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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-01-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 janvier 1932

Description : 1932/01/24 (Numéro 24).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2968525

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA POLITIQUE

1

y J î~l.

Un ministère

de défense nationale KsjJip^j Les Chambres et le pays ont ouvert un ^^Sp nouveau crédit à M. Laval. Mais les

jË\ événements ? De tous côtés ils l'enserrent. Dans la vie, tous les problèmes

se posent à la fois. Les difficultés s'enchevêtrent. Nous avons le choix des périls. Le plus grave, le plus pressant la menace de l'étranger. Tandis que le président du conseil parlait avant-hier, à la tribune du Palais-Bourbon, nous sentions le souffle de la provocation allemande sur ses épaules M. Laval ne se fait pas d'illusions. Il sait bien qu'il ne s'agit pas pour l'Allemagne de rechercher avec ses créanciers un moyen de restaurer ses finances pour en arriver à tenir ses engagements, mais d'une ferme volonté de détruire un traité librement discuté et conclu par elle, de s'affranchir de toute contrainte d'abord et puis de dominer Ce que 1 Allemagne a travaillé à restaurer chez elle, depuis dix ans, ce n'est pas son économie, mais sa volonté de puissance. Ce qu'elle veut aujourd'hui profondé-' ment, de toute la force de ses instincts, c'est se venger, c'est vaincre, c'est asservir Il ne s'agit pas seulement pour nous de ne point laisser prescrire nos créances, il s'agit de nous dresser une fois de plus contre cet appétit de conquête. Le premier devoir du cabinet Laval, c'est donc de mettre la France en état de défense.

Comment le serait-elle réellement, quand, depuis dix ans, tout conspire à la désarmer ? La conjuration de ses ennemis, la jalousie de ses concurrents économiques, sa propre politique, ses principes, ses mœurs, l'éducation qu'elle donne à ses enfants, sa littérature, son théâtre et cette hypocrite philosophie qui nous permet de prendre l'étiolement de notre âme pour de la civilisation et de la générosité.

Tout régime est un milieu qui opère sur les plantes humaines pour en développer quelquesunes, pour en étioler d'autres Le régime où nous nous sommes complus depuis dix ans et qu'on pourrait appeler le Briandisme, régime de facilité, de nonchalance, de satisfaction immédiate, s'est montré singulièrement favorable à la race des agioteurs.' des spéculateurs, des profiteurs de toute variété, mais mortel aux êtres de^ la grande espèce, aux héros, défenseurs de la race et de la patrie L'école, le collège, au lieu d'être des foyers de pàtrïôtism'e et de vertu civique, n'ont cessé de travailler" à désarmer les âmes. Nos éducateurs ont oublié cette austère vérité, proclamée par un esprit aussi pacifique que celui du philosophe Taine « Quand un peuple ne sait plus se battre, son indépendance n'est que provisoire, il vit par grâce ou par accident. » Et, tandis que dans les gymnases d'outre-Rhin les professeurs répètent chaque jour à leurs élèves la parole de Goethe « Rien ne saurait remplacer le mâle orgueil d'appartenir à un pays puissant et respecté », les nôtres persuadent à nos enfants que « rien ne serait plus beau pour la France que de se faire le Christ des natiôns »

On ne demande pas à un premier ministre de corriger les mœurs, de redresser les esprits, mais on est en droit de lui demander d'arrêter cette vague de défaitisme qui, dans nos écoles, dans nos lycées et jusque dans nos facultés, déferle sur la jeunesse. On est en droit de lui demander d'interdire à la spéculation d'envahir et de corrompre l'administration de la défense nationale. Plus le péril grandit, et plus la question que notre directeur a posée depuis si longtemps vient naturellement aux lèvres. Où sont nos avions, et dans quel état ? Où les moyens de résister à ceux qui viendront de Berlin semer là" paniqué dans nos villes ? Comment est organisée la défense de Paris contre tous les poisons qu'on distille à Hambourg ? Le crime de M. Briand, qui a réellement dirigé les affaires de notre pays pendant les sept années décisives qui viennent de s'écouler, c'est d'avoir fait de la paix, si péniblement acquise, une léthargie. Ce serait l'honneur de M. Laval s'il réussissait à en tirer la France.

LA TENSION SINO-JAPONAISE fil' :¡/

'i I. ̃

M. Yoshizawa a donné au consul général du Japon à Changhaï instruction d'adresser à la Chine un avertissement concernant les menées antijaponaises, et le commandant en chef de la première flotte a manifesté l'intention d'agir personnellement si la Chine ne tient pas compte de cet avertissement.

Le gouvernement japonais a décidé d'envoyer des troupes à Changhaï au cas où les incidents qui Jrë'Sofrt néroulés mercredi se renouvelleraient. r#autre! part, le correspondant du New York rîmes' a "Washington télégraphie à ce journal, que l'éventualité d'une intervention de la flotte japonaise à Changhaï et la continuation du boycottage économique antijaponais causent une vive inquiétude, à "\Vashington, où l'on estime qui si une démarche doit être faite, la protection des droits américains 'fera l'objet de représentations diplomatiques.

SIR ERIC DRUMMOND DEMISSIONNERAIT Genève, 23 janvier. Le bruit courait depuis quelques jours, dans les milieux politiques, que Sir' Eric Drummond, secrétaire général de la'Société des nations, avait l'intention de présenter sa démission lors d'une des prochaines, séances du conseil de la S. D. N.

Le Journal des Nations confirme ce soir cette pouvelle,

UNE ATTAQUE cpT^ L|$. TRAITES

-1 'l~i-A-'

La réponse durPr Bruning au chef raciste

La polémique entre M. Bruning et Hitler continue. Le chancelier vient de répondre au mémoire du chef des nationaux-socialistes, relatif à l'élection présidentielle. Après avoir souligné que sa proposition de faire réélire le maréchal Hindenburg par le Reichstag était conforme au texte et à 1 esprit de la Constitution de Weimar, M. Bruning refuse de suivre Hitler dans une discussion sur des « formules ». H continue, comme on pouvait s'y atténdre, en faisant retomber sur le traité de Versailles la responsabilité de la situation actuelle de l'Allemagne

« Du point de vue patriotique, dit-il, je dois trouver étonnant que vous voyiez la cause principale de la détresse allemande dans la situation politique intérieure. De l'avis à peu près général, c'est un fait de politique étrangère le traité de Versailles, avec ses injustices et ses stipulations contraires à la raison, dans le domaine politique, économique et financier, est la raison déterminante de notre détresse et aussi, en partie, des misères du monde.. -•̃' 1- » Les stipulations de ce traité et son application au cours des cinq premières années de sa mise en vigueur ont toujours détruit toutes les tentatives de relèvement de l'Allemagne, ébranlé le change allemand et, finalement même, menacé l'unité du Reich. Si le Reich a été sauvé, cela n'a eu lieu que grâce à l'union de tous ses citoyens, sans distinction de partis. »

Le docteur Bruning reproche à Hitler de juger la misère économique de l'Allemagne de l'étroit point de vue de son parti, et il déclare « Une énorme crise économique s'étend sur presque tous les pays de la terre des hommes compétents de tous les pays ont attribué les origines de cette crise au changement qui s'est produit dans la structure de l'économie mondiale, du fait de la guerre et de ses conséquences. Dans les pays les plus développés industriellement, le chômage a agoravé la crise parmi ces pays, se trouve 1 Allemagne, qui est la plus durement atteinte, parce que les saignées du traité de Versailles, tel qu'il a ets appliqué pendant des années, et les prestations au titre des réparations, ont affaibli la force de résistance du corps économique allemand.

» Je dois vous mettre en garde contre la tendance à iuger ces choses du seul point de vue de votre parti. Un gouvernement du Reich qui serai1. composé d'après vos vues serait placé devant ces mêmes réalités économiques et devrait continuer la voie que ces réalités ont imposée au gouvernement que je préside. »

Pour conclure, M. Bru»lhg,iatt observer que le cabinet est -investi de confiance présidentielle et, que, d'autre part, il défend de son mieux les I intérêts du peuple allemand.

INDOCHINE.FRANCE EN 3 JOURS Codos et Robida, partis jeudi d'Hanoï seront ce matin'au Bourget

Partis d'Hanoï jeudi matin, avec l'intention de relier l'Indochine à la France en moins de quatre jours, Codos et Robida ont réussi dans leur tentative. Après avoir atteint hier Athènes et Rome, Codes et Robida ont atterri, hier soir, à Marignane, d'où, après ravitaillement, ils se sont envolés à destination du Bourget, à 23 h. 30. Ils devaient atteindre ce dernier but au cours de la nuit, vers 3 h. 30.

Le précédent record sur le même parcours appartenait à Costes et Bellonte qui, à bord du Pointd'interrogation, en novembre 1929, relièrent Hanoï à Paris, en 4 jours et 12 heures.

Codos et Robida ont largement battu ce record et réalisé ainsi une magnifique performance qui, non seulement fait ressortir les qualités d'un materielqui i fait depuis longtemps ses preuves, mais encore l'extraordinaire endurance, la prodigieuse énergie d'un équipage qui, sans avoir pris de repos au cours de ces trois jours, a réussi un exploit qui fait honneur à l'aviation française tout entière. Rappelons succinctement ce que fut cette randonnée

Hanoï-Calcutta (1.775 kil.).

Calcutta-Karachi (2.300 kil.).

Karachi-Bassorah (2.050 kil.).

Bassorah-Athènes (2.230 kil.).

Athènes-Rome-Marseille (1.665 kil.).

Soit, 10.020 kilomètres en 70 heures.

Le matériel employé pour cette performance était un Bréguet « tout acier », moteur Hispano-Suiza 650 CV. ̃L'équipage qui réussit cet exploit remarquable est composé d'un pilote de lignes qui, ayant totalisé 5.000 heures de vol, n'avait jamais encore entrepris la moindre randonnée aérienne à caractère sportif.

Comme lui, Robida, jeune ingénieur, en était à son coup d'essai. Tous deux viennent de démontrer qu'ils étaient capables des plus grandes performances et de se hisser au tout premier plan. Notre aviation compte ainsi un équipage de très grande valeur de plus sur lequel elle peut compter pour l'avenir. A. R.

Les cours à Paris '<

des monnaies étrangères

DiwÚŒS Cours Cours 22 Janvier 23 janvier

'1 livre'! Stèrlin~ a 8760 87 02 i dollar. 25 39 2539 100 be~as. 354 25 354 25 ioo pesetas. 2II 50 212 » 100 lire 127 75 127 65 ioo francs suisses. 495 D 495 2, 100 florins. 102250 102275 100 couronnes norvêRiennes 475 a 100 couronnes suédoises. 485» »

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France 69.846.822.715

Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue 62j28 0/0

NQTES DIPLOMATIQUES

"L'entrevue

JUaVal-M^^donald < A force d'être démentie, la nouvelle d'une prochaine visite de M. Laval à M. Macdonald est de- venue exacte. Que'leur entretien soit aussi utile que toutes les rencontres diplomatiques de ces dernières années ont été illusoires ou néfastes, et le climat politique du monde sera changé. Les efforts 1 récents du Reich pour nous isoler de l'Angleterre, notamment en affectant de traiter avec elle seule le problème des réparations, nous révéleraient, s'il en était besoin, la nécessité de rendre à l'entente cordiale toute sa vigueur.

A cet effet, il ne suffira pas que; selon la formule généralement mensongère des communiqués, les deux présidents du conseil constatent l'identité de leurs points de vue. Il importera surtout que l'identité de la pensée, si elle existe, se traduise par la communauté de l'action.

M. Laval devra résister à la tentation, particulièrement saisop/iière ,e.i^vr« premier trimestre de 1932, de prolonger les illusions en considération des élections. L'oeuvre de notre diplomatie n'a que trop consisté, dans ces dernières années, à différer l'inévitable ou à camoufler le déplorable au lieu d'éviter l'indésirable qui n'est pas toujours fatal. Après tant de moratoires de la vérité, l'heure est venue de ne plus la cacher, d'autant plus qu'elle est maintenant l'évidence. M. Bruning qui est un saint personnage à la manière de Tartuffe, ayant jeté le masque et le gant, invite les ex-alliés à relever son défi.

S'ils ne le font pas maintenant, c'est sous une autre forme et sur un autre terrain qu'ils y seraient bientôt contraints. Après avoir grignoté les traités, l'Allemagne s'apprête à les dévorer. Tous les lambeaux que nous lui en avons abandonnés n'auront été que des apéritifs. Après avoir digéré le morceau des réparations, elle s'attaquera aux frontières. Après avoir fait à la paix une guerre d'usure, elle entreprend une offensive de grand style. C'est ce que Mgr Kaas, le chef du centre, appelle la percée politique (der politische Durchbruck). Pour déjouer une pareille manœuvre, un accord franco-anglais limité à la procédure d'une conférence, au traitement in frémis du plan Young ou au cérémonial de soit1 enterrement serait inopé« rant.Le ilôt montant Ml révisionnisme allemand ne sera pas endigué panades discours au PalaisBourbon, ni par des communiqués qui ne veulent rien dire ou qui disent' 'clairement qu'on ne veut rien faire.

Dans son livre récent sur Lamennais, M. ValleryRadot nous montre en lui le pape d'une religion femelle sans dogme pour la féconder. Le monde et surtout la France sont victimes d'une inhumaine diplomatie humanitaire, diplomatie femelle, sans acte pour la féconder, mais qui cependant n'est pas stérile, car elle a enfanté d'innombrables monstres. Parmi les actes qui s'offrent à elle, on cite le nonrenouvellement des crédits, la dénonciation du désastreux traité de commerce de 1927, un exercice plus vigoureux de nos droits sur la Sarre. Ce pro- gramme surtout négatif n'est pas suffisant pour guérir le mal positif qui a été causé par l'éyacua- tion insensée de la Rhénanie. Nous n'ignorons pas que le cabinet Laval n'a nulle envie de la réoccuper à la veille des élections, ni sans doute après. Mais tous les observateurs de l'hypnose collective qui s'empare de l'Allemagne s'accordent à penser que les progrès n'en seront arrêtés que par un acte de vigueur des anciens alliés ou du moins par la conviction que, revenus de leurs égarements, ils sont désormais capables 'de l'accomplir. Selon l'adage fameux, nous n'éviterons l'emploi de la force qu'en J^manifesTârif^Bornons-nous, affaire des vœux pour que l'entrevue' Lav.al-Macdonald né manifeste pas trop de faiblesse et ne soit pas pour la frénésie germanique un aiguillon plutôt qu'un frein. OU AURA LIEU L'ENTRETIEN ?

Il se confirme que M. Pierre Laval a accepté de se rencontrer avec M. Macdonald pour établir les grandes lignes d'une collaboration franco-britannique de nature à faciliter des solutions d intérêt général aux problèmes qui préoccupent les gouvernements. t

La date et le lieu de cette rencontre, également souhaitée, ne sont pas encore fixés. L'entrevue, à Boulogne, Folkestone ou Londres, pourrait se situer au début de cette semaine, le prochain weekend étant à la veille de l'ouverture de la conférence du désarmement, où la bonne harmonie des doctrines anglaises et françaises n'est pas moins nécessaire que pour la future conférence des répara-

tions.

tlOlTimporte, en effet, qu'après leurs entretiens directs, MM. Laval et Macdonald puissent délibérer, sur les résultats obtenus, avec leur conseil des

ministres.

La seule cause possible de nouveaux retards pourrait être la situation de politique intérieure qui, en ce moment, inspire quelques inquiétudes aux cercles gouvernementaux anglais. On sait, en effet, que de graves dissentiments se sont manifestés, au sein du cabinet' de M. Macdonald, entre conservateurs et libéraux, qui n'ont pu aboutir à une politique tarifaire Unanimement acceptée. Le retour récent de M.-Lloyd George à Londres et la reprise de son activité politique n'auraient pas peu contribué au développement d'un conflit, qu'on redoute de voir se traduire par une scission ministérielle.

M. Macdonald, qui s'efforce d'amener une conciliation entre ses collègues, pourrait donc n'avoir pas le temps d'approfondir, avec M. Laval, l'ensemble des questions politiques, économiques et financières intéressant les deux gouvernements. Dans ce cas, la rencontre projetée serait retardée jusqu'au week-end prochain.

Pour M. Macdonald, l'essentiel est que l'entrevue, qui ne soulève aucune question de dignité ou de prestige, ait lieu avant le 2 février prochain, date de la rentrée du Parlement de Westminster, et aussi près que possible de Londres, où le Premier britannique est retenu par ses occupations.

̃^ NOTRE FLOTTE AERIENNE Un nouvel avion de Bombardement Disposer d'une aviation de bombardement supérieure est un des éléments essentiels de la sécurité i nationale, parce qu'elle permet d'exercer des repré- i sailles redoutables pour son adversaire. Un pays peut préserver son territoire, ses cités, ses popula- ] tions des attaques aériennes de l'ennemi par une aviation de bombardement plus.rapide et plus puis- 1 sante pouvant rendre au double les coups qu'il aura ( portés. ] La vie de nos avions bi-moteurs de bombarde- ment de la fin de la guerre avait été prolongée exagérément au delà de ce qu'autorise normalement la technique moderne, et on sait quelles légitimes alarmes avait, fait naître l'insuffisance de notre aviation de représailles, insuffisance que le regretté Jacques Matteï (alias Jacques Monlaü) dénonça dans l'Ami du Peuple du matin avec tant de talent, d'autorité et de clairvoyance patriotique. Son ardente campagne pour que notre aviation reprenne la maîtrise de l'air a porte ses fruits. ..Le ministre de l'air, M, J.-L. Dumesnil, a décidé la rénovation de notre flotte aérienne de bombardement et fait mettre en construction quatre premières escadrilles qui seront dotées d'appareils nouveaux et remarquables, dont le type constitue l'appareil le plus puissant et le plus moderne existant actuellement au monde.

Ce super-avion est un Lioré-Ollivier à quatre moteurs Gnome-Rhône Titan major suralimenté de 300 CV chacun, soit au total 1.200 CV.

Armé de cinq mitrailleuses et de onze lancebombes, cet avion peut emporter une tonne d'explosifs dans un rayon d'action de 1.000 kilomètres et rejoindre sa base à une vitesse de 240 kilomètres à l'heure à 4.000 mètres d'altitude, possibilités bien supérieures à celles, pourtant remarquables, des gros avions italiens, allemands, anglais et même américains, qui, depuis près de sept ans, n'avaient cessé de dominer les nôtres.

Son poids à vide est de 3.595 kilos son poids total de 8.000 kilos. Son équipage est de quatre hommes. Il emporte 2.180 kilos de combustible pour un parcours de 2.000 kilomètres, qui lui donne un ravon d'action de 1.000 kilomètres. Armement 1.189 "kilos.

Equipé de quatre moteurs de 300 CV refroidis par l'air, dont la puissance se maintient malgré l'altitude grâce à un ventilateur centrifuge qui comprime le mélange carburé au fur et à mesure que l'altitude raréfie l'atmosphère, le nouvel avion peut voler avec deux quelconques de ses quatre moteurs. Il possède, par ailleurs, de nombreuses nouveautés^ et divers perfectionnements secrets..

Il reste à moderniser notre aviation de chasse, autre élément capital de sécurité. On apprendra avec satisfaction que le ministre de l'air, M. J.-L. Dumesnil, et ses services techniques s'en sont également souciés et que bientôt cette arme précieuse aura perdu son caractère désuet. Frantz-Rc.ichel.

Le deuxième centenaire de Beaumarchais

Beaumarchais, qui naquit voici aujourd'hui deux cents ans, jouait-il aux dames la veille de sa mort ? Ou jouait-il aux échecs ? C'est de quoi La Petite Revue, sous le signe de l'excellent Pincebourde, discuta avec la Revue des Provinces. Précisons la première citait la seconde et, s'appuyant sur les souvenirs du libraire Bossange (lequel mourut âgé d'un siècle, ou quasi), elle tenait pour les échecs. Beaumarchais et Bossange passaient de compagnie la soirée, l'auteur du Barbier de Séville ayant convié le libraire à une partie d'échecs. Ils se passionnaient pour leur jeu quand le valet de chambre de Beaumarchais entra.

Son maître, ayant un rendez-vous important pour le lendemain, ,lui avait dit « Je veux me mettre au lit à onze heures quand le moment sera venu, tu m'avertiras. Si je ne vais pas me coucher, dfi'fyqririe grâce, tu m'y contraindras. »

Aussi, le serviteur informait-il Beaumarchais que onze heures allaient sonner. La partie d'échecs absorbait-elle l'écrivain au point de ne pas entendre ? Le valet de chambre en vain répéta qu'il était l'heure.

Beaumarchais continua de jouer. Le valet de chambre s'approcha et d'un coup sec fit sauter les pièces de l'échiquier au milieu du salon. Si Bossange s'émut, Beaumarchais sourit. Docilement, il alla se coucher. Il ne devait pas quitter son lit. Lorsque le ponctuel serviteur, le lendemain matin, entra dans sa chambre, il trouva Beaumarchais inanimé. Nulle main n'eut à fermer les yeux de l'écrivain le sommeil et la mort avaient pris ce soin de concert.

Une partie d'échecs, donc, aurait occupé les derniers moments de Beaumarchais. Mais.

« J'ai publié dans Figaro du 30 juin 1864, sous le pseudonyme de Maurice Brespon (rectifiait M. Ch. J. collaborateur de La Petite Revue), un article intitulé La Dernière Soirée de Beaumarchais. C'est la mise en scène de cette anecdote. J'habitais la même maison que M. Bossange, duquel je tenais les détails que j'ai racontés. Et je profite de l'occasion pour relever une. inexactitude dans la version de la Revue des Provinces. Ce n'est pas une partie d'échecs dont il s'agit, mais d'une partie de dames. »

N'aimez-vous pas mieux cela ? On voit mal un Beaumarchais, auteur triomphant, finir sur des échecs. Des dames, à la bonne heure Voilà qui est digne de celui qui porta si délicieusement à la scène l'éternel féminin. --•̃ Gaston Ricard.

CINQUIEME PAGE

LE « TROISIEME FAUST A L'OPERA par P.-B. GHEUSI

LE CINQUANTENAIRE

DE L'ECOLE DU LOUVRE

par JEAN-LOUIS VAUDOYER

SEPTIEME PAGE

LA VIE MILITAIRE

LES TROUBLES EN ESPAGNE La grève générale

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déclenchée à Barcelone

Là situation semble s'aggraver en Espagne. Une véritable agitation révolutionnaire ébranle la péninsule depuis quelques jours.

Hier matin la grève générale a été déclenchée à Barcelone. Le service des transports en commun a été suspendu. Des autos-mitrailleuses ont été installées aux points stratégiques de la capitale de Catalogne. On a déjà annoncé qu'au cours de combats entre grévistes et non-grévistes trois personnes ont été tuées et quinze autres blessées. Malgré tout, il convient d'ajouter que l'ensemble de la population est restée calme. Les agitateurs, contrairement à leurs espérances, n'ont pu rallier à leur point de vue qu'une partie des ouvriers. Après l'arrêt des transports publics les camions automobiles servant aux transports industriels, ainsi que les voitures particulières, ont circulé dans les rues. Les halles ont été ravitaillées normalement et dans le. port le travail s'est effectué normalement. Mais la grève s'est étendue au service de la voirie. Au cours de la journée, la police a procédé à quelques arrestations.

A Cordoue, à la nouvelle que les éléments syndicalistes allaient déclencher la grève générale, le gouverneur a pris des précautions sévères. Les syndicats ont été fermés et plusieurs agitateurs extrémistes arrêtés. On a saisi une importante quantité de documents concernant l'organisation du mouvement ré olutionnaire. Les banques et les édifices publics ont été occupés par la troupe. A Bilbao, la journée a été calme, mais la troupe continue à patrouiller dans les rues. Les soldats occupent notamment la plate-forme des tramways. La police a arrêté quelques communistes. Enfin, à Séville, devant les provocations des extrémistes, le comité national révolutionnaire a été arrêté. De grandes précautions ont été prises pour éviter des troubles. La garde civile occupe les principales artères. Les agents de police armés de carabines patrouillent sans arrêt et des avions pourvus de mitrailleuses survolent la ville. Quarante communistes arrêtés ont été conduits à bord d'une canonnière ancrée dans le port.

secret

de l'Allemagne

par W. MORTON-FULLERTON

Le moment est évidemment venu de déchirer le voile qui enveloppait un avertissement que j'ai donné il y a quelques semaines dans ces colonnes. « L'Allemagne, disais-je le 9 octobre de l'année dernière, l'Allemagne, qui est en faillite et qui marche rapidement vers la révolution à rebours, peut être entraînée ainsi que son partenaire soviétique dans un certain accord militaire secret trop peu connu des gouvernements à un coup de folie et de désespoir qui ébranlera les assises de l'Europe. L'armée française et le moral français sont les seuls éléments de stabilité en Europe, le seul espoir du monde. Donc, plus que jamais, faut-i: être prêt Prêt à quoi ? Prêt à profiter de la belle et salutaire capacité de gaffer des Allemands, au cas où, de nouveau et tout à coup, l'occasion se présentera d'instaurer en Europe une ère de paix et de travail par la déprussianisation des tribus allemandes. »

Les commissions des affaires étrangères du Sénat et de la Chambre se sont émues ces jours-ci de certaines révélations faites par le général Bourgeois et le sénateur Eccard démontrant que, contrairement aux dispositions du traité de Versailles, l'Allemagne, camouflant les dépenses militaires de son budget, prépare une armée puissante. Je me permets de verger au dossier de la France, avant l'ouverture de la conférence du désarmement, les faits suivants qui éclaireront mes trop timides allusions du 9 octobre, et qui offriront peut-être une explication plausible de la politique poursuivie par l'Allemagne dans sa décision, adressée aux signataires du plan Young, de ne plus payer ses créanciers. Ainsi que l'a dit récemment M. Stéphane Lauzanne « M. Staline ne saurait qu'éprouver la plus vive sympathie pour un pays qui pratique les plus pures méthodes du bolchevisme. » Nous allons voir combien M. Stéphane Lauzanne a raison

II y a à peu près plus d'un an que fut signe à Spandau, par un délégué de l'état-major allemand et par deux délégués de l'état-major soviétique, pour la durée de cinq ans, un irailé dont le but était de réunir toutes les conventions verbales antérieures dans un seul instrument. Il était stipulé dans ce traité que l'objet visé par la coopération des deux pays était l'établissement de plans communs concernant la construction de voies de communication (chemins de fer, routes et canaux) afin de rendre possible une rapide collaboration en cas d'attaque. Une clause spéciale s'occupait du problème d'assurer contre toute attaque les communications maritimes par la Baltique. La question de l'organisation industrielle des deux pays pour assurer tous les besoins de guerre fut l'objet d'une attention particulière de la- part des négociateurs. Ils se sont donné une peine méticuleuse, en effet, pour prévoir en principe la standardisation d'une multitude de produits industriels, chimiques et métallurgiques, ainsi que l'outillage de toutes sortes d'usines et surtout des fabriques de l'aviation. Un article important du traité de Spandau réglait l'emploi des techniciens allemands en Russie,


tandis qu'un autre délimitait l'activité des per- sonnes spécialement désignées par V état-major allemand pour des essais, études et applications de procédés nouveaux. Les questions de la production des vivres et des réserves en vivres, des programme^ à réaliser par année, des Irais occasionnés par la réalisation du programme, les charges étant réparties entre les contractants, étaient soigneusement étudiées. Enfin, les deux contractants s'engagèrent à se communiquer réciproquement les observalions militaires et navales qu'iis auront faites et qui pourraient menacer leurs communications par terre et par mer.

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Or, que les bureaux de M. Briand, connaissant l'existence de ces conventions, ^ent pu se lancer si éperdument dans la réalisation du projet saugrenu révélé par Pertinax, celui d'un pacte de non-agression franco-soviétique/ (dépasse l'entendement. Donc, il, nous faut supposer qu'ils les ignoraient, bien que les récentes analyses autorisées du général Sikorsk,i, notamment de son livre Le Problème de la paix, eussent dû leur suffire pour éclairer leur religion. L'indignation soulevée non seulement en France les lecteurs de M. François ,Çoty .en savent quelque chose mais aussi à l'étranger par las nouvelles de telles absurdités aurait été plus forte encore si l'on avait pu prévoir la volonté du gouvernement allemand de rompre ses solennels contrats avec les puissances occidentales, pour remplir ses engagements secrets avec son voisin de l'Est Comment a-t-on pu supposex à Paris que la collusion germanomoscôvite initiée par l'accord de. Rapallo, confirmée par le traité de Berlin et précisée pour des buts de revanche par le traité de Spandau serait .déjoue par la posisjble conclusion d'un, pacte que,lço.nque de geiire Joearnien signé par le .govv.erjieme.nt ,de l'U.S.S. ? Staline lui-même a a pris la peine de proclamer par l'intermédiaire du Berliner Tageblati, que jamais la Russie ne s'engagerait à garantir 'les frontières polonaises.

Heureusememl:, ,1e !chftnç;elie>r. Bruljjnjg^a maiar tenant révélé au inonde –sa .le moj^de véitttae» faire attention ,le secret de l'Aileniagaé., L'Allemagne va cesser ses paiements à la Sel? gique, à la France et à l'Angleterre, et à toutes les autres nations par elle lésées. Pourquoi ? Tout simplement a.fin de se procurer l'argent dont elle a besoin pour conserver l'appui l'U.R.S.S. L'Allemagne a une idée fixe, .celle de la revision du traité ,de yea-sailles et.de n'importe quel autre trajté qui .entrave son essor. Il n'y a qu'une seule manière de mettre fin au complot germano-soviétique, ou plutôt de le paralyser. C'est d'empêcher que l'Allemagne continue ses subsides à son allié russe. Les créanciers 4e l'Allemagne -sont avertis. Divisés entre ^ux, les anciens alliés dégringQjlen't vers la guerre, faute d>s comprendre que la paix de l'Europe dépemi de leur résolution commune de se moquer Au chantage allemand et de se désintéresser du sort du niark. Le renouvellement par les banques américaines et anglaises de leurs crédits à court terme placés en Allemagne serait un crime de lèse-Europe. W. Korton-FiiJIerton.

Quinze jûiirs en J&ps##

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(De notre envoyé spécial) :l

Je me souviens, avec une émotion un peu amusée, d'une vieille église du douzième siècle, devenue temple, dont la façade et le clocher mettaient de la ferveur dans la nuit bleue de Château-d'Oex. Apparemment ces pierres tombaient en ruine. Mais à l'intérieur les mu/s étaient peints à neuf, les bancs de bois luisaient d'encaustique aes orgues modernes paraient la tribune. Et dans la tour, sous les poutres vermoulues qui soutenaient la cloche antique, un tableau électrique, muni des appareils les plus perfectionnés, commandait le chauffage dans le temple, jusque sous les sièges des fidèles.

Il m'a semblé trouver là un exemple de la façon dont les Suisses jouissent en « bons pères de famille » du patrimoine qui leur est légué. Il serait juste de dire qu'ils s'efforcent surtout d'en faire jouir les autres. Moderniser sans dénaturer, telle semble être leur CQnstante préoccupation.

Une heure à peine sépare Çstaad de Château-d'Oex. Le pays paraît être le même, et cependant on est passé de la Suisse romande dans la Suisse allemande., N'allez point croire pour cela que le français n'est, pas parlé à Gstaad. Non seulement vos hôtes vous répondront avec une parfaite correction dans votre langue, mais vous devinerez à je ne sais quelle nuance qu'ils y éprouvent du plaisir et s'efforcent dans chaque mot à exprimer leur sympathie. Cette impression, du reste, vous l'éprouverez .dans toute la Suisse seule différera peut-être la. façon dont chacun vous donnera FoccasiQn- de la ressentir. Elle fut d'autant plus forte à Gstaad que la première personne qui m'accueillit n'était autre que M. Walter de Siebenthal, propriétaire du Bernerhaj, homme de sports et ami d'un grand nombre de Français sportifs; Par une malchance dont je ne dois point me plaindre, le « foehn » soufflait ce jour-là et rendait impossible toute promenade sur la neige, tout spectacle sur la glace. Un tel contre temps ne prend pas au dépourvu les hôteliers de Gstaad. Afin d'éviter à leurs clients une journée sans distraction, ils organisent tout simplement un concours de tir. Des équipes furent formées dans chaque hôtel, et pour augmenter les performances des étrangers on incorpora dans chaque groupe des tireurs suisses. Ce jour-là, par une attention délicate, c'est la Coupe de Figaro qui fut mise en compétition. Elle fut gagnée par les tireurs du Winter Palace, devant ceux du Bernerhof. Au moment de mon départ, le soleil de nouveau se montrait. J'eus à peine le temps d'admirer les installations sportives de Gstaad, sa vaste patinoire de 12.000 mètres carrés, son élégante piscine d'été et, de loin, hélas, ses champs de ski. L'emploi de mon temps était mesuré. Pour aller de Gstaad à Wengen on est obligé d'emprunter trois réseaux différents le Montreux-Oberland Bernois, le Berner Alpen Bahn et le Wengernalp Bahn. Ce trajet permet peut-être mieux que tout autre voyage de se rendre compte des bienfaits de l'émulation entre les compagnies privées de chemins de fer, suisses. On ne sait vraiment laquelle offre aux voyageurs le plus de cqnfort et d'agréments, met à leur disposition le personnel le plus cpurtqis. Chacun semble vouloir imiter en cela l'exemple du grand réseau fédéral.

C'est à Interlaken que j'aperçus nettement, pour la première fois, le prestigieux massif -de la Jungfrau. ïnterlaken en hiver semble une ville endormie dans sa parure de luxe. On devine le charme qu'elle doit avoir en été. Sur les deux lacs qui l'enserrent, de grands bateaux blancs amarrés sont comme des cygnes assoupis. On ne sait quelles rives des deux lacs jumeaux ont le plus de charme, celles de Thoune, accueillantes et inclinées, ou celles du Brienz, plus farpuches et romantiques. Visions rapides. Le train poursuit sa course au centre du plus érf)ouyar|t panorama qui soit. La neige avait fondu par places l'éGQrcp du sol apparaissait diversement colorée. Contraste étrange sous un majestueux horizon d'hiver, la voie semblait courir le long d'un tapis d'Orient déroulé sous elle à flanc de montagne.

Louis Daney.

Lç$ Cours, le's':|lfnt)asâ^^iê'UVl.jQtnde et Là Ville

Cours

S. A. p. le Prince Frédéric de Danemark, voyageant incognito, est arrivé hier à la gare du Nord. A sa descente du train, le Prince héritier a été accueilli par S. Exg, le ministre deiDanemark et les membres de la légation. Demain lundi, Son Altesse Royale se rendra à la Cité Universitaire, où il présidera # inauguration du collège danois, en présence de M: 'Paul Doumer, président de la République.

Le Prince, qui, comme nous l'avons annoncé, est descendu à la légation, quittera -la France pour. Copenhague le- 26 janvier.

Dans les Ambassades '•̃̃'̃̃ '̃̃•̃'̃-̃̃'•. S. Êxc. l'ambassadeur., de France près Te SamtSiège et la vicomtesse' de Fontenay viennent de donner un dîner en l'honneur du nouvel ambassadeur de Colombie près le Saint-Siège et de: Mme Restrepo. `' S. E^c. M. Ça.rlps Restrepo fut président ds la République "de^ ColoinWe de 191.1 1 1914; '•'̃̃̃' Assistaient à cette réunion au palais Tavêfna S. Ëxc. l'ambassadeur du Brésil' et Mme de Azeredo, la comtesse de Mora, S. Exe: le ministre de Monaco et Mme de Fontarce, S. Exc*. le ministre de Honduras 'et Mme de Groote, S. Eitc. le ministre du Venezilàta et Mme Grisanti, M. Roche de La Rigodière, M. Brbsu,- conseiller de là légation de Roumanie; le conseiller de la légation du Portugal, Mme et Mlle de Vianna, M. Gustave Santos, Mlles Grisanti, Restrepo et de' Mora, le baron et la baronne de Beausse:

Le vicomte et la vicomtesse de Fontenay ont également offert un déjeuner en l'honneur de Mgr Tonna, archevêque' de Smyrne, et de Mgr Rumeau, evêqué d'Angers. S. Exc. l'ambassadeur de France en Pologne.. et Mme Jules Laroche ont offert, le 17 janvier, un dîner auquel assistaient Le maréchal de la Diète et Mme Switalska, M. Raczkiewicz, .maréchal .du Sénat; S, Exc. le ministre de Bulgarie est Mme Robeff, S_. Exc, M.. Idman, ministre de Finlande; S. Exc, le ministre de Hongrie et Mme de Matuska, S. Exc. le ministre de Yougoslavie et Mme Lazare.vitch, S. Exc. M. de Barro.s-Pimen.tel, ministre du Brésil; le colonel .et Mme Maleszewsk'a, le colonel éf Mme Glqgowska, M. Sokolowski, directeur au ministère du commerce,. M. et Mme Louis Spiesse, le colonel Lechnicki, Mme Smol, M. Georges Roché, M. et .Mme Broadmead, M. Almanachos, M. et Mme Broustra, M. Louis Roché.

Monde officiel- ̃• ̃•• -;•̃

Mme Maurice Deligre recevra au ministère des travaux publics les lundis 25 janvier et 8 février, de

S^fN^eufl^H-esjï^^ïJiM; i";ITH/»*J

Mme Léon Bôrand. teceyxa le mercredi 3 et le samedi J3 février, de cinq à sept heures, au ministère

de là' jusïîfié.' (

Dans le Monde .s:

Mme Louis Singer sera chez elle samedi prochain 30 janvier et les samedis de février, de cinq à sept

heures.

La générale Sfuridovitch, dont on connaît la voix magnifique et l'admirable talent, a donné, après le concect au cours d.ucmel elle avait été chaleureusement acclamée, une élégaAte réception à laquelle assistaient: S. A. le Grand-Duc Boris de Russie et la duchesse Boris, S. A. L, le Grand-Duc André et la princesse Krassinsky, ,LL. AA. II. le Prince Burahaneridin et le Prince Fahreddin de Turquie, S. Exc. M. Le Breton, ambassadeur d'Argentine; S. Exc. le général Vasquez Cobo, ministre ,de .Colombie; M. Amador, chargé d'affaires de Panama M- Liebert, ministre plénipotentiaire duchesse de Croy, marquise de Ranst de Saint-Brjsson, marquise d'Ornano, Mme J. Prpuvosr, Mme V(. Cauvain, princesse Gagarine, comte et comtesse de La Chapelle, Mrs Siegman, comte et comtesse de Thuyolt, général comte Grabbé, général Efimovitch, M. André de Fouquières, M. et Mme de Falz-Fein, Mme d'Estefian, Mme Wencker, comte d'Obidos, comte Morner, comte Espierre, docteur Zalevski, M. Kœnigswerther, M. Jean Wencker, capitaine GerebkQiïi, professeur Agadjanian, professeur Papoff,etc. -rrrr M. et Mme Schiff-Giorgini..ont. donné, mardi dernier, un dîner suivi d'une soirée"des plus réussies. Parmi les invités S. Exc. M. von Hœsch, ambassadeur d'AHepiagne; S. Exc. -leiôômte Sforza,- M. PaulBoncDur, le général et Mma ifNognèé; ç.pmfésse Andr.é de,, FeJs^ y:ïpmtei.et-vi(>.CM5J|es3fe ÎCurial,. pomtes&s.-de

Bomberghen, comte, et comtesse :R.-J. de Vogué,. M. et;

Mme Pierre Dupuy, M. "é;t^Mme''Mé.riïlon, Mme Elise Stern, M. et Mme René Pinpn, 'M. 'et Mme Pila, comte et comtesse de Portes, M. et Mme Géraud, M. et Mme Pierre Sabatier d'Espeyran,: comté et comtesse R. de Vibraye, M. et Mme F. Hesse, M. et Mme P.-E. Hentsch, M..et Mme Roger Sauerbach, comtesse P. de Fleu rieu, Mlle de Sèze, prince C, de La Tour d'Auvergne, comte des Garets, M. de Saint-Chamans, M. Y. de Boisanger comte Ghislain Clauzel, etc. H H

Naissances

L'enseigne de vaisseau et la comtesse Ph. de La Loge d'Ausson, née de Laborde-Noguez, sont heureux de faire part de la naissance de leur second fils • JeanMarie.

M. Raymond Bertrand, notaire, et madame, née Karrer, sont heureux de faire part de la naissance de leur troisième enfant jean-Çlaude..

Bienfaisance

Rappelons qu'aujourd'hui dimanche 24 janvier, à vingt heures quarante-cinq, a lieu, au théâtre Albert-I", la soirée de bienfaisance donnée au profit de la Pouponnière, du Camouflage, avec le 'spirituel et amusant programme annoncé.

Places (50, 30 et 25 fr.) chez Mme Oppenheim, 48, rue La Pérouse chez Mme Bentley Mort, 3,'rue de Chaillot à l'agence Daisy, 71, avenue des Champs-'Elysées à Frigeco, 114, avenue des Champs-Elysées, et ce spir ;au bureau du théâtre. La-'veffrevde charité annuelle au profit de la titiùvelle ch.apell.e3de; secours de Bobigny. aura lieu .le mardi

TEMPS PROBABLE r Région parisienne. Teinps frpid._Qel nuageux avec éclaircies, br-unieux le matin. Yent du secteur Nord- Est modéré, Température fin Jqibje baisse.

France. Moitié Nord Comme dans la région

parisienne.

Moitié Sud Ciel très nuageux avec éclaircies, brumeux le matin dans le Sud-Ouest risque d'averses sur le littoral méditerranéen.

En toutes régions Vent du secteur Nord-Est modéré et température en baisse.

Aviation. a) Région parisienne Ciel nuageux par nuages bas avec éclaircies. Vent Nord^Est 35 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre par brume: ̃> b) Vers Lpndrés Ciel couvert par nuages très bas, brumeux. Vent Nord-Est 35 à. 45 kilomètres. Visibilité mauvaise.

c) Vers Bruxelles, Cologne. Strasbourg Comme dans la région parisienne.

d) Vers Lyon-Marseille Jusqu'au Rhône, canime dans, la région parisienne' 2°- Au delà, ciel nuageux par nuages moyens et bas, éclaircies. Vent du secteur Nord 50 à 70 kilomètres à l'heure. Bonne visibilité. ̃ .Manche. Temps- brumeux le matin, puis nuageux, avec- éclaircies. Vent de Nord-Est modéré.

Méditerranée. Àpez beau, nuageux, éclaircies. Vent de Nord-Est assez fort à mqdéré.

Côte d'Azur. Beau. Vent d'Est modéré. Côte basque. Brumeux le matin, assez, beau ensuite. Vent du secteur Est faible.

LE ROI DE DANEMARK

DONNE L'EXEMPLE DES ECONOMIES Copenhague, 23 janvier, Le roi Christian a annoncé qu'il renonçait à faire son voyage habituel sur la Côte d'Azur. La chute de la couronne danoise augmenterait en effet d'un tiers, les frais de son séjour dans le sud de la France. Cette initiative du souverain a été accueillie favoV rabiement par le peuple danois.

26 janvier, de dix heures à midi et de quatorze à dixhuit heures, salle de la Société d'Horticulture (84, rue de"Greneile). ̃ -? ̃ ."f-*?i 'J^i'V-. i ̃ Le bal du. corriité^dife cinquième, arrondissement de la Société d*e'ntï'aidè1-;dés"'membres: la Légion d'honrnour, sous le haut patronage 4fi. grand chancelier et de l'amiral Le '-Bris, président de-lk s Société de la Légion d'honneur, aura lieu le samedi- 30- janvier, à vingt et une heures trente, dans les salons de l'hôtel Lutetia (43, boulevard Raspail).. ̃̃'̃ Cartes de bal (20 francs) la mairie du 'einquième arrondissement. '• >̃'

.'̃ Le. samedi 3(i.jànviep, à qugtre, heures, dans les salons de l'hôtel Napoléon "(avenue Friedland), l'Armoire de Lqrraine. donnera, au profit son œuvre, un porto

de charité .suivi d'un gala .de-idah'se.avfic. le concours

.des élèves du cours de 4anse.d.s*'Mme.Einrna.Burf.ord. Abr-r. Le bal-.de bienfaisance :aaiueH Drganisépar l'Association amicale des ,anciens>é»ves d,e l'Ecole, navale au bénéfice, des veuves et orphelins d'anciens officiers de marine, aura lieu le samedi 6 février, dans les salons du ministère de la. marine,- mis. gracieusemenî à sa disposition par M-. Charles Djumontjiniinistre de la marine, président d'honneur ,dsl'Assoçiatis'n,

Cartes en vente dès. maintenant #u secrétariat de l'Association, 2, rue;Royale. ̃_̃/̃ ̃

Cercles

Au scrutin de ballottage du Jockey-Club, hier, ont été admis membres permanents

Le duc de Mortemart, présenté par le marquis de Mortemart et le duc de Dqiid-eauville le comte Paul de Lasteyrje du Sjillant, présenté par le comte de VielCastel et le c.pmte. Louis de 'Lasteyrie le comte Louis de Villefranche, présenté par' le comté' de Villafranche et le comte de Viel-Castel.

Le Club du Palais a donné, vendredi, dans les salons du Cerple; Interallié, u#e brillante, soirée en préfienpe du président de la République.

Une représentation artistique, organisée par l'Association « La Bourrée d'Auvergne », eut ivn très vif succès. Le. président du Club du Palais, M' de Moro-Giafferri, entouré des 4 Anciens présidents du club M" Suzanne Grinberg, Landoxyski, Marcèl-Héraud, Python, Radot, Daumas, Paul Weill, et des membres du comité, reçut M. Paul Doumer et lui exprima la fierté et la gratitude des compagnies judiciaires d'avoir bien voulu honorer la soirée de sa présence.

Dans l'assistance' M. Léon Béràrd, ministre de la justice le ministre '^es pensions et Mnie A. Champetier de Ribes, le. pfocureur.de la Répubjicfne et Mme Pressard, Je.bâtonniex^tMn^a^éoiizqn ls;Pûp,l.e bâtçi1nn^r;.et1 M_me. 'FôilFîc;%<te?'-fe^?^'ni'er' 'f,4,' M,^e ̃,Payçjn;i."îps;bp'pnnié;fs AÎDert'Sanë'ét'Mennessô'ni./Jfe-présiiipnt érMrriè Péan, M. Albert Buisson, présidèm' mt trib'dna1'de"cérnrnercë; le président, Paisant,. le ..ç.onsei.iler et Miaa A. -Prince, Mme Marcel- Héraud, M0 Pierre Passion, M. et Mme Olivier J.al-Ju, M" L|Ucjle .TjïiaaffÇçC'r^audier, M,. -.e.f.Mme André Jacobson, Mc Marcel Ppurnin, M. et Mme Brault, M. Wendling, M8 Gateclout, M' J. Lecomte, M" Iung, M. de Manoël-Saumane,. substitut; :M° Bosyiel, avocat à la cour de cassation, ;etB,. -i ̃ ̃ ̃•

Mariages-" ̃̃̃ ,.̃̃•

Vn- grand nornbre– de" faire-part s'étant égarés, nous rappelons que le mariage de Mlle de'Fontenay avec 4e comte de Thëvray sera célébré après-demain 26 janvier, à midi, en la basilique SaintejClo'ti!de. Nous apprenons les .fiançailles de Mlle Armelle de Grândry, fille de M,, de Gr^ndry et de madame, née de Vaux de Foletier, avec M. Guillaume de La Selle, fils de M. Louis de La Selle, décédé, et de madame, née de Grandry.

On nous prie d'annoncer -le^ fiançailles- de Mlle Jacqueline de Louvehcourt, fille du comte Louis de Louvencourt et de la comtesse, née Le Cerf, avec le capitaine, de Rémond du Chéla.s, chevalier de la Légion d'honneur, fils de M. de Rémond du. Chélas et de madame, née de Crèyecçeiuv

•. Nous apprenons les -fiançailles de notre confrère M. André. Devens avec Mlle. Cécile Heuzé, fille de M. Paul Heuzé et petiterfill«- de Paul Beauregard, membre de l'Insfitut, çléçédéi,

Deu~~s ` ,Qia lt.~

'-̃'H-* Ori;a;rinc(nce.1a ̃mprt)8iè'rM.' AVexandrë •'$ an, ;,avoca,t, ̃qui fut pendant longtemps 'ciénsèiller municipal de la ville Nice,- p'uié adjoint è^ènfin maire. 'Il a sûçtomBé ayant-hier, dans sa cinquante-neuvième année. Des Etats- Urlis nous'gpgrenpns la mort, survenue à White Plains, de Mlle Sarah Bogie, secrétaire adjointe de l'Association des bibliothécaires américains. Bien connue à Paris, miss Sarah Bogie avait, de 1924 à 1929,-dirigé l'éco-le- des bibliothécaires, fondée par son: association..s

M. Alphonse Morviïïçz, chevalier de la Légion d'honneur, ex-président de 'ta Société des agriculteurs de la Somme, administrateur et directeur des services agronomiques de la Société' commerciale des nitrates du Chili, vient de succomber à Paris.

Parmi les personnes' âe la famille qui assistaient aux obsèques de la comtesse Roger de Barbentane, citons encore le comte et la comtesse Mathieu de Lesseps, le comte et la comtesse Palluat de Besset, le comte e; la comtesse de Carmoy, M.et Mme Goupy, cousins de la défunte. ̃"

Dans l'assistance, reconnu

Duc et duchesse de Pplig.aac, duc et duchesse d'Auerstaëdt, duc et duchesse de Lesparre, duchesse de Reggio, duc et duchesse de Çadore, princesse d'Arenferg, princesse.e Faucigny-Liièinge, duc et duchesse "d'ÀudiffretPasquièr, duc et- duchesse d'Ayen, duc et' iîuchesse de Dalmatie, princesse d'Arenberg, prince et princesse Octave de Broglie, duchesse de La Mothe-Houdancourt, prince et princesse F. de' oPolignac, comte et comtesse Emmanuei de La Rochefoucauld, comtesse Gérard de Ganay, marquise d'Albo^inée Nettancourt; marquise de Solages, marquise Doria, marquise de Montferrand, marquis et marquise de BloïsSelin, général,, et; ^rne. ^ass°.^h^WâHl^f Ma.vmîpçl; marquis ©t" marquise., de ^ontaigu^jC^ptesse.iÇ: de^abriffe, comtesse de-Nettan-

~Hl:1

LEGION 1HONNEUR Ministère $$ commerce

Est nommé chevalier M. Emile Ainédée^ Ministère-des colonies

Sont nommés chevalier!? (au titre civil) MM. Paul Blondin^ 'Gustave Gay, Louis Meslin.

LA VIE~ïfLIGIEUSE Le nouveau recteur

de l'Institut catholique de Toulouse M. l'abbé Bruno 4e Solages vient d'être nommé recteur de l'Université catholique de Toulouse. Originaire du Tarn, le nouveau recteur est tout jeune, étant né en 1895. ,Après de brillantes études au petit séminaire du diocèse d'Albi, il prépara, en 1913-1914, sa licence es, lettres à l'Institut catholique de Paris. )è,

11 entra dans les ordres à la fir+ de la guerre et termina ses études tnéologiques à Rome, où il prêcha en 1923 l'Avent a 'Saint-Louis des Français. Après un séjour à Jériis'aïem, où il fut l'élève" du R. P. Lagrange 0. P., jl, fut professeur au petit séminaire dont il est l'ancien élève.

Eu 1926, il devint rédacteur en chef de la Revue apologétique.- il s'y est ftîitIli-eniarquér par la rectitude de son jugement, 'la vigueur de sa pensée, l'étendue de son éruditiôiï,' la sûreté de sa doctrine et le caractère surnaturel de sa pensée.

Les cours qu'il avait; tjjnofessés aux Semaines sociales de Marseille e$ détî Mulhouse avaient été fort appréciés, de mêïtte" que son allocution au Gongrès missionnaire l'Union missionnaire du clergé il y a quelques mbis.

C'est un esprit éminerit et une intelligence remarqpable, un prêtre d'une grande culture. P. L.

M. BRI AND A COCHEREL M. Briand a quitté Paris hier matin pour se rendre à Cooherel où (notis l'ayons annoncé) il va séjourner pendant quelque temps.

An moment de son départ, l'ancien président du oonsgil a été salué par ses anciens collaborateurs, MM. "Léger, Hériat, Suard et Hédin, avec qqi il s'est entretenu quelques instants.

court-Vaubecourt, comte et conAteW tK Je- Saint Seine, comte et comtesse C. de Lî;ube*f»* eavc,rt«rbajbnne de Ryckman de Bet?,- pornîtssp àe,mï^et fée Fitz Gerald M. et Mme de Cobo, hvre-V wv-cie- 6-Ossellin, comte. et comtesse Louis de 13lois, c on*te-Mcomtesse Jacques d'Harcourt, baronne de Beaiii(«.,f'§fcif barjon. et baronne de Montesquieu, comte et comtiS'ifci*; Franqueville, comte et comtesse A. de Vitrolles, ma.quis et mar.quise de Sdmmyèvre, comte et comtesse H. du Pavillon, vicomtesse de Jessaint, M. et Mme Lavaissière, marquis et marquise de Scèy-Montbéliard, marquis et marquise Dadvisard, comte et comtesse René de Beaumont,' comtesse A. de Sainte-Croix, baron et baronne de Çroze, vicomte et vicomtesse de Guichen, comtesse M. de Lévis- t Mirepoix, comte et comtesse A. de La Bourdorrnaye, M. et l, Mme Charles Desjardins, comte et comtesse Guy de Miribel, comtesse de Rostang,- baronne Henry de SaintGenest, comte -et comtesse de La Cornillière, comte' et comtesse H. de Peyrpnnet, M. et Mme A. de' Lassu cherté, lieutenant-colonel comte et comtesse de Grancey,- 'comtesse Lepic, comtesse de Chevriers, comte eticomtes'&à Ch. de Nicolay, Mme Watel-Dehaynin, baronne Merlin, née de Saugy; baron et baronne de Boulémont; vicomte et vicomtesse du Peloux de Saint-Romain, M. et .Mme de Fay d'Athies, baronne de Fonscolombe, comtesse di} Mesnii du Buisson, colonel et Mme de Langourian, Mme L. Nouguier, comte et comtesse Guy de Dàmpterre, M. et Mme de Boislisle, marquise de Ranst de SaintBrisson, général baron et baronne de L'Ep,ée,: marquis et marquise de Ranst, M. et Mme Paul Gérard West, M. et Mme J. Lebaudy, M. Edmond Hesse, M. André de Fouquières

Comte et comtesse Tillette de Clermont-Tonnerre, baron et baronne Reille, comte et comtesse d'Arjuzen, Mme Boré-Verrier, comtesse de Méré, comtesse Pierre de Pimodan, M. et Mme Renault de La Templerie, colonel et Mme Mercier, M. et Mme Sadi-Carnot, comte et comtesse H. de Langle, comte et comtesse de Sayigny de Monc.orps, M. et Mme Louis Royer, général et Mme Margot, comte et comtesse Maingard, comte et comtesse de Sachs, comte et comtesse François de Villoutreys, général et baronne de Tavernost, marquis et marquise de Canisy, comtesse H. de Monti de Rezé, comtesse Louis de Murard, comte et comtesse Hervé Chandon de Briailles, général et Mme Azan, comtesse de Beauvais, comtesse de Sars-le-Comte, comte et comtesse du Périer de Larsan, -comfe et comtesse Goethals, comte et comtesse Allard du Chollet, marquise de Matharel, marquis et marquise de Jouffroy d'Abbans, baron J. de,Souey, comte Jean des Garets, M. de Sillac, vicomte Augustin de Rougé, M. Ed. Champion, comte Jean de Sayve, baron Guy de Baulny, baron de Pierrebourg, comte Jean de Rougé, baron J.-5auteréâui' marquis de Migre, comte

d'Hautppu], etc., etc. ̃ ̃

'̃:̃ -tes. obsèques de ^ingénieur méçaflisi^h ,-40' pre> mière classerde' 1?., marine- militaire, Reekel> ins.g«èteur géoéBal..des machines; grand officier de Ja L.égj.«j'ni d'hon- jieur,7!0.rjt été célébrées au Val-4frGt-âee., ̃ lo^ro/ovn Lé frerg..de J'ingénieur mépa.nicien et,sa 'sœujy :M:lle Reckel, conduisaient le deuil. »: Dans l'assistanc-ç on remarquait .des. représentants du ministre et du sousrEecrétaîre de )a marine, du ministre de l'air; l'amiraj Durand-Viel, chef d'étatrpiajor générai; de nombreux représentants de l'amirauté et une députa- tion des ingénieurs mécaniciens généraux de la marine. Sous le péristyle de la chapelle, deux discours ont été prononcés: par l'ingénieur mécanicien général Jauch et par l'ingénieur Allanel, au nom de l'Association des j anciens élèves des écoles d'arts et métiers.

Le cercueil a été transporté à Toulon, où se fera l'inhumation.

-On annonce la mort à Valescure (Var) de Mme René Godffoy, née Sibylle Marion Bullock Hall, femme du capitaine de vaisseau commandant, le croiseur Duquesne. Elle était la mère de Ja comtesse Jacques de Grancey et de la comtesse Ebles de Cha'bannes La Palice.

Nous apprenons la mort de M. Paul de Haut, frère du député du Jura, pieusement décédé à Sigy, le 16 janvier, à l'âge de quarante-neuf ans.

On annonce la mort de Mme Eugène Gavofy décédée à l'âge de quatre-vingt-sept ans, à Bergerac, où ses obsèques auront lieu demain lundi, dix heures. Nous apprenons la mort de' Mme veuve Piala, décédée en son domicile à Paris, 39, avenue dé la Boùr- donnais, où aura lieu-là levée du corps, demain lundi 25 janvier, à quinze heures précises. Ses obsèques seront célébrées à Ciermont-Ferrand, le mercredi 27'jan- vier. j -:=- Mme ]ochaù'd~ïïû Hlessïx, née Bouchëlet de "Ven- degies, comtesse d'Ha^fj.j^ient de mourir; -,à Naiites, 4, rue Thiers.

nos hôtes ̃̃̃̃'̃

Parmi les personnalités récemment arrivées à Paris, nous notons T

Au Caiifornia

M. Léon Bérenger, M. Berthold Rehmé. M. Adolph Stuber, M. Walter G. Bent, M. Joseph Pomerantz, M. George Robb, M. et Mme William E. Hooper, M. William Thomas, M. Albert de Beaumont, M. Wakter Idell, Mme Lilian Bamberg, et Mme Valeska Manasse, M. Amédée Pannetier, M. G.' Muller.

Au Scribe

M. et Mme Harpld Benedict, Mme Hylda Mass, Mme Pauline Wood, le colonel O'Hea; M. Thomas1 Ma* ginnis, M. et Mme Max Muller, le commandeur Luigi Riboldi. ̃̃ f PETIT CARNET

S Le très élégant Californie Palace de Cannes, si goûté par Jés fervents de la Côte d'Azur, vient de faife sa réouverture. On peut louer également au Plâ'Za-Âthêrîée, 2 5;' avenue Montaigne,' Paris (même direction').

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par les A. C. des 91° et 291° R. I. et 45" R. I. T. Au Parc des Expositions (Porte de Versailles) Salon de la Machine agricole.

Au Grand Palais Salon des Indépendants, Au Musée du Jeu de Paume Exposition temporaire des « dons et achats récents de peinture et sculpture étrangères ».

Au Musée Galliera, 10, avenue Pierre-Fl-de-Serbie Exposition permanente d'art décoratif moderne et des œuvres d'art récentes des manufactures nationales. A la gare Saint-Lazare. Exposition de peinture « Au pays des pommiers en fleurs (Caen et ses églises, les manoirs de Normandie, le Cotentin et le Mont-SaintMichel, etc.). ̃ ̃ Ai heure Courses à Vincennes. ̃••̃

A 9 h: 30 Assemblée générale annuelle de l'Association des écrivains combattants à la mairie du 6e arron-

dissement. .̃̃•

•̃ A 15 h. 30 Conférence de,M. Sagnac 1 «Fete.de la patrie », à la S.PÇiété des amis d'Auguste Comte,; 2-2)..rue Servandoni. ̃ ̃

Le, recouvrement des impôts en décembre et pour ]es neuf derniers mois

Les recouvrements'opérés au cours du 'mois de décembre au titre du budget général se sdht élevés, pour les recettes normales et permanentes, .à 3.350.582.800 francs.

Par catégories d'impôts, les recettes se subdivisent ainsi Contributions directes 924.976.000 francs, soit 152.558.000 francs de moins qu'en décembre 1930. Pour les neuf mois, l'ensemble des recettes s'élève à 8.818.805.000 francs, soit 769.612.800 francs de moins que pendant les neuf mois corres.pond.ants de 1930.

Contributions indirectes 2.409.774.000 francs, soit 166.801.000 francs de moins que les évaluations budgétaires et 111.015.000 francs de moins qu'en I décembre 1930.

Pour les neuf mois de l'exercice, l'ensemble des

recettes de ce chapitre s'élève à 24.905.569.000 fr., soit 220,072.000 fr. de moins que les évaluations budétaires et 309.138.000 fr. de moins que pendant les neuf mois correspondant en 1930.

Ûthmnes 15.832.800 ifrancs, soit Î9.4071200 francs de moins que les évaluations budgétaires et 14.803.200 francs de moins qu'en décembre 1930. Pcru^ les?, -six' mois tr235.411.400 .francs,. soit 171.&07.6Ô0 francs de moins que les évaluations budgétaires et 108.364.600 francs de moins qu'en 193Ô.

Par rapport à 1930, l'ensemble des recettes est inférieur de 279.376.200 francs pour le mois de décembre et de 1.187.115.400 francs pour les neuf mois de l'exercice.

L'impôt sur le chiffre d'affaires a produit en décembre 1931, 563.341.000 francs, somme inférieure de 136.565.000 francs aux évaluations budgétaires et de 94.032.000 francs aux recettes de décembre 1930. Les chiffrés dû-budget autonome des postes^ ;.qTJi ne figurent pas dans «eux relevés' 'plus hautlhgont les suivants 308.494.000 francs,Jçomme .iirfâri.fflnre ̃de '44.351.000 francs aux évaluations budfléîaireti et de 16.226:000 francs aux recettes 4e déèenii

b're'19.30. <•; •' ̃;•

LA CONFERENCE DE M. SCAPINI

'~[')~t't

Nous rappelons qu'après-demain lundi, i25 Ijan* vier, à 20 h. 45, salle Wagram, M. Georges Soapini, député du dix^septième arrondissement (Ternes, Plaine Monceau), fera une réunion sur la situation économique, la politique extérieure et la conférence du désarmement, la réforme de l'Etat. Heureux présage»

Un mouvement d'affaires se dessine, c'est pourquoi Dusausoy, expert-joaillier, rappelle à sa clientèle qu'il' est toujours acheteur au corflptant de beaux bijoux et diamants. 41, boulevard des Capucines.

La 'voix àe la place Vendôme Je m'éloignais de la rue de la Paix lorsqu'une douce voix m'interpella

Eh quoi, vous voilà de nouveau en ces lieux, n'aurez-vous pas cette fois le moindre regard pour moi, peut-être ne me reconnaissez-vous pas ? •Je levais les yeux. Une grande et belle dame se tçjfàît 'dëvîûjt jjipïf Le^àas "n'avaient point abattu

̃iÎBEt&.iiïr,'ses'déîitfilleS' anciennes brillait un

~~¡H,.P,F~<l', U.);e.(r~e.i1~@RS.' l:W,~i.pne~ b. rillait ,U".l.l,

JQy%fi4em<?j, ^lîît'^f3^111^1'1 3e. grâce et de se-

,fe ~urS~1~ ;i'lac~üdoine. écoutez-moi et

J$$$ ^'§uL' ïv,. ^cP^fftdomer Ecoutez-moi et

'aussi regardez-moi Ne suis-je point capable de retenir un instant l'attention de Figaro qui, le mois dernier, n'a cessé de flâner chez ma voisine la rue de la Paix, de s'extasier devant ses magasins et de chanter ses louanges au risque de me rendre jalouse. Mais est-on jalouse quand on est la place Vendôme ? Rien ni personne ne saurait me porter ombrage, ni Unter den Linden, ni la Castellana, ni Bond .Street,, ni la Fiftlj Avenue. i Je sais ce que je vaux et crois ce qu'on m'en

dit/ r façades

>' Voyez- mes formes harmonieuses,, mes façades

symétriques et la patina de mes pierres; admirez la discrétion de mes,magasins, de mes banques, de mes hôtels, qui se sont abstenus de toute enseigne tapageuse, et dites-moi si nulle part ailleurs on a su allier l'activité moderne'au respect du passé et de son décor.

»̃ Pour réaliser ce miracle, le cadre seul ne suffisait pas il fallait l'intelligence et le goût de tous mes. amis, couturiers, joailliers, parfumeurs qui surent, en dépit des tentations de notre vie trépidante, me conserver le titre de « Rendez-vous de l'Aristocratie ». Ici, le très beau seul est maître, l'objet, quel.qu'il soit, conçu par l'artiste, n'est exécuté qu'avec des matériaux choisis. Point d'intrus chez mpi, point de plagiaires le « modèle de la place Vendôme » est une perfection de goût et de qualité et donc une garantie de valeur constante que -le .très beau, seul a gardé au milieu, rie toutes les •vicissitudes.. jQtioi ? Vous pensez que j'pxagètû. Veijez, > f aison^.îlçi -jouiy ourwez ,les yeux. -Arrêtonan6us,'dP:y.<jnt le magasin d'un Gêlot, d'un Cheumet, d'un Hellstern, tout -n'y esUl pas discret .«fcbjirrmxmieux? Vousaime.z. le linge fin, les belle,s,soiprie*i, entrons chez (Charvet, puis nous irons eliez Lalique où. les cristaux finement travaillés, les verres, les coupes, ïes vases portent la marque du rénovateur art délicat entre tous. Je ne vous parlerai point du.Rïtz, vpus y avez dîné et dansé le dimanche soir et connaissez la splendeur de ses salons et la douceur de son jardin d'été. Ecoutez le silence qui règne dans l'hôtel voisin où le plus lettré de "nos ministres garde les sceaux, sous les lambris dorés ? Passons. Et de ce côté ne voyez-vous pas l'éblouissante yitrine de Van Cleef et Arpels. Là encore, l'art du bijou français, supérieur incontesté, s'est manifesté d'une façon éclatante. Là éiicore, le miracle dont je parlais plus haut s'est réalisé des idées nouvelles, modernes, audacicuses même, mais restées dans le domaine de la finesse et du bon goût d'autrefois.

» Car ne perdons pas de vue que de telles expositions forment une des attractions qu'on ne rencontre qu'à Paris. C'est là une des supériorités de notre haut commerce et que les étrangers ne nous discutent pas.

Un mot. encore pour vous dire le courage et la conscience professionnelle de tous mes amis j'oserai presque dire de mes locataires qui, malgrtéles Énormes difficultés matérielles qui assaillent le commerce de luxe, n'hésitent pas à aller toujours de l'avant. Car ils savent qu'ils sont les pionniers, les champions d'industries .par lesquels l£, Juvpce a^ujiçu^.payoijfflé ..sur-, le monde,, indus1U-i^s,^a>t^ci4]le.KempiJLt.a)èn^cée^ l'heure actuelle par..Ifks, b,Qi%ve,r,se,m.ei>ts f. mondiaux. La place Vendôme, vous le 'sériiez, bien, joue à Paris un rôle assez important pour avoir aussi son mot à dire sur la crise. »

̃ ̃

••

Ayant ainsi discouru, mon interlocutrice me tendit. ce petit papier que je reproduis exactement. Il est la, voix même de la Place Vendôme « De tous temps, il y eut des périodes où les affaires étaient mauvaises et où, de toutes parts, on affirmait que tout allait mal. Aujourd'hui, l'univers entier retentit de ce mot facile la crise. » Autrefois, chacun cherchait à échapper aux moments pénibles par des efforts personnels, alors qu'aujourd'hui on invoque en quelque sorte des pouvoirs publics un miracle, des mesures .salvatrices. Il apparaît que le grand mal vient du fait que la période actuelle a suivi des années intensément prospères, où la folie même était reine, et qu'il serait plus sage aujourd'hui d'apprécier la situation sous son jour exact, à savoir que nous vivons simplement une époque sévère à laquelle chacun devrait s'adapter et cesser de croire que l'état présent des choses est exceptionnellement lamentable folie encore que de se refuser à l'admettre. Et même, s'il y a crise, il ne faut pas tendre toutes ses idées sur la fin de cette crise. La I fièvre ne disparaît pas immédiatement, il faut j>rendre son mal en patience, et surtout ne pas se laissée1 gagner par le pessimisme » Comme je lisais ces notes, je crus reconnaître

l'écriture'' d'un* commerçant', céans dont le nom

est célèbre dans les deux mondes.- Mais je no -poussais pas plus loin l'indiscrétion.

.En bav,a,rdant,>nP-U>5.- étions, d'ailleurs arriyés à I'ejVtrSp de la' riie de Castiglion,e. Je pris.resjteçj- tueusement congé de la Place Vendôme. A

'-̃•.̃;)!! i

Simon Arbellot.

Ç:~ ~t 1~

<ît L' Argus de la Presse, continuant ses travaux de documentations parlementaires commencés depuis 18.98, peut fournir rapidement le relevé de tous les potes de n'importe quel député, Ce, travail spécial doit être la lecture de çlievpt, lp, bréviaire indispensable à tout aspirant parlemen-

taire.

,,4* Le Journal Offiçiel publie, ce matin, le tableau de concours de la Médaille militaire pour 1932, au titre de la marine de guerre.

Vajfleury.

̃ j


L'EGLISE ET LES ELECTIONS Une lettre pastorale du cardinal Maurin Dans une lettre pastorale adressée à ses diocésains à l'occasion du prochain carême, S. Em. le cardinal Maurin, archevêque de Ly.on, fait les recommandations suivantes à propos des élections législatives

« L'union, il semble que les catholiques français en ont enfin compris, dans l'ensemble, les avantages et la nécessité, et que, sous ce rapport, ils sont mieux disposés qu'autrefois à remplir leur devoir. Puissent-ils dans l'exercice de leurs droits civiques ne jamais s'écarter de la règle que Léon XIII traçait) .aux catholiques du Brésil « Que tous les catholiques se souviennent de ceci c'est que l'Eglise est grandement intéressée dans le choix des législateurs. Aussi, tous doivent-ils faire converger leurs efforts et faire triompher par les voies légales des hommes en qui s'unissent à l'amour du bien public un zèle éprouvé pour la religion. » Les électeurs auront bientôt, en France, à choisir leurs représentants. Nous leur rappelons instamment ̃qu,îl est obligatoire pour eux, dans la mesure où ils le peuvent, d'envoyer au Parlement des hommes qui non seulement ne porteront aucun préjudice à la religion, mais qui s'emploieront à reconquérir avec prudence sans doute, mais aussi avec fermeté, les droits et les libertés qu'on nous a injustement ravis. En vous parlant de la sorte, nous sommes absolument certains de ne pas nous égarer sur un terrain étranger à notre mission. Nous avons toujours soigjieusement évité et nous éviterons toujours scrupuleusement de descendre dans l'arène des batailles politiques, sachant bien que notre caractère et lès intérêts de la religion n'auraient rien à gagner et tout à y perdre. Mais il ne nous est nullement interdit et c'est même pour nous un devoir de vous retracer sur ce grave sujet les principales règles de la morale chrétienne. » Après avoir résumé « un catéchisme électoral > publié jadis par le cardinal Sevin, son prédéces- seur, le cardinal archevêque de Lyon ajoute ̃ « Les dirigeants de l'action catholique sont fermement résolus à ne pas, comme tels, prendre directement part à la mêlée électorale.

> II n'est pas douteux que depuis la guerre et surtout en ces derniers temps, la situation s'est, de ce point de vue, nettement éclaircie pour nous. Sans doute les erreurs du passé n'ont pas été corrigées et peut-être bien .que toutes ne pouvaient l'être. Nous sommes cependant heureux' de reconnaitre que les pouvoirs publics ne nous témoignent plus la même hostilité, la même malveillance., Le sort de la patrie est en ;eu. Les polïfiqués clairvoyants ne peuvent pas ne pas voir que, sans nous, il leur est impossible de barrer la route aux partis de désordre. Ils n'ont qu'à ouvrir les yeux et re- garder ce qui se passe dans d'autres nations. Quand on fait la guerre à Dieu, à la religion et à l'Eglise, on tombe tôt ou tard dans l'abîme de l'anarchie. Nous voulons autant et, en vertu même de nos principes et de notre doctrine, plus que n'importe qui travailler au salut de la société et à la prospérité de notre pays. Nous saurons ne pas être trop exigeants dans nos légitimes revendications, montrer de la patience et attendre le temps nécessaire pour qu'il nous soit d'onné pleine satisfaction. Au moins faut-il que l'on nous accorde l'essentiel el que l'on pratique à notre égard les règles de la plus élémentaire justice. »

Le cardinal Maurin fait ensuite un vibrant appel à la charité pour venir en aide aux chômeurs. Au cours de son exposé l'éminent prince de l'Eglise déclare

« Les pouvoirs publics se sont émus de la situation, ont soumis aux Chambres et fait adopter un projet d'outillage, d'équipement national. Nous avons applaudi à cette sage mesure, bien que, sous l'un ou l'autre rapport, il pût y avoir des réserves à faire. Mais si, comme le remarque justement Bossuet, l'une des fins de tous les gouvernements de la terre est de rendre la vie commode et les peuples heureux, il ne faut cependant pas reconnaître ïà< l'Etat 'le droit absolu de substituer l'aumône puMiqUë'ù l'aumône privée et de faire perdre à l'au'inône son véritable ̃ caractère en la transfdrhïttnt en impôt forcé. Vouloir sur ce point dépasser la -mesure, ce serait tomber dans l'erreur socialiste et provoquer l'appauvrissement général de la nation. La distinction fondamentale entre la charité et la justice, c'est que la dette de justice peut être exigée ou par le recours aux lois, ou par le recours à la force, selon les circonstances, tandis que celle de la charité ne peut être commandée par aucun tribunal que par celui de Dieu et de la conscience. La pratique de l'aumône garde ainsi pour nous chrétiens sa force obligatoire et, en même temps, son mérite et toute sa valeur. »

Le cardinal-archevêque de Lyon termine sa lettre en demandant aux fidèles de prier Dieu afin qu'il « extermine les guerres jusqu'aux extrémités de la terre, qu'il éloigne tout sujet de discussion entre les peuples, qu'il fasse régner en leur sein la justice, Ja concorde et la paix. »

Paul Lesourd.

R IE3 ^F TJT E D 35 3L. A. -E3 R, ±10 S S JE

Le ministère devant l'opinion Le nouveau cabinet Laval a obtenu la fidélité de la majorité. Le fait nouveau dans la presse ? Assurément une atténuation, ̃momentanée peut-être, mais fort nette, de l'opposition de certaines feuilles radicales; cela, en écho à 'Pâttitùfde dè':M. Hérript. Ces feuilles déclarent M. Laval s'est présenté corne l'héritier de Briand. A gauche, au contraire, fureur des socialistes et des radicaux socialisants: M. Laval, prisonnier de sa majorité, a «sacqué» le briandisme. Si tous les radicaux n'ont que des bulletins bleus, ils les déposent dans l'urne avec des pensées différentes, et le désaccord est plus profond encore la fraction des défenseurs des traités s'oppose à celle des dynamistes, avec quelque violence, sur le problème du désarmement. L'opposition électorale

Echantillon du POPULAIRE

Le discours de M. Laval justifie toutes nos appréliensions. Prisonnier de sa majorité, te. président du Conseil achèvera d'isoler la France dans le monde. Il a cru habile de rendre hommage à M. Briand et de se proclamer son disciple.

Personne ne se méprendra sur la sincérité de ses paroles sur la politique de son prédécesseur, il a jeté la dernière pelletée de terre Il a terminé par un appel qu'il voulait pathétique, à l'Union nationale. Il s'adressait particulièrement aux radicaux. Les radicaux o:it voté contre lui. Au total, rien de changé, sinon qu'une équivoque est désormais déchirée. La majorité s'avoue enfin. Elle montre son vrai visage et le gouvernement devra être docile aux injonctions de MM. FranklinPpui.Uon,et Marin, qui sont les interprètes exacts de sa pensée.

S'il veut se sauver, et sauver la paix du monde, le pays ne peut compter que sur lui. Dans quelques semaines il aura la parole. C'est vers lui qu'il faut nous tourner. Si la réaction l'emporte, la guerre ne sera pas loin.

1 Le Populaire, on le voit, n'est guère fondé à cômïfattrè les alarmistes.

Ailleurs, la feuille socialiste imprime La France n'a pas mérité cela 1

Sous la signature du camarade 0. Rosenfeld, qui devait laisser aux adversaires de la S.F.I.O. un souci au moins égal des mérites et de la dignité de la France.

Que M. Laval ait été net sur la thèse française pour la Conférence du désarmement, suscite une fureur égale chez M. Daladier (REPUBLIQUE). M. Daladier, par sa légèreté d'esprit, réussit à faire oublier qu'il a été ministre, chargé de responsabilité, et à faire comprendre qu'il ait échoué si drôlement pour la présidence du Conseil.

La prochaine conférence de la limitation et de la réduction des armements est la dernière chance qui s'offre à l'Europe d'échapper au mauvais destin que préparent

DERNIÈRE HEURE

¡' Un nouvel accord

d'immobilisation des crédits investis en Allemagne

Berlin, 23 janvier. Les négociations qui se poursuivaient depuis huit semaines à la Reichsbank, entre les représentants., des banquiers créditeurs de l'Allemagne et les,; délégués des débiteurs allemands, ont enfin abouti un accord, qui a été signé ce soir par les deux parties.

Le texte, rédigé en anglais, comporte plus. de soixante pages il s'attache surtout aux aspects juridiques du problème, qui intéressaient particu- üèrement les Américains.

L'accord s'est fait sur la base d'une prolongation pour une année des crédits venant à échéance le 1" mars. Certains de ces crédits sont même prolongés pour plus d'un an.

Comme il s'agit d'une somme de près de six milliards de marks, il est facile de saisir toute l'importance que cette décision peut avoir pour la vie économique de l'Allemagne.

Les banques créancières ont cependant pose quelques conditions à la validité de cet accord. Il est entendu notamment que les créanciers ne resteront liés par le document signé que si aucun événement susceptible d'ébranler la vie économique du Reich ne se produit en Allemagne.

Un rapport rédigé par les banquiers créanciers sur la situation économique et financière de l'Allemagne est annexé au texte de l'accord.

Il insiste sur la nécessité de renforcer le crédit du Reich et plus particulièrement celui de la Reichsbank. Il recommande aux pays créanciers d'orienter leur politique de façon à protéger la Reichsbank et la stabilité de la devise allemande. Ce rapport ajoute que les Allemands obtiennent par l'accord signé aujourd'hui un délai qui doit leur permettre dans une certaine mesure de réaliser l'assainissement financier de leur pays. Il observe toutefois que cette œuvre d'assainissement ne pourra être parachevée que si, sans perdre de temps, les peuples et les gouvernements se résolvent à une collaboration internationale.

Une lettre de M. Wiggins

M. Wiggins, président de la Chase National Bank de New-York, et qui présida la conférence des crédits « gelés », publie la lettre suivante ;> '«' Les membres étrangers du comité destiné à prolonger les crédits accordés à l'Allemagne ont terminé aujourd'hui leurs travaux et paraphé l'accord conclu.

» Après l'expérience du premier accord, lequel, on le sait, n'avait été conclu que pour six mois, il a été jugé nécessaire d'examiner l'ensemble de la situation de façon très minutieuse et on s'est aperçu qu'il était désirable de rédiger l'accord en tenant compte des moindres détails.

» Sur des points secondaires, les intérêts des banquiers créanciers, de différents pays, divergeaient parfois on a cherché et trouvé à équilibrer ces intérêts.

» Nos interlocuteurs allemands, de leur côté, ont examiné dans tous ses détails, avant de le signer, l'accord d'aujourd'hui. Leur attitude a mérité toute notre considération et il est certain qu'ils feront tout ce qu'ils pourront pour remplir les conditions qu'ils ont acceptées. Ils se sont d'ailleurs gardés d'accepter des engagements qu'ils croyaient ne pas pouvoir tenir. Ils ont foi dans la, stabilité de la vie économique du Reich et sont décidés à tout faire pour la maintenir.

» Les délégués étrangers quittent Berlin avec le plus grand respect pour les Allemands auxquels ils ont eu affaire.

> Quant au rapport, en lui-même, je ne crois pas avoir grand'chose à ajouter sur son contenu. » Je profite de cette occasion pour exprimer à tous mes collaborateurs mes remerciements pour le soutien qu'ils m'ont apporté: ij-d,5 La situation politique au Japon

:-f.T

Tokio, 23 janvier. Le "grand sujet d'actualité au Japon réside en ce moment dans les élections générales qui se préparent avec la plus grande activité.

Le Minseitq, parti d'opposition actuellement, mais qui possédait la majorité lorsque la Diète fut dissoute, est convaincu qu'il retrouvera cette majorité en raison de la popularité dont, croit-il, bénéficiera son programme.

Le parti gouvernemental, il est vrai, se proclame plus populaire encore, il s'attend à la venue d'au moins 250 membres nouveaux, tandis que les groupes prolétariens en attendent dix.

En ce qui concerne l'évolution de la politique intérieure, on peut noter l'abandon de la politique de Sajimuto.

à ses peuples les nationalistes de tous les pays. Lj dé- sarmement général, simultané et contrôlé, est un des facteurs essentiels de la sécurité. Nous avons jusqu'ici laissé à d'autres le soin de le proposer. Nous nous présentons une fois de plus avec un mémorandum qui proclame l'impossibilité de réductions importantes au lieu de prendre l'initiative d'une politique positive,, quitte à reprendre notre liberté si elle sç. heurte à un echec; `

Il y a deux programmes de politique extérieure dans le parti radical.

La Volonté de Dubarry a de l'enthousiasme pour M. Laval, nouveau ministre des affaires étrangères. Le vote des radicaux

Les regrets du TEMPS

L'attitude des radicaux socialistes est à ce point pénétrée d'illogisme qu'il faut bien les mettre en face de leurs contradictions. Leur politique extérieure est actucllement celle du gouvernement. Ils n'en font pas mystère. M. Herriot a prononcé l'autre jour un discours que n'eût pas désavoué, pensons-nous, aucun membre de la majorité. Ils se sont cependant séparés du gouvernement en continuant à faire le procès de la majorité avec l'âpreté que l'on sait. Pourquoi ? Comment un grand parti peut-il émettre un vote qui va tout à l'inversc des idées qu'il défend publiquement ? N'y a-t-il pas là, à de nombreux points de vue, une atteinte caractérisée à l'esprit du régime parlementaire. c'est-à-dire de la démocratie organisée ? '?

Et le Temps avance une conclusion dont l'importance pour la stratégie parlementaire est certaine II faut mettre, comme on dit, les points sur les i. Si les radicaux socialistes ont voté hier, dans un débat dé politique extérieure, contre un gouvernement dont ils approuvent la politique extérieure, c'est, hélas tout simplement parce qu'ils sont résolus à faire avec les socialistes, en vue des prochaines élections législatives, un cartel électoral, et se trouvent ainsi contraints à une opposition systématique. Leur attitude est illogique et contradictoire, mais elle n'est nullement mystérieuse. A leurs yeux, l'électoral prime tout. Cet état d'esprit vient de leur faire commettre non seulement un acte peu justifiable au point de vue national, mais encore ùmï'faute caractérisée. Sf par^inforiime l'opposition se trouvait, après les élections prochaines, en mesure de prendre le "gouvernement, les valoisiens seraient tout autre chose que les alliés des socialistes ils seraient leurs prisonniers. i oute « concentration » serait pour un long temps impossible, et les radicaux se verraient entrainer fi une politique extérieure tout à fait différente, dans son principe comme dans ses modalités, de celle qui est actuellement la leur en même temps que la nôtre. Sans doute, n'est-ce pas cela qu'ils veulent mais tout se passe, depuis leur vote d'hier, comme s'ils le vonlaient. Continuons a les mettre en garde contre euxmêmes ils nous en sauront gré un jour. Le raisonnement a de la portée. Les discours de M. Herriot et l'attitude présente des radicaux interdisent également un gouvernement radical avec des alliés de gauche ou des alliés de droite. On voudrait des actes

Nos confrères nationaux sont bien loin de mesurer leur confiance à Laval, mais ils trahissent

Le gouvernement japonais envoie à Changhaï

de nouveaux renforts

Tokio, 23 janvier. On mande de Changhaï qu'à la suite des bagarres qui se sont produites mercredi dernier entre Chinois et Japonais, le croiseur japonais Ohi et quatre contre-torpilleurs sont arrivés ce matin à Changhaï, où une vive excitation continue à régner.

Les navires de guerre japonais ont débarqué un millier de fusiliers marins destinés à renforcer les 900 soldats japonais déjà cantonnés dans la ville. Des canons à tir rapide et des mitrailleuses ont été également débarqués. Ces renforts ont pris position dans une propriété privée située près de la concession internationale.

En territoire chinois, les troupes nationalistes se tiennent, de leur côté, prêtes à intervenir. Les autorités chinoises craignent que- les Japonais ne procèdent à l'occupation des casernes et ne saisissent l'aérodrome et l'arsenal ainsi que les fortifications de Ousoung.

Toutes les issues de la concession internationale sont gardées par la troupe et par des corps de volontaires.

On mande de Nankin que le consul général japonais a protesté énergiquement auprès du ministre chinois des affaires étrangères contre les récents articles publiés par la presse chinoise et dans lesquels l'empereur Irohito a été violemment pris à parti. Le consul général a demandé des excuses. Hitler envisage le partage de la Russie VARSOVIE, 23 janvier. Les journaux 'polonais publient la réponse d'Hitler au journal Nouy Tchass («L'Heure Nouvelle»), qui lui avait demandé son opinion sur le mouvement ukrainien en Europe orientale et en Russie.

Dans cette réponse, Hitler écrit « Le nationalsocialisme pense que l'existence d'une grande Russie n'est pas de l'intérêt de l'Allemagne, mais qu'une Russie tzariste est infiniment plus dangereuse pour elle que la Russie soviétique. L'Allemagne aurait souhaité voir à l'Est de l'Europe un puissant Etat ukrainien. Mais sans doute la création cet Etat ne sera-t-eîle possible que quand se posera la question du pàrtagç de la Ru'ssjjef>

i' ̃̃" tti ̃̃- i'

Négociations industrielles franco-allemandes Berlin, 23 janvier. D'après la Deutsche Bergwerkzeitung, des pourparlers s'engageraient, le 26 janvier, à Cologne, entre des représentants de la Confédération générale de la production francaise et de la Fédération allemande de l'industrie des produits du fer et de l'acier.

Ces négociations porteraient sur les contingents d'importation que le gouvernement français se propose d'établir pour certaines catégories de pro- duits allemands manufacturés, notamment les ser- rures, clefs, vis, tuyaux métalliques, moulins à café, etc.

L'ERUPTION DU FUEGO

Guatemala, 23 janvier. L'éruption du volcan Fuego va en s'atténuant. Les deux cratères ont rejeté dans la direction d'Antigua des laves, du sable et des cendres, qui sont tombées abondamment dans les localités voisines. Des colonnes de feu ont incendié les bois entourant le volcan. La chaleur de l'incendie a été ressentie dans le voisinage. Les propriétaires de la région regagnent les exploitation qu'ils avaient dû abandonner. Le président Ubico, rentré hier de son voyage dans le sud-ouest du pays, est parti. pour les lieux de l'éruption, où il a iàû prendre toutes mesures utiles. ̃:

Les grondements souterrains ont cassé.

On ignore encore s'il' y a des victimes. Les dégâts causés sont supérieurs à ceux enregistrés lors de la dernière éruption de 1880. Nouvelles lézardes à la Bibliothèque vaticane CITÉ DU VATICAN, 23 janvier. De nouvelles lézardes ont été découvertes dans les locaux de la Bibliothèque vaticane, notamment dans ceux contenant les nouveaux catalogues, où la rupture des repères a causé une assez vive alarme. Ces locaux ont été abandonnés et.étayés. Les catalogues ont été déplacés.

Les plus grandes précautions ont été prises pour intensifier la vérification des deux autres locaux et pour empêcher de nouveaux dommages.

un vif appétit de voir les actes du redressement suivre les formules.

Pertinax (£67/0 DE PARIS)

Dans ce domaine du désarmement, autant et plus que dans celn'r des réparations^, nous ne l'emporterons pas un véritable redresscm&nt de toute notre diplomatie. Korcfi sera de tenir bon contre les criailleries incessantes, contre de violentes clameurs qui ne s'éteindront qu'à la longue, faute d'être écoutées. Pour assurer le triomphe du programme approuvé hier par la Chambre des députés, un esprit public est donc indispensable, qui est à l'opposé de celui nui souffle chez nous depuis 1924. Puis, cette remarque qui a son prix

M. Herriot s'est défendu; mercredi soir, d'avoir contribué à l'évacuation du Rhin. A la vérité, comme M. Paul Reynaud le lui a dit, il a approuvé le protocole du 18 septembre 1928 qui préjugea le traité de La Haye du 16 janvier 1930. Mais la question n'est pas là. La protestation de l'ancien président du Conseil attestet-elle qu'il apprécie exactement l'effort à déployer si son discours, parallèle à celui de M. Laval, ne doit pas demeurer lettre morte ? Peut-on compter, sinon dans le ministère, du moins dans le Parlement, sur l'union nationale ? Alors, la politique définie par M. Laval dispose d'un efficace levier.

Au centre, mêmes impressions. « Veut-on se faire payer?» interroge Y AVENIR

On doit s'attacher à résoudre la question que posait hier M. Franklin-Bouillon dans une formule ramassée il s'agit moins de se demander si l'Allemagne veut payer que de savoir si les alliés veulent se faire payer. Ce qui, remarquons-le en passant, postule d'autres méthodes au Quai d'Orsay.

Encore le besoin de faits, d'actes; sous la plume de M. de La Palisse (PETIT JOURNAL) II ne suffit pas de professer que cela doit être il faut vouloir que cela soit.

La politique positive réclamée par M. Forgeot lie peut pas consentir aujourd'hui, élaborer un plan nouveau. Un plan nouveau n'aboutirait qu'à de nouveaux engagements, à de nouvelles signatures avec un Etat qui ne reconnait aucune valeur aux engagements et aux signatures.

Il ne présenterait d'utilité' que dans la mesure où il nous rendrait les garanties d'exécution, les gages dont la perte a montré, l'importance.

Une politique positive est celle qui s'appuie sur des faits d'expérience. Elle s'oppose précisément à la politique suppositive qui se meut dans l'imaginaire. Voilà tout l'essentiel.

L'ŒUVRE peut écrire

Il en reste l'affirmation répétée par le président du Conseil que la politique d'organisation de la paix continue et que cette politique demeure celle d'Aristide Briand. Enregistrons, et attendons les actes. Mais, s'il fallait, au sortir de ces journées, désigner les vaincus et les déçus, sans doute conviendrait-il de les chercher plutôt sur lés banquettes de l'eiitrêmedroite, où les amis de M. Louis Marin, au début de la semaine, nourrissaient de tout autres espoirs. Plaisanterie à laquelle les DEBATS répondent bien par ce jugement j- .•̃̃̃

Le président du Conseil a le souci protocolaire de

Les ministres libéraux

et ta politique protectionniste du cabinet anglais

LONDRES, 23 janvier. Sir Herbert Samuel, secrétaire au Home Office dans le cabinet national, a expliqué aujourd'hui pourquoi lui-même et ses collègues libéraux du ministère avaient décidé de ne pas démissionner, bien qu'ils soient opposés à la politique protectionniste du .cabinet. « La nation, a déclaré sir Herbert Samuel, a placé sur les épaules du premier ministre une grande responsabilité, aggravée encore par la situation actuelle du pays et du monde en général. » M. Ramsay Macdonald nous, a demandé, bien que nous soyons' franchement opposés à certaines des mesures qu'il se propose de soumettre au Parlement, de rester membres du gouvernement, sans toutefois nous obliger à violer nos principes et en laissant toute latitude à nos partisans et à nousmêmes pour exprimer notre désaccord au sujet de la politique douanière. 1

» Le cabinet, dans son ensemble, a approuve cette invitation. Si nous l'avions rejetée. l'opinion publique nous aurait-elle approuvés? Notre démission n'aurait pas empêché le vote des mesures contre lesquelles nous soulevons des objections. Elle aurait simplement entraîné une nouvelle dissolution du Parlement, à moins de trois mois des dernières élections générales, ce qu'on ne saurait souhaiter étant donné les circonstances actuelles. D'ailleurs, tout changement de gouvernement à l'heure actuelle fortifierait, au lieu de l'affaiblir, la politique douanière que nous n'approuvons pas. » Moi-même et mes trois collègues libéraux du cabinet sommes en accord complet avec les autres ministres sur les questions du désarmement, des réparations, des dettes de guerre et de l'Inde. aussi bien que sur les problèmes financiers et économiques intérieurs. Nous ne saurions refuser de collaborer à la solution de ces problèmes, et nous devons prendre en considération la position du premier ministre, qui a beaucoup fait pour le pays, et dont la démission n'est souhaitée par personne. >

L'ANTICLERICALISME EN ESPAGNE 'On mande de Madrid que le président de la République a signé, hier, le décret présenté par le ministre de la justice par lequel la Compagnie de Jésus en Espagne est dissoute.

Le séjour à Londres de M. Argetoiano LONDRES, 23 janvier. M. Argetoiano, ministre roumain des finances, partira dimanche pour Bucarest. Il s'est déclaré très satisfait des résultats des conversations qu'il a eues avec le premier ministre, sir John Simon, M. Neville Chamberlain, M. Runciman et les principaux financiers de la Cité, parmi lesquels M. Montagu Norman.

M. Argetoiano a obtenu, au cours de ces diverses conversations, des renseignements sur différentes questions relatives à la situation économique, mais il a souligné que sa visite n'a pas le caractère d'une mission et qu'il n'avait aucune proposition à soumettre aux hommes d'Etat et aux financiers anglais avec qui il s'est entretenu.

Une déclaration de air Josiah Stamp ancien expert anglais au Comité Young LONDRES, 23 janvier., i– Parlant à Hull de la situation économique? -sic. rJosiah Stamp a fait notamment allusion 'à 4a'tq«testion des réparations. « Sans vouloir ^iè'KiiiJ'e l'Allemagne a à faire face à son propre -'problème fiscal intérieur et à une crise industrielle,: a-t-il dit, il est ridicule de dire au'en certaines circonstances, le Reich ne pourra plus payer de réparations, »

II a ajouté que le montant que l'Allemagne avait à payer devrait être réduit et échelonné sur une longue période.

AU QUAI D'ORSAY

M. Pierre Laval, ministre des affaires étrangères, a reçu, hier matin, MM. Dino Cesiano, ministre de Roumanie à Paris Zulueta, ministre des affaires étrangères d'Espagne, accompagné de M. Madariaga, ambassadeur d'Espagne à Paris, et Venizelos, président du conseil de Grèce, accompagné de ] M. Politis, ministre de Grèce à Paris.

ne pas contredire son prédécesseur. Mais it est dans la nécessité d'agir autrement.

La seule conclusion intéressante du débat parlementaire, si l'on ajoute que M. Laval est maintenant fixé sur ce qu'attend de lui l'opinion. Le discours de M. Franklin-Bouillon i 1

M. Martin-Mamy fait, dans l'AMI DU SOIR, ce commentaire à l'action, si émouvante par sa ténacité et sa clairvoyance, de M. Franklin-Bouillon S'il y eut quelque chose de grand dans la Révolution française, c'est bien ce patriotisme passionné qui se formula dans le fameux cri «La patrie est en danger z et dont rougissent de parler précisément aujourd'hui les républicains dégénérés inscrits sur les contrôles d'un parti radical soi-disant héritier du jacobinisme. Dans la pathétique insistance mise par M. FranklinBouillon, depuis la guerre, au service de la vérité politique, dans la fougue avec laquelle il ne cesse_dc réclamer cette union nationale que le fondatéùr des Ami du Peuple, François Coty, n'a cessé de mettre à la base de sa doctrine, on retrouve la volonté de rassemblement qui, aux heures graves, ne cessa de soulever les Français contre la convoitise et l'emprise de l'étran- ger. Sans ménagements, M. Franklin-Bouillon a jeté hier dans le débat cette vérité essentielle, décrite cent fois par notre fondateur, que c'est « la finance judéogermano-américaine que la France a cédé », que le gouvernement, en acceptant un rapport de M. Moreau déclarant que ce sont les réparations qui empêchent l'Allemagne de payer (tiens tiens voilà la banque trop forte dans un Etat-trop faible qui reparait avec M. Moreau.), a paralysé la défense française.

La BERLIN ER BOERSEN ZEITUNG écrit « Persistons seulement quelques semaines ou quelques mois dans cette volonté de vaincre et nous aurons le dessus. »

Nous avons, nous Français, des armes pour atténuer le goût, florissant outre-Rhin, des rêves dangereux pour la paix.

Plus de frontières

M. Serge Hyb conte, dans l'AMI DU PEUPLE, une curieuse et saisissante histoire un bateau allemand a élu librement domicile sur nos côtes de Bretagne et s'y livre, sans être le moins du monde inquiété, à des besognes qui ne sont pas sûrement honorables.

Nous avons l'honneur d'abriter dans nos eaux territoriales un remorqueur que les Allemands eux-mêmes disent être le meilleur du monde. Le Seefalke sort des chantiers Tecklenborg, qui le lancèrent, en 1924, à Wesermunde. Après qu'il eut effectué des « opérations de sauvetage » dans différents pays, la «Bergungs Aktiengesellschaft » J'envoya brusquement, au début de l'automne 1931, à Douarnenez où, depuis lors, il se trouve immobilisé, sans avoir été il aucun moment ni le moins du monde inquiéte par le gouvernement français.

Autant par ses caractéristiques, puissance et vitesse, que par les installations qu'il comporte équipage cen- tralisé, départ très rapide, disposition des remorques, I le Seefalke est, de toute évidence, un très bel outil de sauvetage.

Comment Washington

aura son bi-centenaire célébré en Amérique

La France rendra respectueusement hommage, e mois prochain, au fondateur de la République les Etats-Unis, à l'occasion du deuxième cemetaire de sa naissance. Il n'est pas moins intéressant, au préalable, de savoir comment 1 Amérique se dispose à fêter cette date mémorable. Washington a reçu des Américains le titre glorieux de « Père de la Patrie ». Il est donc tout naturel que les grandes villes comme les bourgades s'occupent itéjà de cette célébration, qui se poursuivra, d'ailleurs, toute l'année au delà de l'Atlantique. C'est d'abord,, la commission fédérale qui procède déjà à la restauration de la première demeure dc Washington, à Wakefield, en Virginie. On s occupe, en même temps, de l'inauguration d'une vaste avenue sorte de « mémorial » permanent qui: ira de Mont-Vernon, la ville où il est mort, jusqu ;i la capitale même des Etats-Unis. Enfin, à Washington, une route nouvelle s'ouvrira, longeant le Potomac et traversant le pare. Pour perpétuer, par le livre, le souvenir de 1 arT dent patriote d'Etat qui alla prêcher la bonne parole dans tout le pays, un atlas, qui portera le nom de Washington, sera publié, montrant les routes que le grand homme suivit au cours de ses voyages et les lieux où il s'abrita. De plus, une importante publication plus de vingt-cinq volumes sera inaugurée, racontant non seulement son histoire mais traitant de toute sa carrière. Voilà, dans les grandes lignes et en dehors des innombrables fêtes et cérémonies prévues, les diverses manifestations du remarquable hommage que prépare l'Amérique à son illustre enfant. Par le côté pratique de ces manifestations, les EtatsUnis semblent désirer que le souvenir de ce bicentenaire se perpétue et serve d'enseignement aux, générations à venir. L. F.

LE HOCKEY SUR GLACE" Les Canadiens d'Ottawa battent les Etrangers de Paris par 5 buts à 1 Pour leur dernière exhibition, à Paris et en Eurcpe, les Canadiens de l'équipe d'Ottawa ont remporté, hier soir, au -Palais des Sports, une nette victoire devant une équipe formee des meilleurs, joueurs de nationalités étrangères ̃ résidant à Paris. Il convient d'ailleurs de dire que cette équipe était composée, à quelques unités près, des joueurs qui officièrent la semaine dernière, sous -lé titre* de « sélection française », contre ces mêmes Cana- diens. ̃ ,'•.̃̃̃̃̃ ̃- Ces derniers, un lieu fatigués par les trois rencontres qu'ils disputèrent au cours de la semaine; ea Angleterre, ne soutinrent pas continuellement le train rapide dont ils sont coutumiers. Mais les combinaisons sûres des avants d'Ottawa et la précision merveilleuse de leurs passes, firent que chacune des attaques mirent en grand danger les buts « parisiens ».

Chez les étrangers de Paris, on vit comme d'habitude de fort jolies actions individuelles, mais peu de jeu d'ensemble de l'ardeur, du courage, certes, mais une technique toujours aussi simpliste. Les buts pour Ottawa furent marqués par Draper. Cowley, Rhéaume, White et Bates pour l'équipe « parisienne », c'est Cuyler qui « sauva 1 honneur ».

Avant cette rencontre, les Canadiens de Paris firent match nul devant une Entente parisienne 2 buts à 2.

M. Capelle.

A CHAMONIX

Chamonix, 23 janvier (De notre correspondant particulier). Aujourd'hui, devant une tribune remplie d'un public enthousiaste, s'est déroulé le premier match entre l'équipe seconde du Stade Français et l'équipe seconde du Chamonix Hockey Club. Le jeu, dans l'ensemble, manqua de rapidité, les Parisiens n'étant ."pas habitués-. à la glace dure du stade olympique. Z

Dès la première mi-temps, les Chamoniards réussirent à marquer un premier but, malgré la belle défense faite par le goal parisien qui, touché par le palet au-dessous de l'œil au commencement du jeu, refusa de quitter son poste, et dont la défense fut vivement applaudie par les spectateurs. A la deuxième mi-temps, les Chamoniards, beaucoup plus rapides que leurs adversaires, jouèrent en grande partie dans les buts parisiens aussi ces derniers n'eurent-ils plus qu'une ressource ce fut de jouer la défense. La partie se termina par la victoire de l'équipe locale qui marqua quatre buts à zéro. J

UNE INITIATIVE Boissier vient d'ouvrir un nouveau salon de thé 93, avenue Malakoff.

On y prend le porto après le footing le matin. I Goûtez ses incomparables canapos.

Mais n'est-ce qu'un outil de sauvetage ? Sous les ordres d'un capitaine d'environ .trente-cinq ans, officiers et « hommes » font montre d'une éducation et d'un degré d'instruction, voire d'une véritable érudition qui rie sont point, que jc sache, le fait des équipages dont sont généralement pourvus les navires de commerce français ou étrangers. Tout porte à croire que cet équipage trié sur le volet est composé exclusivement d'officiers allemands..le n'ai pas eu l'occasion de voir ces faux « matelots a à la mer et jjignore s'ils sont aussi ardents qu'on le prétend, mais ce que je puis dire, c'est qu'ils sont tous jeunes, distingués et ne laissent pas de ressembler à des midships plutôt qu'il de simples marins de Brest ou de Hambourg. Les particularités des logements confirment en tous points cette thèse le luxe et le confort qui y régnent ne sont guère de tradition dans la marine marchande, si grand soit le souci qu'a l'armateur d'assurer le bien-être de ses équipages. .t'ajoute que les « règlements » du remorqueur en question autorisent l'admission des femmes à bord, ce qui est contraire aux statuts de toutes les marines du monde. Du reste, aucune barrière morale n'existe là, comme partout ailleurs, entre l'état-major et les prétendus « hommes d'équipage ».

Tout cela peut se voir et se contrôler il trois cents mètres des digues do Douarnenez, au fond de cette baie où fréquente notre escadre de l'Atlantique pour s'y livrer périodiquement à des manœuvres défensives, à des essais de vitesse et à des lancements de torpilles. M. Serge Hyb a-t-il tort de demander si le gouvernement juge naturel et désirable le séjour du Seefalkc sur le rivage breton ?

Les démocrates=populaires

On nous fait remarquer sur notre commentaire d'avant-hier («Pas une voix nationale aux démocrates-populaires ») que ce sentiment est extrême et dangereux.

Nous ne demandons qu'à en changer. Qiie le P. D. se conduise loyalement avec les partis nationaux, qu'il adhère au pacte de la Fédération républicaine et s'apprête à le respecter, qu'il se montre aussi ferme sur la sécurité que fervent dans la mystique briandiste, qu'il entre enfin dans l'esprit d'union nationale qui suppose le patriotisme clairvoyant, et il méritera alors les suffrages nationaux. Or, et tous les observateurs le constatent, c'est ce que ne fait pas le parti démocrate-populaire.. Pour excuser,,par exemple, les radicaux de ne point faire confiance au cabinet, M. Albert Milhaud argue en substance dans l'Ere Nouvelle « Nous couvririons la politique « menacée » de la majorité au moment où certains de ses membres (les démocrates-populaires) la désertent ? »

On nous dit encore «Exclure les «P. D. », c'est donner vingt sièges au socialisme. Ce n'est pas nous qui l'aurons voulu. Nous voulons seulement ne pas voter, sous les bulletins démocrates, pour un socialisme larvé. Toute l'histoire de la Troisième République est faite de semblables duperies. Maurice NoëLf


A LriNSTITUT

Election de W. André Siegfried

Autour du fauteuil de Forain

L'Académie des sciences morales et politiques a donné hier, le fauteuil du regretté Auguste Gauvain.à M. André Siegfried par ce scrutin

MM. André Siegfried 8 16 22 Elu Alberi-Petit 14 12 11

D, Parodi ,< 10 7 3

R. Allier ,4 10

r- •̃̃̃̃ •*̃̃ '̃:•' 36 '36 36 -"̃

L'élu, fils de l'ancien député du Havre, né dans cette ville le 21 avril 1875, docteur es lettres, licencié en droit, professeur à l'Ecole des sciences politiques, chargé de conférences à l'Ecole supérieure de guerre, a écrit de nombreux ouvrages, notamment La démocratie en Nouvelle-Zélande et le Tableau politique de la France, couronnés par l'Académie française Le Canada, L'Angleterre d'aujourd'hui, Les Etals-Unis d'aujourd'hui, La Crise de l'Angleterre au vingtième siècle, etc.

M. Rebelliau a présenté le livre de M. Paul Baud intitulé L'Industrie chimique en France M. Barthélémy, Le 16 mai, par M. Maurice Reclus M. Truchy, Le bilan de la guerre pour la France, par MM. Charles Gide et William Oualed, et Les droits de douane, par MM. Edgar Allix et Marcel Secercié M. Lyon-Caen, secrétaire perpétuel, le très beau volume in-4°, orné de gravures, La commission européenne du Danube et son œuvre de 1851 à 1931, que vient de publier cette commission. M. Auguste Viatte a fait une lecture sur les origines françaises du spiritisme, en rattachant cette école mystique aux « magnétiseurs du dix-huitième et à leurs successeurs.

L'Académie, invitée aux fêtes du troisième centenaire de l'Université d'Amsterdam, qui auront lieu du 27 au 30 juin, a désigné pour l'y représenter M. Charles Benoist, ancien ministre de France à La Haye M. Rodocanachi sera, d'autre part, son délégué au cinquième centenaire de l'Université de Poitiers.

L'Académie des beaux-arts, qui élira samedi le successeur de Forain, a ainsi classé les candidats à son fauteuil 1. ex w.quo MAI. Maurice Denis et Georges Leroux 2. M. Biloul 3. ex œquo, A1M. Adler et Prinet 4. M. Etcheverry 5. M. Fouqueray 6. M. Guirand de Scevola 7. M. Thomas 8. M. Jeaulmè.

C'est à son président, l'éminent architecte Tournaire, qu'elle a demandé de la représenter au troisième centenaire de l'Université d'Amsterdam. M. Louis Hourticq a offert eh hommage à l'Académie et en mémoire de son auteur le dernier livre de Léonce Bénédite, que,.le regretté conservateur du Musée du Luxembourg avait écrit sur Théodore Chassériau, sa vie et son' œuvre.

Ch. Dauzats.

LA FINLANDE ET LES SOVIETS On a pu lire dans Figaro, hier, que la Finlande avait signé avec les Soviets un pacte de non-agression. La nouvelle, si elle était vraie, signifierait que la Finlande a rompu l'engagement pris mutuellement par les Etats limitrophes de la Russie de ne point conclure de pacte de non-agression avec Moscou les uns à l'écart des autres, ou encore que cet engagement n'est pas aussi formel que certains l'avaient dit.

Nous sommes allé aux renseignements. Voici ce que nous a déclaré un diplomate étranger revenant de Finlande « En réalité, les représentants de la Finlande et les Soviets ont simplement paraphé le texte sur lequel depuis quelques mois ils procédaient à des échanges de vues. Ainsi le gouvernement d'Helsingfors en est tout juste au même point que le gouvernement français. Il ne saurait du reste aller au delà sans rompre la promesse donnée aux autres Etats baltes, à la Pologne, à la Roumanie, de ne pas traiter séparément. On sait que, pour l'instant, toutes les négociations se trouvent suspendues à la difficulté qui a surgi entre les Soviets et la Roumanie au sujet de la Bessarabie. En outre, avant d'accomplir l'acte décisif, -tes ministres finlandais ne manqueront pas de consulter le Par-,lement. » Il faut ajouter que la Finlande, dans cette affaire, n'a pris aucune initiative. Vis-à-vis de la Russie, elle ne demandait qu'à demeurer dans le statu quo. Mais. sous peine de faire bande à part et de s'isoler, elle a dû se conformer au mouvement puissant imprimé par la politique de M. Briand à tous les pourparlers plus ou moins décousus qui, depuis des années, traînaient entre Moscou et ses voisins.

NOUVELLES DIVERSES

La fabrication de l'or

M. Ordonneau, juge d'instruction, s'est entretenu longuement avec les trois experts. '̃̃

Mme Dunikowski a été autorisée à voir son mari à la prison de la Santé.

La date d'une nouvelle expérience n'est pas encore fixée.

Le cambriolage d'une poudrière de Verdun Les malfaiteurs qui avaient dérobé des douilles dans une poudrière de Verdun, ont été arrêtés. Ils, avaient vendu une partie de leur butin à un négociant en métaux de Verdun pour 100 francs, et le:reste pour 535 francs à un récupérateur. Au moment de son arrestation, l'un des malfaiteurs était porteur d'un pistolet automatique chargé de cinq balles.

Une affaire de faux passeports La police apprenait récemment que trois Italiens avaient constitué une sorte d'association pour la fabrication de faux passeports en vue de facili-, ter le retour en Italie de compatriotes ayant eu; des démêlés avec la justice.

L'un recherchait des clients, principalement aux alentours de la place de la Nation l'autre demandait, moyennant rétribution, à des compatriotes de lui prêter leurs papiers d'identité pour un certain temps, et le troisième, une fois en .possession dé ces papiers, les maquillait. ̃̃'̃̃> ̃̃'• Vendredi, l'un des faussaires ̃ était arrête. Gonduit à la police judiciaire, il refusa d'indiquer son identité à M. Priolet mais le magistrat établit que l'individu était déjà connu parles services de, lident'té judiciaire sous les noms de Mario Coloin- bo, Luigi Rovida et Mario Lazzatti, et que, sous ces trois identités, il avait subi de nombreuses condamnations. Ce serait le chef de la bande, et s'appellerait, en réalité, Mario Miliani. [ Dans la soirée, ses ̃ deux complices étaient éga*: lement appréhendés.. On trouva sur eux des pa- piers d'identité au nom de Mario Daghiero et Sil-' vio Rosa.

Des perquisitions, opérées à leurs domiciles, ont permis de découvrir des faux cachets, ainsi que huit passeports maquillés. Tous trois ont été en.voyés au Dépôt. ̃

Des perceurs de coffrësrforts opèrent '̃̃ Rué Saint-Luc `

Deux individus se sont introduits 1'autre nuit dans les bureaux d'une entreprise, 7, rue Saint-Luc. Ils venaient de défoncer le coffre-fort lorsque le magasinier arriva. Les malfaiteurs prirent la fuite en tirant un coup de revolver sur ce dernier "sans l'atteindre. Ils ont emporté 2.500 francs dérobes dans le coffre-fort et dés objets de valeur pris dans les tiroirs. • • ̃• Rue Kîadame

Des malfaiteurs se sont introduits dans. les bureaux d'une entreprise de plomberie appartenant à M. Munier, 16, rue Madame. Les malfaiteur frac- turèrent la porte d'entrée donnant sur la rue, puis la porte d'un couloir et enfin une troisième porte également fermée à clef donnant accès .dans le bureau oit se trouvait un coffre-fort. Celui-ci fut ouvert à l'aide de fortes pinces monseigneur qui ont été retrouvées sur place. Le coffre-fort renfer-; mait une somme de 15.000 francs qui a été. dérobée. Les services de l'identité judiciaire, prévenus, se sont rendus sur les lieux et ont relevé des empreintes digitales, tant sur le coffre lui-même que sur les portes fracturées. On enquête.

«POUR LA SECURITE m Continuant sa propagande contre le désarmement, le Comité Dupleix organise 'pour demain' 25 janvier, à 20 heures, au Cinéma de l'Etoile, rue Sainte-Hélène, à Lyon, avec le concours d'un grand nombre d'organisations patriotiques, une grande réunion privée ,qui sera présidée par M. Victor Perret, et au cours de laquelle se feront entendre MM. Jean Falcot, commandant la Phalange Universitaire du Lyonnais; Jean Ferrandi, président de l'Association Nationale des A.;C. Coloniaux Char̃les Lèsïmple, ancien consul général en Rhénanie;" Michel Parès, député d'Oran, délégué général des Jeunesses Patriotes, et Jean Renaud, vice-président de l'Association Nationale des. A.C. Coloniaux. De leur côté, poursuivant là-même propagande, les Jeunesses Patriotes organisent une réunion publique le mardi 26, à Orléans, salle de l'Institut, avec le concours de M. Scapini, député de Paris.

..r..

Pour la défense de l'armature économique française

Hier a eu lieu, au Musée social, la première conférence de l'Institut économique français, sous la présidence de M. Fernand Cordier, président du comité Dupleix, qui associa en termes élevés l'action patriotique du comité Dupleix à celle du nouvel Institut.

Le plupart des présidents des grandes corporations de production et de l'activité française avaient tenu à se faire représenter à cette séance, au cours de laquelle, après une allocution fort applaudie de l'économiste Emile Delhay, président de l'Institut, précisant l'action entreprise, M.; Raoul de Guntz, économiste-expert de ces questions depuis 1915, a traité magistralement des origines lointaines et immédiates de la crise actuelle intérieure et extérieure en demandant à nos gouvernants d'avoir enfin un plan français face aux plans américains qui; ont: tous fait faillite, ̃

Dans une péroraison émouvante, l'orateur a sup-; plié la France de se mettre face à la crise et de ne pas se courber devant les « chantages » de certaines nations. i L'Institut continuera à travers le pays ses campa- ghes économiques pour la, défense du franc. La -prochaine conférence de l'Institut à Paris aura lieu le samedi 20 février, à 15 heures, au Mu- sée social, 5, rue Las-Cases. Quatre ministres devant la Commission F

'• des Finances'

des Fmances

<: •• ̃̃ .4

La commission des finances de la Chambre a;* siégé hier, matin et soir. Elle à entendu M. Tardieu, ministre de la guerre, sur les chapitres ré-. serves de son département. M. Tardieu- a répondu à plusieurs questions qui lui ont été posées,, notamment par les rapporteurs des budgets de l'air et de la guerre sur l'emploi d'ouvriers étrangers dans certains travaux dépendant de son minis-

tère.

L'après-midi, la commission a maintenu les économies qu'elle avait proposées sur certains chapitres du budget de la guerre.

Elle a ensuite entendu sur le chômage le ministre du travail qui a exposé les raisons pour lesquelles le gouvernement demande de porter à 270 millions les crédits pour allocations de chômage. Après le départ du ministre, la commission a porté le chiffre a 400 millions. Elle a augmenté de 400.000 francs les subventions aux caisses de secours contre le chômage involontaire, et de 30 millions les subventions aux sociétés de secours mutuel.

M. Guernier, ministre des postes, entendu ensuite, a déploré le rejet par la commission des nouvelles taxes ,qu'il avait proposéesA pour équilibrer iion budget. La commission, après le départ du ministre, a néanmoins maintenu ses décisions antérieures, rejetant « toute augmentation de taxes, dit le communiqué, tant que l'amélioration dans le fonctionnement des services téléphoniques ne serait pas plus complète^ ;».! La comnrssion a dé-

cidé de ne pas maintenir la création des postes de

contrôleurs adjoints.

Enfin, M. Piétri, ministre du budget, a fait un premier exposé sur l'équilibre du budget de 1932 après les modifications de la commission. Le ministre du budget aurait laissé entendre que s'il était nécessaire, on augmenterait d'un sou le prix des boites d'allumettes ordinaires et de deux sous celui des boîtes d'allumettes suédoises, ce qui procurerait 100 millions.

Est-ce un double suicide ?

On a trouvé, 16, rue d'Antin, un homme et une femme tués à coups de revolver. Ils paraissent âgés de vingt-trois ans. L'homme s'était fait inscrire sous le nom de Roger Rouveure il venait de Dijon. On ne connaît pas l'identité de la femme. Leurs papiers sont détruits.

On croit à un double suicide.

Le commissaire du Mail procède à une enquête. Contre l'augmentation des tarifs postaux Montpellier, 23 janvier. L'Association des commerçants, magasiniers et industriels de Mont- pellier a émis un vœu demandant une réorganisation des services des P.T.T. adaptée aux circonstances économiques actuelles et aux besoins des usagers. Enfin elle s'élève contre toute augmenta-; tion des tarifs. ?

Les gangsters voulaient enlever le général Dawes :r,

Washington, 23 janvier. Le général Dawes, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Londres, et qui vient d'être nommé président de l'Institut de:« reconstruction financ;ère, a eu aujourd'hui plusieurs entretiens avec les membres du gouvernement américain.

Le bruit a couru aujourd'hui à Washington, que le sénateur Patterson aurait été informé que des bandits avaient juré d'enlever le général Dawes, lequel a récemment exprimé en public cette opinion que « les gangsters devraient tous être punis 'de la peine de mort».

Trois villes détruites au Guatemala par une éruption volcanique

New-York, 23 janvier. On mande de San Salvador à l Associated Press que trois villes du Guatemala Santa Lucia, Antigua et Cotzualhuapa, ont 'été détruites par une éruption.

l Une pluie de cendres ,tombe actuellement sur la capitale par suite de l'éruption du volcan Akate; Nango. Un autre volcan, le Fuego, est également; en activité, et de nombreuses secousses sismiques ont été ressenties. La population, effrayée à l'annonce de la destruction de plusieurs villes, se répand dans les campagnes.

i .̃̃̃̃̃.̃.

À la Garenne-Colombes, une agression contre la femme du consul général de .Belgique

Vendredi soir, vers 17 h. 30, se présentait au poste de police de La Garenne-Colombes, M. Hennin, consul général de Belgique, demeurant, 2, rue de Plaisance, accompagné de sa femme.

Il déclara que celle-ci passant allée du Nord, à l'angle de la rue Louis-Blanc, venait d'être atta- quée par un individu qui tenait à la main une bicyclette et qui avaittenté de lui arracher son sac à' main. N'ayant pu réussir, le malfaiteur avait enfourché son véhicule et était reparti dans la direction -de l'avenue Foch.

Mme Hennin a déposé une plainte entre les mains du commissaire de police, qui fait actuelle- ment rechercher l'auteur de cette tentative de vol. Toute demande de changement d'adresse doit cire accompagnée de la sommé de un franc cinquante en Hmbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

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L'enlèvement des dames Philia était destiné à couvrir

l'expédition Ifolcheviste

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L'affaire s'éclaire, c'est-à-dire que l'on peut aujourd'hui apporter quelques précisions sur la façon -dont ̃- fut conçu l'enlèvement des dames Philia. Mris*tout cela îio^s éloigne de Koutiepoff, et il semble bien qu'on ne soit pas près d'y revenir. On a voulu mêler les deux affaires^ à cause de la •similitude des opérations, Lagpremrère n'ayant que trop hien réussjj on JU vo|fe; pas pourquoi l'on n'aurait pas réciaivê. De là à prétendre que Lecoq était mêlé à l'enlèvement du général et que la dame en beige retrouvée à Bucarest était la même que celle de, Paris, il- n?y .Avait .Hjpi'uii pas, qui fut ̃ vite franchi. s, qui f u 1t v~te

Il n'est donc au'cuherrïélft de 'ramifications liant les deux histoires. Il s'agit ici d'un attentat perpétré contre Agabekoff et d'un plan mûrement préparé tendant à faire» libérer deux femmes prisonnières à Odessa. c' Il

Il apparaît que l'affaire d'enlèvement n'ait été montée que pour masquer l'expédition de Bucarest. Telle est, du moins, la conclusion qui ressort du rapport qui nous a été communiqué hier soir à la préfecture, et que nous résumons, ci-dessous. La peau de l'ours

En septembre 1930, selon sa propre déclaration, M. Philia entrait en relations avec Lecoq au sujet de démarches à faire au Quai d'Orsay en vue de rapatrier .sa femme et sa fille.

Pourquoi, demandions-nous hier, ce Géorgien s'était-il adressé à l'entrepreneur d'installations sanitaires ?

La réponse est que le premier était employé chez le second comme correspondancier. Mais, les démarches n'ayant pas abouti, les rapports des deux hommes en restèrent là.

Cependant, Lecoq ne perdait pas. son temps. Toujours à propos d'installations sanitaires, il entrait en relations avec un Grec, M. Jean Panayoti, demeurant 6, rue Corot. Il n'avait rien dé plus pressé que de lui confier la mission dont il était chargé et, dans ce même mois d'octobre 1930, un contrat sous seing privé était établi entre Lecoq et Panayoti d'une part, et un certain Otto Jaeger, résidant'en Suisse, d'autre part.

Panryoti, qui semble avoir des relations très ;étehdùe!s, •atfâit'prié Jaeger dé câutîôiïnér l'expédition. De nombreuses démarches furent faites par celui-ci à^la ,Ban,que f^dçrale. S. A., à Zurich., Après quoi, Jaeger se déclara prêt à avancer un niinimum de 50.000 francs au taux de 6 0/0. Si, dans un délai .1' de deux mois, l'expédition n'avait pas réussi, Panayoti et Lecoq s'engageaient à rembourser les deux tiers des sommes perçues augmentés des inté- rêts.

Si, au contraire, l'expédition réussissait, Jaeger r devait percevoir 25 0/0 des bénéfices réalisés. La Banque fédérale S. A. ajoute Jaeger, pouvait bloquer 200.000 francs.

Panayoti connaissait encore M. Mintz, sujet russe, demeurant 23, boulevard Pasteur, et M. Barlatier, 20, rue Raynousrd. Tous deux, mis au courant, admirent la version qui leur était soumise. Un deuxième contrat fut établi entre Barlatier, Mintz, Panayoti et Lecoq. Barlatier devenait le commanditaire du voyage à Odessa. En même temps, la bande apprenait que le compte déposé à Genève équivalait à deux millions de francs suisses. Barlatier se réservait de toucher 15 0/0 du solde créditeur de Mme Philia.

Restait à organiser l'expédition. C'est alors que Panayoti, qui avait été présenté en Russie à M. Albert Stopford par l'intermédiaire du grand-duc André, vint trouver le sujet anglais residant à Paris depuis fort longtemps. M. Stopford ayant séjourné longtemps en Russie pendant la guerre et qui avait assisté aux débuts de la Révolution, s'intéressa à l'affaire. Il se rendit à Bruxelles et mit en relations Lecoq et Agabekoff. 1.1 Par son intermédiaire, 10.000 francs devaient être adressés quelque temps plus tard à Agabekpff, alors

à Sofia.' V '•̃•'̃>••̃• ̃•

1A. Stopford n'étâit'cons'ùïtë' que p'tiiir 'connaître' les possibilités d'évasion,, -tandis qu'Agabekoff était entendu comme « exper,t. ». Il devait préciser si aucun agent bolcheviste ne se trouvait dans l'expédition

Entre temps, Agabekoff et Lecoq entraient en relations avec le capitaine du cargo Philomena, se rendant de Marseille à Varna.

Ce qui serait intéressant à connaître c'est le trajet effectué par le cargo et les escales où il prit à son bord les agents bolchevistes qui devaient être arrêtés à Bucarest.

Toujours est-il qu'une fois de plus le Bonhomme avait raison et qu'il est dangereux de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Visite aux comparses

Nous avons voulu connaître de leur bouche même je récit de cette histoirev– autrement dit obtenir confirmation des déclarations faites à la préfecture.

Tout d'abord' nous nous sommes rendus 31, rue de Valois. M. Stopford nous reçut de là,, façon la plus courtoise, comme savent le faire les Anglais. Au coin du feu qui pétillait dans l'âtre, nous entendîmes confirmation de ce qui est rapporté plus haut. M. Stopford, qui vit dans un somptueux appartement dont les fenêtres donnent sur les jardins du Palais-Royal, nous raconta qu'ayant lu les volumes d'Agabekoff et le, considérant comme un garçon extrêmement intelligent, il avait songé à le mettre en rapport avec* fLecoq, dans l'espoir de voir aboutir l'expédition qui rintéres,sait»V ̃•- -w.\ >̃̃•̃ ̃ -Mi ̃' Stopford est un= homme d'une, soixantaine d'années,>T véritable gentleman, qu'on s'étonne de. voir figurer dans cette affaire. Pour lui, Lecoq a été mystifié. Il le croit incapable de se mêler de politique, et seule PidéeU'd'Un gain intéressant a pu l'inciter à se mêler d'une histoire aussi dangereuse.

M. Mintz, 23, boulevard Pasteur, rentre tardivement chez lui et il nous fut impossible de le joindre. Mais nous réussîmes à trouver M. Barlatiei.

Il connaissait, par l'intermédiaire, de Panayoti, le sieur Lecoq. Celui-ci avait déclaré devant lui son intention de se rendre à Odessa afin de délivrer les dames Philia. L'affaire avait paru « intéressante » à Barlatier, qui avait offert de commanditer le voyage.

Mais, d'après lui, Lecoq et ses complices auraient été floués par des argents bolchevistes. r En somme, chacun se..déclare non solidaire de l'affaire et tous se prétendent de bonne foi. Tous, pourtant, ont signé des contrats pour s'assurer le partage des dépouilles. Un seul homme se montre parfaitement désintéressé; M. Stopford. L'introuvàfele Philia

L'homme qui, mêlé de loin à l'affaire, nous intéressait au premier chef, c'est M. Philia. Nous avons couru à la légation de Géorgie, où l'un des secrétaires nous apprit qu'il avait connu M. Philia en Suisse, alors que lui-même étudiait à Genève. M. Philia possédait là un bel immeuble qu'il vendit lors de la déclaration d^^uerre pour faire bâtir un hôpital, hôpital que dirigea vraisemblablement Mme Philia. Les immeubles, qu'il possédait en Russie, les bateaux qui lui appartenaient, tout fut raflé pendant la Révolution. "r >. Nous apprîmes aussi queisM. Philia avait habité momentanément l'hôtel, ?de. Bretagne avant de s'établir chez un de ses amis,, rue Va vin. Si ce que l'on raconte est exact, M. Philia était même gêné pour payer sa note d'hôtel. Peut-être Lecoq vit-il le moyen de rembourser son beau-frère cependant que lui-même garderait la meilleure part. Toujours est-il que nous avons couru à travers Montparnasse et rencontré de nombreux compatriotes de M. Philia. Pour celui-ci, impossible de le toucher. Cette histoire semble lui avoir tourné la tête et il a délaissé ses habitudes.

Un petit bar proche la .place Blanche, il fréquentait régulièrement, ne le vit plus venir depuis quelque temps.

Lui seul pourtant pourrait nous apporter quelques précisions indispensables. Mais sa barbe blanche a quitté les hauteurs de la Butte.

̃v. Henry Hugault.-

LE CHOMAGE

La Société Philanthropique, la plus ancienne des sociétés de bienfaisance, fondée en 1780 et reconnue d'utilité publique, vient de créer à Paris et dans la banlieue immédiate dix nouveaux « fourneaux économiques » -qui s'ajoutent aux douze qu'elle possédait déjà.

Dans ces établissements, les chômeurs trouvent des aliments sains à consommer sur place ou à emporter dans leur famille. Ces aliments sont délivrés soit à des prix très modiques, soit contre des « bbns ». Ces bons de fourneaux peuvent être achetés par les bienfaiteurs au siège de la Société Philan-

thropique, 15, rue de,; Bellechasse, pour être remis

par eux aux famille%néçiessiteuses< j t A Rouen

M. Métayer, maire de Rouen, a inauguré hier màfin, dans la chapelle Saint-EUenne-des-Tonneliers, depuis longtemps désaffectée, un restaurant pour les chômeurs, fondation d'une œuvre «Le repas du chômeur x, créée par les syndicats du commerce et de l'alimentation de Rouen. Le restaurant servira des déjeuners ou des dîners pour le prix de 1 fr. 50. Le déjeuner comprendra une soupe, de la viande, un légume, 200 grammes de pain et un demi-litre de cidre. Au dîner sera servi une soupe, du poisson ou des légumes, du fromage, du pain et du cidre.

A Lyon

La souscription ouverte par l'inspection académique de Lyon auprès des membres du personne) enseignant du Rhône en, faveur des chômeurs a produit, à ce jour, la somme de 38.000 francs, non compris les versements faits directement, aux caisses de chômage et dépassant 7.000 francs. Pour leur part, les professeurs de l'enseignement supérieur de Lyon ont décidé de participer à la souscription par l'abandon d'une journée de traitement. C'est à ce titre que la Faculté de droit a, elle seule, versé 2.508 francs. L'agitation nationaliste aux Indes' britanniques Bombât, 23 janvier. Plus de 70 filatures sont fermées depuis deux jours, par suite de la! grève qu'ont déclenchée les membres de l'association travailliste dont M. Gandhi a récemment fait l'éloge. ̃

On évalue à plus de 70.000.1e nombre des ouvriers qui ont cessé de travailler pour protester contre les peines de prison infligées aux secrétaires de cette union qui n'avaient pas observé les règlements des ordonnances exceptionnelles. La Campagne des congressistes contre les exportateurs2; d'or de l'intérieur de l'Inde et l'activité des piquets placés à l'entrée des bureaux de change et de monnaie semblent affecter dans une certaine ̃mesure les exportations du précieux métal. Le Ranpura n'a pu partir aujourd'hui qu'avec une cargaison d'or de 40 0/0 inférieure à l'envoi effectué la semaine dernière.

Sur les 13 millions 80 mille roupies d'or qui se trouvent à bord, 11 millions 596 mille sont expédiées sur Londres; 1 million 305 mille sur NewYork et 179 mille sur Marseille.

LA SAISON DE SAINT-MORITZ

Le soleil de Saint-Moritz fait honneur à sa réputation. Depuis des semaines, il brille sans se lasser, apportant à tous ceux qui ont pu fuir le brouillard de la ville la joie et le réconfort. Partout, dans le village, sur les champs de ski et surtout là-haut, à Corviglia, à 2.500 mètres d'altitude, on rencontre de nombreux citadins qui se grisent d'air pur et de soleil. Et ils peuvent le faire au sein d'une nature des plus accueillantes, des plus enchanteresses.

L'événement principal de la saison, les courses internationales de chevaux) approche. La semaine des courses se déroulera cette année e,t1tç,~ ,qaps" 41} cadre très international, car soixante-dix'iAèvkuk représentant quarante' e écuries de Suisse, d'Allemagne, d'Autriche, de France, d'Italie et de Tchécoslovaquie sont déjà inscrits. Les quinze concours qui se répartissent sur les trois journées des 31 janvier, 4 et 7 février ne groupent pas moins de 225 inscriptions. De nombreux concurrents sont déjà arrivés en Engadine, des chevaux de Vienne, de France et d'Allemagne.

DANS LA MARINE

Commandements i

Sont nommés aux commandements suivants Les capitaines de vaisseau Homburger, du croiseuv Primauguet Moreau, de la lr" escadrille de torpilleurs et du torpilleur Le-Mars Derrien, de la 2° escadrille de torpilleurs et du torpilleur Adroit Diaz de Soria, de la 3° escadrille de torpilleurs et du torpilleur L'Alcijon. Les capitaines de frégate Lepclletier, de l'aviso Aldebaran Husson, de l'aviso Quentin-Roosevelt et de la station de la Manche, de la mer du Nord et d'Islande; Cotelle, de la 5° escadrille d'avisos et. d'un bâtiment de cette escadrille.

Les capitaines de corvette Boulleau, du torpilleur Simoun Planté, du torpilleur Bordelais, Pothuau, du torpilleur Frondeur Lecoq, de la canonnière Doudartdè-Lagréie Faye, de la canonnière Argus •Qued.ec, du torpilleur Siroco Hamel, du torpilleur ,ta-Pâlme J^cquinet, du torpilleur Basque Darrieus, du tprpilr leur Tempête Mailloux, du mouilleur de mines Pollux Leteux, de l'aviso Nancy de la Forest Divonne, du bâtiment-hydrographe Beaûtemps-Beaupré; Vétillard, du sous-marin Actéon.

Les lieutenants de vaisseau Roques, du sous-marin Vengeur Clavère, du sous-marin Narval Saunois, du sous-marin Phoque Pergeaux, du sous-marin Marsouin Adam, du sous-marin Pascal Nicolau, du sous-marin Orphée Alliou, du sous-marin Eurydice Byr, de l'aviso Remiremont Lejay, d'un bâtiment de la 3* escadrille d'avisos Vennin, du torpilleur 3k9 Thiébaut, du bâtiment hydrographe Chimère et de la mission hydrographique Iroise-Ouessant.

Concours d'admission à l'Ecole Navale Les candidats au concours d'admission à l'Ecole Navale devront se faire inscrire du lor au 20 avril, à la préfecture du département où ils ont fait leurs études.

Ils devront faire connaître dans leur demande s'ils désirent entrer dans la marine ou dans les forces aériennes de mer, ou, s'ils acceptent l'une ou l'autre de ces affectations, quelle est leur préférence. Un engagement d'un modèle spécial doit accompagner leur demande.

Les compositions écrites auront lieu simultanément du 7 au 11 juin dans les centres qui seront ultérieurement désignés la visite médicale sera passée le 3 et le 4 juin les examens oraux commenceront à Paris le 16 juillet.

Exercices d'escadres

La lr* escadre a quitté Toulon, sous le- coiniàandement du vice-amiral Robert, pour une série d'exercices qui durera quatre semaines. Les bâtiments qui prennent part à cette sortie sont deux cuirassés, cinq croiseurs, deux contretorpilleurs, dix torpilleurs; quatre sous-marins, un aviso et un porte-avions. Ils effectueront d'abord des manœuvres sur côte orientale de Provence, avec les éléments défensifs sous-marins et aériens de la 3" région maritime. Du 30 janvier au 10 février, ils seront répartis, pendant les fêtes du Carnaval, entre les ports et rades des Alpes-Maritimes, et un roulement sera établi entre les groupes pour que chacun séjourne pendant quelques jours à Villefranche. Une nouvelle série d'exercices, qui durera une semaine, sera enfin exécutée avant la rentrée à Toulon, qui doit avoir lieu le 18 février. De son côté, la 2° escadre légère fait aux alentours de Quiberon dès tirs et des exercices divers en liaison avec l'aéronautique et les flotilles de défense de la 2' région maritime. Elle "rentrera à Brest à la fin de la semaine.

GAZETTE DES TRIBUNAUX^ Sarah Rafale devant les juges

La quatorzième chambre correctionnelle, présidée par M. Noël, a rendu son jugement dans les poursuites intentées par le bijoutier Calégaris contre Berthe Rafalli, dite Sarah, son frère ïlarçeLet son chauffeur, au sujet d'un bracelet qui avait été confié à l'artiste et qu'elle refusait de rendre et de .payer. ̃ ̃• ̃̃ .> ̃ ̃t-a' réclamation' avait '•donné lieu à des voies de fâi#"siir le bijoutier. :••̃• ̃-̃'

M. Marcel Rafalli, ayant bénéficié de l'amnistie, est mis hors de cause le chauffeur est acquitté. Quant à Sarah Rafale, elle est condamnée à deux mois de prison avec sursis, cent francs d'amende, au remboursement de 64.495 francs qui lui avaient été -avancés par le bijoutier pour dégager le bracelet et 20.000 francs de dommages-intérêts. Le bracelet reste la propriété de M. Calégaris. Le tribunal a ,tenu, .compte l'artiste du fait, d'avoir révélé au dernier moment l'endroit où se trouvait le bijou.- m

Ont plaidé dans cette affaire Mcs de MoroGiaferri, Campinchi, Guefuçci et.Guyonnet. j Le « aimai » de Mme Malmoçtfke Le tribunal correctionnel de Versailles :;j«geait, hier après-midi, sous l'inculpation d'infraction à un arrêté d'interdiction de séjour, Mme Aiexandrine Malmouche, habitant Chatou, dans une belle villa, sous le nom de Marthe.

Cette femme, on le sait, avait été condamnée, de 1904 à 1911, à diverses reprises, par plusieurs tribunaux, et son casier judiciaire mentionnait un total de condamnations s'élevant à cinquante mois de prison et cent ans d'interdiction de séjour. A l'audience, l'inculpée a déclaré n'avoir pas eu le souvenir de la notification qui lui avait été faite et qu'en habitant Chatou elle s'était imaginée que cette ville ne lui était pas interdite.

Me Simon, du barreau de Versailles, plaida l'indulgence, se basant sur le fait que sa cliente, depuis 1911 jusqu'à nos jours, n'avait jamais eu affaire à la justice.

Toutefois, le tribunal a infligé à Mme Malmouche deux mois de prison.

A LA MAISON W PORTUGAL Une causerie de Claude Farrère et de Gérard Bauer

Nous avons déjà dit que" la Maison du Portugal était en train de de\Ciiir un des lieux les plus parisiens de. Paris, grâce aux initiatives de son directeur, AI. P'erreira d'os' Santos.

Le succès des précédentes conférences sur le Portugal on se souvient entre autres de celle de M. Jean-José Frappa a sans doute montré combien la formule était heureuse et appréciée par la société parisienne. C'est pourquoi notre éminent confrère portugais AI. Antonio Ferro a eu l'heureuse idée de demander à l'un des participants du Congrès de la critique, qu'il organisa à Lisbonne, M. Gérard Bauer, un récit de ses impressions.

Le grand écrivain Claude Farrère avait bien voulu apporter son concours à cette manifestatation d'amitié franco-portugaise. En une étincelante allocution il expliqua les raisons qui l'y avaient décidé son admiration pour les navigateurs portugais, dont il opposa la science, à la hasardeuse témérité de Colomb, poussé droit devant lui par des vents favorables. Quelques mots rapides1 et colorés, mais quelle verve et quel prestigieux talent d'évocation Une ovation salua la fin de son bref discours.

Avant lui M. Antonio Ferro invita, en termes pleins d'humour, les auditeurs à s'embarquer sur les caravelles portugaises venues jeter l'ancre devant Paris. Puis M. Gérard Bauer dit la plus poétique et la plus imagée .des invitations au voyage qui puissent être transmises à Un public raffiné. M. Gaston Gérard, abandonnant un instant la séance de la Chambre, était venu témoigner sa synv pathie à la Maison du Portugal.

Dans l'assistance S. Exc. Al.' de Souzà IMritas, ambassadeur du Brésil ̃•;̃ S. Exe: .M. Ochoa, ministre du Portugal.; le .consul, général du Portugal, ,1a duchesse de La Rochefoucauld, la comtesse, de Sieycs de Veynes, la comtesse G. de Poùrlalès/MVrres'TO Lina Santos, Gabrielle Reval, Antonio Ferroj Lily Jean-Javal MM. Fernand Paul Poiret, Robert Kemp, J.-José Frappa, André Salmon, James de Coquet, Darius Milhaud, de Weindel, Emile Vuillermoz, M. des Brosses, de la Maison de France, etc., etc.

,> Mutations i.

Sont désignés pour les postes suivants:

Les capitaines de frégate Urvoy de P01 l/.uiip.ut, l'm-m.ijor de,la 3° région à Toulon Revêt de lïretteville, maintenu chef d'état-major du secteur maritime de Iîizerte.

Le capitaine de' corvette Fay, 5° dépôt à Toulon. Les lieutenants de vaisseau Simon, second du pétrolier Le-Xiger, à Cherbourg Duroché, service des transmissions de la 4° région à Bizerte Barnouin, second Enseigne-Gabolde, à Bizerte Le Coz, professeur, Ecole des- officiers .fusiliers à Lorient Bertrand, second Èhône, à Toulon Chassin. section aéronautique de ia direction des constructions navales à Paris; Bellando, chef de la section entraînement, base aéronautique de Karouba Menvielle et Cassiarino, détachés au ministère de l'air.̃:

Les ignseignos de vaisseau de lro classe Ponchardieiv Galat ée, à Bizerte Martin, ̃ Simoun, à Toulon Loizeau, Foch, à Toulon L.emière, second Amazone, Le Trait Maïtcnot, Lamour, Guermueur, Labory, Cruchet, Robert, détachés au ministère de l'air.

Lés ingénieurs mécaniciens principaux Mouroux, Algérie, à Brest Euvrie, Duguaij-Trouin, à Toulon -r Guigou, désignation pour Bizerte annulée.

Les ingénieurs mécaniciens de lr0 classe Ropers, Vauquelin à Dunlcerque David Bordelais, à Toulon. Les ingénieurs mécaniciens de 2° classe Bertrand, ̃ Chacal, à Toulon Kervern, Marocain, à Brest. Le concours d'admission à l'Ecole

des ingénieurs mécaniciens

Le nombre des élèves à admettre en 1932 à l'Ecolo des élèves-ingénieurs mécaniciens a été fixé à vingt. La moitié des places sera réservée à des ingénieurs des Arts et Métiers, l'autre moitié sera mise au concours. Les candidats devront se faire inscrire ciitre le 1" avril et le 1" mai au ministère de la marine. Les compositions écrites et les examens oraux auront lieu aux mêmes dates que pour l'admission à l'Ecole navale.

I AU JOU RD'H U I ImN

GUÉRIN J" JEHAN SENNEP i

JABON C © U P

ALAIN~ SE r,

ALAIN- DE BIB

SAINT-OGAN PJIYTE POULBOT Directeur Augustin MAKTIXI

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continue la série <Jcs

i<: DAmNES DE LA gERRE »

« DAMNES DE LA TERRE » ?

Après les camarades André lîer'-Uoii. CIiïU'Ion Baron, Fernaiicl ̃ Bouissoss, P:iul-ï»»iicour, Paul < Faure, Henri Barbusse, ïwidoi-e 'rSiivrk'r, ï^'on Blunl, Jules' Moeh, Jacaues Sartoul, CnmpêreMorel, Grumliacli,. Fïancotte, Renù Briinef, Albert Thomas, J. Payra

il vous fait connaitre le grand démagogue RAYMOND PATENOTRE (II) (à suivre)

et vous montre les murs entre lesquels

il souffre pour « l'IDEE »

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Films de propagande PLEYEL Les Teirips nouveaux *u service de terré SORBONNE: Saint-Cyr. EDOUARD VII Maman (P. A.)- FOLIES-DRAMATIQUES La Fortune (P.). OLYMPIA ^Amoureuse Aventure (P.), (!PARAMOUNT Le Lieutenant souriant (P.).

Films de propagande. Salle Pleyel « Les temps nouveaux au service de la tef~e Sorbonne « Saint-Cyr

̃à '.loi i;

Ori vient de présenter, devant M. le Président de la République, deux films de propagande nationale.

Au premier Les Temps nouveaux au service de la terre, documentaire agricole dont l'opportunité ne saurait échapper, nous vouIons espérer que le gouvernement saura assu-. rer la plus large diffusion.

Du second Saint-Cyr, nous avons le regret de ne pouvoir' rien écrire. Grâce en effet à un manque total d'organisation, de discipline, de toutes les qualités qui font, ancestralement, la force de notre armée et la gloire de nos écoles militaires, des milliers d'invités furent bousculés, refoulés par des forces de police appelées en hâte et venues par camion, exactement comme pour les réjouissances communistes de Bobigny.

Regrettable propagande, en vérité On comprendra que nous nous refusions à de plus longs commentaires.

EDOUARD-VU Maman. (P. 4>}ï'.wA\ 'Certainement le plus beau filin de la sëniàf-, ne. Que ceux qui comprennent l'anglais mon-: quent point d'éprouver les saines émotions qui leur sont, là, o f f ertes. Les autres attendront la projection, imminente, du même film avec surimpression du texte indispensable mais je les plaindrai d'être privés de la voix de Mae Marsh.

Vous avez tous lu ce livre Over the Hill to the Poor House.

De ce roman, Paul Sloane tira un film qui fit, il y a quelque douze ans, courir toute l'Amérique et quelques continents de moindre importance. Mary Carr jouait le rôle de la mère, Mary Carr célèbre depuis son interprétation de Humoresque, ce film qui m'avait révélé l'union étroite de la grande famille juive pendant des semaines, je vis les juifs riches de New-York (et Israël sait s'il y en a !) et les juifs pauvres de New-York (et Israël sait s'il y en a !) fraterniser sur l'asphalte de Broadway en attendant leur tour de pleurer les mêmes larmes, à des étages différents. C'était inquiétant, émouvant, et instructif comme l'est toujours le spectacle d'une grande force insoupçonnée. ,;Mary Carr obtint dans Over the Hill un succès considérable. Douze ans après, et dans une ifersion différente mais indubitablement m'cilï$urè,f.je lui préfère Mae Marsh reconnaissons que Mary Carr n'avait pas à sa disposition ce; moyen d'expression suprême l'intonation. L'histoire ? Une maman que des enfants ingrats relèguent « over the hill, to the poor house » à l'asile des vieillards, de l'autre côté de la colline, d'où son benjamin viendra l'arracher en fin de film, afin d'entourer sa vicil-

FIGAKO FILM

̃ ̃̃̃̃̃̃̃•̃̃•a- r^ 'î'i ;S *"̃̃' ..̃

lesse des égqrds qu'un bon fils a pour "sa Mère dans tout film vraiment américain. Je crâne, mais j'ai reniflé mes larmes pendant tout le spectacle, à ma grande honte, sous des regards de confrères. '] Je voudrais bien vous y voir! y.

MARIE GLORY

Si vous pouvez contempler sans pleurer une maman de soixante-dix ans lavant les escaliers d'une maison de retraite, alors c'est vous que je plains, et ce A' est plus pour vous que j'écris. Car enfin, je ne crois pas trop m'avancer en affirmant que nous avons tous eu une mère Une mère, et les dieux n'en donnent jamais qu'une 1 comme insistait naguère M. Maurice Rostand, dans un alexandrin qui laissait insidieusement planer un doute sur le nombre des pères que l'on peut avoir.

Allez à ce, spectacle avec une âme de grand garçon, une âme de fils. ^He^ recevoir de Mae Marsh le pur çadeau de ,w^$rgp£es ,lqir)ine;sv,,il

FQLŒs-mAMAtiQmÉi^ ::f%^

.1). .Q~.X~d.t~tI.UtU; 1 ~ud);.tL'

La Fortune (P.). ̃ •̃p;.r;i,A'h .'<̃•- '̃̃. <̃'̃ *v'i De Trisjan Bernard, pFôùïà'Me' le programme. Certes, mais aussi de J.Hém.ard

Nous avons ici, toujours .(beaucoup espéré de J. Hémard, de sa probité, de ses scrupules tout ce sans quoi l'on n'a pas de goût de son talent, de sa sûre technique nous le remercions de confirmer, avec éclat, nos espoirs.

gEUX SEDUISANTES IMAGES.

Tristan Bernard peut que se féliciter de 'l'avoir pour transpàsitëur, sûr qu'il est d'être transposé sans pertes. Les écrivains qui se livrèrent à l'écran pieds. et poings liés savent seuls ce qu'une telle certitude comporte d'exceptionnel.

Vous passerez là deux heures allégées, deux ,heures d'évasion. Et puis, vous apprendrez la Côte d'Azur, et qu'elle n'est pas seulement le bar du.D~artinez, la piscine d'un Palm-Beach hispano-mauresque, ces endroits de tout repos que. sont les bouges de Toulon, ces casinos effroyables avec issue discrète sur le suicide. Vous apprendrez là une Côte d'Azur émouvante de fraîcheur, miraculée par la lumière, tremblante d'être surprise nue. Surprenez-la, prenez-la, goûtez la saveur,inconnue de ses lèvres d'avant le fard, de sa bouche insoupçonnée et qui n'est rouge que de la f ièvre des piments. Goûtez? aussi cette jeunesse, cette gaieté de l'interprétation, cet équilibre, cette salubrité, cette bonne humeur prenez un bon bain de forces françaises, et n'oubliez pas de me dire merci. a

ULYMPIA L'Amoureuse Aventure (P.).

-ikÂfvJ^&'ïtfR'y. avait' pas; Mariefilory\ Jeanne

'Bffitef'Préiean: ̃' i!m,rV>. 'r

B^^ip^rêjeàiïl^^ï Wiïetetjïàrie

GloryS- y .y ̃̃ o.o iu;

Avec eux, en avalermirle plus médiocre, le plus f acte des films :^là preuve.

'PARAMOUNT

Le Lieutenant souriant (P.).

L'agréable des films de Maurice Chevalier, c'est qu'on peut, sans craindre de leur nuire, en dire fout le mal qu'on en pense: de l'angélus de l'aube à l'angélus du soir, et même plus tard encore, la salle est pleine à craquer. On dit que ce nYest pas fameux, murmure une dame en prenant son billet. Alors, pourquoi entrez-vous ? Pour en être sûre./v

Et vous avez, madame, bien raison. J'irai jusqu'au plus pénible des aveux ne serais-je point tenu de me rendre aux films de Chevalier, par métier, que j'irais quand même, car, même mauvais, on n'a-pas le droit de ne pas lés avoir vus..

Celui-ci, d'ailleurs, n'eèt pas un mauvais f ilm. n est seulement moins bon que Parade d'Amour. mais tant do •̃films sont moins bons que Parade' d'Amour." i!ir;v

-Unc-prïriâësse de là'itaison de France, pour qui Pqramount projety^ Parade d'Amour en séance privée, me disait, en assistant au fantaisiste petit-lever de Manette Mac Donald, souveraine d'opérette Je ne suis pas très sûre que le même protocole ait réglé les éveils de mes grand'mères, les: reines de France, à Versailles mais comme je le regrette pour elles, et comme cela les eût, davantage, amusées » ,>.

On peut être royaliste, ou, plus simplement, de sang royal, et éprouver un vif plaisir au spectacle de La Veuve, Joyeuse, de Parade d'Amour, de Le Congrès s'amuse, de Princesse à vos ordres, voire de Ronny.

Ici, on est choqué. •;>̃̃

Je suis choqué de ce que l'on ait cru devoir reconstituer V « Impérial Hofburg » de Vienne, pour servir de cadre a des pitreries.

Je serais choqué si l'on installait un bar dans le témple de Louqsor, un dancing dans le palais de Versailles, une f umerie sous les ruines de l'Acropole, un tripot dans la crypte de Saint-Denis.

Versailles, Schœnbruïîn, le Hof burg, l'Escorial sont des nécropotes^De grands morts les habitent, des empires s?y, élaborèrent, le sort du mondé'é'ij décida. fl i; ̃̃'•̃' '̃'̃ -.Oïv'n'ujdutéi rien, qu^Ane gêne,ïà~>tinê'Opê-

'<rëtte;nen!fy'niëlant ces ^asilique'é' Su' Pouvoir.

Faites donc, ô.Lubttsëh, à Chevalier, souverain de plus faciles royaumes, des palais qui soient à Versailles ce qu'il est à la Souveraineté prodiguez le carton-pâte et la fantaisie, multipliez les amours de, stuc qui se tordaient déjà de passer pour Louis XV et Chevalier, né tordant, se sentira chez lui. Copiez les pâtisseries de Ludwig der Zweite Amalienburg, Neuschwanstein, Hoheschwangau fichez-nous le diabète à f orce de susucre, mais respectez les palais, témoins de gloires à jamais défuntes pas touche 1 C'est de l'Histoire.

» •̃•••. ̃

Maurice Chevalier a toujours du talent dans la lèvre inférieure, une'indéniable puissance de. contact immédiat avec le public, ce sourire auquel il est le seul à ne plus croire, une sympathique et rarissime mqdestie dans le succès il mérite tout ce qui lut arrivé de merveilleux et– exemple presque unique parmi les comédiens français arrivé, il continue d'apprendre, croit qu'il peut mieux faire, fit fait mieux. 'Tel est le secret de 1$. popularité c'est en devenant, chaque jour meilleur qu'on passe pour rester lu même, amne dure que de s'accroître sans cesse, et le kval le plus difficile à vaincre est l'artiste qu' 6$' était la veille. Sarah Bernhardt ne fut jamais vaincue que par Sarah Bernhardt, et succombai,K vieillissante, sous le poids de sa plénitude^ passée. Mais ne soyons pas triste Dieu mèrci^ Chevalier et Sarah n'eurent jamais de commun que l'uniforme blanc. i

Claudette Colbert fait semblant de n'être que ravissante. Démasquons-la elle fait preuve, au I Washington, dans His Woman, d'un très sûr, très émouvant talent. Tant pis si cette révélaiion lui doit nuire.

Des naïfs atteints de bon goût écriraient sans doute qu'il n'y a rien à dire de Mirian Hopkins puisque l'on, ne saurait sans mentir I vanter sa beauté, son talent, sa distinction. Ces gens mal renseignés prouveraient par :1 là qu'ils ignorent les titres que sut j'assurer

cetle jeune personne à la gloire universelle Mme Hopkins fut, un jour, maquillée par le président Hoover lui-même, et prend, de ce fait, toute l'importance. d'une conférence inter- continentale.

Richard Pierre-Bodin.

CLAUDETTE COLBERT

P.-S. Les lettres se multiplient, de lecteurs qui reviennent enrhumés, ou seulement mourants, des spectacles à quoi je les convie, dans des salles dont la direction pousse à l'excès le souci de l'hygiène.

« Ayez l'amabilité d'intervenir, m'écrit le comte R. de Caslellane, afin que les cinémas cessent d'être des glacières balayées par le uent de la steppe c'est de la .suraération f le Français, plus sobre que l'Anglais, n'a pas besoin d'être rafraîchi à ce point pendant sa digestion. »

La mesure, cette qualité d'abord française, inspirera-t-elle le cRt>1x"d'un moyen terme à ceux qui nous rJ$q%t秣,hcinépwlôgraphi<juement l

Devrons-nous, âÛ ï'oMraïre, choisir entre deux trépas aspiré'^ la tuberculose, ou quelque autre ennui, dans l'atmosphère fraîchement expirée par les voisins, ou une mort plus sûre encore dans l'air directement importé du Groenland par des mécanismes meurtriers, et qu'un rien rendrait simplement sanitaires.

LES PRÉSEHTATIOfiS UNIVERS AL FILM PRESENTE ̃; DRACULA •:

Je me souvenais de ce roman, qui valut à ma douzième année des terreurs délicieuses et un mois de cauchemars, puis me gâcha, tout un été, le ciel crépusculaire en le peuplant des chauves-souris de Dracula.

Et, me souvenant, dès avant la projection, je redoutais l'échec.

La Chute de la maison Usher est le dernier film de ce genre qu'il nous fut donné d'apprécier. Outre sa technique, bien supérieure à celle de Dracula, il était, si j'ose dire, plus vraisemblable la nature y jouait un rôle essentiel c'est le vent qui, dans la bibliothèque désertée, entassait les feuilles des arbres, animait les feuillets des livres la tempête frappait aux croisées, la foudre incendiait, l'inondation faisait le reste.

Mais vous ne sauriez, sans prêter à rire, filmer Peau d'Ane ou l'histoire du loup-garou le merveilleux, terrifique ou pas, est tué par la science qui l'explique les prodiges deviennent des problèmes, qu'une équation résout Osram n'est plus un bon génie, mais une ampoule le son est captif d'un fil, la voix d'un disque, et toute la mélodie du monde d'un poste 6 lampes. Le soir nou,s apporte, de chaque capitale d'Europe, les battements d'un pouls que la fièvre des changes irrégularise nous percevons, de votre boudoir, de mon bureau, un maniement d'armes hitlérien au travers d'un refrain de Tauber, et, cependant qu'on chante Carmen à Radio-Barcelone, le fracas d'un trône qui s'écroule.

Comment, parmi ces prodiges quotidiens et familiers, nous émouvoir, même un instant, de ces revenants d'opérette que nos millions de volts éblouissants auraient tôt fait de renvoyer au royaume des ombres ?

Comment nous épouvanter de ces chevauxfantômes et de ces hommes-loups comment ne pas rire de ces oiseaux de nuit, réalisés en peluche, de ces toiles d'araignées tissées à Lyon? Comment ne pas être tenté d'envoyer le comte Dracula, remontant, en habit, de sa cave, et soi-disant de son cercueil, faire le ménage en son château. de prier cette réplique de l'Homme à la Clef de retrouver celles de l'armoire aux balais, aux plumeaux, aux ciseaux d'épousseter, d'aérer, de chasser, de couper tout cela poussière, fantômes, fictions, sottises ?. On escomptait, pour cette présentation, des frissons, des claquements de mâchoires. l'assistance ne fut secouée que du fou rire et seuls les strapontins claquaient, révélateurs indiscrets d'une impatience à son comble, de fuites hâtives vers l'air pur.

C'était fauter psychologiquement et tout ignorer de l'ironique et positif public parisien que de lui présenter ce film, dont il ne pouvait manquer de rire, tuant le vampire, immortel selon la légende, de la seule arme qui, chez nous, ne pardonne pas le ridicule

.-̃̃'̃ Jean Laury.

̃ DE KATE DE NAGY


LJB;S PREMIERES A LA PORTE-SAINT-MARTIN « Paris », pièce en deux actes et huit tableaux de M. René Ben- jamin.

J'ai pour le talent et pour le caractère de M. René Benjamin la plus vive sympathie. Je me réjouissait d'autant plus d'assister à sa pièce que je débarquais à l'instant d'Egypte. Comment reprendre mieux contact avec la capitale qu'en écoutant une pièce intitulée Paris et signée de l'auteur de ces f étincelantes chroniques que vous connaissez ? J'avais compté sans l'amour. M. René Benjamin aime Paris. Il l'aime d'amour et sa pièce est une déclaration. Or, vous savez que la passion fait per- dre la notion des valeurs. Un amant loue sur le j même mode les vertus de sa maîtresse et la finesse de sa cheville. De même M. René Benjamin célèbre à la fois les Tuileries, les marchands dos quatro-saisons, la mode parisienne, les chauffeurs de taxis, le vieux clergé et les rues barrées. Je sais bien que tous ces éléments disparates, et bien d'autres en- core, contribuent au prestige de la ville-capitale. Mais chacun pris isolément ne saurait justifier un faveur universelle. Et quand M. René Benjamin veut nous démontrer que si Paris est .Paris c'est parce que le chauffeur Alexandre ne s'en laisse pas imposer par le bedeau de Saint-Etienne du Mont ou parce qu'il prend chaque jour son piconcitron à la terrasse d'un bistrot de la rue SaintDenis, on est bien obligé de penser qu'il est aveuglé par l'amour. l

L'histoire qui va servir à faire battre le grand cœur de Paris, l'auteur l'a voulue très simple et toute proche des romances populaires. Alexandre, chauffeur, de taxi, est un parigot cent pour cent, de 1 la rue Saint-Denis. Il a une fille qui porte un nom I assez peu répandu dans la faune parisienne. Elle s'appelle Biche. Elle est jeune, jolie et elle appar- tient à cette division d'élite qu'est la couture. Elle a fait la connaissance d'un jeune médecin, Antoine, '1 issu de-la haute bourgeoisie, mais qui est sans préjugés ct; voudrait l'époustr.' 'Malheureusement hv mère1 d'An-!oine est le type parfait de la pimbêche mondaine. Elle s'oppose de" toutes ses forces à cette ̃. mésalliance, tandis que le gc&nd-père du jeune .mé- decin, une .ancienne gloire du, barreau, se .montre plein.. d.Vn.dulgen.ce, sans doute parce que sa profession lui a appris où conduisent les amours contrariées. Il s'allie en s.ecret avec Alexandre, tout prêt à célébrer l'union de la grande bourgeoisie et du menu peuple. Mais la mère ne veut pas céder. Eilc ne peut se faire à l'idée que le père de sa bellefille pourrait être au volant d'un taxi tandis qu'elle serait à l'intérieur. J'avoue d'ailleurs qu'il est difficile de la condamner sur ce trait. Il peut aussi bien venir d'un bon naturel.

Alexandre a compris qu'il était l'obstacle insurmontable à ce mariage. Alors il décide de disparaître de la circulation, c'est le cas de le dire. Il se jette volontairement dans une autre voiture. Les suites de cet accident le feront mourir au dernier tableau. Ayant fait le bonheur de sa'fille, abjuré le bolchevisme, il s'en va content sous l'oeil maternel d'une sœur de Saint-Vincent-de-Paul. Une dernière vision lui montrera les tours de Notre-Dame et les toits de Paris qui abritent tant de héros obscurs.

Si ces huit tableaux, qui se développent à la manière d'un film, étaient d'un réalisme scrupuleux, ils risqueraient de nous paraître anodins. Mais les personnages que M. René Benjamin nous donne comme s'ils surgissaient du pavé de Paris, portent constamment la marque de son talent à lui. Ils ont sa verve incisive, son coup d'œii qui ne pardonne pas et aussi cette partialité qui est le signe des cœurs généreux. Bref, ces créatures qui se réclament du populisme sont éminemment littéraires. Ces Parisiens des faubourgs sont, eux aussi, des déracinés. Ils sont nés dans le cabinet d'un écrivain.

L'interprétation, dans son ensemble, sert assez mal l'auteur, et tend à créer une regrettable confusion des classes. Les gens du monde qu'on nous présente ont l'air de compagnons endimanchés et les gens du peuple ressemblent à des figurants de cinéma. Il faut excepter cependant M. Henri Mayer plein de dignité sous les traits du vieux bourgeois libéral, Mlle "Servière dont l'autorité mondaine est incontestable, Mlle Fordyce qui est la charmante vierge des classes laborieuses et Mme Henriette Leblond qui pousse à merveille la chanson des rnes. Et puis il y a M. Dorville. Lui ne saurait être que de Paris. Il apporte à la pièce toute la saveur des faubourgs.

James de Coquet.

NQOVELLES ARTISTIQUES Une exposition du tfaifé de Westphâliè La ville d'Osnabrück vient d'organiser dans une salle de l'hôtel de ville, célië où fut signé, en 1648, le fameux traité de Westphalie, une exposition consacrée à ce traité. Elle comporte des tableaux, des gravures, des cartes, des livres, et divers objets tous relatifs à cet événement historique. Naturellement, le texte original du traité est exposé. Il porte encore les sceaux des signataires. Ce document a été emprunté aux archives nationales de Vienne. Les pièces d'argenterie du conseil d'Osnabruck sont, pour la première fois, montrées au public. L'exposition doit durer trois semaines. Le futur musée des beaux-arts de Bâle Le Grand Conseil de Bàle vient de voter à une forte majorité un crédit de plus de sept millions de francs suisses pour la construction d'un musée des beaux-arts.

« Cette décision, remarque le Journal de Genève, tranche une question pendante depuis trente ans, en raison surtout de la difficulté qu'il y avait, comme à Genève,- à trouver pour cette galerie un emplacement approprié. »

Le musée s'élèvera dans la rue Dufour sur l'emplacement de l'ancienne banque des chemins de fer. Au Grand Conseil, les représentants du Conseil d'Etat et les porte-parole des divers partis, à une exception près, ont tous soutenu le projet officiel. Le parti communiste seul refusa de voter les crédits demandés il demandait que ces sept millions fussent employés sur-lé-champ à la construction de logements pour les indigents. Les travaux dureront quatre ans. Tout en faisant de grandes concessions aux conceptions modernes, le projet est conforme à l'architecture traditionnelle. Malheureusement la forme ,du terrain est triangulaire, ce qui ne va pas sans gros inconvénients. Une cour intérieure est prévue, et l'on assure qu'elle sera le plus grand attrait de l'édifice. Les façades seront en pierre de taille du pays.

Erratum

Hier, dans les Choses et Gens de Lettres de M. l'crnand Vandêrem, ail lieu de puisque leur zèle sc, rebute. il fallait lire puis que leur zèle se rebuie.

LA MUSIQUE AU THEATRE

M. Rouché combat la crise des théâtres en multipliant son activité. Voilà donc un directeur bien moderne et dont les succès se justifient.

Il ne se satisfait point de nous donner des créations fréquentes. Il pense aussi aux bons critiques, il y en a de mauvais, aux érudits, aux fervents ce la musique. Et il vient de monter pour eux le Famt de 1859. Car la seconde subvention » de notre Opéra a soixante-treize ans. Elle n'a pas une ride, disait Camille Bellaigue. C'est vrai. Mais, depuis hier, nous en savons les raisons l'enfant était né robuste et assuré de vivre. L'Opéra, pour nous le prouver, a monté l'œuvre en la reconstituant telle qu'elle fut créée, au Lyrique, le 19 mars 1859. C'est le « Troisième » Faust de la Maison.

Cette attrayante résurrection n'aura, évidemment, que quelques soirées. Il y a trop de différences entre les deux versions pour permettre à la première de se substituer sans dommage à la plus familière au public de l'Opéra. M. Rouché a voulu seulement lui servir un gala d'archéologie rare. Grâces lui soient rendues par les rats de bibliothèque que nous sommes

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La plus large divergence des deux réalisations, c'est le poème de la première. La langue des « récits » de Gounod est plus condensée, plus sobre. Elle ne garde de Gœthe que l'essentiel et c'est assez. Dans là création du Lyrique Carvalho, certaines réparties du diable font sourire et quelques plaisanteries sont usées. La main pieuse de Michel Carré aurait biendiii. émonder quelques rameaux secs du texte avunculaire.

Ces dialogues, d'ailleurs, gagneraient pour tout le monde à être très raccourcis. Nombre de chanteurs y sont suppliciés et martyrisent l'auditeur. On comprend, à la précision mécanique des syllabes fortes, que les interprètes ont appris leur déclamation nue sur le plan lyrique et avec les procédés du chant. On dirait, à les entendre, que l'orchestre vient, tout à coup, de s'effondrer dans un trou sans fond et que les artistes continuent, en scène, à chanter dans le vide. M. Villabella, dont l'exquise voix de ténor nous enchante, elle rappelle celle

LE CINQUANTENAIRE DE L'ÉCOLE DU LOUVRE

L'Ecole du Louvre fête ce mois-ci le cinquantième anniversaire de sa fondation.

M. Henri Verne, directeur de musées nationaux, a composé, pour perpétuer le, souvenir de cette commémoration, un voliime^àiiquel ont coltaboré, outré les savants éminenU (fin professèrent ou qui professent encore à l'Eddie dit Louvre, un certain nombre d'anciens élèves eti'd'anciens auditeurs. Voici les pages, inédites, écrites à cette occasion par l'un de ces « anciens auditeurs », notre distingué collaborateur M. Jean-Louis Vaudoyer. Je vous remercie, mon cher Directeur et Ami, d'avoir bien voulu me ménager une place dans ce cortège de maîtres et d'élèves-, composé par vos soins pour fêter les dix lustres de l'Ecole du Louvre. Pourtant, cette place, je ne la mérite guère je ne fus jadis, dans la chère Ecole, qu'un « auditeur » tout passager.

Me pardonnez-vous de parler de moi ?. A vingt ans, mon plus cher rêve était d'entrer un jour au musée du Louvre de faire partie de sa Conservation et, lorsque, pour gagner le cabinet des dessins, je m'engageais dans le long couloir sonore et sombre que vous connaissez bien, il m'arrivait de jouer à croire que. mon rêve s'était prématurément réalisé mon bureau était l'une de ces pièces, à droite du couloir, d'où l'on a, sur la rive gauche de Paris, au delà du lleuve, une si belle et vaste vue.

.,Le sort en décida autrement. Mon cousin Raymond Kœchlin organisait alors, avec Jules Maciet et Louis Metman, le Musée des Arts décoratifs. Faisant confiance à ma jeune inexpérience, Raymond Kœchlin me proposa de les aider. Travailler sous la direction de pareils hommes fut ma très grande chance d'étudiant. Vous vous rappelez la ferveur pittoresquement joyeuse que Jules Maciet apportait à aimer l'art jusque dans ses formes les plus humbles et les plus dédaignées vous connaissez, vous appréciez les vertus naturelles qui font de Louis Metman l'une des « pierres de touche », si l'on peut dire, du goût français. Quant à Raymond Kœchlin, nous a-t-il vraiment quittés ? Il me semble que je vais le voir, tel que je l'ai vu pendant tant d'années, nous accueillant de ce sourire intelligent et sensible qui voilait de défensive ironie la tendresse d'un cœur aimant ce cœur hélas, qui s'est arrêté de battre trop tôt

Ce fut Kœchlin qui me désigna les cours que je devais suivre, à l'Ecole du Louvre.

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L'Ecole du Louvre se composait dans ce temps-là d'une seule salle (elle existe toujours), d'un style Régence résolument Second Empire, ou, si Tori préfère, d'un style Second Empire résolument Régence. Boiseries blanc et or, plus riches que belles et, au-dessus des portes, disposées e*n trumeaux, des peintures qui, saut erreur, représentaient des scènes de chasse .à. courre, dans la manière de Baron et d'Eugène Lami. Pour certains cours, la longue table à tapis vert suffisait à rassembler élèves et auditeurs; Quelques lampes à huile éclairaient de leur lumière égale, pacifique et dorée les ca- hiers où nous prenions nos notes. La chaire du professeur avait aussi sa lampe et parce que l'abat-jour opaque de cette lampe contraignait la clarté à se verser tout entière sur cette chaire, les mains seules du maître, tenant les feuillets, étaient éclairées, le visage demeurant dans la pénombre.

Pénombre toutefois point assez épaisse pour nous défendre d'entre-deviner les traits de nos professeurs. Dans ma mémoire qui les rassem-

A L'OPERA Le « Troisième Faust

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de ce pauvre Affre, s'énerve devant cette difficulté invaincue.

La seconde infériorité grave de la pièce reconstituée, c'est la 'disparition du ballet de Walpurgis, modèle du genre et de l'époque. En ce somptueux décor d'A'*riïiide, après les stances bachiques de Faust, on attend le spectacle chorégraphique usuel. Il est coupé net, comme « par un tranchant de hache », et l'immense vide de l'Opéra s'aggrave tout à coup d'un vide à peine moins énorme. | j

Pendant les pauses dialoguées, Henri Büsser et son orchestre, stupéfaits de. se croiser les bras, au cours d'un acte, pour la première fois de leur vie, ont l'air d'une troupe de coqs qui aurait trouvé un couteau.

Les autres différences interversion des actes, Méphisto devant l'église, retour à la chambre de Marguerite, que nous avions reconstituée pour Rose Caron, il y a vingt ans, sans « l'air » insipide de Siébel, etc. sont assez intéressantes. En somme, Faust était bien demeuré tel qu'il fut créé, avec'les amplifications indispensables à son acclimatation sur la scène du palais Garnier et les érudits trouveront dans cette restitution un plaisir extrême. Le public et les abonnés en seront moins émus. « Mais ce n'est pas pour eux qu'était la sérénade » La pièce, bien faite, fut d'emblée un succès. Cette. histoire d'une petite couturière allemande, séduite par des bijoux et rachetée par son repentir après une tragédie de faits divers courants, avait, pour plaire à la foulé, réuni habi- ( lement toutes" les ressources du drame bour- geois. On y voit' le diable en plein s midi; dans un costumé corusc,ant{, ,;̃ niais c'est 'un démon

fort accessiülé,et.qy"neA~déd~ignë p~~îl~ ~ilat-

fort accessible, et qui; né' dédaigne p^;U ï»lai-

santerie.

Le vieux marcheur #e laboratoire^ transformé en jeune fêtard, est connu dans le quartier. La « procureuse » du Jardin voisine avec nos concierges. Cette douce « âme' sœur de Siebel, aux maillots toujours trop collants, fleurit dans les meilleurs feuilletons populaires d'Eugène Sue et le « festin des reines et des courtisanes » a toute la décence d'un Enfer de bon ton et bien fréquenté. Tous ces éléments suffiraient à rallier une majorité de public moyen innombrable. Le prestige de la musique de Gounod en fait un chef-d'œuvre. M. Chéreau a fouillé dans son inépuisable bi- 1

ble et fait d'eux un groupe comparable à ces groupes où quelque peintre d'autrefois a perpétué sur une seule toile les membres d'une corporation ou d'une académie, je découvre rétrospectivement que les 'hommes énlinerits dont j'ai'suivi les cours à 'ï*Ecblé du L'fitivi'e étaient, sauf quelques exceptions1 flagrantes, des exemplaires très purs et très caractérisés de vrais et vieux Français. Peut-être faut-il admettre que quelque loi de mimétisme, non encore étudiée, exige qu'un conservateur finisse (ou commence) par ressembler aui sculptures, ou aux peintures qu'il conserve.

Rien de plus « quinzième siècle français » que le masque d'André Michel. Avec ses traits ramassés et accusés, que le poil de la barbe et des sourcils mangeait, ne vous le représentez-vous pas assistant, dans un panneau de Nicolas Froment, au désensevelissement de Lazare, ou, dans quelque Nativité du Maître de Moulins, accueillant les Mages et les Anges, au seuil de l'étable sacrée ?. Pour Gaston Migeon, il avait choisi son type dans le répertoire du seizième siècle par ses traits fins, aux modelés à la fois précis et doux, par ses regards clairs et attentifs, par l'or argenté des cheveux coupés court et par l'or blond d'une barbe qui, sans la dissimuler, atténuait la ligne des joues et du menton, Gaston Migeon se révélait, à travers le temps, le compagnon des personnages de culture sensualiste dont' les trois crayons des Clouet nous ont laissé le si^nalemçntvspi-. gneu,x-, ;'m. -^••v:X,J.^v Je crois que je saurais, facilement trouver) dans un passé d'art exclusivement français, l'ascendance physionomique et la parenté corporelle de maints autres maîtres, qui ont professé à l'Ecole du Louvre, ou qui y professent toujours. Mais, est-ce bien ici le temps et le lieu de tenter de pareilles esquisses, lesquelles, au surplus, risqueraient de faire croire qu'au lieu d'écouter, ce qui est le devoir élémentaire d'un « auditeur », nous ne faisions, pendant ces cours, que regarder ?.

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Pourtant, j'entends encore, dans les échos de ce qui n'est plus, la voix pour ainsi dire laborieuse d'André Michel. Voix tour à tour sourde et éclatante traînant après elle certaines syllabes en soulevant d'autres par un brusque et solide effort. Ce maître fascinant avançait avec une passion tenace dans ses exposés et ses démonstrations, comme un défri-. cheur dans un terrain qui ne veut pas donner facilement toutes ses richesses. Dans la pénombre de la salle, voûtant sur la chaire un corps puissant et trapu, André Michel pouvait faire penser à Vulcain dans sa caverne, occupant des forces patientes et irrésistibles à forger des armes d'or. Ce grand savant avait des « bonheurs d'expression de poète. Chez lui, les connaissances de ï'eçprit s'appuyaient instinctivement sur les impulsions de la sensibilité, sur les intuitions du cœur. Il possédait le don d'entraîner, de persuader, de convertir. Il nous excitait, il nous enivrait. De son enseignement, on aurait pu tirer une devise « Aimer pour apprendre, apprendre pour aimer. »

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Est-ce en face, est-ce au-dessus de la chaire du maître, que je dois, dans ma mémoire, placer l'écran de toile la lanterne de projections faisait se succéder^ comme des fantômes prisonniers, les images de telle princesse de France, de telle sainte d'Italie ? Puis les corps alléchants, les visages extasiés laissaient la

bliothèque pour être fidèle aux moindres détails. Sa conscience et son érudition ont réussi à nous donner l'illusion que nous étions encore sous l'Empire et que, pas loin de nous, Vénus et Métella se trémoussaient aux couplets endiablés d'Offenbach.

Mme Mignon Nevada chante Marguerite. Elle ne donne qu'une idée lointaine de ce que dut être Mme Miolan-Carvalho mais elle a fait le tour de force de remplacer Fanny Heldy au dernier moment., La voix est jolie et bien timbrée, le style très distingué. Les mouvements imposés à l'impeccable gounodien Bûsser par cette belle artiste sont trop ralentis à notre gré. Mlle Yvonne Gervais joue Siebel. Elle s'intimide devant le poème et économise sa voix charmante là où elle pourrait la donner beaucoup. Mlle Monfort dit le dialogue en comédienne à l'aise et chante juste pareillement.

Côté des comédiens lyriques, il faut mettre hors pair MM. Pernet et Singher. Ils jouent leurs rôles avec aisance et méritent des ovations en leurs expressions lyriques. M. Pernet donne à Méphistophélès la haute silhouette maigre des bonnes traditions diaboliques et des gestes d'une insolite exactitude. M. Singher rend à Valentin ce que des barytons à ventre lui avaient enlevé: l'émotion, la force, l'art de mourir en musique sans fausse note et sans être vulgaire. Les chœurs sont parfaits mais pourquoi les vieillards de la kermesse donnent-ils si peu de voix qu'on ne les entend plus? Auraient-ils donc ajouté les soixante-treize ans de la pièce à leur vieillesse collective. ? ,>.

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Ainsi, entre Maximilien et le Jûvdiii sur VOronte, l'Opéra s'est plu à nous prouver qu'il ne regarde pas seulement vers l'avenir. Le passé a pour lui des charmes il retient ses fertiles initiatives d'art et d'histoire. Après la cour mexicaine d'un empereur autrichien dont on ne sait guère s'il est plus singularisé par son immense panama et sa redingote ou par la musique dont on le fusille à nouveau et avant l'œuvre française si attendue et certainement très musicale de Bachelet, la « reprise du premier Faust de Gounod est un régal et une promesse.

1 P.-B. Gheusi.

place aux monuments, aux fragments d'architecture. Nos premiers voyages, que ce soit de l'un ou de l'autre côté des Alpes, furent les voyages sédentaires que nous accomplîmes ainsi dans une salLe'close et préservée de l'Ecole du Louvre, sous da> boudante de guides de choix. C'est là que A'dii'S est apparu pour la première fois, tout ensemble despotique et hésitant, celui que Barrès appelle « le vieillard-àtout-faire du Baptistère de Pise » là que nous vîmes pour la première fois la belle Vézelay, enfonçant ses fortes racines de pierre au plus profond de la terre française là que nous entendîmes prononcer pour la première fois des noms alors chargés pour nous d'inconnu et de mystère des noms bizarres ou suggestifs comme Simon Marmion ou Jacopo de Barbari, Famagouste ou Saint-Guilhem-du-Désert, Fontaine-Française ou Sabbionetta.

Le cours achevé, lorsque nous sortions de l'Ecole, le musée, presque toujours, avait fermé ses portes. Il ne pouvait s'agir pour nous d'aller interroger dans les salles les peintures et les sculptures dont nous venions d'entendre parler. Nous retrouvions dehors le Paris du commencement du siècle. Heureux temps les squares et les terre-pleins du Carrousel étaient encore vierges de statues. Aussi bien sur les chaussées que sur les trottoirs, on pouvait continuer son chemin flâneusement, sans risque d'offenser des piétons qui, alors, n'étaient pas tous, absurdement pressés de vivre, sanp risquer soi-même les offenses fatales d'une traction mécanique non encore multipliée' jusqu'au pullulement. Par les Tuileries, que les soirs brusques et prompts de l'hiver dépeuplaient de bonne heure, mais où les longs et lents crépuscules de juin attiraient et retenaient maints couples, nous rentrions chez nous, discutant passionnément avec quelque camarade argumentant, controversant. Nous nous préoccupions, par exemple, d'opposer le « roman » poitevin au « roman provençal, les sourires limpides des anges de Reims aux sourires moins transparents des anges du Vinci. La plupart d'entre nous étant déjà résolument stendhaliens, nous exigions de la beauté féminine qu'elle nous fît des « promesses de bonheur ». Nous n'eussions jamais consenti à séparer l'art de la vie Le plus souvent, nous ignorions tout de ces jeunes filles et de ces jeunes femmes, nos condisciples à peine connaissions-nous le timbre de leurs voix. Pourtant, après tant d'années, nous voici sentimentalement et vainement fidèles aux appels d'une mémoire où de légers fantômes s'étaient endormis. Vous, mademoiselle, entre autres, qui veniez à l'Ecole du Louvre avant de vous rendre au Palais de Glace (car vous rangiez vos cahiers avec vos patins, dans le niême sac de cuir), vous étiez grande et mince, et votre profil enfantin répétait à s'y méprendre le calme profil de Giovanna Tornabùôni, Et vous, madame, qui aviez tellement envie de rire que vous pouffiez parfois toute seule, au milieu d'un cours austère, sans autre raison que cette irrésistible envie. Vous ressembliez à la gentille Melpomène d'Ile-de-France qui, dans le tableau de Lesueur, baisse sur les feuillets de musique des yeux que l'on devine non moins tendres que malicieux.

Ne m'en voulez pas, mon cher Directeur et Ami, de la frivolité de ces souvenirs d' « auditeur ». J'étais bien jeune quand j'ai commencé de suivre les cours de l'Ecole du Louvre et je ne les ai pas suivis longtemps.

Jean-Louis Vaudoyer.

COURRIER DES LETTRES

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( } Lettres et Reliquea

C'est une bien émouvante relique, cette lettre de « Monsieur de Buonaparte, officier d'artillerie au régiment de la Père, en garnison à Valence, en Dauphiné », que notre éminent collaborateur et ami, M. Abel Hermant, publiait ici l'autre jour V iule de ces reliques à la fois « discrètes » et yivantes, comme il l'expliquait dans un délicat 'ç'onl' mentaire car les lettres « contiennent plu$ fcr"ii/$é9 que matière », tout en évoquant « la mâr/ï '$$??' en traça les caractères ». Celle qui effleura le « pâ- pier vergé, a peine jauni », « devait, quelques tut'' nées plus tard, tenir le globe du monde ». L'admiration pieuse de M. Abel Hermant ton- firme celle que Chateaubriand exprima pour'lït\* ` même lettre en quelques lignes de ses Mémoires. Rencontre touchante les yeux de Renê'iiieilU' se sont penchés, voilà tout juste cent ans, Sur ce carré de papier vénérable. Au début de la biographie épique qu'il a consacrée à l'Empereur, il a écrit « Tout le monde a pu voir à Genève une demande parvenue à un libraire le romanesque lieutenant s'enquérait des Mémoires de Mme de Warens. Napoléon était poète aussi, comme le furent César et Frédéric. » Evidemment, Chateaubriand n'avait pas le texte de la lettre sous les yeux il n'y fait allusion que de souvenir il ne se- rappelle point qu'en plus des « mémoires dè Mme de Warens », le lieutenant demandait des ouvrages sur « l'isle de Corse ». La lettre devait être exposée dans la vitrine du libraire ou de son successeur Chateaubriand l'y a vue avec curiosité, comme tout le monde, lorsqu'il séjourna, en 1831, à Genève.

L'année suivante, Mme Récamier le mena chez la reine Hortense, exilée au château d'Arenenberg. L'ancienne souveraine de la Hollande lui montra « un cabinet rempli des dépouilles de Bonaparte y. Il avoue que « ce vestiaire le laissa froid ». Pourquoi ? « La forme même et la matière de ces reliques nuit à leur effet. nous verrions avec un respect curieux la cuirassé du Macédonien sur le des- sin de1 laquelle fut tracé le' plan d'Alexandrie mais,. que faire d'un frac 'râpé1? J'aimerais mieux la jaquette de montagnard corse que Napoléon a dit ` porter dans son enfance. Que Mme de Saint-Leu s'enthousiasme de cette friperie, c'est tout simple mais les autres spectateurs ont besoin de se rappeler les manteaux déchirés par l'aigle napoléonien pour tolérer la vue de cette défroque napoléonietme. »

Et, cependant, Chateaubriand admirait Napoléon Mais il avait lutté contre lui il sentait encore la grif fe du lion sur son épaule. Il lui fallait faire un effort pour que la dignité des souvenirs historiques ennoblit des reliques qui lui pa.raissaient comme te dit M. Abel Hermant « trop matérielles ». La pente de notre goût a changé on en trouve la raison dans un texte fameux où Racine allegue Tacite « Le respect que l'on a pour les héros augmente à mesure qu'ils' s'éloignent de nous major e longinquo reverentia ». Un respect où se mêle une amicale familiarité grâce aux reliques qui conservent l'empreinte de leur vie, notre imagination se plaît à nous faire vivre auec les grands hommes, et à les faire revivre.

Maurice Levaillant,

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P.-S. Dans notre dernière petite çfirpniQuc, « sur le roman policier » deux légères co,quilles déformaient le sens: Parlant' de ta découverte par Baudelaire, chez Edgar Poe, de ce que noug àppé-î lons la poésie pure nous disions « Aiiis'i '<àcyai,t- il en développer toutes les conséquences. »'çf noii, devrait-il. Et, plus loin, à propos de cette nouvelle discipline poétique « ce n'est pas le moment de chercher ni si elle fut toujours utile ni si nous n'avons pas poursuivi à l'excès les exigences de ,> cette esthétique » au lieu de et si nous n'avons pas poursuivi. G. Ch.

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Du lycée au prix Femina .'̃»̃'̃ L'Intransigeant nous conte une bien jolie histoire. M. de Saint-Exupéry, lauréat du prix Femina pour son beau livre, Vol de nuit, vient de recevoir une lettre de son ancien professeur de mathématiques spéciales au lycée Saint-Louis. Après lui avoir dit combien il était heureux de son succès, le professeur poursuivait en ces termes « Votre échec à Navale (où Saint-Exupéry se destinait) qui me fit tant de peine à l'époque, fut dù aux notes trop faibles que vous avez obtenues en littérature et composition française. »

« Les Treize ajoutent que « cette petite histoire ne signifie pas toutefois que tous les élèves qui ont un zéro en littérature ou en composition française doivent concourir par la suite pour tous"' les grands prix littéraires'». ;̃•̃̃:̃. ̃̃ D'accord, Mais, nous 'connaissons des élèves qui s'amusaient à intercaler dans leurs devoirs, à l'occasion, certaines phrases de très grands écrivains et qui virent condamner ces citations hypocrites comme charabia et galimatias double.

Le Carnet du Lecteur Tsarisme et Révolution, par A. de Goulévitch (Alexis Rédier, éditeur).

Le tsarisme, la société dirigeante russe portaient-ils la Révolution de 1917 comme le pommier son fruit? Y a-t-il historiquement, entre leurs fautes réelles ou supposées et le bouleversement, un lien de cause à effet ? Il est hors de doute qu'à cette question la majeure partie de l'opinion occidentale a répondu par l'affirmative malgré l'alliance, dès avant-guerre l'Empire russe passait, aux yeux de l'homme de la me, pour un régime rétrograde, une survivance curieuse du moyen âge, et se trouvait illustré par le knout, le servage, des mœurs rudes et sauvages. Mais, réplique M. de Goulévitch, l'opinion oc- cidentale a été formée par les révolutionnaires exilés, 10- nihilistes même, qui trouvaient, en France surtout, %%£ communauté de mystique et le plus large accueil: M.- de Goulévitch a donc entrepris cette tâche presque surhumaine rétablir, sur des réalités, la réputation du tsa- risme. Sur des réalités faits, statistiques, documents, Ifctxpose l'œuvre sociale et économique de l'Empire />o«n l'agriculture, le: commerce, les trompons et' les finances. Il nous offre un fort intéressant chapitré sur l'effort militaire russe pendant la guerre. Nous dou- tons que les historiens à venir ratifient sans réserves les vues de M. de Goulévitch, mais il est incontestable que cette œuvre, dont l'information est précieuse, atteint et balaie nombre de sottes légendes. f-

En une seconde partie, plus brève, notre auteur étu- r die -les sources réelles et les ressources du mouvement insurrectionnel de 1017 des faits saisissants en vérité, sur le puissant concours que lui apportèrent, se-> Ion le témoignage même de Trotsky, des financiers in- ternationaux. Enfin, les perspectives d'avenir, sombres, maïs f ort convaincantes s'il s'agit de prouver que la Russie soviétique connaît la décadence et la barbarie qu'on imputait au tsarisme.

qu'oi& iiitputait au tsaris,»&e. Jean Fréterai.


DÉVOLUTION DES ARMÉES MODERNES MOTORISATION

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J,ehipioi -du moteur dans les armées modernes est-il: appelé, comme, on le prétend, à révolutionner les^pj^diticyis de la, guerre? Permettra-t-il de renoiirvele^Cjesjijanœuvres foudroyantes, ces grands mouveé^g^ *dç Lmasse^^aractéristiques des campagnes. na^jeûfyjennes, et '-qiuU semblaient ne plus appartenir quVu- passé ?. il. serait présomptueux de l'affirmervr^anmoJuis,1il,t9Jnbe cous Je sens que si la dernière guerre tut si fertile en attaques frontales, il faut en r^çheEcher.Jsa cause vd'abqrd dans Timmensité^safls^prépédent des effectifs' engagés qui permit d'é^ndj^àtes fronts jusqu'aux limites des théâtres d'qgéç^ioa^s, ensuite et surtout dans la rupture d'équilibre, entre les possibilités de transports de troupes et l'étendue des champs de bataille. Sans autres moyens de déplacement qu'en 1870, les corps étant acheminés par voie ferrée et sillonnant les routes à pied ou à cheval, on s'affronta sur une ligne ininterrompue de plusieurs centaines de kilomètres et a,vec des effectifs dix fois plus nombreux. Il en résulta des difficultés de manœuvre presque insurmontables. C'est ainsi qu'à la veille de la bataille de- 'L. Alarne, Moltke, désirant renforcer son aile droite ;-p1t*r. la VII0 armée, prélevée sur l'aile gauche, dut faire passer cette armée par la Belgique, toutes lignes de rocade plus directes lui étant interdites par la destruction des ouvrages d'art français pendant la retraite. Et, bien entendu, ces troupes de renfort arrivèrent trop tard sur le terrain, quand nous avions gagné la partie.

II était tout naturel que les états-majors des différents pays songent à utiliser l'automobile pour remédier à un état de choses qui, en supprimant la manœuvre, ramène l'art de la guerre à son expression la plus simple et la plus brutale. Ont-ils tort ou raison d'espérer rétablir de la sorte l'équilibre entre les données du problème 1 Av.an? ̃,d'e,xj)r.ilmer,, à ce sujet une Qpinip)ç.pwson*nen^5\i.cQnyi>ep.t-|i'.cx. posef* sùus 'quel 'aspect' la ,q uestion de, la << mf>torisafïïm4'1 » :se; "'présente [en,' •gê.'n.ëiâL.éjt spécialement poiiif notre pays. -J.. "Y'.1,,H.,S'

On, peut envisager l'emploi du .moteur dans une armée moderne sous trois formes bien distinctes L Véhicules automobiles munis d'engins à poste fixe, et, comme tels, prennent" part directement au combat (chars d'assaut, auto-mitrailleuses, auto-canons, etc.)

II. Véhicules « omnibus », indifféremment destinés aux transports de troupes de diverses armes ou aux transports de matériel.

III. Véhicules spécialement affectés à une unité et construits en vue de son transport sur route ou, éventuellement à travers champs.

On remarquera que nous n'avons pas tenu compte de )sa distinction fréquemment établie entre le matériel, cuirassé et Je matériel non cuirassé, classification qui nous parait assez peu satisfaisante. En effet, on conçoit fort bien que tous les véhicules de guerre puiss'eAt être plus ou moins blindés. Les automobiles des groupes II et III gagneraient même à être revêtués de blindages légers, à l'épreuve des petits éclats, et dont le poids ne ralentirait pas assez leur marche pour diminuer l'allure relativement lente des convois. Cependant, il est évident que les véhicules îds^lùs exposés, chars et auto-mitrailleuses, doivent nécessairement comporter des cuirasses, soâsïWéîïïeAa'être trop vulnérables.

L''rauîi?é:ratioirqup n1ous;v,e^.Qpsidqi.fa|re n.p..serait., pas^âpîete'si'j'ph n'y ajoutait les formations de l'aê^oMirtique, le moteur joue, du moins présentementfun rôle primordial. Nous disons bien « présenlè&èîit' ». Les remarquables expériences de vol en pîariéur remorqué par avion, récemment réalisées sur le terrain d'Etampes par le capitaine Rémy et M. Abrial, sont susceptibles de modifier profondément question. Et il semble qu'on puisse, d'ores et déjà, envisager le jour où, les régimes des courants aériens étant suffisamment connus, il suffira à une escadrille d'avions d'enlever un certain nombre de planeurs sans pilotes et de les décrocher à une altitude convenable, très loin de l'objectif, pour que ces appareils de vol à voile, poursuivant leur course sous la poussée des vents, aillent automatiquement s'abattre sur le point visé, avec leur chargement d'explosifs, de gaz ou de produits incendiaires.. Quoi qu'il en soit, nous ne rappelons ici le rôle du moteur dans les formations aériennes que pour mémoire, les questions touchant l'aéronautique sortant des limites que nous nous sommes assignées dans cette étude.

Chars de combat

II est à remarquer que la « motorisation », sous quelque forme qu'on l'étudic, n'est pas une donnée absolument nouvelle du problème de la guerre. On n'a .pas vu surgir seulement des chars de combat au cours de la dernière campagne européenne, mais on assista également à de nombreux transports' de troupes par camions, automobiles..Enfin notte armée posséda des formations « motorisées », en petit nombre, il est vrai, qui furent les régiments d'artillerie. de campagne portée. Cette constatation valait, à notre avis, d'être mise en vedette, car, en matière militaire, les innovations du temps de paix sont toujours- sujettes à caution. Seule l'expérience de la guerre peut en confirmer définitivement la valeur. Le char de combat naquit à la fois de l'impossibilité où se trouvait l'infanterie de franchir, pendant la période de stabilisation du front, les réseaux de fil de fer insuffisamment détruits avant l'attaque, et de l'impuissance de l'artillerie à anéantir ou à neutraliser en totalité les moyens de feu de l'adversaire. On espéra que ces appareils blindés, susceptibles dc'sé déplacer sur les terrains les plus bouleversés la façon des caterpillars en usage dans les exploitations agricoles d'Amérique, écraseraient

UN DES PREMIERS CHARS 1 LE js SAINT.CHAMOND

iu passage les réseaux de barbelés, ouvriraient la 'oute au fantassin et réduiraient par leur tir les lerniers 'ilôts de la résistance 'ennemie. Lés preniers- 'furent fertiles en déboires. On ne se rendit jas compte que ceux-ci provenaient principalement- '̃:̃ le la défectuosité du matériel trop lent et "trop vulnérable (certains chars avaient le rçservoir d'esierip'e l'avant, ce qui les condamnait aux flammes chaque fois qu'ils étaient transpercés par un projectile), et l'on était sur le point de rejeter l'idée, :jui était excellente, quand M. Renault, le construc- :eur d'automobiles, sortit à ses risques et périls une première série des petits chars qui portent son nom. bes appareils, moins fragiles, moins vulnérables et plus rapides que leurs prédécesseurs, réalisèrent facilement la première partie de la tâche qui leur était assignée. Par contre, les mauvaises conditions le visibilité où se trouvaient les équipages rendant jifficile la découverte des objectifs, les chars Relault ne réussirent à détruire les nids de résistance lu'en opérant en formations très denses, ratissant complètement le terrain. Il est cependant incontestable que nous leur devons une grande part de nos succès de 1918.

L'emploi des chars qui fut limité à la guerre de positions, peut parfaitement être envisagé dans le cadre d'une guerre de mouvements. Un groupe de chars peut rendre les plus grands services à une avant-garde, en prenant le contact avec l'adversaire et en pénétrant profondément dans ses lignes à la façon des auto-mitrailleuses, mais avec cette différence que le char n'est pas lié au réseau routier. A. condition de posséder des voitures-citernes susceptibles de ravitailler les chars en essence et d'étendre leur rayon d'action, des raids de chars opérant en masse sur les ailes des armées ou sur les lignes de communication de l'ennemi sont sus-' ceptibles d'amener les meilleurs résultats, au début d'une campagne. Mais il va de soi qu'il faut alors disposer d'appareil 'relativement légers, très rapides, susceptibles de se déplacer sur route par leurs propres moyens, et où la visibilité soit parfaite. Où en sommes-nous de nos armements ? Le principal en est constitué par les 3.500 chars Renault construits pendant la guerre et notoirement démodés. On pourrait y ajouter les chars mi-lourds du type Mark V, achetés aux Anglais après l'armistice mais ceux-ci ont des vices de construction si graves (les chenilles étant trop étroites par rapport au poids du véhicule, le Mark V ne peut se déplacer que sur terrain sec, sous peine d'enlisement), que leur emploi en temps de guerre n'est même pas à envisager. Quant aux gigantesques chars de la Seyne, ils ne semblent pas appelés à jouer un rôle en rapport avec le prix qu'ils ont coûté. S'ils sont susceptibles de traverser aisément un village sans s'occuper des rues et s'ils ont des possibilités de franchissement remarquables, ces mastodontes, du poids de 70 tonnes, armés de deux canons de 75 et de plusieurs mitrailleuses, et dont le blindage est à l'épreuve du 77 de plein fouet? nous semblent cependant plutôt du domaine des pièces de collection que 'de celui des armes de guerre. Bien entendu, on ne peut compter qu'ils parviennent à niveler par leur poids les terrains bouleversés, et à ouvrir ainsi'la route aux petits chars, car il est évident qu'il leur faudrait pour cela exercer sur le sol une pression formidable, alors .que .la pression des chenilles au centimètre câriîéjEeaJaià peu près invà-> riable, quelles que soient les dimensions ou le poids total d'un char. De plus,le char, de la Seyne présente des difficultés d'emploi considérables. Son transport par voie ferrée, ne peut s'effectuer que sur les lignes où circulent les locomotives du type Pacific et où les ouvrages d'art sont capables de supporter un poids de 70 tonnes. Aussi, tout compte fait, il serait dangereux de fonder de réels espoirs sur ce volumineux appareil qui malgré son épais blindage reste à la merci d'un coup au but, et que l'on peut difficilement acheminer vers le point du champ de bataille où son action serait utile.

Comme l'a déclaré très justement le MilitarWochenblalt, dans son numéro du 11 septembre dernier, un char lourd ne vaut pas quatre chars légers dotés chacun d'une mitrailleuse ou d'un canon de petit calibre. Or, malgré les affirmations des revues militaires allemandes, qui n'hésitent pas, lorsqu'il s'agit de nos armements, à publier les informations les plus fantaisistes, il est absolument faux que nous possédions 120 chars légers modernes, c'est-à-dire munis du « stromboscope » (appareil innové sur les chars de la Seyne et qui procure à l'équipage une visibilité parfaite) et montés sur chenilles souples. Les quelques appareils de ce genre que nous avions construits n'ont donné aucune satisfaction et on en a arrêté la fabrication sans chercher à les perfectionner. Si nous avions la guerre demain, il faudrait partir1 avec nos petits chars Renault vieux de quinze 'àns! lents, aveugles, sans démarrage automatique/ et incapables d'exécuter des raids sans l'appui des autres armes car ils doivent être portés sur camions à chaque déplacement de grands amplitude. Aussi, malgré l'importance numérique de notre matériel, sommes-nous largement dépassés sur le chapitre des chars par l'Angleterre et les Etats-Unis. Tchécoslovaquie, Italie et Yougoslavie possèdent également des appareils tout à fait modernes et devant lesquels nos petits chars de la guerre feraient piteuse mine.

Quant à l'Allemagne, le traité de Versailles lui a interdit la fabrication des chars de combat, et elle ne manque pas de faire état, en toute occasion, de cette interdiction qui la laisse prétendûment désarmée. Cependant, il faudrait bien mal connaître nos voisins pour croire qu'ils obser-

vent cette clause du traité plus rigoureusement que les autres. Et, de fait, je suis en mesure d'affirmer que 'les Allemands possèdent au moins depuis trois ans des prototypes de chars légers très perfectionnés "et" du \jenre des chars anglais. Etant donné que ce sont les essais et la mise au point de prototypes qui prennent le plus de temps dans cette sorte de fabrications de gaerre, et que l'Allemagne dispose de puissants moyens industriels, on peut être ,ce:rt.a,in qu'il lui suffirait de quelques semaines pou^. clpter son armée d'une masse importante de ,,ç|yjir^ ultça-perfcçtiqnnés. (A suivre). > ̃ •̃ ff; i- ̃̃̃̃}• :̃' .-< > 's;- Hubert de Lagarde.

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Ce qu'il faut lire °

dans le Bulletin Officiel

C¡'CU,;¡" "la""

Circulaire du 16 novembre 1931, relative aux droits à pension des veuves d'anciens militaires de carrière devenus fonctionnaires civils.

5° Modificatif à l'instruction du 18 février 1929, pour Vadmission dans les écoles de sous-officiers élèves officiers et l'Ecole militaire d'administration à partir de 1929. Ce mqdificatif a trait à l'exécution des épreuves et ait programme des connaissauces exigées des candidats de la cavalerie. (B. O. du 23 novembre.)

Circulaire dit 22 octobre 1931, relative à l'application du décret du 29 janvier 1924 modifiant l'article 197 du règlement sur le service de santé. L'exonération des frais d'hospitalisation ne sera désormais accordée aux officiers dans les hôpitaux ordinaires ou les hôpitaux thermaux que pourles blessures constatées on les maladies contractées ou aggravées pendant la période de mobilisation (2 août 1914 au, 24 octobre 1919) ou au cours de colonnes expéditionnaires effectuant des opérations de guerre' ou assimilables a. des opérations de guerre. Eri dehors de ces cqs;les p~z'c/ers deurMt faire :ïa preuve qiie l'accident .éti ta maladie résultent' 'ku ser&fcte (B. O. "if1 novembre.) Instruction du 5 novembre, relative au brevet de chef de section (génie). Elle fixe la composition des commissions d'examen, le 'programme des connaissances exigées, la nature des épreuves et les coefficients qui leur sont affectés. (B. O. du 16 novembre.)

Par décret du 4 novembre 1931, de nouvelles dispositions sont intervenues, concernant les cottditions dans lesquelles les anciens militaires et marins peuvent bénéficier de cures hydro-minérales dans les stations thermales militaires. Pour faciliter le travail de répartition des places dans les directions régionales intéressées, il a parti nécessaire au ministre de la guerre de fixer au 1" février la date limite de la réception des demandes portant indication de stations thermales ouvertes seulement pendant une période de l'année. Les anciens militaires et marins se trouvant dans les conditions réglementaires pour bénéficier d'une cure thermale sont, en conséquence, informés que leurs demandes devront parvenir avant celte date au général commandant la subdivision territoriale dans la circonscription de laquelle ils se trouvent domiciliés.

Arrêté du 31 octobre ldSl, ,pour la formation de la deuxième fraction de Iq^lasse 193,1 et de la première Jrqçtioii, ffe la ç?a.?ft2if;1932 fixant l'établissement des 'tableaux de rec.çnpemcnt elles, dates, fies sessions ordinaire et extraordinaire des conseils de revision (B. Ô. du 16 nov. 1931.)

Instruction générale coÀcehi'ant les désignations individuelles et'collectives et la mise 'en route des militaires des troupes métropolitaines ponr les théâtres d'opérations extérieures.

Cette instruction réglemente le service sur les théâtres d'opérations extérieures, la duréè des séjours (vingt-quatre ou vingt-sept mois, suivant le nombre d'enfants), l'établissement des listes de tour de départ, la mise en route des militaires et de leurs familles, le rôle et le fonctionnement des centres de rassemblement et des dépôts de transition. (B. 0. du 23 novembre.)

Circulaire relative à l'alloration des congés et permissions dans les écoles militaires au cours de l'année scolaire 1931-1932. (B. '0. du 14 dée.) Sixième modificatif à l'instruction du 11 juillet 1930 pour l'application dit décret du 2 mai 1914, relatif à l'établissement des tableaux d'avancement et des tableaux de concours pour la Légion d'honneur. ̃

Ce modificatif fixe, pour la réserve, les conditions dans lesquelles doivent être proposés les officiers, la forme des propositions, le décompte des services et campagnes, la manière dont doit se faire le classement des candidats Ù, le fusionnement des listes. (B. O. 14 déc.) 0'0'

Loi diî ït'riovémbrc 1931, tendant ù'àssimïTer aux. enfants vivants des fonctionnaires en âge d'être ̃admis 'if M retraite les eiîfant^morts àif sëiïn'cc de la nation ait cours de Ta gitèfre 1914-1918 ou d'expéditions diverses. (B. 0. 27-jdéc.)

Décret du 4 décembre 1931, portant de 6,000 it 10,000 francs, plus 15 p. 100: par enfant, l'indemnité forfaitaire attribuée aux officiers supérieurs et subalternes ,chefs de famille détachés de leqr résidence à l'Ecole supérieure de guerre et à ÇEcolc supérieure technique de l'artillerie, et de 1,035 à 2,070 francs celle allouée aux officiers subalternes désignés pour effectuer nu stage de neuf mois à l'Ecole du l'al-de-Grâce (B. 0. 27 dée.)

Circulaire dit 7 novembre 1931, relative à la convocation en 1932 des réservistes dit train. Cette circulaire fixe le nombre de réservistes à convoquer par région, les lieux de convocation, la durée des périodes, les dates de convocation ainsi que le nombre et l'échelonnement des séries. (B. O. 21 décembre.)

Communiqué de l'Aéronautique Club de France Aviation militaire

L'Aéronautique Ciub de France vient de réotganiser ses cours par correspondance > pour l'instruction des candidats aux bburses de pilotage ainsi qu'aux écoles de, mécanicien} d'avion de Bordeaux, Hochefort, Cazaux,. à l'Ecole, Bréguet et à l'Ecole militaire d'aéronautique il tei-sailles.

D'après les nouvelles dispositions prises par le ministre de l'air pour l'instruction des mécaniciens d'avion, il n'y aura plus, ctiàfae année, qu'uii^ seul examen en juin, des candhïafs au certificat d'aptitude à l'emploi de mécanicien d'avion.

En conséquence, les jeunes gens partant en avril 1933 seront présentés aux examens t/u« mois de juin 1932.

Il leur est rappelé que les cours qui leur sont destinés commenceront en janvier, à l'atelier de l'Aéronautique Club de France. Les inscriptions sont reçues à l'A. C. D. F., 67, rue Meslay, Paris (3e). L'Office d'aêrodif fusion fondé par l'A. C. D. F. renseigne sur l'admission dans les écoles de l'aéronautique, ainsi que sur tout ce qui concerne l'aviation militaire, l'aviation marchande et l'aviation touristique.

Ecrire avec -timbre pour réponse ù l'A. C. D. F., 67, rue Meslay, Paris (38).

A LA VEILLE DE LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT ¡'

La Conférence dit Désarmement, qui doit s'ouvrir à Genève le 2 février, promet de nous j causer de multiples déboires M. Lucien Souclion l'a amplement démontré dans ce journal. Mieux vaudrait qu'elle n'eût pas lieu, mais enfin; s'il n"est pas possible de l'ajourner, coinment y combattrons-nous les arguments qui nous seront opposés ?

Dans le mémorandum du 15 juillet qui résume la thèse du gouvernement français, se trouve ce paragraphe « La réduction des armements implique la confiance. Peut-on espérer voir cette confiance régner si le sentiment existe que, pour beaucoup, le problème est moins d'organiser la paix au profit de tous, que de modifier au profit de quelques-uns l'ordre existant, et si des Etats peuvent penser que l'existence même qu'ils tiennent des traités est menacée ? Les décisions de la Conférence devront être fondées sur le respect des traités. » Cela revient à dire que la Conférence du Désarmement devrait débuter par une déclaration solennelle, approuvée par tous les participants, et en vertu de laquelle ceux-ci s'engageraient à respecter le statut territorial du traité de paix. Mais cette déclaration ne sera pas faite ne savons-nous pas que toute la politique allemande tend à l'abolition du traité de Versailles `'

Ce sentiment de confiance que définit si justement le mémorandum, comment pourrionsnous l'éprouver ? Alors que la France n'a cessé de donner des gages de sa bonne volonté, de son* < désir :de voir enfin l'Europe jouir d'une paix durable, comment l'Allemagne :a-t-ielle répoiMu à ses avances ? Nous avons évacué la Rhénanie avant l'échéance de 1935, appliquant ainsi par anticipation l'article 431 du traité de paix, libellé corne suit « Si avant l'expiration de la période de quinze ans, l'Allemagne satisfait à tous les engagements résultant pour elle du présent traité, les troupes d'occupation seront immédiatement retirées. On sait comment nous avons été récompensés de notre geste généreux, disons le mot, de notre candeur. L'évacuation de Mayence était, nous disait-on, la conséquence logique de l'acceptation par les Allemands du plan Young. En acceptant le plan Young, ils reconnaissaient notre droit aux réparations et ils promettaient de se conformer aux modalités financières inscrites dans le plan. Ah le bon billet f Cet engagement, vieux tout juste de dix-neuf mois, l'Allemagne ne le..reconnaît déjà plus Non seulement elle le dénonce, mais son gouvernement laisse imprimer par des journaux, tout à sa dévotion, que la France a déjà reçu plus que son dû. II n'y a pas d'ailleurs que sur le chapitre des réparations que le traité est ouvertement violé. De nombreuses associations militaires, plus ou moins campufiées, existent en violation de L'article m^L^içle ,179 interdit les missions à ï' étranger, 4§s officiers allemands sont détachés auprès \de l'armée turque. Que d'autres manquements ne pourrait-on pas signaler Les révélations faites récemment devant les commissions parlementaires par le général Bourgeois et M. le sénateur Eccard ne sont à cet égard que trop suggestives. En vérité. la mentalité allemande ne change pas, et ne changera pas de sitôt c'est toujours le même cynisme, la même arrogance, dont les manifestations répétées ne parviennent malheureusement pas à troubler la quiétude de nos anciens alliés. Une diplomatie adroite, une propagande alimentée par un budget richement doté ont réussi à nous faire passer aux yeux du monde pour les seuls, pour les incorrigibles perturbateurs de la paix. Nous ne pouvons donc, dans l'état actuel des choses, avoir confiance et alors, comment, devant des menaces à peine déguisées, serionsnous assez naïfs pour réduire encore nos forces militaires ? Le mémorandum du 15 juillet s'étend longuement sur les réductions que nous

Un nouvel affût américain

<, 'oj.J îl,~ei

A ̃ la fîn 'de l'année dernière, les Américains 'ont' construit, à l'arsenal de Rock-Island, un nouvel affût pour canon lourd qui pourra porter soit le canon de 155 long, soit l'obusier de 203 millimètres. Cet affût a deux flèches ouvrantes comme notre 155 G. P. F. et, comme lui, possède un champ de tir horizontal de 60°. Son champ de tir vertical est de 65°. Malgré cette grande inclinaison, il n'est point nécessaire de creuser une fosse de recul, ce qui représente un avantage énorme sur le 155 G. P. F. ei raccourcit considérablement la durée de la mise en batterie qui, aux essais, n'a jamais dépassé 20 minutes.

En ordre de marche, l'affût portant t'obusier de 203 millimètres pèse 13 tonnes 5, sa longueur totale

L'OBUSIER AMERICAIN DE 203 MILLIMETRES

avons déjà librement consenties, et dont on parait décidé à ne nous tenir aucun compte. Il ne nous est pas possible d'aller plus loin dans la voie des réductions les forces que met v à notre disposition la loi d'un an ne nous permettraient même pas d'assurer la couverture sans faire appel aux classes de disponibles, et on sait ce que cette mesure a d'aléatoire. Notre, mentalité est défensive peut-on en dire autant °~ de celle qui se manifeste chaque jour de l'autre côté du Rhin ? Les fortifications que nous organisons sur les frontières sont l'expression de notre état d'esprit nous n'avons nulle intention agressive, nous voulons seulement être tranquilles chez nous.

Nous nous présenterons donc à la conférence du désarmement avec le dessein bien arrêté de ne nous laisser imposer aucune mesure qui puisse nuire à notre sécurité. Attitude d'obstruction, dira-t-on. Non pas si l'Assemblée de Genève le veut, elle fera faire un grand pas à l'établissement d'une paix durable, en obte- nant des puissances qu'elles se rallient à l'une des solutions préconisées depuis plusieurs années déjà. Nous pensons qu'il faut écarter celle qui consiste dans l'institution d'une force internationale au service de la Société des Nations. En effet, supposons que quatre puissances, A, B, C, D coopèrent à la formation de cette force en cas de menace de conflit provenant de la puissance A, il est; clair que celle-ci commencera par reprendre à sa disposition le contingent,, prêté à la Société des Nations, et il est possible qu'une des trois autres puissances se solidarise plus ou moins avec elle. Voilà donc l'instrument de coercition disloqué au moment même où l'on aurait à s'en servir. C'est une'' objection sérieuse, il y en a d'autres touchant ( la formation, le stationnement, l'instruction, le f' commandement de la force internationale.

Par contre, on ne voit pas qu'aucun argument valable puisse être opposé à l'établissement de pactes d'assistance mutuelle étendus au plus grand nombre de puissances possible. En cas de conflit, ces pactes permettraient aux Etats signataires de faire bloc contre l'agresseur, ils donneraient ainsi une force singulière aux recommandations ou décisions de la So- ciété des Nations. C'est dans cette voie que doit s'engager la conférence du 2 février, non dans la recherche de coefficients de désarmement, laquelle ne pourrait conduire qu'à des discussions stériles et dangereuses. Ce ne sera pas d'ailleurs la première fois que la France soutiendra pareille thèse qui ligure déjà dans le Protocole de 1924 mais il est regrettable que le Comité d'arbitrage et de sécurité, qui a été institué à Genève, précisément pour étudier ces questions d'appui mutuel, n'ait encore rien pro-

duit.

Dans les manifestations insidieuses ou à grand orchestre d'outre-Rhin, c'est toujours la France qui est visée, elle a donc le droit de garantir sa sécurité par les moyens qu'elle juge indispensables. Quand la Société des Nations aura réussi à organiser l'assistance mutuelle, alors, mais seulement alors, on pourra commencer à parler de réduction des armements. En attendant, dans la situation troublée oit se trouve aujourd'hui l'Europe, en présence de manifestations allemandes atteignant parfois un haut degré de frénésie, le moment est certes mal choisi pour aborder à Genève des questions aussi délicates que celles que l'on a projeté de soumettre à la conférence du désarmement il cst toujours dangereux de manier sans précaution des substances explosives. Aussitôt la conférence ouverte, après les discours d'usage, il faudra trouver une procédure pour remettre à des temps plus calmes les discussions sur le fond.

Général Hellot.,

atteint 10 mètres, sa largeur 2 m. 50 et sa hauteur 2 m. 60.

L'essieu avant est brisé, comme les essieux avant des automobiles, ce qui permet au matériel d'exécuter des tournants de 9 mètres de rayon. Pour le tir, les roues sont relevées au moyen de vérins portés à demeure par l'affût et- n'encaissent pas la percussion du tir.

L'affût est suspendu pour éviter les dégradations causées par les inégalités de la route lorsque le matériel se déplace à grande vitesse (30 à 55 kilomètres à l'heure).

Il repose sur le sol, en ordre de route, par dix roues, dont deux à l'avant-train et les huit autres à l'arrière-train.

André Galixe.


ETAT-MAJOR GENERAL

DES TROUPES COLONIALES

Le général de brigade Mailles, comm. la brig. colon. indoch., à Agen, a été nommé comm. de l'inf. de la div. Cochinchine-Camhodge, à Saigon.

SERVICE D'ETAT-MAJOR

Le lieutenant-colonel Troublé, 106° inf., nommé souschef d'état-major de ]a 1" région. Le chef de .bataillon Duché, état-major 12° région, est mis à la dispos, du gén. comm. supér. des troupes dit Maroc.

Les chefs d'esc. Jojtf.frault, état-major div. de caval., nommé chef dudit état-major B.ertran, étatmajor de l'armée, aff. à un étnt-inajor du Conseil sup. de la guerre Malgras, 186" d'art., nommés chef dsétatmajor art..8° région. J Les capit. Nivois, état-maj. 12° région, aff. "à. l'état-'major de l'armée Soulès, 196° art., aff. à l'état-maj. de l',art. 18e région de J.orna, 6° spahis algéi1., affecté à l'état-major lr0 brigade de spahis. Les licut. Quenot, 507° chars de combat, aff. étatmajor 3° brig. chars de combat de Forsanz, 7°- chass. à cheval, aff. à un état-major du cons. sup. de la guerre. CORPS DES INTERPRETES MILITAIRES DE L'ARMEE ACTIVE

M. Martin, à la dispos, du min. des colonies, affecté au service des affaires indigènes du Maroc. SERVICES SPECIAUX DE L'AFRIQUE DU NORD ET DU LEVANT

Le capitaine Faget, tir. tun. est désigné pour être employé au serv. des aff. indigènes du Maroc. Le lieutenant Phcllipoe, 7" tir. algér., est désigné pour être employé au serv. des aff. indigènes d'Algérie. INFANTERIE

Les chefs de bat. Astolfi, 24» inf., à l'Ecole sup. d'éducat. physique de Joinvillc Bentegeat, 57° inf., au service de la P. M. S., 18° région Blanehct, chef du serv. dép. d'éduc. physique de l'Ain, au 5° tir. marocains Chauvin, état-major armée, au 5e inf. Derachc\ état-major armée, au 129° inf.

Les capitaines A'licn, ,16° tir. tun., au 173° inf. Arnout, 5° inf., au 24° Bau, 25° tir. algér., au C. M. 205,. a Epinal Cayré, 146° inf., au 32° Coulomb, état-maj. 15e région, au 168° inf. Gcnay, en congé de 4 ans, au5e inf. Jacquemin, 11° tir. algér., au 3° tir. algér. Le Troter, état-major armée, au 39° inf. Mattei, du 504° chars de combat, au zouaves, à Tunis Viret, état-major arui,ée, au C. M. 51, Orléans.

Les licutcrçaiifcs •: Bouvet, 7;° tir. ma.roc., au. ,23° ti,r. algér. Bruyère, 10° tir. tunjs.j-nu. 1>W° ̃̃inf. Çliarol-' jaisi,:126° inf., au 18° inf. de Dampierre,; en congé de: 5 ans, aff. au 24.° inf. Dchteoux ."des Roseaux,' serv. spéc. du Levant; au 152° inf. JDjabûis,; Ecole milit. prép. d'Autun, au 134° inf. Fontaine, 173e inf., au 27° tir. algér., à .Arles .3. Garaud, 159° -iinf., au 126° Gelât, 3e étr., au 1er' étr. Hervé, 2° zouaves, au 153" inf. Marsot, 8° zouaves, au tir. algér. Midenet, 14eftir.' algér.; au 153° inf.

Les sous-lieutenants Tayeb ben Mohamed, 21* tir. algér., au 1" tir. algér. Venard, tir. algér., au 1er étranger. '"̃

Le lieutenant Lacour, 25° inf., au 1er étranger (bataillon du Levant).

SERVICE DU RECRUTEMENT

Le lieutenant Mncclii, bureau de recrut. de Mézières, au bureau de recrutement de Moulins. -••

CAVALERIE.

Le lieut.-col. Langlois, chef d'ét.-maj. 3° div. de cav., au 11° cuir.

Les chefs d'esc. Aveline, du 29° drag., au spahis Vellard, du 1er spahis maroc, nommé major audit rég. Les capit. Brun, ét.-maj Conseil sp. guerre, au 4' spahis maroc.; de Corbie, Serv. départ. d'Educ. phys. du Haut-Rhin, aff. à ce même service en qualité de chef du Serv. départ. d'Educat. phys.; Gâche, du 7° au 17° esc. d'autos-mitr. de cav.; Génin, du 8° spahis alg., au 1er spahis marcc.: de Couberville, Dépôt des remontes d'Hanoï, au 1" spahis maroc.

Les lieut. Baudoult d'Hautefeuille, du 6' spahis alg., au 5°- spahis tunis.; Gasser, ét.-maj. du Conseil super. guerre, au 30° drag.; Gridcl", du lop étr. cav., au 1" spahis maroc. Maurin de Brignac, du spahis maroc, au 11e cuir.

VETERINAIRES MILITAIRES

Les vétér. comm. 'Nicolas, du-2Vaiï. col. à l'emploi de direct. du Serv. vétér. 7° région Latour, du 12° art., au 2" art. col., à Nimes Marliangeas, missions, au 12° art., à Haguenau.

Les vétér. lieut. IHartein, des troupes du Maroc, au 10° drag.; Comby, du 71° art., aux troupes du Maroc.

L I V M E S E T REVUES

Le Hedjaz dans la guerre mondiale Par le général Brémond (Payot éditeur) Les événements qui se sont déroulés au Hedjaz pendant la guerre de 1914-1918 sont généralement peu connus. Ils ont pourtant exercé une influence certaine sur la conduite de la guerre par les Turcs et expliquent bien des heurts qui sont survenus dans la suite entre Anglais et Français en Syrie. Le général Brémond, qui fut chef de la mission militaire française au Hedjaz de septembre 1916 à décembre 1917, puis administrateur en chef en Cilicie après la guerre, et qui connaît particulièrement bien tout ce qui a trait. l'Islam, était mieux placé que quiconque pour fajr,e.. le récit de ce qu'une poignée de Français •.•mal -soutenus par les bureaux des ministères et manquant de inoyens ont réussi à faire dans ces terres lointaines, grâce à lefir initiative ̃ intelligenlc et' à leur énergie peu commune.

Partisan convaincu d'une entente franco-anglaise qui seule, à son avis, peut sauver la civilisation, le général Brémond expose très objectivement les origines de la tension franco-britannique au Levant, tension qui eût pu être évitée si nos gouvernants avaient eu une politique bien définie, s'y étaient tenus et n'avaient pas, à tout propos, pratiqué une politique d'effacement qui a grandement nui au prestige français dans le ProcheOrient.

•Le livre du général Brémond soutient victorieusement toute comparaison avec celui qu'a fait paraître le fameux colonel anglais Lawrence, La Révolte du désert, car il est plus solidement construit et est rempli d'une documentation abondante et précise.

Classe 1915

Par Albert Pillard (Jales Tallandier éditeur) C'est l'histoire des jeunes conscrits de la clause 3915 qui, après avoir vécu les premiers mois de la guerre dans leurs foyers, furent appelés, après quelques mois d'instruction dans les dépôts, à combler les vides laissés dans les unités du front par les opérations de grignotage chères à l'état-major français à la fin de 1914 et au début de 1915. Comme leurs aînés de la classe 1914, ils furent', presque tous versés dans l'infanterie et furent durement éprouvés. Jetés dans la fournaise du Boisle-Prètre, les héros d'Albert Pillard font connaissance de façon brutale ave les réalités de la guerre. Beaucoup tombent peu après leur arrivée au front, tandis que les survivants, s'amalgamant aux anciens, luttent et peinent pour maintenir à la race le droit de vivre librement.

Films d'instruction parlants

Dans la plupart des aimées, le cinéma a été utilisé pour tourner des films d'instruction qui se sont révélés très utiles dans la plupart des cas, car ils permettent de donner l'instruction en même temps à un grand nombre d'hommes 2t, par l'utilisation du ralenti, offrent le gros avantage de montrer la décomposition de mouvements parfois très compliqués. `

Le cinéma parlant apporte un nouveau progrès à

̃̃̃ .̃̃ ;"•̃̃ ̃ TRAIN ̃' 'r-

Le chef d'esc. Clerc, Centre de Mobil, du train d'Afr. n° 4, au 26e ese.

Le capit. Caurel, du Centre de Mobil, du train n° 11, au Centre de Mobil, du train d'Afriq. n° 4. Les lieut. Bonnifet, Centre de Mobil, du train n" 23, au 19°' esc; 'Lambert, ét.-maj. part., au Centre de Mobil. du train 5.

GENDARMERIE

"Le capit, Lebègue, en congé, àft'f à la Légion de Paris. Les lieut. Sonrier. à Nancj- aff. à la Légion d'Alsace et tle Lorraine, à Strasbourg Tocabens, à Rodez,, aff. à Grasse. ̃ -'•

ARTILLERIE ̃ .V,.

..Le lictit.-col. Pilyen, du 35° rég.; au'117° rég. 'Le/; chefs d'esc. Bichat, du 25° rég., au Centre de Molj.il'. 11" 31- Girard, Centre de Mobil, h" 34, au rég. Henrk't, ét.-maj. "8q rég., au 186° rég.; Maillard, Ecole milit. prépar. tecli.ii. de Tulle, est nommé comm. ladite Ecole Maumy, du 15" rég. au Serv. prépar. milit. sup. i 'Paris: de Méric de Bellefon, du 403° rég., au 305° rég.; Mosnard, ét.-maj. 12° div., au 40°, rég.

L'es capit. Àrnoux, ét.-maj. 14° brig. d'art., au 184° rég.; Béliard, missions, au 401° rég. à Romainville Bruneau, du 17° rég., lau'ï5° rég.; Ducreux, du Parc annexe d'art. de Lille, au Parc rég. de Douai Gobet, ét.-m-aj. art. 14° rég., au 15° rég.; Lecointe, Sect. techn. art., au minist. guerre, 3° direct.; Mansard, du 74° rég., au 17° rég. à Sedan Revouy, Centre de Mobil. n" 14, à l'çt.-maj. 14° brig. d'art.; Stéphant, du 54e rég., au Centre de Mobil, n" 14 Tingry, Serv. géogr. Maroc, au 103° rég.

Les licut. Bonnechose, du 15° rég., au 40° rég.; Eclies, du 41° rég., au 13° rég.; Garnier, du Parc annexe d'art, de Valence, à l'Inspect. des Forges de Lyon Létia, Sect. techn., au minist. guerre, 3° direct.; Marchand, du 30° rég., lr0 sect. d'ouv., au 30° rég.; Mathieu, du 64° rég., au 1°' rég.; Noilet, du 163° rég., au 9° bat. d'ouvr., 1'° comp., à Neuvy-Pailloux de Tristan, du '1 30° rég., audit rég., 1" sect. d'ouvr.

Le sous-lient. Marchand, du 30° rég., au 30° rég., 2°comp. d'ouvr. à" Salbris. ;'̃•̃

GENIE

Le lieut.-col. Lefrançois, chef du génie à Metz, est nonimé direct. du génie à Metz.

Lés chefs de bat. Angelergues, du 2° rég., nommé chef de génie à Metz Auge, chef du génie à Fontainebleau, à la cheff. de Paris-Sud Feniou, cheff. de Paris-Nord, est nommé chef du génie à Fontainebleau Hautrivc, Direct. des trav. de fortif. de Metz-Est, au 2° rég. à Métz Heurtematte, cheff. de Tunis, au 15° rég. à Toul Les eapit. Vigreux, cheff. de Poitiers, à la Direct des ̃t.rav. de-- fortif. de Metz-Est Villette, cheff. des trav. de.fottiï. de'Metz, à' la cheff. de Lyon. k. ,t,,» "Lu mutation concernant le capitaine Pàfaiiy, parue "an Journal officiel du 10 décembre 1931, est annulée. Les lieut. Marzin, du 5e rég., dét. d'exploit. ligne- de Chartres à Orléans, est remis à la disp.. de soit corps à. Versailles Chevassus, du 15°.. rég., à la cheff. des .tr.aV.de fortii.,de Metz Millot, cheff. de Saïnt-:Etienne, au l°r rég. à Strasbourg Tronel, du 5° rég., aff. au dét. d'exploit. de la ligne de Chartres à Orléans. Intendance

Les intendants militaires Maurice, à Bourg, aff. à l'inspection gén. des subsistances, à Paris Giroudon, à Paris, affecté à Bourg.

Subsistances militaires. Le lieutenant d'adminis- tration Teyssier, à Clermont-Ferrand, est affecté à Mon-

tereau.

Habillement et campement. Les capitaines d'administration Boulhaut, à Billancourt, nommé gestionnaire du magasin central d'habill. à Clïâlons-sur-Manie Vaseux, gestionnaire du mag. central d'hab. de Châlonssur-Marne, affecté aux troupes du Maroc Guillouef, à Marseille, affecté à Vanves. Service de: santé

Les médecins lieutenants-colonels Guérin, hospice mixte de Limoges, maintenu, désigné comme médecinchef Châtain, hospice mixte de Limoges, maintenu, désigné comme président de commission de réforme Charpentier, commission consultative médicale, Paris, est aff. aux salles militaires de l'hospice mixte d'Amiens. Les médecins commandants Lombardi, section techn. serv. de santé, aff. dir. du serv. de santé au ministère de la guerre Poy, 23° tirailleurs algériens, aff. à la

commission consultative méd. Paris Grand, 19° corps

d'armée, aff. aux troupes du Maroc.

Les médecins capitaines Defayc, bataillon de la lé- J' gioii étrangère du Tonkin, af^u 19° corps d'armée Vidal, troupes de Tunisie âîjçjcks.jau 19° corps d'année Sadbr, tr.-pùpes du Maroc;aï'faaai'.aâ° infante?ie, à Nancy; Bt-issy, territoires du Sttdi-Algérien, aff. au 509," ̃.Chars, de combat, à Maubeu'ge <\ iParent, l01' régiment d'aérostation, aff. au a 4' spahis^riiâlî'ttcîi^ns, S, Senlis Pierre, 4° bataillon de dragons porté3,');j3i,Ki.t,roupes du Maroc La-corre, 150° infanterie, aux troupes de Tunisie Charles, 18° chasseurs à cheval, au troupes de Tunisie Sestié, troupes du Maroc, est aff. au 150° infanterie Verdun.

cette méthode d'instruction, et les Américains ont décidé d'établir des films d'instruction parlants. -I Un studio pourvu des perfectionnements les plus modernes a été installé à Washington, et on espère être en mesure, d'ici quelques mois, de distribuer les nouveaux films aux régiments et aux écoles militaires. (Field Artillery Journal.)

L'armée britannique des Indes

Le 23 novembre dernier, en réponse à une question posée par le député T. Williams, le secrétaire d'Etat pour l'Inde a informé la Chambre des communes que les forces britanniques stationnées aux Indes comportaient les chifres suivants':

Infanterie 40.958 hommes'

'Ç|i\;rlerie .»! i.2.991 ,'»

Artillerie 10.582 » Autres armes 5.242 » Aviation 5.242 > Soit au total 65.015 hommei (Army Quarterly.)

Capacité défensive économique de la France La France ne dispose pas seulement du plus fort équipement industriel qui soit en Europe, mais aussi d'une grande capacité de résistance, ce qui lui permet la construction d'un matériel de guerre et lui donne la possibilité d'offrir une résistance suffisante dans le cas où les importations deviendraient impossibles.

Les centres de production de matières premières et les usines les plus importantes ont une situation géographique défavorable, proches qu'ils sont de la frontière de l'Est. Leur transfert à l'intérieur a déjà été commencé et se poursuit.

L'armée française et les ouvrages défensifs qui s'échelonnent le long de la frontière du Nord et du Nord-Est, et qui sont en cours d'achèvement, peuvent assurer la continuation du travail de l'industrie contre tout. ennemi éventuel.

Les 'deux' autres tiers de ses frontières sont des côtes ou sont protégés par des montagnes Un e'ntiemi ou* une coalition qui voudrait contraindre la France ne le pourrait pas à l'aide d'une guerre économique, la force de résistance de ce pays ne peut pas être brisée par ce moyen. On ne peut vaincre la France que par les armes. Mais, pour le moment, il n'y a aucune puissance au monde qui en soit capable; (Militaer Wochenblatt). La production de l'essence en Allemagne La découverte faite en juin et en novembre 1930 des sources de pétrole de Volkenroda, en Thuringe, jointe à la mise au point, à l'usine Lenna, près de Merseburg, d'un procédé plus rapide de fabrication de l'essence, a augmenté l'indépendance de l'Allemagne vis-à-vis de l'étranger en matière de combustible pour autos et avions. Les puits, de Volkenrod produisent annuellement 100.000 tonnes d'hui!e de pétrole. Le nouveau procédé de raffinage a doublé le rendement en essence, de sorte que l'usine

Les médecins .lieutenants :]-Entz, 25° tirailleurs algériens, aux troupes du Maroc Guidon, 153° infanterie; aux troupes du Maroc Juhan, 23° tirailleurs algériens, aux troupes du Maroc. 1.

Les lieutenants d'administration Bisset, hôpital militaire Dominique Larrey, Versailles, affecté au ministère de la guerre, 7° direct. Lefèvre. hôpital militaire du Val-de-Gràce, a l'hôpital militaire Dominique Larrey, à Versailles. fi 11

Justice militaire

Les officiers de justice .militaire David, du tribunal midit. de Constantine, nommé substitut du comm. du gouv. près ledit tribunal Richard, du tribunal militaire dc Tunis, nommé "subst. du ccijiim. du gouv. près ledit tribunal Teyssandier, du trib, mil. d'Oran, aff. au trib. mil. de Renii'as du Bois du. Tilleul, du tribural mil. de Nancy," âff. au trib. mil. de. Brazzaville Desnuelle, du trib. mil. de Lyon, çst nbïjjmé..subst. du juge d'instr. militaire audit tribunal ïtaAv'iaud, du trib. mil. d'Alger, est nommé juge d'instr. 'mil; audit tribunal Rigal, du tribunal militaire de Tunis, est nommé juge d'instr. militaire audit tribunal Jtlbién, du tribunal militaire d'Hanoï, est .affecté, au tribunal mil. d'Alger Martin, du tribunal inil. de"">Mncy; est nommé juge- d'instruction mil. audit, trib. Roques, du tribunal mil. de Tunis, est nommé subst. du juge d'instr. mil..audit tribunal. Service géographique de l'armée

Le capitaine d'artillerie Ja'cquinet, servies géographique à Paris, est mis disp. du général comm. troupes du Levant, chef du bureau topographique.

Infanterie coloniale

Sont désignés pour servir

En Indochine. Le chef de bat. Tordo, de l'état-major particulier.

Les capitaines Boudet.idu 22° rég. Le Vilain, du 52° régiment Maliver;, dur, 52° rég. Guillot-Goguet, d^ l'Ktat-ma.ior part. Lacroix; du 8° rég. Chevappc, du

.3° rég. Mans, du 15" rég. Lescure, du dépiH des. isolés.

Les lieutenants Juif, du 2° rég. Bénard, du 14e" rég.; Houssin, du 41° rég. Le Page, du Babel, du 18° Boiicharl, du 21° Jacquet, du 52° Euzièrc, du 22° Cazalaa, du 52e.

Le chef' de bataillon Amadicu, du 21° régiment. A Madagascar. Le chef de bataillon Chauvin, du

16° rég.

Les capitaines Guilton, de l'état-major jpart. Phi-

lippe, du. 41° rég. Fralon,,du 21° rég. `

.En Afrique Equntoriale française. Le capitaine

Sarra.ï, du 21° rég. le lieut. Jarty, du rég. les capitaines Bizet, du 3" reg. Wolff.'du 16e rég. l;s lieutenants Michel, du 14°' Hazard,' du 41°. En Afrique Occidentale française. ̃ Le lieutenant Lorties, du 42° le capitaine Fossard, du centre de transition le lieut. Danos, du 16° rég. le chef de bat. Weisscnburger, du 23° reg. les capitaines Jullien, du 24° rég. de La Fournière' du 23° rég. Douard, du 4° régiment ;̃' les lieutenants Ponsot, du':23° "BIffaxMl,v Ou 23° Barbier, du 12", i:>Vigule, du régiment; Au Cameroun;1, Leclàeaitdaant Naulévàde, du 24" régiment. -.».0y ̃ v: '̃̃ '• En Tunisie. Les capitaiMs Girardot, du 21" rég. Njcclmi, du 13° Bcsson, duc 42°.

Le chef de bataillon Barlfôfirt, du 12" rég., est désigné pour servir en Chine, corps français d'occupation à Tienpar permutation avec le chef de bataillon Aoust-de Bouveze, du 14° rég. le capitaine Vienot, du 8° régiment, est désigné pour servir tu Afrique Occidentale française, par permutation 'avec le capitaine Brocq. Sont affecter,

Au- sénégalais le colonel Gondy, att. du Maroc le lieut. Gendre, du 42°' reg; Au 21° régiment le chef de bat. Ducrot, att. du Maroc les capitaines Jourdan, rapatrié d'Afrique Equ. iranc. Domergue, rentre de mission, à compter du 2a janvier Herviot, de l'état-maj. part. du ministre. Au >.i' 111t. col. les capitaines Grimaud, rapatrié d'Indochine Guitton, de l'état-maj. part.

Au23° rég. d'inf. col. les chefs de bat. Roeckel, du ^1° reg. Tordo, de l'état-maj. part.

Au ,-)l°_ indochinois le capitaine Guillot-Goguet, de i,T ni,ajor part- le sous-lieut. Dermanonville, rapatrié

a Indochine.

En Tunisie (séjour métropolei le capitaine Guyot, rapatrié d Afrique Equatoriale française.

La désignation du lieutenant Etienne, du rég., pour la Chine, est annulée. Cet officier est désigné pour servir en Indochine.

ARTILLERIE COLONIALE

Sont désignés pour servir

En Indochine le capit. Charadam, du narc d'art de Loricnt.

Les lieut.-coloncl Le Gros. du centre de mobil. n° 58, Honnabel, du 1er rég."

Les capitaines Godefroy, 'du 10" rég. Andriot et Siellez, du 12° rég, Fritsch et Le Berre, du 10° rég. Lo -eUarec, chefferie du >H;SM:e de- Marseille. Le' lient, àiocus, du l'^ixïg. lé lieut. réserve Rio, 2". rég. le sous-lieut. Dul/oiu, du rég. En Afrique occidentaleqfrtinçaise les licut. Dermv du 11° rég. Bossuat, Lablavère, du 12° rég. Gastaud, de la cheff. du génie de Brest le sous- lieut. Chaînas, du 1er rég. ̃ = ainas,

de Lenna est en mesure actuellement de produire 350.000 tonnes d'essence par an.

La façon dont on enseigne l'Histoire en Allemagne

La page militaire de Figaro du 25 octobre dernier, et celle du 10 novembre, ont donné, sous la signature de Pierre-Paul, upe étude intéressante, documentée aux meilleures sources, sur le « Relèvement militaire de la'Prusse sous Napoléon ». La revue militaire allemande Kriegskunst d'octobre dernier fait un tableau de la « Situation militaire de la Prusse au commencement de la campagne de;1813» qui ne ressemble que de très loin à, celui que Pierre-Palil nous a fait connaître. On en petit juger par les extraits suivants. « C'est avec des cris.de joie qu'on accueillit en Allemagne, au commencement de janvier 1813, les bonnes nouvelles qui arrivaient de la Prusse orientalc l'armée française, battue en Russie, retraitait en désordre le corps d'armée prussien que l'insolent conquérant avait ignominieusement contraint à marcher avec lui venait de lui 'tourner le dos le général York, qui commandait ce corps, et qui guettait depuis longtemps l'occasion de briser ses chaînes, comme c'est le devoir de tout prisonnier pendant la guerre, avait traité, à ïauroggev, avec les Russes.

» Le 28 février, la Prusse faisait alliance avec la Russie et, au milieu de mars, après avoir lancé un appel au peuple, elle déclarait la guerre à la France. » En prenant cette décision, elle courait un grand danger, car le traité qu'elle avait été contrainte de signer en 1807 l'avait morcelée, appauvrie, il ne lui restait plus que cinq millions d'habitants Sa pauvre petite armée, réduite à 42,000 hommes, pouvait-elle espérer le succès ? Les Français occupaient toutes les places fortes importantes,. ils avaient 70,000 hommes au centre de la Prusse, de nouvelles armées s'organisaient en France. Ils avaient donc une immense supériorité, qui enlevait tout espoir à beaucoup d'Allemands. Cependant, Scharnhust, Bliicher et tous les autres Prussiens amoureux de la liberté n'hésitèrent pas. » La landwehr et le landsturm, qu'on commençait seulement à organiser, ye pouvaient pas entre; eh ligne de compte. L'armement, l'habillement et l'équipement faisaient défaut. Il fallait véritablement avoir du courage, il fallait être poussé par l'inébranlable volonté de reconquérir la liberté pour oser, -avec de si faibles forces, s'attaquer à la fornidable armée française.

» Pour qui examine attentivement la situation, pour qui tient compte des ressources inépuisables de l'ennemi, il semble qu'une telle entreprise devait échouer. Mais celui qui connaissait l'histoire savait une chose c'est qu'en guerre ce n'est ni la masse des combattants, ni la profusion du matériel qui importent les seuls facteurs décisifs sont l'es- prit de sacrifice et l'amour que le peuple et surtout ses chefs ont pour la en un mot les forces morales. Sur ce point, le peuple prussien et ses dirigeants étaient forts en 1813. »

Or, nous savons que l'armée prussienne n'était pas du tout misérable; qu'elle avait été entièrement refondue après le désastre d'Iéna que Scharnhorst,

En Afrique équatoriale française le lieut. Girard, du 2° rég. s

A Madagascar les capit. Navello, du 2° rég. Slouschz, du 10" rég.

A la Martinique le capit. Gemon, du parc. d'art, de Marseille.

Au l°r régiment le lieutenant-col. Le Gros, du centre de mohil. n° 58 lcs capitaines Mercier, att. du Levant Chapelard, att. de l'Indochine Grenier, rentré de l'Indochine.

Au 2° régiment le capitaine Bonnaflous, de l'étatmajor comm. de l'art. 2" div. colon. 6,lf< -1 Au 2° rég. le lieut. Franceschini, rentréjdcrAfrique occid. francaise.

Au 3e rég. les capitaines Marcel, rentre de l'Indochine Moulin, att. du Maroc Galibert, att. de Madagascar Vayssières. ait. de l'Indochine. ̃«•̃̃̃

Au 10e rég. le lieut.-col. Bêlé, att. du Maroc les capitaines. Clay, rentré de l'Indochine peyrucq, ;ren-;tré de l'Afrique occid. française Lachaise, att. de:îl'Indochine Pillot-Bcauretour, att. de l'Indochine. Au 10e rég." le lieut. Veau de Lanouvelle, att de l'Afrique occid. française. v. Au 11° rég. les capitaines Kerçret, du centre' de mobil. n° 31 David, att. du Levant Bardin, att. de l'Indochine. ̃̃̃ Au 12° rég. le lieuten. Loup, att. de l'Afrique occid. française.

Au parc d'artillerie de Douai le capitaine Pruvost, att. de la Martinique.

A la chefferie du génie de Cherbourg le capitaine Bczy, rentré de la Nouvelle-Calédonie.

A la chefferie du génie d'Avignon le capit. Brisharre, att. de l'Afrique occid. française.

A la chefferie du génie de Bordeaux le lieut. Luciani, att. de l'Indochine.

INTENDANCE MILITAIRE DES TROUPES COLONIALES °

Sont désignés pour servir

En Indochine le comm. d'adm. Michelot, dir. int. du comm, super, des troupes colon. dans la métropole le capit. d'adm. Le Cann, 2° sous-int. col. de Paris. A Madagascar le capit. d'admin. Brissaud, au min. de la guerre (8° dir.).

Au minist. de la guerre (8« dir.) le lieut. d'adm. Calvez, sous-int. col. de Paris.

A la 2° sous-int. col. de Paris Tint. mil. de 1" classe Copin, en congé Tint, milit. de 3° el. Couzinet, en congé le capit. d'admin. Brissaud, au min. de la guerre (8° dir.).

A la lro sous-int. col. de Marseille le lieut. d'adm. Dejan, en congé.

A la 2° sous-int. col. de Marseille le lieut. d'adm. Vidal, en congé.

A la sous-int. col. de Bordeaux l'int. milit. de 3° cl. Menguy, en congé.

'îAÙa^sous-int. col. de Rochefort l'int. milit. de 3e, cl.. Gavot,en ..congé le lieut. d'adm. Buttet, 'en congé. SERVICE DE SANTE DES XR'Mte^rJ^ •̃- •̃' ̃̃̃̃ COLONIALES" "V. Sont désignés pour servir

En Indochine les médecins comm. Dodoz, du 24e tir. sénég. Loupy, du dépôt des isolés des troupes colon., à Marseille les méde. capit. Prziemsky, du 41° mitr. malgaches Lhoste, du dépôt des isolés des troupes coloniales (annexe de Bordeaux).

En Afrique occidentale française le médecin lieut.col. Robert, de l'hôp. milit. de Fréjus les sous-lieut. d'adm. Chandelier, Sirougnet, du dépôt des isolés des troupes colon., à Marseille le sous-lieut. d'adm. Lenal, 1" sous-int. coloniale, à Marseille.

Le médecin capit. Riou, du dépôt des isolés des troupes colon., à Marseille.

Le médecin comm. Jouhaud, du 42" mitr. malgaches. En Afrique équatoriale française le sous-lîeuteh. d'adm. Gendre, du dépôt des isolés des troupes colon., à Marseille.

Au Camoroun le médecin lieut.-col. Ledentu, du 23e inf. le médecin capit. Fitoussi, de l'hôp. milit. de Fréjus.

Au Togo le médecin capit. Cheneveau, du 10° art. coloniale."

A Madagascar les sons-lieut. d'adm. Gely, du dépôt des isolés des troupes col., à Marseille Rierny, de la 2° sous-int. col. de Marseille Archambaud, de la sect. mixte des infirm. milit. des troupes colon., à Marseille. En Guyane le médecin lieut.-col. Reynçau, du 23° inf. col. le médecin capit. Marion, du 3e inf. col. Au 2° inf. coloniale le médecin comm. Dormoy, en congé.̃ ̃̃ Au 21° inf. col. le médecin capit. Bernard-Lapommeray, en congé..

Au 22° inf. col. les mïdecin capit. Broch, en congé Pinçon, du 16° tir.aéjiég. TV Au 23° inf. col. lea:jnédeçin comm. Henry, au 22° inf. col. ̃;̃ le- médecin capit: 'Pons, en congé*. j,l.e pharmacien capit. Dantec, en congé.

Au 8" tir. sénégal. le médecin capi|r Robert, en congé. Au 14° tir. sénégal: le médecin capitaine Remion, en congé. v\

après en avoir expulsé, parce qu'incapables, 17 généraux, 50 officiers supérieurs et 141 officiers subalternes, lui avait donné des chefs énergiques, animés du plus ardent désir de revanche et que ces chefs avaient reçu la meilleure instruction militaire à la nouvelle Ecole de guerre de Berlin. Nous savons que trois écoles d'élèves officiers avaient été créées, et surtout que l'effectif de 42,000 hommes, qui devait être un maximum, avait été presque doublé par Scharnhorst grâce au stratagème des « Krûmpers ». Nous savons qu'en octobre 1811, Scharnhorst étant à Pétersbourg et préparant une convention militaire avec les Russes, pouvait déjà évaluer à 80,000 hommes l'appoint des forces prussiennes. Nous savons ejifin que, le désastre d;e Russie avant sonné le ralliement de toutes les forces allemandes autour de l'armée' prussienne,' des détachements de volontaires avaient été créés, si bien que la Prusse avait pu mettre sur pied, pour la « guerre de libération », une armée de 270,000 hommes qui a été un des éléments les plus actifs de la coalition. ̃̃

Résumé des opinions d'un écrivain anglais au sujet de la prochaine guerre

Le journal anglais 0/ the Royal United Service Institution résume ces opinions dt la façon suivante

A. Armée DE terre

Le nombre des combattants n'aura pas l'importance qu'il a eue au cours de la dernière guerre. On n'opposera plus des troupes non protégées au feu des machines. Les armées futures seront cuirassées, automobiles, et, conséquemment, moins nombreuses. La préparation industrielle jouera un rôle capital c'est sa mobilisation que l'ennemi cherchera à troubler par des attaques aériennes, par des armées mobiles et par une propagande subversive. Les centres industriels doivent donc être protégés contre ces trois dangers.

La motorisation de l'armée ne progresse que lentement parce que, dans le domaine militaire, le progrès suit toujours avec un certain retard celui des peuples. Elle a déjà donné des résultats dans le domaine du ravitaillement et des transports stratégiques elle va faire un grand pas dans ce sens, grâce au camion à six roues, à la condition toutefois que ce véhicule devienne d'un usage courant en temps de paix. s La motorisation a fait son entrée dans la tactique avec le tank mais on possède maintenant des véhicules qui permettent à une troupe de combat protégée de se déplacer sur route à raison de 75 kilomètres par jour et de combattre avec une mobilité de 15 kilomètres à l'heure.

En terrain favorable, une telle troupe ne peut avoir qu'une supériorité écrasante sur l'ancienne. La motorisation a cependant ses exigences I. Les spécialistes qui lui sont nécessaires se trouveront difficilement dans les armées comportant le service obligatoire à courte durée. II. La motorisation coûte très cher; les armées de métier également. C'est pour ces raisons que les troupes cuirassées automobiles feront tout d'abord J leur apparition dans les pays qui n'entretiennent t j qu'une petite armée de métier, comme l'Angleterre I et les Etats-Unis.

Au 42° mitr. malgaches le médecin comm. Beur- nier, en congé.

Au 51° mitr. Indochinois le médecin capit.. Cudenet, en congé.

Au 2° d'art, colon. le médecin capit. Gauzy, en congé. -Au 3° d'art. colon. le médecin capit. Orly, en congé. Au dépôt des isolés des troupes colon., à Marseille le médecin lieut.-col. Blandin. de l'Ecole d'appl. du serv. de santé des troupes colon. le pharmac. capit. Pluchon, en congé.

Au dépôt des isolés des troupes colon. (annexe de Bordeaux) le médecin capit. Raymond, en congé. A l'Ecole d'application du service de santé des troupes colon., à Marseille le médecin comm. Gascouimolle, de l'hôpit. milit. de Fréjus. '-̃ A l'hôpital militaire de Fréjus ic pharmadienlcommj. Fauchon; en congé les pharmaciens capit. Lel^ueretfj en congé Deniel en congé.

A la section mixte des infirmiers militaires des troupes colon.ia.les, à Marseille le lieut. d'admin. Battistelli, en congé. ̃

A' la 2e. sous-intendance coloniale, a Pans le capitaine' d'admin. Pinot, en congé.

FORCES AERIENNES DE TERRE; /V Le lieut.-col. Hébrard, du 22° aviat., aff. a.t» HÙMtfi ÏMrect. des Forces aér. ;l.V Les chefs de bat. Laganne, miuist. air, au il* aviat.; Fauvel, Parc d'aviat. n° 3, au Centre de Mobil. aviat.; Chateauvieux, rentré de mission, aff. au 39° aviat. Les capit. Durand, du 35° aviat:, au min. air, Direct. des Forces aér.; Tilly, rentré de mission, aff. à la comm. d'essais et d'expér. du camp. d'inst. de Cazaux Sailly, ét.-maj. comm. aviat. d'Algérie, au 1" groupe d'aviat. d'Afriq.; Caboz, Parc d'aviat. n° 3, au Parc d'aviat. n" 11.

Les lieut. Retourna, du 34° aviat, à l'aéron. de l'Indochine Cassagnou, du 22° aviat., à l'aéron. de l'Afriq. Occid. franc.

Les sous-lieut. Richard, 1" groupe d'ouvr. d'aer., est détaché au minist. air., Direct. des Forces aérien.; Féron, Parc d'aviat.. n° 11, au Parc de l'Ecole milit. de l'aéron.

Les lieut. et sous-lieut. mée. ci-après désignés, stagiaires à l'Ecole milit. et d'applicat. de l'aéron., reçoivent les affectat. suivantes

MM. Brunnet, à l'Ecole milit. de l'aéron.; Cerutti, au Parc de l'Ecole prat. d'aviat. d'Istres Batonneau, au Parc d'aviat. n° 31 Duchemin, au Magas. gén. d'aviat. n° 3 Thibout, au groupe des avions nouv. Dulac, au Parc d'av. 35 Duvert, au Mag. d'aviat. gén. 2 Delord, au Parc d'aviat. n" 3 Boutron, au Parc d'aviat. n° 12 Forquet, au Parc d'aviat. n" 11 Builhès, au Parc d'aérost. n° 2 Vidal, au Parc d'aviat. n° 33 Briand, au Parc d'aviat. n" 38.

PROMOTIONS

yuamv. %«!5'«iusTÏcÊ militaire ̃<•̃“̃. .>,

m&tkk proHiifi ̃̃ :ï"; t "-lv"

Au ç/r'adë d'officier de justice mitii. de 1" classe. 1 Les offic. de justice milit. de 2° cl. Sirdey, du trib. milit. de Lvoii de Lassalle, du trib. milit. de Marseille Chamoux, du trib. milit. de Metz, aff. au trib. milit. de Casablanca Rouzade, du trib. milit. de LiHp Vignaud, du trib. milita de Tananarive, aff. au trib. milit. de Tunis Baffet, du trib. milit. d'Orléans Boisson, du trib. milit. d'Oran Favard, du trib. milit. de Paris, aff. au trib. milit. d'Alger Pauly, du trib. milit. de Nancy Certain, du trib. milit. de Paris, aff. au trib. milit. de Metz Bidet, du trib. milit. de Rennes, aff. au trib. milit. de Constantine Badin, du trib. milit. d'Alger, aff. au trib. mil. de Fez Cantegrit, du trib. mil. de Besançon.

Au grade d'officier de justice milit. de 2e classe. Les offic. de justice milit. de 3° classe Lacascade, du trib. milit. de Lille Grovalet, du trib. milit. de Fez Duzan, du trib. milit. de Casablanca, aff. au trib. milit. de Paris Degache, du trib. milit. de Metz Parès, du trib. milit. d'Alger, aff. au trib. milit. d'Oran Hardouin, du trib. milit. de Bordeaux Chaumont, du trib. milit. de Marseille Andrieux, du trib. milit. de Lyon Cros-Mayrevieille, du trib. milit. de Paris Bazin, du trib. milit. de Meknès Horry, du trib. milit. d'Hanoï Bourlois, du trib. milit. de Lyon, aff. au trib. milit. de Paris Mignon, du trib. milit. de Paris Piboul, du trib. milit. de Brazzaville, aff. au trib. milit. de Bezançon Daubisse, du trib. milit. de ïananarive Tropet, du trib. milit. de Fort-de-France Braconnier, du 2e trib. milit. du quartier général des troupes du Levant. Au grade d'officier de justice milit, de 3° classe. Les offic. de justice milit. adj. Malblanc, du trib. milit. de Paris Boyer, du trib. milit. de Besançon Geliii, du trib. milit. de Paris Poupet, du trib, 'mi]it.de Lille Huot, du trib. milit. de Besançon Pqjjpard,du trib. milit. de Fez Durand, du trib. milit. d'.0rnn!! *Faiy>e, du 1" trib; milit. du quatier général des troupes du "Levant Blanc, trib. milit. de Nancy. 'y Au grade d'officier de justice milit. adjoint. 'Les capit. Labarre, 2° zouaves Cauhapé, 151^dîinf.; Verrier, 3° chass.; Raynaud, 131° d'inf.; Uhinieres, | 9° zouaves.

(A ce point de vue, il serait assez curieux de constater que, pour la seconde fois, la France au-,rait imposé à l'Allemagne une organisation mili- taire qui se trouve lui mieux convenir que celle '? qu'elle avait auparavant !)

III. Le troisième facteur qui pourra limiter la motorisation, c'est le terrain. Dans la montagne, en terrain marécageux ou boisé, il faudra toujours des fantassins. Pour le fantassin, la motorisation restera limitée aux transports stratégiques. B. ARMÉE DE L'AIR

Peu de changement en ce qui concerne les escadrilles qui travaillent avec les troupes. Cependant, °, les relations entre air et terre se sont améliorées. ,ï, Qri a essayé -d'utiliser de gros avions pour le r: transportât pp.ur le'" ravitaillement des troupes. Il .f est probable que pendant longtemps encore, on ne ` pourra pas songer à transporter à l'intérieur des lignes ennemies des troupes aptes à prendre le combat à revers.

Les troupes motorisées, à cause de leur grande mobilité, pourront peut-être être avantageusement ravitaillées par des avions mais il est à craindre qu'on n'en ait pas suffisamment pour cet usage et qu'on ne préfère les réserver au bombardement. La question des bombardements en pays ennemi est très controversée

Les uns prétendent que les armées terrestres ont vécu et que la future guerre sera conduite presque exclusivement par les avions.

D'autres opposent à cette conception les médiocres résultats des attaques aériennes pendant la dernière guerre les progrès de l'artillerie anli- aérienne, la vulnérabilité des avions, leur usure rapide dès qu'ils ont de grandes distances à parcourir. Voici comment on peut résumer l'emploi pro- ` bable de l'armée aérienne

a) Ainsi qu'il a déjà été dit, la mobilisation industrielle peut décider de la guerre. Ceci est particulièrement vrai pour l'aviation civile dont le développement est intimement lié à^" ct?JjijL de S- l'arme aérienne. ,b) De même que les troupes terrestres lie peuvent pas mettre en jeu toute leur puissance sans la t collaboration de l'aviation, de même celle-ci dé- h pend des troupes qui, en particulier, protègent ses terrains d'atterrissage. Une collaboration étroite entre les deux armes est donc ïndispensa&ïesCeM* collaboration est facilitée lorsque les escadrilles forment une partie constitutive des armées. c) D'autre part, le système britannique d'une arme de l'air spéciale favorise les progrès de la technique.

Autre conséquence de la motorication. La grande mobilité des armes offensives que constituent les troupes motorisées et les escadrilles nécessitera l'organisation défensive non seulement des gîtes d'étapes, des terrains d'aviation, etc., mais aussi du siège du gouvernement et des régions industrielles.

Pour ces missions, il faudra beaucoup de troupes et un matériel considérable. Mais les troupes de défense n'ont heureusement pas besoin d'une instruction aussi approfondie que les troupes de combat de première ligne. (Deutsche Wehr.)


COURRIER DE LA BOURSE 23 janvier.

Séance très calme. La clientèle n'ayant transmis que très peu d'ordres d'achat aujourd'hui, les professionnels ont été incités à prendre leurs bénéfices de fin de semaine.. Wall Street avait donné PeScèriiplè hier, et Paris, en somme, n'a fait que se conformer à la tendance américaine. Toute l'avance de la veille a été reperdue.

La Bourse avait cependant fait bon accueil aux déclarations nettes du président du conseil et au vote de confiance de la Chambre, mais on- a réalisé sur le fait accompli. Le marché libre de Berlin est en hausse, en raison de la signature, ce matiiry "<leMFaccord ^relatif aux cré-

dits' «£elés ». ̃ ̃«»:̃ .-••

*v ':̃

Nos Rentes abandonnent un quant de point.

Banque de Fiance, 11.780 ( 290) Banque de.J'.aris., 1.2J6 Luonn,qiSj 1.765 Sm§;'l3.47S (– 240") Dïétribtitiùti.' ^Electricité, 2.350 (- 50) Littoral, 1.020 Nord-Lumière, 1.96Ô '('– 60) Rio, 1.290 (–88) Azote, 609 (- 34) Péchiney, 1.289 (– 30) Royal Dutch, 1.239 "(– 35). Petites différences sur le reste.

4

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main. (' Si> ̃ ̃̃•̃' "•'

Mercredi à 2 h. 30, cours de M. André Bellessort sur « La Société sous le Second Empire les Hommes de l'Empire >:

Vendredi, à 2 h. 30, conférence de M. Louis Gillet « Le Centenaire de Walter Scott ».

Ce n'est un secret pour personne que M. Maurice Bedel est un écrivais fort spirituel. Il a fait avant-hier, i l'Université des Annales, sur les roman: et les personnages « à clé » une conférence pleine de malice, qui sera publiée dans Conferencia. Ce fut, bien plus qu'une étude, un prétexte à mille anecdotes. Maurice Bedel campa les silhouettes typiques de ccux-qui-veulent-être-dans-les-romans et de ceuxqui-ne-veulent-pas-être-dans-les-romans. Il narra des histoires, rappela des souvenirs. Et l'on fit à l'heureux auteur de Molinoff le succès le plus vif.

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soij sur ^pryswitalion d'un acte de conces-

sion i vîhi d'acq)iïsition de terres, soit d'un certiflbrir du1 'gouvernement général de l'Algt-r.'e mi d(> ha Résidence générale de Tunisie ou du Maroc attestant qu'ils y ont du travail assure.

"S" TERME IgffiS-l'gffl COMPTANT |gJ5jL| ST \TMn~ ^~COWPTANT lffSg.| lgT | "Cgf COMPTANT | gjgjl| «g «ARCHE EN BANQUE \$S\ MMHÉ3 ETRANGERS |g- Sf ̃ LONDRES 23 janvier a 7970 79 15 FONDS Maroc S 191O 695 690 oak,cc 300 Bàthune (C" d«) nouv 5670..5875.. TERME 3 Français 22 ,q.'ô 1(8 M.Wis^ië lœro loioo ÇO fondsd-états pI^ "^w \^> '.i«o banoues iî5..ch.rb.nn.8«.dUT.nkin **>̃̃»̃̃ u. ,tt. I62 ]b2tl ,-9iv ?/ ?;̃ ,(, 4%1917 97 75 97 55 55 Portugal 3 1" série 29 50 .29 40 lu 59 5i Commentry-Fourehen-.bault 715.. 712 Mexique Ihtén.ur 5% « « 4 A 97 26782714 4% 98 9555 9552.3% 79 65 79 20 Roumanie 4 1922. Bons.. 230 232 330 Banque de l'Indo-Chine 3750.3775. 75 Dombrown (Houillère») parts. MO 75 3 -I 2/ 2^ 5 /o 1918 55 1H 55 '4 5 192O amortissable 126 10 125 75 3 Amortissable. 85.15 85 25 Rente unifiée 4 45. 62 35 Afriquo Occidentale. 730 750 33 Epinac (Houillère. £ Ch.fcr d > Bons M.oam. 6 1913 144 141 X Conso ^«••̃- ?6 2 6fi l'2 6%192O 103 45 103 10 3 'A.% Amortissable 99 50. S% 58.. 6.. Europe Cent.(Pays)ord 59 45 Houte-Lo.re (Houillères de la) 705 30 Albi 420..98 Argen. n 1888 h 1!21 122 1!2 4 1925 change) 10145 101 30 4 1915-1916 102.. 10190 7% 1929. 1475.. 00 720 priv. 95 Montrambert et la Eeraud.ère. 4C0 400 4 .b ( Ar.as 156 .L Bres.l 18 89. 62 1/2 62 1/2 6 ?27 amortissable 108. 1C7 8S 4 1917 v 97 60 97 60 ̃ ,931. 20 Indust. de l'Afr. N6rd. 375 390 110 Anioh» (Mines d'> /00 690 L. 16 Banque Nationale d'Egypte. 202, I?b5 Fundmg W n i. Il 5 1928 amortissable 101 45 101 25 S 1918 95 55 95 52 Russie 4 1867-1869 ',215 2 10 20.. Franco-Japonaise 190.. 190 85..An*,n |3I5 12Ç0 S ,h. Ç Er.kpan i\i X Egypte «n,f,.e 43 ~3' .1 458 33 Banque de France 12010.. 1 1720.. 5 1920 Amortissable 126. 125 eC Santa-Fé 5 1919 655. 30.. des Pays du Nord. ». i.. 42 Blanzy É60 690 12 Eru.y 249 243 J-^eure .1,'

463 38 del'Algérie 9650 9600 6 192O 103 4C 102 Serbe S 1913.. 77.. 76 25 50.. de Suède et de Paris. 880 S80 55 5C Carmaux 7/0 780 48 p.22 Ca.rc-Hcliopol.s 985 950 ..Italien .1. 21

Nationale de Crédit. 92.. 88 4 1925 (change garanti). 101 50 101 30 Suède 4 l/2 1913 70. 68 iC 50.. >. Paeis. 880 880 9O..Carvin 240 250.. 48 Cambodge -8 0 5b Japon 1899 63 "163

de Paris deP.r!.&Pays-Bas.'304..)276 .6%)927Am=rt!b!e. 107 95 107 )0770su.se31.'2t9)0. Cf-édit Algérien 2325 2315 90 90..Dourg~00 .'3~ 3ef;c~d,.nE.e~ 25 24~Portug. 42 1:

65 .C.~asni.A)gerienn.295 .)295 Dou.ne.)902.63.64.. 55.. C.!cn~ )24. !25. 45 ..Gr.ndCcmb.55.9.. C.cuchouc.V. '~n~ !4,4')4.4~.

85 Comoagnie Algérienne .295 .,295 ̃ 5,0 50 50 °™»™£- Z ^i! Colon,24.25. 45 eran.Ccmbe g.. g.. -«- gj

85 Comoagnle Aigeelenne 1295 Obhgat.on<!6%)927. 5)05050950 Tr.butd'Egypte.L.gny-A.re. jC"°).. ),h3 Charter.d. 183.. 1!8 ¿ Ch.rLeed. "44 ',114'4"

80..ComptoirNationa!d-E~ompte)2)8 1220 .Obn9.Ch.f.rÈtat4%)9)2-14. 418 418 PrioriteTomb.c.675E.nqu~d.ProvmM.)25~r. 21 ..ILoiee (Mines de le). 186.. 1?8 Colombla 49 47 Rend M,nes. b;. 14"

.S ^r^S!1^ 'S? :°îï!-c-h-êS!Sirî*: S? .S? •; •• ;;•.̃• |75!ro^Sa^v g » | ^r. | »:« | J- J jjg b^

80.. Foncier de France 4665 .4665 p T T. 5 1928 r. è SOO. 509 508 55 Société Marseillaise 660 75 Ostricourt 1220 6 9. Crown Mine. VI) 347 rTo T?r,to 153/8 151,4,

Fonc.rd.nndo-Ch!n<8 118 116 PT 4~%)929r.4500.0) 503 55.. Société Marseill~lse. 660. 75.. Ost~ocourt ,.1220 6 Ih 9. Crc,n Mines, 465 ~°.6.7.)26/7~~

100 Lyonna,s.1794..1765 80nsduleesor5toI924. ~43 743.. 30 Immobilière des 60'0.62 .Bolco.~orts. 199 193. preference. 528. 505 MexlcanEagle.1 6,7.1 14.5/8, 2617 14 3,16

40 Mobilier Français 398 410 ~56 -553" ~62 ~5:: \E~d~ 277 27) Royal Duteh.¡ 4;132' 15/16

~Sc:;F. 7~927; 570: 5~50 385 255..M~d.d~C0~3240.~5.E~R.nd.G~2 Shell '3~.5.6

45.,SoelétéGénérale,1006 1005 Oblig,d4eennalesI9~:1.-3.2. 98 70 ,9~70, ~~7k4%¡' 494"4% ,I,Jj, ')1. ,3[' .E~u.teur. 39 5(~ 40 Anaconda. 6512 ~I' i'

!E~3.S.=~ lÇ03 1004" ',1876 4 4'3 ',0496 ~Ci~,1,0«N'g~,INDUS RI-E' LLEP ..l\ 20. Li"e.8ennières, erc. o.' 621 635 IC E.trellas Mining 104,8 1CO., Steel Common. 7'8' 1, 578

.,32'S'ociété'GênéraleFonçi~re:}.203.200,{. 0; IO~~ 1.1{ 1876 4%i,' e, 2gb.. .,496 1"1) 'w.1gUnOJ 'lU? d. 1 j.I.40'PE:trolf.s<'Cj''ln~trJ~.Ue). 4~7 e62 Edréme.Orien.t. 1~2'1;" 13~ ,E~comPte~o~8banque')4I.3.1¡2

~S~ .Afr)~ 2 7 J'O.. DY~fS.e~t~M. 1895 !S9i Franco ~M ~r; (~~)' MM"67 2

SaSdVÎoSSii^if: 3~2 1894-96'2'1;2:% 286 291 » ,c^»a^&:W^ DY¡¡°"1,te <Soclet~ Centro~e). IB.5 1895 F~Wv~rd. ;6,0 ~:I.ts ~7 62 87 i2 H^o^r :iôiô :\l% :M-I!8: Î8- ÎÎSV lp|^fc:r:: lil gkri^f=: x:.& î:1:1: S S:: | -.t2S&K££.v. Ji 1^ ««

85..Lyon. 1282 Maeoc4%1914,467 465' a. 1905 3/4°' Mét ~45 4',5 45.. Tunlsleno. ,t6O 50..Mati6eesColoe.St.Donis. 6Ç8 6ÇO Goldf,elds,ecnsolidated. (9 68 'L VaIPDrOiso 40254037

|05 Nord l"4 .1750 Tuni. 3%1892 368 50 £ 19 O 2 3/4 Met >fX 21.. 1C0 Moosïin, Ginéraux-d. Faris. 1Ç00 ISCO 191 5C Le Ripolin, jouis 24/5 2475 75 Hotchk.ss IC60 K.W ̃ Argent métal (comptant) 3834/

105 Nord. 1774 17)0 Tunis 3,% 1892.368,50 w314 19102 3~. 0 3-() 1.W~agasin-s :12" JGC MO, 9S." no .G<nèr,uxcie Fae',i." !Ço) I,>CO 191 5t Le Ripelin, jouis Is. Z4!5 2475 75 HotchkISS o. IC60, 1('5iJ -Argent métal (comptant). 19.1116 19 3/8.

72 50 Orléans ••• -1240 U"1B 3/0 D3^ û 191O 3 .16-0.12., 85 Ec'ûi CComp. Générale de*> I60U 1560 142 65 Ssint-Gobain, Chauny i /0 i\ 1 5 Huanchaca t6 75 C5 2- ^mvrejeomptont). Kil*l.

9O',Santa.Fé(CMfe.Ch.feePeov.)1170 116U CeéclltNat,onaI5%1919. 59850 50 5%50 50 E :-l4" 5(;4 ~1~ ~5. .HuelvaCo~~ee. 5275 7~, ;02~ NEW'YORK 23..Janvlee 212

-Métropolitain de Paris 837 120 ol¡lig.500'5%1920.. 52750 525 -'Cbl' d.o'ï92:2S'Õï' 512 512 200 Eauxélect.lndo.Chine.L22) .22l0 63fO (paet> ~8~ ~!6 20 Huiles de Pétrole. 202. 202..C~I1Moneyc.m'344/'8'437/8

80 Tram. de Shangai .837 ~IO Bon. 6 1921. .526.. 529.. ~g. e.n. 1°236 Óo.. <20 SIS., 48 O~ Soi. rt. d'izleux ~25 .~20 Hydro.Elcc. Cire. 118. 117 Cébles teanolees. '8' 3 8

!~3S~s=; 6 1922 déeen. 525 528. > 1924 6 k?' 521 522 135 A,e compnmé.l. 3400 .3410 eo o. Sali"s du Midi. I,4J.. 1,140. Jager<fontein. 80.. 78.. Change suc P.rls, vue. '?~ 7¡613~4 ~;8

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47 50 Electricité de Paris 1169.. 1 170 6 janv. 1923 540 50 538 5C \W% C91 '^90 Câbles Télégraphiques. 102 '<;0 |3 si Chargeurs Réunis, parts. Kuala-Lumpur, /4 Atchmson Topeka. 1S3.8 16 5/8

20..ElecteleltédelaSelne.748 740 6Yululn1923. 536 535,0 '\19304"' 949 949 4O"Ed,so.n. 8,2 815 "IHavrCloePenlneulolee(E).4 Langlaate 128.. !2.65lBsl\¡mOeeetOhlo. 1412 '45'8

!-S3~~S?F~ ~i .s~s- s:: ~i s s.=~~Mjs~ ~=:B~~ ~E~.E~ 275 =~ s~ 1,2 45 ~'8

liSâsaiE! ?̃§.: = $&&& %̃̃ '?iIl&ÏE f-i |" IM^Ïv^^ Y: » r. t&£~~ÏE&& ^= 88 u SES5H™ = g M S u

55.. Energie Littoral Méditeeean, 1034,.1020 Départ. oe l'Aisne 7{.0 1926.. 539 S~6 C 187926 4<;9 ~97 4250 Énergie du M.roc. 1970 l~60 London Tin peiv. 33.. 30 Chicsgo Rook Island 1: 134

4O..EneegleEleete.NoedFeance.. 651.. 633 7%1927.. 634 633 w omo 7 ')t° o. 513 519, 335 S<n.dlct,ne.é450 .6510 28..Loera,ne. 79., 7"~LErleRaliroad. '¡¡ 64

90 Nord-Lumière 2020 19t:0 6% 1928. 10H Fonc'18 9 o? 512' 50.. Forces Motrices du Rhône 1610 ..1590 455 Bracscrie Qullmés. 4SGO ,48'05 i sh Vain Reef Consolldated. 107.. 107 "L Illinois Central ,6 2 153 3 4

32 50 s ~g~&E:~ s.: 369 33 31 !S~ 205 ;05 .~5~ !!ë !~E~ ~.s

l35i"DivTsmy .438 ̃: 412 Z -de Nora 6 »I 192? 521 i 523 ,07 Corn..1891 3 i29 -326. 45__ Foee'. de I. Vienne?. 747.. 745.. 16 25 Grands Moul. de Corbe, ord. 215 213 50 Mioh.tin (part) .045 101° •̃ Reading. ?f i'2 S'a'

135\ Div"s'438 4!2 du Nord 6 1921. 521 ,2; L'~cm. lagi3% -29 ~84 326 -~80 45.. d. la Vienne 747 745 ..1625 Grand. Moul. d..Coebe1l. oed. 215 il3 50.. Michelin (pHt). 1045 .101" ReadIng. 32 ¡"2 ¡t 5'8

IM.i. D,ves. 545 539 5 6% 923 535 535 i 1892260% J?4 -60 65 gg (part) 1690 1640.. 130 Nossi-Eé 760 60 Moteurs Gncme ^71 268 Southern-Railway iiVsîilSi 50 Hl>^L^= h ̃̃ S E Pa. ^ai^ië! SI i; S p !g f F fc | ̃̃ « ̃ » ,J, | S===SÏÏ!=: J B SW^«;«^: | | 7i SHS: S î S i

Z2 Lens. 449 440 7%1927.545 14) ÜConc'190630?" 405" 4oi' 40.(aeoca,"eDlstelbuticn. 970.. \80.. 250 ClmentsFeançais.3S())..j8W .Padang(Caoutchoues).205. iûO..AllledChemlcal. 68 3. ~68 3;4

40.: ~gn. 675 ;>60,1929:1023..1020 ne 9°9 !j 203 202 25 NEntalsed'èclaieage. 4~() .I~?U 50.. duBoulonn.is: 415.. ~3: AmeeleanCsn. ~71'8 71'8

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30,. Penaeeova. 254 244 1-' 9 oP 0. 479 480 15,. R.d,o.Electrlcue. li4 170 .,IZ422L (part). Plakalnitza 31 5L 00, Amerlcan Tc,ephone. 761'4""7 5fb

Crédit Gén, des Pétroles 113. Ville d'Albeet 6% ,507 .507. Õ E 1 1~64/o/c. 7'5" 720 15.. R£dio.Franee 375 Financière des Ciments 35. Randfontein /21 121 5C Amerlean Tobaeco B. 101't ÍO

30:d;pit^ ÎS:: ̃̃^X^h^Z ::<̃. |^r. îg:: | %h^£-t: âiô fr:. ,20:=: ̃»:: ^iKS'ïï;- SU a 5&Jm^ 17 v g -el-Malétra jg W. Élises dévastées 6 ,928. 5<« 500 *^™l\V:V. &W § £ » Sud U^mière prior J0 ^4 lig \Vm" ""ÏÏZZ^Ï.Z^V.V. fâïï^2£,T^" "j-f »

20 Kuhlmann ~85 372 5 1928" \010 1012 (,) Com'.l ~O 4 976 975' 318.. eed. b575 t?6Q,Q 36.. Bon Marché. 514.. 514. Shans; 247) 24 Z' Srltlsh Amerlcan Tobaceo. 13 1'( "0 1'8

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90 Produits ehlm. d'Alals. Feoges 1319 1289. Industele Sucrière Fe. 6/01927 '54~O 501, AI L '5 882 882 40 Téléphones «.5 550 535 50 Coty (Société anonyme) 415 ~C8. Silva Plana. 22.. 21 7, Coty. '1 7 ,t, 51 l '4

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Caoutchoucs Indo'Ch,"e. 149,. 14150 Indo.Chlne 1899.1905. 340.. 341, 2 /2a9..clenne. 398 400 38 Centrale d Eclairage (Lebon).. i5() 7 0 90.. Didot-F3ottiri 1188 ..1795. Terres Rouga. 137.. 135,~ Kennecott Coppee. '81' 41',

.3 «.. ,j|g^ | | :uyoh3%]8ss 325Ç^,è ne., ectr o. «49 .825 -4750 ..4635.. .h. Transva^^dated^and. 79.. 7/ 2, « 4 M

12 5C F oed 123 121 Tu~is <3 3 Y~ 1903' ~67;. 457 Lyon 3 1855.4(0 "479 70 Aciéries Longwy.r; 545 :20 1)0 Librairie Hachette It60 't65. Tubes et F. de Socnowice ,78 71 ,C North Amerlca~ 33 114 ,2 2/t

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425 4.4 s 5%1909,i5OO..ISOO,. 3 349 47.3 354 473 .00 3~8 p. Urikany 150 155, U.S,SteeICOT:mon. 42 8

Russe Consolidé 1~ et 2' séries 3 1{) 3 7; Belgique 2 Y. %H' 3p 25 36 25 7" 19,+,1'1" '322 526 115,. Chêtillon.Commentey' 2235 ,,230.50.. Consortium du Nord 2L45 Vermink '19. ~6 2) Union Carbicie 29 '9 4

330 330- ~~=~7: 2~0.<45 2.45 10285 paet.620.VieilieMontagne.1295 1275,.UtahCopper. 25;7', 2-(4

Serbie 4%amoetissable 1895. 59.. 59 35 -6%%1923 524 527" 480 480 50.. Electro-Câble (oedinaie"s); Z, Villemagne. 28. 26. Westlnghou.se [,lecte'c800" 25 7, 1. 25 1,4

̃̃ il 45 Û*^JÎBË= »-ëï**ii.X. «̃• g- S"ËSïS»ïtl=*î:± M" 3250Coren,CampteUrSàGa, 234. = J* j ^L^l

Banque Nabonale clu Mexique. 150 150 1909 (Peenambuco). 700. 4 0. 85 F. 1050 150.. 90.. Dregages et Tr.v. Publ. 705 70'9.. 25 75 J CHANGES (Paris)

'̃- Ottomane.. 369 350 Bu^ar.e |% .896 24 p_ ̃ 468 493 M F. A«.r Hut..B.&. .;• •• •; | eau* C, .y, «g $ Lena r. 87 60 87 02

I.Ó.3C\èditFoncieeEgyptien.1585 1540 411,%1907. al.. oe 50/s.rleE" 466 468 30,. M'o,etHoméc. 525.. 52 6 15.,SecAuee. 890 875.. New.York. 25 39 2>39

n ?rédi| F°S»C'erf 9y° 401 388 4**1907 .21.. 5 série E 466.. 468.. 40 jeumont. ;V.T.. 530 525 40 Maroc (C" Générale du) 528.. 525.. Allemagne 10 CSnadian-Pacif.c. 4 0 1 ..3 88 40/,Orla9S A série D 500 508 > 1330 1300 ,450 Tabac du' Maroc 6765 6785 COMPTANT Aroentine

VVa?.on..U,tsord.. H5.. M3 50 Chine 4 Or 189S. 3 o/ ienno 382.. 3fc6 l5 Méditerrané7(ForB. Chinô! 510 505 Union Comm" Indo-Chinoise Belgique (1OO belges) 354 25 354 25

.CentraIMining. 5693 546.. 5~1902. 3% ancienne.. 376:: 581.. 55..Méditeeeanée(Forg,&Chant). 510", -4()5 Union Comm" indo-Chinoise 50 Belgique (100 belges) 354 25 354 25

Central Mining. ̃ ?1° | Ç 2,a% »éria C 376 ̃ ̃ -?' ̃: 545 50 Cessous (Charbon) Erésil ̃,n V o t", 1378 1290 t%%?9 6e ".Y. 912 925: 3 1921 ll8'- 50 Forges Levai Aulnoy*525 .545 £0.19.4 Land Bank Eoypt 450. 60 Czeladz 724 724 Espagne 21150 212.. «)> Rsp-T.nto. 643 609 Conooobl 4%19O1 440 435 100 F. Belges Mat. Ch. de fer 1320 1295 390 Crédit Foncier Franeo-Canad 4720 4725 1125 Héraclée. part 19750.. 19000 Grèce

Azote (Norvégienne) 643.. 609 •J* j0 4ff j 5 Orléans Bons décennaux 7 519 516 85 Denain-Anzin !• 1350 1320 28p. 50 Nord-Espagne 125 Hutchinson 1550 1545 Hollande 1022 50 1022 75

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10 et Portucuesa de Tabacou IZ74., 1239 Hait, 5%1910' 535 526, 3 ans 3895036950 ,15" àtéeielcleTranspoet, 204.sosnowlce"1435.. 425.. 5C638Monaeo.3915..4025 ~40 ~0

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•; ̃ ̃;•- ̃̃. ̃;•. ̃• .r^r- ̃̃ ,-̃ ̃̃- --̃ ̃ ̃ ̃

L'heure du Déjeuner

̃̃ et du Dîner

CHEZ FRANCIS, 7, place de l'Alma. GrillRoom agréable où l'on est accoutumé d'aller en sortant du Théâtre des Champs-Elysées ou svaiit de s'y rendre. LAPEROUSE, 51, Quai des Grands-Au-, gustins. Tél. Gobelins 18-23.. La Liai- son des gourmets. Cave digne de, la. cuisine. LA MAISONNETTE DES COMEDIENS RUSSES, 36, rue Vivïénnë. Cent t.; 73-57- Au diner, grand prograuiifc'jî "Musical 1> et vocal avec Raphaël.' '̃•

MONIEVERDI. 85< r. Richelieu. Spécial. ital.' Lunch. 25 f. Dîners.dans. Attract.' LA POULARDE, 6, rue Satnt-Marc. Tél. Louvre 52-33. Les plus exquises spécialités lyonnaise^

VIKING, 14, r. de Marignan (Ch.Elys.) et 29, rue Vavin (Montp.). Spécialités françaises et scandinaves. Smorgaasbord et Gibier. Menu unique à Paris. L'Heure du Thé

CLARIDGE'S, 74, avenue des Champs- Elysées. Orchestre symnhonique. Etablissements DONATY, 68, avenue des Ternes. Glacier, pâtissier, confiseur Les meilleures glaces de Paris. Commandes Pereire Ofi-99. Salon de Thé (:arnot 31-34 et 35.

AU' MAC-MAHON.

29, Avenue Mac-Mahon

Thés :.15 francs

Le meilleur orchestara

MEDOVA TEA RÔÔM, 3, rue de l'Echelle Centr.'05-23. Lunch et diner. Thé complet, 4 francs.

RAGUENEAU.

202, rue Saint-Honoré Palais-Royal Thé orchestre 4 à 7

RITZ, 15, place Vendôme. Central 43-99. ANCIENNE MAISON RENE RUMPEL- rMi#¥EK!, 226, rue de Rivpli. put; 22*722. 'LOUIS SHERRY, rond-poijjKjtasXhamps.. E.!y*ée8, jEfesées 04-37 Y et' T>7 "rue de Castialione. Central 84-69.

VIKING, 29, rue Vavin. Thé dansant. VIKING, 14, r. de.Marignan (Ch.-Elysécs). L'Heure du Cocktail

LE STUDIO Astra, bar, 29, rue Caumartin. Rerdez-vous de l'élite du Cinéma. Le bar chic à des prix modérés. G. BOOTH.16, rue du Colisée (ChampsElysées). Tél. Elys. 84-22. Rest., bar, cuis. bourgeoise. Spécialités anglaises. BAR DU CHATEAU DE FRONTENAC, 54, rue Pierre-Charron. Le rendez-vous de l'aristocratie française.

L'Heure du Souper

LA MAISONNETTE DES COMEDIENS RUSSES, 36, rue Vivienne. Centr. 73-57 Grand programme artistique. Célèbre < Raphaël » et son orchestre.

VIKING, 29, rue Vavin, danse jusqu'à 4 heures du matin.

VIKING, 14, rue de Marignan iChampsElys.). Petits soupers froids et chauds.

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ZIGZÂGSJGQMRMANDS

LE C^nsrZEiTOILT Ma récente cam.tag.ne en faveur des repas à prix fixe trouve au Caneton une éloquente justification. Voici précisément un restaurant chic et qui passait pour être l'un des plus chers de Paris; Les frères Renault, put furent directeurs de A' Hôtel de France à Saiut-Pétersboure et servirent l'aristocratie, du monde entier,. ont attiré, rue de la, Bourse,; une çlien-

tèle élégante et riche. On n'aurait su manger

du, caviar ou commander wi schaçhlik ail- leurs qu'au Caneton. Et bicn, aujourd'hui,^ le Caneton fait un prix fixe, lencaviar v est aussi bon, le scliachlikf aussi délectable et les tziganes russes n'en font pas moins entendre leurs mélodies. Les, clients et les habitués du Caneton, eux, ne. s'en, trouvent pas plus mal, vous le pensez bien; au con-, traire. •̃̃̃;̃' Voulez-vous connaître les nouveaux Prix de ce restaurant, « l'un des Plus chers de Paris » ? 1 Prix-fixe 50 francs. caviar frais compris, et trois plats au choix dont ie vais vous donner une idée ie cueille au hasard sur la carte Filets de sole Maison, esturgeon à la russe, côte de veau au paprika, bœuf Strogonoff, schaçhlik à la Caucasienne, gelinotte à la crème, poulet poêlé à la Crème, foie gras au porto, et tous les levâmes, et tous les desserts. Vous retrouverez là la carte habituelle du Caneton, rieif n'y est changé, hormis le prix. Mais, attendes, si vous n'ap- préàèz pas les douceurs du caviar tout arrive et lui préférez six marennes. votre repas, au lieu de S° francs, ne vous coûtera que 35.

35 francs un repas au Caneton Par les cornes du diable, voilà qui est une bonne nouvelle

Je me suis précipité rue de la Bourse et j'ai pu constater que, sans rien chanier au « eenyc de la maison, à la perfection du service et, ce qui est important, à sa cuisine. qui fit sa gloire, le Caneton venait de don- ner aux restaurateurs parisiens une bonne leçon de savoir-vivre.

Et en signe de joie, j'ai redemandé de la vodka.

Gorenflot.

,of>.iv\ lie K^LM!^ Si Le svéritàblSmiexanHréa-ë- celui qui p'emlànT'trei.ite ans officia au Ritz avec une magnifique autorité s'est maintenant transporté à la"rue' de Gourcelles. ̃

Au n° 162, Alexandre qui connaît les bons endroits s'est installé au « Roi d'Ys et ce charmant petit restaurant a bien vite été inscrit sur les listes des gourmets. C'est que non seulement la chère y est excellente, mais Alexandre y sert également pour 25 francs, vins et café compris un repas confectionné sous sa haute surveillance.

Et c'est une référence qui suffit. Un soir en Ch.nc saiib quêter Paris, telle est la surprise que nous réserve le restaurant chinois de la rue de l'Ecole-cic-Médecine, où vous trouverez toutes les spécialités de cette cuisine soignée et l'accueil poli et aimable dont les fils du ciel' ont le secret.

Au cœur du Quartier Latin, dans un décor chinois autant qu'aimable, le potage aux nie', d'hirondelles et le poulet aux bambous, sans compter maints plats savoureux et le thé au jasmin parfumé sont servis. On danse aussi chaque samedi, le dimanche après-midi et les jours:de fête au Restaurant Chinois, qui est deVènufcet hheï'ua endroit bien

parisieni1' -lu '•̃

:•.̃̃. Jli'j'jb'jin –i>– --«» .M> V ̃ r- ̃r'nisH. >4:i Josset C'est la saison des huîtres et des crustacés. Nulle part mieux que chez Josset, 101, rue Saint-Lazare, vous ne trouverez

neilleure dégustation, ni plus délectable cuisine à des prix modérés. -Café, glacier, restaurant, Josset reste >uvert jusqu'à deux heures, du matin, ;t est devenu, après le théâtre, le reniez^voûs des vrais Parisiens qui ônt> conservé la bonne habitude de souper. Consultez la carte des arrivages de Josset c'est toute la marée qui, chaque jour, déferle 101, rue Saint-Lazare. Et Josset livre en ville, (Trinité 55-59.) Delmonico de Paris

Aussi bien pour répondre aux nécassités de l'heure actuelle que, pour coopérer à l'œuvre de la vie moins chère, le Delmonico de Paris .vient d'adopter une uouvelle formule d'exploitation consistant dans la création d'un 'repas (déjeuner ou dinër) comprenant hors-d'ecuvre ou potage ou- huîtres, œufs ou poisson, plat du jour garni 'de légumes, fromage, entremets ou fruits ou -pâtisserie ou glace, 1/2 carafe de vin rouge ou rosé ou blanc, au prix exceptionnel' de 25 francs. Et le Ùelmon ;co "continuferjà' à, garder son cadre d'élégaûce. etAïrj'. service de premier ordre,,

̃ ..<̃̃ ~l"< IHu 1

.̃̃-•̃̃̃ u ^^tif^-Italien

Avenue Matignon, au cçeur des Champs-Elysées, le restaurant FrancoItalien continue la tradition de'cette cuisine italienne, dont' les Parisiens se Sont toujours montrés très friands. M. Longchamp. qui dirige désormais cette ancienne et renommée maison, a su en conserver toutes les bonnes habitudes. Les spécialités italiennes figurent chaque jour sur la carte à côté des plats français. Cave fameuse où les Chianti et les Asti tiennent une place d'honneur, cadre idéal dans le plus agréable quartier de Paris telles sont les raisons du succès du Franco-Italien de l'avenue Matignon.

Paris-Est t

Ce' nouveau et sympathique restaurant s'est classé, en quelques mois, comme l'un des plus agréables de Paris. Vaste et fraîche salle, décor confortable et raffiné, cuisine parfaite avec repas à prix fixe. Les Parisiens prennent maintenant chaque jour le chemin de la gare d l'Est un restaurant digne des traditions .culinaires de. la capitale leur a été donné. Le succès de Paris-Est démontre que les joies de la table ne sont pas incompatibles. av,ec., le plaisir, des yeux "et 'qu'un excellent.dîner* tout à ,'Jag,n.er.;à, être ̃dégusjé/ dans: une .salle éjé-ganteiet claire. C'esb;toicas de-Paris- Est et le secret de sa vogue.

̃ V-i.

•̃ Chez les Vikings

II fallait s'y attendre, les Vikings des Champs-Elysées, rue de Marignan, connaissent le succès des. Vikings de Montparnasse. Cette excursion dans les pays nordiques a séduit les Parisiens, et les cinquante-neuf variétés de hors-d'œuvre, chauds et froids, servis au bar et aux petites tahles, connaissent une foule d'amateurs. Un décor pittoresque fait revivre l'atmosphère norvégienne puissamment évoquée par les artistes qui ont réalisé cette nouvelle maison des Vikings.

Rue Vavin et rue de les Vikings, avec leurs alcools du Nord, leurs plats de rennes' et de poules de neige, leurs sandwiches innombrables, attendent votre visite.

_dhez_f_affjuery

C'est le triomphe deJla' tradition. Margueru, maison célèbre et connue dans le monde entier, est restée égale à elle-même. Sa spécialité, l'excellente sole Marguery, continue de faire les délices des gourmets, et sa cave sans cesse entretenue avec un, soin jaloux rivalise ayee; les meijlpurcs de, Paris. Marguerij, .qui, aqcuciUçyà ses ^déjeuners d'affaires à des .prix 'très raisonnables ct à ses dÂQitES une clientèle1 fidèle et un tant soiiiipsu gourmande, livre aussi en ville. Loi fameux restaurant du boulevard Bonne-Nouvelle connaît un succès qui ne s'est jamais démenti il reste fidèle à ses traditions.

t~ Ita Taverne Montmartre ¡

..• -| =

La Taverne Montmartre, place Chà-

teau,dun, a changé de. direction. M. Giràud, qui préside à ses destinées, a doté ainsi le quartier d'un restaurant parfait où l'on est assuré de trouver matin et soir un plat du jour soigne, a côté de la traditionnelle choucroute maison qu'arrose une bière Spatenbtv.u Munchen, l'une des meilleures de Paris. Cuisine française, vins d'Anjou et du Beaujolais, décor agréable, prix modérés, il n'en faut pas plus pour faire de la Taverne Montmartre le rendez-vous des gourmets et des amateurs de bons plats de chez nous.

Peîàbd.rdé

Lafôn son caneton », telle est l'enseigne qui, sur le quai Malâquais, à l'entrée de la ue des Saints-Pères, attire l'attention des promeneurs. Laissezveus tenter, le restaurant Delaborde, que dirige M.. Lafon, n'a pas failli à sa vicille réputation. On retrouve touJours cette saine et bonne cuisine de famille à laquelle s'ajoutent le foie gras des Landes et le fameux caneton au sang préparé devant vous suivant toutes les règles de l'art gastronomique. Chez Letessier

L'un des meilleurs restaurants du quartier de l'Etoile, 15, avenue VictorHugo, aux destinées duquel préside un fin gastronome Letessier.

A la demande de ses fidèles clients, Letessier vient 'd'abandonner le prixfixe qu'il avait récemment institué. Il faut être sûr de soi et de ses habitués, pour se permettre une telle décision, par ces temps de crise. C'est bien n aussi l'avis du patron. Mais il connaît les atouts de son jeu.

Que l'on en juge par ces. quelques spécialités prises au hasard sur la carte: Quenouilles lyonnaises, le gratin Victor Hugo, la sole Tante Marie, les rognons flambés, 12 poulet sauté, autant de plats savoureux, bien cuisines et servis dans un cadre distingué et confortable à la 'bonne manière des vieilles et grandes maisons de Paris. Sans oublier une cave de premier ordre à laquelle Letessier apporte tous ses soins.

̃♦

Les Mets croisés-Enigmes '•('̃ :̃: ;iPrioblème du 24. Janvier

Horizontalement. I. 11 avait une tète de lézard au bout d'un long cou. Il. Ils facilitent l'absorption de cer taines pilules. III. Phonétiquement, très récant passé De ses oreilles un ancien alcbimisle fut affublé par punition. IV. Enduisent d'un corps gras. V. On la fait fauter le mardi gras Les Allemands utilisent plutôt son contraire dans les conversations internationales. VI. Il dorait -d'immenses figures géométriques Un préfet l'assassina. VII. Sur des iris Vu en rêve par un combattant. VIII. Il guide la main d'un dessinateur Initiale et finale du nom de nombreux souverains Partie peu intéressante d'une population. IX. Fin de participe Elles causent la mort de baigneurs imprudents. X. Dccré!Jé"Jp'ar( un ju^e impitoyable'. XI. Désigne uneHfoiii ta'ïne arabe Chardons raillants, .irinoai/

̃ ̃' liraic'l

Verticalement. 1. Fera preuve,, .dffj^e. attention opiniâtre. 2. Annotation .désjpéé par l'auteur d'un manuscrit Rdtentït s'Oij-'vent de claquements et de clameurs. 3: Se dit parfois d'une occasion Sujet vague. 4. Employé pour mettre à la raison certains «bandits». û. Fin de participe; Souvent

faite par un superstitieux. 6. Elle sert au transport du iiois dans l'Asie russe Le dernier connu fonda un salon, spirlte. 7. Désigne la terre de prédilection de nombreux artistes II portraictura, au dix-septième siècle, des aristocrates anglais. t>. Quo non ascendat ?. Utilisé pour des -livres sérieux. 9. Peuplée par des Ukrainiens S'élève sous une voûte peu de temps avant un départ Phonétiquement, 'mulâtre antiesclavagiste. 10. Victime de la crise Sur un registre de ma'r;e. 11. Indique deux directions Un roi galant y construisit un château pour sa favorite.

Solution du problème du 17 Janvier

ERRATUM

L'erratum publié hier s'appliquait à la grille ei-dcssu.% ainsi que les amateurs de mots erpisés-enigmes l'auront deviné, matgré la suppression fortuite du titre. Nous le reproduisons pour plus de clarté. Horizontalement. II. Qualifient des chiennes prises en défaut. III. (deuxième mot) Il instruisit le procès d'un traître. V. (deuxième mot) Du nom d'une petite ville qu'un conscrit a rendue célèbre. VI. Fourneau exposé à de hautes températurcs. VIII. (deuxième mot) Initiales d'une célèbre femme de lettres.

Verticalement. 5. (premier mot) Remplaçants (deux'ème mot) Proféré par un dédaigneux. 7. (prem'er mot) Elles se préparent à monter à l'échelle. 8. (premier mot) Cercles rougeâtres. SI. (premier mot) Evite une répétition.

ECLAIRCISSEMENTS

Horizontalement. IfI. Séré de Rivières instruisit le procès de Bazaine.- IV. EioubEnsari était un des compagnons et le porteétendard du prophète Mahomet. V. La chanson du « Conscrit dé Saint-Po! ». VIII. G S = George Sand.' X. Cet âge est sans pillé»; I.e pnè'.e arabe AiHar e.a:t l'auteur d'un dcs sept poèmes suspendus a la porte de la kaaba.

Verticalement. 7. Les sariones sont de jeunes saumqns, or, les. saumons franchissent les .échelles *ju'on dispose pour eux sur les barrages. 10. Emboîter = mettre à l'ombre .(en prison)), dans l'argot militaire. '••'̃ ̃̃:

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CHRONIQUES DOCUMENTAIRES

L'arrosage à l'envers

arrO$nge à envers

Depuis que l'homme, ne se contentant plus des fruits spontanés de la I terre, s'est avisé de cultiver systématiquement lcs plantes nécessaires ou utiles à ses besoins, l'arrosage a dû entrer, | titre d'obligation impérieuse, dans la pratique courante.

La végétation, en effet, ne saurait se passer d'eau. Si le ciel, qui a ses caprices, en est par trop avare, il n'est qu'an moyen de remédier au déficit c'est de fournir artificiellement aux semis, en mal de déshydratation, lc précieux liquide qui leur fait défaut. Donnez a boire à ceux qui ont soif C'est ainsi qu'est né l'art de l'arrosage, dont le rôle en agronomie est de capitale importance. Car .il il s'agit positivement d'un art, voire même d'un art moins simple qu'il n'en a l'air, ayant ses règles et ses méthodes, lesquelles, au surplus, n'ont guère varié, au moins I dans leurs grandes lignes et leurs principes essentiels, depuis le commencement des temps. De quelque façon que ,cet art s'exerce, l'eau bienfaisante est j|pu,jours distribuée aux plantes de haut en bas, soit qu'elle soit déversée ;sur la glèbe en manière de pluie, soit qu'elle soit amenée à pied d'œuvre par des canaux d'irrigation affleurant la surface.

Or ce système, dont si longtemps personne ne songeait même à discuter

l'excellence, comporte pourtant d'assez nombreux inconvénients dont on a fini par s'apercevoir.

La dessication consévutive à l'humectation de la couche superficielle du sol provoque la formation d'une croûte dure, dont l'effet n'est pas seulement de froisser les jeunes pousses encore tendres, mais d'empêcher l'aération et l'échauffemcnt des couches sub.iacentes. D'où la nécessité de briser cette croûte par des binages réitérés. Il est rare, d'autre part, que l'eau soit uniformément répartie. Ici il y en a trop il n'y en a pas assez ailleurs. S'il y en a trop, la terre se refroidit et respire mal, pour le seul profit des moisissures et des mauvaises herbes. Il arrive aussi que le ruissellement provoqué par l'excès de liquide entraine ipso facto une perte appréciable de sels nutritifs et de ferments utiles. Force est alors d'augmenter le volume de l'eau et des engrais, partant, la dépense, car tout se paie, sous forme de temps, de travail et d'argent.

Quand on procède par irrigation, ces différentes pertes sont peut-être réduites, mais en revanche, la présence de nombreuses rigoles, s'irradiant en tous sens, et dont ni l'établissement ni l'entretien ne sont gratuits, diminue sensiblement la surface cultivée, sans compter qu'elle gêne le passage des instruments aratoires.

Bref, la question s'est posée de savoir s'il ne serait pas plus rationnel et plus avantageux d'abreuver tes plantes non plus par en-dessus mais par cndessous.

̃

Imaginez, à une certaine profondeur, une canalisation souterraine, constitué-: par un réseau de conduites en terre cuito, ciment, fer, etc., l'eau, quo rien n'empêche d'assaisonner d'engrais solubdja, est amenée et circule soit par l'effet de la pesanteur, soit par l'action aspirante du sol. Ces drains étant percés de nombreux orifices l'eau transsude à travers leurs parois et s'étale a la ronde, imprégnant lentement l'humus de bas en haut jusqu'au niveau des racines, sans qu'il s en. perde une gou'.te. Ni pénurie, ni gaspillage.

Sans doute, l'installation d'un tel système coûte trop cher pour que les frais puissent être aisément amortis par les économies réalisées et par l'amélioration pourtant appréciable du rendement. Il n'y a donc pas lieu, sauf dans des cas excep- tionn.Is, le l'appliquer ù des cultures extensives de grande étendue, bien qu'il dérive, par ,filiation légitime, de la méthode de submersion pratiquée sur une vaste échelle', dans les vignobles du Midi, aux t?mps héroïques de la lutte contre le phylloxéra. Mais les expériences faites en Amérique, en Italie et en France attestent qu'il peut rendre de réels services aux cultures intensives, telles que l'horticulture ni vitro, les industries maraîchères et florales, les pépinières, e'e. L'arrosage « à l'envers » n'en est encore qu'à ses débuts. 11 n'a pas dit son dernier mot."

Emile Gautier.

Erratum. Dans une précédente chronique (15 janvier), j'avais écrit que « la Ligue internationale contre le rhumatisme, avait été fondée par des médecins spécialistes ». On a imprimé « médecins socialistes ». Il y a une nuance.

CHENIINS DE FER DE PARIS A ORLEANS ET DU MIDI

(Hiver 1931-1932)

Re!ation rapide d'après-midi en fin de semaine

Paris-La Haute

Paris-quai d'Orsay, départ 17 heures; La Baule (Casino), arrivée 0 h. 30. Train rapide de première et deuxième classes Paris-Sainl-Nazaire (Wagon restaurant Paris-Suint-Plerre-des-Corps).

Autoear Saint-Nazaire-La Baule, prix du transport par place 10 francs.

Ce service fonctionne les samedis et veilles de fêtes, du octobre ÎSKH au 'ili juin 1932 inclus (sauf les veilles des lundis de PAques et de Pentecôte).

Il dessert, sur demande adresr.ee au conduc'.mr, Saint-Marc, Sainte-Marguerite et Pbrnichet.

Les voyageurs porteurs de billets de chemin de fer ne paient que la (TfféreiK'C entre ce pr:x de 10 francs et ce qu'ils ont payé pour le transport par l'r sur le même parcours. Les bagages et chiens accompagnés paient un tarif spécial.

les grandes gares du réseau d'Orléans délivrent des billets directs spéciaux pour ce service.


J- S p e ctacles =:<= ,Ece~ iiiiiiiiiiiii'siimi m a =~l,

LA SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNÉS

OPERA: lundi, 8 h. 30: Maximilien, Le ¡ Spectre do la Ros3. Mardi, relâche. Mercredi, S u&ures Faust. Jeudi, relâche. Vendredi, 8 h. 30 Maximilien, Le Spectre de la Rose. Samedi, 8 h. 30 Siegfried. CpfflEDIE-FRASÇAlSE lundi. 1 h. 30 répétition g-énérule. et a S h. 30 première ̃liforOseut-àtlon. La Symphonie inachevée. %xi' Voyageur" et l'Amour, Charité. Mardi ïfj&ibonneinent A), à 8 h. 30 La Symphonie 'ij8i£ch£Yeic, Le Voyageur et l'Amour, Cha'tlÏÈ. Mercredi, 8 h..30, réception du servie: de seconde La Symphonie inachevée, y>. Voyageur et Pflmaur, Charité. Jeudi, à &fài. i~> («bonnement, bille! Mîmes) Les jettes de sept lieues, Léo Femmes sayan$a$; 8 h. 30 ((iboiiui'inent A) La Symphonie .jjtachcvée, Le Voyagaui1 et l'Amcur, Charité. SSuulrerti, 8 h. 15 Patrie. Samedi, 4 h, 30 'i(îj| matinée poctique) 8 h. 4 5 La Rafale. ||îr,ia!iclio, 1 h. iïi Poil de Carotte, La

^"eïx humaine, La' Vieille Haman; 8 h. 15

f'ajtrie.

-^OPERA-COMIQUE lundi, 8 heures La Vie do Bohême,, Paillasse. Mardi, 8 h. 30 (abonnement A):. La ̃ Basoche, Mercredi. S heures': Manon. Jeudi, 8 heures (abonnement A) Louise. Vendredi, 8 heures, soirée de gala Les Noces de Figaro (en "allemand). Samedi, 9 heures (abonnement A)' 'Werther'. Dimanche, 2 heures (abonnement sérié rosé) La To3ca, Cavalleria rusticana; S heures Carmen.

ODEON lundi, 8 heures (abonnement classique, série bleue) Lorenzaccio. Mardi, 8 h. 45 (abonnement moderne, série violette, premièro. représentation) Nos vingt ans. Mercredi, 8 h. 45 (répétition générale) Nos vingt ans. Jeudi, 2 heures (abonnement classique, série rose) Loreniaocio'; 9 heures Madame Sans-Gêne. J Vendiedi, 8 h. 30 L'Embuscade. Samedi,

1

Aujourd'hui en matinée

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 1 h. 4'5 (254° représentation) Bérénice, |cte 'Racine (MM. Alexandre, Yonnel, Paul 'Oercault, Dorival, Robert Vidalln Mmes iaiarle Ventura (première fois), Marcelle ÎGaîjaiTè).

"'̃cfringoire '(225« représentation), de Théodore "île Banville (MM. Denis d'Inès, Paul ̃fle-rfenu-tt.-Doi-ivfll, M. Le Marchand; Mmes

Seaniiev.Sjully.iJMyv'ig-e Feuillère).

| Ce "Passant" î 2 â4»' représentation), de

.|'rançôtis "eoppée'(M, Jean WCËer,; Mme Ma-

.1'raniJ.6is.O,'oPPée, '(M.. Jean w¿J:J. el', M.n10.~lac'

IhvMJirguet).

fjtfPpRA-COMÎQUE, (Ctit. 05-76),. à 2 lieu33. (Huitième représentation de l'abbnne5nent série; jbleuê) Carmen (Mmes Rose yocidalo, Cuvlllier, Kina del Astar MM. ré»u*rï!»-Friant,: Rog-é'r Bourdln, Rous'sel, Le ltrin). Oi'Ch. M. Maurice Frigara. 1 ODEOH (Danton 5S-13), à 2 heures 30 L'Embuscade, de M. Henry Klstemaeckcrs (M.< 'Arqiilllière et Mme France-Ellys; MM. Roger Clalrval, Roger Weber, Gautier-Syllii, fBaconnet,. Donil'as, Guy Parzy, Chamarat. Joan Cla.irjois; Mmes Suzanne Stanley, Madeleine Bréville, Rachel Dubas, Madeleine" Barrés, d'Adhemar).

qAITE-LVRIQUE (Archives 29-19), a 2 h. 3.0 Le Scarabée bleu, opérette de M. André Barde, musique de M. Jean Nouguès (Mmes Ninon Guérald, Morzier, Nyssor, Gina Selly; MM. Gilbert Nabos, Rozani, DarnoiSi Ch. Catriens, Marjolle et Duvaleix).

y' En soirée :̃'̃̃

OPERA, relâche.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 8 h. 15 Patrie! (3° représentation), de Victorien Sardeu (JIM. Jean Hervé, Jacciucsi/Gullbene, Paul Gerbault, Dorival, Chambreuil (première fois), de .Rijroult, Lucivii Dubosq (première fois), M. Le Marchant!, Pierre Faubsrt, Le Gorr, Jean MartinellU /.Robert Vidalin, Pierre Lecomte, J.H. Çtiamnois, M. Dufresne Mmes Jeanne Uelv'a'i'r, Jeauno Stilly, Edwige Feuillôre, Véîa Korèiie,- Lhorbay, Roussel).

OPfeRii-iSOWilQUE (Gut. 0.&70), à 0;h. IVeriber ,(Mmos MadeleinerSibllle, Jeanne Rolland; .MM. Sydney Rayner,. Roque, .Tubiana) ..Orch. M. l'ourestier.

ODEON (Danton 58-13), à S heures 30 La Vie d'une Femme, de M. Saint-Georges de IJouliëllur" (Mlle Falconetti; MM. Darras, lîog-dr Clairyal, .Paul OEttly, Roger Weber, Chamar.'tt Jlmcs Neith-Blanc, Suzanne Courtal, Chrl'sttane Ribes, Suzanne Delaur, Tarda, Dalcyme).

AîOTOINE' (liotzarls 21-00), a 8 H. 45 Asie,. Ce 'M. M. l.enormaiid (Vera Sergine; HonK. 'Hollan. llenry-lloury; Marie "KalIT et Jane^tiovrcl).

A_éô.LLO..(Trin. 27-30), a 9 Heures: Papavert, de MM. Ch. K. Gordon et 1-e Gounadec; d'après. G. Frœscbel (Constant Rémy, Jacques Varcuncs et Alice Fleld ueriic, avec Jeanne Loury et nognonl).

RTHENEE '(Central 82-23), il 8 h. 45: Les' Evénements de Bébtie, de MM. Georges Berj et Louis Verneui.l (Mme Madeleine Sorîa; M. Lucien Rozenberg, avec Pierre Sterihen; Jlrues Suzanne Doive, Lulu Watier et M. Charles Siblot).

EOUFFES-PARISIENS. (Gut. 45-5S), a 8 h. 4 5 Sous son bonnet, revue de Rlp (MM.' Koval, Paul i'aivre, Goorgé, Goupil; Mmes Thérèse Dorny, Jacqueline Francell, Mes- l.pmonnier, Hn-Rine Paris, .lo-îyll.i. CAO. COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-30), relttche.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. 72-4 ÎJS'. a i) 'heures Un Taciturne, de M. Roger" Mai'tin ïriù Gard .(Mm'çs Valeutlne Tessio'r,' Marie Laure; MM.. Pierre Renoir, Lonijt Jouvct, etc.) .v DAÛKOU (Louvre "36-74). 7. nie 'nau nou,*relfiche.' 'Répétitidn générale remise à mercredi. '• ̃'̃̃• FOtiES-M/AfiRflM (Carnot 11-26), a 9'h.: Grand KStel, de Mme .Vickj-Bauin, adaptation dé: M. Lucien liesnnrd (Simone, A. Berleyf Pasquali, Suzet Maïs, E. Roze, Trévoux,, Melchior et Jaque Catelain). GATTE-LYRIQUE (Archives 29-19). a 8 h. 3.6 Los Cloches de Corneville (Mmes Niny Roussel, Nadia Dauty, Gina Relly MM. Duvaleix, Gilbert Nabos', Vincent Mas, Darnois).

GVWMASE (Prov. 16-15). a 9 heures: La Routs des Indes, de M. H. M. llarwood,

IDE LOU¥ETEAU: '1~

XI

Et la montre ?

Elle a été rendue, papa, répondit-elle. Comment ? insista-t-il.

•– Le louveteau' qui l'avait prise l'a restituée de lui-même.

Et déjà la famille était dans la salle à manger, à causer de sujets indifférents, tandis que la cheftaine se demandait en regardant son frère « Que va-t-il me dire ? » Car Henri l'observait avec une insistance dont elle comprit la signification quand elle l'entendit tout à coup demander au colonel C'est demain samedi, papa. Vous êtes libre, à'votre banque l'après-midi V

Oui, répondit le père, pourquoi ?

Parce que j'aimerais bien, puisque je suis libre aussi, vous avoir au thé tous les trois. » Et, continuant à regarder sa sœur « Vous vous rencontrerez avec mon ami Lehaussoy. rentré du Maroc, où il s'est admirablement conduit. Je serai très heureux de le revoir et de le féliciter, dit le colonel. C'est une admirable école d'of- ficiers que ce Maroc, comme autrefois l'Algérie. Et il commençait de rappeler les souvenirs des

2 h. 4 (abonnement moderne, série blanche) Nos vingt ans 8 b. 30 La Vie d'une femme. Dimanche, 2 h. 45: Nos vingt ans; 8 b. 45 L'Arléoienne.

Créations et Méprises cette semaine

LUNDI ̃̃•̃

COMEDIE-FRANÇAISE, en matinée. répétition générale et, en soirée, première La Symphonie inachevée, Le Voyageur et l'Amour, Charité.

MARDI

ODEON, en soirée Nos vingt ans (Première représentation).

FONTAINE, en soirée La Loi d'emour (Répétition générale). v

MERCREDI.:

ODECPJ, en soirée Nos vingl ans (Répétition générale).

DAHOU, en soirée Deux fois deux (Répétition g-énérnle).

,RENAISSANCE, en soirée Le Général Boulanger (Première il ce théâtre). JEUDI

MONTPARNASSE, en soirée Bifur (Répétition générale).

VENDREDI

ATELIER, en soirée Les Tricheurs (Répétition générale).

PIGALLE, en matinée gala du Syndicat des auteurs dramatiques II Jsta son manteau, La Rente viagère, Douschka, Tendresse.

-nuou-

TRIANON-LYRIQUE (.Nord 33-62), à 2 h. 30: Le Roi du pourboire.

THEATRE NATIONAL POPULAIRE (Trocadéro) a 2 heures L'Ami Fritz.

Même spectacle Qu'en soirée.:

Antoine, 2 b. 30; Apollo, 2 h. 45; Athénée, 2 h. 45; Bouffes-Parisiens, 2 h. 15; Comédie, des Champs-Elysées, "3 h.; FoliesWagram, 2 h. 45; Gymnase, 2' h..4 5; Madeleine, 3.h.Mathurins, 2 h. 45; Michel, 11.; Michodière, 2 h. 45; Mogador, 2 h. 30; Montparnasse, 2 h. 45; Nouveautés, 2h. 45; Palais-Royal, 3 h.; Pigalle, 2 h. 45; Potinière, 3 h.; Saint-Georges, 3 h.; Sarah-Bernhardt, 2 h. Studio des Champs-Elysées, 3 h. Théâtre de Paris, 2 h. 30; Tristan-Bernard, 3 heures; Variétés, 2 h. 45; Ambassadeurs, 3 heures; Ambigu, 2 h. 30; Atelier, 3 heures Avenue, 2 h. 45; Caricature, 3 heures'; Châtelet, 2 heures Cluny, 3 heures Comœdia, 3 heures; Déjazet, 2 h. 30; GrandGuignol, 3 heures; Moulin de la Chanson, 3 heures; Nouveau-Théâtre, 2 h. 30; Œuvre, 3 heures; Porte-Saint-Wartin, 2 h. 30; Renaissance, 2 h. 45; Scala, 2 h. 45; Théâtre des Arts, 2 h. 30; Théâtre des DeuxAnes, 2 h. 45; Théâtre de Dix-Heures, 3 h. 30; Théâtre des Gobelins, 2 Il. 30; Théâtre de Montrouge, 2 h. 30; Théâtre des Ternes, 2 h. 30.

adapté par M. Jacques Devai (Alice Cocéa, Jeanne non. MM. Paul Bernard, Michel Simon. Barenrey, etc.).

MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 heures: Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, de Fernand Nozlêre, d'après Stephan Zweig. Mon double et me moitié, de M. Sacha Guitry (André Brûlé, Madeleine Lély, Suzanne Dantès, André Burgère, Jean Perrier).. MATHURINS (Louvre 40-60), a S h- 45: Quand on déraille, de M. Noël Coward, adaptée par Mlle M. l.indauer (MM. M. l-.agrenoc, G. Paulais, Léo Peltier Mmes Germaine Delbat, Jane Lory, Alice Aël, Laurette Clody, Chri,3ti,ii)e Laurey( Renée Lowès). r

MICHEL (Gut. 63-30)V îi 9 h. 10 Les >' Cadets, de M. Henri Duvernois (Pierre Frcs- nay, René Blancard, Alerme; Mlles Hélène Perdrière, Clara Tambour, Montclnr et Re- née Renoutt) Jean III, de M. Sacha Guitry (Pierre Fresnay, R. Blancard, Alerme MM. Suturnin-Fabre, Kerly, E. Ciot, M. Lcgrand, Dolslanerer -Mlles Madeleine Lambert, Suzy Leroy, L. Gérard, etc.)

MICHODIERE (Richelieu 05-23), .1 8 h. 45: La Banque Nemo, de M. Louis Verucuil (Mmes Charlotte Lysès, Blanche Montel MM. Georges Cahuzuc, Gallet).

MOGADOR (Trin. 43-09), .1 S heures 30: Orphée aux Enfers, d'il. Crémieux, L. ilalévy, J. orrenbacli (M. Max Dearly, Mlle Murise Benujon MM. Muratore, Oudart, l.amy: Mlles J. Saint-Honnet, R. Carday). MONTPARNASSE (Dan. 89-00). a » heures Maya, de M. Simon Gantilloii. Co;npag-nte Gaston Baty (Rachel, Bcrendt, Habib Benglla, Lucien Nat, O. Vitray). NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 9 heures: Amitié, de M. Michel Mourguet (Mmes Régina Camier, Suzanne Dshelly; MM. Jean Wall. Robert ciermout, Daniel Lecourtois). PALAIS-ROYAL (Gut. 0:J-60), fi !) ncures: IKes femmes, de MM. P. Veber et A. Dinbll (Mmes Ch. Delyne, Mireille, R. Varvllle, Ch. Delval, A. Beylat, G. Michel; MM. l.ouvigny, Duvallès, R. Lepers, Ch. Lorrain). PIGALLE (Trin. 94-50), à 0 heures Le Roi masqué, de M. J. Romains (Maurice Escande, J. Carotte, Max Guy, J. Duniesnil, Mmes Janine Guise. Maryse, Wendling).' POTINIERE (Contrai S6-2I), il 9 h. 1 5 Un ctiien qui rapporte, de MM. Gerbidon et Aniiont (Mmes Marguerite Deval, Maùd Loty, Henry Del'reyn, Mad«"no Linvïl, Jane Stick, Derrenne, André ^ubosc). fi"- SAINT-GEORGES (Trud. 03-47), a 9 lieures Mademoiselle, de M. J. Dcval (Mmes Marcelle Géniat, Betty Daus.smond, Renée Devillcrs JÏM.. Pauley, Bénard, Clarlns, etc.) SARAH-;3ERNHARDT (Arcll. 00-70). a 8 h. 45 Une jeune fille espagnole, de M. Maurice Rostand (Mme Raquel Meller M. Roger Gaillard, Mme Paille Andral, MM. Derbil, Bcver, Bercher et Mme Alice Tissot). Dimanches et fêtes, matinée a 2 h. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-44), a 0 heures: Le Chant du Berceau, de G. -M. Martinez Sierra, traduction de

Feuilleton de FIGARO du 24 janvier 1932

NOUVELLE

quelques camarades avec lesquels il s'était battu sous Verdun et qui avaient fait là-bas leurs premières armes. Pour Marcelle, cette invitation de son frère avait un but trop évident. Il avait certainement vu Lehaussoy, qui lui avait rapporté son entretien de la veille avec elle, et sa crainte que le téléphone ne lui apportât 'un refus de le revoir. Mais comment expliquer au colonel qu'elle se dérobât à cette offre d'une gentille réunion de famille ? Quel prétexte donner ? Et, puis, vis-à-vis de ce jeune homme qui l'avait intéressée jadis au point de penser à l'épouser, elle était, dans cet état de trouble intérieur où nous laisse un sentiment à moitié prssé, surtout quand un autre commence à naître en nous, qui n'est pas complètement épanoui., Il y a des amours qui éclatent par un coup de foudre et qui renouvellent le cœur tout entier en le bouleversant. Il en en est d'aulres, particulièrement chez les jeunes filles où la passion naissante est surtout un rêve d'avenir, qui grandissent pr.r degrés, et par un apprivoisement. L'attrait que Bertrand Le- sage exerçait sur Marcelle était de ce genre. Ces deux hommes, l'actuaire et l'officier, étaient d'un type si différent que s'intéresser à eux au même moment réalisait une de ces dualités sentimentales qui rénugnent à une âme loyale comme était celle

(SUIT!)

MM. Korclcert et Madany (Mmes Jeanne Crumbach, Jane Lory, Raymone, Hélène Mausou, Néna de Acévédo; MM. Mathillon, René Fleur, Guy Kcynaud); Biens oisifs, de M. CI. R. Marx.

THEATRE DE PARIS (Trin. 20-4i), a 8 h. 4 5 Fanny, de M. Marcel Pugriol (Harry D.-urr, Orane Demazis, Cbarpiu, Mme Chabert, etc.. et Hervul).

TRISTAN-BERNARD (ex-Albert-), 64, rue du Rocher (Lab. 21-49), à 9 heures-. «. Un mystère sans importance, Un Garçon de dix-huit ans, Les Plaisirs du dimanche, Cœur de bronze, quatre pièces en un acte, de M.. Tristan uernard.

VARIETES (Gut. 00-9?). a 0 boures Bluff. de ni. Georges Delanoë (Jules Uerry, Marguerite Morôno, Suzy Prim et Abel Tarride).

AMBASSADEURS (Elys. 43-"t3), a 9 D. 30 Le Cyclone.

AMBIGU (Nord '30-S1), à 8 b. 45 Mariua, do Marcel I'aguol.

ATELIER (Nord 40-24), à 9 heures Musse.

AVÉNUE (Elys, i9-3-I), a 9 heures: Anatole.

CARICATURE (Prov. 3T-S-J), à 9 b.: Les garçons sont pour les filles.

CHATELET (Gut. 02-87), a 8 heures 20: Nina-Rosa (André Uaûgc, Bach). CLUNY (Oaéon 07-70) Ma Cousine de Varsovie (Elvire Popesco).

COMŒDIA (Trln. 10-12), à 8 h. 30 Les Vignes du Seigneur, de Robert de Flers et M. Knincis de Croisset.

DEJAZET (Arcll. 10-80), a 8 h. 30 La Môme ciu Dancing; 29 Février.

FONTAINE (Trin. 10-31), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trill. 23-Si), a 9 b.: Une nuit au bouge.

MOULIN DE LA CHANSON (Trin. 69-67). a 9 h. 30 La Femme de Carentan; Un, Deux, Trois.

NOUVEAU-THEATRE ( Vauglrard 47-63). à 8 h. 30 Encore cinquante centimes (Dranem).

ŒUVRE (Trin. 42-52), à 9 h. 15 Le Mal de la Jeunesse.

FOBTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), ,a ̃8 11. Paris.

RENAISSANCE (Nord 37-03), à 9 heures: Le Mortel Baiser (Dernière).

SCALA (Prov. 08-32), a 8 h. 45 Vendredi 13.

THEATRE DES ARTS (Waff. 86-03), à S 11. Phaéton (Dernière).

THEATRE DES OEUX-AMES (Marc. 1026), il 0 heures Boum 1

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748), Martini Maurtcot Rleu.v et la revue. THEATRE DES GOBEL1NS (Ilot) fiO-74), à 8 h. 30 Les 28 Jours de .Clairette. THEATRE DES TERNES ( Wagrrarn 0210), il, 8 11. 45 Enlevez-moi.

TlilAIMON-LYRIQUE (Mord 33-62), à 8 h. 30 La Favorite.

Notes et Informations A i,'Opéra. Demain, Maximilien sera suivi du Spectre de la Rose.

La prochaine représentation de Faust, dans la version de la première représentation en 185g, aura lieu mercredi.

A i.a Comédie-Française. Demain, à i h. ,30, répétition générale da La Symphonie inachevée, Le V^vageur et l'Amour, Charité. A 8 h. 30, première représentation. Le service de seconde sera reçu mercredi, en soirée.

A i/Obéra-Comique. La Basoche atteindra, mardi, la 200° représentation.

Le ténor Charles Friant, qui vient de faire une brillante rentrée dans le rôle de Don José de Carmen, chantera mercredi prochain, celui du Chevalier des Grkux de J^anon.

Mlle MaRuy Gondy chantera, pour la première fois, le rôle de Mancui.

ti a

FoiiES-WAGRAir. Aujourd'hui, en mati;née, Grand Hôtel, de Vicki Baum. Michodière. Aujourd'hui, à 2 h.45, matinée de La Banque Nemo, avec la brillante distribution du soir.

Orphée aux Enfers, d'Offenbach, qui triomphe tous les soirs au Théâtre Mogador, sera donné en matinée, aujourd'hui dimanche, avec toutes les grandes vedettes, en tête

rtJJHfMffi'TMIBSWl athenee (SBBHBB9BH

i^e plus grand .succès lie îçaïté

j Madeleine SORIA

et Lucien ROZENBERG

I..ES

EVENEMENTS DE BEOTIE comédie en trois actes

de MM. G. BERR et L. VERNEUIL

avec Pierre STEPHEN Suzanne DELVE Lulu WATIER et .Charles SIBLOT

Ex-Sociét. île la Comédie Française S9Q Aujourd'hui et jeudi, matinées B

o ~°, i

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AIJOURD'HU KATIIVEE

desquelles figurent -M. Max Dearly, M. Lucien Muratore, Mlle Marise Beaujon, ainsi que la troupe des Baljets russes de M. Balanchine.

Variétés. Aujourd'hui, à 14 h. 4S. matinée de Bluff, avec Jules Berrv, Suzy Prim, Marcelle Yrven, Larquey, Robert Seller, Made Siamé, Micheline Bernard, etc., et Abel Tarride. (Gut. 00-92.)

Le Mal de la Jeunesse continue au Théâtre de l'CEuvre. Aujourd'hui, 15 heures et 21 h. 15.

Théâtre de Dix-Heures (Direction Roger Ferréol). Aujourd'hui dimanche, matinée, à 3 h..3o, avec Martini, Mauricet, Jean Rieux, et la revue Encore 50 minutes, de J. Rieux et V. Vallier. Même distribution qu'en soirée. Louez vos places, 36, boulevard de Clichy. Tél. Marc. 07-48.

Les étudiants en droit donnent, depuis plusieurs années, ,dans un des principaux théâtres de Paris,, deux représentations d'une revue dont b bénéfice est versé à l'Association générale des étudiants.

En vers et en droit, tel est le titre de la revue du drpit de cette anné;. Elle a pour auteurs MM. Peirre B'aldensperEer, Lucien Rostoker, Pierre-Armand Weill, et s;ra représentée les 4, S et 6 février, en soirée, au Théâtre de l'Avenue.

Music-Halls

Cabarets et Cirques En matinée ̃̃;

Même spectacle qu'en soirée

CASINO DE PARIS, à 2 h. 30.

CONCERT B1AVOL. à 2 h. 30.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, Il 2 b. 30. ALHAMBRA, a 2 11. 30.

LUNE-ROUSSE, 3 heures'.

THEATRE DE L'HUMOUR, 3 heures. LA FOURMI, 4 S tl. 30.

ŒIL-DE-PARIS, à 2 h. 30. `

CIRQUE D'HIVER. a 3 h. 30.

CIRQUE MEDRANO, a 2 h. 30.

LUNA-PARK, à 2 h. 30.

En soirée

CASINO DE PARIS, a 8 h. 30 Paris qui brille, revue nouvelle de MM. Dufrenne, Varria et £arl Lesllè, avec Mtettngiïett.

Spectacle grandiose.

EMPIRE IV.USlC:HflLL-ClR(2 JE, a 9 heures' attractions' houvelles.

FOLIES-BERGERE', relacno pour les dernières répétitions de' Nuits de Folies, revue en 80 tableaux rie M. Louis Lemarcnana. LUNE-ROUSSE, 58, rue Pigalle (ïrin. 61-92), a 9 heures: les chansonniers Léon Michel, Pierre Dac, Souplex, etc.; la revue: Ça se corse!, de (ionnaud, Michel et Sarvll (Mlles Moyne, Loiret et Jeanyl).

THEATRE DE L'HUMOUR, à 10 heures les ciiiiiisoniiiers Keiiô uorln, Paul. Colline et Jean liastia, etc.; la revue de René Dorin Ah! les bandits!, interprétée par Mlles Cherry Kobler, Yo Maurel, etc.

ALHAH1BRA, U heures attractions, cinéma (permanent de H h. 30 à 19 h. 30). CONCERT MAYOL, à 8 h. 30 revue. NOCTAMBULES, a 9 heures A la Maréchale.

ŒIL-DE-PARIS, à 20 h. 45 spectacle de music-hall.

STUDIO ASTRA (20, rue Caumartin), programme artistique,.1 premier ordre, consommations 15 fr.

CIRQUE MEDRANO, à S h. 30 Espana, avec la danseuse Aitsellt.v Vêlez, Colieano, sauts périlleux sur fil de fer, la véritable corrida avec taureaux espagnols, etc. CIRQUE D'HIVER, a 8 h. 30 Powell, 1a chasse il courre, Mona Païva et les Fratellini.

LUNA-PARK, tous les soirs, à 9 heures, dancing. Parc ouvert samedis et dimanches eu matinée et en sulrêe.

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Courrier Musical

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1 Enr tnstihée x

Salle du Conservatoire, à 3 heures, Société des Concerts, sous la directon de M. P. Gaubert.

A la Salle Pleyél, à 5 heures, 0. S. P., festival Strawinsky.

Aujourd'hui

Ce matin, Elyïée-Gaumont, 11 h. 30. Une heure avec Bach, par Walter Rummel.

(Valmalète.)

Jeudi 8 janvier; à 0 heures, Salfe Chopin, Madelein2 La Candela (pianiste), Raymond Belinkof f (altiste) oeuvres de Ecclès, Arnold Bax, C. Debussy» D. Milhaud, Hindemith, E. Bloch. Billets chez ks éditeurs. L, de Crémone.

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^tS IIEITIE H Cmi[tET<Sy

Cet np.-mîdi, à 17 lt, 15, 7e Symphonie Beethoven VANTAISIB POLONAISE, p. piano et ̃ orch., Pndereivsky, M. SZTOMPKA, PELLEAS et JIELISANDE, G. Fauré TILI. EULENSPLEGEL., H. Strriuss Concjuit: iirisé s>Àl> « S». -Gabriel PIERXE. j!

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CONCEPTS 1 5ALLÇ LAWOUftEUX A U Ce^ après-midi, 15 II., avec le concours Getse,KULBNKÂMPFF Yloloniste

Geologes

qui Interprétera le concerto de BRAHMS Le Songe d'une Xuit d'Eté, MZNDBLSSIIONN. Fidello (ouvert.), syinilh. en sol min.. ROUSSE! Pelléas et i,-élisande, FAURE. Direction, Albert WOLFF.

de cette noble créature. Mais ces répugnances ne vont pas sans lutte, et en ne se refusant pas à l'invitation de son frère, Marcelle obéissait à un désir secret de revoir ce jeune homme dont l'ardente ptrole l'avait encore émue la veille.

Si je refuse, Henri le dira certainement à Lehaussoy, qui croira que j'ai eu peur. Ce seul mot de peur éveillait chez cette enfant de tradition militaire un instinct de réagir qui fit qu'elle répondit par un oui à la question de son frère.

Et toi, Marcelle, tu es libre ? Tu viendras aussi ?

Aucune autre allusion à cette nouvelle rencontre avec Lehaussoy, que supposait ce goûter à SaintGermain.

Ai-je eu raison1 d'accepter ? se demandait Marcelle, une fois son frère parti. Retirée dans sa chambre, elle se retrouva' devant sa machine à écrire, occupée à continuer la copie des notes de son arrière-grand-père. Ce travail, comme on a vu, éveillait en elle des impressions si intenses qu'elle en oublia un peu momentanément ses préoccupations de la veille et du matin. Elles lui revinrent tout d'un coup à entendre le domestique lui annoncer vers les trois heures la visite, de qui ? de son louveteau préféré.

M. Robert Lesage demande à voir mademoiselle tout de suite, dit cet homme.

Faites-le entrer, répondit-elle, tout en s'interrogeant Que se passe-t-il ? Quelle scène aura-Ml eue avec son père ?

Elle n'eut même pas le temps de poser cette question à l'enfant, car, à peine dans la chambre, il se précipita vers elle en sanglotant, et, à travers ses larmes, il gémissait

-Cheftaine, je viens vous dire adieu. Je ne serai plus votre louveteau. Papa va me mettre interne

CONCERTS PASDELOUP (THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES) Aujourd'hui. 24 janvier, 18 h. 30. M. Maurice RAVEL dirigera le Boléro et la audition du Concerto pour piano, joué par Mme Marguerite LONG. Mlle AYAKO OGUINO chantera des mélodies japonaises. Au progr. Suite de ballet, Grétry. Dnnse sympîi. n° 4, Grieg. Chef d'orchestre PIERO COPPOLA.

CONCERTS POULET ^rSt Aujourd'hui dimanche, à 17 15. Solistes Mme AXE31EOSSI et GABRIEL BOUILLON. VHP SYMPHONIE et Concerto (violon et orch.), BEETHOVEN. Pelléas et Mélisandc, FACRE. Prières, CAPLET. L'Apprenti Sorcier, DtJKAS. Chef d'orchestre GASTON POULET.

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CONCERTS CAPELLE (Le Quatuor Capelle et Hélène Léon) Aujourd'hui

Dimanche 24 janv. à 4,45. Salle Chopin Festival Schubert

Trio Lieder Quintette « La Truite » avec le concours d'Yves Tinayrc Cinèmas

AGRICULTEURS (3, rue d'Atnftnes), matinée, 3 h.; soirée, 9 h. Sous les toits de Paris (A. PréJean) La Mélodie du monde. ARTISTIC-CINEMA (61, rue de Douai) Mat., 14 h. 30; soir., 20 h. 40: Les Lumières de la ville.

BONAPARTE, place Saint-Sulpice, 15 h. et 21 h. La Dernière Compagnie (Conrad Veidt) Au Seuil du Sahara.

AUBERT-PALACE. de « û. 30 » 2 n. Sous les vorrous.

LES CAPUCINES, Le disparu de l'ascenseur, de 14 h. à 23 h. 30.

CAMEO, La Bande à Bouboule, de 10 h. Il 24 h. 30.

CHAMPS-ELYSEES (118, avenue des Champs-Elysées) Mat., 14 n. a 20 h. soir., 31 h. 15 Ronny.

COLISEE, Le Chant du marin. Matinées 14 h 30 Il 10 Heures. Soirées 21 heures. COURCELLES-PALACE (118, r. de Courcelles) Mam'zelle Nitouche.

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à Janson. Il est trop fâché de ce que j'ai fait, il veut me punir. Je serai si malheureux d'être interne, toujours avec les autres, et puis, il y a des pions si méchants J'ai eu un ami qui m'a raconté comment c'était. Il en pleurait. Cheftaine, demandez à papa qu'il ne me mette pas interne. Je ne l'avais tout de même pas volée, cette montre. Je ne l'avais pas prise pour la garder, ni pour la vendre. C'était une mauvaise farce, voilà tout. Mais interne interne interne

Voyons, calme-toi, Robert, dit Marcelle, en embrassant le petit garçon; je te promets de parler à ton père mais, réponds-moi d'abord, il ne t'avait jamais parlé de te mettre interne, auparavant ?

11 m'avait bien dit quand je faisais quelque bêtise « Si ça continue, mon enfant, je ne te garderai pas à la maisons, mais ç'avait été en passant. Alors j'avais cru que c'était pour me faire peur, et il n'avait jamais insisté, tandis qu'aujourd'hui. il est allé chez le proviseur. La rentrée approche.

Aujourd'hui, si ton père a pris cette décision, tu dois te dire que c'est pour ton bien.

Alors, vous ne lui parlerez pas ? interrom-

pit-il.

Je lui parlerai, je te l'ai promis. 11 me donnera sans doute des raisons qui doivent être bien sérieuses, t'aimant comme il t'aime. Occupé comme il est, il ne peut pas s'exposer à manquer son bureau tous les matins comme il a fait aujourd'hui. à cause de tes caprices, et il n'est pas assez riche pour te donner une gouvernante ou un précepteur. Et puis, être interne, ce n'est pas un malheur comme tu crois. Les pions méchants, c'est l'exception, et les camarades aussi. Mon frère a été interne, et je l'entends toujours parler de ses amis de collège avec beaucoup d'affection. En 1

FOLIES-DRAMATIQUES, Romance (Greta Garbo) La Fortune.

GAUMONT-PALACE, Baleydier, de 14 h. à 19 h. 30. Soirée, 21 heures.

GAUIWONT-THEATRE, de 10 h. à 24 h. 30 Mamz'elle Nitouche.

IMPERIAL-PATHE, Le Marchand de sable, de 14 h. à 24 h. 30.

LUTETIA-PATHE, mat., 14 û. 45; soir. Rien quo la vérité.

MADELEINE-CINEMA (permanent de midi à 2 H. 30 du matin) Buster se marie. MARIGNY, Kriss, grand film exotique. MARIVAUX-PATHE tpermui.enl de 13 Û. à 24 h. Les Frères Karamazoff.

MAX-LINDER, Après l'amcui\ Mat. 14 h., 16 h. 30. Soirée, 20 Il. 4 5.

LES MIRACLES (100, rue Réaumur) 14 h., 10 h. 30, 21 h. Le Congrès s'amuse. MOULIN-ROUGE-CINEMA, Le Roi du Cirage, de 14 h. à 10 II.; î>oir., 20 h. 45. MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil). Màtinée, 11 ï. 30; soirée, 20 h. 45 Faubourg Montmartre.

OLYMPIA-CINEMA (Permanent de 9 h. 30 0 à 1 h. 30) L'Amoureuse Aventure (Marie Glory et A. PrOjean).

OBINIA-PATHE (permanent de 14 11. à 24 h. Rien que la vérité.

PASOOE (57 bls, rue Bnbylone) Trader Horn (pariant français). Permanent de 14 n. à 19 b. Soirée à 21 heures. PALACE, l'aubours? Montmartre Son homme.

PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rocheclioiuirt). Mat., 14 11. 30; soir., 21 h.: Rien que la vérité.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin). Mat. tous les jours Il h. 15 et 10 h. 30. Soirée, 21 h. 15: Palmy Days (Eddie Cantor).

PARAMOUNT (permanent de 9 h. a 2 h.) Le Lieutenant souriant (Maurice Chevalier).

PARNASSE-STUDIO (11, rue Jules-Chaplain) Le Dirigeable (parlant français) soirée, 9 h. Jeudi, samedi, dlm., mat.: 3 h. RIALTO, Mat., 2 h. 30; soir., 21 n. Le Géant rouge.

ROYAL-PATHE (avenue de Wagram). Matinée, 14 n.; soirée, 20 h. 45 La Chance. STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon (Etoile 06-47). Deux matinées: 2 h. 15 et 5 h.; soirée 9 h. Rêve de Vienne (Das Lied vit aus), comédie musicale de Robert Stoltz, avec Liane Haid,

STUDIO DIAMANT, The Royal Family (Ina Clair).

STUDIO DES URSULINES, L'Opéra de Quat'Sous (en français, à 2 h. 30 et 8 heures 30; en allemand, à 4 h. 45 et 10 h. 45). STUDIO 28 (10, rue Tholozé), 15 h. et 21 h.: L'Homme qui a perdu la mémoire. VICTOR-HUGO, soir., 21 n. jRUdl. samedi, dimanche, 14 h. 45 Rien que la vérité. WASHINGTON, 14, rue Mag-ellau (Permanent de 14 à 24 heures) His Woman (Gary Cooper et Claudette Colbert).

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STUDIO DE L'ETOILE 14, rue Troyon (Etoile 0<S-47) REVEDEVIENNE mnx lied ist aus)

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Dimanche. 2 matinées, '1 h. 15 et 5 li. Soirée, 9 «cures.

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(parlt allemand, s/s titres français) J AU SEUIL DU SAHARA | ggj Location: Danton 12-12 Qgg|

Chronique T. S. F. M. Ernest Ansermet, avant-hier à Paris, hier à Genève, aujourd'hui à Londres, comble l'Europe sans-filiste de musiques qu'il dirige avec une admirable précision, qui convient parfaitement aux exigences du micro. Signalons le concert qu'il dirige ce soir. au studio de Londres Régional, et qui comprend le concerto brandebonrgeois en fa, de J.-S. Bucli et la symphonie d'Arthur Honegger. P.-D. Templier.

© © ©

Dimanche 24 janvier

MUSIQUE. Kœnigswnsterhausen, 10 h. 30 Cantate n° 92, de Bach. Paris P. T. T., 11 h. 30 Concert symphonique. Hilversum, 14 h. 10 Concert sous la direction de P. Monteux. National anglais, 13 h. Orchestre de la B. Ii. C. Luon-laDoua, 10 h. 45 Beethoven. Bach, Berlioz, d'Ollone, d'Indy, Eréville, J. Ibert; Paris P. T. T., lli h. 30 Concert Pasdeloup. Varsovie, 18 h. 45 Piano. (Frescobaldi, Schumann, Prokoficff, Paganini)i > ::ItadioParis, 17 h. 30 Concert Poulet. Prague, 19 h. Mendelssohn, Sehumann, Franck, Suk. Bruxelles français, 20 h. R. Strauss, Buffiu, A. Roussel. Varsovie. 20 h. 55 Piano (Bach, Scarlatti, Chopin, Debussy, Paderewski). Londres régional Concert sous la direction d'E. Ansermet (Beethoveu, Bach, Honegger, Berlioz).

MUSIQUE LEGERE. Varsovie, 11 h,, 15, Œuvres de J. Strauss. Paris Pi1 ï\ T., iS h. Radio-Paris, 19 h. 30 Cirque. -r- Lqngenbern, 19 h. Le Fantôme du moulin, d'Adam. Radio-Suisse romande, 19 h. Varsovie, 19 h. 15. Orchestre. Paris P. T. T., 20 h. 30 Soirée à la mémoire de M. Boukay.

OPERA. Bruxelles français, 21 h. La Traviata, de Verdi.

DANCING. Stutlgart-Mtthlacker, 21 h. 55, Vienne, 21 h. 30. Varsovie, 22 h. LA PAROLE.– Radio-Paris, 12 h. La paix sur soi ou avec Dieu, par le R. P. Padé.

Lundi 25 janvier

MUSIQUE. Budapest, 18 h. 45 Bach, Mozart, Bartok, Castclnuovo-Tedesco, Liszt. Copenhague, 19 h. 10 Œuvres de Nielsen. Langenberg, 19 h. Le bourgeois gentilhomme, de Strauss. Lyon-la-Doua, 20 h. 40 Œuvres de Florent Schmitt. Kœnigsberg, 20 h. Musique de chambre (Beethoven, Blumer, Gœpfart). Vienne, 20 h. 15 Musique de ballet (Rameau, Schubert, Klein). Breslau, 21 h. Chanson de la radio, de Pisk. National anglais, 21 h. 40 Quatuors de Van Dieren et de Delius.

MUSIQUE LEGERE. Midland régional, 19 h. Prague, 19 h. Varsovie, 19 h. 15 Rêve de valse, de Strauss.

OPERA. Langenberg, 19 h. 30 Egmont. de Beethoven.

THEATRE. Radio-Paris, 20 h. 30 Du théâtre de l'Odéon Lorenzaccio, de Musset.

DANCING. Vienne, 21 h. 15. Stuttgart, 22 li. 35. Varsovie, 22 h. 10. Londres régional, 22 h. 35.

PISQUES! Radio7Puris, 13 h. 5 Concert symphonique.

LA PAROLE. Radio-Paris, 19 h, Chronique cinématographique, par A. Arnoux 19 h. 10 Chronique des livres, par René Lalou (La montagne magique, de T. Mann). Paris P.T.T., 20 h. 30 Arrivée de Jacques Cartier au Canada, reportage fantaisiste.

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CAFES. Le Havre, 23 jauv. Cour.,

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COTONS. Le Havre, 23 janv. Cour, 228; févr., 222; mars. 223; avril-juin, .225 juill., 227; août, 229; sept., 231.; oct., ,232; noy., .233;. déc., 235. Veilles 650" liaiïcs. .'j'> '••'̃'̃ ALCOOLS. Paris, 23 jaiiv. Cour., 790 P; févr., 790 P; 3 de févr., 790 à 805; mars, 7!!0 à 800; 3 de mars, 805 à 810; 3 d'avril, 815 A; 3 de- mai; nS&ID A t.o§r}<lo juin, SDO A. -A r.: ;̃'•> ,,•;̃'

C'EST SUR LES ALPES FRANÇAISES QU'IL FAUT FAIRE DES SPORTS D'HIVER La montagne a deux visages un d'été, un d'hiver. Voici le moment de découvrir la montagne hivernale, celle des sports de ne:ge et de glace.

Les sports d'hiver sont à la mode. Qui les pratique accroît son capital de santé. Aussi leurs adeptes se multiplient-ils incessamment.

Pour les recevoir, la montagne s'est équipée. De petits hameaux sont devenus cités et ces modernes stations de villégiature hivernale alpestre, pourvues d'hôtels de toutes catégories, sont accessibles à tous, par des moyens de transports rapides et nombreux.

On s'y adonne au sport pendant les heures de soleil; on y trouve, la nuit tombée, toutes les distractions mondaines. Huit jours de culture physique sur la neige, c'est la meilleure cure de rajeunissement. Ainsi s'explique la vogue croissante des séjours d'hiver sur les Alpes françaises où les centres organisés sont nombreux.

CHEMINS DE FER DE PARIS A ORLEANS ET DU MIDI

Le Lioran centre de sports d'hiver Le Lioran, à 1.161 mètres d'altitude, est pendant l'été une charmante villégiature de calme et de repos.

L'hiver, c'est un très bon centre de sports d'hiver, le ciel y est généralement pur et ensoleillé; la neige que l'on rencontre aux abords immédiats de la gare s'y conserve fort longtemps. La forêt de sapins offre d'excellentes pistes skiables.

Les relations par chemin de fer sont particulièrement faciles avec Paris départ de la gare d'Austerlitz à 19 h. 54, arrivée au Lioran à 7 h. 40 départ du Lioran à 17 h. 7, arrivée à Paris-quai d'Orsay à fi h. 13 (changement de train à Iseussargues seulement, dans les deux sens, à une heure favorable). ̃

L'hôtel des Touristes, édifié par la Compagnie d'Orléans, à proximité de la gare, est ouvert pendant toute la saison d'hiver. Pour plus amples renseignements. s adresser notamment au Ski-Club du Lioran, à Aurillac.

attendant, rentre chez toi. Tu avais des devoirs à porter chez le professeur des Durin, ce matin, les as-tu faits?

Non, papa a téléphoné que j'étais souffrant. Eh bien, quand ton père reviendra du bureau, il faudra qu'il te trouve en train d'y travailler, et demain tu ne seras pas souffrant. Il faudra que tu ailles chez les Durin pour qu'on ne te soupçonne pas d'avoir pris la montre. C'est promis ?

Oui, cheftaine, quand vous me parlez, vous, ça me calme. Je comprends que je supporterai d'être interne comme tant d'autres, mais n'être plus votre louveteau Tu seras toujours mon louveteau, djman;ehe., En attendant, cesse de pleurer et va travailler, comme je vais le faire moi-même.

Et elle s'asseyait devant sa machine pour lui donner l'exemple. Presque automatiquement, ses doigts recommencèrent à taper sur les touches, tandis qu'elle songeait, l'enfant parti :>r;. w>, Pauvre gosse, comme il m'aime !,va Et! -pauvre père Pour qu'il prenne une pareille débision Il est si seul.

Et elle revoyait en esprit le visage du veuf si grave et par moments si tendre. Pour un coeur. de femme romanesque et sage comme était celui de Marcelle Dumay, plaindre quelqu'un par qui l'on se sent aimée, c'est l'aimer un peu soi-même et quand cet homme est libre, encore jeune, que l'on est libre soi-même, si une profonde estime se joint à cet émotion, le rêve d'un foyer à fonder ensemble flotte à l'horizon de la pensée.

Je l'ai promis, se disait-elle encore, je lui, parlerai mais il faut attendre. Cette idée d'internat lui est sans doute venue dans un moment de colère. Je le saurai après-demain, dès mon arrivéeà Grenelle.

C'était dans une rue de ce quartier popu-


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fraiié?, 2.600 mètres). •i:-6ribBemrt*£*

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nanville., à M. L. Olry-Rœdei'èV-miauaH

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francs, 2.COO mètres). 1; Galtbott_ a

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yI. G. Jo~se (A. F<CIM)), 3, Cxavariiie IH,

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^Chkmpionnat de ffl1nee (div~tpn d-honneur). A 14 h. 30, à Vitry, S, C. U. F.-C. S. Viliefranché a Pantin, S. b. Primevères-C. 0. Creusot à Meaux, C, S. Meàux-p.S|ourg.

Cyclisme. A 14 heures, au Vélodrome d'hiver, anrôtjcaitte des trois nations sur

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Crosé-Oo'iïntry. A 15 heures, & Chartres, cross de Chartres.

Tennis. =- Le matin et l'ap/rèsrtpidi, au Sporting Club de Paris, deuxième journée des Championnats de France sur courts couverts.

Hockey. Championnat de Patij, A 14 h. 30, S. C. Colombes ç. R. C. France, à Colombes U. A. Intergadz arts c. T. C. Paris, à Sucy Golfer's Uub c. Stade Français, à Marly.

AUTOMOBILE

Le meeting de Monte-Carlo

Après le Rallie international de MonteCarlo sa dispute, dans la cité monégasque un meeting automobile qui prendra fin dimanche.

La première épreuve, réservée aux concurrents du rallye, le concours de confort, s'fist dproulé.e par un temps radieux et a donné les résultats suivants Grand Prix d'honneur 50. H. E. Simons, médaille d'or.

Première catégorie (voitures d'une cylindrée supérieure à 1.500 croc.). Voitures fermées premier prix 50. H. t.. Simons deuxième prix 63. Chevenet (Chenar-d-Walcker) troisième prix i 18. P. Escher quatrième prix 38. Gas-l)usanter cinquième prix 32. Mrs GordonSimpson sixième prix 20. F. de RibpirorFerj-eira (Pelage), v- VQitures_ou-

vertes premier prix :,15. lord def Un-;

ïarh deuxième prix 79:-A..Cpnr$a troisième prix S.Harris (RoUsxR-oyce),, Deuxième catégorie .(voitures- d'ung cylindrée inférieure à 1.500- cmc). Voitures fermées premier prix 212. G. de Lavalette (Peuget>t) deuxième prix 201. Maj. Douglas-Morris. Voitures ouvertes :-premier prix 229. Mrs M. Vaughan deuxième prix t 202. R. St. G. Riley. Prix spéciaux (camping cars) /o. t. Meyer (Panhard) et 51. D. H. Noble.

laire qu'elle avait choisi l'endroit de 'réunion de I sa meute, son « local », pour parler la langue scoute. Et elle recommençait à transcrire les phrases du soldat de la Grande Armée, tout en réfléchissant maintenant au rendez-vous du lendemain avec son. frère et André Lehaussoy. Une lutte inconsciente se livrait en elle entre la sympathie déjà si vive qu'elle éprouvait pour Lesage et l'an- cien attrait qu'elle avait senti pour l'autre. Si je n'yallais pas, Saint-Germain, se di^ sait-elle, en donnant un prétexte quelconque, et si je téléphonais à Henri que je ne veux pas revoir son ami ? Non, ce serait lâche, j'aurais l'air d'avoir peur de cette entrevue. Il en conclurait que cette idée me trouble, et il continuerait d'espérer. Il faut qu'il sache qu'il m'est devenu tout à fâîfP4fl3if fêtent.

Ttt«t/â"1ïaiit ? Si elle' avait été entièrement sincère avec elle-mênte,felle ^aurait 'compris que non rien qu'à son malaise intérieur, tandis que le train les emportait tous trois vers Sajîit-Germain, elle, son-père et- sa sœiuv,1 r;

Son frère les reçut ;â"la' gare, mais seul, -j-iifEpHSussby nousi attend sur la terrasse, dit-il au colonelaj je lui ai dit comme vous vous intéressiez au Maroc. U aime tant le méfier, lui aussi, et il se réjouit de vous en parler.

Et à toi surtout, Marcelle ? dit à mi-voix Suzanne, tandis qu'elles marchaient un peu en ar rière. Quelle est la sœur cadette qui n'a pas deviné aussitôt les sentiments qu'inspire son aînée '? Celle-ci ne releva pas cette taquinerie interrogative. Elle était tout entière tendue dans la volonté de ne rien montrer de son anxiété qu'un incident inattendu allait calmer, en fixant définitivement sa volonté par la nécessité d'agir.

Elle aperçut la silhouette de Lehaussoy, qui allait et venait sur la terrasse en les attendant. Qlle j'aime à voir un officier en uniforme, dit le colonel C'est une leçon de tenue morale,

Le Critériiiin de tourisme Paris-Nice Le Critérium Paris-Nice, organisé par le Moto Club de Nice, est essentiellement une épreuve de tourisme ci. les qualifications imposées aux voitures concurrentes les placent nettement dans cette catérgorie.

C'est ainsi que les petites voitures devront obligatoirement avoir une largeur de 0,45 par place et une profondeur de 0,40 pour les sièges. Pour les voitures audessus de 1.500 cmc. de cylindrée les dimensions sont portées à 0,50 et 0,45. Pour assurer un confort 'absolu, les coussins devront avoir 0,25' d'épaisseur et le' plafond de la voiture devra être, au moins, à 0,^0 au-dessus des coussins. Des prescriptions spéciales sont prévues, d'autre part, concernant la largeur de1 voiture, les marchepieds, les ailes, les emplacements pour les bagages d'une capacité minimum déterminée, ete.

On doit convenir" qu'une* voitufs répondant à ces caractéristiques est éminemment propre i'u tourisme. ->L I,e. calendrier italien

'La commission sportive du Bl'otô Club d'Italie vient d'établir le calendrier de la Fédération pour 'l'année 1-932.1 Pour l'attribution du Championnat italien de première catégorie les dix- épreuves suivantes outété retenues *̃'• 17 avril Grand Prix de la F. I. C. M. (Rorire) 1" mai 13. Targa Florio (Palerniel 15 mai Circuit de Bologne 5 juin Circuit de Lugo 26 juin Circuit del I.ario 10 juillet Circuit de l'Arona 24 juillet Coupe de la Mer 21 août Circuit de Redipuglia 2 octobre Targa Napolitaine.

Par ailleurs on a procédé à une importante réduction des autres épreuves qui, l'an dernier, furent au nombre de 184. Les plus importantes sont les 'sui-

vaptes

24 mai Grand Prix des Nations (Monza) 12 juin Raid Nord-Sud 7 août Suse-Montcenis 29 août-4 septembre Six Jours internationaux de la F. I. C. M.; 11 septembre courses à Rome. NOUVELLES DU VOLANT

La production d'un nouveau carburant est en voie de réalisation en Allemagne.. Il serait composé de 70 0/0 d'essence, 10 0/0 d'alcool de pomme de terre et 10,0/0 d'alcool méthylique..Une partie de l'essence nécessaire serait produite sous forme synthétique, d'après les procédés Berguès, dont Je, prix de leyient es.t des plus élevés.

I)eux membres du comité de l'Union motocycliste de France, MM. Robert Sénépha4, uré-sident du Motocycle Club de France, "èf'Mâyve, présidenl de l'Associa- tion moilocyoliste d^jsjance, onKi-ega- 1& médutfï'e d'or de^3fémîeStion physique. ̃ Le gouvernement polonais est à '-& veille de prendre une décision grave à

l'égard"du marché 'îrânçai de lautomo^

bile. Il aurait l'intention d'augmenter les droits de douane qui, s'ils «tajent appliqués, porteraient les droits « ad valorem » de 9 0/0 à 72 0/0.

La liste des exposants, au Salon de Genève, a été définitivement arrêtée. Elle comprendra 58 marçnres, dont 17 pour les États-Unis,' 15'poùr la France, '8 pour l'Allemagne, 6 pour l'Angleterre, 4 pour

l'Italie, 3 pour l'Autriche, 3 pour la Bel-

gique, 1 pour la Suisse et 1 pour l'Espagne. •̃̃̃

4- Sur les, -détroits-seandinaves assumant }e passags de Saède.Et.de NcH-vège en Dar nepiark, il a été transporté, en. 1981. sur le parcours Helsingbor-Heisingor, 14.047 automobiles contre 11.111 en 1930; sur M^lmoe-Copenhague, 1.022 contre 1.04P, et sur Frollong-Sàssnitz, 1.173 contre 12&0. Rappelons que c'est à dater d'hier, 23 janvier, que le carburant pour véhicales industriels, vendu, sous le nom de « poid lourd » doit obligatoirement comporter un mélange d'essence; à raison de 70:0/Û et d'alcool à raison de 30 0/0. Ce sera désormais le carburant nationul. La délivrance des permis de éonduire, ijour l'année 1931, a atteint le chiffre tpta.'l <lp 547.015, marquant une légère régression sur l'année précédente où il fji't, jiéiivré b|50.651 permis. L'automobile a marqué Une progression, avec 10J22 perniis •supplémentaires, alors que la motbcveleite marquait une sérjeuse réaression àfe une inKriaritê de t22.50ô-tpefpiiS.' ÂV I A TION

NOUVELLES AERIENNES

Bossoutrot et Ro^si

poursuivent leur record J

Le départ de Règïnensi

Bossoutrot et Rossi; poursuivant leur tentative a bord de l'avion }osppft-]Le-Brix, ont tourné hier sur les différents circujts qu'ils s'étaient fixés. Tout s'est déroulé normalement jusqu'à maintenant.

On estimait qu'après 36 heures de vol les deux aviateurs avaient couvert environ 5.300 à 5,400 kilomètres. Pepuis plusieurs jours déjà l'équi^page ReginensirTouge-Lenier effectuait des vols d'essai en vue d'un dépaït pour Madagascar. -•- Satisfaits de leur Farman 190 jno- teur Lorraine (production S.G.A.) et de leurs postes de T.S.F. (indicatif d'ap- pel F.A.L.H.G., longueur d'onde 27 mètres, 600 mètres et 900 mètres), Réginensi, Touge et Lenier ont décidé, hier matin, qu'ils partiraient du Bourget demain lundi 25 janvier, à midi. Ils gagneront Istres, puis Oran et; de là, se dirigeront ;̃: directement vers, Madagas-rcar sans employer, -ni la route de Mœnch et Burtin, ni celle de Goulette et Salel. El) £ffet, .les .trois aviateurs. passeront entre les deux itinéraires, c'est-à-dire par la Tripolitaine, le SouIdari anglo-égyptien et).fqçt probable-

ornent. le terr'it'oirc de'Tanganyika.

Iment, le tei-rlfoirè 'Tanganyika.

^l^a^'î^^li^S1'M:^lo»{eli-?l>appaT

reii.seca baptisé .par la princesse ïsaibelle de France et Mgr Crépin, coadjur̃tçur de Mgr Verdieri •.aîçlieyêque' de

P'Àrig. -• '• ̃"̃ ̃ '̃̃̃ ̃.

Le capitaine Vauthier, poursuivant son voyage vers Tombouctou, à bord de son Farman-Lorraine 240 CV, est arrivé à "Oran-La Senia, hier matin à 10 h. 40, tenant d'Alicante.

Nombre de lettres transportées

l'uniforme. On en voit trop peu à Paris, Mais il n'est pas encore l'heure du thé, ajouta-t-il, quand le jeune homme les eut abordés; marchons un peu pour jouir de cette admirable vue. Quel homme que ce Lenôtre pour avoir imaginé ce chef-d'œuvre entre ce fleuve, c;s bois, ces châteaux et ces villages

L'excellent homme, tiré pour un moment de sa vie trop sédentaire, en oubliait la conversation projetée sur le Maroc. Henri profita de cette animation enthousiaste pour devancer son ami et sa soeur aînée. Il marchait à côté de son père en entrainant Suzanne, et Lehaussoy disait à Marcellp

Vous sayez, mademoiselle, que je ne suis pour rien dans cette idée qu'a eue votee frère de nous faire nous rencontrer aujourd'hui. Je lui avais dit notre ponversation, et il a eu peur que vous ne voulussiez pas me revoir" Il dépend de vous, répondit-elle, de ne pas ,me faire regretter d'être venue.

Comment ? répondit-il.

Eh ne me parlant pas" de vos sentiments. C'est un bien grand effort, dit-il, mais je vous obéirai.

Bien, attendons mon père. H veut vous questionner sur le Maroc. n

Le jeune homme ferma la main dans un geste d'impatience aussitôt réprimé et il obéit en effet. Tandis qu'il commençait de s'entretenir avec le colonel qui s'appuyait sur le bras de sa fille Suzanne, Henri prit lui-même le bras de Marcelle et l'entraînait à marcher un peu plus vite. Pourquoi ne veux-tu pas causer avec André ? demanda4-il, car c'est toi qui l'as envoyé à papa Rien qu'à vous regarder je l'ai compris. T'a-t-il rapporté la dernière conversation que nous avons eue ? `?

Oui, dit le frère, et c'est pour cela que je vous ai demandé de venir.

dans la semaine du 11 au. 17 janvier 1 1932 par la Compagnie Générale Aéro^postale t

Françe-Espagne-Maroç 131.442 France-Algérie 23.227 France-A.Ô.F. 17.063 France-Amérique du Sud. 21.800 Aniérique du Su4-Françe, 30.821 Total.. 224.353

Lemoine a fait récenïment des essais satisfaisants avec le Potez-25, moteur Farman 500 ÇV, On a présente récemment aux services techniques divers appareils de chasse Nieuport, Hispano et Nieuporf-Lorraine Courlis de transport. L'aviateur' italien Francis" Lombardi, qui essaie de battre le record de vitesse du vol Rome-Le Cap, s'est envolé de Malakal (Soudan anglo-égyptien) à 3~ï%u.res hier matin..

On va entreprendre prochainement aux Etats-Unis l'exploitation d'un service postal aérien rapide qui mettra New-York à 24 'heures de Los Angeles. Il: fallait précédemment 7 heures de plus peut conduire le ̃ courrier 'd'une ville à l'autre. Cette mesure, permettra aux grandes banques d'économiser des milliers de dollars, car elles auront désormais, en faisant rentrer plus vite leurs chèques, au « clearing house » de New-York, beaucoup "moins d'intérêts

à payer.

D'après le Correio de Manha (Brésil), 'le gouvernement brésilien aurait décidé d'établir une usine d'aviation au Brésil, usine dont la création serait mise en adjudication^ Une commission composée de représentants du ministère de la guerre, de la marine et des transports va se constituer pour étudier les soumissions qui lui seront faites.

Quand cette usine nationale fonctionnera le gouvernement brésilien s'engagera par contrat à n'acheter que des avions de construction brésilienne. A. R.

R' pIIj

TENNIS

Les Championnats de France

sur courts couverts

Quatre rencontres de simple messieurs ont été jouées, hier, pour la première journée des Championnats de France. De ces quatre batailles, la plus intéressante fut celle qui mit en présence le jeune Goldryn. et. l'ancien Rodel.

L' « espoir »; après trois, maHcJies très disputées, vint à bout de son adversaire, totalisant 26 jeux, tandis que Iiodel n;en acquérait que 20.

Geqrge. jouanjt contre Leven, fut vieIffeé'd'un aétia«nt au- gïno!ff"'qtn '"le forçai à abandonner alors qu'il avait acquis le pre'niïer jeu.

Voici -les- résuHats .-?•̃

Simple messieurs: -Premier tour Leveij b George, 0-1 (ab. blessé). Joba b. A. Bernard, 6-1, 6-1, 6-2 A. Merlin b, Roche, 6-1, 6-2, 6-2 j Goldryn b. Rodel, 7-5, 10-8, 9-7.

Deuxième tour Féret b. Douillet, 6-1,- q-3, 6-2.

Le tournoi du $ew-Çourts de Cani>ea Résultats de la cinquième journée Simple, messieurs. Demi-finale 7 Rogers b. Ellmer, 7-5, 4-6, 6-0. Simple dames. Demi-finale Mlle Valerio b. miss ifeiviU, 7-5, 7-5. Double messieurs. Quart de finale: Ellmer -\Varwick b. du Plaix Arpn, w,-o. Demi-finale Aeschlimann-Magrane b. Worm-Landau, 6-2, 6-1. Double daines. Quarts de finale Mlle Valeriorjlme Burke-Andrus b. Mme de Saint-Ferréol Mlle Martin, w.-o. i Mlle Adamoff-Mme Corbière b. Mme Sm,allwood-Mlle ïhomasson, 6-3, 6-1. Double mixte. Quarts de finale miss Thomas-Aeschliman b. Mme Corbière-Landau, 6-0, 6-4 Mlle BerthetLotan b. MUè Adamoff-Worni, 6r4, 3-6, 7-5 miss Rtan-Rogers b. Mme BurkeAndru^-d^ Plàix, 2-6; 6-3, 6-"3',

Coupe,- fï'îhce do Kutch, simple mixte. Quarts de finale: miss Ryan b. ilraa- 'Cortière, 7-9, 6-3, 6-3 miss Thomas b.,uMlJe.. Vralerio, 6-1, 4-6-, §-$,

;.th~ ~t.Í..II[¡.1 -.{Hn~ 'f-

J TJEé'foûrrioi Molière C^" Les demi-finales du double messieurs et du doubïe mixte ont été disputées Mer et n'onïPdonné lieu à aucune surprise.

Les finales de ces deux épreuves, seront jouées aujourd'hui et clôtureront ce tqurpoi.

Voici les résultats d'hier

Double messieurs. Demi-finales Féret-Gentien b. Poulaljon-Berthet, 6-1, 6-2 Martin-Legeay4lagâloff b. Brul-

liàrd-Joba, 4-6, 6-4, 0-7.-

Doublé mixte. Quart de finale Mme Nobody-George Mme > Mauvais Broquedis, 6-1,- 6L4. '• ̃ '̃̃ Demi-finales :M«e Cl. Anet-Féref b; Mme Nobody^George,. w.to.. MIJe Bafrbier-A,< Merlin b, Mlle Brulliard-Joba. FOOTBALL

Les champions de KQumanie vainqueurs du Kacing_"C. F,

Les champions de, Roumanie ont battu hier, au. Stade de Paris, par 2 buts à 1, le Racing Club de France, champion de Paris. Les visiteurs, dont -t lis connaissances en ̃ football sont lQJn d'être élémentaires,' ont fait une bonne imijres^ion. On -a, guiyi avec intérêt leurs évolutions-, .surtout, en première mi-temps ils; firent unç .excellente démonstration et dominèrejat j, largement. Par la s^iïe'il.s baissî^eslP'^aWjlKw mais }1 p'en ptoduisirenf pas moins quelques belles et dangereuses- attaques, Lp Racing .présentait une fornja;tzon ti-^s mixte qpiy beaûçf)iip plus près' d&jla réàervé que ae l'équipe première, s'est rêyélçp indolente, sans courage et sans décision.

Les buts pour le N.A.Ç. ont été marqués par Kavacz et Ronay. C'est Delfoùr qui a sauvé l'honneur pour le Racing CE.

ESVRIME

ECHOS DÉS SALLES

A VA. S. Préfecture de'Police ont été cpnviées, pour, le 4 février, les escrimeurs du-Palais de Justice. Cette réunion présidée par M. G. Faralicq. ,.f -.y ̃ ̃ ̃ A Budapest, Ujiii tournoi da sabre (juniors) organisé par le Vivo Club, ne réunit pas moins de 112 concurrents. Le vainqueur en fut Verebes. Hien d'étpnn'ant à ce .qu'un pareil engouement pour l'arme de taille fasse naître de nombreux charopians et que les Hongrois soient quasi imbattables. A Cluj, au coù'rs'd'un tournoi'internatïona'l qui sera 'disputé le ler février, -les couleurs hongroises seront représentées par Mlle' Bogen, Kabos'çtle jeune espoir hongrois déjà équipier international depuis un -an, Gèrevitch, A la Sociétéud'Escrime Militaire on déplore la mor-tvdiiHv dévoué et actif dirigeant du sport des armes, qui s'était particulièréiiicnt attaché à la cause de l'escr'imè "militaire, lt .capitaine de réserve J, ::|\iylère, q'u.i vient de mourir en Suisse 'b'S'ÏT, avait du être transporté, terras-s'6'iJ depuis plusieurs mois pal' une nValàWè'. contre laquelle il luttait de to.ùtd'- î>on' énéçgk. J. Rivière, qjii h'abiï|it ^Sce'ata, et qui avait longtenfps colîsâcre "son ^activité au Club Scéen, était "secrétaire 'général de la Société Militaire d'Escrime que préside le général Mordacq. Il était également membre.- du comité directeur de la Fédération nationale et membre du comité :'d'e2' la Fédé|-atio_n/- parisienne, Il était le commissaire "général de la grande semaine .militaire, d'escrime, ^i la 'réalisation de laqu'elle il apportait tous ses soins.

D'un n dévouement exemplaire, d'un zèle et d'une applicabitm .méthodique incomparables, sa perte-sera cruellement ressentie par le monde des armes, durement éprouvé.

A Dortmund, une rencontre au fleuret est prévue paus ,-le- .6- février entre escrimeuses hollandaises et allemandes. Mlle de Bqer- rencontrera Helena Mayer et Mme Van Gen, Mlle Merx. Ce match féminin sera suivi d'un tournoi entre les meilleurs fleurettistes allemands. '?.̃̃̃

A /a salle Bourdan,/ op. annonce la rentrée d-e- l'escrimeur ^Jacques iVrnold Croquez, de retour d'Allemagne. Rappelons qu'au mois de juin dernier, Croquez, alors à Berlin, .gagna le championnat d'Allemagne d^pip qui avait réuni 31 concurrents.

Notre compatriote, e.n barrage^.avec le

liçutcnant ,ompa,tri.ote." e.¡Lpâ.r.rag.~>:¡vee 1. e.

lieutenant .Holter, 'Manj d|i titre,

l'em.j>qf',ta,;ïlnaTemBpt ':ipvf Je '.t'itr^

133i. -<

~L .,P:~r<qRH'4~~s-

cfitfieiirs, on nous în.tpr.m.Ç ..cjjiel; cet^e anfléç.. la..grande, s.en^y^.c. militajiçi; et t la grande sémaip.e civÂle^pe seront p,as données- avant. juin,le. gymnase Huy-

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C'est pour cela qu'il aurait dû,' lui, ne jpas venir, répliqua la jeune fille', et attendre que je lui téléphone. r

Tu lui en veux donc toujours de la fameuse lettre? 2

Il y a dans la vie des rencontres d'événements si déconcertantes qu'elles foflt dire à ceux qui en sont les témoins « On me raconterait cela que je ne le croirais pas » Pourtant, elles ^'expliquent à l'analyse par une succession de faits très logiques, très simples. Il était naturel que l'ancienne maîtresse de Lehaussoy qui avait envoyé cette lettre dont parlait Henri, habitât Saint-Germain naturel que, par cette belle après-midi de la fin de septembre, elle se promenât sur la terrasse pour jouir des derniers' soleils; naturel aussi, étant donnée, comme :on -va. 4c voir, la profession de son mari, qu'elle connût le lieutenant Dumay, et non moins naturel que .celui-ci, complètement ignorant des relations de son ami ayec elle, n'épargnât pas à sa soeur une présentation dont il ne soupçonnait pas la ïragïquei'ir''onie.

i ,n, v

r– .Mais, voilà. Mnie Lese,a,le., dit-il en s'interrpmpant, c'est la veuve dJjyi .,de nos camaçades, mort d'une chute, dp. che.yal il ,y .a cinq mois, qui promène son petit garçon.. Si «tu. permets, je vais l'aborder pour avoir de. ses nouvelles. J'ai su qu'elle avait été jjien souffrgnte,

IJ hâta le pas, sans quitter cependant sa sœur, vers la promeneuse tout en' noir, et qui ne le voyait point venir, occupée comme elle était à regarder le paysage. C'était une femme d'environ trente ans, toute mince, belle plutôt que jolie, avec un visage aux traits moins marqués par l'âge que par la tristesse. A l'approche d'Henri et de sa sœur et comme elle s'était retournée, Marcelle put voir ce visage changer d'expression et un déplaisir le contracter, puis, quand le jeune homme les eût nommées l'une à l'autre, elle eut la sensation qu'un éclair de haine

'i

ghens n'étant pas libre aux époques ou ( ces manifestations se ̃ déroulaient ha* i bituellcment. C'est, en effet, à ce mo- ment que se disputeront au gymnase les concours de Polytechnique.

Au Collège Stanislas se disputera ce matin le challenge classique et rai- sonné (seniors), organisé par l'Escrime

Scolaire.

4 Alger,, challenge individuel d'épée Armai'n.

A Roubaix, à l'Amicale des Arts, championnat au fleuret, deuxième série. A Champicitnet Sports, gala annuel d'escrime dans la salle d'éducation physique, 14, rue Georgette-Agutte, avec la participation ,,de Lucien Gaudin. R. D.

v CYCLISME

L'Américaine des 3 Nations,

Qui, des Belges, des Italiens ou des Français gagnera cette américaine de trois heures disputée cet après-midi au Vélodrome d'Hiver ?

Les Belges ont coutume de. s'entendre même dans les américaines ordinaires les Italiens et les Français ont coutume de ne pas le faire même dans lss^ américaines par nations, Souhaitons qu'une exception confirme cette règle. Chaque nays aligne ses cinq meilleure* rëqnjpes du moment à l'exception cependant, p.Qur la France, de champions qu'on s'acharne à exhiber aux dépens même de leur popularité.

~T .rt-

AVIRON

L'entrsînempnt d'hiver

En raison d'une très bonne organisation, l'entraînement des rameurs débutants appartenant à des sociétés nautiques de Marne a été, cet hiver, particulièrement actif et intéressant. Chaque mois, depuis novembre, un handicap est organise -fjàr l'A. S. Bourse pour fournir l'occasion de constater les progrès réalisés et maintenir entre les rameurs une utile émulation.

•Dimanche 24 janvier sera disputé, à Nogent-Joinville,' le troisième handicap de cet hiver, lequel mettra en compétition un plus grand nombre encore d'équipes que lors des précédents handicaps de novembre et de décembre. En effet, les huit épreuves de la matinée feront rencontrer trente- deux équipes à quatre débutants, soit 160 rameurs et barreurs, ce qui constituera une manifestation d'importance à laquelle s'ajouteront deux épreuves ré:servéès auxr rameurs débutants en skiff, ce qui, en même temps, encouragera la- ;coup%fe't'Lv pointe. `y`

Toutes' -les "sociétés nautiques de •Marne1' seront -Ttiprc'sén-tées à ce 'handicap *Ië' 1GïHb5'-N'autiqtle dé Paris par huit équipes, ?'i'A.S. Bourse par six équipes, la S:N. 'Marrie et la Préfecture de Police chacune par cinq équipes,

GOURMANDISES

E

(RECETTE DEMANDEE)

Commencez par enlever la première envwloppe des marrons et puis jetez-les dans l'eau bouillante en. les prenant un à un pour les débarrasser de la seconde peau en les frottant dans une serviette. Couvrez alors d'eau coupée de lait et faites cuire jusqu'à ce qu'on puisse mettre en purée au tamjs.

Dans un demi-vsrre d'eau faites fondre

J^EÎSTXJS

DEJEUNER

'•̃ CEufs, farcis .̃' Côtelettes de porc sauce Robert Pommes de terre en Copeaux Crème de marron

1 ^P^1' PLACE de la MADELEINE E "^f J|F

M Qlimenrarion de luxe

W"- Ses Vins Sa Pâtisserie Ses Beaux Fruits

Son Restaurant Ses Pâtés

~c t^

passait dans ces grands yeux noirs qui la regardaient fixement.

Le groupe formé par le colonel, Suzanne et Lehaussoy les avait rejoints, et un deuxième indice avertit Marcelle qu'elle se trouvait fortuitement mise en présence d'un mystère qui la concernait. La physionomie de Lehaussoy s'était brusquement altérée elle aussi, et comme le colonel se baissait pour caresser le petit garçon que sa mère tenait toujours par la main, celle-ci le prit dans ses bras pour mieux le montrer au vieillard, et d'un geste impulsif elle l'embrassa en détournant les yeux de l'officier, comme avec horreur.

Après la confession que Lehaussoy avait faite à la jeune fille sur sa liaison et la naissance de l'enfant, tous ces détails prenaient pour Marcelle une signification de plus en plus précise. L'attitude de l'ancien ajnant durant le goûter qui suivit devait confirmer encore un soupçon qui déjà touchait à l'évidence. Il causait avec une excitation plus marquée encore que d'habitude. Cela pouyait s'expliquer par la reviviscence de ses souvenirs marocains, sur lesquels le colonel continuait de l'interroger avec insistance, évoquant ainsi une existence où les dangers étaient tout à son honneur. Amoureux comme il était de la jeune fille, il aurait dû la regarder et étudier l'effet de ses récits sur son visage. Ses yeux, au contraire, évitaient ceux de Marcelle. C'en était assez pour que celle-ci voulût à tout prix savoir si elle avait deviné juste, et quand on se leva après le thé pour gagner la gare J'ai besoin de causer avec M. Lehaussoy, dit-elle à son frère.

=r=- Enfin répondit-il avec le sourire de quelqu'un qui voit se réaliser une espérance dont il doutait. Sans plus de commentaire il s'arrangea, aidé peut-être par la complicité tacite de son père, touché, sans doute, du même espoir, pour que les deux jeunes gens marchassent de nouveau par devant et en tête-à-tête^

l'Encouragement et le Métro par trois équipes, Laguy. et ..Haute-Seine, chacune par une équipa car la Haute-Seine a désiré concourir avec les équipes de

Marne.

Les scullers, qui seront au nombre de neuf, appartiennent à la S.N. Marne, à l'Encouragement et à l'A.S. Bourse. Le parcours de toutes ces épreuves est de 1.000 mètres en ligne droite avec arrivée vers le garage du Club Nautique de Paris, A, D..

c

TIR AUX PIGEONS A Monte-Carlo

Résultats du 23 janvier, Prix de Beaulieu 1. Scolara, Calestani et comte de Cauchy (28 m.), 10 sur 10 4. Maurel (25 m"), 9 sur 10.

Poules gagnées par Scolaro, de Mola, de Dora, Nesa, marquis del Sera Fiaschi et CHtadini.

frpntz-ReichcL

/f^ 1932 <*PA f^r ..47.As.Kt» *&\ m §&Ba 32.000 Noms et Adresses Çjw

H 8^* Dictionnaire àes J'seadonyrçes I

1 Plans de Paris, des Théâtres, ee. I 1 ta fort mime île 1100 pag«. Fiti 60 fiants pou PARIS B ft {Sulieu et MparteaeiU 56 Traces m DhÉqura peMaux N* 3073, j^p M < PyBUCATlONS LA FaRB \r&+ 65 Chaussée d' An tin VSÎVX

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I et cuire en sirop une livre de sucre pilé i (cette quantité est bonne pour une livre de marrons) avec une gousse de vanille. Ajoutez alors à la purée de marron obtenue un peu compacte et mettez sur feu très doux en ne cessant pas de tourner, retirez au preI mier bouillon, laissez refroidir et mettez en pots. VATELLE.

VATEIAE.

DINER .-3.:

Potage Colbert

Barbue froide sauce verte Gigot de mouton en chevreuil Cerfeuil bulbeux au jus

Profiteroles au chocolat

lNING

Vous avez de l'honneur, monsieur Lehaussoy ? demanda Marcelle brusquement. Votre conduite au Maroc le prouve.

Pourquoi me posez-vous une pareille qjiestion ? demanda-t-il.

Pour vous demander votre parole que Mme Lescale, que nous venons de rencontrer, n'est pas la maîtresse dont vous m'avez parlé.

Mais, l'honneur même me défend de vous répondre, mademoiselle, dit-il. Si je dis oui, c'est infâme.

Et si vous me dites non, interrompit-elle, vous me mentez et vous ne voulez pas mentir. Je vous en estime. Je vous estime moins de ne m'avoir pas dit qu'elle était veuve.

Il ne répondit pas. Il y eut une minute de silence, ils touchaient à la grille qui donne accès à la terrasse entre la gare et le château.

Vous ne me l'avez pas avoué, continua-t-elle, parce que vous saviez bien que je vous dirais ce que je vous dis maintena nt du moment qu'elle est libre, votre devoir est de l'épouser cet enfant est le vôtre, c'est écrit dans tous ses traits vous êtes son père, vous lui avez donné la vie, consacrez-lui la vôtre. Quant à moi, je me mépriserais de vous épouser maintenant. Pour que je garde de ypus un souvenir qui ne me fasse pas horreur, n'essayez pas de me revoir. D'ailleurs, si je vous retrouvais comme l'autre jour, il serait inutile de me parler, je ne vous répondrais pas.

Et avant que le jeune homme eût eu le tetpps de prononcer un mot, elle s/était retournée et avait rejoint son père, accueillie avec un visible étonne^ment de son frère, et par un rire de sa sœur qui lui dit tout bas

cipExpiuiMc i»c!.FacolîêdBPam

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