Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-07-19

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 19 juillet 1932

Description : 1932/07/19 (Numéro 201).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297029k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 68%.


Xj-A. POLITIQUE

DEVOIR

DE VACANCES

\((<«^j!S31 M. Herriot arrive à Genève avec, dans

^tS|=a son jeu, un atout nouveau, le plus pré-

jjE^w cieux de tous, car c'est celui qui lui t~~J permet enfin d'utiliser les autres. Cet

atout, c'est la fermeture du Palais-Bourbon où ses amis sont ses pires adversaires.- Depuis le triomphe du cartel, la surenchère démagogique ayant envahi le domaine autrefois réservé de la politique extérieure, notre Président du Conseil, pendant qu'il luttait pour défendre les intérêts vitaux de la France, était ligoté et même bâillonné par sa majorité, ou du moins par une de ses majorités. Ceux qu'on nomme improprement les jeune-turcs ceux-ci étant des nationalistes farouches et qui, s'ils n'étaient tous atteints d'incontinence verbale, seraient les muets du sérail, menacent M. Herriot du lacet fatal toutes les fois qu'il esquisse un geste ou balbutie une parole contraires à la stricte orthodoxie internationaliste, laquelle n'est que le camouflage du nationalisme allemand.

Jamais la vie nationale n'a été aussi gravement compromise par la représentation nationale. Pour M. Herriot, obligé de faire face à une coalition qui, à l'abri de fictions telles que le gentlemen's s agreement et le Pacte de confiance, dirige sur lui les feux croisés de l'Allemagne, de l'Angleterre, des Etats-Unis, de l'Italie et des Soviets, le front le plus redoutable, c'est son arrière. Comment pourrait-il maintenir nos positions quand ses propres troupes lui tirent dans le dos; quand ses déclarations, dès qu'elles ne sont pas une adhésion pure et simple aux exigences les plus impudentes, sont désavouées par les vainqueurs des dernières élections quand les partis qui, en 1924, l'ont contraint d'abandonner sans contre-partie ce « boulet de la Ruhr dont la valeur d'échange était incalculable, le somment d'abandonner le boulet des réparations, puis celui de notre force militaire, en attendant le « boulet de l'Alsace-Lorraine qui figure aussi dans leur vocabulaire où ils ont introduit le « boulet- <3é la vîctoire » en bloc et en détail? ~>j Pauvre M. Herriot 1 Depuis qu'il est au pouvoir, il ne peut en conserver les apparences qu'à la condition d'en abdiquer la réalité. Après avoir capitulé à Paris devant les syndicats de fonctionnaires, il a dû s'incliner à Lausanne devant le syndicat des Puissances. Dans les deux cas, ce sont ses amis qui l'y contraignent. Ils ne lui ont même pas permis d'invbquer contre les sommations concertées de l'Allemagne et de la Finance anglosaxonne'des arguments qui, en donnant plus de force à notre thèse, eussent donné plus de prix à nos concessions. Il n'a pu s'adresser ni à la mémoire de son ami Macdonald en1 lui rappelant les promesses de 1924, ni à son intérêt qui, à la veille de la conférence d'Ottawa, lui commandait, afin de rafraîchir son prestige aux yeux des dominions, d'obtenir, à tout prix, dans l'affaire des réparations, un succès de façade qui aurait dépendu de nous si notre délégation, n'avait été réduite à l'impuissance par le « soutien » socialiste. Il n'a pu s'adresser davantage à sa conscience en lui représentant le scandale de la préférence donnée aux dettes privées sur les nôtres, c'est-à-dire aux usuriers sur les victimes.

M. Herriot n'a pas été moins désarmé vis-à-vis de l'Allemagne. Il n'a pu se servir ni de notre hypothèque sur la Sarre, ni du traité de commerce franco-allemand dont la dénonciation serait aussi avantageuse pour nous que préjudiciable au Reich. Il n'a pas eu plus de liberté pour parler que pour agir. Ses amis lui ont interdit de répondre à l'Allemagne, quand elle prétend ne pouvoir payer, qu'elle a des milliards de marks pour les Soviets et pour ses armements, et quand elle attribue la crise aux réparations, qu'elle a emprunté des sommes très supérieures à celles qu'elle a versées et que ladite crise s'est aggravée depuis le moratoire Hoover qui devait y mettre fin. Comme M. Herriot, épris de vérité, doit souffrir dans ces conférences où la vérité sert ce qu'on ne dit pas.

EN QUATRIEME PAGE:

LA TROISIEME VICTOIRE par MARTIN-MAMY

L'ALLEMAGNE TIRE PARTI DU CONFLIT ANGLO-IRLANDAIS

Dublin, 18 juillet. On croit savoir de bonne source que toutes les perspectives qui existaient de voir engager des négociations immédiates entre ife- gouvernement de l'Etat libre et la Grande-Bretagne ont maintenant disparu.

C'est aujourd'hui que doit commencer, devant le Sénat, la discussion du bill sur les droits d'importation, et il est possible que M. de Valera fasse au cours du débat une déclaration à ce sujet. On peut d'ores et déjà considérer comme certain qu'une taxe prohibitive sera appliquée aux charbons anglais. On rappelle que l'Etat libre achète annuellement aux exportateurs anglais et écossais de charbon pour une valeur d'environ deux millions de livres il semble que ces échanges vont prendre fin.

Déjà les exportateurs allemands de charbon sont arrivés à Dublin et les échantillons qu'ils ont soumis ont été jugés favorables. On exprime l'espoir que des contrats réciproques seront signés avec les Allemands, qui achèteraient de leur côté des produits irlandais.

e 3sr jp l ob x osr e ai-, j^ fe t e i

L H M M ES E U L livré aux métèques pair le! pouvoirs publies sous une étiquette îa||aGieùse d'Union nationale

L'Ami DU PEUPLE et FIGARO ont publié le' 1" juillet les lignes suivantes

Le devoir de M. François Coty était, avant toutes choses, dans l'intérêt même de ses actionnaires, de laver son entreprise industrielle des accusations formulées sans preuves contre elle, de tenir ensuite son Assemblée générale annaelle<}ui-rlui a donné, malgré la plusiionteuse campagne de racolage, d'intimidation, de calomnies, plus de 300.000 VOIX contre QUELQUES DIZAINES péniblement acquises. Il est donc aujourd'hui prouvé lumineusement que toutes les allégations produites contre sa gestion étaient dénuées du moindre fondement.

Il nous reste à établir maintenant, pour l'édification des Français curieux d'apprendre et de s'instruire, POURQUOI et COMMENT M. François Coty, dont on connaît depuis son entrée dans la vie la scrupuleuse exactitude et le constant souci de faire honneur à ses engagements verbaux ou écrits, a été mis soudainement, par un concours de circonstances absolument indépendant de sa volonté, dans l'impossibilité de régler à Madame Le Baron, sa première femme, qui en avait déjà reçu 300, les derniers l|0 MILLIONS qu!iLs'était. engagé, à lui^exaEr? On a refusé à M. François Goty le moindre délai pour s'acquitter, dans une époque de crise si grave où l'on accorde d'une façon constante, aux individus comme aux nations, même ennemies, termes et moratoires. Cette décision a été prise en vue d'abattre l'homme, son industrie prospère et sa presse, qui constitue l'une des ultimes défenses de ce pays. C'est donc à la scandaleuse attitude des pouvoirs publics que l'on doit d'avoir vu un excellent Français traîné dans la boue, à la grande satisfaction d'adversaires connus depuis longtemps qui, aujourd'hui, se démasquent eux-mêmes et qui ne sont animés à son égard, comme nous l'avons dit précédemment, que par la haine et l'envie.

L'AMI DU PEUPLE.

Les éclaircissements promis pour l'édificalion de l'opinion publique, les voici maintenant complets et définitifs

Le divorce entre M. et Mme Coty-Le Baron a été prononcé par le Tribunal Civil de Tours le 8 mai 1929.

Il fut ensuite procédé à la liquidation des droits des époux qui s'étaient mariés sous le régime de la communauté légale de biens. Aux termes de plusieurs actes reçus par M" Dubost et Jousselin, notaires à Paris, le 5 août 1929, les droits de Mme Le Baron furent évalués à plus de 430 millions de francs, sur lesquels il lui fut versé comptant, tant en espèces que par l'attribution en nature de propriétés sises à Paris et à Nice, plus de 200 millions. Le solde, soit 230 millions, devant lui être payé le 5 août 1930 (100 millions) et le 5 août 1931 (130 millions).

La première échéance fut réglée partiellement par anticipation et la seconde n'a pu être payée par M. Coty.

Ces échéances avaient été fixées par M. Coty vis-à-vis de Mme Le Baron en tenant compte des deux éléments importants suivants par synchronisme entre les obligations contractées par M. Coty et les rentrées de fonds sur lesquelles il était en droit de compter.

a) M. Coty, par les actes de partage et de cession, devenait seul possesseur d'obligations de la Société suisse Opil, garanties par la Société américaine Coty Inc., obligations remboursables par tiers les 7 octobre 1930, 7 octobre 1931 et 7 octobre 1932. Il devait recevoir pour les obligations qu'il possédait 80 millions de francs français à chacune de ces trois échéances.

b) M. Coty avait donné, en octobre 1928, option à la Banque Lehman de New-York pour l'achat de la totalité des actions Coty Inc. qu'il possédait et il était en droit de penser, étant données les circonstances économiques d'alors, que les titres qu'il détenait encore et qui ne lui avaient pas été levés le seraient dans le courant des années 1930 et 1931 et qu'il re-

cevrait ainsi, «u fur et à mesure des levées de titres, une somme supérieure à 200 millions. M. Coty avait dû accepter une option' au Heu d'une vente ferme à livraisons et paiements échelonnés parce que, d'une part, le grand nombre de titres et l'importance de. là' somme rendaient très difficile, sinon impossible, une vente ferme et, d'autre part, parce que M. Benjamin Lévy, qui avait négocié dette affaire à tous -les points de vue, savait engagé sa parole de collaborafeùr de là première heure que l'option serait intégralement levée. Et c'est cette promesse qui aurait permis à M. Coty d'établir, d'accord avec lui nous le répétons un synchronisme entre, d'une part, les sommes qu'il devait recevoir et, d'autre part, celles qu'il devait verser à Mme Le Baron.

La différence entre le prix fixé à l'option et 'les cours de Bourse de l'époque permettaient d'ailleurs de croire que l'opération serait rapidement et totalement exécutée. TC.

Or, à peine deux mois après la. signature des actes de liquidation ci-dessus visés, l'Amérique entra dans la grave crise économique qui n'a été qu'en s'amplifiant depuis. Les actions Coty Inc. qui ont coté jusqu'à 85 S tombent brusquement à 25/30 S pour ne plus coter au printemps 1930 que 20/25 8. Les banquiers américains demandèrent d'abord des sursis à M. Coty qui apprit ensuite indirectement que l'option ne serait pas levée.

De ce fait, M. Coty demeurait propriétaire d'un grand nombre de titres de la Société Coty Inc., nombre de titres qui ne lui assurait cependant plus la majorité dans l'affaire. Par. ailleiurjs, la Spçjéjé Coîy" Inc., cessa H distribution de ses dividendes trimestriels à partir de fin mars 193Ô\» Elle contraignit donc M. Coty, par cette mesure inopportune et intempestive, à régler Mme Le Baron, non plus sur les revenus auxquels il était accoutumé, mais sur son propre capital et, d'autre part, à supporter lés conséquences de la baisse de ses actions, résultat inévitable de la suppres-. sion des dividendes.

M. Coty se trouvait, rtiàlgtS lui? conserver des intérêts considérables dans une affaire, tant par les actions dont il demeurait propriétaire, que par la créance obligataire qu'il avait sur elle, aux destinées de laquelle il ne présidait plus, n'en ayant plus le contrôle.

Devant cette situation qui lui était préjudiciable à tous points de vue, il décida, n'ayant rien d'autre à faire, d'en reconquérir la majorité. Des rachats d'actions eurent lieu au cours de l'été 1930.

En décembre 1930, les Président, Secrétaire et Banquier de la Société Coty Inc., MM. Lévy, Fuller et Lehman vinrent à Paris voir M. Coty lequel, bien qu'ayant Reconquis la majorité, n'avait pas encore fai{r valoir ses droits et n'avait encore repris aucun poste actif dans la Société <il ne devait, les reprendre qu'en janvier 1931 pour la Société française et en avril de la même année pour la Société américaine). Ils exposèrent M. Coty, en présence du fils et de la fille de ce dernier, la situation de la Société, sérieusement touchée par la crise américaine et lui firent savoir qu'elle était hors d'état de rembourser en octobre 1931 et en octobre 1932 les: obligations venant à échéance à ces deux dàtes: (200 millions de francs français, dont 160. entre les; mains de M. François Coty). -<; ̃ r Après maintes discussions, où celui-ci défendit vigoureusement ses droits, il fut contraint d'accorder à Société les reports d'échéances nécessaires pour ne pas mettre en situation difficile l'entreprise qu'il a fondée et qui porte son nom. Il accepta de voir reporter sur dix ans le paiement de la somme totale de 200 millions, se portant fort pour les autres porteurs d'obligations.

Les courra Paris

des monnaies étrangères

DEVISES q c?u* ac?u" f “», ,j, jj juillet 1 8 juillet i livre sterling 9° M 6o t dollar. 25 Si; 2552 100 belgas. 3S4 2S •. 353 75 100 oesetas 204 50 204 2s 100 lire.. 13045 130 10 100 francs suisses. 49650 496 50 100 florins. 102725 100 couronnes norvéffiennes 448 50 too couronnes suédoises 465 > 467

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France

Au 8 juillet 82.471.684.457 fr.

Proportion de l'encaisse-oi aux engagements à vue Au 8 juillet .• ïôjo 0/0

5 5

En accordant ces délais, M. Coty avait la certitude morale corroborée par les affirmations de ses enfants, que leur mère accepterait de subir, elle aussi, la situation nouvelle créée par la crise américaine qui, du reste, ne lui faisait courir aucun risque, étant données les énormes garanties qui lui étaient offertes, et qu'elle accepterait de reporter sur plusieurs années la dernière échéance prévue au 5 août 1931 dans l'acte Jiquidatif (130 mil-

f/

lions). u,

Lorsque M. Coty demanda officiellement "pat la voie de ses Conseils l'ouverture de pourpar*1ers au sujet de cette échéance, Mme Le Baron fit répondre par les siens qu'elle s'y refusait formellement. C'est dans ces conditions, la crise économique et financière mondiale rendant toutes réalisations pratiquement impossibles, et devant ce refus réitéré à plusieurs reprises, qu'au mois de juillet 1931, un mois avant l'échéance, il s'adressa au Tribunal Civil de la Seine pour demander termes et délais pour s'acquitter de sa dette. Par jugement du 2 décembre 1931, le Tribunal repoussa cette demande. Entre temps et au lendemain de l'échéance, Mme Le Baron avait fait faire de nombreuses saisies-arrêts en France et en Suisse, et avait fait saisir le mobilier et les œuvres d'art se trouvant au Château du Puy d'Artigny. Ces diverses actions judiciaires eurent pour effet, en dehors du préjudice moral et matériel considérable causé à M. Coty, de contraindre I les principaux banquiers, qui avaient toujours eu depuis les débuts de M. Coty dans l'industrie une confiance illimitée en luiâ à restreirtdre leurs crédits et même à exiger lé commence- ment du remboursement d'im découvert qui n'avait jamais été di seule -quelle qu'en fût l'importance. ̃' M. Coty, ayant été débouté de sa demande de délais dans des conditions qui ont fortement surpris tous ceux qui ont pu mesurer laprofondeur de la crise économique d'une gravité exceptionnelle que traversent actuellement tous les pays du monde, fit faire alors à Mme Le Baron de nouvelles offres. Il réduisait le délai demandé à cinq années en lui proposant des garanties certaines constituées par les actions ;i,, de la Société Coty américaine, une partie des actions des sociétés immobilières propriétaires ̃; des domaines de Montbazon, Louveciennes, de l'immeuble de Figaro, complétées encore par d'autres dispositions, etc. gages dont la valeur était très supérieure à la somme due. Ces offres, comme les précédentes, furent repoussées 'avec la même intransigeance.

Depuis, de nouvelles actions furent introduites, tendant à voir prononcer la nullité de certaines opérations immobilières faites par M. Coty depuis le jugement de divorce. Ce resserrement de procédure indique de façon indiscutable l'intention d'acculer M. Coty-J^ la, réalisation de la totalité de son actif, réalisation qui ne pourrait être faite que dans des conditions désastreuses à l'époque présente pour les actionnaires de la Société, pour M. Coty et pour ses enfants en un mot, de le ruiner pour être payée, alors que lui ne l'est que partiellement par les anciens débiteurs de la communauté. En résumé, on exige férocement de M. Coty le règlement d'une créance en même temps que par tous les moyens on s'applique, non moins férocement, à l'empêcher de s'en acquitter en accumulant les difficultés sur sa route, en essayant d'atteindre son crédit pour obtenir ce résultat escompté depuis longtemps le contraindre à se séparer de son industrie, ce qui frapperait celle-ci au cœur, le tout au profit de tiers qui attendent dans l'ombre, avec impatience, l'heure de ravir à notre pays une des plus belles industries dont s'enorgueillit la France, en supprimant pécuniairement l'homme qu'ils ne cessent de regarder comme un gêneur. L'attitude de Mme Le Baron disons plus exactement de ses conseils a déjà eu pour résultat de coûter au patrimoine familial une somme bien supérieure. au montant de sa créance; singulière conception pour défendre les intérêts de ses enfants auxquels elle dit attacher autant de prix. On peuf'Vétonner, alors que Mme, Le Baron fît plaider par son avocat devant le Tribunal Civil de la Seine, qu'à l'époque du mariage entre M. et Mme Coty, ceux-ci n'avaient que leur jeunesse et leur courage pour toute fortune,. elle se montre si intransigeante ayant déjà reçu la somme considérable de 300 millions de son exmari.

Or, cette richesse fabuleuse à laquelle était parvenue la communauté lors de sa dissolution, en août 1929, est entièrement due à M. François Coty, créateur et fondateur de la Maison de Parfumerie universellement connue, et c'est lui, et lui seul, qui fut l'artisan de cette considérable fortune.

-A. G B IT È Y B

LES DEBATS ONT REPRIS SUR LE DESARMEMENT

M. Herriot, accompagné de M. Paul-Boncour, ministre de la guerre, de M. Georges Leygues,' ministre de la marine, et de M. Painlevé, ministre de l'air, est arrivé hier matin à Genève. Il recevait bientôt après MM. Gibsôn, Norman Davis etStoanso.n, délégués américains ensuite, sir John Simon et 'lord Londonderry, délégués britanniques; A la fin de la journée, la situation se présentait ainsi l'accord était établi sur le préambule de la résolution finale,- qui pose deux principes fondamentaux le premier vise une réduction substantielle, appliquée d'ensemble aux armements terrestres, navals et aériens (ainsi se trouvé consacrée la thèse française de l'interdépendance des armements et de leur limitation)'; le second principe proclame la nécessite de réduire les moyens d'agression. >

Le document en préparation enregistre, ensuite les conclusions de la première phase de la, çjjnférence; il fait état des mesures concrètes de désarmement qui seront plus tard insérées dans laiconvention finale.

Dès maintenant, la conférence admet la limitation du tonnage des chars d'assaut, la suppression de la guerre chimique, bactériologique et incendiaire, enfin le contrôle des armements par l'institution d'une commission permanente, dont les pouvoirs seront étendus de telle façon qu'elle puisse veiller à l'application effective de la convention. ̃ Par contre, la discussion se poursuit encore sur l'aviation. La délégation française réclame le maintien des avions de bombardement, à la condition qu'ils ne soient employés que sur le champ;de; bataille, et, d'autre part, une réglementation %t\eà&fonautique civile, afin d'empêcher son emploi k dés fins militaires. Le sort de l'artillerie lourde est aussi en suspens la France demande que le calibre de l'artillerie terrestre soit réduit en fonction du calibre dé l'artillerie navale; la délégation britannique paraît partager cette opinion; il reste à convaincre les représentants américains.

Dans sa deuxième partie, le projet de résolution traite de la préparation de la reprise des travaux de la conférence, après l'interruption des vacances. C'est ici que se pose le problème très important de la réduction des effectifs, problème jusqu'ici laj^sé "sans'" solution, La proposition du président ïfopy.er est venue apporter un élément nouveau dans la discussion qui se poursuit à l'heure actuelle. La conférence devra prendre également position sur le problème de la limitation des armements par la réduction des dépenses budgétaires. Le gouvernement français, qui, sans attendre^les décisions de Genève, a pris l'initiative d'une telle mesure pour son budget de la défense nationale, tient tout particulièrement à la généralisation de cette règle.

Puis viendra le problème du trafic et de la fabrication privée et publique des armes de guerre. Dès à présent, la France a fait admettre la création d'un comité spécial qui étudiera la réglementation du commerce et de la fabrication de ée matériel. L'accord paraît établi entre la Frajnj§e/ la Grande-Bretagne et les Etats-Unis sur la nécessité de sanctions spéciales, en cas de violation des règles de droit international, qui seront instituées à -propos de l'interdiction de la guerre chimique et du bombardement aérien.

En terminant, le projet de résolution, dans sa forme actuelle, ne préjuge pas de mesures plus larges qui viendraient à être adoptées dans la voie du désarmement; non plus que des propositions de caractère politique qui pourraient être présentées par les diverses délégations. Ce-texte vise implicitement la proposition Hoover et la revendication allemande sur l'égalité des droits en matière d'armements.

Dès que les principales puissances se seront mises complètement d'accord sur un projet dé résolution, la commission générale de la conférence se réunira. Elle ne siégera sans doute qu'un ou deux jours.

La journée d'hier, à Genève, a été en partie occupée par la cérémonie d'admission de la Turquie à la Société des nations. On trouvera, dans notre Dernière Heurei le compte rendu de la réni nio'n de l'Assemblée.

M. JUSSERAND

M. J.-J. Jusserand, membre de l'Institut, ancien ambassadeur de France à Washington, est mort' hier matin, à l'âge de soixante-dix-sept ans, à son domicile de l'avenue Montaigne. Avec lui disparaît une des plus belles figures de la diplomatie française. Il était de cette lignée d'éminents ambassadeurs qui, à la veille de la guerre, rendirent les pli grands services à notre pays: M. Paul Cambojî à Londres, M. Jules Cambon à Berlin, M. Barrèrè" à Rome.

M. Jusserand était né à Lvon le 18 février Î8Ï55.' Docteur ès'lettres, licencié en droit il était entré dans la Carrière en 1876, comme attaché à la direction des consulats. Elève consul en 1878. envoyé la même année à Londres, commis principal à la direction des affaires commerciales en 1880, souschef de cabinet de Barthélémy Saint-Hilaire, puis de Gambetta. il fut, en 1882, chargé de mission en Tunisie et devint chef de bureau des affaires tunisiennes. "Si 'Conseiller d'ambassade Londres en 1887. chargé des mêmes fonctions à Constantinople en 1890, ministre Copenhague en 1898. M. Jusserand 'fut nommé ambassadeur à Washington en 1902. C'est dans ce dernier poste, où il resta jusqu'en 1025, qu'il fit preuve des plus hautes qualités diplomatiques et rendit à notre pays les plus éminents services. i

Connaissant à fond la langue, la littérature, la psychologie des Anglo-Sàxons, l'ambassadeur hoûa d'étroites relations avec les milieux politiques américains et devint rapidement populaire. Dès ses


débuts, il sut conquérir l'amitié du président Roo-

s^elj, ;,aye.c qui il faisait de. gr,mds.s mnd.ofln&e.s

et pratiquait les sports.

L'ambassadeur entretint également d'excellentes relatioseê<iiVjEC les présidents Taft et Wilson. Son tact et son habileté firent 'beaucoup pour l'interr''Véiitipri des Etats-Unis dans la guerre, en 1917. M. Jusscrànd s'employa ensuite à faire mieux .connaî1fe notre pays. Récemment encore, il adressait aux Américains un vibrant message.

M. Jusserand .était un anglicisant de grand mérite. I^iaisse une Histoire littéraire du peuple anglais qui fait autorité. Il a également écrit la -Vie nomade et les routes d'Angleterre au quatorzième sïëc'lë' YEpopée mystique dç William banglgnd, ^^fee^peare en France, le Roman au temps de Shakespeare, le Théâtre en Angleterre depuis la iconquête jusqu'aux prédécesseurs immédiats de Shakespeare, A French ambassador at'the court ̃(jj 'Charles il, Enqlish essai/s frem a French pèn, l,es Sports et les jeux -dans- .l'ancienne France. Ses' travaux lui valurent d'être élu membre de l'Institut, en. 1925, l'année même où il quitta- .ramiassade de .Washington. L'Académie des Sciences morales .^el; poJiUqu.es Tacciiéjllii au siège: laisse vacant par la mort de M. Edmond Villez. M. Jusserand était grand-croix de la Légion d'honneur. éminent collaborateur, M. le comte de §aiii!t-Aujlaire, consacrera prochainement ,uii article iiijta carrière du diplomate .qui, avec M. Myr.an Hèfrick à Paris, fit le plus pour resserrer les rela-

tions ïranAO-amériçaines.

LE FUTUR REGIME DES TRANSPORTS

Jti^ONSEIL GENERAL REPOUSSE ta régie directe pour la fois ""̃' Eb^q&e séance consacrée par le conseii général Vie la Séinè à l'irritante .qiuestipn ,d,es transports en ('.Qinni.un aura été, ju^gu'i^i, maj-gjjée par un résultat négatif ̃ ("est ainsi que, hier, réunie en session spéciale, Rassemblée dép.artementaié a, pour la quatrième (ois; 'repoussé la régie directe qu'on lui présentait S.QHS Je masflue de. <t régie indusirialisêe »; j^e pf^jet- ,#ait, najur.ejjewient, défendu par un eUJL%t l'pxjr^m^Tgauche, M. Louis S.ellier, communj«Jfc çljssjd,cnt, qui tenta d'attirer les yôtes de la (lrpjte çn luj déclarant que la forme d'exploitation

çttfif présentait ne répondait nullement à ses idées

îfg a belles de; ses amK;J 'c' y; !'i <; %g îfifM Pinèlii mit en oarae'le'S1 adyer^airés-'d'è ^égïe'dir.ecte en perçant1 bjaBiîe-rjié'nt là. manœuvre i0fts J'â^jiéÛ.e onessayaîf ,dfiries;fair.ent6i}ite-V- "̃̃y'Qgs êtes, leur dif.-il "m substaijce, spix'àttjçf dix' dont les conceptions politiques et éconojjaifluës s'ôî)i)ôs.épt- h la régie djr.ect.e et l'on yejit vous agglomérer aux cinquante partisans de be systèméV Ne vous laissez pas entraîner par cette fauté. MM. Robert Bos et André Puech essayèrent alors d'un- autre moyen. Au nom de la conciliation ils •pFétextèrent une niôtion tendant à la constitution tl'Mae régie mixte à laquelle participeraient le dép.i}?teiAent, la S.T-Ç.R.P. et le Métropolitain. Sorte 4'bydfe à trojs têtes qui avait le défaut .de n'être mêm .pas légale. î,e préfet de la 3eine. crut devpir dire aux deux injUateyrs de la conciliation que leur suggestion aHsfc-iét^" déjà examinée sans succès, ainsi qu'il Kttvajt'ïiHdiqiié dans son mémoire da -20 juin ̃dery inev. ̃̃̃̃̃•̃̃• ̃ .̃̃• ̃ Un mit cependant la proposition aux voix. Elle en recueillit 24, alors que 82 se prononçaient contre. .La tentative de diversion ayant échoué, on passa au scrutin sur ie priueipfi de la régie directe, dite industrialisée. Ç^tte fojs, le résultat fut plus serré, îk¥<Çu£. 5>6 vPix £°nfFe. & 53 voix pour. Alors, le président de la çojnmissjpp, M. Delaypnijfi, vint demander une réunion immédiate de WwsJês. rapporteurs dans le cabinet du préfet de la ^fiitté, et: une nouyfijle sé?nce de la commission ce matin pour établir une formule qui sera présentée id#»s-. J'après-niidi à l'assemblée. -Ef" l'on se: sépara siy ces -• (JépisTdft§.? "Un nouvel é$ié'ç gérait plus ^qiJ'uri acheminement vers la mise sous séquestré du réseau des transports.. "• 'j

UN HOMMAGE A LOUIS RENAULT

"Tiï'Tit&fÈ, J8 juillet.. Un comité international s'est fpnn'é dans le but de rendre hommage fi la mémoire de Louis Renault, professeur à, l'Université de Paris, célèbre jurisconsulte français et membre^ de. la Cour d'arbitrage. Un buste du proJeSséHr; 'Renault sera placé dans le Palais de la I?«ix de ha- Haye, 'faisant pendant au buste du îi'pjihcj '/savant hoÎMndais Asser, collaborateur de ijpnauH dans le domaine du droit international. Le plésjdpnl du comité, M. Lyon-Caen, de Paris, iUM..laines Brpwn Scott, de Washington, Politis, •j'èieïr'Mevp de Renault et ministre de Grèce à Pans, et -Jrt'e Lapradère, professeur à l'Uni vçrsité de Paris, prononceront des discours à l'occasion de l'inauguration du buste qui aura Jj#u Je 5 août.

Çflèk. •̃t*. :JL^

J* Sous le patronage du soùs-seerétaire d'Etat des-Beaus-Aris, aura lieu aujourd'hui, à trois heuvos* à- l'école des Beaux-Arts, salle Foch, 13, .quai. Mâlaïquais, la présentation des peintures murales de M. Ch. Hoffbauer, destinées à la décoration de la .salle des fêtes de l'hôtelfde--|ville dJAi«as.TL'ex.pogiS Jjon sera ouverte du -jnw'd-i'tS au ïaardi 26 juiljetinclus. ,«.

Un commencement d'incendie | bord de l'« Empress of Britain » La panique est évitée grâce au V sang-froid de M. Baldwin Londres, 18 juillet. LTn incendie s'est déclaré à bprfï.idn: paquebot jEmpress-çf-Britain, qui, gmp,pt4,;>5Sl>s le (Canada la délégation britannique à lii,.eonjrerence d'Ottawa. Au cours d'un concert donné au profit de l'or-, lîli.cïinat des matelots, un court-çircuit se produisit,- Ivk lûipierès commencèrent à baisser et des flammes anfiaçijrejit au plafond du grand salon. M. BaJdwin, mi présidait la fête, annonça aussitôt que peile.-ci et^itrsleEminée, Spn attitude calme rassura les passagefs»1 qui évacuèrent tranquillement la salle à l'arrivée des pompiers.

-Qrâce à la présence d'esprit de J'équipage et des voyageurs, Je feu fut rapidement maîtrisé et il n'y eut que peu de dégâts.

tin brouillard épajs a régné durant toute la nuit et, /dis.. ce fait, le paquebot a été rétardé de six heures. On prévojÇt qu'il arrivera ai Québec vers, quinze heures.

Deux' avion? appartenant à l'aviation canadienne ont été réquisitionnés pour transporter du détroit, de Belle-Ile à Ottawa le courrier amené d'Angleterre par le paquebot.

{L'incendie est-il à une cause fortuite ou à la inalvelllance ? Depuis quelque temps, il y a vraiment trop de « fausses manœuvres et de « courtscifçujfs » sur les navires 'français et anglais.]

LA LIAISON

AVEC LE SAHARA CENTRAL

Xn-Salah, 18 juillet. L'avion du lieutenant-co* lonel Weiss et du sergent Pradjer a été réparé à In-$alah.: Les aviateurs rentreront à Alger par la voie ûe$ airs, ayant avec le chef-pilote Poulin, di, recteur de la Compagnie Transafricaine, réalisé la première liaison en été avec le Sahara central. Lëâ«;|ri'ions ont volé et rayonné autour d'In-Salah par des températures dépassant 50 degrés.

Les Cours, les Ambassades* le blonde et la Ville,

tours

C'est après-demain jeudi qu'aura lieu, à Bucjçingham Palace, la grande gar^en-party Sonnée par LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre, et qui çlôture la grande saison londonienne.

LL. MM. le Roi et la Reine d'I.talie se sont rendus à la villa royale de Pianore, venant de San Rossore. A Pianore, Leurs Majestés ont été reçues par S. A. R. la Duchesse M.-A. de Bragance ainsi que par LL.AA.RR. la Grande-Duchesse de Luxembourg et le Prince Félix de Bourbon-Parme,, LL. AA. RR. le Prince et la Princesse Xavier de Bourbon-Parme et par LL. AA. RR. les Princes René et Louis de. Bourbon-Parme.

S. M. l'Empereur d'Annam a reçu, avant-hier, M. Léger, maire de Vichy, accompagné de ses adjoints et de M. Thèle-Luzier, préfet de l'Allier. Le maire a offert à S. M. Bao-Dai le titre de citoyen d'honneur de la ville, .de. Vichy. L'Emper^r a exprimé sa gratitude et a dit sa satisfaction 'de voir.. un. npuyeau lien s!établir ..e-fitfe< lui et la grande,. cité tberrnajs o&jl.a fait de si fréquents séjours; •̃̃ ̃̃.(̃̃ •> ̃̃ -̃,LL. AA. RR. le Prince Pierre d'Orléans-Bragance ainsi que le Prince et la Princesse d'Alcantara d'OrléansBragance, qui s'étaient rendus en Angleterre pour assister aux funérailles de S. M. le Roi Manoel de. Portugal, spjj.it de retour en France.

LL. AA. RR. le Prince et la Princesse Charles de Bourbon-Siciles, qui sont à Cannes les hôtes de S. A. 1. et R. le Comte de Caserte, se rendront prochainement à Chamonix, puis iront en Pologne, auprès de leur fille, la comtesse Zamoyska, qui est dans l'attente d'un, heureux événement.

Lord et lady Mounbatten, neveu et nièce des souverains anglais, sont arrivés à Paris et vont se rendre .sur la Riviera. .•.

Dans les Ambassades

S. Exc. le ministre du Brésil à Madrid et Mme de Guimaraes sont en ce moment à Saint-Sébastien. M. Jean Seba, député, ancien ministre de Tchécoslovaquie à Belgrade, est nommé ministre de Tchécoslovaquie à Bucarest. M. Kunzl-Jizersky, ministre de Tchécoslovaquie à Bucarest, est désigné comme ministre de Tchécoslovaquie à Berne.

M. Olozaga a fêté sa nomination de consul général de la République Dominicaine à Madrid par un dîner qui réunissait S. Exç. le ministre de Venezuela et Mme Perez, M. Brache; ministre de Saint-Domingue M., et Mlle Peyes, le général et Mlles Ca.ban.ella.s, M. et Mme de Rodriguez Be.teta, M..et Mme de Contreras, M. Balaguer, le colonel Perez Luna, le député vénézuélien et Mme Çarrasquero, Mlle çLelturbe, M. e,t Mme Sanchez Mefinb' etc.- -•̃̃̃ ̃' •̃̃• •̃' ̃«- "<̃- Mpnde officié ̃̃-̃̃ ̃'̃' r .̃-̃ "̃'̃

Sedky pa~ha,presi(!iÜdÍ1 con,¡eildes mipistrès

-r- Sedky pacha, président du conseil des ministres

d'Egypte, débarquera à Naples le 26 juillet. Il se rendra ensuite à Rome, où il sera reçu par M. Mussolini, et y restera plusieurs jours.

Dans Je Monde

Le marquis et la marquise del Meritp, née Patino, sont a.rriyés à Sa.int-Jean-de-Lu.z.

•t– Mme Lafapie avait convié à dîner, ij Biarritz, ces jours derniers S, Exc. l'ambassadeur Vicente Aggera, M. et Mme Hector Farini Fynn, M. et Mme Martin Montes, Mme Bowes-Lyon, Mile Anette Minondo, marquis de Somosancho, comte de La Vega del Rey, comte de Artentales, M. Alfonso Àlunoz, M. Roca Tallada, etc. –^7 Rencontré sur la côte basque comte et comtesse Silva Ramos, M.- Enimanuel de Moyelian, comte et comtesse Eduardo de Àguilar, M. José Calvo Sctelo, ancien ministre espagnol, etc.

̃"r-^ La duchesse d'Albe offrait, avant-hier, un élégant dîner dont les convives étaient Mrs Colton Philips, baronne .Georges Pacqjiement, MM. Félix Rpllo, Gasfon Liebert, Sheridan Lee, etc.

r Par décision judiciaire du 9 juillet 1930, le nom de M. Pierre Chayrou, né le 23 mai 1608 à Saint-Germainen-Laye, a. été rectifié eiL. celui de Pierre Chayrou de **c°*»ft. »- (.,mÏ?':v..

Nâïssatacês '• ̃̃«'- -n •'̃ ̃' ̃̃

̃7-1 Lp lisutenant. de .vai|çgau Robert O'Neil.l ,et madame, née .Thérèse de9gjmj?rd de Pitray, sont heureux de faire part de la-maissahce de leur fille Françoise. 7 juillet.

TEMPS PROBABLE

Région par;sier)ne. Temps plus doux et meil- leur. Ciel nuageux avec assez belles éclaircies faible risque d'aversgs. yent Nord modéré. Température diurne en faible hausse. Maximum 2.1°.

France. Moitié Nord Comme dans la région parisienne.

MMtié Sud Après pluie et orages la nuit et le matin, ciel deyenaiip miageux (tvec assez belles éclaircies et quelques averses. Vent dit secteur Nord modéré. Température en baisse dans le Sudrftst, en hausse ailleurs. Aviation. a) Rég.io?? paçisisnne Ciel nuageux avec éclaircies par nuages moyens, doublés de nuages bas le matin, assez bas l'après-midi. Faible risque d'averses.' Vent du secteur Nord 30 à 40 kilomètres à l'heure. ̃ Visibilité médiocre (brume matinale), puis assez bonne. 1 "b) VEps Londres, Bruxeixss, Cologne, Strasbourg ..Çomnys.dans la région rpariçienne. ;-̃• ̃̃: l c) yçjtSif^yoîj-MA^gii.^E iL, Jusqu'au Morvan, -comineximfkàn, région-parisienne Au delà, ciel très .nuageux -.avec ^éclaircies par nuages moyens-td<M*blés -de nuages bas à assez bas orages et pluies d'orages. Vent du secteur Nord 40 à $0 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre à moyenne.

d) Toulouse-Alicante-Casablanga 1* Jusqu'à Valence, comme de vers Marseille Au delà, ciel avec assez belle? par nuages élevés et nuages orageux isolés assez bas. Vent dit secteur Nord 25 à 35 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. Manche. Ciel nuageux avec belles éclaircies. Vent Nord modéré. -̃̃

Méditerranée.– Ciel très nuageux avec assez belles éclaircies averses et orages. Vent passant au sec- teur Nord modéré à assez fort.

Cô(e Basque. Ciel nuageux avec assez belles éclaircies rares orages. Vent Nord-Ouest modéré.

NOTRE ACTION PACIFICATRICE AU MAROC

l3~qAT, 18 juiILet. M. Lucien résident

Rabat, 18 juillet, M. Lucien Saint, résident

général au Maroc, accompagne du général Goudot, commandant la région de Meknès, de M. Yoizard, chef du cabinet civil; du colonel Juin, chef du cabinet militaire du lieutenant Irlart, chef de poste,' vient d'aceqmp}})- l'aiscension du Djebel Ay.aciji (3,750 mètrçs), dans le. Grand Atlas. Ce fait n'intéresse pas seulement l'alpinisme. Il souligne la victoire de notre action pacificatrice dans une contrée réputée impénétrable. Ce n'est, en effet, qu'à la suite des dernières opérations du printemps que le Djebel Avachi est devenu accessible à un Européen. » De nos postes, de Talaat, de N'seksou et de Tounfit, on va désormais dans le Haut Ziz, La liaison se trouve également établie entre le Tadla et l'Ahansal. On sait par ailleurs qu'à la suite de l'oepupation du Tafilalet, nous avons pu nous installer dans le Ferkja et souder par la vallée du Dadès la région de Marrakech à celle de Bou-Denib. Ainsi que le déclarait M. Lucien Saint au dernier conseil du gouvernement, la dissidence qui. naguère encore, formait un seul bloc, des frontières de la Mauritanie jusqu'à la Haute Moulouya, est désormais brisée et ses fragments isolés et dis- joipts sont réduits d'ampleur et de force. On peut prévoir le temps où, grâce à l'effort généreux et méthodique déployé avec patience et continuité par nos postes pour apprivoiser la, montagne berbère, le bloc dissident, dont la menace pesait si lourde- ment sur le Maroc, aura définitivement disparu.

j=- Le chevalier et Mme Antoine Morfàù de Bellaing font part de la naissance de leur fils Louis-Raymond. Angers, 13 juin.

M. Jacques Jumelle ptf jBâdafrfef >née- Anne-Marie Speth, sont heureux d'annonfcer la naissance de leur fils Phijippe. 7 juillet.

Cercle» <• tr,«i?-J ̃

Le beau temps favorise les réunions de plein air. Reconnu autour des tables de goûter dans les jardins du Cercle Interallié S. ExciTambassadeur de France et la vicomtesse de Fontenay, marquise de Mun, comtesse Jean d'Andig-né, baronne Chadenet, comtesse de Bernis, baronne Fabvier, M. et Mme Renault de La Templerie, Mme Vesniteh, Mme de Laire, Mme Zuccoli, le président e.t Mme Warrain, Mme Malézieux, .M. et. Mme Louis Royer, Mme ̃ Castre, M. et ̃ Mme Dussaud, Mme Bellencontre, Mme Fritsch-Estrangin, Mme Léon Bernard, Mme .Georges .Cain, Mme,5ï.onchin,: Mme de Resqaet, M. et Mme de,Karaoulaf£j-M;;de Saint-Léger, etc.: Mariages ̃̃̃ -.ut ̃ V ̃.̃ ̃ On annonce .les; fiançailles de M..Jean. Lebrun, ingénieur, fils du président de la République et de Mme Albert Lebrun, avec Mlle Bernadette Marin, fille de M. Charles Marin, ancien officier, et petite-fille de l'ancien .directeur général de la Compagnie des Chemin,» de fer de l'Ouest. ̃" ̃̃>̃

Un certain nombre de faire-part s'étant égarés, nous rappelons que le mariage du vicomte dé Hautefort avec Mlle Christiane de Fougy sera célébré demain mercredi 20 juillet, à midi, en l'église Saint- Jacques de Lisieux (Cajyados).

Le mariage de Mlle Aliette Flandin, fille de M. P.-Et. Flandin, ancien ministre,: député de l'Yonne, et de Mme P.-Et, Flandin, avec M. -François Bréguet, ingénieur civil des Mines, fils de; M. et Mme Jacques Bréguet, sera célébré le lundi 25 juillet,;à midi, en l'église .S.aint-Fraaç.ois ..de .Sales .(rue Ampère),,

Ces jours derniers a été célébré dans la plus stricte intimité, en l'église Notre-Dame de Passy, le mariage de M. Paul Leelère, conseiller référendaire à la cour des comptes, avec Mlle Alice Maulay.

-r^ S. Qr, "Mgr Çh.aptal a béni, hier, en l'église SaintPhilip'pe du Roule, le mariage de Mlle Catherine Symon Thomas avec le comte Oppersdorff.

Les témoins des mariés étaient ia comtesse Edouard Oppers,dorff et la comtesse Sapieha.

Une brillante réception' réunit, après ta cérémonie religieuse les parents et amis des deux familles. C'est en présence d'une nombreuse et élégance assistance,- que, vient d'être .célébré," à, Lyon, le mariage de Mlle Myriam Mathieu, fille dé M. Joseph Mathieu, notaire, et de Mme Mathieu, née Le Rochër^àvec M. Jean Chaftïè.r, "décore de la médaille du'Mardc/fiTs de M.' Alphonse Chartier, ave-uf â Paris, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme Charger, née Tricaud. La bénédiction nuptiale si -été donnée aux jeunes époux par l'abbé Nodin, qui a prononcé une émouvante et belle allocution..

Les témoins étaient, pour la mariée: Mme Henri Mathieu-Breyre de. Wellens pour le marié le vicomte Alain d'Heudeyille.

Les jeunes filles du service d'honneur étaient. habillées de robes de crêpe romain blanc avec grands chapeaux et souliers capucine. Leurs bourses; de .cristal s'ornaient de capucines.

La brillante réception qui suivit réutiit les nombreux parents et amis des deux familles.

En la chapelle Sainte-Marguerite des Lecquçs. de S.aint-Cyr (Var) viept d'être célébré le mariage de Mlle Leïla Konitza, fine de S. Ëxc. Mehmed bey Konitza, ministre plénipotentiaire d'Albanie, et de Mme Konitza, avec M. Edouard Brun, fils de Mme Henri Brun et de madame, née Moulin.

Le mariage de Mlle Joséphine-Antoinette Rps^i avec M. Paul van den Bosch, banquier, a été célébré hier, en l'église Saint-Honoré d'Eyîau, en présence d'une très nombreuse et élégante assistance.

En l'église de l'Annonciation vient d'être célébré le mariage de MJle Pervenche Corbin avec M. Hippolyte Barjon. La bénédiction nuptiale a été donnée par' le pasteur Boegner.

Les témoins étaient, pouria mariée M. Pierre Barris, président de Sud-Lumière, :ei M. 'Victor Serres pour le marié M. Léon Renier, grand-officier de la' Légion. d'honneur* .pré-sidenl. de l'Agence Havas., et -.M; Georges Barjon, ses oncles. f.; s Après la cérémonie religieuse, Mme Paul. Çorbin a reçu, dans ses salons de ̃ 1,'avenue Foch, les parents et amis des deux familles.

IE PRINCE CHIGI A LTOTEt DE VILLE

t

S. A. Eminentissime le prince Chigi Albani, grand maître souverain de l'ordre de Malte, a été reçu hier soir à l'Hôtel de Ville par la municipalité de Paris. •̃

De nombreuses personnalités assistaient à cette réception, notamment MM. Justia.Godart, ministre de la santé pubjique le, baron de V.escjué, le comte de Pierredon, ministre plénipotentiaire de Malte, et la comtesse le comte de Chabrian, le comte de Bonneval, président de l'Association des Français membres de l'ordre de Malte Mgr Merio, aumônier générai des œuvres de Malte Emmanuel df: La 'Rochefoucauld, comte, Lsgarde, ministre plénipotentiaire comtesse de Castellane, comtesse de Caumont La Force, vicomte de Cressac, marquis de Groizier, comtesse de Bonneval, Louis Mourier, directeur général de l'Assistance publique commandant Renault, de la1 Légion d'honneur, etc. MM. de Fontenay, président du conseil municipal, et Edouard Renarlt préfet de la Seine, ont souh.aité la bienveijue.au prince, qui, }e& a remerciés en quelques paroles très chaj.eurei|ses^st ̃» ,*La.-iïéj:émoni.e s'est terminée p^âft^ijgriatiiBiej, du Livre d'or et un lunch assis.

UNE NOUVELLE SONNERIE MILITAIRE On lil dans les Débats s

On sait que le ministre de la guerre a ranimé la flamme du souvenir au tombeau du Soldat inconnu, le 14 juillet.

A cette occasion, on a exécuté une sonnerie, Y Hymne aux morts, composée par M. Dupont, chef de musique de la Garde répub.liciaine,-jsur l'initiative du général Gouraud.

Nous croyons savoir que cette sonnerie, du plus bel effet, va devenir réglementaire dans l'armée pour toutes les circonstances analogues. L'IMPOT SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES A BIEN MOINS RAPPORTE

QUE L'AN PERNIER R

Les recouvrements opérés pendant le mois de juin dernièr, au titre du budget général, se sont élevés à la somme globale de 3.114.011.800 francs. Dans ce total, les ressources exceptionnelles, les recettes d'ordre et produits divers entrent pour 37.860.300 francs, dont 5:384.000 francs pour la contribution extraordinaire sur lesbénéfipes de guerre. Les recettes normales Set permanentes ont donc atteint 3.076.151.500 francs.

L'impôt sur le chiffre d'affaires a produit 524.loO.000 francs pendant le moistlejuin, somme qui est inférieure de 1(15,736.000 francs aux évaluations et de 79.37Jl.0QQJ>fran,c.s aux recouvrements enregistrés en juin 1931., •

LE CINQUANTENAIRE

DE LA SOCIETE D'OPHTALMOLOGIE

Le cinquantenaire de la Société française d'ophtalmologie a été célébré hier dans le grand airiphithéâtre de la Faculté de médecine;

De nombreux savants délégués par les universités et par les sociétés scientifiques étrangères y assitaient, venus d'Allemagne, des:.Etats-Ums, de Grande-Bretagne, d'Autriche, d'Egypte, d'Espagne, de Hollande, d'Italie, de Bulgarie, "etc. Après l'historique de la Sociétéfait par le, doerteur René Onfray, secrétaire général, et la remise des adresses, M. Justin Godart, ministre de la santé publique, qui présidait, a prononcï .une allocution.

Deuils

De Londres, on annonce la mort dé la comtesse Beatty, femme du comte Beatty, premier..lord de la marine d'Angleterre, grand amiral de la flotte, qui vient de succomber à Dingley Hall. La comtesse Beatty, originaire, de Chicago, était née Marshall Field. Elle laisse deux fils:' le vicomte Borodale et l'Hon. Peter" Beatty. On annonce la mort de Mlle Annie Raphaël, docteur en médecine, médecin du dispensaire Rockefeller. i– On nous prie d'annoncer la mort de M. Roger de Trégomain, pieusement décédé 24, place Malesherbes. Ses obsèques auront lieu, dans i'intimité, le jeudi 21 courant, à dix heures, en l'église Saint-Charles de Monceau. Ni fleurs ni couronne.?, .̃; r-r- Nous apprenons. ,1a mort du capitaine de cavalerie Paul Morel, breveté d'état-major, commandant le 7" escadron' d'autôs-mitrailleuses de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre et des T.O.E., blessé gri.èyement à Tamguert, près Agga (Maroc), le 7 juillet, et mort pour'la France à Agadir le 9 juillet; Il était le fils du général Paul Morel, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre, ancien commandant de l'Ecole de cavalerie.

De la part de Mme Paul Morel, sa veuve de M. Bernard et Mlle Chantal Morel, ses enfants de la générale Paul Morel, née Debost, sa mère du commandant Féret et de Mme Féret, née Bonneau, ses beaux-parents. On annonce la mort du marquis de Gestas de Lespéroux, survenue le 12 juillet, à Loctudy (Finistère), en sa propriété de Bec-Ménez. Ses obsèques ont été céjébrées.le 15 juillet, à Loctudy, en l'église paroissiale. On nous prie d'annoncer la mort de Mme Henri Liépin, née de La Bouglise, décédée munie des sacrements de l'Eglise. Ses obsèques ont eu lieu le lundi 18 juillet, en l'église Saint-Honoré d'Èylau, en présence de la famille, suivant la volonté expresse de la défunte. La messe a été célébrée par le chanoine Cornette, aumônier des Scouts de France.

De la part de M. Henri Liévin, agent de change honoraire, son mari de M. Berton-Liévin, croix de guerre, son gendre de M, René Liéyjn, agent de change, chervalier de la Légion d'honneur, son beau-frère, et de toute la famille.

Il n'a pas été envoyé de faire-part, le présent avis devant en tenir lieu.

M. D. Allègre, M. et Mme L.-D. Allègre font part de la mort de Mme D,. Allègre- Ses pb.sèques ont .été célébrées le 18 juillet, en l'église Notre-Dame de Grâce de .Passy, dans la.jilu's stricte intimité.

On nous prie d'annoncer guç des prières- seront dites: au cimetière de Passy.j[Tro.cadêro),.après,-dem.ain jeudi 21 juillet, à midi quarante-cinq, pour l'anniversaire de la mort du prince Georges JUikf^Uon'itch Brassow. Cet avis tient lieu d'invitation.

PETIT CARNET

S Le Quartier de l'Europe,

46, rue d'Amsterdam, ̃'̃ soldera demain mercredi 20 juillet ses robes et manteaux à 5p çt 100 fr. Bas, 10 fr. les trois paires. Çouppns,

NOS HOTES

Parmi les personnalités récemment arrivées à Paris, nous notons

Au Mercedes

Mme Banfi, M. Sandoz, M. Baracehini, M. Ljmantour, M. Gloeser. ̃.̃ ̃ Au California

Mrs John WiJIiam Fox, Mr et Mrs Gustave Swoboda, M. Jean Le Seyeux, TMiss Clara Luce Smith, M, Gjacome Pozzi Bellini, M. Frédéric Hayes, M. Fernando Moran, M.Alvarez Ilubje), Dr- Hglzazappejl.

̃̃i !c<- •£ '"l'i «f «imb .i/ !̃!>•̃: ̃̃̃̃. {̃î,

Aif Scnbe ;010Î rA .̃' 5i. -| M. Arthur Hijgftes," Mr et Mrs P,errondon, Mr et Mrs Saul A. Goldstein, Mr et Mrs A. H. Cowie.

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par l'Amicale des anciens sapeurs de chemins de fer.

Au Petit Palais Exposition rétrospective Gustave Doré.

Aux Archives nationales Exposition de la France religieuse.

Au Musée du Jeu de P^ume Exposition James Ensor.

Au Trocadéro Exposition des bronzes et ivoires du royaume du Bénin.

A l'Orangerie des Tuileries Exposition Manet. A 14 heures Courses à Maisons-Laffitte.

LUCIEN METIVET

J{"

•«r-MiEtte bonhomie pleined'alacrité, «étte fantaistiê1 .spirituelle que pendant plus d'un quart de siècle le public aima dans les dessins de Lucien Metivet se retrouvaient dans l'homme. Il faisait exception il n'était point de ces humoristes qui portent sur leur visage un air morne et désabusé. Observateur de tempérament, il allait souvent de la malice jusqu'à la satire mais il n'était pas méchant, encore moins perfide.

On ne semblait pas lui faire plaisir lorsqu'on louait les pages alertes qu'il crayonnait pour les journaux amusants, ni même les illustrations auxquelles il consacrait depuis nombre d'années le meilleur de son effort. Il avait débuté comme peintre, et peintre il entendait être et rester. Cet ancien camarade d'Anquetin et de Toulouse-Lautrec à l'atelier Cormon~ restait convaincu qu'il était né pour le grand art et son succès parfois l'humilia. Aussi n'aimait-il pas trop les critiques. IJ aura été le Parisien d'une certaine époque, chroniqueur du crayon qui railla avec finesse les travers qui aujourd'hui nous semblent innocents. R. h,

ACADEMIE DES SCIENCES Mutations végétales. Electrolytes et floculation du sérum. Quelques notes de physique, chimie, etc.

M. Blaringhem a exposé hier à ses confrères de l'Académie des sciences le résultat de ses études de dix années sur la réapparition de la fertilité chez une mutante de la digitale sauvage.

En quatre générations, la descendance de l'individu nouveau, à fleurs roses et presque stérile, "à été amenée à un état de fertilité satisfaisant et ne donne plus que des plantes £ fleurs ro^es.

La technique la plus favorable consiste en l'écimage des jeunes grappes, qui élimine une substance toxique pour le pollen.

M, Blaringhem a ensuite présenté une note de M. Plantefol sur le pouvoir de concentration du cytoplasme.

Le professeur Achard a déposé en son nom et au nom de MM, Boutaric et Doladilhe un mémoire relatif à l'action des solutions d'électrolytes sur îa floculation du sérum par dilution.

M. le duc de Broglie a communiqué des notes de MM. J.-J. Trijlat et Ifirsch sur la diffraction des électrons des cristaux uniques de M. L, gisnowski sur la fluorescence émise par les vapeurs de cadmium, et de M. Démétrovitch sur l'effet et la loi de Mach M. Jean Perrin, des notes de M. Francis Perrin sur la constitution des noyaux atomiques de MM. P. Girard et Abadie sur le rayon moyen des

molécules de M, Pierre Auger sur l'émission de neutrons lents daps la radioactivité provoquée du

glucînium,

M. Caullery a signalé de nouvelles expériences de M. Avel sur la régénération chez les lombriciens 51. Pesgrez, la constatation faite par M. Tanret que l'orge germée contient deux principes antagonistes, l'un hypoglycémiant récemment mis en évidence par JMM. Boucher, Donard et Labbé, l'autre hyperglycémiant, l'hordénine dont M. Tanret étudie le mode d'action.

Communication, par MM. Matignon et Delépine, de travaux de chimie de divers auteurs. M. Jouguet a offert le premier numéro de la Science aérienne, que publie la Société française de navigation aérienne.

Ch. Dauzats.

Valflenfjr.

BALLY

[BOITIER

11, boulevard de la Madeleine, 11, la seule nifllson où vous trouverez; Madame, du bottier prêt pour vous ».

Téléphone Gutenberg 41-92.

Après l'inauguration du monument de Richelieu

Nous tenons à publier un extrait de la très belle allocution prononcée par Mgr Grente, éyêque du Mans, avant-hier, en l'église paroissiale de Richelieu, au cours de la cérémonie présidée par Mgr Gaillard, archevêque de Tours.

Mgr Grente, commentant les derniers instants du Grand Cardinal, s'exprima ainsi

Durant plusieurs semaines, le frisson de la fièvre le saisit ou l'abandonne, et l'accable autant de son retrait que de son assaut. Dans la nuit du 1" au 2 décembre, le mal redouble. Famille, amis, courtisans, arrivent. Des maréchaux, des évêques, le roi, se présentent, et aussi des curieux furtifs. Toutes les cloches de la ville tintent la prière des moribonds. L'évjêque de Chartres entend la confession du cardinal, célèbre la messe dans sa chambre et le communie.

Quelqùes instants encore, et c'en sera fini de l'aftière façade, des faux-fuyants. Le charme va se rompre, le prestige s'éteindre. Renversement des rôles le justicier sera cité devant celui qui, seul, considère équitablement les voies des hommes et pèse leurs pas.

Mais vpipi le curé, de Saint-Eustache, sa paroisse, entré, avec l'huile sainte, dans la chambre d'agonie. Une dernière fois; < ."J'illustre malade *-a entretenu Louis XIII de la France, et reçu de son médecin notification que, dans vingt-quatre heures, il serait mort ou guéri. Par égard pour son rang, le curé veut le dispenser des questions rituelles. « Comme le commun des chrétiens », ordonne le cardinal, Demandes et réponses se succèdent. Le cadre, le moment, les interlocuteurs, donnent au dialogue e une souveraine éloquence. La toute-puissance de Dieu anime la faiblesse de celui qui interroge, tandis que l'âme, qui tint, vingt ans, l'Europe en émoi, s'abîme dans une humilité salutaire.

Une omission de transmission télégraphique n'a pas permis de faire figurer dans notre compte rendu de la solennité religieuse et de l'inauguration de la statue la présence du comte et de la comtesse de La Rochefoucauld, qui représentaient !a famille du' Grand Cardinal.

Les nouvelles taxes postales et téléphoniques

La loi du 15 juillet 1932 apporte aux tarifs postaux et téléphoniques diverses modifications applicables dès maintenant et dont voici le détail

I, SERVICE POSTAL

^Régime intérieur et franco-colonial)

̃ -•̃ jo) cartes postales illustrées

Tarif. fixé à 0 fr. 20 pojir les cartes postales illustrées,- dont l'ensemble du verso est occupé par une illustration .ou gravure lprsqjj'elles portent au recto uniquement la date, la signature et l'adresse de l'expéditeur et cinq mots au plus de correspondance.

Il est signalé que le tarif de 0 fr. 40 resté applicable aux cartes postales illustrées portant plus de cinq mot$ de correspondance et que rien n'est changé aux dispositi.ons Actuelles applicables aux imprimés illustrés sur carte .(circulaires, prospectus, réclames, convocations, avis divers, etc.).

Ces objets restent soumis au tarif des imprimés. Ils ne doivent pas être revêtus du titre « carte postale » et ne doivent porter que les mentions manuscrites et imprimées autorisées sur les imprimés ordinaires à l'exclusion de toute autre addition.

2° Droit fixe de recommandation

Ce droit est fixé à 1 fr. 25 pour les lettres, paquets clos, cartes postales ordinaires, cartes postales illustrées, affranchies au tarif de 0 fr. 40, envois de valeurs déclarées et enveloppes de valeurs à recouvrer. Il est fixé à 0 fr. 75 pour les objets affranchis à prix réduit.

II SERVICE TELEPHONIQUE

Taxes des communications

Le tau* de l'unité des conversations locales est. fixé à 0 fr. 50 dans tous les réseaux.

Conversations suburbaines et conversations écliangées entre réseaux limitrophes (taxe unitaire de jour et de nuit), 1 franc.

Conversations interurbaines échangées

Entre réseaux appartenant à un même canton, à des cantons dont les chefs-lieux sont distants à vol d'oiseau de 25 kilomètres au plus ou entre réseaux reliés par des lignes téléphoniques directes dont la longueur totale réelle rie dépasse pas 25 kilomètres, 1 fr. 50. Entre réseaux appartenant à des cantons dont les chefs-lieux sohî'distant^ à vol d'oiseau de 25 à 50 kilomètres, 2 francs,

Entre réseaux appartenant à des cantons dont les chefs-lieux sont distants à vol d'oiseau de 50 à 100 kilomètres et taxe maximum à l'intérieur d'un département, 3 francs.

Conversations interurbaines entre réseaux de départements différents à l'exception des conversations comprises ,dans les catégories ci-dessus

D'après "la distance à vol d'oiseau de chef-lieu de département à chef-lieu de département

Jusqu'à 100 kilomètres, taxe unitaire, 5 francs. Entre 100 et 300 kilomètres

6 francs pour les 100 premiers kilomètres, plus 3 fr. par tranche entière supplémentaire de 100 kilomètres et 1 franc par 33 kilomètres ou fraction de 33 kilomètres pour les kilomètres en excédent.

Entre 300 et 500 kilomètres 11 francs pour les 300 premiers kilomètres plus 1 franc par 50 kilomètres ou fraction de 50 kilomètres en excédent.

Au-dessus de 500 kilomètres

15 francs pour les 500 premiers kilomètres, plus 1 fr. par 100 kilomètres ou fraction de 100 kilomètres en excédent.

Conversations interurbaines ordinaires échangées pendant les heures de nuit

Moitié de la taxe de jour avec minimum de 1 fr. 50: III DISPOSITIONS COMPLEMENTAIRES CONCERNANT LE SERVICE TELEPHONIQUE Comme contre.partie de ces nouvelles taxes, diverses mesures aboutissant à d'importantes diminutions de tarifs ou à des simplifications ont été prévues, dans le but de diffuser l'emploi du téléphone.

Les plus Imp.ortantçs de ces mesures sont les suivantes

Fourniture gratuite des lignes d'abonnement principal dans le réseau de Paris et en province dans un rayon ` de deux kilomètres autour du poste central.- ̃:̃̃̃•• Suppression de la part contributive pour les postes situés entre lés cercles de deux à quatre kilomètres de rayon autour du poste central et remplacement de cette part contributive par un supplément annuel d'abonnement fixé à 60 francs jusqu'à trois kilomètres et à 120 francs entre trois et quatre kilomètres. De telle sorte que les nouveaux abonnés n'auront plus à supporter à titre de part contributive l'importante mise de fonds qui leur était précédemment imposée au moment de la signature du contrat d'abonnement. Entretien gratuit dans un rayon de quatre kilomètres. Suppression du minimum de conpersations locales s'ajoutant aux redevances fixes d'abonnement. Cette suppression constitue un allégement très sensible pour les abonnes deniandant peu de communications locales. Suppression des surtaxes pour service de nuit dans les réseaux de 200 à 2.000 abonnés et dans les groupements automatiques ruraux. Ainsi les abonnés de ces circonscriptions ne seront plus désavantagés par rapport aux abonnés des grands centres urbains. Remplacement de l'escompte par un tarif réduit, de 50 0/0 aux lignes d'abonnement souscrites en plus do la première et d'un tarif dégressif aux abonnenjents supplémentaires,


r LES SUITES DE LAUSANNE Les États-Unis et les dettes

New-York, 18 juillet. Le New-York Times reproduit un article du docteur Nicholas Murray Butler, recteur de l'Université Colombia, dans lequel l'auteur déclare

« L'Europe a fait tout ce qu'elle pouvait pour rétablir la prospérité mondiale sans que l'Amérique ait coopéré, effectivement à cette œuvre c'est maintenant à Washington de faire un pas en avant. » 1

Le docteur Butler ajoute qu'il serait insensé de' la part des Etats-Unis, et surtout pour des raisons d'ordre purement politique, d'attendre davantage pour faciliter une prompte reprise économique mondiale.

Un tel retard, estime-t-il, ne peut que porter préjudice à la nation américaine.

La Pologne adhérerait à V « acrord de confiance »

"Varsovie, 18 juillet. Le ministère des affaires étrangères a publié ce soir le communiqué suivant

« Le gouvernement polonais a pris connaissance, avec un grand intérêt, de la signature du gentlemen' agreement entre la France et l'Angleterre. » Les ambassadeurs polonais à Paris et à Londres ont engagé avec les gouvernements français et anglais des pourparlers concernant la question de l'adhésion de la Pologne à cette entente. n Les milieux politiques commentent avec satisfaction le projet d'adhésion de la Pologne à l'accord de confiance et expriment l'espoir que cette adhésion aura lieu très prochainement. L'interprétation allemande

du gentlemen's agreement »

Berlin, 18 juillet. Les milieux politiques berlinois se disent surpris des déclarations faites par M. Herriot à la Chambre sur les accords de Lausanne, et l'on souligne de nouveau le point de vue exprimé par MM. Macdonald, Chamberlain et la presse anglaise que, dans le cas où le traité de Lausanne n'entrerait pas en vigueur, il serait nécessaire de reprendre la discussion et d'envisager de nouveaux moyens de régler la question des réparations. '• C'est pourquoi, dit-on à Berlin, les déclarations de M. Herriot sont accueillies avec regret, parce qu'elles ne paraissent pas conciliables avec des directives de politique internationale autour desquelles on a si aprement discuté à Lausanne.

LES RECHERCHES L'AVION DISPARU r j DANS LA CORDILLERE ̃ 1

Santiago-du-Chili, 18 juillet. Tous les efforts faits pour retrouver l'avion transportant six passagers argentins et chiliens, et tombé le 16 juillet dans la Cordillère, ont échoué. Les caravanes envoyées en montagne avancent difficilement par suite de la neige, malgré l'ouverture provisoire du, tunnel de l'ancien Railway Transandin, autorisée spéciale-

ment.

Cinq avions militaires chiliens, partis dans la matinée, sont rentrés sans avoir trouvé de traces de lVvion disparu. Quatre autres avions de Mendoza coopèrent aux recherches.

L'attaché naval américain a survolé hier une partie de la Cordillère, mais la neige et le brouillard ont rendu impossible toute observation. Le Diario Ilustrado écrit que, malgré l'angoisse causée par cette tragédie, la compagnie aérienne a décidé de ne pas suspendre ses services entre l'Argentine, le Chili et les Etats-Unis. (Havas.)

LE PACTE DE NON-AGRESSION POLONO-SOVIETIQUE

LONDRES, 18 juillet. Selon un message Exchange Telegraph de Genève, M. Litvinoff et M. Zaleski ont convenu que le pacte de non-agression polono-russe, déjà paraphé, serait signé à Moscou dans une quinzaine de jours.

Le gouvernement polonais s'engage à ne pas en demander la ratification avant un certain délai pour permettre à la Roumanie de faire partie de cet accord.

L'AFFAIRE LINDBERGH

Flemington (New-Jersey), 18 juillet. John Curtiss, qui avait été condamné le 11 juillet à un an de prison et à 1.000 dollars d'amende pour avoir entravé l'action de la justice dans l'affaire Lindbergh, a été aujourd'hui remis en liberté sous caution.

LE RETOUR DE M. WALTER EDGE EN FRANCE

New-York, 18 juillet. M. Walter Edge, ambassadeur à Paris, doit quitter New-York demain à bord du Léviathan, pour rejoindre son poste. 11 a déjeuné aujourd'hui au Botus Club, où il etait 1 hôte de M. Karl Bickel, président de l'United Press, qui avait tenu à l'inviter avant son départ pour la France. De nombreux représentants de la presse assistaient à ce déjeuner.

!Ft EIVUE DE L A F !Efc B S S B

tt ¡; j. Il'

« m., .i .̃̃̃ ,̃»__ _.j* j- tA-« j_. nv.i;«n<;nnc /-nn t r !>/̃» ôo« nnr 1p« nn^inns alliés, i sent a disDaru. les valeurs n'existent plus. Nou:

La Suisse et les armements allemands La NATIONAL ZEITUNG, de Bâle, dont nous avons cité souvent, les examens loyaux de politique internationale, élève une véhémente protestation qui est d'ailleurs en parfaite concordance avec l'attitude qu'a prise officiellement M. Motta à la conférence de Genève la Suisse fabrique des armements pour le Reich.

Mis publiquement en cause, les milieux intéressés ont fait paraître une note où, pour se disculper, ils affirment que par cette fabrication d'armes destinées à l'Allemagne, à l'Autriche ou à la Hongrie, ils rendent service à la Suisse en atténuant le chômage. Ils allèguent aussi qu'il -est tout à fait normal de fournir du matériel de guerre aux pays « faibles afin de permettre à ceux-ci d'assurer leur sécurité contre les pays « forts ».

La National Zeitung relève avec sévérité cette manière de voir. Rappelant qu'il est établi sans contestation possible par le Prof. Ernest Bovet, par MM. Dr Imhof, Laharpe (trois personnalités suisses) que « le département militaire suisse a exporté 60.000 grenades, y compris les allumeurs, et cela à un prix fort modique » notre confrère de Bâle déclare que le caractère « neutre de l'armée suisse oblige à protester contre ce commerce profitable, mais contraire à la neutralité, et il ajoute Nous ne pouvons contribuer à assurer la sécurité des petits Etats qu'en faisant preuve nous-mêmes d'une fidélité exemplaire à l'égard du droit des peuples et en contribuant à favoriser autant que possible la solidarité juridique internationale, mais jamais en fournissant du matériel de guerre. La neutralité de la Suisse et sa situation favorable sont une tentation, surtout pour l'Allemagne, l'Autriche et la Hongrie, de transférer sur notre sol la fabrication de leurs armes parce que leur industrie de guerre subit certaines entraves. La notion de propreté en ce qui concerne la neutralité suisse exige de nous l'indépendance de tout intérêt à n'importe quelle. industrie de guerre. Et basta 1 II y a, Dieu merci, assez d'honnêteté dans la presse suisse pour que le soin lui soit laissé de susciter les décisions nécessaires et pour qu'un journal français n'ait qu'à noter sans commentaires l'incident.

Le jour anniversaire' de la Bastille, M. Albert Surier (EVEIL DE LA CORSE) « bouscule » avec

DERNIÈRE HEURE

1 L'admission de la Turpie dans la Société des Nations

Genève, 18 juillet. L'assernblée extraordinaire de la Société des Nations s'est réunie, à 15 h. 45, sous la présidence de M. Paul Hymans, ministre des affaires étrangères de Belgique. M. Edouard Herriot, président du conseil français, occupait le siège de la France, ayant à ses côtés M. Paul-Boncour.

Le président a donné lecture du projet de résolution que l'assemblée a été appelée à adopter pour l'admission de la République turque dans la Société des Nations. En voici le texte

« L'assemblée, prenant acte que le gouvernement turc accepte l'invitation que lui avait adressée l'assemblée de devenir membre de la Société des Nations

» Constatant que la République turque remplit les conditions prévues à l'article premier du pacte » Déclare que la République turque est admise comme membre de la Société des Nations et » Invite son représentant à prendre part aux travaux de la présente session de l'assemblée. » La proposition de résolution a recueilli l'unanimité des voix, c'est-à-dire 43 sur 43 présents. En conséquence, les délégués turcs, ayant à leur tête Husni Kemal, ministre de Turquie à Berne, ont été introduits et, au milieu des applaudissements, ont été conduits au banc qui leur avait été réservé. Le président Hymans a souhaité alors la bienvenue à la République turque.

« Ce n'est pas la première fois, a-t-il dit en substance, que la Turquie est présente à la Société des Nations. Elle a coopéré avec nous à la commission européenne et à la commission du désarmement. En acceptant notre invitation, la République turque a fait montre d'esprit de solidarité. Elle entre dans une famille d'Etats, unie en dépit des divergences historiques, famille qui a la préoccupation suprême de bannir les attentats par la violence et de rechercher l'organisation d'un régime d'ordre. »

Le président a pris acte de ce que, dans sa réponse à l'invitation de l'assemblée, la Turquie a affirmé que les traités déjà conclus par elle ne sont pas incompatibles avec le pacte et les obligations de la Société des nations.

>> 'Le représentant de la République turque, Husni Kemal, a répondu à la bienvenue du président. « La Turquie, a-t-il dit, pour laquelle la collaboration internationale dans la pajx et pour la paix constitue l'idéal le plus sublime, veut contribuer à sa réalisation dans la mesure de ses forces et de ses moyens. »

L'assemblée, avant de se séparer, a décidé que sa session annuelle aurait lieu le 26 septembre, au lieu du 5 septembre.

LA MORT DE THOMAS BATA

PRAGUE, 18 juillet. L'enquête sur la mort tragiue du roi de la chaussure, Thomas Bata, est terminée. Elle a été menée par une commission d'ingénieurs tchécoslovaques et par une délégation des établissements allemands Junkers. Les résultats n'en ont pas encore été publiés.

D'après la Prager Presse, la chute de l'avion aurait eu pour cause le brouillard qui fit perdre au pilote le sens de l'orientation. La nappe de brouillard flottait à une hauteur d'environ vingt mètres sauf au point même de la chute où elle touchait la terre. Ce serait en s'efforçant de passer sous cette nappe que le pilote aurait jeté son appareil contre le sol.

LA SITUATION A SAO PAULO

•̃. ̃̃ jtîsiwi'l. ,îi.

RIO-DE-JANEIRO, 18 juillet-H ÇWJelcjues escarmouches se sont produites dans la région de Sao Paulo entre les insurgés et les forces fédérales. Des escadrilles d'avions de bombardement sont arrivées dans la zone des opérations.

Mgr Joao Becker, archevêque de Porto Alegre, a lancé un appel à la population pauliste, l'invitant à rentrer dans la paix.

M. Getulio Vargas, chef du gouvernement provisoire, a parcouru le front, étant acclamé par les troupes et emportant de sa visite la meilleure impression.

Vers un apaisement (?)

RiO-DE-JANEIRO, 18 juillet. Un représentant des rebelles de l'Etat de Sao Paulo est attendu à Rio, où il doit s'entretenir avec le président Vargas en vue de la signature d'un « pacte pan-brésilien ».

ACCIDENT DE CHEMIN DE FER

MARSEILLE, 18 juillet. Au passage à niveau d'Auxerre, une rame de wagons a heurte, à 22 h-, la remorque du tramway Marseille-l'Estaque. On compte huit blessés dont une jeune fille, Mlle Sante, âgée de 18 ans, qui a dû être transportée d'urgence à l'Hôtel-Dieu.

vigueur les légendes que l'idéologie républicaine a établies au détriment de l'histoire

On sait, d'autre part, que le séjour de la Bastille n'avait rien d'infernal. Les prisonniers de rang y jouaient au bridge avec le gouverneur et les officiers. Et si, au bout de quelque temps, une mauvaise tête s'était un peu amendée, on lui donnait une permission comme à un militaire pour lui permettre daller respirer l'air du dehors. A l'expiration de ladite permission le bénéficiaire de cette faveur devait réintégrer lui-même son domicile obligatoire et passager, sous peine de se faire cueillir par la maréchaussée de l'époque et jeter au cachot, ainsi qu'il le méritait. On ne voit guère, aujourd'hui, un directeur de prison faisant la manille, la belote ou la scopa avec ses pensionnaires. Quant à la lettre de cachet tant honnie, suprême ignominie de l'arbitraire royal, elle est maintenant aux mains de centaines de procureurs, de juges d'instruction irresponsables de leurs erreurs et par lesquels, sous la dénomination de prison préventive on peut enfermer dans les innombrables geôles de la République, voire dans des maisons de fous, au fronton desquelles s'inscrit comme la pire des dérisions le mot de liberté, des individus parfaitement innocents. Si le populo d'aujourd'hui croit que ses fameux ancêtres de 89, en prenant la Bastille, ont à jamais rasé de la surface de notre pays l'abus d'autorité et les crimes politiques, cela prouve une fois de plus que sa sottise est encore plus insondable que les abîmes de la mer. Il y en aurait aujourd'hui des Bastilles à prendre Et c'est en donnant au peuple, dit souverain, l'illusion de la « liberté, de l'égalité et de la fraternité » qu'an est arrivé à ce beau résultat a Ouant à l'événement de la prise, de Bastille en luimême, on sait en quoi il consiste. Une popujace chauffée à blanc par les démagogues de l'époque se rua sur la forteresse sommant qu'on lui en abaissât le pont-levis. Si ce pauvre de Launay avait été un homme résolu il en eût fait une bouillie sanglante. Mais ce « traineur de sabre », ce « suppôt de la royauté abhorrée » était humain et pitoyable. Il négocia la reddition de sa forteresse. La foule s'y rua, massacra le gouverneur, mit sa tête au bout d'une pique. Toute la garnison subit le même sort. L'ère des temps nouveaux, ainsi que s'expriment les politiciens du parlementarisme, s'ouvrait par un crime et par une trahison de la parole donnée.

C'est pourtant cette action, qu'on devrait ensevelir dans les oubliettes de l'histoire, que l'on convie chaque année le peuple de France à célébrer par d abondantes lippées et de républicaines galipettes sur la voie publique, aux frais des contribuables, bien entendu. Mais ce qu'il y a de plus navrant, c'est que le récit de ce monstrueux forfait est le signe symbolique sous lequel, dans nos écoles, on inculquera l'amour d un régime qui pour l'arbitraire et la tyrannie songez au Fisc et à tous les dénis de justice que vous connais-

14 juillet.

Manifestations et cortèges sont interdits en Allemagne

Berlin, 18 juillet. A la suite des incidents sanglants qui se sont produits hier à Altona et dont le bilan se traduit par douze tués, soixante-quatre blessés et une centaine d'arrestations, le gouvernement du Reich, se décidant à faire usage des pleins pouvoirs qui lui ont été accordés par le prësident d'Empire, a interdit, jusqu'à nouvel ordre, les manifestations et les corteges en plein air. Il annonce, en même temps, qu'il n'hésitera pas, le cas échéant, à prendre des mesures radicales pouvant aller jus- -1 qu'à décider qu'à l'avenir tout individu qui, sur la voie publique, sera trouvé porteur d'une arme prohibée, pourra être fusillé sur-le-champ.

Ces incidents, les plus graves qui se soient déroulés en Allemagne depuis ces dernières années, ont provoqué une profonde émotion dans tout le pays. Comme on le déclare dans les milieux politiques modérés, « ils constituent un nouveau signal d'alarme pour tous ceux qui, en Allemagne, ont des responsabilités politiques ».

A quelques jours à peine des élections au Reichstag, on constate dans le pays une surexcitation des esprits telle qu'on ne l'avait jamais vue jusqu'à présent. La droite allemande réclame à grands cris des mesures draconiennes contre ce qu'elle appelle « le terrorisme communiste». Les nationaux-socialistes, en particulier, demandent instamment que le gouvernement du Reich proclame « l'état d'exception » forme mitigée de l'état de siège qui placerait le pouvoir exécutif entre les mains du ministre de la Reichswehr.

On affirme, d'autre part, dans les milieux racistes, que si ceux-ci n'obtiennent pas la proclamation de l'état d'exception, Hitler revendiquerait pour son parti le droit de s'armer, «afin de se défendre». Par contre, de source autorisée, on déclare à cet égard que le gouvernement s'opposera à ce que les partis ou les organisations politiques s'arrogent le droit d'armer.

Par ailleurs, dans les milieux politiques de gauche, on insiste pour que le gouvernement du Reich interdise à nouveau le port de l'uniforme des partis politiques. On estime, en effet, que l'abrogation de l'ordonnance interdisant le port de l'uniforme des partis politiques a contribué, dans une large mesure, à provoquer les incidents sanglants de ces derniers jours.

CONFERENCE GOUVERNEMENTALE JAPONAISE

TOKIO, 18 juillet. De l'Agence Rengo A l'occasion de l'ouverture d'une conférence gouvernementale, qui se tient cette semaine à la présidence du conseil, le premier ministre, le vicomte Saito, a souligné, au cours d'une allocution, l'importance qu'il y a à ce que le peuple japonais réagisse pour trouver par ses propres moyens une solution aux difficultés actuelles, plutôt que de compter seulement sur les mesures de secours du gouvernement. Courage et économie, tels doivent être les mots d'ordre du moment, sans lesquels les projets élaborés par le gouvernement n'auraient guère d'efficience.

M. Takahashi, ministre des finances, prenant ensuite la parole, a déclaré que la renaissance économique ne doit pas se traduire par une simple accumulation d'argent, mais bien plutôt par l'aisance de la circulation monétaire. Le ministre a ajouté qu'en raison de la dépression générale, les recettes budgétaires étaient tombées au-dessous de toute attente et avaient rendu inévitable une émission de bons pour parer au déficit. En concluant, M. Takahashi a exprimé le très ferme espoir que le peuple japonais fera tout ce qui lui sera possible pour amener une restauration de l'économie nationale, consolidant ainsi les assises de la prospérité du pays.

M. Uchida, ministre des affaires étrangères, a déclaré de son côté que la naissance d'un nouvel Etat mandchou est une conséquence de la décomposition politique de la Chine, et pour ce qui est de ce nouvel Etat si solidement établi, le gouver- nement japonais n'a pas d'autre désir que le voir se développer dans la paix et la prospérité. M. Uchida a ajouté que le gouvernement japonais s'était déjà tracé les grandes lignes de sa politique à cet égard dès que l'heure en sera venue, et il espère que ce sera le plus tôt possible, le Japon reconnaîtra le Man Tchéou Kouo M. Uchida a dit néanmoins en matière de conclusion qu'en touté sincérité, il ne pouvait absolument pas dire à quelle date exacte le Japon pourrait reconnaître le nouvel Etat.

APRES LA GRANDE SEMAINE

La Grande Semaine passée, on aurait tendance à croire que la saison de Paris est terminée. Erreur. Pour s'en convaincre, il n'est que de considérer le grand nombre de femmes élégantes et jolies qui fréquentent tous les lieux à la mode, tous les endroits élégants. Toutes, d'ailleurs, viennent, à l'heure du thé, au théâtre, ou à l'heure du souper, à bord de la nouvelle 6 CV 6 cylindres Rosengart, l'élégante voiture de l'élégante.

sez laisse loin derrière lui les méfaits de ce qu'on appelle l'ancien régime.

M. Surier conclut excellemment « quand les moralistes du peuple enseignent à des enfants que la prise de la Bastille fut un acte héroïque qui ouvrit au monde les portes du bonheur, ils mentent ou eux-mêmes ne connaissent pas la véritable histoire, la seule qu'ils devraient avoir mission d'enseigner. n

Mais sur cette manière d'enseigner l'histoire, sont fondés les intérêts d'une secte, des milieux dirigeants, des partis gouvernants. Cette conception frauduleuse de l'ancienne France et des événements de 89 est par exemple immédiatement à la source d'élections comme celles de mai dernier. Ce qui revient à dire qu'on ne pourra recréer une communauté nationale solide et durable, non seulement sans réformes sociales, mais sans un renouveau puissant des études historiques, jusque dans le cadre local.

L'opinion américaine et les dettes Le correspondant du PETIT PARISIEN à NewYork, M. Pierre Dénoyer, présente comme traduisant « admirablement les idées de l'Américain moyen, un article de l'ancien président Coolidge, publié par un organe de Hearst, le Cosmopolilan Le «président de la prospérité» réfute les divers arguments qui ont cours en; Europe pour justifier une annulation des dettes. Prétend-on que les Etats-Unis sont entrés tard dans la guerre, ont éprouvé des pertes légères comparées à celles 'des autres grandes puissances et devraient, par suite, prendre une part plus grande aux frais de sa liquidation ?

Chaque nation doit faire ce qu'elle s'est engagée à faire, répond M. Coolidge. Nous n'avons jamais convenu de faire face aux dépenses d'autres nations. On ne peut maintenant nous demander de prendre une participation plus grande aux frais. Payer davantage parce que nous sommes arrivés tard, cela reviendrait à dire que nous devrions payer une amende parce que nous n'avons pas été parmi les premiers à troubler la paix du monde. Nous n'avons fait aucun accord avec d'autres puissances par lequel nous recevions, ou transferions à d'autres pour notre propre avantage, des biens ou des territoires appartenant à nos adversaires. Nous n'avons cherché aucun avantage matériel. Nous n'avons pas de sympathie pour l'autocratie nous sommes en faveur de la liberté individuelle. Nous avons combattu du côté les influences prépondérantes favorisaient cette politique. Nous n'avions envers aucun pays l'obligation d'entrer en guerre à son côté parce qu'il avait un gouvernement libre, etc., etc.

Après s'être ainsi longuement étendu sur le carac-

Les premiers résultats des élections roumaines

Bucvrkst, 18 juillet. Les calculs compliqués que nécessite la loi électorale en vigueur, pour le partage des sièges entre les candidats, ne permettent pas encore d'établir les résultats officiels des élections, qui ne seront connus que demain. Toutefois, les statistiques provisoires laissent voir que la Chambre future sera composée, approximativement, de la façon suivante

Nationaux-paysans (Maniu et Mihalake), 286 à 288 sièges libéraux (M. Duca), 29 à 30 jeunes libéraux (Georges Bratiano), 12 à 13 parti paysan (docteur Lupu), 11 à 12 parti hongrois, 9 à 10 ligue antisémite (Cuza), 9 a 10 sociaux-democcates, 7 à 8 parti national agraire (Goga), 6 à 7 Garde de Fer (antisémite), 4 à 5 coalition JorgaArgetoïanq, 4 parti du maréchal Averesco, 4 à 5 Israélites indépendants, 4 à 5.

Comme on le voit, la coalition Jorga-Argetoïano et le parti du maréchal Averesco qui, jusque trois heures du matin, n'avaient pas encore réuni le nombre de voix nécessaires pour être représentés au Parlement, réussissent, d'après les derniers résultats provisoires, à obtenir quatre sièges chacun, tandis que les communistes restent au-dessous du quotient indispensable pour obtenir un seul siège. Ces résultats ne pouvant subir, par la suite, que de légères modifications, on peut d'ores et déjà envisager que, dans la Chambre future, le gouvernement disposera de 280 à 287 sièges, tandis que les partis d'opposition, même dans l'hypothèse où ils feraient bloc, bénéficieraient d'une centaine de sièges.

Les résultats des élections ratifient pleinement le choix que le roi, dans une rigoureuse application des règles constitutionnelles, a fait, en appelant au pouvoir le parti national-paysan. D'autre part, les milieux politiques s'accordent à reconnaître que M. Vaïda Voïvode, président du Conseil, a respecté l'engagement d'assurer des élections libres. Le nombre des voix, ainsi que les mandats réunis par le principal parti de l'opposition. les libéraux dirigés par M. Duca, confirme ce fait. ̃̃"̃

Eh effet, le parti libéral qui, coalisé avec le gouvernement Jorga-Argetoïano, avait réuni, aux dernières élections, 80 mandats, en aura maintenant environ 30. La perte de 50 sièges s'explique par l'appui que ce parti a donné à la formation JorgaArgetoïano, ainsi que par le handicap dans lequel il s'est trouvé, en raison de la scission opérée par les jeunes libéraux de M. Georges Bratiano, qui disposeront de 12 mandats.

LES ETATS-UNIS ET LE CANADA CONCLUENT UN ACCORD

POUR LES TRAVAUX DU St.LAURENT

WASHINGTON, 18 juillet. Le traité entre le Canada et les Etats-Unis prévoyant l'entreprise des travaux de développement du Saint-Laurent a été signé aujourd'hui par M. Stimson, secrétaire d'Etat américain, et M. Erridge, ministre du Canada à Washington.

Le plan, qui prévoit une dépense de 200 millions de dollars, partagée entre les Etats-Unis et le Canada, comprend la construction d'un ou deux barrages permettant de porter à environ 8 mètres de profondeur la voie navigable du haut Saint-Laurent. Il comporte en outre l'installation d'un poste de force motrice hydro-électrique de deux millions de chevaux. L'élargissement" du canal de Welland reliant les lacs Erié et qui fait partie du projet, a déjà été exécuté au Canada au prix de 125 millions de dollars.

Un des principaux avantages du projet est qu'il permettra aux paquebots; '&e se rendre directement aux grands lacs. Il procurera du travail à des milliers de Canadiens pendant plusieurs années. Commentant aujourd'hui la signature du traité, le président Hoover a déclaré qu'il représentait la plus grande amélioration intérieure qui ait jamais e!é entreprise dans le continent nord-américain. L'exécution de ce projet, a-t-il ajouté, aura une infiuence très favorable sur le développement de l'agriculture et de l'industrie dans le Middlewest. LA VISITE A BERLIN DE M. BUTLER, DIRECTEUR DU B. I. T.

BERLIN, 18 juillet. M. H. P. Butler, le nouveau directeur du B. I. T., est arrivé à Berlin pour rendre visite au gouvernement allemand à l'occasion de son entrée en fonctions. Il profitera de son séjour à Berlin pour s'entretenir avec les milieux gouvernementaux de différents problèmes actuels. M. Butler a été reçu par le ministre du travail du Reich. Il rendra visite demain au chancelier von Papen et au ministre des affaires étrangères.

tère des obligations contractées par les anciens alliés, M. Coolidge s'efforce de démontrer que leur paiement n'eut pas de conséquences fâcheuses pour le commerce des Etats-Unis.

Après avoir conclu des accords et quand les versements commencèrent à nous être faits, notre commerce extérieur et le commerce international en général s'épanouirent. Personne ne peut dire si l'épanouissement aurait été plus grand ou moindre en cas d'annulation des dettes, mais tout le monde doit admettre que leur paiement ne fut pas un empêchement majeur à un excellent commerce extérieur.

Le président Coolidge justifie par deux raisons son opposition à une annulation des dettes. D'abord cela n'augmenterait pas le pouvoir d'achat, aux Etats-Unis, des pays européens.

Faire remise des dettes à nos débiteurs, dit-il, ce serait donner un subside direct de plus d'un quart de milliard de dollars par an à des gouvernements étrangers dans le but d'inciter leurs populations à commercer avec la n6tre. Ces peuples étrangers étant soulagés de ecrtains impôts, on suppose qu'ils auraient plus d'argent à dépenser. Mais comment pouvons-nous être sûrs qu'ils le dépenseraient ici ?

L'autre raison invoquée par M. Coolidge est le corolla ire de la première. Les Etats-Unis prenant à leur charge le service des emprunts contractés pendant la guerre pour prêter aux gouvernements européens, il faudrait imposer des taxes nouvelles au contribuable américain. ¡ Cela augmenterait notre coût de production. Les marchés naturels où les pays européens achèteront seront ceux où les prix seront les plus bas. Au lieu de pouvoir mieux faire face à la concurrence mondiale et de vendre plus de marchandises en Europe, nos coûts de production seraient probablementsi élevés que J'Europe trouverait non seulement des produits meilleur marché dans d'autres pays, mais serait plus capable qu'aujourd'hui de nous concurrencer dans les pays extra- européens. r i-

On peut critiquer les arguments de M. Coolidge, dé- montrer qu'ils sont spécieux. Personne n'empêchera qu'ils aient un poids considérable dans l'esprit des masses américaines.

Un récent éditorial du NEW YORK HERALD, anime d'un esprit très différent de celui de M. Coo- lidge, fait comprendre aussi combien l'opinion américaine est peu préparée au règlement souhaité Nous recevons constamment des lettres d'Américains sur la question des dettes de guerre rappelant que si les nations européennes ne paient pas leurs dettes aux Etats-Unis, le contribuable américain doit le faire. Comme beaucoup d'autres Américains, nos corres- pondants ont été amenés à se demander pourquoi les Etats-Unis supporteraient la perte. La question aurait pu être posée en 1927 ou en 1928. En 1932, ceux qui la posent semblent oublier que la perte a déjà eu lieu. Nous la supportons aujourd'hui. Il ne s'agit plus de se demander si nous devons annuler ou continuer à recueillir des versements. Les collectes ont cessé, l' « ar-

LA MORT DE M. JUSSERAND

J.f, ¡

Les condoléances de M. Herriot Dès qu'il a appris la mort de M. Jusserand, ancien ambassadeur de France à Washington, M. Edouard Herriot s'est fait inscrire au domicile mortuaire par MM. Bollaert et Alphand, directeurs de son cabinet.

Déclaration du général Pershing

Informé de la mort de M. Jusserand, le général Pershing, actuellement à Paris, a fait à l'Associiàted Press la' déclaration suivante l « Je suis très vivement peiné de la mort de YàtAbassadeur Jusserand. Le défunt laissera le souvenir, dans l'histoire française et américaine, d'un grand ambassadeur, en particulier pour son œuvre magnitique à Washington pendant la guerre. Il s'était tout entier consacré à la tâche d'établir une solide amitié franco-américaine, qu'il croyait essentielle au bonheur et à la paix du inonde.. ̃ r .̃̃ » Puisse sa disparition rappeler à tous la nécessité de maintenir toujours intact un vif esprit d'e coopération et d'amitié entre nos deux pays. > L'émotion à Washington

Washington, 18 juillet. La mort de M: Jusserand a été unanimement ressentie dans les milieux diplomatiques et gouvernementaux. Mais, <saiis doute, la triste nouvelle n'a touché personne autant que M. Stimson, secrétaire d'Etat, qui était un ami personnel du défunt.

M. Jusserand a été ambassadeur de France ?i Washington pendant 23 ans, de 1902 à 1925. Il dut quitter son poste pour raison de santé. Il a laissé à tous ceux qui l'ont connu le souvenir d'un diplomate dont les relations avec le gouvernement -auprès duquel il était accrédité furent toujourspreintes d'un idéal généreux, d'une entière franchise et d'un haut patriotisme. ^| M. Stimson a déclaré

« J'apprends avec un profond regret le décès de M. Jusserand. Aucun homme ne fit plus que lui, à une époque récente, pour cimenter les relations amicales qui existent traditionnellement entre la France et les Etats-Unis. Comme ambassadeur à Washington de 1902 à 1925, il devint, au sens propre, une personnalité nationale aux Etats-Unis. Au cours de ses relations avec notre gouvernement, il incarna dans les rapports diplomatiques un idéal élevé de franchise et de probité. Sa culture approfondie, son talent littéraire lui valurent une réputation mondiale hors du champ même de sa proféssion. Après son retour en France, il continua, par des articles, par des discours, à manifester, un grand intérêt pour les affaires américaines et le maintien des relations amicales entre la France et les Etats-Unis, Je suis profondément ému d'apprendre, par les déclarations frites ce matin par Mme Jusserand, que ses dernières paroles furent pour exprimer son amour à l'égard de l'Amérique. Les nombreux amis qu'il compte dans ce pays regretteront le départ de ce grand diplomate, qui fut aussi un grand homme de lettres. î>

Le président Hoover et M. Stimson ont adressé des messages de sympathie et de condoléances à Mme Jusserand.

L'impression à Londrea

LONDRES, 18 juillet. La nouvelle de la mort de M. Jusserand, ancien ambassadeur de France, et qui fut conseiller d'ambassade à Londres, a causé une vive émotion dans les milieux diplofli'latiques et politiques, où il était considéré comme uii des meilleurs amis de l'Angleterre et comme un homme qui connaissait aussi bien la Grande-Bretagne qu'un étranger peut la connaître.

ATTENTAT CONTRE LE MINISTRE DE LA GUERRE DE FINLANDE

Helsingfors, 18 juillet. Le ministre de^l» guerre, M. Salo Labdensao, a été l'objet d'un attentat qui a heureusement échoué. A 5 heures du matin, des radicaux ostroboshniens ont pénétré dans la maison de campagne que le ministre occupe à Lapuo. M. Labdensao, qui avait été prévenu de ce qui se tramait contre lui, avait réuni sous son toit quelques amis et des policiers. Quand les conspirateurs se virent reçus à coups de revolver, ils prirent la fuite. L'un d'entre eux = çependant a pu être arrêté.

MOUVEMENT ADMINISTRATIF

Sont nommés

Secrétaire général de la préfecture de Maine-etLoire, M. Belliard, sous-préfet des Andelys Sous-préfet des Andelys, M. Philip, sous-préfet de Péronne Sous-préfet de Péronne, M. Combes, sous-préfet aq Provins .p. l, >l, !• Sous-préfet de Provins, M. Connet, secrétaire, gtîr. néral de préfecture,' attaché à la préfecture de la Seine. ̃

Valentine Tessier entends-tu le vivat

Faire trembler les murs du théâtre Jouvet, > Car -ta grâce a vaincu celui qui vint, te vit Déesse Destrooper n'est pas le moins dévot Qui d'un manteau pour ta gloire se dépourvut. 14, boulevard Haussmann.

gent » a disparu, les valeurs n'existent plus. Nous n'avons plus affaire à un débiteur solvable. Nous sommes en présence d'un désastre. Il n'y a plus qu'un résultat en vue et c'est comment nous pouvons recouvrer la plus forte somme sur une longue balance provenant d'un écroulement dont aucun peuple n'est personnellement responsable. Aussi longtemps que la question des dettes sera discutée d'après des raisons morales, soit par les Européens soit par les Américains, elle n'offrira aucun espoir de solution. Quand cependant elle est examinée d'après des raisons propres à l'intérêt américain, une question vraiment valide ds politique surgit. Il devient de plus en plus certain que l'insistance américaine pour un complet paiement de^. la dette n'aurait pour résultat qu'un manquement Jcprpplet de la part des débiteurs, ce qui voudrait aire qùV nous nous mettrions dans le cas de perdre toute chance de paiements futurs, et nous souffririons de plus une perte encore plus grande par la disparition de la confiance et l'ébranlement de toute la structure duçonimerce international, comme celle du change. La politique américaine doit vraiment s'attribuer une meilleure fin. Presque tout le monde est d'accord pour admettre qu'il ne s'effectuera aucun paiement, tout au moins pendant un an ou deux ans. Notre politique devrait donc songer au moment où il sera possible de recevoir un acompte et s'en assurer le maximum. 'Pour cela, nous devons être prêts à réduire et à remodeler >1 a vieille structure de la dette.

Les deux points de vue qui se partagent (inégfl- lement) l'opinion outre-Atlantique étant ainsi marqués, retenons le conseil qui termine l'article de M. Dénoyer dans le Petit Parisien'

Il est essentiel que notre pays fasse, au cours des mois prochains, tous les efforts compatibles avec sa 'dignité pour se concilier la sympathie des Etats-Unis. On se rend mal compte des répercussions fâcheuses qu'a sur les esprits américains le mouvement de dénigremeni, de défiance, de critiques systématiques que la plupart des observateurs rapportent d'Europe depuis quelques mois. Les attaques nombreuses que l'on relève dans, certains journaux français contre les Etats-Unis, à tout propos et hors de propos, entraînent ici des contre-mouvements peu favorables à la cause de la France, accu-– sent un sentiment de désaffection que regrettent tous les Américains francophiles.

Rien ne contribuerait à créer une atmosphère propice à un règlement satisfaisant des dettes européennes comme l'arrêt des manifestations américanophobes qu«.r, les Américains visitant l'Europe relèvent avec amer-i tume. II nous reste à regretter que les Américains francophiles n'aient pas plus de part au gouvernement de leur nation. E

̃ '̃'•̃̃• :'L i

Maurice Noël.


LIBERATION DES MILITAIRES de la 2e fraction

du contingent 1930

Lë ministre de la guerre, désireux de commenter dès 1933, dans toute la mesure du possible, l'application- des dispositions qu'il a prevues dans le projet de budget de 1933 et qui ont été sanctionnées par le Parlement, a décidé de fixer les opérations de libération de la classe aussitôt après l'achèvement des exercices de septembre dans les camps et le retour des troupes dans leurs garnisons, c'està-dire à partir du G octobre.

0: trouvera ci-dessous un extrait des instructions adressées par M. Paul-Boncour aux généraux commandant les régions.

Les opérations de libération des militaires de la deuxième fraction du contingent 1930, ajiui que des militaires qui ont satisfait à leurs obligations d'activité à la même date auront lieu du 6 au 8 octobre 19S2.

En ce qui concerne les troupes d'Algérie-Tunisie, jl appartient au général commandant le 19° corps d'armée et au général commandant supérieur des troupes de Tunisie de régler la mise en route des nu'"aires libérables.

Le rapatriement des militaires français libérables actuellement au Maroc et au Levant a fait l'objet d'instructions particulières.

Les prescriptions concernant la libération du contingent de l'Algérie-Tunisie revenant en France seront applicables aux militaires libérables originaires d'Algérie-Tunisie-Maroc et Levant faisant leur service en France et rentrant en Algérie-Tunisie, au Maroc et au Levant.

Les dispositions qui précèdent s'appliquent aux militaires libérables appartenant aux formations ue l'aéronautique.

LA SAISON

De CHANIONIX. La saison bat son plein à Chatnonix-Mont-Blanc et la célèbre station alpestre voit s'accroître cet été le nombre des fervents de la montagne qui viennent y goûter le repos, les plaisirs de l'altitude et de l'air pur. Chaque jour on peut voir une foule élégante et nombreuse fréquenter la plage miniature de Chamonix où les fervents de la natation s'ébattent dans k lac où se mire le Mont-Blanc.

Le tennis est cette saison très à la mode à Chamonix, faisant ainsi concurrence à l'alpinisme, et la jeune mais très active section de tennis, du Club, des sports alpins voit ses efforts couronnés de succès. En effet, après avoir déjà, organisé plusieurs rencontres amicales, cette section organise une grande quinzaine de tennis^ gui /débutera par un tournoi de juniors. Ce tournoi d'une formule très. peu répandue groupera tous les jeunes gens et jeunes filles de moins de zeize ans. Du 18 au 24 juillet aura, lieu sur les courts chamoniards un grand tournoi réglementé par la F. F. de L.-T. et qui réunira un lot important de joueurs classés. On dit déjà que la finale du simple d?Ties se disputera entre deux ou trois des meilleures raquettes féminines du monde. D'autre part, la présence de plusieurs première série est déjà assurée. Nous parlerons plus longuement prochainement de ce tournoi. Parmi les grands fervents de l'alp:nisme, nous avons pu apercevoir, ces jours derniers, Mlle Fitz-Gérald, qui fut la première femme qui réussit l'ascension de l'Aiguille de la République M. Alexander, grand fervent de Chamonix, et dont les randonnées en haute montagne ne se comptent plus. Mr Edy Stefer, coutumier, lui aussi, de nos hautes montagnes, est de passage dans la vallée. Nous avons également rencontré le professeur Koetser, un des familiers de la Cour de Hollande, accompagné de Mme Koetser, qui, comme chaque année, sont venus faire un séjour à Chamonix.

Le troisième congrès international d'alpinisme, qui doit se dérouler dans le majestueux décor des hautes montagnes, ne peut manquer d'obtenir le plus vif succès, et déjà les demandes d'inscriptions sont très nombreuses. Le Comité d'organisation s'occupe activement de préparer une réception des plus grandioses aux alpinistes du monde entier qui viendront assister à ce congrès. Du LIDO DE VENISE. -La saison du Lido est cette année tout aussi brillante que par le passé. L'Excelsior Palace, le centre le plus élégant de cette île enchantée ne cesse de recevoir de nouveaux hôtes appartenant îi la haute société cosmopolite. Il est vrai qu'il existe peu d'hôtels dans le monde jouissant, au point de vue balnéaire, de semblables privilèges. Comme il s'élève sur la plage qui lui est réservée, on peut directement accéder de ses appartements privés aux luxueuses cabines, charEiants petits bungalows qui sont une des élégantes caractéristiques du Lido. La « Taverne des Pyjamas est le restaurant original où l'on se réunit à l'heure du lunch. On y admire les dernières créations des couturiers dont les pyjamas et les costumes de plage contribuent à l'élégance de ce rendez-vous mondain.

De nombreuses fêtes ont été prévues pour cette année à PExcelsior. La plus importante est le festival du cinéma quinze soirées au cours desquelles seront présentés les derniers films sortis de tous les studios de France, d'Amérique, d'Angleterre, d'Allemagne et de Russie. Sur les immenses terrasses dominant la mer, on assistera au spectacle des plus grandes actualités cinématographiques internationales dans leur version intégrale. La plupart des films seront inédits, les autres n'auront été passés jusque là que dans les salles d'essai. Les stars et les grands producteurs assisteront aux projections. On parle des noms les plus célèbres de l'écran. L'Excelsior sera certainement, cet été, un point d'attraction pour le monde de la cinématographie et la foule élégante et cosmopolite. 7 Un maréchal des logis

renversé par une automobile

Avenue Sylvestre-de-Sacy, l'auto de M. LeroyBeaulieu, 94, avenue Kléber, a renversé le maréchal des logis Le Hénauff, porte-fanion du général Gamelin, demeurant à l'Ecole militaire. Le maréchal des logis, qui a la jambe droite fracturée, a été admis au Val-de-Gràce.

Feuilleton de FIGARO du 19 juillet 1932 <7)~~

SIBYLLE

ou.

LE DERNIER AMOUR

L'amour est une passion en désir.

'">'̃-̃̃̃ '• DANTE. '•

LIVRE II MANUSCRIT D'HUBERT DE Miêges Premier Cahier

(Suite)

J'oublie que mes questions demeureront sans réponse. Je ne sais plus rien de vous, et je m'aperçois avec douleur que je n'ai rien de vous, sauf des billets d'invitation pas une image, et pas même an de ces souvenirs que, jeune homme, on ose réclamer pour les mettre dans un coffret, un de vos gants de cheval, un de vos gants de soirée, un mouchoir, un de ces accessoires de cotillon que distribuait le marquis de Caux, une fleur, un rien qui vous ait appartenu, qui vous ait touchée. Je ne suis plus à l'âge où l'on mendie ces babioles et je comprends mieux maintenant toute leur importance. Vous souriez et je vois si bien votre sourire. V Notre amour, me répondez-vous, car j'entends toutes, ses inflexions, notre amour est bien au-dessus de tout cela. Notre amour est si beau qu'il se suffit à lui-même et n'a besoin d'aucun secours.» » En êtes-voiis bien sûre ? Votre prénom même doit rester secret, et vous n'êtes plus ici que mon amour, i^on tendre amour, mon dernier amour. En, êlesyous si sûre, et ne pensez-vous pas que les signes

LA TROISIÈM E3 I ÇTO.1 RE

L'Ami du Peuple, dans son édition du soir, a publié hier l'important article que voici M. Léon Blum remet ça.

Déjà, au cours de la séance nocturne où se dénoua l'étreinte cartelliste, le leader socialiste, monté à la tribune, avait révélé, par la vivacité de son chagrin, l'étendue des espérances antifrançaises que son germanisme avait fondées sur une alliance parlementaire des éléments internationalistes et radicaux.

Mais, même dans ses désespoirs les plus. ,vio-, lents, M. Léon Blum reste lucide. Ce qui, chez les autres, prépare les renoncements de la désignation ou les extrémités de la révolte, ne lui dicte, à lui, que l'envie de réussir là où il a, une fois déjà, échoué. M. Herriot ayant refusé de faire avec lui plus que le bout de chemin qui sépare les urnes du succès électoral, M. Blum aurait pu laisser le chef du gouvernement s'engager sur la grande route nationale et demeurer, lui, dans cette sombre forêt de Bondy de l'Internationale où vivent pêle-mêle, avec quelques idéologues naïfs, les financiers qui mènent le monde.

M. Blum a préféré courir derrière M. Herriot. Par adjurattons et menaces, par l'évocation des luttes menées en commun ou du spectre Bergery, il n'a cessé d'offrir aux radicaux l'occasion de faire alliance avec son parti contre la patrie. Battu sur la question des grandes manœuvres et des périodes de réserve, il porte son effort sur Genève. Le vote de l'autre nuit perdrait, en effet, toute importance si le plan Hoover, qui ne tient aucun compte des exigences de la sécurité territoriale française, réussissait à nous désarmer. Il faut donc que le plan Hoover soit adopté à Genève. Et l'on peut voir dans le Populaire, journal rédigé en français, par des Français et publié en France, ce spectacle, indécent M. Blum apportant l'aide de sa dia-

La Vie Religieuse ° Conversion

L'Osservatore Romano relève que les statistiques établies par la Congrégation de l'Eglise orientale, durant l'année écoulée, 23.000 personnes appartenant à différents rites orientaux se sont -converties au catholicisme. Dans ces chiffres, sont compris 8.000 ^acobites de Malabar qui sont venus à l'Eglise catholique, à la suite de la conversion de leurs évêques, NN. SS. Mar Ivanios et Mar Théophilos. Nouveaux missionnaires

Hier matin, s'est déroulée en la basilique SaintAntoine, la cérémonie de la remise du Crucifix à 23 missionnaires franciscains qui partent en mission en Chine et au Japon.

L'office a été célébré en présence d'une foule considérable par le général des Franciscains, le Père Mariani.

Parmi les nouveaux missionnaires se trouvent un Français, trois Italiens et plusieurs Américains du Nord.

Le Catholicisme au Maroc

RABAT, 18 juillet. £e,,yjçariat apostolique du Maroc sera incessamment 'uivisé en trois évêchés ayant pour sièges Rabat, Casablanca et Fez; celte décision serait justifiée par l'augmentation; rapide du nombre des fidèles eL surtout par celle du nombre des centres à desaerVff." `

̃.

GAZETTE DES TRIBUNAUX

La Banque ouvrière et paysanne

Le tribunal correctionnel, présidé par M. Delegoyne, a aujourd'hui rendu son jugement dans cette affaire.

MM. Cellier, Garchery, députés Jodin, Deuplech, qui avaient accepté le débat contradictoire, ont été, pour infractions à la loi sur les sociétés, condamnés à 200 francs d'amende.

M. Marane, maire d'Ivry, président du conseil d'administration de la banque et fondateur de la B. O. P., a été condamné à un an de prison et 2.000 francs d'amende.

G. C.

"̃̃̃ ̃̃ smNPABp

.y-

..al,.3Â41~ *c'

MOTOR OÏL. est recommandé

officiellement par

BUGATTI

L'Economique S. A 82 Champs Elysée», Parh.

sensibles nous soient nécessaires ? Le moindre, ce | soir, me serait si doux.

*̃̃̃

-t

Sans doute le souvenir m'apporte-t-il ses consolations. sa langueur ensemble et son réconfort. Je n'ai oublié aucune de vos paroles. Je me rappelle avec exactitude touies nos causeries, tous nos longs entretiens, tous les propos que nous avons échangés depuis tant d'années, mais surtout les deux dernières. J'en retrouve fldèlement les décors votre salon ou le mien. Saint-Cloud, Fontainebleau ou Compiègne, le Bois de Boulogne et ce coin perdu, proche la Closerie des Lilas, que nous avons découvert, où personne ne peut soupçonner notre présence, où nous ne rencontrons personne, sauf des couples qui cherchent, comme nous, l'oubli et qui, n'étant pas du même monde, ne peuvent nous reconnaître. Vous n'avez pas voulu que j'en aménage un autre. Vous n'avez pas 'voulu donner un foyer à notre pauvre amour nomade. Et cependant vous m'avez dit Quoiqu'il arrive, ne doutez jamais de moi. Je vous le défends. » C'était presque solennel dans votre bouche, cette 'déclaration. En' ce; temps-là, cette bouche me semblait inaccessible. Pourtant vous me l'avez donnée la première, comme un cadeau royal, si fugitif, en m'ordonnant de fermer les yeux. Et puis, vous ne me l'avez plus refusée.

Plus tard, le mois dernier vous m'avez fait cette déclaration contradictoire « Je vous aimerai toujours et je ne serai jamais à vous. Il me semble qu'on décrit ainsi l'enfer et le paradis. Toujours, jamais. Souffrir toujours; guérir, jamais. J'accepte de ne pas guérir de vous. Mais je déteste la souffrance. Alors, comme je rotestais, vous avez atténué, un peu, votre rigueur, avec un de ces délicieux sourires qui creusent des fossettes sur vos joues « Jamais n'est peut-être pas absolun.ent sûr dans la bouche d'une femme. Et toujours ? Toujours, oui. dans la mienne. »

lectique à M. Hoovepï et ëpcourkgeant ce dernier à lier te sort de notre dette a"ù sort de notre armée et à faire du renoncement de la France à ses moyens défensifs la contre-partie du renoncement de l'Amérique à sa créance sur nous Ah comme on comprend, devant une telle attitude, l'énergie avec laquelle le fondateur de l'Ami du Peuple, /François Coty, inscrivait au n'ombre des devoirs politiques les plus urgents celui « de chasser M. Blum des positions officielles » occupées par lui dans notre pays Et eomilïe on à le droit dese réjouir quand on constata qjie; ta patriotique action que s'est imposée le folitiateur de l'Ami cfu Peuple ne marque que des 'victoires. François Coty n'a jamais sous-estimé; en effet, la valeur intellectuelle que M. BÎUm aurait pu dédier au pays et qu'il a malheureusement mise au service de ta dislocation nationale, avec écririons-nous, si nous Tosïons une sorte « d'héroïsme ». '̃'̃ .̃' c Je vous tiens pour le plus dangereux adversaire des intérêts de ma, patrie », disait déjà, en 1928, François Coty à M. Léon Blum, au moment qu'il travaillait à donner au peuple français un grand journal indépendant Et c'est bien parce, qu'il savait te chef socialiste « pleinement conscient de son but et de ses actes » qu'il entendait le combattre sur tous les points stratégiques: de la pensée et de l'action politique pu sa malfaisance s'était installée.

M; Blum bénéficiait du prestige d'être dépr*;é de Paris. On se souvient avec quel succès décisif le fondateur de l'Ami du Peuple S'employa à le faire battre dans sa circonscription et à le rejeter de la capitale prestigieuse sur la ligne de repli de Narbonne.

M. Blum utilisait avec un art consommé, pour le compte et profit de l'Internationale socialiste, lès "forces destruction du commu-

? <̃̃̃̃̃: ïUK '.̃̃ ̃ ':)̃:̃̃̃: '-̃:̃

^«PRGWETHEE»

NE SERA PAS RENFLOUE

M. Georges Leygues a reçu M. Henri Faure, ancien ingénieur en chef du génie maritime, qui a relevé en 1905 et en 1909 le Farfadet et le Latin, et en 1927 l'épave de la Liberté.

M. Leygues s'est longuement entretenu avec lui. Faisant "appel à sa longue expérience, il lui a demandé si des moyens nouveaux pourraient être mis en œuvre pour renflouer le Prométhée. M. Faure a envisagé différentes hypothèses levage par flotteurs; insufflation d'air, emploi simultané des deux- procédés, etc.- e signalé les aléas et les dangers de l'entreprise.

Il a émis l'avis que par 75 mètres de fond,, dans un endroit mer est ..souvent démontée et où régnent des courants violents, Popération de relevage serait très difficile et très onéreuse et qu'il était impossible d'en garantir le résultat. Cet avis concorde, dajis.ses grandes lignes, avec celui du technicien anglais, il. Cox, précédemment consulté par le ministre. Dans ces conditions, et bien qu'aucune décision ne soit encore officiellement prise, il paraît désormais certain que l'on n'essaiera pas de renflouer le Prométhée. Remerciements aux: sauveteurs italiens M. Georges i LeyguesK,minisIpe;sde ta marine, a ̃reçu, rué Royale, le ^cpnimandcîur Quaglia, venu passer quelques jours 'Paris.

Le ministre à, exprîiiié à Périlinerit Président de la Société Sorima la gratitude de la marine française et la sienne pour le concours si précieux et si désïntéfcessé apporté par lui aux travaux du Prométhée.

M. Georges Leygues a également félicité le commandeur Quaglia pour les manœuvres hardies, rapides et précises des scaphandriers de l'Artiglio et du Rostro.

LA CONVENTION D'OUCHY

Genève, 18 juillet. La convention internationale pour l'abaissement des barrières douanières, qui avait été paraphée à Ouchy le 16 juin par les représentants des Pays-rBas,, ;du Luxembourg et de la Belgique, a ^té approuvé par ïés différents gouvernements intéressés:

En conséquence, le pacte a été signé le 18 juillet à Genève par M. Paul ïïymans, ministre des affaires étrangères de Belgique, M. jJech, ministre d'Etat du gouvernement de Luxembourg, et le jonkheer Van Blokland, ministre des affaires étrangères des Pays-Bas.

Il entre dans les intentions des Etats signataires de communiquer la nouvelle convention aux différents Etats avec lesquels ils sont liés par des accords commereiaux, ainsi qu'au secrétaire général de la Société dés nations,

L'AVION PERDU DANS LA CORDILLERE a C f.-A N?A PAS ETE RETROUVE -1

Santiago-du-Chili, 1S juillet. Tous les efforts faits pour retrouver l'avion transportant six passagers argentins et chiliens-et tombé le 16 juillet dans la Cordillère ont échoué.

Cinq avions militaires, partis dans la matinée, sont rentrés sans avoir trouvé de traces de l'avion disparu. Quatre autres avions de Mendoza coopèrent aux recherches.

Je pense à ce toujours quand je suis triste d'être sans nouvelles.

.5.

Vous ne connaissez pas mon pays. L'Empereur et l'Impératrice, pourtant, l'ont mis à la mode après cette annexion, de la Savoie à la: Franco que j'ai peut-être contribué à faciliter quand j'appartenais au Parlement de Turin, qu'un instinct secret m'avertissait de souhaiter puisque je lui dois mon installation à Paris et votre rencontre. Cette rencontre, vous le voyez, était préparée de très loin, et par des événements historiques. Il ne fallait pas moins qu'une guerre et le détachement d'un territoire pour l'avènement d'une si grande passion. Ne croyez pas que je plaisante. Il n'est rien au monde, pour moi, de plus important que tout ce qui touche à mon amour pour vous.

Déjà la Reine Hortëhse et l'Impératrice Joséphine étaient venues à Aix. Marie-Louise aussi, qui y rencontra le fâcheux -M. de Neipperg. Et n'oublions pas Lamartine. H'aurait composé Le Lac sur mes terres, sous un châtaignier qui m'appartient. Je suis flatté de cette légende qui peut être vraie, après tout. Mais ce ne sont pas toutes ces ombres illustres que j'aperçois le matin ou le soir quand je me promène. Le poème adressé par Lamartine à Elvire ne tourmente pas ma mémoire. Chose curieuse, sous le fameux chataignier, c'est un autre poème de lui qui me hante, celui qu'il composa à Beyrouth sur la mort de sa fille Julia à qui, d'accord avec sa femme, il avait donné le nom de sa maîtresse à cause d'Un vers <|ue je vous appli-

que

quc Mon Inatin,- mon soir et nia nuit.

Mon matin, mon soir et ma nuit c'est ainsi que je vous nomme tout bas. Vous, acceptez le matin et le soir, mais vous, refusez la nuit. Pourtant vous m'avez permis, dans notre cachette de la Closerie des Lilas, de rêver tout haut devant vous et vous

1 nisme. On sait comment, par la presse, par le livre, le fondateur de l'Ami du Peuplé prépara l'opinion mondiale à recevoir la condamnation solennelle que, du fond du Vatican, le pape lança à la face hideuse de la barbarie. M. Blum, ressaisi par l'espérance, au lendemain des élections de mai dernier, se disposait à reprendre en mains, avec la direction du Cartel parlementaire, son hégémonie de la destruction. On sait comment le fondateur de l'Ami du Peuple, obéissant à des raisons stratégiques dont le sens profond n'est, peut-être pas apparu tout de suite à certains esprits, a tué dans l'œuf les combinaisons de M. Blum et frappé le Cartel d'un coup dont on doit souhaiter, dans l'intérêt de la France, qu'il ne puisse pas se relever. Trois offensives, trois victoires, et qui ont indiscutablement affaibli la puissance de corruption et de désagrégation politique de l'agent à coup sûr le plus dangereux que l'Intérilationale ait jamais installé chez nous. M. Blum, « homme d'intelligence et de culture brillantes », comme s'est plu à reconnaitre son adversaire le plus résolu, François Coty, ne se méprend pas sur la gravité des successives défaites que ce dernier lui a infligées. Se demandant, avec une inquiétude qu'il dissimule mal, s'il aura encore assez de force mauvaise pour parvenir à son but, qui est de désarmer la France à Genève, il vient de tenter hier, à la Chambre, par la personne interposée de son lieutenant, M. Vincent Auriol, une nouvelle manœuvre destinée dans son esprit à rétablir la mainmise de l'Internationale socialiste sur le parti radical. Le salut du pays exige qu'une fois encore les desseins de M. Blum soient contrariés, ses buts bousculés et ses détestables rêves anéantis.

^uv'i •̃̃̃̃ ̃>̃.̃̃̃:̃̃ ^ARTIN^MAMY.

Nouvelles diverses

La fausse traite de quatre millions Une confrontation des trois auteurs de la fausse traite Rothschild: Lacan, Posai et Guentoli, a eu lieu, hier, dans le cabinet de M. le juge Bru, en présence de JI" Dominique, de Moro-Giafferri et Jacques Monnier.

Guentoli a reconnu qu'il avait financé l'opération en payant les 6.000 francs de timbres fiscaux et en avançant les 35.000 francs du protêt.

L'information a découvert un nouvel inculpé le courtier marseillais Forenaux, qui a participé au faux et a téléphoné à M. Quinson.

La cause viendra bientôt devant le tribunal. L'affaire Dunikowsky

L'ingénieur polonais Dunikowsky avait écrit au garde des sceaux pour lui dire que huit mois'de prison lui paraissaient un peu longs et qu'il désirait être jugé tout de suite.

M. Bracke, juge d'instruction, l'a interrogé hier, en présence de Me* L.-Ch. Legrand et Giron, et lui a dit que satisfaction lui serait donnée dès que les experts auraient remis leur rapport. Le drame du Palais

Sur mandat 'duiuge 'd'instruction, le docteur Paul autopsié^ lè^Satei^Fé; de Mme Lavaur, tuée au

Palais de jusycejiiKsqn. mari. Elle a été atteinte de!

,p.a,l,~i,SdejU,slj&" ,m,1i'Q,n l,na"i, Elle,aét,éatte"i',ll,~e, le,

cinq balles ay^pt Jjéjjé.Je foie, le poumon droit, le

thorax du côté''droi| deux balles éh séton. La mort de miss Whelan Ellis

Le docteur Paul a procédé à l'autopsie de' miss Whelan Ellis, la jeune Américaine trouvée morte chez elle. Il a relevé de graves lésions indiquant un abus des stupéfiants. Les viscères ont été prélevées et remises à M. Kohn-Abrest, directeur du laboratoire de toxicologie.

Vol de timbres de collection'

Le 3 janvier 1931, un marchand de timbres, M. Ferron, était victime d'un vol d'un million de timbres par un individu ayant dit se nommer Lavago, docteur Forster.

Le malfaiteur étant resté introuvable, l'affaire avait été clrssée, quand, ces jours derniers, la police de Berlin apprit que M. Salov,.ex-agent des Soviets M. WolfF, de Vienne, ainsi que d'autres commerçants avaient acheté des timbres volés. Les autorités françaises ont éle aussitôt prévenues. Prr l'organe de M. Mirtil, M. Ferron a demandé à M. Chonez, juge d'instruction, de rouvrir l'information.

Un incendie à Saint-Denis ̃̃

Vers minuit quinze, l'autre nuit, M. Chastanet, concierge d'une société de produits chimiques dont l'usine s'élève 10, avenue Saint-Rémy, à Saint-Denis, était réveillé en sursaut par le crépitement d'un incendie.

De hantes flrmmes s'élevaient déjà d'un bâtiment de 250 mètres environ, construit tout entier en .matériaux légers et où étaient entreposées,de. nom* breuses matières premières éminemment inflammables et consistant essentiellement et stéarine et en vernis. Immédiatement, M. Chastanet donna l'alarme prr téléphone.

Les pompiers de la localité accoururent sur les lieux et parvinrent, après deux heures d'efforts, à se rendre maîtres du sinistre, mais le bâtiment attaqué avait été en grande partie la proie des flammes.

Les dégâts sont très importants.

m'avez écouté sans m'interrompre, comme si vous faisiez le même rêve ou comme si vous lui donniez tout votre agrément.

.Vous aviez pu gagner un jour de liberté, parce qu'il nous fallait bien tout un jour, à défaut de la vie entière, pour l:i tendre volupté de notre bonheur trop fragile. Vous me rejoigniez dans une ville lointaine, ou plutôt rapprochée, mais, comme nous y étions inconnus, elle pouvait passer pour le bout du monde. Le bout du monde où nous pouvions oublier le monde, n'être plus qu'à nous, être nous. Nous dînions ensemble dans un jardin. L'air était doux et parfumé d'une odeur de roses. Nous n'avions qu'une assiette et qu'un verre. Je vous regardais manger, parler, rire. Je vous regardais respirer. Je vous regardais vivre. C'est un spectacle émouvant, la vie familière de la femme qu'on aime avant l'heure où elle s'est promise, où elle se donnera. Vous souriez quand je vous appelle mon dernier amour. Ne souriez pas le dernier amour-, quand on en prend conscience, est bien plus complet et plus rayonnant que le premier. Un homme qui a vécu et chez qui la jeunesse a persisté apporte en hommage tout le passé qui a servi à le former et l'enrichir, et même toutes les amours mortes qui l'ont affiné par l'exercice de la joie et de la douleur. Il connaît la valeur exacte des sentiments, des mots, des caresses. Il n'est point dupe de ses illusions ou de sa vanité. Il voit clair jusque dans le tourment qui l'agite et sa passion lucide ne risque plus de s'égarer. L'adolescent ne choisit pas. Il poursuit le premier objet qui se présente et confond l'amour avec le désir. Il n'offre qu'un bôuquet de fleurs sauvages. Tandis que mes fleurs, à moi, ont été obtenues, à force de sélection, par l'art savant de ce jardinier qui s'appelle la vie. Je vous offre mon dernier amour.

Oh! le dernier! avez-vous souri quand je vous parlais de la sorte. Sait-on jamais? C'est la troi-

LIBRAIRIE

̃̃̃̃̃̃i VIENT DE PARAITRE} if–miiHqf*M

I JEAN DE BOURGOING Le PUs de Napoléon. I Roi de Rome, Prince de Parme, Duc de ReichI stadt (20 mars 1811-22 juillet 1832) 30 fr. ̃ .MAURICE CROISET. membre de l'Institut, I administrateur honoraire du Collège de France I La Civilisation de la Grèce antique 25 fr. I Mgr HENRY BOND RESTARICK, ancien évêI que d'Honolulu Sun Yat Sen, libérateur de la I Chine ..». ̃ 18 tr. I SIRO ATTILIO ITUIXI I Ludovic Le More. I 1451-150S 20 fr. I F.-J.-P. VEALE Le Règne de Lénine. Traduc̃ tion de Théo Varlet •• 18 Cr. ̃̃̃̃ PAYOT, 106, Bd Saint-Germain, PARIS BfflBH

NOUVELLE BI LiOT HÈQUE Il DES VOYAGES

Publiée par Jacques Bonlenger LE VOYAGE

DE

RENÉ ÇÂlkuïÉ". A TOMBOUCTOU I6'5O 1824-< 828 PLON PARVS PRÉCÉDEMMENT t

VOYtGES DE LE VAILLANT DANS L'INTERIEUR DE L'AFRIQUE. 2to1. 36fr. LES VOYAGES ADVENTUREUX DE F. MENDEZ PINTO- 1 8 Cr.

NOUVELLES MILITAIRES

Etat-major général de l'armée .1

Le général de brigade Tonnet, commandant le 2* groupe de subdivisions de la 8e région, a été placé dans ta section de réserve.

DANS LA MARINE

Commandements

̃ Sont ̃lioinùttfes atiX éoiriittandemcnts ci-après «

Les capitaines de .vaissearç Bion. du cuirassé,, Dretq,^

gne Dnfày, de. l'Armofique et -de! l'école des apprentis-^ marins terrien, de la 4*' division légère et du contre--1 torpilleur Lion Laboureur, de la 1" escadrille de torpilleurs et du torpilleur Le Mars Moreau, de la flottille de sous-marins de la 3° région.

Les capitaines de frégate d'Halewyn, du bâtimentécole Condorcet Dillard, de la lre division de torpilleurs et de l'Adroit Loudes, de l'aviso Ancre et de l'école de pilotage Holley (Williams), de la 1" escadrille de sous-marins; Revel de Bretteville, de la flottille de sous-marins de la 4° région maritime et de la 6" escadrille de sous-marins Dorrion, de l'école des officiers et des marins fusiliers.

Les capitaines de corvette Carre, du mouilleur de mines Castor Moreau,, de la station de la Bidassoa et d'un chasseur de la station.

Les lieutenants de vaisseau Brosset-Heckel, du sousmarin de 1™ classe Monge Harnay, du sous-marin de 1™ classe Phénix Le Floch, du sous-marin de 1" cl. Henri-Poincaré Ré:!u, du sous-marin de 1" classe Souffleur Mounot, du sous-marin de 2' classe Fulton; Serin, du sous-marin de 2" classe Galatée Fournage, du sous-marin de 2" classe Joessel Blouet, du sousmarin de 2e classe Thétis Chaix, du sous-marin de 2° classe Danaê Antoine, du sous-marin de 2° classa Naïade Bourrague, de l'aviso de 2° classe Agile Daynac, de l'aviso de 2e classe Ardent Millière, du bâtiment hydrographe Sentinelle Mcyer, du groupe des garde-pêches d'Algérie Ortoli, du bâtiment hydrographe Octant de l'Orza de Mont-Orzo Reichenberg, de l'escadrille 7-C.I. du Béarn Boidot, de l'escadrille 7-S.I. du Béarn.

M. le contre-amiral O'Neill a été placé dans la 2* section du cadra des officiers généraux à compter du 13 août 1932.

DIAGNOSTIC PRÉCOCE-

Mteux vaut prévenir que guérir °

La prévention des maladies peut améliorer dans, des proportions considérables l'état sanitaire d'un pays. Cette prévention consiste en examens médicaux sérieux, capables de préciser le diagnostic au premier malaise du malade ou mieux, si possible, à examiner périodiquement les bien portants pour déceler très tôt un trouble organique et couper ainsi le mal à sa racine. Les pouvoirs publics semblent vouloir entrer dans cette voie. Le Centre Médical de France a été créé dans le but de faire tous les examens nécessaires à la connaissance de l'état de l'organisme entier. Tous les appareils scientifiques et les_ spécialistes qualifiés sont réunis dans son vaste immeuble de sept étages. liadiologie, électrocardiographie, métabolisme, recherches de laboratoire, etc., y sont pratiqués, et, si le malade le souhaite, sous le contrôle de son médecin. La brochure illustrée est envoyée sur demande au C. Ai. F., Service F, cité Milton, Paris (9'). Les renseignements sont donnés gracieusement sur place ou par lettre.

POUR LES JOURNALISTES MORTS AU CHAMP D'HONNEUR

En vue de l'exécution d'une plaque commémorative à la mémoire des journalistes du front morts au champ d'-honneui-J l'Amicale des Journaux 'dût Front organisera, le 'diitiaiïche 27 novembre prochain, au théâtre Albert-I", une soirée artistique avec une exposition d'oeuvres récentes, anciennes et de guerre (peinture, gravure, dessin, sculpture, littérature, manuscrits, presse du front). L'Association demande aux camarades anciens combattants de bien vouloir collaborer à cette ex-' position. Adresser adhésions au secrétaire général M. Alex. Chomel, 14 bis, rue Torricelli, Paris (17e).

sième fois, ai-je repris, que je dis toujours à une femme. Vous voyez bien! Attendez. La première, j'avais dix-huit ans. Ce mot dans ma bouche ne sinr.ifiait qu'un grand élan vers la possession. Il ne comptait pas rayons-le. La seconde, ce fut à ma chère femme que j'ai perdue. J'ai tenu parole ma tendresse ne lui a jamais manqué. Elle ne lui aurait jamais manqué. Même si vous l'aviez trahie'.1 Même si je l'avais trahie. Parce que j'aurais toujours subordonné mes liaisons, mes caprices, rnes amours à cette tendresse et les aurais impitoyablement brisés' au besoin pour la garder, même vm risque de briser mon propre cœur. Je vous approuve de parler ainsi, avez-vous ajouté. Et j'ai compris mon imprudence et le retour que vous faisiez sur vous-même. Seulement vous, vous n'avez pas trahi. Et pourtant vous m'aimez. Avec un peu plus de mélancolie à cause de cette réflexion, j'ai achevé Vous, c'est pour le reste de ma vie que je vous aime, soit qu'une menace que je ne distingue pas encore pèse sur cette vie déjà longue, soit qu'elle se prolonge pour mieux sentir toute la force du sentiment qui nous lie. Je vous aime esprit, cœur et corps. Je n'ai jamais pensé donner pour rivales à ma chère morte l'une ou l'autre de mes niaitresses. Elles étaient .d'un autre ordre, sur un autre plan. Vous, libre, je vous épouserais, ou plutôt je vous l'offrirais. Et même j'ai pensé vous enlever pour que vous fussiez libre, et toute à moi. Quel scandale! avez-vous essayé de sourire quand je vous ai soumis, en riant moi aussi, ce beau projet. Et quel bruit dans le monde! Toujours ce monde, à quoi vous tenez comme à votre mari, comme à vos filles, et qui est mon troisième rival heureux. Mais je sais bien que c'est im possible.

Henry Bordeaux,

de l'Académie française.

(A suivre.) ̃ •: •;̃-


LETTRES, THEATRE. SCIENCES ET ARTS

CO,U,R,RIER DES ARTS

COURRIER DES ̃:̃̃ ARTS | {

,{~ La saine gloire de Manet s L'exposition de l'Orangerie est un très grand succès matériel et moral et ce n'est point sans plaisir ni fierté qu'on a pu apprendre que, dans la v seule après-midi du 14 juillet, où l'entrée était gra- à tuite, quatre mille visiteurs étaient venus. C'est très p significatif. Il s'agit en effet du véritable public, qui veut voir et non se faire voir, qui reste anonyme, et qui obéit à un profond instinct.de la race. a Certes, la curiosité compte dans son empresse- I ment il est intrigué par l'histoire de ce Manet dont I il entendit longtemps parler comme d'un fauteur 1 de scandale et qu'il voit maintenant glorifier corn- t t me un maitre classique. Certes, encore, ce public 1 ne comprend pas tout ce qu'il y a d'admirable et r de secret dans la technique de l'cèdvre. Mais il r examine, il réfléchit, il emporte tont au moins le ( sentiment d'un grand Français, d'un homme qui 1 fut bien de chez nous par sa façon énergique, loyale et puissante de voir et d'exprimer. } Peu importe à ce public le souvenir des injus- tices si triomphalement réparées aujourd'hui, des ( épisodes d'une vie abrégée par les luttes, des anec- | dotes autour de la personnalité ces choses, qui intéressent les historiens et critiques d'art,. les amateurs, les peintres, ne préoccupent point cette f foule. Elle est attirée par ce qui est sain. Ce que ces i milliers de « gratuits » ont trouvé à l'Orangerie, c'est ta réponse silencieuse, mais combien éloquente et péremptoire aux provocations de certaines vi- trines où se démène le démon de l'absurde aux yeux étonnés du passant. Manet, c'est l'antidote. Manet, c'est la vraie peinture. Le voir dans l'ensemble infi~ niment honnête et sensé de son bel effort, c'est se prémunir contre la démence et la malfaç' n, c'est s'immuniser contre les idées-poisons. On essaie de dire que le public se laisse fabriquer une opinion par h réclame. Non il prend ce qu'on lui donne, mais vienne un beau et grand spectacle, avec quel soulagement et quel éian n'y court-il pas t Et on voit bien, alors, ce que son coeur souhaitait. L'Orangerle est décidémeatiua lieu précieux, ctt les nobles œuvres de France sont périodiquement montrées, tandis qu' ailleurs 'jç 'charlatanisme j*â- cole. Félicitons et remercions ceux qui voient leur vœu d'honorer Manet ratifié par la multitude. En pareil cas, un « gratuit vaut cent snobs. Et je persiste à demander le monument

Camille Mauclair.

̃•̃ v/' ̃' rc ̃̃'

L'hommage à Jean de Bologne

A la fin de juillet 1914, à la veille de la mobilisation, Douai inaugurait solennellement et joyeusement un monument à Jean de Bologne l'illustre sculpteur, comme l'on sait, était Douaisien. Lors de l'occupation, les Allemands, sans vergogne, arrachèrent le monument de son socle pour l'envoyer à la fonte.

Jeudi dernier a été inaugurée une réplique de cette œuvre infortunée réplique due, comme le monument original, au statuaire Alexandre Descatoire, qui est un enfant de Douai.

Dans sa nouvelle version de l'ouvrage détruit par les vandales, Descatoire a tenu compte de certaines critiques formulées il y a dix-huit ans, et il a écouté les conseils de sa propre expérience. Tout le monde sait que Jean de Bologne a. passé sa longue et féconde existence presque, entièrement en itajie, »qù; il connut les: plusi flatteurs5' succès- selon le mot de M. Hourticq, l'illustre Douaisien était devenu un pur Florentin. Mais ce que l'on sait moins et ce que rappelait l'autre jour un érudit, M. le président Wagon, c'est que la gloire ne fit pas oublier à Jean de Bologne ni la Flandre ni sa famille. Les petits-enfants de sa sœur Nicolette, restée à Douai, reçurent chacun une dot de mille florins constituée par leur grand-oncle lequel né en 1524 mourut à quatre-vingt-quatre ans.

Une exposition du vitrail

Le comité de l'Association des critiques d'art français a accepté de donner le patronage de l'Association à l'exposition projetée par quelques artistes désirant grouper des petites œuvres de verre travaillées directement par eux, en opposition avec les vitraux que l'on est généralement habitué à voir, analogues à des œuvres de décoration industrielle.

En effet, trop souvent, la composition d'un vitrail n'est même pas donnée par un artiste et, quand elle l'est, elle se trouve par la suite défigurée par l'interprétation des différents spécialistes, payés à l'heure ou à la tâche, qui doivent l'exécuter en vitrail. Il en résulte des œuvres sans cohésion. Le but de cette exposition sera donc de remettre le vitrail à son rang d'oeuvre d'art, d'amener le public à envisager le plaisir d'orner ses demeures de belles œuvres ou de belles matières, et Ressayer, de rendre à notre pays son aacienne grandeur, en cet art. "•.•̃ •̃•̃ ̃ ̃•̃•̃•̃ .• ̃- Delacroix et ses amis

On nous prie de rappeler que l'intéressante exposition « Delacroix et ses amis > est ouverte tous les jours jusqu'à la fin de juillet, 6, rue de Furstemberg, dans l'atelier du maître qui a été restauré par les soins de la société dont nos lecteurs connaissent le zèle intelligent.

Les étapes d'une épopée

Tous ceux qui ne sont pas indifférents aux questions d'esthétique et qui ont souci de la beauté des paysages français sont reconnaissants à M. Roland Engerand des courageuses campagnes qu'il a menées contre les panneaux-réclames campagnes que nous avons été heureux d'appuyer.

Toujours attentif au patrimoine de souvenirs du pays, Roland Engerand a voulu accomplir ces mois derniers plusieurs pèlerinages aux lieux saillants de l'épopée de Jeanne d'Arc.

c Domremy, Orléans, Rouen, écrivait jadis Mgr Dupanloup, voilà bien les trois théâtres choisis de Dieu pour l'exposition, le développement et la consommation de cette grande œuvre unique et incomparable entre toutes celles qui eurent jamais un caractère glorieux sur la terre. D De Domremy, d'Orléans, de Rouen, de ces lieux souffle intensément l'esprit, où, selon la phrase de La Colline inspirée, « nous éprouvons soudain le besoia de briser de chétives entraves pour nous épanouir à plus de lumière », Roland Engerand a rapporté les méditation et les réflexions rassemblées dans son nouveau livre La Chevauchée sacrée, où, à la lueur des céîébrations du VO Centenaire, il montre ce que la vierge lorraine peut offrir et fournir à la plus exigeante imagination.

̃̃̃; ̃̃'̃♦:♦ ♦• •; ̃<

.Sï" Aujourd'hui, à l'Ecole nationale des BeauxArts (salle Foch), 13, quai Malaquais, M. Jean Mistler et M. Paul Léon présideront la présentation des peintures de M. Ch. Hoffbauer, destinées à la décoration de la salle des fêtes du nouvel hôtel de ville d'Arras.

L'exposition de ces peintures durera jusqu'au mardi 26 juillet inclus.

LA VI B_jM^mÈRA IR E Air indien, par Paul Morand, 1 volume (Grasset),

Air indien, Pays parisiens Auquel dé ce double appel vais-je répondre ? Ecouterai-je M. Paul Morand ou M. Daniel Halévy ? M. Paul Morand m'invite à franchir avec lui les mers et à aborder aux rivages du Nouveau-Monde. Il me propose de parcourir par les voies aériennes une partie du continent sud-américain, de survoler les Andes, le Chili, le Pérou, la Bolivie, l'Equateàr et de conduire "jusqu'à la Notivelle-Orléâris. M. Daniel Halévy m'offre des plaisirs moins visuels et moins vagabonds. Avec lui je ne quitterais pas Paris, et le Paris où il me guidera ne sera pas celui d'aujourd'hui, ce sera le Paris.d'hier, le Paris de sa jeunesse, de ses années de formation, le Paris qu'il a découvert peu à peu au cours des diverses expériences et des circonstances successives de sa vie, le Paris de ses souvenirs intimes et familiaux. C'est à une sorte de c recherche du temps perdu » qu'il nous convie. Irai-je avec lui vers le Passé ou suivrai-je M. Paul Morand, loin des « pays parisiens », dans cet « air indien dont il définit aux premières pages de son livre la vitalité particulière, dans cet air « jeune, franc, sans ombre ni ride, qu'excite l'électricité », qui donne à l'homme américain le désir de vivre plus haut, qui l'a fait passer directement « du sentier de la guerre aux pistes du ciel » ? Accompagnons-y M. Paul Morand. Au retour, après avoir goûté avec lui, selon le beau vers de José-Maria de Heredia,

L'ivresse de l'espace et dupent intrépide,

nous retrouverons avec plus de plaisir M. Daniel Halévy dans ces pays parisiens, si différent» ffëcéu&ïvèrs lesquels nous entraîne l'infatigaMe, .curiosité, de l'auteur de Mien que la tërrél* 'Së™Pafîs-TomBoÏÏcïôu et de L'Hiver caraïbe. ̃ ,-̃_ .},'[, ̃ J'ai déjà exprimé plusieurs fois ici même mon admiration très vive pour les livres de voyage de M. Paul Morand. Celui qu'il nous donne aujourd'hui est peut-être le plus beau de ceux qu'il a publiés jusqu'à présent, et il en est, à coup sûr, le plus vertigineux. De cette Amérique, Vue à vol d'avion, M. Paul Morand a rapporté de vivantes images terrestres et de saisissantes impressions aériennes. M. Paul Morand semble bien avoir trouvé dans l'avion le moyen de transport et d'exploration qui lui convient le mieux. M. Morand n'est pas de ces voyageurs patients qui aiment à s'attarder, qui n'enregistrent qu'avec une certaine lenteur ce qu'ils ont observé et qui n'amassent que peu à peu les détails significatifs qu'ils nous transmettent. M. Paul Morand, lui, a le goût de la vitesse et de la variété presque instantanée des spectacles. Il a du paysage, des êtres, de l'atmosphère, des climats une vue rapide et une sensation brusque. Il saisit les ensembles et les détails avec une étonnante promptitude et une non moins étonnante précision. Chez lui, la sensibilité visuelle e£t singulièrement déveLopa^e]et(iatt^int une intensité extrême. Rien ne luiféchappè, et elle retient toutes les couleurs et tô'ûïéSj'fëurs nuances. A ce don si personnel, xi fallait des moyens d'expression appropriés, et M. Paul Morand les a cherchés et trouvés dans un vocabulaire abondant, composite, sans préjugés, où le terme technique a sa place auprès du terme pittoresque et dont les éléments s'ajustent dans une phrase nette et directe, plus soucieuse de mouvement et d'exactitude que de cadence et de musicalité. Sur ce fond de style, à la fois solide et vivace, M. Paul Morand applique des images qui font corps avec sa trame et y produisent des reliefs qui en animent la texture. Ces images, M. Morand les renforce d'analogies imprévues, souvent lointaines, qui les complètent et les prolongent. Cette façon d'écrire, M. Paul Morand la pratique par un instinct naturel, mais il y ajoute un art très volontaire il sait à merveille les effets qu'il peut en tirer et l'emploi qu'il en veut faire. Or le style de M. Morand n'est jamais descriptif, il est toujours évocateur et il rend ce qu'il exprime visible à la fois et sensible. Nulle part, je crois, mieux que dans son Air indien, M. Paul Morand n'a fait preuve de sa maîtrise expressive. En certaines pages de ce beau livre, I d'unélaa si entraînant, elle atteint son point de ï perfection. 'i:

!i; >: !1,,).j:JJ.\

Dans un conte que j'ai lu dans mon enfance, une fée rencontrait sur la route une petite fille, qui rapportait du village quelques côtelettes. « Si vous saviez, lui dit-elle, combien nous vous plaignons, dans notre région paradisiaque, de vous nourrir de la chair sanglante des animaux 1 Pour nous, nous vivons de l'air et du temps, et parfois seulement, quand un beau fruit s'offre à nous, nous le cueillons, et aimons à goûter son parfum. » Cette fée avait évidemment raison, mais elle habitait un paradis, là où les fruits suffisent à entretenir la vie. 'Dans le jardin de délices qu'arrosaient le Phison, le Géhon, le Tigre et l'Euphrate, le Seigneur avait dit à nos premiers parents « Voici que je vous ai donné tous les arbres fruitiers qui ont leur germe en eux-mêmes pour servir à votre nourriture », et comme il ne dit rien de pareil concernant les oiseaux qui volent sous le ciel, les animaux qui nagent et ceux qu'on appelait déjà domestiques, il est à croire qu'au Paradis terrestre les fruits seuls formaient le menu de (nos parpnts. r < :i-' Mais le Paradis a été fermé. Heureusement l'Asie est demeurée ouverte et nous avons pu garder ses bons fruits, que nous savourons en ces jours estivaux.

Peu à peu, l'Orient a fait ou laissé passer ses richesses jusque dans les pays occidentaux. Avant les diamants et autres trésors, c'est du berceau des sociétés humaines que nous sont arrivés les fruits qui se sont si bien installés en Europe, depuis le raisin, né des plantations de Noé, jusqu'à la pêche arrivée de Perse, et à l'abricot sorti d'Arménie. «L'abricot à la joue espagnole pareil », ce fruit tendre et velouté, image de l'infidélité, tant il met d'empressement à se détacher.

Les fruits, les bon? fruits sucrés, préférés aux glands, pénétrèrent en Gaule après que Rome eut contribué à leur acclimatation. Elle accueillit la pomme que protégea bientôt Pomone, et qui se ré-

M. Paul Morand a semble prévoir que les an- j ti t~ thologies futures puiseraient volontiers dans ce n riche recueil de « morceaux » pour y choisir b des textes représentatifs de son talent. En effet, e M. Paul Morand ne nous offre pas un récit con- e tinu du long voyage qu'ira accompli, leplus q souvent par avion. Il se contente d'en noter les p instants les plus émouvaflis et les plus singu- c 'liers, les péripéties les plus importantes, les ar- c rêts principaux, en une passionnante série de d prises de vue et de prises de contact. Son livre c se compose de trente-quatre chapitres assez e courts et toujours substantiels en leur conci- 1 sion, dans lesquels nous naviguons dans cet air ~l indien que sillonne l'oiseau d'acier et de feu qui, tantôt franchit les distances d'un vol régu- i lier et sûr, tantôt se pose où il doit atterrir avec une merveilleuse ponctualité. De ce magnifique ( instrument de vitesse, M. Paul Morand célè- 'l bre en de belles et fortes pages les exploits aé- ( riens. Grâce au moteur et à l'aile, Buenos- Ayres quitté, il a survolé la Cordillère des Andes et ] passé d'Argentine au Chili. Du Chili, le voici au 4 Pérou. D'Arequipa, il gagne les hauts plateaux 1 des Andes, où vivent les lamas aux doux yeux et les Indiens taciturnes, où dans les solitudes ] désertiques pousse la coca, où stagne l'eau d'étain du lac Titicaca, où subsistent les ruines d'une antique civilisation préincaïque» puis il atteint la Bolivie, qui fut le lieu sacré de l'Em- pire Inca. C'est à la Paz, à Cuzco, qu'on en retrouve les traces et nous pénétrons avec M. Morand dans ces étranges villes qui ont encore le caractère que leur a donné la conquête espagnole de Pizarre et de ses compagnons. L'apport; d^ipon, quérants s'y superppse_aux ^vestiges des temples du Soleil; sur lesquels se dressent des câ-' thédrales d'architecturé-Jï}%t>que et de décoration rococo. Ce que fut cet Empire Inca où tout était réglementé>\nionopolisé, systématisé, prodigieuse « termitière administrative », où des armées de fonctionnaires, de statisticiens enfermaient le pays dans un réseau étroit de surveillance, ce que fut cet Empire du Soleil où l'or n'était pas une monnaie, mais un métal comme un autre, de valeur purement décorative et symbolique, qu'on aimait parce qu'il avait la couleur dé l'Astre ancestral, M. Paul Morand nous le rappelle et en constate la fragilité, car il céda à l'entreprise insensée et audacieuse de Pizarre et de ses cent quatre-vingts hommes à qui il suffit de s'emparer de Cuzco pour paralyser Ja minutieuse bureaucratie qui assurait le fonctionnement de cette prodigieuse machine communiste dont les rouages furent brutalement enrayés. Comme le dit M. Paul Morand, les « collectivistes et les statisticiens incas avaient tout prévu, sauf l'arrivée des Espagnols ».

Allons avec M. Paul Morand les retrouver à Lima. L'avion, qui est venu le chercher aux ruines de la forteresse de Micchu Piechu«oùj se réfugièrent les derniers Iricifs, le pbrte^ejçs celle. Cité des Rois que fonda Pizarre, le jour de l'Epiphanie de l'an 1535. Lima, ville de palais et d'églises, en compte soixante-dix. Eglises à colonnes torses, à consoles rocaille, à frontons fleuris, palais de style andalou, aux portes à serrures d'argent, aux frises de faïence, aux meubles baroques. Dans celui de Torre Tagle, qui est aujourd'hui le ministère des affaires étrangères, s'alignent au^ murs les portraits des vice-roi de Lima, qui furent les véritables souverains du grand Pérou des seizième et dixseptième siècles. M. Morand nous en présente quelques-uns de haute ou curieuse mine, avant de nous conduire à l'Université installée dans l'ancien couvent de San Carlos et à la salle capitulaire de l'Inquisition où se réunit le Sénat, puis à la maison de Bolivar, au musée et à son admirable collection de vases funéraires, de poteries de Pachacamac et de Trujillo, de ces tissus brodés dont étaient, au fond des tombes millénaires, révêtues les momies; mais si cet antique passé intéresse profondérment M. Morand, le spectacle de vie l'attire plus encore et nous voici avec lui sur la place oit se tient le marché.

i,-M, Paul Mofand nous«eti trace un vîvSrtt-et^ pittoresque crpqjtis. Il notî© fait flaîr'ëti les gâ-

.h:

LES FiRUITB

pandit dans les offices et les officines. Des gens délicats regrettent que ce fruit agréable, quoique un peu acerbe, ait donné son nom aux mixtures vulgaires nommées pommades, mais nous savons cependant les apprécier à certains moments. Les noms ont leur destinée, et même la poire, ce fruit si distingué qui prépare pendant trois ans son excellenèe, et dont on compte plusieurs centaines d'espèces, s'humanise pour prêter son nom aux mortels qui ont la réputation d'une naïveté exagérée. Peut-être cette fâcheuse renommée lui vient-elle de l'imprudence de Drusus, qui mourut à la fleur de l'âge en jouant avec une poire qu'il recevait dans la bouche et qui l'étrangla. Quoi qu'il en soit, chez les Romains comme chez nous, les poires eurent leur célébrité. Ils choyaient la superbe de Rome, et leurs Onychines, ainsi appelées parce qu'elles avaient la couleur des ongles. Chez nous, bien des nomSide poires ont aussi leur séduction, l'épargne fondante, la mouille-bouche allongée, la blanquette sucrée, l'angleterre succulente, la frangipane odorante, etc. Toutes les qualités du goût leur sont attribuées, aussi bien que les grands noms et les titres nobiliaires.

̃. '•' A :;i-!

*~t

Ce sont les guerres, ou plutôt les expéditions guerrières, qui ont facilité la création de nos vergers et l'ornement de nos desserts. Les fruits des poiriers arrivent' d'Epire, les avait plantés Pyrrhus Lucullus, après ses victoires sur Mithridate, rapporta du royaume de'Pont les douces cerises, les Romains arrachèrent des terres africaines les tendres melons, dont la chair si appréciée a aussi la vertu -d'effacer les taches de rousseur, et les Croisés firent connaître eh France les prunes cueillies dans les montagnes db Damas. Bien plus tard, les premières oranges furent envoyées de Chine en Portugal par les missionnaires, défricheurs d'âmes.

teaux de mais fourrés à la pistache ou au pi- j ment, les sucreries enveloppées de feuilles de J bananier. Il nous fait soupeser les beaux fruits i exotiques chirimoyas et avocats. M. Morand excelle à nous rendre les détails de l'existence quotidienne aussi bien que les caractères des ` paysages terrestres et des espaces aériens, un I « décollement » d'avion aussi bien qu'une flânerie à travers les rues de Lima. C'est au cours d'une de ces flâneries qu'il nous conduit jusqu'à une maison abandonnée, aux parquets disjoints et aux boiseries dédorées, qui fut la maison de i la Perri-Choli, de la Périchole, de l'héroïne que '1 Mérimée a immortalisée dans Le Carrosse du ( Saint-Sacrement et dont M. Morand a rencontré à Lima l'ombre galante et péruvienne. Avant de reprendre avec M. Paul Morand le. ,chemin des airs, laissons-nous mener par lui à Pachacamac. A deux heures de Lima, dans un désert de sable, au bord du Pacifique, un temple en ruine domine la plaine où rôde l'odeur molle et infecte du guano. Là s'élevait une ville qui n'est plus qu'un immense charnier comptant quatre-vingt mille tombes. Cet ossuaire est un grand centre de fouilles où les habitants de Lima viennent creuser le dimanche, « comme ailleurs on pêche à la ligne ». Ces momies péruviennes qu'il a admirées, de Chicago à Munich, dans tous les musées du monde, M. Paul Morand nous les montre roulées dans leurs manteaux de plumes, empaquetées dans leurs suaires de dentelles. Elles forment des « Races souterraines », et les tombes où elles reposent sont, mieux que les mines d*or et 4'argent, les vraies

mines du Pérou. ^i

InüIles du Pérou. =.

"t' M SMB'T~bn

aime dans le livre de M. Paul Morand ces rpâges îïë puissante et suggestive évocation éclate son brillant don d'écrivain. Nous en avons rencontré de pareilles dès les premiers feuillets du volume où il nous montre l'Amérique « sous le signe de l'oiseau », car toutes les civilisations américaines ont adoré le soleil et révéré ce qui s'élance vers le soleil l'oiseau. Ne le retrouve-t-on pas sur les poteries rituelles et dans l'obscurité des tombes ? Quel ciel est, plus que celui d'Amérique, peuplé d'ailes, où le condor éploie en suspens son vol, immobile et glacé ? Ces oiseaux de l'Amérique, oiseaux des tropiques et oiseaux des neiges, oiseaux de mer, oiseaux chanteurs, M. Morand les énumère en une litanie ailée toute frissonnante de plumes, sans oublier leurs frères, les avions, qui sont des « oiseaux qui chantent toute l'année et viennent se poser dans leurs nids de tôle ondu- lée ». C'est grâce à eux que M. Paul Morand a pu accomplir le merveilleux voyage auquel il nous fait participer et qui, il y a moins d'un demi-siècle, eût demandé des mois et des mois. Achevons-le donc avec lui ce voyage qui, du Pérou, lui fait survoler l'Equateur et ses tiédeurs humides, et, à travers les averses diluviennes du golfe de Panama, 1m fait atteindre le Canal qui unit les deux océans. Au delà des vapeurs informes de l^mer des Antilles, il a pour dernière étape" la ^Nouvelle-Orléans où coule le Mississipi, Père des Eaux. C'est sur cette terre jadis française que nous quittons, avec regret, M. Paul Morand c'est là que nous lisons les derniers feuillets de cet Air indien où il a affirmé une fois de plus une des faces de son multiple talent de conteur, de romancier et de poète, cet Air indien qui, des diverses « vues du monde » qu'a entrepris de nous donner l'auteur de Rien que la terre, est celle où s'attestent le plus pleinement et le plus intensément son étonnante faculté visuelle et sa large et précise compréhension des différences ethniques de l'univers.

J'ai dit plus haut que M. Paul Morand était un voyageur qui ne s'attardait pas, et je constate qu'il a fait de moi un lecteur qui s'est attardé, car il n'est plus temps, aujourd'hui, d'en venir à ces Pays parisiens où M. Daniel Halévy se propose à nous pour guide, mais nous l'y retrouverons bientôt, heureux d'errer avec lui dans le Paris de sa jeunesse où il nous ouvrira les portes discrètes du Souvenir et du Passé. Henri de Réffnier,

) ~k'de l'Académie française.

Quant au figuier biblique, on le voit apparaître à l'aurore des diverses civilisations. Les Mahométans affirment qu'Adam et Eve mangèrent sous son ombrage le fruit défendu les habitants de l'Inde croient que leur dieu Vichnou est né sous son feuillage découpé, et ce fut sous un figuier, dit-on, que la louve allaita Rémus et Romulus. Les anciens, et surtout les Grecs, goûtèrent beaucoup la figue, fruit des pauvres et aussi fruit d'un arbre mystérieux, arbre de l'évangile et de la mythologie, arbre du Forum, rendant la santé ou donnant la fièvre, ayant, suivant la légende, le privilège, comme le laurier, de n'être jamais frappé par la foudre. L'histoire des fruits, fils des fleurs et refuge des insectes, est sans fin.

On a dit que juillet était plus encore le mois des insectes que celui des fruits. C'est inexact. Mais à supposer qu'il nous donne plus de petites bêtes que de fraises et de framboises, et que notre ferme soit trop petite pour contenir leur nombreuse assistance,, il ne faudrait pas trop le regretter, car ces insectes sont charmants. Sans doute, nous devons nous défendre contre notre soeur la punaise et notre frère le moustique, comme dirait saint François, mais quel charme pour nos yeux de voir les papillons blancs éclairer les sombres verdures des sous-bois, It sauterelles vertes comme les pistaches de Syrie badiner sur les prés, les libellules métalliques effleurer l'eau des étangs, les scarabées bronzés allongeant sur l'écorce des chênes leur étui écailleux et les abeilles au corselet jaune se cachant dans le sein des roses. Insectes, fleurs et fruits contribuent à la beauté des étés, et les mortels aiment tant les fruits que, pareils aux fées, ils les mangent, ce qui est affreux, mais heureusement que notre langue nuancée arrive à excuser ces excès et qu'elle veut bien dire « le fruit aime à être mangé à l'arbre ».

Fernand, Laudet,

de l'Institut,

COURRIER DES LETTRES i~ I> bonheur d'Ondine Valmore

Ondine Valmore, cette fille charmante de la douce Marceline et du sombre Latouche elle portait, en réalité le prénom de son père inauqni^ Hyacinthe a senti planer sur sa vie unr sorte de^. fatalité qui pesa jusque sur sa destinée posthume. Repliée et secrète auprès d'une mère expansive, elle souffrit quand cette mère douta, parfois, de son cœur. Sainte-Beuve l'aima, et elle crut l'aimer; r il annonça l'intention de l'épouser et puis, soudain hésitant, se retira. Il avait, au moins, entrevu son Ment lorsqu'elle'mourut, à trente-deux ans,' il songea, un instant, il publier ses « Cahiers » .qu'emplissaient des vers harmonieux et pensifs on ignore quelle raison l'obligea d'abandonner ce, K projet. C'est seulement en 1909 que M. Jacques Boulenger put écrire une première biographie d'Ondine il y révéla onze de ses poèmes. "̃> La figure d'Ondine ua, maintenant, paraître 'en pleine lumière. M. Albert Caplain, conservateur. W la bibliothèque de Compiègne, vient de réunir en. s un volume les plus belles pages vers et prose -t- extraites de vingt-trois cahiers d'Ondine, qu'il a eu la fortune de retrouver. Le talent de la jeune muse y rend un autre son que celui de Marceline ';̃̃ y` plus grave, plus sobre, d'une harmonie plus virile et pourtant tout aussi spontanée. Dans certaines méditations on retrouve à la fois des échos] de Vigny et de Lamartine comme en ces vers dd:religieux enthousiasme

De quel charme vainqueur parez-vous la nature, .q. Mon Dieu pour qu'elle enivre ainsi la créature {. ..Ma bouche est impuissante à vous chanter mon âme. Mais, baisant l'herbe, au flanc du coteau fortuné, Je baise l'univers que vous m'avez donné.

Les « Cahiers » renferment aussi des cris d'amoureuse extase, dédiés « à Jacques » .• Et toi qui m'as donné cette foi souveraine, '•' ̃'• Toi qui mis dans mon cœur cette extase sereine, ;>; Cette nouvelle force et ce vivant amour.

« Jacques. ̃̃̃»,̃ c'est Jacques Langlais, avocat en renom, député'1 de 'la 'Sàrlhè, qu'Ondine Valmore' épousa au mois de janvier 1851. Mariage de raisdii,- avdit-on' décide jusqu'ici; car Langlai's avait qua~ rante ans, Ondine trente il était veuf et pourvu déjà de deux jeunes garçons. Auprès de ce grave personnage, chargé tout de suite de devoirs et de responsabilités, comment Ondine aurait-elle pu être heureuse? Certaines pages des « Cahiers permettent à M. A. Caplain de croire que, sur ce point délicat, l'on s'était mépris jusqu'ici. Et voici que pour,. confirmer son hypothèse, M. A.-H. de Favreuil, l'éru- dit collectionneur lillois bien connu de nos lecteurs, apporte des preuves décisives. Il possède, en effet, entre autres trésors « Valmoriens a la liasse à pëit,, près complète des lettres échangées entre Jacques, Langlais et sa femme pendant leur trop^'b^èup.^ union. Souvent, les affaires de ses clients ou l'es: nécessités de la politique obligeaient Langlais à quitter son foyer chaque jour, ou presque, les. époux échangeaient une lettre des plus tendres.̃. A Celle que M. de Favreuil vient de faire paraître, dans le Bonhomme du Nord et du Pas-de-Galafs est particulièrement démonstrative. Datée du 20 août 1851, elle fut écrite de Saint-Denis d'Anjou, le domaine familial de Langlais Ondine, mariée, tout juste depuis sept mois, y veillait sur tes ,««?-“ >, cances des deux gentils enfants qu'elle avait adpfif i:!i tés, et qui, tout de suite, lui avaient voué leïrp^ji cœurs. Langlais avait dû regagner Paris la veille. et la lettre commence par. un soupir vers l'absent « La maison est bien grande aujourd'hui, mon bien-aimé. Les petits y tiennent pourtant leur pîà- ce. Quoique j'aie commencé la journée par une amnistie complète, ils n'ont pas mis les pieds dehar$s et jouent avec un entrain charmant, sans folies. ̃̃ Suivent d'aimables détails domestiques puis. j,V! « J'ai arrosé moi-même toutes les fleurs, j'ai. arrangé tes papillons, j'ai choisi une pièce pour les 1 enfants et je n'ai rien fait de tout cela, mon bien-, aimé, sans penser à toi. Adieu, mon ami, mon Jaç? ques, mon bien, adieu. Aime-moi un peu si tu en as le temps et sois sûr que je t'aime à tous lesmor ments de ma vie. Ta femme, Ondine. »

On n'en saurait aujourd'hui douter plus heureuse que sa mère, Ondine a connu, au cours d'une union trop brève, un bonheur ardent et purrSQliclç et pro fond. On comprend le désespoir de son mari $ lorsqu'elle mourut. « C'était, a-t-il griffonné sur une feuille de notes découverte par M. Caplain, c'était comme un oiseau qui ouvrait les ailes pour s'envoler vers les régions bénies d'où venaient ses splendides visions. » Un oiseau qui, trop Iong-. temps, avait chanté dans l'ombre un oiseau qui ne t fit qu'entrevoir le soleil I r

r Maurice Levaillant.

̃ -y, TO

i Minerve armée Aux délégués de la Conférence du Désarmement, M. Motta, au nom de la Suisse, a offert une médaille pù un rameau d'olivier, s'infléchit entre deux tronçons d'une épéè brisée. La Nouvelle Revue Romonde, qui publie sur la couverture de son dernier numéro l'image de cette médaille, en commente en ces termes l'imprudent symbole « La paix, c'est la tranquillité dans l'ordre. Où l'épée est brisée, il n'y a ni tranquillité ni ordre ni paix. Où la foi est dans l'épée, la foi est asservie. Il fallait entourer l'épée du rameau d'olivier. Minerve est armée ». Cela est parfaitement juste. Cela seul est véritablement généreux. Otez la force les lettres, les arts, la justice, la charité, tout ira à vau-l'eau. Toute la civilisation.

Le Carnet du Lecteur

Le Cheval d'extérieur, notes et croquis par C. de la;. Verteville (Emile Hazan, éditeur). M. C. de la Verteville désigne, sous ce vocable, le cheval de chasse et le cheval d'armes (le hack de parc et le poney de polo, par exemple, étant exclus de l'étude)Car nous voici loin du pessimisme si étendue que soit la défaveur présente, notre auteur ne veut pas croire que les Français dans quelques lustres ne doivent juger du cheval que selon le Pari Mutuel, pas plus que la corvée de cheval ne devienne, la caserne, un simple souvenir.

M. de la Verteville définit et explique les caraciêrtstiques du bon cheval d'extérieur, établit dans le détail l les règles de son éducation et pour la formation du ca- ractère et pour l'entraînement physique, offre un traité d'équitation et enfin donne les meilleurs conseils pour l'emploi. L'autorité de M. de la Verteville, en la matière, est connue. Qu'il me soit permis seulement d'éclairer' l'originalité essentielle de son ouvrage l'expérience pët* sonnelle directe en fornte toute la substance et l'on im'a- gine assez combien cette disposition apporte de vie, de clarté et de valeur pratique à l'exposé, combien aussi' elle distingue l'ouvrage composé de notes brèves des traités didactiques connus. Le lecteur reconnaîtra enfin que M. de la Verteviller,. écrit fort joliment, avec entrain et goût, mieux encore" t~ avec une politesse parfaite. J'entends qu'il ménage qiA le suit, et enseigne d'après une courtoisie pleine de res- sources. Une centaine de croquis illustrent un texte auquel l'éditeur a apporté les soins qui s'imposent tout» ceuvr* df qualité. Jean c'anf

"• Jean FréteVal.


COURRIER DE LA BOURSE

1 *r ̃̃̃

18 juillet.

f; Lé, marché a donné aujourd'hui une nouvelle preuve de ses bonnes dispositions en parcourant une autre eWpe ,de hausse. Tous les compartiments de la cote ont. participé au mouvement Rentes françaises, valeurs nationales et internationales. S Les Chambres étant parties en vacances, la Bourse se voit délivrée ̃rfï|ir trois mois du souci de'la pblifîie Les professionnels précient fort cette tranquillité, et

l'ont montré aujourd'hui par leurs

achats.

sÇomme prévu, le Sénat s'est insurgé contre le projet financier que lui .avait transmis la Chambre, puis il.Tji ensuite voté sans modification. LeiPéconomies, seul remède actuel efficace contre le déficit, y sont réduites à un chiffre ridicule, mais tous les nouveaux impôts proposés subsistent. Les augmentations de taxes sont si mal choisies qu'on peut déjà prévoir qu'elles ne fourniront a rpeu près rien au budget. Avec les incidences, certains taux 'applicables à l'impôt général sur le revenu seront si élevés qu'ils feront fuir la matière imposable. Sur trois jours de travail, on avait acepté d'en donner un à l'Etat. Quel que soit le gouvernement, il ne parviendra jamais à en faire donner deux. Mais le Sénat a voté ce triste projet financier sur la promesse que le gouvernement en étudierait un autre, plus équitable et plus substantiel, pour équilibrer Je budget de l'année prochaine. Ce n'est évidemment pas l'adoption de ces nouvelles dispositions fiscales qui a amélioré l'optimisme de la Bourse. C'est bien plutôt la clôture de la session parlementaire la perspective d'émissions de Bons du Trésor, forme d'inflation qui mettra les caisses du ministère des finances à l'aise pendant les vacances la hausse des Rent es, pour lesquelles la spéculation escompte de prochaines conversions même si elle vend trop tôt la, peau de l'ours; la bonne tenue des marchés étrangers l'ajournement du Congrès américain enfin, une détente à peu près générale dans le domaine de la politique. Et, dominant le tout, le sentiment- que la baisse qui a sévi pendant trois ans appelle un sérieux redressement.

̃ ̃»

Les Cours caractéristiques

rm,nc Comparaison NOMBRE TITRES an tours dîtiim du Jour précédent traités 3 0/0 82 70 -f 2 70 658.345 I 4 0/0 101S 95 97 -r 0 97 544.891

tfta France 1(325 +45.. 303

[nP%ç*pr. 4400 .î- 65.. 778 Lyonnais 2020 r 30 ». 3145 ̃Suez- 13950 +180 239 C. P. D. E '2240 + 15 236" Lens 494 + |3 1532] Péchiney 1419 -24.. 895 Azote Norv. 783 + 38 346^ IUo Tlnto. 1289 + 64 2442 R^ qntcl»_^ ̃̃'̃•̃ I 1325 + 25 2760;

'1. Saison AVRIL à OCTOBRE 5 heures de PARIS ?~ lesb, ww> mm mm ^^H^ i^l WL MM Rapides et Express quotidiens Voitures Pullman

TRAITERENT des affections du FOIE et de I'ESTOHAC H ET^M H^wB mKnic CASINOS THEATRES CONCERTS BALLETS

TRAITEMENT des affections du FOIE et de 1 -*ESTOIqAc ~i ~h`~~ CASINOS THEATRES CONCERTS BALLETS

Maladies de la NUTRITION Goutte, Diabète, Obésité WêÊm II 'iBP^WM WJ Sporting Club Golf, Tennis, Stade j^' HflV. ^^j vfiL \MBÊ- ̃HP^ Hjij Wm Concours hippique Courses Polo Etc.,

Hydrothérapie complète Thermothérapie tKWF P§H ^HfiS^Hr WBm «9 ^Bb

[ Mécanothéraoie •- Éectr, radiologie jSSM ES ^^BÈP^ HB WBm BH Hôtels de toutes catégories Villas Appartements meublés

v,r

BOURSE] DU18 JUILLET 1932

Revenu *rci?ivif? Clôture Dernier 1 r>rkMDT' a kit Clôture Dernier 1 /-»/nnt3i-niiii- Clôture Dernier Revenu 1 aamdtimt Clôture Dernier Revenu nnMDTiMT Clôture Dernier MARPHÉ FN RANflllP Clôture I Dernier MiRpuco ÉTRANGFRÇ Clôture Dernier brut TbKl*IE. jprécéd«| cours COMPTANT précéd" cours COMPTANT précéd" cours brut COMPTANT précéd« cours t COMPTANT précéd" cours nlAnbnt tN BANUUt précéd"| cours ""flnuntù LlttAnbtnû précélj.« cours

j j j j LONDRES 18 Juillot

ksjr,» 3% 7995 82 70 cr.wn<s n-tTATc Maroc S I910 700.. 700.. 325 Béthuno CC" de) nouv 15350 ..15400 tccmp 3 Français 211/2 211/2

fPI j! 5%I91ShI916 99 80 1.00 15 FONDS D ÉTATS Pologne 7 1927 I42Ï 1 BANQUES 135 ..(charbonnages du Tonkin |3àOO ..13740 TERME 5 27122712 P1- 4%19t7i- ..i 50 FONDS D'ÉTATS ortugal 3% 1™ série 3Î40 34.. BANQUES 36 ..iCommentry-Fourchambault ..i 1630.. TERME 4% 1917 26122612 4%1918 i. 95.. 95973% 79 80 82 6? Roumanie 4 1922 Bons. 270 275 Banque Afrique Occidentale., .j 750 ..| 725 25 iDombrowa (Houillères) parts. 545 ..j 575 Mexique Intérieur 5 147 1554% 1918 263/8 2612 5 192O amortissable 122 55 121 50 3 Amortissabl 83 90 85 95 Rente unifiée 4 46.. 44.. 255.. de l'Indo-Chine 13090 ..13090 20 jEpinac (Houillères» Ch.ferdO 545 285.. 3% 122 I 27 Consolidés 73.. 72 3/4 1/2 6 1920amortissablo 101 101 15 3 ',1 Amortissable 5%. 56.. 54 EuropeCent.(Pays)ord •• •̃! 25 ..(Haute-Loire (Houillères de la), j 695 690 Bons Mexicains 6 1913 175.. 179 50 Argentin 1838 52 1/2 50. ̃̃ 4 192S change) .103 15 104 S 1915-1916 -9980 100.. 7 1929 1 100 1 100 priv. 55.. 75 iMontrambert ot la Beraudière. i 1202 J 1259 Albi 443.. 454 Brésil 1899 17 12 171/2 6 T927| amortissable 104 10 104 15 4% 1917 96.. 96 90 7 1931 41.. 20.. Indust. de l'Afr. Nord. 405 ..1415.. 90 'Amené (Mines d') 1 1797 [1819 Areas 172501175.. Funding 64.. 64. 5 1928 amortissable 99 05 1 99 70 4 1918 95 10 95 9. Russie 4 1867-1869 40 130 15.. Franco-Japonaise. 156 ..| 156.. 60..|Anzin 1 193 i 1200 Banque Nationale d'Egypte. 2410 ..j24b Chine 4 'A 921293.. 458 S %192O Amortissable 122 60 125 i:C Santa-Fé S 1919 > 780 .790.. 30.. des Pays du Nord 33.3lanzy 618 ..i 615 3rakpan 350 ..| 352 Egypte unifiée 95. 9;> 1 2 458 33; Banque de France il 1280..HI325.. 6 192O 101.. 101 0^ Serbe 5 1913 64 67 1 de Suède. et de Paris 30 50!Carmaux ̃ 80J | 600 3ruay 229 ..] 237 Extérieure M 1/2 35 12 ""̃463 38 de l'Algérie. 9450.. 9790.. 4% 1925 (change garanti). 103.. 10.J 9~ Suide 3 1/2 1895 85..|Carvin | I2jU 1 28 i Cairo-Héliopolis I0J0..I04I .Italien 251/2 251/2 60.. de Paris» Pays-Bas. 1566 ..11635 6 1927 Amortissable 104 10 104 0> Suisse 1903 «4 60 125 .Crédit Algérien 2165..2165.. 67 50,Dourges 1 1 .0J ..|U25 Cambodge 06 71 Japon 1899 52 112 52 1/2 de l'Union Parisienne.! 445 ..| 476 5 1928 99.. 99 70 Turquie consolidées 1890 87.. 93. Créd. Foncier'Colonial 164.. 170.. 6 i 3raissessac I40--1 Canadian Eagle 2425 24 75 Portugais 471/2 471/2 85 Compagnie Algérienne J1572 1615 Douanes 1902 S6 86 Indochine (part) 1200 i2ô5 30 ..IGrand'Combe iut) ..i 510 Caoutchoucs(S"Financièrede) «0 50j 86 25 Turc 4 6 6. 50 Obligations 6 1927 498 50 498.. Tr. but d'Egypte ̃ Madagascar j Ligny-les-Aires Caoutchoucs V I9J 213 Chartered 16/ >: 6/9. 50 Comptoir National d'Escompteil235 ..11240 Oblig. Ch. fer État* 1912-14. 399.. Priorité Tombac 86 •• 10 50 d'Orient 10 ..1 Loire (Mines de la) 161 Chartered "50 80 50 Goldfieds 25/ 25/ 50 Crédit Commercial de France. 655..i 675.. 5 5%1919 435.. 436.. 37^OjMarles 524.. 528 Colombie 54.. 60 75 Rand Mines 70/ 71/3.. 200.. Foncier de France 4320 ..|4400 p.T.T. 5 1928 r. à 500. 500.. 499.. .Banques de province. 125 fr.. 102 75 Ostricourt 1340 1370 Concordia 42.. 44..DeBeers 33/16 39/16 Foncier de l'tido-Chine 142. 148.. 4 Y* 1929 r. à 5OO.. 482.. 483.. OBLIGATIONS 45 Soc. G1* Alsacienne de Banque. *»o.. 896 137 50i Algérie-Tunisie (Omnium) W20 1650 Crown Mines 512.. 519 Jagersfontein 031/32 11,16 100.. Lyonnais.1. 1985 2020 Bons du Trésor 5 1924 748 50 748 50 25 Société Marseillaise 605.. oOi iBoléô. parts 181.. 192 De Eeers ordinaire.. 298.. 333 Rio Tinto 13 5/8 14 1/8 ̃; 7%1926. 553.. 552 50 18713% 383.. 383 Immobilière des Voitures 25 47 ..[Sor (Mines de), ord l->90 1540 préférence 425.. 449 Mëxican Eagle 5,6 1/2:5:4 1/2 Soc. Financ. franp. et colon, i. 120 124.. 7%1927. 568 567 18754% 500 ..( 502 ;̃̃ 100 ..IMokta-el-Hadid. act.de SOOfr. 3005 3125 East Geduld 290.. 291 Royal Du.tch 14 3/4 14 3/4 45 Société Générale v. 1074 1087 Oblig. décennales 1922-32 1876 4% 499.. 5C5 y. J /̃_ ̃: ̃ East Rand. 6150 62 50Shell. 1 27;32|1 7 8.. 37 Rente Foncière 595 595 ..i 610 Caisse autonome 4 H 991 989.. 11892 2 1/2% 277 277 J ̃• -y ̃ 20 i. Lille-Bonnières. ord. 320.. 335 Equateur 53.53 50 Ansconda 1 1/8. 118.

32 Société Générale Foncier». 211 227 1894-96 2 1/2 275 50 276 50 /ACTIONS INDUSTRIELLES .40 Pétrdles (C'- Industrielle) 405.. 405 Estrellas Mining 99 50 103 Steel Common 3jI/4 33 1/2

605..Suez JI377O..i 13950.. 5 Y- or 1917 C1OO dollars) 1898 2 335 i INDUSTRIELLES 110 ..JDynamite (Société Centrale). '905 ..1950 Extrême-Orient 202.. 215 Escompte hors banque 07/807/8..

612 32'Suez (part de fondateur).jl 1350.. 11400.. 7 or 1921 <100 dollars> 3095 3095 J 1899 2% Met 315 .315 l ACTIONS 50 Eloctro-Chimie Métal '025 ..1080 Franco-Polonaise Pétro 45 46 Prêts .01/2 01/2

605 suez.13770"13950.. 5 1/t ,ô, or 1917 (100 dlll,r., 3b~i 3(~ 18982;0. 33, 110 0:Dynarnite (Société Centrale),,1905 ..(1950.. Extrems-Orlent. 202.. 215.. Escompte hors banque 0718107/8..

612 32Suez(p,a~tde~ondateur).11350.II400.. 7 ~t Wo..or 1921 (100 dollars) 3095 3095.. 1899 2~,r, ':fét. 315. 315.. 50 .ç;lectr?Chimie Métal.I025.. 1089.. Franco.Polonsise Petro. 45.. 46.. P~éts: 0 1/2, 0 ¡/2

217 37|Suez (civile) (cinquième) I3320 J3M5 7 or 1924 (1OO dollars' 3450.. ? 19O4 2 1/2 Met 1326.. 34 .Chemin Est-Algérien 1494.. 494 Engrais Novo io Franco-Wyoming, ord 148.. 156..S.'Paris (change) 90 53| 90 59

5i*)Est. S 625' (100 dollars) 190523/4% 398.. 404.. 27. Ouest jouis 361 ..362 Kali Sainte-Thérèse 1945 ..||6S5 Geduld 414 417 s/New-York 354 37 354 88

80 Lyon 825' Afrique 0. 0 190523/4% 398 ..l' 404.. 27. Ouest Jouis .361 ..1362.. "IKali..Sainte.Thérèse"11945 ..¡16g5 Geduld 414",417., S/New-York 354 37 354 88

80 ..I Lyon n 1 1010 1019 Afrique Occident. Franc. 3% 380. 385.. m 191O 2 3/4 Met.. 303 31 50i Ouest-Alg. r.an | 495..501.. 40 ..(Matières Color. St-Denis 650 674 Goneral Mining 76 50| 79 73 Rio 5 1/8 51/8 58 50JMidi 850..j lndo-Chine3%19O9 û 1910 3% 295.. 297.. 40. Tunisiens. 576 .J 576 24 ..[Rhône-Poulenc | 710 ..| 712 Goldfields, Consolidated 108 ;| 1 13 50 Valperaiso 59 00 59.. 100 Nord .• 1510 1530 3 !4 1913 386 50 390.. 19123% 265..| 265.. 22 50jparisienne ind. Électrique.. ,.| 359 367 180 67JLe Ripolin. jouis 2b90 ..J2720 Gula-Kalumpong 67 75! 70 Buenos- A ires 39 37 39 37 70 Orléans 914 ..j 952 Madagascar 1903-19OS "i Oblig. décen. 1922 6% 510 510 100 ..Magasins Généraux de Paris.. |2145 ..2150 64 b5:Saint-Gobain. Chauny 1820 .I66O Hotchkiss 112/ -1 H9 Argent métal (comptant) 17 1(16 ''̃̃!̃̃ 90 Santa-Fé (C" fr. Ch. fer Prov.)* 1073 1108 Maroc 4-% 1914 453.. 460.. -> 1923 6 511 j 512 85 ..lEaux (Comp. Générale des) 1325 1^20 Huanchaca. 61..I 62 Cuivre (comptant) 2311/16 50 Métropolitain de Paris J1225 ..i|263 4%1918 499.. 505.. 1924 6 525 ..| 516 80 Vichy (Établ. thermal) 1455 ..| 1448 64 331 Soie Artificielle (GiveO 3325 ..3450 Huelva Copper 52 50| 57.. 75 Tram, de ShangaT 1025 ..J1059 Tunis 3 1892 332 >19285% 955 ..i 955.. 200 Eaux élect. Indo-Chine 2620 ..2700.. 25 (part) 1 175 1 194 Huiles de Pétroles 210.. 225.. NEW-YORK 18 Juillet 90 Eaux et Éclairage (Lyonnaise). 2340 ..J2370 1929 4 1/2% 950 ..j ,950.. ̃ 20 jSoie art. d'Izieux 957.. 970 Hydro-Elec. Cèra 1 15 50 121 Cail Money c. m /• 2- 80 Distr. Parisienne d'Electricité 2.20 ..12240 Crédit National 5% 1919 590.. 59150 1930 4% '877. 875.. 135 ..l Air comprimé .*«. 2875 2900 >2 5U Salins du Midi 935.. 951 Jagersfontein '93 75! 100 50 Câbles transfers. 354 25 354 7/8 47.50 E ectricité de- Parts 1045 .1047 oblig. 5QO'5%192O.. 528 531 1930 4% Lots. 930 943 'Bourguignonne Energie 121 ..[ 124 800 Port du Rosario 21200.. 21600., Johannesburg 100 ..j 104 50 Change sur Paris, vu 391 3.4 391 7/8 22 50 Electricité de la Seine 738.. 742.. Bonà6%1921 521.. 529.. 19314%Lots 910 913 .jCàbles Télégraphiques •••• Chargeurs Réunis, parts 180 197 Kuala-Lumpur 89 501 93 U. S. Liberty 3 1013/321 101 5/8 37 50 Electricité et Gaz du' Nord. 669..1671.. 6%1922 533 50 534 50 0' 40 ..iEdison 855 ..| 830 55 Transports en Commun 650.. 635 Langlaate 94. 96 75 Atchinson Topeka 24 1/4 22 1/2 90 Electricité (C" Générale d').j2245 ..i2240 6 janv. 1923.. 532.. 535.. m Corn. 1879 2 60 502 509 100 ..[Electricité de Strasbourg 1780..17.93 Transports Maritimes 205 ..i 201 Lièvin 257 268 Baltimore et Ohio 6 1/4 6 1/8

55 Energie Littoral Méditerran. 1035 ..11058 6 juin 1923. 525.. 525.. oFonc. 1879 3% 522 ..( 515. 219 34J de Varsovie ord 1805 1685 London Tin ord 51 ..| 52 Canadian Pacific 103/8 11

36 Energie Electr. Nord France.. 620 634.. oblig. 6 1924 544.. 540.. Z Corn. 188O 3% 515..1510.. 42 50s Energie du Maroc !2O3O ..12025 250 ..Bénédictine 6250 16325 London Tin priv.. 34 50i 36 50 Chesapeake & Ohio.. 115/8 II. 90 Nord-Lumière 1940 ..11952 b < ,Fonc. 1883 3 302 300 319 20i Brasserie Quilmès. 3720 .371O Lorraine 1 10 ̃•(. I H •̃ Chicago Rock Island 2 1/2 2 1/4

Thomson-Houston I 403 422 Départ, de l'Aisne 7 1926.. 537.. 538.. £ 1885260% 340 ..j 347.. 60 forces Motrices du Rhône 1645 ..| 1700 125 Distillerie Cusenier 2275 J2275 Main Reef Consohdated 109 50, i 10 Erie Railroad 3. 3.

32 5C Union d'Electricité 841. 868.. 7% 1927.. 625.. 638.. Icom. 1891 3 305.. 305.. 416 50,Forcc"Motric" du Rhône (parts)' 10850.. 1 1 100 (Distillerie de l'Indo-Chine. 500 ..j 500 Malacca, ord 96 99 75 minois Central. 6 3/4] 6 5/8 Firmin •' 80 i 81 6 1928.. 1026 1025 o| 1892 260% 365.. 365 Forces Mot. Vallée d'Aspe | 194 185.. 5 ..JGrand Hôtel j 138 ..| 140 Malopolska ?' 75i 22 50 Louisville-Nashvilla 12. /.| 10 1/2 Dives 442 ..j 460 d* la Marne 6 501.. 502 IFonc 1895 2 8O 366 369 (parOj- 16 25[Grands Moul. de Corboil. ord. 247 ..| 245 Mexican-Eagle Oil ord 3I 50! 32 50 New-York Central. 12 5/8] 12 3/8 30 For. & Aciéries du Nord et Est 557 585 de Meurt.et-M. 6 500.. 499.. c! Corn. 1899 2 6O .1 345 ..| 350 45.. de la Vienne |632.. 636.. 60..Nossi-Bé 607 615 Michelin (part) 1070 .0Si Pennsylvanie 8. 81/4 Tréfileries et Lam. du Havre 555. 575.. de Meuse 6 54% 1923. 5W.. 509.. ÏÏFonc.19033% 395.. 397.. 65 88; (part)! 550 ..] 1552 Sucreries Brésiliennes 200 ..j 200 Moteurs Gnome 543 ..] 570 Reading 14. 15 20 Courrières 357..1373.. du Nord 6 1921. 515.. 519.. OjCom. 19063% j 373 379.. Sucreries Coloniales 71..1 80 Mozambique 2950 30 50 Southern-Railway 31/4 31/4 13 Lens ."•• 478 494 6%1923. 535.. 539.. glFonc 19O9 3 200 50 198.. 80 Indo-chinoise d'Electricité 1H50 1 151 250 Ciments Français 3820 ..13850 Navig" de l'Afrique du Nord 135 148 Southern Pacific 9.1. 8 1/4 40 Vicoigne et Nœux .545.. 566 7%1927. 542 535.. PlCom. 1912 3 194.. 196 50 40 Marocaine Distribution 11025 1085 50 duBoulonnais 355 ..| 365 Pac(ang (Caoutchoucs) 265 286 Union Pacific 32 7/6 311/2 Pas-de-Calais 7% 1926. 540.. 542.. IFonc. 1913 3 1/2 392.. 392.. 25 Nantaise d'éclairage 454.. 469.. 20.. de l'Indo-Chine 316.. 325 Pona Copper 97.. 100 50 Allied Chemical 48. 46 1/4

Boléo 67.. 75.. 7%1927. 545.. 546.. M– 19134% 436.. 436.. 60 ..| part 1285 1305 200.. d'Origny 3500 3550 Phosphates de Constantine 289.. 311 •̃ American Can 33 3/4 32 7/6

Boléo .1. 67.. 75.. 7%1927.545.. 546. 19134%1436"1436.. 60"1' part.128)'.II~(b.. 200.. d'Origny.¡3500..3550..PhosphatesdeConstantine., 289.. 311..AmericanCan. 33 3/4 32 7~)8

.iPenarroya 278.. 287.. 5%1929. 999.. 998.. OEmpr. 1926 7% 708 ..j 709.. 75 ..|Pyrénéenne d'Energie Electr.. 1725 ..| 1705 576 61 (part) 7350 7600 Phosphates Tunisiens 74 79 25 American Car et F 4 5/8 41/2 .Crédit Gén. des Pétroles. 97.. 112. Somme 6 1923. 503 .503.. -LJ (Corn. 1927 7 563 570.. 15 .Radio-Electrique 149 50| Ia3 Financière des Ciment 26.. 25 25 Plakalnitza 37.. 39 25 American Smelting 8 3/4 8. •- I Gin. des ̃ £ iCom. 1930 4% 872.-879.. 15 ..iRadio-France 315..| 320.. 80 Poliet & Chausson 1225 1235 Randfontein 152.. 155 American* Téléphone.. 74 1/8 72 1/2 Bozel-Malétra 230.. 238 Ville d'Albert 6 514..1514.. ° Corn. 19314% 920.. 925 20 Radio-Maritime 209 j 209 Ô66 66| 9590. 9900 Rand Mines 327 332 American Tobacco B 55 1/2 53 1/2.

20 Kuhlmann 489.. 518 Ville de Reims 6 1927 1033 11033 18 30;Sud Lumière prior 335..1330.. Roumano-Belge de Pétrole. 9.. •̃ Anaconda Copper 3 7/8 3 7/8

5..Gafsa 1 398 412 1033 Alsace-Lorraine 5 979.. 970.. 319 20j' jouissance 5950 ..6165.. 36 ..j Bon Marché 470.. 472 Shansi 25.. 25 50 Bothlehem Steel 9 5/8 9 3/8 45 Produits chim.d'Alais. Froges 1391 ..11419 Églises dévastées 5% 1928. 497.. 497.. 3% 302.. 302.. 35 (Télégraphe sans Fil ;•;•• 125..Chapal 1235 ..|I27O Shell 170.. 174 British American Tobacco 145/8 H 5/6 Chargeurs Réunis Î90..ÎI94.. 6%1928. 980.. 985.. 472 | 475 40 ..j Téléphones 545.. 545 .|Coty (Société anonyme) 205.. 210 Silva Plana 28 25 31 Coty. 2.1. 21/4 Transatlantique ord 79. 95.. 49,8 Est 6 472 50 475 Alsacienne Industrielle Textile ̃̃̃\ 7 50 Galeries Lafayette 83.. 65..Springs 36i 37! Consolidated Gaz 37 7/t 361/8 Vonures Paris | 225 Industrie Sucriere Fr. 6%1927 500.. 493 4 399 410.. 371 jDollfus-Miog 5790 6050 (par0 46500.. 46200.. Steaua Française 220.. 218 Dupont de Nemours. 25 1/2 22 1/8 II Industriels Alsaciens 1921 508 508.. ancienne 397. J 398 .-Industries textHes (Générale).. 611 ..607.. 37 01 Printemps, ord 405 405 Sub Nigkel 447.. 45! Electric Bond and Share 1 J 6 3/4 t 30. AirLiquide 869 ..i 914.. 0 2 1/2% 374.. 379. industrie textile 540 565 45 Agences Havas 865 865 Tanganyi.ka 75 75, 79 75 General Electric 10 1/4 10. Caoutchoucs Indo-Chine 205 ..| 223 Aloirie 3 19O2 382 50 i 38 Centrale d'Èclaira go(Lebon). 750.. 770.. 95 Didot-Bottin 1800 ..1776 Tavoy Tin 25 75: 27 50 General Motors ̃ 8 7/8 6 3,4 40 .c.troen. B 387 ..1 404 Indo-Chine 1899-t905 321 .) 322 Lyon 3 1855 342.. 342. Le Figaro 110 111 Terres Rouges.=. 134 144 International Harvester 13. U I 1902 295 ..i 305 6% 472.. 472.. 20 Acétylène &• Electro-Métal 660 675 225 ..Chaix •. 4145 ..]4225 Tharsis 239 245 Kennecott Copper 63/4 é3/4 .iFord •••- 106 113 Tunis 3% 19O2-19O7 360 ..j 363.. 5% 423.. 422 70.. Lcngwy 430.. 440.. 70 ..ILibrairie Hachette 1760 1765 Transvaal Consolidated Land. 98.. 101 50 Montgomery Ward 5 1/4 5Î/4 .iPathê-CinémaCiouiss.) I 100 50î 106 Tunisie 3 19O3 500. 4% 388.. 390 30 do Micheville 625--i,6il" ̃ -lAfrique Occidentale (C") 1690 ..|i720 Tubes et F. de Sosnowice. 61.. 66 National Biscuit 25 24 1/2 12 'Pathé-Cinéma (cap.) i. 12650 128.. 4 1931 872 ..i 870.. 3% Fusion ano. 344.. 349.. 200.. de Ssmbre-et-Meuse.i 1290 ..j 1293 66 10, Air Liquide (parts) 3030 3155 Tubize priv 203.. 217 North American 16-7,8 16 1/4 'Peugeot./ 289..| 299.. 3 Fusion nouv. 351 349.. 40 .Atel. & Chantiers de la Loire.. 441 ..i 449 55 Bergougnan 1668.. 658 Union Corporation 210.. 213 Radio Corporation 3 7/8 3 7/8 100 Raffineries et Sucreries Say.. 1799 1807 Allemagne 1924(Dawes)100L. 7405 ..17305 2 1/2% 333.. 330.. 80.. Const. Nord de la France.. 730..1739.. 45 Cirages Français 740.. 750 Haut Katanga priv 2065 21 10 Royal Dutch 17 7/8 17 5/8 100 ..UnionEuropéenne. 425 467 Angleterre 2 '/»% :• 52 30 53.. 6% 1921 46050|460.. 40 Bonnevillo 5SH£? Citroën (parts) 71.. 73.. cap. 2135 2295 Shell 101/2 101,2 Argentin 5% 1907 1 1 125 1110 3 1921 310.. 309 30 jChantiers dè.Saint-Nazairo. 206 2I2 Colonies (Générale des) 310.. 325.. div 2060 ..2105 Standard Oil New-Jersey 26. 25 5/8 .ÎRusso Consolidé 1™ et 2' séries 3 851 4.. 5%1909 1225 100 Châtillon-Cimmentry 2023..2015 Consortium du Nord Urikany 107 1 15 u. S. Leather 3. 3. .i 5%19O6.. 3 12] 3 15 Belgique 2 Midi6% 473 473.. 17 ..JDecauville. 231.. 230 part Vermink 55 50 59 25 y. S. Ste.l Common 23 3/8 22 7/8 .ISerbie 4 amortissable1895. 52 95| 54 85 3 1895-19O5 1" s 46 70– 5% 417.. 418 i Electro-Câble (ordinaires). i,A;" Vieille Montagne 1265 1305 Union Carbide 171/2 16 7/8 ITurc Unifié. 24 .1 25 6/3% 1923 510..1510.. 4% 385.. 396.. 10 ..j Estampage' de la Vence 10s. 103.. 25 Continent. Compteurs 4 Gaz. 317.. 318 Villemagne 28.. 26 75 (Jtah Copper 37. 37. S 1914'. 20 951 21 95 Brésil 4% 1889 7 50] (dixième part) 81 ..i 82 Cultures tropicale- 15 50 16 75 Vins & Spiritueux 97.50 109 50 Westinghouse Electric 18 1/4 17 1/4 3anque Nationale du Mexique.) 190 ..| 164 50 5 Funding [ Nord 6 série F 481.. 484.. 85 ..|Fives-Lille | 942 ..i960.. 65 Dragages et Trav. Publ 580.. 582 Viscose (nationale) 428.. 445 ̃̃ TJ.tr es_txaités.J .j^ 700.0001

3 «h. Ottomans (456.. 471 19O9 (Pernambuco). 405.. 401 5 série E 453.. 454.. 12 50|Forg. & Acier. -Huta-Bankowa. I 200 ..| 203 .Gaveau&C" 60 West Rand 64,. 65 ^=^ ~~S

l £ E. Crédit Foncier Egyptien 1945 2015 Bulgarie 5 1896 .| 4 série D 464.. 464.. 25.. Marine et Homéc. 506 520.. 75..lBecAuer 843.. S33 CHANGES (Paris)

.Jcanadian-Pacific i 261..293.. 4Î/2%19o7 ,230.. 3 ancienne 406.. 409.. 37 50, Jeumont j 509 52.. 30 ..jMaroc (C" Générale du) 460.. Londres. 90 44 90 60 Wagons-Lits ord.j 76. 80 50 2i/2%sérieC 383.. 386.. 87 70 (parts) ,1286 1310 450 Tabac du Maroc 6660 6650 COMPTANT New-York 25 51 2552 6 sh Central Mining 849 680 Chine 5 I9O3 86.. 6%1921tran.A 55 ..Méditerranée (Forg. & Chant). 1 480 481 Union Comm Indo-Chinoise 128.. Cessous (Charbon) Allemagne I2L. Montecatir.i i 116 50: 121.. 4 '/• 19O8 1095 ..11100 3% 1921 300.. 300.. -| Cessous (Charbon) 405.. 410 Belgique (IOO belgas). 354 25 353 75 -.JRio-Tinto 1230 ..i 1289 Congo obi. 4% 19O1 580.580.. 0 50 Forges Levai Aulnoye Land Bank Egypt 455.. 355..Czeladz 6l5.. 617..Espagne 20450 204 25 iA-ote (Norvégienne) 743 ..j 783 Egypte Unifiée 69 40: 69 35 Orléans Bons décennaux 7%. 515.. 514.. 110 ..F. Belges Mat. Ch. de fer (1290 .1300 340 ..jCrédit Foncier Franco-Canad. 4960 5100 Héraclée. part ,18800.19500.. Grèce

Lautaro Nitrate 46 50; 49.. privilégiée 60 15 59 90 6% 478.. 479.. 45 Denain-Anzin i 190 1200 28p. 50] Nord-Espagne Hutchinson 1330 ..11330 Hollande 1027 25 1027 25

.ILautaro Nitrate "146 '501', 49.. Privilég 60 151 5990 6(,~ 478.. 479.. 45 "1. Dena,An,z, 1190 12M ,,28p. 5Oi,Nord,.Espagne. Hutch,nson;¡133O "1,1330 -Hollande 1027251'0,2725

Oriental Carpet 142.. 154.. 5% 436.. 445 Lorraine Min™ & Métall. 35O p. 300.. Saragosse Omnium-Pétroles 64..j 66 ..Italie 130 45 130 10 45 b. Pétrofma 361 ..i 372 Espagne extérieure 4% 391 394 70 Matériel de Ch. de fer(C" Fr.). 803 810 jRouina (Algérie) Steaua Romane 36 50, 40 Norvège. 448 50 .6 fl. Royal Dutch (dixièmes) 1295 i 325 HaTti 5% 1910 496 ..j 496.. 3 anc 390.. 388.. 22 50 Matériel de Transport. 210.. 215 ;Sosnowice 398.. 424..Monaco |3150 ..3100 Pologne (1OO zloty) 285 50

>-• 7 «. Portuguesa de Tabacoa I H9 -1122 Italie 3 'A 68.. 68.. 105 .Métaux (C" Française) 1830 1854 Kreuger & Toll 77.. 82 ..Viscose française j4200 14525 Prague 75 45 75 40

£0.3.11 Sucrer" et Raffinerie d'Egypte 378 ..j 385 Japon 5% 1907 44 90i 44 95 Ouest 3 anc 405.. 405.. 100 Creusot 1171 1195 Suc. Raf. d'Egypte (parts) part !575O ..Î5975 Roumani 1

̃̃'̃ Kreuger & Toll, obi. 2O k 3 50 -3 50 4 1910 1 •̃ •• 2 l/2 346 Senelle-Maubeuge 740.. 758 Suédois» Allumettes 135 .J 122.. suisse 2420 ..12520 Suède 465 .1467 50

.Kreuge, T.U. obi. 20 k. 3 50 ,3,0 4 70 1910 ""j 2112% 346.¡Senelie-MaUbeUge. 740.. 756." Suédoise Allumettes 135. 122.. aUlese .¡24ZO .2520 Suède 465 ,1 467 50

i '̃̃̃ i Suisse 496 50)496 50

La tenue de nos Rentes est de plus en plus brillante. M. Germain-Martin ne vient-il pas de déclarer au Parlement « Notre volonté est d'aboutir au redressement complet de nos finances. Notre programme comprend des compressions de dépenses, des rajustements fiscaux et, entre les deux, des conversions » ? Voilà qui constitue un excellent stimulant pour nos fonds nationaux non convertibles. Le 3 0/0 gagne 2 fr. 70, à 82 fr. 70 le 5 0/0 amortissable, 2 fr. 80, à 125 fr. 45. Les 6 0/0 ne bougent pas. Ils se sentent naturellement menacés par les conversions en perspective.

Fonds ottomans et serbes fermes. Allemands, faibles.

Nouvelle avance des établissements de crédit Banque de France, 1.1.325 Banque de Paris, 1.635 Lyonnais, 2.020 Union Parisienne, 476 Comptoir d'Escompte, 1.240 Foncier, 4.400 Foncier Egyptien, 2.015 (+ 70). Suez, 13.950 (+ 180) Voitures, 225 (+ 52) Santa-Fé, 1.108 (+ 33). Fermeté du groupe électrique Distribution, 2.240 Lyonnaise des Eaux, 2.370 Littoral, 1.058 Union, 868. Mines métalliques en progrès Rio, 1.289 (+ 64) Katanga capital, 2.235 (+ 100). Métal Exchange lourd. Produits chimiques bien orientés Kuhlmann, '518 Péchiney, 1.419 Azote, 783 Air Liquide, 914.

Les pétrolifères accentuent leur redressement Royal Dutch, 1.325 Shell, 174.

Les demandes de Londres favorisent les sud-africaines De Beers, 333 (+ 35) Rand Mines, 332.

Central Mining, 880.

Caoutchoutières recherchées Indochine, 223 Padang, 286 contre 266. Les stocks anglais de caoutchouc ont diminué de 1.574 tonnes la semaine dernière.

Au comptant, Sud-Lumière gagne 215 francs, à 6.165 Dollfus-Mieg 260, à 6.050 Port du Rosario 400, à 21.600 Viscose française 275, à 4.525. CHEMINS DE FER DE PARIS A ORLEANS ET DU MIDI ET COMPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS

Mise en service de wagons-salon.! Pullman de deuxième classe dans le train rapide, Sud-Express

Composé jusqu'à maintenant de wagonssalons Pullman de première classe, le train rapide « Sud-Express » comporte également, depuis le 22 mai, des wagons-salons Pullman de deuxième classe.

Les suppléments h acquitter par les voyageurs du Sud-Express, en sus du prix de leurs billets en première ru en deuxième classe, sont les suivants

Paris-Bordeaux, ou vice versa 80 fr. 90 en première classe; 76 fr. 60 en deuxième classe.

Paris-Biarritz, ou vice versa 126 fr. 10 ci: premiere classe; 119 l"r. 40 en deuxième classe.

Paris-Frontière espagnole ou vice versa 126 fr.10 en première classe; 119 fr. 40 en deuxième classe.

Horaires départ de Paris-quai d'Orsay à 11 h. 45. Arrivée à: Bordeaux-Saint-Jean, 18 h. 22; Biarritz (ville), 21 h. 26; Irun, 22 h. 5.

Départ de Hendaye à 9 1, 20; Biarritz (ville), 9 h. 42; Bordeaux-St-Jean, 12 h. 40. Arrivée à Paris-quai d'Orsay à 19 h. 30.

S p ectet cl e s

Première représentation j AVENUE (Compagnie Pitoëff) (Elysées 49-34), a 9 heures Fait-Divers, trois actes de M. Goblus1; traduits par Mlle Sonia Charbonnier de Léo; La Louise, pièce en un acte de M. Jean-Jacques Bernard. En soirée

OPERA (Louvre 07-05), relâche.

COMEDIE-FRANÇAISE' (Gut. 02-22), à 8 heures Hernani, de' Victor Ilugo (MM. Albert Lambert, Dessonnes, Paul Numa, Chamnreull, Dorival, de Rigoult, Pierre Dux, Jean Martinelli, Robert Vlçlalln, J.-H. Chambois, Ciaudo Lehmann, Echourln, Dufresne; Mmes Colonna Romane, Madeleine Barjac, Mary Morgan, Roussel).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), rellche. ODEON (Danton 58-13), à 9 heures Le Chemineau (MM. Paul OEttly, Louis Seigrner, Georges Cusin, André Aubeleau, Harry-James, Chamarat; Mmes Suzanne Courtal, Blanche Dars, Renée Simonot, PaulQtto Marinier, Génla).

ANTOINE (Botzarls 21-00). Cloture annuelle.

ATHENEE (Central 82-23), clôture annuelle.

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), clôture annuelle.

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36), Clôture annuelle.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. j 72-42). Clôture annuelle.

FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02), reiacne. GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), clô- ture annuelle.

GYMNASE (Prov. 16-15), clôture annuelle.

MADELEINE (Anjou 07-09), clôture annuelle. MATHURINS (Anjou 90-00), à 9 Qeu- res Prenez garde à la peinture, de M. Re né Fauchots. MICHEL (Anjou 35-02), clôture annuelle. MICHODIERE (Richelieu 95-23), clôture annuelle.

MOGADOR (Trtn. 43-69), a 8 h. 30 Rose-Marie (MM. Félix Oudart. Pierre M Porterat, J Dupuls Mmes Rosé Carday, Hélène Regelly, Wanda de Muth, M Dtnay). MONTPARNASSE (Dant. 89-90), clôture annuelle..

NOUVEAUTES (Prov. 02-76), à 9 heures On a trouvé une femme nue, de MM. A. Birabeau et J, Gultton.

PALAIS-ROYAL (Cul. 02-50), à 9, heutes La Maison d'en face, de M, Paul Nivoix (Uéo ^eclercq, Mona Qpll, Hennery, Bervil, Guillon, J. Leclerc, Fanny Clair, Ni- cole Ray). SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), clôture annuelle.

SARAH BERNHARDT (Arch. 00-70), &j 9 h. Peg de mon cœur, de Hartley Man- jnere. Adaptation de MM. Yves Mirande et Maurice Vaucaire (Mmes Renée Bartout, Thérèse Cernay, Simone Viovy; MM. Derbil, Armontel, H. Monteux).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), a 8 h. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol. VARIETES (Gut. 09-92), clôture annuelle.

ALBERT-I" (Laborde 21-49), a 9 h. 15 L'Age du papier.

AMBASSADEURS (Elys. 43-73), clôture! annuelle.

AMBIGU (Nord 36-31), clôture annuelle. ATELIER (Nord 08-40), clôture annuelle. AVENUE (Elysées 49-34). Compagnie Pitoëff. A 9 heures Fait-Divers. La Louise. CHATELET (GUt. 02-87), à 8 û. 30 Nina-Rosa.

CLUNY (Odeon 07-76). a t Beures Le Contrôleur des wagons-lita.

COIYIŒD1A (Trin. 10-12), relûche. daunou (Louvre 36-74). Clôture aDnuelle.

DEJAZET (Arch. 16-80), à 8 h. 45 Les Dégourdis de la 11°; Une nuit d'orage. FONTAINE (Trin. 10-34), relâche. GRAND-'GUIGNOL (Trln. 2S-34), 111: Sexualité (M. Mayane).

MOULIN DE LA,CHANSON (Trin. 69-67), clôture annuelle.

ŒIL-DE-PARIS (Etoile 36-82), clôture annuelle.

ŒUVRE (Trtn. 42-52), à 9 neuree relâche.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), clôture annuelle.

POTINIERE (Central 86-21), relâche. RENAISSANCE (Nord 37-03), clôture annuelle.

SCALA (Prov dS-32), clôtuie annuelle. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-44), relâcne.

STUDIO DE PARJS (Trin. 26-22), à 10 heures Demoiselles en uniforme. THEATRE DES ARTS (Wagr. 86-03), clôture annuelle

THEATRE DES DEUX-ANES (Marc 1026), à 9 heures Marianne est servie. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748) Glissons, revue.

THEATRE DES GOBELINS iGot 60-74), clôture annuelle.

THEATRE DES TERNES (Etoile 10-41), clôture annuelle.

TRIANON-LYR1QUE (Nord 83-62). clô- ture annuelle.

m ^m ̃

Notes et Informations

OPÉRA. La célèbre artiste espagnole Joselito reparaîtra demain dans les danses de l'Illustre Fregona, avec Mme Martinez, MM. Juanito. Corteio et M. Juan Martinez, qui a réglé la chorégraphie de cet épisode. Comédie-Française. Demain, Mlle V.era Korène paraîtra pour la première fois dans Amoureuse, et Mlle Germaine Cavé tiendra pour la première fois le rôle d'An- gélique dans L'Epreuve.

̃̃• s* ̃̃'̃'

Jeudi, en mâtinés, M. Jean Weber jouera pour la première fois le rôle de Eraste dans Le Dépit amoureux, et M. Pierre Dux et Mlle Jeanne Sully ceux de Yalère et de Lucile dans la même pièce. M. T."H, Chambois paraîtra également pour la première fois dans don'- Alouse, du €id. .'>:̃.̃• ̃:

-fi"

.Mlle Marguerite, Barreau. complètement rétablie, a repris son service. •̃

ODÉON. La Tour de Nesle sera affi- chée trois fois cette semaine, mercredi, ven- dredi et dimanche.

La première représentation de Le Cœur et le Reste, comédie en trois actes de M. Georges Montignac, oui devait avoir lieu ce soir au théâtre Comœdia, est remise à demain.

La Potinière a dû. par suite d'une indis- position d'artiste, interrompre brusquement les représentations de La Mvstérieuse Lady. Nous apprenons que Mme Gilda Darthy, artiste dramatique bien connue, vient d'à- voir la grande douleur de perdre sa mère, j R. D.

Music Halls

Cabarets et Cirques En soirée

CASINO OE PARIS, a 8 h. 30: Sex Appeal Paris 32, revue nouvelle illustrée par Paul Colin, avec Marie Dubas, Cùarpinl, Dandy. etc., et 200 artistes.

FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30, la grande revue Nuits de, Folies, en 80 tableaux, de M. 1 ouïs l-cmarchantl.

EM PIRE-MUSIC-HALL-OIRQUE, clôture annuelle.

EMBASSY, Succès.

LUNE-ROUSSE, clôture annuelle.

THEATRE DE L'HUMOUR, olOtUW anr.uelle.

ALHAMBRA, a 9 heure?: attractions, cinéma (Permanent de 14 n. 30 a 19 b. 30) NOCTAMBULES, à 9 neures les enansonnlers gais.

CRASY-CORNER (92, Champs-Eiyséesl. dancir.f!. allraclion.-

CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. LUNA-PARK, tous les jours, matinée et soirée. attractions, dancings, animaux polaires.

Courrier Musical

En soirée

Concert symphonique de musique enrepistrée pour les abonnés du Théâtrophone, à 20 h. 30

i°Sarabande et partita (Bach) pour piano, exécutée par Michel Zadora 2° Mme Erica Morini a) Larghetto (Haendel), b) Variations (Tartini) 3° Trois divertissements (Mozart), enregistrés par la Quintette d'instruments à vent du Gewandhaus de Leipzig 4° Du bist dei Ruhe (Schubert), Feldensamkeit (Brahms), chantés par les Slezak M. Braïlowski a) Valse en do dièse (Chopin), b) Deux études (Chopin) 6° M. Paul Godwin, Sonate en sol (Grieg), pour violon 7. Mme Karin Branzell a) Je t'aime (Grieg), b) Un rêve (Grieg) S° M. Claudio Arrau, hlamev (Balakirew) pour piano 0° Deuxième svmphonie en ré majeur (Brahms), enregistrée par l'or- chestre philharmonique de Berlin. Musique légère. io° Chœurs des Cosaques de l'Oural a) Chant ukrainiens. b) La Belle-Mère, c) Les Clocltes du soir, d) La Légende des douze voleurs, e) Hey 1 Hey t i) Signal Mardi.

M. Paul Le Flem a été nommé membre de la commision artistique de la Fédération musicale de France.

Une jeune violoniste. Mlle Renée Froment, premier prix au Conservatoire en 10.11. vient de remporter, au concours international de Vienne, un diplôme d'honneur avec médaille d'argent.

L. de Crémont>

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), a 3 h. et 9 h. Le Danube bleu, symphonie tzigane, avec Brigitte Helm Indiscrète (Gloria Swanson). Samedis, diman., deux matinées distinctes 2 h. 30 et 5 heures. ARTISTIC-OINEMA (Cl, rue de Douai).! Mat., 14 h. 30; soir., 20 h. 40 La Petite de Montparnasse.

BONAPARTE (place Salnt-Sulplce), S h. et 9 h. Le Danube bleu, symphonie tzigane, av. Brigitte Helm; Indiscrète (Gloria

Swanson). Samedis, dimanches, deux matinées distinctes 2 h. 30 et 5 heures. AUBERT-PALACE, de tf U. 30 a 2 heures, Faut-il les marier?

LES CAPUCINES, Panique à Chicago. CAMEO, No Man's Land, de 10 heures à 0 h. 30.

CHAMPS-ELYSEES (118, avenue des Champs-Elysées) Mat., 14 h. a 20 n. soir., 21 h. 15 L'Homme que J'ai tué. COLISEE, Le Chien Jaune (Blanche Montel). Mat., 14 h. 30 à 19 heures; soirée, 21 heures.

Edouard-vu (1/). rue Edouard VII). ClOture annuelle..

ELYSEE-GAUMONT (rue Quentln-Bauchart). Mat., 15 b.; soir., 21 h.: Raspoutine (Conrad Weidt).

ERMITAGE (Champs-Elysées). Fermeture annuelle.

FALGUIERE, 12, rue Armand-Molssant Les 2 timides, Le Rapide 13.

GAUMONT-PALACE, L'Atlantide, de Feyder, de 14 h. à 19 h. 30; soirée a 21 h. GAUMONT-THEATRE, de 10 h. à 24 h. 30 Mon Coeur et ses millions.

IMPERIAL-PATHE, Monsieur, Madame et Bibi, de 14 h. a 24 h. 30.

LUTETIA-PATHE, mat. 14 h. 45 solr., 1 4 5 Big House.

MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi à 2 h. 30 du matin Fils de rajah (R. Novarro).

MARIGNY, en exclusivité: Mœdchen in uniform (Jeunes filles en uniforme), film parlant allemand de Carl Frœllch, texte français adapté par Mme Colette. 3 séances: 2 h., 4 il. 30 et 9 heures.

MARIVAUX-PATHE (Perm. de 13 Q. a 20 h.; soirée, 21 h.) La Lumière bleue. MAX-LINDER, Une heure près de toi. Matinée 14 heures et 16 heures.

LES MIRACLES (100, r. Réaumur), 16 n., 21 h. L'Atlantide, de Pabst. (Parlant). MOULIN ROUGE CINEMA, de 14 h. a 19 h. Soirée, 20 h. 45 Miche.

MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil). Matinée, 14 h. 30; soirée, 20 h. 45 Le Parfum de la Dame en noir.

OLYMPIA-C'fEMA (Permanent de 9 n. 30 à 1 h. 30) Le Coffret de laque (René Alexandre).

OMNIA (Clôture annuelle).'

PAGODE (57 bis, rue Babylone) Tumultes, avec Charles Boyer et Florelle. Permanent de 14 h. 15 s 19 h. 15. Soirée, 21 heures.

PALACE, Faub.-Montmartre (Permanent): Maison de correction.

PALAIS-ROCHECHOUART (56, DOUlevsrd Rocheetiouart). Mat.. 14 h. 30: soir., 21 h.: Mon Curé chez les riches.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin). Mat. tous les Jours 14 h. 15 et 16 h. 30. Soirée, 21 h. 15 Min and Bill, Any old Port.

PARAMOUNT (Permanent de 9 h à 2 n.) Shanghai' Express (Marlène Dletrlch). THEATRE PIGALLE, saison cinématographique, matinée permanente de 14 n. a 19 u. ,30; soirée, à 21 heures Caprice de femme.

RlALTO (clôture annuelle).

ROYAL-PATHE (avenue de Wagram). Matinée, 14 h. soirée, 20 h. 45 Le Procès de Mary Dugan.

STUDIO OE L'ETOILE; 14, rue Troyon (Etoile 06-47). Tous les Jours, permanent de 2 li. 30 f! 7 h. Soirée, 9 h: Emll und die Detecktive (Version originale allemande. Texte français)

3TUDIO PARNASSE, 11, rue Jules-Cna- plain, 15 h. et 21 h. Ladies' Man (William Powel) et Scandai Sheet (George Bancroft).

STUDIO 28 (10, rue Tûolozê), SI heures Mon Léopold (G. Frolich).

URSULINES, Tous tes lours, & 14 h. 30 et û 20 h 30, version française du film M (Le Maudit), de Fritz l.ang, adaptée par R. Goupllllère-3. Texte «l'André Lang â 16 h. 45 et a 22 h. 45, version intégrale allemande de M (florder) Danton 81-69. VICTOR-HUGO, soir., 21 h Jeudi, same dl, dimanche, 14 h. 45 La Folie des hommes.

WASHINGTON, 14, rue Magellan (Permanent de 14 h. 30 a tulnult et demi) The Miracle Mon (S. Sldney).

Exposition internation ai^ dtj cinéma. L'industrie cinématographique est sans contredit l'une des rares industries auxquelles s'intéresse le monde entier. Cependant, si quelques privilégiés ont Du iusqu'ci pénétrer en ce que nous appellerons, par euphémisme peut-être, les c mystères du cinéma », le royaume des profanes est immense.

Présenter à ces derniers, dans un cadre approprié, avec un luxe de détails étudié sans économie, l'historique du cinéma, est, à l'époque actuelle, plus une nécessité qu'un besoin.

C'est l'ceuvre qu'a projeté de réaliser le comité d'organisation de l'Exposition internationale du cinéma et des industries annexes, qui prépare pour fin octobre, au Parc des Expositions de la porte de Versailles, une manifestation cinématographique d'envergure non encore égalée.

Depuis l'avènement du cinéma, aucun effort semblable, qui tend à unir à la fois les syndicats intéressés, les producteurs de toute sorte, les animateurs les plus dévoués à cette industrie mondiale, n'a été tenté, et c'est ce qui donne à l'Exposition international du cinéma et des industries annexes, maintenant définitivement fixée, une force et une puissance indiscutables. Le cinéma n'intéreses-t-il pas, en effet, un nombre considérable de personnes, non seulement les producteurs et éditeurs de films, auteurs et scénaristes, metteurs en scène et artistes, au succès desquels concourt tout ce qui gravite autour de cette industrie. mais encore la presse, les ingénieurs, les techniciens et toutes les corporations les appareils scientifiques, la décoration, l'ameublement, la conture, la lumière, la photographie, la mécanique, la musique et tant d'autres arts qu'il est, vu leur nombre considérable, imposisble de citer tous.

De plus, le cinéma n'est pas seulement un amusement qui consiste à réunir le public devant un écran, mais il est quelque chose de plus une grande industrie Qui fait travailler dans le monde entier des millions de gens.

Nous rappelons que le commissariat général est situé 3. place de la Madeleine, à Paris.

Ursotines. A 15 h. et 3i h., version française de <? M » (Le Maudit); à 16 h. 50 et 22 h. 50, version allemande. Danton 81-60.

RAYMOND Bernard EST nommé chëvamer de LA LÉGION D'HONNEUR. C'est avec joie que nous avons appris la nomination de Raymond Bernard au grade de chevalier de la Lésion d'honneur.

Cette nomination réjouit aujourd'hui les nombreux amis et admirateurs du ieune et brillant réalisateur.

Sa carrière cinématographique est l'une des plus belles que l'on puisse citer en exemple. II débuta comme metteur en scène pi tournant quelques oeuvres de son père, Tristan Bernard, entre autres Triplepatte. Le Miracle des Loups, qu'il réalisa d'aprés un roman de H. Dupuv-Mazuel, affirma sa maîtrise dans le genre historiqt:e à grands mise en scène. Ce fut le premier film qui eut les honneurs de l'Opéra. Ensuite. Ravmond Bernard nous donna Le Joueur d'échecs. Tarakanova, en parlant Faubourg Montmartre, et son dernier triomphe, Les Croix de Bois, d'après le chefd'oeuvre de Dorgelès.

mt ̃ m •̃

CONCERTS PUBLICS

L'Harmonie de l'oeuvre du « Chantier » donnera ce soir, à 21 heures, son quatrième concert public, place des Vosges; sous la direction de M. Condom. Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.


Chronique T. S. F. Ce soir, à Paris P.T.T, et aux Postes rfii Réseau d'Elat, concert de gala. organisé par la Fédération Nationale de Radiodiffusion. Des interprètes de choix un programme harmonieusement composé et non bâclé Vli programme qui # un sens, une ligne, un esprit et qui, au surplus, constitue un hommage aux plus sûrs musiciens français de notre époque. A Barcetone, l'orchestre phil- s harmonique de mandolinistes joue des cou- s vres de Schmann, Beethoven. On comprend la curiosité des mandolinistes, mais ces < transpositions nous rendent perplexes. P.-D. Templier. 1 IflgiPfli 19 juillet i

MUSIQUE. Radio-paris, 20 h. Chohin en France, conférence «t concert, avec le concours de MM. Guy de Pourtalès et t Jean Doyen. Paris P.T.T. et les postes du Réseau d'Etat français, 20 h. 30 Con- l cert de gala, organisé par la Fédération nationale de diffusion, avec le concours de Roger JBo-^Jin et de Inghelbrecht, œuvres

de 'Bpieir– il. d'Indy, Jngbelbrecht, Fauré,

llebnssy ef Chabricr. ~aipzirJ;' 20 h. 40

Debussy et Chabricr. ̃–̃'̃Leipzig; 20 h. 40

Sonates d'Haendel et Brahms, '-r- Barcelone, 23 h. 10 Orchestre philharmonique de mandolinistes (œuvres -i de Selmmann,. Beethoven et Wagner)., ̃;̃•:̃̃; MUSIQUIÏ LEGERE. M ilart, 20 h. 30 Ù I,e Comte d<« Luxemboiirg, par X.ehaj\?- Ra- l dio- Vifus, 21 h. Léon, Rajter. et .son or- r chestre montmartrois. d ù DISQUES. Radio-Paris, <Ï2 h, J Festi- c val Messager. r POUR LES ENFANTS. Bruxelles, r 17 h. 45 Matinée enfantine. c LA PAROLE. Radio-LL, 19 h. Chro- f nique dramatique par Cl. Ritter. Tour r Eiffel, 19 h. 30 Cabarets, Cirques et Mu- ¡, Blcrliall, par Mme d'Orliac l'actualité lit- i téraire, par À. Deiaeour. Radio-Paris, f 60 h. 40 Chronique, par SI. Zamaco'js. I mercredi 20 juillet

MUSIQUE. National anglais, 15 h. 40 r Schumann, Mozart, Glazouuow. Radio-Pa- { ris, 20 h. 45 Musique de chambre (Scliu- 1 manu, Satnt-Saëns, Nouguès, Popper, J. Nin, ̃\ alverde, J. Huré). Tour Ei ffel, 20 h. 30 Quatuor yocaL Strasbourg, 21 h. Œuvres · de Kodaly, Hindemith, Mossolow, Weinber- gel'. Londres régional, 21 h. Orçhesjre B.B.C. (Weber, À. Gibbs, Liszt, Borodine). Vurspvie, 21 h. Piano (Bach, Brahms, Debus- sy, Âlbeniz).

MUSIQUE LEGERE. Parla P.T.T., 20 li. 50 Chanson d'amour, de Schubert. Londres régional, 20 h. The Ridgeway Parude.

.»̃- ;̃̃ ;-M:

Marchés commeroiaux

BLES. ̃ Paris, 18 Juillet, -r- Cour., 161163 P; août, 140 75-141 25 P; 3 d'août, 139138 75 P; 3 de sept., 138 50-138 25 P; 3 d'oct., 139-139 75 P; 3 dé nov., 140 '2514B 50 P; 3 de déc, 141 2â-141 75. P. t– Cote officielle 1CS.

AVOINES. Paris, ÎS juillet. ^-i.CoUr., 118.-1ÏS -75 P; août, 100-99 50 P; .3 d'août,. 93 2,"> P; 3 de sept., 89 7,5-90 P; 3 d'oct., 69 50 A; 3 de nov., 91 V; 3 de déc., 91 V. FARINES, Paris, 18 juillet. Courant, 201-207 50 P; août, 193 P; 3 d'août, 176 A; 3 de sept., 178 50 V; autres termes, incotês. t Farines de consommation 235.

SUCRÉS. Paris, 18 juiïl. Courant, 229 50-230 P; août, 228 50 P; 3 d'oct., 216 V 3 de nov., 2Và P. *=• Cote .offlcielle i. 231-231 50.

CAFES. Le Havre, 18 juili. Cour., 2:18 25; août, 233 75; sept., 2.36 25; oct.-nov., 2.34 75; déc, 233 75 jansl-févr., 228 75; mars, 227 50; avril, 226; mai, 224 75. -> Ventes 500 sacs.

COTONS. Le Havre, 13 juillet. Cour., 202; août, 200; sept:, 201; oct, 293; nov., 205; déc, 206; janv., 208; févr., 208; mars, 210; avril, 211; mai^ 213; juin, 214. Ventes 250 balles. MARCHE AUX BESTIAUX. Paris-La VHlette, 18 juill. Bœufs (arr., 2.771) première, 8 30; deuxième, 7 30; troisième, g 10. Vaches (1.386) première, 8 30; deuxième, G 80 troisième, 5 60. Taureaux (352) première, 6 70; deuxième, 6; troisième, 5 50. Veaux (2.252) première, 10 50; deuxième, 8 50; troisième, 7 40. îioutons (12.455) première, 16 50; deuxième, 11 50; troisième,' 9 70. Porcs <2.834) première, 11 14; deuxième, 10 25; troisième,

7 14. ̃••-• ̃ ̃

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MEDITERRANEE

Service automobile T. P.-L.-M. PartsClermonl-Perrand, domicile à 'domicile A- Pn remettant vos colis pour ClermontEjèrrand jusqu'à 18 heures;. aux. bureaux du «j6ryi,ce, 74, rue Saint-Sauveur, iqu< 247, rue dç Bercy, à Paris, votre destinataire les l-çc.evra ,c,hez iui, le lendemain dans la mar, iinèe, par les camionnettes du service. Le transport coûte 5 fr. 10 pour les colis de 1 kilo; 6 fr. 10 jusqu'à 3 kilos; 7 fr. 10 jusqu'à 5'kilos; 15 fr, 50 jusqu'à 10 kilos, etc. Même organisation au départ de Clerrmont-Ferrand, 12, avenue des Etats-Unis, sur Paris domicile.

Si vos colis sont moins pressés, demandez le tarif réduit du service de grande Tjtesse, livraison à domicile dans les 48 heures; ou le tarif plus réduit encore du service accéléré de petite vitesse, qui livre dans les 4 jours.

Une importante amélioration dans la ràr pi.dité des transports est ainsi réalisée, gi-Sce à une heureuse collaboration du rail et de la route, dont la Compagnie P.-L.-M. a pris l'initiative.

CHEMINS DE FER DE PARIS A ORLEANS ET DU MIDI

jLmêlioratioii des services marltlmet port-Vendres-Alger

La voie la plus rapide entre Paris et est celle de Paris-quai d'Orsay-Toulbuse-Port-Vendres (traversée par les bateaux de la Çie de Navigation Mixte). ̃Cette ligne vient d'êtr« dotée d'un nouveau paquebot à turbines, le El-Kantara, plus rapide et plus confortable encore que ses devanciers et pourvu des dispositifs de sécurité les plus perfectionnés if accomplit Sa traversée en 21 heures.

Dans le sens France-Algérie, II correspond à un train-paquebot partant de Parisquai d'Ôj'say Jes dimanches et jeudis soirs à>17 h. 28 (toutes classes, couchettes de plermère classe et wagon-restaurant) J l'arrivée à' Alger a lieu le surlendemain 'mStTriy- à' 7: h. 30 (Durée totale du voyage, 38 heures).

C'est non seulement la 'voie la plus courte, mais celle qui traverse les eaux les mieux x nbritées; c'est la seule avec transbordement direct de& passagers et de leurs bagages du train aa paquebot, sur le quai même &£fe-

Jiarquement.

MARCHE IMMOBILIER ï ̃ -inpffui ̃

K Les dernières Vacations I ..1

Décidément, la grande semaine est passée après le bouquet de feu d'artifice du commencement du mois, nous n'avons plus que quelques fusées isolées dont certaines d'ajlleurs ne sont pas à dédaigner. PALAIS. Dans le XVIIe arrondissement, un immeuble, rue Brunel, donc bien placé, est vendu sur le tau? de 6,16 pour 100 pour l'acquéreur, et le vendeur en a retiré 750.000 francs; c'est une bonne ©pératian pour ce dernier. Bue Popineourt, (XIe). une maison de rapport de 290 ntq a ete laissée pour 1.425 francs du mètre carré, prix plutôt élevé par rapport au revenu qui n'est que de 36.500 francs. Mieux vendue encore a été cette autre maison de l'avenue de Clichy, qui s'est capjtalisée à 5,30, soit 470.000 francs pour le vendeur: on en l'espèce escompté la situation. Ce petit hôtel particulier, dans lp XVI", rue Henri-Heine, n'a pu dépasser la surenchère du sixième a 408,442 francs, soit 2.670 francs du mètre carré. Par contre, et comme iious le laissions prévoir, le terrain du boulevard Exelmans a fait appel avec succès au prix insuffisant obte. nu au mois de mai de 650, le prix a bondi à 860 francs le mètre carré, approchant de sa valeur normale qui, en l'espèce, ne pouvait être atteinte. Et voici un lot de terrains de zone, rattachés aux XIX8 et XXo arrondissements,-le plus cher ayant atteint

LA VIE SPORTIVE

Courses à Maisons-Laffitte Aujourd'hui, à" 2 heures, 'courses & Mai-

sons-Laffitte.– Gagnants de Fiffnro

Prix de Ùbntlhéry. Hugues Capet, Green Salad. ,'Í Prix Saint-Astra: -r- Càrmencita III, Catu-

latce,

Pr'ix du Peçq, VMauriJJon,- L'IJ,ahit Rouge. ̃̃̃.̃̃- 1

Prix Ossian. Fleurus, Serre Chaude. Prix Nimbus, Seniblefigue, D.ollv Curls. Prix de Fresnag. Lherinite, Pompo-

pius.

Prix de Graisivaudaa. ^Morbihan, Ralph. -:̃• ̃ ̃ < ̃ j .n -.̃ Courses à Saint-ûoiid

"L'E "i'01""

ïï' eût' été cohveïiaïjle" cl/Ta part l'Halston de gagner" "le, 'Prïx Massine. Bien <j»e ,flî|e, 4c Çark Lègènd,. là jument est née au haras qu'est en train l'illustrer .ijassine, et il semblait que ;e n'allait être qu un jeu pour elle 'de réussir,' en l'occurrence, .ce qu'on c.spérait d'elle. Mais Halston, si «Jle a beaucoup de qualités, a aussi quelques défauts, notamment celui de n'être vraiment elle-même que sur un terrain tout i fait sec. Il. a suffi que la Pistefùt, hier, insensibljemenl alourdie pour que la favorite perdît-, son action et, par la même occasion, la course. Un peu gênée à l'entrée ûp la ligne 4rûite* elle fut, en outre, obligée de changer de ligne, et, quand Rabbe lui demanda de partir à fond, elle ne s'étendit pas de la bonne manière. Bref. au poteau, elle était tout juste troisième,, à une courte tête de Tibère, que Guise battait d'une courte encolure. La température, déjà un peu fraîche pour un 18 juillet,- ne fut pas précisément réchauffée par l' événement. J. Trarieux. ̃̃̃. ̃̃̃

Prix d'Hardriçourt (à vendre, 7.500 fr., 900 mètres). i. Légion Romaine, à M. M. de Lussan (G. Duforez); 2. Grisette, à M. Daniel Lescalle (F. Hervé) 3.' Fblle Nuit, à M. Ramon Buéno-(R, Tonda) (encolure, 1/2 long., 3 long.) ̃

Pari mutuel Il 5 francs ..(unifié)..Gagnant: 14 francs. Placés j. Légion Romaine, 7 fr.; Grisette,, 10 fr. 50; Folle Nuit. 8 francs. Prix Mousko (10.000 fr., 800 mètres). 1. Stargote, à' M. L. Delfarguiel (M. Lyncji)i 4

2. Escrennes, » M..Carlo Ruta ,.(C.. Rivaux)

3. Cheesecake, à M. le baron de Langsdorff

(ï1. ïlei-yé)' (courtp encolure., 3/4^ vd.e long-

llong.-ï'/2).' ̃̃̃̃- ̃-̃••̃ ̃-̃'̃<•-̃•̃'̃

Pari;mu;iiel à 5 fra-ncs (unlflé). Gagnant:, fiff francs". Placés-: ,Slacgote, 21; £r.; Escrennes, 21 fr. 50; Cheesecake, 22 francs. Prix de Vernduill'et vendre, 7:500 fr., 1.500 mètres).1– 1. Odyssée, à M. Léon Volterra (M- Margot) 2: Soumoulou, :à M. Jean Cerf (R. Tondu); 3. Perle Japonaise, £̃ M. F. Drouhard (A. Hattpn) (2 long., encolure, 1 lone.' 1/2).

Pan mutuel a 5 francs (unlflé). Gagnant: Ecurie Léon' Volterra, 14 fr. 50. Placés Odyssée, 12 fr.; Soumouloù, 14 fr.; Perle Japonaise, 10 fr. 50.

Prix Massine (25.000 francs, 2.000 mètres). 1. Guise, à M. Carlos Madariaga (R, Brethès) i. Tibère, à Mlle J. Davies (W.. Slb-.britt); 3. Halston, à Mme René Sibilat (A, Rabbe) (ço.urte encolure, U).e, 1/2 long.) Pari mutuel a 5 francs (unifié}. Gagnant,: 47 fr, 50. Placés Guise, 17 fr. Tibère, -JL3 francs.

Prix Gadet-Routsel (ÎS.OOO francs, 1.600. mitres). W i. Ange Pitou, à M. Jean Sterii (G. Duforez); 2. Nat, à, M. A. Aumont (M. Lyncli) 3. Vala, à M. J. D. Cohn (W. Sibbritt) .(courte tête, 2 long., .3 long.) Pari muj.uèl à 5 francs' (unifié). Gagnant: 18 francs. Placés Ange Pitou, 6 fr.; I\at, 5 fr. 50.

Prix de Pompadour (handicap, 12.500 fr., 2.400 mètres). 1. Seà Rover, à M. G. L. de Mola (C. ElUoU); 2. Irrltaiive, à M. Lewis Chanlev (L. Pratt); 3. Galvaudeur, à

M. D. I^esïïille <M. Margot);, 3. Bue I-ranr

'~fin D. I.e~Jle ,(~. ,1[ar,gOI);' (~V. B)l,e, l~r,!nJ

iiin, à M. Juan Torterolo fNV. Sibbrjtf)

(3 lone., 1 long., dead-heat).

Pari ifiutuel à 5 francs (unifié). Gagnant: 34 fr. 5.0. Plaças Sea Boyer, 11 fr.; Irritative, 11 fr. 50; Galvaudeur, 8 fr. 50; Rue Franklin, S fr. 50.

COURSES PE PROVINCE Résultats ";d«j o^ln»»»*116 17 juillet GRAND PRIX DU TOUQUET

(18 000 francs. Distance 2.200 mètres) 1. Mondicourt 53, à M. Edouard Rasson (G. DelauFie), 38/10 2. Le Gros Capucin 49, à M. Abel Delor (L. Vaixeifisch) 23/4 3. Last 54, à M. S. J. Unzue (W. Sibbritt), 6/4 4. Javpletir 60, à M. CI. de -Choiseul- (L. Loiseau) 17/2. Non placés Walencia 54 (S. Rochet), 24/1 Sainte Cécile 47 1/2 (B. Rosen), 7/2 Lodoletta 47 1/2 (J Jennings), 7/2. Courte tête, une longueur et demie, une 4emi-longueur Durée 2'25" 2/5. Mutuel. Gag. 24 ïr, pi. 13 fr. 50, 13 fr. 50.

VITTEL

Prix de Maximois

(Handicap. 10,000 francs, 1.600 piètres) Ecurie Mme Olry-Rœderer.

1. Tarascon 48, à Mme Olry-Rœderer (J. David) 2. Aphrodite III 57, à Mme Olry-jRpederer (J. Chevalier) 3. Heure Bleue 50, à M. H. Hassaine (C. Massardier) 4. Yaacsi 53, à M. Edouard Jonas (R. Dornaletehe). Une longueur et demie; encolure.

Mutuel. Ec. Mme Olry-Rœderer. Gag. 7 fr. pi. 9 fr. 50, 7 fr. 50. ,Prix de la Source Hepar

(Haies, 27.50.0 fr,, 2,600 mètres) 1 Le Trac 60, a Mme H. Palmer (J. Teasdale) 2. Khartum 64, à. M.. E., Ror not1 (H. A'udouard). 3, Necklet,~6O, M.R.'Maës (R. George) 4. Royal, PeaeÊ

'64, à; M.'H:V Lambert .(G.'jBriiiet). Non

placés Mabache 60 (M. Davy) fifrelis

60 (R. Dornaletehe) (M. Brahm 64 (F, Stringer) Bois Saint-Denis 60 (A. Fabry). Trois quarts de longueur, deux longueurs, une long. et demie. Mutuel. Gag., 15 fr. pi. 8 fr., 9 fr.. '14 fr. 50. ̃ ̃

3M[E!XJ3BI1^S E!T I3^EB^CE]XJ:B3LES»

92 francs, et les autres 56, 34, 82, 21 et 8 francs le Aiètre carré la ville ne semble avoir acheté qu'un lot. Enfin, un terrain, rue de Stendhal, 54, derrière l'ancien cimetière de Charonne, de 415 mq, n'a pas atteint 250 francs Je mètre carré, ce prix s'explique par l'insuffisance de façade.

PROCHAINES VACATIONS

PALAIS (20 juillet). II ne semble pas que Timmeubje du 37 rue des Abbesses, qui n'a que 108 mq^de superficie, puisse ̃ mettons dépasser. Sensiblement sa mise à prix de 300.000 francs. On lieite l'important immeuble situé 8, rue dé la Pépinière, et 1, rue de- Laborde il s'agit de la propriété qjie traverse de part en part la vieille galerie de Cherbourg. Pour ses 1.176 mq, il est mis à prix 9 millions. Or, il s'agit de l'immeuble atteint par l'opération de voirie dont nous avons déjà parlé, entreprise par Ja ville en vue du prolongement de la rue d'Anjou jusqu'à la rue de Laborde, Le raisonnement qui a conduit à une telle mise à prix noue échappe: nous nous demandons ce qui peut autoriser à vendre cette vétusté propriété qui a fait l'objet- d'un bail tout récent pour la totalité, remarquons-le sur un taux même net Illlt de 2,80 pour 100. Quelle sera l'atti- tude de la Ville en présence d'un tel prix s'il était obtenu ? Supporterat-on encore qu'il y ait pour les im-

Prix .de Lorima

(1er prix de la>Sppiété d,es Steeple) (Steeple 22.700 fr., 4.000 mètres) 1. -PpuWé Dutch 68, à M. M. Tillement ;,I Sauli) 2. Belle Iris 56, à M. L. Par tin (G. Brillet) 3. Kbulibia 66, à M. L. B:r.-a (M. Davy) 4..Cistercien 64, à M. Edouard Jonas (Ii. Dornaletche). Non placés Zamri 64 (H. Audouard). .Encolure,- deux longueurs, trois longueurs. ̃ Mubùe). Gag., 11 fr. pi., 7 fr. 5.0, 9 francs.

AV GOLF DJJ TOUQUET

La Coupe de Figaro

et Figaro Illustré

le?F22, 2?3; 24 et 2.5 juillet Ccst^ ainsi que nous bavons annoncé, les 22v 23, 24 et 25 juillet, au golf du Touquet que se dérouleront les épreuves de la Coupe Challenge d'Eté, présentée

par Figaro et Figaro Illustré.

Nous avons dit déjà également quelle était la formule de cette coupe-clialienge et tout ce qu'on en pouvait attendre. 'L'épreuve est ouverte aux joueurs de tout golf reconnu français et étranger et d'un handicap maximum de 15. Les éliminatoires de la Coupe seront jouées le 22 juillet sur 18 trous contre bogey. Les 32 joueurs les mieux classés se rencontreront en match play sur 18 trous. La finale sera jouée sur 36 trous. C'est après-demain 21 juillet, à 15 heures, ue seront clos les engagements.

La coupe mise en compétition est une magnifique oeuvre d'art due au grand orfèvre Laparra. On voit rarement, en vérité, des coupes semblables être mises en compétition. Sur un socle, en marbre la coupe en argent repose. Un chapelet de balles de golf à sa base est .ij'un très heureux effèt. De chaque côté, ingénieusement placés, des « clubs » complètent l'ens.emble, qui dénote un goût sûr et infini de la part de Laparra qui a conçu cette coupe. A la vérité, le grand orfèvre est bien connu et cette très heureuse création de sa part n'a rien qui puisse nous étonner.

Figaro et Figaro Illustré sont heureux de pouvoir doter d'un tel objet 4'art une épreuve de golf qui, nous en sommes sûrs, dans le cadre riant et enchanteur du golf du Touquet, obtiendra un gros succès mérité que nous verrons s'amplifier chaque annéèi>- ̃̃««'.•à »

ïv/'A î" '̃• -y*- y^>^ t,à '̃̃̃

te Meeting international d'aviation de Deauville

Plusieurs champions et Kronfeld y participeront

Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est samedi 23 juillet, à l'aérodrome de Deauville, qu'arriveront les concurrents du rallye international organisé par le' « Peauvilie.-Ayja'tion ».

Après les réceptions, les journées se poursuivront le lendemain dimanche, 24 juillet, par un important meeting auquel participeront de réputés pilotes. Au programme, nous relevons en effet les noms du Français Marcel Doret, le maître de l'acrobatie aérienne, du virtuose allemand Aghgelis, du champion suisse Glardon, des Français Maurice Finat, Frûissart, Touge, Bois, de l'aviartrice allemande Lisel B.ach, de Norman Sailby et encore d'autres pilotes. On peut annoncer aujourd'hui aussi la participation de l'Autrichien Kronfeld, le champion du vol à voile qui vient de se distinguer tout particulièrement au meeting de Clermont-Ferrand. Au cours du meeting; Kronfeld effectuera plusieurs essais, la région avec ses plages et ses bois, devant être, '.d'après lui, particu-' lièremant favorable aux vols avec courants ascendants.

Ce grand^tfiïeeting international commencera à ÏQHraiÊS, le matin, pour ne prendre fin 'SBSÊÊÊ bv'ty avec uRe M~terruption de^».à,;14. h. 30, pourrie, déjeuner qui poŒp» se faire sur le .torrnin même où »pt4a été prévu à .cet

effet,),

Kaye Don a battu le record du monde de vitesse

en canot automobile

hp ROuve^p fflcord est de 198 fc». 88? s- à l'heure

Sur le Loch Lomond, en Ecosse, o,ù il s'entraînait depuis quelque temps avec le Miss-England-IU, Kaye Don a batt« hier matin, le record du monde de virtesse en canot automobile.

Profitant de conditions atmosphériques favorables, Kaye Don effectua un premier essai de grand matin.

A l'aller, direction nord, il effectua le mille en 35 s. 4/10, à la moyenne de 117 milles 10 à l'heure, soit 188 km. 413. Dans l'autre direction, le parcours était couvert en 35 s. 2/10, à 117 milles 76, soit 189 km. 475.

Pour son premier essai, Kaye Dcn avait parfaitement réussi dans sa tentative, réalisant une moyenne horaire de 188 km. 944 contre les 179 km. 644 obtenus par Car Wood.

Pas tout à fait satisfait de son succès, Kaye Don effectua un deuxième essai, dans l'espoir de faire encore mieux.v:\

Les deux nouveaux parcours furent couverts en 34 s. 4/10, 120 milles 50 à l'heure soit 193 km. 889 et 34 s. 8/10, 119 milles 12, soit 193 km'. £64; Les Britanniques possèdent .donc maintenant les trois records de vitesse sur terre, sur l'eau et dans l'air. Et Kaye Don est le premier homme ayant réussi à couvrir sur l'eau deux milles à la minute, soit plus de trois kilomètres,

meubles un prix d'expropriation qui n'est pas celui de la valeur vénale, et qui n'est le résultat que de calculs d'une fantaisie déconcertante en matière immobilière ? 1 49, rue Poncelet, à l'angle de la rue de tyagram, bel immeuble récent à usage d'hôtel, bien loué en totalité et pour 15 ans à 200.000 francs est offert par M* Poin*sot pour 1.000.000 même, en tenant compte de certains aléas, la marge d'enchères est grande.

(30 juillet). Sur baisse de prix d'un tiers est offerte à 1.000,000 la grande propriété du 43, rue Boulain- villiers, si difficile à définir, et dont le terrain paraît bien déprécié par son étendue et les constructions y élevées signalons que le 37 de la même rue s'est vendu en 1930 à raispn de 450 francs le mètre carré. 10, avenue de Villiers, et 9 bis, avenue dè'Breteuil* propriété ne donnant pas plus de 111.000 fr$nes de revenu, proposé à 2.500.000 francs.

NOTAIRES (19 juillet). Grande propriété, rue Haxo, dans un quartier qui s'industrialise 4e plus en plus 2.241 mq dont 31 m. de façade: vaut comme terrain les prix dans cette rue sont très influencés par le sous-sol.

,-̃•̃̃ Lucien Lagraye,

Expert immobilier.

Officiers ministériels

Vente au Palais de Justice à Paris, le samedi 80 juillet 1932, à 1.4 heures PROPRIÉTÉ A ETRETAT (S.-Inf.) aénom.«L#5 Partuiset». W. h Px 75.000 fr.S'ad.M'Brunet et Thorel,av.Paris

Une pareille performance fait .honneur à ceux qui ont réalisé un pareil bateau et fait ressortir les grandes qualités sportives du pilote qui l'a réussie. Le Tour de France cycliste L'ItaJien PJ Paco gagne la 9" étape La neuvième étape Marseille-Cannes s (191 kilomètres) a .été gagnée, hier, par l'Italien Di Paco. Elle n'a présenté aucune particularité, si ce n'est qu'elle eut une phase inattendue. Alors qu'on pensait que le fait notable « possible serait réalisé à l'occasion de la mo.nt.ee du col de l'Estérel, il n'eut lieu qu^à la descente.

Deux concurrents, Di Pacp et le Belge Ronssè, effectuèrent .cette descente très rapide à une allure vertigineuse et de ce fait arrivèrent en tête^Ji Cannes. Leducqr qui sembWt assuré de la troisième place, se la laissa «souffler par le Suisse Antenen.

Voici le classement

1 Di Paco (Italien), les 191 kil, en 6 h. 29 m. 31 s. 2. Ronsse (Belge), une demi-ionrgueur. Même temps.

3. Antenen (Suisse), 6 h. 30 m. 7 s. 4. Leducq (Français). Même temps. 5. Viarengo (Italien) (premier dès in,dividuels) 6. Stoepel (Allemand) 7. Bernard (Français) (deuxième des individuels) 8. Bonduel (Belge).

9. ex aequo Aerts, Pesenti, Demuysère, Morelli, Gestri, Camusso, Machisio, Archambaud, Buchi, Thierbach, Sie1-onski, Gej^er, Rich, Bidot, Speicher, Benoît Faure, Wautjers, Lemaire, Barral, même temps que Antenen.

TENNIS 5

te Tournai international 4e Strasbourg Le L. T..Ç. de Strasbourg a organisé son tournoi -international annuel qui: constitue une des plus importantes manifestations de ce genre sn province. Voici les résultats de cette belle .com-

pétition i

Simple messieurs. Demi-finales Landry b. de Buss, 6-3, 6-1 Bertbet b. Wetzel, 6-4, 6-3. 6

Finale Berthet b. Landry, 2-6, S-6, Simple dames, -r- PemMinale.s Mme Friedleben b. miss Row, 3-6, 6-1, .6-2 1 Mrs Moady WUh b. 'Mme Richter, 6-P,

6.0. 7¡' ..1~

Finale 'Mrs MoodjsrJ^WïUs b. Mflie Friedleben, 6-0, 8-6.

Double messieurs, -r- Demi-finales Féret et George b. Rodel et Bertbet, 6-4, 6-4 Borotra et Brugnon b. Landry et Galeppe, 6-1, .6-4. t

Finale Borotra et Brugnon b. Féret et George, 6-3, 5-5 (partie arrêtée par suite de J' obscurité).

Double mixte. Demi-finales Mine Le Besnerais et Borotra b. Mme Frièdlehen et de Buss, 7-5, 6-4 Mrs Moody Wills et Brugnon b. Mme Richter et Oppçnheimer, 6-3, 6-0.

Finale Mrs Moody Wills et Brugnon b. Mme Le Besnerais et Borotra, 6-2, 3-6, 6-0.

Double dames. Demi-finales Mme Le Besnerais et miss Row b. Mlles Charneletef V. Gallay, 2-6 6-1, 6-0 Mme Friedleben et Richter b. Mlles DurandMercier et Mme Chardon, 4-6, 6-4 8-6. Finale. Mmes Friedlemen et Richter b. Mnjp Le Besnerais et miss Row, walk-over.

Il convient de signaler que les organisateurs et les joueurs ont été unanimes pour ce tournoi international à se seryir des balles Dunlop, dont les qualités sont si parfaites que jamais une contes* tajtion' ne s'élève envers :elles.

NOUVELLES DES COURTS

Le tirage au sort de la finale interzones de la Coupe Davis entre les équipes des Etats-Unis, .gagnants de la zone américaine, et de l'Allemagne, gagnante de la zone européenne, aura lieu te jeudi •21 juillet^ midi, au -siège de la F. F. L. T., 3, rue Volney.

Les joueurs australiens font actuellement une tournée en Tchécoslova:quie. Le.ars dernières rencontres, qui eurent lieu à Prague, eurent les résultats suivants

Hopraan b. Hecht, 6-4, 7-9, 6-3, 3-6, 6-3 Crawford b. Menzel, 6-4, 2-6, 9-7,

Aux championnats internationaux d'Irlande, Mlle JedrzBJowska, championne de Pologne, a remporté le simple dames en triomphant de l'allemande Mlle; ̃Horn, par 8-6, 6-2.

Au cours d'une tournée professionnelle à New- York, sur les courts ,d'Hamilton l'Allemand Najuch a battu W. T. Tilden par 6-3, 3-6, ,6-3.

Ce match s'est déroulé devant environ mille spectateurs. La tournée Tilden ne semble plus faire les « recettes de ses débuts et les Américains eux-mêmes paraissent moins fervents de ces « répétitions a monotones.

IA VQUM

Les Régates de Deanville

Un temps agréable a favorisé la première journée des Régates du Deauville Yacht ,Çlub. Une quarantaine de yachts ont pris le départ. La brise était régulière de nord-ouest. La lutte fut très vive et très intéressante,^ Elle fournit les résultats suivants ̃

Série des 12 m. J. I. 1. Doris, à M. L. Bréguet.

Série des 8 m. J. I. 1. Nitchevo, a L. Bréguet 2. Hantise, à F, Guillet 3. Aile-VII, à Mme Hériot 4. Aile- VI, à Mme Hériot.

Série des 6 m. J. I 1. Thora, à A.V. Hansen 2. Le-Çourlis, à P. Gaudermen 3. Petite-Aile-V, à Mme Hériot · 4. Dinorah-II, à Max Desouches 5. Aventurine-H, à Mme Armand Esders 6. Aventurine, à Armand Esders 7.

,1

Etudes de M* PersonnoB et Metietal, avoués à Bayonne. Vente au Tribunal Bayonne, mardi 2(5 juillet 1932, à 11 h. 3 LOTS Terrains à bâtir (3.212 mq. 12.215 mq 22.473 mq.), à Bidart (Ba»se«-Pyr?). La plus belje vue panoramique de la Côte Basque sur la Chaîne des Pyrénées.

Mise» à Prix i 4.000 12.000 84.000 fr. Vente au Palais de Justice à Paris, le samedi 30 juillet 1932, à 2 heures 10 MAISON A CHOISY=LE=ROI 11, avenue Victor-Hugo et 2, avenue d'Alfortville. Cont. 217 m. Revenu 1 4.400 fr. Sauf révision. M. a Px:i3p.O0Of. MAISON A CHOISY=IË=RÛ] 2bis, av. d'Alfortville. Cont. 200 m. Revenu provisoire 500 fr. apjKirtejn. libre de location. M. à Px i 100.000 fr. 80 PROPR. A aiOISY^LE=ROI 41, av. de Villen.euve-St-Gfiorg.es. Cont. 460 m. Rev. 4.500 fr. M. à Px 60.08© tr. S'adr. Plolé, av., 6, Bd Richard-Lenoir; Clouzeau, Depaux, Dumesnil, avoués à Paris; Paillat, notaire à Choisy-le-Roi. Etude de Me BfprçeJ Iïnugnet, not. à NaKtes, 14, r. Crêbillon; Tél. 143-05. Adjudicat. amiable, le jeudi 28 juill. 1932 à 14 h., à Nantes, en l'ét. dud. notaire, de DDADOIÈTÈ de M.alcombe. Coin, la FK.UrKlfclB de Rillé (I.-et-LO, à 28 km, TiHIlDC Compr. chftt. mod. 18p. de llWJRp e£t, eau, éleet., chauff. cent., part. état. Parc, étang, dép., avec Ferme, terres, prés, bois, superf. 50 ha. env. Mise à prix SOO.Oflp *r., frais en sus Pr rens.èt trait.,s'adaud.Ml Dansaet, not. parib" Immeubles

Gpnmbee M~tétt, suP. imtx! t9pC.

@Cliaml)re Réputés, sup. imm. *o»e. 750.000. Jammes, 57, Bd Haussmann

Léda, à Luchaire 8. Astéria, ft Marce- f ron et Fossorier 9. Maguyline, à Delacroix-Froust.

Série des papillons. 1. Mar.quitta, à Boateleux de Miranda et Th.illard 2. Sphinx, à Viaud-'Mesnil et Chàtillon 3. Jaco, à A.-H. Lcsauvag.e 4. Maqui, au commandant Anduze-Faris 5. 2ia, à .G.-D. Carrar.o 6. Floriafle-III, à F.-H. Chardon 7. Korrigan, à R. Ancel et P. Darnis 8. Bombyx, à J. rlug 9. Amaryllis, à J. Dufdur et J. Vallin 10. Argemme, à de Catlano 11. Medon, à M. Masquelier et J. André 12. Bambino, à G. Vernes 13. Calypso, à A. Genes- tal.

Série des stars. 1. Saphyr-Etoile, à Bourgeois 2. Sourya, à Feeny' et Dubreuil 3. Diana, a Clamageran 4. i Emecaude, ù ha Çarpcntier.

Série des chats. '1. Chatou-I, au C. N. C. 2. Chatou-III, au C. N. C. 3. Cljat.ou-11, au .Ci N. C. 4; Mitsou.à P. Lusurier.

Les Régates 4e Loctudy-Bénodet Bénodet Quel yachtman, fervent de croisières pu de régates, n'a entendu vanter le mouillage idéal et le port pit- toresque de cette charmante station bal- néaire ? ̃ Situé à l'embouchure de l'Odet,- Bênodet offre à vrai' dire aux amateurs de navigation qui croisent au large des côtes de Bretagne le plus sûr refuse pour les bateaux de tout tonnage. L'Odet, véritable bras de mer, est toujours accessible en eau profonde, même à marée basse. Parfaitement ravitaillé en eau potable, essence sous douane et toutes denrées alimentaires, Bénodet, port d'escale par excellence, offre aux séjournants toute les commodités désirables P. T. T., .chantiers de réparations navales, hôtels .confortables, etc. Pour toutes ces raisons, Bénodet devient chaque année, à juste titre, un lieu de régates de plus en plus recherché. Au cours de la saison 1932, auront lieu 'les 7 et 8 août prochain deux grandes journées de régates pendant lesquelles seront distribués dix mille francs de prix. Chaque jour huit courses seront courues, dont deux réservées aux séries du Handicap National, deux aux croiseurs « bona fide » (petite et grande série), une aux yachts d:e 8 mètres J. I., une aux yachts de 8 m. 50 J. L, aux monotypes et aux plongeons.

Le 7 août, sera disputé le Prix du Yacht Club de France, réservé aux yachts de 8 mètres J. L, Puis le Prix de Laubrière, affecté à la grande série des yachts de croisière « bona fide qui sera couru en deux manches pendant les deux jours, ainsi que la Coupe Primavera réservée aux monotypes.

Si yotre programme de croisières vous permet cet été d'honorer de -votre présence ce joli coin'de Bénodet, demander le programme des Régates au Secrétariat Mille Bonllet, 116, boulevard Haussmann, Paris, jusqu'au 31 juillet.

TIR AUX PIGEONS

,A Deauville

L'une des plus importantes épreuves de la saison Deauville, le Prix du Conseil Municipal, a été tirée dimanche et donna lieu à de très J.\eaux exploits de la part des concurrents.

Voici les résultats des différentes compétitions de cette journée Prix du Conseil Municipal. 1. pigeon, 24 et 28 m., 57 tireurs, 20J0OO fr. de prix

1. Warren, Boisseau, Montuelle, A. Elby, 10 sur 10 5. Gallagher et L. Deloy, 9 sur 10 7. Strassburger, 7 sur 8 8. comte de Canchy et Carlier d'Odeigne, 6 sur 7.

Première poule. 1. A. Elby, 16 sur 16, et Harent, 11 sur 11 3. Ducrocq, 15 sur 16.

Deuxième poule. 1. A. Elby, T. Richepin .et Van der Heyden, 7 sur 7. Troisième poule. 1. Herbert, 11 sur 11 2. Goacette, 10 sur 11 i 3. Browaeys, 9 sur 10.

Quatrième poule. 1. Gallagher et Warren, 5 sur 5..

Voici, d'autre part, les résultats des épreuves de samedi ̃

Grand Prix.' 1. M#e Trussy, Thirquin;"et Herbêr^ Ï2 sttr 12 4. Vimoiit; Lacoste et Cbalandon, 11 sur 12. Poule suivante gagnée par Lacoste, 8 sur 9, devant Mannet et Eynard, 7 sur 9.

Prix handicap-limité à 30 m. 1. ,G. Carlier d'Odeigne, 15 sur 16 2. Comte de Gouvion Saint-Cyr et Mœremans d'Emans, 14 sur 16 4. Comte de Villefranche, 12 sur 13.

Poule suivante gagnée par Vimont, 3 sur 3, devant Elby, 6 sur 7.

AVIATION

ï/inang»ration du pavillon du Club « Roland-Garros »

L'inauguration du pavillon de club des, membres du « Roland-Garros », édifié sur' le terrain d'Orly et dont la première pierre avait été posée le H août 1931, aura lieu le mardi 26 juillet, à 17 heures.

Le « Roland-Garros », fondé en 1930, compte actuellement 180 membres Actifs dont 60 propriétaires d'avions. Depuis sa création, 600.000 kilomètres ont été parcourus, dont beaucoup au cours de voyages hors de France.

Les installations du « Roland-Garros » comportent un club-house, un parc avec trois hangars, pompe à essence, dépôts d'huiles, plateforme d'orientation, etc. Le personnel technique comprend un chef-pilote et six mécaniciens, tant pour l'entretien des avions de propriétaires que pour cè,lu> des trois avions mis à Ja disposition des membres. Le RolandGarros est considéré comme stationservice du ministère de l'air.

Cette réalisation a été menée à bien, grâce au concours du ministère de l'air, du Conseil municipal, de la Chambre de commerc-e, de nombreuses personnalités des industries aéronautiques et aussi des membres du « Roland-Garros ».

Appartements ]:

à vendre

A Tejid. 2 appts lib-, s. bs, cf t., 1, r. Vau-

av.g-. Px m.ed. B.H.P.P., 55,r.Châteaudun. Trin. 14-56.

A ACHETER À D A S C V EN PROPRIETE « rft"" Au soleil, ds bet. imm. anc. av. tt çonf., Gai., 4 pees pr., bains et décor, et instal. JOHN ARTHUR ET TJPPEN

22, rue des Capucines

ï Ç R. TtéojJulc-RIbot, 7 p., bF, S eh. de «3 bc-n., gd ctt, juil. ou cet. 20.000 pl. ch, i| Av. KLEBER, tr. bel appt £ag., 7 p., 1 bs, remis à neuf .25.000 sans r.epr. ̃JC TJ R. Hcnn«a«*n> 5 et 6 p., bs, eau Lo^idl ch., pi. Midi, 14 et 15.000 pi. ch. ̃y 2 AV- DE SEGIJR, soleil, bel appart. "O 7 pièces, bains, conf. 16.000 plus ch, Ôbis, r. Campagne-Première, 5 gdes ps, bs, 16.000 et 6 gdes p. bs, ling. 19.000.

INVALIDEe! R. Grenelle, 180, à lc-uer

IATLJAI Ip,iL'~ R. GrePeiie, 16(t, 3 lcuer

III f /iL.IU'tiw appts et studios, gd cft:

2, S, 4 et 5 p. Loy.a part.10.000 fr. 2 bout. S'adr. W Gardy, 74, r. Miromesnil, de 9 a 12 et de 15 à 18 h. (Vend.et sam.exc:) A LOTJER TRES BEAUX APPABTEII. TOUT CpiSPORT MODERNE

2 pièces depuis », fl.000 3 pièces depuis 8,000 4 pièces depuis lOJHHi 77 et 79, rue Erlanger (M» Jîxelmans). S'adresser sur place.

PRES GARE EST, appt 6 p., s. bS, tt cft. Loy. 8.000 fr. Pet. reprise. S'adr. Pérelman. 89, Faubourg Saint-Martin. IjuISTES CRATUÏTES D'APPARTESIV» Ecr. ARNOUX, 25, r. d'Amsterdam (18«).

NOUVELLES AERIENNES

Les aviateurs américains, Griffin et Mattern, qui devaieni/s'enyoler hier matin de l'aérodrome de Tempelhof pour le Bourget, ont ajourné leur départ à plus tard.

Le port aérien du Bourget a battu samedi tous les records de trafic. Vingt-trois avions sont partis, ayant à bord 229 passagers, trois 'tonnes et demie de bagages, une .tonne et, demie de fret et [43 kdlos de, poste.

Vingt-trois avions sont arrivés, chargés de 268 passagers, quatre tonnes et ie'mie de bagages, trois tonnes de fret 3t 317 kilos de poste. ̃̃

Au total, 46 avions dé lignes 'ont vu leur trafic porté1 à ;497 passagers, huit onnes de bagages, quatre tonnes et demie de fret et 460 kilos --de poste. L'ancien record était, du 1.4 m.ai dernier, avec 44 avions, 385 passagers, neuf tonnes et demie de 'messageries et 635 kilos de poste.

D'importantes anïélioràtions- sont apportées au Graf-Zcppelini, qui est actuellement au, repos. Gr^ceà un dispositif ingénieux, l'action dçs hélices-, ne >e. fpra plus seuleméàt' çeîitir. d'arrière ;n avant, mais aussi de! bas en haut et ie \gauche a droite. On espère ainsi pouvoir obtenir un départ plus facile ;t plus rapide lorsque l'aéronef sera très .chargé. ̃̃̃̃̃̃ En automne, le Grqf-Zepj)elin reprendra ses voyages à destination 4e l'Amé-

rique du Sud.

rique du Sud.

AUTOMOBILE

^près Paris-Les Pyrénées-Paris Après lé concours de tourisme ParisLes Pyrénées-Paris, qui a pris fin dimanche, le pneumatique Englebert, qui équipait la majorité des;. ^voitures concurrentes, a mis à son actif de nouveaux succès.

Ont, en effet, triomphe dans leurs catégories respectives Kolet, sur Don-,net Jacob, sur Rosengâft Gauthier, sur Rosengart Desmaillet, sur X. Leurs voitures étaient équipées avec des pneumatiques Englebert. Ce fut une sage précaution.

Le prix d£ l'essence

La Chambre syndicale de l'industrie du pétrole nous communique « Ainsi que les consommateurs peuvent le constater eh se reportant aux' bilans qui sont en cours de publication, l'exercice financier 1931-1932 se'tr.aduit,; pour toutes les sociétés de distribution d'essence sans exception, par de lourdes

pertCS. ̃• _• ̃ ̃;

>> Cette situatwn côinmer.c.ialçment, t paradoxale '^qw- consistait ̃â"*¥enare à' perte e-'est-àHâïrë au-^iess'oûs' ffù prix de revient et,r.çnsp£g.ipl,us, au-dessous du prix de remplacement, puisque les prix montent aux pays de production et qui durait -depuis tantôt 1.8. mois, ne pouvait se prolonger sans. compromettre grayement l'existence d'une industrie dont dépendent étroitement la vie économique et la sécurité du pays, v » Les importateurs d'essence '.de tour tes catégories se sont donc vus dans l'obligation d'augmenter légèrement (0,50 par 5 litres) les prix d'ans certaines régions, augmentation .qui n^ést, en réalité, qu'un réajustement des. prix de ces régions avec les prix pratiqués sur l'ensemble du territoire.

» Cette péréquation nécessaire amène, dans la région parisienne par exemple, le prix de vente de l'essence, à frs. 8.50 le bidon de 5 litres, prix encore très in- férieur à celui auquel ce Carbur-ant devrait être vendu1 pour laisser aux sociétés de distribution le bénéfice normal que toute entreprise industrielle est en droit de recevoir en rémunération de son activité. »

Le Championnat international de vitesse Le Grand Prix automobile d'Allemagne, qui a été disputé dimanche, sur l'autodronie du Nurburg Ring, était la dernièrp épi-euye comptant -.po.w le Championnat international de vitesse. Les deux autres épreuves comprises pour l'attribution de ce trophée étaient le Grand Prix de l'A. C. de France et le Grand Prix d It die

Le classement s'établit aigsi

1 Nu\olan 4 points i f 2 Boizacchim, 8 points. 3. Caracciola, 10 points. ̃ 4. Dreyfus, 14 points.

5. ex œquo Chiron. et Fagioli, 16 p. L'équipe, italienne, qui fit une. si brillante démonstration dans ces trois compétitions, remporte donc une belle victoire. ̃ ̃̃̃ ̃̃ ̃ r- '̃– NAVIGATION

AUTOMOBILE

Au cours de meeting international de France, les Italiens ont accusé une nette supériorité.

Le Meeting international de France, organisé par le Yacht Moteur Club, a remporté un très beau succès,

A Herblay, les spectateurs étaient moins nombreux que sur les bords de la Seine, entre la passerelle Debilly et le pont Alexandre-III. L. Ils étaient, pourrait-on dire, de véritables connaisseurs, très intéressés par le côté essentiellement sportif du spectacle. ̃̃̃̃̃.

Les grands triomphateurs de ce meeting furent les Italiens. •' Le racer Lia-lll affirma une supériorité indiscutable.

En l'absence du setfl concurrent qui aurait pu l'inquiéter sérieusement le Dr Etcnegoin «-'avait pas de racer. à sa disposition •– c$ L'îa-HÎ fit à peu p^s

:<< t; r:r

Zl i »îa o muj&î mm hôtel

B ~N ^B^ «% i MJi^ W& ̃ Séjour iflêal en 6té. 650 mètres

GOI.F LINKS JDANS LES JABWÏiVS DE L'HOTBI. j) yFK SVPEHBE SlfR LE LAC ET LES ALPES

FJ>g StrHonoré Sup. appt 6 pees, -s. bs,

cab. toil., chauff., loy. 18.000. Inst. à rep. HENRY, 33, rue Marbeuf. Elys. 17-82. 111. SûrTe"BôS>4S;BdSîichet Lux.aiip. libre à lo?»cr,7. p.p,les,2 bs,2 as«. Cbam|)-de-Mars, ensoleillé, 6 p., 2 bains, eau chaude, loy. 20.000, et 8 pièc, 2 bs, eau chaude, loy. 27,000. Auc. réparation. INDICATEUR, 25, rue Marignan. Seul à l'ét., appt 6 grr. P., cf., ch. bon. et serv.Im.nf.b.tena, Avis.,S,av.Félix-F^aure. MËUÏîIJL.i'rpte T«rries, vue, soleil, calme ™ tr. bel appt 5 p. pr., déc, style,gd cft, gar.lS,0.0.0+eh.5,sq.Perronet,'48,r.Perronet.

| ̃Jfx n. d'Assns, et., 4 pièc., bs, coilf.,

120 R. d'SM. 4' ét" 4 pièc., bS,C?11f.,

l£t\J Ch_ de bon, 10,000- fr.r– 'Libre. 5 BIS, r. d'Odessa, 6 gdes pièc, sans cf., é.t,, 11.000. Soleil, .Bourg., ou mixj;«. | ri Av. "Wafei-nmi 4-ii)!èc.tSil. ^av. eau 13t ch., 5« et., sans çonf. 7-.4S0 neil

d 2 Bd St^SIiehel, S -tr. bél.'f'pièfl.linfer,

Ou 2 s. de bains, èohf> 15.000 plus charges. Très te:lle -affaire. & R. JLlncoln, bel app.t..3 0 pièc, 2' bs, bf n état, étage, 30.000 fr. Mixte'. 53BÏS R.JOUFFRW^ch.^ bon. conf. 25.000 fr. -.6. pièc. en façade. H, JL^pérouse, 5 pièc' Instal. baiii mo- derne, S« ét., salis' conf., 12.000 net. Hôtels narfiGUliers^ Pr Pte Dnupliine, magnif. hôt. partie.; belle récept., 6 ch-, s. bs, tt cft., jard: Px: 760.000 fr. Ag. ¥en«0me,l, V. la Paix. Prêts hypothécaires OCfve aux capitalistes placements hypothécaires de l"ordre. fl% intérêts. Aucun frais. Entr'aiile Hj'na«#)6caire, 30, rue Sainte-Victoire, VERSAILLES.

VIEN1 DE

MMMR a!

E S~ H~ST~~USs~

Ss~ j~~NN ~~S'~PH

ggj roman

DU SANG,

[S SUPPLICES, L'ORGIEW

JS ET DE L'AMOUR M

Impression sur teau papier 15 fr. 'Â'irBIN MICHEL, fed.teur J$T

cavalier seul dans toutes les épreuves qu'il disputa.

Sur toutes les distances qui lui furent imposées, il disposa facilement _d'¥zm.orna-IV, d'Incognito-IV et de Gardone, le racer de Jaila et Vasseur étant le seul à lui opposer une résistance fort convenable.

Le bateau italien, qui accusa une stabilité parfaite, triompha grâce à la belle « tenue » de sa coque. Il triompha aussi, grâce à l'habileté de son pilote, qui sut prendre ses virages avec plus de régularité que ses concurrents. Les courses de « hors-bords » certains d'entre eux ayant atteint de fort belles vitesses furent un peu moij;;i remarquées obligatoirement, ils produisirent beaucoup moins d'effet que îejî « grands frères s>. ""̃* t Dans la catégorie des « runabduif »,! Chiche, au Dr Etchegoin, effectua -une belle démonstration de vitesse et de. régularité.. g. d.

BASE BALL

LA COUPE FRANTZ-REICHEL

La finale de la Coupe Frantz-Reiehcl de base-baU, jouée à Bagatelle, a été gagnée par le Ranelagh Base-Bail Club, qui a battu l'équipe sud-américaine des Sandinos par 8 à 1.

Se distinguèrent particulièrement au .Ranelagliii 'S&rap-hliî, Berthet, Martin ot .̃Tliprnv-;1' chez Jes Sandinos Robau, Çi)erv,o:iet;Hçirera. ̃̃

^OTÏ€RO!SES

,~OrSCROISE~

?041

t 2 f t ~5 6 7 e f 1'1 ri I

fil

III,

IV

v

vil

vm

X

xl

Horizontalement. I. Appareils de lovo- motion spéciaux pour les enfants. H. Dis-

position arfhltççjurale très employ.ee dans Itt,,

style gothique. lit. Flanelle de qualité inri fér'leurc îJroi>om. IV. Tellement Psu\|

lettres de « Finlande », V. Mauvais ™'HI

sinier. VI. Grenouille verte. VU. l'ré-^ nom féminin Fleuve côtier de France. VIII \iî»e d Vme,i(Hu' Crts des Landes.^ r"-î\ CÇSJA qui jvsvlwyt ^al)itlullfiinent da«»i| un- heu, Ouvrage établi nom devjer u.u?; l jCduisi â'ciu Riviue de la Vtridee lettre y grecque. XI. Réside Signal de détress! Verticalement. 1. Velours de coton. -4I1

2. Ordre d'avancer Nombre sans chiffres;!

2., 3. Ecriture sur toile. 4. Deux lettres! d' « Aïlantique » Affirmation étrangère. f! ̃ 5.- bien'c de coijsidjération. fi. Possesiif fi: Initiale et finale du nom d'un pont de P.?: ris. 7,-I'etite lett-t-e Pronom Tras»cdio- de Quinault. 8. Pièce de la charrue (ï«--(i vre d'un célèbre Malouin. • 9. Négation Etoffes pelucheuses de fil et de coton. 10. Ecarte Diplomate français d'origine allé- man.de (1754-1817). 11..Assaisonnement Célèbre capitaine du régiment d'Auvcrjjne (Î733-1760). ̃;

Solu<Ian du 040 J

l i 4 i 6 e » 10 fl|

-H~TI~n~TE

~TRA~5iV)EjR)S)E!~j

VI 1 L lm 0-R 1 F-

vt-f | j r™ Z.V ^E c fi I I I !N ïg^^H Jil EJM6SI 1 I i

Viti L

~Ï~E RA~~A~E~

Locaux^ 4, ;| commerciaux A proximité sare St-I.azare, louer pct. local mblé a usage de bureau. Inst. mod. » S'a.d. A Pérotti, 11, r. Eernoulli, Paris-St. Ay. ilxTçon (St-i,azare), beaux loeo>.x mixtes ou bureaux. 6 et 27.000 fr. J

̃̃ *̃̃ ̃ ̃̃̃ ̃ ̃>̃ «

de P'aris | et province:

Pjfwprjétés ••̃

V-v .15 km.' Paris-O.. joli tiianclr ano., ansf -flanc cot..gd cft.Parc sec.Riv.2ha.5U '• ̃W:Y: 250,000. J;ti«ni,esi>57, Bd Haussmajin.

R/l'S1fî!VAI SI"»» pnèlcrine, Par<-

I6l p L alateon PnUeW e Pn^c

Iï*>CIUîV/tL< KKcaiiiire J hebt.. 1 /"̃̃

Belle récept' 5 ch. maît., !l bainx, 4 ch. dom. Tt rft. Etat parfait C75.O0O ïr. F. I/OOÎVBS, T., r. d'Artois. Elys. 23-40/41.

Jolie ~i4Ahâj4~~irlLï et

petite rOAi'i tiIElitlnoé(IJ.-et-G.)Cco ̃ 1 ha. 40. Maison liiatt. 12 p. Pet. m:Ut. g 3 p., dép. Eau abondante. 5km.gareAgo: lkm. gare, 11cm. Bourg. l.ib. à Ja -vente.Adj. 26 juill., 15 h., Et. Paueîs, not. à Age: M. ù Px BO.OOO fr. S'adr. au notaire. Rte de CHANTILLY, 30km. Paris, à vendre-propriété ay. cachet, gd eft, vue, !>. I récept., 6 ch. de m., bx coroni., parc 3 ha. env. Px int. TIFFEN, 2, r. des Capucines.

LOCatsCiSS [ ̃̃̃ .;[

DeauvIJle, prox. Casino, villa â 1. mblêe, 6 eh. m., 4 ch. dom., 5 s. bs. garage, i»r0. Px dem. pr sais. 16.000. Mlle JJii::t;ii>, 93, r. de l'Assomption. PAltlS (IU1-).


DÉPLACEMENTS & VILLEGIATURES DES ABONNES DE « FIGARO 'T. ̃̃̃̃«̃̃

Mme la maréchale Foch, an château de

Troféunteniou.

Mme Firino de Rivocet, au château de Grosjonc.

M. Jean Fautrier, à Monestier-de-Clermont.

M. E. Ferrand, à Amfreville-Ia-Campagne.

Mme Guillaume Feray, à Vichy. Mme la vicomtesse J. Fleury; au château de Bourron.

M< Raphaël Falcou, à Montbrieux. Mme la princesse Françoise de Faucigny-'Lucinge, à Lamorlaye.

Mme ta comtesse M. de Fadate de SaintGeorge, au Chatelay.

M. A. Fourcade, à Lyon-la-Forêt. M. le vicomte Florian de Lorgeril, au château de GoudemaU. M. et Mme Charles Follot, à Cauterets. Mme la comtesse de Fels, au château

de Voisins.

M. le comte de Féls, au château de Voisins.

Mme Geoffray, aux Pratz-de-Mollo.. M. Giraud-Jonjan, à Beaumont-Monteux.

Mme la comtesse Ernest de Ganay, à Orphie.

Mme Paul Gillet-Blanchet, à Evian. M. Goury du Roslan, à Carnac-Plage. Mme Etienne Gautier, au château de

Pimpencau.

Mme Fernand Gibert, au château de Creay.

M. ,1e marquis de Grouchy, au château d?$sny.

Mme Godart, à Bois-d'Arcy.

M. Guédu, à Villefranche-Saint-Phal. M-; André Giraudeau, à Royan.

Ai.' le, ..comte Elie de Gaigneron, au mas de là: Grangea.

M.;l«( baron G. de Geer, à Genève. Jt deo-Graffenried, à Saint-Martin-Vé-

sssiibie?.

Mme Jean Gibert, à Bourbon-Lancy. JI. liëpn Huré, à Houlgate.

Si. le capitaine André Herbelin, à Dinard.

Mme James T. Hayden, à Vasouy. Mme Léon Honnorat, à Barcelonnette. M. le comte d'Hunolstein, au château de Cany.

M. Hébert, au château de la Bride. Mme Louis de Hargues, aux Sablesd'Olonne.

M. René-Paul Huet, à Chaville

Mme J. Pardel, à Grandchamp.

M. René Jahan de Lestang, au château de Lestang.

M.J le général baron deftoostens, à Dax. M. Juillet, au Puy-Judeau.

Mme Jacques Kahn, à Pontaillac. M. Henry de Kersaint, à Saint-Raphaël, MHe M. de Kergorlay, à Luxembourg. îtjme Kieffer, à Dinard.

$'. Exe. M. Hermite, à Copenhague. Mme "d'Ailly de Verneuil, au château de Brolles.

Mme Paul Audy, à Bourbonne-les-

v^Bains.

M. J. Azire, au cap d'Antibes.

Mme F. Appert, au château de Chanzeaux.

Mme Maurice Auvray, au manoir de Colomby.

M. Victor Audras, à Coligny.

Mme Paul Armand-Delille, au château de 'Maillebois.

M. Jean. Adrian, à Soulz-les-Bains. M»te--oolonel comte d'Argenlieu, au châ-

«.|S^%|de Cherbon.

ilfme baronne Arnous-Riviére, an

Mme a baronne Arnous-Rivière, au

..château de l'Epinay.

M. Paul d'Ariste, à La Baule.

M. Max Aurran, à Masparrante.

^Itnéla générale Paul Azan, au châ7 teau de Mireval.

M.Y.. d'Artemare, à Lamalou-les-Bains. Jjjf. Allioli, au château de Cambre. Mme la duchesse d'Albuféra, au châ•4eau de Montgobert.

Mme P. Brame, à Sciez.

Mme Robert Braun, à Houlgate.

M. le comte Raoul de Blottefière de Voyerines, à Saint-Germain-en-Laye. ^.Je docteur Boulin, à Pau.

Mme la comtesse de Bouthillier-Chavigny, au château de la Malmaison. Mme Baiolet, 3 Bralleville.

M. Billotey, au Moulinet.

Mme Baudot, à Thoissey.

fÏES BONNES MAISONS

^'Alimentation

PfMIP VniJC Ies œufs Bod'lock sont ruvK vendus chez HAUSER Joaillerie

BRILLANTS ni I A IT V EMERAU

PERLES » I J U U A D£S RPRNARFl et Cie achètent cher.

1.4, 22, rue des Capucines.

Téléphone Gutenberg 31-27.

Situations

DEMANDES

36 ans, dist., sér., conn. génér., voyagé le monde, expér. affaires, reth. poste conf. Réf. preuv ordre. Ecr. 5097, Figaro (Ann.).

.e cain

du Chercheur* f

DEMANDES

Cherche crémones, espagnolettes, boutons de portes anciens. Ecrire N» 4949, Figaro (Annonces).

enseignement

COURS ET LEÇONS

Externat Victor-Hugo, très belle installation, enseignement secondaire complet, 15 élèves par classe. Cours préparât. Ecoles Navale, Polj technique, St-Cyr, Centrale, profess. agréés tfmv. Cours vacances bac. du so août ̃an. rj octobre.. Nombre limité. Ecrire Direct., jo, place de la Liberté, La Garenne (10 ^minutes gare Saint-Lazare). INSTRUCTION début et perfect. tout âge. Leç-part. Mme Blayac, pr., 42,r.Desrenaudes hôtels et pensions ENVIRONS CHANTILLY. Pens. fam., Villa d'Aumale. Près la forêt. Jardin. Px mod. Cuis.soign. ^Hl & chais Jnes caniches très beaux, pedigree. Ecrire Çte Gabriel de Mortemart, St-Vrain (S.-p.)., onres û'empàoi

̃ GOUVERNANTES D'INTERIEUR DAMES DE COMPAUME

^Oouv. de bne éducat., pr tenir intér. pers. âgée. Très sér. référ. exig. Ecrire détails 5089, Figaro (Annonces).

COUVERNANTES D'ENFANTS TîVomtesse de Balincourt demande gouver/Jnante anglaise pour s'occuper trois garçons 5 ans, 3 ans et 18 mois.

Excellentes références exigées.

Ecrire à ECOUBLAY, Fontenay-Trésigny

(Seine-et-Marne)

On demande gouvernante allemande protessionnelle, expérimentée, pour enseignement langue et soins garçons 8 ans 4, r. Murillo. INSTITUTRICES

On cherche institutrice diplm., B.S,, ayant (grande expérience de l'enseignement, aimant beaucoup les enfanta, si possible musicienne, pour une école de plein air en Suisse. Début de l'année scolaire 3 octobre. Ecrit» su:, Figaro (Annonces).

M. de Beauville, au château de Dromesnil.

M. le marquis Ch. de Boisgelin, au château de la Croix.

Mme Henri Bosc, au château de Bourigeols.

M. le comte de Becci, au château de Saint-Germain.

M. le général et Mme Bocquet, à Veyrier-du-Lac.

M. le docteur Jean Biterlin, à Fontaines.

M. M.-L. de Bertrand, à l'Ermitage-desDamps.

M. Paul de Beauchêne, à Bourges. M. Jacques de Boudemange, à Vonneuilsous-Biard.

M. Pierre de Bernonville, à Valloire. M. le baron ;J. de Beaulieu, au château de la Saussaye.

Mme .Bompard, au château de Lainville. Mme Henry Beauchesne, à Saint-Brévinl'Océan.

Mme Billotte; à La Boissière-des-Landes. ̃̃̃.̃̃̃̃̃̃̃̃

M. Briton, à Nantes.

Maître Maxime Bertrand!, au MontDore.

M. Jean Biehler-Huas, à Chartres. M. Jean Biard, à Dieppe.

Mme Bourrellis, à Trestriguel. Mme Ernest Blage, à Royan.

Mme la marquise du Bourg de Bozas, à Deauville.

Mme Paul Ballu, à Avon;

Mme Fernand Besset, à Malbuisson. Mme Boutet, à Locmiquel.

M. Louis Bruno, à Grosrouvre. Mme F.-H, de Beaufond, au château de Saint-James.

M. le duc de Brissac, au château de Brissac.

M. le marquis de Baudry d'Asson, au château de Fonteclose.

M. Hubert Brierre, à Saint-Pair-surMer.

Mme Jean de Baralle, à Taverny. M. le comte Jean de Beauvais, au château dé Beauvais;

M. le marquis de Chargères, à Giens. Mme Collet, à Houlgate.

Mme Ferdinand Chalandon, à'Saint-Moritz-Bàd.<

M. Camille Couroy, à Vichy.

M. Georges Catroux, à Paramé. Mme E. Colombel, à Vimy.

M. Costa, au château de Cendrecourt. Mme la comtesse de Catalan, à Jullouville.

Mma.Ja comtesse de Co.urcelles, à ViryChàtillon. ̃ ̃ ̃• ;«; M; Louis Charlier, à Sedan..

M. le marïiuis de Courseulles, au château de Barbéville.

M. Henri de Curzon, à Saint-Rivat. M. et Mme O.Chevrier, à Deauville. M. le comte Vincent de Causans,. au château de Riberolles.

Mme Henri Courtois, au château de Lagarde.

Mme la vicomtesse Pierre de Chezelles, au château de Boulleaume.

M. le comte des Courtis de Montchal, au château de la Plainantige. M. le duc de Clermont-Tonnerre, à Giens.

Mme la duchesse de Caylus, à Hosségor. M. F. Colombel, à Deauville.

Mme Cœuret de Saint-Georges, à Beaune.

Mme Henry Colliard, à Annecy. Mme Georges Clavel, à Saint-Quay-Portrieux.

M. le baron L. de Contenson, au château de Larvolot.

Mlle Odile Chabert, au château de Faguières.

Mme Coudour, à Saint-Just-en-Chevalet.

Mme Charles Chalanson, au château de Haut-Teyras.

Mme Cardon, à Arnouville-les-Mantes. Mme Chastelain de Thérouanne, au château d'Estrées-Molinet.

M. le colonel Cauvin, à Nice.

M. le vicomte A. de Curel, à Hanouard. M. le comte P. Henri Codet, à Ost. M. Pierre Droz, à La Baule.

Mme Félix Decori, à Meung-sur-Loire. Mme de Dananche, à Saint-Amour. Mme Denbigh, à Cvans-sur-Sierre. M. Jean Devèrre, à Chaùffayer.

L'Hygiène

COQUELUCHE. RHUME DES FOINS. Guér. rapide. Ph. St-Michel, 71,Bd St-Michel. Le Home

~A LA GRANDE MAISON DE

RUSTIQUES

Meubles de toutes provinces françaises 172. avenue du Maine Facilités de paiement KALL RUSTIQUE £urb"nS provinces, ^cosy-corners. Gare, Métro, Trams Denfert-Rochereau. Facil paiement dem.

offres d'emp. A*mte) Gens de maison

BONNES A TOUT FAIRE

13. tt. f,, sach. -cuis., 25 à 3Q a. réf. exig. Matin .10 à 12 h.' 48, avenue cju Maine.. Pour. PARIS et deux- .mais campagne; près Paris, méttage, î enf faciles, dem. bne à tout faire, très bne cuisinière. Très bons -gages, ai,dée à Paris par fine de mén. tous les jours. Se présenter mercredi de 10 à 12 h. RAMOGNINO, 66, rue La Boétie. Référ. exig. D. début, ou jne b. à tt f. pr aid.cuis., mén. Jeudi de 9 h. à il h. 153, rue de Rome. Dem. b. à tt f. cap., trentaine. Sér. référ. Prés. 5 à 7 Concierge, 7, r. Pierre-Haret. CONCIERGES

On demande, pour 6' «rond., ménage 35 à 45 ans, très sérieux, pour gardien-concierge hôtel partie. Femme bonne tenue, présentant bien, pour service accueil et ménage. Mari employé au dehors. Sérieux avantages. Excell. référ. exig. Ecrire en indiquant référ. à A.A.R., 97, Bd Berthier,Paris-i7«.On convoq. CUISINIERES

Dem. exe cuis.-pât, n. mariée, 25 à 35 a., 2 m. montagne. Paris ens. se prés. matin 10-12 h. Villan, 205, faub. St-Honoré. Urg. FEMMES DE CHAMBRE

Demande lr f. de ch., 25 à 35 ans, non mariée, couture, lingerie, ménage, 4 maîtres, 2 f. de ch., 2 mois montagne. Se prés. matin 10 h. à midi. Villan, 205. fg St-Honoré. Dem. pour le leraout, jeune fille de 18 à 20 a., prés. par parents, conn. bien couture, mise au cour. par gouv., serv. fera. ch. pr j. dem, prés, eu écr., 34, r. Michel-Ange. Jne f. de ch. sans'serv. table, ̃ extra, pour château mod 1 h, 1/2 de Paris. Réf. exig. Se présenter matin Concierge, 58, av. Foch. Dem. fme de ch., 30 à 45 ans, pas serv. de table, coût, lav., reRw. rnén. 1 mois camp. Mardi de n h. à 4 h. Saint-Vincent, 86 bis, rue- Ch.-Laffitte, Neuilly-sur-Seine. Fme de ch. serv. courant, cousant bien. Réf. WILMES, LOUVECIENNES, (Sne-et-Oise). F. ch., dame âgée souffrante. Pressé. Pariscamp. Saulnier, 25, r. Madrid, de 2 à 6 h. Dem. f. de ch., serv. table, tte conf., couch. étage, pour surv. enf. Matin 10 h. à midi DUREY-SOHY, 4, Chaussée de La Muette. MENA(; E8

Ens. ou sép., cuis.tpât: et val. ch. Pariscamp. Pressé. Saulnier, 2 5,r .Madrid, 2 à 6 h. Mén. chauff. ttes mains, ayt cond. ds Paris et cuis.-bne à tt f. pr banl. Tr. sér. réf. ex. Ecr. av. détails 5090, -Figaro (Ann.). Valet-chau-ff. et bne cuisinière. Long. référ. LAJEUNESSE, 48, rue Pergoltee, Paris. Dem. 2 mois Normandie mén. lib. de suite, valet et cuisinière. Sérieuses référ. 'exigées. WARREN, Cerny-Etampes (Seine-et-Oise). Dem. mén. stylé, valet-chauff. et bne à tt f. Paris, déplacem. Ecr. n° 5107, Fig. (Ann.).

M. Decroocq, à Port-Saint-Ouen. M. Dessenne, à Sainte-Gemme.

M. Jean Delannoy-Loridan, à Malo-Terminus.

Mme Duport, à Meulan.

Mme Y. Desprez, au château de Maniquerville.

M. Georges Decroix, à Vaucottes-surMer.

M. Pierre Dupui, à Saint-Pardon-deVayres.

M. Louis Driard, à Yèvre-la-Ville. Mme Joseph Debroux, à Cayeux-surrMer.

M. Duhem, à Saint-Nicolas-de-Véroce. M. Desvignes, à Perros-Guirec.

Mme Jean Desplats, à Houlgate. Mme la baronne A. Della Faille de Leverghem, à Brasschaet-Polygone. M. L. Dhaleine, à Foucarville.

M. Charles Dupuy; à Nevache.

M. Fernand Drouhin, à Royan. M. Georges d'Espagnat, à Fourmagnac. M. le général baron de L'Espée, au château de Froville.

M. R. Esgonnière du Thibeuf, au Touquet-Paris-Plage.

M. le docteur Maurice Eonnet, au Pouliguen, ̃

Mme E. de Fontaines, à Trestaou. M. Charles A. Fleury, à Chantilly. M. Marcel Frémaux, au Touquet-ParisPlage.

M. Etienne Fougeron, au château de la Denisière.

Mlle Myrta Forenza, à Quincy-Segy. M. Foulon, à Lus-la-Croix-Haute. M. Fradelizi, à Crontano.

M. Robert Faye, à B.eauvallon.

Mme L. Fontaine, à Fleurey-sur-Ouche. M. le baron de Foucault, à Saint-Goaze. Mme Raymond Français, au château de Clanav.

M. Fernand Frouin, à Vittel.

M. Maurice Firino Martell, à Royan-Pontaillac.

Mlle Edmée Favart, au Mont-Dore., Mme Gaillard, à Châtel-Guyon. M. le commandant de Goy, à Bourges. Mme Maurice Giguet, à Bazoches-surGuyonne.

M. le comte Guy de Gontaut-Biron, au château de Navaille.

M. le colonel de Galard-Terraube, au château de Lassalle.

Maître Giry, à Saint-Lunaire.

M. Henri Galey, à Vittel.

M. Louis Guimbaud, au château de la Cave.

Mme Camille Gros, à Sienne.

Mme Henri Goutherot, à Saint-Maurice. Maître Jean Guinot, à Egletons. M. le colonel de Galle, à Laplume. Mlle Jacqueline Gerson, à La Bouille. M. A. Godefroy, à Saint-Jean-cap Ferrat.

Mme la comtesse Arnaud de Gramont. à à Savennières.

Mine GTangeneuve, à Aisey-sur-Seinp

Il. N. Noël Le Mire, al4 château de Mi-

~LN.Noel Le ¥ire,' :t~château de MI-

revent.. •• ̃" v '̃'

Mme 'la comtesse J. de La Taille-Trétinville, au château de Blanchamp. M. Jean Lévy, à Dieppe.

Mme la baronne de Longuerue douairière, aw château de Bagneux. M. Lucien Laufer, à Châtel-Guyon. M. le comte de La Ferrière, au château de Fléchères.

M. Joseph Lefebvre, à Lavaud. Mme la comtesse H. de La Rochefoucauld, à Barbizon.

Mme de La Bévière, née de Beaufort, à Royat.

Mme de Lavrignais, aux Sablesd'Olonne.

Mme la marquise Le Goueslier d'Argence, à Caux-sur-Montreux.

M. le lieutenant-colonel de Lanouvelle, à Villers-sur-Mer.

Mme la vicomtesse G. de La Barre de Nanteuil, à Lausanne.

Mme Jacques Lapergue, à Dieppe. Mme la comtesse G. de Ligniville, à Dax.

M. le général marquis de Laguiche, à Saint-Bonnet-de-Joux,

Mme de Lannurien, à Vichy.

M. de Longchamps, à Etables.

Mme la vicomtesse Louis de Lestrange, au château de la Chesnaie.

Mme de La Villesboisnet, à Sainte-Marie-sur-Mer.

Mme F. Le Ploge, à La Roche.

iàfcji. Loubet, au château de Citeaux. M. Jean Lassaigne, à Ribeyrolles, Mriïé Lozes, à Albi.

M. Arsène Lejeune, à Auresselles. M. le comte Et. de Lacarelle, à Lagril1 1ère.

1>1' 'if

j£l. nnonç es Classées PARAISSANT TOUS LES JOURS SAUF LE DIMANCHE

demandes d'emploi GUUVEK.NAN1E; UfaiA.a Pers. conf. dem. pi. enfants, couture. Référ. HERNY, 10 bis, rue Herran, Paris (16*). Dame franç., we, ss enf., dist., part. allem., russe, d. pl. Paris ou banl. pr. j. enf. ou dir. int. Carbonel, 19, r. Clapeyron (Se). Jne fille Autr., franç., angl., ail., ch. emp. enf.ou pers.sle,b.réf. Ecr.Kraus, 16, r.Varize. J. f. sér., Alsac., pari, allem., ch. place avec enfants, partirait camp. ou mer. Ecrire CAREMEL, 162, Bd de la Gare (13» arr.). F., 45 a., expér., tte conf., d. pi. n.-né, j. enf. Voyag. Alice, 8, rue d'Alsace, Asnières. Dlle angl., A.I.L., conn aussi ital., espag., all., ch. place famille franc. Miss R., 25 Gloucester Rd, Londres,'N. W. 1. Dame, libre de suite, soins matern., mer ou campagne, faisant couture. Bonnes référ. Mme BERTIER, 12, r. Cimarosa, Paris-i6e. Allem. bne fam, s'occup. d'enf., aider, rnén., pair. Ecr. Guy Scterer, 80, Bd St-Micbel. Pers. exp., exe. réf., lib. suite, d, pl. gouv. jnes enfants. Ecr. Mlle CondO, ^s^av-d'Iéna. Anglaise dem. place vac., août, septembre. GORDON, si, rue Lauriston, Paris. GERANCES

Dame très au cour. ch. gérance pens.'fam. Paris ou env. Ecr. Jean, 191, r. Université. INFIRMIERS

Infirmier dipl., 20 a. prati., ch. garde à demeure près malade ou vieill. ou infirme, Sérieuses référ. Ecrire M. VALY, 101, avenue Philippe-Auguste, Paris (11e). INFIRMIERES

Infirmière, 49 a., ch. occup. aup. pers. seule. Voyager. Ecrire N° 4944, Fig. (Ann.). Pers., bne éduc., bon caract., dév., infirmière, ch. sit. stable, préfér. pers. seule soins, voyag., aim. chal., camp., acc.été mer, mont.Réf.i" ord.Pressé. Ecr.n°5o64,Fig.(An.) Jne infirmière dés. s'occup. dame âgée ou pers.fat.Paris-prov.Mlle Manquet,5,r.Dufrénoy Infirm. dipl., très sér., s'occuper, pers. âgée. Ecrire N° 5071, Figaro (Annonces). INSTITUTEURS

Instituteur, 21 ans, B. S., C. A. P., accomp. fam. mer ou mont. 4 à 6 sem. pr inst. enf. Naudé, à ViHers-Cotterets (Aisne).

INSTITUTRICES

Institutrice-gouyern. française, conn. parfait. anglais, espagnol, long séjour à l'étranger, cherche situât, auprès enfants. Libre sept., octobre. Ecr. 4956, Figaro (Ann.). Inst., 29 a., exc. réf., 8 a. ens., Br. él., déb. latin, piano, conn. c. Hatt., d. pl, ds fam. Paris, banl. B. Gillet, Fay-aux-Logèâ (Loiret) JOURNEES BOURGEOISES

ln HAUTE COUTURE demande journées bourgeoises. Mme Léonard, 13, r. Montyon. Tr. b. cout. dem. j. bourg, ou chez elle, hte cout., spéc. tailleur, robes, fourrures, essay. chic.Parle angl. Marie-Louise, 9S,r.Monceau. Côutur. dem. journ., neuf, transf.; dam., enf. Mlle PINSON, 19, rue Brochant (17» arr.). PRECEPTEURS

Etudiant, allem. et angl., pr se perfect. en français, ch. place au pair chez fam. franç. com précept. ou surveil. garçons: Ecrire Berlochnér, Adlikon ZURICH (Suisse). Etudiant cherche famille pour diriger études des enfants Août-Septembre.

M. PLOTON, maitre d'Internat,

Lycée Michelet, Vanves.

Viennois, ingénieur, 26 ans, ch. place au pair pour l'été allem., franç., angl., musiq., sport s'occup. jnes garçons ou accompagn. pers. même âgée voyage. Meilleures référ. MILCHER, i bis, rue Plumet, Paris (15e).

Mme la comtesse R. de Lannoy de Bissy, au Lavandou.

Mme la comtesse P. de La Bouillerie, à Viroflay.

Mme Roger de La Selle, au château de Bièvre.

M. le comte de La Tour du Pin Verclause, au château des Bezards. M. Jules Léon, au Thoureil.

M. Jules Lemorge, à Longeau. M. le capitaine de La Hitte, à Moulinsla-Marche.

M. le comte de Loisne, au château de Beaulieu.

M, le marquis de Lillers, à Caudebecen-Caux.

Mme la baronne B. de Lavilléon, à Veulettes.

Mme de Loynes, au château des Essards.

M. Hervé Lauwick, au château de Rastignac.

M. G. Lejeune, à Châtellerault. M. Pierre de Longuemare, aux Houches. Mme de La Maisdnneuve, au château de Poncelet.

M. et Mme Jacques de Loisy, au château de la Coudraye.

M. le commandant, et Mme la comtesse de Lambilly; ;à; Royat-les-Bains. Mme Camille Labbé, à Cordée. Mme Jean de La Chaise, au château de Villers-sur-Thèse.

Mme la marquise douairière de La Ferronnays, à Saint-Mars-la-Jaille. Mme la baronne G. de Morthemer, à l'IIe-aux-Moines.

Mme Métaireau, Moosch.

M. le baron J. de Maistre, à Beg-Meil. Mme Henri de Montaigu, au château de Pasmoulet.

M. le comte de Meherenc de SaintPierre, au château de la Villegourio. Mme la vicomtesse de Marsay, à Chéronne-Tuffé.

Mme la marquise de Montebello, à Biarritz.

M. le duc et Mme la duchesse de Montebello, à Biarritz.

M. de Monval, à Pertuis.

Mme la comtesse Stanislas de Montebello, au château des Metz.

M. Auguste Masquelier, au château de Ranes.

Mme J.-B. Maillard, à Wissant. Mme Mac Lachlan, à Corbie.

M. le comte de Moustier, au château de la Chapelle.

M. Raymond dé Montgolfier, 1 MarVivo.

M. de Montardy, au Mans.

M. Jean de Mieulle, au château des Briottières.

M. le comte de Montcabrier, au château de Châteaurochers.

Mme Georges Menier, à Lamorlaye. Mme Marc Monod, à Compiègne. M. J. Merklen, à Saint-Lunaire. Jean Montupet, au Moulleau. Mme de Nimont, Grosszmaln. M. P. Massiot, à La Ciotat.

M. le marnuis et 'Mme la marquise de Montebello, à Manerbe.

Mme Alfred de Mïeulle, à La Baulesur-Mer..

M. Paul Morard, à Houlgate.

M. le comte Ph. de Moustier, au château de Quillien.

M. le baron de Maynard, au château de Beillard.

Mme Frédéric Martel, an château de Cessy.

[PHOTO-HALL,5,msoribe,PABiSM£ntJ ^rriffîm'iîrTfai catalogue gratuit WÊ^BfÊgfm-

dem. d'emploi \suttm) PRECEPTEURS (suite)

Etud, écoss.,Univ.d'Edimb., dés. pi. précept. angl. dans fam., août-sept. Exc. réf. R. Fraser, 38, Clermiston Rd, Edimbourg (Ec.). PROFESSEURS

Dame angl. profess., prépar. bacc., cherche situât, vacances à partir ier août. Ecrire Miss MARGARET, 93, rue Ampère (17e). EMPLOIS DIVERS

Peinture, décoration, nettoyage. Prix modérés. AVILA, 43, rue Chabrol (io« arr.). Emplois de bureau

Secrétaire, dame compagnie, 3S ans, cherche situation. Voyager. Norvège préfér. Même au pair. Mlle Volât, Vallon-en-Sully (Allier). Secret., sténo-dactylO, -français, anglais, not. 'comptab. Bonnes .références. Ecrire PÂÂNAKKER, 54,:}ue.du. Ranelagh, Paris. St.-dact., secr., pouv. réd., tenir caiss. (14 a. prat.). Mlle Ozanne,64,r.St-Denis, Colombes. Gens de maison

BONNES A TOUT FAIRE

Pers. sérch.pl.b.tt f.-cuis., préf.2 maît.B.réf. Mlle Zimmer, 15, pass. de l'Industrie (io*). Pers., 43 a., d. pi. Irait mer ou camp. Cuis., mén., savonn. LOUISE, 29, rue Chazelles. Bne à tt faire-cuis. ch. extra Paris ou la mer. LECLERC, 11 bis, rue Jean-Nicot (7"). Martiniquaise cherche place, non couchée. Suzanne, 26, rue Boislevent, Paris-iô". Dame avec sa fille 17 a., sach. tt faire, dés. trouver place pr aller à la mer. Très bnes référ. Mme Gentès, 11, r. Ant.-Vollon (i2«). CHAUFFEUKS-MECANICIEMS Gh.-méc., 38 a., cél., d. pi. stab. ou extra. Très b. réf. PAUL, 10, rue Keppler (16e). Chauff.-méc., 35 ans, brev., Rolls, Hispano, Packard, etc. 8 a. m. mais. Fobert, 79, Bd Beaumarchais. Médaille milit., croix guerre. Ch.-méc., 36 a., célib., 6 et 4 a. réf. m. m., rec. par mait. Debent, 10, av. George- V.. Chauff., célib., permis 1908, exc. réf., conn. Paris, dés. pl. Albert, id, r. Guyot (17e). Ier ord. Ch.-méc., célib. ,40 a.,de confiance, réf. verb. enc. placé. E. 4953, Fig. (An.). Chauff.-méc., 32 ans, bnes réf., 2 mais.. en 12 ans. Baleix, 16, rue Lesueur, Paris (i6B).* Chauff.-méc., expér. Paris, voyag., ch. pi. ou extra. Feignez, 10, r. Ed.-Vaillant, Levallois. Chauffeur, bnes référ., demande place. THIEMONGE, 27, rue Desnouettes (15e). Ch.-méc., 39 a., ch. pi. mais. ou ext. voyag. Sér. réf. verb. Hoste, 5, Bd Victor, (15e). Chauff.-méc., 35 a., gd, prés. bien, conn. tte Europe et princ. voitures, dem. place Paris, prov. ou voyag. Référ. prem. ordre. Georges, chez M. Lemaire, 57, rue Rodier, Paris. Chauff.-méc. franc, cherche place. Bnes réf. Antoine Bartnicki, 5, villa Longchamp (16e). Chauff. expér., 20 a. prat., dem. pl. Bons certif. Délaisse, 79, r. du Chevaleret (13e). Jne hme, Français, 28 ans, célib., parl. anglais, espag., dem. place stable ou extra ds mais. bourg, avec excell. références. Jean ETCHARD, 73, rue de Longchamp, Paris. Chauffeur, long. expér., bnes réf., demande place ou extra, maison ou commerce. LERICHE, 4, rue de l'Amiral-Courbet, Paris Chauff.-méc., 32 a., bnes réf., 12 ans même mais. L. Lagogué, n bis, r. Jean-Nicot (7e). Chauff.-méc., cél., 34 a., réf. prem. ordre, cherche place. AUBIN, 31, rue Richelieu.

tcm!)'~œt<Mm'M6foj)Mr~yf~6/m~<M~Mfj.~

LE COLIBBll Petit appareil miniature de haute précision employant §̃ tes bobines de pellicules Vest-Pocket avec lesquelles on ̃ obtient 16 vues ayant exactement 3x4 centimètres. H L'objectif TESSAR ZEISS IÉNA F: 3.5 I donne des clichés d'une grande finesse qu) peuvent H facilement s'agrandir. Obturateur COMPUR, viseur, H déclencheur et instruction. ft f H Prix 9 10 f. ou 12 mensualités Je Ou f. I

SECRETAIRES

tient, d'emploi lamttmj CHAUFFEURS-MECAN. (iuite) Oh.-méc;, 25 a., célib., très bnes réf., dés. pl. J. Guyon, 15, r. de Sablonville, Neuilly-s.-S. Mr dist./ meill. soc., offre serv. au pair, secret, ou chanff. Ecr. n° 5049, Figaro (Ann.). Chauff.j célib., 28 a., dem. place. Sérieuses référ. ̃ PIERRE, 9, rue Poncelet, Paris. Chauff., fr., angl., b. réf., rec. p. maît. Exp. Paris et route. Le Bourdais, 103, r.Lemercier Chauff.-méc., cél., 33 a., hab. gr. voit., tr.b. réf. V. Pavloff, i3, av. de la Gde-Armée. Ch.-m.,27 a.,hab.gr.voit., d.plstab.,m.voy.R. prem. ordre. Robert, 17, Bd Saint-Martin. Chauif.-mécan. pour voiture maîtres ou camionnette livraison. Référ. AVIOLAT, 193, rue de Belleville, Paris (19» arr.). CUISINIERS

Cuisinier russe, spécialiste, av. exe. recoram., ch.pl.mais. S. Choutoff, 19, r.Le Goff.ch.17. Chef cuisine mais. bourg, dés. place ;OU'extra. Lacombe, 101, r. Saint-Dorûinitiue (^e) CUISINIERES

Cuisin. et fme de chambre cherchent extra ou place. Bonnes références. Paris, campagne ou mer. Henriette, 42, rue Galilée, Paris. Chef fr., cosm. prem. ordre, libre imm., dés. place. Ecr. Pons, 3, r. Léon-Cogniet (17e). Exc. cuis., s. m., b. réf., d. pi. ou ext. Paris-camp. Ecr. cond.: Hermine, 7, r. Odéon. Cuis.-pât. Tchèque, 36 a., b. réf. Ecrire FRANÇOISE, io, rue des Cds-Augustins. Tr. b. cuis., 3 a., d. pl., ay. t. b. réf. Ec. MARGUERITE, 4, Villa Jocelyn, 4. Pers. 49 a., tte conf., cuis., mén., d. pl. i ou 2 pers. Hélène, 29, r. de Chazelles, Paris. Bonne cuis., 37 ans, dem. extra. Référ. Ecr. CLAVERIE, 21, rue Montcaim. Paris. Cuis..pât.-glac., 39 a., ext. sais. ou Paris, b. réf. Ec. Zélia, 142, r. Normandie,Courbev. B. cuis. dem. pl., ss mén., ou ext. L, réf. verb. Paris-camp. LISE, 17, rue Roussel. B. cuis. sér. honn. B. réf., dem. pi. ou ext. Ir. Océon. Jeanne, 44, av. Marceau. Pers. 50 a. dem. pi. pet. cuis. ou tt fre, 1 ou 2 maît. P. dee et st. Ec.:5O3O, Figaro (An.). Cuis.-pât. 56 a., dés. pl. ou ext., Paris-camp. Réf. ANNA, 13, r. de Tocqueville. Cuis.-pâtiss. 45 a., dés. pl. ou extra. Référ. BOUVIER, 11, rue Guillaume-Tell, Paris. Bonne cuisniière-pâtissière cherche extra. DUMIOT, 129, boulevard de la Villette. Bon. cuis.-pâtiss. dem. pi. ou extra, Paris ou mer. ANDRE, 5, rue Jouffroy, Paris (17e). Cuis. 47 ans, B. réf., place stable, Paris-Mer' ou Montagne. Simone, 233,. de Vaugirard. FEMMES DE CHAMBRE

F. ch. ch. ext. jq. fin sept., conn. ts serv. Mlle Véronique, 42, rue des Volontaires, 42. F. ch., conn. tr. b. serv., cout., ling., mén., tr. b. réf., dem. pi. Marguerite, 19, r. Biot. F. ch., très bnes réf., chère, ext., préf. partir mer. Mlle OUBER, 45, aven. Kléber. Bne f. ch., sér., cout., ling., ch. pl. stab. ou extra. Voyag. Berthe, 5, rue de Constantine. F. ch., 40 a., sach tr. b. coudre, d. pi. sans serv table. Mlle Ducret, 18, r. de la Chine. F. de eh. 36 a., b. coût., s. cour, ou ten int. ch. pers. sle: Marie-Louise, 2i,r.St-Didier,i6e. F. de ch. ch. extra, Paris ou mer. GARACHE, 43, rue Emile-Menier, Paris-i6«. F. de ch.^26 a., cour. serv., Bon. réf., ch. pi. ou extra. Denise, 38, av. Félix-Faure (150). F. de ch. valet dem. place ou extra. Ecr. MULET, 80, rue d'Angoulême. Paris. F. de ch. sér., tte conf., exp., con. serv. dame, cont., rep., m., emb. Référ. Jeanne, 30, vrte de l'Arc-de-Triomphe.

M. Georges Merzhach, au château d'Ambloy.

Mme Camille Masselin, à Glion-surMontreux.

Mme de Montille, Bue.

Mme la comtesse Henri de Nuehèze, à La Séguinière.

Mlle de Neuflize, au château de Fontellet.

Mme la comtesse de Novion, au château de Terlan.

M. le comte X. du Noday, à Pleudihen. Mme la baronne de Nervaux-Loys, à Périgueux.

M. Nemours-Tuffier, à Louveciennes. Mme la vicomtesse de Noailles, au château de Saint-Aubin.

M. le marquis d'Oncieu de Chaffardon, à Saint-Jean-d'Arvey.

Mme la baronne de Peloux, à Cancale. ARRIVEES A PARIS

M. le docteur J. Arnaud, Mme Gabriel Bureau, Mme Bandinel, Mme la comtesse de Belmont, M. Pierre Corneille, Mme Robert' Decauville, M. Amédée Girod de L'Ain, M. Roger Labat, Maître Marotte, Mme Mack d'Aguilera, M. Jacques Meurgey.

Mme la comtesse de Rodez-Benàvent, Mme Bruno Rivière, Mme Boris Sokolowsky, M. Jules Teisserenc. Mme Veyron-Lacroix, M. de Williencourt, M., de Witasse.

A LA RELIGIEUSE DEUIL IMMEDIAT tu Rns Tron het 32. PlacednlaMadelttlne.FARIS

4TtL n ich« OR J. a5 rr. gp. Bijoux, oantiecor.

(S « K Brillant Monnaies Or Argfnterl*

MiLtS' W. Bl HENRI. 187, rue du Temole CM* P.epublaw»

i pop

Floréïne^ CRÈME DE BEAUTÉ Kend la PEAU DOUCE. FRAICHE. PARFUMÉE SAfiF-FFMMP 6' r- d'Auteuil (Egl.)

Pens. Cong. Dise. abs_

mM R£C0t1STITUAHT PUISSANT

É W é base de |

>*JL ITAMiNES-i

RBDQNHEotsmpAVK |

ANÉMIÉS

BiTIGUÊSm^ |

SURMEHÉS W

RI.IDIIY ARGENTERIE, Achat, Vent». MIWWWA DANIEL, 55, rue de Rivoli.

dem. d'emploi \muit») FEMMES DE CHAMBRE (suite F. ch. cout. dem. pi. août-sept., camp. ou mer, ou pr fill. Marie, 7, r. St-Phil.-du-Rotile Prem. f. de ch., 45 a., con. serv., cout., tr. b. réf., extra ou stab. Ec. 5118, Figaro, Ann. F. de ch. 38 a., cap., b. réf., dem. pl. ou extra. Georgette, 79, r. Lauriston, 79* Jne fem. ch. pl. dame comp. pers. seule. Ec. RACZ, 9, r, d'Oxford. CANNES. F. ch., 30 a., s. dame, cout., voyag., b. réf., d. pl. ou extra. Laborde, 48, r. d'Hauteville. FE.MMES DE MENAGE

Jne fme ch. ménage pour le matin. Mme MOREL,- 16, av. Porte-Clignancourt (18e). Fme mén., 45 a., g. 1. ch., dem. extra camp. Ecrire Mlle Saguet, 45 bis, r. des Acacias. ` FILLES DE CUISINE

Fille de eufa. expér. ou cuisin. début. Andrée, .42, -rue Dauphihe, Paris4 (&c),>v,> GARDE D'ENFANTS

J. fille, b. éduc., part.ac.fam.pr Vichy, s'ooc. en.f. Ecr. Augusta, 68, av. Grande-Armée, MENAGES

Mén.3o a., v.-m. d'h., f.ch., dem. pi. Paris, camp. Bnes réf. Millot,22,av.Malakoff(i6e). J. mén., v.-m. d'h. et f.ch.,cout.,ling. Tr. b. réf. S'adr. Musard, 163, Bd de la Villette. Mén. valet-m. d'hôt. et fine cuisinière, long. références. JEAN, 28, avenue Foch, 28. Mén. cherche place cuisin.-bne à tt faire et valet-chauffeur. Paris ou province. Amaral, 117, rue Thiers, Billancourt (Seine). Mén. chauff.-méc. et cuis.-pàt., rec. p.. m., stab.ou ext.Paris-camp. Marrée,96,av.Ternes. Mén. chauff.-méc. et fme ch., coût., service mait. d'hôtel, libre, pour saison d'été. Réf. prem. ordre. Lefèvre, 20, r. des Amandiers. Chauff. et fme de ch., 25-30 ans, parlant espagnol, allem., cherche place. Exc. référ.' Ecrire 5°4i, Figaro (Annonces). NOURRICES, BOXKES D'ENFANTS Nourr. sèche exp., b. réf., dem. pi. ou extra. MARIE, 70, avenue Marceau, Paris (8*). NURSES

Nurse angl. exp., rec.p.m., lib.suite,ch.pl. ou ext.p.enf.à part.i8m.Miss Hekn, 29,1. Vineuse VALETS DE CHAMBRfc

MAlTREp D'HOTEI

–i–

Val.-m. d'hôt. alsac., »4 ans, trav., sér., honnête, cherche place stab. Paris ou camp. Ecr. Joseph, 14, place des Etats-Unis. M. d'hôt.-val., 55 ans, tr. bnes réf., dem. pl. ou extra. Rique, 39, av. Charles-Floquet. V.-m. d'hôt., 33 a., sér. réf., ch. place. Libre suite. Dereyger, 22, rue Rambuteau (3*).. V. ch.-m. d'hôt., 27 a., cél., d. pi. Paris,mer. B. réf. Ecr. Marcel, 15. r. ,de la Comète (7°). Val.-m. d'hôt., cél., i m. 83, repr. b., b. réf., dem. pi. Ecr. 4981, Figaro (Ann.) Valet-m. d'hôt. suisse, 44 a., recomm., ch. pi. ou ext. Nicolet, 23, r.Conseiller-Collignon V.-m. d'hôt. ital., b. réf., d. pl. Paris-camp, PINTON, 36, rue du Colisée, Paris. Valet-m. d'hôtel, 31 ans, bon argent., bnes référ., cherc, place ou extra pour Paris. Ecrire JULIEN, 15, aven. Mozart (i6«). J. h., 25 a., i m. 80, d. pl, val. ch. ou val. ttes m.Paris, camp.Bs cert.Ec.Jean,7,r.Vesaîe V.-m. d'hôt. franc., 34 a., m. 85, réf. v., d. pi. Paris, banl. Edmond,. 17, rue Roussel.'

COURRIER MARITIME

AMÉRIQUE DU NORD

LE HAVRE (Départs)

Lafayetle (via Plymouth), 26 juillet Rochambeau (via Plymouth), 3 août Compagnie Générale Transatlantique, 6, rue Auber Paris. 89, boulevard de Strasbourg, Le Havre. ->President-Harding -.v -•- -sUnited States Lines, 10, rue Auber Cily-of-Havre -r- -̃Baltimore Mail Line, 10, rue Auber CHERBOURG (Départs)

Aquitania, 30 juillet Cunard Une, 6, rue Scrtbe Montcalm; 20 juillet CANADIAN PACIFIC.

̃!̃̃• GENES" (Départs) s ̃

Augustus, 29 juillet •• ̃> ̃̃ x:r ̃̃̃ Ooya "Sabaudo, 13, rue Auber, Paris (Compagnie ITALIA) CUBA-MEXIQUE

SA1NT.NAZAIRE (Départs)

Mexique, 20 août -'̃Compagnie Générale Transatlantique, 6, rue Auber •'•AMERIQUE DU SUD

BORDEAUX (Départs)

Jamaïque, 24 juillet Compagnie Sud-Atlantique, Chargeurs Réu>nls, 3. boulevard Malesherbes CHERBOURG (Départs)

Almanzora, 30 juillet

Royal Mail Steam Packet Cie, 12, boulevard des Capucines LE HAVRE (Départs)

Eubée, 14 août Chargeurs Réunis, 3. Bd Malesherbes BOULOGNE-SUR-MER (Départs) Cap Arcona, 2 septembre Compagnie Hamburg Sudamerlkaniscne, 1, rue Auber (place de l'Opéra), Paris. GENES (Départs)

GtnlorCesare, 4 août -:t -s– Compagnie ITALIA (Cosulich, Lloyd habaudo, Navigazione Generale Ilaliana). ALGERIE-TUNISIE

MARSEILLE (Départs)

Alger, tous les. mardis, jeudis, samedis et dimanches .• .• -'•- ̃Tunis t toxn tes mercredis -•>>' -S Compagnie Générale. 'Transatlantique, 6, ,,rii«.vAubèr -♦>̃•-̃" '> ÀFRIOUE^MADAGASCAR

BORDEAUX (Départs)

Dakar, Conakry, Grand Bassam,

Port Gentil. Boma. Matadi.

Brazza, 13 août Compagnie des Chargeurs; Réunis, 3, boulevard Malesherbes, Paris MARSEILLE Départs)

Djibouti, Aden Zanzibar, Mayotte, Nossl-Bé, Tamatave, La Réunion, Ile Maurice.

Ville-du-Havre, 29 juillet Compagnie Havraise Péninsulaire, 10, rue de Cnâteaudun GRÈCE EGYPTE ET SYRIE MARSEILLE (Départs)

Mariette-Pacha, 2 août Compagnie des Messageries Maritimes, ,8, rue Vignon -̃Patris U, 23 juillet Neptos (Compagnie Navigation Nationale de Grèce), 254, rue Saint-Honoré Athos 11, 29 juillet Compagnie des Messageries Maritimes, 8, rue Vignon EXTREME-ORIENT

MARSEILLE (Départs)

Athos II, 29 juillet

Messageries Maritimes, 8, ruà.VJgnon

Cap-Saint-Jacques 5 août Compagnie des Chargeurs Réunis, 3, boulevard Malesherbes. Paris

AUTOMOBILES J

OCCASIONS

Cabriolets SUIS ACHETEUR cabriolet décapotable 4 places DELAGE. D-6 ou D-8. Très bon état. Ecrire Case 31 W, Agence Havas, LILLE (Nord).

v Conduites

intérieures

1S.000. fr. Cause doub. emp]., partie, vend. Hupmobile grand luxe, état abs. neuf. C. I. av. sép., peu roulé, malle et hombr. access. S'adrtsser:'HAMEE, 122, r. de la Tour (16e)

dem. d'emploi [iatm\ VALETS DE CHAMBRE (suite) ,> MAITRES-D'HOTEL (suite)

'S, Jl'hôt-val. A. '48 a., argent, i m. 80,

,w:ar;réf.verb.8.bblN,; ?,^r, dc/youiliér M. de ch.-m. d'hôt., 48 a., 3.4 a. m. mais., dem. extra. LEON, 6, rue. du Boccador, 6. Valet-m. d'hôt., 46 a., ch. pl. Paris ou camp. Bnes réf. Fernand, 148, av. Vict.-Hugo. VALETS-CHAUFFEURS

Chauffeur-valet, 31 ans, excellentes référ. Faire sois, Figaro (Annonces). Valet-chauffeur cherche place. Bnes référ. ,Amaral, 117, rue Thiers, à Billancourt. VALETS-CUISINIERS

Indien ch; place valet-cuis. ou chauff. Parle angl. et franç. Thomas, 2, r. de Tournon (6e) VALETS DE PIED, GROOMS J. h., 19 9., 1 m. 70, ch. place val. pied., recom. p. mait. Paul, 148, av. Victor-Hugo. Valet de pied ch. place. Sérieuses référ. Grosjean, 7, place du Palais-Bourbon (7").

agencée (,').

de placement

AG. DE LA MUETTE ^i Mais, de conf. 54, r. Passy. Aut. 36^03- LEMPEREUR, 12, rue de l'Eperon, Danton 56-89. Meilleures places, meilleurs domest recherches

{' 1

fiORON «-chef de la Sûreté de Paris. ,V" Renseignements Enquêta SitrveMancts. t. de Berri (Erysées 2828) occasions ·

̃ s > •; AMEUBLEMENI Warrants Rive Gauche, 107, Bd St-Germain (M0 Odéon), occas. en mob., bronzes, marb., tapis, lust., argent Expéd. monde entier. DES MILLIERS de mobiliers simples ou riches à SOLDER 1/= px A L'USINE même, 17, r, Cinq-Diamants (près place d'Italie). PIANOS

Occasions sensationnelles par suite de l'ouverture du nouveau magasin PIANQS LABROUSSE, 33. rue Rivoli, Pleyel, Erard,.Gaveau, etc., depuis i.s'oo fr. Location simple, 45 fr. Location vente, loofr. ̃ Echange Réparations Crédit PiànoTas dep. 500 h." Phonos, Disq. T.S.F.

GENES (Départs)

Victoria, 28 juillet Lloyd Triestino. 1. rue Auber, Paris TRIESTE (Départs)..

Gange, 5 août Lloyd Triestino, 1, rue Auber, Paris Prochains départs

dn paçuebot rapide de luxe

« CAP-ARCONA »

de Boulogne-sur-Mer i ">

2 SEPTEMBRE

13 OCTOBRE

Durée du voyage de Paris via Boulogne- sur-Mer ou de Londres via Southp.mpton

à Rio-de-Janeiro 12 jours à'Buenos-Aires 15 Jours"" Pour renseignements et passages: s'adresser à la

HAMBURG-SUDAMERIKftNISCHE D. G. Agence générale pour la France ,1 1, rue Auber (place de i'Opêra), Paris. Tél. Opéra 09-40 et 09-41.

CROISIERE EN ECOSSE à bord du paquebot à moteur « P. C. HOOFT » 20-25 Août 1932

COMPAGNIE DE NAVIGATION « NEDERLAND »

A. CABAUD, agent général 5, Rue Edouard-VII. (PARIS-9O NELSON LINE LES PALMAS ET TENERIFFE RIO-DE-JANEIRO, SANTOS, MONTEVIDEO, BUENOS-AYRES PROCHAINS DÉPARTS DE BOULOGNE

HlKliIand Brigade, sum. 23 juillet Hiehlanrl Patriot sain. 6 août NOUVEAUX PAQUEBOTS A MOTEURS RAPIDES EXCELLENTS AMÉNAGEMENTS PRIX MODÉRÉS

Agents généraux peur la France I Passage. M Currie & Cie, 1 0, r. Auber, Paria Fret A. &'G, Valcke & Cie. 54, r. Paradis Pari.

JOHNSON LINE Service mensuel régulier pour passagers

par les bateaux

les plus modernes

ANVERS CALIFORNIE par le canal de Panama SIEGE A STOCKHOLM

PARIS. A. Johnson et C° S/A 23, r. de Rome. Tél. Laborde ïl-82 ANVERS. De Leenw et Pbilippsen 17, quai Napoléon

LONDRES. A. Johnson et C° Ltd Africa House. Kïngsway W. C. 2 HAMBOURG. A. Johnson et C», G. m. b. H.

G.rkenstwiete. N° 2

PACKARD 7 PLACES C. I. av. sépar., 2 7 CV, 6 cyl., douane payée, comme neuve, garant., cause dépar|, 20.000 fr. AUTEX, 21, Bd Haussmann. Taitbout 59-80 et la suite.

LOCATIONS ̃;

D'AUTOMOBILES LOCATION AUTOMOBILE « avec et sans chauffeur ». Voiture gd tourisme, conf., 3 fr. le km.; voiture moyenne, 2 fr. 50. PARISETOILE,' 36, r. Marbeuf. Tél. Etoile 32-62. AUTOMOBILE LOCATION avec ou sans conducteur. Prix raisonnable. SOUDRE, 38, rue des Usines, Paris.

Occasions (aulte)

VaiKMENTS

̃Merveilleuses robes soir et ville; haute ^couture, peu sport, soldées à partir de 50 ii. Rl.MARY, 8i,av.Mozàrt (M° Jasmin).Achat ^ôni. b. gde-robe dam. et mess/' Aùt. 10-67. TARIF

DES ANNONCES CLASSÉES Offres d'emploi. La ligne 7 50 Demandes 6 » Enseignement 6 » Antres rubriques S > Mintmum deux ligna fa insertion Annonces en caractères « capitales ft, 1 franc de supplément par Ligne.

Réexpédition du courrier. nous parvenant en réponse aux annonces parues 1 5 francs.

NOS ̃ ̃•'• PETITES ANNONCES ̃ont reçues j

AVANT 18 HEURES t

A Figaro, 14, Rd-Point des Champs Elysées.

AVANT MIDI t

Garde-Meubles Delagrangc, 30, rue Drouot.

Aux Librairies 1

Mauger, 14, rue de Bellechasse (7«) L Martin. 72, boulevard de La rourMaubourg <7«). v

Perrodot. 59. boulev Malesherbes (8*) (Saint-Augustin)

Debare, a6, rue de Constantinople (SO) (place Villiers)

t Arts et Uvres », 60, rue de Lourcelles (8«).

Chevrier, 14, rue Vintimille (9«). laillot, 7, rue de î'Alboni (16*).Chevillet. 114. rue La Fontaine (16*) Prayez, 2, rue Dufrénoy (16e)

Deschênes, 62. rue Boissière (i6«). Dukëme, 16. rue de Chartres, Neuilly.sur-Seine.

Paris, Imprimerie de ft%ato,

14, Rond-Point des Champs-Elysées. R 4..

Imprimeur-gérant DFTOT

Papiers des Papeteries -«rre.