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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-11-20

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 20 novembre 1932

Description : 1932/11/20 (Numéro 325).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297153n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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DIMANCHE 20 NOVEMBRE 1932

SUR LA MANIÈRE DE PARLER

AUX FEMMES

Dans la dernière pièce jouée à la Comédie-Française, l'amoureux dit à sa bien-aimée « Ta beauté est toute la beauté du monde » au dénouement, quand cette beauté a disparu de sa vie, que ne s'écrie-t-il avec Lamartine Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Après avoir entendu un comédien chantant et gesticulant déclamer ce texte lyrique, une spectatrice m'a avoué « Je rêve que c'est à moi qu'un homme parle ainsi et vous pensez si je suis ravie. » Toutes les femmes, dans la salle, semblaient du même avis et les hommes se demandaient avec inquiétude s'il n'y avait pas quelque chose de changé dans nos habitudes sentimentales allait-on être obligé, en amour, de se remettre au métier de courtisan et de recommencer à tenir aux dames le langage de la galanterie et du romanesque ? `?

Car il y a des modes jusque dans le sentiment et principalement dans le vocabulaire amoureux. On comprend, en effet, que dans les périodes agitées par des événements extraordinaires comme une guerre, une révolution, une crise des affaires et à plus forte raison dans les époques qui cumulent ces troubles, le loisir manque pour marivauder. C'est déjà bien assez d'aimer s'il faut encore perdre du temps aux fioritures ? « Tu me plais, je te plais liaison conclue. » Conformément à ce principe, nous avons donc, depuis une quinzaine d'années, abrégé ou même supprimé les formalités romanesques. Les hommes n'avaient plus l'oisiveté nécessaire pour exercer la séduction et les femmes n'avaient pas un instant pour écouter des madrigaux. On av*# remplacé la carte du tendre par les cartes Michelin. Tout un continent, l'Amérique prohibitionniste et vertueuse, n'a longtemps pratiqué l'amour que dans les automobiles, instruments dangereux en Europe quand ils roulent, mais plus dangereux aux Etats-Unis quand ils sont arrêtés. Rien n'était plus curieux, à cet égard, que les rapports des jeunes gens et des jeunes filles dans les bals, sur les terrains de sport, au bain de mer, la « camaraderie » qui fut en vogue alors imposait la familiarité il était presque dérisoire de faire à,une femme un compliment qui ne fût pas une impertinence et des façons réservées eussent été une grossièreté. Quand je songe aux « bals blancs » de ma jeunesse, avec les « débutantes » gantées jusqu'au coude, assises sur leur chaise, faisant tapisserie, comme on disait alors, à côté de leur mère, et tendant un petit carnet aux danseurs qui leur étaient présentés en grande cérémonie, et que je compare ces usages surannés aux manières d'il y a deux ou trois ans, alors qu'on voyait les garçons empoigner les filles avec une silenciense désinvolture, je mesure aisément le chemin parcouru dans la simplification tout à la fois des usages mondains et des habitudes sen- timentales.

Une réaction était donc fatale toute la question est de savoir si elle n'est pas déjà commencée.

J'ose à peine rappeler ici le thème de la Fleur des Pois le snobisme change avec les âges comme la mer avec le ciel. Au temps de Molière, il avait pris la forme du bel esprit et d'une préciosité ridicule. Il a semblé à Edouard Bourdet qu'il se présentait aujourd'hui sous l'aspect particulier auquel nous faisons allusion observation très juste, mais déjà d'hier. Beaucoup de jeunes ambitieux, en effet, ont recommencé d'afficher des chagrins d'amour très corrects et l'on a vu des désespoirs dramatiques.

Il ne serait pas difficile de multiplier ces signes, plus aisément perceptibles que les symptômes économiques, d'une reprise des affaires sentimentales. Les, littérateurs reviennent à l'amour et l'amour à la littérature. Bientôt il faudra tirer de nouvelles éditions de la carte du tendre il sera de bon ton de faire des déclarations et de porter son cœur en écharpe.

Perspective heureuse ou malheureuse ?

La manière de parler aux femmes a toujours été un problème délicat, puisqu'il dépend des personnes, des temps et des milieux. Chaque époque a son rituel chevaleresque, précieux, libertin, pathétique, romantique, etc. Nous avions eu,, après la guerre, l'ingéniosité (de résoudre ce problème en ne le posant

pas va-t-il donc falloir que les hommes se remettent à la tâche et découvrent un code d'amour 1933 ? Le cœur est revenu à la mode avec la poitrine, et à partir du moment où les femmes reprennent leurs propres formes, elles exigent naturellement toutes les autres fini de rire, Messieurs

Il ne faut pas croire, d'ailleurs, que la vie sentimentale, dans une société, soit indépendante du reste rien de plus social, au contraire, que l'amour. Non seulement les conditions générales, la prospérité ou la gêne, la culture, le confort ont leur influence sur le tour de l'esprit et le mouvement des passions, mais la couture, les moyens de transports, les divertissements et les sports, tout l'outillage d'une civilisation, modifient la sensibilité et le vocabulaire imagine-t-on des amoureux ne disposant pas du téléphone ? Pourtant l'effet de ces nouveautés est souvent d'autant moins durable qu'il a été plus soudain et plus visible il agite la surface des sentiments, mais il n'atteint jamais le fond passionnel de l'espèce. Ainsi, sous l'emphase du lyrisme ou la sécheresse du libertinage, avec de grands gestes ou des petits mots, reste constante la somme des souffrances, des désespoirs et des crimes. Une vogue succède à une vogue au nudisme des propos la draperie des phrases, et, en définitive, puisque la passion est si redoutable dans les milieux civilisés, l'humanité n'a-t-elle pas raison d'en revenir toujours aux moyens éprouvés de la rendre plus sociable en lui imposant d'abord la discipline du langage et des manières ?. Parlons donc de l'Amour, à seule fin, peut-être, de l'oublier Gaston Rageot.

LA POLITIQUE

REPLI SOCIALISTE

Par prudence ou par habileté, les socialistes ont, hier soir, ajourné le contre-projet de folle surenchère au'ils avaient

soutenu la veille, à la Commission des finances. Ce programme d'outillage, qui comporte 30 milliards de travaux, n'appa- raissait pas, vendredi, sans quelque chance de succès tant les contrôleurs de nos finances, quand il s'agit de dépenser, ont pris le goût du colossal. Mais MM. Ger- j main-Martin et Palmade ont fait hier leur métier. Ils ne se sont pas ralliés à la proposition socialiste. Ils ont défendu leur projet ils ont excipé de son but d'allégement budgétaire critiqué en même temps que de stimulant économique. Et pour désarmer leurs adversaires, qui sont aussi leur majorité, ils ont promis pour plus tard un nouveau plan d'outillage plus imposant. II viendra « après le vote du budget » c'est une date assez vague qui a éveillé cette apaisante idée la saison des arbres en fleurs. Le contre-projet a été réservé. Résultat encourageant. L'opposition du gouvernement à ce projet fantastique en a fait reculer les auteurs. En temps normal, cette attitude ne mériterait pas d'être soulignée, tant elle s'imposait. Mais à notre époque, ce qui est régulier devient l'exception. Ils ne sont pas si loin de nous ces jours d'été où nous avons vu la même commission des finances bouleverser totalement le projet de rétablissement d'équilibre, en refaire un à sa guise, réduire de moitié les économies demandées, et les ministres le souffrir.

Accident politique ? Non pas. Système nouveau. Hier même, un journal essentiellement ministériel déclarait que « le gouvernement ayant posé ses principes financiers, c'était au Parlement et aux commissions d'effectuer le tri du bon et du mauvais ». Au législatif de modifier, transformer, supprimer, filtrer les mesures qu'on lui suggère. Telle est bien la pratique financière cartelliste. Le droit d'amendement s'hypertrophie jusqu'à l'étouffement du pouvoir exécutif. Celui-ci n'est plus qu'un pouvoir de « suggestion ». Le système a fonctionné en 1925-1926. Tout le monde n'en a pas oublié les résultats. Et sont encore présentes à l'esprit ces improvisations de projets de budgets par des députés touche-à-tout qui les déposaient entre deux votes de douzièmes provisoires. La tendance des gauches, si le gouvernement ne réagissait pas, entraînerait un retour à des mœurs anarchiques. Déjà nous voyons le principe essentiel de la séparation des pouvoirs méprisé, ridiculisé à la tribune déjà, nous entendons parler de la caisse d'amortissement comme d'une caisse de paiements, et de la caisse des Dépôts comme d'une inépuisable caisse de prêts enfin, l' « impossible » de la veille devient, le lendemain, sans que les conditions pourtant aient changé, mesure pratique et réalisable.

II n'y a pas lieu d'exagérer la portée du petit succès gouvernemental d'hier. Mais il est bon, dans le désordre actuel des esprits, de signaler, en hâte, un retour au bon sens.

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Un des pères de la République, et des plus purs entre les républicains, Jules Ferry, disait qu'un peuple a besoin d'être riche et fort pour garder des amitiés dans le monde. L'amour des petits, des humbles, des faibles, n'est pas commun entre individus entre nations, il n'existe pas.

Nous voudrions que la France eût beaucoup d'amis dans le monde nous voudrions créer autour d'elle une atmosphère de confiance et de sécurité nous voudrions la voir prête à remplir son destin sans inquiétude, sans trouble, dans toute la sérénité de la FORCE.

Donc, nous voulons lui rendre le goût de la FORCE.

La vaine idéologie de Briand ne doit pas lui survivre.

,LE MARÉCHAL VON HINDENBURG A REÇU ADOLF HITLER

Pour la seconde fois en un peu plus de trois mois, M. von Hindenburg et Adolf Hitler se sont, hier, retrouvés face à face. La première fois, c'était au lendemain des élections du 31 juillet, qui avaient, de 107 mandats, porté les effectifs nationaux-so- cialistes à 230 mandats. Leur deuxième rencontre a lieu au lendemain des élections du 6 novembre, qui ont ramené les hitlériens à 195 sièges.

Ce simple rapprochement de chiffres caractérise la situation. Le parti nationalsocialiste demeure, et de loin, le groupe politique le plus puissant mais il n'a plus l'auréole de l'invincibilité, et le commen-! cément de déclin qu'il vient de subir do*t' logiquement l'incliner à moins d'intransigeance.

Sans doute, Hitler a de nouveau demandé à M. von Hindenburg de lui confier la succession de M. von Papen mais il semble j qu'il y ait là un geste effectué pour la forme bien plutôt qu'une condition sine qua non, comme l'était en août dernier la revendication du chef « nazi », et que, si M. von Hindenburg choisit un autre chan1 celier, les ponts ne seront pas rompus pour autant.

On ne voit pas bien, en effet, comment une combinaison Hitler en supposant que M. von Hindenburg y donnât les mains -pourrait réussir. Elle ne peut se réaliser, puisque telle est la volonté du maréchalprésident, que sur la base d'une concentration nationale. Le départ de M. von Papen, mis à l'index par à peu près tout le monde, facilite, il est vrai, cette concentration. Les obstacles restent cependant nombreux et grands, et la personnalité d'Adolf Hitler ne paraît pas de nature à les faire disparaître.

Tout d'abord, l'entente entre les nationaux-socialistes et le parti national-allemand de M. Hugenberg ne sera vraisemblablement pas très facile. Les jours du « front de Harzburg », durant l'été de 1931, sont passés. Depuis, les deux partis et leurs deux chefs se sont considérablement écartés l'un de l'autre. Ensuite, et surtout, on ne saurait trop insister sur l'apparente impossibilité de concilier les théories, les méthodes et les idées de groupes aussi

UNE NÉGOCIATION FRANCO-ALLEMANDE

Une délégation française a quitté Paris, dans la soirée d'hier, à destination de Berlin, où elle va négocier la revision du traité de commerce franco-allemand de 1927.

Ce n'est que sur l'envoi d'une note annonçant, il y a quinze jours, la résolution de la France de dénoncer ce traité désastreux devenu une duperie, si le gouvernement allemand tardait encore à négocier, qu'on s'est décidé, à Berlin, à ouvrir des pourparlers.

La délégation française aurait, dit-on, les prétentions les plus modestes. Elle se contenterait de demander sa liberté tarifaire, pour substituer, aux droits consolidés en vigueur, des droits intermédiaires entre le tarif général et le tarif minimum, sur la base d'une équitable réciprocité. Elle demanderait, en outre, la levée des restrictions au commerce des devises, en Allemagne, pour assurer, aux exportateurs français, un plus honnête règlement de leurs factures.

S: modéréss que soient les demandes de la France, il faut s'attendre à dès récrimination allemandes: Sans doute entendrons-nous dire encore que le gouvernement français, non content de tenir le Reich sous le joug du diktat de Versailles, cherche encore à affamer l'Allemagne.

Nous publierons demain un articie de notre collaborateur

M. HENRY DE MONTHERLANT

Un Compagnon est un Maître (Proverbe provençal)

Nous sommes pacifiques même nous sommes au besoin pacifistes mais nous savons que ce qu'il y a de plus dur à protéger, c'est le pacifisme. Le pacifisme est le luxe des forts. Tous les sportifs le savent, dans cet âge du sport. Un homme sûr de sa force est le moins agressif, le plus conciliant, le plus enclin aux méthodes loyales, aux solutions équitables: c'est-à-dire pacifiste.

En France, les qualités propres de la race et les sentiments cultivés au cours des siècles par la plus noble civilisation justifient mieux qu'en aucun pays du MONDE cette formule LA FORCE, expression de la vitalité, instrument du labeur fécond, seule garantie de la Paix.

FRANÇOIS COTY.

divers que le Centre catholique et les na- tionaux-socialistes. Comment trouver une base commune permettant à ces trois partis dont l'accord est nécessaire pour former une majorité de se rapprocher L'Allemagne, il est vrai, est le pays des compromis. Jusqu'à présent, néanmoins, personne n'a trouvé de compromis entre l'eau et le feu.

Les perspectives d'un cabinet Hitler ne paraissent donc pas, au premier abord, excellentes. Au début de la semaine prochaine, le chef « nazi fera une nouvelle visite au maréchal-président et viendra prendre sa réponse. Jusque-là tout est mystère., A défaut de Hitler, est-ce son lieutenanti Gregor Strasser, qui prendra le pouvoir ? Ou bien le général von Schleicher, qui, dans la coulisse, tient les fils de l'intrigue ? En tout état de cause, c'est lui qui garde entre les mains une des clés de la situation M. von Hindenburg détenant l'autre.

L'heure est venue, semble-t-il, où les destins du parti national-socialiste vont se sceller. Il faut désormais qu'il opte et qu'il dise s'il est disposé à prendre sa part des responsabilités ou s'il entend se confiner éternellement dans une opposition stérile. Pour lui, d'ailleurs, le danger est également grand dans les deux cas. S'il reste isolé sous sa tente, il verra infailliblement son déclin s'accentuer, car il sera quitté par tous ceux qui souhaitent des réalisations et qui estiment les attendre depuis trop longtemps déjà. S'il participe au pouvoir, il risque de subir le sort qui menace tous les partis démagogiques, à savoir d'être incapable de tenir ses promesses et d'accorder ses principes aux réalités. Que fera-t-il, dans ce cas, pour se rattraper ? Il frappera sur la table, en politique extérieure, encore plus violemment que le cabinet Papen, et il exagérera encore les revendications du Reich.

Telle est, limitée à nous, la douce perspective qu'ouvre la venue éventuelle au pouvoir de Hitler, d'un de ses lieutenants ou de toute autre personnalité gouvernant avec l'aide officielle des nationaux-socialistes.

Raymond Henry.

.ET CE FUT

UN BEAU VOYAGE. 0

Nous autres, Français, nous n'aimons guère les suffragettes. C'est un fait. Les dames, d'ordinaire mûres, épaisses et moustachues, ou bien sèches comme des sarments, qui nous prêchent le féminisme dans des congrès à bannières, à fanfares et à verre d'eau, nous laissent froids. Mais nous comprenons fort bien et nous écoutons avec une sorte de stupeur admirative la femme jeune, aimable et jolie qui raconte, en souriant, comment elle a, d'un coup d'aile, traversé l'Afrique de bout en bout, seule sur un petit avion, en face de la nuit, du vent, de la brume et d'un sommeil. qui signifiait la mort.

Qu'elle vienne nous dire qu'elle a, en quatre jours, volé pendant quatre-vingtdix-huit heures, dormi pendant cinq, passé des moments interminables en se dirigeant à l'aveuglette dans des nuages impénétrables au regard, qu'elle ajoute ne pas se souvenir d'avoir, pendant son raid, mangé autre chose que des grains de raisin sec. et que, « pour se distraire », elle se soit astreinte à fixer, comme une hallucinée, un point de la carlingue, puis un autre, puis un autre encore qu'elle ait atterri sur des terrains changés en lac, qu'elle ait frisé la panne fatale, qu'elle ait connu tous •les périls, toutes les angoisses et que, pour-

Nous commencerons demain la publication d'un nouveau roman de Zane Grey

Le « burro » de Tappan (traduit de l'anglais par Charles Grolleau)

tant, en survolant la montagne de la Table, qui annonçait enfin le Cap, elle ait trouvé dans sa féminité le désir, malgré tout, d'un doigt de poudre et d'une touche de rouge. et nous voici prêts n'est-ce pas à lui tendre tous les bulletins de vote qu'elle pourrait avoir l'enfantillage d'ambitionner.

Miss Amy Johnson a fait tout cela. Et tant d'autres choses que notre fière imagination masculine n'admet qu'avec peine. A Bungualla, après une atroce traversée du Sahara, en se faufilant entre les orages, sans repères, sans rien qui puisse la guider dans l'obscurité absolue, elle dut, sous l'averse torrentielle, réparer avec des instruments de fortune et se montra aussi adroite que brave. Bien plus, à l'arrivée, lorsque les acclamations succédèrent ù l'obsédante chanson du moteur, lorsque des dizaines de mains l'arrachèrent de son siège, elle ne s'évanouit même pas. comme avait fait, quelques mois plus tôt, son mari, Mollison, à l'issue du même voyage. Miss Johnson est une femme exceptionnelle. Bien sûr Mais il y a eu Miss Earhardt et même cette Miss Ruth Elder, qui inspira des refrains faciles aux chansonniers montmartrois, mais dont le bain dans l'Atlantique ne fut pourtant pas sans danger.

Les maris de ces misses car chez elles les misses sont mariées, comme elles sont, d'ailleurs, électrices reconnaissent franchement, sportivement, qu'ils ont été battus, qui de dix heures, qui d'une audace. Ils n'en sont pas moins contents. Mollison a déclaré qu'il ne pouvait contenir sa joie et qu'il était plus heureux du succès de la « girl Lindbergh que du sien propre. Il a ajouté que ses conseils avaient sans doute grandement aidé à la réussite du raid, mais que le record battu par miss Johnson ne serait pas, de très longtemps, battu ni même approché. Modeste, il a conclu en ces termes « Ce qui est assuré, c'est que je n'irai pas la rejoindre là-bas par la même route. »

Ah ça, serions-nous un peu en retard ?

Georges Ravon.

LA BAISSE

DE LA CONFIANCE

Dans un pays dont la monnaie est rattachée à l'or, ce n'est pas sur le marché des changes qu'il faut chercher la mesure de la confiance, puisque ce marché est à peu près bloqué, par définition, entre les limites des points d'or. Les mouvements internationaux du métal jaune ne fournissent pas non plus, dans les circonstances actuelles, de renseignements satisfaisants. Dans le monde, aujourd'hui, il ne reste que six monnaies-or. Elles seules peuvent servir de refuge. Le choix n'est pas grand. La plus forte d'entre elles, le franc, continue de bénéficier des inquiétudes, passagères ou durables, qu'inspirent les autres. Tout ce que l'on peut en déduire, c'est que le crédit de la Banque de France, pour le moment, n'est pas atteint par le désordre des finances publiques.

Celui -de l'Etat, au contraire, est déjà ébranlé. L'on en trouve une preuve péremptoire dans le fléchissement du cours des Rentes. Le plus simple rapprochement suffit pour le montrer

Cours à Paris 19 sept. 12 nov. 19 nov. 3 0/0 84 25 80 50 78 77 4 0/0 1918 99 25 92 50 91 25 4 1/2 1932 é™tt 97 50 95 52

ualr

1 C'est le cas ou jamais de laisser, comme on dit, parler les chiffres leur langage se passe de toute exégèse. Les cours du nouveau et malheureux 4 1/2 sont particulièrement instructifs. L'énormité du capital représenté ne permet pas de les manœuvrer commodément. Ils permettent d'apprécier les résultats de la réduction solennellement promise du loyer de l'argent ces résultats sont négatifs. L'on ne manquera pas, surtout, de remarquer combien malfaisante a été la semaine qui vient de s'achever. Le crédit public s'est rétréci en raison inverse de l'emprise socialiste sur les affaires de l'Etat.

Toute la question est là. Depuis des mois M. François Coty réclame ici une politique de solidarité nationale. Chaque jour, quelque glissement dans le sens opposé ne fait qu'en démontrer la nécessité plus pressante. Demain, après-demain, les faits pourtant l'imposeront invinciblement. Faut-il, pour le faire comprendre, que le pays ait été jeté dans les souffrances d'une nouvelle catastrophe financière ? 7

F.-F. Legueu.

Les cours à Paris es

des monnaies étrangères

DEVISES Cours Cours

DEV)SES 18 nov. 19 nov.

1 livre sterling. 84 09 KI 08 100 dollars. :~2.. '553 Í; 100 belgas. 3~75 354.. 100 pesetas. 209 Gs 2o3 62 100 lires. i-,o 6o t3o 6j 100 francs suisses. 491-- 491" 100 florins. tosq îj ioaj yo 100 couron. norvégiennes. 4'!7" 100 couronnes suédoises.. 440 448 50

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque Il de France

Au 10 novembre 83.233.443.734 fr. Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue Au 10 novembre 77 76 0/0

DIMANCHE 20 NOVEMBRE 1932

LES CONGRÈS DE LA

IIIe INTERNATIONALE

Par le GENERAL NIESSEL

II

Dans un précédent article (Figaro du 3 novembre), après avoir rappelé le but essentiel de la IIP Internationale, c'est-à-dire « le renversement violent de tout l'ordre social traditionnel », nous avons exposé comment elle s'était constituée autour et sous la direction du parti communiste russe, et nous avons indiqué quels organes présidaient à sa direction tous siégant à Moscou.

Théoriquement, c'est le Congrès général de la IIP Internationale qui constitue l'instance suprême du parti communiste mondial. Au début, ces congrès ont été annuels puis par raison d'économie, ils ont été assez fréquemment remplacés par des conférences internationales d'organisation ou des sessions du Comité exécutif élargi auxquelles viennent prendre part les principaux dirigeants communistes des autres pays. Ces réunions se tiennent en principe toujours en Russie, et généralement à Moscou.

f

Le 1" congrès, mars 1919, groupait 33 délégués de 19 partis communistes, et 19 de 16 organisations sympathisantes.

Le 2° congrès, juillet 1920, réunissait déjà 214 délégués. Il fut consacré spécialement aux méthodes à employer chez les peuples orientaux, et dès le mois de septembre suivant un 1er congrès spécial de ces peuples amenait à Bakou 1.891 délégués, dont 55 femmes, appartenant à 37 nationalités. Le 3° congrès, juillet 1921, se composa de 603 délégués représentant -98 partis communistes et 2 millions d'adhérents. On y étudia le développement de la crise économique mondiale et la manière de l'aggraver.

Le 4' congrès, novembre 1922, à Léningrad, ne réunit que 401 délégués de 62 partis communistes, mais représentant comme l'année précédente 2 millions d'adhérents. On y étudia l'organisation de la jeunesse communiste, la lutte contre le fascisme, les questions agraires et syndicales.

Le 5e congrès, juin 1924, s'occupa tout spécialement des questions orientales et de la bolchévisation des partis communistes, c'est-à-dire de préciser pour eux la ligne générale à suivre et de les rendre plus combattifs.

En mars-avril 1925, il y eut seulement une réunion du Conseil exécutif élargi qui s'intéressa spécialement aux questions d'organisation et prescrivit de porter un sérieux effort sur l'Amérique du Sud.

En février-mars 1926, le Conseil exécutif élargi siégeant en même temps que la Conférence internationale d'organisation régla l'action à exercer dans les syndicats et parmi les femmes. Une autre réunion du Comité exécutif élargi, en novembre-décembre de la même année, a décidé la suppression du président de la IIP Internationale et son remplacement par le Présidium et le secrétariat politique dont nous avons déjà parlé. Il y fut rappelé que les différents partis communistes ne devaient pas se borner à consolider les résultats acquis, mais encore exploiter chaque prétexte d'action révolutionnaire. Toute tentative de collaboration des classes doit être combattue ainsi que tout effort des partis bourgeois pour améliorer le sort des travailleurs (syndicats mixtes, participation aux bénéfices, etc.), et les socialistes de la 11° Internationale doivent être combattus au même titre que les partis bourgeois. Il est prescrit à tous les partis communistes de lutter contre le mouvement pseudo-pacifiste déclenché par l'accord de Locarno et de faire ressortir le caractère impérialiste de la Société des Nations (1).

En mai 1927, le Comité exécutif s'occupe de la révolution chinoise et de la préparation de la guerre civile mondiale. Il décide de l'attitude à tenir envers l'opposition dirigée par Trotzky et Zinoviev.

En février 1928, une session du Co(1) II est vraiment admirable que, sachant cela, on ait cru à Genève devoir inviter des représentants du gouvernement bolchevique de Russie à la Conférence de Lausanne et à celle du désarmement.

Rappelons aux lecteurs de Figaro (voir n° du 20 septembre) que la III" Internationale de Moscou a tenté d'organiser à Genève même un congrès international communiste contre la guerre et que, sur le refus du gouvernement suisse d'autoriser la tenue de ce congrès sur son territoire, il a eu lieu à Amsterdam.


mité exécutif prépara le congrès mondial qui devait avoir lieu la même année. L'étude de la lutte économique et des buts à poursuivre par les communistes à l'occasion de celle-ci domina toute la session pendant laquelle furent abordées bien d'autres questions importantes situation en France, lutte en Angleterre contre le gouvernement conservateur, le Labour Party et les Trades Union préparation d'une nouvelle vague révolutionnaire en Chine études des questions syndicales, en particulier de la lutte contre l'exclusion des communistes des unions professionnelles et de l'organisation communiste au sein de ces unions. Depuis 1924, il n'y avait pas eu de congrès mondial. Celui de 1928 qui porte le n° 6 se prolongea du 17 juil- let au 1" septembre. Il a été tout particulièrement important. On y a proclamé l'imminence de luttes décisives entre le communisme et le monde bour- geois et pris des décisions en consé- quence accentuation du mouvement révolutionnaire dans les colonies et semi-colonies, rôle des communistes en cas de guerres impérialistes et campagne à mener en ce sens organisation de l'Internationale communiste des jeunesses intensification du travail du Secours international rouge. En 1929, 1930 et 1931, il n'y a pas eu de congrès. Mais en juillet 1929, le Comité exécutif décida que dorénavant la lutte économique menée par les partis communistes doit devenir une lutte pour le pouvoir politique et proclama une fois de plus que « les communistes préparent l'insurrection armée ». La journée internationale rouge du 1" août qui doit se renouveler chaque année, est destinée à le rappeler à tout le monde. Le Comité exécutif préconisa dans le même but les grèves politiques, les manifestations violentes dans les rues, les troubles dans les colonies et la participation des ouvriers coloniaux aux troubles dans les métropoles. Le Comité exécutif élargi de février 1930 s'occupa de la crise mondiale, du chômage et de la lutte gréviste, et préconisa l'action bolchevique dans les municipalités. Celui d'avril 1931 s'occupa avant tout de l'aggravation de la crise économique et de son utilisation en vue de l'action révolutionnaire, grâce aux grèves et aux manifestations de chômeurs, mais on y examina aussi les tâches incombant aux partis allemand et polonais, les dangers d'intervention armée contre l'U.R.S.S. et les moyens d'intensification du mouvement révolutionnaire en Chine et dans les colonies, en particulier aux Indes et en Indochine. L'intérêt porté à ces dernières questions est caractérisé par l'admission dans la IIP Internationale des partis communistes de l'Indochine, de Chypre, des Philippines, de Cuba, de Corée, de Nouvelle-Zélande, de la Ligue ouvrière d'Irlande, des partis socialistes de la Colombie, de l'Equateur et du Paraguay.

En 1932, le congrès communiste international contre la guerre d'Amsterdam, auquel sont venus 2.000 délégués, peut être regardé comme l'équivalent d'un congrès général de la IIP Internationale.

+

On voit que ces Congrès ne sont pas, comme certains autres, de simples parlotes et qu'il en sort des résolutions concrètes.

Notre prochain article sera consacré à l'Internationale syndicale rouge (Profintern).

Général A. Niessel.

UN GRAND ALSACIEN

A LA FACULTE DES SCIENCES DE PARIS

M. Louis Hackspill, professeur à la Faculté des sciences et directeur à l'Institut de chimie de Strasbourg, vient d'être appelé à la Faculté des sciences de Paris. M. Louis Hackspill est né à Paris le 3 mai 1880 d'un père d'origine lorraine et d'une mère alsacienne il a été assistant du chimiste Henri Moissan à la Faculté des sciences de Paris. Ayant conquis le grade de docteur ès sciences, il fut chargé des cours à la Faculté de Nancy l'année avant la guerre.

Après un séjour au front de 1914 à 1915, M. Hackspill occupa un poste important dans les usines chargées de fabriquer le matériel chimique de guerre.

A l'armistice. le gouvernement fit appel aux brillantes qualités de technicien de Hackspill qui fut envoyé à Ludwigshafen-sur-Rhin, à la section économique de la armée, pour participer au contrôle des fabriques de produits chimiques situées en pays occupé et spécialement la « Badische Aniline und Soda-Fabrik s> jusqu'en 1919, année où il prit possession de la chaire de chimie générale à la Faculté des sciences de Strasbourg, pour ensuite, en 1929, remplacer le doyen Muller à la direction de l'Institut de chimie de notre université.

Travailleur acharné et esprit d'une culture rare, M. Hackspill a écrit de nombreux ouvrages scientifiques qui font autorité jj collabore à plusieurs revues techniques. Récemment, l'Académie des sciences a voulu consacrer les mérites du grand chimiste qu'est M. Louis Hackspill en lui décernant le prix La Caze de 10.000 francs •pour ses travaux remarquables sur les

réactions.

M. Hackspill est chevalier de la Légion d'honneur, titulaire de la Croix de guerre, officier de l'Instruction publique et chevalier du Mérite agricole.

LE PRIX LASSERRE DE MUSIQUE

La commission chargée d'examiner les titres des candidats au prix Lasserre (musique) s'est réunie, hier, au ministère de l'éducation nationale.

Elle a désigné, en premier lieu, M. Pierre de Bréville.

LA MEDAILLE DES EVADES Le Journal officiel publie aujourd'hui un arrêté du ministre de la guerre, cil date du 9 novembre 1932. portant attribution de 211 médailles des évadés, au titre de la guerre 1870-1871, au titre de la guerre 1914-1918 et au titre des T.O.E.

LES COURS. LES AMBASSADES, LE MONDE ET LA VILLE

Cours é

Le Souverain Pontife reçu en audience S. Exc. M. Henry Bérenger, ambassadeur de France, président de la commission sénatoriale des affaires étrangères S. Exc. le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France Mgr de Guébriant, supérieur général des Missions étrangères de Paris, et Mgr di Maria, nonce apostolique en Suisse.

S. A. R. le Prince de Galles, revenant d'Irlande, est arrivé à Londres hier matin, accompagné de sir John Gilmour, ministre de l'intérieur.

S. A. R. le Duc de Brabant a inauguré, jeudi, le cycle des conférences coloniales de la Société belge d'études et d'expansion. Son Altesse Royale, qu'accompagnait le capitaine van den Heuvel, son officier d'ordonnance, arriva à Liège, ainsi que le ministre des colonies, M. Tschoffen, vers seize heures, et il fut reçu à la gare par M. Pirard, gouverneur de la province, et par M. X. Neujean, bourgmestre de la ville.

La petite princesse que vient de mettre au monde S. A. la maharanée Sharmisthabaï Holkar d'Indore a reçu le nom de Sumitra Raje. Ses deux sœurs sont les princesses Sharda et Sita.

LL. AA. RR. le Prince et la Princesse de Piémont, venant de Milan, sont rentrés hier à Naples.

Dans les Ambassades

Le dîner que le ministre des affaires étrangères de Belgique donne en l'honneur du corps diplomatique à l'occasion de la fête de S. M. le Roi Albert et la réception qui suit ce dîner auront lieu, comme d'habitude, le 27 novembre.

Monde officiel

Le jeudi 24 novembre aura lieu, en l'église de la Madeleine, à neuf heures trois quarts, une messe de Thanksgiving présidée par S. Exe. Mgr Chaptal.

Des places seront réservées aux membres français de la Société des Cincinnati. Dans le Monde

Mme Léon Feyerick douairière, présidente des. Amitiés françaises de Gand, a offert un dîner en l'honneur de la comtesse Elisabeth de Gramont, venue faire une conférence en Belgique.

Parmi les convives comtesse de Kerchove de Denterghem, Mme Ch. Maskens, le consul de France à Gand et Mme P. de Fourmestraux, le président des Amitiés françaises et Mme Bidez, comte et comtesse Alex. de Hemptinne, M. et Mme Abbeloos, M. et Mme Edm. van Horebeke, Mme J. Barbier, M. et Mme Max van Nieuwenhuyse, M. et Mme Lucien de Hemptinne, M. Marcel de Groo, vice-président des Amitiés françaises; M. Maurice de Smet de Naeyer; M. Yvan Feyerick.

Naissances

M. Hugues de Vivie de Régie et madame, née Monique de Villèle, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Aymard. M. et Mme Robert Gieules sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Dominique. 10 novembre.

M. et Mme Charles Fatosme sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Colette.

Bienfaisance

Le vendredi 25 novembre, de dix heures à midi et de quatorze à dix-neuf heures, aura lieu, dans les salons du ministère du travail, 127, rue de Grenelle, la vente de l'Aide médicochirurgicale française.

Placée sous le haut patronage du président de la République et sous le patronage du ministre de la santé publique, cette association, présidée par M. Champetier de Ribes, ancien ministre, a été fondée le 30 décembre 1930 dans une idée d'entr'aide matérielle et morale pour les classes moyennes.

Au Cercle Interallié, le jeudi 24 novembre, en matinée à quatorze heures trente, et

TEMPS PROBABLE Région parisienne. Temps assez doux pour 48 heures. Ciel couvert, brumeux, principalement le matin quelques pluies le soir. Vent du secteur Sud faible à modéré. Température stationnaire. Maximum 11°. France. Régions Sud-Est, Sud et Sud~ Ouest Ciel couvert avec pluie suivie d'averses. Vent Sud-Est puis Sud modéré.

Autres régions Comme dans la région parisienne. Température stationnaire en. toutes régions.

Aviation. a) Région parisienne Ciel couvert par nuages assez bas, doublés de brume très basse, puis de nuages bas; pluie l'après-midi ou le soir. Vent Sud 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise puis médiocre (brume).

b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne, Strasbourg': Comme dans la région parisienne c) Vers Lyon-Marseille Jusqu'au Rhône, comme dans la région parisienne Au delà, ciel très nuageux ou couvert par nuages assez bas, doublés dc nuages bas avec pluie matinale suivie d'averses. Vent Sud à Sud-Ouest 50 à 60 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre à moyenne.

d) Toulousë-Alicantë-Casablanca: Comme 20 de Vers Marseille.

Manche. Temps couvert, brumeux pluie le soir. Vent Sud modéré.

Ç .A. ET LA

d* M. Geay, préfet de la Moselle, est nommé préfet de 1" classe sur place. L'œuvre des orphelins des forts des Halles donnera aujourd'hui 20 novembre, à 20 h. 30, au théâtre de la Maison de la Mutualité (20, rue Saint-Victor) sa septième fête annuelle de bienfaisance, sous la présidence effective du préfet de police et de Mme Chiappe.

LA FEDERATION BRETONNE

Procédant au renouvellement de son bureau, le conseil de la Fédération bretonne de Paris et de l'Ile-de-France a élu président M. Gaston Duveau, secrétaire général de l'ordre des avocats, président du Pardon de la Reine Anne et de l'Association parisienne de PlIle-et-Vilaine, qui succède ainsi au fondateur de la Fédération, le regretté poète Jean Philippe. M. Gaston Duveau sera secondé dans cette nouvelle et lourde charge par MM. Victor Lesage, architecte Debray, industriel Joué, administrateur de la « Samaritaine » Guyomard, ingénieur Jean Cadic, professeur à l'Ecole dentaire Delhoumeau, avocat à la cour CaillctGautier, Albert RoL.n, professeur de musique, respectivement élus vice-présidents, secrétaire et trésorier.

en soirée à vingt heures trente, sous la présidence de S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, et de l'amiral Lacaze, présentation des Visions d'Afrique, film fort intéressant sur les oeuvres des Sœurs blanches du cardinal Lavigerie en Afrique du Nord, qui sera projeté au profit de ces oeuvres. Places (de 10 20 fr.) 17, rue Soufflot; 51, boulevard Raspail et 4, place de la Madeleine.

La vente annuelle de charité au profit de l'Association des anciennes élèves des maisons d'éducation de la Légion d'honneur aura lieu au palais de la Légion d'honneur, 64, rue de Lille, les 23 et 24 novembre, de quatorze à dix-huit heures, sous la présidence de Mme Courtin.

Au concert consacré aux œuvres d'Isidore de Lara, au bénéfice de l'hôpital anglais, qui aura lieu salle Chopin le 26 novembre, le compositeur accompagnera des fragments importants de Messaline, dont les interprètes réputés seront Mme Perelli et M. Endrèze, ainsi que d'autres artistes de grand talent Mmes Delprat, Meyendorff, MM. Capoulade, Maurice Servais et Maurice Arbeau.

M. Isidore de Lara se fera entendre. Les lundi 28 et mardi 29 novembre, de quatorze à dix-huit heures, vente de charité en faveur des œuvres du monastère du SacréCœur des Dames norbertines du Mesnil-SaintDenis (Seine-et-Oise) orphelinat de filles pupilles de la nation, colonies de vacances, missions, etc.

L'œuvre de l'Assistance privée à la classe moyenne, que préside M. Maurice Donnay, de l'Académie française, donnera, le samedi 10 décembre, à l'Ecole centrale des Arts et Manufactures, un grand gala bal et soirées artistiques, pour lesquelles les artistes les plus réputés de nos théâtres nationaux et des grands théâtres de Paris ont bien voulu promettre leur précieux concours.

Le prix des billets numérotés pour les concerts et donnant droit également aux salons de danse est fixé à 100 francs. Pour les étudiants, l'entrée du bal, sur présentation de leur carte, est de 25 francs.

On ne saurait trop attirer l'attention sur l'importance de cette oeuvre qui, chaque année, secourt plusieurs milliers de personnes et dont les ressources sont actuellement bien trop limitées par rapport aux misères à soulager. On trouvera des billets, à partir du 23 novembre chez Mme Craponne-Eudel, secrétaire générale de l'oeuvre, 8, square de l'Alboni; au secrétariat de l'Ecole centrale des Arts et Manufactures, 1, rue Montgolfier à l'Echo de Paris, 6, place de l'Opéra au Cercle Interallié, 33, faubourg Saint-Honoré chez Durand, place de la Madeleine.

Au Phare de France, cette œuvre admirable créée en 1917 et qui rééduque des centaines d'aveugles, s'est rendu avant-hier M. Aimé Berthod, ministre des pensions, qui a vivement félicité l'animatrice de cette œuvre généreuse, miss Geneviève Tyler, laquelle, aidée de Mrs Berry Wall, s'occupe avec un dévouement de tous instants des malheureux soldats victimes de ces horribles blessures. Rappelons qu'aujourd'hui dimanche, à cinq heures, a lieu, au George-V, le dernier thé Sim-Sou, organisé au profit de l'Œuvre générale de l'enfance (présidente: Mme André Schwob d'Héricourt). Une vente aux enchères américaines, qui aura pour animateur un de nos plus spirituels speakers, réserve aux personnalités présentes de charmantes surprises: chapeaux signés de nos premières modélistes, de ravissants objets de toilette en tous genres et un chien de race avec son pedigree. On dansera pour cette clôture aux sons de l'orchestre Boldi et on aura la joie de soulager bien des infortunes.

Nouvelles cynégétiques

En Belgique, de très belles; chasses ont eu lieu chez le prince et la.princesse Félix de Merode, au château de Rixensart.

Les invités étaient prince L. de Merode, comte H. d'Oultremont, comte E. de Limburg Stirum, baron de Dieudonné de Corbeek over Lo, baron d'Hooghvorst, baron J. della Faille d'Huysse, baron F. de Blommaert de Soye, comte Ph. de Jonghe d'Ardoye, etc.

La Chambre des Lords

LONDRES, 18 novembre. Il a été publié dernièrement un projet de réforme de la Chambre des lords élaboré par un groupe de membres des deux Chambres du Parlement. Il y a vingt ans on a tenté de réformer la Chambre des lords dans vingt ans on en parlera encore et vingt ans plus tard on en reparlera. Tout ce qu'on a pu faire en 1911, ce fut de retirer aux lords le pouvoir de discuter les lois de finances et d'empêcher une loi d'être adoptée définitivement quand elle a été votee trois fois dans trois réunions consécutives par la Chambre des communes. Toutes les fois qu'on a essayé de réformer la Chambre des lords on est arrivé à des combinaisons d'une complication infinie. L'expérience semble démontrer qu'il est impossible de combiner dans une seule assemblée législative l'élément héréditaire et l'élément électif et que, si l'on peut abolir une Chambre héréditaire, on ne peut la réformer. Alors, peut-on dire, pourquoi essayer ? Parce que l'élément conservateur est tellement prépondérant à la Chambre Haute du Parlement britannique qu'il est très difficile d'y faire voter des lois libérales ou radicales dont la nécessité est démontrée. On n'a pu faire adopter des mesures comme celle de 1911 qu'en menaçant les lords de créer un nombre de pairs suffisant pour obtenir une majorité pour les projets du gouvernement. Cette menace réussit toujours, parce que le pouvoir du souverain de créer autant de pairs qu'il lui plaît est absolu et incontesté seulement le procédé est un peu ridicule et ne pourrait guère être employé qu'une fois, car, après cela, cette assemblée, devenue trop nombreuse, n'aurait plus qu'à voter et à pratiquer un hara-kiri à la mode japonaise.

Si la Chambre des lords est conservatrice à un degré qu'on peut trouver excessif, elle est loin d'être sans mérite. A bien des points de vue elle est supérieure à la Chambre des communes telle que celle-ci est devenue depuis le suffrage universel. Les membres de cette Haute Assemblée ne parlent que lorsqu'ils ont quelque chose à dire, que de ce qu'ils savent, et ils parlent avec l'indépendance de gens qui n'ont pas d'électeurs. Sa disparition serait, à ce point de vue seul, regrettable. Et puis, dans les grandes et solennelles cérémonies, elle est pittoresque et représente les vieilles traditions dont bien peu survie ent et qui, dans ce siècle de socialisme, tendent à disparaître. Le temps n'est plus où un duc de Ruttand, poète à ses heures, pouvait écrire Périssent richesse et commerce, lois et sciences; Mais qu'on nous baisse notre vieille noblesse 1 Cependant, malgré tout, la Chambre des lords a encore de beaux jours devant elle, parce que, comme il est facile de le voir, les Anglais ne savent pas par quoi ils pourraient la remplacer. R. Vallis.

-i^i/S^>–

Toute demande de changement d'adresse

doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres- poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement l de la baitde.

Au tableau cent soixante faisans, quarante lièvres et cent quarante-cinq lapins. Le baron ie Lamberts Cortenbach, aidé I de sa fille, la baronne Emilie de Lamberts Cortenbach, a offert une battue de plaine suivie d'un dîner au château de Hocht.

Y assistaient baron et baronne Rodolphe de Lamberts Cortenbach, baron et baronne Antoine de Crombrugghe de Picquendaele, baron et baronne Pierre de Macar, chevalier et Mme Charles Moreau de Bellaing, chevalier et-Mme Edouard Lagasse de Locht, M. et Mme André Schoenmaeckers, comtesse Jeanne de Borchgrave d'Altena, baronne Anne-Marie de Pitteurs Hiégaerts, capitaine comte Charles de Borchgrave d'Altena, etc.

Cercles

Le troisième concert organisé par Mrs E. Berry Wall, vice-présidente, aura lieu le mercredi 23 novembre, à onze heures, à l'American Women's Club, 61, rue Boissière. Les grands artistes Elisabeth Schumann et Lauritz Melchior se feront entendre. Pour ces concerts, qui sont publics, on trouve des billets à l'hôtel Ritz, à l'hôtel Meurice, 10, place de la Concorde, et chez Durand, 4, place de la Madeleine.

Le docteur Pierre Vachet, professeur à l'Ecole de psychologie, a fait jeudi dernier, au Lyceum de France, sous la présidence de la duchesse d'Uzès, née Mortemart, et de Mme de Cobo, vice-présidente de la section des Œuvres sociales, une conférence très documentée sur « l'Amour et la Femme ». Dans un brillant exposé, le distingué conférencier a montré que, pendant que l'axe de la vie de l'homme passait d'abord par son intelligence et son cerveau, l'axe de la vie de la femme venait de son cœur. Chez elle, les forces affectives dominent. Après avoir étudié les diverses formes de l'amour au coeur de la femme, le docteur P. Vachet, a montré que ces forces affectives si puissantes doivent être à la base de la paix morale chez les individus et de la paix dans l'humanité.

Le mercredi 23, à quinze heures trente, une causerie sera faite sur les jeux par le spirituel auteur et conférencier Miguel Zamacoïs, qui l'intitule « Voulez-vous jouer avec moi ? ». Le baron Ralph Schrœders, un des meilleurs joueurs de polo de France et habitué du Polo de Cannes, de retour du Chili, est l'hôte de Cannes, où il a l'intention de passer l'hiver et de constituer un team destiné à jouer sur le terrain de polo de Mandelieu. Le prince Omar Halim, le major Philip Magor, le major H. E. Lyons, le major David, le major Butler participeront aux grandes compétitions de la saison d'hiver.

Mariages

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Anne de Goulaine, fille du comte Alain de Goulaine et de la comtesse, née de Carayon la Tour, avec le baron Jean de la Bouillerie, fils du baron Gonzague de la Bouillerie et de la baronne, née de Perrien, décédée, et beau-fils de la baronne Gonzague de la Bouillerie, née d'Ormesson.

Deuils

La levée du corps de Jacques-François-Jean Fabry a eu lieu hier, à midi, au domicile mortuaire, 50, avenue de la Motte-Picquet, par l'abbé Brunet, vicaire de l'église Saint-Léon.

Le drapeau des anciens combattants du dixième arrondissement était porté derrière le cercueil.

Le deuil était conduit par M. Jean Fabry, député de Paris, et Mme Jean Fabry, père et mère du jeune défunt; MM. Claude et André Fabry, ses frères; M. Unas, Mme Brunot, ses oncle et tante; les autres membres de la famille et M. Léon Bailby.

Parmi la très nombreuse assistance: MM. Fernand Bouisson, président de la Chambre des députés; André Tardieu et Pierre Laval, anciens présidents du conseil; Dumesnil, Paul Reynaud, Camille Blaisot, Cathala, etc., anciens ministres; un délégué de M. Albert Sarraut, ministre des colonies; Edouard Renard, préfet de la Seine; Jean Chiappe, préfet de police; le capitaine Bonhomme, délégué par

Conseil des Ministres

Les ministres se sont réunis en conseil, hier matin, à 10 heures, à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun. La délibération s'est poursuivie jusqu'à 13 heures. En voici le détail

La situation extérieure. M. Edouard Herriot, président du Conseil, ministre des affaires étrangères, a mis le Conseil au courant de l'état des affaires extérieures. La frappe des pièces de 5 francs. M. Germain-Martin, ministre des finances, a été autorisé à déposer un projet de loi sur la frappe de pièces de 5 francs en argent, et la prorogation du délai de retrait des petites coupures de la Banque de France. L'outillage national. MM. GermainMartin, ministre des finances, et Palmade, ministre du budget, ont entretenu le Conseil de la tranche d'outillage national, actuellement soumise à l'examen de la commission des finances de la Chambre, en attendant le dépôt d'un plan d'outillage de grande ampleur, après le vote du budget, plan dont la réalisation serait effectuée suivant les possibilités du marché.

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LES

NEGOCIATIONS ECONOMIQUES FRANCO-ALLEMANDES

M. Julien Durand, ministre du commerce, a mis, au conseil des ministres d'hier, ses collègues au courant des conditions dans lesquelles s'engageront, lundi prochain, à Berlin, les négociations relatives à la revision de l'accord franco-allemand de 1927.

La délégation française est ainsi composée MM. Elbel, directeur des accords commerciaux au ministère du commerce Lesage, directeur au ministère de l'agriculture Gazel, chef de la section des accords commerciaux au ministère des affaires étrangères Lécuyer, administrateur des douanes.

M. Elbel sera assisté de M. Ettori, chef de cabinet du ministre du commerce, et de M. Briellen, rédacteur du ministère.

M. le maréchal Pétain; les généraux Weygand, Gouraud, Gamelin, Guillaumat, Maurin, Ragueneau, Debeney, Dufieux, Mariaux, Mittelhauser et plusieurs membres du conseil supérieur de la guerre le colonel Marty, représentant le général Dubail; Désiré Ferry, ancien ministre, président des officiers de réserve Philippe Berthelot, E. de Nalèche, d'Aramon et de Tastes, députés du quinzième arrondissement Victor Bucaille, syndic du Conseil municipal; Henri Lavedan, les comtes Stanislas et Jean de Castellane, M. Albert Louven, etc.

Le corps a été transporté à Ropheneus (Ille-et-Vilaine).

On nous prie d'annoncer la mort du comte de Lastours, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre anglaise, ancien secrétaire d'ambassade, ancien député du Tarn, décédé au château de Lastours (Tarn), le 18 novembre 1932, à l'âge de cinquante-huit ans. Les obsèques seront célébrées le mardi 22 novembre, à dix heures trente, à Lastours, près Castres.

Les obsèques du comte de La Font, ancien colonel de cavalerie, auront lieu à Joux (Rhône), le mardi 22 novembre, à dix heures trente. Ni fleurs ni couronnes.

Un service sera célébré pour le repos de l'âme de la marquise de la Jaille le mardi 22 novembre, à onze heures, en l'église SaintPhilippe du Roule. Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part, le présent avis tiendra lieu d'invitation.

Le 22 novembre, en l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas, toutes les messes seront célébrées pour le repos de l'âme du comte d'Indy. La famille et la direction de la Schola assisteront à la messe de onze heures. M. Joseph Fort, connu à Bordeaux comme numismate et paléontologue, vient de mourir en son domicile de la rue de Patay. Il était né le 3 avril 1832 à Toulon.

Nous apprenons la mort, à l'âge de soixante-neuf ans, de M. Emile Cère, ancien député, syndic trésorier de l'Association des journalistes républicains, officier de la Légion d'honneur.

Du Havre, on annonce la mort, à l'âge de quatre-vingts ans, de M. Augustin Chancerel, ancien directeur de la Compagnie des Chargeurs Réunis, ancien membre de la Chambre de commerce.

En l'église de Jurançon (Basses-Pyrénées) ont été célébrées les obsèques de Marie-Elise-Caroline de Nays-Candan, vicomtesse Toussaint, femme du général vicomte Toussaint, commandeur de la Légion d'honneur.

Après une douloureuse maladie, M. JoséJoachim Almeida est décédé hier, à Lisbonne, à l'âge de soixante-dix ans. Doyen des journalistes de cette ville, il fut, durant plusieurs années, président du Syndicat des professionnels de la presse. Il appartenait depuis près de quarante ans à la rédaction du « Diario de

Noticias x.

Noticias ». Valfleury.

PETIT CARNET

S Chez Ritz.

Au cours du dîner de gala du 20 novembre, Mlle Lydia Siria présentera la danse espagnole « Andalucia gitana » et la danse portugaise « Fado », toutes deux très originales. L'ancien et fameux Hôtel Cavour, à Milan, où descendent toutes les notabilités mondiales, a été confié aux soins de M. François Ferrario. C'est vous dire sa transformation et son succès.

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LA JOURNEE A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par l'U.N.M.R. de Nogentsur-Marne.

g h. 30, à l'Orangerie des Tuileries Visite de l'exposition du centenaire du Roi de Rome. Conférence par M. Bourguignon, conservateur de Malmaison.

9 h. 45, au Musée du Louvre (entrée porte Donon) Conférence par M. Leroy, attaché au Musée du Luxembourg « Le Louvre sous François I".et Henri II ».

Porte de Versailles (aujourd'hui seulement) Exposition où seront représentées toutes les races de terriers, ainsi que des œuvres des meilleurs peintres animaliers.

Au Grand Palais Salon d'automne et Salon de l'aéronautique.

Au Théâtre Albert-I" Exposition artistique et rétrospective de la Presse du Front (de 14 à 18 heures).

Au Pavillon de Marsan Exposition Un siècle de caricature, organisée par le Syndicat de la presse artistique.

A la Fédération française des artistes (152, boulevard Haussmann) Exposition 18301930. Equipages et cavaliers.

Midi, en la chapelle Saint-Louis des Invalides, en présence de S. Exc. l'ambassadeur de Belgique Te Detcm solennel, à l'occasion de la fête patronale de S. M. le roi Albert I" 13 heures Courses à Auteuil.

14 heures, 56, avenue de Saint-Ouen A l'occasion du premier centenaire de la cigarette, matinée artistique et concours de fumeurs. Election de la reine du tabac. Pour les dames concours de l'élégance du geste.

A L'INSTITUT

La candidature de Mgr Ruch, évêque de Strasbourg, au fauteuil vacant à l'Académie des sciences morales et politiques par suite du décès de M. Jusserand, est acquise.

L'élection de l'éminent prélat sera d'autant plus belle que ses concurrents éventuels, ayant appris qu'il se présentait, déclarent déjà qu'ils s'effacent devant ce grand Français.

M. Jacques Bardoux a offert, de la part du Collège arménien de l'Académie de Paris, r.n exemplaire de l'Atlas de géographie économique de la Palestine, œuvre du commandant Khanzadian d'un ouvrage intitulé De la crise à la prospérité. Le mal et le remède, dû à la plume de M. B. Haladjan, docteur en droit de l'Université de Paris, ancien ministre des travaux publics de l'Empire ottoman. Il a signalé l'intérêt que présentent ces deux publications et insisté notamment sur l'originalité de l'explication que donne M. Haladjan de la crise économique et des solutions qu'il préconise pour la résoudre. Dans une communication sur « l'immigration et les fous », le docteur René Martial a exposé que les asiles du seul

département de la Seine hospitalisaient récemment, à nos frais bien entendu, 560 aliénés étrangers.

Il voudrait et comme on le comprend 1 qu'une méthode de sélection sérieuse des émigrants à leur entrée en France fût adoptée et mise en action avec vigueur.

L'Académie des beaux-arts, qui doit élire samedi le successeur du regretté peintre Pierre Laurens, a accueilli ce classement des candidats présentés par sa section de peinture 1. M. Albert Laurens, frère de l'artiste qu'elle vient de perdre 2. M. Prinet 3. M. Adler 4. M. Dauchez 5. M. Georges Leroux.

A cette liste elle a ajouté, dans l'ordre que nous indiquons, les noms de MM. Bompard, Sabatté, Royer, P. Thomas et Fouqueray.

M. Widor, secrétaire perpétuel, a offert les Symphonies de Beethoven, par notre distingué confrère, secrétaire général du Conservatoire, M. Jean Chantavoine le nom seul de l'auteur dit la valeur de cette magnifique étude, de ce beau livre. M. Sicard a rendu compte de sa mission à Varsovie, où il vient de représenter l'Académie à l'inauguration du monument A l'aviateur, œuvre remarquable, a-t-il dit, du statuaire Wittig, correspondant de la Compagnie. Il a tenu à remercier M. Henri de Montfort, qui accompagnait la délégation française, des attentions empressées et délicates dont il a eu l'extrême courtoisie d'entourer celle-ci.

A l'occasion de l'exposition prochaine à l'Ecole des beaux-arts des envois de Rome, le comité Rome-Athènes vient d'offrir à l'Académie, qui accepte cette offre avec gratitude, des draperies et des fleurs qui feront à ce salon un cadre digne de lui. Ch. Dauzats.

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La Vie à Bruxelles

(De notre correspondant particulier) Nous voici presque à la veille des élections des Chambres fixées au 27 de ce mois >- beaucoup de nervosité a envahi les milieux qui s'occupent de politique. Les grands chefs de parti vont de meeting en meeting pour tâcher de convaincre la foule et gagner des voix. Tous les arguments sont utilisés, même les p lus spécieux, seulement, dans la fièvre et 1 agitation des derniers jours, on perçoit mieux la tendance de chacun, surtout celle des hommes d'extrême gauche.

Les grands chefs, même Vandervelde, ont été obligés de se laisser entraîner vers les idées les plus avancées des groupes socialistes. Leur programme ils l'affirment bien haut n'est pas du tout celui des communistes, mais dans la ferveur de leur marxisme, ils vont tellement loin que leur affirmation est fort nécessaire pour qu'on les distingue des moscoutaires. En tout cas, le choix pour l'électeur belge sera facile à faire. Il devra voter pour les partisans de l'ordre catholiques ou libéraux ou contre eux avec les socialistes. Ceux-ci veulent non seulement l'étatisation de la plupart des industries et le contrôle des banques, mais la perte de la Belgique, puisqu'ils désirent supprimer, ou peu s'en faut, les dépenses pour la défense nationale. Ils sont internationaux avant tout.

Au point de vue de la politique intérieure, Vandervelde se prépare à jouer éventuellement le rôle d'un Kerensky, et en ce qui concerne l'armée protectrice du pays, il s'apprête à la sacrifier au bénéfice de l'Allemagne. Telle est la situation. Il y a lieu d'espérer que le peuple belge, malgré le mécontentement né de la crise, évitera ce péril.

On pense que même si les socialistes gagnent quelques sièges, la majorité qui soutient le gouvernement actuel sera suffisante pour reformer un ministère catholique libéral.

J'ai, à maintes reprises, parlé de la fondation de l'hôpital français « Reine Elisabeth », situé à Berchem-Sainte-Agathe, faubourg de Bruxelles. Il a été édifié grâce à l'initiative d'un groupe de Français philantropes, à la tête desquels est M. Ed. Zorn, président fondateur, qui fut puissamment aidé par le regretté M. Maurice Herbette, ambassadeur de France, et par Mme Herbette. Le succès a tout de suite récompensé les efforts des bienfaiteurs, à tel point qu'on a jugé nécessaire de construire un pavillon pour les consultations.

C'est à la pose de la première pierre de cette annexe qu'a présidé l'autre jour M. Justin Godart, ministre de la santé publique, représentant le gouvernement francais, venu ici pour cette occasion avec Mme Godart. Ils étaient accompagnés de S. Exc. M. Charles Corbin, ambassadeur de France, qui s'intéresse beaucoup à l'hôpital.

Cette cérémonie a été fort intéressante. Le ministre Godart, après avoir visité toutes les salles et les laboratoires, prononça un discours au cours duquel il félicita vivement M. Zorn en disant « Je savais que votre hôpital était un modèle aujourd'hui j'ai pu m'en assurer par moi-même et j'ai senti dans cette maison passer l'âme de votre effort. » Il remit à la supérieure des religieuses les sœurs dominicaines de Tours la médaille d'or de l'Assistance publique.

Parmi l'assistance on voyait, aux côtés de S. Exe. l'ambassadeur de France .M. Corbin, le général et Mme Chardigny, le conseiller et Mme Brugère, la baronne.della Faille, le docteur Laruelle, tous les médecins de l'établissement et de nombreuses personnalités.

La veille, un dîner de gala présidé par S. Exe. M. Corbin avait été donné en l'honneur du ministre Justin Godart par le conseil d'administration de l'hôpital français « Reine Elisabeth ».

Parmi les personnalités présentes MM. Ed. Zorn, président fondateur le général Chardigny, R. Brugère, conseiller de l'ambassade Joossens Bara, président de l'Assistance publique baron Steens, échevin MM. Cannon-Legrand, A. Peltzer, R. Vaxelaire Foulon, président de la chambre de commerce française le consul Baptendier, Benistant, Vierset, etc., etc. L'ambassadeur ayant porté la santé de LL. MM. le Roi et la Reine, ainsi que des membres de la famille royale, M. Zorn souhaita la bienvenue au ministre de la santé publique. Celui-ci, en remerciant, fit l'éloge de la brillante infirmière que fuf S. M. la Reine pendant la guerre, félicita les administrateurs de l'hôpital et célébra l'amitié et la fraternité franco-belge. Ce fut une réunion très brillante, pleine d'une charmante cordialité.

Il est à espérer que les philanthropes I de France et de Belgique continueront à aider l'hôpital en lui envoyant des dons ou en souscrivant à son fonds de soutien. Charles Wolff-Fonson.


Après le débat l

sur la crise agricole

̃ if

Une mise au point du ministre de l'agriculture

Le ministre de l'agriculture nous fait parvenir la note suivante

Plusieurs journaux soulignent une prétendue contradiction qui existerait entre l'ordre du jour adopté par le gouvernement, en conclusion des interpellations sur la politique agricole, avec l'attitude qu'il avait prise au cours des débats. Les faits protestent contre cette interprétation erronée.

Au cours de la séance du mardi 15 novembre, le ministre de l'agriculture, après avoir critiqué diverses formes d'office, s'est 'exprimé dans les termes suivants Un autre système, et c'est celui vers lequel, â "l'heure actuelle, je penche, consisterait à instituer un organisme public de régularisation des cours. Je travaille sur ce projet, que le gouvernement déposera très prochainement sur le bureau de la Chambre. Vous aurez à en délibérer après avoir bénéficié des suggestions et des études des commissions compétentes.

Cet organisme pourquoi ne l'appelleraiton pas un office.? ne sera pas seulement, dans ma pensée, un service de statistique et de direction de la politique du blé. Il devra jouer tout d'abord un rôle prépondérant dans l'importation des blés exotiques, dans les moyens de protection des céréales secondaires, dans la production en France des quantités suffisantes de blés de force. Mais ce n'est là encore qu'un aspect du rôle du futur Office. Il devra, selon moi, avoir la possibilité d'intervenir en temps opportun sur le marché par tous les moyens appropriés, afin de soutenir les cours, s'il y a lieu, de les stabiliser. Il devra donc avoir la possibilité de stocker et de décourager par son action les efforts mêmes de la spéculation. Il s'agit là d'ajouter .un élément à l'œuvre à peine naissante des coopératives de blé.

S'expliquant sur les ordres du jour, au cours de la troisième séance du jeudi 17 novembre, le ministre de l'agriculture a tenu le langage suivant

Emu de l'état spéculatif du marché du blé, préoccupé des variations de l'importance des récoltes successives dans notre pays, il a considéré qu'il lui appartenait de faire une manifestation accentuée d'économie dirigée. Il déposera, sous peu de jours, un projet de loi portant création de l'Office national des céréales. Cet Office, dans notre pensée, aura les caractéristiques suivantes organisme d'information et de direction de la politique du blé, placé sous le contrôle direct du ministre de l'agriculture, il réglera toutes opérations d'importation et d'exportation des céréales panifiables il organisera et aménagera le marché intérieur en développant les initiatives déjà prises en matière de financement et de warrantage de la récolte il interviendra sur le marché pour stabiliser les cours et les maintenir à un taux rémunérateur, pour prévenir et enrayer les tentatives de la spéculation. Il n'y a, entre ces deux déclarations, aucune contradiction, et l'ordre du jour adopté par le gouvernement ne fait dans son 4° que les confirmer.

Le seul fait nouveau qui doive être relevé, et que le ministre de l'agriculture a souligné dans sa seconde déclaration, consiste dans l'accentuation des mesures provisoires déjà envisagées pour le soutien immédiat du marché du blé, pendant la période transitoire qui s'écoulera jusqu'à a la création du futur Office, et cela dans l'esprit même du fonctionnement prévu pour ce dernier.

CONTRE LE DUMPING

ii-

M. Julien Durand, ministre du commerçe, a été autorisé à soumettre au Parlement un projet de loi relatif aux diverses mesures destinées à combattre le dumping et à certains procédés abusifs entravant le commerce français.

On sait que le décret du 28 décembre 1926 avait déjà codifié les textes législatifs qui autorisent le gouvernement, par décret rendu en conseil des ministres, « à établir sur les marchandises taxées ou non qui bénéficient dans leur pays d'origine et de provenance d'une prime directe ou indirecte à l'exportation, un droit compensateur égal au montant de ladite prime ». Le projet de loi que M. Julien Durand va déposer a pour but de modifier deux points essentiels du décret de 1926. En premier lieu, il ne sera plus nécessaire que le décret soit rendu en conseil des ministres, et, d'autre part, le ministre du commerce sera autorisé, après consultation d'une commission constituée à cet effet, à établir la surtaxe compensatrice lorsqu'il aura acquis la conviction que la prime à l'exportation existe, même d'une façon déguisée.

:R E3 "V XJ El 3D ES L. A- F R, El S S E

Découverte du Reich

Les journaux qui, durant des années, se sont consacrés au pacifisme germanophile, n'auraient-ils plus, à l'usage de leurs lecteurs, une illusion valable? « Comédie », proclame le POPULAIRE devant l'essai d'Hindenburg pour le fonctionnement du système de Weimar.

En réalité, le général von Selileicher, qui reste l'éminence grise du gouvernement, veut simplement faire la démonstration définitive que les partis «nationaux» y compris le centre catholique ne peuvent s'entendre ni sur la composition d'un cabinet, ni sur un programme commun. Après cela le maréchal Hindcnburg sera bien obligé de violer un tout petit peu son « serment de fidélité à la Constitution et d'autoriser le gouvernement, présidé par von Papen ou par von Schleicher ou par un homme de paille de ce dernier, à modifier la Constitution par décret..La situation est bien confuse en Allemagne et il est difficile de se livrer à des pronostics. Mais jusqu'à plus ample informé, je reste convaincu que la crise actuelle et les « négociations présidentielles ne sont qu'une comédie destinée à faciliter le jeu de la dictature militaire.

Et le Populaire reste aussi partisan et de la revision du statut de Versailles et de thèses de désarmement favorables au Reich.

Nous aurions pu penser que les socialistes allemands étaient seuls à courber l'échine devant la caste militaire de Berlin les nôtres s'aplatissent aussi. Peutêtre par mimétisme.

L'ŒUVRE est d'un pessimisme sombre On nous dira d'ailleurs que, quelle que soit la solution du problème ainsi posé, la politique extérieure de l'Allemagne n'en sera pas changée. On nous dira même qu'après tout, plutôt que de voir participer au pouvoir un Hitler, que ses troupes poussent désormais plus qu'il ne les dirige, il vaudrait peut-être mieux pour nous avoir affaire à un gouvernement de gens d'esprit rassis, avec lesquels on pourrait causer sérieusement.

Une chose apparaît en tout cas certaine. On dit volontiers que l'Allemagne n'est pas encore arrivée au stade démocratique et parlementaire. Il conviendrait plutôt de dire que, sur ce terrain, elle a reculé, depuis le temps de Rathenau, depuis le temps de Stresemann. Mais Rathenau a été assassine.

Et par d'autres procédés Stresemann

DERNIERE HEURE

LA CRISE ALLEMANDE

Hitler aurait reçu

un mandat officieux

du président du Reich

BERLIN, 19 novembre. L'Allemagne ] aura-t-elle un cabinet Adolf Hitler ? M. Hitler a posé, ce matin, auprès du président d'Empire, sa candidature à la chancellerie. Le maréchal Hindenburg ne lui a pas, comme le 13 août, opposé une fin de non recevoir. C'est que, dans l'in- tervalle, il a compris qu'un gouvernement comme celui de M. von Papen, qui avait contre lui 90 0/0 des électeurs, ne pouvait pas rester au pouvoir longtemps sans contrevenir ouvertement aux règles constitutionnelles et sans provoquer dans le pays une dangereuse agitation. De son côté, Adolf Hitler a renoncé à son attitude du 13 août et s'est montré vis-à-vis du président d'Empire déférent, habile et persuasif. Il lui a souligné la gravité de la situation générale dans le pays. Il lui a exposé les grandes lignes de son programme. Il l'a assuré que son cabinet, s'il en constituait un, serait un cabinet présidentiel soumis à l'autorité directe du chef de l'Etat. ̃

Cette attitude et ces arguments ont fait sur le maréchal une impression favorable. Dans son désir de donner à l'Allemagne un gouvernement réalisant l'union des forces nationales, il a accompli un geste de confiance à l'égard du chef nationalsocialiste en décidant d'avoir avec lui, seul de tous les chefs de parti, une nouvelle entrevue qui permettrait d'aboutir à une conclusion positive. Il lui a toutefois fait observer que, avant de prendre une décision au sujet de la chancellerie, il convenait de savoir si les autres partis consentiraient à s'unir sous sa direction et il lui a conseillé d'opérer à cet égard les sondages nécessaires et de rechercher la possibilité d'établir un programme commun. C'est, en somme, un mandat officieux et indirect qu'a reçu Adolf Hitler. Il n'est pas chargé de former le gouvernement, il est chargé de rechercher s'il peut le former. L'intervention décisive du général von Schleicher pour rapprocher le chef de l'Etat et le chef du parti national-socialiste et la présence du colonel Hindenburg, fils du maréchal, à l'entretien d'hier entre le général von Schleicher et Hitler prouvent que, en donnant à ce dernier ce mandat officieux, le président Hindenburg n'a pas, comme le disent certains organes de la presse allemande, simplement cher- ché à faire éclater l'incapacité des partis à s'unir, mais qu'il voit dans un cabinet où entreraient les nationaux-socialistes une chance pour l'Allemagne de sortir de sa crise actuelle.

Les négociations des racistes

avec les partis aboutiront-elles ? A Hitler de défendre maintenant vis-àvis des partis le point de vue qu'il a présenté ce matin au maréchal d'Empire. Les négociations entre les partis et le chef raciste ne sont pas sans danger pour ce dernier. Si le parti du centre est persuadé de la nécessité d'associer les nationaux socialistes aux responsabilités gouvernementales, ce n'est pas sans inquiétude qu'il verrait Adolf Hitler lui-même devenir chancelier. En effet; d'après la Constitution de Weimar, en cas de maladie du président du Reich, c'est le chancelier qui est chargé d'exercer les fonctions présidentielles. Par ailleurs, le parti national-allemand qui a mené contre le parti national-socialiste la campagne la plus vive et qui voit menacée l'influence prépondérante qu'il exerçait depuis quelques mois sur le gouvernement d'Empire, fera certainement l'impossible pour empêcher la constitution d'un cabinet Hitler. Cependant l'attitude prise par le maréchal Hindenburg l'empêchera d'aller trop loin dans son opposition.

Hitler paraît d'ailleurs avoir laissé entendre au président du Reich que, si sa désignation comme chancelier se révélait être un obstacle insurmontable à la formation d'une concentration nationale, il consentirait par patriotisme à s'effacer en faveur d'une personnalité indépendante des partis, possédant la confiance du président et susceptible d'être favorablement t accueillie par l'opinion publique. Cette personnalité, bien qu'elle n'ait pas été nommée, serait le général von Schleicher.

Alors ? Si nous gardions solidement la frontière ? « Tel a la vue claire qui ne l'a pas droite. », enseigne Montaigne la presse de gauche voit le danger, mais refuse au pays une protection réelle. L'impasse

M. Camille Loutre, le correspondant berlinois de la GAZETTE DE LAUSANNE, définit le problème qui s'impose au maréchal-président et qui n'est pas résolu encore

Les conseillers immédiats du maréchal son fils et le secrétaire d'Etat Meissncr assumeraient une lourde responsabilité en persévérant dans la méthode désinvolte employée jusqu'ici. M. von Papen, brillant officier des uhlans et excellent cavalier, sait, dit-on, franchir comme pas un l'obstacle le plus dangereux, aux applaudissements de la galerie, mais les cinq derniers mois de son gouvernement ont accumulé les barrières et les banquettes irlandaises et le meilleur cavalier peut finir par être désarçonné. Les Etats confédérés s'émeuvent de plus en plus des initiatives et des plans du cabinet des barons et il se pourrait que le gouvernement Schleicher-Pa- pen rencontrât également de l'opposition au Reichsrath ou Conseil des Etats, ce qui lui enlèverait toute base d'action politique. L'impression générale est que l'heure est venue pour le chef de l'Etat de prendre les décisions ultimes ou bien exercer une pression morale sur les chefs de parti afin de les amener à s'entendre et à créer un gouvernement de concentration, ou bien franchir le Rubicon, c'est-à-dire modifier par décret, contrairement à la Constitution, la loi électorale et tout le régime représentatif en vigueur. Notre pari va à la seconde hypothèse. Inquiétudes autour du budget Les socialistes tentent de faire sur le projet d'outillage national une opération semblable à celle qu'ils ont réussie pour l'affaire du blé.

De là des inquiétudes non dissimulées. Le TEMPS déclare

Le jeu des socialistes en préconisant un programme qui tend, non point implicitement, mais expressément, à l'inflation par l'exécution de grands travaux exclusivement gagés, en dernière analyse, sur le crédit de l'Etat, est donc fort clair. Le dénoncer devrait suffire pour le déjouer.

Le Temps emploie le conditionnel. M. de La Palisse (PETIT JOURNAL) émet

L'INCIDENT DE PECHE D'IRUN-HENDAYE

BvsroNXE, 19 novembre. De l'enquête à laquelle s'est livré le Parquet de Bayonne, il résulte que, le 16 novembre, à 11 h. 31», les douaniers français de Pourtau et Sihuel, en surveillance sur la plage d'Hendaye, ont entendu une fusillade dans la direction du sanatorium. Arrivés là, ils ont reconnu les marins espagnols de l'équipage du garde-côte Mac-Motion, les. quels étaient en possession de fusils. Ils les ont alors invités à cesser le feu et à leur remettre leurs armes. Il les ont ensuite conduits au poste des douanes, cependant que la gendarmerie et le commandant du garde-côte français Grondettr étaient avisés.

On avait appris dans la nuit qu'une barque du port de Saint-Jean-de-Luz était rentrée avec un cadavre à son bord. Cette barque avait été conduite par M. Dominique Domec, 44 ans, pêcheur, et son fils Remy le cadavre était celui de son autre fils, Jean-Dominique Domec, 23 ans, marié, père d'un enfant, et dont la femme est enceinte. Le père et le fils ont déclaré que les marins avaient tiré des coups de fusil dans leur direction sur la Bidassoa. Les marins espagnols, interrogés par les magistrats du Parquet de Bayonne, aussitôt prévenus, ont déclaré qu'un caporal et cinq hommes, appartenant à l'équipage du Mac-Mahon, étaient partis pour surveil- ler la pêche dans les eaux de la Bidassoa et la baie du Figuier. Arrivés à la pointe des Dunes, le caporal et trois hommes ont débarqué sur le territoire français, laissant deux marins dans une barque. Ils ont suivi la côte française et, bien après le Casino, ils ont aperçu un bateau qui pêchait dans les eaux délimitées par la convention de la Bidassoa de 1888. Ils ont affirmé avoir invité les pêcheurs à accoster et, sur leur refus, avoir fait usage de leurs armes. Sur l'ordre du caporal, les marins Oueirusa et Goyenechea ont tire, chacun, cinq coups de fusil le caporal a pris en- suite part à la fusillade et a tiré trois coups, ce qui porte à treize les balles de Mauser dirigées contre le bateau français. De leur côté, MM. Domec père et fils ont déclaré n'avoir pas d'armes d-aucune sorte et opposent aux déclarations des marins espagnols d'énergiques dénégations.

Au cours de la reconstitution de la scène dramatique, opérée par le Parquet hier après-midi, il résulte des déclarations faites par les trois marins espagnols que ceux-ci sont descendus en territoire français, face à la Pyramide G, avant la pointe des Dunes, dans le lit de la Bidassoa, d'où il leur était impossible d'apercevoir une barque française.

Les marins espagnols ont prétendu avoir tiré à une centaine de metres après le Casino en allant vers la France. Les Domec et les douaniers contredisent cette déclaration et maintiennent que la fusillade a eu lieu environ un kilomètre plus loin.

La convention de la Bidassoa est le règlement de pêche dans les eaux de la rivière et de la baie du Figuier. Elle réserve le droit de pêche aux communes d'Irun et Fontarabie (Espagne) et Hendaye, Urrugne et Biriatou (France). Pour la baie du Figuier, la zone des eaux délimitée par la convention est comprise en deçà de la ligne idéale reliant la pointe du Figuier (Espagne) au lieu dit du Tombeau (France) connu sous le nom des DeuxJumeaux.

Sur ces eaux les marines des deux nations peuvent patrouiller pour faire respecter la convention, mais ne peuvent débarquer sur le territoire de la nation voisine.

Dans ces conditions, les marins espagnols Soto, Goyenechea et Queiruga, inculpés de meurtre et tentative de meurtre, ont été, après reconstitution du drame, mis en état d'arrestation et écroués à la prison de Bayonne.

Le consul d'Espagne a Hendaye a assisté à la reconstitution qui a eu lieu sans incident.

Saint-Sebastien, 19 novembre. Le chef du bureau maritime a fait savoir qu'un juge spécial sera nommé pour instruire l'affaire de l'incident de pêche de Hendaye.

à la lumière d'un passé récent, quoique oublié, une idée sage « Il y a un moyen assuré d'aggraver, avec la crise financière, les difficultés parlementaires ce moyen consiste à discréditer d'abord l'ensemble du projet- Germain Martin-Palmade et, ensuite, à le rejeter morceau par morceau. » La Chambre de 24, pour avoir agi de la sorte et cherché pendant deux ans le fin du fin, on sait à quoi elle a dù se résoudre, après de nombreux avatars.

On a beau dire que la situation est aujourd'hui différente. Il est vrai que les données du problème ne sont plus les mêmes dans l'ordre technique. Mais elles le sont dans l'ordre psychologique. Or, à l'heure où nous sommes, les facteurs psychologiques dominent de beaucoup les facteurs techniques.

La confiance dans l'emprunt qui fonde les projets des partis de gauche est vraiment extraordinaire. Six années seulement après la noire débâcle de 1926 Alerte

Le rapporteur général du budget, M. Lamoureux, écrit dans son organe de l'Allier, le BOURBONNAIS REPUBLICAIN Si les intéressés se refusent à consentir aucun sacrifice sur leurs traitements, leurs retraites, leurs pensions si les contribuables se dérobent au devoir fiscal, et si les épargnants cessent de souscrire aux emprunts, je voudrais bien qu'on me dise comment l'Etat fera, en présence du déficit que l'on sait, pour payer ses fonctionnaires, ses retraités, ses pensionnés, ses rentiers, et pour assurer la vie publique de la nation.

Je sais bien qu'il restera l'inflation monétaire. C'est évidemment une solution tentante et facile. Elle n'impose aucun sacrifice apparent et immédiat. Mais il lui faut peu de temps pour faire sentir cruellement ses effets dans le pays, et ses premières et principales victimes sont ceux dont le revenu est fixe. Fonctionnaires et pensionnés civils et militaires en ont fait l'expérience, il y a quelques années à peine. Ils doivent être fixés. Ou la déflation, ou l'inflation ? Le gouvernement offre la déflation. Aux intéressés et au Parlement de dire s'ils préfèrent l'inflation avec tous ses risques.

Ce qui fait penser qu'il y a des agonies lucides les radicaux ne veulent pas l'inflation et semblent ne pas se résigner aux sacrifices budgétaires. Résultat fatal l'inflation.

A GENEVE

Aujourd'hui les Japonais publieront leurs observations sur le rapport Lytton

GENÈVE, 19 novembre. A mesure qu'approche la réunion du conseil de la Société des Nations, conseil qui s'occupera principalement du conflit sino-japonais, les délégations des deux parties en cause font preuve d'une activité croissante. Ce n'est point pour rien que le Japon a délégué spécialement à Genève un personnel diplomatique au nombre de soixante-dix, et la Chine cinquante de ses meilleurs représentants et agents. Rien ne prouve mieux et l'importance que le problème mandchou revêt, aux yeux des deux parties, et l'intérêt que chacune d'elles attache au jugement de la Société des Nations.

Le premier arrivé à Genève a été M. Matsuoka, envoyé extraordinaire du Japon, qui, dès hier, a fait à la presse internationale les déclarations que l'on sait et remis à sir Eric Drummond le texte officiel des observations du Japon sur le rapport Lytton. On annonce, ce soir, que le texte de ces observations sera rendu public demain dimanche, à la fin de l'après-midi. Pendant que ces observations font l'objet de la part du secrétariat d'un premier examen, M. Matsuoka prend contact avec les hommes politiques présents à Genève. Il a vu aujourd'hui, accompagné de M. Nagaoka, ambassadeur à Paris, le représentant des Etats-Unis, M. Norman Davis, et M. de Valera, président en exercice du conseil de la Société des Nations. Il continuera ses visites demain dimanche. Quant aux Chinois, ils ne restent pas inactifs, eux non plus. Nous croyons savoir que, demain, à l'heure même où les Japonais publieront leurs observations sur le rapport Lytton, le docteur Yen, délégué de la Chine, fera à la presse une importante déclaration.

C'est dire que la lutte est engagée entre les deux parties devant l'instance de Genève. Lutte pacifique, il est vrai, dont chacun souhaite l'heureuse issue.

LE CHANCELIER DOLLFUSS A BUDAPEST

Vienne, 19 novembre. On apprend de source bien informée que le chancelier Dollfuss se rendra lundi prochain à Budapest pour mettre la dernière main au traité de commerce entre le vice-chancelier Winckler et les milieux compétents hongrois, traité qui pourrait vraisemblablement être paraphé pendant le séjour à Budapest du chancelier autrichien.

-^s^s^

L'AMERIQUE ET LES DETTES

NEw-YoRK, 19 novembre. M. Franklin Roosevelt a eu aujourd'hui un long entretien, à Chicago, avec le cardinal Mundelein. Il a déclaré aux journalistes qu'il ne s'agissait là que d'une visite purement privée.

Pendant le week-end, M. Roosevelt s'entretiendra du problème des dettes de guerre avec un expert financier, le professeur Moley, qui l'accompagnera, mardi prochain, à Washington, durant l'entrevue qu'il doit avoir avec le président Hoover.

Dans l'entourage de M. Roosevelt, on assure que les conversations avec M. Hoover seront terminées mercredi au plus tard.

LE GAGNE PETIT Avenue de l'opéra

solde les lundi 21 et mardi 22 novembre, dans ses rayons de Meubles Rustiques, articles d'Ameublement et Linge de Maison, à des prix sans précédent

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Chacun pour soi

Saint-Brice (JOURNAL), dans un raccourci, définit les rapports entre le plan français et le plan britannique pour le désarmement

Le trait essentiel du plan anglais de désarmcment est la reconnaissante immédiate de l'égalité de droits revendiquée par l'Allemagnr, sous réserve du maintien de certaines inégalités de fait appelées à disparaître progressivement si l'expérience confirmait les espoirs d'apaisement, sans autre garantie de sécurité. C'est exactement le contraire du plan français qui n'aboutit à la reconnaissance de l'égalité qu'après l'établissement de garanties de sécurité et une série d'étapes pendant lesquelles les inégalités s'atténueraient progressivement.

Cette contradiction serait déjà sérieuse si dans le plan britannique le maintien des inégalités de fait compensait les concssions de principe. Le plus grave est que les mesures de désarmement immédiat proposées par l'Angleterre ruinerait radicalement les réserves de sécurité françaises.

Le secret psychologique de cette manière de concevoir la paix, M. Pierre Bernus l'éclaire dans les DEBATS

Plus que jamais la Grande-Bretagne cherche à se dégager de toute responsabilité et de tout devoir pour le cas d'une crise continentale qui mettrait la paix en danger elle avait déjà manifesté cette volonté en interprétant dans un sens restrictif, qui leur enlève toute valeur, certains articles du pacte de la S.D.N., en repoussant le traité d'assistance mutuelle et en rejetant le protocole de Genève elle l'exprime une fois de plus de la façon la plus nette. Elle est libre, évidemment, d'adopter l'attitude qui lui plait, bien qu'elle s'expose ainsi, nous en sommes convaincus, aux plus graves périls mais cette attitude est incompatible avec la pression qu'elle exerce, en vue de leur désarmement, sur les pays que menace la politique de l'Allemagne prussifiée et remilitarisée. On n'a pas le droit de se laver les mains en présence de dangers qu'on crée ou qu'on contribue à aggraver. D'autre part, tout en invitant la France à se démunir, l'Angleterre a soin de préserver de toute atteinte ses propres moyens d'action et de déîense. Elle doit pouvoir conserver en toutes circonstances sa grande supériorité navale il va de soi, pour elle, que les gros canons de la flotte n'ont pas le même caractère offensif que ceux de l'artillerie terrestre, à laquelle les calibres supérieurs à 105 m/m seraient interdits. Seules les catégories de matériel dont elle est moins bien pourvue que d'autres ou qu'elle redoute doivent être

EN HOCKEY SUR GLACE LONDRES BAT PARIS PAR 2 BUTS à 1

Les équipes sélectionnées de Londres et de Paris se sont rencontrées hier soir au Palais des Sports et, contre toute prévision, la victoire est revenue aux joueurs londoniens.

Le match fut mené rapidement de part et d'autre et l'on admira successivement les exploits du prestigieux Canadien Cunningham et ceux de Besson, Cholette et Moussette.

Mais si l'équipe de Londres comprenait moins d'individualités marquantes que celle de Paris, sa ligne d'avants, composée de joueurs d'un même club le Grosvenor's sut réaliser un meilleur jeu d'ensemble, qui leur permit de battre par deux fois Chagnet, gardien des buts de Paris, à qui on. ne peut reprocher qu'une mauvaise mise en jeu du palet, après ses arrêts.

Il convient pourtant de reconnaître que les « Parisiens » qui jouèrent continuellement en seconde période et la plupart du temps de la troisième, devant les buts adverses, tentant de nombreux essais et manquant souvent de peu la réalisation, ne furent guère favorisés par le sort ils eussent mérité pour le moins match nul. A noter la magnifique performance du gardien des buts londonniens, Gardner, qui, selon nous, est le meilleur spécialiste d'Europe à ce poste.

TROTZKY ARRIVE A NAPLES

NAPLES, 19 novembre. Le secrétaire de M. Trotzky a déclaré aux journalistes italiens et étrangers montés à bord du Praga, sur lequel se trouve l'ancien commissaire du peuple, que celui-ci se refusait à toute interview. Durant la traversée, M. Trotzky et sa femme sont restés dans leur cabine même pour manger. Les personnes de leur suite montaient successivement la garde devant la cabine, avec consigne d'empêcher quiconque d'entrer et gardant un mutisme absolu. Les seules personnes qui aient approché à bord l'ancien commissaire du peuple sont M. Good, l'écrivain américain, et sa femme. A 8 h. 35, MM. Trotzky et Good, et leurs épouses, se sont rendus en automobile à Sorrente et Pompeï.

M. Trotzky repartira ce soir, à 18 heures, à bord du Praga, pour Marseille, où il continuera son voyage par train en direction de Copenhague.

ACCIDENT D'AVIATION

ROME, 19 novembre. Un hydravion de l'aéroport de Pola, piloté par le commandant Charles Dangelis, est tombé à la mer. Le pilote a été tué.

LE DEPART DE M. HERRIOT

M. Edouard Herriot, se rendant à Nantes, où il présidera les fêtes solennelles commémorant la signature de l'édit du mois d'août 1532, unissant la Bretagne à la France, a quitté Paris hier soir, à 23 heures, par la gare d'Orsay.

Le chef du gouvernement a été salué à son départ par M. Chautemps, ministre de l'intérieur M. Paul-Boncour, ministre de la guerre M. Paganon, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, et par M. Renard, préfet de la Seine.

rigoureusement prohibées c'est le cas des i sous-marins. La proposition relative à l'aviation montre particulièrement cette préoccupation qui se manifeste ici avec une sorte de naïveté pour commencer, toutes les forces aériennes seraient ramenées au niveau de celles que possède la Grande-Bretagne. Si attentive quand il s'agit de sauvegarder sa marine, l'Angleterre cesse complètement de l'être quand le continent est en cause. Et les travaux de la Conférence de Genève se font au nom de l'union et de la solidarité des nations

M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir), emprunte sa morale au poème de Musset

En somme, on le voit, le jeu des plans, plans, replans et rataplans internationaux consiste à donner la mer à l'Amérique et à l'Angleterre et la terre à l'Allemagne. Quant à à la France. Eh bien quant à la France, relisez le Pélican

Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime, il berce sa douleur. Et regardant coulcr sa sanglante mamclle, Sur son festin de mort, il s'affaisse et chnn[celle,

Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur. Un humoriste célèbre a prolongé librement la scène les fils du pélican se détournent avec un geste de dégoût. Légende « Zut encore des tripes » » Ce zut que la France ne l'attende pas il y a de sérieux appétits à nos frontières. Dans l'attente

M. F. Doucedame, le directeur de l'ACTION RADICALE, continue d'en appeler à la sagesse des radicaux

Je l'écrivais déjà avant le Congrès, je le répète aujourd'hui avec plus de raison encore le parti radical va-t-il avoir la témérité de grouper contre lui l'armée des mécontents promise à la raboteuse budgétaire ? Certes, le rentier, victime du premier choc, fut ébahi et se laissa tondre. Mais voici le fonctionnaire qui regimbe, puis résiste. Aussi bien, toutes les « professions s'organisent y compris les victimes de la guerre en vue de dresser les intérêts corporatifs contre les mesures financières de salut public.

Dans son discours de Karbonne, M. Léon Blum subtil stratège rompu aux habiletés prenant le contre-pied d'Herriot, a nié les périls évidents. C'est tout juste s'il n'a pas ieué l'air de la prospérité pour mieux endormir notre chef avec des promesses très conditionnelles.

L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS N'A PAS SIEGE

SUR SES PROPRES RUINES

Les Parisiens ont appris hier avec un vif émoi que l'Institut avait failli s'écrouler sur les Immortels

La nouvelle, heureusement, était exagérée. Il est vrai, cependant, qu'à l'heure les membres de l'Académie des inscriptions et belles-lettres s'apprêtaient à prendre place dans leur salle de séances pour s'entretenir d'Annobal, fils d'Azroubal, d'Epaminondas et de la nouvelle sépulture romaine de Lyon, un huissier leur barra résolument la route.

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Quels bons gardiens, pleins ue suiiicitude, sont les huissiers de l'Institut Le matin même, l'un d'entre eux avait découvert, de son œil familier aux moindres détails, que le plancher de la grande salle du premier étage donnant sur la seconde cour de l'Institut s'était affaissé. L'architecte du palais, aussitôt prévenu, décréta que la poutre maîtresse, sectionnée en plusieurs endroits, était sur le point de se rompre. La salle fut alors consignée.

Mais pas plus qu'il ne faut induire de la paille à la poutre, il ne faut induire de la poutre à la maison. L'Institut est toujours solide, et l'occasion nous semblerait plutôt propice pour admirer son extraordinaire résistance à l'érosion des temps.

Quant aux membres de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, malgré cet accident, ils ne siégèrent point à la belle étoile. L'Académie Française leur offrit de grand cœur la salle Richelieu, et demain les Beaux-Arts recevront les Sciences chez eux.

Une légère défaillance dans la vie organique de. la maison avait permis aux cinq Académies de témoigner une fois de plus leur solidarité séculaire.

^•^•4*

LES FRAUDES FISCALES

Espérant mettre la main sur une troisième liste de resquilleurs des impôts, M. Ordonneau, juge d'instruction, flanqué d'un nombre respectable de fonctionnaires de la Sûreté générale et de l'enregistrement s'est rendu rue du FaubourgSaint-Honoré, chez le représentant d'une banque suisse. Il faut croire que le résultat a été maigre, car l'autorité a fait le silence sur l'opération.

Il en sera de même désormais, car quel est le financier assez naif qui, après le bruit fait autour de l'affaire, garderait par devers lui une liste de clients ?

On prête l'intention à la justice d'opérer en province, à Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Nantes. Ce sera certainement peine perdue.

Informations

Une source sur votre table

Chacun peut avoir sur sa table une eau tout aussi pure que si véritablement une source jaillissait à portée de son verre. Telles sont, en effet, les précautions minutieuses avec lesquelles elle est mise en bouteilles ou bonbonnes qu'à l'instant de sa consommation l' « Evian-Cachat » offre les mêmes garanties de pureté et d'efficacité que si elle était bue à l'endroit même où elle jaillit du griffon qui la capte. En vente partout. Bureau Evian-Cachat, 4, place de l'Opéra (Tél. Gut. 16-14). En bouteilles et bonbonnes..

Jean de Paris.

Pour ma part, je ne vois pas pourquoi M. Herriot se trouverait « contraint d'entraîner par ses actes l'appui ou l'appoint d'une masse parlementaire le centre ou les socialistes ». Et je trouve assez saugrenue cette question de M. Léon Blum « Laquelle de ces deux masses choisira-t-il ? » Car, dans les heures d'angoisses et de fièvre que nous vivons, un ultimatum politique ne me semble pas de raison. Au surplus, Herriot serait en droit de répondre que pour le sauvetage des finances françaises il fait appel à tous les véritables républicains soucieux des destinées du pays, qu'ils soient au centre, à gauche ou à l'extrême gauche.

Voila, en tout cas, l'union que dans les rangs radicaux nous sommes déjà nombreux a préconiser. N'en déplaise à M. Blum, ce ne serait pas l'union nationale, « opération que M. Poincaré réussit en 1926 », mais une union des formations républicaines dont, à l'encontre de 1926, le parti radical, avec Herriot, serait l'axe de commande.

Plus forts que les savants dosages et lès mesquines vanités de la politique, les événements imposeront bientôt l'union des républicains autour d'Edouard Herriot.

Quelque nom de baptême, électoral ou parlementaire, qu'on lui assigne, cette union, nous le répétons, ne peut être efficace qu'inspirée par le sentiment d'une solidarité française.

Rectifiez s. v. p.

Nous ne pouvons que déplorer l'information de certains grands journaux de province à propos du débat sur les fraudes fiscales.

Passons sur ceux qui usent d'un tour insinuant. Mais nous voyons le PETIT HAVRE qui est pourtant un journal sérieux imprimer tout bonnement parmi les noms des contribuables compromis (nous citons) « celui de M. Coty ». Même mépris de la vérité à VECIIO D'ALGER, qui se distingue pourtant de son confrère des bords de la Manche en supprimant le titre peu démocratique de « M. » (Monsieur).

11 est vrai que la calomnie circule et s'étale à propos de M. Coty, vrai encore que nous avons mieux à faire qu'à la relever avec assiduité. Cependant notre silence ne donne pas droit à l'abus de la mesuré, que diable 1

Maurice Noël, j J


DANS LE HAUT COMMANDEMENT

Le ministre de la guerre a fait approuver, hier, en conseil des ministres, un important mouvement dans le haut commandement.

MUTATIONS

Conseil supérieur de la guerre Ont été nommés membres du Conseil supérieur de la guerre, pour l'année 1932 les généraux de division Georges, commandant le 19' corps maintenu prov. dans son commandement actuel; Duchêne, commandant la 13e région.

Etat-major général de l'armée Le général de division Trousson, commandant la 3e région, a été nommé au çommander.ient de la 13' région, à Clermont-Ferrand

Le général de division Errard, commandant la 14e division d'infanterie, a été nommé au commandement de la 3e région, à Rouen.

Le général de brigade Herscher, commandant militaire du Palais-Bourbon, nommé au commandement par intérim de la 14" division d'infanterie, à Mulhouse. Le général de brigade Ducasse, disponible, nommé au commandement de la 5e brigade d'infanterie d'Algérie et de la subdivision de Miliana, à Miliana. Au grade de général de brigade les colonels d'infanterie Vincent, command. l'inf. de la 23e division, à Angoulême Fischer, adjoint au préfet maritime, gouverneur de Toulon, comm. la subdiv. de Toulon. Le colonel d'infanterie Bru, commandant le 3" zouaves, nommé au commandement par intérim de la subdivision d'Epinal.

Corps de santé militaire

Au grade de médecin-général, les méde- cins-colonéls Chrétien, directeur approv. et des établissements service santé GayBonnet, directeur service santé 4" région, au Mans.

Le médecin-colonel Prat, sous-directeur du service de santé de la 9e région, nommé directeur du service de santé de la 9e région, à Tours.

Etat-major général des troupes coloniales

Au grade de général de division, le général de brigade Villain au grade de général de brigade, le colonel d'art, col. de Pidoux de La Maduère, nommé au command. de l'art. de la 3e division col., à Paris,

Corps de santé militaire

des troupes coloniales

Au grade de médecin-général, le médecin-colonel Rousseau, en Indochine.

LE GENERAL GEORGES

Le général Georges est né à Montlucon en 1875. Sorti de Saint-Cyr en 1897, .il" fit ses premières armes aux tirailleurs algériens et prit part à de nombreuses affaires dans les régions sahariennes, sur les confins algéro-marocains et, plus tard, aux opérations du Maroc.

Au début de la grande guerre; le capi.taine Georges, à la tête d'un bataillon du 122° d'infanterie, fut blessé au sud de Gerbeviller. Sous-chef d'état-major des armées alliées en Orient, puis affecté à l'état-majar du maréchal Foch, il prenait, en 1922, le commandement du 64° tirailleurs ma-

rocains. Il appartenait à l'état-major de lîar-

mée du Rhm lôr$qü'il à.l.'éhl1-m. ajOr,d. e.~1~f,1.

mée du Rhin» lorsqu'il reçut, en d&dfcJSiïrtP'

1924, le grade de général'de brigade. Lors des événements du Riff, en 1925, le maréchal Pétain, chargé de la direction des opérations, le prit comme chef d'état-major. Divisionnaire en juillet 1928, il commandait la division d'Alger quand M. Maginot lui confia, en novembre 1929, la direction de son cabinet militaire. Appelé à la tête du 19° corps d'armée en novembre 1930, il est, depuis l'année dernière, grand-officier de la Légion d'honneur.

LE GENERAL DUCHENE

Le général Duchêne est né à Annecy en 1871. Sorti de Polytechnique dans l'arme de l'artillerie, il 'appartenait, en 1914, à l'état-major du gouverneur militaire de Paris. Chef d'escadron en novembre 1914, il prenait, en février 1916, le commandement d'un groupe, puis d'un important groupement d'artillerie à la tête duquel il fut cité deux fois. Appelé au G. Q. G. en juillet 1916, il remplit successivement les fonctions de chef de cabinet du maréchal Pétain au groupe des armées du centre, au G. Q. G. et à la vice-présidence du Conseil supérieur de la guerre. Appelé en 1922 à la tête du 82e d'artillerie, il commandait l'artillerie de la 10° division, lorsqu'il fut nommé général de brigade. En 1925, on trouve le général Duchêne directeur du centre des études tactiques d'artillerie à Metz. Divisionnaire en février 1928, on lui donnait, en mai de la même année, le commandement de la 29" division, puis, au début de 1930, celui de la 13" région. LE GENERAL ERRARD

Le général Errard est né en 1872, à Sandaucourt (Vosges). Sorti de Polytechni-

Feuilleton de FIGARO du 20 Nov. 1932 2

VENT DU SUD

« Roman en vingt-quatre heures »

y

(Suite)

Aujourd'hui, te voici jeune premier, Roméo, Céladon. Je me demande, en vérité, d'ailleurs, tu en conviens toi-même si tu n'as pas un peu perdu la tête. C'est pourquoi j'ose t'adjurer, avant de réitérer une telle requête, de te donner le temps de réfléchir. Sois sûr que si notre petite amie n'était saisie par ton extravagance, elle se joindrait à moi pour t'en supplier. Est-ce- vrai, Patoche ? Trop longtemps, je vous ai négligée pour ne pas me conformer à vos moindres ordres. » Je ferai ce que vous voudrez, mais n'avons-nous pas déjà perdu bien du temps, des années precieuses? Faut-il encore en laisser écouler ? Est-ce réellement là votre volonté.

A la jeune fille, qui ouvre la bouche, le vieillard adresse un signe qui la lui re.ferme

Laisse-moi parler.

Et se retournant vers l'archéologue Tu ne te figures pas tout de même qu'une fille de bon sens, que depuis dix ans un monsieur a plantée là, va en vingtquatre heures se décider à l'épouser ? En vérité, permets-moi de te l'apprendre sous

que en 1893, il servait à la direction de l'artillerie, au ministère de la guerre, lorsque la guerre fut déclarée. En novembre 1914, il était cité à l'ordre de l'armée pour avoir rendu les services les plus distingués dans l'installation de l'artillerie lourde. Chef d'escadron en février 1915, il servit d'abord à l'état-major de la 1" armée et fut blessé le 17 février étant en liaison auprès d'un commandant de corps d'armée. Détaché à l'état-major des armées de l'Est en septembre 1915, puis en 1918 à l'état-mjajpr d'une armée, serbe, il contribua grandement à' la. préparation des attaques de rupture du front et accompagna la glorieuse avance de cette armée dans des des conditions particulièrement difficiles. Après l'armistice, il vint au sous-secrétariat général du ministère de la guerre, puis commanda l'artillerie de la 15e division. Général de brigade en 192G, il était chef d'état-major du G. M. P. lorsqu'il reçut, en 1929, le grade de divisionnaire et le commandement de la 14° division.

L'outillage national

MM. Germain-Martin et Palmade devant la commission des finances de la Chambre

La Commission des finances de la Chambre avait convoqué hier MM. GermainMartin, ministre des finances, et Palmade, ministre du budget, pour leur demander l'avis du gouvernement sur le contre-projet d'outillage préparé par les socialistes. Les ministres se sont rendus à cette invitation. M. Palmade a rappelé dans quelles conditions le plan gouvernemental d'outillage a été conçu tout en se proposant de provoquer une reprise de l'activité économique et de remedier au chômage, ce plan est destiné à liquider l'arriéré de l'outillage, et à assurer l'équilibre du budget. Ces deux dernières destinations ne sont pas assignées au texte socialiste. M. Germain-Martin a rappelé que le plan actuel ne constitue qu une première tranche. Il sera suivi d'un programme de travaux plus vaste, mais que le gouvernement réserve pour le temps où le budget sera équilibré et le marche plus favorable. M. Bedouce a développe son contreprojet, s'efforçant d'en mettre en valeur les avantages. "Mais M. Blum intervint, de façon un peu inattendue, pour déclarer que ses amis et lui ne demandaient pas le voie immédiat de leur contre-projet. Ils ne le retiraient pas, mais se proposaient de le reprendre lors des prochaines discussions budgétaires.

Là-dessus, par 12 voix contre 1 et 11 abstentions (celles de 7 socialistes et de 4 radicaux), le passage aux articles fut' décidé.

La commission a examiné ensuite les crédits relatifs aux ministères des finances et de l'intérieur et elle a décidé de continuer l'examen du projet lundi prochain.

L'inquisition fiscale

Au cours de l'échange de vues qui suivit l'exposé des ministres, M. ChassaigneGoyon, vice-président de la commission, fit observer aux membres du gouvernement que les mesures de contrôle fiscal annoncées risquaient d'alarmer l'opinion et que déjà une certaine émotion semblait s'emparer des épargnants.

M. Germain-Martin a répondu que ces mesurés ne visaient à instaurer aucune inquisition, mais que. le gouvernement était- décidé à poursuivre énergiquement la fraude -fiscale.

LA BOXE A PARIS-RING

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Young Perez vainqueur

de Jack Cowley

Young Perez, hier soir, à Paris-Ring, a triomphé avec aisance de l'Anglais Jack Cowley. C'est par -arrêt- de l'arbitre, en effet, à la sixième reprise, que l'ex-châm.pion du- monde des poids mouche l'a emporté. Auparavant, Jack Cowley était allé plusieurs fois à terre, après avoir fait preuve, dès la première reprise, d'une très grosse infériorité.

Un très nombreux public a suivi cette rencontre, qui était la première que Young Perez disputait à Paris depuis fort longtemps.

L'ASSASSINAT DU FAUX PRINCE DE BOURBON

M. Hude, juge d'instruction, a interrogé, en présence de M" Renée Garnier et de Moro-Giafferri, Condellaria Brausoler qui, rue du Bouloi, tua l'Italien Larioli, lequel se faisait passer pour un prince de Bourbon.

L'inculpée a continué à affirmer qu'elle n'avait pas prémédité son crime. Elle avait prétendu que le défunt détenait des documents intéressant la défense nationale. C'est inexact. Le juge, dans cette affaire, a entendu trente-quatre témoins il a fait traduire quatre commissions rogatoires venant d'Espagne et quatre autres, rédigées aux Etats-Unis et aux Philippines, ainsi qu'un carnet où l'Espagnole notait ses impressions quotidiennes. De cette lecture, il résulte qu'elle donnait 25 francs par jour au faux prince.

ies Tropiques, vous perdez un tantinet la notion de nos convenances européennes. Avoue que devant une telle mise en demeure, on est bien autorisé à se recueillir un brin. Laisse-nous le temps de respirer, de voir les choses à tête reposée. En somme, nous avons ici une bonne petite vie tranquille, confortable, entourée d'affections c'est bien suffocant d'être sommée de lâcher tout ça du jour au lendemain pour suivre en Chine, parmi les tigres et les moustiques, un monsieur à qui le climat semble avoir donné un sérieux coup de bambou.

L'expression du visage sévère souligne la gravité de l'avertissement. Les traits du visiteur se sont altérés. Il pâlit, se tourne vers Patoche, la vise peureusement comme s'il implorait d'elle un secours. Ses lèvres tremblent, mais, impitoyable, Augustin Pannelier poursuit, frappant de son coupe-papier ses mains sèches

Voyons, mon garçon, est-ce que son silence ne t'en dit pas assez long ? On ne te répond pas non, pas tout à fait, c'est entendu. Mais on te donne le temps de réfléchir. On le réclame pour soi. Hein Adrien Laborde passe sa main sur son front d'un air accablé

Je comprends. C'est juste. En somme, oui, j'ai parlé d'une façon irréfléchie, comme un égoïste. Vous avez eu raison, parrain, de couper court, peut-être un peu brutalement, à un rêve trop ambitieux. Soyez tranquille, vous ne me verrez pas m'obstiner. Oui, vous avez raison, c'était une folie. Il s'est réveillé en moi des voix si puissantes. C'eût été si beau, si doux, trop doux Adieu, Patoche, excusez-moi.

Le voyageur a un geste douloureux. Il va repasser le seuil de la porte, quand s'élève une voix incertaine

Adrien.

Il s'arrête, se retourne.

Adrien.

Mon Dieu, que va-t-elle dire ? Quelle est cette Patoche aux yeux brillants, aux lèvres frémissantes, qui s'avance vers lui Elle ouvre la bouche, aucun son n'en sort.

(15)

CHOSES VUES

DANS L'AMÉRIQUE EN CRISE

Une nombreuse assistance se pressait, hier après-midi, au théâtre des Ambassadeurs, pour entendre M. Paul Reynaud, retour de New-York, traiter le sujet suivant « L'Amérique en crise ».

Tout d'abord, l'ancien ministre décrit les scènes de la vie américaine qui viennent de se dérouler, si différentes de ce qu'il voyait, il y a trois ans, à l'époque de la prospérité. Au passage, notons quelques traits la courbe des suicides, qui monte quand baisse celle des valeurs la diminution du nombre des divorces, le divorce étant désormais un luxe par trop coûteux ce « dîner que les gens ruinés » qui, à New-York, fut le succès de la saison, et encore ces jeunes garçons qui, risquant leur vie, s'accrochent à des wagons pour aller chercher fortune ailleurs.

En dépit de tant de détresse, l'Amérique a tenu, elle tient. Elle tient magnifiquement sans communisme ni socialisme, car la lutte des classes n'est pas une formule qui lui inspire confiance.

Examinant les causes de la crise, M. Paul Reynaud signale en premier lieu le déséquilibre existant entre le prix des produits agricoles et le prix des produits industriels, déséquilibre qui se traduit par la quasi-annihilation du pouvoir d'achat des ruraux, presque la moitié de la population. Pourquoi les prix agricoles sontils tombés si bas ? Parce que les EtatsUnis, quand ils rompirent la solidarité financière avec les puissances associées, reçurent en quantités massives l'or de leurs débiteurs et ouvrirent aux habitants des campagnes des crédits bancaires excessifs. D'où surproduction intense. La politique agricole du gouvernement de Washington a atteint son point culminant dans l'expérience ruineuse du Farm Board, que notre Parlement fait mine de vouloir imiter avec l'Office du blé, car les malheurs des uns n'apprennent jamais rien aux autres. La même inflation de crédit a sévi d'ans le monde industriel américain, produisant des effets analogues. « Il faut donner de l'activité aux capitaux », disait M. Montagu Norman, gouverneur de la Banque d'Angleterre à son collègue de la Fédéral Reserve Board, qui acquiesçait. L'autre jour,M. Montagu Norman avouait qu'il n'y] voyait plus clair et que la situation écqno- mique et financière devenait inintelligible pour lui. Que n'était-il frappé, il y a quatre ans, de cette cécité, mère de prudence! En attendant, l'Amérique prêta de l'argent aux peuples de l'Europe centrale et à ses industriels. La fabrication intérieure fut poussée à l'excès neuf cent millions de paires de chaussures se trouvèrent jetées sur le marché, alors que trois cent millions suffisaient amplement à la population. Tels sont les faits qui préparèrent le krach boursier du 16 novembre 1929. Et les remèdes ? M. Hoover, des industriels comme Ford, employèrent d'abord la méthode Coué « La prospérité revient, elle est au coin de la rue, elle arrive. » Ford a élevé les salaires et M. Hoover voulut réduire les impôts pour alimenter cette croyance. Actuellement, les salaires des ouvriers dépassent encore de 100 p. 100 le niveau d'avant guerre, tandis que le blé se vend 42 cents contre 141 en 1925. Le déséquilibre des prix agricoles et des prix industriels persiste donc et s'aggrave. Londres et New-York disent « Il faut relever les prix Non, au contraire, il faut produire à meilleur marché.

Quant à ce que les Américains pensent de nous, voici dès qu'un Français se donne la peine d'expliquer à des Américains les raisons de tel ou tel acte du gouvernement français sur lequel ils se sont mépris, le Français trouve un auditoire bienveillant et d'esprit ouvert. M. Paul Reynaud a pu en juger par lui-même quand il expliqua pourquoi la Banque de France avait dû rapatrier son or et pourquoi notre gouvernement ne pouvait affaiblir son armée dans les circonstances actuelles. Malheureusement, peu de propagandistes français traversent l'Atlantique, tandis que les envoyés de ['Allemagne, les Kuhlmann et les Curtius, par exemple, sont continuellement en tournées de conférences. Et M. Paul Reynaud de lancer un appel aux Français qu'ils aillent recueillir sur place la grande leçon d'énergie que dispense l'Amérique.

PROPHYLAXIE DE LA CECITE

La réunion annuelle de l'Association internationale de prophylaxie de la cécité a eu lieu, hier après-midi, au siège central de l'Association, 66, boulevard Saint-Michel, sous la présidence du professeur de Lapersonne et en présence du ministre de la santé publique. Mlle Szymanska de Siopovron représentait la duchesse de Vendôme.

Après l'exposé des travaux de l'année par le président, la séance a été consacrée aux classes spéciales pour l'éducation des enfants à vue très défectueuse des experts venus d'Angleterre, d'Amérique, d'Allemagne, de Suisse se sont joints aux experts français dans la discussion de cet important problème.

Et puis, laborieusement, elle se met à patauger, à bafouiller.

Adrien. si vous croyez vraiment. si vous êtes sûr que. en vérité, je m'imaginais. ah la tête me tourne.

Elle chancelle. Les yeux du voyageur vont de la silhouette gracile au vieillard qui sourit. Le jeune homme s'approche de la jeune fille, et d'une voix basse, suppliante, il articule: t -,Claire, ma petite Claire? Est-ce vraiment que je ne me trompe pas ? Elle lui tend sa main. II y pose les lèvres.

Assis dans son fauteuil, le vieil érudit: contempla avec satisfaction- le couple im-'mobile. Il accorde une caresse à Sésostris, tapote sur le revers de son habit un grain de poussière, et grommelle pour lui-même: Tout de même, sans moi, ils en auraient fait de belles, ces deux nigauds. La main dans la main, les jeunes gens demeurent silencieux. Enfin se dégageant, une rougeur aux joues, Patoche murmure Mon parrain, nous vous demandons pardon.

Il n'est pas impossible que je vous pardonne. Mais tout de même pendant que nous y sommes, autant vous expliquer à fond.

Et se tournant vers son visiteur Ah tu en as tout de même de la chance, mon garçon, d'être probablement tuberculeux, impaludé et plus ou moins opiomane;

L'autre le toise avec stupeur Que voulez-vous dire ? Je me porté' comme le Pont-Neuf.

Malheureux Alors rien de fait, n'estce pas Patoche ? 9

Elle a sur le vieil homme un- regard confus, suppliant. L'archéologue semble complètement dérouté, autant dire imbécile. Impitoyable, Augustin Pannelier reprend Eh bien, je vais t'expliquer. Figuretoi qu'au moment. où tu es arrivé, cette jeune personne me demandait de lui éviter l'ennui de te mettre à la porte. Oui, tu comprends, elle ne se faisait pas d'illusion sur ton équilibre. Elle prévoyait la dé-

UN ENTRETIEN

AVEC M. MATSUOKA DELEGUE DU JAPON

La session du Conseil de la S. D. N. qui s'ouvre après-demain offre un intérêt spécial pour le Japon. Le rapport Lytton y sera discuté. C'est en raison de l'importance qu'il attache à ce débat que le gouvernement japonais a jugé utile d'adjoindre à son éminent représentant permanent au Conseil S. Exe. M. Nagaoka, ambassadeur à Paris un nouveau délégué, M. Matsuoka, arrivant eft droite ligne de Tokio, muni des instructions les plus précises. Comme M. Matsuoka a passé une partie de sa jeunesse dans les universités américaines, qu'il revint ensuite aux Etats-Unis en qualité de secrétaire d'ambassade et qu'il est personnellement lié avec M. Franklin Roosevelt, on peut prévoir que, tout au moins, un sérieux effort sera déployé pour trouver enfin une formule de compromis compatible avec la politique de Tokio et celle de Washington.

Avant de quitter Paris pour Genève, M. Matsuoka a bien voulu nous recevoir et nous donner quelques renseignements sur l'état actuel du problème mandchourien. Le Japon acceptera-t-il la procédure de l'assemblée, bien qu'elle soit engagée selon l'article 15 ?

Nous continuerons à ignorer l'assemblée extraordinaire. Nous verrons comment la situation évoluera au Conseil. Jusqu'à présent, nous n'avons nullement changé d'attitude vis-à-vis de l'article 15. Nous n'acceptons pas qu'il nous soit appliqué. En ce qui concerne la question mandchourienne, ne pourrait-on envisager une formule de compromis qui subordonnerait l'établissement d'un nouveau gouvernement mandchou à cette création ou modernisation de l'Etat chinois « par action internationale temporaire dont il est fait mention à la fin des recommandations de la Commission ?

Nous verrons cela à Genève. Toutefois. je puis vous dire déjà qu'aucune solution ne paraîtra acceptable à la nation japonaise si, au préalable, n'a pas été pose ce double principe 1° le Mandchou-Kouo existe 2" il a été reconnu par le gouvernement ja-

ponais.

Le Japon demande-t-il la reconnaissance officielle du Manchou-Kouo par les diverses puissances ou entre ces puissances et le Mandchou-Kouo tient-il pour suffisantés les relations de fait ? Si, pour une raison ou une autre, les consuls actuellement accrédités devaient être remplacés, qu'arriverait-il ?

Le Japon n'a pas voix au chapitre, car il n'est pas le Mandchou-Kouo. Certes, nous serions satisfaits si les diverses puissances reconnaissaient officiellement le Mandchou-Kouo, mais il ne nous incombe pas d'en faire la demande. Quelle réponse peut être faite aux deux accusations portées par le rapport Lytton 1" que les troupes japonaises, le 18 septembre 1931, ont pris l'initiative d'occuper Moukden un régiment nommément désigné ayant quitté ses quartiers deux heures avant le prétendu attentat sur le chemin de fer 2° que des fonctionnaires japonais ont pris l'initiative de constituer le MandchouKouo ?

Ces points seront discutés à Genève. Là-dessus, nous dénions le bien-fondé du rapport Lytton. Nous développerons nos arguments devant le Conseil.

Dans certains milieux de la S. D. N., on prétend que le Japon, privé de capitaux, ne trouvant pas à emprunter au dehors, sera incapable de mettre en valeur et de tenir la Mandchourie, peuplée de trente millions d'habitants. Comment réfuter cette thèse ? L'avenir montrera ce qu'il en est. En tout cas, pour tenir de pareils propos, il faut vraiment que les Européens connaissent bien mal la Mandchourie et la façon dont vont les choses en Extrême-Orient. Quel est l'état actuel de la sécurité en Mandchourie ? Y a-t-il diminution des attaques de brigands ?

Oui, les attaques deviennent moins nombreuses. Déjà le long des voies ferrées (Sud-Mandchourien et Est-Chinois) et autour des grandes villes, la paix est assurée. Avant six mois, l'ordre régnera partout. En Mandchourie comme dans toute la Chine, le brigandage était une profession. On n'a pas pu le supprimer du jour au lendemain. Cependant, dès maintenant, on peut affirmer que la sécurité est dans le MandchouKouo plus grande qu'en Chine.

D. Le Lasseur.

LE HOME RULE POUR L'ECOSSE

Depuis quelque temps, un mouvement se produit en Ecosse en faveur du Home Rule. Lord Dalziel, membre de la Chambre des pairs à Westminster, est une des personnalités qui s'occupent le plus activement de la question. Il se propose même de saisir incessamment la Chambre haute d'un projet de loi à cet effet. Au cours d'un article qu'il publie dans le Daih] Mail, il énumère les raisons qui, selon lui, militent en faveur d'une pareille mesure. En dehors du prestige de la ,race, qui demande plus que jamais à s'affirmer à la face de tous, il y a des raisons éminemment pratiques, « car, dit-il, les lois de l'Ecosse n'ont jamais été assimilées à celles de l'Angleterre. Le système ecclésiastique, celui de l'éducation, celui de la justice, celui des concessions et

marche incongrue où il risquait de t'entraîner, désirait vous épargner à tous deux une erreur regrettable. Je dois t'avouer que je n'ai pu que l'encourager dans cette sage résolution. Je lui ai certifié que l'influence déprimante du climat avait atteint ta santé, que tu marchais vers le détraquement général et constituais ainsi un parti fort médiocre. L'exaltation dont tu viens de témoigner n'a pu que confirmer mon pronostic. Donc, si elle a fait volte-face, ne t'abuse pas sur les raisons de ce changement. Tout simplement, au lieu d'aller convertir les nègres, soigner les lépreux ou enseigner l'alphabet à des cannibales, c'est à toi qu'elle consacrera ses soins. Il est bien convenu, n'est-ce pas, que c'est comme garde-malade que tu l'engages autrement rien de fait.

Le jeune homme, décontenancé, sourit avec quelque embarras. Pauvre Patoche comme elle a l'air malheureux En vérité, la plaisanterie est médiocre. Et Augustin de continuer

Rends-toi compte toi-même que si tu étais bien portant et dans ton bon sens, elle ne saurait en aucune manière accepter d'être ta femme.

Et pourquoi ?

'Parce qu'évidemment tu ne pourrais, dans ce cas, l'épouser que pour faire une fin, ou encore par pitié, par aberration. Comment encombrer ta vie de cette petite provinciale non seulement bien négligeable, mais qui, de plus, serait terriblement fatigante, car mon brave garçon, cette union de raison que tu lui offres, cette tiédeur de sentiment raisonnable que dénote ta tardive démarche ne correspondent pas, mais pas du tout, à ce qui s'agite en elle.

Le jeune homme tressaille, darde sur la jeune fille des prunelles agrandies Oh Patoche, puis-je vraiment croire? Elle lève sur lui des yeux resplendissants.

Ah cette fois, quel élan noue leurs mains, accole leurs lèvres

Eh bien, mes enfants, vous ne vous gênez pas. Heureusement que j'ai à trier

des rèdevances ayant trait aux terres sont très différents. Aucun Anglais ne s'est rendu vraiment maître de la loi et de la procédure écossaises, et cette infériorité fait que les députés de race anglaise sont inaptes à légiférer sur les affaires d'Ecosse, ce qui les amène, d'ailleurs, à les négliger de façon scandaleuse au sein du Parlement impérial ».

Cependant, nombre d'Ecossais, parmi les plus éminents, ne partagent pas cet avis. Une déclaration vient d'être signée à cet effet par les ducs de Bucclench, d'Argyll, de Richmond et Gordon, d'Atholl et une vingtaine d'autres lords, affirmant qu'aux points de vue géographique, industriel et naturel, l'Angleterre et l'Ecosse dépendent l'une de l'autre et ne constituent qu'un seul et même pays, les Ecossais jouissant d'une participation égale dans toutes les questions qui relèvent de la Grande-Bretagne. On attend avec curiosité les débats réservés à ce projet de loi.

Le XIIIe Salon

de l'Héronautique Il obtient un beau succès

Les deux premières journées du Salon de l'Aéronautique font bien augurer de son succès. L'affluence des visiteurs a été grande et hier notamment, dans l'aprèsmidi, la foule se pressait autour des stands, considérant avec curiosité les avions de toutes dimensions qui y sont exposés. Le nombre des entrées d'ailleurs pour ces deux premières journées dépasse largement celui de 1930. La preuve est ainsi faite que la masse s'intéresse aux choses de l'aviation. On sent dans les visiteurs une certaine curiosité mais aussi une certaine confiance dans ces « oiseaux » de toutes tailles que présentent nos constructeurs.

L'admiration de la foule est grande pour les avions et hydravions militaires mais c'est aux appareils de tourisme, puis aux avions de transport que va la faveur du public. Il n'est pour s'en convaincre que de voir les longues files de visiteurs qui font le siège des grands appareils commerciaux. On veut voir l'intérieur de ces « grands express de l'air » qui vous transportent à Londres en 2 heures, à Berlin en 6 heures, à Cannes en 4 h. 30, à Bucarest en 15 heures et ce sont dans chaque carlingue des cris d'admiration pour le confort, l'aisance, que comportent les installations comme quoi une semblable exposition fait beaucoup en faveur de l'aviation qui connaît chaque jour un développement plus grand.

Demain ces visiteurs, mis en goût par ce qu'ils auront vu au Grand Palais, recevront, dès que l'occasion s'en présentera, le baptême de l'air. Définitivement conquis alors à la navigation aérienne, comme tant d'autres dont les craintes et le scepticisme furent vaincus, ils deviendront des habitués de ce mode de transport qui progresse à pas de géant, puis d'ardents propagandistes.

Ainsi apparaît l'utilité de ce Salon de l'Aéronautique que nous regretterons, une fois encore, de ne pas voir consacré plus complètement aux avions civils.

Le public trouve pourtant au Grand Palais des appareils, des statistiques, des moteurs qui retiennent son attention. C'est pourquoi il accourt nombreux. Aujourd'hui, premier dimanche, on peut prévoir une tres grosse afiluence.

Demain lundi, une mission yougoslave visitera officiellement le Salon à 15 heures. A. R. ̃̃" •' '.̃'̃̃

LES SCANDALES DE L'AVIATION

M. Brack, juge d'instruction, a passé sa journée à confronter Luco, qu'assistaient M" Raymond Hubert et Jean Laval avec MM. Bouilloux Lafont, Portais, Vivant, Goldsky et le commandant Dagneaux. M. Vivant a formellement nié avoir mis M. Portais en garde contre Luco dont il ignorait le passé.

M. Goldskv a dénoncé Luco en deux articles dans un journal que l'on pouvait se procurer.

Enfin, une longue discussion s'est engagée sur le contrat tripartite entre la Sidna, la Lufthansa et une compagnie aéronautique espagnole. Luco continue à accuser M. Bouilloux-Lafont de lui avoir dicté les termes du contrat, et le commandant Dagneaux estime que M. Bouilloux-Lafont ne pouvait soupçonner la Sidna d'avoir versé ce qu'elle ne possédait pas; c'est-à-dire des actions nominatives de la Transafricaine. M. Bouilloux-Lafont répond que Gnôme et Rhône pouvaient disposer d'un apport et que le contrat devait lui paraître normal.

fA

M. Lapeyre, doyen des juges d'instruction, a rendu une ordonnance de non-informé sur la plainte en escroquerie de M. André Bouilloux-Lafont contre Serge Luco. Le plaignant a fait opposition à l'ordonnance, devant la chambre des mises en accusation.

dans mes cartons. Après réflexion, je crois bien avoir quelque part un tirage à part assez curieux sur les tombes kmers. Pendant que je farfouille, achevez donc .de vous mettre d'accord. Parce que vous savez, pour parler le langage à la mode, j'en ai marre de faire l'interprète.

Les deux jeunes gens se sont assis côte à côte sur le divan. Ils s'entretiennent à demi-voix. Leurs yeux sont humides. Ah la magique douceur des aveux définitifs enfin formulés I

Mais, Patoche, je n'ai jamais aimé que vous.

Adrien, c'est vous seul que toujours j'ai aimé.

Ils tressaillent. A la pendule, sur la cheminée, onze heures et demie ont sonné. Augustin Pannelier revient, brandissant une plaquette poudreuse.,

A la bonne heure, mon garçon, tu n'auras pas tout à fait perdu ta visite. Je suis sûr que tu trouveras là quelques indications.

Et puis, changeant de ton

Allons, il me semble que pendant mes perquisitions vous avez rattrapé le temps perdu. Sans reproche, voilà dix ans assez bêtement gaspillés. Heureusement, vous être repartis en vitesse. Il n'était que temps. Le baromètre baisse, quelques heures de plus, le vent tournait et sans doute vous restiez en panne. « Le destin de Patoche, ou un mariage en vingt-quatre heures », quel joli titre de roman pour jeunes filles sentimentales 1

Les jeunes gens s'entre-regardent en souriant, et Claire répond

Non, parrain, pas le roman de vingtquatre heures, le roman de toujours. Huit ans d'absence m'ont seulement prouvé que rien ne pouvait abolir le vœu suprême de mon adolescence. Il a suffi du retour de ce voyageur, et, si vous voulez, de quelques bouffées de vent du Sud pour tout effacer devant lui.

Et le jeune homme ajoute à son tour Et moi, huit ans de travail et d'errance m'ont surtout appris ceci rien ne

NOUVELLES DIVERSES

On arrête un escroc qui opérait en complicité avec sa soeur Deux inspecteurs de là police judiciaire viennent de mettre fin aux agissements d'un habile « chevalier d'industries, Désiré David, ancien lieutenant pendant la guerre. Il opérait dans les trains de luxe, liait conversation avec certaines voyageuses, se renseignait sur leur situation et nouait des relations suivies avec des veuves ou des femmes divorcées très riches. Celles-ci étaient mises en confiance par l'escroc, qui se donnait pour chef de cabinet de ministre ou pour gros industriel. La sœur de David, Elise, âgée de cinquante ans, très belle et fort éloquente, entrait en scène au besoin lorsque les victimes paraissaient récalcitrantes. Elle allait jusqu'à parler d'un suicide possible de son frère si elles ne répondaient pas à ses désirs. On estime à un million les sommes que le couple a escroquées.

En 1921, on entend parler de David à la suite d'un vol de 400,000 francs de bijoux commis au préjudice d'une dame de la haute société dont il avait fait la connaissance dans un train venant de Lyon. En 1925 et 1926, on le retrouve à Dusseldorf. Les autorités acceptent de le faire extrader, mais à condition qu'on ne re'enne pas le délit d'espionnage contre lui, ce qui semble indiquer que David était attaché à un service secret.

Enfin, à la suite de nouvelles plaintes, M. Guillaume, commissaire divisionnaire, chargea les brigadiers Piguet et Bonardi de faire une enquête. David et sa sœur ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice.

Le secrétaire général

de la préfecture d'Auxerre

meurt asphyxié

M. Bouvier, secrétaire général de la préfecture d'Auxerre, est mort asphyxié par des émanations d'un poêle à combustion lente. Etonné de ne l'avoir pas vu paraître hier à la préfecture, M. Angeli, préfet, envoya vers trois heures M. Cousin, chef de son cabinet, chez M. Bouvier. Celui-ci gisait inanimé sur son lit.

Le docteur Duche a constaté que la mort remontait à dix ou douze heures. Né à Rumilly (Haute-Savoie), M. Bouvier n'était âgé que de trente-cinq ans. Grave accident de la circulation à Toulon

Une collision s'est produite à l'angle de la place du Champ-de-Mars et du boulevard Georges-Clemenceau, à Toulon, entre une automobile conduite par M. William Barrier, percepteur à Collobrières, demeurant à Toulon, et un tramway se dirigeant vers Brunet. Le choc fut des plus violents et la motrice sortit des rails. M. Lucien Anderi, receveur du tramway, a été blessé. M. Barrier a été atteint au visage, ainsi que Mlle Catherine Becco, sa femme de chambre. M. William Barrier, grand mutilé de guerre, est le mari de Mme Suzanne Sa-, bran, de l'Opéra-Comique.

Monument historique endommagé Moulins, 19 novembre. -Un camion automobile appartenant à M. Marcel Dreux, de Saint-Christophe-en-Brionnais, s'est jeté, à Montaiguet-en-Forez, sur une porte fortifiée classée monument historique. Cette porte, qui constitue un des plus purs spécimens d'architecture militaire du quinziè-

me siècle,' a été hrisèé. L'administration

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compte, rien ne vaut auprès du jeune amour dans le vieux terroir.

A la bonne heure. Eh bien, si vous voulez m'en croire, maintenant vous allez filer et déjeuner en tête à tête au restaurant des Rocailles. Vous devez avoir encore pas mal de choses à vous dire. Ne t'inquiète pas, ma fille, je fais prévenir ta belle-mère de se mettre à table sans t'attendre.

Les jeunes gens se lèvent. Patoche interroge

Mon parrain, dites, vous ne me trouvez vraiment pas trop ridicule ? Une vieille fille.

Adrien proteste

Un vieux garçon. v: Qui vont faire ensemble un jeune ̃ couple et s'envoler à la conquête de la Toison d'Or ou du Saint-Graal au delà de Singapour. Et moi qui vais rester seul, qu'est-ce que je toucherai pour ma com- mission ?. Chut, taisez-vous. C'est le sort des vieux, mes enfants. Vous êtes dans la vérité, dans le devoir. Parfois, quand vous n'aurez rien de mieux à faire, écrivezmoi quelques lignes. Quand vous cesserez de recevoir réponse, vous saurez que j'ai à mon tour déménagé, rejoint ton :papa, ma petite Claire, dans l'enclos jonché de cyprès et de croix sur le flanc de la falaise. Lorsque vous reviendrez au pays, tous deux vous viendrez y faire un tour et déposerez sur les pierres grises quelques œillets maritimes que vous serez aller cueillir ensemble.

Les fiancés embrassent le vieillard, descendent l'escalier. Pendant qu'ils en dégringolent les dernières marches, ils entendent une voix guoguenarde et enrouée qui hèle Adrien.

Et surtout, mon garçon, n'oublie pas de télégraphier à Bordeaux pour demander l'ajournement de ta conférence. Motif: archéologue en panne à Cythère.

André Lichtenberger.

FIN


CHRONIQUE DES CINEMAS DE PARIS ir-

CINE-OPERA Clair de Lune. Clair de Lune nous vaut un « rabiot de deux heures de vacances et prolonge nos souvenirs de l'été par de lumineux extérieurs.

Ce film, qui traite d'un. déniaisemenf, of fre cette particularité d'ignorer le studio et de ne reconnaître, comme chef électricien, que le soleil. Ainsi l'art cinématographique et le héros de Clair de Lune font-ils, de pair, une expérience pour l'un et l'autre, elle est heureuse et concluante.

Le sujet, serré entre quatre murs, fût apparu un peu scabreux, mais en ce libre espace, il nous met plus à l'aise le vent souffle à propos pour emporter les mots trop crus, et le Paradis terrestre étant, de fondation, un lieu propice aux balbutiements de l'amour, cette île méditerranéenne est l'éden indiqué pour abriter, sous ses palmes, les premiers émois d'un jeune coquebin.

Jacques de Bouassette est un gars solide et sain, mais innocent comme une rosière une vraie sa mère s'en désole et les serviteurs mêmes discutent à l'of fice de cette vertu persistante, rare sous un ciel qui incite à tous les plaisirs.

Mme de Bouassette, qui reçoit l'évêque et lit la Croix, se pique de principes bourgeois elle n'en fera pas moins appel, pour résoudre le délicat problème qui la fracasse, à son amie, Berthe Lysiane, belle encore, et altruiste, au point de songer jour et nuit au bonheur de

HENRI DIAMANT-BERGER, LE METTEUR EN SCENE DE « CLAIR DE LUNE i>, PHOTOGRAPHIÉ AU MILIEU DE SES INTERPRETES

son prochain. Entre amies, on ne saurait se refuser ce léger service. Mais au bord du Rubicon surgit un autre passeur Lucie, la fille de Berthe une promenade en bateau, un naufrage pour rire et l'obligation, pour les deux sinistrés, de passer, dans l'île, une nuit à la belle étoile, sont autant de circonstances définitives. L'aurore éclaire un couple heureux qui n'a trouvé, à se mettre sous la dent, que la pomme, et, ayant grand faim, n'y a point manqué Un fou joua le rôle du serpent, un échappé de l'asile, que des indigènes, venus à sa recherche, capturent au jour levant, et cependant qu'ils l'emmènent vers sa geôle, les libres amants, serrés l'un contre l'autre, regardent s'éloigner le dément qui fut si nage de leur conseiller l'amour

.<< v

Cette histoire fraîche et crue comme un fruit est, dans ce cadre familier, d'une forme et d'une inspiration nouvelles. Evocateur, par instants, de ces romans anglais, réputés inoffensifs, mais qui deviennent, en de jeunes mains, de l'amadou, le sujet finement libertin se peut imaginer présenté à la manière galante du dix-huitième siècle, les instruments de jazz mués en pipeaux, le yacht et les canots magiquement trans f ormés en carrosses et les pyjamas de plage en robes à paniers. Blanche Montel, fille avertie et déçue, que le bonheur n'a point encore visitée,

MONA GOYA

CINE-OPERA t Çlair de Lune. COLISEE i Boudu sauvé des eaux. GAUMONT-PALACE » Baroud. ERMITAGE t Courtisane.

cherche, dans les sports, un dérivatif f que l'aventure lui refusa, et que va lui dispenser l'amour. Elle pratique le « crawl en garçon affranchi, mais retrouve sa f éminité sur la couche nuptiale que la nature lui prépara. Le lendemain, lorsqu'il s'agira de regagner la terre, Héro, révélée, laissera nager Léandre.

Claude Dauphin s'accommode, avec tact et talent, de ce rôle ingrat de « rosier ». Jo f f re est amoral avec bonhomie. Jeanne Cheirel, truculente, ponctue son vertigineux bagout de gestes éloquents, qui viennent compléter sa pensée rapide, toujours en avance sur ses mots.

Autour d'eux, le ciel et l'eau sont en harmonie. Nous étions las du Midi limité aux bars à la mode, aux palmiers de la Croisette, aux jardins que l'homme ordonna.

Voici une île heureuse, enfin, verte et touffue, dont le gramophone et l'heure du cocktail n'ont pas chassé les dryades, une végétation évocatrice du proche maquis corse. Diamant-Berger comprend la beauté d'un pin tout noir sur la transparence de l'eau, le mystère des bois où les arbres, par-dessus le sentier, s'enlacent. Il emprisonna, pour notre plaisir, la lumière méridionale et, de cette belle captive, éclaboussa l'écran. Chaque clair-obscur est ordonné par le soleil, et par les feuilles DiamantBerger fut bien inspiré de s'adjoindre la nature même, comme collaborateur artistique.

COLISEE Boudu sauvé des eaux. J'ai, pour le talent rude de Jean Renoir, une admiration sincère, pour sa conception réaliste de la vie, son tranquille mépris du « qu'en dira le public ».

La Chienne était un grand film, dpre, humain, qui intéressait, déplaisait, mais marquait fortement. Pour si loin de nous que fussent les types qu'il présentait, nous admettions, sans les pouvoir éprouver, que tel ou tel de leurs besoins existât, que tel ou tel instinct se fît jo ur.

Le crime, inexcusable, s'explique. Je n'ai pas compris Boudu.

Et cette incompréhension me met mal à l'aise j'ai tenté, sans y parvenir, de résoudre par la bonté ce problème du caractère de M. Lestingois et n'y suis point parvenu le trait dominant de ce caractère serait plutôt un sadisme inconscient, qu'il est déplaisant d'attribuer à son tranquille personnage.

Jean Renoir, dans Boudu sauvé des eaux, nous invite à pêcher en eau trouble.

M. Lestingois est un libraire bonasse épris naïvement du beau, sorte de Ragueneau qui vend des livres en place de gâteaux, protège les gueux, s'ils sont poètes, et bourre, en cachette de sa femme, leurs poches crevées des éditions qu'ils convoitent et ne peuvent payer.

Poète, il l'est si bien lui-même, qu'il donne, à ses amours ancillaires, un tour virgilien, et parle en vers à sa ser-

E CHO S. a

\# Aux studios Eclair, à Epinay, MM. Paul Daubannay et René Petit viennent de terminer la sonorisation du film Les Hommes, les Bêtes et l'Amour, commenté par Alfred Argus, arrangement musical de Georges Tzipine.

Ils commencent, cette semaine, d'après le procédé « Rythmographe », les versions françaises de Sealed Lips, qui prend le titre de Lèvres scellées, et de Foiled again, qui passera sur les écrans français sous le nom de Encore roulés

Les principaux rôles seront parlés par Alfred Argus, Ginette Leclerc, Marcel Baucey, Marcel Verdier, Paul Rousset, René Vilnon, Michel Gérard et Paulette Fromm. J* Les droits d'adaptation cinématographique de Cantegril viennent d'être achetés. C'est à Mirepoix, dans l'Ariège, que seront tournées la plupart des scènes de ce film, tiré de l'œuvre de Raymond Escholicr.

vante qui, la vaiselle achevée, le console d'une épouse maussade.

Lestingois sauve Boudu, clochard qui se noie sa générosité explique ce réflexe.

NOTRE PREMIERE VEDETTE NATIONALE « NORMANDIE >

Mais qu'il tolère à son foyer ce vagabond ignare, hirsute, qui mange avec ses doigts, souille la nappe, essuie ses chaussures dans la courtepointe, lutine la bonne, viole Mme Lestingois et crache dans les éditions de luxe, voilà qui dépasse l'entendement. Lestingois n'est plus charitable, mais veule, et son geste courageux perd toute significa7tion.

Satire ? Soit, mais si outrée qu'elle dépasse son but sans l'indiquer, que ce but, de ce fait, nous échappe.

Farce, plutôt, dont la f orme est parfois si vulgaire qu'elle nous écœure les finesses car il y en a se perdent en ce fatras, cependant qu'à leurs dépens, les grossieretés s'imposent. Bien entendu, Lestingois, malgré ses complaisances, ne fait pas le bonheur de Boudu. Il plantera là bienfaiteur et victimes et, tel le loup de la fable, regagnera ses bois, sans souci de la servante épousée, ni du gros lot qu'il gagna.

Michel Simon est Boudu, avec une sorte de perfection dans l'horrible Charles Granval campe avec finesse l'incompréhensible Lestingois. Quand

GRETA GARBO ET CLARK GABLE A L'ERMITAGE

il passe à notre portée, il est charmant. mais, plus souvent, il nous échappe. Séverine Lerzinska est parfaite en bonne à tout faire. Marcelle Hainia, austère boutiquière, nous étonne, par

son subit vertige érotique. D'ailleurs, tout nous étonne, en ce film je voudrais comprendre. Qui m'expliquera ? GAUMONT-PALACE Baroud. Un film splendide sur un sujet faux la beauté des paysages supplée à la faiblesse de l'intrigue, le soleil marocain dore le tout, et Baroud, qui eût sombré dans le ridicule, réalisé en de médiocres décors, se soutient par ses extérieurs, une mise en scène à grand spectacle et la rare qualité de ses photographies.

Les « Africains », certes, hausseront les épaules, de ce mince incident de harem, grossi en drame, ce baiser échangé, entre un lieutenant blanc et une fille de couleur, qui appelle, comme dans Lakmé, « la mort du criminel » et arme, à cet effet, la main du frère, ami de Vofficier.

Hum 1 La vertu d'une Bédouine, fûtelle fille de chef, tout colonial sait ce qu'en vaut l'aune, et aussi que les rues de Marrakech ne sont point pavées non' plus que ne fourmillent les régiments indigènes de frères si chatouilleux de l'honneur familial.

Mais tout colonial est un amant jaloux de l'Afrique, et le réalisateur qui risque ses cameras sur la piste des sables, lui semble, insolemment, piétiner ses plates-bandes. Ainsi Marocco et les deux Atlantide eurent-ils, contre eux, tous les « blédards » sincères. Sans trop nous soucier de leurs dires, nous prendrons plaisir à « Baroud ̃». Si l'intrigue est embrouillée à souhait, nous devons, pour la suivre, emprunter les rues étroites du vieux Marrakech; là, des bancs de faïence nous invitent au repos, près des fontaines bavardes, sous les fenêtres ajourées, qui laissent entrevoir deux beaux yeux, ou filtrer un refrain sur trois notes, agaçant et voluptueux des négrillons cireurs de bottes, dont le crâne tondu s'adorne d'une comique petite tresse,' nous of frent leurs services aussi variés qu'étendus dans le harem, l'ombre est fraîche, la négresse complaisante, les divans moelleux, Rosita Garcia si jolie il y fait bon rêver, avant que de galoper, sur la piste du Sud, près de Roland Caillaux, qui porte, avec l'aisance d'un vrai cavalier, des bottes culottées d'une authentique écume. L'attaque du fort est bien réalisée, et ne semble pas un assaut de soldats de plomb contre un bastion de carton, fabriqué à Lunéville.

Et la scène d'amour, près des stèles marocaines, fait, de Rosita, la sœur même d'Aziyadc la petite étrangère épelle le mot baiser sur les lèvres du Français avec un bon vouloir qui fait

RENE GINET PHOTOGRAPHIÉ SUR LE « MOZAMBIC ».

AVEC LES JOURNALISTES APPARTENANT A LA MISSION ANGOLA-MOZAMBIQUE

honneur à nos traditions de galanterie; elle tend sa bouche fraîche, naïvement, puis la tend encore, et les stars d'Hollywood, expertes pourtant en cet art aimable, ont beaucoup à apprendre d'elle, quant à la grâce du geste et la conviction qu'elle y met 1

Tout ceci mérite bien que l'on passe, avec indulgence, sur quelques entorses à la vraisemblance. Laissons là l'esprit critique pour croire, un instant, à ce, mirage et rêver, dangereusement, aux oasis que nous n'atteindrons jamais. ERMITAGE Courtisane.

Le dégradant dubbing s'acharne sur Greta Garbo. Après Mata Hari, voici Courtisane. Pauvre Greta, ventriloque malgré elle, qui s'exprime tour à tour, suivant l'adaptation, d'une voix grave ou grasse, aiguë ou profcnde, mais toujours en désaccord parfait avec ses lèvres I

Richard Pierre-Bodin écrivait ici même, à propos d'un film doublé de Joan Crawford Je préfère les sous-titres aux sous-artistes qui n'ont pas de titre du tout et tout fut dit, après lui, dans ce sens, par ceux qui aiment le cinéma et souhaitent qu'il vive mais quelle leçon d'humilité pour les critiques que de constater la parfaite inutilité de leurs discours.

Le texte qu'on impose ici à Greta Garbo et à Clark Gable pourrait être, au moins, rédigé en français correct. Or, il abonde, à chaque instant, en images de cette force les blessures que nous nous sommes faites forment entre nous un lien que rien ne peut rompre.

.ET NOUVELLES J* M. A. Brunelle a terminé, aux studios de Neuilly, les derniers raccords de la chanson filmée Dans les caboulots, avec Line Marlys, accompagnée de l'orchestre Alexander.

•s* Mme Gil Clary, qui fut l'interprète de nombreux films, a été engagée par les tournées Charles Baret pour jouer, à travers la Belgique et toute la France, le rôle principal de Romance, la pièce célèbre de de Flers et Croisât.

J* M. Roger Gaillard et Mlle Olga Lord sont les deux principaux interprètes de L'Eternelle Chanson, que vient de tourner M. Robert Vernay, et pour lequel M. Basilevsky a écrit une musique originale. «Jt M. Marco de Gastyne vient de terminer une comédie Ganef fontein, interprétée par Urban, Guy Sloux, Sergy, Franceschi, Prézac, Paulais, Viguier Mlles Claudie Clèves, Kelty Gallian, Germaine Michel et Germaine Revel.

Ah les blessures en relief. quelle intéressante communication pour l'Académie de médecine 1

De même que l'on devrait faire appel, pour doubler des vedettes célèbres, « la diction des artistes consacrés et vieillissants, il serait normal que l'on confiât les traductions de scénarios à des littérateurs dont le style fit ses preuves ainsi, dans ce pis aller qu'est le dubbing et qu'il demeurera aurions-nous, à défaut du plaisir des yeux, la satisfaction de n'avoir point les oreilles écorchées.

La version originale de Courtisane a été fortement tronquée peut-être prêtait-elle, moins à médire que la version française, et se tenait-elle mieux d'aplomb mais l'une et l'autre pèchent par la base, de reposer sur une donnée fausse l'indulgence consciente du mâle trompé, sa possibilité d'oubli et de pardon.

Une seule courtisane fut totalement t absoute Marie-Madeleine, qui le fut de droit divin et non par la volonté des hommes.

Et la solution optimiste de ce film s'en va claudicant, comme le texte. Rodney Clark Gable, jeune et sympathique ingénieur, recueille, un soir d'orage, une inconnue séduisante et termpée, Helga Greta Garbo. Il lui offre bon souper, bon gîte, etc. et même le mariage. Mais assez imprudent pour s'absenter trois jours, il est plus naïf encore de ne s'étonner point en retrouvant Helga, muée en belle Fatma,

dans un cirque ambulant. Helga s'est voilé le visage, pour sacrifier aux lois de l'Islam, mais n'a, pour tout vêtement supplémentaire, que quelques étoiles piquées çà et Le bon jeune homme n'en sort pas moins de sa poche l'anneau nuptial, et seule la certitude qu'Helga est devenue la maîtresse du directeur de cirque lui fait différer ces projets matrimoniaux. L'alliance, lancée d'une main sure et rageuse, s'en va tomber dans la cage aux chimpanzés. Pour oublier, Rodney, classique, boira; cependant, Helga poursuit une carrière dorée qui la conduit jusqu'au lit du préfet de police new-yorkais. Rodney et Helga, que les hasards de la vie font se rencontrer et se heurter douloureusement, se retrouveront définitivement après avoir tous deux rouié si bas qu'ils en sont au même échelon. Helga, qui refusa de suivre un Américain richissime, lequel rêvait de relever cette Maya, s'impose à Rodney déchu, ivrogne il lui pardonne plus aisément cent amants qu'un seul le geste a davantage d'ampleur et affirme à Helga qu'elle aura son alliance d'un ton qui semble dire tu ne l'as point volée

Combien le bonheur de ce ménage me semble problématique qui a bu boira.

Et ce n'est pas à Rodney que je pense

Jean Laury.

ROSINE DEREAN


COURRIER DE LA BOURSE

19 novembre.

Marché soutenu, mais sans aucune activité. Résistance des Rentes. Bonne tenue des banques. Amélioration du Suez et des valeurs d'électricité. Rachats en métallurgiques et en charbonnages. Petite reprise des produits chimiques et des automobiles. La séance

En cette fin de semaine, encore, la Bourse, à défaut de sabbat, a fait preuve de quelque fermeté. Il ne s'agit pourtant pas loin de là d'une vive reprise comme celle qui avait été observée samedi dernier. Mais le marché a été à peu près étale, et un assez grand nombre de valeurs, même, ont marqué de légers progrés.

Ces mouvements, malheureusement, ne doivent pas faire illusion ils sont tout à fait superficiels. Trois quarts d'heure après l'ouverture, la Bourse n'était guère animée que par des conversations particulières. C'est un peu avant la clôture, seulement, qu'on s'est avisé, par une sorte de routine, de reprendre quelques transactions. L'inaction, en somme, a été aussi complète qu'il est possible, et fort extraordinaire à cette époque de l'an- née.

Dans cette tranquillité profonde, et en prenant le plus grand soin de ne pas la troubler, les vendeurs ont continué leurs rachats. Sans que l'on puisse savoir s'ils sont ou non parvenus à leurs fins, il est permis de penser qu'ils ont pu, en définitive, consolider au meilleur compte les plus aventurées de leurs positions. De ces rectifications qui, à tout prendre, donnent à la cote un aspect acceptable, il faut se satisfaire. Car les marchés étrangers étaient eux-mêmes ensommeillés, et c'est après Bourse seulement que l'on a reçu de New-York l'avis de tendances meilleures. Paris se trouvait donc en tête à tête, si l'on peut dire, avec ses préoccupations personnelles, auxquelles ajoutent, de jour en jour, les travaux destructifs du Parlement. Au dépôt d'un projet de budget fondé sur le double paradoxe d'emprunts massifs et de mesures de guerre fiscale, a succédé d'abord l'approbation de principe d'une colossale expérience d'étatisme agraire, puis la discussion en commission d'un plan socialiste, non pas d'outillage, mais de ruine. C'est assez pour une seule semaine, et l'on se réjouit en pensant que, jusqu'à sa rentrée dé mardi, la Chambre laissera le pays travailler en paix. F.-F. L.

Les Cours caractéristiques

Comparaison NOMBRE

TITRES do au cours ila (lires da Jour précédent traités

3 0/0 78 7; + 0 02 116.263] 4 1/2 1C33 A. 95 52 + 0 02 4 1/2 1932 B. 95 45 "M"1 B. France. 11435 +125 138 Foncier 4670 + 70 375! Lyonnnis 2015 + 25 1024; Snes 15540 +110 327; C. P. D. B 2105 + 40 329] Péchiney 1155.. +25.. I563j Arote Norv. 640 + 21.. 1159 Rio TInto 1330 + 15 2930j H. Diitch 1501 13 2383j

tt

La tendance de nos Rentes est meilleure, bien que les progrès du groupe soient très petits.

S=S==~^WB T^TrT8 COMPTANT ffSfiSir COMPTANT ^f g COMPTANT fatj^hgl COMPTANT flfl S.» "ARCHE EN BANQUE «& »ff «ARCHES ÉTRANGERS ffft

Revenu TER-E 1 Clôture coin ~rs 1 COMPTANT 1 Clôture Dernier COMPTANT 1 Clôture 1 Dernier 1 Revenu CO-PTANT Clôt~re Dernier 1 Revenu CO-PTANT 1 Clôture 1 Dernier MARCHÉ EN prêcéd~- Dernier 1 MARCHE'S ÉTRANGERS Clôture 1 Dernier Il

3% 78 75 78 77 77 M.ro. 5* ,^O. g!"$" BANQUES 85 %££,£.*$, T^iô" |f V. 3460 TERMB Fr^H! 231/2231/2

4%1917 93 10 93 15 Pologne 7 ,01927.1655 1680 42 85 Charbonnages du Tonkin. 3425 3460 3 F' 23 1/2 23 1/2

foljqi-7 93 l0 93 15 FONDS x Polc9ne,V°/?'? ̃" 37 50 36 Commsntry-Fourchambault 595.. 581.. l«S% 28 3/8 28 1/4

i4is: 9130 9125 FONDS D'ÉTATS Portugal 3% 1" «r.e. 207 202 Occidental. 815 830 25 Dombrowa (Houillères) parts. 521 535 Mexique Intérieur S 67 67 27 1/2 27 1/2 S'? 92O amortissable '20 45 120 55 78 70 78 80 Roumanie 4 /o 1922 Bons. 20/ /U£ Banque Afrique Occ dentale. °£ 20 Epinac (Houillère. 4 Ch.ferdO 3% J 37 I 37 & 2? 3/g 2y 3,& 1/2

:^Ia?rh: S 1^H=-bi; S ï? 28 = .^9T^: £:: i:: -°^~ § K^^r-K^: «a j* SSir.r-'r.1.?.1. c^* y » m 3~18

4 X 95 9545 954 37; Amortissable. = 7 ;? 10929 37" 37" priv. z, Montrambertetl~Beraudlère. 1 70 1770 Albi. 4)1 45B Argentin 1898. 56 j. 55 1

n 8 9545 954iiS^– -if^ -|3ô3 Rus= ^,21^ 3^ II RSM^fc; ffi S S £ÏSr.«: :g Sg g^K^iiK^ 1^^ :E K^fe: g S,S S S^ 458 33 B=n<,ue de Fran« "™; ̃ »*»• ̃ | j9£ •–»;»;»•••» &% g L^à-Fé s ,9,9 455 458 3o.. des Pays du Nord 33 B^ J 225.. 220 £% ;e^ i \\i 99f \\ï

1 ~P~Pa~ 125 Crédit Algérien ~6§~ 95 112 95 112

60 ..II -de l'Union Parisienne. 1462 ..11487 4 Vt 1925 (change garanti). 55 105 25 Suède 1°/ 11.,13. 93 1. Colonial 128 126 505 50 Dourges 1331 1370 Bruay. 56 05" Egypte unifiéa 951/2 95 1/2

85 Compagnie ~i:l~n~n: 1487 1510 4 E3 .95 :9550 9545 Suisse 1903- consolidée. 1890 93. Créd, Foncier Coloni~I. 128.. 126.. 6750 Dourg;s 1150 501 1150 Ce Cambodge Eagie 5650 55.. It:17;r. 29 .1. 29

8i c.1^ -S "• "iU 19î2 ê: 3 S i ?– p, g .• ^p & S !? S|r g | -a^ j j g g^ 46 ,{, « ,g 4

5C..c~d.C~ 4065040450 Douanes 1902. 90.. 92. 4050 185 180 37 50 Maries 169.. 167.. Caoutchoucs(S"Finsncièrede) 87.. 8625papon .9. 57 1 57//

W.. Crédit Commercial de France. ^g | p~ .T. s 1928?.i IÔo "l! 515.. 515 PnonU Tombac 92.. 50 de Province. 125 fr 137 SO AISéri.-Tunl.i. (OmnlunO «0 «0 Col.mbi.. ;• OoWf,.d.f;. îli3- ÎI{IO}<

Foncier de l';a;cêh:"1 127 129 4 1929 r à 500 486.. 462. Banqu,s de Province. 125 fr. 13750 Aigerie-Tunisle 1520 1840 Colomb,a. 44 5o 55.. G ,a;/ered. 41.3" 4l/iÓii,

Si; E &r.«=Ei«::JS:=-.4Aïi^5a^: t:. «– S !iss:.=: S" S:: &£.J&=:=. g.. %i^=-f^ » Stfrste S::X S'== «*£ « « Kïjp: 1 1 » 25.. Société Marseillaise. 610.. 609.. J SSS | ii gaS=E %*& I^BE=: |,g ft

Soo~ Financ. franç- et colon. 112 110.. Cais;e sutonome 4 'YO 966.. 966 50 18713 391 ~97 50 20 Lille-Bonnières, ord. 415 422.. -préférence 633 64) Ria Ti~tsln. 15 Il 2~ 15 5!8.

45 Société Générale 1ú90 1 mCaisse autonome 4 /t 1875 4% 496 5()U 40 Pétroles (Ci* Industrielle). East Gsduld 369.. 369.. M. E" 7/4 l' 7/1 1/2

37 ..IRente Foncière. 615.. 625.. 18764% 500 50, 110.. Dynamite (5ociétrl Centrale). 1991.. 2030 East Rand. 66 50 66 25 Mexican agie. 18' ~i 71l.1/2

32 2 Société a', Fonciere .1. 179 177.. 5 ,~2 or 191'/ <100 dollars) 1892. 2112% 291 269 ACTIONS INDUSTRIELLES 50 Elactro-Chimie Métal. 995 .990 Equateur. 49.. 48 50 Royal Dutch 2 13/3" 17 7;18.

j or 1921 (100 dollars) 32. 3280 285 284 r:~r !==~ 102 104 s,~ 2 13/32

6?2 32 ~td.f.nd~ur);SOo.5.. 7 cr 19~ UOO dollars) 3600 1898:2 2 01~ 338 322 34 Chemin Est-Algérien 494 494 40 Mat.er.a Co..r. St-O.n. ~5 1700 Extrême.Orient. 56 57 25 ~,J~~ b~'u. 0 '5/,6 0 7<8

217 37 Suez (civile)(ci"quième). i 3,JO 360? 1899 2 'ln Mét. 321 322.. 34.. Chemin Est-Algérien. 494.494.. 40.. Matières Color. St.Denis 725 715 Franco.Polonaise Pétro. 56.. 57 25 E teel Common. 0 15i ~¡, 5~ ¡¡8

5350 Est .805 "180> Afrique.Occident. Franç~. 3 389 390.. a. 19042112 Mét. 343 :'1345.. 27.. Ouest jouis 3% 3% 24.. Rhône-Poulenc .7 712.. 717 Franco.Wyoming. ord 151 150.. Escompte hors banque. 01/2 0 0 7/8 1/2

80 ..ILYOn.¡'I04O ''11045 ..lndo-Chme3%1909. 369.. 370. 1905 2 3~'4 409,0 5() 409 50 3150 Ouest.Algérien. 540 ..1526.. 18067 Le Ripolin. jouis. 2895 ..288 Geduld. 459.. 461.. sÍ~ts: 8390 8396

5850iMidi. 8C)o-3% 1913 393.93.. ¡¡¡11910 2 3/4 0,~ Mét 309:, 309.. 40.. Tunisiens 590.. 590.. 64 65 Saint.Gobain. Chauny. 1400 1390 Gemerai Mining 11150 111 S'Nar''ÿ.(change). 32B 62 32856

100 ..INord. 1445 144) Madagascar 1903-190S.7650 77 50 Q\'910 3% 30~3 50 304.. 22.. Parisienne ind. Électrique 397.. 410. Goldfields. consolidated. 176 50 17950 R'. ew. ork 512 512 56

i' 468 '72 272 3100 3100 Gula-Kalumpong. 59 50 61 Ri 5.1/2. 5 1/2.

50.. Métropolitain de Par,* 1216 12» ̃ Tum. 3 1892 463 d ]%£% g? 200 Eau» é,e=t. Indo-Chine 2550..2,50.. 52 50 Salins du Midi. Wfo.. »$£ £^-y^ 316.. 3Jf B'o NEW-YORK 42/43 4212Í

90 Santa-Fé é (C" fr. Ch. fer Prov.)1 997 100, 4 1918. 512 511.. Oblig. décen. 1922 6 85 Eaux (Camp. Générale des) 1601 '1630.. 25 (part) 1095 1084 I-iotchk jss. 1058 1075 A uenos-AI.res 18 l '8 42 21

50 Métropolitain de Paris .11216.. 1232 Tunis 3 1892 365 ".J 19236% 529 528.. 80.. Vichy (Etaol, thermal) 1500 1~76.. 20.. Soie art. d'Izjeux 840.. 840 Huanchaca 60 50 61.. Argent métal (comptant). 319/32181116

75 i 930 942 19246% 520.. 520.. 2OO..Eauxélect,lndo.China.2)50..2)50.. 5250Salins dU Midi. 930.. 935..HuelvaCopper. 46504625 Cuivre (comptant) 31 913z

90.. Eaux et Éclalrage(L¥onnaise).lll~g 218? Crédit NationeI51%1919. 615 612.. 19285% 995.. 995.. 800.. Port du Rosario. 20200.. 20200.. Huiles de Pétroles. 316.. 318.. N

80 ..¡Dlstr. Parisienne d'ElectricitéI20ô) 210).. oblig.500 5%1920.. 551.. 550.. 19294112% 988 992.. 135.. Air comprimé. 2975.. 2950.. 55.. Transports en Commun. 655.. 670.. Hydro.Elec. Cère 112.. 112.. EW-YORK

47.50 Elect.rici!é da Parîs 1152 .1164.. Bons 6%1921 530.. 535.. \19304% 696. Bourguignonne Energia. 106.. 106 Transports Maritimes 203. Jagersfontein 100. 101.. Ca il Money c m 1

I1^s2ïkE s;;js- = = :$%&" §:: i': ®f«- S:: S:: a;;SSSSEa; issï^a-s-s^™" i" !«Is=HF: 1

90 -Electricité et Gaz du Nord. 66 6 70 Janv. 1923. 530 '193\ 4 7'0 Lots. 9 9).. 40.. Edison. 875 880 220.. Bénédictine. 6600 66 Kuala-Lumpur. 94 50 95.. Change sur Topek vue 3911116' 391 3/4

90 ..¡Electricité Littoral Méditerran. 954 2110.. 6% juin 1923. 527 527 Co,. 879260% 518 515 100 Electricité da Strasbourg. 1870 1852 31920 Brasseria Quilmès. 4000 4000 Langlaate. 100.. 100.. Baltimore et Ohio 41314 43

36.. Energie Electr. Nord France.. 623,. 6?07. Fonc. 879 3% 529.. 529.. 42 50lEnergie du Maroc 1960 2000. Distillerie de l'indo-Chine. 620.. 620.. London Tin ord 39.. 39.. -Canadien Pacific 13.3/4 132/4

90 Nord-Lum,ère .llj05 19h Départ. da l'Aisne 7% 1926.. 540.. 543.. ¡Com: 1880 322 529 5?5.. 60.. Forces Mot. Agoüt 1750 1760.. 1625 Grands Moui. de Corbeil, h245 ord. 245.. 24~ London Tin priv 30 25 30 25 Chesapeake & Oh¡¿: 23 5 18 241/4

̃ w::w=^ *»:: w:-0^"1^™ «?:: H| 2 ̃=•»• nu t* US ° Ula> »:: = = ï:t5^ ™v. ™v. "sS.^B^m.nn- «* i»..M.;BR.rfc.n.ol.d.t.d ^^«^ 2< 42

32 50 Union d'Electricité ̃ 7* ̃ 6 1928.. 1023 10^2 il ||f ° "> 315 60 Forces Motrices du Rhône 1660 1630 Sucreries Coloniales ^"î470 M ?'k 1450 5() 14 25 NorfôTk & w2 t* 101/4103

.¡Th.OmSo,n-Houston; 68.. 30" la Marne 1927.. 626 625.. Com. 1.883 3 '0 .Õ. 50 3,3.. 40.. Forces Motrices du Rhône 1660 610.. 60.. Sucreries Colon 766.. 75 Lorrains. 61.. 60.. New-York Central 23 1!4 5112

.F.rmlny «.. 56 50 de la Marne 6 '/s 521.. 527. Clm- ifàVeo^ 375!. 376 416 50 Fore" Motric" du Rhône (parts 10785.. 10790.. 250 Ciments Français. 34S0 3470 Maloooh =£••;•-•- £ 25 35 Northern P^ffic 14 3 4 15

30..IFor,8<.AciériesduNordetEst ~àb"l~f~" dsMeus"6X%H;i3: 526:: 530:: a:: Fonc.189528°:y. 382 382 Forces mot. Valide d,Aspe 136.. 136. du Boulonna.i. 303.. 3°i..M?xican.EagleOilord. 3425 35"NorthernPacific. 14 3/4 15

~s~ 531.. 526.. UJCom.18992~0% 390" 390" (parù.43O.42! 20.. d~I'lndo-Chlne. 3~5.. 31 ..Mlchelon(pa~t> 956.. 965..Pennsyl,ania. 137~8 14 1/4

.Tref.setLam.duHavr. 6~923.u~gg~ 386..365. 6865 1325 1310 "Fin.nc~r.dMC~nt. 2250 2) Navi9"d~'AfriqueduN.rd.'37. i3750scuth.rnPacific.65.6 )93;8

20 Courneres 448 453 7 7 i\f?2oÀ' 539 545 O Fonc- 1909 3 ;nl"™" «n ̃ ui ̃ h-*i -a 890 890 80 PoTeti Chausson 1 105 1110 Padang (Caoutchoucs) 234 23S Union Pacific 69 2 72

13.. Lens. Pas.de-Calais 7 1926. 539.. 545.. tL Fonc. \90930% '01 1 80 Indochinoise d'Électririté 890 890 F,n~ncière des Ciments. 5 2.. Padang de 1 Afrique du Nord. 137 23S Southern Pacific. 185:8 112 193/6 J.

40 Vlco'gne et Nœux.1586.. 591.. 555 552 Le Com. 1912 Marocaine Distribution 89(}.. 890.. 666 66 lI< Chausson. 1105.. 9350 Padang (Caoutchoucs). l34.. 74 A~ ~4 4 1/2,

.¡Boleo '80" Somme 6 Ys 1923. 524 525 19134/'t. 409 50 25.. Nantarse d eclalrage 425 415 28 428 Phosphates Tunisiens 251 25 745g. 15 1/4 543/4

̃̃ «..• i$S ̃̃ £ ̃̃ =™ « «- « :& g ^s-sV: ::»*«:: "T." 1T"»S :r: il "S" S: ™"«» 'T. 'i S ï S î™ W. | i!î ,8 î S

.ICrédit Gé;o, desP~troles. /9.. 2~ Ville d'Albert 6% x Com. 1927 4Ye.. 929 920 75.. Pyrénéenne d'En.rgia EJactr.. 1620 1612.. 125.. Chapai. 181 1150.. Randfontein 30 25 3025 Amer,can Telephon~ 107 31B !09 1/4

= BSBe^e- | i s sts. m •. « ï b B #= S i | Raclic-France | Ssapa^ &• te ==;; %ï*.i s= sêe:: 1 1 s

20 Kuhlmann 479.. 48 Com. 1931 4 947.. 15.. Radio-France. 384 385.. 750 Galeries Lafayette. 95.. 9450 Rournano-Beige de Pétrole 87585fJ _0 Anaconda Locomotive .6l126.1.

5 Gafsa: 346.. 483 Églises dévastées 6 1928. 514 514 ° 812 20 Rad jo.Maritime 196.. 197. (part> 48000.. 47100.. Roumano-Belge de Pétrolo. 7~ 8 50 Baldwing Locomoii~ 6 1/2 6

3i;i^.a;B;sïia:ffl::ffl:«. a: sa, |s^^i^=«i;i:;iî!s^=^ffl::S:;l?^=EEini^i–ï la lis

Chargeurs Réunis 215 216.. 0 "'1 3% 302 302.. 31920 jouissance 5850 5850.. 45 Agences Haves 674 871 Shell. 205 204 5g Consolidated Ga; 575/8 58 5/8

Chargeurs Réunis •̃ "Si •• Sucribre Fr.6%1927 513 512 ° 45 Télégraphie sans Fil *5 •• J"3 » Didot-EJottin 1887 Z 413 A\b r.(» de Nemours 3 5/8 3 3/4 •• Transatlantique ord « 54 ,ndustri s ière Fr.6%,927 513 512 483 486 40 Téléphones 600 611 Le Figaro ̃• tZ^Ï^»: 252 Y. 262 Î&AÏ Baiï SÙZ""Y. ? 8 23 J. Voitures à Pans "»•• •• Industriels Alsaciens 1921 507.. 5.1.. 44? 449 Alsacenne Industrielle Textile. ffg •' ?ibrairie'Ha'c'netté 1920 1908 Sub Nigkel 534.. 536 General Electric 618 161/2 .1.

30.. -Air Liquide. 778.. 798.. Algérie 3 1902 401 394 3% ancienne. 39) 50 3% 370.. Dollfus-Mieg 6505.. 6550.. 110.. Librairie Hachette 1920.. ffl S.b Nigkel 534.. 536.. General Electric 16 118 16 l12

30 Air uqu,de 778 798 A,9érie 3%19O2 « 394 = i* & ? 3 !!? ïï!x<xxx::t& 6 70 S^te: -a » g g «^ » 4 {

40 ¡Citroën. B. 457.. 469.. 1902. JOB 311 ° 366" Industrie t;~t¡Je:(. 5~6 525. 10 Air Liquide (parts) 2825 291û.. Tavoy Tm. 22 Z5 22 25 International Hsrvest.r. 72 5/8 23 1/4

46 :g~ ..n L. ~ira~ e~ 683 6W E~ 50 119 5() ~A~~ 28 718 Il 1/4

:fc; ^^vBBy^y. E ^,== I ̃ i ^=– »:: g:: SSSpEi g»ï£^TSïïairî: g? H gr^ât– ffi jjg

Ford. 101;. 102.. Tunisie 3 H:Ï03. 465:: 6 662 477 450 20 Acétylène a Eiectro-Métai 610 6()0 45.. Ciragas Français. 735.. 730.. Tharsis. 105 50 252.. Nortt1 American. 28 314 293/8

Pathe-Cmema (cap,) III III -4 1931 861 4¡;y 389 403.. 70.. Aciéries da Longwy 465 474. Colonies (Generala des). 31! 312 Tubes et F, de Sosnowlce. 5425 547.5 Radio Ccrporation. 7 .1. 71/8

.Pathé-cinéma(caO.> n 241 i u 4 g ̃• 375.. 376.. 30 d. «..h^h. «0 .720 consortium du Nord »> •• ||g ;c^^i;iV«: »i.. 284 sS.°.II.tf.h. l??* âîil 3i4

100 Raffineries et Sucreries Say.. 1819 1B3O Allemagne 1924 (Dawes) 1 OOL 6700 t;l:J7; 3% Fusion nouv. 375 374.. 200.. -de Sambre.et-Meuse. 119; .4~i pte Part.795 820.. Union Corporation 281 284.. Shell 15 7',¿ 14 3/8

mY.ZïïZV^ttSu^^S^ 2 01 o~ 67S? 55^940 l°^riOnn°UV 6 ^"At.r*™ «"W" »:: Continent. Comp^To»: gj •• ^H.utK.t.ng.pri 2025 ..2054.. standard OilNew-J.rsey 3. 3M/4 Union Eurooéenne 380 Angeterre 2 49 55 (|49 40 | Const. Nord de laFrance.. 965 988 65 ^caoeset Trav. Pub, « <% = = *?– gg [[ %$ 1^] y.]; 3l \l â f C 410 3 Arstntin|i, ,9O9 1360 ..1380 3% 1921 m 311.. 40 Bonneville 505.. 5U8.Gav.au 4 C 810 Unkany 120.. 121 Union Carbide 25. 25 3/4 .Russe Conso.idé!" et 2" séries 4 10 395 Be| s | £ 35 25 36 35 30 Chantiers de Samt-Na^ire. 250 250 75 B. i^ •-•••••• 4|5 435 ^ermi 42 50 42 25 utah Copp.r 65. 66. 5%19O6 230 220 9J 3%189S-19OS1"s. 49 IC 49 b Midi 6% 490 jî? '?? Sïr, ^M. 245 '236 450 T^bac du Maroc" 6920 6930 Vieille Montagne 1385 1382 Westinçhouse Electric a 7/8 28 5/8 10.83% sert». 4% amortissable 1895. 31 30 31 30 6 y ,923 51! S% tâl"1oi" Fl Câhï. 28 27 25 Union ComnV?°ndo-Cn no se '07.. 109 Villemagne 24 25 25 50 Z7 718 ~~8 518 TurcUnif.é 26 90 27 45Br.8i|4%,889 4% 390.. 39/ l'^f^'» (°rd ence 95" 95 "Y. Land Ban^gypt. 520 Vins & Spiritueux "KM.. 106 Titres traités. 400.000 '85/8 S 1914 ,23 65 23 97 s%Funding 0/ 490 90 10 Estampage de la Vençe ».. -n Lano BanK ffg^ç^ 55OO 5305 Viscose (nationale) 370.. 376 ̃̃

Banque Nationale du Mexique. 175.. 175 1909 (Pernlmbuco) 380.. 380 Nord 6% série F f- «0.. 50 (dix ,me parti « 92 ^40 g^F^ F"™» f «^ ]/ West Rand 7775 7750

3ih' ott™ 42°- 2"Bu!rri-S^8?5i7 iS:: = H^Iyyyyyy | | pôï^ï^^B^ m.: "i:?. 3è6:395:; Viscose ̃ 370 ..37b .on^r. *m

1 F- -Crédit Foncier Égyptien 1 990 1970.. 3~. ancienne. 400 399.. 25.. MarineetHoméc 490 490 Sosnowice. 386.. ~95 Londres omp an 84 09 84 08

1 £ E. Crédit Foncer Egyptien '2» ••'«»•• Chine 5% 1903 86 1 î/oT^Të 410 410 » 50 J«m.nt "^f. 505. 518 Y. YY. Y. i". Raf° d'Egypte (parts). 36S-.3».. COMPTANT New-York 2552 25 53 «; ISSB=; .1 | » z «FSee; i ̃! = k^e;; « « « = ï^^aw»-^ « « = __j^i=^i a=.î=î= » & p~:=E. s s s â

R'o-T'nto 13 "'1 0" Orléans Bons décennaux 7 o. 485" 514 10" Forges Levai Aulnoye. ¡395 65 CHANGES A TERME Heraclee, part 18400.. Grèce

.EE£ir.= ir– »»: S:: g:: fiSÎ^ÏE il j £T?-jr. B BB^EEE *SÏ B~ÏEE= 1024 75 1025 50

Rio Lautaro Nitrate 46.. 45. 50" 45 455.. 4 Denain-Anz,n 1105 1100.. OmnIum-Pétroles. 66.. 66.. Italie. 130 60 1:;065

0,-e tel Caroet. 115.. 110..Espagne.derl.uro. 4% 403.. 402 Lorraine Min'* a Méteil. 350 p SteauaRomana. 46 25 46 25 Norvège 427 «*

KSi.== j§:; jgiiSBWSSrrj: « a:: z îl=EEE j^l&VXiKl .g:: «:: DEVISES 1 mois 3 mois B^^EEES::Sv.^£'EEEEE »> *îf

6 fi. Rcya~ Dutch (dixièmes) 1499.. 1500.. Italie 372/0. 73 40 22 50 MaterIel de Transport 235.. 240.. Viscose française 6()25 5950. Prag

7 7 el-j~Parturgue.a de raoacos'Î 138.. 138.. Japon 5 1907. 38 l51 31:! 75 ouest 3 %anc. 399.. 400.. 105 :Métaux (Ci" Françeise). 1875 1880 Londres 0.10 8 à 0.10 R. 0.72 B à 0. 18 R --part .6650. 6800 Rou'ni;

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Fermeté des fonds ottomans s Unifié, 27 45..

Excellente allure des établissements de crédit Banque de France, 11.435 (+ 125) Banque de Paris, 1.485. Lyonnais, 2.015 (+ 25) Union Parisienne, 398 Comptoir d'Escompte, 1.150 Société Générale, 1.100 Foncier, 4.670.

Le Suez s'avance à 15.540 (+ 110). Compartiment électrique très ferme Distribution, 2.105 (+ 40) Electricité de Paris, 1.164 Générale, 2.110 (+ iBO) Littoral, 970 Nord-Lumière, 1.950 (+ 45).

Mines métalliques soutenues, en attendant la réunion de la conférence du cuivre, à New-York Rio, 1.330 Katanga C., 2.285.

Charbonnages et métallurgiques progressent Forges Nord-Est, 525, Pétrolifères irrégulières Royal Dutch, 1.501 Steaua française, 262 contre 252, sur l'annonce que la restriction de la production va se faire plus sévère en Roumanie.

Rachats suivis en produits chimiques Kuhlmann, qui vient de prendre un intérêt dans les Produits chimiques et Engrais d'Auby, progresse à 483 Péchiney, 1.155 Air Liquide, 798 Azote Norvégienne, 640. Caoutchoutières fermes. On prévoit une nouvelle diminution des stocks anglais pour cette semaine.

Sud-africaines en légers progrès De Beers, 383 Goldfields, 179 50. Lourdeur de la British American Tobacco à 422.

INFORMATIONS FINANCIERES Métropolitain de Paris

L'assemblée ordinaire du 19 novembre, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration sur les travaux en cours d'exécution ou projetés, d'une part, sur les réseaux urbain et de banlieue ayant fait l'objet de conventions antérieures d'autre part, sur la ligne de Paris-Luxembourg à Massv-Palaiscau avec embranchement de Bourg-la-Reine à SceauxRobinson et prolongement éventuel de Paris-Luxembourg à la place Saint-Michel, cette ligne ayant fait l'objet des conventions du 10 avril 1931, approuvées par le décret du 25 août 1932, a approuvé ces conventions, en tant que de besoin, et autorisé l'émission d'obligations ou de bons à court terme, jusqu'à concurrence d'une somme nette de 900 millions de francs.

Elle a, en conséquence, donné au Conseil tous pouvoirs pour fixer, au fur et à mesure des besoins de la Compagnie, les époques d'émission des obligations ou des bons et pour en déterminer le taux, la durée d'amortissement, le prix et toutes autres conditions et, éventuellement, pour conclure tous arrangements avec la Ville de Paris et du Département de la Seine, si ceux-ci, usant du droit qui leur est dévolu, procédaient eux-mêmes, en tout ou partie, auxdites émissions, au lieu et place de la Compagnie.

Etablissements Kuhlmann Nous apprenons que la Société des Etablixsements Kuhlmann a pris un intérêt important dans le capital de la Société de Produits Chimiques et Engrais d'Auby.

A la suite de Celte prise d'intérêts, M. Duchcmin, président du conseil d'administration de la Sooiété des Etablissements Kuhlmann, et M. Berr, directeur général de cette même Société, ont été nommés administrateurs de la Société de Produits Chimiques et Engrais d'Auby.

BOURSE] 13 "CJ ±Q WQ VEMBRE 1 9 3 2

68 70 5 1929. 1009 1009 1- F onc. 1913 3 1 ~2 19" 40.. Maroca.ne .~Istr' butlon 104, 1045 6f:I> 66 9350 9350 Pena Copper 73.. 74.. Alloed Chemical. 77 1/8 79 1/2

4,2/o~907. ~t3 215 4 0/o ber)e LJ- 469.. –Mc.na.tt n~m~~ 490 210.. Soenowice. -'o6 CHANGES (Comptant) t) Muo

Imprimerie E. Desfosséa La Société des Publications Périodiques (Imprimerie E. Desfossés) se pro-pose de porter son capital de 10 à 13 millions de francs.

Nous croyons savoir que les 30.000 actions nouvelles, du nominal de 100 fr., seront émises à 300 francs et réservées aux actionnaires actuels, à raison de trois nouvelles pour dix anciennes. Compagnie Parisienne

de Chauffage Urbain

Le 19 novembre, les actionnaires ont approuvé les comptes au 30 juin 1932. qui se sont soldés en perte. Le déficit de l'exercice a été de 1.270.195 fr. avec celui de l'exercice précèdent, le solde débiteur total s'é.lève à 1.971.315 fr. L'assemblée a ratifié la nomination, faite en remplacement de M. Ogier, décédé, de M. Ph. Chocarne, comme administrateur.

Fournier, Ostertag

et Le Boulenger

Réunis le 19 novembre en assemblée ordinaire, les actionnaires ont approuvé les comptes de l'exercice clos le 30 juin 1932 accusant un bénéfice de 778.636 fr., auquel s'ajoute une somme de 775.081 fr. reportée de l'exercice précédent. En incorporant, en outre, aux bénéfices la réserve constituée sur la prime d'émission, la société est en mesure de procéder à une répartition de 25 fr. par action, tant ancienne que nouvelle. Ce dividende sera mis en paiement, sous déduction des impôts, et contre remise du coupon n° 33, a la Banque de l'Union Parisienne, à partir du 15 janvier prochain.

Au Bon Marché

Les comptes de l'exercice clos le 31 juillet 1932 font ressortir un bénéfice net de 20.363.117 fr. contre 48.452.168 fr. pour l'exercice précédent. Le Conseil proposera à la prochaine assemblée de fixer le dividende à 22 fr. contre 36 fr. l'an dernier.

Société Belge-Cinéma

C'est par un bénéfice net de 688.538 fr. que s'est soldé l'exercice écoulé, contre 701.326 fr. l'exercice précédent. Le Conseil convoque une assemblée extraordinaire pour le 6 décembre pour proposer aux actionnaires le remboursement, sur le capital de 1.725.000 francs, un remboursement de 50 francs net par action.

Marchés commerciaux

BOURSE DE COMMERCE, Paris, 19 novembre 1932.

BLES. tour., 112; déc., 113 75; janv., 114 75; 3 de déc., 115 25 et 115 50; 3 de janv., 116 50; 3 de févr., 117.

Cote officielle 110.

AVOINES. Cour., 87; déc., 87; janv., 87; 3 de déc., 87 à 87 75; 3 de janv., 88 25 à 88 75; 3 de févr., 89 50 à 89 75.

FARINES. Cour., 152 V; déc., 153 V. FARINES DE CONSOMMATION. Cote officieuse 173.

CAOUTCHOUCS. Cour., 2 50 V; déc., 2 45 à 2 60; 4 de janv., 2 70 V; fév., 2 70 V; 3 d'avril, 2 85 V; mal, 2 85 V.

SUCRES. Cour., 211; déc., 212; janv., 213 et 213 50; 3 de janv., 214 à 214 50; 3 de fév., 215 et 215 50.

Cote officielle: 211 à 211 50.

ALCOOLS LIBRES. Cour., 895 et 900; déc, 910; janv., 925 V; 3 de janv., 945 V; 3 de fév., 945 V.

COTONS. Le Havre. Nov.-déc-janv.fév., 219; mars, 220; juin, 223. Ventes 400 balles.

CAFES. Nov., 233 50; déc., 226 50; janv., 223 50; mars, 214 25; juin, 210. Ventes 3.750 sacs.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

ZIGZAGS GOURMANDS

A la Crémaillère

On rentre, on est rentré.

Pour son premier dîner de la saison, l'Académie des Psychologues du Goût s'est réunie à la Crémaillère de la place Beauvau les maîtres queux Julien et Maurice^ Duret avaient cuisiné une soupe de poissons et pour les délicats un consommé de Jerez, des homards à la RobesPierre, des canetons à l'ancienne mode, des pointes d'asperges u la crème et un parfait de foie gras dans sa gelée. Je ne parle que pour mémoire du flan à l'alsacienne et du gâteau martiniquais qui fermaient la marche du cortège. De la cave, un sommelier avisé avait monté, avec quelques carafes de vin d'Angoulême et de Riesling, un Châleau-Latour igi8, un Vosne-Romanée ioio et un porto sans âge mais non sans bouquet. Reconnu à la table du festin le prince Cwno\:sky, le bâtonnier Payen, le président Warrain, le sénateur R. Hachette, le député Baudouin-Bugnet, l'ambassadeur R. de Billy, E. Chaumié, Jacques Richet, R. Burnaud, Pierre Soulaine L. Monnier, P. Ledercq, B. de Gissac, Max Robert, M. Escoffier. A. Sage, et l'argentier de la compagnie Ivan Loiseau. .*«

Un lecteur me demande s'il existe un cours de cuisine qui apprenne à faire une simple sauce blanche. Je crois que le cours du Cordon Bleu, 12g, rue du FaubourgSainl-Honoré, se fera un plaisir de lui donner la recette et la manière de s'en servir. Gorenflot.

Le fameux Caneton de la rue de la Bourse inaugure ses dîners de grande carte à 35 francs avec plats au choix et à discrétion. Sans oublier l'excellent orchestre, qui conserve tout son cachet à cette maison bien parisienne. N'oublions pas enfin que le déjeuner d'affaires à 27 francs, vin et café compris, connaît une vogue justifiée.

Le Caneton demeure l'un des meilleurs restaurants de Paris.

Au Delmonlcc)

Le grand restaurant de l'avenue de t'Opéra a été le premier à instaurer le prix fixe à prix modérés et à créer ses repas à 25 fr., vin compris, et à maintenir, comme qualité des mets et des vins, tout ce qui avait assuré la réputation de cet établissement déjà fameux.

Le grand restaurant de la Gare de l'Est, qui s'est imposé à la faveur des gourmets par son excellente cuisine et par son prix fixe de 22 francs, offre maintenant à sa clientèle le double régal de ses apéritifs concerts, qui ont lieu de 5 à 7 sur son incomparable terrasse aux parasols d'or et dans sa merveilleuse salle.

Auberge du Vert-Calant

Dans le calme et la fraîcheur des bords de la Seine, quai des Orfèvres, le Vert Galant reconstruit, élégant, luxueux même, a retrouvé sa vogue. Laurent-Bissat, qui fut le roi des maîtres d'hôtel, a retrouvé, lui, sa fidèle clientèle.

Un décor harmonieux, de discrets petits salons, une grande cuisine française, l'accueil de Laurent-Bissat sont le secret du succès toujours croissant du sympathique et si parisien Vert Galant. Chez les Vikings

4~ ,'io~ :}

Les journées d'hiver ramènent les Parisiens vers leurs restaurants favoris, rue Marignan et rue Vavin, où les Vilcings avec leurs alcools, leurs poissons fumés, leurs spécialités nordiques

réchauffent à la fois le corps et l'esprit. Goûtez aux filets de renne, aux poules de neige, aux succulents et innombrables hors-d'oeuvre des Vikings qu'arrosent la bière danoise et le snaps norvégien, sans oublier le punch suédois. Les Vikings ont conquis Paris de la manière la plus délectable.

La Taverne Montmartre

M. Giraod, qui préside aux destinées de la Taverne Montmartre, place Châteaudun, a doté le quartier d'un restaurant parfait où l'on est assuré de trouver matin et soir un plat du jour soigné, à côté de la traditionnelle choucroute maison qu'arrose une bière Spatenbrau Munchen, l'une des meilleures de Paris.

Cérémonies, fêtes et réunions

Aujourd'hui r

14 h. 30, dans les salons de l'Hôtel George-V Matinée dansante donnée par les élèves titulaires de l'Ecole des ponts et chaussées.

15 h., 5, boulevard Jourdan Matinée dansante organisée par l'Association des étudiants de la Fondation belge de la Cité Universitaire, au profit de sa caisse de secours.

Cours et Conférences Université des Annales, salle Gaveau, 45, rue La Boétie, demain lundi. 16 h « La Société sous le Second Empire. L'Impératrice des Français son règne, lcs années heureuses », par Me Henri-Robert, de l'Académie française, ancien bâtonnier.

(Cette conférence sera répétée le vendredi 25 novembre, 17 h.)

On fit fête à M. Jean Giraudoux pour la conférence originale, spirituelle, subtile et si profondément vraie qu il donna avant-hier. à l'Université des Annales, sur la Tragédie. Cette « Tragédie qui a ses écrivains a elle et ses tapissiers qui la décorent ». L'admirable promenade à travers les Grecs, Corneille, Racine et le public moderne, fut pour tous ceux qui écoutèrent cette leçon un vrai régal. M. Roger Karl et Rachel Berendt prêtaient le concours de leur beau talent à l'auteur de Judith. Ils furent acclamés dans une scène de cette tragédie moderne. Conferencia publicra le texte de la conférence. Institut Catholique de Paris

Lundi, 17 h. 15 Organisation desMissions sous le protectorat français, avant la guerre franco-chinoise, par le R. P. Brou.

15 h. 30, salle D La législation dans ses rapports avec les oeuvres et avec l'Eglise, par M. François Hébrard. 17 h. 30 (salle 1" étage, bâtiment neuf) Les théories modernes du droit des peuples, par M. Yves de la Brière. 20 h. 30 Le bolchevisme et le monde catholique. Introduction. Le problème du bolchevisme du point de vue catholique russe, par M. Pouzino.

Mardi 14 h. 15 Théologie mariale. Léon XIII, par le P. Auriault.

15 h. 45 Conférence de droit. Mgr Dupanloup évêque d'Orléans, en police correctionnelle, par M. Henri Lalou. 15 h 45 (salle F) Le Calvinisme en France sous Charles IX et Henri III, par M. Carrière.

17 h. 15 De la Réforme au Catholicisme. La jeunesse de Marie Tudor, par M. Constant.

Aujourd'hui

10 heures, an musée du Louvre « La peinture moderne », par M. Blanchot.. *i i 14 h. 45, 10, rue Mallet-StevenS Visite de l'atelier des sculpteurs Joël et Jean Martel.

20 h. 45, au Bon Foyer de Belleville (8, av. Simon-Bolivar) « En pleine tempête, un pilote, Jésus-Christ », par le pasteur Morel.

Le Caneton

Paris-Est

L'ART ET JAJURiOSITÉIjj d s d

A l'Hôtel Drouot

Quinze manuscrits i

pour plus de 300.000 francs t Tel est le brillant résultat obtenu n hier, à la salle 8, par M" Ed. Giard et s M. Georges Andrieux au cours de la très t belle vente de manuscrits à miniatures ï des xiv", xv" et xvie siècles, appartenant à NI. E. R.-A Un livre d'Heures à l'usage 1 de Rouen, fut payé 5.000 francs un. c livre d'Heures a l'usage d'Autun, 5.200 t francs un livre d'Heures à l'usage j, d'Utrecht (xve, art hollandais), l;>.aUU f francs un livre d'Heures à l'usage de t Paris, manuscrit sur vélin de la seconde ] moitié du xve, art français, 71.500 fr. 1 un livre d'Heures à l'usage de Rouen, < 7.200 francs; un livre d'Heures à l'usage de Thérouanne (seconde moitié du xiv«), 35.000 francs un livre d'Heures a l'usage de Reims, 10.100 francs un livre d'Heures à l'usage de Rome (seconde moitié du xve), 19.000 francs un t livre d'Heures à l'usage d'Angers, 17.000 francs un livre d'Heures l'usage de Mâcon (milieu du xve siècle), 40.000 fr. un livre d'Heures à l'usage de Rome, 10.000 francs Missel des principales fêtes, destiné à un couvent de bénédictines, 12.500 francs un livre d'Heures à l'usage de Besançon, 27.50.0 francs un livre d'Heures a l'usage du diocèse de Troyes, 10.050 francs, et un livre d'Heures à l'usage d'Orléans, 14.500 fr. Me Ed. Giard et M. Andrieux dispersèrent ensuite avec succès un bon ensemble de volumes anciens et romantiques.

Objets d'art, meubles et tapisseries à Mme L.

Me Henri Baudoin et M. Georges Guillaume obtinrent également d'excellents prix au cours de cette intéressante vacation. Quatre grandes potiches en ancienne porcelaine de Chine furent adjugées 3.700 francs deux candélabres en argent, style Louis XVI, 5.200 francs un secrétaire en marqueterie de bois de placage, époque Louis XV, 6.400 francs; une vitrine à hauteur d'homme; maison Mantelet, 2.800 francs deux armoires basses en bois de placage, style Régence, 4.800 francs un bureau plat en placage de bois de rose, style Louis XV, 2.320 francs une grande console en placage d'acajou, époque Louis XVI, 3.700 francs; un ameublement de chambre à coucher en placage de bois d'amboine, style Empire, 7.800 francs une table à jeu en acajou, époque Louis.XVI, 2.400 francs deux fauteuils, époque Régence, 4.600 francs deux fauteuils garnis d'ancienne tapisserie Louis XIV, 3.100 francs; un fauteuil cabriolet garni d'Aubusson du xvin', 2.700 francs un tapis persan du début du xix", 6.000 fr.; une tapisserie d'Aubusson de la fin du xvme Personnages chinois, 5.600 fr., et une tapisserie verdure, Flandres, xvm' siècle, 21.500 francs.

Objets d'art d'Extrême-Orient

M* Maurice Ader et M. André Portier achevaient cette vente commencée la veille. Deux aigles sur rocher en grès émaillé firent 1.700 francs deux vases balustres en porcelaine émaillée céladon, 1.300 francs un tapis chinois à fond bleu et blanc, 1.500 francs, et quatre panneaux en laque dit de Coromandel, 1.100 francs.

A la vente de la succession de M. A. B., M* Henri Baudoin, assisté de MM. ̃ Ferai, Catroux, Mannheim et Bosse, a obtenu 4.450 francs, pour une armoire deux portes, époque Régence 4.600 francs, pour un piano Plellel 4.050 fr., pour deux fauteuils et six chaises Louis XVI, et 4.550 francs, pour un tapis d'Orient.

M" Petit et M. René Colas achevant la vente de livres sur les beaux-arts ont obtenu 3.500 francs, pour Storia dell arte italiana, de Venturi 1.150 fr., pour VEpopêe bllzantine, de Schlumberger, et 1.520 francs, pour Notes, croquis et dessins de Léonard de Vinci (Rouveyre, 1898). Maurice Monda. Expositions

t et Vente d'aujourd'hui EXPOSITIONS

1HOTEL DROUOT. Salle n' 1. Exposition. Collection Georges-B. Lasquin (2e partie). Tableaux. Dessins.

Pastels. Gravures. Objets d'art et d'ameublement, principalement du xvni siècle. M* MAURICE ADER, successeur de Me Lair-Dubreuil M. Henri Léman. HOTEL DROUOT. Salle n" 2. Exposition publique. Succession de' M. A. P. Tableaux, dessins, gravures, tableau attribué à Salvator Rosa, céramiques, bronzes, sculptures, meubles et sièges anciens et de style. M" Henri Baudoin et Maurice ADER, commissaires-priseurs M. Fr. Max-Kann, expert. HOTEL DROUOT. Salle n' 3. Exposition publique. 1° Après décès de M. C. Beaux meubles anciens et modernes, tableaux, gravures. 2° Appartenant à dîners amateurs objets d'art et d'ameublement, bijoux, argenterie, meubles et sièges Louis XV et 'Louis XVI. pendules, lustres, piano. Me Raymond Oudari», commissaire-priseur.

VENTE

HOTEL DES VENTES DE NEUILLYSUR-SEINE, 6, rue de l'Ouest, de 14 à 18 h. Vente. Beaux meubles anciens et modernes, objets d'art, appartenant à M. le comte de D. Me J.-A. Moineaux, greffier de la justice de paix.

E

Chronique T. S. F. Deux émissions allemandes se détachent. L'une, relayée de l'église Satnt-Panl da Leipzig (Résurrection de Lazare), pour soli, chœur, orchestre, cymbalum et orgue, de J.-Ch. Bach, Nelson-Messe de Haydn; l'autre à Stuttgart, seconde audit/on de la curieuse Cantate du Pôle Sud de Hermann Wunch. Genres opposés, mais dont l'intérêt esl égal, par la rareté et la qualité des œuvres. P.-D. Templier.

Dimanche 20 novembre

MUSIQUE. Leipzig, 10 h. 30 Cantate 140, de Bach. Prague, 10 h. Orchestre (Myslivecek, Borkovec, Dvorak). Varsovie, 11 h. 55 Œuvres de TschaJkowski. Paris-P. T. T., 15 h Concerts du Conservatoire. Nord régional, 15 h. 55 Musique de chambre de Beethoven, Veroli. Stewart, Scott, Parry, Besly, Spurway, Haydn. Stuttgarl-Mnlùaclcer, 16 h. 5 Requiem, de Verdi. Strasbourg, 17 h. 15 Musique religieuse (Muffat, Vivaldi, Bach). Prague, 17 h. Mozart, Heller. -SlnttgartMuitlacker, 18 h. 5 Musique ancienne pour cello (Marcello, Haendel, Bach, Galliard, Paradies). Leipzig, 19 h. La résurrection de Lazare, de J.-Ch. Bach; Messe en ré mineur, de Haydn. Stutlgart-Muhlacker, 20 h. 45 La Cantate du Pôle sud, de H. Wunch. Londres régional, 21 h. 5 Berlioz, Dvorak, Borodine, Seottisch régional, 21 h. 10 Mozart, Bach. 21 h. 50 Mélodies de Elgar, Brahms, Parry, Stanford, Byrd. White, Palestrlna.

MUSIQUE LEGERE. Radio-Paris, .20 h.: Music-hall. Prague. 20 h. 35 Chansons. Radio-Suisse romande, 20 h..30 La Veuve joyeuse, de Lehar. Poste Parisien, 21 h. 50 Musique viennoise.

OPERA. Pragne, 14 h. La Fiancée vendue (Smetana). Rome, 19 h. 30 Madona Imperia (Franco Alfano). Les Précieuses ridicules (Lattuada). Stockholm, 19 h. Madame Butterfly (Pucclni). THEATRE. Paris-P. T. T., 20 h. 30 Le Roi s'amuse (Victor Hugo).

DANCING. Oslo, 21 h. 45. Vienne, 21 h. 45. Varsovie, 22 h. Strasbourg, 22 h. 30.

LA PAROLE. Radio-Paris, 12 h. Causerie par le R. P. de Parvillez. Lundi 21 novembre

MUSIQUE. Prague, 18 h. 20: Piano (Mozart). Stuttgart-Mûhlacker, 19 h. 5: Hindemith, Liszt, Debussy, Strauss, Tschaikowskl. Radio-Suisse romande, 19 h. 30: Haydn. Hindemith, Chopin, Berlioz. Parts-P.T.T., 20 h. 30: Turina, Glazounow, Gounod, Chopin, Chausson. Strasbourg, 20 h. 30: Weber, Boccherini, Schubert, Mozart, Ravel. Prague, 20 heures: Berlioz, Ravel, Schumann, Beethoven. Londres régional. 21 heures: Weber, Dohnanyi, EIgar, Dukas. Lyon-La Doua, 21 heures: Beethoven, Filip Lazar, Busch. National anglais, 21 h. 35: Grieg, Tailleferre, ̃ -Benjamin. Radio-L.L., 21 h. 50: Musique chinoise.

MUSIQUE LEGERE. Tour Eiffel, 19 h. 30: Duvallès. Poste parisien, 20 h. 30. Radio-Paris, 20 heures: Les Mousquetaires au couvent (Varney). Langenberg, 20 h. 15: Emission gaie consacrée à la Scandinavie. Stuttqart-MHhlacker, 20 h. 30 Chants populaires souabes.

OPERA. Radio-Suisse alémanique, 18 h. 45: Faust (Gounod). Vienne, 18 h. 25: Le Mendiant anonyme (Heger). Leipzig, 19 heures: Rienzi (Wagner).

DANCING. Varsovie, 21 h. 50. Londres rëgiànal, 22 h. S5.

DISQUES. Poste .parisien, 19 heures: Jazz Hot. Varsovie, 19 heures: Carmen (Bizet).

LA PAROLE. Radio-Parts, 18 h. 50: Les films policiers. Chronique des livres, par René Lalou (L'Amour de vivre, de F. Lefèvre).


Spectacles

LA SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNES

OPERA. Lundi, 8 heures Siegfried. Mercredi, 8 heures Boris Qodounov. Vendredi, 8 heures Un Jardin sur l'Oronte. Samedi, 8 h. 30 Thaïs.

COMEDIE-FRANÇAISE. Lundi, 8 h. 30: II ne faut Jurer de rien, Charité. Mardi, Sh. 30, abonnement B :Christine. Mercredi, 8 o. 45 Le Mettre de son coeur. Jeudi, 2 heures, abonnement billets «oses Les Honnêtes Femmes, Tartuffe; 8 h. 30: abonnement B Christine. Vendredi, 8 h. 30 Christine. Samedi, 4 h. 30, quatrième matinée poétique; 8 h. 45 Les Trois Henry. Dimanche. S heures Le Joueur d'illusion, L'Age du Fer; « h. 30 Christine. OPERA-COMIQUE. Lundi: Relâche. Mardi, 8 h. 15 Carmen. Mercredi, 8 h. 30: Les Contes d'Hoffmann. Jeudi, 8 h. 15 Manon. Vendredi, 8 h. 45 Le Roi d'Ys. Samedi, 8 h. 15 Carmen. Dimanche, 2 heures Lakmé S h. 45 La Vie de Bohème.

ODEON. Lundi, 8 h. 30 Polyeucte, La Coupe enchantée. Mardi, 8 h. 30 Madame Sans-Gêne. Mercredi, 8 h. 30 Education de Prince. Jeudi, 2 h. 30 Polyeucte,

Théâtres

En matinée

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22). à 2 heures Christine, de M. Paul Géraldy (MM. André Barqué. Victor Francen, Mines Mary Marque!, Henriette Barreau).

ODEON (Danton 58-13), à 2 Ù. 45 La Tour de Nesle, de F. Galllardet et A. Dumas (MM. Paul OEtlly, Mmes Jeanne Brley, Paulette Marinier, Colette Adam).

ALBERT-1" (Laborde 21-49). à 2 h. 30: Le Doyen des Enfants de chœur.

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-02), à 2 h. 30 Ciboulette.

THEATRE NATIONAL POPULAIRE (Troesdéro), à 2 h. 30 Werther.

Méme spectacle qu'en soirée

Ambassadeurs, 3 heures; Ambigu, 2 h. 40; Antoine, 2 h. 45; Atelier, 2 h. 45; Athénée, 2 h. 45; Avenue, 2 h. iô; Bouffes-Parisiens, 2 h. 45; Capucines, 2 Il. 30; Châtelet, 2 h.; Cluny, 2 h. 30; Comœdia, 3 h.; Comédie des Champs-Elysées, 2 h. 45; Déjazet, S h. 30; Denfert-Rochereau, 2 h. 30; DeuxAnes, 3 heures; Gafté-Lyrique, 2 h. 30 Gobelins, 2 h. 30; Grand-Guignol, 3 heure?; Qymnase, 3 heures; Madeleine, 3 h. 15; Mathurins, 2 heures Michel, 3 heures IHichodière, 2 h. 30 Mogador, 2 h. 30 Montparnasse, 2 h. 45 Nouveautés, 2 h. ̃i:> Moulin de la Chanson, 2 h. 45 OEflde-Paris, 2 h. 30 Œuvre, 3 heures Palais-Royal, 3 heures; Porte-Saint-Martin, a h. 30 Potinière, 3 heures; Renaissance, 2 li. 45; Salnt-Georges, 3 heures; tarahBernhardt, 2 heures; Soala, 2 h. 30; Studio de Paris, 3 heures; Studio de* ChampsElysées, 3 heures; Théâtre dea Arts, 2 h. 30; Théâtre de Dix-Heures, 3 h. 30; Théâtre de Paris, 2 h, 30; Variété», 2 h. 45.

En soirée

OPERA (Louvre 07-05). Relftcta*.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), a 8 h. 30 Parattre, de M. Maurice Donnay (MM. Léon Bernard, Jacques Guilhène,Paul IS'uma, de Rigoult, Dorival, Lucien Dubosq, Chumbreuil, J.-H. Cnambols, Claude Lehmann, Marcel Dufresne; Mmes Suzanne Devoyod, Marie Bell, Andrée de Chauveron, Nizan, Madeleine Barjac, Tonla Navar, Henriette Barreau, Irène Brillant, Marcelle Gabarre, Edwige Feuillère).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), i h. 15 Mignon (bille Cernay, M. Arnoult, Mlle Perry, MM. Félix Vleuille, de Creus, Génio, Gilles). Au premier acte, divertissement réglé par Mme Carina Arl. Danse bohème par Mlle Solange Schwarz. Orchestre M. Georges Cloez.

ODEON (Danton 5S-13), à 8 ». 30 Education de Prince, de M. Maurice Donnay (MM. J. Dumesntl, Chamarat, Guy Parzy, A. Wasiey, Mmes LUy Mounet, Eva Reynal). Demain, à 8 h. 30 « Polyeucte », « La Coupe enchantée ».

AMBASSADEURS (Anjou 97-60), ft 1 h.: Edition spéciale, d'Henry Torres. d'après Louis Weltzenkorn (avec Henri Rollan, Germaine Dermoz, Marcel-André, Jacques Varennes et une troupe de 27 artistes). 3 scènes tournantes, 43 tableaux.

ANTOINE (Botzaris' 31-00). à 8 n. 40 Périphérie, de Krantisek-Langrer adaptation de MM. Benjamin Crémieux et Henri Jeanson (Mmes Sylvlé, Camille Calvat; MM. Pierre Blan char, Palau, etc.)

ATHENEE (Central 82-23), à 8 h. 45: L'Affaire de la rue Royale, de MM. Max Maurey et Jean Guitton (MM. Lucien Rozenberg, Marcel Simon, Etchepare, Juvenet, Jean d'Yd; Mmes Pariset, Sarbel, etc.). BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), a 8 h. 45 Azor, opérette de G. Gabarocne. CAPUCINES (Gut. 56-38), â 8 h. 45 Le Progrès s'amuse, revue de Rip (Tramel, Dalio et Edmond Roze, Goupil, Barencey et Georgé; Mlles Thérèse Dorny, Edith Méra, Régine Paris et Davla, etc.)

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (El.Vs 72-42), a 9 heures: La Margrave, trois actes de M. Alfred Savoir (.Mme Vera Sergine Mlles Lucienne Bogaert, Wendling; MM. Loufs Jouvet, Renoir, etc.)

FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02). relftCDe. GAITE LYRIQUE (Archives 29-20), à 8 h. 30 Le Pays du Sourire, de M. Franz Lehar (MM. Willy Thunls, Paul Darnols Mmes Georgrette Simon, Cœcllia Navarre et M. Duvaleix).

GYMNASE (Prov. 16-15), à 8 h. 45 146, Wall Street, de MM. Brooks et Lister. Adaptation de Mlle Eve Curie (Jane Chevrel, Michel Simon, Alcover, Alme Clariond, etc.).

MADELEINE (Anjou 07-09), a 9 h. 15 Mozart, de MM. Sacha Guitry et Raynaldo Hahn (Yvonne Printemps, Mauloy, Jeanne Provost, etc.)

MATHURINS (Anjou 90-00), à 9 heures Prenez garde à la peinture, de M. René Fauchols.

MICHEL (Anjou 35-02), s 8 h. 45 Valentin le Désossé, de M. Claude-André Puget (Jeanne Chelrel, Alice Coeea, Pierre Fresnay, et Polaire).

MICHODIERE (Rien. 95-23), à 8 H. 45 La Fleur des Pois, de M. Ed. Bourdet (MM. Victor Boucher. Alerme et Saturnin Fabre; Mmes Marguertte Deval et Yolandè LaffQn). MOGADOR (Trln. 43-69), à 8 heures SO L'Auberge du Cheval blanc, de Hans Muller. Adaptation de Lucien Besnard, lyrics de René Dorin, musique de Ralph Benatzky (Georges Milton. Gabrielle Rlstori, etc.).

MONTPARNASSE Gaston Baty (Danton 89-90), à 9 heures: Café-Tabac, un acte de Denys Amlel; Comme tu me veux, trois actes de Pirandello, traduits par Benjamin CrÊmleux. Mises en scène de Gaston Baty. NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 9 heu- rer Jeanne, de M. Henri Duvernols (Régina Camier, Jacques Grétlllat, Charlotte Barbler-Krauss, Gildès, Robert Vattler, Christiane Ribeb et Germaine Auger).

PALAIS-ROYAL (Gut. 03-50), & 9 heu.tes La Maison d'en face, de M. Paul Wlvoix (Mmes Jane Renouardt, Mireille. Renée Varvllle, A. Champeaux. MM. Louvijay. avec Duvailès, Paul Faivre)

POTINIERE (Central 86-21). à 9 heures: Cinq à Sept, de Mme Andrée Méry (Mme Madeleine Lély, M. Fernand Fabre, Mlle Jacqueline Erly et Philippe Janvier, avec Argentin et Louis Scott).

SAINT-GEORGES (Trud 63-47), a 9 h .Mademoiselle, de M. J Deval (Marcelle Gft. niat, Betty Daussmond, Georges Clarins, Christian Gérard et Reuée Devillers). SARAH-BERNHARDT (ArcQ UOMO). â S n. 30 La Dame aux camélias (Mlle Fal. conetti, MM. Rolla Normal), H. Monteux, A Deo<rur Mmes Hélène Petit, Violaine, etc) THEATRE FIQARO, 43. Faubourg- Montmartre (Prov. 37-82). Relâche pour répé. titions.

THEATRE DE PARIS (Trin. 30-44), » 8 h. 30 Une femme ravie, de M. Louis Ver-

La Coupe enchantée 8 h. 30 La Tour de Nesle. Vendredi, 8 h. 30 L'Arlésienne. Samedi, 2 h. 30 Le Rosaire, Lea Papillotes; 8 h. 30 Education de Prince. Dimanche, 2 h. 30 et 8 h. 30 Education de Prince.

CREATIONS ET REPRISES

MERCREDI

STUDIO DE PARIS, en matinée Ces Messieurs Dames (Répétition générale). FOLIES-WAGRAM. en soirée Bonsoir Paris (Répétition générale).

TRIANON-LYRIQUE, en soirée Madame Favart (Reprise).

VENDREDI

STUDIO FEMININ (a la ComédIe des Champs-Elysées), en matinée Loups (Répétition générale),

THEATRE DE LA PETITE SOENE, en soirée Le Portefeuille, Le Prince travesti (Répétition générale).

neuii (Mme Elvtre Popesco, MM. LouU Verneuil, Jean Perler).

VARIETES (Gut. 09-92), à 9 heures Aurélle, de Mme Gennatne Lefrancq (Mmes Marguerite Plerry; MM. Pauley. Marcel Vallée Mme Mady Berry, M. Larquet, Mlle Suzet Mats).

ALBERT-1" (Laborde 2t-49), Relâche. AMBIGU (Nord 36-31), A 8 h. 45 Topaze.

ATELIER (Compagnie des Qunlze) (Nord 49-24), à 9 heures Lanceurs de graines. AVENUE (Elysées 49-34), à 9 heures La Ronde (Ludmilla Pitoerr)

CHATELET (Gut 02-87), t 0. 30 Nina-Rosa (André Bauge, Bach et Slm Vlva). CLUNY (Odéon 07-76), â 8 h. 30: Bourrachon (Signoret).

COMŒDIA (Trtn. 10-15), s 9 heures, Un Joli monsieur.

DENFERT-ROCHEREAU, à 9 heures: Etc.. Etc.

DEJAZET (Aren. 16-80), à ̃ fc. 30 Joseph est un cochon.

FONTAINE (Trln 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trtn. 28-34), a • IL Hystérie, Incognito.

MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 69-67). a 9 heures Au Paya du Soleil.

ŒIL-DE-PARIS (Etoile 36-82), s 9 HÛU- res Je ne suis qu'un épicier.

ŒUVRE (Trin. 42-52), à 9 h. 15 Cabrioles (Berry et Prim).

PORTE-SAINT-MARTIN (Kord 37-53), â 8 h. 30 Le Scandale.

RENAISSANCE (Nord 37-03), a 8 h. 45 Douze nuits d'amour.

SCALA (Prov. 08-32), a 8 n. 45 Théâtre chantant de Georgius.

STUDIO DES CHAMPS ELYSEES (Ely- sées 72-44), à 8 h. 30: Dimanche, Le Testament du Père Leleu, Article de Voyage. STUDIO DE PARIS (Trin. 26-22), à 8 h. 30 Ces messieurs dames (Première). THEATRE DES ARTS (Wagr 86 03), a 8 h. 30 La Leçon d'amour dans un paro. THEATRE DES OEUX-ANES (Marc tu 26), a 9 heures: La Conférence d» Nos. Anes.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 07. 48), à 10 heures Dix heures sonnent. THEATRE DES GOBELINS vGoE 60-74) è 8 h. 30 Rêve de Valse.

TRIANON-LYRIQUE (Mord 33-62), a 8 Il. 30 Passionnément.

THEATRE NATIONAL POPULAIRE (Trocadéro), Relâche.

THEATRE NATIONAL DE L'OPERA

Tous les amis de ce théâtre apprendront avec plaisir que le bureau de location vient d'être réorganisé et dispose maintenant de quatre {ignés téléphoniques, ce qui évite une longue attente aux nombreuses demandes qui lui sont adressées.

Pour toutes les représentations, la location peut être faite par téléphone aux lignes suivantes

Central 31-S3 Richelieu 00-12 Louvre 07-05 Gutenberg 41-64 Le bureau est ouvert de 11 heures à 19 heures, mais restera ouvert, les iours de spectacle, jusqu'à l'heure de la représentation, et disposera durant ce délai de la ligne Gutenberg 41-64.

Telles sont les facilités nouvelles que la direction de l'Opéra offre à tous ceux qu'intéressent les admirables spectacles de notre première scène nationale.

Notes et information»

La Comédie-Française jouera demain Hernani, à une soirée de gala donnée au Grand Théâtre par la municipalité de Rouen. Les interprètes seront MM. Lambert. Dessonnes, Numa, Gerbault, Dorival. de RiEoult, Le Marchand, MartinelU. Lecomte, Chambois, Valcourt, Dufresne Mmes Colonna Romano, Fonteney, Morgan. Au cours de la soirée, M. Albert Lambert fils dira les Stances à Corneille, d'Albert Lambert père.

A l'OpÉRA-CoMiQTn!. Les matinées du dimanche reprendront le 27 novembre. Ce jour-là, Lakmé.

Le célèbre théâtre des Piccoli de Vittorio Podresca est en France où il fait une courte tournée avant son départ pour l'Amérique il est pour quelques jours à Reims, au Théâtre municipal puis il donnera quelques représentations à Versailles avant de débuter au Havre au Grand Théâtre. C'est de cette dernière ville qu'il s'embarquera. le 3 décembre.

Ciuny. Dernier dimanche (matinée et soirée), Signoret dans Bourrachon. Théatrb Michopièri!. Aujourd'hui, à 2 h. 30, matinée, La Fleur des pois, de M. Edouard Bourdet, avec Victor Boucher, Alerme et Saturnin Fabre, Marguerite Deval et Yolande Laffon.

L'Auberge du Cheval Blanc, d'Erik Charell, Qui remporte tous les soirs un formidable triomphe au théâtre Mogador, sera donnée en matinée aujourd'hui dimanche et jeudi 24 novembre, avec Georges Milton en tête de toute l'éclatante interprétation.

Cinquantième de Cabrioles. au théâtre de l'Œuvre, avec Jules Berry et Suzy Prim. Aujourd'hui matinée à 15 heures et soirée à 21 h. 15.

Potiniere. Aujourd'hui en matinée, Q 5 à 7 », trois actes de Mme Andrée Méry. Une pièce fine, délicate. spirituellement émouvante et d'un ton charmant. Un très grand succès avec Madeleine Lély. Places de 10 à 30 francs.

Théâtre de Dix Heures, direction Roger Ferréol. Aujourd'hui dimanche, matinée à 3 h. 30 du nouveau et éblouissant spectacle avec Martini et Jean Rieux. La Revue de Saint-Granier et J. Granier, avec Marguerite Moreno. Location, 36, boulevard de Clichy. Tél. Marcadet 07-48.

VARIÉTÉS. Aujourd'hui, à 14 h. 43. première matinée de Aurélie, comédie nouvelle de G. Lefrancq. interprétée par MarEiierite Pierry, Pauley, Marcel Vallée. Madv Berry, Larauey, Suzet Maïi, Magdelaine Bérubet et Berthier.

ATHENEE iSH

? Eu matinée à 14 h. 45

S En soirée & 20 h. 45 iL'AFFAIRE de ï i la RUE ROYALE! 1 Pièce en 3 actes et 4 tableaux j J) de MM. Max Maurey et Jean Guitton S an S" acte les Débats Comiques DE LA COUR D'ASSISES I FAUTEUILS à 30 fr. j i JBSBB Jeudi matinée a 14 h. 4,-i HB–

Music Halls, Cabarets et Cirques

En matinée

Même spectacle qu'en soirée

CASINO DE PARIS. à 2 h. 30.

EMPIRE, A 2 h. 30.

PAVILLON, a 3 heures.

LUNE-ROUSSE, à 3 heures'.

ALHAMBRA. à 2 b. 30.

CIRQUE MEDRANO, à S h. 30.

CIRQUE D'HIVER, a 2 h. 30.

LUNA-PARK. à 2 h. 30.

En soirée

CASINO DE PARIS, à 8 h. 30 Revue Sex Appeal Paris 32, avec Marie Dubas. FOLIES-BERGERE, relâche pour les dernières répétitions de la production de M. Paul Derval La Revue d'Amour, 50 tableaux de MM. Maurice llermlic et Jean Le Soyeux. (Demain, première de gala). EMPIRE, a 8 h. 30 le célèbre diseur Mayoi, etc. Mat.: jeudi, samedi, dimanche et lundi.

ALHAMBRA, à 8 h. 30, spectacle de music-hall, Ninon Vallin, 12 attractions. PAVILLON, Music-hall, Lucienne Boyer. De 2 ù. à 7 ù. et de 9 Il. ii minuit. 13 attractions.

GAUMONT-PALACE, 5 attractions. LUNE-ROUSSE, Dorln, Léon-Michel, P. Dac La revue de La Foucnardlèrc. « CHEZ-ELLE », a 11 heures Lucienne Boycr (Gut. 02-81). L

CIRQUE MEDRANO, â S h. 45 Le Cirque sous l'eau, pantomime nautique, etc. .Mat. jeudi. samedi, dimanche.

CIRQUE D'HIVER, il S h. 45 Le Cirque Busch à Paris. Mat., jeudi, samedi et dimanche.

LUNA-PARK, matinée 9 h. Dancing (Semaine, entrée libre).

Aux Folies-Bergère. Comme des mécaniques est le titre d'une danse curieuse des Blue Bell's Girls dans La Revue d'Amour^ de MM. Maurice Hermite et fean La Seyeux, que M. Paul Derval, directeur producer des Folies-Bergère, présentera demain en soirée de gala.

Dans ce divertissement ultra-moderne, la théorie des mouvements sera exposée d'une façon magistrale, et cet ensemble sera certainement une des attractions sensationnelles de ce nouveau spectacle.

Le Dispensaire du Spectacle (fondation Maurice Chevalier) annonce son gala annuel, à l'Empire, pour le lundi 12 décembre. à 14 heures.

DEMAIN SOIR

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BERGERE

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AVEC 11091111 ET 09[AN

DANS lA

REVUE

D'AMOUR

50 tableaux de MM.

Maurice Hermite et Jean Le Seyeux (Production Paul Derval)

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ET|5 ATTRACTIONS lundi .jeudi, samedi

matinéesaPrix réduits 1

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Courrier Musical

En matinée

Concerts du Conservatoire (rue du Conservatoire) à 3 heures, avec le concours de Mme Magda Tagliafero. sous la direction de M. P. Gaubert.

A la salle Chopin (Pleyel), à a h. 15, concerts Dubruille.

Théâtre Albert-Icr, Association des musiciens français (chômeurs). Chef d'orchestre, M. L. Wurmser.

Salle Pleyel, 22 novembre, Société Philharmonique Jacques Thibaud.

Mme Yvette Guilbert fera entendre mercredi proc' lin 23 novembre, à Q heures du soir, à la salle Chopin (Pleyel), « Chansons de tous les temps s>.

Maison Pleyel (Chopin). Mardi 2Q nov.. à 21 h., programme inédit. Comment ils ont •Mterprété les Poèmes (de Monteverde aux modernes), par Madeleine Chardon, avec Charles Oulmont, Location ouverte.

M. E. Jacques-Dalcroze présentera personnellement sa méthode de rythmique, avec le concours de ses élèves, les 20 et 30 novembre, à g heures, à l'Ecole normale de musique, rue Cardinet.

Récital Conchita Supervia. Il est prudent de louer sans retard pour le concert du icr décembre au théâtre des ChampsElysées, la location étant déjà très avancée. (Delgrange).

Profitant de son passage à Paris. la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique a reçu le maître Franz Lehar. qui est un de ses très anciens sociétaires. Le président d'honneur Joubert. en une brillante improvisation, a salué M. Franz Lehar. L'auteur de tant d'opérettes célèbres n'a pas caché sa joie de se trouver dans la vieille maison de la rue Chaptal à laquelle il appartient depuis de si longues années. M. Franz Lehar était accompagné de son collaborateur, M. Mauprev, également membre de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique.

Afin de donner satisfaction aux personnes qui n'ont pu trouver de places à la dernière conférence de M. Emil Ludwig, une seconde et dernière conférence sera donnée à la salle Plevel, avec le même sujet, a Leaders et Idées de notre temps ».

L. de Crémone.

EEEEEEEan

3É3 THEATRE BU CHHELEI €0?

Cet après-midi à 17 h. 15, concert avec le concours de MARIANNE de GO.VITCP Sympli. Pathétique. Tsclmik<m~sky, Chanson Géorgienne, Bnlnkireff. Chanson de Parnssin, Moussornsk> Une Nuit sur le Mont Chauve. Moussorgrsky. Dans les Steppes de l'Asie Centrale, Borodlue. Capriccio Espagnol, Rinusky Korsnkow. Concert sons la direction de SI. Paul PARAY.

CONCERTS i 5ALLC L AMOUREUX 6AVEÂU Aujourd'hui dimanche à 15 heures. Elisabeth SCHUMANN Ouv de Ijéonore, Beethoven

Mélodies de Schubert, Brahms

La Valse, Ravel.

7e SYMPHON. DE BRUCKNER Direction M. A. WOLFF

Places de 3 à 2S frnnca.

CONCERTS PASDELOUP (THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES) Aujourd'hui dimanche SO nov. à 16 h. 30 La jeune ninniste virtuose agée de 11 ans JACQUELINE NOURRIT jouera le Cotie. ré min. Mozart et dea SOH. Mme Eva BAXUROWSKA chantera le Conu. de KASSËRJV (1° aud.) Au prog. Syniph. Inaehcvée, Sehuhert. Les préludes, Liszt. Chef d'orch. RHEXB BAT0.

ORCH. SYMPH. de PARIS, A^ Aujourd'hui dimanche 15O nov. à 17 h. FESTIVAL DE MXSIQUE FRANÇAISE

Pierre DUPONT chcfadc>lsr

Pierre de la

Pierre garde républicaine

avec le concours de

René BENEDETTI Places 5 ft 25 francs. Salle et Durand CONCERTS PODLET J&SSÏÏt Aujourd'hui dimanche à 17 h. 30 Mme Germaine IIAKTI.VELLI, cantatrice 91. Emile BAUME pianiste

Chef d'orchestre EMILE COOPER

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ASSOCIATION DES

CONCERTS CAPELLE (Musique de Chambre)

Aujourd'hui dimanche 20 novembre Salle Chopin à 11; h. 45

FESTIVAL CHAUSSON avec le concours

de Mme Jeanne MON'TJOVET

I. Quatuor. II. Concert. IL Poème de l'Amour et de la Mev«

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Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Atbenes), S h., 9 n. (sam., dira. 2 mat., 2 IL 30 et 5 h.): Scarface.

ARTISTIC-CINEMA (61, rue de Douai). Mat., 14 h. 30; soir., 30 h. 40 Jeunes Filles en uniforme.

BONAPARTE (place Saint-Sutptce), 3 b., 9 h (sam.. dlm., 2 mat. 2 h. 30, 5 h.) Clair de Lune.

AUBERT-PALACE, de S h. 30 t 9 heures: Un rêve blond (Llllan Harvey et Henry Garât).

CAMEO, Le Picador. De 10 h. à 0 h. 30. CHAMPS-ELYSEES (118. av. des CbampsElysees). Mat.. 14 h. à 20 h. soir., 21 h. 15 Silenoe.. on tourne! (Harold Lloyd). CINE-OPERA (32, av. de l'Opéra). Permanent de 13 b. 30 a minuit Clair de Lune.

CINESTUDIO MONTCALM (134, r. Ordener). T. 1. J., 3 b. et 9 h. Sam., dlm., 9 mat. D'une nuit à l'autre.

COLISEE, Boudu sauvé des eaux. Mat., 14 b. 30 à 19 h. Soirée, 21 heures. COURCELLES-PALACE (118. r. de Courcelles), en exclusivité: Danton (Permanent de 14 h. 30 à 19 b. Soirée, 21 b, 15 Embrassez-moi.

EDOUARD VII (10. rue Edouard- VII) (Permanent de 2 h. 30 à 7 h. Soirée, 9 h. 15 Wild Girl (Ch. Farrell). ELYSEE GAUMONT (rue Quentin- Bauchart) Clôture annuelle.

ERMITAGE (TH. Pathé Natan) Champs- Elysées) Courtisane (Greta Garbo). FALGUIERE, U'. rue Armand- Molssant Queen Kelly.

GAUMONT PALACE (place Clichy. Marc. 56-02) Cinq attractions. Perm. de 14 h. à 19 h. 30; soir., 21 h. Baroud. « GAUMONT-THEATRE, 7, M. Poissonnière. De 10 heures à 24 heures Jeunes Filles en uniforme.

IMPERIAL-PATHE, de H h. & 84 h. 30: La Femme nue.

LUTETiA-PATHE, mat., 14 h. 45; soir., 20 b. 45 Cœur de lilas.

MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi îi 3 h. ::o du matin) Le Champion. MARIGNY en exclusivité Fanny, de Marcel Pagnol. avec Raimu.

MARIVAUX-PATHE. permanent de 13 b, & 20 h Soirée. 21 h. Mélo.

MAX-linder-PATHE. Poil de Carotte. LES MIRACES (ioo, r. Réaumur), 21 h.: Allô, Berlin? loi Paris.

MOULlN-ROUGE-CINEMA-PATHE, de 14 heures à 19 h Soirée, 20 h. 45 Les Galtés de l'Escadron.

MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil). Ma. tinée, 14 h. 30 soirée, 20 h. L'Atiantide.

OLYMPIA-CINEMA Permanent de 9 h. 30 à 1 Il. 30 La merveilleuse journée. OMNIA-PATHE (Permanent de 14 b. a 1 h. 30) Une petite femme dans le train. FAGODE (57 bis, rue Babylone) Les Vignes du Seigneur (Victor Boucher), permanent de 2 h. 30 à 7 heures. Soirée. a 9 heures.

PALACE, Faub.-Montmarire (Permanent) i Une affaire de mœurs.

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Rochechouart). Mat., 14 h. 30; soir., Si b. Cœur de lilas.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue Victor Cousin) Horse Feathers (4 Marx Brothers), 2 h 15, 4 h. 30, 9 h. 15.

PARAMOUNT (Permanent de 9 h. a 2 h.): Le Fils improvisé.

LE PASSY, 95, rue de Passy Alraune (Brigitte Helm).

THEATRE PIGALLE, Saison cinématographique.

RANELAGH, 5, rue des Vignes (16«) Jeunes Filles en uniforme.

RASPAIL 216 (Danton 16-44) Le Roi des Schlemihls (comique); Le Singe et l'Homme (documentaire).

ROYAL-PATHE (av. (le Wagram). Matinée, li 11. soir., 20 h. 45 Tarzan. STUDIO DIAMANT (place SalntAugrustin), 14 h. 30 à 18 h. 30 et 21 h. Cabaret de Nuit (film américain).

STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon. Location Etoile 06-47 Man braucht kein Geld (Pas besoin d'argent). Version originale, sous-titres français. Permanent de 2 b. 30 a 7 heures. Soirée à 9 heures. STUDIO PARNASSE, il, rue Juies-cnaplain (Permanent de 2 h. 30 à minuit 30) v Applause, Girls About town.

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Le paquebot Rouen, des Chemins de fer de l'Etat, a repris son service sur la ligne de Dieppe-Ncwhaven, après des travaux de transformation très importants.

La substitution de la chauffe au mazout à la chauffe au charbon a permis d'améliorer considérablement les emménagements des passagers, tout en assurant au bateau une meilleure navigabilité.

Des essais a 23 nœuds à la sortie des chantiers ont donné complète satisfaction. Avec le nouveau paquebot Brighlon, qui sera mis en ligne au printemps prochain, le Worthing, le Paris, le Rouen, qui sont déjà en service, le Versailles et le Newhaven, qui sont en transformation, le réseau de l'Etal et la Compagnie Southern disposeront, l'été prochain, entre Dieppe et Xcwhuven, d'une des plus belles flottes de la

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Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant: 11 francs. Placés: Gascon, 6 fr. 50; De Caen, 17 francs; Elastic, 25 fr. 50.

Prix de Quimper (au trot attelé, 20.000 francs, 2.800 mètres). 1. Fifi Zada, Haras de Schouwbr. (R. Geenens); 2. Excelsior II, à M. Robert Gastou (Verzèle); 3. Florita III, à M. A. Narguet (Vandenberg).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant: 30 francs. Placés: Fifi Zada, 13 fr. 50; Excelsior JI, 11 francs; Florita m, 87 fr. 50. Prix de Basil) (au trot monté, 40.000 francs, 2.800 mètres). 1. Divah II, à M. E. Angué (R. Picard); 2. Eros II, à M. G. Baudouin (Neveux); 3. Fifi II, à M. L. Bunel (L. Pottier).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant: 19 francs. Placés: Divah Il, 8 fr. 50; Eros 11, 17 fr. 50; Fifi lI, 14 francs.

Les Mots croisés-Enigmes Problème du 20 novembre

Horizontalement. I. Si son usage avait été généralisé sur le front, c'eût été la fin des poilus. II. Ils considéraient certaine lettre comme inexistante. III. Ils résident dans la Haute-Loire; Tapisse. IV. Représente un corps isolé en 1907; Les chameaux soudanais s'y abreuvent; Désigne la direction de l'Italie pour un Parisien; Initiales d'un célèbre enfant de Tréguier. V. Geste fou d'un futur borgne ou d'un futur aveugle. VI. Douzième d'une liste; Proféré par le témoin d'un événement étonnant Initiales d'un richissime financier américain, mort en 1913. VII. Nom générique des forces de la nature divinisée chez les Scandinaves; 11 plaît à la bordelaise. VIII. Elle sert, en V. R. S. S., au transport des marchandises; Il inspira l'auteur de Barbe Bleue. IX. Se dit d'une teinte. X. Des grues v sont souvent posées Fourrure. XI. Du serment fameux d'un exilé volontaire; Du nom souvent donné à un homme irritable. XII. Méprise; par un amateur de bains de soleil. XIII. Il fit un marché de dupes; On l'emploie pour la publicité.

Verticalement. 1. Qualifie certains bagages qui ont toutes chances d'arriver intacts à destination. 2. Elle débarrasse les étoffes des corps étrangers qui les déparent; Adjectif indéfini. 3. Passé par un jeune étudiant en médecine; Article arabe; Deux lettres de « La Pallice ». 4. EUe demande à être maniée légèrement; Fis uno publication. 5. Les fruits qu'ils mangeaient leur faisaient oublier leur pays Adoré par les anciens Egyptiens. 6. Ils sont pétillants à la fin d'un repas; Phonétiquement, chargé d'ans Un maréchal s'étonna de son abondance. 7. Possessif Désigne un ancien prisonnier; Les tapissiers le mettent souvent à contribution. 8. Manifestée par un enfant docile. 9. Objet isolé; Il no put détruire ses chaussures en se suicidant. 10. Célèbre dégoûté de la vie; But d'excursion pour un Lorientais. 11. Il ramena à Jérusalem 1.775 de ses compatriotes; Physicien hollandais qui découvrit une des propriétés du champ magnétique.

Solution du problème de 13 novembre

Horizontalement. V. R 0 = Rodo. Verticalement. 0. Ça ira. S. Kec plus ultra. 10. « Ite missa est ».

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

L'administration des Chemins de fer de l'Etat va procéder le 29 novembre 1932 à la vente de 9 fourgons nutomobiles Delahaye type 63, de 1 lot pièces détachées type Ii3 et de 1 lot pièces types divers pour automobiles.

Les personnes désireuses de remettre des offres de prix pour l'achat pourront obtenir tous renseignements utiles en s'adressant au service des approvisionnements des Chemins de fer de l'Etat, 45, rue SalutLazare, Paris (9e).

Le matériel mis en vente est visible 163 bis, avenue de CUchy, à Paris.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Voyagez confortablement en lits-toilette ou en couchettes

Des compartiments comportant deux lits avec draps et une toilette sont mis à la disposition des voyageurs de première classe, entre Paris et Brest, dans les trains n03 501 et 502 (départ de Paris-Montparnasse à 20 h. 20, et de Brest à 20 h. 35), entre Paris et La Rochelle, dans les trains 781 et 780 (départ de Paris-Montparnasse à 21 h. 50 et de La Rochelle à 21 h. 20).

Le prix de ces lits-toilette est peu élevé 65 francs, en hiver.

En outre, le porteur d'un billet de première classe peut louer le compartiment tout entier, s'il désire être seul, en acquittant, en plus de son billet de première classe, le supplément pour les deux litstoilette.

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LA VIE SPORTIVE

LE SALON NAUTIQUE

Un oubli regrettable

des fabricants français

Les exposants du Salon nautique ont présente de nombreux modèles de voiliers plus ou moins importants de canots automobiles plus ou moins grands et de bateaux de tourisme. Pas un fabricant n'a exposé de bateau de sport, skiff, canoé, outrigger ou yole. Les perfectionnements apportés aux automobiles do tourisme ont été « essayés » sur les voitures de course. Et si quelques voiliers utilitaires plongeons, monotypes et yachts de prix .modeste connaissent, aujourd'hui, une vogue sans cesse grandissante, c'est parce que les contructeurs de bateaux de course se sont appliqués à perfectionner leurs modèles.

De tous les sports pratiqués actuellement, celui de l'aviron est certainement leplus« pur » et' 1-e plus « net », parce qu'il réunit les athlètes les plus sincères et les plus désintéressés.

Il est difficile de comprendre pourquoi les fabricants ils sont nombreux dans le bassin de la Marne n'ont pas exposé un seul de leurs modèles. Les constructeurs britanniques et les constructeurs italiens jouissent, actuellement, d'une réputation plus ou moins justifiée.

Certains rameurs français, après avoir essayé des bateaux étrangers, sont revenus aux bateaux français.

Les constructeurs de ces embarcations auraient pu, semble-t-il, tenter un léger effort et présenter des modèles plus ou moins « modifiés ».

Depuis longtemps, les modèles de bateaux de course employés en France n'ont pas été améliorés.

Les constructeurs emploient toujours des gabarits depuis longtemps éprouvés. Il "semble bien que ces constructeurs auraient pu essayer de modifier et d'améliorer leurs modèles.

Pas un constructeur de canoés étrangers Lakefield ou Peterborough n'a exposé de modèles au Salon nautique. Cette abstention n'est pas due uniquement à des questions de change ou de tarifs douaniers.

Si les « Lakefield » ou les « Peterborough » ne sont plus « employés » par les usagers du canoé canadien, c'est parce que les constructeurs français ont établi des modèles aussi réussis que ceux de leurs anciens concurrents.

En ne participant au Salon nautique, les fabricants français de bateaux de course ont, certainement, perdu quelques clients éventuels. G. D.

,A

*i

Le 21 novembre, à 14 heures 30, dans l'enceinte du Salon nautique, au cours Albert I°r, aura lieu une course pour la traversée de la Seine par hommes flottants.

Les concurrents revêtiront une combinaison flottante en caoutchouc et s'aidant des pieds et des mains, tout en restant dans la position verticale, traverseront la Seine le plus rapidement possible.

LE CARNET DU SPORTIF

Hockey. Championnat de Paris Poule finale à 14 h. 15, à Vaucresson, A.S. Bourse c. Racing, et à Saint-Cloud, Stade Français c. C.A.S.G.

Football. Championnat de France professionnel à 14 heures, au Parc des Princes, Racing c. Club Français. Championnats de Paris de division d'honneur à 14 heures, à Saint-Mandé, U.S. Suisse c. A.S. Amicale à Buffalo, Stade Français c. C.A. Jlontreuil à Issyles-Moulineaux, C.A.S.G. c. C.O. Billan- court au stade de Paris, J.A. Saint- Ouen c. C.A. 14°.

Rugby. Championnat de Paris. Finale de la division d'excellence à 13 heures, au stade Jean-Bouin, Racing c. C.A.S.G.

Tournoi des VII à 14 h. 30, au stade Jean-Bouin, Stade Français c. Biarritz Olympique.

Cyclisme. A 14 heures, au Vélodrome d'Hiver, 7" match France-Allemagne (vitesse, omnium et demi-fond). t

TENNIS

NOUVELLES DES COURTS

De même qu'ils sont parvenus en finale du simple, dans les Championnats de la Nouvelle Galles du Sud, les Américains disputeront le titre en double.

Vines et Keith Gledhill ont battu Dunlop et Donohoe par 6-3, 6-2, 6-4, tandis que Allison et Van Ryn triomphaient

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de Crawford et Spoule par 6-4, 6-3, 6-1. Les rencontres amicales entre les divers clubs de tennis de la Côte d'Azur sont, en cet automne, plus nombreuses encore que les années précédentes. A Menton vient d'être disputé un match amical entre la première équipe féminine de ce club et celle dû Nice L.T.C.

Sur les six simples et trois doubles, Nice remporte 4 et 2 respectivement, battant ainsi Menton par 6 points à 3. Les équipes eurent la formation suivante

Nice. Mme de Saint-Ferréol, Mme Borghini, née Juliette Martin, Mlle J. Poncelet, Mlle Lombard, Mme Landru et Mme Tcherniawsky.

Menton. Mlle Leblanc, Miss King, Miss Pelle, Miss Biddulph, Mrs Irvin, Miss Crosthwaite, Mrs Pitman et Mrs Brodie.

On annonce de source allemande qu'un match professionnels Berlin-Paris est préparé activement le programme de cette rencontre doit comprendre un double mixte dans lequel Mlle Lenglen jouerait avec Martin Plaa.

̃ ̃ ̃

ESCRIME

Le magnifique succès

du Gala des Anciens Combattants italiens Le gala de l'Association des anciens combattants italiens s'est déroulé vendredi à la Salle des Ingénieurs civils, devant une très nombreuse et très brillante assistance, dans laquelle on notait la présence de l'ambassadeur d'Italie, le comte de Custoza de M. François Pietri, président de la F. F. N. E. de M. Armand Massard, président de la Fédération parisienne d'escrime du général Mariaux, du colonel Arnould, etc. Ce gala,,dont on attendait beaucoup, a tenu tout ce qu'il promettait. Son succès sportif fut remarquable. Son succès d'affluence fut plus net qu'on osait le souhaiter. Ce qui démontre qu'on peut sans crainte, pour peu qu'on établisse un programme de choix, organiser de grandes épreuves internationales à Paris. Le public que passionne le sport des armes répondra avec enthousiasme à l'initiative des organisateurs et notre escrime ne pourra que gagner en qualité. Nous faisons donc à nouveau le vœu de voir les meilleures lames étrangères tirer à Paris contre les meilleures lames françaises.

L'assaut que firent le champion olympique Marzi et le champion de France Edouard Gardère au fleuret souleva un légitime enthousiasme. Les deux escrimeurs rivalisèrent d'ardeur et de décision et si l'on eut l'impression que Marzi était un très grand champion, il apparut également que Gardère possédait des qualités qui ne le placaient pas bien loin du champion olympique. Le grand match à l'épée en douze touches entre Aldo Nadi et Jacques Coutrot revint avec aisance au prestigieux professionnel italien dont on peut dire qu'il est toujours le grand champion que nous avons connu. A la décharge de Coutrot il convient de dire qu'il était incomplètement remis d'une mauvaise grippe. Il succomba par 12 touches à 4. Nette défaite, mais sans aucun doute il peut faire mieux, même devant un Aldo Nadi.

Le jeune espoir Ugo Purcaro l'emporta au fleuret par 10 touches à 8 sur Charley Lion. n n

Lassaut au sabre entre tsentrateuo et Jean Lacroix fut admirable de vitesse, de précision et les deux adversaires, par leur action remarquable, soulevèrent de justes acclamations. Armand Laffitte, dont c'était les débuts, se fit battre par Artini assez nettement. Il ne faut pas désespérer toutefois de le voir progresser. Le Hongrois de Urban, par 10 touches à 9, gagna le match au sabre qui l'opposait à Mario Garagnani. Ce match fut particulièrement émouvant et plein d'intérêt. Au sabre, également, le maître Orner obtint la victoire sur F. Garagnani. La défaite par 10 touches à 4 de Garagnani n'empêche pas d'écrire que le vaincu promet beaucoup. Les deux fils du grand Garagnani, Mario et Ferruccio, marchent d'ailleurs sur les traces de leur père. Paretti, enfin, à l'épée, l'emporta par 8 à 5 sur de Bernis.

Très belle soirée en résumé, pleine d'enseignements et réconfortante, qui doit inciter la Fédération Française et la Fédération parisienne à donner cet hiver quelques réunions de ce genre appelées à un succès certain.

Lucien Gaudin qui, malgré un récent accident, avait tenu à assister à cette TENNIS MONCEAU COUVERTS Les plus modernes et les plus chics 59, rue de Courcelles PARIS Carnot 09-20 PROFESSEURS CULTURE PHYSIQUE PING-PONG BAR RESTAURANT

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LA CHASSE

Les manifestations cynégétiques franco-italiennes

Les délégués des chasseurs de France invités par le gouvernement italien, par l'intermédiaire du C. I. C., viennent de rentrer en France enthousiasmés par l'accueil cordial du gouvernement et des sportsmen d'Italie.

Dès leur arrivée en Italie, S. M. le Roi a reçu en audience M. Ducrocq et le comte d'Adix, président et secrétaire général du Conseil international de la Chasse, et MM. Dulignier et Foussard, représentant le ministre des affaires étrangères et le ministre de l'agriculture. Un très beau vase de Sèvres offert par le gouvernement français à l'occasion du voyage des chasseurs en Italie a été remis par eux à Sa Majesté la Reine. Le Saint-Père a reçu également les délégués français en audience au Vatican. Des réceptions et nombreux banquets ont eu lieu, notamment chez le ministre de l'agriculture, chez les ambassadeurs de France en Italie et au Vatican, chez le prince Boncompagni, gouverneur de Home, à la Fédération Nationale des Chasseurs, etc.

Une médaille a été spécialement frappée en souvenir de la visite des chasseurs français en Italie ils ont reçu le titre de « Chasseur d'Italie ».

De splendides chasses dans les magnifiques domaines du sénateur marquis Guglielmi, prince Borghese, des marquis Patrizi, chez M. Antonelli, et dans les réserves de l'Œuvre des Anciens Combattants ont été offertes en l'honneur de nos sportsmen.

Au tableau, on compte 19 magnifiques cerfs, 21 daims, 14 sangliers, 460 faisans et bécassines, 2.900 canards et foulques et 2 renards.

Les chasseurs français ont été entourés de mille délicates attentions et ont été l'objet de la plus cordiale sympathie de la part des Italiens. Rentrés enthousiasmés de leur voyage et profondément reconnaissants à leurs amis italiens, ils garderont un souvenir ineffaçable de leur séjour en Italie.

En réponse au télégramme du président du C. I. C., le ministre d'agriculture d'Italie a envoyé le télégramme suivant

« Les salutations cordiales que vous m'adressez aussi au nom des autres chasseurs que notre pays a été heureux d'accueillir ont été très appréciées. Je présenterai vos hommages à S. Exc. le chef du gouvernement qui aurait été heureux de les accueillir de votre vive voix. Je souhaite que votre charmante visite, en renforçant encore nos rapports au sein du Conseil international de la Chasse, contribuera à la cordialité de nos relations. Je confirme à vous et à tous les chasseurs français l'expression de ma déférente et profonde sympathie. Ministre d'agriculture ACERBO. »

FOOTBALL

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE

PROFESSIONNELS

Victoire du C. A. Pari Il

Par 2 buts à 1, hier, au Stade de Paris, en un match comptant pour le Championnat de France des professionnels le C. A. Paris a battu l'Olympique d'Alès. Joué sur un terrain en très mauvais état. sous une pluie battante, la partie fut le plus souvent heurtée et d'un intérêt moyen. Toutefois, les joueurs des deux camps firent de louables efforts pour conduire quelques attaques de belle facture et malgré les éléments déchaînés y parvinrent parfois.

Le club méridional aurait tout aussi bien pu l'emporter s'il avait eu plus de chance, si aussi quelques-uns de ses joueurs en avant avaient fait preuve de plus d'à propos et d'une moins grande nervosité. Les buts pour le C. A. Paris ont été marqués par Finot et par Ouvray C'est Salles qui a sauvé l'honneur pout l'Olympique d'Alès.

AVIATION

NOUVELLES AERIENNES

Le roi d'Angleterre a envoyé le télégramme suivant à Mrs Amy Mollison « Je vous félicite de votre splendidc exploit et j'espère que vous n'êtes pas trop fatiguée. »

La Société pour le développemeni de l'aviation, poursuivant sa tournée di

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propagande, donnera aujourd'hui, à Lunel, une fête aérienne, avec le concours de l'Aéro Club de l'Hérault et de l'Aveyron.

Nombre de lettres transportées par la Compagnie Générale Aéropostale pendant la semaine du 7 au 13 novembre 1932

France-Espagne-Maroc et retour, 94.230; France-Algérie et retour, 23.156 FranceA. 0. F. et retour, 15.160 France-Amérique du Sud, 25.400 Amérique du SudFrance, 31.216. Total 189.162 lettres. Organisé traditionnellement pendant le Salon de l'aéronautique par sa section de Paris, le banquet amical de l'Aéro Club d'Auvergne aura lieu le 26 novembre, à 20 heures, dans la salle des fêtes de l'Aéro Club de France, 6, rue Galilée, 6.

Il réunira la plupart des personnalités de l'aviation sous la présidence d'honneur de M. Paul Painlevé, ministre de l'air, représenté par M. Fortant, inspecteur général de l'aéronautique, et de M. Marcombes, sous-secrétaire d'Etat à l'éducation physique, député de ClermontFerrand, représenté par le colonel Bret et sous la présidence effective de M. Laurent-Eynac, ancien ministre de l'air. Bien qu'il n'ait pas de stand au 13° Salon de l'aéronautique, le Touring Club de France y a néanmoins participé en fournissant au ministère de l'air les éléments nécessaires à l'établissement des dioramas qui figurent au premier étage, à l'emplacement réservé à l'Aviation de tourisme.

D'autre part, au stand de la Fédération nationale aéronautique figurent des agrandissements d'itinéraires fournis par le Touring Club a des touristes aériens. On sait en effet qu'il existe un centre d'informations d'aviation touristique au Touring Club de France, qui fonctionne avec la collaboration de la Fédération nationale aéronautique, et qui a déjà fourni plus de cinquante itinéraires analogues à des touristes, pour leurs voyages, tant en France qu'à l'étran-

ger.

Les pilotes Volmoraiige et Germain ont accompli un raid Alger-Djanet et retour en trois jours. C'est la première fois qu'un avion français atterrit à Dianet. Cette liaison saharienne est une des plus dangereuses qui soit. Voici au sujet de ce raid ce que dit le colonel Weiss, qui commande le premier groupe d'aviation africaine, auquel appartiennent Volmorange et Germain

« Volmorange et Germain ont, en somme, réalisé la plus redoutable, la plus dangereuse et la plus urgente des liaisons sahariennes celle de Djanet, seul poste du désert vraiment frontière. » Depuis Amguid, ils ont dû voler au compas et sans le secours de ce fil d'Ariane qu'est la piste ils ont fait 600 kilomètres environ de navigation

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AUTOMOBILE

NOUVELLES DU VOLANT

Pour encourager l'industrie automobile nationale, le gouvernement polo- nais a pris récemment une ordonnance d'après laquelle une prime sera payée a l'acheteur d'un véhicule neuf tabriqut! dans le pays. Il est bien entendu que le véhicule doit pouvoir être utilisé à des fins militaires. On favoriserait ainsi la production et la motorisation.

Contrairement à ce qu'on avait annoncé, le gouvernement français n'a pas envisagé la construction d'une autoroute allant du Havre à Genève, reliant la Manche à la Suisse, à travers le territoire français. Aucune étude n'a même été envisagée.

Pour faciliter le tourisme automobile international, depuis de 1er novembre, le permis de conduire international et les papiers de voiture internationaux ne sont plus exigés des automobilistes qui circulent entre l'Allemagne et la Suisse avec des voitures portant des numéros de l'un ou l'autre de ces deux pays. Il leur suffit de montrer leurs papiers nationaux et d'avoir sur leur voiture la lettre insigne de leur pays. Pour la cinquième fois, l'Automobile Club du Var organise, du 21 au 26 février prochain, sa grande épreuve annuelle de tourisme « Paris-Saint-Raphaël féminin par Vichy ». Cette année, l'épreuve sera rendue plus importante et plus attrayante encore par l'adjonction de nouveaux prix. De plus, elle comportera une nouveauté une épreuve de démultiplication et de freinage aura lieu sur le boulevard Félix-Martin, à SaintRaphaël, en remplacement de la course des 500 'mètres lancés de Fréjus-Plage. M. Gourdeau, sous-secrétaire d'Etat aux travaux publics, vient d'aviser la Fédération nationale des clubs automobiles de France que le ministre de la justice a invité les parquets à faire classer, sans suite, les procès verbaux dressés à propos de l'éclairage arrière des plaques arrière des véhicules automobiles, sauf dans les cas d'infraction nettement caractérisée.

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M. le docteur Arpad Plesch, à Budapest.

Mme A.-M. Bruot, à Chartrettes. M. Rémy Bernay, à Marseille.

M le comte F. de Bernard, à Bellerive. Mme Bourlon de Sarty, au château de Seridos.

Mme la générale de Bourgon, à Nîmes. Mme Pierre Chanvin, à Allauch. M. le comte Clauzel, à Vienne. M. Gaston Deseveaux, à Hyères. Mme Alfred Eisen, à Anvers.

M. G. Gourmoux, à Lyon.

Mme B. Gantier, à Bournemouth. Mme Hériot, à Grasse.

M. Le Grip, à Cannes.

Mme de Loynes, à Niort.

M. et Mme de Lécluse-Trevoedal, au château de Ker-Is-Tum.

Mme la baronne de Léautaud, à Bichka-Eder.

M. le vicomte de La Villebiot, à Angers.

Mme dc Monval, à Aix-en-Provence. M. Mollière, à Sancellemoz.

Mme Louis Mavaud, à Saumur. M. le baron de'Pombeiro, à Porto. Mme Ambroise Ralli, à Alexandrie. M. Albert Surier, à Ajaccio.

Mme la baronne de Stabenrath, au château de Bruquedalle.

RENTREES A PARIS

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M. Fortuné Andrieu, Mme Maurice Bouilloux-Lafont, Mme la marquise de Bouillé, Mme Jean Burnay, M. le comte A. de Castries, M. Henri Delahaye, Mme Henri Duchesne, M. le baron d'Estreux de Beaugreuier, Mme Emile Halphen, Mme Alfred Hanes, Mme la vicomtesse H. de Luppé, Mme la comtesse de Lesseps, M. François Mollard, M. Henri Moreuw, Mme la baronne de Marcé, M. le marquis d'Oncicu de Chaffardon, Mme Pinard, M. Maurice de Ridder, M. le vicomte G. de Reviers de Mauny, M. le vicomte de Rivaud, M. A. de Viefville.

19 novembre.

̃ Mme Hélène Bouchart, Mme Alice Blum, M. Louis Brinquant, Mme Jean Bovet, Mme Charles Béranger, M. E. Choumert, M. A. Chinardet, Mlle de Chastenet d'Esterre, Mme R. Durand-

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