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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-09-19

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 19 septembre 1932

Description : 1932/09/19 (Numéro 263).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297091z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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IL 71 17 1 E SPORTIVE

ATHLETISME

"i.e,- match France-Allemagne

Victoire allemande

Par 87 points à 64 hier, au Stadium du Rhin à Dusseldorf, l'équipe d'Allemagne battu l'équipe de France. Parmi les résultats enregistrés ces dernières années dans le match France-Allemagne, celui-ci est l'un des plus mauvais. Logiquement ponyait-on attendre inieiix; de l'athlétiçmë français, lequel traverse actuellement;, une crise pénible. Certains avaient pensé que l'équipe' de; France pouvait s'en tirer à bon compte dans cette aventure. Le fait que l'athlétisme allemand subit lui aussi une crise avait amené ces espérances, et si- l'on "ne -voyait pas une victoire de l'équipe de France, on espérait une défaite honorable. Nous ne voudrions pas exagérer mais c'est une écrasante défaite que nous ramènent les nôtres. H n'y a d'ailleurs pas à les accabler, car dans l'ensemble, les athlètes français ont lutté avec une mâle énergie. C'est à cela qu'ils ont dû de ne pas succomber plus nettement encore. En effet, si l'on consulte le tableau des résultats, que voit-on ? Sur 15 épreuves que comportait le match, 4 seulement reviennent à l'équipe de France. Le saut en longueur, le disque et le 800 mètres. Ce 800 mètres est la seule course que gagnent les nôtres. C'est maigre en vérité, et il a fallu l'énergie de certains qui ne s'avouèrent vaincus qu'à la toute dernière seconde pour éviter un désastre. Parmi ceux qui se comportèrent bien citons Winter, Robert Paul, Keller, Gassner, Laforge, Barbier, Rousseaux.

Ge France- Allemagne nous a valu quelques désillusions, notamment au saut en hauteur, où Philippon devait mieux faire. Au poids ou Noël est nettement battu, ainsi que le jeune Duhour au 110 mètres haies où nos représentants sont inexistants.

Il n'y à pas d'ailleurs à -«'attarder énormément sur cette défajtje,. Disons cependant que bien que céne^çi ait" ete- `' prçvue, elle n'en est pas moins. désor

ltgeant,4,t,

,iJ>¡, ,cr";

Ainsi-- que nous l'avons écrit i*Si tout au long de la saison il faut reprendre tout le programme de F.F.A. et le remanier. II faut surtout donner à ceux qui veulent travailler l'occasion de s'employer. Il faut enfin mettre à la disposition des centres où l'on pratique l'athlétisme des conseillers et des entraîneurs qualifiés. On travaille trop' au petit bonheur pour obtenir un résultat effectif..

Résultais.' 110 10 mètres 'Haïes 1. Besclietzirik (AH.), 15 s. 2/10 2. Pollmanns (AU.), 15 s. 3/10; 3. Bernard (France), 16 s. 1/10 4. Adelheim (Fr.), 16 s. 3/10.

100 mètres 1. Jonath (All.), 10 s. 8/10; 2. Borsmeyer (Al!.), 10 s. 9/10; 3 Housseaux (France), 11 s.; 4. Jalabert (France), 11 s." "1710.

200 lnèt)-es î. Borchmeyer (AH.), 22 s.; 2. Rousseaux (France), 22 s. 5/10; 3. Jonath (Ail.), 22 s. 7/10; 4. Robert Paul (Fr.), 22 s. 7/10.

400 mètres 1. Noeller (AH.), 48 s. 2 10 2. Voigt (Ail.). 48 s. 2/10 3. Guillez (Fr.), 50 s. 4. Jackson (Fr.), 50 s. 3/10.

800 mètres 1- Keller (France), 1 m. 64 s. 4/5 2. Paul (Allemagne), 1 m. 55 s. 1/5 3. Charaval (France), 1 m. 56 s.; 4. Lefeber (All.), 1 m. 56 s. 1/5. 1.500 mètres 1. Schilgen (AH.); 4 m. 0 s. 3/5 2. Sera Marti6"(Fr.T* nt.

0~.4/&Pdt?Br.(A:i~Bi~2/5,_

6. Uesroches (Fr.).

's.ÛOO mètres- :'l.^yriàg (All.), 15 m. 9 s. 1/10 2. Laforge (Fr.) 15 m. 16 s. 2/10 3. Schumburg .4. Morier (Fr.). Longueur 1. Hobert Paul (Fr.), 7 m- 22 2. Moil (Ail.), 7 m. 16 3. Barlier (Rr.), ,7 m; 01 4. Sievert (AH.), 6 m. 76,

Hauteur 1. Borrnhoff (Ail.), 1 m. 81; 2. Philippon (Fr.), 1 m. 80 3. Bertz (Ail.), 1 m. 80 4. Porcin (Fr..), l'm. 75. Perche, 1. Muller (Ail.), 3 m. 90 2. Vinlousky (France),, 3 m. 70 3. Born (All.), 3 m. 60 4. Ramadier (France), 3 m. 50.

Javelot 1. Gerdès (AH.), 60 m. 70 2. Gassner (France), 57 m. 05 3. Sievert (Alli), 65 m. 51 4. Doré (France), 64 m. 13.

Poids 1. Sievert (AH.), 14 m. 91 2. Noël (France)., 14 m. 50 3. Duhour (France), 14 m. 47 4. Lingman (Ail.), 14 m. 41.

Disque, Winter (France) 48 m. 51 2. Noël (France); 3. Sievert (AU.); 4. Kils. 4x100 mètres 1. Allemagne (Borchmeyer,- Buthe-Pieper, Hendrix et Jonath), 42 s. 2. France (Jalabert, Oberlé, P. Robert et Rousseaux), 42 s. 4/10. 4x400. mètres 1. France 2. Allemagne.

-Finalement- l'équipe d'Allemagne bat l'cquijge de France par 87 points à 64.

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seule ambition est de plaire. Il y réussit auprès de tous aisément des hommes, sans être l'ami vraiment d'aucun des femmes, sans prétendre à être leur amant et, talent, plus difficile, des auteurs auxquels il fait- concurrence. Il va sans dire que, ne visant qu'un bonheur égoïste, il ne s'embarrasse ni d'affections, ni de passions qui pourraient troubler l'équilibre parfait de son humeur. Ses contemporains ont rendu de lui ce témoignage qu'il était toujours aimable et gai, bien que sa santé ne fût pas excellente, qu'il était railleur sans méchanceté, complaisant sans bassesse, empressé à rendre service. «Tout l'amuse et rien ne l'émeut dira de lui le président Hénault. Ce jugement un peu sec est corrigé par celui de Mlle Aïssé «Pont de Veyle est un excellent homme qui possède toutes les qualités essentielles, beaucoup de mérite et d'esprit; ses procédés à mon égard sont d'un frère.» Mais, pour connaître complètement ce personnage complexe, il faut demander son portrait à Mme du Deffand, qui excelle à « faire ressemblant » «L'esprit et le talent de M. de Pont de Veyle méritaient toutes les distinctions qui font l'ambition des autres hommes mais sa modestie et son amour pour 1 indépendance lui firent préférer les agréments de la société aux honneurs de la célébrité. Il évitait tout ce qui pouvait exciter l'envie. Ce fut maigre lui qu'on découvrit qu'il était l'auteur de trois comédies qui eurent un grand succès. La crainte de déplaire le rendait fort circonspect dans la conversation. Ceux qui le connaissaient pouvaient penser qu'il n'était pas frappe des ridicules il les démêlait plus finement que personne. On pouvait penser aussi qu'il n'était pas bon <e des ouvrages de goût et d'esprit il avait l'air de tout approuver, il ne se permettait aucune critique, et personne n'était plus en état que lui d'en faire de bonnes. Son extérieur était froid, ses

TENNIS S

Cochet et Marcel Bernard sont rentrés en France

Revenant des Etats-Unis où ils ont participé aux championnats des EtatsUnis, Cochet et Bernard sont rentrés hier à Paris. Le Champlain les a déposés au Havre, où Henri Cochet a renouvelé les déclarations qu'il avait faites par T. S. F. à notre confrère l'Intransigeant.

Le principal de ces déclarations a été reproduit ici et commenté. Notons toutefois qu'hier ^Héiiri1 Cochet a sportivement reconnu qu'il avait rencontré un Vines en pleine forme, débordant de. jeunesse .et très brillant.

Un peu plus loin dans ses déclarations, Cochet ajouta « Je n'ai plus vingt ans 1. Puis « On ne peut être éternellement et avoir été. »

Henri Cochet reconnaît de bonne grâce qu'il a trouvé un joueur plus fort que lui. Il le nierait qu'il aurait tort, et fait ainsi preuve d'intelligence et du meilleur esprit sportif.

Cochet revient, toutefois, à la charge contre les organisateurs qui le firent jouer l'après-midi, après l'avoir contraint à finir son match le matin contre Allison. Nous aurions mauvaise grâce à ne pas reconnaître que Cochet a raison. Mais faut-il répéter que, même sans ce regrettable incident, Cochet aurait dû s'incliner devant un Vines qui est extrêmement fort.

Précisons même qu'aujourd'hui où, par deux fois, en France et aux EtatsUnis, il à réussi à vaincre Henri Cochet, Ellsworth Vines va très certainement avoir beaucoup plus d'aisance, beaucoup plus d'autorité sur an court. La timidité, l'émotion qui tiennent généralement les débutants et les empêchent de réaliser leurs meilleures performances auront disparu à l'avenir et il n'est pas excessif d'écrire que Vines demeurera au poste de champion du monde où il vient brillamment de s'installer.

Les championnats

m^Mé Siiissè française

')

L'avant-dernière journée des cham'bionnàts de la Suisse romande a été favorable aux joueurs français Mlle Barbier et Boussus qui l'ont emporté dans le double mixte. Pourtant Boussus, en double, a dû s'incliner. Résultats

Double mixte. Finale Mlle Barbier-Boussus battent Mlle Krahwinkel-Prenn par 7-5, 2-6, 6-1.

Double messieurs. Finale Aeschlimann-Fishèr battent Del Bono-Boussus par, 6-3, 6-3, 6-4.

Double dames, -r Demi-finale Mlles Payot-Barbier battent Aimes Friedleben-Horn, 6-4, 6-8. ̃“̃

Le tournoi de Menton

Le tournoi international de Menton est entré, dès sa quatrième journée, dans les flnales.

Le doubie a été remporté nettement par Jack Hillyard et « Page », douzième de notre première série Gentien et Landau, formant une paire quelconque, ont joué sous leur forme habituelle.

Gentien, par contre, se distingua particulièrement dans le double mixte, où, associé à la très régulière Mme Satterthwaite, il triomphait aisément. Mme Danet a été cependant très applaudie pour ses drives, tandis quie Landau fournit une quantité de belles volées et demi-volées.

Voici les résultats de cette quatrième journée

Double Finale Jack Hillyard et «Page » b. Gentien et Landau, 7-5, 6-2,

Double mixte Finale l Mme Satterthwaite et Gentien b. Mme H. Danet et Landau, 6-1, 6-1.

Double dames Demi-finales Mme Sattenhwaite et Mlle Berthct b. Mrs Seymour Williams et Mme Brodie, 6-2, 6-0 Mme H. Uanct et Mme Pitman b. Misses P. et E. Dean. 6-4, 3-6, 6-3. Finale Mme Satterthwaite et Mlle Bertliet b. Mme Danet et Mme Pitman,

GOLF

A Saint-Germain-en-Laye Le Golf Club de Saint-Germain-en Laye a fait disputer le 4 septembre son épreuve mensuelle de la Médaille. En voici le classement Messieurs, lr' série A. 1. PP. Munier (5) 75 2. L. Nassif (4) 76 3. C.-H. Mears (5) 80 4. W.-W. Parsons (1) 80.

Messieurs, lr* série B. 1. H. Law (11) 72 2. H. Bachclet (14) 74 3. Charpentier (13) 74 4. T. Parsons (18) 74 5. J. Mercade (15) 78 6. H. Coste (14) 78.

D'autres épreuves ont donné les résultats suivants -i* ̃»>-•-« •:

Jeudi 8 septembre

j .,u,

Dames, 2« série. 1. Mlle France Combemale (26) 72 2. Mme Lengelle (21) 73 3. Mme A. Duizend (26) 74 4. Mme L. Pascault (23) 75.

Dimanche 11 septembre

Messieurs, 2" série. 1. Appert (23) 70 2. Chapuis (27) 73 3. Jacques Guggenheim (19) 75 4. Lévy-Haussmann (20) 76.

manières peu empressées on aurait pu le soupçonner d'une grande indifférence et l'on se serait bien trompé. U était capable de l'attachement le plus sincère etle plus constant. Jamais aucun de ses amis n'a eu le moindre sujet de se plaindre de lui. Aucune raison, aucun prétexte ne le refroidissait pour eux. Il connaissait leurs défauts et cherchait à les en corriger en leur en faisant sentir les inconvénients i1 n'acquiesce jamais au mal qu'on peut dire d'eux, etc. » Cette esquisse est peut-être un peu flattée, mais n'en faisons pas reproche à la marquise. Ne devait-elle pas, à l'époque où elle la traça, quelque indulgence à l'ami qui, pendant plus d'un demi-siècle, avait été l'une des colonnes de son salon, jouant auprès d'elle le rôle singulier d'un visiteur indifférent dont la fidélité était inébranlable, d'un causeur frivole bien que capable des pensées les plus sérieuses, inutile en apparence, ayant l'air de ne rien apporter et cependant nécessaire ? Rien ne saurait donner une idée plus exacte de la sorte d'association qui a uni Pont de Veyle et Mme du Deffand que le dialogue, rapporté par La Harpe, qu'ils auraient échangé un soir au coin du feu, alors que les misères de l'âge les accablaient pareillement

Pont de Veyle R s

Madame.

êtes-vous ? 2

Les pieds sur les chenets, comme on est chez ses amis.

Il faut convenir, Pont de Veyle, qu'il est peu de liaisons aussi anciennes que la nôtre.

Cela est vrai, Madame.

Cinquante ans 1

Oiii, cinquante ans passés l

Et pendant ce long intervalle, aucun nuage entre nous, pas même l'apparence d'une brouillerie.

AVIRON

Vincent Saurin

a gagné facilement

le Championnat de la Seine Ainsi qu'il était facile de le prévoir, notre meilleur skiffer Vincent Saurin très bon second du Championnat d'Europe derrière l'Italien Mariani a enlevé le soixante-quatrième Championnat de la Seine, en triomphant du britannique Edmond Guye, du Français Favreau et du Belae Van Muylen. Le vainqueur effectua une démonstration-assez facile, prenant la tête dès le départ pour augmenter progressivement son avance et terminer avec un écart, très net, de plus de six secondes. Favreau fit de son mieux pour menacer Edmond Guye mais Van Muylen accomplit une course fort quelconque.Dans une course disputée sur 400 mètres, Saurin trouva un adversaire décidé en la personne d'Emile Lecuirot, qui fut distancé d'une longueur. Si le chef de nage de la S. N. Marne possédait une taille un peu plus élevée, il pourrait être, lui aussi, l'un de nos meilleurs spécialistes de skiff. Le junior Jacquet, du Rowlng,- qui s'est affirmé notre meilleur espoir au cours de la saison écoulée, a remporté deux belles victoires sur Tripier qu'il a battu de cinq longueurs et sur Pactat.

Jacquet termine en beauté une tannée » fort bien remplie.

L'épreuve réservée aux huit de couple fut très disputée.

La Marne et l'Encouragement, les deux grands spécialistes, se livrèrent une bataille acharnée que la Marne termina, d'une bonne longueur, à son avantage.

Cette réunion, fort bien organisée par le Rowing, était la dernière d« la saison. G. D.

Voici les résultats i

Quatre rameurs de couple, 1,750 mèfres 1. Société Nautique de la Marue; 2. Société Nautique de la Basse-Seine, à trois quarts de longueur.

Skiff jmf'ors, 1,500 Mètres 1, Jacquet (Rowing Club); 2. fripier (Encouragement), à 6 longueurs.

Skiff débutants, .1,500 iMtreë 1. July (S. N. Marne); 2. Schmîtt (S. N. Marne); 3. Renaud (C. 0. Billancourt). Skiff débutants n'ayant jamais gagné, 1,500 mettes 1. Guilbaud (C. N. de Paris); 2. Buts.

64' championnat de la Seine, skiffs, 1,750 mètres 1. Vincent Saurin (S. N. Lagny), en 5' 57" 3/5; 2. D. Guye (London R. C.), en 6' 4"; 3. Favreau (C. N. Paris); 4. Van Muylen (C. R. Bruxelles). Skiffs juniors, 400 mètres 1. Jacquet (Rowing Club), en l' 25" 2/5; 2. Pactat (Encouragement).

Double sculls débutants, 1,500 mitres 1. Basse-Seine, en 5' 31" 2. C. N. France, à une demie longueur. Huit juniors, 1,750 mètres 1. Suciété Nautique de Lagny (Manière, Dumond, Ferreu, Collin, J. Dumont, Dezcrville, Ferrant Bourgeois, barreur Cugin), 5' 16" 1/5; 2. C. O. Billancourt, en 5' 33".

Quatre rameurs débutants, 1,500 mètres 1. C. N. Athlétique de Rouen (Gauthier, Touhilac, Viallec, Anquetil) 2. Matériel Téléphonique, à 1 long. 1/2. Prix Jegondez. Quatre rameurs débutants n'ayant jamais gagné, 1,500 mètres 1. Société Nautique de la BasseSeine (Goyon, Roux, Schwarts, Melchior) 2. Club Nautique Fontainebleau Siamois, à une demi-longueur. Skiff débutants n'ayant jamais couru en course ouverte, 1,500 mètres 1. Banos (A. S. Bourse), 5' 8" 1/5; 2. Ripouroux (Société Nautique de la Marne). Double seuils juniors, 1,500 mètres .1. Sociétés Nautique de la Marne (Path, Cher.rier); 2, Rowing Club, à 3 long. Skiffs seniors, 400 mètres 1. Vincent Saurin (Société Nautique de Lagny), en l' 25" 4/5; 2. Lecuirot (Société Nautique de la Marne), à 1 long. Huit rameurs de couple, 1,750 mètres 1. S. N. Marne, 2. Encouragement, à une longueur.

LA VOILE,

Les Parisiens vainqueur. en Allemagne

Le match annuel entre le Potsdam Yacht Club et le Cercle de la Voile de Paris, qui a été disputé hier et aujourd'hui en monotypes (dériveurs de 22 mètres carrés de voilure), a été gagné par les Parisiens. L'équipe du C. V. P. était composée de MM. Lebrun (champion olympique), Pouvreau et Veutre. Après cette rencontre, le C. V. de Paris compte deux victoires contre une au Potsdamer Y. C.

Les yachtmen parisiens, qui étaient arrivés jeudi par avion, sont repartis aujourd'hui par la même voie pour.Le

Uourget.

Bourget. A Houlgate

La Société des régates de la Dives a fait disputer, sur trois journées, la Coupe Hayes. Le temps a favorisé cette belle épreuve, qui a remporté un franc succès. La course fut très disputée et jusqu'à la fin. Résultats V 1. M. Dulac, 6 pointjs :H. Mlle Guiffrey, 9 Mme Eloy et Mlle Dèsplats, 11; 5 M. Favier, 12 6. Mlles Randegger et Berger, 15 8. Mlle Mollie, M. Cuau, M. Desplats, Mlle Boutté, Mme Debernard 17 13. Mme Vergnot, Mme R. Dagoult, M. Baudrier, 18 16. M. Homolle, Mlle Fourier, 20 18. Mlle Larmoyer, Mlle Dagonet, M. Randegger, 21 pts 21. Mme Lange, 23.

C'est ce que j'ai toujours admiré. 1 Mais, Pont de Veyle, cela ne viendrait-il pas de ce qu'au fond nous avons toujours été fort indifférents l'un à l'autre ?

Cela se pourrait bien, Madame. Tout autre était le second élément du trio. Si on peut appliquer à Pont de Veyle le mot qui avait été dit de Fontenelle, qu'il avait un second cerveau à la place du cœur, le contraire serait vrai de Formont, en ajoutant que le débordement de la sensibilité ne nuisait en aucune façon à l'esprit chez cet ami le plus cher au cœur de la marquise. Conseiller au Parlement de Normandie, Nicolas Formont est surtout connu par le témoignage de Voltaire. Son nom revient souvent dans la Correspondance et toujours avec les chaleureux éloges dont le grand homme est prodigue envers ses amis. Il y joint cet hommage en vers

–Toi qui, parlant avec finesse,

Penses avec solidité,

Et sans languir dans la paresse

Vis heureux dans l'oisiveté

Dis-nous un peu sans vanité

Des nouvelles de la sagesse

Et de sa sœur la volupté

Car on sait bien qu'à ton côté

Ces deux filles vivent sans cesse

Pour qui j'ai beaucoup de tendresse

Mais dont Formont seul a goûté.

Le chevalier d'Aydie marque également une tendresse de choix à Formont lorsque, dans chacune des lettres qu'il écrit du Périgord, il exprime le regret de l'avoir quitté et qu'il vante la bienveillance exceptionnelle d'une âme que « le mérite des autres ne blesse ni n'importune ». D'Alembert n'est pas moins élogieux, car il se sait sincèrement aimé, loué, admiré de Formont mais c'est comme toujours à Mme du Deffand qu'il s'en faut référer pour bien connaître ce délicieux ami dont il n'est pas téméraire de penser qu'au

LES COURSES

AU TREMBLAY

Aujourd'hui, à 2 heures. Gagnants de Figaro t

Prix Angelica. Condor, Pot a Beurre. Prix Lauzun. Capito, Chesnut Ronald. Prix Saint-Simon. Honour Bound, Disguise.

Prix Galopin. Lord Byron, Télémaque. Prix Vedette. Maria, Shellcy.

Prix Blacklock. Princess Orby, Ptolémé.

Au Bois de Boulogne

Le Prix Royal Oak

Eh bien nous avons retrouvé notre Longchamp national 1 Nous l'avons retrouvé magnifique à son habitude et dans sa meilleure malice. Au soir de cette brillante réouverture, nous changeons d'emploi journalistique. Nous quittons la rubrique « Courses pour la rubrique « Nécrologie ». Les cadavres des favoris jonchent le sol.

La plus notable des victimes a été Strip the Willow. Le glorieux vainqueur du Prix du Jockey-Club et du. Grand Prix appartient à une maison sérieuse, qui était garante de la condition dans laquelle il nous revenait. Malheureusement, les hommes peuvent croire qu'ils ont fait pour le mieux, mais l'épreuve publique seule est un critérium valable, et, en ce Prix Royal Oak, qu'il avait théoriquement à sa merci, Strip the Willow a révélé qu'il était à court d'ouvrage. Après avoir galopé avec une su- périorité de classe manifeste et donné l'impression qu'il viendrait quand il voudrait, il s'est effondré en quelques foulées et est, pour ainsi dire, resté sur place. Pendant ce temps, Laeken, qui était le seul à avoir suivi Broadway Melody dans son déboulé initial, avait pris du champ et, très adroitement monté par Duforez, s'était mis à l'abri de toute attaque. En vain Hénin, au prix d'un effort meurtrier, avait ramené sur le leader le peloton. Laeken, à la distance, repartait de plus belle, et Hénin, épuisé, perdait successivement les places contre Bosphore et Gris Perle.

On a dit que tous les jockeys de ses adversaires avaient y laissé Laeken s'échapper et ne s'étaient avisés de leur erreur que lorsqu'il était trop tard. Tel n'est pas notre avis. Nous avons eu l'impression très nette qu'à l'exception de Strip the Wilow pendant les deux mille premiers mètres, aucun cheval n'avait derrière Laeken l'action d'un gagnant possible. Le poulain du marquis de Llano avait, hier, un allant et une aisance contre lesquels ni Hénin, ni Bosphore, ni Gris Perle, ni Rareweed, ni Ronflon ne pouvaient rien. La façon dont il est reparti dans la ligne droite et a fini son parcours nous a paru probante. Ce n'était pas celle d'un cheval qui gagne une course par surprise, parce qu'il s'est échappé. C'était celle d'un animal en pleine possession de ses moyens, contre des adversaires ou de qualité moindre, ou de moins satisfaisante condition.

Il reste au proche avenir à nous apprendre si ce classement du début de l'automne doit avoir un lendemain, et si tout l'édifice, laborieusement échafaudé au printemps, est déjà par terre. La parole est à Strip the WMlow.

Le populaire handicap qui continue à s'appeler l'Omnium a mis, une fois de plus, en relief le mérité de l'Australien Rosen, quand il monte à son poids. A 44 kilos, cet homme est évidemment sans rival possible. Cette supériorité du poids léger a permis à Seguridad de s'adjuger bien facilement le vieux trophée, en dépit de quatre livres de sur- charge et du chagrin du handicapeur. Pu lot de deux àn% inédits du Prix de Sablonville, nous pensons pouvoir dire quelque bien de la gagnante, Va Piano, et nous sommes heureux de féliciter de son succès son propriétaire, le baron Robert de Nexon. Mais nous n'oserions affirmer que, bien que galopant, cette Va Piano ait laissé grand'chose derrière elle. Notre oeil n'a été ébloui là par aucun éclair fulgurant. 1. Trarieu=

Trarieux.

Prix de la Prairie (à réclamer, 10.000 fr., 1.400 m.). 1. Zuleika, à lord Derby (L. Robson) 2. Eudes n Wiliiam Ryan (W. Johnstone) 3. Oursin, au baron E. de Rothschild (C. Bouillon), (courte encolure, 2 longueurs, 2 longueurs).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 87 francs. Placés Zulelka. 26 fr.; Eudes, 10 fr.; Oursin, 19 fr. 50.

Prix de Sablonville (25.000 francs, 1.000 mètres). 1. Va Piano, au baron R. de Ncxon (W. Johnstone) 2. Abrax, à M. Marcel Boussac (C. Elliott); 3. Agni, à M. P. Moulines (D. Torterolo). (1 longueur et demie, encolure, 1 longueur et demie). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 64 francs. Placés Va Piano, 18 francs Abrax, 10 fr. 50 Agni, 15 francs. Prix Royal-Oak (200.000 francs, 3.000 mètres). 1. Laeken, au marquis de Llano (G. Duforez) 2. Bosphore, au baron E. de Rothschild (C. Bouillon) 3. Gris Perle, à M. James Hennessy (J. Jennings). (5 longueurs, 1 longueur, encolure).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 61 francs. Placés Laeken, 16 francs Bosphore, 15 fr. 50 Gris Perte, 16 francs. Prix de Villebon (15.000 francs, 1.300 mètres). 1. Almaska, à M. François Bertrin (A. Hatton) 2. Sunny Boy, à Mlle D. Esmond (C.-H. Semblat) 3. Robert Macaire, ù' M. P. Wertheimer (W. Johnstone). (trolsquarts de longueur, encolure, 2 longueurs). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 18 francs. Placés Almaska, 7 îr. 50 Sunny Boy, 9 francs Robert Macaire, 10 fr. 50. Omnium (handicap, 75.000 francs, 2.400 mètres). 1. Seguridad, à M. W. A. Chanler (B. Rosen) 2. Baron d'Urfé, à NI. Harry Webb (A. Reinette) 3. Roi de Trèfle, à M. S. Guthmann (A. Esling). (1 longueur et demie, 2 longueurs, une demi-longueur). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant

cours de leur longue intimité elle éprouva pour lui un sentiment plus vif que celui qui s'exprime lorsqu'elle écrit « Formont, tout occupé de moi, n'est ni dissipé, ni désireux de faire de nouvelles connaissances il est gai, complaisant, jamais ennuyé ni ennuyeux, ne se faisant pas valoir. Je suis charmée de sa compagnie. » P*

Mais revenons au président Hénault, qui, malgré l'insuffisance de son caractère, va cependant tenir dans l'existence de Mme du Deffand jusqu'à l'entrée en scène d'Horace Walpole, la place de prédilection. Nous avons vu qu'après les nombreuses expériences et les déceptions de sa jeunesse, elle avait envisagé sa liaison avec le président comme une sorte de second mariage, le meilleur, le plus solide, celui qu'on contracte en pleine connaissance de cause, avec le ferme propos de s'en tenir là. L'homme aimable et spirituel qu'était Hénault lui donne, au début, l'illusion d!avoir enfin fixé son choix. Les succès qu'il avait eus auprès de plusieurs grandes dames qui passaient pour difficiles rassurait sur le goût qu'il avait des femmes et l'art qu'il savait déployer pour leur plaire; ses manières agréables, les fêtes qu'il donnait dans son élégant hôtel du faubourg Saint-Honoré avec des raffinements qui ne se rencontraient nulle part ailleurs, conféraient à son amitié d'inappréciables privilèges, mais tout cela n'appelait pas l'amour. Il fut bientôt évident que, pas plus cet amant-là que les autres, n'allumerait au cœur de la marquise un de ces foyers qui s'embrasent toute une existence. Nous savons, d'ailleurs, que cet aimable dissipateur dépensait volontiers ses sentiments en menue monnaie, que la somme principale en était réservée à Mme de Castelmoron et que, si séduisante que fût Mme du Deffand, si flatté que pût être ce « snob d'avoir fait la conquête d'une personne aussi en vue, elle n'eut jamais de

FOOTBALL

LA REPRISE EST COMPLETE Championnats régionaux et Coupe de France chez les amateurs, Championnat de France chez les professionnels La reprise est complète chez les footballeurs qui, malgré 25 degrés à l'ombre, s'ébattent sur les terrains de jeu avec une rare ardeur.

Les championnats régionaux et la Coupe de France ont mis en présence, hier, la presque totalité des équipes amateurs.

En Alsace, en Normandie, dans le Nord, à Paris, on a lutté pour le championnat local.

A Paris, pour le championnat de Paris, on a enregistre les résultats suivants

C.A. 14' b. C.A.S. Généraux. 4-3 «I-A. St-Ouen b. U.S. Suisse. 2-1 Stade Français et Billancourt. 1-1 A.-S. Amicale b. C.A. Montreuil. 2-1 Le fait marquant de cette journée est le match nul entre le Stade Français et le C. 0. Billancourt. Ce dernier certes a démontré, l'an dernier, qu'il possédait une équipe de valeur, capable d'affronter les meilleurs. On ne le croyait pas cependant capable de tenir le Stade en échec.

La Coupe de France a débuté. Le Nord, Paris, l'Alsace, le Lyonnais, le Centre, la Bourgogne, tous les footballeurs de France ont joué pour cette épreuve formidable qui a groupé cette année encore plus de 400 équipes.

Devant le nombre étendu des matches, il faut renoncer à en donner les résultats.

Les professionnels ont disputé le seeond tour de leur championnat de France.

Ce secpnd tour a donné les résultats suivants.

F.C Sète b. Club Français. 3-2 Nice b. Mulhouse. 5-2 Hyères F.C. b. Excelsior. 3-1 O,L. Marseille b. S.C. Nîmes 3-1 Montpellier b. S.C. Fives. 3-2 C.A. Paris b. ̃ St- Rennes 2-1 A.S. Cannes b. Red Star. 2-1 F.C. Sochaux b. F.C. Metz. 5-0 0. Aies et Antibes Ol 3-3

La rencontre Lille-Racing avait été jouée la veille et gagnée par 1 à 0 par Lille.

Dans la journée d'hier, il n'est pas de résultat qui puisse être signalé comme anormal. Des équipes comme le S.C. Nimes et le S.C. Fives, dont on avait dit qu'elles seraient très redoutables, ont mordu la poussière. Sochaux a triomphé nettement, ainsi que Nice sur Mulhouse, ce qui pourrait paraître surprenant.

Le F.C. Sète est venu à Paris et a battu le Club Français. La victoire par 3 à 2 des Méridionaux traduit d'ailleurs assez mal la physionomie de cette partie que Sète a menée à sa guise. Le jeu des Sétois est fait de tant de choses différentes, il est aussi si sûr, si complet, qu'il faut admirer leur manière. Les équipes professionnelles qui peuvent prétendre à une classe semblable sont vraiment de grandes équipes, et il serait à souhaiter que toutes les formations se présentent avec une telle allure, une aussi grande connaissance du jeu, une aussi parfaite exécution, une technique aussi sûre, une volonté de vaincre aussi grande.

Le malheur à nos yeux est que dans cette équipe il y ait quatre étrangers, sur lesquels trois, tout au moins, sont les piliers de l'équipe et certainement ses plus précieux animateurs;5 ^ôus avons nommé Beck et Dougall en avants, Rivers dans les demis.

Mais Il sera beaucoup pardonné au F.C. Sète ainsi qu'aux autres d'ailleurs toutes les fois où il se permettra de produire un jeu d'ausfj ;gf suide et d'aussi belle facture que celui qu'il produisit hier. André Reichel. RUGBY

Début de saison

Malgré une excessive chaleur, les matches de rugby ont commencé. Quelques matches amicaux, entraînement, dit-on, et une épreuve quasi-officielle, le Challenge Yves du Manoir, se sont déroulés. Voici les résultats

C. A. S. Généraux b. Racing C.F. 14-3 Stade Français b. S. C. U. F. 11-5 A.S. Française b. Paris U. C. 12-11 R.S. Olympique b. Havre A. C. 14-3 R. C. F. Comtois b. St. Dijon. 8-0 S. Aurillac' b. S.C. Graulhet. 5-0 C.O. Creusot b. U.S. Montluçon. 11-3 Seul le match C.A.S.G.-Racing comptait pour le Challenge Yves du Manoir. Les autres sont des matches d'entraînement. Signalons que le match A.S.F.Paris U.C. a dû être arrêté avant l'heure règlementairepar suite de brutalité. La forte chaleur est montée à la tète des joueurs. Il faut au moins souhaiter que ce soit là la raison de ces regrettables incidents. En tout cas, le pouvoir dirigeant doit sévir impitoyablement afin d'empêcher le rugby de retourner sur la mauvaise voie où il s'était engagé.

29 francs. Placés Seguridad, 11 fr. 50 Baron d'Urfé, 14 fr. 5Q Roi de Trèfle, 24 francs.

Prix de la Celle-Saint-Clond (20.000 francs, 2.000 mètres). 1. Mlle de Boisgrimon, à M. D. Torterolo (M. Pecqueux) 2. Vala, à M. J. D. Cohn (L. Whitling) 3. Thaina, à M. M. Boussac (C. Elliott). (1 longueur, 2 longueurs, 2 longueurs).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 104 francs. Placés Mlle de Boisgrlmon, 24 fr. 50 Vala, 30 fr. 50 Thaina, 19 francs.

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AUTOMOBILE

Lea tendances

de la construction américaine Nous avons vu, précédemment, que le Salon automobile de Paris qui concrétise les nouveautés de la construction européenne serait orienté vers la construction de la voiture économique, politique constructionnelle dictée par une situation difficile. Nous avons fourni un aperçu des tendances générales de la construction dans les différents domaines. Il nous a paru intéressant de donner, aujourd'hui une idée de la construction américaine. La production des Etats-Unis représente les 2/3 de la production mondiale, on comprend l'influence qu'elle peut exercer sur le développement de l'industrie automobile.

Comme précédemment, les constructeurs d'outre-Atlantique restent fidèles à la « grosse voiture » pour le plus grand nombre de modèles mis en circulatiou, encore qu'on note une tendance marquée vers le véhicule de moyenne puissance, la crise économique appelant certaines restrictions. L'évolution se fera avec plus de lenteur que chez nous, le prix du carburant n'exerçant' qu'une influence restreinte que le budget de l'automobiliste américain et l'état de certaines routes nécessitant un véhicule confortable. Le prix de vente, lui-même, se trouve facilement compensé par les possibilités d'achat à crédit, toujours larges et toujours pratiquées.

On trouve donc de nombreux châssis 6 et 8 cylindres dans la construction courante. Au bas de l'échelle de la production figure la petite 5 CV, 4 cylindres, construite sur licence anglaise et qu'on peut comparer à notre Rosengart. Un gros effort a été accompli par la construction. On peut, se procurer de nombreuses -6 cylindres aux meilleurs prix. La moins chère ne coûte que 600 dollars, soit 15.000 fr., prix d'une 4 cylindres française.

Le 8 cylindres conserve toujours sa vogue et les modèles fabriqués sont de plus en plus nombreux. Ils voisinent avec quelques 12 cylindres et plusieurs 16 cylindres.

Au point de vue mécanique les nouveautés les plus importantes portent d'une part sur le souci, de plus en plus marqué en faveur de l'automatisme appliqué au chassis et d'autre part sur la recherche du plus grand confort. Dans cet ordre d'idées retenons le servo debrayage, la roue libre et la boîte de vitesse synchronisée.

La boîte de vitesse « synchromesh » est employée, soit avec la roue libre, soit avec le servo débrayage à dépression. En conjuguant le servo débrayage et la roue libre, comme Chrysler, par exemple, on obtient une combinaison mixte présentant certains avantages. La boîte silencieuse' est obtenue sous une forme moyenne, par la double démultiplication du pont arrière, qui donne deux pièces silencieuses, une des multiplications permettant la plus grande vitesse, à utiliser sur parcours non accidenté, l'autre, moins mullipliée en vue de passages faciles des parcours comportant certains accidents de terrain. Le « moteur flottant » que nous avons vu récemment en France et qui fît son apparition l'an dernier, se généralise et est employé sur de nombreux châssis. La fabrication générale semble avoir pris pour devise diminution de poids, augmenlation de la solidité. On trouve donc, pour la réalisation de cet allégement, l'emploi d'aciers et alliages spéciaux à haute résistance, et pour l'accroissement de la solidité, au renforcement des cadres des chassis, par l'emploi d'équerres et entretoises ayant pour but d'éviter torsions et déformations préjudiciables à toute mécanique. Chez nous on fait appel au chassis en tubes, plus rigide et plus léger.

Les carrosseries se sont considérablement transformées. Les recherches effectuées au tunnel aérodynamique ont fourni de précieux enseignements qui ont été mis à profit chez nous également et on le verra au prochain Salon. C'est une très belle évolution marquée vers la réalisation dus formes les mieux adaptées à la vitesse, donnant une meilleure pénétration et offrant le minimum dg résistance à l'avancement. On s'achemine ainsi, petit a petit, vers une transformation des carrosseries suivant, en cela, les directives fournies par la construction aéronautique.

Le souci des constructeurs a été de rendre la voiture plus agréable et plus facile à conduire.

Un rallye original

Une épreuve, officiellement contrôlée par l'A.C.I.F., sera organisée, du 7 au 9 octobre, par les Vieux du Volant et le Motocycle Club de France à l'intention des véhicules datant des temps historiques. C'est la première fois que le fait se produit.

Ce rallye original est réservé aux véhicules automobiles construits antérieurement à 1905, c'est-à-dire que ce seront les toutes premières automobiles qui prendront part à cette épreuve. D'autre part, le Rallye des Ancêtres est basé sur la distance parcourue, la vitesse réalisée et l'ancienneté de la voiture.

lui que des « restes », ce qu'en langage imagé, la Palatine désignait « la rinçure de son verre ».

La correspondance qu'en 1742, pendant une saison aux eaux de Forges, où la marquise était allée soigner un commencement de tumeur, échangent ces tièdes amants, nous livre aussi complètement que possible le secret de leur intimité. Chacun s'y montre lui-même avec une sincérité confidentielle, parfois même assez risquée qui garantit que leurs lettres ne furent pas, comme tant d'autres, à l'époque où sévissait la mode du bel esprit, écrites avec une arrière-pensée de publication. L'oisiveté des journées dans une ville d'eaux, l'ennui qui résulte de sociétés qu'on n'a pas choisies, une sorte de vague à l'âme qui vient aux femmes les moins rêveuses lorsqu'elles se sentent hors de leurs habitudes, montrent au début la voyageuse plus sentimentale qu'on ne l'aurait cru. L'irrégularité du courrier l'attriste. Tendrement impatiente, elle écrit < Je suis saisie par la crainte d'être demain encore sans lettre. J'étais accoutumée à en recevoir une chaque matin à la fin de ma toilette. La privation où je suis depuis deux jours m'afflige infiniment. » Et encore « Vous m'êtes plus nécessaire que ma propre existence. Je ne saurais me passer de vous. »

Les lettres du président sont d'un ton plus détaché. On le sent de bonne humeur, naïvement satisfait, un peu trop même pour un homme séparé de celle qu'il aime. Avec une gaieté d'écolier en vacances, il raconte les parties de campagne suivies de soupers qu'il organise à Meudon avec des amis. « Nous partîmes hier, Tessé et moi, raconte-t-il, sur les dix heures. Je m'imaginais être en l'année 1698 oùj'allais en vendanges. D'abord, nous parlâmes de vous et n'en dîmes pas, à beaucoup près, autant de mal que vous en dites vousmême. » II passe ensuite au récit des amusements auxquels la bande joyeuse s'est livrée a Alors commença la fête des cha-

AVIATION

Le Congrès de Marseille

est terminé

Ayant terminé leurs travaux. les membres du Congrès national aérien se sont rendus hier à l'aéroport de Marignane. Tous les congressistes se sont retrouvés dans la salle d'honneur de la Chambre de commerce au palais de la Bourse, et de là se sont dirigés vers les ports pour effectuer, par mer, leur déplacement sur Marignane. Sous la conduite de M. Henri Brenier, directeur général des services de la Chambre de commerce, fut faite la visite des différents bassins jusqu'au fort de la Lave, où la vedette s'engagea dans le tunnel du Rove. Les congressistes sont arrivés à l'aéroport de Marignane ou tous les avions de tourisme étaient concentrés et une réception de tous les participants eut lieu. Peu après s'ouvrait la foire des avions d'occasion qui fut suivie d'un banquet au restaurant de l'aéroport, et après que de nouveaux types d'avions de plaisance eurent été présentés, des autocars ramenèrent à Marseille l'imposante caravane.

La veille, M. Laurent Eynac, député, ancien ministre de l'Air, qui devait présider la quatrième séance de travail du congrus, n'a pu venir à Marseille, et c'est .d. Perrin, vice-président de la commission parlementaire de l'Aéronautique, qui l'a remplacé.

Me René Larroque, avocat au barreau de Marseille, membre du comité de l'Aéro-Club' de Provence, a traité le sujet suivant quelle forme sociale doiton donner aux clubs d'aviation ? Une mutuelle d'aviation est-elle possible ? A son avis, les sections de tourisme aérien des Aéro-clubs doivent adopter la forme de l'association coopérative qui satisfait à trois nécessités absolues souplesse, caractère civil, possibilité d'opérations de nature commerciale, comme l'achat et la location d'appareils, rétribution au personnel, moniteurs et mécaniciens.

Après cet exposé, dont le caractère juridique n'excluait pas l'intérêt, M. Lavilleguérin a présenté le rapport financier de la Fédération.

Nouvelles aériennes

Dans les milieux aéronautiques allemands, on se montre toujours de plus en plus inquiets sur le sort du fameux aviateur allemand Ernst Udet, qui, faisant partie d'une expédition cinématographique au Groenland, s'était porté au secours de la famille Hutchinson.

Un sans-fil du chef de l'expédition parvenu à Berlin annonce qu'on est sans nouvelles d'Udet depuis trois jours. Venant de Montélimar, l'aviatrice italienne Angelini a atterri à Marignane. Elle est repartie pour Cannes. Le chef pilote de Bréguet, Signerin, va s'attaquer aux records d'altitude avec 500 et 1.000 kilos de charge que détient Burtin avec 9.374 et 8.089 mètres, sur un Bréguet 19 Farman 500 à compresseur. Signerin montera le Bréguet 19 équipé d'un Gnome-Rhône K-14 700 CV à compresseur. II est à noter que la puissance est rétablie à 1.500 mètres sur le Potez et à 4.000. sur le Bréguet.

CYCLISME

Au jeune Français Archambaud le Grand Prix des Nations Dans le Grand Prix des Nations disputé hier contre la montre par une poignée de brillants champions sur 142 kilomètres, on prévoyait soit une victoire de Guerra ou d'Àrchambaud. Le champion d'Italie n'a pas triomphé, par contre Archambaud l'a brillamment emporté, accomplissant une très belle performance. C'est en effet, à plus de 37 kilomètres de moyenne qu'il a enlevé la première place.

La lutte entre Guerra et notre compatriote Archambaud ne devait pas durer longtemps. En pleine forme, Archambaud prenait le meilleur après 100 kilomètres de course. Le classement alors s'établissait ainsi, Bovet et Le Calvez ayant effectué un très beau retour 1. Archambaud, les 100 kilomètres en 2 h. 38 m. 36 s. 2/5 2. Bovet, en 2 h. 42 m. 20 s. 3/5 3. Guerra, 2 h. 43 m. 7 s. 3/5 4. Le Calvez, 2 h. 45 m. 12 s. 4/5 5. Terreau, 2 h. 46 m. 46 s. 4/5 6. Maos, 2 h. 46 m. 47 s. 3/5 7. Lemaire, 2 h. 47 m. 19 s. 2/5 8. Geyer, 2 h. 47 m. 42 s. 3/5 9. Van Slembrouck, 2 h. 47 m. 45 s., etc.

A l'arrivée située à 40 kilomètres de là, Archambaud avait conservé toute son avance, tandis que Le Calvez parvenait à arracher la 3e place au champion italien Guerra.

Classement

1. Archambaud, en 3 h. 49 m. 28 s. 2. Bovet, 3 h. 55 m. 53 s. 3. Le Calvez, 3 h. 57 m. 30 s. 4. Guerra. 3 h. 57 m. 31 s. 1/5 5. Terreau, 3 h. 57 m. 37 s. 1/5; 6. Van Slembrouck, 3 h. 58 m. 50 s. 3/5; 7. Maos, 3 h. 59 m. 11 s. 1/5 8. Geyer, 4 h. 0 m. 53 s. 3/5.

peaux, c'est-à-dire que Mme de Forcalquier les prit tous, les uns après les autres et les fit voler au bas de la terrasse, environ cinq cents toises. » II faut avouer que pareilles folâtreries sont presque offensantes pour la maîtresse qu'on vient de quitter et qui se morfond dans la solitude. Quoi, pas le plus petit regret Pas trace de cette mélancolie qui est la politesse, tout au moins, des absents Sans trop vouloir le paraître, Mme du Deffand est vexée. Elle répond ironiquement « Amusez-vous tant que vous en aurez envie, j'y consens, je le veux. Le président, qui ne manque cependant pas de finesse, prend ces encouragements pour argent comptant et continue à donner force détails sur la vie dissipée qu'il mène. La marquise a trop d'esprit pour se fâcher; elle continue à donner d'ironiques conseils « Divertissez-vous voyez le plus d'amis que vous pourrez. Ne craignez pas de prendre des habitudes que je puisse déranger. Adieu, dites-vous bien que vous avez la clé des champs et ne redoutez pas que je veuille vous la reprendre. Le passe-partout que vous avez rendrait cela bien inutile. » Puis elle lâche sa mauvaise humeur sur Mme de Pecquigny, la compagne avec qui elle partage son logement. Elle la dépeint folle et désordonnée, ne connaissant pas l'heure des repas, mangeant salement avec ses mains, comme un singe, trempant son pain à même le pot et avec tout cela de la prétention, prenant pour de l'esprit ce qui n'est que bizarrerie. Il y en a ainsi toute une page qui se termine par ce soupir excédé de quelqu'un qui cherche à se soulager les nerfs « Mon Dieu que cette créature me déplaît »

Claude Ferval.

(A suivre)