d'mf. col.; Pejllegrin, éapit. 8e rég. Ût tir. sénég.; Schwob, lie*. 23e rég. d'inf. col. Officiers indigènes. Mamadou Ba, souslieut. an Maroc Issa, lieat. en Algérie. Sous-officiers. Les adjudants-chefs Lacombe, bat. autonome d'inf. col. du Maroc ÎViurâire, 4* rég. de tin séndg. Nougarède, 13° rég. de tir. sénég.; Michel, 8 rég. de tir. sénég.; Serris, 10° rég. d'inf col.; F|onîanarosa, 8" rég. de tir. sénég.; Rivoal, 13e »ég. de tir. sénég.; Cresta, 23* rég. d'inf. col.; ISenet, 41° rég. de miir. malgaches Codaccioni, 10° rég. de tir, sénég.; Mathieu, au Maroc Damis, 3° rég. d'inf. col.; Androi, 21° rég- d'inf. col. Artillerie coloniale

»,es lient. Archimbaud, serv. géogr. de l'armie Deuili-ye, l*v rég. d'arts col.; Soudry, ïl" rég. d'arl.'col.; îieveu, ,10" rég. d'art. col. Les capit. Hageot de la Touche, Indochine Fardouet, Indochine Rocdhî,< Afrique oceid. franç.; Boyer, 2° rég. d'arl* col,; Le Coroller, 11* r^g. d'art, col.; BoUUeB 1er, éctile. sup. de l'intend.; Hourmant, Madagascar Laprévotte, 10° rég. d'art. col.; Fenoux de Maismoni, 1" rég. dart. col.; Salaiin, V°* rêg. d'art, col.; K:.udhuit, Indqchiiie Valéry, 2" rég. d'art. col.; Reniieci, Maroc Boiti, 3* rég. d art. col. Officiers de l'état-major partiouliet (2° section) les lieut. Thomas, «en Indochine Favennec, en Indochine Cornily. en France. Saus-officiers: les adjuH.-chef« Quichaud, centre de mobil. d'artil. colon. n" 58 Dupin, li° reg. d'art, colon.

Intendance

Les lieut. Wiart, au MJaroc Hascoët, eu Afrique équatoriale Bazinpt, capit. d'admin., eu Chine henekre, lieut. jl'adm., en Chine Âgostini capit. d'adm. Ecole de Vincennes. Santé

Les médecins capit. Leacemnec, en Afriouc équatorialé Goinet Weisi en France Saleun, en Afrique équatoriade Chevals, en Indochine Montagne, Ecole d'application de Marseille.

Réydet, pharmacien capitaine», en Indochine. Les lieutcn. d'administration Chaignôn, en France Grisoni, en Afrique occident. Ferry, cap, d'adm,, au Pacifique

Corps et agents indigènes

de l'Afrique du NÉord

Algérie Bellabes ben Abdelkiwler, cheikh de BsuiliioUs (territoire de Touggoujrt) Mansour ben Mansour, caïd d'El Ouata (territoire d'A'ni Seira) N'aceur ben pjelloul, p des Ouiad Aïssa et Brézina (territoire d'Ai>i Sefra) Si Ahmed ben Lakhdar ben Marbc*ik, çheik de Tolrça (territoire de Touggourt) Si Kerroum lieu Si Moulay Djilali, chef de la Kadria de Géryville.

j un.'sie .• Ali ben Ahmed ben El Hadj bou

Ziûàne, baeh chaoueh de 2' claf se au makh-

zen du Sud Tunisien; Mabrouk ben Mohamed La^.ouk, bacli chaouch de 2° ciasse au makh- zen du Sud Tunisien.

Maroc Mimoun Ou Ali, cheikh des Ai s Oùaoumana. Fonctionnaire caïd des Ai't Ishaq (territoire du Tadla) Mohand Ou Naceur, caïd des Ai't Mai (territoire du Tadla) Moha Ou Ali, fonctionnaire caïd des Ai't Bou Yacoub (territoire du Tadla) Si Hajoub ben Messaoud, khalifa Srir à la garde chérifienne. Officiers d'administration

Officiers d'administration. Les lieut. d'administration Fobis, hôpital mil. de Marseille; Ronzano, troupes du Levant Joffrin. rérîiou de Paris Guerrier, cap., troupes du Maroc Bisset, lieut., minist. de la guerre Bernard, lieut. région Verdeyme, lieuU dir. du serv. de santé des territoires sud-algérien Sicard, cap.. Ecole mil. d'adm. de Vinccnnes Hamon, lieut., 4e région Paul, lieut., hôp. mil. d'instr. Percy Ligeard, cap., ministère de la guerru Lemaire, lieut., dir. des appr. et des fabr. iiu j sérv. dé santé Guérard, lieut. 17» région Meunier, lieut. 15' section d'inf. militaires. Sous-officiers. Kolher, adjudant chef, 25" section d'infirmiers militaires.

Justice militaire

M. Audrain, off. de justice mil. adj., trib. » militaire de Dakar.

Les capitaines greffiers M. Roubertie, trib. militaire d'Alger M. Hosset, trib. mil. d'Hanoï M. Giboulot, trib. mil. de Paris M. Garrouste, trib. mil. de Paris.

Sous-officier. Faure, adj.-chef comptable, prison militaire de Meknès.

Cadre spécial du service

d'état-major

Luas, lient., troupes de Tunisie Arcler. cap, état-major du gr. de subd. n° 2 de la 7* région Bus. cap., état-major du sect. fort. des Alpes-Maritimes Lassallé, cap, état-maj. de la subd. d'Epinal Robert, cap.. état-maj. du gouv. mil. de Lyon Gruber, cap., état- major de l'armée.

Aumônier militaire

M. Combes, aumônier militaire da culte catholique, troupes d'occupation du Maroc. Corps des interprètes militaires de langue arabe

Les Interprètes lieut. Butel, interprète lieut, affaires indig. du Maroc Càrbonnier, interpr. lieut. aff. indig. du Maroc. 1

Service de la Trésorerie aux armées Guiraudou, payeur part. de 2" cl, troupes du Levant,

Service de la poste aux armées Piquemal, sous-chef de section de !>* classe, troupes du Maroc Corne, sous-chef de section de l" classe, troupes du Levant.

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ÇA ET LA

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J* A dater d'aujourd'hui 20 février, et à titre d'essai, circulation des Véhi- cOlfes s'effectuera à sens unique rue Vis^ conti, de la rue Bonaparte vers et jusqu'à la rue de Seine.

aA~n·

Toute demande de changement d'adresse doit être acvompatinée de la somme de un franc cinquante en timbres- poste pour couvrir une partie des frais de renouvel- lement de la bande.,

At cas d'abonnement combiné à Figaro et Figaro il lustré, prière de spécifier nettement si le changement doit être observé également pour l'envoi dé Figaro illustré, qui s'effectué au début dé chaque mois.

LES PROJETS FINANCIERS AU SÉNAT La discussion générale est elose M. Daladier, président du Conseil, prononce Un discours

Le Sénat, hier, en a terminé avec la discussion générale. il a même, en fin de séance, adopté les 36 premiers articles du projet de loi qui, ayant trait aux engagements de dépenses prévues pour le dou- zième de mars, ne pouvaient donner lieu à discussion.

Cette deuxième journée avait attiré encore plus de monde au Luxembourg que la première. Il est vrai que t'était un dimanche. On en peut tirer cette conclusion que les affaires politiques exercent encore sur le peuple parisien une attraction assez puissante pour qu'il y sacrifie les douceurs du repos dominical.

M. Fernand David, premier orateur de cette seconde journée d'éloquence, s'occupa d'un personnage qu'on oublie un peu trop en ces circonstances le Contribuable. M. Fernand David s'inquiète de savoir si ce malheureux qui plie sous le fardeau des impôts existants peut supporter de nouvelles charges. Il en doute et il voudrait qu'on recherchât les moyens de redressement autrement qu'en pressurant un malheureux dont on ne peut plus rien tirer. Qu'on établisse un programme économique, qu'on organise, comme l'Angletèfer l'a fait, nos échanges coloniaux. il vaut mieux compter sur nous pour nous tirer d'affaire que sur les conférences internationales. Celles-ci vont nous apporter comme remède la semaine de quarante heures dont la France, dont toute l'organisation économique est basée sur les petites entreprises individuelles, sera la victime.

M. LEMERY

M. Lémery, dont la forte éloquence fit impression sur l'assemblée, fit entendre de rudes vérités.

Nous assistons, dit-il en débutant, à une décomposition de l'Etat, à une destruction systématique de la richesse et du crédit public. Je conviens qu'elles ne datent pas du cabinet actuel. Depuis trois ans tes budgets sont en déficit constant. Comment les gouvernements ont-ils laissé sans solution des difficultés que le temps aggravait ?

Le projet aciuel so ressent de concessions faites à des comités sans responsabilité par les élus du suffrage universel. Le gouveruement convaincra-t-il ses amis de l'autre assemblée que le moment est venu de s'affranchir de l'esprit de parti 'pour ne regarder que l'intérêt puulic V

II ne s'agit pas de masquer la vérité. Le gouvernement s'ingénie, nous semble-t-il, à ne pas laisser voir la vérité au Parlement et au pays, à forcer les faits, à se soumettre à la politique au lieu de plier la politique aux faits. Heureux déficit qu'on peut réduire de 15 à 5 milliards On peut réduire de 900 millions les crédits de la défense nationale, alors que la France, d2puis 1914; n'a jamais été plus menacée qu'aujourd'hui cependant t La vérité est qu'une fraction de la majorité avait promis à l'Internationale la réduction des crédits militaires.

L'orateur fit alors un tableau de la situation. Tableau très sombre, puisqu'il en arriva à cette conclusion qui provoqua sur divers bancs des exclamations Au vrai, la France est ruinée.

Et il dohna des chiffres. Chiffres terribles. Dette publique 300 milliards perte sur valeurs en Bourse de 1913 à 1932 483 milliards. Et qui peut-on rendre responsable d'un semblable désastre. La crise ? Non pas elle seule la pôlitiquei Il est trop commode d'accuser la çrï^tsfét'de noter des reprises partielles. Le désord^ç^p^nancier découle de tu politique de prodigalité et d une législation aventureuse vûtceï'pw répondre aux idéologies du Bureau intern^tipnai du travail.

La droite et le centre applaudissent vigoureusement. La gauche ùt entendre de J vives protestations.

Le remède à ces maux ? Il tient en deux mots j économie, déflation. Renoncer à cette folie qui consiste à augmenter les dettes en période de dépression. Soixantedix milliards de masse budgétaire qui repose entièrement sur une iniime minorité. Deux millions de Français seulement paient l'impôt direct, 8 millions d entre eux paient la moitié de l'impôt général, une très faible partie des professions libérales et des agriculteurs paie l'impôt sur le revenu. La vérité est qu on se sert de l'impôt pour exproprier sournoisement certaines classes. Doctrines meurtrières qui inspirent les projets d'augmentation d'impôt. Je mets le gouvernement en garde contre certaines confiscations auxquelles l'invite une partie de sa majorité. Soit par l'organisation de monopoles, soit par des attaques sur les successions ou les titres au porteur. En même tempe, on donne la chasse h l'élite dans nos administrations, les manœuvres travaillent au coefficient 11, les chefs au coefficient 4. On arrête lc recrutement des fonctionnaires, faisant payer à ià jeunesse les fautes de la démocratie. Et la conclusion de M. Lémery fut qu'il fallait maintenant, pour rétablir la situation, non de expédients mais une politique de courage.' .0,

Il faut pour cela un gouvernement énergique qui ne fléchisse pas devant les factions et devant les oligarchies, Un gouvernement aussi qui répudie les doctrines socialistes qui aboutiraient à ne laisser en France qu'un Etat omnipotent et- un peuple de mendiants. M. Anatole Manceau, dans une courte intervention, réclama l'égalité fiscale. 11 signala ce scandale des commerçants victimes de charges trop lourdes et d'une tracasserie administrative excessive, des coopératives qui leur font concurrence et qui sont exonérées de tout impôt. Et on s'étonne que les commerçants protestent 1 Se rangeant à l'avis de M. Milan, le sénateur de Maine-et-Loire réclama lui aussi la suspension de la loi sur les assurances sociales « qui écrasent notre économie pour ne donner aux travailleurs qu une désillus.on ».

M. Lisbonne fit le procès de ce qu'il appela les gouvernements de réaction qui sont responsables de tous les maux dont nous soutirons. Et il déclara

Nous savons avec quelle force les puissances unaneières se sont dressées contre le gouvernement démocratique de 1U2-J qui a rendu pourtant tant d'éminents services au pays. Cette révélation inattendue cause dans la majorité de l'assemblée une légitime sur-

prise.

Ce discours se termina par un appel au « gouvernement appuyé sur une majorité indestructible » pour lutter contre les factieux.

Les factieux, dans la pensée de l'honorablé sénateur, ne sont point les foncUoii' naires syndiqués en révolte contre le gbù'versement.

M. Georges Bonnet, ministre des finan^ces, fut bref. En termes simples, sans optimisme excessif, sans non plus pessimisme outré, il précisa l'état de la tresoreiie, montra les difficultés et prêcha l'entente.

Ecartons, dit-il, les polémiques qui peuvent compromettre Tteuvre de redressement de nos finances.

Et il ajouta sagement t

Je demande que l'on n'insère dans nos projets nulle mesure qui puisse effrayer l'opinion et l'épargne.

M. Voîlin parla au nom du parti socialiste, qui a, affirma-t-il, « le souci de l'équilibre budgétaire, des bonnes finances et de la prospérité du pays ».

Son discours tout entier fut une redite des articles publiés par l'organe du parti attaques contre « les cultivateurs qui gagnent beaucoup et paient très peu », contre les professions libérales, défense des fonctionnaires. Tout cela sans grand intérêt.

Seule la fin du discours mérite d'être citée. Elle est adressée au parti radical A un récent congrès du parti radical, mes chers collègues de la gauche démocratique, quand vous étiez avec uous dans l'opposition, vous avez accueilli avec nous la C.G.'f. et déclaré que son programme ne vous effrayait pas les fonctionnaires y étaient déjà affiliés.' 'e plus en plus, ce sont les collectivités qui parlent, et non plus les individus. Un jour, le Parlement devra bien collaborer avec elles. En mai 1932, le pays a confié ses intérêts aux grands partis de gauche. Ceux-ci ont eu des pourparlers avec le gouvernement il en est résulté un accord, que nous, socialistes, avons accepté malgré les concessions qu'il nous imposait, nous vous avons donné nos suffrages vous le rompez, pourrez-vous en réaliser un autre, où voulez-vous aller ? Ou veut vous amener à un gouvernement qui se passe du soutien socialiste. Nous ne pouvons aller plus loin que ce qu'a voté la Chambre. Porter une atteinte aux salaires des travailleurs, à leur organisation, jamais 1 Si vous rompez le pacte, et l'élan de la démocratie, vous en porterez la responsabilité devant elle 1 Les socialistes applaudirent vigoureusement, mais la gauche démocratique fit à cette déclaration un accueil assez frais. M. DALADIER

L'apparition de M. Daladier à la tribune suscita un vif mouvement d'attention. Son discours, qui Contient des choses bonnes et d'autres qui le sont moins, fut applaudi à plusieurs reprises par l'assemblée entière. Certains passages furent accueillis, par des approbations tapageuses de l'extrême gauche.

Le président du conseil parle d'une voix forte, bien, timbrée,, il fait peu de gestes. La situation financière, dit-il, en débû-: tant, est préoccupante, la démocratie a le de- voir de la résoudre', l'avenir du parti républi-, cain entier y est engagé.

Ceci dit, il en arriva tout de suite à la question qui semblait dominer ses préoccupations.

La lecture des journaux pourrait faire croire à des étrangers que l'Ou va à une destruction des forces nationales. J'adresse au pays tout entier un appel au sang-froid, à la raison et à la discipline. Il y a des initiatives I dangereuses dans un pays libre des commerçants, hier, fermaient leurs magasins et parlaient de grève de l'impôt, aujourd'hui, les fonctionnaires s'agitent le gouvernement ni le Parlement n'entendent délibérer sous la menacé.

Peut-être, « dans un pays libre », les commerçants ont-ils le droit de fermer leurs magasins si cela leur plaît. Ils n'ont point vis-à-vis de l'Etat contracté des engagements comme les fonctionnaires. Tout de même, la lettre menaçante que lui adressa la fédération des fonctionnaires, préoccupe le président du conseil. Il y revient

On ne saurait, pour protester contre une décision d'une commission, causer une gène au public, aux enfants en cours d'études et à leurs familles. Le gouvernement fait appel è la raison des fonctionnaires. Quant au gouvernement, il entend maintenir l'ordre républicain et le pays l'y aidera. ̃ Quelle différence peut-il y avoir entre « l'ordre républicain--» et l'ordre tout court ? M. Daladier le sait peut-être, mais il ne le dit pas

Ces différentes manifestations traduisent, certes, des inquiétudes et souffrances rJoIIcs, mais celle.>ci ne doivent pas être exploitées dans un intàrêt polltque. Qu'y a-t-il (le commun entre les intérêts des commerçants et agriculteurs et une réforme de la Constitution ou une dissolution de la Chambre ? Nous avons le droit de mépriser ces appels déguisés à je ne sais quelle dictature.

Un commerçant citoyen français et élec- I teur a peut-êîre le droit de souhaiter une réforme de la Constitu-aon. Un membre éminent du Sénat a bien écrit sur ce sujet une brochure qui fut analysée et commentée. Le droit de dissolution figure dans les lois constitutionnelles. Alors ? 2 Puis M. Daladier, comparant la situation financière de la France à celle des divers pays <Ju monde, en profite pour faire un rapide iour d'horizon sur 1 univers et ceci l'amena tout naturellement à parler de la politique extérieure. Il affirma sa foi dans la collaboration des peuples et son ardent amour de la paix. Ayant cette volonté de paix, dit-il, nous ne céderons à aucune sommation, ni à aucun^ chantage de quelque nationalisme que ce soit. Pacte de non recours à la force ? D'accord, à condition que chacun s'y conforme. Réduction et contrôle des armements ? Oui, mais en étendant ces mesures à toutes les organisation^ armées. NouS' avons le droit de demander à tous une loyauté égale à la nôtre.

La conclusion du président du conseil fut un appel à l'entente entre les Français qui recueillit l'adhésion enthousiaste de la presque unanimrté de l'assemblée. La France veut d'abord remettre l'ordre dans sa maison. Pour cette grande tâche, je fais appel au sentiment profond de la fraternité française qui, aux heures difficiles, autorise toujours les plus grandes espérances. M. Thoumyre, grand blessé de guerre, vint ensuite défendre la cause des anciens combattants.

La créance des anciens combattants a sa source dans lès sacrifices qu'ils ont consentis pour le salut du pays.

Quin :e ans après la guerre, peut-on revenir sur une créance aussi sacrée ? Est-ce là le commencement de l'oubli des sacrifices ren- } dus ? C'est là ce que craignent les anciens combattants.

On conçoit que l'on puisse réaliser des éconoinies sur d'autres chapitres du budget. L'Etat avait le droit aussi de réaliser les conL'Etat a le droit de réduire les prix des marchés et les traitements de ses fonctionnaires. versions prévues dans le contrat d'émission. Il n'en est pas ainsi de la créance des anciens combattants.

Intransigeants sur les principes, les anciens combattants sont les premiers à reconnaître qu'il y a des abus qu'ils ont depuis longtemps dénoncés. Ils acecp!.ent la suppression de la présomption d'ori», gine et également l'article qui vise l'attribution des pensions abusives. Pour le reste, ils sont en désaccord avéçp, la commission du Sénat. Ils ne veulent, admettre ni la suppression de la pension des veuves de guerre remariées, ni le changement d'âge d'attribution de la retraite.

Le voile de gloire que les anciens combattants ont tissé sur le pays cache peut-être le deuil et la souffrance de la grande épreuve. Mais nous n'oublions pas les sacrifices des sotdats les souffrances des ascendants, des veuves et des orphelins, et nous voulons que l'on ne conteste pas le caractère privilégié de notre créance.

Sur cet émouvant appel, la discussion générale prit fin. 1

Très rapidement, les articles ayant trait au douz!ème furent votés, et le Sénat décida de tenir séance ce matin, pour poursuivre la discussion qui aura lieu suivant 1 l'ordre des articles.

L'EPFBRVESCBISrCE! SOCIALE

Lp grève des services publies Elle ne serait que partielle

ou « invisible » seton les cas

(SUITE DE'LA première PAGE)

Un appel de l'Union civique L'Union civique, dont le but est d'assu- rer, en cas de grève, la marche des services publics indispensables à la cité et à ta nation, et de coopérer éventuellement aux .œuvres de solidarité, de bienfaisance et de sauvetage en cas de sinistre, prie tous ses membres de lui [aire connaître immédiatement s'ils peuvent, à tout moment, occuper l'emploi pour lequel ils se sont proposés. Ecrire à l'Union civique, 1, rue de Stockholm, Paris (8").

Les personnes disposées à donner un concours technique dans les usines peuvent s'inscrire à cette même adresse. Dans l'enseignement non syndiqué Les mouvements de protestation ne aoulèvent pas que l'enthousiasme parmi les fonctionnaires. C'est ainsi que le bureau de la Fédération nationale non syndiquée des professeurs de lycées de garçons et du personnel de l'enseignement secondaire des jeunes filles communique c'est toujours un début une note où nous lisons « Rappelant les protestations qu'il a déjà formulées contre la consultation des syndicats de fonctionnaires par le précédent gouvernement i

» Prenant acte du récent décret par lequel ont été adjoints au comité consultatif du conseil supérieur deux professeurs choisis obligatoirement dans le bureau du syndicat

» Le bureau constate que le respect de la loi est devenu un titre à la défaveur des pouvoirs publics

Rappelle à ceux qui, l'ayant proclamé jadis, semblent l'avoir oublié aujourd'hui, que « les syndicats de fonctionnaires son! illégaux et que leur formation est ime .•>. menace grave, une atteinte sérieuse u la

» puissance, publique. »,;u<i:

» Et demande

#1° Que soil voté dans le plus bref délai le statut toujours promis qui doit fixer les droits et les devoirs des fonctionnaires; » 2" Que les représentants des groupe.ments qui se sont constitués conformément à la loi soient entendus par le gouvernement chaque fois que celui-ci, avant de prendre une mesure quelconque, croit devoir consulter les intéressés. »

Un avis de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques La Commission de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, réunie sous la présidence de M. Henry Kistemaeckers, a pris, dans sa séance du vendredi 17 février 1933, une décision rappelant · 1" Que tous ses membres, officiellement et ouvertement soumis au contrôle administratif, sont dans l'impossibilité d'apporter, dans lcr-fs déclarations, la moindre atténuation, si légitime et si moralement fondée qu'elle puisse être, aux obligations fiscales qui leur sont imposées.

Que ces obligations sont déjà rendues démesurées par l'effet d'un premier prélèvement applicrué à la base du salaire de l'auteur au profit de l'Assistance publique et par le jeu des taxes (pour l'ensemble 12, de moyenne), prélèvement qui, s'ajoutant à tous les autres, constitue une contribution écras.\nte.

,3" Que ce traitement d'exception est précisément infligé une classe, de, contribuables dont le travail produit les bénéfices les plus éprouvés par la dévaluation monétaire qui a suivi la guerre, par la crise actuelle, et par une décevante instabilité.

Et elle s'élève contre les mesures qui accompagnent de pouvoirs arbitraires l'aggravation des charges fiscales.

Au premier rang de ces mesures, elle dénonce et souligne la suppression des Commissions consultatives et leur remplacement par des Commissions de taxation, ignorantes des nécessités professionnelles particulières aux écrivains de théâlre. Dans les provinces

Les diverses fédérations des postiers de l'Hérault, réunies aujourd'hui à Montpellier et Site, après une discussion touchant les projets financiers qui les visent, ont voté un ordre du jour dans lequel ils se déclarent prêts à se conformer aux instructions reçues du comité central. Les postiers syndiqués de la CharenteInférieure se sont réunis à la mairie de Saintes pour protester contre les décisions de la commission sénatoriale des finances. –'Un grand meeting de fonctionnaires a eu lieu hier matin, salle Etienne-Dolet, à Lyon.

Un ordre du jour a été adopté à l'unanimité, par lequel les agents des P. T. T., 'en union avec l'eilseinbie des'agcnls des services publics, proclament leur « volonté de se défendre par tous les moyens et s'affirment prêts à suivre strictement, avec discipline, les mots d'ordre d'action des organismes responsables n

Il a été décidé, en outre, de ne pas suivre à la lettre les décisions prises à Paris pour la grève limitée de demain. Le président de la réunion a dit que les manifestations se dérouleront à Lyon dans les services, aux heures choisies par les divers groupements de postiers lyonnais. En conséquence, des réunions secrètes ont été tenues à l'issue du meeting et d'autres se tiendront cet après-midi pour déterminer les modalités de l'action dont le principe venait d'être arrêté.

A Nanies, les fonctionnaires et agents des services publics, ainsi que les chemi- nots de la Loire-Inférieure, ont tenu, à la Bourse du Travail, une réunion et voté un ordre du jour dans lequel ils s'élèvent avec énergie contre toute mesure ayant pour but de réduire leurs moyens d'existence et s'engagent à répondre aux mots d'ordre. Le syndicat confédéré des ouvriers et ouvrières de la poudrerie de Saint-CIiamas a décidé d'envoyer une déléçatior à la direction et invite le personnel à faire la grève sur-le-champ, au cas où la délégation ne serait pas reçue.

A Annoulême, trois mille commerçants des Charentes se sont réunis et ont adopté un ordre du jour demandant des économies rigoureuses de là part de l'Etat, l'égalité fiscale, la suppression des monopoles, des taxes à lu production, et repoussant les charges et impôts nouveaux. Les commerçants se déclarent prêts à prendre toutes mesures que justifierait la situation si satisfaction ne leur était pas donnée.

A Caen, huit cents commerçants se sont réunis à la chambre de commerce. Il a été voté un ordre du jour s'élevant con- tre la création d'impôts nouveaux et demandant l'égalité fiscale, et la réduction des dépenses publiques. 1

A Dinan, trois mille personnes ont pris part au meeting de protestation con- tre les projets d'impôts nouveaux organisés par la Ligue des Contribuables et contre l'attitude des fonctionnaires. L'ordre du jour adopté réclame une diminution massive des charges budgétaires et l'égalisé fiscale.

.t Bastia, plusieurs centaines de com-

merçants et entrepreneurs de transports automobiles se sont réunis, sur convocation du syndicat des détaillants, pour examiner la situation.

Les divers orateurs se sont élevés contre tous projets ,d'impôls nouveaux. A la fin de la réunion, un ordre du jour a été voté, décidant la fermeture des magasins pour le vendredi 24 février, de 14 à 19 heures comme première mesure de protestation.

A Rouen, la Ligue des Contribuables a tenu une réunion constitutive, au cours de laquelle les statuts ont été adoptés et le comité de direction constitué. Un groiine de fonctionnaires est venu troubler la réunion. Il en est résulté un certain tumulte qui a obligé les organisateurs à faire évacuer la salle.

D'autre part, la Fédération des syndicats patronaux de Normandie a envoyé aux sénateurs normands une lettre dans laquelle « elle fait appel à la sagesse du Sénat pour redresser raisonnablement la situation financière, que le vote de la Chambre aurait pour conséquence d'aggraver au point de conduire le pays aux pires extrémités et de lui faire perdre toute conflrnce dans la représentation parlementaire.

A Calais, la Fédération maritime du port a envoyé au président du Conseil une motion adoptée à l'unanimité et dans laquelle, « s'appuyant sur l'article 12 de la Décleration des droits de l'homme et du citoyen, elle réclame avec insistance l'égalité fiscale, s'élève contre tout impôt nouveau et plus spécialement contre la taxe sur les licences d'importation. »

A Bordeaux, les présidents et délégués du syndicat des produits contingentés de la Gironde ont tenu une réunion. Après avoir pris connaissance du texte voté par la Chambre frrppant d'une taxe spéciale les licences d'imporUition, rassemblée a décidé d'adresser aux sénateurs d,u département un télégramme rappciiint leur protestation contre le principe du contingentement.

A Tarbes, la chambre intersyndicale des groupements commercirux vient de voter une motion dans laquelle elle affirme que, seule, une politique d'économies massives aura raison du mal qui accable le pays.

A Aix-en-Provence, le syndicat des contribuables vient de voter un ordre du jour dans Icquel il déclare que les contri- buables se refusent à accepter toute augmentation d'impôt et se déckrent résolus à la résistance par tous les moyens, voire la grève de l'impôt.

A Melun, les commerçants et artisans patentés se sont réunis à l'hôtel de ville. Un ordre du jour a été voté, dans lequel le syndicat repousse toute taxe nouvelle ou toute augmentation des taxes existantes.

A Bourges, la chambre d'agriculture et les associations agricoles du Cher ont tenu une importante réunion, à laquelle ont pris part 2.000 paysans.

Un ordre du jour déclarant que « les paysans préféreraient envisager toutes les formes de la révolte plutôt que subir le servage économique », a été voté. ii''A Saint-Bricuc, un meeting de pro- testation avait été organisé par la Fédération, id,cs syndicats agricoles des Côtes-duNord' et du Finistère. Six mille' agriculteur^1 'ont demandé « que les autorités ne prennent aucune décision concernant l'agriculture sans en avoir référé aux organisations agricoles que les charges des contribuables soient réduites sans que soient comprom s la production, l'ordre et la sécurité du pays que des mesures soient prises pour sauvegarder l'autorité du père de famille et le patrimoine familial ».

En terminant, ils préviennent que si des solutions efficaces n'interviennent pas d'urgence, ils seront dans l'impossibilité de faire face à leurs charges et, par conséquent, de payer leurs impôts.

A La Rochelle, les propriétaires ont tenu, au théâtre municipal, un grand mee- ting de protestation contre toute augmentation des charges fiscales.

Les Etats Généraux du commerce du Midi

Marseille, 19 février. Les grands groupements commerciaux marseillais avaient invité les organisations de l'Ardèche, du Gard, de l'Hérault, de la Drôme, de l'Isère, du Vaucluse, des Hautes-Alpes, des Basses-Alpes, des Alpes-Maritimes et du Var, à se réunir aujourd'hui en « Etnts j généraux du commerce du Midi de la France » t

,'La. réunion a eu lieu au grand palais des expositions, au parc Chanot. Plusieurs milliers de délégués étaient présents. Le matin, au cours d'une réunion préparatoire, ont été arrêtés les termes de la résolution qui devait être soumise à l'approbation de l'assemblée.

Par celte résolution, les commerçants des dix départements représentés ont demandé le retour au budget de 1928, une pol'tique douanière plus large, l'égalité fiscale, la suppression de la patente, la perceDtion uninue de la taxe sur le chif- j fre d'affaires, l'assimilation des coopéra- tives aux commerçants en mat'ère fi-.cde, un contrôle sévère des budgets départe- mentaux et communaux, la suppression de certaines indemnités aux conseillers généraux et municipaux. Enfin, la résolu- tion demande qu'en aucun cas, les fonc- tions départementales ou municiorles ré- munérées ne puissent être attribuées à un conseiller général, d'arrondissement ou municipal.

Les commerçants s'engagent « à répondre au premier appel qui leur serait adres- sé par le comité exécutif et à fermer sans autre avertissement leurs établissements pour le temps et au jour qui leur seront désignés dans les dix départements du midi de la France. »

Ces vœux ont été votés avec enthousiasme dans l'après-midi.

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LE PROBLEME DES CHEMINS DE FER

Lu chambre «Je commerce de Perpignan et des Pyrénées-Orientales ayant pris connaissance du projet de M. Daladier, ancien ministre des travaux publics, portant unification des chemins de fer des projets du groupe socialiste portant dénonciation de la convention de 1921 des déclarations de M. Georges Bonnet devant la commission des travaux publics

Déclare ne pas considérer la fusion des réseaux comme un remède efficace à la crise, demande que le gouvernement pren- ne des mesure* immédiates, dans le cadre de la législation existante, pour arrêter le i déficit croissant, et prépare un plan coor donnant l'ensemble des moyens de trans- port, adaptant l'exploitation des chemins de fer aux conditions nouvelles et réta- blissant l'équilibre financier du rail. S

Nouvelles diverses A la recherche d'un continent englouti

Sous la direction du colonel Seymour S?wcH, océanographe et naturaliste réputé (Iïïs mers tropicales, une expédition munie d'un matériel perfectionné va explorer l'ocean Indien, en're les côtes d'rabie et d'Afrique et l'Inde pour y effectuer des sondages et y délimiter le plateau sons-marin entre les Seychelles, tes Meldives et l'archipel des Chagos que l'on considère comme établissant l'existence d'un con'.inant englouti.

L'ex.pédKion doit également essayer de ramener des spécimens de la faune sousmarine. Elle est financée par le legs de feu Sir John Murray, l'explorateur du Challenger.

Une jeune Américaine se jette

par la fenêtre .v

l, par la fenêtrA 0,(;

PONTOISE, 19 février. Hier, vers midi, une jeune américaine, Mme Darr, se jetait d'un second étage par la fenêtre et venait s'écraser sur les pavés de la rue. à Luzar-

rhes.

Le couple était arrivé à Paris, il y a deux mois environ et s'était installé dans un hôlel des Champs-Elysées. La jeune femme était très nllectée h la suite dit divorce de sa soeur jumelle. Mais rien ne laissait supposer le drame qui allait se dérouler.

Mercredi dernier, M. et Mme Darr étaient invités à passer quelques jours à fntzarches, chez une amie.a jeune femme paraissait très heureuse de cette diversion. lHirani les premières journées de son séjour, elle se montra fort gaie.

Cependant, samedi matin vers onze heures, elle frappait à la porte de la chambre de son mari. Celui-ci lui ouvrit aussitôt :Nl Ifi trouva un peu hagarde. Il ne s'en éi.ui pas outre mesure, et Mme Darr passa dans la pièce voisine où il l'entendit aller et venir. Un quart d'heure plus tard. un grand cri le fit tressaillir. Il se précipita <-t aperçut le corps de sa femme gisant dans la rue.

Le médecin appelé d'urgence ne put 4. i constater le décès. L'enquête tend à é ahlir que c'est au cours d'une crise nerveuse que l'Américaine a mis fin à ses jours.

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Un jeune Israélite avait été enlevé et jeté dans un caveau

KHARBINE, 19 février. Une affaire d'enlèvement qui vient d'avoir son épilogue par libération du prisonnier contre, rançon demeure mystérieuse.

Voilà quatre mois, comme il sortait de la synagogue, un jeune israélile, M. Sherell, était entouré par plusieurs individus qui, lui ayant bandé les yeux, le jetaient dans une automobile et le déposaient quelque peu après dans un caveau où il demeura une ceniaine de jours. Il put enfin correspondre avec une amie qui versa deux chèques respectivement de 2.000 et de 5.000 yens. M. Sherell fut alors libéré. Il ren-ra chez lui, les vêlements en lambeaux et dans un état de prostration complète. Il put néanmoins narrer cette singulière aventure qui demeure mystérieuse. quand aux mobiles. On parle d'une vengeance à la suite d'une affaire de stupéfia 11. s à laquelle il aurait participé récemment

La princesse de Hohenlohe

condamnée

Aix-EN-PnovENCK, 19 février. L'affaire de la princesse de Hohenlohe, née Luigina Pasquero, poursuivie sous l'inculpation d'émission de chèques sans provision, est venue aujourd'hui devant la cour d'Aix, sur appel du jugement du tribunal de Grasse qui avait prononcé, par défaut, une peine de huit mois de prison sans sursis et mille francs d'amende.

La princesse de Hohenlohe a déclaré qu'elle avait remboursé par la suite ce chèque de 55.000 francs qu'elle avait émis à Cannes, croyant pouvoir disposer de cette somme sur son compte en banque. La cour a réduit la peine à un mois de prison avec sursis et 500 francs d'amende.

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A la Fédération des Associations des fami-les nombreuses

Le conseil d'administration de la Fédération national:» des associations de familles nombreuses a tenu sa réunion trimestrielle hier matin, sous la présidence de M. Georges Pernot, député du Dmibs, ancien ministre.

Après examen des diverses questions concernant la famille, qui sont actuellement pendantes devant le Parlement, le conseil a fixé le programme de la prochaine assemblée générale, qui se tiendra au Havre le 27 septembre prochain. La réunion a été suivie d'un déjeuner à l'issue duquel M. Desiré Ferry, ancien ministre de la santé publique, vice-président du groupe parlementaire de la famille, a développé le programme de la politique familiale.

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LA SAISON Aux Ambassadeurs de Cannes. Les branches des mimosas d'or s'entrelacent à ce.'les des neigeux cerisiers leur parfum flotte doucement et fait corps, semble-t-il, avec la lumière 1 Elles abritent ce soir des hôtes illustres M. et Mme Anton:o Saavedra reçois vent LL. MM. le roi et la reine de Danemark et ont en outre comme hôtes M. et Mme Rodjkaer, Mrs Johnston-Lavis, Mlle de Sche!ted, Col. Dalberg, M. Vett, M. Paul Girod. le directeur Christensen, M. Rouff, M. Carlos Saavedra.

Un peu plus îoin, le roi de Suède est entouré de comtesse déjà Salle, Sir Stuart et Lady Coats en noir, comte Hamilton. S. E. M. de Mocsony, M. Neumann, M. et Mme Vagliano, en gaze noire M. Goldschmidt, M. Proieca, M. et Mme Corv'ssiano, prince de L'gne, M. M. Clews Jr, major Swift, lady Charles Mon.tagne, capit. Sands Mrs Baer, M. Vonwiiler, S.E. lord Hard:ng, S.E. la comtesse Szembeck, en noir et argent, Mr et Mrs Vanetcmpest, Miss Harvey, Mr Pennington, comte Altham. A la table de Mme de Pena: Sir Hector et la. dy Mac Neal, lord Michelham, baronne Schrreder, Mr Treeck, marquise Strozzi, Mr Martin, Mr Kasterine. Miss Oscar Lenissoka (née Miss Edna May), Mr Nome Mac Neal.

Noté au hasard dans la salle Mrs Claire Smith, Sir Arthur Crosfield. lord Innes Kerr, lady Trent of Nottingham, comte Medem, marquis et marquise de San Miguel, comte et comtesse de Madré, Mr Sydney Allen, M. de Nnntiec, Mme Mado Taylor, Major King et Mrs King, Mrs 0' Mallen Davies, M. et Mme Rouff, etc., etc.

Les numéros présentés par Duclos se surpas. sèrent on revit avec joie la délicieuse Olympe Bradna et LL. MM. donnèrent bien souvent le signal des applaudissements.

Samedi, nous irons vers le sud, dans le mystère de l'Oasis où doit nous conduire Mauri-e Chalom, nuit prestigieuse où tous se réioyi^sent à l'avance de se retrouver.


LETTRES, THEATRE, SCIENCES ET ARTS

L'Exposition Bourdelle .1 au Petit Palais

Il paraît que te plus cher désir de Mme Anloine Bourdelle est de voir se constituer un musée exclusivement consacré à l'œuvre de son mari dans ces ateliers de l'impasse du Maine où le célèbre sculpteur a travaillé tant d'années. 11 n'est que trop évident que les circonstances ne sont pas favorables à un tel dessein Mais en attendant qu'il soit réalisé, la Ville de Paris a voulu nous en offrir en quelque sorte l'ébauche. Elle a décidé que plusieurs des oeuvres que la piété de Mme Bourdelle mettait à sa disposition seraient groupées, pendant un laps de temps indéterminé dans l'un des musées municipaux et elle a désigné le Petit Palais.

Le conservateur, M. Camille Gronkowski, s'est acquitté de sa mission avec le soin et avec le goût dont il a donné déjà tant de preuves. On pouvait craindre que cette présentation ne fît double emploi avec l'exposition de 1931 qui avait rempli le musée de l'Orangerie des créations de l'ariiste disparu. On a su éviter cet inconvénient, en mêlant à ce qui avait été vu ce qui était encore peu connu ou inconnu. et eu révélant au public des aspects pour ainsi dire inédits du talent de Bourdelle. Ce musée provisoire occupe l'une des rotondes du Petit Palais. Au centre se dresse la colossale Vierge à l'Enfant du Ballon d'Alsace, pour laquelle, avec raison, le maître avait une prédilection particulière. Les proportions de cette belle statue sont si considérables que, malgré les dimensions de l'édifice» elle semble encagée, et l'on manque de recul pour admirer ses nobles lignes. Remarquons en passant que le sol de la rotonde supporte sans faiblir cette masse de fonte, dont le poids atteint six tonnes, ce qui prouve qu'après tout ils faisaient bien les choses, ces bâtisseurs de 1900 que nous avons tous, plus ou moins, tendance à dénigrer aujourd'hui 1

Parmi les autres œuvres Illustres que l'on retrouve au Petit Palais, citons le Centaure mourant ce morceau si significatif appartient désormais au musée, auquel il a été offert par deux mécènes M. Auguste Gurnee et M. Dutchké.

Que l'on soit content de revoir la maquette du puissant et ferme Monument au général Alvear, que l'on considère avec attention cette Pallas-Athànè qui a été déjà si imitée par des artistes yougoslaves ou tchécoslovaques, cela va de soi. Mais la curiosité sera tentée surtout par les pièces de vitrine, et aussi les pastels et les des- l sins que l'on a eu l'heureuse idée de nous montrer. Ces ouvrages ont le charme spé- .1 feial des œuvres qui conservent la fraicheur d'impression ou d'inspiration d'un créateur. Sur le mécanisme de ses dons, sur son invention, sur sa technique, sur ses intentions, ils nous renseignent mieux que des travaux plus médités, plus poussés, plus vastes. Aussi leur contemplation es.-elle fort attachante..

De la statuaire indoue ou assyrienne à la statuaire de la Renaissance, en passant p.:r la Grèce archaïque et la Rome impériale, que d'influences sciemment subies, que d'exemples interprétés avec un sagace lyrisme par l'ardent Montalbanais Au travers de tout cela, l'esprit du visiteur ne peut s'empêcher de jouer à un jeu bien stérile celui des parallèles. Oui, devant les essais et les réussites de Bourdelle, comment ne pas songer aux essais et aux réussites de Rodin, et établir presque involontairement des comparaisons V Au surplus est-il trop tôt, je crois, pour mesurer impartialement la part d'originalité de ces maîtres, leur apport dans l'art de leur temps et dans l'art de toujours. Les contemporains sont encore mal placés pour cette délicate entreprise, qui sera très nécessaire. Ce sera l'affaire de la critique de demain ou d'après-demain. Raymond Lécuyer.

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NOUVELLES ARTISTIQUES

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Suivant le vœu émouvant

de Willette

La traditionnelle cérémonie voulue par le peintre et dessinateur parisien Willette, et organisée par ses camarades « Catholiques des Beaux-Arts », aura lieu pour la huitième fois mercredi 1" mars, à 11 heures, à Saint-Gsrmain-l'Auxerrois. Suivant le désir de Willette, « les artistes parisiens recevront les Cendres et prieront pour ceux d'entre eux qui doivent mourir dans l'année ».

L'invitation adressée à tous, écoles, ateliers, foyers et stud:os d'artistes parisiens, porte les signatures de Arquillière, Paul Byzelaire, Dominique Bonnaud, Yvonne Iiiothier, Paul Chabas, de l'Institut Jeanne Delvair. Louis de Serres, Henri Ghéon, Yvette Guilbert, Eugène Langevin, Paulette Peugnicz, Henriette Rénie, F. SIcard, de l'Institut Carlotta Zambelli et Pierre Regnault.

Les artistes des provinces françaises sont également invités à se réunir suivant le vœu de Willette.

Les victimes de Boadicée

A la suite de fouilles récentes exécutées à Colchester, sur l'emplacement de l'ancienne cité de Camalodunum, et qui avaient mis au jour les ruines d'un château et d'une chapelle saxonne, on a découvert sept squelettes, espacés en quatre groupes. On croit qu'il s'agit de victimes de la reine des Icéniens, Boadicée, célèbre dans l'histoire par la destruction des villes de Londres et de Colchester*

CHRONIQUE DES THEATRES DE PARIS

Je regrette de parler si tard des ballets de Mme Nyota Inyoka. Leur succès a été très vif. Ils vont cesser, pour les représentations de Violante que donne dès demain, au théâtre du Vieux-Colombier, la Compagnie des Quinze. Je suis sûre que, lorsque les représentations I des « Quinze se termineront, la direc- tion du Vieux-Colombier, qui a organisé I cette saison de si variés et réussis spectacles, reprendra la série de ceux qui s'interrompent actuellement. Mme Nyota Inyoka, bien avant les révélations chorégraphiques de l'Exposition coloniale, et la venue du magnifique danseur hindou que nous admirâmes l'an dernier et l'année précédente, Nyota Inyoka nous avait initiés aux danses onduleuses et poétiques de l'Orient bouddhique. Exactement modelée sur le modèle des divinités et danseuses sculpturales du temple d'Angkor, petite, flexible, cambrée, les bras serpentins, les yeu^ longs, les jambes ployantes, douée de ces possibilités immobiles qui font, de cette immobilité même, une danse du sommeil, Nyota Inyoka m'avait charmée lorsque je la vis et l'applaudis pour la première fois voici cinq ou six années. A elle seule, elle suffisait à la magie de toute une soirée et tenait toute une scène. Ses pantomimes, ses danses, sacrées ou profanes, ses pas et ses jeux, l'appel des mains, les souplesses végétales des poignets et des chevilles et le déroulement serpentin des bras, le,ploiement si particulier des jambes, tout cet ensemble de charmes singuliers plaisait à l'imagination autant qu'aux regards. Nous avons donc revu avec grand plaisir cette artiste originale qui s'entoure, maintenant, d'une troupe de jeunes filles.

Ces élèves, danseuses éduquées par Nyota Inyoka, pour n'être pas encore aussi assouplies et habilement rythmiques que leur maîtresse et modèle, ont souvent beaucoup de grâce, et certains de leurs exercices sont très réussis. J'ai surtout goûté certains « numéros ». Celui où les Naguinis, « êtres semi-divins, à corps de serpent, gardiens des mystères », appellent la Nagui, leur reine, est fort curieux. Les danseuses, Sadya et Syria, moulées de maillots verts, dansent, étendues à terre, une sorte d'hymne rampant, tortueux et couleuvrin. Nyota surgit et exécute une danse volontaire, pleine d'enseignements mystérieux. J'aime aussi beaucoup la danse de la saison des p'iûïôs, dù les danseuses Nila, Saramanï et Brahmi entrelacent des invocations mimées, où leurs pas semblent déjà ceux des belles gouttes de pluie. La danse de Krishna adolescent est dansée par Nyota Inyoka avec une ardeur juvénile et joyeuse. Puis, voici le ballet de Radha, l'amoureuse, et Krischna, le divin berger. Mlles Amarou, Iras, Nirmala, Sita incarnent les jeux des adolescentes, l'attente, la joie, la gaieté. Krishna, c'est Inyoka, jouant d'une « flûte invisible et dansant, trichant, se masquant, jouant avec l'une et l'autre, excitant la jalousie de Radha, puis la retrouvant, la reprenant dans un joyeux accord de pas entrelacés et de

LA CRÉATION DES T Y F> E S

On ne crée pas de types populaires à volonté. Qui se vanterait de pouvoir r donner le jour, avec certitude, à un Malbrongh, à un Fanfan-la-Tulipe, à un Cadci-Roussclle ? Ce sont-là, d'ail- leurs, des créations collectives, pour lesquelles il faut la collaboration du temps, parachevant l'œuvre des hommes. Au surplus, ceux-ci d'ordinaire sont inconnus. On ne cite guère que Monsieur de La Palisse, dont le père spirituel fut l'auteur fameux des Noëls bourguignons, B. de La Monnoye, et qui perpétra ce nouvel enfant, le plus célèbre de tous les siens, juste en 1700 1 On ne doit pas confondre le type populaire avec le type litléraire ce dernier est dressé, en pied ou en buste, dès que l'écrivain a suffisamment fouillé son personnage et mis à nu ses ressorts humains, lui donnant ainsi la vie. Tel Stendhal, dans Julien Sorel, tel Ferdinand Fabre, dans l'abbé Tigrane, ces deux types d'ambitieux, qui ne deviendront jamais des types populaires. Ce n'est pas à dire cependant qu'un type ne puisse passer de la première catégorie dans la seconde. Pour cette mutation encore, faut-il le temps et sur- tout que le livre, ou du moins les idées qu'il renferme, se répande dans les masses. C'est le processus que l'histoire nous enseigne.

Sans vouloir dresser la liste de tous les types qui sont venus jusqu'à nous, 1 nous contentant d'effleurer le sujet, que chacun pourra cormléter à sa guise, on est cependant tatraîné à remonter 1 assez loin dans les âges. {.

Homère nous a donné Achille, symbole de vaillance et d'irascibilité, Pénélope, modèle de patience et de fidélité conjugale, Mentor, exemple de sagesse et de bons conseils (il est vrai que Mentor a été remis en valeur, si j'ose dire, par Télémaque). N'oublions pas non plus Cassandre, la prophétesse jamais écoutée, parce qu'elle ne prophétisait que le malheur. Ce sont des choses que l'on n'aime pas à mnaître d'avance.

Spectacles de Nyota Inyoka et sa troupe. Le chanteur japonais Tsgundo Maki au Vieux-Colombier. Ballets caractéristiques Rosan au théâtre de l'Avenue. M. Félix Rosan, Mlle Tina Meller.

grâces puériles et tendres. Je ne puis décrire toutes ces danses, qui ont, chacune, leur intérêt diversement coloré comme les voiles flottants et les jupes d'apsaras qui, laissant demi-nus les torses des danseuses, enveloppent néanmoins la femme d'une sorte d'intermittente pudeur.

« La Danse magique est une des plus belles. Les sept danseuses y participent, voilées et vêtues de gazes d'or, d'un chatoiement ravissant. Les figures de la danse évoquent le mouvement des astres, les signes et les nombres, enfin ce qui compose les' « pouvoirs surnaturels s>. Groupées ou séparées en duos, en trios, Inyoka, au centre de leur ronde reformée ou présidant à l'écart aux figures sacrées du jeu rituel et très savamment combiné, elles exécutent des pas et des gestes lents, précis, étranges, dictés par la musique aux sons rauques, aigus et décevants. Un groupement des têtes rapprochées, des corps immobiles et se serrant en une seule masse dorée, fait des six prêtresses une sorte de divinité aux multiples visages. Ou bien, réunies étroitement, mais visages cachés, tous leurs bras tendus, levés, accordés en un dessin bizarrement géométrique, elles ne sont plus qu'une de ces divinités monstrueuses aux gestes nombreux s'élevant ou se détendant pour saisir les secrets, capter' les ondes, faire signe aux mystères, griffer l'invisible, mains refermées sur une chose saisie, immatérielle, mais précieuse. Toutes ces figures de danse sacrée sont exécutées très savamment et exactement. L'effet en est très beau et tout à fait original. D'autres danses évoquent jeux de jeunesse danseuse vêtue en garçon danse du dieu de la danse par Nyota Inyoka, coiffée de sa tiare d'or, vêtue d'une demi-carapace d'or et d'un caleçon doré s'appariant si bien à sa peau d'un gris beige, aux tons suavement fumés, bracelets tintants aux bras sinueux, aux jambes agiles. Scènes du palais. Danses diverses. Bayadères variées couleurs volantes, voiles étoilés ou fleuris, longs pantalons d'argent de bayadères royales, tulles incarnats et pailletés de Nyota Inyoka, danseuse favorite. Enfin, des évocations de l'Egypte antique. Nyota Inyoka a mimé avec un talent particulier la déesse Nephtys, au « pschent » métallique, à l'étroit emmaillotement violet sombre, qui vient chercher l'ombre d'un corps défunt pour la conduire au tribunal d'Osiris. Sa mimique était d'autant plus saisissante qu'un habile éclairage profilait sur le rideau servant de fond de décor l'ombre très agrandie de Nyota Inyoka qui semblait ainsi s'entretenir vraiment avec un fantôme et chercher à le guider vers l'au-delà.

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Un chanteur japonais, au début de la soirée et à la fin de la première série de danses, est venu chanter deux mélodies de son pays et l'air de La Pure de Moussorgsky. M. Tsgundo Maki a une voix extraordinaire de puissance et d'expression. Dans les chants élégiaques

Nous devons encore, indirectement cette fois, au poète grec, le type de Zoïle, ce grammairien du quatrième siècle avant J.-C, qui critiqua Homère avec tant de passion que son nom est devenu synonyme de mauvaise foi.

Nous ne devons guère de types à Virgile, sinon, et encore ceux de Nisus et Euryale, les inséparables amis, et de Didon, l'amoureuse désespérée. La Bible a fourni Adam et Eve. Eve, type des attraits et des perversités de la femme; Caïn, la haine fratricide Job, la pauvreté résignée. Le Christianisme, parmi tant de saints et de saintes, n'a fourni que deux noms ayant véritablement passé la barrière des types populaires celui du Christ lui-même Monsieur, il était doux et bon comme un Jésus et ce Jésus-là, c'est le nom que beaucoup de mères donnent à leurs petits ¡ enfants l'autre, est Judas. Judas, sauf chez les Abyssins qui l'honorent, est le type achevé du traître, celui qui cache sa trahison sous le masque de l'amitié. Sautons par-dessus les siècles. Les types populaires ne sont pas des plus nombreux et il y en a qui tombent en cours de route. Tels les héros des romans de chevalerie Amadis, Tristan, Galaor, Merlin l'enchanteur, etc. Ils se-, raient complètement oubliés s'ils ne figuraient dans les manuels scolairesn Seul le preux Roland s'est vu rajeunir par la Légende des Siècles et le draa me en vers de'Henri de Bornier. Rabelais nous donna Panurge, le niais rusé Cervantès, Don Quichotte le dévouement chimérique, et Sancho Pança, le gros bon sens. Ce sont des Espagnols francisés, ainsi que cet exemplaire de fier-à-bras, le Matamore. Celui-ci eut pour frère Artaban, qu'inventa La Calprenède, et dont la fierté est devenue proverbiale. Sous le grand roi, Molière nous apporta l'avare Harpa-- gon, le pédant Trissotin, Célimène la coquette, et Sganarelle le cocu. Celui-ci était si bien marqué qu'il a donné naissance au verbe sganarelliset. On est

et mélancoliques du Japon, il module une passion simple et pathétique avec des accents inouïs. Vêtu de gris sombre, son kimono très droit et serré, à peine étoilé aux épaules de broderies plus claires, immobile, les mains jointes au-dessous de la ceinture drapée, son visage expressif et par moment sauvage, épanouit sur la tige droite du corps qui semble insensible les sentiments, les passions du rythme et les forces des rêves. Cheveux noirs laqués plantés en arcs particuliers sur le beau front grands traits, yeux d'estampes, bouche terrible. Dans l'air de La Puce, des gammes ricanées, des harmonies sarcastiques, des forces vocales, étranges pour nos sens occidentaux, nous ont vraiment fait ouïr des sensations nouvelles.

Je suis sûre que tous les music-halls s'arracheront M. Tsgundo Maki dont le talent frappant, la voix aux forces rares, l'habileté vocale à la fois très travaillée et très sauvage, sont autant de révélations « sensationnelles ». Il chante, comme on tue et comme on aime dans les légendes épiques, avec une violence pure, voluptueuse et. noblement barbare.

Pour quelques jours, la Compagnie Félix Rosan donne, à F « Avenue », une série de spectacles « ballets caractéristiques », affirme le programme. Ces ballets ont ceci de caractéristique qu'on y mime beaucoup plus qu'on n'y danse, et c'est souvent dommage, car M. Félix Rosan est un danseur très remarquable, aux muscles assouplis et forts d'acrobate, très habile et très sûr de lui. Il a certes, aussi, de vrais dons de mimique et d'expression, mais les livrets qu'il invente pour donner prétexte à son jeu et à son drame ne sont pas adroits et sont trop longs, lassant l'attention au lieu de l'exciter et de la retenir pour les moments les plus intenses. Au lieu de concentrer son effort, il le disperse. Si je le lui dis avec tant de franchise, c'est qu'il a, en lui, des possibilités audacieuses qui, pour réussir pleinement, demandent à être guidées par quelque artiste de bon goût qui lui éviterait des effets inutiles et des hardiesses fâcheuses.

Ceci dit, rendons justice à son effort. Il a si bien dansé, en jouet vivant, son Soldat de bois 1

Ses deux tableaux, intitulés Monsieur de Sade, sont plus insensés que réussis et ne se sauvent de l'inconvenance que par leur bizarrerie. Dans la pantomime intitulée Détresse, tout le premier tableau est complètement inutile et le second aurait fait un effet plus saisissant sans ce vain prélude. Là, Rosan, en Pierrot de mi-carême, exécute autour d'une femme costumée en Lune une danse émouvante et variée en ses essais de conquête et de séduction triste. Et, n'ayant pas réussi à lui plaire, car la Lune s'est moquée de lui, a ri, a raillé, et est partie, Pierrot meurt, dans la neige sale, auprès des boîtes à ordures. Son rêve blanc s'éteint dans la boue sa mandoline, inerte, semble, auprès

assez surpris que le, besoin se fît sentir t d'un mot nouveau pour cette si vieille chose.

Pas de types populaires chez Corneille, pas même Rodrigue. Rodrigue est un type littéraire. En revanche, Racine a Perrin Dandin, le juge fanatique, et La Fontaine, Gros-Jean, qui se croit plus malin que tout le monde, y compris son curé.

w

Au dix-huitième siècle, Le Sage a failli nous léguer Turcaret, ce financier sans scrupule dont la postérité est innombrable. Mais c'est un type qui, l'on ne sait trop pourquoi, est resté en route. Beaumarchais construisit admirablement Figaro, valet intelligent, adroit et quelque peu entremetteur, comme beau- coup de ses pareils Gœthe créa Méphistophélès, qui subsiste dans l'expression un rire méphistophélique. Quant à Voltaire, qui créa tant de types littéraires, Candide, Pangloss, Zadig, etc., on ne lui doit point de types à proprement parler populaires, non plus qu'à Rousseau, m à Diderot, malgré son Neveu de Rameau.

Le dix-neuvième siècle est plus riche, sans doute parce qu'il est plus près de nous. Les types sont, en effet, des êtres modelés à notre image et qui suivent notre sort. Ne survivent que les mieux constitués, c'est-à-dire ceux qui représentent un échantillon frappant des gens qui nous entourent. Mais certains types qui n'existent pendant un temps limité, peuvent cependant 'rouver leur contre-épreuve durable dans l'invention d'un auteur. C'est ainsi que Victor Hugo imagina Gavroche, ce gamin spirituel et effronté « Morveux, tu viens de prendre la taille à ma femme » s'indigne un bourgeois qui traîne une grosse dame à son bras. « Moi, Monsieur, riposte Gavroche, fouillez-moi » et Gavroche va se faire tuer sur la bar-

de lui qui s'agité encore faiblement, déjà morte et le dernier geste de sa manche trop large semble appeler encoré un rêve misérable. Les décors sont de M. Capon. La musique est de M. Gaillard.

La partie de ce programme la plus vivante, éveillant le succès, est la partie espagnole. Amorcée au premier acte par une Danse ibérienne, de Joaquin Nin, exécutée avec feu par Rosan et Tina Meller, elle est ensuite annoncée et précisée par un poème brillant et exactement pittoresque, très rythmé et coloré que son auteur, M. Jean de Fontaubert, est venu réciter, lui-même, avec beaucoup de talent et de succès La Corrida. Cette partie espagnole, intitulée Les Toreros, ballet-pantomime, tiré de la vie nocturne des matadors, décors de Jordan, musique de H. Collet, a beaucoup plu. Amours de matador et de danseuse danses de querelles, de tendresses et de jalousie, puis de désespoir à la mort du matador. tout cela fut très applaudi et l'est toujours. depuis Carmen

Bandes de gitanes des vrais paraît-il dansant et chantant excellents guitaristes. tout cela aurait réussi encore mieux sans la partie « romancée ». Danses et brève mimique auraient suffi sans décors, sans essais de conter* par gestes une histoire pour plaire au public. Félix Rosan a mimé la « corrida », le jeu du toréador avec le taureau, puis la culbute finale et fatale du matador maté, avec beaucoup de force et d'invention. Mais, pourquoi diable a-t-il le torse nu comme un boulanger ? 2

Le triomphe de la soirée ce furent les danses de Mlle Tina Meller. Mlle Tina Meller a, parait-il, déjà dansé au Palace. Je ne l'avais pas vue. Pourquoi donc n'est-elle pas célèbre ? Son corps ravissant, l'expression pathétique de son petit visage triste, ses dons de danseuse experte et si simple, son talent si nuancé et si savoureusement sauvage, auraient dû être déjà, maintes fois, vantés, employés, célébrés. En sa robe de « maja » classique, blanche à volants et à traîne, à nœuds cramoisis, sinueuse et renversée, trépignante, enflammée, elle a soulevé l'émotion de tout© la salle. Et en sa jupe noire aux multiples volants ourlés de tons multicolores, sous son étroit fichu, avec ses noirs cheveux défaits, sa rose sombre suspendue on ne sait comment entre une mèche et son oreille, sans fards, sauvage, désespérée, pleurant l'homme tué, puis consolant ensuite un enfant qui a cassé son pantin, elle est humaine de façon poignante. Elle est l'ivresse de vivre qui danse pour oublier la douleur, vaincre l'amour, entraîner la mort. Mlle Tina Meller est une artiste de race. Un peu de chance, un peu de fortune, quelques oripeaux de plus, quelques projecteurs la mettant bien en évidence et elle sera une des « vedettes » les plus applaudies et les plus recherchées par le public, ami des danses de caractère et du « caractère du corps qui les danse.

Gérard d'Houville.

rîcade, en chantant, héroïque et gouailleur

H est tombé par terre,

C'est la faute à Voltaire,

Le nez dans le ruisseau,

C'est la faute à Rousseau t

Je ne sais qui a trouvé Monsieur Gogo, la victime de nos Turcarets, mais c'est Henri Monnier qui a silhouetté M. Prudhomme, ce type de bourgeois sentencieux et gourmé. Balzac nous a révélé Gaudissart, le verbeux commis voyageur, dont les grosses plaisanteries lont la joie des tables d'hôte. 11 fallut assez longtemps pour que Madame Bovary devînt le type de la femme sentimentale et adultère en revanche, Homais, le savantasse esprit fort, entra d'emblée et vivement dans la troupe des types populaires. Frederick Lemaître et Daumier, l'un sur la scène, l'autre par le crayon, personnifièrent cette fripouille de Robert-Macaire, qu'avaient imaginée, dans un vieux melo, L'Auberge des Adrets, trois auteurs bien oubliés aujourd'hui, Benjamin Antier, Saint-Amand et Paulyanthe.

Gavarni fixa un type de chiffonnierphilosophe, Thomas Vireloque, qui n'a pas duré, sans doute parce que l'on ne connaît pas de chiffonnier philosophe Gavarni avait pris le sien dans son imagination chagrine. Il donna aussi figure à Monsieur Vautour, propriétaire, et ce type ne s'est pas évanoui, hélas A Eugène Sue, nous devons le Pipelet et sa douce moitié, qui ont recu leur nom depuis 1842 et Les Mustères de Paris Alphonse Daudet nous dota de l'immortel Tartarin, sous les traits duquel tant dé Méridionaux hâbleurs et bons enfants hésitent pourtant à se reconnaître.

On voit, par ces quelques exemples, que créer un type est un honneur auquel toutes les plumes, même les mieux trempées, n'atteignent pas aisément. Clément-Janin,

Histoire constitutionnelle de la France

De 1789 à 1870

Nous ne manquons ni de traités de droit constitutionnel, ni d'histoires générales, mais jusqu'à l'excellent livre qui vient d* paraître, Histoire constitutionnelle de la France de 1789 à 1870, et dont l'auteur est M. Maurice Deslandres, doyen honoraire de la Faculté de droit de Dijon, nous n'avions pas d'ouvrage d'ensemble exposant la genèse, le fonctionnement et le rendement de nos diverses Constitutions dej5u.is.1791. Ces deujj. volumes où M. Deslandres a mis sa connaissance approfondie des institutions et sa longue expérience de l'enseignement du droit public, analysent les quatorze régimes successifs de la France, non seulement dans les textes, mais encore et surtout dans leurs relations avec les forces politiques ou sociales dont ils ont constitué les résultantes.

Un ouvrage antérieur de M. Deslandres, consacré à La Crise de la science politique, insistait sur l'importance de la méthode historique, indispensable pour donner l'idée exacte des institutions d'un pays. Le traité qu'il publie actuellement apparaît comme une magistrale application de cette méthode au droit constitutionnel. Pour lui, une Constitution n'est point un document plus ou moins ingénieusement rédigé à l'effet de régler l'activité politique des gouvernants. Ce qui importe avant tout, ce sont les faits, qn'ils soient légitimes ou révolutionnaires, c'est le jeu des circonstances héroïques qui, seules, conditionnent, expliquent, déforment parfois et souvent brisent les con.hinaisons les plus laborieusement échafaûdées. Le rapprochement constant que l'auteur établit entre les faits et le droit fait l'originalité et la valeur capitale de son ouvrage, A ;̃•• Une grande leçon nous semble se dégager de cette analyse, qui est conduite avec une sagacité et une science exemplaires z il serait inexact et injuste de juger, malgré les apparences, la France comme une nation vouée à l'instabilité et aux révolutions. Après la tourmente de 1789, qui a détruit le vieil édifice séculaire, la France a patiemment cherché, sans le rencontrer, un équilibre satisfaisant. Elle a été aux extrêmes, oscillant entre l'autorité despotique des assemblées et la tyrannie individuelle. Elle est fixée depuis soixante ans dans une attitude intermédiaire, un parlementarisme qui établit entre gouvernement et assemblée tout un système de contrepoids. La souplesse du régime est telle qu'il a largement évolué sans qu'il y paraisse. Le fait que le pouvoir de dissolution du chef d'Etat est tombé en désuétude et que le Parlement ne se contente plus de contrôler, mais entend aussi diriger, n'est-il pas de nature à nous ramener au régime de Ja prédom'nance des assemblées, qui est la négation même du parlementarisme classique ? Il ne faut pas oublier que la chute des divers régimes politiques en Fiance est due beaucoup plus à la faiblesse.ïaux courtes vues de ses défenseurs, qu'à Ma vigueur eombattivè de ses assaillants. Qu'il s'agisse de l'Empire autoritaire, de la Monarchie parlementaire, de la Deuxième République, de l'Empire libéral, on peut dire que ce n'est pas l'esprit révolutionnaire qui les a abattus, mais qu'ils sont tombés victimes de leurs excès ou de leurs faiblesses. La France est, en réalité, un grand pays conservateur qui possède d'étonnantes réserves de sagesse, de modération et d'esprit national, mais qui met une véritable coquetterie à ne pas vouloir se proclamer « conservateur ». La survivance depuis plus d'un siècle du même régime administratif et financier, dont l'insuffisance est avérée, ne donne-t-elle pas une preuve certaine de la patience exemplaire de notre peuple?

En abordant la lecture du livre de M. Deslandrcs, le lecteur éprouvait une inquiétude devant la multiplicité troublante de nos formes politiques en le quittant, il demeure rassuré par tout ce que le guide averti auquel il s'est confié lui a fait découvrir de raison dans son apparente versatilité.

1 satiUté. Achille Mestre.

Les arcades

de Lons~le~5aunîer

La ville de Lons-le-Saunier est traversée, dans sa partie principale, par une longue rue bordée d'arcades de chaque côté c'est la rue du Commerce. Plusieurs pe« tites villes ou bourgades du Jura ou des environs ont eu ou ont encore des rues semblables Louhans, Saint-Claude, Orgelet, Arbois, Arinthod, Cuiseaux, etc., mais incomplètement conservées. Les arcades de Lons-le-Saunier, dans leur ensemble, datent à peu près du dix-huitième siècle quelques-unes sont un peu plus anciennes. Edifiées indépendamment les unes des autres, bien oue sur le même alignement des maisons, elles ont chacune leur accent personnel.

Cependant, en ces dernières années, maints commerçants ont fait peindre de couleurs violentes la belle pierre de taille de l'arc et des piliers des arcades, ou ont fait apposer sur la façade de ia rue les enseignes les plus diverses, les plus bariolées et les plus voyantes. En un mot, si l'on ne veut pas que soit à brève échéance déshonorée tout à fait une perspective qui fait la beauté d'une partie de la ville et son attrait le plus fort, il faut intervenir. On s'est plaint déjà Qui ? Inutile de le rappeler,

La municipalité semble se désintéresser de la question il est toujours pénible de contrarier des électeurs.

Mais la rue de Valois n'est pas désarmée puisque, pur bonheur, les arcades de Lons-le-Saunier figurent sur l'inventaire des monuments à protéger. Peut-être suffira-t-il de signaler le péril qu'elles cou. rent à la direction générale des Beaux-Arts pour que celle-ci vienne au secours d'un ensemble très intéressant dont le caractère et la beauté s'altèrent rapidement.


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ECHOS ET PROPOS

SIX JOURS, ONZE SPECTACLES La semaine qui commence se présente avec un programme nourri. Ce soir, géné- rale à l'Ambigu. Demain après-midi, 1 l'Opéra-Comique nous convie à une fantai5:e chorégraphique de Carina Ari, d'après une œuvre d'Inghelbrecht, qui s'intitule Jeux de couleurs, après s'être appelée Gare à la peinture.

Le même soir, au Vieux-Colombier, Violante, d'Henri Ghéon. Excellente occasion de saluer le retour des Quinze à la salle créée par Copeau. Violante est une comédie romanesque, dont l'action se passe en Espagne, vers le seizième siècle, à grand renfort de coups <h théâtre et de tirades romanti- ques. Musique de scène, danses, chansons, ornent ces quatre actes qui comportent sept tableaux.

Mercredi l'après-midi est consacré à A'apoléon, le grand événement de la semaine, avec toute la troupe de l'Odéon autour de M. Arquillière. Le soir, partais les mélomanes iront à l'Empire, pour fêter, avec

Théâtres

Répétitions générales

AMBIGU, 8 h. 45: La Maison Tellier. En soirée

OPERA (Louvre 07-05). à heures Le Chevalier à la Rose (Mme Campredon, M. JluBerly. Mlle Marisa Ferrer, M. Henri Fabert, Mlles Laval, Lapcyrctte, M. Warnery, Mlle. Hamy. MM. Narçon, de Leu, Gilles, EriRt, Martien, I.uccloni, Mlle Jabandou, Mites Mcslln, Hnnièrn, MM. F.avreau, Castel, Delniont, Feronelll, Mme Ketlck). Orohestro M. Pli. Gaubcrt.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), a 8 heures: Hernani (MM. Georges Le Roy, Jean Hervé, etc.; Mmes' Colonna Homano, Catherine ronteney).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), relâche. ODEON (Danton 5S-13), relâche pour répétitions de Napoléon.

Demain: « Les Surprises de'l'Amour •, • Les Folies amoureuses ».

'AMBASSADEURS (Anjou 97-G0), & 9 n. SO Le Cercle, de Somerset Maug-ham ml.'ipiatloii de M. Il. de Carbuccla (Iluguette Duflos, Lucien Rozenberg, Aimé Clarlond et Michel Simon).

ANTOINE (Hotzarls 21-00), reUcne. ATHENEE (Central 82-23). à 0 heures: Léopold le Bien-Aimé (MM. Raoul Marco, Jean Sarment, Jean d'Yd, Jacques Tarrlde: Mines Marie Leconte, Arlelle, M. Bérubet, Iza Heyner).

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), & 8 !i. 45 Un Soir de Réveillon.

CAPUCINES (Gut. 56-38), relâche. COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (ElyBOes 72-42), relâche.

OAUNOU (Louvre 30-74), » 8 h. 55 Azor, opérette de Gabaroche.

EMPIRE (Etolle 40-00). Relâche pour répétitions de Katinka.

GAITE LYRIQUE (Archives 29-20), fi 8 h. 30 Le Pays du Sourire, de M. Franz Lehar (MM. Wllly Thunis, Paul Darnols Mmes Georgette Simon, Cœcllla Navarre et M. Duvalelx).

GYMNASE (Prov. 16-15), à 0 heures Le Voleur, de M. Henry Dernsteln (Mlle Jane Chevrcl; MM. Jean Max, Lucien Blondenu, Jean Clarens, André Gray; Mlle 31 n .varie).

MADELEINE (Anjou 07-00), relâche pour répétitions de Cette nuit-là.

MATHURINS (Anjou uo-00), a 9 heures: La Voie lactée, de M. Alfred Savoir. MICHEL (Anjou 35-02), à 9 heures Teddy and Partner, de M Yvan Noé (MM l'iem; Krusnay, llollln, Kenc Blancard, Robert Darthez et l'asquull; Mlles Renée Devlllers. Paullno Carton). Les Vieux Bébés. de M. André lUvollet (Aille Maud Loty). IVIiCHODIERE (Rlch. 05-23)..t 8 n. 45 La Fleur des Pois, ae M. Ed. Hourdet (MM. Victor Doucher, Alerme et Saturnin Fabre; Mmes Marg-uerite Deval et Yolande Larron). THEATRE MOGADOR (Trln. 1-3-37). a 8 h. 30 L'Auberge du Cheval-Blanc, d'Eriel: Charell (Georges Mllton, Robert AIlard, Charpln, Goavec, Bever; Mlles Gabrielle Klstorl, Rose Carday, Reverelly, Monette Dlnay, Hélène Regelly).

MONTPARNASSE (Gaston Baty) (Danton 80-00), à 9 heures A l'ombre du mal, M. II. -H. Lenormand Têtes de rechange, de Jpan-VIctor l'ellerin, mise en scène et décors de Gaston Baty.

NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 8 h. 45 Oh! Papa!, de MM. André Barde et Maurice Y valu (M. lioucot: Mmes Jacquellnc Francell, Suzanne Dehelly, Davia: MM. Pierre Fcutllère, Germain Champell, Mlle Cliristiane Néré, M. Robert Darthez).

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Katinka, le nouvel avatar de cette salle vouée désormais à l'opérette, et les amateurs de pure intellectualité se retrouveront à la Salle Chopin, pour le spectacle du Tremplin.

Jeudi, le Rideau et la Madeleine vendredi, la Comédie des Champs-Elysées samedi, le Théâtre des Arts nous aurons l'occasion de reparler de ceux-là. Mais signalons tout d.2 suite, et une fois encore, le prochain spectacle classique du Théâtre Antoine, avec Les Femmes savantes et Le Dépit amoureux. Dernièrement, nous avons donné tout au long la complète et magnifique distribution que M- René Rocher est parvenu à établir. Au moment où cet excellent directeur arrive à fin de bail, soyons-lui particulièrement reconnaissant de tels efforts l'affluence et la fidélité du public ont assez prouvé combien ces spectacles classiques avec leurs prix si modestes, leur mise en scène si soignée, et la richesse de leur interprétation correspondaient à un besoin.

Robert Destez.

PALAIS-ROYAL (Gut 02-50). à 9 heures La Maison d'en face, de M. Paul NIvoix (MM. Louvlgny avec Duvallès, Mlles Mona Dell et Mireille, Paul Faivre. Renée VarvlIIc, Andrée CUampeaux)

POTINIERE (Central 86-21), relâche. SAINT-GEORGES (Trln. 63-47), & 9 Il. Trois et Une, de M. Denys Amlel (M. Andrc Luguet, Mlles Gabrlelle Dorziat, Alice Field, MM. D Lecourtols et Jean Wall).

SARAH-BERNHARDT (Arctl 00-70). û 8 h. 3 0 Mon Curé chez les riches, de MM André de Lorde et Pierre Chaîne (MM. Henry Laverne, Henri Monteux, A. Decœur, J. Dumontier Mmes Jeanne Jehunno, Mad. Thomas, Alice Tissot).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), a 9 heures Monsieur le Comte, do MM. Yvan Koô et II. de Vere-Stacpoole. (M. André Leraur. Mme Jeanne Provost; MM. Marcel Carpentier et Jacques Grétillat)

VARIETE$ (Gut. 00-02), à 0 heures Une Poule sur un mur, de M. Léopold Marchand (M. Piiulcy, Mlle Betty Daussmond, M. Marcel Vallée, Mlle Germaine Auger, MM. Palau, Larquey et M. Maurice Escande). ÂUîERT-I", 8 h, 30: L'Affaire Braeh. AMBIGU (Nor 30-31), 8,45: La Mais. Tellier ATELIER. 9 heures Cyprien. La Paix. AVENUE, 8 h. 45 Ballets de Félix Rosan. CHATELIiT (.Gui. 02-<S7), ù 8 n. M Nina-Rosa (André Baugé, Bach et Slm Viva) CLUXY (Odéon 07-76), à 8 h. 45 Le Fruit vert (Parisys).

COMŒDIA, à il heures La Joyeuse Nuit. DEJAZET, à 8 h. 30: Tire au Flanc. DENKERT-ROCHEREAU. a 9 h.: Etc., Etc. EMBASSY, 9,15 La Femme d'une heure. FOLIES-WAGRAM relâche.

FONTAINE, 8.30: nouveau spectacle. GOBELINS, 8 h. 30: Le Barbier de Séville. GR.-GL1GNOL, 9 h. La Prison du Vice. MOULIN DE LA CHANSON, relâche. ŒUVRE (Trin. 42-52), à 8 h. 45: Une Vilaine Femme.

PORTE SAINT MARTIN (Nord 37-53) à 8 h. 30 Napoléon IV.

RENAISSANCE (Nord 37-03), à 9 heures: Le Désir.

SCALA. à 8 h. 45 Le Progrés s'amuse. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, 9 h. Le Chant dit Berceau, La Miniature. STUDIO DE PARIS, « h. 15: L'Ange. THEATRE DES ARTS relâche.

THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1026), à 9 h.: A la Poulbot.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748). à 10 heures Martini, Rieux et Loulou Hégoburu.

THEATRE NATIONAL POPUL., relâche. TRIAN.-LYR., 8 h. 30 Dernière Valse. VIEUX-COLOMBIER, relâche.

̃

Notes et informaf ions

On annonce: La direction des Capucines retient la date du 2,1 février, en matinée, pour la répétition générale de Le Téméraire, de M. Henrv Decoin. Première le soir.

A l'Opéra. Mercredi, Parsifal réunira, comme à la représentation de vendredi qui fut des plus brillantes, M. José de Trévi, Mme Germaine Lubin, MM. André Pernet. Martial Singher, Huberty, Narçon dans les principaux rôles, sous la direction de M. j Ph. Gaubert.

A LA Comédie-Française. Une grande matinée poétique aura lieu samedi prochain, à 4 h. 30.

A l'Opéra-Comique. Pour éviter une confusion possible avec une œuvre dramatique longtemps représentée à Paris, le bal-

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let de Carina Ari, primitivement intitulé Gare à la peinture. s'appellera définitivement Jeux de couleurs.

Lakmé, que l'Opéra-Comique donnera le mercredi 22 février, sera interprété, notamment par Mlle Perrv, qui fera ses débuts dans le rôle principal de l'œuvre de Léo Delibes. Le ballet sera dansé par Mlle Solange Schwarz et le corps de ballet. Le spectacle se terminera par la première représentation de Jeux de couleurs, fantaisie chorégraphique de Carina Ari, d'après La Nursery, de D.-E. Inghelbrccht, avec Mlle Solange Schwarz. M. Boris Kniaseff. M. Le Berger et le corps de ballet.

Orchestre sous la direction de .M.-E. Inghelbrecht.

A 1,'ObÉox. La répétition générale de Napoléon, de M. Saint-Georges de Bouhélier, demeure fixée à mercredi prochain, en matinée. On commencera à 13 h. 30, très exactement, vu l'importance de l'œuvre. L'auteur, la direction et les interprètes seraient obligés à leurs invités d'être à l'heure. Devant l'afflux des demandes, le service de première a dû être dédoublé et sera reçu partie le vendredi 24, en soirée, à 7 h. 30, partie le lundi 27. en soirée, à 7 h. 30. Le service de seconde sera reçu mercredi 1" mars, également, à 7 h. 30. M. Henry Bernstein a lu à ses interprètes sa pièce nouvelle en trois actes et quatre tableaux, Le Bonheur, dont les répétitions ont aussitôt commencé au Gymnase. Rappelons la distribution qui réunit les noms de Mme Yvonne Printemps, MM. Charles Bover, Michel Simon. Berthier, François Rozet. Dumesnil, Arvel, Ray-Roy, Pallv, Mmes Maria Fromet, Jeanne Lion et Lucy Léger.

Voici la distribution de Cette Nuit-là. pièce en trois actes et cinq tableaux, de M. Lajos Zilahv, adaptation française de M. Denys Amiel, dont la répétition générale a lieu ieudi prochain, au Théâtre de la Madeleine Mmes Madeleine Soria, Magdeleine Ozeray. Seryilanges, Ravmone. Mireille Yvon, Mascelli, Fontan, Bilhaud, Romani, Errogal, Dalva MM. Lucien Rozenberg, ICerly, Dumesnil, Emile Roques, Lucas Gridoux. Duard fils, Lorière, Reynols, Henry Roger. Martin, Gilbert, Willy Rozier, Talmont, Wagmann, Harment, Sacha Lesman. Llenas, Gandenaire, Michel. Pernet et Debucourt.

La direction du Studio des Champs-Elysées fait savoir que, pour nepas gêner la carrière du Chant du Berceau'. \es représentations exceptionnelles des mardis, 21 et 28 février sont reportées à une date ultér'eure*

Les directeurs du Théâtre Michel ont décidé de donner, demain soir, une second « mardi de signatures ».

Un acte de M. Jacqus Dupret, Le Dieu sous la Pluie. vient d'être reçu par le Théâtre du Discobole. D'autre part, et pour répondre au désir exprimé par Mlle FranciaRohl, notre excellent confrère André Négis lui a accordé l'exclusivité de sa pièce. Succès, en remplacement de L'Honorable Monsieur Bracke.

Succès, comédie en quatre actes de M André Négis, et Le Dieu sous la Pluie,' composeront donc le troisième spectacle, qui ne pourra être présenté avant fin avril, Mlle Francia-Rohl devant d'abord monter Professeur Moïski, de M. Ch. de Coynart, et un acte de Mme Léone Dietrich, L'Eloge du Mensonge.

Sous la direction de M. Maurice Lagrenée, qui en interprétera le principal rôle masculin, les répétitions de La Sonate inachevée, de M. Gaston Moureu, se poursuivent activement au Discobole.

Les Optimistes, que préside Robert Trébor, ont offert avant-hier, à Maurice Lehmapa. directeur du Châtelet et de la PorteSaint-Martin, un déjeuner pour fêter sa ré- ceniô notnination dans l'ordre de la Légion d'honneur.

~J [3 )

Nôtre excellent confrère M. Paul Achard nous -fait part de la naissance de sa fille, Marie-Claire-Juliette-Stclla.

Le Journal a annoncé hier que M. Claude Farrère, prenant la succession de G. de Pawslowski, assurerait désormais dans &;s colonnes la critique dramatique.

«ai o-am

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JACQUES BAUMER UNE VILAINE FEUE ggSIHBSB de Steve Passeur BSBSB&H

Courrier Musical

En matinée

Concerts Touche, 4 heures 30, g heures, 8, boulevard de la Madeleine.

En soirée a r.

La Compagnie des Ballets et pantomimes Félix Rosan nous informe au'en raison de l'indisposition subite de l'une des vedettes qui collabore à son spectacle, les représentations sont suspendues et reprendront à partir de demain mardi, à 20 h. 4.?, au Théâtre de l'Avenue.

Piccaver, l'extraordinaire chanteur qui a remporte un triomphe hier, se fera entendre à nouveau aux Concerts Lamoureux, mercredi soir.

Concerts Walthër Straram. Troisième concert, jeudi 23 février, à 9 heures, au Théâtre des Champs-Elysées Ouverture du Freischùts .(\iVeber) 30 Symphonie (Roussel) Le ballet de La Reine de Saba (Hugon), première audition L'Amour sorcier (de Falla). Location au théâtre et chez Durand; ̃

La prochaine réunion générale du comité d'organisation des Semaines musicales françaises aura lieu jeudi prochain 23 février, à onze heures très précises, à la direction des Beaux-Arts. 3, rus de Valois, sous la présidence de M. Bollaert, directeur général des Beaux-Arts. Ordre du jour Réalisation de la première « Semaine musicale 3> en juin-juillet 1933.

Mme Yvette Guilbert donne une nouvelle série d'Une Heure de chansons, vendredi 24 et mardi 28 février, de 6 à 7, et vendredi soir 3 mars, à 0 heures. Salle Chopin (Plcyel), Programmes renouvelés.

L. de Crémone.

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FOLIES-BERGERE, a 8 30 La Revuo d'Amour. 00 tableaux, de MM. Maurice liermite et Jean Le Seyeux. avec Dréan. ALHAMBRA, 2 n. et 9 h. spectacle de miislr-hnll.

PAVILLON Perchtcot dans son répertoire, Chester Kingston, etc. LUNE-ROUSSE, à 9 h.: Dorln, Léon-Michel. Duc. Sarvil et Paul Colline. Le Pays du fou rire, revuo

EMBASSY. danc. Mat et soir.

GAUMONT-PALACE Rerl et ses guitaristes t.ihitiens.

a CHEZ-ELLE », a il heures: Lucienne noyer (Gut Oïî-81).

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Le Gala des chansonniers. Au beau programme du gala qui sera donné par les chansonniers aux Variétés le 2S, nous devons encore ajouter les noms ds Mmes Marie Leconte (qui chantera). Laure Diana, Jacqueline Francell, Claire Franconnav, Marguerite Gilbert un sketch berrichon de J. Martel, avec vielle et cornemuse, les minuscules vedettes du Bon petit Diable, avec Suz. Feyrou. présentées par Joë Bridge. André Baugé chantera Le Père La Victoire, les chansonniers une chanson de route. etc., etc.

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), 3 h., 9 h. (sam., dim.: 2 mat., 2 h. 30 et 5 h.) Pullmann 12, l.es montres du P61e. ARTISTIC-CINEMA Les Trois Mousquetaires.

AUBERT-PALACE. de 9 h. 30 à 2 heures: Fanny.

BONAPARTE (place Saint-Sulpice), à 3 h.. 9 h. (Sam., dim., 2 mat.: 2 h. 30, 5 h.) Pullmann 12, Les montrcs du Pôle. CAMEO Le roi des Palaces.

CHAMPS-ELYSEES (118, av. des ChampsElysées). Mal., 14 h. à 20 h.: soir, 21 h. 15 Prenez garde à la peinture.

CINli-OPERÀ (32, av. de l'Opéra). Permanent de 2 h. à 8 h.; soir., 9 h. Les Bleus de l'Amour.

COLISEE Seigneurs de la jungle. Mat., 14 h. 30 à 20 h Soirée, 21 heures.

COURCELLES (118, r. Courcelles), 2 h. 30 7 h. 30. Soir., 9 h. Ben Ilur.

EDEN Marie, légende hongroise.

EDOUARD-VII Sherlock Holmes (Clive Brook).

ELYSEE GAUMONT (rue Quentin-Bauchart) A l'assaul du ciel.

ERMITAGE (Th. Pathé-Natan), ChampsElysées) La Tête d'un homme.

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I.MPEI'.lAL-PATHE. de 14 h à 24 h. 30: Le Crime du liouif.

LORD-DYUON, 122, Champs-Elysées. Matinée 14 h. 30. 16 h. 45. Soir., 21 h. 15 Itome express {Conrad Weidt).

LUTETIA-PATHE L'Ane de Buridan. MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi à 2 h. 30 du malin) Grand Miel. MARIGNY Papa Cohen.

MARIVAUX-PATHE, permanent de 13 h. à 20 h. Soirée, 21 h. La Chanson d'une nuit.

MAX LINDER PATHE La Tête d'un homme.

LES MIRACLES (100, r. Réaumur), 16 h., 21 h. li juillet.

MOULIN-ROUGE, de 14 h. à 19 h. Soirée, 20 h, 45 Rivaux de la piste.

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STUDIO PIGALLE (11, place Pigallc) Histoires extraordinaires. 2 h. 45 à 7 h. 30; soir., 8 h. 45.

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(Films pouvant être vus par des enfants) COLISEE, 2 h. 30 Seigneurs de la Jungle.

A la Nursery du REX, 2 h. 30 et i h. 30: distractions pour enfants.

URSULINES, 2 h. 40 Igloo (Documentaire).

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Chronique T. S. F. Orchestre symphonique d Leipzig et à Stuttgart. Si le programme de Leipzig est composé d'oeuvres souvent jouées (à part le concerto de violon de Hugo Hemnann), il est rare d'entendre tes marches de Mozart et la sérénade pour chœur de femmes et alto de Schubert. Radio-Paris tente, après l'opéra-comique, de reverdir ie Pré aux Ctercs. P.-D. Templier.

Lundi 20 février

MUSIQUE. Leipzig, 19 h. Vivaldi, Strawinski, Herrmann, Debussy. RadioSuisse romande, 19 h. ;t0 Weber, Bruckner, Beethoven. paris P.T.T., 20 h. 'M Bach, Vivaldi, Rameau, Couperin, Rosenthal, Fauré. National anglais, 20 h. Quatuor op. 59, de Beethoven Cantari, de Malipièro. Prague, 20 h. 30 Piano (Couperin, Mozart, Chopin, Ravel). Stuttgart-Muhlacker, 20 h. Haendel, Mozart, Schubert, Bruckner, Verdi. Varsovie, 20 h. 10 Beethoven, Boccherinl, Vivaldi.

MUSIQUE LEGERE. Poste Parisien, 20 h, 30.

OPERA. Vienne, 18 h. 35 Le Corrégldor, de Hugo Wolf. Radio-Paris, 20 h. Le Pré aux Clercs, d'Hérohl.

DANCING. Vienne, 21 h. 5. Varsovie, 21 h. 15. Londres régional, 22 h. 30. LA PAROLE. liadïo-Paris, 19 h.: Chronique littéraire, par A. Billy.

Mardi 21 février

MUSIQUE. Praque, 18 h. 50 Weber, Mcndelssolm, Dvorak, Suk. Tour Eiffel, 19 h. 30 Piano (Rondos, de Marais, Haydn, Mozart, Mendelssohn, Chopin). RadioSuisse romande, 19 h. 30 Trios de Mozart et de Haydn. Paris P.T.T., 20 h. 30 Mozart, Thiriet, Schmitt, Fauré, Bach, Pierné, Emmanuel. Poste Parisien, 20 h. 30 Musique espagnole. Tour Eiffel, 20 h. 13° quatuor de Beethoven et Elégie de Gluzounow. Langenberg, 20 h. 30 Concerto de piano, de Max Trapp. Leipzig, 21 h. 15: liasse, Haydn, Telemann, Wùst.

OPERA. Budapest, 18 h. 30 Le Chemineau, de Xavier Leroux.

THEATRE. Radio-Paris, 20 h. Les Hannetons, de Brieux. Radio-Suisse romande, 20 h. Madame Sans-Gène, de Sardou.

DANCING. Stuttgart-Mnhtacker. 21 h.45. Varsovie, 21 h. 15. Londres régional, 22 h. 40.

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L'ART ET LA CURIOSITÉ A l'Hôtel Drouot

M" Ed. Giard, assisté de M. Pierre Bères, dispersera, le 6 mars, à l'Hôlcl Drouot. salle n° 9, des éditions originales rares, de très beaux livres illustrés modernes habillés de reliures de Pierre Legrain et de Stronbants, des dessins originaux de Dun'oyer de Segonzac, des grands textes modernes et classiques. Cet ensemble, provenant de la bibliothèque de Mme C. de B. et témoignant d'un goût très sûr, sera exposé à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 4 mars, à la librairie Incidences, 24, rue Laffitte. Vente d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle n° 1. Vente. Objets d'art et d'ameublement anciens.- M0 Maliucr Adfh, successeur de MI Lair Dubreuil M. Edouard Pape.

Cours et Conférences

Aujourd'hui

A heures, à l'Université des Annales, salle Gaveau, 45, rue La-Boétie « La Société sous le second Empire. Emile Ollivier. La guerre », par M. Paul Heynaud. ancien ministre. (Cette conférence sera répétée le vendredi 24, à 17 heures.)

Demain, à 3 heures. Mo Henry Torrès « Jules Vallès ». A 5 heures, M. Edouard Herriot Deuxième audition de « L'Amérique et Nous ».

16 heures, à l'Université libre do Passy « L'enfant sans défauts », par le Dr Gilbert Hobin.

16 h. 30, 28, rue Serpente « Les prédécesseurs exotiques de Pierre Loti .•?. par M. Hobert Chauvclot.

17 h. 45, 41, rue Gay-Lussac « L'orientation professionnelle au point de vue économique », par M. Luc, directeur-adjoint de l'enseignement tech-

nique.

18 heures, à l'Institut des Etudes Américaines (9, av. Victor-Emmanuel) « Les relations financières et économiques de l'Argentine avpc l'étranger ». par M. Lewandowski.

MOTS CROISES 1125

Horizontalement. 1. Prédicateur du XVII» siècle. Il. Sur une table d'architecte Fin de participe; III. Générale. IV. Note Boisson. V. Emplois subalternes au théâtre. VI Contraires à.l'usyge. VIl. Du verbe avoir; Vêtement. VIII. Conversation. IX. Pièce au jeu d'échec Pronom Personnage de Shakespeare. X. Sans effet (féminin). XI. Possessif Indubitables

Verticalement. 1. Manie de chercher dans les vieux livres. 2. Initiale et finale du nom d'un port méridional Refus. 3. Manière de tirer parti de. 4. Rendre la pareille Arrose Turin. 5. Pronom Du verbe être. 0. Atmosphère Sonner légèrement. 7. Lisières Conjonction Abréviation d'un titre princier. 8. Hardi Calme. 9. Article Morceau de musique. 10 Fragment d'un corps II fait éclater les roches des montagnes. 11. Du verbe avoir Opposition.

Solution du If» 1124

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AXJTOMOBILISME Un Grand Prix sous la neige

,i Ledoux vainqueur au Circuit de Pau

Pau, 19 février (De notre correspondant particulier). Subissant elle aussi le mauvais temps général, la ville de Pau s'est éveillée ce matin sous la.neige qui, faisant son apparition au cours de la soirée d'hier, n'a pas cessé de tomber durant toute la matinée, redoublant même de violence aussitôt après l'heure du déjeuner. r"r Néanmoins, si une couche de neige très épaisse recouvre les rues et les routes, envjromiEntcs, sur le circuit où doit être couru le Grand Prix automobile de vitesse, toutes les précautions ont été prises pour que le parcours soit rendu praticable car il est évident qu'une épreuve de cette envergure ne peut à aucun prix être remise.

Le premier Grand Prix dans la cité palois a amené la grande foule. Tout au long du parcours et dans les tribunes, une foule stoïque, que le mauvais temps n'a pas fait reculer, se presse pour assister à cette grai.de compétition internationale. Ce Grand Prix commence sous la neige et par un beau duel franeo.italien, disputé par des coureurs indépendants, comme ce sera le cas pour la plupart des compétitions cette année. La Course

Sur les dix-sept engagés, seize se présentent sous les ordres du starter, Wimille, déclarant forfait, sa voiture n'étant pas suffisamment au point. A 14 heures, exactement, le drapeau s'abaisse et les 1(> voitures commencent leur ronde de 211 km. 920 alors que la neige semble tomber avec encore plus de violence que précédemment. Bien entendu, ce mauvais temps influe sur la moyenne qui, dès les premiers tours, n'atteint pas 75 à l'heure. La ronde est mente par Moll, coureur algérois, qui s'avère excellent conducteur, Derrière lui, les favoris sont en paquet mais bientôt s'ar-jfôtent successivemerifciB, reyf us et EÇagéelin qui perdent u^ijSmps précieux au* ravitaillement. Par contre Czaikowski, autre favori, _so maintient en seconde position, tandis que Gappil lat est troisième, de Maleplane venant derrière, précédant Lehoux et Bouriat. La course s'annonce très pénible pour les hommes et les voitures et les arrêts. sont fréquents pour maints concurrents. La neige, qui tombe en abondance rend la visibilité assez précaire, aussi le début de la course se ressent-il de l'extrême prudence des conducteurs. Un pointage au dixième tour donne le classement suivant Moll, Czaïkowski, Etrncclin, Gàupillat, de Maleplane, Lehoux, etc. Le meilleur tour a été accompli par Czaïkowski avec 73 kms 253 de moyenne.

En dépit du mauvais temps la ronde continue. La lutte devient plus sévère. Etancelin, qui a dû s'arrêter, de même que Dreyfus, rétrograde.

Par contre, Lehoux, qui marche brillamment, remonte régulièrement ses camarades, regagne à chaque tour sur les deux minutes qu'il avait de retard et, au trente-cinquième tour, passe en tête, Moil: s'étant arrêté au ravitaillement le tour précédent. Des chasséscroisés se produisent. Lehoux tourne régulièrement, il raison de 2' 6 et 2' 7 au tour. Quelques abandons se produisent.

̃ ̃ i i ̃̃̃« Quelle sera la vitesse i

Dans sa prochaine tentative ïtteindra-t-il la moyenne horaire de 450 kilomètres ?

Sir Malcolm Campbell et son « bolide sont actuellement à pied d'eeuvre, en Floride.

Les derniers détails ont été minutieusement revus, et la plus puissante voiture qui soit au monde, l'Oiseau Bleu, est prête pour sa tentative, sur la plage de Daytona Beach, contre les 407 km. 078 qui constituent le record actuel. Si lç châssis de l'Oiseau Bleu a été conservé, la carrosserie a subi certaines retouches, destinées à améliorer les formes extérieures et diminuer la résistance à la pénétration, et on l'a équipé avec un moteur Rolls Royce, type Coupe Schneider, dont la puissance atteint 2.500 ch.

Quel sera le résultat de cet ultime assaut ? Il est bien difficile de le prévoir tout dépend des conditions dans lesquelles la tentative sera effectuée. Certains très optimistes envisagent la possibilité de voir atteint le cap de la moyenne horaire de 500 km.; d'autres, plus sages, espèrent que la moyenne de 450 km, sera approchée, ce qui serait magnifique, le véhicule pesant en ordre de marche plusieurs milliers de kilogrammes..

A cette vitesse, quel peut être le contrôle du pilote- sur son engin ? Aux' dires de certains spécialistes, si les grandes vitesses n'exercent sur le cœur aucune influence nuisible, par contre, elles constituent un obstacle à la pensée, l'impression nerveuse n'agissant sur le cerveau qu'à raison de 30 à 35 mètres à

HOCKEY SUR GLACE Michaëlis, Delesalle, capitaines! d'équipes, sont pour

la « passe avant »

La « passe avant », dont on ignorait jusqu'à ces jours derniers les avantages, sera-t-elle admise dans les règles européennes 2

Ce serait à souhaiter, si l'on veut voir les équipes d'Europe réaliser de rapides progres et se hisser au niveau difficile à atteindre pourtant des équipes canadiennes Le congrès qui se tient à Prague actuellement a discuté de la question. Nous ne connaissons pas sa décision, qui devait subir l'assaut des fédérations autrichienne et suédoise notamment.

Nous avons demandé à deux joueurs parisiens, Delesalle et Michaëlis, ce qu'ils pensaient de la « passe avant et des changements que son introduction amènerait dans le jeu européen.

Tous deux se sont déclarés partisans fervents de la «passe avant » et désirent la voir adopter par le congrès de Prague. «Elle doit développer, nous ontils dit, la résistance phtisique de nos joueurs et particulièrement leur souffle et leur vitesse. Il serait donc nécessaire de l'introduire, si l'on veut voir les équipes françaises notamment réaliser de rapides progrès. s>

Les Championnats du monde à Prague

L'ouverture officielle des championnats du monde à Prague a eu lieu samedi. en présence de 15.000 spectateurs. Les équipes des douze nations qui parMcipent à cette compétition ont été accueillies avec cordialité et le président Masaryk honora de sa présence la cérémonie d'ouverture.

Voici quels furent les résultats des premières rencontres

Allemagne b. Belgique 6 à 0 Suisse b. Lettonie 5 à 1 Tchécoslovaquie b. Roumanie.. 8 à 0 Autriche b. Italie. 2 à 0

IL A 1/IE 8PORTI¥E

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1 SPORTS D'HIVER

Le Championnat du monde de vitesse

Le Championnat .du monde de patinage de vitesse a été disputé hier a Trondjen (Norvège), et c'est le champion norvégien Engestangen qui a emporté, au classement général des diverses épreuves, la première place, avec 198 points 87, suivi de Starud (Norvège), 199 points 55, et Balangrud (Norvège), 200 points 28.

Bruits de glace

M. E.-G. Drigny, président du Syndicat de la presse sportive, a fait ces jours derniers une chute à ski et s'est fracturé le tibia.

Il est rentré à Paris. Nous lui présentons nos vœux de prompt et parfait rétablissement.

Aux concours internationaux de la Fédération française de ski, qui sont disputés en ce moment à Briançon, les épreuves de « Slalom » ont eu les resultats suivants

Dames :1. Mme Horn (Côte d'Azur), 2 m. 56 s. 4/5 2, -Mme Roeh (Savoie), 3 m. 20 s. 4/5.

Slalom civil (temps des deux déscentes) 1. Raymond Berthet (Jura), 2 m. 34 s. 3/5; 2. René Lafforguc (Pyrénées), 2 m. 36 3/5; 3. Vuilleumier (S"uissc), 2 m. 37 s. 1/5; 4. André To rnier (Savoie), 2 m. 43 s. 1/5; 5. Robert Villecampe (Pyrénées), 2 m. 46 s. Au plateau de la Corna?, le docteur Hallherg, directeur des $ports du Mont-Revard, a fait disputer, par son Ecole de ski, un splendide slalom. Pris de 40 concurrents, après un joyeux pique-nique sur la neige, s'alignèrent an

départ.

Voici le classement

1. Delcroix, 39" 1/5; 2 Billard, 41"; 3. A. Torris, 50" 1/5; 4. It. Lenad, 59" 3/5; 5. Terrasse, l' 3" 1/5; 6. ex a-quo Daher, l' 10", et R. Torris, l' 50" Pour les dames 1. Mlle Lebouret, l' 23" 2/5; 2. Mme Gatelier, 2' 4" 3/5.

A mi-course, le classement est Te suivant

1. Lehoux, en 1 h. 27 m. 56 s. (moyenne, 72 kil. 307) 2. Moll, en 1 h.' 28 m. 29 s. 3. Czaïkowski, en 1 h. 29 m. 3 s. 4. Bouriat, en 1 h. 29 ni. 5. Gàupillat fi. Morand 7. Trintisnant 8. Dreyfus iL^lç Maleplane 0. Etancelin, etc.

La meilleure moyenne a été réalisée par Lehoux, avec 75 lui. 500 (2 m. 5 au tour), ce qui, étant donné l'état du parcours, est remarquable.

La neige fait trêve et le soleil apparait, alors que le quarante-cinquième tour est accompli aussi les hommes de tête en profitent-ils pour forcer l'allure et améliorer leur classement. Le record du tour est porté par Etancelin à 2 m. 3 s.

Au soixante-cinquième tour, Lehoux est toujours en tête, suivi de Moll, à 1. minute Etancelin, à 1 m. 00 s. Bouriat, à 1 m. 35 s. Dreyfus, a 1 minute 50 s. Czaïkowski, à un tour. Bien que Dreyfus et Etancelin réalisent des prodiges sur le circuit, transformé en patinoire, et s'évertuent à combler une partie de leur retard du début, ils ne peuvent remonter Lehoux, qui termine en grand vainqueur, après avoir fourni une course très remarquée. Sa tactique fut toute de sagesse et de bon sens. Ses qualités physiques l'ont admirablement secondé dans une compétition aussi dure.

Il y a lieu de retenir la belle performance du coureur Moll, d'Alger, qui fit preuve de cran, d'endurance et de qualités de coureur de grande classe Etancelin fut retardé, au début, par des ennuis de bougie Dreyfus fut handicapé par de nombreux arrêts pour changer de lunette. Quant à Czaïkowski, il abandonna au soixante-quinzième tour, par suite .d'un accident dq jgotit

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Le classement-

1. Lehoux (Bugatti, pn. Durilop, employant l'huile Standard Motor Oil (Racer) couvrant lcs 211 kil. 920 en 2 h. 54 minutes 6 s 4/5 (moyenne 73 kil. 35) 2. Moll, en 2 h. 55 in. (> s. (moyenne 72 kil. 620) 3. Etancelin, en 2 heures 55 m. 24 s. (moyenne: 72 kil. 498) 4. Dreyfus, en 2 h. 55 m. 46 s. (moyenne 72 kil. 348) 5. Bouriat, en 2 h. 56 minutes 50 s. (moyenne: 71 kil. 912) 6. Trintignant, à un tour 7. de Maleplane, il 4 tours 8. Jacob, à 5 tours, etc., etc.

Nouvelle épreuve, nouveau succès pour le penumatique Dunlop, qui gagne le Grand Prix de Pau avec Lehoux. Disputé dans des conditions aussi particulières et sur un parcours aussi difficile, ce Grand Prix consacre la sécurité du pneumatique Dunlop, qui remporte une très belle victoire. La première grande course de l'année revient à l'huile minérale 100 Q/0 Standard Motor Oil (Racer) dont le palmarès, la saison dernière, avait été particulièrement remarquable.

Spécialement étudiée pour les moteurs poussés cette huile démontre ainsi ses qualités parfaites. C'est une raison de plus pour l'automobiliste de faire confiance il l'huile Standard Motor Oil, déjà si réputée.

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atteinte par Catiipbell?

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la seconde, alors que la vitesse atteinte par la voiture pilotée à l'allure du record est de 110 mètres à la seconde. En conséquence, en cas de danger imprévu, la voiture serait accidentée avant que le cerveau ait pu agir.

Ce problème de la plus grande vitesse a, de tous temps et dans tous les domaines, passionné les hommes, sans souci du danger et des conséquences. Dans le domaine aérien, le lieutenant Stamforth, sur le supermarinc S-6 B Rolls Royce, l'an dernier, a dépassé la moyenne horaire de 650 km. Cette moyenne aurait été dépassée, sur le lac de Garde, par un hydravion italien piloté par le lieutenant Agello, sur un monoplan équipé avec deux moteurs Fiat, développant 5.500 ch. de puissance. Contrôlée par la méthode photographique, cette moyenne aurait été de 700 km. On annonce, des Etats-Unis, que des appareils seraient en construction et destinés à évoluer dans la stratosphère. dans un avenir, parait-il, assez proche à une vitesse de plusieurs kilomètres à la minute.

Alors que chemins de fer et bateaux semblent ne pouvoir dépasser que faiblement les limites atteintes, l'avion, lui, a des perspectives beaucoup plus grandes.

Rappelons que de quekiue vingt-cinq jours, la traversée de l'Atlantique en cent- ans est passée à 4 jours 17 h. 8 m. Les trains ont fait aussi du progrès, leur moyenne oscille depuis longtemps autour de 100 kil.

Dans quelques années, quelle sera la possibilité de la voiture et de l'avion î G. Bonnet.

TENNIS

Le Tournoi international de Nice

Nice, 19 février (De notre correspondant particulier). Le tournoi international du Nice Lawn Tennis Club a pris fin aujourd'hui par les ultimes rencontres des quatre épreuves ouvertes, comportant les titres de champions du Sud de la France.

Voici les résultats

Simple finale Rogers bat Elhner

Double finale Aeschliman et Lotan battent Brugnon et Aslangul 6-4 4-6 6-4 6-4 7-5. ̃" Double mixte finale Miss Scrîvén et Aslangul battent Mrs ©urke Ajîdrus et Radcliffe 6-0 6-3. ̃

Double dames finale ;Miss Ryan -et Mlle Aussem battent-miss Thomas et Mrs Burke Andrus 6-1 6-4.

Dans les épreuves handicaps Sa Majesté le Roi de Suède a été battu avec Alrs Satterthwaitc dans le double mixte en finale par miss Stecle et Chomaà"piir 7-5 6-4. Nouvelles des courts

Notre confrère « Tennis et Golf » sous la signature de Pierre Daninos, examine dans son dernier numéro la question des « espoirs » français, en particulier Marcel Bernard et André Merlin. Il termine ainsi son article

« Je sais combien il est osé de pronostiquer l'avenir d'un jeune joueur mais, en toute sincérité, je doute que le génie ce don merveilleux qui s'est manifesté en notre sport sous des formes si nombreuses les favorise un jour au: point de les grandir au niveau d'un Tilden, d'un Lacoste, d'un Cochet. » Un peu de patience, que diable 1 Nous pensons que Marcel Bernard et Andro Merlin âgés respectivement de 19 et 21 ans peuvent être dans quelques années des « grands champions » corr.me les Tilden, les Lacoste ou les Cochet.. Ils ont le temps de « progresser lentement ce qui est en tennis la meilleure manière de « progresser » 1

O La seconde journée du match France-Italie juniors, disputé sur les courts couverts du, C. de Milan a été fayorable aux joueurs italiens !qui ont trioinphé dans le double, prenant ainsi )à" première" place au classement, gçnéral_.par 2 victoires à 1.

Marcel Bernard et Guy Troneip n'ont pas su réaliser un ensemble parfait et ont été mis en échec par Rado et Cesura qui surent mieux coordonner leur? efforts.

Les Italiens triomphèrent par 8-6, 6-3.

GOLF

Faut-il augmenter le diamètre des trous ?

Qu'en pensent les golfeurs français ?

Le champion américain Gene Sarazen, l'un des meilleurs joueurs du monde a déclaré voici quelque temps qu'il serait avantageux d'augmenter le diamètre des trous.

Ceux-ci ont actuellement un diamètre de 4 inches 1/4, soit 10 cm. 895 Sarazen préconise un diamètre de 8 inches, soit 20 cm. 320, ce qui évidemment rendrait le « putt plus aisé.

Mais l'intention du champion américain n'est pas basée sur cette diminution .de,)d|{f,iculté il pense que la tiouvelle fornj^uie augmenterait ,1'attrajt des grandes rencontres. En effet, un joueur de classe supérieure parvient ordinairement. par son approche, à environ 5 ou 6 mètres du trou'. La1 plupart du temps il lui faut deux coups pour rentrer sa balle. Un joueur de classe moyenne, parvient par son approche à 11 ou 12 mètres du trou en deux coups il peut aussi rentrer sa balle et l'avantage acquis par le premier dans les coups longs est ainsi perdu.

En augmentant le diamètre des trous, le joueur do classe supérieure peut entrer en un « putt », alors que celui de classe moyenne est amené presque toujours à prendre 2 coups.

Si l'on diminue à ce point la difficulté du « putt toute la lutte entre des concurrents de valeur réside dans les approches, où la moindre faute entraîne un lourd handicap ceci rend évidemment un match plus émouvant. Aucun tournoi n'a encore été disputé avec des trous de 20 cm. 320 une compétition de ce genre sera faite prochainement en Floride sur 72 trous. Gene Sarazen pense que là plupart des concurrents effectueront les quatre parcours en moins de 70 coups.

Qu'en pensent les joueurs français amateurs ou professionnels ? 2

Nous serions heureux d'avoir leur avis a ce sujet.

M. Capelle.

A Morfontaine

L'épreuve du concours annuel d'entraînement féminin, disputée à Alorfontaine a eu les résultats suivants 1. Mme Regnauld, 83 2. Mlle P. Foucher, 84 3. Mlle A. de Gunzbourg, 85 4. Mme Gund, 86 5. Mme L.-W. Raf- fard et Mlle M. Fay, 87 7. Mme Y. Le Quellec, Mlle J. Rhcims, Mme Decour et Mlle de Vanssay, 88 11. Mme R. Barbier, 89 12. Mme A.M. Vagliano, Mlle M. Petin et Mme J. Nouel, 91 15. Mme Florand, Mme Dedevn et Mme BettonFoster, 92 18. Mme G. Decugis et Mlle S. Tollon, 93 20. Mlle F. Toi Ion et Mme A. Thibaud, 94 22. Mlle M. Borel de K. Mme R. Sorbac, Mme Gautrat et Mme R. C. Aublin, 95.

BOXE

Kid Tunero contre Nekolny Kid Tunero rencontrera ce soir au Palais des Sports le Tchécoslovaque Nekolny. Cette rencontre n'apparaît pas très sévère pour Tunero et, bien que Nekolny ait une réputation de batailleur acharné, nous croyons que le champion cubain trouvera là l'occasion d'un nouveau succès qui consolidera sa réputation, naissante, de grand champion. Le style de Nekolny se prête admirablement au jeu de Tunero. Celui-ci, d'autre part, a démontré par deux fois, devant Thil et devant Nitram, qu'il savait changer de tactique et adapter sa boxe à celle de son adversaire. Nous peusons donc que Tunero, dans le style fuyant qui lui est particulier, saura éviter les offensives de Nekolny et « stopper •» son ardeur par d'habiles contreattaques.

En second combat, Tenet, champion de France des poids mi-moyens, défendra son titre face à Drouhin. Ce dernier, malgré de très belles et très récentes performances, devrait s'incliner devant la fougue et la puissance de Tenet. Le mariage de la vedette et du champion

Schmelling va épouser Anny Ondra La gracieuse vedette ci. natographique allemande Anny Ondra va épouser l'exchampion du monde de boxe Schmelling. La nouvelle nous vient de Prague de ce mariage qui serait célébré au mois de juin, après le match que Sehmelling disputera aux Etats-Unis pour le titre de champion du monde qu'il désire reconquérir.

LES COURSES S A VINCENNES

Aujourd'hui, à 1 h..15, courses à Ylncennes. Gagnants de Pigaro

Prix du Poitou. Clé Clé, Ecurie Sourroubille.

Prix de Limeil. Garencicres, GagnePetite.

Prix de Guéret. Gagnant II, Gondar. Prix de a Marne. Hellenvilliérs, Hyagnis.

prix d'Harfleur. –'Héroïne VI, Hoche S. Prix de l'Orne. Eléagnus, Galibottc. Prix de Vire. Franklin, Empereur.

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te Prix Léon Ôlry-Rçederer Le Prix Charles de Grollier C'était, au programme, la seconde réunion du printemps. Printemps encore timide, et qui n'ose se risquer seul L'hiver, hier, lé tenait toujours par la main. Nous n'avions pour nous réchauffer que le feu sacré, bien connu, qui habite tout cœur de sportsman. Trop chaud cependant a paru être le jeune Poublanc, en selle sur Thé Saracen, dans ie Prix Oural. Si son cheval, qui avait course gagnée à la dernière haie, a tenté de se dérober sur le plat, et a ainsi été battu par Petit Diable, il nous a bien semblé que c'était parce qu'il était à bout de souffle et cherchait sa respiration. Que ceci apprenne au jeune Poublanc que le poteau d'arrivée n'est pas au dernier tournant.

C'est un cheval plus habituellement lauréat d'Enghien que d'Auteuil, Manerbio, qui s'est adjugé les 43.200 francs du Prix Léoû Olry-Rœderer. Il l'a même emporté bien facilement devant Montecasino, dont il recevait, il est vrai, un poids appréciable, cependant que Cavalier Seul ne pouvait aller librement plus loin- que la rivière du huit et que Duc d'Anjou, courant une fois de plus fort mal, continuait à autoriser les gens curieux il se demander jusqu'à nouvel -ordre1 par '.quel miracle il avait bien' pu gagner un' jour le Grand Steeple-

̃.CHase-.de Paris.•

Ko|ons". nfje,, le «jlairtfur, Manerbio,

est entraîné par'. uijijnKiùrg, plus ré-

est et .plus par'. ¡outg, plu:s conti-

solu et plus 9pN ,jamais à conti-

nuer le cours de ses succès.

Six partants dans le Prix Charles de Grollier, dont deux seuls comptaient, Roi de Trèfle et Le.,Èirmament. Ce fut entre eux,» en effet, '"que se disputa et même très vivement l'arrivée. Roi de Trèfle. avait sur son jeune rival, en pleine forme, le désavantage de faire sa rentrée, et c'est pourquoi l'on peu: se demander s'il n'eût pas mieux valu pour lui ne pas prendre la tête dès le dernier tournant. Toutefois, réglé avec aisance dès le saut de la dernièro haie, il revenait assez fort par la suite, ou, plutôt, La Firmament baissait de pied, et le jockey de celui-ci, devait tout il fait à la fin recourir à la cravache pour conserver une encolure..

Jolie arrivée! entre deux excellents chevaux. Très vraisemblablement, aux mêmes conditions de poids, Roi de Trèfle, auquel cette course va avoir fait beaucoup de bien, prendra sa revanche la prochaine fois. ,J,X Xrarieux. Prix du Pré Catelan (steeple, à réclamer. 10.000 francs. 3.r>00 mètres). 1. Poseur, à M. H. Gelée (M. Brimet) 2. Réséda, il M. E. ISrochot (M. Péron) i S. Roi du Monde, ù M L. Naudan (R. Perrin). 3/4 long., 3 long., 3 long.

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 112 fr. Placés Poseur,, 31 fr. 50 Réséda, 11 fr. 50 Roi du Monde, 25 francs. Prix Oiiral (course de"' haies. 35.000 fraiics, 3400 mètres). .i. Petit Diable, à M. A. Doleau (L. Niaudat).; 2. The Saracen, «Mme L. A.iRousse.(A, pfciVblanc) 3. >MnriRny, au baron de NÇ^on {îl.RoueiHe). 3/4 L, 3 long., 6 long. ""d"

Pari mutuel il 5 francs (unifié). Gagnant 22 fr. 50. Placés Petit Diable, 8 Tr. ;,The Sr.raeen, 11 fr. 50 Mnr)gny, 10 francs. Prix Léon Qlry-Ilœderer (steeple, handicap. 40.000 fmncs, 3.500 mètres). 1. .Manerbio, à M. Jean Cerf (R. Lock) 2. Montecaslno. au comte de. la Cimcrn (L. Niaudot) 3. Very, F:ist,! à ,M. Henri Sibor (H. Gloizes). 4. long., 1 1/2, 4 long. Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 44 fr. Placés Manerbio, 13 fr. Montecasino, 13 fr. 50; Very Fast, 13 francs.. Prix Charles de éroll.ièr'jOiales. 40.000 francs, 3.500 mètres). H: Le Firmament, M. Frank Brown (M. Bomiventure) 2. Roi de Trèfle; ù -M. S. Guthmann (Ed. Hacs). Eucol., 5 long.

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant I 13 fr. 50. Placés Le Firmament, 8 fr.; Roi de Trèfle, 10 francs.

Prix Harmonie lit (steeple, chevaux de selle. 12.000 francs, 3.500 mètres). 1. Gavai, à M. H. Viguier (R. Trémeau) 2. Frisquette U. M. Ch. Morln (C. Poujade). 3/4 long., lojn.

Pari mutuel' à 5 francs(unifié). Gagnani 8 fr. 50. Placés Gayal, 5 fr. 50 Frisquette 11, 7 fr. 50.

Prix des Rouges-Terres (hales, handicap. 15.000 francs, 3;100 mAtre.s). 1. Yamalo, à Miss Pearl White (R. finhus) 2. Double Kik, ù M. Chipnult (M. Plaine). 2 long., Loin.

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant •: lit fr. 50; Placés Vaniàto, 8 fr. Double Kik,; SS ̃francs. -"i

HOC K E Y

Le Championnat de France

̃ r '11

Les quatre demi-finalistes du Championnat de France de première série sont connus. Ce sont le Stade Français, le Lille Hockey Club, le R.C. France et le Lille Université Club.

Comme toujours, Lillois et Parisiens se retrouveront en présence dans les ultimes rencontres.

Il s'en est cependant fallu de bien peu pour que le R.C. France soit éliminé du Championnat; par le P.H.C. de Roubaix. Après une partie ardemment conduite de part et d'autre, les deux clubs restaient à égalité, n'ayant réussi à marquer aucun but. On joua les prolongations et c'est au cours de celles-ci que le « vétéran t Pierre Prieur marqua pour le R.C.F, le but victorieux. Devant le Lille H.C., champion du Nord, l'U.A. Intergadz'arts se défendit avec courage, mais ne put mettre en échec son prestigieux adversaire. Bonne tenue également de l'U.S. Métro devant le Lille U.C; c'

Voici les résultats de ces rencontres R.C. France b. P.H.C. Roubaix. i à 0 Lille H.C. b. U.A. Intergadz'arts, 2 à 0 Stade Français b. T.C. Lyon. 4 à 2 Lille U.C. b. U.S. Métro- 2 à 1 Le R. C. France est champion de Paris de 2e série

La -finale du championnat de Paris de deuxième série a mis en présence, hier, les équipes secondes du R.C. France et du Stade Français.

Après un match attrayant le R.C. France emporta le titre par 4 buts à 2. CROSS'COUÙTRY

Les championnats

interrégionaux

Les championnats interrégionaux de cross-country ont été disputés hier à Evrcux, Albi, Strasbourg et Marseille. Rochard, Lah.itte,.Lallftniand et Rérollc ont triomphé respectivement, se qualifiant pour disputer le championnat de France ou «National », qui sera couru au début du mois prochain à MaisonsLaffltte. Avec eux, quelques équipes se sont qualifiées, qui rencontreront les vainqueurs du championnat de Paris,

ESCRIME

A la Société d'Escrime de Paris Au lycée Carnot, la Société d'Escrime de Paris a fait disputer hier plusieurs épreuves challenges des Beaux-Arts, du Droit, des Fonctionnaires et challengedéfi.

La réunion fut très brillante et fort animée la présidence était assumée par M. A. Dauchez de Beaubcrt. Le jury comprenait MM. Adot, comte de Nabat, G. Milan et Roulleau de La Roussière. Dans l'assistance on remarquait MM. A. Massard, I.afontan, Lacroix. Thiébaut, Raffalli, Degouve de Nuncques, Troisgros, Cornic, docteur Heidé. de Barros, Mahé, Liottel, A. Lion, Haguenaucr, Spindlcr, Herpin, Thévenez et les maîtres Bouche, Mignot, Laurent, Boautain, Surget, Cléry, Jeanfy, Wingerti'r. Bourdon, Ducreuzot, Perricr. Voici les résultats techniques des émeuves

Challenge des Corporations. Droit (finale) 1. Deydier (Bouché) 2. Befve; 3. Bunetière 4. Valcke 5. de Urban 6 Van den Mersschaut.

Beaux-Arts (finale) 1. R. de Galéa (Hoche et Anjou) 2. Sublon 3. Tournon 4. O'Hana 5. Delettrez 6. Tait. Fonctionnaires (finale) 1. Morisseau (Transports) 2. Duchaussoy 3, Barhier et Briscadieu 5. Raynal 0. Pctitalot.

Challenge-Défi. 1" manche Gué*rin (Laurent), vainqueur de O'Hana, 3 à 0. 2° manche O'Hana, vainqueur de Guérin, 3 à 2. Belle Guérin vainqueur de O'Hana, 3 à 1.

Epreuves d'entraînement. 1" poule 1. Alphonse (Epée-Fleuret) 2. Comman dant Gougeon. 2° poule 1. Duchènp (Laurent) 2. Bossé et Prunet. 4° poule 1. Commandant Gougeon (La»tonr-llaubourg) 2. Jourda. 5 poule 1. Saurel (C.E.S.O.R.) 2. Fauqueux. fi" poule 1. Bossé (Cléry) 2. Duchène. poulp 1. Duchène (Laurent) 2. Alphonse. 8° poule 1. Saurel (C.E.S. O.R.) 2. Monsanglant, Ghican et Jourda. 9° poule (suivant le Règlement du comte de Nabat) 1. Lambert (Hoche et Anjou) 2. Legendre. commandant Gougeon, Coudert, Jusot.

Le Championnat de Paris de /dei^^ième série

i Le championnat' de Paris de seconde série qui vient de se dérouler a été gagne par le Suédois Sjogren, élève du maître Bouché, qui trouve ainsi une juste récompense.

C'est en Initiant Dufour en finale que Sjogren l'a emporté. Sa décision, sa puissance et ses grandes ressources physiques lui ont permis de s'imposer et lui valurent la victoire. Dufour devait faire mieux cependant et paraissait devoir gagner. Voici les résultats des derniers tours

tour. Jusot b. Bonin, 4-5, 5-0. 5-3; Dufour h. Morisseau, -5, 5-3, 5-2 Siogren b. Milau, 4-5, 513. 5-3 Devis b. Piau, 2-5, 5-3, 5-3.

4° tour. Dufour b. Jusot, 5-4, 5-1 Sjogren b. Devis, 4-5, 5-3, 5-3.

Finale. Sjogren (Bouché) b. Dufour (Tixier), 5-3, 4-5, 5-4.

La formule de l'élimination directe avait été adoptée pour ce championnat. Elle est, croyons-nous, la seule qui puisse donner satisfaction et c'est avec plaisir qu'on la voit gagner du terrain. Elle rendit cette épreuve extrêmement sévère mais ne lui enleva pas son intérêt au contraire.

Reinach a enlevé la Coupe du Cercle Hoche et Anjou Devant une très nombreuse et très brillante assistance se sont déroulés, samedi soir, au cercle Huche et Anjou, les derniers matches de la Coupe- chr cercle. La rencontre attendue darià 'èeftfe' épreuve était celle qui mettait aiïï:'prises M. François Piétri, président de la Fédération, et Marcel Rives. Ce :Aey<nier l'a emporté après un match plein d'intérêt.

Ce fut Reinach qui triompha finalement, après avoir fait preuve d'une certaine supériorité sur tous ses adversaires. Résultats

Quatrième tour. Reinach bat Deville, 10 à 2 Kirchoff b. O'Haiis, 10 à 7 Mignot b. Bourgoin, 10 à 7 Rives b. Piétri. 10 à 6.

Cinquième tour. Reinach b. Kirchoff, 10 à 6 Rives b, Mignot, 10 à 5. Finale. Reinach bat Marcel Rives, 10 à 4.

A Saint-Moritz

Une grande soirée s'est déroulée samedi à Saint-Moritz, au cours de laquelle deux escrimeurs français, Lucien Gaudin et Piot, se sont fait remarquer. Au fleuret, Lucien Gaudin rencontra Edouard Fitting, tandis qu'à l'épée le Français donna la réplique à l'Italien Mangiarotti. Piot rencontra ensuite Edouard Fitting à l'épée. Enfin, Mlle Helen Preiss produisit une grosse impression devant Mlle Antoniadès.

HIPPISME

Au Club Hippique de Cannes Dans la1 physionomie déjà ancienne et universellement connue de Cannes, un trait nouveau frappe de plus en plus les hivernants c'est le nombre grandissant des cavaliers et amazones qui sillonnent les belles promenades de la ville. Depuis la guerre, en effet, l'équitation, h Cannes, n'avait plus connu une pareille animation cette nouvelle vogue s'explique par la récente fondation du Club Hippique de Cannes.

Une attraction spéciale attire les amateurs c'est le manège de plein air avec une belle piste en sable fin, où l'écuyer rn chef du club, Decout, ex-adjudantchef du dragons, ancien élève dr l'Ecole de Saumur et disciple du commandant de Laissardière. se distingue vraiment par sa belle monte et ses qualités d'enseignant.

Noté, ce temps-ci, au club le général Lair, comte Jean de Madré, M. Bru de Dreux, M. de Montauzan, sir Hall Caine, Mme Rudin, M. de Courcelle, etc. En selle miss Garst, M. Scaron. Mlle (trulewska, Mme Huret, Mme Baillargeat. Mlle Weyl, miss Nowall, M. et Mlle Mérieux, M. Paul Neese, sir Charlis Hillard, miss Newhall, miss Williamson, M. Stouls, sir A. D. Kirwan, M. Ardenghi, M, Ducolombier-Jacquart, etc.

CHASSE

Après le voyage

des chasseurs français en Italie Le gouvernement français, pour remercier les dirigeants de la chasse italienne qui ont organisé les brillantes réceptions que l'on sait en l'honneur des délégués des chasseurs de France et sur la proposition du Président du C.I.C., a nommé dans l'ordre de la Légion d'honneur, à titre d'officier M. Salvi, député, haut commissaire pour la chasse Vicini, sénateur, vice-président du C.LC., et M. Cortis, directeur du ministère de l'agriculture. Tous les trois sont membres du Conseil international de la chasse.

M. Rosso, secrétaire général de la Fédération nationale des chasseurs d'Italie, a été nommé chevalier du Mérite agricole.

D'autre part, le comte d'Adix, secrétaire général du Conseil international de la chasse, vient d'être invité par le gouvernement italien, en qualité de conseiller technique pour prendre part aux travaux des congrès des dirigeants de la chasse italienne et de la presse cynégétique, qui auront lieu à Rome du 26 au 28 février.

FOOTBALL ET ïeXJG-BlT

Les rencontres dominicales

Le C.A.S. Généraux

sera champion de Paris

Le championnat professionnel

Le quatorzième tour du championnat professionnel a donné les résultats suivants

Racing C.P. b. S.C. Nîmes.. 3-1 Club Français et Ex. Roubaix. 2-2 01 Marseille b. F.Ç. Sète 3-1 Antibes 01. b. C.A. Paris. 3-0. 01. Aies et Red Star. 0-0 01. Lille b. F.C. Mulhouse 2-1 S.C. Fives et St. Rennes. 4-4 S.O. Montpellier b F.C. Metz 7-3 Hyères F.C. h. O.G.C. Nice. 1-0 F.C. Sochaux-A.S. Cannes. remis Les résultats de ce quatorzième tour sont normaux. Les favoris rcmportent»et consolident leurs positions. Ainsi Lille conserve ses trois points d'avance sur' Marseille dont le seul espoir..réside de.sormais sur une défaillance très problématique de son rival.

Dans l'autre groupe Antibes doit à sa victoire sur le C.A. Paris et à la remise du match Cannes-Sochaux de se trouver seul en tête du classement. Il ne semble pas qu'il doive y rester longtemps.

A Paris, deux rencontres ont été jouées au Stade de Colombes. Elles furent jouées avec cœur et décision par les équipes en présence, également désireuses de l'emporter.

Le Racing obtint la victoire sur Nîmes, grâce à sa ligne d'avants ou plutôt à trois de ses avants Veinante, Galey et Kennedy qui surent tirer parti de la faiblesse de la défense adverse et se montrèrent généralement bien inspirés et excellents techniciens.

Le match nul entre le Club Français et Roubaix ne traduit pas exactement la physionomie de cette partie que devait gagner le Club Français. Celui-ci eut contre lui les circonstances. et la maladresse d'un de ses avants, Norbo, qui, seul. à un mètre des buts, trouva le moyen de faire .passer, le bail pn, aildessus des filets.r La victoire échappa ainsi au Club Français qui, plus vite et plus complet, méritait de triompher. On, noté au cours de cette partie la très mauvaise condition de l'ailier gauche de Roubaix, Langiller, dont la nonchalance et les maladresses sont peu en rapport avec la réputation qui lui a été faite.

*v

Un match capital se déroulait hier à Paris pour le championnat régional. Il opposait au Stade Français le C.A.S. Généraux, en tête du championnat mais serré de près par le Stade. Le C.A.S. Généraux, par 4 buts à 2, l'a emporté, s'affirmant ainsi et définitivement comme le favori du championnat. On espérait que le Stade arriverait à vaincre son difficile adversaire. S'il ne s'avoua jamais vaincu, nous devons reconnaître qu'il fut, dans l'ensemble, dominé et qu'il eut sur la fin une courte défaillance qui lui fut préjudiciable.

Le C.A.S. Généraux en profita et enleva finalement un succès qui semblait bien devoir lui revenir dès les premiers échanges.

A noter au C.A.S. Généraux la belle partie de Herrera qui, à lui seul, réalisa les quatre buts pour son équipe. Vis-àvis, Gerolami, un jeune, se distingua et marqua deux buts. A. R.

AVIATION

La Coupe Dunlop sera disputée en Afrique du Nord

C'est en Afrique du Nord, ainsi que nous l'avons annoncé ici il y a quelques mois déjà, que sera disputée cette année la Coupe Dunlop d'aviation de tourisme. Elle sera mise en compétition pour la seconde fois, du 14 au 23 avril prochain.

On sait que cette coupe doit faire l'objet de cinq compétitions et être attribuée définitivement au pilote qui l'aura gagnée deux fois sinon, au pilote gagnant de la cinquième compétition.

L'épreuve de cette année est dotée de 18.000 francs de prix. Elle sera courue sur un circuit do 3.200 kilomètres l'itinéraire, par Casablanca, Alger, Biskra (où le nouvel aérodrome Thorct accueillera les concurrents), Colomb-Béchar, Fez et Marrakech, pourra être suivi dans le sens qu'il plaira aux concurrents. L'étape Alger-Biskra sera une étape de vitesse le classement, pjjr ailleurs, devant être effectué à la régularité. NOUVELLES AERIENNES ♦ Marchesseau, poursuivant sa randonnée aérienne à bord de son avion de tourisme baptisé Villc-de-Berck, a atterri samedi après-midi il Oran, venant d'Istres.

Rappelons que Marehcsseau pilote l'avion de M* Thuilliejt, qui est h .bord ainsi que le navigateur Descombes. > Les trois aviateurs ont l'intention de réaliser avec leur appareil, qui est d'un modèle récent, une liaison, uttra rapide entre la France, Madagascar et le Cap. Ils ont quitté le Bourget vendredi matin.

Hier matin, à 6 h. 55, l'équipage avait pris son vol pour Rcggon avec escale à Colomb-Béchar. Mais en raison des circonstances atmosphériques, ils n'ont pu franchir la barrière de l'Atlas et ont revenir se poser sur l'aérodrome d'Oran. René Lefèvre, qui a enlevé sur le parcours Paris-Saïgon la Coupe du Président de la République, rentre en France, après un séjour de quelques semaines en Indochine.

Il a quitté Saïgon et est arrivé i Bangkok, d'où il pense s'envoler ce matin lundi à destination de Moulmein. <8> Un monument à la mémoire de l'aviateur français Thierry, qui a trouvé la mort le 12 septembre 1925, alors qu'il tentait avec Dieudonné Costes de battre le record du monde de.la distance en ligne droite, a été inauguré hier, à l'endroit même où l'appareil de Thierry et Costes est tombé, entre Hirschsprung et Posthalde, dans la Forêt Noire.

Les parents de l'aviateur disparu, Dieudonné Costes, les aviateurs Doré, Haeglen, Arrachart, Latrivc les constructeurs Bréguet et Willemctz, d'autres amis encore de l'aviateur Thierry et des représentants du consulat de France à Carlsruhe assistaient à la cérémonie, au cours de laquelle M. Pierre Baletaud, attaché an consulat de Fgfkncc à Carlsruhe, a déposé au pied du monument une couronne offerte par le gouvernement fran-

çais.

L'autogire arrivé il y a quelques jours à Biarritz, piloté par M. Brie, a quitté Biarritz pour Séville hier matin à 10 h. 15, ayant à bord M.- de la Vega. UR AUX PIGEONS

A Monte-Carlo

Le Prix des Boulingrins a été mis hier en compétition. Quatre-vingt-dix tireurs y ont pris part. Les résultats ont été les suivants

1. Masten (26 m. 1/4), 14/14 2. P. de Dora (29), 13/14 3. E. Toutlemonde fils (22), 12/13 4. Comte de Bainet-Latour (28), 9/10 5. Buttafava (29 m.), 8/9 6. A. de Dora (29), 7/8.

Poules gagnées par R. de Goldschmidt P. de Dora, comte Draskovich, A. Tamboise, Warren et Schobel,

Le Championnat de France d'Excellence

On était bien loin de penser qu'un grand nombre de rencontres qui devaient opposer hier des équipes méridionales, dans leurs régions habituellement ensoleillées, devraient être .remises par suite de violentes chutes de neige. C'est cependant ce qui advint et les terrains couverts d'une nappe blanche ,épaisse ne purent être utilisés. A- Pu- 'miers, à Pau, à Agen, il Oloron, a Toulouse, les adversaires présumés laissèrent dans leurs valise maillots et souliers à crampons.

Le R. C. Toulon, qui rencontrait l'U. S. Perpignan et qui comptait bien. par une victoire assurer ses chaudes pour la qualjfication finale, dut déchanter et s'en retourner avec une défaite. Les Perpignanais né sont pas loin d'avoir retrouvé leur forme d'autan nul doute que ce succès lcur donne un nouvel clan: Le, H. C. France a encore une fois dépité ses partisans qui le voyaient vainqueur du S.A.U. Limoges. Décidément les racigmeu sont des partisans de la «douche écossaise » ils acquièrent des résultats excellents devant des adversaires de valeur et se font battre ensuite par des concurrents moins bons. L'A.S. Bortoise a éprouvé les progrès réalisés depuis le début de la saison par l'U.S. Thuyr. Les joueurs de ce club ont livré à leurs rivaux, qui partaient nettement favoris, une courageuse bataille, dont ils furent récompensés par un résultat nul.

Entre le S.A. Bordelais et l'U.S. Dacquoisc ainsi qu'entre le C.A. Béglais et le Biarritz Olympique, J'ardeur des combats fut bien celle qu'on prévoyait. La jeu fut un peu heurté, sans doute, mais les adversaires surent rester, malgré, leur nervosité, dans les limites de la cordialité sportive.

A Paris, les fervents du rugby avaient à choisir entre le Stade Jean Bouin et le Stade du Parc des Princes. Sur le terrain du premier, le C. A. Sports Généraux rencontrait le S. S. Primevères, tandis» que sur celui du veçond, ,J'A%f, S. « Montferrandaise était opposée au Stade Français.

Ce furent ceux qui avaient préféré le Stade Jean Bouin qui assistèrent. au meilleur spectacle. Les joueurs du C. A. S. G. trouvèrent en ceux du S. S. Primevères des adversaires capables (U leur donner la réplique dans une partic basée sur la rapidité et la clarté. La mobilité des concurrents, leur ardent désir de jouer de leur mieux, no laissèrent jamais la confusion et la dureté entrer en lice et, jusqu'à la fin, le match resta attrayant.

Au S. S. Primevères, les équipiers résistèrent avec une louable ardeur aux dures et savantes, attaques des joueurs du C. A. S. G. Mais la victoire revint finalement à ces derniers qui, du point de vue do la technique, la méritaient véritablement.

Entre le Stade Français et l'A. S. Montferrandaise, la rencontre fut beaucoup moins attrayante avouons même; franchement qu'elle fut mauvaise. Chaque équipe refusa à tour de rôle de prendre ses responsabilités en attaquant avec franchise. Elles essayèrent, de gagner du terrain en lançant des coups de pied li tort et à travers. Ceci est sans doute moins dangereux que le jeu ouvert, mais no doit pus être le fait de deux équipes d'Excellence.

Il faut convenir pourtant que les plti! grands effdrlS' réalisés en cette

pai-fie pour la rendre moins confuse,

furent "tentés par les Montfcrrandais, qriî "eussent une légère- victoire. M. Capelle.

Voici les résultats » Poule, A ̃̃̃•̃ A, S. Soustons et C. A. Pamiers remis Section Paloise et Stade Tarbais remis Boucan Stade h. F. C. Auch.. 17 à (> Poule B

S. A. Bordeaux et U. S. Dax 0 a 0 Aviron l3ayonnais et J. U. Agen. remis Poule C ̃:

U. A. Libourne et F. C. Oloron remis Pevrehorade b. C. S. C. Angoul. 1 B à 3 C."A. Belles et Biarritz Ol. 0 à l> C. A. Pér'içucux b. U. S. Bergerac f8 a 0 Poule D

A. S. Bort et U. S. Thuyr. 3 à 3 Stade Toulous. et U. S. Quillan renus R. C. Narbonne b. A. S. Carcass. 3 a II

Poulc E

F. C. 'Grenoble b. F. C. Lyon 17 à 3 A. S. Béziers b. Stade Pézenas R à 4 U. S. Perpignan b. R. C. Toulon 5 à ̃« Poule /•'

S. A. U. Limoges b. R. C. France 3 à 0 C A. S. G. b. S. S. Primevères 21 il a Lyon O. U. b. F. C. Saint-Claude 15 à 0 A"S. Montferrand et Stade Franç. 0 a 0 CONCOURS HIPPIQUE Pour la défense

de l'éleyage français

Le Club des Habits Rouges vient de publier sa brochure annuelle. Elle présente nne grande importance au moment où la crise intense qui sévit partout touche également l'hippisme. Le Club des Habits Rouges fait très judicieusement remarquer, par la voix de son distingué président, M. PallèsTcrnynck, que les concours hippiques sont'« un débouché très précieux pour notre élevage et qu'ils contribuent au premier chef à la propagande à l'étranger pour les races de notre pays. Allons plus loin et disons qu'ils sont une des manifestations essentielles de propagande française si nécessaire à l'heure présente ».

Il est donc indispensable que l'administration des Haras puisse continuer à accorder des subsides aux concours hippiques, et le Club des Habits Rouges considère que son devoir est de plaider sans se lasser cette cause qui est sienne depuis sa fondation.

Voici maintenant quelles sont les modifications importantes qu'a obtenues le Club des Habits Rouges pour l'année 1933.

1" Une nouvelle échelle des handicaps qui sont modifiés de la façon suivante Handicap n° 1 pour 8.000 fr. gagnés, surélévation 10-10 handicap 2, pour 20.000 francs gagnés, surélévation: 10-20-30 handicap u? 3, pour 30.000 fr. gagnés, surélévation 20-20-KO handicap h* 4, pour 40.000 francs gagnés, surélévation 20-30-60.

Ces handicaps étant placés sur des obstacles do 1 m. 20 au maximum en hauteur et de 3 m. 50 en largeur. 2° Un nouveau règlement concernant "jes épreuves à barrage. Le barrage aura lieu. maintenant sur le même parcours, dont les obstacles pourront être relevés, et en cas d'égalité Il ce barrage le classement se fera au chronomètre. 3° Sur la demande de M. Joannès Villard il est recommandé aux sociétés de province de créer une ou deux épreuves, réservées aux gentlemen habitant la région où a lieu le concours et montant des chevaux n'ayant pas pris part à d'autres concours que ceux avant eu lieu depuis le 1er janvier dans un rayon de 100 kilomètres.

Ainsi le goût du cheval sera partout développé et les jeunes pourront paraître en piste sans se heurter dès leurs débuts contre les cavaliers les plus prestigieux et les cracks les plus renommés. Toute chose qui ne se renouvelle pas est appelée à disparaître, Il ne faut pas que les concours hippiques meurent, mais ceux de l'avenir doivent avoir le même éclat que les concours du passé 1 Regor.


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