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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-05-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 mai 1932

Description : 1932/05/18 (Numéro 139).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296967q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA POLITIQUE LA CRISE

DE L'INCERTITUDE

La crise ministérielle dure en fait depuis dix jours, et les choses ne semblent guère plus avancées dans le camp des vainqueurs de gauche qu'au lendemain

'1 1

du ballottage. ûi le pays ne traversait pas aes neures difficiles, si l'enjeu n'était pas le gouvernement de la France, son épargne et sa sécurité, la partie engagée entre MM. Blum et Herriot serait plaisante à suivre. Ils ressemblent, quant à présent, à ces fiancés de comédie dont le but principal est la rupture, car ils ont d'autres amours, mais qui veulent chacun rejeter sur l'autre.la responsabilité du refus. M. Blum expose ses conditions, formule ses exigences, dit son prix, sans entrain s'il ne s'agissait que de ses préférences, certes, il ne conclurait pas l'affaire mais il a charge d'âmes s'il se résigne, é'est afin de tirer dé l'aventure, pour lecollectitivisme et l'Internationale, le meilleur parti possible.' M. Herriot risque des petites phrases de protestation nationale, Il explique aux journalistes qu'il y a quand même des concessions qu'on ne pourrait consentir. Cependant, M. Zyromski remplit d'aise tcut le monde en jouant dans le Cartel le rôle de Pierre le Véridique la tentative actuelle, à ses yeux, n'aura qu'un résultat « fournir la preuve expérimentale de l'impossibilité de la participation », et ce, par la confrontation des programmes. Qui le sait mieux que M. Léon Blum ? Ne professa-t-il pas, il y a cinq ans, sur l'incompatibilité du marxisme et du radicalisme, un véritable cours, où il rappelait que son parti était révolutionnaire et se proposait pour but la dictature du prolétariat ? 2 Ces considérations devraient nous rassurer. Nous devrions, logiquement, échapper à la .catastrophe cartelliste. Mais, dans notre temps tourmenté, ce n'est pas seulement l'imprévu qui arrive, c'est, l'absurde et le pire. Malgré tout ce que le bon sens peut annoncer, malgré l'éloignement réciproque de ses chefs, il n'est pas impossible qu'un beau jour, le Cartel ne se trouve enfermé dans les liens d'un monstrueux mariage ministériel. Où irions-nous alors ? La seule consolation serait le peu de temps qui séparerait la lune de miel du divorce. Sur les programmes, en effet, on peut, si l'on veut, toujours s'entendre, comme on se met d'accord sur les clauses d'un contrat. On ferme les yeux. Tout s'arrange. Dans un programme, il n'est que des principes. Entre leur inscription au tableau et l'application, il y a des années d'études, de commissions, de débats. Mais ce sont les incidents quotidiens, et les questions d'argent qui montrent ensuite l'impossibilité de la vie commune. La politique de soutien a duré cahin-caha de 1924 à 1926 non sans péripéties, changements de ministères, inflation et chute du franc. Mais chaque fois que des crédits militaires furent réclamés, chaque fois qu'une question purement nationale fut soulevée, il se produisit des fissures dans le bloc des gauches. Et cela ne tarda guère, puisque, dès la seconde quinzaine de juin, à propos de crédits pour la Ruhr ou le Maroc, des difficultés se produisirent en pleine lune de miel cartelliste. Ce serait pire encore aujourd'hui. C'est déjà commencé. Dès lundi, le Populaire protestait contre des opérations poursuivies dans les régions insoumises du Haut-Atlas. Il soupçonnait bien gentiment le cabinet Tardieu de les avoir entreprises pour « créer des difficultés aux partis qui auront demain le gouvernement » et il informait les chefs de ce gouvernement futur qu'à la fin du mois, le congrès socialiste crierait « Arrière les canons, les fusils, et au Maroc pour commencer. »

On comprend que les dirigeants de la rue de Valois n'éprouvent aucune hâte à subir la collaboration tyrannique du parti S. F. I. 0. Cette direction, fatalement, s'imposerait aux co-participants bourgeois. Vite, ils devraient se soumettre aux ordres des marxistes, qui déjà prennent le ton du commandement il faudrait se soumettre ou se démettre. Mais, si courte que puisse être cette collaboration indésirable, elle serait encore trop longue pour le bien de la France.

Dans deux semaines, pourtant, les Chambres seront réunies. Et le Président de la Républiqpe fera appeler les chefs radicaux. Leur presse multiplie en ce moment les projets de sagesse, expose les intentions les moins conciliables avec la politique révolutionnaire déflation budgétaire, redressement financier et économique, large groupement dans l'intérêt du pays. Il faudra bien que les leaders à la fin disent ce qu'ils veulent faire et prononcent, à l'adresse des marxistes, le définitif oui ou non. Ou bien qu'ils s'enfuient comme Triplepatte.

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES Cours Cours

DEVISES 13 mai. 17 mai

ïUvresterting. 9266 9a 73 1 dollar 25 33 25 33 100 belgas 355 75 355 75 100 pesetas. 20625 20687 100 lire. 13060 13045 100 francs suisses. 495 75 496 > 100 florins. 102775 1028 a 100 couronnes norvégiennes 100 couronnes suédoises. 474 2>

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France Au 29 avril 77.S62.071.638 fr.

Au 6 mai 78.339.831. S36 fr

Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue Au 29 avril. 70,33 0/0

Au 6 mai. 71,51 o/o

L'armée japonaise exige

un cabinet national La décision des généraux et des officiers paraît être inébranlable

."̃•

Un nouveau ministère ne sera vraisemblablement pas constitué, à Tokio, avant quelques jours. M. Takahashi demeure pour le moment au pouvoir sur la demande de l'empereur.

On attend l'arrivée dans la capitale japonaise du prince Sayonji, un des hommes politiques les plus écoutés en temps de crise. Chef des princes, dernier survivant des Genro, le prince Sayonji n'arrivera pas à Tokio avant le 19 mai. Ne veut-il pas d'ailleurs, avant de s'entretenir avec l'Empereur, laisser aux passions politiques le temps de s'apaiser ? 2

En attendant, voici ce qui s'est passé à Tokio, au cours de la journée d'hier. M. Kisaburo Suzuki, ministre de l'intérieur, a accepté la présidence du parti Seiyukai. Les dirigeants du parti avaient décidé d'appuyer la candidature de M. Suzuki, et M. Takejiro Tokonami, ministre des chemins de fer, qui était l'autre candidat possible, avait décliné cet honneur. Le groupe parlementaire du parti Seiyukai, au cours d'une réunion tenue dans l'après-midi, a approuvé à l'unaiiimité la désignation de M. Suzuki.

Le 20 mai, le parti Seiyukai tiendra une réunion plénière au cours de laquelle M. Suzuki prendra officiellement possession de ses fonctions. Peut-on dire maintenant que M. Suzuki prendra la succession de M. Inukaï à la tête du gouvernement ? 9 Bien que la nouvelle ait déjà été annoncée lundi soir dans la capitale japonaise, elle nous semble un peu prématurée.

Ce qu'il convient de signaler aujourd'hui, ce sont les mouvements des milieux militaires. Le général Araki, actuel ministre de la guerre, a reçu la visite du lieutenant-général Jinzaburo Mazaki, souschef de l'état-major de l'armée, qu'on désigne généralement comme son successeur. Le général Mazaki a, assure-t-on, affirmé, au cours de l'entretien, la volonté de l'armée de voir un cabinet national à la direction des affaires publiques. On sait le rôle que joue l'armée au Japon. D'après la Constitution, le ministre de la guerre doit être un officier général. Il est pratiquement impossible de former un gouvernement dans l'empire du Soleil Levant sans l'approbation de l'armée. Or, la volonté des militaires ne s'est, jamais manifestée avec plus de précision et de vigueur. La démarche du général Mazaki n'est pas un fait isolé. Au cours de la journée, dans un ultimatum, l'armée japonaise a exigé la formation d'un gouvernement national. Les chefs militaires laissent entendre qu'ils refuseront toute coopération avec un cabinet de partis. Dans cette éventualité, ils refuseront de désigner un ministre de la guerre.

LE GENERAL WEYGAND A L'ACADEMIE

Le général Weygand élu, on le sait, au fauteuil du maréchal Joffre à l'Académie Française sera reçu demain sous la coupole.

C'est M. Jules Cambon qui recevra le nouvel immortel lequel fera à son tour l'éloge du vainqueur de la Marne.

Le discours du premier, ancien ambassadeur de France à Berlin en août 1914, et la réponse du récipiendaire qui fut un des grands chefs de la guerre sont attendus, on le pense bien, avec quelque curiosité.

Ces deux grandes voix françaises sauront, à n'en pas douter, faire entendre sous la coupole des paroles de sagesse et de raison. Le général Weygand, tout comme son illustre devancier à l'Académie Française le maréchal Foch, abandonnera demain son glorieux uniforme pour l'habit vert.

« Je respecte avec joie, a-t-il déclaré, les traditions d'une compagnie qui date de trois siècles ».

M. PIETRI ECHAPPE A UN ACCIDENT

TOULON-SUR-MER, 17 mai. La préfecture maritime communique la note suivante

« Le ministre de la Défense nationale se rendant en Corse pour présider le conseil général, avait pris place sur un des nouveaux hydravions troismoteurs, de grande taille, récemment mis en service. Au large des îles d'Hyères, un des moteurs rendant mal, et le croiseur Gueydon se trouvant aux alentours, le pilote a jugé plus prudent d'amérir. Le Gueydon s'est approché et a mis des embarcations à la mer. Le transbordement des passagers s s'est effectué sans incident. Le ministre de la défense nationale est resté quelques minutes sur l'appareil, attendant sain et sauf des secours pour lui et sa suite.

Une embarcation recueillit M. Piétri et l'amena à bord du Gueydon, sur lequel le ministre est rentré à Toulon vers la fin de l'après-midi. Un autre appareil de la marine, qui escortait l'hydravion ministériel, en se posant à côté de celui de M. Piétri pour le secourir, a été également endommagé par suite de la forte houle, .et un de ses officiers, le lieutenant de vaisseau Bataille, a été blessé au bras droit. tr

EN CINQUIEME PAGE

-LE CADASTRE

1 par MAURICE D'OCAGNE

de l'Académie des Sciences

EN REFERMANT UN NOUVEAU LIVRÉ par CAMILLE MAYRAN

EN QUATRIEME PAGE

L'ASSASSINAT DU FILS DE LINDBERGH

LA QUESTION DES LANGUES Démission

du ministère belge Le cabinet belge, présidé par M. Renkin, qui avait été constitué le 6 juin dernier, est démissionnaire. Cette décision n'a. causé aucune surprise dans les milieux parlementaires de Bruxelles. La situation politique était assez tendue depuis l'incident qui mit aux prises./à à la Chambre, il y a une quinzaine de jours, deux députés, M. Devèze et M. Van Cauvelaert, au cours de la discussion générale du projet de loi, voté déjà par le Sénat, réglant l'emploi des langues en matière d'enseignement primaire et moyen.

On sait que, contrairement au texte adopté par la Haute Assemblée, la section centrale de la Chambre avait décidé que le maintien des classes minoritaires devait être subordonné à la décision des conseils communaux. Les libéraux, qui avaient fait inscrire le principe du maintien et de la création de classes minoritaires dans l'accord signé lors de la constitution du cabinet Renkin, ont demandé à celui-ci d'exécuter les stipulations du contrat gouvernemental. De son côté, la droite flamande, tout en marquant son adhésion au maintien des classes minoritaires existantes, était hostile à l'inscription dans le projet de pareilles stipulations. Aucune formule transactionnelle n'ayant pu être trouvée depuis quinze jours, le cabinet s'est décidé à donner sa démission, à la veille de la reprise de la discussion des articles du projet linguistique. M. Renkin ira remettre demain matin au Roi la démission du cabinet. On croit généralement que c'est M. Renkin lui-même qui sera chargé de former le nouveau gouvernement. On pense aussi que les nombreux pourparlers qui ont précédé la démission du cabinet ont permis au chef du gouvernement de s'assurer divers concours. Tandis que certains croient à un remaniement assez profond, d'autres pensent que deux ^ministres seulement seront remplacés ce seraient M. Dens, libéral, et M. Vanisacker, catholique.

L'HEURE QUI PASSE

Les cerises de Céret

Aujourd'hui, si les vents l'ont voulu, un avion est parti de Cerdagne pour Paris. Sa charge est entièrement et uniquement faite de cerises. Les premières cerises de l'année lesquelles, entre Perpignan et Céret, sont mûres avant toutes les autres cerises françaises. ̃

Les plus grosses, les plus rouges de ces cerises seront apportées au Président de la République par le président de la Chambre de commerce de là-bas. Que n'a-t-on ménagé une place; dans la carlingue, pour l'une de ces grandes, fières et brunes filles du Valespir ? Elle eût offert la succulente et exemplaire corbeille à M. Albert Lebrun, et le cadeau s'en fût trouvé plus beau.

La charmante pensée des fruitiers cerdanais sera sans doute, dans d'autres provinces françaises, reprise et imitée. Au cours des saisons heureuses, on verra ainsi venir, à travers les airs, les premières fraises du Vaucluse, les premières pommes de Normandie, les premiers chasselas des bords de Loire, ou encore, particulièrement bien accueillies par le destinataire élyséen, les premières mirabelles des vergers lorrains.

Nous n'avons point visité la Cerdagne au moment où ses cerisiers portent leurs fruits mais nous y séjournâmes au moment ,où ils portent leurs fleurs. En certains points, les aigres sont si pressés, si touffus, qu'on croit voir, si J'on descend vers les vallées, un fleuve immense et débordé dont la profonde et profuse écume miroite et moutonne. Peu de régions, chez nous, ont, comme la Cerdagne, conservé et protégé d'antiques usages. Ses habitants doivent trouver tout naturel d'offrir leurs premières cerises mûres au chef de l'Etat. En agissant ainsi, ils n'innovent pas ils font seulement une variation profane sur un thème sacré.

On célèbre en effet, depuis des siècles, à Céret, une fête religieuse qui se déroule de la façon suivante le jour de Pâques, prêtres et fidèles sortent de l'église, portant et entourant le Christ ressuscité. La procession gagne la .campagne. On s'arrête sous quelque beau cerisier on y cueille les premières cerises mûres, puis l'on revient en ville et l'on rentre dans l'église, où des mains pieuses nouent à la ceinture de la Vierge, sur Son autel, les fruits nouveaunés. Les fraîches escarboucles du bouquet vivant remplacent le bouquet mort des précédentes Pâques, pour devenir doucement, à leur tour, une touffe de noyaux secs et de feuilles convulsées. Certaines années, Pâques vient de bien bonne heure, et, malgré leur .précocité, les cerises cérétanes ne sont encore, aux derniers jours de mars, que de dures petites perles vertes, à peine touchées de carmin. Ces années-là, les cerises de la procession sont remplacées soit par des raisins séchés, soit, nous a-t-on dit (on plaisantait peut-être), par des cerises artificielles si parfaitement imitées que la SainteVierge peut très bien feindre d'être dupe, et bénir, anticipativement, les récoltes du mois prochain. Cette cérémonie chrétienne est évidemment la transformation et .la perpétuation d'une cérémonie païenne, apportée ici, voici des siècles, par les colons grecs, au temps où chaque cerisier de Cerdagne avait sa dryade et. ombrageait un petit autel rustique, dédié aux dieux des vergers,

̃̃ Jean-Louis Vaudoyer.

Le tragique incendie 1 du |

Georges-Philippar Le sort de nombreux passagers

est encore incertain

Nous avons reçu en dernière heure le communiqué que voici

La Compagnie « Les Messageries Maritimes » a reçu confirmation que tout l'état-major et les hommes d'équipage du Georges-Philippar ont été sauvés par les navires qui s'étaient portés au secours du paquebot sinistré.

Ce fait donne lieu de supposer que tous les passagers ont pu être évacués à temps et que si l'on a à déplorer la perte de quelques personnes, ce ne peut être que pendant les opérations de transbordement des chaloupes aux navires sauveteurs.

:("-

Les informations reçues au cours de la journée d'hier sur le tragique incendie du Georges-Philippar étaient encore si imprécises qu'il reste impossible d'établir un bilan, même approximatif, de la catastrophe. Il se confirme, malheureusement, que ce sinistre a fait des victimes et que les navires ayant coopéré au sauvetage n'ont pas pris à leur bord tous les passagers du Georges-Philippar. Doit-on perdre tout espoir de retrouver les manquants ?

L'anxiété persiste dans l'attente de nouvelles plus complètes que nous souhaitons proches et plus rassurantes.

Comme nous l'avons annoncé hier, le paquebot transportait de nombreuses personnalités coloniales, des fonctionnaires français qui, venant en congé, avaient amené leurs familles. Il y avait donc à bord beaucoup d'enfants.

On verra plus loin que, bien qu'elle ne soit pas officiellement retenue, l'hypothèse d'un attentat communiste à été sérieusement envisagée dans certains milieux maritimes. Elle repose tout au moins sur une certitude c'est que les communistes avaient conçu le projet de faire sauter notre courrier d'Extrême-Orient peu avant son départ de Marseille. Le fait, entièrement confirmé par la Sûreté générale, est acquis.

S'il ne s'agit aujourd'hui que d'une coïncidence, fort étrange d'ailleurs, ce criminel projet soviétique contre un important bâtiment de notre flotte n'en demeure pas moins un fait très grave. L'enquête qui avait été entreprise en temps utile à ce sujet, avec une discrétion peut-être excessive, comporte des suites qui ne peuvent être ajournées. 'Quant à la tragédie proprement* dite, voici,"dàns l'ordre chronologique, les dépêches qui, sans phrases vaines, en évoquent les épisodes émouvants.

'A1

ADEN, 17 mai. Le Georges-Philippar a été encore aperçu en flammes la nuit dernière par divers navires. Il « donnait de la bande fortement; son angle d'inclinaison était de quinze degrés à bâbord. Sa proue était dévastée par un violent foyer.

Deux femmes seraient mortes

D'après les derniers radiogrammes reçus des navires sauveteurs, deux femmes seraient décédées des suites de leurs blessures. Miss Christiane Ventury, recueillie par le navire Mashud, serait morte quelques instants après son arrivée à bord et son corps aurait été immergé. Etant données les difficultés de réception des messages, on n'est pas encore fixé sur la nationalité de la seconde victime. Il s'agirait soit d'une Française, Mlle Roger, soit d'une Anglaise, miss de Rouge.

D'autre part, deux matelots du Georges-Philippar auraient été aperçus sur un radeau, mais n'auraient pu être recueillis.

S'agit-il d'un attentat ?

Le bruit a couru, dans les milieux d'inscrits maritimes à Marseille, que l'incendie du GeorgesPhilippar serait dû à la malveillance.

On rappelle, en effet, qu'une enquête avait été ouverte par la police, peu avant le départ du paquebot pour l'Extrême-Orient, parce que, dans les milieux révolutionnaires de Paris, on avait répandu que le Georges-Philippar sauterait pendant sa traversée du canal de Suez. Cet attentat avait été préparé parce que le paquebot, croyait-on, devait transporter des munitions destinées au Japon. On avait choisi le canal de Suez, afin de l'embouteiller et d'empêcher tout transport ultérieur de matériel de guerre par cette voie.

Mais le Georges-Philippar n'avait aucun chargement de munitions, sauf une auto-mitrailleuse destinée à Yokohama.

Des précautions furent prises néanmoins avant le départ. On fit des fouilles à bord. Le docteur Beroud, directeur du laboratoire de police technique M. Hubert, commissaire spécial, et plusieurs inspecteurs de la police des ports visitèrent le paquebot.

En outre, le Georges-Philippar, pendant son voyage aller, écourta son escale à Port-Saïd, afin de passer le canal avant l'heure prévue.

Tels sont les faits sur lesquels s'appuie l'hypothèse d'un attentat contre le courrier d'ExtrêmeOrient.

(Voir la suite en quatrième page)

LES EXPOSITIONS DE "FIGARO'

TROISIEME SÉRIE

Nous rappelons à nos lecteurs, aux artistes, que la troisième série des expositions fondées par M. François Cotij, la dernière de cette année, s'ouvre aujourd'hui dans nos salons, à quinze heures.

Elle présentera une centaine d'œuvres, peintures, gravures, dessins, de MM. Jean Baldoni, Etienne Bouchaud, P.-A. Bouroux, Ed. Brindeau, Brunck de Freundeck, Mme Delangle-Marevéry, MM. J.-H. Derche, Gh. Edelmann, Robert Fer*nier, Bernard Harrison, Mlle Margherita de Lotis, MM. Jacques Majorelle, Leopold Pascal, Claude Rameau, Renefer, P.-G. Rigaud, Romanet, Mlle R. de Roveredo, MM. Solotareff, Tastemain, Gabriel Venet, Wintz.

Cette exposition sera close le 8 juin.

LE MALAISE CONTEMPORAIN LA NOUVELLE ENCYCLIQUE Plusieurs fois déjà, le Souverain Pontife a, en diverses allocutions ou encycliques, manifesté son angoisse devant la situation économique et morale du monde et invité les fidèles de tous les continents à se tourner vers Dieu pour le supplier d'épargner de nouvelles épreuves à l'humanité. L'encyclique qui, aujourd'hui, sera publiée et radiodiffusée, répondra, dit-on, à cet appel angoissé.

Une fois de plus, le Pape, se plaçant au-dessus dé toutes les nations et de tous les peuples, analysera les causes du malaise contemporain. Il rappellera ce que produisent les sentiments d'égoïsme entre les individus et entre les nations. Il dénoncera de nouveau, paraît-il, aussi le communisme comme un des éléments les plus néfastes, les plus dangereux de l'heure actuelle. Cette encyclique, enfin, fera ressortir l'importance, dans l'état présent de l'humanité, du pouvoir spirituel, et elle montrera quels bienfaits apporterait dans notre monde désemparé un universel retour à une plus exacte observation, à un plus fidèle respect du Décalogue et des principes du christianisme.

En attendant que se produise cette rechristianisation des peuples, S. S. Pie XI lancera urbi et orbi un nouvel et solennel appel à la prière et à la pénitence, traditionnels moyens auxquels, depuis des siècles, les chrétiens ont toujours eu recours pour implorer le secours du ciel dans les temps de calamités, aux moments les plus graves de l'Histoire.

P. L.

r*v

La transmission, qui aura lieu ce soir, de l'encyclique sur la longueur d'ondes de 50 m. 26 se fera à 20 heures, temps moyen de l'Europe centrale, en anglais à 20 h. 10, en français à 20 h. 20, en allemand à 20 h. 30, en espagnol à 20 h. 40, en polonais.

Les prières demandées par le Pape sont adressées au Sacré-Cœur, à qui est précisément consacré le mois de juin, et dont la fête liturgique a lieu le 3 juin.

LENDEMAINS D'EXPULSION

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La question des Jésuites en Espagne

par GEORGES GOYAÛ

L'émotion qu'a provoquée, dans les diverses nations chrétiennes, l'expulsion des Jésuites d'Espagne, nous apparaît comme une revendication des droits de la culture scientifique, non moins que de la liberté religieuse. Lorsque à la fin du dix-huitième siècle l'esprit sectaire des légistes et des jacobins, disciples de ces mauvais maîtres que furent les philosophes, fermait brutalement les studieux laboratoires des monastères et dispersait les bibliothèques claustrales, l'opinion publique se figura que ces œuvres d'injustice et d'obscurantisme marquaient un progrès de l'émancipation humaine, et le langage parlementaire et judiciaire, en acclimatant des mots tels que « sécularisation », « désaffectation », réussit à dissimuler ce qu'il y avait de spoliateur dans les mesures législatives qui frustraient de leurs biens les ordres abolis. Aujourd'hui l'atmosphère est changée ces pudiques synonymes où se complaisait le dialecte juridique commencent d'être frappés de disgrâce on appelle un chat un chat, et Rollet un fripon, alors même que Rollet, c'est l'Etat. Il est question d' « injustice », et de « vandalisme destructeur », et de « furie de persécution », dans plusieurs des protestations pressantes par lesquelles cent cinquante associations catholiques de Hollande ont exprimé à M. le Président Alcala Zamora leur « indignation » et exprimé le vœu que les Jésuites d'Espagne pussent bientôt recommencer, au delà des Pyrénées, « leur œuvre bienfaisante, pour la science et pour la charité ». Vous trouveriez des expressions semblables dans le retentissant télégramme adressé à l'éminent homme d'Etat par un ancien ministre chilien, parlant au nom des catholiques de son pays, M. Ricardo Cox Mendes c'est à titre, dit-il, de « citoyen d'une nation civilisée et d'une république consciente de son rôle », qu'il s'élève contre une mesure qui lui apparaît comme « attentatoire à la civilisation ». Hors de toute préoccupation confessionnelle, on a vu tel organe de la presse libérale hollandaise demander avec calme si le péril jésuitique peut être mis en balance avec l'autre péril créé par ces « milliers d'affiliés de l'anarchie internationale et du communisme, qui, eux, ont le droit de rester en Espagne, sans être dérangés par personne, pour placer des bombes et enivrer la presse de leur poison ». « La justice est la base des Etats, un Etat qui ébranle cette base creuse sa propre tombe », lit-on dans une adresse de dix mille catholiques rhénans. Au delà de l'Atlantique, enfin, un article incisif de la revue America parle sans ambages du « vol » commis contre les Jésuites dans cette République américaine où une Cour suprême, au nom des droits supérieurs de la morale, jugo en toute souveraineté certaines décisions du pouvoir législatif, on n'accepte pas aisément de voir supprimés du jour au lendemain, au nom


d'une prétendue « volonté populaire », les foyers religieux et scientifiques qui à l'aurore de la révolution échappèrent à la brutalité des incendiaires.

J'ai sous les yeux le numéro spécial que consacrait naguère le journal le Debate à l'activité pédagogique et savante des Jésuites d'Espagne elle fait honneur à leur Société, et à leur pays. Six centres d'études supérieures ou universitaires vingt collèges d'enseignement secondaire deux observatoires un institut d'arts et d'industrie qui donc oserait nier qu'un tei bilan les rendît éminemment dignes de la gratitude de la nation, et du respect de son gouvernement. La gratitude ne leur a pas fait défaut j'en ai pour témoins ces neuf mille cinq cents citoyens, sortis de leur Institut d'arts et d'industrie, qui, l'hiver dernier, poussaient le cri d'alarme, au nom des treize cents élèves qu'a- britait cette maison et dont un certain nombre étaient instruits gratuitement. Mais je ne sais quelles consignes maçonniques, murmurées à voix basse, eurent plus d'influence sur la majorité parlementaire que les protestations à voix haute, où s'exprimait librement la conscience civique. Ces protestations furent évincées, dédaignées. Elles ont eu leur revanche elles trouvent un écho dans la conscience universelle. Lorsque s'éteignent des centres de savoir, celle- ci se sent lésée elle éprouve comme une souf- france elle se considère comme qualifiée pour exprimer une plainte, sans pour cela se croire coupable d'irrespect pour la souveraineté in- térieure, d'un Etat et qui sait si tôt ou tard M. le Président Alcala Zamora ne sera pas heureux d'alléguer, en faveur de ses aspirations vers une politique de tolérance, les répercussions produites, au delà des frontières de l'Es- pagne, par des lois persécutrices ?

Avec un souci tardif de limiter les ruines, la République espagnole s'efforce, par des moyens de fortune, de prolonger une vie dans ces établissements qui contribuaient au renom scientifique du pays hâtivement, avec une déférence un peu craintive pour le qu'en dira-t-on du monde chrétien, on échafaude des improvisations on va s'acharner à les faire prospérer, en l'absence du personnel .éprouvé dont le la- beur s'attestait par de si magnifiques bilans. On fait table rase, on* va -tenter de recons- truire. N'y a-t-il pas, dans' les écoles primaires officielles, des contingents disponibles, pour remplir, si besoin est, les établissements enlevés au*x Jésuites ? La franc-maçonnerie est experte à ce genre de transformations. Mais l'expérience ne tardera pas à montrer que si, pour être vandale, il suffit de quelques heures et d'une loi d'ostracisme, il faut des années, ensuite, pour refaire, efficacement, besogne d'architecte.

Une autre douleur obsède les catholiques d'Espagne lorsqu'ils sentent péricliter une autre gloire la gloire de l'Espagne missionnaire. Les diverses provinces espagnoles de la Compagnie de Jésus envoyaient sous les plus lointaines latitudes' treize cent quatre-vingt-cinq de leurs membres il y en a à Cuba et dans l'Amérique centrale et méridionale, à Bombay et en Chine, aux Canaries et aux Carolines, aux îles Mariannes et aux îles Marshall. Héritiers des rêves apostoliques de saint Ignace et de l'activité merveilleuse de saint François-Xavier, ils se plaisent à affirmer, là où ils prêchent, la vocation traditionnelle de cette Espagne qui, après avoir, des siècles durant, défendu le Christ contre l'Islam, se donna cette tâche, au seizième .siècle, de le porter au reste du monde. Ils ont le sentiment, en accomplissant le dessein d'Ignace, en prolongeant l'oeuvre de Xavier, d'enrichir la page incomparable que ces deux héros commencèrent d'écrire. Il leur semble qu'en frappant leurs frères de la métropole, qu'en frappant ces novices dont un certain nombre se préparaient à' leur succéder, la République espagnole désavoue cette page, qu'elle la déchire. Quoi d'étonnant qu'au spectacle de leur deuil, qui est un deuil civique en même temps qu'un deuil religieux, des voix autorisées s'émeuvent, dans les deux hémisphères ? L'amertume même des accents qu'elles font entendre est un hommage à l'éclatant passé de la grande nation espagnole et la ténacité même de leurs manifestations répétées laisse entrevoir, ce nous semble, une imperturbable confiance dans l'avenir. Cet avenir sera-t-il proche, sera-t-il lointain ? C'est au gouvernement de Madrid qu'appartient la réponse.

Georges Goyau,

de l'Académie française.

A L'ELYSEE

M. Albert Lebrun, président de la République, s'est rendu hier à l'Elysée et, après y avoir travaillé toute la matinée, il^a regagné le palais du Petit-Luxembourg. ̃̃̃ Réception du corps diplomatique

M. André Tardieu, président du conseil, ministre des affaires étrangères, assistera jeudi à ÎT heures, à l'Elysée, à la réception du corps diplomatique par M. Albert Lebrun, président de la République. r

̃̃̃'̃̃

M. Lebrun a reçu hier M. Tardieu.

L'installation officielle du Président de la République à l'Elysée aura lieu samedi.

Comment Mercy-le-Haut a, dimanche, fêté l'élection présidentielle

Avec la discrétion qui s'imposait en raison du deuil national, la petite commune lorraine de Mercy-le-Haut a fêté avant-hier l'élection de M. Lebrun à la présidence de la .République. Des drapeaux étaient arborés à toutes les fenêtres et dans les branches des arbres qui bordent la Quertille, sorte de promenade qui forme le cœur du village et où la population s'était massée dès 14 heures. Parmi les personnalités présentes se trouvaient MM. Gabriel Lebrun, agriculteur, frère du Président Félicien Muel, maire de Mercy-le-Haut René Lebrun, maire de Pierpont Desbinettes, conseiller général Barthélémy, conseiller d'arrondissement.

Après un vin d'honneur à la mairie, le cortège, ainsi composé les anciens combattants, les enfants des écoles, les jeunes filles, les jeunes gens, les membres du conseil municipal, se dirigea vers la ferme natale du chef de l'Etat, où la Marseillaise fut jouée, puis devant sa maison de villégiature, où, sur un banc, étaient assis les doyens du villa'ge, M. J.-B. Gilson, 87 ans, et sa femme qui en a 88, avec lesquels le Président ne manque jamais d'aller faire la causette.

Puis, lentement, la foule gagna l'humble cimetière le tombeau de la famille Lebrun se trouve adossé au mur, tout près de celui où reposent les civils martyrs de Mercy-le-Haut fusillés par les Allemands au soir tragique du 22 août 1914. M. Barthélémy, conseiller d'arrondissement, déposa une palme où figure, entouré du ruban tricolore, le portrait du chef de- l'Etat. Une minute de silence fut observée pour terminer cette touchante manifestation de la fidélité et du souvenir.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

jjctpiême de S. Ji. /?. la Princesse Jsabelle de France

Le baptême de S. A. R. la Princesse Isabelle-Victoire de France, fille de LL. AA. RR. le Comte et la Comtesse de Paris, a été célébré lundi, au manoir d'Anjou, dans une stricte intimité familiale.

La jeune Princesse, revêtue de la robe de dentelles offerte par les royalistes de la septième zone, a été baptisé-e par M. l'abbé de Dartein, ancien précepteur de Monseigneur le Comte de Paris.

Sur l'autel, dressé dans le grand salon, avait été placés la réplique de Notre-Dame de Paris, vierge offerte par les dames royalistes.

Les parrain et marraine de la petite Princesse étaient: Monseigneur le Duc de Guise, son grand-père paternel, et S. A. I. et R. la Princesse Pierre d'Orléans et Bragance, sa grand'mère maternelle.

Monseigneur le Duc et Madame la Duchesse de Guise étaient, à l'occasion de cette cérémonie, entourés de S. M. la Reine Amélie de Portugal, de S. A. I. et R. :e Prince Pierre d'Orléans et Bragance, de S. A. R. '.a Princesse Isabelle de France, comtesse B. d'Harcourt de LL. AA. II. et RR. les Princesses Pierre-Gaston et Jean, les Princesses Françoise et Thérèse d'Orléans et Bragance, de S. A. I. et R. le Prince Pierre-Henri d'Orléans et Bragance, de M. Bernard d'Harcourt, de M. Charles Benoist et des membres du service d'honneur de la Maison de France.

Cours

LL. AA. RR. le Prince et la Princesse de Piémont, venant de Syracuse, accompagnés du Prince et de la Princesse Roman et de leur suite, sont arrivés à Catane et ont déjeuné chez le prince de Borghèse Manganelli. Leurs Altesses Royales se sont rendues au port, au milieu d'une foule considérable, pour s'embarquer sur la Ville-de-Trieste.

Dans les Ambassades

M. André Tardieu, président du conseil, ministre des affaires étrangères, assistera ce matin, à onze heures, à l'Elysée, à la réception du corps diplomatique par M. Albert Lebrun, président de la République. S. Exc. le comte O'Kelly de Gallagh, ministre d'Irlande, rentré à Paris, a repris la direction de la légation. La comtesse O'Kelly de Gallagh prolongera sa villégiature au pays basque jusqu'à la fin du mois. Dans le Monde

Mme Gérald Stanley recevra les jeudis 19, 26 mai et 5, juin, de cinq heures à sept heures.

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N:. 1. t.'¡ "6" .1.; if ",j~1C"

Naissances

M. Jean de Courbeville et Madame, née de., Villaine, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille, Marie-Thérèse. Paris, le 4 mai 1932. M. Jacques Leblanc et Madame, née Marcelle Lavigne, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille, Danièle. 10 mai.

M. Georges Masson et Madame, née Claude Hachette, sont heureux de faire part de la naissance, le 24 avril, de leur fille, Corinne.

Bienfaisance ̃•̃>

Vente de charité au profit des œuvres de la paroisse Saint-Médard (quartier Mouffetard). Comptoir d'ouvrages et broderies artistiques, objets d'utilité pratiques, prix avantageux. Aujourd'hui mercredi 18, vendredi 20, dimanche 22 mai, de deux heures à six heures et demie, en la chapelle des catéchismes, 1, rue Candolle et 100, rue Monge.

Rappelons que demain jeudi 19 mai, de cinq heures à sept heures, Mrs Berry Wall, la dévouée viceprésidente et animatrice du Phare de France, a convié à un thé, à l'hôtel Meurice, les dames ̃ patronnasses de la fête annuelle qui aura lieu le 7 juin, au Ritz, au profit de cette grande œuvre. Au cours de la réunion, Mlle Cleora Wood, de l'Opéra-Comique, se fera entendre.

C'est le mardi 24 mai, à vingt et une heures, qu'aura lieu, au Ritz, les dîner et gala organisés au profit de l'Œuvre des dispensaires antituberculeux ruraux de Seine-et-Oise et du placement surveillé d'enfants de Paris à la campagne, œuvres présidées par la comtesse de Mortemart.

Cette réunion s'annonce pleine d'entrain et d'élé-

TEMP3 PROBABLE

Région parisienne. Beau et plus chaud. Ciel clair le matin, peu nuageux ensuite. Vent dit secteur Sud jaible à modéré. Maximum 24°.

France. Sauf dans la partie Ouest de la Bretagne quelques pluies sont possibles le soir, beau temps peu nuageux. Vent du secteur Sud-Est faible à modéré. Température en hausse générale.

Aviation. a) RÉGION parisienne Ciel clair le matin, devenant ensuite nuageux avec belles éclaircies par nuages assez bas. Vent Sud à Sud-Est, 20 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre le matin (brouillard), assez bonne ensuite.

b) Vers Londres, BruxëLMs Comme dans la région parisienne.

c) VERS Cologne, STRASBOURG, Lyon, Marseille Même temps, mais avec vent variable, 15 à 20 kilomètres à l'heure.

d) Toulouse, AlicanTë, Casablanca Ciel peu nuageux par nuages élevés se doublant de nuages orageux assez bas isolés à partir d'Alicante. Vent du secteur SudEst, 25 à 35 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. Manche. Beau temps peu nuageux. iVe?it -variable puis Sûd-E'st faible à modéré. "̃- "-1 a* Méditerranée. Beau temps peu nuageux, devenant orageux le soir dans le Sud-Ouest. Vent variable (secteur Sud-Est dominant) faible à modéré.

Le portrait de Maginot

au Conseil général de la Meuse M. Alfred Hoën, artiste peintre, vient d'offrir au conseil général de la Meuse le portrait d'André Maginot. L'assemblée départementale a accepté ce don avec reconnaissance et a décidé que le portrait serait placé dans la salle de ses séances. Ami du regretté Maginot, M. Alfred Hoën est originaire de Bar-le-Duc. Ancien élève de Gérome et de Tony Robert-Fleury, il est membre de la Société des artistes français. Depuis 1920, il a son studio à New-York, où son talent est très apprécié.

ÇlÈi et

Sous le patronage de la Confédération nationale et la présidence de M. le professeur Balthazard, doyen de la Faculté de médecine, l'Association nationale des Camarades de Combat organise, avec le concours d'autres associations d'anciens combattants, le samedi 21 mai, à 17 heures, à l'amphithéâtre de l'Institut Pasteur, une manifestation ayant pour but de marquer la contribution des anciens combattants à la lutte scientifique contre les fléaux sociaux et de rendre en même temps hommage à la mémoire de Pasteur.

(Cartes au siège des « Camarades de Combat », 5, rue du Cardinal-Mercier (9e), de 14 à 18 heures). <£* Prenez votre carnet et notez cette date jeudi 2 juin. C'est celle où, pour six francs (tous droits compris) vous pourrez aller voir les trois plus belles et plus sensationnelles attractions de la saison. Où? Au Caveau-Rouge, qui tient ses assises place Blanche, aux côtés du Moulin-Rouge, et dont le fondateur, M. Jean Fabert, a bien voulu offrir l'hospitalité à la presse parisienne pour y donner une soirée de gala au profit de ses veuves et orphe-

lins. ̃

gance, le bal qui suivra promet d'être extrêmement brillant et l'intermède de Mme Catherine Fonteney, sociétaire de la Comédie-Française,, débordant d'esprit et de gaîté, obtient le plus vif succès.

Les cartes pour le dîner, le bal et l'intermède, à 150 francs, et celles pour l'intermède et le bal, à 50 francs, se trouvent chez la'. "comtesse de Mortemart, 3, avenue George-V.

En la salle d'Horticulture, 84, rue de Grenelle. aura lieu les mardi 24 et mercredi 25 mai, de quatorze heures à dix-huit heures, une vente de charité en faveur des maisons de l'œuvre de Notre-Dame-des-Vocations.

La fête organisée chaque année par le corps des pages de Russie, qui devait avoir lieu le 25 mai, est remise, en raison du deuil national, au 10 juin, au Cercle Interallié.

Cercles •>-̃• ̃̃̃ r:f;- -̃̃ ̃̃̃

Au Lycéum de France,, 17, rue de Bellechasse, la prochaine conférence organisée par la section de littérature, que préside la princesse M.-A. Galitzine, aura lieu aujourd'hui 18 niai, à quinze heures trente, sous la présidence de la duchesse d'Uzès, née Mortemart, et sera faite par Mlle Rose Worms-Barretta. « Le Théâtre d'Alfred de Musset » (avec auditions). Le prix Robert Lebaudy n'a pu être joué en raison du mauvais temps au polo de Bagatelle il reste donc au programme de cette semaine.

Dans le club très en vogue, en raison de l'assistance de plus en plus brillante et choisie, composée de hautes personnalités françaises et étrangères, de très belles réunions auront lieu, prochainement, notamment à l'occasion de la Coupe « Quand même », offerte par le duc Decazes, et celle du « Junior championship », offerte par Figaro.

La première soirée précédée de dîners est fixée au mardi 24 mai.

Mariages -̃ ̃ ?m;u- f'1 ̃•••

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Hier, 17 mai, a été célébré, dans la plus stricte intimité, en l'église d'Ymare (Seine-Inféreure), le mariage du baron d'Aboville avec Mlle d'Oncieu de Chaffardon.

On nous prie d'annoncer les fiançailles du comte Mathias Oppersdorff, fils du comte Oppersdorff et de la comtesse, née princesse Dorothée Radziwill, avec Mlle Katherine Lyman Thomas, fille de M. et Mme Douglas Thomas, tous deux décédés.

Nous apprenons le mariage de Mlle Madeleine Richardière, fille de M. et Mme Ernest Richardière, avec M. Jacques Draeger, fils de M. et Mme Georges Draeger, qui a été célébré le 11 mai, en l'église de Meulan i (Seine-et-Oise), dans la plus stricte intimité. Le, présent avis tient lieu 3$ faire-part.. On nous prie de rappeler que le mariage de M. Michel Escarra et de Mlle Lewandowska sera béni demain jeudi 19 mai, à midi, _en l'église Notre-Damedes-Champs.

M. X. Villain, professeur à l'Ecole dentaire de Paris, chevalier de la Légion d'honneur, et Madame, nous prient de faire part du mariage de leur fils, M. Roger Villain, avec Mlle Paulette Gachet.

Le mercredi 11 mai a été, célébré, dans la plus stricte intimité, le mariage de Mlle Liliane E. Barbey avec M. Marcel Flury-Hérard. Les témoins étaient M. Jacques Dumont, industriel, et M. Henri Lot, avocat à la Cour.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Annette Robert-André avec M. Hubert Fabry.

On annonce les fiançailles de Mlle Odette Masse avec M. René Broca.

Deuils

Les obsèques de M. Jacques Pion auront lieu aujourd'hui mercredi, à onze heures, en l'église SaintAugustin.

Nous apprenons la mort de Mlle Blanche de Castellane, décédée à Peipin (Basses-Alpes).

Elle était la fille du marquis de Castellane-Majastre, ancien préfet de la Drôme.

Les obsèques de M. Thomson ont eu lieu à Bône, au milieu d'une affluence considérable qui se pressait le long du parcours emprunté par le cortège funèbre. Le corps du défunt a été transporté aux docks de 'la Compagnie transatlantique, > d'où il sera embarqué demain'jeudi, à midi. Les funérailles solennelles se feront à Paris. .̃• -̃£ | ,̃̃ •̃̃.<

INSTANTANÉ

H. R. KNICKERBOCKER

Allemagne

fascisme ou communisme t

Voici la fameuse enquête du « prince des reporters politiques qui paraît simultanément dans dix pays différents. L'Allemagne paiera-t-elle ? Jamais. Que faire contre elle ? Hitler continue à incarner pour son pays une périlleuse espérance. Mais est-il le démagogue forcené, le braillard aveugle qu'on croit ?

En lisant l'ouvrage tant attendu de H. R. Knickerbocker Allemagne fascisme ou communisme ? où l'on sent 'le pays d'outre-Rhin redoutablement écartelé à l'heure décisive de son histoire, on reçoit des clartés toutes nouvelles sur l'orageux avenir.

La Vie Religieuse

Le cardinal Verdier est parti pour Rome S. Em. le cardinal Verdier est parti hier pour Rome, où il va effectuer son voyage ad limina. Sur le. quai de la gare; un grand nombre de personnalités, religieuses étaient venues lé saluer. -On remarquait notamment S. Exe. Mgr Maglione, nonce apostolique, qu'accompagnaient Mgr Forni, NN. SS. Chaptal et Crépin, auxiliaires du cardinal archevêque de Paris Mgr Bruley des Varannes, ancien évêque de Monaco Mgr Boucher, président des oeuvres pontificales de la Propagation de la Foi M. Boisard, vice-supérieur général de la Compagnie de Saint-Sulpice M. l'archidiacre Gaston, M. l'abbé Charles et M. le chanoine Brot, secrétaires du cardinal M. Dutay-Harispe, etc.

Le cardinal est accompagné dans son voyage par r une centaine de pèlerins, second contingent du pèlerinage organisé par l'Action catholique, dont une partie comprend 250 personnes est partie par train spécial il y a quelques jours.

Nous avons pu joindre sur le quai de la gare M. le chanoine Courbe, l'èminënt secrétaire général de l'Action catholique française. Avant de monter dans le train, il nous a dit

« Le samedi 21 mai, à la fin de l'après-midi, le cardinal archevêque de Paris présentera au Souverain Pontife le conseil central de l'Action catholique, composé de moi-même, qui suis secrétaire général, et de deux assesseurs, M. le chanoine Richard et M. Reverdy, et le procureur M. le chanoine Flans. Nous serons entourés de cinq ou six cents hommes ou femmes d'oeuvres, parmi lesquels presque tous les dirigeants de nos grands mouvements catholiques. Nous remettrons au Souverain Pontife deux grands tableaux qui préciseront à ses yeux l'un, l'organisation de l'Action catholique française, l'autre, les diverses formes de son activité, ses interventions et ses initiatives, »

Ce que M. le chanoine Courbe ne nous dit pas, mais ce que nous savons et ce que le cardinal Verdier fera certainement ressortir au Pape, c'est l'importance du travail de coordination et de documentation accompli depuis un an par' l'éminenl secrétaire général de l'Action catholique, dont la prodigieuse activité se tient en constante relation avec tout l'épiscopat français. D'accord avec les évêques et sous le contrôle du cardinal archevêque de Paris, des commissions consultatives ont déjà été constituées, notamment pour l'enseignement et l'action sociale, des rapports ont été dressés, des enquêtes menées, des difficultés aplanies, des situations éclaircies, etc.

Le Pape dira ce qu'il pense de tout cela. H donnera son avis et ses conseils, ses consignes et ses observations. L'Action catholique française en recevra une impulsion nouvelle et féconde. Paul Lesourd.

On annonce la mort de Mme Pierre Bazy, née Debail, pieusement décédée en son domicile, 17, rue de Constantine. De la part du docteur Pierre Bazy, membre de l'Institut du docteur et Mme Louis Bazy et leurs enfants, de Mlle Aimée Bazy.

Les obsèques auront lieu vendredi 20 mai, à midi, en la basilique de Sainte-Clotilde, où l'on se réunira. Il ne sera pas adressé de lettres d'invitation, le présent avis en tenant lieu. Ni fleurs ni couronnes. Nous apprenons la mort de Mlle Marie Regnier. Le service religieux aura lieu aujourd'hui mercredi 18 mai, à onze heures, en l'église Sai-nt-Philippe du Roule, où l'on se réunira.

On nous annonce, de Constantinople, la mort de Mme Liber Lorando, décédée pieusement, en sa quatrevingt-quatrième an-née, munie des sacrements de l'Eglis-e. Mme Lorando était la mère de la comtesse Léon Ostrorog, dont nous avions annoncé le décès l'année dernière.

On annonce la mort de M. Georges B.-Lasquin, expert en objets d'art, décédé le 16 mai 1932, en son domicile, à Paris, 36, boulevard Malesherbes, dans sa cinquantième année. Les obsèques auront lieu demain jeudi 19 mai, à neuf heures et demie, en l'église SaintAugusthi, où l'on se réunira. De la part des familles Peretti, H. et J. Lasquin, Speckel, Aubert, Laloue, Fidèle, Blondin et de Mme Delhumeau.

On annonce la mort de Mme Jacques Pichat, née Anne Gatine, décédée le 16 mai. Le service religieux sera célébré à Vaucresson (Seine-et-Oise), demain 19 mai, à dix heures un quart.

MM. René et André Grunberg, Mme J. Kœnigswerther, Mme E. Grunberg, les familles Léon et Fred Grunberg, Sauerbach, Georges, Albert, Charley Kœnigswerth.r, Ney et Stern, très sensibles aux marques de sympathie qui leur ont été témoignées dans leur deuil, prient leurs amis de trouver ici l'expression de leurs remerciements émus.

Valfleury.

PETIT CARNET

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vend actuellement ses dernières nouveautés en impressions sur « Claanlnrse6 » et « Mousseline ainsi que des jerseys nouveaux.

S Le groupe Dunand, Goulden, Jouve, Schmied continue d'attirer aux Galeries Georges Petit, 8, rue de Sèze, les amateurs d'art et les gens de goût il y a là des œuvres d'une rare qualité. Cette onzième exposition, qui restera comme une des plus brillantes parmi les manifestations annuelles de ces quatre artistes, doit prendre fin après-demain soir. ̃ '•

S. Aujourd'hui mercredi, réouverture du restaurant des Ambassadeurs. Comme tous les ans au mois de mai, cet événement très parisien marque le début de la saison. Attractions sensationnelles la fameuse danseuse Gambarelli et sa troupe de New-York, Harald et Lola, Lowe Burnhoff et Wensley. Trois orchestres Alfredo Rode et ses dix-huit tziganes, Bert Firman's Jazz de quinze musiciens, Orquesta Tipica Rogero.

Dîners. Thés dansants. Anjou 27-80.

3 Les Verreries de Venise, dont la réputation de beauté et de charme n'est plus à faire, sont toujours exposées 4, rue Saint-Philippe-du-Roule (Elys. 68-14). Ancienne maison Cappellin. Seule adresse.

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A partir de dimanche prochain les déjeuners et les thés seront servis dans les jardins si artistiquement fleuris, où le monde élégant se donne rendez-vous.

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LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par les A.C. du Crédit Commercial de France et l'Association des peintres et sculpteurs A.C. Au Grand Palais Salon des artistes français. Salon de la Société nationale des beaux-arts. Salon des artistes décorateurs. Galerie de la Renaissance (rue Royale) Salon des Humoristes.

Galerie Charpentier Exposition Jacques-Emile Blanche.

A 10 heures, à la Bibliothèque nationale Inauguration de l'Exposition sur « L'Encyclopédie et les encyclopédistes ».

14 heures Courses au Tremblay.

16 h. 30, à l'Institut catholique Quelques mots de S. Exc. Mgr Baudrillart sur son récent voyage à Rome.

DANS LES ACADEMIES

Election de M. Perrier de la Bâthie aux Sciences. A l'Académie de médecine, cancer et rhumatisme.

L'Académie des sciences a élu hier correspondant, au premier tour de scrutin, par 31 voix contre 5 à M. Devaux, le botaniste explorateur H. Perrier de la Bâthie, de Madagascar.

Elle a nommé membres du Conseil des recherches scientifiques et inventions MM. d'Arsonval et Louis Lumière, en remplacement de MM. Bigourdan et le général Ferrié, décédés.

M. le duc de Gramont a exposé à ses confrères les résultats d'une étude qu'il vient de faire avec M. Beretzki de la variation de la température des quartz piezo-électriques utilisés comme stabilisateurs de fréquence.

Le quartz s'échauffe en fonction de la tension du circuit haute fréquence. On ne peut mesurer directement la température du cristal, mais on en suit les variations au moyen d'un couple thermo-électrique appliqué à une des armatures du condensateur.

C'est la température du quartz qui commande le phénomène, et non, comme on l'a cru, la température du milieu.

Les indications données par le couple thermoélectrique permettent de maintenir constante la température du quartz et d'assurer par là la stabilité du régime vibratoire.

De M. Charles Nicolle, directeur de l'Institut Pasteur de Tunis, trois notes essai, avec M. Balozet, de restauration du virus rabique fixe par passages intracérébraux sur le chien constatation, avec MM. Laigret, Marcandier et Pirot, que le rat est réactif des typhus endémiques bénins essais, par.M. Paul Durand, de sérothérapie curative du typhus exanthématique par voie méningée. MM. H. Vincent et L. Velluz ont étudié les propriétés d'un nouveau corps cryptotoxique qui, à doses très faibles, neutralise électivement la toxine diphtérique, même la plus active que l'on connaisse les animaux ayant reçu des injections de ces cryptotoxines acquièrent une forte immunité contre la diphtérie.

Communications techniques de M. Cotton, au nom de divers auteurs.

Présentations, par M. Costantin, de sa Technique de la lutte contre la dégénérescence par M. Bouvier, du 23° volume de la Faune de France, consacré aux moucherons vivant près des eaux.

I X

A l'Académie de médecine, démonstration par M. Jean Louis-Faure, avec projections cinémato-

graphiques, de la valeur des traitements du cancét du col de l'utérus.

Dans les cas médiocres et mauvais la curiethérapie est très supérieure à la chirurgie.

Mais dans les « bons cas », c'est-à-dire dans les cas bien mobiles, chirurgie et curiethérapie donnent l'une et l'autre des résultats magnifiques, avec cependant une supériorité pour la chirurgie. Elles doivent s'associer, et ce qui domine tout. c'est la précocité du traitement.

M. Desgrez, au nom de M. Molinery, a lu une communication sur le rhumatisme, maladie sociale, et sur son traitement.

Lourdes sont les charges que subissent, du fait du rhumatisme, les assurances et le gain familial. Le traitement hydrominéral est celui que préconisent tous les' groupements sociaux.

C'est donc une application du thermalisme social qu'il faudra instaurer dans nos diverses stations, et le plus tôt possible.

L'Italie, l'Allemagne, la Russie, la Tchécoslovaquie sont résolument entrées dans cette voie. Entrons-y à notre tour. Nous y trouverons le même bénéfice.

Communications techniques diverses de MM.'Délamarre et Gatti, Surmont et Buttiaux, Bail et Auger, Milian et salut du président Meillère à la mémoire de M. Breteau, que l'Académie vient de perdre.

Ch. Dauzats.

Au Salon des Artistes français

Vendredi 20 mai, à 17 heures, au Salon, Grand.Palais, salle de la Mode, présentation de la collection de la maison Passy 10-17 Apolline Henry. Causerie de M. Maurice de Waleffe.

LA DERNIERE EMISSION DE BONS DU TRESOR

La récente émission de trois milliards de bons du Trésor a été l'objet de commentaires en sens divers.

Il résulte des renseignements recueillis dans le3 milieux officiels que la décision de faire ladite émission a été prise dans les conditions suivantes

Avant de se séparer, le Parlement avait voté une loi autorisant le gouvernement à émettre trois 'milliards d'obligations destinés à financer l'exécution du programme d'outillage national. L'émission devait avoir lieu le 10 mai. Mais, à cette date, la situation du marché ayant été jugée peu favorable à une telle opération, on a cru préférable de recourir à une émission correspondante de bons du Trésor, qui a-été aussitôt couverte dans des conditions normales.

DANS LA MARINE

Promotions

Sont promus dans le corps des officiers de ma. rine

Au grade de vice-amiral, le contre-amiral Mou.get.

Au grade de contre-amiral, le capitaine de vaisseau Martin.

Au grade de capitaine de frégate, les capitaines de corvette Moron et Le Merdy.

Au grade de capitaine de corvette, les lieutenants de vaisseau Théry et d'Hespel.

Au grade de lieutenant de vaisseau, les enseignes' de vaisseau de^première classe Camenen, Cambon et Touraille.

Le vice-amiral Mouget, né en 1879, est sorti premier de l'Ecole navale en 1899 comme contreamiral, il a commandé les forces navales d'Extrême-Orient il est actuellement commandant de l'Ecole de guerre navale et du centre des Hautes Etudes navales à Paris, poste dans lequel il est maintenu.

Le contre-amiral Martin, né en 1880, remplissait en dernier lieu les fonctions de chef d'état-major du vice-amiral inspecteur général des forces navales de la Méditerranée il vient d'être désigné pour succéder au contre-amiral Esteva comme sous-chef d'état-major général des forces aériennes, c'est-à-dire pratiquement directeur de l'aéronautique maritime au ministère de l'air. Sont promus dans le corps des ingénieurs mécaniciens

Au grade d'ingénieur en chef de deuxième classe, l'ingénieur principal Le Pelch.

Au grade d'ingénieur principal, l'ingénieur, de première classe Rhumeur.

Au grade d'ingénieur de première classe, l'ingénieur de deuxième classe Calvez.

Sont promus dans le corps des officiers des équipages

Au grade d'officier principal, les officiers de prémière classe Rouquette et Baldassart.

Au grade d'officier de première classe, l'officier de deuxième classe Alphonse-Lubin.

Commandement

Le lieutenant de vaisseau Richard a été nommé au commandement de la goélette La Belle-Poule, annexe de l'Ecole navale.

Le capitaine de frégate Longaud a été nommé au commandement du contre-torpilleur Milan.

LA SANTE DE M. MACDONALD

Londhes, 17 mai. Le Premier Ministre a pu aujourd'hui quitter la maison de santé où il est eh traitement à Londres pour aller déjeuner avec quelques amis. Il retournera cet après-midi à la maison de santé.

Demain matin, de bonne heure, M. Macdonald quittera la clinique où il a été opéré. Il est possible que le Premier Ministre, qui partira le soir même pour l'Ecosse, préside demain matin la réunion hebdomadaire du cabinet.

LE NOUVEAU GOUVERNEUR DE MEMEL

LONDRES, 17 mai. Suivant un télégramme non encore confirmé, parvenu de Kovno aux journaux anglais, M. Gylys, qui est actuellement consul général de Lithuanie dans la capitale anglaise, serait nommé gouverneur du territoire de Memel en remplacement de M. Merkys, lequel a démissionné à la suite des récentes élections à la Diète de Memel.

Mouvement judiciaire Sont nommés

Président de chambre à la cour d'appel de Paris M. Burnod, vice-président de chambre à ladite cour. Vice-présidents de chambre à la cour d'appel de Paris MM. Davet et Marigny, conseillers à ladite cour. Conseillers à la cour d'appel de Paris MM. Diousidon, vice-président au tribunal de la Seine Blondel, président du tribunal de Dijon, et Peyre, juge d'instruction au tribunal de la Seine. ̃,

Présidents du tribunal de Dijon, M. Rongier. président du tribunal de Chalon-sur-Saône M. Marion, président du tribunal de Chàteau-Chinon des Andelys; M. Vinçon, juge à Evreux d'Yvetot, M. Thiebaut, procureur de la République à Yvetot.

Vice-présidents du tribunal de la Seine M. Dullin, président de section audit tribunal du Havre, M. Turban, juge à Rouen.

Président de section au tribunal de la Seine M. Malherby, juge au siège.

Juges d'instruction au tribunal de la Seine MM. Rousselet, substitut à la Seine, et Cuenne, juge au siège. Juges au tribunal de la Seine, M. Sengence, vice-' président du tribunal du Havre à Rouen, M. Saltet de Sablet d'Estieres, président à Yvetot. °

Procurcur de la République à Belfort M. Verdun, substitut à Lille.

Substituts du procureur de la République près le tribunal de la Seine MM. Andrieux. substitut général à Rouen, et Estorges, procureur de la République a Belforlj


'La session des Conseils généraux Un certain nombre de conseils généraux ont ouvert leur session hier. Partout, les présidents de ces assemblées ont adressé tout d'abord un salut ému à la mémoire de Paul Doumer et un hommage de déférence et de sympathie à M. Albert Lebrun. Dans le Nord, M. Mahieu a également fait l'éloge .de M. Louis Loucheur, décédé depuis la dernière session. Dans les Ardennes, M. Lucien Hubert a parlé de même d'Aristide Briand.

A Nancy, c'est le premier vice-président du conseil général, M. Albert Tourtel, qui a ouvert la séance, le fauteuil présidentiel ayant été laissé vacant par l'accession de M. Albert Lebrun à la présidence de la République. M. Tourtel a donné lecture de la lettre par laquelle le nouvel hôte de l'Elysée s'est démis de la présidence de l'assemblée de son département. Celle-ci a élu M. Albert Tourtel président du conseil général de Meurtheet-Moselle.

M. Archimbaud, à Valence, a prononcé devant Je conseil de la Drôme un discours.dans lequel il a préconisé un gouvernement formé par les deux partis vainqueurs, radicaux et socialistes. • En Eure-et-Loir, M. Viollette a réclamé aussi le cartel des gauches « Le pays attend et espère un cabinet Herriot. C'est le seul gouvernement possible et avouable. »

A Montpellier, le conseil général a exprimé le désir que les partis de gauche s'unissent pour la démocratie, la justice sociale et la paix. M. Guillaume Poulie, ancien sénateur de la Vienne, président du conseil général, a exprimé le souhait que les indésirables fussent écartés de la terre de France avec plus de sévérité « La France ne doit pas être une terre d'asile pour les auteurs d'attentats terroristes. »

M. Jacob, syndic des agents de change, a pris la parole au conseil général de la Marne. Il ne croit pas qu'il y ait à déplorer de véritables manœuvres contre le crédit de l'Etat. « Dans la crise actuelle, ajoute-t-il, les rentes françaises sont, à mon avis, le placement le plus avantageux. Quelque gouvernement que ce soit, les rentes françaises seront toujours inattaquables. »

Dans la Côte-d'Or, le docteur Chauveau, ministre de l'agriculture, a réclamé l'union des républicains.

M. Albert Gardey a ouvert la session du conseil général du Gers en se félicitant du succès des gauches « Une obligation patriotique s'impose pour l'avenir le plus immédiat. Il faut à tout prix que l'équivalence des dépenses et des recettes de la nation devienne une réalité. Sans préjudice d'aménagements fiscaux, que réclame l'équité, on reconnaît généralement que le poids des impôts ne peut être aggravé. Il y a' donc lieu, c'est une idée de bon sens, de réduire les dépenses publiques. » LES CAS DE LA SEMAINE DE LA BONTE

47 •;

Mlle de X. s'est trouvée du jour au lendemain ̃ans fortune avec sa mère à sa charge. Courageusement elle s'est mise au travail. Mais à peine avait-elle trouvé une situation de secrétaire cher un homme de lettres, que sa mère tomba gravement malade. Levée tôt, couchée tard, elle parvint à cumuler ses doubles fonctions d'infirmière et de secrétaire.

Tant d'efforts devaient, hélas être inutiles, Mlle de X. reste seule au monde, ayant épuisé ses faibles ressources atteinte elle-même d'une maladie de cœur qui lui interdit tout travail.

Avec les soins nécessaires et la jeunesse aidant, elle peut très bien se remettre. Mais ses ressources actuelles se montent à 200 francs par mois, prix de la location d'une chambre dans son modeste logis. Alors qu'il n'y a pas de quoi vivre, comment peut-il être question de se soigner ?

2.000 francs seraient nécessaires pour aider cette femme digne et courageuse.

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Prière d'adresser les dons, espèces, chèques ou mandats, à l'Office Central des Œuvres (reconnu d'utilité publique), 175, boulevard Saint-Germain, Paris, qui accusera réception et fera parvenir directement aux destinataires. Compte Chèques Postaux. Paris 209-63.

L'Américain Stubblefield bat

le record mondial de vitesse en automobile de Kaye Don

A Langaster, en Californie, le coureur américain Stubblefield a battu, hier, le record mondial de vitesse en automobile, établi par le célèbre Kaye Don.

Sur une piste de cinq kilomètres, Stubblefield, pilotant une voiture américaine de 4 cylindres, a atteint la vitesse de 133 milles 918 à l'heure, soit 215 kilomètres 1/2 environ, dépassant ainsi de 3 milles 1/2 à l'heure le temps record de Kaye Don. Stubblefield a également battu tous les autres records établis sur voitures 4 cylindres, en couvrant le mille à une vitesse de 147 milles 355 à l'heure, soit près de 237 kilomètres à l'heure.

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Le prix du Cartel

Les radicaux mettront-ils le prix marqué par M. Blum pour la concentration ? Leurs journaux attendent que les chefs se prononcent. Cependant, l'ERE NOUVELLE montre quelque susceptibilité pour les exigences du Populaire et aussi quelque éloignera ent

Des congrès' se réunissent et ouvrent de grands débats pour établir un cahier de revendications à lui présenter, une liste de questions à lui poser, comme s'ils ignoraient tout du programme radical, de sa doctrine et de son but.

Etrange curiosité vraiment que celle-là Le parti radical n'a nullement dissimulé, en effet, qu'il entendait avant tout remettre de l'ordre dans nos finances publiques par une rigoureuse politique de déflation budgétaire, défendre également à l'extérieur les droits de la France et les intérêts de la paix, parvenir au. désarmement par les chemins de l'arbitrage et de la sécurité, pratiquer une politique de progrès dont la raison soit fa principe et qui reste dominée par le sens des réalités.

Pour mieux dire, et comme l'a si bien déclaré Edouard Herriot à l'un de nos confrères, il n'entend se laisser guider que par l'intérêt du pays.

Or, ces buts, nous venons de le montrer, c'est le redressement financier, économique et social du pays, c'est la consolidation de la paix, qui ne sera vraiment réalisée que lorsque la sécurité sera assurée c'est le maintien de la justice dans le monde, de cette justice dont il faut tout de même que la France ait sa part. Le malheur, pour l'Ere Nouvelle, est que la cruelle tactique de M. Blum a choisi, pour conditions minima, précisément des articles du programme radical. Les valoisiens devront méditer les inconvénients de se laisser aller à la démagogie même verbale.

M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) éclaire les premiers symptômes de désaccord Cette journée-ci, après quinze autres, va s'achever encore sans que rien annonce, et pour cause, un rapprochement quelconque entre les conditions minima de M. Léon Blum (retenons bien la première réduction immédiate et sensible des crédits militaires) et le patriotisme qui prévaut encore dans le cœur de M. Edouard Herriot et qui lui a dicté dimanche, cette affirmation solennelle « qu'il ne saurait transiger sur le principe d'une défense nationale basée sur un budget militaire raisonnable ». Un honnête homme ne voit pas à première vue, et ne voit pas davantage, en y appliquant ses yeux et son honnêteté, comment l'accord pourrait jamais se faire entre deux conceptions, dont l'une prend parfaitement son parti de la destruction du pays, et dont l'autre se refuse à déserter le devoir d'en assurer la sécurité. Pour qu'un mariage, même de raison, puisse se conclure entre deux conceptions si opposées, il y faudrait on ne sait quelles subtilités tortueuses, on,ne sait quelle casuistique, on ne sait quelle tartuferie dont la seule pensée fait bondir, n'est-ce pas, monsieur Herriot ?

Nous assisterons aux crises de « conscience » bien, connues..

DERNIÈRE HEURE

LES EMEUTES DE BOMBAY ET L'ANGLETERRE

LONDRES, 17 mai. Les émeutes de Bombay sont vivement déplorées par les milieux autorisés de Londres, mais ne suscitent pourtant aucune inquiétude immédiate.

Presque toujours, fait-on remarquer, au moment des grandes fêtes religieuses, les fanatiques se saisissent du moindre prétexte pour fomenter des troubles.

On se rappelle à ce sujet que l'an dernier, à Cawnport, les bagarres entre Musulmans et Hindous avaient fait près de 400 victimes. Cette année, c'est à Bombay.

Le Muharam musulman a sans doute exaspéré les esprits et il a été suivi d'une querelle entre les Musulmans et de jeunes Hindous pour déclancher la bataille.

Il est fort improbable que les troubles s'étendent en dehors de Bombay et les quelques bagarres qui viennent de se produire à Calcutta n'auront, pense-t-on, pas de suites.

Bombay, il ne faut pas l'oublier, est la forteresse du congrès qui, pour avoir surexcité l'opinion et tenu pendant de longs mois la police en haleine, est, disent les milieux compétents de Londres, en partie quoique indirectement responsable de l'état de choses actuel.

A Bombay également descendent du nord, attirés par les usines, des musulmans Pathans pour la plupart, qui acceptent mal la prépondérance de la majorité hindoue de la ville.

Toutes les craintes de voir s'aggraver la situation ont disparu depuis que l'armée a pris la direction des opérations, et de ces violentes querelles intestines, de ces querelles de religion, on ne manque pas ici de tirer argument pour prouver si besoin était que la tutelle britannique est indispensable à la tranquillité de l'Inde.

Le bilan des troubles

BOMBAY, 17 mai. Les émeutes continuent. Toute la nuit, les troupes et les pompiers se sont efforcés d'éteindre les incendies et de réprimer les actes des incendiaires qui causent de grands dégâts dans les quartiers populeux.

Le nombre des victimes dans la seule journée d'hier s'est élevé à 40 tués et 250 blessés, oe qui porte à 71 le total des tués pendant les quatre jours de troubles. Les émeutes se sont maintenant étendues au quartier des filatures, dont 30 ont dû fermer leurs portes. Quarante mille ouvriers, hommes ou femmes, se trouvent ainsi sans travail. L'ordre du couvre-feu a été donné une ordonnance interdit les réunions de plus de cinq personnes.

LES ETATS-UNIS ET LES DETTES DE GUERRE

NEw-YoRx, 17 mai. M. Alfred Smith, candidat démocrate à la présidence, dont le programme comprend un moratoire pour les dettes de guerre, a déclaré à ce sujet

J'ai suggéré, il y a quelques semaines, un plan pour la liquidation des dettes de guerre. Je crois que ce serait une erreur de la part du Congrès que de s'ajourner et de Jaisser cette question en suspens. Le moratoire Hoover expire dans quelques semaines et, bien que les paiements ne soient pas dus jusqu'en décembre, le monde entier sera dans un état d'incertitude et de doute pendant cette période, à moins que quelqu'un ne soit autorisé à parler au nom des Etats-Unis.

» Qu'on me permette de dire tout de suite que le représentant des Etats-Unis pourra être appelé à ne pas exiger le paiement de nos dettes étrangères, pour la simple raison qu'elles ne pourront pas être payées, les gouvernements n'ayant pas fait de prévisions dans leurs budgets pour l'acquittement de ces dettes. »

NOUVELLES DE PARTOUT

M. André Tardieu, président du Conseil, ministre des affaires étrangères, a reçu, cet aprèsmidi, au quai d'Orsay, le prince Paul de Serbie. M. Tardieu a reçu ensuite le général Weygand. De Bucarest. M. Tasca, ministre du Commerce, a fait, aujourd'hui, un exposé de l'état des négociations concernant la mise en vigueur de la convention commerciale germano-roumaine et a ajouté que l'on attend, à ce sujet, l'arrivée de M. Ghica, ministre des affaires étrangères, rentrant de Belgrade.

De Lima. Par 61 voix contre 20, le Congrès péruvien a approuvé un projet de loi gouvernemental prévoyant l'abolition jusqu'à nouvel ordre de l'étalon-or.

La sécurité

Attendant le vent, la REPUBLIQUE cartelliste fait grand cas d'une approbation que le suffrage universel aurait apportée au pacifisme Lorsque la victoire des républicains français a été connue dans "îes cercles genevois, il y a eu un grand mouvemenf. de^sympathie .confiante envers nott;e .pays. Votis pensez que les nationalistes se sont réjouis 'de cette sympathie précieuse entré toutes ? Non', ils ont crié au scandale. La seule vraie France, à leurs yeux, c'est une France hargneuse, soupçonneuse et soupçonnée.

Eh bien nous avons une autre conception de l'intérêt national et do la sécurité. Dès hier, c'était la conception du bon sens aujourd'hui la preuve est faite que c'est aussi la conception du peuple.

L'oracle populaire n'est pas si clair qu'on ne puisse multiplier ad libitum les interprétations. Mais à la présomptueuse confiance de la République, le goût de la vérité nous fait préférer les impressions de M. C.-J. Gignoux dans l'Européen La dernière consultation électorale a montré le peuple français dominé quant aux problèmes extérieurs par la même mystique que devant. L'étonnante ignorance que manifestent régulièrement les états-majors politiques parisiens des sentiments secrets et profonds de la province lointaine a seule pu faire croire, par exemple, que les succès hitlériens amèneraient dans nos masses: électorales une réaction « nationale ». Les masses en question, habituées à redouter avant toute chose l'agent du fisc et le sergent recruteur, si elles entendent au loin battre le tambour, se jettent dans les bras de ceux qui. plus fort que les autres, acclament la « Paix » Dans la région de France où M. Edouard Herriot exerce plus directement sa suzeraineté, de petites affiches signées de ce nom impressionnant avertirent les citoyens la veille du scrutin que voter pour Tartempion, disciple du maire de Lyon, était voter pour la Paix. Cependant, autour des sillons noyés de pluie ou derrière les fusains du Café du Progrès, des émissaires diligents assuraient que voter pour Tardieu ou son équipe était voter pour la guerre. L'effet de ces deux opérations conjuguées fut, à n'en pas douter, décisif. Sur ce point comme sur beaucoup d'autres, les élections de 1932 ont exactement reproduit celles de 1924. L'imagerie seule a changé. On ne nous a pas montré « Poincaré-la-Guerre » au seuil d'un cimetière, mais les démêlés personnels de M. Paul Faure et de M. Schneider nous ont valu une infinité de variations sur le thème facile de marchands de canons.

Et M. Gignoux poursuit

De tout quoi il paraît bien résulter que le peuple français n'a donné à ses mandants aucune indication précise sur ses volontés extérieures. Il n'en a qu'une sauvegarder la Paix sans d'ailleurs aucune idée spéciale quant à la manière d'y parvenir. La défense nationale n'intéresse que de loin sans doute, on a pu obtenir quelques effets en dénonçant les marchands de béton cousins des marchands de canons. Sans doute aussi, tout le monde veut réduire les dépenses militaires, mais à cet égard les « sortants » se sont vu surtout reprocher de n'avoir pas augmenté le « prêt du soldat tandis qu'ils avaient voté une pension aux veuves des maréchaux, et on compare volontiers au milieu des sarcasmes la solde du sergent rengagé, déchet intellectuel, avec le traitement de l'instituteur, représentant populaire de la science en marche. Joignons-y quelques réflexes. plus un sou aux pays. étrangers, pas un. non-

EN ALLEMAGNE

Sur quelle voie va s'engager le chancelier Bruning Berlin, 17 mai. L'imbroglio politique créé par la démission du général Groener de ses fonctions de ministre de la Reichswehr est loin d'être démêlé. Il est de moins en moins certain, en effet, que le général Groener conserve le portefeuille de l'intérieur, dont il avait la gestion depuis le mois d'octobre dernier. Sa nomination formelle comme ministre de l'intérieur du Reich se heurte à des résistances très vives, en particulier dans les milieux de la Reichswehr, et, à cet égard, il dépendra beaucoup de l'entretien que le chancelier Bruning a eu aujourd'hui à la chancellerie d'Empire avec le général von Schleicher, directeur des bureaux du ministère de la Reichswehr et chef de la camarilla politico-militaire dont la pression sur le général Groener a entraîné pour une bonne part la démission de celui-ci de ses fonctions de ministre de la Reichswehr.

Aucune communication n'a été faite jusqu'à présent sur le résultat de cette entrevue. On affirme cependant dans les milieux touchant de près à la Reichswehr que le chef des bureaux du ministère de la Reichswehr n'accepterait pas si on le lui offrait le portefeuille que détenait le général Groener depuis le 19 janvier 1928.

Le chancelier Bruning veut, sans aucun doute, être agréable à l'armée, sans toutefois rompre le fil avec la social-démocratie. On peut supposer, en effet, que M. Bruning désire se rendre à la conférence de Lausanne assuré de la confiance de la Reichswehr, sans avoir malgré tout perdu l'appui de la social-démocratie.

Deux hypothèses retiennent aujourd'hui l'attention des milieux politiques berlinois un remaniement du Cabinet Bruning avec le coup de barre franchement à droite, ou bien le « replâtrage » dont il avait été question avant les fêtes de la Pentecôte, c'est-à-dire l'amiral Raeder à la tête de la Reischswehr et le bourgmestre de Leipzig, M. Goerdeler, au ministère de l'économie nationale, en remplacement de M. Warmbold, qui a donné sa démission il v a plusieurs jours.

Pour- la première solution, on met déjà en-avant le nom de l'ancien ministre de la Reichswehi', M. Gessler, et celui de M: von Gayl; le représentant de, la Prusse orientale au Conseil d'Empire. Le ministère de l'intérieur serait confié à l'une ou à l'autre de ces deux personnalités. II serait également question pour le ministère de la Reichswehr de M. Seldte.

Entre temps, le maréchal Hindenburg, qui devait rentrer jeudi prochain à Berlin, a modifié ses projets. Le président d'Empire prolongera son séjour dans sa propriété de Neudeck, et c'est le secrétaire d'Etat a la présidence du Reich, M. Meissner; qui se rendra auprès de lui, vraisemblablement jeudi, pour le mettre au courant des derniers événements politiques.

Comme l'exprime si justement la libérale Gazette de Voss, le chancelier se trouve « à la croisée des chemins », et on ne tardera pas à savoir sur quelle voie il compte s'engager. A cet égard, le choix définitif du remplaçant du général Groener au ministère de la Reichswehr aura une signification particulière.

LA PRODUCTION INDUSTRIELLE -1 MONDIALE

BERLIN, 17 mai. Au cours de ces derniers mois, la production industrielle mondiale a accentué son mouvement de recul.

Les recherches faites- en Allemagne établissent que, pour l'Europe, sans y comprendre la Russie, la production industrielle a diminué de 72,4 0/0 de 1928 à 1932. Pour la Russie, la production, par contre, a doublé pendant, cette période. Le recui a été surtout sensible en Allemagne, aux Etats-Unis et en Pologne.

Comparativement aux statistiques de 1913, de grands changements se sont produits dans la répartition de la production mondiale des différents pays. La Russie produit actuellement environ deux fois et demi plus qu'avant la guerre mondiale le Japon a également doublé sa production. Les chiffres pour le Canada et la Suède dépassent toujours les statistiques de 1913. La production industrielle de la France et des Etats-Unis est déjà un peu en recul sur celle d'avant-guerre celle d'Allemagne atteint le niveau des années 1896 et 1897. La part des Etats-Unis, dans la production mondiale, a passé de 41 0/0 en. 1928 à 35 0/0 en 1932 celle de l'Allemagne, de 10,6 à 7,6 0/0. Par contre, le pourcentage de la France a légèrement augmenté 6,4 à 6,9 0/0. Il en est de même pour l'Angleterre 8,5 à 10 0/0. La Suède, 0,8 à 1,1 0/0 le Japon 2,2 à 2,7 0/0 et la Russie, 4,2 à 11 0/0.

plus, aux Etats-Unis si l'Allemagne ne paie pas, éloge de l'abolition des « barrières douanières entre les peuples », mais en même temps invectives s'il entre deux douzaines d'oeufs étrangers sur le marché français de plus qu'à l'ordinaire. Il faut plaindre le chef de gouvernement qui devra demain, selon l'expression à la mode, « décanter » tout cela.

En conclusion, il seraithonnête de faire un usage modéré, sur les tréteaux et à la tribune, de « la volonté du peuple ». i L'évolution du docteur Bruning Dans son discours au Reichstag, le chancelier Bruning a eu une phrase qui a éveillé bien des souvenirs. La voici « Ce qui constitue justement le malheur du traité de Versailles, c'est qu'on s'est figuré que certains pays pouvaient s'assurer tout ce qu'il y a de bon et de précieux sur cette terre, pour ainsi dire tout ce qui contribue au bonheur, tandis qu'on pourrait ne laisser aux vaincus que le malheur et, pour ainsi dire, que les larmes pour pleurer sur leur malheur. »

Cet argument ? Aussitôt les organes pacifistes qui continuent, aux risques et périls de leurs rédacteurs, à paraître outre-Rhin, l'ont reconnu dans ses termes et dans son esprit.

Le T AGEBUCH écrit

Il ne s'agit là que d'une citation universellement connue et qui a été tirée précisément du programme de conquête mondiale d'un pangermaniste. En 1911, un certain Otto-Richard Tannenberg publia un livre La Grande Allemagne. L'auteur n'y décrivait pas seulement la guerre mondiale qui venait, mais esquissait en détail ce qu'il appelait la paix de Bruxelles, qui devait, dans son esprit" couronner la victoire de l'Allemagne. En manière d'idée directrice de cette paix, M. Tannenberg déclarait textuellement « La guerre ne doit rien laisser aux vaincus si ce n'est des yeux pour pleurer leur malheur » Le chancelier n'a pas eu la main heureuse lorsque, pour formuler ses reproches à l'adresse de la partie adverse, il a choisi précisément cette phrase si lourde de souvenirs et de fàcheuses associations d'idées.

Le rapprochement est admirable

Dans l'ANDERE DEUTSCHLAND, le socialiste dissident Kleineibst remarque avec amertume L'accusateur est devenu, par ce souvenir, l'accusé. C'est en effet dans cet état d'esprit que l'Allemagne de Guillaume II s'est lancée dans la guerre c'est aind qu'elle entendait dicter la paix à coups de poing, quand, aveuglée et présomptueuse, elle escomptait la victoire finale.

Comme elle lui va bien la toge de justicier à cette Allemagne qui n'a rien appris ni rien oublié L'Allemagne que représente Bruning se fie aujourd'hui comme jadis à son « bon sabre », qu'on lui a arraché mais qu'elle veut ravoir. Parce que l'Allemagne ne peut pas, comme jadis, manier ce sabre et le faire cliqueter sur le pavé, et parce que, pour reprendre l'expression du chancelier, elle ne jouit que d'un « droit inférieur », elle se cabre tout entière et avec juste raison en quoi (Bruning dixiO tous les Allemands sont unanimes, et c'est ce qui donne son importance au désarmement.

LA CRISE JAPONAISE VUE DE LONDRES

LONDRES, 17 mai. La crise politique qui vient de s'ouvrir à la suite de l'attentat dont a été victime le premier ministre, M. Inukai, préoccupe vivement les milieux japonais de Londres qui entrevoient mal une solution rapide des problèmes qu'elle soulève,

Le parti seiyukai, dont le chef vient de disparaître, dispose d'une énorme majorité au Parlement trois cents voix environ contre les cent cinquante de l'opposition. En temps normal, l'empereur, après avoir consulté le vieux politicien, prince Saionji, devrait charger le nouveau chef des conservateurs de constituer le ministère, mais il semble douteux qu'un ministère de parti, quel qu'il soit, puisse venir à bout des difficultés actuelles. D'autre part, M. Suziki, qui semble devoir succéder à M. Inukai, réussira-t-il à. conserver au parti l'unité que lui avait donnée son prédécesseur ?

Si, par contre, l'empereur décidait d'écouter une partie de l'opinion publique et de l'armée, dont les chefs, quoique n'ayant pas officiellement une couleur politique ont néanmoins une grande influence dans certains milieux, il pourrait se résoudre à confier le pouvoir à un ministère d'union nationale. Du coup, le parti Suziki se trouverait reconstitué, et dès lors comment le gouvernement vivrat-il dans une Chambre où la majorité est aussi nettement déterminée ?

La situation, fait-on remarquer à Londres, est extrêmement délicate, toutefois le calme qui aux dernières nouvelles reçues ici semble avoir succédé au crime apparaît comme de bon augure on ne manque pas de souligner que la puissance de l'organisme terroriste des jeunes officiers et d'étudiants semble être limitée, puisqu'il n'a pas pu, fort heureusement, mettre à profit la mort de M. Inukai pour créer de l'agitation et perpétrer d'autres attentats.

L'agitation politique en Espagne Bombes à Séville

Seville, 17 mai. Au village de Montellano, l'ancien président du comité local de la Confédéraltion nationale du travail a été grièvement blessé, ainsi que sa femme et ses quatre enfants, par l'éclatement de deux engins, au moment où il était en train de fabriquer des bombes.

Deux autres bombes ont été prouvées sous un matelas.

Le père de l'ancien président, qui n'a pas été blessé, a été arrêté.

Les dégâts sont importants.

Incidents à Valence

VALENCE, 17 mai. Au cours de la nuit dernière, des étudiants ont provoqué une fois de plus des troubles. Là police a du charger et il y a eu quelques blessés légers.

Le recteur de l'Université, d'accord avec les doyens des Facultés, a décidé de suspendre les cours jusqu'à nouvel ordre.

Les élections municipales de Cuenca Madhid, 17 mai. Les élections municipales ont eu lieu dimanche dernier à Cuenca. Les candidats de droite ont remporté un succès complet, leurs adversaires de gauche n'ayant pu s'assurer qu'un siège sur quatre à pourvoir. Les droites ont gagné 254 voix et les gauches en ont perdu 260. Les grèves d'Alicante

Alicante, 17 mai. Les grévistes ont provoqué des troubles au début de la nuit dernière. Les gardes d'assaut ont dû faire plusieurs charges. De nombreux tramways ayant eu leurs vitres brisées à coups de pierres, toutes les voitures ont été retirées de la circulation^ ̃

Sur plusieurs points, policiers et grévistes ont tiré des coups de revolver sans toutefois atteindre personne. D'autre part, les agriculteurs de la région de Callosa del Segura, mécontents du système d'irrigation, se sont réunis et, au nombre de cinq mille environ, armés de toutes sortes d'instruments aratoires et d'armes à feu, ont détruit, sur le parcours qui va de Callosa à Orihuela, tous les appareils d'élévation d'eau qu'ils ont trouvés.

LE PAIEMENT DES DETTES

HELLENIQUES

LONDRES, 17 mai. On croit savoir que le gouvernement anglais, n'ayant pas encore reçu de réponse à sa note récente au gouvernement grec protestant contre Ja suspension du paiement de l'intérêt aux porteurs britanniques de fonds d'Etat helléniques, a envoyé à son ministre à Athènes, M. R. Ramsay, des instructions pour insister sur la reprise du paiement en question.

Le député Kleineibst, qui est de ces Allemands, aujourd'hui persécutés, dont tout l'espoir est allé à une rénovation morale de leur nation, critique le mensonge et le désordre d'esprit qui sont à la base de ce réveil de pangermanisme virulent « Le traité de Versailles, tout autant que les Réparations et les Dettes de guerre sont le résultat d'une guerre impérialiste-cap ita liste mais, de la misère croissante de l'Allemagne, sont en premier lieu responsables les chefs de ce pays, ses chefs politiques et économiques. ainsi que tous ceux qui lui cachent la vérité ».

« Ceux-là sont responsables qui lui cachent qu'aux tributs économisés (grâce au moratoire) s'élevant à 1,8 milliard font pendant les « tributs de la crise » s'élevant pour le moins à 15 milliards, parce que, intentionnellement, on a tout arrangé de manière que, abstraction faite de la question de l'honneur national, nous soyons pratiquement hors d'état de capituler lorsque (cet aveu émane de la Allgcmeine Zeitung, novembre 1931) le désavantage que constituait le total énorme de nos dettes privées s'est transformé en avantage et que, par là, nous avons en main des. atouts plus efficaces que ceux dont nous disposiions à Paris et à la Haye ».

« Qui, aujourd'hui, a encore le courage de dire au peuple allemand que c'est mensonge et illusion quand on lui affirme que la suppression des réparations lui servira de quelque chose ? Qui lui rappellera le brigandage de ses propres chefs économiques au cours de la glorieuse année de l'inflation, 1923 ? la coûteuse aventure de la Ruhr, qui était une guerre avec d'autres moyens, provoquée par les mêmes banqueroutiers ?

« A cette époque, c'est-à-dire en 1923 on jeta dans la fournaise le « change » et la « fortune des épargnants » Aujourd'hui on dit qu'il y va « de la supression des tributs 'eux-mêmes et l'enjeu est toute l'économie allemande », suivant l'aveu de la Deutsche Allgemeine Zeitung, subventionnée par la Reichsbahn et par l'industrie lourde ».

Ainsi parlent, outre-Rhin, les esprits pacifiques. que le peuple n'écoute pas.

Dernier jugement sur la victoire d'Hitler, plus grande qu'il ne semble, car, déclare Kleineibst, « son mauvais esprit domine les partis et domine le gouvernement ».

A cet esprit, le chancelier Bruning obéit. Les Soviets et l'Islam

On sait qu'après avoir utilisé le sentiment religieux du monde musulman pour la création de républiques indépendantes qui vivent dans son orbe et dont le morcellement rend difficile un soulèvement d'ensemble. Moscou s'attaque à la religion. LE JOURNAL DU CAIRE nous offre des précisions

Le bolchevisme s'attache alors à l'âme même du monde musulman. Avant tout, il importe de discréditer le clergé, c'est-à-dire les mollahs. les ulémas, les mufti, voire même les cadi, et cela selon une perfide et savante graduation. La presse soviétique, qui a débuté en leur décernant le titre de « mauvais interprétateurs du Coran et du Chéria », va bientôt les qualifier d' « inutiles » et de « para.sites », en attendant de les

L'incendie d'un réservoir de pétrole Buenos-Ayres, 17 mai. L'incendie du réservoir de pétrole de Plaza Huineul a été provoqué par une bombe lancé par l'ouvrier polonais Ladislas Malajoyez, qui s'est suicidé au moment de son arrestation..

Le réservoir incendié contenait 5,000 mètres cubes de pétrole. Les autres réservoirs n'ont pas été atteints. Le pétrole enflammé s'étant mis à couler dans la direction de la ville, la population s'est efforcée en hâte, avec le concours des autorités, d'élever des travaux de barrage. Le feu a pu être circonscrit dans la soirée. '«» Selon des évaluations officielles, les dégâts se montent à 700,000 piastres. Le directeur des puits de pétrole de l'Etat, M. Silveyra, a déclaré que l'attentat était le résultat d'un complot. C'est, au même lieu, en peu de temps, le second attentat dû à la malveillance.

Malajoyez avait été renvoyé, puis repris conditionnellement. Il a agi par vengeance. Au moment où il venait de jeter une bombe, il fut aperçu par un inspecteur et il cria à ce dernier « Ne ine tuez pas ». Ensuite il sortit un revolver et se suicida. Il mourut vingt minutes après. On trouva sur son cadavre deux revolvers. L'explosion de la bombe lui avait occasionné des brûlures sur le corps.

Les directeurs ordonnèrent rapidement des mesures de sécurité, prévoyant l'explosion des réservoirs, laquelle se produisit dIus tard sans faire de victimes.

Une distillerie d'essence est menacée ainsi que d'autres réservoirs.

Trois Polonais habitant avec Malajoyez ont été arrêtés comme suspects d'avoir allumé i'incendie de la semaine précédente.

Des renforts ont été renvoyés à Plaza Huincul. DISSENSIONS POLITIQUES

EN AUTRICHE

Vienne, 17 mai. A la suite des graves dissensions qui se manifestent depuis un certain temps déjà au sein du Heimatschutz entre les groupes Stahremberg et Pfrimer, une violente controverse s'est engagée hier entre le prince Stahremberg et le chef styrien Meyszner au sujet de la participation éventuelle du Heimatblock à un cabinet Dollfuss.

Au Château de Madrid C'est demain jeudi 1'9 mai que le Châlèau de Madrid effectuera sa réouverture dans le cadre enchanteur de son magnifique jardin et de son select restaurant, rendez-vous de Tout-Paris.

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Jean de Paris.

représenter comme les « ennemis du peuple, des ouvriers et des paysans », et, sous la menace de la Tchéka, les imans disparaîtront, déportés ou assassinés, les mosquées seront fermées, abandonnées, et les fidèles n'oseront rien dire, car les Soviets sont aussi intervenus dans les familles. Les enfants, dès le plus jeum; âge, appartiennent, on le sait, à la collectivité. Ils n'auront bientôt plus qu'un culte Lénine, et qu'une doctrine celle de l'Internationale. Quant aux femmes, elles sont libérées de toute tutelle et, au nom du principe communiste, proclamées indépendantes. Et tous ceux qui connaissent J'Islam peuvent se rendre compta de l'état d'anarchie dans lequel doivent se trouver Jes disciples de Mahomet. Les assassinats se multiplient, les déportations sont collectives et l'Islam soviétique est dans une misère affreuse. Il s'enfonce lentement dans une sombre régression.

Ainsi se poursuit, sur des plans différents, la gigantesque lutte contre les civilisations.

La réplique.

M. J. M. dans le JOURNAL DE GENEVE, surprend une coupable indulgence pour Je boichevisme, même dans les milieux chrétiens Dans les dernières années du règne de Louis XVI, les idées révolutionnaires pénétrèrent dans les salons des intellectuels de ce jour elles devinrent dangereuses parce que leur puissance en étai^ décuplée. Par snobisme, par dilettantisme ou par sentimentalisme, les aristocrates jonglèrent avec les principes qui devaient Jes envoyer à la guillotine. Faut-il considérer que les leçons de l'histoire sont inopérantes, et que les hommes, dupes éternelles, doivent renouveler sans cesse les expériences désastreuses faites par leurs devanciers ? On serait tenté de le croire quand, dans des milieux chrétiens, on entend parler avec un doux scepticisme si ce n'est avec une coupable indulgence de la formidable lutte engagée par le bolchevisme contre le christianisme.

Doux scepticisme « Est-on bien sûr des renseignements publiés au sujet des « Sans-Dieu » ? Les renseignements que rapportent les voyageurs ne sont-ils pas contradictoires ? Que sait-on ? Vaut-il ]a peine de s'indigner, de protester et d'agir ? Parmi les chrétiens eux-mêmes n'y a-t-il pas des faiblesses insondables et des chutes retentissantes ? »

Coupable indulgence « Ne trouve-t-on pas, dans le bolchevisme, une sorte de mysticisme social d'un nouveau genre qui réclame le sacrifice d'une génération pour faire le bonheur de la suivante ? Ce mysticisme n'est-il pas plus attrayant que le scepticisme qui ronge l'idéal d'une partie de la population C'est ainsi que, de proche en proche, se glisse l'insi-. dieuse propagande. Là où il est le maître, le bolchevisme travaille ouvertement à la destruction de la famille et de la religion dans les pays où il n'est que toléré et n'est-ce pas faire preuve d'une insigne faiblesse que de tolérer cet agent de désagrégation ? il procède par infiltration. Des relations diplomatiques ou simplement commerciales sont-elles nouées avec l'U. R. S. S. les agents de cet empire s'insinuent tout doucement dans les milieux qui, par politesse, les accueillent. Ils n'entrent pas en lutte ouverte d'idées ils sèment, ils sèment, ils sèment encore l'ivraie du doute dans les esprits. La graine lève et quelque temps après on surprend, sur les lèvres d'un chrétien sincère et crédule, les sophismes que nous venons de rapporter. Nous connaissons fort bien cette maladie, à Paris.

Maurice Noël.


NOUVELLES DIVERSES

Des malfaiteurs cambriolent

un hôtel particulier

En rentrant lundi soir de voyage, Mlle Juliette Guérin, qui occupe un petit appartement dans un hôtel particulier, situé 42, rue Chardon-Lagache, s'aperçut que son absence avait été mise à profit par des malfaiteurs.

Les indésirables visiteurs avaient également opéré dans l'appartement du propriétaire, M. Boulanger. Ils avaient enlevéi un coffre-fort de taille moyenne contenant des titres.

Les cambrioleurs ont vraisemblablement mis le meuble dans une auto stationnant devant l'hôtel. Le vol a dû être commis dans la nuit de samedi à dimanche.

D'autre part, des promeneurs ont découvert dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye, non loin de la route de la Charmeraie, un coffre-fort éventré provenant évidemment d'un Cambriolage. S'agit-il du coffre qui fut erj^vé rue Chardon-Lagache ? On euquête.

Les drames du revolver

Un drame de la jalousie s1, et déroulé hier ma- tin dans un café, rue de Grenelle. Un ouvrier coupeur, Julien Boisson, né à Paris, en 1905, marié, père d'un enfant, a tué son amie, Paule-Georgette Duhal, 26 ans, veuve Touzet, mère de deux enfants actuellement hospitalisés à l'orphelinat SaintJoseph, à Reims.

Aussitôt après son crime, le meurtrier s'est tiré deux balles de revolver dans la tête. Il a été transporté à l'hôpital Laënnec,

Mise en liberté

Nous avons signalé hier qu'un chômeur qui avait fourni de fausses références pour se présenter chez M. Huisman, secrétaire général honoraire de la présidence de la République, à Valmondois, avait été arrêté. Après un long interrogatoire et plusieurs vérificatioirsy le chômeur, Emmanuel Roiné, a été remis en liberté.

Les obsèques des victimes de Caluire se sont déroulées hier

LYON, 17 mai. Ce matin, se sont déroulées, en présence d'une assistance considérable, les funérailles des victimes de l'éboulement du 8 mai. Dans la nuit, on avait transporté à l'église SaintClair, qui est voisine du lieu de la catastrophe, -les vingt-quatre cercueils contenant la dépouille mortelle des malheureux. (M. et Mme Jouhau ont déjà été inhumés, et Mme Mourgues, sur le désir de f sa famille, doit être inhumée à part aujourd'hui au cimetière de la Croix-Rôusse.) i- A l'arrivée du général Boucher, représentant le gouverneur militaire de Lyon, les troupes, qui ont été disposées en piquet d'honneur en face de l'église, présentent les armes.

La cérémonie religieuse est célébrée dans l'église par le clergé de Saint-Clair, sous la présidence de S. Em. le cardinal Maurin, archevêque de Lyon, primat des Gaules, assisté de Mgr Bèchetoïle, doyen du chapitre, originaire du quartier sinistré. On remarque dans l'assistance M. Valette, préfet du Rhône les représentants du gouvernement, le député-maire de Lyon, etc.

A l'issue de la messe, lé cardinal donne l'absoute solennelle. Puis, les vingt-quatre cercueils sont disposés, deux par deux, sur les prolonges d'artillerie des 75% 54e et 405° régiments, lesquelles sont suivies des fourgons militaires transportant les innombrables couronnes qui ont été offertes par les délégations.

Au monument aux morts, des discours sont prononcés.

Six corps sont ensuite inhumés au cimetière de Caluire, et les autres sont enterrés dans les nécropoles voisines.

A Grenoble, une usine à gaz fait explosion GRENOBLE, 17 mai. Une violente explosion s'est produite ce matin, vers 9 heures, à l'usine à gaz qui alimente la ville de Grenoble et qui est installée près du polygone d'artillerie. Cinq ouvriers occupés dans la salle des épurateurs ont été bles-

sés.

L'un d'eux, M. Gabriel Gerbier, a dû être transporté à l'hôpital de la Tronche, dans un état alarmant.

Un forcené insulte un officier à Nice Nice, 17 mai. Un sous-lieutenant colonial, M. Guy Gely, vingt-neuf ans, qui dirige les travaux •de fortifications, près de Breil, se trouvait, samedi soir, sur la place de cette localité, en compagnie de quelques amis et notamment de M. Bouvret, conducteur de travaux.

Il devisait gaiement avec eux quand il fut tout à coup pris à partie par un individu aviné qui l'injuria grossièrement. Il le fit arrêter.

Après avoir décliné son identité l'individu, qui se nomme Honoré Romerssa, né en 1900 à la BollèneVésubie, manœuvre, fut relâché sur les indications mêmes du sous-lieutenant Gely. L'énergumène se précipita au café des Palmiers, où s'était rendu l'officier. Il brandit un rasoir ouvert sur celui-ci. Terrassé et désarmé par des consommateurs, Romerssa fut conduit à la gendarmerie. Il a été déféré au parquet de Nice.

Tué par une poignée de portière

Un soldat permissionnaire, M. Raymond Chevalier, du 152e d'infanterie, en garnison à Colmar, avait pris place dans le rapide Bâle-Paris, Au moment où le train traversait la gare de Chalindrey (Haute-Marne), la portière d'un wagon vide stationnant sur une voie parallèle s'ouvrit brusquement et fut arrachée. La poignée de cette portière, entrant par la fenêtre du couloir où se tenait M. Chevalier, vint le frapper à la tête. La mort fut foudroyante.

Des requins sur la côte de Tunisie

9" 'n,

n TuNis, 17 mai. On signale de Sfax la présence de requins qui ont fait leur apparition à proximité du rivage, après la tempête du début de mai. Le cadavre d'un homme, dont les jambes avaient été arrachées, a été retrouvé sur le rivage. On suppose que ce corps, complètement méconnaissable, est celui d'un pêcheur naufragé au cours de l'ouragan et qui aurait été victime de la voracité des requins.

Feuilleton de FIGARO du 18 mai 1932 (12)

CI.MARRON

ROMAN

CHAPITRE

(Suite)

Je l'ai laissé en tlain de jouer seul quand Je suis palti chelcher l' bois. N'est-il pas dans l' foulgon ? ?

Non. Non.

I l'est, qui sait, entlé dans l' foulgon d'iimplinielie.

Elle courut à l'autre voiture et appela. Personne.

Ils regardèrent tous les deux sous les véhicules, derrière les arbres.

Cim î Cim si tu te caches et si tu ne viens 'pas à la minute tu seras puni. Un sanglot monta dans sa gorge. Elle se mit à courir en appelant, elle hurla son nom.

Cim Cim Dans sa course elle se mit à prier Dieu, aidez-moi à le trouver. Mon Dieu, protégez-le 1 Dieu aidez-moi Cim Cim 1

Elle avait entendu raconter l'histoire de la caravane Mc Alastair qui, en 49, traversait l'Amérique pour aller en Californie. Le groupe Benson était en retard d'une demi-journée sur le gros de la troupe quand les éclaireurs signalèrent que des Indiens étaient sur leur piste. Il fallait immédiatement lever le camp, rejoindre les éléments de tête et se protéger mutuellement.

Dans la presse et la confusion du départ, on s'aperçut qu'un gamin de trois ans manquait. Toute la troupe le chercha avec confiance, puis avec fré-

Deux gardiens de phare assassinés par des communistes chinois

CHANGHAI, 17 mai. La police chinoise d'Amoy a découvert les cadavres de deux gardiens de phare, les nommés Edwards, de nationalité anglaise, et Andréanoff, de nationalité russe.

Ces deux gardiens avaient été capturés par des communistes chinois, il y a un mois, lors de l'attaque de la ville d'Amoy.

Les deux malheureux ont été assassinés, la rançon demandée pour leur remise en liberté n'ayant pas été versée à temps.

Un tremblement de terre dans l'île Célèbes Amsterdam, 17 mai. On mande de Menado qu'un tremblement de terre, dont l'épicentre se trouvait probablement entre l'île Célèbes et l'île Halmahera, a dévasté la partie nord-est de l'île Célèbes. Des chemins, des ponts et plusieurs centaines de maisons ont été détruits. On compte quat.orze morts et plusieurs centaines de blessés. La lutte contre les bandits en automobile Londres, 17 mai. Les vols de plus"' en plus nombreux commis à l'aide d'automobiles dérobées pour la circonstance préoccupent les autorités londoniennes, et un plan est à 1 étude au ministère de l'intérieur pour supprimer les bandits qui organisent ces expéditions. On assure qu'il y a actuellement neuf bandes ayant leur quartier général à Londres. Chacune se compose de cinq ou six individus toujours prêts à effectuer un coup soit dans la capitale, soit en province. La police anglaise, qui les connaît, se déclare impuissante puisque la loi ne permet pas d'arrêter les personnes suspectes, et les bandits, sachant qu'on ne peut les inquiéter que s'ils sont pris sur le fait, poussent l'audace, quand ils croisent une auto de la police, jusqu'à saluer de la main les officiers qui l'occupenti

Un ouragan dévaste la région de Coblence Coblence, 17 mai. Un violent ouragan, accompagné de tornades, a ravagé la vallée de la Moselle dans la région de Güls, pres de Coblence, Les eaux, qui dévalaient des montagnes avoisinantes, ont fait irruption en flots limoneux d'une hauteur de deux à trois mètres dans la petite ville de Guis et emporté deux maisons. Une femme et quatre enfants ont été surpris par les eaux dans une grange où ils s'étaient réfugiés et ont été noyés.

Vingt touristes qui avaient cherché un abri dans la chapelle d'une va-ée voisine y ont été cernés par les eaux. Pour les dégager, ^s sauveteurs ont dû abattre le toit de la chapelle. Trois des touristes ont été grièvement blessés.

L'INCENDIE DU GEORGES-PHSLIPPAR

L'avis de M. Julien, directeur de la Sûreté générale

M. Julien, interrogé sur la possibilité d'un attentat, a répondu que rien jusqu'ici ne permettait de croire que l'incendie ait pu être allumé à bord du paquebot par une main criminelle. Les circonstances dans lesquelles paraît avoir éclaté le sinistre semblent au contraire exclure une telle hypothèse.

M. Julien confirma qu'une inspection minutieuse avait été opérée sur le Georges-Philippar par la police, car on voulait éviter qu'aucun indésirable ne se glissât à bord. Mais il fit observer qu'aucun indice suspect n'avait été relevé au cours de cette inspection.

De son côté, M. Monge, directeur des Messageries maritimes, a déclaré

« L'hypothèse d'un incendie provoqué par un attentat terroriste doit être immédiatement écartée. Les dépêches qui nous sont d'ores et déjà parvenues précisent en effet que le sinistre couvait depuis plusieurs jours sans les soutes à marchandises. Le feu ne s'est donc pas soudainement déclaré à bord, et seule l'intensité de l'incendie a pu rendre vaines toutes les mesures de sécurité adoptées lors de la construction du navire ». Le ministre des finances d'Annam se trouvait parmi les passagers

LONDRES, 17 mai. On mande de Singapour à l'Agence Reuter

Le ministre des finances d'Annam, M. Se Thai Van Toan est l'une des personnalités importantes qui avaient pris place à bord du Georges-Philippar. 11 se rendait à Paris, devant accompagner le jeune empereur d'Annam pendant son prochain voyage de retour.

Le Mashud est arrivé à Aden.

Il portait neuf passagers blessés LONDRES, 17 mai. On mande d'Aden à l'Agence Reuter

Le Mashud, ayant à bord 125 rescapés du Georges-Philippar, parmi lesquels se trouvent 15 enfants 39 passagers et 51 Chinois faisant partie de l'équipage du paquebot français, a touché Aden cet après-midi à trois heures, après le Contractor. Son arrivée a donné lieu à des scènes émouvantes lorsque plusieurs passagers, recueillis par ce dernier navire, eurent la joie de retrouver quelquesuns des leurs. C'est ainsi que deux jeunes filles ont retrouvé leurs mères.

Quoique cernés de tous côtés par les flammes dans leur cabine, M. Louis Alfred, chef de'la magistrature en Indochine, et sa femme, sont parvenus à se sauver par un hublot, mais leur fille et leur fils sont manquants.

VAndré-Lcbon n'arrivera que demain à Djibouti avec les rescapés dont il a déchargé en cours de route le Soviets'kaïa-'N est.

Deux passagers, blessés seulement, sont soignés à l'hôpital de Djibouti, et sept autres ont reçu les soins nécessaires.

nésie, puis avec désespoir « Les parents avaient avec eux trois autres petits. Chaque minute de retard pouvait entraîner la destruction de tout le groupe. Il fallait partir, on en appela à la mère. « Partons », dit-elle, et la file des fourgons souleva la poussière de la prairie. La femme pétrifiée fixait des veux morts sur une vision d'horreur. Jamais plus elle ne prononça le nom de l'enfant. Mon Dieu sanglotait Sabra en courant. Mon Dieu Cim Cim

Elle arriva au sommet d'un petit tertre qui plongeait à pic sur un ravin. Et, là, dans le creux, elle vit son fils, assis devant un abri de rondins creusé à flanc de coteau. On pouvait passer à trois mètres sans le voir. Quatre hommes étaient à la porte de la hutte. Cim était perché sur les genoux de l'un d'eux, qui cassait des noix. Ils parlaient, riaient, mangeaient et semblaient beaucoup s'amuser. Les jambes de Sabra fléchirent. Elle tremblait. Elle trébucha en se précipitant vers le groupe. Les hommes se levèrent, la main à la ceinture. Il me casse des noix, énonça Cim aimablement, mais pas particulièrement content de voir surgir sa mère..

L'individu sur les genoux duquel il était assis était un jeune homme élancé, à la moustache rousse, un mouchoir rouge de cow-boy autour du cou. Il mit l'enfant par terre avec précaution et s'inclina gracieusement.

Tu t'es échappé. Tu. Nous t'avons cherché partout. Cim! Elle bégayait et, à la fois furieuse et souriante, elle éclata en sanglots.

Bien qu'il fût beaucoup moins âgé que les autres, le jeune homme paraissait le porte-parole de la bande.

Vraiment, je suis navré, petite mère, de vous voir si alarmée. J'allais vous ramener le gamin. Il est descendu ici à la recherche de son papa, nous a-t-il dit.

Il était debout, une main tendrement posée sur la tête de Cim, et il considérait Sabra avec infiniment de douceur. Il avait la voix mélodieuse et caressante des gauchos du sud-ouest. Cette voix calma

L'ASSASSINAT DU FILS DE LÏNDBERGH r

LONDRES, 17 mai. f- 0n mande d'Hopewell à l'Agence Reuter ` ':¿

Un véritable coup de théâtre vient de se produir.e dans l'affaire Lindbergh. En effet, le colonel Schwartzkopf, chef de la police de New-Jersey, qui dirige l'enquête sur la découverte de l'enfant du célèbre aviateur, vient d'annoncer qu'il a reçu la confession de M. Curtiss, le constructeur de bateaux, qui avait servi d'intermédiaire entre le colonel Lindbergh et les ravisseurs de son enfant. Dans ce document, M. Curtiss s'accuse d'avoir inventé de toutes pièces la déclaration sur son entrevue avec les personnes avec lesquelles il était soi-disaant en négociations, celles-ci n'ayant jamais existé que dans son imagination.

Cette nouvelle cause ici une 'grande émotion, car tout le monde avait la confiance la plus absolue dans l'ami des Lindbergh qui, on le sait, avait donné à la police le signalement des bandits avec lesquels il avait prétendu s'être mis en rapport. Hopewell, 17 mai. Après avoir annoncé la duperie dont s'était rendu coupable M. Curtiss, le chef de la police de New-Jersey a donné quelques précisions sur les circonstances ayant précédé la confession de celui-ci.

C'est après un long interrogatoire qui n'a pris fin qu'à 4 heures du matin (heure locale) que M. Curtiss s'asseyant devant une machine à écrire tapa le document qui renferme ses aveux complets. Il déclare notamment qu'un journal lui avait fait une offre très avantageuse pour qu'il lui remît un récit exclusif de l'affaire Lindbergh, offre renouvelée du reste par une compagnie de films cinématographiques.

Selon le chef de la police, la supercherie de M. Curtiss, qui entralne de fréquentes absences du colonel Lindbergh, a retenu celui-ci éloigné de chez lui à des moments les plus critiques des recherches. A maintes reprises des fonctionnaires du gouvernement et des personnalités du pays s'étaient portés garants devant l'aviateur américain de l'intégrité de M. Curtiss.

Par ailleurs, une dépêche de Norfolk signale que lorsqu'il a été informe de la conduite du constructeur de bateaux, le pasteur Tobson Peacock qui, avec l'amiral Purrage, s'était associé pour la recherche de l'enfant Lindbergh, a affirmé sa surprise et a ajouté r Je continue à avoif; confiance en Curtiss; Ce dernier a eu à supporter de grandes fatigues au cours des deux derniers mois.

(SUITE DE LA PREMIÈRE I>A(3ë)

Le Contractor aurait à bord dix-sept blessés ADEN 16 mai. Le vapeur anglais Contractor, qui s'est porté l'un des premiers au secours du Georges-Philippar, est attendu incessamment à Aden, Il a à bord dix-sept blessés qui seront immédoatement transportés à l'hôpital maritime où toutes dispositions ont été prises pour les recevoir. Récit du capitaine du « Contractor x Londres, 17. mai. VEvening Standard publie un radiogramme reçu du capitaine du vapeur britannique Contractor, qui se porta au secours du paquebot français Georges-Philippar et dans lequel il donne un récit circonstancié de la catastrophe. « A 3 heures du matin, heure du méridien de Greenwich, j'ai observé des flammes à l'horizon, à une distance de 56 kilomètres à 6 heures du matin, j'arrivais près du paquebot français GeorgesPhilippar, qui se trouvait à ce moment à 8 kilomètres au nord du cap Guardafui et qui brûlait. Un navire soviétique, le Sovietskaïa Nest, se trouvait près du paquebot en détresse. » » A mesure que t'approchais du navire français, je remarquais que plusieurs centaines de personnes se trouvaient rassemblées sur la poupe et le gaillard d'avant j'ordonnais de mettre immédiatement deux canots à la mer et je sauvais ainsi 75 passagers et membres de l'équipage..

» Les canots de sauvetage du Georges-Philippar avaient transporté, depuis 3 heures du matin, des survivants à bord du vapeur soviétique. Des passagers du paquebot français rapportent que de nombreux voyageurs de première classe se trouvaient dans leurs cabines au moment de l'incendie. » L'incendie aurait commence dans une cabine de luxe vide et serait à un court-circuit. Cette opinion m'a été donnée par des ingénieurs français mais diverses autres opinions ont été émises quant à l'origine du sinistre.

> Le poste de T. S. F. et la cabine du capitaine auraient été détruits les premiers. #

» Par suite du vent 'violent qui soufflait à ce moment, l'incendie se propagea rapidement. » J'ai à mon bord 129 passagers une jeune fille, Mlle de Rogers, est décédée des brûlures qu'elle avait reçues et son corps a. été immergé. » Le 'temps était beau au moment du sinistre, et la mer modérée. Le navire soviétique transporte 420 survivants et le Mashud 149.

» Des passagers du Georges-Philippar rapportent que le capitaine du paquebot fut le dernier à quitter le navire.

» Lorsqu'on lui demanda s'il restait du monde à bord, il répondit « Non ».

» De nombreux passagers et membres de 1 équipage se jetèrent à la mer. Le navire, à huit heures du matin, avait été détruit à l'avant et à l'arrière et brûlait encore. De nombreux voyageurs ont reçu de légères' brûlures. Par suite de cohue, des femmes furent séparées de leur mari, et les enfants de leurs parents.

» Le capitaine du paquebot français rapporte qu'environ 10(i personnes sont manquantes. » Nous faisons route vers Aden nous pensons arriver à 4 heures de l'après-midi. » Tous les passagers qui ont été sauvés étaient en vêtements de nuit quelques-uns en peignoir tous ont perdu leurs habits. »

la frayeur et la colère de Sabra. Et puis il était si jeune Presque un enfant l

Voyez-vous, expliqua-t-elle un peu penaude, j'étais tourmentée. Mon mari est parti à la poursuite d'un daim. Il y a déjà longtemps. Il n'est pas revenu. Alors, quand. je n'ai plus trouvé Cim. j'ai été affolée.

Elle paraissait enfantine et timide, avec sa robe grise, sa grosse tresse, son ruban rouge et ses joues mouillées de larmes.

L'un des hommes, qui s'était incidemment écarté du groupe, revint juste à temps pour entendre les paroles de Sabra.

Il ne sera pas long à revenir maintenant, annonça-t-il, mais il n'a pas attrapé le daim. Comment le savez-vous ? '1

Le jeune homme à la voix douce lança un coup d'œil impératif à son compagnon, qui parut décontenancé. La question resta sans réponse. Asseyez-vous et reposez-vous, proposa-t-il. Les mots étaient assez engageants, mais quelque chose dans le ton indiqua à Sabra qu'il valait mieux partir. Elle prit la main de l'enfant. Maintenant qu'elle n'avait plus peur, elle songe'a qu'elle avait dû être ridicule, en dévalant le,ravin avec ses larmes, sa natte et ses cris. Elle remercia avec le charme méridional et la voix traînante qu'elle empruntait dans les grandes occasions aux parents Venable. Je vous suis très reconnaissante à tous, dit-elle, vous avez été trop bons. Si vous vouliez venir jusqu'à notre camp je suis sûre que mon mari serait enchanté de vous voir et de vous remercier. Le jeune homme sourit encore plus aimablement et les autres le regardèrent avec un inexplicable mouvement d'humeur sur leurs faces tannées. Je vous remercie, madame, nous partons, mes amis et moi, pronto. Floyd, donne donc un morceau de daim à cette dame qui a été privée de son souper. Maintenant, si vous voulez bien monter à cheval avec moi, l'un devant, l'autre derrière, je vous ramènerai au bout du chemin. Dans votre frayeur vous avez probablement fait plus de route que vous ne pensez.

INTERROGATOIRE DE GORGULOFF

Gorguloff a été amené, hier matin, à dix heures, au cabinet de M. Fougery, juge d'instruction, où en présence de M* Henri Géraud, l'interrogatoire a continué.

Le juge a posé une première question Vous êtes resté à Monaco, combien de temps? R. Du 25 décembre 1931 au 4 mai 1932. D. Vous y avez vu plusieurs de vos compatriotes ? t

R. Aucun. Je me tenais éloigné d'eux. Je ne voulais pas les voir; ils m'avaient tous trahi. D. Vous avez bien rencontré M. Debrovâr à Nice, en mai 1931?

R. En mai 1931, j'étais à Billancourt, je n'étais pas à Nice.

D. Vous êtes allé en Belgique?

R. En effet, je devais m'y rendre. Je voulais partir pour le Congo belge, abandonner définitivement l'Europe. Je n'ai pu mettre mon projet à exécution, n'ayant pas trouvé de répondant pour Léopoldville.

Le juge passe ensuite au crime «~

D. Qui vous a poussé au crime?

R. Moi seul.

Dt Pourquoi avez-vous tue?

R. Je n'ai cessé d'être tyrannisé par l'obsession du meurtre. J'étais dans une sorte d'hypnose.

D. Vous êtes venu à Paris avec l'intention de commettre votre forfait?

R. Une force invincible m'a poussé vers Paris. J'ai lutté désespérément. Je voulais réagir, chasser de ma pensée la hantise du meurtre. J'ai songé à la fuite, au suicide, mais le diable, en ricanant, me répétait dans l'oreille « Tu te suicideras » quand tu auras tué. »

Et pour la première fois, semblant sortir de son atroce rêve, l'assassin continue î

Je suis venu à Paris. Dans le train, ai prié. Je suis allé à Notre-Dame, je me suis agenouillé et t'ai supplié la Vierge d'écarter de moi l'horrible tentation. Oui, j'ai longuement prié. Puis, j'ai bu, j'ai voulu me griser. Je suis entre dans tous les cafés où j'espérais m'enivrer afin d'avoir la force de me suicider.

D. Le 5 mai?

R. Le 5 et le 6.

D. Pourquoi n'avez^vous pas fait part à quelqu'un de votre état maladif?

R. J'ai cherché à me faire arrêter. Sur la place Saint-Michel, le 5 au soir, j'ai abordé deux gardiens et je leur al demandé des renseignements stupides afin qu'ils doutent de ma raison, me réclament mes papiers et m'arrêtent. Ils ont haussé les épaules et se sont éloignés en murmurant « C'est Un ivrogne! » `

» Je jour du crime, jusqu'à quatorze heures, je suis resté dans un bar, au coin de la rue Saint-

,La défense contre l'incendie

du « Georges-Philippar

La Compagnie des Messageries Maritimes Communique la note suivante relative aux moyens de défense contre l'incendie dont On disposait à bord du paquebot sinistré

« Dans les cales, huit cloisons transversales étanches permettant au navire de flotter avec un compartiment quelconque rempli d'eau. Les seules ouvertures dans ces cloisons sont fermées par des portes étanches, manœuvrables de la passerelle. » Dans les aménagements, un certain nombre de cloisons d'incendie, destinées à limiter à un secteur déterminé un incendie déclaré (trois ou quatre par pont). Ces cloisons, en tôle de sept millimètres, sont recouvertes d'une matière incombustible (amiante ou fibro-ciment).

» Système d'extinction d'incendie 1" collecteur d'incendie, desservant tout le navire, alimenté soit comme premier secours par le château d'eau salée de quatre tonnes, placé dans les hauts, soit par deux pompes de 100 tonnes et deux pompes de 150 tonnes à l'heure, refoulant à cinq kilos de pression les cales et entreponts sont desservis par un tuyautage permettant d'y déverser du gaz carbonique 3" le compartiment des machines est desservi par un tuyautage permettant de répandre de la mousse carbonique, spécialement efficace pour les extinctions d'incendie de combustibles liquides 4° dans tout le bord sont répartis des extincteurs deux extincteurs à tétrachlorure de carbone, quatre-vingts extincteurs portatifs à mousse avec quatre-vingts charges de rechange, sept gros extincteurs à mousse de cinquante litres, montés sur roues. »

Les premiers rescapés font un récit de la catastrophe

Londres, 17 mai. On mande d'Aden à l'agence Reuter

Les passagers du Georges-Philippar que le vapeur britannique Contractor a ramenés à Aden, déclarent avoir vu, jusqu'à 56 kilomètres de distance, les flammes consumant le paquebot français. Ils confirment qu'aucune panique sérieuse ne s'est produite à bord du navire et précisent que l'incendie qui s'est déclaré vers 2 heures du matin a été causé par un court-circuit dans les cabines de première classe.

On croit que 80 à 100 passagers, de première classe pour la plupart, ont été rapidement cernés par les flammes s'échappant de l'avant du navire et que plusieurs d'entre eux, ne pouvant gagner les canots de sauvetage, ont péri.

Surpris dans la nuit, la plupart des rescapés n'étaient que légèrement vêtus quand on les recueillit plusieurs d'entre eux, qui n'avaient pu gagner à temps les canots de sauvetage, n'hésitèrent pas à se jeter à la mer.

Nombre de personnes recueillies par le Contractor, séparées des membres de leur famille, sont en proie aux plus vives angoisses. Parmi les rescapés se trouvent deux enfants en bas âge dont les parents n'ont pas été retrouvés.

Effectivement, elle avait couru presque un kilomètre.

Il monta le premier. Sa manière de sauter en selle tenait du miracle ou de l'illusion d'optique. Il était à côté de sa monture. un éclair, il était à cheval. On eût dit une aiguille attirée par un aimant. Il plaça Cim sur le pommeau et Sabra monta en croupe, ses deux bras autour de la taille mince du jeune homme. En connaisseur, elle remarqua la belle selle mexicaine cloutée d'argent. A droite pendait une longue poche en cuir qui avait la forme d'un fusil. Un poncho était roulé sur le troussequin. Le cheval, malgré sa triple charge, avait des allures délicieuses.

Sabra se prit à désirer que la course fût longue. Tout à coup elle s'aperçut que le cavalier portait des gants. Cela l'inquiéta comme si elle retrouvait un souvenir.

Elle n'avait encore jamais vu ça un cow-boy avec des gants, c'était absurde 1

A cent mètres du camp, il arrêta brusquement son cheval, se retourna sur sa selle et, de sa main libre, mit doucement Sabra à terre. Puis il déposa l'enfant dans les bras tendus de sa mère, fit une volte sur place et disparut avant qu'elle ait eu le temps d'articuler un remercienient. Le morceau de daim, proprement enveloppé, gisait à ses pieds. Un instant elle regarda la silhouette qui s'éloignait au galop, puis elle prit Cim par la main et ils coururent ensemble vers le camp. Isaïe avait allumé le feu et faisait chauffer du café. Il fit à Cim un accueil sévère et répréhensif. Dix minutes après, Yancey arrivait au galop, bredouille.

Quelle chasse Deux fois j'ai cru l'avoir. Je l'aurais poursuivi jusqu'au Texas, si je n'avais pas pensé que tu.

Sabra, pour la première fois depuis son mariage, se sentit supérieure à lui. Les prouesses cynégétiques la laissaient froide. Ce daim fabuleux ne l'intéressait pas. Elle avait rapporté un morceau de viande authentique pour leur souper.

Et pendant que je mourais de peur et de désespoir, il était là parlant à ces quatre individus, assis sur les genoux de l'un d'eux, mangeant des

Honoré et du boulevard Haussmann; j'ai mangé un poisson sec que j'avais acheté et j'ai bu un flacon de cognac, dans l'espoir de me griser au point de rouler sous la table et de ne pouvoir me traîner jusqu'à la rue Berryer.

» Le ciel ne l'a pas voulu ainsi. A l'heure dite, le destin qui m'a poussé au crime m'a forcé à me lever et je suis allé à l'hôtel Rothschild, j'ai admiré les salons.

» Soudain, le visage du président m'est apparu de profil. J'ai été saisi d'un sommeil léthargique et j'ai tiré sans savoir ce que je faisais.

Le juge montre à l'assassin les deux revolvers, du calibre 6 mm. 35 et 7 mm., 65 qui lui appartiennent il lui demande

Avec lequel avez-vous fait feu ?

r. Je suis incapable de désigner l'arme du crime. Je ne me souviens plus. Je ne l'ai pas regardée.

L'interrogatoire est interrompu et le juge va déjeuner pendant que Gorguloff est conduit à la police judiciaire.

Après avoir mangé quai des Orfèvres, une tranche de viande et un morceau de fromage, Gorgn* loff est ramené, à quatorze heures trente minutes, sa cabinet de M. Fougery, où l'interrogatoire reprend.

D. Pourquoi ce crime inexplicable ? R. Déçu. désespéré de voir que la France ne voulait pas lutter contre les Soviets, j'ai voulu attirer l'attention du monde sur cette erreur politique.

t). Pourquoi M. Doumer, qui était la bonté même, et dont les hautes fonctions n'ont rien à voir avec les responsabilités ministérielles ? 2 R. Parce que j'identifiais la politique française en M. Doumer. Pour moi, il était tout le gouvernement.

Le juge prend les mémoires du criminel et dit Vous avez écrit que vous vous êtes marié douze fois ? 1

R. C'est inexact, je me suis marié quatre fois, une première à Rostoff, la seconde en Tchécoslovaquie, la troisième dans le même pays où j'ai épousé une femme dont la conduite m'a forcé •au divorce, je l'ai obtenu à mon profit la quatrième à Billancourt.

D. D'oit venaient vos ressources \?

R. A Tcheraff, j'ai fait d'excellentes affaires. D. En pratiquant des opérations que la morale réprouve ?

R. C'est faux ce sont mes confrères qui, par jalousie et vengeance, ont fait courir ces bruits. A Billancourt, j'ai gagné de l'argent en soignant des cosaques.

̃̃̃ Gorguloff pleure ̃ <̃•

A ce moment, M. Fougery ouvre la valise saisie à la gare de Lyon et en sort un drapeau vert frangé de noir, portant, au milieu, une croix de Malte rouge avec, au centre, un disque noir. Il mesure 1 mètre sur 1 mètre 50.

En l'apercevant, l'assassin, transporté d'enthousiasme, se jette sur l'étoffe et la couvre de baisers, en criant

Ma sainte Russie, ma Russie nationale. Il saisit le drapeau dans ses mains et se met à sangloter, répétant, au milieu de ses hoquets t C'est pour toi que j'ai sacrifié ma vie. Le vert est la couleur des paysans, le rouge celle de la démocratie et le noir représente la dictature que je voulais temporaire. Tout est fini maintenant.

Et il ajoute

Je suis triste. Mon âme est triste jusqu'à la mort. C'est une sombre tragédie pour l'Histoire Je n'avais aucune haine contre M. Doumer. Je me suis trompé.

Pour terminer, le juge demande à l'assassih D. Avez-vous un complice .?

R. Non. Je suis seul. Comment voulez-vous que j'aie des complices, puisque tout le monde m'a trahi et que je suis seul à défendre mon parti ? 2 Sur ces mots, l'interrogatoire prend fin. Dans cinq ou six jours, aura lieu le dernier interrogatoire.

Un médecin va être chargé de faire une prise de sang au prisonnier.

M. Fougery a terminé sa journée par l'audition de Mme David, qui eût Mme Gorguloff comme bonne et qui n'a eu qu'à donner de bons renseignements sur elle. •

Louis Thinet.

Le rôle du CM. F.

JJ

Diagnostic rapide = Guérison plus sûre Il est déplorable que l'homme ne fasse pas pour lui-même ce qu'il fait pour ses machines. Au moindre signe suspect, un moteur est vérifié et confié au besoin à un mécanicien, tandis que combien d'humains, par négligence, vont voir trop tard le médecin qui est le mécanicien des corps. Le Centre Médical de France a été créé dans le but de faire tous les examens nécessaires à la connaissance de l'état de l'organisme entier. Tous les appareils scientifiques et les spécialistes qualifiés sont réunis dans son vaste immeuble de sept étages. Radiologie, électrocardiographie, métabolisme, recherches de laboratoires, etc., y sont pratiqués.

La brochure illustrée est envoyée sur demande au Centre Médical de France, Service F, cité Milton, Paris (9e).

Les renseignements sont donnés gracieusement sur place ou par lettre.

LA PACIFICATION DE L'ATLAS

Casablanca. 17 mai. La Résidence générale communique la note suivante <

« Sur le front du Grand Atlas, le district du Zemgatt, au nord du Tadiroust, dans la haute vallée du Ghéris, a été occupé dans la journée du 16 mai. » Une légère réaction des dissidents a été rapidement brisée par nos éléments supplétifs de couverture, qui ont eu, au cours de cette action, un tué et deux blessés.

» Tous les ksours de la région ont fait leur soumission. »

noix, comme s'il l'avait toujours connu. il aurait pu nous arriver n'importe quoi pendant que tu chassais ton sale animal.

Yancey semblait moins intrigué par le rôle des siens dans l'aventure que par l'aspect et la conduite des quatre hommes du ravin et plus particulièrement du charmant cavalier qui les avait ramenés.

Une figure mince, dis-tu ? Et tout jeune ? 7 Dix-neuf ou vingt ans?. Quoi encore? Une voix douce et veloutée comme un ténor. Et des dents.

Yancey l'interrompit

Longues, n'est-ce pas ? Les canines* je veux dire, comme celles d'un loup ?

Oui, comment le sais-tu ? Tu le connais ? 7 Vaguement, répondit Yancey pensif. Sabra, piquée, reprit

C'est, en tout cas, heureux pour nous qu'il te connaisse parce que tu n'as pas l'air de te préoccuper beaucoup dé ce qui nous est arrivé. de ce qui aurait pu nous arriver.

Tu disais que tu voulais coloniser.

Êh bien? 2 Tout ça fait partie du métier. En attendant, Isaïe, secoue-moi ce feu. Quant à toi, Sabra, dépêche-toi de faire griller le morceau que ton ami t'a donné. Nous allons partir.

Maintenant ? Ce soir ? Mais il est tard. Je croyais que nous campions ici.

Nous allons manger et nous en aller. Il y aura un beau clair de lune. Je n'aime pas cet endroit. Nous avons perdu beaucoup de temps cet après-midi. II faut le rattraper. Dans un jour ou deux, avec de la chance, nous serons à Osage, tranquilles et confortables. 0

Edna Ferber.

suivre.)

"zduit de l'anglais par Maurice Rémon x

̃gaMManmh-


LETTRES, THÉÂTRE, SCIENCES ET ARTS

Les avertissements de l'Histoire A cette période où l'on parle tant de transforniatkm sociale, où l'expérience bolcheviste 'bat son plein, où le socialisme promet toujours l'âge d'or, où la famille même est battue en brèche, il n'est pas inutile d'envisager les leçons de l'Histoire nous y trouverons les plus utiles enseignements. Or, aucun pays, du point de vue ethnique et social, ne se rapproche plus de la Russie que la > Chine, sans compter l'énormité commune de leur territoire.

La Chine lorsqu'on lit ses Annales, récit de /ses crises politiques, on est tout étonné de la voir encore debout. En effet, aucune nation au monde n'a passé par plus de révolutions, de guerres civiles ou étrangères aucune nation n'a autant subi les assauts de races guerrières toujours en mouvement tel les « Hsiong Nou » ou Turco-Mongols qui tant de fois, dans le cours des siècles, mirent à mal la Chine, la brisèrent en tronçons.

On est effrayé des récits de massacres en masse à tant d'époques, sans compter que les populations se raréfiaient encore, périodiquement, par des famines dont les chroniqueurs de chaque dynastie nous signalent la fréquence.

Or, malgré tant de cataclysmes politiques et écoriomiques, ou encore d'expériences sociales dont il sera question, malgré tant d'ennemis dont la ruée a été presque continue; des siècles durant, la Chine a vécu, s'est maintenue dans son immensité territoriale.

Pourquoi ? Parce que le Chinois a une foi, une religion profondément ajicrée en son âme-: celle de la famille. C'est de celle-ci qu'il a fait son culte, c'est d'elle, de sa durée, de Son triomphe à travers toutes les crises sociales qu'il a fait son grand souci, son idéal.

Il l'a voulue, sa famille, nombreuse, toujours plus nombreuse. Aussi la première obligation pour un homme, son devoir le plus sacré est-il de procréer, d'avoir beaucoup de fils qui perpétueront la lignée, le culte des ancêtres.

Et la femme, qui compte si peu socialement; est si peu respectée d'habitude^ devient au contraire .un être précieux, un tabernacle, le jour où les parents apprennent qù'èlle a conçu, que l'espoir d'un enfantement est permis.

C'est donc la religion de la famille, avec de rigides sanctions, qui a sauvé la Chine à travers, les siècles.

L'ancêtre chinois avait vite compris que l'individu n'est rien, rien de plus qu'un passant dans Ja vie. Alors que la famille, au contraire, constitue l'avenir, la pérennité pour une nation. La France l'avait compris comme la Chine, mais à la fin du dix-huitième siècle, des philosophes vinrent proclamer que la véritable entité sociale est l'individu. Ces grands rêveurs firent donc de celui-ci une idole, un faux dieu, le symbole de toutes les vertus, de tous les droits.

Cependant, les grands peuples, jusqu'ici, aussi loin qu'on recule dans l'Histoire, ont considéré que seule la famille réalise l'unité sociale. Aussi l'ont-ils toujours cultivée, portée au pinacle. Qu'est-ce qui fit la force de Rome ?

Quant à la France, désormais imprégnée du concept de l'égalité dans la famille, du partage sans frein du patrimoine, la France, si peuplée au dix-huitième siècle, cessa de croître autant que ses voisins et bientôt perdit sa position dominante en Europe.

Inutile d'insister d'autre part sur les causes qui, depuis cinquante ans, ont fait la population française se cristalliser c'est la triste rançon du culte de l'individu, de ce faux dieu, la rançon de la perte graduelle de certaines traditions qui, à toutes les époques, sont l'aliment de toute virilité chez un peuple.

Mais revenons à la Chine, cette fois pour parler des expériences sociales qu'elle a faites, croyant améliorer son sort.

Au onzième siècle de notre ère, ce fut l'expérience communiste, et plus tard, au dix-neuvième siècle, l'expérience socialiste dont tout Chinois garde un poignant souvenir.

L'expérience communiste elle se fit sous l'empereur Tcheng Tsong. Pour remédier aux conflits sociaux, toute propriété privée fut abolie l'Etat déclara communs les capitaux, les champs, les industries. L'opposition fut vive, mais le nouveau régime s'imposa vite, à cette époque d'absolutisme monarchique. Quand même, dans ce grand pays de la résignation et des lentes réactions, l'expérience communiste dura quinze ans à peine ouvriers'et paysans se trouvèrent d'accord avec les lettrés pour renverser le régime. C'est qu'il s'était créé une oligarchie d'inquisiteurs plus rapaces encore que l'ancien mandarin. La terre en particulier ne rendait plus, par l'indifférence du paysan à toute culture d'où une misère profonde et l'aggravation des conflits sociaux.

La deuxième expérience, celle du socialisme démocratique, de 1850 à 1864, causa une telle convulsion que tout l'empire faillit crouler.

̃• Ce grand effort de nivellement dont s'est inspiré le bolchevisme est connu sous le nom ide crise -de la T'ai Ping ou de la Grande Paix. Elle fut déchaînée par Hong Siu Tsen, sorte d'illuminé se croyant appelé à régénérer la Chine.

L'expérience dura de 1850 à 1864. Hong Siu ceignit ses reins du glaive, s'entoura d'une force armée. Il allait pouvoir ainsi renverser les Superbes et, à leur place, élever les Humbles, leur confier même, tel Lénine depuis, les rênes de l'Empire. Mais les masses se rendirent vite compte que leur misère, loin d'être allégée, allait croissant. Elles se dressèrent donc contre les dogmes nouveaux les massacres commencèrent. Douze provinces furent ravagées, six cents villes rasées, et, dans l'espace de douze ans, vingt millions d'âmes disparurent par le fer, par le'feu, par la famine. Malgré ces cataclysmes, cette force éternelle, la famille, voulue toujours plus nombreuse, permit à la Chine de revivre, de durer.

A ce moment, en Europe, deux grandes superstitions, infaillibles panacées, tenaillent les cerveaux ce sont le socialisme et l'internationalisme. Ce sont les fétiches à la mode. Comme si l'heure n'était pas plutôt aux réalités, dans le cadre des lois naturelles, lesquelles n'ont rien de commun avec les créations de notre esprit.

Dr A. Legendre.

NOUVELLES ARTISTIQUES Les lauréats des Artistes français

Le jury de peinture réuni sous la présidence de M. Denis Etcheverry a décerné des médailles d'argent à Mmes Chauleur-Ozeel (Jane), MarceronMaille (Jeanne) MM. Villon (Eugène), Nguyen Nam Son, Ribeaucourt (Jules), Le Phô, Salisbury (Franck 0.), Buron (Henri-Lucien), Hervé-Mathé (Jules-Alfred), Gayral (Jean-Maurice), Montcabrier (Robert de), Mlle Christauflour (Solange), Mme Aufray-Genestoux (Suzanne), M. Capliez (Achille), •Mlle Hébrard (Germaine), MM. Bergougnan (Raoul), Ghérubini (Carlo), Fleetwood-Walker (Bernard), <esur-Adrian (Odilon), Roubaud (Jean), Tony-Pichon, Meunier (Georges), Charousset (Henri), Mme Silletdoux (Adrienne), Mlle Taylor (Norah H.).

Le cadastre Question bien terre à terre c'est le cas de le dire et qui ne semble pas faite a priori pour retenir l'attention de ceux qui ne se plaisent à fréquenter que les régions élevées de la pensée. Oui, sans doute. mais pourtant D'abord, il convient de ne pas oublier qu'au dire de Diodore de Sicile, c'est cette question du cadastre qui, dans les lointains d'une antiquité très reculée, a fait naître la géométrie cela doit sans doute être de nature à la faire envisager d'un œil sympathique par quiconque ne reste pas insensible à la marche des progrès de l'esprit humain. Mais, d'autre part, si la question, prise en son état actuel, est abordée dans toute son ampleur et présentée sous son véritable jour, on y voit surgir des problèmes difficiles dont la solution exige le concours de disciplines spéciales, de caractère nettement scientifique, qui ne sauraient être simplement traitées par le dédain.

r*

Quelle a été chez nous l'origine du cadastre ? Sous Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, le régime de la propriété foncière était défini dans nos vieux livres terriers qui donnaient, avec une figuration cartographique aussi artistique que fantaisiste, la contexture des propriétés et l'histoire de leurs mutations par ventes ou héritages. Mais l'ordre allait être remis, dans ces archives d'ailleurs incomplètes, par la Convention d'abord, par Napoléon I" ensuite, dont l'universel génie savait s'appliquer, et très effectivement, à toutes les questions, de quelque ordre qu'elles fussent, envisagées jusque dans leurs moindres détails. La réforme, ou plus exactement, l'institution du cadastre français date de 1807.. Se figurë-t-ôii ce que représente le gigantesque puzzle formé par l'ensemble des plans parcellaires'de toutes les communes de France ? 2 Son établissement ne pouvait normalement être fondé que sur une vaste opération géodésique, sous peine d'aboutir à la confusion, voire à de véritables contradictions dans l'assemblage des plans de détail. C'est ce que, dès l'origine, avait admirablement compris l'illustre astronome Delambre, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, qui protestait contre l'insuffisante instruction technique des arpenteurs et insistait sur le rôle capital de la géodésie (science des levers de haute précision), comme base et contrôle des levers de détail et comme frein normal aux erreurs propres à ces levers. Ses idées ont dominé la question de 1810 à 1850, mais, sous l'influence de l'administration des contributions directes qui avait tendance à limiter à la fois la définition et la portée du cadastre aux seuls besoins fiscaux, ces idées furent malheureusement peu à peu délaissées. Quoi qu'il en soit, le cadastre de France a été établi d'une façon remarquable, en trois périodes distinctes, quant aux méthodes de lever de plan et aux dispositions juridiques ou administratives 1807-1821 1821-1836 1836-1891. Nous ne nous étendrons pas davantage sur cette histoire, de caractère évidemment! très

EN REFERMANT UN NOU VEA U 1/ VRE

Ceux qui ont lu, dans la saison où il paraît, le dernier livre de M. Henri Bergson, se rappelleront sans doute qu'il est entré chez eux un livre vert de chez Alcan au temps où les bourgeons s'ouvrent le printemps désormais leur reparlera des « deux sources de la morale et de la religion ». De morale ouverte. De religion dynamique. Quoi, le printemps ? Il est vrai que beaucoup de philosophes rougiraient d'avoir rien à faire dans cette chasse gardée des poètes. Mais d'autres et celui-là plus qu'aucun autre y sont si bien chez eux que les plus modestes promeneurs ont pu les y rencontrer, s'y entretenir librement avec eux. Quand, de nouveau, le vent mouillé balancera les feuilles naissantes « Ah pourront-ils se dire, c'est le moment où Bergson m'a fait comprendre. » et la phrase restera en suspens, parce que les mots ne viennent pas vite lorsqu'il s'agit d'exprimer les secrets des âmes et quand ils viennent, on sait qu'ils ne réussissent guère « m'a fait comprendre. » au lieu de mots surgiront ici de ces vagues linéaments d'images qui sont le langage dei soi-même à soi-même pour évoquer un souvenir profond un> mystère d'émotion religieuse, ou d'amour maternel l'aimantation vers une personne, l'énigme de certaines joies envahissantes et imprévues, un de ces faits enfin dont nous sentons que si nous pouvions les déchiffrer complètement, nous obtiendrions la connaissance de nous-mêmes.

Une espèce vivante, nous dit M. Bergson, est un arrêt de l'énergie créatrice, un remous où le courant d'invention qui est la vie même s'infléchit et devient tournoiement. Cela est vrai de l'espèce humaine dans son ensemble, et vrai à différents degrés, suivant qu'elles sont plus ou moins fixes, rigides et fermées, des sociétés très diverses qui la composent. Pourtant, comme un souvenir immense et profond de la montée, l'espèce conserve une aspiration à se dépasser. Son tournoiement fait penser à celui d'une planète qui, en décrivant sans fin le même orbite, saurait, sentirait par quelque espoir ou douleur indélébile, qu'une des forces qui lui tracent sa route circulaire est l'attraction en ligne droite de son soleil.

Cette aspiration à rompre avec le faux infini du cercle pour retrouver l'élan créateur, nous ne saurons jamais si elle existe, sous quelque forme que ce soit, dans la nature que nous observons du dehors. Chaque année, le printemps nous semble l'exprimer, la vérité étant peut-être seulement qu'elle vit en nous. C'est elle que nous croyons reconnaître dans l'éveil du monde végétal, quand une activité mystérieuse gagne sous terre la moindre radicelle, perce à tous les bourgeons, écume et poudroie en des millions de formes naissantes, remplit l'air de la jubilation de ses promesses. Notre émotion alors n'est pas uniquement l'attente de ce qui viendra elle est encore pour une part, si faible soit-elle, l'attente de ce qui ne viendra pas. Qui ne l'a éprouvé dans la vague déception qui survient quand, la croissance de la végétation achevée, chaque arbre, de toute sa feuille neuve, remplit le contour que dictait son essence ? Alors, nous le regardons avec une admiration où se glisse un peu d'ennui il nous semble que pendant quelques semaines il eut une âme qui mainte- nant est partie. Ce n'est plus qu'un beau corps d'arbre, florissant, respirant, qui se dépouillera de nouveau à l'automne. A quoi donc avions-

LE CADASTRE

spécial, pour arriver tout de suite à la date de 1905, où, à la suite de vives réclamations des autorités rurales et de laborieux efforts de la commission extra-parlementaire du cadastre (1890-1904), la loi de finances posait 'le principe d'une vaste réforme d'ensemble. La direction technique des opérations que comportait cette réforme était confiée à M. Charles Lallemand, dont les efforts personnels avaient puissamment contribué, au vote de la loi et que désignait, sans conteste possible, l'exceptionnelle compétence dont il avait fait preuve dans la direction du service de nivellement général de la France (1). Mais, hélas cette intéressante tentative ne tarda pas à être étouffée, s'étant heurtée à l'obstruction des services qui n'avaient en vue que le seul problème fiscal la destruction systématique et progressive de l'organisme si habilement institué par M. Lallemand aboutit à sa suppression définitive en 1909, suppression qualifiée au Sénat par M. Boudenoot de « sabotage administratif ».

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Au lendemain de la' guerre, Ia question du cadastre se posa de nouveau avec une singulière acuité, par suite de l'abandon antérieurement consommé de l'idée des archives cadastrales de France dont l'institution était prévue par le plan Lallemand. Dans nos dix départements dévastés, la reconstitution des limites des propriétés rurales, l'établissement des plans de reconstruction des villes détruites, des plans d'alignement, des remembrements urbains, soulevaient des problèmes extrêmement délicats, difficiles au point de vue technique, épineux au point de vue administratif et social. Pour assurer leur résolution dans les meilleures con-

ditions, possibles, le ministre des régions libé-

ditions possibles, le ministre des régions libé-

rées, M. Lebrun (atijçjtjrd'hui président du Sénat) eut', des 1918, l'heureuse idée de constituer de toutes pièces des services spéciaux (Reconstitution foncière et cadastre) qui travaillèrent vigoureusement pendant cinq ans sous la direction de M. Roussilhe, ingénieur hydrographe en chef. Pendant la guerre, M. Roussilhe avait, avec une parfaite distinction, rempli à l'étatmajor d'une de nos armées les fonctions de chef du groupe de canevas de tir, c'est-à-dire du service cartographique local. Dans ces délicates fonctions, il avait acquis une grande expérience de l'emploi de la photographie aérienne en vue des besoins de la cartographie il avait même su en améliorer les méthodes et en simplifier l'application au moyen d'ingénieux appareils de son'lnVention.

Sous son habile et énergique direction, les résultats obtenus par le fonctionnement de cet organisme dépassèrent1 tout ce qu'a priori on avait pu en attendre. En cinq ans furent exécutés les levers de 800.000 hectares de terrain, les plans de plus de 2.000 localités à reconstruire et réglée, à leur grande satisfaction, la situation de 150.000 propriétaires des régions dévastées.

(1) Voir à c* sujet l'article para dans Figaro le 23 août 1931. ̃*< •'̃;̃••<

nous rêvé ? A rien nous étions seulement en état d'espérance, et .c'est fini.

Tout cela n'exprime rien qui ne vienne de nous. Car, en vérité, quand les arbres s'inventeraient de nouvelles frondaisons, que nous importerait ? Nous n'avons pas besoin que la nature devienne plus belle. elle l'est au delà de notre pouvoir et de dire et de connaître et même de sentir. Mais nous avons besoin que l'homme se surpasse. Et, de même que l'année liturgique nous retrace dans son anneau l'histoire spirituelle du monde, le printemps se fait pour nous la liturgie des espoirs immenses qui accompagnent la génération de'l'être humain. Comme l'ont toujours dit les poètes, il y a un printemps de la ,vie on se trompe en l'appelant le temps d'aimer, car l'amour est de la vie entière mais c'est le temps d'engendrer. Dans le tournoiement des générations dont cha-' cune semble grandir pour élever la suivante (comme s'il n'y avait d'autre but que de recommencer toujours ce qui ne se suffit pas), voici l'interruption extatique, le rejaillissement de la force montante qui a tout fait., On se trompe encore quand on voit'dans l'amour des parents pour leurs enfants un avatar de l'égoïsme, une prolifération de l'amour de soi. C'est cela souvent, ce n'est pas cela essentiellement. Est-ce qu'une mère demande à l'enfant qui va naître de lui ressembler ? Plutôt souhaite-t-elle qu'il ressemble à son père, si elle l'aime ou à quelqu'un de ceux dont elle lui transmet le sang. Mais on voit des femmes abandonnées de leur amant, repousséès *dë~ leur famille chose inouïe des femmes violées s'attacher passionnément à l'enfant qui prend vie en elles. Dira-t-on que c'est à cause même de leur solitude et de leur douleur et parce qu'il n'y a de consolation qu'à aimer ? Mais, eût-on demandé à l'une de ces femmes d'adopter un nouveau-né orphelin, elle eut vite fait de prouver que cela lui était impossible! Il fallait que l'entant lui arrivât du dedans, apportant d'abord l'épouvante, pour que peu à peu se réveillât et rassemblât sur lui tout ce que cette femme conservait sans le savoir d'une espérance innée à l'espèce l'attente où elle est de se surpasser. Une infirmière m'a rapporté ce mot d'une pauvre abandonnée qu'elle visitait pendant ses couches

Eh bien, mademoiselle, c'est un c. Mais j'ai ma petite tout de même.

« Ma petite » Certes, on ne lui demandait pas de rappeler le père ainsi qualifié. Et l'infortunée ne donnait pas non plus dans le culte du moi. Qu'attendrpides hommes ? Qu'attendre des femmes ? L'humanité simple et souffrante agit et sent comme si le salut venait des enfants. « Ma petite ». Ah non, ce n'est pas lui, ce n'est pas moi c'est un être tout pur, tout neuf il ne s'agit pas qu'il me continue, mais que je serve sa petite divinité. La pauvre mère est en sympathie avec la suave Madone à genoux devant le fruit de ses entrailles. Pour le véritable instinct maternel, l'enfant nouveau-né est un Messie.

La loi du mouvement circulaire, il est vrai, lentement, insensiblement reprend son règne. Quand ce même enfant est devenu une fille de vingt ans, tout ce qu'on lui demande, c'est d'être capable de croire 'au Messie à son tour, de le mettre au monde, de le 'pouponner et de l'ado-

rer. ̃

En 1923, se posa la question d'une reprise d'ensemble du cadastre appuyé sur un nouveau canevas géodésique très serré et très précis, établi par des procédés réellement économiques et rapides, grâce notamment à l'emploi de la photographie aérienne. (

En vue de la mise au point de ces procédés, des expériences techniques furent instituées, toujours sous la direction de M. Roussilhe. Poursuivies jusqu'en 1928, elles ont porté sur 27 communes, choisies dans les départements de l'Oise, de l'Aisne et de l'Aube, pour aboutir au lever de 25.000 hectares, et à l'exécution de plus de 200 feuilles de plan, avec près de 3.000 contrôles de précision. Cette énergique campagne d'essais effectués dans des communes systématiquement choisies pour les particulières difficultés qui s'y rencontraient a abouti comme en peut témoigner celui qui écrit ces lignes aux résultats les plus satisfaisants, bien propres à encourager la continuation de l'œuvre. On pouvait espérer cette continuation alors qu'un projet de loi complet sur la revision et la conservation du cadastre, préparé par les soins de M. Roussilhe, fut, en 1925, transformé en proposition parlementaire portant 314 signatures ce projet, hélas n'a jamais été étudié ni discuté. Les dispositions de l'administration fiscale ne s'étaient pas modifiées depuis le temps de M. Lallemand. Une manoeuvre budgétaire aboutit à la suppression du service que M. Roussilhe avait su si habilement mettre au point. Par bonheur, tout le fruit des travaux qui s'y sont poursuivis n'a pas été perdu, grâce à la publication, en 1928, d'un magistral ouvrage de M. Roussilhe sur. la photographie aérienne.

'Sous le couvert d'une révision des ^évaluations discales, on en est donc, somme toute, revenu aux procédés primaires stigmatisés il y a plus d'un siècle par Delambre, et l'on peut craindre que cette revision, qui coûtera de 700 à 800 millions et nécessite l'organisation d'un corps formidable de fonctionnaires, ne soit destinée à ne rien rapporter ni à l'Etat, ni aux particuliers. La preuve a cependant été faite maintes fois que la refonte intégrale du cadastre s'impose par des méthodes de haute précision, pour qu'il devienne en fin de compte un instrument complet, capable de rendre à l'Etat, aux communes, aux collectivités et aux propriétaires tous les services techniques, économiques et juridiques qu'ils peuvent souhaiter. Cette réforme d'utilité capitale pourrait être accomplie en vingt ou vingt-cinq ans, pour une dépense de 950 millions environ, soit au moyen de crédits annuels d'une quarantaine de millions. Et l'on est en droit de se demander pourquoi la réfection si désirable du cadastre de France ne figurerait pas, au milieu d'autres projets dont certains n'atteignent certes pas à un aussi haut degré d'utilité, dans les programmes, actuellement à l'étude, de l'outillage national ? '• (;, Maurice d'Ocagne,

''̃̃"̃ •-̃ de l'Académie des sciences.

Si c'est un garçon, eh bien qu'il réussisse dans son travail, qu'il ne fasse pas trop de bêtises, qu'il se marie avec bon sens, avec goût et qu'à son tour il entretienne un foyer où il partage l'illusion sacrée d'une femme.

Dans ce cycle des recommencements, la nature a tout disposé avec ordre et douceur. Si la loi commune est qu'il faut revenir de l'illusion bienheureuse si le printemps de mars tout en germination et en songes, à mai et juin faits d'enfance vermeille, de rires, de roses, d'orgueil et de baisers cède à une saison qui moissonne et de chaque promesse atteint la limite, cela se fait par des degrés si nombreux, si variés, que c'est à peine si l'on s'aperçoit en les franchissant de ce qu'on y abandonne d'espérance. Mais, en vérité, tournoyer c'est bien cela. Qui peut le découvrir sans être saisi du vertige de la mélancolie ? Ce que la future mère éprouve, au sujet de son enfant, d'élan et de transe confuse, devient, pour un esprit pensif, désir impersonnel et prière que soit rompu le cercle, que la vie cesse d'être ce recommencement-sur place, qu'elle jaillisse plus haut en découverte et conquête. Que paraissent des enfants qui justifient la race humaine d'adorer indéfiniment ses enfants. De ceux-là, toute la race pourra dire nous les attendions, nous vivions pour eux.

Il viendra de ces enfants il en est venu déjà, et beaucoup, quoique dans la foule épaisse ils semblent bien rares et ne se rejoignent entre eux que par-dessus les siècles. Les hommes n'ont pas bsoin de les avoir déjà vus pour les reconnaître et baiser la trace de leurs pas ce sont les grands mystiques ce sont les saints. Nietzsche avait écrit déjà « La nature a besoin du saint, du saint dont le moi s'est entièrement fondu, dont la vie de souffrance a presque perdu ou même tout à fait perdu son sens individuel, pour se confondre dans un même sentiment avec tout ce qui est vivant;, du saint qui subit ce miracle de transformation, cette dernière et définitive humanisation où tend sans cesse la nature pour se délivrer d'ellemême. Il est certain que, nous tous, nous avons des liens et affinités qui nous attachent au saint. »

Cette « dernière et définitive humanisation », M. Bergson la décrit et il l'interprète comme le franchissement dont rêve toute l'espèce. « Celui-là, dit-il du mystique établi dans la vie unitive, celui-là est en réalité plus qu'homme. » Personne peut-être n'avait encore montré avec autant de profondeur ce que signifie le saint, à quel point il exauce en la dépassant sa vieille mère humanité, à quel point nous vivons de lui, de quelle sorte est l'amour qu'il arrache des cœurs. Il serait bien vain d'essayer de donner ici une idée de ces pages, entre toutes celles de ce grand écrivain belles et précieuses. Pages d'où émane une joie qui donnerait envie de les dire jeunes si l'on ne savait que leur auteur est un aîné parmi les vivants et depuis longtemps isolé par la maladie. Mais on sait aussi qu'il y a une jeunesse indépendante de l'âge qui est un secret d'affinité avec la Vie Suprême. Qu'on les lise donc et l'on entendra passer le vent qui invite toute âme à se ,rappeler qu'elle a des ailes.

Camille Mayran.

COURRIER DES LETTRES

Mais.

Nous devons à M. Pierre Trahard un Mérimée dont il est impossible de parler sans respect puisqu'il s'agit d'une somme magnifique de documents, mis en œuvre pour la première fois. Néanmoins, les quatre tomes de cet ouvrage indispensable nous déçoivent parce que l'analyse ne va presque jamait jusqu'au fond. Et nous devons aujourd'hui au même auteur nu second édifice considérable, les Maîtres de la sensibilité française au dix-huitième siècle, dont je suis sûr que les assises érudites sont dîgnes de toute estime. Mais le premier paragraphe, au seuil de l'introduction, trahit à première vue un défaut de pertinence. M. Trahard était sans cesse « à côté quand il avait af faire à l'auteur de la Double méprise. Il y a lieu de craindre, sa nou*velle étude à peine entr 'ouverte, qu'il doive nous entretenir de Marivaux et de Voltaire, de l'abbé Prévost et de Vauvenargues, de Diderot et de Duclos, en restant plus d'une fois à mi-côte des difficultés.

« Le romantisme, commence~t~il, fut avant tout Un renouvellement de la sensibilité humaftté, Ce qui paraîtra ou presque faux, si l'on songe aux constantes du cœur humain, à son immutabilité, ou vrai, en somme, vrai en gros, mais dans tous les cas possibles, romantisme ou non par conséquent impropre à définir, par excès de généralité. L'auteur se flgure-t-il que le romantisme tient à un rafraîchissement, â un avivement, à un progrès de la sensibilité ? Tout en hésitant â récriée, parce qu'il se rappelle juste à propos les affectations et les perversions qui sont, en f ait, l'essence du romantisme ?

« Or, poursuit-il (en écoutant Brunetière), ai la raison, l'intelligence et la volonté ne diffèrent que de degrés en chacun de nous et permettent ainsi à une formé d'art, qui s'inspire d'elles, de tendre vers le permanent, la sensibilité varie en chacun de nous et ses nuances sont tellement nombreuses que la forme d'art op. elle s'exprime varie avec chaque artiste. Mais tout artiste digne de ce nom a toujours différé de{ son voisin. Ni Virgile né ressemble à Horace, ni Molière à La Fontaine. « Les sensations de l'homme, continue M. Trahard, ses réactions contre le monde extérieur, ramènent, par une sorte de choc en retour, l'artiste sur lui-même et ce repliement, que Rousseau avait préconisé comme la sauvegarde de la vie morale, a créé la forme d'art à laquelle on a donné le nom de romantisme.» Ah! Monsieur Trahard, le romantisme a tenu, en effet, en premier lieu, dans une prétention de l'individu, dans un subjectivisme moral violent ou languide, mais il aura été tout ce que vous voudrez, le romantisme, excepté un repliement. « Cette forme, ajoutez-vous (la romantique), plus ondoyante que la forme classique, plus libre et plus inclinée aux excès, plus individuelle en un mot, tend, elle aussi, par d'autres voies, au permanent, puisqu'elle exprime, elle aussi, l'être humain dans sa complexité. » Oui, très bien, Sinon que par la forme classique vous enténdex seulement l'art du dix-septième siècle, dégénéré au dix-huitième, en oubliant que le renouvellement de l'art pouvait survenir, au dix-neuvième, déterminé par une ini' pulsion de la sensibilité et de l'intelligence, qui sont deux sœurs inséparables, comme un couple de ramiers, sans l'ombre de romantisme. « Y a-t-il moins d'humanité, demandez-vous enf in, chez Musset que chez Racine, chez Balzac que chez Mme de La Fayette, chez Michelet que chez Bossuet ? » Oh certainement. Qui en doute ? Michelet, Musset, Balzac, sont plus mêlés, moins sûrs, moins infaillibles, moins constamment humains, si l'humanité d'une littérature se confond avec une vérité générale des sentiments. Et cette diminution résulte du romantisme, de ses chimères elle en est la rançon. En revanche, les trois que vous nommez sont plus minutieux, plus circonstanciés, plus épris du particulier, plus manifestement attentifs à la singularité de leurs propres personnes, comme à celles de leurs héros. Mais cette louable extension de la psychologie de la scène et de la chaire françaises, ce sont précisément l'outrance et les sophistications du romantisme qui l'ont compromise. Du romantisme tel qu'il fut. Ce n'est pas un rêve. Elle a été assurée, au contraire, au même moment, par tous ceux dont nous reconnaissons peu à peu la classicité profonde.

Eugène Marsan. •-•

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Concours de quatrains

C'est vendredi prochain, 20 mai, à 3 h. 45, que sera dépouillé, au théâtre de la Potinière, le scrunn pour les prix qu'avait fondés la marquise (te Baye. Deux quatrains doivent être couronnés, l'un a sérieux », l'autre « gai ». Le vote est secret, puisque le jury doit se décider d'après la lecture d'une petite plaquette qui réunit anonymement les quatrains du concours. Aussi vote-t-on pour tel ou tel numéro.

Certains de, ces. quatrains sont charmants et nous reproduirons demain ceux qui ont nos préférences.

Carnet du Lecteur

La guerre à sept ans, par Jean Maxence (Alexis Redier, éditeur).

La redoutable entreprise que celle de M. Jean Maxence t Rechercher dans l'obscurité de la mémoire et tenter d'éclairer la part active qu'a eue la guerre dans les sentiments d'un enfant de sept ans est tâche malaisée, si on lui ajoute un souci de scrupuleuse vérité. Aussi bien M. Maxence écrit dans son avant-propos « Nous n'avons fait qu'interroger notre mémoire, qu'appeler d'anciennes images et essayer de les évoquer telles qu'elles se lèvent en nous aujourd'hui. » C'est en effet l'adulte qui a reconstruit ce passé, a avancé des hypothèses, -des explications, des images qui sont loin d'appartenir toujours ait monde propre d'un enfant. Le drame de la création littéraire qui a ces deux pôles la poésie et la vérité, se dénoue, ici, au bénéfice de la poésie et du lyrisme. Et si nous aimons le talent de l'écrivain, nous ?i'aurons garde de tenir soit ouvrage pour tin document psychologique répondant à son ambitieux objectif à la guerre peuvent être substitués des événements de temps de paix; malheurs de jamille, maladie, déplacements ou déracinement susciteraient les mêmes réactions.

M. Jean Maxence a su, avec art, pousser de -confuses réalités au point où elles livrent la présence saisissante de l'angoisse, dit mystère et de l'imprévu. Il est plus beau encore que l'auteur ait montré, par lé choix de son sujet, par la volonté et l'émotion de son récit, la place éminente de la guerre dans la pensée et' le développement spirituel d'un jeune homme de vingt-einq ans, cette guerre dont tant d'autres ont voulu négliger l'écho et nier les effets.

Jean Fréteval.

Livres nouveaux

Sur le rayon des essais politiques Moralités libérales, par Maurice Martin du Gard (Ed. de la Nouvelle Revue Critique) Allemagne, fascisme ou communisme, par H.-R. Knickcrbocker (Flammarion) Les Chiens de garde, par Paul Mizan (Ed. Riéder) Russie pour ou contre, par Hans Siemsen (Flammarion) La Guerre est là. Nice, Toulon, Alger, Tunis, champs de carnage et de mort, par le commandant Gusthal et Robert Migot (Ed. Soubiron, Alger).


COIJRRIER_DE LA BOURSE

La Bourse est de plus en plus mauvaise. Le 4 0/0 1917 a perdu aujourd'hui 1 fr. 20 la Banque de s France, 535 francs le Suez, 500, le < Foncier, 140 Lyonnaise des Eaux, · 180 Générale d'Electricité, 87 `. Péchiney, 61, etc.

Crise de confiance, évidemment. ] Pour les vrais boursiers, il n'est ( plus guère question de la crise éco- 1 nomique, car ses effets semblent i avoir tous été escomptés. Mais, de- 1 puis les élections, la question politique prime toutes les autres. La Bourse baisse, parce qu'elle redoute ( l'avènement d'un cartel radical-socialisté bien qu'une telle association ne semble pas viable et que M. Herriot, qui, d'ordinaire, parle beaucoup, est devenu subitement muet et laisse parler M. Blum à sa place. Manquant, d'autre part, de directives, le public finit par se laisser influencer par la lecture des journaux et par les bruits les plus divers et les plus fous.

Le recul a donc été général, sauf pour les compartiments des pétroles et des mines d'or. Ce sont les grandes valeurs françaises qui ont le plus souffert.

La liquidation de quinzaine, qui s'effectuait aujourd'hui, a été sévère pour les acheteurs. Quelquesuns ont dû lâcher pied et liquider leurs engagements. L'argent est toujours offert presque pour rien. Des déports plus élevés qu'à la précédente liquidation ont été cotés, notamment, 40 francs sur la Banque de France, 13 francs sur le Suez, 5 francs sur le Rio.

Nos Rentes abandonnent trois quarts de point en moyenne. Les stocks anglais de caoutchouc ont diminué de plus de 4.000 tonnes la semaine dernière.

INFORMATIONS FINANCIERES CREDIT LYONNAIS. Bilan "au 31 mars 1932 ̃

Actif ••

Ac'rt9 -i.fi.ii'

Espèces en caisse, chez d. l,

les trésoriers et à la

Banque de France Fr. 5. 581. 135. 719 18 Avoirs dans les Banques 401. 151. 791. 86 Portefeuille et Bons

de la Défense natio-

nale 6.339.031.753 10 Avances sur garanties

et reports 374 174-094 87 Comptes courants. 3-444-3°3-337 S3 Portefeuille titres (ac-

tions, bons, obliga-

tions, rentes). 4-54°-455 °4 Comptes d'ordre et di- 190.757.880 98

vers 190.~7.880 98

Immeubles 35.000.000 Fr. 16.370^91^33 06

PASSIF

Dépôts et bons à vue.. 5.5J0.001.485 64 Comptes courants 8. 453. 115 103 12 Comptes s exigibles

après encaissement 340.968.916 76 Acceptations 338.806.1,0495 Bons à échéance 333.314.409 16 Comptes d'ordre et di- 357.640.090 97

vers 957.640.09097

Solde du compte « Pro-

fits et Pertes » des

exercices antérieurs.. 10.244.13346 Réserves diverses 800.000.000 Capital entièrem. versé 408.000.000 Fr. 16. 270.^191 .033 ^6

BANQUE DES PAYS DU NORD. Les actionnaires de" « Banque des Pays du Nord » ont tenu leur assemblée générale ordinaire le samedi 14 mai 1932, sous Ja présidence de M. Charles Laurent, président du Conseil d'administration.

Le bilan au 31 décembre 1931 soumis

==W= t^ -h? -H COMPTANT gSrS! COMPTANT lgSST-1 ST l 'Sff COUTANT [&[ °SJ Rg COMPTANT 1PC&1^1 «flRCHn EN BANQUE [g&|^r| «ARCHES ETRANGERS I^tJsF

brut ° précedu cours précéd" cours précM" 1 cours l brut précéd" cours brut NT pcrlôélt~-é cours 1:. précéd" cours 'LONDRES 17 Moi précéd" cours

mt i i CJVi ifc. | préced" 2 cours | H cV ,a,n 715 715 =»“« 300 BéthuneCCdtfnouv 5«O 5330 ̃ TERME 3 Fmnçais 'LONDRES 17 M.i 20/ 20/ l.

~Y9-~e:9640~65 ~SO..TAT. F>ologne 7 ,0 1927. 1595 1570 '5952C~~y~ 3510 33(h }~ 5

4%1917 89 95 88 ~75 Portugal 3 Vo lrt série 33 35 59 52 Commentry-Fourchambault 575.. Mexique Intérieur 5 1 42 1 324% 1917. 24.1.23 1316

I "• 83 S3U9 g » S^.3^ |^ »i »::B-=-ffrr'cf^to;îSS::sg:: i; 38:: 3il:e*S,ï: £?• -«S^ ^?.r. §| ^f

5 1920 amortlssable 114 05 113 59 3 Amortlssabla. 83.. 83.. Renta unifiée 4 Va. ~5.. 42 50 Afrique Occidentale 685.. 650.. 20.. Ep,nadHouillères & Ch.fer d) 284.. 292 Bon, Mexicains 6 1913 174.. 169 50 Consolidés 65 1/1665 5/8.

6%1920. 102 40 = 720 = –< 45. 45..Haute-Loire(Houillèresdela).Albi. 429.. 415..ArgentinI888. 491/250.

4%1925 (èchange). 10450104554601915-1916. 96 40 95!5 7,%1929.1015..1000.. 720 priv. 54. 95..MontrambertetlaBeraudlère.1290..1250..Areas.16750 168..Brési/1889. 16. 161/2

S «îlil «*».. 104 50 104 SS*£,!JS-1916 « <g » lA l" >°j £ 20- M N*ord. 440.. 443.. 1.0 Aniche (Mines d") «0 600 |Nat,Or, «“ 2|20 23.5.. £~ ^^9. 56.. 56. 6% 1927 amortissable 10335 10g 50 4 /o 19 7 S8 35 67 35 Russie 4 1867-1869 «, DJ 45 20- Franco-Japonaise 171.. 171.. 85..An2,n IK« Mra Brakpan 2 215 Extérieure 4712471/2 «gL%-J^v^* .&">j|» fi-?- MSS MSSlïïïiViï, g:. z Sr3sî;£to.: Sa & s ::| ^p;H: «; «, -e^ g.2«.«

100.. de Paris & Pays-Bas 1305 1200 6 6601927 Amort!ssable. 103 25 103 05 suisse 3 1/2 1910 150.. 101 125.. Créd. Foncier 2300 231~ 90.. Dou.rges, 12~5. 1~45 Canadian Eagls 2250 22 50 F>ortuga~s. 5l~25112

as Compagnie Algérienne .1380.. 1355. 7 -Douanes 1902. 80.. 77. Indochine (part) 30.. Grand'Combe 530 ..05.. caoutchoucs V 139.. 127.. Chartered. 167 7 16/4 Y.

50 Comptoir National d'Encompte 1052 .1005.. Oblig.Ch,ferÉtat4y.I912-14. 3?<J.. 387-Priorité Tombac 4656 21.. Loire (Mines de la). 55o:: 197.. Colombia 5050 47.. Rand Mines. 65/663,

60.. Crédit Commercial de Francs. W7 580.. 5%1919.47.7.. 424.. 3750Marles. 550.. 500.. Concordia 37 75 36.. De Beers.211/1629/16.

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Foncier de !'Indo-Chine 114 1.0.. 4 Y. 1929 r. à 500.. 498;. 486.. OBLIGA TIONS 45 Soc. ,G. Alsacienne de Banque 890 890.. 137 50 Algérie-Tunisie (0~~ ium ). 1925 1910 De Beers ordinaire 244.. 236.. Rio Tinto. 12 .11 5/8

,00 z [-nL-s-.1::?^ ̃ g •: Bons -V^IVj^0 | a g obu.at.oh. s^ » & « t- r=! | g Jo^ » £

35.. Mobilier Français. 33J 320.. 7 ~.1926. 5J8 566.. Foncière Nord de la France.. 12_ Bor (Mmes de), ord. 1560 1525 East Geduld 277 276 Royal Dutch 1215116 13 .1..

»" Mobi.ier Français ?^"3g" Tft ̃ ||f îll iiffl 364 Immobilière ces Voiiures 29.. 29 255 Makta-el-Hadid. act. do SOOfr 2820 2750 Easi :R.nd $ » 1 5/ÏÊ 1 "}|6

45 Societe Generale. 1093 1980 Obl,g. décennales 1922-32 99 75 99 70 (18754% 472 472 Équateur 31 75 3050 Anaconda 1 5il6 1.5 116

« aaœST-ÏÉS 'I H W v. ?&=: ïfflSj: «Si? ^te"™ S = S «™- S KB£#a3ias: 342 5 ÈqSMJSrHES i ̃̃ | -s 1^™ 1$ } fi

32 5 ït*G*ne™I.FoncièV.i- «69.. 166 5 ,,2 1917 1OO dollars .•••••̃̃̃ 89221/2% 29° 2b9" Dynamite (Société Centrale). l«0 1950 Franco-Polonaise Pétro .15- ,2SW9: hors ;V"V 92 62 92 71

650 32 Suez Société Générale Foncière 12960.. 71/2 1921 (100 r 3215.. 3~OO.. 1894.962112'0/ 274 5.0.. 406 '70: 1'150.. 1950.. Franco-Polonaise Pétro. 38.. 3525 F>rêts: 1.1.

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255. Su.~(civi~(cinquitme).0..3270.. Afrjq&j6 çte ,H 366 g )8992%Mét. 322.. 320.. 30.. Ouest-Atgerien ~'0.. 5)5 4) 68KahSa.nte-Ther.se.B'neratM.n.ng. 0273 25 9275v~M~i~ 6075 6075

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85 Lvon t0M- 960 ..Ind6-Chine-3%'19O9. 340.. 350 0. 2 AQ0 ^4 22 50 Parisienne ind. Électrique 389.. 385.. 36 Rhône-Poulenc 580.. 555 Gula-Kalumpong 9I0 Aroent "métl? (comôUntT 17 1/sT 17 7/16

« 50 MiS" ,«0 ̃- 3,=1^ Irffi 73" «" Ul/1910 2 3/4'% Met 301.. 300.. m ..Magasins Généraux de Paris.. 2160 2140.. 91 56 Le Ripolin, jouis 2400 Hotchkiss M M 5oStomi.nû » «» 6

105 Nord 'S •• 'o?» Madasas?r '!?3"'90S 0\i9103% 285.. 293 85 Eaux CComp. Générale des) 1595 1595 42 85 Saint-Gobain, Chauny 1610 175J Huanchaca yJ = Ou.vre (comptant) 29 1132 28 5116

72 50 Orléans. •• ,^| Maroc 4 19 4. ̃̃̃̃̃ ̃"̃̃ h912 3 263.. 262.. 80 Vichy (Établ. thermal) 1461 ..1450.. 154 86 Soie Artificielle (Givet) ̃•• •• •̃; •• Hue va Copper J| NEW YORK 17 Mai

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90 Tram et Eclairage (Lyonnalsa). e85 832 Créd,t National 5,% 1919. J80.. 58150 >. 19246% 515. 515 135.. Air co~prlme. 32t¡O 317J.. 80.. Salins du Midi 920.. 930.. Jagersfontein. 62.. 75 Câbles transfers.166 1/2366 2,5

II; HSsfc– |»::i ::«-ç-jîî8fii. ig- s; >' »«:: |" | ̃ =::ass=t-B«::=1IB::IIB:: i: SSffiBrSSK-iEiSSSë

80 Eaux t Éclairage (Lyonnaise) 1978 Crédit National 5 1920.. 523.. 517.. 19285 983.: 979.: B~urgulg~o,nneE~~rgle. 1.5.. 117.. 800.. Port du Rosa,rio: 22100.. 21800.. Johannesburg. 94 50 96.. Change,sur Paris, vus.?J-4 3/4394 3,6

80 ..Di.tr. Parisienne d'Electricité 978 ..9 0 obhg. SOO S i/o 192O.. *fj^^ ,19285% 983.. 979 ..£ Câbles Télégraphiques .95. Chargeurs Reums parts. Kuala-Lumpur ffl 93 50 Atchinson Topeka. V.. 31. 29 5/8.

47 50 Electricité de F>ar,s: I~ 1010.. Bons 6 Va 1921. 512 50 513.. \192941/2 950 952 ..Câbles Telegr~p.hlqUes.95. Chargeurs Réunis, ,parts. Kuala-Lumpur. 66.. 64 50 U. S" Liberty 3 ,00 932 100 1~6

20..ElectricitédalaSalne.22.. 706.. 6%1922.527.. 531.. 19304% 675 905 40..Edlson.800.. 799.HavralseF>enlnsulalre(B).Langlaate. 92.. 11350AtchmsonTopeka. 31. 295,8.

g !°I!:Std::8s^i = B-SI| %̃̃ »> î!i§4f. | | ,g::if^.ïï-i-à=^ig :§:: » ^^rsï1^ g:: g" « ̃; \^z:é^ âl'it 37 50 lieetrioité et Gaz du Nord. 628.. 612 6 k i*™-™ |j| 513 *1930 4 Loto 690 900 m ,g de Varsovie ord l«0 1645 20 Transports Maritime 206 200 London Tin ord 23 50 23 Chesapeake & Oh 15 ̃/• i5 1/2 318 ^̃̃riTu^Jm^rrl: obHBJ»/:{924923. 52650525.. M]87926O)( 49550504.. « 50 E-^ du M– -2020--2005 •• 250 ..Bénédictine 52oo 5,25 ^^z^ »» « » oh.«.BO Ro* h..nd n* iw

40.. Energie Electr. Nord France.. 620 607 ,,0 52() 520 ü!Fonc.1879 3 503 505 60 1415 1500 25 20 Benedlctme. ~290 5125 Lo~rains. 96 50 1\6 5 ChICago Rock Island :33i423/4

â::tZ^^T^er6^Z.>- -.«" Dépsrt. oe A,sne 7 520 5l0 S|Fo°nmc'.187ll%.n 505 505 œ Forecs MotHceB du Rhône. 1415 1500 319 20 Brasserie filmés 3950 3925 Main Reef ConsoHd.t.d |g V ë ^Z^ 712 71/2

90 Nord-Lumière ..1 I?52 D«p,rt. o. I Ai.n. 7 926.. 5ZU D^ Z Corn. 188O 3 510.. 507 416 50 Fore" Motric"du RhSne (parts) 10030.. 9950.. 25 D.st, erie Cusenier. 2100 2100 Malacca ord ,5 14 50 Louisville-Nashv le 81/2 83/4

30 Thomson-Houston lah'lé" 6 928 10 0 1012.. S Fonc. 1883 3 ^0 295 22 50 Forces Mot. Vallée d'Asp 1/8.. 166.. 120 Dist.llene de I Indo-Chin. 650 .6.5 Ma.opolska. •••••̃•••• 27 50 27 75 New-York Central 111/2 113/4

3250un,=ndE).=tr.c.t. 60 50 790 bO d.).M.rn.6~50).5..u. LI. C 18913 'lé 310 50 335 333~ -(part) 17 Grand Hôtel 190.. 190.. Mexlcan-Eagle Oil ord. 27 0 2775 New-York Central. Il 1/2 JI 314

Divss. 305 ..285.. .d. Meurt,st-'1' 6% 500.. 505 M. 1891 2 ~ë% 362" 309 45 45.. -de la Vienne 605 610.. 1625 Grands M.ul. de Corbeil. ordo 235.. 235 Michelin (part) 905 ~'46 ~75.. F>enn~y:vania. 16 31~4 97;8

3O..For.&Aciéri.sduNordetEst ~50.. ..265.. .d.M..urt..t-M6%500..505.. J_')g9s26o%362..36Û5C 65 88 (part). '30.-Nossi-Be. 645.. 641..MoteuraGnôms. 2M,46_Readmg. '~j~ .2

30"~ ~"&~r!dUNord.tE,t450..4)5.. d.M.us.6~%t923.55..50.. Fonc. 89~2go% .355 335 .(parU.Suc'erie.BrésiHenn.a. 160 '80 ..Mozambique.South.rn-Ra,tw.y. 33(4 3 1(2

4250 Courrières. ~4.. 38~ 66!i 1923. 5t5 2 ~9~0% 340.. 335.. ,oo.ndo.ch.n~d-E~c<r.c.t.205.0.Sucrer.~C~n~ 80.. 80..N~d.rAfr~.duN.rd. 125.. 123.. So,thern F>~clfIC. 433;4 95',8

42 50 Courrières ?S lia 7%|5f"' 521 527 ïï Fonc. 19O3 3 360.. 380 4O Marocaine Distribution 1040.. 995.. 250 Cments Français. 3815 3815 Padang (Caoutchoucs) iQ 73 50 Allied Chemical 52 3 4 52 3/8

40 Vicoigns et Nœux. 545.. 535/0. F>es,de.Celais ~%1926. 5:;Z.. 523' z ~m.~ 1909 3 '185" 16;' 25.. Nantaise d'éclairage. 456.. 450.. 50 du Boulonnais F>ena Coppar. 77:>0 73 50 Allied Chemical 523(4 523/8

~= 7%1927. 995 521 9)4 521 °c '19123% 185' te8" 60.. .part.13~9..1275.. lt99 del'Indo-Chine. 350.F>hosphatesdsConstantine.. 241.. 223..AmericanCan. 371,4373'8 1~

Boléo 66.. 62.. 5 1929. 994" 512" LL Fom. 1913 31~2' 380" 188 75.. l''yrénéenno d'Energis Elect 17J5 IÓ99.. 300 22 d'Origny. 3450.. 3315.. Phosphates Tunisiens. 68.. 6550 American Caret F. 91/89li2

30 Crédit Gen. des F>étroles. 82.. 77.. Somme 7 1926.. 51J.. CJ Empr 19267 452 685 15.. Radio-France 276.. 285. Flnanclere des Ciments. 44.. 41.. Randfonteln 125. 127.. Amerlcan Telephone. 96 7,8 953\4

-E~ = –7~ C '19277% 555 555" 20.. Radio-Maritime. 227. Financière Chausson. 1300.. il 41 Rand Mines. 307.. 309.. American Tobacco B. 64 .71.8 631.4

2S.. Bozel-Malétra. 206.. 197.. Ville d'Albert 6 516.. I~gl" 0: Com'1930 4 905 555 905" 18 26 Sud Lumière prior 321 316 1-00 Roumano-E3elgO i8;3 19.. Anaconda Copper. 47/8 45/8

25 BoZe,.Ma,ara 206.97 VHIa d-A,ert S% |g6 ̃• .gj •; l^^lp^iV. ii ,ig g > '| ̃̃ Marché.. -̃r^ V. ,g g &»%t2SrX^r^V. 8 S::£iïr?. ™* 50 S ïlïrJrJîïï^|f «j»:: »•• °\c«-.«b, 930. ^t^^s^, .é4:: 345.. ^̃T(-|| J3 «?. ^3 8

90 F>rodu¡ts chim. d'Alais. FrogsslO9O 1030.. 5 510 1928.. 980.. Q 10 AI L '5 839 837 40.. Téléphones 584 560.. 50.. Coty (Société .anonyme). 225 224:. Silva Plana 24.. 21.. Consolidated Gaz 473/8 471,8

90 ..prodaui;sohim.d-Alai..FroSes 1090 ..1030.. S 1928 980.. VU! A|ssc<>.Lorraine 5 839 .837.. T~Pncn. 584 9 75 Galeries Lafayette JL" JL' iLT^F™ ̃ »1 •• Dupont d. N.mou« ? ̃<̃ » »« Chargeurs Réuni 189.. >§5 g%I927 505 506 3 290 294 Alsacienne Industrielle Textile ,••• ̃̃ -1 il B (ParO ^ISS0" 392 lîl w* kTP 377 380 Electric Bond and Shar -11., 11/8 Transatlantique ord 94.. 92 ndustrle Sucnère ,Fr. 5% 927 '"g •• 502.. Es 6 483 482 371 Dollfus-Mieg 4950 4K00 37 01 Printemps. ord 398 39Z Sub N,gkel M 5Q 66 25 General Etectric. 13 3 8 13 7/8 62 50VoituresaPar,s .99.87 ^^1^ Est 6 3 ^2.. lû0 Générale,«0 «0 9». « ^^0 ^^1^,° H^VsVeV » H 8

35.. Air Llquids. 655 60~ usines si strée. 6 -R. 3 o/c 372" 371" Industrie te.xtile. 65.. Agences Havas. 180o 975 951 Tavoy Tin 103 14 50 General Motors 17 3/6 10 !/4

35 Alr Liquide 655 605 Algérie 3 1902. 37Q t ̃Z: 372 371 £ ^ï; d«™gV ÏCiïiï. 7« •• 95 Didot-Bottin 1800 1805 Terre «Rouge $ » J t£Z£%t^Z. | f f 8 «"âSS^K- ëî:: S ftKs.S.*i^»o«: «g »:: «̃• 3250Acéty,éne.E,ectro-Méta, 705.. «.. 225:: ^=" s 38 SS îî K:&^r:?: S 4?S

1250 Ford. 110.. 107.. Tunis 3 1902-1907. 336.. 339.. Lyon 6 %0 472 50 472;0 70.. Aciéries de Longwy. 490.. 4(;0.. 110.. Librairie Hachette 1905.. 1900 Tubes et F. de Sosnowice. 61 50 15.. National Biscuit 323!4 331/8

B 5o F d ,,o .07 tuhû 3 IS?:,9o7" f* ̃̃ ̃̃ Lr i l '.?f. 7 50 %l » g •• A*K t ^h9^; $ $> KlïSte: \m !S§ ïiï:siï^ 50 «g ^2 2\ 77fa 2\ ih

F>athé.Cinéma (jouisej 88.. 82.. Tunisie 3 Y. 19.03 5 4'5 422 J 30. de Michevi)!.e. 650 ..615 125.. AfrIque Occidentale (C"). 1671 1652 Tubize priv. 124 0 1 9 North Amerlcan 21 718 22 .(.

?. KheicVnémVgoùfssy: « « ̃̃. 3 x «os é-6 •-%& «5 422 $, ;• t ^fe^ 178 .1» g » Air Liquide *,«* im 2220 union corporation ,$ » «;*• gsss?.*1.0.11. il ? § ». Pathé-Cinéma (cap.) 111 •• 0&- 4 /o 19?J °-' 4% |85.. 391.. 40 Atel. & Chantiers de ta Loire 405.. 402.. 60 Bergouonan 671.. 64/ Haut Katanga pnv 1886 1830 Shell 10 1.2 10 1/2

.Peugeot 197 183 », ̃ 3 Fusion anc lii '•«?•" 80.. Const. Nord de la France.. 729 715 /0 C.ragea Français 720 720 e?p 875 1805 Standard Oil New-Jersey. 23 1/4 23 i/2

100 Raffineries et Sucreries Say.. 1602 ..J575 AliemagneI924(Dawas)100L. 5650.. 5525.. 3 o/c Fus~on ano. 338" 331" 80. Const. Nord de '.aFrance.. 7L9.. 715.. 10.. Cirages Français no.. 720.. cap 1886 1805 Shell. 10 1,2 101/Z

100 ..Raffineries et Sucreries Say.. 1602 ..1575 Allemagne1924 Dawes)1OO L. 5650.. 5525 g 0/t ̃ F i(Jn nouv. 338 33 100 Bonn.villa .J., 570.. 555. Citroën (parts). 68 | «*'»• |22 122.. U. S Leather 5/8 15/8 100 ..un on Européenne 282.. 270 Angleterre 2/* /o. um \ZW 2 Jî2 •••– 334 331 30 Chantiers de Saint-Nézaire. 250 240 40 Colon.es (Générale des) %ï •̃̃?*̃ • 4150 37 U. S. Steel Co-nmon 27 12 28 2 Russs Consolidé l"at2' séries •“ Argentin S A 1907 180. ̃•• = 6 1921 458 50 4^4 100 Châtillon-Commentrv 1925 ..1910.. 50 Consortium du Nord ^85 275 V erm ink. 1080 41 1077 Union Carbide 1734 171/2 1!2 .Russe Consolidé!" et 2' séries 3 90 4 22 S %19O9 1525 1525 3 o/o ,921 296.. 294.. !7 Deoauville 255.. 251 102 85 P8rt. 890 .850 V;a,ll. Montagn ll»6 50 50 utah Copper 37 3/ S%19O6 315 J 05 Belgique 2 /o. 36 50 ib Electro-Câble (ordinaires) 2350-25.. Vill.magn. 6| 59 Westinghouse Electric 24 1/8 23 3/4

Turc Unifié 5030 47_ 3~895~9051 a. _M,d.6% 4Í8 4_4.. 10.. Estampage de la Vence '25.. 125.. 3250contmentC.mpteur~G.339..320..Vm6&Sp_rtu~329.. Titres ira.t.s. 900.000_

5% 1914. 1550 1490 Brésil 4% 1889. 4 376" 382" 7 50.- (dixième part) 85.85. Cultures tropicales 17.. 16.. Viscose (nationale) 334 5.356" TItres traites. 900.000

Banque Nationala du Msxique 17650 )490Br~4%1889. 378..382.. 85.. Fives.Lilia 940.. 910.. 65..Dragag.setTrav.PuM.645.. 652.. West Rand. 56 0 5625=–

Banque Nationa 345 330.; 1909 (F>ern~mbuco). 421 416.. N d 6 F 480 484 1250 Forg, & Aciér. Huts-Bankowa. 238.. 235. Gaveau & C" 1 CHANGES (Parie)

1.~Ec..éditFoncierEgyptien.1921 ..i890..Bulgarie5%1896.oo. Nord 5%s~r~eE" 442" 440" 38" r~ 480.. 475.. 75..BeoAuer. 927.. 940.. Londres. 9266 66 92 73

10%Canadian.F>acific.2J:j2.273.. 4 1907 .5% série E.442 468" 4 ..Jeumont. 5z5 512.. 40"Maroc(C"Généraladu). 500.. 500.. New.York. 25~33 25 33

«|^S^ & S;îiS«?EE Ï.Ï E! E &&= iSi: lii SÏ^S^v^S::1»:: ?:=;:»»:» ^T. ̃ SSïïEEE Wk M

Central M,nlng. 818 798.. 5%1902 2 1/2 'lé C' 356 353 Méd,tarranee (Forg, & Chant). 550.. 5 icn Comm Indo..Chmolsa. 4W 4M Belglqua (100 balgas) 35575 35575

1 £ Rio-Tinto. 1100 %J908. IC85 10~5 50 Forges Levai A~y~ .46 6.00 ~p.-rt: 660 680.. Grèca.

Azote (Norvégienne). 520.. 485 Congo obi, 4 1901. 472.. 4/2.. 0 l' B d' 7 525 501 110 F. 8elges Mat. Ch. de fer.' 1240 ..1180 390 Crédit Foncier Franco-Canad 6140.. 6000 Haraclee. part 17500.. 16500.. Hollande 1027 75 1028

Leutaro Nitrate. 52.. 44.. Congo obl. 4 1901 64 10 65.. Orléans Bons ecennaux o. 47' loi 85.. Denain-Anzin. IICO 1010 28 p. 50 Nord.Espagne 530 Hutchinson.n. 1500 1350 Italie. 130 6C 130 45

:SS= =: 'ff- |iï.p: ^ii |»-~iT?-~»«: | | « E5S;^Sï;i ::1^S:t: y?:: si::|S^&™|»'l:==: ?.?̃

OHental Carpet l«- Privilégiée 57.. £ 426.. 436.. 7U M°stériel de Ch. de fer (C" Fr.). 710.. Rouina (Algérie) ^j St.aua Roman. 38 50 ^5 Pologne CI OO zloty)

frS::5r^T.l|S- «:: Sîl^ §?:: S:: ,t^SSÛ:|| ^?^g:: %="-B^EEEEE ?!

17 fi::R tuguesa de Tabacoa. 123.. 126.. Italis 3 Y. 70.6950. s anc. 67 105.. Métaux (C.. Française). !875. 1840 30 Kreuger & TolI.80.. 75.. Viscose française 3500 'W»1700 Roumanie. 1515

20 Sucrer"at re~' et Raffinerie d'Egypts 306.. 295.. Japon Japon 5 4 1905. 70 Ouest 3 o/c anc. 37e 376.. 100.. Creusot. ;\40 140 1150 Suc. Raf d'Egypte (parts) 256.260.. .260 part. 40151.. 4425.. Suèda. 474,

'"bSïwSS^ d^V5flëfïEE -5ô •«• °^i^ S:.Sî 75 13: !î!? i^ûiSSrJï^: SS r^ W. ^o 1^ 495 ?5 75 496 >

kr. "e.tœ 2

17 mai.

à l'assemblée se totalise, actif et passif, par frs 574.338.209,11 contre frs 681.878.904,31 au 31 décembre 1930. Les créditeurs à vue s'élèvent à frs 429.293.594,72 contre frs 527.143.232,12 au 31 décembre 1930 les créditeurs à échéance figurant à frs 38.461.802,17 contre frs 55.441.000,05 au 31 décembre 1930.

En regard, le montant des disponibilités immédiates (espèces en caisse et dans les banques, Effets en portefeuille, Reports, Rentes françaises, Obligations de Villes et de chemins de fer français) s'élève à Frs 385.134.933,38. La proportion des ressources liquides couvre 90 0/0 des exigibilités à vue. Le total des bénéfices bruts, après divers prélèvements et amortissements, atteint frs 14.583.424,55 contre frs 14. 282.920,38 pour l'exercice précédent. Les bénéfices nets s'élèvent à frs 4.983.832,81 qui j,oints au report de l'exercice précédent de frs 1.060.022 forment un total de frs 6.043.854,81. L'Assemblée a fixé à 30 francs-le dividende brut, payable à partir du 30 mai prochain.

L'assemblée a, en outre, ratifié la proposition du Conseil qui, après prélèvement de la réserve legale a doté le compte de provisions diverses de frs 1.500.000. amorti le compte installation générale, coffres-forts et mobilier de frs 100.000 et décidé un report à nouveau de frs 1.119.663,17.

L'assemblée a procédé à la réélection, comme administrateurs, de MM. Gabriel Brizon et Théodore Laurent.

L'ART ET LA CURIOSITÉ Exposition

et Vente d'aujourd'hui EXPOSITION

HOTEL DROUOT. Salle 1. Exposition publique. Tableaux anciens, objets d'art et d'ameublement appartenant au Dr M. Me MAURICE ADER, successeur de M. Lair-Dubreuil MM. Féral, Catrout et Guillaume. VENTE 1

HOTEL DROUOT. Salle n" 6. Vente. Tapis d'Orient. M* MAUrice, Ader, successeur de M" Lair-Dubre M. 'Adjqubel.

'♦ -r–

Cours et Conférences Vendredi

21 heures, au Musée Guimet. « Les lettres d'amour dans l'antiquité classique », par Mme Tabouis. Samedi

16 h. 45, à l'Institut scientifique d'hygiène alimentaire « L'alimentation des enfants, des vieillards et des malades », par le Dr Hemmerdinger. 17 heures, au Conservatoire des Arts et Métiers (amphithéâtre A ) « Les déformations en palier de l'acier comme hase du calcul de la résistance des ponts et charpentes métalliques, au lieu de la loi de Hooke », par le professeur Kist, de l'Université technique de Delft.

17 heurs, 12, rue Sédillot « Dante et-les gourmandes », par M. Hamaide (entrée gratuite).

-t

Cérémonies, Fêtes et Réunions Le bal organisé par la Grande Masse qui devait avoir lieu à l'Ecole des Beaux-Arts, le 7 mai dernier, a été renvoyé au samedi 21, en raison du deuil national.

Pour maintenir une tradition vieille de plusieurs années, les anciens Officiers, Sous-Officiers et Cavaliers du 2e Régiment, de Çujr.assiers se réuniront pour un déjeuner amical à l'Hôtel Lutetia, 43, boulevard Raspail, le samedi 21 mai 1932 à midi précis. Prix du repas' 50 frs (service compris). Prière de s'inscrire chez M. Memponteil, 9, square Charles-Laurent, Paris XV ».

MOTS CROISES IC« 888

Horizontalement. I. Traducteur de la Bible en langue Chaldaïque. II. Remettre une armure à un chevalier Pronom. III. Deux lettres de « Tarascon » Dépossédée de sa puissance royale. IV. Eprouver Greffas. V. Phonétiquement, tentative Ce qui soutient Pronom. VI. Seigneur, chez les anciens Arabes Ange de la lumière. VII. Pronom Adverbe. VIII. Port de la colonie française de la côte de Somalis Convoi de bateaux. IX. Mois de l'année Famille de Florence, rivale des Médicis. X. Préposition latine, employée comme préfixe dans la composition de certains mots français Pronom. XI. Arrache certains champignons Chef-lieu de canton de la Mayenne. Verticalement. 1. Ablation chirurgicale. 2. Rendu supportable Ecueil caché sous l'eau. 3. Initiale et finale du nom d'un critique d'art français (17931874) Loyale. 4. Peintre de marines (1802-1880) Initiales d'un juriconsulte et magistrat français (1529-1015). 5. Qui est très fécond 'Mesure. 6. Pose Première et dernière lettre du nom d'un chimiste et homme politique français (17941878). 7. Qui ne peut être contesté. 8. Pronom Bruit confus. 9. Conserva Ancien nom d'une des lies britanniques. 10. Philosophes de l'antiquité. 11. Espèce de fenouil Nom vulgaire d'une germandrée.

Solution du It« 88'f

EC. Horizontal. I. C. = Isaac.

7. Vertical. V. R. = Velter.

Marchés commerciaux BLES. Paris, 17 mai. Cour., 173 25 et 173 P; juin, 167-168 P; 4 de mal, 158 50159 juill.-août, 145 50 P; 3 d'août, 137 50137 25 P; 3 de sept., 136 50-136 25 P: 3 d'oct., 137 P. Cote officielle 171. AVOINES. Paris, 17 mai. Courant, 113 50-113 25 P; juin, 111 25-111 P; 4 de mai, 103 50 P; juill.-août, 9ô 25 P; 3 d'août, 87 50 P; 3 de sept., 87 V; 3 d'oct., 87 P. SEIGLES, MAIS. ORGES. RIZ. Incotes.

FARINES. Paris, 17 mai. Farines de consommation 234.

SUCRES. Paris. 17 mai. Cour., 210210 50 P; juin, 21S 50 P; juill., 218 P; août, 218 P; sept., 213 P; 3 d'oct, 208 50 P; 3 de nov., 208 50 P. Cote officielle 220220 50.

CAFES. Le Havre, 17 mai. Courant, 255 50; juin, 253 75; juin., 250 25; août, 249 75; sept.; .846 75; oct., 245 25; nov., 244 75; déc, 242; janv.-févr., 241 50; mars, 23!) 50. Ventes 1.000 sacs.

COTONS. Le Havre, 17 mai. Cour., 202; iuin-juill., 204; août, 2Ù5; sept., 206; oct.-nov., 207; déc., 209; janv., 210; févr., 212; mars, 213; .avril, 214. Ventes 250 balles.

ALCOOLS. Paris, 17 mai. Cour., 820 P; juin, 800-820; 3 de juin, SOO-820^ juill., 800-815; sept., 680-700.

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-:» Spectacles =:= J

ECHO S ET PROPOS

LA REPRISE

DU c SINGE QUI PARLE > On conçoit que M. Rodier ait été tenté de reprendre, au Théâtre Antoine, cette comédie de M. René Fauchois qui, il y a sept ou huit ans, attira tant de monde à la Comédie-Caumartin.

Le Singe qui parle avait alors été joué plus de cent fois, et l'un des éléments de ce succès résidait à coup sûr dans la présence et dans le talent de M. Lerner, auquel avait été confié le rôle très. particulier de Faho le quadrumane parlant.

On pouvait le dire irremplaçable dans cette création. C'est lui d'ailleurs qui reprend le rôle ce soir, avec une troupe parfaitement composée, très homogène, qui comprend MM. Jacques Varennes, Armand Morins, Henri Crémieux, Jean Jobet, Lucien Hector, Georges Six, Roger Bernard, Robert Dock, Max Dorsy, Balandier, Raoul Marco, Mmes Alycia, Josette Montreuil, Germaine Vallet et CamiHe Calvat.

Cette comédie si curieuse, où l'intérêt se renouvelle avec chaque épisode, va trouver ainsi, au Théâtre Antoine, un cadre qui lui convient parfaitement.

Répétition générale

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 8 h. 30 Beaumarchais, opéra-bouffe de Rl. André Baugé. Musique de Rossini. adaptée par M. Eugène Cools.

Première représentation I

ANTOINE (Botz. 21-00); à 8 heures 45 Le Singe qui parle, de M. René Fauchois (Reprise).

En soirée

OPERA (Louvre 07-05), a « Heures 30 Elektra (Mme Germaine. Lubln, Mlles, Lapeyrette .Hœrner, MM. ke Clézlo, Stngher, Froumenty, Mmes Rez Mandral, MM. Lucclonl, Ernst, Mmes Lalande, Montfort, Manceau, Tessandra, Hamy, Martinet). Orch.: M. Ph. Gaubert.

Coppelia (Mlle Camille Bos, Mlle Olga Soutzo, M. Férouelle) Orch. M. H. Busser.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 8 11 15 La Tragique Histoire d'Hamlet, drame en 17 tableaux de Shakespeare. Traduction d'Eugène Morand et Marcel Schwob. Musique de scène de 'M. J. Larmanjat (MM. Albert-Lambert fils, Charles Granval, Yonnel Mmes Colonna Romano, Madeleine Renaud, Vera Korène, etc.)

OPERA-COMIQUE (Gut 05-76), à 8 heures 30 (abonnement du samedi, série A) La Femme nue, d'après la pièce de H. Bataille, musique de M. Février (Mmes Vera Peeters, Lucy Pérollf, Nyota Inyoka; MM. Charles Priant, Musy, Hérent, Baldous). Orch. M. Georges Lauweryns.

ODEON (Danton 58-13), à 8 heures 45: Le Rosaire, de iM. André Blsb'on (MM. Roger Weber, Jean Schneider, Louis Seigner; Mmes Jeanne Briey, Suzanne Courtal, SImone Vlovy).

La Nuit d'Octobre (M. Aubeleau, Mlle Madeleine Barrès).

ANTOINE (Botzaris 21-00), à 8 h. 45: Le Singe qui parle, de M. René Fauchols (MM. Lerner, G. Varennes; Mmes Alycia, J. Montreuil, etc.)

APOLLO (Trin. 27-30), relâche.

ATHENEE (Central 82-23), à 9 heures Le Secret de William Selby, de M. Georges Dolance,' d'après Edgar Wallace (M. Lucien Rozenbcrg, Mlle Mad.' 'Lambert, M. Pierre Stephen).

> BOUFFES-PARISIENS (Out. 45-58), a 8 h. 45 La Pouponnière, opérette. COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36), Il 9 heures Mon ami Philippe, de M. An-

–tttnnmnumnn–

LES MEILLEURS QUATRAINS La « Société du quatrain », qui groupe, en un cercle très fermé et aux règles strictes, un certain nombre de littérateurs et d'auteurs dramatiques, va décerner bientôt les prix du concours de Baye, par lequel se perpétue le souvenir de la gracieuse animatrice et de la belle poétesse qu'était la marquise de Baye.

A cette occasion, Mme Suzanne Devoyo'd, sociétaire de la Comédie-Française, a organisé pour le comité de Baye et les Q Amis des travailleurs intellectuels une matinée, qui aura lieu après-demain au Théâtre de la Potinière.

Le programme de cette représentation exceptionpelle comporte une présentation de la Société du quatrain par notre collaborateur Raymond Lécuyer et, après un tour de chant assuré par Dominique Bonnaud, Colline, le quatuor Anssono, Numès, Léon Michel et Joaquin Nin, un acte de Sacha Guitry, Une vilaine femme brime, que joueront M. Ledoux, sociétaire de la Comédie-Française, et Mme Lemaine, de l'Odéon. Enfin on lira les quatrains qui auront été primés à la suite d'un vote auquel auront participé tous les spectateurs.

Robert Destez.

dré de Chatellus (Mlle Suzanne Revonne; MM Jean Marchât, A. Fabry, A. ^Varennes). COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. 72-42), à 8 h. 30 Domino, de M. Marcel Achard (Mlle Valentine Tessier, M. Louis Jouvet; MM. Pierre Renoir, Jean Dévalue). FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02), à 8 h. 45 Au temps des crises, revue de M. Fernand Rouvray (MM. Harry Pllcer, S. Falnsllber, Ed. Roze; Mmes Delia-Col, Rahna, Devilder, Maguy-Warna).

GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), à 8 heures 30 Princesse Czardas, de MM. René Peter, André Mauprey et Henri Falk. (MM. Kabos, Duvalelx, Darnols, Descombes, Mlles- Maya Sylva, Ch. Mauss, Nyssor). GYMNASE (Prov. 16-15), a 9 heures Jean de la Lune. de M. Marcel Achard (Mlles Alice Cocea, Maria Fromet, Marthe Rienzi; MM. Paul Bernard,. Maurice Jacquelin,"M[cliel Simon).

MADELEINE (Anjou 07-09), a 9 h. '10, trois pièces de M. Sacha Guitry Françoise (M. Sacha Guitry, Mlle Yvonne Printemps, Les Desseins de la Providence (M. Sacha Guitry). Le Voyage de Tchong-Li (M. Sacha Guitry, Mlle Yvonne Printemps). MATHURINS (Anjou 90-00), à 9 heures Prenez garde à la peinture, de M. René Fauchois (l'auteur, M. Aqulstapace, Pierre Juvenet; Mmes Marthe Sarbel, Charlotte Clasis. Laurette Clody).

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 h.: Ludo, de M. Pierre Seize (MM. Alcover, Aimé Clariond, J. Wall; Mmes Alice Field, Suzy Seroy).

MICHODIERE (Richelieu 95-23), a 8 D. 45: La Banque Nemo, de M. Louis Verneuil (M. Victor Boucher Mmes Charlotte Lysès, Colette Broïdo MM. Cahuzac, Berg-eronetP.Leriche).

MOGADOR (Trin. 43-69), à 8 h. 30: Rose-,Marie Félix Oudart, Pierrel, M. Porterat, J. Dupuis Mmes Rose Carday, Hôlène Regelly, Wanda de Muth, M. Dlnay). MONTPARNASSE (Dant. 89-90) (Compagnie Gaston Baty), à 9 h: Chambre d'hôtel, onze tableaux de M. Pierre Rocher. Mise en scène de M. Georges Vltray.

NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 9 h. 10 Le Sexe fort, de M. Tristan Bernard (MM. Signoret, Gildès, Marcel Favre Mlles Llnyris, Lily Mercier, etc.)

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 neures Un homme nu, de M. Yves Mlrando (MM. Louvigny, Duvallès, Paul Faivre, avec Argentin et Claude Dauphin; Mmes Edith Mera, Christtane Delyne, Mireille, avec Alice Beylat et Renée Varville).

POTINIERE (Central 86-21), relâche. SAINT-GEORGES (Trud. 63-47). à 9 heures Mademoiselle, do M. J. Deval (Mmes Marcelle Géniat, Betty Daussmond, Renée Devillers; MM. Pauley, Bénard, Clarins). SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70). à 8 h. 15 L'Aiglon, d'Edmond Rostand (Mme Vera Sergine; MM. Dccœur, Derbil, Monteux Mlle Alice Tiss'ot).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), Il S h. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol (Harry Baur, Orane Démazls, Charpln, Mme Chabert, et Berval).

VARIETES (Gut. 09-92), a 8 heures 45 Le Fruit vert, de MM. Régis Gignoux et racques Théry (M. Lefaur Mmes Maud Loty, Jeanne Loury, etc.).

THEATRE EN'PLEIN AIR DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN (place St-Sulpice). Tous les Jours, matinée à 15 h. 30; soirée à 21 h. 30 Au Jardin de la Doulce France. Spectacle de chansons anciennes, avec Simone Judlc. Tous les jeudis, a 16 h. 30 spectacle de martonnettes pour les enfants, dans la Cour des Miracles.

ALBERT-I" (Lab. 21-49), à 9 heures Le Marchand de Venise.

AMBASSADEURS (E!ys. 43-73), a. 8 h. 45 II 6tait une fois.

AMBIGU (Nord 36-31), à 9 heures Le Mariage de Mlle Beulemans.

ATELIER (Nord 08-40); a 9 heures Le Paquebot « Tenacity », Le Testament du père Leleu.

AVENUE (Elysées 49-34), à 9 heures Médée; Suite de Danses, par Mlle Alanova. CHATELET (Gut. 02-87), à 8 Ù. 30: Nina-Rosa.

CLUNY (Odéon 07-76), a 8 h. 30 Le Train de 8 h. 47.

COMŒDIA (Trln. 10-12), a 8 heures 45: Une jolie fille à tout faire.

DAUNOU (Louvre 36-74), à 9 heures Enlevez-moi.

DEJAZET (Arch. 16-80), a 8 II. 30 Fallait pas qu'elle y aille.

FONTAINE (Trln. 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trtn. 28-34), à 9 h Pigal's Chambre no 3.

MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 69-67), à 9 h. 30 La Revue marseillaise. NOUVEAU-THEATRE (Vaugirard 47-63), à 8 h. 30 Le Tour du monde d'un gamin de Paris. ŒIL-DE-PARIS (Etoile 36-82), à 9 h.: Les Enfants Jouent.

ŒUVRE (Trln. 42-52), à 9 heures L'Hermine, de M. Jean Anouilh (Pierre Fresnay).

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 8 h. 30 Beaumarchais.

RENAISSANCE (Nord 37-03), à S h. 45 relâche.

SCALA (Prov. 08-32), à 8 h. 45 Mon amant.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Ely. 7244), a 9 heures Le Mal de la Jeunesse. THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), à 9 heures Abracadabra.

THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1026), a 9 heures: La Revue de Quat'Sous. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 07- 48) Martini, Maurlcet, Rieux, M. Moreno. THEATRE DES GOBELINS iGot. 60-74), à 8 h. 3 0 Princesse Czardas.

THEATRE DES TERNES (Etoile .10-41), à 8 h. 45 Banco.

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-82), clôture annuelle.

« L'APPRENTI SOURCIER S Le Studio des Champs-Elysées présentera demain 7/~4 ~fM:M Sourcier, dont les auteurs sont M. l'abbé Lambert et M. Joseph Gaillard.

Dans le livre Le Mystère du Sourcier. qu'ils viennent de faire paraître, M. l'abbé Lambert et M. Joseph Gaillard ont eu le dessein de « mettre à la portée de tous les esprits, de manière aussi claire et intéressante que possible, un art inexplicable aux yeux de beaucoup ». Ils ont fait plus ils l'ont « expliqué ».

Nous venions de fermer ce livre quand nous avons appris que M. l'abbé Lambert était arrivé à Paris le matin même, revenant d'Algérie, où il avait été mandé par M.

AU TH. DE LA MADELEINE

6 dernières représentations

de SACHA GUITRY et Yvonne PRINTEMPS dans a FRANÇOISE » qui atteindra dimanche sa 100e représentation.

ILUDO au TH.IHICHELI

M. FRANC-NOHAIN écrit dans 1.

l' Echo de Paris J M. Pierre Seize a mis le talent | le plus délicat, une fantaisie, une | grâce qui, de la première à la | dernière réplique, n'ont cessé de § nous tenir sous le charme d'une réussite ravissante. |

Bref, comme dit M. PAUL RE- § | BOVX dans le « Petit-Parisien » S || Un franc succès M Carde. Le gouverneur général lui avait donné mission de rechercher de l'eau pour sauver des moutons qui allaient mourir. Un très ;rand nombre de ces animaux avaient déjà Succombé, on estimait leur perte à cinq cents millions de francs. M. l'abbé Lambert 1 trouvé de l'eau. Il s'apprête, d ailleurs, à repartir appelé de nouveau là-bas pour sauver les palmeraies Qui dépérissent. Comment l'idée lui vint-elle d'écrire une pièce ?

Le sujet. nous dit-il, s'est impose à nous. Avec M. Joseph Gaillard, mon collaborateur de tous les instants, nous avons découvert non seulement des sources d'eau, mais encore, au cours de nos tournées de conférences, des sources d'inspiration. Nous nous sommes servis d'autre part de notre connaissance des médiums, des fakirs et des cartomanciennes nous avons voulu marquer l'opposition entre le travail et le bluff. Enfin, nous avons essayé de tirer une leçon morale de l'étude de la crédulité humaine. »

Ajoutons que la pièce mise en scène par M. Mathillon sera jouée par M. Jacques Gauthier l'apprenti sourcier par Mlle Simone Texier, Mme Germaine Albert, une cartomancienne avisée, et par M. Stacquet, inventeur de l' « appareil à révéler toutes choses ». Jales Laurent.

a.®

Notes et Informations A l'Opéra. Vendredi, à 7 h. 45, Les Maîtres Chanteurs samedi, à Q heures L'Illustre Fregona et le ballet Suite de danses; lundi, à- h. is, reprise d'Alceste. A LA Comédië-FrançaiSE. L'Eté de la Saint-Martm sera joué pour la première fois. jeudi prochain, en costumes d'époque.

C'est M. Jean Hervé Qui a mis en scène Iphhénie. m

A l'Opéra-Comiqus. La nouvelle oeuvre de M. Février, La Femme nue, dont la. représentation avait dû deux fois être différée lors des récentes journées de deuil national, sera donnée ce soir. Salle Favart, ainsi aue nous l'annonçons d'autre part, pour les abonnés du samedi, série A.

>

Demain jeudi et samedi prochain, en soirée, auront lieu deux nouvelles représenta-,tions de Pelléas et Mélisande, avec le concours de Mme Modrakowska et de M. Charles Panzera.

Les autres rôks du chef-d oeuvre de Claude Debussy seront interprétés par MM. Dufranne, Félix Vieuille, par Mmes Mathilde Calvet et Marie-Thérèse Gauley.

L'orchestre sera dirigé par M. Cloez.

La reprise de Dans l'Ombre de la Cathédrale, de M. Georges Hüe, et la création de


Reflets, ballet de M. Florent Schmitt, se fe- ront vendredi prochain 20 mai, en soirée. L'ouvrage de M. Georges Hüe sera inter- prété par le ténor Charles Friant. Mmes Vera Peeters et Mathilde Calvet, MM. Félix Vieuille et Azéma. L'orchestre sera dirige Car M. Fourestier.

Le ballet de M. Florent Schmidt sera dansé par Mlle Mariette de Rovera et Colette Salomon, et par 1\1. Robert Quinault. M. Cohen en dirigera l'exécution.

A L'ODÉON. Ce soir, dans La Nuit d'Octobre, Mlle Madeleine Barrès jouera pour la première fois la Muse.

̃•

Voici la distribution de La Tour de Nesle, neuf tableaux de F. Gaillardet et A. Dumas, dont l'entrée au répertoire du Second Théâtre Français aura lieu vendredi, en soirée MM. Paul Oettlv (Buridan). Roger Clairval (Gaultier d'Aulnay), Roger Weber (Philippe d'Aulnav), Bonifas (Orsini)-, Raymond Girard (Savoisy), Georges Cusin (Landry), Louis Seigner (Enguerrand de Marigny), Guy Parzy (de Pierrefonds), Bryonne (Richard), Bargin (Simon), Jean Schneider (Sire Raoul), Charpentier (Jehan). André Wasley (un arbalétrier), Gautier Svlla (un officier).

Mmes Jeanne Briey (Marguerite de Bourgogne), Paulette Marinier (Charlotte), Suzanne Courtal (une femme voilée), Colette Adam (un page).

La merveilleuse opérette Rose-Marie remporte toujours un éclatant succès au Théâtre Mogador. Demain jeudi et dimanche, matinée à 2 h. 30. Même interprétation que le

soir.

Au Gymnase. Demain, à 14 h. 4.=>, matinée de Jean de la Lune. comédie en 3 actes, de M. Marcel Achard, avec l'admirable distribution du soir, Michel Simon en tête. AU Théâtre SARAH-BERNHARDT. Le succès de L'Aiglon, chef-d'œuvre d'Edmond Rostand, est plus grand que jamais, avec Vera Sereine dans le duc de Reichstadt. Dimanche, matinée à 2 h. 30, et tous les soirs, 8 h. 15.

Une nouvelle représentation de Cardelis, avec Mlle Marcelle Denva, de l'Opéra, et le ténor Micheletti, de l'Opéra-Comique, aura leiu vendredi prochain, à la Gaîté-Lyrique. Mlle Lydie Villars a repris, avec le plus vif succès, le rôle de Zulma Gadarin au Théâtre des Mathurins, dans Prenez garde à la teinture, la comédie de R. Fauchois, qui vient de franchir le cap de la centième. R. D.

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CASINO DE PARIS, a 8 h. 30: Sex Appeal Paris 32, revue nouvelle illustrée par Paul Ccllin, avec Marie Dubas, Charpini, Dandy, etc., et 200 artistes.

FOLIES-BERGERE, a 8 h. 30, la nouvelle revue Nuits de Folies, en 80 tableaux, de M. Louis l.pmarchana.

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LUNE -ROUSSE, 58, rue Plgalle (Trin. 61-02), 9 9 Heures les chansonniers Léon Michel, Pierre Dac, Souplex, etc.; la revue A la « t.oyal n, de Léon Michel, Secrétan, Earvil (Mlles Moyne, Loiret et Doridge). THEATRE DE L'HUMOUR, a 10 heures, Soyez des nôtres!, revue.

ALHAMBRA, à 9 heures: attractions. ciné- ma (Permanent de 14 h. 30 à 19 h. 30). CARICATURE, à 9 h. chansonniers, revues.

NOCTAMBULES, à 9 heures les chansonniers gais.

CRASY-CORNER (92, Champs-Elysées}, dancing, attractionc.

CIRQUE MEDRANO, à 8 h. 30 Robertc de Vasconcellos, écuyer; le cheval comique de Agrar-Young; les clowns Despard et Rhum; la cavalerie Cristiani, etc.

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A la Salle Gaveau, à o heures, Cléora Wood, soprano.

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Théâtre des Champs-Elysées, les mercredis 1" et 8 juin. Z. Dygat, élève de I.-J. Paderewski. Location à la Salle, Durand et chez Dandelot. L. de Crémone.

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OFFENBACH

le grand compositeur de l'opérette sera commenté et interprété par Suzanne et Jacques BRINDEJONT OFFENBACH en une UNIQUE MATIÎÎEE, demain jeudi 19 Mai à 15 h. 30 au Théûtre de la Madeleine. Prix des places de 5 à 25 fr.

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), a 3 h. et 0 h. Dr Jekyll et M' Hyde (Samedis, dimanches, deux matinées distinctes 2 h. 30 et 5 h.

ARTISTIC-CINEMA (61, rue de DOUal). Mat., 14 h. 30; soir., 20 h. 40: Cœur de Paris.

BONAPARTE, place Saint-Sulpice, 3 h. et 9 h.: D' Jekyll et Mr Hyde. Samedis, dimanches, deux matinées distinctes 2 h. 30 è.t 5 heures. AUBERT-PALÀCE, de B H. 30 4 2 Heures: Mon curé chez les riches.'

LES CAPUCINES La Croix du Sud. CAMEO, Le rosier de Madame Husson, de 10 h. à 0 h. 30.

CHAMPS ELYSEES (118, avenue dea Champs-Elysées) Mat., 14 h. a 20 h. soir., 21 h. 15: Changftaï-express (Marlène Dietrlch).

COLISEE, Une Nuit au Paradis. Mat., 14 h. 30 à 19 heures; soir., 21 heures. EDOUARD-Vll (in. rue Edouard VII). Permanent de 2 h. 30 a 7 heures. Soirée, 9 h. 30 The Business and Pleasure. ELYSEE-GAUMONT (rue Quentln-Bauchart). Mat.,15 h.; soir., 21 h.: La Nuit du Carrefour.

ERMITAGE (Champs-Elysées) Le Vainqueur. Mat. à 14 heures; soir. h 20 h. 45. FOLIES-DRAMATIQUES, perm. midi à 24 heures Sous la lanterne.

GAUMONT-PALACE, La Femme en homme, de 14 h. à 19 h. 30 soirée à 21 h. GAUMONT-TKEATRE, de 10 h. a 24 Ù. 30 L'affaire Bléreau.

IMPERIAL-PATHE, Paris-Méditerranée, de 14 h. a 24 h. 30.

LUTETIA-PATHE, mat.. 14 h. 45 soir., 20 h. 45 A nous la liberté!

MADELEINE-CINEMA (Permanent de m!dl à 2 h. 30 du matin) Les Titans du ciel. MARIGNY, en exclusivité Msdchen in uniform (Jeunes filles en uniforme), film parlant allemand de Carl Frœlich, texte français adapté par Mme Colette. 3 séances: 2 h., 4 h. 30 et 9 heures.

6lARiVAUX-PAT'HE (Perm. de 13 h. à 20 h.; soirée, 21 h.) Au nom de la loi. MAX-LINDER, Le Vainqueur. Matinée 14 h., 16 h. 30. Soirée 20 h. 45. LES MIRACLES (100, rue Réaumur), 15 h. 21 h. v Tumultes (Bôyèr, Florélle).' MOULIN-ROUGE-CINEMA, de 14 h. a 19 h. Soirée, 20 h. 45 Les Croix de bois. MOZART-PATHE (51, rue d'Anteull). Ma-

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Chronique T. S. F. Le soleil, le fading, les parasites atmosphériques et la médiocrité des programmes de radio. En voilà pour quatre mois, et ces quatre mois sont justement ceux pendant lesquels les sans-filistcs peuvent consacrer le plus de temps et d'attention à la radio. Essayons d'écouter, ce soir, en restant sur nos gardes, l'interprétation de Madame Favart, à Paris P. T. T. P.-D. TEMPLIER. Mercredi 18 mai

MUSIQUE. National anglais, 15 h. 30 Orchestre (Franck Phillips, Borodine). Vienne, 19 h. 45 Mendelssohn, Mahler, Strauss. Kœniqsberg, 20 h. Œuvres de Beethoven. Londres régional I'urcell, Arne, Bax, Schaw, Howclls, Gibbs, Sullivan, Quilter. Varsovie, 21 h. 15 Œuvres de Moskowsld

MUSIQUE LEGERE. Paris P. T. T., 20 h. 30 Madame Favart, d'Offenbach. Radio-Paris, 20 h. 30 Du théâtre du Châtelet Nina-Rosa, de Romberg. Londres régional, 20 h. Vaudeville.

OPERA. Promue, 19 h.: Turandot, de Puccini. Bruxelles français, 20-h.Samson et Dalila, de Saint-Saëns. ̃– Stuttgartiluhlacker, 20 h. La Gioconda, de Ponchielli.

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L'aptitude naturelle et le dressage l'emportant infiniment, en obstacles, sur la classe de plat, il est très naturel d'avoir vu un fils de Melbourne, dressé par l'excellent Ginzbourg, gagner le Prix du Début. Ayant seul sauté sans aucune fatigue, alors que ses concurrents se comportaient encore en novices, Favorit s'est trouvé maître de la partie, par la force des choses, dès le dernier tournant, et il n'a plus eu qu'à rallier le poteau en toute quiétude, sans avoir même besoin d'allonger sa foulée. Nichego était second, Léonard troisième. Celui-ei a médiocrement commencé et a bien fini. Il est, avec le vainqueur, la recrue intéressante du lot.

Kit Bag s'affirme davantage à chaque nouvelle sortie, et sur les courtes distances devient un redoutable spécialiste d'Enghien. Vartis II, par contre, qui fut un moment remarquable, est actuellement hors de.toute forme. C'est la leçon à tirer du Prix du Cher. Le reste de la journée fut sans histoire. J. Trarieux.

Prix des Juniors (haies, à vendre, 7.500 francs, 2.B00 mètres). 1. Black King, à M. F. Chipauit (H. Cames); 2. Roitelet II, à M. Michel Sevadjian (E. Damé) 3. Futile, à M. J. Cerf (R. Dornaletche) (5 longueurs, 2 long., 3 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 28 fr. 50. Placés Black King, 10 fr.; Roitelet II, 9 fr.; Futile, 21 francs.

Prix du Cher (course de haies, handicap, 10.000 francs, 2.900 mètres). 1. Kft Bag, à Mme C. Santamarina (R. Dubus) 2.- Gédéon, M. M. Marchand (A. Reinette) 3. Alcide, à Mme J. H'afiseur (R. Trémeau) (6 lonà., long., 2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant: 13 francs. Placés Rit Bag, 6 fr. 50 Gédéon, 7 fr. 50; Alcide, 13 francs.

Prix du Xivei-nais (steeple-chase, à vendre, 7.500 fr., 3.400 mètres). 1. Fleuron, à M. \V. Adèle (R. Trémeau) 1. Terre du Roi, à M. E. de Saint-Alary (M. Maginot);

22 h. 30. Vienne, 22 h. 30. Londres régional, 22 h. 35. Varsovie, 23 h. DISQUES. Radio-Paris, 12 h. 30 A travers la campagne.

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MUSIQUE. Budapest, 17 h. 30 Beethoven, Brahms, Hubay; 19 h. 30 Piano (Bach, Haydn, Liszt, Strauss). Lyon-la Doua, 20 h. 45: Mozart, Fauré, Gluck, Lekeu, Hœndcl, Weber, Grétry. Poste Parisien, 20 h. 45 Mendelssohn, Bach, Schumann, Wagner, Mozart, Liszt, Brahms. Strasbourg, 20 h. 30: Pierné, Weber, Thiriet, R. Delaunay. Kœnigswusterhausen, 20 h. 15: Concert de Beethoven, Bruckner. Londres régional, 20 h. 30 Boccherini, Mozart, Haydn, Purcell, d'Indy. National anglais, 20 h. Piano (Schubert, Chopin, Scriabine, Rachmaninow). Prague, 20 h. 5: Huitième symphonie de Mahler. Vienne, 20 h. 55: Musique moderne autriebienne.

MUSIQUE LEGERE. Midland régional, 20 h. 10: Orchestre. Varsovie, 20 h. 15 Concert.

OPERA. -Radio-Suisse alémanique, 20 h.: Maître de musique, de Pergolèse. Londres régional, 21 h. 55: Crépuscule des dieux, de Wagner (troisième acte).

THEATRE. Paris P. T. T., 20 h. 30: Prunella ou le Jardin de l'amour, de Genty. DANCING. Vienne, 22 h. 30. Londres régional, 22 h. 35. Varsovie, 23 h. DISQUES. Radio-Paris, 12 h. 30 Concert pour la jeunesse.

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Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 11 francs. Placés Arbuste, 7 fr. 50; Pelote. 10 francs.

Prix du Sancerrois (course de haies, 12.000 francs, 2.800 mètres). 1. Louppy, à M. P. Pantall (A. Feger) 2. Jacoby, à M. Sambon (J. Belmondo); 3. Louvain, à M. P. Visa (il. Bonaventure) (2 long. 1/2, 3 long., encolure). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 20 fr. 50. Placés Louppy, 6 fr. 50; Jacoby, 7 fr.; Louvain, 6 fr. 50.

Prix Kalmouk (au trot attelé, 10.000 fr., 2.100 mètres). 1. Fannette, à Mme la comtesse de La Jonchère (Bégou); 2. Flavacourt, à M. A. Boury (Dubreuil); 3. Egyptus, à JIme Leplatre (Carré).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 94 fr. 50. Placés Fannette, 21 fr.; Flavacourt, 14 fr. '50; Egyptus, 11 francs. CONCOURS HIPPIQUE Le Tournoi de Genval

Les gentlemen français continuent à se couvrir de gloire en Belgique. Au concours de Genval, Unieus, par Ignotus, à M. Salmon, monté par M. de La Chauvelais, a triomphé de plus de 100 chevaux dans le Prix du Lac, battant au chronomètre les meilleurs sauteurs italiens et Nausouty, à M. Sarlin, s'est placé bon second dans le Prix des Habits Rouges, battu de deux secondes par Colette, montée par une amazone belge, Mlle de Kauter.

Le Prix du Roi, au plus beau cheval de selle, a été décerné à Campéador, à M. de Keyn. •̃

Voici les' résultats "••

Prix du Lac 1. Unicus, monté par M. de La Chauvelais (France) 2. X. au lieutenant Guttierrez (Italie) 3. Nasello, au capitaine Filipponi (Italie) 4. Reperia, au capitaine Guzzinati (Italie) 5. Offenback, au lieutenant Himmen (Suisse) 6. Funny Boy, au lieutenant Leurquin (Belgique) 7. Wentford, au lieutenant Heeky (Suisse) 8. Daducca, au capitaine Muller (Suisse) 9. Guignol, au lieutenant Delelanne (Belgique) 10. Marjolaine, au capitaine Delecourt (Belgique).

Prix des Habits Rouges 1. Colette, à Mlle de Kauter (Belgique) 2. Nausouty, M. Sarlin (Francs) 3. Musette, Mme Garshof Van der Meersch (Belgique) 4. Ibrahin, lieutenant Van der Meersh (Belgique) 5. Vieille Garde, à M. de Keeyn (Belgique) 6. Sans Gêne, à M. Blase (Belgique) 7. Gypsy, à M. Lannoy (Belgique). Regor.

Le Tournoi de Reims

Le Tournoi hippique de Reims a obtenu, lors de sa seconde journée, un gros succès malgré la pluie. Aucun cavalier militaire ne participe à cette compétition, par 'suite du deuil national. Parmi les cavaliers, il convient de féliciter spécialement le marquis de Polignac, le vicomte de Chastaing, M. Granger de La Marinière, M. Pollet-Terninck, le comte de Monchy, etc., qui accomplirent de fort beaux parcours.

Voici les principaux résultats Prix de la Marne 1. Clair de Lune, à M. de Cheffontaines.

Prix de la Ville de Reims 1. Tigre, au vicomte de Salins.

Prix de Champagne 1. Bravo, à M. Clavé.

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L'Anglais H. G. Bentley remporte le Championnat de France

international amateur

Le Championnat de France international des amateurs a été terminé hier sur le nouveau parcours du Golf du Touquet. L'Anglais H. G. Bentley a triomphé en finale de son compatriote E. X. Layton, avec une aisance remarquable, puisqu'il termina avec 7 trous d'avance et 6 à jouer.

Certes Bentley était un des plus dangereux concurrents étrangers mais on ne pensait pas qu'il montrerait une aussi nette supériorité sur tous les autr.es participants. Toutes ses victoires sur Havemayer, Edwards, Harding, Withe et Kyle furent toutefois acquises avec brio et le jeu qu'il fournit hier contre Layton fut de toute première qualité. Ce joueur, a une précision remarquable et son calme est extrême. Il a montré une belle faculté d'adaption et une régularité parfaite.

Sans se départir de son cran, malgré l'avantage pris par Layton sur les 18 premiers trous, de 2 trous, il continua son jeu régulier et ne tarda pas à prendre nettement le pas sur son concurrent, enlevant la victoire à presque tous les trous.

Les Jeux Athlétiques

britanniques

Le Stade Français se classe second Plus de 30.000 personnes ont assisté, lundi au stade de White City, aux épreuves internationales d'athlétisme, dénommées Jeux athlétiques britanniques et auxquelles ont pris part des athlètes français, anglais, belges et allemands. Le classement par clubs a donné les résultats suivants 1. Club britannique Achilles, 42 points 2. exa;quo Stade Français, 33 points, Club Milocarion, 33 points 4. Clnb Berlinois, 31 points 5. Club Atalanta, 19 points 6. Club Belge Berchoot, 9 points.

Dans la principale épreuve de cette manifestation l'Anglais Hampson rencontrait Sera Martin sur le demi-mille (804 mètres). La lutte entre ces deux adversaires fut intéressante à suivre. Sera Martin eut un départ foudroyant. Il réussit à oonserver là tête jusqu'à 100 mètres, de l'arrivée, mais dans la ligne droite Hampson, beaucoup plus rapide, parvint à remonter son adversaire pour triompher finalement avec 2 mètres d'avance. La distance a été parcourue en 1 m. 57 secondes 1/5. Soulignons la bonne tenue du Stade Français qui, en enlevant la place de second au classement général a réalisé une très belle performance.

LE FAIT DU JOUR

Ce soir, à la Salle Wagram, Boxe à 20 h. 30 AI. Brown, champion du monde poids coq, contre Di Céa, et Desnoulet contre l'Italien Turiello.

TENNIS

LA COUPE DAVIS 1932

Les Espagnols battent les Italiens en double

L'équipe de double italienne a comme devant l'Egypte, au premier tour, perdu sa rencontre devant l'Espagne, au second tour, à Rome.

C'est donc par 2 victoires à 1 que les Italiens ont l'avantage à la fin de la seconde journée.

Ce succès des Espagnols, ne peut cependant augmenter beaucoup leurs chances de vaincre. Il est hors de doute que dans les deux derniers simples, soit de Stéfani, soit Palmiéri, emportera la victoire nécessaire à la qualification de l'Italie.

Voici le résultat du double Maïer-

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L'Angleterre termine sans défaite devant la Roumanie

La rencontre Angleterre-Roumanie a été terminée à Torquay, sur le triomphe de l'Angleterre par h victoires à 0. De la dernière journée il convient de retenir la résistance dont fit preuve Mishu devant David. Le succès de Perry sur Poulieff n'a absolument rien d'inattendu.

Voici les résultats

DavM b. Mishu 4-6, 6-0, 8-6. 8-6» 6-4. Perry b. Poulieff 6-1, 6-2, 6-1. La Coupe de la Fédération

Les rencontres pour la Coupe de la Fédération se sont poursuivies dimanche et lundi. Voici Ies principaux résultats C. S. Jean-Bouin d'Angers c. T. C. Seine

Doubles. Gav-Raviard (A.) b. Bigard-Druon (P.), 6-3, 4-6, 9-7 L. Bigard-Jobé Duval'(P.) b. Fougère-Valentin (A.), 6-4, 7-5 Le Bomin-Carel (A.) b. Hevig-Chambord (P.), 6-4, 6-3. Simples. Frangeul (A.) b. J. Bigard (P.), 7-5, 6-1 Druon (P.) b. Le Bomin (A.). 8-10, 6-4, 6-3 Raviard (A.) b. Hevig (P.), 6-8, 6-4, 6-4 Jobé Duval (P.) b. Gay (A.), 7-5. 4-6, 6-3 Valentin (A.) b. L, Bigard (P.), 6-4, 6-3 Carel (A.) b. Chambord (P.), 6-1, 6-3. Angsers gagne par 6 victoires à 3. GOLF

A Marly

Résultats du Prix de la Pentecôte. Dames 1. Mme J. Lyon (8) 71 2. Mlle J. Denis (7) 72 3. Mme de Ranch (8) 76 4. Mme L. Perlès (9) et Mme Bellocq (12) 77 6. Mme Barry (13) et Mme Métra (14) 85.

Messieurs 1. Wormsen (8) 65 2. Lévy-Haussmann (7), 66 3. de Ranch (7), 'J Lyon (8) et lieutenant-colonel Biais (4) 67 6 Luzzatto (6) et docteur Louis Perlès (8) 69 8. Cushman (5), Denis (7) et Kohl (12) 70 11. Robert George (6) et Bellocq (9) 72 13. Hellstern (13) et Gustavo Luzzatto (14) 74; 15. docteur Barry (7) 75 16. Clark (9) 76 17. Métra (14) 77 18. de Souza, (14) 78..

A Fontainebleau

Au terrain de golf de Fontainebleau, la Coupe de la Pentecôte a été jouée dimanche et lundi. Se sont classés dans les demi-finales la reine d'Espagne, le duc de Lecera, Mlle Sheldon, M. Terry, la duchesse de Lecera, le baron de La Motte, Mme Neumeier et le prince de .Broglie.

La finale a été disputée par le duc de Lecera, la reine d'Espagne, la duchesse de Lecera et le baron de La Motte. Les gagnants ont été S. M. la reine d'Espagne et le duc de Lecera.

Un concours de « putting » pour déterminer la représentation du club dans la Coupe Harmon (éliminatoires) a également eu lieu à Fontainebleau le lundi de la Pentecôte. Les deux joueurs classés pour cette compétition sont M. Aranyi avec 35 et Mlle Tollon avec 36. Villa d'Este contre Menagglo

La rencontre annuelle entre les Golf Clubs de Villa d'Este et de Menaggio eut lieu récemment avec M. Beppe Crivelli et le major Dyer comme capitaines. Les deux équipes finirent à égalité avec chacune 4 victoires et 1 match nul. Voici la composition des équipes Villa d'Esté B. Crivelli, H. Whinney, E. Cramer, C. Strazza, W. Dombré, A. Rondoroni.

Menaggio A. Rivolta, major W. Dyer, H. Dyer, G. Stattery, M. Gaethke. V. Ling.

LA VOILE

Sur la Côte d'Azur

Lors de la récente assemblée générale de la Fédération des sociétés de yachting de la Côte d'Azur, assemblée tenue à Saint-Tropez, il a été décidé d'intervertir, pour ia prochaine saison d'hiver, l'ordre habituel des régates internationales elles commenceront à présent, le 25 janvier 1933 à Cannes, pour prendre fin le 20 mars à Menton.

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