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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-05-28

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 28 mai 1932

Description : 1932/05/28 (Numéro 149).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2969772

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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l. :f oli ;t.i'q tj h.

.1 Les méfaits

du temps perdu

Les fiançailles prolongées risquent de ne point aboutir. Surtout quand elles sont entourées de mystères et d'hésitations, surtout quand il faut avant de pro-

céder au mariage des autorisations extralégales à n'en plus finir, surtout enfin, quand des intrigues se nouent qui sont mal démenties lorsqu'elles sont découvertes.

L'union entre M. Herriot et le pouvoir est différée depuis trois semaines à la demande évidente du futur conjoint. L'insistance de M. Tardieu pour en hâter la conclusion fut publique et officielle. M. Albert Lebrun n'avait, lui aussi, que des raisons de presser les choses et.de vouloir présider des conseils de ministres en exercice. Au contraire. M. Herriot préfère attendre que la: cascade des congrès et comités, radicaux et socialistes, lui permette d'être i fixé sur la façon dont il constituera, selon les déci- sions des clubs, son cabinet à retardement. M. Louis Marin a montré avant-hier le tort qu'avait causé ce temps perdu à notre pays et au monde. Il y a là une sorte de flânerie colossale, de stagnation malfaisante dont les fâcheux effets peuvent être irréparables. « Les faits s'aggravent, les coalitions se nouent, et la France est sans pilote. » Le pilote désigné attend. Il ne se hâte point de profiter de la bonne volonté nationale qui, parmi les difficultés actuelles, lui est acquise s'il fait son devoir de patriote. Il tergiverse. Il multiplie les déclarations amorphes qui permettent tous les espoirs sans décourager personne. Elles encouragent même, à son gré, trop de monde si nombreuse est la foule des clients qui assiègent la porte du futur président du conseil l'escalier de son hôtel est si bien encombré de collègues empressés à se mettre à sa disposition qu'hier, il a quitté Paris pour les fuir. Et si les candidats collaborateurs sont légion, ils sont nombreux aussi ceux qui secouent le cabinet dans l'œuf jusqu'à briser la coquille tous sont des amis anciens présidents du conseil de gouvernements radicaux, anciens ministres de Cartel, voire d'union nationale ils déchirent avec entrain, du matin au soir, les projets que le futur président du conseil Jivôue à demi, ils se montrent mécontents des parts de gâteaux qu'il leur réserve et trouvent qu'il parle trop aux journalistes.

Ils lui reprochent aussi maintenant d'avoir parlé à MM. Renaudel, Frossard et Frot. Un communiqué de ceux-ci, publié par le Populaire, fait savoir que la conversation était personnelle, qu'elle ne comportait ni engagement ni proposition. Mais il n'est pas nié que M. Herriot, au cours de l'entretien, eût formulé l'intention de faire, après le comité du 31 mai, au parti socialiste, des offres de participation. Et hier, à la Chambre, une information venait appuyer ce projet. On annonçait que MM. Pierre Cot et Bergery déposeraient, le 31 mai, une motion tendant à proposer la participation socialiste, en prenant pour base de l'entente, en politique extérieure, leurs rapports aux congrès radicaux, bien faits pour plaire aux participationnistes de la S.F.I.O. D'autre part, il est fort possible que le congrès socialiste renvoie à la commission administrative du parti le soin de décider en dernier ressort à qui restera le dernier mot à M. Paul Faure, résolument hostile à l'entrée du socialisme dans le ministère, ou à M. Renaudel, partisan plein d'ardeur de la collaboration. Ajoutons que, si ce cabinet radical et marxiste se constituait, il recourrait à la jurisprudence de M. Steeg et, par une clôture hâtive de la session, s'assurerait, durant trois moi;, une çxisteijgç de tranquillité parlementaire.

Le fait est que le jour de la rentrée on en serait encore à une possibilité de ministère nettement cartelliste, qui irriterait fort certains valoisiens partisans d'un cabinet purement radical. Ceux-ci, déjà, commencent à reprocher à M. Herriot de laisser échapper pour son parti et pour lui-même l'occasion qui lui était offerte de constituer, face aux difficultés nationales, un grand ministère. La droite et le centre ne songent point à imiter ceux qui depuis Angers jusqu'au mois d'avril 1932 pratiquèrent l'opposition systématique. Les groupes modérés qui sont, a dit M. Marin, « indifférents aux exclusives, comme au profit de la collaboration », soutiendront quel qu'il soit le chef d'un gouvernement constitué sans alliage internationaliste, dès qu'il s'efforcera de défendre par les meilleurs moyens, dans les problèmes extérieurs qui dominent et oppriment tout le reste, les solutions françaises.

Les cours à Paris 1-'

des monnaies étrangères

DEVISES Cours -Cours 26 mai 27 mai

l livre sterling 93 50 93 36 i dollat. 25 32 25 32 100 be)KM. 355 25 354 50 100 Desetas. 209 37 208 50 100 lire. 130 ID 13010 100 francs suisses. 495 75 4Ç6 a ico florins. 102725 25 1028 > 100 couronnes norvégiennes roo couronnes suMoises. 4S4 8 4s3 »

Encaisse- or (monnaies et lingots) de la Banque de France Au 2o mai 78.006.967.186 fr. Proportion de Tencaisse-o: aux engagements à vue Au 13 mai 72,66 0/0

LES FINANCIERS QUI MENENT LE MONDE

Une lettre du comte O'KeHy de Gallagh, ministre d'Irlande

ne lettd 1 dirland

L A OU E S TÏO N: R1D B ERT BRISCOE

Nous avons signalé, dans notre cinquième article sur Les Financiers qui mènent le monde, le 20 avril dernier, l'activité contre l'Angleterre, dans le parti nationaliste irlandais, d'un agent politique de la conjuration judéo-germanoaméricaine, M. Robert Briscoe, député au Par-

lemexA 4'Mmêe. <

Nos» FBcevxjns à ce sujet une lettre" tSSÔÉfi- çative du ministre d'Irlande à Paris, le comte O'Kelly de Gallagh. Nous la publions bien volontiers ci-après.

Mais, pour faciliter à nos lecteurs la compréhension du débat, nous faisons précéder cette lettre de la reproduction du texte contesté L'agent en question est un juif sioniste, d'origine lithuanienne, du nom de Robert Briscoë. Elevé dans le ghetto de Dublin, et y agant reçu une éducation purement hébraïque, malgré la naturalisation anglaise de sa famille, il se mêla de bonne heure aux milieux les plus avancés des nationalistes irlandais. Très au courant des af faires de banque,-il devint en quelque sorte le trésorier du parti de M. de Valera. Bient6t, on ne compta plus que sur lui pour procurer des ressources à l'agitation qui battait son plein.

Ces ressources, jusqu'alors, étaient venues de l'Allemagne impériale, qui avait intérêt, tant que durait la guerre, à créer des difficultés au gouvernement britannique. L'œuvre personnelle de Briscoë consista à les décupler par les sommes qu'il tira des États-Unis. Officiellement, ces subsides provenaient des Irlandais 'd'origine, qui forment une importante fraction de la population américaine. Mais leur exceptionnelle abondance et leur régularité coïncidèrent avec le moment le juif lithuanien entra en rapports avee les banques de ses coreligionnaires d'Amérique. Grâce à l'argent de Kuhn, Loeb et Cie, une importante contrebande d'armes et de munitions put être organisée, par Briscoë lui-même, en Allemagne, et permit aux nationalistes irlandais de soutenir l'insurrection.

On sait qu'après la reconnaissance de l'autonomie irlandaise, le parti de M. de Valera refusa d'accepter le nouvel état de choses et recommença la guerre, non plus contre l'Angleterre, mais contre le gouvernement irlandais. Briscoë fut des plus ardents parmi les nouveaux insurgés et acquit sur leurs princi paux chefs une influence décisive. Cette fois encore, c'est lui qui leur procura les ressources nécessaires pour la guerre civile..

Quand l'insurrection valériste eut été vaincue militairement par le gouvernement irlandais et se fut transformée en une opposition parlementaire, Briscoë fut un des membres les plus en vue de œelle-ci et ne cessa de pousser aux réso- lutions extrémes. Le récent succès électoral de $f. </ft Valera est en grande partie son oeuvre, de même que le refus du serment d'allégeance, premier acte du nouveau gouvernement valériste, n'a pas de plus fervent protagoniste que lui. Cet Irlandais d'occasion est animé contre l'Angleterre d'une haine plus ardente que les Irlandais véritables, héritiers de huit siècles de lutte contre leurs conquérants.

C'est ce. que constate, dans un article qui lui est consacré, te Canadian Eagle, quotidien juif f de Montréal, du 6 octobre 1931 « Briscoë », dit-il, « est un juif irlandais pour lequel te gou» vernement de t'Mande n'est pas assez irlan» dais. Mais Briscoë est cependant un bon juif. » II est membre d'une de nos synagogues ortho» doxes, assiste à l'occasion aux offices, s'in» téresse au mouvement sioniste et place un » emblème hébraïque sur sa porte ». Sioniste, on le,voit, l'agent de Kuhn, Loeb et Cie appar,tient à la progéniture intellectuelle du baron Hirsch et de Jacob Schiff.

Voici, d'autre part, la lettre, que nous recevons du comte O'Kelly de Gallagh LÉGATION D'IRLANDE,

37 bis, rue de Villejust

jaris xvi;

Le, .23 mai 1932.

P. 16/8

Monsieur François COTY

Directeur de Figaro

Avenue des Champs-Elysées

PARIS

Monsieur le Directeur,

Mon attention ayant été attirée sur le cinquième de vos articles Les Financiers qui mènent le Monde paru dans « L'Ami du Peuple'»' du mercredi 20 avril (édition de 5 heures) et dans « Figaro ». de Ia même date, je constate

que, pour ce qui concerne certaines de vos observations mettant en cause la politique de mon pays et, nominativement;: un de mes compatriotes, le député Briscoe, votre bonne foi a été complètement surprise.

J'étais hors de Paris lors de la publication de cet article, mais, dès mon. retour, je m'en suis occupé et je me rendis à voire courtoisie pour vous demander de elen vouloir publier, dans les prochains numéros de « L'Ami du Peuple » et de « Figaro », à la même place et dans les mêmes caractères que l'article en question, cette lettre de rectification

A) Vous avez écrit que le prétendu agent en Irlande de MM. Kuhn, Loeb et C°, les banquiers israélites, était M. Robert Briscoe. Je suis heureux de pouvoir vous a f f irmer que ni M. Briscoe (pas Briscoë comme il est écrit dans l'article) ni aucun membre-4 sa famille, ni aucune personne associée à M., Briscoe, ni â sa famille, n'a jamais été en relations, .directes ou indirectes, avec MM. Kuhn, Lopb et !c*

,;t

B) Vous avez écrit de Mpnsieur Briscoe les paroles suivantes « Elevé, dans le Ghetto de Dublin et y ayant reçu une,éducation purement hébraïque. » D'abord il n'y' a pas, et il n'y a jamais eu de Ghetto à Dublin. Ensuite, Monsieur Briscoe qui est né à Dublin, le 25 septembre 1894, a reçu son éducation primaire à l'école nationale primaire de' Kildare Street, dans cette ville, passant ensuite'vhez les Frères chrétiens à Strand Street, et poursuivant ses études au collège de St-Andrew, également à Dublin. Monsieur Briscbg, quoique d'ascendance juive, est né en Irlande et, comme presque tous ses coreligionnaires en Irlande, où il n'y a jamais eu le moindre antisémitisme, a toujours été associé au mouvement nationaliste. Son patriotisme est hors de discussion et le fait qu'il a été élu et réélu comme député républicain (donc nationaliste) devrait le mettre à l'abri de tout soupçon de ce genre pour quiconque est tant soit peu au courant de la politique en Irlande. v

.&<t~ '3..

c) Vous avez écrit « Grâce à l'argent de Kuhn, Loeb et C, une importante contrebande d'armes et de munitions ''put être organisée par Briscoë lui-même en Allemagne ». La vérité c'est que Monsieur Briscoe, pendant la guerre avec l'Angleterre, avant 1922, a acheté des armes en Allemagne. L'argent pour ces achats lui fut fourni ,p<dr feu le général Collins, ministre des Finances dans le gouvernement Républicain de l'époque, et provenait directement de souscriptions du peuple irlandais. ̃ ̃ ̃•̃̃̃̃̃̃ ";s-(*<-

Il ne m'appartient pas d'apprécier la portée générale de votre article, sauf là où il met en cause mon pays ou mes concitoyens. Mais, dans ce qu'il dit 'de la prétendue association de la politique irlandaise avèWlla finance, Israélite internationale, je n'hésite pas à déclarer que le reste de l'article en question est aussi tendancieux que les trois allégations spécifiques que je viens de relever concernant Monsieur Briscoe. ̃̃••>. wutyiom

rV-1'

La bonne volonté manifesté vis-à-vis de l'Irlande qui a toujours anime les références à mon pays parues dans vos honorables journaux sont pour moi la preuve indiscutable, que, dans le cas qui nous occupe, c'est votre parfaite bonne foi qui a été surprise par des personnes dont le zèle pour la fini qii' elles poursuivent porte parfois atteinte ùllèurs facultés critiques en ce qui concerne les moty&hsï

Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, les assurances de ma haute considération.

Comte O'Kelly DE GALLAGH,

Ministre d' [1'lande:

M. le comte O'Kelly de Gallagh a raison de' noter « la bonne volonté manifeste vis-à-vis de. l'Irlande qui a toujours animé les articles publiés sur ce pays dans" nos journaux. Cette bonne volonté, si elle est évidente chez nous, ne nous est d'ailleurs pas particulière traditionnellement, on aime beaucoup l'Irlande en France. ̃̃̃̃'< i

Ceci en dehors de toute considération de parenté celtique.

Notre Nation, en effet, est essentiellement sentimentale elle se montre reconnaissante à jamais d'un service rendu. De même qu'elle s'est souvenue, au;>xix° siècle et de nos jours, de l'héroïsme déployé a Somosierra par les lanciers polonais servant; sous notre drapeau épisode qui influe encore "sur notre politique à l'égard de la Pologne de même elle n'a pas oublié le sang verse à Fontenoy par les régiments irlandais au,serv;ice de la France il n'y a pas besoin d'etoè.un, Celte d'au delà du

Détroit pour connaître le vieux proverbe « le 1 sang est plus épais que l'eau ».

Ceci nous met tout à fait à notre aise pour rectifier. la rectification du comte O'Kelly de Gallagh, et confirmer, en les précisant encore, les renseignement» donnés dans notre article du 20 avril.

Liquidons d'abord la question de l'orthographe du nom de M. Robert Briscoe.

Ce dernier, nous le savons fort bien, s'appelle Briscoe, et non Briscoë c'est intentionnellement que nous avons ajouté le tréma sur l'e, nous conformant ainsi à l'usage traditionnel français en ce qui concerne les mots britanniques se terminant par « oe ».

Le grand écrivain anglais Daniel Defoe, auteur, entre autres chefs-d'œuvre, du Robinson Crusoe, est appelé traditionnellement en France, depuis deux siècles, Daniel de Foë, auteur du Robinson Crusoë. Cet usage fait si bien loi chez nous, que nous appelions récemment encore Jellicoë le commandant de la Grande Flotte britannique pendant la guerre, l'amiral Jellicoë.

Nous pensons que cette explication convaincra le comte O'Kelly de Gallagh que ce n'est pas par ignorance que nous avons fait présent d'un tréma final à M. Robert Briscoe, en le nommant dans notre journal.

Abordons maintenant, un à un, chacun des points contestés, que le ministre d'Irlande à Paris a bien voulu cataloguer A, B et C. A) Le comte O'Kelly de Gallagh nous donne l'assurance que M. Robert Briscoe n'est pas l'agent en Irlande des Banquiers Kuhn, Loeb et Cie, lui, ni aucun de ses parents ou associés. Ceci doit, évidemment, s'entendre dans le sens bancaire et commercial.

Nous sommes trop bien renseigné (nous croyons l'avoir montré) sur la Banque Kuhn, Loeb et Cie d'une part, et sur M. Robert Briscoë de l'autre, pour avoir jamais rien articulé de semblable. C'est en dehors de tout point de vue d'affaires, mais en tant que délégué du parti révolutionnaire irlandais, que nous avons montré M. Robert Briscoë en rapport « avec les banques de ses coreligionnaires d'Amérique » (se reporter à notre texte) et notamment avec la Banque Kuhn, Loeb et Cie. Collusion politique avec celle-ci, oui. Agence commerciale, non. Précisons, pendant que nous y sommes, que M. Robert Briscoë, sioniste fervent, est entré en rapport avec la Banque Kuhn, Loeb et Cie en la personne d'un de ses directeurs actuels M. Félix Warburg dont on connaît le rôle sioniste. M. Félix Warburg, on s'en souvient, est le chef de l'Agence Juive et le propre gendre de feu Jacob Schiff.

B) Le comte O'Kelly de Gallagh, qui connaît fort bien notre langue, n'en possède cependant p^S toutes les finesses. C'est ainsi qu'il confond « éducation » avec « instruction ».

Nous avons dit que M. Robert Briscoë fut « élevé dans le ghetto de Dublin et y reçut une. éducation purement hébraïque ». C'est de quoi le félicite le Canadian Eagle, quotidien yiddish de Montréal, en constatant qu'il a reçu la même éducation que les autres enfants juifs de Dublin « the same Hebrew education as ail Dublin Jewish children get ». Nous nous sommes contenté de traduire les termes mêmes de cet organe qualifié.

Le comte O'Kelly de Gallagh a compris « instruction » et nous objecte que M. Robert Briscoë a passé par l'école nationale primaire de Aildars Street, à Dublin puis, chez les Frères de la Doctrine chrétienne de Strand Street, etc. Le malentendu est évident. Il provient de ce qu'en anglais (on parle encore beaucoup plus anglais qu'irlandais en Irlande), « instruction » et « éducation » sont synonymes. Le français, langue précise, distingue formellement ces deux choses, qui n'ont entre elles qu'un rapport éloigné.

Toujours dans le même paragraphe, le comte O'Kelly de Gallagh nous affirme « qu'il n'y a pas et qu'il n'y a jamais eu de ghetto à Dublin !>. Nous sommes vraiment confus d'avoir l'air de mieux connaître l'Histoire d'Irlande que le ministre d'Irlande à Paris Mais la vérité nous oblige à proclamer qu'il y a eu un ghetto à Dublin jusqu'en 1290, époque à laquelle Edouard I", dit « Longues-Jambes roi d'Angleterre et seigneur d'Irlande, expulsa les Juifs de ses domaines, sur la demande du Parlement de Londres. Les biens des israélites ayant été confisqués, en même temps qu'on les expulsait, il n'y eut plus de ghetto à Dublin pendant plusieurs siècles.

FRANÇOIS COTY.

(VOIR &A SUITE EN TROISIÈME PAGE)

1 LA CRISE POLITIQUE ALLEMANDE

L entrevue

Hindenburg-Bruning

Des premières séances tenues par le nouveau Landtag prussien, qu'y a-t-il lieu de retenir, outre les violences et le tumulte? Ceci, que l'Assemblée issue des élections du 24 avril est ingouvernable. Et qu'elle le restera, puisque les nationaux-socialistes ne veulent pas prendre le pouvoir en accord avec le Centre et préfèrent laisser le temps travailler pour eux.

Cette situation ne peut pas ne pas se répercuter sur celle du gouvernement du Reich. Le moment est venu où il faut prendre des décisions. D'abord, parce que le cabinet Bruning a été, depuis quelques semaines, amputé de deux de ses membres le docteur Warmbold et le général Grœner, et qu'il faut le compléter. Ensuite parce que, au sein de ce cabinet-croupion, les plus graves divergences de vues séparent les ministres au sujet du grand décret-loi en préparation qui doit assainir, comme par un coup .de baguette magique, la situation financière et sociale. Ces divergences portent surtout sur le programme de colonisation intérieure pour les chômeurs.

Or, il y a à cet égard, sur ce point et sur d'autres (réduction des pensions ou des rentes aux anciens combattants), un désaccord très net entre le chancelier et le président du Reich. M. von Hindenburg, qui villégiature actuellement à Neudeck, n'entend signer le décret-loi qui sera soumis à son approbation que si les amendements qu'il tient pour nécessaires y sont apportés. Le seront-ils? M. Bruning va avoir avec M. von Hindenburg, à Neudeck, une entrevue dont tout le monde s'accorde à dire qu'elle sera décisive. Le vieux maréchal accordera-t-il une fois encore sa confiance au chancelier, ou bien va-t-il la lui retirer? Sans vouloir préjuger cette question, on remarquera que le secrétaire d'Etat à la présidence du Reich, M. Meissner, s'est rendu avant-hier à Neudeck pour conférer avec M. von Hindenburg. Or, M. Meissner est l'homme qui, de notoriété publique, a partie liée avec le général von Schleicher, et qui est en accord complet avec les milieux de la Reichswehr pour faire tomber le cabinet Bruning et mettre à sa place une dictature militaro-hitlérienne. Il est peu probable que M. Meissner, par conséquent, ait conseillé au président de soutenir M. Bruning envers et contre tous. Sans doute a-t-il fait valoir aussi que les scènes scandaleuses du Landtag prussien montrent jusqu'à l'évidence l'état d'impuissance et de désagrégation où est arrivé le parlementarisme en Allemagne. Mais M. von Hindenburg a de la fermeté .et de la suite dans les idées. Se laissera-t-il convaincre? Il semble plutôt qu'il doive inviter M. Bruning à faire place, dans son cabinet, à des hommes de droite. Car le choix pour le gouvernement du Reich est limité il faut eu bien ouvrir les portes à l'ennemi, ou bien disparaître.

Raymond Henry.

L'arrivée à Marseille des premiers rescapés du Georges -Philippar"

MARSEILLE, 27 mai (De notre envoyé spécial). Alors que le train approchait de Marseille ce matin, vers sept heures, j'avais déjà aperçu, entre les chênes-lièges et les oliviers de la route longeant les flots, le Comorin qui achevait paisiblement sa dernière étape sur une mer calme, sous un ciel très bleu.

Les premiers rescapés du Georges-Philippar qui se trouvaient à bord du bâtiment étaient donc en vue de la terre de France et déjà ils avaient dû ressentir la vive émotion que donne au voyageur et que leur a donné, à eux surtout! l'apparition lente sur l'horizon de Notre-Dame-de-la-Garde s'entourant avec amour de toutes les silhouettes familières du port.

Une demi-heure plus tard, la foule de parents, d'amis, de journalistes, de personnalités qui attendaient sur le môle l'arrivée du navire sauveteur, recevaient joyeusement les premiers saluts des survivants qui, groupés en un essaim émouvant sur la passerelle supérieure du pont, agitaient vers nous leurs mouchoirs.

Tandis qu'avançait la masse flottante escortée à la proue et à la poupe par deux groupes de remorqueurs, certains de nous cherchaient à reconnaître dans ce p'etit groupe, là-haut, les visages d'êtres chers enfin réapparus!

L'instant approche, l'instant guetté et, peut-on dire, solennel. Les passagers du Comorin arrivent à portée de nos voix. Le paquebot britannique, de son large flanc noir, touche le quai.

Chose curieuse, ce sont les arrivants l'attente a de ces phénomènes inattendus qui les premiers demandent des nouvelles des leurs, comme s'ils avaient oublié leurs émotions par crainte d'en avoir inspiré de pires.

Comment vont-ils? crie une jeune femme accoudée sur la passerelle et les mains en porte-voix. Très bien, lui répond un homme sur le quai, et il ajoute « Lucien est à Paris. Il t'embrasse bien fort. »

Il reprend tout de suite

« Maurice aussi t'embrasse bien fort! », comme s'il avait eu le remords d'oublier quelqu'un, même pour ces effusions à distance dont personne ne songeait à sourire.

Tout près de nous, un assistant porte un bouquet de fleurs dans ses bras « Vous attendez un parent? », lui demande-t-on. Il dit « J'attend.; une survivante. Je suis venu de la part d'un ami qui la connaît. »

C'est alors la minute la plus émouvante, celle où s'échangent les premiers regards d'affection ou à'amour, où renaît brusquement le souvenir des heures tragiques, où des lèvres, d'une main tremblante, s'envole un simple baiser. Des paroles, presque pas. Quelques secondes, on reste pensif et


muet. Au fond de soi, on fait un dernier effort pour dissiper le souvenir obsédant. Mais comment ne pas. reprendre confiance en la vie, malgré tout, bien vite, sous ce généreux soleil qui dans le ciel méridional monte vers son zénith? Il dispense le courage, et bientôt on pensera moins au paquebot fantôme, dont la carcasse calcinée fut engloutie par les flots.

On admire les flancs illuminés de ce solide navire qui a touché son port avec sa cargaison humaine sauvée. Nous demandons aux rescapés s'ils furent quelquefois plus heureux de revoir la France. Aussitôt « Non, jamais! Jamais ils ne furent plus heureux.

Mais tout d'un coup on remarque leurs vêtements. « Vous n'êtes pas trop mal accoutrés 1 » lance à une passagère revêtue d'un manteau, visiblement de confection, cet élégant monsieur qui reste immobile sur le quai.

On se rappelle, en effet, que les' survivante avaient abandonné le navire en flammes sans avoir eu le temps de prendre leurs effets personnels.- « D'ailleurs, poursuit le monsieur, j'ai apporté tout ce qu'il te faut 1 » Et, s'avançant soudain, il brandit un soulier de femme à très haut talon Louis XV qu'il gardait dans la poche de son trench coat. Il n'en faut pas plus pour que l'atmosphère devienne nettement joyeuse. La conversation entre ceux qui arrivent et ceux qui les reçoivent va se poursuivre sur un ton de joie progressive pendant deux longues heures, mais d'un peu loin, car les survivants ô ironie, cruauté qui s'acharne sont emprisonnés à une enjambée du sol dans le navire que les sauva. Un cas de variole ayant été signalé à bord, les rescapés ne pourront pas descendre avant d'avoir été vaccinés tous. Et c'est à midi seulement que les parents des passagers et les journalistes peuvent prendre contact avec eux sur le premier pont.

Mme Valentin, épouse de l'ingénieur en chef des mines de Kaiping, qui donna la première alarme sur le Georges-Philippar, se prête à l'interview avec bonne grâce et nous fait un long récit de la catastrophe. Nous en reproduisons plus loin quelques passages, d'un intérêt capital.

Mme Valentin est une femme énergique, franche, dont le jugement est très sûr. On ne peut en aucune façon négliger ou suspecter son témoignage. Tandis qu'elle nous confie ses impressions, ses anciens compagnons de voyage et de détresse quittent enfin, derrière les porteurs chargés de valises, le navire hospitalier. > -̃ï "> Grâce au ciel, dans qutfquis ^instants ils prendront leur premier repos dans, l'intimité bienheureuse d'un foyer provisoire, mais si doux quand il est trouvé après tant d'heù'rés dramatiques. V Il est près d'une heure lorsque, à notre tour, nous quittons le paquebot britannique. Sur le port, nous retrouvons un vieux marin avec lequel nous avions profitablement bavardé peu auparavant. « Quant à moi, nous dit-il, reprenant la conversation interrompue et comme pour nous aider à conclure, on ne m'enlèvera pas cette idée de la tête pour qu'un pareil malheur soit arrivé, il a fallu que le diable en personne s'en mêle. >

Ce que dit Mme Valentin

Mme Valentin, qui fut la première à donner l'alarme sur le Georges-Philippar, m'a fait le récit suivant du tragique incendie

« J'étais rentrée dans ma cabine vers 2 h. 20. A peine m'y trouvai-je que l'intensité de la lumière électrique diminua de moitié. Comme j'ai quelques connaissances en électricité, je supposai qu'il s'était produit un court-circuit. Au bout de cinq minutes, la situation restant la même, je sonnai le gardien de nuit. Le bouton électrique, qui était très chaud, tomba lorsque je l'eus touché. Je sortis alors et demandai au veilleur de prévenir l'officier électricien. Nouvelle attente vaine, pendant laquelle on entendait des crépitements qui augmentaient sans cesse.

» Je fermai toutes les ouvertures de ma..cabine et me disposai à aller prévenir moi-même le comjmandant. Ce fut l'officier de quart, rencontré d'abord, qui le prévint. Tous deux montèrent sur la passerelle et virent une fumée qui s'échappait du pont.

» Le commandant donna aussitôt l'ordre de stopper et d'arrêter les thermotanks ou appareils d'aération.

Vous avez déclaré devant un de nos confrè.res, disons-nous à Mme Valentin, qu'on n'avait pas pu arrêter les thermotanks, dont, pourtant, les commandes se trouvaient dans la partie inférieure du navire. Est-ce vrai ? »

Mme Valentin nous répond qu'elle le croit, mais que, étant donné la confusion qui régnait à bord, il lui est difficile d'être affirmative.

Notre interlocutrice nous donne l'impression de chercher une réponse évasive sur ce point et de ne pas vouloir en dire trop long, impression qui, d'ailleurs, sera pleinement confirmée tout à l'heure. Elle poursuit

« Quelques minutes plus tard, la cabine 7 brûlait à son tour. Dès lors, ce fut la catastrophe, dont les tableaux se succédaient avec une rapidité hallucinante. Le poste de T. S. F., la passerelle prenaient feu, et c'était bientôt l'évacuation du na- vire. »

Je demande « Savez-vous ce qu'a pu devenir notre confrère Albert Tendres ?>

« Il a sûrement péri asphyxié: 'Un survivant, M. Basset, qui se trouvait dans une embarcation de sauvetage, l'aurait aperçu qui, derrière le hur.blot de sa cabine, appelsU.rdése^p.éjé^çnt, a^.se- cours, s> ( Croyez-vous à un attentat ? » `,

Alors qu'elle avait une première fpis répondu à cette question d'une manière très affirmative, Mme Valentin élude maintenant

c Vous comprendrez, nous dit-elle, que je sois tenue à une grande réserve. Mon mari possede de gros intérêts en Chine et vous savez que les Russes sont très puissants. Je sais beaucoup de choses que je ne peux pas vous dire. »

Notre entretien s'achève sur cette grave déclaration qui laisse subsister sur l'affaire du GeorgesPhilippar un terrible doute, pour le moins, et qui plutôt l'aggrave.

Une autre rescapée, Mme Verge, nous a fait de son côté un long récit de la catastrophe, au cours duquel elle a souligné notamment que dix minutes après qu'eurent retenti les sonneries d'alarme le pont flambait dans toute sa longueur, et que seuls les canots de deuxième classe purent être mis à la mer, les flammes ayant rapidement mis hors d'usage les câbles manœuvrant les canots de première classe.

Ce sont là des détails qui ont également leur importance.

Louis Chauvet.

La thèse de l'attentat

De Marseille (par téléphone) On commente beaucoup ici un reportage télégraphié de Port-Saïd au Petit Marseillais par l'envoyé spécial de ce journal. De cet article il ressort qu'à la suite d'une sorte de reconstitution de la naissance du sinistre (qui a eu lieu à bord du motonaphte « Félix-Roussel » entre Marseille et Port-Saïd) l'hypothèse de l'accident apparaît entièrement inacceptable. D'autre part la présence du Sovietskaïa dans les eaux voisines du Georges-Philippar, ainsi que certaines constatations troublantes qui s'y rattachent, suscitent des réflexions nombreuses. On donne aussi beaucoup d'importance à ces faits, rapportés par M. Edmond Faure, l'un des survivants « Au cours de la nuit terrible la première embarcation de la dunette, descendue à 2 h. 30, n'aurait dû contenir que des femmes et des enfants, mais quelques boys chinois avaient déjà réussi à se cacher sous les bancs. On a parlé de courtcircuit. Or, sauf au point E où elle s'éteignit à 2 h. 25, il y eu de la lumière jusqu'au dernier moment. »

1>1 (Lire la suite en quatrième. page)

Les Cours, les Ambas^adps, le Monde et la Ville

Dans les Ambassades

S. Exc. Mgr Ottaviani, substitut à la secrétairerie d'Etat, a remis, hier matin, à S. Exe. le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France près le Saint-Siège, un diplôme signé sur vélin par S. Em. le cardinal secrétaire d'Etat et la croix d'or pro ecelesia et pontifice pour la vicomtesse de Fontenay.

Le Saint-Père, qui a fait spécialement appliquer sur la croix d'or quatre petits brillants, avait, en. conférant cette distinction, fait un chaleureux éloge de la vicomtesse de Fonte-nay pour la façon dont elle a accueilli de si nombreux pèlerins de France au Palais Taverna, notamment durant l'année sainte et durant l'année jubilaire. S. Exc. le professeur Martinho Nobre de Mello, de la faculté de droit de l'Université de Lisbonne, vient d'être nommé ambassadeur du Portugal au Brésil, et s'est embarqué ces jours derniers à Lisbonne pour Rio-de-Janeiro. De nombreuses personnalités ont ap-s compagne "l'ambassadeur jusqu'au Niassas. 'Le président de la République s'est fait représenter. Les ministres de la guerre, de la marine, de l'intérieur, des affaires étrangères et des finances avaient tenu à venir saluer à son- départ S. Exe. M.' Martinho Nobre de

Mello. ̃̃̃̃. :> •̃•̃ •- ̃̃•̃

Naissances. •̃̃̃̃̃'̃̃• ̃̃ ̃' ̃•>' ̃̃'̃

Le comte Henry de Moulins et la comtesse, née Marie-Eliane do Rivals-Mazères, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Jean-Louis. Pau, 11, avenue de Saint-Jammes.

M. et Mme Jacques Goudchaux ont le plaisir d'annoncer la naissance de leur fille Francine. 77, avenue de la Muette, 19 mai 1932.

Bienfaisance

Rappelons qu'aujourd'hui samedi, à quinze heures, aura lieu, en la salle du Conservatoire, le très beau concert au cours duquel la marquise de Saint-Paul, la grande animatrice de cette belle réunion- musicale, se fera entendre ainsi que MM. René Le Roy et Robert Soetens, au profit de l'Orphelinat des Arts et de l'Hôpital des Dames du Calvaire, œuvres reconnues d'utilité publique. Le programme, illustré par Jules-Cayron, sera vendu au bénéfice de l'œuvre par les dames du comité.

Places chez Durand, 4, place de la Madeleine, de 100 à 10 francs, et au contrôle.

Aujourd'hui samedi 28 mai, à dix-sept heures, au thé organisé au George-V, au profit'de la Société maternelle c La Pouponnière », nouvelle Etoile des Enfants de France, on aura le plaisir d'écouter l'orchestre SkaBJensky, '.qui s'y fait entendre chaque>\jomy et. d!applaudir,e,xçellent. chansonnier Pizella. t\x''Th'è' 'complet 15 francs.'

Ce sera vraiment un gala unique que la rnajjnée organisée*' le jeudi 7 juin, au Cercle Interallié, à 'seize heures trente, au profit de l'Orphelinat des médaillés militaires, dont Mme la maréchale Foch est la présidente d'honneur et Mme Ternaux-Compans la présidente et dévouée animatrice.

Le programme exceptionnel, d'un intérêt rare, comporte les noms de Mme Germaine Lubin, la grande cantatrice de l'Opéra, d'un talent hors de pair Mme Mary Marquet, la réputée sociétaire de la ComédieFrançaise, dont l'éloge n'est plus à faire le ténor bien connu de l'Opéra-Comique Tito Mazzei, à la voix si prenante et pleine de charme les excellents violonistes et violoncellistes, MM. Pons et Lemaire Mme Lucienne Boyer, la grande divette-étoile Mme Franconnay, Mlle Odette Moulin, lauréate de la Chanson de Paris en 1932 Prîor, comique marseillais le chansonnier Jean Marsac, et le joyeux troupier Ouvrard. Avec cet assemblage de tout premier ordre, qui pourrait hésiter à accomplir une action charitable en applaudissant une sélection d'artistes comme il s'en trouve rarement réunis, avec un programme merveilleux et pour un prix d'une modicité rare

Pensons à ces petits orphelins des braves médaillés militaires, qui ont glorieusement défendu notre pays, et que chacun se hâte de retenir des places, lesquelles s'enlèvent rapidement au prix de 30 francs, au siège de l'Orphelinat des médaillés militaires, 22, boulevard Poissonnière chez Mme Ternaux-Compans, présidente du Comité,1 central des dames patronnesses, 25, rue Jean-Goujon chez Durand, .4, place de la Madeleine, et à l'hôtel Ritz.̃['

̃̃.+., Gomme», chaque anjiée,Ie-îîRoyer .des Invalides organise une exposition des objets /fabriqués parjjes grands blessés de. guerre.. des Invalides. Elle aura. lieu, le mardi 7 juin, de quinze heures à dix-neuf heures, à, ,1'lnstitutvnational des, Invalidas,? 6; boulevard des Invalides, sous le haut patronage de la comtesse A. de Castries et du. duc de La Rochefoucauld.

Le Foyer des Invalides prie toutes les personnes s'intéressant au sort des grandes victimes de la guerre de venir visiter cette exposition où l'on pourra voir des articles de vannerie, de tricot, des tapis de haute laine, des reliures, des fleurs artificielles, des peintures sur bois et sur émail, des dentelles, etc., dont l'exécution parfaite satisfera les plus difficiles.

Cercles

L'assemblée générale de la Société des Amis de Sàint-Denys s'est tenue le jeudi 26 mai, chez le duc de Montmorency, en présence du marquis de Luppé, du

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Temps plus doux. Ciel nuageux avec éclaircies, brumeux le matin averses ou orages. Vent variable faible à modéré. Température en hausse. Maximum 180.

France.– Temps plus doux et orageux. Ciel nuageux avec quelques éclaircies, assez belles et, couvert par intervalles. avec orages ou pluies d'orages. Vent du secteur SudiO.mst modéré: Température en hausse générale

faible, ««^^

Aviation, -r- a) Région parisienne Xifil-vçi- geux avec éclaircies par nuages .moyens doublés par nuages assez bas et bas; averses ou orages. Vent du secteur Sud-Ouest ou variable, 25 à 35 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre le matin (brume) moyenne à assez bonne ensuite.

b) Vers Londres, Bruxelles Comme dans la région parisienne.

c) Vers Cologne Ciel nuageux avec éclaircies par nuages moyens doublés de nuages assez bas, bas par interaalles, averses et orages l'après-midi. Vent Sud à SudOuest 40 à 50 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre matin (brume), moyenne ensuite.

d) Vers Strasbourg Comme vers Cologne. e) Vers Lyon-Marsëillë Jusqu'au Morvan, comme vers Cologne. Au-delà, ciel très nuageux par nuages moyens et bas, averses ou orages. Vent du secteur Sud. 40 à 50 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne. Manche. Ciel très nuageux, averses et orages. Vent Sud-Ouest modéré.

Méditerranée. Ciel nuageux avec assez belles éclaircies averses et orages. Vent du secteur Sud modéré.

Le Roi George et la Reine Mary » dînent au théâtre »

'Le roi et la reine d'Angleterre ont renouvelé, hier soir, au théâtre de Covent-Garden, une tradition qui fut chère à Edouard VII. Ils ont dîné au théâtré, ce- qui leur a permis d'assister à la représentation dès le lever du rideau. On donnait Tannhseuser. Le repas, qui a duré une demi-heure, a eu lieu entre le deuxième et le troisième acte. Le dîner fut servi dans la salle attenant à la loge royale. Décorée en blanc et vert pâle, elle est meublée de sièges dorés à fond rouge. Elle est restée à peu près telle qu'elle était au .temps où Edouard VII et la reine Alexandra y dînaient, ce qui leur arrivait assez souvent. Tout le service avait été apporté par le personnel de Buckingham Palace, qui portait, à cette occasion, la livrée officielle.

La reine Mary, qui avait célébré la veille son soixante-quatrième anniversaire, et avait reçu les vœux du premier ministre au nom du peuple britannique ainsi que ceux du lord-maire de Londres, semblait ravie de cette tradition renouvelée.

L. F*- ̃ ̃' '•-̃.•' •̃ -• ̃̃

comte Allard du Chollet et de M. de Boislisle, viceprésidents du comte Jean de Gastines, secrétairetrésorier, et de M.J3arroux, archiviste, en présence d'une nombreuse assistante. i; ~7"ï'iî'T Le duc de Montmorenc'yV-aprèk avoir adressé un pieux souvenir aux membres disparus au cours de l'année écoulée, a démontré la prospérité .toujours croissante de la société et annoncé la prochaine remise d'un vitrail, qu'il offre, à la basilique de Saint-Denis, afin de perpétuer le souvenir de~rlà Société des Amis de Saint-Denys, et celle d'un tableau, portrait de Gaudin, duc de Gaëte, don de la société au musée municipal de cette ville, Le comte Jean de Gastines a rappelé les intéressantes réunions de l'année visite de la maison d'éducation de la Légion d'honneur, visite des tombes royales par l-'Autornôbile-dùb Féminin de France, et présenté les comptes.

Enfin, M. Barroux, conservateur du musée de SaintDenis, à donné lecture 'd'une intéressante communication sur le duc de Gaëte, ministre intègre et éclairé, créateur de la Cour des Comptes et de nombreuses administrations financières et modernes dont le rôle capital a été trop ignoré,

Le duc de Gaëte fut ministre des finances de 1797 à 1814, et'gouverneur'de la Banque de France de 1820 à 1834. ̃•̃̃:̃ ̃

Jeudi dernier, S. M.'la Reine Amélie favorisait de sa présence, Galerie J. Castel, avenue de Messine, la première exposition de tableaux du jeune JeanClaude Fourneau, fils du savant renommé de l'Institut Pasteur.

•Entourée de Mme Fourneau et de la baronne d'Orsan, Mme Juliette Adam, foît érnue,; recevait la Reine qui, très experte en peinture, a,,décerné des éloges mérités à l'élève du regretté maître Pierre Laurens pour ses oeuvres Portraits et 'P'ajysages.

Sous d'aussi heureux iauspic-es, la carrière de l'arrièrepetit-fils de la grande^ranGaise .ne. peut que s'annoncer brillante. fcl

La conférence organisée sous les auspices de notre confrère illustré, Le Défenseur des Animaux, et qui devait avoir lieu au Géfcîé1 d'Iéïia aujourd'hui samedi 28 mai, à quinze heures trente, sera faite à la même heure à la Salle Hoche, 9, avenue Hoche.

̃M. André Demaisonyil'atfteur-du livre des Bêtes qu'on appelle sauvages, y nspndra;v,:r.âme mystérieuse du « chat ». ,,Kf j,

M. Henry Souli^jPfésident des « Amis de la France », « Amitiés Mondiales',»,' vient de réunir, dans

un déjeuner intime, "quelques" amis à l'occasion des

un déjeuner intime, quelques" amis à l'occasion des

fiançailles de Mlle de Mun avec le comte Edme de Rohan-Chabot, dont les parents sont parmi les personnalités influentes qui s'appliquent à resserrer les relations 'de la France' avec tes différents1 pays étrangers.

Parniiles qonjwraes .i<>ï;- •:• ̃ î. ̃̃ ,•

Duchesse de Maillé, grince et princesse .Mdivani, comte et comtesse Albert de Mun, Mlie.de Gàiffier d'Hestroy, comte A. ;>dë Castéja. Mlle de Cà'stéja, comte' Gaël de Rohan-Chabot, comte Renaud de Sainte-Croix, M. V. de Grandpierre, Mlle Abd El Messih, Mlle Verrea, M. Felipe de Rivas, M. Patrick Hennessy, Mlle de Viel-Castel, comte Edme de Rohan-Chabot, Mlle de Mun, marquis de MU9- •;«!.>

Mariages ri a riife jt.? ?"K?-' ̃ ••̃̃

Nous apprenons' ié prochain mariage de M. Gérard-Adolphe Lacan avec Mlle ''J'acqueline Picot. La bénédiction nuptiale" $ê&? sera donnée le jeudi 2 juin, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

Le mariage- de «Mitie flfance Moreau avec M. Jean Deschanel, député dlBnre-e(fc-Loir, a été célébré le 25 mai, dans la plus stricte intimité.

Le mariage 'dfîtt.iehâfles'Wormser avec Mme Juliette Lamy a eu lieu. le 25 mai dans la plus stricte intimité. 'SlffiV Si*

On nous prie d'annoncer les fiançailles de Mlle Suzanne Reinach, bellfrfille et fille de M. et Mme Ernest Mercier, avec M. Gérard Pê'reirèT'filS de M. et Mme Jacques Pereire. ;.?;>̃"̃ ;̃'̃<>-

Deuils l':

Les obsèques du marquis de Noailles ont eu lieu hier dans l'église de la commune Champlâtreux, dont le défunt était maire depuis trente ans. La levée du corps a été faite, la messe' dite 'et l'absoute donnée par l'abbé Villain, cure doyen de Luzarches. Le deuil était conduit' "par le comte François de Noailles, .fils.' <3.ù défunt1 •; fê marquis 'hs ffacoffital,' son gendre Jle duc de NoâilTës'et le corrité de 'NoaïlleS; ses frères le duc de Gramont et le comte de Grarriorif, ses beaux-frères le çomje. ,de .B.rigçde, son pncle le duc d'Ayen, le comte Anne-Jules de Noailles, le duc de Guiche et les comtes Charles et Philippe de Gramont, ses neveux.' J

Du côté des dames pat< la marquise de Noailles, sa veuve la marquise de Pracomtal, sa fille la marquise de Virieu et la comtesse de Montesquiou, ses sœurs la duchesse de Noailles, la duchesse de Clermont-Tonnerre, la duchesse de Gramofit'ét la comtesse de Gramont, ses belles-soeurs, et la comtesse de Brigode, sa tante. Dans l'assistance rtombreus&iet recueillie M. André Tardieu, président du Conseil, ministre des affaires étrangères M. Pierre Gâthalàj sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, député de Seine-et-Oise M. P.-E. Flandin, ministre des finances «t( Mme Flandin le capitaine Brun, représentant (M; le maréchal Lyautey les

-INSÏANÏANÉ- · ̃ ̃

Collectif « ^Ip^ET; AUJOURD'HUI » ̃ ̃ A î*i. 7Sî:

̃;̃̃̃ ;r%4î^j;r.' V

^Jnjpérathàen€itgé!t7ie et sa Cour Voici la figure mécoinSÏÏe de" Ta dernière Impératrice des Français. Voici les heures brillantes vécues par Eugénie de' Montijo aux Tuileries, à Compiègne, à Fontaine•feïèau, -Biarritz, partriHes femmes les plûs; ̃séduisantes, ies hommes 4es--plus -spirituels de son-temps; ̃ -.̃s Cent ^tableaux ̃• et'' portraits, étonnamment expressifs; font du livre premier de cette fameuse « collection historique bon marché»' un chef-d'œuvre incompaif.ble d'évocation et de psychologie.

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« Madelios »i '̃ii"WK '•

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Place de la Madéletoerdtï samedi 28 au mardi ol.mai ,9v ^,J0? »ifr, Costume de V6yïgè,? draperie fantaisie pure laine, beige ou gn§« veston, droit, pantalon bas relevés, 245 francs le même, culotte knickerbocker, 265 francs ;3 pardessus forme anglaise croisée avec martingale, drap fantaisie pure laine, 295 francs, ^elieinise fil à fil 2 cols, ouverte jusqu'en hàsçStU francs pyjama fil à fil, col trànsformable^89fffârtçs/; cravate pure soie naturelle, 15 et 10' francs carré laine à pois, fond couleur, 90X&0; 30 irancs chapeau souple véritable feutre' -de poil, 49 francs; gants Peccary lavable, cousus main 1 bouton, 75 fr. chaussettes fil, dessins nouveaux, 11 fr. 50 pantoufles de voyage, en pochette, 25 francs valisette fibroïne lisse, 30 cm, 17 francs 40 cm, 20 francs sac cabas cuir vache premier choix, façon sellier grain ;r,pqrc, 40 "cm, 65 francs; porte-habits vache ïiïs'së havane premier choix, façon sellier, 60 "cm, 140 francs raquette de tennis réglementaire^ cadre frêne, cordage boyaux blancs, 35 fràïic's. Quantités limitées.

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LE MARECH~ PETÀIN A NIMES

Le maréchal Pétain, accompagné de son chef d'état-major, du lieutenant-colonel Vautier, du général Carence, du capitaine Caillet, du commandant Sajols, fut hier l'hôte du préfet du Gard. Le matin, à 9 heures,- le maréchal, devant les personnalités appârïenaht a^ groupement de la « défense passive »t/de la ville, fit une conférence sur les dispositions; à prendre en temps de paix pour défendre la'cité en temps de guerre contre les attaques aériennes.

Il a ensuite .visifê"4iffél-ènté\s usines dont l'usine de production du)!lgaz. L'après-midi, il se rendit aux mines de SaJindres, pour, rentrer ensuite à Nimes, d'oui il- regagna *AvignonV ..̃•̃• ̃_<

membres des Conseils municipaux de Champlâtreux et de Luzarches, M. Henri Carré et les membres de la section des mutilés de Luzarches, l'Association des anciens combattants, de Champlâtreux et de Luzarches, une délégation de sapeurs-pompiers, M. Roussillon, sous-préfet de Ssnlis le comte St. de Castellane, vice-président de la Chambre, et la comtesse de Castellane, le colonel et les officiers du 4" spahis marocains, M. Rivol!et, secrétaire général de la Confédération des anciens combattants et mutilés de la guerre M. Delmotte, de l'Union Nationale des mutilés réformés de la guerre les représentants de l'Office National des mutilés, le duc de La Force, de l'Académie française, et la duchesse le duc et la duchesse de Lesparre, la vicomtesse Amblard de Noailles, le duc de Mouchy, la princesse de Poix, le comte de Mortemart, le baron et la fearonne Robert de Rothschild, le baron et la baronne'Edouard de Rothschild, le duc de Doudeauville, les barons Henri et Guy de Rothschild, la princesse d'Arenberg, les princes Ch. et A. d'Arenberg, le vicomte et la vicomtesse de Noailles, la princesse de.Wagram, la princesse de La Tour d'Auvergne, le duc et la duchesse d'Uzès, la duchesse de Luynes, le duc de Chaulnes, les membres de l'équipage Rallie- Vallière. etc.

Après la cérémonie religieuse, le corps a été inhumé dans la crypte de l'église.

On annonce la mort, survenue en Angleterre, à l'âge de soixante-deux ans, de sir Francis Aglen, qui occupa pendant dix-sept ans le poste d'inspecteur général des douanes maritimes en Chine.

M. Albert de Grossouvre, ingénieur en chef des mines, officier de la Légion d'honneur, membre correspondant de l'Institut, est mort récemment à Bourges. M. Jean Lamy-Boisroziers, préfet honoraire, officier de la Légion d'honneur, vient de mourir. Le service funèbre a'nnuel pour le repos de l'âme des anciens élèves de l'Ecole nationale supérieure des mines a été célébré hier matin, en l'église Saint-Sulpice. L'allocution d'usage a été prononcée par l'abbé du Passage, ancien élève de l'école. Le président de la République s'était fait représenter par le commandant Noirot-Nérin, de sa maison militaire.

Une similitude de noms nous a fait annoncer à tort la mort de la générale Voisin, veuve de l'ancien gouverneur militaire de Lyon.

Nous apprenons la mort de Mme Anne Neyrand, religieuse de la Visitation, pieusement décédée au monastère de la Visitation de Fourvières, le 30 avril. De la part du R. P. Neyrand, de M. et Mme André Neyrand, de M. Louis Neyrand, du général MareyMonge, de Mme Edith Neyrand, religieuse du SacréCœur, ses frères, sœur, beau-frère, belle-soeur. jj}, ,ne.s-er,ar,pas envoyé de lettres de .faj,r« part. On nous prie d'annoncer la mort, de M. Edmond Lorieux, inspecteur général des Ponts et Chaussées en retraite; commandeur de la Légion d'honneur. De la part de Mme Edmond Lorieux, sa veuve de Mme Georges Guiard, sa belle-mère de Mme veuve Henri Deslandres et de Mme Henri Becquerel, ses sœurs. Ses obsèques auront lieu le lundi 30 mai, à midi précis, en l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on se réunira. Inhumation au cimetière Montparnasse. Ni fleurs ni couronnes. Le présent avis tient lieu d'invitation. Nous apprenons la mort de M. Charles Nérot, directeur de l'Agence du Comptoir National de Paris à Versailles, survenue le 26 mai. Les obsèques auront lieu lundi 30 mai, à onze heures et demie, en l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, où l'on se réunira.

PETIT CARNET

S Le Renard d'Alaska

soldera du lundi 30 mai au samedi 4 juin ses premières collections de renards depuis 100 frs.

15, rue Fontaine (g0).

S Stobb, le chausseur de l'avenue de l'Opéra, informe qu'il s'est rendu acquéreur du magasin des chaussures « Noël », 28, rue de la Pépinière (Place Saint-Augustin). A partir du samedi 28 mai, vous trouverez, dans un cadre nouveau, les toutes dernières créations de grand chic dont les prix raisonnables ont fait depuis longtemps la vogue des chaussures « Stobb ».

3 Vacances, repos, cigarettes', cigarettes Gitanes. Les mieux faites beaucoup de tabac pour peu de papier, et quel tabac La Gitane en bon tabac de la Régie est la cigarette chic du vrai fumeur.

S Le Championnat international amateurs d'Italie sera joué le 2 juin sur le magnifique parcours du Golf de la Villa d'Este, à Cernobbio (18 trous). Les amateurs trouveront à ce magnifique Hôtel tout le confort et des prix proportionnés aux conditions économiques actuelles.

Pas de changement d'adresse! Les inimitables verreries de Venise sont toujours exposées 4, rue SaintPhilippe-du-Roule (Elys. 68-14. Atvc. maison Cappellin). Œuvres signées. Nouveaux prix. Ouvert le samedi.

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par les A. C. de la 6e. D. L, du 22° R. A. C., du 280 et 2280 R. L, du i8° R. I. T., de la $5' batterie du 43e R. A. et par les anciens musiciens du 28" R. I. 10 h. 30, au Musée du Louvre Conférence par M. René Héron de Villefosse sur « Les édifites pastiches du XIX" siècle l'Hôtel de Ville ».

--A 15 heures, à l'Hôtel de Rohan (Archives nationales) Inauguration du Minutier central des notaires de Paris.

A i6 h. 30, 172, rue de Rivoli Thé-causerie des Compagnons des professions intellectuelles. Causerie de M. Blondel, professeur à l'Ecole des Sciences politiques « en est la reconstruction de l'Europe ? ». A 20 heures, Dîner des anciens élèves du lycée Louis-le-Grand.

A 20 h. 30, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne Remise des récompenses aux lauréats de l'Association parisienne des Anciens Combattants et Victimes de la guerre.

ACADEMIE DES INSCRIPTIONS Démosthène et les finances athéniennes. Les grands prix.- Un pectoral égyptien. M. Charles Picard, récemment élu membre titulaire, en remplacement du regretté Stéphane Gsell, a pris séance hier à l'Académie des inscriptions, avec le cérémonial d'usage.

Par scrutin, ont été décernés A M. Granier, pour son Manuel d'archéologie gallo-romaine, le premier prix Gobert de 9.000 francs à MM. Calmette et Périnelle, pour Louis XI et ['Angleterre, le second prix Gobert de 1.000 francs à l'œuvre posthume de Léon Dorez, La Cour du Pape Paul III, le prix Estrade-Delcros de 8.000 francs.

M. Alexandre Moret a présenté la photographie d'un pectoral égyptien en or ciselé, que l'émir Chehas, conservateur du musée national libanais de Beyrouth, vient d'acheter à Jérusalem. En forme de naos, ce pectoral offre à l'intérieur une double scène aux motifs symétriques, où le roi Amenhamat III (douzième dynastie, 1840 avant J.-C.) est figuré sous l'aspect d'un enfant nu avec la vache Hâthor. Il s'agit là d'une commémoration de la naissance divine de Pharaon.

Ce tableau rituel, fréquent depuis la dix-huitième dynastie, n'était pas encore attesté pour les époques antérieures.

M. René Dussaud a offert à l'Académie son travail sur la Mgthologie phénicienne d'après les tablettes de Ras-Shamra. Notons à ce propos que les trois hypothèses que M. René Dussaud a développées (Ashérat, mère des dieux Baal identique à Adad documentation utilisable de Philon de Byblos) se trouvent confirmées par le nouveau texte que va publier M. Virolleaud.

M. Glotz a communiqué une étude qu'il vient

d'écrire sur Démosthène et les finances athénien» nes de 346 à 339.

Dans les années qui suivirent le malheureux traité de Philocrate, qui ne pouvait pas rétablir la paix dans les esprits, Athènes fut sans cesse tiraillée entre le devoir d'améliorer le sort des citoyens indigents et les nécessités de la défense nationale. Il s'agit de savoir si les excédents du budget, une fois dotées les autres administrations, grossiront le « fonds des spectacles devenu en fait le fonds de l'assistance publique, ou serviront à constituer le trésor de l'armée.

La lutte des partis se résume dans la concurrence de deux caisses, celle du Théôricon et celles des Slr-iiôtica.

On sait que Démosthène était favorable en principe à la suppression du Théôricon, mais on s'imagine d'ordinaire qu'il n'obtint satisfaction qu'au dernier moment, à la veille de la défaite suprême. En réalité, les inscriptions nous apprennent que la caisse militaire a été créée en 349, et qu'en 344343 elle avait assez d'importance pour être pourvue d'un trésorier spécial. Les Stratiôtica grignotèrent le Théôricon dix ans avant d'en absorber les restes.

Par là s'explique la revision des registres civiques qui eut lieu vers cette époque il fallait, en un temps oit les fonds de l'assistance publique étaient en diminution constante, diminuer le nombre des parties prenantes en écartant les intrus. On comprend donc qu'en 341, quand les surplus versés au Théôricon étaient devenus d'une modicité dérisoire, Démosthène ait jugé inutile de les lui enlever ainsi tombe le principal argument qu'on ait fait valoir contre la quatrième Philippique.

En somme, le grand citoyen ne fut pas l'homme d'une pièce qu'on se représente souvent, et le peuple athénien apparaît moins avide de spectacles qu'on ne croit et moins sourd aux appels d'un patriotisme justement alarmé.

Observations de MM. Maurice Croiset, Monceaux et Aimé Puech.

Le comte A. de Laborde a commencé sur la Concordia caritatis du moine cistercien Ulric, du quatorzième siècle, une lecture qu'il continuera vendredi.

Ch. Dauzats.

Valfleury.

Au secours des étudiants

Les privilégiés qui ont assisté aux dernières répétitions de la nouvelle revue de M. Jean des Brosses, Faut pas s'y fier, en deux actes et douze tableaux, qui sera jouée le jeudi 2 et le vendredi 3 juin, au Cercle Interallié, à 21 heures, au bénéfice des « Amis des Etudiants Français», ont été émerveillés par le talent et l'entrain des artistes amateurs qui interpréteront cette revue.

La mise en scène a été faite sous la direction de Mme Suzanne Devoyod, sociétaire de la ComédieFrançaise. Les danses et les ballets ont été réfilés par Mlle Blanche Mantes, de l'Opéra.

On peut retenir ses places, dont le nombre est strictement limité, chez M. Marcel Rémond, 60, rue de Vaugirard chez M. Grandjany, 13 bis, rue des Mathurins. Places à 100, 50 et 30 francs. Parmi les membres du comité de patronage de ces deux soirées qui seront très brillantes, nous relevons

S.A. la princesse Marie de Ligne, S.A. la princesse Murat, S. A. la princesse Galitzine, marquise d'Andigné, duchesse d'Ayen, Mme Jacques Bainville, Mme Barbier-Hugo, duchesse de Bauffremont, vicomtesse Benoist d'Azy, princesse Bibesco, Mme- Henry Bordeaux, duchesse de Broglie, comtesse M. de Choiseul, comtesse Louis de Clermont-Tonnerre, Mme Francis de Croisset, baronne Denys-Cochin, Mme L. Corpechot, vicomtesse Curial, Mme Maurice Donnay, Mme Paul Dupuy, Mme P. Duroyaume, princesse de Faucigny-Lucinge, Mme A. Fayard, comtesse de Fels, marquise Robert de Flers, Mme la maréchale Foch, Mme Manuel Fourcade, marquise de Frondeville, Mme M. Girod de l'Ain, Mme. Georges Goyau, duchesse de La Force, comtesse de Laguiche, duchesse de La Rochefoucauld, Mme Th. Lescouvé, Mme F. Legueu, duchesse de Lévis-Mirepoix, Mme la maréchale Lyautey, Mme François Mauriac, comtesse de Menthon, Mme M.-L. Pailleron, princesse de Robech, vicomtesse de Rohan, baronne E. Seillières, Mme Henry Simond, princesse de Wagram, Mme la générale Weygand.

LE SOUVENIR DU COLONEL DRIANT

Ce n'est pas demain, mais le 17 juillet prochain, qu'aura lieu, à Neufchâtel-sur-Aisne, la double inauguration du monument aux morts de la guerre et de la plaque commémorant la naissance de l'héroïque lieutenant-colonel Driant, député de Nancy, tué au bois des Caures, à la tête de ses chasseurs.

LES CENDRES DU DUC DE REICHSTADT

VIENNE, 27 mai. Selon l'Extrablatt, plusieurs milliers de Français vont venir à Vienne en juillet pour visiter, à l'occasion du centenaire de la mort du duc de Reichstadt, la tombe du fils de Napoléon 1" et celle de l'impératrice Marie-Louise. Des trains spéciaux seraient organisés à cet effet. Si l'on en croit le journal autrichien, on songerait, dans les milieux bonapartistes français, à profiter de ce centenaire pour tenter d'obtenir de l'Autriche qu'elle autorise le transport à Paris de la dépouille du duc de Reichstadt, qui est inhumée dans le caveau impérial de l'église des Capucins, à Vienne.

Dans les milieux viennois autorisés, on déclare ne rien connaître de ce projet. On fait remarquer qu'une cérémonie officielle à l'occasion du centenaire,ainsi qu'un transport du sarcophage du duc de Reichstadt en France ne pourraient avoir lieu qu'avec l'assentiment dé l'ex-impératrice Zita et de l'ex-maison impériale. Or, jusqu'à ce jour, aucune démarche dans ce sens n'a été entreprise auprès de ces dernières, ni du côté français, ni du côté autrichien.

LE MEMORIAL DE LA SOMME.

La Commission Impériale des Tombes de Guerre annonce que l'inauguration du Mémorial de la Somme, qui avait été remise par respect pour la mort de M. Doumer, aura lieu le 1" août prochain, sous la présidence du Prince de Galles. Le président de la République française assistera à cette cérémonie.

Par ailleurs, le maréchal de l'air Trenchard présidera la cérémonie inaugurale du Mémorial d'Arras, qui a été fixée au 30 juillet prochain.

Çà et Isl

.<£ L'assemblée générale du Syndicat professionnel des Gens de lettres aura lieu dimanche prochain, 29 mai, à 15 heures précises, dans la salle du Musée social, 5, rue Las-Cases.

•£ L'Union fraternelle des blessés de guerre, dont le but est « d'honorer, encourager en toutes circonstances le blessé de guerre qui veut encore servir la France en travaillant », organise une vente de charité au bénéfice de ses œuvres d'assistance et de prévoyance sociales, aujourd'hui 28 et dimanche 29 mai, de 14 heures à 18 heures, en l'hôtel privé du général Gouraud, 2, boulevard des Invalides.

Les trois sociétés de la Croix-Rouge française,: Société Francaise de Secours aux Blessés militaires, Association des Dames françaises, Union des Femmes de France, prêteront leur concours. Au cours de cette vente seront données des représentations cinématographiques (films Ces dames aux chapeaux verts, Le Monde sans armes, etc.) Il sera procédé au tirage d'une tombola comprenant un grand nombre de lots, dont une automobile Renault Primaquatre luxe.

Les matinées dansantes sont supprimées en raison du deuil national.

On mande de Beauvais que Mlle Jeanne Lepert, 20 ans, a été désignée pour personnifier Jeanne Hachette aux fêtes de l'assaut du 26 juin prochain.


Déclarations de Mgr de Guébriant 1 sur la Chine n

Mgr de Guébriant, qui fait actuellement une inspection des maisons des missions étrangères en Extrême-Orient (Indes, Siam, Indochine, Chine et Japon), a été interviewé par le Journal de Changhaï sur les impressions qu'il a retirées de son séjour en Chine.

L'éminent prélat, qui a passé plus de la moitié de son existence en Extrême-Orient, a déclaré notamment à notre confrère

« J'ai eu le regret poignant de constater que les étudiants n'ont malheureusement rien compris aux leçons qu'on leur a données sur le patriotisme. ffôut au moins, d'après mon expérience personnelle, ces jeunes gens paraissent se contenter d'un patriotisme négatif, qui consiste à injurier l'étranger, quand ils le rencontrent sur leur chemin, serait-ce un vieillard de soixante-quinze ans. » Selon eux, pour faire un bon patriote, il suffit 'de haïr tout ce qui n'est pas purement chinois, alors que si on leur avait inculqué le patriotisme au sens positif du mot ils comprendraient que pour aimer la patrie il faut la servir, lui être utile, de mille façons, et non être animés du seul sentiment de la haine.

» Un tel spectacle serre le cœur de ceux qui sont les amis de la Chine, car ils se demandent ce qu'il adviendra plus tard auec une jeunesse ainsi formée. »

Mgr de Guébriant, prié de donner son sentiment sur le rôle du catholicisme en Chine, a ajouté « La question est un peu délicate. Néanmoins, dès que le pays sera pacifié et dirigé par un gouvernement énergique et capable, il est fort possible, selon moi, que la. Chine entre dans une période d'athéisme officiel. On dédaignera la religion comme étant une chose inutile et l'on essayera d'organiser une société sans religion. L'expérience durera sans doute des dizaines d'années. Puis, les dirigeants s'apercevront que l'expérience n'a pas réussi. Et si l'Eglise peut continuer à se développer dans l'ordre moral et social, et à se maintenir jusqu'à ce moment-là, alors ils se tourneront de notre côté. »

L'EXPOSITION D'HORTICULTURE

L'exposition internationale d'horticulture organisée, chaque année, au printemps, par la Société nationale d'horticulture de France, sous la présidence de M. Fernand David, sénateur, ancien ministre, a été inaugurée hier au cours-la-Reine. Elle durera, comme nous l'avons dit, jusqu'au dimanche 5 juin inclus.

Cette manifestation est consacrée aux roses, arbustes fleuris, orchidées, fleurs dé serres et de pleine terre,'fruits forcés, légumes industriels et beauxarts horticoles.

L'homme qui aurait tué Kitchener Londres, 27 mai. Suivant un télégramme de Capetown, M. Louis Botha, fils du général, déclare dans une lettre que le prétendu espion allemand 'dont le carnet intime portant des révélations sur la mort de lord Kitchener, avait provoqué l'arrestation à New-York, n'est pas Fritz Joubert Duquesne.

M. Botha affirme en effet que l'homme qui portait ce nom est mort. « Ce dernier, ajoute-t-il, était un ami de ma famille et je connais parfaitement les détails de sa vie et les circonstances de sa mort. »

Duquesne, après avoir servi dans l'armée allemande, où il était parvenu au grade de colonel, refusa de revenir dans le Sud-Afrique et s'embarqua pour Mexico, où il s'engagea dans l'armée. Général en peu de temps, grâce à ses titres militaires, Duquesne trouva la mort dans une rixe à Mexico. On télégraphie d'autre part de New-York que l'individu arrêté récemment comme étant Fritz Joubert Duquesne, a déclaré jeudi qu'en vertu de l'habeas corous, il avait le droit d'exiger de comparaître en justice le 6 juin. Il affirme, dans cette demande de jugement immédiat, qu'il n'est pas Duquesne, mais un touriste anglais nommé de Crafford Craven.

POUR LES PHILATELISTES

L'administration des postes émettra, le 16 juin prochain, à l'usage de son service dans les vallées d'Andorre, une série de timbres-poste destinée à remplacer la série provisoire (surcharge Andorre), actuellement utilisée par ledit service.

Les nouvelles vignettes, imprimées en tailledouce, représentent des sites locaux.

A la même date, cessera la vente des figurines de la série provisoire. >

CHEZ JOSEPH PAQUIN Grande journée de soldes d'été, lundi 30 mai. Robes à partir de 300 francs. Manteaux, 500 francs. Vente au comptant. 10, rue de Castiglione.

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L'Autriche devant la S. D. N. Avec sa francophobie ordinaire, M. William Martin, du JOURNAL DE GENEVE, déplore l'impuis. sance des nations à sauver l'Autriche, et c'est la France qui est coupable (en vérité, on finit par prendre en pitié la manie des internationalistes à tout prix)

L'Autriche a lancé un appel désespéré accompagné d'un grave avertissement. Ses difficultés 'sont très sérieuses et même dangereuses. Les gens qui séjournent à Vienne n'ont plus qu'une idée s'en échapper, tant la misère est grande, le spectacle de la rue douloureux, l'atmosphère angoissante. Mais enfin, par leurs dimensions, ces problèmes sont limités et solubles. Plusieurs pays auront, d'ici à quelques mois, à faire honneur à la garantie qu'ils ont donnée à l'emprunt autrichien. En avançant immédiatement les sommes qu'il faudra donner bientôt à fonds perdus, on aurait pu tenir encore J'Autriche sur l'eau au moins jusqu'à la conférence de Lausanne.

La proposition en a été faite. La France s'y est refusée. Elle a fait dépendre toute aide" financière à l'Autriche de la constitution du « fonds commun » dont M. Paui-Boncour a parlé au Conseil. Mais le « fonds commun » lui-même suppose l'adoption préalable du plan Tardieu. Et le plan Tardieu n'est pas purement économique c'est, dans une assez large mesure, un plan politique et certains prétendent même qu'il est sans contenu économique réel.

Qui, on ? Berlin. Mieux vaudrait le dire. En tout cas, les puissances négocient depuis deux mois, sans pouvoir s'entendre, sur la lettre d'invitation qu'elles doivent envoyer collectivement aux Etats danubiens. Alors ? Une fois de plus. la politique est venue à la traverse de la restauration économique. Sous ce mot politique, il faut voir la paix, l'équilibre européen, le respect des contrats et Ja sage gérance intérieure des nations. Une paille M. William Martin, qui ne fait pas de politique, somme la France de financer la Mitteleuropa et, bien entendu, de verser son or dans le sac troué. Un Autrichien, M. Hans Katzer, adresse à M. Lautier (HOMME LIBRE), une note qui témoigne que le plan Tardieu n'est pas toujours considéré comme « sans contenu économique réel » et qu'au surplus le rédacteur du Journal de Genève a résolu d'être aveugle sur le pangermanisme comme il l'est sur le désir de solidarité sans duperie de la France

Quand M. Buresch faisait deux pas en avant, les pangermanistes le poussaient un pas en arrière car, comme ils l'ont annoncé d'une façon solennelle lors de leur assemblée générale à Ischl, en août 1931 «

LES FINANCIERS QUI MÈNENT LE MONDE Une lettre du comte O'Kelly de Gallagh, ministre d'Irlande L-A. QUESTION IROIBIEiRT B IR I S C O E

Mais la Révolution d'Angleterre ayant permis aux Juifs de se réinstaller- en terre britannique, ils retournèrent peu à peu à leurs anciens habitats. Dès le dix-huitième siècle, les Juifs furent assez nombreux à Dublin. Ils se fixèrent de préférence dans certaines rues, en sorte que l'on peut fort bien parler du ghetto de Dublin. Ne dit-on pas « le ghetto de Whitechapel »? Non que ce quartier de Londres soit exclusivement juif, niais parce que les Juifs l'habitent de préférence.

Enfin, le comte O'Kelly de Gallagh nous assure que M. Briscoë est, sans discussion possible, un patriote irlandais.

Avons-nous jamais dit le contraire ? Nous avons même cité la phrase ironique du Canadian Eagle constatant que « Briscoë est un juif -irlandais pour lequel le Gouvernement de l'Irlande n'est pas assez irlandais ». Il nous semble que c'était clair.

Notons toutefois l'intéressant renseignement que nous fournit le comte O'Kelly de Gallagh lui-même « Presque tous les coreligionnaires en Irlande de M. Briscoë sont », dit-il, « associés au mouvement nationaliste irlandais ». Nous n'aurions pas osé être aussi affirmatif. Mais, puisque le ministre d'Irlande nous l'af- firme. Et le mot « associé lui-même nous paraît très heureux.

c) En ce qui concerne le ravitaillement, en armes des insurgés irlandais, au cours de la guerre civile, au moyen d'achats ef fectués en Allemagne, le comte O'Kelly de Gallagh se déclare d'accord et reconnaît que ce ravitaillement fut organisé par M. Briscoë. Dont acte. La contestation ne porte que sûr les dessous f inanciers de la guerre civile. Il nous affirme que les subsides qui servirent à l'entretenir provenaient « directement des souscriptions du peuple irlandais » et il indique que ces souscriptions étaient centralisées par le général Col- 1

M. POINCARE A NANCY

On mande de Nancy:

M. Poincaré a quitté hier sa résidence de Sampigny pour venir assister aux travaux du conseil de l'Université de Nancy dont il fait partie. De nombreux Nancéens ont salué l'ancien président de la République et ont observé avec satisfaction que son état de santé paraissait excellent. M. Poincaré a quitté le palais de l'Université vers 18 h. 30. ̃-̃

Le Concours Hippique du Bois de Boulogne Hier après-midi, sur le terrain des Sablons du bois de Boulogne, journée hippique organisée par l'Armée moderne et réservée aux officiers de l'armée active, participant à cette manifestation à titre individuel en raison du deuil national. Deux parcours réunirent soixante-six chevaux qui rivalisèrent de vitesse et de puissance. Dans le parcours de l'Ourcq, la coupe offerte par l'Armée moderne revint au lieutenant de Beaumont, du 2° B. D. P., montant Sablière, au capitaine Olry de Saint-Sernin. Deuxième prix gagné par Triomphal, monté par le lieutenant Aubin, de la garde républicaine. Dans le parcours de puissances progressives, Triomphal (lieutenant Aubin, de la garde républicaine) remporta la deuxième coupe, tandis que le deuxième prix revenait à Sançjsue, montée par le capitaine Clavé.

Le jury était présidé par le colonel de Langourian. De nombreux officiers de toutes armes, en civil, en raison du deuil national, et parmi lesquels les généraux Tillion et Boulaire, assistèrent à cette manifestation.

Aujourd'hui, à quinze heures, épreuve réservée aux officiers de réserve et demain, dimanche, épreuve réservée aux sous-officiers et maîtres de manège.

faut considérer comme haute trahison toute tentative de présenter l'Autriche comme un organisme qui puisse vivre indépendant ».

Faut-il encore d'autres preuves que cette déclaration d'une franchise sans égale pour montrer d'une façon indéniable que les pangermanistes, ou mieux une grande partie des dirigeants de l'Autriche n'ont qu'un seul désir tller l'Autriche.

Ils s'opposent systématiquement à toute possibilité de donner à l'Autrfche la chance de vivre. Il faut que le plan Tardieu soit vraiment excellent pour redresser l'Europe centrale et l'Autriche tout particulièrement, si l'on prend en considération ce bombardement gigantesque de l'artillerie prusso-allemande contre ce plan, qui selon les déclarations des pangermanistes ne serait pas réalisable.

Pourquoi se donnent-ils alors tant de peine pour le faire échouer si même sans cela « il n'était pas réalisable » ? Ils s'y opposent parce que les Etats agricoles ne pourraient pas vendre en Autriche et en Tchécoslovaquie la totalité de la production agricole mais en quoi cela regarde-t-il l'Autriche si cela ne gêne pas les pays agricoles qui acceptent le plan Tardieu ? Les pangermanistes sont donc plus catholiques que le pape en se souciant plus des intérêts hongrois, yougoslaves et roumains que les délégués de ces pays. En ce qui concerne l'intérêt de l'Autriche même, il suffit de citer les chiffres suivants la valeur des exportations autrichiennes en 1931 en Allemagne se monte à 217 millions de schillings, la totalité des exportations autrichiennes dans les pays du Danube (Tchécoslovaquie, Yougoslade, Hongrie, Roumanie) se monte à aMo millions de schillings.

Il n'est pas vrai que le rapprochement des Etats du Danube ferait tort à l'agriculture autrichienne (ce qui est le deuxième argument des pangermanistes). Il y a très peu de temps que les mêmes personnes voulaient prouver que l'Autriche n'est pas viable parce qu'elle est obligée d'importer des grandes quantités de blé et d'autres produits agricoles.

M. Hans Katzer ne s'étonne pas f de l'impuissance des nations, puisque les crédits risquent d'être gaspillés « pour prouver que l'Autriche n'est pas viable ».

Le non anglais

La France étant dénoncée comme coupable par les représentants de l'internationalisme, remarquons que Londres a résolu l'affaire avec simplicité. L'Autriche demande de nouveaux crédils ? `? La réponse est non, un non qui n'est pas fondé sur des considérations politiques ou diplomatiques, mais plus simplement sur cet argument cet argent serait perdu.

Voici ce qu'écrit le Dail y Mail

Le délégué britannique au comité des finances de la Société des Nations à Genève a annoncé que le gouvernement britannique ne peut plus garantir de nouveaux

( SUITE DE L,A PREMIÈRE PAGE )

lins, qui remettait les fonds nécessaires à M- Briscoë. w

̃ i '̃.

Nous avons le regret de maintenir toutes nos affirmations quant à l'origine des subsides qui permirent aux insurgés irlandais de soutenir la guerre, pendant des années, contre toutes les forces de l'Empire britannique.

N'étant pas lié par les mêmes raisons de discrétion que le comte O'Kelly de Gallagh, nous précisons que les fonds recueillis en Irlande étaient infimes « l'armée républicaine irlandaise » combattait et se faisait bravement tuer, mais elle comptait, pour assurer son équipement, son armement et .mille autres dépenses, sur les sommes considérables qui lui venaient des Etats-Unis, précisons que ces sommes lui venaient notamment par l'intermédiaire de l'American Express C, qui avait ouvert un compte au gouvernement révolutionnaire irlandais.

Les voyages financiers en Amérique de M. Robert Briscoë ne sont pas niables. Ils s'accompagnèrent de conférences publiques de propagande qui lui valurent là-bas, en raison de son tempérament essentiellement combatif, le surnom de « Fighting Bobbie ».

Quant à Michaël Collins, commandant en chef de l'armée républicaine irlandaise, dont le comte O'Kelly de Gallagh évoque le souvenir, M. Robert Briscoë a bi?n joué, nous l'admettons, un rôle important dans sa vie il fut membre de la fraction extrémiste qui condamna à mort le chef irlandais, jugé trop modéré, et le fit assassiner.

On voit que le comte O'Kelly de Gallagh n'aura pas fait appel en vain à notre courtoisie et que nous avons tenu à lui fournir toutes les précisions nécessaires. COTY,

FRANÇOIS COTY.

P. S. Puisque la question Robert Briscoë intéresse le comte O'Kelly de Gallagh, il lui sera

L'assassinat de Mme Thiercelin Les obsèques de la victime

Vu li-neuve-Saixt-Georges, 27 mai. Les obsèques de Mme Thiercelin ont été célébrées cet après-midi à Vilieneuve-Saint-Georges.

Après la levée du corps, faite au cimetière d'Yerres où le cercueil de la victime avait été dépose après l'autopsie, le convoi s'est dirigé vers Villeneuve-Saint-Georges. Dans l'église de la localité, un service funèbre très simple a été célébré, en présence de M. Thiercelin, époux de la défunte, de son frère, M. Marcault, et de toute la famille. L'inhumation a été faite. -au., cimetière de Villeneuvc-Saint-Georges. «v

Une nouvelle piste abandonnée

On se souvient qu'avant hier, un témoin, M. Brunel, maraîcher à Yerres, avait déclaré aux enquêteurs que, samedi dernier vers quatre heures du matin, *il avait été interpellé sur la route à la sortie de Valenton, par un automobiliste qui lui avait demandé de l'essence.

Cet automobiliste, un honorable commerçant de Villeneuve-Saint-Georges, s'est fait connaître à la gendarmerie. Il a facilement établi que, revenant un peu tardivement d'une partie de plaisir avec des amis, il n'était pour rien dans la mort tragique de Mme Thiercelin.

Quant à la lettre anonyme reçue hier par la police judiciaire et dont l'auteur se dénonçait comme l'assassin de la femme du garagiste, il y a tout lieu de croire que c'est l'œuvre d'un mauvais plaisant.

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emprunts à l'Autriche. Nous le félicitons sur sa déclaration tardive.

On éprouve en Grande-Bretagne la plus profonde sympathie pour ce pays infortuné, qui menace à l'heure actuelle de faire banqueroute. Mais l'Angleterre ne saurait se rendre responsable de nouvelles obligations en faveur de l'Autriche, en ce moment où elle a à faire face à des embarras si sérieux.

Nous avons déjà fait de lourds versements sur les gestes de ministres britanniques bien intentionnés. Des interpellations ont récemment montré, à la Chambre des communes, que sur les 80 millions de livres sterling d'emprunts émis sous les auspices de la Société des Nations. 38 millions furent souscrits par l'Angleterre.

Ces 38 millions sont évalués aujourd'hui à moins de 20 millions, ce qui revient à dire que la moitié des fonds que le public britannique a fournis à la Société des Nations a été perdue.

Le public est donc complètement justifié en déclarant à notre gouvernement que nous ne pouvons plus tolérer de pareils emprunts et une pareille politique financière. La banque Llovds, dans sa revue du mois, appelle l'attention sur ce fait que la Grande-Bretagne aperçoit déjà le moment où la faillite pourrait se produire, puisqu'il y a du tirage dans le revenu et qu'il se présente une diminution de mauvais augure dans les impôts sur la propriété.

Les apôtres genevois peuvent crier rien là qui ne soit sensé. Le plan Tardieu rend l'Autriche viable et, par conséquent, les placements susceptibles de produire des revenus.

Une expérience de déflation budgétaire La lutte est engagée en Suisse pour une réduction des dépenses budgétaires. Le conseiller fédéral Musy, qui est à la tête du département des finances helvétiques, l'a ouverte sur ce principe « La déflation, aboutissant à une diminution du coût de la vie, puis à la réduction dés frais de production, c'est-à-dire à une réduction des prix de revient, est le plus sûr moyen pour la Suisse de reconquérir les marchés que lui dispute la concurrence étrangère. »

Devant cette entreprise de la raison et de l'intérêt public, qu'est-il arrivé ? C'est ce que raconte M. Pierre Gaxotte dans JE SUIS PARTOUT Sur la marche des économies, M. Musy vient de rencontrer le premier obstacle: les fonctionnaires. Leurs traitements ont été rajustés en 1925-26, au moment de la grande effervescence des prix. Depuis lors, le coût de la vie qui n'a pasj en Suisse, cessé d'être calculé en or, a considérablement diminué. Le Conseil fédéral (le ministère de la Confédération) a été unanime à penser qu'une baisse, de 10 pour cent sur les traitements s'imposait. Elle. ne couvrira d'ailleurs pas

sans doute facile, en sa qualité de ministre d'Irlande en France, d'avoir communication de,s Archives de la police irlandaise de Dublin. Nous serions surpris qu'il n'y trouvât pas un document saisi récemment, qui changera peutêtre son opinion au sujet du « patriotisme irlandais » de M. Briscoë. Il s'agit d'une lettre adressée par ce dernier à M. Sean Dowling, un des chefs du Parti Communiste en Irlande. Nous en donnons ci-dessous la traduction française Dail Eireann,

Tigh Laighcan

{Lcinster House)

Baile Atha Cliath

(Dublin)

Samedi 26 septembre 1931.

Mr Sean Dowling

4, Harbour Row

Cobh,

Cork.

No. (3).

Mon cher Scan,

Je rentre d'un voyage il Londres et, parmi les dif férentes visites que j'ai faites, je me suis adressé au Consul de Russie au sujet des per. sonnes qui vous intéressent. Il n'avait pas reçu la liste antérieurement envoyée,, bien qu'il soit en possession de ma correspondance précédente. Il m'a promis de soumettre fidèlement et immédiatement la question à Moscou, en demandant qu'on l'examine de suite. Ceci pour vous informer que je n'ai pas perdu de vue cette affaire.

Espérant que vous êtes bien portant et dans l'attente de vous revoir bientôt,

Je suis, etc.

R. BRISCOE.

On voit que les relations de M. Briscoë sont fort étendues la Banque Kuhn, Loeb et Cie à l'Ouest, Moscou à l'Est.

l'Ouest, i\loscou à l'Est. F. C.

UN ENGAGEMENT AU MAROC

On mande de Rabat

La zone occupée le 20 mai, dans le Sud Ouedelabid, a été élargie vers l'Est par l'installation des troupes françaises, sans incident, le 23 mai, sur le plateau de Tanout N'Bounhour et, au Sud, par l'occupation, le 25 mai, des hauteurs de Tighermatine.

Au cours de cette dernière avance,, un des éléments français eut un léger engagement avec un groupe de dissidents qui a été dispersé. Du côté français, on signale deux officiers et un soldat français 'blessés deux soldats indigènes tués et quatre blessés.

La transmission des dossiers d'Etat à M. Herriot fait changer notre chiffre

En donnant communication à M. Edouard Herriot des documents relatifs aux principaux problèmes internationaux à l'ordre du jour, M. André Tardieu a heureusement songé à une conséquence susceptible d'être grave pour notre défense nationale qui aurait pu résulter de cette transmission des dossiers d'Etat au président du Conseil de demain.

Ces dossiers sont formés, en grande partie, par des télégrammes chiffrés de nos représentants à l'étranger, d'un caractère absolument confidentiel. Si donc une seule de ces pièces s'égarait, le secret de notre « chiffre > diplomatique se trouverait dévoilé.

Or le chef du parti radical-socialiste loge actuellement dans un hôtel et n'a point dans la chambre qu'il y occupe le coffre-fort indispensable pour mettre en lieu sûr ses dossiers. Aussi, par prudence et pour éviter toute « fuite future possible, M. André Tardieu a-t-il décidé de changer le « chiffre de nos télégrammes diplomatiques.

entièrement la diminution du prix de Pexîslencè et laissera encore aux fonctionnaires un léger avantage sur 1926. Selon une coutume qui, pour n'être pas constitutionnelle, n'en est pas moins impérieuse, le Conseil fédéral a donc convoqué les délégués des fonctionnaires Fédération suisse du personnel des travaux publics, Association du personnel chrétien-social des transports, Association des ingénieurs et hauts fonctionnaires des chemins de fer, Fédération du personnel de l'administration militaire. M. Musy exposa la situation financière de la Confédération et les intentions du Conseil. Après quoi, il pria chacune des associations de formuler son avis. Les ingénieurs acceptèrent la diminution, à condition qu'ils ne soient pas seuls à en faire les frais. Les autres délégués opposèrent un refus de principe absolu « Les organisations du personnel sont d'avis qu'une semblable réduction n'atteindrait, pas, dans le domaine économique, le but désiré par le Conseil fédéral ».

Cette résistance, quoique prévue, a jeté le troub'e dans les projets du Conseil. Les Chambres suisses, en dépit de leur bigarrure, passent pour être les plus ministérielles du monde, mais, en la circonstance, se polarisent autour des fonctionnaires tous les bénéficiaires et tous les partisans de l'inflation les socialistes qui font bloc contre tout ce qui est susceptible de réduire le train dispendieux de l'Etat, les radicaux qui, talonnés par la concurrence d'extrême-gauche, n'oseraient pas prendre parti contre des associations électoralement puissantes, les agrariens mêmes qui sont persuadés que les hauts prix sont nécessaires à leur propre prospérité, les catholiques, enfin, qui craindraient de s'élever contre leurs fédérations d'employés.

Le Conseil fédéral, tout en présentant au jour convenu la loi de compression aux Chambres, n'insistera pas pour sa discussion immédiate et la laissera ajourner à l'automne. Si elle est repoussée, il lui restera le recours de faire appel au suffrage populaire par un referendum qu'il eût été impossible ,d'organiser en juillet-août. t.

Le peuple français n'a pas la garantie du referendum et, pourtant, le problème de la déflation budgétaire se pose, chez nous, de façon plus aiguë qu'en Suisse, dans des conditions plus défavorables. Les fonctionnaires sont des agents électoraux tout puissants sur les partis ils forment, par leurs syndicats, un Etat fort dans l'Etat faible loin d'envisager des réductions de traitement, ils crient à des ajustements.

Qu'on veuille bien concevoir les difficultés du problème il nous faudra un gouvernement de salut public.

Le défaitisme

Figaro montrait hier que le défaitisme a des poussées virulentes dans les couloirs de la Chambre. Nous le retrouvons, dans une forme sédui-

La grève des étudiants

en pharmacie s'étend

La grève des étudiants en pharmacie grève don!- nous avons avant-hier indiqué les raisons est effective à Paris. Le cours qui devait avoir lieu hier nu>tin les travaux pratiques de l'après-midi ont été désertés. Les étudiants s'étaient masses en assez grand nombre devant la porte d'entrée de lu faculté on ne signale toutefois, aucun incident. Jl semble d'autre part, que la décision de grève a été, ainsi que prévu, appliquée dans la plupart des fapiïltés de province. Voici les dépêches que nous y. von reçues à ce sujet

Lyox. L'Association des étudiants en pharmacie de Lyon a rendu publique la décision suivante L'Association amicale des étudiants en pharmacie de Lyon, considérant

.1" Que la loi autorisant les herboristes à vendre toules'les plantes et tout mélange de plantes médicinales donne à des personnes ne possédant qu un minimum de connaissances des droits dangereux pour la santé publique;

2° Que celte loi tend à diminuer les prérogatives des pharmaciens, lesquelles sont justifiées par des études longues et approfondies leur permettant un contrôle rigoureux (les plantes.

Décide une grève générale des cours et travaux pratiques les 27 et 28 mai.

Boude vux. Les étudiants en pharmacie de la faculté de Bordeaux ont protesté contre le projet de loi concernant l'extension des attributions des herboristes. Ils ne se sont pas mis en grève, mais vont envoyer une protestation motivée sous forme de pétition aux pouvoirs publics.

Toulouse. Appuyés par le corps pharmaceutique tout entier, les étudiants toulousains maintiennent à l'unanimité leur décision de continuer aujourd'hui la grève commencée hier.

Le calme le plus complet règne tant à la Faculté des Sciences, où pas un étudiant ne s'était rendu hier matin, qu'au bureau de l'A.G. où de nombreuses dépêches d'adhésion au mouvement de protestation ont été reçues, notamment de Lille, Paris, Montpellier, Rennes, etc. Un meeting a eu lieu hier soir à la Faculté pour voter un ordre du jour de protestation contre la loi du 31 mars 1932, sur l'herboristerie.

Rot'Ex. Les étudiants en pharmacie font grève pour protester contre la loi du 28 février 1932 qui étend le domaine de l'herboristerie.

Une note de l'Association générale des Etudiants

On nous communique L'Association générale des Etudiants de Paris se joint aux étudiants en pharmacie de France pour protester énergiquement contre toute atteinte aux prérogatives des étudiants des facultés et, en la circonstance, l'atteinte portée à la profession pharmaceutique par la récente loi votée par la Chambre 1 en faveur de l'herboristerie.

ELECTION MUNICIPALE

Chaussée d'Antin

La candidature républicaine nationale de Charles Floquet a été accueillie avec la plus grande faveur par les électeurs et les commerçants du quartier de la Chaussée-d'Antin, et fait de rapides progrès. M. Charles Floquet, qui fut durant la grande guerre un héroïque soldat, est titulaire de 5 brillantes citations. Il a été trois fois blessé. Depuis la guerre, il n'a cessé de militer au sein des organisations nationales. Il a ainsi conquis des titres nombreux à l'estime de ses concitoyens du 9' arrondissement. Ces titres lui assureront, le 8 juin prochain, une belle élection.

UN TELEGRAMME DE M. MUSSOLINI A GABRIELE D'ANNUNZIO

On mande de Gardone Riviera

Le poète Gabriele d'Annunzio a reçu de nombreux télégrammes de tous les points de l'Italie et de l'étranger à l'occasion de l'anniversaire de 1 intervention italienne en 1915. Il en a reçu un notamment de M. Mussolini qui lui fait savoir qu'à l'occasion de cet anniversaire, il a confié la garde du tombeau du Soldat inconnu à l'infanterie et ajoute « A toi, qui fus l'âme et la flamme de l'intervention et qui marchas ensuite à la tête de l'infanterie vers le Timavo, j'envoie mon baiser fraternel. » i

LE GRAND VATEL Par cette chaleur, il est très agréable de déjeuner ou de diner au Grand Vatel, 275, rue SaintHonoré, dont la salle est très fraîche.

AIX-LES-BAINS au pied du Mont Revard

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santé sous la plumédu 'radical bolchevisant Pierre Cot (REPUBLIQUE). Ah certes, M. Cot ne place plus en tête de son programme le rapprochement franco-allemand. « Pas pour l'instant », écrit-il. (La presse vient d'ailleurs d'accueillir ses idées de désarmement avec colère.) Mais le propre de l'internationalisme est de vivre dans l'espace, sans mesure ni bornes, et M. Cot écrit

Dans quelques mois, la Conférence du désarmement s'achève. Et, grâce à l'action des ;léI^"és..fl'a"SaI^Aa course aux armements est arrêtée, la déflation des budgets militaires commence, la fabrication privée des armes est interdite, la sécurité internationale est accrue, les peuples reprennent confiance en la S. D. N. Ce rêve, il appartient aux partis de gauche de le réaliser. Quand ils y seront parvenus, ils auront, une fois de plue, bien travaillé pour la France et l'Humanité. Et les justes applaudissements du peuple couvriront bien vite les clameurs de dépit des marchands de canons.

L'opération aboutit, en fait, à décupler la force agressive du Reich. Il est difficile de contrôler un pays comme le Reich, où la discipline générale facilite le camouflage il est absolument impossible de contrôler la Russie soviétique. w Contraste

M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) le marque en termes drus

De braves gens, incapables de faire du mal à une mouche, mais tout disposés à provoquer par sottise congénitale ou acquise le trépas de leurs frères, de leurs fils et même le leur, vont répétant partout que notre alliée la Pologne est loin et que, si les Allemands lui tombent dessus, nous n'avons qu'à nous carrer dans notre fauteuil d'orchestre et à contempler le spectacle. Allez leur expliquer que notre frontière est aussi sur la Vistule et que la question polonaise une fois réglée, le Reich, convaincu de notre démission définitive, se hâterait de poursuivre ses avantages et de diriger ses troupes « nach Paris avec une lettre de recommandation de von Seeckt à Léon Btum. Quand on a voulu systématiquement ignorer l'Histoire depuis 1919, il n'v a" pas de raisons, n'est-ce pas, pour ne pas continuer L'ultime conséquence de ce qu'on a appelé faussement ou follcment le pacifisme, c'est l'inauguration par lc kronprinz, sur notre place de la Concorde et devant In ]U"Hisv»ehr rassemblée, d'un monument élevé ;'t la double gioirc de Stresemann-le-dupeur et de Briandlc-dupé.

Le pacifisme t pour corollaire la paix allemande. Maurice Noël.


NOUVELLES MILITAIRES

Les admissibles à V Ecole. Militaire d'Infanterie

Sont admissibles à l'Ecole militaire d'infanterie et des chars de combat, les candidats ci-après qui ont pris part au concours d'admission de 1932

V Division de l'infanterie métropolitaine Région de Paris. Miroux, Poupart, Ecole d'appl. d'inf. Vitrant, Bouteille, Tapie, 5° rég. d'inf. de Villeneuve Lcmaire, 24° rég. Alix, Lansac, Barut, Bicaise, Leriche, 46° rég. Clerivet, Idée, 503° chars de combat.

1" région. F. T. N., Hurtrel, Monborgne, 1er rég. Ringot, Lapraye 110° rég.

2" région. Bruyère, 67' rég. Cattoen, 91° rég. 8e région. Prigent, Epoudry, 8" rég. Fauvel, Leberge- 129° rég.

4° région. Breton, Le Boulicaut, 4° section inf. milit. Douarimou. Fayaud, Prytanée militaire Ker- rien, Lebouc, 117e rég. 5e région. Cailhol, Jouvet, 15° reg. Canon, Pobeau, Bertin, Bichot, Girardet, Martin, Palavoine, 95. reg. Hubert, Lanes, Granges, Jantaud, Deschamps, Godart; Jacquet Pannetrat, Petit, Rabot, Siamain, 131° rég.• 6e région. Debrosse, 94e rég. Goffinon, Cheix, Lacourt, 106" rég. Ghery, 146° rég. Foulon, Boez, 150" rég. Becq, Grandmont, Martin, 151" rég. 7" région. Schreiber, 7e sect. commis ouv. d'adm, Davoine, Baudoin, 31° bat. chass. Baquias, Aguiard, Oudot, 21° rég. Convert, Goué Oriez, Perrot, Baysang, Chatrieux, Delcourt, Noël, 35° rég. Doubouy, 60" rég.; Jacquesson, Morel, Blanck, Lombard, 152" rég, Duret, Chassignet, Dodane, Hugon, Jeandey, 506" chars de combat.

région. Collinet, Chantelot, Gauchey. Fissard, 27" rég. Chevallier, Garavel, Saussol, Geneves, 134° reg. 9" région. Dubois, Guinard, 32° rég. Arthaud, Normand, Bernard, Marbœuf, 501° chars de combat. 10" région. Guernalec, Le Bars, Creusot, Plisson, 41° rég. Apard, Jezequel. Judeaux, Le Bellec, Rosbert, Sparfel, de Gouvello, 48° rég. Le Blanc, Parlouar, Philippe, 71° rég.

11e région. Le Corre, Le Gleuher, Bernier, Bertaud, Branchoux, Gaudin, Point, 65» reg. Coat, Cornilleau, Lantivy de Tredion, 137° rég. Dupuy, 505° chars de combat.

12e région. Martin. Teillet, Champeau, 126" rég., Clauzure, Gabarre, Larue, Le Henry, 502° chars de combat.

13" région. Chippier, Chalandon, Dautriat, Perisse, Pradelle, Lemaître, Saby, 38° rég. Castets, 92° rég. Durin, Rousseau, Depigny Lavaury, 121° rég. 14° région. Schreiber, 14° section commis ouv. d'adm. Belhomme Oddou, 118 bat. chass. Lanard, Terras, Château, 13° bat. chass. Fournier, Convénte, Courtot, Martinet, 99° rég. Glory, 159° rég. Rioupol, Jenoudet, Guy, 5° rég. tir. Barbier, Conte, 6° rég. tir. Annequin, Chaffange, Guyard, Géraud, 28" rég. tir. Arnaud, Audibcrt. Lamure, 504° chars de combat. 15" région. Aguilon, 15° sect. commis ouv. d'adm. ;y Duault, Boileau, Duceau, 3airég. Blancy "Malêcôt;' I)p-' martini, Garcin, 141' rég. Micaletti,.173."rég. Pascal, 9° bataillon de chasseurs de Villeneuve,18° bat. 4f chass. Clergue, Dupouts, Mâuriei1, Froma^êau, 20° bat. chass. Martin. 23" bat. chaas. Hays, Moreaui PeiiKi drie, Cornu, Kuntz, 27" tir. alg.

16" région. Jean-Baptiste, Moisson, 15" rég. Clavel, Gadey, Roudière, Alasset, Tisseyre, 80° rég. Alquicr, Rouch, Bassu, Maders. 81° rég.

17° région. Neaud, Ransan, Sabatier, Cabassy, Chabrié, Maurel, Pères, Poch, 14° rég.

18° région. Tajan, Laflitte, Subelet, Touron, 18* rég. Barjaud, Dangoumau, Bordarampe, Coutanceau, Arrault, Bouvier, Nay. Peninou, 57° rég.

19e corps d'armée (Algérie). Guery, 19° sect. commis ouvr. d'adm. Jamme, Moreau, 3° zouaves Jenny, 8" zouaves Bianchy, Chacun, l°r tir. alg. Barthelet, Roman, tir. alg. Decorps, Oliver, 3e tir. alg. Mourgeon, 5" tir. alg. Blandeau, 11° tir. alg. de Moratti, 1er rég. étrang. Chevance, Monigard, Baudenon, 13e sénég. Bidlet, 15" sénég.

20e région. Vellaud, Lenfant, 1" bat de chass. Boulanger, 8" bat. de chass. Devillers, Lavergne, 10° bat. de chass. Boileau, 16° bat. de chass. de Bazelaire de Lesséux, Champion, Demilly, 29" bat. de chass. Gérard, Gonthier, 30° bat. de chass. Liégois, Mariot, Solère, 26» rég. Anel, Vidal, 153° rég. Wolf, Geny, Leloup, Maurice, Fauré, Henry, 158° rég. Prunier, 176" rég. Babel Roy, 21" rég. tir. alg. Forndacher, Kaiser, 23e tir. alg. Trojet, 25° tir. alg. Leclère, 508. chars de combat Hourdequin, 510° chars de combat. Levant. Vailleux, Ecole militaire Damas.

Tunisie. Guille, 4° tir. tun. Beaulier, Péret, Viennois, 8° tir. tun. Briol, Rodier, Cazaux, 10° sén. Clerc, Galle, 18" sén. Billat, Conte, 61" bat. chars de combat; Nussbaumer, 1er bat. inf. légère.

Maroc. Benezech, Lemoine, Morand, 1" zouaves Aumaitre, 2° zouaves Deycard, Raguenet, 13° tir. alg. Carle, 9° tir. mai'. du Mcsnil, 4° tir. mar. Ollivier, 5e sén. Jurago, 4" légion étr, Wilhem, 62° chars de combat.

Troupes coloniales dans la métropole. Sarotte,: secj. des commis ouvr. d'adm. col. Boucard, centre dé transîtion de Fréjus Agnol, comp. des tél. col. i Jegon, Bou* guen, Guelou Deveaux, Pouhnarc'h, 2° inf. col. Barthe, Jeux, Dano, Ursulet, Canivet, Hillairet, Quemencr, Thoret, 3° inf. col. Antonini, Le Blanc, Petreschi, 21° inf. col. Fournier, Deduit, 22° inf. col. Dervaux, Cornière, 23° inf. col. Faugeron, Boudrie, 42" mitr. malg. Thkrs, Berge, Combes, Garima, Vincent, 51 mitr. indoch. Debcllemanière, Bayle, Lichou, Person, 52° indoch. Aspes, Grandclément, Guéry, Plotte, Laurière, André, Barret, Auriol, Blangenois, Fontaine, Frigola, Gazan, Heymes, Lanteri, Petit, Saoli, 4° sénég. Gayraud, Rerat, Guglielmi, Seris, Boulay, de Calarrus, Maschet, Van Oudenhove, 8' sén. Boivin Delères, Gauthier, 14° sén. Méric, Rouges, 16° sénégalais.

2e section « chars »

Région de Paris. Miroux, Poupart, Ecole d'applic. d'inf, Clerivet, Idée, 503° chars de combat. 5° région. Bertin, 95° rég.

6" région. > Gravel, 507° chars de combat.

7" région. Duret, Lagathu, Dodane, Hugon, Jeandey, Chassignet, 506 chars de combat.

9° région. Arthaud, Normaud, Marbeuf, Bernard, 501° chars de combat.

11° région. Dupuy, 505" chars de combat de Lantivy de Tredion, 137° régiment.

12" région. Clauzure, Gabare, Le Henry, Lerne, 502* chars de combat.

14° région. Arnaud, Audibert, Lamure, 504" chars de combat.

17° région. Neaud, Maurel, 14° régiment.

18° région. Barjaud, 57° régiment.

20" région. Leclère, 508° chars de combat Hourdequin, 510° chars de combat.

Tunisie. Billat, Conte, 61* bat- chars de combat. Maroc. Wilhelm, 62° bat. chars de combat.

«ACHETEZ FRANÇAIS Jj»

Aii cours d'un déjeuner qui a eu lieu hier et auquel avaient été conviées les personnalités de nombreux groupements de. Producteurs et de Représentants de la presse, le président de l'Association « Achetez Français », M. P. E. Dalbouze, qui est également président de la Fédération de la Mé-; canique et trésorier de la Chambre de Commerce de Paris, a eu l'occasion de préciser les buts et le programme de l'Association « Achetez Français». Constituée sous patronage officiel, cette Association a pour objet la défense et la propagande de tous les produits français Métropole et Colonies. Elle groupe, sans distinction de partis, ni de profession, tous les Français qui, ayant compris la nécessité d'acheter de préférence les produits français, sont décidés à appliquer cette regle pour euxmêmes et à prêcher d'exemple dans leur entourage. JI ne s'agit nullement d'une entreprise de boycottage, qui serait aussi stérile dans ses effets que nuisible par ses répercussions. La concurrence étrangère demeure nécessaire" à notre production pour que ceJle-ci garde son rang dans le monde entier. L'esprit de l'Association est donc de marquer une préférence pour les producteurs français, de montrer qu'ils méritent cette préférence et de les aider, par tous les moyens possibles, à améliorer encore leur réputation.

M. Dalbouze, dans son exposé, a eu l'occasion d'insister sur la nécessité vitale d'une telle Association en France. Alors que la propagande pour les produits nationaux est très poussée dans la plupart des pays étrangers, elle ne fait que commencer dans le, nôtre, si bien que l'on assiste chez nous à ce phénomène inadmissible depuis 1930, tous les producteurs français ont dû ralentir leur activité et congédier des ouvriers, or un très grand nombre de produits étrangers, qu'ils soient agricoles ou industriels, ont vu leur importation s'accroître en France.

Le chiffre d'affaires de l'étranger augmente chez nous, tandis que nos ouvriers chôment. C'est pour faire cesser cette situation si grave que l'Association « Achetez Français » s'est créée et qu'elle fait appel à tous pour défendre tous les produits français, ceux du sol autant que ceux de l'industrie. Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

DER N 1ÈRE HEURE

A Y I EN NE

La déelarafa ministérielle du Giairier Doflfoss

VIENNE, 27 mai. Voici quelques passages -essentiels de la déclaration ministérielle dont M. Dollfuss, chancelier d'Autriche, a donné lecture aujourd'hui au Conseil fédéral

« « L'Autriche, un des pays les plus pacifiques du monde, s'est efforcée et s'efforcera de vivre en paix avec tous ses voisins, avec tous les Etats de l'Europe et du monde. Mais on doit comprendre que, en tant qu'Etat allemand autonome, déterminé par le' 'sang, l'histoire et la situation géographique de notre patrie, nous avons conscience'de l'affinité et de l'amitié la plus étroite avec le Reich, amitié qui confère des,. droits et des devoirs. Nos rapports avec les Etafe voisins, les' grandes puissances et tous les membres de la Société des Nations, seront empreints d'un esprit dé droiture et d'amitié. » Au sujet du moratoire des transferts envisagé, le chancelier a déclaré

« Bien que nos ayons d& prendre des mesures préparatoires dans ce sens, nous espérons que les résultats de la réunion de la commission mixte convoquée, à notre demande, pour lundi prochain, par la S. D. N., seront de nature à nous rendre plus facile l'accomplissement de nos devoirs envers les créanciers étrangers ainsi qu'envers notre propre économie. Toute perte de temps porterait un préjudicé irréparable à l'Autriche, aux Etats intéressés et au prestige de la S. D. N. »

Le chancelier estime qu'en Europe centrale un système de tarifs préférentiels ne saurait avoir d'heureux effets que si l'Etat bénéficiaire peut satisfaire dans la proportion de cent pour cent à son besoin d'exportation, tandis que l'Etat concédant continue à appliquer les tarifs douaniers normaux à une partie de son importation. Il est indispensable, en tout cas, a conclu M. Dollfuss, que nous trouvions le moyen d'intensifier et de faciliter les échanges économiques entre les Etats de l'Europe

f* & n î* I P

En terminant, le chancelier Dollfuss a adressé un pressant appel d'entr'aide aux députés, en face du sérieux de la situation actuelle, ̃« sinon, a-wL ait, je craiins que .nous arrivions à un tournant d,e -la destinée.; de, nptjre peuple ». <. ,tl

î<* ^u quai D'ORSAY fr*

M. André Tardieu, président du conseil, ministre des affaires étrangères, a reçu, hier après-midi, au Quai d'Orsay, Munir Bey, ambassadeur de Turquie, qui est venu lui demander l'agrément du gouvernement de la République pour da-nomination de.son successeur, F.uad Bey, actuellement ambassadeur à Rome.

M. Tardieu a reçu également M. Misoffe, nouveau ministre de France à Luxembourg, qui quittera Paris lundi pour rejoindre son poste M. de Madariaga, ambassadeur d'Espagne, et MM. Charles Dumont et Jacques-Louis Dumesnil, délégués français à la Conférence du désarmement.

La Banque de France renouvellera-t-elle ses crédits à la Reichsbank ?

BERLIN, 27 mai. Les cercles financiers allemands manifestent un certain optimisme au sujet d'une nouvelle prolongation éventuelle du crédit de réescompte accordé à la Reichsbank, crédit qui vient à échéance le 4 juin prochain.

On estime ^d'ailleurs que, étant donnée la situation actuelle" des stocks de devises de la Reichsbank, cellé-'éi' n'est pas en m'ësure de procéder à un remboursement même partieli'dô' 'crédit qui a été

àccOrdéi; »r-i* :>:̃< .-o:r»' ̃̃̃

Le. Conseil d'administration de la Banque, des Règlement Internationaux.a auto'risé celle-ci â prolonger de trois mois, soit jusqu'àa'ï septembre 1932, le crédit de réescompte de fa Reichsbank, mais sous réserve de l'assentiment des trois banques d'émissions intéressées la Banque de France, la Federal Reserve Bank of New-York et la Banque d'Angleterre. A cet égard, tandis qu'on est presque certain de l'assentiment américain et britannique, on n'a encore en Allemagne aucune indication sur l'attitude que prendra la Banque de France. On rappelle seulement qu'au cours de la séance tenue au début de mai par le conseil d'administration de la Banque des Règlements Internationaux, les délégués français ont exprimé le désir de voir la Reichsbank procéder à un remboursement partiel et ne se sont prononcés qu'en faveur d'une prolongation du crédit pour, un mois.

On manifeste cependant à Berlin l'espoir que la Banque de France tiendra compte des difficultés avec lesquelles la Reichsbank serait aux prises si le crédit n'était pas renouvelé et que l'institution d'émission français donnera son assentiment à une prolongation sans condition du crédit de réescompte qui se monte encore actuellement à 90 millions de dollars.

LA CONFERENCE FINANCIERE DE PARIS

L'Allemagne sera représentée au Comité finanéier composé d-'experts de la S. D. N. et- d'experts f' ouvernemeirtaiEc qui doit, se réunir à- PaVis, hindi r.ochflin^pouF étudier un plan a\e restauration |çcpnomiqûe et financière des Etats danubiens, par M. Schwerin von Krosigh.

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Gazette des Tribunaux

Audiences solennelles

Trois audiences solennelles hier au Palais au Tribunal civil à la Cour d'Appel, et à la Cour de Cassation. On installait des magistrats nouvellement promus.

Au tribunal, c'était un nouveau président: Le successeur du lieutenant civil d'autrefois occupe un des plus grands postes de la magistrature, en tout cas, un des plus absorbants et un des plus multiples. C'est une tâche écrasante que celle de président de tribunal. Il dpit tout surveiller presque tout présider, en tout cas tout connaître. M. le président Wattine avait admirablement rempli ces fonctions. On vient de le nommer à un grade plus élevé, celui de conseiller à la Cour de Cassation. Son successeur, M. Frémicourt, est un parfait magistrat. Substitut jadis, il avait, devant cette première chambre, qu'il va présider, conclu dans les plus importants procès à la onzième, il avait donné son avis dans les plus graves affaires financières. Puis, il fut nommé au ministère de la justice, directeur des affaires civiles. Aujourd'hui, il dirige le tribunal de la Seine.

Devant un auditoire nombreux, devant tout le tribunal que présidait M. Thorel, le plus ancien des Vice-présidents, il prêta le serment d'usage, devant M. Pressard, procureur de la République. A la Cour d'Appel, où les conseillers siégeaient en robes rouge; on installait MM. les vice-présidents Daven et Marigny, les conseillers Blondel, Didiinchon et Peyre.

A la Cour de Cassation, sous la présidence de M. Lescouvé, on recevait le serment de M. Wattine, qui avait quitté son siège de président de tribunal, pour celui de conseiller à la Cour de Cassation, où il avait été jadis avocat général. Dans ces fonctions absorbantes à la Cour suprême qui juge en dernier ressort les erreurs judiciaires, il se souviendra de cet ouvrage hors de pair sur les tribunaux de l'ancien régime qu'il écrivit jadis (car M. Wattine est un écrivain délicat), ce procès des Trois Roués qu'il nous a décrit d'une manière si dramatique.

Mais les honneurs ne laissent guère aux magistrats lé temps de penser à autre chose qu'à des arrêts que le public ignore. Georges Claretie.

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En attendant

le prochain i-emanïement du cabinet Bruning

Berlin, 27 mai. Lorsque M. Meissner, secrétaire, à. Ja présidence du Reich, revint jle Neùdeck,. oit il avuit mis le maréchal Hindenburg au courant de la situation politique, on déclara officieusement que cet entretien avait eu simplement un caractère d'information et qu'aucune décision n'avait été prise. On annonça ensuite que le président Hindenburg avait' demandé quelques modifications aux décrets-lois en voie d'élaboration. Aujourd'hui, on parle. ouvertement d'un remaniement imminent du cabinet Bruning et l'on nomme même les personnalités qui ont le plus de chances de se voir attribuer un portefeuille.

Le vieux maréchal semble tenir à voir le chancelier Bruning rester à la tête du gouvernement. Il s'agit de savoir si le chancelier, outre les deux portefeuilles actuellement vacants, ne sera pas contraint par la droite de se débarrasser de plusieurs autres de ses collaborateurs, ce qui transformerait son ministère en un cabinet de droite. Parmi les ministres les plus menacés, se trouvent M. Stegerwald," ministre du travail, un peu trop syndicaliste au gré de la droite, le D' Schiele, ministre de l'agriculture, qui n'a pas l'oreille des Bavarois et M. pietrî'chyministre des finances, considéré comme étant iro})- à gauche.

̃ ̃̃Cl ̃̃

M. Gessleriiwccédera-t-il

au général Grœner ?

Bien entendu, au premier plan de ceux dont la démission est envisagée1, 'figure le général Grœner. On affirme ce soir que sa nomination au ministère de l'intérieur n'aurai tifimaissy été définitive et qu'il n'aurait jusqu'à prçspnf. géré ce portefeuille que comme commissaire dli, gouvernement M. Bruuing sacrifiera-t-il le géîïéral Grœner ? 2

A aucun prix, dis€Œt! .îles iins voire, répondent les autres. Il est en tout cas question pour lui succéder à l'intérieur de M. Gessler, ancien ministre de la Reichswehr, qui a la confiance de ceux qui, actuellement, font la lôii>

;,v-v-îi t-A ̃"̃ y f.c:5 i i'- ?:̃?:̃: i :̃̃̃

̃̃̃:̃: :"£. .̃C'£ï:r!l>e général Masse ;•:̃̃ .-•'̃-̃̃̃̃'̃> « lai lêté de, la Reichswehr ?

Le général lïàss;é) commandant le corps d'armée de Berlin, irait à la Reichswehr. C'est un des généraux les plus anciens en grade il contribua grandement à l'élaboration du traité germano-russe de Rapallo, dont il établit {es clauses militaires avec M.Rakowski. ̃̃ ïf'^i"

Le général Hasse'j epri tte cache pas ses sympathies pour la droite, a présidé j$ semaine dernière à Potsdam, une cérémonieniilitaire.à laquelle assistait le

kronprinz.

Quant au minîstêfé' dé! l'économie nationale, actuellement dirigé 'àr titre? ^intérimaire par le secrétaire d'Etat Trendelenburg) on chercherait à le laisser provisoirement 'a cette personnalité, si M. Gordeler se refuse à nouveau à accepter ce portefeuille. M. Gordeler, bourgmestre de Leipzig et commissaire du Reich pour PabraïSsenSent: du coût de la vie, a, en effet, déclaré qu'il n'entrerait que dans un ministère qui aurait deS'cHances de durer et de faire

œuvre utile. v,sy- ̃̃ ̃ ̃̃'>̃̃̃̃

D'autre part, M. Schielë, ministre de l'agriculture, sera remplace par M. Schltfrige-Soningen, actuellement commissaire du Reich pour les provinces de l'est.

Comme on le voit, ce remaniement constituerait un glissement marqué vers la droite.

Que le chancelier Bruning continue à avoir la confiance de Hindenburg, c'est possible mais il devra payer de nombreux abandons son maintien à la tête du gouvernement. En tout cas, il faut se garder, s'il reste au pouvoir, d'interpréter ce fait comme un succès persorïtfèl contre les éléments mili-

tairësi' :• >: ̃̃ "m'r ̃

$i singulier que eela^puisse paraître à première vue, la Reichswehr joue. actuellement dans la politique allemande le rôle d'un élément stable et régulateur qui oppose une barrière aux ambitions déchaînées de î'extrême-droite hitlérienne. Elle ne tient nullement, en effet à favoriser l'instauration d'une dictature nationale-socialiste qui la rejetterait au second plan.

Si le cabinet Bruning se maintient encore, ce ne sera pas contre l'année. Biais grâce à la tolérance de l'armée.

Les nationaux-|ojpialistés et le territoire de la Sarre

BERLIN, 27 mai. Les nationaux-socialistes demandent la constitutiôny à la Diète prussienne, d'une commission de vingt-neuf membres chargée des questions relatives àUa Sarre prussienne. La tâche de cettençpmmission serait, aux termes de la motion déposée rnar les. racistes sur le bureau du Landtag, de protéger le territoire de la Sarre dans sa lutte difficile pofur l'existence économique de sa population, de; JjU^er, contre les manœuvres étrangères tendant à' séparer le territoire de la Sarre de la Prusse au point ïïe^ue économique et moral, d'assurer la liberté1 'du< plébiscite futur.

.̃; ?J-3'j ̃- •̃•̃̃

Adolf Hitler est reçu à bord

d'un croiseur allemand

HAMBOURG, 27 mai. ̃̃.̃–> M. Hitler a été reçu à Wilhelrasfyaven par 4es i autorités maritimes avec des .49nne!lrs"1~éciau9b. Le capitaine..de Schroe-, • der, c;oniniandant;,r^ croiseur Koln, l,ùi à fait visiT ter son" riâvifé* et Ta fait assister à dès 'manoeuvres de l'équipage auquel il avait donné l'ordre de se 1 mettre en tenue de parade.

Le tragl^iie incendie du "Gec^s^Mippar"

.1M.<;<

Une liste complémentaire de rescapés La direction dès Messageries Maritimes communique une liste compléhrentaire des personnes embarquées sur le Gênèraf-'Joyron, à Adên: M. Antoni, caporal "{'M. Busola Rémi, personnel G. P. M. Jean Roger;1 marin MM. Kiang et Leekang, conducteurs, équipe A.P.C. M. Nguyen Van Nguyen V.aniJ&ian.̃'̃.̃̃

Liste complémentaire des personnes embarquées sur le Marnix-van-Sainte-Aldegonde

Mme Maryssen et un enfant, Mme Canne et deux enfants.

Le sort de Goulette et de ses passagers On sait que l'aviateur Goulêtte, bien connu pour ses raids d'Asie et d'A|r^que, est parti avec l'aviateur Moreau, chef-pilote, à Toussus-le-Noble, pour conduire en avion M. et Mme Lang-Willar, rescapés du Georges-Philippar, de Brindisi à Marignane. L'inquiétude persi.ste^sur Je, sort des quatre voyageurs. ,bns_

La préfecture du Vai: n'a recueilli aucun renseignement relatif à là chute de l'avion à Brignolles elle n'est informée d'aucune chute d'appareil pouvant s'être produite sur un autre point du département.

Des renseignements demandés par voie officielle de divers côtés n'ont apporté jusqu'ici rien de pré-

cis.

Faussé alerte

Marseille, 27 mk\ Une Visite minutieuse a été effectuée à bord d'un cargo anglais, le City-of-Florence, partant pour Ghan^haï. Le bruit avait couru que des explosifs v.j. paient été' clandestinement embarqués. Vérification' faite, ily avait à bord 700 tonnes de produits chimiques divers destinés à des usines japonaises.^ L% navire est parti sans difficultés,

A TOKiO

Quelle serait la politique du gouvernement Saito

Tokio, 27 mai. On s'attend à voir le nouveau gouvernement national adopter une politique un peu plus libérale que celle suivie par l'ancien cabinet, d'après les indications recueillies dans les milieux officiels, mais il semble que sa politique financière sera modérément inflationniste et variera peu de celle du gouvernement précédent.

Une note officielle déclare qu'en ce qui concerne la politique étrangère, le nouveau cabinet japonais suivra celle du gouvernement Inukaï. En ce qui concerne la proposition soviétique pour la conclusion d'un pacte de non-agression entre le Japon et la Russie, ce communiqué déclare qu'un tel traité n'a pas de raison d'être, étant donné que les pactes déjà conclus englobent tous les problèmes internationaux.

La session de la Diète

ToKio, 27 mai. La cérémonie d'ouverture de la 62* session de la Diète aura lieu le 1" juin. La session durera jusqu'au 15 juin.

Parmi les projets de loi que le gouvernement soumettra à la Diète, figureront notamment les projets de loi prévoyant le contrôle de la spéculation sur les devises étrangères, afin d'empêcher l'exode des capitaux à l'étranger, la loi portant révision des tarifs douaniers et la loi portant le plafond à la circulation fiduciaire de 120 millions à 1 milliard de yens.

On pense que la déclaration de M. Saito, premier ministre, portera sur la solution des questions de la Mandchourie et de la Mongolie, sur les mesures indispensables pour rendre au public la confiance et les mesures de secours aux régions agricoles éprouvées.

Déclarations de M. Papanastasiou président du Conseil hellénique

Athènes, 27 mai. > M. Papanastasiou qui vient ;dp. constituer le nouveau gouvernemen~r,c, r4,qit ,les, déclarations suivantes ̃ <i<«.- « La formation du nouveau gouvernement à été ùfie nécessité consécutive à la démission du gouvernement des libéraux et à l'échec des efforts faits en vue de la constitution d'un cabinet de concentration. Le but du .nouveau gouvernement est de conduire le pays aux élections et de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à la situation critique du moment. Mon gouvernement aura nécessairement une courte existence, mais les circonstances présentes sont si graves qu'on ne saurait perdre un seul instant pour se consacrer au redressement financier du pays, pour affecter les sommes les plus importantes qu'il sera possible au service des intérêts de nos créanciers, pour développer nos exportations et améliorer le sort des classes laborieuses, qui se trouvent aux prises avec de graves difficultés. C'est vers ce but que tendront tous nos efforts.

« En ce qui concerne nos relations internationales, nous suivrons la politique du cabinet précédent. L'entente balkanique dont, on le sait, je suis un fervent partisan, recevra toute l'attention du gouvernement ».

A la Conférence du désarmement Genève, 27 mai. Le comité des effectifs de la Conférence du désarmement a arrêté aujourd'hui le point 4 de la définition des effectifs, ainsi conçu « Les effectifs doivent être calculés suivant le système de l'effectif moyen .par jour. Toutefois, pour le Cas de service Continu, les chiffres donnés pour les effectifs peuvent,- aux fins de comparaison,^ être basés, si les variations en cours de chaque mois sont très faibles, sur la moyenne annuelle des effectifs à une date déterminée de chaque mois. » Le comité a en outre' décidé de prévoir, dans son rapport à la commission générale, que les médecins civils ayant des contrats pour services intermittents avec les forces armées, ainsi que les infirmières, ne devront pas être compris dans les effectifs.

Cet après-midi, à la commission aérienne le rapporteur, M. Bohemann, faisant une synthèse des travaux accomplis jusqu'à présent, a manifesté de vives craintes que la commission ne puisse aboutir à un accord unanime sur le choix des critères et les chiffres donnés par rapport à ces critères. Le réprésentant de la Belgique, M. de Brouckère, a répondu que le but général de la Conférence du désarmement étant d'empêcher que certains Etats disposent de moyens agressifs qui lui permettent une attaque brusquée, la Commission aérienne doit donc rechercher les critères qui lui permettront de distinguer les armements aériens les plus cffensifs. M. de Brouckère estime que de nouveaux efforts en vue d'aboutir à un accord commun pourront être utiles. En terminant, il a demandé aux délégations de faciliter les travaux et de prendre une décision qui serait soumise d'urgence à la Commission générale.

Après une suspension de séance, M. Massigli a rappelé que la délégation française croit absolument nécessaire que des chiffres soient donnés en réponse aux questions posées par la Commission générale. Mais, pour arriver à ces>i;cbiffres, certaines questions pratiques et de fa^t doivent d'abord être étudiées. La Commission se trouve devant des problèmes assez vagues. Un "Questionnait & français a été proposé qui permettrait à la Commission aérienne de donner des réponses précises.

Nouvelles diverses

Le cambriolage de l'étude d'un notaire La police a arrêté Roger Combet-Farnoux, dont le jardinier de Me Chaslot avait emprunté l'identité. En effet, interrogé, Roger Combet-Farnoux a avoué qu'il avait prêté ses papiers à Salenson, l'auteur du cambriolage. Mais il a affirmé qu'il ignorait l'usage que ce malfaiteur voulait en faire. Combet a été envoyé au dépôt et l'enquête établira quel a été son véritable rôle.

Deux navires entrent en collision

Ne\v-Yop.k, 27 mai. ̃ Le vapeur City-of-Chattanooga, de 5.681 tonnes, appartenant à la Compagnie Savannah, est entré en collision aujourd'hui, par un brouillard épais, avec le petit paquebot Grecian, de 2.827 tonnes, appartenant à la Compagnie Merchant Miners, au large de Block Island (Rock Island).

La Radio Marine Corporation a été avisée par T. S. F. que trois ou quatre membres de l'équipage du Grecian sont manquants.

LA VIE RELIGIEUSE

Clôture du congrès des missionnaires diocésains Le congrès national des missionnaires diocésains s'est terminé par une grande cérémonie dans Notre-Dame, sous la présidence de NN. SS. Chaptal et Crépin.

Une allocution fut prononcée par S. Exe. Mgr Fillon, évêque de Langres, qui fit ressortir, à la lumière des enseignements pontificaux, l'importance et la beauté du rôle des missionnaires diocésains qui s'efforcent de rendre les chrétiens plus parfaits et de donner le désir de Dieu à ceux qui l'ignorent.

LA BANQUE D'ANGLETERRE

RECONSTITUE SON STOCK D'OR

Londres, 27 mai. La Banque d'Angleterre a acheté aujourd'hui de l'or en barres pour une valeur de 1 million 233.000 livres sterling.

Deux avions militaires

« s'accrochent » en plein vol Deux tués DIJON, 27 mai. Deux avions militaires, appartenant au 32™° d'aviation, sont entrés en collision près de Thorey-en-Plaine.

Vers 15 heures, un biplan et un monoplan effectuaient un simulacre de combat aérien à une altitude de 1.000 mètres.

Soudain, le monoplan en passant sous le biplan l'accrocha. Les deux appareils restèrent un instant liés ensemble, puis le monoplan, se détachant, poursuivit sa route, tandis que le biplan s'écrasait sur le soi au milieu du village. Les deux aviateurs montant cet appareil, le pilote sergent-chef Charpentier, 28 ans, et le capitaine Leinert, 39 ans, ont été tués.

Quoique sérieusement endommagé, le monoplan, piloté par le sergent-chef Vannier, a pu regagner Longvic..

w. '1"4

BANQUE ADAM

(Société ancienne en, liquidation)

L'information publiée' dans nos Feuilles d'hier, ne vise bien entendu que la « Société Ancienne Banque Adam » (en liquidation) et n'intéresse en aucune façon la « Banque Adam » (Société Nouvelle) complètement distincte de l'ancienne Société et qui n'a aucune responsabilité concordataire.

LA SAISON

DE BIARRITZ.– Les fêtes de la Pentecôte ont été' cette année à Biarritz le prélude de la grande saison. On peut dire, comme, chaque année, qu'elles lui ont en quelque sorte donné son orientation et sa marque propre, Son c ton » en un mot.

De l'élégance et de la qualité des manifestations de Pentecôte, dépend peut-être le succès mondain de la saison d'été et d'automne.

Celle-ci, en dépit des rumeurs pessimistes dont on connaît trop l'origine qui tendent à atténuer la renommée de toutes nos stations françaises et à compromettre un succès qui, actuellement, ne fait plus aucun doute, s'annonce sous les meilleurs auspices.

Il suffisait d'assister, durant les trois journées de la Pentecôte, à la manifestation hippique organisée par le Biarntz-Trqtting-Ciub, pour en avoir l'assurance. ,j Biarritz, a toujours été la station aimée de tous çéujç qui s'intéressent au sport aristocratique du cheval. En saison et l'hiver, ses chasses et ses drags sont suivis par un public dont les noms réunis en quelque carnet mon. dain suffisent à enorgueillir une station et à caractériser sa « classe ». Malgré sa grande popularité, Biarritz, jouit de la vertu, par son atmosphère peut-être, le luxe de ses hôtels et de ses villas, de créer chez elle une sorte de sélection, aimable et discrète, elle reste ainsi une plage très française, où le bon goût, la mesure, l'élégance participent naturellement à l'ambiance.

C'est cette qualité-là qui, en dépit des crises et de 14 diminution du nombre de touristes étrangers, garantit encore cette année son succès.

L'élégance a été du reste la note dominante des journées hippiques dont nous venons de parler. Elle fut en quelque sorte symbolisée par Madame Gauthier de Bayon qui, sur sa jument Galatée, en remporta le prix. Beau spectacle en vérité que celui de cette admirable écuyère qui continue la tradition des grandes amazones de France. Madame Gauthier de Bayon avait revêtu une tenue grisnoir, chapeau gris, cravate de cérémonie en soie blanche, sa boutonnière était ornée de boutons d'or. Sa jument, spécialiste du saut, et que l'on regrette de ne pas voir dans tous les concours hippiques de l'étranger,- où elle triompherait, s'adapta avec souplesse à cette impeccable présentation de dressage, grâce à la science de celle qui la montait.

Et il semblait aux spectateurs que devant eux se précisait la continuité d'une tradition par laquelle Biarritz sera toujours. Biarritz.

Il n'est pas trop tard, en ce début de saison, de féliciter les organisateurs d'une manifestation qui concourt à la renommée mondiale de notre grande plage et constitue la meilleure propagande pour la saison qui vient. L. D.

A L'INSTITUT DU BON-SAUVEUR A Chatou, dans l'immense parc du Bon-Sauveur, vient de se dérouler devant une très élégante assistance la grande démonstration annuelle de gymnastique rythmique faite par toutes les élèves de ce pensionnat exceptionnel. Les plus savants comme les plus harmonieux exercices d'ensemble furent exécutés à la perfection par plusieurs divisions de petites filles et d'adolescentes, qui composaient de vivantes fresques multicolores. Ovations sur ovations récompensèrent ces délicieuses sportives dont la grâce et la distinction perpétuent vraiment celles des Demoiselles de Saint-Cyr, pour qui Racine écrivit Athalie.

UN CYCLONE A CALICUT

CALICUT, 27 mai. Un cyclone s'est abattu sur la région de Calicut (province de Madras). On compte jusqu'à présent onze morts. Les dégâts sont évalués à plusieurs dizaines de milliers de livres sterling.

:©aME§ Problème n" 148

Par M. F. BETHENOD

NOIRS

BLANCS

Les Blancs jouent et gagnent. a

Solution du problème 146

(Saint-Maurice)

B.: 35.30 42.37 38.32 13.9 29.24 24:4 4.26 gag. N.: 24:35 32:41 27:40 4:22 7:3840:29 II n'y a pas de gain en jouant 23.19 13.9 29 :18, etc. Au contraire, c'est la perte à peu près assurée par la réponse des Noirs 35.40 au 7" temps. Solutions justes

MM. Daniel Delignies et André Wattcync, à Roubaix René Audoui, à Paris Jean Ithurbide, à Angers; H. Muiier, au Pré-Saint-Gervais Legrix de la Salle, à Moyeuvre-Grande (Moselle) Louis Ouin, au Mesnil-Bacley (Calvados).

Correspondance. M. A. W., à Roubaix. Veuillez a communiquer votre adresse, pour que nous puissions répondre à votre demande de renseignements. Peusthès.


LA VIE LIT T ËRAIRE

Défense

de la Langue française

OPTIMISME

Le scandale du jour, qu'on se le dise, mais le sait-on ? c'est la vente immodérée de la Grammaire de l'Académie. Il est des pharisiens qui en jaunissent, non point comme ceux dont parle, en ses Mœurs des Israélites, Claude Fleury, prieur de Notre-Dame d'Argenteuil, qui « se jaunissaient le visage pour paraître plus grands jeûneurs » mais le jaune est également la couleur de l'envie, que nous appellerons émulation par euphémisme de politesse. Ne s'est-il pas trouvé un de ces jaunes pour reprocher pudiquement à l'Académie française son « opération commerciale », et pour l'accuser de faire une « concurrence déloyale aux fabricants de grammaires scolaires ? Comme déloyauté, celleci, par parenthèse, est d'une effronterie rare, la Compagnie n'ayant, depuis tantôt deux mois que son livre est produit aux vitrines, cessé de répéter sur tous les tons qu'il n'a rien de didactique et ne peut être d'aucun usage aux écoliers. Cette publicité est même la seule que l'Académie ait faite jusqu'à présent à sa grammaire, et ce n'est point sa faute en vérité s'il en est sorti tant de mille à ce jour, comme on parle dans le commerce de la librairie.

Mais, va-t-on me dire, si les écoliers n'en ont que faire, à qui donc s'adresse-t-elle ? Eh bien, à ceux-là qui l'achètent, et qui se nomment légion. Que la qualité d'une œuvre littéraire ne se mesure pas à la quantité de son débit, cela est si évident qu'il ne vaut probablement pas la peine de le dire mais le succès matériel a toujours une cause et, partant, une signification, qu'il est intéressant de connaître voilà ce qu'il me souvient d'avoir ouï dire, en des temps très anciens, au grenier d'Edmond de Goncourt, un dimanche. Et à quel propos ? A propos des ventes de Georges Ohnet, peu après si méchamment mis à mort par Lemaitre L'exécution n'avait pas encore eu lieu, mais nous avions déjà banni de la république des lettres l'auteur de Serge Panine; ce qui n'empêchait pas le plus écouté de nos aînés de déclarer fort judicieusement « Quand un romancier se vend à ce point-là, il doit y avoir une raison ». De même quand le public court à une pièce ou s'abstient, et il alléguait l'exemple d'Henri Rochefort, qui, joué devant les banquettes, à l'Odéon je crois, soupirait naïvement « Mais qu'est-ce qu'ils ont à ne pas venir ? »

C'était environ le temps où l'on commençait à parler de mille dans les milieux de littérature, et même à ne plus parler d'autre chose trop est trop. Les auteurs cependant, et les éditeurs eux-mêmes, avaient encore des scrupules qui aujourd'hui feraient sourire. Outre qu'un mille était de mille exemplaires, voire de onze cents, ils se contentaient d'en annoncer le chiffre sur la couverture du livre à succès, plus rarement dans les journaux, et aucun éditeur ne se fût "avisé de' faire avec son auteur, par lettre ouverte, le pari qu'il vendrait cent mille avant deux mois. Mais, quand il lui arrivait de les vendre, ceux qui considéraient que l'auteur, comme on disait alors, n'était pas un artiste, ou, comme on a dit à toutes les époques, n'avait aucune espèce de talent, ceux-là même se demandaient, pour reprendre, en la retournant, la formule de Rochefort « Mais qu'est-ce qu'il a à vendre son livre comme les petits pains ? » Si l'on nous faisait, en ces termes familiers, la même question au sujet de la Grammaire de l'Académie, nous écarterions d'abord, bien entendu, toute la part de ce succès matériel qui peut être imputée au mérite de l'ouvrage. Cela regarde les critiques. Nous ne sommes curieux que des mobiles du public qui achète. Comment son élan spontané ne nous inspirerait-il pas un véritable optimisme ?

Il existe donc, c'est un fait dès à présent démontré par une preuve de statistique, il existe des milliers et des milliers de braves gens, dans tous les rangs de la société, de qui la beauté de la langue française est le beau souci! On va se moquer de mon enthousiasme et de mon emphase. Je m'exprimerai donc avec plus de simplicité. II est des gens, dont nous ne soupçonnions pas le nombre, de qui ce n'est pas le métier de parler et d'écrire correctèmeirt, des'amateurs, • enfin, pour leur donner le vieux titre classique dont ils ne sont pas indignes, des honnêtes gens qui ont senti renaître en eux une inclination pour cette élégance du langage, presque perdue depuis des années avec tant d'autres élégances, frivoles ou de première nécessité. N'est-ce pas au moins un signe heureux ? Je sais que les esprits chagrins sauront l'interpréter défavorablement. Ils flaireront là d'abord, sinon une pédanterie caractérisée, un snobisme. Dieu les entende Le snobisme est le plus précieux des animateurs dans le domaine de l'intelligence et des arts. Il est aussi bien utile dans celui de la morale. On souhaitait vivement créer un snobisme nouveau, le snobisme du bien dire, pour guérir le snobisme récent de parler va comme je te pousse. On serait payé de ses peines si ce vœu était accompli. « Mais il ne s'agit point d'un nouveau snobisme ni de rien de nouveau, riposteront les ennemis de la grammaire, avoués ou secrets. Vous avez réveillé chez les Français un de leurs plus vieux instincts, qui sommeillait peut-être et c'était tant mieux. Ne savez-vous pas qu'ils ont la manie grammaticale ? » C'est, il est vrai, un reproche que l'on nous a fait souvent, comme d'avoir la manie raisonnante, et il y a peut-être quelque chose de juste mais comme on ne peut pas sérieusement nous engager à raisonner tout de travers, pour éviter cet abus de la raison pure à quoi nous porte notre tempérament, je n'imagine pas non plus que l'on nous puisse conseiller la pratique du charabia comme un remède aux séductions du purisme. Ce n'est pas ici, d'ailleurs, que l'on a jamais recommandé l'excès de zèle. On a même toujours prêché le contraire. Les honnêtes gens, puisque c'est d'eux que l'on parle, et pour eux, ne se piquent de rien, a dit La Rochefoucauld. lis sont ce qu'ils sont naturellement. Ils ne sont pas parvenus ils sont nés.

Par Marcel BOTJLEITa-BR (Extraits Inédits)

Lancelot.

Au moment la maladie nous l'a enlevé, Marcel Boulanger allait achever un livre sur le surintendant Nicolas Fouquet.

Nous donnons ici deux chapitres de ce remarquable ouvrage qui promettait d'égaler, sinon de surpasser, le Mazarin de fauteur et qui occupa passionnément les dernières heures de notre regretté ami et collaborateur.

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MAIS SOUDAIN.

Quand Mazarin fut mort, le roi pleura beaucoup il avait facilement les larmes aux yeux, on le sait, et ne songeait pas à s'en défendre, car il est royal de pleurer pour la mort des proches parents ou des sujets illustres. Un souverain n'a guère que ce moyen de laisser voir publiquement qu'un simple et bon cœur d'homme bat sous ses chamarrures et ses grands cordons. Des princes ont été souvent blâmés pour avoir ri, parlé, agi, mais jamais pour avoir pleuré.

Louis XIV, d'ailleurs, aimait extrêmement Mazarin « Monsieur le Maréchal, dit-il tout en sanglots au maréchal de Grammont, nous venons de perdre un bon ami. »

Puis après avoir passé devant les gardes du cardinal, auxquels on avait « fait mettre bas la carabine en signe de deuil, Sa Majesté, le visage encore ruisselant, fit signe à Brienne « Avertissez, lui commanda-t-il, M. le chancelier et MM. les secrétaires d'Etat de se trouver demain matin au Conseil extraordinaire que je veux tenir à sept heures du matin, et allez dire à M. le surintendant, en vous en allant à Paris, que je l'attends et veux lui parler. » Ce fut alors que, dans les jardins mêmes de .Vincennes, Brienne aperçut Fouquet qui s'en venait tout seul et tranquillement à pied il lui apprit le décès, et lui communiqua l'ordre du roi. C'était là de quoi le bouleverser Voici donc l'heure, peut-être, de s'entendre nommer premier ministre ?. Car, enfin, le roi voulait lui parler. En dépit de toute dignité, nous pouvons croire qu'une fois le carrosse de Brienne reparti vers Paris, Fouquet éperdu se prit à courir, sa canne sous le bras, dans la direction du château.

Mais le roi ne fit que poser à Fouquet des questions, rien de plus. Bref, le lendemain matin, 10 mars, il n'y avait point encore de ministre déclaré. A sept heures exactement, le chancelier Séguier, le surintendant et les secrétaires d'Etat, c'est-à-dire MM. de Lionne, Brienne père et fils, La Vrillière, Duplessis-Guénégaud et Le Tellier, se trouvaient à Vincennes, où le souverain les attendait. Tous les cœurs battaient. Sa Majesté n'allait-elle pas se décider, là, tout à l'heure même, derrière cette porte ? Dans une heure, ou qui sait, dans dix minutes, il y aurait sans doute un élu. Anxiété profonde

Louis XIV se tenait tout droit devant sa chaise. A l'entrée de son Conseil, il salua, puis remit son chapeau à plumes, mais demeura debout, et ne fit asseoir personne. Le royal jeune homme rappelons qu'il avait vingt-trois ans semblait faire son métier de roi depuis un demi-siècle, tant il montrait de simplicité, de noblesse et de belle tenue. Point d'émotion visible, ni la moindre gêne on lui voyait à son habitude, les joues vermeilles, et hormis une gravité parfaite, rien ne se lisait en ses petits yeux impénétrables.

Au milieu du silence de tous, il regarda le chancelier, et s'adressa d'abord à lui « Monsieur, je vous ai fait assembler avec mes ministres et mes secrétaires d'Etat, pour vous dire que jusqu'à présent j'ai bien voulu laisser gouverner mes affaires par feu M. le cardinal il est temps que je gouverne moi-même. Vous m'aiderez de vos conseils quand je vous les demanderai. Je vous prie et vous ordonne, monsieur le chancelier, de ne rien sceller en commandement que par mes ordres et sans m'en avoir parlé, à moins qu'un secrétaire d'Etat ne vous les porte de ma part. »

Après quoi, il se tourna vers les secrétaires d'Etat « Et vous, mes secrétaires d'Etat, je vous ordonne de ne rien signer, pas même une sauvegarde ou un passe-port, sans mon commandement de me rendre compte chaque jour, à moi-même, et de ne favoriser personne. » Puis ce fut le tour de Fouquet « Et vous, monsieur le surintendant, je vous ai expliqué mes volontés. Je vous prie de vous servir de Colbert, que feu M. le cardinal m'a recommandé. »

Quelques mots encore à l'adresse de Lionne, dont il se déclara satisfait, et le roi ajouta « La face du théâtre change. Dans le gouvernement de mon Etat, dans la régie de mes finances et dans les négociations au dehors, j'aurai d'autres principes que ceux de M. le cardinal. Vous savez mes volontés c'est à vous maintenant, messieurs, à les exécuter. »

Ce fut tout. Les saluts. Le Conseil était terminé.

Le lendemain, l'archevêque de Rouen, président de l'Assemblée du clergé, ayant demandé au roi « M. le cardinal n'étant plus là, Sire, à qui devrai-je m'adresser pour exposer dorénavant les affaires du clergé ?

» A moi, monsieur l'archevêque », répondit Louis XIV.

Le Tellier, d'autre part, se rappelait que quatre jours avant la mort de Mazarin, Sa Majesté lui avait dit « Je veux gouverner par moimême, entretenir les ministres les uns après les autres, assister au Conseil, et n'y pas manquer une seule fois. »

Assister au Conseil, régulièrement, implacablement, s'occuper en personne des litiges moroses et des innombrables querelles du clergé,

F o uIqSj e TT

examiner les finances, Besogné insipide et travail de géant, prétendre tout diriger était-il possible qu'un jeune prince charmant pût tenir cette folle gageure ?. Chacun était stupéfait. On se comptait en souriant la bravade du roi. Il n'y avait pas jusqu'à la reine mère elle-même qui, un peu froissée de n'avoir pas été appelée aux premiers Conseils qui suivirent la mort de Mazarin, n'eût observé avec une certaine aigreur « Je me doutais bien qu'il voudrait faire le capable. »

Le plus déconcerté, cependant, le plus déçu, le plus consterné, le plus humilié, ne fut-il point Fouquet ? Dans le premier moment, n'en doutons pas. Mais n'oublions jamais les réserves inouïes d'optimisme qui couvaient en l'âme de ce machinateur tout en.nerfs et jamais au repos pour se tirer d'affaire, il se cramponna plus que jamais à l'idée frivole qu'il s'était formée d'un Louis XIV fatalement repris par les femmes, la danse, les cHëvàux, les réceptions d'ambassadeurs, les mille "intrigues à la fois âpres et menues de ce village doré qu'était la cour. Sur quoi, tout féru de son expérience, le surintendant s'est mis assez vite à sourire, et non sans une indulgence amusée « Sa Majesté au Conseil chaque jour ?. Et les rendez-vous du matin au bout du parc =? EHa*chasse ? Et les «nouveaux chanteurs arrivés d'.Italie ?. Laissons passer ce grand feu il ne tiendra même pas jusqu'aux fleurs des vergers. Alors, on verra bien. »

On devait voir, en, effet, Louis XIV quotidiennement au Conseil pendant cinquante-quatre ans. Fouquet se croyait -bien fin avec ses calculs de roué mais un homme des champs eût peut-être mieux compris que l'on se trouvait maintenant en face d'un maître, et que le temps des ruses, même exquises, était passé. La pire des sottises consiste à être trop malin. C'est un vice de quadragénaire., y,

L'ARRESTATION

De Fontainebleau à Blois, une seule traite avec les relais. Seconde journée, de Blois à Angers, et l'éperon au poil. A Angers, Sa Majesté consent à emprunter le carosse de l'évêque, verse, enfourche de nouveau un roussin, couche à Ancenis, et le lendemain parvient enfin à Nantes sous un déluge de pluie. Quatre-vingtdix lieues en deux jours et demi Voilà marcher. Aujourd'hui nous dirions « C'est du sport ». Mais en ce temps-là, on ne pouvait que penser « C'est de la passion ». En effet, Louis XIV brûlait de se trouver enfin à Nantes, cù il avait faire le roi, ce qui pour lui était à la fois, on le sait, une sorte de besoin organique, un devoir sacré et une secrète volupté. La troupe, d'autre part, gardes du corps et mousquetaires, avaient organisé ses étapes de façon à se trouver à Nantes au jour dit. Un des officiers des mousquetaires s'appelait d'Arta-

CHOSES ET GENS DE LETTRES

LES CADRES

Je n'oublierai jamais la poignante impression que me laissa, il y à une quinzaine, ma dernière visite à Marcel Blouleiïger.

C'était pis qu'un malade,! un homme investi de toutes parts par là maladie, un Saint-Sébastien criblé de mille traits et' 'rie mesurant que trop lucidement, hélas l'approche de sa fin. Je meurs, je meurs peu à peu, me dit-il d'une voix résolue et triste.*

Puis, par une contradiction fréquente chez ceux qui se savent condamnés et que, néanmoins, soutient inconsciemment l'espoir de quelque sursis, ou même de' quelque rémission entière, il se mit à me parler de son livre en cours sur Fouquet

Pour des chroniques, pour trouver des sujets, je suis trop las. Mais Fouquet, c'est différent. J'ai les cadres, vous comprenez, j'ai les cadres, répétait-il en frappant le bureau qui renfermait les plans et lesfhotes de l'ouvrage. Comme vous le constater^ en lisant les extraits de Fouquet que publiai plus haut Figaro, Marcel Boulenger n'avait pas tort de se fier ainsi à ses cadres. Car c'est certainement à leur appui qu'il dut le miracle' 'de pages si fermes, si limpides, quoique conçuesdans les tortures et tracées d'une main presque défaillante. Cependant, sous l'obsession de ce Fouquet, dont l'achèvement constitua à la fois le tourment et le stimulant de ses dernières heures, Marcel Boulenger oubliait peut-être trop d'autres cadres qui n'auront pas moins servi la durée de son nom et de son œuvre j'entends les cadres de ses romans.

Aujourd'hui, après tant d'affectueux et clairvoyants articles, après de si nobles et si émouvants discours, la silhouette personnelle de Marcel Boulenger est définitivement fixée, avec tout ce qu'elle incarnait de goût, de culture, de générosité, d'aristocratie.

Mais il resterait maintenant à déterminer la physionomie du romancier qui, sûrement, n'a pas obtenu de la critique sa juste part. Les romans de Marcel Boulenger n'étaient pourtant construits ni à la hâte ni à la légère. Ils n'avaient pas de moins fortes assises que son Mazarin ou son Fouquet. Et la solidité de ces dessous ne mettait que mieux en valeur le charme et le relief des épisodes, des analyses, des personnages. Alors, pourquoi la critique en sembla-t-elle si rarement frappée ? Peu importe. Seulement, ce qu'elle n'a pas su faire pour le romancier de La Femme baroque et du Gros Garçon, il faudra, demain, que d'autres s'en chargent.

.̃' »;Fern$jid Vandérem.

I gnan un magnifique soldat de carrière, en même temps de la plus délicate bonté. Louis XIV l'estimait profondément, avait en lui une confiance parfaite, l'eût chargé de n'importe quelle mission difficile ou périlleuse. Il n'était pas besoin que l'on écrivît sur d'Artagnan de faux mémoires et un roman, d'ailleurs éblouissant sa vie véritable est bien assez belle.

Fouquet n'avait pas été sans recevoir plus d'un avis, touchant quelque catastrophe qui préparait. Gourville prétend qu'il l'avertit à temps, et avec une extrême précision mais si l'on en croyait ce hâbleur de Gourville, il aurait toujours su, tout prévu, tout fait toute bonne action, s'entend. En ses moments de terrible fièvre tous les trois ou quatre jours enfin le surintendant s'inquiétait, se jugeait perdu. Allait-il mieux, qu'il haussait les épaules « C'est Colbert, disait-il en riant à Brier-iie, qu'on arrêtera. »

Le roi n'y tenait plus. Dès le premier septembre, il faisait appeler d'Artagnan or, d'Artagnan était malade, au lit. « Qu'on l'apporte ici tel qu'il est » commande le roi, déjà soupçonneux. Mais devant le visage livide du mousquetaire, il voit bien que l'indisposition n'est pas simulée. On attendra donc. Un suppli?» Louis XIV craignait que le surintendant, prévenu, n'en vînt à se sauver un beau matin. Aussi Sa Majesté multipliait-elle les prévenances, faisait-elle prendre avec sollicitude des nouvelles de Fouquet et de ses fièvres. Monseigneur (1) ne savait vraiment plus que penser, et en attendant passait toutes ses journées aux Etats de Bretagne, cherchant, comme toujours, à obtenir des « dons volontaires », quelques millions pour l'Etat.

Le 4 septembre, d'Artagnan était enfin sur pied. Seul à seul avec lui, le roi lui donne l'ordre oral et écrit d'arrêter Fouquet le lendemain. Le Tellier remet ensuite secrètement au mousquetaire bouleversé un gros paquet de papiers contenant toutes les indications nécessaires le pauvre dArtagnan tremblait d'émotion. Son cœur battait bien moins dans la tranchée. Le lendemain 5 septembre, le roi déclare qu'il tiendra Conseil à cinq heures du matin, ayant l'intention d'aller chasser ensuite ce projet de chasse lui permettait de faire venir auprès de lui, à titre de garde ou -d'escorte et selon l'usage pendant les déplacements de la cour une magnifique compagnie de mousquetaires gris. Dès l'aube ils- étaient là peuplant la cour du beau château de Nantes, devisant devant les portes, tandis que leurs chevaux s'ébrouaient dans la brume, bref, attendant la sortie de Sa Majesté. Rien de tout cela n'était extraordinaire. Le Conseil fut très court, on s'en doute. La séance levée, le roi retient Fouquet, bavarde un instant avec lui il fallait bien que d'Artagnan vît s'en aller les autres conseillers, et comprît que le terrible moment était arrivé. Enfin Fouquet fut congédié fort gracieusement. Après quoi, traversant tant bien que mal une foule de solliciteurs qui le guettaient, Monseigneur monte en sa chaise à porteurs, et se fait paisiblement ramener chez lui.

Sur la place de la Cathédrale, d'Artagnan, à la tête de quinze mousquetaires, rejoint la chaise, met pied à terre, se découvre et dit au Surintendant qu'il a l'ordre de l'arrêter. Il montrait en même temps le papier signé de la haute écriture que l'on sait Louis. Les mousquetaires entouraient étroitement la chaise. Très pâle, Fouquet murmure

Monsieur, que cela ne fasse point d'éclat. Sa vie, sa gloire, ses rêves et ses frénésies, hélas tout était en miettes. Non pas son énergie et son courage, pourtant on le verra bientôt. D'éclat, en vérité, cela n'en fit guère. En officier discipliné, d'Artagnan fit entrer son prisonnier dans une maison voisine où, non sans mille excuses, il le fouilla comme il se doit, et lui prit tous ses papiers, qu'il envoya au roi par un mousquetaire fidèle. Puis, faisant monter avec lui le surintendant en un carrosse tout préparé, la voiture et l'escorte partirent pour le château d'Angers, où Fouquet fut enfermé le 7 septembre.

Dans le carrosse, songeant déjà à manœuvrer et se défendre, Fouquet proposa à d'Artagnan de lui donner un ordre, destiné au commandant de Belle-Ile, afin que celui-ci remît de lui-même la place au roi ainsi ne dirait-on pas, du moins, que ce sujet modèle songeait à la moindre rébellion, ni à la guerre civile. D'Artagnan reçut le papier à l'étape un cavalier partit à toute bride pour Nantes avec le précieux acte. Belle-Ile fut occupée par le roi le lendemain. Belle-Ile et ses fortifications, son artillerie, sa flotte. BelleIle qui, la veille encore de t'arrestation, envoyait des paysannes en costumes bretons danser des passe-pieds du pays pour amuser la bonne souveraine, Mme Fouquet.

Dès qu'il sut son prisonnier bouclé dans un bon carrosse et en route pour Angers, Louis XIV dit à quelques courtisans qui se trouvaient là, muets de ,surprise

J'ai fait arrêter le surintendant il est temps que je fasse mes affaires moi-même. Après quoi, il ne songea plus qu'à retourner au plus vite à Fontainebleau. « Sa chasse était faite », écrit Brienne.

Mais ce n'est pas ainsi qu'il faut parler de Louis XIV. Brienne devait dire, s'il eût été moins étourdi « En septembre 1661, le roi de France a gouverné. »

Ce qui n'est pas si facile. Mais Louis XIV était le roi, sacré à Reims, et gouvernait comme on respire.

Marcel Boulenger.

(1) C'était le titre que donnait à Fouquet la Cour.

Le sens de l'histoire

Par ANDRE ROUSSEAUX

II nous est arrivé plus d'une fois, au cours des notes critiques que nous avons données ici, de marquer la signification très grave qui s'attache à la crise de l'histoire en ce temps-ci. Nous en avons fait l'observation, notamment, quand nous avons parlé des idées exprimées par M. André Chamson, sous une formule qui en est le résumé « L'homme contre l'histoire. » Nous aurions pu aussi faire écho à l'offensive de M. Paul Valéry contre une science qui n'est à ses yeux qu'une collection de mythes. Voilà une curieuse conjonction, où l'histoire se trouve prise entre deux extrêmes car M. Chamson l'attaque au nom de la vie naturelle, et M. Valéry, au contraire, ennemi de la nature, au nom d'une intelligence qui ne devrait rien qu'à elle-même.

Au fond, les rapports de l'homme avec l'histoire sont la pierre de touche d'un état de civilisation. Dès que cet état devient suspect, ou seulement dès que la notion qu'on en a s'adultère et s'obscurcit, Clio devient un signe de contradiction, sinon un objet de scandale. Ainsi est-elle apparue aux yeux de Nietzsche et de Péguy, après qu'un commerce trop prolongé avec la philosophie allemande lui eut fait perdre l'équilibre qu'elle doit garder entre le sens de la vie et son explication. Ainsi et bien plus, est-elle une gêne au sein de nos incertitudes et de nos erreurs. Que l'on revienne à la nature avec brutalité comme M. Chamson, ou qu'on s'en défie excessivement comme M. Valéry, le mépris de Clio est toujours l'indice

d'ün déréglement ceivtàin, d'un dérèglement

d'un dérèglement certain, d'un dérèglement

majeur celui de l'homme qui a plus ou moins perdu le juste sentiment de ce qu'il est. On peut dire, de ce point de vue, que Clio est la plus humaine des Muses, la plus proche de notre condition, celle qui nous aide le mieux à prendre et à garder l'intelligence de nousmêmes. Le sens de l'histoire, c'est la connaissance de l'homme même. Une humanité qui a perdu ce sens, non seulement ne sait plus d'où elle vient, mais ne sait pas où elle va. C'est ce qui arrive aujourd'hui. Trop de faits, trop d'écrits aussi, le montrent bien. Le sens de l'histoire est à retrouver. De quelle ampleur serait un tel rétablissement, quelle assurance il pourrait rendre aux esprits en déroute, un livre récemment paru vient à point pour nous l'indiquer. Nous y trouvons notamment de précieuses confirmations de la vérité que nous venons de rappeler que l'histoire est l'expression même de la nature de l'homme.

Cet ouvrage, qui porte la signature du comte J. du Plessis, professeur à l'Université catholique d'Angers, a pour titre La Caravane humaine. C'est un titre que je n'aime guère, je l'avoue, parce qu'il a l'air de mettre l'accent sur je ne sais quelle idée de destinée collective de l'humanité, je ne sais quel sentiment plus ou moins proche du « devenir » des philosophies germaniques. Or, ce sont là précisément les idées et les sentiments les plus propres à égarer l'histoire. En fait, le livre du comte du Plessis est, pour lui donner son nom, un dis-. cours sur l'histoire universelle. Notons en passant quelles chances il a d'être accueilli comme un anachronisme par tous les esprits qui se targuent aujourd'hui de renouveler l'univers, c'est-à-dire par beaucoup de gens. Pour moi, il m'est apparu en le lisant qu'il y a beaucoup plus de vérité dans la rigueur dogmatique d'un tel ouvrage, que dans toutes les tentatives plus ou moins hasardeuses pour trouver une nouvelle et prétendue vérité sur l'homme. C'est justement pourquoi je regrette que l'auteur ait choisi ce titre plutôt qu'un autre qui, par exemple, se fût réclamé du grand modèle donné par Bossuet. Comme Bossuet, en effet, l'éminent professeur de l'Université d'Angers ne peut pas ne pas croire que l'histoire des hommes ne se déroule dans l'ordre d'un dessein providentiel. Mais comme tous les docteurs catholiques, il pense que ce dessein s'accomplit conformément à une philosophie' où^c/est l'homme, dans la liberté de sa coHscierice, qui correspond par ses actes aux intentions placées en lui. Point de caravane, par conséquent, point de force grégaire, mystérieusement issue des instincts et des foules, comme en imaginent volontiers les esprits qui méditent sur l'histoire, quand ils s'opposent à cette philosophie catholique. M. du Plessis nous dit que la présence de Dieu anime l'histoire des hommes mais c'est à travers la nature de l'homme, l'homme selon saint Thomas autant que selon Bossuet, non à travers une mystique collective comme celle qu'imagine, par exemple, M. Julien Benda, en prêtant au peuple français l'intelligence et l'énergie qu'il retire du même coup à un certain nombre d'hommes de France.

Ce que je viens de dire ressort de certaines pages du livre de M. du Plessis, qui appellerait par ailleurs bien d'autres commentaires. Nous n'avons pas ici le dessein de considérer dans son ensemble ce vaste ouvrage, qui n'échappe pas toujours aux défauts du genre c'est de si bien donner des raisons de tout dans l'univers, que le tableau paraît presque trop parfait. La seule issue de ce cadre où l'histoire enferme après coup le genre humain est, vers l'avenir, dans une vision quelque peu apocalyptique dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle est invérifiable. Le rôle de l'historien est assez beau sans qu'on y ajoute celui de prophète. Tenonsnous-en donc aux passages où l'historien tire, de l'histoire elle-même, sa justification, en même temps qu'il nous fournit le sens de la vie humaine, que tant d'esprits aujourd'hui s'épuisent à chercher.

Nous détacherons d'abord les lignes où M. du Plessis écrit

« La première force, le premier mouvement, la loi des lois de l'humanité, c'est la vie mais. bien entendu, la vie humaine. Ceux-là ne comprendront jamais rien à la caravane qui la


regardent et l'étudient sans vouloir mettre au- t cune différence entre elle et une troupe de [ bisons, un banc de sardines, un vol de canards ou une invasion de chenilles processionnaires. La multiplication des humains, parce que leur vie est humaine, a des suites transcendantes par rapport à la multiplication des animaux. » « Bien entendu », écrit M. du Plessis. Et cela devrait aller sans dire. Mais cela va encore mieux en le disant, car il faut ici remonter contre une erreur où sont tombés tous ceux qui ont cru retrouver la vérité de l'homme dans la nature ils n'ont pas pris garde que l'homme de la nature s'oppose à la nature de l'homme. Distinction que M. du Plessis rétablit fort utilement quand il écrit

« Les mouvements de l'histoire humaine ne sont donc pas engendrés, comme ceux de l'histoire animale, par le jeu souverain des forces extérieures. Ils ont au contraire pour commencement et pour fin l'asservissement de ces forces-là aux forces internes des âmes.

» L'homme serait le plus misérable des animaux s'il ne dominait la nature. La société, sans un pouvoir qui la domine, se dissout dans l'anarchie. La nation, dans la mesure où elle perd son indépendance et renonce à faire effort pour la reconquérir ou en conserver les reliques, bientôt se dénationalise. L'Etat ne demeure Etat que dans la mesure où il garde sa souveraineté. Individuelle chez l'animal, la lutte pour la vie est, en outre, sociale et politique chez les honunes. C'est une lutte pour la domination. Croissez, multipliez-vous, remplissez la terre, soumettez-la à votre empire il faut toujours ea revenir là. Que Dieu l'ait dit que Moïse ou quelque autre lui ait prêté cette parole que le récit de la Genèse soit allégorie humaine ou symbole divin ou témoignage révélé, dans tous les cas il met en lumière les instincts les plus profonds de notre nature, ses forces les plus puissantes et les destins essentiels de l'humanité. Il est le résumé incontestable de l'histoire.

On ne peut pas exprimer plus fortement que l'histoire est le propre de l'homme.

Donc, ceux qui renient l'histoire donnent leur démission de l'humain. Et c'est bien, au fond, à quoi nous assistons aujourd'hui. On ne saurait trop répéter, avec M. Thierry Maulnier, que la crise est dans l'homme. Dans l'homme tel qu'il se connaissait, aussi bien d'après la Genèse ou, comme nous disions plus haut, d'après saint Thomas, que d'après Aristote ou Virgile, pour rassembler sous quelques noms les éléments de cette connaissance millénaire l'homme, animal politique, comme M. du Plessis le rappelait ci-dessus. C'est de cet homme-là que notre temps a détruit en grande partie la notion. Et la crise de l'histoire est un des symptômes de cette destruction. (On pourrait ajouter que l'immense crise politique où se débat l'univers en est un autre, corrélatif au premier.) Seuls, quelques esprit* ont l'audace d'aller jusqu'au bout de ce bouleversement dans l'ordre politique, les révolutionnaires les plus avancés et les plus insensés dans l'ordre littéraire, les esprits qui croient vraiment à l'avènement d'un homme nouveau. Car c'est là qu'il faut en venir si l'on croit que doit s'accomplir cette révolution universelle que certains appellent et à laquelle tout le monde pense il s'agit d'inventer un homme tout différent de celui qui, jusqu'à présent, a fait l'objet de la philosophie, de l'histoire, de la littérature. Seulement, il est infiniment probable qu'une telle invention est du domaine d'imaginations jetées par l'orgueil dans des travaux en marge de la raison. En fait, l'homme ne change pas. Ce qui change, c'est l'idée qu'il se fait de lui-même, et dont il pàtit quand c'est une erreur assez grave et assez violente pour déranger l'ordre de sa nature. Comme la nature est la plus forte tôt ou tard, cet ordre se retrouvera un jour, et la « caravane humaine » reprendra son chemin. Mais ce sera peut-être après avoir traversé un désert de barbarie, en y laissant quelques ruines et quelques cadavres.

André Rousseaux.

Sur l'inspiration romanesque

Sous ce titre, M. Bernard Grasset vient de publier dans le Temps une fort intéressante chronique oit il rappelle ces phrases de Raymond Radiguet « Les vrais pressentiments se forment à des profondeurs que notre esprit ne visite pas. Aussi nous font-ils accomplir des actes que nous interprétons tout de travers. > Et M. Bernard Grasset écrit notamment

Ces êtres vivants que.sdnt lés personnages engen?drés par les véritables romanciers, ces événements qui les heurtèrent et qui se confondent dans notre esprit avec ceux de l'histoire, au point que nous voudrions connaître les lieux où ils se déroulèrent, ne doivent pas leur réalité à quelque reconstitution du réel, fût-elle la plus habile, mais à la seule émotion dfi l'écrivain. Voilà, selon nous, la grande vérité du roman l'émotion seule confère la vie, et non la reproduction, même servile, de la plus pathétique réalité. Je sais bien que de telles affirmations ne me feront pas des amis de ceux qui voient dans le roinan la simple relation d'événements que l'histoire m'aurait pas retenus, et qui se bornent à transcrire ce qui est à leur portée, sans même éprouver le besoin de braquer leur objectif hors de leur sphère habituelle, ni de ces voyageurs qui semblent n'attendre que de quelque dépassement une nouveauté qu'ils ne sauraient pourtant tirer que d'eux-mêmes, et que seule cette manière personnelle de se livrer qui s'appelle « le don pourrait nous apporter. Dépaysement c'est, selon moi, le mot le plus contraire au genre romanesque. Et par ce mot j'entends moins l'abandon par l'écrivain de ses paysages familiers qu'une façon d'abandon de lui-même, la vaine recherche hors de lui-même de l'inspiration. Un romancier ne se quitte jamais.

Puisque j'ai dû, au passage, parler de ces voyageurs dont le plus grand nombre auraient mieux fait de se borner à nous raconter leurs voyages, n'en ayant rapporté, en effet, que des images, je dois me défendre par avance contre ceux qui prétendraient que je nie tout ce que l'inspiration romanesque peut devoir à de nouveaux horizons. Or, je veux seuleincnt dire que nul roman ne tient son prix de paysages que l'écrivain abordait pour la première fois, de mœurs qui lui étaient inconnues, de façons d'aimer ou de haïr qui l'ont surpris, mais des échos que cf nouveautés éveillèrent dans son âme, plus précisément pour employer le mot si heureux d'Ibsen des « démons que ces nouveautés libérèrent en lui, et qui habitaient son esprit bien avant qu'il partit.

Ces «démons»' dont parle Ibsen, qu'est-ce d'au1re que la multitude des émotions et des besoins contradictoires qui divisent notre âme, les protagonistes de ce débat intérieur à quoi se ramène tout l'apport des lettres ?.

U ïfc SE OO NO ET L_'AUTRE

On sait que Le Lys Rouge fut le premier roman où Anatole France entreprît de pemdre les milieux que l'on est convenu d'appeler mondains. Il avait commencé de l'écrire sur la prière de Mme Arman de Caillavet en la compagnie de cette dévouée et persuasive Egérie, il avait accompli, avec ravissement, un long voyage à Florence; dans cette ville, en effet, se déroulerait l'intrigue subtile d'une œuvre qui ferait contraster les amours tourmentées des vivants avec la sérénité voluptueuse émanée de la « terre des morts ». L'auteur n'était pas sans inquiétude sur le sort de son livre ne décevrait-il pas des admirateurs habitués à une autre manière, à des peintures moins audacieuses ? Il fut tout de suite rassuré à peine Le Lys Rouge avait-il paru, au début de l'été de 1894, que lui arrivèrent, avec les approbations de la critique, les lettres émues ou enthousiastes de ses amis. Mme dé Caillavet recueillit pieusement les principales elle les fit relier en tête d'un- exemplaire du roman sur la couverture elle peignit une délicate miniature. Mme Pouquet a bien voulu ouvrir pour nous ce reliquaire qui, dans quelques jours, passera en vente avec d'autres précieux documents. Alexandre Dumas fils avait été tout de suite conquis par l'intérêt du « cas psychologique » autour duquel se groupaient les péripéties du roman il écrivit, pour en discuter avec lui, une longue lettre à A. France. Le Lys Rouge lui apparaissait « excellent d'un bout à l'autre » « Ce rôle de second,^ que nous avons tous plus ou moins joué dans la vie de plus ou moins de femmes, y est traité de main de maître. Les cœurs délicats d'hommes sont plus souvent appelés à être lé second que le premier. Pour être le premier; il faut quelquefois une audace, une brusquerie, une grossièreté que les autres n'ont pas; c'est ce qui permet souvent aux femmes de -dire au second, quand elles sont forcées d'avouer, cas bien rare « Je ne sais pas comment ça s'est fait. » La vérité, qu'elles ne savent parfois que longtemps après, c'est qu'elles ont plutôt été surprises que convaincues. Tout compte fait, je crois qu'elles n'aiment vraiment que le second. Quand on fait des bulles de savon avec une paille, il est bien rare que, soit qu'on ait pris trop d'eau, soit qu'on souffle trop fort, la première bulle ne tombe pas tout de suite. A la seconde, pour laquelle on a pris plus de précautions, la durée plus longue, la dimension plus grande, les couleurs plus belles. L'homme devrait donc préférer la situation de second, et c'est la préférable, en effet, quand on se croit le premier mais il y a toujours un Daniel Salomon qui, tout en déjeunant, met les pieds dans les plats, et alors le second ne voit plus que le premier toujours entre la femme et lui. La colère, le mépris, l'envie âcre de pardonner et de ressaisir son rêve, le besoin d'insulter ce qu'on adorait, le dégoût, et une ride

ROMAN EX RÉALISME

Les disputes littéraires1' feri'âissent sans cesse 1 de leurs cendres. « Querelle de l'Oronte », que- I relie do la « poésie pure », voilà quelques-uns des phénix ressuscités depuis la guerre, auxquels succède maintenant le dernier-né de la couvée naturaliste, le canard populiste. L'Ecole populiste, qui compte des romanciers de talent, comprend aussi des critiques qui professent une théorie du roman souvent exposée et réfutée au cours du dix-neuvième siècle et qui consiste à copier la réalité avec fidélité. L'imagination, voilà l'ennemi, disent-ils sans songer que la photographie et le cinéma nous procurent aujourd'hui l'exactitude à foison et poussent le romancier à chercher sa voie ailleurs que dans la reproduction littérale de la vérité. Cependant nos néo-naturalistes dénoncent les miroirs déformants, le dernier roman de Julien Green, Epaves, par exemple, ou telle partie de l'oeuvre de François Mauriac et de Georges Bernanos.

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Certains lecteurs prennent parti contre les romanciers qui ne sont pas étroitement réalistes en murmurant simplement « Mais, dans la vie réelle. » Qu'entendent-ils par « vie réelle » ? ? On n'a jamais pu le savoir.

Tt t

Dans une lettre à Louise Colet, Flaubert raconte qu'il s'est "rendu à un enterrement avec l'intention de recueillir de menues observations, de « découvrir de petits graviers ». Or, il revient tout décontenancé de ce qu'il a noté et entendu au cours d'une cérémonie où alternaient étrangement le burlesque et le tragique.

L'enterrement vu par Flaubert, tout en contrastes violents, possède-t-il moins de réalité que l'enterrement en grisaille dont ses voisins gardèrent le souvenir ? « Et dire, écrit-il, qu'on est toujours dupe, qu'on a beau se croire inventif, que la réalité vous écrase toujours. » Ainsi, à plus d'un chercheur de « petits graviers » de gros blocs peuvent tomber sur la tête car les excès de l'imagination pâlissent auprès des excès de cette fameuse « vie réelle ». Le chercheur de cailloux dira-t-il que les blocs sont faux et que le gravier seul reste vrai ? Essaiera-t-il de passer au tamis les rochers que précipite l'avalanche ?

i +

Il ne f aut jamais craindre d'être exagéré. Tous les très grands l'ont été. », remarque Flaubert, qui cite quelques noms d' « exagérateurs » célèbres Michel-Ange, Rabelais, Shakespeare, Molière. Le nom de Molière surprendra ceux qui n'ont jamais senti chez lui cette bizarre et secrète violence, ce « quelque chose de fou, de dur » que remarquait dernièrement Jean Cocteau (1). Avec l'aide du temps, en effet, le public finit toujours par flatter de la main l'artiste qu'il croyait d'abord enragé et qu'il voulait abattre ou museler on arrive à oublier la singularité inquiétante du génie, à l'apprécier comme un charmant talent de société. Molière, après plus de deux siècles de gloire (c'est-à-dire de dénaturation), passe aux yeux de beaucoup de gens pour le Clément Vautel de Louis XIV.

Flaubert a subi le même sort. On étonnerait certains de ses admirateurs si on leur citait quelques diatribes de cet écrivain dont les moustaches paraissent maintenant si rassurantes, si on leur apprenait que lorsqu'il décrivait l'empoisonnement d'Emma Bovary il avait le goût d'ar(1) Essai de critique indirecte,

Bernard Grasset,

AUTOUR ':Pf-<& ? ̃fr -̃~X~ S ROTJ&E»,

1-1 .b'.

de la femme qu'on n'avait pas encore vue et qu'on aperçoit 'tout à coup, font le reste. Elle n'avait pas cette ride-là au temps de l'autre il l'a eue plus jeune, plus fraîche, plus neuve elle ne peut plus donner ce qu'il a reçu d'elle et l'inévitable fossoyeur de la fosse commune des amours illégitimes arrive avec sa bêche et sa corde et l'éternité rêvée s'en va rejoindre les autres.

» Telles sont les réflexions, et bien d'autres dont je vous tiens quitte, que la lecture de votre remarquable livre m'a fait faire. J'ai revécu avec vous des morceaux de ma vie d'il y a longtemps. Votre dénouement est le vrai. Le seul que cette étude si précise puisse avoir. Quand la femme aimée et' respectée jusqu'alors n'a plus, pour reprendre celui qui l'aimait, et la respectait, que les arguments de sa chair, si puissants quand la confiance est complice, cette chair n'apparaît plus que comme celle de la dernière des filles. »,

Que de finesse dans l'amertume Et quels souvenirs Le Lys Rouge réveillait-il donc dans le cœur de Dumas en ces derniers mois de sa vie ? Sa lettre parut tellement jolie et pourquoi ne pas l'avouer tellement utile à Mme de Caillavet, que cette admiratrice avisée souhaita de la faire paraître ici même ou au Temps notre confrère l'imprima, avec l'aveu de son auteur, qui répondit ainsi au remerciement d'A. France ••'

« Mon cher ami, la lettre était un peu intime et familière pour être imprimée, mais c'était une preuve qu'elle était sincère et, du moment que ça vous faisait''plaisir, je n'ai pas hésité à me compromettre comme second. Il y a si longtemps que ça ne m'arriA'e plus » M. Eugène Lautier, cependant, écrivait, le 14 août, à A. France, une lettre bien ingénieusement ,perspicace; à l'auteur du roman en même temps (qu'à Dumas il reprochait une indulgence excessive à31 l'égard dé l'Eve insincère et subtile

« Je ne sais si les femmes vous comprendront et je crains qu'elles ne vous en veuillent. Pourtant, vous avez été indulgent. Ainsi, Robert Le Ménil n'était pas, je vous assure, le seul prédécesseur de Dechartre dans le cœur de Mme Martin-Bellème.ill yen avait eu un autre, ou d'autres. Le i 'premier » n'était pas, à coup sûr, ce grand garçon 'maigre, trop délicat physiquement et môraieriïent pour avoir, le « premier », emporté la place. Ensuite, l'aveu de Mme Martin, sauf Un détail sur le lieu de sa dernière rencontre avec Robert, est sincère et complet. Or, vous savez bien que les femmes défendent toujours leurs secrets pièce à pièce, et qu'il ne 'leur est pas possible de se livrer franchement, du premier coup, même devant l'évidence.

» Oui, vous avez été indulgent. Dumas l'a

senic dans la bouche et qu'il a rédigé sur la différence de l'hallucination et de la création poétique des remarqués précises qui prouvent qu'il connaissait l'une et l'autre. Ceux qui se méfient de l'imagination craignent-ils de découvrir jusqu'où peuvent plonger les racines d'un grand pouvoir romanesque ?

On a travesti Flaubert en prophète de ce réalisme qu'il détestait « On me croit épris du réel, écrit-il en 1856, tandis que je l'exècre. » Cette déclaration revient souvent sous sa plume sous des formes différentes. Il assure que Madame Bovarg n'a rien de vrai, que tout y est inventé, et l'année suivante, après avoir lu un roman d'Ernest Feydeau, il reprochera à son ami de ne pas suffisamment arranger et apprêter ses dialogues, car le dialogue, explique-t-il, ne doit pas se calquer sur les propos échangés dans la vie, ne représentant « pas plus la vérité vraie (absolue) que tout le reste ».

Ce qui ne signifie'pas que l'artiste doit exclure complètement la réalité il doit la considérer seulement, ainsi ^que Flaubert la définit à Tourgueniev, comme « un tremplin ». Les populistes, qui craignent de tomber les quatre fers en l'air, assurent qu'on ne doit pas quitter le tremplin. ̃•̃•

"I.1i a ~'>1;

Le roman non strictement réaliste admet e't transforme tour à'totir la réalité, mais ne se compose pas seulement d'une suite de faits bruts ou altérés par l'imagination. Aux parties purement narratives s'ajoutent des parties philosophiques ou mythiques, soit les réflexions de l'auteur, soit, s'il^pensc en poète, les déguisements plus ou moins fabuleux que prennent ses pensées. Comme JLes peintres primitifs emploient certains tons pour leur signification liturgique, le romancier soumis à quelque mythe choisit parfois une couleur non parce que l'endroit du monde la lui fournît mais parce que l'envers du monde la lui propose.

Epaves offre, à fcet égard, un assez bon exemple de roman non réaliste, de roman mythique si l'on considère avec attention non seulement les scènes principales du roman, mais encore certains épisodes secondaires et surtout les descriptions de lieux, on reste frappé, d'une part, de la précision réaliste de ces peintures tandis qu'on éprouve, d'autre part, un sourd malaise, comme si l'on apercevait à travers un élément différent de l'air les bords de la Seine, les arbres de Passy, la ville qu'on nous montre. Daniel de Foë emploie souvent dans ses livres un procédé de répétition qui, chez d'autres, exprimerait l'hésitation et chez lui, au contraire, crée la force de l'évocation il ne craint pas de revenir à plusieurs reprises sur ce qu'il a d'abord ébauché et impose, par plusieurs retours, ce que d'autres offrent d'emblée à l'attention. Cette méthode, réaliste en principe, se trouve employée souvent dans Epaves, mais chaque fois une touche subite, une notation inattendue nous font franchir la lisière qui sépare le Paris qui ,appartient à tout le monde du Paris de l'écrivain, le monde commun du monde Green ». D'abord nous croyons nous trouver devant 'un décor familier et innocent, puis nous sentons tout à coup qu'un souffle habite dans ces ruelles sournoises, qu'un regard nous épie de ces pierres inanimées.

Prenons quelques détails du récit et tâchons

été encore plus que vous. Ce qu'il a dit du se- cond plus aimé que le premier me semble une complaisance bien fâcheuse. Le croit-il ? Et qu'en sait-il ? Il a admirablement rappelé que toutes les femmes, quand elles avouent, disent « Je ne sais pas comment ça est arrivé. » Et il admet que cet oubli n'est pas feint, ou du moins exagéré. Je ne suis pas de cet avis les femmes « savent », presque toujours, « com» ment ça est arrivé. »

» Moins tendre et moins miséricordieux que l vous, Dumas a vu davantage, chez les Dechar- tre, « l'envie âcre de pardonner et de ressaisir » son rêve, le besoin d'insulter ce qu'on ado- » rait ». Mais, pour vous dispenser sans doute d'accabler ces pauvres femmes, vous avez fait de leur symbolique victime un être simple et tout d'une pièce. Votre dénouement coulait de source, dès lors. Il y avait toute l'intelligence dans Thaïs, il y a tout le cœur dans Le Lys Rouge. »

A peine apparus au jour, comme on le voit, les personnages d'A. France suscitaient la plus fine querelle de casuistique amoureuse Alphonse Daudet se contenta d'envoyer un témoignage éloquent dans sa sobriété de son écriture déjà altérée par « la douleur », il a tracé quelques lignes sur sa carte L'auteur de Sapho croyait avoir dit tout ce qui restait à dire sur la jalousie rétrospective, l'atroce et bizarre supplice inventé par les roumis mais vous êtes entré dans la chambre aux tortures et vous avez su y découvrir du nouveau et de l'inexploré en chevalets et en sanglots. Et comme tout cela est noblement exprimé Et quelle belle expérience de la femme »

De la Loire-Inférieure, où il se reposait à «Blanche-Couronne, par Savenay», J.-M. de Heredia écrivit, le 20 août, que ce Lys Rouge lui avait « parfumé l'âme » « Je ne crois pas, continuait-il que vous ayez jamais rien écrit de si profond. C'est un livré d'une sombre e douceur. » ̃

A côté de ces pages ornées de noms illustrés, Mme de Caillavet a placé une lettre que son auteur n'a pas signée, crainte « d'avoir l'air de quêter un autographe ». C'est « un philistin » à qui A. France « ne se souvient certainement pas d'avoir jadis serré la main » « Sachez seulement, lui confie-t-il, que, plus malheureux que Dechartre, il joint au même tourment le remords d'avoir déchiré un autre cœur innocent pour être tout entier à une comtesse Martin qu'au milieu des paroxysmes les plus violents il n'a jamais sentie à lui. Plus elle se donnait avec fureur, plus il la maudissait d'avoir pu être à l'autre »

Le second et l'autre, tel est, en somme, le sous-titre que ses premiers admirateurs s'accordaient à inscrire sous Le Lys Rouge la discussion si joliment commencée il y a trente-huit ans, qui la reprendra ?

Maurice Levaillant.

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de voir comment le phénomène s'accomplit. Lorsque Philippe remâche avec amertume .sa lâcheté soudain découverte et se promène longuement dans la nuit, vient un moment où les choses ne veulent' pas de lui, où le fleuve sans reflets, le ciel sans étoiles le repoussent, ainsi que « ce guerrier aveugle conduisant un cheval comme dans un songe » qui esquisse, à l'entrée du pont d'Iéna, un geste de bannissement. Lorsque, beaucoup plus tard, il se promène avec son fils sur la passerelle de Passy et contemple la Seine, cela est décrit d'abord du point de vue de Philippe et ensuite, si l'on peut dire, du point de vue de la Seine c'est le fleuve menaçant et bouillonnant dans l'ombre qui considère les deux passants, les emplit du bruit énorme de son roulement et semble les attirer à lui « Tout battait, tout palpitait, tout devenait fleuve l'homme et l'enfant sentaient dans leurs mains la douce et forte pulsation de la Seine, elle montait le long de leurs bras et se répandait dans leur corps comme un fluide tous deux, ils crispaient leurs doigts sur la barre d'appui, le ventre serré par le vertige, et pendant plusieurs secondes, le même désir et la même horreur les unirent sans qu'ils en eussent le soupçon. »

La Seine constitue le « champ magnétique » d'Epaves comme le chantier à charbons formait celui de Léviathan, mais (ellc ne possède pas à elle seule son étrange pouvoir l'impression de fantastique peut se communiquer au lecteur par la simple relation d'un accident domestique banal. Eliane se trouve au salon avec sa sœur Henriette, tandis qu'un rayon de soleil divise la pièce en deux mais Henriette vient d'échapper à un accident mortel et Eliane n'a pu s'empêcher, avec une émotion irrésistible, de réfléchir que, sa sœur morte, son beau-frère Philippe serait tombé à sa merci et qu'elle aurait pu l'épouser pensée presque homicide, qui la poursuit et peut l'amener à quelque geste dont elle s'épouvante obscurément, car elle veut rester bonne aussi, quand elle quitte la pièce en s'appuyant sur Henriette, on ne sait vers quel destin sanglant les deux sœurs se dirigent, l'incertitude de l'antique fatalité plane au-dessus d'elles dans cet appartement bourgeois et « lorsqu'elles traversèrent la bande de lumière qui coupait le salon en deux, on eût dit qu'elles passaient un fleuve ». Même mystère subit, même transsubstantiation redoutable lorsque Eliane, qu'on vient de prendre par méprise pour la femme de Philippe, s'absorbe dans une joie sans bornes (comme si la véritable épouse n'existait plus) et, distraite, renverse son verre sur la nappe le vin qui coule l'effraie comme le ferait le sang même de cette soeur qu'elle tue sans cesse en rêve malgré elle. J

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Sans doute la nature intime du mythe, chez Julien Green, reste-t-elle plongée en grande partie dans une ombre épaisse. Impossible de lire dans cette œuvre un message explicite, ou indirect comme chez François Mauriac (voyez comme l'admirable monstre du Nœud de vipères soupire à ses moments perdus après le ciel), et' l'on risquerait de se tromper en prêtant à l'auteur le dessein de montrer un « monde sans la grâce ». Cette œuvre se présente comme une musique sans livret, mais cela ne l'empêche pas de garder, enfouie au creux d'elle-même, sa signification particulière.

Comme livret », de Julien Green, nous con-

naissons seulement le « Pamphlet contre les catholiques de France », cinquante pages, les premières publiées. On ne peut rattacher honnêtement Léviathan ou Adrienne Mesurât à cet opuscule déjà lointain, sinon pour voir dans les romans (dans Epaves surtout) et dans le petit essai un vaste pamphlet contre la tiédeur. Dans Epaves, en effet, le héros n'est plus un forcené comme dans les livres antérieurs, mais un homme dont le drame consiste à être la négation même d'un « personnage de Green ». Seule, Eliane ressemble aux personnages précédents bien qu'elle finisse par remporter une espèce de victoire. Le paroxysme n'aboutit pas ici à la catastrophe, mais à une adaptation. La solitude, cependant, reste aussi profonde autour des uns et des autres chaque personnage se trouve enfermé dans le cercle de Popilius et on ne voit pas comment il pourrait en sortir. La passion brûle dans cette solitude comme le feu dans le désert, et, s'il n'y a pas de feu, le désert ne nous offre plus que le spectacle du pur néant, comme l'âme vide de Phi"lippe.

« La mélancolie antique, observait Flaubert me semble plus profonde que celle des modernes, qui sous-entendent tous plus ou moins l'immortalité au delà du trou noir. Mais, pour les anciens, ce trou noir était l'infini même leurs rêves se dessinent et passent sur un fond d'ébène immuable. » Il semble que la condition humaine inspire à l'auteur d'Epaues des sentiments mélangés où entre, avec le culte de l'intensité, un peu de la mélancolie antique, et c'est peut-être pourquoi on aperçoit toujours, derrière ses créatures couvertes de sang et de fumée, un fond d'ébène immuable.

Robert de Saint Jean.

EN MARGE D'UN CINQUANTENAIRE

Le télescope de Mme de Balzac La. -figure est célèbre, de celle qui devint la femme d'Honoré de Balzac à si peu de temps de la fin du romancier. L'auteur de La Comédie Humaine avait passionnément désiré 'cette union, conclusion logique d'une intimité grande. Conclusion et ensemble continuation, rebondissement. Mais il mourait après quelque deux mois de mariage.

Nous pourrions tracer le portrait d'EVeline, comtesse Rzewuska, veuve du comte Hanski, rappeler, qu'elle resta la parfaite gardienne du souvenir da Balzac, jusqu'au moment où, âgée de soixante-dixsept ans, elle mourut elle-même, et dans la maison; où Balzac s'était éteint, cette maison si pleine de tout ce qui en faisait l'atmosphère. lâchons le mot balzacienne. Mais nous préférons d'évoquer un épi-» sode qui montre quelle volonté animait Mme de Balzac. Elle décéda le 10 avril 1882. Remontons à! 1872.

C'était au lendemain de la guerre franco-allemande et le gouvernement -allemand avait envoyé au Ministère de l'Intérieur, à Paris, un certain nombre de caisses contenant des objets actions de chemins de fer, argenterie, monnaie d'or, bijouxy montres sinon pendules. trouvés dans les environs de Paris pendant les hostilités. Tel employé supérieur du Ministère fut chargé de rechercher les propriétaires de ces divers objets, aux fins de les leur restituer. Or, parmi ces objets, il y avait un télescope. Un grand télescope, trouvé dans la maison de campagne de Mme de Balzac, à Villeneuve-Saint-Georges, maison aujourd'hui la mairie.

«' Par respect pour le nom qu'elle portait, a relaté l'employé en question dans une note qu'il rédigea plus tard beaucoup plus tard, et Mme de Balzac étant morte au lieu de mander cette dame au Ministère de l'Intérieur je me présentai chez elle.

» En apprenant que je n'avais qu'un télescope à' lui rendre, elle s'indigna contre les Prussiens, refusant de rien accepter de ces pillards, de ces voleurs. Après quelques observations de ma part, ello fit venir sa fille, son gendre et M. Gigoux, peint tre, un ami de la maison, qui tinrent conseil. » Le lendemain, je revins chez Mme de Balzac. Le conseil se réunit de nouveau et décida qu'on reprendrait le télescope, quoique les Prussiens fussent des pillards et des voleurs. »

Etait-ce aussi l'avis de feu Balzac, dn.-i'j le buste, placé sur la cheminée, paraissait suivre la discussion ? En tout cas l'employé du Ministère se retira avec satisfaction ce diable de télescope l'embarrassait fort.

Mais, le surlendemain, Mme de Balzac écrivait ait malheureux la lettre que voici

« A M. X. an Ministère de l'Intérieur, Paris. » Paris, 20 août 1872.

» Monsieur,

» Permettez-moi, avant tout, de vous remercier de la courtoisie avec laquelle vous avez bien voulu me dispenser de venir reconnaître en personne la restitution que vent bien me faire l'Allemagne. Si vous 'aviez été tnoins aimable, faurais pu croire que mon âge et mes infirmités reculeraient devant la fatigue d'une pareille entreprise, et je veux être sûre moi-même que ce n'est par aucun motif f personnel mais que c'est avec la conviction d'un principe à la fois général et particulier, par le seul sentiment du devoir enfin, que je refuse cette restitution. »

Car Mme de Balzac refusait le télescope, et elle précisait pour quelle raison

« Du reste, je ne veux pas me faire plus héroïque que je ne suis. Peut-être, si on m'avait rendu mes livres, mes tableaux, mon argenterie, etc., enfin tout ce qu'on n'a pas brisé et ruiné sur place, n'aurais-je pas refusé si aisément. Mais comme je ne puis ni réparer mes pertes ni me remeubler avec un télescope, je renvoie le mien au gouvernement allemand, avec la déclaration ci-incluse, que je crois modérée après tout ce que j'ai souf fert de la part de ces monstres.

» Recevez encore une fois, monsieur, tous mes remerciements avec l'expression de mes sentiments tes plus distingués. • » E. DE BALZAC. »

Une déclaration, disait-elle. Mais en tête de celle-ci elle avait mis

« Protestation »

Et ce texte suivait ,̃, « Je n'accepte pas la restitution de mon télescope par le gouvernement allemand. Elle est dérisoire, après les dévastations de ma propriété à Villéneuve-Saint-Georges. J'ai remis ma cause entre les mains de la Justice divine, en lui demandant, pour toute satisfaction, le triomphe du bien sur la terre et le châtiment des méchants qui sont ses ennemis comme les nôtres.

» E. DE BALZAC.

» Paris, 20 août 1872.

» 22, rue Balzac (1), faubourg St-Honoré.» Qu'est devenu le télescope de Mme de Balzac ? 'l Où est-il présentement ? En quel musée de Berlin ? 'l En quelles mains ? Qui nous dira où trouver le télescope dont Eveline de Balzac repoussa avec dignité la restitution ?

Gaston Picard.

(1) Anciennement rue Portuoée,


LECTURES FRANCAISES QUELQUES REVUES

Le passé est le plus tyrannique des maîtres il ennoblit les lieux privilégiés dont il a pris possession mais il les veut tout à lui. Le balustre d'or qu'une touchante piété dressa, près de l'église d'Annecy, autour du petit espace de sol où 'le destin ménagea une rencontre fameuse, certains délicats souhaiteraient qu'on en munît l'enceinte de telle ou telle cité consacrée par de grands souvenirs au-devant l'on graverait dans le marbre « Défense au présent d'entrer » Les bruits vains du monde s'arrêteraient à distance respectueuse. Seuls, quelques pèlerins, choisis pour leur zèle ou leur, érudition, auraient droit de pénétrer entre les murs antiques à pied ou à cheval, comme disent les enseignes des auberges d'autrefois. Fi des automobiles Foin des ondes électriques par qui tout l'univers est, à chaque instant, présent dans tout l'univers Arrière les avions, voire les chemins de fer 1

̃•

LA VIE DE VENISE

Ces imprécations ne seraient-elles pas approuvées, s'ils pouvaient les entendre, par quelques romantiques qui poussèrent jusqu'au fanatisme leur dévotion envers Venise ? M. Daniel-Rops ne serait pas éloigné de le croire il vient de passer, sinon le carnaval, au moins quelques jours de loisir dans la cité des Doges en rendant compte de ses impressions et de ses méditations dans le Correspondant, il ne craint pas de protester contre « la débauche du romantisme » du romantisme livresque, s'entend « qui coule à flots sur cette ville illustre. Mme de Staël, la première, déclara qu' « un sentiment de tristesse s'empare de l'imagination en entrant à Venise. » Byron vint ensuite, Byron, grand corrupteur des âmes poétiques, et donc grand délinquant aux regards du terrible accusateur que devient M. DanielRops et puis, « le couple Sand-Musset », redoutable encore moins par lui-même que par les « historiens qui ont donné à soa aventure un sens littéraire » enfin. Barrés,'1 de qui l'accent complète une phrase'1 mélodieuse commencée par Childe Harold et René ». Il a composé la symphonie sur « la mort de Venise » dont les autres ont fourni les thèmes et les premiers accords. Lui et eux n'ont vénéré dans Venise que ses souvenirs ils l'ont sacrée capitale des ruines et de la mélancolie moderne. Leur culte, affirme M. Daniel-Rops, était exclusif et maladroit. Venise n'est pas morte elle revit

Les villes qui sont des musées, et uniquement cela, me font penser à des femmes vieillies dans des -trafics honteux. Je sais, comme un chacun, chérir les souvenirs artistiques et les splendeurs délabrées, à condition qu'on ne leur sacrifie pas tout. Le pont de fer de l'Académie, sur le Grand Canal, pourrait être moins laid, mais on comprend bien qu'il était nécessaire. Le croiseur qui stationne devant Saint-Georges-Majeur, et les longs-courriers hollandais de la Giudecca ne me choquent point. Ils sont dans le vrai, les riches Vénitiens qui, aux poteaux de leurs palais, sur le canal, amarrent des canots automobiles d'acajou, et non plus des gondoles. Les Italiens qui ont, depuis plusieurs années, refusé d'être considérés comme de simples gardiens de musée, ont eu entièrement raison. Ce n'est pas en les mettant en bocal qu'on demeure fidèle à des traditions historiques le danger de l'histoire, c'est d'être mal entendue, et de s'opposer à la vie. Venise, importante escale pour les lignes d'aviation, centre de constructions navales, me fait comprendre Venise commerçante, Venise coloniale de jadis.

Au reste, la Venise que les romantiques ont aimée, et peut-être déformée à la mesure de leur admiration un peu maladive, n'était-elle point déjà une ville de décadence ? M. DanielRops prouve, en résumant à larges traits son histoire, que la cité née des eaux connut sa force et son apogée aux beaux siècles du moyen âge elle s'enlisa ensuite dans le luxe et les plaisirs. L'auteur du « Monde sans âme » s'emploie à démontrer que l'absence d'une âme entraîna sa dégénérescence et sa chute. Un siècle nouveau lui rend une vie neuve, accordée à la vie moderne. Il n'est cependant pas nécessaire d'aller bien loin pour retrouver les suggestions de la tristesse « à dix kilomètres de la ville, vers le Nord », M. Daniel-Rops médite, avec la même ardeur sombre dont s'enchantait Barrès, devant la perspective des lagunes mortes que rompt « l'île solitaire de San Francesco del Deserto » où « il n'y a rien qu'un couvent ». C'est en vain, on le voit, que M. Daniel-Rops voulait exorciser le fantôme du romantisme qui plane sUr Venise parmi les transformations introduites par l'activité moderne dans la ville qui fut, au milieu du dernier siècle, pleine de silence et de langueur, il le retrouve partout, invisible et présent. Mais la beauté du passé se concilie fort harmonieusement avec les séductions de l'avenir traditions et innovations composent à Venise un charme multiple et nouveau dont M. Henri de Régnier a traduit l'enchantement. Les romantiques eurent tort de se lamenter sur la mort de la ville elle continue de vivre.

Feuilleton de FIGARO du 28 mai 1932 (20)

CIMARRON

ROMAN

CHAPITRE VII

(Suite)

Mais, Yancey, c'est le progrès. Il faut bien que le pays finisse par se peupler.

Oui, mais pas si vite. Il n'y a jamais eu d'exemple comme celui-là. Il a toujours fallu des années, des siècles même pour coloniser et peupler de vastes contrées. Mais ici tout s'est fait en un ins` tant. Tu le sais aussi bien que moi un jour, la ̃«'jv-i.' prairie déserte, le lendemain des villes naissantes. Les cow-boys ont été entraînés par le tourbillon, comment ne le comprends-tu pas? 2

Autrefois, de lointaines cabanes se profilaient à l'horizon aujourd'hui, des épiceries s'élèvent sur les anciennes pistes de buffles. Ils sont devenus fous, je te dis. Ils ne pouvaient pas se battre contre !e progrès, mais ils pouvaient se venger sur ceux qui avaient volé leur monde, qui l'avaient déchiré en petits morceaux et qui l'avaient sali.

Mais tu es fou Tu prends parti pour les crianinels, les assassins et les bandits ? J'ai honte- de toi tu me fais peur; tu ne vaux pas mieux qu'eux l

Allons, allons, Sabra pas de drame. Laissemoi ça, c'est ma partie. Le Gosse est un brigand, c'est entendu. Il n'y en a pas de pire, et je l'aurai un jour ou l'autre. Mais il ne tue jamais sans y être contraint. Quand il vole une banque ou quand il arrête un train, bon Dieu, c'est en plein jour, avec cent pistolets contre lui. Il court son risque. Il ne tire jamais par. derrière. Son adversaire a une

AVEZ-VOUS LU « INDIANA » ?

George Sand lorsqu'elle y arriva, au mois de janvier 1884, en compagnie de Musset, nourrissait dans son cœur, déjà déçu par un amour trop exigeant, le même désespoir avide et inquiet qu'elle avait attribué à Indiana. On pouvait, ces jours-ci, célébrer le centenaire du roman son premier roman auquel le nom de cette héroïne désabusée fournit un titre plein de suggestions poétiques. Indiana, œuvre trop oubliée, parut le 19 mai 1832 Mme Harlor souligne l'intérêt de cette date dans une étude fort curieuse du Mercure de France elle montre comment ce premier livre, où l'auteur avait versé tant de souvenirs et de rêves, retentit profondément dans les âmes troublées. Dès le 24 mai, le Figaro lui consacrait un article anonyme, dû probablement à la plume d'Henri de Latouche on y définissait Indiana comme « un livre qui parle à l'âme et au cœur », qui contient « l'histoire de la passion moderne ». Le 14 juin, A. de Musset, qui ne devait connaître l'auteur qu'un an plus tard, vantait, dans un feuilleton du Temps, l'œuvre de « Monsieur Sand » il y admire « une analyse morale, très distinguée », en particulier celle « du séducteur, de l'inconstant » il y signale « un sentiment profondément vrai des douleurs et des turpitudes morales de l'époque » une sorte de pressentiment l'avertissait-elle du prix qu'il paierait bientôt la noblesse et l'indépendance de la passion ? Sainte-Beuve, enfin, le 5 octobre, jetait aux abonnés du National une interrogation et un conseil « Avez-vous lu Indiana ? Lisez donc Indiana » II justifiait l'une et l'autre par 'l'expression d'un enthousiasme que ne dut point dépasser celui de La Fontaine lorsqu'il lut Baruch

Dès qu'en ouvrant le livre, on s'est vu introduit dans un monde vrai, vivant, nôtre, à cent lieues des scènes historiques et des lambeaux de moyen âge dont tant de faiseurs nous ont repus. quand on a trouvé des mœurs, des personnages comme il en existe autour de nous, un langage naturel, des scènes d'un encadrement familier, des passions violentes, non communes, mais sincèrement éprouvées ou observées, et que plus d'un profil entrevu, plus d'une aventure ébauchée, les situations qu'on rêve, celles qu'on regrette ou qu'on déplore, se ranimèrent pour nous et se composèrent à nos yeux dans un émouvant tableau, autour d'une romanesque mais non imaginaire créature, alors on s'est laissé aller à aimer le livre, à en dévorer les pages et à le conseiller aux autres sur la foi de son impérieuse émotion.

Rien ne manqua au succès du roman. Mme Harlor conte qu'un « médecin romanesque », le docteur Bancal, « et sa maîtresse, Madeleine Delaunay, une femme mariée », décidèrent de se tuer ensemble après avoir lu Indiana ils cherchèrent en vain, pour s'y précipiter, une cascade semblable à celle du roman, puis recoururent au poison et au bistouri « Madeleine Delaunay succomba le docteur Bancal manqua son suicide. » Son procès fit une réclame imprévue à'la jeune romancière. Elle entra, du même coup, dans le scandale et dans la gloire. Les âmes passionnées s'enflammèrent pour son héroïne, la créole aux grandes boucles brunes, au nom exotique que d'aspirations vagues et ardentes Indiana dirigea vers l'inaccessible paradis des Indes imaginaires ? 7

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;1 trésors de l>inde' Vers ce paradis, M,, Paul Morand, infatigable pèlerin, a porté son observation perspicace et souvent impitoyable il a visité le Pérou, la Bolivie, il est monté jusqu'aux sommets effrayants des Andes où, sans doute, naquit, bien avant la nôtre, une des plus antiques civilisations une des plus effrayantes aussi. Les pages qu'il a rapportées de cette nouvelle exploration à travers des paysages et des âmes, et qu'il publie, sous le titre d' « Air indien » dans la Revue des Deux Mondes, sont mieux qu'une simple relation de voyage une symphonie de couleurs et d'émotions. Loin des villes, sur les hauts plateaux, parmi « la confédération de volcans qui protège Arequipa », on peut admirer en liberté les lamas « aux yeux languissants et mouillés », animaux dont les ancêtres furent jadis sacrés, parce qu'ils « appartenaient au Soleil » et, près d'eux, et comme eux amis de « la solitude et du dénuement », cet exemplaire d'une race âgée de plusieurs milliers d'années, « l'Indien, leur frère » De ces Andes, il est le plus ancien occupant les conquérants du Grand Chimu, les dynasties incas, les hidalgos barbus sur leurs chevaux bardés de fer, le miel ou le fouet jésuites, les généraux politiciens, les pionniers anglais, les commis-voyageurs en camelote allemande, les hommes-volants américain; tout a passé et. passera sur. lui sans laisser de traces. Les tortures, le travail des, mines, les exactions ni les hauts salaires n'ont eu raison de lui. Certes, il n'a jamais été le bon sauvage qu'ont décrit nos philosophes larmoyants il n'a jamais incarné la jeunesse du monde on le sent, au contraire, témoin d'époques disparues, aussi arriéré que les tribus mélanésiennes ou polynésiennes, isolé par l'altitude comme elles par la

chance. Généralement ils sont trois ou quatre contre cinquante. Il a été élevé sans règle et sans loi. C'est un meurtrier maintenant, et il mourra avec ses bottes, d'un coup de pistolet. Mais l'homme qui l'a engendré n'a pas à rougir de lui il n'y a rien de vil chez le Gosse

Pendant une affreuse seconde des doigts d'acier serrèrent le cœur de Sabra et l'empêchèrent de battre. Pâle et défaite, elle chercha les yeux de son mari. Les murmures de Wichita, les racontars du Kansas bourdonnèrent à ses oreilles. Mais le visage de Yancey était pur et exalté comme celui d'un apôtre. Les doigts d'acier relâchèrent leur étreinte. Mais les hommes qui ont tué Pegler, pourquoi sont-ils différents ou pires ?

Ce sont des hyènes, d'immondes chacals, payés par de lâches politiciens.

Mais pourquoi? pourquoi?

Parce que Pegler avait la même idée que moi, qu'il y a ici une chance de faire quelque chose de bien et de propre, dès le début. Vivre et laisser vivre favoriser une saine et claire politique au lieu de la saloperie qui nous entoure instaurer une manière nouvelle de penser, qui ne soit pas étroite, bigote et pourrie comme les autres. Ici tout est nouveau, tout est à faire et on peut y arriver. Il n'y a jamais eu une occasion pareille. Nous pouvons faire un modèle de ce pays d'Oklahoma en profitant des erreurs des autres pionniers. La Nouvelle-Angleterre, la Californie, le Mid-West, ils sont tous retombés dans l'ornière de la sale politique, de sales villes, de sales monuments, et de sales mentalités.

Il était reparti. Sabra impatientée l'arrêta. Mais Pegler ? Que vient-il faire dans la question. Pegler ?

Elle détestait ce nom. Elle détestait ce cadavre qui venait torpiller leur nouvelle existence et menaçait de la détruire.

J'ai vu un exemplaire de son journal. II l'avait appelé L'Ere Nouvelle, le pauvre bougre. Il citait des noms et il ébauchait une politique dans le genre de celle que je viens de te décrire. Il -accusait le gouyernement d'avoir yplé les Indiens, il accusait les

mer une fin et non un ^commencement. A contetnpler l'Indien, on a cet indéfinissable malaise d'éternité que "donne seule TÂsie.

Il a ses traditions, ete ses secrets peut-être. Près de Cuzco, « le-mombril de l'Amérique et sa plus vieille ville », M. Paul Morand put admirer la forteresse indienne aux murs de granit, dernier refuge du dernier souverain inca, et peut-être abri toujours mystérieux de ses trésors perdus. Pizarre, pour la rançon de ce vaincu, avait exigé qu'on remplît « d'or la chambre du Soleil jusqu'à la hauteur qu'atteignaient les rayons de l'astre ». Mais il fit étrangler son prisonnier avant que la marée métallique ne fût montée jusqu'à Tétiage convenu Aussitôt, par un contre-ordre aussi mystérieusement rapide que l'avait été l'ordre du malheureux roi, les trésors provinciaux qui s'acheminaient vers Cuzco s'arrêtèrent et disparurent, précipités au fond des lacs ou cachés dans les montagnes. Le Pérou garde encore .ce secret que les tortures de l'Inquisition ne" réussirent pas arracher aux Indiens. Pizarre dut se borner au pillage les statues d'or pesant plusieurs tonnes, la vaisselle d'or, les arbres d'or du Temple et les oiseaux d'or qui chantaient, les serpents et les sauterelles d'or, toute la nature commentée en matières précieuses et les colliers d'émeraude de l'Inca, composés chacun de cinquante-deux pierres plus grosses que des œufs de pigeon, furent donc entassés sur la grande place de Cuzco. Mais ce qui échappa aux Espagnols dépassait san,s doute encore le butin qu'emportèrent les galions..

Sous les rocs de granit mais à quel endroit ? la terre des Andes, ainsi, a des entrailles d'or. Un mot suffirait pour qu'on les mît à nu cet Indien qui passe, drapé de laine et mâchant la coca, connaît peut-être le mot qu'il hérita de. ses. pères; mais il va droit, muet, et pauvre la race, en lui, se résigne et se tait. Quel symbole et quelle leçon dans cette taciturnité 1

.i;> M. L.

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P.-S. A lire, dans le numéro spécial que l'Illustration vient dé consacrer à la vie et à la mort de Paul Doùmèr, un émouvant et pittoresque article où M. Paul-Emile Cadilhac évoque la jeunesse laborieuse du regretté Président il a retrouvé l'humble atelier de la rue de T.urenne. où, de 1870 à ,1^76* celui-ci fit son apprentissage de graveur enïmédailles parvenu,au faîte des honneurs* l'ancien-apprenti y revint plusieurs fois.

LES LIVRES DU JOUR

MARIE-DES-ANGOISSES

Par Marcel Prévost, (Editions de France) LES TUILERIES SOUS LE SECOND EMPIRE Par Jacques Boulenger (Calmann-Lévy) Marie-des-Angoisse§ n.'qst pas un pur roman, et M. Marcel Prévost a souvent, écouté la voix des souvenirs en écrivant ces .nerveuses, colorées et mélancoliques où soi admirable talent, qui se renouvelle sans cesse, nous apparaît sous un jour que nous ne soupçonnions pas. Psychologue puissant qui depuis déjà tant d'années Le Scorpion n'at-il pas été publié en 1887 ? se penche sur les multiples secrets de l'âme, observateur épris des questions les plus délicates à résoudre, à une époque surtout où le cœur féminin ne se livrait pas avec notre actuelle spontanéité, M. Marcel Prévost tient à honneur d'étudier les problèmes sentimentaux que nul avant lui n'a effleurés. Il puise à pleines mains dans ce vaste réservoir de la vie, mêlant adroitement la vérité à la fiction il est romancier, et jamais récit ne fut mené avec cette habileté, avec ce souci de la mesure e^ du pittoresque qui fait de Marie-des-Angoisses up livre prenant grâce à son côté romanesque et grâce aussi à cette sensibilité que nous découvrons davantage dans certains chapitres évocateurs des horizons harmonieux de la Gascogne, le pays de Montluc, de Henri IV et de d'Artagnan.

C'est dans un manoir de Gascogne que Marie-desAngoisses, une jeune veuve d'origine espagnole son nom exact est Maria de las Angustias, allusion aux souffrances de la mère du Christ, le vendredi saint se venge de la marquise de Quersac, sa belle-mère, qui, à dem/ paralysée, incapable de prononcer une parole, assiste au scandale quotidien de voir en face 'd'elle, à sa propre table, l'intendant du domaine, l'homme de confiance de Marie-des-Angoisses, Paco, qui est aussi son amant. Pourquoi ce drame? Quand elle a épousé un camarade de son frère, Ramon, le séduisant Jean de Quersac, Marie était en droit de se dire qu'elle possédait le bonheur complef.tlVIais jalouse de sa bellefille la marquise, qui avait eu jadis des succès à la cour des Tuileries, se hâte de ruiner le nouveau ménage en incitant son fils à prendre des maîtresses, et le malheureux; poussé dans la débauche, finit par rouler dans 'les' 'pires bas-fonds et meurt dans une rixe entre lés bras d'une fille à matelots. D'où la haine de Marie-des-Angoisses. Là-bas, en Espagne, Ramon, devenu Jésuite, accourt pour remédier à cette situation et sauver sa sœur des griffes du « Malin ». Malgré le temps écoulé, Ramon n'a pap, publié^ son condisciple du collège Tivoli, à Bordeaux, l'auteur .de.cç^, livre, et un soir il 'frappe à la porte de la gentilhommière que celui-ci habite aux environs de Nérac. Entrevue poignante. Le prêtre avoue sa détresse et demande à son ami de se rendre auprès d'Angustias. La démarche réussit et,fuand il est dans la place, le témoin s'aperçoit vite<tjùe le mal se réduit à l'attitude d'Angustias jen^ers ila marquise douairière

colons de les tromper. Il -expliquait comment ces malheureux se procuraient du whisky et comment, malgré l'interdiction, i|s, eiaient détroussés de leurs pensions.

Oh Yancey, encore tes Indiens Tu en parles toujours comme s'ils avaient de l'importance. Le plus tôt ils auront disparu et le mieux ça vaudra. Sales, voleurs, paresseux, quoi sont-ils bons ? Ils ne veulent pas travailler,1 tu l'as dit toi-même. Ils s'accroupissent pour mieux pourrir.

J'ai déjà essayé de t'expliquer, reprit Yancey gentiment les blancs ne doivent pas faire des choses pareilles à d'inbffènsifs.

-r- Et alors ils l'ont tué? interrompit Sabra, revenant à son idée, et ils te tueront aussi. Oh! Yancey. Je t'en prie. Je t'en supplie. Je ne veux pas être une colonisatrice. Je le croyais, mais ce n'est pas vrai, je ne peux pas changer les choses. Je les aimais telles qu'elles étaient, paisibles et confortables. Laisse-les donc tranquilles, je ne veux pas vivre dans un pays modèle. Chéri, chéri, pourquoi ne pas en faire une ville comme Wichita. Avec des arbres. Desï gens sociables. Qui ne se tuent pas toute la journée, une église. une école pour Cim?. ,r

Le visage qu'elle adorait était devenu un masque de pierre. Les yeux couleur d'océan avaient pris une teinte d'ardoise et ils étaient comme elle les avait déjà vus froids, résolus, implacables. C'est bon. Retournes-y, retourne à tes arbres, à tes églises, à tes visites, à ton rosbif du dimanche et à toute ta sacrée famille de petits maîtres et de momies, mais va-t'en seule, moi je reste ici. Et quand j'aurai -trouvé l'homme qui a tué Pegler, je publierai son nom et, s'il est encore en vie à ce moment-là, je le traînerai devant les juges et je le ferai pendre à tin arbre. Et si je ne le fais pas, c'est que je ne serai plus en vie moi-même. t

Mon Dieu gémit Sabra en s'écroulant comme une loque dans les bras de, Yancey. Mais ces bras tout à coup n'étaient plus un refuge ni un abri. Il la déposa sur une chaise avec une tendre fermeté, traversa le bureau et disparut dans la large rue rouge. T ?:|à,- Hhni/

le reste n'est qu'apparence et Paco n'a jamais franchi le seuil de la chambre de Marie.

Emmenée par Ramon, Marie-des-Angoisses se retire dans un couvent, non loin de Tolède elle priera. elle expiera.

Dans sa solitude, chassera-t-elle de son esprit le romancier déjà célèbre, l'envoyé de Ramon qu'elle accueillit à Qucrsac et dont elle écouta les accents persuasifs ? Peut-être qu'à ce moment la destinée de l'un et de l'autre était à un tournant. un simple mot, un simple geste. Seulement Ramon n'aurait pas permis.

Dans l'oeuvre considérable de M. Marcel Prévost, Marie-des-Angoisses est un livre à part, qui tire sa physionomie particulière de causes étrangères à sa composition. Marie-des-Ahgoîsses est le fruit de méditations qui appartiennent à un cercle d'idées d'ordre privé. M. Marcel Prévost a jeté beaucoup de soi dans ce roman nous le regardons agir en sa double qualité d'écrivain il nous indique sa méthode de travail et de propriétaire rural. La jolie lumière de l'Albretse joue dans les branches d,es tilleuls de la tçrrasse où Ramon et lui s'entretiennent par ce matin calme. Et que de détails circonstanciés sur lesquels M. Marcel Prévost s'attarde à plaisir. Que de types le maire de Mas-sur-Baïsse, par exemple sur lesquels je serais tenté de mettre un nom. Nul ne connaît/comme M. Marcel Prévost, la valeur de nos rêves. ̃̃

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Dans le cadre sévère de Quersac, la marquise douairière, abîmée dans ses pensées, continuera-telle pendant de longues années encore à évoluer au milieu des ombres de la « fête impériale »? Ce règne de Napoléon III, dans tout ce qui concerne les Tuileries, l'érudition élégante et intelligente de M. Jacques Boulenger le reconstitue à nos yeux en ressuscitant les fastes de ce palais qui, né du caprice de Catherine de Médicis soucieuse d'occuper des artisans, « surtout des massons et architectes », selon Brantôme, et désireuse aussi de s'éloigner de l'hôtel des Tournelles devait, après trois sièclles, périr, en mars 1871, dans les flammes des incendies de la Commune.

S'amusait-on aux Tuileries où rôdaient tant de fantômes ? Non, l'ennui gagnait tout le monde, et l'impératrice, superstitieuse au suprême degré, était hantée par la mémoire de Marie-Antoinette à qui elle avait voué une sorte de culte. Quant à l'empereur, « son regard de chauve-souris », saisi de façon troublante dans le fameux portrait d'Hippolyte Flandrin, se posait lentement sur ces mu• vailles qui, i. aux heures de- yi-ctoiae, avait entendu.les paroles enthousiastes l'Aigle, et- Napoléon. JJI avait l'air de toujours! marcher; dans dn songe. Pourtant, autour du couple, impérial prisonnier de l'étiquette, que de cérémonies, que de commérages de Cour, que de petitesses alliées à des dévouements sans bornes

M. Jacques Boulenger nous sert de guide à travers le dédale des appartements des Tuileries, demeure incommode, dépourvue de confort, aux pièces mal distribuées, souvent mal éclairées et médiocrement chauffées. Quelques-uns des salons d'apparat avaient néanmoins de l'allure l'immense salle des Maréchaux avec ses six fenêtres sur le Carrousel et sur le jardin, la salle du Premier Consul, la salle du Trône. Une nuée d'officiers de la Maison Impériale, chambellans, écuyers, aides de camp, préfets du Palais peuplaient les Tuileries où l'on se heurtait à chaque pas à un cent-garde en faction, revêtu de la tunique d'azur à aiguillettes rouges et or, le chef coiffé d'un casque à crinière blanche et plumet rouge. Le colonel de l'escadron des Cent-Gardes relevait directement de l'Empereur et ses hommes ne rendaient les honneurs qu'aux souverains français, au prince, aux monarques étrangers et à la famille impériale.

Le sourire du prince impérial éclaire l'atmosphère plutôt compassée des Tuileries.L'enfant est gâté par Napoléon III (le roi de Rome n'avait-il pas ses libres entrées dans le cabinet de Napoléon) l'Empereur lui cède .tpu jours, ne le gronde, pas même s'il commet une grosse sottise et.pe,rsiste ne rien entendre lorsque ioulpu et ,s'e| camarades poussent des hurlements en or^anisan'i des chasses à courre dans la galei-l'e^U'Apollon.

Par une porte' dérobée, le matin, l'Impératrice quittait parfois les Tuileries. Accompagnée de Mlle Bouvet elle montait dans une voiture dépourvue d'armoiries et dont le cocher et le valet de pied n'arboraient pas de livrée, et les deux dames, incognito, s'en allaient vers les quartiers pauvres de Paris soulager de nombreuses misères.

L'ouvrage de M. Jacques Boulenger renferme en outre une foule de renseignements sur les événements dont le Palais a été le théâtre, sur les dîners et sur les réceptions officielles, sur l'emploi minutieux de la journée de l'Empereur et de l'Impératrice, sur le mobilier, sur le fonctionnement des divers services.

Des Tuileries subsistent de vagues débris des frontons et des colonnes réédifiés sur la terrasse des Feuillants et au parc Monceau et des pierres et sculptures furent, paraît-il, achetées et transportées en Corse par le duc Pozzo di Borgo pour construire le château de la Punta, au-dessus de l'émouvante splendeur du golfe d'Ajaccio.

Marc Varenne.

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CHAPITRE VIII

Quand Yancey rencontrait deux ou trois personnes flânant dans un bar ou devant une porte, il posait toujours la même question « Comment est mort Pegler ? » Et l'effet était toujours le même ils étaient là, bavardant en bras de chemise, roulant des cigarettes, Yancey arrivait de son pas léger, avec son sombrero blanc percé de deux trous et ses belles bottes à talons hauts, il posait sa question, et comme par enchantement le groupe se dispersait et disparaissait.

Il alla voir le coroner Hefner, des Etablissements « Hefner. Ameublement et Pompes funèbres ». Ce personnage était assis, momentanément inoccupé, dans son bureau.

Dis-moi, Louis comment est mort Pegler ? 2 Le visage d'Hefner, brûlé par le soleil et coloré par le whisky, devint sensiblement moins rouge. Ses yeux bleus clairs fixèrent Yancey avec consternation. ̃- Est-ce que tu demandes ça à tout le monde ou bien seulement à moi ? ̃{, pb à tout le inonde. .̃,

Hefner se pencha en avant, regarda furtivement

autour de lui, et baissa la voix

Yancey, toi et ta femme vous avez acheté vos meubles chez moi et, ce qui est encore mieux, vous les avez payés comptant. Je veux bien t'avoir comme client, mais seulement pour la partie ameublement. Ne pose donc pas cette question à tout le monde. Tu crois qu'il vaut mieux pas ?

J'en suis sûr.

Pourquoi ?

Le versatile Hefner fit un petit geste de- découragement, se leva, disparut par la porte de derrière et ne revint pas.

Yancey descendit l'avenue Pawhuska. Des PeauxRouges, des Mexicains, des cow-boys, des citadins traînaient, cherchant de l'ombre. Pete Pitchlyn et l'Espagnol Estevan Miro bavardaient à un coin de rue. Ils connaissaient tous les cancans de la ville, et Yancey savait que tous les potins de ce brûlant Sud-Ouest, du Texas à l'^izona, passaient par »

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leurs bouches. L'Espagnol Miro avait vent de tout et, par-dessus le marché, vendait son savoir. Sa ceinture rouge vif et son mouchoir écarlate faisaient une tache voyante sur le fond monotone de la prairie. Sa figure était petite et pointue comme celle d'un enfant, ses cheveux noirs et lisses avaient des reflets bleus. H était très calme et ses mouvements, à cause de leur grâce féline, paraissaient lents. Sans trêve, il roulait des cigarettes a la façon des cow-boys, manipulant avec une merveilleuse dextérité le tabac et le papier maïs entre le pouce et l'index de la main droite. Il fumait voracement, par aspirations goulues. Le sol autour de lui était jonché de mégots.

Pete Pitchlyn, fameux guide indien d'autrefois, était ventru et flasque depuis que les Peaux-Rouges pourrissaient sur leurs réserves et qu'il ne trouvait plus de travail. C'était un énorme gaillard, d'un mètre quatre-vingt-dix. Sa femme, une Cherokee pur sang, était accroupie par terre à dix pas de lui, comme il convient à un épouse dont le mari converse avec un autre homme. Autour d'elle, comme une portée de chiots, leurs enfants métis se roulaient sur le sol. Presque à la fin de sa carrière hasardeuse, Pitchlyn avait été blessé à la.- jambe par une flèche indienne empoisonnée. On ipensa qu'il allait sûrement mourir puis, cette éventualité ne se produisant pas, qu'il perdrait sa jambe. Mais une consommation illimitée de whisky, une. constitution d'acier, et l'idée fixe que cette vermine n'aurait jamais sa peau, lui donnerent des raisons suffisantes de rester en vie et de garder ses membres. Il avait obstinément refusé de se laisser amputer, et par miracle l'infection ne s'était pas communiquée au reste de la carcasse. Mais sa jambe avait raccourci. Il n'avait jamais voulu se servir de béquilles ni d'aucun autre instrument et il se mouvait avec une rapidité et une agilité extraordinaires. Quand il se tenait sur son membre valide, il avait l'air d'un géant, mais quand la fatiguo l'obligeait à se reposer sur l'autre, ce n'était plus qu'un nain.

(A suivre.) Edna Ferber. graduii 4e l'anglais par Maurice Rémqn.


COURRIER DE LA BOURSE

Séance irrégulière. Ferme au début, la cote s'est ensuite alourdie pour se relever légèrement en clôture.

Les commis d'agents de change qui avaient lu le journal de Mme Hartau ont offert les valeurs dont il prônait la vente, cependant que plusieurs gros vendeurs à découvert mettaient à profit la mauvaise ambiance ainsi créée et procédaient à des rachats.

Donc, d'un côté une campagne défaitiste et tendancieuse, de l'autre la reprise de Wall Street de la veille et une plus juste appréciation de la situation politique expliquent la lourdeur de certains titres et la fermeté ide beaucoup d'autres. Les Bourses du continent sont mieux disposées. La plus ferme est celle de Berlin.

̃̃ '̃'

̃»̃ "•*

Nos Rentes accentuent leur fermeté, particulièrement les 4 0/0. Fonds ottomans lourds. Serbes mieux.

Etablissements de crédit irréguliers Banque de France 10.715; Banque de Paris 1.130, Lyonnais 1.620, Comptoir d'Escompte 1.001, Union Parisienne 269, Mobilier 264, Foncier 4.035.

Suez, ferme à 12.850.

Groupe électrique lourd Distribution 1.892, Littoral 861, Union 780, Générale d'Electricité 1.805. Electricité de la Seine 790. Recettes du mois d'avril 2.778.000 fr., contre 2.237.000 en avril 1931. Fermeté des mines métalliques Rio 985.

Charbonnages calmes.

Produits chimiques en progrès Kuhlmahn 384, Péchiney 1.020, Air Liquide 605, Azote 445.

Pétrolifères bien tenues Royal Dutch 1.186, Shell 154.

Sud-africaines lourdes.

Caoutchoutières calmes.

Canadtan Pacific mieux à 214. On dément qu'une Compagnie, .d'assurances canadienne, détentrice1 ̃d'acj tioîig du réseau, soit en difficultés.

INFORMATIONS FINANCIERES

BANQUE DES PAYS DE L'EUROPE CENTRALE. L'assemblée ordinaire s'est tenue le 26 mai, sous la présidence de M. André Luquet. vice-président, en l'absence de M. Jules Cambon, président. Elle a approuvé les comptes de l'exercice 1931 se traduisant par un bénéfice net de fr. 1.064.927, qu'elle a décidé de reporter à nouveau, après affectation de 5 0/0 à la réserve légale. Toutes les résolutions ont- été adoptées à l'unanimité.

Malgré des résultats d'exploitation satisfaisants, le conseil ne présente qu'un bénéfice en diminution sensible sur l'année précédente, car, ainsi qu'il l'expose dans son rapport, étant donué la période difficile actuelle, il a préféré constituer avant bilan une provision substantielle en regard des crédits qui sont soumis à des accords de prorogation, tout en restant très strict dans l'estimation des actifs sociaux. L'assemblée a donné quitus de sa gestion à M. Georges Grandjean, administrateur démissionnaire elle a réélu MM. Claude Aulàgnon, Maurice L'Epine, sir Herbert Lawrence et sir Otto Niemeyer, administrateurs sortants. Le rapport du conseil souligne que les premiers mois de l'exercice se sont déroulés dans une atmosphère normale mais la situation économique a brusquement empiré à' partir du mois de mai-1931. « A voir, précise-t-il, l'ébranlement apporté par là crise actuelle dans les assises de certaines nations parmi les plus fortes. on ne saurait s'étonner que l'économie des pays de l'Europe Centrale qui commençait à

Reb?u7 TERME, lPCât|°ceotesr COMPTANT- g^ffit COMPTANT gffiL "Si!? "g COMPTANT pS^j^" COMPTANT \f& MARCHt EN BANQUE iff/^Srj MARCHÉS ETRANGERS pcjg Sf

ru 11 cours 111 précéd" cours brut 1 cours brut 1 1 1: LONDRES 27 mai !Céd"l cours

LONDRES 27 Mai

0/ 72 85 72 85 85 j. Maroc S T91O 710 7I0 =.oI,,i=X; 300 Béthuns <C" de) nouv 5030..5060.. TERME 3% Fronçais '? Hl i? V?.

3 72 85 72 85 FONDS D'ÉTATS Maroc 5 ..1910. 7 .,710.. SANQUES 3OÙ Seth une (C de) nouv. 5039.. 5060 TERME 3% Français 19 112 19 1/2

3 •••̃"••• 25 -96 27 FONDS D'ÉTATS Poloonf 7 1927 1. BANQUES'' 135 Charbonnages du Tonkin 3125 ..3105.. 4% 25 5/8 25 3 4

5V1!?"19 8960 9005 Portûâal 3 1".érï." 34 0 36 Commentry-Fourchambault 570 572 Mexique Intéri.ur S 117 110 4% 1917 23 1 2 23 12 t%\î 8 •• £% ^3% 7290 72 90R:u^lV%962e2'>Bon; 1»:: i*" B.n,u.AfhWo«e.i..nta.665.. 25..DOmbrcway<Houniéres)part soi.. 505 q a# «"••••• ,•• °95r/o rn 1918 gÏÏïeif? 5 92O amortiVsabl 115 35 115 40 3 Amortiaaabl 82 50 62 20 R.nU' unifié. 4 33.. 33 330 de rindo-Wn. 3025..3025.. 20 EpmaoCHou, lèras & Ch.fer d) 275 276 Bons Mexicain» 6 1913 b2 139 ConB0 dés 52 7 52 6% 92O 10335 103 50 3 Amortissable S%. 39.. 37 6.. Europe Ceht.(Pays)ord 42 25 Haute-Lo.re CHou>llère6 de a). Alb 4/1 421 ArBent,nl|88 52. K.. î lai chance) 105 10 105 30 S 1915-1916 25 96 30 7 1929 820.. 840 720 ̃ priv. ̃ 75 Mcntrambert etla Beraud.ère. 220 220 Areas 167 lfo 50 Brés.l 1889 ̃«• M.. fi% 1^7 amortissable 104 05 104 4% 97 89 55 90- 7^1931 20.. ̃ Indust. dèTAfr. Nord. 414 420 110 Anichs (Mines dO 650 650 Banque Nat.orale d'Egypte. 2220 2212 Funding 52 51 2 1% Usamortssabt 96 25 96 35 4 918 «8 50 88 8b Russie4 1867-1869 140 160 20.. Franoo-Japonaise 170.. 169.. É0..Anzin 119> 1205 Brakpan 34! 336 Egypte unifiée 49 i 2 « i

458 33 BanJue de France. 10760.. 10715.. 5 192O Amortissabl H5 3O 1 15 5C Santa-Fé S 1919 860. 850 30.. des Pays du Nord 42..Bianzy 606.. 610 Bruay 216.. 213 Extérieure « *}'.?,

Ï63 38 de vZTêr e 8600.. 8700.. 6 192O V 103 25 103 60 Serbe 5 1913 "-de Sulstlf'et îJe PaHs. 55 50 Carmaux 749 780 ca.ro-Héliopoli 9 926 Italien. 43 944

M parisà Pays-Bas. H44 1130 4% 1925 (change garanti). 105 05 105 3C Suède 4 1/2% 1913 69.. 70. ̃̃̃ 9O..Carvin 2^0 295 Cambodge 41 4i Japon 1899 46 46 T

de l'Union Parisionne. 1~10 1315" 6 1927 Amortissable. 104 05 104 O~ Suiose 3 112 1910. 98 25 .98 10 .25..Cred.tA.ger~ 90.. Dourges, 1160 1146 Canadian Eagle 2075 Portugais. 46 .1, 46 .(.

85 Compagnie Algérienne l~~10 1315 5 9~o 1928 Amortissable 96 25 96 2. Turquie consolidées 1890. 70. Créci. Fonckçll Colonipl, 110.. 114.. 16.. Graissessac 160.. 160.. Caoutchouos(S"Finanoiàredo) 5: 50 53 75 Turc 4 5 .(: 5.

85::c~g~enne.3.0.3)5..5%~28A~rti~bie. 511 50 9625Tu~ie~890. 59 61. !ndocHlne (part). 30: 492 '!?: 118 ~n~ed:4'4~

50., Comptoir National d'Escompte 573' Obligations 6 1927 511 5115C Tribut d'Egypta. -fo,1aeagascp.r" Ligny-Ies-Aires. Chartered 69 25 672, Goldfields 17,6.. 176.

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100.. Lyonnais 285 .1262640. 4 1929 r, à 500.. 475 479 50 OBLIGATIONS 4.Ai~= 896:: 896:: ~50A~e< 1700 De Beers ordinaire 197.. !82.. Rio Tinto" '.10114 10 1/2

35" Z MobHisr Français" 285.: 264 Bons du Tréio S 924 ?. 732.. 734 50 OBLIGATIONS 25" Société Marseillaise 5B2 584.. Boléo. parts 1^ 14| préférenc(> 3 19 317 MexicanEagl. 12 3/4* 13

35 -Mobilier Français 285 264 Bons du Trésor 7 t'ô 1926 575.. 5/3.. 25' Société Nord de la France.. 47.. Sor (Mines de). ordo 12,5 121? East Geduld 278'9 277 Royal Dutch 12314, 13 -1..

ii Moo.ner l-rancais 7 0/ 26 .575.. 573.. Foncière Nord de la France 4/ Bor (Mines de), ord 1275 1215 East Geduld 278 30 277 Royal Dutch sii « Si

c p- ne franc et colon 85.. 85.. 7 1927 566 566 Immobilière dea Voilures 25 5.0 25 50 ICO Mokta-el-Hadid. act. doSOOfr 262i 2603 East Rend 54 7s 52 50 Shell 1 5/8 I 2 32 ̃¥• leSSâP- = fSK «SI g^et^l9^ 3 î° ,S ? |f fsa^ | AOTION. ,NDuSTR)EuLEs 20 u,™ ord 353 365 i. J | p^ ^3

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255 Sue^cml^Ccnqu.ème), ^-v -f ̃ Occident' Frans. 3% 360.1 368 $ 1899 2 Met 316.. 310 50 Jfc wt Adrien 503 I. *V. Kali Sainte-Thérèse 1475 I43Û General Mining 61 59 50 Rio 47/8 ,46 .47/8

535Ofst # 11; 953 ÎOOI ^dô-China3%19O9!^1,3>6, 345.. ù. '19O4 2 1/2% Met 325.. 323 4Sr.. Tunisien^ 5;8.. 578.. 40 Matières Color. St-Denis 6i0 ̃• 601 ̃̃ Goldfields, Consolidated » 25 85 Valparaiso 60 75 60 75

80 Lyon. 788" Indo-Chlne 3r- 1909, 3' ,~5.. 0, 19 52314 '399' 396 50 4S. ,T'un,s,ens. 578,. 578.. ~O.. Ma~leres Color. St-Denls. (110 601 Goldf,elds, consolidated 88 _5 85.. Valpara,eo. 60 75 60 75

Ssnh^" 7883#%1913 -353 563 19OS 2 3/4 399 396 50 22 50 Parisienne md Electrique 3-S8 346.. 36 Rhône-Poulenc 580 583 Gula-Kalumpong J2 •• •• Buenos-Aires ,Jl,l3,Jl-V

6250Midi"1345 '133i" 3}f%1913 .3~0 4" W 19fo 2 314%\I~ï" 300 SC ;00 50 22 50Parisiennelnd, Electriquo. 348.. 346.. j6.. Rhone,Pouleno. 58ü.583.. Gula-Kalumpong. 42.. 40.. Suenos-Aires. 3793 37,93

.^50M,d, ,345 .1331 MadagaScar 19O3-9O5 7! 50 73 UJ 191O 2 3/4 Met 300 5C 300 5C 100 Magasin. Généraux de Paris.. 2140 ..2135 191 56 Le Ripolin. jouis 2550 ..2575 ..Hotchkiss f. 925 915 Argent métal (comptanO É »• "f 3 4

"05 --Nord COQ 905 Maroc 4% 1914_ 440.. 431.. O 1910 3% 28i.. 273.. 85. Eaux (Comp- Générale des) 1574 1572 142 85 Saint-Gobain. Chauny 1792 750 Huanchaca « 25 46 25 Cu.vre (comptanO 27 1,2.275/16

70 ..Orléans.. "Vy'cl"f"'p" 997 .1003 4% 98 490.. 496.. 1912 3 262.. 260.. 80 Vichy (Etabl 'hermal) 1362 1351 154 e6 Soie Artificielle (GiveO 2580 2580 Huelva Copper 36 50 36 25

90 ..Santa-FeCC fr. Ch .fer Prov.) 900.. 905 Tunis 3 892 325 J Oblig. décen. 1922 6 507.. 507.. 200 Eaux élect Indo-Cftmo 2310 23C0 63 60 Le (part) 960.. 980 Huiles de Pétrole 73 64 NEW-YORK 27 Mai 167/8.163/4.

45 Métropolitain de Paris 790 780" Tun,s 3 1892. j g. 1923 6% 521 525 200.. Eaux elect, ne 2310 23CO.. 63 80 (part) 980 980 Huiles de Pétrole. 173 164.. NEW. YORK 27 M ai

45 Métropolitain de Pans m ̃̃ Q-- I unis a /o io«-» p 19236% 521 525.. 48 05 Soie art. d'Izieux 802.. 825 Hydro-Elec. Cère ll25° "'9 ?.(. Call Money c. m 2 U2, JJ'A. 80 Tram, de Shanga V' 2005 2000 ij-» w *• i c iqiq 578 5P0 S 19246% 512.. 512.. 135 Ai 2940 ;960 52 50 Salins du Midi 850.. 890..Ja f ontein 56 50 54 50 câbles transfers 368 3,4 3% .'4

90 Eau. 2005 2000 Crédit National E; 1919 52250522:; ~19285% 99() 98) Sourguipn En -91-8 -112 00 du 2""00 20800.. 20795. 89 88 88 5(: Change sur Paris, vue

~<n~ ~r' 945..945 B~6%~1921.5'3..5)2.. t192941;2% 9~8..950.. 'CabiesTéiesr.phi'ques. 85.8).Ch.rgeurBRëunis.p.rts.Kuata-Lumpur. ~M ~~U.S.Liberty3~ '0-°°~

| S££: 690 z ti^^iv. S2:: iSlSU-L* g: ;ds,ratLr9 :i^ »:?^c^?î: *»:: g ^n^ | | ^r^ j| f

37 50 Eleotricité et Gaz a du ne Nord 1800 .805 = 6 ro ~~19~ '6" 5.. 19314% Lot; é89 904 100 i8 55.. -Transports en Commun. 700.. 680.. L~ntnT-in-.r-d 236 2~ Baltimore et Ohio

37 50 E ectricite et Gaz du Nord d'). 892" 861" i »/ô uin 1923 516 517 >1931 4 Lots 889 685 m |8 de Varsovie ord 1585 1 355 TransportsMaritirr.es 200 2U) London Tin opd 36 25 36 25 Canadian Pacific •§181714

| In^ra^f §g ;• «j cbUg. 6 i i924 529 527 50 a 42 50 Energie du M_ fc^ïï^ » 5^ ^^t^ S^ 12 1(4

40..Energ,eElectr,NordFrance"17ùO" 685' OiFo18793o/c 515 510 ,250:,Benedoctlne.4910..4995..Lorralne. 86.. 825LCh,cagoRocklsland. 13,~ 2.{.

90 Nord-Lumière 'j'7 .1308" Départ. oe l'A.sna 7 1926.. 5~6 5..5.. zl C nc, 1880302 510" 506 60.. Foroes Motr,ce du f<~Õne. 1580 15,0.. 319 ¿0 Brasserie Qudmès. 3215 3750 Main Reef Consolidated. 97 96.. Erie Railroad 21/4 21/8

^|r59Llnfr.=:7oo ::o^ay%^e f^uzip^- | | ,J^1^ ?=; ifô ÎS ï:l^!t& 73 r 1;

« W m °mSJ°.'ïl*°t: ̃̃̃"• 788 760 6 928 IO!O 1010 S Fonc. 1883 3 îÇO.. 309. ForcM Mot Vallea d Aepe H7 150 Distillerie de l'Indo-Chine Ma.opolska 1?. l\ Louisville-Nashville ». 8 8

32 50Un.ond'Electr,c,te. 5& Q da la Marna 6 If 509 510 H 1885 2 60% 332.. 334.. J tpart). 17 50 Grand Hôtel 170.. 175 Mexican-Eagle Oil ord 25 75 25 ,3 N,w.York Central '« \>ï «

.F.rm.ny -m 289 d! Meurt et-M 6 508 ÎC8 Icom. 1891 3 300 iUO 4, de la V.enne 636 628 16 25 Grands Moui. de Corbeil. ord. 232 230 Michelin (part) 763 748 Pennsylvanie 7 3,4 7 12

Dives.v- 43, 43| da Meuée 6 K% 1923 5I1..45I7.. -SI 1892 2 60% 360 355 6J gg 88 < 0 130 Nossi-Bé 630.. Moteurs Gnome '& i: ;• Reading 12 '8 15.

30 For. & Aciéries du Nord et Est et 3 g •• '• de Meuse o/î/oia^cS. i lFonc. 1895 2 8O 359 362 pa Suc-eries Brésilienne* 180.. 190 Mozambique 22 75 75 21 50 Southei-n-Raiiway 3 •(; •!•

Tréfileries et Lam. du H~vre. 331 3~6': du Nord 6 0/ô 1921. 520 5~4.. 0: Com: 1899260 327 331 Sucrer~es Bresil,enne. 180.. 120.. Moza~biQue. 2275 21 50 Southern-Rail~ay. 3.(; 3.(.

Tréfileries et Lam. du H.vre. «9 328 du Nord | 192K 524 327 370.. lndo.chinoise d'Electricité 1180 Sucres Coloniale 70.. 70 Navig" «T. U?Afr.;L'a 'il Nord. "'}•• •• Sou*h.rn P..lfi. 7 5,0 7 1/4 42 50 Cournarea 397 398 » Ç |^ 528 Ï^Fonc. 19O3 3 373.. 570.. 40 Marocaine Distrjta>t!on 890.. 905 250 Ciments Français 3550 3560 Padang (Caoutchoucs) •̃ '» Union Pacif.o 38 ,4 37 4 22--L,ens. "n 525.. 525.. pa« de.Calais 7%1926 52S.. 525 "lCom. I9O6 3 358.. ^56. 25 Nantaise d'écTftïi^» .425.. 429.. 50.. du Boulonnais Pena Copper "25 U 50 All,ed Chemical ?« « » 2 40 Vico.gneet N»ux Pa 7 92T 530 530 |/Fonc. 1909 3% .•"« S 60.. part 1251.. 1253.. 50.. de l'Indo-Chine 3i0 325 Phosphates de Constantine 216 American Can 288 8 35 2 Soléo 56 57 5% ,929 «7.. 974 ufcom. 1912 3 1* 75 Pyrénéenne d'Enargia Elaét 1626 1600 2C0 d'Origny 3580 3330 Phosphates Tunisiens 5,^ A: ».. American Caret F. 3 2 3 g 4A"Bol*o r 210 202 = Somme 6/- 541923 u. 513 513 .Fonc. 1913 3 12 373 iK 15 R^dio-Electrique,.? 131" 135.. 57661 (part) 7000 7150 Plakalnitza 30 2, 23 Amer can Smelting ? 2 6 18

30 Penarroya <•" «*•• 7 192#: -516 516. t 1913 4% 468.. 467.. ,5 Redi0.France 251 252 Financière des Ciments 33.. 35 Randfontein 'il50 US American Téléphone Util A

Crédit Gen. des Pétroles 6, 67.. 7 1926. 516.. 0 Empr 19267 675 675 15 Rad,o,Franoe .A, ,251 ~52. F/nanclere des C,ments. 3, 35.. Randfontein 119 119 li8 II~ Amencan Telephone. 94 Iii 92.1.

.Crédit Gén. des Pétroles 63.. 67.. 7*1926.. Q Empr. 1926 7 >l-?Â~ 20. Râd!Ô,Mar"tim.T>' •̃• 215.. bO Poliet & Chausson 1 165 1170 Rand Mines 29Ç 2S5 American Tobacco B « 5 100 |Q3 uni. H'Alhort 6% 500 500 "ïï Corn. 1927 7 550.. 546 Sud Lumière prïor 316.. 316.. 660 6t 9565 Roumano-Belg t? .{ %l Anaconda Copper « 'C .if' |Sïïï^ | | ï^HSî^ïï" '?« gt 111^1: S:: S:: 'S"™ .3S lïïjîr. ,S ,SS S=sr! .M^^ÉT^-œ §i;5

35.. Gefsa 312.. 317.. Eglises dévastées 6 9'o 1928.. 504 504.. Corn. 19314?/o 909 909 40.. Télégraphie sans Fil. 340.. 336.. 200.. Chapa~ lbO5 1~79 Shell. 104 ';0 154 Sritish American Tooacco, 12 314 123:4

90::Pr~its~"d.-A~;F~ 10ZZ 1020 5 9/~ 1928. 970.. AI L 5 828 825.. ~T~ 553.. 525 50.. Coty (_oc,ete anonyme). 210 Sil~- Plana 19 25 '3" Consolidated Gaz 40

Chargeurs ~éunis. 176.. 175.. Alsace-Lorraine 3 296 294:: 75L Galeries Laf=.:ette. 82.. 81 Springs 344.. 333 Coty. 13(4 13(4

Transatlantique ?rd. 83.. ,80.. Industr!aSucr'èt~F,r:6%1~27 .509," 509: Alsacienne Industrielle Textile Õ" (part) 40500.. ,9000.. Steaua Française 178.. 1~6.. Dupon,t da Nemoure. 271,,2 283',4

62 Voitures à Par.s. ,lb3.. ,68.: Industriels !I-.Io,!olen,; 1921 504 504.. Et 6 506 507 371.. DolIfL.8-mieg~ 4b25 4.00.. 17 01 Printemps, ord 410" 410.. Sub N.gkel. 380.. 3Ï') Electr,o Bond end Shore 63l 61.4

Caoutchoucs Indo-Chin 0. )19.. 115.. Algérie 3,% 1902. ~3>0 375.. = 2 1/2eo/c°,enna. 350'" 352" 38.. centraled'ÉcJairage (Lebonh. 741 7 740.. 95.. Diclot-F3ottiti 1810 1804 Terres Rouges 88.. LI International Harve~ter. 16318 15114

40 Citroën, B. 300.. = 2~ ~=~<Leb~. 74. 740.. ~Tn~ ,187 .189 Kennecott Copper 53:4 5518

1902.?¡4.. ~98.. L on 3 'X 1 331, 33150 32 5C Aoé~y'lène'& Eiectr.o-M,étal. 599, 225.. Cha' 4285 4300 Transvaal Consol;dated Land. 7850 78 5~ Montgomery Ward. -1 5/64114,

sn '• 10I (M Tunis 3 19O249O7 326 339 Lyon 3 18SS 3j) 331 jC 70 Aciéries de Ldngwy.i,: 426.. 428. 1 10 L.bra, ne Hachette. 1660 1660 Tubes et F. de Sosnowiee.fi50 f| •' National Biaeuit 30 •'• f^ B M Ford 101.. IW Tuns3 |b 19O Z-19O 7 g 468.. jq deMichsvMI» 680 .to9.. 123 Afrique Occidentale (C!<) 1620 1621 Tubize priv 20 •• A? North American 1| j/4 15 1/4

̃••••̃^̃c"'™^ "̃̃ °t" 95 ̃ ?s»3»??. «s*-» &*̃̃ >sé •••– i\l- t\l- 2»- d. s.Sfti^M.u.; hm. g io êir Liquide tparts:> 2is~ 21S-- union Corporation i6i5-i]eo>-5adi?So:prtion àm à f

P8thé--Cinéma (cap.). 96.. 184 ~5 4 1931" 8" 839.. '4 374 .374" 2()0 de Sari'ft,re-et-Meuse. 1164 11 1)02.. 8310 Air Liquide (parts) 2165 237~ Union Corporation 199.. 19 Radio Corporation 27,4 2718

Pathe-.Cmema (cap.3 ̃* ̃ «.. 4% t«" Ww 40 Atel. 6V Chantiers delà Loire 412.. 396.. 55 Bergcugnan 674 655 Haut Katanga priv 615 5BU Royal Dutch Il 11

166 Raffine tries et Sucreries Say.. 1041 1541 AliemagneI924(Dawes)100L. 4800.. 49û0 1- 75C. 6~ .6o:;B~ 65U, 6/0.. 70 Cirages Français 720 ~3:: cap. 1659.. 1615" Sholl. 2 11

100 Union Européenne 230.. 207 Argentin 5 F270 4 ~7 95 3 21"2 Fusion nouv 310 3\0 100 Bonneville. dN1zai 480 ~05' Citroën (pa~ts?. 59 53.. div: 1~40 1614 Standard OH New-versey. 243(4 237/8

100 Union Européenne 230 20/ Angleterre 2/ 4L «.. 3,q 310.. 'jO Chân".ra d; Saint-N«; rë^ 2^0. 239. Colonies (Générale des) 300 Urikany. 121 ̃• 5L y g Leather 138 M/4

Argentin 5 1907.¡: t¿70 12,0. 6'; 456" 455" 100 Chantiers de Saint-Nazaire. 2~0.. _'9. Colon,es(Generaledes). 300 ..Urikany. 21.. l 5t, U S Ste.1 Co,m 13e 11/4

.RusseCons.idéret,séries-375 .4 05 |S => .535 £ ^£–^=. 'S? I! &™ « ^^̃™ l^»^ '03675 1061 Steel COTlmon. <

5%190,6. 315 3 Belgique 2 }'3,.9\, 3595 3~% 1921 302 297 1.. Decauville 230.. ¿26.. 102 b5 part. Vieille Montagne. f8.. 118 Union Carbide. 17 1141 !6 3/4

Serbie 4%amJ<rtissable 42~ 43. .3~8~0S~a. s, ~Mid. 6 480 479 i6:ag~n~ i~" 50 U2:: 3.8.. 307.n:T~ir-itu~ ~0 ~5 -Westinghouse Utah Copper Elact,rie !35;-8 .9i/8 .1.

ure Unifié 18 75 18.. 6 Y, 1923, ~508 501 Midi 410': 4:0" 10..EstempagedelaVence. 112.. 12 25 Continent, Compteurs à Gaz. 308.. 307 Vins & Spiritueux f'!>0 332i 235.81191/8

Tu- %t iï*=~ | S » b^, 4^8«: z :• ^0 i £^« fc» A §-- ^1: 6S «J3 5? ^?>!±: « a 3M S ^Jm^

3.h. Ottomane. 3j, ,327.. 1909 (Pernambuco) ;e5.. 067.. N d 6 F 482' 476 12 Forg, a Aciér, Huta,Bankowa, 215 ,,01.. Gaveau & C CHANGES (Paris)

K^^SS:||Hî^b; %^ti^= g- g:: i-r;-é=^ I;: 1:; sirSS^s; ?;;s; ïs£=5^: bs ss

10 %Canadian-Pacifie 206 214.Ô 4 1907. 15 141.. 4%sérieD. 445 ~44.. 4() Jeumont 5.5.. 515 40:'Taroc(C Generaledu). '10.. New-York. 25.32 25 32

10 Canadian-Pacfic. 2* 63 50 Ch^. 4 Or 189S 4 é série D «?' "S" 95 66 (parts) 1262 1265 450 Tabac du Maroc 6660 6650 COMPTANT Allemagne

;Tn,Si= ordo 734 719 5%raof Y. Y. 3 «ncianne 371 M 55 Méditerranée (Fcro. « Chant). 525 525 Union Comm'" Indo-Chinoise. 104 100 50 COMPTANT Belgique (1OO belges) 355 25 354 50

6&h.'Centra'~I!"lng.I 1.. 5001902. 21/2%sérieC. 339.. 55 Méditerranée (Forg. Chan. 52.. 5:¿. nlonComm Indo-Chlnolse..04.. lofi 140 Belgique(100belgas). 355 25 354 50

6 »b Central Wining 109 50 109 S 9O3 84 bi. 2 12 série C ^9.. 3i7 Cessous (Charbon) 481.. 485 ..Es .H. 209 3> 208 50 12L. Montacatm. C&0 985 I l Û fsoS 1060 ICBO 3 1921 =05. 309.. 50 Forges Leva, Aulnoye Land Bank Egypt 4C8 Czeladz 660 640.. Grèce *• *<°-r"° ̃̃:̃:̃̃̃••• 439 *• 445 ronoo obi 4 19O1 475 475.. cfK 1 10 F. Belges Mat. Ch. derfer 1160..1165.. 390 Crédit Foncier Franco-Canad 5495 5210 Héraclée. part 6150.. 6KX I.. Holland 1027251028..

Azote (Norvégienne) 439.. 443 Congo obi L4 19O1 « £ *M Orlian, Bon. dicenn,ui 7 508.. 506.. 85 OenainUnririO -1 1 1 15 1055 28p. i0 Nord-Espagne Hutchinson 1300 1290 |ta|i, 130 10 130 10

.Lautaro Nitrate ̃̃ g J u Egypte Un *«•••• | tA 25 6 y 4|8 4t8 Lorraine Min- s^étalL 3SO 23 p. 75 Saragosse Omnium-Pétroles 54 50 56 Norvè 10

fZ-r'^ù <* '35 330 Eaoaona extirieura S ïï Wl los' 70 Matériel de Ch. de fer (C" Fr:). 640.. 635 Rouina (Algérie).^ Steaua Romana J0 29 75 po, ogne (,OO zlot y) 284..

60 b..Petrofma. ̃ Eap» gn a extérieure ̃̃ 4 397.. ,95.. Matérie, Transport Sosnowiee. 296 301 Monaco 2930 2680 p 75.. 75 10

6 S.. Royal Dutch (dixièmes) 1^ •'» ̃ Ha t, S /o 1910 «» ̃̃ ~5 3 anc 35b.. 356.. |05 FrB™ey^ .1/90 ..1790. Kreuger a, Toll 33 1 40 Visco.e français 4000 3775 Rou9mani8 7 es. Portuguesa de Tabaeoa. ̃ 791 £“ A 190S Ouest 3 anc 361.. 35?.. 100 Creuset. 4.ÏÏÎT. M. SC65 1060 Suc. Raf d'Egypte (parts). 270 part 4800 4800 Suède 484 483.. Kre^^iT^ow'-Vo^î! A 50 50 1 50 ^1°" t% ISSf ^Z^Y. '39 50 'XV^afcŒ.Y.ZZm.. 322.. 75 Senella-Mau&u^ 770 .775 Jsuédoi.e Aliumett 100 ..j 114 ..j aui. 2810 ..J28O5 Sui 495 75.496.

27 mai.

peine à se consolider ait été profondément déséquilibrée. Quelques-uns de ces pays n'ont pu assurer la stabilité de leur monnaie qu'au prix des plus graves mesures d'exception ils souffrent forcément de la paralysie dont ces mesures frappent leur vie industrielle et commerciale. Une réorganisation économique dans cette partie de l'Europe centrale paraît nécessaire, mais l'opposition des intérêts en jeu la rend difficile, et l'état actuel des négociations engagées n'autorise encore que des espoirs, que nous souhaitons très sincèrement voir se réaliser dans un prochain avenir. »

BANQUE DE L'UNION PARISIENNE. L'assemblée générale extraordinaire des actionnaires, qui s'est tenue le 27' mai, après avoir entendu la lecture du rapport de M. Henry Davezac, commissaire désigné par l'assemblée générale du 6 mai, a ratifié les conclusions de ce rapport approuvant les conditions de l'apport fait, à titre de fusion, par le Crédit mobilier français et constaté la réalisation définitive de l'opération ainsi que de l'augmentation de capital de 200.000.000 de francs à 300.000.000 qui en est la conséquence. L'assemblée a, en outre, ratifié la nomination, comme administrateurs, de MM. André Luquet, Etienne Chauvy, le comte de Charnières, Jean-Charles Charpentier, le marquis de Créquillontfort, le marquis de Ganay, et M. Maurice Paléologue, précédemment administrateurs du Crédit mobilier français.

Réuni à l'issue de l'assemblée, le conseil d'administration a nommé membres du comité de direction MM. Jean Charles Charpentier, Etienne Chauvy, le marquis de Créqui-Montfort et M. André Luquet. Il a désigné M. André Luquet comme vice-président et M. Etienne Chauvy comme administrateur-délégué. M. Marcel Martin du Gard a, d'autrp part, été comme directeur.

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L'ART ET LA CURIOSITÉ

A la Galerie Georges Petit

C'est sur un total d'un million 516.000 francs environ qu'a pris fin la vente que dirigeaient hier, rue de Sèze, Mes Henri Baudoin et Maurice Ader, assistés de MM. Ferai, Catroux, Schœller et Pape. Cette vente, qui avait attiré un public nombreux et de choix, comprenait des tableaux anciens et modernes, appartenant à M. M. des sièges et des meubles anciens appartenant à M. E. D. et des tableaux, pastels, objets d'art, meubles, sièges et tapisseries, appartenant à divers amateurs.

Le prix le plus élevé de la vacation fut obtenu par une toile superbe de sir Thomas Lawrence Portrait de la comtesse de Wilton, appartenant à M. R. Cette œuvre remarquable, qui fut exposée à Manchester en 1857, à Leeds en 1868 et que décrit lord Ronald Gower, dans son ouvrage sur Lawrence, fut adjugée 380.000 francs à M. Damidot. On paya 150.000 francs une très belle toile par Drouais Les Enfants de Bouillon en montagnards faisant danser la marmotte, oeuvre gravée par Carlo Domenico Melirii. Citons encore parmi les tableaux, pastels, etc. une toile par Boldini La Dame aux roses, adjugée 36.500 francs une toile par Pîèrr-e ïioHn'ard Paysagê-dés"1 bords de la Seine, 12.100 francs une autre, par le même Fleurs^ 13.300 francs une toile par Corot Un marinier napolitain, 61.000 francs un pastel par Degas La sortie du bain, 13.600 francs une toile par Forain Au tribunal,

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40.100 francs une toile par Claude Monet L'hioer, 68.100 francs une toile par Pissarro La Passerelle du chemin de fer à Bedford-Park, 13.200 francs une toile par Renoir Les deux sœurs, 17.000 francs un carton par Vuillard Intérieur, 9.600 francs une peinture attribuée à Brueghel La Sagesse et la Folie, 12.500 francs une toile par Füger Elisabeth de Wurtemberg, 42.000 francs une peinture par le maître des figures de femmes à micorps La Vierge et l'Enfant Jésus, 35.000 francs deux toiles par Corot Une jetée au Havre, 28.500 francs, et Villeneuve-les-Avignon, 29.000 francs une peinture attribuée à Boccati La Vierge aux Anges, 28.000 francs une toile par Gerbrandt van den Eeckhout La pythonisse d'Hendor, 28.000 francs une peinture de l'école néerlandaise L'Adoration des Rois Mages, 22.600 fr.; une peinture attribuée à Van Scorel La Vierge et l'Enfant Jésus, 27.000 fr., et une toile de l'atélier de Rubens Andromède, 16.500 francs.

Parmi les objets d'art et les meubles une paire de vases ovoïdes et un troisième vase en porcelaine de Chine, firent 29.100 francs une boîte de toilette en argent, 11.200 francs deux tabourets, époque Louis XVI, 13.000 francs deux fauteuils recouverts d'ancienne tapissefie, 17,000 francs un grand canapé, époque Louis XVI, 13.100 francs un ameublement de salon, époque Louis XVI,. estampille de Lelarge, 50.000 fr.; une commode, époque Louis XV, estampille d'Oeben, 11.500 francs un grand bureau rectangulaire, marqueté d'écaille et de cuivre, époque Louis XIV, 46.100 francs un bureau plat, époque Louis XV, 16.500 francs une commode en marqueterie, dix-huitième siècle. 12.100 francs un petit secrétaire, par Malle, 6.300 francs deux fauteuils, par Tilliard, 7.500 francs un canapé, époque Louis XV, 8.400 francs une tapisserie à petits personnages symbolisant l'Hiver, dix-huitième siècle, 12.500 fr., et une tapisserie représentant l'abreunoir, d'après un carton de Boucher (Beauvais, dix-huitième siècle), 93.000 francs.

A l'Hôtel Ûrouot

Henri Baudoin et M. Cartier S. A. vendaient de très beaux bijoux, à la salle 7 de l'Hôtel Drouot. Une bague de dame émeraude carrée, deux brillants bagueltes (émeraude de 9 carats 51) fut adjugée 100.500 francs un rang de 71 perles fines pesant 618 grains 32, 66.000 francs une bague de dame, brillant taille émeraude et petits brillants (brillant de 7 carats or). 84.500 francs un bracelet montre pavé d'éineraudes et brillants carrés, 55.000 francs; une paire de pendants d'oreilles, chute culots en diamants, base émeraude. rectangulaire (2 émeraudes de 11 carats or), 42.000 francs, et un motif de joaillerie composé d'une émeraude rectangulaire, dix brillants anciens et sept chatons petit brillant, 40.500 francs. Maurice Monda.

Vente d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle 1. Vente. Tableaux anciens, objets d'art et d'ameublement, porcelaines, orfèvrerie allemande, sièges et meubles, tapisseries du dix-huitième siècle, appartenant à Mme K. et à divers. Importantes tapisseries flamandes du temps de Louis XII, appartenant à M. le marquis de X. Me Henri BAUDOIN, commissaire-priseur MM. Mannheim et Fr. Max Kann, experts.

Marchés commerciaux

BLES. Paris, 27 mai. Cour., 181181 25; juin, 173 25-172 75 P; juill.-août, 150-149 50 P; 3 d'août, 138 75 P; 3 de sept., 137 25-137 75; 3 d'oct., 138-138 75. Cote officielle 174.

AVOINES. Paris, 27 mal. Cour., 115 50 P; juin, 113 50 P; 4 de mai, 107107 25; julll.-août, 100 75-101; 3 d'août, 90 75-91 25; 3 de sept., 88 25 P; 3 d'oct., 88 75 P.

SEIGLESrôOÇGES, MAIS, RIZ> Inco-

tés, fi S.

FARINES.SrltParis, 27. mai. 4r Courant,

fnéoté ••'juin, 211^12; 3 "de sept., 180 V;

3 d'oct., 180 50 V. Farines de consommation 230."

SUCRES. .Paris, 27 mai. Courant, 221 50-22f|r juin, 221-221 50 juillet, 221 50 P; jioût, 221-221 50 P; sept., -216 P; 3 d'oct.; 209 50-210; 3 de nov., 210-210 30. Cote officielle 221-221 50.

Répétition générale >

–M–

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 1 h. 30 La Jalousie, comédie en trois actes, de M. Sacha Guitry; La Navette, comédie en un acte de Henry Becque. (Lundi, en soirée première représentation. Vendredi, en soirée': réception du service de seconde).

En matinée

COMEDIE FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 1 h. 30 répétition générale de La Jalousie, de M. Sacha Guitry Alexandre, Charles Granval, Jacques Gullhène, Lucien Dubosq, M. Le Marchand; Mmes Suzanne Devoyod, Gabrielle Robinne, Marcelle Gabarre, Edwige Feuillère),

La Navette, de Henry"- feâcàue (MM. Ledoux, Pierre Berttnr?a!ean Weber; Mmes Berthe Bovy, Germaine Cave).

ODEON (Danton 58-13), à 2 h. 45 Zaza, de Pierre Berton et Charles Simon (MM. Roger Weber, Harry-James', Baconnet, Georges Cusin, Gautler-Sylla, Bargin, Guy Parzy Mmes Llly Mounet, Blanche Dars, Jeanine Crispin, Eva Reynal, Paulette Marinier, Germaine Duard. Madeleine Barres, Lucy-Laugier).

THEATRE DES ARTS (Wagram 86-03), 3 3 heures matinée offerte aux artistes des théâtres de Paris.

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Même spectacle qu'en soirée

Antoine, 2 h. 45; "Ambigu, 2 h. 30; GrandGuignol, 3 heures'; Porte-Saint-Martin, 2 h.; Renaissance, 3 h. 1*; Théâtre des DeuxAnes, 3 heures. •- .̃>'•>:̃̃

En soirée'

OPERA (Louvre 07-05), à 8 heures: Faust (Mme Jane' Gros, MM. Villabella, Bordon, Cambon, Mliés Gervais, Montfort, M. Ernst. Danse ;M.l}e'. Camflle Bo'S. Simoni). Orch. M. Gair.lçï1 Groylez.

COMEDIE FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 8 h. 45 Le Tombeau sous l'Arc de Triomphe (MM. André Baçqué (le vieux); Maurice Donneaud (un: soldat français), Mlle Vera Korène (Aude 'quf, 20 ans). OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 heures 30 (16« représentation de l'abonnement B) La Femme nue (Mmes Vera Peeters, Lucy Pér.ejli, Nyota Inyoka; MM. Charles Priant, Misy^ Le Prïn, Baldous). orch.: M. Georges Lauweryns.

ODEON (Danton 58-13), à 9 heures La Tour de Nesle, cie'F. Gaillardet et A. Dumas' (JÏM: Paul ûEtt'y, Roger Clairval, Roger Weber, Bonifas, Raymond Girard, Georges Cusin, Louis Seigner, Guy Parzy, Bargin, Jean Schneider Mmes Jeanne Briey, Paulette Marinier, Suzanne Courtal, Colette Adam). ̃

ANTOINE (Botzarls 21-00), S 8 h. 45 Le Singe qui parler- dsi M. René Fauchols (MM. Lerner, G.. Varenhes; Mmes Alycia, J. Montreull, etc.)

APOLLO (Trln. 27-30). relâche.

ATHENEE (Central 82-23), à 0 heures Le Secret de William Solby, de M. Georges Delance, d'après Edpr Avalisée (M. Lucien Rozenberg, Mlle -Mad. |imbert, M. Pierre SJephen). ̃̃

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), a 8 h 45 La Pouponnière, opérette. COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36), à 9 heures Mon àttii Philippe, de M. André de Chatellus (Mlle" Suzanne Revonne; MM. Jean Marchât, ̃"̃A. Fabry, A. Varennes). COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. 72-42). a 8 h. 30 Domino, de M. Marcel Achard (Ml!e Valentine Tester, M. Louis Jbuvet; MM. Pierre Renoir, Jean Devaldeï. FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02), relâche. GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), » 8 h. 30: Princesse Czardas, de MM. René Peter, André Mauprey et Henri Falk (MM. Nabos, Duvalelx, Darnots, Descombes, Mlles Maya Sylva, Ch. Mauss, Nyssor).

GYMNASE (Prov. 16-15), a 9 heures Jean de la Lune. de M. Marcel AcSartl (Mlles Alice Coceà, 'Maria Fromet, Marthe Rlenzl; MM, Paul Bernard, Maurice /pçtjijef;lln, Michel Simon).

MADELEINE (Anjou' 07-05), à 9 heures: Désiré, de M. Sacha' Guitry (l'auteur, Mlle Yvonne Printemps, MM. G. Séverin, E. Roques, Mme Alys Delonûe, Mlles Pauline Carton, Gaby Berida)' Villa à vendre, de M. Sacha Guitry.

ù Spectacl es

MATHURINS (Anjou 90-00), à 9 heures Prenez garde à la peinture, de M. René Fauchois (Fauteur, M. Aquistapace, Pierre Juvenet; Mmes Marthe Sarbel, Charlotte Clasis, Christlane Jean).

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 h. Ludo, de M. Pierre Seize (MM. Alcover, Aimé Clariond, J. Wall; Mmes Alice Fleld, Suzy Seroy).

MICHODIERE (Richelieu 95-23), a 8 D. 45: La Banque Nemo, de M. Louis VerneuU (M. Victor Boucher Mmes Charlotte Lysès, Colette Broïdo MM. Cahuzac, Bergreron et P. l.eriche).

MOGADOR (Trin. 43-69), a 8 h. 30 Rose-Marie (MM. Félix Oudart, Pierrel, M. Porterat, J. Dupuls Mmes Rosé Carday, Hélène Regelly, Wanda de Muth, }ii Dlnay). MONTPARNASSE (Dant. 89-00) (Compagnie Gaston Baty). à 9 h: Chambre d'hôtel, onze tableaux de M. Pierre Rocher. Mise en scène de M. Georges Vitray.

NOUVEAUTES (Prov. 55-7b), à 9 h. 10 Le Sexe fort, de M. Tristan Bernard (MM. Signoret, Gildes, Marcel Favre Mlles Llnyris, Llly Mercier, etc.)

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 Heures Un homme nu, de M. Yves Mlrando (MM. Louvigny, Duvallès, Paul Faivre, Claude Marty, Argentin Mmes Edith Méra, Christlane Delyne, Mireille, avec Alice Beylat et Renée Varville).

POTINIERE (Central 86-21), relâche. SAINT-GEORGES (Trud. 63-47). à 9 neures Mademoiselle, de M. J. Devai (Mmes Marcelle Génlat, Betty Daus-smond, Renée DeviUerà; MM. Pauley, Bénard, Clarlns). SARAH-BERNHARDT (Arcn. 00-70). à 8 h. 15 L'Aiglon, d'Edmond Rostand (Mme Vera Sergine; MM. Decœur, Derbll, Monteux; Mlle Alice Tissot).

THEATRE DE PARIS (Trin. 20-44), à 8 h. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol (Harry Baur, Orane Démazls, Charpin, Mme Cnabert, et Berval).

VARIETES (Gut. 09-92), à 9 heures: Le Fruit vert, de MM. Régis Gignoux et Jacques Théry (M. Lefaur Bimes Maud Loty, Charles Dechamps, Marcel Vallée, Jeanne Loury, etc.)

THEATRE EN PLEIN AIR DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN (place St-Sulplee). Tous les jours, matinée à 15 h. 30 soirée a 21 h. 30 Aux Ambass', revue en deux tableaux des chansons du temps du général Boulanger (Mmes Henriette Leblond, Simone Judic, Jannlk Léonnec, Roger, M. Chaumel).

ALBERT-1, (LaD. -!|î*49,), à 8 lfcr»45 Rupture de banque. ,n

AMBASSADEURS MElys. 43-73)vs a 8 ft. 45 II était unofots. |R AMBIGU ù-Kofd 36-31), a 9 heures Le Mariage de Mlle Beulemans.

ATELIER (Nord 08-40), à 9 heures: Le Paquebot « Tenacity », -Le Testament du pèrs Leleu.

AVENUE (Elysées 49-34), compagnie Pi- toëff, a 9 heures Joë et Cie.

CHATELET (Gut. 02-87), à 8 11. 30 Nina-Rosa.

CLUNY (Odéon 07-76), à 8 h. 30 La Femme du Chef da gare.

COMŒDIA (Trin. 10-12), à 8 heures 45: Une Jolie fille à tout faire.

DAUIMOU (Louvre 36-74). Clôture annuelle.

DEJAZET (Arch. 16-80), à 8 h. 45 Les Dégourdis de la 11e.

FONTAINE (Trin. 10-34), à 8 h. 30: S. G. D. G.

GRAND-GUIGNOL (Trtn. 28-34), à » h: Pigal's Chambre no 3.

MOULIN DE LA CHANSON (Trtn. 69-67), a 9 h. 30 La Revue marseillaise. NOUVEAU-THEATRE (Vaugirard 47-63), Relâche.

CEIL-DE-PARIS (Etolle 36-82), â 9 h. Les Enfants Jouent.

ŒUVRE (Trin. 42-52), à 9 heures: L'Hermine, de M. Jean Anouilh.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 8 h. 45 Beaumarchais (André Baugé). RENAISSANCE (Nord 37-03), à 9 h. 15: Fleur de Trottoir.

SCALA (Prov. 08-32), à 8 h. 45 Mon amant.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Ely. 7244), à 8 h. 45 L'Apprenti Sourcier. THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), à 9 heures Abracadabra.

THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1026), à 9 heures La Revue de Quat'Sous. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748) Martini. Mauricet, Rleux, M. MbVëttO. THEATRE DES GOBELINS iGo£. 60-74), à 8 h. 30: Princesse Czardas.

THEATRE DES TERNES (Etolle 10-41), à 8 h. 4 5 Le Cyclone.

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), Clôture annuelle.

LA GRANDE SAISON RUSSE A L'OPERA-COMIQUE

M. Louis Masson, désirant conserver à l'Opéra-Comique sa réputation artistique, a inauguré une magnifique Saison russe, qui s'annonce déjà comme la plus grande manifestation d'art et d'élégance du moment. Ces représentations, qui groupent autour du génial Féodor Chaliapine, des chanteurs aux voix admirables, d,3S choeurs splendides et des danseurs prodigieux, révèlent au public parisien des œuvres inconnues, et lui font réentendre les chefs-d'œuvre qu'il a déjà su appréciez.

Nul ne peut être comparé à Chaliapine dans.ie Prince Igor et dans Boris Godounov, rôles qu'il a marqués d'une empreinte inoubliable, et il se révélera non moins magnifique dans la création de Mozart et Salieri. œuvre dramatique toute de simplicitté dans la présentation musicale, et dans laquelle Rimsky-Korsakoff a introduit quelques fragments du Requiem de Mozart, qui seront chantés par les Chœurs russes. Les représentations des ballets présentés par Mme Bronislava Nijinska permettront d'admirer sans réserve les danseurs exceptionnels qui, depuis plus de trois mois, répètent chaque jour, afin de présenter les œuvres remarquables qu'ils doivent interpréter avec la même perfection que l'on appréciait chez le regretté Serge de Diaghilev..

Parmi ces ballets, citons Le Boléro, de Ravel Les Biches, de Poulenc Les Variations, de Beethoven Princesse Cvgne. de Rimsky-Korsakoff Les Comédiens Jaloux, d'Alfredo Casella, etc.

Le choix de ces œuvres montre l'éclectisme et le goût musical qui ont présidé à cette manifestation d'art pur, qui sera certainement un immense succès.

Notes et Informations

A L'OPÉRA. La prochaine représentation d'Alceste sera donnée le mercredi i" juin, avec la magnifique interprétation qui réunit Mme Germaine Lubin, M. Georges Thill et M. Singher, sous la direction de M. Fr. Ruhlmann.

A LA,.CbiiÉDik-Ii'RANÇAiSË. Demain dimanche', en*matinéei' a deux heures Hamlet, drame en 17 tableaux, de William Sb'akespeare. traduction d'Eugène Morand et Marcel Schwbb. Musique de scène de M. J. Larmaniat, avec MM. Albert Lambert fils (le spectre), Charles Granval (premier fossoyeur), Yonnel (Hamlet), Ledoux (Polonius) Mmes Colonna-Romano (Gertrude, reins de Danemark), Madeleine Renaud (Ophélie). etc.

Orchestre et chœurs sous la direction de M. Raymond Charpentier.

A l'Opéra- Comique. Ce soir, La Femme nue sera. donnée avec, dans le rôle principal, Mlle Vera Peeters, entourée de tous les remarquables créateurs M. Charles Friant, Mlle Lucv Perelli,. MM. Musy, Le Prin et Mlle Nyota Inyoka.

A L'ODÉON. Rappelons que la représentation de La Tour de Nesle, aujourd'hui en soirée, sera donnée au bénéfice de la « Légion féminine », dont la présidente est Mme d'Hauterive. petite-fille d'Alexandre Dumas père. m

Rose-Marie. qui remporte tous les soirs un formidable triomphe au Théâtre Mogador, sera donnée en matinée demain dimanche et jeudi 2 juin. Même interprétation que le soir. La Confédération internationale des Sociétés d'auteurs et compositeurs, qui a été créée en 1026 par MM. Robert de Fiers et André Rivoire, présidents de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, et qui groupe actueilement la quasi-unanimité des Sociétés d'auteurs. du monde entier, va tenir son septième congrès annuel à Vienne (Autriche), du-6 au -11 juin prochain. Au Conservatoire. Le" jury des examens semestriels et d'admission aux concours.publics de Déclamation lyrique, sous la présidence de M. H. Rabaud, vient d'ad-

mettre, dans les quatre classes lyriques «Si1 théâtre (MM. Sizes, Chéreau, Salignac et Dubois) 36 élèves à concourir pour l'OpéraComique, et 22 pour l'Opéra, après audition de 52 scènes chantées par tous les candidats des Quatre classes réunies.

Les fragments d'ouvrages interprétés par les concurrents, hommes et femmes, étaient empruntés aux répertoires de Gluck. Massenet, Rêver, Mozart, Ambroise Thomas, Verdi, Alfred Bruneau. Saint-Saëns, Camille Erlanger, Laparra, Bizet. Gounod, Dupont, Berlioz. Chabrier, Meverbeer, Humperdinck, Donizetti, Debussy, Gustave CharDentier, Lazzari, Wagner, E. Lalo, Victor Massé et Maillart.

Music Halls

Cabarets et Cirques

En matinée

Même spectacle qu'en soirée CASINO DE PARIS, a 2 h. 30.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, à 2 h. tt, ALHAMBRA, à 2 h. 30.

LUNA-PARK, à 2 h. 30.

En soirée

CASINO DE PARIS, à 8 h. 30: Sex Appeal Paris 32, revue nouvelle illustrée par Paul Colin, avec Marie Dubas, Charpinl, Dandy, etc., et 200 artistes.

FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30, la grande revue Nuits de Folies, en 80 tableaux, de M. Louis l.einarcband.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, a 9 heu- res attractions.

EMBASSY, Succès.

LUNE- ROUSSE, 58, rue Plgalle (Trin, 61-92), à 9 heures les chansonniers Léon nltchel, Pierre Dac, Souplex, etc.; la revue A la « Loyal », de Léon Michel, Secrétan, Sarvil (Mlles Moyne, Loiret et Dorldge). THEATRE DE L'HUMOUR, à 10 heures. Soyez des nôtres!, revue.

ALHAMBRA, a 9 heures: attractions, ciné. ma (Permanent de 14 h. 30 à 19 h. 30), 1 NOCTAMBULES, a 9 heures les chan. sonniers gais.

CRASV-CORNER (92, Champs-Elysées), dancing, attraction-

CIRQUE MEDRANO, a 8 h. 30 Roberto de Vasconcellos, écuyer; la troupe Algevol, les clowns Despard et Rhum; la cavalerie Crlstlanl, etc.. (Dernière semaine). CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. LUNA-PARK," tous les jours, matinée et soirée attractions, dancings, animaux po« lalres'.

FOLIES BERBERE Revue de grand luxe NUITS DE FOLIES Tous les samedis

Matinée à prix réduits Orch. 30 fs Balcon 20 fs Deuxième Balcon 16 frs Aujourd'hui et demain matinée 1

Courrier Musical

En soirée

A la Salle Pleyel. à q heures, les Cosaqueg du Don, de Serge Jaroff. Billets à la Salle. (Valmalète.)

Mme Croiza et M. J. Doy.en interprète* ront lundi 30 mai, Salle Chopin (Pleyel), de 6 à 7 heures, des oeuvres de Debussy. Ernesto Estrada, baryton vénézuélien. se fera entendre Salle Chopin, lundi soir, à 0 heures.

Mme Yvette Guilbert donnera mercredi prochain Ier juin, chez Pleyel (Salle Chopin)»


8e 6 à f, avee un nouveau proRramme Y < Une Heure de chansons. Les séances du B iuin (da 6 à ̃?) et du juin (soirée), termineront cette dernière série de la saison. Les concerts M.-F. Gaillard ont .souvent tenu à justifier le qualificatif d' « avantKàrde qui leur a été donné. Mais là ne se borne pas leur activité. La tradition des grands maîtres v est perpétuée. C'est ainsi ciuè l'on entendra mercredi prochain, à la Salle Gaveau, et pour la seconde fois en France. la version originale (en allemand) de la Cantate pour le s" iour après Noël, de J.-S. Bach. Pour la seconde fois également sera donnée l'Ode à la France, de Debussy. Enfin, M. M.-F. Gaillard dirigera personnellement La Passion noire, œuvre puissante autant Qu'originale. Ce programme ne peut manquer d'attirer tous les fervents de vraie musique.

Au cours des prochains récitals Qu'elle fera au Théâtre des ChamDS-Elvsées, Mme Argentina nous donnera une nouvelle preuve de sa prodigieuse activité artistique. En effet, elle ne préseptera pas moins de dix danses nouvelles.

Tout d'abord, une série de six danses, sur de )a mUsiauë cCAIbenîz, Almefîà, Lè&enie, Puerto âe fierra' (Boléro) Malaguena (dans cette dernière danse, Mme Arg.sntina apparaîtra sous l'aspect inattendu d'une marchande de poisson ambulante) Castilla (au temps de Gova), et Cuba (une rumba). Ensuite deux danses du ballet La Romeria de los Cornudos, de G. Pittaluga la Danse du châle et la Danse de Grenadé AlleKrias (danse andalouse, accompagnée à la Euitare) et enfin Charrada (danse populaire de la province de Salamanque). Cette dernière danse présente un intérêt spécial du fait que Mme Argentina v reconstitue une des plus anciennes danses de Castille. Mme Jacqueline Rosial vient de donner son premier récital Salle Gaveau. Cette ieune cantatrice a remporté un succès oui est d'un excellent augure pour la carrière qu'elle entreprend. Elle possède un vrai masque de tragédienne, par lequel elle extériorise tout le drame intime qué le poète et le musicien ont voulu traduire dans les lieder dont ils sont les auteurs, Ce fut magnifiquement apparent dans Le Roi des Aulnes; de Schubert, par exemple, que Mme Jacqueline Rosial a chanté en grande artiste. Son organe de mezzo est très égal, conduit avec goût et avec style. Elle avait choisi un programme qui n'était pas d'une débutante, avec des paces de Duparc, de Ravel, de Caplet, de l'Américain Alden Carpenter, auxquels elle a prêté une diction nette, oui attestait une parfaite' compréhension. Son succès a été vif et mérité.

It. de Crémone.

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MARDI -31 ̃ MAI f- S AX.)e,E ^Hjggï^i y

Récital Çhoiilnfi^^ an^v'

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Grand Prix du Concours International Chopin à Ararsovle;

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Cinémas

AGRICULTEURS '(-S, rue d'Athènes), » 5 h. et 9 h. D' Jekyll et' IVIr Hyde (Samedis, dimanches, deux matinées distinctes: S h. 30 et 5 h.

ARTISTIC-CINEMA (01, rue de Douai). Mat., 14 h. 30; soir., 20 h..40: Ma Tente d'Honfleur.

BONAPARTE, place Saint-Sulplee; 3 h. fet 0 h. D' Jekyll et M' Hyde. Samedis, dimnneues, deux matinées distinctes 2 h. 130 et 5 heures.

AUBERT-PALACE, de 9 h. 30 à 2 heures: Vous serez ma femme.

LES CAPUCINES, La Croix du Sud.

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Produits Alimentaires Supérieurs

Devis pour Lunch et Soirées

Patisserie Confiserie

Restaurant Salon de Thré Vins fins

IMPERIAL

89 B.DES ITALI ENS I

avh ANNABELLA

JEAN MURAT

6i 0UVALLZ5 j

CAMEO, Ourang, de It i. M 1. Il, CHAMPS-ELYSEES (118, avenue dei Champs-Elysées) Mat., U h. à 20 h. soir., 21 fi. 15 Changh»ï-expre»« (Marlène Dietrich).

COLISEE, Une Nuit au Paradis. Mat.. « h. 30 à 19 heures; soir., 21 heures. edouard-vii (1A. rue Edouard VII). Permanent de 2 h. 30 a 7 heure». Soirée, 9 h. 30 'Aftar to Rflorrow.

ELYSEE-GAUMONT (rue Quentin-Bauchart). Mat., 15 h.; soir., 21 n. Résurrection.

ERMITAGE (Champs-Elysées) La Poil* des hommes. Mat; $ 14 h.; soir., à 20 h. 46. FOLIES-DRAMATIQUES, perm. midi a 24 heures Dupont et Cie.

GAUMONT-PALACE, Fantoma», de 14 b. a 19 h. 30; soirée, à 21 h.

QAUMONT-THEATRB, de 10 JJ. à 14 h. 30 Le Rosier de Mme HuRSOn.

IMPERIAL-PATHE, Paria-Méditerranée, de 14 h. a 24 h. 30,

LUTETIA-PATHE, mat. 14 JI. 4»; Mil" 20 h. 45 Les. as du turf. ̃ MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi à 2 h. 30 du matin) Les Tltans du olel. MARIGNY, en exclusivité Madchen ln unlform (Jeunes filles en uniforme), film parlant allemand i de Cari Frœlich, texte français adapte par Mme Colette. 3 séances; 2 h., 4 h 30 et 9 heures.

MARIVAUX-PATHE (Perm. de 1S h. « 20 h. j soirée, 2)- h.) Au nom de la loi. MAX-LINDER, Cœur de lilas. Matinée: 14 h., 16 h. 30. Soirée 20 h. 45; LES MIRACLES (100, rue Réaumur), 14 h., 16 h. 30, 21 h.: Tumulte* (Boyer, Florelle).

MOULIN-ROUGE-CINEMA, de 14 n. a 19 h. Soirée, 20 h. 45 Les Croix de bola. MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil). Matinée, 14 h. 30; soirée, 20 h. 45 Un coup de téléphone.

OLYMPIA-CINEMA (Permanent de 0 h. 30 à 1 h. 30 Coup de Roulis (Max Dearly). OIHNIA-PATHE (Permanent ae 14 b. S 1 h. 30 Sa femme (Hte Woman). PAGODE (57 fils, rue Basylone); L'Opéra de Quat'Sous. Permanent de 14 h. 15 à .19 ù. 15. Solréo, 21 heures.

PALACE, r'aub.-Montmartre (Permanent) Instinct héréditaire.

PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard RocUecnouart). Mat., 14 h. 30; soir., 21 h.: Prisonnier de mon cœur.

CINEMA OU PANTHEON (13, rue VlCtOrCousin). Mat. tous les jours 14 h. 15 et 16 h. 30. Soirée, 21 h. 15 The Grecka Had a word for them.

PARAMOUNT (Permanent do 9 h. s 2 b/ e Coiffeur pour dames (Fernand Gravey). THEATRE PIGALLE, saison clnématographique, matinée permanente de 14 b. à 19 h. 30; soirée à 21 heures: L'Amour commande.

RIALTO, Mat., 1 h. 30 soir., !t h. Son homme.

fc jROVALnFAifHE (avenue de Wagram). Mnrtit)i^ ,,i'i" h, ̃ soirée, ,,20 "h.. 45 ,ï.e Chant du nvirin, .'̃ ̃ ̃> ..̃ STUDIO DE L'ETOILE, 14, ru». Trpyon (Etoile 06-47). Tous les Jours, permanent de 2 h. 30 a 7 h.- Soirée, 9 h.: Emil u;id die Detecktive (Version originale allemande. Texte français).

STUDIO PARNASSE, 11, rue Jules-Chaplain. 15 h. et 21 h. Animal Crackers et An American Tragedy.

STUDIO 23 (10, rue Tholozé), 15 b. et SI h. On demande des danseuses pour Quenos-Ayres.

URSULINES, Tous les Jours, à 14 h. 30 et à 20 h. 30, version française du film M (Le Maudit), de Frite. Long, adaptée par R. ÇouplUlère's. Texte d'André Lan* à f6 h, 45 et à 2S h. 45, version Intégrale allemande de M (Morder). Danton 81-69. VICTOR-HUGO, soir., 21 h. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 45 Les As du turf. WASHINGTON, 14, rue Magellan (Permanent de 14 h. 30 a minuit et demi) Thé Unholy Garden (R. Colman). La direction de l'Empire nous informe Que contrairement aux bruits qui ont couru, le célèbre établissement de l'avenue de Wagram ne sera pas transformé en cinéma. Des travaux importants v seront d'ailleurs réalisés, oui en feront un music-hall des plus élégants, des plus confortables, et éclairé salon la technique la plus moderne. Dès septembre prochain. l'Empire pourra donc offrir à sa fidèle clientèle, dans un cadre merveilleux, des spectacles de variété qui, grâce aux contrats intervenus avec les vedettes mondiales, n'ont jamais encore été égalés.

Gr~tIRMAr~D~

Belette des gaufres-crêpes

.C' (~7EM.fi.NDÉE) ,)

5,'jn<3f. W f°" .v r^ f'

w. s~· `

60 grammes de beurre, une pincée de sel, bien battu, 4 jaunes d'œufs l'un après l'autre également bien battus pendant un quart d'heure environ 4 cuillerées de crème fouettée mélangées aux blancs en neige en dernier lieu bien remuer sans battre ajouter 60 grammes de farine tamisée.

Chauffer alors un fer à gaufres dans un

MI 1-T T-T S

DEJEUNER ̃•••

Coquilles Saint-Jacques nature ̃> Sauté d'agneau Soubise

Gâteau; de, .pomme de terre

"'̃'̃̃'̃ •̃ Fromage à la crime

IWINING

feu très vif et le graisser au beurre fondu mettre alors la pâte dans le fer et le fer sur le feu en le retournant plusieurs fois. Saupoudrer les gaufres au sortir du fer, de sucre en poudre.

Cette gaufre se mange froide et doit rester molle.

VATELLE.

DINER

Potage printanier

Soufflé au fromage

Longe de veau bretonne

Asperges sauce mousseline

\1]']': Bavaroise économique

'MOTS CROISES 1

Horizontalement. I. Qui aime passionnément la musique. II. Préparé par un long travail Bruit. III. Fut obligé à. Air de grand style, à mouvement large. IV. Image peinte représentant la Vierge et les saints; Ce qui est produit par une cause. V. Pour soutenir les fûts dans une cave. VI. Prénom féminin; Chef-lieu de canton (Marne).- VII. Adjectif possessif; Avec rudesse. VIII. Préfixe; Sorte d'instrument. IX. Petit orgue mécanique. X. Abréviation commerciale; Arbre taillé en boule. XI. Qui a du jugement (fém.); Pronom. Verticalement. 1. Oraisons mentales. 2. Eclaircis Pronom. 3. Mère d'Apollon. 4. Initiales d'un homme d'Etat prussien; Cordons. 5. Initiale et finale du nom d'un village d'Italie célèbre par une victoire des Français Etourdie. 6. Perroquet d'Amérique Courroucé. 7. Nymphe de la Méditerranée Deux lettres de « Magenta ». 8. Arbre; Réduira en petites parties. 9. Lit de repos; Initiales d'un philosophe moraliste anglais (1748-1789). 10. Attitude; Chef-lieu de canton (Eure-etLoir). 11. Remarquait Ancien bouclier.

X. horizontal: 0 S = Osages.

3. vertical I S = Zolchos. 6. vertical: P. G. = Pierre Galin. 7 vertical E 1 = Edresi. 10 vertical C. S. = Charles Silver.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Accélération {les trains rapides de fin de journée Paris-Bordeaux et Bordeaux-Paris depuis le 22 mai 1932

Départ de Paris-quai d'Orsay à 17 h. 15 (au lieu de 17 heures); arrivée a BordeauxSaint-Jean à 23 h. 59 (au lieu de 0 h. 5). Départ de Bordeaux-Saint-Jean à 17 heu- res; arrivée à Paris-quai d'Orsay à 23 heures 59 (au lieu de 0 h. 12).

Amélioration des relations de jour de Paris avec Périgueux et Agen

depuis le 22 mai 1932

Départ de Paris-quai d'Orsay à 9 h. 55. Arrivée à Limoges-Bénédictins à 16 h. 6; départ de Limoges-Bénédictins a 16 h. 16. Arrivée à Périgueux à 17 h. 52; départ de Périgueux à 17 h. 57.

Arrivée à Agen à 21 h. 56.

Chronique T. S. F.

•SV .V!3; Ô.T– ̃

« Chansons des pays du Rhin par des étudiants de Bonn » cette émission est faite par le Poste National anglais: Mystère. L'émission, d'ailtèiivs, doit être- recommandée. Egalement celle de Radio-Suisse romande, avec le concours du « chœur mixte du qarjis enseignement de Yevey-Montreux ». Etalement celle du Poste Parisien, pour le concert de Vincent d'Indy et les Figures Sonores (au titre si radiogênique), de Marcel Delannoy. P.-D. TEMPLIER.

Samedi 28 mal

MUSIQUE. Poste parisien, 20 h. 45 Pierné, Rimski-Korsakow, d'Indy, Delanrioy, Gedulgc, Sarasate. Radio-L. L., 20 h. 30 Franck, Mozart, Saint-Saens, Grieg, Haendel, Wagner. National anglais, 20 h. Debussy, Gounod, Liszt. Radio-Suisse romande, 20 h. ;i0 Chœurs (Rameau, Gluck, Lully). Londres régional, 21 h. Trios de Mozart et de Beethoven. Varsovie, 22 h. 10 Œuvres de Chopin.

MUSIQUE LEGERE. National anglais, 19 h. 30 Chansons du pays du Rhin. Radio-Paris, 20 h. 45 Du Théâtre de la

LA ¥IE SPORTIVEI

COURSES A PGHÏEN Aujourd'hui, à 2 heures. -courses 4 Enghien. Gagnants de Figaro

Prix de la Limagne. Roitelet II, Monnel.

Prix Hopper. Sucre de Choix, Epi, de France.

Prix des Novices. Nichego, Gala. Grande Course de Haies d'Enghien. Prophète, Catimini.

Prix du Puy-de-Dôme. Paimpol, Sabbat.

Prix, de l'Auvergne. Red Chariot, Jojo. Prix de Bruxelles. Dompaire, Filibert Jockey. •«'•

Aujourd'hui, à Enghien,

la Grande Course de Haies

i ̃ *>

L'hippodrome d'Enghien qui, tout en modernisant heureusement son cadre, conserve les bonnes traditions, achève aujourd'hui sa grande semaine. C'était, samedi dernier, son Grand SteepleChase. C'est aujourd'hui sa Grande Course de Haies. Si réussi qu'ait été celui-là, il semble que celle-ci soit promise à un succès encore plus vif. Au nombre de la dizaine de concurrents qui la doivent disputer sont, en effet, quatre chevaux de tout premier ordre. Ces quatre chevaux sont le cinq ans Catimini et les trois quatre ans Prophète, Pour le Roi 'seti -Mirage III. Sans oublier tout à\ fait.teîvieil Enéas, ancien lauréat de. ja même épreuve, et qui n'est pas hors de course si le terrain est vraiment lourd.

Mais, en tout état de cause; notre entière confiance personnelle .reste acquise à Prophète, qui est, à n_otre avis, un des chevaux d'obstacles les"~plus~ remarquables qui aient! été vus depuis bien longtemps. Sauteur très sûr, doué d'un fond inépuisable, courageux et suffisamment vite pour finir, Prophète vient de nous prouver qu'il éiàit.ih&sL.â son aise à Enghien qua ,Àut|illî. v^ 'C'est le type même du cheval dîi'fiçïfë à battre, et il est digne de gagner1 'les deux Grandes Courses de Haies de ïa. région parisienne. C'est tout dire. J.%r

C 'est tout dir

Courses à Saint-Clpjd

r.~ t p~ ,o.»>1 k\ji~. ).

t--r- ̃ ï-az ̃'•̃•f.if.'V. sioa^c

"Prix des, Campanules, yîn,d.re, 7.0p(Tfr., 900 mètres). 1. Epine Verte, à JL Pierre Wertheimer {C.-H. Semblât); 2. Esclarmonde II, à M. Martin (E. Durand) 3. Rainette, à M. Pierre Nauton (A. Lecavelier) (1 long. 1/2, 2 long., encolure).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 13 fr. 50. Placés Epine Verte, 6 fr.; Esclarmonde II, 7 fr.; Rainette, 10 francs. Prix Ecouen (12.500 francs, 1.500 mètres). 1. La Dame de Cœur, à «M. le baron E. de Rothschild. <P. Villeconrl).; -2- Fol Amant, à M. A. Deagustini (M. Pecqueux) 3. Saint Aquilin, à M. Jean Stern (G. Duforez) (tête.

3 lOng.) 0 ;̃-

Pari mutuel à 5 franc^iuniflé). Gagnant

Pari mutuel à $frli:,11.cS; 1qnUI, é), Gagnant

Il fr. 50. -̃• ;• n,agnant

Prix de Triêl (à "vendre aux enchères, 7.500 francs, 2,400 mètres}' 1. Copacabana, à M. Robert Lazard '(R. Brethès) 2. Charlie, à M. le prince Murât (F. Rochetti) 3. Mlle d'Argagnon, à M^Gî'TSrvllliers (C. Besson) (courte tète, encolure, B.îong.) Pari mutuel à 5 francs 3(unifié). Gagnant 18 fr, 50. Placés Copacabana,. 7 fr.; Charlie, 9 fr.; Mlle' ii'Argagnon,. 10 fr. 50. Prix de Port-Marly (handicap, 12.500 fr., 1.600 mètres). -{1. Trèfle à Quatre, à M. William Liltauer (A. Bab'be) 2. Baïdar, à M. William Ryan (A. Lavialle) 3. Cybèle III, à M. Ramon Bueno (SI. Lynch) (2 long. 1/2, 2 long., 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (Unifié) Gagnant

Porte Saint-Martin Beaumarchais, de Rossini. Langénberg, 20 h.

OPERA. Rome, 20 h. 45 Le Barbier de Séville, de Paisiello,

THEATRE. Tour. Eiffel, 20 h. 30 Miquette et sa mère, de- 1' 1ers et Caillavet. DANCING. Kœiiigsberg, 22 h. 'Vienne, 22 h. 20. Londres sèffionql, 22 h. 35. Varsovie, 23 h,

POUR LES ENFAXTS. Radio-Paris, 15 h.

Dimanche 29 mai

MUSIQUE.- Stultgart-Muhlacker, 11 h. 30 Cantate 39, de Bach. Paris P. T. T., 14 h. 30 de Bruxelles^ concert de musique helge. Londres régional, 16 h. Purce.ll, Bach, Mendelssohn. Stuttgart,. 19 h. 30 Quatuors de Boccherini,.Slavenski, Glière. Kœiiigsberg, 20 h.: Concert Karl Millocker. MUSIQUE LEGERE. Paris l'. T. T., 13 h. Radio-Pnris, 19 h. 45 Cirque. OPERA. Budapest 19 h. 30 Turandot, de Puccini. Milan, 2J) h, 30 Tannhauser, de Wagner.

THEATRE. Paris P. T. T., 20 h. 30: La Tour de Nesle. •' 'v

DANCING. Strasbourg, 22 h. 30. Prague, 22 h. 23. .Lanyenperg, 22 h. 20. Budapest, 23 heures.

LA PAROLE. RadWrParis, 12 h.: Le Christ dans l'Ile Rouge, par le R. P. Lhande; 20 h. 30 Soirée de-iroésip Paris.

;t' ahl.

26 fr. 50. Places Trèfle à Quatre, 9 fr, » Baidar, 10 fr.; Cybèle III, 9 francs. Prix de Lisieux (10.000 fr., 2.100 mètres). 1. Guernanvillc, à Mme Olry-Rœderer (A. Rabbe) 2. Arques la Bataille, à M. Jean Biarrotte (F. Hervé) 3. Tawriz, à M. Edward Esmond (C.-H. Semblât) (3 longueurs, 4 long., 5 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant Ecurie Mme L. Olry-Rœdcrer, 8 fr. 50. Placés Guernanville, 9 fr.; Arques la Bataille, 8 francs.

Prix de Beauvais (mixte, à réclamer, 20.000 francs, 3.600 mètres). 1. Belle Fortune, à M. M. Saint-Genez (N. Pelât) 2. Triberg, à M. Jean Prat (A. Rabbe) 3. Menthol, à 5F. F. de Alz. Unzue (E. Durand) (3/4 de long., S long., 4 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 91 francs. Placés Belle Fortune, 17 fr. Triberg, 8 fr.; Menthol, 9 fr. 50.

Prix de Clciirfeuille (12.500 fr., 900 mètres). 1. Monsieur Jean, à M. R. MaxDearly {A. Hatton) 2. Chaucrona, à M. le baron de Langsdorff (C. Bouillon); 3. Eadhild, à M. J.-D. Cohn (G. Duforez) (1 long. 1/2, 3/4 de long., 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 17 fr. 50. Placés Monsieur Jean, 10 fr. Chaucrona, 32 fr. 50.

CONCOURS HIPPIQUE Un tournoi hippique sur le terrain des Sablons au Bois de Boulogne Malgré le mauvais temps une très belle réunion sportive, organisée par l'Armée Moderne, a eu lieu jeudi sur le terrain des Sablons, dans l'enceinte du Jardin d'Acclimatation.

Un parcours de chasse a mis en présence 26 concurrents et les récompenses suivantes ont été décernées

1. Chuchcna, à M. Bourcier 2. Dame de Cœur, à M. Avot 3. Pacotille, au vicomte de Salignac-Fénelon, monté par M. de La Chanvelais 4. Coeur de Lilas, à M. Bourcier 5. Surprise, à MM. Brodin et comte de Maillé, monté par le duc de La Trémoïlle 6. Verveine, à M. Avot 7. Delma, à M. Sarlin. Flots de rubans Douibane, à M. Hérail Batutas, à Mme Flourens-Didnez, et Rosette XIV à M. H. de Royer. Une coupe offerte par M. Armand Massard au membre du Fer à Cheval le mieux classé a été remise à M. Avot. Samedi et dimanche se continueront ces intéressantes manifestations sportives. Reyor.

j SPdftf HIPPIQUÏ Gala équestre ̃̃ ̃̃• Très belle réunion le mercredi 25 mai chez le capitaine Olive.

Au cours de cette soirée, les fervents du cheval, venus nombreux, purent admirer la fougue et la maîtrise d'amazones et de cavaliers de tout âge, au cours de reprises, de fantaisies équestres, de sauts d'obstacles, de séances de voltige et de haute école.

Chaque présentation serait à louer, mais, faute de place, nous nous bornerons à mentionner tout spécialement la reprise des amazones, admirables de grâce» et de précision, et les présentations en haute école aussi parfaites que savantes. Le colonel Terrière et le capitaine Olive, principalement, se jouant, avec des aides à peu près invisibles, de toutes les difficultés, enthousiasmèrent les spectateurs par des airs de manège d'une qualité rare. 0

Reconnu dans l'assistance duchesse de La Trémoïlle, général Gossart, général Gellion, comte et comtesse de Beaufort, général et Mme Bath, marquis et marquise de Chabannes, colonel et Mme Terrière, colonel Enjalbert, comte et comtesse Gozdava-Guigitzky, Mme Lévy, Mme et Mlle Cornuché, M. de Janvry, M. Garnier, Dr Peuquiez, M. Sé-

MEUBLES ET IMMEUBLES

Officiers ministériels Vente au Palais de Justice, à Paris, le jeudi 16 juin 1932, à. 14 heures t

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Le Grand Prix de l'Association des Professeurs de Golf

de France

Le jeune A. Ghintran est en tête à la fin de la première journée

Le Grand Prix de l'Association des Professeurs de Golf de France a débuté hier sur le parcours du Golf du Lys. On sait que cette compétition qui réu- nit les meilleurs professionnels de France, est disputée en. concours par coups, sur 72 trous et qu'elle dure deux journées.

feu de spectateurs ̃ regrettons-le une fois de plus i– ont assisté aux parcours réalisés hier et c'est d'autant plus dommage que comme à l'habitude, la plupart des performances accomplies furent excellentes.

Le terrain était dans la matinée, un peu lourd et gêna de ce fait les joueurs. Mais les moyennes restèrent quand même assez bonnes. L'après-midi, les links plus secs, permirent une meilleure régularité.

Comme nous le disions hier, le jeune professeur 20 ans André Ghintran s'imposa comme l'un des favoris et prouva d'énormes progrès sur l'an dernier. Son style est aisé et sa technique variée et sûre. Il sait montrer dans les occasions les plus difficiles une décision intelligente et garde dans toutes les situations un calme parfait. Il semble devoir parvenir bientôt à une classe internationale des meilleures.

C'est lui qui arrive en tête après les 36 premiers trous, avec le score splendide de 143, ayant réalisé le premier parcours en 73 et le second en 70. Etant donné la difficulté toute particulière que présente le parcours du Lys, cette régularité est absolument merveilleuse et prouve une valeur très grande. Le meilleur score de la journée, sur 18 trous, fut réalisé par E. Laffitte qui l'après-midi réussit à faire le trajet en 69 coups. Malheureusement 'il avait pris, le matin, un 78 et sa brillante performance ne lui permit que de se maintenir dans le lot des concurrents qui peuvent encore prétendre à la; victoire finale.

Le vainqueur de l'an dernier, Firmin Cavallo junior, resté" toujours un des favoris. Il a affirmé aussi de réels progrès et a, fait preuve d'un brio parfait.

Parmi les « anciens » citons Boyer, R. Golias, J.-B. Loth, P. et J. Hirigoyen, Saubaber et M. Dallemagne qui peuvent ce soir fournir le vainqueur. M. Capelle.

Voici les résultats de la première journée A. Ghintran, (73+70) = 143 R. Golias, (72+72) et Firmin Cavallo junior,(74+70) = 144 A. Boyer, (72 +74) = 146 J.-B. Loth, (73+74) M. Dallemagne (76+71) et E. Laffitte (78+ 69) = 147 Saubaber, (73+75) et J. Hirigoyen, (70+78 = 148 P. Hirigoyen et Orengo 149 Henderson et Mourguiart 150 A. Massy et Gunqua 151 Coussiès et J. Gassiat 153 M. Philippon et H. Gassiat 154 M. Cavallo 155 P. Alsugurren 156 C. Hirigoyen, Verdier et Magnier 157 A. Loth et Duchesne 158 Allo et C. Gassiat 159 M. Alsugurren 161 Changart 162 Ditail, Lagarde, Benoist et Barreau 163 Guenin et Garayalde 164 R. Philippon 167 Dubois et Dufour 168 Turner 169 F. Cavallo 174 Léguillier 176.

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Les Championnats de France internationaux se sont poursuivis hier au Stade Roland-Garros, sur lequel un soleil timide avait daigné verser quelques rayons. Les rencontres principales de cette journée ont donné des résultats généralement conformes aux pronostics. On attendait cependant avec quelques inquiétudes le match Boussus-Bernard contre S. Wood-G. Mangin. Nos compatriotes triompheraient-ils ? Ils ont triomphé et la marque 6-4, 6-4, 6^4 eh leur faveur est d'une certaine éloquence si l'on peut dire. L'équipe BernardBoussus, après cette brillante démonstration, semble devoir donner satisfaction à l'avenir.

L'entente parfaite entre ces deux joueurs laisse espérer de très beaux résultats. Bernard et Boussus sont ainsi qualifiés pour les demi-finales. CochetBrugnon et Perry-Olliff sont également qualifiés, ainsi que Borotra-Gentien qui ont gagné la veille. Les demi-finales seront donc les suivantes Cochet-Brugnon contre Perry-Olliff, Bernard-Boussus contre Borotra-Gentien.

Dans les autres résultats, il faut signaler la très belle victoire de Mrs Moody-Wills et Wood sur Mlle AdamoffChristian Boussus. A noter dans le simple la victoire de l'espoir bordelais Journu sur Aeschliman, celle de Martin Legeay sur David. Résultats

Simple. Premier tour Piel b. Plougmann, 6-4, 4-6, 6-4, 0-6, 6-3 J. Satoh b. Roche, 6-2, 6-2, 6-4 J. Grandguillot b. A. Lacroix, 6-2, 6-3, 6-4 Journu b. Aeschliman, 6-3, 4-6, 6-2, 9-7. Deuxième tour. Rogers b. Samazeuilh, 1-6, 7-5, 10-8, ab. Martin-Legeay b. David, 8-6, 6-2, 6-3 A. Merlin b. Landau, 5-7, 7-5, 6-1, 6-2.

Simple dames. -Premier tour Mlle Valerio b. Mrs Golding, 6-1, 6-1 Mlle Belliard b. Mrs Corbierre, 6-3, 6-1 Mlle Pcitz b. Mme Vaussard, 8-6, 6-1 Mlle Barbier b. Mme Canters, 6-4, 6-4 miss Jacob b. Mlle Fréville, 6-0, 6-2 Mme Krawinkel b. Mlle Charnelet 6-2, 6-1 Mme Couquerque b. Mme Pons, 6-2, 6-2 miss Burke b. Mlle J. Gallay, 6-3 6-4.

Double. Quarts de finale CochetBrugnon b. Artens-Matejka, 6-3, 7-5, 6-1 Boussus-Marcel Bernard b. G. ManginS. Wood, 6-4, 6-4, 6-2 Perry-Olliff b. Menzel-Marsalek, 6-2, 4-6, 8-6, 6-8, 6-0. Double dames. Quart de finale Mrs Wittingstall *t miss Nuthall b. miss Thomas et Mlle Adamoff, 6-4, 3-6,

Demi-finales Mrs Moody-Wills et. miss Ryan b. Mlle de Alvarez et Mlle Sigart, 6-4i 1-6, 6-4 Mrs Wittingstall et miss Nuthall b. Mme Mathieu et Mlle Rosemberg, 6-3, 6-4.

Double mixte. Deuxième tour Mlle Métaxa et Gentien b. miss James et Collins, 6-4, 6-4.

Troisième tour miss Ryan et Bru» gnon b. Mlle Payot et Fisher 6-3, 6-4 Mite Métaxa et Gentien b. Mlle Berthet et P. Grandguillot, 9-7, 6-1.

Quarts de finale Mrs Moody-Wills et S. Wood b. Mlle Adamoff et Boussus, 6-1, 4-6, 6-2 Mlle Sigart et Borotra b. miss Scriven et Menzel, 6-1, 4-6, 6-3. Convocations pour la journée du 28 mai Court central

A 14 heures. Finale du Championnat double dames Mrs Moody-Wills et miss Ryan contre Mrs Wittingstall et miss Nuthall, suivi de la demi-finale des Championnats double messieurs Cochet et Brugnon contre Perry et 01liff, suivi de Borotra et Gentien contre Boussus et M. Bernard, suivi de Mrs Wittingstall et Cochet contre Mlle Métaxa et Gentien.

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Au Golf de Morfontaine

La Coupe Corrigan, offerte par Mrs Corrigan, a été disputée au golf de Morfontaine. Résultats

M. et Mme A. Wisner, 76 comtesse de Pomereu et comte Gr. de Gramont, 78 M. et Mme J. Lithiby 78 Mlle Y. Bénédic et M. P. Chadourne, 79 Mme H. Weinbach et M. J. Weinbach, 79 M. et Mme A. Thibaud, 79 Mlle de Gainza et duc de Gramont, 79 Mlle A. de Gunzbourg et comte P. de SaintSauveur, 80 Mme de Sanchez Elia et comte de Mun, 80 Mme R. Hayem et M. J. Hayem, 80 Mlle Halphen et M. J. de Saint-Sauveur, 81 Mme R. C. ÀUblin et M. A. R. Edwards, 81 Mlle Oppenlicim et M. M. Mayer, 81 M. et Mme H. Flower, 82 duchesse de Mouchy et comte d'Harambure, 82 comtesse de La Rochefoucauld et duc de Mouchy, 83 Mlle C. de Rothschild et M. G. Halphen, 84 comtesse de Mun et M; P. Coreuera, 84 comtesse d'Harambure et M. G. Gotz. 85 M. et Mme Scof ,n, 85 M. et Mme A. Bénédic, 88; Mme Cl. Weinbach et M. H. Weinbach, 88 Mme Lévy Blad et comte de Bréftipnd d'Ars, 88. "Jil' 'j' Au Golf de Saint-Germain .'(,̃

Résultat du jeudi 26 mai 1932 Coupe du Grand-Duc Dmitri (18 trous contre par). Travellers 1. Pearce, 2 up 2. Anderson, 2 down 3. Michietta, 4 down 4. Hanson, 4 down.

Saint-Germain 1. L. Nassif, ail square 1. M. Quennouelle, ail square; 3. André Olivier, 1 down 4. De Viefville, 3 down 5. J. Mercude, 4 down 5. Jeannes, 4 down 5. Gueuonier, 4 down.

Dans le match Travellers-Saint-Germain, Saint-Germain gagne par sept victoires contre trois au Travellers. Au Saint-Cloud Country Club

Le Championnat du Saint-Cloud Country Club Interclubs. Coupe tournoi oflerte par M. Henry Cachard. Résultats Quart de finale J. E. P. Meller b. H. L. Archibald, 4 et 2 A. Gaveau b. Guy Pauchet, 3 et 1 Carlhian b. G. T. Aranyi, 3 et 2 J. Delorme b. E. Sorbe, 3 et 2.

Demi-finale J. E. P. Meller b. A. Gaveau, 1 up J. Delorme b. M. Carlhian, 8 et 1.

Finale J. Delorme b. J. E. P. Meller, 1 up sur 36 trous.

Nombre d'inscrits 56.

Le concours amateurs et professionnels interclubs. Joué le 25 mai sur les deux parcours, a donné les résultats suivants

A. M. Vàgliano-André Ghintran, 149 E. Peel-Lacey (8) 149 Esmond-Boyer (3), 151 Sudreau-Golias (4), 153 L. Baer-M. Cavallo (14), 153 BoucheronPhilippon (5), 154 1. Aranyi-Dallemagne (2) 154 Guy de Maret-Syd Lafolley (10) 155 Mayer-Loth (9) 155.

TIR AUX PIGEONS Au Cercle du Bois de Boulogne

Le Prix de la Pelouse de Madrid (10.000 francs, un pigeon handicap), disputé hier au Cercle du Bois de Boulogne, a réuni 76 tireurs. En voici le résultat

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Le Meeting de San Remo

Le Grand Prix de San Remo a marqué le point culminant du meeting international de cette station et la participation de 132 tireurs obligea les organisateurs à y consacrer trois journées entières.

Ce concours de 20 pigeons sur 27 mètres a été gagné par l'Italien G. Zucconi, 20 sur 20 la deuxième place ex œquo échoit à deux Français, Alb. Nesa, d'Ajaccio, et Léon Deloy, de Nice ainsi qu'à l'Américain Walter Warren, 19 sur 20 5. ex sequo Lucien Flory (France), de Lumnitzer (Hongrie), Michel Colle (France), Buttafava (Italie), 18 sur 20.

Cette épreuve comportait simultanément la quatrième manche du Championnat national d'Italie, dont les trois manches précédentes avaient été disputées à San Remo, en janvier, puis à Syracuse et Turin c'est le Milanais G. Buttarava qui, avec 57 pigeons, gagne eu classe-, ,champions », et G. Zucconi, de ;Monteça.tini, en classe seniors, également avec 57 pigeons. '.¡,

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Le match des nations latines d'Europe La rencontre annuelle entre les nations latines d'Europe, dans un match de carabine et de pistolet, aura lieu, cette année, à Rome, le dimanche 5 juin. Les nations suivantes sont d'ores et déjà inscrites France, Italie, Monaco, Portugal, Espagne et Roumanie. Le match à la carabine de 22 mm. de calibre est disputé par des équipes de 5 tireurs, sur 20 mètres dé distance 5 tireurs également forment le team pour le concours libre de pistolet. Au Pistolet

La Société « Le Pistolet a tenu sa réunion au stand Gastinne-Renette, à Issy. Présidence de M. P. Perrier, viceprésident.

Gagnants des poules au pistolet général Flatters, P. Perrier, marquis Le Gouëslier d'Argence.

Au revolver R. Canet (2), Lefranc. Prochaine réunion le 7 juin.

CYCLISME

La finale du Premier Pas Dunlop La finale de cette grande épreuve annuelle se déroulera après-demain dimanche 29 mai, à l'autodrome de Montlhéry. pour la dixième fois.

Rappelons que des éliminatoires eurent lieu dans toute la France métropolitaine et que le gagnant de chacune de ces épreuves est qualifié pour venir disputer sa chance dimanche à l'autodrome. De nombreux prix sont offerts aux gagnants, le premier se voit attribuer, outre la médaille d'or de l'U. V. F., un chronographe en or, don de la Société Dunlop. Les suivants recevront des bracelets-montres, stylos et porte-mine plaqué or. En outre, les cinq premiers se voient attribuer pour une année un servies de bicyclette de course qui leur

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permettra dans le courant de l'année de pouvoir s'entraîner.

L'épreuve du Premier Pas Dunlop fut créée voici dix ans par M. Jean Pétavy, administrateur délégué de la Société des pneumatiques Dunlop. Le nombre d'engagés depuis cette époque est voisin de 70.000. L'éloquence de ce chiffre vient démontrer toute l'importance du Premier Pas Dunlop qui permet aux Jeunes espoirs du sport cycliste de tenter leur chance et de devenir des champions. Les Grands Prix de la Presse sportive Les Grands Prix de la Presse Sportive, organisés au bénéfice de la Caisse de retraite et de secours de l'Association des journalistes sportifs, se découleront le vendredi 24 juin prochain, à 20 heures 30, au Stade Vélodrome Buffalo. Le programme de cette réunion qui remportera, certainement, le plus vif succès, comportera

Le Grand Prix de la Presse Sportive, vitesse (5° année), course internationale réservée à une sélection de 12 meilleurs sprinters.

Le Grand Prix de la Presse Sportive de demi-fond (2' année), course internationale d'une heure, derrière grosses motocyclettes.

AVIATION

championne d'Allemagne de virtuosité sera à Saint-Germain

La France, avec Marcel Doret, le roi de l'acrobal"2 aérienne la Suisse avec Victor Glardon, spécialiste du vol sur le dos dans un pays riche en pilotes de classe l'Allemagne, avec Gerhard Fieseler, créateur de certaines figures de haute école et considéré, par beaucoup, comme le meilleur acrobate du monde, seront représentées au meeting international du 5 juin, à Saint-Germain-enLaye. Un autre aviateur étranger complétera ce « carré d'as », dont la présentation est un véritable événement sportif.

D'autre part, nous pouvons dire que Liset Bach, qui détient le titre de championne d'Allemagne d'acrobatie, sera aussi à Saint-Germain. Liset Bach, élève de Fieseler, travaille merveilleusement avec son monoplan, et son exhibition ne sera pas la moindre curiosité de cette manifestation, car elle a une très forte cote. Liset Bach reviendra spécialement d'Italie à l'occasion de la fête du 5 juin. NOUVELLES AERIENNES

Miss A. Earhardt sera à Paris

Le record de vitesse en hydravion Miss Earhardt a déclaré qu'elle restait en Angleterre pour assister au Derby d'Epsom mercredi prochain et que le lendemain jeudi elle partirait pour la France.où elle comptait séjourner quelque temps.

L'avion Junker, parti récemment pour Port-Darwin, n'avait à non bord que deux personnes, le capitaine Bertram, qui pilotait, et le mécanicien Claussmann. Les deux autres membres de l'équipage, restés à Java, attendront encore une huitaine de jours et rentreront ensuite en Allemagne si, jusque là, on reste sans nouvelles de l'appareil. Le 15 mai, à 18 h. 45, à BerlinTempelhof, le premier avion de transport de la nouvelle ligne aérienne Bruxelles, Dusseldorf, Essen, Mulheim, Dortmund, Berlin, exploitée par la Compagnie de navigation aérienne belge. A l'arrivée se trouvaient à côté de membres de l'ambassade de Belgique des représentants des ministères du Reich et de la Prusse, de la ville de Berlin, ainsi que des membres du comité directeur de la Deutsche Lufthansa et de la Société du port aérien de Berlin. Le lieutenant Neri qui, la semaine dernière, a réalisé une vitesse horaire de 745 kilomètres à bord d'un hydravion, met actuellement son appareil au point pour tenter la semaine prochaine, si le temps est favorable, de faire homologuer son record.

La tentative aura lieu à Desenzano, sur le lac de Garde.

A l'aérodrome de Lonate-Pozzuolo (Italie), près de Milan, les préparatifs en vue d'Un- raid autour de l'Afrique se poursuivent activement, t,

Ce raid serait exécuté par plus de 30 appareils, sous. la direction d'officiers du 7° régiment d'aviation. Il aurait vraisemblablement lieu entre le 15 juin et le 15 juillet.

Dans les milieux aéronautiques italiens, on affirme qu'au printemps prochain une escadrille italienne de 12 appareils tentera le tour du monde. Il est probable que le général Balbo, ministre de l'air, en prendra personnellement la direction.

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J%- nnonc e;i^ Classées

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