LA POLITIQUE
LES FAUX BONSHOMMES
M: Henry Chéron n'avait nul effort' à faire pour obtenir du Sénat le rejet de' la réforme électorale votée par la Chambre. En la combattant, il enfon-
çait une porte si largement ouverte que d'un coup, et sans peine, il y pouvait passer, tout entier. Il s'est cependant jeté avec fureur à l'assaut de ce projet oui n'était pas défendu. L'absence d'adversaire décuplait son ardeur. Et l'augmentaient aussi les bravos de ces radicaux et de ces socialistes auxquels l'ancien collaborateur de MM. Poincaré et Tardieu tend aujourd'hui les bras, amoureusement. M. Henry Chéron croit au succès des gauches. Quelque voyante de Falaise lui a sans doute prédit. pour cet été, cette présidence du conseil à laquelle il aspire en vain depuis si longtemps. Elle l'a vu, à la tête d'un Cartel vainqueur et, hier, à ceux dont il rêve d'être le chef, il a voulu montrer qu'il en était digne et qu'il savait parler leur langage. Déjà M. Chéron* pour aider au renversement de ,.M. Laval, avait tourné, je_i&>s à ses anciens amis. Ensuite, il a quitté son groupe, son parti. On "annonce même -qu'il va se démettre de ses fonctions ce membre de la commission des finances, ne voulant pas abuser de la confiance des collègues de l'Union républicaine qu'il y représentait.
A ces actes**de conversion, M. Henry Chéron a ajouté hier son discours. Sous le poids lourd de ses traits d'esprit, la tribune, une heure durant, a ressemblé à l'une de ces tables de banquet, sur lesquelles il aime à monter, verre en main, pour lancer ses harangues, sous l'oeil étonné des sapeurs-pompiers. Son éloquence y prend un ton de bonhomie fausse et de gaudriole étudiée, qu'on retrouvait hier dans ce qui aurait dû rester un sobre exposé de motifs, un simple et sérieux rapport. M. Chéron c'est sa manière d'écrire l'histoire a plaisanté ceux qui ont passé leurs jours et leurs nuits à faire aboutir la réforme il feignait d'oublier que ce sont ses amis cartellistes qui, par leur obstruction absurde, ont saboté le débat.
M-. Chéron a voulu magnifier la tâche qui lui était confiée, l'élever à la hauteur d'une manifestation de gauche. Tout d'abord, il a fait l'apologie du second tour. Les clichés usés à travers les législatures, à tous les changements de mode de scrutin, il les a repris avec satisfaction. Tous ont défilé. le second tour, c'est le suffrage universel,: ç^st. le scrutin1 de '̃ la troisième République, c*est~la; République même, c'est la stabilité du régime, c'est la liberté. « Le second tour, s'est écrié l'orateur, il. a pour lui l'expérience. » « Elle est propre », a interrompu un sénateur la réplique n'a décontenancé qu'un instant M. Chéron en ses litanies. Mais il voulait s'élever plus haut. A propos du ballottage, il a déploré la décadence des libertés il tremble pour elles surtout pour celle des parlementaires (?) Il a vaticiné, à propos de notre situation financière qui ne sera restaurée, évidemment, que lorsque la France l'aura repris comme argentier. Il a lancé l'anathème à cette « jeunesse dorée, maîtresse de la rue », et qui ne profite pas de cette maîtrise pour l'acclamer. Il s'est enfin montré fort irrité des affiches qu'a fait apposer M. François Coty. Brusquement, en y pensant, ce défenseur des libertés publiques, a trouvé détestable cette liberté de la presse dont les républicains ont célébré, l'an passé, le cinquantenaire. « On ne peut pas répondre à une affiche ̃», a-t-il dit. Bien mauvaise raison en ce qui concerne spécialement les affiches de notre directeur qui, toutes, ont paru ici même et dans l'Ami du Peuple. ̃,«' Je suis ennemi de la démagogie », a professé enfin M. Chéron. Et le Cartel d'applaudir au souvenir de son rôle dans le vote des 60.000 et dans l'amorce des crédits pour la gratuité des lycées. Pourquoi, cependant, tant de grands mots et de phrases enflées autour du second tour ? D'abord, par peur de toute nouveauté capable de déranger l'ordre électoral établi. « Sauvons la liberté, la démocratie », cela signifie veillons au salut de nos sièg«s et gardons nos places Quant à l'hostilité du corps électoral pour la réforme, voici ce qu'il faut surtout entendre par là
Un jour, en une réunion, un député fort populaire dans sa circonscription, parlait du vote à un tour et s'y montrait assez favorable. Il y eut des protestations hôteliers, imprimeurs, agents électoraux, afficheurs, et tout ce qui profite des concours de foule, s'éleva contre une telle réforme. On leur enlevait 50 0/0 de profits en leur supprimant un tour. Le député entendit ce que M. Chéron nommait hier la volonté du peuple. Le Sénat l'a compris aussi en rejetant la réforme par 193 voix. La vente du calvados, si. la Chambre s'incline, ne diminuera pas d'un verre chez les bistros de Caen aux élections prochaines.
Les cours à Paris
des monnaies étrangères
DEVISES Cours" Cours 25 Février 26 Février
ifivresterUns. 8835 88 43 idoUar. 2537 25 39 IOO betsas. 35375 353.75 100 pesetas. J9P» 196 D 100 lire. 13Z 95 132 D 100 francs suisses. 49550 49475 ioo florins 1024 D 1024 50 IOO couronnes norvégiennes 100 couronnes suédoises. 489 50 489 »
Encaisse 01 (monnaies et lingots) de la Banque de France: 73.814.806.303 fr.
Proportion de J'encaisse- or aux engagements à vue 66,36 0/0
LES f>ff^ISIEHfS DEVRAIT -1
ISLEME^CERU
Depuis hier après-midi le Clemenceau du statuaire François Cogné dresse dans la cour intérieure du Petit Palais son effigie de bronze. Epreuve originale, épreuve émouvante dont l'œuvre sortira grandie, comme elle le mérite. Selon l'esprit même de la décision prise le public est admis, jour une durée indéterminée, à défiler devant la silhouette de celui qui sauva la patrie, et c'est l'opinion ainsi librement exprimée qui, seule, légitimera l'érection du monument dans les ChampsElysées, au coin formé par l'avenue Alexandre-III sur le côté gauche en allant vers le pont et la place qui porte déjà le nom de Georges Clemenceau.
L'artiste a voulu réaliser le chef de guerre dans l'action et il a merveilleusement accompli son dessein. D'accord avec l'histoire et la légende, contemplons Clemenceau dans le costume simple et rude qu'il revêtait pour monter aux lignes il est coiffé de ce chapeau que l'on peut voir conservé dans l'appartement de la rue Franklin et auquel il avait imprimé, à là fois, sans affectation, la forme d'un feutre campagnard et d'un casque de poilu. Il serre le poing droit. Sa main gauche est enfoncée dans la poche de son ample manteau croisé aux dix boutons parallèles sur l'avant-bras, sa canne à poignée courbe. Au cou un large foulard dont l'envol ajoute à l'ensemble une similitude, qui n'est qu'esquissée mais opportunément suggestive, avec le profil de la Victoire de Samothrace. Les brodequins boueux, comme retenus par l'argile de la tranchée, évoquent ce patriotisme mêlé d'amour du sol natal qui s'exalte dans la défense du patrimoine matériel, de la communauté française nos champs, nos prairies, nos bourgades. Le visage, le « masque » vendéen, impressionnant de ressemblance, d'énergie volontaire, identifie la réalité épique de l'être. Et l'homme va de l'avant, grave, volontaire, irrésistible, en un mouvement prodigieux, vers la Victoire. Une atmosphère de grandeur farouche, de résistances brisées, de lutte sans merci l'entoure. Ses traits sont tels qu'ils apparaissaient aux Parisiens certains soirs de 1918, à travers les vitres, parfois brisées, de l'automobile bien connue qui, de quelque point du front, le ramenait rue Saint-Dominique. Il est dans sa gloire pure, celle qui, allant de juillet 1917 à novembre 1918, confond son immortalité avec celle des destins de la patrie. Les heures héroïques l'escortent, portées par l'âme. popu-
laire, •
^Pendant que les maréchaux Pétaiiî et Lyautey,
/la" maréchale Tjoffre, lç'préfèt de là' Seine,. SJM.
,Iean: Martet, Godin, d'Andigné, tant d'autres, examinaient avec une approbation admirative latue-^ si différente du Clemenceau conventionnel ̃pouf grand magasin qui rompt heureusement avec les marbres officiels haranguant les squares, M. Paul Clemenceau disait à M. Cogné « Je suis en principe ennemi des statues car elles figent la vie et le mouvement, mais la vôtre est tellement vivante, animée et ressemblante que je vous en félicite de tout mon cœur. » Bientôt, sur son socle de grès millénaire extrait de la forêt de Fontainebleau, la statue de Clemenceau, inaugurée, recevra l'hommage national.
C'est après avoir étudié six emplacements, tous situés à peu de distance les uns des autres, entre le Grand et le Petit Palais, que la commission compétente de l'Hôtel de Ville a choisi celui où s'élèvera la statue, sur un terre-plein de verdure en démi-luhe, à l'ombre de cinq arbres dont pas un ne sera abattu.
Gaëtan Sanvoisin
L'étrange situation de M. de Valera II est aujourd'hui presque certain que M. de Valera, le leader des républicains dans i'Etat libre d'Irlande sera, par suite des élections, appelé à prendre le pouvoir et que M. Cosgrave, le ctyef des conservateurs, devra abandonner les rênes du gouvernement et entrer dans les rangs de l'oppositon. Pour cela, il suffira que le parti travailliste irlandais s'entende avec le triomphateur moyennant des concessions. Mais une difficulté se présente, c'est que M. de Valera a déclaré publiquement que si son parti arrivait au pouvoir, il libérerait ses compatriotes de l'allégeance envers le roi d'Angleterre et des obligations, d'ordre finanrcier, qui rattachent l'Etat libre au Royaume-Uni. C'est, en quelque sorte, détacher complètement l'Irlande de sa puissante voisine, l'isoler et la rendre absolument maîtresse de ses destinées. Or, les journaux anglais font remarquer que M. de Valera se place, par ses déclarations, dans un dilemme fâcheux, car s'il mettait son projet à exécution, il deviendrait parjure avec tous les élus de son parti. En effet, avant d'entrer dans le nouveau Parlement, il lui faut, au préalable, jurer fidélité au roi d'Angleterre. L'article de la Constitution est formel «Je jure solennellement, dit le texte, fidélité et allégeance à la Constitution de l'Etat libre irlandais ainsi qu'elle est établie par la loi et je jure que je serai fidèle à Sa Majesté le roi George V, à ses héritiers et successeurs, en vertu des liens de « citoyenneté » (citizenship) qui existent entre l'Irlande et la Grande-Bretagne». Mieux que cela, en posant sa, candidature aux élections, le parti républicain a déjà pris l'engagement de tenir ce serment. Comment va-t-il sortir de cette situation ? i Toute infraction à la Constitution est une dénonciation du traité, passé à cet effet, et une dénonciation du traité est une révolte contre la Couronne. Le parti républicain peut-il se permettre, à l'heure actuelle, de tenter une révolte ? C'est fort douteux. Le cas de M. de Valera est donc assez curieux. Tout donne à penser qu'il renoncera pour le^pioment au côté politique de ses déclarations et se bornera à la partie financière. Mais, là encore, des difficultés l'attendent. Toute l'Angleterre à les yeux âxês; en ce moment, sur les affaires d'Irlande. f.
USTos lecteuLirs trouveront ici demain le cim_o;uLiè:m_e article de, la m-oiz^relle série Oiixe c' M. FRANÇOIS COTY
a commencée dans nos colonnes
A ÇJi^GHAI I
Ep attendant l'arrivée des renforts japonais
La bataille a été vive, hier matin, autour de Changhaï. Les Japonais ont progressé d'un kilomètre à l'ouest de Kiang-Ouan, prenant le village de Yen-Chia-Tsai après une dure résistance chinoise. Les pertes ont été lourdes des deux côtés. Une escadrille japonaise a attaqué l'aérodrome chinois de Hang-Chéou. Trois avions chinois de combat ont été abattus et leurs pilotes tués. tin de ces avions était, croit-on, piloté par un Américain. Les avions de bombardement japonais ont lâché plusieurs tonnes d'explosifs sur l'aérodrome dont le matériel, comprenant notamment treize avions, a été détruit.
Dans la soirée, des escadrilles japonaises ont renouvelé leurs attaques, cette fois contre plusieurs terrains d'aviation chinois où du matériel avait été transporté pendant l'attaque de l'aérodrome de Hang-Chéou. Deux avions chinois, qui s'étaient portés au devant des assaillants ont été abattus en flammes. Au cours de la journée,' tant à la suite de combats aériens que de bombardements, on peut considérer qu'une vingtaine d'avions chinois ont été détruits.
Les aviateurs nippons ont en outre boitibartlè les forts situés entre Won-Supg et Lia-Hb. La poudrière d'un de ces forts a' sauté^
Voici comment le général japonais Uyeda a décrit la situation à des journalistes qu'il a reçus « A l'heure actuelle, les troupes chinoises occupent toujours leurs positions situées au nord de la crique de Woo-Sung, y compris les forts que l'artillerie japonaise continue à bombarder, mais que l'infanterie nippone n'a pas encore réussi à capturer,
On annonce, d'autre part, que deux divisions japonaises commenceront à débarquer aujourd'hui et que trois autres divisions ont déjà reçu l'ordre de se préparer à partir pour Changhaï. Le ministère de la guerre de Tokio, envoie également de nouvelles escadrilles d'avions pour renforcer celles qui sont actuellement engagées sur le front. HITLER, CITOYEN ALLEMAND Grâce à la complaisance du gouvernement de Brunswick, Adolf Hitler a donc acquis la nationalité allemande; Evénement capital, puisqu'il permet au chef du parti national-socialiste de poser sa candidature à l'élection présidentielle. L'histoire de la nationalité de Hitler, telle que la rapporte la Neue Zürcher Zeitung, est sans doute une des plus curieuses affaires de cette Allemagne riche en contradictions. Le plus grand agitateur politique qu'ait ^^nu la République allemande était- jusqu'à prés'ënt un H'einfàtlos qui pouvait à chaque instant être expulsé par le gouvernement prussien ou -par le gouvernement bavarois par exemple, comme étranger indésirable, pour passer ensuite en toute tranquillité la frontière de la Thuringe ou du Brunswick, où ses amis au pouvoir ne demandaient qu'à lui donner asile. Mais comment Hitler se trouvait-il dans cette situation de heimatlos? On sait qu'il est né Autrichien il a vu le Jour dans la petite ville de Braunau, sur l'Inn, qui; n'est séparée de la frontière autrichienne quefpar la largeur de la rivière. En 1914, lorsque éclata la guerre mondiale, il avait vingt-trois ans. Il résidait à Munich et, tout de suite, il s'engagea dans un régiment d'infanterie bavaroise, au lieu d'attendre son incorporation dans l'armée autrichienne. C'est ainsi qu'il fit toute la guerre en qualité de soldat allemand. Blessé plusieurs fois, il obtint la croix de fer dé première classe, perdit l'usage de la vue au cours d'une attaque de gaz et fut transporté à l'hôpital. Il y resta longtemps. Lorsqu'il eut recouvré l'usage de ses yeux, la guerre était finie soldat allemand, li avait perdu sa nationalité autrichienne. Mais, n'ayant fait aucune démarche pour acquérir la nationalité allemande, il se trouvait être heimatlos. En cette qualité ou plutôt en cette absence de qualité il resta en Bavière, et de là propagea et étendit le mouvement national-socialiste. On sait quels furent les progrès de ce mouvement i! y a quelques mois, M. iion Hindenburg recevait Hitler en audience officielle, et le chancelier Bruning négociait avec Itii de:puissancê à puissance, tandis que, par une situation véritablement paradoxale, les partis modérés et les socialistes, partisans zélés de la fraternité: germano-autrichienne dans toutes les autres occasions, ne parlaient de Hitler que comme du « déserteur autrichien » qu'il fallait expulser. Un- des principaux lieutenants de Hitler, le docteur Gœbbels, dans le journal du parti, VAngriff, put reproduire un compte rendu publié par un journal socialiste de Leipzig, d'après lequel le préfet de police de Berlin, M. Grzesinsky, avait parlé, lors d'une réunion socialiste, de cet « étranger nommé Adolf Hitler ». qui, disait-il, négociait avec le gouvernement « sans qu'on le chassât à coups de cravache ». On imagine combien de pareilles déclarations servaient la propagande nationale-socialiste.
Bien tardivement, Hitler, aujourd'hui se trouve réduit à obtenir la nationalité allemande'par des moyens quelque peu ridicules, ou du moins qui nous semblent ridicules à nous Français. En Allemagne, cependant, malgré les sarcasmes des partis de gauche, rien ne semble plus naturel, et l'on voit à présent ce qu'il convient de penser des articles de la presse de gauche qui, il y a quelques semaines, lorsqu'on annonça que la naturalisation de Hitler aurait lieu. du fait de sa nomination de gendarme, proclamèrent ,à son de trompe qu'après cela la candidature éventuelle du chef nationalsocialiste à la présidence du Reich était morte et enterrée.
Aujourd'hui, Adolf Hitler est candidat à l'élection présidentielle, et.le4,cond,itions dans lesquelles il est devenu citoyen allemand n'empêcheront pas les masses de voter pour lui. Le ridicule ne tue plus personne, surtout en Allemagne.
Raymond Henry.
NOTES SOCIALES
LES GRANDEURS DU PASSE
J'étais entré l'autre matin à Notre-Dame et, comme je suivais ébloui les jeux étincelants de' la lumière à travers la rose du transept sud, je vis auprès de moi un homme à l'allure d'ouvrier qui admirait, lui aussi, la cathédrale et la montrait à son fils. Ils passèrent auprès de moi et je l'entendis qui disait à l'enfant « Tout cela, vois-tu, mon petit, s'est bâti dans des temps où on n'était pas si malheureux qu'à présent. » ̃
Sans doute il est bien difficile de comparer les époques d'après le degré de bonheur qu'ellés ont connu et c'est une entreprise hasardeuse de rechercher si le Français moyen était plus heureux au xiii0 siècle qu'au xx" les points de comparaison nous manquent absolument et nous ne nous représentons les joies et les anxiétés de nos pères que d'une manière tout approximative. Même si nous avions des renseignements statistiques complets sur les époques- révolues et si nous connaissions parfaitement les réactions des hommes d'autrefois devant les événements de la vie et de la mort, nous"' ne saurions comparer leur sensibilité à- la nôtre. L'Histoire doit donc se borner à présenter (tes événements un tableau aussi exact et cohérent que possible, sans prétendre établir avec l'âge moderne des comparaisons qui forcément pèchent par plus d'un point. C'est à cette règle de prudence et de discrétion qu'ont manqué les générations d'historiens grands et petits qui ont apitoyé leurs contemporains sur le sombre moyen âge, la vie étroite qu'on y menait, l'atmosphère lourde qu'on y respirait. Pour ma part, sur la foi de mes manuels scolaires, j'ai longtemps été persuadé que le peuple français a vécu durant des siècles dans un état d'oppression indicible et que seule la Renaissance a descellé la porte de la géhenne où il étouffait. La réflexion populaire entendue l'autre jour par hasard à Notre-Dame me donne la preuve du plus heureux changement. Cet honnête ouvrier goûte comme moi la splendeur de cette cathédrale dont Rousseau, dans un jour de délire, déclarait qu'on ne devait la conserver que pour la honte éternelle de ceux qui l'ont bâtie. Il a l'intuition que l'époque où cette merveille a été conçue et réalisée ne peut être un temps d'obscurantisme, de bêtise et de malheur. Et ce Parisien du xx" siècle oublie tous les avantages d'ordre temporel dont foisonne notre époque. Il néglige les chemins de fer, la T. S. F., les enivrants bienfaits du Progrès. Descendant en lui-même, il y rencontre l'amertume du temps présent, l'inquiétude et l'insécurité pour demain, tandis que le souvenir de la grande hécatombe retient peut-être à son esprit, mêlé à la rancœur du chômage. Les commodités modernes du logement, de l'hygiène, du vêtement, des communications ne suffisent pas à le rassurer. H a vu la guerre, les nations armées se jetant les unes sur les autres, et peut-être sait-il vaguement qu'au temps où Notre-Dame s'est bâtie, seuls allaient à la guerre ceux qui avaient le goût des combats.
Si j'osais lui adresser la parole, je lui expliquerais ce chef-d'œuvre de l' « économie dirigée qu'ont été les corporations à la belle époque. Ce passant ne connaît pas la Divine Comédie, ni saint Thomas, ni l'Imitation. Il lui a suffi de ces vieilles pierres pour comprendre la leçon des siècles, et tandis que je suis des yeux le père et l'enfant qui s'éloignent lentement sous la pénombre des hautes voûtes, je salue avec joie l'avènement d'un. temps où les humbles commencent enfin à rendre, justice aux grandeurs des siècles passés. Achille Mestre.
La philosophie du vieux maître Le doyen des instituteurs,de France a fêté hier, dans la tranquille bourgade de Breteuil, non loin de Montdidier, son centième anniversaire. Pendant quarante ans, de 1853 à 1894, il a fait épeler l'abéçedaFe aux petits enfants du pays. M. Maresçhal •̃ c'est son nom est demeuré solide, alerte, actif. Il ne suit aucun des régimes • d'ailleurs contradictoires qui, au dire des médecins et au gré des modes, assurent longue vie à leurs adeptes. Il n'est ni végétarien, ni végétaïïen. 11 ignore jusqu'au nom du naturisme. Il mange' à sa faim et boit à sa soif le bon vin de France. Même il prise, rendant au tabac, ainsi que Sgandrelle, toutes les vertus niées par Aristote. r Hier matin, après que le curé doyen de BretëUil, le chanoine Jumel, depuis longtemps, lui aussi, attaché aux horizons de l'Oise, eut dit en l'honneur du nouveau centenaire la messe solennelle présidée par Mgr l'évêque, un joyeux banquet a réuni autour du vieil instituteur tous les suppléants et lés jeunes maitres que les écoles normales ont répartis dans la région. Il leur a conté de belles histoires. Mais la plus belle était la sienne. Il rappela son arrivée au pays, n'ayant pour viatique que son diplôme neuf et sa foi dans sa tâche. La classe était obscure, pauvrement blottie dans une salle basse de la mairie. Et la solde était si maigre qu'elle aurait bien sûr laissé jeûner son homme sans la « boudinée » que, de tradition, chaque famille apportait au maître.
Les instituteurs de 1932 ont écouté cela, avec un peu d'étonnement dans le regard. Ils penseront aux écoles claires, aérées, joyeuses. L'ancien était heureux dans son échoppe ils sont; eux, tourmentés, grognons, dans leurs « palais » scolaires. Mais vous n'aviez donc pas de syndicat ? Vous, n'étiez pas inscrit à la C. G. T. U. ?
Et le doyen des instituteurs de France est parti d'un grand rire. Il n'avait pas ces lettres-là' dans son vieil alphabet.
?.̃̃ Georges Ravon.
AU REICHST^G ;w
Le gouvernement Bruning obtient 25 voix de majorité
Le gouvernement, du chancelier Bruning l'a emporté hier au Reichstag par 25 voix de majorité. Toutes les motions de méfiance déposées contre lui par l'opposition nationaliste et les communistes ont été, en effet, repousséés par 289 voix contre 264.- .'̃ ̃
Dans les milieux gouvernementaux on fait remarquer, à propos de ce vote, que dans les 2G4 voix, contre le gouvernement sont naturellement comprises 79 voix des communistes et du .parti socialiste dissident, partis qui ne voteraient en aucun cas pour un gouvernement de droite. La conclusion qu'on en tire, c'est que dans le Reichstag actuel un gouvernement de droite ne peut réunir que 185 voix. Cette assertion ne nous semble pas très fondée.. Certains gouvernements de droite pourraient rallier des voix qui vont actuellement au chancelier Bruning. On ne peut oublier à quel point celui-ci est soutenu par le niaréchal-président Hindenburg. La politique allemande est très complexe. Le vote d'ensemble a été suivi, au Reichstag, de scrutins sur les motions déposées contre certains ministres. Là majorité en faveur dit gouvernement-*™ s'est manifestée encore plus importante qu'au prẽniier vote. Une motion déposée par les communistes, les nationaux allemands et les nationaux socialistes contre le général Grœner a été rejeteo par 305 voix contre 205. Une autre motion des mêiriÇs partis contre M. Dietrich, ministre des finalités, a été ensuite repousséc nar 291 voix contre 250. Une résolution des nationaux-socialistes, des nationaux allemands et des communistes demandant la dissolution du Reichstag a été écartée par 299 voix contre 228.
Une motion de défiance contre M. Lœbe, président-du Reichstag, a donné lieu à une discussion assez animée sur la question de savoir si une telle proposition peut ou non être mise aux voix. On ;i voté sur cette question de principe et la proposition a été repoussée par 231 voix contre 22(i l'Assemblée ne peut voter la méfiance contre son propre président.
Quelques remarques s'imposent après tous ces différents scrutins. Le gouvernement a été soutenu par les sociaux-démocrates, le centre catholique. le parti de l'Economie nationale, les conservateurs populaires, les chrétiens-sociaux, le parti d'Etat et quelques petits partis d'importance secondaire. Le parti populiste s'est, dans son ensemble, rangé dans l'opposition. Mais dans son ensemble seulement, car deux membres des plus influents de ce parti, le docteur Curtius, ancien ministre des affaires étrangères, et M. von Kardoff, vice-président du Reichstag, ont refusé de se soumettre à la discipline et, de voter contre le gouvernement. M'ï. Curtius et von Kardoff se sont abstenus. Seront-ils exclus ou donneront-ils leur démission ? Peut-èlrc est-ce chose déjà faite. Ces deux leaders, en quittaht'te'ùr pârfïrnè'sVû iront vraiseiViBTablement pr:s seuls. Oit sait que le professeur Kahl, ancien président de la fraction parlementaire populiste, est nettement opposé à la politique suivie par le docteur Dingeldey. La discorde règne au camp des amis de feu Gustav Stresemann. ,l'
La grande pitié de la classe moyenne
Par GEORGES LECOMTE.
La classe moyenne souffre. Elle est en péril. Il faut la secourir et la sauver. Même avant la guerre son sort n'était pas brillant. Son souci de dignité et de bonne tenue aggravait déjà pour elle les difficultés croissantes de la vie. Avec un grand mérite elle mettait son amourpropre à taire tous les sacrifices possibles pour ne pas renoncer à ce qui constitue sa parurc et son charme.
On se privait de plaisir pour instruire les enfants, pour leur permettre les ambitions qu'on n'avait pu réaliser soi-même, pour conserver, au milieu des tâches ménagères et des préoccupations mesquines, hélas inévitables, le goût de la littérature, de la musique, de Tari, et une tradition de très simple élégance. Dès ce moment, afin de compléter les ressources familiales, le travail des femmes au dehors s'ajoutait parfois à celui des hommes. Et que de touchante ingéniosité non pas pour « paraître >» selon le titre de la fine comédie de notre cher Maurice Donnay, mais, souvent avec une manière d'héroïsme, pour sauver les apparences
La guerre a bouleversé cet équilibre déjà bien incertain. Elle a brusquement supprimé des métiers dont vivaient quantité de gens modestes, ainsi pour ne citer que ces exemples ceux de maints professeurs de piano, violon et autres arts d'agrément. Ou plutôt elle les a réduits au minimum. Un peu partout les mécaniques sonores remplacent les instrumentistes des orchestres. Maintenant on ne lance plus le disque, on le fait tourner, et chaque tour de roue condamne à la faim des malheureux. Les constructions se sont ralenties et l'entretien des maisons se borne le plus souvent à ne pas laisser la pluie les détériorer oit les volets choir sur la tête des passants. Les titres de rentes, achetés en francs-or, n'ont plus qu'une yaleùr en francs-papier. Les revenus diminuent par un alarmant contraste avec le coût de la vie qui augmente. Pour la plupart des professions libérales, les salaires, même relevés et ils ne le furent pas toujours ne sont pas en proportion du prix des choses nécessaires à l'existence. Quoi qu'elles fassent, et si stoïques qu'elles soient dans leur volonté dé tenue digne, d'élégance discrète, de culture intellectuelle, les classes moyennes ploient sous le faix.
Que de tracas, d'incertitudes et de souffrances sous ce courage qui presque toujours trouva. le moyen d'être souriant On se prive pour que les enfants poursuivent leurs études au lycée et y aillent en costumes décents, pour qu'ils puissent préparer les grandes écoles et plus tard en suivre les cours. On n'a pas besoin des prescriptions du médecin pour vivre avec frugalité. On retourne jusqu'à l'extrême usure les vêtements des hommes, et les femmes s'ingénient à retaper presque sans limite les robes et les
chapeajix .des saisons antérieures. Comme toute sortie *est une cause de dépenses-, on s'en passe. t L'unique distraction la moins dispendieuse est l'abonnement à quelque cabinet de lec- • ture.
Dans ce précaire équilibre, maintenu grâce à tant de précautions et de retranchements, qu'amve-t-il à la moindre anicroche ? Tout croule. Non seulement les apparences ne sont • plus sauvées, mais la réalité devient lamen- tabïe.-Que le père meure ou perde sa situation, que lie commerce ou l'entreprise périclite, que la iaère Soit contrainte de s'aliter pour une Ion- jgue et coûteuse maladie, voilà par terre la frêle architecture familiale. La bravoure et l'esprit de-, saçrM'ce sont impuissants à la préserver. Quel > dommage que la détresse, en de tels foyers- et la dispersion des êtres qui, tendrement unis, y trouvaient un peu de bonheur Et aussi, pour une société comme la société française, dont, avec ses vertus d'ordre, de travail,' d'écorit»iriie, de vie familiale simple et gaie, d'élégàiice discrètç.et de goût, la classe moyenne est., l'jin des étais, quelle diminution de stabilité, de force tranquille et de charme Aussi des femmes et des hommes de cœur, compatissant à la misère qui se cache, et sou.cièqi.^de préserver l'avemr de notre pays en protégeant; ces beaux foyers où s'éveillent des intelligences et se forment des caractères, ontils constitué en 1929 une ligue, « l'Assistance privée à la classe moyenne », pour dépister ces misèfes secrètes, les soulager affablement et réconforter par de l'amitié agissante celles et ceux qui en sont attristés.
Reconnue d'utilité publique dès juillet 1930 à cause de tout le bien que, sans bruit et par le simple élan des cœurs, elle avait trouvé le moyen de faire en une seule année, cette œuvre est délicatement secourable. Elle a pour président M. Maurice Donnay, de l'Académie française, dont le sourire abrite tant de charité. Pour soutenir la classe moyenne en détresse et conserver à la France cet élément de bonne santé, il unit ses efforts ingénieux et tenaces à ceux de Mme Craponne-Eudel qui se dévoue entièrement à cette belle tâche avec le concours incessant de la comtesse de Rohan-Chabot, de Mmes Georges Chiris et Andrée Lazard, de la marquise de Barthélemy et d'un petit nombre d'hommes dévoués.
En quatre années, cette société, née des conditions nouvelles de la vie et dont l'équivalent n'existe gas, a sauvé de la misère, et peut-être du découragement; dés' centaines de familles dignes et braves.-Elle a permis à des. gens estiinablês'de ne pas renoncer à leur rang et leur tâche, de ne pas s'abandonner et déchoir. Grâce à elle, ils ont pu soigner leurs malades et vivre, tendrement unis, autour d'eux; des enfants, doués pour les études, ont été mis en situation de les continuer.
Et ainsi, en protégeant des foyers oit l'on travaille et s'aime, où se maintient le goùt des choses de l'esprit et des bonnes traditions de chez nous, la ligue de « l'Assistance privée à la classe moyenne » contribue à préserver les plus solides assises de la société française. Elle est si utile, cette Association, et si touchante, que tout de suite elle a reçu des subsides, groupé de fidèles adhérents, obtenu des cotisations annuelles. Mais si les ressources'lui sont une précieuse force, en ce sens qu'elles lui donnent la certitude de répondre à un besoin et à une préoccupation sociale, elles restent insuffisantes pour tout le bien qu'il faudrait pouvoir ajouter à celui que déjà l'on fait. En 1931, cette œuvre en faveur de la classe moyenne a soutenu 450 familles très intéressantes, dont 171, après le cordial appui qui leur fut donné en un triste et périlleux passage, ont eu la douceur de pouvoir reprendre leur n-ie normale. Et, en ce moment, depuis le '1 1" janvier 1932, elle s'occupe de 360 familles, composées de 1.055 personnes. A côté de 243 enfants, qu'il faut aider, nourrir, instruire, il y a 155 vieillards ou malades chroniques qui ne trouvent place dans aucun hôpital où maison de retraité. Et, .malgré leur énergique obstination à làécouvrir l'emploi de leur activité ou de leur talent, 657- personnes dans la force de l'âge se voient, par suite du resserrement actuel, privées des. ressources de leur profession et de leur art.
En effet, la classe moyenne pâtit terriblement parfois plus que n'importe quelle autre de la crise économique. Combien d'avocats sans clients ni dossiers, parce que, dans ce marasme des affaires, on préfère, aux risques et aux dépens d'un 'procès même très bon, un accommodement même très médiocre Combien de peintres, de statuaires; de graveurs sans travaux ni commandes Que d'écrivains dont les manuscrits ne trouvent plus d'éditeurs, que d'ingénieurs sans place Les architectes souffrent de l'arrêt dans la bâtisse et, sauf pour les cas dangereux, nombreux sont les médecins qui voient leurs cabinets moins remplis, car on ajourne à des temps meilleurs la cure des maladies qui ne risquent pas trop de s'aggraver dans l'attente. Et combien de dactylographes, dont les gains aidaient la famille à vivre, et qui n'ont plus de clavier à se mettre sous les doigts Pour ces chômeurs, complets ou partiels, de la classe moyenne, dont la plupart ne peuvent prétendre à la moindre indemnité administrative, la gêne est rendue plus pénible par l'habitude et'le besoin de la ténue,, par', le. souci, de, sauver la face et de, rie "pas compromettre l'ave-
nir.
En ce moment, dix fois au moins chaque jour l'Œuvre "est assaillie par des gens pleins de mérites qui sont aux abois. Plus de travail Des maladies résultant des privations Plus de vivres parfois et plus de crédit Plus de charbon au foyer Et les enfants contraints d'interrompre 'leurs études Alors les larmes pér-ulent aux yeux des plus braves.
Représentons-nous ces détresses cachées-, et dignes. Rendons-nous compte du rôle salutaire de la classe moyenne dans la société française. Et si nous sommes bien convaincus qu'il est humain de soulager ces misères, de préserver ces 'foyers laborieux, simples, où le plus souvent on conserve une belle vie intellectuelle et morale, et, en les aidant, de contribuer à maintenir dans la vie moderne un élément de charme en même temps que d'équilibre, envoyons, avec notre adhésion, notre obole au secrétariat de l'Assistance privée à la classe moyenne, 14, square d'Alboni, Paris (16°),
Ainsi nous donnerons aux femmes de cœur qur seVdéypuent à cette œuvre le moyen, de sauver trois ou quatre cents foyers en péril, de les approvisionner de charbon et de nourriture, d'y faire rétablir l'électricité ou le. gaz, si déjà, faute de paiement, la coupure a été faite. Et surtout elles pourront préserver du découragement des familles épuisées et méritantes, en leur portant avec amitié des paroles de réconfort et d'espoir. Car les dirigeantes et les visiteuses ont souci de là dignité des gens qui, pour la sauvegarder, firent souvent tant de sacrifices. Et elles s'attachent à leur donner, avec l'aide -matérielle, la plus douce assistance mo-
rale. V- ,̃̃̃̃̃- -••- ̃
̃;̃ ''̃̃̃̃ ;̃̃'̃̃ Georges Lecomte,
/'̃ de l'Académie française.
ÇSst et là
£ M. Randouin-Berthier est nomnié agent de change près de la Bourse de Paris, en remplacement de M. Martin Zédé, démissionnaire. •• On mande de Stockholm que M. Serge de Chessin a été réélu, à l'unanimité, président du Syndical, de la .presse étrangère de Suède.
Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville
TEMPS PROBABLE Région parisienne. Temps beau et assez froid. Ciel peu nuageux ou nuageux avec belles éclaircies, brumeux le matin. Vent du secteur Est faible. Température en très faible baisse ou siationnaire. Maximum 4°. France. Sauf pour le littoral de la Manche, dans l'extrême Sud et St:d-Ouest, où le ciel sera couvert à 1res nuageux, brumeux, avec ondées sur la côte, beau temps clair ou peu nuageux. Ëii toutes régions Vent du secteur Est faible à modéré et température- en très faible baisse. ir ̃̃,̃•
AViaKon. -a) Région parisienne ~Cîit:'pèû nuageux par nuages assez, bas, brumeux le. matin.. Vent Est 35 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre à I moyenne.
b). Vers Londres, Bruxelles, Cologne 1° En France, comme dans la région parisienne 2° An delà, ciel couvert par nuages assez bas, brumeux bruines. Vent Nord-Est à Nord 30 à 40 kilomètres à l'heure. ['Visibilité mauvaise à médiocre.
1 [ c) Vers Strasbourg Comme dans la région parisienne.
d) Vers Lyon-Marseille 1° Jusqu'à l'Isère, comme dans la région parisienne 2° Au delà, ciel très nuageux, par nuages moyens et bas ondées sur la côte. Vent Est' à Sud 25 à 35 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre {brume) à moyenne.
e) Toulouse-Alicantë-Casablaxca Ciel très nuageux par nuages bas: brumeux jusqu'en Catalogue, nuageux avec belles éclaircies par nuages moyens et bas ait delà grains au Maroc. Vent variable 20 à 30 kilomètres en France, secteur Nord-Est 30 à 40 kilomètres ait delà. Visibilité médiocre à bonne au delà de la Catalogne. Manche. Ciel très nuageux, brumeux bruines éclaircies l'après-midi. Vent Nord modéré. Méditerranée. Ciel nuageux avec éclaircies et quelques averses ou grains. Vent du secteur Est faible à modéré.
Le « BON PETIT DIABLE » donne à danser ° Demain dimanche 28 février, le « Bon Petit Diable » ne jouera pas.
Rassurez-vous, il vous offrira un nouveau divertissement
Aux Salons George V (45, rue Pierre-Charron), de 2 h. 30 à 6 heures, le « Bon Petit Diable » recevra tous ses jeunes amis, pour lesquels il organise une redoute costumée rose et noire, c'est-à-dire que si vous n'êtes pas travestis vous devez avoir au moins un accessoire vestimentaire aux couleurs de la redoute.
Il y aura cles attractions, des surprises, (les concours, un cotillon, et enfin la fête sera présidée
par M. André de Fouquières,
pa~:1~1, Andr~ lie Fouquières..
Cours
Voyageant sous le nom de duc de Tolède, S. M. le Roi Alphonse XIII est arrivé à Izmir, à bord du paquebot Théophile-Gautier.
Après avoir visité le musée d'Izmir, le souverain s'est rendu à l'archevêché, puis à la paroisse française de Saint-Polycarpe où, accompagnée de Mgr Tonna, Sa Majesté a été reçue par les Pères capucins de la province de Paris.
Dans les Ambassades `
S. Exc. l'ambassadeur de France près le SaintSiège et la vicomtesse de Fontenay ont offert un déjeuner à l'occasion de la présence à Rome de LL. Exe: Mgr Besson, évêque de Fribourg, de Mgr Chassagneau, évêque d'Autun, et de Mgr Dutoit, évêque d'Arras. Les autres invités étaient: S. B.. Mgr Vicentini, patriarche d'Antioche des Latins S. Exc. Mgr Pisani, archevêque de Costanza de Sc'izia Mgr d'Herbigny, Mgr Arborio Mella di S. Eli a-, camérier secret participant Mgr Spada, Mgr Tardini, Mgr Borgia, de la secrétairerie d'Etat Mgr Remiddi, :1 Mgr Vanneufville, R. P: Willaert, recteur de l'Université grégorienne lès chanoines Piguet et Hoguet, l'abbé de Galard-Terraube, l'abbé Oudot, l'abbé Arny,' Mgr Vidal, comte de Saint-Martin, baron de Beausse, Mlle G. de Noiron, Mlle M. de La Ferrière.
Un autre déjeuner avait réuni S. Exc. Mgr Pellizzo, archevêque de Damiata le R.P. Jehanno, supérieur général des Eudistes le général et Mme Starnes, d'Ottawa le sculpteur A. Silvio Silva, le prof. Emm. Ponti, le marquis de Felice, le P.. Bissonnette^ Mgr Ravanat, M. Guichard, M. Barré, etc. Mme Caballero de Bedoya, femme de S. Exc. le ministre du Paraguay, a reçu, mercredi dernier, dans les salons de la légation du Paraguay, l'élite de la société parisienne, ainsi que de nombreux représentants du corps diplomatique.
S. Exc. le ministre de France à Prague et Mme P. Charles-Roux ont offert, la semaine dernière, un dîner à l'occasion du passage à Prague de M. Maurice Ravel. Les convives étaient
i S. Exc. M. de Raymond, ministre de Belgique S. Exc. don Buenaventura Caro, ministre d'Espagne la princesse Elisabeth de Schwarzenberg, M. et Mme de Proskowetz, M. et Mme Pick, M. et Mme Korsak, Mme Rosenkrancova, la comtesse Jean Pastré, Mme Marguerite Long de Marliave, M. Sanz y Tovar, M. Vargas Machuca, M. et Mme Fichelle, M. Paul Sonnenshein, M. Szell, M. et Mme E. F. Guyon, M. G. de Daubek, le capitaine Poupard. M. C. Botella, président du tribunal arbitral, mixte franco-allemand et 'conseiller juridique de PambSsâde d'Espagne1 Paris, vient d'être élu membre de fÀca'-J démie des sciences morales et politiques de Madrid.
Dans le Monde ••
Da duchesse de Mana donnera aujourd'hui une réception pour rencontrer S. A. R. la duchesse de Madrid.
Mme Etienne Gautier vient de donner un très élégant goûter auquel étaient conviés
Baronne de Gaiffier d'Hestroy, 'Mme Philippe Roy, duchesse de Broglie, marquis de Talleyrand-Périgord, princesse d'Hénin, duchesse d'Albufera, princesse R. de Faucigny-Lucinge, duc et duchesse de Duras, comtesse Georges de Bourbon, duchesse de Lesparre, marquise de Moustier, comtesse d'Hunolstein, comtesse Xavier de La Rochefoucauld, Mrs Cobb, marquise de La Tour du Pin, marquise de Bouillé, comtesse de Merlemont, Mme Achille Fould, comtesse Jacques de La Rochefoucauld, vicomtesse et Mlle de Kergariou, comtesse d'Amilly, baronne de Fontenay, baronne Guy de Fontenay, marquise de Mun, baronne Ernest Seillière, marquis et marquise de Sayve, comtesse Guy de Dampierre, Mme de Ambro, marquise de Pontoy-Pontcarré, comtesse J. de Nicôlay, Mme de Casteja, marquise de Riencourt, M. et Mme Girod de l'Ain, comtesse de Saporta, marquise de Rochechouart, comtesse Lepic, comtesse et Mlles de Bonneval, marquise de Monteynard, comtesse de Villoutreys, vicomtesse de Rochechouart, comtesse St. de Moritebello, comtesse" ideufôuvenûel, comtesse R. de Gontaut-Biron, comtesse.d'EscIaibes d'Hust, comtesse de Breda, comtesse H. de Dampierre, comtesse F. de Gasteja, comtesse de. Berflis-Calyières,> -comtesse; G. de Miramon, vicomtesse dç,§if)^ty, Mme FournieivSarlovèze,; comtesse St. de Casteja, comtesse de Chavagnac, vicomtesse de Gourcuff, Jnlle, .de,' Castellane, comtesse de Lévis-Mirepoix, Mme M,artéi, Mlle da Silva Ramos, vicomtesse de Truchis, comtesse de Virel, comte Bruneel, marquis Dadvisard, comte de Sayve, M. Antoniadi, M. Girod de l'Ain, marquis d'Oysonville, vicomte H. de Truchis, etc.
Elégante réception, ces jours derniers, chez Mme A. M. Berl, au cours de laquelle M. Montigny, ancien régent de la Banque de France, a parlé,, avec charme et érudition, de « la crise actuelle vue par M. Valéry, de l'Académie française, et Montaigne ».
Mme Félix Legueu ne recevra pas demain dimanche 28 février.
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Chez Mme H. D. Dângeviïle, matinée artistique en l'honneur de S, A, lé prince Arfa Mirza Riza Khan, ambassadeur, ancien délégué de Perse à la Société des Nations.
Naissances ;<J v ,^j ;,̃̃ ̃̃/ Le vicomte d'Irumberry de Salaberry et la vicomtesse, née Gilbert^ ^BtirrùEi sont .heureux d'annoncer la naissance de leur fille Hermine. 21 février. Le marquisde Malet et là marquise, née Margue- rite de Revel, sont heureux d'an-noncer la naissance de leur second fils Olivier.
M. Jacques Becker et Madame, née Geneviève Boyard, sont heureux d'annoncer la' naissance de leur fille Sophie. '• ̃
Bienfaisance *<y '̃
Rappelons- qu'aujourd'hui samedi 27 février a. lieu, de- seize à vingt heures, dans les salons de la présidence de la Chambr.^ mis par Mme Fernand Bouisson à la disposition,, de-. Mme Georges Leygues, présidente fondatrice, de la '-Ligue nationale contre le taudis, pour la fète qu'elle '/organise au profit de cette oeuvre, avec thé dansant, brillant intermède artistique et autres' attractions, dans un cadre incomparable. -r- La compagnie des Artistes amateurs, dont on n'a pas oublié les brillants succès dans Véronique et Chanson d'amour, l'année, dernière, donnera les 13 et 14,mars, salle d':Iéna,:10, avenue d'Iéna, deux représentations de Joséphine vendue par ses sœurs, opéra-bouffe en trois actes, musique de Victor Roger, au bénéfice de c la Maison des Petits de Mantlignon ».
Cette pièce* qui n'a pas été représentée .depuis- longtemps à Paris, avait obtenu à la création, en 1886, un succès retentissant. Elle fut jouée à' la suite pendant plus de itrois: années, aux Bouffes-Parisiens, avec une distribution remarquable, Mmes Milly-Meyer et MacéMontrouge, M.. Piccaluga. Oni applaudira de nouveau avec plaisir cette partition si charmante et si gaie où l'on verra; pour cette reprise, une amusante reconstitution des modes de la fin du Second Empire, et au deuxième acte un ballet réglé par Mlle Alice Bourgat, de l'Opéra. La Maison des Petits de Montlignon, pour qui ces représentations sont données,, est une'filiale de la .Société de charité, maternelle de Paris, dont la princesse de Poix est présidente; Places à 52, 32 et 22 fr., chez Mme Paul Dumas, 2, rue: du Général-d'Andigné. Mme'Georges Evette, 102, avenue Kléber-, Rouart et Lerolle, 40, boulevard Malesherbes.
Une vente de .charité ..aura- lieu,, dans les salons de l'hôtel George V, 31, avenue Ge'6rge-V, le mardi 1" mars, de deux heures à six heures, au profit de l'Office central des œuvres de'bienfaisance, 175, boulevard Samt-Geimain, -dont le rôle social .et charitable s'impose <ie;ptaven. plus par ce tempsnde<;oriae. «,i .•>; Cercles .̃
'r¡;: .},
L'exposition de peinture et de sculpture. du Cercle ;• artistique et littéraire (Cercle Volney).aura lieu, à partir de demain 28 février jusqu'au 19 mars, de onze à dix-huit heures. ? i $̃,̃_ ̃ », Mariages- -̃
Un grand nombre d'invitations s'étant égarées, on nous prie d'annoncer que le mariage de M. Charles Pousset avec Mlle Marguerite Morard aura lieu, en l'église Notre-Dame de Grâce de Passy, le mardi 1er mars, à midi précis..
On nous prie d'annoncer les fiançailles de Mme de Staël Holstein avec M, ..Philippe Pereire. On nous annonce les fiançailles du comte Henri de Foucauld, fils du colonel de Foucauld, décédé, et de la comtesse, née de La Sslle, avec Mlle Suzanne Ferry d'Andrèis, fils du lieutenant-colonel Ferry d'An- drèis et de Madame, née Roidot, nièce du général et de Mme Morgon.
On nous prie d'annoncer les fiançailles .de Mlle Marie Aublet, fille de M. Albert Aublet, artiste peintre, et de Madame, née Reuter, avec M. Jacques Baratte, ingénieur E.C.P., fils de M.; Paul Baratte, inspecteur général des ponts et chaussées, décédé, et de Madame, née Tenting.
Deuils ""̃"̃̃"• "̃ '̃̃̃̃
Mme Joseph Malgat,'véwë du docteur Joseph Malgat, ancien adjoint au maire de Nice, vient dé mourir dans sa' so&ahte-dïxièntô année'1 Elle" .avait1 étë .J>ré- sidente de la Société protectrice de l'enfance, et,, au iou/s" des hostilités,1 d'une •formation d'infirmières;, présid-ente également des Jeux floraux de Nice. M. Eugène Beau, avoué honoraire près le tribunal civil, a succombé hier, à l'âge de quatre-vingtdeux ans.
On nous' prie d'annoncer la mort de M. Pierre de Rocquigny, pieusement décédé en son château du Forestel, le 25 février 1932.
Les obsèques auront lieu lundi 29 février, à onze heures, en Tégliss de Vieîl-Hesdin (Pas-de-Calais). Le présent avis tient lieu de faire-part.
Une messe anniversaire a été célébrée hier, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, pour le repos de l'âme de M" J. A. Verger, avocat à la cour d'appel de Paris.
L'Exposition Marcel Baschet.
S'étant voué exclusivement à l'art du pôrtraitiste, M. Marcel Baschet a, depuis bien des années, réalisé avec lenteur et scrupule une' considérable série' d'effigies de contemporains souvent notoires et quelquefois illustres. Il s'est décidé à en présenter au public, pour la première fois, un groupement qui évoque au moins deux générations. P y a des morts, comme Rochefort, Jean Richepin, Thureau-Dangin, Boutrôux, les maréchaux Foch ot Fayolle, et Debùssy,(peint dans sa jeunesse à la Villa? -Médicis. 11 y ^"#es vivants; "tels que' les inar&eMux" Eyâ'utëy et Pétaih, le géiiér'dl'Weygarid; M. Poincaré/ Maurice Donnay, M" Henri Robert, Millerand, les docteurs Tuffier et Pierre Marie, le duc de Broglie, le général Gouraud, M. Jules Cambon, Henri Lavedan. C'est assez dire l'intérêt documentaire qui s'attache' à ces figures, mêlées à des portraits d'hommes^ de femmes et d'enfants; et beaucoup de ces témoignages iconographiques ne se sépareront pas de l'histoire de notre temps. Us. le mériteront par leur. extrême fidélité. M. Marcel Baschet n'est point de ceux qui voient dans leurs modèles un prétexte morceau de peinture. Il s'efface devant' l'être qui pose, il l'analyse dans sa stricte vérité physique, il le restitue en laissant à cette vérité le soin de révéler l'âme et le caractère sur le masque, comme le fait la nature ellemême.' C'est ainsi, sans doute, crue doit être abordé je problème si complexe de la ressemblance. Il est autrement difficile d'accepter cette impersonnalité apparente (celle que Flaubert exigeait du romancier psychologique), que d'exécuter avec brio une fantaisie chromatique d'après une créature vivante dont .nous voulons savoir le"secret. Les portraits de M. Marcel Baschet sont moins des évocations, que des constats' précis, sobres et volontaires, les résultats d'une « attention ».qui finit par apprendre par cœur, par assimiler la personnalité étudiée, au point dç^ nous laisser seuls avec elle en oubliant le peintre, Beaucoup des modèles de M. Baschet sont assez 'familiers au public pour qu'il puisse pleinement mesurer la loyauté et la pénétration d'un talent qui exclut toute virtuosité et préfère exercer son s,a voir ,à, deviner et à fixer la .vie. ̃ .̃̃ .̃̃ i- ,̃. ,• ̃:̃-̃̃ ̃ ̃ ̃̃ • •̃
V Camille Mauclair.
LA COLLUSION DES AUTONOMISTES Au cours d'une réunion électorale qui s'est tenue à Strasbourg, un rédacteur de VËlsaesser a pris la parole après plusieurs orateurs communistes et autonomistes. Au nom de l'Union populaire républicaine, ce rédacteur a déclaré que les catholiques de son parti voteraient demain dimanche pour le communiste Mourer, candidat au conseil général du Bas-Rhin dans le canton ouest de Strasbourg. Le parti des républicains démocrates s'est prononcé contre le c'ommuniste en faveur du candidat socialiste Louis Kœssler,
Mme Emile Armbruster, M. et Mme Frédéric Armbruster, M. le chef de bataillon et Mme Sabatier, M. et Mme Jean Dupont, Mme Simone Armbruster 'nous prient de faire part de la perte douloureuse qu'ils viennent d'éprouver en la personne de M. Emile Armbruster, chevalier de la Légion d'honneur, administrateur délégué de la Société Plaza, pieusement décédé en sa soixante et onzième année, le 24 février dernier. Le service religieux a été célébré, dans la plus stricte intimité, en l'église réformée de l'Annonciation, rue Cortamberr.
L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre. Le présent avis tient lieu de faire-part.
M. et Mme Constans-Gavarry ont la douleur d'annoncer la mort de leur fils Roland, survenue dans sa deuxième année, le 24 février. • Le contre-amiral Bergasse du Petit-Thouars{ du cadre dé réserve, ancien commandant de là marine'; au Havre et à Marseille, est décédé.
Né le 8 février 1872, il était entré au service de la marine en 1889. Il était le petit-fils du grand navigateur et le fils du vice-amiral Bergasse du Petite Thouàrs, décédé dans l'exercice de son commandement de l'escadre de la Méditerranée.- ̃̃ Valfleury.,
̃-̃̃̃ -PETIT CARNET Vnvi -•* S La Maison Jane Duverne, 18, rue Royale, à Paris, informe sa clientèle parisienne qu'elle montrera sa collection de Tobes et manteaux spécialement créée pour elle à partir du r" mars, à 3 heures.
S Enfin, à partir du 1" mars, Hippolyte Cros, couturier pour enfants, 2, rue Cambon, aura un rayon de « tout fait ». Un aperçu des prix Garçonnets costume lainage fantaisie et marin, 3 ans, 100 fr. vareuse, 170 fr.; béret, 25 fr. Fillettes robe lainage fantaisie et marinière,' 6 ans, 200 fr. robe Chine, 185 fr. manteau, 275 fr. costume tricot, garçonnets et fillettes, 75 fr. S Aujourd'hui samedi 27 février et ce jour-là seulement, la Grande Maison de Blanc, place de l'Opéra, soldera ses collections de robes, blouses, manteaux et déshabillés, chapeaux pour dames et enfants, à des prix extrêmement bas.
Ce jour étant la veille de l'inventaire, tous les rayons sacrifieront leurs fins de séries et articles légèrement défraîchis avec des rabais de 50 à 75 < Signajons. notamment: Mouchoirs linon. blanc, vignettes, pur.;fil^ la douzaine; 15 fr. Carrés crêpe de.Cttine., pure, soie, 29 fr-. Serviettes de. table damassé couleur, pur. fil,1 valeur 180 fr» la douzaine, 40 fr. Nappes satin -blanc damasse six couverts, exceptionnel, 10 fr. Services à thé, nappe "et 12 -serviettes, 29 fr. 50 Draps métis, grand lit, 49 fr. 1.000 draps pur fil, guirlandes brodées, 210X350, 99 fr.; Serviettes éponge qualité forte, la douzaine, 39 fr. 500 couvertures et couvre-pieds soie brochée, soldés Vitrages fins de séries, 19 fr. Grands stores, 59 fr. Coupons soieries pour ameublement Chemises crêpe de Chine, 50 fr.; Culottes nansouk, 15 fr.; Porte-jarretelles, 10 fr. Bas fil grisottes, 10 fr. 50 Bas soie naturelle, entrée et semelle fil, 18 fr. 90 Cachesexe fil d'Ecosse, 15 fr. 50 Sacs cuir, modèles haute nouveauté, à partir de 20 fr. Parures col et manchettes, 10 fr. Carrés mousseline pure soie, 20 fr. Gants pour dames, 18 fr. Chemises blanches pour hommes, zéphyr fileté, 25 fr. Pyjama zéphyr tissé couleur, 39 fr. 50; Chaussettes fil fantaisie, 8 fr. 50 et 12 fr. Robes de chambre pour hommes, fins de séries, 199 fr. Cravates soie naturelle', 5, 10 et 15 fr. Pour garçonnets Culottes draperie dépareillées, 39 fr. Blouses et pyjamas, 15 fr. 5.000 mètres de soieries haute couture seront soldés 20 fr. le mètre.
Les magasins ouvriront à 9 heures et seront exceptionnellement fermés de 12 h. 30 à 14 heures.
S Au dire des "gourmands, la découverte d'un mets nouveau fait plus que la découverte d'une étoile.. Que d.ire alors d'Eno.'s « fruit Sait », qui,, a découvert,, ;le secret ;des digçstions-arfaites ? Connu par plus de soixante ans de réputation mondiale, seul vrai « Se} de Fruit », agréable au, goût, Eno n'a pas d'égal pour prévenir ballonnements,crampes, nausées, migraines, et favoriser doucement l'mïéstin. Une cuillerée à café dans un verre d'eau matin et soir. Dans toutes les pharmacies, 15 francs.
S Le Bureau de voyage de Figaro, 14, Rond-Point des Champs-Elysées, se charge gracieusement de vous procurer billets de bateaux, d'avions, etc., de réserver vos chambres dans les hôtels, d'organiser vos voyages à forfait sans augmentation de prix. (Téléphone Elysées 98-31 à 38.)
LA JOURNEE
A l'Arc de Triomphe. la Flamme du Souvenir sera ranimée par 1' Association of American Volunteers with French Army ».
A 10 h. 30, au Musée- du: Louvre «La rive gauche à la fin du moyen âge l'Université et les abbayes », par M. René Héron de Villefosse.
A 12 h. 30, au Comité France-Belgique-Luxembourg Déjeuner en l'honneur de M. Doumer. A 13 heures Courses à Enghien.
-r- A 14 h. 45, au Musée du "Louvre Conférence de M; Fnnck-Brentano, membre de l'Institut, 'sur « La^ famille française et les peintres qui l'ont illustrée ». Au Musée Galliera Exposition permanente d'art décoratif moderne et des oeuvres d'art récentes des manufactures nationales.
A 15 heures, au Cercle d'Iéna « Gustave Nadaud », par M. Séguy, avec le concours musical de Mlles Sterly et Dufôur-Staub.
À 16 heures, dans les salons de la présidence de la Chambre Fête de bienfaisance au bénéfice de la Ligue nationale contre le taudis.
A 16 h..15, à l'Ecole des hautes études sociales et internationales « La constitution des Etats de la Baltique orientale », par M. de Montfort.
A 16 h. 30, 28, rue Serpente M. Mayr fera son cours de pathologie littéraire sur « Chateaubriand malade imaginaire. Les deux maladies de Rousseau ». A i"6 h. 30, dans les salons de Mme la duchesse Pozzo di Borgo Causerie du marquis Xavier de Magallon d'Argens sur « La situation politique actuelle ». Bals de l'Association des anciens élèves de l'Ecole de Bordeaux et des anciens médecins et pharmaciens de la marine et des troupes coloniales, dans les salons du, ministère de la marine de la « Versaillaise >^ au Claridge.
ACADEMIE DES INSCRIPTIONS Un, geste du général Gouraud. Les fouilles' Je Doura-Europos. Un testament de Ptolémée-le-Jeune. G.
Scène intime et émouvante au début de la séance que tenait hier l'Académie des inscriptions. Le général Gouraud, qui est membre de cette Compagnie, est venu en uniforme, remettre à son
secrétaire perpétuel, M. René Cagnat, les insignes
secrétaire perpétue], M. î~ene Gagnât, fes insignes
de son nouveau grade de commandeur de la Légion d'honneur.
En une allocution charmante et précise,. le géné^ral a résumé la belle carrière de professeur et de savant de M. Cagnat, qui fut son maître, et il lui a. donné l'accolade.
M. René Cagnat a embrassé le glorieux soldat en le remerciant.
L'Académie ayant repris ses travaux, M. Franz Cumont lui a communiqué une lettre de M. Ros-
tovtzeff, associé étranger, qui signale la decou verte dans les fouilles de DourE-Europos d'un, stèle portant l'image d'un dieu sémitique, celu tf'Anat sur l'Euphrate. Ce dieu est reuresente en costume militaire, avec des clochettes au cou et, debout sur deux animaux.
M. Rostovtzeff a aussi reçu un télégramme annonçant une trouvaille plus intéressante, celle de cinq belles fresques chrétiennes. Mais toute précision manque encore sur le sujet de ces peintures.' D'autre part, M. Franz Cumont a communique le contenu d'une importante publication de M. Gaspare Oliverio, laquelle forme le premier fascicule de Documenti antichi dell'Africa itahana. `' Ce fascicule est consacré à un texte d'une très appréciable valeur historique et juridique le testament par lequel, en juillet 155, le roi de Cyrénaïque, Ptolémée-le-Jeuhe, légua ses Etats aux Romains, sous réserve de la naissance postérieure d'héritiers, et leur en abandonna immédiatement le haut patronage. L'Académie a décerné, pour ouvrages, un prix ido 3.000 francs à M. Elie Lambert, et un prix de' 1.000 francs à M. Marcel Aubert puis elle a attribué une récompense de 200 francs à la. publication des textes d'histoire lorraine (neuvième 'à dix-neuvième siècle). En comité, secret, exposé des .titres des candj-r dats ici récemment nommés, au fauteuil du pe-
:aretté Pierre Paris.. 1..
gretté Pierre Paris. '̃•“ Ch. Dauzats.
f M. ALBERT MATHIEZ
M. Albert Mathiez, professeur à la Faculté des lettres de Paris, vient de mourir subitement. Avanthier, comme il faisait son cours à la Sorbonne, il dut l'interrompre subitement il venait d'être frappé d'une embolie. Transporté immédiatement à l'HôtelDieu, il y est mort dans la soirée. 11 n'avait que, cinquante-huit ans. Le nom de M. Albert Mathiez reste attache à l'histoire de la Révolution. Après des études com- mencées au Collège de Lure, dans sa province natale, et terminées à l'Ecole Normale supérieure^ il avait été professeur au lycée Voltaire, puis à l'Université de Dijon, et enfin à la Sorbonne. En même temps, il publiait une série d'ouvrages sur l'histoire révolutionnaire, qui ont pour titres les Origines des cultes révolutionnaires, la Thcophdanthropie et le culte décadaire, Rome et le clergé français sous la Constituante, la Révolution. et l'Eglise, le Dix août, Robespierre terroriste, etc. Hétait directeur des Annales révolutionnaires, membre de la Société des études robespierristes et de la Société de l'histoire de la Révolution fran-
C91SC
II avait un culte passionné pour la figure de Robespierre. Et ce culte l'avait fait entrer en polémique avec Alphonse Aulard qui réservait à D,arw ton ses amitiés "d'Historien., En dépit de violents par- lis pris, M. Albert MatBiez, par son intelligence fougueuse et son investigation hardie, a puissamment contribué à renouveler l'histoire révolu.tionaire. PISANELLO
A LA BIBLIOTHEQUE NATIONALE L'exposition Pisanello continue d'attirer rue de' Richelieu un nombreux public.
Aujourd'hui, à cinq heures, M. Henri Focillon, professeur d'histoire de l'art à la Sorbonne, donnera, dans le cadre même de l'exposition, une conférence sur le grand artiste dont les principales œuvres dispersées dans les musées et collections privées d'Europe, se trouvent momentanément réunies à la Bibliothèque nationale.
UN CREDIT POUR LES CHOMEURS LE MANS, 26 février. Le conseil municipal du Mans a voté un nouveau crédit de cent mille • francs qui sera utilisé pour ouvrir des chantiers où seront employés les ouvriers sans travail. LES CONFERENCES
EN ECOUTANT LE PERE SANSON Sa grande voix s'est tue dans nos cathédrales, mais le conférencier, désormais promis aux auditoires mondains, n'a pas dépouillé l'orateur sacré, et c'est un sermon, un vibrant et beau sermon; que le Père Sanson a fait hier, pour ses débuts, devant les habitués de la Société des conférences, Et chacun dut penser que c'était mieux ainsi. La présence du fameux oratorien, boulevard Saint-Gërmain ou sur la scène du théâtre des Ambassadeurs, ne doit point, en effet, faire oublier le prêtre en surplis blanc qui, sous les voûtes de Notre-Dame,, lança, il y a quelques années, le cri pathétique de l'inquiétude humaine.
Si nous avouons notre préférence pour ce dernier, hâtons-nous d'ajouter que le conférencier d'hier, parlant chez les Gentils, continue magnifiquement l'apostolat commencé dans la chaire tie Lacordaire.
La géographie, comme l'histoire, « porte en ses flancs une philosophie », et le spectacle de l'Exposition coloniale, « prestigieux livre d'images », a incité le Père Sanson à d'amères réflexions. Au contact de ce monde infini, c'est le problème de la civilisation qui s'est posé devant son esprit tourmenté.
La civilisation européenne est menacée. Par qui, pourquoi, que devons-nous faire pour la défendre et la conserver ? Autant de questions auxquelles le Père Sanson va répondre, autant d'inquiétudes qu'il va tenter d'apaiser.
La civilisation, cette « science de vivre le plus humainement possible », porte en elle, nous dit-il, son principal adversaire. Sa science, son machinisme, son économie concourent à sa destruction l'américanisation de la vie menace l'intelligence, •la divinisation du progrès matériel brise 1 idéal latin. La primauté de 1 esprit sur la matière est la' formule hors de laquelle il n'est point de salut. L'ordre social, on le pense, fera aussi l'objet des critiques les plus acerbes du Père Sanson. Mais qu'on ne se méprenne pas sur ses intentions, la politique sociale de l'oratorien refuse de s'apparen. ter à la politique tout court.
« La seule politique permise à un prêtre, dit-il, est celle qui accorde sa vie personnelle avec l'idéal divin auquel il s'est consacré ». Elle n'est dirigée contre aucune forme de gouvernement, elle se borne à dénoncer les « méfaits et les crimes » de l'ordre social.
Le Père Sanson, de son aveu même, aime à cotoyer les précipices. Nous avons craint un instant, hier, qu'il n'y tombe, mais son éloquence habile l'en a préservé. Ses invectives lancées d'une voix grondante s'en vinrent fustiger les iniquités, les orgueils, les appétits cachés sous le nom de civilisation. Il plaida pour le taudis voisin du palais, dénonça le travail de l'enfance, fit entrevoir l'avencment d'une humanité composée de loups repus et de loups affamés, dont le choc, un jour, sera fatal à la civilisation, « à ses vilenies comme à ses splendeurs ».
Le monde, dit le Père Sanson, revenant au ton de la chaire, a oublié les principes chrétiens et négligé les sources spirituelles et morales de la vie. Reprenant un mot fameux, il ajoute « Ceux qui ii croient pas à la vie future sont morts dans la ̃ vie présente s. '̃.̃̃̃
Si l'homme renonce à son patrimoine dé vérités intangibles, à quoi bon espérer un idéal tdepaî>ç c\ de justice ? « Il n'est plus capable que, d'excès monstrueux quand la voix divine est muette à son 1 cœur ». Le prêtre a parlé cl voici l'accusateur véhément qui soudain reparait. L'oeuvre colonisatrice n'é- cihappera pas non plus à sa philippique. Sans le Christ, celle-ci n'a jamais été « qu'affaires commér:ciales, marchés de dupes », où l'alcool, l'opium,, lé carcan ont fait leur office. (] Et maintenant Je Père Sanson nous conduit a °~ ï l'entrée, du Pavillon des Missions de l'Exposition de Vincennes. C'est là, devant les reliques de la crypte, près des souvenirs sacrés des missionnaires, devant « la grande émotion » dont parlait M. Paul Reynaud, qu'il va nous contraindre à méditer à sa suite.
« Le christianisme, nous dira-t-il, n'est pas une théorie, c'est la vie ». Et, dans ce Pavillon, riche de trophées, étincelant de cierges, le Père Sanson nous fit un instant entrevoir la Gloire et l'Héroïsme réunis sous le si «ne divin. Simon Arbellot.
= D E R N 1ERE H EUR E =
A T O Kl O
Les ambassadeurs des puissances se sont rendus successivement t
chez M. Yoshizawa
Tokio, 26 février. Les ambassadeurs de France, de Grande-Bretagne, d'Italie et des Etats-Unis se sont rendus successivement auprès de M. Yoshizawa, ministre des affaires étrangères, auquel ils ont demandé que, désormais, les troupes japonaises ne soient plus débarquées sur le territoire de la concession internationale de Changhaï.
Les représentants des puissances intéressées ont aussi exprimé le désir que les commandements chinois et japonais retirent leurs forces actuellement engagées dans la région de Chapeï à la limite de la concession internationale, afin que le district de Chapeï soit désormais une zone neutre.
Enfin ils ont demandé que les navires de guerre japonais mouillés dans le Wang Poo changent leurs postes d'ancrage, afin d'éviter que les obus chinois tirés contre ces navires ne tombent dans la concession internationale.
L'ambassadeur japonais à Washington se rend chez M. Stimson
Washington, 26 février. On déclare au département d'Etat que M. Debushi, ambassadeur du Japon à Washington, a fait connaître à M. Stimson <[u aussitôt que les troupes japonaises auraient repoussé les forces chinoises de la région de Changhaï, le gouvernement de Tokio serait disposé à examiner toute proposition tendant à mettre fin aux hostilités et à établir une zone neutre autour de Changhaï.
Une démarche japonaise au Foreign-Office Londres, 26 février. Le chargé d'affaires japonais s'est rendu aujourd'hui au Foreign Offi'ce, où il a déclaré au capitaine Eden, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, qu'il était chargé par son gouvernement de confirmer que le Japon n'avait aucune visée territoriale en Chine et cherchait uniquement à protéger la vie et les biens des ressortissants japonais à Changhaï.
L'inquiétude dans la concession internationale de Changhaï
'GftÀNGHAÏj 26 février. Dans les milieux européens et américains de la concession internationale, on se montre très inquiet de l'avertissement que le commandement chinois vient de donner aux autorités consulaires que désormais l'artillerie chinoise se trouvera contrainte, du fait que les troupes japonaises continuent à se servir de là concession internationale comme base d'opérations, de riposter à l'artillerie nippone sans en avertir au préalable les autorités étrangères.
D'ores et déjà, le consulat allemand, qui est situé près du consulat japonais, a commencé à évacuer ses archives, et la direction du fameux club de Changhaï a donné congé à son personnel. Tous les principaux bâtiments de la concession internationale, ainsi que le consulat anglais, se trouveront dans la ligne de feu, si le commandement chinois donne suite à sa menace de bombarder sans préavis la zone japonaise située en concession internationale.
NOUVELLES DE PARTOUT L'ambassadeur d'Angleterre a été chargé par son gouvernement d'exprimer au président du conseil ses plus chaleureux remerciements pour la décision prise par le gouvernement français de supprimer la taxe de 15 0/0 sur les charbons. Il se félicite que cette décision contribue à créer une bonne atmosphère entre les deux pays. De Bruxelles. M. Renkin, premier ministre et ministre des finances, vient de tombëi" subitement malade. Il devra garder la chambre pendant plusieurs jours. On ne sait encore quel sera, en son absence, le membre du gouvernement qui défendra devant la Chambre le projet financier qui reste à voter.
De Londres. A Henlev (comté d'Oxford), élection législative partielle afin de remplacer M. R. Henderson, député conservateur, décédé. Sir Grifford Fox, conservateur, l'emporte par 16.555 voix contre 7.129 voix à M.' Matthews, libéral.
Joseph Paquin soldera
lundi 29 février, des modèles de demi-saison et de printemps, à partir de 300 francs.
Vente au comptant. 10, rue de Castiglione.
REVUE 3D E -LA. F Pt E 3 S E
La guerre à Changhaï
Les Etats-Unis bougent. M. Pierre Denoyer, le correspondant du PETIT PARISIEN a New-York, voit « un avertissement indirect au gouvernement <le Tokio » dans la lettre adressée par M. Stimson au sénateur Borah
Certains observateurs voient dans la communication de M. Stimson un avertissement indirect au Japon sur les conséquences possibles d'une dénonciation ou d'une revision du traité des neuf puissances, à savoir une dénonciation des accords de Washington sur les armements navals.
Les deux paragraphes sur lesquels cette interprétation est fondée sont les suivants
'( On doit se souvenir que le traité des neuf puissances n'est qu'un des divers traités ou accords conclus à la conférence de Washington par différentes puissances intéressées et qu'ils sont interdépendants. Aucun de ces traités ne peut être délaissé sans déranger tout l'équilibre et l'harmonie qu'ils étaient destinés à créer. La conférence de Washington était avant tout une conférence de désarmement. Le gouvernement américain a consenti à abandonner sa supériorité du moment dans les cuirassés en construction, à laisser ses positions des Philippines sans nouvelles fortifications, parce que, entre autres considérations, les accords désintéressés contenus dans le traité des neuf puissances assuraient à toutes les puissances du monde non seulement une égale faculté de commerce en Extrême-Orient, mais aussi contre tout agrandissement militaire d'une autre puissance au détriment de la Chine.
On ne peut. discuter la possibilité de modifier ou d'abroger ces stipulations du traité des neuf puissances sans considérer en même temps les autres positions qui les conditionnent.
En décidant d'adresser cette lettre non au Japon, mais au sénateur Borah, qui ne lui avait pas écrit, M. Stimson a voulu sans doute atténuer l'effet de cet avertissement, les Etats-Unis ne souhaitent nullement envenimer les choses ».
Mais.
est certain qu'un mouvement croissant se dessine en faveur d'une reprise des programmes de constructions navales.
La commission des affaires navales du Sénat a voté hier, à l'unanimité, un projet de loi tendant à porter les forces américaines au maximum compatible avec les traités. Un projet analogue existe sur le bureau de la Chambre. Il y a derrière ce mouvement des forces qu'il ne faut pas négliger.
En vérité, il ne manque pour épreuve à la S. D. N. que « la guerre du Pacifique » i
Quelques opinions américaines
Les journaux de cette dernière quinzaine qui sont arrivés d'outre-Atlantique sont fort loin de montrer quelque velléité d'intervention, mais il y a des mouvements divers.
THE JOURNAL OF COMMERCE réplique à la
A BERLIN
Comment Adolf Hitler
a prêté hier serment de fidélité à la Constitution brunswickoise
Berlin, 26 février. Le nouveau « conseiller de gouvernement » Adolf Hitler, a prêté, cet aprèsmidi, serment de fidélité à la Constitution bruns wickoise.
Poiie cela, Adolf Hiller n'a pas eu à se déranger. M. Beden est venu à l'hôtel Kaiserhof, quartier général de Hitler à Berlin, pour recevoir le serment de son nouveau collaborateur.
Un communiqué annonce que le « Regierungsrat Hitler a pris immédiatement possession de son poste et a exprimé sa satisfaction « de pouvoir consacrer ses forces au service du Reich et des Etats qui le composent ».
Il convient d'ajouter que Hitler ne sera pas en service permanent à la légation de Brunswick à Berlin, il s'occupera seulement de régler les affaires spéciales que le ministère de Brunswick lui transmettra par l'intermédiaire de la légation. D'autre part, sur la proposition de la fraction nationale-socialiste du Conseil municipal de la ville de Cobourg, Hitler a été élu citoyen d'hon neur de cette ville. Les socialistes se sont abstenus de participer au vote.
Des incidents violents se sont produits au cours de la séance et la police a dû faire évacuer l'hôtel de ville sur lequel avaient été hissées les anciennes couleurs de l'Empire.
La date de l'élection présidentielle
Berlin, 26 février. Le Reichstag a fixé à l'unanimité les deux tours de scrutin pour l'élection présidentielle aux 13 mars et 10 avril.
Un discours du prince Starhemberg
à l'Assemblée générale du Heimatschutz Vienne, 26 février. Dans un discours qu'il a prononcé ce soir au cours d'une assemblée du Heimatschutz, le prince Starhemberg a violemment attaqué le gouvernement actuel, l'accusant de corruptioh. Il a ensuite développé une fois de plus le programme politique des Heimwehren qui tend à l'instauration d'une « dictature de l'honnêteté ». Interrompu par un national-socialiste qui criait « Vive l'Allemagne vive l'Anschluss », le prince Starhemberg, très acclamé, a répondu « Nous voulons d'abord relever l'Autriche ».
Parlant ensuite de la situation politique actuelle en Autriche, l'orateur a déclaré que les Heimwehren n'avaient pas besoin qu'on leur donnât des conseils.
« Notre tâche, a-t-il dit, est de conserver le Deutschtum à l'Autriche, afin qu'elle puisse un jour faire usage de son droit de disposer d'elle-même ». A ce moment de son discours, des voix se sont élevées « Nous n'avons pas besoin d'Hitler ». Finalement, le prince Starhemberg a dit que seul le Heimatschutz était encore capable de sauver l'Autriche.
A l'issue de l'assemblée, des bagarres se sont produites entre des nationaux-socialistes et des membres des Heimwehren. La police, qui est intervenue aussitôt, a réussi rapidement à rétablir l'ordre. EN VUE DES ELECTIONS
Le Parti républicain national et social, réuni hier sous la présidence de M. Pierre Taittinger, a examiné la situation politique.
Il s'est réjoui de voir M. André Terdieu à la tète du gouvernement et lui a^d.e.mandé de maintenir intégralement, à Genève, .les droits de la France.
En ce qui concerne la tactique électorale, il a posé le'princip'e de ruriiori"rues"'Ic::prëmier tour, sur le nom du candidat national.
En politique extérieure, il a déclaré se solidariser avec le chef de la délégation française. Il ne saurait être question de désarmer* tant que les arbitrages de la S. D. N. ne seront pas garantis par une force internationale. Il a proclamé le caractère nécessaire des réparations, les contrats librement signés étant la première garantie de la paix. En matière d'impôts, économie rigoureuse; plus de charges fiscales; arrêt dans la voie des réformes coûteuses.
Aux élections prochaines, le parti combattra tous les candidats susceptibles de s'allier aux collectivistes et aux internationalistes.
De Lisbonne. Le ministre des finances a publié un décret fixant le taux d'intérêt à payer pour toutes les opérations entre banques et particuliers au maximum à 1 1/2 0/0 au-dessus du taux d'escompte de la Banque du Portugal.
suggestion d'un boycottage économique contre le Japon
Il serait intéressant de savoir jusqu'à quel point ceux qui 'préconisent le recours à un embargo économique par les Etats-Unis, comme moyen..de pression sur la politique d'une nation avec laquelle nous ne sommes pas en guerre se rendent comptent du coùt, de la difficuté et du danger d'une telle entreprise, sans parler de la police à faire pour déjouer les tentatives d'entrée ou de sortie des marchandises, la perte qui en résulterait pour les Etats-Unis est une considération égoïste sur laquelle on ne peut pas passer à la légère.
Le boycottage est une arme à deux tranchants qui se retourne souvent contre Je peuple qui l'emploie. Il est en outre un. instrument dont l'effet destructif ne peut être ni localisé ni prévu. Il frappe le faible et le fort, il punit l'innocent et n'intimide pas toujours le coupable. L'inefficacité du boycottage comme moyen pacifique de régler les différends politiques a été démontrée bien des fois. Considéré seulement du point de vue économique, ce que coûterait aux Etats-Unis un boycottage dirigé contre le Japon représente de lourds sacrifices à imposer aux fermiers américains, aux commerçants et aux épargnants.
De l'humeur dans le NEW YORK EVENING POST
II nous semble insensé d'espérer que Tokio se considérera comme lié par les mêmes règles et les mêmes principes que l'on observerait à Washington ou à Londres. Tout ce que le Japon peut comprendre, c'est le language d'une force supérieure c'est à cela qu'il cédera. Il l'a déjà montré lorsque les puissances l'ont obligé à terminer sa guerre avec la Russie, et, de nouveau, lorsqu'elles l'ont obligé à céder sur les vingt et un points. C'est ce souvenir et l'état d'esprit moyenâgeux du Japon qui fournit principalement l'espoir d'un succès du nouvel effort tenté pour la paix. Si les quatre grandes puissances Amérique. Angleterre, France et Italie montrent de la fermeté, elles peuvent arrêter le Japon dans sa guerre et lui faire entendre raison. Maissi les puissances ne sont pas unies, si elles ne sont pas fermes, Dieu sait quelles proportions prendra la conflagration extrême-orientale.
De l'humeur encore et de l'ironie au NEW YORK TIMES
Il semble que nous sortions d'une sorte de pays des merveilles lorsque le gouvernement japonais parle des « activités menaçantes et troublantes des Chinois de Changhaï. Cela nous rappelle cet animal dont parle le proverbe français, qui est « très méchant parce qu'il se défend quand on l'attaque. On nous laisse à entendre qu'une déclaration détaillée nous fera comprendre le point de vue japonais, par opposition à ce que l'on appelle les « fausses interprétations de l'étranger. Certainement les observateurs impartiaux seront heureux de connaître les faits exacts, car ils désirent vivement comprendre la politique japonaise.
Concluons que la presse américaine ne prépare pas ses lecteurs à la guerre du Pacifique. De Changhaï
Le JOURNAL DE CHANGHAÏ, dont quelques
A GENEVE
Sir John Simon et M. Paul-Boncour se sont entretenus hier
du conflit sino-japonais
Genève, 26 février. Le journée de vendredi, qui a été sans histoire à la Conférence, du désarmement, aura été marquée vers le soir par un événement d'un certain intérêt. M, Paul-Boncour, président du conseil de la S.D.N., et sir John Simon, ministre des affaires étrangères de GrandeBretagne, ont eu un long et cordial entretien qui a roulé presque exclusivement sur le conflit sinojaponais. L'échéance de ia convocation d'une assemblée extraorinaire, fixée à jeudi, approche à grands pas; c'est un événement qui requiert une minutieuse préparation. D'autre part, il parait de plus en plus que l'opinion publique internationale, vivement émue, s'exprimera amplement par la voie des délégations, aussi prévoit-on des débats animés et plus longs qu'on avait pensé on parle maintenant d'une semaine de discussion publique. Une des questions examinées ce soir par M. Paul-Boncour et sir John Simon a été celle de savoir s'il conviendrait que le conseil de la S.D.N. ou pour le moins que le Comité des douze répondit dès maintenant à la dernière note-réponse de Tokio, dont le ton général, aussi bien que certains points, ont fâcheusement impressionné les membres du conseil. Or, à ce sujet, il semble que sir John Simon et M. Paul-Boncour estiment préférable de ne pas répondre au Japon avant la réunion de l'assemblée, mais le président Paul-Boncour, parlant alors au nom de ses onze collègues, saisirait pour réfuter la note japonaise l'occasion du large exposé par lequel il inaugurera la session de l'assemblée de Genève.
Il faut s'attendre à ce que, dans les quelques jours qui vont précéder la réunion de l'assemblée, M. Paul-Boncour et ses collègues se concertent plus d'une fois pour adopter, en face des délégations des Etats membres de la S.D.N., une attitude commune.
La délégation japonaise à la Société des Nations Tokio, 26 février. De V Agence. Rengo Les ambassadeurs Matsudeira, Naota Kaesato, Shiperu Yoshida ont été désignés comme membres de la délégation japonaise à l'assemblée de la
Les ministres Shichi Taroyada et Setsuzo Sawada ont été nommés délégués-adjoints. Le voyage de la commission d'enquête ToKio, 26 février. De l'Agence Rengo La commission d'enquête de la S. D,N. arrivera à Yokohama le 29 février, à bord du PrésidéntCoolidge. Le paquebot fera escale dix jours et repartira ensuite pour la Chine. Des préparatifs sont faits pour accueillir la commission.
UNE MANIFESTATION
INDIVIDUELLE AUX CORTES
Madrid, 26 février. A 19 h. 15, un individu qui se trouvait dans les tribunes publiques de la Chambre a jeté une pierre dans l'hémicycle où les députés étaient en séance. Le projectile n'a atteint personne il a simplement brisé une vitre. La police a procédé immédiatement à l'arrestation du coupable. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années, de mise correcte. JI a été conduit dans le cabinet du président des Cortès. L'agresseur a dit qu'il ne donnerait pas son nom et il a déclaré qu'il était communiste, qu'il ne jouissait pas de toutes ses facultés et qu'il était complètement sourd.
Interrogé sur la façon dont il avait introduit la pierre à la Chambre, il a répondu qu'il l'avait dérobée à la fouille qu'on lui avait fait subir en. la. tenant serrée dans sa maia flroite. ,̃
Cet individu, qui donne l'impression d'un. exalté, est bien vêtu et semble appartenir à la classé aisée. Il a été enfermé dans les souterrains du palais des Cortès.
CONTRE LE COMMUNISME EN ITALIE Rome, 26 février. Le tribunal spécial a jugé aujourd'hui deux ouvriers de Venise accusés d'avoir reconstitué le parti communiste dans cette ville et de s'être livré à la propagande antifasciste. Les deux prévenus ont été condamnés l'un, à un an, et l'autre, à quatre ans de réclusion. Deux autres procès se sont également déroulés devant le tribunal spécial. Le premier contre trois communistes et le deuxième contre cinq ouvriers de Livourne accusés d'avoir appartenu au parti communiste. Sept d'entre eux ont été condamnés à des peines variant d'un an à trois ans et demi de prison.
exemplaires de fin janvier nous arrivent et qui t:'aduit les sentiments et les impressions de la concession française, nous offre quelques jugements, bien faits pour confirmer les thèses qu'expose, tlans; Figaro, le .docteur .Lçgendre esiste-t-ij.mèmc un;gourvernement chinois ? :ï
Quand le docteur Sun Yat Sén réorganisa le Kuomintang en s'inspirant du système établi par Lenine en Russie, il créa une armée dite nationaliste, comme Trotski avait créé l'armée rouge. Mais Lenine. Trotski et aujourd'hui Staline ont pris des mesures pour que les militaires ne puissent jouer aucun rôle dans le parti. En Chine, par son prestige, Je docteur Sun Yat Sen aurait peut-être, même après la prise de Pékin, empêché les généraux de sortir de leur rôle pour se substituer au gouvernement. Mais le père de la révolution chinoise mourut avant la conquête du pouvoir, et les généraux nationalistes dominèrent très vite le parti parce qu'ils avaient la puissance réelle. Le plus fort, qui avait d'ailleurs de véritables dons d'homme politique, Tchang Kai Chck, s'allia avec les politiciens du Centre et, pendant trois ans, fut lc chef du gouvernement central. Après avoir, en 1929 en en 1930, lutté contre les rébellions des autres généraux ses rivaux, il dut passer la troisième année de son gouvernement à combattre les politiciens ligués contre lui.
Or, si les politiciens s'étaient unis contre sa dictature, ils s'empressèrent de se diviser dès qu'ils eurent des chances de revenir au pouvoir. Au lieu de faire taire leurs jalousies et leurs rancunes de façon à instaurer enfin Je régime démocratique dont ils s'étaient faits les champions, ils intriguèrent les uns contre les autres. Les factions et les sous-factions s'allièrent ou se combattirent, et, chose qui cependant ne nous surprend pas, on vit certains chefs politiques, qui s'étaient montrés les adversaires les plus acharnés de la dictature, lier plus ou moins partie avec l'ancien dictateur.
Notre confrère de Changhaï conclut
Nous devons constater une fois de plus que les politiciens, qui devraient être étroitement unis pour faire bloc contre les militaires, obéissent avec trop de complaisance à toutes sortes de mobiles qui n'ont aucun rapport avec les principes et l'idéal qu'ils se sont engagés à faire triompher en entrant dans le Kuomintang. Nous ne serions pas étonné que certains d'entre eux, qui ont élevé les protestations les plus vigoureuses contre le régime précédent, figurassent un jour dans un gouvernement présidé par l'ancien généralissime.
Après tout, si les politiciens continuent de se montrer inférieurs à leur tâche et s'ils persistent à refuser leur concours aux hommes de bonne volonté à qui le C. C. E. a confié la difficile mission de gouverner, il faudra bien s'attendre au retour des militaires à Nankin. A moins que, au dernier moment, on c'ait recours à un de ces compromis inattendus dont nous avons eu déjà tant d'exemples.
Etonnons-nous qu'une telle situation soit ignorée à Genève.
Le MATIN publiait hier ces précisions de son envoyé spécial
Ii y a lieu de rappeler la combinaison très orientale qui fut élaborée en Aiandchouric et où le fameux général
PACIFISME
La méthode de travail de la Conférence
du Désarmement
Genève, 26 février. Le bureau de la Conférence, réuni ce matin sous la présidence de M.Henderson, s'est occupé de la coordination du travail de la commission générale et des commissions spéciales qui ont été créées, ainsi que de la procédure à adopter par la commission générale pour distribuer le travail.
Afin que ladiscussion puisse se développer méthodiquement devant la commission générale, le bureau a chargé M. Bénès, vice-président et rapporteur de la commission générale, de préparer pour sa prochaine réunion, mardi matin, un schéma classant dans le cadre du projet de convention les différentes propositions qui ont été soumises à la Conférence.
Les commissions qui ont été constituées hier se réuniront demain matin pour procéder à l'élection de leurs présidents, vice-présidents et rapporteurs. Ces commissions se réuniront dans l'ordre suivant
Commission politique, commission terrestre, commission navale, commission aérienne et commission de dépenses de défense nationale.
Le bureau de la Conférence a décidé d'insérer dans le journal de l'assemblée, à la suite d'un mémorandum du secrétaire général concernant la collaboration des femmes, une déclaration du président constatant que les organisations féminines es- timent que la meilleure façon d'associer les femmes à l'organisation de la paix serait la désignation de celles-ci comme membres des délégations dans les assemblées ou les conférences internationales. M. TARDIEU PASSERA LE LUNDI A GENEVfr
M. André Tardieu s'est rendu hier à l'Elysée pour rendre compte au président de la République des débats qui viennent de se dérouler à Genève, à la Conférence du désarmement.
|*e président du conseil quittera Paris dimanche .j soir et passera la journée du lundi à Genève. Il -j. sera de retour à Paris mardi matin, de manière à pouvoir assister au conseil des ministres qui se tiendra ce jour-là 't l'Elysée.
Enfin, M. André Tardieu se rendra vendredi après-midi devant la commission des affaires étrangères de la Chambre. CENT PERSONNES ATTAQUENT UN TRAIN POUR S'EMPARER
DU CHARBON DE LA LOCOMOTIVE
Villaverde, 26 février. ̃ Hier matin une ceu- j taine de personnes, hommes, femmes et enfants, ont pris d'assaut un train de marchandises, entre les stations de Villaverde Bajo et de Santa Catalino, afin de s'emparer du charbon servant à alimenter la locomotive.
Les gardes civils les ont dispersés en tirant plu- sieurs coups de feu.
Ce genre d'agression se produit fréquemment. Avant-hier, sept tonnes de charbon ont été déro- bées de cette manière au même endroit. LES LEZARDES DU PALAIS DU VATICAN • tnCT^b A'
Rome, >2G février. -On s'inquiète des lézardes qui continuent àr se pi'eilirirt- dans le palais du Vatican. Tout récemment, tandis que le cardinal Pacelli, secrétaire d'Etat," était' en son cabinet de travail, un fort craquement se' fit entendre. Le cardinal constata qu'une large fissure s'était produite au plafond. On avertit des ingénieurs. Ceux-ci se rendirent à l'étage supérieur oit se trouve l'appartement de Sa Sainteté Pie XI, pour vérifier si le mal y était visible. Mais, les tapis enlevés, on ne découvrit rien. Des « témoins ont été appliqués à la lézarde du cabinet de travail du cardinal. Toute une partie du musée de sculpture a été débarrassée de ses marbres, que l'on a transportés dans l'une des cours du palais. Il s'agit de la section comprenant de lourds sarcophages, des urnes sépulcrales, colonnes, corniches, frises, etc.. connue parmi les artistes sous le nom de Voie Appienne du Vatican. On espère que le transfert de ces marbres, qui sont tous fort lourds, permettra de sauver cette partie de l'édifice qui est très atteinte et devra, peut-être, être rebâtie.
chinois Ma Chan San, le héros de la bataille sur les rives de la Nonni, était, en vérité, de « mèche » avec les Japonais dont il est aujourd'hui le grand ami, allant jusqu'à accepter l'hospitalité de son soi-disant adversaire, le général Honjo.
L'attitude remarquable des troupes cantonaises a élcctrisé le sentiment populaire à Chnnghaï, et le gouvernement de Nankin, accusé de traîtrise et de connivence avec les Japonais, se trouve maintenant obiigé de sauver la face devant sa propre population, en donnant l'ordre à ses troupes d'intervenir dans ta résistance. Voilà pourquoi Tchang Kai Chek et Feng Yu Hsiang ont dû quitter ler retraite lointainc de Loyang pour revenir à Nankin en lançant des proclamations belliqueuses. Une évocation saisissante de l'anarchie. Conclusion
De M. Charles Buchet (ECLAIREUR DE NICE) Si les Européens veulent faire quelque chose pour arrêter ce conflit, ils doivent changer de méthode. Qu'ils mettent en demeure la Chine de respecter les traités, qu'ils aident un gouvernement chinois à organiser le pays, à établir son autorité. Alors l'action militaire japonaise s'arrêtera d'elle-même.
Au sujet de l'œuvre que peut accomplir la S. D. N. dans l'organisation de lit Chine, les Japonais ont un plan qui mérite d'être étudié.
Si, au contraire, la S. D. N. continue dans le même sens que précédemment, la guerre sino-japonaise ne s'arrêtera pas et pourra entraîner un vaste conflit aux conséquences imprévisibles.
Eh bien nous sommes fondés à penser que, jusqu'ici, la Société des Nations est un danger pour la paix.
Ce qui est attendu du gouvernement Notre citation de l'article de M. Eugène Lauticr (HOMME LIBRE) « Gare à la boucherie » est, faute de place, restée « en panne ». Puisque nous montrions l'activité et les positions électorales des partis de gauche, ne négligeons pas l'avertissement de M. Lautier au gouvernement'et à la majorité la majorité se laissera-t-elle imposer des élections hâtives ? Le gouvernement, par son silence, mènera-t-il la majorité à la boucherie (comme en 1924 !) ?
Certes, on ne s'opposera pas au vote du budget. Bien au contraire, on rentrera les griffes, on ne déposera pas d'amendement, on ne fera pas de longs discours, on réservera Ja critique pour le corps 'Icctoral lorsqu'il sera trop tard pour corriger les erreurs possibles. Volontiers, on en remettrait
Et l'on fera d'rne pierre deux coups. Par un vote hâtif, on rapprochera la date des élections. Puis on dénoncera devant le suffrage universel les erreurs que l'on pouvait redresser ou les lacunes que l'on pouvait combler.
Bref, on abdiquera Jes droits que l'on tient de la Constitution et l'on manquera même aux devoirs qu'elle impose.
NOUVELLES MILITAIRES Ecole supérieure de guerre
Sont admis à l'Ecole supérieure de guerre à la suite du concours d'admission de 1932
Infanterie. Les capitaines Lamberti, SI' rég. i Lamothe, Ecole de montagne Gilot, .service des aff. indig. du Maroc Testu de Balincourt, 159* reg. Mouzel, Ecole sp. mil. Eberié, état-major de la 53' brigade d'inf. Lacroix, 65" rég. Decageux, 28« tir. tunisiens Guinet, 28" tir. tun. Pautet, Ecole d'applie. d int. Harry, état-major 14» div. Goutard, Ecole sp. militaire; d'Elissagaray, 501" chars de combat Papet, 6i' batai ton de chars de combat. Les lieutenants Arrivet, 27. d'inf. Lambert, EfÇ»a spéc. militaire Barbot, centre de mol), de chars n° ,)J.j- Bacqué, 18" inf. de Parisot de La Boisse, 22' bat. de- chasseurs à pied Loas, 60e inf. Lucquet, 91' inf. Dillemann, 20° bat. de chasseurs Brouillard, Ecole d application de l'inf. Brasier de Thuy, 4" inf. Laguens, Ecole spéc. mil. Balmitgère, Ecole spéc. militaire Lessore de Sainte-Foj-, Ecole milit. d'inf. Pernnt, Ecole sp. militaire Jay, 31" bat. de chasseurs; Mosnier, 8° inf. Guelot, 501° chars de combat Berthe de Pommcry, 168' inf. Defrasne, 31e bat. de chasseurs; Moine, 48° inf. Gildot. 2» bat. chass. Masson, 23* tir. algériens Ducoussot-Tassci, 23° inf. de Martin' du Tyrac de Marcellus, 158' inf.
Cavalerie. Le capitaine Durieu du Souzy, état-major conseil supér. guerre.
Les lieutenants de Montaigne de Poncins, 29' drag.; Nivelleau de La Brunière, état-maj. cons. sup. guerre Loth, 8" chass. Martin, 18° drag. Renaudeau d'Arc, 4" hussards Sarton' du Jonchay, 11* cuir. Roland, 30' drag. Bonichon, i' spahis mar. Mondain, 2e bus-* sards Garnier. 13" dragons.
Artillerie. Les capitaines Rollot, 56* Clarke do Dromantin, 71* Besançon, 306' Blanc, 71* rég. Clogcnson, Ecole d'applic. inf. Bonotaux, 25' rég. Voisin, état-major région de Paris Lachèvre, 54* rég.; Monier-Vinnnl, 107' rég. Foulon, préparation militaire supérieure région de Paris Franiatte, EcoJe militaire d'art. Dupoux, état-major 25" div. d'inf. Mingasson, 301° rég. Schneider-Maunoury, atelier de pyroth. du Bouchet.
Les lieutenants Mottez, 401* rég. Syette de Villelte, Ecole mil. d'art. Dupont, Ecole mil. d'art. Roux, 54° régiment d'artillerie.
Infanterie coloniale. Les capitaines Barthélémi de Saizieu, état-major comm. sup. des troupes colon. dans la métropole Genin, 21° inf. coloniale. Les licutenants Pleurant, Ecole militaire d'adm. Sorin, Ecole sp. mil. Missonnier, 3" inf, coloniale. Artillerie coloniale. Les capitaines Chainbion, 10" rég. Missonier, Ecole d'applic. d'art.
Gendarmerie. Le lieutenant Beseclier, 6* légion. Aéronautique. Les capitaines Gibon-Guilhem, étatmajor 3e brigade d'aér. d'Arnaud de Vitrolles, 34' d'av.; Bernard, 22' aviat. Servoz, état-major 2" div. aérienne. Les lieutenants Bodet, Ecole prat. d'aviat. d'Avortl Bouvard, 31° d'aviat. Bisson. 11' d'aviat, de Lesquo du Plessis Casso, 31* d'aviation.
Corps de l'intendance militaire
L'intendant général de 2" classe Patard. directeur u'o l'intendance de la division d'Oran, a été placé dans la section de réserve.
LES ARMEMENTS ALLEMANDS EN HOLLANDE
La Haye, 2G février. Répondant à M. Albarda, député socialiste de la seconde Chambre, le ministre de la justice, a déclaré inexacte l'évaluation à,1.500, ou même à un nombre approchant, des canons inachevés emmagasinés dans les usines k Krimpen-Yssel.
f Même en tenant compte des pièces seulement I ébauchées, le nombre des canons serait à peina supérieur au tiers du chiffre précité.
M. Lloyd George pourra siéger aux Communes
Londres, 26 février. -La Haute-Cour de Justices j a validé aujourd'hui l'élection aux Communes de
| M. Lloyd George.
Jusqu'à présent cette élection n'avait pas éié validée, car le leader libéral, suffrant, avait omis de faire en temps voulu certaines déclarations réglementaires et, notamment, de fournir un état de ses dépenses pour sa campagne électorale. La Haute-Cour, prenant en considération l'état de santé de M. Lloyd George, a excusé celui-ci de son omission.
L'ancien premier ministre pourra donc désormaii assister aux débats parlementaires.
35, PU. VENDOME
du 23 FÉVRIER au S MARS U
des Pris. O 9O J |
Crêpe de Chine 98 *Wo et f Crêpe de Chine 17.so
| Crêpe Georgine "I4i. |
CrèpsSatin 28.5° | Cr.deChine Soie Nat'" 100 îi 25. 4 KOUV'TÉS de PKIXTEMPS Lainage H" Nouv" 130 e/m 33* Ç Crêpes de Chine Imp" Dentelle! j i
Et comme le gouvernement et la majorité sont responsables, on poussera les électeurs aux urnes au cri mille fois répété
A la boucherie t
Toute la question est de savoir si l'on se trouve en face d'agneaux bêlants et d'imbéciles.
Eh mon.Dieu, on pourrait en disputer. Une fois, c'est le gouvernement radical qui a été châtié de son excès de confiance, de sa suffisance, de sa nonchalance. (Que de rimes !) Une autre fois, c'est M. Poincaré lui-même et les poincaristes.
Et c'est très moral. Parce que cela démontre que les gouvernements n'ont pas le droit de jouer l'avenir du pays au bilboquet. Ils n'ont surtout pas le droit d'envoyer leurs amis à la boucherie, même en les parant des bandelettes de leur éloquence.
D'ailleurs, il y a le budget à voter sérieusement et non pas à bâcler.
Il v a aussi on l'oublie à donner quelques indications au pays, à lui dire ce que l'on se propose de faire dans la législature prochaine. Je vos bien que les partis exposent leurs programmes, mais cela ne suffit pas.
Depuis que la République existe, il est d'usage qu'au cours de la période électorale le président du Conseil et les principaux ministres aillent dans les grandes villes de France exposer les idées directrices que, d'après eux, le suffrage universel doit ratifier.
C'est l'essence même des institutions parlementaires. C'est le gouvernement qui est le chef de la majorité, quelle que soit sa composition.
Il faudra donc que, vers le milieu ou la fin d'avril, quand le Parlement aura voté le budget et les mesures urgentes, les partis qui font bon voisinage et se fondent dans la majorité puissent entendre, en plus d'une occasion, la parole autorisée qui leur indiquera Jcs points de ralliement.
Auparavant, ces partis et fractions de partis ont un travail de préparation à accomplir.
Voilà bien ce que l'on voudrait empêcher.
Voici donc le conseil à la majorité
Prenez le temps de vous concerter, de vous sauver vous-mêmes ( puisque rien n'a été encore prévu ni préparé) et de faire cortège à vos chefs lorsqu'ils iront porter la bonne parole sur tous les point.: de la France. Ces discours sont de règle stricte et tous les hommes d'Etat, depuis Jules Ferry jusqu'à Poincaré, en passant par Waldeck-fiOTisscau, ne manquaient pas de les prononcer.
Parcourez, tous les ludis soirs, dans 1a dernière heures du Temps, et tous les lundis matins dans les grands journaux, la liste des manifestations dominicales. Vous y verrez la grande et normale publicité qui est donnée aux discours d'Edouard Herriot, de Painlevé, de Chautemps, d'Edouard Daladicr, de Marchandeau, de Queuille, de Steeg et d'autres.
En face, André Tardieu mis à part, qui, qui, qui '? Personne. Ou trop rarement.
Gare à la boucherie
Tout est à approuver dans l'appel de VHom'mc Libre. La molle confiance de très nombreux députés de la majorité, comparée à l'activité cartelliste, est un signe fatal.
Maurice Noël,
L'Eglise et la Pais; |
` Vèvêque de la Rochelle A
interdit ù ses diocésains d'aasiètër'
à une manifestation pacifiste '̃
:i:
La Ligue des Droits de l'Homme organise, demain, à la Rochelle, une manifestation pacifiste. Se fiant évidemment aux articles ou propos de certains catholiques de gauche, cette ligue de u francs-maçons avait cru pouvoir convier à cette réunion les groupements catholiques. c S. Exe. Mgr Curien, évèque de la ̃Rochelle, vient r flirt heureusement de leur interdire d'y paraître j ̃élit publie à ce. sujet une noter .où il déclare notamment^ Les catholiques sont pacifistes, niais nul- { lement à la manière de certains groupements de 1 qauchc et quand ils croiront devoir manifester en f; "faveur de la paix, ils le feront à leur heure et par l leurs propres moyens. »
On ne saurait trop remercier Mgr 1 eveque de c la Rochelle de cette initiative. 11 s'est depuis quel- ] que temps présenté trop souvent, en trop d en- j t droits, des circonstances oit des catholiques n ont s pas craint de faire alliance avec des anticléricaux j 1 ou des francs-maçons, sous prétexte de défendre la paix ou de propager l'esprit de paix. La « paix du Christ » telle que l'ont définie à plusieurs reprises les papes et les éyèques, est la seule que < doivent désirer les catholiques, la seule al avene- ment de laquelle ils doivent travailler. Or, cett.ï paix, est-il besoin de le souligner, n rien de < commun avec celle désirée et voulue par les partis ] 1 de gauche, au programme de qui figure, en bonne < place, l'anticléricalisme. Ces partis de gauche •n'ont pas i énoncé à leur hostilité vis-à-vis de l'Eglise. Les sourires que de temps à autre ils adressent aux catholiques, dont ils sentent les ten- danecs sociales ou internationales voisines des leurs, ne sont que des pièges tendus et destinés ̃i endormir la méfiance ou s'attirer des voix catholiques aux élections. Qu'ils parviennent au pouvoir et leur haine anticléricale se manifestera au grand jour. La paix qu'ils veulent ne repose pas sur les mêmes principes, est d'une autre nature que celle e appelée de tous ses vœux par l'Eglise c est « le •pacifisme exagéré » expressément condamné par ° Pic XI, les cardinaux, archevêques et eveques de France. Il est temps que les catholiques de gauche
s'en rendent compte."
s'en rendent compte. Paul Lesourd. L'attitude de l'Allemagne
dans l'affaire de Memel
Kovno '2(5 février. L'opinion lithuanienne se vivement irritée • de l'attitude jmse par ]•̃ vUemagne dans l'affaire de Memel. Eue • considère cependant que les- déclarations allemandes ont du moins, en découvrant le véritable but des menées impérialistes du Rcicli, permis de comprendre rétrospectivement beaucoup de questions qui étaient restées jusqu'à présent obscures et de piévoir ce que pourront être les relations futures entre la Lithuauie et l'Allemagne. Le Congrès américain
et le conflit sino- japonais
Les Etats-Unis renforceront-Ils leur flotte ? > ̃\V\siiixgtox, 26 février. Le conflit sino-japonais renforce les arguments des partisans dune grande marine, dont l'influence grandit au Sénat. Les milieux navals déclarent notamment que les intentions prêtées au Japon de construire quatre nouveaux croiseurs violeraient et abrogeraient la trêve d'un an concernant les constructions navales signée le 1" novembre 1931.
M. Stimson, rappelant que les réductions navales sont conditionnées par le traité des Neuf puissances, a renforcé les tendances existant en faveur des constructions navales.
L'adoption par la commission de la marine du Sénat du projet Hale, qui prévoit l'affectation de !)88 millions de dollars aux constructions navales, jusqu'à la limite autorisée par les traités, met ce
fait en évidence..
On sait que M. Hoovcr, par raison d économie, s'était opposé.. officieusement au projet Vinsqn,qu4 était de même inspiration. Mais il n'a yraisemblarMoment pu empêcher ^'adoption du projet llalc, dont la prochaine discussion du Sénat sera pleine d'intérêt, ̃ Cependant, les sentiments anlijaponais se développent au sein du Congrès. Une femme-députe., Mrs Rogers, a fait sentir l'influence des milieux pacifistes, en adressant un appel aux femmes américaines pour qu'elles refusent d'acheter les soieries japonaises, suggérant ainsi un boycottage féminin.
]È CKIJEG S Problème n° 135 •• 1.
Par M. G. HEATHCOïE
XO1RS
BLANCS
̃Mat en deux coups
Solution du problème n° 133
(O. Dehleh)
1_.F4D 2-D6CD 3 D6FDX P7CR FI CD
1_ 2-D8R+ 3– Dpr.Fx F2CD F1FD
,· 2-D6TD+ 3 F5RX autre coup R 1 L D
Par lui-même, le mécanisme des variantes n'est pas très. difficile à trouver.
la finesse de la solution réside dans le choix de ia case à faire occuper par le Fou blanc au premier temps pour que, à leur deuxième coup de la première variante, les Noirs ne puissent pas taire échec au roi adverse par F4R +.
Solutions justes
lime la comtesse B. de Vesins, à Paris; MM. louis Ouin, au Mesnil-Baclcy (Calvados), avec le numéro 131 Lambert de Lonlay, à Paris Gaston Guirand, à Paris A.-J. Maillaud, à Paris Claude Daniel, à Paris C..Bal«lnl{ -X Bruxelles; H. Muller, au Pré-Saint-Gervais Paul lierhet, à Paris Maurice Kayser, à Paris Jean Wcber à Paris; Ed. Cavrel, à Rouen Armand Go(iov fils, à Leysin E. Léonhart, ù Moosch (HautRhin)- Pierre 'Duriez, à La Madeleine (Nord); Al]»rt Hn, à Taverny (Seine-et-Oise); Charles Lorber, à Paris; François Eve, à Sartrouville Louis Mandy, à Saint-Ouen Georges Brulé, à Saint-Denis Mme de Gosselin, à Paris; MM. F. Jardin, à Aii"ers • A.- Jouanne, à Enghien Jacques Bnoti, à Paris René Pillon, à Orléans Amédée Pronvosl-Leclercq, à Roubaix R. Camus, à Paris; Antoine, de Geofroy, à Lausanne; G. Aunis, a Pans^ Stavros Androussos, à Athènes André Périnaud, à Limoges E. Bien, à Vincenncs Pierre Bour° genot, à' Beausoleil (Alpes-Maritimes). Peusthès.
•
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CÀ JOURNÉE PARLEMENTAIRE
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Le budget (pensions) 1
On sait que M. Xavier Yallat avait demandé hier ( une réduction de 3.500.000 francs au chapitre 9 du, budget des pensions, tendant ainsi à supprimer la' commission consultative médicale. Cet amende- ment, après deux tours de scrutin, a été repoussé] par 213 voix contre 44.
M. Salette le rajustement- des traitements de certains 'fonctionnaires. M. Taton-Vassal exposa les revendications des chefs -de' secteur du service des sépultures militaires. M. Amidieu du Clos appela l'attention sur la situation des veuves de guerre remariées. MM. Thebault, Miellet et Xeyret se plaignirent qu'on fit très peu pour les grands mutilés. Le ministre promit pour ceux-ci tout ce que permettra la situation financière. Afin que la commisr sion tint compte des indications fournies, le chapitre lui fut renvoyé et l'on passa à
̃'̃ La marine marchande
M. Léon Vincent mit en relief la crise grave dont souffre l'armement français qui lutte avec peine contre la concurrence étrangère.
Pour y parer, plusieurs moyens sont envisagés que l'orateur examine en appelant l'attention sur les errements actuels en matière de transports et de politique douanière qui portent le plus grand préjudice à l'armement et aux ports français. Ne serait-il pas possible de subventionner les lignes régulières transportant des marchandises en se basant sur le tonnage brut, le nombre de milles parcourus chaque année et en spécifiant que cette subvention serait réservée à l'amortissement du capital, au service des intérêts, et aurait aussi pour but d'empêcher la diminution de salaire des ma-
rins.
M. Léon Vincent demanda aussi l'augmentation de la subvention accordée à la Société centrale de secours aux naufragés. M. Guy la Chambre intervint en faveur des marins pêcheurs, et M. Tasso parla à son tour de la crise de l'armement. Et l'on
s'en fut déjeuner.
An début de la^éance de l'après-midi, M. Louis Marin insista poi™ que la Chambre ne se sépare pas sans avoir nommé la commission des spéculations dont la création avait été décidée, et sans que soit appliquée la proposition de résolution votée par la Chambre.
M. le Président déclara qu'il soumettrait la ques. tioh au bureau le plus tôt possible.
Et l'on reprit le budget de la marine marchande. M. Inizan plaida la cause des goëmoniers dont le sort est précaire par suite de la concurrence que font certains pays étrangers à l'industrie de l'iode. Ce fut ensuite le tour du « camarade» Beaugrand, interprète, à son dire, des marins pêcheurs, car la sollicitude de Moscou est immense.
M. Merlant demanda au ministre de n'homologuer les tarifs des compagnies de chemins de fer qu'après s'être assuré qu'ils ne sont pas préjudiciables à nos caboteurs. Il faut aussi que les transports de charbon aient lieu uniquement sous pavillon français.
Après une série d'observations, M. Candace répondit aux orateurs, déclarant surtout que l'armement, « branche maîtresse de l'activité nationale », doit recevoir une aide plus efficace. Le ministre, M. Guernier, ajouta quelques réflexions dont il faut retenir celles-ci
« Les détournements de trafic dont prontcntJes ports étrangers ne prendront fin que si le même homme fait sentir son autorité sur les compagnies de chemins de fer et les compagnies de navigation » (ce qui légitima la réunion de la marine marchande et des travaux publics).
« Les licences d'importation de charbon ne seront délivrées demain qu'à ceux qui importent sous
pavillon français..
» II ne s'agit pas de « minimiser » la marine marchande il s'agit de la mettre à la place qui lui est due dans l'ensemble 4e. nos moyens de transport- i"Hj;V)
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La réforme' électorale
La loi relative à « l'Brgàttisâtion du suffrage universel », qui souleva tant de passions à la Chambre, tandis qu'on la discutait, et aussi au Sénat avant qu'on l'examinât, arrive maintenant devant ]a Haute Assemblée dans une atmosphère de calme, en dépit des efforts que fit le rapporteur pour créer
de l'agitation.
Depuis qu'il a quitté le groupe de l'Union républicaine, M. Henry Chéron, en vue d'un avenir qu'il escompte favorable au Cartel, fait aux partis de gauche toutes sortes de flagorneries que ceux-ci reçoivent avec une tapageuse ironie.
Tout au début de son discours, le sénateur du Calvados fit la déclaration suivante
« Je ne ferai rien, dit-il, pour passionner le débat. Le nouveau gouvernement a fait preuve d'un tei- désintéressement à l'égard de la réforme -électorale, que je me .demande si le projet est encore C-u vie. Les morts ont droit au silence. »
A gauche, on rit et on applaudit. Satisfait de son succès, l'orateur continue et attaque la Chambre « Des débats passionnés se sont déroulés de- vant la Chambre. Les jours ne suffisant pas, les nuits elles-mêmes ont été sacrifiées. La discussion du budget avait été interrompue. Ah si le Sénat a\ait fait cela, de guelles malédictions ne l'eùt-on p'fls entouré »
A l'extrêine-gatuche, on fait un succès à cette irprnie facile: On semble oublier de ce côté que le rcfïtrd apporté- aux travaux parlementaires 'Venait uniquement i^e l'obstruction <̃ systématique -de– ces messieurs du parti. S.F.I.O., aidés d'ailleurs par les troupes de M. Herriol.. Après la Chambre, le gouvernement est égratigîié en passant. M. Chéron est sans indulgence pour les cabinets dont il ne fait pas partie.
Très rapidement, le rapporteur passe sur la par- tie essentielle de son discours qui est, ou qui plutôt devrait être un exposé objectif du travail de la Commission.
A vrai tout le inonde connaît la position prise par la commission c'est le rejet pur et simple de toutes les innovations introduites dans la loi par la Chambre. C'est le maintien du scrutin uninominal à deux tours, la disjonction des articles ayant trait à l'éligibilité des femmes et au vote obligatoire.
Tout cela est dit très vite, et, tout à coup, enflant la voix, l'orateur, que l'extrême-gauche encourage, prononce un véritable discours de réunion publique, qui détonne un peu dans le cadre sévère et majestueux du Luxembourg.
Là il faut citer
« La liberté, chez nous, après soixante ans de république, cherche encore trop souvent nu asile liberté du penseur, liberté de l'écrivain, liberté de l'orateur, liberté du parlementaire lui-même menacé jusque dans l'indépendance de son vote par des mouvements de fanatisme et de violence. ̃̃» La loi de 1881 a prévu le droit de réponse dans les journaux. Comment l'exercer contre les immenses placards qui s'étalent aujourd'hui sur les murs. Faut-il donc être multimillionnaire pour faire de la politique ? Ou bien faut-il se résigner à courber le front et la pensée devant ceux qui disposent des moyens matériels de faire réussir les candidats ? »" J'ai peur pour la démocratie j'ai peur des forces d'argent et de violence. Je ne comprends pas qu'on laisse la jeunesse dorée maîtresse de la rue faire librement l'apprentissage de la révolution, ou-
trager le Parlement.
» En tout cas, ce n'est pas le moment,, quand le suffrage universel aura à se défier de tous les traquenards qui lui sont tendus et des aberrations collectives que provoquent des partis exaspérés, de réduire les garanties exigées pour entrer an Parlement. »
Tout cela haché par les applaudissements de Fcxtrême-gauche qui trépigne et crie bravo. A droite, après un moment de surprise, on com- mence à rire.
M. Chéron s'éponge en quittant la tribune, acclamé par ses nouveaux amis. <
M. Cavillon devait, au nom de l'Union démocra-
j*L i5 -A. c :e3>.a- mbbe1
» En ce qui concerne la Transatlantique, le îse- J nat a accordé hier 110 millions à la condition ] qu'ils ne serviraient strictement qu'à l'exploitation i des lignes maritimes. L'engagement pris sera tenu. ( ,» On: a parlé' des .pêcheurs' â Je gouvernement a créé hier des primespour l'exportation de la morue.
» Les inscrits profiteront dans toute la mesure ( du possible des caissesïdë chômage.: Le ministre fera tous ses efforts ?pour:âssoupîir en leur faveur ( Te régime actuel et, dans un autre ordre d'idées, t pour faciliter le vote des inscrits. » M. Morinaud demanda l'accélération des relations ( franco-algériennes. Les chapitres furent rapide- ,l ment adoptés, noir pourtant sans observations, no- ] tamment de M: Brîère' Mqf'uï signala l'importance excessive des contingents accordés pour l'imper-, tation du poisson étranger. Qn arriva alors au bu,d- met de La Légion a ̃ honneur ( dont les divers chapitres furent adoptés sans débat.
On passa aux
On Monnaies et médailles
M. Clamainus demanda au ministre d'examiner avec bienveillance les revendications des ouvriers de cette administration qui voudraient notamment leur assimilation complète aux ouvriers des P. T. T. M. Guérin se plaignit de la pénurie des pièces de 50 centimes et de la lenteur de la- mise en circulation des monnaies d'argent. Le budget spécial de l'Ecole centrale fut adopté sans débat et tout de mèiiie celui des Services pénitentiaires.
Et cela conduisit au
Commerce et industrie
Le rapporteur, M. Etienne Fougère, exposa que, dans lé domaine du commerce extérieur et du crédit, des dépenses utiles pourraient être envisagées. Des missions de propagande a l'étranger permettraient à nos commerçants et industriels d'étendre leur champ d'action pour le plus grand bien de la nation tout entière, lui procurant le double avantage d'une renommée' accrue et de nouvelles recettes pour le Trésor. ̃ -,̃
En ce qui concerne le créditait conviendrait d'organiser le crédit à long et à moyen terme et d'étendre l'assurance-crédit.
D'autre part, il faudrait réaliser l'unité administrative de tous îles services du ministère. ̃ L'ora,t,e,uv, insista, sun île; déficit /particulièrement grave dç. notre bala^çç, commerciale et^.SjUr .les
moyens d'y remédier.'
Améliorer nos relations avec lés colonies, favoriser nos industries a'e'xbdrtatioti, donner plus de souplesse à notre régime douanier, renouveler sur d'autres bases nos accords commerciaux, telles sont les mesures1 à envisager.
M. Boisseau montra la'nécessité de réagir contre l'imprévoyance d'autrefois.
« U est temps que nous adoptions une politique mieux adaptée aux nécessités. Notre économie est victime des accords dé 1927 et de la clause de la nation la plus favorisée.
» Tant que notre tarif douanier ne sera pas refondu, tant que les accords de 1927 ne seront pas j dénoncés, notre équilibre économique restera dangereusement compromis."
» Les banques limitent le crédit au moment où le commerça et l'industrie en ont le plus besoin en un an elles ont ramené les comptes débiteurs de 17 ï 10 milliards. L'excès est évident. Comment expliquer que, dans un pays où 66 milliards d'or dorment dans les caves d'une banque, les affaires saines ne puissent trouver de crédit à moyen et [ long termes ?» » Et de. demander au gouvernement quelle est sa doctrine économique.
Avec M. Guichard on entendit une vive protestation contre les mesures douanières prises par l'Angleterre contre les fruits et primeurs de France. M. J±~Ï~T S .iDÉS IST .Ai T
.j¡ 't: .r- 1"<,I:i' 1.
tique, déposer tin am'éltdement portant à six ans i le mandat législatif. Il renonce à le faire, dem:1n- |
dant seulement à la commission du suffrage uni-
versel d'examiner la question le plus rapidement possible. '̃
La discussion générale est close, déclare le président. Je donne lecture de l'article premier du projet.
Il v a un moment de surprise. Est-ce là tout ? Les excitations de M. Chéron n'ont décidément pas produit grand effet,
Sur l'article premier, M, Israël demande, sous forme d'amendement, que soit repris le texte de la Chambre portant suppression du deuxième tour de scrutin.
Qu'on ne s'étonne pas, il s'agit d'une manoeuvre. Ce que l'honorable sénateur veut obtenir, c'est un, vote du Sénat sur la 'question. Il manifeste de la surprise que ce soit lui qui soit obligé de le faire. il s'attendait à voir cette initiative prise par un membre du centre ou de la droite.
M. Morand lui fournit l'explication qu'il sollicite I « Si mes amis et moi, dit-il, nous n'avons pas repris le texte de la Chambre, c'est que nous estimons que c'est à l'autre assemblée qu'il appartient de régler le statut qui la concerne. >̃ On ne sait trop pourquoi ces explications si simples ont le don de soulever des protestations à l'extrême-gauche. Ces messieurs manquent un peu de courtoisie. Oi^lfis laisse -parler, mais ils ne veulent pps que les autres s'expliquent. M. Alb"ërï ".Lebrun "met aux veux ï# testé de la Chambre repris par. M. Israël..
« En mon nom et-au nom d'un certain nombre i de mes amis, dit M. Maurice Ordinaire, je déclare que, désireux de ne pas nous livrer à une mantfcstation qui a pour objet d'accentuer le conflit entre les deux Chanibres, nous ne prendrons pas part au scrutin..» »
L'amendement est repoussé.
On en arrive à l'article qui a trait au vote des femmes. La commission en propose la disjonction, étant donné qu'une commission spéciale est déjà saisie de la question et qu'elle aura bientôt à déposer un rapport.
i M. Louis Martin déclare accepter le renvoi, mais il entend bien que ce ne soit pas un enterrement. Il demande l'inscription de la question à l'ordre du jour du 15 mars.
Et il obtient gain dé cause.
Ne vous pressez pas tant, crie M. Labrousse, sénateur de la Corrèze, vous, êtes sÛr d'être battu. On disjoint l'article' qui a trait au vote obligatoire. Il est en effet impossible matériellement de l'appliquer pour les prochaines élections. Le terrain ainsi déblayé, on en arrive à 1 article 5, qui fixe le nombre des députés conformément à un tableau annexé où sont énumérées les différentes circonscriptions.
Une question se pose.
Si les deux assemblées n'arrivaient pas à se mettre d'accord et si la loi électorale applicable à la quinzième législature s n'était pas volée, les élections pourraient-elles avoir lieu?
M. Chéron, dans sônMrapport, répond affirmativement. Il écrit <
« Remarquons qu'en aucun cas, l'absence d'un vote définitif du tableau pour la quinzième législature ne saurait faire obstacle à la convocation des électeurs.
» Si les deux Assemblées ne se mettaient point d'accord, le tableau demeurerait ce qu'il était pendant Ja législature actuelle. C'est une simple question de bon sens..11 n'y a pas de carence possible en France dans le fonctionnement du pouvoir législatif. »
M. Babaùd-Lacroze voudrait savoir si le gouvernement accepte cette interprétation.
Prudent, M. Albert Mahieu se contente de répondre qu'il souhaite ardemment qu'une entente se fasse entre les deux' assemblées.
Le plus Normand des deux.
Comme il fallait s'y attendre, le tableau des eirconscriptions donne lieu a une interminable discussion.
.vain dénonça l'insuffisance de nos services d'ex- h sansion commerciale à l'étranger. M. Julien Du- ti •and s'opposa à la transformation de l'Office du commerce extérieur en direction commerciale. n Les gauches et le budget t] A ce moment, M. Malvy prit la parole pour indi- d nier l'attitude du liarti radical dans le débat. d "« RèsQliis, dif-il, à lîâter là discussion budgétaire lans toute la mesure du possible, les membres du Groupe radical renonceront à prendre la parole lans le budget des dépenses, persuadés qu'ils sont r lue ce serait inutiie, qu'il faut, du reste, que la t France ait son budget en temps voulu et enfin que a le déficit d'une si grande importance pour les, bud- ,Jr l 5'ets futurs ne doit pas être accru. r » Ils espèrent que leur geste sera imité. En préférant le silence à une démagogie faoile, ils onteons- a ;ience de bien bien servir les intérêts du pays. » • t Au nom des socialistes, M. Albe. Rivière, après avoir noté que le budget est en déficit de 4 milliards Ç et qu'il prépare un déficit de 6 milliards pour lwd, l lit observer que le gouvernement et la majorité au*. l raient sûrement préféré en laisser la responsabilité à la prochaine législature. « Les amendements seraient inutiles; Les socia- listes n'en déposeront pas et n'interviendront que par un orateur dans chaque discussion générale. Ils ( laisseront à la majorité toute la responsabilité de son budget. »
Le ministre des finances répondit que ces d^ux déclarations avaient une grande importance. Il remercia spécialement M. Malvy de la sienne parce qu'il ne s'y était mêlé aucune critique et parce qu'il y voulait voir le gage d'une collaboration limitée au vote rapide du budget.
« J'adresserais le même remerciement à M. Rivière, dit-il, si celui-ci n'avait pas glissé dans sa déclaration quelque chose qui sent la polémique électorale.
» Je ne discute pas.les chiffres. Mais la majorité aura en temps utile les chiffres qui lui permettront de se défendre devant le corps électoral. » Le ministre déclara en terminant que si la législature pouvait se terminer dans le calme et la collaboration, nul plus que le gouvernement ne s'en féliciterait.
A son tour, M. Léon Baréty, rapporteur général, déclara qu'il prenait acte avec beaucoup de satisfaction des déclarations faites par ses collègues, spécialement pan 51. Malvy, et demanda a la Chambre tout entière de tout faire pour que le budget; soit voté rapidement., r. ~7, Et l'on revint au b'udget du commerce pour .entendre le ministre. M. Rollin expliqua que la dénonciation-des accords commerciaux, soulevant de graves difficultés économiques et politiques, le gouvernement s'est rallié, pour la période de crise, à une politique de contingentement. Le ministre attribua à ces mesures la réduction du déficit de notre balance commerciale.
,Le gouvernement poursuit sa politique d'accords avec l'Italie, notamment, il va reprendre sa liberté en matière de tarifs et de contingentements. Préoccupé de la question du crédit, il a pris.'ou va prendre diverses initiatives propres à donner au commerce et à l'industrie les facilités qu'ils réclament justement.
De récents décrets pris par l'Angleterre ont frappé nos fruits et primeurs. Le gouvernement en est vivement préoccupé. Il espère que l'exonération de la taxe compensatrice du change qu'il vient d'aîycorder au charbon anglais lui permettra d'obtenir des correctifs ou amendements intéressants pour nos producteurs de fruits, de légumes et de pommes de terre.
Quelques mots de MM. Piquemal et Jaubert, au nom du Cartel, pour qualifier de « politique négative » la politique de M. Rollin. Les chapitres sont votés en quelques minutes et la séance est renvoyée
à ce matin. Ro"er Darqenne,
\<T~ '/f" Roger Dartjenne. '¡~
1 f:
•̃'Trois modifications ont été acceptées»'par la commission sénatoriale elles ont trait au rétablis^sèment des circonscriptions de Sedan, de Falaise et de Lavaur.
Cela ne donne pas, on le devine, satisfaction à tout le monde. Aussi les réclamants sont-ils nombreux.
M. Linyer ne demande pas la création d'une circonscription nouvelle, il voudrait simplement qu'on modifiât, selon la logique, le sectionnement de Saint-Nazaire. La Chambre avait accepté cette modification que la commission sénatoriale a rejetée. M. Chéron oppose un refus à cette requête. Le sénateur de la Loire-Inférieure insiste. La commission, dit-il, ne vient-elle pas de créer deux circonscriptions nouvelles, dont celle de Falaise ?
Falaise ? C'est dans quel département ? demande un ironiste.
M. Henry Chéron, atteint de surdité momentanée, ne répond pas.
Après une épreuve douteuse, l'amendement de M. Linyer est repoussé.
M. Henri Merlin demande le rétablissement de la circonscription de Sainte-Menehould.
M. Henry Chéron secoue la tête. Cela veut dire non.
Je ne veux pas croire, réplique alors M. Henri Merlin, que le rétablissement de la circonscription de Falaise s'explique par l'avantage qu'il y a, pour tout candidat, à se trouver assis sur les genoux des dieux.
Le rapporteur s'obstine dans son refiisï On vote. La proposition est repoussée.
M. de Monti de Rézé voudrait voir modifier le tableau des circonscriptions de la Mayenne. Il s'agit d'une erreur évidente, mais M. Chéron est décidé à opposer son veto à toutes les demandes. Je suis, dit-il, obligé une fois de plus de faire une remarque de principe.
Falaise Falaise crient quelques sénateurs à droite.
Et le défilé continue des sénateurs qui réclament une modification au tableau.
Je demande justice pour l'Aveyron, dit M. Coucoureux.
La Chambre, répond M. Chéron, a repoussé déjà un amendement dans le même sens. Pardon, réplique M. Coucoureux, il n'y avait pas à la Chambre le précédent de Falaise. Falaise A chaque refus ce nom revient, pour le plus grand énervement du sénateur du Calvados. Enfin, comme tout a une fin, on achève l'examen de ce redoutable article V.
L'ensemble du projet de loi est adopté par 216 voix contre 1.
Le président annonce que, conformément à la demande de la commission, le projet de loi s'intitulera « Projet de loi relatif à l'élection des députés ».
Il en est ainsi décidé. Et la séance est levée. Prochaine séance mardi. LA BAISSE DES SALAIRES
Nîmes, 26 février. A la suite d'une entrevue qui a eu lieu entre les représentants des Sociétés houillères du bassin d'Alès et ceux des syndicats des mineurs confédérés, la diminution des salaires, qui devait être de 10 0/0, ne sera que de 7,50 0/0. Elle prend elfet à dater du 16 février, sauf pour les mines de Rochebelle et du nord d'Alès où elle n'entrera en vigueur que le 1" mars.
Saint-Etihxne, 26 février. A la suite d'une entrevue à la préfecture, entre les délégués des syndicats ouvriers confédérés et les représentants du comité des houillères de la Loire, un accord est intervenu sur la question des salaires.
La diminution de 10 0/0 décidée en premier lieu par les compagnies à partir du 1" février ne sera pas appliquée. Une réduction sera faite cependant elle partira du 16 février et sera de 1 fr. 30 à 3 fr. 15 par jour, suivant les catégories, c'est-à-dire de 8 0/0.
Nouvelles Diverses On cherche toujours les quatre bandits de la rue Lafayette
M. Guillaume, commissaire de police chargé de L'enquête sur l'attaque de la banque Baruch, a reçu hier quelques renseignements qui vont être con trôlés.. Des recherches sont effectuées dans les maisons y meublées où les bandits auraient pu séjourner. Le commissaire a reçu en outre les photos d;; trois malfaiteurs yougoslaves qui sont impliques dans l'affaire d'une auto postale à Varsovie, et que des inspecteurs recherchent activement.
Le drame du café de Madrid
Luis Fernandez qui, le 15 février, tua à coups de revolver l'Espagnol Pedro Rosmarin et les Argentins Eduardo Pronsato et Alberto Vicente Tresone, an café de Madrid, a été interrogé, hier, par M. ,Peyre, juge d'instruction, en présence de Me" Torrés, Weill-Goudchaux et Adrien Pol.
L'inculpé a exprimé les plus vifs regrets de son acte et a affirmé qu'il n'avait pas prémédité le triple 'meurtre.
Commis des postes, commissionnaire en marchandises, puis employé de cercle à Buenos-Ayres, il était venu en France par le paquebot CoteGrande.
A la suite de quatre rencontres avec les trois joueurs auxquels il réclamait 4.000 pesos qu'ils lui avaient escroqués, il avait été frappé avec violence, le 14 février, rue des Martyrs. Le lendemain, il rencontrait ses ennemis au café de Madrid. Tresone et Rosmarin ayant fait le geste de prendre leurs revolvers, il les tua, puis fit subir le même sort à Pronsato.
La semaine prochaine aura lieu la confrontation avec des témoins.
Un acte de banditisme à Blanc-Mesnil PONTOISE, 2G février. Hier soir, à Blanc-Mesnil, deux individus ont pénétré dans un pavillon de l'avenue Massenet, occupé par M. Fernandez Lisardo.
Les deux malfaiteurs ont menacé M. Lisardo avec, un revolver, l'ont dépouillé d'une somme de 200 francs et se sont enfuis.
La police de Blanc-Mesnil a effectué vaineni i! des battues toute la nuit.
Collision mortelle d'hydravions
MALTE, 26 février. Deux hydravions adi\~chés au navire porte-avions Courageous sont entrés en collision en plein vol, au large de Ma te, et sont tombés en mer. Les deux pilotes, les limiitenants Ditton et Collins, ont été tués.
•• -I.Ï. i-i* (>;̃̃ Un ouvrier écrasé
'Dans Hïie" carrière appartenant à M. Aupelii, 280, boulevard de la Boissière, à Montreuil, un bloc de glaise de 1.000 kilos est tombé d'une han<teur de 1 m. 40 sur un ouvrier polonais, Ignaco Unanec, 36 ans, demeurant à Romainvillc, qui était occupé à piocher. L'ouvrier a été broyé. Les forêts qui brûlent
GAP. 26 février. Un incendie s'est déclaré t la Bâlie-Neuve, dans les bois de Soubeyron et du Sopel. Dix hectares ont brûlé, dont six appartenant au domaine d'Ancolle, et quatre à des particuliers.
Trois bandits masqués cambriolent une manufacture de tapis de Beauvais Le soir même du jour où, avec une audace exI traordinaire, trois bandits masqués avaient pénétré dans une banque parisienne et réussi à emporter 130.000 francs en billets de banque, trois autres malfaiteurs, munis de cagoules, ont accompli un semblable forfait à Beauvais, dans une manufacture de tapis, boulevard Saint-Jean. Un peu avant minuit, ils se sont introduits dans l'établissement, ont ligoté le gardien de nuit, M. Julien Duval, 57 ans. l'ont enfermé dans un placard et, pendant trois heures, se sont acharnés sur les coffres-forts qu'ils ont pu ouvrir et dans lesquels ils ont pris environ 80.000 francs.
Après leur départ, M. Duval put enfin donner l'alarme, mais les recherches entreprises sont demeurées sans résultat. La police mobile a commencé une enquête, avec la collaboration de la gendarmerie.
On a l'impression que les malfaiteurs connaissaient parfaitement les lieux. Ils ont pénétré dans 1 la manufacture par une fenêtre donnant dans les combles.
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deux siècles d'expérience et de renommée mondiale.
Informations politiques La discussion budgétaire et le cartel liadicaux-socialistes et socialistes ont arrêté hier leur attitude d'ensemble dans la discussion budgétaire. Les deux groupes du cartel, réunis séparément, ont désigné chacun une délégation pour suivre le débat budgétaire. La délégation radicale-socialiste sera composée de MM. Malvy, Lamcmreux, Palmade et Delbos la. socialiste comprendra MM. Renaudel, Rivière, Bedouce et Grumbach..
Ces deux délégations se sont réunies et ont contere onsçniMii. Elles ont déculq de s'entendre pour que, sur chaque, chapitre de la discussion budgétaire, un seul orateur, tantôt socialiste, tantôt radical, prît la parole, au nom du cartel pour défendre au besoin les amendements déposés par un des membres des deux groupes. L'opposition veut ainsi faire oublier, en annonçant des mesures pour hâter le vote du budget, les responsabilités qu'elle a encourues par son obstination dans le retard infligé à ta discussion budgétaire.
Le ministère de la défense nationale La commission sénatoriale de l'armée a adopté une motion par laquelle elle déchire
1° Approuver le principe d'un ministère unique de la défense nationale
2° Tient à souligner les sérieuses difficultés dune telle création qui exige de multiples et profondes modifications de l'organisation existante
3° Charge son président de provoquer, après un accord avec les présidents de la marine et de l'air, une réunion plénière dcs trois commissions de l'armée, de la marine et de l'air pour entendre l'exposé nécessaire du gouvernement sur ce très important remaniement de toute l'organisation de la défense nationale.
AUJOURD'HUI 1111
GUÉRIS J" P JEHANSENNEP ALAIN- DE BIB SAINT-OGAN PATTE POULBOT • Directeur t Augustin MARTINI
continuer série des
« DAMNES DE LA TERRE »
Après les camarades André Berthon. Charles Baron, Fcriuind Bouisson, Pnul-Boncour, Puni Patirc, Henri Barbusse, Isidore Thivrier, Léon Blum, Jules Moch, Jneques Sntloul, CompèreMorel, Gratnhncii. Pinncctte, René Brunet. Alborl Thomas, J, Payro, Raymond Pntenôtre Cbnrlc» SninnKfte. André Morizet
'11 vous fait connaître le camarade
« ALEXANDRE VAItENNE »
et vous montre les murs entre lesquels il souffre pour « l'IDEE a
ABONNEMENTS I an f mots
France r. 45 » 25 » Etranger plein tarif .•. 65 « 45 » Etranger tarif réduit. rrr. 55 >̃ 35 » lllll RÉDACTION -ADMINISTRATION ~I jlljl SI. Rue Saint-Georges Paris CIX') TÉLÉPHONE Trudeine 93-13 | |
LA VIE LITTÉRAÏRE
Défense
de la Langue française I*E JUGEMENT A GAUCHE
Ma foi, le jugement sert bien dans la lecture,
a dit Boileau. Plus précisément, il a mis cette •' vérité dans la bouche de l'un des campagnards à moustache qui prennent part au repas ridicule décrit dans la Satire III mais toute vérité est bonne à dire, et peu importe celui qui la dit. Je ne voudrais rien écrire de désobligeant à des personnes qui me font l'honneur de m'interroger, dans les formes les plus courtoises mais je répondrais mal à la confiance qu'elles me témoignent, si je leur dissimulais qu'elles semblent parfois n'être pas en pleine possession de leur jugement, ou bien qu'elles l'exercent à l'étourdie.
Ma remarque du 6 février dernier se terminait par ces lignes « Les majeurs de huit ans qui lisent autre chose que l'almanach savent qu'un écrivain, pour mieux marquer la nuance de doute, a de surcroît à sa disposition l'imparfait du subjonctif. Il sait aussi qu'il n'a pas de levons à recevoir de M. ,1. F. » Le nom était en toutes lettres, mais il ne fait rien à l'affaire les initia-'•̃-• les suffisent. Je m'aperçois que des malinten- tionnés pourraient leur attribuer une signification injurieuse je proteste qu'elle est loin de ma pensée. D'ailleurs, l'usage tend à se perdre de remplacer les gros mots par leurs initiales. Depuis que L'Amant de lady Chatterleij se vend comme les petits pains, ce qui ne se dit pas s'imprime. Ce n'est pas de quoi M- s'agit, fermons c i la^parenthèse. Plusieurs de mes correspondants • ont repris la phrase citée plus haut. Combien j'approuve leur sévérité Je m'étonne seulement que pas un n'ait aperçu ce qu'il y a en effet à reprendre, et qu'ils me réduisent à leur mettre moi-même le doigt dessus.
La faute est la répétition du verbe savoir. Nous sommes peut-être, en France, un peu trop 1 scrupuleux sur l'article des répétitions. Les I Anciens, notamment lés Grecs, l'étaient moins, ils recherchaient plutôt cette grâce négligée qu'elles donnent à la prose. Mais je tiens que, dans le passage incriminé, il fallait éviter la répétition à tout prix. Il fallait éviter plus encore de l'aggraver en flanquant le second savoir de cet aussi qui donne un moment l'illusion de quelque rapport entre les deux. Et pourquoi fallait-il prendre si grand soin d'éviter tout cela ? Parce que ces deux savoir si proches l'un de l'autre ont deux sujets différents, et que le Voisinage est donc assez fâcheux, encore qu'il ne puisse y avoir aucun doute sur le sens de la phrase.
Je croyais du moins qu'il ne pouvait y avoir aucun doute, mais tel n'est point l'avis de mes critiques bénévoles. Ils me demandent si je n'aurais pas eu par hasard une distraction, si ,ff? 'sh'ftut-ais pas fait un lapsus, /c'est-à-dire si je n'ai'; pas écrit par mégarde, la seconde fois, il sait pour ils savent d'où il résulterait que ce sont les majeurs de huit ans qui savent qu'ils n'ont pas de leçons à recevoir de M. J. F. 1 Je n'insiste pas mais quel optimiste que ce Descartes, qui a la candeur d'écrire dans le Discours de la Méthode que « la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes »
Puis-je douter qu'un sort injurieux ait frustré de leur légitime les amis qui croient nécessaire de recourir à un arbitre pour les depar- j 1 tager sur le point de savoir s'il faut écrire les ( chefs d'orchestre qui se sont succédé ou succé- r des ? Je m'excuse de répondre à une question ( qui ne se pose pas je me permettrai simple- I ment de remontrer à ceux qui tentent de me e la poser qu'ils sont bien coupables car c'est c leur- faute si la règle des participes, la plus £ simple et la plus raisonnable du monde, passe pour un casse-tête et une chinoiserie.
Je ne répondrai pas davantage à une aimable e lectrice qui me communique un corrigé de j( dictée, où elle s'étonne de lire « Parmi les intrigants que nous avons vus réussir, où ceux que nous avons vu évincer. » Je lui dirai séu- d lement « Madame, avez-vous un petit garçon ? d Un petit garçon de huit ans, je précise. Je l'es- E père pour vous et pour la France. Gardez-vous Sl de lui avouer que vus réussir et vu évincer ° vous étonne. « Voyons, maman » soupire- lc rait-il, avec cet air de supériorité que savent lf si bien prendre les enfants et qu'ils ont, hélas trop souvent sujet de prendre. Priez-le seule- t£ ment de vous montrer comment on fait une 01 analyse grammaticale, et vous ne demanderez ci plus jamais à personne pourquoi il faut écrire à les intrigants que nous avons vus réussir, les qi intrigants que nous avons vu évincer. » pi Je veux, pour finir, remercier mes pour- m voyeurs ordinaires, qui ne me laissent jamais manquer d'horreurs pour mon musée. « Les pi Douze réussiront-ils à silencier mitrailleuses B chinoises et canons japonais ? » Et cela est ai signé. Oh monsieur l'Ambassadeur Vous ce Oserai-je représenter il l'un des magnats comme on dit de l'industrie automobile, ou ci au rédacteur de sa publicité, qu'un magasin b; achalandé est celui oit il vient beaucoup de v; chalands, et non celui où lesdits chalands trou- jj] v|ent beaucoup de voitures ? pe La Ligue sociale d'acheteurs est, je veux le croire, une institution de la première utilité. lit Serait-elle moins utile si elle évitait dans ses J prospectus les métaphores comiques, telles que « Je réveil de la consommation » et si elle usait l modestement du français de nos pères, si, par ad r~ exemple, elle se contentait de cette vieille ex- et pression « maintenir son train de vie », qu'elle e juge à propos de remplacer par « maintenir son ra~ standard de vie » ?
Après « standard de vie », il faut tirer l'échelle. Je dois cependant remercier encore vo lès personnes qui ont cueilli un peu partout à pa mon intention des textes où anatar, déchu du sanscrit, se galvaude dans le sabir des illettrés, et où emprise s'obstine à sortir de son caractère pour exprimer ce qui ne la regarde pas. 1 • Lancelot. •
i=Èi_,Eiei2sr^.a-ES xjitt:é]:r.a.i:r:es
> M. GÊNES, AVEC FLÏUBERT
f; ..J
Dans la préface que le professeur Gaston Broche, de l'Université de Gènes, a mise en tête de son recueil de Pages sur Gênes-la-Supcrbc, il 11 me reproche, ainsi, du reste, qu'à beaucoup d'écrivains français, d'avoir ignoré ou tout au moins négligé la belle capitale ligure. J'avais fait cette:remarque avant lui. « Certes, disais-je dans 'une étude de mes Pèlerinages passionnés, je comprends que Rome, Naples, Venise ou Florence fassent passer au second plan les merveilles que Gênes offre aux visiteurs, et je déplore aussi que la vie moderne, trop mêlée aux décors du passé, y trouble le rêve et la méditation. Mais ce n'est point une raison pour la mépriser, comme Henri Heine, ou pour l'ignorer, comme Taine, qui, je crois bien, n'y vint même pas. » Mais, ceci rappelé, Gaston Broche a raison pas plus que dans les œuvres de Barres, France, Bourget ou Henri de Régnier, il n'y a, dans mes Heures d'Italie, aucune page sur Gênes. Ce qui m'étonne, c'est qu'il adresse la même critique à Gustave Flaubert « Que ne pouvait-on attendre de l'auteur de Salammbô Il faut se contenter de quarante lignes de sa correspondance. » Il n'a donc pas lu ses Notes de voyage ? Il y aurait trouvé une vingtaine de pages entièrement consacrées à Gênes qui fut la grande découverte du romancier, lors de son premier voyage d'Italie.
Ce voyage est celui qu'il. fit, en avril 1845, mais, hélas avec toute sa famille. Sa sœur vehaitr dé se marier et, pour son voyagé de' noce, au lieu de partir seule avec son mari, elle eut l'étrange idée d'emmener aussi son père, sa mère et son frère. Le pauvre Flaubert, qui ne comprenait point ainsi le tourisme, i exhale sa colère dans ses lettres à son ami Le Poittevin. « Par tout ce que ta as de plus sacré, par le vrai et par le grand, cher et tendre Alfred, ne voyage avec personne avec personne Je voulais voir Aiguës-Mortes et je n'ai pas vu Aiguës-Mortes, la Sainte-Baume et la grotte où l la Madeleine a pleuré, le champ de bataille de Marius, etc. Je n'ai rien vu de tout cela parce que je n'étais pas seul, je n'étais pas libre. Voilà donc deux fois que je vois la Méditerranée en épicier » Quelques jours après, de Gênes précisément, il écrit qu'il vient de vivre des heures d'horrible angoisse, parce que son père avait eu la pensée de pousser jusqu'à Naples, au lieu de revenir par Turin, Milan et la Suisse. « Comprends-tu quelle a été ma peur, en vois-tu le sens ? Le voyage que j'ai fait jusqu'ici, excellent sous le rapport matériel, a été trop brute sous le rapport poétique pour dési- rer le prolonger plus loin. J'aurais eu à Naples une sensation trop exquise pour que la pensée de la voir gâter de mille façons ne fût pas épouvantable Quand j'irai, je veux connaître cette vieille antiquité dans la moelle, je veux £ire libre, tout à moi, seul, ou avec toi, pas avec d'autre, je veux pouvoir .coucher à la belle étoile, sortir sans savoir qtfdh'd je rentrerai. Voyager doit être un travail sérieux pris autrement, à moins qu'on ne se saoule toute la I journée, c'est une des choses les plus amères
Autour de Barbey d'Aurevilly
L'année dernière, à pareille époque, mourait, à Regmalard, un des derniers témoins de la vieillesse de Barbey d'Aurevilly Mlle Marie Epinette succombait brusquement à l'âge de 73 ans, dans le tranquille petit bourg de l'Orne qu'elle ne quittait plus guère. Elle y vivait parmi les souvenirs de sa jeunesse, et cette jeunesse, elle l'évoquait avec tant de lucidité et tant de charme qu'en l'écoutant on pouvait la croire toute proche encore.
Elle avait connu Barbey d'Aurevilly, François Coppée et sa sœur Annette, Paul Bourget et bien d'autres, et rien ne pouvait lui causer plus de joie que de parler de ces amis aujourd'hui presque tous disparus. Je la revois, dans le petit salon où l'on était sûr. de la trouver vers le soir les bibliothèques étaient 'pleines de livres, il y avait là toutes les œuvres dédicacées de Barbey d'Aurevilly, et au mur une grande réplique de son portrait le beau visage romantiaue semblait la contempler du fond de son cadre, tandis qu'elie feuilletait pour moi l'album où étaient pieusement classés les nombreux billets qu'Aurevilly lui écrivit.
Elle l'avait connu alors que, toute jeune, elle habitait Paris avec sa mère, rue Oudinot, duns la maison où demeurait François Coppée. Elle me raconta un jour comment, à peine arrivée, elle se lia avec les Coppée à propos d'un magnifique chat qui leur appartenait et qu'elle avait caressé dans l'escalier. Annette Coppée se prit d'amitié pour la jeune fille, l'attira chez elle, la mêla à sa vie et lui fit connaître ses amis.
Ce fut là, en 1884, que Marie Epinette vit pour la première fois le magnifique vieillard qu'était encore Barbey d'Aurevilly. Il avait 75 ans, elle 25 ou 26 tout au plus. Barbey lui fit une inoubliable impression et un commerce d'amitié s'établit entre eux.
Pour ceux qui ont connu Marie Epinette, il est facile d'imaginer le sentiment d'affectueuse courtoisie que Barbey eut pour cette jeune fille très douce, d'un esprit vif et qui arrivait à Paris avec une âme toute neuve. Elle-même avouait dans sa vieillesse « Je me croyais perdue, Paris me faisait peur ».
Le grand romantique, qui protesta contre l'imbécillité de son temps, par sa tenue excentrique, et superbe, son culte de la grandeur, sa fierté aristocratique et son style passionné, devait trouver une exquise douceur S. la fréquentation de tant de simplicité. Les billets qu'il lui adressait de sa fantastique écriture, ornée de Coutures et de dessins et rehaussée d'encres aux couleurs fulgurantes, bleues, rouges, vertes, en font foi.
Miss Doiiilletina,
Commet vont nos délicatessina ? La soirée d'hier vous a-t-elle tuée ? Sinon, je me propose de venir passer la soirée auprès de votre fragilité. Et celui-ci
Si votre migraine, attendue hier, ne me met pas à la porte, j'irai chez vous ce soir. Prévenez miss Read.
Votre quoi ?
et en même temps des plus niaises de la vie. Ce premier voyage néanmoins, oit il prit contact avec l'Italie, lui procura quelques fortes joies, surtout à Alênes. «Une belle ville. dit-il dans la même lettre à son ;uni Le Poittevin. une vraie belle ville, c'est Gènes; on marche sur le marbre tout est marbre escaliers, balcons, palais. » II visite, en etfet, les principaux palais, s'arrête longuement dans les célèbres galeries de tableaux, orgueil des riches Génois. Au palais Brignole, le palaz-o rosso, il note avec justesse les œuvres les plus remarquables, notamment les deux grandes toiles de Van Dyck et un portrait d'homme de l'école vénitienne qui doit être le Pâris Bordone que j'ai jadis admiré. Au palais Durazzo, il vante l'escalier, deux tableaux de Ribera et les magnifiques portraits d'enfants de Van Dyck. Il s'embrouille un peu dans Jes, noms des palais et les confond. Le palais Doria Tursi (qu'il écrit Lursi) n'est pas au bord de la mer c'est le Doria Pamphily, où jadis, suivant l'inscription de la façade, le Père de la Patrie goûtait le repos que ses travaux lui avaient mérité. Comment s'y reposer aujourd'hui, il côté de la voie ferrée où sifflent et haleltent d'innombrables trains, et du port qu'emplit sans trêve le mugissement des sirènes ? « Autrefois, écrit Flaubert, les galères pouvaient entrer' jusque sous la double terrasse de marbre, de laquelle on descendait au rivage par un escalier en dessous. La terrasse est Jongue, faite pour de lentes proménades aù'sôleil, à rdiWfjfc' de la tente de soie, le bras appuyé sur le négrillon en jaquette
rouge, cnregardaIJ-t' ]'hoÍ;izôn d'oil s'avancent
rouge, en regardant' )'hor,ïzdii d'où s'avancent
des navires qui reviennent ;-du Levant. » II visite les églises, assiste à des enterrements. A côté d'impressions d'art, de réflexions littéraires ou philosophiques, on trouve ces notations de détail qu'il affectionnait, non sans quelque puérilité, par exemple le costume d'une loueuse de chaises dont il remarque les souliers « en cuir mal ciré ». H rêve d'intrigues amoureuses dans l'ombre parfumée des sanctuaires. « Comme on aimerait là, lé soir à l'angélus, vers la Fête-Dieu, quand l'autel est jonché de bouquets » En écrivant à Le Poittevin, il donne plus libre cours à son imagination « A propos de Don Juan, c'est ici qu'il faut venir y rêver on aime à se le figurer quand on se promène dans ces églises italiennes à l'ombre des marbres, sous la lumière du jour rose qui passe à travers les rideaux rouges, en regardant les cous bruns des femmes agenouillées. Il doit être doux d'aimer là, le soir, cachés derrière les confessionnaux, à l'heure où l'on allume les lampes. »
II Jra a#Carlé délice j&i il,, entend Ij.nj actq.e la Somnambule, se promène dans les jardins publics à l'heure des concerts, admire les belles Génoises. L'une d'elles l'enthousiasme. » Je crois que c'est la plus belle femme que j'aie vue je m'abreuvais à la contempler comme on boit à pleine poitrine d'un vin dont le goût est exquis. » Il visite le port, parcourt à cheval les
Les migraines de Marie Epinétte jouaient un grand rôle, en ce sens qu'elles devenaient une entrave aux réunions et aux sorties projetées
Eh bien Princesse de la migraine, serez-vous assez solide, ce soir, pour emplir le cirque de vos coquetteries et de vos. brandebourgs? Savez-vous que c'est une dernière fête el que le spectre de Regmalard s'allonge sur tout ce que nous faisons. Clémentincment à vous.
Car, pour cette enfant 'si douce, Barbey avait inventé ce mot « clémentiaement », ailleurs il la' nomme « Mon doux page Clémentine..
L'été ramenait Mlle Epinette et sa mère Regmalard et Aurevilly lui envoyait un livre,, relié de rouge et de vert, avec ce quatrain
v DE, PARIS A RÉQMALARD
1 Y. >.
Le rouge c'est l'amour, le vert c'est l'espérance, Que sotis ces deux' couleurs ce livre dit tout bas.' Mais l'amonr et l'esphir seraient dé la démence, Et vous-même n'y croiriez pas.
A miss Epinette -< •>̃
Vous ennuyez-vous autant que je le désire ? Lui, ne connaissait pas ce Regmalard si humble et si pittoresque, ni la maison de son enfance qu'elle a toujours conservée et où elle est morte c'est une maison très simple, comme on en trouve beaucoup en province, avec un beau jardin planté sur l'emplacement d'une tour que Guillaume le Conquérant avait fait élever, et d'où la vue s'étend sur les collines du Perche c'est là qu'elle vivait avec un neveu tendrement aimé, au milieu de ses souvenirs.
Elle en avait beaucoup et les racontait avec une infatigable complaisance « M. d'Aurevilly venait souvent le soir demander à partager notre dîner », disait-elle. Il s'annonçait par un. billet, l'un d'eux porte dans un coin le dessin d'une coupe avec ces mots « La coupe de Champagne que nous ne boirons pas ». Si Mme Epinette s'excusait dé la frugalité du menu, Barbey la mettait à l'aise « Le pot-au-feu, madame, justement je l'adore »
Si Aurevilly était .souffrant, la servante des dames Epinette allait lui porter, rue^Rousselet, les petits plats que la jeune fille confectionnait pour lui. Cette attention lui valut un livre ainsi dédicacé « A Marie Epinette Cuisine pour cuisine ».
̃ Que son âme aime la mienne, "'i "'̃
Comme mon corps aime la sienne.
« Ah ma chère rue Oudinot » soupirait souvent Mlle Epinette l'ombre emplissait la petite pièce où elle se tenait sur un fauteuil une grande poupée habillée de rose faisait une tache claire.
C'est, me disait-elle, la première poupée sortie des ateliers Jumeaux les Jumeaux étaient des Regmalardais, j'avais cinq ans lorsqu'ils m'en firent cadeau, je l'ai -oujours conservée.
A ces mille petits détails, on pouvait comprendre combien la charmante femme avait le culte du passé, et avec quelle ferveur elle entretenait lé souvenir de ceux qui avaient choyé et égayé son enfance. l'
Suzanne Chabrol.
\Ó ~l.
V 1 environs de la ville. C'est, en somme, une,desî- I cription presque complète de Gènes, la plus :s I complète en tout cas qu'ait écrite un écrivain il français.
1, Quand il qiytte la ville, il a un serrement de e. t cœur et les larmes aux yeux. Il éprouve le bes, soin de dire ses regrets à ses amis Le Poittevin i- et Ernest Chevalier. « En fait d'impressions cle > voyage, ce que j'ai vu de mieux, c'est Gênes. ;s Quand on a visité ses palais, on a une telle pitié il du luxe moderne qu'on est tenté de loger à !•- l'écurie et de. sortir en blouse. J'ai été triste le à crever pendant- trois jours quand je l'ai quitle tée, car c'est une ville tout en marbre avec des le jardins remplis de roses. L'ensemble en est e d'un chic qui prend l'âme. Pour moi, c'est i- Gênes, avant tout, ce que j'ai vu de plus beau. » i- Arrivé à Turin, il ne peut s'empêcher d'évo;t quer encore Gènes. « Loger à Turin quand on it possède Gênes Il y a la différence d'une jeune e fille bien propre, bien corsée, bien plate et n bien nulle, la petite bouche en cœur et de petits c yeux en amandes, des bottines à la place (le J i- pieds et des jupes à la place de corps, à quel- je que royale courtisane des temps passés, l'épaule s r.uc, la chevelure abondante relevée par un i- -cordon d'or, accoudée sur le marbre et chaus- j sée de riches sandales. » -I s Au moment de partir pour le Simplon et de
i quitter l'Italie, dans le féerique ̃ -décor des îles
i. ¡ (..¡TI,i,ttc.r ,Italic"I,lall~.le f,l,;e,riq,lIe,:{I,.é.e,o"I,(,.1 cs dui,
i.. liorromée, c'est encore le soii.venirdc Gènes qui
l»M: ^eyient. «J'aime peut-être trop Gêhes ? e Mais non 1 Ce n'est pas hi perspective du loine tain, car je l'ai goxitéc quand j'y étais. » t ¡' Mais cette visite à Gènes, nous valut mieux que ces notes de voyage c'est à elle que nous devons l'un des chefs-d'œuvre du romancier. '̃_ Dans la lettre qu'il écrit à Le Poittevin, où il f- lui parle de sa visite au palais Balbi, Flaubert dit « J'ai vu un tableau de Breughel qui m'a fait penser à arranger pour le théâtre la Tentation de saint Antoine, mais cela demander/iit un autre gaillard que moi. Je donnerais hïen toute la collection du Moniteur, si je l'avais- et cent mille francs avec, pour acheter ce tablcaulà. » Sur son carnet de voyage, il mentionne d'abord simplement la peinture mais, quelques jours après, à Turin, il y pense encore et rédige une longue note pour décrire minutieusèment le tableau qui l'a tant frappé. « II a effacé pour moi toute la galerie où il est, je ne me souviens plus du tout du reste. »
Beaucoup plus tard, il écrira encore à Le Poittevin « Au milieu de mes chagrins, j achève mon Saint Antoine. C'est l'œuvre de toute ma vie, puisque la première idée m'en est venue en 1845, à Gênes, devant un tableau de Breughel, et, depuis ce temps-là, je n'ai ja- mais cessé d'y songer, »
N'est-ce pas suffisant pour que les noms de Haubert et de Gênés soient désormais liés ? Mon ami Gaston Broche,, en tout cas, ne pourra pas préparer une seconde édition de son volume sans réserver la place d'honneur à Gustave Flaubert.
Gabriel Faure.
CHOSES ET GENS DE LETTRES DEUX TALENTS
La littérature ne nourrit guère de tendresse pour les amateurs. Mais quand les gens di/ monde sont, en sus, des écrivains de valeur, pourquoi ne pas les traiter en confrères et les laisser partir sans un mot d'adieu, comme on vient de faire récemment pour deux d'entre eux: le marquis d'Argenson et le baron de Caters. i Après des volumes historiques fort distingués, i le marquis d'Argenson avait publié, il y a une < dizaine d'années, un roman des plus remarqua- 1 bles intitulé Pénombre. Quoiqu'un peu sur- s cfegrgé" d'idéologie, Pénombre étudiait un cas ] assez scabreux, et d'ailleurs souvent repris en- c suite par d'autres, mais avec liîie sincérité, une 1 émotion et même une chasteté qui excluait toute l intention de scandale. Lorsque l'ouvrage parut, t sans connaître l'auteur, j'en signalai les rares l qualités et il me semble que je fus le seul. Ce- pendant, cette absence d'échos n'enlève rien au s livre de son prix et ne l'empêchera pas de t'rpu-, s ver un jour son heure. Y Après deux ou trois gracieux essais dans le p roman, le baron Louis de Caters s'était adonné P à la littérature hippique, où le prédestinaient c autant ses traditions de famille que sa profonde c expérience des hippodromes. l C'est là, je le sais, une branche des lettres d peu cotée par nos salonniers et où, notamment, q ce pauvre Paul Souday ne voyait, comme il di- a sait, que propos de lads et de bookmakers, c' Erreur excusable chez un homme qui, de sa 1e vie, n'avait mis les pieds sur un champ de d, courses, et ignorait donc combien parfois la fu critique hippique est plus difficile que la criti- Ia que littéraire. Pour exercer la première, il ne y suffit pas, en effet, de l'aubaine d'un feuilleton, fj Il faut montrer, en outre, de la compétence, car Vl si vous en manquez, la clientèle qui vous lit est trop au fait de la matière pour ne pas vous ql retirer bientôt sa confiance. fo Sous le pseudonyme de Saint^G-eorges, Louis ̃ ds de Caters n'avait pas tardé à prendre dans la c'1 critique hippique un des premiers rangs. Ecri- c!' tes d'une plume alerte et souvent mordante, ses se chroniques d'Anteiiil-Longchamp témoignaient !"e, à la fois de la plus grande indépendance, d'un v^ jugement aussi aigu que personnel, d'une un science du turf peu commune. Et elles resteront ce longtemps, je crois, des modèles du genre. en De même que j'avais signalé le roman de mi M. d'Argenson, j'avais jadis présenté un char- tét mant volume de Caters sur les courses et, ne bl! fût-ce que par fidélité à ces précédents, je me VC: serais reproché de ne pas saluer la mémoire de ?ri ces deux hommes du monde qui furent aussi f deux hommes de talent. u( Fernand Vanderem. 'il
Jules Romains
ou la mystification universelle M Par ANDRE ROUSSEAUX
.•:̃̃' .'̃ ̃-̃̃̃ II
j L'art et la philosophie de M. Jules Romains sont d'abord complices d'une révolution sociale. Quand un poète nous dit, en parlant de lui-même
Plis de centre et pas de limites
''̃ Itien qui soit mon cime ou mon sang-;
Rien qui soit toute la maison,
Et rien qui soit toute la ville.
on voit bien qu'un tel langage va beaucoup plus loin que les images auxquelles la poésie la plus "audacieuse nous a accoutumés. La poésie met la sensibilité au service de l'intelligence. Ici, la sensibilité dissout toutes les autres facultés de l'homme. Elle ne laisse subsister entre les personnes aucun des rapports de l'ordre que nous connaissons. L'unanimisme est un art qui marque la défaite de la vie i personnelle.
Mais on se tromperait gravement si l'on croyait qu'il sacrifie l'expression de l'individu à celle des valeurs sociales. Il ne connaît même pas ces valeurs, I faites d'éléments humains qu'il ne laisse pas entrer dans son jeu ce n'est pas un art politique, mais un art socialiste ce qui est tout le contraire, puisque jj le '.socialisme écrase sous la tyrannie d'un grossier l< .désir les nuances et les mouvements d'une politij que ordonnée selon la nature de l'homme. L'unani| misme est même l'art qui correspond à un univers I aménagé selon le socialisme intégral. Quand M. Jules Romains écrit « La ville dormait à plat vôn| tre sur un pays agricole dont elle suçait et absorj bait le travail au cours de béates digestions », une i telle phrase prête à rire parce que, Dieu merci, no;is |; .sojiimes -encore réfracta-ires à l'idée d'un monde oit la • «personnalité- humaine serait dissoute dans une sorte de gelécj vivante comme il en flotte dans les profondeurs de la ner. Mais elle ne serait pas riiliI cule.si le communisme, au lieu de tuer l'homme, pouvait devenir une réalité. Si Punanimisme avait I une valeur de prophétie, il serait l'annonce du t~l communisme triomphant.
Cette création, conçue dans l'ivresse d'une sensation poétique, est poursuivie très consciemment par notre auteur. Quand il imagine sa bourgade idéale de Cromedcyre, il en efface toute vie familiale, il noie chaque foyer dans la vie commune. Les maisons, qui se touchent, ont des portes prêtes à s'ouvrir dans les murs mitoyens
Tout communique et se pénètre
Dans l'épaisseur de Cromedeyre.
C'est ce qui donne joie et chaleur à cette figure symbolique de la cité nouvelle, c'est ce qui lui insuffle
Cet air tendre qui circule,
Sans plus rien qui repousse l'âme,
Mais proche et ami de nous-même.
L'unanimisme détruit la maison, qu'il remplace par la cellule d'un nouveau corps social. On comprend aisément la sympathie qui règne entre M. Jules Romains et l'Union des Républiques Soviétiques. Jamais le communisme n'a trouvé une expression artistique plus fidèle et plus complète que chez ce poète oit se manifeste un sens étonnant du «genre humain», tel qu'on le chante dans .l'Internationale. II vit réellement l'Internationale, ou mieux l'inler-humanité il est la voix qui jaillit de ce conglomérat de corps humains, anxieux de retrouver une âme dans leur rassemblement il leur fournit cette âme, et même il la divinise « Il faut des dieux, répète-l-il,
Non pas des dieux perdus au ciel, des causes blêmes; Il faut des dieux charnels, vivants, qui soient nous[mèmes,
Dont nous puissions lâtcr la substance; des dieux Qui souffrent par nos corps et qui voient pa' nos yeux. Des animaux divins dont nous soyons les membres; Qui tiennent tout, nos corps, notre espace, nos chambres, Enclos dans leur réelle et palpable unité,
II faudra bien qu'un jour on soit l'humanité f
Avions-nous tort de dire que le refrain de l'Internationale trouve ici sa réplique, et que l'unanimisme n'est pas seulement une révolution poétique S'il y avait un Louis XIV communiste, M. Jules Romains en devrait être le Bossuet autant que le lioi-
le'au.
Mais s'il y avait un Louis XIV communiste, le communisme ne serait pas nne imposture il. serait capable, ayaut ainsi changé la société, de changer l'aninial sociable, de changer l'homme. Nous avons les oreilles tant rebattues de ces formules que nous ne prêtons plus attention à leur énormité. Changer la iociéié s'il est vrai qu'il entre dans la nature de 'homme de composer cette société par certaines Impositions qu'il n'est pas maître de détruire ou de riodifl.er en lui, voit-on bien ce que représenteilt *es trois mots..Mais non Nous sommes éberlués )u négligents à ce point, que l'on peut jeter Arisote par terre, sans que la poussière de cet écroue,ment nous fasse cligner les yeux. On parle de faire rivre l'homme dans une société qui serait contre ia nature, et toute notre inquiétude est ,de savoir 'il. lui sera permis d'y garder son porte-monnaie. tendons à M. Jules Romains cette justice qu'il n'a las la vue si courte, et qu'il suit son idée. C'est un irophète logicien. A un monde nouveau, il donnera omme habitant un homme nouveau.
Croit-on, en effet, que l'harmonie soit possible ntre la gelée sociale dont l'unanimisnie emplit l'uniers, et l'homme que nous connaissons celui qui e ses sensations sait dégager des notions, celui u'un ordre intérieur élève au-dessus de la nature mbiante ? Non, si un tel être est seulement toléré, 'est la vie personnelle qui va renaître, la vie oit ;s hommes, libres et différents, nouent entre eux es rapports complexes, subtils, variés fragiles ussi au lieu de répandre leur substance dans 1 nappe amorphe qui, moulée sur le globe, représentera l'humanité de demain. L'homme dine de la vie unanime ne saurait être cet animal ctif et pensant. Il sera toute sensibilité, ce qui ne sut pas dire que son intelligence sera supprimée, M. Jules Romains en aurait trop de peine mais ne les domaines de l'une et de l'autre seront conmdus, comme les maisons des diverses familles ins l'intérieur de Cromedeyre. Il y aura continuité, je dis-je, il y aura union intime, si intime qu'au111e discrimination n'y sera possible, entre la pene, les idées qu'elle conçoit, les impressions qu'elle çoit des sens, les sens eux-mêmes, et par surcroît s objets qui les ont émus. On ne saura plus si on lit une couleur ou si on la pense, si on pense le idée ou si on la voit. L'homme n'aura plus un rveau et des yeux qui soient distincts son corps itier sera tout cerveau et tout yeux. C'est le comuuisme absolu, oit l'être humain lui-même est ingré, où les cellules biologiques sont interchangeaes, comme les cellules sociales dans le monde nouau. Et pour commencer, l'œil cessera d'être un ganc différencié, les cellules de la rétine perdront privilège de la vue, ce sens sera répandu à l'égal toucher sur toute la surface de la peau. On hésiterait' à pousser le développement de nanimisme jusqu'à une telle extravagance, si le
livre de M. Romains-Farigoule sur La Vision 1< extra-rétinienne et le Sens paroptique, en vente 1; chez tous les libraires, n'offrait pas le moyen de a Vérifier que nous n'inventons rien. M. Jules Ho- d mains, comme M. Georges Duhamel, a fait des ex- F périences de biologie. Mais tandis que ces études q amenaient M. Duhamel à prendre conscience de li la misère de notre nature, elles ont exalté, chez v M. Romains, la religion de l'humanité physique, f Avec sa tendance à porter toute idée à l'extrême, r comme il arrive aux hommes qui ont été initiés 1 un peu vite au maniement des idées, M. Romains t a tiré les dernières conséquences de la suprématie s de la sensibilité, et il a voulu consolider cette con- f quête en lui donnant une base scientifique. On I s avait, avant lui, fait abdiquer l'intelligence devant t ( les impressions de la vue ou de l'ouïe. Mais la 1 vue ou Pouïe sont encore une aristocratie des ( sens. L'œil et l'oreille sont des mécaniques t délicates et précises qui interprètent la nature et 1 n'en reçoivent pas seulement ces vagues caresses i dont un sens inférieur, comme le toucher, sait se satisfaire. La vue perçoit et définit le toucher ̃ baigne mieux dans le « total ». C'est pourquoi M. Jules Romains lui voue une prédilection émue, et qu'il a tenté de détrôner la vue au profit d'une sorte de toucher visuel qui serait étendu sur tout notre corps. C'est pourquoi il a soutenu, et il soutient encore, que nous avons des yeux dans la peau, comme certains mollusques en ont dans la gélatine de leurs tentacules. La perception de l'unanime tend à ramener notre nature physique à l'uniforme et à l'élémentaire..
• ̃ • • .-̃"̃•.
Cependant, la personne humaine ne tient pas seulement sa qualité de la raison qui préside aux enregistrements et aux transmissions opérées par les sens. Autant que par le cerveau, elle est éminente par le cœur, et par cette faculté, troublée et troublante parfois, mais susceptible d'être élevée à une pureté qui la transfigure l'amour. M. Jules Romains n'aurait accompli qu'à moitié la tâche qu'il a entreprise, et qui est de perdre l'homme dans le flot de la vie, s'il n'avait pas également ramené l'amour à la peau. Je sais bien qu'il n'est pas le seul. Beaucoup d'autres que lui en font autant du moins est-ce généralement avec une vague conscience de ne point mettre dans cette occupation le plus sublime de la valeur humaine, et même de céder, comme on dit, au cochon qui som- meille. Au lieu que la logique envers son système a amené le grand prêtre de la vie^ unanime à divi-. niser le cochon. 'r Le culte du « Dieu des Corps », en effet, s'insère' normalement dans la mystique de M. Jules Romains. C'est à ce culte que tourne finalement la religion de Cromedeyre, quand l'ancien diacre Emmanuel se met à la tête des gars de son pays pour organiser un rapt de belles filles. Et M. Romains a tenu à marquer la gravité et la portée de la religion de la chair dans sa philosophie, par la trilogie romanesque à laquelle il a donné le titre général de Psyché. Ne jouons pas trop sur le mot « Psyché i. Sainte-Beuve nous conseille, avec le sourire du sage, de penser que, dans le conte ancien, le nom de l'Amante idéale est un terme du langage des amoureux Psyché ne fut peut-être à l'origine qu'un joli nom de femme, comme on dit « mon âme », ou « mon cœur ». Nous n'irons donc pas, à la faveur d'une analogie douteuse, accuser M. Jules Romains d'avoir voulu détruire, après l'ordre social et l'ordre physique de l'humanité, l'âme même de l'homme et sa vie secrète. Mais le mythe de Psyché, depuis l'antiquité, est un des thèmes les plus émouvants et les plus évocateurs qui aient tissé la trame de la civilisation morale dont nous vivons encore. Evocateur de quoi ? On ne sait trop, et c'est bien pourquoi il est si émouvant d'une douce angoisse, d'un trouble où l'on se plaît et que l'on craint à la fois, d'un attrait mêlé de retenue, d'un grand mystère pour tout dire le mys- tère de l'homme lui-même. Psyché, c'est l'aveu que la.connaissance et la volonté doivent céder devant I*Alnour, que l'Amour est tout ensemble un tyran et une énigme l'énigme des indicibles rapports qn'il y a entre notre corps et notre cœur. Mais, en même temps, c'est la conscience délicieuse de cet aveu, et qui fait que la créature humaine se hausse au-dessus de sa faiblesse parce qu'elle la connaît. On n'en finirait pas de commenter le mythe de Psyché, mais plus on épiloguerait, plus on craindrait de flétrir cette fleur exquise, dont la fraîcheur jaillit du plus obscur de notre être. Mieux vaut laisser parler Psyché elle-même, telle qu'elle dialoguait avec l'Amour par la grâce de la poésie française, avant que M. Jules Romains ne l'eût profanée
Par quel ordre du ciel, que je ne puis comprendre, Vous dis-je plus que je ne dois, Moi, de qui ta pudeur devrait du moins attendre ?i: Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois ? Vous soupirez, seigneur, ainsi que je soupire Vos sens, comme les miens, paraissent interdits C'est à moi de m'en taire, à vous de me le dire Et cependant c'est moi qui vous te dis.
En portant la main comme il l'a fait sur le mythe de Psyché, M. Jules Romains a perdu ce trésor de décence et de pureté qui tient à ce que l'amour est d'abord un sentiment intime. Il a restauré Priape dans les jardins de notre civilisation et non pas le Priape populaire et grossier de l'antiquité qui avait sa place, en somme, en marge des grands dieux du monde mais un Priape panthéiste qui accède à la puissance d'un dieu suprême. La vie unanime renverse l'ordre humain qui s'élevait par degrés sur les œuvres de l'Amour. Elle ravale l'Amour, comme elle a fait de la raison, à des affinités physiologiques. En vain M. Jules Romains nous parle-t-il à ce sujet d'une âme une âme qui aurait le pouvoir de rapprocher à travers l'espace
Feuilleton de FIGARO du 27 février 1932
QUI L'EUT CRU <? jF*o:ivi;.A.Tsr
(suiîk)
Fiche-moi la paix avec ton devoir Tu n'es qu'une mauvaise langue, une. vilaine femme Et va-t-en, entends-tu, va-t-en Je ne te reverrai que quand tu m'auras fait des excuses.
Tremblant de rage, il se leva et alla se planter le nez contre la fenêtre. Denise voyait son dos qui se raidissait et, par moments, il crispait et décrispait ses mains. Un tel éclat, de la part d'Hubert, la surprenait au point qu'elle oubliait l'offense qu'il venaiv de lui infliger. Elle avait peut-être été un peu loin. Au bout d'une minute, elle appela doucement
Hubert.
Il ne répondit pas. Elle attendit encore un peu et puis, avec un grand geste indigné, qui fit tinter ses bracelets, elle sortit et prit bien soin de claquer la porte aussi fort qu'elle put.
HT
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Dix minutes après, Hubert était encore tout frémissant, mais soulagé. « Cela devait finir comme cf-la. Après tout, si je l'ai mise à la porte, elle l'a bien cherché. Katia, une intrigante, une coquine 1 Et cette pauvre petite Janine, cet oiseau Toute cette histoire, je la dois à des gens qui potinent De quoi se mêlent-ils ? Ils n'ont donc rien à faire qu'à espionner leurs semblables, et colporter des ragots ? Est-ce que je m'inquiète d'eux, moi Je
les corps des amants séparés. Cette obsession de la présence physique ne fait que diminuer une autre des beautés de l'amour, celle qui s'exprime dans le poème de l'absence. Après le mythe de Psyché, Mi Jules Romains détourne et brutalise ce que le souvenir de Racine nous permet d'appeler le mythe de Bérénice. Le poème de l'absence devient, dans son œuvre, une bizarre aventure qui fait songer a un conte puéril retouché par le théoricien de la vision extra-rétinienne. De près ou de loin, le Dieu des corps règne sur les coeurs, et ne tolère aucun sentiment qui ait la délicatesse de s'en abstraire. Le couple de l'homme et de la femme, qui recevait de l'Amour un caractère quasi sacré, le couple de Tristan et d'Yseult, d'Ulysse et de Pénélope, de Philéttiort et de Baucis, cède la place à une paire animale qui ne s'élève au-dessus des poissons en promenade parmi le frai que par une obscène individualité. Voilà le terme des bouleversements accomplis par la mystique de M. Romains l'individu sexuel remplace la personnalité
LES 70 ANS DE LOUIS LE CARDONNEL
Mon œuvre n'aura pas le trouble de la nuit.
Le poète à Jean Carrère.
En 18C2, un professeur à la Sorbonne écrivait sur la poésie lyrique « Ce que je demande à nos jeunes '1 poètes, s'ils aspirent à une gloire durable, c'est 'j de se retremper aux sources vives du christianisme, desséchées en France depuis la forte génération qui descendit dans la tombe avec Corneille, Pascal, Racine. Depuis cette époque, nous n'avons pas eu de poésie sacrée vraiment digne de ce nom. » Au cours de cette année 1862, où se manifesta l'orgueil sévère de Leconte de Lisle en ses Poèmes barbares, naquit à Valence, le 25 février, Louis Le Cardonnel, le poète qui devint prêtre à trentecinq ans, et dont les admirateurs se doivent de commémorer le soixante-dixième anniversaire. Qu'à cette occasion il me soit permis de dire t'ascension de sa vie d'où allait sortir une œuvre supérieurement belle.
Longtemps à Paris, où il fut dès ses vingt ans, Le Cardonnel fréquenta toute la jeunesse littéraire montante. « Dégageant un charme en quelque; sorte religieux», il apparaissait aux réunions poétiques du Symbolisme, aux mercredis de l'Ermitage, iue de Varenne, aux soirées de la Plume 11 faisait partie des Chevaliers du Saint-Graal, qu'avait ;réujiis Emmanuel Signoret et qui comptaient parmi 'leurs quarante: Barrés, Maeterlinck, Charles Le Goffic, Camille Mauclair et, jusqu'à Tolstoï, de nombreux idéalistes avaient ainsi leurs noms groupés. Le Cardonnel vivait « dans ce terrible Paris où, écrivait-il, on peut se faire une Thébaïde avec bien des diables grouillants et tordus autour plus que dans Callot». Il était, disait-on, à la recherche de je ne sais quel rêve, la Muse antique et la Muse chrétienne se disputant son âme, tandis qu'il allait et chantait
Exaltant la Beauté, d'une brillante Uvre,
Au milieu de nos temps vulgaires, plein d'ennui, Il fixait, d'une main où palpitait la fièvre,
Les rythmes inconnus qui s'éveillaient en lui. 11 faisait paraître dans les nombreuses petites revues de l'époque des stances frémissantes, suscitant des amitiés profondes telle celle d'Albert Samain, qui lui adressa un sonnet
En des vers vaguement lecardonnellisés
(ce qui prouve que déjà ses amis le tenaient pour un maître) mais,.tandis qu'An jardin de l'infante voyait le jour en 1893, Louis Le Cardonnel laissait toujours éparse dans Le Scapin, dans Le Saint-Graal, su Mercure de France et ailleurs, son œuvre plusieurs fois annoncée comme devant être bientôt réunie sous le titre Incâiïtâtions, mais toujours, «avec la divine insatisfaction de tous les vrais poètes», il retardait 'eetttf publication. Il chantait seulement j>our ses amis qui, comme Jean Carrère, rappelèrent ses entretiens émus d'alors. «Le geste mrattmie et la lèvre toujours ornée de ses strophe||e%||eurs », Anatole France nous le représenta, erDauplnn Meunier de même « D'une bouche toujours fleurie de fins sourires ou de beaux vers, il répandait une humeur paciliante sur nos agitations bruyantes il soufflait sur nos raisons en panne et les ramenait, nefs téméraires, au port oublié, saines et sauves. Il chantait
Des hymncs pleins du feu glorieux des étoiles En rythmes qui pourront vivre dans les mémoires mais dans la cohue des cénacles il aspirait à la naix des cloîtres. Il était de ceux, comme Newman, dont il écrivit plus tard qu'ils ont cherché en gémissant.
C'étaient les pleurs d'un exilé qui médite, l'appel :D'uh grand cœur à sa délivrance
î;i'En 1893, il vint, chez les Delzant, faire un séjour à- Parays-en-Guyennc, qui fut pour lui d'une bienfaisante sérénité. Et c'est dans cette solitude que :<s m'imagine Louis Le Cardonnel composant ces vers
Laissons la grande paix des cieux que nous aimons Se prolonger en nous musicale.
C'est là qu'il devait saisir le vide de ces agitations vécues par lui et ses amis dans les écoles littéraires qui se formaient pour disparaître sans avoir réussi grande dialectique. Il sérail, lui, le chanteur, dans le calme de la nature et-sous le. regard de Dieu, sans être le théoricien 'de quelque code nouveau, mais dans la tradition d'un Ronsard, d'un Racine, dans la grande lignée poétique française « Des poèmes, des poèmes, de longues méditations métaphysiques, voilà ce qui naîtra ,de mon repos», écrivait-il au milieu de ce site du Lot-et-Garonne qui lui valut ces lignes, en queli que sorte annonciatrices de son avenir « Je
me demande qui a renseigné Denise ? Ce doit être Juliette Deshoyers c'est une vraie pipelette, et son mari ne vaut guère mieux. Ou peut-être Eliane Aubourget, qui ne peut se consoler d'être laide et bête. Le diable les emporte »
Brusquement, une idée lui apparut s'il installait Katia chez lui ? Cela arrangerait tout. Du même coup, il se vengeait de Denise 'et des bavards, il avait sa fille auprès de lui, et il pouvait la surveiller. En un instant, sa décision fut prise, et dans sa joie il se mit à arpenter son bureau. Il se voyait déjà déjeunant le matin avec Katia en face de lui. Elle n'aurait plus besoin de s'éreinter à ses traductions une fois qu'elle habiterait avec lui, elle ne pourrait plus, comme elle l'avait fait jusqu'ici, malgré l'insistance de son père, refuser qu'il l'entretienne. Il pourrait lui donner une vie plus large, plus facile. Elle était le désintéressement même et chaque fois qu'il avait voulu lui faire un cadeau, elle l'avait grondé. Et Denise qui la croyait une intrigante avide. Quelle sottise 1 Cela la changerait, cette pauvre Katia, de sa petite chambre de la rue Broca.
Mais où la logerait-il ? Dans la chambre sur la cour ? Elle était bien noire, bien obscure. Alors, il ne restait plus que la chambre d'Hélène ? Il hésita. Mettre Katia dans cette chambre, qui était restée telle quelle depuis que sa femme était par-
animée par l'amour. C'est à quoi se réduit l'homme comme élément de la vie unanime. C'est sur lui que porte le suprême effort de divinisation tenté par notre grand prêtre.
Avec ce goût du rite par lequel M. Jules Romains croit parer à la bassesse de son étrange spiritualisme, cette religion prend une solennité un peu pédante qui rachète plaisamment son obscénité minutieuse. S'il est vrai que Vénus soit tout entière à cette œuvre attachée, c'est, par certains côtés, Vénus chez Trissotin. Est-ce à dire qu'il y ait un cuistre derrière le grand prêtre ? Ou bien la mystique de M. Jules Romains, p<r les excès où la porte une logique trop volontaire, incline-telle d'elle-même à la mystification ? C'est la dernière question que nous ayons à nous poser au sujet de cet auteur, et que nous examinerons un autre jour.
Voir Figaro du 13 février. '"̃̃
*j' t André Roussèaux.
voudrais que cette lettre vous apportât le parfum des rosés de Guyenne, Ici, autour de ce castel de 1 Parays aux tourelles en poivrière, tout embaume, ] tout bourdonne, tout scintille. On m'affirme que les collines, que j'aperçois en ce moment de ma ] fenêtre et qui sont presque évanouies dans l'air iransparent, rappellent, avec leurs ondulations, leurs petits arbres, leurs fuites claires, les collines 1 de l'Ombrie, aux environs de Pérouse. Et je reconnais, en effet, que j'ai vu de tels paysages s'éployer derrière les Madones, dans les Primitifs italiens. »
De retour à Paris, il se sentit dépaysé, autant que nous puissions le supposer, parmi ces « passants oublieux de l'énigme et de l'âme ». Inquiet en lui-même.
Le désir du voyage et l'attrait des exils
lui avaient désigné l'Espagne pour y aller faire ses études théologiques chez les Dominicains. Mais sa résolution de retraite allait s'orienter ailleurs après un passage à Aîx-én-Provence. Le Cardonnel s'en vint bientôt, malgré ses amis qui voulaient le retenir, en Italie où, au séminaire français de Rome* la vie du Christ allait définitivement le conquérir. ̃ -̃ «• ̃•̃'̃̃̃• ̃̃ '••• -C'esf Lui que dous\Merbhie: sous là"{jtjitè des' choses, TianS'la beauté- dës~iifïûts, dans les prèforids accords. Il entendra pourtant, là-bas, un long murmure Ironique, railler soit radieux départ
Bien que jamais sa voir n'ait résonné plus pure, On le dira,perdu pour la Vie et pour l'Art.
On aurait pu répondre à ces « méchants », dont les tout premiers ne tardèrent pas à se récuser en se convertissant au catholicisme, Adolphe Retté, Charles Morice L'art n'est vraiment art qu'en devenant vie. « L'art, comme la sainteté, écrit S. Fumet, est une invasion de l'habitacle humain par Celui à qui ou ce à quoi on abandonne la place pour qu'il règne. » Un Prudence n'avait-il pas considéré la poésie comme une forme de la prière ? Que l'on ait cru Le Cardonnel «perdu pour la poésie » parce qu'il se faisait prêtre, cela rappelle certaine prophétie absurde de Renan à laquelle les faits donnèrent un démenti flagrant.
D'autres amis du poète furent plus perspicaces: tel Dauphin Meunier qui, pensant aux « prestigieuses tierces rimes A -une qui va faire ses vœux n, voyait dans ces vers « s'affirmer le dessein de recréer la poésie sacerdotale, dont Emerson souhaite quelque part la résurrection. Le génie de Le Cardonnel est à la hauteur de cette entreprise nécessaire. Virginal et mystique, onctueux et lyrique, consolateur et persuasif, tel nous l'avons connu laïc, tel sous la robe sacrée, sans doute bientôt. Harmonieusement, il mêlera le geste •̃
D'accorder la cithare au geste de bénir.
Ordonné prêtre le 11 décembre 1896, en son diocèse natal, il- yv, desservit Saint-I>omat, puis Herrelatte un passage au monastère de Ligugé, où U- retrouva Huysmans, Paul Morisse («II sourit doucement d'un sourire du ciel») enfin Les Poèmes (1904) parurent. Alors seulement Le Cardonnel atteignit l'Ombrie, aux environs de Pérouse, pour en faire sa terre d'élection pressentie quelque douze ans plus tôt Assise le reçut, où se leva son amitié pour Agénore Frangipani, pour Emile Ripert, où il rencontra Johannès Joergen1 sen, et l'intimité de la ville fut pour lui un Pacifique où s'épanouit la poésie cardonnellienne. Essentiellement nordique, celtique par ses origines, sa veine poétique se latinisa aux sources pures du «tendre extasié et véhément saint François d'Assise». De crépusculaire et fantomale qu'était sa première poésie (Hymne lunaire, Bois sacré), ses chants allaient participer à la Lumière abondante et douce de l'Ombrie, de la Toscane, car, pèlerin lyrique, il allait également à Florence, à Rome,
Méditant la grandeur avec le rien de l'homme Qui sonf ici venus s'inscrire également
et dégageant la beauté de la Renaissance italienne dans le souvenir de ses philosophes. Par cette vie profonde .laciiée dans l'Italie dont il sentit le charme réconfortant (e et quand un lutteur las touche sa terre ^uimste. » ) au point d'en faire
sa s,eeontJo, pati:ie (l~fe xulia; `'aJ,etjtiw 'Au~dsite),-
-.«a seconde patrie" (lire Juliaj VaJ.eij.tfse AugtfstœK
Le Cardonnel est, avec M. Pierre do Noïïiac, celui qui fit le mieux sentir la fraternité spirituelle enire la France et l'Italie. "i.
La gravité religieuse et tendre d'un Virgile revit i dans son 'œuvre (mais avec une vision chrétienne î inégalée de la nature), avec cette grandeur tranquille et sans effort qui est la vraie Poésie pure, où vibre « le verbe immédiat de l'àme humaine »,
tic pour la clinique, lui semblait confusément une sorte de trahison envers la morte.
Il resta un moment planté au milieu de la pièce, les mains dans les poches, perplexe. Puis il gagna la chambre d'Hélène, poussa les persiennes pour y faire pénétrer la lumière. La chambre était meublée en Louis XVI, selon la mode au moment de leur mariage. Sur les indications d'Hélène, qui voulait un cadre digne de sa beauté blonde, le décorateur avait composé une harmonie de bleus pâles et de tons crèmes.
Pendant quelques minutes, Hubert demeura debout devant la fenêtre. Un flot de souvenirs l'envahissait chaque objet lui remettait en mémoire un petit fait de leur vie conjugale. Cette gravure anglaise, cadeau d'un oncle d'Hélène, vieillard malicieux et spirituel ce petit vase d'argent, souvenir d'une amie d'Hélène, Simone (juillet, morte dans un accident d'auto cette pendule avec son sujet en biscuit, qu'ils, avaient achetée pendant, leur voyage de noces, chez un antiquaire de Marseille. Etait-il possible d'installer Katia dans une chambre où Hélène était1 encore si présente ? Consentirait-elle même à y vivre ? Mais, d'autre part, que faire Impossible de loger sa fille dans la chambre sur la cour il n'était pas question non plus de se débarrasser de ces meubles en les vendant. Sur la commode, il aperçut une grande photographie d'Hélène faite au moment de leur mariage, chez Boissonnas et Tapônnier. Elle était debout, vêtue d'une robe décolletée et couverte de dentelles, dont la traîne s'étalait sur trois marches. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas regardé cette photo; il la trouvait trop pompeuse, trop officielle, et il préférait celle qu'il avait dans sa chambre et sur son bureau, une photo plus récente, et plus ressemblante.
Tout d'un coup, comme il examinait la photo, il discerna en lui-même un sentiment confus, qu'il
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selon le vœu de Leconte de Lisle. « Un poète pure- ment formel ne peut demeurer, confia notre poète à René Schwob ce n'est pas du tout la métaphysique du mot que je poursuis. Je veux saisir le mystère des choses au nom d'une vérité qui peut se définir. Les mois y gagnent en valeur, mais l'idée elle-même est profonde. Je veux que ma poésie tienne de l'éloquence sacrée mêler un platonisme chrétien à la vibration d'un Bossuet c'est u de l'orgue. Voilà en quoi le poète resle prêtre. Oui Je compose comme les symphonistes j'éprouve en même temps un état de vibration, de vision et &. d'âme je ne cherche pas la forme je conçois d'un seul jet mon poème c'est une poésie de ç croyant, en somme un art hiératique ». Et par cetie spontanéité Louis Le Cardonnel se révèle la Poésie s s même gravi-lé et douceur, sérénité et ar,deur, pu- i reté et nombre, il fit rayonner dans cçs^chanl? n iV aède inspiré » Pocmes, Carmina sacra g (1912), De lune à l'aulrc Aurore (1924), la grâce j, exquise qu'il portait en lui. a « Le poète a d'abord été un .jnitiateui], il n'est plus qu'un écho », s'était écriée Mme Ackermknn., 1 Il devint à nouveau un initiateur avec Louis Le Cardonnel dont la pensée attira de près ou de loin de nombreux disciples ainsi de loin je. m'alta-,chai à lui, comme tant d'autres avaient ,eu leur admiration doublée d'une profonde affection pour le poète Jean-Marc Bernard, Emile Ripert, AI- t phonse Métérié, Armand Praviel, René de Planhol, f André Monglond, Louis Pize, René de Week, René } Fernandat: «n'imaginait-il pas le poète idéal.écnvit £ E. Schuré, comme une sorte de Christ Orphée assemblant à ses pieds des fleuves d'âmes », et n'a- t t-il pas dédié à l'Amitié des strophes impérissables: j Car dans ce cœur rendu profond par les épreuves, j Rien de chéri jadis ne meurt ou ne vieilli/. Aujourd'hui, revenu dans sa chère Provence, si, s hélas, sa vue a fortement baissé, le Prêtre-poète i 4 n'en peut pas moins avec les yeux de l'âme jeter sur le monde un regard de vainqueur son œuvre se rit de toutes les inflations littéraires. « Quel être délicieusement inactuel » avait écrit J.-M. i Bernard Inactuelle en effet est l'œuvre de Louis Le Cardonnel c'est la raison pour laquelle cer- tains journaux font la conspiration du silence au- tour de son nom. Qu'i; cela ne tienne son nom vit et.qui plus est, sa poésie chante au cœur des hommes, jusqu'au pays de ses aïeux d'Irlande où Miss Phyllis Aykroyd étudia le Poète philosophe. Que le sommet de son œuvre soit, selon Gabriel Taure, l'Attente Mystique (« les plus beaux vers chjfo tiens de la langue française ») ou que ce soit la Nuit sur les Ecritures selon André Beaunier, qu'a?, vec René de Planhol, Eugène Langevin ce soit la Plainte Antique, ou bien avec Armand Praviel L'Epilogue que ce soit le poème Jeunes Ombres (un des plus beaux poèmes élégiaques, n'en déplaise à M. Georges Duhamel) par la voix gravement scandée de M. Roger Bertrand, professeur de philosophie, ou que ce soit la Lampe, dans l'étude de M. Pierre d'Hugues n'oublions pas les immortelles Invocations d'automne aux Aïeux d'Irlande, Etoiles qui régnez, Les Prières à Saint Benoît ou à Sainte Thérèse toujours une œuvre perdurable entre toutes constitue celle de ce poète en qui Alfred Droin salua magnifiquement un héritier de Virgile et de Dante A jamais tu seras une lumière haute,
Au plus haut firmament des noms ineffacés et si la destinée de ces Carmina sacra a été de conquérir peu à peu un nombre considérable d'admirateurs en France, en Italie et jusqu'en Irlande, « his remote faiherland », c'est qu'outre l'art des plus raffinés qu'ils embrassent, leur auteur en a fait la plus belle illustration de son nom même le Carillon de l'Esprit par qui vit l'Harmonie parfaite dans une poésie large, humaine et rayonnante. Y-a-t-il "dans son ensemble, dans son unité, œuvre plus « noble » ? (telle est l'épithète 'adressée par M. Paul Bourget à la poésie de notre poète,), je ne la connais pas. J'attends qu'elle me soit soumise.
1 Quoi qu'il en soit, à tous ceux qui vénèrent le r grand Poète, FefrVoie mon salut cordial, '*èt; nous 1 tous qui .PaimapSi. l'abbé Louis Le Cardorinelj nous nous associons dans un fraternel hommage à ceux 5 qui, à Lambesc, dans sa Provence, peuvent aujourd'hui lui dire de vive voix toute leur admiration, toute leur affection.
l 25 février 1932. Claude Trémisot.
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Une autre «Atlantide » L'Association philomathique vient de consacrer sa soirée mensuelle à la Lémurie. Sous la présidence de M. Wilfrid Lucas, une conférence par e M" Barquisseau, avocat, a été donnée sur cette terre s disparue depuis l'époque tertiaire.
f Lorsque, en 1927, le poète Wilfrid Lucas nous fit voguer eu compagnie du héros de son roman h La Route de Lumière, vers la magnificence des mers du Sud, des îles de l'âge d'or qu'il avait imaginées et des pensées qu'il y ajoutait, c'est à peine si l'on fit attention à la réalité géographique du t- continent évoqué. On ne s'attachait encore qu'à r l'Atlantide. Malgré les travaux de deux géologues, i- Sclater et Haeckel qui, vers 1880, avaient constaté ir la similitude des terrains de Ceylan et de Mada'e gascar, -.seuls vestiges de là Lcinurie, on ignorait, )> généralement cette outre-terre, qai««-occupé ;pour+i, ai tant Tocéan Indien en Rentier. 1, i- Mais en cinq ans les idées mises en circulation par M. Wilfrid Lucas ont fait du chemin. La quesit tiou des origines humaines qu'il a posée à n oute veau suscite en ce moment bien des curiosités. a- Mieux que des dissertations savantes, l'intuition e, d'un poète a éveillé l'attention du public sur cette », lointaine et mystérieuse Lemurie.
finit pourtant par préciser le sentiment quexette image représentait quelqu'un qui appartenait au passé. Il n'oubliait pas Hélène, avec qui il avait vécu de si belles années mais malgré tout, elle ne pouvait faire partie de ce qui était le présent. Il ne la repoussait pas dans le souvenir elle s'y trouvait reléguée par la force des choses. Hélène était du passé, Katia du présent la jeune fille ne pouvait donc être la rivale de la morte. Il reposa la photo sur la commode, et jeta un coup d'œil sur la chambre. Comme celle qui y avait vécu, elle appartenait au passé. Ce n'était pas le goût d'Hubert en matière d'ameublement qui avait changé, il était fort indiffèrent à tout cela mais le fait que tout ce qui remplissait cette chambre avait pour lui une valeur de souvenir, lui évoquait un temps qui n'était plus actuel. Pendant quelques instants, il' examina la découverte, qu'il venait de faire elle l'inquiétait parce qu'il craignait qu'elle n'impliquât une offense à la mémoire de sa femme. Mais non il ne pouvait empêcher qu'elle ne fût morte, et qu'elle ne pût être pour lui autre" chose qu'un souvenir, un cher souvenir. « Et puis après ? se dit-il en soupirant. Tput:6ê.}a ne m'avance guère. Que vais-je faire1? » ,̃.̃•-•. Un instant, l'idée lui vint qu'il pourrait loger Katia dans sa chambre, et s'installer dans celle d'Hélène. Il l'écarta instinctivement, pris d'une terreur irraisonnée, comme si une main glacée l'avait saisi au poignet.
Il n'apercevait pas comment il résoudrait le problème et d'autre part il ne voulait pour rien au monde renoncer à un projet qui lui tenait tant à cœur. Pour finir, il convint avec lui-même, lâchement, de remettre la décision à Katia. `
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Quand il lui proposa, le soir même, de loger dorénavant chez lui, le visage de Katia s'illumina. En dépit de ses fières déclarations au cours de
LECTURES FRANCAISES
Quelques Revues
On a souvent esquissé le parallèle qui est une antithèse de l'histoire et de la légende à celle-ci toutes les fantaisies et les auaaces à l'autre tous les scrupules. La légende jongle avec les dates et se rit des précisions où sa rivale s'embarrasse elle se plaît au paradoxe. On a tout dit de ses caprices a-t-on suffisamment parlé de sa grandeur ? Il lui arrive de s'égaler, d'un coup d'aile, à l'àme d'un peurle c'est lorsqu'elle crée de ces héros nationaux où tout un peuple en effet se reconnaît et s'admire, où. des siècles se résument, oit l'avenir même se laisse concevoir. La France, ainsi, a Roland, et l'Espagne a le Cid doiventils plus à l'histoire ou davantage à la légende
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LE VERITABLE CID
« L'histoire voit le Cid », affirma un hémistiche fameux de la Légende des Siècles ce ciu'elle en peut apercevoir, M. Louis Bertrand le met en lumière au cours de l'étude attachante où, dans la Revue des Deux Mondes, il continue de dégager la véritable figure de « l'Espagne musulmane ». Or Rodrigue rte Bivar est un personnage si énigmatique, si fuyant, si lointain que certains historiens ont pu nier son existence Sa grande ombre ne s'en offensera pas Napoléon n'était pas encore disparu depuis cinquante ans qu'un astrologue plein d'imagination prétendait ne discerner en lui que le plus merveilleux des « mythes solaires » Heureusement l'Espagne conserve de Rodrigue plusieurs signatures et même une phrase latine tout entière « écrite de sa main sur une charte de donation faite à la cathédrale de Valence » Rodrigue savait le latin il était juriste aussi bien que soldat les savants espagnols entre autres M. Menendez Pinal ont dépouillé les chroniques latines et les documents arabes qui nous ont transmis de lui des portraits de couleurs contradictoires après avoir ..étudié. leurs ouvrages. M. Louis Bertrand 'necraintpàs' ^affirmer que le Cid offre un type d'homme médiéval d'une splendide;, originalité ». Mais comme ce Cid véritable déçoit d'abord les imaginations habituées à admirer le vassal turbulent et sauvage du Romancero; ou l'adolescent sentimental de la tragédie cornélienne Orphelin à quinze ans, élevé en compagnie du roi don Sanche, Rodrigue de Bivar possédait une honorable culture intellectuelle il n'eut à soutenir aucun duel contre le père de sa fiancée lorsqu'à don Sanche succéda don Alphonse, ce nouveau roi, auquel il était suspect, ne voulut point « rompre ouvertement avec lui n
II pousse l'habileté jusqu'à le marier avec une de ses parentes, Chimène Diaz, fille du comte d'Oviédo et de la nièce d'Alphonse V, roi de Léon, Brillant mariage, qui semble avoir été fait uniquement pour réconcilier la noblesse de Castille avec les Léonais et oit le sentiment parait avoir eu très peu de part. Rodrigue accepta Chimène parce qu'elle lui était offerte et, peut-être, imposée par son suzerain. Tout ce que nous savons de leurs relations irit dique bien que ce fut un mariage de raison et d'intérêt, accompli dans les formes habituelles. Marié, puis bientôt dépouillé par le roi Alphonse de la charge d' « alférez » de Castille. «qui équivalait à peu près à celle de connétable»; en France, Rodrigue, pendant près de dix ans^ mène une vie monotone et « effacée » en son castel deBivar emprès Burgos tout au plus à la tête de ses vassaux fait-il quelques expéditions armées quelques razzias, dit M. Louis Bertrand chez les rois maures ses voisins jusqu'au jour oit sa rupture avec le roi l'oblige à « gagner son pain » en guerroyant. Il se met au service du roi maure de Saragosse, allié (la la Castille, acquiert par de rapides victoires la réputation du grand « Campeador ». « terme vague qui paraît signifier tout simplement le « victorieux » et pense surtout à s'assurer une principauté indépendante. C'est alors que font irruption en Espagne des « hordes africaines » qui, bien commandées, menacent les royaumes chrétiens d'une nouvelle invasion :j Ainsi les ambitions personnelles du Campeador s'effaçaient devant l'intérêt national. Il s'agissait d'empêcher une seconde invasion de l'Espagne par l'Islam. Son grand mérite, c'est d'avoir compris que l'effort espagnol devait se porter surtout du côté du Levant et y établir une solide barrière contre les envahisseurs africains. Pour cela, il ne suffisait plus de se livrer à des razzias en pays more, d'infliger mêmes de sérieuses défaites à l'ennemi, ni non plus d'imposer un tribut à des roitelets musulmans il fallait s'installer fortement et définitivement en pays conquis, y fonder, au besoin, une dynastie nouvelle, Et c'est ainsi que le Cid fut amené à faire la conquête de Valence et de cette région du Levant, 'p.Lqiie Valence devint pendant quelque teçnps la ";̃« Valence du Cîd ».
II ne la garda que quatre ou cinq ans, en juillet 1099, il y mourait, miné par les fièvres, ̃ tandis que son armée pliait devant l'envahisseur. La Valence du Cid redevenait bientôt la i Valence de l'Islam et les ossements du Cid étaient ramenés par Chimène vers Burgos sur, le dos d'un mulet
leur discussion sur l'affaire Maret, elle sentait bien que sa conduite dans cette histoire n'était pas sans reproche et l'humiliation d'avoir été si vite rejetée par son amant rendait ses remords plus cuisants. L'offre d'Hubert lui prouvait qu'il lui avait sincèrement pardonné sa faute elle ne songea pas un instant qu'il pût voir là un moyen de surveiller ses faits et gestes. Lorsqu'il la mit au courant de son embarras, elle n'hésita pas
Mais, mon petit papa, si tu ne vois pas d'inconvénient à ce que j'habite dans la chambre de ta femme, je n'en vois pas non plus. Je suis sûr qu'elle doit être ravissante.
Elle n'est pas mal. Peut-être la trouveras-tu un peu. un peu démodée pour ton goût. Elle date de vingt ans, tu sais.
Ça m'est' bien égal. Si tu y tenais absolument, on pourrait changer certaines choses, peut-être. Mais non. Cela risquerait de gâter l'ensemble. Hubert se sentit soulagé. « Elle est jeune, pensat-il; elle n'a pas peur des fantômes. Mais si Denise savait. Tant pis Après tout, Katia est ma fille, » Tu verras, papa, quelle belle vie nous allons mener tous les deux Mon seul regret, c'est de quitter Janine, Enfin, nous l'inviterons souvent, n'est-ce pas? y • ̃- ̃ Bien sûr.
Je travaillerai. As-tu un piano, chez toi ? Un piano à queue.
C'est merveilleux Nous travaillerons chacun dans notre coin. Je pourrai t'aider, maintenant que les trois quarts de mon temps ne seront plus pris par ces insupportables traductions, Je sais taper à la machine. j
Sais-tu aussi l'espagnol ?
(A suivre.) François Fosca,
La longue chevauchée victorieuse du Cid en pays, more et chrétien finissait donc par cette chevauchée lamentable. L'invincible éiait vaincu il ne restait rien de son œuvre. Mais la défaite du Campeador n'était qu'apparente il avait frayé la voie aux rassembleurs de la terre espagnole, en montrant la tactique à suivre.
On feoriiprettd dès lors comment la légende prit son sol au-dessus de cette vie troublée le Cid de la légende dépasse infiniment celui de l'histoire c'est bien de lui, cependant, qu'il est né. Dans le Campeador du siècle onzième, ou plutôt dans le souvenir qu'il avait laissé, un peuple incarna son rêve de victoire et d'unité, son désir de gloire, bref, sa volonté de devenir tune nation.
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C'est par cette volonté qu'une nation se forme et grandit plus que le langage, la race ou la géographie, eîle constitue l'élément essentiel de l'idée, ou plutôt du sentiment de patrie;1 Michelet et Renan l'avaient affirmé M. Julien Benda entreprend de le démontrer dans une sorte.de discours raisonné sur notre histoire- qu'il commence de publier dans la Revue de1' ,Paris. En tête de cette « esquisse d'une histoire des Français dans leur volonté d'être une nation », il inscrit, en épigraphe, un aphorisme fameux de Spinoza « Voluntas, id est intellectus » autrement dit « point de volonté, point même de désir sans connaissance préalable » et c'est à la façon de Spinoza qu'il divise son traité de géométrie historique en propositions, théorèmes, lemmes et corollaires dont chacun s'appuie sur une suite de raisonnements. Nul sentiment, en apparence il ne s'agit que de convaincre. La première affirmation est nette elle éclairera toutes les autres La formation actuelle des Français en nation est le résultat d'une volonté qu'ils eurent, et qu'ils eurent de bonne heure, et non, comme l'enseigne une certaine école, d'une série de transformations affectées par eux en quelque sorte mécaniquement, sous la pression des forces extérieures, et en dehors, du moins pendant de longs siècles, de toute tendance, même inconsciente, vers l'organisme qu'ils nous présentent.
M. Julien Benda, sans doute, ne nie point l'importance d'un grand nombre d'événements' dûs au hasard, ni râct'ioil de certaines dtihnéés' idùe's à là gédgraphië, à i'éconîômie politique^ aux caprices de quelques individus. Mais il pense que ces influences extérieures « n'ont pour la plupart servi à la formation de la nation française « que parce que la volonté des Français les y a fait servir » car, « réduites à elles seules, elles n'y eussent point suffi ». La volonté sourde, instinctive ou consçiente, mais sans cesse obstinée des Français, tantôt a utilisé les circonstances ou bien les a patiemment surmontées. Que devient, dans cette conception de l'histoire, le rôle des grands hommes ? Leur grandeur consiste surtout à avoir compris, aux diverses époques, la volonté du peuple qu'ils devaient diriger, à lui être apparus comme l'expression de sa plus haute conscience. Un Louis XIV, un Napoléon n'ont-ils point tenu « à se poser en représentants de la volonté nationale » ? Parfois même on dirait que la « volonté collective de la nation se saisit de ses chefs « comme malgré eux »
Si je regarde de ce point de vue les fondateurs d'empire, leurs chevauchées haletantes d'un bout de la terre à l'autre, leurs nuits sans repos, leurs faces blêmes penchées sur le cours des batailles, leurs joies toujours inquiètes, leurs rages, leurs dé.sespoirs, les haines, les injustices qui les abreuvent,' mon sentiment sur eux change totalement. alôfs
TABLEAU 'pE CONCOURS POUR LA LË&ION D'HONNEUR
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s Armée active "'i SONT INSCRITS POUR
OFFICIER
"• ̃ r Infanterie
1. Les chefs de bataillon Panabières, v R* tir. alg. Maiirel, 15e tir. alg. DcJavcnnc, a" tir. alg. Colonna, centre de mobil. d'inf. n" 8 Carbillet, serv. flff. indig. d'Alg. Vincent, serv. ail. •-•; ̃ indig. Maroc Billion-Bourbon, lieut.col., 32" inf.; Burgalat, chef de bat., 8' inf. Dupiiy, cap., 13" inf. Calmels, lieut.-col., Si" zouaves, Cruat, cap., 23' tir. alg. ;'Robitaille, cap., 1er étr. Dederding, chef de bat., 1" étr. Carte, cap., !)2* inf. Blanchard, chef de bat., <tàt-maj. région de Marrakech Levil̃' tain. cap. ail. indig- du Maroc Trefcon, chef de bat., 71" inf. J,aubics, chef de bnt., 23e tir. a!g. Savary, chef de bat., Maroc Chcvroton, chef d"e bat., aff. indig.. du Maroc.
2\. Defontaine, cap., 2e ctr. Bryère, »̃̃- chef de bat., 15° tir. alg. Huon de j.r Kermadec, chef de bat., 28° inf.; Isidore, 1 chef de bat., prép. milit., 0° région Gondret, chef de bat., 158° inf. Vogt, lieut.-col., 121'inf.; Martin, lieut.-col., état-maj., 5e div. inf. Decome, chef de bat., 67" inf. Carbenay, chef de bat., ̃ 1" inf. de Guillehon, chef de bat., centre de rnobil. n" 66; Florence, Jicut.col., 121° inf. Soulard, cap., aff. indigo du Maroc Gaume, licut.-col., état-liiaj. marine, à Loricnt Scrol, lieut.-col., 81e e inf. Tricand de Lagoutte, lieut.-col. 1" tir. alg. Vincent, lieut.-col., 509° chars Debuissy, chef de bat., 3° étr. Briault, chef de bat., 38" inf. Courtin, chef de bat., 39" inf.; Michel, lieut.- coi., insp. du mat. auto chars de eomb. 41. Barthélémy, chef de bat., prép. milit. sup. l" région Raynaud, chef de bat., 5° tir. alg. Soleilhac, chef de bat., service instruc. phys. 8e région BeifiSs, lieut.-col., 60" inf.; Berlon, chef de bat., 16e bat. chass. Porteras, chef de bat., 8" inf. Diani, licut.-col., Ecole milit. du génie Babuty, chef de bat., prép. milit., 0° région Lambert, chef de bat., centre de mobi1. 74 Durand, lieut.-col., 6e tir. maroc. Blanc, cap., 73e inf.; du Chouchet, chef de bat., 62e bat. chars; Christih, cap., étatmai. 20e région Besson, chef de bat., 4° tir. tunis. Blank, cap. lop etr.; Daniel, lieut.-col., état-maj. 7" région Cazeilles, chef de bat., état-maj. 16' légion Lnurip, cap., comp. sahar. du Touat Langlct, chef de bat., mission milit. au Brésil Pcret, cap. base de
'•̃̃' Bordeaux.
61. Galtier, chef de bat., état-mai. territ. d'Agadir Binet, chef de bat., 8" »̃̃ zouaves Vallier, chef de bat., dépôt ï. des .isolés métirop, de Marseille Ail ïbert, chef de bat., 23" tir. alg. de Hiniontcïl de Lombares, chef de bat., 23" tir. alg.. Baude, chef de bat., 13' inf.; i .̃̃̃̃ de Clermont-Tonnerre, chef de bat., 67e inf. Pellissicr, chef de bat., 60" inf. Nysscn, chef de bat., 150" inf. Rognon, cap., 7. tir. alg. Piollet, lieut.-col., 141e inf.; Ruello, chef de bat., 18° inf.; Avert, cap. 1" bat. du Levant Hurst, lieut.-col., état-maj. 14" div. inf.; Vassel, chef de bat., état~roaj. div. de Constantine Vidal, cap., 2° tir. maroc. Jansou, chef de bat., 14" inf, Le Barillet chef de bat., 137e inf. Rognoni, cap., 8" tir. tunis. Gandre, chef de bat., troupes du Levant.
81. Kunstler, chef de bat., 23' tir, alg.; Dudot, chef de bat., 14° tir. alg. Lambert, chef de bat., état-maj., région de Marrakech Vogel, chef dt bat., prép, milit. 6" région Klopfenstein, lieut.col" Ecole milit. inf. Ladevtze, chef de bat., sect. techn. inf. Bonnassieus,
LA VOLONTE FRANÇAISE
que je repoussais toute pitié pour leur infortune, l'estimant la juste rançon d'une ambition librement décidée, d'une vie qui se plait à se dire superbement qu'elle « fournira la matière de l'histoire », je la trouve au contraire profondément pathétique quand je songe qu'ils y sont condamnés par un peuple qui veut s'élever à l'existence.
Hs « sont agis » pour parler encore selon Spinoza par « une collection d'êtres assoiffés de former une nation ». Mais cette « collection d'êtres », comment manifeste-t-elle sa volonté? On l'aperçoit surtout en considérant l'enchaînement des faits à travers les siècles, en voyant la France « soit sous la pression de l'étranger, soit par ses divisions intestines, être tout près de perdre l'existence, puis la recouvrer et ressaisir son développement » ces retournements subits du destin les victoires de Jeanne d'Arc, Denain, Valmy, la Marne est-il possible d'en rendre compte autrement que par une explication métaphysique ? Qu'il parle, comme Bossuet, de Providence ou, comme M. Julien Benda, de «volonté collectives, l'historien, en considérant, d'ensemble et de haut, le séculaire accroissement de la France, ne peut éviter l'attitude d'un métaphysicien. Ni la doctrine ni le mot n'effraient M. Julien Benda. n faut l'approuver de vouloir réintroduire la philosophie dans le vaste domaine de l'histoire.
C'est dans son ensemble aussi, dans la ligne pure et toujours harmonieuse de son développement, qu'il importe de considérer l'œuvre des vrais poètes. Celle de M. Louis Lefebvre, à laquelle la revue Poésie consacrait naguère l'une de ses substantielles livraisons, reflète une vie humaine qui, à travers la douleur, n'a jamais cessé de marcher vers la joie. Stoïcienne et mystique, la Muse de ce poète s'est longtemps promenée pensive
Au jardin de Verlaine et de Charles Morice elle apprit à y admirer, sous la beauté terrestre,. la splendeur d'une réalité spirituelle dont nos apparences insidieuses ne sont que le signe et la promesse. Revenant, alors, vers les hommes, elle chanta le simple bonheur qu'on peut atteindre par l'acceptation du sort elle enseigna l'amour et la paix la paix que définissent ces strophes pleines et frémissantes comme l'écho ,4'un beau soir ̃m,^
>< :̃'̃ >•<̃• !̃̃̃ •;̃̃ ̃̃̃ ̃̃ ;-ji< >
J'nii)éétt."J'aîpoètè:lm:arjoie\ét ma dvùleur u-7 Sur mes mains cependant bien vite fatiguées. tes heures ont passé, douloureuses ou gaies, Tontes vers vous montant d'un même vol, Seigneur. Seigneur Seigneur J'ai désiré, dans ma faiblesse, Le charme du printemps, la force de l'été, La grâce de l'automne, et cette pureté
Par quoi l'hiver détient la supreme richesse. Et dans toutes saisons, j'ai désiré ta paix Ah non pas seulement que les hommes pardonnent t Mais qu'ils s'aiment, mon Dieu, d'amour et qu'ils se L'inépuisable bien que vous leur avez fait 1 [donnent Le secret de la nuit monte dans la lumiere. Les bruits sont un peu moins blessants. Mon enfant Le ciel tumultueux s'apaise en nappe d'or. [dort. Des nuages obscurs ressemblent à la terre.
Cette heure douce et déjà divine, le poète la goûte aux Vergers humains (c'est le titre de son dernier recueil) où le destin lui a permis enfin de cueillir les fruits dorés du bonheur mais quels chemins ardus l'ont mené jusqu'au beau jardin Ses livres précédents les décrivent ils content son effort qui n'a jamais défailli. M. Louis Lefebvre est le.pp,ète fervent de l'espoir mystique et de la volonté humaine. r ù" r, 'J (' Maurice Levaillant.
licut.-col., ètnt-maj. Bruneau, lieut.-col.. Ecole de guerre Krasinski, chef de bat., 6' bat. du Levant PicardClaudel, lieut.-col., 5" inf. Gross, chef de bat., 110e inf. Kuhnmunch, chef de bat., état-maj. 6° région Chabanne, chef de bat., état-maj. troupes du Maroc de Verdal, chef de bât., 32" inf. Gillot, chef de bai., 5e tir. maroc. Prat, chef de bat., 27° iuf. Lepoutre, lieut-col., insp. des études et exp. de l'art. Boubertie, chef de bat., état-maj. 10" div. Taureau, chef de bat., étatmai. lep groupe de subd. 3° région Val'ôgne, chef de bat., 61' bat. de chars. 101. Conquct, chef de bat., état-maj. armée; Dellajuto, cap., centre de mobil. n° 154; Fonseca, chef de bat., 141° inf.; Tisseyre, cap., ior tir. alg. Painponneau, chef de bat., Ecole milit. inf. Robin, lièut.-col., Ecole d'appl. d'art. Uubo, chef de bat., 13e tir. alg. Desmazes, lieut.-col., 134° inf. Làscroux, lieut.-col., Ecole de guerre Deresse, chef de bat., 91" inf. Le Bret, chef de bat., état-maj. Maroc Clavet, chef de bat., 67° inf. Laureux, chef de bat., Ecole de guerre Dcruy, cap., 43e inf.; Mathenet, chef de bat., secret, géh. de la Société des Nat'ioris ï'Boton, lieut.-col. étatMviaj. :20?:cégion«i! Brasart, chef de Bat., C" tir. alg. Mouricr, cap' 0" bat. ehass. alpins Dïdierjean, chef de bat., Ecole appl. inf. Dev'evcy, chef de bat., 30° bat. ehass.
121. Dardant, canit. Centre de Mob. n" 112 Gaçon, lieut.-col., territ. région de Paris Parvy, lieut.-col. éf.maj. armée Gérodias, lieut.-col. ét.maj. géni Ragueneau Grenier, licut.col. Direct. d'inf.; Chardon du Hanquct, chef de but., 5e d'inf.; Françon, rolli, capit., 173' d'inf.; Cusenier, capit. 2' bat. chass.; Huet, lieut.-col. secret. gén. minist. guerre Blanc, lieut.-col., secret, gén. minist. guerre Orhond, chef de bat., 48° d'inf.; Bockler, chef de bat. prép. milit., 4* rég.; Trolley de Prévaux, lieut.-col., cabinet du minist.; Ghislain, capit., 24° d'inf.; Stehle, chef de bat., secret, gén. Conseil sup. Déf. nat.; Frénot, chef de bat., Ecole d'app. Inf.; Camus, capit, 27» d'inf.; Doquet, chef de bat., Centre de Mob. n° 183 Piliegand, chef de bat., 48e d'inf. 141. Vaux, capit., 5e d'inf.; Canler Henri, capit., 46° d'inf.; Guyon, càpit., 27» d'inf.; Rivaud, chef de hat., ét.-maj. 9e région Tarrade, lieut.-col., Ecole de liaison et transm.; Barli, capit., 9e bat. de chass.; Pochard, capit., ét.-maj. troupes de Tunisie Garde, capit. Ecole i spéciale militaire.'
Chef de riïitsïqûe, r– Barat, chef de mus. capit, ,j»Çidî)jtf..
Service dû i técrutèment e
armée active
Les chefs de bat. Delarue, bureau de recrut, de Rouen. Repaiu, bureau central de rper. de la Seine About, bureau de i'cpr. de- Cambrai Martin, bur. de recrut, de Châteauroux 1? lieut.-col. Leguny, bur. de recrut. d'Alger Vidal, chef de bat. bur. de recrut. d'Auch Brodin, chef de bat., bur. de recrut. de Niort Prieur, lieut.-col., bur. de recrut; de Rennes Roques, chef de bat., sect. spéc. de recrut, indig. de Sétif Chevalier, chef de bat., bui-, de recrut. de Strasbourg Toulemont, chef de bat., bur. de rccrut. de Toulouse.
Cavalerie
Les capit. Petit. 5e chass. d'Afr. · Mermnz, 2" spahis algér. Vellard, chef d'esc, Ie' spahis maroc, de Carret de i Bellemare, chef d'esc. au Maroc de Calçnne d'Avesnes, lieut.-col., 4" chass. d'Afrique.
Les chefs d'esc. Krler, Çe spahis algér. Durand, 9e spahis algér. Pel-
UN POETE DU VOULOIR-VIVRÉ
lissier de Feligonde, centre mobilis. n° 13 Despierre, pré par. milit. super. 3° région Clermont, remonte SaintGermain-en-Laye de Couet de Lorry, 4° chass. d'Afrique Henry-Couannier, lieut.-col, unités motoro. 3' div. caval. de La Marche, lieut.-col, région de Paris d'Hausen, lieut.colo., centre mo- bilis. de caval. d'Afrique n" 4 Berger, chef d'esc., G" spahis algér. Caveiier de Oaverville, colonel, service des chem. de fer et étapes 8° région. Les chefs d'esc. Wagner, 9* spahis algér. de Cordon, 1er hussard* de Cledat, remonte, 12° région Fortoui, prépar. milit. supér. Paris de Busnel, lieut.-col, remontés 3° région. Les chefs d'esc. Garcin, chef d'esc., état-major armée Gautier, secret, général Combes, état-major 1" région Le Maignan de Kérangat, éducat. phys. 10" région j Beaudenom de Lamase, centre mobilis. n° 21 de Giovanni Limperani, minist. des aff. étrangères Compagnon, colonel, 11" chass. Maillot, chef d'esc., 3° spahis mar. Chavaue de Dalmassy, chef d'esc. 8e chass. Rïmoz de La Rochettc, chef d'esc. 6e ré-j gimé'nt dragons Danloux, colonel, Ecole milit. de cavalerie de L'Escale, colonel, 3° hussards Angot, chef d'esc, 4" hussards Revouy, chef d'esc, 2"' bat. dragons portés Moulin, lieut.-col, attaché milit. à Madrid Staehling. chef d'esc., 3 hussards d'Humières, lieut.col., 9° dragons de Soubeyran, chef d'esc, 7° chass. de Sevin, chef d'esc., remonte, Agen.
41 Duhesme, colonel, 9° dragons Wnllon, chef d'esc., 8° spahis alg. Clouet des Pesruches, chef d'esc, centre mobilis. n° 21 Bret, colonel, 13° dragons Cremery, chef d'esc" 8° dragons d'Arnoux de Fleury de L'Hermite, capit, centre mobilis. n° 21 Gallini, chef d'esc., état-major armée. Vétérinaires militaires
Les vétér. comm.: Abzur, Troupes du Levant Bariette, 65e d'art. d'Afrique j Sorriaux, vétér. lieut.-col., 17° région Bès, vétér. comm, 31' drag.; Henry, vé- j tér. lieut.-col, 20" région Gacon, vétér. col" 14e région BruiUon, vétér; comm, 3e spahis algér. Ubart, vétér. comm, 11° cuirass.
Train
Les chefs d'esc. Saudemont, 123" esc; Ramel, 19° esc.
Les lieut.-col. Korn, Train, 7« région Chairrpaloux, Centre de Mob. n° 83 Cazabat, chef d'esc., Centre de Mob. n° 8 Collot, licut.-col. train, 20e région Marchai, lieut.-col. sousdirect. du train.
Gendarmerie
Le chef d'ese. Philippot, comp. (le la Coi-se Le Moing, lieut.-col, 2e légion garde républic, mob. Dubois, chef d'esc, 12* légion Sénéchal, lieut,-col,| 9e légion Famy, col., 4' lég. garde républic. mob,; Lizet, lieut.-col, 8° légion Nicolet, lieut.-col, direct, de la j gendarm.; Kion, chef d'esc. maj, 1" légion garde républic, mob. Boiziau, chef d'esc. maj, légion garde républic, de Paris Lambert, chef d'esc., 6° légion garde républic, mob. Dupuy, lieut.-col., camp. de la Corse Crozafon, chef d'esc., 1" légion garde rép. mob.; Pigeon, col., 2' légion Mertz, lieut.-col., 18° légion Clamens, col., 15e1 légion Gaillet, col., 5° légion garde républic, mob.; Durand, chef d'esc., 9° légion Gibaux, col., légion garde rép. de Paris.
Artillerie
Les chefs d'esc: Ghevillard, services spéc. de l'Afrique du Nord; Thorel, parc annexe de Bou-Denib;, Gosse.lin, 306°
LE ROMAN DE LOUIS XIII
par Louis Vaunois (Grasset) CAMBRONNE
par W. Sérièyx (Tallandier)
Il est des personnages de l'histoire qui, malgré les ] documents les plus récents compulsés avec soin ] par des érudits, demeurent assez énigmatiques, et sans doute faut-il ranger Louis XIII au nombre de 1 j ces figures sur lesquelles continue à planer un cer- .1 tain mystère. Le fils de Henri IV ne ressemble guère à son père. Autant le Béarnais était doué d'un ] tempérament robuste, autant Louis XIII est de constitution chétive la tuberculose le minait sourdément il aime la solitude et la méditation, et s'il consent à se plier, quand il le juge nécessaire, aux règles du cérémonial de la Cour de France, d'une façon générale il s'ingénie à simplifier son existence quotidienne et résidera le moins possible dans J sa capitale. ;v: < Il ne s'ensuit pas que Louis Louis XIII n'ait point de volonté. A aucun moment le Roi ne laisse tou- cher à ses préropgatives, et s'il permet au Cardinal d'agir à sa guise, celui-ci se garde de jamais prendre une décision grave sans solliciter l'avis de son ( maître. Du reste, les affaires du royaume ne sontelles pas exposées au conseil qui se tient toujours en présence de Louis XIII ? Et Richelieu n'ignore i pas que, même le premier ministre, investi de la confiance de son souverain, doit défendre les idées qui lui sont chères pour que sa politique soit approuvée par Louis XIII qui, reconnaissant le génie 1 du Cardinal, au milieu des pires .intrigues le sou- i tient jusqu'au bout. Voilà le mérite de Louis XIII monarque n'ayant en vue que le bien de l'Etat, il se rend aux raisons invoquées par Richelieu, « ce 1 haut esprit, selon Sainte-Beuve, qui est surtout un bon esprit armé d'un grand caractère >. Pendant près de vingt années, au prix d'efforts incessants, Louis XIII a approuvé son ministre, ce Richelieu qui déjà, dans une lettre datée du 29 décembre 1616, formulait la pensée dominante de ses conceptions gouvernementales « La force du prince est autant en son conseil qu'en ses armes » et quand sonne l'heure, le Roi, n'écoutant que Richelieu, se résout à briser son propre cœur en autorisant Mlle Louise de La Fayette à se retirer au couvent de la Visi- tation. V
Quoi de plus émouvant, quoi de plus ^fraste que; -,J «ce « roman » où se -montre à nu le -caractère de; i '.Louis XIII. Que se pàssa-t'il?: presque rien, -.) et si cette aventure n'avait pas pour héros princi- { pal un roi de France qui, timide à l'excès, n'osa point lever les yeux survies jolies femmes de son époque, nul n'en aurait parié. Seulement, avec le Roi, il y a la foule des courtisans, religieux et laïcs, qui suivent anxieusement les progrès de la faveur de Lottise de La Fayette, et deux camps se forment v aussitôt. La lutte s'engage. Derrière la jeune fille, inconsciente du rôle qu'on ^désire lui faire jouer, E se massent les adversaires du Cardinal et ils sont légion tandis que prompt à la riposte, prudent, habile et redoutable par son ascendant sur Louis XIII, Richelieu se ménagera des intelligences dans la place et ne manquera pas à l'instant précis de se jeter aux pieds de Louis XIII pour le pré- venir du danger qu'il court et pour lui prouver qiie les ennemis du ministre ine sont autres que ceux du Roi.
M. Louis Vaunois a essayé, il nous le déclare sans parti pris, de restituer la psychologie de Louis XIII. Besogne peu commode car le respect de la vérité | exigeait que fussent découverts les moyens dont se | servaient da/s la bataille les partisans du Roi et j J ceux de l'Eminentissime. Avec beaucoup de pré- j j cautions, en s'appuyant sur des textes dont l'identité est évidente, M. Louis Vaunois a animé ce « roman » d'un mouveinent indispensable en recréant dans ces pages l'atmosphère de l;époque du
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LES LIVRES DU JOUR
rég.; Colleuillc, parc rég. d'Oran; Douvier, parc rég. de Toulouse; Vahuems, 184° rég.; Navellé, colon., atelier de construet. de Roanne; Lnffitte-Rouzet, colon" 402" rég. les chefs d'esc: Paulet, 4° bat. d'ouvriers; Hervieux, 61« ré?.; Sivard, 2° rég.; Renard, lieut. colon, 402" rég.; Bouvet. lieut. -colon, parc région. de Clcrmont-Ferrand; les chefs d'esc. pare rég. de Toul; Lanàvcpc, inspect. gén. des fabric. de guerre à la mobil.; Cohert, lieut.-col, état-major; Blondiaux, chef d'esc., centre de mobil. n° 46; Panon, lieut.-col, 54° rég.; les chefs d'csc.: Karcher, 14° bat. d'ouvr.; Litou, Ecole d'nppl. d'art. Fcrrand, chef d'esc., centre de mobil. n° 12; Meunier, lieut.-col, parc région. d'Alger Darneaux, chef d'csc., inspect. gén. des fabric. la mobil.; Bourne, lieut.-col, parc rég. de Bourges; Lavand, chef d'esc, ,6^° rég.; Fabre, chef d'esc, centre de mobil. n° 1; Kcller, colon., 103° rég.; Richard, clref d'esc. Ecole milit. d'art., de Poitiers; Ganne de Boaucoudrey, licut.-col., 107" rég.; Deleuze, lieut.-col' 'état-major 17° rég.; Lafontaine, chef cï'csc, atelier de conf. de gargousses dc:5'tiànt-Médard; Picard, chef desc., centre;, d'éduc. phys. d'Eu; Jamb'cin, colon, "itçylîer dé consti'uct. de Lyon; Charon, chef d'esc, état-roajor- 14" région; de Layaissière, chef d'csc., parc régional de Viucennes; Motte, chef d'esc.. cartouch. de Valence; Garry, capit., 309" rég.; Fïàehebois', -chef d'esc., parc rég. de Rennes; Eudesi -lieut.-col- 7° rég.; de Laforçst de Divonne, chef d'esc., hors cadres, missions; Laurs0 lieut.-col, inspect. gén. du mater, aut.; Bocquet, chef d'esc, entrepôt :de rés. gén. de Chemil.ly; Cottel, lieut.-col, parc rég. de Metz; Bastion, chef d'esc, cours pratique de déf. contre aéron.; Maury, lieut.-col, état-maj. armée; Pot, lièut.col,, sect. téchniq. artill.; Lefevre. chef
d'csc., parc rég. do Poitiers; Massu,
chef d'esc, entrepôt de rés. génér. du mat. de Gien; Carrere, lieut.-col, sect. techniq. d'études çt oxpér. chimiques; Guilhou, chef d'esc, 1!I6" rég.; Morçl, lieut.-col, commis, d'expér. de Versailles Deren, chef d'esc, état-maj. gouv. de Dunkerque; Buston, liout.-col, 4e rég.; Bocquet, capit., état-maj. art. lr° rég.; Marin, chef d'esc, serv, géograph. du Maroc; Blacs, i chef d'ese., parc annexe de Strasbourg; Laval, chef d'esc, état-maj. groupe de subdiv. n" 1 de la 10" région; Debrabant, capit, 4° rég.; Boulard de Vaucelles, lieut.-col., prép. milit. super, à Paris; Duron, colon., 71» rég.
Commandeur, chef d'es., comm. d ex-
per. de Bourges; Valour, chef d'esc.,
15° rég.; Dual de Bénazé,. chef d'esc., cenire da mobil. n° 11; Lunet de la Malene, Jicùt.-col, 19° rég:; Leclerc, chef d'ese, 74" rés.; I*c QuiHcc, chef d'esc., .182» rég.; Horeau, chef d'esc, 163. rég.; Gisclard, Heut.-ç'ojj, .l*i- rég.; Mallet, chef d'esc, parc r'ùg. de Bordeaux; Marais, chef d esc, 'ffiH ;rég.; Kegiiault de Prentesnil, colon. 1-0* rég.; Antier, chef d'esc, centre de Jiwbil, n° 9; .Desmazieres, colon, comm. des poudres de guerre de Versailles; Ba^ôurdct, lieut.col, sscrét. gén. défense nat. Limasset, colon., état-maj. gén. de l'armée; Léandri, chef d'esc, 56" rég.; Vermeil tic Conchard, colon., 61° rég.; Batler, lisut. -colon, min. de la guerre.Ëtat-mûjor particulier
de l'artillerie (2° section) lr* subdivision: Les lieut.-colon. Cambazard, sect, teçlni. artill.; Lengrand. parc annexe du Havre; Bouchon, pare rég. de Vincennes; les chef:* d'esc: Crave, insp. gêriér. fabricat. guene à la mobil.; Bcaurain, atelier de constr. de Tarbes.
2' subdivision. Valeyris, chef d'esc., i^aiiuf. d'armes de Tulle; GJTaudon, lieut., parc rég. de Clermont-Ferrand.
siège de Corbie et en semant à pleines mains la couleur et le pittoresque autour de la figure du souverain et de celle des acteurs de ce drame. La misère sentimentale de Louis XIII apparaît ici dans son effroyable rigueur, et nous ne pouvons nous empêcher de plaindre ce roi qui, par la faute de son éducation, ne possédant pas un ami à qui se fier, est attiré vers Louise de La Fayette en qui il devine une âme de bonté et de douceur, capable de le conseiller, de le guider, de l'écouter, et de ne .point s'obstiner à voir en lui le Roi mais l'homme. M. Louis Vaunois a commenté la lettre extraite des archives du château de Chantilly -renvoyée de Saint-Germain-en-Laye par Louis XIII à Richelieu, le 3 -mai 1€37, dès qu'il eut donné son consentement à l'entrée en- religion de Louise de La Fayette. Le Roi a versé des larmes sur ce papier, ennobli par sa haute écriture, où il confesse au Cardinal la profondeur de son chagrin. Plus que jamais- en cette minute pénible Louis XIII a besoin de silence « Pour moi. je m'en irai lundi à Versailles ou Chantilly pour essayer de passer mon affliction qui me reprend de fois à d'autres extrêmement forte, surtout quand je suis seul. »
Et six années après, le 14 mai 1643, sur son lit d'agonie, il prie le Père Dinet de remettre à LouiseAngélique un petit crucifix qu'il tint serré contre sa poitrine jusqu'à son dernier soupir.
Les piquiers et les bombardiers de Louis XIII qui, par leurs qualités d'endurance, obligèrent les Espagnols à capituler dans Corbie, furent les dignes devanciers des grenadiers et des cuirassiers de la Grande Armée, de ces « géants dont la plupart moururent à Waterloo, hachés par la mitraille, anglaise, dans les derniers carrés de la vieille garde. Le nom de Cambronne est inséparable de cette résistance des grognards de l'Empereur, ne répondant que par de nouvelles salves aux sommations des officiers de Wellington, émerveillés d'un pareil sacrifice. Cambronne, à cheval au milieu du bataillon de chasseurs, exhorte ses soldats. Qu'a-t-il dit à cette suprême minute avant que les canons ne le couchent, ses fidèles et lui, dans la vallée envahie par le crépuscule Qu'importe, le fait est là la garde a préféré mourir plutôt que de se rendre. Dans des chapitres alertes et bourrés d'événements, M. W. Sérievx retrace la carrière légendaire de. celui -qui, guerrier superbe, ayant 'en partage V là;, beauté d'Alcibiade dans la force de Côriolan », S'empare d'une batterie à Zurich, un cheval tué sous lui à Austerlitz, se bat à^Wagrâm, prend part à l'expédition d'Espagne, 'culbute Russes et Prussiens à Bautzen et à Dresde, et, atteint de trois balles à Craonne (le corps de Cambronne était couvert de blessures), reparait, à la tête de ses chasseurs, sous les murs de Paris.
Le général Cambronne suit Napoléon à l'île d'Elbe et, lors du retour de l'Aigle, sur la route des Alpes, le groupe des éclaireurs est placé sous son commandement, ce qui valut à Cambronne, débarqué d'Angleterre, de comparaître en 1816 devant la justice de Louis XVIII. Défendu par Berryer, Cambronne fut acquitté. Napoléon n'oublia pas son fidèle compagnon d'armes et fit à Cambronne l'honneur insigne de l'inscrire sur son testament.
1 AU MUâÉE SUIMET
B reconstitution des fresques de l'Aii-Kapû | Ilspahan, XV11I* siècle)
S Scènes d'amour, de chasse ou d'ivresse M Une civilisation toute de nuances et de raffinement. S L'ÂRt VIVANT U consacre son nurnai-j^ de février à cette exposition. 8 Demî!ndez:lejk votrejro^chpnd de journeux Prix 1O fr.
̃̃•̃ Gêiriiè ̃•̃̃̃̃ -'̃̃'̃̃'̃W;
Vaudiau, capit., 3e rég.; Bruyère, chef de bat, 4" rég.; Auroy, chef de bat., chef du génie de Sarrebourg; Lefebvre, chef de bat, chef du dépôt de mat. du génie de Strasbourg; Piquemal, chef de bat., chef du génie de Dunkerque; Pouille, capit, chef du génie de Damas; Martin, i chef- de bat., 15. rég.; Desplanque, lieut.col,. 8° rég.; Gaudel, chef de bat., Ie* rég.; Lefrançois, lieut.-col, direct, du génie à Metz; Aymard, lieut.-col., étatmajor du génie en Algérie; Renvoyer, i chef de bat., centre de mobil. n° 4 Merlin, chef de bat, parc des transmis. du Maroc; Panize de Sailéo, chef de bat, çheff. du génie de Vincennes; Unlen, chef de bat., pare rég. 12e région; Bougier. lieut.-col., 28° rég.; Roilin, 1 licut.-col, chef du génie de Nancy; Lazarcî, lieut.-col.. Ecole milit. du génie; Délctoillc, colon., direct, du génie à Amiens; Huot. chef de bat., chef du génie de Chartres.
Maurin, lieut.-col., min. guerre; GuilI let, lieut.-col, chef du génie de Nantes; Fontam, lieut.-col, min. guerre;; Calycl,. lieut.-col. Ecole de liaison et transmis.; I Donèt, capit, Etablissem. central du j mater, iîe -guerre du génie; Collette, ichef. de.Jbat,1, maison milit. du.p.résid.Etat-major particulier du génie (2° section). –.Les chefs de bat.: Rîgaud," dir. génie de Paris; Oudin, direct.! génie e de Chalons; Foucard, inspect. perman. fabric. du. génie; Soulere, direct. génie de Briancon; Philippe, lieut. -co'-on, minist. guerre; Receveur, chef de bat., chefferie du génie de Versailles. Intendance militaire
Les intcnd. milit. Monnet, 19* corps d'armée Laurent, 8° région Sauvaget, Troupes du Maroc Soyer, 15" région Renauld, Troupes du Maroc Lallcmand,' 10* région Astier, 3° région Gautier, région de Paris Claudon, G" région Brizais, 10° région Bos, 1" région Mazars, Ecole sup. de l'Intend.; Nicot, 14° région de Benoist de Gentissart, Insp. gén. des Subsist.; Thomassin, minist. Déf. nat.; Martinet, comm. d'adm. ïntend, 19° corps d'armée.
Les lieut.-col. d'adm. Jullien, Adm. Intend, 14° région Virouneau, Adm. Intend, 17° région Gassics, région de Paris j Bureau, région de Paris. Service des poudres
Câstets, agent compt. milit. princ. au Laborat. cent. des Poudres Rolin, agent techn. milit. princ. de lr" classe, au Laborat. cent. des Poudres.
Service de santé
Les médecins Saliniér, Troupes du Maroc Decour, Territ. du Sud-Tunisien Contant, Territ. du Sud-Algérien Martin, Hospice mixte de Verdun" Limasset, Hospice mixte de Nice Baget, 153" ti'iKft;»Chan)entJpr, Hospice mixte d'Amiens Minel, Hôpit. miljt. Thionville Capdevielle, Hospice mixte d'Angoulême Clôt, 21° d'inf.; Chauvin, Hôpit. niilit. du Belvédères Tunis Mulot, Hospice mixte de Rouen Sçrgeant, Hospice mixte de Douai Guérin, Hospice mixte de LiiriogeS; Godar, Hospice mixte du Mans Madelaine, Centre de réforme de Rouen Pierron, Hôpit. milit. Toul Arène, Troupes du Maroc Vanlande, Hôpit, milit. Maillot, Alger Pheulpin, Hopit. milit. de Belfort Jacquemart, Sect. techn. Serv. de santé, Paris Lannes-Dehore, Inspect. gén. du mat. Serv. de santé Benazet, Centre de réf. de Toulouse Borneeque, 184° d'art.; Nicard, Direct. Serv. de santé région de Paris Mouchet, à disp. ministre des aff. étrang.; Bergeret, minist. guerre Auge, Hospjce mixte de Montpellier Lacaze, Ecole d'applic. Serv. de santé
Marc Varenne.
Costédoat, Ecole d'applie. Serv. de santé. Les pharmaciens Prouzergue, Hôpit. milit. de Lille Bernard, Hôpital milit. thermal d'Améîie-les-Bains.
Les officiers d'administr.: Barraud, Hôpit. milit. de Bordeaux Masson, Dir. Serv. de santé, 20° région Duthillœl, minist. guerre.
Justice militaire
Les officiers de justice militaire Calmet trib. milit. de Montpellier; Coulet, trib. milit. de Montpellier; Dulong, trib. milit. de Rennes; Lala, trib. milit. de Paris Montcontier, officier greffier principal à l'administration centrale. Etat-major de l'armée
Infanterie (2° section de l'état-major particulier). Les chefs de bataillon Michel, état-maj. gouv. milit. de Lyon; Seuzaret, état-maj. 15e région; Delbe, état-major de l'armée.
Interprètes militaires
i.M. Stackler, interprète-command. à la section d'études état-major de l'armée. Service de la trésorerie aux armées :W' Ramier, payeur particûl, service de la trésorerie des troupes du Levant. Troupes coloniales
Infanterie. Lès chefs de bataillon: Lagarde, 3° rég.; Jaffrelot, 3° rég.; Monceaux, 4e sénég.; Sajous, 5° sénég.; Barnault, 3e tonkin. Durias, dépôt des isolés des troupes colon.; Magendie, dépôt des isolés des troupes col.; Auger, 15° sénég.; Bobin, 3' rég.; Agostinl, 51e indoch.; Ordiqai,»d4pôt des isolés des troupes colon. "Marotël, 14° sénégal.; Lagaillarde, dét. français de Shanghaï; To'masini, 21° rég.; Raynaud, dépôt des isolés colon. de Dakar; Chabredier, 0e sénég.; Bessonneau, dépôt dés isolés des troupes colon.; Barret, 8e sénég.; Larcelet, 2e rég.; Durvy, lieut.tcolon.. centre de mobilis. colon. n° 49.
Les chefs de bat. Bertrand, 22° rég. Laurent, 12° sénéjj.; Martin, 2" tir. tonkinois Laffisse, 2" tonkin.; Brunet, lieutcn.-colonel, prép. milit. supérieure en Algérie.
Les chefs de bat. Buisson, 52' indochinois Bargilliat, 9e rég.; Teyssier, 12° sénég. Blochet 11° rég. Mincau, 21° rég. Gillier, lieut.-col, état-maj. du général inspecteur gén. des troupes colon. Hennpn, 51° indoch. Bouquenne, capit., bureau de recrutem. de la Réunion Cardaire, chef de bat., 17° sénégalais Cuzin, lieuten.-col, 5° sénég.; les chefs de bat.: Guichard, centre de mobilisat. n° 49; Mornas, 4° sénég. Sarrat, état-mai. de l'armée Chatçauvieux. lieut.-colon. (en disp.) les chefs de bat.: Gasseville; 3° rég.; de Froissard-Broissia, état-major des troupes du groupe de l'Afrique Occid. franç.; Bonavita, lieut.-col.. attaché milit. en Chine; Grêchi chef He bat;, centre de mobil, n° 169; Fremanger, lieut.-colon, étdt-major, section d'études.
Artillerie. Le Gall, chef d'escad., 10° rég.; Canimigeas, capit., en serv. en Indochine;'Pallot, chef d'escad., 3° rég.; Lanoe, chef d'escad.; 1*» rég.; Aliotti, lieut.-col., en Indochine; Guignet, chef d'escad., 1er rég.; Castany. chef d'escad., en Afrique Occident. franc.; Le Cuirot, chef d'escad., prép. milit. 17e région; Achille, chef d'escad., en Afrique Occid. franc.; Pierrot, capit., en service au Maroc; Guillemet, lieut.-colon. Ecole d'applic. d'art, de Fontainebleau; Dupont, chef d'escad., dét, au ministère des colonies.
Etat-major particulier (2" section). Les chets d'escad.: Garnier, centre de mobil. n" 58 ;̃ Vieuehange, à la chefferie du génie, à Nice.
Intendance. Les Intend. milit.: Ca-
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41. Jacquemin, lient., 106° infant. } Gilgenkrantz, cap., Ecole de guerre Boudet, lieut., 3" étr. ;.Borbeau, lient., 1er zouaves Diruy, lieut., 53,?, inf. Dumoulin, lieut., 94° inf. Délmotte. lieut, 509e chars de combat"; '"Murât, lieut., aff. indig. d'Algérie FiBôt, cap., Ecole appl. inf, Roger, lieut, 48" inf.; Montai, lieut., 159° infant. Cogombles, lieut. Ecole spéc. milit. Martin-Prevel, cap., sect. techn. des mat. auto de combat Gaudillot, lieut., 27" r.batail. chass. Frume, lieut., 8° tir. maroc Branger, lient., 7° tir. âlg. de Longeau Saint-Michel, cap., 13" tir. alg.' Chevreau, lieut., 13" inf. Ficquârt,' lieut., 1er tir. alg. de Saint-Meloir» lieut,. 507° chars.
61. Beliard, cap., 9° bat: cliass. de Pompery, cap., 41e rég. inf.; Hartemaîin, lieut., état-maj. div. d'Oran Faivre, lie.ut, 1er bat. inf. légère; Jaudpn, lieut., centre de perf. des Sables-d'Olonne Pasteur, lieut, 1" étr. Cuinet; lieut., 170e inf. Abinal, lieut., 153e inf. Cazabat, cap., 18° inf. Doudet, cap., 117° inf.; Blanc, cap., 152e inf.; Reboul, cap., centre mobil. inf. n° 121 Mauqui, lieut., 110° inf. de Digoins du Palais, cap., centre mobil. chars 515 Renard, lieut., 13° bat. chass. Biers, cap., 3° infant. Dameron, cap., 506" chars Il Baillif, lieut., 5° tir. maroc. La jois, lieut- Ecole milit. inf. Poirier, licuU 131* inf.
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Les ordres d'achat de la part du public continuent d'affluer chez les intermédiaires. Leur volume grossit à chaque nouvelle séance, et la cote est soulevée par cette marée montante. Le mouvement en avant semble bien accroché, et aucun raisonnement modérateur n'a d'effet en ce moment sur l'esprit de la clientèle. Elle s'aperçoit que le bon papier manque, et elle cherche à s'en procurer en payant de plus en plus cher. Les ordres au comptant sont si nombreux qu'il est impossible de satisfaire toutes les demandes. A côté de ce fait caractéristique, les mauvaises nouvelles passent inaperçues. Avec raison, on prête davantage attention à la détente monétaire internationale. Après la Banque d'Angleterre, la Federal Reserve Bank de New-York vient, en effet, d'abaisser le taux'de l'escompte, mesure qui peut entraîner à brève échéance une nouvelle réduction du taux britannique.
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4%1925 (à change). 1103 35 105 SC 4% 1915'1916 100 50 1005:' 7 1929. 1300 1330.. 720 priv. 64.. 65.. 95 M.~Ir.,I~er, .1 la Seraudière. 14EO 1555.. 4 eh (Areas. 15050 154.. SrèsiI1889. 62 7 .1~ 211/2
6%1927 emortissable IC8 15 108 2\ 4 1917 96 65 96 8( "7 Y, 1931 20.. Indust. de Nrd. 110.. laniche (Mines d') 2005 2105.. L1( N Nationale d'Egypte. 2450 2528.. Funding. 35 ,1. 61 112
5%1928amortisseble. 10150 50 IOISC5%1918.q. 94 25 f-5 94 I!ÜRussie 4 1867-1869. ISC 19C 20-Franco 30- des Pays du Nord 193.. 85.nzin,1,2' 775 ..8,h, SBrakpan. 312.. 312,Egypte unifiée. 87. 86,1.
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463 38-de l'Algérie. 11275.. 12020.. 6 %1920. 104 7G ltl4 SC Serbe 5 1913, 90.. 90.. 50.. de Suède et de Paris. 55 Õo\carmaux. 850. coo 48 p.22ICairo,HéliopoiiS. 1120 1115 Italien. 27. 21
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100,! .1004. 18764 o?" 500," '195," ACTIONS INDUSTRIELLES. 20.. Liile.Sonnières,crd. 650 ..1~5.1O¡Estr.llas Mining 13950 142.. pteel Common. 68. 6831,4,
32.. Société Génére¡e Foncière. 237.. 5645 O'ccid ;,¡. à "/o. 18922 {/:i' ~90 50 190 ¡¿ 110 Dynamite (Société Centrale). 2475 5 S" .¡Extrême-orient. 233.. 269.. Escompte h.ors banque. 4 7¡8.3,4 .1.
52 S 0" "'10. 000" 65 1892 9. 2 "2" 293 é~O 50 2% 292 tû 559" 5~5 70 D ,00. h, 'S. C 1175' ,"0. ,P.' '00'" P~ n", p'ou. 88 43 .1.
.718 30 Suez (part de fondateur). 13Oi5..1,25..lndo.Chine 3%1909. 364.. 365 ~\1898'2'1 10. 353" 359' 35.. Chemin Est-Algérien: 559:, 5~5.. 70.. Electro.ChimieMèta"117~ ..12"U..l d.¡FranCO-WYOming. ord lé9.. 198.. S/Paris.(change). ~8 43 ~8 46,1
255 Est (civile) (cinquième) ~00 .41.0.. 3%% 1913. 417" 41S 0: 1899 2 ~~ï;:t" 353" '53" 27.. Ouest jouis. 430.. E62 Engrais 2'CO ,6, ,élJ.. 6 G Geduld 360, 360" S/New-York 34812 348 37
2 Sue, (civil.) to-nqu..™) » M.d.««.r «03-190.6 y 524 ̃̃ ».ll < \l l ,/2 Mat. -354 3 1 | Tuni 6 «2 ;0 0 M3t,ere s^Color. St-Den? e7o K..ump.nB g 72 Buencs-A.r.s ̃̃̃̃ ,|||/j| 1911 16 CO lï ̃̃ Est Maroc 4% 1914 -ni." X\\ 1SO5 'J 3/4 -T?" S" 22 50 Parisienne md. Electrique .Q 2)t() IQI 5t L e Ricolin louis 3L00 sC7S 75 Hotchk.ss VI 75 Cuivre (comotanO 35 5, 16 33 y/ 16 Si5OM*2r «6 •• 2S *^HS m' l\l" »'91° 2 3A Mét 'G"»' 100..M.g..ln.G*nér.u»d.P.r. f^ ï S S^Gob^rCh.uny £&••&£ Hu.neh.« £ S 5C NEW-YORK 26 Février ,/2 105 N rrf 18OO..1B57. Tunis 3% 1892 ^Z.. 3* Q\,g,o 3 .10.. M>. 85 Eaux CCpmp. General, des) 17- "18 154 E6 Soie Artificielle (GiveO ^2"îi»n" in o"" ™ ^^f', 256 50 265 Call Money c. m ,J ,J 'À
90.. Santa.Fé(C"fr.Ch,ferProv.) 147° )60.. Crédit National 5%1919. 603.. 603.. )9t23% 504 80.. Vichy (ËtabLthermaD. 154 E6Soie f~rt') 46.. 4fu.. 20..Hu~esdePetrofe. 62.. 63 5l,NEW-YORK 26 Février l '1
45 M~II"" de Paris. '0'' 500' S u,~ '920.. 536 5 "'17" 200.. Eaux .C' 63 EC (part) 1418 14eO 20 Huiles de P~ 256 50 265 C.11 Mone 21.-22IJ2
80 Tram. de Shange~ '2b.. Bons "2' 537 54o '9230 555 m s. "1< 97~5 1035 Hyclro-Elec. Cère 1,,0 5G 139 5C Câbles trayncs-femr 348 2i' 348
45..Métrop.).taind.P.r. Bona6%'a2t. 537 ..540 ~~e ,9236%5 ..525.. )35..Airccmprin. 22600..2~ Jagersfontein 73 -~U 't~i~?'SO'
90 E~ux et Éclairege (L. yonneiseJ.1 2455 2%0" 6 192',2, déc,en, 19285. '2S 525" 135.. Air comprimé.13962 122 I!O ..ISalins du Midi. 1150 Il'9. Jagersfontein. 73;U ,9 5l Change sur Paris. vue. 393 151 ,93 5/8
47 5C Électricité de Paris I~OO .,11284 6 JlÓrw.1923.. 533.. ,34 5( 192941/201' '90 '91 Câbles Télégraphiques 10" Chargeurs Réunis, parts. 3,6 ~75. Kuala-Lumpur. 99..99.. Atchlnson Topeka 79." 80 1/4
20 Électricité de la Seine "'6" 6 itiin '923. 543 '930 938 9" sto 1020 Havraise Pininsulaire (E3) .4th Langleate .uu. 115 116 Baltimore et 0" .U" 17 16;'
375(, Electricité et Gez du NO,rd. 828.. 28W oblig, 6 1924. 552.. 55J., 1930 4 'i: 954" 957" Électricité de Strasbourg. 1~4g I?\ 55 .Transports en Commun LEO 6/0.. 12.. Liév;n 303 349.. Canadien Pacific. :5 !1.,4 15 14
^ô^Te^S: ® Z^& |»:: f ^ISf.S6?.?: f-c f- 8? = ^̃̃Bv. |-ÏÏ^.dr.c– ^| S :ÏÏS£= '1^ -b^ j 3
55 Énergie Littoral Medltorren, 1114 1'9 Départ ce 1 Aisne 7 0'o 1926.. 5,8.. ,,0.. 'Com 1879 2 60 502 50! 42 50 Énergie du Mercc. 2375 242" 1. Lon, don Tin pnv. J7 75 40. Chicago .Rook Island.. ,e, 10: I,
40 Energie Electr. Nord France.. eol 8- 7,,1927.. 617 616.. w'Coml '1879 O/C' 515 515 3~5 Ben.d,ctlne t99? 7350 28.. Lorraine. 111 )llJ 5L Ene Ratlroad 8 7
90 Nord'Lumière 2220.. 5b9z515 1 1015 Il08.. Conc. 188 09 515 515" 60 Forces Motrices du Rh6ne. 2COO ,,035.. 4,5 ..¡Bra.serie Quilmès, 487, 5ûÕO eh Maln,Reef Ccnsolidated. 101 105.. Illinois Central. 13 le 13 L8 88
30 "H. u' ON la Marne 6 !()7 5W 337 337 '16" M'" "0 0" (parts) 127(0.. '50.. 125 D CO" mo 23 M. S9 ,00. c. "N" 252 23'
12 50 Union d'Electricité.. 960 75 .d: lo7 7" de Meurt.et.M,; 6 50! ¡r 1885260% 369 5¿ 370" 22 50 Forces Mot, Vallée d'Aspe. 2ëU ..1 291" 120; Distillerie de l'indo-Chine. ;1 Malcpolska, 35 75 ~7 5L New-York Central 30". 29 ~4
0' '24 '0 N.~ '92' '23.. '23.. 0 .892 385 de la Vienne .58 tü25 16 2> ~o<. 1"" ~=~ 1269 H" .u.. U" 0 30 1.'e
'0 N. t Es 76' 7~4 923 524 '23.. 1892260% 383 "0 3.Gr nds Mout. de Corbeit, ord ',0 1 CCO "1 M O. <0' S.m' Ho< 'w" 97..
42 50 Courr.ères '569.624.. 7 927.60 554 o Com. 19O6 3 tl-fi' lA 25 Nantais, d'éclairage ^o" 30 de l'Indo-Chine <£ 500 35 Phosphates de Const.nt.n. 334 3 m 5 3,~ ;5 l~4 a ••••••• 3?;50 1:: ̃ i" t^iS!12^ | «:: !i::SJr^r: | «• ,i6::pSc^fo=: vw: g^Œ | êïï5ïï^cŒ ? » ?
22 Loo, 804 62' 7 1927.5Corn. '903 3'; <0'" 4() Marocaine Distribution 2>0 C, .00" ~OO ,0.1 P 'C "0" 04 3'4 Allied C" 76 "5
». g-» g:: S;8-1^ S :«:: g^ïgs?4*fc: »:: «S:: 'a-T^pH, «:: ^«î^^i–ig: 2| .^p^nV: 2»-: 3^2:g^nVdVNen; 5 5 |J
B. 91;0 93 7' '6.. L, Ce,. :¡\2 3 205 p" '0 ~1025 ,00.. "0" 44CO .62i" T ,00" s. 15 J"
rnarroya > 00. '9" '2 476 4EO 15.. 0,00. '72. i ""O. P' 48 7e Arnerican T '.6 314 126
»•• Produits eh.m.dAls.s.Fro9.s 13 161 Ji5 Industriels Alsaciens 1921 515.. 517.. ë 3 3,2.. 314.. Alsacienne Industrielle Textile. •• j^ ••• Printempscrd f 485.. 4/S..8.H ..SubNtgkel -.•••̃ ™ 93 .51 General Motors 2 M M -•
25, B,ozel-M, elétra. 288" 325.. Église& dévastées 6 1928.. ~505 504.. ¡r Com. 19304~24 ~20" 16 25 Sud Lumière prior. _~Ol 410 1,,(JO" .¡'Roumano-Selge ledrotée. 13.. 14. Bethlehem Steel. 213.8 ?:.I ,4
20 Kuhlmann 508 550 5% '9' 1022 1028 0 0' '930 < 318 7250 .6.. Son M, 19 ,,0. 26C3() British American T. 13
25.e~M~ 4(,5 5~ 40 Télégraphie san ah Fil ~6,D ~t. "00, "b .,IS' '¡'' Coo.O< 00> 0, ;b
90," Produits chim. d'Alais. Froges 1520.. "8,' "lndustrleSucrlèreFr.6%1927 505 504 AI ..Lorraine 5 876 877 40 "¡TelePhone" 6,9.. ib75 ',0 ;i Coty (Sociité .nonyme). 3.0 "1 j7lJ" "ISllva Plana ~3L, ,22, Coty" ~8 3,,8
Chargeurs Réunis 267 c~5 Industriels Alsaciens 921 515 517 Alsace 3% ,76.. ~7.. 40..T~ 97~i~ 7 eh s, 2 3,4 54 3~'ZJ
Chargeurs Réunis. |22 Mines de Uens 6 1922 •̃- 371 Dollfus-Mieg ̃ q« 935 .,n 6 p. Tanganj ika |. 22 51 International Harvestor 23 ;,6 ii«»
62 50 Voitures à Paria. 218 240 Usines sinistrées 6 Ys 5à .R. 514 Est 1. 492 4f9 371.. Dolifus-Mieg 5~00 6150.. 37 01 rintemps. crd. 48; 4-58eh -~ub Nigkel, 342., 345.. General Electr.c. 20. !121' 6i W
.Chars'ursRéun.s. )22..M.ne.d.Lens6%)922. 414 37)..Do!tfus-Micg. 03~ 6p.Tangan~ka. 225(.)nternat.ona!Harvester. 23~6 /~q 2; 1;4
;V50jTSa?àPaUrV?:»" m" 2«..U.in.lnl.tré..6}.Vi.R. 514. Est6% <«•• «g- 100 .ndustries textile» (Générale).. ?« W A Havas 1115.. 120 Tavoy Tin ^J» Kcnnecott Copper 9 1/É .9 •
35 Air U" 885 9w Algérie 3 '902. 422 417 4 .19 7--lo 65 ..IAgcrces H. "15 T. TI. 21 25 International H. 23 7~t
62 50 Voitures à Pans _4% ^î Sg Industrie text.le •/••;••••/• £«) t68 90 Didot-Bottin IB70..IHS. Terres Rouges ^?- 28| Montgomery Ward i ?',
£85 900 Algérie 3% 1902 «2.. 417.. ;69 5t 3/0.. 38 centrale d'Eclairaoe (Lebcn).. fcw • • CD0 • • 'u "eFicaro. ;;A • • 4sh..Thsrs,s 8 Nationa| Biscuit f \<< f, :i
Ceoutchoucslndo'Chine. 223.. 242.. Indo.ChineI899',19. 05.335 335 3~2 = 3 ',eJ)c.enne. ~65' 3t8 38 Industrie d'Eclairage (LebC: n> 1:40.. t68.. 90.. Dldot.eoUi' 1870.. 187' .¡T',rres ROUGes. 164 1é,Ó" KennecoU Copper. 9 }I: Y ¡(8
35 Air Liquide .•••••• 223 242 Indo-Chine 1899-19OS 335 3j2 -65 3t8 225 Chaix 4910 iÇ2« I «h. Trsnsvaal Ccn.ohdsted L.nd. « A American »? 5.°
Tunis 3 1902.1907. 366., 365.. 2 112 358 347 32 5C Acétylène & Elec~ro-Mit4l a ~935 990 225 Chai. 4910 ..¡';S20.. I.h, Ccnsoiiesied Land. t5 'G t8 National Biscuit 43 il< ~3
«::gSS?T. S:: -•̃Tun-3%i!iSi: |" gvLyefl.%«56 «̃• -̃ »^r-S»îî?. f ̃ ,S:: i:iH^1»:«s:te: ::b::ïïïrr^.d:^r. | gi-
4. Pathé-Ciriéma (jouis$.) 121.. 125 4701931. Sb.91).. 6~2" 45U 450 ,0" 915 loi) 125..AfrlqUeOCcldentale(C>L~5"1,20?5 Tub,ze prlv. 22U ,229;tRad.oCorporat.on. 9l~E91/8
12-»,- ,•:•••••• «- jg:;T^to «Sir?/ S :«:: sS: g- «" 2S:: = 2ïïïï^.« -J ::ig" g'1^ «"'<^»-n^ 2c4 'IL 221 Royal Duteh 1 1 à
:œêï5ï:»«" 1- S-fo^ooL *?. z I^ù; g" g:: Z"™-£S$s:£ïXZ:. | g:: iœ»1: 8^ iSS: = 5S-S:y:| };i J
'00 Raffineries et Sucreries Say.. 1635 lffl Angleterre 2 !4 %4Z 42 3 J .L Const. Nord de la Françe C, 875 "0 1' 3eto 2100 Standard Oil New-Jersey 28 1. Z8
100 -Union Européenne 535 5-19 Argentin 5 '907 "00.. 3. Fusion 354 353 '00.. "00" j<J6 945 Citroén ,'°. 85 95 240 b.- 2> 2835 O. S 1. '¡
.àô^Xe^t-s; t-|Sv:| :|2: z t^r™ g" |" ^"l^r-i-s^ii- J" ^-g^-te^ flS:: .9 p: & J: |: ̃ |
RusseConsolldé1"et2'sèries 37C 4)( Belgique 2 ~5 5l 6~ 1921. 315" 317 100 Châtillon-Corr.mentry. 2~20 "12~tO.. 50 ,¡,Con.ortlum du Nord. 41U.. ~40. e6 66 Union Carbide 3! 30 3,
100 Union Europeenn >»•• «_ s ,909 1625..1635.. g o/o ,92, 4/9.. 49.. 100 èhâtillon-Corr.mentrv yfs 281 102 65 i du part. ItCO 1/10 Vieille Montagne J7 45 Westinghouse Electric ><>̃̃̃ 29 ? 8
5%1906. 315 34(, 3%1895.190.51" s, 3701921, 17..Decauville. ¿t8.. 281 102é'l' part.lttO, 1110.VleilleMontagne.1470,,1502.,UtahCopper. :40 40¡-
.C- 4,t 3~Y90SY' 3~ 41!6.. 477. 1 30 d.v:tu~ 37.. 45 9.0. 8
.TurcUnifié. ¿Õ9(. 26b)SrésiI4%1889. 6 443 44Z 10 Estampage de le Vence. 125.. 3250lcontlnent,co.mpteurSàGaZ, 3~O 380.. 30d'Vms&Sp,rltueux. !02.. il! Titres traités. 9()O.(M
S .91. ~r.r 416 432
Banque Nationale du Mexique. 190.. 209 .1909 (Pernambuco) 784.. 780" 4 0 85.. Fives-Lille li7; I1S9 65 Draraces et Trav. PUbl"1750 760 West Rand. 54 25 55 SC CHANGES (Paris)
r,¡, ~69 53!! Sulgarie.5 1896. 233.. 225 Nord d 6 'X série F (E9 4f9 12 ÕC Forg, 8< Aciér. Huta-Eenkcwa.i4? Gaveau & C" 1.J7. Londres 88 35 88 43
6.3 Crédit Foncier Égyptien 1.30 M,'in.aetHcméc. 72"'17:' 75 13ec Auer 1120 1120 New-York 25 37 25 39
J:F~~ ~=~ .375
KSS5SK" ;» .;<»;; Ch, 4S Or ,.O5. i }| s. f; i» y »^Sfc,vi's;ï: ».»> 450.. u- c.™> ,™™ • ̃• Omm, «>.».. s^~ • «
Central Mining 726 720 5% 1902. 21f"a:cle."ne.c, 374' '74 ~5 Méditerranée (Fcrg. 8<Chent), (¡Ol 64' nion Ccrr,m' Indo-Chinoise, 50 Cessous (Charbon) Selgique (100 belgas). 35375 353 75
[ Sucrer" Raffinerie d Egypte 1574. 5%,9o7 47.. 46 10 2 1/2 7» ;83L-~ 320 tO 50.. 645U Land e:.nk Egypt. ':8' 60 Cze¡edz. 7~~0 .920.. Espagne. 196. 196..
» Azote (Norvigienrie) 797 814 Congo obi. 4 10 1901 495 502 0 é 7 524 525 110 F, Eelges Mat, Ch, de fer 1;6, 1~30 390.. Crédit Foncier Fr.nco-Caned 5795 ..1>975 1125. HEraclée. part. ,1 "00, Grèce,
2 h. Rio-Tinto 9j to a.62 riensooonsdecennaux 7524 5' lt7O 1749 28 125 fiutchinson 1790 lE95
Orientai Carpet 477 163 PrIvIlegiee. 545L 5''0 456 4-tJ ..LcrraoneM,n 8<Metall,oP'I' .5~ ~~=:E.J~ Italie 131 95 132
60 b. Pétrofine. 477 472 ..Espegneextérieure. 40/ 411 ~G9 81 ~c 70, Metér.eldeCh,defsr(C"Fr,), ?94" ~~7 .Rculna(Algérle). "SteauaRomana. 44 46. Norvège.
178. Royal Dutc!\(dixièmea). :498 ..1506.. H.ti 5%1910. 530.. 532 3~ '84 'el' ,15.. Metériel deTrensport. ¿?7 2ê! Sosnowice. 605 ~15 5C6 3EIMonaco, ~EtO ?925 Pologne (100 zloty)
ul et. Portuguè.a de Tebacoe. 116. 120.. Itelie 3. 0 ano. 105 IC- Française) 195'~ "II~J' 30 c"IKrouçer & TOII"II''W 1;9~ 345 831Viscose française 5COO ,250" Prague 15"
s .1, 0.111. je 384 403 Ilgpon 4 ~'o 1905 m" '00 C 0 ISuc. Ref d'Égypte (parts) 370 ;09" 637' 0. m
1 b Kreuger '.11 obl. 2" 180 '0.' .w ,>lU, 75' 75 S.II,.M, l,t5 .00.. 15. 'o, "'o.,U. 75". 1", ..1- "1"" 35CO So" "mm. 489 50
1 6 ki.|Kreufie' Toll. obi. uo K i Ouest a/0 âne '••̃̃ ̃ 49550 49475
Nos Rentes se raffermissent. Le 4,0/0 à change progresse à 105 fr. 50 (+ 2 fr. là)!
Les établissements de crédit enregistrent d'importantes plus-values Banque de France, 14.250 (+ 350) Banque de l'Algérie, 12.020 (+ 745) Foncier, 5.240 (+ 165) Crédit Lyonnais, 2.325 (+ 75) Banque de Paris, 1.799 Union Parisienne, 609 -1 Mobilier, 560 Comptoir d'Escompte, 1.569 Société Générale, 1.300. La Banque de l'Indochine' est demandée à 4.500 contre 4.075, sans parvenir à se faire coter.
Le Suez passe à 15.645 (+ 315). Santa-Fé, 1.570 (+ 100).
Au groupe électrique, la Distribution s'avance à 2.610, Lyonnaise des Eaux à 2.595 (+ 140) Seine, 834 Nord-Lumière, 2.270 Union, 1.000 Mines métalliques fermes, malgré un recul de 1 livre 7/8 sur le cuivre Rio, 1.574.
Produits chimiques en progrès sensibles Kuhlmann, 550 Péchiney, 1.584 Air Liquide, 900 Azote, 814 Gafsa, 545 (+ 80).
Les charbonnages accentuent leurs progrès d'hier Lens, 624 (+ 55) fourrières, 503 Vicoigne, 825 Liévin, 349.
Aux sidérurgiques, Forges NordEst s'inscrivent à 794, Dives à 578, Tréfileries du Havre à 560.
Pétroljfères soutenues Royal Bulch; i;506 Steaua française, 257. ̃ Sudràfricaihes et caoutchoutières gagnent quelques francs.
Au comptant, la part Electricité de la Seine gagne 275 fr., à 7.850 part Forces Motrices du Rhône 790, à 13.490 Dollfus-Miea 250, à 6.150 Kali Sainte-Thérèse 250, à 2.750 Saint-Gobain 265, à 2.865 Port du Rosario 1.150, à 23.750 Bénédic-
Une 355, à 7.350 part Air Liquide 200, à 3.575 part Viscose française 475, à 6.375 Nord et Alpes 125, à 950 part Consortium du Nord 110. à 1.710, etc.
Somme 6}-d'o 1923.. 510.. 510.. C .onc. 1909 3 Vo 205 205 60.. part. 16\0 16',9 .30.. de l'IndO'Chine.¡46lJ 500.. 35.. Phosphates de Constantine.. 334.. 367 Amerocan Car et F. 7. 7
VII" 0" '927 100' C 26,V" O,M, 410 pO Pol'" C"o"oo. ,.b 6. 0. M' '00" 21 3.8
INFORMATIONS FINANCIERES CREDIT FONCIER DE FRANCE.La situation au 31 décembre 1931 fait ressortir sur celle du mois précédent les variations suivantes
ACTi*
Espèces, ef-
fets, val, div,
avances sur
titres et cor-
respond. Fr. 1.113. 945. 178– 65.i2S.g18 Prêts fonciers,
mar. et comm. 15 .453. 462. 7 16 4-536.708. 56 5 Sein. d'an"uit.
échus 69. 264. 562– ..553.283 lnim. acquis
par la Soc. à
la suite d'ex-
propriation .̃̃ :>5ao.j84– Divers i 302.963.373– 170. 161 233 Dépenses d'àd-
ministrat. 5a.860.787 528.703 Passif
Cap. soc., ré-
serv. et prov. 1.127.873.392+ 35.411.953 Dép. en comp.
cou.-ants 518.876.789– 82.981.052 Correspond. 2.49O.833.5O7-j-i.o84-5°7-9b4 Banq. hypoth.
d. France (en
liquid.) 38.465.155 -f-1.402.5S8 Versem. diffé-
rés sur prêts
fonciers, com.
et maritimes. 1.089.692.4444- 13. 217. 314 Oblig. fono. et
comm. e_ cir-
culation .10. 503 .537.780- I .oq3 560.065 Divers 1.044. 749. 610 -[-53.65b. 218 Profits et per-
tes 1931 158. 970.5224- 59.721.502
L'ART ETJAJÎURIOSITÉ Succession de feu S. A. R. Monseigneur le duc de Vendôme
L'avant-dernière vacation de la vente de la deuxième partie des livres dépendant de la succession de feu S. A. R. le duc de Vendôme s'est déroulée, hier, sous la direction de M" André Couturier et Maurice Ader, assistés de MM. Ch. Bosse et L. Giraud-Badin. On peut d'ores et déjà estimer 'que'les deux parties de cette bibliothèque dépasseront sensiblement 500,000 francs. Nous avons noté, à la vacation d'hier: Itinéraire de Mons à Saint-Cloud par Valenciennes, manuscrit (vers 1832), au chiffre de la duchesse de Nemours, 1,2.50. fr.; Manuel du dragon, par Thiroux de Mondésir (1781), aux armes de Louis-Philippe d'Orléans, duc de Chartres, 1,100 francs Archéologie navale, par Jal (1840), 1,620 fr.; Registre des carabiniers, important manuscrit, aux armes du duc de Maine. 2,700 fr.; Uniformes de la garde nationale, par Foussercau (vers 1835), 1,000 fr.; Galerie des Enfans de Mars (vers l'818), sur grand papier velin, cachet de la bibliothèque du duc de Ncmours, 3,350 fr.; Camp de Lunéville, par Eugène Lami (1828), 1,900 fr.; Costumes militaires français, par de Noirmont et de Marbot, 1,900 fr.; Uniformes de l'armée française en 1846, recueil composé pour S. A. R. Mgr le duc de Nemours, par le général Hecquet, 1,950 fr.; Costumes des armées russes (vers 1818), 2,000 fr.; Das deutsche Bundesheer, par Echert et Mouten (1838-1843), 1,000 fr.; Gravures anglaises, 2,120 fr.; Uniformes de toute l'armée prussienne (vers 1800), 2,100 fr.; Uniformes prussiens (Berlin 1833), 3,200 fr., et Uniformes des armées de diverses nations (vers 1805), 1,050 fr. Bibliothèque de M. D. S.
M. Edouard Giard et M. Georges Andrieux ont commencé, à la salle 8. la vente des livres illustrée modernes sur papier du Japon, la plupart avec dessins originaux, coniposant cette élégante bibliothèque. Les Poésies .de Méléagre, de Louvs, avec les eaux-fortes de Chimot (Devambez 1926), avec dessin original, exemplaire sur Japon impérial, fit 1,350 fr.; Les Belles de nuit, de Magre. illustré par Chimot (Devambez 1927), exemplaire contenant des suites
nombreuses, deux dessins et un croquis originaux, 1,400 fr.; Sliman ben Ibrahim, par Dinet (Piazza 1926), exemnlaire sur Japon avec double état et superbe aquarelle originale, 1,080 fr. VŒuvre gravé et lithographié de Rops, par Exteens (Pellet 1928), exemplaire japon avec supplément sur, japon, ï,050 fr.; Thomas l'Agnelet, de Farrère (Javal et Bourdeaux 1927), avec aquarelles originales de Guy Arnoux. 1,185 francs, et Werther, de Goethe, aquarelles de Leroux, exemplaire sur japon, avec une aquarelle originale, 1,380 fr. Cette vente prendra fin aujourd'hui. Maurice Monda.
Ventes d'aujourd'hui HOTEL DROUOT. Salle n' 6. Vente. Collection d'un amateur. Tableaux modernes, aquarelles, pastels, dessins. M" Bellier et M" Maurice Adeti (successeur de M° Lair-Dubreuil) M. Schœller.
HOTEL DROUOT. Salle n° 9. Succession de S. A. R. Mgr le duc de Vendôme. A 2 h., Vente. Livres anciens et modernes, la plupart richement reliés. M" André COUTURIER et M" MAURICE Ader (successeur de M" Lair-Dubreuil), commissaires-priseurs MM. Bosse et Giraud-Badin, experts.
Cours et Conférences
Prose, musique des mots, rythme des syllabes. comme Mme Dussane sait comprendre la musique intérieure de la prose Elle la commente. Et rien que dans sa façon de lire. on sait tout ca qu'elle perçoit d'art. Avant-hier, à l'Université des Annales, elle a ouvert le Jardin des Chansons, jardin féerique, où Colette est une fleur merveilleuse. Quelle acclamation accueillit la grande Colette, chantant avec un accent inimitable les vieilles chansons de Bourgogne. Chepfer et Denise' Cam jouèrent ensuite, avec le plus vif succès, un sketch prétexte à mille chansons. L'étincelante conférence de Dussane sera publiée dans Conferencia. La veille, dans une conférence redemandée pour la troisième fois. Edouard Hcrriot enthousiasma le public par une improvisation d'une émotion extraordinaire sur Beethoven. Mme Yvonne Astruc, M. Lazare-Levy et Maurice Maréchal jouèrent le trio de l'Archiduc de Beethoven, et partagèrent les acclamations de cette séance.
Départs de paquebots Amérique Centrale
Cuvina (Fyffes Lines), de Bristol, 7 mars, pour Barbados, Trinitad, La Guyara, Kingston.
Istria (Navig. Libera Triestina), de Marseille 7 mars, pour Barcelone 8. Valencia, Alicante, Ma^aga, Cadix. Rugia (Hambourg Amerika Linie), d'Anvers 8 mars, pour Plymouth, Barbados, Trinitad.
Carimaré (Cie Gén. Transat.), de Bordeaux 8 mars, pour Puerto-Plata, Cap Haïtien, Saint-Marc, Port-au-Prince. Amérique du Sud
Laplace (Lamport et Holt Lille), de Liverpool, 5 mars, pour Montevideo, Buenos-Aircs et Rosario.
Argentina (Cie Transat. Espanola). de Barcelone 5 mars, pour Almeria, Malaga, Cadix, Ténériffe, Rio-dc-Janciro. Guaruja (Cie de Navig. France-Amérique), de Marseille 5 mars, pour Cadix Dakar, Rio-de-Janeiro.
Highland-Brigadc (Nelson Line), de Boulogne 5 mars. pour Vigo, Lisbonne, Las Palmas. Rio-de-Janeiro.
Lipari (Chargeurs Réunis), du Havre 6 mars, pour La Corognc, Vigo, Riode-Janeiro.
Antonio-Delfino (Hambourg Sudamerikanish), de Boulogne 6 mars, pour La Corogne, Vigo, Lisbonne, Ténériffe, Riodc-Jani.irc*, .•̃̃ Aïbaii ÂBooth Line), de Liyerpool 8 mars, pour Lcixoes, Lisbonne, Madère,
Para^Ianaos.
Pacifique Sud
Orazio (Navig. Générale Italiana), de Gênes 8 mars, pour Marseille 9, Barcelone, Cadix, Trinitad, La Guayra.
«=:- Specta cl e s =:=
IIIIIIIIIUII'Sllllll'
Aujourd'hui en matinée
COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 1 h. 45. Matinée de gala au bénéfice de la maison de retraite de Pont-aux-Dames (Fondation Cpiretant-CoquelLn) Le Monde où l'on s'ennuie, d'Edouard Pallleroit, en costumes d'époque (1SS1).
(MM. Dessonnes, Jacques Guilhène, l.edoux, Pierre liertin, Uorival, de Rigoult. Lucien Dubosq, Le GofT, Pierre Dux, Plcrro Lecomte, Marcel Durresnc; Mmeï Suzanne Devoyod, Madeleine Renaud, Marie Bell, Catherine Fbnteney, Jane Faber, Madeleine Barjac, Tonta Navar, Jeanne Sully, Lherbay. Roussel)..
Au cours du deuxième acte, le Rêve (Une soirée en 1932) (M. André Bauffé; le Hlo Diane- Belll, Ryau' et Grip, Marie Duba'3. Harry Pilcer et Rahna_,?,ini-Viva. Vincent iiyspu). V
ODEON (Dantofl 58-13S. à 2 heures (abonnement moderne, 'série orange) Le Roi Lear, de William Shakespeare. Adaptation française, en douze tableaux, par M. Charles Méré. Musique de scène de M. André Cadou (M'. Arquilliève; MM. Louis' Seigner, Paul OEttly. Georges Cusin, RaymondGirard, José Squinquel, Roger Weber, Gau-
En soirée
OPERA (Louvre 07-03), à 8 neures: Faust (Mme Mlly Morere; MM. Georges Génin Marcel Journet, Cambon; Mmes Renée Matié Montfort. M. Ernst. Danse Mlle Camille Bos. Mlles' Lorcia, Cérès). Orch. M. J.-E. Szyfer.
COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 8 h 30 Poil de Carotte, de Jules Renard (M. Léon Bernard; Mines Berthe Bovy, Dussane, Catherine l'ontency).
La Voix humaine, de M. Jean Cocteau (Mme Berthe Bovy).
La Vieille Maman (The old lady shows der Medal-3) de sir J. M. Barrie. Adaptation de Feruand Nozière. Musique de scène de M Raymond Charpentier, sur des thèmes anglais (MM. redoux, Lucien. Dubosq; Mmes Berthe Bovy, Andrée de Chauveron, Jane Faber, I.herbay)
OPERA-COIWIQUE (Gut. 05-70), a S heures (il» représentation de l'abonnement A): La Habanera (Mme Rose Pocidalo; MM. Musy; Charles Kriant, *éïix Vieullle, Pujol, Fouchy, Payen, Morturier) Orch. M. Maurice Frigara.
On commencera par Quand la çioçne sonnera "(Mme Suzdpne.lBalguerie; MM. Merdière. I.ardiit)."6rcfi:3rjJ. FOurestier; ODEON (Danton 58-T3). a 8 heures 30 Nos vingt ans, de M. Edmond Guiraud (l'auteur et Mme Francc-Ellys; MM. Guy Parzy, Bonlfas. Bryonne, Charpentier; Mmes Germatne Rouer, Janine Press, Chamarat).
ANTOINE (Botzaris 21-00), à 8 h. 45 Le Plancher des Vaches, de M. Jean Sar- ment (Mmes Marguerite Valmont; Jean Sarment, Raoul Marco, Armand Morms, Henri Crémieux).
APOLLO (Trln. 27-30). à 9 heures: Hector, de M Henri Decoln (Mmes Blanche Montel, Simone Dulac, etc.; MM. Maurice Escande. Camille Corncy et Iean d'Yd). ATHENEE (Central 82-23), à 8 11. 45 :I Maltre Bolbec et son mari, de MM. Derr et Verneuil (Kozenberg-, Cabrielle Dorzlat, Suz. Delve, Pierre Stephen,, M. Simon). BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-08), à g h iï> Sous son bonnet, revue de Ripj (MM. Kovnl, Paul l'iivre, (Scorge, Goupil;' Mmes Thérèse Dorny, Jacqueline France! Meg- l.emonnier. Régine Paris..lo-vlla. etc.). COMEDIE-CAl/IHARTIN (Louvre 07-36). a S 11 30 Le Coup double, de M. JcanClaude Prlnvault (Mlle Ghislaine; MM. Raymond Maurel. c;éo Leclercq, Rosnonl, Mlle Colelte Audrls).
COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys, 72-4 2), à S 11. 30 Domino, de M. Marcel Achard (Mlle Valenline Tessier, M. Louis Jouvet; MM. Pierre Renoir, Jean Devalide). DAUNOU (Louvre 30-7-i), îi 9 Heures: Deux fois deux, opérette de MM. Raoul Praxy. Max Eddy, Gaston Ganaroche (MM.G. Gabaroclie, II. Jullicn, Mlles Eliane de Creus Madeleine Guitly, Ctirlstiane Dor). FOLIES-WAGRAM (Carnot 11-20), a 9 heures: Durand, Français -moyen, de M. Jean Guitton (MM. Jacques Baumer, Pasciuall Jorrrc, Henry Trévoux; Mlles Suzel
Maïs, J. l.iezer, Clary Montlial).
GAITE-LYRIQUE (Archives 29-19), II.
tier-Sylln, Harry-James, André Wasley. Cha- marat; Mme? Germaine Rouer, Eva Reynal, Jeanine Crispiii, Renée Slmonot).
ANTOINE (Botzarls 2 1-00). ù 2 heures 15 très précises, quatrième spectacle classique (hors série), tarif spécial très réduit Phèdre, do Racine (Mme Véra Sergine; MM. Roger Gaillard, Jean Guillet: Mmes Renée Bourgeon, Madeleine Rolland, Lucienne Montlaur, Andrée Cahuzac et M. Alcover). Le Dépit amoureux, de Molière (MM. Dchelly, Raoul Mareo, Henri Cremieux; Mlles Germaine Risse, Janine Maubant et Maurice Lagrtnée).
COMŒDIA (Trin. 10-12), à 2 h. 30: L'Etrange Amour, de M. Paul Vilain. TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-65), à S heures Sylvette.
Même spectacle qu'en soirée
Daunou, 3 heures; Folies-Wagram, 3 h.; Ambigu, 2 h. 30; Grand-Guignol, 3 heures; Porte-Saint-Martin, 2 h. 30; Renaissance, .2 h. 45; Scala, 2 h. 30; Théâtre des DeuxAnes, 3 heures.
S h 30 Les Cloches de Corneville (Mmes Mny Roussel, Nadia Dauty, Gina Helly; MM. Descombes, G. >"abos, Rozani, Darnois). GYMNASE (Prov. 16-15), Il 9 Heures: La Route des Indes, de M. Il. M. Ilarwood, adapté par M. Jacques Deval (Alice Cocea, Jeanne Lion, MM. Paul Bernard, Michel Simon, lïarenccy, etc.).
MADELEINE (Anjou 07-09), 9 h. 10. reprise de Faisons un rêve, de M. Sacha Guitry; Mariette, de M. Sacha Guitry. Musique de Oscar Strauss (M. Sacha Guitry, Mlle Yvonne Printemps).
MATHURINS (Louvre 49-66), 9 9 heures Prenez garde à la peinture, de M. René Fauchols (l'auteur, M. Aquistapace: P. Juvenet; Mmes Marthe Sarbel, Charlotte Claste, Laurette Clody).
MICHEL (Gut. C3-30), à 9 h. 1 0 Les Cadets, de M Duvernois (Fresnay, Blancard, Alenne Mlles Perdrière, Clara Tambour). Jean III, de M. Sacha Guitry (Fresnay, Hlancard Alerme, Saturnin-Fabre Mlle Madeleine Lambert).
MICHODIERE (Richelieu 95-23). à 8 n. 45: La Banque Nemo, de M. Louis Verneuil (M. Victor Boucher; Mmes Charlotte Lystis! Colelte lîroïdo; MM. Cahuzac", Uerç.e-
rôn i't P. j.eriche):'
MOGADOR (Triii. 43-69), .1 8 heures 30: Orphée aux Enfers, d'il. Cremieux. L. Ilalévy J oricnhach (M. Lucien Muratore, Mlle Marlse Beaujon MM. Félix, Oildiirt, Lamy; Mlles Y. Saint-Bonnet, R. Carday). MONTPARNASSE (Uan. 89-90) (Compagnie Gaston Baty). a 9 heures: Bifur, de M. Simon Gnntillon (M. Allan Dhurtal, Mlle Marguerite Janols, M. Georges Vltray). NOUVEAUTES (Prov. 52-76), 4 9 heures: | Amitié, de M. Michel Mourguet (Mmes Rée-ina Camier, Suzanne Dehcliy; MM. Jean Wall. Robert Clermont, Daniel Lecourtois). PALAIS-ROYAL (Gut. 02-SO). Il n neuves: Mes femmes, do MM. P. Veber et A. Dulhii (Mmes Ch. Delyne, Mireille, U. Varville, th. Delval. A. Beylat, G. Michel; MM. Louvigny. Duvallès, U. Lopers, Argentin). PIGALLE (Trin. 9i-50), relâche pour répétitions de La Pâtissière du village. POTINIERE (Central 80-21), il 0 heures: Un chien qui rapporte, de MM. Gerbidon et Annont (Marguerite Deval, Henry Derreyn, I Madeleine Linval, avec Maud Loty et Palan).
SAINT-GEORGES (Tnid. 63-47), a 9 heures Mademoiselle, de M. J. Deval (Mmes Marcelle ('•énliil, lïetly Daussmond. Renée Deviliers MM. Patiley, Bénard, Clarins). SARAH-B-RNHAriDT (Arcll. 00-70), a S h. 45 Une Jeune fille espagnole, de M. Maurice itostand (Mme Raquel Meller M. Roger Gaillard, Mme Paule Andral, JIM. Derbit, Bever et Mme Alice Tissot). STUDIO DES CHaiMPS-ELVSEES"( Elysées 72-4i), .'1 0 heures Le Jardinier'de"Samos, de M. Charles Vildrac (M. Arman'd Bour, .tlincs Claude-U-svres, Simone Baret). _'indigent, de M. C. Vildrac. THEATRE DE PARIS (Trln'. -0-44), a 1 s h. 4 s Fanny, de M. Marcel Pagnol (Har-
ry Bâtir, Orane Dumazls, Chai'.p_u, Mme
'i Chnbert. clc. et llerval).
l VARIETES (Gut. 09-02). a 8 heures 45: Triplepatte, de MM. Tristan Bernard et An1 drû Godfernaux (M. André Lefaur, Mlles
Marguerite Plerry, Marcelle Yrven, Nadine A; Picard, DI. Larquey, etc.) cr
tr
ALBERT-I" (LaC. 21-49), à 9 neures
L'Etau.
AMBASSADEURS (E\yi. 43-73), à S h. ti: 45 II était une fois. ™ AMBIGU (Nord 30-31), à 8 h. 45 Ma- |. rius, (le M. Marcel Pagnol. 1)
ATELIER (Dullln) (Nord 49-24), à 9 h.: fi. Les Tricheurs.
AVENUE (Elysées 49-34). à 9 Heures: Œdipe, Le Miracle de saint Antoine (Corti- E pagine PitoëlT). » CHATELET (Out. ,02,-87). û;.8 heures 20: si Nina-Rosa (André Hanse, Bach). e, COMŒD1A (Trln. 10-12), û 8 u. 30 Les {i Vignes du Seigneur. d DEJAZET (Arcb. 16-80), à 8 h. 30 Une d poule d'essai. p FONTAINE (Trln. 10-31), à 8 h. 45: t La Loi d'amour. c GRAND-GUIGNOL (Trln. 58-34), il 8 Ù. f 4D L'Enquête, Outre-Tombe. MOULIN DE LA CHANSON (Trin. 69-G7), c a !) heures La Maison Philibert.
NOUVEAU-THEATRE ( Viiu&l.rard 47-63), à8 8 11. 30 Enlevez-moi.
ŒUVRE (Trii:. 42-5S). a 9 D. 1 5 Le Jj Mal de la jeunesse.
PLAZZA, il bout. poissonnière (Central c 11-03), à 9 heures Inspecteur Grey. r PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-03), a } 8 h. 15 Peer Gynt (Suzanne Desprfts, Henri Rollan).
RENAISSANCE (Nord 37-03), a 9 heures: La Chair, de M. Charles M6ré.
SCALA (Prov. 08-32), à 8 h. 45 Pour É une fois, savez-vous. f THEATRE DES ARTS (Waff. 86-03). a ( 8 11 4 5 Au delà du baiser. THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 10- 26), a 9 heures Boum 1 1 THEATRE DE DIX -HEURES (Marc. 07- 48). Martini Mauriret nicu.x et la revoe. THEATRE DES GOBELINS (GOb. 60-74) à 8 h. 4 5 Monsieur Beaucaire.
THEATRE DES TERNES ( Wagram 0210), a 8 h. 45 Paganinl.
TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), a S H. 30 Paganini.
THEATRE NATIONAL POPULAIRE (Trocadéro), il 8 b. 45 La Tosca.
Notes et informations '̃ -A t'ÛPÊRA. B!e~~a. dont la répétition générale a eu lieu jeudi soir avec "le plus beau succès, sera donnée lundi, en même temps que le ballet de M. Guv Ropartz. Prélude dominical, dont l'interprétation réunira Mlle Lorcia. M. Serge Lifar, M. Peretti, Mlles Cérès, Simoni, Barban.
La représentation pour la Caisse de retraites, qui sera donnée le ieudi l mars, fera eni tendre, outre les artistes de l'Opéra déià inscrits au programme. Mme Marie Dubas dans son répertoire, et comportera plusieurs autres ̃ intermèdes, par des artistes qui ont tenu a 1 apporter leur concours à cette œuvre de solidarité.
Location à l'Opéra, sans augmentation de
i prix.
A tA Comédie-Française. Mercredi soir, dans Ie Voyageur et l'Amour, Mlle Vera Korène a ioué, pour la première fois, au pied levé, le rôle de Squirrel, en remplacement de Mlle Brillant subitement souffrante.
A i/Opêra-Comiquë. La prochaine représentation d'Eros vainqueur, le bel ouvrage de M. Pierre de Bréville, que l'Opéra-Comi-
--sae~
-<K~K~~MSt~~i2t~Z~<
Hlemal d£ LA jeunesse! s | Jusqu'à demain soir inclus au | | THEATRE DJE L'ŒUVRE |
"S. partir lié luiiclf nu
-| STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES j e arec tous -e«"créatenrs les | 1 Comédiens du Marais |
ÎS S«s«#K__K!r^afKïi_iW^
que vient de mettre à son répertoire, sera donné2 mardi prochain.
La direction de la Gaîté-Lyrique retient la date du 18 mars, en soirée, pour la répétition générale de La Tulipe noire, opérette en trois actes et cina tableaux, de M. André MouezvEon, d'après Alexandre Dumas. lvrics de M. Albert Willemetz, musique de M. Tiarko Richepin, mise en scène de M. Maurice Catriens.
Au Gymnase. Demain, à 14 h. 4-S, matinée de La Route des Indes, l'impayable comédie de H. M. Harwood, adaptée par M. Jacques Deval, avec l'exquise Alice Cocea, l'étincelant Paul Bernard, l'extraordinaire ` Michel Simon. etc.
Au Théâtre Sarah-BëRnhardt. Mme. Raquel Meller devant aller remplir un engagement depuis longtemps signé, la première série de représentations de Une Jeune Fille espagnole de M. Maurice Rostand, prendra fin le dimanche 6 mars (dernière matinée et dernière soirée).
Dans la même semaine auront lieu la répétition générale et la première représentation de Gai Marions-nous /nouvelle' comédie gaie en trois actes, de M. Albert Acrement. d'après le roman de Mme Germaine Acrement. Mise en scène de M. Jacques Baumer.
Orphée aux Enfers, d'Offenbach, qui rem-, porte tous les soirs un éclatant succès au Théâtre Mogador, sera donné en matinée, demain dimanche et jeudi 3 mars (Mi-Carême), avec M. Lucien Muratore, Mlle Maris2 Beaujon, M. Félix Oudart en tête de la brillante interprétation.
Théâtre Antoine. Aujourd'hui samedi' • "1 février, à 14 h. 15 très précises, quatrième `, spectacle classique (hors série), tarif spécial, très réduit). Au programme Phèdre de Racine, avec Mme Vera Sergine, MM. Roger Gaillard, fean Guillet, Mmes Renée Bour, "eon, Madeleine Rolland, Lucienne Montlaur, Andrée Cahuzac et M. Alcoysr Le Dépit amoureux, de Molière, avec MM. Dehellv, Raoul Marco, Henri Crémieux, Miles Germaine Risse, Janine Maubant et Maurice
Lagrenée.
En soirée, Le Plancher des vaches, de M. Jean Sarment. Dimanche, matinée.
Le Studio des Champs-Elysées donnera demain soir la dernière représentation du Jardinier de Samos. de Charles Vildrac, avec la musique de Jacques Ibert, Armand Bour et les danseuses de Saint-Paul.
FomES-Wacram. Aujourd'hui et romain, en matinée, Durand, Français mo\i.
1 •- -̃ .:̃ ̃ '̃
s Appelée, par des engagements antérieurs, à f e donner des représentations à Nice, où elle a obtenu le plus grand succès, Mme Résina 1 Camier avait dû abandonner, durant quelques jours, le rôle qu'elle avait si brillamment créé dans Amitié, la pièce de M. Michel Mourguet. C'est ce soir que Mme Ré"ina Camier fera sa rentrée aux Nouveautés. Durant son absence, elle a été remplacée par s Mlle Magdany, qui a fait montre de beaus coup de talent.
a
Le' Théâtre Michel annonce les onze dernières représentations de Les Cadets, de M. e Henri Duvernois, et de Jean III ou l'Irrésistible vocation dit Fils Mondoucet, de Sacha Guitry.
li Demain, avant-dernière matinée. e MM Robert Trébor et Brigon retiennent s. la date du jeudi 10 mars et du vendredi 11 mars pour la répétition générale, et la pre:• mière représentation de Michel, comédie e.i trois actes de M. Jacques Natanson. dans laquelle M. Maurice de Féraudy fera sa renié tréc- R. D.
i- ,0– ̃
Music Halls | 1 Cabarets et Cirques 1 En matinée
n ma = ̃ '•
v Même spectacle qu'en soirée I CASINO DE PARIS, à 2 h. 30.
CONCERT MAYOL. ft 2 h. 30.
EMPtRE-MUStC-Hat-L-ORQUE, t 9 h 30.
I FOLIES-BERGERE, à 2 h. 30.
I ALHAMBRA, 2 h. 30. \1 l CIRQUE D'HIVER, a 2 30.
| CIRQUE IÏIEDRANO, à 2 h. 30; | LUNA-PARK, a 2 h. 30.
ï En soirée
CASINO DE PARIS, a 8 n. 30 Parii qui brille, revue nouvelle de MM. DuTrenne, i Varna et Zart Leslie. avec MHtinsruett. Spectacle' grandiose.
FOLIES-BERGERE, a 8 h. 30, la nouvelle revue Nuits de Folles, en 80 tableaux, de M. Louis Letnarcùand.
EIWPIRE-lnUSIC-HALL-CIRQUE, 4 » Heures attractions nouvelles.
LUNE -ROUSSE, 58, rue Plgalle (Trin 61-9S), â 9 heures les chansonniers Leon Michel. Pierre Dac, Souplex, etc.; la revue: Ça se corse!, de Bonnaud, Michel et Sarvli (Mlles Moyne, Loiret et Jeanyl).
THEATRE DE L'HUMOUR, a 10 Heures: et Jean Ua^tia, etc.; la revue de René Doles chansonniers René Dorin, Paul Colline rin Ah! les bandits interprétée par, Mlles Cherry Kobler, Yo Maurel, etc.
ALHAMBRA, a 9 heures attractions, cinéma (permanent de 14 h. SO a 19 U. 30). CARICATURE, à 9 h. chansonniers, revues.
CONCERT MAYOL, & 8 Û. 30 revue. NOCTAMBULES, 9 9 heures relâche. STUDIO ASTRÀ (L'O; rue Caumartm), programme artistique premier ordre, consommations 19 fr. '̃. • CIRQUE MEDRANO, à 8 h. 30 La Revue de m^drano, de MM. Roger Ferréol et André Dahl-; Despar<l-Plège et Rhum; les Cristiani, R» Devildèr, Rachel et Zoïga; les Wlilrwild, Cariel, Lerner, etc.
CIRQUE D'HIVER, a 8 h. 30 les Fratelllni; Au Pays des merveilles.
LUNA-PARK, tous les soirs, a 9 heures, danelng. Parc ouvert samedis et dimanches en matinée et en sulrée.
| Pourquoi va-t-on aux s iFOLIESBERGERE?! | Parce qu'on y voit le plus!
s beau spectacle du monde | NUITS DE FOUESÎ 80 tableaux de M. Xj. I^emarchanit h Anjonrd'hnl et demain matinée S
LE CABARET- 0ANCIN8
C:u
B E RJR Y 92, Champ. Élyi*e». 92 ̃ ♦
Consommations 20 l'r. da 10 h. à 3 h. mat. Jack et Jackson, James H7 Boucher KôxBJr Hety, Miss Bell Èarric i •̃ The'Btose Sister, le «Mntiioir: :vo«al Mousaorgiky et Sadlii Dauty
Courrier Musical
En soirée
A la Salle Gaveau, à 9 heures, le baryton 'André Gaudin.
A la Salle Chopin, à q heures, concert Kempf-Merry (harpe et flûte).
La location pour les festivals Beethoven de lundi et mercredi sera ouverte toute la journée demain dimanche, Salle Pleyel. Salle des Hautes Etudes sociales, 16, rue de la Sorbonne, demain dimanche 28 février, à 15 h. IS précises, matinée musicale et littéraire, avec une causerie sur la danse d'Isabel de Etchessarry sourire de la métaphysique et intermèdes de musique, poèmes, danses et chant.
Mme Yvette Guilbert donnera mardi prochain, chez Pleyel (Salle Chopin), de .s à 6 heures, sa deuxième audition < d Une Heure de chansons ». Au programme Chansou de tous les temps.
Mardi prochain, Salle Chopin, "à .0, neutTes, concert de la Société des Concerts de
TABLEAU DE CONCOURS v POUR LA LÉGION D'HONNEUR ̃ ̃̃̃̃̃̃̃
Armée active
̃i
(SUITE DE LA 7e PAGE)
̃1 POUR CHEVALIER
Infanterie (Suite)
81; Lacroix, cap., 505* chars Gourlot, lieut, état-maj. armée Camus, lieut., rég. sap. pompiers Robert, cap., état-. maj. 4° région Dupin, lieut., 4" inf.; Roux de Reilhac, lieut., 21° tir. alg.; Massonne, lieut. inf., Ecole de guerre Prea^ lieut., comp. saliar. de la Saoura; Guyot, cap., Ecole milit. prép. d'Autun Bonnot, cap., Ecole de liais. et transm.; Coudraux, capit., état-major armée Courrois, lieut., Ecole mil. inf. et chars; Darricau, lieut., 26" inf. Largeault, cap, 117* inf. Dejob, lieut., 38" inf.; Jallot, cap., état-maj. 10' région; Thion, cap.j 506» chars Bride, cap., Ecole inf,; Boqtje, cap., 503° chars Filippi? cap., centre mobil. chars n° 606. ` 10Î. Minyielle, état-maj. div. Cons-" tantine Frèrejaçques, lieut:, Ecole de guerre Bacquerie, capit., 117° inf. Frayssinet, lieut, 8* inf.; Voulgre, lieut., 63° bat. chars Pidoux, cap., 21* tir. alg. Giocanti, lieut., 3* tir. alg. Le Sourd, lieut., 1er étr, Daknou, lieut., 23° tir. tunis. Talmon, lieut., 20° bat. chass. alpins; Richard, lieut. 5* tir. alg.; Deschamps, lieut., état-maj. 12° région; Coubbic, lieut., 502° chars Cordaillait, lieut, 92° inf. Bringoux, capit., 503° chars Giorgi, lieut., 173° inf.
Chef de musique Guillery, chef de musique capit. au 71° inf.
Les officiers indigènes Si Mohamed ben Abdallah, 1" tir. maroc.; Dcrbani, 23° tir. algér.; Onguergouz, 16° tir. tun.; Sadji, 1°' tir. algér.; Zaïdi, 7* tir. algér. Les sous-officiers Zekkar, 6* rég. tir. algér.; Carrée, 4° étrang.; Dabonneville, 158° d'inf.; Paoli, 1"' bat. du Levant Busquet, 8° d'inf.; Iiahlen, 1er étrang.; Brouillard, 27° tir. algér.; Salini, 1" étrang.; Dénomme, 9° tir. algré.; Rougier, 8° zouaves Braun, 2° tir. algér.; Bertet, 18° d'inf.; Gschwind, 15° tir." algér.; Griolet, 3° tir. algér.; Lapeyronnie, 18° d'inf.; Martin, 7° tir. maroc.; Gallcron, 16° tir. tunis. Caubarrus, 13° d'inf.; Touchemann, Centre de Mob. n° 201 Bertaut, 1" bat. du Levant Trinquier, 15° d'inf.; Riff, 29° bat. de chass.; Pecquery, 26* d'inf.; Léonard, 21° tir. algér.; Grandelair, Prép. milit. sup.; 20° région Bret,,501° rég. chars Chabaneix, Service géogr.; Soriva, 1" tir. alg.j Goeb,. 146° d'inf.; Vioix, 26" d'inf.; Morinière, Centre dé Mob. n" 101. Le sous-officier indig. Ahmed Ali ben Abdallah, 8° tir. tunis.
Service du recrutement
Lés lieut. Chamot, ministère guerre, Dir. de l'inf.; Vingering, Bureau de recrut. de Quimper.
Les sous-officiers du corps autonome des secrétaires d'état-major et du recrutement Chabauty, Bureau recrut. Rennes Croutel, commiss. de l'armée de la Chambre des députés Dhorne, 1" Bur. recrut, de la Seine.
Cavalerie,-
Lés lieutenants Deyts, 6° esc. autojnitr. Chatillon, 2° spahis alg. Charpiot 11* chasseurs Desjardins de Gérauvillicr, capit, 11° chass. (en disponibilité) Jouve, lient, 7° spahis algér. (en dispon.) Rouault de Coligny, cap., 31° dragons Darouy, lieut., 2° spahis algér. (en dispon.) Labord, capit.,
chant classique, avec le Quatuor vocal « A Camera » Mlle S. Vidal, Mme Chassinat, le Quatuor Villaume et M. A. Philipp.
La Société; i?hitharmonictue organise, mardi i" mars, un festival Ravel, avec le concours de l'auteur, Madeleine Grey. Léon Kartun et le Trio de Budapest.
1 A la Salle de l'Ecole normale de musique, vendredi 4 mars, à 21 heures, sera donné un récital de chant par Nina Markell. On peut se procurer des billets à la Salle, chez Durand et chez Dandelot.
Samedi S mars, à 16 h. 45, aura lieu, à la Salle Pleyel, un concert du chœur de la cathédrale russe à Paris, sous la direction de M. Afonsky. avec le concours des solistes, Mme Pavlenko et M. M. Zakharoff, consa-. cré aux œuvres du célèbre compositeur russe Bortniansky.
Ce concert est TJfecé sous le haut patronage de la grande-duchesse Xénia de Russie la recette ira au profit -des malades et des nécessiteux, vieillard enfants de l'Association amicale des îhevàliers du 1 corps des Cadets. Prix des places S. Wi&ï-zS francs.Le prochain concert de la Société nationale de musique aura lieu à la Salle d'orgue de, d'Ancien Conservatoire.. le samedi,. S, mais, .a 21 heures. Au progriœmesr œuvres de Mlle Paule Piedelièvre, S ~'Dëùiarquez,,et de. 1%&M,. Guy Ropartz, Mati*ieé: TBhiriet, André Pascal, M. Duruflé, Albert Roussel Pierre Vellones, Jean Françaix, E. Sciortino.
Les grands cycles musicaux furent inaugurés dans le grand. amphithéâtre de la Sorbonne, sous la présidence de M. Mario Roustan, ministre de l'instruction publique, représenté par M. Lassablière M. le soussecrétaire d'Etat aux beaux-arts, représenté par M. Alfred Bruneau. membre de l'Institut. Celui-ci a dit, entre autres choses, dans un éloquent discours « Une grande cantatrice et une grande pianiste se rencontrèrent c eurent l'ingénieuse idée de créer les cycles musicaux en Sorbonne. pour révéler aux étudiants, aux élèves des lycées et au. jeune public les chefs-d'œuvre du chant et du piano, en les interprétant elles-mêmes et en priant d'illustres orateurs de les commenter. Cette idée correspondait, au désir du ministre de voir s'élargir -^éducation musicale dans les milieux universitaires. ».
M. Alfred Bruneau a rendu chaleureusement hommage à cette initiative prise par ces deux grandes, artistes et au talent magnifique dont elles témoignèrent une fois de plus au milieu d'un enthousiasme indescriptible. M. Guv de PourtalèS' commenta la vie de Wagner et de Liszt avec toute l'éloquence que nous lui connaissons. '7
Le 10 mars, à 16 h. 30. Cycle Beethoven Alice Raveau-Magda- Tagliafero. La vie du Erand.maît,r5 de B,enn .se.m:oom.meAfih;. par Edouatd Herriot. -if.- "H">i '>>; iis
,o! -i'.ijie-. -.•• .••<(.] i^ude -Crémone.
H& THEATRE DU CHATELET @F
Cet après-midi à 1T heures. Concours de MM. A. ROUSSEL et A. SPALDING SONGE D'UNE NUIT D'ETE, Mendelsslion OUVERT. NOCTURNE, Scherzo COXCERTO P. VIOI-ON. Brahms FESTIN DE L'ARAIGNEE, Roussel (s. la direction de l'auteur). ESCALES. J. Ibert. Concert dirigé par M. Fr. RUHLMANN.
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CONCEPTS 1 5ALLC ̃̃ ÏAMOUftElIX 6AVEÂU U Cet après-midi 10 n. 45 Dir. A. WOLFF VLADO PERLEMUTER pianiste Jouera le concert en sol maj. de BEETHOVEN. An prog. I>a Fiancée Vendue SMET4S4., Le Festin de l'Araignée. A. ROUSSEL, LE PRINCE IGOR, BORODINE, SYMPHONIE REFORMATION MENDELSSOHN.
CONCERTS PASDELOUP (THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES) Aujourd'hui samedi 27 Fév. 17 h. Mme JVeusitzer-Thoeiinissen et M. Hermann Schey. Dbn: Jiiin| R.f Strauss. Mélodies, R. Strauss -̃SiegTrlêil, ïdyll Les Maftre Chanteurs, j, ,>y ngjfer (fragments .ftymph., monologues de H. Saehs des 2» et 3* ac£çKy pii*etffi)Khî Chef d;orchestie,
Fr. VON,
4° spahis maroc. (en dispon.) Vallet, capit, 3° hussards (en dispon.) Lavaillotte, lieut, 2° bat. drag. portés de La Borie de Campagne, capit., 31° dragons (en dispon.) Soussial, capit., état-major Paris (en dispon.) de Vaulchicr, capit., 11° cuirass. (en dispon.) Capelle, sous-lieut, 2° chass. d'Afr. de Lassat, capit., l"r hussards (en disponib.) de Bodin de Galembert, cap., 3° chass. (en dispon.) Quinslot, capit. Ecole milit. d'appl, de cayal. Berthier, capit., centre de mobil. de caval. d'Afrique n° 1 Lemau de Talance, capit., 1" chass. (en dispon.) Grimaux, lieut, 18° dragons.
21. Du Chevron de Beaumont, eapit., 2" huss. (en dispon.) de Tremaudon, lient., 2° bat. drag. portés Lemoync, capit., 6° spahis algér. (en dispon.) More], capit, 5° chass. d'Afrique (en dispon.) Baranger, capit., 11° chass. Dumont, liéut, 1" spahis maroc. Le- sage, capit, 2" chass. d'Afr. Pigny, capit., serr. spéc. du ter,rit. de la 17" ré-
Bioiï. Berger^ lieut, 4° spahis maroc.
Couderc' de Fonlonguèj -capitiç-^â? drag,
(en dispon.) Vatin-Pérignon, capit., 9° drag. Kientz, capit., 30° dragons Garnier, lieut., 9° spahis 'algér. (en disponibilité) de La Taille, capit, 1" bat. drag. portés Blavier, lieut, 11e cuir. de Lapasse, capit., 4* bat. drag. portés Bidault, çapit, prépar. milit. super. 14° région Brard, lieut, état-major groupe de subdiv. n° 2, 4* rég. Provost, lieut., 19° drag. Grosjean, capit., 3° spahis algér.
41 Marchai, capit., 18" drag. Carbon, capit., 1" spahis alger. Richard de Soultrait, capit, 2" spahis algér. Jacquier, lieut., 1"' bat. drag. portés Thibault, lieut., 1" chass. Ramel, capit., 5° bat. drag. portés Augère, capit., 10" drag. Roulin, capit, 4° bat. drag. portés de Regnauld de Béllescize, lieut., 8° chass. (en dispon.) Metzinger, lieut., 5° bat. drag. portés Metzger, lieut., 5? cuirass. Colle, cap., direct. télégr. milit. Adenot, capit., 8" drag. (en dispon.) Gruss, capit, état-major 1" divis. d'inf. nord-afric. Fauville, lieut, état-major 1" région (en dispon.) Alquier-Bouffard, capit., prépar. milit. sup. 18° rég. Badie, lieut, aff. indig. Maroc Lacarrière, lieut., 20' drag.; Girard, lieut., 19" drag.; Herail, lieut., 1" rég: ctr. caval. 61 Lampin, lieuA, f. bat. drag. portés Colonna de. GiAWlhna, lieut..
5' groupe caval.Ecole..
Les officiers indigènes Barek ben Hamed, 2? spahis' maroc. Abdesselem ben Mohamed, 2° spahis maroc. Khorissa. ben Mohgmed, 1" spahis alg. L'adjudant chef .Mesnaxd, 1" spahis marocains.
V étérinaires militaires
Les .vëtérinaTri3s"Hâpjï~,i; Maire, au 4* spahis tunis. ;^Bethoux, au 5° d'art. colon.; Pognée -au- 65S- d'art. d'Afrique; Hervier, au 109Bi 'd'art- Roumegou, au 103° d'artill.; Dauriac, troupes du Maroc Bernard, direct. établ issi. hipp. de transition d'Aurillac; Lepinat, 13" drâg.; Armand, suceurs. remonte de Sétif. Coste, adjud.-chef Ie" maître maréch. au 2° spahis algériens.
Train
MM. Icard, capit, 123° escad.; Sers. I lieut, 23° escad. Brager, de la VilleMovsan lieut., inspect. autom.; Risre, lieiït, 25' escad.; Brun, lieut, 28° escad. Dumond, 'Çapit, centre mobilis. train n° G Vissicre, lieut., sous-direct. du train; Coste, lieut,, centre mobilis. train n° 2;'Prugnard, capit., 36" comp.
CONCERTS SIOHAN ^ânee Aujourd'hui à 5 h. précises, Robert CA- J SADESUS, jouera le Concerto, mi bémol, ç de Liszt, Jeux d'Eau, Forlana, Toccata, Ravel, Job de Rnbaud, hary. M. Fronmenty. Prél. Messidor. Bruneau, Ma Mère l'Oye, Ravel, Fonderie d'Acier, MossoT w.
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ORCH. SYMi». de PARIS Salle Pleyel r Dimanche 28 Février à 17 heures Eugène BIGOT dirigera s Symph. n° 4, Schuniann Shylok de Fnui'é et Givendoïine ouv., de Chabrier avec le cône., CLARA HASKIT,, plan. L Concerto en fa Chopin et LEONIE LA- s PIE, violon. Concerto ml !> Mozart.
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AGRICULTEURS (S, rue d'Athènes) Le T Congrès s'amuse. Tous les jours, 3 et 9 h., J vers. franç. (Samedis. dimanenes, mati- U nées distinctes 2 h. 30 et 5 h.) j| ARTISTÏC-CINEIYIA (61, rue de Douai*. a "Mât., 14 h. 30; soir., 20 h. 40: La Chienne. BONAPARTE, place Samt-SUlpi'cé ''•: Le Congrès s'amuse. Tous les jours, 3 H. et 9 h., vers. franç. (Samedis, dimanches, deux mat. distinctes 2 h. 30 et 5 heures). AUBERT-PALACE, de 9 n. 30 à 2 heures; L'Ange bleu (Marlène. nietricu).
LES CAPUCINES, L'Amour à l'américaine (Splneliy). ̃ ̃-••̃̃̃ ̃ ̃ CAMEO, La Bande a Bouboule, de 10 h. & 24 h. 30.
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COLISEE, Marcelle Romée, Luguet, Gabln, dans Cœur de Lilas. Matinées 14 h. 30 à 19 heures. Soirées 21 heures. COURCELLES-PALACE (118, r. de Courcelles) La Chienne.
EDOUARD-VII (10, rue Edouard- Vil). Permanent de 2 h. 30 a 7 heures. Soirée à 9 h. 30 Sob Sister (James Dunn). ELYSEE-GAUMONT (rue Quentin-Bauchart). Mat., 15 ù.; soir.. 21 h. Le Rosier de Mme Husson.
ERMITAGE (Champs-Elysées) Dracula. Mat., a 14 h.; soir., a 20 a.: 40.
FOLIES DRAMATIQUES, L'Amoureuse Aventure.
GAUMONT-PALACE, Ceux du Viking (Da- '1 niel Mandaille, Jackie Monnier), de 14 h. à 19 h. 30. 'Soirée, 21 h.
GAUMONT-THEATRE, de 10 h. à 24 h. 30 La Chienne. 1
IMPERIAL-PATHE, Les Galeries Lévy et
Cie, de 1 h. a 24 h. 30.
LUTETIA-^ATHE, mat., 14 h' 45 soir. l', Le Congrès s'amuse.
MADELEINE-CINEMA (permiiriaht, dé mWJ
,4.2 n., 30. du matin) -Janny Lind. -o-nà. HIARIGNY, La Femme de mes rêves, et l' ipe?us noires.
IWÀRIVAUX-PATHE, permanent de 13 h. à 20 h.; .soirée, 21 Il. Ariane.
MAX-LINDER, Dracula. Matinée,. 14 n, 10 h. 30. Soirée, 20 h. 45.
LES MIRACLES (100, rue Réaumur) 15 h., 21 h. X 27 (Marlfene Dlétrlch). MOULlN-ROUGE-CINEniA, de 14- h. à 19 h.; spirée, 20 h. 15 Paris-Méditerranée (Deux dans une voiture).
MOZART-PATHE (51, rue .d'Auteuil). Matinée, 14 h. 30; soirée, 20 h. 45 Après l'amour.
OLYMPIA-CINEMA (Permanent de 9 h. 30 à 1 h. 30) Pour un sou d'amour (André Beauté).
OMNIA-PATHE (Permanent. de 14 h. à 24 heures) Le Congrès s'amuse.
PAGODE (57 bis, rue liabylone) La Chienne (M. Simon). Permanent. de 14 Ii. 30 à 19 heures; soirée, 21 heures. PALACE, faubourg Montmartre Son homme.
PALAIS-ROCHECHOUART (56. boulevard Rochechouart). Mat., 14 h. 30;, soir., 21 h.: Mistigri.
CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin). Mat. tous les jours: 14, h. 15. et. 16 h. 30. Soirée, 21 h.. 15 Transatlantic. PARAMOUNT (permanent de 9 h. à 2 n.) II est charmant.
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RIALTO, Mat., 2 h. 30; soir., 21 h. Séduite, ROYAL-PATHË (avenue de Wagram), Ma- tlnVe, 14 h.; soirée, '20 îl; A5.: Mes Galerie»,, -Lévy et Cie.
train; ^o^ijflt, capit., 19° escad.; Maubert. lieiit, 12° comp. du train; Bousquet, capit., 17° comp. du train; Demangeat, capit., 20° comp. du train. Gendarmerie
Les lieut.: Petiot, 8e légion; Fontaneau, 2' légion garde répub. mob.; Aliphat, 2° légion garde rép. mobile; Maurell, 18° légion; Marnier,, 9° légion; Najac, 3° légion garde répub. mobile; Ménou, légion garde répub. Paris; Delforge 1" légion Digaud, 16° légion Lefèvre, légion de gend. d'Alsace-Lorraine Ponsard, 14° légion; Campan, 8° légion; Loron, 5° légion garde répub. mob.; Duchamp, 14" légion; Gardiennot, 20e légion; Delléaud, légion garde répub. Paris; Flagel, 16' légion; Sorel, 11° légion Cuouat, 15° légion Barthe, 18° légion; Soumier, 13° légion; Luthereau, légion garde répub. Paris; Jaillard, 11° Jégion; Séveno, 10° légion; Escourrou, 3° légion garde répub. mobile; Marc, légion gend. Paris; Daucourt, 4° légion; Eseaffre. 3° légion.
Le capitaine Besson, 2e légion.
Troupe. Quilici, gend., comn. gend. de la Corse; Bouvard, adjud., 3e légion garde mob.; Fontana, adj.-chef, 15° légion Blanchard, adj.-chef, 9° légion; Ânquinej adj., légion garde rép. Paris; les adjudants-chefs Ëaradat-Barou, 18° légion; Dorin, 9° légioa; Blanchard, 1* légion Dano, 11" légioa; Mare,- 5°!lé- gion; Verpyf légion de la^ ^arde-'rép. de Pal;is. :• ̃•• > '•'•• Artillerie i
Le chef d'escad. Naissant, parc rég. d'Orléans.
Le capit. Colas, parc rég. de Toul. Les lieut. Couturier, 30° rég. Abat, Ecole centr. pyrot. Patat, cours prat. déf. contre aeron. Tenand, parc d'art. Briançon Fournials, 25' rég. art. Les capit. Rousset dit Roussel, centre mobilis. n" 414 Tingry, 103* rég. Didry, 403° rég. en disp.; Sanzé, chef d'esc, parc rég. de Rennes; Boulard, lieut., 103" rég. artill. Colie, capit., centre mobil. n" 302 Versevy, capit. 115° artill. Michel, lieut., 62" rég. Houmaire, lieut., 72° rég. Libessart, chef d'escad., sect. techn. d'artill. Rolland capit., 17° rég, en disponib. Bessagnet, lieut, serv. spéc. Afr. Nord Cabanne, eapit., ét.maj. artill. 1" divis. nord-afric. 21. Crespin, capit., 182° rég.; Bureau, lieut., 4' bat. d'Ec., en disponib.; Troyon, lieut., 6° bat. d'ouvr. artill. Valat, capit, 93' rég. Lévignac, lieut., Ec. milit. d'artill. Blattes, lieut., 41° rég.; Fouchet, capit., 8° bat. ouvr. artill. Deschamps, capit., 43° rég. Guichou, capit., centre mobilis. n" 214 Raquin, capit., 155° rég. Cellier, lieut., inspect. génér. munit. Cornevaux, lieut., parc rég. de Belfort Lonjard, lieut., 7e bat. cuvr. artill. Audibert, lieut, 190" rég.; Vacherat, lieut., serv. spéc. du Levant Leveleux, lieut., 151' rég. Gaurenne, lieut, 81 bat. ouvr. artill.; Tapin, capit., parc annexe de Valence Hervé, lieut, 151° rég. Cart, liept., 154° rpg. t 41.Nussard, capi, 107° rég.; Courdesses, lieut, parc d'art. Fontainebleau Escoute, lieut., atel. construct. de Roanne Gourut, lieut, 302° rég. Bonnet, liéut, 363° rég. Vandenbussche, capit, 15° art. en disponib. Barbier capit., 65° rég. de Kerguiziau, de Kervasdouc, capit., iiispect. gén. mater, d'art.; Masson Bacbasson de Montalivet, capit., Ec. Polytech. Conche, lieut., 403° rég.; Savatier, lieut., parc rég. de Poitiers *1 Dean, capit, 196° rég. Sarocchi, lieut., 157° rég. Boinet, capit., ét.-maj. artill., 5' divis. Cassan, capit., serv. prépar. milit. supér. Paris RioufU, lieut., 115* rég. Rigaud, capit., hors-cad., serv. géogr. Ollivier, eapit., 41° rég. Caziil, lieut., parc rég. de Casablanca Viennet, lieut, 301' rég.
61. Levèque. cap., iup. forges de Paris Codognet, capit., inspect. génér. du mater, autom. Rolet, capit, 402' rég. Anduzé-Acher, capit., ét.-maj. art.
STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon (Etolle 06-47), Richard Tauber chante La Marche à la gloire. 2 h. 30 version française 4 h. -15 et:f9 h. version allemande, textes français. ;-̃̃•'• STUDIO DIAMANT, Ladles of tbe Big House (Sylvla Sidnêy).
STUDIO. DES URSULINES, L'Opéra de Quat'Sous "(en 'français, a 2 h. 30 et 8 heures 30; en allemand, a 4 h. 45 et 10 û. 45). STUDIO 28: (îo,. ruejtùoioze), 15 b. et 21 h. C'est le Printemps (ItaRina). VICTOR-HUGO, soir., ïlhv leudi, samedi, dimanche, 14 h. 45 Le Marchand de sabie.
WASHINGTON, 14, rue Magellan (Per-.1 manent de 14 h. 30 & minuit et demi The Devil to pay (Ronald Colmau).'
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Saint-Cyr, Premier bataillon de France. La Saint-Cyriennc; association amicale des anciens élèves de Saint-.Cyr, donnera, au Théâtre du Trocadéro,' le dimanche 6 mars, i 21 heures, au profit de ses caisses de se-
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81. Noullet, cap,, 35" rég.; Dorval, cap., ét.-maj. art. 6* régi Milbau, capit., 115° rég. Fusy, oapit., 188° rég. Passicot, lieut., 17° rég. d'Anselme, capit., Ec. d'applicat. d'artill. Jacquinet, cap., serv. géogr. Maury, capit., centre mob. d'art. d'Afr. n° 2 Rambaud,: capit., ét.maj. vice-amiral du préfet marit. de Bizerte Tacnèt, capit., ét.-maj. art. 16" rég. Gardey de Soos,'capit., parc annexe d'Angers Exandier, capit., parc rég. de Vernon Alligneiv. lieut., 353* rég. Martinenq, capit., 41":rég.. Estèye, capit., ét.-maj. artill. 10° rég. 5-fihriste, capit., 4° rég. Julien, capit. ét.-maj. art. 29° divis.; Fontairlè, lieut.401° rég.; de Champeaux la Bouhye, capit., entrepôt de rés. gén. de Chpmilly Greffet, lieut., serv. géogr. ariaSe. .•:< r';J01. Laurent, cap., ût.-maj. 20° rég.; Lorèaux, cap., Ec. supér, guerre; Parlcbas, capit., ét.-maj. firt, 9°' rég. Descossy, capit., sèrv» géogr- du Maroc Lequéret, capit., centre annexe de,mobilis. n° 10 Texerâud, lieat., commiss. poudres de guerre dé Versailles Corvée, capit., 71° rég.; Morillon, capit., 16\ rég.; Bassat, lieut., 177° reg. Machicoane, capit., 30" rég. Kormann, lieut., centre annexe art. de Rambervillers Lancien, c.ipit., 16" rég. Goevaers, capit., serv. géogr. du Maroc Crespin,' li'eût., 35" rég. Courant; capit, 32" rég. Doussier, lieut., 109° rég, du Boishamon, capit., 35" rég. Bompreyre, eapit., dir. forges MigijQt, capit., minist. guerre Lageix,. capit., Ec. Jhilit. du génie. 121..Vermeillet, .capï,.l°r rêg.; Wilmet, capit., sect. techn. artill. Darzens, capit., Ec. applicat. artill. Neveu, capit., cadre permari. préparât, milit. supér. instruct. rés. -3° rég. s Fiardo, capit., minist. guerre 3" 'd.i,2" bur.; «Srpuet,. lieut., parc artill. rég. de Douai Robin, capit., atel. de pyr(jtchn. du Bouchet Lacoste, -capit.* Ec. sUpér. guerre Guin- chan, capit., 24" rég: Druené, capîK,' sect. techn. artilf. du Côticdic des Kérerant, capit. 30° rég. Tramier, capît., 19" rég. Barré-Ponsignon, capit., 302" rég. Bach capit., 30" rég. Gaillard de Dananche, capit., 65" rég. Blanchard, capit., ét.-maj. de l'art. 21° diyis. Bertheux, capit., 157° rég. Hurel, capit., sect. techn. inatér. autom. çomb. Tri- mer, capit., inspeçt. gén. fabrie. guerre mobilisât. Picheraï^capit' ét.-maj, art. 31° divis.
141. Zeller, cap7,' 8*ég.; Zeller, cap,, B.c. sup. guerre; Schwéîtzer, cap, atel. construct. de Bourges Chapeau, capit, 32' rég. Colpmbanl, capit, Ec. sup. de l'Intend. Humann;.lieutï, 309" rég. Etat-major particulier e l'artillerie, 2° section. V subdivision. ̃lies lient. Bescou, parc annexe de Dunkèrque Falchéro, parc annexe.du Havre, Pouillet, parc annexe de Valence Goulet, parc annexe chars de Valence Lacheze, capit, atel. de constr. de Tarbes Jandot, lieut., Ec. centr. pyfot. de Bourges" Abadie, lieut., parc rég. de Metz Simon, lieut., entrep, génér. de Brienne-le-Château Roux, parc artill. rég. Nice Martin, capit., parc rég. de Lyon Louis, capit, parc rég. de Vinçennes Krémer, capit., parc rég. de Bourges Gourdin, capit., parc rég. de Xhalons Didclot, lieut., parc rég. de Bourges; Monlibert, lieut, pare annexe de Sissones; Le Loarer, lieut, entrep. de rés. gén. de Châteaudun Guyocftin, capit, ministère
cours, une grande soirée de gala où sera présenté, sur l'écran, un film documentaire sur l'Ecole de Saint-Cyr, avec le concours de l'excellente musique du 46' régiment d'in-, fanterie.
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Chronique T. S. F. Félicitons- la direction de Paris P.- T. T., qui transmet de Bruxelles un « jeu radiophonique » de M. Théo Fleischmann: Faut-il tuer le mandarin ? On nous ussure que- cette œuvre, agrémentée d'une musique de Marcel,. Poot, jeune espoir belge, présente tous les caractères que nous réclamons vainement depuis des années. Ecoutons donc Paris P. T. T. à 20 heures. P.-B. Teot>i.ieh.
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Samedi 27 février
MUSIQUE. Paris P. T..T., 17 -h.: Concert Pasdéloup. Radio-Paris, 17 h.: Concert Sïohàn. •– Vienne; 18 h: ÏO Bach, Stra-
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guerre; Bounichou, lieut., atelier de constructions de Lyon. 2' subdivision. Thirard, lieut., parc annexe d'Epinal Richard, lieut., parc annexe d'Amiens Massin, ̃ lieut., parc, annexe de Verdun Durand, capit parc 'annexe de Strasbourg,; Grimaldi, lreut. par rég, de. Casablanca Bi*ocli, capit., "atcl. de constr. de Rennes Lembert, capit., atel. de constr. de Bourges Zapel, capit., parc rég. de Bordeaux. Personnel des corps de troupe. Picot, adjud., 66° rég. artill."
Les, adjudants-citefs du Service de l'artillerie.' Midey, parc rég. de Bordeaux Guilhaumon, parc rég. de Nimes Laperruque; parc reg. de Bordeaux Picq, parc rég. de Nice Houber, parc annexe d'Epinal.
Les adjudants-chefs matfres-armuriefs. Lacoste, sap. pômp. •; Sadier, 6° génie. '1
Génie
Les lieuten. Razat, 34" bat. génie Maurisset, 33° bat. Çortes, direction transmis. Levant Le Lay, cap., 45" bat. génie Arnoux, lieut., 7' génie Genon, cap., cheff. génie, Bougie, Abdon, cap., 28° génie Régnier, cap., 6° génie Not- ter, cap., état-maj. génie de la 14° région Rëgriauldj lieut., centre de mobil.
génie n° ;il Ébttier, lieut., cheff. tî-a-
(vaux ïjîàqtit.'t ;9&>nguyon- Garroûste,
lieujt-, 'ot-5'içgîérîifiùî; ^S'a'iilnïeiy 'CE^paccIiëff,
génie Battia Bourï6"n,,jca,p! cheff. gé- nie Alger; Hasse, cap., cheff. génie Mar-; seille Vogien, cap., -15" génie Jou-" venôt, cap., parc régional génie 3" région Driaux, cap., Cheff. travaux de torfif. de Longuyon Veriat, cap., direc^. génie Fontainebleau Polle, cap., direct. génie Lille; Lapprand, cap., cheff. génie Saint-Denis; Romieu; licut., établ. central mat. spéc. du génie Malhomme, cap., école de guerre Dubois, cap., cheff. génie camp Châlons Verge, chef de bat. disp., 3° génie Gillot, cap., cheff. génie Valenciennes; Migeon, cap., 3° rég. génie; Berton, lieut., cheff. génie Tunis Jeanjean, cap., cheff. génie Sarreguemines Navello, cap. cheff. génie Epinal Martin, cap., établ. centr. du .matériel radio. milit. de Ko^ ire, cap., cheff", génie Paris-Nord Guùpin, lieut., centre mobil. génie n" .9. Ber-,trand, cap., chemins de fer de TihèsNiger Tisne-Larribet, cap., direct. mat: génie Duplessier, cap., çiieff. génie Paris-Sud Petit, eap. direct. :màt, 'du génie Allard, cap., sect. techn. génie Adeline, cap., Ecole de guerre Léygue, cap., comm. d'exp. génie Arnaud, cap., cheff. travaux fortif. Nice Lercdé, cap., cheff. travaux fortif. Thionville. Etat-major particulier du génie, (2e section). Caumont, cap., çheff. génie Bône Rolland, lieut., parc génie 9" région Amat, lieut., section techn. génie Prunier,, cap., cheff. génie Limoges Picoii, lieut., cheff. génie Nice Allibcrt, cap., cheff. génie d'Avignon Valot, cap., çheff. génie Boulogne-surMer Dutouquet, cap., cTieff. génie Dunkerque Thouvenin, cap. minist. guerre, 4° direct. services généraux.
Sous-officiers; des corps de troupes. Bel "Romari, adj,, 6" génier
Les sous-officiers du service du génie Poissonneau, cheff. génie Nice Besson, cheff. génie Mulhouse Perthuisot, minist.guerre. •
intendance Militaire-
Les ilitend. milit. Rousseaux; rég. de Paris La garde, 19° corps d'armée Bilhaut, Troupes du Levant Deranque, 7" région Lamine, 6. région. Les lieut. d'adm. Pistotto, 7e région Versini, Troupes de Tunisie, ;.Golomia. 12" région Mazière, 15" région Hiriart, 18* région Ruland, 19° corps d'armée Trotercau, minist. Déf. nat.; Herry, capit. d'adm., 10" région Millier, capit. d'adm. 4°; région Laroche, lieut.
winski, Beethoven. Radio-Suisse alémanique 19h.: Concert sous- te direction -de Weingartner. Milan, 20 h.: Concert (Manfredini, Beethoven* JJucassc, Selnaggi, Weber). Tour Eiffel, 21 h. Piano et violon (Hœnde!, 'Bach, Sermizy, M'étiul)". iMndres régional,. 21 -h.: de chambre (Smetana; Bridge, Brahms).. -r- Varsovie, 21 h. 10: Œuvres de Chopin.
MUSIQUE LEGERE, ̃ Langenberg, 19 h. National anglais/ J9 h. 30. ̃– Paris P. T. T., 20 h. 45': Lé{.1uur çt la. Huit, de'Lecocq. Xational anglais, 20 h. Vaudeville. THEATRE. Tour Bf/et, 19 h. 30: L'Habit vert, de Musse! Comédies et proverbes, de Théodore Leclereq. Paris P. T. T., 20 h.: Dé 'Bruxelles; Faut-il tuer le mandarin, jeu radiophonique de Fleischmann. DANCING. Stockholm, 20 h. Stuttgart-Muhlacker, 22 h. Varsovie, 22 h. Radio-Suisse romande, 22 h. Londres régional, 22 h. 35.
DISQUES. Radio-Paris, 12 h. 30: Musique de danse.
POUR LES ENFANTS. Radio-Paris. 15 heures.. LA PAROLE. Radio-Paris, 20 hv: .Pages de Colette, lues par S. Devoyod.
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Subsistances militaires. Hauteserre, lieut. d'adm., 20° région Cauët, capit. d'adm., 12" région Melot, capit. d'adm. Ecole supér. de l'Intend.; Burg, lieut. d'adm., 7° région Duaux, capit. d'adm., 18° région-; Gcnesté, lieut. d'adm., 18° région Saumande, capit. d'adm., 12° région Clavé, lieut. d'adm: Troupes du Maroc Lavail, çàpit. d'adin., 19" corps d'ai-mée; Vasseuf,'îieut,.(j;adm., 19e corps d'armée Guermeuc, eapit.d'adm., Troupes du Maroc Boudot»Lamotte, capit. d'àdm., 1" région; Chopin; capit. d'adm., 2" région Perrin,1 Iieût. d'adm., 19° corps d'armée Cottiri, .capit. d'adm. à l'Insp. générale Subsist, à Paris Susini, capit. d'adm: en dispoîi.; à la région de Paris.. ̃•.«.̃
Habillement et cqriipemettt Refray, capit. d'adrn,, rég. de "Paris Pla, lieut. d'adm Troupes du; Maroc TridardBrocard, capit. d'adjra., Î8e région Perrier,,lieut. d'adm., l'égion de Paris Egregiy, 'lieut. ̃d;aami«Tronpes'dc Tuf nisie.' ̃̃•••̃ « .̃•̃ ̃̃>̃ ̃̃:i. Les^pgents et sousragents,milit. Maijr
lard, i;0°; corps d'àrittee. ÏS-çhon, 7é rèr
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Service des* poudres L'ing. princ. milit. -Bécbe-t, de la Poudrerie de Saint-Médard.
Les agents techn. inilît, Combeau, Poudr. Saint-Médard Josse, Poudrerie Saint-Médard Le :Pagc, Poudrerie d'Esquerdes Bronchàid, agent chimiste, Poudrer. Sorgues;? 'BrojMieç, agent techn. milit.1, Poudr. Sev'raîr-Livry.
Le sous-agent techni 'milit. Le Gall, Poudr. du MoulinT-Blanc.
Service de santé
Les médecins jCçezes, cvl retraite Fayolle, en retraite Peretti, 22° bat. de chass.; Ambrogi, 141°' d'inf.; Mcssein, 363e d'art.; Chossut-Perret, en retraite Habert, 27° d'inf.; "̃ .(Juillet, 14e région Tripeau, 18° d'inf.; Gabrielle, 80° d'inf. Thibault, 30° d'art.; Laplagne, 110" d'infant.; Dane, 129° d'inf.; Vidal, 5° d'inf.; Curie, 188° d'art.; Ridard, en retraite Rouget, 173e d'inf.; Bugeau, Hôpit. milit., Marseille; Gérai, 117° d'art.; Malaterre, 7" génie Brocard, 23" tir. àlgér.; Humblot, 151° d'art.; Jitomirsky, l°r étrang.; Le Mer, 48° d'inf.; Grimaldi, 7° chass.; Cléniènt, Troupes de Tunisie Chainet, 157° d'art.; Le Guilias,;l" comp. rég. du train Tuaillon, 56° d'art.; Pouget, 6° drag.; Veyrenc, 7° bat. chass. alp.; Lacombe, Troupes du Levant ̃̃ Maleviele, Troupes du Levant SaTava'get, Troupes ( Maroc Besnoit.Hôpit. milit. Val-deGrâce Donoii,'Ti'ou-nes* du Maroc Cléme'ét, 43° d'inf.; GuiHermo, 3° génie ¡ Bourdon, 355° d'art.; Lemâisti-e, Troupes du Maroc MatheyTDoi"et, 5° cuirra,ss. Micliaud, Hôpit. milit. Toulouse Chavialle,'Ecolé milit. inf.; Carrié, 19° d'art. Le pharmacien Salés.
Les officiers d'adjn.. Vigier, 19° corps d'armée Guignard, Slaroç Vigneron, 22° Sect. d'inf. jnîlit.; Ré}% Maroc Manevrol, Maroc Mevzenq, 14° région
Marlién, Hôpit. milit. Villemin Cha-
lelin, Maroc Moric'eau; Hôpit. milit. du camp de Chàlons Chaix, Territ. SudAlgérien Chateau, 8° région Maux,
'Mag. gén. Serv. santé, Clermqnt-Ferrand
Dumont, Hôpit. milit. de Bastia Dujardin, Maroc Bezoii; Hôpit. milit. Viljcmanzy, Lyon Arrighi,' 15° région Bourroux, *4" régiorir Scgalén, Dépôt
mat. Serv. santé' de Rduçii Larvor,'
mat. cmps santt\dc.' ,n,Oul'.n Lar\o,1',
19e corps d'année Tivolle, pharm. gén.
approv. de Marsçj!)ç^o,
L sous-officims decarticre Ha-
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MUSIQUE. Vienne, 10 h.: Schreiber, Dvorak. Parts P. T. T., 14 h. 30: H«ydn, Monteverde, Bocli, Beethoven, Vivaldi. Radio-Paris, 15 h.: Concert Lamoureux. Midland régional, 15 h.: Quatuors de Mangiai;alli et de Rimski-Korsakow. 'Paris P. T. T., 16 h. 30: Concert PasdelOUp Kœnigsberg, 16 h. 30: Œuvres de Bach pour orgue et chœurs. ^,ÎKas~ bourg, 17 h.: Clérambault, Bach, Widor, Debussy. Prague, 19 h.: J. Suk, TschaïkowBki'. Budapest, 21 h. 20: Récital de violon (Bach, Bartok, Zsolt, Hubay).. Londres régional. 21 h.. 5: Orchestre de la B. B. C. (Prokofieff, Liszt, Elgar, Ravel). MUSIQUE LEGERE. Paris P. T. T,i 13 h 30. Budapest, 17 h.: Airs hon- grois. 'Radio-Paris, 20 h.: AHbcrt et Cora Madou. OPERA, ,-r^. i^ngenberg, 19 h. JSO^Chc- valier Rolp'nd, de paydn. Vienne» W h.;l( Le Carnaval a Rome, de J. Strauss. Bruxelles français, 20 h.: Le Barbier de Sévii'c. de Rossini.
DANCING. Vienne, 21 h. 40. Varsovte, 22 h. hangenberg, 22 h. LA PAROLE. Radtp7Paris, 12/ 'tti-'f L'Evangile de la :dciuleuH. par" le :H. 'P*
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Les officiers greffiers Bergougnoux, Tribun. milit. de Lille Boulot, Tribun, rnilit. de Tunis.
L'adjud. huissier appariteur Maucou, rant, Tribun. milit. de Bordeaux. Etat-major de l'armée
Deuxième section de l'état-major part. de l'iixf.- Julien, lieut. ét.-maj. groupe subdiv. 11" rég.; Cantaloube-Ferrieu, capit. ét.-maj. 19° corps d'arm.; Dupont, capit. ét.-maj. 1™ reg.; Dupont, lieut. ét.-maj. subdiv. de Strasbourg Gouzi, capit. ét.-maj. troup. Tunisie Jaugey, capit. êt.-maj. de l'armée.
Aumôniers militaires. Blanchard (en relig. Père Yves), aumônier milit. Territ. de Tadla (Maroc).
Interprètes militaires. Bassac, in-> terpr.-liçut. aff. indig. Maroc CohenBacrie, interpr.-capit. aff. indig. Algérie. Service de la Trésorerie aux armées. Turchi, payeur, Serv. Très. Troupes du Levant Rollin, payeur, Serv. Très. Troupes. ^Levant. • <" ̃Service de la Poste aux armées. Ç.almoBjï sous-chef de' sect., Scr\ Po-fo milit. Troupes 'Maroc. Troupes coloniales Infanterie. Le capit. Lefort, 21* rcg. Les lieut. Vial, rég. inf. col. du Maroc; Bertogli, 18° rég. tir. sénég. Danos; 16° i-ég. tir. séuég. Hustache, Dépô't isolés Pivert, 2« rég. Nadeau. Dépôt isolés troupes colon. Pellegrin, 16° rég. tir. sénég. Lcbouchard, au Cameroun; Menet, Ï* rég. Chain, 21" rég. Goi-ju^ en Afr.,Occid. Franç. Cadic, 21" rég. Siiau; 1" tir. tonk. Mezy, 3e tir. tonk.; Lienard, 21° rég. Dolaplace, 18e tir. sé.nég. Pradère, Cent. transit. troup. ind, col. Giuge, Cent. transit, troup. indig, col. Jan, 3* tir. tonk.
Guérin, serv. en Afr. Equat. Frariç. Cochinard,serv. Cameroun Huet, 2" "tir. tonk. Leroy, 11° rég. Calvet, Dépôt isolés troupes colon. Ristorto, 52i rég. mitraill. indoch. Pensivj', comp.- mixte) de la Guyane Pellous, 22» rég. ·, Le capit. Perrot, 13' tir. sénég.
Les lieut. Franceschini, 4e tir. sénég. Estrade, bat. tir. sénég. Berguedieu, 4* tir. tonk.
Les capit. Salaun, bat. tir. sénég. de l'Afr. Equat. Franc. Barbaùd,' "14* 'tijv' sénég. Goujon, au Soudan Ch,aj)éàuï 103' bat. inf. colon. Lapla^ne, *4° ftrç sénég. Arne, 17° tir. sénég. Artigue, rég. inf. col. du Mai-oc Fusy, serv. géog. Madagascar; ̃• Chouannière, rég. tir. annam. Le lieut. Filîppi, 23" rég. Les capit. André,. l.c.p rég^jni^te de Ma^ dagascar Darcy, 17e tir. sénég. Tourtet, 13° tir. sénég. Pilet,. Cent, transit, » troupes îndig. colon. Le lieut. 'Ponsot, 1 23" rég, Les capit. Benoit, 21° rég. -Jhcfjuinot, 10" rég. Le lieut. Richard, 10°, rég. Les capit. Genin, 21°. rég. Ligoure,. 13" tir. sénég. Priou, ét.-maj. partie. Gasset, ét.-maj. génér. comm. sup. tr<;u-.pes colon. Métropole; Alby, 2I°-rég. i Langellier-Ilellevue, ét.-maj. pifrtîc1.; .̃̃' •< ^Le-lieul. Grolleau, 6" tir. sénég.; aLcs capit. Meâr, 2e rçg. ;Bi)uiîrt» bat." tir. sénég. :̃̃ Les officiers indigènes. Lieutenants Salla Diallo, Centre transit. troupes indigènes colon. Mahmadou, 5" tir.. sénég. Les sous-officiers et hommes de troupe. Les adjud.-ehef Le Brechec, 2" rég. Poulot-Cazajous, rég. tir..annam. Riiphci. en Indochine .Ange, -7" tir. sér.é^ Forcioli, Dépôt isolés colon, de Dakar Bérmidiic. 10" rég. Barii.one, bat. tir. T.énég. n" .5 Marchand, .t?." rtg,. mil yù'ù\. malgaches i Ga.ub(;i't, .5". tir. sé-
nég. Doguet, 17* tir. sénég. Acciart 9' rég. Lamothe, serv. au Cameroun. Artillerie. Les capit. Clyti, 10* rég. Quasimodo, 2* rég. Auffret, 11e rég. Itiou, 12' rég. Humblot, 2" rég. Pernot, 2' rég. Beaudonnet, en Indochine Lherpinière, 12" rég. Ruelle, à Madagascar Poirée, au Levant Bardin, en Indochine Despaux, Ie rég. Rousseau, ;i" rég. Grangier, au Levant Gauthier, au Levant Chambion, 10e rég. Lefebvre d'Argence, ét.-maj. artill. col. Etat-major particulier, 2" section. Guerry lieut. Martin, capit. Barbançon, lieut., en Indochine.
Vivant, adjud.-chef, 1" rég. artillerie coloniale.
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Le Championnat de France
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Le Hockey Club de Chamonix Mont Blanc a décide de ne pas participer au Championnat de France de hockey sur glace dans lequel il a triomphé huit années consécutives, «t dont les rencontres seront disputées les vendredi et samedi 4 et 5 mars, à Paris, au Palais des Sports. Le docteur' Agiitel, -président du Hockey Club de Chamonix, a confié à notre confrère et ami 'fJeaji -.Dauyen, qui les a publiées dans 1' « Ami du Peuple du soir », les raisons de cette abstention. Le docteur Agnel s'inquiète justement du caractère singulier qu'a pris le sport du hockey, aujourd'hui. Il regrette que sous le couvert de la Fédération française de sports d'hiver les manifestations auxquelles il prête soient devenus des « spectacles » trop commercialisés. Le président du Hockey Club de Chamonix pense que les principes de l'amateurisme sont complètement piétines iet que si son « équipe d'amateurs » accept. -ait de défendre à Paris son titre de champion de Fraace.,çontre une équipe parisienne dont la moitié des joueurs ne sont pas qualifiés pour une épreuve officielle, erlle ne saurait consentir à ren- contrer, sous le prétexte d'élimination, l'équipe classée seconde ou troisième du Championnat de Paris. Il estime que la classe de l'équipe du Hockey Club de Chamonix détentrice du titre est telle, et ses deux récentes victoires par 13 à 1 et 9 à 1 sur les équipes de Lausanne et de Genève la qualifie pour rencontrer directement dans la finale du Championnat de France le vainqueur du Chahxpionnat de Paris sans qu'il soit imposé aux Chamoniards un long séjour à Paris, et une rencontre préalable dont
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«Ile pourrait sortir amoindrie, handica- t>ée pour la finale du lendemain. Pour expliquer l'abstention, probable sinon certaine, du Hockey Club de Chamonix, le docteur Agnel ne s'appuie, on le voit, que sur des raisons d'ordre strictement sportif. Il a souligné, en effet, que les Chamoniards ont avec empressement prêté leur concours à des matches de- sélection, que par deux fois l'équipe de Chamonix s'est, au grand complet, rendue à Paris, déplacement aux frais desqueLs elle n'a.pu faire face que grâce à la générosité du président d'honneur du Hockey Club de Chamonix, M. François Coty. Le docteur Agnel, enfin, a tenu à rappeler que les équipiers de Chamonix ont leurs occupations et que des déplacements de trois, quatre et cinq jours ne s'accordent pas avec ces occupations. Tout' ceilà est fort raisonnable. Il faut espérer que là Fédération française des sports d'hiver écoutera les arguments de Chamonix, dont l'équipe est la seule équipe vraiment française de hockey sur glace et qu'il serait désolant de ne pas voir défendre un titre qu'elle détient depuis si longtemps. Frantz-Reichel. A la Ligue Française
d'éducation physique
La démonstration annuelle de la Ligue française d'éducation physique et rythmique que dirige Mlle Andrée Joly sera donnée aujourd'hui, a 14 h. 30, à la Comédie des Champs-Elysées.
Ce sera une véritable fête de l'Enfance, à laquelle participeront toutes les classes de la Ligue les bébés de 3 à 5 ans, les fillettes et les jeunes filles. Mlle Andrée Joly présentera, à cette occasion, avec ses élèves groupées en trois degrés, la leçon complète d'éducation physique, telle qu'elle est donnée à la Ligue et comprenant
Exercices collectifs et d'assouplissement travail aux barres doubles sans traction jeux de balle et de corde à sauter rythmique et adaptation musicale.
La grande majorité des fillettes et jeunes filles qui évolueront cet aprèsmidi sont des lycéennes ou des écolières qui ne peuvent suivre les cours plus de deux heures par semaine.
LE RALLYE PARIS-SAINTRAPHAEL FEMININ
Les concurrentes du concours de tourisme Paris-Saint-Raphaël ont accompli, hier, l'étape Grenoble-Digne, étape courte,"parce qu'elle comportait, à Grer:noble, avant le départ, un concours d'élégance, organisé par l'Automobiie Club dauphinois. ̃"
Ce concours a donné les résultats suivants
Grand Prix d'Elégance Odette France prix d'honneur, comtesse de Lesguern premier prix des voitures ouvertes 5 CV, Dubuc-Taine voiture fermée, Jean Sorbier.
6,-7 et 8 CV première catégorie, Sajous deuxième catégorie, Thomas, à égalité avec Jacouteau.
9 et 10 CV première catégorie, Aymé deuxième catégorie, Girard. 11 et 12 CV première catégorie, Hellé-Nice deuxième catégorie, Gouy. 13 à 16 CV première catégorie, Germaine Revel deuxième catégorie, Madeleine Azoulay 17 CV, Nelly Braillard deuxième catégorie, Basseuls. Les opérations du jury terminées, la caravane se mit en route pour Digne, à l'exception, cependant, de Mlle Hutin, immobilisée par une panne mécanique. Sur les 77 voitures ayant quitté Orly, 68 restent qualifiées, dont 22 sans pénalisation et 46 pénalisées.
L'épreuve se déroule normalement, mais la réglementation qui comporte, on le sait, un contrôle de vitesse au cours de chaque étape, s'avère sévère
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pour les concurrentes, dont la majorité semblent peu familiarisées avec ce le genre de démonstration.
Le concours se poursuit, aujourd'hui, avec l'étape Digne, Marseille, Hyères. Demain, étape Hyères-Sâint-Raphaë!. Le Grand Prix de Monaco Le Grand Prix automobile de Monaco, épreuve de vitesse à la formule originale, organisé par l'International Sporting Club, sera couru le 17 avril. On sait que le parcours empruute les grandes artères de la cité monégasque, sur le fameux « circuit dans la cité », dont la longueur est de 3 kil. 180.
Les concurrents auront à parcourir cent fois ce circuit, soit, au total, 318 kilomètres.
Comme les années précédentes, cette course (voitures de course classes A, B, C, D et E) appartient à la catégorie des manifestations internationales réservées, c'est-à-dire que seuls pourront y prendre part les coureurs invités par l'A. C. de Monaco.
Les prix seront Tépartis de la façon suivante -̃
Au premier, lOflSOOÔ francs en espèces et la Coupe de S. A. S. le prince Louis II de Monaco au deuxième, 40.000 fr. au troisième, 30.000 fr. au quatrième, 20.000 fr. au cinquième, 10.000 fr. au sixième, 5.000 fr. En outre, il sera attribué 1.000 fr. tous les dix tours au coureur en tête du classement 3.000 fr. au coureur ayant effectué le tour le plus vite. Ce prix sera porté à 5.000 francs si ce temps bat le record actuel du tou? (2 m. 7 s.), établi en 1930 par Dreyfus (Bugatti) et égalé en 1931 par Chiron et Varzi (Bugatti) et Fagioli (Maserati.). Les fonctions officielles seront remplies par MM. Charles Faroux, direc- teur de la course Dureste, Antony Noghès, Larroque et Taffe. J La sélection, cette année, sera particulièrement brillante. On parle, en effet, de l'engagement des coureurs suivants Chiron, Divo, Varzi, Bouriat, Coïielli, Campàri, Borzacchini, Minoia, Maserati, Nuvolari, Etancelin, Dreyfus, Leroux, Caracciola, Fagioli, Wilhams, qui piloteront des voitures de construc- tion française et italienne. Disputé, pour la première fois, en 1929, le Grand Prix de Monaco fut gagné, par Williams, en 3 h. 56 m. 11 s., soit à la moyenne horaire de 80 kilomètres 194.
L'année suivante, là victoire revint à Dreyfus, en 3 h. 41 m. 2 s. 3/5 moyenne horaire, 86 kil. 317.
L'année dernière, la victoire revint à L. Chiron, en 3 h. 39 m. 9 s. 1/5 moyenne horaire, 87 kil. 62; ̃̃̃«̃̃ ̃
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DÉS ESSAIS INtERESSANTS ONT ETE EFFECTUES A NICE En vue de l'organisation éventuelle d'un grand prix de vitesse automobile et motocycliste dans la ville de Nice, à l'instar du Grand Prix de Monaco, des essais ont été effectués par le Moto Club et l'Automobile Club de Nice, à l'effet de savoir s'il serait possible de faire disputer cette épreuve de nuit eu juillet prochain.
Entre minuit 30 et 1 heure du matin, sur le quai des Etats-Unis et la promenade des Anglais, avec le concours de la police, en présence des représentants de l'autorité, des essais de vitesse ont été effectués, mercredi dernier, par Boetsch, pilotant une motocyclette, et Dreyfus, au volant d'une rapide voiture. Les vitesses enregistrées dans les lignes droites furent, pour la voiture, de 170 kil. à l'heure pour la motocyclette, 130 kil. à l'heure.
Les résultats ayant paru concluants
et, en tenant compte des observations
formulés par les deux. coureurs, cette manifestation parait réalisable.
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Comme l'année dernière, la Fédération des Automobile-Clubs de France reconnus organise, à l'occasion de ParisNice, un ràllye international dont l'intérêt n'échappera pas à tous ceux qui ont l'intention de participer à la grande épreuve de, tourisme Paris-Nice. En voici le règlement
On demande aux concurrents qui se rendent au point de départ pour ParisNice de faire au moins 400 kilomètres par jour. Ils se font contrôler au point de départ choisi par leur AutojnobileGlub et, en cours/de route, par les Clubs Régionaux dont ils empruntent le ..terri-. toire." A l'arrivée le contrôle est tfait à TAutornobile^Çilrab de France.
Les distances sont calculées d'après la carte, qui est insérée dans le règlement de Paris-Nice. Les points de départ sont répartis sur l'Europe entière. Le parcours peut donc comporter 1, 2, 3 jours ou davantage suivant les distances.
Les contrôles de départ et de passage ne sont ouverts que de 8 heures du matin à 18 heures, les concurrents étant essentiellement des touristes n'auront donc pas à rouler la nuit.
Enfin, ceux dont le point de départ est à moins de 400 kilomètres de Paris, peuvent décrire un circuit qu'ils feront contrôler, bien entendu, afin de pouvoir participer au Rallye de la Fédération nous indiquerons dans un prochain article les prix qui sont attribués à cette belle manifestation.
Pour passer le permis de conduire On sait que les candidats au permis de conduire, en cas d'échec, sont soumis à des délais d'ajournement avant de pouvoir se représenter devant l'examinateur. Une décision vient d'être prise, concernant les délais d'ajournement, à la suite du troisième échec. Ces délais ont été ramenés de six mois à deux mois. Après le troisième échec, le candidat devra attendre plus longtemps. Il lui
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faudra, en effet, patienter dix-huit' mois ivant de pouvoir passer un quatrième examen..
En définitive, on peut situer de la façon suivante la question des délais d'ajournement huit jours après le premier échec, un mois après le second, deux mois après le troisième et attente de dix-huit mois avant de pouvoir se présenter à nouveau.
NOUVELLES DU VOLANT
Pour le Grand Prix des 24 heures, qui sera couru sur le circuit permanent de la Sarthe, les organisateurs ont enregistré, actuellement, 23 inscriptions, dont 20 pour les éliminatoires de la neuvième Coupe biennale et 3 pour la finale de la huitième Coupe..
La chronique du vol. En 1931, il a été dérobé, à Paris, 2.394 automobiles dont 1.416 ont été retrouvées. Soit, sur 220.000 en circulation, 978 de volées ou une proportion d'un peu plus de 4 voitures pour 1.000, alors qu'en 1930 on comptait 700 voitures dérobées sur 180.000 immatriculées, soit un peu moins de4.pom-l.00u. Fr;nti.Wlchetv Marchés commerciaux BLES. Paris, 26 féyr. Cour., 172171 75; mars, 173 50-173 75; mars-avril, 174 75; 4 de mars, 175 50-176; mai-juin, 176 25; 4 de mai, 164; juill.-août, 151 25. Cote ofilcielle 164.
AVOINES. Paris, 26 févr. Courant, 107 50; mars, 107 50; mars-avril, 108; 4 de mars, 108 25-108 75; mai-juin, 108 75; 4 de mai, 103 25; juill.-août, 97 50-97.
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Horizontalement. I. Nom donné par La Fontaine à un chien dégénéré; Lettre grecque. -,II. Philosophe grec de l'école ionienne. III. Qui n'a point d'éclat Exaspération; Contribue à élever un objet. rv. Lézarde; Qui a une forte charpente. V. Négation; Sans tache. VI. Deux lettres de « canal » Militaire non combattant. VII. Prénom masculin Substance aromatique. VIII. Fin de participe Sport; Parcouru des yeux. IX. Qui concerne la guerre. X. Station hivernale; Patrie de Lamoricière. XI. Gros maillets "Pronom.
Verticalement. 1. Philosophe français né à Saint-Malo (1782-1854). 2. Nom souvent donné à l'Asie Mineure; Initiale et finale du nom d'un fleuve de Russie. 3. Terme d'amitié donné à un enfant; Maison de campagne dans le Midi. 4. Deux lettres de « Ixion » Célèbre général romain né à Nœsie vers la fin du quatrième siècle. 5. Femelles de mammifères cervidés Pronom. 6. Personnage fabuleux Se dit d'homme niais. 7. Prénom masculin Opéra-comique de Meilhac et Gille; Possessif. 8. Oiseaux rapaces. 9. Netteté eu parlant des idées et du style. 10. Espèce d'Euphorbe; Note. 11. De la couleur Jaune tirant sur le brun; Pré-
fixe.
fixe. Solution du n° 828
ERRATUM
Une note de correcteur a été composée et introduite, hier, par erreur, dans l'énoncé des définitions du problème 823 la ligne III horizontale ne comportait qu'une définition, la première, et l'indication « Pas de case était à négliger, comme nos lecteurs l'auront sûrement deviné.
s~c~~FEmmE~~n~~ fa~o~r~aa~ans
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