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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-11-04

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 04 novembre 1932

Description : 1932/11/04 (Numéro 309).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297137g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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•Xi -A-' '1 TI QUE' 1

Les menaces

de M. de Monzie

Cette commission permanente, créée par M. de Monzie pour étudier la révision de la carte scolaire, ne nous dit rien qui 1

vaille. La présence des trois délégués des associations de parents d'élèves, perdus au milieu des parlementaires, des maires désignés par le ministre, des représentants de l'administration centrale, des différents membres de l'enseignement, ne nous rassure nullement. C'est à peine le droit de regard sur l'éducation de leurs enfants, maintenu pour les parents par Robespierre dans son projet de tortionnaire, concernant l'instruction publique. A mesure qu'on s'avance dans la réalisation de l'Ecole Unique on discerne mieux quel instrument de servage elle constitue Y ̃ M. Hippolyte Parigot, dans une étude de la Revue des Deux Mondes, que Figaro a déjà signalée à ses lecteurs, montre que nos législateurs ont été chercher leurs principes dans les plus détestables traditions jacobines, et que ce n'est pas sans raison que M. de Monzie a mis le premier ministère de l'éducation nationale sous les auspices de Robespierre. Comme le grand ancêtre nos doctrinaires radicaux prétendent que tout ce qui doit composer la République soit jeté dans un moule républicain. Propriété de l'Etat, « corps et âme », l'enfant sera ainsi modelé dans une forme unique. Cette façon de « régénérer l'homme par l'instruction nous promet d'intéressantes générations Elle est, dit justement M. H. Parigot, « un hommage à l'égalité, mais en même temps un péché contre l'esprit ». Il importe, paraît-ii, à l'unité sociale que les avocats pensent comme les ébénistes, et les ébénistes comme les avocats, mais il se pourrait faire que bientôt plus une pensée originale, plus une invention, plus une découverte ne se dégagent de «ce magma intellectuel ». :̃̃*̃

Admirable machine pour abaisser le niveau humain, pour abêtir ou gâter l'élite de toutes les familles, pour niveler sur pied la plus précieuse des pépinières celle où la République trouvait sa recrue d'hommes d'Etat. Taine disait « Une société est comme un grand jardin, on l'aménage pour lui faire rendre des pêches et des oranges, ou des carottes et des choux. » M. de Monzie et ses amis avec les puissants moyens de « maintenir l'égalité naturelle » dont ils disposent, rêvent d'aménager la nôtre en faveur des carottes et des choux.

Et si seulement la culture qu'ils préconisent aboutissait à la récolte de ces excellentes plantes potagères Mais non Comme le montre encore admirablement M. H. Parigot le système de l'école unique est « d'abord un glissement dans l'irréel ». Et pour cette raison, ce régime risque de ne nous donner que des « ratés », des êtres « inadaptés » à la société réelle, de ces révoltés que Jules Vallès a si terriblement décrits.

Le Congrès de Toulouse se prépare cependant à honorer l'Ecole Unique de motions enthousiastes, et à1 applaudir le ministre qui promet de « couler toutes les intelligences d'un seul jet ». Nous sommes loin des temps où Renan, suivi par tout un public de « libres penseurs », professait que « l'égalité dans l'enseignement est la plus grande cause d'affaiblissement politique qu'il y ait », et enseignait que l'Etat où les classes sociales tendent à disparaître est de sa nature antiprovidentiel.

La campagne présidentielle aux Etats-Unis

Washington, 3 novembre. Le président Hoover, dans le discours qu'il a prononcé ce soir à une réunion électorale a déclaré, après avoir fait allusion à la prohibition, qu'en ce qui" concerne la politique tarifaire, aucun accord réciproque ne saurait être conclu avec les pays étrangers sans qu'il fût préjudiciable aux intérêts des Etats sur la côte du Pacifique. Il serait difficile de mentionner un seul produit en provenance de cette région, as conclu M. Hoover, qui ne put être gravement affecté par un abaissement des tarifs douaniers. 1 ̃•̃* De son côté, parlant à Boston hier soir, M. Newton Baker's'est déclaré surpris que le président des Etats-Unis ait fait allusion au danger que courraient les fermiers au cas où le candidat démocrate serait éiu, alors qu'à la suite du discours prononcé il y a quelques jours par M. Hoover le prix du blé avait vivement fléchi.

A LA CINQUIEME PAGE

CHRONIQUE DES THEATRES DE PARIS

par GERARD D'HOUVILLE

AU CONSEIL DE' GUERRE

Le naufrage

du Prométhée ̃"

CHERBOURG, 3 novembre. (De notre envoyé spécial)

Le 7 juillet dernier, vers midi, le sousmarin Prométhée, qui était sorti le matin de Cherbourg pour exécuter des essais de marche en surface, coulait brusquement à 6 milles de terre par 72 mètres de fond. I Des 69 personnes qui étaient à bord, sept seulement furent sauvées par un bateau de pêche. Le lieutenant de vaisseau Couespel du Mesnil, qui commandait le bâtiment, étant l'un des survivants, le code de justice maritime veut qu'il réponde de la perte du navire. Il comparaît donc aujourd'hui devant un conseil de guerre, compose, conformément au règlement, .du, capitaine de vaisseau de Carné, président, d'un capitaine de frégate, de trois capitaines de. corvette. et deux lieutenants de vaisseau. Le siège du ministère public, ou commis;§aitfe.dii gouvernement, est occupé par le capitaine de frégate Martin Decaeji celui de la défense par le capitaine de vaisseau Gelis.

A 8 h. 30, le conseil entre en séance, et, après l'accomplissement des formalités ordinaires, le président donne la parole au greffier pour la lecture du rapport du commissaire rapporteur.

Ce rapport, rédigé par le capitaine de frégate Desrez, qui a été chargé de l'instruction, est un modèle de précision et de clarté.

Il commence par établir la situation du Prométhée le jour du sinistre. Le bâtiment,; lancé en 1930, entré en armement à la fin de 1931, n'avait encore jamais plongé les épreuves d'étanchéité de sa coque n'étaient pas faites les appareils relatifs aux manœuvres de plongée étaient aux mains du personnel des constructions navales, et les marins de l'équipage avaient interdiction d'y toucher. L'équipage, du reste, n'avait aucun entraînement, quoique les hommes eussent reçu une instruction spéciale à bord des autres sous-marins <JÇ flottille. Le Prométhée faisait sa cinquième -sortie à la nMsryayant pour objet un-essai; de pressionnement des moteurs électn* ques et des mesures de puissance Jc'es moteurs et des moteurs Diesel. A la demande des ingénieurs, les robinets de remplissage des ballasts de plongée étaient ouverts, ainsi que c'est l'usage pour la navigation des sous-marins en surface afin d'éviter les déformations des tôles de. ces. ballasts sous les chocs des vagues. A cette ouverture doit correspondre une fermeture parfaitement étanche des robinets de purge destinés à laisser évacuer l'air quand on veut remplir les ballasts pour plonger. Les purges étaient effectivement fermées et l'on s'en était assuré avant l'appareillage. Le bâtiment était ainsi regardé comme naviguant dans des conditions normales.

LE SOUS-MARIN S'ENFONCE Tout était calme à bord, quand l'enseigne de vaisseau Bienvenu, qui était de quart sur la passerelle, entendit à l'arrière un sifflement qu'il reconnut aussitôt comme celui que produit la brusque ouverture d'une purge de ballast. Puis successivement, mais très rapidement, des bruits analogues annoncèrent l'ouverture des autres purges. L'enseigne se rendit tout de suite compte du danger et commanda de fermer les panneaux du pont, puis cria dans le kiosque de navigation « Les purges sont ouvertes », afin d'informer les hommes de l'intérieur. Le commandant était au carré, attendant les autres officiers pour le déjeuner. II entendit lui aussi le bruit d'ouverture des purges, mais crut que c'était celui de la mise en marche des moteurs Diesel. Il entendit ensuite des pas précipités sur le pont et, pensant qu'un homme était tombé à la mer, il monta aussitôt. Quand il arriva à l'air libre, l'accident avait déjà pris la tournure d'une catastrophe le sous-marin s'enfonçait par l'arrière l'eau gagnait sur le pont et tous ceux qui s'y trouvaient n'avaient d'autre ressource que de se jeter à la mer. Plusieurs périrent par congestion. Les autres furent recueillis au bout d'une heure. II ne s'était pas écoulé plu; de 45 secondés entre l'ouverture de la première purge et la submersion complète du bâtiment.

(VOIR LA SUITE EN, QUATRIÈME PAGE)

j- f j- j-

Les cours- à Paris des monnaies étrangères

l DEVISER. S°"!S (;ours

e DEVISE& 2nov. 3 JMV.

1- 1 livre sterling. 8463 83 72 '5 100 dollars. 2545 5° 2541 75 il 100 belgas. 354 s 354 25 )- 100 pesetas. 20825 208 » ~r 100 tires. 13030 13025 100 francs suisses. 491 » 49075 100 florins. 1024'» » 102450 100 couron. norvégiennes. 428 » 100 couronnes suédoises..

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque J

de France

Au 28 octobre 82.909.009.986 fr.

Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue Au 28 octobre 76 73 0/0

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I~A Pl~L3~CT~ .A~LEM~3.NDE LES DIFFICULTÉS DU CABINET DES- BARONS"

A. Thomazi.

L'Allemagne doit voter dimanche pour envoyer de nouveaux députés au Reichstag. Et, demain soir, avant-veille du scrutin, M. von Papen prendra la parole pour éclairer l'Allemagne sur la situation politique. Son discours sera radiodiffusé par tous lés postes officiels.

Si M. von Papen veut mettre le peuple allemand au -courant de tous ses soucis, il aura de quoi parler, car ceux-ci ne man- quent pas. Il y a surtout la lutte entre ie;:Reich et les Etats de l'Allemagne. Nous- avons déjà exposé dans ces colonnes les prptestatioaf vph^énientes <Je M, #eld, président du Conseil bavarois, qui ne veut en aucune façon accepter les projets. constitutionnels du-,gouvernement des barons. Les Etats restent profondément attachés au fédéralisme. La Prusse, dont le gouvernement est passé sous la coupe d'un commissaire d'Empire, se ranime maintenant au souffle de la résistance bavaroise. On annonçait, en effet, hier soir à Berlin, une nouvelle démarche de M. Otto Braun qui, « démissionné » il y a trois mois, demande à profiter de tous les avantages que lui a reconnus la Cour de Leipzig et à reprendre les fonctions de sa charge. M. Braun a adressé une lettre au président von Hindenburg, dans laquelle il se ̃ plaint de la façon dont il est traité par le ,gouvernement du Reich. Le président du Conseil de Prusse sollicite la haute protection du chef de l'Etat. ;•.

C'est à la suite de ces graves difficultés avec la Bavière et avec la'Prusse qu'on a fait courir le'bruit d'un remaniement ministériel imminent, voire d'une démission du gouvernement. Faut-il prendre au sérieux ces informations ? Nous ne le croyons pas pour le moment.' Il 'est évident que les attaques du président du Conseil de Bavière, M. Held; pnt provoqué à Berr

f^.J:y~C:x; n. .;•̃̃ '"J; j'" V-, “.» .X«-

LA PROPAGANDE EININEMIB ,'W: ,-»>

Comment Moscou prépare, en France, la destruction du Traité de Versailles

Des efforts concertés tendent à désarnier lia firetértrop peu d'attention, a son secréFrance matériellement et moralement; à ariat permanent à Paris. Il se fait fort

la France matériellement et moralement* a la diviser jusque dans son être administratif, à provoquer partout un esprit de ran-»' cœur, de découragement et de panique. Depuis la victoire mal organisée et la paix mal faite, toutes les forces hostiles à notre pays se sont développées dans ce sens. Aucun des gouvernements qui se sont succédé n'est exempt d'une part de' responsabilité dans la situation présente. Les « modérés », les « conservateurs.», par leurs lâchages continus, ont mérité plus d'une fois ces jugements sévères que porta souvent sur leurs aînés dont les erreurs et les fautes procédaient d'une psychologie semblable à celle de tant de prétendus; « nationaux » d'aujourd'hui l'avertisseur irréductible liqûi avait nom Mallet dij Pan. A4-'ebrirdprrieçe son» rideau de men- songes colportés,; 'derrière ses émissaires camouflés, derrière ses rabatteurs ',dé presse, de finance et de parlotes politiciennes, l'Allemagne perfectionne la formidable machine qu'elle mettra un jour en marche contre nous. La guerre gui vient sera une guerre de' chimie; il est logique que ceux qui la veulent corrompent les cerveaux avant' de les livrer aux brouillards de l'asphyxié. Les périls s'amoncellent impunéinent. Impunément.. ;̃•; t ̃ Prenez le numéro de l'Humanité d'hier. Vous y lirez,, en première page, sous la signature du député Marcel Cachin, ceci Ce que réclament les communistes de France comme ceux d'Allemagne, c'est l'abolition du traité de Versailles avec ses conséquences écrasantes pour les -deux prolétariats. Ils. demandent que les sommes honteusement gaspillées des deux côtés du Rhin, « pour l'armée, la guerre, l'appareil oppressif de l'Etat, soient utilisées pour alléger la misère des; victimes de la guerre, des chômeur/s, des- pensionnés, des paysans pauvres, des fermiers, des métayers et des classes moyennes dépouil^lées ». .Une occasion npus est offerte^ ÏÇJbeif'dredi 11 novembre, de marquer avec un grand éclat notre entière solidarité avec 'no? camarades d'Allemagne. Dans une dizaine de grandes villes de France, d'amples manifestations sont organisées par le Comité mondial d'Amsterdam contre les traités de 1919, contre tous les impérialismes et contre les crimes qu'ils préparent. Il ne s'agit pas d'une action « prolétarlenne ». Il s'agit d'une aide publiquement apportée, sans qu'i< puisse y avoir le moindre doute sur le but poursuivi et sur les bénéficiaires, aux pangermanistcs d'Hitler et de vdn' Schleicher réunis. Moscou, dupeur féroce des ouvriers, veut les enrôler chez nous comme fourriers de leur propre massacre et, pour ceux qui survivront, de leur esclavage. Le « Comité mondial d'Amsterdam », fondé à la suite des délibérations de-septembre auxquelles on

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lin une très vive impression. Elles n'obligent nullement le cabinet, qui ne dépend d'aucun parti, à abandonner le pouvoir, tout au moins avant les élections. Si après le scrutin les différents partis manifestaient un désir de conciliation quelconque, le gouvernement examinerait la possibilité d'un remaniement permettant à certains membres de l'opposition d'accepter certains portefeuilles ministériels.

Notons, en passant, que M. Gregor Stras- ser, lieutenant de Hitler et qui lui est, assure-t-on, très supérieur en sens politique, pourrait bien se décider à collaborer à l'oeuvre gouvernementale. On a égalehient mis en avant le nom du social-dé̃ mocrate Leipart, candidat sérieux, pour occuper le poste 4e ministre dm tvimaiLM. « Gessler, ancien ministre de la Reichswehr, qui a une grande autorité dans tous les partis, serait, dit-on, le grand conciliateur et la cheville ouvrière de la concentration nationale.

M. von Papen aurait encore récemment affirmé qu'il était tout disposé à abandonner la chancellerie pour faciliter la formation d'un gouvernement de coalition des partis. Pour faire écho à tous les bruits qui courent, ajoutons que M. von Papen recevrait probablement alors le portefeuille des affaires étrangères, M. von Neurath étant rendu à la diplomatie.

Comme chancelier possible on a nommé à côté de M. Gessler le général von Schleicher, et aussi le général von Seckt. Le premier semble le grand favori. Mais il ne faut pas négliger certains outsiders. Ce remaniement ne se fera pas sous la pression actuelle de MM. Held et Braun. C'est le maréchal Hindenburg et les membres les plus influents du gouvernement qui décideront de son opportunité et en choisiront l'heure. En attendant, le peuple allemand doit aller aux urnes.

d'organiser à Vincennes, vendredi prochain, une manifestation monstre contre le traité de Versailles, bête noire de nos bolchevistes de salon, de ruelle et de meeting, bête noire de M. von Papen, comme il l'était de feu Stresemann. Ce n'est pas tout. Des démonstrations semblables sont prévues à Rouen, à Autun, à Bordeaux, à Strasbourg, à Metz, dans le Nord, à Lyon, à Angoulême, à Toulouse (avec le député Bergery), à Dijon, à Alençon, etc. Est-ce en tolérant cette débauche d'antipatriotisme que nos pouvoirs publics comptent s'opposer à la propagande allemande ? Mais c'est ça, ça, la propagande allemande 1 Bâillonnez-la, saisissez l'occasion 1 Sinon, comment s'étonner puisqu'on autorise sur riofre ""territoire 'une campagne contre le traité de Versailles que la presse espagnole dise à M. Herriot (Matin du 2 novembre) « On désirerait que la France consentît à un aménagement du traité de Versailles en ce qui concerne les responsabilités de la guerre »

Car nous en sommes à ce point, en attendant l'offensive contre le couloir de Dantzig.

Et l'Espagne ne parle pas seule. L'Amérique nous avertit. M. D. W. Guthrie, ancien bâtonnier du barreau de New-York, président de France-American Society of New-York, vient de prononcer, au Comité France-Amérique, un discours impressionnant. Notre éminent ami d'outre-Atlantique s'est écrié

J'ai la témérité dans cette salle d'exprimer mon opinion et de donner mon avis et mon conseil sur la nécessité urgente d'instruire et d'éclairer l'opinion publique en Amérique sur les questions qui agitent l'Europe et menacent la paix et sur les revendications justes et raisonnables de la France. Je suis désolé que rien n'ait été fait et que l'ignorance et l'incompréhension contiiluent dans mon pays.

̃ I/ne œuvre de salut public s'impose. Elle ne souffre pas de délai. Des journaux comme le Quotidien, sous la signature de M. Jean Hennessy, comme la République, sous la signature de M. Pfeiffer, l'avouent. Cette œuvre, qui l'entreprendra ? On nous menace, en certaines officines, d'un coup de main socialiste. Nous verrons bien. Il aurait du moins l'avantage de sonner le réveil, de grouper, ne serait-ce que sous le fouet de l'intérêt ou de la peur, des milieux sociaux qui s'abandonnent. Il fédérerait des énergies éparses. Le concours du patriotisme jacobin, du radicalisme traditionnel et des diverses formations nationales, réalisé lors de l'échec de Briand à l'Elysée, sera, si nous ne voulons pas périr, la forn>ale la :seule nui soit immédiatement réalisable ^demain.

Gaëtan Sanvoisin.

L'HEURE QUI PASSE

Une visite

au cœur de Turenne

A la fin de son livre, ordonné comme une parade, du grand capitaine qui l'inspira à celui qui l'écrivit, le général Weygand nous dit que le cœur de Turenne, après avoir été préservé du vandalisme révolutionnaire et conservé pendant plus d'un siècle à l'abbaye de Cluny, fut remis à la famille en 1819. Ce cœur, ce grand cœur, où est-il aujourd'hui ? Pas loin.de Castelnaudary se mirant au paisible bassin du canal du Midi et dont les derniers moulins tournent encore, charme de Hol- s lande quand la brume des matinées d'automne fait des airs une porcelaine grise et bleue hé- sitant à se dorer.

Par des chemins bordés de seules, le long desquels des vieilles au souple chapeau de paille noire' bridé sous le menton poussent des troupes d'ôiès.oïïde dindons, on gagne le petit vil- *Jage deSaint-Paulet, on grimpe raidement jusqu'à son château. Il faut contourner une peu souriante et très haute façade ̃̃pour; arriver devant le portait de fer que sùrnïonte le monogramme des la Tour d'Auvergne Lauraguais. Quel saisissement devant l'étendue, la grandeur des paysages qui sollicitent alors, de tous côtés, la contemplation Ce pèlerinage au cœur d'un héros s'effectue d'ailleurs sous le signe de la grandeur. Le mot s'impose et c'est lui qui monte maintenant de toutes ces terres jusqu'à ces murailles, jusqu'à ce salon rarement habité sinon par les portraits à perruque dont les regards tendres ou malicieux, volontaires ou rêveurs, observent le visiteur immobile devant le coffret de verre au-dessous duquel une plaque porte l'inscription suivante Ici est déposé le cœur du Très Haut et Puissant Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne,' colonel général de la cavalerie légère de France, gouverneur du Haut et 'Bas Limousin; maréchal de France, né à Sedan en 1611, tué à la bataille de Salzbach en 1675.

Ce cœur a été remis à la famille de la Tour d'Auvergne Lauraguais le 2 janvier 1810 par ordre du roi Loùis XVIII.

.On a entr'ouvert les volets avec précaution à cause du furieux vent d'autan qui, tour à tour plaintif ou grondant, semble monter autour de-cette aire la seule -ga#de- -digne ^-d'elle. Devant le- cçeiir (le Turenne, sf l'on ne pleure pa| comme les deux grenadiers qui, ayant servi sous' ses ordres, s'arrêtèrent à Cluny pour mêler les larmes aux prières après avoir placé leurs sabres en croix sur la relique, la méditation du moins induit à penser qu'il est des lieux de mystérieuse élection. Tous les pays d'alentour, Je Tarn, la .Montagne-Noire, le Lauraguais, et au sud, là-bas, Montségur, dernier repaire des Cathares, puis, sous de luisantes pâleurs la double cime du Saint-Barthélemy, quelle ambiance de tumultueux souvenirs Couronnant d'une même architecture une colline semblable, le château le plus voisin abrita le concile qui élut Niquinta, pape des Albigeois; aujourd'hui, au pied de ses murs, le buste de Déodat de Séverac rêve devant la'terre occitane dont le musicien nous fit entendre les voix les plus subtiles.

Mais nous voici de nouveau-dans l'immense cuisine qui conte l'ancien temps mieux qu'un livre d'histoires. Dans le mur épais une petite fenêtre fleurie de cette fleur rose et rouge que l'on nomme « impatiente » impatiente de quoi en ces lieux où il semble qu'un sablier ne s'écoulerait point ? encadre tout juste un moulin gris tournant pour ne rien moudre que du vide dans la tour déserte. Au-dessus de la cheminée, à la mesure de la cuisine, un long fusil d'antan est accroché, 'contemporain sans doute de ces mots gravés dans la pierre noircie On ne mange pas ici le chapeau sur la tête. Dans la cour d'honneur les poules se serrent déjà pour la nuit sous les derniers dahlias qui se mêlent, échevelés, aux premiers chrysanthèmes, et une pie semble ne se poser un instant sur un arbre défeuillé que pour nous rappeler le nom du cheval de Turenne à Salzbach. De nouveau les paysages nous rèssaisissent plus fortement encore que le vent divisé comme par un fer de lance par la petite terrasse triangulaire de l'est. Les carillons de Castelnaudary, qu'Henry Bataille trouvait radoteurs et qui sont charmants, annonçant- des l'aube, par des airs convenus le temps qu'il fait, sonnant « le Bon Roi Dagobert pour l'ouverture de la chasse, « la Marseillaise pour le 14 juillet, de vieux noëls occitans le, 24 décembre, ces carillons, lorsqu'ils jouent « la Marche Lorraine », doivent se faire entendre jusqu'ici. C'est également le poète du « Beau Voyage » qui, pourtant fidèle à la borde lauraguaise de son enfance, trouvait ce pays banal, comme un sol t sans passé. Il ne l'avait sans doute jamais contemplé des coteaux de Saint-Paulet ou de Saint1 Félix sinon des hauteurs dominicaines de Montréal et de Fanjeaux, de l'autre côté de la plaine. Sous l'apparente mollesse des luzernes et des moissons, des arbres aux feuillages d'églo3 gûe, les sillons facilement rougissent, se souc venant soudain, pourrait-on croire, des fièvres i religieuses et du sang versé. La vieille chanson languedocienne qui accompagne le labour des bœufs 'puissants sur la toile du peintre comme s sur cette terre, que l'on aime justement pour cette ardeur voilée de tendres apparences, ne 1 semble elle-même qu'une' mélopée rustique aux oreilles de l'étranger. Or Henri Duclos nous s Fa rappelé dans son admirable « Prieur de Prouille » ce fut, dès le début de la guerre t entre le Nord et le Midi, l'hymne de révolte des occitans, et quand le vent s'apaise, s'endort, fatigué de sa garde, de sa ronde hallucinante, <, cédant lui aussi au' vent du Nord, la relève est '> assurée par cette chanson des bouviers qui monte alors dans l'air calme, lourde d'histoire t | mais légère comme l'alouette, jusqu'au cœur 1de Turenne Quand lou bouié sen dé laura. 1 Jean Lebrau.

A ~'(~VLOÛSE

Le Congrès radical est ouvert

IMPORTANT DISCOURS DE M. HERRIOT

« Je ne dissocierai pas la sécurité du désarmement. »

TOULOUSE, 3 novembre (De notre envoyé spécial, par téléphone)

C'est dans la salle. gentiment décorée du théâtre des Nouveautés que se tient le 29" congrès radical, .et l'on souhaite cordialement au directeur une assistance aussi nombreuse à chacun de ses spectacles. Photographes et cinématogra|)hes font rage.

M. Maurice Sarraut préside lâjjSéance de cet ajirès-midi. Celle de ce mafîft avait été de pure forme. A ses côtés ont pris place de nombreux parlementaires. Le président du Conseil, qui a quitté le Sud-Express à Hendaye, est venu à Toulouse par la route. II était accompagné de MM. Malvy, François de Tessan, Yvon Delbos. Une chaleureuse ovation salue l'entrée de M. Herriot qui paraît un peu fatigué de son voyage. A l'ouverture de la séance, M. Feluel, président de la Fédération radicale de la Haute-Garonne, avait prononcé une courte allocution de bienvenue; après quoi, M. Maurice Sarraut salua en termes particulièrement cordiaux les délégués et les membres de la presse. Immédiatement après, M. Yvon Delbos donna lecture du rapport sur la politique générale du parti. Le rapporteur général expose dans quelles conditions a été formé le ministère. Il exprime le regret que la collaboration des forces de gauche n'ait pas été plus intime et traça l'œuvre considérable qui reste à accomplir dans les domaines financier et économique, aussi bien que dans la politique extérieure. Il précise ainsi sa pensée «-II ne faut pas changer d'attelage au moment de traverser le gué. »

M. Sarraut remercie vivement le rappor. teur, un 'des « espoirs », dit-il, du parti. Le congrès acclame M. Steeg qui vient prendre place au bureau.

ARRIVEE

DU PRESIDENT DU CONSEIL A 16 h. 15, M. Herriot, salué par une formidable ovation, s'assoit lui-même sur l'estrade. Près de lui, on remarquait MM. René Renoult, Chautemps, Lamoureux, Mistler, Berthod, Georges Bonnet, Valentin Schmidt, Albert Milhaud, etc.

On peut d'ailleurs se demander dans quelle mesure il n'est pas à regretter que la direction des affaires publiques soit ainsi suspendue pour permettre au chef du gouvernement et à ses ministres de se mêler aux travaux d'un parti

Ce régime des clubs pourrait bien être en bonne doctrine le contraire exact du régime parlementaire. Ses inconvénients en ont d'ailleurs éclaté auxveux des moins prévenus en écoutant le discours de M. Bergery qui ne fut jamais si agressif. Ne nous en plaignons pas trop pourtant, puisque à cette véritable interpellation le président du Conseil répondit par un de ses plus beaux discours, un discours qui aura certes un écho puissant et qui vaut non seulement par l'élégance de la forme, l'ampleur des envolées oratoires, mais par une netteté de pensée, une précision de formules qui sont d'un véritable chef de gouvernement.

Avant de conter ce moment culminant du débat, indiquons que M. Jacques Kayscr avait porté à la tribune diverses critiques relatives surtout à la tactique du parti. C'était là une première manifestation des divergences qui écartent lès « Jeunes Turcs du reste des radicaux. Avec M. Bergery, ce fut la bataille.

L'INCIDENT BERGERY

Le député de Seine-et-Oise annonça qu'il allait définir ce que comporte la victoire de 1932, mais c'est à la victoire de 1918 qu'il pense plus fréquemment. Et là, pas d'hésitation la victoire est, selon un mot tristement fameux, un « boulet » qu'on nous en libère au plus vite!

A vrai dire, l'intervention de M. Bergery faisait craquer le cadre du débat. Ces! surtout de politique intérieure qu'il t est question lors de la discussion de politique générale et M. Bergery ne parla guère que de politique extérieure.

Tout d'abord, il s'en prit au règlement des dettes, critiquant les modes de paiement auxquels on s'est successivement arrêté et contestant le bien-fondé de la théorie du solde soutenue par M. Herriot -à Lausanne.

[ M. Bergery fait état de la déclaration faite à M. Hoover par le sénateur Borah se plaignant qu'il n'eût pas été consulté sur les accords de Lausanne, et il s'écrie « Les dettes interalliées sont mortes en 5 même temps que les réparations, reste à savoir qui délivrera le permis d'inhumer. » [ M. Bergery déclare que les Empires Centraux sont unanimes à considérer l'arbitrage à l'intérieur des traités comme une momification de l'Europe. Il faut donc envisager dès maintenant la revision des traités et y préparer l'opinion publique.

r L'assemblée est devenue très houleuse et c'est avec peine que Bergery pourra désormais se faire entendre. Aussi der-


rUre lui, M. Herriot exprime fréquem•meiïf -par:une vive mimique à quel point il est en désaccord avec l'orateur. Imperturbable, serré dans un veston noir, sa petite, cravate de garçon de café tranchant sur le plastron blanc de la chemise, ,ï,î. Bergery poursuit avec âpreté. Il s'attaque -alors au plan de désarmement. A l?en "croire les réductions proposées par la note Hoover étaient parfaitement admissibles. Si nous avions accepté, la France aurait licencié 30.000 militaires de carrière qu'elle a en trop et les EtatsUnis auraient été les garants du désarme.raeiv|. 4£k- l'Allemagne.

'M.iïerriot interrompt et proteste. Et cette discussion, sous .l'aveuglante lumière des sunlights, entre deux hommes qui se réclament "de la ''même doctrine et que cependant tout sépare, a vraiment un tour dramatique.

.< Vous avez dit, mon cher président, que le verbe désarmer ne s'est jusqu'ici conjugué qu'au futur. Il ne faudrait, pourtant pas que désormais on ne le conjugue e qu'au conditionnel. ̃̃

-11 n'y a pas un mot, s'écrie M. Her- ïîot, sur lequel je puisse être d'accord avec

À-pus'i

-A la différence de tant d'autres, je vous dis en face ce que j'ai à vous dire, répond M. Bergery.

Un violent tumulte éclate,, et comme l'orateur se refuse à conclure et brandit encore un paquet de notes, la majeure partie de la salle exprime bruyamment son désir de voir M. Bergery quitter la tribune. Il, ne faut rien moins que l'intervention de M. Herriot pour ramener un silence relatif. Et M. Bergery se lance dans une critique non moins acerbe de la politique financière et intérieure et invective contre certaines 'hautes personnalités administratives et militaires. La salle, à nouveau, maillfèste bruyamment.

Bande de voyous 1 s'écrie M. Pierre Cot, qui soutient avec ardeur son ami de Seiné-etrOise.

Oh M. Cot,.> vos amis, peut-être vos électeurs. ̃

̃'̃̃̃ JËnfiD M. Bergery termine et fait une charge à fond de train contre M, Herriot « traître aux eiigagemenf'sig^'àrèvaît. tenir ja iînajoritp et qui demain .obligera peut_lêtj\,pe,ltç;majorité se drpsser, contre le gouvernement ». ,ï,

M. HERRIOT PARLE

LW sifflets, les hurlements, les acclanV$âons_se confondent après cette péro-

iscyi,.

Sf. Herriot avait écouté ce réquisitoire avec une visible impatience. De l'étonnement l'irônie, de la gaieté un peu contrainte l'indignation, sa physionomie et ses gestes avaient traduit toutes les nuauces, .de la réprobation. Il se maîtrisa pourtant, et seule une brièveté inhabituelle du ton décelait son émotion.

Vous avez à choisir, a dit M. Bergery, entre le gouvernement et la Répulijiqlié; ^J'espère que vous ne vous laisserez pas enfermer dans ce dilemme. Répondant à une citation de Pelletan, produite par M. Bergery, M. Herriot rappela, que, Pelletan avait été le collaborateur de \Valdeck-Rousseau. et il fit l'éloge de celui-ci et de son républicanisme incontesté.

Puis il reprit un thème qu'il avait déjà développé à Vesoul et à Poitiers, notammejjjt ri •. ̃•• ̃ ̃ « Je fais la politique du parti radical, j'essaie de démontrer qu'il est un parti nécessaire et ,^u^fi^.aiit, qu'il peut biem gouverner.- Je rie ''louche ni d'un côté ni de l'autre, je regarde droit devant moi. » Et le président du Conseil, s'emparant des divers arguments de M. Bergery, les détruisit un à un.

« Lés finances ? Il y a douze milliards de déficit et même un peu plus. Peut-on dire que le gouvernement n'a fait nul effort de compression après la conversion? Et alors qu'il a réduit les dépenses militaires de 1.500 millions, des critiques comme celles de M. Bergery sont infiniment' dangereuses. C'est à cause de critiques semblables qu'on nous traite de bellicistes dans certains pays voisins. On va jusqu'à nous reprocher de ne pas accepter le programme de désarmement du congrès d'Amsterdam. »

La visite en Espagne du président du 'Conseil- fui â^pèrmis de mesurer à quel point on défigure notre pays.

Le déficit exigera des secrifices; de tous: « Croyez-vous que je serais assez lâche pour dire que j'en exempterai certaines caTëgbfies '?">'

E\ sur un ton plein d'autorité, M. Herriot' proclame qu'il veut rétablir l'équilibre budgétaire.

V– Je viendrai avec un plan devant la Chambre, j'étudierai toutes les suggestions, -mais quand ce plan sera ̃établi,1 je lierait son sortie sort de mon gouvernement,1 Gouverner, c'est autant affaire de volonté que dïtîtelligence.

En politique extérieure, M. Herriot réfute aussi les attaques et rapelle cruelle ment à son adversaire que ceux qui conseillent sans cesse à la France les sacrifice^ né. votent pas toujours pour le; gouvernements qui les écoute. Il n'a pas ,1-ejqté le plan hoover il s'est réservé dans ^l'intérêt de la sécurité.

Dans un langage émouvant, il rappelle que la sécurité n'est pas une abstraction. « C'est la vie même de vos enfants don je suis, responsable. »

Pour le désarmement il y a le plar qui vient d'être élaboré. Il n'est pas parfait ? Soit, mais il est dur d'entendre aocuser la France d'égoïsme, elle qui s déjà apporté trois plans. Et M. Herriot, élevant le ton, proclame et répète « JE né* consentirai pas à dissocier le désarmement de la sécurité ».

'Et, sous les applaudissements, il pour

siilt

__̃ Je dis qu'il est pénible d'entendre accuser toujours la France. Quelle attitude nous eonseille-t-on ? Eh quoi la Repu blique française serait le seul pays qti nu peut pas poser des conditions qu'ell< considère comme justes et raisonnables A quel rôle veut-on rabaisser les négocia têùrS ? A se borner à soliciter les condi lions d'autrui, à tâcher de s'y conformer Non [Non

Quelle éclatante condamnation du brian disais Et elle fut acclamée Quelle indi cation pour un gouvernement décidé ai redressement national I

u- je suis un vieux jacobin, poursui M. Herriot. Je proteste contre l'injustic dont la France est constamment victimE Rappelez-vous et M. Herriot brosse ui émouvant tableau de la politique d'après guerre rappelez-vous, dit-il, la générc site -dont la France a fait preuve depui l'armistice et lorsqu'elle tente un neuve effort pour la paix, des Français viennen

LES COURS, LES AMBASSADE! LE MONDE ET LA VILLE

Cours

LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Brabant fêtent aujourd'hui le sixième anniver.saire de leur mariage, qui fut célébré à Stocholm le' 4 novembre et à Bruxelles le 10 novembre 1926.

S. A. R. le 'Duc de Brabant est entré hier dans sa tfente-deuxième année.

S. A. R. la Princesse Hélène, après avoir passé la journée avec son fils, S. A. R. le Prince Michel, a quitté Bucarest, se rendant directement à Florence;

LL. AA. RR. le Prince et la Princesse héréditaires de Suède, qui visitent l'Autriche incognito, sont arrivés avant-hier à Salzbourg et y passent quelques jours. ̃̃

S. A. R.' la Princesse Ingrid de Suède est partie hier matin de l'aérodrome de Croydon pour Bruxelles.

La Princesse Ingrid, cousine de la Princesse Astrid, est arrivée à l'aérodrome d'Haeren, à bord d'un appareil trimoteur. Le vent soufflant de plein sud-ouest à une vitesse de quarante kilomètres' à l'heure, l'avion était en avance d'une demi-heure sur l'horaire prévu. LL. AA. RR. la Princesse Astrid et la Princesse Ingeborg attendaient la voyageuse sur l'aire d'atterrissage de l'aérodrome.

S. A, R. le Duc de Gloucester, troisième fils de S. M. le Roi d'Angleterre, partira, quelques jours après la Noël, pour le Soudan, en expédition de chasse, et rentrera à Londres en mars.

C'est la troisième expédition de ce genre à laquelle participe le Prince. En 1928, il a accompagné S. A. R. le Prince de Galles en Afrique orientale, voyage écourté par la grave maladie du souverain. En 1930, après avoir représenté son père aux fêtes du couronnement de l'Empereur d'Abyssinie, le Prince prit part à de grandes chasses dans les hautes régions de ce pays.

Le prochain voyage de S. A. R. le Duc de Gloucester sera de caractère purement privé; aucune réception officielle n'a été organisée. Dans les Ambassades

S. Exc. l'ambassadeur de France près le Saint-Siège et Mme F. Charles-Roux ont offert, dimanche, un dîner en l'Jyjnneur de S. Ern. Je ^rïïiÇal ;Mâuwri, arphèveçîueî de Lyon. tes autres convives étaient Mgr Boudinhou, recteur de' jSaintTLouis des Français; duc et duchesse de Vivônne, Mgr Béchetoille, comte et comtesse de Saint-Martin, Dom Quentin, M. Gaston Rageot, M. Gentil, le R. P. Berthet, Mgr Vidal, M. Robert.

M. Louis de Monicault, secrétaire à l'ambassade de France à Bruxelles, vient de rejoindre son nouveau poste à la légation de France à Prague, accompagné de Mme Louis de Monicault.

Monde officiel

Les nouvelles alarmantes de la santé du comte Apponyi sont dénuées de tout fondement. Le comte Apponyi est en parfaite santé et a quitté hier sa propriété de Gyoengyoesapati pour se rendre à Budapest. Naissances

Elisabeth, Bernard, Monique et Chantal Roulleau de La Roussière sont heureux de faire part de la naissance de leur petit frère Guy. 21 octobre.

Le comte et la comtesse Le Chartier de Sédouy, née de La Laurencie, sont heureux de faire part de la naissance de leur second fils, Olivier. Neuilly, le 28 octobre 1932. M.-Pierre Malle et madame, née Béghin, sont heureux de faire part de la nàï&san'cfe de leur fils Louis.

-t-r M." Roger Langoulant et madame, née Têtard^ sont heureux de faire part de la naissance de leur fille, Francine. ̃

Bienfaisance IiU ig;)"r 01;

Bienfaisance

La conférence d'ouverture de la treizième année des cours de puériculture organisés par l'Entr'aide des Femmes françaises aura lieu le lundi 7 novembre, à dix-sept heures, à la

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Amélioration momentanée, brouillard matinal suivi d'un ciel nuageux avec belles éclaircies. Vent Sud-Est à Sud modéré. Température en baisse. Maximum: 12°. France.' -Quart Nord-Ouest, ciel très nuageux ou couvert, pluie en Bretagne. Vent Sud assez fort à fort: Température stationnaire.

dire « la position de la France est diffi» cile à admettre. Dans quelle situation nous mettent-ils ?

> Je n'accepterai pas, pour ma part, de capitulation. »

Et, d'une voix vibrante, le président du Conseil lançfrà.ses, partisans cette dernière adjuration :•̃ ̃

« Ne consentez pas à des solutions de paresse, de faiblesse, de complaisance. Je vous demande si vous voulez me suivre dans la voie rude du devoir. » Une interminable ovation répondit. M. Bergery avait disparu et, dans le bruit, M. Yvon Delbos obtint sans peine l'approbation d'un rapport auquel personne ne pensait plus.

Roger Dardenne.

Voici la partie du discours de M. Herriot concernant le plan d'organisation de la paix

« Je ne consentirai pas à dissocier la sécurité du désarmement.

> Laissez-moi vous dire qu'il est pénible d'entendre toujours mettre en cause la bonne volonté de la France. On vient vous dire mais pourquoi formulez-vous un plan comme celui-là, alors que vous savez par avance que tel pays est résolu à ne pas l'adopter ? Mais alors, il faudrait que nous nous contentions de mettre sur pied des propositions et d'attendre pour les formuler qu'on vienne nous dire Nous sommes d'accord avec vous ? Est-ce cela la Société des Nations ? La France a connu l'invasion pendant quatre ans. Est-ce que j.e n'ai pas le droit de demander pour mon pays des garanties pour l'avenir ? Après avoir connu l'invasion que je viens de rappeler, la France victorieuse pouvait à son tour aller porter la guerre sur l'autre territoire. Dès le jour où la paix a été demandée, elle a déposé les armes. On l'a donc oublié, cela ? Pas moi.

» Pour ma, part, je considérerais comme une forme de la servitude une adhésion à certains abandons. La France a toujours entendu défendre les intérêts de tous les hommes. Elle l'a fait à Genève pour l'organisation de la paix. Je n'accepterai pas de capitulation avec mon devoir. Croyez-moi, ne consentez pas à des solutions verbales, à des solutions de facilité. Ne croyez pas que la situation serait plus facile ensuite. Je vous demande si vous voulez me suivre dans la voie rude et malaisée du devoir pour n'avoir pas plus tard de remords. »

Sorbonne, amphithéâtre Michelet, par,le-docteur Devraigne, médecin de Lariboisière^ Sujet « Buts de la puériculture ». Cartes et renseignements à l'Entr'aide des Femmes françaises, 99, rue de Prony. Xes*cîû>ufs d'élèves auxiliaires de la Société de secours aux blessés militaires recommenceront le mois prochain dans les arrondissements de Paris. Nous recommandons tout particulièrement le cours dix-septième arrondissement, qui commencera le, lundi 21 novembre, à dix heures du matin, 9, rue Guyot (métro Courcelles).

On est prié de s'inscrire d'avance 9, rue 'e Guyot, ou bien le matin même du cours, avant neuf heures et demie.. .-̃ Vénerie

En raison des obsèques de S'. A. le Prince Murat, l'équipage par Monts et Vallons ne chassera pas le samedi 5 novembre. La SaintHubert est reportée au samedi 12 novembre* à dix heures, à l'église de Fleurines. L'équipage de Bonnelles a brillamment fêté, hier, la Saint-Hubert. Les membres de cet équipage et les invités étaient réunis à la Celle-les-Bordes pour entendre la messe célébrée par le curé de Clairefontaine, assisté du doyen de Saint-Arnout et du vice-doyen de Bonnelles, et durant laquelle la fanfare de l'équipage sonna suivant les vieilles coutumes. La quête fut faite par Mlle Yolande de Luynes et la baronne de L'Espée. La messe fut suivie de la bénédiction des chiens par le curé de Clairefontaine.

On attaqua ensuite en forêt de Rambouillet. Après quatre heures d'une chasse mouvementée, un cerf trois têtes fut pris à la Verrerie, où eut lieu la curée par un superbe clair de lune. Les honneurs à la duchesse d'Harcourt. La duchesse d'Uzès, née Mortemart, incomparable maître d'équipage, qui garde à la vénerie ses traditions de vieille France et fait preuve d'une activité admirable, accueillait hier les membres de son équipage et les personnes présentes avec l'affabilité et la bonne grâce qui la caractérisent. C'étaient duc d'Uzès, duchesse de Luynes, duchesse d'Harcourt, comte et comtesse du Bourg de Bozas, née Luynes Mlle Elisabeth de La Rochefoucauld, prince et princesse M.ÂV. Gàiitzine, marquis de Brissac, baronne ^Maroçhetti, comtesse Pieffe de Cossé-Brissàc, comte Jacques o-e Breteuil, Mlle J. de Pourtalès, Mme de Yturbe, général Détroyat, baronne Mallet, marquis de Ferrières, comtesse d'Aimery, comte de Pourtalès, marquis et marquise de Brazais, Mme de Cobo, comte Edmond de Vibraye, Mlle A.-M. Sevène, baronne et Mlle de Gunsbourg, Mme Jacques Faure, baron de Niort, M. et Mme Lehideux, Mme Savard, miss Cushing, Mlle d'Alton, Mme P. et Mlle Vernes, Mlle Duplan, M. et Mme G. May, Mrs Roosevelt, M. et Mme Maurice Rivière, Mlle Mansuy, miss Henderson, Mme David Weill, M. Marcel Rivière, M. et Mme Dutey-Harispe, M. et Mme R. May, M. et Mme Malher, M. F. Bezier, M. et Mme H. Lehideux, Mme Bonzon, M. et Mme René Gimpel, Mlle Duveen, Mme Yves et Mlle Guerlain, Mme V. Brinquant, M. et Mme Bianchini, M. Duplan, M. Garnier, M. Weisweiller, M. Si.mon Lorière, etc.

Mariages

Nous apprenons les fiançailles de Mlle de Villèle, fille du comte de Villèle et de la comtesse, née Palluat de Besset, avec M. Adolphe de Carayon Talpayrac, fils du commandant de Carayon Talpayrac, tombé au champ d'honneur, et de madame, née Lestapis. Nous apprenons le prochain mariage de Mlle Lucienne Lebrec avec M. PierrePomportLevainville. _ryFFYi:rF n

-rt' tI:'J'I'ai

Ces :jours derniers était-»- célébré, en l'église Saint-Pierre de Moulins, au milieu d'une nombreuse assistance, le mariage de Mlle Claudette de Verrières avec M.-Jean-de Sainte-Foy.

Les témoins étaient, pour la mariée le colonel Glaizot et M. Maurice Robert, ancien officier de cavalerie, ses cousins pour le marié le colonel de Sainte-Foy, son oncle, et la capitaine de Vallois, son beau-frère.

INSTANTANÉ

Général WEYGAND

de l'Académie Française

Xe 11 Jtovembre

Ce sont les pius granaes heures de notre histoire qu'a retracées ici le général Weygand, chef suprême de notre armée. Récit sobre et inspiré I Les pages terminales du livre. | qui dégagent la haute leçon des faits, seront lues avec une émotion religieuse par tous ceux dont le cœur vibre à l'unisson de ce grand Français,

L'Hôtel George-V met à la disposi*tiori de la clientèle mondai,ne'd*ë luxueux salons créés spécialement pour réunions, assemblées générales, lunchs de mariages, dîners et soirées.

C'est un cadre unique d'intimité élégante où l'on fête la beauté et l'esprit de ce temps.

ACADEMIE FRANÇAISE La séance publique annuelle de l'Académie française a été fixée, hier, au jeudi 22 décembre.

Dernière solennité de l'année sous la Coupole, elle aura été précédée, le 24 no- vembre, de la réception de M. Pierre Be- noit par M. Henri de Régnier, et le 25 novembre de la séance publique annuelle de l'Académie des inscriptions puis, les 3 et 12 décembre, des séances publiques annuelles de l'Académie des beaux-arts (séance de la cantate) et de l'Académie des sciences.

Quant au scrutin pour l'élection du successeur de René Bazin, qui aura lieu dans la salle des séances ordinaires de l'Académie, elle demeure fixée au jeudi .1" décembre. Les candidats sont MM. Lenôtre, Maurel et Vigne d'Octon.

En séance d'hier, M. André Chaumeix, directeur, a offert en hommage, au nom de l'auteur, le noueau livre de M. Maurice Paléologue intitulé Un prélude de l'invar don de la Belgique. Le plan Schlieffen. 1904. On a pu apprécier le grand intérêt de cet ouvrage si remarquablement docu;menté en lisant les pages qu'en a publiées la Revue des Deux Mondes. Assistaient à la réunion d'hier, présidée par M. André Chaumeix, MM. Gabriel Hanotaux, Raymond Poincaré, René Doumic, Louis Barthou, Mgr Baudrillart, MM. Joseph Bédier, André Chevrillou, Pierre de Nolhac, HenriRobert, Camille Jullian, Georges Lecomte, Emile Picard, Louis Bertrand, le duc de La Force, Abel Hermant, Emile Mâle, Louis Madelin le maréchal Pétain et le général Weygand.

Le mot Pensée a encore été étudié pour la nouvelle édition du Dictionnaire, étude que n'a pas épuisée le travail d'hier et qui sera poursuivie dans la prochaine séance. Ch. Dauzats» 1-

Deuils

h-^On nous prie d'annoncer la mort de Mme Jean Clouët des Pesruches, née Marie-Amélie de Roujoux, pieusement décédée le 2 novembre au château de Turbilly (Maine-et-Loire). Les obsèques, suivies de l'inhumation, seront célébrées le lundi 7 novembre, à midi, en l'église de Volandry (Maine-et-Loire). Le présent avis tient lieu de faire-part. ̃>r- On nous annonce la mort de M. de Parades, pieusement décédé à Beaumontdu-Périgord le 20 octobre 1932.

Le présent avis tient lieu de faire-part. Nous ̃apprenons;la mort' de la baronne Ameil, née Le Caron de Fleury, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, à Dijon, le *$$) octobre 1932. Selon ses volontés, ses ob̃sèflues ont eu lieu dans la plus stricte intimité en l'église Notre-Dame de Versailles le 2 novembre 1932. Le présent avis tient lieu de faire-part.

Nous apprenons la mort de Mme Leonor Aldama de Mier, survenue à Paris le 2 novembre.

Les obsèques seront célébrées le lundi 7 courant, à onze heures, en l'église SaintHonoré d'Eylau, place Victor-Hugo, où l'on se réunira. Ni fleurs ni couronnes. Prière de considérer le présent avis comme une invitation.

De la part de Mme Hélène M. de Vengoechea et de M. Manuel J. de Mier, sa fille et son fils.

Mme André Silvain, M. et Mme Marcel Silvain et leurs enfants ont la douleur de faire part de la mort de M. André Silvain, président honoraire de la chambre syndicale des courtiers d'affrètement maritime, conseiller honoraire du commerce extérieur, officier de la Légion d'honneur, décédé subitement en son domicile 83, avenue Malakoff, à Paris, dans sa soixante et onzième année.

Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

Nous apprenons la mort, survenue à Cannes, de Mme veuve Gaston Phélizon. L'inhumation a eu lieu à Paris dans un caveau de famille, après un service à l'église NotreDame-des-Champs.

Mme Bilhaud-Durouyet, danal'impossibilité de répondre à toutes les marques de 'sympathie reçues, prie detrouver ici l'expression de ses'7 remerciements "émus: <'?'.

On annonce la mort, à l'âge de soixantehuit ans, de M. Lucien Prévost, maire du dixième arrondissement de Paris.

;'̃ Né' à Paris en 1864, M. L. Prévost avait succédé à M. Mascuraud comme président du Cercle républicain du commerce et de l'industrie.

En l'église Saint-Ouen, à Rouen, ont été célébrées les obsèques de M. André Lafond, directeur-administrateur du « Journal de Rouen ». La vaste église était trop petite pour Contenir l'affluence considérable dans laquelle se trouvaient un grand nombre de personnalités de la Seine-Inférieure, de l'Eure et de différentes régions de France.

Dans l'assistance: M. Desmars, préfet de la Seine-Inférieure; M. Métayer, député-maire de Rouen; le général Trousson, commandant le 3<= corps d'armée; MM. Brindeau, Veyssière, de Pomereu, Thoumyre, Hervey, sénateurs MM. Taittinger, Coty, Quesnel, du Luart, Joinl Lambert, députés; M. Louis Friéderich, procureur général de la cour d'appel de Rouen; MM. Henry Simond, Léon Bailby, Bourrageas, Ferré.

Mgr de La Villerabel, archevêque de Rouen, s'était fait représenter par Mgr Jomard, vi'• caire général. La messe a été dite par l'abbé de Cressain, curé de Saint-Ouen, et, au cours de la cérémonie -religieuse, le chanoine Glatigny a, dang une allocution très .émouvante, rappelé les, mérites de M. André Lafond. î L'absoute a été donnée par Mgr Jomard. 1 Sur le seuil de l'église, des discours ont été prononcés par M. Gaudry, au nom du « Journal de Rouen »; M. Ferré, président de l'Association de la presse républicaine départementale; > M. Bourrageas, président du Syndicat des quotidiens régionaux, et M. Henry Simond. t Valfleury.

M. PAUL VALERY

GRAND-OFFICIER

DE LA « POLONIA RESTITUTA >

'Aujourd'hui, à midi, a eu lieu à l'ambassade de Pologne la cérémonie de la remise d'insignes de la « Polonia Restituta » à M. l^aùf-Vaïéfy, de l'Académie française, nommé par le président de la République de Pologne officier de cet ordre.

La haute distinction qui échoit à M. Paul Valéry est un hommage d'admiration que la Pologne a tenu à rendre à l'éminent poète et penseur français. Elle est aussi le ,symbole des liens intellectuels qui ont toujours existé entre les deux pays. Les insignes de grand-officier de la < Po'lonia Restituta ont été remis à M. Paul Valéry par M. Anatole Muhlstein, ministre plénipotentiaire, ̃içhaF§é" d'aJfajrfeS de Pologne. <o Jf»uv -«&

LA VIE RELIGIEUSE

La messe du Saint-Esprit

à l'Institut catholique de Paris Sv-Em. le cardinal Verdier a présidé, hier, la messe du Saint-Esprit, à l'Institut catholique de Paris. Dans la chapelle des Carmes se pressait une foule considérable de jeunes filles et de jeunes gens. A l'évangile, S. Exc. Mgr Baudrillart s'adressa à toute cette jeunesse avec cette éloquence, cette ardeur et cette foi qui le caractérisent.

Faisant allusion aux « magistrales et récentes lettres du cardinal-archevêque de Paris sur la question scolaire, l'éminent recteur parla, lui aussi, de l'universelle crise économique, sociale, internationale, nationale, morale et religieuse qui atteint t tous les peuples. Avec maîtrise, en un saisissant raccourci historique, Mgr Baudrillart en rechercha les racines à travers les siècles, en montra la profondeur. Puis, constatant que malgré bien des crises le christianisme, dans notre pays et dans le monde, subsistait, et après avoir faibli progressait cependant, Mgr Baudrillart montrait pourquoi les masses s'étaient, depuis le dix-huitième siècle, déchristianisées. Défaut d'ouvriers, sans doute, mais aussi des défauts des ouvriers. Ce, fut une raison pour l'éminent recteur de rappeler de grandes vérités sur la foi, sa nature et sa puissance. Il engagea les étudiants et étudiantes catholiques à avoir une foi vivante, intégrale, efficace, cette foi qui transporte les montagnes, qui rayonne et conquiert, source de lumière et source de vertus. C'est le seul moyen, dit-il en terminant, de ressusciter ce Lazare qu'est le pauvre peuple jadis chrétien et maintenant athée. Après la messe, célébrée par Mgr de La Serre, prorecteur, S. Em. le cardinal Verdier souligna à son tour la gravité de l'heure et la nécessité pour la jeunesse d'aujourd'hui d'être des hommes de foi, préparant un monde nouveau reposant sur des principes chrétiens. Paul Lesourd.

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13 heures Courses à Maisons-Laffitte. 14 h. 30, au Pavillon de Marsan Inauguration de l'Exposition Un siècle de caricature, organisée par le Syndicat de la pressé artistique. 16 heures, mi Musee^dfethnographie. (Palais du Trocadéro) Ouverture 'dé l'Exposition Mission Monteux-Richard en Guyane française. 16 h. 30, au théâtre Albert-I" Conférence de M. Albin Valabrègue et première représentation de Notre patrie la Terre. Entrée gratuite.

21 heures, au Golf Marbeuf Championnat de France de ping-pong.

M. le bâtonnier Léouzon Le Duc

Il y a un an, jour pour jour, M. Léouzon le Duc était élu bâtonnier de l'ordre des avocats, succédant à l'éminent homme d'Etat, à l'ancien président de la République, qui avait bien mérité de la patrie, M. Raymond Poincaré, qui venait de donner sa démission.

Hier, à la première chambre de la cour, M. le premier président Eugène Dreyfus, qui allait continuer les débats du procès de la Holfra, nous a appris la mort subite de M. le bâtonnier Léouzon le Duc. En quelques mots émus auxquels,a répondu M. le bâtonnier Raoul Rousset il a associé la tristesse de la magistrature au deuil du barreau pour son chef. .Un an de bâtonnat, jour pour jour! Alors que les bâtonniers restent deux ans en exercice. Singulière coïncidence. Destinée diraient les" Arabes. Ce bâtonnat, M" Léouzon le Duc l'avait âprement désiré, convoité depuis des années, comme le couronnement d'une carrière loyalement accomplie .avec des avatars divers.

Excellent avocat, M* Léouzon le Duc avait été un jour tenté par des ambitions politiques il fut député boulangiste. Puis tenté par les fonctions d'administrateur de sociétés. Il démissionna, fut administrateur de sociétés, puis rentra au barreau et devint enfin bâtonnier.

Léouzon le Duc s'était d'abord destiné à devenir avocat à la cour de cassation. Les difficiles questions de droit, pur et abstrait, l'attiraient.

C'était un lettré. Son père, Louis Léou-

zon le Duc, avait été un écrivain réiflaf» quable et un grand voyageur. Un des premiers, il avait étudié les littératures du Nord, celles de Finlande et de Suède. Il avait publié sur le tsar Alexandre II un très intéressant ouvrage. C'est lui que le gouvernement avait chargé- d'aller en Finlande choisir un bloc de marbre pour le tombeau de Napoléon aux Invalides. Journaliste aussi, collaborateur à la Presse et fondant un journal financier l'Observateur. d'

Son fils, le bâtonnier, plaida de très importants procès. C'est lui qui défendit en cour d'assises et fit acquitter M. Judet, accusé d'intelligences avec l'ennemi. C'est lui qui plaida pour la Revue dès Deux Mondes contre M. Silvain, doyen de la Comédie-Française, un procès en refus d'insertion d'article: Procès pas très nouveau, plusieurs fois jugé, mais qui, néanmoins, à l'époque, lit quelque bruit. Il plaida aussi dans le procès de la Banque industrielle de Chine, en police correction- nelle. ;.̃. ,-• L'an dernier, il prononça, à l'ouverture de la Conférence des avocats, un discours qui fit sensation beaucoup dirent scandale. Je connais au Palais beaucoup de ses confrères qui ne lui pardonnèrent point d'avoir eu, en parlant de son prédécesseur M" Raymond Poincaré, certaines réticences, certains mots profondément injustes, qui furent singulièrement blâmés.

Candidat du jeune barreau au bâtonnat, il voulut, à soixante-treize ans, se montrer « jeune ». Il l'était d'ailleurs physiquement.

Engagé pendant la guerre, faisant splendidement son devoir sur les champs de bataille, montant encore quotidiennement à cheval au bois de Boulogne, il avait désiré rajeunir le Palais en faisant, pendant son discours de bâtonnat, installer un microphone sur la table verte. Ce fut critiqué.

Critiqué aussi son discours, qui avait pris exactement le contre-pied de celui de tous ses prédécesseurs. Alors que tous les bâtonniers disaient aux jeunes stagiaires que le barreau était (et c'est la vérité) une profession plus honorifique que lucrative, M. le bâtonnier Léouzon le Duc, rajeunissant un peu le mot de Guizot qui fit tant blâmer le ministre de Louis-Philippe, il leur dit à peu de chose près c Enrichissez-vous Le barreau peut enrichir.11 faut le moderniser et le rajeunir pour que vous puissiez, comme tout le monde, gagner de l'argent, beaur coup d'argent, et /aire fortune. » On ç'étqaijaçon' criUquç,.on»tolâma, Beaucoup à'ahcïens avocats, -irhbus1 d'une tout autre tradition, furent attristés. Cependant, '> M' Léouzon le Duc avait voulu défendre e ses jeunes confrères. L'idée était généi, reuse.

Souffrant depuis plusieurs mois, il ne put guère venir au Palais exercer la charge pénible du bâtonnat et mettre au point les réformes qu'il avait promises et annono, cées. II les avait cru généreuses. Etaîehte elles nécessaires ?

e C'est le très éloquent M" de Saint-Auban h qui, dans quelques jours, lui succédera sans aucun doute, ayant été réélu au mois de juillet dernier au conseil de l'Ordre. 1- Georges Claretie.

H~R1~2ÈS 24, Faubourg Saint-Honoré soldera, aujourd'hui et demain, un grand nombre de pull-over, sacs, ceintures, gants, articles de voyage, etc. Vente au comptant.

La Conférence économique de Londres

et la reprise des: échanges

Les nations assemblées à Genève n'ont pu, jusqu'à ce jour, aplanir les difficultés économiques qui les atteignent et les divisent. Jamais les barrières douanières ne furent aussi nombreuses, ni les échanges plus difficiles. Les gouvernements s'accordent cependant à proclamer qu'il faut, à tout prix, faciliter le commerce international. A la Conférence d'Ottawa, les Dominions n'ont pas dit autre chose que ce qu'affirmait récemment M. Mussolini lui-même « Nous n'avons jamais été partisans, écri» vait-il, d'une politique d'isolement pour » l'Italie. Les échanges doivent être encou» ragés et stimulés pour que le monde » puisse retrouver sa prospérité d'antan.-» Comment la conférence de Londres pourra-t-elle encourager et stimuler les échanges ? Les conditions du commerce extérieur sont, aujourd'hui, complètement modifiées. La carte géographique des « centres d'affaires » n'est plus reconnaissable. Certains n'existent plus .d'autres ont pris leur place. Des pays agricoles sont devenus industriels. Les débouchés ne sont plus les mêmes. Le « machinisme » a entièrement transformé la cadence de la productfoii. "Dn iriérhé"produit est devenu pléthorique dans certains pays, alors qu'il fait défaut dans d'autres. Si bien que plus la civilisation accélère ses progrès, et moins l'Humanité semble appelée à en recueillir le bénéfice. Le monde souffre, en somme, d'une crise de réadaptation ces circonstances nouvelles. Il n'est plus équipé pour y faire face. Telle est la véritable origine de la détresse générale.

Le mécanisme des échanges est donc à réviser de fond en comble, et la complexité de ses rouages exigera un examen concerté et désintéressé des pays sincèrement résolus à la reprise du « trafic international ». Il est aisé de le démontrer.

A la base des échanges, on trouve le « CRÉDIT », c'est-à-dire la « confiance » qu'inspire le débiteur au créancier. « Oredere d'où vient le mot « crédit », signifie « croire ». Dans quelle mesure le prêLeur peut-il faire « crédit » à l'emprunteur ? Que peut-il « croire » de sa solvabilité ? Quelle limite raisonnable peut-il assigner à ses facultés de remboursement ? 2

Répondre à ces questions, c'est fixer pour un commerçant sa « valeur de crédit ». C'est déterminer le degré de confiance qu'il inspirera à un vendeur ou à un banquier. Le principe des échanges est en réalité fondé sur une chose en apparence fort simple la fixation de la valeur de crédit du commerçant avec lequel on trau tera. Celui-ci peut valoir selon les moments tel ou tel degré de « crédit ». Mais le « crédit » est chose essentiellement mobile, que des circonstances multiples peuvent modifier. Le vendeur et le banquier qui vont traiter avec un commercant l'un en exportant des marchandises, l'autre en escomptant le papier de l'acheteur ont besoin de connaître la « valeur de crédit » de leur client. Ils apprécieront ainsi l'étendue du « risque d'insolvabilité » qu'ils vont assumer. S'ils obtiennent à cet égard des indications précises, ils sauront que jusqu'à, concurrence de tel chiffre, le risque est nul. Que de tel à tel autre, le risque d'insolvabilité est limité qu'au delà il est considérable. D'après ce quantum d'aléaj


le banquier accepte ou refuse l'escompte. Dans certains cas, un assureur offre de garantir (moyennant une prime qui s'ajoute au taux de l'escompte) la bonne fin de l'opération.

Il faut donc, pour que les échanges se développent, une organisation concertée et sincère du « crédit entre les nattons. Voilà bien la première tâche de la conférence de Londres. Il faut que les nations soient mises réciproquement à même de chiffrer la « valeur de crédit de leurs nationaux. C'est la clef du problème de la reprise mondiale des affaires. La réadaptation aux circonstances nouvelles dues à la transformation des marchés du monde exige, avant toute chose, la communication de peuple à peuple des t renséignements > fixant la valeur de crédit de leurs nationaux respectifs.

Malheureusement, les services de c ren• seignements fonctionnent d'une manière très inégale suivant les pays. En France, avouons-le, le a renseignement est difficile à obtenir et la documentation bancaire insuffisante. Aux Etats-Unis, au contraire, les « renseignements sont remarquablement organisés.

Réunis à Genève, les peuples se doivent de mettre en commun leurs documentations particulières. Une sorte de « fichier CENTRAL » sera constitué au profit de la collectivité.

Les exportations deviendront moins risquées. Les délais de paiement seront allongés. La Banque aura plus aisément la garantie de l'assurance. Le « crédit » sera assaini et rendu plus souple. De ce fait, les ventes deviendront plus importantes et plus nombreuses. Le but cherché sera atteint.

En résumé, si la crise mondiale doit être conjurée à Londres, le développement du « crédit international y contribuera très puissamment. Et celui-ci suppose nécessairement la mise en commun du «renseignement », qui engendre à son tour l'assouplissement de l'escompte et l'allongement des délais de paiement. La reprise des affaires dans le monde n'est qu'à ce prix.

Max. Mauranges.

UNE STATUE

( DU MARECHAL JOFFRE 11 A VERSAILLES

Une statue du maréchal 'Joffre va être élevée à Versailles. En tête d'une des listes de souscription, nous trouvons le nom de la reine Amélie de Portugal. Rappelons que ce n'est pas seulement sur le territoire de la France continentale qu'est célébré le culte du vainqueur de la Marne. La ville de Diégo-Suarez, nous l'avons dit, a pris l'initiative d'élever, avec le concours des principales villes de Madagascar, un monument à la mémoire de Joffre. En effet, ce fut Joffre, alors qu'il était lieutenant-colonel, qui organisa, au début de l'occupation, le point d'appui de la flotte.

Dans toute la Grande Ile une « Journée Joffre » a été célébrée avec succès.

Le gouvernement tchécoslovaque devant le Parlement

Prague, 3 novembre. Le nouveau gouvernement tchécoslovaque s'est présenté cet après-midi devant le Parlement. Dans la déclaration ministérielle, dont la lecture fut fréquemment interrompue par les communistes, M. Malipetr, président du Conseil, a indiqué d'abord comme tâche principale du gouvernement l'équilibre des finances publiques. La capacité fiscale de la population étant à peu près épuisée, c'est par des réductions de dépenses que doit être réalisé cet équilibre. « En ce qui concerne la politique étrangère, a déclaré M. Malipetr, le gouvernement travaillera, comme par le passé, à la défense et à la consolidation de la paix, à l'entente aussi bien politique qu'économique entre les peuples. » La Chambre a ensuite procédé à l'élection de son président, pour remplacer M. Malipetr. M. Stanek, vice-président du parti agrarien, a été élu.

La commission des affaires étrangères se réunira mardi prochain 9 novembre pour entendre un compte rendu de M. Benès sur la situation internationale.

T3, B VUE 3D E3 L. -A. PRESSE

1 ~)tM<

La souveraineté de Toulouse La presse radicale est pleine de superbe la France est sujette.du radicalisme et le congrès de Toulouse esj.son prophète. L'ŒUVRE

Le parti radical est un parti où les « militants » n'ont pas seulement la parole une fois tous les quatre ans, comme électeurs, mais tous les ans, comme juges de leurs mandataires.

On peut être assuré que, dans les conjonctures délicates où nous sommes, ils ne parleront loin de toute démagogie que sagesse et raison.

La VOLONTE

Je constate simplement un fait le parti radical est au pouvoir. Il y est à peu près seul (la plupart des ministres actuels étant valoisieûs d'observance) et libre, n'étant plus astreint comme en 1924 à l'alliance avec les socialistes. Il peut choisir ses alliés, permanents ou occasionnels. Il est, de plus, 1 élément fondamental et obligatoire de toute majorité pendant cette quinzième législature. Bref, dans toute la mesure où un parti politique peut gouverner sans avoir un groupe parlementaire englobant 51 pour cent des élus, le parti radical gouverne et gouvernera la France pendant quatre ans.

Nous constatons, nous, que les militants radicaux, en intervenant souverainement, comme ils l'ont fait à Angers, sur la politique gouvernementale, sont des factieux. Nous n'avons pas l'idolâtrie de la Constitution, mais nous supportons mal que ceux mêmes qui ne la respectent pas crient au fascisme dès que nous élevons l'idée d'une revision.

Pronostics ?

Que sortira-t-il de ce solennel congrès ? R Des tendances s'opposeront. On les trouvait hier représentées dans la presse, d'une part, par M. Albert Milhaud (ERE NOUVELLE), au nom des radicaux sages Le congrès de Toulouse doit donner cette impression de force et de confiance radicale, de force et de confiance française. L'expérience Herriot doit réussir. Elle est un élément nécessaire d'une reprise nationale et internationale de la vie normale et de l'apaisement du monde. .et, d'autre part, par M. Emile Roche (REPUBLIQUE), du camp fort divers, d'ailleurs, des jeunes-radicaux qui veulent du nouveau

J'essaye de voir clair, je ne crois pas au piiracle, je dis que le monde court sa perte.

DERNIERE HEURE

Le bureau de la Conférence du désarmement a tenu séance hier après-midi GENÈVE, 3 novembre. M. Paul-Boncour, ministre de la guerre, délégué permanent de la France à la Société des Nations, est arrivé, ce matin, à Genève, en vue de représenter son pays aux travaux du bureau de la conférence du désarmement.

Le ministre de la guerre s'est rendu, à la fin de, la matinée, auprès de M. Henderson, président de la conférence. Il a tenu à faire constater au président que la France était exacte au rendez-vous, ayant tout mis en œuvre pour être prête à présenter devant les Etats membres du bureau son plan de désarmement et de sécurité. M. Paul-Boncour a demandé qu'il soit autorisé à exposer oralement l'economie de ce plan devant le bureau. Le président Henderson a répondu que l'ordre du jour était depuis quelque temps déjà arrêté, mais que les membres du bureau seraient certainement unanimes à faire droit à la demande du représentant de la France.

M. Herriot viendra lui-même, dans quelques jours, saisir la conférence d'un mémorandum écrit qui concrétisera, à la fois, son propre discours devant la Cham- bre 'des Députés et celui que M. PaulBoncour prononcera demain.

M. Paul-Boncour exposera ce matin le plan français

GENÈVE, 3 novembre. Le bureau de la Conférence du désarmement a repris cet après-midi ses délibérations. En ouvrant la séance, le président, M. Henderson, a déclaré que le bureau devra bientôt choisir la date exacte de la réunion de la commission générale et fixer l'ordre du jour. Il pense que la réunion, prévue pour le 21 novembre, devra être un peu reculée. M. Henderson a signalé ensuite que quarante-sept gouvernements ont répondu à la' demande de la Conférence, tendant à proroger la trêve dés armements pour une période de quatre mois, à partir du 1er novembre. Il estime, dans ces conditions, que la meilleure procédure serait de considérer que la trêve des armements est renouvelée.

M. Massigli a demandé la parole sur ce sujet. Il ira a formulé aucune objection, mais il a tenu cependant à rappeler que la France, le 30 octobre 1931, annonça qu'elle accepterait la trêve si celle-ci était observée par les pays voisins. Faisant allusion à l'Allemagne, M. Massigli a dit qu'au moins un de ces pays n'a pas répondu à la communication qui lui avait été faite. Le représentant de la France est donc obligé de signaler la situation qui pourrait être créée de ce fait.

D'autre part, il a tenu à souligner que la trêve a été proposée l'année dernière par l'assemblée et par le conseil à l'acceptation des gouvernements représentés à la Conférence du désarmement.

M. Henderson a annoncé qu'il serait pris acte des observations de M. Massigli. Puis le bureau a approuvé les suggestions de M. Henderson d'accepter, sur la demande de la délégation française, que la séance de demain matin soit réservée à la communication de M. Paul-Boncour sur le plan français, qui sera soumis au sbureau la semaine prochaine; Aucune discussion ne sera ouverte demain matin- sur ce plan. ̃ i-

ÇA EX LA

x Le président de la République a remis un étendard à l'Association des meilleurs ouvriers de France, et la croix de la Légion d'honneur à M. Flouret, « Premier ouvrier de France ».

J* Notez, sur votre carnet de rendezvous, cette date « Vendredi 2 décembre », pour venir avec vos enfants au Musée Grévin, 10, boulevard Montmartre, où une grande fête sera donnée au profit des veuves et orphelins de l'Association des Secrétaires de rédaction.

par la guerre ou par la ruine, si les hommes ne se ressaisissent, ne s'entendent, ne s'organisent.

Cela dit, je rends hommage au gouvernement radical pour la besogne accomplie depuis cinq mois.

Je demande qu'on lui laisse le temps de mûrir ses solutions.

Un sursis ? Mais ce ne sera pas la guerre à Toulouse.

M. E. Buré écrit dans L'ORDRE Certes le congrès de Toulouse a du lustre. Mais tout ce qui brille n'est pas d'or. Je ne m'attends pas, pour ma part, qu'il révolutionne la politique. Gaston Bergery, dit-on, est décidé d'opposer au patriotisme verbal d'Edouard Herriot son internationalisme agissant, et on murmure que celui-ci lui répondra vertement, ne lui épargnera pas les critiques personnelles. Est-ce bien vrai ? A moins que Gaston Bergery ait l'intention de quitter le parti radical et qu'il veuille que son départ soit marqué par un coup d'éclat, il aura intérêt à se ménager. Par qui, en effet, serait-il suivi finalement ? Les « Jeunes Turcs » qui l'excitent savent, au fond, qu'Edouard Herriot est populaire, et s'ils se plaisent à miner sa position, ils ne se sentent pas assez forts pour l'attaquer de front. La trouée ne peut être faite que par les socialistes, dont ils sont les suiveurs.

Et en ce cas la victoire n'irait pas à une partie des radicaux elle appartiendrait tout entière au socialisme.

Suites d'une erreur

L'erreur de la politique du Quai d'Orsay à l'égard des Soviets s'est révélée à Bucarest. Et voici qu'à son tour Varsovie l'éprouve M. Zaleski vient de démissionner. (Pour raison de santé, assure-t-on.) « Le ministre, écrit M. Pierre Bernus dans les DEBATS, éprouvait quelque répugnance à endosser jusqu'au bout une politique qu'il ne pouvait pas approuver. » M. Zaleski, s'il avait dû consentir à signer le malencontreux pacte, était, néanmoins, d'avis que la Pologne ne devait pas se détacher de la Roumanie. Il estimait qu'il ne fallait pas ratifier l'accord tant que la Roumanie r'aurait pas obtenu satisfaction. Mais le maréchal Pilsudski et le colonel Beck, qui veulent poursuivre la politique de rapprochement avec l'U. R. S. S., même au risque d'un refroidissement des relations polono-roumaines, ne l'ont pas écouté et ont refusé il y a quelques iours, on le sait, d'agir conjointement avec la Roumanie. Dans ces conditions, M. Zaleski n a pas voulu conserver plus longtemps le titre de ministre des affaires étrangères.

C'est donc le colonel Beck qui, sortant de la coulisse, aura désormais le titre eu même

Un télégramme de M. Herriot a M. Azana

Irun, 3 novembre. M. Herriot à "adressé, de Saint-Sébastien, à M. Azana, président du Conseil espagnol, le télégramme suivant

« Quittant l'Espagne, où j'ai reçu un accueil inoubliable dont je reporte l'honneur sur mon pays, je tiens à exprimer à Votre Excellence nos sentiments de profonde gratitude, ainsi, que la sympathie fraternelle qui unit la République française tout entière à la République espagnole dans un commun amour de liberté et de paix. Je vous prie de présenter au Président de la République mes hommages les plus respectueux et reconnaissants. »

M. Zulueta parle de la collaboration franco-espagnole

MADRID, 3 novembre. M. Zulueta, ministre des affaires étrangères, a déclaré à la presse

« Nous avons été très touchés par la visite du président du conseil français, dans laquelle il n'y a rien eu de secret, ou même de tenu en réserve. L'Espagne et la France se sont donné la main en pleine lumière, sans négociations secrètes d'aucune sorte. La visite de M. Herriot, loin d'avoir un but belliqueux, tendait à ce point qui fait partie intégrante de notre Constitution instaurer la paix dans le monde, collaborer à l'œuvre de la S. D. N. » Ce voyage a un sens et une importance très considérables, car les traités signés hier sont des instruments de paix et de progrès social. Je suis fort heureux de voir que ce sont de modestes travailleurs qui bénéficieront les premiers de ces conventions. Bref, je crois que le voyage de M. Herriot a resserré les liens d'amitié de la France avec l'Espagne. Les deux pays ont de nombreuses préoccupations communes et ils doivent s'entendre pour la paix du monde et la solidarité de tous les peuples. » -̃•«̃ ̃̃*̃ ̃~l

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M. DOUMERGUE A DINE Ó

AVEC M. HERRIOT

TOULOUSE, 3 novembre. M. Camille Chautemps, ministre de l'intérieur, a rendu visite ce matin à M. Gaston Doumergue en sa propriété de Tournefeuille.

Ce soir, M. Maurice Sarraut a réuni à dîner l'ancien président de la République et M. Edouard Herriot.

LES COMMUNES APPROUVENT LES ACCORDS D'OTTAWA

LONDRES, 3 novembre. La Chambre des communes a approuvé en troisième et dernière lecture, par 416 voix contre 68, le projet de loi autorisant la mise en application des accords d'Ottawa.

GREVE DES TRANSPORTS A BERLIN

BERLIN, 3 novembre. Les employés et ouvriers de la Société des transports berlinoise qui assure le service des tramways et autobus, et du chemin de fer métropolitain ont décrété la grève ce matin. Tout le trafic de 1* capitale est interrompu. Aucun tramway et aucun autobus ne circule. Seuls quelques trains firent leur apparition, vers heures, sur les lignes du métropolitain ils furent aussitôt arrêtés par les grévistes. Quelques autobus qui tentaient de sortir furent renversés sur la voie publique.

Les ouvriers empêchent également la sortie des voitures postales dont ils brisent les vitres et attaquent les conducteurs à coups de pierre.

La grève a été décidée par 15.000 voix contre 5.000, pour protester contre la réduction annoncée des salaires. Le mouvement ne semble pas avoir un caractère politique. Cependant, les employés nationaux socialistes qui assistent en uniforme à toutes les réunions hitlériennes, semblent être les plus actifs meneurs. Deux d'entre eux ont été arrêtés au moment où ils attaquaient un autobus gardé par la police.

temps que la réalité du pouvoir. La situation sera ainsi plus claire et plus franche. Notre confrère ne pense pas qu'elle soit plus sûre. < Tels sont les fruits de la pactomanie -j persévérante du Quai d'Orsay.

Le 24 novembre 1890.

A côté d'une étude de M. Maurice Muret, toute pleine d'informations nouvelles sur l'Attentat de Sarajevo, la livraison de la REVUE DE PARIS nous apporte, sous la signature de M. Marcel Thiébaut, des pages brillantes sur la vie et l'œuvre de Branly. M. Thiébaut a fait parler M. François Dussaud, le physicien réputé, ami et admirateur de Branly. Nous ferons plaisir, croyons-nous, à nombre de lecteurs, en recueillant cette narration si admirablement claire de l'invention de la T. S. F. Le 21 novembre 1890, cher monsieur, est la grande date de la physique française. Ce jour-là, Branly a fait connaître à l'Académie la découverte de la radio-conductibilité. Mais, soudain, M. Dussaud parut se méfier de mes connaissances.

La radio-conductibilité, expliqua-t-il, est la propriété que possèdent certaines particules matérielles, en contact imparfait, particules ne laissant pas passer le courant électrique, de devenir conductrices sous l'action du rayonnement des ondes électriques provenant d'une étincelle.

» Eh bien, reprit mon interlocuteur après cette parenthèse, les circonstances de cette découverte capitale nous pouvons aujourd'hui les reconstituer par le menu. Gendron, le préparateur de Branly, a fait maintes fois le récit de cette journée historique, et l'absolue exactitude de ce témoignage ne saurait être mise en doute. »

M. Dussaud avait pris dans sa bibliothèque quelques brochures qu'il parcourait, en soulignant certains passages du bout de son lorgnou qu'il faisait danser depuis un instant entre ses doigts.

Voilà, dit-il, M. Branly avait mis de la limaille dans un tube. A chaque extrémité il y avait un fil. L'un aboutissait à une pile, l'autre à un galvanomètre. La limaille empêchait le courant de passer et l'aiguille du galvanomètre demeurait immobile.

» M. Branly, alors, fit éclater une étincelle entre les boules de notre machine de Wimshurst. Aussitôt que la lumière violette de l'étincelle éclairait la limaille, cette dernière laissait passer le courant, ainsi qu'en témoignaient les mouvements de l'aiguille du galvanomètre.

» Jusque-là, voyez-vous, fit M. Dussaud en posant ses brochures sur le bureau, il n'y a qu'une expérience de laboratoire comme en font les physiciens tous les jours, quand ils

Déclarations de M. Beck ministre des affaires

étrangères de Pologne Varsovie, 3 novembre. M. Joseph Beck, ministre des affaires étrangères de Pologne, qui a pris, hier, la succession de M. Zaleski, a fait à l'agence officieuse IsIcra une déclaration dans laquelle il affirme que la politique étrangère de la Pologne ne sera modifiée en rien

« Notre politique étrangère, a déclaré M. Beck, est fondée, depuis six ans, sur des principes stables, établis en vue. des intérêts réels de la Pologne. Les événements d'ordre intérieur ne sauraient, en conséquence, la modifier. La continuité de notre politique étrangère sera maintenue. »

M. Beck a souligné, d'autre part, les mérites de son prédécesseur, avec qui il a travaillé pendant deux ans

« Notre collaboration, a-t-il déclaré, était basée sur une confiance mutuelle, des idées politiques semblables, un même idéal. »

Les motifs de la démission

de M. Zaleski

VARSOVIE, 3 novembre. La démission de M. Zaleski vu les circonstances exceptionnelles dans lesquelles elle s'est produite est vivement commentée à Varsovie.

De source officielle, on continue à donner des assurances que la démission de M. Zaleski serait dictée exclusivement par des raisons de santé.

Les milieux initiés précisent néanmoins que l'on se trouve devant un acte nettement politique. C'est pendant l'entretien à trois, entre le maréchal Pilsudski, M. Zaleski et le colonel Beck, qui eut lieu aussitôt après la constitution, en Roumanie, du ministère Maniu-Titulesco, et au cours duquel on a examiné ,1a suite à donner aux pourparlers 'pplono-soyiétjqucs et polono-roumains au sujet du pacte de nonagression avec les Soviets, que M. Zaleski a pris là décision de. se démettre de ses fonctions.

M. Zaleski n'a pas caché l'opinion que maintes prétentions russes, parmi lesquelles quelques-unes étaient les plus importantes, étaient inacceptables pour la Roumanie. Ce fut lui personnellement qui assura la Roumanie que la Pologne ne ratifierait pas son traité avec les Soviets avant la conclusion d'un pacte roumano-soviétique.

La décision du maréchal Pilsudski et du colonel Beck de poursuivre la politique d'entente avec les Soviets, en ratifiant le pacte récemment conclu, et en allant jusqu'au refus de continuer l'oeuvre de médiation entre la Roumanie et l'U.R.S.S., a déterminé M. Zaleski à quitter son poste, après avoir assuré, comme dernier service à son gouvernement, la réélection de la Pologne au conseil de la S.D.N.

Prochain mouvement diplomatique VARSOVIE, 3 novembre. > La démission de M. Zaleski, du poste de ministre des affaires étrangères, et son remplacement par M. Beck, vont entraîner un remaniement dans le personnel du ministère. Le successeur de M. Beck au poste de sous-secrétaire d'Etat au ministère des affaires étrangères sera désigné prochainement. Parmi les personnalités dont le nom sest cité pour cette succession -figurent M. Staetzel, chef de la section d'Orient au ministère des affaires étrangères; M. Lukasiewicz, ministre de Pologne à Vienne, et 1\1. Arciszewyki, ministie de Pologne à Riga.

Le mouvement diplomatique porterait, d'autre part, sur le poste de Moscou. Le ministre actuel, M. Pateck, ancien ministre des affaires étrangères, négociateur du pacte de non-agression, serait nommé à l'ambassade de Washington. Mais le mouvement revêtirait une plus grande importance si, pour faire une place à M. Zaleski, on lui donnait, comme le bruit en a couru, l'ambassade de Paris ou celle de Londres. Le comte Raczynski, chef du département des traités internationaux au ministère des affaires étrangères, est nommé délégué permanent de la Pologne auprès de la S. D. N.

étudient l'action d'un phénomène sur un autre. Notez bien pourtant que cette expérience représentait une étape d'une recherche méthodiquement conduite. M. Branly cherchait en effet alors si la lumièrc violette (celle précisément qui jaillit des machines électriques) pouvait rendre conductrice la. limaille de fer. » Or, le résultat 'dé l'expérience était net, décisif, positif. Comprenez bien que neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf chercheurs sur dix mille et je suis encore bien optimiste en énonçant cette proportion s'en seraient tenus là. Ils auraient publié le résultat de leur expérience, que les manuels auraient consigné. Un point, c'est tout. On avait fait une constatation nouvelle « La lumière violette » peut rendre conductrice la limaille de fer. » Et l'on aurait peut-être attendu cent ans avant que la T. S. F. fût découverte par, quelque autre physicien, à New-York, à Paris ou à Londres. »

J'avais dû laisser paraître qu'un siècle me semblait représenter une durée un peu longue pour tirer une conclusion d'une pareille expérience, car M. Dussaud, devinant ma pensée

Mais il y a maints exemples de cela, me dit-il, sans compter tous les exemples que nous ne connaissons pas, car comment vous désigner les expériences, prisonnières des manuels, les expériences « qui dorment », si je puis dire, et d'où l'on réussira, quelque jour, à tirer une grande invention ?. Quoi qu'il en soit, le génie de Branly lui inspira le mouvement que je vais vous dire. Il plaça un bout de carton devant la longue étincelle lumineuse de la machine et il regarda le galvanomètre. Le courant passait toujours. Ainsi ce n'était pas la lumière, violette ou non, qui rendait la limaille conductrice, c'étaient les ondes électriques. Voilà un bout de carton devant une étincelle, le geste décisif que commande une illumination spirituelle, et l'invention de la T. S. F. devenait possible. »

Reprenant ses brochures, les témoignages de cette journée fameuse, M. Dussaud continue M. Branly fit alors transporter la machine de ̃ Wimshurst dans l'amphithéâtre, de physique entre le grand Crucifix et la statue de la Sainte Vierge. (L'expérience avait lieu à l'Institut catholique.) La machine se trouvait à plus de vingt mètres du tube à limaille et du galvanomètre et en était séparée par quatre murs épais et par la cour. « Toutes les » fois que je faisais éclater une étincelle, » disait Gendron, l'aiguille du galvanomètre » de M. Branly, à vingt mètres de moi, entrait s en mouvement. Je pouvais ainsi faire des » signaux à M. Branly. En effet, chaque fois » qu'il avait constaté un mouvement de l'ai» guille, il ébranlait par un choc le tube à » limaille et l'aiguille du galvanomètre re» venait à zéro. Elle recommençait à se dé» placer lorsque je produisais une nouvelle » étincelle. »

» Voilà exactement, conclut M. Dussaud, le processus d'une grande invention. D'abord s'assigner un but en l'espèce, transmettre un signal à distance, saus fil, par onde électri-

LA PREPARATION

DE LA CONFERENCE ECONOMIQUE MONDIALE

GENÈVE, 3 novembre. Les sous-comités économique et financier chargés de préparer l'ordre du jour de la conférence mondiale économique et monétaire ont poursuivi leurs travaux ce matin.

Les experts du comité financier, après avoir entendu un exposé de M. Rist, qui s'est efforcé de coordonner les données de la discussion jusqu'à ce jour, ont décidé que, jusqu'à nouvel avis, ils se contenteraient d'établir un agenda des questions qui pourraient figurer à l'ordre du jour de la conférence de Londres, sans les « annoter », ainsi qu'ils en avaient été invités par la conférence de Lausanne. Ils ont reconnaître, en effet, que, dans l'état actuel des choses, ils ne pouvaient serrer davantage les questions qui leur sont soumises. Ayant adopté, dès lors, une méthode de travail, ils vont poursuivre l'examen, un à un, des problèmes suscep- tibles de retenir l'attention de la confé- rence mondiale.

Les experts du comité économique ont commencé, ce matin, l'étude du problème des travaux publics, de caractère international.

DEMISSION DU CABINET YOUGOSLAVE

BELGRADE, 3 novembre. Un bref communiqué annonce que le cabinet est démissionnaire.

Le président du conseil s'est contenté de déclarer que la démission du gouvernement était en rapport avec l'organisation du parti de la démocratie radicale paysanne yougoslave et avec la nouvelle organisation du Club parlementaire.

Bien que cette nouvelle soit inattendue, on peut dès à présent dire qu'il s'agit là d'un remaniement partiel destiné à donner satisfaction à quelques éléments qui, depuis quelque temps, manifestaient un certain mécontentement.

LE GÉNÉRAL NAULIN -EST MORT

Le général Naulin, membre du Conseil supérieur de la guerre, est mort la nuit dernière, à son domicile, 9, rue VictorienSardou, à la suite d'une longue et cruelle maladie. Il gardait la chambre depuis plusieurs mois.

Le ministre de la guerre a adressé le télégramme suivant à Mme Naulin « J'apprends à mon arrivée à Genève le deuil qui vous frappe et qui frappe l'armée. Je vous prie d'accepter l'expression de ma respectueuse sympathie et de mes condoléances émues. »

Le général Stanislas Naulin était né le 17 avril 1870, à Saint-Loup, Deux-Sèvres. Engagé volontaire, jj était sorti de l'Ecole spéciale militaire en 1888. La guerre l'avait trouvé lieutenant-colonel. Il y gagna rapidement ses grades et, brigadier en septembre 1916, il devint général de division et commandant le 21° corps en juin 1918. Le général Naulin commanda ensuite la 21° région, puis la 6° division d'infanterie et, le 23 août 1921, était appelé au commandement supérieur des forces alliées en

HaJ^Sjlésir.

Adjoint au général commandant en chef l'armée du Levant, le 14 août 1923, il reçut le rang de commandant de corps d'armée en 1924, commanda, l'année suivante, la 19° région, à Alger, et devint enfin membre du Conseil supérieur de la guerre le 23 novembre 1930. 11 avait été maintenu en vertu de la loi de 1927 et n'avait été placé hors cadres que le 15 avril dernier. Le générai Naulin, qui était grand'croix de la Légion d'honneur depuis 1931, avait eu, pendant la guerre, une très brillante conduite. Il avait été blessé deux fois, en 1915 et en 1916.

Parmi les citations recueillies par le général Naulin, rappelons celle-ci, à 1 ordre de la 4° armée, le 26 février 1919: « Officier général d'une très grande valeur, joignant à une haute intelligence des qualités de travail, d'énergie et d'activité hors pair. Le 15 juillet, par ses habiles dis-

que. Ensuite, le réaliser en songeant à utiliser, à combiner des connaissances expérimentales antérieurement acquises. »

Dans cette même étude de la Revue de Paris, on apprend aussi pourquoi l'invention de la T. S. F. appartient bien au savant de l'Institut catholique. et non pas à Hertz, à Calzecchi-Duesti, etc. Quant à la vie de Branly, contentonsnous de cette remarque

Branly appartient à une génération de savants pour qui le désintéressement était une attitude si naturelle, si nécessaire, qu'ils eussent considéré comme un déshonneur, par exemple, de prendre un brevet. D'accomplir une pareille démarche, en songeant à s'assurer des bénéfices un jour, cette idée-là ne leur eût pas traversé l'esprit, mais la puisée d'assurer une protection aux techniciens, leurs collaborateurs, qui pourraient consacrer des années entières à préparer l'application pratique de leurs travaux, ne les décidait même pas à faire breveter leurs inventions, Lippmatin non plus n'a pas pris de brevets, et j'ai connu de braves gens, de grands travailleurs, que ce superbe désintéressement a placés un jour dans une situation plus qu'embarrassée. N'importe C'était beau tout de même Songez que si M. Branly a accepté des dons pour ses expériences, il a repoussé des offres qui lui eussent assuré de très gros revenus, uniquement parce que la situation proposée se rattachait vaguement à une exploitation commerciale (exploitation de T. S. F., bien entendu). Il semble qu'il songeait à ceux qui, le valant, un jour, ne rencontreraient ni bienfaiteurs, ni Institut, ni Institut catholique. Il a voulu paraître devant Dieu les mains vides. et il a en raison.

Et, comme s'il pressentait une question, M. Dussaud ajouta

Voyez-vous. Je suis comme M. Branly. Je suis un chrétien et je suis pieux. Tout ce que Branly a dédaigné, dans l'ordre matériel, on le saura, du reste, par mes Mémoires. Il faur qu'on le sache.

Une belle étude à lire que celle de M. Marcel Thiébaut.

M. Hoover n'espère plus.

D'un ami fidèle de la Maison Blanche, M. Stéphane Lauzanne (MATIN), qui est à New- York, reçoit ces impressions Le président Hoover aura connu les soubresauts les plus rudes que la destinée inflige aux hommes d'Etat. Jusqu'en août, il s'est cru sûr de sa réélection et jugeait même ne pas avoir besoin de faire campagne. Les élections du Maine lui ont ouvert brutalement les yeux, mais il a encore cru qu'en livrant personnellement le combat il pourrait remonter le courant. La phrase célèbre du maréchal Foch lui est revenue à la mémoire et aux lèvres « Celui-là seul est vaincu qui croit l'être. » Bientôt

positions, a brisé sur son front l'attaque allemande menée avec des effectifs très supérieurs. Le 26 septembre 1918, a enlevé, avec son corps d'armée, une des parties des organisations allemandes du front de Champagne les mieux organisées et les plus âprement défendues. A ensuite, avec une sûreté et une maîtrise incomparables, dirigé et coordonné l'action des différentes divisions mises à sa disposition et qui, placées en pointe offensive de l'attaque générale de la 4° armée, ont atteint l'Aisne après avoir triomphé d'une résistance opiniâtre. »

LES CHAMPIONNATS DE FRANCE INTERNATIONAUX

DE TENNIS DE TABLE

Les championnats internationaux de France de tennis de table ont débuté hier soir sur les tables du Marbeuf, dont les remarquables installations se prêtent admirablement à cette manifestation de grande envergure. C'est que les championnats de France ont connu cette année un succès d'engagements appréciable et que justifie la faveur dont jouit le ping-pong actuellement en France. Aussi hier soir, autour des tables, y avait-il de nombreux concurrents, mais encore une très nombreuse assistance, au premier rang de laquelle nous avons noté la présence de Mme et M. André Citroën, de MM. Teyssière, Corbillon, etc.

Les rencontres des premier et deuxième tours du simple ont été jouées. On a enregistré au cours de celles-ci des résultats surprenants. Au premier plan, il convient de citer les victoires de Haguenauer sur Siegel et sur J.-C. Guerin, celle de Daniel Guerin sur J. Fayard, celle encore de Worth sur Bolelli. Ce sont là des résultats inattendus et qui, pour Haguenauer et Daniel Guerin, laissent les plus gros espoirs. Ces deux jeunes joueurs, en effet, paraissent avoir les plus brillantes qualités et peuvent confirmer dans les tours à venir leur belle performance.

Les joueurs suivants se sont qualifiés au premier tour Amson, Vologe, Petrocelli, Condappa, J. Verger, Alman, Bellack, du Bourdieu, Campbell, Jeanne, vainqueur du champion de France, R. Verger, par forfait Schengut, Destiné, Frische, J. Amson, G. Findon, Meklovitz, vainqueur du joueur de tennis Journu Ratner, Gerdon, Lœbenberg, Madgaroglou, Wilmott, Worth, Bolelli, D. Guerin, vainqueur de Glickmann Fayard, Haguenauer, J.-C. Guerin. Au second tour, Szabados a battu A. Amson en trois manches. Vologe a battu Petrocelli en cinq manches (3 à 2). Haguenauer a battu J.-C. Guerin en quatre manches (3 à 1). Worth a battu Bolelli en cinq manches (3 à 2). Daniel Guerin a battu Fayard en trois manches. Barna a battu Skutesky en trois manches, et Gordon l'a emporté sur Lœbenberg en quatre manches (3 à 1).

Aujourd'hui les championnats se poursuivront par les simples, simples dames et doubles mixtes.

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InîoiPioaLaLtions

Sur 100 nouveau-nés

qui meurent dans leur première année, a écrit le professeur Pinard, plus de 50 meurent de maladies intestinales. Ces maladies seraient infiniment moins fréquentes et resteraient généralement bénignes si le lait donné aux bébés, au lieu d'être coupé avec une eau mauvaise ou avec une eau bouillie indigeste et mal supportée par l'estomac de l'enfant, l'était avec une eau rigoureusement aseptique à l'émergence, embouteillée suivant les règles les plus sévères de l'hygiène, et capable de revitaliser les produits lactés stérilisés. L' « EvianCachat réalise idéalement ces conditions. En vente partout. Bureau Evian-Cachat, 4, place de l'Opéra (Tél. Gut. 16-14). En bouteilles et bonbonnes.

Jean de Paris.

pourtant, la vérité lui est apparue dans sa réalité cruelle. On n'eut pas besoin de la lui révéler, il la sentit lui-même. Alors, il a pensé qu'il avait des devoirs envers son pays, envers son parti, envers lui-même. Il a intensifié sa campagne afin de rallier le plus grand nombre possible de voix, afin de mettre le mieux possible la nation en garde contre ce qu'il considérait comme un danger pour elle, afin qu'on ne pût pas dire qu'il avait déserté son poste de commandement quand le vent de la défaits se levait.

Il ne serait donc plus question que d'empêcher la défaite de tourner en débâcle.

Le droit de se taire

Le général Trousson s'est permis, à Rouen, de parler en patriote clairvoyant. Le Populaire l'a aussitôt désigné à la vengeance de l'avocat qui est à la tête du ministère de la guerre.

Senatus (AVENIR) fait ces remarques piquantes

Le général Weygand est qualifié de « factieux » pour avoir donné son avis quand on le lui demandait vous comprenez ce que doit être le général Trousson, qui donne le sieu quand on ne le lui demande pas. Si, doué .de l'esprit de contradiction qui perd les royaumes et même les républiques, cet officier avait manifesté son pacifisme, le Popu lui eût tressé pour son képi de nouvelles couronnes. Si, au lieu d'être un haut fonctionnaire militaire, il avait appartenu à l'enseignement primaire et avait fait une profession de foi communiste, on l'eût applaudi en observant qu'un citoyen a le droit de dire ce qu'il pense. Mais le général Trousson a parlé de nos fautes et de nos faiblesses passées, en face d'une. Allemagne visiblement encline à la revanche de notre laisser-aller, de notre indiscipline, des résultats désolants d'une propagande qui dis- socie le pays. En vain, il a rendu hommage au clief du gouvernement actuel et souhaité- que les Français s'unissent derrière lui pour le soutenir il a commis le crime de lèse-internationalisme. Le Popu exige qu'on le c limoge ».

En sortant du mutisme, qui est la règle de l'armée, le général savait ce qu'il faisait et ce qu'il risquait. Je crains bien qu'exprimant une opinion sur la politique extérieure des gouvernements précédents, il ne se soit mis, légalement, dans son tort. Il se débrouillera avec la discipline qui fait la force principale de-. armées. Mais ce qu'il a dit est-il faux ? ou trop dur ?

Si le moral est tenu pour zéro dans la défense nationale, il est évident qu'un chef militaire n'a plus qu'à se taire. Mais s'il en était autrement '1

Maurice Noël.


AU CONSEIL, DE GUERRE

Le naufrage du Prométhée

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)

Ayant ainsi reconstitué les faits, le commissaire-rapporteur cherche la cause du naufrage. 11 rappelle que la manœuvre des purges est commandée par un tuyautage d'huile sous pression qui les maintient normalement fermées. Or, dès 1929, cette disposition avait donné lieu à des incidents à bord du sous-marin Redoutable, où des ouvertures intempestives s'étaient produites. Le commandant Bouan fit un rapport à ce sujet et dehianda des modifications. On décida d'enlever les robinets de sectionnement dont la manœuvre pouvait entraîner l'ouverture générale des purges. C'était un palliatif, non un remède. Mais aucun autre incident ne se produisit. On perdit peu à peu la notion du danger on laissa les robinets de sectionnement en place. Cela n'avait pas d'aussi graves inconvénients sur des bâtiments armés dont le personnel était entraîné, mais il n'en était pas de même sur un sous-marin en essais, et à bord du Prométhée le péril était d'autant plus grand que le commandant, peu communicatif et causant peu avec ses camarades, n était pas au courant des incidents qui avaient déjà eu lieu.

Il résulte de là que la cause du noufrage ne peut faire aucun doute. Le robinet de sectionnement, qui mettait les purges en communication avec le tuyautage d'air comprimé, a été ouvert par un ouvrier qui a cru sans doute faire la manœuvre de mise en marche des moteurs Diesel. Une commission, opérant quelques jours après à bord du sous-marin Archimède, a constaté qu'ainsi, et ainsi seulement, on commandait l'ouverture des purges.

Le lieutenant de vaisseau Couespel du Mesnil est ensuite interrogé. Né en 1893, levé comme soldat en 1915, il passa dans la marine, se fit recevoir à l'école des élèvés officiers et fut nommé enseigne de vaisseau en 1918. II a été trois ans second du sous-marin Renè-Audri) et a commandé dix-huit mois un autre sous-marin, l'Ariane, avant le Prométhée. 'te aucun fait

Son interrogatoire n'apporte aucun, f ait nouveau. Le président lui fait préciser la situation du bâtiment, du personnel et du matériel le jour de la catastrophe. Il exprime ensuite soit étonnement que, commandant un sous-marin, le lieutenant de vaisseau n'ait pas été mieux au courant des incidents qui s'étaient produits surdes navires analogues.. Il fait observer aussi que le réflexe naturel à un officier de sous-marin aurait dû le conduire au poste central qui est le cerveau du bâtiment, plutôt que sur le pont. A quoi le commandant du Mesnil répond quil n'avait pensé qu'à l'éventualité d'un homme tombé à la mer. Le sifflement des purges n'a pas particulièrement attiré son attention.

Après le commandant, les hommes qui se sont sauvés sont entendus.- L'enseigne de vaisseau Bienvenu, le quartier-maître Prigent, le second-maître Goasguen, déposent successivement sans apporter aucune précision nouvelle; puis l'audience est suspendue à midi.

Le tribunal rentre en séance à 14 h. 30. On entend d'abord les derniers survivants du Prométhée, qui confirment les dépositions précédentes. On constate que la plupart étaient des novices en matière de sous-marins et ne se sont rendu compte du péril qu'au moment où déjà le bateau coulait. Du reste, étant sur le pont, ils n'auraient pu rien faire pour empêcher la catastrophe.

Le témoin appelé ensuite, le capitaine de frégate Bouan, est plus intéressant. C'est lui qui, à là suite des ouvertures intempestives des purges des ballasts constatées sur lo Redoutable, avait écrit sur ce sujet une note qui en mettait la cause en lumière et proposait des mesures capables d'y remédier. A bord du Vengeur, qu'il commandait, il avait pris la précaution de démonter le volant de manœuvre

Nouvelles diverses

Les scandales de l'aviation 1

Au début de l'après-midi, M. BouillouxLafont, accompagné de son défenseur, Me le Damnas a déposé entre les mains du doyen des juges d'instruction, M. Lapeyre, ( une plainte en escroquerie contre Colin dit Luco.

M. Brack a ensuite reçu les rapports des experts Michault, Bourgin et Rigault, puis le juge a procédé à une confrontation entre MM. BouilIoux-Lafont et Weiller qu'assistaient Mcs Daumas, Le Coq de Kerland et Charles Marcepoil. Cette confrontation, qui a duré fort tard dans la soirée, n'a a rien appris de nouveau. Les deux adversaires sont restés sur leurs positions. La discussion est restée courtoise et se continuera dans une prochaine séance. L'Hôtel des postes de Joinville a été cambriolé

L'autre nuit, des malfaiteurs se sont introduits dans l'Hôtel des postes de Joinville par un soupirail de la chaufferie. Après avoir fracturé deux portes, ils ont pénétré dans le bureau du receveur. Ils fouillèrent deux bibliothèques et des tables de bureau, puis ils tentèrent d'ouvrir mais en vain, deux coffres-forts à l'aide d'une pince et d'une perceuse spéciale. Les malfaiteurs devaient être au nombre de trois. Ils ont consommé' quelques bouteilles de vin sur place, puis ils se sont retirés à l'arrivée du premier employé, à 4 h. 45. Ils ont abandonné un matériel perfectionné en partie neuf, ainsi que quelques objets sans grande valeur provenant de paquets recommandés.

L'importance du vol n'est pas encore connue.

Accident de chasse

ALÈS, 3 novembre. A Ribaute-les-Ta:vernes, près d'Alès, M. Paul Ginoux, âgé de 24 ans, de Cardet, était à la chasse lorsqu'un lapin se leva à peu de distance et tenta de franchir un mur de clôture. Au moment où M. Ginoux lâchait son coup de fusil, M. Alfred Dumas, âgé de 53 ans, qui se trouvait dans le jardin voisin et avait entendu du bruit, s'accrocha au mur pour voir ce qui se passait, il reçut le coup de feu en plein visage et fut tué sur le coup. Mort mystérieuse

d'un millionnaire américain

LONDRES, 3 novembre. Un message de San Francisco annonce la mort du millionnaire américain M. Hart Weaver. M. Wpaver s'occupait de vendre en gros des automobiles. On l'a trouvé sans vie, assis tfe.ns la salle d'exposition de ses machines; m suppose qu'il a été asphyxié par le gaz monoxyde s'échappant des moteurs de plusieurs voitures qui semblaient avoir été mis en marche avec intention.

Le bruit courait depuis quelque temps que M. Weaver était en proie a de grandes difficultés financières.

Il était très connu dans les milieux sportifs et était l'organisateur du club de vol à voile de San Francisco.

de la vanne du sectionnement, ce qui rendait l'accident impossible. Répondant à une question du défenseur, il ajoute que, au moment où on lui a signalé les incidents du Redoutable, il avait déjà fait les essais du Vengeur sans avoir vu le danger possible, d'ailleurs à son avis très improbable. Le président lui demandant ce qu'il aurait pensé à la place du commandant du Mesnil en entendant les bruits que celui-ci a entendus, le témoin répond qu'il aurait sans .doute eu l'impression d'un danger grave et imminent, mais il ne croit pas que, surtout à bord d'un bâtiment en essais, il eût 4jté possible d'y parer. Par ailleurs, il déclare qu'il avait fait les essais du Vendeur en gardant fermées les prises d'eau des ballasts.

Le greffier donne ensuite lecture de la déposition faite par le capitaine de frégate de Belot, commandant le sous-marin Suroouf, actuellement hors de France. Le passage le plus intéressant de cette déposition est celui qui se rapporte à l'ouverture des prises d'eau pour un essai en surface. Le commandant de Belot voyait là une imprudence et avait refusé d'appareiller dans ces conditions. Au contraire, l'ingénieur en chef Vieille, chef du service des constructions neuves à Cherbourg, qui lui succède, voit là quelque chose de très normal. M. Vieille déclare que sou attention n'avait pas été attirée sur le danger que présentait la disposition de la vanne de sectionnement, ce qui fait dire au président qu'il est surprenant de voir cette question, née à Cherbourg, aussi peu connue des techniciens de et port. Ensuite comparaissent plusieurs contremaîtres et ouvriers ayant collaboré à la construction du Prométhée, et par qui le président fait préciser quelques détails techniques. A noter la réponse de 1 un d'eux à qui l'on demandait si le volant de la vanne de sectionnement était en place « Oh il y a tant de vannes à bord d'un sous-marin, que je ne peux pas savoir 1 » Cette extrême complication est évidemment l'une des causes premières, profondes du sinistre^ une autre non moins importante étant la tendance générale à oublier très vite, des dangers signalés, mais que l'on n'a pas éprouves personnellement.

Enfin, trois commandants de sous-marins, le capitaine de corvette Théry, de YArchitnède les lieutenants de Voujer Bertrand, du Persée, et Marot, de l'Espoir, font aux questions que leur posent le président, le commissaire du gouvernement et le défenseur des réponses a peu près concordantes. Tous trois connaissent le danger résultant de la vanne de sectionnement, tous trois avaient pris des précautions contre lui. Le commandant Théry, visitant le Prométhée, en avait même parlé à l'enseigne de Fourcault, second du lieutenant de vaisseau du Mesnil, qui, interrogé, dit que celui-ci lui avait bien transmis l'avertissement, mais que l'ingénieur du bâtiment disparu dans le naufrage l'avait rassuré à ce sujet. Les trois commandants, d'autre part, sont encore du même avis sur la coutume de la navigation en surface avec les remplissages des ballasts ouverts. Ils évitèrent cette pratique comme imprudente, du moins tant que le bâtiment n'est pas entièrement au point.

Le dernier témoin est le patron Nicole, du bateau de pêche Yette, qui a recueilli les survivants. Il ne nous apprend rien de nouveau, mais sa déposition donne au président et à la défense l'occasion^de le remercier à nouveau de son intervention. Sans lui, pas un homme n'aurait échappé au naufrage du Prométhée, dont la disparition demeurerait un mystère inexplicable.

La liste des témoins étant épuisée, à 17 heures, le président lève l'audience qui sera reprise demain matin, à 9 heures, pour le réquisitoire et les plaidoiries. A. Thomazi.

Pour communiquer avec Mars LONDRES, 3 novembre. S'il faut en I croire un correspondant spécial du Daily Express, un groupe de personnes s'intéressant aux questions scientifiques se réunit chaque semaine à Londres pour essayer d'entrer en communication par télégraphie sans fil avec la planète Mars. Il y a, dans ce groupe, deux savants bien connus, un inventeur et un ingénieur électricien, qui seront financés par un comptable assermenté attaché à l'une des firmes les plus importantes de Londres, dès qu'ils auront trouvé l'endroit où ils installeront leur station de T.S.F., dans les régions arctiques. C'est en effet là que, d'après un medium, il faudra aller pour entrer en communication avec Mars, car on aurait, en cet endroit, depuis longtemps, enregistré des signaux émis sur une longueur d'ondes qui n'est utilisée par aucun poste terrestre et qui déclare-t-on, émanent très probablement de la planète. Un espion polonais fusillé

Varsovie, 3 novembre. ̃ Condamné à mort une première fois, gracié, puis de nouveau condamné à mort deux semaines plus tard, un espion polonais vient d'être fusillé à Graudenz.

Il s'agit de l'ex-officier de l'armée polonaise, Plitt, de Graudenz. Accusé de haute trahison pour le compte d'une puissance étrangère, il avait été condamné à mort il y a un mois par le tribunal spécial. Son recours en grâce fut accepté par le président de la République et sa peine commuée en celle de. dix ans de prison. Peu de jours après sa grâce, Plitt chercha à nouveau à correspondre avec l'étranger. La missive fut interceptée et déchiffrée elle contenait des indications révélant que le condamné entendait continuer à faire de l'espionnage pendant sa détention. Traduit devant de nouveaux juges, Plitt fut condamné à mort et exécuté dans les vingt-quatre heures.

Mort de Gertrude Bindernagel BERLIN, 3 novembre. L'artiste lyrique Gertrude Bindernagel, qui avait été grièvement blessée par son mari il y a quelques semaines, à la sortie de l'Opéra de Charlottenbourg, est morte aujourd'hui, d'une embolie, dans la clinique où elle avait été transportée après l'altcntat. Un sinistre inexpliqué

près de Rambouillet

Un incendie dont les causes n'ont pas encore été nettement déterminées a detruii hier matin une usine de produits chimi ques située à Beynes, arrondissement de Rambouillet.

Le sinistre a pris naissance dans une partie des bâtiments longeant la voie ferrée de Paris à Mantes. Ma:gré Pinterven tion des pompiers de la rôtnou, les marchandises, les l'iadiines et les hangars ont été la proie des flamines. Ox évalue les dégâts a environ 1.500.000 francs.

FRANCE-TURQUIE fJ I

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Déclarations du général Chérif pacha

Le général Chérif pacha, un des prin- 1( cipaux chefs de parti politique en Tùr- s quie et grand ami de la France, veut bien à nous communiquer ses impressions à l'oc- j casion de l'admission de son pays à la g Société des nations. f Dans la lettre qu'il nous a- adressée, s Chérif pacha rappelle le rôle important c que son pays a joué dans l'histoire de s l'Europe. Il cite un épisode intéressant de cette histoire « L'Europe, nous écrit- S il, n'a compris qu'au vingtième siècle la portée de l'injustice des partages de la, } Pologne, tandis que la Turquie s'en était f rendu compte dès le dix-huitième siècle; s Elle n'a jamais admis dans aucun acte di- t plomatiqiie le partage de la Pologne. Bien ï que les deux pays eussent été en guerre < pendant plusieurs siècles et que la Polo- i gne fût un Etat essentiellement chrétien, i la Turquie a déclaré la guerre à la Russie pour protester contre cette injustice i flagrante. » Notre correspondant se plaît à rappeler que la Turquie a signé récemment de '1 nombreux actes de non-agression avec différents pays et qu'elle est en excellentes relations avec tous ses voisins. Il ajoute « Il est incontestable que la Turquie est encore l'élément le plus puissant 4 en Orient et qu'elle forme, par sa position géographique, une barrière à la pénétration des idées subversives et à l'invasion de leurs nuisibles promoteurs dans la Méditerranée. » j

Le général Chérif pacha proteste con- tre la tendance qui se manifeste dans cer- tains milieux de traiter son pays comme 1 une puissance de second ordre. Il nous écrit à ce sujet « Malgré le rôle impor- < tant que la Turquie a joué dans l'histoire mondiale et son grand prestige militaire, l'évidence de sa force a toujours été dénaturée et ce n'est ni pour la première fois, ni pour la dernière qu'on essaie de la faire passer pour une quantité négligeable. s-

Souhaitons', avec notre correspondant, que la récente admission de là Turquie à la Société; des nations permette au dé*} 'légué d'Ankara de faire mieux connaître son pays, et « de joindre son concours aux efforts que d'autres puissances, comme la France, déploient assidûment pour assurer le maintien de la paix mondiale sur les bases solides et durables et empêcher l'effondrement de la civilisation. »

La France se félicitera certainement de compter la Turquie à ses côtés pour défendre une cause aussi grande et utile. Nous nous associons, d'autre part, pleinement aux paroles par lesquelles Chérif pacha termine sa lettre « Il est ardemment à souhaiter, écrit-il, que la France et la Turquie se souviennent de leurs séculaires relations cordiales et qu'elles fassent ré^gner de nouveau entre elles l'amitié qui les a unies si étroitement. >

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ARRESTATION D'UN MILITANT REVOLUTIONNAIRE

Hier matin, des Inspecteurs du service des Renseignements généraux ont interpellé un militant révolutionnaire signalé comme se faisant appeler Marcel Chavannes et être de nationalité étrangère. Cet individu, après avoir déclaré être de nationalité française, présentait un livret militaire portant l'état civil de Louis-Charles Davy. Le pseudo Chavannes reconnut ensuite que le livret militaire qu'il présentait aux inspecteurs ne lui appartenait pas et qu'il se l'était procuré, moyennant débours, auprès d'une personne dont il s est refusé à dévoiler l'identité. '.¡

II indiqua, en outre, qu'il se nommait David Retchski, né le 22 juin 1904 a Odessa: i! ̃••" '••'̃̃; Il ajouta qu'il' était ïédactôui au journal' l'Humanité, auquel il collaborait sous le pseudonyme de C. Servet. Retchski milite depuis de nombreuses années dans les milieux communistes internationaux. En 1926, il avait déjà séjourné à Paris et participa aux travaux du congres national du parti communiste, à Clichy. II se rendit en Suisse, où il fut l'objet d'une information judiciaire de la part du département de justice de Genève, qui prit contre lui un arrêté d'expulsion. Il revint en France et usa de tous les moyens pour se soustraire aux recherches; il n'a jamais eu depuis de domicile fixe et, en raison du rôle important qu'il joua dans les organisations ̃ communistes françaises, il changeait fréquemment de domicile, s'abstenant de loeer en garni. Il était membre du comité central de la fédération des Jeunesses communistes de France, secrétaire administra• tif et trésorier de la 4° section des Jeu1 nesses communistes. II était également se• crétaire de la commission des Jaunes de '< la Fédération unitaire du textile. Il quitta la France en 1927, pour éviter son arresta3 tion, et se rendit à Moscou fin octobre; pendant son séjour en U. R. S. S., il fut 1 nanti d'un emploi au comité exécutif de 5 l'Internationale communiste où il était chargé de vérifier le contenu politique des articles insérés dans les brochures publiées par le parti communiste français. De re> tour en France, il utilisa le pseudonyme de C. Servet pour ses relations dans les milieux communistes et signa du même e nom les articles qui paraissaient dans les, divers organes du parti communiste. è Le Parquet de la Seine a ouvert urieaC-' tion contre Servet, sous l'inculpation de provocation de militaires à la désobéissance dans un dessein de propagande anarchiste.

s Récemment encore, il rédigeait, toujours i sous le pseudonyme de C. Servet, une bro- chure révolutionnai! t qui etait publiée par e la section centrale d'ajîitation et de propagande du parti communiste. Une vérifica.e tion faite au bureau de recrutement de la •- Seine a permis d'établir que le livret ni'Ltaire au nom de Davy, dont il était porteur, était faux. En conséquence, ^avil t Retchski dit Marcel Cnavannes, lit C. bc •s vet, a été envoyé au Dé.,ôt sous l'inculpation de faux et usage de faux.

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ROBES DU SOIR

Une ligne. Toute l'histoire délivrée des obligations pratiques qui freinent toujours plus ou moins la mode du jour, les vêtements du soir nous autorisent à réali- s ser les rêves de somptuosité, d'originalité et de romantisme que nous caressons toutes. Nous pourrons tour à tour arborer cet hiver la lon- gue robe ajustée aux hanches de Béatrice, le j fourreau suggestif et fondu des Mervellleu- i sess la robe princesse aux manches gonflées, 1 chère à 'nos mères la tunique plissée de Pa- siphaé, ou l'ample et mobile péplum de la Victoire de Samothrace. accommodé au goût du jour.

La taille subit autant de fluctuations que la Bourse, monte, s'arrête, redescend, et oscille comme un pendule, entre le sommet des côtes let la pointe de la hanche des pinces savantes ou des ceintures paradoxalement hautes en 'avant et basses en arrière, permettent de placer cette ligne stratégique au gré de chaque femme et arrivent ainsi à contenter tout le monde.

A partir de ce point, les jupes tombent librement sous la corolle épanouie des corsages. Ceux-ci sont encadrés de mancherons en forme d'ailes de papillons, de cape détachables, de torsades qui se dénouent, de plumes qui s'échevellent, pavoisés de nœuds, fleuris de guirlandes, brodés de paillettes, profusément garnis de mille fanfreluches dont nous avions oublié la séduisante féminité.

L'ampleur des jupes est répartie de façons diverses par chaque couturier, ce qui nous vaut des modèles variés qui s'adapteront à tous les types de beauté dont dame Nature a le secret. Lanviit place l'ampleur en fronces régulières autour de la taille, Maggy Rouff la dispose en avant, Schiapparelli la masse en arrière sous un vestige de pouff, et Louise Boulanger la retrousse et la drape autour des jambes avec une grâce tanagréenné.

Le velours e paysan » mat, le satin ciré, le drap clair, lé tulle sombre, lès damas luisants, les moussa légers, le Bagheera et les crêpes gaufrés sont également employés pour ces robes dont l'élégance neuve naît de l'alliance étroite entre l'utilisation des détails ornementaux et l'emploi équilibré des volumes et des ilignes en vue de l'allongement général de la silhouette.

i f Retour à la couleur

'Tous lestons du prisme sont représentés et il'ôn peut y choisir celui que l'on préfère, en 'tena'nt compte, cependant, que le rouge domine, idu géranium éclatant au rouge brunâtre des lies de vin, en passant par une gamme étendue qui comprend le fuchsia, l'écarlate, le rose zinnia, le corail, le flamme et l'amarante.

Les couleurs sombres telles que maron, prune, vert mousse, sont aussi très appréciées, et les tons pastels apparaissent également en bleuâtres, hyacinthes ou mauves.

Vionnet marie le rouge et le noir, le violet et le blanc avec son habituel sens artistique, et montre un nouveau coloris d'orange rosé, raivlssant sur les épidermes encore hâlés. Les manteaux s'allongent

et se ferment

Les manteaux longs, strictement fermés au col, et tombant jusqu'aux pieds en nobles plis, l'emportent sur tous les autres. Ils satisfont à la fois notre désir d'élégance et de confort 1 et embelliront nos nuits de gel.

Ils sont le plus souvent en velours, et se I réchauffent, selon les humeurs et les soirées, de garnitures de fourrures amovibles plus ou moins importantes, de toutes formes et de tous pelages.

Ensuite, viennent les capes, difficiles a porter, altières et romanesques, mais d'une allure incomparable sur certaines femmes.

i Les mantelets courts se font plutôt en fourrures ou en même tissu que la robe, afin de rendre celle-ci plus confortable ou moins habillée, ils sont trop légers pour être mis au dehors pendant l'hiver et, pour ce fait, subis.I sent un léger abandon.

r:

Gant de velours

Les gants de velours de tons clairs et vifs sont charmants pour accompagner les robes du soir; on leur assortit les escarpins et le sac, et ils adoptent la même couleur que l'ensemble ou, au contraire, forment un amusant contraste. Les fleurs, dédaignées depuis quelque temps, réapparaissent en bouquets, colliers, bracelets et bandoulières sur plusieurs robes. Des guirlandes de feuillages de velours, ceignent nos cheveux, telles les nymphes de Botticelli. Les boas ont mué et ont fait peau de velours sous forme de grosses ruches qui encadrent le visage ils ont cet aspect quelque peu désuet qui est le comble du dernier cri

Les ornements brillants comme les bijoux préfèrent la qualité à la quantité et unissent des pierres aux tonalités diverses en des dessins merveilleux pleins d'arabesques et d'entrelacs de grosses pinces de strass servent à retenir sur nos robes les innombrables écharpes, nœuds et colifichets mobiles qui nous permettront, comme à Frégoli, de renouveler pert ;pétueHement notre apparence et d'abandonner hsans dommage aux mains de nos prétendants t I un souvenir, lambeau coloré, de notre parure i ;d'un soir. Comtesse de Sédouy.

l~ ¡ Comtesse ~ef,.SédOur.

t

Avant le 31 octobre 1932

S _,«

1 Les Etablissements AIGLE, spécialisés dans la fabrication des salles à manger 1 vendues jusqu'alors aux marchands de meubles, vendent au prix de fabrique et 1 à titre d'essai, Jusqu'à fin octobre, 300 mos dèles inédits de salles à manger. Si l'effet est concluant, les Etablissenïénts AIGLE écouleront par la suite leur fabrication directement au public au prix de fabrique sans passer par les revendeurs. Profitez de cette occasion unique en achetant au prix de fabrique avec une garantie de dix ans sur facture.

£ Nous n'avons pas de catalogue, pas de magasin luxueux, donc pas de frais inutiles," les ventes se faisant à l'usine tous les jours, sauf le dimanche, 28, place de la Nation, Paris (12°) (métro Nation). L'aprèse midi, de 2 heures à 7 heures.

a Aux porteurs de cette annonce il sera offert un cadeau artistique à choisir. Pour les renseignements, écrivez à Monit sieur Lecor (Aigle), qui répondra.

LA SAISON

De SAINT-MORITZ. Match de ski Oxford-Cambridge à Saint-Moritz. Les équipes des deux fameuses Universités anglaises (disputeront l'hiver prochain leur match de ski à Saint-Moritz c'est la quatrième fois que ia métropole de l'Ëngadine sera le théâtre de cette épreuve. Le concours aura lieu fort probablement du 23 au 25 décembre et comportera descente slalom, fond et saut. La présence de ces étudiants anglais laisse entrevoir la participation de l'Angleterre aux concours universitaires internationaux qui auront lieu également à Saint-Moritz, du 5 au 8 janvier 1933.

H0* & ^f f

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

LA VIE SPORTIVE

TENNIS

Le Tournoi de la Toussaint

Le Tournoi de la Toussaint tire à sa fin et si de ce fait, le nombre des rencontres est moins élevé, la qualité en est bien supérieure. Les quelques spectateurs qui assistèrent aux diverses parties jouées, hier n'eurent pas à le regretter dans chaque épreuve les batailles furent fort animées et certaines d'entre elles présentèrent un grand intérêt.

En simple, Troncin, tout auréolé de sa victoire sur Marcel Bernard, dut s'incliner devant « Poison s aliae George qui ne commit pas l'erreur du jeune champion et lutta sans cesse avec ardeur. t Jean Lesueur eut raison de Beni Bèrthet après un long duel. nf

Lu Japonais 'Vamagishi, qui rencontrait Merlin après avoir joué une dure partie de double ne put résister aux dures attaques de son jeune adversaire et après avoir emmené la première manche, il fut totalement débordé. Du côté féminin, Mme Kleinadel gagna devant Mlle Haran, une place de plus vers la nnalB- pour laquelle elle affirme son rôle do favorite. Mlle Fréville et Mme Goronitchenko se livrèrent une longue lutte d'où Mlle bio~ville, au bout de 34 jeux, sortit vainqueur. En double, Lesueur, mal secondé par Yamagishi, se défendit comme un « diable » et réalisa une très belle partie devant Borotra et Boussus. Lesueur est actuellement en très grands progrès et s'il sait travailler avec ardeur il sera, l'été prochain, un adversaire particulièrement redoutable pour les meilleurs. Voici les résultats de la journée

Simple messieurs. Quarts de finale Poison b. Troncin, 6-3, 6-3 Lesueur b. Berthet, 6-4, 5-7, 6-4 Merlin b. Yamagishi, 4-6,

Simples dames. Quarts dé finale Mme Kieinadel b. Mlle Haran, 6-3, 6-5 (ab.) Mlle Fréville b. Mme Goronitchenko, 8*6, 2-6* 7-5. Double messieurs. Quarts de finale Poison et Berthet b. Guillemet et Thierry, 6-4, 6-4. Demi-finale Borotra et Boussus b. Lesueur et Yamagishi, 10-8, 6-4. de finale Mmes

Double dames. Quarts de finale Mmes

Vaussard et Roche b. Mlles Fréville et Goldschmidt, 9-7, 6-8, 6-4 Mlles Rosambert et Adamoff b. Mme Olivieii et Mlle Charnelet, 10-8, 6-4.

NOUVELLES DES COURTS

Au Tournoi du « Canottieri » à Rome, Palmieri a triomphé eu finale de del Bono par 6-4, 6-0, 6-1, En double, l'ultime partie a été gagnée par Palmieri-Serventi sur G. de Martino-Barbato, 6-1, 4-6, 6-0, 2-6, 6-4. étant ren~ Le champion italien de Stèfâni étant ren^tré des Etats-Unis, l'équipe Italienne s'embarquera ces jours-ci pour les Indes, et non le 24 novembre, comme il en avait été question primitivement. Le team comprendra également Mlle Valerio del Bono et Sandro Fé d'Ostiani il sera absent d'Italie pendant quatre mois.

Le prochain dîner des « Amis des Sports » qui aura lieu le lundi 7 novembre, à 20 heures, sera donné en l'honneur de Henry Cochet et constituera le dîner du Grand Prix des Amis des Sports.

Le Tennis Club de Saint-Quentin organise lés 3, it 10 et 11 décembre son annuel Tournoi d'Hiver* sur courts couverts. Les engagements seront clos le 10r décembre.

GOLF

A Ormesson

Les équipes secondes des golfs d'Ormesson et Saint-Germain ont disputé un match sur les links d'Ormesson. En voici les résultats Simple. Kollstid'o (S.-G.) b. FfomentMeurice; P. Rogues (O.) b. F. Houtard (S.-G.) H. Costes (S.-G.) b. Heudelot d'Eichthal (O.) b Savoye (S.-G.) Barboza (O.) b. Bertrand (S.-G.) de Segonzac (S.-G.) b. Collot (O.) · Salmson (S.-G.) b. Michel (0.) Morin (S.-G.) b. Aftalion (0.) Facq (O.) b. Bachclet (S.-G.); Mme P. Morln (S.-G.) b. Mlle Sargent (0.)

Mie d'Ormesson (0.) b. Mme de Segonzac

(&G.) Mlle Jacquault (O.) b. Mme Bertrand (Strftv) Mie Soule (O.) b. Mme Christophe (S.-G.) Mlle Boucheron (0.) b. Mme Savoye l

(S.-G.).

Double Froment-Meurice-Rogues (O.) b. t

Kollstede'-Houtard (S.-G.) Heudelbt-d'Eich-

thal (O.) b. Salmson-Morin (0.) BarbozaColot (O.) b. H. Coste-Savoye (S.-G.) Mi- chel-Facq (O.) b. de Segonzac-Bertrand (S.-G.); Aftalion-Mlle Sergent (O.) b. Bachelet-Mme Morin (S.-G.) Mme Jacquault-Mlle d'Ormesson (O.) b. Mme do Segonzac-Mme Bertrand (S.-G.) Mme Christophe-Mme Savoye (S.-G.) b. Mlle Soulo-MUe Boucheron (O.).

La victoire revient à Ormesson avec 14 succès contre 7 à Saint-Germain.

A La Boulie

Le Prix des Loges-en-Josas, disputé sur le parcours du Golf de Paris, a donné lieu à de belles parties, dont voici les résultats · 1. Mme Th. Hoffmann-P. Vignes (16), 79 2. Mme Languereau-de Reuter (10), 81 · 3. Mme Cochery-LorlngRheims (14), 83 4. Mme Perles-Luzzatto (12), Mme Betton FosterKlingclhofcr (14), MUe Sargent-d'Eichthal (14), Mlle Maud Ochs-Lestrad Brown (15) et Mme Logeais-de La Fortelle (17), 84 9. Mlle Lily Labourdette-Brassard (9), Mlle Monique Pctin-Ph. Clément (9), Mme Callou-Brun (14) et Mme et M. de Rauch (16), 85 13. Mme Decuçis-A. Gaveau (6) et princesse Ph. de Bourbon-Vagllano (11), 86.

PING-PONG

Les Championnats de France internationaux Une vive animation régnait au « Marbeuf » hier soir, à 21 heures. Autour des tables de ping-pong de nombreux spectateurs assistaient aux premières rencontres des Championnats de France internationaux. Les petites balles blanches, avec un bruit sec, frappaient les tables et dans l'air formaient, par leur nombre, des arabesques vives. Les concurrents se dépensaient avec une belle ardeur et dans les rangs du public, les commentaires allaient grand train.

Les forfaits de Raymond Verger et de Ozenne furent enregistrés ainsi que celui du Hongrois Haszy. Fort heureusement ce dernier était remplacé par son compatriote Szabados, champion du monde 1931, et finaliste de la compétition mondiale en 1932. Mais Szabados n'est pas pour les fervents parisiens un inconnu l'an dernier il fit au « Marbeuf des exhibitions splendides et il est probable qu'on le verra en demi-finale affronter Barna, champion du monde 1932. Ce sera là un beau match revanche L'autre demi-finale sera disputée fort probablement entre le Hongrois Bellack et l'Allemand Madjaroglou une lutte entre le troisième et le quatrième joueur mondial laisse aisément prévoir une partie formidable. Quant à la finale. on no peut rien augurer encore, mais en pout être sûr que l'on n'aura jamais encore vu cela à Paris les tribunes installées au « Marbeuf » seront combles 1 Et si l'on en juge par le monde qui est venu hier soir, les championnats de France 1932 connaîtront à chacune de leurs soirées la faveur d'un public élégant un public élégant dans un cadre agréable.

L'heure tardive à laquelle se terminèrent les rencontres nous oblige à donner en dernière heure les résultats du premier tour.

A 17 heures, hier, les organisateurs de la compétition avaient invité les concurrents, leurs amis et la presse à un thé, au Marbeuf. MM. Corbillon et T eyssère reçurent leurs invités et M. Teyssère, président du comité de Paris, souhaita à tous la bienvenue. Il Capelle.

L,E THÉ. à l'élégant I mm w golf marw

34. RUE MARBEUF (Ch.-Elysées) I

ESCRIME

Des tireurs français en Italie

La Société d'escrime de Basilea, en Italie, organise, pour demain 5 novembre, une grande réunion internationale avec la participation de

quelques réputés champions de France et

d'Italie.

L^ciiampion national italien Charles Agostoni, troisième de l'Olympiade de Los Angeles, a été invité à soutenir un combat contre le maître français Nigon, professeur au club lo-

cal d'escrime.

La rencontre aura lieu en dix touches et sera jugée par Armand Massard.

Lucien Gaudin, le champion français, retiré des compétitions, fera une exhibition en un assaut académique. 11 aura comme adversaire l'un des plus célèbres épéistes français, Géo Bu-

chard

Mlle glena Preiss, champion du monde féminin, fera un assaut de fleuret contre Mlle Morgenthaler, champion suisse.

D'autres épreuves sont portées au programme de cette belle soirée d'escrime.

TIR AUX PIGEONS Le nouveau pigeon d'argile allemand

Au récent meeting d'automne do Berlin a été utilisé, pour la première fois, le nouveau pigeon d'argile d'où, en cas do. cassure complète se déroule un serpentin en papier écarfate. Le rond d'argile seulement ctfleure ou ébréché ne compte plus, contrairement au règlement en usage jusqu'à présent dans tous les concours.

Ce nouveau pigeon donne des moyennes sensiblement plus faibles et le Grand Prix d'Automne de Berlin, 100 pigeons sur 17 mètres, a été gagné par 90 seulement le « fusil » tchèque fort connu, comte Czernin, a été troisième, avec 86.

~AVIATION

NOUVELLES AERIENNES

L'aviateur allemand von Gronaü, rentrant en Allemagne après un tour du monde en hydravion est arrive à Athènes.

Arthur Loew, qui fente un vol de record autour du monde, est parti hier après-midi de Hong-Kong, après un arrêt de deux heures, pour Johannesbourg, qu'il compte atteindre eu sept jours de vol.

L'Aéro Club d'Auvergne pour fêter son 5.000" membre, organise pour le 26 novembre prochain un diner à l'Aérû Club de France.

Christian Moench, héros de plusieurs liaisons rapides, notamment Paris-Tokio-Paris, songerait à enireprendre un tour du monde à bord d'un avion de tourisme.

Depuis le 1°' novembre et pendant la saison d'hiver, le service de la Flèche d'Orient est assuré d'une façon tri-hebdomadaire: Les départs ont lieu de Strasbourg tous les mardis, jeudis, samedis, pour les villes de Nuremberg, Prague et Vienne seulement. La correspondance est assurée au départ de Paris par le train quittant la gare de l'Est à 22 heures.

Bossoutrot et Rosgi sont revenus à Istres, pour attendre la pleine lune de novembre qui leur permettra peut-être de s'envoler à la conquête du record de distance en ligne droite.

S'ils ne prennent pas Ja direction de 1 Amérique du Sud, ils s'envoleront en direction do Java.

Pendant la période du 15 octobre au 1er novembre, la S. D. A. a donné le baptême de l'air à 218 personnes, à savoir 90 au Bourget, 118 à Saint-Etienne.

AUTOMOBILE

NOUVELLES DU VOLANT

L'autoroute Florence-Viareggio a été inaugurée officiellement par le ministre Crollalanza. La cérémonie a eu lieu sur la place de la station t. départ à Piretola, près du terrain d'aviation Luigi-Gou. Après quoi un cortège d'automobiles a parcouru la nouvelle route.

Au Salon international automobile de Milan, qui se tiendra au Palais des Sports, aura lieu une exposition rétrospective de l'automobile qui comprendra voitures carrossées, moteurs, accessoires ayant effectivement fonctionné à une époque déterminée. Elle constituera une instructive documentation sur l'évolution des locomotives méoaniques depuis leur I origine jusqu'à aujourd'hui. Sur la voie ferrée de Venissieux h Rives (Isère) on a procédé à des essais de véhicules automobiles sur rails, équipés avec un moteur à huile lourde d'une puissance de 85 CV. Ces autorails confortables peuvent transporter 50 personnes et une tonne de marchandises. La moyenne commerciale réalisée a été de 75 kilomètres, avec pointe de vitesse de 90 à 100 kilomètres.

Sur la route de Tat, à Budapest, des records mondiaux motocyclistes ont été battus dimanche.

Henn, en 750 eme., a couvert le kilomètre lancé, aller et retour à la moyenne de 15 secondes 2/10, soit à la vitesse de 239 kilomètres 680, battant le record de Wright. Winkler, de son côté, battit les quatre records suivants dans la catégorie des 250 cmc.: 1 kilomètre départ arrêté 30 s. 35/100, soit 117 kil. 781 départ lancé 24 s. 8/100, soit 149 kil. 501 1 mille départ arrêté 45 s. 17/100, soit 127 kil. 979 départ lancé 38 s. 91/100, soit 148 kil. 878.

TIR

Chez Gastinne-Renette

Les officiers de réserve se sont réunis chez Gastinne-Renette. Les résultats ont été les suivants

t Poules au pistolet de combat au visé E Première poule. 1. ex œquo de Bracquemont et de Nadaillac.

s Deuxième poule. 1. Luquet; 2. A. Schnei.der 3. ex œquo Lapresté et colonel Mercã- dier.

Poules au pistolet de combat (commandement)

Première poule. 1. De Nadaillac 2. R. Libert.

Deuxième poule. 1. Luquet 2. ex seqno Carteron et Perrin de Brichambaud. Poule au pistolet automatique

î 1. Luquet 2. Lapresté 3. ex œquo Bovet t et R. Libert.

Si vous craignez la grippe,

Si vous avez la grippe,

Prenez un verre à bordeaux

Le matin à jeun

D'eau naturelle purgative de

ROBINAT LLORACH

̃x^

MORT DE L'HOMME

QUI « DECOUVRIT » CHARLOT

New- York, 3 novembre. On annonce la mort de M. William Morris, l'imprésario qui « découvrit Charlie Chaplin dans un music-hall de Londres et le décida à venir en Amérique où il le fit travailler pour soixante dollars par semaine. C'est également M. William Morris qui* organisa la tournée triomphale de Sarah Bernhardt quand la grande actrice françise fut obligée de donner ttes représentations sous une tente parce que les directeurs de théâtre américains avaient repoussé ses conditions.

L'impresario était fort apprécié aussi pour sa philanthropie il avait fondé récemment le sanatorium de Saranac Lake.

rf-s^^V

LES FONCTIONNAIRES

ET LES TRAITEMENTS

Perpignan, 3 novembre. Deux cents instituteurs et institutrices réunis à la Bourse du Travail ont voté un ordre du jour protestant contre la diminution des salaires et déclarant qu'ils ne voulaient pas être victimes de la déflation comme ils avaient été victimes de l'inflation.


LETTRES, THEATRE? SCIENCES ET ARTS

Étapes et apôtres de l'Église en marche

Il y a quelques semaines Figaro rendait compte des émouvantes cérémonies de départ des jeunes missionnaires des Missions étrangères de Paris. Ils partaient, joyeux. Pleins d'ardenr et de zèle enthousiaste, ils sont allés prendre la relève sur les champs de bataille où, depuis des siècles, se livre une lutte morale et spirituelle, mais lente et acharnée, entre catholicisme et paganisme. Cette guerre sécuque, par la douceur, la persuasion, la prédication et la charité, avec des armes toutes spirituelles, les missionnaires, au nom du Christ et pour le Christ, livrent à l'erreur, constitue, par ses victoires et ses défaites, le dévouement, la vie, la mort, parfois le martyre de ses soldats, une magnifique épopée, la plus belle du monde. Cette épopée a, au cours des âges, trouvé ses annalistes, ses poètes et ses historiens, peu nombreux à vrai dire si l'on considère, d'une part, la grandeur et la portée, les péripéties et les conséquences de l'œuvre accomplie d'autre part, le nombre et la qualité des ouvrages qui lui furent consacrés.

En France, l'on se fit longtemps des missions une idée plus romanesque que réelle. Dédaignés des historiens, les exploits de nos missionnaires étaient laissés à la méditation pieuse et admirative de quelques bonnes âmes. M. Georges Goyau, depuis quelques années, s'est attaché à replacer l'histoire des missions à la place et au rang qui lui reviennent dans le domaine des sciences historiques. Il n'a pour cela rien épargné. Il a prêché d'exemple, multipliant cours, conférences, articles et ouvrages. II a même fondé, en'1924, avec le regretté. Père Piolet, S. J., une revue, la Revue d'Histoire des Miésions, tous les trois mois depuis huit ans, publie d'ifttéressants documents et Mémoires» Non content de suivre de près, de commenter régulièrement l'actualité religieuse, les lecteurs de Figaro le savent, avec une sûreté de doctrine, un tact et une richesse d'information exceptionnels, M. Goyau, servi par une mémoire extraordinaire et une érudition extrêmement étendue, mettant, de plus, au service des missions, une méthode historique rigoureuse, disperse à travers les revues de magistrales études qui, réunies en volumes, forment les séries de L'Eglise en marche.

La troisième série, parue il y quelques mois, nous rappelait ce que fut le premier demi-siècle de l'apostolat des Picpusiens. aux îles Gambier faisait ressortir la portée religieuse de la conquête d'Alger Tacontait ce que fit la charité française dans l'Algérie conquise et la France catholique en Tunisie, etc.

Les étapes de l'Eglise en marche, M. Goyau les recherche à travers tout le dixseptième siècle et tout le dix-huitième siècle, dans toutes les parties du monde, pour l'Histoire générale comparée des Missions, publiée il y a quelques semaines sous la direction du baron Descamps, vice-président du Sénat belge, qui, pour cette ;œuvre' utile, importante et considérable, faisait appel, outre M. Goyau, à S. Exc. Mgr Baudrillart, au R.P. Lebreton, au R.P. Jacquin, à M. Van der Essen, aux Pères Charles et de Moreau et au P. Schmidt.

Dans le plus récent des ouvrages, sortis il y a quelques semaines, de sa plume féconde, M. Goyau nous peint, nous montre en pleine activité une famille d'apôtres de l'Eglise en marche les Prêtres des Missions étrangères de Paris.

Tout le monde connaît ce célèbre et séculaire Institut religieux de la rue du Bac, aux destinées duquel préside l'éminent et vénéré Mgr de Guébriant, dont le gouvernement vient, à si juste titre, de reconnaître la haute valeur, le prestige immense et les mérites innombrables en lui donnant la rosette d'officier de la Légion d'honneur.

On connaît de nom ces valeureux ouvriers apostoliques dont le courage, l'abnégation, le désintéressement, la piété et le zèle tout au service de l'Eglise font honneur à notre pays. Mais combien savent « sous quels auspices se forma leur groupement, et comment ils se préparent, et s'exercent, et s'acharnent à semer autour d'eux, très au loin, des germes de vie spirituelle, ayant une fois pour toutes, si la fécondité de ces germes l'exige, fait l'offrande de leurs propres vies x C'est ce que M. Goyau, en des chapitres émouvants et souvent pittoresques, révèle et indique.

Enfin, dans quelques jours, le 10 novembre, M. Goyau recommencera son cours public d'histoire des missions à l'Institut catholique de Paris. Il parlera cette année, en une première série, de deux grands apôtres de la France missionnaire M. de Solages et le bienheureux Gagelin. De l'un, l'on célébrera le centenaire de la mort le 8 décembre de l'autre, le centenaire du martyre, en octobre 1933. Le premier, M. de Solages, préfet apostolique de l'île Bourbon, fut le précurseur, au dix-neuvième siècle, de l'apostolat catholique à Madagascar, et M. Goyau nous donnera de lui, à la fin de l'année, une biographie dont il nous a été donné de lire certains chapitres. Elle révélera bien des faits inconnus, apportera, sur les difficultés auxquelles se heurtait il y a un siècle l'apostolat catholique dans ce qui forme aujourd'hui une de nos plus belles colonies, des détails inédits.

Le bienheureux Gagelin, des Missions étrangères de Paris, fut, lui, un apôtre de la Cochinchine. Lors de la persécution qui sévit au début de 1833, il se livra lui-même aux persécuteurs, pour donner l'exemple du courage et détourner sur lui la fureur et la rage des bourreaux. Il fut étranglé le 17 octobre 1833.

Dans une seconde série de conférences, M. Goyau entretiendra ses auditeurs de l'Institut catholique de « La Femme missionnaire ».

Ainsi, tous les apôtres et toutes les étapes de l'Eglise en marche trouvent en M. Goyau un annaliste fidèle, un historiographe érudit. Ce sera, assurément, de sa nobie carrière historique, l'un des plus incontestables titres de gloire d'avoir, au public français, révélé la grandeur et la beauté, de l'épopée missionnaire.

Paul Lesourd.

CHRONIQUE DES THEATRES DE PARIS

LE RIDEAU Les Barricades mystérieuses, trois actes et dut tableaux de M. Jacques Klein, mise en scène de M. Marcel Herrand. THEATRE ANTOINE Périphérie, pièce en trois actes et dix-sept tableaux de M. Frantisek Langer, version française de MM. Benjamin Crémieux et Henri Jeanson, mise en scène de M. René Rocher, décors d'André Boll.

La compagnie du Rideau a déjà re- t présenté des œuvres de qualité telles Le Souper interompu, de l'acerbe et exquis poète qu'était Toulet, et Les> Enfants jouent, de Mme Duterme, etc. Son spectacle actuel Les Barricades mystérieuses, de M. Jacques Klein, n'est pas une Oeuvre mise tout à fait au point pour l'optique du théâtre, mais elle contient des choses d'une délicatesse et d'une subtilité qui méritent la peine et le soin que M. Marcel Herrand a pris à la monter et à la jouer. Une atmosphère de demi-rêve baigne toute la mélancolique histoire de cette tragédie enivrante qu'est pour beaucoup la jeunesse. Malentendus qui semblent d'abord des jeux sans importance, contretemps qui rompent le cours rejoint de deux vies; départs qui paraissent finir un âge, une étape, mais qui sont suivis de retours déçus bouleversant ce qui est déjà, en l'absence, arrivé. Tout cela est d'une observation si juste que la pénombre voulue où les acteurs jouent, pénombre aussi bien morale et sentimentale que théâtrale, nous empê- che de goûter tout à fait la saveur de vérité de ces personnages qui nous semblent, plutôt que réels, revenir déjà du pays des ombres avant d'avoir vraiment vécu. Et c'est pourtant cette grâce fantomatique qui nous charme. Nous savoîife bien que rien n'est vrai, même pas l'amour, et que les illusions de l'amour sont les plus incomprises en leurs séductions complexes et mal définies. Les Barricades mystérieuses s'interposent entre ceux-là qui sont faits pour s'unrr et les laissent aller vers un autre être qui, lui, n'est pas, ou qui n'était pas, le véritable élu. C'est pourquoi Riquette, blonde, enfantine et folle, épouse Claude, alors qu'elle aimait Cadet, son camarade de jeux puérils, avec lequel elle inventait des aventures admirables, carabine au poing, dans le jardin propice et le pavillon abandonné. Or, Claude, sans le savoir, aime Petite, une charmante fille demi-paysanne qui sert de demoiselle de compagnie au vieux grand-père de Riquette. Le grand-père, lui aussi, hante le pavillon il vient chercher le souvenir et le parfum de la mère de Claude, morte récemment, et qu'il aimait, lui aussi, sans le savoir. Comment Cadet, après le désespoir de son retour déçu se rapprochera de Petite et l'aimera, bien que celle-ci ,jait, toujours aimé Claude, comment ils fïht-

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CONNAISSANCE SCIENTIFIQUE ET PHILOSOPHIE

Ce n'est pas déconsidérer la science que d'attirer l'attention sur la manière étrange dont quelques-uns de ses chroniqueurs la font soi-disant connaître aux laïcs. De quelque objet qu'elle s'occupe, la science est le dernier sujet à présenter dans le tour des contes de Perrault. Il existe des traités, où elle est généralement exposée comme il convient il y a aussi la matière à phraséologie et à julesvernisme, glanée autour de ces traités. C'est elle qui se voit exploitée par les éteigneurs d'étoiles et les videurs de ciel. Le véritable homme de science, à la fois expérimentateur, théoricien et philosophe, quitte à se spécialiser quand il le faut, s'applique au contraire à établir (les Allemands disent fundieren, konstituiren) tout ce qu'il avance et à lui assigner une place logique dans l'ensemble articulé des objets qui composent notre monde. Il a souci de ne prononcer aucun mot, de ne formuler aucun énoncé, auxquels il *ie serait j>as' en mesure de donner un sens rigoureux le mot « monde lui-même n'est pas le dernier à préciser de ce point de vue. Certainement il n'a pas le charme du romancier, ni ses triomphes auprès des foules mais la fantaisie, divin mensonge, n'est ni son but ni son fait.

Connaissance scientifique se distingue fondamentalement de connaissance subjective, intime, solipsiste, en ce qu'elle doit être exprimable. Je laisse de côté les conditions requises du langage pour que l'expression de la connaissance ait une valeur sociale et j'insisterai plus spécialement sur les conditions logiques. Une même chose qu'on veuille bien accepter provisoirement ce mot vague peut être exprimée de bien des' manières (formelles) différentes depuis la tour de Babel il y a plusieurs langues, ayant chacune leur syntaxe chaque langue se prête à des variétés de genres littéraires il y a des symbolismes écrits, des symbolismes sonores ceux-ci accompagnés de gestes, ceux-là pouvant aller de l'appel à des formes d'objets connus jusqu'à la froideur de la notation mathématique. Si des modes aussi divers traduisent une même chose, il s'agit de l'en dégager, de la faire apparaître pure de tous ornements artificiels. Cette chose, l'armature, l'invariant constituant le squelette de tous ces énoncés aux aspects naturellement ou' intentionnellement multiples, c'est leur contenu logique, la connaissance, qu'ils expriment. Les ornements superfétatoires sont fréquemment voulus, pour agir sur les sentiments d'autrui autant que sur son intelligence, dont malheureusement ils risquent de troubler les opérations par des évocations fallacieuses, provenant de la multiple signification des mots. La culture littéraire les recherche, leur trouve du charme la discipline scientifique les dénonce, parce qu'ils apportent la superstition et l'erreur. Depuis quelques dizaines d'années, les philosophes de la science ont codifié des méthodes rigoureuses pour extraire les contenus logiques. Ils ont créé un symbolisme appare à à

ront par s'aimer tout à fait, Claude s'étant tué, désespéré d'avoir à la fois perdu Riquette, qui l'a fui, et Petite, aimée dé Cadet, c'est le résultat de tableaux multiples, de scènes brumeuses un peu trop longues et où l'attention du spectateur est lassée par l'excès du vague et de l'imprécision dont le charme vaporeux finit par oppresser comme une fumée. Ces restrictions ne m'empêchent pas de trouver intéressant et prometteur le talent de M. Jacques Klein, et fort charmante la mise en scène de M. Herrand. Avec un rideau bleu, un clavecin, un bouquet, une fenêtre ouverte sur une imprécision verdoyante, il a réussi l'atmosphère mystérieuse du pavillon, hanté à la fois par les souvenirs, les regrets, l'imagination et l'espérance et, cela, avec un rare bonheur. Dans la coulisse, Mlle Citroën joue avec beaucoup de talent Les Barricades mystérieuses de Couperin qui donnent leur nom à cette pièce qui nous a fait parfois penser au premier acte de Départs de M. Gantillon. M. Marcel Herrand joue le rôle de Claude avec des nuances fort justes et Roger Maxime celui de Cadet. Mlle AnneMarie Rochand est tout à fait remarquable dans le rôle de Riquette en son ingénuité cruelle et ses hésitations d'enfant joueuse et' dramatique c'est une jeune artiste d'avenir. Mlle MarieLouise Dëlby est une très expressive Petite et MM. Pernay et Geoffroy tien-, nent bien leurs rôles. ̃ •=

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Au théâtre Antoine, Périphérie semble plaire au public. Il est vrai que les décors, la mise en scène, les costumes, la musique, et les acteurs aux noms notoires méritent un bon accueil, car M. Rocher a mis tous ses soins à bien monter cette adaptation d'une pièce qui eut beaucoup de succès en son, pays (Prague) et d'autres contrées. Elle contient, soyons juste quelques très bonnes scènes qui expliquent que MM. Crémieux 'et Jeanson aient réuni leurs talents pour adapter Périphérie. Mais, que de longueurs et de langueurs, dans une atmosphère trouble, morbide, malsaine Les deux seuls personnages vraiment en présence sont Franzi et le juge. Franzi est le danseur mondain, sorti de prison pour tentative de cambriolage, brave type idiot qui tue par malchance;, ,et tue encore une fois par

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celui des mathématiciens, pour figurer les types de relations rencontrés par notre expérience, comme les mathématiciens ont des types de fonctions. Entre les éléments de la structure de notre monde, l'expérience découvre des relations de tel ou tel type l'exposé scientifique tend à devenir le groupement des objets en types de relations. Je ne veux pas insister davantage.

Elle est passablement abstruse, cette méthode de critique, et son crible est sévère. Nous avons seulement à en garder ici, mais c'est capital, qu'elle conduit à ne retenir que les énoncés pourvus de sens. Cela paraît banal ce ne l'est pas du tout. Ce l'est si peu que la critique a établi que maints problèmes et sentences, réputés hautement philosophiques, n'ont pas de sens, sont vides comme des bulles de savon on s'est laissé prendre à leurs couleurs miroitantes. Le sens d'un énoncé consiste en ce qu'il exprime un comportement pour le moins concevable. S'il n'exprime pas un tel comportement, il n'a aucun sens il est un semble-énoncé, un pseudo-énoncé, un simple alignement de symboles ne traduisant

LA REVUE DE FUSTEL DE COULANGES

Elle est en péril. Cet admirable instrument de la science et de l'investigation historiques qui s'appelle La Revue des Questions historiques, éprouve, du fait de la crise économique, des difficultés. Il faut attirer sur cette situation alarmante l'attention de tous ceux qui ont le goût de la vérité et qui savent combien, à l'heure actuelle, le labeur désintéressé doit être défendu surtout quand il sert l'intérêt national et la cause de l'intelligence. S'il est une publication qui ne doit pas disparaître, c'est bien celle qui, fondée en 1866 par le marquis de Benucourt, fut celle de l'auteur de la Cité Antique et des Institutions politiques de l'ancienne France. Elle est constamment restée digne de ses traditions, elle a toujours recueilli l'approbation du monde savant, elle n'a cessé d'apporter à la connaissance exacte de notre passé et des conditions de notre grandeur une contribution scrupuleuse son rôle, plus que jamais, est utile sa tâche discrète et féconde ne saurait être interrompue sans dommage.

En tête de son dernier numéro paru (celui de juillet. car le numéro d'octobre n'a pu être distribué encore) la Revue des Questions historiques a publié, sous la signature de son directeur, M. Albert Dufourcq, un « avis » digne et spirituel où on lit « Fontenelle, centenaire, ressentit un jour la difficulté de vivre. Je sais une revue qui n'est pas encore tout à fait centenaire. Elle ressemble pourtant à Fontenelle. Les généreux amis qui, depuis

conscience ce qui est vraiment inadmissible et aussi déplaisant que tristement comique. Le vieux juge fou est rencontré, sur un banc de square nocturne par ce Franzi qui ne se com- .1 prend pas lui-même. Ce vieux juge, qui fustige la justice sociale de laquelle il a fait partie et qui semble vouloir représenter la justice humaine en toute son infirmité, aveugle, mais plus compréhensive en ses essais de pitié et de réhabilitation, ce vieux juge est admirablement incarné par un acteur de très grand talent qui est M. Solkoloff. Son accent étranger ajoute encore à l'effet d'étrangeté du personnage qui, ainsi que dans beaucoup de créations germaniques ou tchécoslovaques actuelles, tient le milieu entre le fantastique d'Hoffmann et la psychiatrie de Freud. En sa carrière passée et rompue de magistrat, soumis aux rites des traditions légales, il n'a jamais rencontré « une conscience ». Nul criminel ne fait appel, devant lui, à la justice comme à une absolution et une libération. Il croit rencontrer en Franzi cet être à la fois obscur et grand. Car Franzi qui a tué sans le faire exprès, et a tiré parti de son crime, avec une chance inouïe, ne peut supporter son secret. Il se dénonce en vain à ses amis, à sa maîtresse et enfin au 'commissaire qui a mené l'enquête et « classé l'affaire ». (Cette scène-ci, d'une bouffonnerie admirable et jouée avec une fantaisie et un sens rare du burlesque par M. Palau, mérite à elle seule qu'on aille voir Périphérie.) Si toute la pièce se déroulait entre ce crime involontaire, d'où la chance est venue à l'infortuné Franzi, et les remords également involontaires de ce Franzi qui ne peut supporter l'injustice de cette chance née d'un meurtre et qui en son trouble et ignorant esprit sent monter la lueur de la conscience et de l'âme aux prises avec les conventions de tout l'appareil social, cela serait une belle pièce. malgré bien des moments peu plaisants. Mais. et ce mais est considérable, le vieux juge, en sa folie, à la fois sarcastique et philosophique, ne s'avise-t-il pas de conseiller à Franzi de commettre un nouveau crime La justice se désintéresse du premier meurtre et Ta classé non avenu, comme accident. Elle acceptera peut-être de juger et de punir Franzi pour un nouvel assassinat et, ainsi, des deux ensemble

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aucune structure dans notre monde. Quand il a un sens, il est vrai si ce comportement est vérifié effectif il est faux si la vérification conduit à le nier. On peut savoir d'uu énoncé s'il a un sens, avant de savoir s'il est vrai ou faux. Le sens, en définitive, consiste dans les conditions de la vérification. Et pour qu'une vérification soit possible, il faut que soit indiqué dans quels cas expérimentaux, expérience au moins concevable, l'énoncé sera dit vrai, et dans quels cas il sera dit faux. C'est à ce mot « expérience que s'associe le mot « comportement ». La vérification nécessite toujours un acte, une constatation par observation, par expérience vécue, ce que les Allemands appellent « Erlebnis », et pas seulement des déductions logiques. Que ce soit dans la science ou dans notre vie quotidienne, nous n'avons aucun autre moyen de rendre un jugement entre un ,énoncé et sa négation touchant l'univers, 'c'est-à-dire contenant de la connaissance et non de simples jeux de mots. Quelques exemples « Mon crayon est rouge est un énoncé pourvu de sens, parce que je sais quelles expériences faire pour me prononcer sur son exactitude ou

l'origine, se faisaient un devoir de l'aider aux moments difficiles, connaissent, comme beaucoup, les difficultés de l'heure. Mais le monde savant et l'élite française ne sont pas près d'oublier l'œuvre du marquis de Beaucourt et de Fustel de Coulanges, de Mas-Latrie et d'Arbois de Jubainville, d'Auguste Longnon et de Léon Gautier, de Lecoy de la Marche et de Baguenault de Puchesse, de Noël Valois et de Mgr Duchesne. » Comme l'a écrit un des membres de son comité de rédaction,, la Revue des Questions historiques est « éloignée de tout patronage officiel où elle verrait un asservissement possible de ̃ sa pensée » sa mission est de servir la science historique elle n'y a jamais failli -et demande aide pour la poursuivre. Elle paraît, on le sait, trimestriellement. Dépourvue de cette érudition pédante dont ,l'appareil rebute, documentée avec un égal souci de la qualité et de la « lisibilité », elle contient, en chacun de ses fascicules (imposante livraison de 256 pages) une matière variée, riche et neuve. Ce poste de la vigilance et de la clarté françaises doit être maintenu. Le marquis de Beaucourt, 7, rue Mansart. à Versailles, et M. Albert Dufourcq, 31, rue de Bellechasse, à Paris, se chargent de recevoir les cotisations et les offrandes les abonnei ments sont reçus à la maison Pion, 8, rue Garancière. Nous souhaitons que notre appel soit entendu et compris.

i Gaëtan Sanvoisin.

il sera puni et se sentira purifié. Cela gâte tout. Cette fausse audace, ce second meurtre qui est celui de Anna, maîtresse de Franzi, laquelle le supplie par amour de l'étrangler pour qu'il puisse être enfin condamné et donc soulagé de ses tourments, tout cela est démentiel, et stupidement laid, à la fois grotesque et morbide. C'est que, en cette pièce sur la justice et la conscience il n'est pas question une seule fois de la justice de Dieu. Et, pourtant, ce que Franzi cherche sans le savoir ce n'est pas le pardon de ce juge dément, mais l'absolution d'un prêtre.

Il fallait donc se borner à la première aventure de Franzi, criminel involontaire, dont l'aveu n'est pas admis, et qui est seul à regretter sa victime, dont tout le monde est enchanté d'être débarrassé la veuve, la servante, les amis et le commissaire. histoire assez digne d'un conte philosophique à l'Anatole France. Dès que cette aventure se lance dans des transes et des folies genre Crime et Châtiment elle déraille et ne vaut plus rien.

La dernière scène où Franzi, ayant tué pour la seconde fois, vient se confesser au vieux juge, est d'une mise en scène très impressionnante. Un escalier, la nuit, à terre une lanterne rouge, et, sur les murailles les ombres démesurées des humains misérables et grotesques en quête de vérité, mais que leur folie leur a fait chercher bien étrangement. Et M. Skoloff joue si admirablement, d'abord, sa parodie de jugement, puis son propre plaidoyer que nous applaudissons cette scène en étant plus sensibles aux effets et au talent singulier de l'acteur qu'au sens de ses discours.

Quant à M. Blanchar, jouant Franzi, être vulgaire et trouble, si j'ose dire « il en remet ». Quels accents traînants, chantants et canailles, que de balancements de gouapes. Mlle Sylvie joue comme toujours, parfaitement, mais quel rôle à ne savoir qu'en faire, si démodé en sa bassesse et sa ferveur amoureuse la « fille » sublime Quel poncif.

Toute l'interprétation est excellemment composée et trop nombreuse pour l'énumérer. Citons cependant Mme Calvat, très amusante en sa frivolité très spéciale et très caricaturale de veuve joyeuse.

Gérard d'Hourille.

sa fausseté. Ce sont ces expériences qui lui donnent son sens il n'en a pas d'autre. « Ce triangle est vertueux » est un énoncé dépourvu de sens, parce que, tout en sachant vérifier « Ceci est un triangle s-, « Ceci est vertueux dans divers cas, je ne conçois pas, avec mon esprit d'homme, une expérience conduisant à son contrôle. On ne nous a pas moins fait perdre notre temps d'étudiant, et on a attenté à notre bon sens, en nous faisant admirer de Platon qu'il discourait du bien et du beau en face d'un tableau couvert de figures géométriques.

Une question n'a de sens que si nous concevons des possibilités de contrôle pour ses réponses, possibilités logiques, sinon toujours pratiques. Il est sensé de demander s'il y a des montagnes derrière la Lune, quoiqu'elle ne nous montre jamais cette face; nous savons quand on peut dire il y a, ou il n'y a pas,' une montagne. Mais demander ce qu'est le Temps, ce qu'est la Force, au delà de nos expériences usuelles, n'a aucun sens, parce que nous ne concevons aucun critère de l'exactitude d'une solution, aucun acte de vérification au bout des développements verbaux. La métaphysique se réserve ces problèmes mais elle ne fait qu'aligner des mots empruntés au langage courant ou scientifique, tout en refusant les expériences vécues qui leur établissent une signification. Nous sommes donc dans l'impossibilité de contrôler l'exactitude ou l'erreur de ses énoncés notre jugement est devant le vide.

C'est précisément le rôle de l'activité philosophique de l'homme de science que de rechercher si les énoncés ou les problèmes ont un sens, c'est-à-dire à quelles conditions se subordonne la possibilité de les vérifier. On tend volontiers à voir là la seule philosophie conduisant à des résultats tangibles. L'activité philosophique s'applique aux résultats progressifs de l'activité expérimentale elle met au clair ce que signifient les énoncés qui les traduisent, leur contenu exact elle précise de nouvelles vérifications expérimentales à entreprendre. C'est au nom de la Logique, conçue comme je l'indiquais en parlant de contenu logique, et non pas au nom de principes constituant une théorie dô la connaissance, qu'elle poursuit ses investigations, contrairement à la métaphysique traditionnelle. Elle va jusqu'à établir que cette métaphysique même doit disparaître, comme faite d'énoncés manquant de sens. Mais ces considération1 ont ici comme importance essentielle qu'en les appliquant à la recherche du sens des énoncés les plus généraux et les plus traditionnels de la science, nous rencontrons la nécessité de reconnaître une puissance supérieure et des facteurs psychologiques d'une origine particulière, trouvant ainsi, dans la science elle-même, un fondement du sentiment religieux.

Général Vouillemin.

Courrier

des Lettres

L'importance des règles

M. Félix Boillot, professeur à l'université de Bristol, mérite bien des remerciements pour l'œuvre qu'il accomplit. Il s'efforce en effet de faire connaître la France aux Anglais et l'Angleterre aux Français, et nul n'est mieux placé pour mener cette tâche à bien. C'est que M. Boillot ne connaît pas seulement la littérature anglaise, il est merveilleusement informé des défauts et des qualités, des légers ridictiles et des hautes vertus, des manies, des principes et des préjugés, des coutumes et traditions de ce pays où la destinée, et sans doute un choix personnel, l'ont conduit. Peut-être n'a-t-on pas oublié que j'ai eu l'occasion naguère de parler de ce remarquable petit manuel de la vie britannique, Tu viens en Angleterre, qu'il a publié sous le pseudonyme de Félix de Grand'Combe, la connaissance du cœur s'alliait si bien aux leçons de savoir-vivre. Et avouez qu'il est assez rare de trouver un prof esseur de bon ton qui soit aussi un grand lettré.

Ainsi M. Félix Boillot a-t-il composé, entre plusieurs ouvrages, un guide du « traducteur français-anglais et anglaisfrançais qui est, m'a-t-on dit, le plue utile qu'on ait jamais écrit.

Mais la tâche principale que notre professeur s'est imposée n'est-elle pas de faire connaître, ou mieux connaître, en Angleterre, et jusque dans leurs secrets, les ceuvres de nos grands écrivains ? Et, comme il ne dédaigne point de nous instruire, il a confié à la « Revue de culture générale » une étude sur « les poèmes /orme fixe qui présente un assez vif intérêt. Je voudrais toutefois qu'il me fût permis de le contredire lorsqu'il loue un poète d'avoir proclamé « que la véritable et grande poésie est un univers libéré des lois de la raison », Ne reconnaissons-nous pas ici la vieille erreur romantique ? Et c'est cette erreur qui conduit M. Félix Boillot à considérer que les poèmes à f orme f ixe ne peuvent relever que d'un art mineur. Comme si le poète ne faisait pas la poésie Et quel éloignement que l'on éprouve à l'égard de ces poèmes^ comment ne point découvrir un lyrisme essentiel, dans les ballades de Villon ? Il était naturel qu'une réflexion sur les contraintes de ces poèmes entraînât M. Félix Boillot à se demander quel était « le rôle des règles dans l'art ». Je ne suis pas sûr, comme il a l'air de le croire, qu'elles « confirment la valeur sociale de l'art et je me demande même ce que l'on peut bien entendre par là. Mais il n'est pas douteux, comme il le dit (et tout au moins d'une certaine manière), qu'elles ne contribuent à la liberté de l'artiste. « Les exigences d'une stricte prosodie sont l'artifice qui confère au langage naturel les qualités d'une matière résistante, étrangère à notre âme et comme sourde à nos désirs », écrivait M. Paul Valéry. Soit une méthode pour « séparer nettement ce qui existe par soi-même de ce qui existe par nous seuls ». Et il est vrai que les règles sont moins souvent des chaînes que des supports.

Mais de ce que leur utilité est à peu près constante il ne s'ensuit pas que leur nécessité le soit. On peut imaginer un poème qui ne soit ni prose ni vers, qui soit rimé et qui ne le soit point, et qui atteigne cependant à cet équilibre, qui obéisse à celle rigueur que nous tenons pour les lois premières de l'esprit, à ce « monde absolu de l'expression » dont les règles nous offrent plus souvent le bonheur.

Pour violer utilement les règles, Il en faut connaître tous les ressorts. Et l'on verra bien que tel grand poète, qui affecte de les dédaigner, les rejoint par quelque détour. Il n'y a pas de poésie sans ordre, mais l'ordre est parfois mystérieux nous n'avons pas fini d'en chercher les secrets. Gilbert Charles.

Le souvenir de Mérimée

A l'ombre de cyprès centenaires, dans un coin retiré du cimetière protestant de Cannes, Prosper Mérimée dort, on le sait, son dernier sommeil. Autour dé sa tombe, des admirateurs du grand écrivain s'étaient réunis l'autre jour et avaient convoqué les autorités pour rendre un pieux et déférent hommage à la mémoire de l'auteur de Colomba. Sur la dalle de marbre qui recouvre les restes, on vient de sceller un médaillon de bronze où les traits de Mérimée sont gravés. C'est pour l'inauguration de ce médaillon que, à côté de la société des Amis de Mérimée, ayant à sa tête M. Dellevaux, président, s'étaient groupés MM. Bellecroix, sous-préfet de Grasse Arluc, conseiller général du canton de Cannes Monnier, adjoint au maire de Cannes, ainsi que quelques conseillers municipaux.

M. Dellevaux évoqua le souvenir de Mérimée romancier, dont il fit un éloquent éloge, puis M. Monnier, au nom de la municipalité cannoise, rendit hommage à celui qui fut un hôte des plus illustres de la ville de Cannes où il vint tous les hivers, alors que celle-ci n'était guère qu'une grosse bourgade de pêcheurs et de cultivateurs.

«£ Les Amis de P.-N. Roinard se réuniront le dimanche 6 novembre, à dix heures, au Colombnrium du Père-Lachaise, à l'occasion de l'anniversaire de la mort du poète.

•* Jeux Floraux de France, organisas avec le concours de Poésie, Cahiers mensuels illustrés et le journal Radio-Magazine. Le 8" tournoi de ces jeux comprendra deux concours l'un sera réserve à un sujet dont le choix est laissé à l'auteur le second a pour sujet imposé la Poésie des Ailes (la T.S.F.), poèmes sur la Radiophonie et pour la Radiophonie. Tous les poètes de langue française sans distinction d'âge ou de sexe, habitant la France, les colonies et l'étranger peuvent prendre part à ce tournoi dans l'un ou l'autre des concours et demander dès maintenant le règlement sur demande affranchie aux Veillées de Paris, 5, rue DfzbFnnfsat, Paris; XIIe.


COURBER DE LA BOURSE ̃̃̃̃̃̃̃

+ 1 a novembre. La séance

i Ce qui, hier, avait pesé sur le marché, c'était l'embarras du groupe des Rentes. Les dispositions générales et, si l'on peut dire, les 'intentions de la Bourse, étaient ;loin d'être mauvaises. Aussi un mouvement de reprise fort net s'est-il dessiné aujourd'hui, des le moment où une amélioration appréciable a été constatée dans les cours des Rentes. Cette amélioration récompense surtout la sincérité de l'introduction opérée hier. Le 4 1/2 0/0 s'était trouvé bloqué pendant tout Je mois d'octobre. En période de dépression, il était à craindre que des ordres de vente se fussent .accumulés. Toute manœuvre artificielle du marché eût été très onéreuse et peut-être impuissante. Au contraire, en ajustant exactement les cours d'introduction à la situation de fait du marché et en les laissant ensuite e s'équilibrer à peu près librement, l'on prenait le meilleur moyen de faciliter un redressement, une- fois exécutés les ordres donnés d'avance « au: premier cours ».

C'est ce qui s'est produit dès aujourd'hui toutes les Rentes sont en progrès. L'aisance avec laquelle s'est réalisée cette avance est, en outre, un symptôme favorable. Elle donne à penser que le marché ne manque pas de ressort. Pour que la tenue ̃des Rentes fût parfaitement assurée, il; Suffirait que, dans les projets. du gouvernement, la part faite à d'éventuels emprunts fût moins importante. Si, 'par chance, une telle hypothèse se réalisait, il est à prévoir que la cote du crédit de l'Etat français se rapprocherait au moins de celle dont bénéficie la GrandeBretagne.

Le seul point sur lequel la comparaison est défavorable à Paris, c'est la situation budgétaire. Ne peut-elle s'améliorer ? C'est une espérance que l'on est en droit de fonder sur la faiblesse même des rentes nationales. Dans les conditions présentes qu'il a laissé se créer sur le marché des capitaux, le gouvernement doit se rendre compte qu'il a fort peu de chances de placer à un prix admissible les emprunts massifs et répétés dont il a été question. Aussi coûteuse et désagréable qu'elle ait été, la leçon donnée par l'introduction du 4 1/2 à des cours décevants aurait alors une contre-partie non négligeable et, pour peu que cette leçon soit comprise, la correction de cours anormaux serait instantanée. Avant huit jours, sans douté, l'on sera fixé à cet égard.

Quoi qu'il en soit de l'avenir, le dégagement des Rentes a libéré le marché de l'oppression qui pesait sur lui. Les vendeurs l'ont senti aussitôt, et ils' ont précipité leurs rachats. C'est demain seulement que seront connus officiellement les chiffres qui définissent la position de place. Mais, ainsi qu'il a déjà été dit hier, l'on s'accorde à tenir pour certain que la masse des vendeurs marque une nouvelle augmentation. L'impression qui en résultera, c'est qu'une hausse aurait, à son départ, des chances particulièrement fortes. C'est en prévision de cette impression que les vendeurs se sont empressés de prendre leurs précautions. Ils ont joué, en' somme,"le fait qui sera accompli demain. Au surplus, ce qui prouve clairement que les mouvements de séance ont eu pour moteur les rachats du découvert ou, si l'on préfère, la si-

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p 9 g Turquie consolidees 1890. Indochine (part) 120) 1200 30.. Grand Combe 5ciz 521 Canadien Eagle 24 24 50 Portugais 543/4 54 3/4

50 Comptoir National 1 d'E t 1108 1116 Obi i g. Ch. fer État 4 191.2'14 415 410 Douanes 1902 9~J 90. Madagescar. 10.. Loire (Mines de la) !6? 172 Caoutchoucs<S"Financi6rede) 75 75 79 50 Turo 4 .73/47314

50 Comptoir National-Escompte 1106.. IM| > Oblig. CH.fer État4% ,912,4. 415.. 410.. D- « 19O2. »-• » Madagascar. 37 50 M 52, .530 Caoutchoucs V 212 22 ghartered 18/4 X HJ/6. V,

50' C Foncier de 1 d F 1640 64:> P.T.-r. s 5~' 5°/1919 5~8 478 Priorité Tombac 93 90 d Orient. 1. 75 Ostricourt 1 M1285 Caoutchoucs V 212 223 Chartered 18/4 I{ 18/6 Y

$> ïzri?£Zr:: i& & p.t.t. s 1923 ?.VSS: | f T" 93.. 90.. B^un de p^ ias f & » SKr^ «^i-s: § § |ï.œ | 75 £»- S S. f$.:

= Foncier d:'I,r: 120:: 120:: 4 4 192' r. 500:: 500:: 505 Banques de Province. 125 fr. 137 50 Algérie-Tunisie (Omnium) 1760 17:>5 Colombi~ 5325 55.. Rand Mi~ 86/3. 86,'3.

Fcncer de- rindo Chine 120.. 120.. 4 1929 ir. à 5OO.. 500 50) 45 Soc. G1" Alsacienne de Banque. 925 927 47 Bor (Mines de), ord >*0 1490 Concordia 39 50 41 75 pe Beers 4 4.4 5,16.

.105, U^nnais1!? 1666.929 Bons du Trésor | 1 9^4 746 50 747.. 0BL1GATI0NS 25 Société Marseiilaise 609.. 60/ ,00 Mokt,l-H.did..rl.d. SOOfr..920 2860 g^-Mino. 538.. .agersfonte ;• ?'&; fi fo

Soc. Financ. frang. et colon IOC 101 Oblig. décennales 1922'32. 8713% 8 32 20 Lille-Sonnières, ord 386 387 Do Beers ordinaire. ~62., 3~6 Rio Tinto. 13 7/8. 7~ 14 114

Soc. F[nanc. franç. et colon. IOC.. Oblig. décennales 1922-32. ••• •• • ̃ • ,0-710% Yt, 388.. 392.. 20 Lille-Bonnières, ord 386.. 387 préférence 0?.9 50 626 Mexican Eagle 7/ 7/ 45 l^é^TénérX5:1.0. .& Cai- 4 980 9B0 ̃• i|%3A: $ •• ̃̃ i« •• s^^œ^to. ùeo .9» I::î ^V. 3U » Royal !D^ Mil6 hi\h\

:>7.. Rente Foncière. 59? 6,3.. 1 0/ 18764 70..Õ. 287 7~8 110.. Dynamite (Société Centrale). I?,.O 19000 Es Rand. 65 50 66 Shell 2 9132. 2 5116.

32 Société Générale Foncière 175 S or191, (100 dollars) sg2~ ACTIONS INDUSTRIELLES 50 E~-Cn.m.e .eta. .000 45 25 25,829/16

605 Suez -5075.. 54!5.. 7 K or 192 CIOO dollars^ 3220 3215 B94-96 12 1/2 *> f KaM Sainte.Théris 1545 1545 Extrême-Orient. 142 147 Escompte hors banqu 0 3/4 0 3/4..

i -612 32 Suez (part de fondateur) .2600; 12«».. 7 A or 1924 CIOO dollars' ..••- ..•"«.. 898 2 A. y Chemin Est Algérien 509.. 509.. 40 Matières Color. St-Denis 695 724 Franco-Polonaise Pétro. 50/5 5)..pP«s 01/2.01/2

;2J7 ~7 Suez (civile) (cinquiém.). 3410 H75. ,0' 3 5()<1 1899 2 '7f> ~,ét. 321 323 34.. Chemin Est.AI9.é.r\en 509.. 509.. 40.. Ma!ières Color, St-Denis 695 724 Franco.PolonaisaPétro. 50 75 55.. Prêts. 0112.0 0 112

'7 37 Est 80U .8W Af~lqueOcCldent. Franç. 3 ,~3 39 50 Q. ~Î~A~Me't" 344 27. Ouest JOUIS 390 390 24..Rh6n.-Pou!enc.MO..Franco.Wy=m.ng.crd. '36.. 151 S!Paris '( h ) 84 37 83 68

^^ë=^^ ~50 ~9~2~M.t. 3150 ? £#E;Ei:;l;i'gE£^iS- Geduld 4 446 SINew.ÿ~k" c a~ge. 33137 32912 2

60..Lyon.040.ndo-Ch!ne3~309_ ..1399 [1 w 1910 2 3/4% Mét. 302 2985') 40 Tunisiens 595.. 594.. 6465Saint-Goba!n.Chauny.4!)462.. Genera' Mining 115.. 114.. Rio 5 1/ 5)/2

,| » Sïï; | .| m.S,8b a » s Jf » 50 292 g 50 ^q » & u 33 soie S– J ^;i^= = S S

70' Orléans ,1 965 .90) Maroc 4 10 1914 4)5 465. 19 ,~2 3 ~o 273 50 273 50 100.. Magasins Généraux de Paris.. 2190 2165.. 64 33 Soie Artificielle (G[vet). 2900. 3025 G.1a~Kalu,pong 52.. 56.. Buenos-Aires 42 37 42 09

.90 Santa-Fé (CI' fr. Ch. fer Prov.) %0 "~50 4 1918. 500 4~9 w Oblig, décen. 1922 6 %"1 51 85.. Eaux (Comp. Générale des) 15~1 1 15BO.. 25.. (p a rt) 102! 1040 Hotchkiss. 1060 1052 Argent métal (~t;nt) 18 l' 1618 1'8

S:: t^i-œz-fK 1 « J4 Sa: 300 « 3 ^5922 .5 52, « « -r&^S^ ISi II s^e ar, ï, '| f ^'S: 10| IC| » S^^r^ ^î/!6 1S i/L

50.. 363.. j 192.36% S)6.. 5)6.. 200 ..Eauxë~ect.~do-Ch.ne.55 d925 5250Sa!insduMid! 93~Hue!vaCopper. (comptant) 46.. 30' 30 9/3;

S-T^rs^n^ g ^u "V 8n 6C8 m i,-3sf »SS* •• *g »--b«!«.^« ~™ ̃̃ 1: 2^ 2| $:: NEw.YoRK3Novembr.

90 Eaux et Éclairage (Lyonnaise) 2Crédit National 5'°1919. 6C8.. 606.. 19285% 98~ 985. W3 ..PortduRosarlo.20050..2000>HuilesdePétroles. 290.. 302.. NEW-YORK3N Novembre

90 ..Eaux et Eclairage (Lyonnaise). Zto5 ..2120 Crédit National 5,0 1919 61B 6U6.. ||| S A. m ̃ 135 Air comprimé 2900 ..3010.. 55 Transports en Commun 610.. 621 Hydro-Elec. Cère UO 1 4 ̃ Cail Money c. m >̃" 1

80 Distr. Parisienne d'Electricité %? Mf ̃̃ obl.B. SOO SA 192O. ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ |29 4 1/2 A, 891.. 696 Bourguignonne Energi .06.. 105. Transports Maritimes 203 200 Jagersfontein 91 •• Câbles transfers |3I3 329 7 b 47.50 Electricité de Paris '12?" «M B%il|V 543 544 ]%î n t VtV 926 921 Câbles TélTgrapWques 59.. 55.. Johannesburg 149 50 148 50 Change sur pari 393 14 393 14 22 50 Electricité de la Seine 665.. 669.. 6 A 1922 MJ 930 4 /& Lots £•£̃• f "Srapn iques 250.. Bénédietin, 6105 ol05 Kuala-Lumpur 60.. 8; 7> Atchinson Topeka 36 3,4 36 1/2

37 50 Electricité et Gaz du Nord. 630 63) |%Ja^-1923" \f0 1931 4 /o Lots. lfect"cVté de sirà^urg ie30 1816 319 20 Brasserie Quilmè 3900 39)0 Langlaate 97. 97 Baltimore et Ohio 'M II.

90 Electricité (C" Générale d"). 1885 I-1U •̃ 6/0 um V3J.3. JJ" •• J/T. ̃ ,o-,o~c~o/ 5|4 5)g 719 34 de Varsovie ord 1645.. 1645.. 125 Distillerie Cusenier 2100 2110 Liévin 25). 261 •• Canadian Pacific ',2 7it |3.

55.. Energie Littoral Méditerran. 926 94.?.. oblig. 6%1924 53b 535 Com 1879 260 ?'4.. 519 219341 -de Varsovie ord 164? 1(4).. 125.. Distillerie Cusenier 2!00 2110 Liévin. 25i 261 Canadien PacT'o :27/e 13

55 ..Energie Littoral Méditerran. 926.. 945.. obhg. 6 /o 1924 536.. 535.. c 87||6o/o » •• •• ™» de Var; ««̃• «rd Distillerie de nndo.chin 555.. 560 Lcndon Tin ord 36 75 |S Ch.p..k. Ohio 20 1/6 20 1/4

36 Energie Electr. Nord France.. 616 .62) O |Fonc. 879 3 /o yJ 60 Forcis Mot. Agoût 1720..1725.. 16 25 Grands Moul. de Corbeil. ord. 2)7 25o 50 London T,n priv 26 50 2' 25 Chicago Rock Island 4 3 4

36.. Energie Electr, Nord France.. 616 62> Départ. de l'A'ione 7 5o 1926.. 546 Ü Fonc.1879 3% >13 5~1.. 42 5°IEnergie du Maroc, 187> 1862. Distillerie de l'indo-Chine. 5?:> 561] London Tin ord. 36 75 35.. Chesapeake &[ b"ti: 20118 2n 1/4

90 ..Nord-Lumière '«"" '§S Départ, d. TAUn. 7 1926.. 546.. 548.. | Corn. 88 O 3 A jffl ̃ r _^es Haut-Rhin 625.. 625.. 6O..Ncssi-Bé Lorraine 78 8 ̃̃ Missouri Pacific ,4 U 434

Thoms'on-Houstcn 346.. 3)3 P_ 7o/ol927. 625- 6ïi_ < Fonc. 883 3 /o m'- m ̃̃ "aUp 7^" 88Q 650. Sucreries Brésiliennes 189.. 190 Main Reef Consolidated 119.. 121 New-York Central 20>) I95,8

32 50 Union d'Electricité 756.. 76) t d 6 ,928.. 1018 1030 u. ||f Af ° /o 3!2;' 312;; 60. Forces Motrices du Rhône 1660.. 1605.. Sucreries Coloniales 90 Malacoaord 80 50 65 50 Norfo|k & Westsrn 9J1/4 95 1/2

3250 Union d'Electricité 756 75).. 6°' 1928"11018 1030" 0:: 1885260% 350 3!Z 5:> Forces Motrices Refrain. 880.. 8)0. Sucreries Brésiliennes.189.. I~ Main ord Consolidated. 119 12150 New.York & Ce [to. 20 114 195'6

.Firminy 52.. ig 5U de ,a Marne 6 514 514.. Corn. 891 3, %5 416 50 Fore" Motric" du Rhône (parts) 10800.. 10S00.. 250 Ciments Français 3480 3455 Malopolska 15 25 I) Northern pacifjc !14 14 3 8

Dives «2.. /«> de Meurt.et-M. 6% 5!5 513.. -o °=2 § 379 332 Forces Mot Vallée d'Aspe '1605 du Boulonnais 3j| 329 Mexican-Eagle Oil ord 30 50 32 Penns ylvania 12 5/8 12 5/8

30 ..For. & Aciéries du Nord et Est 49) .520 do Meuse 6 yî% 1923.! 517 520.. F=no. 895 2 8 O A m Forces Mot. VaMee d Aspe. nndo.Chin. 321 326 Michelin (part) 905 915 -Reading 33. il'

..100 Schneider. (Creusot) ''21? Jgi du Nord 6 1921. 541.. 540.. £ =om' §99 2 6 O /o m ̃ ̃ 4() do )a vienne 57).. 588.. 200.. d'Origny 3450 Moteurs Gnôm 3.4. 346 ̃ ̃ Southern-Railway -I 7 1/8

.TrefllerlesetLam,duHavre. 4,4.. 4'9" 6%1923 53i 535 -'Fonc.19033% 380" Õ" 4.. delaVlenno.> 200.. dOrlgny.MoteursGnome. 314. 346 Southerri-Railway .77l~8

Tréfilenes et Lam. du Havre. 474.. 4?l.. 6o/0,923. 535.. 535.. 5 ?°™- ?°3 ? § 380 3S0 68 65 (part) 1259 1270 576 61 (part) 7400 7405 Mozambique 26 25 27 •• Southern Pacific !6 15 3/4

20 Courrières 351 if-- 7%)927. 545.. 540.. z ^om. 9O6 3 ,0 |9J.- ̃̃ » Financière des Ciments 18.. 20 Navig" de l'Afrique du Nord 131 136 Union Pacific 58 3/4 58i,'2 2

13.. Lan. 445.. 4W pas.de.Ca|ais 7 ,926. 537.. 540.. p |°9 3o/° 200^ 196 50 80.. ndo-chinoise d'Electricité 975.. 970.. 80 Poliet & Chausson 1090 1 120.. Padang (Caoutchoucs) 2i7.. 234 f Allied Chemical 69 /66 1/4

40 Vicoigne et Nœux 582.. 5V5 7%1927. 550.. 550.. U- Ç.om. 9 2 3 /o. Marocaine Distribution 1040..1010.. 666 66 9100. 9000 Pena Copper 81.. 82 « American Can «3,4 48 5.8 Boléo S%1929. 1000 1024 u. Fonc- ]= f f 0/ 45l" 454 25' Nantaise d-éclairaae 411.. 415. é6 ~.OO. Phosphates de Constantine 24).. 261 •̃ American Smelting \1 \\l |3.

Boléo ,67.67.. Somm, 6}4%1923. 516 521 t 'f'f/A; 695" 705" 60 part M30 1120 36 Bon Marché 430.. 43O Phosphates Tunisiens. 73.. 80 ;• American Téléphone 99 1/1 99 3.4

.Penarroya 259.. 26S Somme6Y,%1923.!516 521 D Empr. 1926 7 Vo g- 5JJ-- f yrénéenne d'E nergie Electr.. 1620 1620 125 Chapal 1 120 I 08 Plakalnitza 28 29 Amerioan Tob/ B 60 6C

Crédit Gén. des Pétroles 78.. 81 d.Albert 6 515.. 515.. C S°m- 1=Z Io/° 923 9!6 15 Radio-Electrique 155 156 Coty (Société anonyme) 194.. 168 Randfontein 139 50 187 •• Anaconda Copper « 3.4 81/8

Bozel-Malétra 190.. 200 viMo da Reims 6 1927 1023..1026.. o/^om- IfP/iy 940" 935" 15 Radio-France 340 348.. 7 50 Galeries Lafayette 88.. 88 Rand Mines 361.. 379 •̃ Baldwing Locomotive 5 1 /4 51/8

20 Kuhlmann -<«.. 46/ /Corn. 19314/0 •• •̃ Radio.Maritirne 193 197.. (part) 45100.. 44900.. Roumano-Belge de Pétrol. 8 25 9 •• Bethlehem Steel I6I/4 |6 3/S

5.. Gafsa: 344 "35{, Églises dévastées 6 1928 510 512 0 20.. Radlo.Maritime; 193 197 (part) 45100.. 4491Jo.. Roumano.Belge do Pétrol. 825 9., Bethlehem Ste: 16 :;4 j6 3/8

5 Gafsa ,<7Z •• ,^i- "• Églises dévastées 6% 1928. 510.. 512. 0/ 821 819 18 30 Sud Lumière prior 330 329.. 37 01 Printemps, ord 410.. 40|Shansi 18.. 18 ̃" Consolidated Gaz 53 1/2 53 1/2

45 ..Produits chim.d'Alais.Frog«s 1016 -.106) tallfe8a s ,928. ,0)0 ,0i0 Alsace-Lorraine S « <»*̃̃ <° » »ua ^m P[ouiaaanee •• 5990 45 Agences Hâves 864.. 86| ..Shell 191.. 195 ̃• Dupont de Nemours. 3I3:'o 31 3/S

Chargeurs Réunis "1220 ..122l 5%1928. 01 1 3 301 3D1 31920 Jouissance .5990.. 45.. Agences Havas 864 861 Shell. 191 195 Dupont de Ne 31 3~b 31 '/3

Chargeurs Réunis 220.. 220.. t. 5 F 60/1927 513 514 3/6 =" ..X.I..3V* Télégraphie sans Fil 340'. 346.. 95 Didot-Bottin 1840 1817 Silva Plana 20 75 21 75 Coty 31/i > I '2

Transatlantique ord 59 61 Industrie rie ucrlere r. 6?~ol927 0 Télégraphie sans Fil 34Ô 1840 1817 Silva Plana 20 75 21 75 *,2

Transatlantique ord »•̃ °> •- industrie Sucrière Fr. 6%1927 513 ..| 514 0/ 486 485 40 Téléphones 550]. 575.LeFigaro. 78.. /5..Springs 411.. 4! I •̃ Electric Bond and Share 20 1/z 19 7/8 6 Voitures à Paris '63 161 |ndustrie)s Alsaciens 1921 506 507 Es* | Ç 436 437 Alsacienne Industrielle Textile 225..Chaix 4905 4900 Steaua Français 207.. 217. General Electric j4 1/4 14 1/4.

30.. Air Liquide 717 ..1739 Algérie 3% 1902 096 3"" 3% ancienne. 388.. 388 370.. Dolffus-Mieg 6200..6360 110.. Librairie Hachette 1790 .1805 Sub Nigkel 529.. 525 General Motors "1 12 ¡'.

30 Air Liquide 7J? --I »*• Algérie 3 1902 396.. 399 f 4 *ïï"enne 370 371 1 Industries textiles (Générale).. 710 1 70 Afrique Occidentale CC") 1622 ..I I6f2 Tanganyika 72.. 75 •̃ International Harvester W |:1 US 3,4

Caoutchoucs Indo-Ctuna, 135~50 'd 'Ch' .18 991905 327 50 327 21/2 370 371 .llndustrles textiles (Général 71 7() Afrique Occ.dontale (C )"11622..11622.. Tanganyika 72.. 7).' International H t Id 3,4 Id 34

Caoutchoucs Indo-Chine 135 .50: J4! |n.J0.chin0 1899-190S 327 50 327 2 "2 /o Industrie textile 530.. 540.. 66 10 Air Liquide (parts) 2620 2/50 Tavoy Tin 20,. 21 25 Kennecott Copper 93, 9 J.'4

40 Citroën. B 413.. 4, 1902. î\2., 312.. ,o/,occ 356 352 38. Centrale d'Èclaira ge(Lebon).. 750.. ?20 55 Bergougnan 670.. 6/0 Terres Rouges 108.. 116 ̃• Montgomery Ward l0 1 10.

,™ on Tunis 3 19O2-19O7 352 552 Ly°n f S I85S 483" 475" nus l'le e?, e. 45 Cirages Français 705.. 7ll..Tharsis 227.. 23) £> National Biscuit 35 3,'fc 34 7/b .Ford IW ̃• J^ •• Tunisie 3%% 1903 °0 435" 432" 20 Acétylène S, Electro-Métal 607 603 Citroën (parts) 67 69 Transvaal Consolidated Land. 10250 104 5" North Amencan 2) 5,'É 251/4 Pathé-Cinéma (jouiss.).. OU. BU 4 1931 880.. 862 4 38ô' 3Q3 7û" Lonawy 46) 480 Colonies (Générale des) 312.. 310 Tubes et F. de Sosnowice. 52.. 54 '3 Paramount Corporation 2 3/1 2 5/8 Pathé-Cinéma (cap.) 99 10(1.. c', 4/0. 367 50 369" 30 de Micheville 66 ?0Ti Consortium du Nord. 280.. 26u Tubize priv 136 501 140 •• Radio Corporation. 6l/t.6|tt

,o6:n:etSu-or: ..11785 Allermtlne19t,\IDawe.)100L'6650 ..6680 3%Fu:i':nnouv; 369 37050 50 ~d:r:488~-500:: -25::Cont~nt.Ccmp7eu~O-az:-385:: 392:a~v'885::Sn~ ~3~ le ~i~

Union Européenne. >31 340 Angleterre 2" .2 '52112% J)5.. 40.. Atel. a Chantiers de la Loire. 488 5go.. 25.. Continent. Compteurs a Gaz. 38) Haut Katanga prlv. S58 ..1 885 Shell 3 l'" '3 1'4

Union Européenne. M ̃̃ 340 Angleterre 2 /e/o.. 52 50: 21/2/o. 470 •• Const. Nord de la France.. 960 9)5 65 Dragages et Trav. Publ 652.. 659.. cap 2073 2092 •• Socong Vacnum /5-b 7 316

Russe Consolidé 1".t 2' s.ries 3 85 3 85 n .T t'/«ï ,470 M9O 3 /o 1921 **).> Chantiers do Saint.Nazairs. 265 ,5| 75..BecAuer 760 7»5 Urikany 1 18 1 19 ̃ U. S. Rubber 4 5/fe 4 5,'B

"•• RU2S' 1% I9O6. 240 2 30 B.IS.qu. 2A f ̃̃̃̃-̃•̃£̃̃̃̃ %?iu.e% 473. 485 100 Châtillon-Commentry 2055.2055.. 30 Maroc CC" Générale du) 446 450 Vermink 41. 4 u. S. Steer Common 32 32 3/8

10113%"S-' 4 t.iïs9S' 31 50- 3%1895.19051"s. 5150 S075MidiS% 473.. 485., IOO..Chatlilon-Commentry.2055 .2005.. 30.. Maroc (C" Générale du) 446.. 450..Vermink. 41 412)US Steer,eo" 321. 32 3/8

10'83% e.rbie4%amortiss8blt1895 .3150 2 i/ l ,<fi= ,m '«"M.d, 6,0 J 5 Decauville 2W 450 Tabac du Maroc 6760 6760 Vieille Montagne 1292 1322 Union Carbide 21. 20 3/4 10.83/0 Serbie 4 /oamort.ssabltiast. U 6 /o 1923 505 S |» • • «° Electro-Câble (ordinaires) .24 Union Comm" Indo-Chinoise. 102 Villemagne 23.. 22 51 utah Copper 6l. 6, Turc Unifie. 24 Brésil 4 ,c 1889 4/» *"̃ ̃ ̃ ̃ j0 Estampage de la Vence 99 99 Land Bank Egypt 482.. 48O Vins & Spiritueux 101.. 1 19 ;l. West.nghousa Elaotric 23 1/2 22 3/4

~=: 39~: ~J~ 377 ~E- 490 465:: 65~s:L.e. 91 91 340 N~:=. 5670.. 5680.. Viscose (nationale) h~ 3~s.0..000

1 £. E. Crédit Foncier Égyptien 1935 .1970.. 3% encienne. 400.. 396.. 25.. -.MarineetHoméc 505.. 510. Sosnowice. 375.. 390.. Lond omptant 84 63 83 72

I £ E. Crédit Foncier Egyptien 1935 1970.. Chln 5%1903,' 8350 86 3 A ancienne. 392 392 37 50 Jeumont 500.. 509 Suc. Raf. d'Egypte (parts) 360.. COMPTANT New-York. 25 45 25 41 Canadian-Pacific 34. 340 ch,ne s 19O3, 83 50 86 o/' ,00? »r»n À 8770 (parts) I381..1403 Suédoise Allumettes 140.. 135.. Allemagne

Wagons-Lits ord inSà in« -H%1908. 1250 1249 S o7 |^ tran- A 3|6 310.. 55 Méditerranée (Forg. & Chant). 475.. 480.. Cessous (Charbon) 346.. 36! Belgique (1OO belgas) 1354.. 354 25

6 A. Central Mining Ï5A V^« Congo ob!. 4- 1901 521 d /0 13'" ,16 .10.. 55 ..IMed erranee CForg, 8< ChanO. 475 48 = Czeladz ̃. 645.. 645 Espagne 208 25 208

!2L. Montecatim 3U >•» •• Egypte Unifiée 63 80 63 70 7% 535 536 50 Forges Levai Aulnoye 36! .365 A A TERME Héraclée, part 18000.. Grèce "I' 20825 208 -Riofintc. 1175.. 1210.. 9^ privilégiée 5450 54 60 °ri«"s |^s décennaux 7 481 110 F. B%lges Mat. Ch. de fer M00 .«).. Report ̃ R Déport B Hutchinson 1405 1425. Hollande 1024..102450 Azote (Norveg.enne) 550 60 rlv, eg.ee u" 6/0 432.. 433.. 45 Denain-Anzin 1061 ..1105.. Report ̃ R Déport ̃ bi Omnium-Pétroles 61.. 64 ..Italie 130 30 130 25 ILautaro Nitrate iV, U |7!"c ure Tu? 404.. 404.. Lorraine Min" & Métall. 3SO p ~Z Steaua Romana 46 46 ..Norvège 422

Oriental Carpet H3 1.4 Espagne extérieure 4 A ".391 390.. 70 Matériel de Ch. de fer CC" Fr) 795 DEVISES I moi. 3 mois Monaco 3010 ..3025 Pologne (1OO zloty) 130301 13025

.Or.enta~Carpet. "3.. h4..Espagneex~eure. 390 70..Mater~deCh.defer(C"Fr)..795. DEVISES 'moi. 3 mois Monaco. 30)0 ..3025 ~pgne 000 zi.ty).

..45 b. Pétrofina 369 383 H ai, S /o1910 M 10 7315 4% .u. 22 5ûl Matériel de Transport 215.. 216.. Viscose françai 4865 4875 Prague 75 4C 75 40

.6 fl. Royal Dutch (dixièmes) 1387 1417 Italie 3 2 0. 73 10 73 15 22 ¡Matériel de Transport. 215 21b Viscose française 4865 .4875 Pra '75'¡Õ '75 40

6 11. Royal Dutch Cdmèm.s) I3S7 1417 Itahe^ 3A i/4. 73 10 Ouest y 393 390 105 -ÎMétaux CC" Française) 1830 .840 Londre 0.11 B à 0.09 R. 0.23 B » 0.1? R. part 6025 6000 Roumanie

j ro.3.11¡'Suor.t Raffinerie d'E~.l417 4 429.. -~4%1910 .1 2112% >70"'1371.ISenelie-Maub.uge .1798 ..lel5 New-York. 0.03 B à P. 10.07 E3 P.. -suites .2790..12855.. Suèd anle. 44'3' 44'; 2';

rn V?i £ortu9ïe?Dde«Tab^°I--lU;- Ifî 429" 1 I%liO 41 25 Ou. st 3 /oan 3y,_ ..lSenelle-M.ub.ugo 793.. 615.. N.w-York 0.03 B à P. 0.07 b à P.. aui. 2790 2635 Suède 443.. 442 25

M).3.llSuorw at Raffinerie d Egypte ^a.* 1»1O ̃ ^1/0.. | | | Suisse 49! 490/5 ')

tuation personnelle de la place de Paris, c'est que les nouvelles de l'extérieur ont été généralement médiocres New-York est en léthargie la livre s'est affaissée de nouveau, après une très brève reprise le marché des métaux reste incertain.

Il s'agit donc encore d'une séance d'attente mais, pour une fois, elle est indiscutablement bonne. C'est un progrès dont il faut bien savoir se contenter. ̃ F.-F. L.

Les Cours caractéristiques

n 1.. 1 Il

TITRES au cours de titres

TITRES P » précèdent traités 1

do Jaor. précédent' traités

3 O/O.> ?80 70 '+ 0 88 215.505 4 1/3 1932 A. 9710+060 4 1/3 1933 S. 97 + 0 50 1-435.698 B. France. 1.(220 +280 14$ Foncier. 4575 + 85 29ff Lyonnais. 1929 +47 ̃• 82* Snez. 15415 +295 666 C. P. D. E 2005 + 50 495! Péchlney 1065.. +49.. I379J Axote Korv 560 + 5 460 Rio Tinto 1207 + 27 2855' R. Dntch 1414 + 22 4756J

La balance des engagements penchant trop du côté vendeur à découvert, un redressement s'effectue.

Nos Rentes sont l'objet d'achats et de rachats. Leur revirement influence favorablement tout le marché. 3 0/0, 80 70 (+ 0 80). Les deux 4 1/2 0/0 gagnent de 50 à 60 centimes les deux 4 0/0, près d'un point.

Caisse autonome, 980.

Fonds ottomans et serbes fermes. Avance générale des établissements de crédit Banque de France, 11.220 (+ 280) Banque de Paris, 1.392 1 Lyonnais, 1.929 · Un ion Parisienne, 373 Comptoir d'Escompte, 1.116 Société Générale, 1.080,; Foncier, 4.575 (+ 85).

Suez, 15.415 (+ 295).

Valeurs d'électricité en reprise sensible Distribution, 2.005 (+ ^50) Lyonnaise,, de Eaux, r 2.120 (+65) Générale, 1.940 (+ 55) Nord-Lumière^ 1.838 Littoral, 945. T.. Mines métalliques mieux Rio,' 1307 (+ 27) Penarroya, 268. Métaux bien tenus à Londres.

Charbonnages et métallurgiques fermes Forges Nord-Est, 520 (+ 44). Rachats en produits chimiques Pé-

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Chemise soie f", 2 cols, 2. p. manch. 150. 85. toiebl. sat.– 175. 90. Japon 175. 80. pop. angL 85. 40. col ten. H. cours. 30. Cravates soie naturelle 30. 50. 7. 9. 100 à 120 gr. 60. 14. Pyjama soie 225. 100. lourde 450. 165. popeline 95. 49. Veston d'intérieur laine. ̃ 120. 68. Complet d'intérieur 185. 115. Robe de chambre laine 185. 115. soie doubl., ouatée. 1.200. 375. Mouchoirs pur fil de lin 10. 3fr.75 soie blanc et couleur. 12. 20. 3. 5f.50 Chaussettes derby soie 80. 25. pur fil 35. 40. 12. 14. laine 30. 35. 14. 15.

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BOURSE PTJT 3 JP^OVIEJVEBiFi.E ±Q3g

4o/c1917 B. 93 -J~ 20.. Franco-japonaise. 90 Aniche (Mines d'). 1/00.. l,50.. Areas. 173 2310 Chine Funding 60 112 603'4

ta' 388 388 370 Dollfus-Mieg 6200 .6360.. ||0 Librairie Hachette 1790 160) Sub Nigkel 529.. 5z5 •• General Motors M.. 12.

-et 2' 64ries Argentin 5 /o 9O7 1235 ..210 6 A 92 300 300 40 Bonneville 520 "520 Gaveau & C" 99.. 100.. div 2087 2090 •̃ Standard Oil New- Jersey 253,1291,4

Bu'i-19Ô7- & » 1% .# « » f«.. hu^j* « i?s t^SSSS: •» = ^™T:?. 8463 8372

chineg, 1.065 (+ 49) Kuhlmann, 467 Air Liquide, 739.

Amélioration du groupe des phosphates Tunisiens, 77 50 contre 67 60, à la suite de la publication des comptes de l'exercice écoulé. Constantine, 261 (+ 16) Gafsa, 356.

Progrès des pétrolifères Royal Dutch,' 1.414 (+ 22) Shell, 195 Steaua française, 217.

Sud-africaines irrégulières, en raison des mouvements de la livre sterling De Beers, 366 Rand Mines, 359. Fermeté des caoutchoutières Indochine, 141 Padang, 234 50 (+ 17) Terres Rouges, 116.

INFORMATIONS FINANCIERES BANQUE DE FRANCE. Situation hebdomadaire du 21 au 28 octobre 1932

̃i ACTIF

En milliers de francs

Encaisse-or (mot*

naies et lingots) 83.909.009 + 133.363 Comptes courants

postaux 45S.391 37.093 Disponibil. à vue

à l'étranger. 3981.393 +- 71.390 Avances s' lingots

et monnaies d'or 1. 513. 883 » Effets de com-

merce escomptés 3-756-761 + 693.719 Effets négociables

achetés en France 141 -743 + 74 -obi Effets nég. ache.

tés et autres

emplois à l'é-

tranger. 1.740.383– 74-7*5 Avances sr titres, a-763 .73= V692 2 Bons négoc. de la

Caisse autono-

me d'amortiss.. 6.630.893 » Prêts s' intérêts

à l'Etat 3.300.000 A Divers. 3.364.006 + 181. 177 PASSIF

Capital de la Ban-

que 183.500 » Bénéfices en ad-

dition an capital 373.696 » Billets au porteur

en circulation. 83.305.094 -fi. 656. 513 Compte cour. du

Trésor public.. 3.430.198-1-1.798.600 Compte cour. de

la Caisse auto-

nome d'amort. 3.133.963 137.656 Comptes cour. et

comptes de dé-

pôts de fonds.. 30.919.614 –3.337.534 Dispositions et

autres engage-

ments à vue. 399^544 .+ 8.4,- «8°. Divers. 1-590.-134– 54-645

Couverture des engagements à vue Montant des engagements 107. 987. 415. 881

à vue. 107.987.415.881

Proportion de l'encaisse-

or aux enffaeem. à .ue. 76.78 0/0 PLUS DE CAMBRIOLAGES Un barrage invisible. et inviolable attend le voleur et déclanche l'Alarme. Pose en utie heure, depuis 3.000 fr. Démonstrations de 3 à 6 heures. Critérium Scientifique Industriel, 19, rue Chateaubriand (VIII°). Tél. Balzac 53-14.

̃

Marchés commerciaux BOURSE DE COMMERCE. Paris, 3 novembre.

BLES. Cour., 114 et 113 75; déc., 115 50 et 113 73; janv., 117 25 et 117; 3 de déc, llfi 7,ï: 3 de janv., 118; 3 de févr., 119. Cote officielle 113.

AVOINES. Cour., 87 50; dée., 87 25; janv., 87 ;,0; 3 de déc, 87 75 V; 3 de janv., 88 25; 3 de févr., 89 à 89 50.

FARINES. Cour., 157 V; déc, 157 V; janv., 158 V; 3 de dée., 158 V; 3 de janv., 158 V; 3 de fév., 158 V.

FARINES DE CONSOMMATION. Cote offiçieiisr 178.

_AÎXOÛLS LIBRES. Cour. 965; déc., 980; 3 de. cléc., 1.005 V; janv., 985 à 995; 3 de janv.â-.005».3 de févr., 1.010 à 1.015. COTONS. Le Havre, 3 novembre. Npv., 216; déc, 215; janv. 213; mars, 214; jujri, '215. Ventes 2.630 bulles. ''CAFES. Le Havre, 3 novembre. Nov., 239 déc. 232 janv., 229 mars, 221 50; juin, 217. Ventes 250 sacs.

L'ART ET LA CURIOSITÉ L'Atelier d'Armand Point ETUDE DE M. BETHEUIL, CommissairePRISEUR A FONTAINEBLEAU.

Succession de M. Armand Point, artiste peintre, et de M. Victor Point, enseigne de vaisseau.

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Vente le dimanche 6 novembre et le lundi 7 novembre; à 14 heures précises, dans la salle des Elections (près la cathédrale Saint-Louis), à FontaineBLEAU, par le ministère de Me A. Bethcuil, commissaire-priseur à Fontainebleau, assisté de>M. René Morot, expert près les tribunaux. 53, rue de France, Nice, et 38, boulevard Saint-Michcl, Paris. Envoi du catalogue sur demande. Exposition

et Ventes d'aujourd'hui EXPOSITION

HOTEL DROUOT. Salle 6. Exposition. Meubles et objets d'art modernes appartenant à M. X. M. MAURICE ADER, successeur de M" LairDubreuil.

HOTEL DROUOT. Salle n° 1. Vente. Succession de Madame V. D. Objets d'art, Livres, Porcelaines, Faïences, Porcelaines de Chine, Orfèvrerie, Sièges du temps de Louis XV, 1 Meubles, Tapisseries, Tapis. M" HENnI Baudoin, commissaire-priseur MM. Mannheim, experts.

HOTEL DROUOT. Salle n° 11. Vente. Meubles et Objets d'art, Tableaux, Livres. Mo MAURICE ADER, successeur de Me Lair-Dubreuil MM. Georges Guillaume et Andrieux.

«.

Chronique T. S. F. Les programmes musicaux de ce soir on une qualité exceptionnelle depuis L'Enlèvement au sérail, chanté dans le studio de Radio-Paris, jusqu'aux œuvres de Strawinski], exécutées 4 Varsovie et à Prague. Mais l'etenons davantage l'émission dit Poste Parisien consacrée aux animaux dans la musique. P.-D. Templier.

Vendredi 4 novembre

MUSIQUE. National anglais, 12 h. Orgue (Buxtehude, Bach,' Franck, Ley, Morris, Ncsbitt). Radio-Suisse romande, 19 h. 30 Œuvres de Fauré et de Mendelssohn. Varsovie, 19 h. 15 Smetana, Morawski, Prokofieil', Strawinski. Paris P. T. T., 20 h. 30 Soirée de solistes. Poste Parisien, 20 h. 30 Les animaux et la musique (œuvres de- Saint-Saëns, Delannoy, Roussel, Poulenc, Messager, Milhaud, Ibert, Chabrier. Prague, 20 h. 20 Sonate de Martinu Concerto, Toccata, Trio, Caprice, de Strawinski.

MUSIQUE LEGERE. Vienne, 19 h. Soirée variée. Londres régional, 21 h. Orchestre. National anglais, 21 h. Troise and his mandoliers.

OPERA. Radio-Paris, 20 h. L'Enlèvement au sérail (Mozart).

DANCING. Vienne, 21 h. 30. Varsovie, 22 h. Londres régional, 22 h. 35. Samedi 5 novembre

MUSIQUE. Radio-Paris, 9 h. Concert du Conservatoire; 16 h. 45 Concert Lamoureux. Paris P. T. T., 17 h. Concert Pasdeloup. National anglais, 19 h. 30 Piano (Hccndel, Scarlatti, Chopin, Albeniz). Strasbourg, 20 h.: Œuvres de Beethoven. Londres 'régional, 21 h. Musique de chambre (Haydn, Schubert, Tschaïkowski). Varsovie, 21 h. Œuvres de Chopin. MUSIQUE LEGERE. Stuttgart-Muhfac~er, 19 h. Soirée:'variée. Raafo-Part's, 20 h. 15 Chansons populaires françaises. Midland régional, 20 h. 40 Concert. Radio L. L., 21 h. L'opérette, depuis Audran jusqu'à Christiné.

OPERA. Paris P. T. T., 19 h. 55 Loliengrin (Wagner).

VENTES:

LES COURSES

A MAISONS-LAFFITTE Aujourd'hui, à 1 heure, courses à Maisons-Laffitte. Gagnants de Figaro Prix de La Brière. Miette, Soumoulou. Prix de Sénart. Lindy Girl, Stella Ma-

ris. =

Prix La Finette. Gold Leaf, Dallas. Prix de Santeuil. Queen Eléanor, Bandoura II. I Prix Ramus. TShalna, Stag. Prix de la Genevraye. Grand Croix, Batna. Prix Le Prodige. Bamako, Ortégal. A AUTEUIL

Le Prix de Vincennes

Le principal attrait de la réunion fut, en dehors du temps délicieux, le' Prix de Vincennes, où débutaient quelques quatre ans d'une classe de plat très au-dessus de la moyenne. Les deux meilleurs étaient Dark Agnès et Pulcherrimus, celui-ci plus brillant. celui- là plus sérieux. Comme il arrive souvent quand il s'agit de débuts, c'est le plus brillant qui a gagné, même gagné très facilement, mais nous n'interdisons pas à Dark Agnès des revanches futures, sur des parcours plus sévères. Pendant presque toute la course, les deux pro- tagonistes ont été seuls en présence, mais, dans la ligne droite, la supério- rité de Pulcherrimus s'affirmait décisive, et le long effort qu'avait fourni Dark Agnès pour le mettre en péril faisait perdre à ce dernier la seconde place sur le plat, au profit de Fortune Teller.

Un mot s'impose sur le Prix Canot, dont un des favoris était Arbuste et dont le vainqueur fut Cannon Bail, compagnon d'entraînement d'Arbuste. Que Cannon Ball. qui faisait sa rentrée et qui galope, ait gagné, il n'y a rien à dire, mais qu'Arbuste ait profité de cette- circonstance pour faire montre pendant tout le parcours d'un indiscutable désintéressement, voilà qui est plus grave, et, si l'entraîneur des deux chevaux et le jockey d'Arbuste ne reçoivent pas à ce sujet un avertissement motivé, c'est donc que le sport hippique n'a plus de gendarmes, partant plus de règlement. J. Trarieux. Prix Aristote (steeple-chase, à vendre, 10.000 francs, 3.800 mètres). 1. Gobelin, à M. A. Monnat (G. Cervo); 2. Alfagor, à M. Emile Marchand (J.-G. Costadoat); 3. Le Chat Botté, à -M. H. Randon (R. Bagniard) (encolure, 15 long., 5 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 24 francs. Placés Gobelin, 9 fr. 50; Alfagor, 30 fr.; Le Chat Botté, 28 francs. Prix Doublon (course de haies, 20.000 fr., 2.700 mètres). 1. Aimable, à M. G. Sednaoui (G. Verzèle) 2. Simba, à M. A. K. Macomber (T. Clay); 3. Le Fortium, à Mme R. Vitale (M. Brunet) <1 long. 1/2, 10 long. 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 35 francs. Placés Aimable, 10 fr. 50 Simba, 8 fr.; Le Fortium, 24 francs. Prix Canot (steeple-chase, hand., 20.000 francs, 3.500 mètres). 1. Cannon Bail, à M. le comte J. de Vienne (R. Trémeau) 2. Manerbio, à M. Jean Cerf (R. Lock); 3. Buck Up, à Mme C. Coolidge (A. Kalley) (1 long. 1/2, 1 long., 1 long. 1/2). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 49 fr. 50. Placés Cannon Ball, 14 fr. 50; Manerbio, 8 fr. 50; Buck Up, 21 francs. Prix de Vincennes (course de haies, 15.000 francs, 3.100 mètres). 1. Pulcherrimus, à M. Simon Guthmann (J. Luc) 2. Fortune Teller, à M. A. K. Macomber (XI. Bonaventure) S. Dark Agnès, à M. André Schwob (T. Dunn) (5 long., 4 long., 5 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 13 fr. 50. Placés Puloherrimus, 6 fr. 50; Fortune Teller, 7 f. 50; Dark Agnès, 7 f. 50. Prix de Fontainebleau (steeple-eh., 25.000 francs, 3.000 mètres). 1. Maori, à M. P. Vareille (J. Frigoul) 2. Crumpled Rose Leaf, à M. H. S. Gray (M. Bonaventurc) 3. Ralph, à M. Robert Hâtai (R. Lock) (3/4 de long., 4 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 14 fr. 50. Placés Maori, 7 fr.; Crumpled Rose Leaf, 8 francs.

raïaiel

Prix Voilier (course de haies, handicap, 20.000 francs, 3.100 mètres). 1. Rhône, à M. J. Heumîssy (M. Bonaventure); 2. Pirate, à M. G. Wildenstein (H. Howes) 3. Le Barrage, à 1f. le comte de Rémusat (R. Trémeau) (encolure, 8 long., CI Jqng.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 20 francs. Placés Rhône, 7 fr. 50; Pirate, 7 fr. 50; Le Barrage, 8 fr. 50.

Spectacles

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BCHOS ET PROPOS

CE SOIR, < 5 à 7 >

Pour faciliter la tâche de la critique et pouvoir ainsi compter sur une brillante salle de générale, M. Raoul Audier a eu le bon esprit de reculer d'un jour la présentation à la presse du nouveau spectacle de la Potinière.

II s'agit, en quelque sorte, des seconds débuts de Mme Andrée Méry, l'auteur de S à 7. Celle-ci nous a déjà donné en effet d'excellentes adaptations de Week-End et de Fanny et ses gens. Elle nous propose cette fois une œuvre de son cru où, nous dit-on, elle a mis toute sa verve, toute son émotion, tout son esprit, toute son originalité.

Le titre, avant de se fixer à 5 à 7, a donné lieu à bien des hésitations Louly, La Garçonnière, Une Femme de chez nous, Cinq à Sept (en lettres). Finalement, il fut décidé que deux chiffres auraient meilleur

oui

Théâtres

Répétition générale

POTINIERE (Central 86-21), a 9 heures: 5*7, comédie de Mme Andrée Méry (Demain, première A. Dimanche, première B. Lundi, service de seconde).

Première représentation

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 8 h. 30 Paganini (Première à ce théâtre).

En soirée

OPERA (Louvre 07-05), k 8 heures Alceste (Mme Germaine Lubin, M. Edmond Rambaud, M. Singher. Mmes Marllliet, Tessandra, MM. Dalerant, Narçon, Le Clézlo, Luccloni, Cambon). Danse:,Mlle-3 Y. Franck, Binois). Orch.: M. Fr. Ruhlmann. COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22) à 8 heures Hernani, de Victor Hugo (MM. Albôr«-v-ta.rn})er%j(f-U5, Dessqnnes,, ;Dorival, Chamb'reuiî, de "Rïgoult, Marcelle Le Marchand, Robert Vidalin, Pierre Dux, Jean Martinell!, .Pierre I-ecorote, J.-H. Chambols, Echourin, M. Dufresne;' Mmes Colonna Romano, Madeleine Barjàc, Mary Morgan, Rous'sel).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76). Relâche. ODEON (Danton 58-13), à 8 h. 45 La Tour de Nesle, de F. Gaillardet et A. Dumas.

Demain, à 2 h. 45 « Les Bleus de l'Amour »; à 8 h. 30 « Don Juan, l'homme de deslr », « L'Habit vert".

AMBASSADEURS (Anjou 97-60), h « h.: Edition spéciale, de Henry Torrès, d'après Louis Weitzenkorn (avec Henri Rollan, Germaine Dermoz, Marcel-André, Jacques Varennes et une troupe de 27 artistes). 3 scènes tournantes, 43 tableaux.

ANTOINE (Botzaris 21-00), à 8 H. 40 Périphérie, de Frantisek-Langer adaptation de MM. Benjamin Crémieux et Henri Jeanson (Mmes Sylvié, Camille Calvat; MM. Pierre Bianchar, Palau, etc.)

ATHENEE (Central 82-23), à 8 h. 45 Youki, de M. Félix Gandéra (Mmes Parlsys, Emmy Guittès, Lhéritier, Suzy Leroy. Duget, Clary Menthal et Chrlstiàne Dor; MM. Aqulstapace, Palau, Hemdey et Paul Bernard).

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), a 8 h. 45 Azor, opérette de G. Gabaroche. CAPUCINES (Gut. 56-40), à 8 h. 45: Le Progrès s'amuse, revue de Rlp. (Mmes Th. Dorny, Edith Méra, Davia, Régine Paris MM. Ed. Roze, Tramel, Barencey, etc.) COMEDIE-CAUMARTW (Louvre 07-36), Clôture annuelle.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys 72-42), à 9 heures Domino, de M. Marcel Acîiard (Mme Valentine Tels-sier, MM. Louis Jouvet, Pierre Renoir, Jean Devalde). FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02), relâche. GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), à 8 h. 30: Véronique, opérette de MM. A

effet aux regards du public. Il est peu de pièces qui ne changent ainsi plusieurs fois d'enseigne avant la première représentation. D'habitude, de ces essais successifs, les esprits impatients et subtils savent déduire au moins dans ses grandes lignes le sujet de la pièce. Le jeu, ici, serait peut-être moins aisé, alors même que nous savons l'heure et le lieu (puisqu'il fut un instant question de garçonnière). Mais ce que viendra faire, de cinq à sept, dans cette garçonnière, cette femme de chez nous ? Ce n'est certainement pas ce qu'on est tenté de supposer tout de suite et qu'il est par trop facile d'imaginer.

Nous serons fixés ce soir, quand nous aurons vu Madeleine Lély, Fabre, Scott, Mlles Erly, Leclerc, Vincent, Vauthier, MM. Ph. Janvier et Argentin évoluer plaisamment dans des décors qu'ont composé MM. Bertin et André Boll.

Robert Destez.

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Vanloo et G. Duval; musique d'André Messager (Mlles Edmée Favert, Rose Nivel, A. Moreau, F. Nyssor; MM. P.-M. Bourdeaux, Duvaleix, Rozani, Paul Darnois).

GYMNASE (Prov. 16-15), a 8 h. 45 i 14S, Wall Street, de MM. Brooks et Lister. Adaptation de Mlle Eve Curie (Jane Chèvre!, Michel Simon, Alcover, AImé Clariond, etc.).

MADELEINE (Anjou 07-09), a 9 h. 15 Mozart, de Sacha Guitry et Reynaldo Hahn (Yvonne Printemps, Mauloy et Jeanne Provost).

MATHURINS (Anjou 90-00), â 9 neures Prenez garde la peinture, de M. René Fauchois.

MICHEL (Anjou 35-02), à 8 h. 45 Valentin le Désossé, de M. Claude-André Puget (Jeanne Cheirel, Pierre Fresnay, Hélène Perdrière et Polaire).

MICHODIERE (Rich. 95-23), & 8 h. 45 La Fleur des Pois, de M. Ed. Bourdet (MM. Victor Boucher, Alerme et Saturnin Fabre; Mmes Marguerite Deval et Yolande Larron). MOGADOR (Trin. 43-69), à 8 heures 20 L'Auberge du Cheval blanc, de Hans Muller. Adaptation de Lucien Besnard, lyrics de René Dorin, mu-sique de Ralph Benatzky (Georges Milton, Gabrielle Ristori, etc.).

MONTPARNASSE Gaston Baty (Danton 89-90), à 9 heures: Chambre d'Hôtel, douze tableaux de Pierre Rocher, mis en scène par Georges Vitray (Dernières).

NOUVEAUTES (Prov. 52-76), â 8 h. 45 Signor Bracoli, de M. J. Deval, d'après Agatha Christie et Michaël Norton (Lucien Rozenberg, Alice Fleld, etc.).

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), a 9 heu.ies La Maison d'en face, de M. Paul Hivoix (Mmes Jane Renouardt, Mireille, Renée Varvllle, A. Champeaux, MM. Louvigny, avec Duvallès, Paul Faivre).

POTINIERE (Central 86-21), à 9 heures: B à 7, comédie de Mme Andrée Méry (Mme Madeleine Lély, M. Fernand Fabre, Mlle Jacqueline Erly et Philippe Janvier, avec Argentin et Louis Scott). Répétition gêné-: raie.

SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), a 9 h.: Mademoiselle, de M. J. Deval (Marcelle Géniat, Pauley, Betty Dausmond et Renée Devillers).

SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70), a 8 h. 30 La Dame aux Camélias (Mlle Falconettl, MM. Rolla Norman, H. Monteux, A. Decœur Mmes Hélène Petit, Violaine, etc). THEATRE FIGARO, 43, Faubourg'-Montmartre (Prov. 37-82), à 9 h. 15 CocktailFigaro, revue (Geneviève Vix, Rognoni, Robert Darthez, Moussla et Géo Lastry). THEATRE DE PARIS (Trin. 20-44), à 8 h. 30 Une femme ravie, de M. Louis Verneuil (Mme Elvlre Popesco, MM. Louis Verneuil, Jean Périer).

VARIETES (Gut. 09-92), à 9 heures: Avril, comédie en trois actes de MM. Georges Berr et Louis Verneuil (A. Brulé, Arnaudy).

ALBERT-I" (Laborde 21-49), relâche. AMBIGU (Nord 36-31), à 8 h. 45: Topaze.

ATELIER (Nord 49-24), à 8 h. 45 Le Château des Papes.


AVENUE (Elysées 49-34), & 9 heures t La Rende' (Ludmllla Pltoëff) 4 CHATELET (Util 02-87). S 8 tt 30 Nina-Rosa (Afidré Baûgé, Bach et Slm Viva). CLUNY (Odéon 07-76), à 8 h. 30: Bourrachon (Signoret). COMŒDiA (Trtu. 10-12), & 9 h. 15: Une Jolie fille à tout faire.

DAUNOU (Louvre 36-74), Clôture annuelle.

DEJAZET (Arch. 16-80), t 8 h. 30: Joseph est un cochon.

FONTAINE (Trin 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trtn. 28-34); à 9 H. Sexualité -(.M. Mayanc).

MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 69-67). 6 9 heures: Au Pays du Soleil. ŒIL-DE-PARIS (Etoile 36-82), à 9 neu- res Je ne suis qu'un épicier.

ŒUVRE (Trin. 42-52), à 9 h. 15 Cabrioles (Berry et Prim).

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-S3), h 8 h. 30 Le Scandale (Vera Serg-tné). RENAISSANCE (Nord 37-03), a '8 h. 45 Douze nuits d'amour.

SCALA (Prov. 08-32),. a 8 h. 45 Théâtre chantant de Georglus. STUDIO DES CHAMPS ELYSEES (Ely- sées 72-14), à 9 heures-: Sortilèges. STUDIO DE PARIS (Tdn. 26-22), a 9 Ûà: Impressions d'Espagne (Raquel Meller). THEATRE DES ARTS (Wagr 86-03), à 8 H. 30 La Leçon d'amour dans un parc. THEATRE DES DEUX-ANES (Mare 1026), à 9 heures La Conférence de Nos. Anes.

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Nous rappelons que la répétition gé- 1 nérale de Christine, la nouvelle œuvre de M. Paul Géraldy, aura lieu, mercredi pro chain q novembre, en matinée, à 2 heures. Première représentation le vendredi 11 novembre, en matinée.

Une matinée supplémentaire du formida- ble spectacle d'Erik Charell, L'Auberge du Cheval Blanc, sera donnée vendredi 11 novembre au théâtre Mogador, à l'occasion de la fête de la Victoire, avec Georges Milton en tête de l'incomparable interprétation du soir.

L'alternance des spectacles du théâtre de l'Athénée et de la Compagnie des Quinze commencera effectivement, à partir du 8 novembre. A dater du 8. novembre, Le Château des Papes. qui obtient chaque soir un vif succès, continuera à être donné en alternan- ce avec Lanceurs de Graines, la première œuvre dramatique de Giono.

La dernière de Chambre d'hôtel aura lieu au théâtre Montparnasse demain soir. On nous communique de bonnes nouvelles de Mme Julia Bartet, sociétaire de la Comédie-Française, qui est souffrante depuis quelques jours.

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Le départ de Paris-Saint-Lazare aura lieu le jeudi 10 novembre, à 20 h. 50, et le c i retour a Paris le samedi 12 novembre, à

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