Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 397 à 397 sur 980

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Bachelier (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1840-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 454219

Description : 01 janvier 1840

Description : 1840/01/01 (T10)-1840/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés aux archives de l'Académie des sciences

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k29690

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87%.


la coquille, sur les différences de sexe, sur les œufs de chaque espèce, points encore fort peu avancés dans l'histoire des animaux mollusques, et qui devront avoir une grande influence sur les progrès ultérieurs de la science. »

Les conclusions de ce rapport sont adoptées.

PHYSIQUE. Rapport sur un Mémoire intitulé Phénomènes de la caléfaction; par M. BOUTIGNY.

( Commissaires MM. Arago, Pelouze, Robiquet rapporteur. ) « Il n'est personne qui n'ait eu occasion de remarquer le singulier effet qu'éprouve l'eau, lorsqu'on la projette par gouttes sur une plaque métallique très chaude; et cependant ce phénomène, pour ainsi dire si banal, n'a encore reçu aucune explication bien satisfaisante. On peut même ajouter que jusqu'à ces derniers temps, il n'avait fixé l'attention que d'un très petit nombre de physiciens. Eller paraît être le premier qui s'en soit occupé (i) mais il s'est borné à observer et décrire ce phénomène. Leindenfrost, dans un traité intitulé De aquœ communis qualitatibus imprimé à Duisburg, en 1756, dit avoir vu qu'une goutte d'eau projetée dans une cuillère de fer chauffée jusqu'au rouge-blanc, est long-temps à s'évaporer et qu'elle forme un globule qui tourne sur lui-même ou qui reste immobile et transparent, comme une petite sphère de cristal. En 1802 (2) cette expérience fut répétée par Klaproth il la fit comparativement dans des capsules de fer, de platine et d'argent, et il reconnut qu'au rouge-blanc, la durée de l'évaporation n'était pas la même dans ces différents métaux. Rumfort, pour tâcher de reconnaître la cause de ce phénomène, exposa l'intérieur d'une cuillère d'argent au-dessus de la flamme d'une bougie pour l'enduire de noir de fumée, puis il y versa une goutte d'eau qui, à la température ordinaire, s'arrondit en globule, ne pouvant mouiller la surface noircie; il put ensuite chauffer la cuillère jusqu'au point de ne plus pouvoir la tenir par son extrémité, sans que la goutte d'eau fût sensiblement échauffée. Rumfort crut pouvoir conclure de ce résultat que la goutte d'eau réfléchissait la chaleur et l'empêchait de pénétrer dans son intérieur. On trouve dans un Mémoire lu à l'Académie en 1825 par notre savant confrère, M. Pouillet (3), le récit (1) Histoire de l' Académie de Berlin, 174^1 P- 42.

(a) Journal de Physique, 1802, p. 62; et Nicholson, t. IV, p. 2«a. (3) Annales de Chimie et de Physique, t. XXXVI, p. 5.