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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-11-13

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 13 novembre 1931

Description : 1931/11/13 (Numéro 317).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2967804

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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POLITIQUE

w Il

Une rentrée {rouble

Il est bien fâcheux, pour l'éclat parlementaire, et peut-être pour lui-même, que M. Laval n'ait pas écouté ceux qui lui conseillaient d'ouvrir la session

par une déclaration spontanée. Sans doute, le président du conseil s'en est allé, après la séance, donner dans la salle à manger du président de la Chambre une audition à quatre-vingts commissaires des affaires extérieures et des finances. Ces invités privilégiés ont déclaré très maigre la collation de renseignements offerte. Rien de frais. Et quant à l'opinion, ce n'est pas un communiqué qu'elle demandait. Ce qu'attendait le pays, c'était un compte rendu précis du résultat des missions remplies à Berlin, Londres et Washington par le chef du gouvernement c'était un exposé direct et personnel de la politique que suit ce gouvernement (s'il en suit une), pour sauver nos réparations et l'épargne française de l'avidité des spéculateurs, inconsolables de leurs pertes sur le tableau allemand. •: ̃; ̃ .iV '•̃- ̃• M. Laval se serait grandi en se mesurant à la tribune avec cette tâche. La discussion de détail aurait pu se produire ensuite en commissions les interpellations auraient suivi avec leurs discours, leurs digressions, leurs motions utiles ou vaines. Mais la session, du moins, se serait ouverte sur quelque chose de net, de franc, et qui aurait ressemblé à un acte politique depuis trop longtemps différé. Au cours de négociations, certes, on ne peut pas tout dire. Mais un chef peut toujours faire savoir à la nation quels périls la menacent et comment est comprise, par ses dirigeants, la défense de ses droits.

Faute de cette déclaration, cette rentrée fut étriquée, terne voire assez trouble. Le débat s'anima un moment et put paraître dangereusement s'aigrir contre le gouvernement, au cours de la fixation des interpellations. Non pas à propos de la politique étrangère, mais sur l'augmentation des tarifs de chemins de fer.

Ce fut une manœuvre, d'ailleurs manquée, du Cartel. Le Cartel ? dira-t-on. Les radicaux et les socialistes sont donc toujours unis ? Il paraissait que leurs assemblées, leurs journaux et leurs congrès eussent marqué entre eux plus que de la froideur de la discorde. Point. MM. Daladier et Blum, celui-ci suivi de quelques lieutenants* ont tenté~hier, d'accord, un coup dangereux, auquel la majorité a bien riposté, mais qui a mis en péril le ministère, un moment. Ce fut l'indiscrète insistance du chef socialiste qui sauva le gouvernement. A propos de la discussion d'une interpellation sur le déficit des chemins de fer, l'ancien président du parti radical avait amené M. Laval à poser la question de confiance contre le débat immédiat. Le leader socialiste, pour entraîner des voix en exploitant des craintes électorales, s'empressa d'interpréter par avance le scrutin « Ceux, dit-il, qui voteront le renvoi, voteront par là l'augmentation du tarif. » Trois cent onze voix contre deux cent soixante-douze votèrent en ce sens pour le gouvernement, qui, du coup, se voit habilité par la Chambre à prendre l'arrêté de majoration devant lequel il reculait depuis tant de mois. « Tel est pris qui croyait prendre ». M. Laval, qui avait eu tort, en juin dernier, de s'inclinei alors que l'opposition lui interdisait d'agir, selon ses prérogatives légales en cette matière, a eu raison, hier, de défendre, quoique tardivement, l'autorité gouvernementale. Il a eu raison aussi d'avoir confiance en sa majorité. Mais c'est elle qui mérite l'éloge.

Malgré ce succès ministériel, cette rentrée ne laisse pas dans l'esprit une brillante impression stabilité. On se retrouve dans la vase des interpellations ôî l'on s'enlisait, à la veille des vacances, et d'où l'or avait été tiré par le décret, de clôture. Les radicaus demeurent aussi hargneux, les socialistes aussi haineux et provocants. Et rien de pénible comme cei ajustement continuel de toutes les difficultés, de tous les événements fâcheux et de toutes les misères au jeu de la politique. Il y a les prétentions de la finance internationale, il y a la crise, il y a sa suite doulou- reuse le chômage et la pauvreté.Et dans cette opposition, révolutionnaire ou autre, on ne sent que souci! de partis, envie de petites ou grandes batailles politiques, besoin de réclames électorales. « Rapprochement avec l'Allemagne », « coopération euro- péenne ou mondiale », ceux qui prononcent le plu: souvent de telles formules sont les moins disposés a collaborer avec le gouvernement, même en des ma tières urgentes, où le mot d'ordre devrait être « France, d'abord. » Le devoir d'un chef serait d< l'imposer à tous.

Les cours à Paris

des. monnaies étrangères

DEVINS [ours Fours nn

,S Mmvtmtrt 12 r_ânm6re

i livre sterling 9706 96 50 i dollar 25 43 2544 100 belgas 354 75 354 50 100 pesetas 22275 22125 100 lire. 13165 13120 103 francs suisses 497 a 497 » 10::> florins"" 1024 » 102475 75 100 couronnes norvégiennes.. 100 couronnes suédoises 546 a 540 50

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France

Au 6 novembre. 67.580.503.727 fr.

Au 30 octobre. 64.64S.226.580 fr.

Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue Au 6 novembre. 50,82 0/0

Au 30 octobre. 56,30 0/0

h'Rlle magne

et les Réparations

M. François Poncet, ambassadeur de France, arrivé hier matin à Berlin, n'a pas vu le chancelier Bruning. Il n'a eu qu'un entretien préliminaire avec M. von Bulow, secrétaire aux affaires étrangères.

Oh espère, à Berlin, que les négociations francoallemandes sont suffisamment avancées pour qu'on puisse arriver à une conclusion au cours de la semaine prochaine. La grosse question est toujours de savoir quelles seront les attributions de ce comité et notamment s'il aura la compétence nécessaire pour s'occuper des deux parties du problème dettes privées et réparations.

On estime en Allemagne que, dans le cas où les réparations, seules, seraient mises sur le tapis, il serait nécessaire de convoquer une seconde commission, qui ressemblerait un peu à ce que fut le comité Wiggin-Layton, et qui s'occuperait spécialement des dettes privées du Reich.

Les travaux de ces deux comités seraient, dit-on, assez rapidement terminés pour que la" conférence intergouvernemeataifrftpiiisse se -réunir milieu du mois de décembre.

 la Wilhelmstrasse, on donne à entendre que la solution qui consisterait à soumettre la question des dettes et celles des réparations à deux comités différents pourrait servir de moyen de conciliation entre Paris et Berlin.

Le gouvernement allemand serait décidé à ne pas prolonger le débat sur la procédure. Il communiquera à bref délai, au gouvernement français, le texte de la lettre demandant la convocation du comité consultatif.

M. von Hoesch, d'après des informations originaires de Berlin, verrait aujourd'hui M. Pierre Laval. Il semble bien que l'annonce faite par certains journaux allemands, d'un « accord complet >, soit quelque peu prématurée.

La réunion de la commission économique franco-allemande

La commission économique franco-allemande se réunira aujourd'hui, à 11 heures, au ministère de l'intérieur, sous la présidence., (Je M. Gignoux, soussecrétaire d'Etat à l'économie naticftiale., MM. Trendelenbourg, secrétaire d'Etat tes directeuirs- ministériels -.Rittetf efs Posse, le- -«oneeUiep^ Hamann, l'ancien secrétaire d'Etat Simson, le conseiller. Bûcher,, le comte Roedeorn, M. Abraham. Frowein, l'ancien ministre dil Rëich Hermès, le directeur de banque Solmsèn; l'ancien ministre Von Raumer et le secrétaire de syndicat Parnow, délégués du Reich, qui prendront part aux premières réunions du Comité économique franco-allemand, sont arrivés à la gare du Nord à 13 heures. Par le même train est arrivé M. Paul Painlevé, ancien président du conseil, qui venait également de Berlin.

Les exigences

des banques américaines Priorité des créances privées

Les dépêches parvenues de Berlin hier soir montrent combien le Reich demeure fidèle à sa thèse, diamétralement opposée à la nôtre jonction du problème des dettes privées et de la question des réparations. Pp se demande, dans ces conditions, ce» que M..Laval est allé faire chez' M. Bruning, piiis chez M. Hoover. Comme résultat de voyage, comme gain de négociations, c'est plutôt piteux, et l'on assure que certains collègues du chef du gouvernement ne se privent pas de le lui dire dans les conseils de l'Elysée ou de la place Beauvau. Or, voici ce que l'on mande de New-York aux Financial News

Les banques américaines ont décidé de poursuivre une action commune pour ce qui c~ ne leurs crédits « gelés en Allemagne. Elles sont tombées d'accord pour consentir aux banques allemandes, en cas de besoin, une prorogation de ces crédits pendant six mois, à la condition que le montant des créances soit graduellement réduit de 5 0/0 tous les trois mois. Les banques américaines sont opposées à la consolidation des crédits en question par un emprunt à long terme. Cette information ne prend tout son sens qu'à la lueur des précisions fournies par le Temps. Notre confrère annonce que le comité des banquiers va insister auprès des autorités fédérales « pour que le problème des crédits à court terme soit résolu quelle oue puisse être la décision qui pourrait être prise au sujet des réparations allemandes ̃», Voilà qui implique déjà une présomption de taille. Mais écoutons la suite « Le comité des banquiers pose en principe que les créances à court terme de l'Amérique doivent être remboursées par priorité. » C'est l'égoïsme sacré nouvelle manière. Les Etats-Unis ayant engagé 550 millions de dollar^ "outre-Rhin aux fins de spéculation! de particuliers ne veulent même pas connaître les dettes dont le principe, reposant sur la justice internationale elle-même, assure cependant l'inviolabilité de ce que le président Wilson appelait « la frontière de la liberté »; Quant aux créances privées de même ordre que les leurs ils les repoussent au second plan, clamant « Nous sommes privilégiés » Ajoutons que les démarches comminatoires que nous signalons sont faites au nom de toutes les banques américaines.

Le dollar d'après-guerre, compromis dans les affaires « soufflées du Reich, méprise le franc des deux Marne et les autres monnaies. Il s'inscrit d'office en marge des registres d'hypothèque et de nantissement ,que la finance internationale lui ouvre avec un empressement alarmé. On attend, au passage périlleux, le « paysan » Laval. -.̃̃ Gaétan Sanvoisin. v

LE tÂiORlVrOIRE ©E M.BRANILY

Les censeurs moroses qui récriminent pério- diquement, sur l'insuffisance des installations scientifiques mises à la disposition de M. Branly commettent" d'ordinaire une double injustice. Ils ne manquent pas de stigmatiser avec,, véhémence l'indifférence coupable du catholicisme envers la science. En outre, l'indignation les aveugle au point de leur faire oublier que, sous peu de semaines, l'illustre savant sera installé dans un magnifique laboratoire édifié par les soins de la Société RadioBranly qu'a fondée M. François Coty.

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L'Eglise persécute-t-elle vraiment la Science? La question, posée à propos de M. Branly, semble pour le moins singulière, ce dernier ayant pr«cisénjen£J.pQursuiyi toute sa carrière de pro- '1 fesseur et réalisé ses découvertes à l'Institut catholique de Paris. Cet établissement d'enseignement supérieur ne peut compter sur les ressources du budget et vit uniquement de la générosité des fidèles. Si son aménagement scientifique n'est pas aussi parfait qu'on le souhaiterait, ne convient-il pas de s'en prendre d'abord aux mesures qui en ont indirectement diminué les ressources, telles la suppression du budget des cultes et la confiscation du patrimoine cultuel ? Au lieu de vitupérer sans fin, les critiques chagrins n'auraient-ils pas été mieux inspirés en ouvrant une souscription destinée à améliorer ses installations ?. Enfin, la gloire de M. Branly, l'éclat jeté par ses découvertes sur la France tout entière auraient pu inspirer à l'Etat un beau geste de générosité. L'inscription d'un crédit au budget de l'Etat en vue de la reconstruction de son laboratoire aurait été non seulement un acte intelligent d'union sacrée, mais encore un juste témoignage de la reconnaissance nationale envers le grand Français dont les découvertes ont accru le patrimoine de rkumanitéV dVi

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Ce geste, dont l'État s'est fâcheusement abstenu, a été accompli avec une généreuse spontanéité par M. François Coty. Dès le début de 1930, ce dernier fondait une Société dans le but de doter M. Branly d'un laboratoire auquel devait être joint un grand poste d'émission. Il fallut bientôt amputer le projet d'ensemble à raison des résistances des P.T.T. Cette administration pressentie déclara en effet qu'on ne devait pas compter sur l'autorisation du poste, ajoutant même que la^loi ne lui permettait pas de l'accorder. Il était facile de lui répondre par le texte même de l'article 62 de la loi du 19 mars 1928, dont l'alinéa 4 dispose sans doute que l'installation de postes nouveaux est et demeure interdite, mais.. en ajoutant aussitôt « nonobstant les dispositions de l'alinéa 4, le gouvernement pourra accorder des autorisations ». Cet argument .cependant péremptoire n'eut pas de succès et la Société Radio-Branly dut, hélas renoncer au.grand poste d'émission projeté.

Elle continue à consacrer tout son effort à la construction du Iaboralpire. Aujourd'hui les trâ-

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vkuxT entrepris sur les plans de ai't Toiïrriôn; sont sur le point d'êtrf; Achevés. Le pavillon qui s'élève dans les jardins de l'Institut catholique a été construit avec: les minutieuses précautions indispensables à l'expérimentation qui doit s'y poursuivre. Il fallait réaliser d'une part une stabilité absolue de l'édifice, d'autre part éviter toute perturbation provenant de la propagation des oscillations électriques. La stabilité a été obtenue par l'aménagement des piliers d'appui qui sont profondément enfoncés dans le sol et reposent sur le roc. Pour réaliser un isolement complet à l'égard des diverses perturbations électriques, la salle principale d'expériences, qui réalise une véritable £age de Faraday, a été garnie d'un blindage de métal les yitres des fenêtres elles-mêmes sont grillagées et des doubles portes la défendent.

Le laboratoire constitue un rez-de-chaussée élevé le sous-sol sera réservé aux ateliers un vaste cabinet de travail, la pièfie isolée, une autre salle d'expériences, le cabinet du préparateur, telle est la disposition des locaux qui a été pleinement approuvée par M. Branly. Dès les premiers jours dé 1932, l'illustre savant, dont l'âge n'a nullement ralenti la puissance de travail ni diminué l'ardeur scientifique, pourra y continuer ses travaux dans des conditions vraiment dignes de lui, dignes de la France. u. Achille Mestre.

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A LA TROISIEME PAGE M. LAVAL DEVANT LES COMMISSIONS

A LA CINQUIEME PAGE i

CHRONIQUE DES THEATRES DE PARIS par Mme GERARD D'HOUVILLE

6e qxïè sërfe

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le prochain budget

Comme cadeau de rentrée, M. Piétri» ministre du budget, a déposé, hier, sur le bureau de lâ Chambre, le projet de budget pour l'exercice 1932, dont la principale caractéristique est le retour à l'ancien calendrier budgétaire, basé sur les dates de l'année civile, c'est-à-dire 1" janvier- 31 décembre.

De ce fait, l'exercice 1932 n'aura qu'une durée de neuf mois. Pour cette période:

Recettes prévues 41.037.290.741 Dépenses évaluées à 40.935.018.566 Excédent théorique de 102.272.175 Il y a lieu de remarquer qui si la durée de l'exercice 1932 avait été normalement de douze mois, ces chiffres de recettes et de dépenses auraient dû être augmentées d'un quart, et nous serions arrivés à un budget de l'ordre de 51 milliards. comme les précédents.

pans son exposé des motifs, lé ministre s'at-,tache d'abord à exposer les raisons d'ordres parlementaire, administratif et budgétaire qui ont conduit le gouvernement à proposer le retour de l'exercice à la date du 1er janvier.

M. Piétri examine ensuite la situation des précédents budgets celui de 1930-1931, qui s'est clos par un déficit de 2 milliards et demi, provoqué par le vote, au cours de l'exercice, de 3.300 millions de crédits additionnels celui de 1931-1932, l'actuel, dit budget de crise, et qui se trouve néanmoins dans une meilleure situation, malgré ses 274 millions de crédits additionnels et ses 83 millions de dépenses nouvelles projetées.

Si la situation actuelle, estime le ministre, peut être considérée comme satisfaisante dans une période de crise économique aussi dure que celle que traverse le pays, elle exigera un effort vigilant et tenace pour assurer, au cours des mois qui viendront, le maintien de l'équilibre du budget. Ce' résultat dépendra moins, sans doute, de la marche des recouvrements que du volume des crédits additionnels.

Le ministre aborde ensuite l'étude même du budget, « dont l'établissement, s'est, dit-il, heurté à de réels obstacles ». On trouvera plus loin le détail de ces évaluations.

Un complot communiste

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déjoué etï £ulga|lô

Sofia, 12 novembre. A propos de certaines dépêches de protestation reçues de l'étranger et émanant d'organisations comme le Secours rouge international et autres, M. Mouchânoff, président du conseil, a déclaré aux journaux que l'enquête avait établi la préparation et la direction par le parti communiste d'une action visant au bouleversement de l'ordre public établi.

Les inculpés ont fait des aveux complets et ont reconnu qu'ils avaient participé à la conspiration. Il était du devoir des autorités de prendre des mesures pour sauvegarder l'ordre et la tranquillité. Sous ce rapport, il est évident que les protestations émanant de l'étranger dénotent une ignorance absolue de l'activité déployée par les communistes en Bulgarie.

EN MARGE

L'appel de l'herbe

Là où s'élevaient les fortifications, on construit des maisons, luxueuses à l'Ouest, où s'étend le Bois, plus simples sur le reste de la ceinture de Paris. Dans les 'secteurs populaires s'organise la vie en caserne, menace de la Cité Future. Les immeubles de briques légères ou de ciment armé s'érigent par groupes et sont divisés en d'innombrables logis si étroits que les meubles confortables d'autrefois n'y peuvent plus tenir. Ces quartiers neufs qui longentla ligne des boulevards extérieurs sont coupés de rues si nombreuses qu'il y en a pour toutes les illustrations, surtout les illustrations politiques, depuis Marcel Sembat jusqu'à d'obscures gloires municipales. On avait beaucoup parlé des vastes espaces qui seraient ménagés entre toutes ces constructions pour les sports et les jeux. Il y a quelques tout petits squares réservés aux enfants très jeunes que leurs parents peuvent laisser s'ébattre sous la surveillance de nurses, mais ils semblent avoir été établis par une initiative privée l'œuvre des squares d'enfants. Plus loin, des écoles en plein air encore assez mal installées, des dispensaires fondés au nom de l'hygiène sociale. Ce sont ces deux mots d'hygiène sociale qui se lisent le plus souvent sur les panneaux-réclames de ce grand effort municipal. Comme ils font bien ensemble, et quel admirable réconfort politique l'adjectif apporte à la vieille hygiène tout court Il faut espérer des merveilles du développement de cette science si démocratique, et nous devons reconnaître qu'elle a beaucoup à faire.

Car il reste encore, çà et là, des îlots ces vieilles fortifs herbues qui étaient la villégiature* de citadins inquiétants,* et ces citadins sont toujours là". Ils paraissent même plus nombreux, tellement ils s'agglutinent sur des espaces resserrés. Ah comme l'hygiène sociale doit leur faire mal au cœur, et qu'ils tiennent à ces vestiges de plus en plus étroits de l'herbe jolie qui s'étendaL »,o_ire sur leur immense domaine. Le clément | automne les appelle cette année plus irrésistiblement que jamais. Ils s'assemblent sur l'herbe sous un pâle soleil. C'est leur manière de retourner aux champs. L'=>>'f'-e jour il y avait un couple de très vieux clochards assis contre un ancien bastion, leur lamentable bagage à leurs pieds. La femme tenait la tête de l'homme d'une main ît de l'autre, armée de ciseaux, elle lui taillait la barbe. L -ygiène sociale nous épargnera à l'avenir cet affreux et touchant spectacle. Quand il n'y aura plus d'herbe, il n'y aura plus de clochards. Car il serait cruel d'imaginer qu'une de ces petites filles et un de ces petits garçons qui jouent en ce moment là-bas, sous la surveillance des nurses représentant officiellement l'Hygiène Sociale, deviendront plus tard, bien plus tard, des Philémon et Baucis de la pègre. Pierre Soulaine.

SOUS LES YEUX D'UNE NOUVELLE GÉNÉRATION SACRIFIÉE

/Solitude

de l'homme moderne

par GEORGES BERNANOS.

La société moderne n'est toujours qu'un expédient. Mais l'homme moderne, lui, existe. C'est un animal solitaire. Encore doit-on se garder d'entendre ici le mot de solitude au sens propre, mais plutôt comme une sorte de supercherie détestable, un rêve plein de cris et de lueurs, l'aura des grandes lésions nerveuses qui fait brusquement autour du supplicié, en pleine lumière de midi, sous les ombres bleues, un vide plus large et plus noir que l'Erèbe. Car l'homme moderne s'agite beaucoup et ne parle pas moins si ingénieux à remplacer par des rapports sommaires, presque abstraits, ces véritables échanges sociaux dont la pauvreté grandissante de sa vie intérieure 'lui interdit le bienfait. Ainsi s'atténue peu à peu la conscience de son isolement parmi d'autres créatures trop pareilles à lui, à peine distinctes, devenues, rigoureusement parlant, ses semblables. Lorsque cette conscience aura disparu sans retour, l'univers connaîtra une forme nouvelle, et probablement définitive cette fois, de la sauvagerie.

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Le tort des Cassandres n'est pas de prévoir le pire qui ne l'a prévu dans son cœur et même prévoit-on autre chose ? c'est de souhaiter nous faire partager une tristesse pour nous incompréhensible puisqu'elle anticipe des maux que nous voulons croire évitables et gâte ainsi par avance l'inavouable plaisir que'nous prendrons à lès déplorer.

Erreur d'autant plus grave qu'on ne voit qu'au théâtre cette gradation des éléments tragiques dont la sévère ordonnance causait tant de souci au vieux Corneille. Encore les négligeables incidents d'une destinée particulière se prêtent-ils assez mal à cette déformation caricaturale qui annonce la catastrophe aussi sûrement que le crépuscule précède nuit. Quelles que soient sa sottise ou ses fautes, un homme, tant qu'il respire, n'a pas épuisé sa vérité. Au lieu qu'une société, bien avant de mourir, peut avoir depuis longtemps dissipé la sienne. Elle n'est plus alors qu'une carcasse géante qu'explorent avec leur gravité coutumière, l'économiste et le financier, que suit de loin, clopinclopant, le moraliste aux pieds de plomb, tous aussi perdus, inexplicables, à travers l'immense machine frappée d'immobilité, qu'un vol de vautours affamés sur le cadavre de la tour Eiffel. Ils sucent de l'hune à machine, picorent des boulons, cassent des os d'acier chromé en frétillant du jabot pour faire croire qu'ils se remplissent. Au train ou elle va, la société n'aura bientôt plus rien à offrir, en effet, que son armature. Diable d'armature Mais tout le monde sait bien qu'il n'y a au fond qu'une armature capable de faire tenir debout une société, fût-elle morte depuis un siècle ou deux c'est la Police.

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Solitude de l'homme moderne. Et d'abord, il est permis de n'en voir que le caractère cormique. Car jamais sans doute être ne fut moins capable, que celui-ci? de, <se suffire à soi-même $on,,besoin .de, sociabilité n'a d'égal que sa maladresse à échanger quoi que ce soit. Chez ce nerveux, que l'austère bataille de l'Argent a durci, réduit à quelques traits essentiels tout ensemble féroces et frivoles tel enfin que l'a vu le petit œil sec de Forain l'antique courtoisie, dont les mille rites de la politesse épousaient si étroitement toutes les nuances, n'est plus que le besoin sommaire, impérieux de la présence et comme du contact physique. Le prochain, pour lui, c'est ce bonhomme quelconque, rencontré hier, qu'il installe aujourd'hui dans sa voiture avec le prodigieux espoir de partager sa vie, comme ça, une heure ou deux, le long des routes vertigineuses. Et il recommencera vingt fois, cent fois, mille fois, se prêtant lui-même à l'expérience autant qu'il faudra, au bar ou au dancing, à l'auberge, partout enfin où l'on est sûr de trouver, après la lutte harassante, la chaleur et la sécurité du troupeau. Etranges créatures Je les ai vues tout l'été, trois longs mois d'un été provençal, sur les plages balayées d'un vent éternel, serrées les unes contre les autres, bras et jambes emmêlés, pareilles à quelque frai jeté au rivage par la vaine pulsation de la mer. Hélas une fourmi, au seul attouchement des antennes, communie avec sa race, tandis qu'une loi cruelle impose à l'insecte géant le procédé compliqué du langage. Communier réellement par le langage, cela suppose tant de loisirs Et d'abord une espèce de vie intérieure, ou du moins une certaine capitalisation du rêve de ce rêve que l'usage du joujou mécanique absorbe à mesure, transforme aussitôt en activité. Mais l'homme moderne n'en désire pas moins obscurément ces échanges auxquels une société policée, en raison même des disciplines qu'elle impose, donne leur véritable prix. Alors, il a trouvé ce biais du Naturisme. Chers naturistes Comme ils simplifient les choses On a vu autrefois des maniaques, prisonniers de conventions surannées, gâcher le plus clair de leur temps à se découvrir les uns les autres ou besogne plus extravagante qui travail-


laient à se connaître eux-mêmes, selon le précepte d'un fou grec. Que diable peut avoir encore à apprendre de soi, pourtant, un garçon qui s'est vu tout nu dans une glace à trois faces ? Et que voulez-vous demander de plus, en fait de fraternité, aux amateurs d'héliothérapie, après trois semaines d'exposition commune et conjointe ?

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Solitude de l'homme moderne. Quiconque reste insensible à cette tristesse presque indéfinissable, peut-être plus physique que morale ̃ -ce goût de suie que nous prenons volontiers pour l'odeur des villes mais qui gagne peu à peu, mystérieusement, de colline en colline, jusqu'à nos plus secrets hameaux, doit se résigner à ne rien comprendre à son temps, c'està-dire à passer tour à tour d'un optimisme imbécile au pessimisme le plus noir, à la manière de ces misérables que la catastrophe prochaine ira chercher dans les caves où nous les entendrons, de nouveau siffler et grincer entre eux comme des rats. Pourquoi fermer les yeux à certaines évidences ? Les reconnaître devrait être la première démarche d'une intelligence encore libre sinon, qu'elle capitule, qu'elle se rende. Le désaccord chaque jour plus profond des institutions et des mœurs laisse l'individu en dehors et comme en marge d'une société qu'il qualifie naïvement de moderne, dans l'impuissance où il est de la définir autrement. Société en tant de points si pareille à ce qui l'a précédée qu'un homme du treizième siècle, ressuscité par miracle, y trouverait presque intact le cadre de l'ancienne chrétienté. Drôle d'idée, tout de même, d'installer votre fourmilière dans une cathédrale Etrange, étrange idée de faire servir aux disciplines impitoyables de la Cité moderne selon monsieur Ford, des formes sociales aussi hardies, aussi complexes, aussi mal adaptées au rythme élémentaire du déterminisme économique, et pour tout dire, enfin, imaginées par deux espèces d'hommes auxquels vous portez le plus de mépris le Politique et le Théologien. A quoi riment aujourd'hui, par exemple, les. distinctions scolas tiques entre l'activité de simples fonetionnaires et l'exereiee!flle..pr.étendu« «saceiv doces- sociaux. Qui vousvtempêehe de rattacher la Magistrature à la police ? D'où vous vient cette pudeur, cocasse ? Qu'entendez-vous par respect de la Loi ? Il n'est pas de respect sans amour, et vos lois découronnées ne, sont plus que des règlements, d'ailleurs provisoires. Les aimer serait à peine moins bête que de baiser pieusement la signature du percepteur. Non l'homme moderne est seul, bien seul, à travers le gigantesque arsenal désert où continue de tourner, du matin au soir, silencieusement, vainement, l'ombre immense de la Croix. Briser cette solitude, ou périr.

Georges Bernanos.

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Amélioration momentanée. Ciel nuageux avec assez belles éclaircies, se couvrant le soir. Nouvelles pluies prochaines. Vent Ouest, puis SudOuest faible à modéré. Température stationnaire. Maxi- mum 13".

France. Régions Nord-Ouest et Ouest Après açcfdmie et amélioration- le matin, ciel se couvrant \pax l'Ouest avec pluie. Vent Sud-Ouest modéré, puis fort. Régions Nord et- Centre ̃ Comme dans ta région parisienne, ̃̃̃̃ ̃̃[

Autres-régions Pluie matinale suivie d'éclaircies, averses et grains, puis d'amélioration le soir. Vent passant au secteur Ouest assez fort à modéré.

Température stationnaire en toutes régions.

Aviation. à) Région parisienne Ciel nuageux avec éclaircies par nuages élevés assez bas et bas". Vent Ouest 30 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne à bonne.

b) Vers LoNBRËS-BRtrxïiiES Comme dans la région parisienne.

ç). Vers Cologne, Strasbourg, Lyon-Maeseii,i.E Ciel très nuageux par nuages moyens, doublés de nuages bas à assez bas avec averses, se dégageant graduellement à la fin de l'après-midi. Vent dit secteur Ouest 60 à 40 kilomètres à, l'heure (décroissant). Visibilité moyenne^ puis bonne.

̃d) Toui,ouse-Ai,icante-Casabi,anca Ciel très nuageux par nuages élevés ou moyens doublés de nuages assez bas averses oit orages. Vent du secteur Nord-Ouest 50 à 6a kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. Manche. Accalmie et amélioration momentanée. Assez belles éclaircies et rares averses. Vent Ouest puis Sud-Ouest modéré. Méditerranée. Temps médiocre, très nuageifx avec orages et grains, s' améliorant le soir dans l'Ouest. Vent fort dit secteur Sud dans l'Est, du secteur Oue$f dans l'Est; .e, co, Côte d'Azur. Pluie maïinàîe" suivie ^averses :'e'i' d'éclaircies..Vent Sud, puis Ouest fort.

Côte basque. Ciel très nuageux avec éclaircies et grains, se dégageant le soir. Vent Nord-Ouest f ort à modéré.

CHEZ HORTENSE

D'eux jours durant, soldes de couture un lot de manteaux avec fourrure, 160 fr.; des robes chine naturel ou lainage, depuis 99 fr.; des pyjamas ou peignoirs molleîoniiés, 78 fr.; de la Iingerie 100 douillettes georgette véritable, 155 fr.; 100 nappes fantaisie 6 couverts, 29 fr.; draps fil ajourés 210X350, 59 fr. Carrés de soie et parures piqué à 15 fr. Pour enfants 300 gilets ou pulls à 19 fr.; des sous-vêtements ou du linge depuis 12 fr. et des robes ou manteaux depuis 50 francs. 25, rue des Capucines.

À la mémoire de La Motte-Picquet M. Dumoiit, ministre de la marine, a inauguré hier, à 14 heures, la pose d'une plaque commemorative sur le bel hôtel du dix-huitième siècle, sis rue Jean-Macé, à Brest, où mourut La Motte-Pie-quet, le 10 juin 1791. Plusieurs discours ont été prononces qui ont rappelé la. belle carrière de l'illustre marin, au cours de la guerre de l'Indépendance.

A L'EXPOSITION COLONIALE

La visite du ministre des colonies portugais M. de Monteiro, ministre des colonies du Portugal venu spécialement à Paris pour visiter FExposition coloniale, s'est rendu hier matin à Vincennes accompagné de Mme de Monteiro, des généraux Almeida, Rocha et de l'amiral Gentisto, anciens ministres.

Le ministre a été reçu à la porte d'honneur, par le. gouverneur général Olivier, MM. Vatïn-Pengnon et Homo. Il a passé en revue une compagnie du 46° ré"iment d'infanterie avec musique et drapeau, puis a commencé la visite par le pavillon portugais où il fut accueilli et guidé par le colonel Silveira e Castro, commissaire général.

Les Cours, les Ambassàdesf le Monde et la Ville

Les Cours

LL. MM. le Roi George V et la Reine Mary d'Angleterre ont quitté Londres hier matin, se rendant à Sandringham.

S. M. le Roi de Roumanie, légèrement souffrant, devra demeurer alité pendant quelques jours. S. A. S. le prince de Monaco, assisté de S. A. S. la princesse héréditaire, a donné, ces jours derniers, au château de Marchais, des chasses en l'honneur de S. M. le Roi Alphonse XIII.

Etaient invités S. Exc. te baron de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur Belgique à Paris; M. de Santos Suarez, le docteur Lâbapère, le docteur Reymond, le docteur Clovis Vincent, le colonel Liridemann, le général et Mme Polovisoff, M. Cou.turieiix, le docteur Loûet, le commandant Millescamp et M. Mélin.

,Au tableau cent deux perdreaux, cent vingt-deux lièvres, trois cent un faisans et cinquante-deux pièces diverses.

rrr- S. M. la, Reine Marie de Roumanie est partie pour Munich, où elle séjournera jusqu'à Noël.

Dans le Monde

Mme -Victor Brinquant, fille du général de Villers, a été victime, lundi soir, d'un grave accident d'automobile et a subi avec une très forte commotion cérébrale une fissure de l'os temporal.

Cependant, ses nouvelles sont aujourd'hui aussi satisfaisantes que possible.

Nous relevons dans la dernière promotion de la Légion d'honneur le nom du prince de La Moskowa, capitaine d'artillerie de réserve, promu chevalier au titre militaire.

Naissances

La marquise d'Hàvrincourt a heureusement mis au monde, à Havrincourt, son quatrième fils HubertAndré.

La comtesse Fernand de Bouillé, née Marie-Thérèse Burrus, a mis heureusement au monde une fille Yseult.

Le baron et la baronne G. d'Auzers sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Christian. Bienfaisance

Le jeudi 3 décembre, à seize heures, sous le haut patronage de S. A. I. et R. la Grande-Duchesse Hélène de Russie, princesse Nicolas de Grèce, aura lieu, au Cercie, .Interallié (33, faubourg SaintrHonoré), .une, réunion de bridge et de baçkgamnwn au profit des œuvres de_,£p,n,Altesse. Thé et bar. Prière de former les tables et de s'inscrire dès. maintenant au Cercle Interallié. Mariages "i x,~

On nous prie d'annoncer les fiançailles de Mlle Bertrande Lambert, fille de M. Eugène Lambert, mort pour la France, et de Mme Gordon, avec M. Henry Musnier, fils de M. Joseph Musnier, décédé, et de madame, née Minangoy.

Deuils

On annonce la mort du comte Jean-Gnillaume d'Harcourt, décédé en son domicile, 26, rue Barbet-deJouy, dans sa vingt-sixième an-née. Il était le fils du comte Joseph d'Harcourt et de la comtesse, née de Melun. Il avait épousé l'an dernier Mlle Isabelle d'Indy. Lord Dalmeny, fils aîné et héritier 'du comte de Rosebery et petit-fils du premier ministre de ce nom, est mort à Oxford, à l'âge de vingt et un ans. Lord Dalmeny était apparenté à lord Crewe, qui fut ambassadeur de Grande-Bretagne en France. L'héritier de lord Rosebery sera, son second fils, âgé de deux ans. De Bordeaux nous apprenons la mort du vicomte Pierre de Pelleport-Burète, président de la Société régionale, de secours aux blessés militaires, président du conseil commun des Sociétés de la Croix-Rouge de. Boréaux, vrce--président<du Dure'au de bienfaisance, admirnistrateur général de l'œuvre bordelaise de 'l'Assistance par le travail et d'autres œuvres généreuses. "M, de Pëlfeport-Bttrère, çpjj2J2$|era un nom unanimement respecté, était le pfwr-frfirdu général P.. de BeHejwrt fetîr« -f iïsf'dtt-" vicBmtefcChJ,e_PeJJ4por|-B'vMS!ptçd au! futrfrfajïa~#è Cordeaux ^sénateur de tja. ôjronde. viçpmteoRierre-de.PeHeD'oït'-BurèJè, ariâen ôificjêry

ardent patriote, avait repris Jttt^emgg .pend.aHt la grande

ar.dent,, patr, ¡o,te, aV.,alt, repns,?j; 1.,i?p-ençl,UI, t la grande

guerre "êt;ra*fait .été _attacï||OKiIifefc-inajor du général Gallieni.' Il était officier de la Légion d'honneur. A Rome a succombé récemment la duchesse Maria Lecca di Guevara.

On annonce la mort de la comtesse Louis de Bellenat douairière, décédée à Tilly-sur-Seulles (Calvados). Hier ont été célébrées, en présence d'une affluence considérable, les obsèques de M. Raymond Kœchlin, l'émment président du conseil des Musées nationaux et des Amis du Louvre.

Le pasteur Schlœsing a présidé la cérémonie et dit les prières liturgiques.

LA RUE DE LA PAIX DEVANT LA CRISE0

w

La joaillerie, triomphe da goût français La crise du bijou est, de l'avis unanime, indéj perrdante de la crise actuelle. Celle-là, on la voyait venir depuis longtemps celui-là, avec tous ses

millions amassés dans la pierre précieuse et dé-

..pejisésL.d.an&, la. pierre 4e taille, on attendait sa. chute, et les autres, tous les petits « margoulins >> 'déF Mâ^fùe 'IJafàyette qui, dans FembrasUfe d'une porte cochère, vous montraient un saphir dans le creux de leur main, on savait fort bien qu'ils portaient un coup terrible à la joaillerie française mais qu'en même temps ils se tuaient eux et leur poule aux œufs de brillants.

Le mal, là encore, est venu des années d'aprèsguerre. Une véritable vermine s'abattit brusquement sur le marché des pierres précieuses il suffisait de n'être pas Français, de porter un nom fleurant bon le parfum des ghettos d'Orient pour trouver de l'argent chez des banquiers trop complaisants, pour ouvrir un beau magasin et mettre sa griffe sur des écrins, tout comme M. Cartier. Paris comptait autrefois cinq à six grosses maisons, solides et dignes, riches d'expérience et de goût. Le fils et le gendre, tout naturellement, étaient appelés à continuer ce commerce de tradition on ne trouvait pas de sociétés, mais on trouvait une culture générale, une fortune qui ne devait rien à la banque, une probité en un mot par quoi s'est toujours affirmée dans Paris la vieille bourgeoisie commerçante. Des relations faites de confiance unissaient marchands et clients, de vraies relations de famille, si l'on ose dire. On avait son joaillier comme on a son médecin et son notaire. On suivait son goût et prisait ses conseils. Il participait, à sa-îinartière, à tous les événements heureux de la Vie. ̃'

L'avalanche sur Paris de tous les « David Golder du bijou à failli renverser tant d'ordre et d'harmonie. On vit la concurrence cynique s'organiser, l'insolence triompher. Comparez plutôt l'étalage d'une de ces vieilles maisons françaises dont nous parlions tout à l'heure et l'étalage du nouveau venu. L'un est sobre et discret, un beau collier, quelques bagues mises adroitement en valeur, un ou deux bibelots de haut luxe, c'est tout. L'autre, un amas de brillants, d'ors, de platines, de pierres se chevauchant, de broches et de bracelets se renvoyant leurs feux, de saphirs heurtant la douceur des opales, des réveil-matin voisinant avec des diadèmes. Et tous ces « articles », comme on dit au bazar, portant leur étiquette avec le prix. Ce procédé, inspiré des appétissantes charcuteries de 1 la Friedrichstrasse, remplissait, certes, le badaud 1 de béatitude, mais risquait fort de porter au goût français un coup mortel. Outre qu'on allait fausser l'esprit d'un public neuf nous étions à la période des nouveaux riches et le détourner des

Le deuil était représenté par le général KœchlinSchwartz et Mme Kœehlin-Schwartz, frère et belle-sœur du regretté président; M. et Mme Richard Bouwens van der Boijen, M. et Mme Louis Bouwens van der Boijen, ses beaux-frères et belles-sceurs le capitaine KœehlinSchwartz, Mme Durand-Dassier, ses neveu et nièce M. le maréchal Lyautey et Mme la maréchale Lyautey, ses cousin et cousine.

Le ministre de l'instruction publique, retenu au conseil des ministres, était représenté par son secrétaire particulier M. Petscfie, sous-secrétaire d'Etat aux beauxarts, était présent.

Reconnu au hasard =

MM. Louis Barthou :et François-Marsâl, anciens présidents du conseil LL. EExc. le comte Ehrensvard, ministre de Suède M. Loudqii, ministre des Pays-Bas M. Bernhoft, ministre du Danemark MM. Jules Cambon et Alapetite, ambassadeurs de France Gabriel Hanotaux, André Chaumeix, de? .i l'Académie française C.-M. Widor, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts Paul Léon, directe.ut' ,des beaux-arts François Carnot, Julien Cain, P. barras, directeur des beauxarts de la Ville de Paris le bâtonnier Aubépin, le duc de Trévise MM. P. Vitry, G. Maringer, président au Conseil d'Etat; G. Payelle, premier président de la cour des comptes; M. et Mme Jacques Millerand, M. Salomon Reinach, barons Edmond et- Robert de Rothschild, MM. L. Metman, André Pératé, Pierre Schommer, Moïse de Camondo, Paul J'amot, G. Gardet, E. Pottier, Eugène l d'Eichthal, M. et Mme de Boislisie, comte et comtesse E. de Nalèche, M. et Mme Pontremoli, MM. Edouard Sarradin, René Dussaud, Marcel Ribière, docteur Paul Farez, Pierre Sardou, Mmes Alexandre Dumas, Pierre Decourcelle, Edmond About; MM.. Ch. Saglio, Ch. Diehl, M. et Mme Joseph Aynard, colonel Gudin du Pavillon, M. et Mme Paul Labbé, MM. -Etienne Michon, Paul Boyer, Pierre Laguionie, comte Cornudet, sénateur J.-L. Vaudoyer, F. Souhart, président de la Société franco-japonaise; l'amiral Amet, Jean Chantavoine, Lucien Simon, Mme Pierre Marraud, présidente de l'Orphelinat des Arts Mme Rachel Boyer, présidente de l'Union des Arts MM. Georges Grappe, conservateur du musée Rodin Edouard Sarradin, conservateur du musée de Compiègne; une délégation du conseil de direction de l'Union des femmes de France Mme André Hallays, MM. Le Corbeill-sr, Perreau-Pradier, M. et Mme Hubert Morand, MM. Robert de La Sizeranne, Pierre Lyautey, Pol Neveux, Adrien Blanchet, G. Saint-Paul, comte Pierre de Vauréal, M. Georges Lachapelle, M. et Mme Vatin-Pérignon,- Mme Gaston Migeon, M. J.-P. B'szanço'n, général Gibon-Guilhem, Mme Gaston Deschamps, MM. Saint-René Taillandier, Robert de Caix, Terrier; M. et Mme André Dézàrrois," 'MM. Maurice Pernot, L. Lév'y.-Bruhl, général et Mme Côfféc, M! et Mme. ̃d«i:?eyej-ifnhoff, MM. Radier,. PierrefiBernus^ Mau-i ripe. Muret, A.vAlberNPetit,: Emile Combe, etc., 'et ufl&' foule de notabilités du monde. :savant, artistique et de l'armée.

Le cercueil est resté déposé dans les caveaux de l'église. Il sera transporté à Mulhouse., où se fera l'inhumation.

Les obsèques de M. Georgéà Muscadel de Massue, collaborateur du Journal des Débats, ont été célébrées hier, en l'église Saint-Jean-Baptiste de la Salle. La messe fut dite par l'abbé Fouin, et l'absoute donnée par l'abbé Bruat, premier vicaire de la paroisse. Dans l'assistance MM. Chiappe, préfet de police Braud, directeur du cabinet; Zimmer, chef de cabinet; E. de Nalèche, directeur du Journal des Débats; Marius Gabion, directeur de l'Agence Radio; Willème, président de la presse municipale; Géorgi, vice-président des Informateurs parisiens; et, en outre, toute la rédaction des Débats et les membres de l'Association des informateurs.

A l'issue de la cérémonie, M. E. de Nalèche prononça quelques paroles d'adieu.

L'inhumation eut lieu au cimetière du Père-Lachaise, dans le caveau de famille.

Un service solennel sera célébré le lundi 16 novembre 1931, à dix heures précises, en l'église SaintPierre de Chaillot, pour le repos de l'âme de M. le chanoine Augustin Sicard, ancien curé de la paroisse. De la part de M. le cftré de Saint-Pierre de Chaillot, de MM. les vicaires et msmhre^^u clergé de la paroisse, de M. le président .et de Jjjffl^.tes membres du conseil curial. .• La cérémonie sera presidëe/'par S. EjçC; Mgr Crîjjpin, auxiliaire de S. Em. le caWinâl Verdier,. archevêque de Paris. :1l;

Nous apprenons la rriert du docteur Emile Leullier, chef des laboratoires de radiologie de l'Institut prophilactique et de l'hôpital Bellan, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre,

Ses obsèques auront lieu; demain samedi 14 novembre, à dix heures, en la basilique' Sainte-Clotilde. Nous rappelons qu'un service de Requiem sera célébré demain samedi, à dix heures et demie, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, pour Mme Cari La Chambre. Le présent avis tient lieu d'invitation.

vrais artistes, on allait compromettre la réputation de la joaillerie française, qui fut et demeure incontestablement la reine du monde. Car, on le pense bien, la copie, la honteuse copie, tout comme dans la couture, allait sévir de toutes parts. Et qui allait-on copier ? Pas les bijoux de l'antique Palmyre, bien sûr, mais les bijoux de Cartier et ceux de Boucheron, et ceux de Mauboussin et ceux de Fpuquet. Et tout cela d&gaàt être, on le -sait^d 'uneffet lamentable.

Il' y 'eut de beaux Joi^S pour la vermine du trottoir, qui, sans surveillance,, sans contrôle fiscal, fit à son gré monter le cours des pierres. Il y eut de beaux jours pour les audacieux, il y eut la griserie des fortunes amassées en quelques années, il y eut des légions d'honneurs, il y eut des sacres de rois de la perle et de je ne sais plus quoi, et puis, au bout, il y eut la catastrophe. Nous y sommes. Ils peuvent se lamenter, ce n'est pas à eux qu'ira notre sollicitude.

La grande joaillerie française sortira victorieuse de cette crise parce qu'elle est la seule et que sa place dans le monde est inexpugnable. New-York qui, avec Paris, possède au plus haut point le sens du bijou, ne saurait, m'a-t-on dit, se passer de nos sertisseurs et de nos dessinateurs il n'est pas jusqu'à nos vendeurs qui ne soient réclamés dans les plus grands magasins 'de la cinquième avenue. Et on a ajouté

La crise actuelle nous a trouvés sous le coup du désordre de ces dernières années nous assistons d'un cœur léger à cette épuration salutaire qui se produit dans notre corporation. On peut profiter des circonstances; tromper un instant le public, voler nos idées ce qu'on ne fera pas disparaître, c'est le goût de Paris.

On m'expliqua aussi que l'atmosphère de Paris et de son luxe est tellement ftidispensble à nos"dessinateurs français installés;^ New- York que ceux-ci reviennent tous les trois mois respirer cet air de la rue de la Paix. C'est, assûre-t-on, leur meilleure façon de se documenter.

L'industrie du bijou, cjui est vieille comme le monde et qui, à travers lés âges, a sans cesse évolué avec les mœurs et les modes, trouvera-t-elle dans la crise actuelle une orientation nouvelle ? Nous le pensons. Déjà maints joailliers songent sérieusement à une collaboration suivie avec les couturiers le souvenir de l'essai malheureux de ces derniers, qui tentèrent à une époque de lancer des boucles et des parures, n'est peut-être pas étranger à cette résolution. On s'emploie dans certaines maisons à rechercher un caractère permanent au bijou et à réaliser une synthèse de ce qui ne se démodera pas. Mauboussin, de son côté, étudie avec le coiffeur Antoine certains bijoux de tête dont nous eûmes la vision éblouissante la semaine dernière, à l'Opéra, à la réception de la section métroi politaine de l'Exposition coloniale. Cartier s'ap-

On nous prie d'annoncer la mort de la comtesse de Lonchamp douairière, née de Monspey, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, au château de Rajat (Isère), à l'âge de quatre-vingt-ieuf ans.

De la part du comte de Lorechamp, du comte Fer.dinand de Lonchamp, ses fils du comte d'Hennezel, son gendre; du comte Pighetti de Rivasso, du comte R. d'Hennezel, du vicomte d'Heftnezel, sous-lieutenant au 4° régiment d'artillerie; du vicomte J. de Monterno, du vicomte de Hennezel d'Ormois, de M. Robert Guérin, de M. Bernard Guérin, de M. Edouard Guérin, du comte A. de Boutechoux de Chavannes, du comte G. de Vandière de Vitrac, capitaine au 1" chasseurs d'Afrique, ses petits-fils.

Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part. Nous apprenons la mort de Mme Auguste Gippon, survenue le" 10 novembre 1931, à Sedan.

L'inhumation a eu lieu hier 12 novembre, à VillersCernay (Ardennes).

On nous prie d'annoncer la mort de M. Valton, décédé à Epinay-sur-Seine, dans sa soixante-septième année. La cérémonie religieuse sera célébrée demain samedi 14 novembre, en l'église d'Epinay. L'inhumation aura lieu le même jour, à dix heures quarante-cinq, au cimetière Montmartre.

Nous apprenons la mort de Mme Alfred Billet, pieusement décédée le 11 novembre 1931, en son domicile, à Paris, 6, rue de l'Alboni. La cérémonie religieuse, suivie de l'inhumation, dans le caveau de famille, aura lieu à Cantin (Nord).

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prête, pour les fêtes de Noël, à faire de véritables cadeaux aux Parisiens. Partout, on s'ingénie à créer. L'orfèvrerie qui, elle, commence à souffrir de ce snobisme de l'économie dont nous parlions dans un précédent article et regrette le temps des grands diners et des réceptions n'a pas ralenti son activité créatrice, Puiforçat sortira cet hiver de nouveaux modèles. Créer, toujours créer, ce mot de nes couturiers et de Rodier est celai" des joailliers et des orfèvres comme il est-cel^i (lç;tûuj notre commerce de luxe.

Les temps sont durs, me confiait un grand lapidaire, mais, le croiriez-vous, je n'ai jamais vendu tant de brillants de quatre à cinq carats. La pierre est une valeur solide et commerciale n'oublions pas qu'elle a sauvé les émigrés russes en France. La pierre précieuse considérée comme placement. La question, on le sait, est à l'ordre du jour. Mais à ce sujet les écOnCmistes auraient peut-être leur mot à dire.

(A suivre.)

Simon Arbellot

(1) Voir Figaro des 1", 7 et 11 novembre.

ACADEMIE FRANÇAISE

Le retour de M. Cambon. Les réceptions du général Weygand et de M. Pierre Benoit. Le Dictionnaire. Conflit entre le Louvre et l'Académie.

M Jules Cambon, en parfaite santé, reprenait hier sa place à l'Académie, après une absence de plusieurs mois au grand air.

Son retour a été naturellement accueilli avec le plus vif plaisir par ses confrères, qui ont présenté a J'illustre ambassadeur leurs respectueux compliments.

M. Cambon va maintenant préparer sa réponse au général Weygand, qu'il doit recevoir sous la Coupole en mars ou avril prochain, réception que doit normalement précéder, en janvier ou février, celle de M. Pierre Benoit par M. Henri de Régnier. Assistaient à la réunion d'hier MM. Hanotaux, Doumic, Prévost, Barthou, Mgr Baudrillart, MM. Cambon, Bordeaux, Chevrillon, de Nolhac, Goyau, Henri-Robert, Jullian, Picard, Besnard, Valéry, Abel Hermant, Mâle, Paléologue, Le Goffie, Chaumeix. Les académiciens présents ont trouvé à leur place le deuxième fascicule du Dictionnaire, comme ils y trouvèrent le premier il y a six mois, et comme "ils y trouveront les autres de six mois en six mois, jusqu'à publication complète de l'ouvrage par tranches semestrielles.

Nos lecteurs ont connu, au fur et à mesure qu'ils se produisaient, les changements adoptés pour l'édition en cours.

La révision s'est poursuivie sur les mots passade, passage, passavant.

On pariait hier d'un petit conflit entre le Louvre

et l'Académie, conflit qui se terminera très bien. Le Louvre ne s'aviserait-il pas maintenant de réclamer la fameuse porte A l'Immortalité, qui sommeillé toujours au palais Soubise. Cette porte fermait chez lui la salle où, sous l'ancien régime, siégeait l'Académie. Donc, elle doit, soutient-il, lui revenir. »

Mais l'Académie ripostera avec raison que ladite porte a été faite pour elle, et donc qu'elle lui appartient.

L'Académie a présentement pour directeur le bâtonnier Henri-Robert qui, au besoin, plaiderait sa cause et personne n'ignore qu'une cause plaidée par M" Henri-Robert est gagnee d'avance. Ch. Dauzats.

Valfleury.

LES RISQUES DU CHOMAGE

Une grève partielle dans la marine marchande On télégraphie de Marseille que, pour protester contre une diminution possible des salaires et contre le désarmement éventuel d'un certain nombre d'unités de la flotte commerciale marseillaise, et, enfin, contre le chômage, les marins de tous grades et de toutes spécialités ont refusé d'assurer le service, hier, de 7 heures à 13 heures. Le départ d'un certain nombre de paquebots s'est donc trouvé quelque peu retardé. Les marins, entre temps, se sont réunis à la Bourse du travail où les représentants des syndicats maritimes, états-majors, radiotélégraphistes, inscrits, agents du service général à bord, etc., ont pris la parole.

Une délégation s'est ensuite rendue à la préfecture pour déposer un appel au gouvernement intitulé « La marine marchande en péril. Cet appel résume les points essentiels suivants discutés au cours de la réunion 1° les mesures prises par le gouvernement pour protéger l'économie nationale doivent être appliquées d'urgence à la marine marchande; 2° il importe de ne pas désarmer les navires des lignes considérées toutes d'intérêt national et, enfin, on doit s'inquiéter du chômage chez les marins déjà touchés par la crise actuelle.

Le désarmement qu'on envisage, paraît-il, priverait de travail plus de 1.500 marins. Les marins, avant de regagner le bord, se sont en outre réunis à l'Inscription maritime pour y déposer le même document qu'à la préfecture. La manifestation n'a été marquée par aucun incident.

LAMAWE ÙEJQFFRE A RIVESALTES

La participation .de l'armée

PERPIGNAN, 12 novembre. Voici la composition des troupes qui, placées sous le commandement du général Pagezy, défileront devant le ministre de la guerre, à Rivesaltes, le 22 novembre, pour l'inauguration de la statue du maréchal Joffre: un bataillon du 24" sénégalais. un bataillon du 15° régiment d'infanterie un bataillon du 51° tirailleurs indochinois une compagnie du 28° génie un escadron du 7e spahis d'Orange et une escadrille du 36° groupe d'aviation de Pau.

Les drapeaux des régiments roussillonnais dissous seront portés par les officiers de réserve. Le général Claudel, membre du conseil supérieur: de la guerre, assistera à l'inauguration.

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, à 18 h. 30, la Flamme du Souvenir sera ranimée par la Ligue des chefs de section des 140, 15e et 160 arrondissements.

A l'Exposition coloniale, à 14 h. 45, salle des conférences du Pavillon des Forces d'outre-mer, sous la présidence du général Calmel, conférence de M. Decourt, ingénieur de la « Maison isothermique aux colonies » à 22 heures, au Musée permanent des colonies, soirée donnée en l'honneur des membres des commissions de l'Exposition • –̃̃̃̃̃

A. k Société de Géographie, io, avenue d'Iéna, à 21 heures, sous la présidence du maréchal Franchet d'Esperey, conférence par le Père Poidebard sur « les missions aériennes au désert de Syrie ».

Au Cercle d'Iéna (10, avenue d'Iéna), à 21 heures, séance de réouverture du Cercle littéraire français, sous la présidence de M. Fortunat-Strowski, de l'Institut. Au «Chantier», 199, rue. de Bercy, à 20 h. 30, conférence sur Bossuet, orateur», par le chanoine Philippe Ponsard, supérieur de l'Ecole Masséna, à Nice. Courses à Maisons-Laffitte à i heure.

Ruhlmann solde aujourd'hui vendredi 13 et demain samedi 14 novembre, après inventaire, dans les nouvelles salles de son hôtel du 27 de la rue de Lisbonne, des meubles, sièges, tissus, appareils d'éclairage provenant d'Exposition, etc. au-dessous de 50 0/0 des prix de vente, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures 30. Ventes strictement au comptant. INSTANTANÉ

FRÉDÉRIC LEFÈVRE

1 Xe soi

Ce que Frédéric Lefèvre nous conte ici, c'est la siia«pie histoire des Guionnet, famille de paysans installé» aux çonfms du. Dauphiné et du Jura, et qui ne vivent que par le sol et pour le sol. Frédéric Lefèvre, justifiant superbemètit; je titre de son roman, a su faire du sol son personnage principal. Personnage rude et tendre, généreux, magnifique. et jaloux. C'est à cause de lui que j tout arrive. On avait tenté de l'abandonner de là vient le drame qui se résout par les durs sacrifices du retour. Ceux qui connaissent Frédéric Lefèvre, son goût de la rusticité p, son lyrisme, imaginent avec quelle ardeur; passionnée et fière, il a mené tel récit.

LEGION D'HONNEUR Ministère de l'intérieur

Est nommé officier M. José Théry, avocat, journaliste à Paris.

Sont nommés chevaliers MM. Bazerque, Fier, Foureau, Halbronne, Hébert, Heyser, Lavinal, Marchât, Pélissier, Pichon, Richard, Mgr du Bois de la Villerabel, archevêque de Rouen Jaegle, pasteur à l'église protestante de Colmar abbé Trojani, ancien maire d'Asco, ancien conseiller général de la Corse Pelletier, Mayoly, Duquesne. Ramarony, Lalmand, Lefèvre.

Ministère de l'instruction publique

Est nommé chevalier M. Roche (Emile), homme de lettres et économiste.

Ministère de l'agriculture

Est nommé chevalier M. Germain David.

Promotion des maires ayant 30 ans de mandat Sont nommés chevaliers

MM. Favardin, Béchetoille, Constant, Labadie, Dumoulin, Tingaud, Guillaume, Capitaine, Calmelle-Florenty, de Clermont-Tonnerre, Audouy, Lebé, de Pins, Loubaney, Chatgt,.D(;sponsv. Husson, Mignard, Peloux, Sécher, Servais, Brugalières, Talansier, Levasseur, Andriot, Hetle, Sayer, Simonin, Chevallier, Couetmeur, Robic, Poulet, Borz, Verriele, comte Doria,. Flament, Arnautou, Cauterot, Bnssy, Vincent, Thary, Couillerot, Bernard, Buet, Dufour, Lefebvre, Chevalier, Jacobe de Haut, Lebœuf, Bonry, Ledoux, Couvreur, Germain, Barbanneau, Cavenet, Carayon, Duverdier, Lilier, Jacquot, Schott, Marignier, Laurency.

Promotion des maires (à titre exceptionnel), Sont nommés chevaliers

MM. Bertrand, Boileau, Charvas, Corniglion, Albert, Harmand, Olivier, Perrier, Rostain, Brioude, Clément, Gagnières, Marie, Tbibert, Labarbe, Morel, Fischer, Thomas, Dury, Tissier.

Légion d'honneur, à titre posthume

Sont nommés chevaliers à titre posthume MM. Grosjean, agent de la Sûreté de la police de Dijon Tupinier, sous-inspecteur au service de la Sûreté de la police de Dijon Verjus, gardien de la paix de la Ville de Paris, tués en procédant à l'arrestation de malfaiteurs.


DERNIÈRE HEURE

La situation en Mandchourie reste très grave

Tokio, 12 novembre. Le général Horijo, commandant en chef des forces japonaises en Mandchourie, a déclaré aujourd'hui que la situation était dangereuse et qu'il s'attendait à tout moment à une attaque des troupes chinoises. là; fort détachement de cavalerie chinoise, venant de Angangchi, aurait déjà atteint Tashin et menacerait de couper les forces japonaises.

Les troupes japonaises ont repoussé une bande d'environ 2.000 soldats irréguliers chinois qui âtfaquaient la gare de Kunchiling, sur le réseau du chemin de fer sud-manchourien. Les Chinois auraient subi de lourdes pertes.

A l'exception* d'une fusillade qui a éclaté dans la matinée, la situation à Tien-Tsin a été calme toute la journée. La tension continue toutefois et les autorités militaires des concessions étrangères renforcent leurs travaux de défense.

Le gouvernement japonais vient d'adresser au gouvernement nationaliste chinois, à Nankin, une note protestant contre les récentes attaques de bandits et de soldats chinois à la limite de la concession japonaise à Tien-Tsin.

La Chine aura-t-elle un empereur ?

Tokio, 12 novembre. D'après une nouvelle sensationnelle de source chinoise, publiée également à Moukden, le jeune ex-empereur mandchou Hsuen-Tung, qui fut détrôné en 1911, serait arrivé à Dairen, se rendant à Moukden où des préparatifs seraient en cours pour le rétablissement de l'Èmpire.

Un télégramme de M. Briand

Genève, 12 novembre. Le président du conseil, M. Aristide' Briand, a adressé aux gouvernements chinois et japonais, par l'entremise'du secrétaire général, un télégramme dans lequel il remercie les deux gouvernements des réponses qu'ils ont faites au télégramme qu'il leur avait adressé le 6 novembre.

« Après avoir étudié soigneusement ces réponses, ainsi que les dernières communications reçues, dit M. Briand, je crois devoir insister de nouveau sur l'engagement pris par les d.eux ^ouvernemenis .dg faire tous leurs ef f orf s? pylirj éviter toute 7aggiai'a* tion de la situation. J'insiste^ également pour que les commandants des forces en présence reçoivent les ordres les plus stricts dte s'abstenir de toute initiative d'action nouvelle.

» J'estime enfin très important que des facilités soient données aux observateurs que les Etats membres du conseil enverraient sur les lieux, notamment aux environs du pont de la Nonni et d'Anganchi, pour recueillir les informations prévues par la résolution du conseil du 30 septembre. » La mission du général Dawes

Londkes, 12 novembre. Afin de répondre à certaines informations de presse annonçant que l'ambassadeur des Etats-Unis à Londres assisterait à la séance du conseil de la Société des Nations qui doit avoir lieu lundi prochain à Paris, on précise aujourd'hui, dans les milieux officiels américains de Londres, que M. Dawes ne participera pas effectivement aux travaux du conseil, mais qu'il sera présent au cas où les délégués désireraient le consulter.

On ajoute, en effet, que le représentant américain. accrédité auprès du gouvernement français se trouvant actuellement aux Etats-Unis, le gouvernement de Washington, désireux d'avoir, lors de la discussion des affaires de Mandchourie, un représentant qualifié dans la capitale française, a prié M. Dawes de se rendre à Paris.

On considère comme très probable que M. Matsudeira, ambassadeur du Japon à Londres, se rendra également dans la capitale française. Mais l'on précise que son rôle serait purement consultatif et qu'il n'assisterait pas aux séances.

La commission des responsabilités et le roi Alphonse XIII

Madrid, 12 novembre. La commission des responsabilités a remis au bureau de la Chambre ses conclusions en ce qui concerne les responsabilités encourues par le roi Alphonse XIII. Le rapport est extrêmement long. Il commence par énumérer les charges relevées contre l'ancien souverain. La première de ces charges est celle de parjure. L'ancien Roi est considéré comme l'auteur du coup d'Etat de Primo de Rivera et, par conséquent, comme le promoteur de toutes les altérations apportées à la Constitution du pays.

A la suite de l'exposé, la commission fait connaître la peine qu'elle considère comme juste d'appliquer au Roi. Cette peine est la suivante le déclarer traitre a la patrie et lui interdire l'entrée du territoire espagnol, le condamner à la peine de mort, sous réserve de transformer cette peine en celle de travaux forcés à perpétuité en outre, les biens de l'ancien monarque devront être confisqués et tous les honneurs devront lui être refusés à l'avenir.

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Pour l'Union nationale

Dans une exacte correspondance au programme de M. Coty, le .Conseil de la Fédération républicaine propose aux partis nationaux une série de mesures salutaires. M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) applaudit

Contre ces confusions détestables, le programme soigneusement élaboré par François Coty s'applique à dresser des défenses, et l'ordre au jour ae la redération républicaine montre à quel point Il était nécessaire de preserver l'Union nationale, d'une part, des attaques de ses ennemis et, d'autre part, des étreintes mortelles de ses faux amis en proposant aux partis 1° de ne présenter aucun candidat contre les députés sortants « qui ont défendu, par leur attitude générale et par leurs votes, la poil.ique a union nationale contre le marxisme, socialiste ou communiste p 2" d'associer tous leurs efforts pour réaliser, dès le premier tour, l'unité de candidature dans les circonscriptions à conquerir H" de taire observer très strictement la discipline, au deuxième tour, en faveur du candidat national le plus favorisé là ou, par exception, l'unité de candidature n'aurait pu être obtenue avant le premier tour. L'opinion tout entière était saisie hier par l'appel de notre fondateur. Les partis le sont aujourd nui par les décisions de la Fédération républicaine. 11 nous paraîtrait presque malséant de douter un seul instant de leurs réponses. La discipline électorale n'est, en iin de compte, que de la loyaute en action. Approbation du TEMPS aussi

Comment ne nous raliierions-nous pas à ces sages conseils, que nous voudrions voir transformer en mots d'ordre împératiis par le consentement de tous les groupements et partis intéresses Y lis expriment et condensent en trois règles parfaitement déuuites tout ce qu'il faut faire pour assurer à la majorité actuelle un succès électoral et condamnent tout ce qu'il ne faut po.nt faire, tout ce que, malneureusment, les partis nationaux ou leurs représentants locaux lont si souvent. La Fédération républicaine veut substituer l'ordre concerté à i'ordre dispersé elle veut permettre à l'anticarlei d'alironter avec le maximum d'organisation, c'est-à-dire avec le maximum de chances, le suffrage universel.

Elle mérite un appui complet.

Les volontés clairvoyantes

Elles ne manquent pas, en province. Le REVEIL CHARENTAIS en est la preuve excellente, lorsqu'il ajoute à son commentaire des événements récents d'Angleterre

L'appel lance par M. François Coty a une signification identique et pareillement opportune. Il faut s'unir ou périr. Et s'unir, non point dans uue simple union politicienne, pour le sordide partage des profits du pouvoir, mais dans une large et totale union nationale des Fran-

Les conservateurs anglais contre le dumping

Londp.es, 12 novembre. M. Ramsay Macdonald a annoncé, ce soir, aux Communes, qu'une déclaration serait faite par le gouvernement sur la question du dumping, avant même la fin du débat sur l'adresse en réponse au discours du Trône. Cette déclaration du premier ministre a été provoquée par l'attitude d'environ trois cents députés conservateurs qui insistent vivement pour que le gouvernement prenne immédiatement des mesures pour réduire les importations étrangères en recourant à des tarifs douaniers.

Lés paroles du premier ministre ont été soulignées par une tempête d'applaudissements sur les bancs conservateurs.

Quelques instants plus tard, le ministre de l'agriculture dut admettre qu'au cours de ces trois derniers mois la Grande-Bretagne avait importé des beurres étrangers pour une somme de plus de six millions de livres sterling de la Russie des Soviets il dut reconnaître oue ce pays était l'un des principaux importateurs de beurre en GrandeBretagne.

Un député conservateur a demandé si le gouvernement avait l'intention de convoquer une conférence à laquelle seraient représentés tous les pays qui, depuis 1918, ont adhéré à l'étalon-or et se sont ensuite vus contraints de l'abandonner. Dans l'esprit du député conservateur, cette conférence devrait examiner les mesures nécessaires pour assurer la stabilité dans les changes internationaux. M. Ramsay Macdonald a répondu qu'il ne pouvait, pour le moment, faire une déclaration quelconque à ce sujet, mais que la Chambre des communes pouvait être assurée que le gouvernement britannique surveillerait constamment la situation créée par l'abandon du gold standard en Grande-' Bretagne.

D'autre part, le secrétaire parlementaire à la Trésorerie, répondant à une question, a déclaré qu'il ne lui était pas encore possible de faire connaître à quelle date la Trésorerie britannique rapporterait les règlements actuellement en vigueur et qui interdisent l'achat de devises étrangères au Stock Exchange.

Enfin, sir Stafford Cripps, au nom de l'opposition /travaillistes, a recommandé au gouvernement britannique de prendre l'initiative d'une conférence internationale qui s'occuperait, non seulement de la question des dettes de guerre et des réparations, mais aussi du désarmement, des changes internationaux et des barrières douanières, fi a déclaré à ce sujet que si le gouvernement britannique ne prenait pas l'initiative d'une telle conférence avant qu'il ne soit trop tard, non seulement l'Allemagne, mais encore les autres pays se verraient acculés à une impasse financière et politique.

L'Allemagne et les crédits gelés Berlin, 12 novembre. Les négociations de l'Allemagne avec ses créanciers privés étrangers pour la consolidation des crédits a court terme ne se présentent pas sous un jour très favorable. Durant ces derniers jours, l'Allemagne a fait à New-York, des sondages discrets pour savoir si lion accepterait éventuellement son plan de remboursement des crédits gelés par dix tranches annuelles d'environ 700 millions de marks. Les principales banques intéressées ont répondu qu'elles préféraient prolonger l'accord d'immobilisation pour 75 à 80 0/0 des crédits et être immédiatement remboursées du reste.

Les Allemands ont répliqué à cela qu'un remboursement immédiat de cette importance mettrait la Reichsbank, déjà affaiblie par les pertes en or et devises qu'elle a subies, dans une situation tout à fait critique et qiie1 l'Allemagne ne pourrait pas y consentir.

Et comme les banquiers américains insistaient pour que l'Allemagne leur fît des propositions précises, il leur fut répondu que, étant donnée l'importance des sommes en question, ce problème ne pouvait être traité indépendamment des autres problèmes financiers allemands, en particulier des réparations.

LA VIE RELIGIEUSE Les dernières cérémonies

du Pavillon des Missions catholiques Le jour de la clôture de l'Exposition, dimanche prochain, auront lieu, au Pavillon des Missions catholiques, deux grandes cérémonies.

Le matin, à 11 h. 30, une messe sera dite en souvenir du Père de Foucauld et à ses intentions pour les colonies françaises. Le sermon sera donné par M. l'abbé Laurain, ami du Père de Foucauld. Le soir, à 18 h. 30, un Te Deum d'action de grâces sera chanté en présence de S. Em. le cardinal Verdier et du maréchal Lyautey.

çais dé toute opinion et de toute profession, sans aucune exception ni exclusion.

Le MORTAIN.4IS marque avec énergie la gravité du choix

Que cet appel soit entendu (et tout patriote français doit souhaiter qu'il le soit !̃) et ce sera le retour certain et prompt à l'équilibre et à la prospérité. Mais si, par malheur, il n'était pas compris, il est clair que nous n'aurions plus alors qu'à nous préparer à des secousses redoutables et, peut-être, à d'irréparables catastrophes. Nous lisons encore dans le GLANEUR DE LA MANCHE

L'Union nationale, sans. réserve ni fissure, sera pour nous le salut, mais, réellement, il n'est que là. Ces échos attestent la présence d'un courant pour l'Union nationale dans le public. Aux chefs de le comprendre.

Mandchourie et S. D. N.

C'était, il y a quelques jours, le Daily Mail qui mettait en garde le gouvernement et le peuple anglais contre la façon dont la S. D. N. M. Briand et lord Cecil a cru bon d'envisager le conflit sino-japonais.

Voici une nouvelle intervention de la MORNING POST dont nous tenons à faire remarquer le ton vigoureux

Le peuple britannique, nous en sommes certains, s'opposerait énergiquement à être entraîné dans la querelle qui à éclaté entre la Chine et le Japon en Mandchourie. Et nous doutons que la cause de la paix soit vraiment aidée par l'intervention de la Société des Nations. Il 'a été beaucoup parlé, des deux côtés, des mérites de la querelle. A première vue, le Japon pourrait être regardé comme un violateur du droit de propriété, puisque 1(2 territoire en question appartient traditionnellement à l'Empire chinois. Mais le peuple britannique a acquis lui-même une certaine expérience en la matière. La Mandchourie est aujourd'hui au Japon ce que l'Egypte ou l'Inde est à l'Angleterre, une région d'intérêt vital, par suite d'une longue chaîne d'événements qui appartiennent à l'histoire. Pendant un quart de siècle, le Japon s'est occupé de sa discipline et de son développement. Par la présence des troupes japonaises dans le territoire concédé à bail et la zone du chemin de fer, la province a été exempte des épouvantables désordres qui ont affligé la Chine. En raison de cette paix qui a ainsi régné dans le Nord, des millions de Chinois se sont réfugiés sur le territoire, si bien qu'une population qui n'atteignait probablement pas 20 millions en 1907 s'élève aujourd'hui à 30 millions, dont 90 pour cent sont Chinois, heureux de se trouver à l'abri de la guerre civile et du brigandage.

De plus, il existe dans la province un quart de million de Japonais et trois quarts de millions de sujets coréens. Et en ce qui concerne les intérêts vitaux du

L'ANGLETERRE ET LES REPARATIONS

Londres, 12 novembre. Le' rédacteur diplomatique du Daihi Telegraph écrit

« On s'attend à ce que sir John Simon quitte Londres pour Paris pendant le week-end, à temps pour avoir une conversation privée préliminaire avec M. Bciand.

» Le nouveau secrétaire aux affaires étrangères pourrait aussi profiter de sa visite à Paris pour discuter avec M. Briand, si ce n'est même avec M. Laval, la procédure qui doit amener un prochain ré-examen du problème des réparations et de ceux qui s'y rattachent. »

La nouvelle de l'accord de principe qui serait intervenu entre la France et l'Allemagne pour l'examen de la situation financière du Reich, au double point de vue des réparations et de la (Jette commerciale, a été accueillie avec une très vive satisfaction dans les milieux politiques et financiers britanniques.

Avant que ne parvînfr. la nouvelle de l'accord franco-allemand, on commentait une information de New-York suivant laquelle les banquiers américains avaient accepté de prolonger de six mois les crédits venant à échéance fin février à condition que le Reich se décidât à demander un moratorium dans la forme régulière.

Cette dernière condition paraissant acquise, on pense que cette extension de crédits sera confirmée. Ces nouvelles ont transformé la tendance du marché. Le franc a fléchi à 96 5/16, le dollar à 3,78 7/8, tandis que les fonds d'Etat s'appréciaient. Les emprunts allemands ont accusé une vive hausse, le 7 0/0 passant notamment de 67 1/2 à 71.

La presse française et étrangère remerciée par le maréchal Lyautey à l'Exposition coloniale A la veille de la clôture de l'Exposition coloniale, le maréchal Lyautey a offert, hier soir, un banquet aux dirigeants de la presse française et aux représentants de la presse étrangère pour les remercier du concours apporté par les journaux à la prop'agande de cette grande manifestation internationale. Dans une émouvante improvisation le maréchal Lyautey a précisé ce que fut grâce à la presse, qui lui donna sa haute signification morale le succès sans précédent de l'Exposition coloniale. Cette collaboration, le maréchal Lyautey demanda aux journaux de la. poursuivre en faveur de l'idée coloniale et du rayonnement de la civilisation. M, JTenry Simond, président de la Fédération des journaux, français, au \n»m de la presse fran-çaise, félicita le: maréchal Lyautey de l'oeuvre admirable qui a donné la fois la mesure de son génie constructeur et du génie colonial de la France. M. René Doumic, de l'Académie française, au nom des écrivains, souligna le caractère de grandeur, la diversité et l'harmonie d'une œuvre réalisant et dépassant tous les rêves des contes de fées. M. John Pollock, président de l'Association des journalistes anglo-américains, en un discours fort applaudi, rendit hommage à une Exposition dont le souvenir restera impérissable comme le témoignage de l'effort des races blanches pour guider les races retardataires au progrès moral et matériel, dans un sentiment profond de solidarité et de fraternité humaines.

M. Carton, ancien ministre belge, tint à ajouter quelques paroles émouvantes de gratitude au maréchal Lyautey et à la France, et le maréchal Lyautey évoqua, en terminant, l'héroïsme méconnu des coloniaux qui, dans le bled, sous un soleil implacable, isolés de tous secours humains, combattent et meurent pour que la paix, la sécurité, l'ordre, la justice et la prospérité régnent dans des territoires où régnaient l'esclavage, la misère et la mort.

LA BOXE A LA SALLE WAGRAM

Le champion de France. Maurice Griselle, bat l'Allemand Jaspers

La réunion organisée, hier soir, à la salle Wagram comportait cinq combats de poids lourd, et chacun sait que ces batailles vont rarement jusqu'à leur limite disons tout de suite que ces cinq rencontres ont été très courtes.

Le principal match opposait le champion de France, Maurice Griselle, à l'Allemand Jaspers, Il ne dépassa pas la seconde reprise, Griselle, plus lourd, et connaissant un peu mieux la boxe que son adversaire, envoya ce dernier six fois à terre dans la première manche, et trois fois dans la seconde, avant de le forcer enfin, par un « gauche », à attendre au tapis la fin des dix secondes. Résultat sans conséquence Jaspers et Griselle n'y ont acquis aucune notoriété supplémentaire. Paul Hams, qui fut champion de France il y a bien longtemps, a fatigué en quatre reprises A. Sauvage, dont les coups relèvent d'un mouvement ample, mais arrivent sans précision et sans efficacité. Au cours de la quatrième manche, Sauvage, fatigué d'avoir frappé, s'écroula pour le compte. Victoires encore de Toneh sur Dagro, par disqualification de ce dernier à la première reprise de Zuetta sur Balit, par arrêt de l'arbitre à la troisième manche, et enfin de Céciliano sur Baumann, par arrêt de l'arbitre au quatrième round.

Japon, nous devons reconnaître que non seulement le Japon a placé d'immenses sommes sur le système de chemin de fer et dans beaucoup d'entreprises, mais que la Mandchourie est devenue actuellement pour lui une des sources principales d'alimentation et de matières premières. Ce sont des faits qui rendent absurde toute idée de voir le Japon évacuer la Mandchourie ou de léguer ses droits et ses devoirs envers ses sujets et envers son propre bien-être à la Société des Nations.

Quant aux troubles actuels, les témoignages sont si contradictoires qu'il ne nous est plus possible de nous rendre un compte exact des faits mais nous croyons pouvoir dire que la querelle a éclaté par le fait que la puissance de la République chinoise ne se trouve pas à la hauteur de ses prétentions, et si un gouvernement ne peut pas maintenir l'ordre ou protéger l'étranger sur son propre territoire, il ne peut pas se plaindre qu'un autre gouvernement en assure le fardeau. La Morning Post nous montre que la sagesse des nations est plus précieuse, pour le destin de la civilisation, que la Société du même nom. Sur une erreur

Il était fatal que l'article de l'évêque de Belley suscitât des traits blessants pour l'Eglise de la part des journaux qui observent, devant Rome, la neutralité et à la fois restent fermement attachés à la sécurité de la patrie. Tel est le cas de l'AVENIR (centre gauche). Pour Senatus, la solution idéale de la paix le désarmement, général sous l'égide de la S. D. N., à, propos duquel Mgr Beguin parlait d'engagement sur le terrain électoral « ne donne aucun apaisement à ceux qui portent ataviquement dans leur chair l'amour d'un pays et les angoisses d'une face, tous deux jalousés et menacés par un ennemi puissant »

Nous affirmons enfin que la S. D. N. est absolument incapable, pour le moment, d'imposer sa volonté aux peuples, qu'elle vient de Je prouver récemment, que lui supposer dans l'avenir une force matérielle suffisante pour faire respecter ses décisions est s'abandonner au rêve le plus absurde et que nous ne pouvons, nous qui avons une Histoire, c'est-à-dire une cruelle expérience, laisser nos frontières ouvertes sous la seule garde d'une assemblée d'eunuques, écrivassant dans un pays aussi neutre que Jeur commune pensée. Nous disons, aussi respectueusement mais aussi fermement, que ceux qui se sont fait tuer entre la mer et les Vosges, de 1914 à 1918, en croyant défendre le Droit, n'avaient jamais entendu tomber du trône de Saint-Pierre ni des chaires épiscopales allemandes la condamnation du crime de 1870-71 jamais ils n'avaient assisté à semblable croisade pour la paix et le désarmement, dont on est bien assuré qu'elle découlait déjà de l'enseignement de Jésus, alors que le Seigneur de la guerre, Bible en main, exaltait le vieux Dieu allemand dans des discours où il n'était question que de poudre

Pour ne pas vieillir

et se préserver du cancer Les plus récents travaux de nos savants établissent que la diminution du magnésium dans l'organisme à partir de la trentaine est la cause prépondérante du vieillissement précoce et de ses accidents habituels perte des cheveux et des dents, rides, tassement du corps, tremblements, essoufflement, fatigue intellectuelle et inaptitude au travail, engourdissement des sens, prostatisme, etc. De plus, il est prouvé que le cancer, ce fléau social qui cause annuellement plus de 40.000 morts, se développe de préférence sur les organismes appauvris en magnésium.

Qu'on se soumette, par contre, à un régime hypermagnésie basé sur l'emploi régulier des dragées de Magnogène et on assiste à une véritable transformation. Le corps se redresse, les sens se réveillent, l'activité mentale s'accroît. Les dragées de Magnogène exercent une action générale, fortement tonique et rajeunissante. Elles influencent merveilleusement le rhumatisme, la goutte, l'artériosclérose elles décongestionnent la prostate et évitent chez l'homme comme chez la femme des complications urinaires. Elles préservent enfin du cancer.

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Informations politiques Le vote électrique

MM. Henry Haye et Amidicu du Clos ont fait connaître dans les couloirs leur intention de protester, au début de la séance d'aujourd'hui, contre l'ajournement du vote électrique. M. Bouisson se proposerait d'expliquer les raisons de cet ajournement par la commission spéciale qu'il préside.

Les circonscriptions électorales

On a annoncé le dépôt sur le bureau de la Chambre, par le gouvernement, d'un projet concernant les élections législatives. Il s'agirait de la remise en vigueur pure et simple, pour la 15° législature, des dispositions qui furent valables pour la 14e, actuellement en cours. En particulier, aux termes du projet en question, le nombre des députés resterait fixé à 612 et le découpage des circonscriptions ne subirait aucune modification.

LE PRIX NOBEL DE CHIMIE Stockholm, 12 novembre. Le Prix Nobel a été accordé par l'Académie des sciences de Stockholm au professeur allemand Carl Bosch, de Ludwigshafen, et au docteur Friedrich Bergius, de l'I. G. Farbenindustrie, pour leurs découvertes sur les. origines et le développemelït des; méthodes chimiques de haute pression.

Le Réveillon à Marrakech

Vous regrettez, sans doute, chère Madame, ces toilettes d'été qu'une couturière habile avait préparées de ses doigts de fée et qu'un été pluvieux et maussade vous empêcha de porter.

Il ne tient qu'à vous de les produire dans le cadre magique que la Société des Voyages et Hôtels Nord-Africains vous a préparé.

Réveillonner à Marrakech ?. Une gageure. Non pas un service d'avions spéciaux au départ de France réalisera cette croisière de rêve où, toutes distances abolies, durant huit jours, vous vous enivrerez de la vie orientale de l'antique Moghreb. Vos étapes Tanger-Rabat-Marrakech-Fès. Puis, en le palais de la Mamounia, le réveillon. dont on parlera en cet an de grâce 1931.

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et de glaive. Quelles belles paroles o,n eût alors ̃ pu, entendre, si «l'autre moitié de Dieu avait voulu ,1 Presque aussi belles que celles du cardinal Mercier appelant, seul, sur l'envahisseur de la Belgique, le jugement de son divin maître.

Et l'Avenir continue de façon à bien marquer combien les égarements pacifistes arrivent à séparer de leur pays certains catholiques

Nous disons enfin, toujours avec respect, qu'en plaçant publiquement quelque question que ce soit, en France du moins, sur le terrain électoral, un ecclésiastique rend à l'Eglise le plus mauvais service. Mgr Beguin reçoit aujourd'hui l'applaudissement de M. Léon Blum demain, c'est de l'autre côté qu'il soulèvera peut-être l'enthousiasme mais dans tous les cas les désapprobations aussi passeront d'un camp à l'autre. Nous voici dans la polémique et nous y resterons. Nous savions déjà, par M. le chanoine Desgranges et quelques élections partielles, que les catholiques voteraient plus aisément pour un socialiste que pour un radical, jugé à priori plus désagréablement anticlérical si l'on rapproche les manifestations de NN. SS. Beguin et Schreiber des discours de M. Herriot, il est évident que, pour faire triompher un socialiste contre un radical, les catholiques ont maintenant deux raisons au lieu d'une. Ne parlons pas des modérés et des nationaux qui n'aiment pas Geneve. Genève ou le bûcher Autres temps, autres cris de guerre.

Or, nous considérons et d'ailleurs avec le Pape lui-même le socialisme comme l'ennemi. Je suis très attristé d'avoir à dire à M. Francisque Gay que les amis de nos ennemis sont nos ennemis. De tels articles expression de laïque, non d'anticlérical sonnent assez l'alarme. Rappelons ici le déférent conseil de l'Ami du Peuple « Prenez garde, monseigneur, de dépasser la borne. Vos conseils risquent de ne pas empêcher la guerre étrangère le maintien de la paix ne dépendant pas de nous seuls elle peut ramener, chez nous la guerre religieuse dont la Frànce a tant souffert sous le combisme de néfaste mémoire. » Les catholiques allemands

Qu'on prenne garde encore de créer cet autre dangereux contraste les catholiques français, naturellement pacifistes, conviés par consigne électorale à un pacifisme hasardeux, tandis que des évêques allemands nourrissent leurs fidèles des thèses belliqueuses bien connues.

Du MATIN, cette manchette

Dans un récent discours, l'évêque dé Berlin a cru devoir laver l'Allemagne de toute responsabilité en 1914 et dire que «la guerre juste constitue «un devoir social et ethnique ».

C'est la thèse hitlérienne. Qu'en pensent le chancelier Bruning et le parti du centre, qui groupe les catholiques allemands?. Est-ce ainsi que ces derniers

LES ENTRETIENS INTERNATIONAUX

M. Pierre Laval

devant les commissions de la Chambre

La commission des finances et celle des affaires étrangères de la Chambre se sont réunies après la séance publique, dans la grande salle de la présidence, pour entendre le gouvernement sur les problèmes extérieurs et les entrevues. internationales de l'été. Disons tout de suite que cette conférence, qui a duré de 18 heures à 19 h. 30, n'a apporté aucune information nouvelle.

Le communiqué distribué à l'issue de la séance s'exprime ainsi

La commission des finances, présidée par M. Malvij, et la commission des affaires étrangères, présidée par M. Paul-Boncour, ont entendu, en séance commune, M. Pierre Laval, président du conseil, qu'accompagnaient MM. Briand, Flandin et Cathala. M. Laval a fait un exposé complet des négociations internationales qui ont été engagées à la suite de la proposition de suspension des paiements internationaux lancée au mois de juin dernier par le président Hoover.

Il a retracé notamment les conditions dans lesquelles a été débattu l'accord intervenu entre le gouvernement français et les représentants du gouvernement américain, en juillet dernier, au sujet du moratoire Hoover. Il a fait un compte rendu détaillé des conversations avec le chancelier Bruning et le docteur Curtius, il Paris, au mois de juillet, de la conférence^ de Londres et de l'accord qui en a été la conclusion. Il s'est expliqué sur le comité des experts, qui s'est tenu à Baie au mois d'août et sur le comité des experts de Londres qui a réglé les modalités et le fonctionnement du moratoire Hoover.

M. Laval a ensuite abordé les questions relatives à son voyage à Berlin avec M. Briand, et a mis au courant les commissions de ses récentes conversations- avec le président H'oover. Il a notamment fait connaître qu'après avoir examiné la situation en Europe et spécialement en Allemagne, le président Hoover et lui avaient été d'accord pour que l'initiative soit prise de la convocation du comité consultatif prévu au plan Young.

C'est seulement après le dépôt du rapport des experts que les gouvernements auront à envisager les conditions et les termes du nouvel arrangement qui devra intervenir pour la période de dépression. Plusieurs questions ont été posées par MM. Grambach, Bergery, François-Albert et Candace. Sur une question de M. Guérnut, le président du conseil a répondu qu'en ce qui concerne les réparations et les dettes de guerre, il avait réservé la liberté du gouvernement français, tout comme le président Hoover avait, de son côté, réservé celle de son gouvernement.

En terminant, M. Pierre Laval a tenu à rappeler qu'au cours de toutes les négociations auxquelles le gouvernement français a participé pendant les vacances, les droits du Parlement ont été également réservés.

M. Malvy a ensuite, au nom des deux commissions, remercié M. Pierre Laval de ses déclarations. Les premiers assistants qu'on a vu sortir de la salle ont été aussitôt fort entourés ils ont été d'accord pour déclarer que l'exposé du président du conseil ne leur avait rien appris de plus que la lecture des journaux. La réserve observée par le président du conseil a mécontenté M. Grumbach, qui a cru devoir lui demander s'il était bien utile de réunir les deux commissions pour ne rien leur apprendre. M. Laval a répliqué que, s'il n'était pas venu, le même censeur lui eût fait un reproche contraire.

Guernut a posé trois questions. La première a permis au président du conseil de préciser les circonstances de l'initiative du président Hoover relative au moratoire, et les conditions dans lesquelles notre gouvernement en avait été averti. La seconde question portait sur l'entretien de Berlin. M. Laval a relaté cet entretien et indiqué les conditions politiques qu'il avait posées à la participation de la France à un emprunt de l'Allemagne. Ces conditions touchaient, on le sait, à la détente des esprits c'était la cessation des provocations nationalistes, des manifestations en faveur de l'Anschluss, etc. M. Bruning avait parfaitement

entendent travailler au,ra,pprochement des deux peuples? Le rapprochement franco-allemand doit être prêché outre-Rhin.

Contre le chômage

L'AMI DU PEUPLE publiait, hier matin, sous la signature de Jacques Dolor, cet appel à la Chambre

Aujourd'hui l'opinion s'émeut, et il s'avère que notre campagne tenace aboutira au résultat souhaite la protection du travail français dans tous les domaines, manuels et intellectuels.

D'ores et déjà, presque le tiers de la Chambre nous a déclaré approuver nos conclusions et, qui mieux est, a promis de soutenir le point de vue qui n'a pas cessé I d'être le nôtre.

Nous nous permettrons d'émettre le vœu que le gouvernement aide les députés dans cette tâche nationale et leur facilite la besogne en faisant voter la loi sans débats il n'en est pas besoin.

Le pays tout entier sera avec lui comme il n'a cessé d'être avec nous au cours de cette longue campagne. Le ministre des Affaires. de l'étranger n'a pas besoin d'être là. Le sursaut national qu'il est permis de prévoir ( si nous nous en rapportons aux lettres que les députés nous ont adressées) ne pourrait qu'être préjudiciable à sa santé. Venant après Versailles, Dieu sait ce que pourrait provoquer semblable émotion I Donc, pour peu que le gouvernement le veuille, cette loi sera votée dès ce soir cela se peut en effet, puisqu'il s'agit d'établir simplement un principe, dont les modalités seront réglées suivant les besoins des corporations, d'accord, comme nous l'avons dit, avec les syndicats ouvriers et patronaux.

C'est un député socialiste, authentique S.F.I.O. mais dans les veines duquel coule du sang français, qui nous écrit

Il ne vous a pas échappé que la question est délicate. Elle affecte divers aspects. Il faut l'examiner sous les angles diplomatique, professionnel, économique, social. Mais, sans aucun doute, une réglementation est nécessaire. Je m'en suis personnellement rendit compte depuis longtemps. J'ai signalé de nombreux abus.

Et plus loin

J'estime que le r6le du législateur en cette matière doit se borner à poser le principe du droit, c'est-à-dire à légaliser les mesures réglementaires qui devront être prises par décret présidentiel ou par arrêté ministériel ou préfectoral.

Nous sommes d'accord avec notre correspondant, et c'est pourquoi nous estimons que, du point de vue principe, la question doit être réglée aujourd'hui même. Il faut que les pouvoirs publics et les représentants du pays défendent nos nationaux.

La Chambre aura l'occasion, aujourd'hui et mardi, de manifester cette volonté.

Maurice Noël,


compris nos désirs, mais il n'avait pu s'engager pour son peuple.

M. Guernut a demandé enfin ce qui avait été dit, avec le président Hoover, quant à la liaison des dettes et des réparations. M. Laval a renvoyé l'auteur de la question au communiqué de Washington. Le président du conseil en a eu terminé après avoir répondu à une critique de M. Bergery, qui trouvait une contradiction dans l'attitude de la France à Genève et à Washington.

Au cours de son exposé, M. Pierre Laval a donné certaines indications sur la prochaine réunion du comité franco-allemand qui a lieu aujourd'hui. Il compte notamment proposer à ce comité d'élaborer une entente internationale an sujet des compagnies de navigation aérienne et maritimes, l'expérience ayant montré que le manque d'entente se traduit pour chaque nation par un Surcroît de charges financières du fait de l'exploitation 'déficitaire de ces lignes. ̃'̃ ~-1

« XDOXJJk.TJJS^O3SrT »

Rappelons qu'aujourd'hui aura lieu à, la salle Pleyel, à 21 heures, la grande soirée de gala organisée par l'Association nationale des Camarades de combat pour commémorer l'armistice et les grandes batailles qui se sont déroulées autour de Douaumont.

L'intérêt de la soirée réside surtout dans la présentation pour la première fois en France du film sonore et parlant Douaumont, l'Enfer de Verdun, réalisation étonnante de justesse et de vérité, tourné par des combattants français et allemands ayant pris part aux combats de Douaumont.

WAGONS-LITS

La Compagnie des Wagons-Lits ne cesse pas d'étendre ses moyens d'action et d'améliorer ses services.

A dater du 15 mars prochain, grâce au SimplonOrient-Express et au Taurus-Express, la liaison directe sera assurée entre Paris et Téhéran. Par Alep, Nissibine, Kirkuk et Khanikin, à travers les immenses territoires de la Mésopotamie arrosés par le Tigre et l'Euphrate, la création d'un service automobile reliera Khanikin à Téhéran, la durée totale du trajet de Paris à la capitale de la Perse sera de neuf jours* c.^ .• ,à-:u D'autre part, en ce qui concerne, les grands ex-* press internationaux, depuis le 3 novembre, dernier pour le Rome-Express, et à parti du 1" defcembre prochain pour l'Orient-Express et le NordExpress, les voyageurs de seconde classe auront accès dans ces trois trains sur la totalité de leur

parcours.

.Enfin, la voiture-lits Paris-Hambourg du NordExpress sera prolongée sur Copenhague à partir du mois de juillet.

GAZETTE IDES T Kl 33 IX IN" -A. TT 221

Un drame entre Géorgiens

Brun, musclé, les yeux sombres, de grosses moustaches noires aux pointes relevées à la Guillaume II, l'accusé Parmeni Tchanoukvadjé, s'il n'était pas vêtu d'un jersey bleu et d'une veste de manœuvre, mais d'un uniforme, avec des cartouches de chaque côté de la poitrine, pourrait superbement jouer les Michel Strogoff. L'ancien lieutenant des fusiliers du Caucase a gardé l'allure militaire.

Non loin de lui, au banc de la partie civile, un autre Géorgien, un des fils de sa victime, Ramitchvili. Quel contraste entre ces deux hommes du même pays l Avec son fin profil, son nez droit d'une pureté -classique; ses .yeux noirs en amande, distingue, harmoiiieux.enJses.igestes, élégant et.ro- buste à la fois^ il < semble avoir été décalqué sur quelque figure ornant un vase antique. Peut-être quelque descendant lointain de ceux qui montaient le navire Argo, ayant fait souche aux flancs du Caucase. Un Hellène.

Il n'est point antipathique, cet accusé à la voix étrangère et rauque, qui s'exprimera en russe, et dont 1 interprète traduira les réponses. En tout cas, il est très crâne. Le 7 décembre 1930, avenue des Gobelins, à trois heures de l'après-midi, lui dit M. le président Barnaud, vous avez tué M. Ramitchvili et blessé son secrétaire. Une balle a brisé la devanture d'un magasin, une autre s'est logée dans le plafond d'un appartement au sixième étage. Vous avez prémédité votre crime. Vous avez attendu, guetté, votre victime. Le reconnaissez-vous? 2 Et nettement, énergiquement, l'accusé répond Je le reconnais.

Pourquoi donc ce crime? Motifs politiques et privés, dira tout à l'heure Tchanoukvadjé. Mais la partie civile compte, dit-on, plaider que la main des Soviets ne serait pas étrangère à ce drame, la victime étant un ennemi des Soviets. Au contraire, Tchanoukvadjé affirme; lui, que la politique de M. Ramitchvili était néfaste pour sa patrie, et qu'il a la haine des Soviets.

Elle va nous paraître bien compliquée, d'ailleurs, à l'audience, cette politique. Tout d'abord, M. le président Barnaud nous donne quelques renseignements sur la géographie et l'histoire de la Géorgie. Pays à la fois de montagnes et de plaines, Contrée riche par ses pâturages, son sous-sol, son manfanèse et son pétrole. SoH 'histoire remonte à l'an 800 avant J.-C., lorsque le traversaient des caravanes venues de Perse ou :des Iodes. Pays toujours- en guerre contre la Perse et la Turquie, puis annexé par la Russie. La Géorgie cherche à retrouver son indépendance elle la retrouve en 1918 et devient une république reconnue par les puissances jusqu'en fevrier 1921. Elle est alors envahie par les Soviets. Le gouvernement et beaucoup de Géorgiens s'exilent et s'en vont à Constantinople ou viennent en France.

Au temps de la République il y avait divers partis politiques en Géorgie social-démocrate, national-démocrate, socialiste et communiste. En France, chaque parti a créé un comité gardant une liaison avec la Géorgie, et ils ont créé aussi un comité national de défense de la Géorgie. Le parti le plus important est le social-démocrate dont Ramitchvili, ancien ministre, était le chef. Ce parti avait deux comités locaux, l'un à Paris, l'autre a Audincourt, dans le Doubs.

Après Brest-Litovsk, Tchanoukvadjé avait combattu avec les patriotes géorgiens contre .les bol-; chevistes. Il vint en France en 1924, et on le dirigea sur Audincourt où il y avait un assez grand nombre de ses compatriotes.

Là, dit le président, vous avez eu avec eux quelques difficultés. Vous faisiez partie d'un cercle qui a voté votre exclusion.

Non, répond l'accusé, j'ai volontairement quitté le parti social-démocrate.

On vous met en quarantaine, on -ne vous parle plus.

On me soupçonnait d'adhérer au parti nationaliste. J'avais certainement de l'amertume contre ceux qui m'avaient boycotté. Il vient à Paris, travaille. Vie de solitaire. On ne lui connaît pas de relations.

En France, dit l'accusé, tous les partis géorgiens ont fait un front unique. Moi je disais toujours « Si vous voulez lutter, allez en Géorgie. » Je sympathisais avec le parti national, sans pourtant m'y inscrire.

Comme tout cela semble compliqué pour nous En tout cas, Tchanoukvadjé reconnaît avoir eu pour Ramitchvili une haine sourde, « car sa politique menait la Géorgie à la ruine ». Et depuis le début de 1930 il songeait à le tuer. Il le dit, et sans aucun remords. Je considérais que ce n était pas de France qu'on pouvait sauver la Géorgie par des révoltes. Mais les adversaires politiques de Ramitchvili eux-mêmes, dit M. Barnaud, le considéraient comme un patriote absolument sincère et désintéressé, plaçant son pays avant tout.

Et l'accusé, d'une voix tranchante

Un patriote reste sur son territoire. Le travail de Ramitchvili pour sauver la Géorgie, c'est l'ours de la fable qui tue une mouche. Un socia-

LA RENTRÉE PARLEMENTAIRE

A LA CHAMBRE

C'est lorsqu'elle toucha à son terme que cette I séance de rentrée prit un intérêt véritable. Dès ce ,/e premier jour, le gouvernement posa la question de confiance. Le déficit des chemins de fer fut le terrain choisi par l'opposition pour mener l'attaque ^liminaire. Sur ce sujet, les interpellations, avaient été déposées par MM. Moch et Daladier. Tous deux soulignèrent l'urgence d'instituer un débat à ce propos. Surtout ils exprimèrent la crainte que le gouvernement ne cherchât à se soustraire à ce débat et ne procédât au relèvement des tarifs, sans que la Chambre eût été consultée.

Le président du conseil annonça qu'il s'expliquerait un jour prochain devant les commissions des finances et des travaux publics. tt- Et la Chanpre 7 questionna-t-on sur les bancs J radicaux et socialistes. I

Mais M. Pierre Laval rappela que la prérogative de décider'!le relèvement des tarifs était d'ordre gouvernemental, et il ajouta qu'il saurait faire son devoir, laissant entendre qu'il prendrait une décision lorsqu'il se serait expliqué devant les commissions. A ce moment, conclut-il, les interpellations pourront être déposées et la Chambre pourra, si elle veut, renverser le gouvernement. Les déclarations du président du conseil furent reçues sans faveur par M. Moch et par M. Daladier. Celui-ci, estimant que la Chambre ne peut supporter d'être placée devant le fait accompli, demanda que son interpellation fût discutée demain matin vendredi.

Mais, objecta M. Laval, je préside la première séance de la commission franco-allemande. Qu'à cela ne tienne, rétorqua M. Daladier, siégeons samedi matin.

On ne le lui accorda pas. Alors, avec entêtement, il réclama une séance de nuit.

Ce n'est pas possible, le règlement s'y oppose, dit le président.

Eh bien, je demande la discussion immédiate, s'acharna le tenace président d'honneur des; radicaux.

M. Laval reprit la parole.

-i- Je vais, dit-il en substance, me rendre dans un quart d'heure devant les commissions des affaires extérieures et des finances. Je ne puis donc être à la disposition des interpellateurs. D'autre par't,' je" rappelle ce que j'ai dit tout à Theufè' quand Jes commissions compétentes m'auront en-1 tendu sqr; le relèvement des tarifs, si je prends Uftei décision que désapprouve M. Daladier, il m'en demandera compte, et la Chambre tranchera. Ce que je ne puis admettre, c'est qu'on veuille tenir en échec l'autorité gouvernementale et méconnaître la loi. Puisque M. Daladier donne au débat un caractère politique, je pose la question de confiance sur le maintien de l'ordre du jour.

liste pour moi est un internationaliste, et un inter- nationaliste ne peut pas être un patriote. Voilà pour la politique. Mqtifsi personnels aussi de rancune Tchanoukvadjé a quitté Paris et est retourné à Audincourt.

Là, RamKchvi!i m'a fait expulser. Il avait peur que je fasse de la propagande contre lui. Mais l'enquête affirme qu'il n'a rien fait. Un nommé Bakradzé, président du comité, vous a conseillé de quitter Audincourt pour ne pas avoir de conflits avec vos CQmpjatriptes.

Il l'a fait par ordre dç.Ramitchvili. Comités*,5 centres politiques, hit tes de^ partis, .alors,, qu'il '-faut*'1 sauver la patrie opprimée!' est-ce que tout, cela n'est pas navrant? Il semble que l'ixiU aigrisse les sentiments. ^tçur de Victor Hugo, les proscrits de Jersey se querellaient entre eux. On peut s'imaginer ce qui pouvait se passer à Audincourt, dans les cafés, après la sortie des usines. Un jour, un de ces comités, par 20 voix contre 6, décide que Tchanoukvadjé doit quitter le village.

Alors, il veut retourner en Géorgie.

On me dit qu'il y a un plan de rapatriement à l'étude, et qu'on s'occupera de moi. Or, j'apprends que le neveu de Ramitchvili est allé en Géorgie avec deux Géorgiens. Mon dernier espoir de retourner dans ma Datrie s'est envolé. Il n'y a que deux façons d'aller en Géorgie, ou clandestinement, ou avec un passeport officiel dés Soviets.

Je voulais y ailer comme les trois autres, puisqu'on m'avait promis de s'occuper de moi. Alors, il a tué.

Vous avez pour cela acheté un revolver? Oui.

Vous avez attendu votre victime une demiheure ?

Oui.

La préméditation est certaine. Regrettezvous ?

Et, crânement, regardant bien en face les jurés: Je regrette d'avoir tué à Paris et d'avoir dérangé tant de monde.

Mais la France vous avait accueilli, vous auriez pu tuer, blesser d'autres personnes dans la rue!

-fijîon. Je suis bon tireur. J'ai tiré des milliers 1 de jtjar+opphesyftans ma vie. fv | £j,u "Âlil fait M. Barnaud. Mais une balle s'est logée au sixième étage.

C'est quelqu'un de la foule sans doute qui a tire.

• Quelle preuve avez-vous, lui demande M" de Moro-Giafferri, avocat de la partie civile, que Ramitchvili vous ait voulu du mal 2

Il avait le pouvoir suprême partout. Tout cela dit par le truchement de l'interprète, ce qui retire beaucoup de vie au procès. Mais les langues étrangères ont aussi leur gaîté dans les prétoires. Voici un témoin dont l'huissier a peine à prononcer le nom. Il s'appelle, en effet, Menagarichvilli. Il demande à déposer en géorgien, Or, pas d'interprète géorgien. Celui qui a traduit jusqu'ici ne parle que le russe. Il faut donc un interprète géorgien. Où le trouver? On n'en connaît pas sur les listes des experts jurés. Or M" de MoroGiafferri en connaît un qui est, nous dit-il, agrégé de l'Université.

Je n'en veux pas, s'êcriè M' Torrès, s'il fait partie du personnel de la légation de Géorgie 1 il ne faut pas que ce soit un partisan.

Ni un attaché à l'ambassade des Soviets, réplique M" de Moro-Giafferri.

Và-t-on oui ou non aller chercher l'agrégé ? '1 Les voix aes avocats montent. C'est presque une querelle à la barre. Un vif incident en tout cas, lorsque, soudain, on s'aperçoit que le témoin sait le français et c'est en excellent français qu'il raconte avoir vu le drame et Tchanoukvadjé tirer sur sa, •̃ victime.

i Aujourd'hui, continuation des -débats. Georges Claretie.

Nouvelles diverses L'assassinat du compositeur Heurteur M. Aubry, juge d'instruction, a renvoyé devant la chambre des mises en accusation Rachel Merry, âgée de 22 ans, qui, le 29 novembre 1930, à l'angle de la rue des Pyramides et de l'avenue de l'Opéra, tua d'un coup de revolver, dans son auto, le compositeur et chef d'orchestre de cinéma Fernand Heurleur. L'auto qu'il conduisait, n'ayant plus de direction, alla renverser un candélabre sur le trottoir.

Rachel Merry, qui a été très souffrante pendant sa détention, n'a pas été remise en liberté et comparaîtra, le 17 décembre, détenue, devant le jury. Elle sera défendue par M«' Chauvin et Campincbi.

M. Blum se dressa alors pour affirmer qu'en se prononçant pour ou contre la discussion immédiate, la Chambre se prononcerait pour ou contre le relèvement des tarifs. M. Daladier renchérit. Et l'on fut aux urnes.

L'opposition fut battue. 311 voix contre 272, après pointage, ordonnèrent le renvoi à la suite des interpellations radicale et socialiste.

'r*V

En ouvrant la séance, M: Bouisson prononça l'éloge funèbre de MM. Faget, député de la Gironde Paul Constans, député de l'Allier Paul Escudier, député de la Seine, décédés pendant l'intersession. Puis il donna lecture de la liste des interpellations. Il n'y en a pas moins de 74, et sur les sujets les plus divers.

Le président du conseil demanda que les interpellations sur la politique "extérieure fussent jointes et que la discussion en commençât mardi. Il demanda également que fussent jointes pour des débats communs les interpellations sur le chômage et celles sur l'agriculture. Satisfaction lui fut donnée pour la politique extérieure.

On assista ensuite à un long défilé d'orateurs dont chacun venait faire une petite répétition du discours qu'il se propose de placer dans la discussion.

M. Léon Blum, désireux de savoir quelles sont les mesures immédiates que le gouvernement compte prendre pour parer a la crise de chômage, demande la discussion des interpellations relatives à cette crise le plus rapidement possible. Les statistiques du ministère du travail, ajouta-t-il, sont approximatives et inexactes. Le gouvernement n'a pas de système d'informations, ni de système de protection il n'y a pas d'assurance sociale contre le chômage. Que seraient devenues l'Angleterre et l'Allemagne, si elles n'avaient pas possédé une telle assurance ?

Dans le plan d'outillage national, on ne prévoit que l'emploi de 100.000 travailleurs pour un an. Or, il n'y a pas d'industrie et pas une région où le chômage partiel ne soit installé. Il y a des souffrances et des misères qui n'attendent pas. Le gouvernement est-il disposé à venir en a'de aux communes, à créer une caisse de chômage,? C'est l'Etat qui devrait asiumer toute la, charge des secours aux chômeurs ..1 1

Toutes ces questions nepeuvent subir de retard Le-.dèbat -doit donc avoir lieu imméd'-atement il pourrait commencer dfeuidemain et se continuer dans des séances du roat^n^â partir de mardi.̃• île président du cpnseil.répond't que le gouvernement ne méconnaît en ;âiicunc manière la crise économique dont souffre pays et qu'il est tout disposé à s'efforcer de la résoudre avec la collaboration du Parlement. Mais, quant à l'assurance contre le chômage, s'il reste profondément attaché à l'assurance contre la maladie et la vieillesse, il n'aurait pas accepté l'assurance contre le chômage, C'est parce qu'en Allemagne et en Angleterre, cette assurance a été conçue d'une certaine manière que ces pays ont plus durement souffert de la crise économique.

Le gouvernement s'efforce de prendre des mesures ou de suggérer au Parlement des mesures qui permettront d'atténuer tes pén'bles conséquences de la situation actuelle. C'est ainsi que demain paraîtra un décret instituant une allocation d'assistance dont l'Etat prendra 50 0/0 à sa charge, les 50 0/0 autres restant à la charge des collectivités locales.

« J'attends de l'imagination de nos adversaires des formules magiques, qui permettront à la fois de défendre les finances publiques et de satisfaire aux légitimes exigences des chômeurs ». Quant au gouvernement, il demandera au Sénat de voter d'urgence le projet sur la caisse d'avance aux communes il a déposé un projet d'outillage national qui, l'un et l'autre, permettront de procurer du travail à de nombreux chômeurs.

M. Rivière, autre socialiste, vint critiquer la politique agricole de M. Tardieu. Puis M. Berthon 1 s'étonne que >- l'amnistie tarde tant* à' venir. > Finalement, la Chambré,, décida de commencer aujourd'hui vendredi à s occuper du chômage et de discuter ce même sujet le matin, à partir de mardi prochain. Quant à l'agriculture, on en parlera à partir du vendredi 20 novembre. Séance aujourd'hui, à 15 heures. R. D.

LES CHOMEURS MANIFESTENT

A PARIS

Le chômage, le douloureux chômage sévit. Inutile de se dissimuler la vérité, en s'appuyant sur les statistiques officielles, qui ne font entrer en ligne de compte que les Chômeurs complets et touchant une allocation.

Le mal est là, tenant en partie à la crise mondiale de surproduction et de sous-consommaiion, et en grande partie à la politique d'essence socialiste contre laquelle Figaro s'est toujours élevé, politique de fiscalité excessive minant les entreprises, politique d'assurances sociales étatistes. Il était fatal que les communistes chercheraient à profiter du chômage pour faire de l'agitation. Ils s'y sont essayés hier, assez piteusement. Mais, caveant consules.

̃̃̃ -y ̃" •^ i:'

A 15 'hl 30,' hier, six ifc'è'Ms chômeurs, vénâfit d'Ivry, Vitry et Çhoisy-le-Roi, s'étaient- ̃ groupes pour se diriger vèrs la Chambre. Ils furent dispersés sur le quai de la Gare.

Deux cents, peu après, se regroupaient quai de la Tournelle et s'engageaient sur le boulevard SaintGermain. Place Maubert, ils se heurtèrent à d'importantes forces de police qui les refoulèrent sans violence.

Rue Lafayette, quatre-vingts chômeurs, qui se dirigeaient vers l'Opéra, furent arrêtés dans leur marche à la hauteur de la rue Saint-Georges. A 16 h. 15, quatre cents chômeurs, qui s'étaient formés en groupe sur l'Esplanade des Invalides, furent dispersés. Le même sort advint d'un autre groupe de deux cents, qui suivait la rue de Rivoli. Le communiqué de la préfecture

La préfecture de police communique la note suivante

« Les organisateurs communistes avaient décidé que la délégation des chômeurs de la C. G. T. serait envoyée à la Chambre des députés pour présenter leurs revendications.

» Cette délégation devait être appuyée par les membres de cinquante comités locaux qui avaient été désignés par le comité central du parti. » La délégation, composée de 25 personnes, est arrivée à 16 h. à la Chambre, où elle a été reçue. Elle en est sortie à 17 h. -40.

» Les chômeurs, qui avaient été désignés pour appuyer la délégation, çgt essayé, à la sortie, de franchir les barrages V, de" police qui avaient été organisés.

» Ils ont été dispersés'Sàns violence. Ils ont alors essayé de faire d'autres»; manifestations par petits paquets, sans aucun, résultat.

» Au total, 16 personnes ont été appréhendées au cours de ces manifestations. Elles seront vraisemblablement remises eri liberté après vérification de leur identité. »

LE « CRAPOUILLOT » INTERDIT Notre confrère Le Crapouillot, dont le rédacteur en chef est M. Galtier-Boissière, vient de publier, dans la série de ses numéros spéciaux, un numéro entièrement consacré aux Anglais (reportages illustrés et impressions sur les aspects historique, social, politique, etc., de la vie d'outreManche). Par décision du président du conseil en date du 6 novembre, la vente du Crapouillot a été interdite et les exemplaires se trouvant dans les kiosques retirés de létalage par les soins de la police. La mesure prise ne s'appliquera qu'au numéro en question., L:

AU SENAT

Séance de pure forme qui fut courte et sans passion. M. Albert Lebrun, après avoir prononcé l'éloge funèbre de MM. Vieu et Servain annonça qu'il avait reçu de deux sénateurs, MM. Victor Bérard et Raymond Poincaré, une demande de mise en congé pour raison de santé.

Puis ce fut la lecture des interpellations les nouvelles et les anciennes.

Celle de M. Héry visant les modifications apportées au régime de la licence es lettres fut fixée, d'accord avec le ministre de l'instruction publique au vendredi 20 novembre celle de M. Soujif sur; l'admission des travailleurs à domicile au bénéfice de la loi sur les assurances sociales sera discutée le 3 décembre. ` i1 Parmi les interpellations anciennes il en est une qui, pour être déposée depuis bien longtemps, n'a rien perdu de son actualité c'est celle de M. Dominique Delahaye sur la défense de l'épargne. On 1n en fixera la date au cours d'une prochaine séance. Il en est une autre qui n'a rien perdu non plus de son intérêt, c'est celle de M. Henry Bérenger et de plusieurs de ses collègues sur la politique qu'il conviendrait de pratiquer à l'égard des Soviets. Celle-là aussi sera fixée ultérieurement. Il fut procédé ensuite au tirage au sort des bureaux et on leva la séance.

Cet après-midi, à cinq heures, les commissions des affaires étrangères et des finances, réunies ensemble, entendront le président du Conseil qui, accompagné du ministre des affaires étrangères et du ministre des finances, fera connaître les résultats des conversations qu'il a eues à Berlin et à Washington. .y, Prochaine séance mardi, à 15 heures.

LE PROCHAIN BUDGET

Abordant, après l'exposé que nous avons résumé plus haut, l'étude du budget. de 1932, M. Piétri, après avoir indiqué qu'il a maintenu les procédés traditionnels d'évaluations des recettes (règle de la pénultième année ou méthode des évaluations directes) reconnaît que des moins-valueô importantes sont certaines en ce qui-cdïiceftiè) lès bénéfices industriels et commerc.iau.xi;ijympôti,§«r le' revenu et l'impôt sur .les cou.pnnjs, d^s. valeurs mobilières. :>;̃• .• .̃̃̃ Le ministre du budgét, après tant d'autres, s'élève conire les répercussions financières de plusieurs lois votées trop généreusement par le Parlement et il énumère les augmentations de charges suivantes en résultant

ma CONFLIT sino-japonais

Le voir sous, son vrai jour

Si l'on s'en tient aux seuls faits, aux réalités, j; comment se présente l'affaire de Mandchourie V d Est-ce un conflit de nation à nation, de peuple à s peuple ? Nullement. Ce n'est que le choc, avec des f reîtres, des brigands, d'un gendarme international, ici le Japonais opérant en lieu et place de celui de, la Société des Nations, encore dans les limbes. Le c Times, qui a été si dur pour le Japon, est obligé de reconnaître que le désordre gagne la Mand- c chourie, que le banditisme y est endémique. 11 c ajoute' que la g«t$çite- économique si brutale, si c étendue que Nankin, ent dépit, de ;ses protestations. ̃

de. pacifisme, a .dàsh^nGhée, contre .Je Jajjon e$t c

« non moins exaspérante qu'une guerre au canon». t Le Times revient donc à de m-eilleurs sentiments; c à l'égard du Japo^P, -surtout quand il ajoute (7 no- ( vembre) « qu'en fait le Japon plaide une juste' r cause (has a very good icase) et une enquête im-; r partiale pourrait fort bien établir que la justice < est de son côté». Aucun doute la réaction du t Japon en Mandchourie n'a été en rien une attaque contre la Chine, contre son peuple, mais simple- 1 ment une opération de police, une « punitive ex- pedition », comme l'Américain en 1916 qualifia son t invasion armée du Mexique livré à un banditisme organisé. N'est-ce pas un exemple à suivre si l'on £ veut sincèrement la paix dans le Monde ? ( Quand même, la Société des Nations continue de, ( s'enliser dans l'incompréhension, une « fâcheuse y1 partialité » même, a-t-il été déclaré dans certains milieux de Washington.

Aussi le verdict de Genève a-t-il profondément i irrité le Japon, fier à juste, titre de son oeuvre en Mandchourie, sûr aussi de son droit qui s'appuie 1 sur des traités. Il faut enfin se rendre compte que dans le conflit actuel, il n'est pas sorti de la dé- fensiue. Or, la S. D. N. l'a quand même humilié devant le reître chinois, lui le « gardien de la paix et non 1' « impérialiste », le « Prussien asiatique », ainsi que le qualifie la II* Internationale qui fait foin des masses chinoises opprimées et se range, sans vergogne, du côté du dictateur militaire-, Tchang Kaï Chek, régnant ^5N"anki| *p|r s la>vertu du sabre, d'une armée de*6Ô0\(K)0 réîfresj- son armée à lui, mais payée sur les fonds publics ou par extorsion de fonds privés. Ne vous étonnez pas de l'attitude de la II" Internationale M. Vandervelde, récemment, n'a-t-il pas reconnu dans la Chine une vraie « Terre promise » vouée au socialisme, un immense empire marxiste en plein enfantement. Quelle joie dans le ciel de la Sociale Un « Prussien asiatique », le Japonais mais, a-t-il d'autre souci que de nourrir sa surabondante population, objectif qui n'est réalisable que dans l'ordre, la paix, surtout en Chine dont le marché est vital pour le Japon ? Ses visées en Mandchourie sont donc de l'ordre économique.

J'ai dit que le conflit sino-japonais n'était pas un conflit de nation à nation. En effet, qui le Japon voit-il se dresser contre lui ? Le peuple chinois ? Nullement dans sa détresse actuelle, ce qu'il veut, ce pauvre peuple, c'est du pain et non la guerre. Ce qu'il souhaite encore dans son for intérieur, c'est l'intervention des Puissances'qui le débarrasserait de la lèpre « kouo ming tang » et du communisme qu'elle a engendré. Ce qui se dresse de-, vant le Japon, appelle au secours le monde entier, c'est une faction, un petit clan politique qui ne représente que lui-même et non le peuple chinois, un petit clan responsable de tant de misères et de massacres qu'il craint à, juste titre l'heure de la justice immanente.

La réaction du japon l'a effrayé :fil' s'est donc jeté dans les bras de la S. D. si compàtïssânfe ` pour lui et qui', dafis sa candeur, ne.'V.e.st "Jamais' aperçue que ces petits politiciens lui jouent une comédie effrontée depuis 1928, se vantent entre eux de lui faire avaler toutes les couleuvres « kouo min tang » tout en se moquant de ses envoyés ou «experts» en .hygiène et autre science, «experts » don,t la demande par Nankin n'a été qu'une amorce, unjÇ duperie pour obtenir le soutien de la S. D. $., '.si nécessaire pour une faction qui ne, garde le pouvoir que grâce à l'étranger, aux EtatsUnis surtout. Nankin joue des « experts de Genève comme il a joué de la mystique démocratique et pacifiste. Le succès d'ailleurs a été complet près de là S: D. N. et de nos gouvernants. Aujourd'hui; Tchang Kai Chek sort l'épouvantail d'un grand,conflit il va partir en guerre, ce Tamerlan Genève, Paris, Londres s'émeuvent « La j guerre encore » Mais avec quoi Tchang la ferait-il, la guerre ?|Avec ses reîtres et son trésor vide. Jugez de la valeur de ses troupes en 1928, 3.000 soldats:;

Assurances sociales Fr. 300 million* Rentes sociales en Alsace et en Lor-

rainé ̃ 23 Sociétés de secours mutuels d'anciens

combattants 75 Pensions des Inscrits maritimes. a» Santé -publique Retraite du combattant. 4"*y Tuberculeux et grands invalides. oi Soins médicaux gratuits 13 Routes nationales 200 Charges des avances et emprunts

pour les chemins ruraux, adduc-

tion. d'eau, inondations du sud-

ouest .• 55' Subventions pour les chemins vici- naux et lotissements défectueux.. 35 Programme naval 150 ̃'̃" Subventions aux transports mariti- ̃̃•,•

mes .• 164 Charges des emprunts pour couvrir le déficit du fonds commun des

réseaux .? 60 Loi. sur le service d'un an, .|ow ~r lS, Encouragements à diverses cultures, 10a d,'C Personnel enseignant *7".

-"I-=-o .1. ">f.8'

Devant les réductions appreciaoies ues iacu« possibles et les augmentations importantes des dépenses, le ministre a dû àvoii' recours à un cer- tain nombre de mesures fiscales et aussi à quelques ressources exceptionnelles. Ainsi, le ministre du commerce a été autorisé à prendre un décret établissant une surtaxe de 15 0/0 sur les marchandises provenant de pays ou une brusque dépréciation monétaire sert de prime indirecte aux exportations. Ce décret donnera une recette de 2bO millions pour les neuf mois de l'exercice 1932. Le gouvernement a également déposé un projet d'ajustement de la taxe à l'importation créée en 1920, pour placer sur un pied d'égalité, aussi complet que possible, les commerçants qui effectuent teurs achats en France et ceux qui s'approvisionnent à l'étranger. Cette taxe était de 2 0/0 comme la taxe sur le chiffre d'affaires. Mais, alors que cette dernière frappait les produits français quatre ou cinq fois avant qu'ils n'arrivent au consommateur, les produits similaires importés de l'étranger n'étaient taxés qu'une seule fois lors de leur importation.

Le projet maintient le taux de 2 0/0 pour les importations de matières premières, mais le porte à 4 0/0 pour les produits semi-ouvrés et à 6 0/0 pour les produits finis. Le ministre du budget en escompte une recette fiscale de 400 millions pour l'exercice 1932.

En dehors de divers ajustements fiscaux devant donner une recette de 100 millions, M. Piéîri, pour arriver à équilibrer ce difficile budget, a dû _recourjr a deux ressources, exceptionnelles 700 millitfn.« ri^ôvbnaijraes 'disponibilités du service 1 d es- *alc dote» et v5$54 millions 'représentant Te bêhé-1 fice de la frappe des monnaies d'argents •̃• ̃̃-̃•. ̃̃ Et ces* chiffres, mieux que des discours, montrent que le ministre'a a dû, pour boucler coûte que coûte son budget, trouver plus de 1.800 millions de ressources fiscales nouvelles.

C'est ce qu'on appelle décharger le contribuable.

japonais se jetèrent, à Tsinan, sur 60.000 reîtres de Nankin qui avaient pillé leur concession, massacré, torturé les femmes. La lutte fut courte ce fut une fuite éperdue de ces soudards.

Ce n'est pas tout Nankin nous menace de se désintéresser de cette trêve des armements préconisée par la S. D. N. dans le cas où celle-ci ne lui donnerait pas raison contre le Japon. C'est pur chantage de la part d'un gouvernement-fantôme qui ne peut rien pour la paix et a tout fait pour créer l'anarchie sanglante où se débat la Chine, et pour longternps si la. S. D. N.ne;sé rend enfin compte combienrelle a été effrontément dupée-jus-, qu'ici par Nankin. Quand on songe que, ces jours derniers, l'Exécutif de la S. D. N. sommait Tokio de se « contenter des assurances données par Nankin » De Nankin qui viole tous ses engagements, déchire tous les traités, use à tout propos du boycottage économique, mais qu'on s'évertue quand même à prendre au sérieux.

N'est-il pas temps de cesser de faire le jeu de Moscou au détriment du Japon, gardien de la paix en Asie ?

N'est-ce pas plutôt l'heure de mettre fin en Chine à un ère de terreur aggravée par la famine qui devient chronique? N'est-ce pas l'heure aussi do cesser de vendre des armes à un pays livré à de véritables chefs de bandes, quel que soit le titre dont ils se couvrent: nationalistes ou communistes? Pour commencer, que la S.D.N. laisse donc Chinois et Japonais régler directement leurs affaires. Jusqu'ici, elle n'a réussi qu'à aggraver la situation. Ne faut-il pas en finir avec ces parades de « conciliation s, qu'on jette en pâture aux foules et qui, sous un faux masque d'équité, comme dans le cas présent, ne mènent qu'à la guerre ? Il faut que nos bergers s'instruisent, apprennent à déceler les faits, les réalités, sinon les peuples n'auront plus que dédain pour le pompeux cénacle de Genève.

i ̃'• r -•̃•: ̃̃- -.Dr A5. Legeiidre. •̃•̃

LE CONSEIL GENERAL EST CONVOQUE POUR DISCUTER DES TRANSPORTS Il semble bien que l'on va rentrer dans la période la plus active de la question des transports en commun de la région parisienne.

En effet, le conseii général de la Seine est convoqué pour cet après-midi en session extraordinaire, afin de discuter de cet important problème. Ce qu'il y a de plus extraordinaire dans tout cela, ce n'est pas la session elle-même, prévue depuis longtemps ne devait-elle pas commencer en octobre ? mais bien les précautions ou la timidité dont on a entouré la convocation, qui n'est devenue officielle qu'hier soir. Le décret était, assure-t-on, signé depuis deux jours or, on s'est gardé de le publier et les conseillers généraux ont été prévenus par avis personnel, à domicile, qu'ils commenceraient à siéger le vendredi 13 novembre. C'est, on peut le dire,, la première fois qu'une assemblée délibérante est réunie avec autant de mystère.

Il convient d'ajouter que le débat, au fond, ne s'engagera peut-être pas cet après-midi. En effet, la commission mixte des transports tient séance ce matin et cet après-midi pour achever l'examen du dossier et nommer les rapporteurs. Or, il parait que cette dernière opération présente certaines dif- · ficultés. Il y aurait pénurie de candidats. Personne,, ou presque, ne veut «. rapporter. $,. afin garder <.> sa liberté de discussion. On ignore encore les noms de ceux qui voudront bien se dévouer et assumer la tâche.>̃̃' ̃ <-

Dans ces conditions, il est à présumer que de nouveaux retards se produiront. Quoi qu'il en soit, l'administration préfectorale a fait, à toutes fins utiles, distribuer hier soir le cahier des charges de. la' future exploitation des tramways et des autobus, soit en rfferniage, soit en régie directe. Elle seule aura été, une fois au moins, en avance. O.P. NEGOCIATIONS GERMÂKO-SOVIETIQUIS BERLIN, 12 novembre. Xe ministre de l'économie, M. Warmbold, a pris contact avec les délégués soviétiques MM. Chintschouk, ambassadeur des Soviets à Berlin, et Lioubimoff, chef de la représentation commerciale des Soviets en Allemagne. Les négociations, qui commenceront officielle-- ment samedi, porteront, en premier lieu, sur la question des tarifs douaniers et ferroviaires et surles frets.


LETTRES. THÉÂTRE, SCIENCES ET ARTS

ONZE NOVEMBRE + 4 Le secret des générations de la guerre

Beaucoup de moralistes et quelques-uns de ceux qui ont gouverné la France, de ses ministres et de ses rois, ont observé chez nous un génie turbulent et susceptible, nerveux, verveux, capable d'élans héroïques (la furia, la fureur de Fornoue), mais prompt, lorsqu'il vient à manquer de confiance, à se décourager.

D'autres moralistes et d'autres politiques ont admiré dans notre peuple un second génie tout différent, plus stable, sans doute notre vrai fond: un génie modeste, résolu, économe, d'un stoïcisme sans morgue, et qui, dans l'action la plus héroïque, accomplie comme si elle était naturelle, préfère se taire ou parler d'autre chose. Que la France est diverse, et digne, finalement, d'un bonheur sans cesse menacé et toujours reconquis 1

Les phases de notre histoire s'expliqueraient de la sorte, par la succession de ces deux génies oppo. sés, mais le sens général de nos destins, par la prédominance du second, par ses perpétuels retours, où le bon sens se révèle apte au sublime. J'en atteste aujourd'hui l'un des poèmes de la dernière guerre fa Lettre, par Charles Troufleau que les journaux du 11 novembre ont publiés.

L'auteur n'a pas trouvé, ni d'ailleurs cherché, dans la guerre, l'exaltation qu'ont traduite un Péguy ou un Psichari. Les profondes idées qui l'animent sont plus discrètes. Il n'est pas moins déterminé, il n'est pas moins dévoué, il est seulement plus contenu, avec cette résignation tragique, où le sourire est la fleur de la volonté, qui a donné encore plus de prix au sacrifice. Ce qu'il exprime l'apparente à Jean-Marc Bernard, à Pierre Gilbert, à du Fresnois, à cent autres, à des milliers d'autres qui n'ont, pas écrit, à tous ceux qui partaient avec un regard si grave les pères, les frères, les maris, les fils. Ils n'avaient aucune « griserie mais au contraire entièrement conscience de ce qu'ils devaient, de ce qu'ils voulaient, de ce qu'ils exposaient, de ce .qu'il 1 fallait surtout. Jamais là France, n'a été. plus çans-% ciemment servie. ̃' En pensée, Charles Troupeau s'adressait ea femme ̃̃̃ ̃̃• < J'aurais voulu t'écrire une lettre très belle, Une lettre à relire un jour entier, tout bas, Mais j'ai la fête vide et la phrase rebelle,

Et les grands mots, vois-tu, je ne les aime pas. J'aurais voulu t' écrire, et que pourrais-je dire T Que la terre se creuse et rejaillit là-bas,

Que l'air froid du matin gémit et se déchire t Tu tremblerais pour moi, qui ne le voudrais pas. Que te dirais-je encore ? Que la lune et la brume Sont un toit que mes yeux sont lassés d'admirer ? 7 Que les nuits ont, sans toi, comme un goût d'amertume ? 7 Tu pleurerais peut-être il ne faut pas pleurer. Il allait être tué en Orient, le 27 septembre 1916, & trente-huit ans. Et songeant « à sa vie et à son cœur», il dit à celle qu'il aime

Tu les as tout entiers, à jamais je me donne A toi plus que jamais, sur ce sol, en ce jour Mon âme est toute à toi, mon âme s'abandonne Plus à toi dans la mort encor que dans l'amour. Car les liens de la patrie sont ceux du sang et de l'amour

Nous nous tenons tous deux de près, comme se tiennent Tous ceux du même rang dans un chemin étroit. Et si l'un s'af faissait, dans la boue et la gloire, L'autre, debout, verrait, avec ses yeux si doux, De tranchée en tranchée i'àoafieéï la Victoire; Lente mais immortelle, et calme comme nous. Et calme comme nous. C'est l'ancien esprit, l'éternel esprit français « classique >. L'art n'a plus toujours la pureté, il peut avoir quelque défaillance. L'âme est restée la même, fière et pudique. Quels Français sont tombés et nous manquent Génération incomparable, à qui l'histoire de France devra réserver sa plus grande pitié, son plus pieux orggueil, des honneurs sans fin.

Eugène Marsan.

LES PREMIERES

THEATRE DE L'AVENUE. «Le Château s'éveille», pièce en trois actes et cinq tableaux, de Victor Gromoff et Michel Tchekoff, musique de W. de Butzow.

La pantomime fait la joie des enfants et les délices des poètes Banville lui a consacré des pages étincelantes. Mais cet art muet a besoin de clarté pour être pleinement goûté par les spectateurs. Sitôt que le scénario devient confus, l'intérêt faiblit ou, du moins se déplace il se concentre dans le plus ou moins d'agrément_des_ tableaux. Le Château s'éveille, où les acteurs ne s'expriment que par onomatopées, est bien la pièce la plus embrouillée que l'on puisse imaginer. Mais si on la suit le livret en mains, elle se clarifie, s'ordonne et prend une saveur singulière, car elle vous transporte dans le monde des épopées primitives, celle des Niebelungen et du Ramayana. C'est une synthèse d'anciens contes populaires russes, une aventure fantastique, commentée par les gestes et les cris variés des personnages proches de la vie, mêlés à des êtres irréels.

Elle a pour thème la lutte d'Ivan l'Innocent symbole je pense de la candeur enfantine contre Cochei, l'esprit du mal et de la destruction. Ivan, fils du roi Doré un gros bonhomme ventru, à la barbe d'argent, vêtu d'une chemise rose est amoureux d'une jeune fille merveilleuse au visage pudique, aux grands yeux étonnés, la « Beauté divine », qui a grandi dans le château de son père. Cochei, avec l'aide de sa fille Cochewin, belle comme Lucifer et cuirassée d'argent, enlève la Beauté divine après avoir endormi le roi et sa cour. Ivan se lance à la poursuite de celle qu'il aime. Le voici dans l'empire du mal. Trois sorcières lui crèvent les yeux, lui mangent les oreilles, lui arrachent le cœur, le coupent en morceaux, tel Orphée aux mains des Bacchantes. Mais l'esprit de la forêt réunit les membres disjoints d'Ivan et lui rend l'âme. L'amoureux reprend sa course. Il tue Cochei en un long combat clownesque, se débarrassé d'un traître qui avait ravi la couronne du roi Doré, et tenait la Beauté divine enchaînée dans le palais. Le château endormi se réveile. On va célébrer les noces du « pur et fol » et de l'éternelle beauté- Cette œuvre étrange qui tient de la pantomime, de la féerie, du drame musical et du ballet, est faite pour plaire aux âmes simples, aux poètes, aux amants du merveilleux. Les artistes goûteront l'ingéniosité des décors et des costumes, l'assemblage curieux de leurs couleurs. Une musique ingénieusement imitative accompagne, explique et soutient le jeu des acteurs. Les auteurs interprètent euxmêmes leur pièce. M. TchekotT a fait d'Ivan une sorte de pierrot slave hallucinant, et Mlle Davidoda, d'une éclatante beauté, pare l'esprit du mal de ses grâces et de sa fougue. Espérons que le succès récompensera tant de travail et de ferveur. Par intérim

Paul Fuchs.

CHRONIQUE DES THËATRES DE PARIS THEATRE PIGALLE. a Judith », trois actes dé M. Jean Giraudoux.

AU théâtre Pigalle, M. Fouilloux, M, Louis Jouvet, ont mis en œuvre, avec autant de'faste que de goût et de talent, tout ce qui pouvait contribuer à présenter en valeur la Judith de M. Jean Giraudoux. Les décors et les costumes, exécutés dans les ateliers du théâtre Pigalle, avec la collaboration de M. René Moulaert et de MM. Refn et Floch ceux de Suzanne et Judith, composés avec son art habituel par Mme Jeanne Lanvin, la beauté des étoffes, des couleurs; le sens parfait des éclairages et la qualité remarquable des acteurs, tout cela est digne de nos plus sincères applaudissements. Et, pourtant, alors que nous étions si impatients de voir et d'écouter Judith et que nous éprouvions une telle confiance, nous avons subi, il faut bien l'avouer, une très cruelle déception. M. Jean Giraudoux est trop célèbre, et j'ai trop de sympathie pour son œuvre et pour lui-même pour que je me sente obligée à lui dédier de vains et mensongers compliments. D'ailleurs, mon avis n'engage que moi. et les spectateurs de la soirée où, en face de la « demi-vierge » de Béthulie, nous nous « embéthulions » soyons polis à qui mieux mieux, selon le mot mélancolique d'un auditeur, pourtant intelligent, qui n'arrivait pas à s'intéresser à l'aventure de la Judith giraudienne. Cette héroïne, froide, sèche, raisonneuse, discoureuse, bavarde pleine de dégoûts apparents et de sensualité haletante, nous la comprendrons mieux, peut-être, le jour où nous lirons la pièce au lieu de l'entendre. Nous aurons alors le loisir de laisser tomber le livre ou, au contraire, de recommencer une page, et nous aurons souhaitons-le l'impression qui nous manque tout à fait à la représentation, celle que nous sommes dans le jeu et dans le secret», que nous participons à l'àvënture et aux péripéties.

'Cette «crédibilité» indispensable, par la faute de je ne sais quel mauvais sortilège, nous est absolument refusée au spectacle de Judith. Ce qui se passe entre tous ces gens-là, nous en sommes exclus ce qui leur arrive nous est, par conséquent, très indifférent. Nous ne souffrons,pas de leurs souffrances elles nous semblent plates nous ne nous réjouissons pas de leur salut le petit garçon juif à qui Judith veut donner, au premier acte, la « dernière boîte de conserve », parce qu'il est si gentil et, ajoutons-le; parce qu'il semble une parodie rapide du petit Joas de l'admirable Athalie de Racine ce petit-là, bien qu'il joue très bien, ne nous émeut ni ne nous amuse. Puisque je viens d'écrire ces deux noms parfaits Racine et Athalie et ce n'est certes point pour faire des comparaisons je ne puis m'empêcher de songer au cri fameux « Dieu des Juifs, tu l'emportes 1 Ce dieu des Juifs, M. Giraudoux ne cesse de le faire tourner en dérision par ses personnages, maudire et ridiculiser par Judih et autres. Or, c'est un =dieu très vindicatif. Citons encore Athalie « Jete-plains de tomber dans ses mains redoutables. » Pour se venger, le dieu des juifs s'est! "fUrt 'ici représenter par le dieu de l'ennui; il est redoutable, lui aussi. Car l'ennui borne l'élan de;l*attention si désireuse de rejoindre l'imagination de l'auteur, il fige et oblige au contrôle strict du texte que l'on entend et qu'aucune illusion ne pare plus. Enfin, il est rancunier et verse dans l'âme des spectateurs affligés cet esprit de rancune qui s'installe tout à coup chez les plus bénévoles et les plus indulgents.

M. Giraudoux, en dehors de Judith, a beaucoup trop d'esprit pour se formaliser d'une franchise. qu'il ne connaîtra sans doute pas. Il ne compte pas autour de lui que des admirateurs et des amis, mais aussi, après ses fervents, de nombreux adulateurs. Ceux-là, troupe de snobs faisant cortège à la réussite, qui est devenue « à la mode », et criant à chaque coup au miracle, tant ils ont peur de ne pas paraître intelligents, séparent l'auteur favori de la vérité, lui font gloire de ce qu'il a de plus contestable en ses manies et, à force d'applaudir le verbiage et le mauvais goût, contraignent cet auteur, malgré son mérite, à les

COURRIER DES ARTS

Au musée de Toulouse

On vient d'Inaugurer à Toulouse la nouvelle salle du musée Saint-Raymond qui renferme le beau médaillier de Claussade ainsi que les collections Romestin et Roquemaurel récemment léguées à la ville. A l'occasion de cette inauguration, le médaillier de Claussade a été présenté en totalité au public.

L'art français à Bruxelles

Au musée dçs Arts anciens de Bruxelles a eu lieu, en présence de M. Petitjean, ministre des sciences et des arts, et de M. Corbin, ambassadeur de France, l'inauguration de la section française de sculpture.

Exposition française en Roumanie En présence de M. Hautecœur, conservateur du musée du Luxembourg, qui en fut avec M. Opresio l'organisateur, vient d'être inaugurée au musée Stelian de Bucarest une intéressante exposition de dessins français.

w L'exposition Gustave- Adolphe

Une statuette en bronze qui représente le roi Gustave-Adolphe à cheval, vient d'être retrouvée au musée de Bruns\yick, elle figurait jusqu'à présent sous le nom de « Ross-Saule » (colonne du cheval). Elle a été exécutée par un artiste de Nuremberg, Georg SchWeigger, au moment du traité de Westphalie. On a découvert également un hautrelief en pierre, dû au même artiste, et qui date de 1633 et se trouve dans un musée de Hambourg. Ces deux œuvres d'art figureront à l'exposition Gustave-Adolphe qui aura lieu à Nuremberg en 1932.

Découvertes archéologiques

Au cours de travaux exécutés récemment sur divers points de la ville de Saint-Jean-d'Angély, dans la Charente-Inférieure, l'on vient de faire d'intéressantes découvertes. On a recueilli notamment des fragments architecturaux de la période gallo-romaine, et des carreaux émaillés des treizième et quatorzième siècles représentant des dessins géométriques, des lévriers, des oiseaux et des fleurs de lis.

considérer comme ses principaux avantages et le forcent mystérieusement à s'imiter, à se contrefaire lui-même. De là tant de clowneries de styles déjà désuets, tant de mots dégonflés qui tombent sans rebondir, tant de vaines faririboles, tant de contrastes si facilement parodiques et anachroniques. Ces choses blâmables ne sont pas de celui que j'appelle Giraudoux numéro 2 qui a écrit à peu près tout Judith, à l'exception de deux pu trois scènes qui sont de celui-là qui a signé Amphitryon et Suzanne et le Pacifique. Deux Giraudoux ? Pourquoi pas ? Et sans doute bien davantage, sans aller jusqu'au chiffre 38. Siegfried n'a-t-il pas deux personnalités, Jupiter ne devient-il pas un second Amphitryon ? 2 Dans Judith, Suzanne la tendre et dévouée prostituée ne fait-elle pas mille efforts pour se faire prendre pour Judith ? Ne remplace-t-elle pas Judith dans Jes bras des amants insatisfaits ? Et un officier d'Holopherne ne joue-t-il pas le rôle du chef en se drapant dans son manteau d'or ? Mascarades et fourberies qui font s'écrier à Holopherne, le seul personnage réussi et vivant du drame « Deux Judiths deux Holophernes il aurait très bien pu ajouter: deux Giraudoux.

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Judith est nièce du banquier juif Joseph ce vieux banquier qui est là, très affairé et très mécontent du rôle que les Béthuliens veulent faire jouer à la jeune fille, disparaît aux autres actes, sans doute ruiné par la crise amenée par ce long siège. Judith, insupportable et, paraît-il, intelligente jeune fille, est fort: célèbre je-ia.sa yillei et' très aimée. Savante, bienfaisante, soigneuse de blessés, avide ^Bèr sensatioiis et" ègratigneuse de jeunes hommes, elle ne nous cache pas un instant qu'elle, est il faut le dire, puisqu'elle nous le fait expliquer par Jean, son amoureux mécontent une de ces « demi-vierge » que révéla jadis lé roman de Marcel Prévost de ce roman elle est sortie pour lire les œuvres de Claudel, car ses discours cherchent parfois à emprunter le rythme des cadences claudéliennes. C'est une jeune personne fort « à la page », et si elle n'a pas encore cassé la cruche que les jeunes filles de la Bible portaient sur la tête, elle l'a déposée depuis longtemps dans quelque coin, la trouvant pesante et surtout son eau trop claire à son cerveau troublé de petite intellectuelle prétentieuse. Et toute cette histoire est machinée pour humilier cette hautaine, pour lui montrer qu'une femme doit être tout amour et non toute intelligence. Pan pour le féminisme Et il y a, en ces trois actes, beaucoup de pan 1 pour tout; pour les généraux en chef, la guerre, le soldat, « héros assassin », le dieu de la Bible, ainsi que je l'ai dit, la famille et la belle famille, l'argent, la banque, le devoir, la patrie, les beautés juives, et les juifs, et les dieux, même tous ceux-là qui ne sont pas dans la Bible pan J. pan et panl tombeztous dans le jetf'de massacre qui voitdrait ne laisser debout que l'amour. Mais ce n'est pas possible non plus, ainsi que le démontrera tristement la suite de cette sombre histoire.

Donc Judith, lasse de sa vie de fille, avertie d'esprit et ignorante de chair, close, mais non chaste, et indignée en ses forces vives et son orgueil, que sa ville soit vaincue après; avoir été molestée et affamée, Judith se décide à se rendre au camp ennemi pour accomplir la mission dont Béthulie attend sa délivrance. Le petit pseudo Joas, comme les soldats, comme le puant prophète barbu qui roule par les fenêtres en hurlant, bien tranquille pourtant on ne joue pas Salomé et ce ,n'est pas sa tcte qu'on coupera les femmes, les vieillards, les blessés, les prêtres, tous, ont mis en cette fille-là, entre toutes choisie, leur espoir de salut. Et, d'abord, elle n'avait pas voulu peureuse ? dégoûtée ? Non ça ne l'amusait pas, voilà tout Et puis, soudain, elle se décide, parce que c'est encore plus ennuyeux de rester à Béthulie avec ce vieil onele raseur, ce demiamant qui est un vaincu, cette famine qui rend trop maigre et tous ces lamentables qui seront « passés au, ,fll de l'épée En vain, Jean (le demïramant^.qiùi l'adore, veut-il envoyer à sa place la fausse Judith, Suzanne, la bonne prostituée. Judith la subjugue, l'embrasse, se laisse embrasser, puisque cette Suzanne l'aime aussi et lui prend son peigne, son poignard, son fard et part, prenant ce chemin de détresse, de sang, de détritus et de boue que lui a décrit Jean avec horreur et vérité.

Au second acte, les officiers d'Holopherne se divertissent en la vaste tente, toute vibrante de vent dans ses draperies jaunes, sur lesquelles se détachent les beaux costumes bariolés aux formes copiées sur celles chéries par certains peintres de la Renaissance italienne. Là, une entremetteuse de Béthulie, Sara, descendante de Jacob, a passé à l'ennemi et procure aux hommes des femmes affamées, des jeunes mères misérables, des filles curieuses. Et elle amène Judith, la vraie; Egon fait semblant d'être Holopherne, et alterner les plaisanteries sur les manteaux de cour avec ses regrets sur la perte d'un ami très cher et très beau. Judith, il le sait, a contribué à la mort dé cet ami. Il se vengera donc d'elle et auparavant la bafouera. Quand Judith, prise au piège, le reconnaît, Egon se démasquant et Fâ'ccablant de ses risées et de sa haine furieuse, elle songe que, ainsi humiliée en cette aventure, .dérisoire, il ne lui reste plus qu'à mourir. Mais auparavant, d'instinct, elle crie au secours et appelle Holopherne. La scène de farce est bien menée, mais, avec le personnage de Suzanne, cet Egon faux « maréchal alourdissent l'aventure, l'encombrent, en empêchent la pureté et netteté de lignes. Ces personnages doubles, ici, nuisent beaucoup à l'action, détournent notre intérêt qui aurait dû se concentrer sur la seule Judith, nous déconcertent et nous lassent. v

Holopherne, à l'appel de Judith, apparaît. Il est, au lieu du barbare géant que l'on nous annonçait, un bel homme puissant et doux, et complimenteur comme une Précieuse. C'est à lui qu'est offert le soin de dénigrer Dieu et les dieux dans un ingénieux morceau de bravoure, de démolir en Judith le peu qui restait des idées de patriotisme, de pudeur et de devoir

et de lui affirmer qu'elle n'est, au lieu d'une héroïne, qu'une femme et que pour elle il n'y a de vrai que l'amour. Cette révélation, dont Judith est sans tarder enivrée, ainsi que d'un désir violent en face de ce beau prince, si doux et si lettré^ si tendrement protecteur et raffiné, cette révélation imposée par l'ennemi (comme toujours !) n'est pas fort nouvelle, mais cette scène entre Holopherne et Judith est pleinement réussie, et réchauffe enfin l'action si froide là, nous sentons quelque intérêt pour ce couple et pour ce duo, et par ce qu'il y a là de voluptueux et d'humain et nous nous laissons attendrir. Laissée par Holopherne avec une grosse esclave faussement sourde et muette, Judith se dévêt, se prépare à l'amour, et déverse un torrent de mots sur cette grosse personne, qui sait parler elle aussi, mais se tait, par ordre du maître, sans doute, galante attention envers cette Judith bavarde qui lui a plu.

Le troisième acte est incohérent et blafard comme les aubes qui suivent les catastrophes. Judith a tué, d'une lame au cœur, cet époux admirable que fut pour elle Holopherne. Elle l'adore et veut mourir aussi c'est un drame passionnel et non un meurtre historique. Mais nul ne veut la croire Jean, fou de jalousie, se charge de décapiter le « tué par amour », et il jette sa tête à la foule.

Nous sentons que, avec l'amoureuse Judith, M. Giraudoux aime aussi beaucoup son Holopherne depuis qu'il en a fait, selon le rite, d'un exécré général en chef, un général sans chef. Les juifs sortent en chantant de Béthulie. Et ce sera le triomphe de Judith, malgré elle malgré,, ses larmes, ses refus, ses aveux et ses dénégations qui n'en finissent plus. à la lettre. Mais', enfin; elle se laisse convaincre par un garde grossier,, géant puissant et autoritaire, qui semblait dormir, ivre au seuil de la tente si mal surveillée. Ce garde est un ange, envoyé par Dieu pour guider Judith et la sauver après l'avoir contrainte à faire, malgré elle, ce qu'elle a fait. C'est Lui, qui l'obligea à se donner à Holopherne, à le frapper. Mais elle est pure et innocente, car entre elle et ses plaisirs, comme entre elle et ce crime, la volonté céleste s'interposait. Elle est pure, innocente, élue et. probablement pas plus vraiment femme qu'au premier acte. Et Judith, tristement déçue, humiliée une dernière fois, puisqu'elle a tout manqué, même ceci, pauvre instrument 'qui s'était cru des pouvoirs, Judith, acclamée, laisse les grands prêtres l'entraîner vers Béthulie qui lui doit sa délivrance. Pour ne pas ajouter à sa douleur, le public ne se joint pas à ces acclamations théâtrales.

Cette allégorie de l'ange nous fait très bien comprendre le sortilège par la faute duquel cette pièce, d'une phraséologie innombrable, insoutenable, et qui nous lapidés sans pitié sous une folie de mots et Un bric-à-brac d'images, un tohu-bohu ahurissà'rit de plaisanteries et de P^n^eà parodiques, .ne nou.s a pas, malgré tout, laissé: comprendre et aimer ses exactes intentions. Le dieu de l'ennui^ déjà cité au début de ces pages, s'interposait entre nous et notre désir, notre émotion et notre compréhension, notre accablement et notre élan vers la fable et les inventions de l'auteur. C'est dommage. W v u

Mlle Rachel Berendt est une très originale Judith sa grâce mystérieuse a rendu possible la sèche évidence du personnage elle tient sans défaillir un rôle écrasant, et elle est bien belle en sa robe de velours noir aux longues manches en ailes d'or. M. Karl Max a une voix ensorcelante et est un parfait et bel Holopherne. M. Alcover est un très puissant, costaud et dramatique envoyé de Dieu. Toute la distribution est excellente. Citons, parmi tant de nombreux noms, tous dignes d'éloges, ceux de Mmes Noro (Suzanne), Wendling, Rémon, Barsac, Boyer et de MM. Magnat, Fainsilber, Vermeil, Escandre, Fabry, etc., etc., et le petit Schneiderman. Gérard d'Houville.

LE a DUMPING )) ARTISTIQUE

Il y a quelques jours on vendait, à Londres, pour le compte des Soviets, une collection de bijoux anciens. Ce n'est pas la première fois que le gouvernement de Moscou disperse au vent des enchères des pièces ou objets d'art provenant des trésors artistiques de l'ancienne Russie. Le plus souvent il allègue pour sa défense que ces objets « de pure vanité » n'ont d'autre valeur que celle du métal et des gemmes qui les composent, et il affirme au monde civilisé que le musée de Moscou conserve encore toutes les richesses artistiques et historiques des tsars. Cependant il paraît bien établi que la collection vendue en Angleterre contenait des bijoux grecs antiques datant des cinquième et sixième siècles avant notre ère et dont la matière, si précieuse soit-elle, n'est rien en comparaison de leur valeur archéologique. Les plus admirables sont vraisemblablement une paire de boucles d'oreille de Crête finement ciselées dans l'or fin et portant divers ornements en grenat d'un travail très délicat. Une autre pièce, remarquable par sa facture, est une couronne en or de Mytilène, faite d'un rameau d'olivier avec de petits fruits et dont la circonférence a environ vingt centimètres de diamètre. Le Messager d'Athènes qui dénonce ce nouveau scandale ajoute quelques détails précis sur les objets qui composaient les trésors dispersés

« Dans la collection, il y a encore une colombe en or qui servait peut-être d'écrin pour bijoux. La colombe porte une ancre en or pareille à l'anse d'une théière. Et voici une fibule un disque en or portant au milieu en relief la tête d'Athéna Pallas et dont le bord, est formé par une branche de lierre en or.

Le plus étrange parmi les bijoux est un petit masque mortuaire de dix centimètres de diamètre environ. Il provient de Sidon et représente la figure d'une jeune femme. On le portait probablement comme souvenir, attaché au cou en pendentif au moyen d'une chaîne d'or. L'objet est du cinquième siècle. » Comme on le voit, les Soviets n'hésitent pas pour se procurer de l'argent immédia à vendre à l'étranger d'authentiques souvenirst en affectant de mésestimer leur valeur qui est, du reste, inestimable.

COURRIER DES LETTRES

Adieu au village nègre

L'Exposition va fermer. Nous n'irons plus au vil(age nègre. Nous nous remettrons à vivre entre nous, entre blancs, entre Parisiens, sans peut-être nous, douter très bien de ce que nous laissons s'éloigner, Un souvenir pittoresque ? Une vision curieuse ? Une ouverture de l'imagination vers des pays et des peuples inconnus ? Tout cela, sans doute, et avec tout cela, peut-être plus de poésie et de sagesse que nous croyons. Et même ux. peu de littérature.

L'art nègre a eu sa vogue, ces années dernières. La littérature nègre est moins connue. M. André Demaison, qui sait pénétrer les secrets des vies primitives, nous assure que c'est une lacune dans notre culture. Voici qu'il nous présente les Diacli, qui ne sont rien de moins que des troubadours à peau d'ébène, poètes de cour auprès des souverains africains. Poètes en petit-nègre, dites-vous ? M. André Demaison va vous rabroner, et vous montrer que le petit-nègre n'est rudimentaire que par l'effet de votre ignorance. Si vous connaissiez la langue ouolof, vous sauriez que le mot homme petit s'y traduire par deux mots; différents gour pour dire le mâle ou le héros, nit pour dire le type humain comme en latin vir et homo. La langue ouolof est, sur ce point, plus riche que la langue française.

La place me manque pour vous prouver après M. Demaison par des morceaux étendus, que la littérature nègre est digne de ses dialectes. Contentons-nous de citer quelques proverbes, en choisissant dans leur merveilleuse variété.

Il en est de spécifiqqemezit africains, qui. évoquent, derrière leur sentence, un voyageur aux aguets dans un paysage désertique.

Si 1'oiseau ne boit pas au ruisseau, c'est qu'il connaît ailleurs une réserve d'eau.

en est de malicieux, d'une malice proche de la nature

Les trois choses qui donnent la fortune ne peuvent avoir de poils le talon, le creux de la main et la langue, A 'V' Celui-ci est sceptique; r.

Aimer le roi est bien mais que le roi t'aim»* c'est encore mieux.

Celui-là philosophe

Ce qui fait hurler le malade ferait encore plaisir au mort.

Cet autre cynique ̃̃̃̃ •• Trahis qui ne te trahit pas Dieu te trahira. Et voici, pour l'Europe d'aujourd'hui, le plue actuel de ces aphorismes noirs

On n'apprend pas à tomber dans un puits, il s'agit seulement de franchir l'entrée ensuite, ça va tout seul.

André Rousseaux.

.«£ Le Cercle littéraire français reprend ses séances bi-mensuelles aujourd'hui, vendredi, à 21 heures, dans son -studio, 10, avenue d'Iéna (cercle d'Iéna). M. Fortunat Strowski, de l'Institut, président, ouvrira la 6e année du Cercle.

Présentation du prix du Roman de 1931, par M. José Germain Les Chemins des cercles, de Romain Roussel Mlle Fanny Robiane lira un passage du roman et dira des vers. Chant, par Mme Arlette Dorgère, secondée par Mme Fernande Orell et Mlle lise Thilst piano et violon, par Mme Kosloff et M; Marco.

M. Maurice Gagneur parlera du concours du Roman de 1931. Des poèmes de-MMv ^Auguste Dor- chain, Gabriel de Pimodan, Charles Clerc et Jean de la Rocca seront récités.

Dans sa dernière réunion, le Comité OrientLamartine a, sur la proposition de MM. Georges Maurisson, Albéric Cahuet, Bailly-Solin, voté les vœux suivants

« 1° Que le ministre de l'instruction publique veuille bien procéder au classement comme monument historique de la tombe de Lamartine à SaintPoint (Saône-et-Loire)

» 2° Que l'effigie de Lamartine, œuvre du sculpteur Bouchard, actuellement exposée en plâtre au gymnase du lycée Lamartine à Paris, soit coulée en bronze et placée dans la salle d'honneur (comme les anciens honoraient leurs dieux lares). J* Visites-conférences du « Génie Français ̃». Samedi 14 novembre, à 14 h. 30, 40, rue Bichat « L'architecture au dix-septième siècle L'hôpital Saint-Louis », par M. Brodier dimanche 15, à 10 heures, au château de Saint-Germain « La préhistoire et l'histoire à Saint-Germain », par MM. Salomon Reinach et Alphonse Roux à 15 heures, au « Prieuré », à Saint-Germain, visite de la chapelle et de l'atelier du peintre Maurice Denis, sous la conduite de l'artiste.

Le Carnet du Lecteur

i Mise ,8U; joint, -par iJfierre Lasserre (L'Artisan du

ï<ivre).- ̃• “̃•̃̃̃ r: ̃• ̃. '̃̃̃. ••̃-

1 Pierre 'Lasserre :(l86V-19â0), par Mme Anne-Marie Gasztowt (Le Divan).

Mise au point est un recueil d'articles parus dans un journal littéraire. Il a, pour ligne directrice, l'amour de l'esprit libéral et pour dessein une libération personnelle des groupes qui furent toujours étrangers à la pensée de Pierre Lasserre ont recueilli ce témoignage suprême comme une arme de partisan. Il est très vrai que Lasserre semble avoir eu, ici, pour principal souci, de trancher ses parentés avec l'esprit maurrassien. Qu'il l'ait fait au nom du, « libéralisme », voilà qui restera étonnant, car le mot « libéralisme reste nourri de politique et l'effort du grand critique n'a pas réussi à l'en purger. (A ce propos, M. Eugène Marsan, pour mieux définir la disposition d'âme et d'esprit de Pierre Lasserre, nous proposait de dire « la libéralité », ce qui rendait le mot à son sens premier « la double générosité du cœur et du cerveau »). Ce petit livre, si radieux d'intelligence et de maîtrise, ne changera rien, la durable signification de l'œuvre de l'auteur du Romantisme français le temps effacera la nuance comme les res- sentiments d'une indépendance personnelle, et à ceux qui louent, dans un esprit partisan et comme un testament, Mise au point, il reste à prendre leçon de Pierre Lasserre « en bloc ».

Le Pierre Lasserre de Mme Anne-Marie Gasztowt nous redit avec émotion les principales étapes d'une vie féconde ainsi que toutes les raisons que nous gardons d'admirer l'un des plus grands esprits de notre temps et cela ne s'écrit pas en quelques mots ce puissant et chaleureux mouvement de l'intelligence., la merveilleuse variété d'un esprit qui a tout pénétré, la grâce unique- d'une sensibiliié, tant de richesses qui, Lasserre mort, demeurent vivantes dans une vingtaine d'ouvrages qui forment, dans notre temps, un tribut incomparable à la qualité de « l'honnête homme ».

Jean Frète val.

Livres nouveaux

Romans. Les Bacchantes, roman contemporain, par Léon Daudet, de l'Académie Goncourt (Flammarion) Les Réprouvés, par Ernst von Salomon, traduit de l'allemand par Andrée Vaillant et Jean Kuckenburg Feux croisés », Plon). Les Robinsons de France-Neuve, par Henry Allorge (Collection « Les Jeunes a, Ed. Les Œuvres Représentatives), Histoire ET variétés mttéraires. Mes Cahiers, Tome quatrième 1904-1906, par Maurice Barrés (Librairie Pion) Champlain, par M. Conslantin-Weyer (« Les Grandes Figures coloniales », P!cn) Z.'S;t dramatique- d'Edmond Rostand, par J.-W. Gr^ve, docteur es (Les Œuvres' Représentatives).



COURRIER DE LA BOURSE

12 novembre.

Influencé par le recul des prix de plusieurs matières premières et par la lourdeur de Wall Street d'hier, le marché a ouvert faible. Mais cette mauvaise tendance fut de courte durée. Il n'y avait à peu près rien à vendre. La cote n'a donc pas tardé à remonter la pente, et la clôture s'est effectuée aux plus hauts prix de la journée, bien que légèrement au-dessous du niveau de mardi. On n'espère évidemment pas que les matières premières vont s'améliorer sans à-coups. Jusqu'à ce que les stocks soient résorbés, leurs prix seront l'objet de mouvements divers en dents de scie.

La rapidité avec laquelle le marché s'est ressaisi nous amène donc ,.à conclure que la séance a été satisfaisante.

La livre sterling avait fléchi légèrement, hier». •̃à'" Londres. Paris n'a fait que ratifier aujourd'hui là cote, anglaise.

Le bilan de la Banque dé France, arrêté au 6 courant, accuse une augmentation de près de trois milliards de l'encaisse-or. Une partie de ce métalv est de provenance américain^, La moitié environ vient de Lon.at.es, par suite du remboursement effectué le 1" novembre par la Banque d'Angleterre à la Banque de Frajnçe de 10 millions de livres sterling, ;sur lés 25 millions prêtés, en août; l'institut anglais. Cette rentrée;, pour contre-partie une diminutîpq de 1.482 millions du poste devises à vue.

D'autre part, le portefeuille commercial s'est ;dégonflé; de 3.405 millions après l'échéance .mensuelle, et la circulation des billets à diminué de 843 minions.

La proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue passe de 56,30 0/0 au chiffre record de 59,82 0/0.

'̃!«>̃̃

Nos Rentes abandonnent quelques centimes. ;>̃ Fonds ottomans et serbes lourds. Les établissements de crédit cèdent (jeu de chose i Banque de FrancK "13.710 Banque de Paris, 1.384 Lyonnais, 1.875 Union Parisienne, 454 Comptoir d' Escompte, 1.145 'Mobilier, 410.

Suez, 13.100 (–130).

Léger tassement au groupe électrique Distribution, 2.590 Seine, 754 Lyonnaise des Eaux, 2.445 Littoral, 1.063 Nord-Lumiêre, 2.100 Union. 930. Ce compartiment est très ferme au comptant.

Mines métalliques lourdes, sur de vagues rumeurs de difficultés au sein de la conférence du cuivre Rio, 1.C90 (- 70).

Métallurgiques irrégulières. Avance

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1 Î3 CV VOISIN | S « revfxée » avec garantie d'Usine I se trouve à prix avantageux | 1 A VOISIN REPARATION i I 3, rue Grouille | S2Sp-<te.SU«..J 1 Envoi franco de la liste'ttes.ytxltuirçB /i Exposition toon modèle» -g k de volînre» VOISIN neuves ? Ç 13 17 3a CV. Cylindres | I Cr6dit Reprises J

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100.. Lyonnai., 890 1875 ̃ Bon. du Trésor S .924 35 m « 393. ^98 « éj f^l^ ^"rsne, t! .47.46.. ,22 B.r*<fi?nf. de), ord "g"SSv ̃• •• East Geduld 319.. 3I« Mox.can Eag,e â'i&ïfAi.

40.. Mobilier Français 4IK. 410. 7%|26. 569 50 568 ]87S 4 49, lmmobilière des Vo,tur«v, 255 Mokt^l-Hedid.act. de SOOfr 3350 3i00. East Rend- 7J 50 73 50 poyal Dutch 14 I 61 5 5,16 Soc Financ. franc, et Côlon 43 J4U 7 /o ia^ ••• ^«^ ̃ J»i- -•* ̃ .R7c a Afil viv il 7 fcC Equateur .> .i..i ̃ y* 50 i'i Sholl i. 1/ lo i a il. 45 Société Général. 59 1153, Oblig. décennales 1922-32. 101 75 102-20 | 305 ,306 ..̃. ̃. -] ̃ ,| 20 ..|L-Bon>,ières. ord 735.. 740, I7."5C Eèïr'.llas Mining- -98 75 92 .25 AnaccnA, i 5. 4 3/8

42 Rente Foncier 648.. 645 e«1"» autonome 4 !4 %>. .i. '0118 1GW- ^894-96 2 1*2 303i.. 303 .i .̃) •) i .P<jfa»s<C" Industrielle) WQ fetrdme-Cricnt I4d. 12:> i Steol Çorhmon 94. 95./

32 Société Générale Foncier. :219,.i> 21 1- ̃' ,V_ 0/ « ,s98 2 33»«! 370 ..̃ ACTIONS INDUSTRIE I^LES 120 .DyTOmilie (Société Centrale). 1935 940 I d. Franco-Polonaise Pétro -52 4? ̃̃ Escompta hors banque 5 7/8 5.7/6 650..Suez .13230.. 3 ICO,. A<riqx» Occident. Franc. 3% «8 410 ,ff |»| 3^ ,353 -M ;T> 70 El««*f5-thimi. Métal !OI5.. 962.. 6 ,h. f Francc-Wykmmg. ord .141-. MO. Prête' .i 5 J S 718 30 Suez (part de fondateur). 575.. Indo-Chine 3% 909. ^0 »5 .• <l19o4 2 ,/a Met 17* '369 35 chemin Est-Algérien »\- Cpyll.1 Nov..70.70.. -G.c'uld 424. 421 S.P5ris (change). 96 56 96 41 255 Suez (civile) (cinquième) 3515 ..3470. 3/2/4 1913 •̃ «»̃•• ,9oS 3 4 27 Oueat'ouls. 432.. 44i 41 68 Kal Samte-Thérèse 1570.. 575.. I ,h .6 General Mining 78.. H S:New-York 379 bl 378 87 55 ..Est 920.. ^Modasasear 1903-1905. ̃̃̃ .i; •• lU1 1.910 2 3/4 Met 325 50 -326- 30 Ouest-Alséne^ 540.. 540.. 50 Met.ères Color. St-Denis éJ2 w. 613 Goldfields. Consolidated 81.50 £0 \K Rio 85 Lyon 1290 1290 <. Maroc 4 1914 .498,, î?5., Qv ",î% 316 319 50 ;iï Tuni^r ""•> 700 690.. Rhêne-Poulenc É0I .60).. 75 Guio-Kalumpong 52 50 ;fc Valparaiso 3150 31 00 ,if h: jg' 1Sj T-. É IIS: S ï » &à~~= 8 $* J* KSnS£SK: S f |Eaaart=: g g :i p K:ïS: 1 If: S&pBfiïur. A^ 7250Orléans l'88 -1200.. Tunia j Oblig. d6cen. 1922 6 ̃;• •• 526 85.. Eàux.(Comp Générale des) '575 1^75 154 W So,e Artificielle (Givet) 2450 ..2475.. 20 Huelva Copper 54 /S 49 ̃ Cuivre (comptant) 391,6377/3^ 72500r)é.M.88 Crédit National 5% 1919 |fO -1. 381 618.. 19236«., 530 -53P- V.. S vlh» S lh,™a) 1455 1460 63 fO (part) 975.. 946 Huiles de Pétrole 203.- 2«0 ̃ ̃ NEW-YORK 12 Novembre

150..Santa.Fé(C"fr.Ch',ferProv.)II82..1173' oblig.500'6%1920.. 549.. 546.. >, 19246 516::524, 6ê..ViChY(Éta~l.thermal)'l~ "15::63fO (part). 975.. 946.HuileedePétr~le. 20' 200.. N"W.YORKI2Novembre

150 S.nU.Fé<C"!r.Ch. fer Prov.) 1 182 ..117Ï.. r- oblig. 5OO 5 1920- \f- 546.. > 19g 6 J.. «.V ;| K^ChS: î» •• ^"î « V Soie art. é'i, *»••;?£••• .••.•. Hydre-E. Cèr. Wj, |«| C?M Money c m 2 2 2 12

45 Métropolitain de Pari. 1365..1361.. Bon» 6 1921 m" Vi 19285% 1074 1023. i*^ w 80 Salins du Midi 1190 ..1190.. j .h jEccrsfontom. 7W 50 Si C6b!es trensfers 3/8/4377 3,4

80 Tram de ShangaT 775.. 772.. 6 1922 déeen 522., 5/2.. J«| = f 1014 ..IOiO,, .35 3580 3550 800 Port du Rosario 21500.. 21210 Johannesburg H8 7 1* Chenie sur Paris, vue 3»ill&}91SIZ

80 -Tram. de Shanget 775.. 172.. 6% 1922 décen. 522.. 5¡2 192941/2' 1014 10(0'" 580 3550 ,i 80 -Satins du Midi. 1190 il9O :> 3 ah Je£crsfontcon, 7'1,50 az.. Cobr.. trensfers, 378 1/4 377 3!4

90.. L^etÉciairag. (Lyonnaise). 2425 ..2445.. | 1922 539. 540.. J||| Jf .•951 949. *$ ï&gZ^B^iï" j^ •• 13 33 Charoeurs R.unis. parts. V; 335 4 .h Kua.e-Lump^r »« & U ;S L.berty 3 54 \f7 'mlfUl 80 Diotr. Parisienne d'Electricité 26'0 2590 6 A anv .1923 ̃ '»•• 193.0 4 Let» •• 9?° V Câbles Téléoraphique. lbi •• 15S" •••• Havraise Péninsulaire (B)ii.. ••••• ;;••• U.. Langioat. 3»" Atçhmson Topek. li i'i '!? i 2

20 Electrioité de la Seine 762.. ..754 .6JUI'L~C-bles T élégraphiquas. ~_O Ha~raise Péninsulaire (S). ¿. 12., La.nglaate 139.. 1 ~8 Sc, Atohlnson Topeka. 117 1/2 116 Ii 4

20 ..Electricité delà Seine 762.. 754.. 6 juin' ^923 534 534 £*£.. eegr apnw.. 55- Transport, en Commun <$*̃̃̃ ̃'$> Liévi" 1A 3it H- i'more et Ohio ?a Vit ?? VI

37 50 Electricité et Gw du Nord. 824 816 oblig. 6 1924 549. X0 «5 •• 45 08 Irec^cïté de pirls. I. 1215 12^5 35 Transports Maritimes 275.. 270. London Tin ord 50 60 t Canadien Pacific If ? 2 H \i

65 Electricité (CIO Générale d') 2330 2300 Forn, 16793 0 514" 510' 45 e~t"ricité de Paris. 1885 1865" 35," Transport Maritime. 275.. 270. London Tin ord 64?O 6t~ !e Canadian Pacific 16716 171.4

S5 ..Electricité (C" Générale d'). 2330 ..2300 Départ. nV,MB 550 548 u Fonc. 1879 3 5 4 510 (Og « | «tr ° d. Strasbourg 1885 1865 5 28 ..LondonTinpriv. 30 29 Che.ep.ako & Ohio 33 3,4 32 1.2 55 ..Energie Littoral Méditerran. 1073 1063 ..Départ. oel'Ai.ne 7% 926.. 550 548.. U 5,7., 529 £fi ̃ fci.ctricit. d. btrawourt l 2|uo 2010 1 335 Bénédictine 6500 ..6595.. i ,h Lorraine 79.. ,4 Ch,coEo Rock Islnnd » 1 j 23 3,3

40.. Energie Electr. Nord France.. 730. 719.. 7% 927.. «5 625 2 Fone. l8a3 3 350.. 343 w Enargi(i du M.roO. .?. 2280 2270 455 Br.ss.ri. Çuilmè. ?Â\~1$i Main Reef Consolidated 108 50 6 En. R.i.rojd 13 3,4 12 3,4

90 Nord-Lumière 2155 2100.. 6% 1928.. 1035 1030.. 4; onc. 16852 6Ó' 381 381 42 51) Energie du M.roc. 45? Sra..erie Quilmés. 43' "s7g. Main Reef Coneolidated. 108 5() 1!6 Erie Roirrood 133:4 123,4

90 Nord-Lumière 2)M 4û2.. Marne '?"°" on ctï < )886 2 60 38) 30) 25 Di.tillar,e Cusenier. [&55.. 1. Ma acca, ord. 7,7'0 ll?v Illinois Centril 22 Lt 21 t

30 :.Tn.m~H~ton. 980.960.: dsMaurt,.t.M.,6% 5\5.. 5~. 3e, 340 50.F.rc..M.tr.c..duRh~M.790.. )20..Di.t.d.nnd.-Chin.600.?~ 305M~opo~20 1\I"~Loui.ville-Na.hvi1ie. 35343534 4

25..Firminy. .8;80.. d.Meu'e6X~.1920. 524,. .2 2%6.3e8 2922~Forc Motr,cduRhOne,,(,part.)i5è'" 265 172~GrandHotel. ..244 50..Me..can.EagleO,lord. 31 312-New'YorkCentrai. 53.1. t'. 49 .1~

135 ..Dives .1- ,SO.. dtM.uM6>4..)923. 540.. 542.. ~p.n..)e96280% 399.. 399.. 2250R(,rcMM.t.VeU<.d'A~ '625GrBndsMou!.d.C.rb.ii.crd. 285.. 253.. 60 M.ch.hn <part).052 .o70..p.nns,on. 32 3!4 3!3<4! 4

45 For. «0 Acièries du Nord at Est 585 766. '°'?'535" 535 Com.)899260%360..3e0.. 33 33 ''fp.rM" '30..N.Bé.Moteur~Gn.m.274_.25' .RoEd.ng. 55 .1. 53).2

•{hoco^er. f:: |" zP^zJif,$&i: | |" p:- 1ISI lit |" | 6588 -s «•̃gs^^K: -^ZXZïZi?.™: &~ |-g^ ,g .1,

))5..Tr.f.~r,tLBm.duHavr..592..625.. '50''544 "'{com.)9063% 399..402.. _<p~u'76n..)755.Sucrcri..Co).nia!e.86..89.N~.g-d.t'Afr.qu.duN.rd. !49 .6outhe_nPac.fic. 52 .2 ;0/4

Lens .7 ',b 1927. 550.. 533.. upf,nc)909S% 2)0.. 2!0.r'~ ~50 Ciments Français. 4200..42u5.padenatCaoutchoue!!). ~07.. 93MUn.on Paciftc.h2).2 j0);2

1l56bXflnV.VN^i::|^ z J%g:f:| l^illllfc: | | ^«BîsSKïsiSIs^r-g-.ig" | SSSïïïïïï, «::J:: S::Pc:PSïK."é^ &?. |" S ) S g

.sorôo. 60 7950 Somme6/2%'9:23.. 521.. 524.. II. 0 19134% 0. 486.460 3625 Marocaine Distri~Ütl'i~ 445" 105U 30.. .de ('indo-Chine 341 "J ~45 20..PhosphatesceConstsntlna.. 30' 28:1..AmerlcanCan. 84718831/2

et,.M- BO. /73U Somme S/'s /o '923.. 525 tQt-a A 48o ~tCv ic ~'A.), go 445 4~U 300 d'Orionv 39~ 3830 Fhoschstes Tunisiene /) o? Amencan Cor et F. t~ c !3 j.4

» JiSU; &'̃̃ $ So-m<v/%i199" »:: I».. K^!2S*6fc: |u-Narsed'étBira9'^ m ,$ a z d>0^S8::î12- ^r::?f: ? w!ïïn 1°^ «?/! Il ht

::P~'n~220.- 0 -'9236% K<OS.. 75"?, 437 )O..Finan.ièr.dMCim~ 30.. 38..4.h6.R.nd<ont.in. ~36.j6~Am.r.cenTe..phcn.425/6)423/6

-Platine 220.. Ville d'Alb.rt 6% Õ om. 19236 6 p. S(IO 508 Pyrénienne d'E I>8tfu. 1611 1 Financière des (part). ',Q( 38 ah 6. R,jf,,t,l 3675 34.. Amerooan Smelt,ng. 142 5/b 323/4

» Kï^=: « « œv: £ | ^^v^ g g S ?. ZggÊâsE i f £ &^a=: £:: ^B^=E: i t S~ Ï*B°EE: 'i îiS 1 18

Crédit Gén. des Pétroles Vii)edeRe~m66%t927. K(.j9o~7% 579.. 585.. *15 o~'F~ 343.. 330 !20.. porlet ~800.Roumano-Bciaeiadrotee. ~7? 283 9~0 AnacondaCopper. 92 )65/6

25 Bn.M.!étr.200.. )95..Ëg)i<.Mdév~M6%!928.,50950.. 0~°_ 984..992.. X"°' '93..)92 36 .BonM.rché. ~6U..5M..5,h..shan~°. '925 )92:B.th:ehemStMf. 3! 307/6

1 25.. Bozel.Malétra. 200.. )95.. Égli.e. déva.tées6 1928.. 509.. 510.. 0 Com'19;0 4o/c" '984 992" 1Õ" Radlo.France t;g 192 36 E3on Marché (~ 'IfO -5 eh ..¡ROUmanO-eelge 10 drotée. 9?, 9 2' B.th:.hem Copper. :75/8 165/6

i::==;e; B;; i-f^^ ^é^=z:: s:: iï«S3^g?5fi;;5;; «;;SSS:ss; «;:«:: îi S^eee; «I *SSSS:iEiE 8* 5i8

35 Gafsa.. "H' 3M 365~ ~28. ~m; ~25~ 2265 7~p~ 202 JO 204 British American Tobacco.. 15 118 151/8

Produ¡t;hir; d:Álaia. Froges 1450 1~4O Industrie Sucrlêt'8 Fr. 6%1927 510.. 511 AIL.' 5% 9;35 933. 3~ d. > 150 ffl 50975 Coty (Société anonyme) 34 ..3j5 7 ah6, Silva piano ~4 25 23 5U Consoildatsd Gaz 75. 75 !14

S~ :p~4~0:=~ 3-,l 344..DupontdeNemoucs,

Transatlantique ord. 101 IW $C Mines de Lens 6 N 1922 3~ .A~r"~ndu.tr~ 4356print.mp.rd.475 ..4M.p.SubNigkei. 34 51, EI.otrio Bond end Share. 20 5;~ 203;8

6250Voi\ureeàPari. 360 360..Uoines.inietréesEi~R. 512"E 6'% 493 491.. 'é;Arsac,ennelnduatrialiaText,le'4' *~e 4358prmtsmpa.ord. 475 4VA bP.SubNigkel. 34ô.. 34? ..GenersIEleetri: 3~' 5/d 21 7 i'8

62 50 Voitures è Psris 360 •• ̃ ̃ Usines sinistrées 6 A .R. •̃ •• >" •• Est É% 493 .491 JX Do,ttus.M.iB9.i^ 4995. 50flP_ 25 Rouff ,«.* iv-i-v- Tangany* 97 .50 .o? .75 Generaj Motors. M .j. ?. 29 1^

~»– X% "459 .V -^SO- •• inn i1j.«-i.. «..t;i.. trii~lr*us 71! •• •• 65 Aacnces Hava. 'Oi8 1w™ 10 Tavoy Tm. "T". TV.. ̃' 15 International" Hsrvéârer-T. 34 3a -Hb-

35 Air ucuide 672 670 Aigéri. 3 .902 4 5 5o *$ 394.. 394.. '»; s^tis^n.™ 590.. eus.. 90 ..s?doTBottinv?r: ..i»* 4.h..TerreysRcUge. 124.. n ««;.«** copP;r |sw« .5 .m

Caoutchouos Indo'Chlne. 112.. 114.. Indo-ChineI899.1906. 354.. 354.. 21/2a%oanne. 383" 384.: -Industrie textile 590 605 90.. Didot-BoU!n. 157 175.. 4 4 th*' Terres Rouge. 124.. 119 5'- Kennecott Copper 151/8 1; li4

.• Caoutchoucs Indo-Chine \Yl 114 Indo-Chine 1899-19OS »J ̃ i:™ 2 1/2% 384.. Le Figaro." ••:• •• •• ih- Tharcis 245.. 233 •̃ Montgomery Ward 12 1/2 12/4

40 C°troen B. 536 578 19O2 US" w" 32 50 Ae.tylén. 4 Electro-Mét.1 680 .670 225 Chaix 4430..4550 Transvael Consolidated Lend. 87 7^ 85 National Biscuit 51.. 50 1,2

W..C,troen.U Tunia 3 1902-1907 3»2-- S? LvoW 3 1855 385.. 383.. 80 Aolér/w d. Lo*Bwy SW-56* HO Librairie Hachette lbVl IVOU Tube, et F. d. Sosnewis». <* •• 64 •̃ Ncrth American 43 5/8 43.. 2 ,2 5t Pord 137.. 132 Tunisie 3 '/iVo 1903 460.. 456 ^"f %BS>S> 487.. 466.. •• Acen e. de «nswy.& v>. )5 125 Afrique Occidentale (C") IbW I61O 3 .h. 3 Tub,2e Pr,v 204.. 202 ̃• Radio Corporation !2 l/i 111/4

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Ru.MCon.ohd.r.t2'~r..< 505 46CB.~QU.2~ ~,r. .3% 92 345. 347. )7 .D.c. ~49"" ~54' lcil â5 CO,ns,o,rt.urn <!u,N.ord. --V.cincMont.sn.290 4Ó" Unlcn'Careide. 381/2 '87/8

nusoo 4 (5 3 fc(j 3%1895-190S1 a. a. 5U IL » m J[, t~. ccbl. (nrdinoir»a> •• •̃ Villemagno. ̃»' à 33 W..«tinghouse Electrio v. 43 i /8 47 1/6

i: ::Se;b,et%.morti.s.b.ei895. 70« 69 IC .6 U 1983 «24 511 ̃̃ lf4 « '>'̃'̃ IÏÏÏ£.9. t la ^Vence. l" 32 50 Continent. Compteurs à G«. 362 380 V,ns & Spiritueux 93 25 » » Titr.tr..t.. I.400.W0 4$ i /8

.23&23 51. Srésil 4 ~o 1889 '6 .o~ ,-35 ElI<taf(lpeg~,cje la Vetite 117' 11:>6" .1'32 C,ol't''1l'nt, Cçrnpte~r. Il G,z, ;'3, Vine & Spiritueux. 93 25 89:A T ¡tres traités. 1.400.000

r,,r- n-,f,i 23 6C 23 5t. Brésil 4% 1889 c 4/5 ru* 36 5/ Cdixiime D«r») '•' •• I05 •• •• Culturto tropicales < ̃• •• Viscose (nationale) 2DJ 276 •• rf ii ii..yrr.r, "_ZX^ .irrrr-r-s

S%W4 ̃ IB55 I845 S%Fund,ng ̃•• 444 4* g F,v.s~L.II. f. I220 »^S •• 90 Drig" et Tr.v. Publ 671' CW West Rond. 56-. 58 50 CMANGES (Paris)

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~r. '552' ..iù3 -Chine ~~0' 368 555; .h- '404 55 "Méd'torronh(Forg,«oChai'\t), 52! 529~ m Ind C)~ 16 .1 609' 75 354 50

i5L:|-ont.^nT:?8: .̃!«.•«.. S^JSOS «•• •• 1%,Î2, .54 » Forge. Levai Aulnove tfîi îSÙ £?i9^ Land Eank Egypt iMiâ"4y6" » £».«d? ?*»• W |™^ni;; ]\\ [i: m ti 22125

/O ih R,a TVnto 1760 690 4>i%1908 Yïi jik ̃ 10U p Eeloe» Mat Ch do fec 1336 130" »0 .-Çr#cit Foncier Froneo-Cansd. 4440 4VK) ..123. Htroclee.- part iluU).. A&0.. g»* ,222 75 221 25 K t ^teCNoriéoUnneV.. 749 Congo obl,4%.9Ol.. 452 446 Orléons Eon, déMnneu, 6 542 542 'te ^ï»^ ?.H.f f. T"!?* 1^1 1260 12* 28p 50 Sord-Espagn* ̃ •• 125 Hutoninson. 1110 1765 g^ ,026 l6i4 75 Lautaro Nitrate.•"• 12.. U5 Egypte Un.f.ee. -6 et J/ 6 j^-rfS' IOÛ t-orram. Min"« Motall. 350 p. ••• •• 4" «<>• S.r.s.«..i 368 •• 3fc2 1/ 50 Cmnium.Petroles /0 65 131 65 |3, 20 i'

5 .h. Orientai Carpet 138 Pr,vléS,ée 18^ 48 50 g Maténel ae Ch.d. fer (C1 Fr.). ̃ ?4* Rouma (Argéri.) •• Steeua.Romana 4b .0 49 Norïè

60 b. Pétrof.na ̃ ,406 ̃ 40/ Espagn^ extérieure.. ̃ ••• 4% *V .,5. M,t,nel d. Transport .i^iu in" Sosnow,ce, 3% 381. 506 36 Monaco. 4423 4400 pc,ogne (1OO zloty). 286

17 8. Royal Dutch (dixième.5 H55 1445,. Hait, |%J?1O. »J j 3 8nc 3C'6 3* 120 Méteu» tC Française) 1650 I65U 30 c. Kreusfer a, To :». IH* -1440 345 V.scûse française -jlO 48,0 Rr _y 75 x 75 40

20e PnrtuùuMO de Tabacos. I4v 49 talie 3 à 'u •• OT /u WJ «4 106 Cr.usot Suc. Raf. d Ec^pte (ports) 3C0 315.. 50909 part .'&75 JSl.O R "L ani. 20 SucreFetRaffinened Egypte 323 336 Japon 4% J9QS, •̃; Oue.t 3 anc 392 « .!» ;< gS^Miitauii-i::»»^ '*» » l3é0 '5 «•• Suédo, AHum.n.r. -B?0 •• .850 160.. .«i. 2,00 2875 ^^n:e; 54Ô 50 6 kr Kr.u8.r Tell. obi. 20 k 223.. 218,. S 1907 .> » 2 V3 » «1 •̃ Suisse 497 497

des Tréfileries du Havre à 625, de Diues 786, de Citroën à 578 ( + 42). Pétrolifères soutenues Royal Dutch, 1.445 Shell, 204.

Lourdeur des caoutchoutières Padang, 193 50.

INFORMATIONS FINANCIERES BANQUE DE FRANCE. Situation hebdomadaire du 30 octobre an 6 novembre 1931.

A*TIF

En milliers de francs

Encaisse-or (moi.

naifcs et lingotô) 67.580 593 +2. 95s. 367 Comptes courant!

poa.aax 677 .759 + 341.786 Oisponibil, à vue

à l'étranger. 13.374.307 1.480.367 Avances s' lingots

et monnaies d'or 1. 164.395 -j- 10.081 Kffets.- d'e com-

merce escomptés 17.74b.044– 3.405.394 Effets négociables

rarbetésen France 13.698 –135366 Effets nég ache-

tés à "êtrari.èer 10.151.86» 100.333 Avances s' titres. 3.86^935 -f 155.375 de la

Caisse autono-

me J'ambrtiss.. 5.067.817 » Prêts s* intérêts

à l'Etat 3,300.000 » Divers s. 483.151 -}- 109.949 Passif

Capital de la Ban-

que 183. 5C0 Bénéfices en ad-

ditlon an capital 373.696 » Billets nu porteur

en circulation. 83.794.909 843.707 Compte cour. du

Trésor public. 1.905.685+ 333.330 Compte cour, de

la Caisse auto-

nome d'amort. 6.913.150 + abb.izb'. Comptes cour et ̃ .̃'̃' comptes de dé- '.̃

pots de fonds.. 30.903.667 «. 513. 754; Di s positions et '̃̃•̃

ititres engage-

ments à Vuêi. 459.616 .r- T9-s6? Divers î.iii.i»»; + 17» 435

couverture oes ençaRt1 menw a vue Montant des engagements

vue 113.973.049.461 Proportion de l'encaisse-

or aux etgagem. à >ùe.^ 59-^3 0/0

,:c'

Céftifc^t Conférences L'Université des Annales, 6, rue La Bruyère, annonce l'inauguration des conférences

Lundi 15 h., salle Gaveau, 45, rue La Boétie La fin d'uue monarchie. « Louis XVIII. Le roman d'une vie et d'une couronne », par M* Henri-Robert, de l'Académie française, ancien bâtonnier. Cette conférence sera répétée le vendredi 20 novembre, 17; heures.. Comme chaque année, le comité du VIIIe arrondissement de -la Société de secours aux blessés, militaires organise des cours gratuits d'hygiène "conférant le « certificat d'auxiliaire ». Ces cours auront lieu, II, rue de Monceau, à 14 h., les mercredis, à partir du 18 novembre.

« Où va la France 1 ». C'est ce qu'exposeront, lundi prochain 16 novembre, MM. Henri de Kerillis, Louis Brunessaux, conseiller municipal de Paris, Michel Pares, Jean Ybarnegaray et Pierre Taittinger,. députés, au cours du meeting qu'organisent, salle Wagram, les « Jeunesses Patriotes et qui "sera présidé par le bâtonnier Guillaumin. LE FAMEUX RESTAURANT

AU CANETON

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LES IlE -t~PAIPIS

LES t1E^cs I~- PARIS L'heure du Déjeuner

et du Dîner

CHEZ FRANCIS, 7, place de l'Aima. Grill- Room agriial>le où l'on est accoutumé d'aller en sortant du Théâtre des Champs-Elysées ou svgut de s'y rendre LAPEROUSË, 51, Quai des Grands-Au. gustins. Tél. Gobtt'tis 18-23 La nai son des gourmets. Cave digne de la cuisine.

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G, B00TH.16, rue du Colisée (Champs Elysées). Tél. Elys. 81-22. Rest., bar cuis. bourgeoise. Spécialités anglaises BAR DU CHATEAU DE FRONTENAC, 54 rue Pierre-Charron. Le rendez-vous d< l'aristocratie française.

L'Heure du Soupei

LA MAISONNETTE DES COMETlfEN! RUSSES. 36, rue Vivienne. Centr. 73-57 Grand programme artistique. Célèbri « Raphaël » et son orchestre.

VIKING, 29, rue Vavln, danse jusqu' 4 heures du matin.

VIKING, 14, rue de Marignan «Champs Elys.). Petits soupers froids et chaud;

SpeetB c 1 e -s tiiiiiiiiifii'uiiiii

1.' ECHOS ET PROPOS l' J ;̃> inmi "S~~

« 600.000 FRANCS PAR MOIS » A LA SCALA v,l:v

Après les Bruxeilois, les Parisiens ont fait un excellent, accueil à la pièce de MM» Mouêzy-Éon et Albert-Jean, 600x100 francs par mois, que vient de monter la Scala L'histoire qui nous est contée, au cours de divers tableaux qui sont tous très joyeusement coloras, est celle d'un pari perdu sans. dommages pour aucun des parieurs Un;Américain milliardaire -a pris au défi un rave homme, einployé coïnins graisseur;

par une compagnie de, chemins de fer, de

I parvenir à dépenser ôootoc^ô francs par mois, sans placer ni donner la moindre somme Galupin c'est le*' graisseur, sous les >" traits de l'excellent Biscot s'exerce en m vain au métier à,? prodigue. Il- n'a ni l'habitude, ni la manière, ni même la chance, puisque, jetant en désespoir de cause son argent dans le gouffre du jeu, il gagne. Tout s'arrange, t'amour intervenant, et le milliardaire-parieur s'éprenant de la fille &i Galupin.

t Les spectateurs prennent le plus évident plaisir à voir, au deuxième acte, Galupin e octroyer une généreuse fessée à son galopin de fite. Nous avions déjà dit que ce petit ̃• effet ne manquait pas de mettre en joie nos amis belges, qui avaient eu-la primeur du 8 spectacle. ̃

AU CIRQUE D'HIVER

7. La première représentation du nouveau spectacle du Cirque d'Hiver avait attiré un public aussi nombreux que brillant.

s Autour de la. piste, on pouvait reconnaî- »- tre Van Donsen, EHmonde Guy, Mme de Marcillac, Raymond Escholicr, le général

g..

En soirée OPERA (limvre 07^0! a 8 heures Le Prélude dominical (Mlles Lorcla. Cidres. Slfi mont, Uiiiban; MM 1 If.ir. Percltl et tous les artistes de la rtnn«e). Orrli M. F.

B' RuhliiMnn.

La Duchesse de Padoue (Mme Ferrer

'̃̃'( MM. de ÏJ^vl, Bufdqn, IH'biTlv, Slnplier,

V Gilles, C^mbon. OaieMai. Bo1uc.ni, Ei.hi1.

Orcli. «î Ph, C'aqfflgS

Soir de Fête fNÎIJCTigl'Cla. M Perettt et tous les artistes d^sj^d.inse). Orch. M. J.-E. Szyfer. Y

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-2S), à 8 h. 15 Le Sang de Danton, trol'S actes (25 tableaux), de M. 'Sà.int-Georses .dp Bou':béller. Musique et chœurs (M. Dalayrac, i Rous-ot de-.l.isie). ̃'•

al (MM. pesïonnes, Léon Bernard. Georges Le Roy. Dents d'Inès, Jacques Guilnèiie, t.nron, Paul Nuina, Paul OèrbnuU, Dorlval, 9 André Bacqué, Ch:\mttèull, de Rig-pult.1 I.ũ clen Dubosq. M. Le jfifpobana. Pierre Faubert. Le Gorf. Pierre Dux, Jean Martlnellt, •> Robert Vlrtalln, l'terre Lecomte, Claude leîimann, M. DuTresnc: Mmea Yvonne Dus- cos, Nizan, Jeanne Sully, Marcelle Rornée, ie Marcelle Gabarre, Vêra Kdrène, Lherbay. Rou'sol). .'̃̃ ̃

OPEBA-COMfQUE (Gut. 05-78), a 8 heures Lakmé (Mines Lella Ben Sedlra. Ttpbalne, C'errloy, Colette .Suîomon; MM. Brég-y, Arbeau, Roque, Roussel).

•j On commencera par, le Sicilien ou l'Amour peintre (Mmes Agnus -Cernay. Martin, de Rauwera; MM. Félix Vleuille, Pujol, Hérent, s. nntiré. Fourhy). Orch. M. Fourestier. ir ODEON (Danton 58*1 3), à -.8 heures 30: :s. Vieil Heldelberg, cinq »8ctcs de Wtlhelm Meyer-l'orster. TrnrtiicUQB «le MM, Maurice i4, Rémon et Rauer (MM. Roger Clala-viil. Paul de OEttly, Louis Selgner, Harry-Jnmes, Rontfas, (iautler-Pylla. Roper Weber. Dnrras. Chnmarat, Bacoiinet, l'André Wasley, Paul ,f Delon. Aiibeloau, PcTinoldér, Bryonne, Charpentier, Clalrjoi5;, Genty. Parzy, Barg-ln, VS Dan?ct, Dntot: Minos Janine Press, -Blan>' rhe Dors., Germaine Duartl).

ri; fe*–

1 AfJTOINE (liotzarl» ?l-no). a 8 H «5 -Bourraehon (fllfiioret et Marguerite Pier- er ry. O. l eolercq, H. Cremleux, Lâiiliyi. et K Morlns) 'u

,8. APOLLO (Trln. 27-8Q). 8 8 h. 45. Papaisi fart, de MM. Ch. K. Gordon et Le Gouns-

Verdier, Paul Colin, sir Haig, Pierre Mor- I .tier, Régina Camier, Jean-Gabriel Domer- gue, Milton, etc. Toute, la critique du music-hall était présente, et une note éclatante était apportée par un certain nombre d'of- ficisrs de spahis et de tirailleurs, venus avec leurs'-detachements de l'Exposition coloniale, pour assister à ce gala avant de quitter la France.

Tout k programme est à louer. Il est étonnamment nourri, et divers. Les deux principaux épisodes sont constitt:és par les Fratellini, dont nous i ^'entreprendrons pas de dire une fois de ()lùs ici la verve sans cesse renouvelée, et par' le numéro équestre de Truzzi.

Son « Carnaval de .Grenade est une féerie-pantomime où se, mêlent la danse et l'équitation. Il fut créé à Saint-Pétersbourg, autrefois, pour le Tzar Nicolas II, et Truzzi, çiflus dit-on, la donnait ensuite, sur l'injonction du gouvernement des Soviets, pour, célébrer les grands anniversaires soviétiques.'

Paris n'avait encore rien vu d'aussi fastueux. en matière de féerie équestre. Sous la direction de Truzzi et de Mmes Emmy et Mitia Truzzi, les chevaux se mêlent à ['envi pour retrouver leur ordre mouvant et cadencé. Cela se termine au milieu de jets d'eau lumineux, qui créent une atmosphère irréelle en ajoutant, dans l'ombre caressée de lueurs variées, leur murmure jail'issant à la rumeur de la cavalcade. Tous les autres instants du programme ont leur valeur, et la soirée se termine sur le spectacle imposant de trois éléphants énormes, débonnaires, aux mouvements pleins de puissance et de majesté. `

Robert Destez.

̃̃̃»

dec. d'après G Frœscbel (Coi\5tijit Rémy. Jacques Varennes et Alice Kield Bertlc. nvm1 le.'irme 1 oury et .Rojruonl)

ATHENEE (Central 82-23). il 0 heures Pierre ou Jack ?. de M F de Crolwet Jeanne Renouardt. Janine l.lezer. Gravey, .Marconi. Henri Rlcnard et P Etehepare). BOUFFES-PARISfEISf (Gut 45-58), à 8 h. 45 Sous son jjbpnnet, revue de Rtp 'MM. Dorville, Kotjaf, George, Goupil Mmes Thérèse Dorn^.i; Jacqueline Fnincell, Mes I ernonnter, R^&Ui<J Paris, Josylla, etc.) COMEOIE-CAUMARTIN (Louvre 07-3G), Relâche

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys 72-Ûi. à 8 h. 45 Un tacîiurne, de M. liogpçr Martin du Gard (Mmes Vaicntiue Tessier, Marie Laure, Lucienne Bogaert MM. Pierre Renoir, LOUIS Jouvet, Romain Hçiiquet, D. l.ecourtois).

DAUNOU (Louvre 36-741, 7, rue Unu nou, a a beures Enlevez-moi! (Gabarocli» G. M<utoi,'J Devalde, Ellane de Creu-s. Madel^iiie Outtiy. Ctiristlane Dor).

FOLIES-WAQRAM (Etoile 65-16). a 8 n. 60 La Revue du Canard, deux acteb. seize tableaux (Tramel. Marguerite Morẽ>o. Pasquali, Henri Julien, Edmond Roze. avec Pterrette Mafld, Devllder, Trévoux, Jéati', Gratiter, BeiK Tyber et netty Spell). GAITE-LYRIQLiE (Arclllves 29-10). a 8 h. 30 Le Scarabée bleu, opérette de MM. André Barde et Jean Nouguès. (Mme Nina Myral, M. Robert Burnler, Mlle AInne> Mortlmer. de l'Ooéni: Mines Myssor. Jnnlne Zorellt MM. Darnois, Rozani et Liuvalcix).

GYMNASE iProv 16-1B), à 9 heures La Route des Indes, de M II. M. llaiwood. adapté par M Jacques Deval (Alice Cocca, Jeanne Lion. Maria Kromet, Rienzt, 5alazac; MM. Paul Bernard, Michel Simon, Barencey, Arvel, André Mcolle, l.ailoz) MADELEINE (Anjou 07-09), il 9 heures, Villa à vendre. un acte; Chagrin d'amour, un acte; Monsieur Prud'homme s-t-ll vécu ? deux actes, et La 8. A. D. M. P., opéra* Douffe en un acte de M. Sacba Guitry. Sup le siège, scène de M. H. Lavedan. La Fem- me du condamné, deux tableaux de Ilenr^ï Motinler (Sacha Guitry, Yvonne Printemps. etc.) i MICHEL (Gut. 63-30), à 9 heures Sj^j. Ltf Ligne de cœur, comédie en trois actes de M, Claude-André Puget (Pierre Fresnuy. Hélène Perdrlère, Madeleine Lambert. Jean

Wall et Alerme, Blancnrd, Hucnet, Suzy Leroy et Jaeklyn). MICHOOIERE (Rtctielleu 05-23), a 8 heures 45 Le Sexe faible, de M. Bourde» (Jeanne Chelrel et Victor Boucher, Marguerite Moreno. Jeanne Grumbacli, Suzanne Dantès. Pierre Brasseur, José Nogucro). K1OSAOOR (Trln 43-6»), a i 30: La Vie parisienne (Jeanne Marnac. Félix Oudart. Jeanne t-nint- Bonnet, Danlelle Bi-egis, Urban, Henry -l.averne. Rose Carday et Brean)

MONTPARNASSE (Dan. 89-90), à S neures r Maya, un prologue, nènf tableaux et un epiloyiie de M Simon Ciantilton Compagnie Gaston Baty (Marguerite J imols, Habib Brnglln. Lucien Nat. G. Vltruy KOUVEAUTES (Pro 52-70). a 9 Heures Encore cinquante centimes, op^irtte de MM André Harde. Christine et Maurice Yvnin (Uraiiern, fiabrleUe :Rlstpri, Suzanne Oehelly et Edith Méra)..̃ :r

PALAES-ROYAL '.(Guj 03-50;. a 9 n, Une bonne fortune.! ..de Yves jurande et Charlos-llenri i'llrs!'ïi (MM l.ouv'lynv, l>uvaliès, Paul Diaivre. L0a J'ëlticr, R. Gùlllon; R Lepers, l^nnery,, Sarda,. Gasîn! Mmes Chrlsiiane DcYy'iiev Mireille; Germaine-, Michel. Klm.re Vauîler,. Andre'e çaainpciiux). PISALLE (Trln. S-irSOÏ/'à .9 'heures Judith, de M. Jean Gi-ra)idoux, (R.acliel Uerendt. l.ine Noro, Alco.ver. 'Escantlre, etc.) POTïNICRE (Central 86-20, à 91i. :t'5 Un chien qui rapporte, dé.. 'MM: Armont et GerbiUon (Mmes Marguerite' Deval; Maud Loty. Henry Dcrreyn. Madeleine LlnVal, Jane Stick. Defrenne; Andr>' fiiiîbosc)'. r SAINT-GEORGES, (Trud.. 6.3.rt7J, à 9 h. La Pommo, ,de M Louis yerncull (Harry liaur, M.arthe Derminy, Chartes Lorrain, Pierre Keiilllère. Germaine Jade, ..Georges Clarlns. André Béart, Marcelle bclasne, Louis Pcott).

SArîAH-BERNHARDT (Arch 00-70), a 8 Q. 4 S Ces Oames aux chapeaux, vorts, de M Alberi Acremant (Renée Bartout, Georges Bever Suz Courtal et Alice Ttssot)

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. 72-44), a 9 h. 15 Le Chant du berceau, de O.-M Mar.tinez Sierra Biens oisifs, un acte de C R. Marx (O Bartjlért, J. Lory, S Nivctte, 'Riiyninne et .Mattilllon). THEATRE DE PARIS (Trln 20-44), fi 8 h 45 IKarius, de M Marcel Patrnol (Orane Demuzls. Charplii. P. DuHac, Toinon, Vilbprt pi Rprvali.

TRISTAN-BERNARD, 64, rue du Rocher (Lab. 21-40) (Compagnie PltoeTf), a 9 h.: MEiaon de Poupée, trois actes d'Ibsen (Georges et Lùflfîi^llaijfitoërr, Nora^Syivère, Ev Casalls, Molly.Krtymond Datait'. Jean Hort, ̃ Henry naultièn<A(lrte!»Sâ$«1jssel).

VARIETES ( flùV-VJÎS-T»»^ a 8 h, -30 Pile on face. de M. Lou!s.-yërmïuil"'(Mme Elvlre Pope?co. M. André LéraurVBM Gallet, l.liils, Larquey, Satnt-Paul, Iliéronlmus: Mmes Mnd Siamé, Micheline Bernaut et louis Verneuil)

AMBASSADEURS (Elys. 43-73), & 9 h. 30 Le Cyclone.

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CARICATURE'(Prov. 37-82), relâche. CHATEi-ET (UUt 02 -87). n IL 30, Bidonie Parcche (Edmée Favart).

CLUNY (Odéon 07-76), à 9 heures Le Monsieur do cinq heures.

COMŒDIA (Trin. 10-12). a 9 heures Une Pouta de luxe.

FjNTASNE (Trin. 10-31), a 9 heures Le Guérisseur, Regarde et va-t'en. assuré. GRftND-flUISraOL (Trln Si-34). 6 » B.: Le Coup de gong, Le Désir.

MATHURINS (Louvre 4 0-66), relâche. NOOVEAU-TflcATRE (Vauglrnrd 4 7-63), à 8 h. 45 Cette Vieille Canaille (avec M. de Fcraildy).

CEIL-DE-PARIS (Carnot 36-82), il 8 h. 45 S Bijeu.

ŒUVRE (Trtn. 42-52), a 9 h. 30 Nuit d'Enfer.

POKTE-SASNT-IKARTIN (Nord 37-53) à 8 11 30 Le Général Boulanger.

RENAISSANCE (Nord 37-93). a 8 Il. 45 S Prisers de Femmes.

SCALA (Prov. 03-32), à 8 h. 45: 600.000 francs nàr mois.

̃THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), t 8 "h r, "Machiavel (Louis fauthier). THEATRE CES DEUX-ANE8 (Marc. 1050), à 9 li, Nalrc/Ano de Paris, revue de MM. Mcrry et Ch.iBley.'

THEATRE DE D1X:-HEUBES (Marc. 0748), Martini. Mauricet, Jean Rieux. et la revue

THEATRE DES GOBELINS (Gob. 60-74), â 8 h. 30 Phi-Phi.

THEATRE MONCEY (Marc' 16-32), t 8 h. 30 No, no, Nanettef

THEATRE DE IWOKTHOUBE (Scg. 20-70), à 8 h. 30 R6ve de Val30.

THEATRE DES TERNES' ( WagTfim 0Î10), à S 11. 45 L'Ecole des Cocottes. THEATFTE 1932 (clôture annuelle). TRIAKON-LVRiQUE (Nord 33-62), à 8 h. 30 Le ISlaître de Chapelle.

THEATRE DU VIEUX COLOMBIER (Compagnie des Quinze), à 9 h. 15 Le Viol de Lucrèce (reprise). ;i ̃̃•̃

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Rentrée à l'Opéra-Comique de Mlle flilda fîysa

Studio Lorelle. Paris

Mlle Hilda Nysa, qui a obtenu un immense succès dans tous ks rôles qu'elle a interprétés à la salle Favart, fera sa .rentrée le mercredi 18 novembre, dans le rôle de la Tosra.

Par son jeu brillant et plein de ressources, par la qualité de, sa voix bien timbrée et pathétique, elle a su attirer les suffrages de tous les connaisseurs.

ilotes et Inf ormafïons A L'OpiRA. Dimanche prochain, Faust, avec Mme Cros dans le rôle de Marguerite, et MM. Villabel.'a et Bordon dans les rôiei 4e f'aust et Méphistophélès.

A la .Comédie-Française. La Comc| die-Française a fait installer, par le Thûâî i trophene, un certain nombre de places à l'usage des personnes dures d'oreille. 1 Les spectateurs qui désireront utiliser cet


appareils voudront bien en faire la demande ~v en louant leut place.

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Demain, La Tragédie d'Alexandre'.

A t'OpÉRA-CoMïQUË. Le nouveau spec- [( tacle qui sera donné aux abonnés de l'O- Il péra-Comique, dès mardi prochain 17 novembre. se composera de La Danse pen- n dant le Festin. comédie lyrique chantée et N dansée, livret de Mlle Germaine Guesnier, n musique de M. Marius-François-Gaillard, et de La Belle de Haguenau, musique de n M. André Fouret, sur un poème de M. Jean Variot. lE La distribution de ces ouvrages sera la s suivante La Danse tendant le Festin lE (Mmes Jeanne Guyla, Nina del Astar, Perry, p Berquin MM. Roger Bourdin, Guénot. L'orchestre sera dirigé par l'auteur. M. Ma- II rius-François Gaillard. d La Belle de Haguenau (Mmes Madeleine Sibille, Andrée Moreau. Dousset MM. d Musy, Pujol, Tubiana. ï'ullia. A l'orchestre, è M. Georges Lauweryns.

Pour ces deux spectacles, les décors et les costumes ont été dessinés par M. Simon- ri Lissin et exécutés, quant aux décors, par M. la Deshays, et quant aux costumes, par M. a Henri Mathieu et Mme Solatges. 1

L

Tour Paris va voir La Vie Parisienne, v limmense succès du Théâtre Mogador. Di- t manche, matinée à 2 h. 30. ,1\

Ambigu. Demain, première de gala, M. F. Rivers présente Les Cent Jours, épo- P pée historique en 3 actes et 12 tableaux, ti- 2 rée d'un scénario de Benito Mussolini, par i G. Forzano, adaptation française de A. v Mauprey. Mise en scène de Gémier. qui lE jouera le rôle de Napoléon. Quarante artistes. cent figurants, trois cents costumes. Tableaux M. louché, ministre de la police Napoléon à l'Elysée (31 mai 181S) L'Aube de la défaite Le Retour de Waterloo (17 juin 1815) La Séance de la Chambre Le Dernier Message de l'Empereur La Fayette contre Napoléon L'Abdication (21 juin 181 s) Malmaison L'Agonie de r Aigle (29 juin 1815). (

(

Le cabaret du Chat-Blanc donne ce soir. dans son hôtel de la rue Victor-Masse, une 1 soirée de gala avec de nombreux chansonniers.

̃̃ ̃

De Nice. La direction du Palais de la Méditerranée a engagé, pour la saison actuelle, plusieurs artistes de la ComédieFrançaise deux d'entre eux, M. Roger Monteaux et Mlle Mary Morgan, ont ouvert la saison théâtrale par une représenta- tion de L'Homme enchaîné. de M. Bourdet. Ils ont ensuite interprété la comédie de M. Birabeau Le Délire* 4 a A l'Eldorado-Casino, on joue Marius, ( avec des artistes du Théâtre de Paris, et au a Nouveau-Casino. Ces Dames aux châteaux verts.

De Monte-Carlo. Le Théâtre de la Petite Scène, que dirige M. Xavier de Courville, avec l'intelligence et le bon goût que l'on sait, va offrir un spectacle très varié Le Sicilien ou l'Amour peintre, de Molière (musique de Lulli) Ariane, de Monte- verde (avec Claire Croiza) Arkquinade (trio comique de Mozart) Bastien et Bastienne (opéra-comique de Mozart), et toute une série de vieilles chansons, depuis les chansons de 1830, les chansons de tout le monde, chansons tristes et gaies, chansons de bord et mélodies du Tour d'Europe et du Tour de France, etc.

De Madrid. Un nouveau théâtre vient d'être inauguré par une représentation donnée au bénéfice de l'Association de la presse de Madrid.

Ce théâtre, qui est décore d'une façon très moderne, a pris le nom de « Théâtre Figaro », en souvenir du critique qui signait « Figaro » dans la Revista Mspanola. R. D.

Music-Halls

Cabarets et Cirques En soirée

CONCERT MAYOL, b 8 &. 30: Vive I* Nut

CASINO DE PARIS, a 8 h., 30 Parla qui brille, revue nouvelle de MM. Dufrenne, Varna et Earl Leslie, avec Mistinguett. Spectacle grandiose.

EMPIRE-MUSIC-HALL- CIRQUE, à 9 heures le jazz féminin, les 22 lng-énùes, les Bronetts, Adda et Eddle Darros, et 10 numéros nouveaux.

FOLIES-BERGERE, à h. 30: L'Usine folles. revue nouvelle, SO tableaux. de t. Louis 1 emarcùMid.

PALACE, a s n. 30. la nouvelle revue Parade de Femmes, 2 actes. 45 tableaux, avec' le célèbre clown Frank PlcneU. LUNE-ROUSSE, 58, rue Pigalle (Tri. 6192), a 21 heures les chansonniers Léon Michel, Dac. Souples. Secrêtan, Cor. René Paul, Sarvil, Ded Rysel, Bour; et la revue Viens mon Colon 1 avec Miles Henriette Mcyne, Georgene Loiret et Jeanyl.

m n BPBBW^ Champs -fclvsées

LE lllll RESTAURANT I

-= MEUBLEB & IMMB lL, lE

i~F<0]RMATM~S

Le mois d'octobre de cette année ne laissera pas dans la mémoire de ceux qui suivent le mouvement des adjudications un souvenir regretté. Il fut, pour Paris, assez terne et peu alimenté en transactions. Le montant de celles-ci atteint, il est vrai, tout près de 17 millions, mais c'est grâce à la forte vente du 21, qui fournit à' elle seule l'appoint de près de deux tiers du chiffre. On est frappé par ailleurs de ce fait que ce sont presque toutes de petites propriétés, au-dessous de 200,000 francs, qui ont été mises en vente. Pour les ventes de biens hors Paris, la situation n'a pas été plus brillante, et là encore ce sont les chiffres médiocres qui dominent.

L'année dernière, pour la même période, Paris avait produit 13 millions de francs, dont une grosse vente avait produit la moitié de ce chiffre, mais la moyenne était beaucoup plus élevée.

NOMBRE D'IMMEUBLES ADJUGES

Ï0Ô à 200,000 6 6

100 à 500,000. 3 5

500 à 1 million; 3 2

Plus de 1 million. 4 2

Ve ne sont pas encore icb ïcui™ ue cette semaine qui contribueront à relever la moyenne.

Au Palais, pour Paris, nous ne trouvons que deux adjudication^ assez médiocres l'immeuble 21, rue Charlemagne, adjugé à 365,000 francs, soit 630 francs du mètre carré, au taux de près de 10 p. 100 pour l'acquéreur. C'est-à-dire que, comme la plupart des immeubles de cet îlot, l'acheteur aura tout intérêt, à ce prix, à abattre l'antique construction existante pour la remplacer par des bâtiments plus en rapport avec la T*"leur du terrain à cet endroit.

NOCTAMBULES, & 9 heures Le Fric 1 rt ous parle. cai LA FOURMI, 3 heures et 9 heures: Llna yber, F. Gardon! et J. Cyrano: Le Cro- sj{, fiet. ̃ ̃ ] EDEN, matinée et soirée. au THEATRE DE L'HUMOUR, à '10 heures, au is chansonniers René Dorin, Paul Col- jj0 ne et Jean Bastla, Nane Carty. Rivedoux -pT et Tout tourne, revue de M. Paul Col- jl ne, avec Cherry Kobler, Rivedoux, Andrée d Icole, B. Savy, L. Dorldge, Becky Rosa- j.a, es. etc. sa ALHAMBRA, a 9 heures attractions, cl- Sa éma (Permanent de 14 h. 30 à 10 h. 30); CIRQUE MEDRANO, à 8 h. 30 Blacaman, fakir de la jung-le; Luciana, les 10 AUion, les Edolz, les Barrois, les Crtstlant; N clowns Cairoli, Porto et Càrletto, Desars Plegge et Rhum.

CIRQUE D'HIVER. a B h. 30, les FratelIni et le Carnaval de Grenade, pantomime ti~ e chevaux de Truzzl. V lit

LUNA-PARK, tous les soirs,; a 0 heures, pa ancing. Parc ouvert samedis et dimanches Y' n matinée et soirée. Sa

!^M*^ ̃ Mi

Casino de Paris. Paris nui brille, la «0 :vue la plus belle Mistinguett. la.vedette t plus célèbre. Principaux clous Ben Hur Le u Music-Hall, avec sa course en, chars La 'ourmente de neige avec le pont qui casse H 4 ,a Féerie du cirque, avec ses chevaux saants La Folie des pianos et son orchesrs mouvant Nudités et clair de lune CI Montmorency et son panorama' mobile, etc. s0 Empire. A partir de ce soir, nouveau et rogramme. Le célèbre jazz féminin Les M M 2 ingénues Le triomphe de la saison n( lda et Eddie Daros 10 numéros nouveaux, et, pour la première fois en France, C| s fameux clowns scandinaves les Bronetts. r| Courrier Musical er pi

En soirée A la Salle Gaveau, k heures, concert ̃ lonné par « L'Aide à la musique ». H A la Salle Chopin, à 0 heures, concert lu Quatuor A. Caméra. A la Salle Cortot, à 0 heures, concert jar l'Ecole normale de musique.

Concerts LamourEux. Samedi et di- Z manche, A. Wolff dirigera la Symphonie Z ivec orgue. de Saint-Sàëns. J

Tous les admirateurs de Jack Hylton et le son célèbre jazz se doivent d'assister à · ion concert du 15 novembre, à 21 heures, salle Pleyel, car. non seulement~ils enten- Z iront un programme entièrement nouveau, mais ils auront la satisfaction de collaborer ï une des plus belles œuvres qui soient » x\te des Blessés de la face (Gueules Cas- Z léesj, au profit desquels Jack Hylton veriera le produit intégral du concert g Gunnar Johansen, le célèbre pianiste danois, jouera -lundi soir à la Salle Pleyel. Places.de. 10 à 40 francs. (Kiesgen et Ysaye.) Le nombre de personnes désirant assister aux trois dernières séances de l'audition intégrale des Quatuors de Beethoven par le Quatuor Lener est tel que MM. Kiesgen et Théo Ysaye rouvriront exceptionnellement des abonnements pour les 16-17 et 18 novembre. r, t rt

La location est ouverte Salle Gaveau. L'Orchestre Symphonique de Paris, sous la direction de son éminent chef Pierre Monteux, se fera entendre, à partir du 16 novembre prochain, dans les principales villes d'Allemagne et de Belgique.

Au cours de cette tournée, qui comprendra notamment Cologne, Hambourg, Bruxelles, Liège et Strasbourg, l'Orchestre Symphonique de Paris donnera un festival de musique française à Berlin, dans la salle la Philharmonie généreusement mise a sa disposition par le célèbre orchestre allemand.

C'est, en effet, la première fois qu'un

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| UN EVENEMENT PARISIEN j

1 REOUVERTURE DE |

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iriariirriar~,rriiiirrriiaiaroirrir.riiiriariir.surumiari

1930 1931

16 15

Rue Piat, n° 6, 162 mètres carrés construits ont fait 51,000 francs, soit un peu plus de 300 francs du mètre. La Chambre des notaires offrait trois lots. Le plus important, 1, rue Chabanais, à l'angle de la rue des 1 Petits-Champs, était intéressant par sa superficie, son emplacement et son revenu. Mis en vente à 800,000 fr., il n'a réalisé que 865,000 fr., soit 2,500 fr. du mètre, et un taux pour ` l'acquéreur de 9 p. 100 qui tient évidemment un grand compte de la vétusté de l'immeuble.

Le troisième lot, enfin, 41, rue dés Panoyaux, dans le vingtième, étant composé d'un beau terrain de 631 mètres carrés, couverts à ateliers avec logements. Le niveau, encore qu'il ne soit pas négligeable, est loin de correspondre aux possibilités de l'em- placement..Le vendeur en a tiré 220.000 francs, soit environ 350 fr. le mètre superficiel.

Dans la périphérie, nous ne signalerons qu'une propriété^ à Boulogne, qui, par sa situation, avenue de la Reine, n° &, put intéresser tes amateurs de prix de terrains. D'une étendue de 342 mètres carrés avec un revenu insignifiant de 6,000 fr. environ, elle s'est vendue au Palais sur la base de 366 fr. le mètre carré, prix plutôt' inférieur à la valeur du sol normal à cet endroit.

Lucien Lagrave.

Officiers

m i n istér iels Vente étude -M" Sainte-Beuve, notaire à Colombes (Seine), le 27 novembre 1931, à 14 heures. Fonds de Commerce de CAFÉ=V1NS.EPICERIE ex*Té LA GARËNNE=COLOMBES 58, av. de Lutèce. Mise à prix 75.000 fr. S'adres. M" Sainte-Beuve, notaire M? Détis, av. 24, bd St-Denis M" Dufour, av. Paris. Et sur lieux pour visiter.

rchestre français se fera entendre dans la apitale allemande, et les autorités betlinoies s'ingénient à donner le plus d'éclat pos[ble à cette belle manifestation artistique. M. Léon Delort organise cette tournée, u cours de laquelle seront exécutés entre utres La Symphonie FantastiQue, de Berioz Les Variations. Symphoniçtues, de 'ranck, interprétées par M. François Lang ;a Rapsodie espagnole, de RaveL; La Mer, le Debussy L'APPrenti sorcier, de P. Du:as La Symphonie avec orgue, de Saintlaëns, etc.

L. de Crémone.

̃ » i

Cinémas

AGRICULTEURS (S, rue a'Atnénes), matinée, 3 h.; soirée, 9 h. La dernière comjagnie (premier film parlant de Conrad Veidt) un grand documentaire sur le Sahara.

ARTISTIC-CINEMA (61, rue de Douai) Mat., 14 h. 30; soir:, 20- h. 40 L'Afrique tous parle.

AUBEfiT-PALACE, 'de 9 h. 30 à' S n. ̃: Le Procès. de Mary Dugan.

LES CAPUCINES, 77, rue Chalgrin. de U h. à 23 h. 30.

CAMEO, Tabou, de 10 h. à 24 h. 30. CHAMPS-ELYSEES (il s, avenue des Champs-Elysées) Mat., 14 h. à 20 h. j soir.. 21 b. 15 Le petit écart.

COLISEE, Gagne ta vie (Victor Boucher). Mat., 14 h. 30 à 19 h.; soir., 21 h. EDOUARD-VU (10, rue Edouard- Vil). Mat., 15 h.; soir., 21 h. 15 Young Sinnera.

ELYSEE GAUMONT (rue Quentln-Bau- chart). Mat., 15 b.; soir., 21 h.: An Ame. rican Tragedy (anglais).

ERMITAGE (Champs-Elysées) Les Mont! en flammes. Mat. à 14 h.; soirée à 20 h. 45 FOLIES-DRAMATIQUES Deux bons co. pains (Permanent de 12 h. à 24 h.) CAUMONT PALACE, Mon cœur et sel PH URSULINES H | L'OPERA

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millions, de 14 heures à 19 h. 30; soirée, 21 heures.

GAU1HONT-THEATRE, de 10 h. à 24 h. 30 Au pays du scalp.

IMPERIAL-PATHE, Le Roi des resquilleurs, de 14 h. à 2.1 h. 30.

LUTETIA-PATHE, mat., 14 h. 45 soir., 20 h. 45 Azaïs.

MADELEINE-CINEMA (permanent de midi a 2 h. 30 du matin) Trader Horn. MARIGNY, Le, Dirigeable (parlant français).

MARIVAUX-PATHE (permai.ent de 13 h. à 24 h.) Le Parfum de la dame en noir. MAX-LINDER, Azaïs. Matinée 14 h., 16 h. 30; soirées Su h. 4 5.

LES MIRACLES (100, rue Réaumur) 15 h. et 21 h. Le Congrès s'amuse. MOULIN-ROUGE-CINEMA Le Roi du Cirage, de 14 h. à 19 h.; soir., 20 h. 45. MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil). Ma.tinée, 14 h. 30; soltée, 20 h., 45 L'Aiglon. OLYMPIA-CINEMA (permanent de 9 h. 30 à 1 h. 30) -Verdunî souvenirs d'Histoire. de Léon Poirier.

O1WNIA-PATHE ^.pçrmanent de 14 h. a 24 h.) Tout ca 'ne.f.vaut pas l'amour! PAGODE (57 bis,: rue Babylone) Rive gauche. Permanent dfe i'4;h. 30 à 10 h. 30. Soirée à 21 heures.

PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rochechouart) Mat.. 14 h. 30; soir., 21 h.: Le Monsieur de Minuit.

CirdEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin). Mat., 13 h.; soir., 21 h. 15 Monkey Bussiness (anglais).

PARAMOUNT (permanent de 9 h. à 2 h.): Marius.

PARNASSE, clôture annuelle.

R1ALTO, Mat., 2 h. 30; soir., 21 h. Sur le Don paisible

ROYAL-PATHE (avenue de Wagram). Matinée, 14 h.; soir., 20 h. 4 5 Son Altesse l'amour.

STUDIO DIAMANT, The Maltesse Falcon, (Ricardo Cortez), à 2 h. 30, 4 h. 30, 8 heures, 10 heures.

STUDIO DES URSULINES, L'Opéra de Quat'Sous (en français, à 2 h. 30 et 8 heures 30; en allemand, à 4 h. 45 et 10 h. 45). STUDIO 28 (10, rue Tholozé), à 9 h. t La Lutte pour la terre, et un Inédit sensatlonnel. Mat. sam. et dim., à 3 heures. VICTOR-HUGO, soir.. 21 h. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 45 Azais.

WASHINGTON PALACE (Permanent de 13 h. 30 à 24 h.) Our Blushing bride: (anglais).

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Chronique T. S. F. L Rares sont les sans-filisles qui peuvent 1 :apter le poste de Berlin. Il faut le regretter, t>our les œuvres de Pont Hindemith, soujent irritantes. mais toujours intéressant'es. Il est vrai que le concert Sd\cei\berg, à Londres, possède des vertus analogues. On bi j gardé pour la fin le concert inaugural dit p. Poste Radio-Paris, transmis du Théâtre des ta "hamps-Elysées, et dont on n'ose pas donner le programme, d'un éclectisme légère- ment enfantin^ Ne va-t-il pas de Molière à SI Dorin, en pasant par Berlioz et Ravel ? «' P.-D. Templier. «' V

© © ® si S1

Vendredi 13 novembre fi

MUSIQUE. Midland régional, 12 h.: ;( Récital d'orgue par Frank Newman. r– n Lille, 15 h.: Récital d'orgue par M. Jou- é glet. Berlin, 19 h. 30 Concert (Hinde- mith, Haydn, Busoni). Paris P. T. T., & 20 h. 30 Concert de Rcynaldo Hahn. d Londres régional, 20 h. Orchestre de la d B. B. C. (A. Schœftbcrg). Milan, Turin, p Gênes, 20 h. 15 Musique de chambre. u Prague, 20 h. Weber, Cooper, Tschaî- D kowski. Radio-Paris, 21 h.: Retrans- J mission, depuis le théâtre des Champs- >' Elysées, de la soirée donnée pour l'inan- guration du nouveau poste Radio-Paris. Or- f chestre sous la direction de MM. Pierué, Ra- d baud, Bigot. MUSIQUE LEGERE. Tour Eiffel, f 20 h. 30 Le fantaisiste Danvers, le chan- r teur Vandersteen et le comique Darcel. Bruxelles en flamand, 20 h. Le Comte de 1 Luxembourg, de Franz Lehar. Rome, Naples, 20 h.: Princesse Czardas, de Kai- t mon. Poste Parisien, 21 h. 15- La l Chanson française. Londres régional, L 21 h.: Chœurs et orchestre. c OPERA. Brno, 18 h. 30 L'Enlèvement s au Sérail, de Mozart. THEATRE. Radio-Paris. 21 h. 30 j 1 Du théâtre des Champs-Elysées, scènes du f Bourgeois gentilhomme, de Molière. f DANCING. Poste Parisien, 20 h. Londres régional, 22 h. 35. Varsovie, 22 heures.

DISQUES. Radio-Paris, 13 h. 5 ̃] Musique de chambre. ( LA PAROLE. Radio-Paris, 16 h. 43 ] Conférence d'histoire de la musique, par -( Paul Landormy (musique grecque et liebraique) 20 h.: Claude Debussy mélo- diste, par Louis Aubert 22 h. 30 Allocu- tion de M. Georges Lecomte. ( Samedi 14 novembre j MUSIQUE. Radio-Paris, 9 h. Diffu- sion du concert du Conservatoire. 16 h. 45 Diffusion du concert Lamoureux. Paris P. T. T., 17 h. Diffusion du concert Pas- deloup. Radio-Suisse alémanique, 19 h. Concert sous la direction de Félix Wein- ( gartner. Poste Parisien, 21 h. Paul Dukas, Fauré. Chausson. Lalo, Ravel, Dehussy, Chabrier. -f- Varsovie, 21 h. 10 Œuvres de Chopin.

MUSIQUE LÉGÈRE. Langenberg, 16 h. Nord régional, 18 h. 45 Concert d'orchestre. Prague. 18 h. 55 Chansons populaires. Midland régional, 19 h. Mélodies. National anglais, 19 h. 30 Vaudeville, avec Jack Payne. Varsovie. 19 h. la. Radio-Paris. 20 h. 45 Dédé, de Christine. Bruxelles en flamand, 20 b.: Soirée artistique joyeuse.

OPERA. Vienne, 18 h. 30 Faust, de Gounod. Rome-Naples, 20 h. Bastien et Bastienne, de Mozart. Radio-L. L., 21 h.: La Dame blanche, de Boieldieu.

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A la salle 7, M" Gabriel et Bataille, assistés de M. F. Marboutin ont obtenu 680, 600 et 420 francs, pour trois panneaux de Lanfant, de Metz. et 920 fr. pour une toile par Watelin Troupeau à la mare.

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Quand nous avons vu l'imprévisible isocrate. gagner le Prix de La Masselière, seconde course de la journée, nous avons craint que le brave Auteuil ne se nît à son tour en frais d'extravagance. Par bonheur, Isocrate ne fut qu'une ilerte, et il resta seul de son acabit. Dès l'épreuve suivante,' en effet, un favori passa vainqueur le poteau. Gloire à cet honnête Light Brigade, qui s'employa à fond pour justifier la :onfiance dont il était l'objet dans le Prix Nuage Il ne gagna pas sans douleur. Floréador, puis Sindiah lui menèrent la vie très dure, et Light Brigade eut besoin de toutes ses ressources personnelles et de toutes celles de son cavalier pour l'emporter plus nettement que brillamment.

Dans le lot vierge du Prix du Perray, où le meilleur cheval de plat, Hublot, était confié à l'homme qui convient le moins à ces sortes de courses, le succès est revenu à Yamado, fort plausible sur sa petite qualité connue et très indiqué par un dernier parcours désintéressé. Disons même que ce Yamato l'a emporté de la façon la plus plaisante, en poulain qui aime ce métier. Il n'en restera pas là. En finissant second, Jacoby a infirmé sa récente défaite radicale d'Enghien. C'était encore là une chose aisée à prévoir.

Enfin la journée s'est terminée par la victoire de Les Bossons qui, sur son, ancienne qualité, courait seul. La médiocrité de ses éoncurrents n'ayant point réussi à mettre à l'épreuve sa. bonne volonté devenue douteuse, le second de la Grande Course de Haies,^ a fait ce. qu'il a voulu dans la course. On a été charmé de constater que, dans la circonstance, les intentions du propriétaire étaient aussi pures que celles du cheval. J. Trarieux.

Prix Vatan (steeple-chase, hand., à, vendre aux enchères, 10.000 francs. 3.500 mètres). 1. Winner Fleet. à M. J. Cerf (R> Lock); 2. Idolo di Savoia. à M. A. Prévost (R. Dubus); 3. Saint Loup de Naud, à M. L. Tacquet (R. Trémeau) (2 long. 1/2,

5 long., loin).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 19 fr. 50. Placés Winner Fleet, 8 francs; Idolo di Savoia, 10 fr. 50; Saint Loup de Naud, 6 fr. 50.

Prix de la Masselière (haies, handicap, 20.000 francs, 3.500 mètres). 1. Isocrate, à M. le vicomte M. de Rivaud (R. Lock); 2. Portland, à M. -A. Deagustini (M. Bonaventure) 3. Tridi, à M. E. Martinez de Hoz (R. Dubus) (3/4 de long., 2 long., courte encolure).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 160 francs. Placés Isocrate, 44 fr. 50 Portland, 29 fr.; Tridi, 13 fr. 50.

Prix Nuage (steep!e-chase, 30.000 francs, 3.000 mètres). 1. Light Brigade, à M. E. Adam (A. Chauffour); 2. Sindiah, à M. Ed. Haes senior (R. Haes); 3. Floréador, à M. E. Decrion (R. Trémeau) (1/2 long., 1/2 long., loin).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 9 fr. 50. Placés Light Brigade, 7 fr.; Sindiah, 15 fr.; Floréador, 11 francs. Prix du Perray (course de hales, 30.000 francs, 3.100 mètres). 1. Yamato, à miss Pearl White (R. Dubus); 2. Jacoby à Mlle Y. Nègre (P. Hamel); 3. Roselet, à M. F. Chipault (H. Cames) (3 long., 3 long., 3/4 -de- long.) ̃ ̃ Pari mutuel 5 5 francs (unifié). "Gagnant :r 56 francs. Placés, Yamato, 21 fr. 50; Jacoby, 35 fr. Roselet, 29 fr. 50.

Prix Betty (steeple-chase. chevaux de selle, gentl. rid., et cav., 12.000 fr., 3.500 mètres). 1. Elastic, à M. H. Boulangé (A. Kalley); 2. Etendard III, à M. L. Patin (H. Howes); 3. Garaf, à M. F. Cordouan (P. Sawcki) (courte tête, 3 long., 4 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 19 fr. 50. Placés Elastic, 8 fr. 50; Etendard III, 11 fr. 50; Garaf, 12 fr. 50. Prix Beaurepaire (course de haies, 20.000 francs, 3.100 mètres). 1. Les Bossons, à M. G. Beauvois (R. Lock); 2. Rhodium, à M. le comte de Férol (R. Dubus); 3. Fragile, Mme la baronne P. de Rouville (M. onaventure) (3 long., 4 long., 6 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 18 francs. Placés Les Bossons, 11 fr. 50; Rhodium, 10 francs.

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Le conseil permanent de la Fédération nationale des clubs automobiles de France s'est réuni à l'Automobile Club de France sous la présidence du vicomte de Rohan, président.

Il a été procédé à l'élection de son bureau pour l'exercice 1931-1932 qui sera ainsi composé

Président vicomte de Rohan.

Vice-présidents Franchomme, marquis de l'Aigle, comte de Cbambure, Durand, comte Hadelin de Liedekerke, Beaufort, Rémy.

Secrétaire général M. Cézanne.

Secrétaire général adjoint M. Pailliette.

Trésorier :->t Simon de Peyerhimoff de Fontenelle.

Commission des finances MM. Perrigot, Simon de Peyerhimoff de Fontenelle, Pinelli,

Il a proposé à l'agrément de l'A. C. F. pour représenter les/clubs régionaux au sein de ses commissions les délégués sui-

vants

Commission sportive MM. Franchomme, Pailliette, Rousset.

Commisison de tourisme MM. le comte de Guenyveau, Pailliette, Perrigot, Rémy.

Commission technique MM. Pairier de \Volodkowiez, Perrigot V,andier.

Le Conseil a ensuite entendu une communiration de M. Pérouse au sujet de la participation de la Fédération au Tour

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Il a adopté deux: vœux de FA. C. du Centre tendant à l'uniformisation des commandements à bras de la part des agents de police réglant la circulation dans les villes, et à apposer aux cycles l'obligation d'être munis d'un feu rouge à l'arrière.

Le conseil a décidé d'attribuer le prix annuel de 10.000 francs de la Fédération à l'A. C. de Nice pour la course de côte de La Turbie.

Dans la matinée, la commission permanente d'études législatives s'était réunie pour étudier les projets de loi en cours concernant l'assurance obligatoire et la constitution d'une caisse de garantie. Les conclusions présentées au conseil de la commission ont été' approuvées à l'unanimité. NOUVELLES DU VOLANT

1 Le moteur à 'explosion présente sur le moteur à combustion interne l'avantage du poids et d'un meilleur rendement, grâce à son régime élevé. Les défauts inhérents au moteur à combustion interne seraient en passe d'être habilement supprimés. Un ingénieur américain aurait, en effet, annoncé qu'il allait réaliser un moteur, du type à combustion interne, tournant vite, de dimensions réduites' et de poids sensiblement égal à la normale, grâce à l'emploi d'un alliage léger, résistant, à base d'aluminium. S'il en était ainsi,

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ce serait une belle victoire de la tech-| nique moderne.

Un professeur allemand vient de réaliser un moteur" appelé à fonctionner sous un nouveau cycle à six temps. Le travail de ce moteur se distingue par le fait que l'on obtient deux courses motrices au lieu .d'une. Durant l'admission, le cylindre se remplit de gaz d'essence mélangé avec une faible quantité d'air. Au cours de la première exposition, ce tnélange, pauvre en oxygène, n'est que partiellement brûlé. Il est ensuite comprimé de nouveau, et quand le- piston remonte, à sa cinquième course, une grande quantité d'air frais, comprimé et chauffe, est envoyée dans la chambre de combustion la seconde explosion, plus puissante, se produit sans aide de l'étincelle, comme dans un moteur Diesel.

On vient' d'inaugurer une pipeline, allant, de Ponia City à Chicago, qui se développe sur une longueur de 1.400 .milles, sait à peu près à la distance de Paris à Constantinople, et qui ân>ènè le pétrole du puits d'extraction au port d'ejhbarquement.

Les dépenses, se sont élevées à 440 millions, Elles sont supportées par cinq grosses Jcompagnies pétroli 'ères. Le conflit qui mit aux prises Chinois et Japonais en Mandchoufie aura pour conséquences inattendues de retarder la mise sur le marché d'une automobile nationale chinoise, dont les premiers exemplaires devaient sortir de l'arsenal de Moukden. A- la vérité, la majorité des pièces entrant dans la construction.de ce véhicule étaient d'importation américaine, plus particulièrement en ce qui touche le moteur, la transmission et le pont arrière. Il sera procédé aujourd'hui, à Mar.

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Notre confrère italien la Gazetta délia Sport donne comme raisons de l'abandon du projet de tournée en Argentine des coureurs Chiron, Varzi et Nuvolari, la crise financière qui touche aussi les pays de l'Amérique du Sud.

Il donne les précisions* suivantes sur la participation des champions la saison prochaine. Varzi courra l'an prochain pour le constructeur de Molsheim, lequel aurait composé son écurie avec les pilotes suivants Louis Chiron, Caberta Conelli, Albert Divo et Guy Bouriat.

Cependant Varzi veut se réserver le droit de participer Uti certain nombré de 'courses itâlietfries''pour Maserati.

Nuvolari, par contre, veut laisser, avec Borzacchini, Pénurie Ferrari pour passer sous la dépendance directe d'Alfa Roméo, lequel aurait donc, pour la prochaine saison, l'écurie la plus forte. A Nice, dimanche, s'est* disputée la dernière épreuve de la saison, course de côte de la ini-Corniche. Les meilleures performances furent 'réalisées par Boetsch, champion de France, qui triompha dans les catégories motocyclettes 250, 350 et 500 eme, réalisant, dans cette dernière catégorie, le meil-'leur temps de la journée, à la moyenne horaire de 101 kil. 483, battant de deux

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cinquièmes de seconde l'ancien record, e qui était détenu; par Dreyfus. d Le Royal Automobile Club de Bel- li gique projette pour 1932 l'organisation d'une épreuve Bruxelles-Congo. d La commission sportive du R. A. C. a dé Belgique a adopté le principe de l'organisation, qui lui a été soumise >̃ par son président, M. H. Langlois. d L'accord de l'Automobile Club de o France serait déjà acquis. j

AVIATION N ? NOUVELLES AERIENNES « c Au nom de la Ligue aérienne bré- silienne, son président, M. Nicolas San- é to, a proposé, à l'occasion du 25° anni- f versaire du premier vol de M. Santos- t Dumont au-dessus de Bagatelle, que cinq s minutes de silence soient observées. r Tous les aéroclubs faisant partie de la r Confédération internationale ont adhéré s à cette proposition. Les experts américain» travaillent actuellement aux plans d'appareils mi- c litaires qui, espèrent-ils, permettront à ,.< l'aviation militaire d'enlever aux puis- E sances étrangères les records de vitesse i qu'elles détiennent. ( La fête de l'Arbre de Noël des orphelins de l'aviation, organisée par la l Ligue aéronautique de France, la Caisse j 1 de secours, les Ailes brisées et l'Union des pilotes civils, se déroulera le di- manche 20 décembre, après-midi, au ` Palais de la Mutualité, 24, rue SaintVictor. { Après arrêt à Alicante les avia- t teurs Bossoutrot et Rossi sont arrivés 1 à Oran hier à 14 h. 15. Dans quelques jours, dès que les circonstances atmo- sphériques le permettront, Bossoutrot <

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t Rossi tenteront le record du monde e distance en circuit fermé (10.372 kiomètres par Le Brix et Doret). Le monoplan sanitaire G. J., muni 'un moteur Lorraine Ï20 CV, poursuit etuellement avec succès ses essais. L'aviation de tourisme, qui se déeloppe incontestablement en 'France, oit trouver de plus en plus l'appui ificiël'ponp connaître une faveur touours plus grande; D'après les bruits [ui courent, le ministre de l'air sonerait à modifier les mesures qui avaient été prises pour encourager 'achat d'avions français de tourisme et ontribuer ainsi à la vuLgarisation de ette aviation si pleine d'avenir. Les Modifications ejivisagées porteraient ̃videmment un rude coup à l'industrie rariçaise. II faut doac que nos eonsructeurs d'avions de tourisme réagis;ent et que le ministère, d'autre part, nette de la bonne volonté pour encou•ager les constructeurs et surtout les icheteurs et propriétaires d'avions de ourisme.

Un nouvel avion de chasse muni ['un moteur JUpiteP suralimente vient le .faire ses essaie Le plafond de cet ippareil est 1I-.00Q 'mètres et sa vitesse noyenne approche de 3Î0 kilomètres. )n attend beaucoup de cet appareil. Sahuc doit entreprendre- prochaîlement un voyage vers' l'Afrique, à jord d'un Potfe 29, muni d'un 'moteur Salmson 500 CV. Cet appareil subit ictuéllement une mise au point. Le quadrimoteur commercial anrlais qui assure liaison Londres-Le 3ap est arrivé à Rome. venant de Ma•ignanc.

Intéressant à noter. Lors des réventes tempêtes qui soufflèrent sur les :ôtes de la Manche, le service aérien

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Résultats

Simple messieurs. Second tour Redjeb b. M Leader. 10-8 Gittings b. G.Neveu, 10-9 Rouillot b. MiUard, 10-8/ ̃ Simple dames. Quarts de finale MlkvPonçelet- 1). MUe.J. Martin, 10-9 Mrs Haycraft i." .Mme- de Waasdyck, 6-2, abarid.. Demi-finales ̃ Mlle Poncelet b. Mrs Hay'eraft, 10-5 Mme Tscherniawski b, ̃ Mlle Schmidt. Î0-9.

Finale Mlle Poncelet b. Mme Tscherniawski, 19-7.. ̃-̃

NOUVELLES DES COURTS

Le joueur irlandais G, L.\ Roçers est arrivé sur la Côte d'Azur où il séjourne chaque année durant de longs mois et où il prend part à de très nombreux tournois. Il s'est fixé à Monte-Carlo.

On annonce ses fiançailles avec une jeune Américaine, niiss 'Marjorje Schielc. Le célèbre « espoir » américain ~t Ellsworth Vines ne jouera pas au tennis cet hiver. Il abandonne, en effet, momen-

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Aujourd'hui commence à Rouen un tournoi sur courts couverts qui durera trois jours.

Parmi les engagés, citons Mlle Belliard, Martin Legeay et Pastré.

Les joueurs anglais Austin et Perry, qui effectuent une tournée dans les pays scandinaves, joueront à leur retour en Hollande où ils rencontreront Timmer qui revient des Indes..

GOLF

A Fontainebleau

Résultats du Prix de l'Armistice 1, Dubonnet (73, 75), 148 2. Mme Courtois (72, 77), 149.

Viennent ensuite 3. Archibald, 150 4. Mlle Pelletreau; 151 5. de Maud'hui, 152.

A Lys-Chantilly

Résultats du deuxième interclub Simple dames. 1. Mme de MontantMaffre (La Boulie) (30), 69 2. Mme Compère (24) 75 (Fourqueux) -i 3. Mme Clément (26) 76 (Saint-Germain). Simple messieurs. 1. Gallagher (14) 74 (Lys) 2. Cowan (18) 75 (La Boulie); 3. Barragué (22) 76 (Fourqueux). A Saint-Cloud

Résultats de la Médaille mensuelle Moore (11), 76 2. Auger (14), 85.

SPORTS D'HIVER

Propos de neige et bruits de glace La première sélection des patineurs anglais qui iront aux Jeux Olympiques d'Hiver à Lake Placid a été effectuée mercredi à Richmond.

Pour. la, distance de 500 mètres les résultats ont été :-l. Broomhall, en 56 s. 3/5 2. Wallis, 57 s. 1/5 3. Carter, en 69 s. 4/5.

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Feuilleton de FIGARO du 13 novemb. 1931

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Hippolyte porte-couronnes

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PREMIERE PARTIE

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Paris vu par un petit cuistre

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Et ainsi, il acheva assez tristement cette promenade de reconnaissance. Il.se sentait un peu perdu dans ce milieu si nouveau pour lui, le pied mal t-isuré sur ce terrain où se bousculait une' foule insoucieuse des heurts et des chocs. Et puis il avait une conscience obscure de tout ce qui pesait sur lui, de toutes les menaces de l'avenir. Instinctivement, automatiquement, il s'en revint à pied vers le quartier Latin, comme vers sa, patrie provisoire, son gîte d'attente. Et il sentait confusément que tant que durerait son campement parisien, c est toujours là qu'il reviendrait c'était le centre vital du monde où il entrait. D'ailleurs, rien ne lui paraissait plus beau que le boulevard SaintMichel, avec ses cafés et ses brasseries. Dans cette région pédante des collèges et des facultés, il circonscrivait spontanément tout son do.maine, qui était celui de tous ses congénères et dont ils ne sortaient guère. Le sien était peut-être

Pour le Championnat d'Angleterre de hockey sur glace, le Grosvenor House Canadians a battu Manchester par 6 buts à 2.

Les joueurs de hockey sur glace de Tchécoslovaquie disputeront leur premier match en Angleterre mercredi soir, à Birmingham et le second vendredi prochain, à Golders-Green.

Il est incertain que les Tchécoslovaques viennent ensuite jouer à Paris. Ils estiment que leur forme actuelle est trop imparfaite.

La Fédération française de sports d'hiver, organise à Paris depuis hier, des concours de patinage artistique pour les novices.

Le fameux joueur • canadien Black Watsoii, qui faisait partie de l'équipe victorieuse aux Jeux olympiques de 1924, joue cette année à l'Akademisher de Zurich.

L'équipe de Davos, championne de Suisse, officiera à Paris à la fin de ce mois. ̃.̃:̃̃̃̃-&

La séleation française, comprenant Hassler, Muntz, Antaya, Ramsay, Simond, Lefébure, Murphy et Mautiz, est partie avant-hier pour l'Angleterre où elle disputera comme nous l'avons, déjà dit trois rencontres.

Les joueurs canadiens de l'équipe d'Ottawa joueront à Paris" Jes 5 et 8 décembre et entreprendront ensuite une tournée en Europe. ̃

Le premier match international de la saison italienne de hockey sur glace aura lieu demain et mettra en présence l'équipe de Milan et celle de l'A. I. K. de Stockholm.

La Suisse ne sera pas représentée en hockey sur glace aux Jeux olympiques. Elle enverra des équipes pour le patinage artistique, le ski et le bobsleigh. Les patineurs et skieurs norvégiens qui participent aux Jeux Olympiques d'hiver quitteront Brême le 29 décembre..

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encore plus étroit. Dès ces premiers jours, il en traça idéalement les limites. Une fois pour toutes, son quartier fut compris entre le boulevard SaintMichel, la rue des Ecoles ,1a rue Monge, où il ne s'aventurait que rarement et avec circonspection, comme un trappeur en pays sauvage. Généralement, il ne dépassait pas la rue de la Montagne-SainteGeneviève, la rue Descartes, et, après avoir jeté un coup d'oeil oblique à l'Ecole Polvteehnique; lieu détesté, il s'en revenait, par la rue Clovis, au lycée Henri-IV, en attendant que, par la place du Panthéon et la rue d'Ulm, il regagnât ses pénates de l'Ecole Normale d'où, par la rue Claude-Bernard et la rue Gav-Lussac, son extrême frontière méridionale, il rejoignait enfin le cher boulevard SaintMichel, au delà duquel commençaient pour lui les terres inconnues l'Odéonie, le Faubourg SaintGermain, régions aussi vagues et aussi indifférentes à ses regards que, sur les anciennes cartes de géographie, le Cap des Tempêtes ou la mer Téné-

breuse.

De lui-même, comme la plante chétive, qui dirige s.ês jeunes pousses vers la chaleur, ou les terreaux nourriciers, il s'orientait vers les lieux utiles sa croissance, lieux d'étude ou de plaisir. Nul palais, nul monument n'offrait pour lui un intérêt comparable à celui du lycée Louis-le-Grand. Et pourtant c'était-^ à cette époque-là, une sinistre prison, dont la noirceur et l'humidité lui donnèrent le frisson. L'ayant vu, i! se félicita presque d'y avoir échappé et il sentit diminuer ses préventions contre Henri-IV. Mais, après tout, c'était Louis-Ie-Grand, sanctuaire des bonnes lettres, rendez-vous des maîtres illustres, pépinière des futurs grands hommes De même, la Sorbonne le désola par sa mesquinerie elle était d'ailleurs bouleversée de fond en comble, environnée de baraquements, où l'on avait installé des salles de cours provisoires, en attendant l'achèvement du nouveau palais universitaire c'était misérable et triste. Il n'y vit qu'une usine à parchemins. Il n'eut même pas un regard pour la cour intérieure, qui ne manquait pas de caractère, ni pour la belle église de Richelieu, qui, plus tard, devait lui rappeler la Salulede Venise. Enfin,

ESCRIME

ECHOS DES SALLES

Au Mans, une épreuve d'épée organisée à la salle Oger s'est terminée par la victoire du lieutenant Gatard, ilu 106e R.A.L., devant Gillet et les lieu-tenants Loriot et Dufour.

Au Cercle d'Escrime à Vêpée, lé maître Orner, de Joinville, en excellente forme, a rencontré à l'épée plusieurs membres du Cercle et, notamment, Alfred Adet, président du Cercle, qui s'est remis depuis peu à l'entraînement. A la Fédération Parisienne d'Escrimeurs, on élabore un programme pour le gala du 9 décembre, à Wagram. Un match à l'épée Aldo Nadi-Bernard Schmetz est en voie d'organisation. A la Fédération Nationale de Belgique, on annonce que M. van den Abeele, président de la fédération des Cercles d'escrime de Belgique, a démissionné. On annonce aussi que l'exchampion olympique Paul Anspach, a posé sa candidature comme membre de la commission sportive de la F.N.B. De Rome, on 'annonce que' le match qui devait opposer le maître Sassone au maître Nedo Nadi ne se déroulera pas avant quelque temps, Nedo Nadi ayant à surveiller l'entrainement olympique des équipiers italiens.

Au Cercle Hoche, François Piétri s'est remis à l'entraînement au plastron du maître Surget.

De Dusseldorf nous apprenons qu'un grand tournoi de sabre se termina une fois de plus par la victoire du champion allemand Casmir. Au cours de ce tournoi qui se déroulait au Zoo, une rencontre au fleuret entre la hollandaise J.-J. de Boer, professeur, et la championne olympique Helena Mayer, donna à cette dernière l'occasion d'une nouvelle victoire. Le champion et la championne sont au mieux de leur condition.

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gagées dans le Tournoi d'épée, c'est la salle d'escrime de Bâle (professeur Nigon) qui l'emporta devant le cercle d'escrime de Colmar, la salle Muracciole de Nancy et le cercle de Zurich. M. Jean Lacroix présidait le jury.

A la salle Lauteiit, M. Charles Célu, secrétaire général de la Fédération d'escrime du Maroc et de passage à Paris, travaille au plastrondes maîtres Laurent et Jeanvoix. Avant de retourner au Maroc, il passera ces -jours-ci à Lyon et ira tirer au « Masque Fer». A la salle des Etudiants vient d'être disputé te Challenge de Barros qui, par étimiriatiqn directe fut remporté par le jeune Lacôte après un match final avec Bouvier;. R.TJJ.

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le Luxembourg, quoique célébré déjà par toute une littérature, le laissa froid. Il ne devait jamais l'aimer. Etait-ce le lourd palais de style Louis XIII qui lui gâtait la perspective:? Ou la promiscuité des terrasses toujours encombrés de groupes débraillés ou bourgeois, bruyantes de musiques militaires ou de piailleriez d'enfants? A part le coin plus solitaire de l'Orangerie ou de la Fontaine Médicis, tout l'y repoussait. Pour lui, c'était un lieu scolaire, qui sentait la colle et l'examen, quelque chose comme un prolongement du lycée ou de la Sorbpnne. Et pourtant, en été, les corbeilles fleuries autour du grandj.bassin, les pelouses non encore envahies par des bustes, des statues ou des édicules grotesques, ftïi étaient un éblouissément. Non, rien ne le touchait, tant l'univers se resserrait, à ses yeux dejpauvre collégien, autour d'un point unique: l'Ecole Normale! Y être reçu ou périr, tout le ^problèmeîvde- son existence se réduisait à cela pour l'instant! Il n'apercevait même pas les beautés du petit coin où il allait s'emprisonner volontairement pendant plusieurs belles années de sà folle jeunesse. -j ni jj# colonnade et la coupole du Panthéon, entre lés grands arbres du; Luxembourg, au fond de.Ja,, rue Soufflot; ni J'ensen^bJe,,

merveilleux que. J 'forin&Ja place Sainte-Geneviève,

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avec Saint-Ètiènne-âu-wont et la tour "ÇJoyjls, ni!

« le dôme oriental du sombre Val-de-Grâce », ni Saint-Séverin, ni le transept et la nef de NotreDame, vus de te place llfaubert, entre les pignons des vieux logis sinistres. Non, cela ne l'émouvait pas! Après les collèges, les facultés; les endroits où l'on moud- du latin, des matières à examens et à concours, ii lie "Connaissait plus que les cafés, comme divertissement. Ah! certes, cela ne l'emballait pas outre mesure! Il subissait ces endroits-là et les gens qu'on y fréquente, comme une nécessité de sa vie d'étudiant, comme la rançon d'une liberté lointainé. Il acceptait cela sans enthousiasme ni récrimination. Cela se devait! Un lycéen, candidat aux grandes écoles, considérait comme une obligation de se montrer, au moins de temps en temps, dans les cafés du Quartier. Dès cette première matinée, il repéra les plus illustres. Un de ses camarades lorrains, Vinquer,

MOTS CROISÉS li n

733

t- 2 > 4 > 6 ? 6 » 10 h

Horizontalement.* I- Célèbre sculpteur français (1098-1752). II. Ancienne Ville tte l'Orient1; Fin de -verbe, IU. Philosophe ( ionien, auteur d'une théorie de l'inflni. I IV. Négation Pronom Adverbe de quantité. V. Charpente d'un corps Ville d'Allemagne. VI. Manières affectées et .ridicules. VII. Chemin planté d'arbres 'Répété, représente le rire. VIII. Exempte t de charge Guidés. IX. Appareil servant s à faire passer dans un courant trop faible ̃• celui d'une pile additionnelle Deux lettres de « Roméo ».' X. Disposition anormale J des cheveux Œuvre de Lamartine De peu t de valeur. XI. Du verbe être Prénom féminin. 1 Verticalement. 1. Gelée de viande blan- s che. 2. Lac d'Afrique Elément d'une r idécoration architecturale. 3. Art de mesurer les distances. 4. Chemin étroit. T 5. Porte Espace laissé entre un côté du <; lit et le mur. 6. Contrée de l'Asie occidentale Initiale et finale du nom d'un J général romain qui acheva la conquête de la t Grande-Bretagne. 7. Pierre brillante d'un t

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élève à Louis-le-Grand et candidat à l'Ecole Centrale, Vinquer qui avait déjà une année de Quartier, lui en fit les honneurs. Au coin de la rue des: Ecoles et du boulevard Saint-Michel, il salua avec une respectueuse émotion le célèbre « Soufflet qui faisait face au non moins célèbre « Vachette », à l'autre angle de la rue et du boulevard. Un peu plus haut, à gauche, en remontant vers la Sorbonne, il y avait « la Source », ainsi nommée à cause d'une fontaine de rocaille où gargouillait un mince filet d'eau entre de vagues capillaires l'imagination romantique de Perbal y voyait jusqu'à des poissons rouges. Plus haut encore, le « d'Harcourt », à l'angle de la place de la Sorbonne, et enfin, à l'extrême limite des régions habitables, au coin de la rue Soufflot, en face du jardin du Luxembourg, le « Mahieu », rendez-vous, en ce temps-là, des Bordelais on y lisait la Petite Gironde. Plus tard, le Bullier, alors dans tout son éclat, lui serait révélé. Au-dessous de ces établissements fameux, il y avait encore d'innombrables brasseries à la mode allemande, où le service était fait par des filles dont l'uniforme consistait essentiellement en un tablier blanc e,t en une sacoche pendue à la ceinture et battant contre la cuisse. Ayant été étrillé, lors de sqjq premier séjour parisien, dans un de ces ,grugeoirs ,à nigauds, Perbal s'en écarta prudéijirnent. Toutefois, il ne put se tenir de faire allusion aux « femmes » du Quartier dont ses camarades de Bar-le-Duc lui avaient parlé en termes réticents et pleins de promesses. Après bien des circonlocutions, il finit par demander à Vinquer s'il en connaissait

Si j'en connais?. Mais, mon, vieux, dit ce mathématicien, il y en a p+ql Tiens, celle-là qui passe.

Et, du haut de son année de Quartier Latin, il affectait des airs d'homme d'expérience. Il morigénait le pauvre Perbal, qui ne prenait pas la peine de dissimuler sa qualité de béjaune en ces matières. Finalement, pressé de questions par celuici, il finit par laisser deviner que ses notions sur « les femmes du Quartier » étaient purement théo-

é

elat métallique. 8. Chirurgiens spécia- isés dans l'odontologie. 9. Résultat de i soumission aux lois Initiales d'un écoomiste français né au Pertuis (1749-1791). 10. Dédaigneuse. 11. Fit tort Sépare. Solution du n« 732

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Arrivée à Paris à 14 h. 35 Boulogne, 18 h. 58; Londres, 22 h. 50.

89. I

out de suite, Perbal eut l'impression que Vinquer, malgré ses façons avantageuses, était aussi niais et aussi timide que lui et que tous deux cherchaient mutuellement à s'entraîner. Et cependant le même envie les tenaillait et ils se disaient que l'occasion était propice, qu'il ne fallait pas la manquer il était neuf heures du soir, le trottoir illuminé semblait en fête et on avait toute la nuit à soi. Alors on se jura qu'on ne se coucherait pas sans avoir sacrifié, une innocence décidément ridicule chez des gars de dix-sept ans. Ce fut plus difficile qu'ils ne l'avaient pensé l'uniforme de collégien de Vinquer faisait fuir les ombres les plus faméliques. Perbal, qui était en civil, jugea bon de se séparer de ce camarade gênant. Après quoi, cela ne tarda guère. Le long des grilles de Cluny, dans l'obscure rue du Sommerard, il fut abordé par une créature sans âge et sans sexe qui l'entraîna, à deux pas de là, dans un vieux logis branlant de la rue Serpente. Ce reste du Paris moyenâgeux lui parut tout à fait inquiétant et même effrayant et ce nom diabolique de « rue Serpente » acheva de l'épouvanter. Ayant grimpé un escalier à vis dans des ténèbres puantes, il se crut chez la Falôutdel, dans le bouge décrit par Victor Hugo en sa Notre-Dame de Paris il n'y manquait, hélas que la Esmeralda La chambre révélait une misère affreuse que soulignait encore une gravure érotique du dix-huitieme siècle appendue à la muraille. La créature était laide, vieille, presque édentée. Mais quoi .? Vinquer et Perbal avaient prononcé le serment des Horaces. La triste chose s'accomplit tout de même.

Louis Bertrand,

de l'Académie française.

(A suivre.) ,̃̃̃