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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-04-07

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 07 avril 1932

Description : 1932/04/07 (Numéro 98).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296926z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA POLITIQUE

Défense de la législature attaquée

Le banquet et le discours par lesquels un chef de gouvernement ouvre la campagne électorale, ne sont pas de vains rites politiques. Il faut qu'au début de

la lutte des partis le président du conseil vienne défendre sa majorité contre des attaques souvent sans scrupules, qu'il justifie sa propre politique et dise, après ce qu'il a fait, ce qu'il espère entreprendre. M. Tàrdieu a consacré son discours d'hier soir à la première partie de cette tâche. Il a rendu compte au pays du mandat de" ceux qui ont soutenu les gouvernements depuis quatre années. « Notre peuple sait juger, il vous rendra justice », a-t-il dit en terminant aux fidèles qui ont appuyé les trois ministères qu'il a présidés. Devant ce peuple, M. Tardieu a prononcé un plaidoyer complet, chaleureux, minutieux et fort. Ce fut un examen de conscience intégral et indulgent de la législature rien ne fut esquivé, ce qui ne pouvait être justifié il s'attacha à l'excuser. La harangue rappelle, au surplus, en sa totalité, la manière des larges exposés généraux de M. Poincaré plutôt que les impétueux assauts que M. Tardieu préfère. A plus d'une fin d'alinéa sans doute, les socialistes sentirent la pointe d'une contre-offensive dirigée vers eux, mais vite contenue par la volonté de l'orateur de passer une grande revue plutôt que de charger .l'adversaire.

Entre les lignes, dès ce premier discours car ce n'est qu'un début d'intervention dans la campagne électorale le socialisme, voilà l'ennemi désigné à la majorité par son chef et à la France qui veut garder sa figure et défendre son existence propre et la civilisation. Nettement la position est prise, et comment en serait-il autrement alors qu'en toute matière ce sont eux les agresseurs ?

Ce sont eux qui nous jetteraient dans cet « internationalisme téméraire » que M. Briand côtoya, mais qui est bien leur politique d'abandons sans contre-partie, de renonciation et même de revision des contrats.

M. Tardieu a montré que la France sur la voie de la paix et du désarmement est allée plus loin qu'aucune autre nation. Il a rappelé tout ce que cette Chambre sociale avait fait (peut-être au delà de ses ressources) pour les travailleurs, pour les malleureux, pour les victimes de la guerre, les anciens combattants et les retraités. Au passage il a reconnu que les assurances sociales appelaient encore « des mises au point », euphémisme hardi qui doit signifier refonte profonde. Il a rappelé ce qui était fait pour remédier au chômage véritable « en évitant de susciter le chômage artificiel ». Il a justement reproché à l'opposition, et sans ambage, d'avoir fait échouer le premier plan d'outillage national, de l'avoir voté tardivement et mesquinement. Il a rappelé tout ce qui a été fait pour enrayer la baisse des produits agricoles et équiper les campagnes. Il a souligné que le franc est depuis quatre ans la monnaie la plus solide. Il a défendu la gestion du Trésor, rendu compte minutieusement des milliards dépensés. ̃̃

Là encore, il a fait éclater la mauvaise foi des opposants qui au temps de la thésaurisation réprouvent l'accumulation des capitaux et qui taxent de dilapidation les gouvernements qui les emploient. Ces accusateurs si prompts à condamner et qui auraient creusé, s'ils avaient été libres, un déficit irréparable. M. Tardieu déplore qu'ils soient si enclins à jouer avec la politique extérieure comme avec le crédit public, pour des fins électorales. « Spectacle fâcheux », dit le président du Conseil, qui se plaisait hier à estomper ses formules et qui, ne quittant l'euphémisme que pour la litote, se bornait à constater avec « une nuance de surprise l'inconcevable accord avec les socialistes de républicains que tout leur oppose politique étrangère, défense nationale, politique financière, sociale, économique. M.Tardieu, qui n'a rien laissé dans l'ombre, quoiqu'il ait déclaré parler autant en chef de gouvernement qu'en chef de majorité, a ménagé autant que possible cette susceptibilité radicale, qui souvent est froissée même par le silence. Mais ce discours où il est resté sur la défensive, dans une position fortement délimitée, est aux valoisiens pourtant une mise en demeure. Avec qui sont-ils ? Feront-ils partie de cette majorité dont M. Tardieu, hier, justifiait la politique ? Se maintiennent-ils avec les marxistes qui si souvent, depuis six ans, ont repoussé leur alliance ? Reprennent-ils leur place de' 1926 à 1928 ou rêvent-ils de quelque nouveau défilé révolutionnaire et communiste parei à. celui que M. Herriot conduisit au Panthéon, drapeaux rouges en tête ? Sont-ils avec les républicains nationaux ou avec l'Internationale ?

Si réservée que soit la partie purement électorale du discours d'hier, il pose la question.

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES Cours- ̃̃ Cours 5 avril" 6avril "•

i livre -sterling. 95 56 96.06 i dnllar. 25 37 -= 34 zoo belgas 354 50 354 So 100 pesetas 191 62 19150- 100 tire. 130 Ss 13065 too francs suisses. 492 50 492 25 100 florins 1026 1% 1026 25 100 couronnes norvégiennes 5°i 100 couronnes suédoises. 5^4. Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France 76.831.323-050 ff-

Proportion de l'encaisse-or aux engagements k vue 69,67 0/0

A BELGRADE

Le nouveau cabinet yougoslave

Le nouveau gouvernement yougoslave s'est présenté hier devant la Chambre. M. Marinkovitch, président du conseil et ministre des affaires étrangères, a donné lecture de la déclaration ministérielle.

La déclaration insiste particulièrement sur la nécessité de resserrer l'unité nationale. La politique du gouvernement sera résolument orientée dans un sens pouvant faciliter et hâter le ralliement de tous les éléments nationaux sains autour de ce principe.

Le gouvernement, conscient de la gravité de la situation créée par les répercussions de la crise économique générale, entreprendra tout ce qui pourra permettre au pays de sortir de ces difficultés avec le moins de sacrifices et le moins de dommages possible.

« Le goûvérnemeiit est convaiucu que le pays sera victorieux dans la grande bataille économique que livrent aujourd'hui toutes les nations pour leur existence dans cette nouvelle lutte il montrera les qualités d'abnégation, de courage et de décision qui lui ont assuré le succès dans une œuvre considérablement plus importante et plus difficile la libération et l'union nationale. » En dernier lieu, la déclaration gouvernementale du cabinet Marinkovitch souligne fine la politique extérieure de la Yougoslavie sera poursuivie selon les directives déjà fixées et qui ont reçu l'approbation du Parlement.

La- Présidence du Reieh

BERLIN, 6 avril. La campagne électorale a atteint son point culminant. Alors que les communistes semblent déployer moins d'activité que pour le premier tour, les partisans de Hindenburg et de Hitler redoublent d'efforts.

Le chancelier Bruning a pris la parole aujourd'hui à Erfurt et Weimar M. Treviramus, ministre des voies et communications, à Brême le comte Westarp, à Gotha. A Berlin, on se contente de la propagande par tracts et par affiches. C'est surtout sur les campagnes que porté l'effort des comiités Hindenburg.

A Berlin, les communistes continuent à mettre le feu aux colonnes d'affichage.

1 Plusieurs membres, conservateurs du parti national allemand, suivant l'exemple de M. von 01denburg, se sont ralliés à la candidature du maréchal Hindenburg, « tout en conservant leur opinion ».

M.Xardieu à Bullier

Si cette sorte de métaphores n'était très fatiguée par l'usage, on dirait volontiers que si la bataille électorale n'a pas véritablement commencé hier soir, du moins pour la première fois les positions d'un des belligérants ont été soumises à un bombardement méthodique. Mais ce cliché commode n'est pas seulement vieillot lorsque, dominant l'orateur c'était le cas hier soir à Bullier un fanion d'anciens combattants rappelle à dix-huit cents convives d'autres batailles, une autre victoire, la langue politique courante est un peu déplaisante.

Bien avant huit heures du soir, deux longues files d'aspirants dîneurs s'alignaient sur le trottoir humide de chaque côté de l'entrée principale de Bullier. D'instant en instant des voitures amenaient des convives. A quelques heureux seuls l'attente fut épargnée. On vit des députés, des sénateurs, des hauts fonctionnaires marquer le pas sous la pluie i fine-en attendant d'entrer. Grande leçon d'égalité I! Vestiaires encombrés. Tables où chacun serre son c'est l'habitude. La vaste salle résonne de conversations. Du monde partout. Pas un mètre de perdu dans le grand espace rectangulaire accueillant aux danseurs, dans le pourtour aux arceaux de treillage, aux galeries supérieures. Tout à l'heure, penché sur la balustrade, un jeune homme, d'une main nerveuse, chiffonnera un faisceau. de drapeaux pour apercevoir le crâne de M. Tardieu. Le voici justement qui entre. La musique des gardiens de la paix joue l'Hymne national. Mais les acclamations n'en laissent entendre qu'une mesure sur trois.

Le repas est vite servi. Le président se lève une première fois et donne la parole à M. Puech, puis à M. Rollin. On le loue, on célèbre ses actes. II écoute souriant, la tête un peu penchée. Et le voici debout, un paquet de feuillets devant lui, solidement campé en face du microphone qui portera ses paroles au fond de la salle. Les photographes le happent avec une sorte de rage. Le cinéma entre en action. Une chaleur de soute envahit la salle. Les visages changent de couleur sous les incandescences des « sunlights ». M. Laval est écarlate. L'oeil un. peu papillotant derrière le lorgnon solidement arrimé, M. Tardieu parle. Il parlera pendant une heure un quart. 11 parlera posément, sans chercher l'effet, ne visant qu'à être clair, multipliant les faits, les chiffres, les dates. Il tient ses promesses. L'arsenal est ouvert. La majorité peut v puiser. Le geste des bras étendus, repliés, étendus de nouveau, souligne le débit simple, familier. Parfois la vo.ix monte et prolonge longuement une syllabe.

On peut donc parler à une assemblée politique autrement qu'en lui jetant des couplets sonores. On peut raisonner et discuter devant deux mille personnes comme devant un comité d'actionnaires. Certains n'en reviennent pas. » Pourtant, la salle gorgée d'auditeurs écoute. Elle applaudit et une fois regimbe quand M. Tardieu esquisse une défense des assurances sociales. Les feuillets passent. L'orateur s'essuie le front. Maintenant, le fond de la salle disparaît dans une sorte de brume d'où les têtes sortent comme des boules d'étoffe. Encore quelques phrases prononcées d'un ton grave, vibrant, assourdi c'est fini. Les acclamations escortent le président jusqu'à la sortie. Et comme il se retourne pour un dernier salut, deux. mille voix entonnent la Marseillaise. Roger Dardenne.

>M L'HEURE QUI PASSE

FERME LA NUIT

Pour Paul Morand.

Mandé au palais sur les vingt-trois heures, Zaig ne s'étonna point d'y trouver le roi Nabussan rêt à sortir et drapé à la cavalière d'un manteau ouleur muraille. Sa Majesté, en effet, était vo- d mtiers noctambule et comme un si grand prince d oit toujours rendre raison de ses inclinations per- ti Dnnelles par le souci qui le presse d'assurer le bon- s eur de ses peuples, Elle invoquait, pour justifier (j les fugues, le souvenir du fameux khalife Haroun- s i-Raschid, explorant de nuit les rues de sa capitale r n compagnie de Giafar, son vizir. « Laissez-moi ous appeler Giafar », disait familièrement le roi à { -adig, et ce dernier entendait à demi-mot qu'il e 'agissait de faire tête à tête avec Sa Majesté, dans e incognito le plus strict, la tournée que les conduc- à ;urs d'autocars appellent Serendib la nuit, Serendib T <y night, Serendib in der Nacht, etc. > <

Zadig avait bien prévu, sans se croire pour si peu orcier, que Nabussan voudrait se rendre compte c lar lui-même de la figure que faisait sa bonne ville le Serendib quand on la mettait en pénitence car f 'était justement le soir que, pour protester contre a es taxes d'Etat, tous les entrepreneurs de specta- f Jes affichaient RELACHE, avec deux mots de com- « Dentaires désobligeants pour l'autorité. < Le roi et le ministre sortirent du palais par une 1 jorte dérobée ils furent aussitôt filés par six agents ( ̃n bourgeois, de façon à la fois si ostensible et si discrète que le roi put faire semblant de ne pas s'en J ipercevoir, et le ministre se sentir pleinement assuré. ] ils allèrent tout droit à la rue principale de Seren3ib, appelée « boulevard par les voyageurs fran- jais et Theateiland par les Anglais, parce que la' plupart des salles de théâtre de cinéma s'y trouvent réunies. Ils remarquèrent bien qu'il y avait r.oitié moins d'éclairage que de coutume et que l'aspect de cette voie splendide était lugubre mais, m revanche, une foule comme on n'en voit guère que les jours de fête publique grouillait dans la demi- obscurité.

Qu'est cela ? dit le roi. Tout mon peuple eut dehors, aujourd'hui que personne ne sait où passer sa soirée

Sire, dit Zadig, c'est qu'il est un spectacle, un seul, que le comité de défense n'a pu supprimer celui des théâtres sans spectacles et de la rue où il ne se passe rien. Tous les badauds de Serendib s'y sont donné rendez-vous. Ce sont les mêmes qui, en temps de troubles, finissent par faire les émeutes en croyant qu'ils ne font que les regarder.

J'en ai assez vu, dit le roi, rentrons. Cependant, je tuerais bien un quart d'heure dans quelque boîte.

J'écoute et j'obéis, dit Zadig.

Ils gravirent une colline appelée « la Butte », où le tapage est d'ordinaire assourdissant ils ne virent que la nuit, n'entendirent que le silence. Les baraques mêmes d'une fête foraine étaient fermées, et les chevaux de bois dormaient sous les housses. Cela me fait une pénible impression, dit le roi. Je sens que je ne fermerai pas l'oeil si je me couche sans avoir vu dapser. Menez-moi au balmusette. -J"

J'écoute et j'obéis, soupira encore Zadig. Mais dans la rue mal famée où il osa conduire son auguste maître. tous les tenanciers des balsmusette avaient baissé le rideau de fer, et collé dessus un grand placard par lequel ils réclamaient l'égalité devant l'impôt.

Quel est donc cet homme qui nous emboîte le pas ? fit soudain le roi, fort inquiet. Il ne me semble pas que ce soit un de mes agents.

Dans le même instant, sortant de l'ombre, les six agents bondirent sur le malheureux, qui se débattait en criant ̃̃'̃

Je ne fais rien de mal! Je suis le collecteur de l'Assistance publique Je vais de porte en porte, mais je trouve partout visage de bois!

Au fait, je n'avais pas songé à ce détail, dit le roi, s'approchant. Mon ami, combien va me coûter cette soirée de grève ?

Quinze cent mille dinars papier, au bas mot i Vous dites Quinze cent mille Les malades de mes hôpitaux perdront ce soir quinze cent mille dinars papier! i 1

Oh Sire, les malades, non. Il leur en revient ordinairement si peu .qu'un peu plus, un peu moins. Mais c'est la pauvre administration ,),' jM>el Hermant,

:i àe, l'Académie française.

UNE MANŒUVRE HITLERIENNE EN AUTRICHE

Vienne, 6 avril. Les partisans de Hitler en Autriche qui, jusqu'à présent, malgré la propagande active du parti, ne constituent qu'une minorité extrémiste, laquelle n'est pas plus représentée au Conseil national que les communistes, se sont livrés aujourd'hui, contre le plan Tardieu, à une manifestation intempestive qui a pour but trop évident de gêner l'action -du' -gouvernement. Cette manifestation consiste en un télégramme- adressé à M. Macdonald par M. Proksch, le chef du parti hitlérien, protestant contre la perspective de l'inclusion de l'Autriche dans une confédération danubienne dont serait exclue l'Allemagne. Le télégramme affirme que le peuple autrichien, sans distinction de parti, réclame la réunion préalable de l'Autriche à l'Allemagne avant toute négociation. Le chef du mouvement hitlérien a adressé a M. Buresch copie de ce télégramme, accompagnée d'une lettre faisant remarquer au chancelier que « lorsque le système politique actuel aura été renversé et remplacé, par. un gouvernement national, les accords internationaux économiques ou politiques tendant à faire obstacle à l'Anschluss seront réputés nuls et non avenus >.

| £V QUATRIEME PAGE

l LE DISCOURS DE M. TARDIEU

LE DESARMEMENT

L'opinion du Vatican sur la sécurité

L'Osservalore Romano, organe du Vatican, vient de publier un article où il se prononce en faveur de la réduction des armements, mais cette réduction, estime-t-il, né doit pas compromettre les besoins légitimes de la défense des nations. Le journal du Vatican fait d'abord allusion à quelques paroles prononcées récemment par le Saint-Père sur la « confiance mutuelle entre les peuples ».

a La confiance, écrit-il, est la condition indispensable à l'entente entre les peuples comme l'âme est la condition de la reconstruction économique et du désarmement, ainsi que la vertu de confiance à l'entente internationale, puis à l'équilibre économique et au désarmement. Les différents anneaux de la chaîne sont reconstitués.

» A l'origine, le problème est donc moral. Le désarmement est donc en son fond un problème moral. Il peut être résolu. » Mais entendons-nous, dit l'Osservatore Romano, dans un domaine si vaste et si complexe, au milieu de tant de troubles et de passions, il faut se garder de rêveries, dé théories qui, tout en étant impeccables, planent trop haut au-dessus des obstacles de la réalité. Si le désarmement idéal, le désarmement théorique, veut être à la fois total et simultané, le désarmement pratique, le désarmement possible, le désarmement utile, dans Jes conditions d'aujourd'hui, ne peut que signifier la réduction des armements, c'est-à-dire un désarmement qui d'une part, au nom de la sécurité, ne se révèle pas comme économiquement dérisoire, et de l'autre, au nom du rétablissement économique, ne compromette pas les dépenses justes, légitimes et conformes aux besoins.

B Tant que la menace communiste ou bolchevique subsiste à l'intérieur des nations et s'organise en Etat et en Etat armé au delà de frontières mystérieusement closes, ce serait une grave erreur de se cacher qu'un désarmement imprudent, un désarmement idyllique, loin de constituer un prodrome de paix, un germe fécond de renaissance économique, pourrait irrémédiablement ouvrir toutes grandes les portes à un cyclone des pires violences sociales, de rivalités politiques infiniment âpres, de bouleversements économiques irréparables. B

Après avoir passé en revue les dépenses militaires de toutes les nations, dont la plus armée est la Russie, l'Osservatore Rontaho conclut « Le problème ne peut être résolu que dans un esprit de réalisme. Il faut avoir la confiance, la volonté et les forces civiques d'aborder et de parcourir les chemins qui s'ouvrent à nous comme ils sont. » •̃. "• ..• ;̃'̃̃̃̃' v. -̃̃

Le concert au tribunal

Lorsque j'ai le plaisir d'accompagner au Palais de Justice un de mes confrères étrangers, celui-ci me demande de le conduire partout. Il veut tout voir chambres civiles où se discutent les plus graves questions d'intérêt chambres correctionnelles où l'on juge les pickpockets et les banquiers escrocs cour d assises, où l'on condamne (ou acquitte) les assassins.

Aujourd'hui, pour le public et pour les chroniqueurs judiciaires (qui guident le public), l'affaire d'assises domine tout. On ne parle que d'elle. Un coup de couteau est-il déféré à la police correctionnelle La presse l'ignore. Est-il jugé par la cour d'assises ? On lui consacre deux colonnes. L'attrait de la grande scène.

Or, le Palais, lorsqu'on veut bien se donner la peine de le parcourir, est plus qu'intéressant il est amusant.

Il existe, par exemple, une chambre civile, la troisième, où il n'y a jamais personne. Et pourtant, comme elle est intéressante Bien souvent, on aperçoit devant le tribunal de petites machines à vapeur ou électriques, des tours, des manivelles, des embrayages de toutes sortes. C'est une concurrence au musée des Arts et Métiers. Cette chambre a, en effet, la spécialité de juger les affaires de contrefaçon.

Hier, les rares auditeurs ont eu la bonne fortune d'v entendre un concert.

"On plaidait une affaire de contrefaçon musicale. M. Heintz avait, en 1911. fait une chanson intitulée La Môme Tripette. Or, dans la revue les Trois jeunes filles nues, en 1925, il crut reconnaître dans une chanson qui avait pour titre Est-cc que je te demande S», celle qu'il avait faite jadis. D'où pro-

cès.

M" Maurice Garçon, avocat du demandeur, avait apporté à la barre un phonographe. Il tourna la manivelle et on entendit, jouée à un doigt d'abord, puis avec accompagnement ensuite, la chanson de M. Heintz, puis celle de M. Moretti.

Le tribunal, amusé, écoutait les disques sonores. La troisième chambre était devenue une salle de concert.

MI Garçon, Chesteil, Aussy, plaidèrent ensuite. Celui-ci, qui se présentait pour l'auteur de Est-ce que je te demande ?, parlait, discutait, plaidait. Puis tout à coup (M* Aussy est un excellent musicien), séduit par toute cette musique <jui; avait fait retentir les échos de la chambre déserte, il s'écria Messieurs, hier, à mon piano, je jouais Riaoletto, et j'ai trouvé dans la musique de Verdi des ressemblances avec la Môme 7'ripette.

Et M* Aussy, soudain, volontairement ou non, se mit à fredonner, chantonner la musique du maestro italien. Le tribunal, amusé, charmé, dodelinant de Et ce fut une audience délicieuse. Le jugement, à huitaine, sera rendu sans musique.

Georges Claretie.

LA GRAMMAIRE

DE L'ACADEMIE FRANÇAISE

Ainsi que nous l'avons annoncé dès samedi dernier, la Grammaire.de l'Académie française, éditée par Firmin-Didot, sera mise en vente demain vendredi.

Nos lecteurs trouveront ici, dans le Supplément littéraire du lendemain, une étude détaillée de cet ouvrage, si impatiemment attendu de tous les publics.

LA CONFÉRENCE ` DES "QUATRE" 91) La résistance italo -allemande à l'accord franco britannique

LONDRES, 6 avril (De notre correspondant particulier)

Comme il fallait s'y attendre, en dépit de l'accord préliminaire établi entre la France et l'Angleterre, l'Italie et l'Allemagne ont apporté à la conférence des quatre puissances les mêmes objections qu'elles ont formulées au mémorandum français. Cette résistance a eu pour résultat de resserrer l'entente franco-britannique sur des principes dictés par l'équité et par la logique même de la situation des Etats danubiens.

Nul ne songe à exercer une pression sur les délégués italiens et allemands pour leur faire accepter des conditions imposées par les délégations anglaise et française. La voie reste ouverte à toutes les transactions raisonnables. Encore faut-il y apporter un minimum de bonne foi et de bonne volonté. Il importe que l'on sache si un accord à quatre reste possible, sur des bases économiques saines, ou si les considérations d'ordre politique doivent prévaloir.

Dans la seconde hypothèse, l'échec de la coopération danubienne, dernière chance de salut de l'Europe centrale et peut-être de l'Europe entière impliquerait des responsabilités lourdes pour Rome et pour Berlin.

La France et l'Angleterre ont accepté d'envisager des sacrifices très réels pour l'assistance financière aux Etats danubiens en difficulté. Elles se sont résignées à perdre le bénéfice de la clause de la nation la plus favorisée avec les pays de l'Europe centrale. Elles ont admis en faveur de ces pays la possibilité de tarifs préférentiels, sans réciprocité. On ne peut décemment demander à la France et à l'Angleterre de financer une coopération économique danubienne étendue à l'Allemagne, à l'Italie, à la Pologne, à la Bulgarie et peut-être à la Grèce, au seul profit de la production italienne et allemande.

Le gouvernement britannique et le gouvernement français commettraient, d'ailleurs, la faute la plus grave contre la paix s'ils reformaient, sur le plan économique en y ajoutant l'Italie l'alliance pangermanique de 1914-1918.

Conversations italo-allemandes Londres, 6 avril. La délégation allemande, présidée par M. von Bulow, est arrivée ce matin, à 8 h. 40. Elle a été accueillie à la gare par M. Monck, fonctionnaire du Foreign Otfice. M. Bulow s'est immédiatement rendu à l'ambassade d'Allemagne. Dans la matinée, M. von Bulow a eu un entretien privé avec M. Grandi, entretien au cours duquel les délégués allemand et italien se sont préoccupés de l'accord franco-britannique et ont examiné l'attitude à prendre par eux, en présence de cet accord, s'il était un fait accompli. i: Dans les milieux allemands, on déclarait que la délégation du Reich était disposée à accepter un plan d'union douanière danubienne, à condition que l'Allemagne, l'Italie, la Pologne et la Bulgarie n'en fussent pas exclues. La même condition était posée à l'acceptation du projet de tarifs préférentiels, étant donné, disait-on, qu'il est nécessaire de disposer d'un vaste territoire pour assurer un courant d'échanges satisfaisant et complet entre les pays intéressés.

Si, ajoutait-on, il est impossible de s'entendre sur ces bases, l'Allemagne se montrerait disposée à faire des sacrifices en faveur des pays danubiens dont la situation est réellement critique.

L'Allemagne envisagerait un traitement de faveur à accorder aux produits industriels de l'Autriche et à la production agricole de la Hongrie, de la Roumanie et de la Yougoslavie.

De façon générale, on admettait que l'on n'accepterait pas que les tarifs préférentiels fussent limités aux cinq Etats danubiens, l'industrie tchécoslovaque devant bénéficier par trop d'une telle disposition.

Dans les cercles italiens, on s'attaquait, de façon plus générale, à l'idée de toute conférence. On faisait valoir qu'il était illogique d'exclure de la réunion des cinq l'Allemagne, la Bulgarie, l'Italie, et que, d'ailleurs, une assemblée à laquelle ces grandes puissances n'assisteraient pas manquerait de cohésion et de discipline.

Un bloc douanier danubien jouissant de tarifs différentiels n'était pas, déclarait-on, davantage souhaitable.

C'est ainsi, objectait-on, que la Roumanie et la Yougoslavie produisent du blé en quantité supérieure aux besoins du groupe envisagé.

Allemands et Italiens soutiennent la thèse que les intérêts des pays qui ont des contrats de longue durée avec les pays danubiens sont plus importants que ceux- de quelques banquiers qui ont hasardé leurs fonds dans des opérations aventureuses. En ce qui la concerne, l'Italie se prononcerait en faveur de la conclusion d'accords particuliers.

Les entretiens de M. Macdonald

•̃ Londres, 6 avril. Le premier ministre britannique, après s'être entretenu pendant une demiheure, à Downing Street, avec M. Grandi ministre des affaires étrangères et chef de la délégation italienne, a présidé un conseil de cabinet qui a siégé jusqu'à l'heure du déjeuner.

L'ordre du jour de la conférence des quatre puissances y aurait été étudié de façon approfondie. Mais l'on croit savoir que la réponse du gouvernement irlandais, qui était arrivée hier à Londres. et qui porte sur la question du serment d'allégeance et sur celle des annuités foncières, aurait égalementété examinée.

De son côté, le chef de la délégation française a reçu ce matin la visite de M. de Michelis, second délégué italien, avec lequel il a eu une conversation qui s'est déroulée dans une excellente atmosphère de cordialité.

D'autre part, les ministres d'Autriche et de Hongrie ont été reçus par M. Grandi.

A 13 heures, le premier ministre britannique a offert un déjeuner en l'honneur des délégations allemande et italienne, auquel assistaient

M. Grandi, l'ambassadeur d'Italie, M. von Bulow,


le baron von Neurath, M. Baldwin, M. Fitzroy, r speaker -de la Chambre lord Sankey, M. Neville le Chamberlain, sir John Simon, M. Walter Runciman, sir Maurice Hankey, sir Robert Vansittart, sir Franck Fountain, sir Frederièk Lëith Ross, M. de Micb&elis,XM. Beneducci, M. Ciancarelli, M, Posse et M. Sarnow.

Toutes les délégations ont été convoquées pour 14 h. 30, dans le cabinet room du Foreign Office, par une note qui avait été envoyée hier aux intéressés par sir Maurice Hankey, secrétaire général de la conférence.

Londres, 6 avril. A l'issue de la première journée de la Conférence des Quatre, le communiqué officiel suivant a été. publié

« La Conférence des Quatre s'est ouverte aujourd'hui au Foreign Office, à 14- hr 30. Etaiént présents France, MMs.Flândin et deFleuriau Allemagne, Mî^ von Bulow et Posse, lé baron von Neurath Italîè> MM. Grandi, Bordonaro, de Michaelis, BeneduccUet Ciancarelli Grande-Bretagne, MM. Ramsay MiaÇdonald, Neville Chamberlain, sir John Simon etfvValter Runciman, ,( "h

» Un effrange de vues a eu lieu au sujet des problèmes qût Telèvent de l'état choses •économiques régnant actuellement dans les-Etàts danubiens, et des mesures les mieux appropriées pour la solution de ces problèmes.

» Avant", de s'ajourner, la Conférence a nommé un comité chargé de présenter un rapport à ce sujet, lors de sa prochaine réunion, demain, à 14 h. 30.

» Les quatre puissances ont en outre décidé de nommer un comité d'experts, chacune des puissances y désignant un délégué, en vue d'examiner les problèmes soulevés par le récent rapport du Comité financier de la Société des Nations, sur la situation financière de 'certains. pays de l'Europe centrale et sud-orientale. >

Sir Fréderick Leith Ross a été nommé membre de ce comité d'experts pour la Grande-Bretagne. Après ? thé offert aux délégations et les conversations qni ont suivi, les représentants des quatre puissances se sont séparés à 18 h. 15.

M, Flanrlin est sorti du Foreign Office en compagnie dé MM. Grandi, de Bulow et de l'ambas- sadeur de France.

$t a été décidé que les chefs de délégations se réu- nirent demain matin, en petit comité, et que la conférence siégerait à nouveau dans l'après-midi. •;|lisej^it,«xagéré 4'àff ringr que les impressforis d'|it|ourd-Tiui. sont aussi optimistes^- que.) l celles;,

d'Ij^er sur l'issuet,de., la conférence des quatre gran-

deç^puissances!

l^'anmoins, on ne désespère pas d'aboutir à un açteiqrd limité à l'invitation à adresser aux cinq Et|ts danubiens, le problème étant renvoyé, pour leji^nd, à l'examen des chefs de gouvernements rçÇ^ls. la- semaine prochaine à Genève. ̃

''fi' "̃̃̃̃ ̃̃• '̃̃̃̃

îj impression des milieux financiers .` en Angleterre

La Cité, qui a suivi avec sympathie le développement des derniers entretiens franco-anglais, demeure dans l'expectative sur le résultat des négociations entre les représentants de la Grande-Bretagne., de la France, de l'Allemagne et de l'Italie. Dans les milieux bancaires, on continue de former des vœux très sincères pour la réussite des opérations de sauvetage des pays danubiens. On ne dissimule pas, en effet, qu'un échec ou un retard apporté à la réalisation du plan souhaité entraînerait, en Europe centrale, des conséquences dont la répercussion se ferait sentir à Londres. toutefois, fait-on observer, il est non moins certain- que- "de tels événements ne mettraient nullement eh cause l'existence des établissements finah- cieT#!iqui' trouveraient très certainement, si le besoin s'en faisait sentir, l'appui nécessaire pour doubler le cap difficile. "£'' ̃'•̃̃'̃• -H' ,•.•-̃̃-4. ̃̃'•-•" ̃̃̃ *̃̃ p'n^nsiste surMfàit que,. ijoji jejilement du point de vue de l'Europe centrale, l'adoption d'un plan danubien aurait une valeur considérable, mais sur uni plan plus général la mise en œuvre dans le donîaine pratique de l'esprit d<f. oac^pération internationale créerait une atmosphère' confiance générale' de' nature à' faciliter la reprise des affaires. Une mise au point yougoslave

Les informations publiées, au sujet d'un prétendu accord franco-britannique, qui serait intervenu pour recommander. aux pays danubiens, et notamment à la Yougoslavie, une politique de dépréciation monétaire, sont dénuées de tout fondement. L'impression eh Allemagne-

Berlin, 6 avril. Dans les milieux politiques on juge avec calme les conversations anglo-françaises. On estime que la visite de M. Tardieu à Londres ne doit nullement faire préjuger du résultat de la conférence qui se tient en cette ville. On croit que la décision relative au problème danubien ne sera prise qu'à Genève.

D'autre part, on estime que du côté anglais l'on ne se rend pas compte que pour l'Angleterre l'abandonne la clause de la nation la plus favorisée constituerait un sacrifice inoins important que pour l'Allemagne, pays., dont le commerce avec les pays danubiens représente .If) .0/0 ^e ,spn coffihierpe

total».1/ "̃̃ ̃;<.̃; .iti,vi,vir,i, I'.j-.j..<i •••?.̃> ).iii<r\' .?£?,:̃

^A'Us'sï'* fait-on remarquer que si; du côté français et anglais on s'abandonne à l'espoir de voir l'Allemagne disposée à renoncer à la clause de la nation la plus favorisée; on ira sans doute au devant d'une certaine déception, puisque les délégués allemands ne pourront faire de concession de ce genre.

%'çi$$echement des marais, pontins ;.Oji mande de Rome

-lies travaux de bonification des marais poutins se poursuivent avec une ampleur qu'ils n'avaient jaiiiais connue. Douze mille ouvriers sont occupés actuellement à l'application du programme méthodique mis sur pied par le régime et comportant le creusement de vastes canaux d'assèchement et la mise en valeur de terres sur une étendue de près de 200.000 hectares.

fLe Duce s'est rendu mardi une fois de plus sur le* lieux- pour se rendre compte de l'avancement des travaux. II s'est intéressé particulièrement, cette fois-ci, à la création d'un nouveau centre agricole qui portera le nom de Littorio. A la fin de la journée. M. Mussolini s'est adressé directement à la foule des ouvriers qui l'entouraient. Il leur a: exposé le but des travaux « de guérir cette terre malade et de la mettre en état de culture ». II ajouta que. cette bonification des marais pantins se prolongera pendant de nombreuses années encqre çi occupera sans discontinuer plusieurs mi'lHçns, de chômeurs. Il invita finalement les ouvriers a> 'lever leurs instruments de travail, bêches. et pioches, pour manifester leur volonté de persévérer dans cette œuvre de vie qui doit doter l'Italie d'une nouvelle province. î

APRES L'ACCIDENT DE BIARRITZ •Nous avons reçu la visite du comte Arnauld de Xadailtac, secrétaire général des Colonies fraternelles de la jeunesse, qui nous a apporté des précisions sur le dramatique accident qui, à Biarritz, a toute la vie à un boy-scout de douze ans, enlevé par une lame sur les rochers du phare. .La victime, Marcel Brunel, se trouvait, par un tragique hasard, sur un des points les plus dangereux de la côte, échappant un instant à la difficile surveillance de quinze cents" jeunes gens. D'autre p«rt, il n'y eut pas de blessés, comme on le supposait d'abord. Les deux boys-scouts qui avaient entrepKis Je sauvetage de leur camarade ne reçurent que des égratignures superficielles.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Cours

S. M. le Roi de Suède Gustave V a quitté Nice mardi matin, ainsi que nous l'avons annoncé, pour rentrer dans ses Etats. Accompagné du comte Ehrensvard, premier aide de camp et chef de l'état-major royal; des docteurs de Hauckoff et Keller, te souverain arrivera à Stockholm demain, vendredi, après s'être arrêté à Frisbourg-en-Brisgau pour y rencontrer sa belle-sœur, la Grande-Duchesse de Bade.

Sur le quai de la gare, S. M. le Roi a été salué par le Prince Guillaume, son fils, qui, en ce moment, réside à Eze-sur-Mer son petit-fils, le Prince Lennart, et sa jeune femme; M. Ange Benedetti, préfet des AlpesMaritimes le général Chédeville, commandant la 29° division d'infanterie; M. Léo Eliasson, consul de Suède à Nice, et plusieurs personnalités de la colonie suédoise.

M. Jean Médecin, maire de Nice, a, au nom. de la ville, offert au souverain une corbeille de fleurs aux couleurs suédoises.

S. M, le Roi Alphonse XIII, qui passe quelques jours en Angleterre, rentrera en France le 10 avril. S. M. l'Empereur d'Annam, accompagné de M. Charles, gouverneur général des colonies, a quitté Marrakech mardi matin et a déjeuné à Azemmour. Le souverain est rentré à Casablanca dans la soirée. S. A. R. le Prince Sixte de Bourbon-Parme est arrivé à Zinder avec la mission qu'il dirige. S. A. 1. et R. l'Archiduchesse Marie-Dorothée, sœur de S. A. 'I. et R. l'Archiduc Joseph, est décédée hier à Alcsub, près de Budapest, à l'âge de soixante-cinq ans. Elle avait épousé Monseigneur le Duc d'Orléans. Dans les Ambassades

A l'occasion du prochain départ de M. Emile Dard, depuis plus de cinq années ministre de France, à Belgrade, M. Marinkovitch, ministre des affaires étrangères, et Mme Marinkovitch ont offert un dîner d'adieu auquel assistaient

Le général Jivkovitch, président du conseil; le ministre de la Cour et Mme Jeftiteh, le général Stoïanovitch, ministre de la guerre; le ministre de l'intérieur et Mme Srkitch, le ministre adjoint des affaires étrangères et Mme Fotitch, S. Exc. le nonce apostolique Mgr Pelegrinetti, S. Exc. le ministre des Etats-Unis d'Amérique et Mme Prince, S. Exc. le ministre d'Angleterre sir Neville Henderson, S. Exc. le ministre de Pologne et Mme de Schwarzburg-Gunther, M. Koumanoudi, président de la Chambre des députés; M. Peritch, M. Steva Pawlovitch, président de la Société des amis de la France, et Mme Steva- Pa>vlovitch M. et Mme Dubail, le général et Mme Lèpetir, M. et Mme Muzet, M. Novakovitèh, chef du Protocole M. Karovitch, M. et Mme Kassidolatz, etc. Des toasts cordiaux ont été échangés.

Monde officiel

M. Lucien Saint, résident général de France au Maroc, rejoignant son poste, a quitté Marseille, hier matin, à bord du paquebot Koutoubia, à destination de Rabat.

A la suite d'un accident à la main, M. Painlevé a dû subir une légère intervention chirurgicale. L'ancien président du conseil sera complètement rétabli avant la fin de la semaine.

Dans le Monde

Le comte et 1a comtesse Goethals, après un séjour au Portugal, sont de retour à Paris.

Bienfaisance

L'Association nationale des Croix de guerre (groupe du G. M. P., Paris, Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne) organise une vente-kermesse avec comptoirs, attractions, bar, cocktails, bal, qui aura lieu dans les salons du général gouverneur militaire de Paris (2, boulevard des Invalides), les samedi 9 et dimanche 10 avril, sous le haut patronage du ministre des pensions et la présidence effective du général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, membre de l'Association. Cette vente est faite au bénéfice des œuvres sociales de groupe Enfance au soleil, Enfance à la mer, Scoutisme, Cercle de la jeunesse.

Cercles- •' -.̃̃ ̃• •>̃,•, ..̃

Hier, au scrutin de ballottage du Cercle de l'Union artistique, ont été reçus .̃, fk -̃. -̃ A titre temporaire M. Càrl Winther, présenté par MM; Robert Fromageot et Tony Fouret.

A titre permanent M. René Ballière, président de la Société des courses de Clairefontaine, et M. Robert Darblay, membre du Nouveau Cercle.

Au Lyceum de France (17, rue de Bellechasse), le prochain concert organisé par la section de musique que préside Mme Inglis-Florent aura lieu demain vendredi 8 avril, à quinze heures, sous la présidence de la duchesse d'Uzès, née Mortemart, et sera donné avec le concours de Mme Louyse Carmel, cantatrice Mme Stuart de Baker, pianiste musique de chambre par le quator Huot et M. Marcel Bernheim, compositeur. Naissances

M. Pierre Hefty et madame, née Solange Mourer, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Jacqueline. 26 mars.

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Temps médiocre. Ciel très nuageux ou couvert courtes éclaircies. Pluie matimle suivie d'averses ou grains. Vent du secteur Ouest assez fort. Température en faible hausse. Maximum 14°. France. Régions Sud et Sud-Est Temps assez beau, nuageux avec belles éclaircies. Mistral assez fort.

.l~égaaia'cr~,éaatre.ot Sud-Ouest Ciel se couvraaEt;

^Rêgicing, Centre et Sud-Ouest Ciel se couvrant quel-

ques plides. Vent Ouest assez fort. Autres régions Pluie suivie d'averses ou grains. Vent du secteur Ouest très f ort. Température en hausse générale faible.

Aviation. a) Région parisienne Ciel couvert par nuages bas avec pluie le matin, devenant ensuite très nuageux par nuages moyens et bas avec éclaircies passagères et averses ou grains. Vent du secteur Ouest 50 à 70 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne à bonne. b) Vsrs Londres, Bruxelles, Cologne, Strasbourg Comme dans la région parisienne.

c) Vers Lyon-Marseille Jusqu'à Lfon, comme dans la région parisienne Au delà, ciel nuageux par nuages moyens doublés de nuages assez bas. Vent NordOuest 70 à go kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne ou bonne.

d) ToulousE-AlicanïE-Casablanca Jusqu'à Barcelone, comme de vers Marseille Au delà, ciel peu nuageux par nuages élevés et nuages isolés assez bas. Vent du secteur Nord 30 à 40 kilomètres à l'heure jusqu'au Maroc, Est 40 à 50 kilomètres au delà. Visibilité assez bonne.

LES ACADEMIES A l'Académie d'agriculture, intéressante communication de M. Prosper Gervais sur le problème des hybrides en viticulture.

En aucun cas on ne saurait admettre l'introduction des hybrides dans les vignobles de crus. Mais quand il s'agit de vignes dont la culture n'est qu'accessoire et qui produisent, pour la ferme notamment, des vins de consommation courante, les hybrides bien choisis, bien adaptés aux conditions du milieu, de la région, peuvent rendre les plus grands services puisqu'ils dispensent des traitements longs et coûteux qu'exige la lutte contre les maladies cryptogamiques.

Communication technique de M. Emile Saillard sur la méthode américaine de culture de la betterave à sucre par l'irrigation, et sur l'emploi de petits et de gros glomérules comme semences. L'Académie a dû ajourner l'élection d'un correspondant national dans la section de grande culture, le « quorum n'ayant pas été atteint Pour le prochain scrutin sont classés en première ligne M. Ch. Steib, et en seconde ligne M. Ch. Lafite. Ch. Dauzats.

Mariages

Hier a été .béni., en l'église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly le mariage de «Mlle- Alix du Peloux, fille du vicomte et de la vicomtesse du Peloux, tous deux décédés, avec le vicomte Jean-Yves de Kergariou, fils du vicomte Henri de Kergariou et de la vicomtesse, née de Léautaud, décédée.

Les témoins étaient, pour la mariée le vicomte Gabriel du Peloux, son frère, et M. Ducruet pour le marié le marquis de Kergariou, son cousin, et Mme de Rolland du Rocquand, sa tante.

S. A. R. Mme la Duchesse de Vendôme s'était fait représenter par Mlle de Teincey.

La jeune mariée portait une très jolie robe de peau d'ange neige, avec un voile de tulle illusion retenu par une minuscule couronne de boutons d'oranger. Le service d'honneur était assuré par Mlle Alix de Kergariou au bras du vicomte Bernard du Peloux, Mlle Renée de Fréminville et M. Jacques Madrolle, Mlle Simone Boudard et M. Raymond Delouche, Mlle Simone d'Epenoux et M. Jehan de Kergariou, Mlle Christiane dé Kergariou et M. Pierre Neyrand, et Mlle France du Mazel avec M. Jacques de Kergariou.

Après la cérémonie religieuse, une élégante réception a réuni chez la vicomtesse Gonzague de Kergariou les parents et amis intimes des jeunes mariés.

Lundi prochain Il avril, à midi, en l'église SaintLouis des Invalides, sera célébré le mariage de Mlle Marthe Dogny, fille du commandant Dogny, chef de mission militaire au Pérou, décédé, et de Mme Dogny, avec M. René Thureau, fils du général et de Mme Thureau.

Pour les personnes auxquelles les billets ne seraient pas parvenus, le présent avis tient lieu d'invitation. Hier, en l'église Saint-François de Sales, a été célébré dans l'intimité le mariage de Mlle Henriette Appert, fille de M. Léopqld Appert, maître verrier, chevalier de la Légion d'honneur, décédé, et de madame, née Boudin, avec M. Claude .Corpechot, propriétaire exploitant de carrières, ̃fils ;de M. Henri Corpechot, notaire, et de madame, née Renard.

On nous prie d'annoncer le mariage de M. Edouard Théodore-Aubanel, petit-fils du poète provençal, directeur de la maison d'édition, imprimeur de Notre Saint-Père le Pape à Avignon, avec Mlle Roufina de Keller, fille du comte Michel de Keller, ancien secrétaire de la commission russe des armements interalliés, et de la comtesse, née Stchoukine, petite-fille de M. Serge Stchoukine qui fut le mécène de la peinture moderne française à Moscou. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Bruno de Jésus-Marie, supérieur des Carmes de Paris, le mardi 29 mars, en l'église du Lavandou (Var), dans la plus stricte intimité); ̃ ̃'•' '̃"̃ On annonce les fiançailles de Mlle Yvonne Recoussine, fille de M. Fernand Recoussine et de madame, née Cornélie Diette, avec M. Pierre Bertrand, fils de M. Ernest Bertrand, architecte diplômé par .le gouvernement, et de madame, née Madeleine Jumeau.

Deuils

Au Canada vient de succomber le général Maunsett, qui fut directeur général du génie canadien pendant la guerre.

On annonce la mort de M. Pierre Btllotey, cheva*lier de la Légion d'honneur, secrétaire général de l'Association des écrivains combattants, professeur à l'Ecole Arago.

M. Lucien Moreau,qui.fut un des fondateurs de J'Action Française et le premier collaborateur de M. Charles Maurras, vient de mourir:'

Membre des comités directeurs de l'Action Française, 11 avait présidé le groupement' des étudiants d'A. F. Nous apprenons la: mort de Mme J.-J. Langlès, née Mary-Frances Daley,' décédée à Pau. Elle était la mère de M. Henri-J. Langlès et de Mme Louis-Frédéric Rouquette.

Mme Robineau, mère de l'ancien gouverneur de la Banque de France, s'est éteinte à Bar-le-Duc, dans sa quatre-vingt-quinzième année.

M. René Pamard, conseiller à la cour d'appel de Paris, chevalier de la Légion d'honneur, vient de mourir. Hier ont eu lieu, en l'église de la Madeleine, les obsèques du comte Greffulhe, ancien ;député,' officier de la Légion d'honneur. -<-̃

La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par le chanoine Flynn, curé de la paroisse.

S. Exc. le baron de Gaiffiér d'Hestroy, ambassadeur de Belgique, avait été chargé de déposer une couronne au nom de S. M. la Reine Elisabeth.

Devant les membres de la famille avaient pris place S. A. R. Mme la Princesse Sixte de Bourbon-Parme et le marquis Dadvisard, représentant S. A. R. Mme la Duchesse de Vendôme.

Le deuil était conduit par le duc de Gramont, membre de l'Institut, gendre du défunt le duc de Guiche, le comte Henri de Gramont, le comte Jean de Gramont et le comte Charles de Gramont, ses petits-fils; le prince de Chimay, le prince Alexandre de CaramanChimay, le général* baron de#inan, ses beaux-frères le général marquis de Laguiçhe, le marquis de Vogiié, le marquis de L'Aigle, le .prince Jean de CaramanChimay, le comte Robert "d'Harcourt, le prince Casimir Poniatowski, le prince Marc de Caraman-Chimay, ses neveux le comte de l,aguiche, le prince de Merode

..• -INSTANTANE

y EDOUARD ESTAUNIÊ

de l'Académie française.

Jûadame Captai n

Ce nouveau roman de l'auteur de Les Choses voient, de L'Appel de la route, de Tels qu'ils furent est le grand succès de l'année.-

Il s'adresse à tous ceux qui sont avides des émotions, que donne une histoire dramatique, surtout si elle renferme/ avec une admirable étude de psychologue, une part de mystère.

BRIDGE

COUPE DE FRANCE 1932

La Commission (française du bridge porte à la connaissance des cercles de province adhérents, prenant part ou non .au tournoi, que, pour les épreuves qui auront lieu à l'Automobile-Club de France et dont les dates seront annoncées en temps utile par Figaro, des cartes d'invitation seront à la disposition des membres de ces cercles se trouvant à Paris au moment, de ces rencontres. Une carte personnelle d'invitation sera remise par le secrétariat de l'Automobile-Club de France, 6, place de la Concorde, à chacun de ces membres sur présentation de la carte de membre de ces cercles.

La Commission française du brige a l'honneur de rappeler que, pendant la durée des tournois à l'Automobile-Club de France, les présidents de tous les cercles adhérents à la Commission française du bridge seront reçus à ces tournois sur simple présentation de leur carte^ de visite."

Le Présider^,

Baron de Bussierhk.

A LA MEMOIRE DE GALLIENI

Saint-Raphael, 6 avril. Dimanche prochain, le maréchal Lyautey se rendra à Saint-Raphaël pour assister à des fêtes données en l'honneur du maréchal Gallieni, dont le corps est inhumé dans le cimetière de Saint-Raphaël. Le matin, au cours d'une cérémonie devant le monument du maréchal Gallieni, des discours seront prononcés par M. Verstraete, maire de Saint-Raphaël, et le maréchal Lyautey.

Une revue des anciens, combattants du Sud-Est et des troupes noires clôturera la matinée. M. François Latoùr, président du Conseil municipal de Paris, assistera également à la cérémonie.

Westerloo, le prince Charles d'Arenberg, le prince Armand d'Arenberg, le comte de Vogüé, le comte François de Vogüé, le comte Robert-Jean de Vogüé, le comte Bertrand de Vogüé, le comte Jacques de Vogüé, le comte Louis de La Morandière, le comte Guillaume de SaintVictor, le comte Terray, le. comte Michel de Grammont, ses petits-neveux.

Du côté des dames, par la duchesse de Gramont, sa fille Mlle Corisande de Gramont, sa petite-fille la princesse de Chimay, la comtesse Ghislaine de CaramanChimay, la baronne de Tinan, ses belles-sœurs la princesse d'Arenberg, la princesse Ernest d'Arenberg, la marquise de Vogüé, la marquise de L'Aigle, la princesse Jean de Caraman-Chimay, la comtesse' Robert d'Harcourt, la princesse Casimir Poniatowska, ses nièces la princesse de Merode Westerloo, la princesse Jeanne d'Arenberg, la comtesse de Vogüé, la comtesse François de Vogüé, la comtesse Robert-Jean de Vogüé, la comtesse Bertrand de Vogiié, la comtesse Louis de La Morandière, la comtesse Guillaume de Saint-Victor, la comtesse Terray, Mlle Louise de L'Aigle, ses petites-nièces. L'inhumation a eu lieu au cimetière du Père-Lachaise, où quelques paroles d'adieu furent prononcées par le baron de Waldner, au nom de la Société de Sport de France, dont le défunt était président.

Nous apprenons la mort du comte Arnould Calemard du Genestoux, décédé au château de Mâtel, près de Roanne.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme veuve Julien Bernheim, décédée le 5 avril, en son domicile, 20 bis, rue Daru.

De la part de M. et Mme Paul Bernheim et leurs enfants, de M. et Mme René Dreyfus et leurs enfants, de M. et Mme Raymond Bernheim et leurs enfants, et des familles Bernheim, Vormus et Cahen.

Les obsèques ont eu lieu dans l'intimité de la famille. Nous apprenons la mort du docteur Alfred-Louis Ricard, chirurgien honoraire des hôpitaux, professeur agrégé à la Faculté de médecine, officier de la Légion d'honneur, décédé à Nice le 4 avril 1932.

Ses obsèques auront lieu le samedi 9 avril, à l'Islesur-Serem (Yonne).

Le présent avis tient lieu de faire-part.

De Lille nous apprenons la mort de M. Joseph Bernard, industriel, ancien officier de marine, veuf de madame, née Le Ricque de Monchy, pieusement décédé le 5 avril 1932, à l'âge de quatre-vingt-un ans. Ses funérailles auront lieu demain vendredi 8 avril, à onze heures et demie, en l'église Sainte-Marie-Madeleine, à Lille.

Cet avis tient lieu de faire-part.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme veuve Lucien Rambaud, née Rousseau, décédée 5 avril 1932. Ses obsèques auront lieu demain vendredi 8 avril, à dix heures, en l'église Notre-Dame de Lorette, où l'on se réunira. De la part de MM. Maurice et Jean Rambaud, de M. et Mme Jacques Dubois, ses enfants du docteur et Mme Rousseau, ses père et mère des familles Taveau, Rousseau et Rambaud.

On annonce la mort, à la Croix-Saint-Jacques, près de Melun, dans sa quatre-vingtièmç année, de Mme Alfred Sommier, née Barante. Elle était la mère et bellemère de M. et Mme Edme Sommier, du comte et de la comtesse Robert de Vogüé; la grand'mère du comte et de la comtesse Jean de Vogüé, du comte et de la comtesse Arnaud de Vogüé, du comte et de la comtesse de Luppé, du comte et de la comtesse Biaise de Montesquiou-Fezensac.

Ses obsèques auront lieu à Melun le samedi 9 avril, à dix heures et demie, en l'église Saint-Aspais, où l'on se réunira. Un service sera célébré à Paris, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, le lundi 11 courant, à dix heures précises.

Valfleury.

PETIT CARNET

S Aujourd'hui jeudi et demain vendredi, le couturier Francis soldera sa ravissante collection de robes et manteaux à des prix répondant bien aux circonstances actuelles. 5, avenue Matignon.

S Dans la couture. Il est beaucoup parlé de la collection de Catherine Dujardin, qui, présentée à des prix tout à fait abordables, connaît un très vif succès. 128, boulevard dut, Montparnasse.

S Nous rappelons que c'est aujourd'hui, de 4 heures à 8 heures, qu'a lieu l'inauguration des salons de beauté Jeanizia, 28, rue de la Pépinière, au i" étage. Une coupe de champagne et un billet de tombola (200 lots) seront offerts à toute visiteuse. Toute femme élégante se doit de se rendre à' cette manifestation mondaine.

S Des crus sévèrement sélectionnés, un cognac longuement vieilli en fûts, deux siècles de faveur ininterrompue, voilà ce que vous garantit la marque Martell. Dans les Grands Restaurants demandez notamment le Cordon Bleu, 35 ans d'âge.

S La soirée s'achève. C'est l'heure où l'esprit aspire à la quiétude dans le boudoir coquet et intime, que, seule, une lampe en verre de Venise saura discrètement éclairer de ses reflets indéfinissables.

4, rue Saint-Philippe-du-Roule.

LA JOURNEE A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par l'U. N. C., section des A. C. du Crédit Lyonnais.

Au Musée Galliera Exposition des artistes toulousains.

Au Musée Guimet, de it heures à 16 heures Fresques d'Ispahan. ̃

\Eoire au pain,d'épice, place de la Nation. A g heures et à 14 heures, au Grand Palais Concours hippique.

A midi 30, déjeuner mensuel des écrivains anciens combattants.

A 14 heures Courses à Auteuil.

A 17 heures, à la Bibliothèque polonaise (6, quai d'Orléans) « Napoléon en Prusse orientale, 1806-1813 », par M. Edouard Driault.

A 21 heures, à la mairie du 9* arrondissement Réunion mensuelle de l'Association nationale des Colons français.

CHRONIQUE ELECTORALE M. Philippe Barrè. candidat

Nous sommes heureux d'apprendre que M. Philippe Barrès est candidat aux prochaines élections législatives.

En effet, les membres des comités républicains nationaux de tous les cantons de l'arrondissement de Wassy-Saint-Dizier (Haute-Marne), réunis en assemblée plénière lundi dernier, sous la présidence de M. Marcellot, ancien député de la circonscription, et en présence de M. Dumaine, député sortant, qui ne sollicite pas le renouvellement de son mandat, des conseillers généraux et d'arrondissetnent ont désigné le fils de Maurice Barrès comme seul candidat d'union républicaine aux prochaines élections.

Tous nos vœux accompagneront, dans sa courageuse et utile campagne, M. Philippe Barrés. Une singulière candidature cartelliste aux Sables-d'Qlonne

La première circonscription des Sables-d'Olonne était représentée au cours de la dernière législature, par M. Raoul Pacaud, qui vient de mourir, mais qui avait déjà renoncé à solliciter le renouvellement de son mandat. Elu comme républicain de gauche, M. Pacaud se fit inscrire au groupe de la gauche radicale et ne cessa pendant ces dernières années de voter contre les gouvernements de MM. Tardieu et Laval. Avant de se retirer de la politique, M. Pacaud prit soin de désigner son héritier présomptif en la personne de M. Louis Aubert, originaire de Talmont, bourg de la circonscription, et qui est industriel et président du. conseil d'administration de la Société anonyme qui exploite la Journée Industrielle. Bien dans tout cela

ne semblait le désigner particulièrement pour être l'élu du cartel des gauches.

Quoi qu'il en soit, bien décidé à entrer au Parlement en dépit d'une légendaire incapacité oratoire, M. Aubert chargea ses agents électoraux de lui trouver une circonscription toute faite, et c'est ainsi qu'il échoua à la circonscription des Sables- d'Olonne, que M. Pacaud était tout disposé à lui abandonner.

Voilà donc M. Aubert candidat du cartel en Vendée, tandis que M. Gignoux, rédacteur en chef de la Journée Industrielle et ancien sous-secrétaire d'Etat du cabinet Laval, reste candidat modéré dans la Loire rapprochement au moins imprévu. Le succès de M. Louis Aubert, « ploutocrate dé- magogue », est d'ailleurs plus que douteux. II a devant lui un candidat national qui doit rallier toutes les voix patriotes et modérées M. Fourcade, fils de l'ancien bâtonnier et sénateur des BassesPyrénées.

M. Aubert se trompe sans doute quand il affirme, d'une voix abdominale, que le clergé fera campagne en sa faveur. Il se trompe également quand il croit obtenir les suffrages. des anciens combattants alors qu'il n'a pas fait la guerre.

Quant aux socialistes car M. Pacaud ne fut élu en 1928 que grâce à leur appui il est bien douteux qu'ils voteront pour le ploutocrate président de la Journée Industrielle. Ce serait, à coup sûr, un savoureux spectacle.

A Noisy-le-Sec

Le comité de Villemomble de la Fédération républicaine a désigné M. Louis Chaudey comme candidat aux élections législatives, dès le mois de décembre 1931. Cette désignation a été ratifiée par la Fédération républicaine de la Seine et le 12 février dernier M. Jean Guiter écrivait à M. Chaudey qu'il pouvait compter en temps voulu sur l'investiture officielle et sur le plus complet appui de la Fédération républicaine de France. M. Chaudey poursuit sans arrêt sa campagne depuis le mois de décembre. Mercredi dernier 30 mars, M. CharlesMaurice Bellet, président de la Fédération de la Seine et vice-président de la Fédération de France, venait à Noisy-le-Sec, dans une réunion publique, confirmer que M. Chaudey était bien le candidat officiel du parti qui le soutiendrait jusqu'au bout. Le docteur Boulay, conseiller municipal de Noisyle-Sec, ancien conseiller d'arrond'w.sement, membre influent du Parti démocrate populaire, n'a fait acte officiel de candidat qu'il y a trois semaines seulement. Auparavant il avait été en pourparlers pour être candidat à Nantes, à Montreuil-sous-Bois et- à Charenton. On a l'impression qu'il a été poussé malgré lui par certains dirigeants de son parti à Noisy-le-Sec. En effet, il réclame à cor et à cri un arbitrage dé M. Chaudey lés militants de la circonscription et la- Fédération de la Seine refusent. ̃

AUGUSTABERNARD 3, Faubourg Saint-Honoré

soldera, vendredi 8 le matin et samedi 9 avril toute la journée, des robes, manteaux de sa collection. Vente strictement au comptant.

Concours hippique de Paris

La Coupe Challenge du Club des Habits Rouges a pour vainqueur Tartarine, au comte d'Auber de Peyrelongue.

Après le prix Mornay et le prix Horment, nous avons assisté hier à la Coupe Challenge offerte par le Club des Habits Rouges.

Tous les sportsmen savent le rôle important que joue ce club dans les Concours hippiques. Le Club des Habits Rouges, qui a fêté l'an der. nier son dixième anniversaire, a pris, d'année en année, grâce à l'autorité et à la compétence de son sympathique président, M. A. Pollet-Ternynck, une importance de plus en plus grande, et cela grâce k l'entente parfaite qui existe entre lui et la Société Hippique française. Cet accord a permis de réalit ser de grandes améliorations et de faire des Cou-, cours Hippiques ce qu'ils sont actuellement. Dès sa création, le Club organisa une épreuve d'obstacles réservée à ses membres ils sont actuellement près de trois cents tous les propriér taires, tous les cavaliers de chevaux d'hippique. Aux prix donnés par le Club, M. Pollet-Ternynck ajouta, dès la première année, un ravissant vase de Lalique, qui appartient maintenant au cavalier qui, le premier, fut deux fois victorieux, M. Desmazières.

Le comte de Toulouse offrit alors un objet d'art, que gagna M. Clavé. En 1929, M. Cauchie mit à son tour en compétition une ravissante coupe, que détinrent provisoirement MM. Gudin de Vallerin, Thomas et Costa.

Cette année, sa lutte fut magnifique. Cent trois concurrents se présentèrent au départ. Le colonel Bernard avait fait tracer un parcours difficile, qui mit bien en relief la qualité des cavaliers et des chevaux. Selon l'usage, la Coupe se courut en deux

séries.

Dans la première, seul M. Bizard fit un « sans faute » avec Tic Toc.

Dans la seconde, les parcours de M. Desbois, directeur des Haras de Pompadour, sur Farrayo, de M. de Laissardière sur Espiat et Wednesday, de M. Sarlin sur Don Giovanni, du vicomte de Songhe sur Nuit de Chine, du comte d'Auber de Peyrelongue sur Tartarnie furent impeccables. Ces sept concurrents revinrent donc au barrage et, dans une lutte superbe, Tartarine battit d'une seconde Wednesday.

M. Pollet-Terriynck remit donc au comte d Auber de Peyrelongue la polie coupe offerte par M. Cauchie; qui sera de nouveau mise en compétition l'an prochain. M. de Laissardière reçut la deuxième prime, et M. Sarlin la troisième.

Voici les classements par séries s

Première série 1" prix, Tic Tac, au marquis de Contades-Gizeux et à M. X. Bizard.

2e prix, Dame de Cœur III, à M. Jean Avot prix, Damoiselle, à M. Chénon de Léché, montù par M. de La Chauvelais 4' prix, Panthère, à M. Gounouilhou, montée par M. Clavé 5' prix, Etudiante, à M. Jean Avot 6° prix ex œquo, Alerte, a M. Gudin de Vullerin, et Denise II, à M. Larregain 8e prix, l'autour, à M. Tré-Hardy 9" prix, Donibane, à M. de Combaud-Roquebrune, montée par M. Radiguet de La Bastaïe.

Deuxième série 1er prix, Nuit de Chine, au baron Empain, montée par le vicomte de Jonghe. 2' prix, Dom Gionanni, à M. Sarlin 3e prix ex œquo Farrayo, à M. Maurel, monté par M. Desbois, et Wednesday, à M. de Laissardière 5° prix, Tartarine, comte d'Auber de Peyrelongue 6e prix, Espialz, M. de Laissardière 7° prix, Le Jeune Ami, M. Brodin et comte de Maillé 8° prix, liaveau, à M. Tschenauer, monté par M. Dogny 9* prix, Fanfan la Tulipe, au comte de Castries 10e prix, Mlle de La Pichoiserie, au comte d'Auber de Peyrelongue 11° prix ex œquo, Albano, au comte de Castries, Cyrano, à M. Lamy, Bichette, à M. Baubiel, Ziz Zay, à M. Lamy, et Surprise, à M. Brodin et comte de Maillé.

La Coupe et première prime, Tartarine, comte d'Auber de Peyrelongue 2° prime, Wednesday, M. de Laissardière 3° prime, Dom Giovanni, M. Sar-. lin-

Les épreuves d'aptitude se sont terminées hier matin par l'examen des quatre ans de poids moyen, sur le même parcours que la veille.

La séduisante fille de Bonbon Rose, Gay Rose, à M. Brodin et au comte de Maillé, a enlevé le premier prix dans un style tout à fait remarquable. Gazelle, par Orange Peel, à M. Ayde, dont tous les chevaux sont à l'honneur, a eu le deuxième prix et le troisième prix est encore revenu à Le Coup dc Jarnac, par Wizard, de la même écurie. 4° prix, Gosse de Biche, par Petick, à Mlle Belmont 5° prix, Gerbe d'Or, par Woodrow, au comte des Monstiers-Mériiiville 6e prix, Dandy, par Marsac, à M. Brodin et au comte de Maillé prix, Guillerette, par S'il Vous Plaît, à M. Drouet prix, Girouette, par Solignac, à M. Viguier et au comte de Champgrand.

Aujourd'hui, à 14 heures, Prix de Verdun, épreuve d'obstacles, officiers à 16 heures, présentation do chevaux de selle par des jeunes gens et jeunes filles à 17 heures, Indoor Polo.

Reyor.


Nouvelles diverses

Les banques en déconfiture

Il y a deux mois, M. Fontaine, chef de la section financière, ayant reçu des plaintes contre la banque Robert, 23, rue de Ponthieu, fit mander le directeur qui avoua un découvert de 300.000 francs. L'expert Jacob examina la comptabilité et constata que le déficit s'élevait à 20 millions. Dans ces conditions, le Parquet a chargé M. Raymond, juge d'instruction, d'ouvrir une information. Des perquisitions ont été opérées à la banque.

L'affaire Amerougen

Le déficit s'élève à 12 millions. Les 800.000 francs avancés sont les sommes dues au fisc. Le banquier est inculpé depuis un an.

Voleurs de fourrures

Des cambrioleurs se sont introduits l'autre nuit, en passant par un vasistas, dans le magasin d'un tailleur de la rue Saint-André-des-Arts.

Ils ont dérobé pour 6.500 francs de vêtements et fourrures d'hommes et de femmes.

On les recherche.

350 ans d'interdiction de séjour

Au cours d'une surveillance exercée dans un grand magasin du quartier des Ternes, un inspecteur de la police judiciaire aperçut une femme qui venait de dérober un coupon de tissu et se dirigeait vers la sortie. Appréhendée, la voleuse fut conduite au commissariat de police, où M. Boineau, commis«saire, reconnut une vieille connaissance. Il s'agit de Mme Lucie Maubailly, 47 ans, déjà titulaire de 22 condamnations et de 350 ans d'interdiction de séjour. Elle est mère de huit enfants. Elle a repris le chemin du Dépôt.

Une femme brûlée vive

Par suite de l'inflammation d'une bouteille d'es- sence, un commencement d'incendie s'est déclaré, l'autre nuit, vers une heure du matin, dans un logement situé au second étage, 4, rue Lesault, à Pantin. La locataire de cet appartement, Mme Gabrielle Orlac, 37 ans, a été grièvement brûlée et, transportée à l'hôpital Tenon, y est morte peu après. Des souris font leur nid.

avec des billets de banque

METZ, 6 avril. Un cultivateur de Laongeville avait caché le produit de la vente de cinq pures sur une poutre d'une chambre inoccupée lorsqu'il voulut reprendre ses billets, ils avaient disparu. Les recherches effectuées permirent de les retrouver au grenier, où ils avaient été entraînés par des souris qui s'en étaient servies pour confectionner un nid à leurs petits fort heureusement, elles ne les avaient pas trop déchiquetés le remboursement put être obtenu.

Une servante tente de tuer sa maîtresse à coups de marteau

BORDEAUX, 6 avril. Alors qu'elle lisait son journal, assise dans un fauteuil, Mme Molina, âgée de 43 ans, a été assaillie par sa bonne, Geneviève e Baron, âgée de 19 ans, originaire de Massenbe (Gers).

Celle-ci frappa sa patronne d'un coup de marteau sur la tête. Mme Molina s'affaissa, mais parvint à se relever et à arracher le marteau des mains de son adversaire. Geneviève Baron se saisit alors d'une barre de fer et en asséna plusieurs coups sur la tête de sa victime, qui s'écroula.

Revenant à elle quelques instants plus tard, Mme Molina appela au secours.

Arrêtée par les gendarmes, Geneviève Baron a déclaré qu'elle voulait tuer sa patronne dans l'intention de la voler. Elle a refusé de donner d'autres explications.

La vie de Mme Molina ne semble pas en danger. Un excursionniste et un guide ensevelis par une avalanche

VIENNE, 6 avril. Le guide Georg Wanger, qui faisait partie de la colonne de secours qui était allée à la recherche de l'employé de commerce viennois Haiis Domes, lequel n'était pas rentré d'une excursion au Grœndlhorn, dans les Alpes de Salzbourg, depuis le 26 mars dernier, a été enseveli par une avalanche. Il avait succombé quand on l'a retiré de sous la masse de neige. Quant à l'employé viennois, il a été retrouvé mort au pied d'un rocher.

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STATION DE CURE DU RHUMATISME

OUVERTE TOUTE L'ANNEE A 9 HEURES DE PARIS

VOITURES DIRECTES

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L'affaire danubienne

La presse passe de l'état des relations franco-an.glaises, dont le voyage de M. Tardieu était une épreuve, à l'affaire danubienne en elle-même et aux conditions du succès du plan.

M. Eugène Lautier a éclairé les causes bancaires .qui, à Londres, doivent favoriser une sérieuse attention pour le plan français, le seul actuellement connu. M. Henry de Korab (MATIN) marque, lui, l'urgence de l'opération et il écrit « La conférence des « quatre » sera mise demain assez brutalement en face d'un commencement de sinistre ». Si l'opération danubienne a été classée comme extrèmement urgente et soulignée d'un trait rouge, ce n'est pas seulement parce que la conférence des « quatre » devait s'en occuper dès demain. C'est encore moins à cause des prochaines élections françaises, comme l'ineinuaient depuis quelque temps des gens dont la malveillance n'avait d'égale qu'une pleine ignorance des faits matériels, des faits financiers indiscutables, des délais de paiement qui, chaque jour, poussaient une partie de l'Europe vers un redoutable capotage monétaire avec toutes les conséquences qui s'ensuivent généralement.

Les experts français et britanniques ont jeté hier, sur la table de Downing Street, les renseignements suivants et absolument concordants

« Dès le 30 avril, trois pays danubiens seront obligés de suspendre le paiement des coupons d'un certain nombre d'emprunts, faute des devises nécessaires à assurer ce service. Il en résultera un moratoire généralisé, dont les répercussions se feront sentir sur tous les marchés. Nous pouvons laisser faire et subir le choc, mais les pertes auxquelles nous exposerait un pareil désintéressement dépasseraient certainement, ,et de beaucoup, les sacrifices que nous pourrions consentir par un arrangement international pour venir en aide aux trésoreries menacées. »

Là-dessus, M. Macdonald s'est levé et a approuvé entièrement les vues de son collègue français. Notre confrère du Matin estime que M. Macdonald s'est assez nettement rangé aux grandes lignes du plan français.

L'aide financière

Cette aide financière, qui doit suivre l'accord sur un plan d'organisation, est le sujet il importe de le remarquer d'appréhensions sous certaines plumes. Car, en bonne réalité, il s'agit de l'argent français (M. Garvin vient d'écrire dans l'Observer « Nous, Anglais, nous avons une bonne volonté illimitée, mais des moyens limités »). Dans un article du JOURNAL, M. C.-J. Gignoux souligne la difficulté

On ne peut se retourner que vers les places de Paris et de Londres, avet cette sensible atténuation pour cette dernière qu'elle demeure chargée en crédits « gelés », dont selon toute vraisemblance, une partie se trouve 3'êtrè dans tels des pays qu'il s'agit de secourir. En sorte que l'intervention financière britannique trouve-

DERNIÈRE HEURE

LA PRESIDENCE DU REICH

DES NATIONAUX ALLEMANDS SE RALLIENT A HINDENBURG

Le Casque d'Acier a communiqué sa réponse au président Hindenburg. On sait que le président du Reich, qui est président d'honneur de l'association nationaliste, lui avait demandé des explications sur des mesures d'exclusions prises contre certains membres qui s'étaient publiquement prononcés pour sa candidature.

La réponse du Casque d'Acier est, comme on s'y attendait, pleine d'humilité. Il est bien entendu 1 que les mesures en question « prises par erreur et à l'insu du comité directeur », seront immédiatement rapportées.

Les vœux du vice-chancelier d'Autriche Le vice-chancelier d'Autriche et président du Landbund autrichien, M. Winckler, vient d'adresser une lettre au président des comités Hindenburg, le docteur Gereke, dans laquelle on lit « Je ne veux pas laisser s'achever mon séjour à Berlin sans vous dire que le Landbund autrichien, dont je suis le président, reste fidèle à Hindenburg. Nous espérons ardemment, dans l'intérêt du germanisme, que le maréchal Hindenburg, le grand chef du peuple allemand et le grand ami des paysans, réunira sur son nom une énorme majorité de suffrages. » Hitler à Dantzig

Au cours de sa tournée électorale en Prusse orientale, Adolf Hitler s'est rendu en avion au-dessus de Dantzig. Après avoir survolé à faible altitude les détachements d'assaut vêtus de chemises brunes et qui ont lancé vers le ciel leur habituelle acclamation « Heil Hitler! », l'avion du chef raciste s'est posé sur le terrain d'atterrissage où l'attendaient ses partisans. Saluant la foule d'un geste théâtral, Adolf Hitler a prononcé un discours dans lequel il a souligné le danger que représentait la menace polonaise pour la terre allemande.

« Cette terre, a-t-il dit, je suis le seul à pouvoir la défendre. >

Le gouvernement prussien

contre les menées racistes

A la suite des perquisitions faites dans les milieux nationaux-socialistes, la police prussienne a reçu l'ordre de surveiller avec une attention toute particulière les allées et venues des troupes d'assaut hitlériennes dont on envisage d'ailleurs la dissolution.

Le procureur général de la République a commencé le dépouillement de la documentation qui lui a été transmise par le ministère de l'intérieur de Prusse aux fins de poursuites po.ur haute trahison contre les hitlériens. Au reste, la conférence des « pays » qui s'est tenue hier à Berlin a reconnu la nécessité d'une action concertée des différentes polices contre les troupes d'assaut.

Les Etats-Unis et la Cour internationale de La Haye Washington, 6 avril. La commission des affaires étrangères du Sénat a entendu, dans la matinée, M. Stimson qui a défendu le protocole d'adhésion à la Cour internationale.

M. Borah, sénateur, a déclaré qu'il était probable que le Sénat discuterait le protocole au cours de la session actuelle.

D'autre part on annonce que M. Stimson, secrétaire d'Etat, qui désire assister à la reprise des travaux de la conférence du désarmement à Genève, s'embarquera vendredi prochain pour Le Havre à bord du transatlantique Ile-de-France.

L'ULTIMATUM

D'UNE COMPAGNIE DE CHEMIN DE FER

Londres, 6 avril. On mande de Valparaiso à l'Agence Reuter

On annonce officiellement que 1 Argentine- Iransandine, compagnie de chemin de fer dont la direction est anglaise, a envoyé un ultimatum au gouvernement chilien, dans lequel elle déclare qu'elle arrêtera l'exploitation du réseau à partir du 20 courant si la liberté des relations commerciales chiloargentines n'est pas rétablie d'ici-là.

Le courant d'affaires entre les deux pays est en effet pour ainsi dire nul, du fait de la taxe qui frappe l'entrée du bétail argentin au Chili et dont l'institution a fait perdre jusqu'ici plus d'un million de livres sterling aux compagnies anglaises qui exploitent le réseau international du continent sudaméricain.

La mise à exécution de la menace de la compagnie « Argentine-Transandine » interromprait donc toutes les communications ferroviaires entre l'Argentine et le Chili.

rait pour partie sa récompense en elle-même, cependant que la nôtre, pour n'en point perdre l'habitude, se signalerait par son parfait altruisme.

Là encore apparaît le précédent. Le système BriandPoncet comprenait une caisse de crédit agricole international, qui a vu le jour à Genève, dont le statut existe, dont les dirigeants sont depuis des mois officieusement investis et dont le capital est à peu près entièrement constitué. par des engagements de souscrire. Sauf erreur, on attend encore les capitaux parce qu'on compte d'abord et beaucoup sur les nôtres.

Par là se trouve posé un grave problème, passionnément controversé, comme on sait, de politique financière française. Problème politique, mais aussi problème technique, parce que notre situation actuelle n'autorise certainement pas les libéralités à fonds perdus.

.Tandis que M. Lautier (HOMME LIBRE) hoche du bonnet devant les garanties qu'offre le contrôle des finances des Etats bénéficiaires

En effet, nous avons connu le contrôleur hollandais Zimmermann en Autriche, et le conseiller américain Parker Gilbert en Allemagne. Ils ne furent écoutés ni dans les pavs qu'ils contrôlaient ou conseillaient, ni dans leurs patries respectives. Et ils sont rentrés chez eux, las de prêcher dans le désert.

La prochaine fois, des précautions plus strictes s'imposeraient. Que va-t-on nous offrir dans cet ordre d'idées '? Que peut-on nous offrir ?

Il nous semble que l'exemple de M. Parker Gilbert n'est pas pour décourager. Dans les rapports du contrôleur américain, la fin des réparations était inscrite assez clairement. Le mal fut plutôt que l'avertissement ne reçut nulle suite. En tout cas, à la lumière de l'expérience, M. Lautier fait penser qu'il y a danger pour la France à être, en fait, la seule créancière dans l'affaire.

Il était annoncé hier matin par la plume de Pertinax en particulier qu'un projet était à l'étude, tendant à l'abandon de l'étalon-or par les Etats danubiens (en vue d'alléger les dettes pationales et les prix de revient) et qu'un niveau-or moins élevé serait adopté. L'INFORMATION dément

Nous sommes en mesure d'affirmer qu'il n'a été aucunement question, dans les négociations officieuses de Londres, d1une telle solution, puisque, tout au contraire, les conférences envisagées ont pour but d éviter à la fois des moratoires et des dépréciations monétaires qui ne se sont heureusement pas encore produites. Mouvements divers

L'effort de M. Tardieu est en général entouré de sentiments favorables dans la presse parisienne. Cependant, à l'extrême-gauche, des critiques inspirées par la passion politique ou l'égarement briandiste.

M. Blum (POPULAIRE), qui semble comme agacé par la personne de M. Tardieu, salue une victoire Macdonald et une défaite gouvernementale J

LE DIFFEREND ANGLO-IRLANDAIS l

Le gouvernement britannique étudie la réponse de Dublin LONDRES, 6 avril. Cet après-midi, à la Chambre des communes, M. J.-H. Thomas, ministre des Dominions, a annoncé avoir reçu la réponse de M. de Valera à la note britannique concernant le serment d'allégeance à la Couronne et le paiement des indemnités foncières.

« Cette réponse, a ajoute M. J. H. Thomas, est actuellement soumise à l'étude du cabinet anglais, mais je serai peut-être en mesure de faire une déclaration à ce sujet lundi prochain.

» En tout cas, la réponse irlandaise et tous les documents s'y rapportant seront publiés dès que le gouvernement britannique en aura terminé l'examen ».

D'autre part, dans les milieux autorisés de Londres on déclare qu'aucun des commentaires parus dans la presse sur la réponse irlandaise, aucune des suppositions faites sur les termes de cette réponse ne sont absolument exacts.

Rien n'a transpiré de cette réponse, dont le secret a été rigoureusement gardé par les membres du cabinet. Il est possible qu'une deuxième réplique anglaise soit envoyée à Dublin avant que toute la correspondance échangée entre. les deux gouvernements soit publiée.

Il semble bien, en effet, que, de part et d'autre, on soit décidé à réfléchir longuement et à peser le pour et le contre avant de prendre des décisions définitives. L'exemple de cette prudence a d'ailleurs été donné par le cabinet de Valera, qui, après les déclarations intransigeantes de la première heure, a modifié et remanié à plusieurs reprises la note qu'on attendait ici voilà près d'une semaine. Tout porte à croire que cette note est plus conciliante qu'on ne se l'imaginait au début.

Espions polonais condamnés Varsovie, 6 avril. Antoine Staniszewski et Micheline Grot, accusés d'espionnage en faveur des Soviets, ont comparu devant le tribunal régional dé Varsovie. Les débats ont eu lieu à huis clos. Antoine Staniszewski a été condamné à dix ans de prison et Micheline Grot à trois ans. Staniszewski, qui se faisait passer pour ingénieur, était en relations avec le colonel Bogowoi, remplaçant de l'attaché militaire soviétique à Varsovie. Celui-ci a quitté Varsovie en juillet 1931, compromis dans l'affaire du major polonais Demkowski, qui lui avait livré des documents secrets. Le major Demkowski a été fusillé.

LES TROUBLES DE TERRE-NEUVE

SAINT-JEAN-DE-TERRE-NEUVE, 6 avril. Le Parlement n'a pu se rassembler aujourd'hui, car on ignore où se trouve le premier ministre, Sir Richard Squires, que la populace a obligé hier à s'enfuir. L'hostilité à son égard parait s'accroître dans la Ville, où des bandes d'hommes et de femmes parcourent les rues en demandant à grands cris sa démission. On craint de nouveaux troubles s il ne cède pas.

M. LLOYD GEORGE RENONCE

A LA VIE POLITIQUE ACTIVE LONDRES, 6 avril. On apprend que M. Lloyd George a décidé de renoncer à prendre une part active à la vie parlementaire, tout en gardant cependant son siège à la Chambre des communes. Le chef libéral a l'intention de se consacrer a des travaux littéraires et à l'exploitation de ses propriétés.

Une agression à Lyon

Lyon, 6 avril. M. Descombat, 3, rue Jangot, à Lyon, passait rue Paul-Bert, lorsque, à l'angle de la rue Corne-de-Cerf, il fut assailli par trois individus qui le frappèrent de coups de pied et de poing et lui dérobèrent son portefeuille. Un Grand Baptême ne peut se faire. S 3 US Bébé ni sans les exquises dragées molles créées par

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yyUAVnEi paris Salon de Thé

C'est Macdonald, en effet, qui a remporte 1 avantagft sur toute la ligne et tout s'est passé selon ses voeux, La conférence à quatre qu'il avait instamment suggérée et qui est son œuvre propre, est réunie depuis hier. L'Allemagne y siège sur un pied d'égalité. La conversation anglo-française, si affectueuse et si confiante qu'on nous la retrace, ne s'est traduite par aucune décision préalable prenant vis-à-vis de la conférence le caractère du fait acquis. Sur les points mêmes où un contact plus précis s'est établi, l'Angleterre a réservé expressément sa liberté d'action extérieure, ainsi que Macdonald, dans sa dernière déclaration à la presse, a pris grand soin de le spécifier. La conférence à quatre garde donc compétence pleine et exclusive pour définir le programme qui sera soumis aux Etats danubiens, ce qui revient à dire que la négociation se déroule de bout en bout selon la procédure Macdonald et non pas selon la méthode de M. Tardieu.

Cette contestation de procédure diplomatique importe peu si, à la conférence des Quatre, les délégués anglais travaillent au succès du plan français.

Les grognements de la REPUBLIQUE cartelliste sont inspirés par d'autres sentiments

Pour notre part, nous approuvons tout effort qui tend à nous rapprocher soit de l'Angleterre, soit de tout autre pays. Mais nous croyons qu'il y a, à l'heure présente, un problème qui prime tous les autres c'est le problème des relations franco-allemandes. Nous croyons que la politique virile réclamée par l'immense majorité du peuple français est celle qui aborderaait de front ce problème essentiel, qui procéderait à une prompte et franche liquidation des griefs réciproques et ferait l'entente entre les deux républiques.

Cette politique, le parti radical est prêt à l'instituer, revenant par là à la grande tradition d'Herriot et de Briand.

De la littérature électorale. Rien de plus. Et absurde M. Bayet souhaite de voir défaire, selon le vœu allemand, la carte de l'Europe pour mener à bonne fin l'organisation danubienne Gribouille. (De plus, la référence à M. Herriot n'est pas fondée.)

L'objectif allemand

Les briandistes germanophiles s'irritent lorsqu'on les accuse de servir le pangermanisme, et cependant, dans la nature des choses, leurs sentiments, consciemment ou non, vont bien à ce résultat.

Le TEMPS observe

L'Allemagne désire faire partie de toute organisation économique de l'Europe centrale, parce qu'elle redoute qu'un groupement en dehors d'elle des puissances danubiennes ne ferme définitivement la porte de l'Anschluss et ne fasse obstacle à un nouveau Drang nach Osten. L'Italie, de son Côté, invoque sa qualité d'Etat successeur pour participer, elle aussi, a l'organisation envisagée. Ce qu'on parait craindre à Rome c'est que, sous le couvert d'une entente économique, les cinq Etats, danubiens me. reconstituent,' en. réalité, un bloc

LES SIX JOURS CYCLISTES

BLANCHONNET ET GUIMBRETIERE SONT TOUJOURS EN TETE

La ronde des six jours cyclistes de Paris s'est poursuivie hier animée et marquée par des incidents divers. Un nombreux public, tellement nombreux qu'on dut dès 22 heures interdire l'accès du vélodrome, a poursuivi les péripéties d'une lutte qui, contrairement aux années précédentes, est toujours très vive et pleine d'incertitude quant au sort des favoris.

Le classement, bien que Guimbretière et Blanchonnet en aient conservé la tête, a subi des modifications sensibles et semble être appelé à en subir d'autres.

Voici quelle était la position des équipes à la quarante-neuvième heure de course

1. Blanchonnet-Guimbretière, 81 points 2. Battesini-Bresciani, 69 points 3. Wambst-Broccardo, 39 points, à 1 tour 4. Rex-Dayen, 72 points 5. Thierbach-Siegel, 70 points 6. Merviel-Foucaux, 36 points. A 2 tours 7. Van Kempen-Pijnenbourg, 101 points 8. Charlier-Deneef, 88 points 9. BullaBoucheron, 62 points. A 3 tours 10. Choury-Fabre, 66 points 11. Debruyckère-Decorte, 14 points. A 4 tours 12. Coupry-Pecqueux, 83 points 13. Linari-Di Pacco, 42 points. A 5 tours 14. PélissierLeducq, 66 points 15. Lemoine-Mouton, 31 points. Dans la lutte aux « sprints », l'équipe Van Kempen-Pijnenbourg est la plus redoutable. Elle demeure de ce fait « l'inconnue > de ces six jours, mais semble fort capable de justifier les espoirs mis en elle.

Un peu avant minuit, Pecqueux a fait une chute qui l'a forcé à prendre un repos de quelques minutes. Sur l'avis des médecins, ce repos a été porté à quatre heures. Pendant ce temps son coéquipier Coupry tourne seul, attendant les événements. En cinquante heures, 1.216 kilomètres 650 mètres avaient été couverts.

UNE MANIFESTATION DES MINEURS

BRUXELLES, 6 avril. On sait que le Comité international des mineurs a décidé d'organiser simultanément, dans tous les pays miniers du monde, de grandes manifestations pour attirer l'attention publique sur la situation sérieuse et même tragique de l'industrie charbonnière et des mineurs de tous les pays, et protester contre la carence des patrons et des gouvernements qui sabotent toute tentative de solution et même de sérieuse amélioration sous les auspices de la Société des Nations. La date de ces manifestations simultanées est fixée au 4 septembre prochain.

DANS LA MARINE Mutations

Sont désignés pour les postes suivants

Les capitaines de vaisseau de Vigouroux d Arvieu, commandant le Paris, à Toulon Valois, commandant le front de mer à Toulon Martin, état-major des forces aériennes de mer au ministère de l'air. Les capitaines de frégate Thierry d'Argenlieu, souschef d'état-major de l'inspecteur général des forces maritimes de la Méditerranée, à Paris Charron, second du Primauguet, à Toulon Guérin, commandant la base aéronautique de Rochefort. ,.31

Les capitaines de corvette Detard, second de la première escadrille de sous-marins, à Cherbourg Jourden, 5° dépôt, à Toulon Labbey, état-major généra! des forces aériennes au ministère de l'air Allain, commandant le bureau maritime de recrutement de West Rey, adjoint au commandant de l'Ecole navale à J3rest Commentry, majorité générale à Brest.

Les lieutenants de vaisseau Roux, Provence, a Brest Costes, groupe des recrues, à Cherbourg (à titre temporaire) Trautmann, commandant le torpilleur « 349 », à Toulon Audren, Clavery, autorisés à servir à Toulon Pichevin, commandant -l'Oréade, au Havre Grange, second de l'escadrille d'aviation « 4 B-2 », en Tunisie Fournier, base aéronautique de Karouba Duval, entrepôt de l'aéronautique, à Orly.

Les enseignes de vaisseau de 1" classe Bégué, second de la Turquoise, à Toulon Bouviron, Savorgnande-Brazza, à Bordeaux Lavier, Frondeur, à Toulon Espouy, Carsin, Hacard, Hourdin, Derran, Tellier, aéronautique maritime à Hourtin.

L'enseigne de vaisseau de 2« classe Thomazi, étatmajor du vice-amiral commandant les forces navales d'Extrême-Orient, Primauguet, à Toulon.

Les ingénieurs mécaniciens de 1" classe Bault, Vengeur, à Toulon Laborde, Provence, h Brest. L'ingénieur mécanicien de 2° classe Pago, Bellatrir, station du Pacifique.

Le médecin de 1" classe Lequerré, hôpital maritime de Brest.

l Le médecin de 2* classe Cals, Primauguet, à Toulon.

politique qui prendrait la place de l'ancienne double monarchie austro-hongroise.

A gauche, l'ERE NOUVELLE

Quand nous voyons l'Allemagne s'opposer avec une énergie farouche à toute entente franco-britannique, nous nous demandons avec angoisse si après avoir, parses défaillances, acculé tant de pays à d'inextricables difficultés elle ne cherche pas à empêcher toute tentative de collaboration, qui est l'unique remède à la crise actuelle.

C'est ce que l'on peut penser avec justice. Berlin donne le pas au pangermanisme sur la paix. Moscou attaque

Un vigoureux article de Jean-Renaud dans l'AMI' DU PEUPLE sur les massacres du Dniester, avec ce préambule nécessaire et qui honore son auteur « Un péril de mort plane sur les civilisations occidentales.

Tous les pays sont touchés par la gangrène et nous n'en voyons pas un qui paraisse décidé à g porter

le fer.

» Les peuples et les gouvernements semblent paraIgsés, pétrifiés devant le monstre, comme les personnages de la Fable, devant la tête de Méduse. » Ceci est signé François Coty.

C'est pour cette raison que je le répète, en toute indépendance, comme tout ce qu'il nous est donné d'écrire dans les deux Amis ou dans Figaro, n'en déplaise aux barbouilleurs d'affiches qui, avec leur papier, réussissent le tour de force de rendre encore plus lépreuses les misérables palissades des fortifs.

J'affirme ainsi, publiquement, jusqu'à quel point je suis d'accord avec mon ami Jacques Ditte pour assurer que nous sommes quelques-uns à être fiers de travailler près de François Coty, parce que nous avons trouvé en lui « l'Animateur », le chef, avec lequel 'on connaît l'orgueil de « servir » dans le beau sens du terme fait de confiance mutuelle et de dévouement librement consenti.

Ceci pour éviter toute équivoque, pour prendre position comme c'est notre habitude, et pour arrêter net la diffamation qui s'accroche aux murs de la capitale ainsi qu'une herbe à la fois parasitaire et malodorante.

Jean-Renaud évoque un contraste douloureux Un drame d'épouvante se joue le long du Dniester cependant qu'à Genève, du haut d'une tribune au bas de laquelle somnole ou agonise la conférence du désarmement, le représentant des Soviets s'indigne ou bien menace, quand il ne donne pas des conseils au nom d'on ne sait quelle fraternité d'exécuteurs de basses œuvres, de cyniques conspirateurs et de louches banquiers judéo-germano-américains.

On assassine des hommes. des femmes. des enfants 1 n

Vous entendez, les ouvriers de France et vous, les gars de la campagne ? et vous tous ceux de notre terre du bon sens, de la générosité, de la pitié ? On assassine chaque jour le long du Dniester et, comme l'écrit François Coty les peuples et les gouvernements semblent paralysés

On assassine des gens qui sont des hommes des Hommes, et pas un chef politique ne se lève à Genève pour protester au nom de l'humanité bafouée puisqu il

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n'ose pas parler au nom de son parti «MM lwMp«rtdance.

La Roumanie a demandé un débat. Excellent» initiative. Passons sur ses résultats possibles. Mollesse, indifférence, paralysie, et pourtant Moscou attaque, sa propagande se poursuit. Jean-Renaud cite cet exemple

C'est pour cela que des tracts imprimés Moscou ont été distribués dans notre Afrique du Nord, sa*s qu'on en ait arrêté les auteurs, et pourtant ces tracts disent, comme le reproduit L'Evolution Nord-Africaine Aux soldats nord-africains ̃ » Après avoir pénétré dans votre pays, après »vott tue vos familles et brûlé vos récoltes, après aroir_vo» vos terres, la colonisation française vous a donne I ignorance, le vin, le libertinage, l'oppression odieuse. Vol» vous entre-tuez (Maroc, Syrie) vous faites six mois de service de plus que les Français. L autorité voua considère comme des esclaves et les colons fêtent votr* esclavage par un centenaire. » Lorsque vos frères, des travailleurs français, manifesteront contre leur bourgeoisie, fraternisez avec eux | manifestez contre votre mise en esclavage, contre la colonisation française. »

Moscou attaque

L'Occident ne se défend pas. ̃-̃•̃̃

« II suffirait, comme l'a écrit François Coty, auquel il faut toujours revenir quand il s'agit de lutte contre le bolchevisme et de moyens pour l'abattre, il suffirait que les forces du bien manifestent seulement leur union et leur résolution la victoire ne serait pas longtemps disputée. > Le suicide '̃'̃

M. Léon Sentupery le constate avec raison dans le COURRIER DE L'AIN ~l

La concurrence de ce commerce rouge commence seulement à inquiéter les pays qui en sont victimes, dans le nouveau comme dans l'ancien monde. Il n'est que temps. •, Jamais les puissances ainsi menacées n'ont songé à organiser une défense commune. Certains pays, notamment l'Italie, l'Angleterre, l'Allemagne, le Danemark, là Hollande, la Norvège, soutiennent les transactions commerciales avec les Soviets, sans se soucier des conséquences. Et même les Etats-Unis, qui n'ont pas 'de concurrent plus acharné que le gouvernement bolcheviste, comptent cependant parmi les plus gros clients de la Russie. La France a contenu le flot des marchandises russes en exigeant des licences spéciales d'importation, mais elle a vu parallèlement tomber ses exportations.

D'autre part, cinq nations, la Hongrie, la Roumanie, la Yougoslavie. la Bulgarie et l'Albanie ont mis carrément l'embargo sur les produits russes.

Par là on juge de la difficulté d'aboutir à dçs mesures d'ensemble, et c'est pourquoi le danger du commerce rouge s'efforçant dé précipiter la crise économique mondiale, demeure très grand.

Une seule politique de défense le front unique

contre Moaooo. Maurice :Koëi. 1,1

contre 'u Maurice Noël..


L E D ISCOURS DE M. TARDIEU

Voici le texte du discours prononcé hier soir i à la salle Bullter. Résumé de ta législature, ouuer- I ture de la période électorale, il nous paraît néces- saire de le publier en entier. l Messieurs, Le magnifique accueil d'amitié que, sous les auspices de ces deux doyens toujours jeunes, qui s'ap- i pellent Louis Puech et Charles Deloncle. vous,.vou- 1 lez bien ce soir me réserver, m'émeut plus que je i ne saurais dire. Cet accueil va-.t.-il au vieux Pari- t -sien, dont les trois cents ans d'hérédité locale font j aussi une sorte de doyen, ou bien à la charge que s j'occupe et à la politique que je défends ? A ces deux titres, je vous dois réponse 'et remerciement. 1 Nous sommes au seuil de la campagne électorale « par ou, à intervalles réguliers, la démocratie, en revisant son choix sur les hommes, signifie son choix sur les idées. Ainsi s'achèvent, pour aussitôt < renaître, les législatures. C'est le seul moment, tous < les quatre ans et il est d'importance! ̃ où' le ( peuple ait occasion d'user directement de sa sôù- j veraineté. i Pour que cette souveraineté s'exerce au profit de ] l'intérêt général, il faut que l'électeur se souvienne 1 et prévoit. J'aurai, dans de prochains discours, ainsi que mes collègues du cabinet, à parler de l'avenir. Il s'agit aujourd'hui d'évoquer un passé I de quatre ans quatre années de vie nâtionale, en un temps où la vie de chaque jour pose pour l'in- dividu mille problèmes à la fois. Les Chambres se sont séparées vendredi, le bud- $»et voté en temps utile, après avoir fourni une belle épreuve de résistance. Demain, les députés seront devant leurs juges. Ils peuvent avec confiance se présenter à eux, car je sais peu de législatures qui, mieux que celle-ci, aient mérité, par les difficultés surmontées et les résultats obtenus, l'estime et la reconnaissance du pays.

LES DIFFICULTES DE LA LEGISLATURE Les difficultés furent de deux sortes les unes d'ordre intérieur, les autres d'ordre extérieur; les premières pesant sur le Parlement, les autres sur le pays tout entier.

Après les secousses financières de 1924 à 1926, M. Raymond Poincaré avait conjuré le péril et redressé la situation. Le bon sens commandait, semble-t-il, de le laisser continuer pour consolider ce qu'il avait accompli. C'est ainsi qu'en jugèrent les électeurs d'avril 1928 en choisissant pour mandataires, à raison de 7a 0/0, des hommes qui, sous des étiquettes différentes, se recommandaient tous de sa politique.

Or, moins de six mois après, le président du conseil voyait cette formule brisée, sans que jamais, depuis lors, elle ait .pu, malgré nos efforts, se reconstituer, par la brusque sécession de l'un des éléments les plus importants qu'il avait intégrés dans sa majorité. Cette rupture a pesé, pendant plus de quarante mois, sur la législature. Elle a posé nombre de problèmes que lui eût épargnés la méthode inverse et compliqué tous ceux qu'on avait à résoudre.

La seconde difficulté a été d'ordre extérieur. Née de la guerre et venue d'outre-mer, elle s'appelle la crise économique mondiale. Surproduction et sousconsommation, effort maladroit de certains finanders et de certains gouvernements pour soutenir artificiellement les prix au lieu d'adapter la production aux besoins, troubles banquaires et troubles économiques résultant de ces deux phénomènes, telle fut cette crise qui, frappant d'abord les pays étrangers, a fini par nous atteindre. De ce fait encore, la quatorzième législature a été soumise à une rude épreuve.

Ainsi, tandis que le déséquilibre matériel bouleversait les prix et les échanges, la désagrégation morale des partis brisait les formules de concen- tration nationale par lesquelles la France venait de se sauver. On pouvait, pour ces deux raisons, s'attendre à des catastrophes 'il ne s'en est pas produit et, malgré de mauvaises heures, tout l'essentiel est sauf. Si j'ajoute que, en dépit de ces conditions de base, l'oeuvre constructive de cettelégislature est l'une des plus importantes de notre histoire parlementaire, j'aurai justifié l'opinion que j'exprimais tout à l'heure.

l LA POLITIQUE ETRANGERE

Notre grande affaire fut d'abord de conjurer le retour de la guerre et d'organiser la paix. La génération du feu que j'ai, pour la première fois, représentée à la tête du gouvernement, n'a point de plus pressant souci ni de plus ferme volonté. Peutil y avoir plus ardents adversaires de la guerre que ceux qui l'ont faite ?

En ce premier tiers du vingtième siècle, la raison humaine n'a encore conçu que deux façons de sauvegarder la paix ou bien, faute d'assistance mutuelle, la liberté des forces nationales ou bien, par l'organisation de cette assistance, la discipline et la réduction de ces forces. Les auteurs des traités de 1919 dont, sur soixante-dix signataires, quatre seulement sont encore aux affaires, Hymans, Benès, Venizelos et moi garderont l'honneur d'avoir associé, dans leur œuvre, les deux plans de solution et, ne pouvant les fondre en un seul, de les avoir juxtaposés, dans les causes politiques et militaires de la paix et dans le pacte de la S. D. N.

Cette politique de prudence et de progrès a été, depuis quatre ans, celle de la France dans les longs débats qu'a exigés l'exécution des contrats internationaux. Lorsque, en avril 1928, le pays a envoyé une nouvelle Chambre au Palais-Bourbon, tout était commencé, rien n'était résolu. Pour construire, il fallait d'abord déblayer.

En apparence, la situation dont nous héritions pouvait sembler brillante." La France 'occupait la' troisième zone rhénane. Elle exerçait le contrôle des chemins de fer allemands. Elle avait à receToir, en vertu du plan Dawes, accepté par Poincaré, 7 milliards par annuité pleine et n'en devait, au titre des dettes, payer que 2. Certains de nos adversaires aiment à rappeler ces souvenirs. Je les rappelle à mon tour, parce qu'ils ne nous gênent pas.

En effet, cette situation était précaire et menaçante. Il lui manquait la garantie de la durée. L'occupation devait prendre fin en 1935 et ne portait plus que sur un tiers de la zone de 1919, ce qui, de l'avis du maréchal Foch, la privait de la plus grande partie de sa valeur militaire. Abandonnée déjà par les Américains, elle allait l'être aussi, et nous le savions, par nos autres alliés. Le plan Dawes était également temporaire. Il interdisait, de ce fait, toute mobilisation 'de la créance. Or, nous étions menacés par de redoutables et proches échéances. C'est le 1" août 1929 qu'arrivait celle des stocks américains. Car les accords sur les dettes, négociés sous la précédente législature, n'étaient pas encore ratifiés ci 10 milliards à décaisser. L'Allemagne ne cachait pas, d'autre part, son dessein de remettre en question ses paiements annuels. Une incertitude générale dominait à la fois l'établissement de'nos budgets et notre politique extérieure. Combien de fois M. Aristide Briand n'a-t-il point signalé aux deux Chambres, sous le ministère Poincaré, les périls de cette incertitude Personne ne l'a contredit. Personne ne lui a opposé une politique positive.

C'est dans ce cadre qu'a commencé l'action de la quatorzième législature. Nous avions le choix entre trois directions l'une de nationalisme négatif l'autre d'internationalisme téméraire la troisième de fermeté et de. conciliation. C'est cette dernière qui a prévalu.

Nationalisme négatif ? C'eût été le refus de toute négociation aussi bien sur les dettes que sur les réparations, aussi bien sur l'occupation que sur les affaires économiques. Cette politique nous eût laissés avec un gage territorial mutilé des deux tiers, un régime financier essentiellement temporaire, obligés de payer 10 milliards aux EtatsUnis, tout cela sous le signe de l'isolement et de ï'insécurité. Car les législatures précédentes n'avaient pas mis en œuvre l'organisation de nos frontières.

Internationalisme téméraire ? C'est la méthode que recommandait le parti socialiste et qui n'a jamais été plus fortement réfutée que par la réponse d'Aristide Briand à Léon Blum en juillet 1929. Politique de non résistance, d'évacuation sans contre-partie, d'abandons financiers, de renonciation, qui eût dangereusement compromis nos titres aux

réparations privé la France des 10 milliards nets 1 qu'elle a perçus, de ce chef, pendant la dernière législature laissé peser sur elle l'obligation de payer les 10 milliards des stocks; entraîné l'abandon t anticipé de la Sarre. Si vous retenez la situation 1 de nos frontières et l'imminence du mouvement ] hitlérien, vous conclurez que, pas plus que la pré- cédente, cette politique n'était acceptable. Entre ces deux extrêmes également périlleux, ( nous avons pendant seize mois avec Poincaré, « pendant treize mois avec Laval, pendant quinze Î mois avec mes trois cabinets choisi une posi- f tion intermédiaire et, pendant ces quatre années, jusqu'à une date qui n'a que de deux mois précédé sa mort, Aristide Briand a été le ministre des afies étrangères de tous ces gouvernements. Veuil- lez, messieurs, réfléchir à ce que signifie l'asso- t ciation de ces noms.

Cette politique a été attaquée par les deux ailes des assemblées. Les uns l'ont accusée de faiblesse et les autres de provocation. J'entends ne répoadre à ces attaques qu'en rappelant les résultats. Décidée lors de la déclaration de Genève de septembre 1 1928, la négociation du plan Young, sous le cabinet Poincaré, a établi un lien de fait entre les ré- ` parations et les dettes. Cela est si vrai que le moratoire Hoover n'a pas pu les séparer. La libre négociation de l'accord de La Haye a privé nos cocontractants du vieil argument du diktat. La légitimité des sanctions, après constat de la Cour de justice, a été solennellement reconnue. Au total, l'Allemagne, pendant cette législature, a effectué dans nos caisses des versements supérieurs de 9 milliards de francs à ceux de la législature précédente.

Liquidation, répondra-t-on ? Je répliquerai d'abord qu'à cette nécessité de liquider personne ne pouvait se dérober ensuite que, tout en liquidant, la France a manifesté sous trois formes son action constructive dans la conduite de ses relations avec ses adversaires de la veille dans le développement de sa sécurité matérielle dans l'organisation contractuelle de la paix. Pas une législature n'avait, depuis la' guerre, fait à cet égard autant que la dernière. C'est un titre qu'ont le droit d'invoquer les gouvernements qui ont présidé à ses débats et la majorité qui les a soutenus. Nos relations avec l'Allemagne ont constamment prouvé notre volonté d'accord. La suppression du contrôle du plan Dawes la réduction de 20 0/0 des paiements de réparations l'évacuation, cinq, ans avant le terme, de la troisième zone rhénane l'acceptation du moratoire Hoover les crédits consentis soit directement, soit par l'intermédiaire de la B. R. L, par la Banque de France me dispensent d'insister. Nous n'avons pas conscience d'avoir été toujours payés de retour. C'est pourquoi, gouvernements et majorité se sont trouvés d'accord l'opposition radicale-socialiste les rejoignant sur ce terrain pour opposer à certaines théories la notion du contrat et du respect des signatures. Ai-je besoin de rappeler au surplus que, lorsque l'affaire de l'Anschluss a fait passer ces thèses du domaine de la doctrine au domaine de l'action, la France, tous les partis unis, moins les socialistes, a juridiquement et politiquement assuré la primauté du droit ? 2

LA SECURITE ET LES REDUCTIONS D'ARMEMENTS

Un autre devoir a été rempli par la dernière Chambre. Ses devancières avaient abondamment discouru depuis 1919 sur l'urgence d'organiser nos frontières. Mais, en 1928, aucun de nos fronts de terre et de mer n'était protégé. C'est la quatorzième législature qui a pris la décision de principe. C'est mon gouvernement de 1930 qui a fait voter 3 milliards. Ce sont les ministères suivants qui sont passés à l'exécution, poussée aujourd'hui jusqu'aux deux tiers, sous le vigilant contrôle des commissions militaires des deux Chambres. Avant 1928, des promesses depuis 1928, les actes, qui mettront nos populations à l'abri des épreuves qu'elles n'ont que trop connues dans le passé.

Sans abuser des comparaisons, qu'au surplus ori ne nous ménage pas, me sera-t-il permis d'ajouter que la guerre au Maroc et la guerre en Syrie avaient assombri l'avant-dernière législature et qu'au contraire, depuis quatre ans, la paix n'a cessé de se maintenir et de se consolider sous notre drapeau ? Nos .effectifs du Maroc et de Syrie ont été réduits de moitié. Notre empire colonial est un modèle envié d'ordre et de sécurité. Notre marine rajeunie assure avec lui la liaison indispensable. La création du ministère de la défense nationale répond à une ancienne et légitime revendication de logique et d'unité.

A cette politique inspirée des leçons du passé, la France a associé, durant ces quatre années, une tenace et audacieuse politique d avenir, qui se caractérise d'abord par sa volonté d'assurer le règlement pacifique des conflits internationaux Pacte Briand-Kelloig du 27 août 1928 accepta- tion le 25 avril 1931 de la juridiction obligatoire de la Cour de La Haye ratification le 21 mai 1931 de l'Acte général d'arbitrage signature en février 1932 de la convention sur les moyens de prévenir la guerre, telles sont les grandes dates de cette politique.

Simultanément, la France s'est appliquée à donner, selon sa tradition de 1919 et d'accord avec le projet de protocole de 1924, des sanctions à ces engagements préventifs. Après la convention sur l'assistance financière signée par mon gouvernement le 20 octobre 1930, nous avons, le 5 février dernier, aux applaudissements de notre majorité, soumis à la Conférence du désarmement un ensemble de propositions qui représente pour l'organisation de la paix le plus grand effort constructif qu'ait jusqu'ici connu la réunion de Genève. D'abord, en addition aux réductions sppuiàné' ment consenties par elle "depuis 1919,* la France s'est déclarée prête et aucun pays n'a fait pareille déclaration à souscrire sans conditions l'engagement de limiter au taux actuel ses dépenses militaires. Ensuite, elle s'est offerte à mettre à la disposition de la Société des Nations ceux des armements nationaux qui sont les plus puissants, les plus offensifs et les plus cruels pour les populations civiles. En outre, elle a proposé que des contingents, déterminés quant à leur quotité et quant à leur emploi par des engagements positifs, soient également pic ces, en cas de besoin, à la disposition de la Société des Nations. Enfin, et comme conséquence de ce qui précède, elle a précisé les mesures d'ordre politique qu'implique le fonctionnement efficace du système proposé par elle. Si ces suggestions étaient acceptées, si la France savait quel appoint de sécurité en résulterait pour chacun, elle serait prête à examiner avec faveur toutes propositions supplémentaires de réduction d'armements. Elle a soumis ainsi à l'examen des puissances un tout coordonné, qui exerce dès maintenant sur la marche des débats l'influence d'une idée-force. Car il a pour lui l'équité, le sens commun et se fonde sur cette vérité qu'il en est de la société internationale comme des sociétés nationales, où l'égalité des règles du port d'armes n'est ̃ devenue possible pour les particuliers, malgré la diversité^ de leurs conditions inidividuelles, que le jour où, pour y présider, il y a eu des juges et ̃ des gendarmes.

Un peuple qui, devant l'assemblée des nations, définit de la sorte sa conception de l'avenir est à

définit de la sorte sa conception de l'avenir est à uu V' iÙu»,Tnm,r î'enm îêtÈ ï agricole

l'abri des reproches d'impérialisme, qui lui ont été agricole et de 30 millions pour l'enquête agrIcole;

si injustement prodigués par certains. Les, gouver- voilà, parmi beau~o1JP.autres, quelques-unes des

nements qui présentent de tels projets prouvent, mesures qui ont renforce cette orgamsatlOn.

ainsi que les hommes qui les appuient, leur sincé- Vous savez d'autre part, ce qui a été accompli rité par des actes. Ces actes échappent à la polé- pour l'équipement rural. Les 860 millions dépensés mique et n'appartiennent qu'à l'histoire. depuis deux ans pour l'électrification et le génie IA POTïTiniIF ÇnriATF rural les 420 millions votés cette année même, ,I*A rULl 1 IVfUt. suUALL pour les adductions d'eau notre programme nouET ECONOMIQUE veau de drainage et de chemins ruraux la baisse

de 20 francs aux 100 kilogs réalisée, en onze mois,

Le premier devoir-d'un peuple est d'assurer son de 20 engrais azotés la création de la caisse existence et son indépendance parmi les autres d>avance aux communes seront, pour nos paysans, peuples. Dans ce cadre international, ce peuple vit. des es nouveiles et puissantes dans leur lutte La vie des individus, c'est la politique sociale. La courageuse. Les jeux sont faits. Nous gagnerons la vie des choses, c est la politique économique. artie. Les Jeux sont faits. Nous gagnerons ,;J

La Chambre de 1928 a été essentiellement sociale •

parfois même, au gré de quelques-uns, jusqu'à LA POLITIQUE FINANCIERE la témérité. Son esprit social s'est affirmé à l'égard ,• de ceux qui, victimes de la guerre et anciens com- Avant d'établir, ici, l'inventaire des attaques qui battants, ont sauvé la France attaquée envers ceux nous sont prodiguées, me permettez-vous une re. aussi qui, en servant l'Etat comme fonctionnaires, marque liminaire ? Pendant cette législature qui conditionnent par leur travail la vie française en- s'achève, il est entré en France environ 47 milliards vers cette immense partie de notre peuple, qui, peu d'or. C'est beaucoup. Cet afflux, peut s exp hquer favorisée par la fortune, a besoin d'être aidée contre { techniquement par dés "ëëttsés très diverses, libéra

les risques sociaux si proèrês^ dans le monde mo- t derne, à broyer les niasses populaires. c Les victimes dé la guerre et les anciens combat- J tants savent que, dès le lendemain de l'armistice, t les pouvoirs publics se sont rendus comptables à 1 leur endroit de l'engagement sacré de Clemenceau. t Ils savent aussi que les quatre dernières années leur ( ont apporté des satisfactions, qu'ils attendaient s depuis longtemps. Les unes sont d'ordre budgétaire et se chiffrent par un supplément de près de deux < milliards et demi. Les autres sont de 1 ordre moral c et n'ont pas moins d'importance. L'allocation du ] combattant sa «retraite», depuis le vote de < vendredi dernier a été votée sur ma proposition. Les grands mutilés, les aveugles, les amputés, les < tuberculeux, les veuves et les ascendants ont connu 3 tour à tour la sollicitude de l'Etat.

Nos fonctionnaires avaient obtenu en 1927 la juste décision qui, en trois étapes, devait revaloriser leurs traitements. La Chambre de 1928 a réalisé, avec six mois d'avance, la promesse d'il y a cinq ans. C'est elle aussi qui a apporté aux retraites une amélioration légitime en élevant les pensions à des coefficients qui, jamais inférieurs à 5, vont J quelquefois jusqu'à 10 elle encore, qui a voté, la < semaine dernière, la loi de péréquation dont l'exé- 1 cution sera d'autant mieux assurée que les recettes 1 requises y sont inscrites elle enfin, qui a pris la ] légitime disposition relative aux charges de famille et aux bonifications militaires. t

Pour l'ensemble ,des < .travailleurs, deux grandes lois résument et dominent l'œuvre de la législature. La première est celle du 13 juillet 1928 sur les habitations à bon marché, qui a établi un programme de 260.000 logements, dont 158.000 sont aujourd'hui construits, grâce à 8 milliards d'avances à 2 et à 600 millions de subvention. La seconde est la loi des assurances sociales, qui, indiscutable dans son principe, appelle encore des mises au point pour apporter une aide définitive aux mères et protéger tous ses assujettis contre la vieillesse et contre la maladie.

A ces obligations permanentes des sociétés modernes, la crise économique a ajouté l'obligation exceptionnelle de remédier au chômage. Plus tardivement atteinte que les autres pays, la France n'a par bonheur ni les 6 millions de chômeurs de l'Allemagne, ni les 2 millions et demi de chômeurs de l'Angleterre, ni même le million de chômeurs de l'Italie. Elle n'en est pas moins tenue d'apporter un secours- effectif à ceux qui n'ont point de travail. Sous la sage direction de mon ami Pierre Laval, le nécessaire est fait pour que ces secours soient donnés dans une forme qui aide les chômeurs véritables et ne suscite point de chômeurs artificiels. Le nécessaire est fait également pour ouvrir des chantiers nouveaux et restreindre le nombre des travailleurs étrangers.

Est-ce donc là, s'écrient nos adversaires, la prospérité que vous nous aviez promise ? Messieurs, la vie politique ne va point. sans quelque mauvaise foi et je ne m'étonne donc point que mes paroles et mes intentions aient été, sur ce point, aussi audacieusement travesties. Une politique de la prospérité ne consiste pas à s'endormir dans l'inertie des satisfaits, mais à consolider les gains acquis et à parer aux dangers ppssibles. Quand j'ai recommandé cette politique, je connaissais, comme tout le monde ,1a crise qui cheminait dans le monde et devait fatalement ̃nous atteindre. Mes actes suffisaient d'ailleurs à fixer le sens de mon discours. Car, dans l'instant même que je le prononçais, dès le premier jour de mon premier gouvernement, je déposais sur le bureau de la Chambre le projet outillage national.

Vous savez ce qui est arrivé. La politique s'est saisi de l'affaire. Pendant des mois, je n'ai pu obtenir même la nomination d'un rapporteur. Pendant des mois, on a discuté, chicané, utilisant contre le projet la critique et la surenchère, employant soixante-quinze séances à ce qui aurait pu se faire en dix, obligeant le gouvernement à poser quarante et une fois la question de 'confiance. Finalement, au lieu de voter la loi. avant la crise, ce qui était notre conception, on l'a votée après, c'est-à-dire avec une bien moindre efficacité. Au lieu de la voter dans son unité, on l'a votée incomplètement 1 et par morceaux. Au lieu d'obtenir d'elle l'effet I massif qu'elle comportait, on l'a réduite au rôle d'expédient. Je n'ai pas besoin d'insister. Les faits parlent d'eux-mêmes contre les auteurs responsables de ce retard irréparable.

Fort heureusement, l'effort normal des services publics a pu, dans une mesure appréciable, parer aux conséquences de cette faute. Qu'il s'agisse .les moyens de communication, des chemins de fer, des routes, des ports, du téléphone, de la radiotéléphonie, de la radio-télégraphie, de l'électrification, de la reconstruction définitive des ruines de la guerre qu'il s'agisse des conditions générales de la production ei des échanges, à quoi nous avons applique, ans les périodes de facilité du début de la législature, liberté et l'expansion, dans les années de crise le soutien et la protection; qu'il s'agisse de notre balance commerciale, qui, ̃ après une lourde chute, commence à se redresser, j'ose dire que la quatorzième législature a su, en pleine crise mondiale, défendre au maximum la stabilité française; C'est de quoi les ministres techniques auront, au cours de ce mois, l'occasion d'informer le pays.

Mais comment, dans cet essai de bilan, passer sous silence ce qui restera, dans l'ordre éconor.iique, l'honneur de la Chambre de 1928 ? Cette Chambre je le déclare, sûr d'interpréter ainsi ̃ la pensée de 20 millions de paysans français a sauvé de la mort notre agriculture. C'est elle qui, face au danger, en étroit accord avec les associatiens agj/icoles, a formulé la docteiiië; Les hommes désormais peuvent passer. La doctrine restera et ̃ les actes, demain comme hier, s'en déduiront. j Vous savez aussi bien' que moi quelle était la situation. Menacée, quant aux quantités et quant aux prix, par la crise mondiale de surproduction et de sous-consommation, écrasée par les importations 1 de tant de pays que tentaient la stabilité de notre s monnaie et la résistance de nos cours, désarmée par les consolidations de 1927, la paysannerie française allait succomber quand, un peu tard, mais 1 résolument, elle s'est appuyée, pour se mettre en défense, sur les pouvoirs publics.

5 Les lois et les décret se sont alors précipités. Producteurs de blé, producteurs de vin, producteurs de sucre ont reçu leur statut légal. Le blé, des puis trois ans se vend, en France, avec une star bilité remarquable; plus dé .110 francs au-dessus f du cours mondial, sans que le prix du pain dépasse, par rapport à 1913, le coefficient 5. La s baisse catastrophique du vin et du sucre a été arrêtée et suivie d'un redressement. La baisse du 2 bétail a été enrayée. Nos paysans le doivent à la ̃ dernière législature.

a Pour consolider ces résultats, nous avons convié é I l'agriculture à s'organiser. Primes de stockage pour l'échelonnement de la vente du blé réforme de a l'admission temporaire et de la Bourse de commerce accord d'avril 1931 sur la limitation de la product tion sucrière taxes sur les plantations nouvelles ei les hauts rendements de la vigne mise en vigueur du blocage crédit de 20 millions pour l'exportation a agricole et de 30 millions pour l'enquête agricole voilà, parmi beaucoup.d'autres, quelques-unes des mesures qui ont renforcé cette organisation. Vous savez d'autre part, ce qui a été accompli pour l'équipement rural. Les 860 millions dépensés depuis deux ans pour l'électrification et le génie rural les 420 millions votés cette année même, pour les adductions d'eau notre programme nouveau de drainage et de chemins ruraux la baisse a de 20 francs aux 100 kilogs réalisée, en onze mois, sur les engrais azotés la création de la caisse t. d'avance aux conmunes seront, pour nos paysans. des armes nouvelles et puissantes dans leur lutte a courageuse. Les jeux sont faits. Nous gagnerons la e partie.

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t. Avant d'établir, ici, l'inventaire des attaques qui x nous sont prodiguées, me permettez-vous une remarque liminaire ? Pendant cette législature qui i- s'achève, il est entré en France environ 47 milliards u | d'or. C'est beaucoup. Cét'àfflùx peut s'expliquer

tion d'avoirs à l'étranger, enrichissement du pays, ls confiance du mondé entier dans le franc. Mais il b est une hypothèse qu'excluent toutes ces explica- s' tions c'est que, dans l'instant oit se produisait ce c< phénomène, les épargnants portassent sur la situation financière de la France, sur la politique financière de la France, le jugement sévère, quasi desespéré, de nos agresseurs habituels. p Mieux encore, c'est sur la gestion même de l'Etat c que l'épargne a porté un jugement favorable lors- s qu'elle a, de son appui, soutenu le'redressement de q nos rentes, le 3 0/0 montant, malgré la crise, du i cours de 44 francs, où il était tombé en juillet 1920, t, u'squ'à 90 francs pour se fixer aujourd'hui aux f environs de 78. Même ascension pour les autres e rentes même constatation en ce qui concerne le c crédit de la France, le meilleur de l'Europe après i celui de la. Suisse. S'il reste vrai que M. Tout le r Monde a plus d'esprit que M. de Voltaire, faut-il c penser que, par exception, il en aurait, en matière c financière, moins que M. Albert Bedouce et les financiers du socialisme ? C'est le problème que à posent, en toute vérité, les faits et les chiffres que je viens de citer. Aussi bien, pour apprécier, peu- r dant ces quatre années; l'histoire financière de la t France, avons-nous des bases plus précises encore, t la monnaie, la dette, la trésorerie, le budget, dont 1 je vais maintenant vous entretenir. j Lorsque la Chambre s'est réunie en juin 1928, la ( tâche immédiate s'est imposée à elle d'achever le redressement monétaire, accompli depuis 192<j par 9 le ministère Poincaré et de restaurer par la loi du 25 juin 1928, après quatorze mois de cours forcé, ̃< la convertibilité or du franc à une valeur nouvelle. ] II n'est pas, l'expérience nous l'apprend, d'entre- ] prise plus malaisée. Si nous l'avions manquée, cela ] se saurait et nul ne nous disputerait la responsabilité de l'échec puisque le succès a été complet puisque le franc est, depuis quatre ans, la monnaie la plus solide du monde puisque cette solidité a été, pour l'épargne française, la meilleure défense contre la crise, nous avons le droit de revendiquer ce succès et de ne point le laisser dans l'ombre. ] Voilà qui est fait.

Et je passe à la dette. Plus des trois quarts des quelque vingt milliards de dette intérieure amortis depuis 1926 l'ont été pendant la quatorzième législature. La dette à moyen et à court terme a été amortie de 25 0/0 la dette flottante, si cruellement périlleuse, de 50 0/0 les bons à un an, à six mois et à trois mois ont été supprimés les charges annuelles du service de la dette diminuées de 10 0/0, soit d'un milliard. La dette commerciale extérieure a été simultanément réduite de 2 milliards et demi, sans parler des 10 milliards des stocks intégrés dans l'accord sur les dettes. Cette dette était, stocks compris, de 23 milliards en 1926. Elle est aujourd'hui de moins de 5 milliards. Ici encore la gestion de la législature répond aux critiques par des faits.

LA TRESORERIE

Mais voici la Trésorerie, grand cheval de bataille du parti socialiste et de ceux qui par aventure se résignent à lui faire écho. Le grief vous est familier. Il paraît que, de juin 1928 à avril 1932, la quatorzième législature aurait passivement assisté à la dilapidation d'une vingtaine de milliards que « nous vous avions laissés », disent certains de nos adversaires. Expliquons-nous.

Je note d'abord qu'au Ie' juin 1928, la Trésorerie disposait, non de 19 milliards, mais de 4, c'est-àdire tout juste de deux de plus qu'au 1" janvier dernier. 11 est parfaitement exact que, par les soins des divers gouvernements qu'à soutenir la majorité, ce chiffre est monté ensuite à 13 milliards en novembre 1928, à 19 milliards en novembre 1929, pour redescendre après au niveau que je viens de citer. Pour quelles raisons et dans quelles conditions ? C'est toute la question.

Et c'est à cette question que je vais répondre en dégageant les, opérations maîtresses, qui, sans tenir compte des variations quotidiennes du montant des dépôts auLTrès6rïet du concours apporté par lui à l'exécution normale des opérations budgétaires, ont déterminé la réduction progressive de ses avoirs. de note d'abord que 6 milliards 250 millions ont été avances par le Trésor à des organismes publics, tels que le Crédit national agricole, l'Office des habitations à bon marché, les P. T. T., le Fonds commun des grands réseaux. Ces avances, qui soulagent le budget de plusieurs centaines de millions, sont, à tout moment, remboursables à la demande du Trésor. Il convient donc de les compter comme s'ajoutant aux 2 milliards disponibles au 1er janvier dernier.

D'autre part, pour un montant de 5 milliards et demi, la Trésorerie a amorti des dettes soit par versements à la Caisse d'amortissement, soit par remboursements anticipés d'emprunts, soit par paiements aux sinistrés. Nous avons, ce faisant, obéi au vieux dicton « qui paie ses dettes s'enrichit ». Peut-on nous le reprocher ?

Il reste 3 milliards et demi, qui sont le suprême espoir de l'opposition d'une part, une somme de 600 millions avancée à long terme à la Hongrie et à la Yougoslavie d'autre part, une somme de 2 milliards 900 millions avancée à deux instituts de crédit. Quand je me serai expliqué sur ces deux points, l'ennemi n'aura plus de munitions. En ce qui concerne les prêts aux gouvernements étrangers, je note d'abord qu'ils ont été décidés par le précédent gouvernement, à la demande pressante de M. Aristide Briand, ministre des affaires étrangères, dont nos adversaires, tout en votant contre lui, n'ont jamais cessé de revendiquer comme leur la politique de conciliation européenne. Je note ensuite que, effectuées contre remise de bons du Trésor, garanties par les douanes et les i monopoles, ces avances représentaient un mode t normal de placement des disponibilités du Trésor, qui a toujours été autorisé à mettre dans son portefeuille des titres de cette sorte.

Alors, de deux choses d'une ? Si ce n'est que la question de forme et de légalité qui a alarmé nos opposants, pourquoi, le mois dernier, ont-ils refusé leurs suffrages à l'emprunt tchécoslovaque, qui faisait cependant l'objet d'une loi ? Si, au cons traire, c'est au principe des prêts que ces messieurs sont hostiles, pourquoi le parti socialiste nous at-il si chaleureusement exhortés à prêter à l'Allet magne ? Ce parti s'est mis en bataille contre ce qu'il appelle la dictature yougoslave et la dictature hongroise. Ignore-t-il que nos voisins d'outre-Rhin sont obligés par la nécessité à vivre sous le régime des décrets-lois ? 7

Voilà pour les avances aux gouvernements 3 étrangers. J'arrive à la question, si bien orchestrée, du renflouement des banques. C'est vrai. Deux banî ques en difficultés ont été soutenues par la trésoé rerie l'une, la Banque d'Alsace et de Lorraine, n sous le ministère de M. Théodore Steeg l'autre, i la Banque Nationale de Crédit, sous le ministère de M. Pierre Laval. Dans l'un et l'autre cas, ces é deux gouvernements de nuances différentes n'ont r eu d'autre souci, et chacun le sait bien, que de => défendre les déposants et de sauvegarder le crédit » public. S'ils ne l'avaient point fait, la critique, pour être inverse, n'aurait pas été moins sévère. Lors de la seconde opération, des garanties effecr tives ont été prises par M. Pierre-Etienne Flandin u engagement des établissements de crédit pour un montant de 260 millions gage fourni par l'ensems blé de l'actif de la Société défaillante création d'une Société nouvelle, dont le capital vient d'être ti souscrit deux fois, et aux bénéfices de laquelle le li Trésor participera jusqu'à complet remboursement s de ses avances. Que n'eût-on point reproché au mie nistère Steeg s'il avait laissé sombrer la plus vieille banque d'Alsace ? Que n'eût-on point reproché, l" dans un cas beaucoup plus grave, au ministère Laval, s'il avait assisté, sans agir, à une chute bancaire de nature à provoquer, dans les huit jours, e 20.000 ou 30.000 faillites ? En vérité, messieurs, il '• faudrait, dans la polémique politique, apporter e tout de même un peu plus de loyauté. a Et je n'ajoute qu'un mot, c'est que, lorsque la Trésorerie était gonflée à bloc à 19 milliards, ceux-là mêmes qui se plaignent aujourd'hui de la voir dégonflée, dénonçaient avec véhémence les i dangers de la thésaurisation. Qui ne sait, d'ail̃ leurs, qu'à cet égard les techniciens les plus émii nents, de Léon Say à M. Joseph Caillaux, sont d'acs cord pour signaler le danger d'accumuler au Trésor r des ressources liquides considérables et pour y i voir, sous l'action des surenchères parlementaires,

la cause principale de l'hypertrophie des dépenses budgétaires ? La doctrine, chez nos adversaires, s'inspire un peu trop, semble-t-il, des circonstances électorales.

LE BUDGET

Reste le budget, que nous sommes accusés d'avoir précipité dans un déficit sans précédent. M. Vincent Auriol, qui, comme président de la commission des finances, a montré, il y a quelques années, qu'il s'y connaît en déficit, est, sur ce chapitre, intarissable. On peut aussi s'en expliquer. Oui, les budgets de la dernière législature accusent un dé.ficit net global, que les uns chiffrent à 2 milliards, et les autres à 5. Je pourrais opposer à ces deux chiffres celui des 13 milliards d'amortissement réalisés par les moyens propres de la Caisse, ce qui représente pour la durée de la législature un excédent d'amortissement de près de 10 milliards, excédent auquel, depuis cinquante ans, je ne connais pas de précédent. Mais je ne veux pas m'en tenir à cet argument.

Je veux ici, encore, aller au fond des choses et me référer au remarquable discours prononcé l'autre jour par M. Henry Bérenger. L'éminent sénateur a rappelé que, par suite de la crise, tous les budgets du monde sont en déficit et que, pour l'année courante, le total de ces déficits s'élève à plus de cent milliards. Notre déficit à nous est de l'ordre de cinq pour cent par rapport au total budgétaire. Les budgets d'autres pays accusent des déficits très supérieurs, de quinze pour cent, de vingt pour cent, de trente pour cent. Notre cas n'est donc pas un cas désespéré et, avec du courage civique, nous redresserons la situation. Mais les causes de ce déficit étant l'occasion d'une offensive supplémentaire, il faut bien que j'en parle aussi.

On nous reproche en effet, à ce sujet, nos dégrèvements de 1929 et 1930. Dieu sait pourtant si, en ce temps-là, ceux qui nous les reprochent les réclamaient avec insistance! Suivant une formule qui leur est chère, ils les voulaient tous et tout de suite. Quand j'en ai proposé pour un milliard et demi, ils en ont réclamé deux fois plus et ils ont voté, comme un seul homme, pour ce montant doublé. Se peut-il qu'on ait si peu de mémoire?

LES DEPENSES

Je sais bien que, comme contre-assurance, on nous a accusés non seulement d'avoir proposé des dégrèvements, mais aussi de les avoir mal conçus. Je prétends d'abord que, si l'on nous avait moins pressés, nous aurions apporté un projet plus systématisé. Je prétends surtout qu'en dégrevant Je travail de plus d'un milliard et la production de plus de deux milliards et demi, nous avons fait besogne utile. Nous avons, il est vrai, dégrevé aussi les valeurs mobilières. Mais la réduction de cet impôt était si indispensable, soit au point de vue monétaire pour les valeurs étrangères, soit au point de vue économique pour les valeurs françaises, que l'honorable M. Palmade, ministre des finances du cabinet Chautemps, s'en était, comme nous, déclaré partisan et que, quand nous l'avons proposée, ses collègues et lui-même l'ont unanimement votée.

Une seconde source de déséquilibre budgétaire est dans l'augmentation des dépenses. Ici, trois re.marques, et j'en aurai fini. D'abord, les réformes dont j'ai parlé plus haut et que tout le monde a votées, représentaient des milliards il est un peu tard pour s'en apercevoir. Ensuite, nos Chambres ont maintenant la mauvaise habitude d'amorcer dans un budget des dépenses qui se dévelop»pent automatiquement dans les budgets suivants. Enfin, si le déficit budgétaire n'est chez nous que de cinq pour cent, c'est parce que les gouvernements et la majorité ont constamment résisté, et la semaine dernière encore, aux surenchères de l'opposition, qui, si on l'avait laissé faire, aurait porté ce cinq pour cent à un chiffre cinq ou six fois plus fort. Les preuves en sont nombreuses et seront fournies au pays.

Donc, rassurons-nous! On nous reproche notre politique financière mais c'est pour des besoins électoraux. Nos accusateurs, s'ils eussent été les maîtres, eussent exagéré gravement les erreurs qu'ils nous imputent. Je n'aime pas d'ailleurs que, pour gagner des voix, on joue soit avec la politique extérieure, soit avec le crédit public. C'est le spectacle fâcheux auquel nous assistons.

LA CAMPAGNE ELECTORALE

Messieurs, j'ai parlé longtemps. Mais ce que j'avais à dire ne pouvait avoir de sens que si une vue d'ensemble s'en dégageait.

Dans trois semaines, le pays va voter. Les uns lui demandent de leur continuer une confiance qu'ils croient avoir méritée, sur quelques bancs qu'ils siègent. D'autres s'offrent à lui, qui se jugent capables de le mieux servir. C'est la loi des démocraties.

A l'heure où s'ouvre cette campagne, je ne me souviens pas sans tristesse que des hommes qui vont s'affronter demain furent en 1928 élus sur le même programme et sur le nom de Poincaré. Je remercie la majorité d'être demeurée fidèle à 1 engagement alors pris par elle devant les électeurs. Mon regret se nuance de surprise à constater, en face des problèmes essentiels, la réelle communauté des fractions républicaines, qui se sont divisées à la fin de 1928. Politique étrangère, défense nationale, politique financière, sociale, économique, tout les oppose au parti socialiste, mais tout les rapproche l'une de 1 autre. Un grand nombre de votes, que j'ai rappelés, ont d'ailleurs réuni leurs suffrages.

J'ai, pour ma part, fait, en toute occasion et chaque fois que je suis venu aux affaires, ce qui dépendait de moi pour apaiser la querellé. J'ai ̃ toujours, comme M. Poincaré, comme M. Briand, comme M. Laval, proposé à tous les républicains t non socialistes de participer au pouvoir. Je ne crois pas, dans ce discours, avoir prononcé un seul mot offensant pour des hommes dont je n'arrive pas à concevoir comme durable l'accord avec les socialistes.

Cette situation n'a pas rendu facile aux gouvernements des quarante derniers mois l'exercice du pouvoir. Elle n'est pas non plus de nature à clarifler le problème politique soumis aux électeurs. 3 A ces deux titres, je la déplore. Mais, ne l'ayant i point créée, je la subis.

ï Et je viens devant le pays, comme chef du gouvernement, qui a la responsabilité de l'action; s comme chef aussi de la majorité, qui en a, depuis trois ans et demi, permis l'exercice à mes prédécesseurs et à moi-même. En cette qualité, je déclare que les virulentes attaques, dont le parti socialiste •̃, a pris l'initiative contre cette majorité, sont injustes et contraires à la vérité.

3 J'affirme que notre situation, qu'il s'agisse de notre monnaie, de notre budget, de notre économie t générale ou de la politique internationale, est meile leure que celle de beaucoup de grands pays, qui furent, en d'autres temps, un objet d'envie pour le nôtre et que, s'il en est ainsi, la France le doit aux hommes qui ont accepté les charges d'un rôle souvent ingrat avec abnégation et avec patriotisme. On s'en rend, compte à l'étranger. Je l'ai constaté :1 au cours de tous mes déplacements.

Dans ces conditions, mon devoir est simple et n clair. Résolu à ne pas prononcer un mot qui puisse* e aggraver les divisions entre républicains, je relèe verai, d'où qu'elles viennent, et je relèverai avec :t force, les attaques imméritées dont mes amis seront l'objet et je ferai, avec le concours de mes cole lègues du Cabinet, connaître au pays les services i, qu'a rendus à des gouvernements de bonne volonté t- une majorité fidèle.

i- J'ai foi dans le verdict du corps électoral. Il >> garde la mémoire de certaines épreuves, qu'il enil tend ne plus revoir et que cette législature a réussi r à lui épargner. Il sait ce que coute, par quelque voie qu'elle s'exerce, l'influence des partis intera nationalistes sur les affaires publiques. s, Mes chers collègues, vous que j'ai eu tant de joie a à voir si nombreux ce soir autour de ces tables s vous qui, dans des circonstances malaisées, avez l- rempli, depuis quatre ans, en exacte conformité i- avec vos promesses, le mandat que vous teniez de la nation, ayez confiance dans Missue et dans la r victoire prochaine. Notre peuple sait se souvenir. y Notre peuple sait prévoir. Notre peuple sait juger. 3 Pour ces trois raisons, il vous rendra justice.


LETTRES, THÉATREJ SCIENCES ET ARTS

LA SAISON DE « L'HIPPIQUE »

LETTRE D'UNE TANTE A SON NEVEU

J'ai lu non sans intérêt, mon cher Gérard, les prospectus que tu nous as envoyés. Nous voguions en pensée à bord de ces somptueux navires que, faute de leur clientèle transatlantique, accommodent les grandes compagnies pour le tourisme à prix doux. Mais nous vois-tu explorant le Maroc, lès iles Canaries, ou la Palestine, dans des cars, et couchant à l'auberge ? J'admire d'ailleurs qu'il y ait tant de gens qui puissent s'offrir de semblables distractions. Quant à nous, les carillons de SainteClotilde nous ont rappelés, nous commencions d'avoir la nostalgie de Paris. Le brave bedeau et sa femme, gardiens de notre demeure quand nous sommes absents, ont rouvert les fenêtres, ôté les housses. Nous voici citadins pour quelques semaines. Jadis nous ne rentrions de la campagne qu'après la mi-carême il ne s'agirait donc que de reprendre des usages traditionnels, si les nouvelles conditions de la vie permettaient la moindre illusion. On ne retourne pas en arrière Nos cou- tumes avaient du bon. Après la solitude de l'hiver aux champs, nous jouissions davantage du remuement de la ville. Aujourd'hui même, j'oublierais les préoccupations de l'heure sous l'effet qu'a sur les ruraux malgré eux, un simple déplacement, à défaut de véritables voyages. Quand la tour Eiffel, perçant les nuages, nous est apparue derrière le Mont-Valérien, au fond de l'adorable vallée de la Seine, j'ai poussé un cri. J'avais envie de pleurer. Quelle émotion Ton oncle, plus calme, m'a traitée de folle. J'espérais me retremper dans mon atmosphère, aller aux concerts, à la Comédie-Française, à l'Opéra suivre des conférences, des sermons. Mais j'apprends chez mes contemporains qu'il n'y a plus rien qui vaille, dans le genre sérieux-. Mes •nièces veulent m'entraîner aux music-halls, qui n'offrent plus que des exhibitions de chairs maquillées.

Restait le Concours hippique. Il offrait à ton oncle un attrait sentimental, les cavaliers comme lui n'oubliant pas le théâtre de leurs exploits. Hélas 1 c'est un mirage en train de se dissiper. Là comme partout ailleurs, on croirait qu'un siècle s'est écoulé depuis 1914. Paris, au lendemain de la victoire, ressemblait aussi peu à ce qu'il est en 1932, que le Paris d'avant-guerre ne devait avoir de rapports avec celui de Louis-Philippe. A quoi bon regretter le temps où le marquis de Mornay présidait aux épreuves ? Les tribunes réservées s'emplissaient de toilettes élégantes comme pour un mariage, chacune portée par quelque personne de connaissance ou par une de ces ravissantes « impures » auxquelles nous nous efforcions de ressembler pour plaire à nos maris. Nous savions à la manche de quel lieutenant les flots de rubans seraient épinglés en récompense d'un parcours accompli sans fautes. Cela se passait en famille. Nous arrivions en coach, parfois conduits par Nicolas Potocki parmi mes reliques je conserve les volubilis d'un de mes chapeaux en paille de riz, et un boa de plumes du même rose-mousse que mon corsage à manches bouffantes, assez gênantes pour le « whip » fameux à côté de qui j'étais assise sur le siège. Un futur maréchal de France, jeune officier de SaintGermain notre garnison d'alors ̃ causait au milieu de la piste, avec ses brillants camarades, nos flirts respectueux et dévoués. Tu devines, n'est-ce pas, à qui je fais allusion ? « Hubert », le magici n de notre exposition coloniale. Aux Champs-Elysées, les arbres vigoureux n'étant pas asphyxiés par les émanations du pétrole et du goudron, gardaient leur feuillage vert depuis Pâques jusqu'en automne. Les trompes d'auto ne cornaient pas dans nos paisibles rues de la rive gauche, mais avec un cliquetis de gourmettes, les victorias roulaient discrètement sur le pavé. En sortant de chez soi l'on ne rencontrait que figures amies, les hommes se rendant à leur club vous arrêtaient pour causer comme dans un salon. Pendant le printemps, notre « season », le faubourg appartenait à quelques centaines de châtelains et ,de provinciaux gardant un pied-à-terre à Paris. Leur voix haute, leur allure désuète les signalaient à l'attention d'un peuple amusé et bienveillant. On nous aimait. J'exagère peut-être un peu, Gérard, mais telle était du moins notre conviction. Quand nous le quittions, il nous semblait que Paris retombait en léthargie. Qu'il était beau, pincé dans sa redingote, notre voisin le marquis d'H. quand il faisait ses visites monté sur un alezan, accompagné d'un groom. Sa bprbe en éventail s'emmêlait aux plis d'une « lavallière » soyeuse que caressait le léger vent d'avril, mois si clément alors, car, crois-moi, les saisons ont changé, comme l'humeur des hommes et le prix du combustible. Dans les églises les plus riches on gèle à présent moins, il est vrai, qu'aux Mesnils. Cet hiver nous serions morts de froid si je n'avais envoyé du bois à Monsieur le curé. (Le poêle est près de notre banc.) Et puis nous nous sommes « engaillardis » apprécies-tu ce gentil barbarisme de ma pauvre aïeule, née sous Louis XV? Ton oncle et moi prenons notre parti de ces menues incommodités dont nous finissons par rire. Seuls les domestiques grinchaient, aux Mesnils ce fut même un peu à leur intention que nous décidâmes de réoccuper notre hôtel, puisqu'il ne se présente toujours point d'acquéreur, ni de ces Américains qui l'eussent loué naguère dans l'espoir que nous les introduirions dans la société, mais ils sont aussi appauvris que nous.

Qu'il y ait peu de grands dîners, cela se conçoit mais croirais-tu que certains jeunes ménages ont le front de nous prier, nous les ancêtres, à ces cocktails parties, de sept à neuf heures ? On n'a pas idée de cela. Si nous nous y rendions, ils nous jugeraient importuns; or l'on me presse avec tant de courtoisie que, l'autre jour, je me suis risquée à l'une de ces extraordinaires réunions de ma nièce Amblemeuse. Devant un bar chargé de gobelets et d'infâmes liqueurs, une demoiselle en costume de girl-scout pérorait sur le nudisme. Elle revient de Berlin comme tant d'autres, semble-t-il, et prépare une troisième expédition à Moscou Lydia m'invite à une séance contradictoire sur le Plan quinquennal. Le débat sera dirigé par un romancier communiste et mondain dont on raffole autour de nous. Inutile de dire que les protagonistes sont tous plus ou moins sympathisants », Le dernier cri. Nos petites perruches bolchevisantes se ruinent néanmoins en bijoux et chiffons. Chiffons et révolution. Voilà qui est bien de chez nous. Je m'attendais à trouver un Paris triste. Pas du tout, seulement la jeunesse a du cran, elle s'amuse d'une autre façon que nous.

Le hasard ni'a mis dans la main unlivre que je te conseille de feuilleter, les lettres de Laure Surville de Balzac, sœur d'Honoré, à Mme de Pommereul, écrites il y a cent années exactement. Ni les émeutes sanglantes où son mari risque sa peau, ni 'le choléra qui décime la population n'empêche cette épouse fidèle, cette tendre mère, de courir les magasins. Il n'est question que de rubans, de guimpes, de canezous, d'écharpes. Mais j'ai assez bavardé. Au revoir, Gérard, ne manque pas de voter et vote bien.

Ta tante affectionnée.

Pour copie conforme

Jacques-Emile Blanche.

VALEUR ET GRIGNOTAGE DU TEMPS

L'œuvre et la vie de Gœthe, dont en ce mo- ment la mémoire est fêtée par toute l'Europe, sont riches d'enseignements. Mais peut-être la meilleure leçon sinon la plus haute, du moins la plus pratique qu'il nous donne eonsiste-t-elle dans les règles qu'il se fixa pour la sauvegarde de son temps, de sa liberté, de sa quiétude d'esprit et de travail.

Il y a cent trente ans que, après la fougue passionnée de sa jeunesse, cet Olympien, épris de vie intérieure comme des richesses de l'art et des spectacles de la nature, assailli par les importuns, rongé par les tracas de sa fonction officielle qui d'ailleurs ne lui déplaisait pas sentit le besoin de se mettre en bataille contre les curieux, les indiscrets, les oisifs, tous ennemis de sa méditation et de son repos. Dans un tout récent article de la Revue des Deux Mondes M. Robert d'Harcourt fait apparaître d'une manière fort intéressante cette lutte méthodique.

Sans doute, en cet effort de préservation, Goethe alla-t-il un peu loin, parfois même jusqu'à un égoïsme et une indifférence qui, à l'égard de certaines femmes jadis chères à son cœur, nous choquent fortement. Mais quant à la défense de son temps, de son labeur et de sa tranquillité d'esprit, comme il eut raison 1

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Si, dès 1800, 1810, 1820, 1830, en de paisibles cités allemandes, Goethe se plaignait d'être la proie des importuns, des agités vaniteux et bavards, de ceux que, dans le langage d'à présent, nous appelons les « raseurs », que diraitil aujourd'hui si, contraint de faire son œuvre ou d'exercer son action, il avait à se défendre, dans quelque fiévreuse capitale moderne, contre les innombrable rongeurs de temps qui y pullulent et contre les fantastiques machines à perdre du temps que sans cesse on y invente ? '? Malgré la rigueur de ses consignes et de son système, la fourmilière en rumeur finirait par avoir raison de ses « ponts-levis », comme il disait, et par jeter le trouble dans la forteresse où, opiniâtrément, il se retranchait. De même que la plupart de nos contemporains dans les lettres, la politique, les affaires, la médecine ou au Barreau, il serait submergé.

La vie moderne est si encombrée et convulsive que les personnes inoccupées elles-mêmes, ou celles qui jouissent de quelques loisirs, trouvent le moyen d'être surmenées soit par les obligations mondaines, soit par les fêtes de l'Art et de la Charité, soit par l'effervescence que des prétextes ingénieusement renouvelés entretiennent constamment.

Naturellement, les gens les plus traqués sont ceux qui ont le pouvoir ou tout au moins une apparence de pouvoir car on les compterait vite, même au Gouvernement, les détenteurs d'une puissance indépendante et réelle ceux qui possèdent un moyen d'action ou d'influence soit par un grand journal et le retentissement de leurs articles, soit par quelque haute magistrature ou fonction reluisante, soit par leur prestige, leur parole persuasive, leur autorité morale leur suffrage dans les assemblées, académies, conseils omnipotents, etc.

Accablés de tâches, ils auraient besoin de temps et de calme réflexion pour les accomplir. Les uns ont leur œuvre à réaliser, qui peut ennoblir et vivifier notre époque. Les autres ont des décisions à prendre qui engagent l'avenir. Et il leur faudrait des heures, des jours, des semaines de recueillement lucide. Voyons pourtant comment les choses se passent, non pas une fois par hasard, mais invariablement. Par exemple, vous avez rendezvous dans son cabinet avec un ministre. En voiture, dans les journaux du matin, vous lisez que, la veille, il était à l'autre bout de la France pour une cérémonie qui l'a contraint à deux

LES PREMIÈRES

AU THEATRE MONTPARNASSE Chambre d'hôtel », pièce en 12 tableaux de M. Pierre Rocher. M. Pierre Rocher nous assure qu'une chambre d'hôtel est le lieu géométrique de tous les sentiments humains. Et il nous montre c dans une ville de province qui est aussi un port » (reconnaissons que les deux termes ne sont pas incompatibles) une chambre meublée d'un lit résigné et tapissé d'un papier pareil à un ciel pluvieux. C'est le vestibule de la tragédie classique. C'est là que nous allons voir se cristalliser tous les drames de la vie qui sont à la veille d'éclater et qui, malheureusement, iront se dénouer autre part. De telle sorte qu'on se demande pourquoi l'auteur n'a pas choisi plutôt comme décor une salle d'attente de gare. C'est également un lieu fort passager et c'eût été un endroit tout indiqué pour donner le départ à tant de pièces que le spectateur ne verra pas. Le spectacle commence par une conversation entre les domestiques de l'hôtel. Le valet de chambre de l'étage est mieux qu'un valet de comédie c'est le porte-parole de l'auteur. Il explique à une femme de chambre, pour qui ses clients ne comptent pas plus que ses balais, que le Diable boiteux n'aurait pu lui offrir un emploi plus heureux que le sien, puisqu'il surprend l'intimité des gens. Et la scène suivante va permettre au spectateur de mettre lui aussi un œil au trou de la serrure. On y voit un coquebin qui, sous la direction d'une demi-mondaine, va faire l'apprentissage de l'amour. La curiosité est mal récompensée.

Le second de ces drames en partance nous montre une malheureuse jeune femme en butte aux tracasseries d'un policier qui l'accuse d'avoir dérobé un portefeuille disparu de la chambre voisine. Ce portefeuille est retrouvé, mais l'innocente locataire n'est point sortie pour cela des griffes de son bourreau. Voici maintenant un couple, à l'accent du Midi, qui s'en va en vacances avec un couple ami. Les quatre voyageurs sont tout au plaisir d'une intimité nouvelle et donnent le spectacle d'une amitié chaude et bruyante. Nous les retrouverons plus tard sur le chemin du retour. Un mois de cohabitation en aura fait des ennemis irréconciliables. Que n'apprend-on pas de la vie dans les chambres d'hôtel Nous y apprendrons aussi qu'il est imprudent pour un mari de présenter sa femme dans un concours de beauté, car lorsqu'elle est élue elle ne lui appartient plus que Topaze a des émules en province, qu'il y a des gens qui se présentent aux élections municipales pour opérer des brigandages et que des journalistes marrons n'hésitent pas à leur prêter leur concours qu'une femme de cinquante ans qui a un gigolo de vingt-cinq s'expose à toutes les détresses morales et qu'elle

nuits de chemin de fer. Et vous apprenez' de la même manière que, l'après-midi, il est attendu à l'une des Chambres pour répondre à une interpellation soudaine ou pour s'expliquer devant une Commission qui l'y a impérieusement invité. Ajoutez qu'il déjeune soit chez un ambassadeur, soit chez des amis, soit avec des camarades dans un restaurant, comme il dînera en ville le même soir. Au moment où vous arrivez dans son antichambre, même si ce n'est pas un jour de réception habituelle, vingt, trente, cinquante visiteurs, pour la plupart inattendus, y piaffent, s'agitent, prétendent s'introduire chez lui soit directement, soit par le détour d'un bureau d'attaché.

Vous voici dans la place. Jadis on arrivait à causer presque tranquillement pendant cinq ou dix minutes avec le plus occupé des ministres. Dans son entourage, personne ne se serait permis d'ouvrir la porte de son cabinet. Et si quelque audacieux risquait un appel téléphonique, la préposée au standard avait l'ordre de ne jamais donner la communication. Maintenant, à peine le visiteur est-il assis que toutes les portes s'ouvrent successivement, comme dans une pantomime frénétique, de- vant d'agiles collaborateurs aux mains chargées de messages. C'est que la cohue, en rumeur dans la maison, s'impatiente. Et deux, trois, quatre fois, un déclenchement téléphonique interrompt le ministre exténué, énervé et un peu honteux de ce sans-gêne tyrannique. Mais la poussée est si constante, si impérieuse, que ses collaborateurs n'osent plus préserver longtemps son travail. D'ailleurs, il en est de même au logis de celui qui le fut hier ou qui le sera demain, du chef de parti, de groupe et de sousgroupe. Au rnjlieu de ce tohu-bohu et de ce vertige, aucun moyen de. «faire oraison », c'està-dire de méditer, d'étudier sérieusement les questions, de mettre de l'ordre dans ses idées, de poursuivre un effort avec une suffisante contention d'esprit.

M

Transportons-nous maintenant chez le médecin célèbre, le maître de puissants journaux, le grand avocat, le financier ayant dans les mains plusieurs leviers de commande, l'écrivain en renom. L'assaut est moins apparent, car, en général, il est mieux combattu. Mais, plus sournois, il est aussi opiniâtre et constant. C'est par la poste, le télégraphe et le téléphone qu'il se donne sans cesse. Sur vingt ou trente lettres quotidiennes, pas plus de deux ou trois qui, cordiales et désintéressées, soient écrites dans une pensée simplement affectueuse On leur demande des démarches et parfois les plus saugrenues et pour lesquelles ils n'ont aucune qualité une présence inutile, des conférences, des présidences, des préfaces, des réponses à des enquêtes pour lesquelles il faudrait réfléchir et travailler tout un soir.

Venez voir mon exposition Avez-vous reçu mon livre ? Ecrivez-moi ce que vous en pensez Lisez ce manuscrit que je vous envoie. Vous ne me refuserez pas d'y ajouter une préface. Votre opinion sur l'étalon-or, le bimétallisme, l'avenir de l'Asie ou du pyjama, le nudisme, l'éligibilité des femmes et la résurrection du chapeau haut de forme ? Trouvez-moi des collaborations dans les journaux, un éditeur pour mon volume de vers. Faites-en parler par la critique. Je voudrais vous demander conseil et vous entretenir d'un prix littéraire. Puis-je. aller « bavarder » un jour avec vous ?

Et, comme les portes de ces grands travailleurs sont en général bien gardées, tous ces grignoteurs de temps n'hésitent-pas à relancer au téléphone pendant la trop courte halte des repas familiaux, qui sont la douceur de leur

peut le tuer quand elle est lasse de souffrir enfin qu'il y a des propriétaires qui n'ont pas de cœur et qui n'hésitent pas à augmenter le loyer des vieux parents qui viennent de perdre leur fils. Vous voyez que les quatre murs de cette chambre: d'hôtel sont lourds de révélations. L'on:ne peut qu'être d'accord avec le valet de chambre si satisfait de son emploi et qui revient à la fin continuer sa conversation du début. Car la pièce finit par où elle avait commencé. Autant dire qu'elle se mord la queue. Il serait imprudent d'affirmer que l'auteur a enfermé dans ce cycle hôtelier l'essentiel de l'humanité. Il y a aussi des commis voyageurs, des unijambistes, des sous-officiers en congé, des carambouilleurs et maintes catégories sociales dont la psychologie mériterait d'être étudiée. Mais M. Pierre Rocher ne pouvait tout embrasser dans une soirée. Des douze scènes qu'il nous a offertes, on garde surtout le souvenir de celles où il nous montre les deux ménages aux prises. Car le comique paraît être son véritable élément et il s'affirme dans ces tableaux familiers comme un émule bien doué de M. Marcel Pagnol.

L'interprétation est tout entière excellente. Dans un rôle de commère gasconne, Mme Jeanne Perez fait preuve d'une verve qui remplit toute la scène Mmes Coutan-Lambert, Yonnie Dubois, Suzanne Demars, Raymone, MM. Georges Vitray, Le Gris, Gil Colas, Lucien Nat et leurs camarades incarnent au mieux les locataires successifs de cette chambre d'hôtel.

James de Coquet.

GROCK AU CIRQUE MEDRANO

C'est Grock qui fait le succès du nouveau spectacle de Médrano. Les cinq lettres de feu qui composent son nom au-dessus de l'entrée semblent aimanter une foule avide de certitude l'expérience ou la renommée l'assurent du plaisir qui lui sera donné pour son argent, et elle retrouve aussitôt sa vieille habitude de patience pour faire la queue anx guichets.

Grâces soient donc rendues au bon artiste auquel nous devons le réconfortant spectacle, de plus en plus rare à notre époque, d'une salle pleine à craquer. C'est chose bïen plaisante que des gradins de cirque ainsi peuplés et animés d'un enthousiasme concentrique. Tous les regards convergent avec les projecteurs vers une silhouetté unique, au centre de la piste et les rires déferlent, périodiques, réguliers, tels de grandes vagues puissantes et débonnaires. `

Grock, qui doit professionnellement savoir combien il est difficile, et peut-être dangereux de trou-

vie, ces hommes qui bûchent dix, douze, quatorze heures par jour.

Après les rôdeurs oisifs, indiscrets et obstinés, maîtres en l'art de dévorer le temps d'autrui, qui est souvent leur seul bien, voici les infernales machines instituées, pour en faire perdre davantage encore, par des gens inoccupés qui ne respectent pas le travail utile de leurs contemporains, ou par des ambitieux qui veulent de brillants cortèges pour mieux se pousser. Les commissions 1 Les comités I D'interminables palabres qui se prolongent des mois et des mois sans qu'on aboutisse à rien Qu'importe, du moment que rubans, rosettes et cravates rouges tombent en averse pour le Jour de l'An et au Quatorze Juillet ? L'Etat lui-même qui, dans son propre intérêt, devrait être économe du temps et des forces de son élite intellectuelle et sociale est le premier à donner l'exemple de ce double gaspillage. On multiplie les commissions souvent pour se dispenser de décider et d'agir, pour leur faire prendre des responsabilités dont on ne veut pas courir le risque, parfois aussi pour se donner l'air de faire quelque chose. Et, pour ces simulacres presque toujours stériles, on n'hésite pas à demander en pure perte un peu de leur vie à des hommes éminents et laborieux qui, laissés chez eux à leurs paisibles travaux, serviraient bien plus utilement la collectivité.

M

Puisque les statistiques sont à la mode et qu'on en établit pour tant de choses sans grande importance, comme je voudrais qu'un spécialiste honnête, clairvoyant, bien informé, en dressât une du temps et des forces de création gaspillés dans ces parlotes sans résultat Ce tableau pourrait être complété par les quinzaines que, chaque année, les grands médecins, membres de l'Académie de médecine ou professeurs de la Faculté sacrifient pour les examens et concours. Du moins est-ce la rançon, indispensable et non stérile, de la gloire. Mais sont-elles aussi nécessaires et fécondes, les semaines que, annuellement, cent écrivains notables consacrent aux lectures et discussions pour les innombrables prix littéraires ? Quelques années après Gœthe, Guizot, qui certes n'avait pas de génie mais était un bon historien et un politique d'action plus étendue, protestait comme le sage de Weimar contre le perpétuel « grignotage » des heures. En 1837, dans ses lettres à son amie d'enfance, Mme de Gasparin, que M. André Gayot vient de publier dans la Revue des Deux Mondes, il écrivait c En tout, ce qui manque, c'est le temps. Tout ce qui donne du temps a un prix immense. » •Puis, un autre jour, il déplore les futilités pour lesquelles sans cesse on le dérange « Si l'on nous débarrassait de la légèreté ou de la vanité, tout serait bien près de bien aller. Vous n'avez pas l'idée de ce qu'on me fait employer. ou perdre de temps. J'ai beau fermer ma porte, on la force, on passe par la serrure, et mes matinées s'écoulent en conversations ».

Qu'eût-il dit si, comme aujourd'hui, il avait dû gouverner la France dans les trains et bateaux entre Paris, Genève, Londres, New-York et autres lieux, siéger nuit et jour au Parlement, recevoir par vagues successives dans son cabinet des centaines de sénateurs et députés, subir le choc quotidien d'un millier de parlementaires frémissants, interrompre sans cesse l'étude des dossiers, et les plus utiles entretiens, pour entendre leurs doléances ou sommations téléphoniques ? Peut-être, rigide en son haut col et sa dignité, refuserait-il d'y répondre. Mais alors avec quelle prestesse il serait débarqué

Georges Lecomte,

de l'Académie française.

ver de nouvelles méthodes pour provoquer le rire, s'en tient à des formules dont il connaît à fond les vertus. On peut lui reprocher de ne pas se renouveler, et il n'est cependant pas illogique de penser qu'une raison majeure de son succès soit sa fidélité à certains gestes, à certaines inflexions. Son « Pourquoâ ? », son « Sans blââgue ? » dont l'enfantine mélancolie a été si souvent imitée, restent dans sa bouche à la fois prévus et irrésistibles. Enfin, si Grock n'a pas modifié ses procédés, il les a progressivement améliorés, synthétisés, resserrant chaque mouvement, distribuant chaque effort de façon si stricte, si implacablement située dans l'espace et le temps qu'il émane de son « numéro » un très rare et subtil sentiment de perfection. Son art semble être devenu automatique il est sans doute une constante répétition mais avant tout, au début, c'est bien d'un art qu'il s'agissait il s'y est ajouté depuis on ne sait quelle force mécanique. Ainsi, sans rien changer à lui-même, sans nous faire craindre aucun de ces effets de surprise qui, foncièrement, n'ont jamais valu grand'chose et que la foule, à vrai dire, n'aime guère, Grock a pu s'accommoder de nouveaux partenaires sans diminuer notre plaisir. Sans l'augmenter non plus d'appréciable façon. Notez que nous reconnaissons ici tout le mérite de M. Géo Lole, qui donne la réplique avec beaucoup d'élégance et de sûreté, et la valeur aussi de M. Fiers, prôné par le programme comme le « plus extraordinaire des accordéonistes ». Il est bien certain que M. Fiers joue de l'accordéon de façon étourdissante. Cet instrument nous émeut d'aventure pour ce qu'il sait réveiller de souvenirs dans nos mémoires. Il n'y faut point d'acrobatie. Mais nous pardonnons à M. Fiers cet excès de science à cause de sa bonne face toute ronde, rubiconde et inexpressive.

̃' rA*

Un excellent programme permet d'attendre sans trop d'impatience l'entrée en piste du merveilleux clown. C'est une suite de numéros très variés dont chacun témoigne d'études intelligentes. Il convient de louer, qu'ils soient aux anneaux ou au bout de leurs perches, les quatre Marcantoni ou les quatre Lyons. Despard-Plège et Rhum sont toujours pleins de verve et d'entrain. Le captain Wall présente une centaine de crocodiles en liberté. Il en a rassemblé une collection stupéfiante, allant du bébé de quelques semaines aux patriarches plus que centenaires, qui semblent nous proposer l'exemple de leur philosophique impassibilité. Enfin Lucio Cristiani fait, sur un cheval, ou d'un cheval à l'autre, de bien émouvants sauts périlleux.

Robert Destez.

COURRIER DES LETTRES Sur la critique

Le Quotidien vient de confier à M. Fortunat Strowski son feuilleton littéraire, et l'éminent professeur, en prenant possession de cette nouvelle cathèdre, a voulu nous dire son sentiment sur la critique littéraire et sur le rôle qu'il pense qu'elle doit tenir. Il estime, en ef fet que la critique a beaucoup, changé en c,es dernières années. Autrefois, nous dit-il, « le critique se cantonnait sur le plai\L de la littérature et du style ». « Quelquefois, dit-il encore, il montait jusqu'à celui de la pensée et de la morale. » Mais il parait à M. Strowski qu'il n'en est plus de même aujourd'hui. C'est que le critique moderne écrivant pour l'homme confond tous ces plans pour s'élever à celui de la vie ». Eh bien, j'en demande pardon à li. Portiutat: Strowski, mais il nie faut avouer que je ne, com-rprends guère. Certes j'accorde volontiers que le « critique maderne écrit pour l'homn:e. iilais pour qui écrirait-il donc ? Et pour qui écrivaient les critiques d'autrefois ? Faut-il donc entendre par l'homme un personnage tout nouveau, je veux dire un personnage qui, après des époques obscures, a enfin pris conscience de son humanité, un homme. qui n'est pas homme simplement parce qu'il est homme mais parce qu'il sait qu'il est homme ? '1 Mais non, ce ne peut être cela M. Strowski, qui est, tout de même qu'un lettré, un moraliste savant et avisé, ne pense certainement pas ainsi. Songez-y, l'éditeur de Montaigne^ J'avoue néanmoins que ce texte m'inquiète M. Strowski se rallierait-il. à cette école de la Vie qui a troublé tant de cervelles depuis un siècle ? Un critique qui juge un livre sur les vertus de style et de composition qui s'y montrent et sur les sentiments et les pensées qui l'animent, s'appuie sur des éléments, sinon stables, du moins réels. Mais qu'est-ce que « le plan de la vie m ? La vie n'est rien, c'est une ma-. tière informe et l'objet de 1 artiste est justement de choisir en elle ce qui peut être amené à la vie de l'esprit, et qui ne commence il vivre que lorsque l'artiste lui a imposé des rythmes et des lois, c'est-à-dire des formes, la marque' 'de l'homme. Le critique ne doit doÀc plus être un grammairien, ni un professeur de rhétorique. Il ne doit plus être un « technicien de l'art d'écrire :>. Doit-il être un professeur de vie ? Sans doute, puisque « tout livre est pour lui une source de clartés. plus ou moins pures qu'il projette sur la vie ». Mais n'est-'ce point une extrême ambition ? Je crois plutôt qu'un critique est un écrivain comme un autre, un « créateur ou même titre qu'un auteur de romans populaires ou de contes libertins, qu'un essayiste, un philosophe ou un historien. Il cher,che à s'exprimer, et il le fait en parlant de livres. Il nous propose l'image qu'il se fait du monde, par un détour, si vous voulez, et je ne vois pas comment il pourrait avoir un autre dessein. Toute parole est jugement. Et l'esthétique est tout simplement un moyen de saisir le réel, et de l'asservir, Ne le méprisons pas, nous n'en avons pas tant 1

Gilbert Charles.

r.

La mort de Pierre Billotey

Pierre Billotey, qui fut un délicieux conteur et un romancier de talent, vient de mourir d'une crise d'urémie. Il était âgé de quarante-six ans. Auteur de nombreux ouvrages où la fantaisie s'alliait à un don précieux d'observation, Pierre Billotey avait publié notamment Les Grands hommes en liberté, La Fortune de Fortuné, Le Trèfle quatre feuilles, Le Cuistre ensorcelé. L'un de ses plus récents ou- vrages, L'Indochine en zigzag, avait révélé en! Pierre Billotey une grande curiosité de la vie et des hommes. On ne compte plus le nombre de nouvelles et de contes que Pierre Billotey avait publiés dans les journaux. Ce Parisien de Paris savait camper avec humour et ironie les personnages de ses romans qui tous portent bien la marque de notre époque.

Membre de l'Association des Ecrivains combattants, Pierre Billotey avait eu pendant la guerre une magnifique conduite. Il ne s'était jamais bien remis d'une très grave blessure au ventre. Il était décoré de la médaille militaire.

Notre éminent collaborateur et ami M. Henry, Bordeaux a prononcé, dans l'après-midi du 3 avril, au Casino municipal de Nice, au pront des œuvres des Sœurs de Charité, une conférence qui a eu le succès le plus juste et le plus vif. 11 a parlé devant une salle comble de saint François de Sales et de l'amour dans le mariage, et il l'a fait avec la plus subtile psychologie, avec des dons brillants de moraliste et de causeur.

ad Critique littéraire M. Henry Bidou signer* désormais le feuilleton du Journal dés Débats et MM. André Bellessort et Gabriel Brunet tiendront alternativement la rubrique de Je suis partout. «s» Le diner de l'Association de la Critique Littéraire aura lieu le 13 avril, à l'hôtel Lutetia, â l'occasion de l'attribution du Grand prix de la Critique, sous la présidence <le-M.- Paul Hazard.

Le Carnet du Lecteur

Les hommes de bonne volonté I. Le 6 octobre e II. Crime de Quinette, par Jules Romains (Flammo non).

Ces deux romans sont les premiers volumes de l'œuvr* que M. Jules Romains présente lui-même comme « Us principale de sa vie et dont il ne peut encore marquer l'étendue. Le romancier se propose de peindre le monder de son temps.

La composition est, dès l'abord, déconcertante le 6 octobre iooS (tandis que, dans les Balkans, la guerre rôde) des peintres travaillent, rue Montmartre, à des panneaux de publicité une actrice rue des Grands-Augustins, reçoit son amant, un député de gauche M. de Champcenais se préoccupe de mener à bien une affaire de pétrole à Clignancourt, l'instituteur humanitaire Clan- ricard craint pour l'Europe rite Compatis, Mme Maille* cotin fait son ménage avenue de Suffren, le re-lieuç Quinette, héros de Dostoïewsky, sauve un assassin. Ainsi, dès la page 70, nous sommes saisis d'une dizaine dé destins particuliers, de personnages différents, sans lien entre eux. et de chapitre en chapitre, M. Romains pour" suit la peinture tantôt de- l'un- tantôt de l'autre. Cette composition suscite, pour le lecteur, £es difficultés. Le romancier lé sait; il se risque à promettre que l'effort'sera payé ensuite par un plaisir assez nouveau (et il est très vrai que, vers le milieu du second volume, nous percevons que le monde, ainsi abordé, prend une forme et gagne une secrète unité). M. Romains l'explique il s'est écarté de la méthode d'investigation du monde social « morceau par morceau, région par région » (cf. La Comédie humaine) il a repoussé le second procédé qui ordonne la peinture autour d'un personnage (cf. la Forsyte Saga de Galsworthy).

Ainsi le lecteur doit-il vaincre le dépaysement et faire confiance.

Ajoutons un détail sur le hasard émouvant de la •création littéraire dès les premières pages de l'ouvrage, M. Romains peint la réaction populaire au vol que fit, U 4 octobre 1908, avec Wright, Frants-Reichel qui vient de disparaître. Notre ami aurait joyeusement goûté ̃les appréciations de la rue sur son exploit.

Jean Fréterai,


COURRIER DE LA BOURSE

Marché peu animé et lourd, bien que le sentiment général soit meilleur qu'hier. Il y a d'excellents achats. Le papier offert ne tombe pas dans le vide, et la cote a pré- sente aujourd'hui une résistance de bon aloi. La Bourse de Paris semble se tenir prête à aller de l'avant à la pre- niière éclaircie. Mais, pour le moment, la perspective des élections, et surtout la mauvaise tenue de Wall Street, portent la clientèle à l'abs- tciition. Le marché reste donc. sur une position d'attente.

yr ̃•

*r

Nos Rentes abandonnent quelques

centimes.

Fonds ottomans et serbes lourds. Un. peu de tassement aux établissements de crédit Banque de France, 13.225 Banque de Paris, 1.480 Lyonnais, 2.030 Union Parisiennc, 473 Mobilier, 455 Comptoir d'Escompte, 1.219.

Suez, 14.475.

Groupe électrique résistant Distribution, 2.390 Seine, 753 Litto-tal. 1.013 Union, 916.

Aux mines métalliques, le Rio se .e ressaisit à 1.220 (+ 42). La publication des comptes de l'exercice 1931 est attendue pour cette semaine. Produits chimiques calmes Pcchineij, 1.345 Azote, 635 Gafsa, faible, à 375 (- 51).

Pétrolifères soutenues Royal Dulch, 1.290 Shell, 181.

̃Gaoutchoutières lourdes Padang, 220.

Recul du groupe Kreuger. Action Kreuger, 185 Allumettes suédoises, 225. Le nouveau communiqué des experts a produit cette baisse. Cependant le Parlement suédois vient de voter, cette nuit, un crédit de 215 millions de couronnes, destiné à l'assainissement des affaires du groupe Kreuger.

INFORMATIONS_nNÂNaERES Tirages

Communales 1879. Le numéro 254.167 est remboursé par 100.000, fr. Je numéro 339.408 par 25.000 ff. les six numéros suivants sont rembourses chacun par 5.000 fr.: 43.492, 337.217, 445.458, 616.252, 796.507, 956.252. Communales 1880. Le numéro 270.393 est remboursé par 100.000 fr. le numéro293.767 par 25.000 fr. les six numéros suivants sont remboursés chacun par 5.000 fr. 127.869': 141.146, 533.725, 599.930, 678.052, 740.095. Communales 1891. Le numéro 881.756 est remboursé par 100.000 fr. le numéro 196.712 par 10.000 fr. le numéro 569.094 par 5.000 fr.

Communales 1899. Le numéro 250 186 est remboursé par 100.000 fr. le numéro 342.643 par 25.000 fr. le numéro 171.127 par 5.000 fr.

Foncières 1909. Le numéro 111.807 est remboursé par 50.000 fr. le numéro 975.875 par 10.000 fr. les dix numéros suivants sont remboursés chacun par 1.000 fr.: 84.453, 180.375, 208.224, 483.325, 552.177, 554.403, 749.080. 1 million 255.769, 1.368.291, 1.395.364. Emprunt extérieur

de la République tchécoslovaque ̃'lions 5 0/0 1932-1937 garantis par le gouvernement français

L'Etat tchécoslovaque procède à l'émission en France d'un emprunt d'un montant nominal maxima de 600.000.000 de francs français, représenté par des Bons à 5 ans de 1.000 on de 5.000 francs français nominal placés au prix de 99 0/0, jouissance du. 1" avril 1932. Le paiement des intérêts et le remboursement du capital des Bons seront effectués nets de tous impôts français et tchécoslovaques présents et futurs. Les Bons seront remboursés en totalité «. ln 1er nT'ril 19H7_ sauf les cas

BOURSE DU ^AVRIL ±Q3S

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Nationale de Cridit.50 54.. 4 OA 1925 (change garanti). 104 75 104 35 Suède 4 112 1913. 70.. 72.. 90 Carvin. 1384 1415 Cambodge 58. 55.. Japon 1899 57 57.

100.. -de Paris & Paya'Bas. 1492.. 14/j().. 6 1927 Amortissable. 108 75 108 75 Suisse 3 1/2 1910. 125.. Crédit Algérien. 2505 2500.. 90 Dourges, 1475.. 1440.. CansdianEagl. 29 29 50 Portugais 45 i/2 45 112

d~ l'Union Pariaienna. 478.. 473..5 1928 Amortis.abla. 102 10255 55 Turquie consolidées le90. 1co 95. Créd, Foncier Coloni.I. 150 16.. Graiss,ossac 100., 185 Caoutchouos(S'-Financièrede) de) 6575 75 6175 75 Turc 4 .7.1.7. j.

85.. Compagnie Algér,enn. 1620 ..1595.. Douanes,1902. 95.. 94. Indochine (part) 1825.. 1~~0.. 30.. Grand Combe. 555 ,60.. Caoutchoucs V. 171.. 164:, Chortered.j17 3. 17 p

85..comP8gnieA,Bir,nn. «595 & 1927. 51450 j.»; &5£r: ̃ !? S y. ii ^riïiï;Y.Y.Y.Y.: iS:: 269 ^:d. «j: g ^m£. 2W!?/i6 n I

50 Comptoir National d-Escon.pt, 1^26 1219 Obli8. Ch. fer État4% 1912-14 405 50 «5 Pr.or.ta.omb.. »•• ̃ «° °"«* 37 50 MaH.s 649 645 Concordia « 50 43 B^ ^ilo 6lO 16 1

60 Crédit Commercial de France 1I07.1é6.. 5%1919. 445.. 445.. 37 50 Maries. 649.. 645 Concordia 43 50 43., De Beers .[2 1II16i2 IIil6

180.. Foncier de ~rance. 53~5 .z80 -r 'r. 5 1928 r. à ?OO. 510 512.. 8 75 Banques de Province. 125 fr. 75.. Ost:icourt. 1590 1570.. Cro-n Mines. 476.. 4?2 Jagersfontein.iO 11/\6,0 ~1!\6

~d.-F~5~ I!O.. 146.. 4 \4 192~ r. a 500.. 51~ 507.. OBLIGATIONS 45~A;d.~u.- 892:: 891 137 .~6~ 2900. De Beer. ordinaire 260.. 7.:>8 50 R,o Tinto. "1 12 3, 8i. 1.

.,ôô:: [^2|BO^l|i|f°:: ?.. | causas 25 3- «0.. «, di:;i:>v:£.:i::EaSrc^ |^ l^p^ I

35.. Mobilier Français, 476.. 455.. 7%1926 557 50 559.. Fonciè,e Nord de la France.. 122.. Bor (Mines de), ordo ..o. 1975 1925 Est Geduld 266.. 261 Royal Dutch.iI3 3!4. 13 1,'?

35.. "Mobilier Français flf t|| 7 H7 566 566 m immobilière des Votures 30.. 33 255 Mokta-.l-K.did..et. do SOOfr 3600 36C0 East Rend < « « Anacondï! "i" ̃ I V2.I 1 3/8. g

45.. Société Générale. 1190 ..1182.. Oblig. déoennslesI922.32. 99 35 99 40 '187" 4 o/c. 510" 507" Equateur 4225 40.. Anaconda 1.112,1' 3:8.

42 Rente Foncière 705 690 Caisse autonome 4 Vu 9139.. 98550 1'18764% 515" 507 ACTIONS INDUSTRIELLES 20 Lille-Bonnières, ord. 412 40, Estrelles Mining 110.. 106 50 Sleel Common.

32"¡SOciétéGénéraleFonoièrS"" 214.. 2111 11876 4 296" 296 40..P,Hroles(C"lndustrielle). 555.. 561..Extréme-Orient. 161. 163 5(, Escompte hors banque 31,4131/4..

32 Sociét* Générale Fonoièra. 214 .1.. Afrique Occident. Franç. 3% 382.. 3/33,. 892 2 1/2%. ,296.296. 110 Dynamite (Société Centrale). 2050 20£0 Franco-Polonaise Petro 173 M 174 sfparis Cchânoe). 95 71 96 C6 l|

650 ..|°.z 4460.. 14475.. Afr.ou. Occ.d.nt Franc. 3 i.. 382.. 363.. 1894.96 2 ,;2 290 50 2«3 35 Chemin Est-Algérien 537 559 70 Electro-Chimie Métal 1 125 1 1 15 Fran=o-Wyom,ng. ord '«30 W |Pans^Cch^nge). 3-7 3? 3;, 1

718 30 Su.z Cpart de fondateur) 1«25.. 12350.. Indo-Chme 3 « 1909.. ̃ 2l1898 a 3£4.. 360 27 Ouest jouis 390 390.. •̃ •• Engrais Nevo Geduld "•• >'> £ 11 50 Rio 41/4 37 .41/4

255 .\suez (civile) (cinquième) M6 ..3710.. 3h% 1913. 3I!6.. 385.. a: 1899 2 ¡'M':i. 350" 353 27.. Ouest-Algérien 390.. 39\1. Engrais Ncvo. 2eG5 2335 G,~erai 373.. 370. 5(~ Ri 317 ~71379

55 Est o. 886 876.. ~2~ 354~: 356:: 30.. Ouest:Algérien 534.. 530.. 41 88 Kan Sainta-Thérèse 2;05 2335 Gene~el Mining. 52~ 97 4 1/4 50i ~5

85 Lyon. .1255 Il55 Maroc 4% .1914. 464 50 460.. 119042!/4t. 396 405 45.. Tun,s,e!"s. blO 611.. 50.. Mat,ères Color, St.Den1s ~50 74() Goldf,elds, eonsol/dated 101.. 99 50 Valpara,so. 97501 3150

62 50 S ~r 505 505.. ~~2~ 22 50 50 ParislOnne ',ne: Elactrique 4()().. 397.. 3& Rh8ne-Poulene 735 7,2.. Gula.Kaiumpong 53 "5 5'~ 52.. Buenos-A~res. ~37,061' 37 25

105 "jNord. 1815 1785.. Tunla 3 %1892 346.. 346.. WJ1910 2 31,4 Mét 307 310 100 Magasins Généraux de Paris.. 21iO 2100.. 191 56 Le Ripolin, Jou,e. ~675 2èCO Hotchk,ss, 1167 1147. Argent métal (comptant). l, 1,,4,17 .(..

72 50 Orléans 1160 1159 D~igio3. 276" 275" 85.. Eaux (Camp. Générale des). 1645 IM4.. 142 85 Saint-Gobain. Chauny 2315.. 2350.. Huanchaoa 62.. 60 Cuivre (comptant) 30 9~ 16 30 3t16

90 Santa,Fé (C. fr, Ch. for Provo) 1310 ..1290 Crédit National 5 1919 606.. ~F~ 80.. Viohy Œhbl, ~hermaj) 1595 16CO.. 15486 Soie Artificielle (GiveO 3215 312~ Huelva 62 ~2.. 5825 2.. 2..

80 Tram. de Shangai .1069.. 1290 Crédit Bons 6 5 1921. 538.. e07w. 517" 520" Vichy (Établ. thermal) 1595 16(;o 4805 Soi. Artificielle 975 979.. Hydro.Eloc, Cére. 125.. 126.. Cali Money c, m. 21121 21,2

90 .E"UX et Écla.rege(~yonna!se). 2340 23~ 6 1922. 535 50 536.. 135.. A,r oon;primé. 3585.. 3580, 80.. Salins du Midi: 1150 IlCO Jagersfontein. 68.. 68.. Câbles transfera. 377 ~9:381

80..D!.tr.Par..i.nn.d'E~ctr.cit<2405..2390.. 6%).nv.)923.. 53250 533.. ,3285% 995.. 995.CâMMTétégraph.qUM. "050 144.. too.. Port du Rosano 23C()().. 22800.. Johannesburg. 94 50 96.. At~insMTM.ka vue 39-~

47 5O¡'ElectriCité de Pari. 1195 1185.. 6 juin 1923 547.. 548.. \1929 41!2'ô; Y96 1003" Câbles Télégraphiques. 110 50 109. Chargeurs Réunis. parts Kuala.Lumpur. 71.. 71.. U, S. Liberty 3 100 132 1003i32

Ssg^tfr^^r^ig: = o=9 1|S^ ki 50 ilSISS^»: S:| •«::i^.T^i!S^1g:: 5"»^ jg.. ^=fe: .1. ^jê .,>.

20 ..E~ctr.cit.d.taS.m. 732.. 7.2.. <'b"9.6,t~24 -o.. 1930~ 9)5.. 922 100.. Eleotricité da Strasbourg.)9)0..)M2.. 55..Tr<n.pcrt,.nCommun. 73, 725.. Liévin 296.. 5)..Canadi.nP.cif.c. 10 3!4 9 518

^iôIlS£E!îîîî^8rN^ «:: J::D" J ".A ^'s" « 530 llSSSn^ $::?§:: gièE1-Ittdd:5.^lïïîi"SîS::Sg:: §::ïSK£Ssr?: «" S:: 0^ g ac^g »\i< «^

90~ 732 7~2 ~~=~~d:

90 ..Electricité CC" Général, d'). ..2635 ..D.p.rt.o. IAl«l. 7 /o |26.. >* C 18792600/ 505 503 42 50 Energie du Maroc "2485 ..o. “•,• 5700 5700 tôrraTn "?̃ I'9 =^9. "rocK Isl.nd ?/4 S Ul

40.. E ne rgie Elactr. Nord France.. 63" 6%192.8..1015.. 1016.. Com. 1879 3 °-6 ,o. 51Q" 516'" Z50:. Bénédictina.>57oo.. 57CO Lorraine. 117. 119.. Chicago Rock Island .53145'l2

2135 .2135.. de la Marne J~0j6.. z Cono'18.80 3 Ó.¡, '24" 520 60.. Forces Motrices du Rhône, 1900.. lew.. 319 zO Brasserie Quilmès. 4625.. 4645.. Main Reef Consolid.ted. 103 50 103 E~~d ,4~

90 Nord-Lumier. ilf iôl tl ù.'r ?t M 6 J" 2" g Corn. 1880 3 324.. 520 416 50 Fore" Motric~du Rhôh. (part. 12550.. 12 50.. 25 D,.t, Cus.ni., 2lt0 2185 M.l.eea ord »|5() 28 75 LouisvillelN.shville S;- <

32 50 Thomson'Houston. 407 de Meurt,at.M. 6% 53 512.. ~=- 3 33 331 41650 Forces Mot. Vallée d-A.p. 12550.12150.. ..0 °-n..5 .~5 89.. 79.. Illinois C~ntral. 10,/8 101,4

Hï^H^iEE fi* |=: = SSflp: i-: g:: izsitEE. |s | I*Fmr-n:s -S;; -S:; |ssS:ïï'^s|: 1::S^^e: j^iis^ee;; m i ̃

3250\Un'Ond'EIectr¡Cité. 930..90" ~524-524" Il ~o'188526Ó'0; 326 50 326 45 de la Vienne 763:755;. )625Gr.ndsM~.deCorbe..crd. 232.. 232..Miche~ 15. )31,4

30 [)'vas 457.450.. 6%t923. 524 ~M.. taq'3?60% 385 38100 MM f,n?f)~n 2025 1625GrandsMoul.deCorbe. ordo 232.. 666.. Moteurs Snome. ~oadmg.

Tréfileries et Lam. du Havre. 472 469 pas de-Calais 7% 1926 530.. S~ a: Cone, 18992 60 Ó~ 361 365 Sucreries 8résiiienne. 195.. Mozambique. 2775 28.. Southern.Railway. 53(4 5112

4250Icourriéres, 459.. 450 7 ~b 1927. 5:;9.. 539.. UJ Fom, 19033 OL ,0. 402 405" 100.. Indo-chinoised'EI.otricité. 1349 1345. Sucreriea C.olonialu. 83., 84.. Navig" de l'Afrique du Nord. 157. 157.. Southern Pacifio. 153:4 151\4

42 50 Courrières «|- S"- Z 2 Ifg t0l2 10/9 ï Fonc. I9O3 3 402.. 405.. 40 M.roeain. Distribution 1180 ..1126.. 250 Ciments Français. 4240 4175 Padang (Caoutchoucs) Q 69 50 Alli.d Ch.m.eal &a 3/8 67-2

^B^E^^i^xq^^s:ZEI$^Ef 1;; iS:EE:~ S^^ra^â^E^SiiSS-EEE! 1; ^=E&;e 1

4O..VicoigneetNœux. 748. Somme6Jo,923.. 5!7.. 513.. ZFom'19 9302" 206;6204" 25..Nantaised'éclairage. 470.. 47ú.. 50.. duBoulonnais.r458.. 448..PenaCopper. ,~050 8 50AII,edChem,cal. 68 3 18 67 l12

-40 Penarroyi% «1 Esllwd*V"t*"|»°,1<f32f" I00l"l00l Corn. 1927 7% S?9"I«'- 18 26 Sud Lumière prier 385 390 I2Ç« 13775. Roumano-Belg 22 50 Bethlehem Ste.l 6 l'S 5 ?'•§ J/4

Crédit Gén, des Pétrolea. 140.. 133.. Ville de Reims 6 1927 10!7 1015.. Õ E 19267't, 712 710" 1' Rad,o.France 324.. 320. Financière des Ciments. Randfontein 125.. 123 50 American Telephone. 107 5181106 114

25 Bozel-Malétra. ~)00)")00)''i'Com.19277% ~60..582.. )826sudLumitr.prior. Sud 26 Sud Lumière or .)3775.Roum.nc-B.)s. 2250B.tht.h.mSt~ 15 II~ I~ 1'8

25..B.z.t-M.~tr. 276..26).. 6.o)928. Kcom.)9304% 923.. 925.g39 ord. 7000..?60.6--B.nM.rche. 5!9.. 5)3..Shans. ,~j), )43;8)4),8 3i8

25 Boz.l-Malétra £6.. 261.. S /o 1928 «Wl IWI g Com_ ,93O 4 Sf I£t 316 39 ord 7000 «60 Bon Marche 519 513. Shans, |8l M 181 British Ameriean Too.eco. '4 ?/S 14I-/8

20 ..Kuhlmann 0 lnduBtrle Suerièr. Fr.6%,927 506.. 507.. 193, 4 995.. 985.. $ enB R,. « 4M 200. c apaU ^̃̃^̃ 'gg 1™ 29 75 28 50 Con..M«.ta- « J 52

W::|r0d8Uiu-c-nim.d'A,;i..Fro9.s .360 .1345.. Industrie,. Alsaciens^ 504.. SOi ̃ Mmm.ljûrrmlM s 874.. 872 « T.Lphon.. 97 Laf=yette ,CO.. 100.. Sprin,. 318^0 M Cc£ ii;»; •;•»•_ «,,4 4,

.Chargeurs Réuni 241.. 215 Usine, s.n.strees 6 /R. 3% 31.4' 310.. Alsacienne Industrielle Textile II Aj Q ^0 55000.. 52400.. Ste.ua Franc. fi5 364 50 Electric Bond and Shar 3.. 0 5/8

Transatlantique ord 98 59 _c, 1Qn_ 36, m 6% ÂM «= 37I Dollfus-Mieg 5640..5605.. 37 01 Printemps, ord 456 451 Sub Nigkel 3y 82 75 General Electric Si'i ??',§

62 50 voitures a Pari 230.. ^{^ f Y. f^e* ;;•• « jndu.tr, tax«>«*n.r.«g ?w fi5 ]m Tan^a jr°^^irHaWeVt.V" "2 1~2

35 Air Uc-uid 864.. 864^ 1902. 3!5 38 4 t^Y^Y.Y^Y.. 373 50 373 50 38 ^ralé^-Édaî^ ^0^ U Y. Ml\. 95 pfdot-Bottin 1890 1*80 T.rr..R.uB. $ ^ZlT'ccï^ZY" 6 I/4 6 1/8

40 B. )65.. 15.250 Tuni. 3 ~'O.' 1902.1907. 355.. :2 Í/2 aQ')clenno. 36350 363 <0 38.. Centrale d'ECla. irage (Lebon).. 840 842 95.. Didot-Bottin 1890 It80 Terres Rouges. II~. 50 1I~ Internat,onal Harv..ter 7)/4 L~

40..citron. B. 437. 435 ..Tum.3~~)903. 325CAc.ty!.n.&E'ectro.M.t.). 890.. 870.. ~C~°"'°~ 7350 7) 5eN.t..h..B,.cuit. 33 3)34

:!j£S;:a^vs;r:=: S:: 1::».™.™».™ «*̃̃*»»* z "!8:"i:™.= g:: g:: & r "t SSSrfi:: lBî!?SS».S::ffi::œ£^^ Natioh.1 Biscuit iS

12 Fard 122.. 116. Lyon 6,0 5 484 70.. Ac,érles de.'Longwy. 623.. 610.. 110.. Afrique Hachetta. )-;95.. 1995 Tubize priv de Sosnowice. 7J 50 7 50 Natlonel American .1, 26 112

.1 Pathé-Cinéma (jOUiS8.) 110.. 103.. Allemagne 1924 (Daw..)100 L. 6620.6600. 441" ~IE~ 910 ,870.. 125.. Afrique Ooc,dentala (C~). 17?5 1775 Tubize priv. 15150 150.. North Amer,ca, 2~ :J~

?r.r. iï:v.Z2Z~l^&n-£::£ï «ï;v. | S "âSr^ïi:: S:: fi:: iS:1SK=: f S ::H" =: g -g :;|f*s,rj^v^ Si* !U

Peugeot ,232.. 230.. Argentin 5ro'907.1390 ..1380.. 362'F" 352:: 35456 40.. Atel,& Chantiers de la Loire 432.. 432.. 60.. 8ergougnan. 760.. 760.. Haut Katanga priv. b30 ..2315" Royal Dutch. i2 li4 12

100 Raffineries et Sucreries Say.. 1750 1720 5 1909. 1680 1690 3 Ó? Fus,lon anc. 346 345 80.. Nord de la France.. 780 765.. 70.. Cirages França,a 860 cap, 26 O'' <580" Shell. 27 i '8 '6518

100 ..Raffineries et Sucrerie. S.y.. 1750.. 1720.. S 19O9 1630..1690.. 3 Fusion nouy 346.. 345 100 Bonneviilo 825.. 785.̃ Citroen (parts). 91.. 89 d,v M3 ,39 u. S L.ath.r J ? 1 ,i 8

100 Union Européenn 470 465 2 Y. 36 25 2I,2% 343 343 30 Chantiers de Saint-Nazaire. 265 40 Colon, (G.n.r.. d..) 450 Unkany. 2? 5l 13 U. S. Steel Co^mon 36 /2 35

Russe Consolidé 1" et2' séries 450 415 3 1895-19051" a, 4875 = o/c 316. 316 100 ..¡Châtillon-Commentry 2?00 2~OO.. 52085 Consortium du Nord. 400.. 390 Vermink 125902 75 1 65~ U, S, Steel Co-nmon 2 3~

.R^eConsolidéret^séries 4 50 4 15 ^'if JS^OS V. |S JM = 1^ 3S !? SS !? ^X?! Y.ÏÏ Y. «S» °™?* ^YY. « i ^^• «g Z\rgX?A=^ j t fï.

.R~.Ccn~.d.r.t2-~r. 450 4)5 3~89~~05~e. ~860 4875 ~3.6.. 3.6.. 17..Decauville. Z75.. '0285 pert.VieilieMontagne. 20" 29Z:Un,onCarb'de. r'il~7'"

Serbie 4%amortisaable 1895, 67.. 64 25I3réaiI4%1889. M'd' 6°' 4"7 487 Eledro.Câble (ordinaires).39. 50 VilJemagne. 89" 15 75' Utah Copper. 23' l'J4' 22 .IJI2"

s.7b-,r4?moo6rtVs;vDr.i89-è: ? g tf⣙ !? 5.. Midi 6 o, « g i6 I^m^dVr; \ll j^ 32 50 Continen, < «n.. m ^g^j™ « » s 8 75 ^ï^zr^™ 23 IM n m

'5%1914 o. 50 24 75 1909 (Pernambuco). 455.. 455.. 4 Ó9 402 45475C (dixième part) 127. Cultures tropicalea. 18 50 Viscose (nationale) 8" 389 Titres traités.. 2.100-000

y. ::T«-Wiu- SS |S •&è{u^ «:: «:: = Ht: S:: S:: £*rn^.u «^iiâ :£:; & ^TpLî- £?. f* y. ^^r-r. »» mA1ima^ Y. B.nqu. Nation.1. du Mexiqu.. 182 176 Bulo.ri. 5 896. g§"Mo" N d F «5 12 50 Forg. S, Acier. Huta-Eenkowa. 2V9 282 •• Gaveeu C" •;• •• ̃̃ Londres 95 56 96 06 3th. Ottomane 493 -475.. ̃* n n 19O7 21V '!AI Nord 6 série F J85 485.. 30.. J M»-in. et Hom.c. 600 620 »•• Bee Au.r 955. 955 New-York 25 37 25 34 iô*yE tiï^Ziï* chin. 4% Or ,895 «% S $ $ « J™ar; ̃ ,§S Z 450 Tz% f, ££:^±:yy. JS comptant ^1. -6 "*M?iHr »M »" z ^%£"= ̃̃ "̃̃"• ilSSc: ^«o^ »•• m"– '*•̃ 137-Ces,ou8(Charbon) .1: ISÎS Î5ÎS

.¡Central Mining.¡. 725 720.. 5% 1903 = 112 série C373 50 379" 55.. I>4hditerranée <Forg, & Chant). 580 585.. Union Comm"lndo.Chinoi.e. 1311.. Cessous (Charbon) Belgique (100 belgas). 191 50 35450

1 £ Rio-Tinto. 1178.. 1220.. Congo obi. 4% 1901. 500.. 508 ,0 50 .Forges Levai t>.ulnoye. Land Bank Egypt. 52Z 520., Czeladz 855.. 715.. Grèce.

Rio-Tinto (NorvégienneJ. 630.. 635 Congo obi. 4 ~o 1901 5CO 508 0 8 d' 7 °' 537 528 110 ..1 F. 8algas Mat, Ch. de fer.11325 1320 390.. Crédit Foncier Franco-Can.d 5895 5850 Héraclée, part. 20400.. Hollande. 1026 7; 1026 25

.Azot.<N.r~gi.nn.). 630.. 635 ~Or!nt.Bon=.d.~nna~7%. 537.. 528.. 65 ..Oenain-Amir.420..)4)0..28p.ONord-E,p.gne. "s4' 80 Nor~oe.. 503.

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de remboursement anticipé au pair de tout ou partie des Bons, comme prévu au prospectus d'émission.

Jusqu'à leur complet remboursement, le service des Bons sera garanti pour le principal, les intérêts et les accessoires, par un privilège de second rang sur les recettes nettes du Monopole des Tabacs de Tchécoslovaquie, le privilège de premier rang appartenant aux porteurs de l'emprunt extérieur tchécoslovaque 8 0/0 1922 (séries A et B).

D'autre part, le service des intérêts et le remboursement du capital de l'emprunt sont garantis par le gouvernement français.

Les demandes seront servies au fur et à mesure de leur arrivée, à concurrence du nombre de titres disponibles à la Banque de Paris et des Pays-Bas chez MM. Lazard frères et Cie à la Banque de l'Union Parisienne au Crédit Lyonnais i: là Société Générale pour favoriser, etc. au Comptoir National d'Escompte de Paris à la Société Générale de Crédit Industriel et Commercial au Crédit Commercial de France à la Banque des Pays de l'Europe Cen- trale à la Banque des Pays du Nord. Les titres seront délivrés aux gui- chets ayant accueilli les demandes, exclusivement sous la formé au porteur et munis du timbre français.

Les formalités prescrites par la loi du 31 mai 1916 ont été observées. Déclaration faite au Timbre le 5 mars 1932, sous le 169.

COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS. Situation an 29 février 1932 ·

ACTIF

Caisse et Banque. Pt. 3.144.438 410 09 Avoirs dans les Banqu. 246. 120.313 80 Portefeuille et Bons de

la Défense' nationale. 4.471.948.45564 Reports 5.609.14353 Correspondants 1.069.739.49537 Comptes courants dé-

biteurs Lj44.035.594 61 Rentes, obligations et

valeurs diverses 1.449.678 45 Participations finan-

cières o.soo.ooo Avances garanties 39:-479-83 74 Comptes débiteurs par

acceptations 96.81o.7so 86 Agences hors d'Europe «.845.803 12 Comptes d'ordre et di- 64.566.j6j 40

vers 6.(.5&6.;6j40

Immeubles .15.000.000 Acomptes 'Exercice 193 1 16.000.000 » Fr. 10.796.350.164 bo

Passif

Comptcs.de chèques et

comptes d'escompte.. 5.381.662.163.63 Comptes courants cré- 3

diteurs 4. 54-». 756. 970 6S Bqns à échéance fixe.. 70.330.710 Acceptations 96.898.17399 Comptes d'ordre et di-

vers 146.810.924 73 Compte des Action-

naires ~.si~.6~qf) Réserves 433.687.541 59 Capital 400.000.000 Fr. 10.796.350.164 60

L'ART ET LA CURIOSITÉ Expositions

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PROPOS FEMININS Le journal de Nie

Mon prénom est Nicole, mais pour mon mari, pour mes relations, je suis N'ic, tout court. Est-ce vraiment pour gagner du temps que l'on inutile ainsi mon prénom de deux syllabes, dont une muette ? Nous sommes d'uni- époque où, désireux de prendre de la vie. tout ;e qu'elle peut donner, on a recours à la vitesse. A l'exemple de nos autos, nos actes et nos idées font plus que du cent à l'heure. Aux choses les plus dignes d'être admirées, on accorde une contemplation fugitive. C'est ainsi que les personnes d'un autre âge qui s'attardaient ces jours-ci, salle Wagram, devaut la majesté léonine des angoras et les formes héraldiques des siamois, se virent bousculer sans égards par une jeunesse pressée de voir ces bêtes char-

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'mantes dans le moins de temps possible. Notre e coup d'oeil, nos réflexes, nos jugements gagnent à cette vie trépidante une célér i't é inconnue avant nous.

Cette promptitude, nous l'apportons au choix de nos robes, mais comme nous ne voulons pas avoir à 1 e regretter, nous onus adressons ainsi i fais-je, moi, Nie, et je suppose que toutes les femmes font de même-nous nous adressons à des maisons où tout, des collections, est t portable, pratiq u e, séduisant. C'est pour ces différentes raisons que je m'habille depuis mon mariage chez M irande. Je n'ai jamais eu qu'à m en

féliciter. Chaque Création Mirande création de Mi-

rande allonge la liste de mes succès et. celle des jalousies de mes meilleures amies. Pour dimanche, à Longchamp, si toutefois le temps le permet, j'escompte un de ces petits triomphes auxquels mon mari est très sensible, malgré cet air détaché dont l'hypocrisie m'amuse follement. La robe que vient de me livrer Mirande est, en' effet, ravissante. J'en note la description dans mon journal, car il en est de nos robes ainsi que de certains souvenirs on aime à les retrouver plus tard. En lainage bleu marine, le haut du corsage en chine blanc à pois bleus; elle s'agrémente d'une éch!»rpe ojnée d'incrustations bleu vif. Je ne sais si je la porterai avec ou sans 1 boléro comme ce m'est loisible. J'opte• rai certainement pour le boléro, rehaussé encore de mes renards. A quoi bon > anticiper les saisons ? Elles passent déjà bien assez vite.

Pour copie conforme

ENTRE NOUS

Mirande, 21, rue de la Paix, robes, manteaux, fourrures te lingerie. Béatrice suit de très près la succession des saisons marquées à l'cphéméride de la nature. Elle s'est réjouie d'y voir apparaître le printemps, et les espoirs de beaux jours qu'elle en a conçus n'ont pas décru à la vue des averses, des grains d'avril. Pour elle le printemps est déjà là tout entier, sinon en verdure au bout des branches, du moins en joliesse, en grâce, en élégance dans tes magasins de Malborough où elle fait choix régulièrement de ses toilettes. Jamais l'une ni l'autre de ces qualités n'y manque. Les collections de Malborough contiennent, en effet, .les plus récentes créations de nos couturiers les plus cotés, ce qui n'est pas un obstacle à ce qu'on les acquière à des conditions infiniment séduisantes. 59, rue SaintLazare. R.

Nie.

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MOTS CROISES SS8

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Horizontalement. I. Tyran de Sa;nos, ami d'Auacrcon. II. Obstination. III. Funeste; De même; Du verbe avoir. IY Pièce de vaisselle; Avant-dernier empereur d'Occident (474-480). V. Célèbre acteur tragique romain ami de Cieéron; BanaL à. force d'être employé. VI. Ils offrent aux vaisseaux un abri; Conjonction. VII. Ijtilisés pour la fabrication des bontons-Espèce de froment dont le grain adhère fortement à la baie. VIII. Couverts d'une écaille forte et dure. IX. Initiale et finale du nom d'une plage de la Scine-Inferieure Préfixe' Note.- X. Graniinée Marmites de cuisine. XL V\\ des plus illustres peintres français (J594-1CG5) Préfixe.

Verticalement. 1. Favorite de Louis XV. 2. Pierre précieuse; Initiale et finale du nom d'un gouverneur sous Duncan, roi d'Ecosse (onzième siècle). 3. Fleurs; Choisi Initiale et finale du nom d'uu peintre militaire français (1848-1913); Fioles longues et étroites de verre ou de terre. 5. Œuvre de Corneille; Prêtre de l'Eglise russe. 6. Entailles faites en long dans un morceau de bois; Lettre grecque. 7. Témoignage.- ̃– S.' Plus qu'il ne faudrait; Suintant. 9. Fin .de participe l;.n quel endroit 7 Initiales d'un, peintre d'histoire né à Senlis (1815-1879). 10. Tablettes de métal ou d'ivoire servant de tickets d'entrée dans un théâtre. 11. Défunt depuis peu; Nom donné à deux vents du Nord qui soufflent chaque année dans la Méditerranée. Solution du n° 857

Spectacles iiiiiiiiiuii.'iimii-

Aujourd'hui

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 1 h. 15. Première quinzaine classique, bll- c Icts blancs L'Etourdi, de Molière (MAI. Denis d'Inès, Lafon, Ledoux, Jean Webcr. i Lucien DubosQ, M. Le Marchand, Jean Mar- i tinelli, Claude Lehmann, M. Dufresne; Mracs l Mzan, Marcelle Gabarre). t La Grève des Forgerons, scène dramatique, en vers, de François Coppée, jouée ( par M. Alexandre. La Victoire de Ronsard, pièce en un acte, 1 en vers, de M. René Berton (M. Jean Mar- ( tinclli, Mlle Irène Brillant).

ODEON (Danton 53-13), à 2 Heures.- 15 (abonnement classlqne, série rose) Le Barbier de Séville, de Beaumarchais (MM. Roger Clairval, Georges Cusln, Darras, Baconnet, Charpentier, José Squinquel, Jean Sclmeider, André Wasley, Mlle Colette Adam). Et La Bonne Mère, de Florian (MM. Georges Cu'3in, Guy Parzy, Charpentier, Jean Clairjols Mmes Suzanne Courtal, 1 n n 1 1 1 nn P T iVl 1 rt

JtriUliliu \jiin^iij;.

Répétition générale

MICHEL (Gut. 63-30), à 9 heures Folle de son corps, comédie en trois actes et cinq tableaux, de M. André Birabcau. Premières représentations

APOLLO (Trln. 27-30), à 9 heures Théâtre des Marionnettes de Mastrocinque (Première A. Réception des billets blancs et bleus). Demain première B (billets gris et verts). Samedi: première C (bUlets marron et orange).

FONTAINE (Trin. 10-31), à S h. 45 Mektoub, pièce en deux actes et cinq tableaux de M. Robert Trilhc. La Belle Horloge, de M. Gaston ReveL.

En soirée

OPERA, relàc'ue.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 03-22), à 8 h. 45 (abonnement A) Robert et Marianne, de M. Paul Géraldy (MM. Alexandre, Jacques Guilncne, M. Dufresne; Mines Marie-Theres'es Plérat, Catherine Fonteney). OPE'RA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 heures (13° représentation de l'abonnement B) La Peau de Chagrin (Mmes Madelcinc Slbllle, Vêra Pceters; MM. Charles Friant, Félix Vleullle, Roger Bourdln, Tubiana). Orcli. -M. Cohen.

ODEON (Danton 58-i3), à 8 heures 30: Le Rosaire, de M. André Bisson (MM. Rogcr Clairval, Jean Schneider, Louis Selgner, André Wasley, Jean Clairjols, Bryonne, Dutet Mmes Jeanne Briey, Suzanne Courtal, Paulette Marinier, Germaine Duard, Christiane Rlnej', Bolti, Mitlre) et La Belle éveillée, de Franc-Nohain (M. Raymond-Girard, Mlle Colette Adam).

ANTOINE (Dotzaris 21-00), relâche pour répétitions de La Prochaine?, de M. AndréPaul Antoine.

APOLLO (Trin. 27-30), à 9 heures Théâtre des Marionnettes de Mastroctnque (Première A).

ATHENEE (Central 82-23), à 8 11. 45: La Belle de Nuit, de M. Pierre WoUT (Mme Madeleine Soria; MM. Constant Rémy, José ISoguéro, Henry Bosc).

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), a 8 h. 45 La Pouponnière, opérette de MM. René Pujol, Cli. L. Pothier. Verdun et Oberfeld (Mmes Françoise Ilosay, Francell, Meg Lemonnler; MM. Koval, Carette, etc.) COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36). relâche.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. 72-42), à 8 h. 30 Domino, de M. Marcel Achard (Mlle Valentine ï'essler, M. Loute Jouvet; MM. Pierre Renoir, Jean Devalde). DAUNOU (Louvre 3f,-74), a 8 h. 45 Babaou, de MM. Louis Boucot et B. Adam. Musique de F. Pearly et P. Chagnon (Mites P. Caillol, (. Armand, Claudle de Sivry; MM. L. Boucot, Serjius, A. Franck). FOLIES-WAGRAM (Carnot 11-1Î6), relâche

G/UTE-LYRIQUE (Archives 29-19), a 8 h 30 La Tulipe noire, de MM. MouézyGon, Albert Willemetz et TIarko Rlcheptn (Mmes Niny Roussel, Fernando Nyssor, Gina Relly; MM. Pasquall, Arnouit, G. Nabos, Darnois).

GYMNASE (Prov. 16-*5), à 9 heures La Route des Indes, de M. H. M. Harwood. adapté par M. Jacques' Derval (Alice Cocéa,

111111111

en matinée

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 2 h. 30 Mireille.

PETIT-MONDE (Folies-Wagram) (Carnot 11-20), à 2 h. 45: Charlot à Paris, do M. de Montgon. Musique de Mlle Germaine naynal et de M. Jean Liavaine. Ballets, attractions.

THEATRE DES ENFANTS DE FRANCE (Le Bon Petit-Diable), salle d'Iéna, 10, avenue d'Iéna, à 2 h. 30: cinéma, sketches, es frères Roche, Iles et Loyal, un concours, et Joô Bridge.

i

Même spectacle qu'en soirée

Athénée, 2 h. 45; Bouffes-Parisiens, 2 h. iô; Gatté-Lyrique, 2 h. 30; Gymnase, 2 h. 4 5- Mogador, 2 h. 30; Nouveautés, 3 heures Palais-Royal, 3 11. Sarah-Bernhardt, 2 h. 30-, Ambigu, 2 h. 30; Chatelet, 2 h. 30; Porte-Saint-Martin, 2 heures; Renaissance. 2 h. 45.

Jeanne I.lon; MM. Paul Bernard, Michel Simon, Barencey. etc.)

MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 h. 10, trois pièces de M. Sacha Guitry Françoiso (M. Sacha Guitry, Mlle Yvonne Printemps, Les Desseins de la Providence (M. Sacha Guitry) Le Voyage de Tchong-Li (M. Sacha Guitry. Mlle Yvonne Printemps). MATHURINS (Louvre 49-66). à 9 heures Prenez garde à la peinture, de M. René Fauchois (l'auteur, M. Aquistapace, Pierre Juvenet; Mmes Marthe Sarbel, Charlotte cinsis, l.aurette Clody).

MICHEL (Gut. 63-30), a 9 heures: Folle de son corps, de M. André Blrabeau (Mlle Spinelly MiM. Ferny, J. Dumieny, Mlle Germaine Risse, Mi Jean Wall).

MICHODIERE (Richelieu 95-23), à 8 D. 45: La Banque Nemo, de M. Louis Verneuil (M. Victor Boucher Mmes Charlotte Lysés, Colette Uroïdo MM. Cahuzac, Bergorou et P. Lericne).

MOGADOR (Trln. 43-69), à 8 h. 30 Rose-Marie (MM. Félix Oudart, Robert Burnler, M. Porterai, J. Dupuls; Mmes Rose Carday, Ilélène Regrelly, Wanda de Muth, M. Dlnay).

MONTPARNASSE (Dant. 89-90) (Compagnic Gaston Baty), à 9 h: Chambre d'hêtel, onze tableaux de M. Pierre Rocher. Mise en scène de M. Georges Vitray.

NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 9 n. Xantho chez les courtisanes, opérette de MM. Jacques Richepin et Marcel Lattés (Mmes Gabrielle Ristori, Alermc, Pizella, Janine Guise, la danseuse Mellca; M. Champel, G. Lauvray, J. Mussy et Arletty). PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 heures Un homme nu, de M. Yves Mirande (MM. Louvigny, Duvallôs, Paul Falvre, avec Argentin et Claude Dauphin; Mmes Edith Méra, Christiane Delyne, Mireille, avec Alice Bcylat et Renée Varvllle).

PIGALLE (Trin. 94-50), à 9 h. 15 La Pâtissière du village, de M. A. Savoir (Mme Margue :to Plerry MM. Berthier, Plérade. R. Bouquet, J.-P. Aumont). POTINIERE (Central 8G-21), à 9 heures Mon amant, de M. Victor Alix (Mlle Marguerite Deval; MM. Henry Derrcyn, Paul Ville. II. Roger, Tatyana, Géo Fontex, avec P. Dubost et Germaine Bredy).

SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), à 9 heures Mademoiselle, de M. J. Deval (Mmes Betty rmussmond. Renée Devillers, Yvette Anûréyor; l'auley, Bénard, Clarlns). SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70), 8 8 Ii. 15.: Gai! Marions-nous!, de M. Albert Acrcmant (Mmes Renée Bartout, Jeanne Loury; MM. Derbil et Bever; Mlle Alice Tissot).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), 6 8 h. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol (Harry Baur, Orane Demazis, Charpin, Mme Chabert, etc., et Berval).

VARIETES (Gut. 09-92), a 8 heures 45 Triptepatte, de MM. Tristan Bernard et André Godrernaux (M. André Lefaur Mlles Marcelle Yrven, Marguerite Pouget, Nadine Picard, M. Larquey, etc.)

ALBERT-lv (Lab. 21-49), à 9 heures Au bout du monde.

AMBASSADEURS (Elys. 43-73), 4 8 b. 45 II était une fois.

AMBIGU (Nord 36-31), à 8 n. 45 Le Mattre de Forges, de George, Ohnet. ATELIER (Dullin) (Nord 49-24), à 8 h. 45 La Comédie du Bonheur.

AVENUE (Elysées 49-34), à 9 heures 1 .es Criminels, de BrucKner.

CHATELET (Gut. 02-87), S S Ù. 30 i <ina-Rosa.

CLUNY (Odéon 07-76), à 9 heures i lies femmes.

COMCEDIA (Trln. 10-12), à 9 heures: Enfin, seuls!

DEJAZET (Arch. 18-80), a 8 h. 30 Une joule d'essai.

FONTAINE (Trin. 10-31), à 8 n. 45 répétition générale Mektoub, La Belle Hor-

oge.

GRAND-GUIGNOL (Trin. 28-34), à fl & s Casque à pointe.

MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 69-67), ) 9 heures La Maison Philibert.

NOUVEAU-THEATRE (Vaugirard 47-63). relâche.

ŒIL DE PARIS, à 9 heures Une Jeune rllle, Sport.

ŒUVRE (Trin. 42-52), à 9 heures Au Soleil de l'instinct (Dernière).

PLAZZA (Central 14-63), relàche.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 8 h. 15 Peer Gynt (Orchestre Colonne). RENAISSANCE (Nord 37-03), à 8 h. 45 Bonaparte.

SCALA (Prov. 08-32), à 8 h. 30 Pour une fois, savez-vous!

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Ely. 7244), à 9 heures Le Mal de la Jeunesse. THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), a S h. 45 Cent dix à l'heure, Au delà du baiser.

THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. IO-i 26), à 9 heures: La Revue de Quat'Sous. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 07. 48) Martini, Maurlcet, Rleux, M. Moreno. THEATRE DES GOBELINS (Gob. 60-74), à 8 h. 30 Hans, le Joueur de flûte. THEATRE DES TERNES (Wagram 0210), à 8 h. 45 le gala de la Chanson fran..çaise.

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 8 n. 30 Sylvette.

TRENTE ANS DE THEATRE (Concert Brunin, 133, boulevard Diderot), a 9 heures' 526» gala populaire Le Misanthropo (MM. Albert Lambert fils, Roger Monteaux, Jean Weber, Paul Numa, Lucien Dubosq, iM. Le Marchand, Claude Lehmann; Mmes Suzanne Devoyod, Irène Brillant, Mary Morgan, de la Comédie-Française).

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LES MARIONNETTES

DE MASTROCINQUB

Le Théâtre des Marionnettes de Mastrocinque, que l'Apollo nous présente ce soir, est né en Italie, il y a quelques années, dans le but de créer un genre de spectacle qui puisse intéresser en même temps les enfants et les grandes personnes, par un répertoire de fantaisie très poussée et de parodie. Mastrocinque est un ieune architecte décorateur qui s'était toujours passionné pour cet art où l'irréel et la caricature se fondent et s'harmonisent. Aidé par une des meilleures troupes de marionnettes d'Italie, celle des Gorno, famille qui, depuis deux cent cinquante ans, pratique à Venise l'art des marionnettes, il a créé un spectacle qui tient à la tradition classique de ce genre, tout en s'en détachant par des tableaux modernes et imprévus.

Après avoir donné une âme à ses marionnettes. Mastrocinaue a imaginé des décors éblouissants et des costumes de haut goût, riches de couleurs.

Le Théâtre des Marionnettes de Mastrocinque, qui est célèbre dans toute l'Italie, vient de remporter, lors de sa première tournée en Angleterre, un véritable triomphe. La critique et 1s public ont été unanimes dans leur enthousiasme.

Les Marionnettes de Mastrocinque ont un mètre de hauteur et une troupe très complète de musiciens, de comédiens et de chanteurs bien vivants et bien disants accompagne les petits artistes de bois et leur donne la vie.

Notes et Informations A L'OPÉRA. Demain. Elektra, et le ballet de Beethoven Les Créatures de Prométhée. j

A LA Coméddî-Françaisb. Demain, à 8 h. 45, La Rafale.

I A i/Opéra-ComiquE. Le ténor Micheletti fera sa rentrée demain soir dans If. rôle


de des Grieux, de Manon. Il chantera également dimanche soir le rôle de Don José.

'̃̃•: A

Nvota Invoka, la danseuse de l'Inde, dont le succès du mois dernier fut triomphal, a été engagée nar M. Louis Masson. Dour ̃ créer prochainement le rôle de la danseuse •c Deïla », dans La Femme nue.

A i'Odéon. La prochaine représentation de Vieil Heidelbere sera donnée demain. en soirée.

Athènes. D'une exceptionnelle puissance dramatique. La Belle de Nuit. de M. Pierre Wolff. comptera parmi les ouvrages les plus émouvants et les plus attachants du théâtre moderne. Voilà une pièce « solide et qu'il faut voir. Places de S à 40 francs. Aujourd'hui, matinée.

Il était auestion de créer cette saison, à la Gaîté-Lvriaue. La Belle au Bois Dormant, opéra-comique tiré de la nièce de Jean Richepin, par Henri Cain, mis en musique par Mme G.-P. Simon.

Or, nous crovons savoir qu'en raison du sûccès actuel de La Tulite noire. cette création serait reportée à la saison prochaine. La' merveilleuse opérette Rose-Marie, oui remporte toujours un éclatant succès au Théâtre Moeador, sera donnée en matinée' aujourd'hui jeudi et dimanche, à 2 h. v>, avec toute la grande et brillante interprétation du soir.

Petit-Monoe (Folies-Wagram). Aujourd'hui, à 2 h. 4S, Charlot à Paris. le plus grand succès de rire. Ballets. Attractions.

Music- Halls

Cabarets et Cirques En matinée

Même spectacle qu'en soirée t

CASINO DE PARIS, à 2 h. 30.

EMPIRE-IHUSIC-HALL-CIRQUE, à 2 h 30 ALHAMBRA, 2 h. 30.

CIRQUE D'HIVER, 2 h. J0.

CIRQUE MEDRANO, h. Î0.

En soirée

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S36* concert, de la Société nationale de musique aura lieu le samedi 0 avril. à la Salle de l'Ecole Normale de musique. à 21 h. En dehors de la sonate pour violon et piano, de Debussy, dont la première audition, rappelons-le, fut donnée au concert du 8 décembre 1017 de cette Société. le programme ne comporte que des œuvres en première audition Sonate pour violoncelle et piano de M. Franco Alfano, oui tiendra lui-même la partie de piano Croquis d'Automne, suite de cinq pièces pour piano, de M. Guy Ropartz cina chansons françaises. avec accompagnement' de petit orchestre de M. Piero Coppola Trio à cordes, de M. André Jolivet. et trois pièces pour piano, de M. Claude Arrieu. Principaux interprètes Mmes Panzera-Baillot, Luoette Descaves, Eisa Ruhlmann, le quatuor. Merckel, le trio B. Mazzacurati, Moyse. Hamelin, Carrière. Le Cercle littéraire français .donnera. le vendredi 8 avril. à 21 heures, sa neuvième Soirée-Causerie, au Studio du Cercle, 10. avenue d'Iéna. (Salons du Cercle d'Iéna.)

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LUTETIA-PATHE, mat., 14 h. Il soir., 20 h. 45 La Chauve-Souris.

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Chronique T. S. F.

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Voici, huit jours après le bicentenaire, l'émission d'oeuvres de Haydn la plus intéressante le concert de Vienne est composé d'csuvres peu connues ou inconnues du vieux maître (un concerto pour trotnpette en mi bémol, une partita, une symphonie cottcertante pour violon, cello, hautbois, basson et orchestrei. A Paris P. T. T., notons deux œuvres théâtrales écrites peur la radio. P.-D. Tebipueb,

Jeudi 7 avril

MUSIQUE. Varsovie, 17 h. 35 Musique de chambre de Bt-ahms, Bach, Prokofieff, Respighi. National anglais, 20 h.: Œuvres de Franck, Schubert, Bach, Hœndel, pour violon et piano. Vienne, 20 h. 45 Œuvres de Haydn. poste Parisien, 21 h.: Mozart, Rublnsteln, Haydn, Franck, Glinka, Schubert, Beethoven. Londres régional, 22 h.: Musique de chambre de Haydn. MUSIQUE LEGERE. Budapest, 21 h. 15: Opérettes.

OPERA. Prague, 19 B. 30 La Traviata, de Verdi. '̃̃

THEATRE. Paris P. T. T., 20 h. 30 Comédies radiophoniques de T. Bergerat. DANCING. Vienne, 22 h. 30. Londres régional, 23 h.' 35. Varsovie, 23 h. DISQUES. Radio-Parts. 12 h. 30 Pour la jeunesse; 20 h.: Madame Butterfly, de Puccini.

LA PAROLE. Radio-Paris, 19 h. Troisième conférence sur E. Rostand, par L. Barthou.

Vendredi 8 avril

MUSIQUE. Kœnigsberg, 20 h.: Straesser, Lopatnikoff, Kodaly. Londres régional, 20 h. Œuvres de Purcell, Holst, Schu- bert, Bach, Chopin. Radio-Suisse romande, 20 h 20: Bach, Couperin, Pasquini, Daquin, Vivaldi, Mozart récital de clavecin par Wanda Landowska). Milan, 21 h. 15 Nardini, Mozart. Szymanovwski, Hœndel, Brahms. 'Sfrtuttgart-Muhlacker, 21 h. 15 Moussorgski, 'Rachmaninoff, Strawinski. Paris P. T. T., 22 h. 30: Fauré, Bach, Gluck, Honegger. Stuttgart-Muhlacker, 21 h. 15 Œuvres de Haydn pour piano. Varsovie, -22- h. 10: Œuvres de Chopin.

MUSIQUE LEGERE. Rouie, "20 h. 45 Les Cloches de Corneville, de Planquette. Varsovie, 20 h. 15 Orchestre. Poste Parisien, 21 h. 15: La Chanson française. OPERA. Bruxelles •flamand, 20 h. Tannhauser, de Wagner.

DANCING. Poste Parisien, 20 h. Vienne, 22 h. 25. Londres régional, 22 h. 35. Langenberg, 22 h. 45. DISQUES. Radio-Parts, 12 h. M. POUR LES ENFANTS. Tonr Eiffel, 20 h. 30.

LA PAROLE. Radio-Parts, le h. 48 Wagner, conférence par J. Chantavoine 20 h.: Gœthe et les musiciens, causerie par M. Emmanuel; 20 h. i\ j Poètes d'Arra».

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permanent des remontés, tandis que le' colonel Haentjeus remplira les fonctions de chef de l'équipe française.

Outre l'équipe française, sept teams étrangers sont engagés.

LES GRANDS MATCHES DE HOCKEY France-Suisse

le 10 avril à Nancy

L'équipe de France de hockey disputera dimanche, à Nancy, son troisième match international de la saison. Son adversaire srra en l'occurrence l'équipe de Suisse, dont la valeur est grande. Que feront les joueurs français contre les Suisses ? Si l'on s'en tient aux résultats qu'ils acquirent à Folkestonc le 26 mars devant les prestigieux joueurs britanniques, on atout lieu de croire que la rencontre France-Suisse sera l'occasion d'une victoire pour la France.

L'équipe française sera composée des éléments suivants

But Houssais arrières Rémusat et Chevalier demis Verger, Simon, Hénon avants Prieur, Grimonprez, Goùbert, Desclercs et Soulé.

L'arbitre pour la France sera M. Antoine.

Cette équipe est à peu de choses près la même que celle qui officia devant l'Angleterre.. Les seules modifications qui y ont été apportées sont le changement de place de Prieur, qui jouait arrière et qui sera avant è. la place de Boutry, non sélectionné cette fois et la qualification de Rémusat au poste d'arrière.

De nouveaux records

ont été battus hier

La lutte est ardente, actuellement, pour la possession des records du monde automobiles. Montlhéry est, chaque jour, le théâtre de tentatives sévères qui se traduisent par la chute successive des records, une amélioration des temps et une augmentation des .moyennes qui démontrent l'excellence des formules qui président à la construction actuelle. Hier, ce fut, de nouveau, la journée du sans-soupapes, avec Panhard et la 8 cylindres qui, la veille, s'appropriait, avec le coureur anglais Eyston, le record du monde des 50 milles à la moyenne horaire de 212 kil. 453.

Il y a lieu de noter que cette même

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voiture, en mars 1926, portait déjà le re-' cord de l'heure à 193 lui. 507.

Cette fois, elle réussit magnifiquement et dans une tentative de longue haleine, Eyston réussît à mettre à son actif cinq nouveaux recfords^dont- deux records interiiutïojïaux :e.t trois records mondiaux. Parmi .:eiïx.if igune le fameux record de l'heure, qui fut l'objet de nombreux assauts et était la propriété de Marchand, sur Voisin,ndèpuis; mai 1927, avec 206 kilomètres 558, et que Eyston a porté, hier, à 210 kil. 393; ce qui constitue une performance remarquable.

A l'issue de la tentative, voici quels sont les records battus par Eyston et sa Panhard, munie de pneumatiques Dun-

̃lôp

Records internationaux. 50 kil. 14 m. 15 s. 14/100, moy. 210 kil. 492 100 kil. :28 m. 18 s. 18/100, moy. 212 kilomètres 117..

Records mondiaux. 100 milles 45 minutes 34 s. 9/100, moy. 211 kil. 903 200 kil i 56 m. 51 S. 63/100, moy. 211 kilomètres 043 1 heure 210 kil. 393. Et pour établir le bilan complet des performances réalisées par la Panhard, au cours de Ces 48 heures, il y a lieu d'ajouter les records battus avant-hier, soit Record du monde des 50 milles en 22 m. 43 s. 51/100, moy. 212 kil. 453. Record international des 50 kil., en 14 m. 15 s. 34/100, qui était déjà à son actif depuis 1926.

Comme on le voit, c'est une démonstration très nette des qualités de la Panhard et du sans-soupapes tel qu'il est construit dans les usines de l'avenue d'Ivry.

Au cours. de la dernière réunion, présidée par le ..vicomte de. Rohan, du comité-de la Fédération nationale des clubs automobiles de France, le président à annoncé que la' Fédération groupait 215.000 adhérents, en augmentation sur les chiffres de 1930. `-

Après avoir approuvé la maquette d'un insigne iles' « Anciens et Vétérans de l'Auto », le conseil a examiné plusieurs projets de loi récemment déposés et relatifs notamment à l'assurance obligatoire et à la simplification des formalités de recensement des véhicules. Le président a annoncé le vote par le Parlement de la modification de la taxe du chiffre d'affaires sur les essences et son remplacement par une taxe unique à l'importation de 8 0/0. Il a

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souligné l'engagement donné par la chambre syndicale des pétroles que cette modification n'entraînerait pour les automobilistes aucune augmentation des prix de l'essence.

Au cours d'un long échange de vues sur la politique actuelle de l'alcool, le conseil s'est ému des répercussions qui pourraient résulter pour les automo- bilistes d'une surproduction d'alcool qui devrait être ensuite absorbée par les vendeurs d'essence.

Le Grand Prix de Monaco

Le quatrième Grand Prix de Monaco, organise par l'International Sporting Club et l'Automobile Club de Monaco,, se courra, en pleine ville, le 17 avril, sur un circuit de 3 kil. 180, que les concurrents auront à parcourir cent fois, soit au total 318 kilomètres.

Cette épreuve, magnifiquement dotée, dont 100.000 fr. au vainqueur, est ^réservée uniquement à des coureurs invités, pris parmi les champions les plus qualifiés. II y aura 19 concurrents, pilotant des voitures françaises, italiennes et une voiture espagnole.

Le circuit sera ouvert par sir Malcolm Campbell. recordman du monde de la vitesse.

Le meeting de la Pentecôte `

Le meeting de la Pentecôte, organisé les 15 et 16 mai par ]'A. C. de l'Ouest, comprendra le dimanche la course de côte de Pont-Réan, à proximité de Rennes. Cette épreuve, qui s'est, déjà déroulée plusieurs fois avec succès, se disputera sur la R. N. n° 177, sur un kilomètre départ arrêté.

Le lundi aura lieu, à Laval, la deuxième épreuve du meeting, sur la côte de l'Huisserie, qui a été choisie on courra sur un kilomètre avec départ lancé. Le Grand Prix automobile de Nîmes Les dirigeants de l'Automobile Club et du Moto Club du Gard organisent, le 16 mai prochain, une épreuve de vitesse qui se disputera en pleine ville sur un des magnifiques boulevards de Nimes. Ce sera la journée des locomotions mécaniques avec le Trophée de Provence, ouvert aux motocyclistes et aux automobilistes amateurs et professionnels, et le Grand Prix Automobile de Nîmes ouvert seulement aux vedettes et à quelques champions incontestés du volant disposant d'engins appropriés.

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80.000 kilomètres ont été parcourus en 751 h. 33'13" 99/100. Moyenne, 106 kilomètres 446.

50.000 milles en 760 h., 4'40" 87/100. Moyenne 105 kil. 857. 1 1, Une conférence sur la culture .générale de l'ingénieur sera faite à la.. Sprborine, samedi 9:"avril, à 20 h. 30;, par M. Horace Marchai, des automobiles La Licorne. Elle sera 'suivie de la-proV jeetion d'un film, « La leçon du pneu », édité par la maison Dunlop. Le Grand Prix international de Hongrie, qui devait se disputer le 1" mai, vient d'être retiré du calendrier. La Course des 100 milles, organisée par l'A.C. de Brescia (Italie) et qui sera courue samedi et dimanche, a réuni plus de cent voitures.

7 TENNIS

Les Etats-Unis et la Coupe Davis Nous avons relaté, hier, les déclarations faites par le joueur américain Frank X. Shields, au sujet des chances des EtatsUnis d'emporter, en 1932, la Coupe Davis. On a pu voir qu'il'basait surtout ses augures favorables sur la valeur de l'équipe de double Lott-Van Ryn, Or voilà qu'une nouvelle sensationnelle vient de réduire à néant cette base puis-' qu'elle annonce que G. M. Lott a signifié son intention.de ne pas prendre part à la compétition mondiale, prétextant ce qui reste fort plausible qu'il était obligé de choisir entre ses affaires et le tennis, et qu'il préférait abandonner le tennis pour ne s'occuper que de ses affaires. Si Lott maintient sa décision, une des meilleures chances -des Etats-Unis disparaît.

On s'est inquiété en haut lieu de ]a question puisqu'on songe déjà à entraîner une équipe Ellsworth Vines-Keith Gledhill

D'autre part, la Fédération des EtatsUnis a formé l'équipe qui' jouera- le 28 avril à Washington contre celle du Canada, pour le premier tour éliminatoire

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de la Coupe Davis, zone americaine-nora, Voici les joueurs sélectionnés Misworth Ving, F. X. Shields, J. Van Ryn et Allison.

Il convient de remarquer que déjà on n'a pas fait appel à G. M. Lott pour jouer le double cri compagnie de son partenaire habituel J. Vau Ryn. ̃ EN VUE DE LA COUPE DAYIS 1932 La préparation des joueurs allemands Il est indéniable que la préparation des joueurs de toutes les nations participant. cette année à la Coupe Davis fait l'objet d'une attention toute particulière dé la part de chaque fédération.

Nous avons dit les décisions apén;caines e.t anglaises à cet effet. Voici qu'à son tour l'Allemagne vient de décider d'organiser, les 22, 23 et 24 avril, un tournoi de sélection sur les courts du Rot Weiss de Berlin.

La Fédération allemande a désigné les joueurs ci-après pour participer à ce tournoi Preen, Jaenecke, Von Cramru, W. Menzel, Npiirney, Dessart, Haensch, Hartz, Henkell, Kuhlmann, Frentz, Wetzel et Brauer.

Le Tournoi, de Paa

Résultats

Simple messieurs. Finale Tejada -(Esp.) b. J. Samazeuilh (Fr.), 2-6, 2-6, 6-4, 6-4, -5.

Simple dames. Finale Mlle Martin b. Mlle Marre, 1-6, 6-2, 6-3.

Double messieurs. Finale Samazeuilh et Troncin b. George et de Macedo. Double mixte. Finale Mlle Martin et Coutanson b. Mlle Marre et George,

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