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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-04-30

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 30 avril 1932

Description : 1932/04/30 (Numéro 121).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296949s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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lu .A. -̃̃ fOLITIQ TJB ^QtEZ Z POUR i~~ OU VOTEZ CONTRE MAIS VOTEZ

Les chefs radicaux ont tous discouru hier, s'efforçant d'obscurcir l'exposé si lumineux du discours de Belfort. M. Herriot d'abord.

M. Herriot appelle sommation la question nette qu'on lui pose mais il déclare dans le Lyon Républicain que son parti n'a pas la moindre intention de changer quoi que ce soit aux réponses qu'il a faites aux propositions de collaboration des dernières années. Il demande à la France « d'envoyer à la Chambre une majorité purgée des éléments réactionnaires, composée uniquement de républicains ». Nous voici revenu au gouvernement de gauche, soutenu par une majorité de gauche. Les internationalistes et révolutionnaires sont-ils compris dans son souhait ? M. Herriot ne dit mot et déjà ce silence après le discours de Narbonne, au lendemain du discours de Belfort, est un consentement. Au moment de la formation du cabinet de rentrée, ce serait avec lui le maintien des anciennes exclusives et comme il faudra bien une majorité pour gouverner, elle sera composée de républicains. les amis de M. Blum compris.

Plus de cartel, plus de soutien mais le bloc des gauches sera reformé avec des enseignes nouvelles la nécessité de « purger Marianne » suffira pour justifier entre le 1" et le 8, au second tour, toutes combinaisons de « discipline républicaine ». Puis, si par malheur une majorité se trouve, conforme au vœu de M. Herriot, les pudeurs de la rue de Valois seront vite perdues dans l'ivresse de la victoire. Pour l'instant, retenons encore ceci. Le chef radical qui n'est pas facile à suivre dans ses multiples manifestations orales ou écrites, hier soir, à Lyon, a déclaré que s'il se voyait offrir « la responsabilité du gouvernement avec le seul soutien des socialistes, il refuserait ». Troisième version d'une même proposition. « Le seul » M. Herriot accepterait donc un soutien socialiste. accompagné, et il acceptera ce qu'un tel gouvernement comporte de concessions. M. Çhautemps, lui, voudrait borner l'alliance aux socialistes-réformistes, républicains et patriotes. Mais M. Chautemps, en ses nuances, ne parle qu'en son nom.

En attendant la naissance de ce gouvernement 1 Herriot, nos laïques cherchent à le baptiser. M. Renaudel a proposé « coalition gouvernementale radical socialiste ». D'autres philologues trouveront mieux encore. Aux électeurs de l'empêcher.

Au cours du mois achevé, pour conjurer ce péril cartelliste, le chef du gouvernement et ses ministres ont fait un bel effort, mais parmi ceux qui les approuvent le plus sincèrement, trop nombreux seront ceux qui se contentent d'avoir admiré les discours, sans en prendre demain autrement souci. Ils s'abstiendront. Ce ne sont pas là pourtant simples morceaux pour T.S.F.

II sera bon de montrer qu'on les a compris, qu'on sent le sérieux des dangers dénoncés, démontrés, évidents. Pour y parer, quels que soient les candidats qui se proposent à nos suffrages, il faut voter. Même s'il n'en est pas un seul que l'on préfère élire, ii faut voter pour celui qui semble le plus apte à défendre la thèse française. Les candidats de la circonscription assureront la majorité du gouvernement national ou de l'autre. Il faut accorder sa confiance à celui-ci ou à Celui-là. Ne pas voter contre le socialiste ou le socialisant, c'est augmenter ses chances d'une voix, c'est, au profit du briandisme prolongé, ôter un suffrage à la politique définie à Giromagny et à Belfort. « Une voix de plus ou de moins, qu'est cela ? » dit l'abstentionniste pressé de partir aux champs. Aux élections cantonales ce raisonnement répété des milliers de fois a porté, disent les Débats, l'ensemble des défaillants à 40 0/0 Il faut voter pour l'union national contre le cartel.

Il faut faire en sorte que la Chambre de 1932 ressemble, en mieux, à celle de 1928 et non à celle I de 1924 en pire 1

EN QUATRIEME PAGE:

CHRONIQUE ELECTORALE

EN CINQUIEME PAGE: 11

LE SALON DE 1932

par RAYMOND LECUYER

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES Cours Cours 28 avril 29 avril

1 livre sterling 93 M 92 80 i dollar. 25 39 25 39 ioo beleas. 355 25 355 50 100 oesetas. 19912 19912 100 lire. 130 60 13055 100 francs suisses. 493 r 49275 ioo florins. 102875 ro:9 a 10 couronnes norvégiennes too couronnes suédoises' 470 » 470 2>

Encaisse-01 (monnaies et lingots) de la Banque de France 77.4S0.944.575 fr.

Proportion de l'encaisse- 01 aux engagements tue 70.21 0/0

-A. CJE£Ji.2<TGrttJL.T

Un attentat contre les Japonais

Les Japonais avaient organisé hier, à Changhaï, dans le parc de Hongkiou, de grandes fêtes pour célébrer l'anniversaire du Mikado. Ces fêtes se sont terminées de façon tragique.

Le programme comportait une revue des troupes suivie d'un défilé auquel devaient prendre part plus de 150 avions. Au moment où la manifestation battait son plein et tandis que 15.000 spectateurs et 10.000 soldats nippons chantaient l'hymne national Kimigayo, un homme, que l'on apprit plus tard être Coréen, lança une bombe dans la direction de la tribune officielle. L'engin, en éclatant, blessa le général Shirakawa, commandant des forces japonaises à Changhaï M. Shigemitsu, ministre du Japon à Nankin l'amiral Nomura, commandant la flotte japonaise dans les eaux chinoises M. Murai, consul général du Japon à Changhaï les généraux nippons Uyeda et Daghiro, et parmi les civils le docteur Kawabata, un des principaux membres de la colonie japonaise à Changhaï.

On apprit bientôt que les blessures du général Shirakawa, qui avait reçu un éclat au menton du général Uyeda, atteint au bras, et du général Daghiro étaient légères. Par contre, l'état de M. Muràï et du docteur Kawabata était jugé alarmant. M. Shigemitsu, atteint de 32 éclats, était de suite considéré comme très gravement atteint. Quant à l'amiral Nomura, une blessure 4 la tête fait craindre qu'il ne perde la vue.

L'explosion s'est produite au moment où les consuls français, américain, anglais et italien venaient de quitter la tribune officielle. Une deuxième bombe, qui n'a pas éclaté, a été trouvée sur le sol. Tandis que la foule lynchait un Coréen, soupçonné d'être l'auteur de l'attentat, deux autres Coréens, ainsi qu'un Russe et trois Chinois, étaient arrêtés. Une enquête a immédiatement été ouverte par les autorités japonaises. Elles ont annoncé dans la soirée, par un communiqué officiel, que l'engin

qui a éclate était rempli heureusement d'un explosif peu violent. Sans cela, étant donné sa grosseur, il y aurait eu plusieurs dizaines de tués. Selon les autorités japonaises, le complot a été organisé par un comité révolutionnaire coréen, qui serait influencé par les bolchevistes. L'auteur de 1 attentat est un Coréen, âgé de vingt-cinq ans, nommé Yintsuengkee. Arrêté par des soldats, il a été immédiatement emmené au quartier général japonais. Un autre de ses compatriotes, soupçonné de complicité, a été arrêté dans la concession française par la police française qui coopère avec les autorités japonaises. L'instigateur du crime, activement recherché, serait Liyupei, membre du gouvernement provisoire coréen, "et qui habite, d'ail-

leiifsr ta concession française.-

La colonie de Changhaï se riiontre indignée de l'attentat, Le corps consulaire s'est rendu au consulat japonais, où il a exprimé ses condoléances. Pour éviter des représailles, les Coréens de Changhaï ont été placés sous la protection de la police de la concession internationale, mais plusieurs ont déjà été attaqués, et l'un d'eux est mort des suites de ses blessures.

Les autorités japonaises ont proclamé la loi martiale dans le district de la concession internationale. Le chef de la police consulaire et le commandant de la gendarmerie nippone sont accusés de ne pas avoir pris toutes les mesures de sécurité nécessaires. Il est probable qu'ils seront traduits en conseil de guerre.

Cet attentat peut avoir de graves conséquences. Que le succès des pourparlers de paix entre Chinois et Japonais s'en trouve compromis, il ne faudrait pas s'en étonner. On craint une violente réaction japonaise surtout si l'on découvre une connivence chinoise avec les auteurs de l'attentat. La nouvelle a provoqué une violente indignation dans tout le Japon, où les journaux nippons ont souligné que le gouvernement de Tokio était fondé à demander que des, troupes japonaises soient maintenues à Changhaï aussi longtemps que cette zone, travaillée par les éléments extrémistes, n'aura pas ete complètement nettoyée des agitateurs. M. Yoshizawa, ministre des affaires étrangères, a déclaré au cours d'une interview que tout semblait indiquer que certains éléments chinois étaient compromis dans le complot.

EN MARGE

Sur les prédictions

Froid et pluvieux, l'été de 1031 nous a laissé un détestable souvenir mais il fut suivi d'un hiver agréable, sec et tempéré. De cette opposition convient-il de tirer un pronostic pour le prochain été ? Laissons ce soin aux diseuses de bonne aventure, les savants ne nous dissimulent pas que leur pouvoir de prévision dépasse à peine quarante-huit heures Le célèbre astronome M. Esclangon ne répond même pas de ce délai « La météorologie, a-t-il écrit, est encore composée de faits sans liens entre eux, présentant le spectacle d'un désordre extrême et sur lequel la science moderne n'a pu trouver de prise sérieuse. »

Mais, direz-vous, dans l'étude du passé, dans la comparaison des événements atmosphériques relatés par l'histoire, n'est-il pas possible de recueillir des déductions équivalant à des enseignements ?

En cet ordres d'idées, et bien que la documentation soit insuffisante, on a obtenu en effet quelques certitudes, notamment en ce qui concerne la permanence du climat à travers les siècles il est démontré que nos ancêtres ont vécu dans les mêmes conditions climatériques que nous, En voici une preuve avant l'ère chrétienne, Théophraste enregistrait que le dattier poussait fort bien à Athènes, mais que ses fruits n'y mûrissaient pas or, il "suffirait d'un degré .de moins dans la température annuelle moyenne pour empêcher la fructification et d'un degré en plus pour permettre aux dattes de mûrir. Et il en est tcujours ainsi. Donc le climat d'Athènes n'a pas varié d'un degré depuis plus de vingt siècles. La situation est semblable en France, où la vigne prospère dans les mêmes régions que du temps des Gaulois. Si nous sommes tentés parfois de croire le contraire c'est que nous sommes égarés par les variations accidentelles auxquelles nous assistons nous en exagérons l'importance, et les prétendues anomalies que nous croyons constater s'effacent bien vite si nous comptons par siècles, et non plus par années.

En somme, le présent ne nous annonce rien et le passé ne nous en dit guère davantage. Nous vivons dans de perpétuelles illusions, et le mieux que nous ayons à faire consiste à nous ranger du côté des optimistes nous y gagnerons, du moins, des satisfactions provisoires.

UNE MISE AU POINT PAR ROLAND COTY

Le rédacteur en chef de Figaro vient de recevoir la lettre suivante, signée Roland Coty Mon cher ami,

J'arrive d'Amérique, où j'ai eu le grand honneur de défendre les intérêts d'une magnifique industrie française, celle que mon père a créée de toute pièce. Les Américains, qu'avant mon départ on m'avait dépeints comme hostiles, comme un peu détachés de notre collaboration, m'ont fait un accueil que je n'oublierai point et ont donné raison sur toute la ligne aux arguments que j'ai développés devant- eux. Jfe: revenais justement-fier du succès remporté quand je suis accueilli à mon débarquement dans mon pays par un flot de boue 1

Qu'est-ce donc que ces gens qui prétendent défendre les intérêts français, ceux de ma famille, les miens même, en couvrant de calomnies mon père, en salissant le nom que je porte et celui de mes trois fils 1 On voudrait faire croire au public que François Coty est l'ennemi des siens, en même temps que celui de ses collaborateurs! Quel mensonge éhonté! Son intelligence, ses facultés d'invention, son activité personnelle ont tout créé dans son industrie Il a enrichi non seulement sa famille mais tous ceux qui ont travaillé avec lui 1 Ses usines ont fait vivre plus de six mille êtres humains, et je n'ai jamais trouvé que des sentiments émus de reconnaissance chez tous ceux d'entre eux que j'ai pu approcher Je suis le premier intéressé dans ces démêlés que l'on travestit dàïts une presse innom- mable. Je ne considère pas du tout comme conservatrice de notre patrimoine familial l'action exercée aujourd'hui devant les tribunaux par Me Rosenmarck, qui voudrait faire croire qu'il défend notre fortune et notre avenir. Mensonges tout cela, recouvrant d'affreuses menées qui n'ont pas d'autre but que de ruiner une industrie française enviée par tant d'éléments extérieurs, et de paralyser les campagnes de défense nationale dirigées par mon père dans Figaro et dans Y Ami du Peuple

On accuse François Coty avec trop de maladresse et au milieu de trop de contradictions. On constate qu'il a vendu son industrie et on lui reproche en même temps l'organisation financière que ses successeurs ont donnée à cette industrie. Si ces calomniateurs avaient seulement la bonne foi de considérer les dates, ils verraient bien que ces opérations financières sont entièrement l'œuvre de M. Benjamin Levy. Ce sont là des choses évidentes pour tous les gens informés, et j'assume toute la responsabilité de mes affirmations I Jamais François Coty n'a présidé à une émission de valeurs. Peut-on lui reprocher d'avoir ressaisi l'industrie dont il fut le créateur pour défendre à la fois les intérêts de ses actionnaires et les siens quand il a pu les croire exposés ? Quel industriel n'en aurait fait autant ? François Coty, en se remettant au travail au milieu d'une crise effroyable qui décourage tant d'autres, me semble, au contraire, avoir mérité l'estime et la gratitude de tous.

Je ne me suis jamais mêlé de questions de presse ni de polémique, ce dont je me félicite, car elles sont trop souvent entachées de vilenies. La preuve en est Mais, quoi

qu'il en soit, j'admire les campagnes de l'homme qui m'a fait^connaître le sens élevé de la vie, et que j'ai toujours vu prêt à tout sacrifier à son pays î Et, quoi qu'il arrive, on me trouvera toujours à ses côtés j'ai la fierté du nom qu'il m'a transmis. 2'

Arrivant à l'instant du Havre à Paris, j'insiste, mon cher ami, pour que dès demain cette lettre, où je crie mon mépris pour les insulteurs à gage que vous avez justement flétris, soit mise sous les yeux des lecteurs de Figaro.

ROLAND COTY.

"V-ZEULLE DE SCKTTTIISr

UN COUP D'ŒIL

^t,V SUR ..?.

1

LES CIRCONSCRIPTIONS

Les dernières heures de la campagne électorale offrent un incident amusant. Le Populaire mettait, hier, en manchette « M. Tardieu souffre d'une extinction de voix. C'est un malaise qui s'étendra dimanche à beaucoup de candidats réactionnaires. » Or, lisez ce télégramme de Narbonne « Atteint de laryngite, M. Blum a fait lire, à Castelsarrasin, le discours qu'il devait y prononcer. » Tel qui cuide engeigner autrui.

Et maintenant, poursuivons l'examen des départements. En Seine-et-Oise, M. Bergery, dont on connaît le pacifisme si nocif, est menacé à Mantes par un radical national, M. Roger Sarret. A Pontoise, nous trouvons M. Franklin-Bouillon, dont un scrutin triomphal ne manquera pas de récompenser comme il convient les éclatantes campagnes de salut public. Dans l'arrondissement de Rambouillet, M. Pottier, seul candidat d'union nationale, investi par la Fédération républicaine, groupera sur son nom tous les suffrages hostiles à M. Patenôtre. Dans l'Ain, M. de Monicault, spécialiste des questions agricoles et homme politique averti, distancera de loin ses trois concurrents le radical, le socialiste et le communiste. Notons que, dans la 2° circonscription de Laon, un radical-socialiste, qui se signala pendant la guerre par ses attaques contre, le haut commandement, M. Accambray, abandonne la lutte. A Soissons, un de nos confrères, M. Robert Poulaine, tente non sans vigueur de battre le socialiste Monnet. Dans l'Allier, à Lapalisse, M. Lucien Lamoureux, ancien ministre de l'instruction publique et ancien rapporteur général du budget, a contre lui cinq adversaires, dont un représentant de l'Union nationale qui (en cas de ballottage n'excluant pas les autres concurrents) a des chances. A Nice, l'actuel rapporteur général du budget, M. Léon Baréty, semble devoir l'emporter dans la deuxième circonscription dans la première, on prévoit que M. Médecin, républicain de gauche et maire de Nice, succédera au docteur Grinda, qui ne se représente pas. A Narbonne, M. Léon Blum peut constater, au cours de ses randonnées, un déclin considérable des idées socialistes, et il est à penser que le leader du collectivisme messianique va vers l'échec, tout comme M. SixteQuenin à Arles et M. Renaudel dans la deuxième circonscription de Toulon. A -Marseille" (8* 'circdhV cription), les sympathies personnelles de M. Bouisson, socialiste qui collabora avec Clemenceau et fut le « président technicien de la Chambre, le rendent malaisément vulnérable. Dans le Calvados, M. Blaisot, ministre de la santé publique et dont chaque discours fait pâlir de jalousie M. Chéron sera brillamment réélu, comme il l'est depuis dixhuit ans, par la première circonscription de Caen. A Lyon, M. Herriot se multiplie pour assouvir ses ambitions démagogiques. Dans la Gironde, M. Mandel, qui rencontre des difficultés nombreuses, sera néanmoins encore député de Lesparre. A Nevers, dans la 2° circonscription, un journaliste local, M. Féjat, s'oppose à M. Locquin, député socialiste, qui représentait précédemment la 1" circonscription.

Les deux circonscriptions du territoire de Belfort attirent les regards dans la première, M. Metzger, industriel, républicain de gauche, lutte à la fois contre le radical sortant, M. Miellet, et contre un socialiste dans la deuxième circonscription, M. Tardieu bénéficiera probablement d'une majorité supérieure à celles qu'il recueillit en 1927 puis en 1928. A Montauban, le candidat cartelliste essaie d'une équivoque c'est M. Ulrich, mais les nationaux présentent contre lui, avec une quasi-certitude de réussite, M. Butta, jeune avocat de grande valeur, qui fédère hardiment toutes les voix indépendantes. Dans la Meuse, la lutte paraît se circonscrire, au siège de M. Maginot, entre les nationaux, M. Ferrette et M. François Ditte. Toutefois, trois autres candidats, dont M. Hilaire, professeur au lycée Louis-le-Grand, font campagne. Dans la deuxième circonscription de Metz, M. Sérot, un forestier de grande classe, se représente avec la certitude de l'emporter au premier tour. National, M. Sérot fut sous-secrétaire d'Etat dans le deuxième cabinet Tardieu, à l'Agriculture. A Saverne, dans le Bas-Rhin, la position de l'autonomiste Dahlet demeure déplorablement forte. A Strasbourg-ville (1" circonscription), le siège de M. Peirotes, socialiste, qui résigne son mandat, est brigué par huit candidats La deuxième circonscription, que représentait le communiste Mourer, se doit de rentrer dans la ligne française.

Demain, nous terminerons cette promenade sur la carte du suffrage universel.

Gaëtan Sanvoisin.

La propagande

des nationaux socialistes en Autriche 1.

Vienne, 29 avril. Les nationaux-socialistes, forts de leur succès de dimanche dernier, déploient une activité fébrile à Vienne, il ne se passe pas de jour sans qu'ils tiennent de nombreuses assemblées très fréquentées dans tous les quartiers de la ville. Dans toutes ces réunions, ils réclament à cor et à cri la dissolution du Parlement. Pour contrebalancer les manifestations des socialistes-démocrates à l'occasion du 1" mai, les nationaux-socialistes organiseront, eux aussi, des cortèges aux flambeaux et des cortèges de propagande qui suivront des itinéraires parallèles à ceux des socialistes.

Par ailleurs, on déclare qu'en prévision de nouvelles élections au Conseil national, les nationauxsocialistes préparent une gigantesque propagande électorale six cents à huit cents orateurs hitlériens du Reich, dont un grand nombre de députés, au Reichfîag et aux Diètes, viendraient en Autriche pour participer activement à la lutte électorale.

CONVERSATIONS GENEVOISES

1

Les Big J?ivé

chez NI. Stimson

Après de nombreux entretiens particuliers avec le chancelier Bruning, entretiens qui témoignent de l'intérêt porté par l'Angleterre et l'Amérique aux revendications allemandes, M. Stimson et M. Macdonald ont jugé courtois d'inviter M. PaulBoncour à une dernière réunion des représentants des grandes puissances,

A l'issue de cette réunion, qui semble bien avoir gardé un caractère protocolaire, le communiqué suivant a été publié par le secrétariat général de la S. D. N.

« Une conversation a eu lieu cet après-midi, à Bessinge, sous la présidence de M. Macdonald, entre les principaux délégués présents à Genève des gouvernements allemand, américain, britannique, français et italien.

» Il a été reconnu qu'il y avait urgence à reprendre les conversations déjà'cntamées entre les chefs de délégations, conversations dont le cours se développait favorablement, et qui ont dû être interrompues en raison de l'impossibilité où s'est trouvé M. Tardieu de revenir cette semaine à Genève. '̃̃}> On envisage de reprendre ces conversations d'ici une quinzaine de jours. La date exacte sera fixée avant quarante-huit heures. »

Assistaient à cet entretien MM. Macdonald, Stimson, Paul-Boncour, Nadolny, représentant de l'Allemagne, et Rosso, délégué italien.

II serait vain, disent les acteurs de cette petite mise en scène courtoise, de tirer des interprétations savantes de nos entretiens. Anglais et Américains se défendent surtout d'avoir intrigué contre qui que ce soit. A les entendre, ils n'auraient été guidés que par l'unique souci de rassurer les opinions publiques en leur donnant la certitude que rien n'était compromis à Genève, et que les gouvernements des grandes puissances restaient résolus à reprendre, à date fixe, la conversation interrompue par des circonstances étrangères à leur volonté.

Si cette date n'est fixée que dans quarante-huit heures, ce n'est pas, dit-on, pour attendre les résultats des élections francaises M. Paul-Boncour a nettement fait entendre à ses collègues que le scrutin de dimanche ne pourrait, en aucun cas, modifier l'attitude de la France en matière de sécurité et de désarmement mais seulement pour permettre au chancelier Bruning, parti pour Berlin dans le milieu de la journée, de prendre connaissance du rapport qui lui a été envoyé sur la réunion de Bessinge et ses résultats.

On pense que les conversations reprendront le 12 'mai prochain. M. Macdonald a promis de revenir à Genève à cette date, et le chancelier Bruning a pris le même engagement. En attendant, les comités techniques poursuivront leurs travaux qui se heurtent, d'ailleurs, à toutes les difficultés que s'efforça de surmonter, au cours de cinq années de délibérations laborieuses, la commission préparatoire.

Ces difficultés sont telles que le bureau de la commission générale' composé de MM. Henderson, Politis, Benès et sir Eric Drummond, s'est réuni ce matin pour tenter de les atténuer. Ces messieurs se sont mis d'accord pour reconnaître qu'il était urgent d'attendre, pour convoquer la commission générale, les conclusions des comités techniques.

De la Croisière bleue au Cygne cPEngkien

Par GEORGES GOYAU

D'avril 1931 à janvier 1932, une femme fut au volant, sur une camionnette, d'un bout à l'autre de l'Afrique, pour conduire, de mission en mission, l'abbé de Moor, dont elle est la nièce, et pour porter aux chrétientés éparses une aide efficace. D'Alexandrie au Cap par la Nubie, le Soudan anglais, le Congo belge et la Rhodésie, puis du Cap à Alger par le Tanganyika, le Congo français, le Cameroun, le Soudan français, le Sahara, la comtesse Claude de Kinivoull tel est le nom de cette vaillante s'improvisait visiteuse des conquêtes spirituelles accomplies depuis un siècle par l'Eglise romaine. Il y aurait de dures journées, elle le savait. Elle affronta, malgré tout, les périls divers de trente-sept mille cinq cents kilomètres de route. Elle voulut y faire face, avec une voiture ordinaire, six roues, six cylindres, et des pneumatiques à basse pression qui adhéreraient mieux au sol, dans les nombreux endroits il serait détrempé, glissant, mobile avec des réservoirs de trois cents litres d'essence et de cent litres d'eau avec un stock imposant de boîtes de conserve. Assez de préparatifs on baptisait le véhicule de ce nom La Croisière bleue, et le jour de Pâques 1931, on quittait Paris, pour y rentrer le 24 janvier dernier. Il fallut supporter, sous un soleil de plomb, des températures atroces cinquante-trois de*grés à l'ombre, un jour, dans le désert de Nubie, et maîtriser l'impression d'aveuglement qu'on croyait éprouver lorsqu'on roulait sur la route éblouissante. Il fallut ruser avec les inondations qui transformaient en marais de larges étendues de terres, et qui faisaient s'écrouler les ponts. Il fallut, lorsqu'on traversait les hautes herbes de la brousse, surveiller l'occlusion du radiateur par d'insidieuses graines, qui paralysaient le moteur. Il fallut accepter le redoutable voisinage des fauves, et celui des crocodiles et, lorsqu'on franchissait les déserts, retrouver péniblement la piste que les tempêtes de sable avaient fait perdre. Mais les deux voyageurs se réputaient payés de toutes leurs fatigues, par des haltes qu'ils faisaient, et par les visions d'espoir que, de halte en halte, ils recueillaient.

Ils visitèrent cent vingt-six postes de mission ils laissèrent, dans quatre vicariats apostoliques, des secours importants sous leurs


yeux et avec leur concours, six missions nouvelles se fondèrent voilà certes un beau bilan. Les catastrophes auxquelles ils assistèrent leur furent l'occasion de faire œuvre réparatrice sous leurs yeux, la mission de Banghi, église, école, fut dévastée par un cyclone qui jeta tout à terre la « Croisière bleue » paya les constructions nouvelles. Bien loin de redouter un long contact avec la vie difficile et mortifiée de certains missionnaires, c'est dans ces postes-là, où parfois, cinq mois durant, on ne peut se nourrir que de riz, qu'ils aimaient à s'arrêter et lorsque au contraire ils arrivaient dans le Natal, ou bien au Cap, où la vie paroissiale, organisée dans de grands centres urbains, offre un aspect de correction, de régularité, de fonctionnement normal, ils avaient à se défendre contre un premier mouvement qui les portait à qualifier de banal un tel spectacle, et même à soupçonner là-dedans quelque routine. Combien plus attachant, combien plus exaltant, leur séj.our parmi les Pères Blancs du Bangueolo, cette région où naguère un Père Blanc, le P. Dupont, eut quelque temps entre les mains le sceptre royal, et put ainsi sauver de la mort des centaines de femmes, épouses du roi défunt, et que le frère de celui-ci songeait à faire massacrer Nos audacieux touristes firent pèlerinage au lieu même où ces femmes trouvèrent ainsi le salut au lieu du trépas, et où le Père lilanc, par surcroît, gagnant une belle victoire sur les mœurs polygames, leur trouva des maris on a perpétué le souvenir de cet épisode en dénommant cet endroit Chilonboula, ce qui veut dire « lieu de la délivrance ».

Mais trêve d'anecdotes ce voyage à travers les missions du continent noir, à l'ombre du, drapeau papal et du drapeau français, sera raconté lundi prochain, 2 mai, à la Société de Géographie, par M. l'abbé de Moor en personae et c'est au profit d'une mission asiatique, celle du Maduré, qu'il dira ses souvenirs sur les chrétientés africaines. Je me garderais de déflorer l'imprévu de ses propos et la nouveauté de ses projections.

Ainsi prenaient leur élan, sur les routes souvent incertaines du continent noir, M. l'abbé de Moor et la comtesse de Kinnoull, au moment même où à Vincennes le pavillon des Missions commençait d'attirer les foules. Dans une œu-> vre de talent qui s'intitule Miroirs du temps, psychologie de quatre-vingts ans d'Expositions, Mlle Marguerite Bourcet salue ce Pavillon comme « la cime de lumière de l'Exposition coloniale, ce qu'elle avait de plus beau, de plus grand, de meilleur », et elle se plaît à y voir un « témoignage sur l'orientation des esprits ». « Dans laquelle des Expositions passées, demande-t-elle, aurait-on pu célébrer ainsi le Saint Sacrifice ? Pas en 1855, trop matérialiste pas en 1867, parmi les farandoles pas en 1878, à côté du pavillon d'anthropologie pas en 1889, alors qu'on fêtait le Centenaire de la Révolution pas en 1900, tandis qu'on se préparait à expulser les religieux pas même en 1925, où la délicieuse chapelle du Village francais est restée vide de son hôte divin. Ce magnifique spectacle de la messe offerte au pavilîon des Missions sur les ossements brisés des martyrs, cette manifestation coloniale qui compte parmi ses meilleurs ouvriers Lyautey et les continuateurs de Charles de Foucauld, ne peuvent que représenter une grande époque. Peut-être même une époque immortelle. » Mlle Marguerite Bourcet, lorsqu'elle écrivait ces lignes, ne savait pas encore qu'au Cygne d'Enghien le spectacle un jour se prolongerait, grâce aux contributions de la France chrétienne, de la France coloniale, pourquoi ne pas dire de la France tout court. L'abbé de Moor et Mlle de Kinnoull trouveront certainement des imitateurs d'autres automobiles, tôt ou tard, emmèneront d'autres voyageurs, et peut-être des pèlerinages, pour la visite des postes divins éparpillés en Afrique j'aimerais que ce jourlà, le point de départ d'où les voitures s'ébranleront fût le sanctuaire de Notre-Dame des Missions, au Cygne d'Enghien. Et j'aimerais que dès lors l'habitude fût prise, pour mesurer la distance entre le pays de France et telle mission lointaine, d'en chiffrer les kilomètres à partir de l'historique Pavillon dont la réédification s'accomplit.

Georgr? Goyau,

de l'Académie française.

La Résurrection

du Pavillon des Missions

Huitième liste de souscription

MmesFinaz et Vignon, en souvenir du

Père Finaz, premier missionnaire de

Madagascar, pour une pierre. Fr. 200 D. Paris. 5 l'u abonné à p itlaro, pour une pierre.. 100 Le comte de Cuébriant, Paris 100 et Mme COIOIII-le 5f1 Comtesse Céline de Grébari, Nîmes.. 100 Anonyme L. Nantes 40 MUe T. Le Havre 100 Mme Georges Roy, Paris. 100 ')1. Guyot. 50 Mme Angeline des Montes, Paris. 200 Anonyme, Paris, pour un voeu exaucé.. 20 Anonyme 100 Anonyme 50

et Mme J. Joubert une pierre, en

souvenir du lieutenant Henry de Che-

vigné, mort pour la France au Sou-

dan, en 1897 1M Le comte Cornudet Ion Un souvenir du lieutenant Albert Belier

de la Chavignerie, mort glorieusement

au Maroc, en 1926 une assise de

pilier 500 MUed'Hautectoeque 30 Baronne de l'Escalopier 25 Comtesse de Bridieu 20 Comtesse de Vaux Saint-Cyr. 10 Mme de Felcourt. 10 Atarquis et marquise de Forbin. 50 Comte et comtesse d'Etampes 10 13;tronne de Crépy 100 Mme Picard Destelan 50 .\tarquise de Bellescize 100 Mme Louis Singer. ~00 0 11: Jean lieller 50 ~iarquise Tredicini de Saint-Séverin.. 30 lllle G. Buisson. 100 Anonyme 50 M. Jean Lallier, Paris 20 Baronne Coche de La Ferté, Dreux. 100 M. Henri Blonde'au. Paris. 100 111Îe de Biremont, à Foëcy (Cher). 20 Anonyme de Castres. 200 Mme Jacotot, Nice 50 Total de la huitième liste.. Fr. 3.560 Total des listes précédentes 259.503 10 Total général Fr. 263.06310

1t

1r*

Nous rappelons que les souscriptions sont reçues à Figaro, 14, rond-point des Champs-Elysées a la Banque Lehideux, 3, rue Drouot par M. Massin, trésorier, 5, rue Monsieur, Paris (7e). Chèque postal C, C. 1097-83 Paris, et par Mme la duchesse de Broglie, présidente du Comité des pâmes, 27, rue Chateaubriand, Paris (8'),

tes Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Cours

On annonce que S. M. le Roi Alphonse XIII aurait l'intention de se rendre au Canada à son retour d'Italie. S. A. R. le Prince de Galles, après une court séjour dans la région de Newcastle, est rentré à Londres. S. A. R. la Princesse Sixte de Bourbon-Parme a quitté Paris hier matin, en avion, à destination de Marseille.

Dans les Ambassades

S. Exe. l'ambassadeur de France près le SaintSiège et la vicomtesse de Fontenay ont donné un déjeuner auquel assistaient le duc et la duchesse Calvello de La Tour, le prince et la princesse dé Palestrina, S. Exc. M, Stancioff, ministre de Bulgarie, et Mme Stancioff princesse Amédée de Broglie, la comtesse Sturgkh, le marquis et la marquise de Bertier, Mlle de Luynes, miss Maçdonald, M. et Mme Bailey, Mgr de Moucheron, donna Isabelle Orsini, JYÛ dell-â Torre, M. Leyssac,' M. Comti Câterini, Mlle de Laurencin-Beaufort, Mlle de MiramonFargues, l'abbé de Fursac, M. Gentil, M. de Saint-Félix. S. Exc. l'ambassadeur de France à Bruxelles a donné, le 26 avril, dans les salons de l'ambassade, une matinée musicale au cours de laquelle Mlle Madeleine Grey a interprété avec son talent vivant et original diverses œuvres de musiciens modernes et de folklore français et étranger.

Reconnu dans l'élégante assistance le grand maréchal de la Cour et la comtesse de Lannoy, comte Guillaume de Grunne, S. Exc. l'ambassadeur d'Italie et la comtesse Martin-Franklin, S. Exc. le ministre de Suède et Mme de Dardel, S. Exe. le ministre de Portugal et Mme d'Oliveira, S. Exe. M. Grigorcea, ministre de Roumanie LL. AA. le prince et la princesse de Ligne, S. A. la princesse Charles de Ligne, princesse Jean de Merode, comte et comtesse della Faille de Leverghem, princesse de Poggio-Suasa, princesse Constantin Rùspoli, marquise de Villalobar, baron et baronne Pycke de Peteghem, marquise d'Assche, comte et comtesse Gonzalve d'Alcantara, comtesse de Renesse, comtesse Pierre d'Ursel, vicomtesse Adolphe de Spoelbergh, comtesse Louis d'Ursel, comtesse Paulo de Borchgrave d'Altena, général Buffin, comte Horace van der Burch, baron et baronne Carton de Wiart, comtesse de Bousies, vicomte et vicomtesse Davignon, comte Xavier de Grunne, marquise Imperiali, comtesse Gaston de Liedekerke, général et Mme Chardigny, M. et Mme Louis de Monicault, M. de Charbonnière, etc.

L'Académie diplomatique internationale s'est réunie sous la présidence de M. Guerrero, vice-président de la Cour permanente de justice internationale, pour entendre une communication de S. Exc. M. Caballero de Bedoya, ministre du Paraguay, premier délégué à la S. D. N., sur < La Cour permanente de justice internationale comme instance de recours », ainsi qu'une communication de= S'. Tïxc. M. Milioukov, ancien ministre des affaires étrangères de Russie, sur Les relations austrorusses d'avant-guerre >.

Naissances

Le lieutenant Hurault de Ligny et la vicomtesse, née Ogier de Baulny, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Françoise. Samt-Cyr, 25 avril. M. Pierre Joëssel et madame, née François SaintMaur, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Jacques.

Bienfaisance

Quelques membres du comité de l'œuvre des Infirmières visiteuses du huitième arrondissement, dont s'occupe avec un dévouement et une sollicitude de tous les instants S. A. la princesse Murat, se sont réunis, hier, en l'hôtel de la princesse, rue de Monceau, pour organiser deux fort belles représentations de bienfaisance qui vont être données au profit de cette œuvre si importante et d'une utilité dont la nécessité se fait de plus en plus sentir.

Fixés au jeudi 19 mai, en matinée à quatorze heures trente, et au vendredi 20 mai, en soirée à vingt heures quarante-cinq, ces deux grands galas auront lieu au théâtre Albert-I". Le programme comporte la spirituelle et charmante comédie de R. de Fiers, Caillavet et Et. Rey, La Belle Aventure, interprétée par les artistes amateurs de la Petite-Scène, dont on connaît le réel talent vicomtesse A. dé' 'Coùrèan, Mmes L. Fère, de Laage de Meux, Gailhac, baronne de Nanteuil, comtesse H. de Saporta, vicomtesse H. de Thoisy, Mme Thumières; Mlles de Grandchamp, C. et G. de Nicolay, J. Quesnel. Prix des places 100, 60 et 30 francs loges quatre places, 240 francs six places, 360 francs. Location chez S. A.Ja princesse Murat, 28, rue de Monceau; au théâtre ALtert-I" et chez les dames patronnesses.

TEMPS PROBABLE Région parisienne. Temps médiocre. Ciel couvert puis très nuageux avec quelques éclaircies, pluie suivie d'averses. Vent du secteur Sud modéré. Température stationnaire. Maximum 14°.

France. Régions Nord-Ouest et Ouest. Averses et grains coupés d'éclaircies. Vent du secteur Ouest fort. Autres régions. Ciel couvert avec pluie, devenant très nuageux avec averses et éclaircies. Vent Sud puis SudOuest fort.

Température stationnaire en toutes régions.

Aviation. a) Région parisienne Ciel couvert puis très nuageux par nuages moyens doublés de nuages bas à assez bas, pluie le matin suivie d'averses ou grains. Vent Sud Puis Sud-Ouest, 50 à 60 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.

b) Vers Londres, Bruxeli.es, Cologne, Strasbourg, Lyon-Marsëillë Comme dans la région parisienne. c) Toulouse, Alicante, CASABLANCA Jusqu'en Catalogne,, comme dans la, région parisienne. Au delà, ciel, nuageux avec éclaircies par nuages moyens et assez- bas, averses ou orages. Vent du secteur Ouest, 40 à 50 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. Manche. Pluie suivie de grains, courtes éclaircies. Vent Sud-Est fort.

Méditerranée. Pluie suivie de grains dans le Nord, averses et orages dans le Sud. Vent fort du secteur Sud dans l'Est, du secteur Ouest dans l'Ouest.

MORT DU GENERAL URIBURU

Le général Uriburu, ancien président de la République Argentine, est mort jeudi matin, dans la clinique de Passy où il avait été transporté il y a quelques jours pour subir une opération au pylore. Le défunt était âgé de 64 ans. Les obsèques auront lieu lundi, à Saint-Pierre de Chaillot. Dès qu'il a connu la nouvelle de la mort, l'ambassadeur d'Argentine est venu s'incliner devant la dépouille de l'ancien Président.

Gandhi rejeté du Salon Anglais

Au moment où le « Salon » de Londres va s'ouvrir, un incident vient de se produire, jetant la consternation parmi les partisans de Gandhi. Son portrait a été rejeté par l'Académie royale de peinture. Le fait semble d'autant plus piquant que le portrait par le même peintre de l'ancien viceroi .de l'Inde, lord Irwin, a été accepté et figurera en' bonne place. 'Or, on se rappelle les différends qui flrent de celui-ci et du mahatma deux antagonistes.

Interviewé sur la question, le président de l'Académie royale a déclaré que le jury, appelé à se prononcer sur l'œuyre, n'avait été influencé par aucune pensée politique. Il a simplement trouvé le portrait de Gandhi mauvais, alors qu'il jugeait celui du vice-roi, bon. Interrogé à son tour, l'auteur, le peintre Birley, a répondu qu'il avouait être d'un avis absolument opposé, mais qu'il ne s'inclinait pas moins devant la décision de l'aréopage. La déclaration du peintre n'avait pas plutôt paru qu'il se trouvait l'objet de sollicitations pressantes. Les montreurs d'œuvres, flairant l'aubaine, offraient leurs bons offices pour une exposition particulière. On dit que le peintre, très tenté, va accepter. Malheureusement, avec l'interview on a reproduit le portrait. Gandhi, vêtu de son linge traditionnel, y paraît plus laid que jamais. Et on vient à se demander si ce n'est pas cette raison qui aurait guidé l'Académie dans son refus. L. F.

Parmi les membres du comité présents à la réunion d'hier chez S. A. la princesse Murat, reconnu mar. quise de Bonneval, baronne de Beauverger, marquise du Bourg de Bozas, marquise de La Tour-Maubourg, comtesse des Isnards, Mme R. Le Bret, comte X. de La Rochefoucauld, marquise de Bondeville, marquis de Triquerville, Mme DrucKer, Mme de La Fargue, comte et comtesse de Fels, Mme W. Blumenthal, Mme Jean Charpentier}. Mme Laguionie, Mlle Bucquet, M. VerdierDufpuis etc.

Le groupe du huitième arrondissement de l'Association des Infirmières visiteuses de France a été fondé en février 1918, à une heure particulièrement tragique. Son objet est de contribuer, dans cet arrondissement, c à l'amélioration de la santé publique par tous les moyens de préservation et d'assistance, et particulièrement de lutter contre la tuberculose et la mortalité infantile par des visites à domicile d'infirmières diplômées. Les résultats, jusqu'ici, ont été excellents, dépassant toutes les prévisions et dus à l'excellente direction de son dispensaire, qui fonctionne à l'hôpital Beaujon sous la haute et bienveillante direction du professeur Debré et aussi à l'inlassable dévouement de ses infirmières. Pour continuer à assumer d'aussi lourdes charges, un appel est fait à tous ceux dont la pitié s'émeut de tant de souffrances et de misères. C'est pourquoi il est fort important qu'un grand nombre apporte son obole en passant une excellente soirée dont la recette soulagera tant de malheureux.

La revue annuelle du Studio 27, de Mme Antoinette Soulas et M. Henri Feuillié, sera rejouée salle Adyar (square Rapp), le mardi 3 mai, à huit heures trente, au bénéfice du Service social à l'hôpital et des Amis de la clinique de la tuberculose.

On peut se procurer encore quelques places chez Mme Soulas, 11, rue Edouard-Detaille.

Le vendredi 6 mai, à vingt et une heures, et le samedi 7 mai, en matinée, à quinze heures, à la salle d'Iéna (10, avenue d'Iéna), représentation donnée par les élèves de l'Ecole russe de Quincy, au profit de l'œuvre. Au programme ballet-pantomime, danses et chants russes.

Cartes d'entrée (50, 30, 20 et 15 fr.) chez la présidente de l'oeuvre, la princesse Théodore de Russie, 8, rue Chartran, à Neuilly chez Mme Cahen d'Anvers, 2, rue Bassano chez Mlle Golovine, 6, avenue Victor-Hugo, et chez Mme H. de Monbrison, 14, avenue d'Eylau. Cercles

La baronne Chopin d'Arnouville vient de donner, au Cercle Interallié, un thé très élégant auquel assistaient S. A. R. l'Infante Eulalie d'Espagne, comtesse de Villechaize, comtesse J. d'Andigné, comtesse de Montalivet, marquise d'Arcangues, comte et comtesse de Campo Alanze, Mlle de Madron, marquise de Vistabelja, M.-et Mme Carbaljo, duc de Pino Hermpso, M. de La Escajera, etc..̃ £,< 0 ..< u.v. Mariages

A Tunis a été célébré," avant-hier, le mariage de Mlle Claude Manceron, fille et belle-fille de M. François Manceron, résident général en Tunisie, et de madame, avec M. Jean Luret, fils de M. et Mme Eugène Luret. Le mariage civil a été célébré au contrôle civil de Tunis. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par S. Exc. Mgr Lemaître, archevêque de Carthage et primat d'Afrique.

S. A. le bey de Tunis était représenté à l'église cathédrale par son fils, le prince Tayeb bey.

L'après-midi, une réception réunissait dans les salons de la résidence une foule de notabilités françaises, tunisiennes et étrangères, venues témoigner leur sympathie au représentant de la France et à Mme Manceron. Le 13 avril a été bé-ni, au château de Pouzilhac (Gard), le mariage de Mlle Simone de Conchy, fille du comte et de la comtesse, née Duplessis de Pouzilhac, avec le vicomte Ph. de Monts de Savasse, capitaine d'infanterie coloniale, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre des T.O.E. et de divers ordres coloniaux, fils du vicomte Hugues de Monts de Savâsse,: chef d'escadron d'artillerie, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, mort pour la France, et de la vicomtesse, née de Jallerange, décédée. Le mariage a été béni par le R. P. Dom Romuald de Pampelonne, de l'ordre des Bénédictins, oncle du marié. Les témoins étaient, pour la mariée le général de Ripert d'Alauzier, commandant la brigade d'infanterie nord-africaine, et le colonel baron Hoquétis pour-le marié le comte de Monts de Savasse, le comte de Jallerange, le général Ehret; -commandant la 4e brigade coloniale, et le colonel Gorgoux, commandant le 4' régiment de tirailleurs sénégalais.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Ben Romdan avec le docteur S. Esch-Chadely.

BRIDGE

COUPE DE FRANCE 1932

Programme des épreuves ayant lieu à l'Automobile-Club de France

Le Grand Cercle rencontrera le Cercle Républicain mercredi prochain 4 mai, à 15 heures. Le Cercle de Lunéville rencontrera le Cercle de l'Industrie de Roubaix vendredi prochain 6 mai, à 14 h. 30.

RESULTATS DES DERNIERES ELIMINATOIRES (SUITE)

Troisième Région Paris A

Le Cercle des Chemins de Fer s'est rencontré le 28 avril avec l'Automobile-Club de France. Cette rencontre a eu lieu dans Jgs salons de l'AutomobileClub de France.

L]arbitre d'épreuve était le marquis de Rochequaîrie; :<;

Composition des équipes

Cercle des Chemins de Fer MM. Adrien Aaron, Pierre Albarran, Emmanuel Tulumaris, Sophocle Venizelos.

Arbitre de partie M. Pierre Delapalme. Automobile-Club de France MM. Georges Rousset, Paul Saint-Hilaire, Charles de Lacroix, Constantin Adjerol-Nanoveano.

Arbitre de partie le général Renevier. Le Cercle des Chemins de Fer a battu l'Automobile-Club de France par 6.899 points à 4.489 points. L'arbitre général du Tournoi,

Pierre BELLANGER.

EN L'HONNEUR DE GŒTHE

La cérémonie d'aujourd'hui à la Sorbonne Rappelons qu'aujourd'hui, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, à quatre heures de l'aprèsmidi, en présence du Président de la République et du ministre de l'instruction publique, aura lieu la cérémonie organisée par l'Université de Paris pour commémorer le centenaire de Goethe. Des discours seront prononcés par le recteur et par M. Paul Valéry, de l'Académie française des poèmes seront dits par M. Pierre Fresnay. Le programme comprendra une importante partie musicale, au cours de laquelle seront donnés des fragments des œuvres inspirées par Gœthe à Berlioz, Beethoven, Schubert et Schumann l'exécution en sera confiée à l'Orchestre symphonique de Paris, sous la direction de M. Pierre Monteux, et aux Chanteurs de Saint-Gervais dirigés par M. Paul Le Flem, avec le concours de solistes Mmes Germaine Hoerner et Jeanne Manceau, de l'Opéra MM. Edmond Rambaud, de l'Opéra, et Hector Dufranne, de l'Opéra-Comique.

M. Doumer présidera le banquet du syndicat de la presse départementale Une délégation de l'Association et Syndicat de la presse départementale de France a été reçue hier par le Président de la République. Elle venait demander au chef de l'Etat de vouloir bien accepter de présider le banquet annuel qui, traditionnellement, clôture les travaux de l'assemblée générale. M. Doumer a accepté cette invitation pour le dimanche 3 juillet.

Deuil.

Le comte Melchior du Chaffaut vient de mourir au château Verdeau, aux Olives (Bouches-du-Rhône). Les obsèques de Mlle Roland-Gosselin ont été célébrées avant-hier, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, ainsi que nous l'avons annoncé.

La levée du corps a été faite par le chanoine Paquier, curé de la paroisse.

La cérémonie était présidée par S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, qui a donné l'absoute. La messe a été dite par le R. P. de Villars. Le deuil était représenté par M. Roger Appert, capitaine au 11* cuirassiers, fils adoptif et neveu de la défunte M. Metman, M. Joseph de Bausel, M. Alexandre de Lafaulotte, Je comte Martin du Nord, le comte d'Evry, M. Albert Roland-Gosselin, M. François Roland-Gosselm, M. Georges Masquelier, ses cousins. Du côté des dames, par Mme Roger Appert, Mlles Anne-Marie, Jacqueline, Antoinette et Béatrice Appert, Mlles Marguerite et Geneviève Appert, Mme Metman, Mme A. de Lafaulotte, Mme R. Verdé-Delisle, Mlle de La Devensaye, la comtesse Martin du Nord, Mme Albert Roland-Gosselin et Mme Masquelier.

L'inhumation a eu lieu au Père-Lachaise.

Nous apprenons la mort du comte Joseph de Beaurepaire de Louvagny, décédé 4, cité Vaneau, dans sa quatre-vingt-dixième année, muni des sacrements de l'Eglise.

Suivant la volonté du défunt, ses obsèques auront lieu à Lalande (Yonne) et une messe sera célébrée à Paris ultérieurement.

On annonce la mort de Mme Jules Blache, née Julie-Charlotte Isambert, veuve de l'ancien magistrat, décédée subitement le 13 avril 1932, en son domicile, à Chartres, 40, rue Noë'Ballay. Le service religieux- a été célébré en la cathédrale de Chartres et l'inhumation a eu lieu au cimetière Saint-Cheron. De la part des familles Fabre, Lelouche, Arrou. Armand Decauville, Léon Isambert, Haber, Lefebvre, Delachaux, Auguste Voisin, Félix Voisin, Isambert, Boivin, Prévosteau, Lefebvre, Bosselet, Dramard.

Cet avis tient lieu de faire-part.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme A. FiévéHavenith, survenue à Anvers le 26 avril.

NOS HOTES

Parmi les personnalités récemment arrivées à Paris, nous notons

A YAstoria l,' ,,¡

The Earl of Dudley, le colonel et Mme Vanizelas, Mme Signe Andersen, M. Sherwood Hall, Mme L. Clermont, M. J. Calizi. •̃: -• Au Scribe

D. Albert Porter, M. George William Carter, sir Duncan Orr Lewis, M. Wilhelm Holms, M. François Darblay.

PETIT CARNET

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LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par les O.R. en retraite et officiers honoraires de Béthune, les A.C. des 170' et 174* R.I. et 48* R.I.T. A l'Orangerie des Tuileries Exposition de l'Art de Versailles.

Au Musée des Arts décoratifs Exposition rétrospective de la Faïence française.

A l'Aéro Club de France, 6, rue Galilée Exposi.tion des beaux-arts de la mer et de l'air.

Galerie de la Renaissance (11, rue Royale) Salon des Humoristes.

Au Grand Palais Salon des Artiste» français et de la Société nationale des beaux-arts.

10 h. 30, au Musée du Louvre, M. Héron de Villefosse continuera son cours sur l'évolution de Paris « Le Paris de la Révolution la Bastille et le Champ-de-Mars >. 14 h. 45, au Musée du Louvre, conférence de M. Funck-Brentano sur « Victor Hugo dessinateur, peintre et décorateur >.

16 h. 30, au théâtre de l'Avenue, M. Charles Maurras évoquera la suite de ses souvenirs littéraires. Il traitera aujourd'hui de Jean Moréas.

21 heures, à la Sorbonne, célébration du centenaire de Goethe, en présence du président de la République.

ACADEMIE DES INSCRIPTIONS Deux étapes de l'art byzantin. Les chapiteaux de Nazareth. Trois granda prix.

On sait que peu de découvertes, issues des dernières recherches archéologiques, ont eu autant d'importance et nous ont apporté autant de renseignemenis que celle des mosaïques de la Mosquée des Oméyades, mises au jour récemment par M. Eustache de Lorey, ancien directeur de l'Institut français de Damas.

Ces mosaïques présentent, comme on va le voir, un intérêt considérable pour l'histoire de l'art, en particulier de l'art byzantin.

Mais de ces œuvres admirables il faut rapprocher un pavement de mosaïque trouvé en 1930 à Argos, et dont M. W. VollgralF, professeur à l'Université d'Utrecht, entretenait hier l'Académie des inscriptions.

Ce pavement ornait la cour d'entrée d'une basilique. Il se compose de deux plates-bandes à tableaux rectangulaires, l'une figurant des Mois et des Jeux. l'autre des scènes de chasse, chasse au chien et chasse au vol.

La chasse au vol, qui est d'origine asiatique, n'a été introduite en Europe que sous le Bas Empire et, au quatrième siècle, il y faut voir un sujet que l'art byzantin naissant emprunte à l'art persan. Quant aux mosaïques de la Mosquée des Oméyades, que nous devons à M. Eustache de Lorey et qui datent, elles, du huitième siècle, elles nous font connaître un aspect tout à fait nouveau de l'art byzantin.

On y sent les influences hellénistiques, et chez elles la représentation de la nature est celle même qu'on retrouve dans les peintures de Pompéï. Le réalisme de leurs compositions, où l'on voit, à côté d'une végétation monumentale, des édifices de fantaisie, porte aussi les caractères d'un art inspiré de l'Orient.

Ainsi les deux découvertes de M. Vollgraff et de M. Eustache de Lorey marquent deux étapes extrêmement intéressantes d'un art qui a donné tant de merveilles.

M. Paul Deschamps, directeur du Musée de

sculpture comparée, étudiant les chapiteaux de Nazareth exécutes au temps de l'occupation de la Palestine par les Croisés, probablement en 1187, a montré qu'ils sont l'ceuvre d'un sculpteur français de la Bourgogne ou du Berry.

Ils ont, en effet, de curieuses ressemblances avec des sculptures exécutées au douzième siècle dans ces régions, surtout avec un magnifique chapiteau de l'église de Plaimpied, dans le département du Cher.

Ces chapiteaux de Nazareth, dont les moulages ont été rapportés, au Trocadéro par M. Paul Deschamps, sont les témoins les plus éloignés de l'expansion de la sculpture française à l'époque romane.

L'Académie a décerné le grand prix Maspero de 15.000 francs à M. Loret, professeur honoraire de l'Université de Lyon, pour ses travaux d'égyptologie.

Elle a attribué deux subventions de 5.000 francs chacune à M. Deschamps pour son ouvrage sur le Krach des chevaliers, et au R. P. Poidebard pour son ouvrage sur La Trace de Rome dans le désert de Syrie. •̃̃ •̃•-•- Ch. Daozat».

€h Danzato.

Valflenry.

LA SANTE DE M. TARDIEU

Le docteur Yacoël, qui soigne M. Tardieu, a constaté hier une légère amélioration de l'état de santé de son malade.

La laryngite aiguë dont souffre le président du conseil suit une évolution normale, exempte de complication. La fièvre est en régression; mais M. Tardieu, très las. a encore besoin de plusieurs jours de repos complet.

Il est demeure alité une grande partie de la journée d'hier et n'a pu recevoir aucune visite. Le président du conseil sera dans l'impossibilité d'assister ce soir au gala organisé au Cercle militaire par « les anciens compagnons d'armes du capitaine Tardieu au profit de leur caisse de secours.

MOSCOU ATTAQUE.

Le mercredi 27 avril, la salle de théâtre du Résidence Palace, à Bruxelles, a connu la grande affluence un public d'élite s'y était donné rendezvous pour acclamer les orateurs du Cycle de conférences c Moscou attaque >.

Cette fois, c'est un Roumain, le baron OctaveGeorges Lecca, qui renforçait l'équipe belge, et qui a décrit les terreurs moscoutaires dont il avait été témoin sur le « Dniester sanglant ». Ancien préfet des provinces moldaves, historien, docteur es lettres et en droit, le baron Lecca fut commandant d'escadron de cavalerie pendant la guerre. ̃̃̃-̃

« Depuis longtemps, dit-il, des évasions s'effectuent par le Dniester, surtout lorsque celui-ci est gelé. Plus de 2.500 personnes ont pu ainsi trouver refuge en Roumanie. En 1931, 1.019 cadavres, boucherie de femmes, d'enfants et de bébés, ont été comptés par les postes roumains. Tous ces malheureux ne sont pas des « ci-devant », mais des paysans, des gens du peuple, dont l'U. R. S. S. prétend faire le bonheur 1 >

L'orateur, en s'appuyant sur des documents authentiques, fait une enumération saisissante de tous les massacres qui ont été officiellement contrôlés par les postes-frontières roumains. La raison principale de cet exode, c'est la faillite du plan quinquennal.

Ce n'est pas la S. D. N., elle l'a montré, qui mettra fin a ces atrocités C'est dans les pays excédés par ces crimes qu'il faut chercher la réaction salutaire.

Le régime soviétique a donné au peuple. russe l'égalité dans la misère, la souffrance, la famine et la saleté.

L'orateur met en valeur l'action énergique et efficace du gouvernement roumain, qui expulse et condamne les agitateurs communistes de plus, l'armée roumaine assure la garde de l'est de l'Europe contre le péril rouge. (Vifs applaudissements.)

« Nous nous méfions et nous nous gardons Puisse notre action sauver les pays qui ne veulent pas se garder »

Il faut commencer par avoir toujours présent à l'esprit que les étapes du bolchevisme sont « La destruction Les ténèbres Le néant » Un tonnerre d'applaudissements salue la péroraison, puis des projections lumineuses de photographies prises le long du Dniester montrent aux spectateurs horrifiés la misère des réfugiés russes prise sur le vif. Visions terrifiantes. Les poings se serrent et l'on mrudit les bourreaux capables de massacrer sans pitié des femmes, des enfants et même des nourrissons 1

Le commandant Eugène de Launoy se dresse ensuite avec véhémence contre les partisans, les défenseurs et les admirateurs du joug soviétique, qui voudraient voir installer en Belgique une ambassade officielle de ce régime de voleurs et d'assassins. c Cela, chez nous, jamais 1 », clame-t-il, tandis que la salle part en frénétiques applaudissements. « En France, ajoute-t-il, les élections de l'Union nationale se font sur la rupture des relations diplomatiques et commerciales avec les Soviets. Alors que ceux qui en ont tristement goûté veulent la rupture, il ne saurait être question chez nous d'envoyer, par ce temps de restrictions, ambassade et ambassadeur en pays rouge, et d'augmenter de plusieurs millions les charges du Trésor. »

La foule, par ses acclamations réitérées, montre que la thèse du conférencier est vraiment celle du peuple belge.

Après le commandant de Launoy, M. Albéric de Frainont, avocat à la Cour d'appel de Bruxelles, président des volontaires de guerre de cette ville, élu à ce poste par ceux qu'il a entraînés de 1914 à 1918 sur le chemin de; la victoire, prononce une vibrante allocution.

Après la conférence, deux télégrammes ont été expédiés le premier, envoyé à M. le secrétaire général de la Société des nations, à Genève, est ainsi conçu

« Le cercle Action et Civilisation « Moscou attaque », la Ligue anticommuniste belge, la Section bruxelloise des volontaires de guerre de la campagne 1914-1918, après avoir entendu l'exposé objectif et connu des documents irréfutables produits au cours de la conférence du 27 avril 1932, à Bruxelles sur les tragiques événements du Dniester

» Remplis d'indignation par les massacres en masse organisés par les Soviets pour empêcher des témoins de faire connaître la vérité s> Font appel à la S. D. N., aux gouvernements des pays civilisés, pour qu'ils rompent toute relation diplomatique, économique et commerciale avec un régime essentiellement opposé à la dignité humaine. »

Le second, destiné à S. Exc. le professeur Jorga, président du Conseil des ministres à Bucarest, est libellé en ces termes

« A la suite de la conférence de M. Octave Lecca sur la Tragédie du Dniester, au nom de l'assistance vivement émue par les actes de sauvagerie des Soviets, nous nous permettons de vous adresser nos sentiments d'admiration pour votre énergique et bienfaisante attitude en faveur de la civilisation et de la misère fuyant le bagne moscoutaire, et adressons un salut fraternel à la vaillante armée roumaine qui défend l'Europe civilisée contre la barbarie. »

Les deux télégrammes sont signés major Guy Reynliens, de l'Union- des fraternelles régiinentaires de l'armée de campagne Albéric de Fraipont, de la Fédération des volontaires de guerre 19141918 Cuissart de Grelle, de la Ligue belge anticommuniste commandant Eugène de Launoy, du Cycle de conférences « Moscou attaque ».

L'arrivée de la mission

d'Estailleur-Chanteraine à Dakar

La mission d'Estailleur-Chanteraine qui, traversant l'Afrique d'est en ouest, assure la première liaison par avion entre Djibouti et Dakar, est arrivée le 25 avril à Fort-Lamy, et le 26 à Dakar. La liaison Djibouti-Dakar a été effectuée en trois jours quatorze heures.

Le ministre des colonies, M. de Chappedelainc, a chargé le gomerneur généra1 de l'Afrique occidentale de transmettre ses félicitations à la mission qui a manifeste à îouveau la valeur remarquable du personnei et du matériel.


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A LA SOCIETE DES NATIONS

Les ajournements

des entretiens de Genève

GENÈVE, 29 avril. Il convient de bien souligner que la délégation française ne saurait en aucune façon être tenue pour responsable de l'ajournement au début de mai des conversations entre les chefs des délégations des cinq grandes puissances. Dès l'ouverture de la conférence, le président du conseil français s'est trouvé à Genève, où il a fait, à de nombreuses reprises, des séjours prolongés il n'a pas dépendu de lui que le chancelier Bruning, puis M. Macdonald, fussent libres de se rendre à Genève pendant les deux premiers mois de la conférence. Lors de son dernier séjour à Genève, M. Tardieu eut des conversations successives avec les chefs des délégations des autres grandes puissances.

Dans ces conditions, l'indisposition malencontreuse de M. Tardieu ne peut guère avoir influencé l'évolution des négociations en cours. Dès le lendemain des élections, le chef du gouvernement français reprendra le contact avec ses collègues étrangers.

Les travaux de la commission navale du désarmement

Genève, 29 avril. Dans sa séance de ce matin, la commission navale a continué la discussion au sujet du caractère offensif des différents types de bâtiments, notamment des navires de ligne et des sous-marins.

Le délégué de l'Allemagne, M. de Rheinbaben, a relevé les observations présentées au cours de la discussion générale par différents délégués, notamment ceux de la France, des Etats-Unis, de l'Italie. etc.

Il s'est attaché à répondre à ce qui avait été dit au sujet du nouveau cuirassé allemand, le Deutschland.

L'orateur a expliqué que l'Allemagne, par le traité de Versailles, ne pouvant construire de navires de plus de 10.000 tonnes, avait dû donner à ce cuirassé un armement supérieur à son tonnage, une grande vitesse et un. champ d'action étendu, sinon ce navire, qu'elle considère comme un moyen de défense, n'aurait eu aucune valeur. M. de Rheinbaben a reconnu que la construction de ce cuirassé avait coûté beaucoup plus cher que celle d'un croiseur ordinaire de 10.000 tonnes, mais il s'agit d'un cuirassé, non d'un croiseur. Par contre, il a coûté moitié moins que les cuirassés de 27.000 possédés par d'autres puissances. Malgre le coût élevé de ce bâtiment, l'Allemagne serait prête à le sacrifier sur l'autel du désarmement si les autres puissances maritimes étaient prêtes à en faire autant avec leurs capital-ships.

Le vice-amiral japonais Haito a soutenu que les vaisseaux de ligne ne sont pas dans la catégorie visée par la résolution de la commission générale, ainsi que l'ont d'ailleurs expliqué les délégations anglaise, américaine et française.

Par contre, la délégation japonaise est favorable à une limitatior, du tonnage et du calibre des ca-

nons, dans le but de soulager le budget naval des « différents Etats, sans toutefois que les navires de ligne perdent leur caractère distinctif.

L'amiral Hepburn (Etats-Unis) montre le caractère purement défensif de la flotte américaine, tenue d'assurer la protection du canal de Panama, qui doit rester ouvert en temps de guerre comme en temps de paix. Cette flotte doit également protéger les possessions américaines; Les navires de ligne ne sont pas dangereux pour les navires marchands, en raison de leur vitesse restreinte.

Le capitaine Maroni, délégué de l'Italie, est d'un avis contraire. Les navires de ligne, a-t-il dit, doivent être considérés comme la concentration d'une immense puissance offensive dans une coque offrant une immense puissance défensive. Les pays qui possèdent les navires de ligne sont les maîtres incontestés de la mer. Seuls, les sousmarins et les avions de bombardement osent s'attaquer à ces navires de guerre.

L'amiral Pound (Grande-Bretagne) s'associe à tout ce qu'a dit l'amiral Hepburn sur le rôle absolument défensif des navires" de ligne. Il estime que la commission ne peut que « plaider non coupable pour cette catégorie de navires ».

La discussion se poursuivra demain.

Les évènements d'Extrême-Orient Genève, 29 avril. L'attentat de Changhai a causé à Genève, dans les milieux internationaux, une vive émotion. On s'est demandé dans les premières heures si cet événement ne viendrait pas compromettre l'heureuse conclusion, escomptée depuis quelques heures, de l'armistice, et jeter la Société des Nations dans de nouvelles difficultés. Aux dernières nouvelles il semble que l'assemblée extraordinaire qui avait été convoquée pour demain matin dans le but d'entériner le rapport de M. Paul Hymans, son président, sur l'affaire de

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Le dernier discours de M. Tardieu Les socialistes ont senti le fouet. « M. Tardieu, écrit le POPULAIRE, se livre à une dernière attaque de rage et de désespoir contre le socialisme. » Quand un parti est condamné à la défaite, il lui est difficile de dissimuler son désarroi.

Quand un chef du gouvernement est conscient de sa chute imminente, il a de la peine à dissimuler son dépit.

A moins qu'il ne soit beau joueur. Mais tel n'est pas le cas de M. Tardieu.

11 a fait hier son dernier discours électoral. Il ne l'a même pas lu lui-même. Il l'a fait lire par son soussecrétaire d'Etat Cathala.

C'est dire qu'il ne s'agit pas d'un discours improvisé, mais d'un « papier » préparé, revisé et retouché, dont tous les termes ont été bien pesés par l'auteur. Et néanmoins quelle violence de langage, quelle rage impuissante se dégagent de ces paroles haineuses 1 Hors de lui, M. Tardieu tape comme un aveugle.

La réplique de la feuille socialiste montre aussi que M. Tardieu tape juste et bien.

Autres sentiments chez M. Georges Ponsot, radi- cal anticollectiviste (LA GAUCHE), que le discours de Belfort « comble de joie intellectuelle » Le premier ministre dit « Mépris transcendental ou paradoxe en actes ».

D'une part, les fameuses vacances de la légalité qu'Abélard-Blum tente d'expliquer, se repentant, du reste, d'avoir, en un délire de grand-prêtre, prononcé cette fâcheuse parole.

D'autre part, mes amis radicaux des campagnes, l'expropriation de votre maison, de votre domaine que vous cultivez avec vos enfants l'expropriation du petit magasin, de l'atelier de l'artisan.

Car, Compère-le-Morel peut nous raconter ses galéjades il s'en a, répétant qu'il ne touchera pas, le bon apôtre, à la petite ou moyenne propriété.

Des fariboles, des contes de la Mère l'Oie, ou plutôt des comptes des banquiers de la Sociale 1

Allons donc

De deux choses l'une

Ou les socialistes sont sincères alors qu'ils soient des expropriateurs de toutes les petites fortunes. Ou ils travaillent dans la « fumisterie » dans ce cas, qu'ils se taisent et touchent leurs prébendes, commissions de chantage, et se tiennent cois.

Pour ma part, je n'aime pas les màîtres-chanteurs, non plus que je n'accorde considération aux grands industriels et commerçants qui versent à la caisse du Populaire, sous prétexte de contre-assurance nécessaire. Si jamais le Grand Soir profilait son ombre striée de teintes sanglantes sur le décor du socialisme à la Blum, les Astier et autres pauvres d'esprit connaîtraient un certain quart d'heure que Rabelais fixa à jamais dans ses plantureux et immortels écrits.

Les socialistes sont doués, ainsi que le remarque André Tardieu, d'une manie ils se trompent toujours. Le travaillisme anglais claqua dans leurs pattes. La social-démocratie est percée d'un coup d'épingle, comme un ballon d'enfant.

Tel est l'aboutissant de leurs prédictions.

Changhaï, tiendra néanmoins séance. Ce soir même, à 17 heures, le comité des dix-neuf, émanation de 1 assemblée, se réunira pour prendre connaissance du rapport et en autoriser la publication. Cette convocation des dix-neuf avait été décidée avant que fût connue l'affaire de Changhaï. M. Paul-Boncour s'est rendu ce matin auprès de M. Sato, ambassadeur du Japon, à qui il a présenté les condoléances de la délégation française pour l'attentat de Changhaï.

M. Sato a formulé l'avis que ce triste événement ne retardera pas la conclusion attendue de l'armistice et qu'il n'empêchera pas, d'autre part, l'assemblée extraordinaire de tenir demain sa séance prévue.

L'attitude du Japon c

Londres, 29 avril. On mande de Tokio à l'agence l~éuter

Le gouvernement japonais a prescrit à ses repré- sentants à Genève d'assister à la réunion de l'assem- blée de la Société des nations, demain, et de s'abs- tenir de voter.

UN CITOYEN AMERICAIN

EST ARRETE A CHANGHAÏ Londres, 29 avril. On mande de Changhaï à 1 agence Reuter

Les autorités militaires japonaises ont arrêté un citoyen américain, M. Hibbard, à Hong-Kiou, peu après l'attentat de ce matin. A la suite de représentations du consul américain, M. Hibbard a cependant été relaxé.

LA QUESTION DU SERMENT

D'ALLEGEANCE A LA COURONNE DEVANT LE DAIL

DUBLIN, 28 avril. Le Dail poursuit la discus- 1 sion du projet de loi abolissant le serment d'allégeance.

Après avoir annoncé que le parti travailliste voterait pour la mesure, M. Norton a justifié l'attitude de son groupe en faisant valoir que si l'abolition du serment d'allégeance n'améliorerait pas la situation des chômeurs, elle serait du moins un facteur important de paix intérieure, et que son maintien constituerait une source de désordres.

On a entendu ensuite M. Blythe, ancien ministre des finances. Il s'est efforcé de démontrer que tout espoir de réunion de l'Irlande du Nord avec l'Etat d'Irlande ne pourrait se réaliser tant que ce dernier pays continuerait à faire partie de la communauté des nations de l'Empire britannique. Une intervention d'un membre du Sienna Fail, M. Dan Breen, a provoqué quelques instants de désordre.

Faisant allusion aux troubles irlandais de 1916, le député s'est écrié

« J'ai tenté à l'époque d'assassiner lord French, afin de provoquer la rupture avec la Grande-Bretagne. J'agirai de même aujourd'hui si l'occasion se représentait. »

M. O.' Connor. du parti Cosgrave, interrompant pour affirmer que les députés représentant l'Irlande à la Chambre des communes anglaise avaient applaudi la nouvelle de l'exécution des Irlandais impliqués dans ces désordres, de vives protestations se firent entendre. M. John Dillon, le célèbre nationaliste, qualifiant cette assertion de vil mensonge, M. Cosgrave est alors intervenu et a insisié pour que MM. O'Connor et Dillon rétractent leurs affirmations. Le calme s'étant rétabli, le président du Dail a ajourné le débat au lendemain. En fin de séance, le Dail a voté, en seconde lec- J ture, par 77 voix contre 70, le projet de loi visant à abolir le serment d'allégeance.

RETOUR DE LA MISSION

DU PRINCE SIXTE DE BOURBON

ALGER, 29 avril. A Alger sont arrivés les membres de la deuxième mission Sixte de Bourbon le prince Sixte de Bourbon, le comte Hector de Béarn, le comte Jean de Neufbourg, Je capitaine Bruneux, MM. Jean Gorer.ux, Lanfear, Robert Dumoutet, qui avaient quitté Ouargla deux jours auparavant pour gagner Alger via Touggourt. La seconde mission de Bourbon vient d'accomplir une longue randonnée dont les principales étapes furent, depuis son départ de Tunisie, le 2 janvier Gabès, Fort-Saint, Fort-Flatters, Amguid où elle a rencontré M. Carde lors du voyage du gouverneur général de l'Algérie dans les territoires du Sud Djanet, Ih-Affelalah (Afrique Equatoriale), Djado Bilma, Faya, Abecher, Fort-Archambault, Fort-Lamy (capitale du Tcha d) puis, au retour, Agadès, In-Sala, Ouargla, soit un voyage de près de quatre mois sur les pistes du Srhara et dans la brousse nigérienne. Il s'agissait pour la mission de reconnaître le parcours le plus direct entre la Tunisie et le Tchad. A Abacher, la mission du prince de Bourbon s'est rencontrée avec l'équipage Costes-Schneider et Véron. Les aviateurs et les explorateurs ont alors travaillé en liaison.

Et M. Ponsot rappelle les radicaux au respect du. radicalisme

Doctrine de Ranc, de Maret, de Brisson, de Waldeck, doctrine républicaine.

Pour Waldeck, nous avons sous les yeux certains de ses discours, sévères, cruels même pour les radicaux ils ne répondent en rien au parrainage qu'invoque l'écrivain de la Gauche.

Socialistes et radicaux

Les journaux valoisiens faisaient hier le silence sur le discours de M. Tardieu. Par contre, dans la REPUBLIQUE, le journal socialisant, sur trois colonnes, M. Emile Roche se montrait inquiet et repoussait la nationalisation des assurances. S'il s'agit d'une manifestation d'idée, voici à quoi cet idéal se réduit

Je voudrais dire quelle émotion s'est, à la lecture ou à l'audition du discours de Léon Blum, emparée de cette grande masse de courtiers et d'agents d'assurances dont on me dit qu'ils sont en France plus de 100.000, d'ailleurs groupés en syndicats et s'organisant déjà pour défendre leur patrimoine menacé par le projet socialiste.

J'ai sous les yeux le texte d'un questionnaire adressé par l'un de ces syndicats d'ouvriers de l'assurance aux candidats de sa région. Il témoigne d'une volonté de résister à un nouvel empiètement de l'Etat qui, par surcroît, ne peut pas éviter de léser tout titulaire d'un petit portefeuille d'assurance.

M. Emile Roche néglige de donner la solution le souci électoral suffit.

La République relève, ailleurs, une autre « gaffe a de M. Blum qui a déclaré que l'étranger attendait de la France des élections à gauche.

Et la concentration ? J

Un trait du discours de M. Tardieu a toute l'attention du JOURNAL DES DEBATS

Quelle majorité permettra dans la Chambre nouvelle au gouvernement de faire son métier avec autorité et avec suite ? M. André Tardieu fait appel à la majorité, à toute la majorité qui l'a soutenu dans la précédente Assemblée. Il n'admet pas les injustes exclusives prononcées par certains contre les nationaux qui lui ont donné fidèlement leur appui. Ces nationaux, dont les avertissements n'ont pas tous été entendus, ont été dans la Chambre de 1928 la fraction essentielle de la majorité. Les entrepreneurs de concentration jettent sur eux une suspicion que M. Tardieu a eu la loyauté de ne pas faire sienne.

Le président du Conseil d'ailleurs n'exclut personne. La majorité nationale est ouverte à tous ceux qui comprennent l'importance des problèmes posés et qui veulent fermement les seules solutions conformes à l'intérêt public. Les radicaux qui penseraient que leur devoir [ est d'y entrer y seront accueillis. C'est ce qu'ils avaient compris au temps du ministère Poincaré. C'est ce qu'ils

¡ LA POLITIQUE ALLEMANDE Les négociations

entre le Centre et Hitler Berlin, 29 avril. Le chancelier Bruning arrivera dès demain matin à Berlin, venant de Genève. Aussitôt après son arrivée, il se rendra chez le Président du Reich, auquel il fera un rapport sur l'état des négociations de Genève. Il discutera avec le chef de l'Etat les prochaines mesures que le cabinet du Reich doit prendre au sujet de divers problèmes. >, 1

Le chancelier se rendra la séance que le centre catholique tiendra demain matin à 10 heures. On sait que le comité directeur du centre catholique se réunit pour délibérer sur l'avenir de la politique intérieure tant, dans 'le Reich qu'en Prusse.

Dans les milieux centristes on attache la plus grande importance aux déclarations que fera le chancelier Bruning et à l'attitude qu'il adoptera vis-à-vis des négociations actuellement engagées entre les centristes et les nationaux-socialistes en vue de la constitution du nouveau gouvernement. D'autre part, dans les ministères, on a, .pendant l'absence du docteur Bruning, mis la dernière main à toute une série de projets qui seront soumis au chancelier.

Il est probable que M. Bruning ayant consacré une grande partie de la journée de dimanche prochain à l'étude de ces projets, un conseil de cabinet aura lieu dès lundi.

Il s'agira, au cours de ce conseil, d'examiner trois problèmes 1" II faudra, d'abord, prendre par voie de décrets-lois une série de mesures à l'égard des organisations politiques à allure militaire 2" un autre décret-loi sera pris dans le but de favoriser les lotissements et leur financement 3° on examinera le projet de budget pour l'exercice 1932, projet qui doit être soumis au Reichstag dès sa rentrée, le 9 mai prochain.

L'attitude du « Casque d'Acier »

DRESDE. 29 avril. Une réunion du Casque d'Acier vient d'avoir lieu à Dresde, au cours de laquelle M. Seldte, un des chefs de l'association, a prononcé un discours dans lequel il a dit que le Casque d'Acier, à l'avenir, se tiendrait à l'écart de toute politique de parti et qu'il se consacrerait exclusivement an but qu'il s'est fixé le maintien de l'esprit militaire en Allemagne. s

Attitude inqualifiable de M. de Kerillis

Notre ami Jacques Ditte mène, on le sait, dans la deuxième circonscription du septième arrondissement, une campagne ardente, courageuse et qui, inspirée des plus hauts soucis nationaux, rencontre un succès croissant. La journée de demain témoignera de l'écho puissant que cette campagne éveille dans les sentiments d'un quartier demeuré si attaché aux traditions d'indépendance patriotique de Paris.

Or, hier soir, Jacques Ditte donnait, avenue de la Motte-Piquet, une réunion contradictoire fort importante, et il avait convié M. de Kerillis à venir s'expliquer. M. :le Kerillis ne parut point. Il était cependant assuré d'une réception courtoise et dr>. la liberté de parole Lui, qui ne jugea point utile de se présenter, à Bordeaux, contre le maire soe:aliste Marquet et pourtant. il ne tient pas non plus à affronter la contradiction en face, à Paris. Mais Jacques Ditte ne sépare pas sa conviction de ses actes. « La montagne ne vient pas à moi, s'écriat-il, je vais à la montagne Et, aux acclamations de l'auditoire, enthousiasmé, il se rendit avenue Duquesne, M. de Kerillis tenait une réunion, une réunion prétexte, probablement. C'est tellement commode de dire » Je ne pouvais pas me rendre à votre invitation, j'étais pris »

Arrivé avenue Duquesne, p^rmi la garde du corps de M. de Kerillis.Ditte demanda la parole avec la fermeté polie qu'on lui connaît. Non seulement la parole fut refusée à notre ami, mais M. de Kerillis, qui perd (c'est la fable de la circonscription) tout contrôle de lui-même, se précipita sur notre ami et, dans sa volonté visible de l'empêcher d'atteindre la tribune, s'agrippa à ses vêtements, arrachant avec la dernière violence son veston Des bagarres violentes éclatèrent alors dans la salle, mais Ditte, autour duquel s'était spontanément formée une escorte indignée et innombrable, connut, jusqu'à l'avenue de Breteuil où sa voiture eut mille peines à démarrer, un véritable triomphe populaire. ESPRIT MATHÉMATIQUE Science, humour, vérité ne se réunissent-ils pas dans cette formule lapidaire de l'illustre savant Henri Poincaré

20 MARIANI ''= 100 T.

ont cessé de comprendre 'après le congres d'Angers quand, sans l'ombre d'un prétexte, ils ont abandonné M. Poincaré. Que feront-ils demain? Ils,n'ont pas eu la netteté de s'expliquer devant les électeurs. Ils sont I restes dans l'équivoque;- Ils y resteront. Ce qui sera inadmissible en tout cas dans l'avenir, c'est cette pitoyable concentration qui ferait des membres de l'ancienne majorité les serviteurs et les otages d'un ministère Caillaux, d'un ministère Chautemps, d'un ministère Steeg. M. Herriot a montré hier encore, contre toute raison politique, que c'était la seule formation qui repundît aux prétentions des radicaux. La farce de la concentration est donc pour le moment finie. Mais M. Lautier dira qu'on ne fait pas l'omelette avant que les invités soient connus.

M. Maurras (ACTION FRANÇAISE) écrit de son côté

Le discours assez bref lu par M. Cathala est bien composé, il n'est point dépourvu d'impertinences heureuses, les socialistes continuent d'y être menés tambour battant. On peut espérer que ce mouvement de rondeur et de franchise sera récompensé justice claire et nette est dûment faite des prétentions du socialisme et du Cartel à je ne sais quelle innocence ou quelle vertu financière. Le coup n'était pas très difficile à porter, l'Observateur de Candide en avait donné pour rien la recette (le franc à moins d'un sou) à quiconque voudrait s'en servir. Encore fallait-il le vouloir Encore fallait-il consentir à jeter la vérité qui passait dans le puissant porte-voix gouvernemental. Ce résultat a fini par être touché.

Les forces venant avec l'exercice, M. Tardieu est allé en ce sens jusqu'à formuler deux pensées qui peuvent être comprises comme une sorte de protection gouvernementale étendue sur les sacrifiés du groupe Marin. Oh les hosties ne sont pas nommées. On ne leur délivre pas de cordial nominatif, mais enfin l'oracle •prononce.

Aux électeurs de faire le reste.

Le réfractaire abbé Buchou

Allons l'histoire du vicaire de Benet, que nous jugions suggestive, n'est pas terminée.

Aux informations du TEMPS (qui ne tient pas compte de la mise au point de la Croix. pas plus que l'abbé-candidat, d'ailleurs)

L'abbé Buchou, ancien professeur, a posé sa candidature sociale et pacifiste dans la 2e circonscription de Fontenay-le-Comte, contre le député sortant, M. de Tinguy du Pouët. L'évêque, Mgr Garnier, lui a demandé de retirer sa candidature il n'en a rien fait le nonce est intervenu sens plus de succès.

.Aujourd'hui, dans son journal, qu'il a fait distribuer fi ses électeurs, l'abbé Buchou annonce qu'il reste candidat, qu'il va en appeler à Rome de la défense qui lui a été faite et qu'il va protester auprès du Vatican contre l'intervention du nonce.

En réponse, l'évêque a aussitôt frappé l'abbé Buchou d'interdit il ne pourra ni célébrer la messe ni admi- nistrer les sacrements. l

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L'EGLISE ET LES ELECTIONS Paroles opportunes .:•

Sous le titre « Paroles opportunes », la Semaine religieuse de l'archidiocèse de Bourges reproduit les importants passages de l'encyclique Quadragesimo Anno de S. S. Pie XI, montrant que « catholique et socialiste sont des termes contradictoires ».

On y lit notamment

« Une question se pose ou plutôt est soulevée à tort de divers côtés Ne pourrait-on peut-être pas apporter aussi aux principes de la vérité chrétienne quelque adoucissement, quelque tempérament, afin d'aller au-devant du socialisme et de pouvoir se rencontrer avec lui sur une voie moyenne ? Il y en a qui nourrissent le fol espoir de pouvoir ainsi attirer à nous les socialistes. Vaine attente, cependant. Ceux qui veulent faire parmi les socialistes œuvre d'apôtres doivent professer les vérités du christianisme dans leur plénitude et leur intégrité, ouvertement et sincèrement, sans aucune complaisance pour l'erreur. Qu'ils s'attachent avant tout, si vraiment ils veulent annoncer l'Evangile, à faire voir aux socialistes que leurs réclamations, dans ce qu'elles ont de juste, trouvent un appui bien plus fort dans les principes de la foi chrétienne et une force de réalisation bien plus efficace dans la charité chrétienne.

» Mais que dire si, pour ce qui est de la lutte des classes et de la propriété privée, le socialisme s'est véritablement atténué et corrigé au point que, sur ces deux questions, on n'ait plus rien à lui reprocher S'est-il par là débarrassé instantanément ds sa nature antichrétienne ? Telle est la question, devant laquelle beaucoup d'esprits restent hésitants. Nombreux sont les catholiques qui, voyant bien que les principes chrétiens ne peuvent être ni laissés de côté ni supprimés, semblent tourner les regards vers le Srint-Siège et nous demander avec instance de décider si ce socialisme est suffisamment revenu de ses fausses doctrines pour pouvoir, sans sacrifier aucun principe chrétien, être admis et en quelque sorte baptisé. Voulant, dans notre sollicitude paternelle, répondre à leur attente, nous décidons ce qui suit qu'on le considère soit comme doctrine, soit comme fait historique, soit tomme « action », le socialisme, s'il demeure vraiment socialisme, même après avoir concédé à la vérité et à la justice ce que nous venons de dire, ne peut pas se concilier avec les principes de l'Eglise catholique, car sa conception de la société est on ne peut plus contraire à la vérité chrétienne. »

La conclusion est nette « Le socialisme repose sur une théorie de la société qui lui est propre et qui est inconciliable avec le christianisme authentique »

Ces paroles pontificales, qu'il était, en effet, opportun de rappeler, étant donné les coupables équivoques créées par certains catholiques de gauche, dicteront à tous les catholiques leur devoir à l'égard du socialisme, etde.tous ceux qui seraient ses fourriers déguisés. ,̃̃'

.̃>" Paul Lesourd;

LA SAISON

Le printemps à Evian. Demain i" mai, à Evian, ouverture de l'Etablissement Thermal et, avec cette ouverture, éveil de la si jolie station au bord de son lac bleu, dans le cadre incomparable que lui font ses légendaires vergers fleuris. Tous ceux qui, préférant la douceur et le calme de ces premières semaines au grand mouvement de la pleine saison, ont une fois subi le charme d'Evian à cette époque de l'année n'échappent plus à son emprise. C'est à leur fidélité, à leur nombre chaque année accru, qu'Evian doit le succès de sa Saison de Printemps. En même temps que celle de l'Etablissement Thermal, ouverture de la Buvette Cachat. Le 14 mai ouverture de l'Hôtel Splendide conditions spéciales en mai et juin. Renseignements à Evian, et à Paris, Bureau Evian, I 4, place de l'Opéra. Téléphone Gutenberg 16-14.

Que conclure ? Si la propagande pacifiste et socialisante de certains catholiques jette le désordre dans les esprits, elle ne sert pas plus l'ordre intérieur de l'Eglise.

En Alsace

Dans LA VIE NOUVELLE, l'organe protestant, M. Armand Lods fait un diptyque

Un correspondant alsacien a fait connaître aux lecteurs de la Vie Nouvelle l'attitude peu correcte d'un pasteur concordataire desservant à Strasbourg la paroisse de Saint-Pierre-le-Jeune. Cet ecclésiastique n'éprouve aucun scrupule à recevoir son traitement sur le budget de l'Etat, mais, en même temps, dans une feuille religieuse il ne craint pas d'accuser la France d'avoir déclaré la guerre de l'or au monde entier pour faire mourir de faim et de misère les Allemands, sans ménager les Anglais. Cet article se termine par le vœu de voir la catastrophe financière de l'Angleterre mettre fin à l'Entente cordiale et éclairer le monde.

Le pasteur Eberhard Stricker ne s'est pas borné à des attaques contre la France, il s'est insurgé contre les autorités ecclésiastiques en refusant de prononcer en chaire un sermon sur la paix, sous le prétexte qu'il est aujourd'hui impossible en Alsace de dire la vérité. En présence de pareils procédés, le Directoire de 1 Eglise de la Confession d'Augsbourg ouvrit une enquête et par un arrêté du 29 décembre 1931 prononça la suspension de ce pasteur pendant deux mois, tout en laissant le coupable jouir de l'intégralité de son traitement. On doit reconnaître que dans ces circonstances le Directoire a fait preuve d'une grande indulgence, et pourtant une violente campagne a été menée par les autonomistes et par la presse dévouée à l'abbé Haegy. Les défenseurs du pasteur de Saint-Pierre-leJeune ont opposé la douceur allemande à la férocité française. Raisonner ainsi, c'est oublier volontairement le passé. Aux deux mois de suspension du pasteur stricker .comparons la mesure sévère, la peine de l'expul- sion, dont fut victime en 1873 le pasteur Sabatier. ¡

Triste souvenir

Voici les faits

Dans une conférence faite d'abord à Strasbourg, puis à Sainte-Marie-aux-Mines et à Bischwiller, en 1873, M. Auguste Sabatier, professeur à la Faculté de théologie de Strasbourg, étudiait l'influence des femmes sur la littérature française. Faisant une comparaisan entre la femme française et la femme allemande, il démontrait que l'individualité des Allemandes « a quelque chose de la cire, qui est bien capable de recevoir, mais non de donner une empreinte ».

Un journaliste, dans le compte rendu de cette conférence, prétendit que l'orateur « avait comparé 1a femme allemande à une pâte molle » et fait ainsi injure à la grande nation germaine.

A la suite de cet article et d'une plainte adressée au gouvernement par un habitant de Saiute-Marie-auxMines, le professeur Sabatier fut invité par la police à quitter Strasbourg dans les vingt-quatre heures. L'éminent professeur était ainsi expulsé le 26 février 1873 de cette Alsace qu'il aimait tant. I

Le roi du rasoir "'̃'̃̃̃ t;l s'est donné la mort

Le drame financier mondial continue à dérouler ses conséquences.

Le mois passé, Kreuger s'est tué; quelques jours plus tard, Georges Eastman^ fondateur d'une célèbre maison de photographie, s'est tué; enfin, jeudi dernier, Paul Kuehnrich, victime de la crise financière, à 61 ans, s'est fait sauter la cervelle dans sa salle de musique, à Holly-Court, près de Sheffield.

En apportant le courrier, le valet de chambre de M. Kuehnrich entendit soudain des détonations. Il s'apprêtait à entrer dans la salle, mais, ayant remarqué qu'un des fusils de chasse manquait, il téléphona à la police. Après avoir forcé la porte, le commissaire constata que M. Kuehnrich était mort de deux balles tirées d'un fusil qui reposait auprès de lui.

Le désespéré possédait d'importantes entreprises. Il avait lancé ses immenses aciéries en 1924, et produisait en masse les lames de rasoir et les rasoirs de sûreté. Bientôt après, il installait des machines spéciales qui produisaient plus de 500.000 lames par jour et de 30.000 à 50.000 rasoirs. Deux ans plus tard, il formait, avec un capital de 350.000 livres sterling, la Société Darwin et englobait nombre d'autres sociétés. Alors, on engageait une armée de femmes et d'ouvriers.

Kuehnrich rêvait de pourvoir le monde entier de ses rasoirs, alors que. lui-même se vantait de, ne s'être jamais rasé.

Très artiste, c'était un excellent pianiste, très généreux, il avait gagné et perdu trois fortunes dans sa vie.

Le 7 de ce mois, on nommait un receveur, dans l'intérêt des actionnaires de ses entreprises; et les curateurs annonçaient qu'après avoir réalisé tous les actifs y compris les propriétés et collections personnelles du « roi du rasoir » il resterait seulement 1.500 livres.

D'origine allemande, Kuehnrich s'était fait naturaliser anglais il y a 39 ans. Il possédait une belle propriété sur le lac de Constance, à quelques kilomètres de celle du docteur Eckener. Celui-ci lui rendit visite récemment à Hollv-Court. Ce fut le dernier ami que reçut Kuehnrich.

CHEZ JOSEPH PAQUIN Première grande journée de soldes d'été, lundi i 2 mai. Robes, manteaux et ensembles à partir de 250 francs. Vente au comptant. 10, rue de Castiglione.

LE ROLE ÉCONOMIQUE DE LA FOIRE DE PARIS La Foire de Paris sera ouverte du 4 au 18 mai prochain. Elle aura, cette année, une importance plus grande encore que d'ordinaire pour l'économie du pays, car la crise actuelle oblige commerçants, industriels et consommateurs à apporter la plus grande attention à leurs achats.

Poursuivant ses efforts, le comité de la Foire de Paris a apporté de nouveaux perfectionnements à l'organisation qu'il met chaque année à la disposition des producteurs et des acheteurs du monde entier. 11 est certain que cette grande manifestation économique constituera un précieux élément de stabilité au milieu de la crise actuelle. La prochaine Foire de Paris, qui réunira près de huit mille exposants, permettra, en effet, de faire le point. Mettant en présence un grand nombre de vendeurs et d'acheteurs, facilitant la comparaison des techniques et des prix, elle fera ressortir les tendances actuelles du marché et constituera pour les commerçants et les producteurs un moyen de documentation de premier ordre.

POUR RAJEUNIR Démonstration gratuite de la Méthode de Culture physique du Visage DU DOCTEUR N. G. PAYOT

12, rue Richepanse 9 h. 30 à 12 h. 14 à 16 h.

« Si l'on compare les deux peines, en 1931 suspension des fonctions pastorales d'une durée de deux mois avec jouissance du traitement, en 1873 expulsion suivie de l'exil hors de l'Alsace, ne doiton pas, avec l'abbé Haegy, admirer l'indulgence des, Allemands et s'indigner de la férocité française ? »

Il faut voter

L'abstention est criminelle ». M. A. AlbertPetit (Debats) a raison de rappeler aux réalités tant de Français, que la négligence, des plaisirs, des intérêts dérisoires, éloigneront, dimanche, des urnes

Ce n'était pas la peine de faire des révolutions pour obtenir le suffrage universel, du moment que nous lr transformons ensuite en suffrage restreint. « Je ne m'occupe pas de politique », disait un jeune homme h Gladstone. « Vous avez tort, répondit le vieil homme d'Etat, car la politique s'occupera de vous. De quel droit viendrez-vous déplorer la crise des affaires, !f,~ discrédit du régime parlementaire, le désarroi des finances, l'insécurité de notre situation extérieure, ^i vous n'avez même pas usé du moyen d'action qui est entre vo^maii;^ ? Ne pas voter, c'est favoriser le triomphe des idées et des hommes dont on ne veut pas. Ne pas voter, c'est voter contre soi.

Le comble de la déraison. Surtout que, s'il est malaisé de voter pour quelqu'un, il est facile de voter contre quelqu'un.

Le JOURNAL DE ROUEN

Il arrive qu'on vote pour X. pour punir Y. de porU'r la harbe, ou d'avoir la vue basse, ou encore de parler trop, à moins que ce ne soit trop peu. On reproche à. son député de vous avoir oublié dans la dernière distribution de ruban et, chose plus grave, d'avoir décoré le voisin. On ne !ui pardonne pas la sollicitude exagérée qu'il témoigne aux fabricants de pipes, alors que sa profession de loi reste muette sur les tourneurs de mâts de cocagne. Quelques électeurs ont aussi, paraitil, le secret dessein d' « embêter » leur journal, qui, généralement, ne s'en porte pas plus mal. Tout cela serait bel et bon s'il ne s'agissait de choses infiniment pla- sérieuses. Le résultat, un pénétrant observateur de notre époque, M. Daniel Halévy, l'a souligné dans son dernier ouvrage, Décadence de la Liberté, en remarqi'nt que, de 1871 a 1914, il n'y avait eu aucune espèce de concordance entre le résultat des consultations populaires et l'histoire vraie du pays. M. Daniel Haiévy a écrit son étude avant 1924 et, si notre mémoire est bonne, il avait en vue, surtout, nos entreprises coloniales. Mais, depuis le Cartel, le lien n'est pas contesté entre certains votes et certains désastres 1

Maurice Noël..


CHRONIQUE ELECTORALE

LA CANDIDATURE SCAPINI

On nous communique cet ordre du jour « Les électeurs de la première circonscription du 17° arrondissement (Ternes et Plaine-Monceau), réunis le 28 avril 1932, au nombre de 5.000, à la salle Wagram,

» Après avoir entendu le député sortant Georges Scapini dans l'exposé de son programme, > Approuvent ses déclarations, lui Renouvellent l'expression de leur confiante sympathie et lui promettent tout leur appui pour le scrutin du 1" mai prochain. »

XIIe ARRONDISSEMENT

2* circonscription. Vendredi soir, dans la salle La Féria, 100, cours de Vincennes, le conseiller municipal Emile Faure, député sortant de la deuxième circonscription du XIIe, a rendu compte ,de son mandat et développé le programme de la Fédération des comités d'Union nationale et de concorde républicaine de Bel-Air fet Picpus, devant une salle comble et comme élargie par les hautparleurs. C'était la quinzième et dernière réunion de la campagne électorale.

L'assemblée a été unanime à approuver les déclarations de M. Faure sur l'œuvre de la majorité sortante et celle de la Chambre prochaine, unanime à démasquer et stigmatiser les candidats de division qui font le jeu des révolutionnaires. Et, à l'unanimité, les électeurs présents ont renouvelé à M. Emile Faure leur confiance pour le scrutin du 1" mai.

X-VII* ARRONDISSEMENT

Quartier des Batignolles. M. Denais, député sortant, a en face de lui M. Henri Godmard, avocat à la Cour, républicain modéré, dont le programme s'inspire des campagnes de L'Ami du Peuple contre la finance internationale.

XX' ARRONDISSEMENT

1" circonscription. Les quatre réunions que M. Lhérault a tenues la semaine dernière et cette semaine, 354, rue des Pyrénées, 161, avenue Gambstta, 9, rue Bretonnaux et 24, rue Henri-Chevreau, ont été entièrement à l'avantage du sympathique candidat.

Il ne saurait d'ailleurs en être autrement, car il suffit d'entendre M. Lhérault pour que ceux qui ne le connaissent pas acquièrent la conviction immédiate d'être en présence d'un candidat sérieux dont l'esprit réaliste et la parfaite loyauté ne s'accommoderaient pas de présenter à ses concitoyens un programme alléchant mais trompeur. < Les électeurs présents ont d'ailleurs très nettement manifesté leur '-sentiment en applaudissant à maintes reprises le candidat, et en adoptant à 4 unanimité les ordres du jour aux termes desquels ils s'engagent à envoyer à la Chambre, le 1" mai prochain, le citoyen Lhérault, commerçant, père de famille nombreuse, ancien combattant, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre (7 citations), mutilé de guerre (3 blessures).

BANLIEUE

SAINT-DENIS

8e Circonscription (Boulogne-Billancourt). La candidature de M. Alfred Jacobson, ingénieur, commandeur de la Légion d'honneur, seul candidat régulièrement soutenu par les grands partis nationaux, et investi par l'Alliance Démocratique, continue de s'affirmer avec beaucoup de succès dans l'agglomération boulonnaise et, notamment, dans les milieux de travailleurs.

Si M. Jacobson est un homme neuf en politique, son programme, basé sur la collaboration des classes, a le mérite d'être à la fois hardi et pratique, principalement en ce qui concerne les réformes sociales si souvent négligées.

M. Jacobson trouve en face de lui les représentants des partis révolutionnaires un communiste, M. Costes un socialiste S.F.I.O., M. Lagorgette un radical-socialiste, M. Varenne, et, malheureusement aussi, un homme qui se réclame des idées d'ordre, M. Fernand Laurent, conseiller municipal d'Auteuil, démissionnaire de l'Alliance Démocratique, dont l'attitude est sévèrement commentée. 6e Circonscription (Saint-Ouen, Epinay, IleSaint-Denis). Comme nous l'avons déjà annoncé, la municipalité de Saint-Ouen a adressé aux électeurs un tract les invitant à voter pour M. Lesesne, en citant à l'appui de cette invitation quelques chiffres relatifs aux questions municipales.

Nous insistons tout particulièrement auprès des électeurs de Saint-Ouen pour qu'ils comprennent bien qu'il s'agit d'une élection législative et non d'une élection municipale.

Le tract de la municipalité pupiste de SaintOuen n'a pas sa raison d'être.

Nous rappelons que l'action parlementaire de M. Lesesne a été nulle et néfaste, puisque les votes de celui-ci ont été constamment un obstacle au gouvernement d'union nationale de notre pays. Nous sommes persuadés que les électeurs modérés de Saint-Ouen ne se laisseront pas duper par cet expédient maladroit.

Le 1" mai 1932, les électeurs républicains raisohnables de Saint-Ouen, Epinay, Ile-Saint-Denis, sauront comprendre leur devoir électoral en votant tous pour M. Albert Renteux, candidat d'Union nationale et sociale, afin de mettre un terme définitif aux votes législatifs anti-nationaux de M. Lesesne.

DANS LES DEPARTEMENTS

SEINE-ET-MARNE -̃̃

Arrondissement de Provins^ M?. Henri Rollet-; Maine, avocat à la cour d'appel: de Paris, candidat d'Union nationale et de la Ligue républicaine de défense sociale de Seine-et-Marne, se présente contre le député sortant, M. Augé, radical-socialiste, maire de Provins, et mène une ardente campagne. Le communiste Anselme Rosarde, ouvrier métallurgiste syndiqué, est également candidat. DANS LE ROUERGUE

M. Jean Cazave se présente dans l'Aveyron, circonscription de Villefranche-de-Rouergue. Le député sortant, le socialiste Ramadier, est maire de Decazeville, centre du bassin houiller de l'Aveyron. M, Jean Cazave, républicain d'Union antisocialiste, a su, dans cet arrondissement, faire sur son nom l'union de tous les groupes anticollectivistes. Doué d'une intelligence supérieure, d'une haute culture, vraiment moderne, esprit réaliste, M. Cazave est un de ceux qui pourront jouer un rôle dans la prochaine Chambre.

M. Cazave a conquis ses auditoires grâce à sa méthode, à sa documentation et à son talent oratoire, il a su créer un courant contre le socialisme. Secondé par deux sénateurs du département, MM. Monsservin et Coucoureux, M. Cazave a déjà visité presque toutes les communes partout, l'accueil a été des plus chaleureux.

UNE AFFAIRE DE FRAUDE ELECTORALE

MARSEILLE, 29 avril. Une grave affaire de trafic de cartes électorales vient d'être découverte sur la plainte d'un comité électoral.

Le préfet a saisi immédiatement le procureur de lâ République, à qui tous les renseignements ont été communiqués. Le Parquet a commencé immédiatement son enquête.

L'affaire semble appelée à avoir un grand retentissement le député sortant du quatrième arrondissement de Marseille, M. Régis, a avisé le préfet que, cet après-midi, un individu, dont l'identité est connue, est venu lui proposer la vente de 66 cartes électorales, pour un seul bureau de vote, contre le paiement de 4.000 francs.

M. Régis a, d'autre part, télégraphié au ministère de l'intérieur

« J'ai porté plainte pour vente de cartes électorales. Déclenchez immédiatement action judiciaire pressée. Informez. »

II s'agirait de cartes retournées au bureau de vote et désignées en argot sous le nom de « portefeuille ».

Le procureur de la République a immédiatement ouvert une enquête qui a déjà permis d'établir qu'un autre candidat s est tu offrir deux cents de ces cartes.

M. CAMILLE CHAUTEMPS A BLOIS

Blois, 29 avril. M. Camille Chautemps, poursuivant sa campagne électorale, a défini à son tour, hier, dans la salle de la halle aux grains, la politique du parti radical-socialiste.

Quelles sont, d'après M. Chautemps, les limites de l'Union républicaine, dont le, parti radical souhaiterait l'avènement ?

« Si je n'ai jamais cédé, dit-il, aux appels de la démagogie, si je combats, chaque jour, et, sans doute, ce soir encore, lès' excès d'extrémistes qui demeurent aveuglément attachés à des formules périmées, je me refuse à tenir pour des ennemis de la patrie les socialistes réformistes, républicains et patriotes qui approuvent l'action de Paul-Boncour et sont prêts à assumer les responsabilités du pouvoir, et encore moins ces humbles et courageux militants qui voient surtout dans le socialisme le reflet de leur ardeur républicaine.

» De même, je ne veux pas exclure de la République des hommes qui, plus timides que nous, peut-être plus modérés, ne sont pas, selon le mot classique, modérément républicains et qui sont attachés, comme nous-mêmes, à la laïcité de l'Etat, au progrès social et à la paix. »

M, Camille Chautemps a donné lecture, au cours de son exposé, d'une lettre que lui a adressée M. Paul-Bon cour, l'assurant qu'il partage son sentiment et qu'il est avec lui.

M. LE SENATEUR LEMERY A VENDOME

VENDÔME, 29 avril. M. Lémery, sénateur de la Martinique, vice-président de la commission des affaires extérieures du Sénat, a prononcé un discours politique aujourd'hui. L'orateur a souhaité le succès d'une majorité d'union républicaine. Il a parlé ensuite de la situation extérieure m Elle est pleine de périls. Je sais bien qu'il y a une sorte d'entente entre tous les partis pour dissimuler les fautes et les erreurs de la politique suivie depuis sept ans politique d'illusions contre laquelle je n'ai cessé pour ma part de protester à la tribune du Sénat. On en voit aujourd'hui les résultats 1

.J •̃ -• !•_̃] !»J [*iî] [• •. IV«J l*_»J [* -I l\s; [*.•; LV«; » La France s'est enfermée depuis sept ans dans un rêve généreux, certes mais vain. Elle a voulu faire oublier sa victoire. Elle a cru qu'à force de concessions elle obtiendrait ce « désarmement moral qui a été la grande pensée de ces septdernièrjBS années.

"»"Of. le peuple allemand, dans sa grande majorité, se dresse contre le traité de Versailles. Lespartis diffèrent sur la tactique à suivre pour affranchir le Reich de ses obligations. Ceux-ci font confiance à la diplomatie et à la ruse et travaillent avec succès du reste à nous séparer de nos anciens alliés et associés c*ux-ià remuent les masses et profèrent des menaces. Mais sur le fond tout le monde est d'accord. On multiplie les armements clandestins on reconstitue l'armée on garde en réserve les chefs en faisant aux généraux une pension de 100.000 francs par an on traque les pacifistes en les déférant à des juridictions d'exception, à de véritables cours martiales. » M. Lémery conclut qu'il n'ist que temps de réagir et de ne plus consentir d-; sacrifices inutiles et sans contre-partie.

M. HERRIOT A LYON

LYON, 29 avril. M. Herriot a prononcé ce soir, à la salle Rameau, un nouveau discours électoral. Il a longuement discuté les chiffres et les précisions fournies par le président du conseil dans son dernier discours de Belfort.

Le président radical s'est étendu ensuite sur les questions de tactique et a déclaré ceci « J'ai dit que s'il m'arrivait de me voir offrir la responsabilité du gouvernement avec le seul soutien des socialistes, je refuserais, du moins personnellement. Assurément, car mon expérience m'autorise à dire aux hommes de gauche qu'il leur faudra un gouvernement "large et fort pour défendre de toute façon le pays, pour résister aux assauts de la spéculation et de la mauvaise foi. Mais; démocrates que nous sommes, nous n'eccepterons pas d'être contre le socialisme, même en échange d'une copieuse pitance, des chiens de garde de la réaction. Nous avons pour soigner les souffrances populaires nos méthodes. Mais ces souffrances, nous ne les nions pas. »

On ne trouve dans la suite du discours de l'ancien chef du Cartel que des phrases et point de raisons.

« La République pour nous n'est pas seulement une étiquette elle doit abriter une vivante réalité. Faut-il choisir ? Je dis, avec l'ancien « je suis » peuple ». Que M. Tardieu se plaise avec les droites et les veuille justifier, il en est libre qu'il nous laisse, entre hommes de gauche, discuter librement. »

Mais M. Herriot ne discute plus, il déclame. Pour conclure, il place une tirade sur la Marseillaise et pousse le cri suprême « Républicains, en avant »

UN DISCOURS DE M. DALADIER

M. Daladier, dans un discours qu'il a prononcé hier à Pertuis (Vaucluse), a critiqué, comme bien on pense, la politique du "gouvernement, s'attaquant plus particulièrement au budget et au plan d'outillage national. Il a constaté cependant que la France était, entre tous les pays, celui qui possède. eji luiTnêm& l'es -moyens et -les ressources de surmonter la crise. Mais il a dénoncé.» avec véhémence « la crise d'immoralité publique qui a révélé, d'une manière sinistre, les connexions entre la finance et la politique ».

M. Daladier a protesté ensuite contre les paroles de M. Paul Reynaudj menaçant le pays de la chute du franc si l'on votait à gauche. « C'est là, a-t-il dit, une arme méprisable qui a sali ses mains. » Après avoir passé en revue les questions économiques, le président d'honneur des radicaux a conclu par cette tirade

« Tant que la France aura 18 milliards de dépenses militaires, tant que l'Allemagne dépensera sans compter pour ses formations policières pouvant se muer en armées, tant que Mussolini entretiendra librement une milice fasciste de 300.000 hommes armés, tant que dans le monde entier les ressources des hommes passeront à la préparation de la guerre, tant que les efforts de rapprochement dans tous les pays n'auront pas triomphé, nous devrons laisser toute espérance de sortir du cercle infernal dans lequel les nationalistes nous ont enfermés.

•» II faut désarmer, briser les armes pour sauver notre liberté et celle de nos fils, pour réaliser la fraternité des hommes libres dans une humanité réconciliée. »

Comme disait à peu près l'humoriste que MM. les bolcheviks et les hitlériens commencent I

LES TRAITEMENTS

DES FONCTIONNAIRES

On nous communique cette note z Un journal corporatif de Clermont-Fërrand a publié une soi-disant déclaration que M. Pierre Laval, de passage dans cette ville, aurait faite au sujet des élections et des traitements des fonctionnaires.

Le ministre du travail n'a fait aucune déclaration d'aucune sorte et cette information est dénuée de fondement.

DANS LA MARINE

Mutations

Le capitaine de vaisseau Kerduko a été désigné pour présider la commission d'examen pour l'admission à l'Ecole Navale, à l'Ecole des élèves officiers de marine et à l'Ecole des élèves ingénieurs mécaniciens. Le capitaine 'de frégate Decantes a été nommé au commandement de la marine à Madagascar le capitaine de frégate Rosati, au commandement de l'aviso Savorgnan-dc-Brazza.

UNE HEUREUSE INITIATIVE La vie de palace à bord d'un transatlantique Combien peu de Français peuvent en goûter les charmes à moins d'entreprendre un lointain voyage vers les Amériques Grâce à une heureuse initiative de M. Dautry et des Chemins de fer de l'Etat, en collaboration avec la Compagnie Générale Transatlantique, chacun pourra désormais connaître les joies de la vie en mer sans trop s'éloigner de chez soi. La formule du week-end, qui réussit si bien aux stations balnéaires et aux villes 'd'eaux, vient,, en effet, de trouver une nouvelle et ingénieuse application. Une croisière de quatre jours sur le Lafayette, c'est le rêve de notre vie agitée et rapide. Pendant les fêtes de l'Ascension du 4 au 8 mai, on pourra réaliser ce tour de force de visiter en une journée Londres, puis gagner les champs fleuris de la Hollande en débarquant à Amsterdam même. De là, les excursions se dirigeront au gré de chacun vers Haarlem, Leyde et Scheveningue. Les travaux magnifiques du Zuydersée attireront aussi, sans nul doute, les visiteurs.

Cette initiative, appe4é>£ un grand succès, fait honneur aux Compagnies françaises qui l'ont réalisée. R. L.

L'AFFAIRE KREUGER

Nouvelles arrestations Les répercussions à Paris

Stockholm, 29 avril. Le chef dé la police suédoise chargé de l'enquête sur les opérations du consortium Kreuger, a procédé à 1/arrestation de trois directeurs de la Kreuger and Toll, MM. Hultt, Lange et Holm, inculpés de complicité dans les fraudes d'Ivar Kreuger. L'examen des papiers trouvés dans les coffres d'Ivar Kreuger semblent les charger lourdement.

D'autre part, le gouvernement a accordé la prolongation du moratoire demandée par la Kreuger and Toll et les sociétés affiliées, jusqu'à fin mai, date extrême. <

M. Lauritzen, directeur de la Banque Skandinaviska Kreditatkiebolaget, a donné l'explication suivante de la transaction par laquelle Kreuger a dérobé, à l'International Match Corporation, le montant des cinquante millions de dollars de bons d'Etat allemands, sans que ceux-ci fussent remplacés par d'autres valeurs.

En septembre 1931, des négociations furent entamées entre la Banque et Kreuger, en vue d'une extension de crédits. La Banque réclama alors l'échange des hypothèques existant pour des emprunts^antérieurs et constituées .principalement, par des titres du groupe Kj^iiger contre d'autres.,hypothèqùês. < Une banque danoise annonça bientôt qu'elle avait reçu de l'International Mateh Corporation des bons d'Etat allemands pour un montant de cinquante millions, et l'International Match Corporation envoya une lettre demandant que les bons fussent mis à la disposition de KrëÛger. Par la suite, des actions Kreuger, d'un montant global de 62 millions de couronnes, furent échangés contre trente millions de bons allemands et quelques autres hypothèques.

Kreuger utilisa ensuite douze des vingt millions de bons allemands non employés et quelques autres hypothèques pour dégager des actions de mines d'or Bùliden qu'il donna ensuite comme hypothèque pour un emprunt de quarante millions à la Riksbank suédoise.

Le montant des huit millions restant de bons allemands fut utilisé par Kreuger comme hypothèques

d'emprunts contractés auprès de plusieurs Danques suédoises. T

M. Lauritzcn exprime sa surprise de ce que l'International Match Corporation ait permis à Kreuger de disposer, pendant plusieurs mois, des bons allemands sans qu'une compensation fût donnée sous une forme quelconque. L'International Match Corporation n'a jusqu'ici adressé aucune réclamation aux banques. Une telle réclamation serait du reste inutile, puisque les banques qui acceptèrent en hypothèques des bons allemands Kreuger agirent de bonne foi.

,£.< ,Les finanças suédoises t (1;. 'AifiRikiSdag. le .ïiHniifte -des finances a décla^ que. le budget de l'aimé^, représentera un déficit de 25 millions de coifronries, couvert par la moitié des réserves disponibles!' Pour l'année prochaine, il faudra également compter sur un déficit, l?s recettes des chemins de fer ayant été évaluées trop importantes. Les dépenses seront, par contre, plus élevées qu'on ne l'avait prévu.

Le ministre des finances, M. Hundseid, attribue la récente baisse du cours de la couronne à l'exploitation spéculative de la situation résultant de la débâcle Kreuger. Par contre, le président de la Banque de Norvège, M. Rygg, déclare que les intérêts norvégiens dans l'affaire Kreuger sont trop peu importants pour avoir pu influencer le cours de la couronne.

Ce qu'était la « Garanta s-

Dans l'organisation de la Société financière « Garanta », les financiers américains ont tout d'abord joué un rôle de premier plan. La société avait été créée pour agir comme holding pour des placements européens, mais devint une « société vide en 1924, après que les intérêts américains se furent retirés. Regendanz, qui avait acquis la société des fondateurs américains, la revendit en 1925 à Kreuger, et donna lui-même sa démission de directeur. Depuis, la «Garanta » restait entièrement sous l'influence sitédoise.

L'héritage d'Ivar Kreuger `

Les administrateurs yq»i viennent de terminer

le travail d'enregistrenicivt de l'héritage de Kreu-

le tra,. ,v ,l, il"d,'enregis,tre¡,.lW:I1"t, de l'¡Ic,ritagC,deK,' l", eu,

cer, déclarent que la valeur dés biens du défunt

peut âtre évaluée entre '1.500.000 et 2.500.000 francs. Le grand immeuble que le financier habitait à Stockholm et ses deux villas près de la ville étaient des maisons louées. La valeur de sa maison de campagne "ne dépasse pas 200.000 francs. Ses trois yachts, quelques tableaux de peintres français et ses meubles antiques sont les seuls objets de valeur que Kreuger ait laissés. Une nouvelle perquisition

dans une banque parisienne

En corrélation avec les affaires Kreuger, M. Gareau, juge d'instruction, a, on le sait, inculpé, à Paris, le banquier Albert Thibaut d'abus de confiance et a lancé contre lui un mandat d'amener. M. Pachot, commissaire aux délégations judiciaires, s'est présenté au domicile du banquier, 2 bis, rue Deleau, à Neuilly-sur-Seine mais il ne l'a pas trouvé.

1 M. Thibaut, qui a choisi comme avocat M" Gaston Weill, a fait savoir qu'il se présentera lundi devant le juge.

M. Pachot a opéré une nouvelle perquisition rue de Richelieu. M. Lemoine a été désigné comme expert.

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Les mesures d'or^re-rpour le Premier Mai M. Mabieu, ministre de l'intérieur, a réuni hier dans son cabinet MM.. Julien, secrétaire général du ministère de J'intérieiir, directeur de la Sûreté générale Chiappe, préfet de police BonnefoySibour, préfet de Seine-et-Oise le général Pretelat, commandant la région de Paris M. Guichard, directeur général de la poli'ce municipale, ainsi que les représentants du ministre de la guerre et de l'état-major général de l'armée.

Au cours de cette conférence, le ministre a donné les instructions .et prescrit les dispositions à prendre à l'occasion du 1" mai.

Des renseignements recueillis, il résulte que malgré certains appels lancés par les organisations moscoutaires, Paris et l'ensemble des départements conserveront leur physionomie normale au point de vue de la tranquillité de la rue les opérations électorales se poursuivront en pleine liberté. D'ailleurs, comme les années précédentes les mesures utiles sont prises pour parer à tous incidents. -̃̃̃ ? l?;

NOUVELLES DIVERSES

Le rapport sur la santé de Mme Hanau sera déposé dans peu de jours

Mme Hanau a été transportée hier matin, à 11 h. 30, 36, rue de Bellechasse, chez le docteur Belot, médecin radiologue des hôpitaux. On sait que la « Présidente » ayant protesté contre la conclusion des experts désignés pour l'examiner, M. Ordonneau, juge d'instruction, avait commis le docteur Belot pour procéder à un nou- vel examen radiologique

Je déposerai mon rapport dans quelques jours, a bien voulu nous déclarer l'éminent radiologue. C'est tout ce que ie puis vous dire.

L'arrivée de Mme Hanau rue de Bellechasse n'est pas passée inaperçue. Une foule nombreuse cerna la puissante voiture, de laquelle on vit descendre la malade, qui, portée sur un brancard, souriait. Mme Hanau continue d'ailleurs à montrer beaucoup d'assurance et escompte fermement sa mise en liberté provisoire. Les « perceurs de la rue Oberkampf La chambre des mises en accusation a renvoyé devant la cour d'assises, où ils comparaîtront fin juin, les nommés Victorien Bernados, Edouard Mazurier, Henri Leguillon, Virginie Rieux et Yvonne Quesnel, qui, le 23 août 1931, cambriolèrent la bijouterie située 153, rue Oberkampf. Ils seront défendus par M" L.-Ch. Legrand, Abricq, René Garnier, Biot et Ch. Giron. Les navigateurs intoxiqués par du vin Nous avons relaté que plus de deux cents navigateurs havrais avaient été intoxiqués par du vin de provenance espagnole qui contenait une proportion de 3 à 12 milligrammes d'arsenic par litre. Or, il semble que cette affaire n'ait pas été limitée au Havre on signale plusieurs cas d'intoxication analogues qui se sont produits sur des navires ayant Saint-Nazaire pour port d'attache. On note même un cas mortel dont fut victime im matelot du cargo Cantal, Marcel Troer, 22 ans, qui mourut en mer le 22 janvier dernier.

Le Zoo va s'enrichir

Le jardin zoologique de' Vincennes va offrir cet été à ses visiteurs un spectacle 'M choix. La Société des Amis du Muséum a, en effet, décidé d'augmenter le nombre des hôtes du Zoo ceux-ci arriveront dans quelques jours. Ce seront des casoars, des céphalophes, des damalisques, des gorilles, des girafes, des lions et des tigres. Les premiers arrivants vont être des kangourous géants- deux mâles et trois femelles. ,.Qn sait que ces animaux sont très délicats, niais, on espère, en prenant les précautions nécessaires^ pouvoir les acclimater.

Coutances, 29 avril. Le Père Belval, de. la Compagnie de Jésus, originaire de Coutances, va offrir au Muséum d'histoire naturelle de Paris deux mille plantes qu'il rapporte de Changhaï, où il est chef du laboratoire.

Un taxi fauche trois passants

Circulant à vive allure, vers 22 h. 30, route de Gonesse, à Stains, avec son taxi 9574 R.E.4,, le chauffeur André Bézié, 24 ans, rue Jean-Durand, à Saint-Denis, fut soudain ébloui par les phares d'une automobile venant en sens inverse. Le chauffeur bloqua sur sa droite et sa voiture monta sur le trottoir, où quatre passants circulaient de compagnie. Ceux-ci, M. Tregaro, 21 ans, 3, rue du Bourget, à Saint-Denis M. Antoine Kreitz, 23 ans, rue Jean-Durand, même localité M. François Even, 21 ans, rue d'Aulnay, à Saint-Denis M. Capo, 20 ans, même adresse, ont été blessés.

M. Tregaro, qui marchait sur le rebord de la chaussée, tenant à la main sa motocyclette, fut renversé le premier. Ses trois amis, qui circulaient à côté sur le trottoir, furent à leur tour atteints par l'automobile et projetés sur le sol. Quand on releva les blessés, M. Tregaro avait le cuir chevelu complètement à vif M. Even, la jambe gauche écrasée M. Capo avait une fracture du crâne. Seul, M. Kreitz, plus légèrement blessé, put regagner son domicile après avoir reçu des soins. Ses amis furent trar/sp'oHéS à l'hôpital de Saint-Denis, eu M. Even dut subir l'amputation de la- jambe. L'état de M. Caj^Oc^^ésespéi-é.

Le musée Gpujrgaud, de l'île d'Aix,, deviendra musée national

Le musée établi par les soins du baron Gourgaud dans la maison de l'Empereur, à l'île d'Aix, va bientôt devenir musée national.

En effet, le baron Gourgaud, arrière-petit-fils du général Gourgaud, le fidèle aide de camp de Napoléon I", a décidé d'offrir ce musée à l'Etat pour qu'il soit rattaché aux musées nationaux. On sait que le général Gourgaud fut chargé par Napoléon de porter en Angleterre sa fameuse lettre de reddition écrite à l'ile d'Aix le 14 juillet 1815. Le Palais de Justice de Bastia

achève de s'effondrer

BASTIA, 29 avril. Ce matin, à 9 h. 30, ont eu lieu les obsèques solennelles de la dix-huitième victime de la catastrophe du Palais de Justice, M. Edouard Bruschi, âgé de 55 ans, qui a succombé à ses blessures.

Le deuil était conduit par la famille du défunt, entourée de nombreuses personnalités.

Après la cérémonie religieuse, le cercueil a été transporté à Olcani, où aura lieu l'inhumation. Une autre partie de la toiture du palais s'est effondrée sur la salie dite « des Abeilles ».

M. Edouard Bruschi, qui avait été grièvement blessé lors de la catastrophe, vient succomber, ce qui porte à dix-huit le nombre dès victimes.-

DAMES Problème n» 144

Par M. Paul CHARLES

NOIRS

BLANCS

Les Blahcs jouent et gagnent

Solution du problème na 142

(J. BERNA)

B.: 38.33 24.19 27.22 26.21 37.31 49.44 34:3 3:5 gag.

N. 28:50 13:33 ad.lib. ad.lib. 36:27 50:39 25:34.

Solutions justes

MM. Félix Grangier, à Paris (n° 140); René Audoui, à Paris; Jean Ithurbide, à Angers; Louis Ouin, au Mesnil-Bacley (Calvados); Daniel Delignies et André Watteyne, à Roubaix,; Emile et Jacques Genlis, à Commissey (Yonne); Foucault père et fils, à Pari»,

̃ Peusthès.

15.000 francs dérobés dans les bureaux d'une entreprise

L'autre nuit on ne saurait préciser à quell( heure plusieurs malfaiteurs se sont introduit: par effraction dans les bureaux d'une entreprise de construction en bois, située 18, rue de Menilmontant.

Dès la découverte du vol la police fut avisée. Le commissaire de police du quartier du Père-Lachaise se rendit sur les lieux pour les premières consta'ations. Les malfaiteurs se sont emparés d'une somme de 15.000 francs. Ils connaissaient sans doute les habitants et les locaux de l'entreprise. L'enquête se poursuit activement.

La réunion des Chambres syndicales Une réunion des représentants des chambres syn- dicales s'est tenue hier après-midi, à la salle des Ingénieurs civils, 19, rue Blanche, La discussion des délégués a porté sur l'action à entreprendre d'urgence auprès du nouveau Parlement et des pouvoirs publics, pour obtenir la réalisation des remèdes d'ordre économique et fiscal applicables à la situation présente.

L'organisation administrative du Tafilalet Rabat, 29 avril. Les nouveaux caïds du Tafilalet récemment occupé ayant reçu l'investiture du sultan sont arrivés dans leurs commandements respectifs.

Les Tafilaliens onÇ vu arriver avec plaisir leurs nouveaux caïds, qui ont été installés dans leurs fonctions par les officiers des affaires indigènes de la région. L'intégration de la fameuse palmeraie, berceau de la dissidence, dans la zone soumise à l'empire chérifien est maintenant chose faite.

Un notaire accusé d'avoir détourné sept millions

BRUXELLES, 29 avril. Le notaire Paul Bal, demeurant boulevard d'Ypres, à Bruxelles, et qui appartient à une famille de la magistrature bruxelloise, vient d'être inculpé de détournements pour une somme de sept millions de francs. Il a été mis sous mandat d'arrêt.

Coups de filets miraculeux

Bermeo (Espagne), 29 avril. Jamais l'on n'a vu à Bermeo une pèche d'anchois aussi abondante. Les bateaux de pêche ont commencé à rentrer au port hier, de bonne heure, avec des chargements d'anchois considérables. Aussitôt le déchargement accompli, ils sont repartis jeter leurs filets, pour rentrer peu après avec un nouveau chargement. On estime que la pêche effectuée hier représente 850 tonnes, valant environ 125.000 pesetas.

Vol d'un document napoléonien

Vlllustrowany Kurjer Codzienny apprend de Kaunas que, dans les archives du gouvernement, on a volé des documents datant de l'époque napoléonienne, notamment le traité envoyé par Napoléon à la ville de Poniewicz.

A la recherche de Fawcett

Rio-de-Janeiro, 29 avril. On mande de Cuyaba que le chasseur suisse Ratin se prépare à partir à la recherche de Fawcett, en suivant la zone du Xingu.

Les connaisseurs considèrent l'hypothèse comme absurde, car on a pu établir que les hommes de la tribu des Canapalos, qui accompagnèrent Fawcett, le quittèrent dans la région de Coluene par crainte des hostilités des Indiens Jarumans et Caiapos. Fawcette et ses compagnons ont poursuivi la route seuls.

Or, la zone de Xingu, où Ratin prétend avoir rencontré Fawcett, est tellement éloignée de l'endroit où Fawcett fut laissé par les hommes de la tribu Canapalos que l'on considère les rapports Ratin comme invraisemblables.

Toujours les indésirables

Les inspecteurs Fulminet et Pien, de la police judiciaire, ont arrêté, à la suite d'une surveillance, deux étrangers, auteurs de nombreux cambriolages Lazare Berger, 32 ans, originaire de Jaffa (Palestine), et Frédéric Stroidig, 21 ans, Autrichien tous deux changeaient fréquemment de domicile. Une perquisition opérée dans la chambre de l'hôtel où ils furent arrêtés permit de retrouver de nombreux objets provenant de leurs cambriolages. Les malfaiteurs ont été envoyés au Dépôt. Arrestation du bandit Pinelli

Coûte, 29 avril. La gendarmerie qui, depuis plusieurs jours, était au courant des déplacements du bandit Pineili, a cerné, ce matin, un hôtel de Corte, dans lequel le malfaiteur était venu rejoindre sa maîtresse, et est parvenue à l'arrêter sans effusion de sang.

Pinelli, qui est âgé de 37 ans, avait déjà à son actif plusieurs condamnations et était recherché pour de nombreux vols et recels, et surtout pour deux tentatives de meurtre sur les gendarmes et leurs officiers.

On se rappelle que, au moment ou se produisit. le 21 avril, l'écroulement de la toiture du Palais de justice de Bastia, le trihunal jugeait justement deuv receleurs du bandit Pinelli Albert Luciani et Rosso. Luciani fut tué sur le coup et Rosso, grievement blessé.

Un ancien maire

poursuivi pour banqueroute frauduleuse Lyon, 29 avril. Une information pour banqueroute frauduleuse et escroquerie vient d'être ouverte contre M. Jacques Gauthier, 56 ans, ancien maire de J/ontaines-sur-Saône. Il avait, acheté et exploité. à'Lyon,. rue Çhevreul, un café dont il ne put payer le prix d'achat. Il tira de fausses traites et prit pour 265.000 francs de nantissement sur If fonds. Après dépôt de bilan, le passif connu efr de 442.000 francs.

Des souvenirs de Napoléon

offerts au Saint-Père

Cité-du-Vatican, 29 avril. La veuve de l'écri*- vain Stoddard, mort à Méran, il y a deux ans, s offert au Pape plusieurs souvenirs de Napoléon, Parmi ceux-ci se trouvent des bijoux, un encrier et un cachet appartenant à Napoléon, ainsi qu'ut buste de celui-ci, œuvre du sculpteur corse Richarc Monteleone.

A la manière de la bande Bonnot Phague, 29 avril. Une attaque de bandits et automobile, qui rappelle les exploits de la bande Bonnot, a eu lieu ce matin à la gare de Cesky Tesyiu en Silésie tchécoslovaque.

Un fonctionnaire, à-qui venait d'être remis un sac contenant un million et demi de couronnes, destinés au paiement des salaires des employés du district, a été trouvé, peu après, gisant inanimé dans son bureau, très grièvement blessé à la tètt et avec un bandeau chloroformé sur le visage. L'enquête a appris qu'une automobile jaune aval; amené trois inconnus, qui sont certainement lei auteurs de l'agression. Ceux-ci sont activement recherchés.

Un boulanger de Nuremberg massacre toute sa famille

Nuremberg, 29 avril. A Tierschenreuth, U boulanger Wild, âgé de trente-deux ans, a tué à coups de hache sa femme, sa mère et ses quatre enfants. On ne 'connaît pas encore les motifs de c* sextuple meurtre. Wild a été arrêté.

Collision entre deux vapeurs japonais ToKio, 29 avril. Les vapeurs japonais Kurenai et Nagota sont entrés en collision au large de Hiroshima.

Le Kurenai, heurté par le travers, et qui avait à bord une centaine de passagers, a coulé en quelques minutes.

On compte 37 manquants jusqu'à présent, 1? cadavres ont été retrouvés.

Grandeur et décadence des tableaux Au cours d'une vente aux enchères qui a eu lieu hier, à Londres, un portrait signé par le grand peintre anglais Romney (portrait de Mme Jordan) n'a réalisé que 1.600 gainées (environ 160.000 francs), c'est-à-dire 3.200 guinées de moins que sa valeur d'il y a vingt-trois ans.


LA VIE LITTÉRAIRE

Défense

de la Langue française

PETITS CHAGRINS'

Je ne sais comment apaiser l'émotion d'un correspondant que révoltent des phrases telles que celles-ci. « Un de nos multiples lecteurs. L'épreuve pouvait être dangereuse, à cause de la multiplicité; de la dispersion des épisodes shakespeariens. 4> Qu'il me permette de lui dire que son purisme l'égaré. Il est vrai que multiple signifie proprement « qui a beaucoup de plis et devrait indiquer la composition ten même temps que la diversité mais un usage, qui ne date pas d'hier, en a fait un quasi-synonyme de nombreux. C'est exactement le 9 octobre 1675 que Mme de Sévigné mandait à sa fille: « J'aime à vous écrire je parle à vous, je cause avec vous il me serait impossible de m'en passer, mais je ne multiplie pas ce goût. » Je parle à vous, je cause avec vous Ne diraiton pas que la marquise a rédigé ce magnifique exemple de grammaire tout exprès pour faire honte par anticipation aux demoiselles du téléphone ou pour taquiner notre ambassadeur aux Etats-Unis ? P

Un autre vétilleur m'écrit t Figaro du 31 mars < Les livres d'histoire (cette prose » est de moi, sans nulle vanité), les livres d'his» toire n'ont, à l'égard de la crédibilité, aucun » avantage sur les histoires feintes mais ils » gardent celui-ci, que nous n'avons pas be» soin. », etc. Ils n'ont point d'avantage et ils en gardent un. Miracle » Je répondrai, avec la même concision « Bêtise Car un enfant de '"six ans le comprendrait l'avantage que gardent les livres d'histoire sur les histoires feintes n'est pas à l'égard de la crédibilité. Je ne suis pas sûr que mon correspondant, ou ma correspondante, ne l'ait pas compris aussi bien; mais qui hésiterait à faire l'âne, je ne dis pas pour avoir du son pour avoir le plaisir d'en remontrer à un monsieur qui est imprimé tout vif chaque semaine dans un journal important ? Il suffit de solliciter son texte bien des gens, d'une honnêteté moyenne, ne croient pas qu'il y ait à cela plus grand mal qu'à frauder l'octroi ou le fisc.

On n'a cité cette niaiserie, d'ailleurs sans intérêt, que pour mettre en garde des zélotes fort sincères et peu suspects de malice contre une manie d'épluchage qui est la forme infantile de la maladie du scrupule. Un troisième correspondant m'écrit « Je lis avec stupeur, en grosses lettres, sur une bande de calicot aux allures électorales, l'annonce que voici « La Grammaire de l'Académie est parue b Il est vrai que le verbe paraître se conjugue ordinairement avec l'auxiliaire avoir, et qu'il faut dire tel livre a paru tel jour mais

comme le participe paru s'emploie au passif

p. p. P p passif

sans incorrection, et qu'il est licite de dire « les livres récemment parus », je ne puis rien trouver de monstrueux à « la Grammaire est parue ». Le même blâme cette autre formule d'annonce « Un guide indispensable à tous. » Pourquoi à tous ? A tous va de soi si indispensable n'a pas d& complément, et un complément ne devient utile que si le livre ne peut servir qu'à une catégorie définie d'individus. » Mon Dieu je veux bien. Que celui qui n'a jamais écrit un mot de trop jette à l'auteur de cette réclame la première pierre. Mais j'avoue qu'indispensable à fous ne me rend pas malade. Je n'aime pas beaucoup, en revan- che, < une bande de calicot aux allures électo- rales ». Les allures d'une bande.

Ce qui m'étonne aussi un peu, moi je ne vais pas jusqu'à la stupeur, enfin ce qui m'amuse, c'est ce frémissement qui prend tous les Français dès que l'on agite les questions de grammaire. Ils ne savent pas les discuter de sang-froid. Ils y apportent toujours, ou de la passion, ou au moins de l'humeur. Peut-être n'est-il pas superflu de faire remarquer que ce mot « humeur » n'est pas nécessairement péjoratif comme le mot «"caractère ». Un de nos grands hommes a pu dire « Quand on a du caractère, il est toujours mauvais. Bien au contraire, humeur sans épithète signifierait plutôt bonne ou heureuse humeur. Cette acception n'est pas douteuse, par exemple, dans La Suite du Menteur, quand Cliton se flatte « que le sexe jamais ne fut son ennemi ». « Cet homme a de l'humeur », dit Cléandre et Dorise « C'est un vieux domestique, etc. Cependant, dès la même époque, il est arrivé qu'humeur, employé absolument, fût pris au sens d'humeur massacrante, et c'est ainsi évidemment que l'entendraient de nos jours les abonnés du mardi, si l'on avait l'étrange fantaisie de jouer La Suite du Menteur à la Comédie-Française. La réplique de Dorise semblerait une excuse « Que voulez- vous ? C'est un vieux domestique. Il est aigri. » II est certain que la Grammaire de l'Académie, ce n'est pas moi qui en ai parlé le premier, si bien accueillie par ceux à qui précisément elle s'adresse, a donné de l'humeur au pire sens du mot à quelques autres que j'appellerai, en dépit de leur stendhalisme bien connu, the unhappy few. Un ancien membre de ce fameux' Grammaire-Club (qui n'a jamais existé), devenu l'ennemi des lois des lois grammaticales; ne cesse d'exercer contre elle une verve un peu courte. Et cette concierge, qui tient dans un hebdomadaire la rubrique des potins Elle clabaude à tort et à travers contre les Quarante. Nous ne lui rendrons pas la pareille une femme de lettres âgée, valétudinaire, et que le sort a si peu gâtée, a droit à bien des ménagements. Elle a tout entrepris, tout manqué, et n'a obtenu que sur le soir d'une journée aussi vide que longue cette loge, à quoi pourtant, dès ses premiers essais dans la carrière, ses aptitudes spéciales semblaient la prédestiner. Il y a aussi les critiques rageurs. On ne l'entend pas comme au treizième siècle, où rager signifiait folâtrer, ni comme au seizième, où une « rageuse était une femme dissolue. Ceux que la Grammaire de l'Académie fait ,« rager ne sont ni folâtres ni dissolus. Lancelot.

LE S A L_ O IM DE 1 9 3 2

LA PEINTURE

'Au moment d'analyser les principaux 'éléments dont se compose le Salon de 1932, l'on est tenté de parler avant tout de la brillante attraction dont il est pourvu je veux dire la rétrospective organisée à l'occasion du cinquantenaire de la Société des Artistes français. Mais ne cédons pas à cette tentation. Il est séduisant d'examiner le passé plus séduisant encore de savoir ce que le présent nous apporte. Le fantassin consciencieux qui, plusieurs heures durant, a fait le tour de dizaines de salles et fixé ses regards sur cinq mille ouvrages peints, sculptés ou gravés, est avide de compter son butin d'impressions. Evidemment dans le premier moment de sa fatigue il est sur le point de murmurer la phrase découragée qui sert de leitmotiv à tant d'articles sur les arts « rien de nouveau ». Mais vite l'injustice de cette appréciation lui apparaît. En se rappelant ses excursions précédentes à travers le Grand Palais, en comparant hier à aujourd'hui, il peut, sans y être invité par l'indulgence, déclarer que dans le Salon de 1932 s'aperçoit assez nettement une intéressante évolution.

Chez beaucoup d'artistes se constate un effort parfois maladroit, mais souvent sincère, pour ressaisir les secrets négligés ou perdus du beau métier. Et surtout le goût pour la composition et le désir du style se répandent, s'affirment parmi, ce qui est très notable, des peintres d'origines très diverses, d'âge différent, et qui n'ont point de contact les uns aveci les autres. Certes le nombre est grand encore des « créateurs »' qui en restent à l'étude, et qui croient avoir fait une œuvre lorsqu'ils ont démesurément agrandi cette petite étude pleine de trous et d'insuffisances. Mais l'important est qu'il y ait quelques beaux tempéraments courageux qui soient décidés à aller jusqu'au tableau. t

A la Société des Artistes France

-¡-

Persuadé que je suis qu'il faudra tôt ou tard que les artistes s'imposent la discipline d'un Salon unique, je regrette que dans l'accord des Artistes Français et de la Nationale subsistent encore des frontières qui obligent l'historiographe du Salon à établir des divisions dans sa chronique, alors que les dissemblances vont en s'effaçant. On pourrait, d'ailleurs, soutenir sans paradoxe que le Salon unique est vituellement créé car dans le formidable mélange du Grand Palais à peu près toutes les tendances, sauf les tendances extrémistes finissent par être représentées.

Cette parenthèse fermée, demandons-nous quels sont les tableaux les plus caractérisés qu'on découvre sur, la, ^|%i|e des Artistes français. ,;J,>s,fi, :lklll:; ',]“. w •̃ TABLEAUX COMPOSES

ET COMPOSITIONS DECORATIVES Quiétude tel est le titre, tel est le thème du tableau qu'a envoyé Alfred Giess qui est encore à Rome. Dans un jardin aux verdures fortes et sombres que dominent des pins, non loin d'un bâtiment aux lignes austères et calmes, deux jeunes femmes et un enfant goûtent la paix d'une fin de jour. L'une des femmes est sobrement habillée à la moderne, jupe sombre et corsage de soie blanche elle songe doucement tandis que son fils prend ses ébats sur ses genoux. Sa compagne sommeille, sans voiles son corps ambré repose sur une étoffe bleue. Le visage de la jeune mère est délicieux d'expression le nu est d'une belle délicatesse de modelé qui fait penser aux plus grands maîtres de la Renaissance. Si la probité de toute cette œuvre n'était pas si profonde, on chercherait peut-être chicane à l'artiste pour le ton général de son tapis de verdure et la façon un peu dure dont se découpent étoffes et personnages sur ce vert. Mais il vaut mieux applaudir à l'effort de M. Giess et redire toute la confiance que l'on met dans son talent.

Le tableau de Jules-R. Hervé,. Les Baigneuses au bois, est d'une tonalité générale très heureuse, l'effet de lumière y est rendu avec beaucoup de vérité et celle des figures féminines qui est la plus frappée par cette lumière est un très joli morceau de peinture. On regrette un peu que l'artiste n'ait pas supprimé çà et là quelques papillotements qui ne peuvent que nuire à l'unité du tableau. Et était-il nécessaire qu'une des jeunes baigneuses exhibât une poitrine si lasse ? Pourquoi sacrifier à des conventions de laideur qui dans le fond sont un vestige du vieux naturalisme ? M. Hervé s'est fait connaître depuis plusieurs années par des tableaux de chevalet, du ton le plus fin, où les mœurs provinciales étaient exprimées avec un sens assez vif de la satire. La composition qu'il expose cette année montre qu'il lui est facile d'aller plus loin lorsqu'il veut, et que nous avons en lui un vrai peintre.

Par des voies différentes Giess et Hervé arrivent au style. C'est au style que tend Emile Aubry avec son Jugement de Pâris mais de belles qualités d'exécution et de composition ne parviennent pas à effacer le côté fatigant d'un archaïsme médité et d'une inspiration trop archéologique. Il y a plus de paganisme sensible dans la composition décorative de Clément Serveau, La Fontaine d'Hélène, composition bien rythmée où une charmante figure de femme dansante met une très jolie note de couleur. On aimerait voir confier à Serveau de grandes murailles que ce chercheur si loyal et souvent si sévère à lui-même saurait peupler de formes harmonieusement et solidement construites.

Un carton de proportions monumentales atteste qu'Unstersteller s'est pénétré des vertus nécessaires à la fresque. L'ampleur de sa composition, la sobriété et la sûreté des détails, la gamme de coloration, tout contribue à faire de son Te deum laudamus une œuvre curieuse, bien équilibrée et d'où le sentiment n'est pas absent. Il y a dans l'étude des personnages, leurs attitudes, leurs expressions, tant d'observation directe que les réminiscences du peintre, ses imi-

tations mêmes ne sont pas gênantes. Sa personnalité passe à travers.

Mon amour de la fresque me rend-il irrespectueusement injuste envers un maître ? J'ose reprocher à beaucoup de parties de La Minute de Silence d'Henri Martin, d'être traitées comme des morceaux de tableaux plutôt que comme des décorations murales. Cet ouvrage si important, qui représente d'ailleurs un admirable effort est destiné à la ville de Cahors, dont il constitue le monument aux morts de la guerre. Il fallait le savoir, la foi, la poésie et l'autorité d'Henri Martin pour une telle entreprise dont a déjà parlé et dont parlera bientôt notre éminent ami Camille Mauclair, en l'absence duquel je donne ces quelques notes sur le Salon de 1932. LES PORTRAITISTES

Sur le talent d'un Giess, d'un Unstersteller, de vingt autres jeunes hommes en qui l'on peut espérer, l'influence de Pierre Laurens est manifeste. A quelques jours de sa mort, au lendemain de ses obsèques, il est émouvant de voir au Salon une page de lui, qui montre de quelle force classique et de quelle puissance personnelle était enrichi son exemple. Je ne crois pas qu'on puisse admirer meilleur ouvrage sorti de ses mains que cette petite toile simplement désignée comme « portrait » et où il y a tant de science et aussi tant d'âme. Elle peut soutenir à mon avis toutes les comparaisons.

Avec cette possession de ses moyens qui.le caractérise, cette haute' 'conscience de métier qu'il, apporte dans toutes ses œuvres, et ce don si français de pénétration morale qui seconde en lui le portraitiste, Marcel Baschet a donné de M. Jules Cambon une effigie digne du modèle tout pétri d'intelligence et de finesse. La toile exquise de Laurens et la toile de M. Marcel Baschet occupent évidemment une place à part dans l'abondante série de portraits que nous offre le Salon des Artistes français, et qui ne donne pas dans son ensemble l'impression d'un rajeunissement, d'une évolution que l'on souhaiterait éprouver. Mais des ouvrages brillants obtiendront la faveur du public. Dans le portrait de Mme Gustave Delage, dans celui de Mlle Yvette Rigaud-Delage, Etcheverry a déployé les ressources de son étonnante virtuosité, visiblement heureux d'avoir à traduire la grâce et l'élégance de ses modèles.

Devambez a portraicturé le maréchal Pétain et M. Jacques Baschet. Maxence a, dans une gamme très claire, fixé la physionomie d'un récent disparu, le général Ferrié. Eugène Pascau a exécuté un portrait de Mme Chiappe destiné à la Maison de santé des Gardiens de la paix. Ph. de Laszlo a peint lôfcd Louth et le duc de Gramont. Cayron,' comme- l'on sait, a, fait le portrait de Madame la duchesse de Guise. Bouchor a envoyé l'effigie de M. André Tardieu. Le maréchal Franchet d'Esperey a eu Troncet pour peintre. Duvent a fait le professeur Gosset. Et deux portraits sont cette année les deux envois du distingué président de la Société des Artistes français, M. Paul Chabas,

LES PAYSAGISTES

Le cas de M. Désiré Lucas est très intéressant. Venu assez tard au paysage, il met au service de ses traductions de la nature une grande vivacité d'impressions, les ressources d'un esprit naturellement critique, une expérience déjà longue des conditions de son art, un sens clair et vigoureux des simplifications indispensables. Exigeant envers son œil et sa main, il redoute également ce qui est trop complet, et ce qui est incomplet il ne se lasse pas de faire un choix dans les éléments que lui offre la réalité et il croit qu'il n'y a pas de tableau là où il n'y a pas eu ce choix médité. Patient et fervent, ainsi il va se renouvelant et il devient nouveau en étant toujours plus lui-même. La H et raie de PlomarchJQe semble très carac- téristique de, cette métamorphose. La vérité de la nature y est observée et fixée mais les minuties de l'étude sont absentes du tableau, comme aussi les négligences d'une pochade. C'est là certainement un sous-bois breton, un paysage de Douarnenez mais c'est aussi et avant tout un sous-bois qui évoque en chacun de nous des impressions déjà latentes, et dont la poésie n'est pas locale et passagère. Toute une sympathique légion de paysagistes, sans s'attarder aux théories esthétiques, et sans être trop préoccupée par des problèmes de composition et de matière, continue à interpréter loyalement, sainement, des sites rustiques ou à demi urbains. Les grands pays muets qui s'étendent longuement pour parler comme le poète tentent le ferme talent de Grosjean. Romanet définit avec beaucoup de tact la claire bonhomie de Crécy-en-Brie. Ce sont les vieilles maisons de Cagnes-sur-Mer qui émeuvent et amusent Maurice Décamps. Gabriel Venet abandonne parfois sa chère Côted'Or pour étudier avec tendresse un effet de lumière sur un échafaudage et des -bâtisses en construction. Roz donne une vision excellente du Jura en hiver. Marcel Bain, dans la gamme de tons qu'il a adoptée, peint une jolie ferme, ou la route de Bourgogne. Olive nous emmène près de Marseille, et Martih-Safavaigo à Villefranche Montagné, toujours vrai, fin, alerte, va d'Avignon au Groënland Charreton joue ses symphonies hardies sur le puy de Dôme; Bouillot reste en Ile-de-France Raymond Wintz et Gabriel Chauvelon demeurent fidèles à la terre bretonne. Joly de Beynac nous entraîne à Tolède, le délicat Rodolphe d'Erlanger sur la côte africaine, et Eschbach en Hollande. A côté de ces continuateurs de l'école française du dix-neuvième siècle, on peut distinguer la formation spontanée d'un petit groupe qui, par un grand détour, reviennent au paysage classique, et donnent des œuvres où l'influence poussinesque est plus ou moins affirmée. Mais à ce mouvement les tempéraments décisifs ont jusqu'ici fait défaut, du moins dans les rangs des Artistes Français. ~i

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` PEINTRES DE NUS

Parmi les peintres de nus, deux tendances aussi se distinguent les uns décidés à reprendre une tradition négligée, les autres demeurés fidèles aux pratiques du siècle passé et à la copie réaliste du modèle. Giess se range parmi les premiers et aussi Guinard un autre élève de Pierre Laurens qui, se rappelant le précepte cher à M. Ingres, a banni le reflet de son tableau. Ce fameux reflet est, au contraire, cultivé avec empressement par l'autre clan qui' ne se décide pas à renoncer à cette gentillesse, à ce clinquant.

Signalons les nus de Maurice Bompard, Constantin Font, Synave, Bacchi, Tavernier, Santaolaria, Buzon, Yvonne Guffroy. Narbonne est à part. Son beau nu est un peu trop diapré les séductions de ce bariolage fatiguent assez vite le regard.

SCENES DE MŒURS,

SCENES DE GENRES, FANTAISIES Raoul du Gardier joue toujours une partie difficile, il lutte avec le double rayonnement du ciel et des eaux, avec les vibrations les plus intenses de la lumière. Il a une fois encore gagné à ce jeu difficile son Matelot noir est une réussite il est vraiment sous le soleil, et nous sommes avec lui sur ce bateau qui fend allégrement la mer éblouissante.

Avec sensibilité et à-propos Pierre Montezin met en œuvre les découvertes de l'impressionnisme et son expérience personnelle dans sa Pastorale.

La Conversation à Ploumanacti'âë GusfàW Pierre est une composition bien équilibrée, et que sa solidité n'empêche nullement d'être vivante. Les types des perspnnages sont étudiés avec une patience de vieil Hollandais d'autrefois et une férocité d'ethnographe. Le dessin a une vigueur et une précision incontestables. Pourquoi faut-il que tant de qualités soient gâtées par une couleur aussi factice que vulgaire ? Cette catastrophe est déplorable. Une scène de mœurs bretonnes, une veillée funèbre a inspiré P. de Itaveton, qui a conçu une œuvre qui n'est pas sans élévation, mais malheureusement fort inégale. Certes morceaux sont d'un maître, les autres d'un écolier. Nulle anecdote dans le tableau de Gustave Stoskopf aucun incident. Mais dans le portrait anonyme de ces deux Paysans alsaciens, il y a plus qu'une exécution serrée, sans défaillances, dédaigneuse de tous les escamotages on se prend à songer longuement à tout ce que le peintre n'a pas exprimé, mais qui transparaît sous son style si noble dans sa sécheresse voulue, si subtil et si vigoureux dans son apparente minutie.

Henri Royer a été séduifcpâr le pittoresque du travail des goémonniëfs de Bretagne. Duyent a trouvé dans une Mf#£re,xojîgue l'occasion de renouveler un sujet traité en général dans une gamme très sombre. Regagnon a décrit un jour de foire en Ariège. °* ;l

Les peintres de la vie élégante se font rares. Henri Montassier est une agréable exception. L'Entr'acte est mieux qu'un tableau ingénieux; des difficultés ardues de couleur et de valeurs y ont reçu une heureuse solution.

< Fantaisie », a soin de spécifier le catalogue, après avoir indiqué le titre, qu'on n'eut peut-être pas trouvé sans son secours, de la toile de Robert Pougheon, les Captives. Qu'il y ait là de la fantaisie, nous n'en sommes pas aussi persuadés que l'artiste. C'est caprice qu'il eût fallu dire, caprice de M. Pougheon qui, pour des desseins inconnus, prend plaisir à déconcerter son spectateur, au détriment de son talent qui est très réel mais qui a tout à perdre dans ces inutiles mystifications. La Dame aux mitaines d'argent de PaulAlbert Laurens semble une amusante vignette romantique fort agrandie. Et La Pluie d'Albert Dapoigny (où ne manquent pas les détails jolis ou spirituels), me fait l'effet d'une gravure en couleur de la fin du Directoire projetée sur un écran de cinéma.

ASPECTS DE PARIS. INTERIEURS ̃ ̃•:•̃̃ MARINES a. .•̃;̃̃ C'est parmi les fantaisistes plus que parmi les peintres de Paris que se classe cette année Odette Pauvert, encore que son tableau s'intitule Paris 1932. De Paris, l'on aperçoit peu de chose, car une dame en premier plan nous empêche de voir les maisons La dame a un type original que nous avons remarqué déjà dans quelques musées. c'est une Parisienne du seizième siècle, une Parisienne 1532 Deux toiles rappellent le souvenir d'un récent disparu, P. Pelletier, qui, dans une gamde gris distingués et savoureux sut si bien flxer les aspects du Paris pauvre et des banlieues chiffonnières.

Jules Pagès, dans un langage de bon aloi, chante à sa façon franche et délicate la beauté du Paris classique, la place de la Concorde et la terrasse des Tuileries. Lucien Lièvre, qui n'est pas toujours en Asie, contemple avec une tendresse aniusée sa place Pigalle.

La place du Tertre n'aura pas manqué de peintres, de bons peintres. Pavil s'ajoute. au nombre. Gaston Cornil promène sa badauderie de la rue Royale à la fête du Trône. Parmi les- envois des peintres d'intérieurs, toujours assez nombreux, j'ai noté ceux de Paul Hugues, Paul Thomas, Léonce de Joncières, Paul Urtin, Jenny Zillhardt. Et j'ai remarqué les marines ou les coins de port de P. E. Lecomte, Morchain, Hervé-Mathé, Delpy» A la Nationale des Beaux-Arts PEINTURE DE MŒURS ET REPORTAGE En plusieurs endroits du Salon de la Nationale on retrouve sans s'en plaindre Yves Brayer peintures, dessins, gravures, monotypes, sa fougue use tour à tour de tous les moyens d'expression, de tous les procédés graphiques. Sa personnalité apporte une note très vivante dans un Salon dont l'ensemble a une incontestable distinction, mais qui présente parfois, depuis quelques années, un caractère d'immobilité.

Raymond Léenyw»

(Voir la suite en 6' page)

ROLAND DORGELES Par ANDRE ROUSSEAUX

i 1

La France avait gagné la guerre la paix' allait être difficile et misérable un million et demi de vies généreuses faisaient les frais de cette illusion, ou de cette duperie. L'aventure ne. pouvait inspirer ni l'Ode à la Colonne, ni l'Ode pour la prise de Namur. Elle s'est exprimée dans les Croix de Bois. Un poète a écrit ce livre, mais un poète riche de bon sens et prompt au scepticisme autant qu'à l'enthousiasme. Il possède un cœur qui sent trop vivement les choses pour que son intelligence soit sûre d'aller aussi juste, aussi droit, aussi loin que son sentiment. Et comme, dans le monde où nous vivons, il y a trop à comprendre, ou trop; peu, il a pris le parti de se méfier. Non qu'il ne souhaite, au contraire, de se livrer de tout son coeur, d'un élan qui engage tout l'être. Il l'a fait une fois, et des millions de Français avec lui. C'est probablement la plus belle minute qu'il ait vécue. L'existence idéale serait tissée tout entière de ces minutes-là. Mais l'existence réelle. Voici ce qu'il entre d'idéal dans l'une d'elles, en un siècle où le tragique ordinaire de la vie s'aggrave de tout ce que les hommes y peuvent ajouter d'incohérence.

*•

C'est à Montmartre, avant 1914, que le cœur de Roland Dorgelès s'embauma de poésie, en> même temps que sa tête s'exerçait à déjouer le factice, le poncif, l'académique. Il est de ceux qui n'oublieront jamais le bonheur facile d'un temps qui fut notre douceur de vivre. Sans avoir été rapin, rue des. Saules, on s'accorde ivolohtiers à de: tels souvenirs jamais plus les,. grappes de glycines ne seront aussi lourdes aux murs des jardins, que par «es printemps chauds ,et poussiéreux d'il y a vingt ans, où les femmes mettaient pour sortir de grands chapeaux à; ,fleurs. Sur la Butte, ce bonheur un peu trop uni recevait de l'esprit montmartrois une perfection supplémentaire. Les poètes y étaient passionnément réalistes, et s'amusaient à dissoudre les valeurs fausses au réactif de l'ironie. Les plaisanteries fameuses dont le cabaret du Lapin agile fut le théâtre ou le laboratoire, et. Dorgelès maintes fois le héros, avaient plus ou moins ce sens. On déglonflait à coups d'épingle la baudruche des beautés convenues, des réputations imposées. C'était façon de batailler pour une vérité dont on ne précisait peut-être pas ;très bien les traits, mais dont on adorait l'authenticité. Tant qu'un grand amour est occupé à terrasser ses ennemis, il peut se tromper sur son jet et même ignorer s'il en a un. En -fait, Roland Dorgelès secouait avec bonne humeur les contraintes de l'ordre formel, celui qui manquait le moins aux vieilles générations endormies dans la béatitude du trois pour cent et dans la sécurité de l'alliance franco-russe. Il taquinait le sergent de ville, bernait le gardien de musée, rompait avec la caserne. Quant à {'ordre réel, son cœur le rêvait absolu un monde où rien n'eût limité la liberté de l'homme,– et parfois du génie ijp^ Dieu dont la bonté eût tari toute misère et probablement un univers où il n'y aurait eu ni adjudants ni curés, pour réduire en règlement et en catéchisme les grandes idées, mais seulement, avec l'imprévu d'une généreuse fantaisie,' des paladins et des saints. Au total, un monde où l'on n'eût pas dépensé sa vie à la petite semaine, mais où on l'eût jouée tout d'un coup,! le moment venu, pour sauver l'idée qu'on 's'enjj faisait. a Cette heure arriva, et Roland Dorgelès l'ac, cueillit avec ivresse « Nous nous crûmes tous* à cet instant, les champions de la conscience humaine. » L'idéal dont la guerre était la mes sagère grisait d'autant plus cet esprit qu'il y aspirait davantage. Car Dorgelès ajoute, avec sa lucidité, qu'il allait trouver dans les combats « le but d'une existence qu'aucune foi n'éclairait ». Le goût mystique de l'héroïsme, qui transportait l'engagé volontaire du 2 août, sa-t tisfaisait en lui un sentiment religieux qui jusqu'alors n'avait pas eu d'emploi. Tant de beaux étés, riches de flamme intérieure autant que de soleil, donnaient enfin leur fruit, aux jours les plus dorés du plus beau d'entre eux. Il sembla que tant de fleurs avaient fleuri pour qu'on pût en mettre à tous les fusils de ceux qui partaient, en jeter plein les wagons des trains qui s'ébranlaient en chantant. Si une heure d'exaltation héroïque avait pu fonder un durable bonheur, la France, ces jours-là aurait fait, son entrée au paradis. Mais la descente aux enfers allait commencer.

Ces journées de juillet et d'août 1914 demeurent cependant au centre de la vie d'un Dorgelès. Il ne peut se tenir d'y revenir, quand il se retourne vers le passé. Et son intuition est juste. Il y eut alors un grand départ, non seulement des meilleurs des hommes, mais du meilleur de chaque homme, au-dessus de toute lâcheté et de toute incompréhension. Tout problème, parut résolu par une vertu ardente et lumi-, neuse, comme un métal est fondu par le feu, ou tout simplement comme des pensées confuses se dissolvent et s'éclairent dans un soudain amour. Amour de quoi ? Toujours lé même, plus violent que logique, mais qui avait enfin trouvé son véritable ennemi on avait bataillé pour la liberté de l'homme, il fallait cette fois la défendre au prix du sang. La vérité que l'on avait cherchée fiévreusement à travers maintes incertitudes et quelques bêtises prenait un corps éblouissant et irrésistible. Bien plus que le sentiment d'obéir à un devoir, on' avait celui de faire son salut. Ce départ vers le sublime entraînait d'autant mieux un Dorgelès qu'il jetait plus violemment les hommes hors de l'ordinaire de l'humanité. Ceux que la guerre appelait étaient arrachés à tout ce qui fait "la vie d'un paysan ou d'un bourgeois famille, métier, société s'abolissaient autour d'eux,'Une vraie guerre pour anarchiste à cœur de Français. L'idée de patrie flambait à l'état pur. ̃.

Tt

Cet été de soleil et de sang fut suivi de la guerre qui dure. La vie, dépassée un moment par l'élan des âmes, la vie recommença, se dé-* roulant cette fois aux portes de la mort. Il est difficile de parler de ces choses quand on ne les a pas vécues. Mais Roland Dorgelès a écrit les Croix de Bois pour nous les rendre présentes. S'il fallait résumer d'un mot ce grand livre, tout bruissant et coloré de vérité humaine, on dirait qu'il exprime d'autant plus intensément le goût de vivre que la vie était devenue un bien plus fragile. « On parlait de sa vie comme d'une chose morte », écrit Dorgelès, qui ajoute un peu plus loin « Malgré tout, c'était bon temps, mes camarades, puisqu'il vous voyait vivants. » Et la victoire,


pour le héros du roman, c'est d'être sorti de là sain et sauf. Mais qu'est devenue la foi qui, au premier jour, a consenti le sacrifice de cette vie, la foi que Dorgelès désire toujours, et qu'il a bien cru trouver ? Je l'entends qui m'interrompt de sa voix chaude la foi en l'homme, il l'a plus que jamais depuis que la guerre lui a appris à mieux connaître les hommes et à les aimer plus fort. Mais la foi dans les hautes raisons qu'il peut y avoir de faire mourir des hommes ? Ah laissez-moi me méfier. Oui, j'entends Dorgelès, et je le vois ses yeux qui peuvent être si rieurs et si brûlants se durcissent, tandis que sa bouche mobile devient terriblement amère. Aimer les hommes, il s'en charge. Mais les comprendre ? Avouons que l'histoire de ce temps a de quoi dérouter un cœur loyal mais ingénu. Au vrai, si tout un peuple a été jeté ainsi hors de luimême, c'était par une nécessité nationale qui ne s'était jamais imposée avec une souveraineté aussi rigoureuse. Mais il semble qu'on ait craint d'avouer cette vérité de fait, quand on l'a dissimulée sous des formules emphatiques et hypocrites où un Droit imposant comme un dieu et flou comme une nuée tenait la plus grande place. Se battre pour la France, n'étaitce donc pas assez dire? Fallait-il ergoter làdessus, expliquer que c'était prendre la défense de la Civilisation ? Ah ces grands mots Ces abstractions peu sûres, que les combattants sont prêts à renverser d'une définition imagée et bien assenée « bourrage de crâne » De quoi faire rigoler un bon coup toute l'escouade de Dorgelès, ou bien la mettre en colère, selon le moment.

Et cependant, comme ils sont insidieux, ces grands mots! Comme ils vont au-devant des dispositions mystiques d'un champion de la conscience humaine, naturellement placé par son tempérament révolutionnaire à la suite des grands ancêtres qui, eux aussi, se sont jetés dans une guerre immense pour renouveler l'univers. Je crois qu'ici notre Dorgelès est cruellement partagé entre les désirs de sa foi sans objet et son bon sens défiant et rectificateur. Il est à notre époque l'expression la plus parfaite de l'éternelle dualité où Don Quichotte est balancé par Sancho. Son cœur ne se trompe pas quand il souhaite une foi solidement motivée, comme la seule solution possible à son conflit intérieur. La vocation que l'on a tenté d'imposer à tout un ^peuple .au nom. d'entités hasardeuses a un modèle le Sacrifice du. ipirétien pour le salut des âmes. C'est vers ce modèle que l'idéologie du salut de l'humanité a incliné parfois pour se réaliser le plus parfaitement chez un Péguy, un Psichari, un Alain-Fournier, croisés véritables d'une croisade imaginaire. Mais Dorgelès, qui ne possède que la nostalgie de ces convictions décisives, comme il a l'image du Christ au-dessus de son bureau d'écrivain, n'a d'autre ressource que de dégager de son mieux la religion de l'humanité des formules suspectes, pour tâcher de la rendre aussi proche qu'il se peut d'une religion véritable. Son « Christ » à lui, ce sera l'homme de la guerre, son camarade, dont il a suivi la passion, de son cœur et de ses sens, pendant quatre ans quatre années où les hommes dé-. tachés de l'ordinaire de la vie ont été ramer is à un mélange de sublime et d'animalité, "jui a de quoi satisfaire également l'idéalisé et le réaliste. Schéma pascalien, où l'animal et le héros sont merveilleusement juxtaposes. En face de la mort, qui a replacé l'homme devant le problème de sa destinée, la sincérité idole de notre auteur a pris dans las êtres en suspens une importance et une exigence qui priment tout. Cette présence de fe mort a dénudé les cœurs. Elle permet le cynisme, qui restera dans les mœurs après la guerre, pas l'hypocrisie. Par une épuration brutale, le composé humain est simplifié et authentifié avec une belle rigueur.

Alors, l'homme de la guerre n'aura-t-il pas souffert en vain, s'il a préparé l'avènement de l'homme nouveau, que notre Dorgelès attend Depuis toujours? Durant toute sa jeunesse, il 8|st allé au-devant de cet homme-là, que la circonstance a soudain dépouillé des contraintes ont il tendait à se débarrasser. La guerre aura Krécipité les choses certains aspects de l'orre social, qui lui avaient paru jadis suspects u ridicules, seront maintenant tout près de devenir odieux, dans cette humanité décimée qui n'arrive pas à retrouver son équilibre. Premier en date, à notre époque, des anarchistes qui sont hantés par l'idée d'un ordre suprême, notre poète continuera de s'en prendre à une société, qui jadis excita son humour vengeur, et sur qui l'on rejettera désormais tout le poids de la faillite universelle. Et plus que jamais il s'attachera à son vieil idéal, où la liberté individualiste est la première condition de la vérité de l'homme. < Car l'individu, dans la société en ruines, a désormais la part belle. Il pourra faire un égal et furieux emploi du scepticisme et de la poésie, dont nous avons dit que Dorgelès est le mélange exemplaire. Le scepticisme, pour les survivants de cette crise, servira à refuser toute réalité qu'ils ne sentent pas en eux, la poésie à exalter ce réalisme des entrailles. Du monstrueux événement qui leur a fait passer une saison de leur vie en enfer, certains hommes garderont, jusqu'au jour où ils rejoindront leurs camarades dans la mort, une obsession de l'évasion vers les paysages de leur propre cœur. Après le Dorgelès des Croix de Bois, le Dorgelès de Saint Magloire et de Partir sera là pour les exprimer. C'est lui qu'il nous reste à étudier un autre jour.

André Rousseanx.

LE CENTENAIRE DE GŒTHE

A LA SOCIETE DES GENS DE LETTRES

La Société des Gens de Lettres a fêté, hier, dans l'intimité, le centenaire de Gcethe.

En l'absence de M. François Mauriac, président de la Société, dont la convalescence s'achève heureusement, M. Paul Chack, premier vice-président, entouré des membres du Comité, a souhaité la bienvenue aux personnalités présentes, dans une brève allocution au cours de laquelle il a fait ressortir le rôle joué par la Société des Gens de Lettres, dans l'organisation de l'union entre les écrivains des grandes nations.

Goethe, poète, a été ensuite évoqué dans un poème d'André Dumas, dit par l'auteur, puis, comme écrivain, dans un raccourci original et puissant de Firmin Roz. Enfin des passages de ses œuvres ont été lus par Mlle Nizan, de la ComédieFrançaise.

Assistaient à cette cérémonie M. le chargé d'affaires Forster, en l'absence de S. Exe. von Hœsch, ambassadeur d'Allemagne, appelé à Genève MM. Georges Lecomte, Henri-Robert, l'abbé Henri Bremond, de l'Académie française, Sir Thomas et Lady Barclay, M. Charléty, recteur de l'Université de Paris MM. Gaston Rageot, Pol Neveux, Claude Farrère, Romain Coolus, docteur LucienGraux, H.-R. Lenormand, Rachilde, Victor-Emile Michelet, etc.

Le ministre de l'Instruction publique s'était fait Représenter par M. Jean Camp, chef de son Cabinet..

L. E S A L. O INI DE 19 3 2

(Suite de là 5* page)

Yves Brayer est lui le contraire de l'immobilité, il a de la verve, de la spontanéité. de la pétulance. Chercher quel pourra être dans la peinture française de demain l'apport de cette énergie serait perdre son temps. Comment prophétiser devant un tempérament de ce genre ? Tandis que les autres pensionnaires de la Villa Médicis méditent devant Raphaël ou devant Poussin, découvrent les primitifs, reprennent pieusement les chemins sacrés de l'art, lui, il s'enchante des multiples aspects de la Rome contemporaine, de Roma 1932, notant, crayonnant, peignant sans relâche avec une facilité, une audace qui communiquent à la moindre de ses productions une singulière vitalité. Il est né chroniqueur ses esquisses sont des échos ses tableaux sont des reportages. Il a une tendance qu'il ne maitrise pas à saisir gens et choses sous leur aspect excessif ou ridicule la fée de la caricature a sûrement touché du doigt son berceau. Les pages que ses prestes pinceaux écrivent sur notre époque, et qui seront consultées un jour, ne montrent pas en beau notre humanité. Je ne l'en blâme, ni ne l'en félicite, je constate. Aura-t-on demain avec lui le peintre que le réalisme a souhaité et qu'en fin de compte il n'a pas eu, ou Yves Brayer deviendra-t-il seulement un étourdissant illustrateur ? Encore une fois gardons-nous de jouer au prophète.

UN MAITRE DU PASTEL

Les vrais tempéraments d'artiste réservent toujours des surprises qui sont le plaisir de ceux qui aiment à admirer. Il y aurait un grand ridicule à sembler découvrir Guirand de Scevola dont, depuis bien des années, tout le monde a loué le talent tour à tour séduisant et solide, mais il serait encore plus absurde de ne pas s'apercevoir que cet artiste si connu, si fêté, atteint en ce, .moment sa meilleure veine, et que tout tranquillement, sans vacarme, par l'effet de ses dons, de ses recherches et de son; expérience combinés, il rejoint les maîtres de la grande école française dans ses portraits d'homme au pastel. Son portrait et celui de Le Bargy à la fois doux et forts, subtils et sobres, pétillants et simples, pourront briller dans n'importe quel musée auprès de n'importe quelle œuvre de pastellistes du dix-huitième siècle. Pourquoi ne pas le dire dès aujourd'hui ? Pourquoi laisser ce soin à ceux qui viendront plus tard î

DIVERS

Un des^beaux tempéraments qui s'affirment à la Nationale où les individualités se détachent pius aisément que dans le Salon voisin, c'est à mon avis Grégory Gluckmann. Sans perdre rien de ses qualités de modelé et de couleur, et tout en gardant cette matière solide et précieuse qui suffirait à le mettre hors pair, il semble mettre dans ses ouvrages plus de pensée et de sentiment ( je ne veux pas dire, heureusement, de littérature). Il suit sa voie, en indépendant, et semble ne se soucier, aucunement des recherches qui conduisent des -peintres d'aujourd'hui à recevoir du passé des mots d'ordre. Il est curieux de.* constater que des peintres dont la personnalité sèmb'lait définitivement for-

BLASONS A FOND Uf'AZXJM.

Parisiens, Parisiens, nous qui, tels des moutons de Panurge, nous précipitons en temps et saison voulus à Cannes, à Nice, à Saint-Tropez, à Juanles-Pins, combien nous ignorons la vie charmante et régionale de tous ces endroits qui se travestissent pour nous recevoir.

Mais demeurons un peu et nous verrons après le flot des départs réglés comme un calendrier grégorien, se soulever le voile, se dessiner le caractère de ces habitants dont la vie est faite non de mouvements et d'agitation fébrile comme la notre, mats au contraire, de charme, de nuances, d'esprit et de joie de vivre.

AU CAFE DE LA MARINE

Le matelot

Le teint boucané sous ses cheveux grisonnants, la silhouette mince et nerveuse malgré la largeur de son pyjama bleu marine un petit foulard rouge au cou telle apparaît celle que tout îe monde appelle ici « le matelot ».

«' Le Matelot » s'attable à la place qui lui est réservée 'au'1 café de la Marine et commande un pàstisse. Son habillement est sobre et contrairement aux autres, elle n'a pas l'air déguisé elle fait très marin. On a l'impression qu'en pleine mer ses mains doivent savoir border un foc au vent, ou amener la baume pour faire la « traînouche ». Ses yeux sont clairs et transparents comme ceux des vrais marins, ses yeux ?. ces yeux vous en rappellent d'autres ce nez mince et volontaire vous le connaissez, ce sourire sur des dents éclatantes vous l'avez déjà vu, et tel un puzzle qui se ferait à l'envers, vous reconstituez brusquement la comtesse de J.

Elle répond tranquillement à votre sourire, et ajoute « J'avais bien vu que vous ne me reconnaissiez pas hier du reste cela est normal, je me porte tellement mieux depuis que je vis définitivement dans le Midi. J'ai même vu certaines personnes partir déroutées après l'esquisse d'un petit salut auquel je ne répondais pas. Un pastisse ? Un pastisse.

Garçon apportez-en tout de suite cinq.

» J'attends des amis qui sont allés pêcher et qui pensent rentrer pour midi. Ils sont partis ce matin à trois heures, c'est un peu tôt cinq heures, cela va encore, mais trois c'est dur. »

J'allais m'excuser.

Mais non restez, vous verrez ils sont charmants. Il y a Martin et André, je pense que Bernard viendra aussi ils sont allés à la sardine. Du reste, vous avez l'air sport, vous ne les gênerez pas non plus. Le plus dur ce sera ma vieille amie Mme de V. qui est arrivée ce matin de Paris et qui doit nous rejoindre mais je l'aime tellement, elle est si gentille, et au fond, avec le soleil du Midi elle se mettra vite à la page. » Martin, Bernard et André arrivent en effet dans les environs de midi ce sont trois braves pêcheurs chandail bleu, pantalon de même, teint bis. La pêche a été bonne, la mer n'était pas forte et on a pu rentrer vent arrière, sans besoin du moteur auxiliaire économie. Ce sont des gens simples, agréables, qui ne parlent pas pour ne rien dire et qui vous renseignent sur des choses précises. Il s'établit entre nous cinq une atmosphère de bonne camaraderie que le pastisse rend tout à fait cordiale, on fume en silence ou l'on parle tranquillement de choses simples et vraies. Malheur Nour avions, dans cet agréable engourdissement totalement oublié Mme de V. La voici qui arrive en trottinant un peu essoufflée, et en demideuil. Mon Dieu Pourvu qu'il n'y ait pas de chocs de part et d'autre. Il fait si bon.

Ma chère amie, je vous présente Martin, Bernard, André. ̃̃ j ï

<– Bonjour, bonjour, salut,

mée subissent, probablement à leur insu, l'influence de ces recherches. Sous ce rapport je signale le nu qu'expose Louis Charlot le peintre des bergers, des bergères et des faucheurs. Mais c'est assez philosopher et je voudrais, sans trop de commentaires, signaler les autres ouvrages marquants de la Nationale. Hugues de Beaumont, dans trois portraits d'artistes (les peintres Pinchon et Dauchez et le sculpteur Achard), a montré toutes les ressources d'un talent foncièrement distingué et qui se refuse aux petites concessions. Dans le portrait de M. Pinchon, le peintre a pu faire jouer avec délectation, mais sans aucune tricherie, les tons préférés de sa palette. Le résultat est tout à fait heureux.

Paul Jouve expose une suite importante de peintures. Son sens puissant de l'arabesque rend particulièrement émouvantes et dramatiques des compositions comme La Tigresse buvant et Les Touareg du Niger.

Gabriel Belot, qui met tout son cœur dans ce qu'il peint comme dans ce qu'il grave, a donné deux bucoliques dont le caractère français est parfaitement exprimé, avec L'Allée d'arbres et Un petit viilage près de Dourdan. D'autre part, il a exposé l'admirable suite de bois en camaïeu qui illustre la Marie-Claire de Marguerite Audoux.

André Dauchez évoque, toujours avec la même sincérité, sa Bretagne. Goulinat souligne la fermeté de construction des paysages provençaux, note les tons à la Corot de ruines romaines, et exprime la grandeur de Versailles ensoleillé. Omer est un bon interprète du Midi. Lucien Péri aime les ciels orageux sur lesquels les notes de couleur vive prennent une étonnante sonorité.

Dans Iwan Cerf, nous aimons l'union d'une ferme volonté, d'une intelligence passionnée, d'une sensibilité frémissante. Ses beaux paysages, où la couleur et la forme sont si méditées et demeurent si intrinsèquement vrais, ont une signification intellectuelle qui durera. "f; Georges d'Espagnât' "a le don de la grâce. De la plupart de ses œuvres, il se dégage un charme très particulier qui imprègne la mémoire. Le Nu au manteau noir en est Une preuve nouvelle. Cosson continue à trouver dans les coulisses des cirques, dans les loges de théâtres des thèmes sur lesquels son talent joue de brillantes variations.

Charles Jouas expose des dessins exquis, les uns déjà récents, les autres datant de l'avantguerre, où il a noté des aspects du vieux Paris. Crayon noir, sanguine, rehauts de plume, avec quelques tons et les moyens de fortune du croquiste, l'artiste nous communique l'enchantement que lui ont donné ses promenades pittoresques.

Paul Coze a peint un portrait animé de Mlle Jacqueline de Panafieu Serge Ivanoff expose le portrait de sa fille et celui de Mlle Sacha Lyo. Mme André François-Poncet a eu pour interprète Henri de Nolhac,

Parmi les trois envois du maître Maurice Denis figure une effigie de notre regretté ami, le poète Charles Le Goffic (dont aux Artistes français est exposé un autre portrait, par Fougerat).

Dans ce Salon de Ja, Nationale il faut aussi voir les admirables fleurs d'Henry Deziré les

Mon amie (et elle appuie sur ce mot comme sur un passeport magique), Marie de V. Marie, je crois que vous connaissiez mon amie Renée ?

Oui.

Tout va bien, c'est-à-dire tout va mal les marins se sont tus et posent leurs gros doigts noueux sur leurs genoux subitement encombrés par leurs mains calleuses. Cependant, la nouvelle arrivée a une figure aimable, pas trop, ce qui est appréciable elle ne fera pas de fausse bonhomie son teint est naturel comme celui de beaucoup de dames âgées du Faubourg, il est même brillant, car elle a dû se frotter fort au savon naturel pour ôter la poussière du train.

Un pastisse ?

Un pastisse ? Quest-ce que c'est ?

C'est ce que nous prenons là vous verrez, c'est dé'licieux, c'est à base d'unis et la vieille dame tranquillisée par ce mot qu'elle prononcera tantôt « postiche », tantôt « pastille », prend aimablement son pernod. ̃'•;

Vertu magique du pastisse ou résultat naturel de six personnes qui aiment sinfpiement la vie, et le soleil •: voici en tout cas un groupe d'amis qui parient juste ce qu'il faut, boivent de même, et se quittent en se disant « Salut, à ce soir. »

LE CAFE DE LA MARINE

Le soir

C'est un des seuls endroits où le piano mécanique n'ait pas été chassé par un mauvais phono ou par un orchestre pis encore. Ici, la musique garde un son joyeux, entraînant, et tout le monde se lève automatiquement en entendant « La Valse bleue ou « La Marche des Grenadiers ».

Là, règne enfin la véritable gaîté, c'est-à-dire, contrairement à ce que l'on croit un contentement réservé, un amusement discret rien n'est forcé, le rire bruyant n'est pas de rigueur et serait même très mal vu. Dès que le sou, en tombant, fait entendre son bruit classique et que la première mesure s'accroche à lui, les couples se lèvent et commencent à évoluer silencieusement. Martin danse avec Bernard, avec la comtesse, avec André, avec ses amis mais n'allez pas imaginer là quelque divertissement louche ne prenez pas un air inquisiteur et curieux, espérant découvrir quelques intrigues équivoques ici l'on se divertit sans penser à mal, ces braves gens ont des femmes qui les attendent, des enfants, une famille mais, îe soir il faut bien se distraire un peu.

Ce qui frappe le plus, c'est le sérieux enfantin, l'application presque studieuse "que ces colosses déploient pour exécuter correctement les pas. Le plus curieux est encore que ces silhouettes, taillées pour la plupart à coups de serpe, ont de la grâce, presque de la légèreté. Mais ne croyez pas assister toute la soirée à un bal d'ombres silencieuses ou mornes, une franche camaraderie règne et la galéjade virevolte d'un couple à l'autre sans jamais devenir grossièreté.

Vers dix heures, le plus âgé des pêcheurs donne le signal du départ « On pêche encore à trois heures demain matin.» Et, à une personne qui lui demande si c'est son patron qui le force à partir si matin, il répond « Mon patron, c'est moi-même, quand ça ne va pas c'est moi qui m'eng. et je vous prie de croire que j'aimerais mieux que ce fût un autre, parce que avec que moi, ça barde, et dur, hein », ajoute-t-il en se frappant la poitrine, pour se prendre à témoin. Après la vague de départ, quelques jeunes gens restent encore, et nous assistons à des danses d'une perfection extraordinaire. l'on sent que seul le plaisir de la danse retient enlacés ces grands garçons au buste long,

austères et vigoureux paysages de Zingg; les paysages calmes et doux de Claude Rameau; les fleurs et les tziganes de Madrassi les deux portraits de jeunes filles de William Ablett les toiles de Seevagen un nu d'Ed. Dumoulin; les souvenirs de voyages de Pierre Labrouche les dessins de Guiguet les paysages de Gobo un nu d'Angèle Delasalle le portrait qu'Harold Speed a fait de lui-même les peintures et les pastels de Béatrice How une figure de Teresa Torello les envois d'Edelmann, de Reboussin, d'Olivier, de Dominique Picard, d'André Davids, d'Arlette Davids, de Louise GaltierBoissière de Raymond Charmaison de Laurent-Gsell du Japonais Tanaka les intérieurs d'église de Luigini des aspects de Bonnieux et de Lourmarin vus par Paul de Castro des études d'anciens quartiers de Paris, de Simas. Raphaël Delorme est savant, et décevant. Annaliste consciencieux, j'ajouterai que Jean-Jacques Rousseau a fait le portrait du général Mordacq, Costantini celui de notre éminent ami et collaborateur Henry Bordeaux, et que Raymond Woog a peint S. M. Alphonse XIII en costume de sport, cheminant à travers une toile immense et monochrome.

COTÉ DÉCORATION

Henri Marret expose une série de « natures mortes décoratives ». L'Europe de Pinchon est un projet de tapisserie, lequel satisfait aux lois du genre. Pitichon comme Jaulmes se montre particulièrement ingénieux dans l'invention des bordures.

La composition de Jaulmes n'est pas, elle aussi, un « carton », comme on le pourrait croire. On y retrouve cette élégante aisance avec laquelle l'artiste ordonne figures et attributs mais on y remarque aussi ces indications trop sommaires, ces négligences du modelé qu'une souple exécution ne parvient pas à dissimuler.

La plus grande fantaisie décorative de ce Salon, à tout considérer, c'est encore le portrait que Van Dongen a fait de Mlle Alanova, oü il a fait ^pétarader des bleus dans toutes les direc-* tions.

Essentiellement décoratifs aussi les portraits de Jean-Gabriel Domergue, qui a pris spirituellement la suite de Boldini, et qui s'enchante de l'outrance contemporaine comme sont décoratifs ses dessins de la Salute de Venise et de la place de la Concorde. Décoratif par la composition, par la distribution des accents, et par les taches de couleurs, le tableau de Paul Vera L'Age d'or.

Par contre, je crois que la grande toile de Lucien Simon, le Studio, dont tant de morceaux sont remarquables, est et demeurera une grande toile, qui ne convient pas à un « projet décoratif ». Pas plus que ne conviendrait à une décoration l'Atelier de Courbet, ou les portraitsgroupes de Fantin-Latour, œuvres dont le souvenir continue à hanter l'esprit de beaucoup d'artistes.

On aurait mauvaise grâce à le leur reprocher un des penchants de notre race la porte en art comme en littérature vers une interprétation réaliste de ses conceptions intellectuelles et même de ses rêves. La question se pose précisément de'savoir dans quelle mesure cette tendance seracdesgîHji réprimée ou épanouie.; n& Vil- Raymond Lécuyer.

aux jambes habiles, aux mouvements cadencés, et leurs couples peuvent en remontrer en chasteté et en mesure à plus d'un amateur de plaisir, dits chorégraphiques. PONTE AU BACCARA

Mais montez donc, Mademoiselle, profitez seulemeing, je finis ma livraison chez vous et redescends au pays, si vous voulez me faire ie plaisir, je vous conduirai où vous allez. Mais si.

Mais non.

Mais oui.

Refuser d'accepter un service est faire une grave offense dans ce pays où les gens sont doués d'une affabilité naturelle et sincère.

Et en route pour les L. dans la Ford de l'épicier. Chemin faisant, ou plutôt chemin volant • (car l'épicier tient à me montrer qu'il est aussi un as du volant) la conversation s'engage sur le pays, sur 1a crise, sur le manque de clients cette année, etc. Soudain je sens que mon aimable conducteur va me parler de son dada favori (il rate presque un tournant) et s'écrie « Le casino ah! le casino. Eh bieng, ils nous l'ont bien arreingé » Vous regardez le casino et vous voyez la même bâtisse que l'année dernière un immense gâteau moderne moitié praliné, moitié parfait au chocolat. Mais il n'a pas changé

Pas cheingé ? pas cheingé ? (nous ratons un cycliste de vingt centimètres) mais peinsez donc, Mademoiselle, qu'ils ont mis cette année les entrées à deux francs (l'année dernière c'était trois) et ils ont attiré comme cela un public infect, l'orchestre joue maintenant des javas, presque plus de valses et je voudrais que vous voyiez ce geinre.

Faites donc attention là 1 Et le code de la route 1 coup de trompe (c'était un immense camion qui débouchait doucement à notre droite en clacksonnant, nous étions royalement dans notre tort).

Je voudrais que vous voyiez ce geinre, plus une seule personne comme il faut. Car ils l'ont bien gâchée leur clientèle, ainsi moi, tenez, j'étais un pilier de là-bas, eh bieng maintenant, ils peuvent dire qu'ils l'ont perdu leur meilleur ponte au baccara.

Nous voici arrivés sains et saufs et je pense, encore blanche d'émotion, que si les entrées avaient été mises à un franc, la voiture s'écrasait contre un arbre. CHEZ LA FLEURISTE

« Est-ce que je peux me recoiffer chez vous pendant que vous finissez mon bouquet, il fait un tel vent dehors. Mais faites seulement, je vous prie, voici un miroir, il est bien placé îà ? Voulez-vous que je le monte un peu ? Dame, moi, ce n'est pas ma haute taille qui me gênera jamais. Avez-vous tout ce qu'il vous faut comme cela ? Ici, je suis aussi bien le saion de coiffure que la fleuriste, que le dépositaire des pa- quets, et même des objets précieux. Vous ne me croiriez pas, hein ? (poursuit-elle en arrangeant les fleurs avec soin et précision) eh bieng, voici dix jours, une cliente a laissé chez moi son manteau de vison parce qu'il faisait un soleil magnifique. Je l'ai gardé trois jours dans la boutique, pensant tous les jours qu'elle viendrait le chercher puis, craignant qu'il ne s'abîme, je l'ai serré chez moi, et depuis six jours que l'on gêle et qu'il souffle un mistral à arracher la queue aux ânes, elle n'est même pas venue me le redemarder. Heureusement qu'ils ont confiance mais je me demande à quoi ils pensent les gens d'ici comme si on ne pouvait pas s'amuser en ayant soin de ses affaires », dit-elle, tout en repliant, pour ne pas le gâcher, son papier blanc qu'elle avait trop sorti.

Et son large sourire répond de sa bonne humeur proverbiale, tandis que, machinalement, ses mains habiles remettent une fleur à sa place, roulent la bobine dont

le fil pendait, ou rangent un vase qui était en danger au bord d'une planchette.

Joie de vivre détendus, sans contrainte, comme nous vous comprenons, chers indigènes vous qui, dès l'arrivée du flot des « étrangers (car c'est ainsi que l'on appelle ici les Parisiens) deviendrez « la sauvage comtesse X. qui ne bouge pas de son mas ou de son bateau, l'épicier bourru et avaricieux, la fleuriste dédaigneuse et intéressée. » Tous prêts, du reste, à laisser tomber ce masque d'emprunt le jour même votre pays est débarrassé du vol migrateur des intrus.

Gilberte Harlet

CHOSES ET GENS DE LETTRES

LES FORCES PERDUES

Coup sur coup, la semaine passée, un poète et un romancier connus viennent de débuter dans la grande publicité, le premier sous forme d'un luxueux in-douze édité par les soins d'une importante firme pharmaceutique, le second en de chaleureux articles sur les créations d'un de nos gros fabricants de meubles.

Interventions qui naturellement n'ont pas été sans soulever certains clabaudages dans le monde des lettres et à propos desquelles on n'a pas manqué d'évoquer le noble désintéressement de Dickens, refusant les centaines de mille francs que lui proposait un richissime marchand de conserves, rien que pour se voir nommer dans un roman.

Mais, outre que les temps sont devenus plus durs et qu'on ignore donc si aujourd'hui Dickens opposerait à de si belles offres la même résistance, ce qui me paraît regrettable dans les cas de ce genre, ce n'est pas tant l'enrôlement de nos auteurs au service de telle marque commerciale ou industrielle que le mauvais emploi des enrôlés et de leurs facultés. Quoiqu'on ait un peu abusé de ces parrainages, pour un livre, pour une œuvre d'art, l'aval de nos écrivains en vue peut avoir parfois son utilité. Mais, pour le lancement de denrées en dehors de leur spécialité, quelle sera, sur le public, leur autorité ? Figurez-vous, par exemple, dans le passé, un Lamartine préconisant certaines pastilles contre le rhume, ou un Vigny vous célébrant les vertus de tel coricide. A ces illustres cautions n'eussiez-vous pas préféré celles de quelque obscur praticien ou de quelque modeste pédicure, et ne vous sèriez-vous pas méfiés, comme du feu, de conseillers si peu ferrés en la matière et si manifestement payés ?

Tandis qu'au lieu de recourir à la notoriété de nos écrivains, si c'était à leur imagination qu'on s'adressait, quels profits n'en tirerait pas la publicité, quelles inventions originales, quelles formules séduisantes, quelles trouvailles frappantes et qui souvent, en quelques mots, feraient la fortune d'un produit

A la place de nos industriels ou de nos commerçants, je sais bien que je ne procéderais pas autrement et que, si j'engageais, contre écus sonnants, tel ou tel auteur en renom, ce ne serait jamais pour sa signature, mais uniquement pour ses idées.

Fernand Vandérem.

COURRIER DES LETTRES Littérature et enseignement

M. Abel Hermant nous a parlé un jour, dans une de ses belles chroniques, d'un remarquable petit guide de la vie anglaise, Tu viens en Angleterre, par M. Félix de Grand'Combè, et M. Eugène Marsan, à une autre occasion, en a signale ici même les mérites divers. M. Félix de Grand'Combe est un professeur français qui occupe un poste important dans une grande université anglaise et qui a publié sous son nom véritable (à savoir Félix Boillot) des ouvrages fort estimés. Et voici qu'il nous adresse une mince brochure, Composition française et English essay, où il lâche à nous montrer, sous la différence des méthodes d'enseignement, le profond divorce des esprits.

M. Félix Boillot n'avait pas manqué de s'étonner que la composition française fût, pour nos apprentis bacheliers, « l'épreuve la plus redoutable et la plus redoutée », alors que /'English essay n'était même pas obligatoire, en Angleterre, dans les examens qui correspondent à notre baccalauréat. Or il avait pu souvent constater, comme directeur des examens, que les copies des jeunes Anglais ne justifiaient pas pareille latitude. Mais les autorités universitaires lui répondirent que l'English essay était une épreuve parfaitement inutile parce que 99 0/0 des candidats obtenaient la moyenne et qu'en conséquence l'obligation était devenue illusoire ». Une telle réponse suf fit à prouver que Z'English Essay et la composition française sont des exercices qui n'ont rien de commun.' Quelle est en effet pour nous la valeur de la composition française ? C'est, comme l'écrit très bien M. Félix Boillot,,d'« amener l'élève à réfléchir sur une donnée imposée, à en découvrir les éléments, à les féconder les uns par les autres, à les présenter en un tout organique, à s'exprimer clairement », en un mot de l'amener à juger, et à donner les raisons de ce jugement et, de la sorte, à former l'esprit, à le fortifier, à l'affiner. Donner à l'adolescent le goût des idées générales, tel me parait être le but premier de notre enseignement. Ne reconnaissezvous point là cet amour de la logique, cette apologie pour la raison et, s'il est ̃permis de parler ainsi, cette passion de l'intelligence, que l'on nous concède si généreusement, si dédaigneusement? M. Curtius nous a fait en passant la leçon sur ce point et M. Boillot nous assure que, pour les Anglais, « la logique est suspecte », la rhétorique méprisable et l'intelligence fort mal vue. Vous savez, « le dynamisme de l'instinct ».

Sans doute ne f aut-il pas prendre tout cela au pied de la lettre. M. Félix Boillot n'en arrive-t-il pas à penser qu'en Angleterre te classicisme n'a enfanté aucun chef-d'œuvre incontesté D ? Cette af firmation peut paraître sommaire, ou l'idée que se fait d'un art classique M. Boillot. Ce n'est pas parce qu'une littérature vraiment souveraine s'est développée en France, au dix-septième siècle, qu'il la faut confondre avec l'idée du classicisme. Tout art, à un point suprême de force, d'équilibre et de splendeur, mérite d'être nommé classique, et il peut l'être le plus singulièrement.

Comment suivre tout' de même M. Félix Boillot quand il écrit que nos disciplines intellectuelles réussissent admirablement à « élever le niveau de la moyenne et à « tirer le meilleur parti possible même des médiocres? Mais « la conception anglaise, si elle ne tire pas les faibles de l'orniére », est « plus particulièrement appropriée aux esprits d'élite, aux créateurs ». Mais est-ce une gêne pour un grand écrivain, pour. un « créateur », que d'être le maître de ses moyens d'expression ? 7

Je crains, pour finir, que M. Félix Boillot ne fournisse M. Julien Benda de bons et beaux arguments pour cette fameuse croisade contre les clercs. N'écrit-il pas, pour défendre les méthodes d'enseignement de nos voisins, qu' « il suf fit d'ailteurs de regarder la place que l'Empire Britannique occupe sur la carte du monde pour se persuader que la conception anglaise se défend fort bien » ? L'Empire romain tint une grande place sur la carte du monde, puis il disparut le meilleur de lui dure' encore il est bien possible que toutes ses colonies ne soient un jour pour l'Angle.terre qu'un souvenir Shakespeare lui restera. Gilbert Charles.


LECTURES FRANCAISES

111 1> QUELQUES REVUES

Aux termes de ses statuts, après la grammaire qu'elle fit attendre près de trois cents ans, l'Académie française nous doit une Poéti'que. Il n'y a guère d'apparence qu'elle la donne jamais, à nous ou à nos arrière-neveux. Le bon usage, en matière de rythme, ne se laisserait point aussi facilement définir que dans le domaine du langage; les poètes sont gens ombrageux que leur répondre, quand chacun d'eux allègue qu'il a le sien, lequel est excellent, et que sa Muse lui dicte les plus secrètes des lois? Mais il arrive qu'un poète laisse échapper des confidences sur son inspiration, des aveux sur son art quel plaisir pour les curieux d'harBionie et pour tous les lettrés!

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.1 .-PlLES SECRETS DE LA MUSE C'est un profit de cette sorte qu'ils tireront des « Stances » à la fois précises et mélodieuses publiées par M. Pierre de Nolhac en tête de la livraison trimestrielle de la Muse Française; stances, ou plutôt « octaves », puisque chacune se balance sur les ailes de deux quatrains et chacune laisse entrevoir, sans le livrer pourtant, un précepte de technique ou un secret de poétique invention. De quel germe obscur un poème tire-t-il sa naissance? et surtout comment grandit-il? est-il le fruit d'un patient labeur ? ou bien l'épanouissement d'une efflorescence spontanée? Ecoutez

Le vers reçu, le vers que la Muse nous jette, Beau comme le fruit d'or qu'Atalante a lancé, Dans le chant qu'il susctte et qu'il a commencé Rayonne doucement d'une grâce secrète.

D'autres qui sont venus sous ce divin appel Ont exigé l'effort et restent d'œuvre humaine. Seul le poète sait il reconnaît sans peine

Le don mgstérieux qui lui venait du ciel.

La Muse commence; elle donne le coup d'archet impérieux; au poète de construire et d'achever la symphonie. L'inspiration n'est pas un mythe; elle fait jaillir spontanément un ou plusieurs vers; par quel mécanisme? Les inspirés,, jsans, doute, sont les premiers à l'ignorer. De leur labeur attentif résulte ensuite le choix des mots et des cadences que ce choix soit guidé par l'aisance et la simplicité! L'auteur du Testament d'un Latin répugne aux jeux d'une fantaisie trop savante, aux recherches bizarres de vocables subtils qui laisseraient évaporer l'émotion

Ne cherche pas la rime étrange et difficile Qui soumet l'auditeur aux surprises du choc; L'ode que Trissotin colporte à domicile

Est seule à se parer de ces bijoux en toc.

Un bel athlète excelle à bien lancer les disques < Qui, sur la corde, est sûr de se casser les reins; A d'inutiles jeux, c'est ton art que tu risques, Bon poète égaré parmi les mandarins!

Pareillement faut-il fuir la mauvaise rhétorique et la fausse éloquence, à qui Verlaine déjà voulait « tordre son cou »

Je sais l'art d'enchaîner les cadences heureuses, Mais je déteste, ému par un plus fier souci, Accrocher de grands mots à des paroles creuses, Comme font tant de gens qui ne sont pas d'ici. Laissons les perroquets brailler sur leur mangeoire! Allons chercher, la nuit, au silence des bois, La plainte, le désir, la tendresse, la gloire, Et l'oiseau merveilleux qui leur prête sa voix. Un tel art poétique, fait de mesure, de soibriété, de ,grâçe et presque de pudeur toute française se garde de viser l'acclamation vulgaire, contrefaçon fragile de la gloire; il se fie surtout à l'avenir

Le bruit ni le succès ne font point de la gloire Ton poème atteint mieux l'avenir qu'il pressent, Si quelque libre esprit le fixe en sa mémoiré, Si quelque tendre voix en recueille l'accent. C'est assez pour ton œuvre et pour sa destinée, Qu'un jeune homme parfois y retourne ardemment Et, conquis à son tour, qu'un autre chaque année Revienne ouvrir te livre et t'aime en le fermant. Ainsi parle et, discrètement, enseigne, la sagesse d'un poète qui s'analyse dans la sérénité. La jeunesse a plus de fougue; elle lance, bruyamment, des manifestes; c'est-à-dire qu'elle part, avec entrain, à la découverte de son esprit; au moment qu'elle se met en route, elle ne le connaît guère.

̃ ̃

< AH! JE VOIS CLAIR DANS MON CCEUJR. Connaît-elle mieux son cœur? Les êtres jeunes sont, d'ordinaire, en garde contre les déceptions dont les autres hommes les menacent, ou bien le destin; ils ne se méfient pas assez d'eux-mêmes. C'est en eux, cependant, que le pire danger les guette; mille sentiments, par exemple, se mêlent à l'amour pour le corrompre ou l'altérer; l'orgueil, la vanité, l'amour- propre lui tendent des pièges où il manque rarement de tomber. Marivaux et Musset ont dénoncé ces duperies sentimentales. Dans sa « pièces en trois actes », Françoise, que publie la Revue des Deux Mondes, leur petit-cousin, M. Sacha Guitry, conte comment l'une de ces méprises est devenue tragique; sans complication, sous la lumière d'une situation douloureuse qui d'abord pourrait paraître banale, il met à nu deux cœurs qu'un malentendu sépara, et qui n'ont point cessé de s'aimer; ils l'auraient ignoré toujours; mais la mort inter-

Feuilleton de FIGARO du 30 avril 1932

L'amour qui sépare

.̃̃̃̃. xi ̃

(SUITE)

-̃>– le vous aime beaucoup plus, beaucoup mieux que vous ne m'aimez, je vous aime, vous Pierre Daubeuf. Vous, en moi vous ne voyez qu'une femme que vous désirez. Je vous aime, mais je vous veux libre comme je suis libre. Faut-il donc que nous ne nous comprenions jamais quand il s'agit de ce qui nous tient le plus au cœur ? On ^dirait à certains moments que vous ne voulez voir en moi qu'une esclave dont on fait son plaisir.

Taisez-vous taisez-vous, vous êtes méchante. Vous voulez ravaler mon amour pour vous en débarrasser. Vous savez bien que pour moi vous êtes Ingrid, la femme unique, et que j'attends de votre amour la plus belle, la plus enivrante des joies.

Il s'était mis à genoux et lui tenait les mains, mais elle était redevenue lointaine, son amour était blessé et ne voulait pas de l'apaisement des caresses. Pourtant elle posa une main sur les cheveux de son ami et les lissa doucement. Elle sentait une grande pitié pour lui, pour elle-même elle retenait ses larmes

Séparons-nous, dit-elle,

b

vient, qui oblige aux aveux et qui tire tous les masques. Françoise et Jean ont divorcé; Françoise a épousé Michel, qui était leur ami; un soir, elle est appelée dans une clinique, au chevet de Jean qui s'est blessé mortellement avec son revolver; hasard ou suicide? Il veut revoir Françoise; avec le consentement de son nouveau mari, elle se rend à son chevet. Et dans la nudité de la chambre aux murs blancs, pendant les premières heures d'une nuit où la mort rôde, les voilà seuls en face l'un de l'autre, ces deux êtres jeunes qui s'aimaient et qui, moins simples que les personnages de Marivaux, n'ont pas su, à temps, « voir clair dans leurs coeurs ». Jean n'en veut pas à Françoise si elle est partie, c'est « qu'il s'y prenait mal pour la rendre heureuse » mais l'autre ? il avait tâché d'en faire son ami

JEAN. Alors, je te dis, j'ai voulu être plus malin que les autres. au lieu de me tourner vers toi, je me suis tourné vers lui. D'ailleurs, on ne reprend pas une femme, elle revient d'elle-même, si elle doit revenir. Comment pourrait-on la reprendre. quand on ne sait pas pourquoi elle s'est éloignée de vous On n'ose même pas le lui demander tellement on redoute la plus terrible des réponses qui est « Je n'en sais rien moi-même » Car enfin, Françoise, si cette question, je te la posais aujourd'hui, si je te demandais pourquoi tu m'as trompé, que me répondrais-tu ?. Je ne te demande pas une excuse, je te demande une raison. Pour quelle raison m'as-tu trompé ? Fbançoise. Ta confiance.

JEAN. En toi ? 7

FRANÇOISE. Non, en toi-même.

JEAN. Ma confiance en moi ? Tu la trouvais trop grande ? 1

Françoise. Oui. C'était comme un défi. JEAN. Un défi Alors que je tremblais de te perdre 1.

Entre le mari et la femme, qu'un élan de sincérité aurait sauvés, une sorte de duel s'engagea, où l'amour-propre de chacun s'exaltait Jean.– Oui,. c'était à celui qui l'aurait ou se,le disputait tous .les deux. et chaque fois que je marquais un avantage, chaque fois que je parvenais à le détourner un peu de toi, tu devais rager, n'est-ce pas, de sentir que quoi que ce soit pouvait avoir plus d'attrait que ton charme ?

FRANÇOISE. Oui.

JEAN. Et tu te rendais compte de ce qui se passait ?

FRANÇOISE. Mais non. mais non. c'est maintenant que je le comprends, et» je viens seulement de m'en rendre compte 1

Dans un éclair, la vérité vient d'apparaître au-dessus de ces deux cœurs blessés. Françoise accepte de demeurer jusqu'au matin auprès du mourant. Michel, cependant, qui lui avait fait jurer de ne pas s'absenter plus d'une heure, l'accueille par une querelle

MICHEL. Adieu Françoise. Retourne auprès de ton mari. Va vite, il t'attend. Tu vas pouvoir lui dire.

FRANÇOISE. Non.

MICHEL. Pourquoi « non » ?.

FRANÇOISE. Parce qu'il est mort à trois heures, cette nuit.

(Et elle est déjà partie lorsque le rideau tombe.) C'est le dénouement, net, pur, déchirant. Triste ou tendre, l'amour; ressemble à une féerie les acteurs s'engîtgêWt-avec des mas-ques la féerie peut tourner au drame s'ils les retirent trop tard.

*V

AU PAYS DE MA MERE L'OYE

Elle se jouait plus ingénument au pays de notre mère l'Oye, dont le bon conteur Perrault traça jadis ia géographie fantaisiste. Contes et conteur, Mme Marthe de Fels les évoque bien joliment aux pages de la Revue de Paris. Charles Perrault lui paraît avoir écrit le « Songe d'une nuit d'été de France » autour de ses inventions gracieuses il a disposé, comme décor, l'un de ces villages de jadis qui survivent parfois dans ceux d'aujourd'hui

Voici tous les villages de France qui chantent à la ronde, toute la France au chant de ses fontaines, avec ses roses, ses abeilles, avec ses forges, ses fléaux, avec ses pierres à meuler et l'incessante course de ses navettes, avec ses jeux de quilles aux carrefours et ses hiboux cloués au vantail des greniers. Et voici toutes les « mères-grands » de France sur le pas de leurs portes, les mains aux hanches, dès matines, et la langue au caquet. Cette voix rauque sous la mante, cette moustache rude sous les besicles bas-chaussées, ne seraitce point encore malice de loup ? Mais non, il n'est que de s'approcher, sous la lumière du ciel'de France, pour reconnaître à ses yeux pâles une mère-grand pareille à toutes les mères-grands, avec ses cheveux blancs tirés sous sa coiffe bien gaudronnée de frais, avec sa robe à- plis de grosse tiretaine et ses lourds sabots noirs où viennent se frotter des chatons mal léchés.

Aux histoires déroulées par la « voix rauque de ces aïeules, on reconnaît, avec la France du dix-septième siècle, celle qui se continue, en se transformant, sous nos yeux. Le « Chat Botté », par exemple, c'est d'abord « le drame des successions sous l'ancien droit cou-

II se redressa, la voix tremblante.

Vous ne voulez plus de moi 1

Non, non ce n'est pas cela que je veux dire. Partez ce soir, mais revenez demain.

Il sourit.

Je reviendrai demain, dit-il. Vous me pardonnez, n'est-ce pas ?

Oui, je vous pardonne.

Il était parti. Elle ne pleurait pas comme elle avait pleuré quand il l'avait quittée deux mois plus tot. Elle était plus découragée que triste, découragée de vivre, lasse des recommencements, lasse de se remettre toujours en chemin pour n'arrivr jamais nulle part, lasse d'être éternellement dupe d'elle-même.

L'image de Pierre passa devant son cœur. Le perdre, ne plus la voir, non, tout plutôt que cela. Etre à lui, connaître enfin l'amour et mourir après. Une sorte de joie sombre passa dans ce cœur douloureux, ce coeur assoiffé qui préférait boire un breuvage empoisonné que de mourir de soif. Etre à lui, se fondre en lui et disparaître. Une heure d'amour, une seule, ce ne serait pas la trahison, ce ne serait pas le partage, et du moins, elle aurait vécu, elle aurait connu l'amour, l'amour qui seul vaut la peine de vivre la vie. La pensée des baisers de Pierre la parcourait comme un frison délicieux. Elle ne capitulait pas, elle venait à lui librement, lui donnait d'un coup toutes les richesses de son amour, et s'en allait. Elle s'attachait à cette pensée de mort, elle l'absolvait à l'avance, elle la purifiait.

Elle s'exaltait à l'idée de cet amour sans lendemain, parce qu'elle ne croyait plus au lendemain. C'était un appel au bonheur. l'aDDel oue d'autres

(25)

L. était un appel au bonheur, l'appel que d'autres jettent vers Dieu le cri des âmes nées pour l'infini, pour l'absolu, les âmes de vérité, et qui sentent dans leur vie profonde que l'amour seul peut leur faire étreindre leur rêve. Mais quel amour ? 7 Ingrid ne se le demandait pas. Celui qu'elle avait

tumier » « l'aîné eut le moulin; le second eut l'âne. Le plus jeune n'eut que le chat > Mais bientôt s'accomplit le bienfait de la réussite. Aux ressources matérielles, il faut substituer les ressources de l'esprit, et c'est l'obligation de développer, pour vivre, tous les dons de courage, d'initiative et d'habileté qu'un jeune garçon de France peut normalement trouver en lui. Le Chat Botté incarnera, avec une délicieuse subtilité, cet esprit d'entreprise et d'ingéniosité qui se trouve révélé à son maître. Si bien mène-t-il les choses que le garçon, bientôt, possède son lopin de terre. L'héritage du puiné ne valait-il pas mieux qu'un moulin ou qu'un âne ? Triomphe de l'esprit sur la matière, qui flatte toujours- le goût français. Histoire aussi de tous les cadets de l'ancienne France. Et plus humainement, pour nous, histoire pathétique de l'admirable paysan français qui, même complètement dénué, trouve toujours dans son courage et dans sa claire intelligence, instruite des ruses de ce monde, le moyen de se débrouiller patiemment dans.la vie.

Il arrive ainsi qu'un livre de contes écrit, d'apparence, pour les enfants, contienne l'âme même et l'esprit d'une race. La poésie accomplit de ces miracles quelle Poétique en fournira jamais la recette ?

Maurice Levaillant.

LE SONGE DE LA TERRE

Sous ce titre, M. Al fred Droin, « le poète de la plus grande France », va publier ces jours-ci un huitième recueil de vers, tout différent de ceux qui l'ont précédé, encore qu'on y retrouve cet art d'une belle el harmonieuse clarté qui marque son œuvre entière. Nous sommes heureux de détacher de ce livre ces deux poèmes

MEDITATION VESPERALE

Le couchant solennel allume ses érn.ux

Ecoute, loin du siècle et tout près de toi-même, Ecoute le silence émouvant des rameaux,

Et bois le jour qui meurt, comme on goûte un poème. L'agneau, dans la prairie, a l'air d'être attentif Comme un songe s'effeuille, au loin, l'angélus sonne; Une aile d'or palpite à la cime de l'if

Ecoute, observe, vois ce que ne voit personne. Le réel mensonger entr'ouvre son rideau La matière n'est plus que de l'esprit visible, Et, plus frais que la gerbe éparse du jet d'eay, ,t: s. Mon rêve, en frémissant, touche l'inaccessible. 3. Ainsi que la colombe au secret de son nid, Je suis enveloppé de tendresse et de joie!

Mon sang se tait; mon corps imprégné d'infini, Palpite au vent d'amour comme un voile de soie. Tout me parle, j'entends d'inexprimables voix Je défaille d'extase aux bras de la Musique A mes yeux, le rocher s'éveille; je perçois Le sens surnaturel de l'univers physique.

Et partout l'unité du monde m'éblouit.

La fleur dit « Me cueillir, c'est cueillir la lumière Que ma racine extrait des torpeurs de la nuit. » « Admire-moi, je suis sa sœur », me dit la pierre. Et soudain le timide habitant du sillon,

Le brin d'herbe que l'ombre entoure de ses voiles, Me murmure tout bas « L'âme du papillon, Parente de la mienne, est fille des étoiles ». Et la motte de terre, au bord de mon chemin « L'amour universel palpite dans la fange », Murmure-t-elle, « et tout sort de la même main L'alouette ici-bas, et, dans le ciel, l'archange ». PRES DU LAC

Hexamètres d'Homère, ô beaux vers de Shelley, Plus chantants que les flots, plus lumineux que l'ambre, Poèmes où l'éden prolonge son reflet,

Vous ne retiendrez point mon rêve dans ma chambre; Amaryllis brûlants, triomphe incarnadin,

Et vous, roses de flamme, immobiles bacchantes, Je ne resterai point captif dans mon jardin, A composer pour vous des' strophes éloquentes 0 livres qui m'offrez un puissant élixir,

Corolles dont l'attrait impérieux m'enchaîne, Vous ne chamerez point aujourd'hui mon loisir Car je veux, loin de vous, aller vers le grand chêne Qui suspend sur le lac son murmure incertain, Et contempler longtemps, retenant mon haleine, Cinq petits cygnes gris, éclos de ce matin. Alfred Droin.

NOUVELLES LITTERAIRES Jean Moréas vu par Charles Maurras Poursuivant le cours de ses conférences littéraires au Théâtre de l'Avenue, rue du Colisée, M. Charles Maurras parlera, cet après-midi, à 16 h. 30 de Jean Moréas.

Le 7 mai, dernière conférence de M. Maurras sur la Génération du Symbolisme et l'avenir de la poésie.

L'hommage des mussettistes

à Alfred de Musset

C'est demain dimanche à 15 heures que les mussettistes effectueront leur pèlerinage annuel sur la tombe d'Alfred de Musset, au Père-Lachaise. Le discours annuel sera prononcé par M. VictorEmile Michelet, président'nonoraire de la Société des poètes français. Réunion porte d'entrée principale de la nécropole, boulevard de Ménilmontant. Le souvenir de Charles Couyba

En mémoire de Charles Couyba, qui fut son président, le conseil de la Maison de Poésie, fondation Emile Blémont, vient de faire poser, 20, rue ErnestCresson, une plaque de marbre avec l'inscription suivante

< Charles Couyba (Maurice Boukay), poète et homme politique, né à Dampierre-sur-Salon le 1er janvier 1866, est mort dans cette maison le 18 novembre 1931. »

choisi, n'en confessait-elle pas le néant, par sa volonté de ne pas lui donner de lendemain ? Elle écrivit à Pierre. Elle ne l'avait pas fait depuis qu'il était de retour aujourd'hui, peu importait que Mme Daubeuf reconnût son écriture et remarquat le lieu d'envoi, puisque plus jamais elle n'écrirait à son mari.

« Pierre,

« Ayez un prétexte pour vous absenter durant une nuit. Ecrivez-moi celle que vous aurez choisie, je vous attendrai ».

Ce simple mot, quand il le trouva dans son courrier le lendemain matin, lui fit pousser en lui-même un cri de triomphe. « Ingrid à mol 1 » 11 ferma les yeux une indicible joie le parcourait, rien n'exista plus que cette pensée Ingrid, à moi Î Et à déjeuner il annonça à sa femme qu'il lui fallait aller passer vingt-quatre heures à Nancy, pour une recherche urgente au sujet du livre qu'il préparait. Il proféra ce mensonge avec le ton le plus naturel, car il en était à cette minute où le mensonge n'est plus qu'une arme défensive, et quelle loi peut condamner l'arme de pure protection ?

Et il écrivit

« Je serai chez vous après-demain soir à dix heures.

Lui non plus, il ne pouvait trouver des mots pour exprimer le tumulte qui se passait en lui. Ecrire Je suis heureux, ma joie est infinie, le répéter sous une autre forme, ce n'aurait été que des phrases, que de la littérature.

Le surlendemain, il arrivait chez elle, une fièvre de joie au coeur et aux tempes. Il la prit dans ses bras dès qu'il fut entré, la tint un instant serrée contre son cœur, sans rien dire. Elle non plus ne parlait pas, mais il sentait qu'elle tremblait toute.

LES LIVRES DU JOUR SUR LES ROUTES DE BOHEME

par Gabriel Faure (Fasquelle).

LES MAITRES DE LA SENSIBILITE FRANÇAISE AU DIX-HUITIEME SIECLE

Par Pierre Trahard (Boivin)

Délaissant, pour une fois, le cyprès romain et l'olivier de Provence, M. Gabriel Faure s'en est allé au pays de Bohême. Il a passé environ trois semaines en Tchécoslovaquie et s'il n'a pas la prétention de nous donner un livre sur ce peuple ardent et fier après avoir séjourné trop peu de temps au milieu de lui, du moins nous conte-t-il les impressions nettes et neuves d'un écrivain habitué non seulement à démêler les caractères d'un paysage social, mais encore habile à présenter les secrets de l'âme. L'agrément des volumes de Gabriel Faure réside surtout dans cette succession de croquis et d'idées qui détilent'sous nos yeux dans un désordre factice, car ils sont, en réalité, disposés avec un souci de la discipline classique à laquelle est attaché ce rhodanien romantique, puisqu'il goûte également le charme né de la mesure et de la réflexion.

Dès la frontière, Cheb l'ancienne Egra permet à Gabriel Faure d'évoquer la physionomie hautaine et désabusée de Chateaubriand, qu'il retrouva à Prague dans le silence sépulcral du palais du Hradschin, lors de la visite de l'Enchanteur au vieux Charles X.

Mozart se présente aussi à Gabriel Faure dans cette Bertramka, jadis située en pleine solitude et qu'entourent aujourd'hui d'immenses bâtisses. On a pu sauver l'asile où Mozart aimait à se retirer chez ses amis Duschek et où, dans des conditions spéciales, en une nuit, il composa l'ouverture de Don Juan, dont le livret est dû au fameux Lorenzo da Ponte qui, pressé par les circonstances, eut recours à la collaboration imprévue de son ami Casanova. Gabriel Fàure, obéissant à la magie de ce nom prestigieux, s'est rendu à Dux. Le château de Waldstein est triste à souhait et quasi vide. Dans ce décor, il ne subsiste rien qui rappelle Casanova, et dans le cimetière sa pierre tombale a disparu. Mais, à Dux, habite toujours M. BernhardtMarr, et Gabriel Faure nous vante la savoureuse conversation de cet éminent casanoviste, qui parle du Vénitien en errant avec son interlocuteur parmi les, vastes pelouses du parc de Waldstein où, à moitié perclus et âgé, Casanova promenait sa mélancolie* ï. La Bohême a enchanté Gabriel Faure et il nous invite à parcourir ce pays, que nous ne connaissons guère, où nous ne comptons que des amis (n'oublions pas que la Diète de Bohême, en décembre 1870, protesta contre l'annexion de l'Alsace-Lorraine à l'empire allemand), et qui n'est qu'à quelques heures de Paris.

Le livre de Gabriel Faure en main, nous accomplirons le pèlerinage d'Austerlitz, nous imprégnant sur le champ de bataille de la pensée cartésienne de Napoléon; sur la colline du Spielberg, à Brno, nous essayerons de découvrir les traces de Sylvio Pellico sur les ruines de Kozi-HradèfcT'nous méditerons sur les enseignements de Jean Huss qui, banni de Prague, se réfugia dans ce manoir pédant deux années et puis, sur les bords du Danube, à Bradislava et à Devin, au pied des Karpathes, en écoutant l'orchestre des tziganes sous la tonnelle, nous fredonnerons un lied de Schubert.

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De Schubert on pourrait dire ce que Voltaire écrivait de Vauvenargues « Vous êtes trop sensible », et il ajoute vite «C'est cette extrême sensibilité que j'aime. Qui doit dominer en nous ? Est-ce la raison ? Est-ce le sentiment ? Poursuivant sa magistrale étude sur Les Maîtres de la sensibilité au dix-huitième siècle, dont le second tome vient de paraître, M. Pierre Trahard essaye tour à tour de déceler la pensée de Vauvenargues et de Diderot. Y a-t-il possibilité de conciliation entre les choses de la raison que l'on juge par l'esprit, et les choses du sentiment que l'on juge par le coeur ? Question insoluble, car autant d'individus, autant de points de vue divers, autant d'exemples plus probants les uns que les autres. Musset auraitil été le poète des Nuits s'il avait imposé silence à ses passions, « qui sont tout le fondement et toute la substance de notre âme »? « Une vie sans passions ressemble bien à la mort», déclare Vauvenargues, et cette phrase explique aussi bien les strophes immortelles du Lac que celles de La Tristesse d'Olympio et M. Pierre Trahard conclut « Une œuvre durable s'appuie d'abord sur la sensibilité, que tempère, au besoin, la raison. » Voilà une formule excellente, capable de solliciter les suffrages, y compris ceux de Diderot, auquel M. Pierre Trahard consacre la majeure partie de son travail.

Diderot a la religion de la nature il croit en elle, en sa force, en sa puissance, en sa beauté. Telle est la source de la sensibilité de cet homme qui aime l'univers, qui, perpétuellement entraîné par ses émotions, proclame que la nature est la seule initiatrice. Diderot se livre presque sans contrôle aux effets de la sensibilité, ce qui lui permet de nous offrir le spectacle d'un cœur épris des conceptions qui lui paraissent réaliser, ici-bas J'harmopie divine, depuis les joies de l'amour jusqu'à l'ivresse provoquée par' la musique et par le triomphe de l'art. « J'aime mieux une belle chimère qui fait tenter de grandes choses qu'une réalité stérile, une prétendue sagesse qui jette et retient l'homme dans une stupide inertie. Langage net; et n'est-ce pas encore Diderot qui écrit au début du Neveu de Rameau «Je m'entretiens avec moimême de politique, d'amour et de philosophie. J'abandonne mon esprit à tout son libertinage. s M. André Billy, dont il faut admirer le récent ouvrage sur Diderot, rappelle que si Diderot a une sympathie toute stendhalienne pour les passions excessives « Tout ce que la passion inspire,

Pierre. »

Et la regardant enfin, il fut frappé de la pâleur de son visage.

Ingrid aimée, qu'avez-vous ? Vous ne souffrez pas ?

Oh non, soupira-t-elle, je suis heureuse, si heureuse Gardez-moi un instant sur votre cœur sans parler.

«Il effleura les cheveux de son amie de ses lèvres doucement il la berça dans ses bras.

Il l'avait fait asseoir près de lui sur le divan, il entendait son souffle court, il s'inquiéta à nouveau.

Vous n'êtes pas malade, Ingrid ? Je vous aime, ne me cachez rien.

Elle se redressa.

-Je ne vous cache rien, je ne vous cacherai rien. Je vous ai appelé parce que je veux être à vous, je suis à vous, prenez-moi, prenez-moi tout entière, sans conditions, je me donne à vous, je vous aime. II y avait quelque chose de tendu dans le ton, dans les gestes, dans toute la personne d'Ingrid, qui continuait d'inquiéter Pierre, et qui l'empêchait de s'enivrer de la joie prochaine. Si, répéta-t-il, vous me cachez quelque chose. Serions-nous ce que nous sommes l'un pour l'autre, si je ne sentais, même sans les connaître, les mouvements de votre sensibilité ? Moi aussi je viens à vous, sans arrière-pensée. Regardez-moi avec vos beaux yeux de lumière, vos yeux de pureté, vos yeux de vérité.

Eh bien dit-elle d'une voix saccadée, je vous dirai la vérité, vous avez raison, ce serait indigne de nous de nous dissimuler mutuellement le fond de notre pensée. Pierre, cette nuit Je vous la donne, mais elle sera sans lendemain. Je ne veux pas vivre dans le mensonge. Demain je serai sortie de votre vie, vous ne me verrez plus jamais.

Il fit un brusque mouvement et se leva. Que voulez-vous dire ?

Exactement ce que j'ai dit

je le pardonne il n'y a que les conséquences qui me choquent » il sied de ne point oublier que le moralisme élève devant lui une barrière que Diderot se refuse à renverser.

L'idéal consisterait donc à être l'esclave de ses passions sans jamais dépasser, toutefois, les limites permises par la froide et saine raison. Equilibre, avouons-le, difficile à ne pas rompre. Il semble que Diderot ait réussi à tenir à peu près égale la balance, bien que la sensibilité l'emporte souvent chez lui, Nous verrons, dans le prochain volume de M. Pierre Trahard, comment Jean-Jacques a envisagé et résolu ce problème capital d'où naîtra le romantisme.

Marc Varenne.

LA FEMME SATISFAITE

Ce roman de mœurs passionnant, comique et pourtant amer, nous révèle un côté inconnu de la vie des femmes.

André Rivollet nous dépeint magistralement la « loufoquerie de certains milieux. Est-ce un roman à clef ?

Lire dans la

REVUE DE PARIS

du 1" Mai 1932

Les Prières de l'Ancien Régime par HENRI BRÉMOND Enfances Diplomatiques

par WLADIMIR D'ORMESSON Napoléon III aux Tuileries

par JACQUES BOULENGER Anna

par ANDRÉ THÉRIVE Le Numéro 7 francs

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Mais non, ce n'est pas possible. Je vous veux à moi pas pour un jour. Je ne veux pas vivre qu'un jour.

Elle secoua la tête.

Depuis que vous m'avez quittée je n'ai pensé qu'à cela, ma résolution est prise.

Je ne puis accepter. Vous perdre après avoir reçu de vous une semblable joie.

Demain, qu'importe demain ? Quelques heures d'une telle plénitude d'amour ne valent-elles pas toute une vie ?

Dans l'esprit de Pierre la tentation s'insinuait de nouveau demain elle sera captive et aimera ses liens je la garderai. Ce soir parlons comme elle.» Mais devant cette femme qui se livrait à lui, si complètement, avec une telle confiance, il eut honte de sa duplicité à peine exprimée dans sa conscience, cette pensée seule avilissait celle qu'il aimait.

Pierre, mon aimé, répondez-moi, dites-moi que vous pensez comme moi ? Laissez-moi avoir une heure de joie, je vous en supplie.

Un soupçon traversa l'esprit de Pierre, le balafra d'un éclair.

Vous vous en irez dans votre pays, demain ? Oui.

A Oslo ?

A Oslo ou ailleurs, qu'importe

Ingrid Vous voulez vous tuer Au nom de notre amour, répondez-moi 1

Pourquoi ces questions méchantes ? Nous nous aimons, et nous sommes là à perdre des moments qui ne reviendront pas. à nous quereller. Vous ne me répondez pas, Ingrid, vous ne pouvez pas vouloir mourir quand le bonheur va vous faire vivre.

Jules-Philippe Heuzey.

(A suivre.)


COURRIER DE LA BOURSE ̃ ̃ ̃̃̃̃̃̃̃̃̃

29 avril.

Marché lourd.

Encore une séance dont on se serait bien passé. Wall Street ayant manifesté de mauvaises dispositions hier, en raison du recul des prix du blé à Chicago, toute la petite spéculation, découragée de notre marché, s'est dégagée aujourd'hui. Elle n'a pas voulu aborder la liquidation de demain, veille des élections, avec des positions à terme. La baisse du Suez a également contribué à indisposer les acheteurs et à rendre de l'audace aux vendeurs. Le découvert ne diminue pas. Il peut donc s'attendre à payer encore de nombreux déports à la liquidation de demain. La réponse des primes n'a présenté aucun intérêt, tous les engagements conditionnels ayant été abandonnés.

Comme le nôtre, les marchés européens ont été défavorablement influencés par la tenue maussade de Wall Street.

w

Nos Rentes, très fermes, gagnent quelques centimes.

Mauvaise tenue des f onds ottomans et serbes.

Un peu de recul aux établissements de crédit Banque de France, 12.780 Banque de Paris, 1.418 Lyonnais, 1.823 Union Parisienne, 410 Mobilier, 398 Comptoir d'Escompte, 1.168 Société Générale, 1.160.

Le Suez abandonne 380 fr. à 13.140. Le marché escompte une réduction du dividende, en raison de la dimination du chiffre des recettes du camil.

Le groupe électrique est entraîné par l'ambiance Distribution, 2.300 Semé, 753 Littoral, 991 Union, 890.

Les mines métalliques ne semblent reculer qu'à regrel Rio, 1.177. Charbonnages lourds Lens, 483. Nouveau recul des pétrolifères Royal Dutch, 1.093 Shell, 146 50 Steaua française, 223.

Les sud-africaines et lesiçctoutchoatières sont résistantes.

t' >:

INFORMATIONS FINANCIERES CREDIT LYONNAIS. Les actionnaires du Crédit Lyonnais se sont réunis en assemblée générale ordinaire à Lyon, le 28 avril 1932, sous la présidence du baron Brincard. président du conseil d'administration.

Toutes les résolutions proposées par le conseil d'administration ont été adoptées à l'unanimité.

Le dividende a été fixé à 100 francs par action A et 33 fr. 33 par action B. MM. Roger Lehideux et Lucien Rolland d'Estape, administrateurs sortants, ont été réélus et la nomination de M. Georges Goy, comme administrateur, a été confirmée.

Quitus a été donné de la gestion de M. Louis Macé, administrateur décédé. MM. Forquenot de la Fortelle, P. de Grétry, Georges Tresca et le comte Baguenault de Puchesse, ont été nommés commissaires pour un an.

SOCIETE GENERALE. L'assemblée du 28 avril a nommé administrateur M. Taffineau et renouvelé pour 5 ans les mandats expirés de MM. Simon, Charpentier et Crozier. Elle a, en outre, renouvelé pour 3 ans celui de M.'Verstraete en qualité de censeur.

Le rapport rappelle que pour rem/ placer M. André Homberg qui a manifesté, en raison de son état de sani le désir de résigner ses fonctions de président, le conseil a désigné M. Joseph Simon, ancien directeur gënérAl et vice-président de l'établissement., ¡ COMPTOIR D'ESCOMPTE. Dans sa séance du 27 avril, le Conseil d'Administration du Comptoir National d'Escompte de Paris a nommé directeurs MM. Georges Capet, Jean Boyer et Pa-il Duran.

BOURSE 3PXJ 2O A^TFt.:OL. ±O32

Revenu -rrroiviir Clôture Dernier ^nviOT-niu-r (Mture ernier /«/MHDTikrr Clôture Dernier Revenu />niMDTSMT clôlure Oernier Revcnu pomdtbiut Clôture Dernier MARrU» PN RANflMP clôture Derniep MARCHES ETRANGERS nC,l'S "Sf

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Consolidés £U //B bu //H 6%,1920 104 05 104 10 3 Vl Amortissable T S%. 57.. 55 50 6.. Europe Cent.(Pays)ord 45 Hiute-Lo.re (Houillères de la) Albi 458.. 454 Argentin 1888 ;• •• 4 1925 change) 103 90 104 05 4 1915-1916 10J 20 10! 15 7 1929 1070 ..1090.. 7 priv 95 Montrambert et la Beraud.ère. 1315 1301 Area 15? 50 159 Brésil 1889 W'iâl' 6 1927 amortissable 105 05 105 20 4 1917 93 95 93 90 1% 1931 20.. Indust. de l'Afr. Nord. 431.. 43! 1 10 Aniche (Mines d') 1861 1S6I Banque Natiorale d'Egypte. 2295 2^82 Funding 22 1 ip 5 1928 amortissabl 99 85 99 95 5 1918 92 92 75 Russie 4 1867-1869 20.. Franco-Japonaise 171.. 171.. 85..Anrin 1330 1325 Brakpan 319.. 315 Egypte unifié «: °? J 1 458 33 Banque de France 12950.. 12760.. 5 192O Amorti.sabl 120 95 121 10 Santa-Fé 5 1919 850. 850 30.. des Pays du Nord 42 Bianzy 696.. 700..Bruay 236 235 50 Extérieure 46 \I1 4b \U 463 38 de l'Algérie 10950.. 10850. 6 192O 104.. 104 02 Serbe 5 1913 69.69. 50.. de Suède et de Paria: 55 50 Carmeux 850.. 840 Cairo-Héliopolia 1005 1005 Italien 24 2 Z4 1 Z Nationale de Crédit.50. 50 4 1925 (change garanti) 103 80 104 Suéde 4 1/2 1913 66.. 65.. Ç0..Carvin 1 270 1271 Cambodge 4950 48 Japon 1899 TU 1 m 1' 100.. de Paris a, Pays-Bas. 1432 1418 6% 1927 Amortissabl 105 02 105 15 Suisse 3 1/2 1910 125 Crédit Algérien 2330..2370.. 90..Dour5es 1358 1303 Canadien Eagle 23.. 21 50 Portugais «•• «•• de l'Union Parisienne. 460.. 410 5 5 1928 Amortissable 99 60 99 95 Turquie consolidées ie9O. 81 77 Créd. Foncier Colonial 13! 131 16 Groicsessac Caoutchoucs(St'Financi»rede) "25 58 Turc 4 Hit m Compagnie Algérienne 1490 ..1465.. Douanes 1902 60.. 77 Indochine (part) 1500 1519 30 Grand-Combe 551 550 Caoutchoucs V 152;. 150 Chartered ï o S o Obligations 6% 1927 515.. 514.. Tribut d'Egypt Madagascar. 194.. 195 Ligny-les-Aires Chartered 80 50 79 7j Soldfields ai V Àni 50 Comptoir National d'Escompte 1160 1168 Oblig. Ch. fer État4% 1912-14 406.. 406.. Priorité Tombac 40 50 d'Orient. 21 Loire (Mines de la) 210.. 211 ..Colombie 54 75 bi K> Rand Mines. i'ioiV 60 Crédit Commercial de France. 6% 677 5% 1919 440 440 37 50 Maries 630 620 Concordia 37 i^ 36 Do Béer- 2 j 6 2 5 8. 180.. Foncier de France 5060 ..5040 p T T. S 1928 r. à 500. 511.. 514.. 8 75 Banques de Province. 125 fr 75 Ostricourt 1560 1515 Crown Mines 474 50 471 Jagersfontein iV£» Foncier de l'indo-Chine 139.. 121.. 4 1929 r. à 5OO.. 510.. 507 nm ir»TinM« 45 Soc. G1' Alsacienne de Banque 891.. 890.. 137 50 Algérie-Tunisie (Omnium) De Beers ordinalr 255.. 245 Rio Tinto lit I 100.. Lyonnai 1845 .1823. Bons du Trésor 5 1924 73950 7J9.. OBLIGATIONS 25 Société Marseillaise 580.. 560 Boléo. parts 190.. 190.. préférenc. •• 360 Mexlcan Eagl \Vukn\u 35.. Mobilier Français 406.. 398.. 7 1926 566.. 566.. Foncière Nord de la France.. 122 Eor (Mines de), ord 1775 1705 East Geduld 269.. 268 Royal Dutch 16 ?4 I7l« Soo. Financ. franc, et colon. 122.. 122.. 7 1927 566 567 w, ,< Immobilière des Voitures 27 50 27 50 255 Mokta-el-Hadid. act. de SOOfr 3155 3100 EBst Rand §2 50 60 25 Shell. 'i I fl 45 Société Général 1160 1 160 Oblig. décennales 1922-32. 99 67 99 67 JfZL^* *•"• Jni ?m ̃̃Mi«l->- Equateur 35 ~'5 £ Aneconda in «1/2* 42 Rente Foncière 629 636 Caisse .utonome 4 <A 99350992.. If Zf f 2? \9\ IS2" ACTIONS INriUST RIELLES 20 Lii.e-Bonnières. ord 381 385 Estr.llas Mining 94 50 90 75 Sieel Common « 3 73/4, 32 Société Général» Foncier 185 177 5 t/2% 1917 IOO dollars \îl%li'% *tt 295 VI 40 Pétroles (C1- Industrielle) 505 499 Extrême-Orient !»•• Escompte hor» banqu 13/4 3/4 650 ..Suez 3520.. 3140.. 7 12 1921 (1OO dollar.). 3190 ..3175 892 2 1/2% 296 295 50 ,0 Dynamite (Société Centrale). 2070 2050 Franco-Polonaise Pétro « .1 f. 50 Prêts 92 R7 92 75 718 30 Suez (part de fondateur) 1830.. 1 1600.. 7 1924 UOO dollars) 3450 ..3550.. » »'Jt9,V"2S 292 2«2 35 Chemin Est-Algérien 540.. 539.. 70 Electro-Chimie Métal 1040 1025 Frenco-Wyoming ord '45 50 ̃«•̃S/Pari. (change). 92 67 92 75 255 Suez (civile) (cinquième) 340S..33O0.. K,îîî%%u» ?m « 27 Ouest jouis 370.. 370 Engrais Novo 5! 48 Geduld 373 369 S/New- York *5. ™, 55 Est 887 S75 Afrique Occd.nt. Franc. 3% 385 387 <g^2%M«. 350.351.. 30^ Ouest-Algérien 520.. 520.. 41 88 Kali Sainte-Thérèse 1925 1695 General Mining 65 50 62 50. Rio 4 1/4.43/8 85 Lyon 1205 1205 Indo-Chine 3 19O9 358 360 0. |O* 2 «2 \M*t !S?"2«-- 45 Tunisiens 620.. 620.. 50 Matières Color. St-Denis 7C0 682 Goldfields Consolidated 89 5C Valparaiso •• •̃ 65°° 62 50MWi 923.. 925 3y=%1913 369.. 391.. |O5 2 3/4% 401.. 401 22 50 Parisienne ind. Électriqu 400.. 393.. 36 Rhône-Poulenc 695.. 690 Gula-Kalumpon^ 46 « 5U Buenos-Aire 38 43 38 37 105 Nord 1750 1750 Madagascar 1903-1905 64 25 64 55 g( | ° 23/4 Met 316 317 50 m Magasins Généraux de Paris.. 2150 ..2160 191 56 Le Ripolin, jouis 2415 ..2415 Hotchkiss 1085 ..1066 Argent métal (comptant) <* ] |- 'f, 7250Orléans 1060 Maroc 4 1914.. 467 465.. °\ | ° 3 506 305 50 85 Eaux (Ccmp. Générale des) 1650 1650 142 85 Saint-Gobair,, Chauny 2050 2050 Huanchaca 5550 53 Cuivre (comptant) 301/8.303/32 90 Santa-Fé (C-fr.Ch. fer Prov.) 1194 1152 4%1918 505.. 501.. J 9 2 3 277.. 277.. 80 Vichy (Établ. thermal) 1531 ..1540.. 154 86 Soie Artificielle (Givet) 30C0 2970 Huelva Copper 56 75 53 25 45 Métropolitain de Paris 1250 1250 Tuni. 3 1892 343.. 343.. J19I9 5^ 200 Eaux élect. Indo-Chine 2490 ..2475.. 63 80- (par0 1070 1010 Huiles de Pétrole 2°* 2°5. NEW-YORK 29 Avril 212 212 80 Tram, de ShangaT 966.. 963.. -JlOblig. decen. 1922 6 A.. 522 522.. 48 05 Soie art. d'Izieux 935 Hydro-Elec. Cèr «29 50 lit) Call Money c. m \'2 | \f. 90 EfU» et Éclairage (Lyonnaise). 2350 ..2355 Crédit National 5% 1919. 600 50 601 50 >! 9=3 6 522 522 135 Air comprimé 3485 ..3335.. 80 Salins du Midi 960 960 Jaoersfontein. 63 50 62 Câbles transfers 80 ..Distr. Parisienne d'Electricité 2335 ..2300 oblig. SOO1 S 1920.. 537.. 536.. 19246% 530 5i0 Bourguignonne Energie 132.. 136.. 600 Port du Rosario 22500.. 22500.. Johannesburg. 92.. 69 23 Change sur Paris vu H h ^,1 47 50 El.ctr.cit* d. Paris 1089 ..1115.. Bons 6 1921 537.. 537.. ,928 5% 995 995 Câbles Télégraphique, 92.90 Chargeurs Réunis, parts •• Kuala-Lumpur 7J," '°, U' S' Liberty 3 K « 7 6 À î 2 20 Electricité de la Seine '57.. 753.. 6 1922 546.. 547.. |29 4 1/2 991 991.. 40.. Edison 870.. 890 Havraise Péninsulaire (B). Langlaate 90.. 90 Atchinson Topeka «76 39 2 37 50 Electricité et Gaz du Nord. 695.. 678.. 6 J.nv. 1923 523.. 528 50 tl°l«'ï qi?" 948 10° Electricité de Strasbourg. 1925 1880 55 Transports en Commun 701.. 7O5..Liév^n 274 50 274 Baltimore et Ohio 9 B /2

90 Electricité (C- Général, d'). 2535 ..2505 6 juin 1923 524 50 523 1930 4 Lot. 947 948 m ]8 de Varsovie ord 1800 ItOÛ 20 Transports Maritime 215 215 London Tin ord 38 ?f #25 Canadi.n Pacific U 4

90 Electricité (C'. Générale d'). 2535.. 2505.. 6 juin 1923 52450 5f3 0 a. 23218 de Varsovie ord 1800.. IEO(J 20.. Transports Maritire 215.. 215.. London Tin ord )8 5 'Chesapeake 8, Ohi '6 163'8

55 Energie Littoral Méditerran. 997 99i oblig. 6 1924 534 538 502 508 42 50 Energie du Maroc 2225 2175 London Tin priv 2<* 25 3, Chesapeake & Ohio |'° 40 ..Energie Electr. Nord France.. M9 ..645-. ju Com. 1879 2 6O <Th"5?0 250 Bénédictine 5660 5405 Lorraine. 1 5t Chicago Rock Island \>} 90 Nord-Lumière 2050 2020 Départ o. l'Aisne 7 1926.. 529.. 535.. O Fonc. 879 3 A 56.. S/O 60 Forces Motrices du Rhêne. 1655 I6C0 319 20 Brasserie Quilmès 3760 3725 Main Reef Consolidated ?7 94 En. Railroad « -jf }̃'« 30 Thomson-Houston «7.. 380.. 7%1927.. 619 6 9 | Com. 880 3 515.. 515 4I6 50 Fore" Motric"du Rhône (parts) I030C.. 10160.. 125 Distiller.. Cuseme. 2170 2170 Malacca. ord ?9 50 80 minois Central 4 'il 32 50 Union d'Electricité 8?2--8?5:; e%192S.- 1015 1014 £ Fonc. 883 3 1«"3«" 22 50 Forces Mot. Vallée d'Aspe It8.. 194.. 120 Distiller., d. l'Indo-Chin. 750 .706 Ma.opolska g lb 2, Loiiisvill.-Na.hviH. R i j 7 VA .Firminy. 21 i? «̃• '• M»m. 6 K 5 3 d 4 u. ||f 260 355.. 355 3333 17 50 Grand Hôtel 219 .221 Mexican-Eagle Oil ord J? Q^ 2> New-Ycrk Central 2 M 3/4 -Dives 416 .403 deM.urt..t-M 6% 52.. 512.. Com. 8913% 324.. 32250 45 de |0 Vi.nn 721.. 725 16 25 Grands Moul. de Corb.il. ord. 235.. 240 Michelin (part) ?«5.. 961 Pennsy-vania 2.. 134 4 30 ..For. a Aciéries du Nord et Est 582 576 d. M.us. 6 fc% 1923. 519 520 892 2 6O I74372 65 ffi 88 (part) 1905 1900 130 Nossi-Bé 695 699 Moteurs Gnom & 2f. y. R«dmg. 534 512 .1. Tréfileries et Lam. du Havre. 447.. 447.. du Nord 6 1921. 526 531.. Fonc. 895 2 8O /6 374 372. Suc-er,es Brésiliennes 175.. 160 Mozambique 26-. £ 73 South.rn-Ra.lway ,? 1/f 12 S 42 50 Courrier.. 365.. 360.. 6%1923. 526 5=0.. £ Com. 899 2 6O 355. 355.. 100 Indo-chinoise d'Electricité 1210 ..1215.. Sucrerie. Coloniale 82.. 81 Navig" de l'Afriqu. du Nord. 1?2-- 31 Southern Pacific W 2 50 58 22..L.ns «7.. 4H3.. 7-% 1927. 5a0 533.. 5 Fo™ 9O3 3 400 404.. 40 Marocain. Distribution 1C84..I060;. 250 Ciments Français 4005 4M0 Padang (Caoutchoucs) 210 ;05 Union Pacifie "12 50 5 S 40 Vicoign..t Maux 669.. 670.. p.. d.-C.l.i. 7% 1926. 530.. 532 £ Com. 906 3 393.. 3W 25 Nantaise d'éclairage 467.. 460.. 50.. du Boulonnais 441.. 441 Pena Copper «? 50 66 Atliod Chem.cal jj!" \i V*

.•Boléo 77.. 74.. ? 1929. 1ÇO5 996 il Com. 9 2 3 201.. 200.. 75 Pyrénéenne d'Energie El.ct 180! Ib3l 300 d'Origny 3325 Phosphates Tunisien. J? 50 76 50 Amer.can Car et F §•• | 30..Penarroy 266.. 264 80mm. 6H i923.. 53.. 518 Fonc. 9 3 3 1/2 418.. 415.. 15 Radio-Electriqu.f. 151 144..124222 (par0 77OO Plakalnitza 31 5t Amer.can Smeltmg jij g| Crédit Gén. d.s Pétrol 98.. 100.. 7%1926.. 5l5 t 1913_4 *66 46V 15 Radio-France •̃•̃ Financière des Ciments 50.. 50 Randfontein 122 50 120 Amencan Telephon 98 1,4 9/ 8 ̃2 rmPr',QO2-; âj S70 W •• R.dic-Maritim 210.. 205.. 120 poliet & Chausson 1530 1510 Rand Mines »7 266 Amer.c.n Tobacco B 69. 67 14

25 Bozel-Malétra. 23.1 225 Ville d'Albert 6 515.. Com. 927 7 567 570 18 26 Sud Lumière prier 365.. 365 ..1200.. 12000 Roumano-B.lg 1°. ?.' Anaconda Copper | 4J4 20..Kuhlmann 419.. 415 Vill. d. R.im. 6 1927 1022 ..1022.. O °om' |f? *# W. l0°l 318 39 Ord 6355 ..6465.. 36 Bon Marché 520.. 524 Shans, f" » 20 5t Bethlehem Steel 37 8 2/8

35 Kuhlmann 43~99 320" VIII,e de ~elms 6 0~~27 510" 510" u Com. 19314 4% 984 9&1.. 40 ord. 6355.. 43-5 200 Bon Marche. 520.. 52142" Shansl 150.. )46:où British Amerocan Tooacco. 12 5i8 12 li4

35..Gafsa 329 320 ..ÉRliaes dévastées 6% 1928.. 510.. 510.. \Com. 1931 4 984.. 984.. 40 Télégraphie sans Fil 375.. 375.. 200..Chapal 1735 1712 Shell •• 14* 5l< Briti.h Am.r.ean Tooaceo. 'f 5(8 12 14 1 90 Produits chim. d'Alais. Froges 1228 1187 5 1928 '005 1005 856 854 40 Téléphon. 560.. 560 50 Coty (Société anonyme) 239.. 238 Silva Plana 2l 50 ,t, Consolidated Gaz -i -/« } \a .Chargeurs Réunis 215.215.. Al.ac.-Lorram. 5 56 856.854.. 9 75 Galeries Lafayett. 95,. 97..Springs 3S"Cotv À i 4 27 7 P Transatlantiqu. ord 99.. 98 Indu.trie Sucrier. Fr.6%1927 513.. 509.. 3 54 JO5 JUS Alsacienn. Industrielle T.xtil (part) 46COO.. 48000.. Steaua Français. £?. 22> Dupont de Nemours v,\u M Vf. 62 50 voitures à Pari. 210 209 Industriel. Alsacien. 1921 504"<l£ mr «1 abk «1 371 •̃ Dollfus-Mieg 5400..5350.. 37 01 Printemps, ord 400.. 392 Sub Nigkel 359. 35* Electric Bond and Shar. AV, a 1/9 3!8 U.in.. sinistré.. 6 .R Sfi 430 429 '00 Industrie, textiles (Générale).760 799.. Tanganvik. -"50 7U 5C General Electric 4.* l> /2

35 Air Liquid* 799 768.. *g if, S| •••• Industrie textile 665 655.. 65 Agence. Hava 1002 1000 Tavoy Tin n 75 H General Motor. ̃• '-|

Caoutchouc. Indo-Chin. 145.. 140 50 Algérie 3 1902 380.. 381.. 3 .nei.nn 373 50 373 50 38 central. d'Éclairage (L.bon).. 601.. 600 95 Didot-Bottin 1610 lf.01 Terres Rouge. l'°" '?“ 5L Internat.onal Harvestsr •»•(• «''̃,»

40 Citroen B 401 395 Indo-Chin. 1899-19O5 335.. 335.. 21/2% *>̃» 366.. LeFig.ro Tharsi.. 226 .218 Kennecott Copper

C,troiin S. Indo-Chlne 1899-1905. 32 5C Acétylène & Elobtre-Métai 727 730 225 Le FIQaro. Thars, 85 Il 115 25 OJ'P '7 "4

1250Ford H2.. 112 ..Tuhi. 3%19O2-19O7 Lyon 3 18SS 358 358.. 70 Aciéries de Longwv 555.. 10 Librairie Hachett 1935 1895 Tubes et F. de Sosnowic. 6750 67 -National B..cu.t » «(

•• Pathé-Cinéma (jouissJ 103.. 102 Tunisie 3 19O3 |S «W 4M*' go. à, Michevill. 778 .765.. 125 Afrique Occidental. (C11) 1710 16t0 Tubiz. priv 123 50 12 5t North American 47a 412

Pathé,Cinéma (jouisa,) 103.. 102.. Tunisia 3~. 1903 5 437 438" 30.. de Micheville. 778.765.. 125.. AfrIque Occldentele (C"). 1710 1tt.0 Tubize priv Ù 21 North Amerlcan -4711: "11z

•̃ Pathé-Cjném. (cao.) 120 50 117.. 4 1931 855.. 866.. 5 7o «/ «o 200-. de Sambre-et-Meuse. 1185 |I6O «3 10 Air Liquide (parts) 3125 31C0 Union Corporation 226 2^1 Radio Corporation *'= "1 '<£

iA. Peugeot 222.. 219.. tl?" lin" VA 40 At.l. S. Chantiers de la Loir. 430.. 420.. ÇÛ Eergougn.n 741.. 7<0 Haut Katanga priv »"» ̃̃R;»'115»'* f 9 n? 00 Raffin.ri.t Sucrer. Say.. 1674 1565 All.m.an. 1924 (Daw.s)1OOL. 5920.. 5825.. 3 Fu.ion .ne «U W m Const. Nord d. la Franc. 740.. 750.. /0 Cirages Françai 810.. 810.. cap 2260 û. U Shell » U* *l,i 100 Union Europé.nn 335 321 Angleterre 2 H 46 90 46 30 3 56 Fu.ion nouv «n «1 l0° •• Bonnevill. 630 640.•• Citroën (parts) 83.. 81.. div. 2160 2 15 standard CI New-Jers.y. 22 2 22 ,2 Argentin 5 1907. JUÎk. ir? i'i 4r 30 Chantiers de Saint-Nazaire. 262.. 262 40 Colon.es (Générale des) 343..UHk.ny '» ̃• l2° u- ? Leath»r ,i ,7 Russe Consolidé 1".t 2". érles 4 07 405 S 1909 1560 ..1585.. f Q =2' 472 4/Z 5U |00 Châtillon-Commentrv 2260 ..2290.. 50 Consortium du Nord 320.. 315..Vermink 47 50 4/ 5C U. S. Steel Co-nmon f2 i',r fo i',°

5%1906. 3 50 3 45 B.lglqu. 2 H 36 25 36 3C 3 1921 312.. 312.. 17 Dec8uviMe 263.. 260.. 102 65 p>rt 920 .965 Vieille Montagn IzOl 1 1;6 Union Carb.de 19 3 6 18.

Serbie 5 1906. Balglque 2" 1895-190S 1- 36 25 49 85 DecauvIlle 263.. part.920. Vleolle Montagne. 250 21 75 Utah Copper 37 .1. 37

Serbie 4% amorti.s.bl. 1895. 58.. 55 25 3 1895-1905 1" 49 85 49 85 M'd' 6 v Electro-Câble (ordinaire.) 33.36 50 Villemagne ff 50 21 /5 Utah Copper. 3' "•

Turc Unifié 22 75 2180 6 1923 509.. 510 M'dl f S 7°? 466 •• 10 Estampage de la Vence 127.. 127.. 32 50 Continent. Compteur, à Gaz. 343.. 343 Vins e. Spiritueux *? 50 66 •• Westmghouse Fleçtnc 22 ,12. 213/8 S 1914 2185 20 15 Brésil 4 1889 f g S| T* •• 7 50 (dixième part) 60.87. Cultures tropicales 15 50 15 50 Viscose (nationale) 3™ •; 363 ^jntresjraites^^00'000

Banque Nationale du Mexique" 206.. 198.. S Funding '• 85 F.ves-Lille 1074..1U55.. 65 Dragages et Trav. Publ 650.. 660 West Rand 50 •• 1

3 <h Ottoman. 405 .366.. 19O9 (Pernambuco). 410./ 412.. N d 6'" F -o, 12 5fc Forg. & Acier. Huta-Bankowa 249.. 249. ̃ Gaveau & C" 98.. CHANGES (Paria) 1.1E Crédit Foncier Egyptien 1890 1835 Bulgarie 5 1896 Nord 6 /O .ér.. F 4CO VX> y; M?-ine et Homéc 575.. 570.. 75..BecAuer 974.. 950 == Londres. 93 05 92 60 10 Canadian-Pacific 313 .291.. 4 19O7. 203.. 194.. 7 S 6îr'e S Yci uZ ̃• Jeumont 535.. 537.. 40 Maroc (C" Générale du) 560.. 560.. NewYork. 25 39 25 39 Wagons-Lits ord 100 50 95 Chine 4 Or 1895 S wl 95 68 (parts) 1585..1580.. 450 Tabac du Maroc 6760 ..6700.. COMPTANT Allemagne Central Mining. 770 740.. 5%19O2 j> ?î "£c'nne'" Zti ™" 55 Méditerranée tForg. & Chant). 590.. 590.•̃• Union Comm'' Indo-Chinoise Belgique (IOO belgas) 355 25 355 50 12L Montecatini II95O 11» 50 5 19O3 83.. ^l[2,r"c I?f ïï, •• 55 Kléd incite. Cessous (Charbon) 484.. 485 ..Espagne. 199 12 199 12 1S Rio-T.nto 1200 .1177.. 4*%I9O8 1040 1042 3 A 1921 »"• •> 50 Forges Levai Aulnoy. Land Bank Egypt 432 Czeladz 741.. 750 ..Grèce Azote (Norvégienne) 535 516 Congo obi. 4 19O1 477.. 477.. 0 é B é ,m MO F. Belges Mat. Ch. de fer 1300 ..1280.. 390 Crédit Foncier Franco-Canad 5810 5805 Héraclée. part 19500.. 19000.. Hollande IO2875IO29..

L.utaro Nitrate.. 64.. 61 Eqypte Un.fiée 65 45 65 05 Orléans Bons décennaux 7 56. 5^ 5-KI.. «5 Denain-Anzin 1360 1351 28p. 50 Nord-Espagne Hutchinson 1585 1585 Italie 130 60 130 55

Oriental Carpet 155 155.. Privilégiée °i i4A 4^Q Lorraine Min" AV Métall. 35O 370 390 23p. 75 ssrB0Osse Omnium-Pétroles 66.. 64 50 Norvège o' 60 b.. Pétrofm. 384 379 Espagne extérieure g! ,<£ jq?" 70 Matériel de Ch. de fer (C1* FrJ. 740.. 735 Rouma (Algérie) Steaua Romana 38 50 37 Pologne (IOO zloty) 17 S.. Royal Dutch (dixième.) 1115 1093 Haïti 5% 1910 495.. 500.. •• •̃ 15 Matériel de Transport. 261 Sosnowice 405.. 392 ..Monaco 2975 2675 Prague 75 20 75 30 20 u. Portuguesa de Tabacoe 145.. 14150 11.11.3' 69.69.. 3"«w •• •• 105 Métaux ce" Francai.e) 1600 1765 30 c.. Kreuger & Toll 105.. 92 Visco.e fronçai». 4050 4025 Roumanie Sucrer" et Raffinerie d'Egypt. 310 310 Japon 4 19OS Ouest 3 «ne 371.. 372.. 100 Creusot 1360 ..1340 Suc. Raf d'Egypte (part.) v part 5700 5575 Suèdo 470.. 470.. .6 b. Kr.ugw » Ton. obi. 2O k 5.. 5.. 6% 1907 47 50 47.. 2 1/2 X 342 75 Senell.-Maubouge 1170 1160 15 c Suédois. Allumette. 178.. 155.. ::l «ui. 2900 2910 Suis. À 493 492 t

CREDIT FONCIER DE FRANCE. La situation financière au 31 mars 1932 fait ressortir sur celle du mois précédent les variations suivantes

ACTIF

Espèces, ef-

fets, val. div*

avances sur

titres et cor-

respond. Fr. 1.114.436.175– 156.638. 860 Prêts fonciers,

mar. et comm. 16.069.136.S83-I-333. 309. 050 Sem. d'annuit.

échus 89.380.7964- h. 163. 457 Imm. acquis

par la Soc. à

a suite d'ex-

propriation. 530.384

Divers 220.206.708 ~8. 064 Dépenses d'ad-

ministrat. 8.786.350 + 1.938.750 Passif

Cap. soc., ré-

serv. et prov. 1. 136.834.4064- 3.001.87s Dép. en comp.

courants 556.735.3514- 19.866.087 Correspond. 333.885.777 31.473.450 Banq. hypoth.

d. France (en

Hquid.) 38.435.694– 399.687 Versem. diffé-

rés sur prêts

fonciers, com.

et maritimes. 1.077.575.852+ 58.847.145 Oblig. font, et

comm. e^ cir-

culation .13.606.433.631 7.521.513 Divers 938. 488. 681 33.350.493 Profits et per-

tes 1931. 35. 108.4034- 11.737.373

LE CHARME DE PARIS Il n'est pas dans Paris de spectacle comparable à celui de la rue. La' somptuosité des magasins, là féerique variété des étalages exercent sur le Parisien et sur la Parisienne une sorte d'attraction irrésistible, comme le fait se produit chaque jour au High Life Tailor, 12, rue Auber, et 112, rue Richelieu, ces deux musées d'art, où la beauté des Complets et Pardessus, la coupe impeccable et la richesse des tissus rivalisent avec la grâce, la pureté de ligne et l'élégance des Costumes Tailleur et Manteaux pour Dames. Ainsi s'explique le succès prodigieux obtenu chaque année par cet artiste incomparable dont le renom, avec les années, croit en se multipliant.

;♦ r–

Marchés commerciaux BLES. Paris, M avril. Cour., 166 75167 25; mal, 170-170 75; juin, 167 25-167; 4 de mai, 157-157 50; juill.-août, 145 50 3 d'août, 137 50-137. Cote officielle 167.

AVOINES. Paris, 29 avril. Courant, 117-118; mai, 114 50; juin, 112 50 V; juill.août, 99-99 25; 3 d'août, 87 25-88.

FARINES. Paris. 29 avril. Farines de consommation 230.

SUCRES. Paris, 29 avril. Courant, 219 50-220; mai, 220 50; juin, 220 50; 3 de mai. 220-220 50; 3 de juin, 220-220 50; sept., 217-217 50; 3 d'oct., 211 50-21**»"- Cote officielle 219 50-220 50.

COTONS. Le Havre, 29 avril. Cour., incoté; mai, 212; juin-juiil.-août, 215; sept., 217; oct., 220; nov., 251; déc., 222; janv., 223; févr., 225;' mars, 225. Ventee 560 balles.

EVIAN Ouverture 1~ Mai FAITES VOTRE CURE AU PRINTEMPS PRIX TRÈS MODÉRÉS Casino Tennis JGolf Mage S'idmttr Syidtat flniHalhc Kvim

7% 1927. «6 533 p 1°™- |°f 3 10\ 2X> S?" part 1375 ..1364.. 30.. d. l'Indo-Chin 370 360 Phosphates d. Constantin. 2" 2\l l. American Can 40 7,8 39 1,8

<9O2 316.. 312.. L _«/ ,,R 32 5C Acétylène a, El.etro-Mét.l 727.. 730.. 225..Chaix 4665 4650 Transvaal Consolldat.d Land. "P. W Montgomery Ward '•••

Spectacles ̃ ̃- iiiiiimiiii'jniiu

BCHOS ET PROPOS

M. Pierre Premay, Mlle Marie Reinhardt et Mme Paulette Pax dans L'Hermine, de M. Jean Anouilh. (Dessin de Tor.)

1 ̃̃<̃̃̃̃ ̃

Premières représentations

ODEON (Danton 58-13), à 8 heures 30 Zaza, comédie en cinq actes, de MM. Pierre Berton et Charles Simon (Première représentation à ce théâtre).

ATELIER (théâtre du Discobole), à 8 h. 30 Zig-Zag, dix tableaux de M. René Jadford et Mme Madeleine Allemand La Crise, un acte de MM. Jean Destours et Bernard de Varax.

En matinée

ODEON (Danton 58-13), a S heures 30 (abonnement moderne, série blanche) Clavigo (MM. Raymond-Girard, Paul OEttly, Louls Seigner, Roger Weber; Mmes Madeleine Bréville, Suzanne Courtal).

Le Chapeau chinois (iMM. Bonlfas, Georges Cusin, Guy Parzy, Jean Clalrjols, Mlle Colette Adam).

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 2 heures Véronique.

♦V

Même spectacle qu'en soirée

Antoine, 2 h. 45; Folles-Wagram, 2 h. 45; Ambigu, 2 h. 30; Daunou, 3 heures; GrandGuignol, 3 heures; Porte-Saint-Martin, 2 h.; Théâtre des Deux-Anes, 8 heures. En soirée

OPERA (Louvre 07-05), à 8 heures: Faust (Mme Jane Cros; MM. Paul Vergnes, André Pernet, Cambon, Mlles Renée Mahé, Montfort, M. Ernst. Danse Mlle Camille Bos, Mlles Cérès, Slmonl). Orch. M. Gabriel Grovlez.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), & 8 h. 30 Baisers perdus, de M. André Birabeau (MM. Léon Bernard, Roger Monteaux, M. Le Marchand, Le Gorr, Jean Martinelll, M. Dufresne; Mmes Madeleine Renaud, Andrée de Chauveron, Madeleine Barjac, Tonla Navar, Irène Brillant, Marcelle Gabarre.) Bourrasque, de M. Paul Gaulot (MM. Paul Numa, de Rigoult, Mlle Marcelle Gabarre). OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 heures (14» représentation de l'abonnement B) Les Voitures versées (Mmes Emma Luart, Andrée Moreau, Marie-Thérèse Gauley MM. José Beckmans, Claudel, Pujol, Max Marrio).

Maison & vendre (Mmes Tlphalne, Brega; MM. Pujol, Roque, Le Prln). Orch. M. Maurice Frigara.

ODEON (Danton 58-13), 8 8 heures 30 » Zaza, de Pierre Berton et Charles Simon (MM. Roger Weber, Harry- James Mmes LUy Mounet, Blanche Dars, Jeanine Crispin, Eva Reynal, Paulette Marinier).

ANTOINE (Botzaris 21-00), a 8 h. 40 La Prochaine ?, de M. André-Paul Antoine

(Mlle Suzet Maïs; MM. Maurice Escande, Jacques Varenne, Palau, Pierre Feulllère). APOLLO (Trin. 27-30), relâche.

ATHENEE (Central 82-23), à 8 h. 45: La Belle de Nuit, de M. Pierre Wolff (Mme Madeleine Soria; MM. Constant Rémy, José Koguéro, Henry Bosc)..

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), a 8 h. 45 La Pouponnière, opérette. COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36), à 9 heures Mon ami Philippe, de M. André de Chatellus (Mlle Suzanne Revonne; MM. Jean Marchat, A. Fabry, A. Varsnnes). COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys 72-42), à 8 h. 30 Domino, de M. Marcel Achard (Mlle Valentine Tesster, M. Louis Jouvet; MM. Pierre Renoir, Jean Devalde. FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02), à 8 h. 45 Au temps des crises, revue de M. Fernand Rouvray (MM. Harry Pllcer, S. Fainsilber, Ed. Roze; Mmes Delia-Col, Rahna, Devilder, Maguy-Warna).

GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), & 8 h. 30 La Tulipe noire, de MM. MouézyEon, Albert Wlllemetz et Tlarko Rlchepln (Mmes Niny Roussel, Fernande Nyssor, Gina Reliy; MM. Pasquali, Arnoult, G. Nabos, Darnots).

GYMNASE (Prov. 16-15), & 9 heures Jean de la Lune, de M. Marcel Achard (Mlles Alice Cocea, Maria Fromet, Marthe Rienzi; MM. Paul Bernard, Maurice Jacquelin, Michel Simon).

MADELEINE (Anjou 07-09), a 9 h. 10, trois pièces de M. Sacha Guitry Françoise (M. Sacha Guitry, Mlle Yvonne Printemps. Les Desseins de la Providence (M. Sacha Guitry). Le Voyage de Tchong-Li (M. Sacha Guitry. Mlle Yvonne Printemps). MATHURINS (Anjou 90-00), à 9 heures Prenez garde a la peinture, de M René Fauchois (l'auteur, M. Aqutstapace, Pierre Juvenet; Mmes Marthe Sarbel, Charlotte Clasls, Laurette Clody).

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 h. 10 Folle de son corps, de M. André Birabeau (Mlle Splnelly; MM. Perny, Mlle Germaine Risse, avec MM. J. Dumesnll et" Jean Wall). MICHODIERE (lUchelteu 95-23), à 8 B. 45: La Banque Nemo, de M. Louis Verneuil (M. Victor Boucher Mmes Charlotte Lysès, Colette Broïdo MM. Cahuzac, Bergeron et P. Leriche).

MOGADOR (Trln. 43-69), à 8 h. 30 Rose-Marie (:MM. Félix Oudart, Pierrel,. M. Porterat, J. Dupuis Mmes Rose Carday, Hélène Regelly, Wanda de Muth, M. Dinay). MONTPARNASSE (Dant. 89-90) (Compagnie Gaston Baty), à 9 h: Chambre d'hôtel, onze tableaux de M. Pierre Rocher. Mise en scène de M. Georges Vitray.

NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 9 h. 10 Le Sexe fort, de M. Tristan Bernard (MM. Slgnoret, Glldès, Marcel Favre Mlles Linyris, Llly Mercier, etc.)

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), a » heures Un homme nu, de M. Yves Mlrande (MM. Louvigny, Duvallês, Paul Falvre, avec

Argentin et Claude Dauphin; Mmes Edith Méra, Christlane Delyne, Mireille, avec Alice Beylat et Renée Varville).

POTINIERE (Central 86-21), a 9 heures Mon amant, de M. Victor Alla (Mlle Marguerite Deval; MM. Henry Defreyn, Paul ville, H. Roger, Tatyana, Géo Fontex, avec Paulette Dubost et Germaine Bredy). SAINT-GEORGES (Trud. 83-47.). à 9 heures Mademoiselle, de M. J. Deva! (Mmes Marcelle Génlat, Betty Daussmond, Renée Devillers; MM. Pauley, Bénard, Clarins). SARAH-BERiUHARDT (Arch. 00-70). a 8 h. 40 Gai! Marions-nous!, de M. Albert Acremant (Mmes Renée Bartout, Jeanne Loury; MM. Derbil et Bever; Mlle Allee Tissot).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), a 8 h. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol (Harry Baur, Orane Demazls, Charpln, Mme Chabert, et lïerval).

VARIETES (Gut. 09-92), à 8 heures 45 Le Onzième Commandement, de M. Jacques Deval (M. André Lefaur, Mlle Suzanne Dantès MM. Charles Dechamos, Larquey). ALBERT-1" (Lab. 21-49), a 9 heures Au bout du monde.

AMBASSADEURS (Elys. 43-73). à 8 h. 45 Il était une fois.

AMBIGU (Nord 36-31), a 8 h. 30: Pile ou Face, de M. Louis Verneuil (Mme Elvire Popesco)

ATELIER, à 8 h. 30: Zlg-Zag, La Crise. AVENUE (Elysées 49-34), à 9 heures Maison de Poupée (Ludmllla Pitoëff). CHATELET (Gut. 02-87), à 8 n. 30: Nina-Rosa.

CLUNY (Odéon 07-76), à 8 h. 45 Le Premier Lit, Mais n'te promène dono pas .toute nue!

CCMŒDIA (Trln. 10-12), à 8 heures 45: Une Jolie fille à tout faire.

DAUNOU (Louvre 36-74), a 8 h. 45 Babaou.

DEJAZET (Arch. 16-80), & 8 h. 30 Fallait pas qu'elle y aille.

FONTAINE (Trin. 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trin. 28-34), a 9 h: Casque à pointe.

MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 69-67), à 9 h. 30 La Revue marseillaise. NOUVEAU-THEATRE (Vaugirard 47-63), à 8 h. 30 Le Maître de forges.

ŒIL-OE-PARIS (Etoile 36-82), a 9 heures Mektoub!

ŒUVRE (Trln. 42-52), & 9 heures L'Hermine, de M. Jean Anouilh (Pierre Fresnay).

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), a 8 h. 45 Madame Sans-Gêne.

RENAISSANCE (Nord 37-03), à 8 h. 45 Le Clown amoureux.

SCALA (Prov. 08-32), relâche,

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Ely. 7244), à 9 heures Le Mal de la Jeunesse. THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), relâche.

THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1026). à 9 heures: La Revue de Quat'Sous. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748) Martini. Mauricet, Rleux, M. Moreno. THIATRE DES GOBELINS iGo£. 60-74), à 8 h. 30 Une poule de luxe.

THEATRE DES TERNES (Etoile 10-41), à 8 h. 45 Pour une fois, savez-vous TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 8 h. 30 Paganini.

Notes et Informations A i/Opéra. L'Illustre Frégona, de M. Raoul Laparra, réunira dans les danses la célèbre artiste espagnole Joselito, avec la compagnie de M. Juan Martinez.

M. Serge Lifar reparaîtra ensuite dans une de ses plus admirables créations, le ballet de Beethoven Les Créatures de Proanéthée. w

A LA Comédie-Française. Demain, à 2 heures Baisers perdus, Bourrasaue à 8 h. 30 La Marche NuPtiale.

Lundi 2 mai, à i h. 30 répétition eénérale d'Hamîet.

A i,' Opéra- Comique. La Femme Nue, le drame lyrique de M Henry Févriei, sera donné demain en matinée, et mardi en soirée.

Le service de seconde pour la Femme Niie sera valable à la représentation de mardi. –_»_

A i,'Odéon. Zaza. la comédie en cinq actes de Pierre Berton et Charles Simon,

qui avait été créée en 1858. au théâtre du Vaudeville, par Réiane, Huzuenet et Pierre Magnier, dans les principaux rôles. fait ce soir son entrée au répertoire du second Théâtre-Français.

M. Paul Abram a voulu présenter la pièce dans les costumes de l'époque de la création, ce oui donnera à cette œuvre émouvante un côté pittoresque.

C'est Mlle Lilv Mounet qui interprétera le rôle de Zaza, M. Roger Weber le rôle de Bernard Dufresne, M. Harry-James le rôle de Cascart.

Rose-Marie, qui triomphe toujours au théâtre Mogador, avec F. Oudart. R Carday. H. Regelly, M. Dinay, de Muth et Pierrel, M. Porterat. sera donnée en matinée dimanche et jeudi (Ascension). Même interprétation que le soir.

A u. Potinièke. Vous verrez Mon Amant, le plus grand succès d'opérette depuis dix ans. Matinée dimanche à 15 heures.

La première série, au théâtre SarahBernhardt, de représentations de Gai. marions-nous prendra fin le 10 mai et la pièce, oui doit partir en tournée, restera au répertoire du théâtre, à Paris.

A partir du 11 mai. commencera une série de L'Aiglon. Les frères Isola ont engagé Mme Vera Serein? pour jouer le rôle du duc de Reichstadt.

Le Banquet RAYMOND Rognoni. A l'occasion de la nomination de M Raymond Rognoni. directeur de l'Ecole du Spectacle, dans l'ordre de la Légion d'honneur. les anciens de l'école ont pris l'initiative de former un comité pour offrir un banquet au sympathique comédien qui préside depuis neuf ans. avec autant de tact que d'intelligence, aux destinées de l'école de la rue du Cardinal-Lemoine.

Ce banquet, auquel assisteront plusieurs membres du gouvernement, aura lieu le 11 mai, à midi trente.

Le grand déjeuner annuel offert par la Fondation Dranem aux bienfaiteurs de l'œuvre aura lieu au château de Ris-Orangis, le ior juin, à midi, sous la présidence de M. Henry Bernstein. directeur du théâtre du Gymnase.

Demain, à xi h. 15. en l'église du SaintSacrement, 222, rue du Faubourg-SaintHonoré, messe de l'Union Catholique du Théâtre.

M. Pierre Bernac chantera Le Salve Regina. de Monteverde Adoro te. de Desfontaines Je vous salue Mtirie. de A. Caplet..

Cagmostro AU Théâtre. Notre confrère Charles Quinel vient de faire paraître en librairie, en collaboration avec M. A. de Montgon, un roman policier du dix huitième siècle Cagliostro l'Enchanteur ddht une adaptation sera donnée prochainement au théâtre. R~ D.

Music Halls

Cabarets et Cirques En matinée

Même spectacle qu'en soirée

CASINO DE PARIS, à 2 h. 30.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, k S 1. 30. FOLIES BERQERE, à 2 h. 30.

ALHAMBRA, à 2 h. 30.

CIRQUE MEDRANO, à S h. 30.

LUNA-PARK, a 2 h. 30.

En soirée

CASINO DE PARIS, a S H. 30 Parll qui brille, revue de MM. Dufrenne, Varna et Earl Leslie, uvec Mistinguett. Spectacle grandiose.

FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30, la nouvelle revue Nuits de Folie», en 80 tableaux, de M. Louls I.pmarchand.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, h 9 heures attractions.

EMBASSY (Direction Roger Ferréol) 1 Succès.

LUNE- ROUSSE, 58, rue Plg-alle (Trln, 61 9 2). à » heures les chansonniers Léon Michel, Pierre Dac, Souplex, etc.; la revue » A la « Loyal >, de Léon Michel, Secrétan, Sarvtl (Mlles Moyne, Loiret et Dorldge). THEATRE DE L'HUMOUR, à 10 heures, Soyez des nôtres!, revue.

ALHAMBRA, a 9 heures: attractions, cinéma (Permanent de 14 h. 30 a 19 h. 30).

R D.

CARICATURE. à 9 h. chansonniers. re- vue.

NOCTAMBULES, à 9 heures les chu» sonnlers gais.

L'ŒUF-D'ELEPHANT (sous-sol du Lavenue), a 9 heures cabaret de chanson- niers.

LA BOITE A MATELOTS, 127, boulevard Montparnasse.

CRASY-CORNER (92, Champs-Elysées). dancinj;, attraction.,

CIRQUE MEDRANO, à 8 h. 30: Roberto de Vasconcellos, écuyer; le cheval comique de Agar-Young les clowns Debïard et Rhum; la cavalerie Crlstlanl, etc.

CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. LUNA-PARK, tous les soirs, a 9 heures dancing. Parc ouvert samedis et dimanches, en matinée et en sotree.

Un spectacle superbe | NUITS DE FOLIESf

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FOLIES -BERGER^ Balcon 16, 19, 30 et 40 fr< | Orchestre 60 francs | Aujourd'hui et demain matinée |

Courrier Musical WANDA LANDOWSKA

A Saint-Leu-la-Forêt. Ascension. mai J.-S. Bach les dimanches 8 Havdn et Mozart 22 Musiques pastorales 20 Voltes et Valses à K heures (départ 14. heures. gare du Nord). Billets chez Durand, à la Boîte à Musioue et au Secrétariat à Saint-Leu-la-Forêt (Tel 114).

En soirée

A l'Ancien Conservatoire: Ruth Boileau, P. Lepetit Orchestre Musica.

Lundi prochain, 2 mai, Salle Chopin, à 0 heures Récital de violon de Robert Kitain.

Lundi 2 mai, à o heures, Salle Debussy (Pleyel) Maria Bodurian, pianiste. Le prochain concert de la Société Musicale Indépendante (S. M. I.) aura lieu le mercredi 4 mai, à o heures, à l'Ecole Nor- male de Musique. Au programme Premières auditions de Berkeley, Szvmanowski, J. Beers œuvres de Poulenc, Albert Roussel. Labunski et du regretté compositeur Jean Cartan.

Gala Offenbach. le 10 mai, en matinée, théâtre de la Madeleine. Location ouverte. L. de Crémone.

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes) î D' Jekyll et M' Hyde. (Samedis, dimanches, deux matinées distinctes 2 h. 30 et 5 h, ARTISTIC-CINEMA (61, rue de Douai), Mat., 14 h. 30 soir., 20 h. 40 Les Carre.fours de la ville.

BONAPARTE, place Saint- Sulpice D' Jekyll et Mr Hyde. (Samedis, dimanches, deux matinées distinctes 2 h. 30 et 5 heures). AUBERT-PALACE, de tf n. 30 a 2 heures: Mon curé chez les riches.

LES CAPUCINES, La Fem(ne d'une nuit. CAMEO, Le rosier de Madame Husson, de 10 h. à 0 h. 30.

CHAMPS-ELYSEES (118, avenue de» Champs-Elysées) Mat., 14 h. a 20 h.; soir., 21 h. 15 Changhaï-expres8 (Mar« lène Dietrich).

COLISEE, Papa sans le savoir. Mat., 14 h. 30 il 19 heures; soir.. 21 heures.

COURCELLES-PBLAÇE (118, r. de Court celles) Au Pays«<hfiBTJurire.

EDOÙARD-Vîl* <-i/>. rue ,Bdonar4 VII),, 4 Permanent de 2 h. 30 a 7 heures. Soirée,- 9 h. 30 Thé gay caballero. j ELYSEE GAUMONT (rue Quentln-Bau* chart). Mat., 15 h.; soir., 21 h. La Nuit du Carrefour.

ERMITAGE (Champs-Elysées) Le Vain.queur. Mat. a 14 heures; soir. à 20 h. 45«


FOLIE8-DRAMATIQUE8, perm. midi i 24 b. Notre-Dame de parle (version aonore), L'Amérique a soif.

` GAUMONT-PALACE, Le Serflent X, d« i* h. à 19 h. 30: soirée » «l .&.

QAUMONT-THEATRE, de 10 h. à U h. S0 L'affaire R:éreau.

IMPERIAL-PATHE, Parlt-Médlterranéa, de 14 ta.' a su h. 30

LUTETIA-PATHE, mat.. 14 h. 45 «otr.. 20 h. 45 Un coup de téléphone.

MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi a S h 30 du matin) Le* Titena du ciel. MARIGNY, en exclusivité Mœdchen ln uniforn* (Jeunes filles en uniforme), tllm parlant allemand de Cari Frcellch, texte rrançals adapté par Mme Colet». a séances. 2 h. 4 h. 30 et heures.

MARIVAUX-PATHE (Perm. de 11 «v à *°liM S.8', b) Au nom *• lo1MAX-LINDER, Lea carrefour» de la ville. Mat. 14 h., 16 h. 30. Soirée: 20 h. 45. LES MIRACLES (ion. rue Réaumur). 15 h., si- h. Tumulte. (Rover. ,Fln.

MOULIN-ROUGE-CINEMA. de 14 ta. a 19 n. Soirée. 80 ta 4 5 Le» Croix de bois. MOZART-PATHE (51, 'rue d'AuteuU) Ma. tinée, 14 ta. 30 solrée^SOJ». 45 Tu «ara» duchesse.

OLVlHPlA-ci«iEinA (Permanent de 9 û. 30 » 1, J»t; 3%i^oh8,1» casque de cuir.

OMHia-PATHE < Héfirianent de. Û ta. a'

S4 heures), ) Servie^ de nuit. 14 à PAGODE (5? bls.fuë Babylone): L'Opéra de Quat'Soua. Permanent de 14 IL fil à 19 h. 15. Soirée,' 21 heures.

PALACE, Faub.-Montmartre (Permanent): C'est le printemps.

» PALAIS-ROCHECHOUART (B«. boulevard f Rochecnouart). Mat., 14 h. 30; soir., 21 ta.Un coup de téléphone.

CINEMA DU PANTHEO* (1J, rue Victor- 5 Coubin). Mat. tous les Jours 14 h 15 et

III(' 16 h. 30 Soirée, 21 IL 15 Anowemlth.

l PARAMOUNT (Permanent de 9 IL a 2 b.

Miche.

THEATRE PIGALLE, saison clnématoffriphlque, matinée permanente de 14 b à 19 h. 30 soirée à 21 heures La nuit du carrefour.

RIALTO, Mat., 2 h. 80 soir., Il h. Le capitaine KleoenlcV.

ROVAL-pathe avenue de Wagram) Ha tlnée, 14 h. soirée, 20 h. 4S La oouturière de Lunéville.

STUDIO DE L'ETOILE, 14. rue Troyon (Etoile 06-47). Tous les Jours, permanent de 2 b. 30 à 7 h. Soirée 9 h. Meurtre» de la rue Morgue, Inspiré d'Edgar Poe (parlant anglais, textes rrançals).

STUDIO DIAMANT, Stranger May Klsa. STUDIO DES URSULINES, T. 1. j 14 h. 30 et 20 h. 80 (version française) a 16 h. 45 et 22 h. 45 (version Intégrale allemande de) « M (Le Maudit).

STUDIO 28 (10, rue Tûolozé), 15 b. et 21 h. On demande des danseuse» pour Buenos-Ayres.

URSULINES, TOUS les jours, 1 14 II. SO et à 20 h. 30, version française du film M (Le Maudit), de Fritz Lang, adaptée par R. Ooupliuères. Texte d'André XMk > V 16 h.K45;-et 22 h. 45, version ijitëgralé' allemande de M (Mofder). Danton 8l-ê9 VICTOR-HUGO, soir., 21 ù. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 45 Un coup de téléphone.

WASHINGTON, 14, rr.o Magellan (Permanent de 14 h. 30 à minuit et demi) Strangers in love, avec Frédéric March et Ray Francis.

̃ STUDIO 10> Rue ThoIo«* ̃ UIU1/1U Loc Marc 86-07 ̃ 7- l i. 3 h. et 9 h. Dim. pepa,, a 7 h DANSEUSES

POUR

BUENOS AYRES

Chronique T. S. F. Depuis lundi, les auditeurs français disposent d'un excellent émetteur, encore que ses sonorités soient un peu « grauea » le Poste Parisien, des Matières. Nous avions déjà signalé le choix de ses programmes, en déplorant; lef mauvaises conditions teehnigiHs denifssion: Nous souhaitons > wiïoufd'tiut que l'amélioration de la modulation et l'augmentation de la puissance ne coïnci(lent pas: avec un abaissement du niveau, des programmes. 11 y a, hélas 1 des précédents. P.-D. Templieb.

Samedi 30 avril

MUSIQUE. Kœnigsberg, 19 h. 5: Casella, Rieti. Poste Parisien, 20 h. 46 Strauss, Suk, d'Indy, Debussy, Gulraud Ravel, Schmitt, Chabrier. Bruxelles flamand, 20 h.: Schmitt, Debussy, Gaubert, Berlioz, Aubert, Fauré, Ravel. Prague, 21 h.: Bizet, Reznicek, Ostreil, Moor. Varsovie, 22 h. 10: Œuvres de Chopin.

MUSIQUE LEGERE. Budapesl, 19 h. 20: Opérettes, Paris P. T. T.. 20 h. 30: Les 28 jours de Clairette, de Roger. RadloParis, 20 h. 45 Revue. Strasbourg, 20 h. 30: Paganlni, de Lehar. National anglais, 20 h.Du Thibet à Tombouctou.

THEATRE. Tour Biffel, 20 h. 30 L'Honnête fille, de G. Nlgond.

DANCING. Strasbourg, 22 h. 30. Londres régional. 22 b. 35. Vienne, 22 h. Varsovie, 22 h. 50. Radio-Suisse romande, 22 h. 30. Langenberg, 22 h. 30. DISQUES. Radio-Paris, 12 h. 30: Va.riétés.

POUR LES ENFANTS. Radio-Parts, 15 heures. ·

LA PAROLE. Radio-ParU. 20 h.: La Chanson de Roland, lue par D. d'Inès. Dimanche 1er mai

MUSIQUE. Vienne, 10 h. 40: Œuvres de Beethoven et de Mozart; 15 h. 30: Quatuor de Schubert et Sérénade de H. Wolf Midland légional, 16 h. 45 Orgue (Rhelhberger, Darke, HqJJms, Bach, Saint-Saëns). Budapest, 17 h. 40: Dohnanyl, Goldmark, Liszt. Ronfe-jVaples, 17 h.: Neuvième symphonie de Beethoven. -Vienne, 18 h. 55: Piano (Bach, Schonberg. Debussy). Stras.bourg, 20 h. 30: Berlioz, Beethoven. Kœnigsbswusterhausen, 20 h.: Mozart. Strauss. Londres régional, 21 h. 5: Walton, Sibelius, Holst Heward.

MUSIQUE LEGERE. Radio-Paris, 19 h.45: Cirque. Budapest, 19 h. 30: Le Baron Tzigane, de J. Strauss. Radio-Paris, 20 h. 30: Revue. Kœnigsberg, 20 h. 45: Soirée variée.

DANCING. Vienne, 22 h. 15. Strasbourg, 22 h. 30. Varsovie, 23 h. Langenberg, 23 h.

L'Heure apaisée d'un calme soir, par le POUR LES ENFANTS. Tour Eiffel. 19 h. 45.

LA PAROLE. Radio-Parts, 12 h. R. P. Dassonville.

Toute demande de changement cradresse doit être accomragnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande. 1

L'ART ET LA CURIOSITÉ A l'Hôtel Drouot

Bijoux, orfèvrerie, objets d'art à M. X. Me Maurice Ader, assisté de MM. G. £alkenberg, Linzeler, Fromanger et Ed. Pape, commençait hier la vente de ces objets. Un collier composé de trois rangs de perles, pesant ensemble 998 grains, fut adjugé 40.100 francs un composé de cent dix-neuf perles, À ïa «j* VH"6ï?ce/«' riv>ère formé de 49 brillants, 4.100 francs une bague chevalière brillant et deux émeraudes, 3.900 francs une bague rubis cabochon et petits brillants, 2.100 fr. une bague èmeraude et brillcmts poires, 4.400 francs une bague saphir ovale et petits brillants, 3.100 francs deux pendants d'oreilles cercle pavé de brillants et rubis, ."3.100 francs une montre-bracelet en joaillerie, 3.500 fr.une écuelle en argent uni (1778), 2.050 francs une grande cafetière (Paris 1819Ï1838), 1.580 'francs un plat rond a..c'n9 contours (Amiens. dix-huitièm^ ̃

siècle), 1.825 francs; nn'service de couverts et couteaux, stple moderne, 10.000 oeSvV an service <?" argent (i ks. 255), .4.850 francs un service â dessert en vermeil, 1.500 francs un service en argent, 4.100 francs un autre, 3.700 francs un service à thé en argent (Robert UnZeler), 5.750 francs un service à thé en argent, 5.500 francs deux saucières-et leur doublure en argent, 3.600 francs, et deux plats lonus en argent, 1.850 francs. La vente prendra fin aujourd'hui.

Faiences, porcelaines, meubles

et tapisseries

M. Robert Bignon et- M. Ed. Pape ont dispersé cet ensemble, à la salle 6. Deux pots de forme obeonique à couvercle vissant, en Vieux Rouen, furent payes 3.450 francs un bureau dns

dâne en bois clair, 1.000 francs un secrétaire rustique en, bois clair marqueté, époque Louis XVI. 1.000 francsune armoire en bois laqué à sujets chinois dorés, 1.100 francs une tapisserie des Flandres, du commencement du dix-huitième, ornée de grands personnages représentant une scène biblique, 10.300 francs une cântonnière en tapisserie du dix-huitième, à décor de fleura, 1.300 francs; une tapisserie verdure d'Aubusson animée de personnages, dix-huitième siècle, 4.300 francs et un tapis de Boukhara, 2.400 francs. Tapis d'Orient

M* Maurice Carpentier et M. H. Adi°^lé-'9at- ;pbtcuu' à k •» *aUe U

6,OQ0 (rl\1J;cs. ponr .<m?;'s ~~M.

ïiS2^ncs' P°W-vUit,-iai>is,;Tet>piz

4.10a ifrancs^.ixïiir» unïaOtjë; 3,Tffi) £*

pour un tapis Meched- Kharaasqn, et 2.330 francs, pour un tapis Téhéran.

Grands vins fins

M' Roger Glandaz a dispersé les vins fins, les champagnes, les liqueurs et les fines composant les caves de M le marquis de M. de Mme D. et' de M. G. Six bouteilles de Château HautBrion 1908, furent payées 240 francs îno,1"3.»^1168 de Cn«teau Haut-Brion 1921, 480 francs 18 bouteilles de Haut?"^lJ,923' 420 francs- 10 bouteilles de Château-Margaux 1896, 380 francs 6 bouteilles de Haut-Brion 1889, 265 fr.; 17 bouteilles de Château fëontrose 1911 310 francs ,18 bouteilles de PontetCanet 1890 (Barton et Gùestier), 450 fr.; 11 bouteilles de Château Gruaûd Larose far^.1911V320 lT*ncs 7 Jomgnums de Château Grùaud Larose, Sarqet' 1917 250 francs 10 bouteilles de Château Durfort Margaux 1870, 650 francs 1 magnum de Château Lêoville Pouffrrj 1880, 105 francs r6.bôutëilles de Château Suduirant 1906, de Château jRieusser 190(5 >f rï<> PhÀt^r. -r.

Blanehe 1906, 200 francs 9 bouteilles de Corton 1911, 230 francs 12 bouteilles de Nuits Saint-Georges 1915, f*» francs 9 bouteilles de Musiqnu 1911, 290 frajics 9 bouteilles de À/usignu 1915, 315 francs 2 bouteilles des Hospices de Beaune 190P, 2 de 1919 2 de Pommard 1306 dt une de Chambolle _Musignuim\, 2gO franco 5 bou-

teilles é~'é l'r"rt~; Chthn~ra~it'e itgserrrf

.1860, 45p francs rjbbuï«irè 'de Fïrie Champagne Louis-Philippe, restaurant ` Henry, et 1 de Figé Champagne 1811, ^50 francs. ̃

h Maurice Monda.

Vente d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle n° 1. Vente. Bijoux, orfèvrerie, objets d'art et d'ameublement, tapis, tapisse- ries appartenant à M, X. M" JUu- bxcb Ader, successeur de M* Lair-Du- breuil MM. Falkenberg, Lïnzelér, Fromanger et Pape.

Cérémonies. Fêtes et Réunions Le gala des ancrent compagnons d'armes du capitaine André Tardieu Cest ce soir samedi, à 21 heures, qu'aura lieu, au Cercle militaire, le gala organisé par les anciens compagnons d armes de M. Tardieu qui fut capitaine au 44« bataillon de chasseurs, au proflt de- teur caisse de secours. Les plus grandes vedettes des théâtres de Paris ont accepta d'apporter leur gracieux concours. Figurent en effet, au programme Mlles Parisys. Pauline Carton. Olympe Bradna. Montmartre sera représenté par MM. Dorin, Léon. Michel, et Georges Chèpier, qui

chantera des chansons" mili tafrfT tB?oc

mu* l eTiatc ^esm^ie^Fraocaise .par MM; André Brunat,,socjétair«, Bt-Bierr-e uux, qui jouera une-scène de La liqne de cœur avec Mlle Pari sel. L'Opéra-Comique par Mme Ninon Vallin et M. Ui Mazzei, qui chantera des airs anciens et des airs d'ppéra avec MmeGina d'Esparros. Speaker M. Joë,. Bridge. Un grand bal terminera la soirée. On trouve des cartes au Cercle militaire. Cours et Conférences

Aujourd'hui

-A 13 h. 30, A la Faculté' des lettres, soutenance de thèse par M. Langlade, agrégé d'Université « L'homme le Penseur, le Poète lyrique ».

15 h., au Cercle d'Iéna « La Tunisie », par M. Jean Clair-Guvot. 200 projections inédites.

18 h. 15, à l'Ecole des hautes études sociales, leçon de clôture, de M. Henri de Montfort c L'aspect européen de l'expérience baltique >;

L'ouverture des relations téléphoniques

avec l'Afrique, du Sud

1 M. Louis Rollin, .ministre cemmerce et des P. X T., vient d'autoriser léchànge de conversations téléphoniques entre tous les réseaux français, d'une, part, Çape^Town, Port-EIisàbeth, et 'les réseaux de la partie raérïafohale de la province du Cap d'autre part. Le service fonctionnera tous les jours sauf le dimanche, de ,7 û. 30 à 12 h.- 30. La taxe pour les trois premières minutes est fixée à frs. 843,75. Au delà des trois premières minutes, la taxe sera appliquée par minute la taxe minute est le tiers de la taxe afférente aux trois premières minutes,, soit, frs. 281,25.

Ces taxes sont applicables aux communications destinées à un poste d'abonné (communications ordinaires) et aux communications' établies avec un correspondant nommément désigné ou son remplaçant (communication de personne à personne).

Lorsqp'une communication de « personne à personne » ne pourra être établie parce que la personne demandée ou son remplaçant seront introuvables, ou ne désirent pas parler, il sera perçu à la place de la taxe normale une taxe spéciale dite «; de préparation », fixée I à frs. 106,50.

L. A VIE S 1= O Ft..T\ j V H.

Courses au Tremblay

Aujourd'hui. à 2 heures, courses au Tremblay. Gagnonts de Figaro

Prix Marpes.ia. Mestavla, Mllu<lne. Prix Pocalwntas. Cinglant, Orlbnland. Prix C.htoé, La Bourrasque. Good Iless. Grand Prix du Tremblay Cryptomeria. Fllarrte.

Prix Daphnis. Présent, Ronflon nées^Town" b"ov. Flambeau des *•

nées, Town Bov. Jo

Courses à Saint-Cloud

Prix des Gloxinias (à vendre, 7.000 fr., 800 tnèlrèsl. 1. Le Sultan III, à M Ramon Bueno (G. Brtdsland) 2. Roi du Diamant, M. E. N. Ades' (C.-H. Semblât) 3. Deli Moeda, à M, le vicomte R. de Rivaud (R. Leurson) (1/2 longueur, encolure,

i Ions.)

"• Pari mutuel à 5 francs (uniné). Gagnant i 18 francs. Placés Le Sultan III. 8 franfc»;' Roi du Diamant, '10 fr. 50 Deli Moéda. 16 fr. 50.

Prix Calandria (10.000 francs. 2.000 mèIres). 1. Delicia, à M. Gabriel Guerlain (M. Leroy); 2. Calme, à M. James Hennessy (S. Smith); 3. Starshine, à M. Edward Esmond (C.-H. Semblât) (1 long. 1/2. 1/2 longueur, 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant .11 francs. Placés Dellcia, 12 f r. 'Calme. 25 fr.; Starshine, 14 francs.

Prix de Monlmagny (à vendre. 7.500 fr., 1.000 mètres). 1. First Move, à M. Charles Defeyer (G. Duforezh 2. Nuit de Prince, à M. Antony lîerg (R. Arnal) 3. Polybann, à M. Lewis Chanler (C. Sautour) (1 longueur. 2 long. 1/2, 1 long. 1/2).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 18 francs. Placés First Move, 8 fr. Nuit de Prince, 8 fr. 50; Polybann, 26 francs. Prix de Provins (10.000 fr., 2.400 mètres). 1. Metchoui, à M. Léon Rénier (G. Delaurie) 2. Saint Albin. à M. James Hennessv (J. Jennings); 3. Mydas, à M. Ed. EdmondBlanc (B. Gibbs) (2 long., 2 long. 1/2. 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 30 francs. Placés Metchoui. 10 fr.; Saint Albin, 15 fr. 50; Mydas, 10 francs. Prix de la Fontenille (handicap, 20.000 francs, 1.600 mètres). 1. Rhésus, à M. J. Darcourt (E. Goldin); 2. Fille Royale, à M. Georges Eymard (C. Herbette) 3. Talisman. à M. F. Planté (G. Bridg land) (courte encolure, 1/2 long., encolure).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 32 fr. 50. Placés Rhésus, 13 fr.; Fille Royale, 18 fr.; Talisman, 12 fr. 50. Prix Merlin (15.000 fr., 1.500 mètres). 1. La Pommeraie II, à M. A. Champion (R. Tassel); 2. Courageux. à M. Léon Rénier (G. Delaure); 3. Allumeuse, à Ni. le baron R. de Rothschild (W. Sfbbritt) (2 rana. 172, 3 longueurs, 3 long.) ̃: ,'jjl-ï ..i Pari mutuel i 5 francs (mrfûé>Gagn«nt :t 33 francs. Placés La Pommeraie II, 9 ,fr.; Courageux, 7 -fr. 50; Allumeuse, 7 francs. Prü iJadajoz (10.000 francs, 2.000 mètres). 1. Ottawa, à M. L. L. Lawrence (A. Lavlalle); 2. Silkstar, à M. William Littauer (A. Rnbbe) 3. Arion, à M. Jean Stern (G. Duforez) (1 long. 1/2, 2 long., 1 long.) Pari mutuel à 5,francs (unifié). Gagnant: 34 fr. 50. '.Placés': Ottawa, 12 fr. 50; Silkstar, 11 fr. 50; Arion, 32 francs.

Courses anglaises

UNE GRANDE VICTOIRE FRANÇAISE

MILLE GUINEES

(1.600 mètres. 57 k. poids commun) 1. Kandy, à M. E. de Saint-Alary, 33/1 (C. Elliott) 2. Thorndean, à M. S. Tattersall, 20/1 OR. A. Jones) 3. Safe e Heturn, à lord Woolavington, 100/6 (G. Richards) 4. Giudecca, à lord Derby, 100/8 (T. Weston). 1 long., 1 long. Kandy, j. b. (Alcantara II et Kiao Tchou). est entraînée par F. Carter, à Chantilly.

CONCOURS HIPPIQUE j ,WA àmLft'irWrnoi de Rome

iBÈMTowBèï kippiqué internationai'.tdé*

-.Rome, '«pîKc(#hmcnce aujourd'hui, verra les représentants de sept nations sur in piste de'l^yïHw Glori!

Le totaf des* "chevaux engagés est de 175, dont 94 sauteurs italiens et 81 étrangers le team français emmène 15 chevaux celui de la Suisse 17 l'Irlande, qui participe pour la première fois à un tournoi hippique italien, en. envoie 8 la Belgique 4 le Danemark 4, et la Hongrie 5. L'AI'emagne, devant défendre ta Coupe d'Or de Mussolini, a porté à 28 l'effectif de ses chevaux, primitivement! fixé à 20.

La Fédération américaine de tennis change d'avis

Bllsworth Vines jouera au Tournoi de Wimbledon

n y a déjà quelqu?s mois, nous avions reproduit une décision de la Fédération américaine en ce qui regardait la participation de ses joueurs de la Coupe Davis aux grands tournois européens. Prétextant quj l'an dernier Frank X. Shields et Sidney Wood, représentants des Etats-Unis dans la finale interzones de la Coupe, avaient été surentrainés du fait de leur participation au Tournoi de Wimbledon, la Fodéralion américaine avait affirmé sa nette intention de ne pas envoyer sçs meilleurs joueurs cette année en Europe avant les batailles de

la; Coupe.

'Et l'on pouvait croire que cette intention était véritablement abVôîrie," encore qu'on en jugeât les raisons un peu exagérées. La fatigue, somme toute assez légère imposée aux joueurs par leurs rencontres, était dans son côté néfaste largement compensée par l'avantage pour tes Américains de prendre contact avec un public et des joueurs européens, sur-

tout avec kurs futurs adversaires. Il faut croire que l'on n s'est rendu compte outre-Atlantique qu2 maintenir la décision n'était pas une bonne solution. C'est pourquoi la Fédération américaine vient d'engager officiellement Ellsworth Vines dans les épreuves du Tournoi de Wimbledon. Il disputera lé simple et le double messieurs, crci en compagnie de SidneyWood.

C'est tout au moins l'équipe officieuse du moment, car si comme il l'a dit G. M. Lott ne joue pas cette année, les doubles de la Coupe en association avec Van Ryn, les Etals-Unis présenteraient probablement l'équipe E. Vines-Keith Gledhill, et en ce cas tout laisse penser que Gledhill viendrait aussi à Wimbledon, Le revirement d'idée de la Fédération américaine a même quelques chances d'être encore plus absolu il n'est pas impossible tant s'en faut que Vines, en compagnie de Mangin et de Wood, participe aux Championnats de France internationaux.

Voilà qui ne serait pas pour déplaire aux amateurs de tennis 1 La Fédération américaine qui, comme on le voit, n'en est pas à une brusque décision près, nous donnera-t-elle l'occasion dv voir au Stade Roland-Garros ses terribles joueurs de la Coupe avant la finale de celle-ci5? M. C.

r:- -v ̃» TENNIS

Les premières éliminatoires

de la Coupe Davis en Amérique Etats-Unis-Canada

C'est la zone améi-caine nord qui a ouvert cette année la série des batailles éliminr.toires pour la Coupe Davis 1932. Avant-hier, à Chevy Chase, près Washington, la première ,:oul-née de la rencontre Etats-Unis-Canada s'est déroulée et les deux simples que comportaient son programme ont été gagnés par les joueurs des Etats-Unis. Ellsworth Vines a triomphé de Marcel Rainville par 6-2, 6-4, 6-4, tandis que Wiimtr Ailison battait Jack Wright par

Il est fort probable que les Américains n'auront pas de mal à assuret leur victoire et se qualifieionl pour rencontrer au second tour le Mexique. La fi-

nale de la zone américaine nord mettra en présence les vainqueurs des rencontres Etats-Unis-Mexique et AustralieCuba.

LES

CHAMPIONNATS INTERNATIONAUX D'ANGLETERRE

Mme Mathieu en demi-finales

Les épreuves des simples des Championnats internationaux d'Angleterre tirent à leur fin. Les demi-finales du simple messieurs ont été jouées et l'Irlandais G. L Rogers et l'Anglais F. J. Perry en sont sortis vainqueurs, se qualifiant pour disputer le litre.

F. J. Perry a dû s'employer pour battre son compatriote Peters. Mais la grande classe du champion britannique fit une fois de plus ses* preuves et ne perdant qu'une manche, Perry triompha d'un difficile concurrent.

C'est aussi en quatre ^reprises que Rogers vint à bout du d*ampîon tchécoslovaque R. Menzel, en qui l'on voyait l'adversaire final de Perry. L'Irlandais, en excellente condition, lutta avec ardeur et réussit à prendré-le meilleur.

uu cote teminln, -il faut noter la, victoire de la championne française, Mme Mathieu, qui;. en battant avec Une 'aisance remarquable la j joueuse anglaise miss Scott, s'est qualifi.ee pour les demifinalrs. Son adversaire, sera là, la pF$mière joueuse de Grande-Bretagne, miss Betty Nuthall. Dure batAjlle, certes, mais qui n'est pas au delà deliioyens de Mme Mathieu. de-Mme.,

Voici les résultats

Simples messieurs. .Demi-finales G. L. Rogers b. R. Menzel, 6-3, 2-6, 10-8, H F. J. Perry b- E. C. Peters, 6-3, 6-8,

Simples dames. Quarts de finale miss Round b. Mrs Godfree, 6-8, 6-4, 6-4 ̃ Mme Mathieu b. miss Scott, 6-0, 6-2 miss Heeley b. Mrs F. Whittingstall, 6-L 6-4 miss B. Nuthall b. miss Sterry, 6-2, 6-3. ̃ ̃̃

LES.

CHAMPIONNATS INTERNATIONAUX D'ITALIE s

André Merlin et Mlle Adamoff

sont qualifiés pour les demi-finales La quatrième journée du Tournoi' du Milan Tennis- Club, comptant pour les Championnats internationaux d'Itàliè a permis à André Merlin de se qualifier pour la demi-finale du simple où il rencontre de Stefàni.Par- contres,; Jacques Bonté s'est fait :baltre par Palmier), par 19 jeux contre 11. En'ôé-qui concerne lé simple dames de nBs^fëp'résïentantés,

seule MUe Âdamoff reste»qtaifîée 'poW

les demi-finales, Mlle 'Claude Anet ayant pu prendre cinq jeux* s_e*Utement à Mlle Valerio en quarts finkle. '-• Voici les résultats techniques

Simple. Quarts de finale de Stefani b. Haensch, 6-2, 6-2, 4-6, 6-4 Merlin b. %%dox 7-5, 6"4' 6"2 Palmieri b. ?ontce'i6f',6"3' 7-5 Hughes b. Vodicka, 6-2, 6-1, fa-4.

Simple dames. Quarts de finale Mlle Aussem b. Mlle Riboli, 6-1, 3-6, 6-2 « e Valerio _,b- Mlle Claude Anet, 6-4,' 6-1 Mlle Adamoff b. Mme Burke Andrùs 6-1, 6-4 Mlle Horn b. Mlle'Payot, 6-3, 4-b, 6-4.

Double. Premier tour Gupta et Dé b. Ward et Banfield, 3-6, 10-8 6-3 7-5 Deuxième tour Merlijn et Bonte b. Ja ta et Fé d'Ostiani, 6-4, 6-2, 3-6, 6-3 de Bono et Sertorio b. Ellmer et Mangold, 6-4, 6-2 Schaëffer et Kukuljecvic b. comte Balbi et Serlorio, 6-0, 6-2 8-6 Hughes et de Stefani b. Malerba et Cesu ra,\v.-o.

Troisième tour Merlin et Bonte b yedovelli et Quintavalle, 6-0, 6-3. 6-4 Hughes-et de Stefani b. Malerba et, Viga-

notti'' 6-(}, 6-3,6-1

Double mixiie. Deuxième tour Mlle e Berthet et Vodicka b. Mlle Horn et Haensch, 6-4, 6-3 Mme Burke et der Bono b. Mme de Bruynkops et Palmierï, 6-3, o-l, 6-4.

Double dames. Mlle Rosamberi et

^0ll6T^IirtMlI^z-

•- ̃ ̃ -'r,î ^5;

Lee ChÊmptomratSf^^ae Trïtrke»' -irr'1

'• ̃ ̃• par équtj^ês ̃ •>̃

Les Championnats de:France par équipes commenceront demain. Comme chaque année, le nombre d'équipes engagées 5 est fort important et l'on peut, en tenant compte des grands progrès accom* plis par tous les joueurs en France, espérer que les batailles seront acharnées; L'une des plus intéressantes sera sans doute cette qui metia aux* prises, sur les courts du R. C. France, à la Croix-CateJan, les équipes du Sade Nantais U. C. et du T. C. de Lyon. A cette occasion, il est fort probable True Henry Cochet jouera pour le Club Lyonnais, où il fit ses débuts de tennisman et qui a gardé évidemment sa sympathie.

Voici les diverses rencontres de ce premier tour éliminatoire

Equipes masculines Stade Nantais U. C. c. Tennis Club de Lyon sur les courts du R. C. France. Juge arbitre M. Féret.

S. A. V. Primerose c L. T. Saint-Mandé, à Saint-Mandé. Juge arbitre: M. VIterbo.

T. C. Marseille c. Stade Toulousain, k Toulouse.

T. C. Asnières c. Paribas A. C, à A»nières. Juge arbitre M. Gougoltz. Tous les autres clubs's'ont exempts au premier tour.

Equipes féminines ,R. C. France c. T. C. Seine, à la Croix-Catelan. iJuge arbitre M. Féret. >̃̃ ,f.

Stade Français c. L. T.' Saint-Mandé, à la Faisanderie, Juge Arbitre M. Kauff-

imann. ̃" "StKîi'.

C. A. S. G. c. Rouun T. C, à Rouen. A. S. Bourse c. T. Ç.bParis,- à Attteull. Juge arbitre M. Blanchard.

Les Joueurs du R. C. France en Autriche Après leur brillanté victoire sur les joueurs hongrois, l'équipe du R, C. France vient de disputera Vienne son second tournoi. J. Brugnon, A. Gentien et E. du Plaix ont eu comme adversaires Artens, Matejka et Wavarowsky et BroEch.

La rencontre, qui a été jouée sur les courts du Vienne L. T. C., a été marquée par une nouvelle victoire des Français qui ont triomphé par 4 succès à 1. Voici les résultats

Simples. Artens b. du Plaix, 8-6, 1-6, 6-3, 6-2 Brugnon b. Matejka, 3-6, 5-7. 6-4, 6-2, 6-2 Gentien: b. Wavarowsky,

° 6=!.

Doubles. Brugnon et Gentlen b. Artens et Matejka, 2-6, 6-4, 6-2 Brugnon et du Plaix b. Artens' et Brosch, 10-8, 4-6, 6-4.

NOUVELLES DES COURTS

La fédération autrichienne a désigné Frantz Matejka et Hermann Artens' comme joueurs des simples dans la

Coupe Davis.

On sait que l'Autriche doit rencontrer la Tchécoslovaquie les 6,.7 et 8*mai, à Prague,

Le F. G Rouen organise aujourd'hui et demain, sur .ses courts des Bruyères, son toùrno: "annuel dote des Coupes du Comité du F. C. Rouen et de la ville de Rouen.

Le président. den}g*,Bédératior. danoise, M. Perc.y Ipsen, vient de faire un don de 10.000 francs pour l'entraînement de l'équipe danoise en vile de la Coupe Davis.

Le joueur amateur polonais Stolarow a battu en exhibition, à Varsovie, le professionnel allemand Kleinschroth, par 6-2, 6-4.

La Coupe du Docteur Delagnère sera mise en compétition sur les courts du T. C. du Mans, du 5 au 8 mai. Le tournoi annuel organisé par l'Echo de Paris, pour les joueurs et joueuses français non classés, sera disputé, partie sur les courts du tennis Voltaire à Asnières, et partie au Stade Roland-Garros.

Les engagements sont reçus à VEcho de Paris jusqu'au 21 mai.

En finale du simple du Tournoi organisé par le Montreux L. T. C., H. C. Fisher a battu Eric Worm par 3-6, 7-5,

Les résultats des autres épreuves ont été données ici hier.

ÇOLF

La C;e Guunouilhou

Les équipes des Golfs de Saint-Germain et de Châ:, !ily se sont rencontrées sur le parcours de Chantilly pour le second tour de la Coupe1 Gounouilhou.

Les joueurs de Chantilly ont acquis une nette victoire par '.6- parties à 3, par suite d'une supériorité* dans les doublés. Voici les résultats

Doubles. Vagjjano et' Carlhian (C.) b. Parsons et Binnie, 6 et 4 Gobert et J. Weinbach (C.) b. Nouel et S. Michel, 2 up Banmeyer et Miller (Ç.) b Goldschmidt et GHlette, 6 et 4.' •̃"•.> Simples. Parson (S.-G,) b. Vagliano, 3 et 2 Gobert (C.) b. Binnie/S et 2 Carlhian (C.) b. Nouelle, 2 et' I S. Michel (S.-G.) b. Banmeyer, 4 et 2 Goldschmidt (S.-G.) b. J. Weinbach, 3 et 2 Miller (C.) b.Gillette, au 20\

A Chantilly .7

Résultats

Coupe de Chantilly. 1. Cate 07), Thibaud (12) et de Brémond d'Ars (12), 77 4. Claffey (18) 78 5. Gobert (0) et Banmeyer (5) 79. i Coupa Franco-Américaine 1; Ecenïgswerther,et Serge Michel (8) 79' 2. Miller et Thibaud (13) 81 3. Claffey et Marchai (10) 82 4. C. Vagliano et Brosselin (12) et Mac Dowell et Latpur (19) 83. Coupe Montgomery. Mme 'Lacoste et LHhyby^Morfontaine)" b. Mme' A. M. Vaghanp et A. M. Vagliano (Chantilly), 2^etMme P. P. Munier etXarlhian (C.) b. Mme Aubli- et Edwards (M.), 3 et 2 x Mlle Borel de Kinkelin et A, Gobert (C:) b: Mme Dreyfus et Weinbach, 1 up Mlle P. Foucher et Banmeyer (C.) b. eomtesse d'Harambure et J. de SaintSauveur, 4 et 3.; Mme Thibaud et J. P. Boucheron (M.) b. Mme Bechmann et Lacroix, 7 et 6 Mme Sanchez et comte Cuyeas de Vera b. Mme Borel de Kinkelin -t Aublin, 3 et 2 Mlle Bénédlc et G. de Gramont (M.) b. Mme Weinbach et Weinbach, 2 et 1 Mlle C. Thibaut et P. P. ilunier (C.) b. Mme Wisner

et Chadourne, 3 et 2 Mme Mayer et Michel (C.) b. Mlle D. Oppenheim et Halphen, 1 up.

Au total. Chantilly l'emporte par 5 vict nres à 4.

Le Championnat d'Angleterre amateurs Les cinq premiers tours du Championnat d'Angleterre des amateurs ont été joués à Sandwich, et huit joueurs restent qualifiés.

Le tenant du titre, L. G. Crawley, sembie, deyoir. conserver, son trophée, et .̃«̃ stiîjusiîafff^Tésent fait' preuve d'une if,rme excellente. ̃•

T..tA.: Bï>ui4i,iipirî' remporta le titre en 1920, paraît être son plus dangereux Concurrent.

Voici les joueurs restant qualifiés Crawley, Lunt, Gray, Eric Fiddian, Carr, Tippet, Bradshaw et Bourn. D'un trou à l'autre

Le professionnel anglais Alex Hurd, du golf de Moor Park, brigue le titre de a Roi des trouven-un-coup ». Ce vétéran, qui est âgé de 6-1- ans, et qui Sa?oa le Grand Omnium anglais en i J02, a, en effet, au cours de sa carrière, réussi en dix-huit occasions âc* s « trous-en-un-coup »., Après lui, viennent James. Braid, avec 13, et J. H. Tay-

lor"10.

Le capitaine de l'équipe d'Oxford de golf pour l'année 1932 est Charles Noeeney, jeune étudiant venant des Universités américaines. Le style de ce jeune joueur d'outre-Atlantique rappelle, paraît--il, ceux de Bobby Jones et de Walter Hagen.

Le Championnat féminin du Surrey vient d'être remporté pour la cinquième, fois par l'exceJIente joueuse anglaise, Miss Joyce Wethered..

POLO

A Bagatelle ~"K x

Le^PoJd1 de eagatelle, paré de^'sa1 fraîcheur printanière, fait admirer d<

puis.une.l.ai.t- a,.jr»,s, iii'j^

tain annexe, les belfe. parties de Polo^ Hier, le tcrrajri, annexe suppléant celui du.. Club;: que la pluie venait de rej«Jr*| trop lourd, a permis de jouer le -ppa-1 micr match pour ie Prix d'ouverture. Dans une équipe MM. le prince Mdivani, Je comte G. du Bourg, Ph. N. Davey, le marquis de Basily.

̃s. Sans»; l'autre, r5;JMJ{..R. Gautier, J. Kivst, H. Coutiirié et Michel Détroj'at, frès remarqué.

Ce sont ces derniers qui se classèrent pour la finale du Prix, aujourd'hui, à 5 heures.

TIR AUX PIGEONS Au Cercle du Bois de Boulogne Ail Cercle du Bois de Boulogne, ce m&tinj à 10 heures précises, sera disputé le Prix des Tilleuls (1.000 fr.), trois pigeons, 25 et 28 mètres.

;? • TIR

Au, Cours Salnt-Loais

Résultat» t

Carabine. 1. Depwrt { 2. Grancy 3. Samson.

Arme de guerre. 1. Depret 2. Graney et Samson. 5

Pistolet de combat. ï. Depret r 2. Granet 3,: Samson.

pne; médaille de^bronze a été attribuée à Defr'ol, qui a totalisé le plus grand nombre de Çt>int-s -dans ies^tro'is tirs.1 Le Concours des officiers de l'Ecole de guerre

Tiré sous la présidence du général Hartung, commandant l'Ecole de guerre, ce concours a eu les résultats suivants Arme de guerre et pistolet de combat au visé (additionnés). 1. Lieutenant Lyet 2. capitaine Frémiot.

Pistolet de combat au commandement. 1. Capitaine Giîgenkrantz.

Revolver D. A., tir de guerre. 1. Capitaine Thouvenin.

Prix d'Excellence (classement par le plus grand nombre de points obtenus dans les quatre tirs additionnés). 1. Lieutenant Lyet.

| AUTOMOBILE

.p "•

Les étapes deviennent plus pénibles pour lés Tour de France

La journée d'hier a été très dure pour les concurrents du Tour de France automobile et mptocye'iste. L'étape qui ,'reljait N'ice.à Salat-Çtienne, par la route des 'Alpes, longue de plus de 500 kilomètres, a été fatale à plusieurs concurrents que ila défaillance guette au premier tournant.

fatigante déjà par elle-même, cette randonnée l'a été plus encore en raison du mauvais, temps qui a assailli les concurrents du début à la fin. Une pluie diluvienne a compliqué leur tâche, au point que les commissaires prenant ainsi toute licence à l'égard des règlements ont du baisser les moyennes, sous peine de laisse- trop de traînards au "long dès routes. Il y eut des victimes, abandons et pénalisés. Dans, les abandons, citons Verriel, qui' fut, .victime des tra.triscs de la route et qu'un cycliste- maladroit mit hors de course, et le motocycliste Berpallo, en difficulté depuis le 'début de l'épreuve.

Ainsi donc la caravane s'éofairoit de jour e-n jour et ell<» diminuera encore d'ici le 5 mai car, maigre les; nombreux arrêts, les hommes be ressentent des efforts repétes qu'ils fournissent et certains véhicules, qu'on a conduits sans ménagement, attestent une défaillance mécanique très prochaine.

La formule de la compétition commence, après un peu plus de la moitié 1u parcours, à faire sentir ses effets. Un concours d'endurance et de régularité comme le Tour de France n'est pas iutre chose qu'un critérium de sélection touristique des véhicules en présencev Mais.il faut laisser le temps faire son œuvre.

Cette sélection^ sur la distance et par la route, qui est une des plus importantes du règlement est Celle, qui iouera le plus rigoureusement lors du classement final, car retenons que rarement on imposa à des vélncules tâche aussi pénible que. pelle qui consiste à parcourir des étapes de 500 kilomètres à moyenne élevée, les véhicules ne devant effectuer entretien et réparation que sur le temps de marche.

Nous aurons occasion de nous en rendre compte dans les jours qui vont venir et notamment au cours de "éta- pe de 633 kilomètres qui reliera Mulhouse à Lille, à travers les routes du Nord.

La situation aujourd'hui où il y a repos à Saint-Etienne se résume à peu 'près comme suit au départ 74 concurrents, encore en compétition 65, dont 58 sans pénalisations et 7 pénalisés. Demain, étape Saint-Etiecne, SaintClaude, Mulhouse, 500 kilomètres. NOUVELLES DU VOLANT

Pour la Targa Florjo, l'importante épreuve, qui se courra le mois prochain, sur le circuit de Màdorrfè'i en Sicile, les trois marques, française et *italieiïr.er restées fidèles à la course de vitesse, seront représentées par leurs équipes officielles. Sur le nouveau 'circuit, la lutte sera vive `

Pour la Coupe des Alpes, 'on annonce une importante participation internationale. L'Angleterre engagerait' 25 voitures l'Allemagne, 50 voitures la Suisse et l'Italie seraient 'également abondamment représentées. On peut compter enfin sur la participation de la France et de l'Autriche.

Le congrès de la Fédération internationale des Clubs motocyclistes aura lieu à Stockholm, les Il et 12 mai. Différentes questions importantes sont portées à l'ordre du jour. On y approuvei-a les règlements des Six jours internationaux.

Après 54 jours de marche, la voiture qui tourne à Montlhéry et met à son actif de nouveaux records, avait parcouru 134.868 kil. 6 moyenne 104kil.65.

La direction du service des permis de conduire à l'U. N. A. T. vient de décider que, désormais, les mutilés, candidats au permis de conduire, pourront passer l'examen, à la condition formelle qu'ils peuvent, toujours et sans interruption, tenir le volant de direction avec une main valide.

Une des voitures anglaises de 4.500 eme, à compresseur, qui a participé aux 24 heures 1930, mise au point par l'as du volant, Jean Chassagne, prendra part aux 24 heures du Mans 1932 et sera pilotée par. ^M.^TgévDux, ,et .Mary, qui tiennent de faire parvenir leur. engage-^Tment. Le nombre des^yqitures inscrites

est donc maintenant aè 22.

Au congrès des auto-routqs, on ;â; lu un projet prëconîsârit lar«'éàtio'n, en Europe, d'un réseau d'environ 14.000 Lilomètres d'auto-routes; "grâce à la perception d'un droit sur l'essence de un centime par litre, appliqué dans tous les pays pour supprimer, les péages.

AVI A TION

Le meeting de Saint-Germain réunira les meilleurs champions de la voltige aérienne

Le meeting international de SaintGermain-en-Laye, qui se déroulera le dimanche 5 juin, s'annonce sous les meilleurs .auspices. Nous avons dit qu'une brillante participation étai* prévue et qu'en particulier on comptait sur les virtuoses européens de la haute voltige aérienne.

Nous pou.vons annoncer que- deux pilotes français, entre autres, feront à Saint-Germain des, exhibitions. M«}rçel Doret sera à la tête de l'équipe française, Doret, qui représenta:' la France au meeting de Chicago en 1S30 et quis battit l'as allemand Fieseler à Berlin, sera, en effet, présent à cette manifestation. On connaît la valeur de ce «hanP1^11 de l'a?robatie,:cé qui nous assure a aaini-liermain un beau spectacle

i £veCT«Po,ret:' notis-éeiTSûi le Tièu$e

i ~P~ nous.e'tT8ûs! ie ~6~

1- Mtt~sULC, yui SUKKt'~it a" \lr!'til"I1a-

,et ni, très P~Kes. ponrrpit j I

bien siïrpfe.ncTr.e'pai- ses 'qualités sur les

njachmes qu'il monte avec un allant et un brio extraordinaires; Massotte est un espoir de l'acrobatie qui tentera de justifier la confiance- qu'on a mise en lui. Et le meeting international du 5 iuin sera une excellente occasion pour Massotte de se révéler au public. NOUVELLES AERIENNES

Le retoar de la mission d'EstailleurChantereine,

Les aviateurs d'EstailIeur-Chant.reine, Froton et Mistrot, cfûi viennent d accomplir la traversée de l'Afrique de Djibouti à Dakar, à bord du Paris, un Farman 190 Lorraine 240 CV, sont sur le chemin du retour et rentrent en France par la côte occidentale africaine.

Les aviateurs sont arrivés à l'aérodrome de Port-Etienne jeudi soir, à 17 h. 50. Ils ont quitté Port-Etienne hier matin, à 7 h. 30, pour Agadir. L'Aéro-Club de France fait établir actuellement des carnets de vol qui vont être incessamment tenus' 'à. la disposition des intéressés auxquels cette pièce n'avait pas été délivrée. Les demandes de carnet de vol, pour les brevets délivrés antérieurement à la date du 22 avril, devront être accompagnés d'une' somme de 10 francs par carnet. Le directeur de l'Aéronautique cin\e a aatorisé-3'iiéircî-CIub de France à percevoir une isoninje ,de. 60 frapes pour le ^remboursement .-des frais. occasionnés"- pour l'étab.lis'fecBient-er1 la délivrance des- brevets de pilote de tourisme (brevets denvrés sur épreuves ou par équivalence). En conséquence, les demandes de brevets devront toujours être aceompagnées de cette somme' (espèces, mandat chèque, chèque postal n« 1026-10- Paris)' Le droit sera perçu sur les brevets délivres à partir du 22 avril 1932, date de l'autorisation administrative. Le versement de cette somme donne droit pour le titulaire à la délivrante du carnet de brevet accompagné de l-i licence, et au premier carnet de vol. Il ne sera perçu aucun droit pour le renouvellement de licence.

Le courrier de l'Air-Orient, Marseille-Saïgon, est arrivé jeudi. L'avion, qui effectue le voyage de retour, s'eut

envoie nier matin.

Le Dule-et-Bacalan, de la Société amienne bordelaise, appartenant au groupe de la Société générale aéronautique, a fait, hier, un vol à Villacoublay avec 33 passagers.

La princesse Sixte de Bourbon 2t la comtesse de Neufbourg quitteront Paris ce matin, en, compagnie de M. Louis Bréguct, à bord du Rapid-Azur. Tous trois vont à Tunis pour attendre le retour de la mission du prince Sixte de Bourbon et du comte de Neufbourg, mission dont ce dernier, qui est lieutenant aviateur de réserve, fut l'an des animateurs.

Nous avons annoncé qu'à partir du 2 mai l'horaire de la C. I. fD N K était changé. Grâce à la, nouvelle organisation de fa « Fléché- d'Orient » et grij.ee. au nouveau maiçffiel (appareils rapides Wibault, trimoteurs- Gnome et Rhône Titan Major), la' durée du parcours Paris-Bucarest a pu être diminuée de près. d'une heure et demie.

Le voyageur qui quittera Paris (Le Bourget) à 4 h. 15, arrivera à 19 h à Bucarest ou à 19 h. 50 à Salonique. De même la personne qui s'envolera d'Istanbul à 4 h. 50 ou de Salonique à 6 h. 40. atterrira à 20 h. 20.au Bourget. Parallèlement à ce service, fonctionnera le Swiss-Express, qui quittera Paris à 14 h. 45, arrivera a Zurich à 18 h. 20 et à Berne à 18 -h 30, après escale à Bâle (17 h. 30)i

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BOXE

Griselle battra-t-il Carnera ? Un match se déroulera ce soir à. Pa- 1 ris qui a déjà soulevé de nombreux i commentaires le match opposera le t géant italien Carnera au champion de i France des poids lomds Griselle. Deux c

camps se sont formés qui affirment avec une égale ardeur que leur favori doit l'emporter. A vrai dire, de tous les boxeurs qu'on a alignés jusqu'à ce jour devant Carnera, Griselle est l'un de ceux qui semblent devoir faire la meilleure exhibition.

De là, à prétendre qu'il peut gagner il y a une marge. Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que Carnera possède un avantage physique considérable qui met régulièiteinent son adversaire, quelqu'il soit, en état d'infériorité Griselle, par son courage, son ardeur, sa volonté, peut-il arriver à remonter un aussi lourd handicap ? 2

On peut en douter.

La soirée qui se déroule an Palais des Sports comporte le match revanche entre Locatelli et Humery, match qui est bien l'événement principal de cette réunion, car il doit permettre de revoir aux prises deux loyaux adversaires qui ont un égal désir de l'emporter.

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Le match féminin France-Belgique Les équipes féminines de France et de Belgique se rencontreront cet après-midi au Stade Jean-Bouin, pour la seconde fois. •̃ --̃ ̃ ̃

On sait avec quelle ardeur sont disputés ces matches de part et d'autre les hockeyeuses montrent un vif désir rie triompher et savent aller jusqu'à Pex- trîme limite de leurs moyens pour assurer le succès de leurs couleurs. Voici la composition des équipes Belgique. Mlles Pochés, Addams, Haigh, Kuhmem, Beaudoux, Caesons, de Sperlet, Ittaer, Rossel, Regoud, de Pyckmanu,

France. Mlles Monteil, Legendre, Duchène, Hauet, Desneux, Averland, Bru- gnon, Douard, Jlaitthews, Pattin, Bros- ` sard.

Ce match sera arbitré par M. Adelot pour là Belgique, et par M. Furgeot pour la France. 11 sera suivi d'un match de Championnat de France (messieurs, 2" série) entre le Racing Club de France et le Lille Hockey Club.

A TRAVERS LES SPORTS Le joueur de football Henry Weys- sade, de l'équipe première du R. C. France, se marie aujourd'hui à la cathédrale de Rouen avec Mlle Rolande Mathieu.

Les garçons d'honneur seront les deux joueurs de la même équipe, Gauthcroux et Ménard. Tous nos voeux. DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES JDE^BONNES DE « FIGARO » »" M, Albert Albinet, à Dunkerqne. Paul Aubin, à Niort.

M. J, E. Bonnike, à Amsterdam. Miss Margaret B. Bull, à Cannes. M. le marquis de Boisgelin, au château. de Boisgelin.

M. Eugène Coutard, au château de la

Fine.

Mme Louis Cottet, au château de ChampRenard.

Mme la comtesse L. de Chevigné, nu château de Branday.

M le comte G. de Contades, à Blet. M. Dorvault, au château de Treil. Mme C. Firmin-Didot, au château de' Saint-Cyr-en-Arthies.

Mme Faïu. à Orchaise.

Mme Ely Gardet, à Avignon.

Mme F. de German-Ribon, à Bad Kis-

singen.

Mme la vicomtesse d'Humières, à Cham- bellay.

Mme la comtesse d'Hespel, à Fournes-, en-Weppes.

M. le colonel Fr. d'Humières, au château de Beaufossé.

M. le marquis de La Roche, à La Bàule. M. Charles Lebrun, au château de la ̃, Baume.

S5me la vicomtesse de Longuemar. à Soissonç.•

MnW la comtesse de La Morandière, âBâgateUe-en-Pordic.

M. EnTt Limo.naire, à Saint-Maur.. Aî^ji; '-i-"ï '-cdTjiÈ£sS'e.ïfe Gonidec de Trais- ̃'̃'

;1 bail, jxo. chStSau de To'fp's. ̃-•̃=*>»«*«-

M. le comté de :Méherenc de SaintPierre, au château de la Villegourib. Mme Matb'prez, à Villard-de-Lans. le comtL de Merlemont, au château de Merlemont. •'̃̃

M. F. de Méljf;, au château du Mesnil-, Germain. t 9H Mme la comtesse M. des Monstiers-Mé^|

rinvillé, à Montlouis-Sur-Loire. 'IS!

M. Morierre, à La ,Baule-sùr-cr. '£Ëm M. Armand du Payrat, au château des' Coutures.. ^H

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Le départ de Paris sera fixé & 9 h. 45 en été, et à 8 heures en hiver; l'arrivée à Berne à 17 h. 45; à Stresa à 22 h. 15; à Arona à 22 h. 34; à :Milan à 23 h. 50. En sens inverse, en partant de Milan à 7 heures, d'Arona à 8 h. 29, de Stresa à 8 h. 49, de Berne à 13 h. 45, on arrivera à Paris à 21 h. 50 en été et à 21 h. 10 en hiver.

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à la gare de l'Est, au bureau des renseignements (Botzaris 49-90), ou au bureau de tourisme de l'Union nationale des agences de voyages, 101, avenue des Champs-Elysées (Elysées 78-22 et 23).

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