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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-09-21

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 21 septembre 1931

Description : 1931/09/21 (Numéro 264).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296727q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA POLITIQUE

Le Vertige

Le vertige pousse à l'abîme. Ainsi se jettent vers on ne sait quel précipice les dirigeants de la France. Où nous a menés déjà la politique étourdie du

briandisme ? Par crainte du prestige et désavouant notre victoire, nous avons groupé contre nous toutes les convoitises et toutes les antipathies. Le grave incident de la troisième commission ne déconsidère pas seulement la S.D.N. qui décline. Il. montre, une fois de plus, l'animosité dont nous sommes injustement entourés à Genève. Nos amis se font rares. Voilà le résultat des déclarations d'amour au monde et des sacrifices multipliés depuis cinq ans. Sur la pente vers le gouffre, l'évacuation fut une terrible étape. La prochaine commence à la visite à Berlin pour aller jusqu'à la folle Conférence de février. Nos ministres vont partir à la fin ~<fe"la semaine, comme des navigatéurs qui voient les nuages noirs accumulés à l'horizon, mais qui vont quand même, .poussés par une force inconnue. Ils comptent sur leur chance. Adieu vat Voilà leur devise de prévoyance.

Cependant, M. Bruning s'efforce de préparer leur réception. Il voudrait, naturellement, que cette visite se passât sans encombre. Les journaux qu'il inspire font campagne en ce sens « L'offense faite à des négociateurs venus pour des délibérations pacifiques serait la pire honte », dit l'un. Un autre qualifie l'entrevue d'opportune et de souhaitable, mais nul ne cache à quels obstacles se heurtera cette tentative de rapprochement. Si l'on veut qu'entre les visiteurs et leurs hôtes durent la bonne humeur et l'harmonie, il faudra, semble-t-il, sur les murs des salons et des salles à manger inscrire cet avis « II est interdit de parler politique. » Une visite de cette sorte doit être le symbole d'un accord général. Or, ici la mésentente porte sur un sujet essentiel. Les journaux mêmes qui prêchent le calme le répètent L'Allemagne veut la revision des traités. M. Huagnberg,. avant-hier, le proclamait il saluait là fin des réparations, aFfïrmliT^qlSl' Allemagne rt'a pas été vaincue par les armes, réclamait un empire Colonial et des territoires à cultiver à l'Est c'est M. Hugenberg, il est vrai. Mais les articles des journaux du gouvernement, ceux qui recommandent de faire un accueil courtois aux ministres français, applaudissent encore au discours de M. Curtius, expression exacte du sentiment allemand. Ils disent la « cuisante douleur » causée par la renonciation à l'Anschluss et leur ressentiment de cet échec, contre la France. « C'est à la France de montrer maintenant si elle est prête à collaborer solidairement aux tâches européennes, écrit la Germania.» Ce « maintenant » est une trouvaille. Et que devons-nous faire? Rien n'est changé, précise-t-on, depuis la Conférence de Paris. Nous devons donc offrir notre aide et le Reich nous refuser toute garantie.

La Germania écrit encore « Rien ne sera possible si les uns gardent l'argent et si les autres tombent dans un état de faiblesse irrémédiable » Voilà ce qui échappe, venu du fond du cœur, aux journalistes officieux recommandant de recevoir correctement MM. Laval et Briand.

Comment donc, dans pareille atmosphère, nos ministres aboutiraient-ils à un résultat satisfaisant pour nous ? Entre eux, même, ils ne sont pas d'accord. M. Laval comprend, il a dit quel extrême péril ferait courir une revision des traités. M. Briand, on ne le cache plus, ne serait point hostile à des travaux d'approche en ce sens. Or, cette revision, elle est le vœu essentiel, l'ardent désir, l'idée fixe de l'Allemagne actuelle. M. Laval permettra-t-il à son collègue de faire la moindre concession à ce sujet ? Sans doute, on restera sur le terrain économique, et l'on a préparé d'avance cette tranchée de repli la création d'une commission de négociations franco-allemandes. Pour en jeter les bases, un tel déplacement, si gros d'inconnu et de risques sérieux, peut-il se justifier ? Les ambassadeurs ne sont-ils pas suffisants pour dresser la liste des sujets de discorde à soumettre à ce futur comité ? II eût été temps de se rendre à Berlin pour entériner les premiers accords.

Mais espère-t-on que d'ici les rencontres de la Wilhelmstrasse l'état d'esprit, traduit avec franchise par la presse officieuse allemande, se modifiera ? Si l'on évite les sifflets, on n'évitera pas les non possumus de MM. Bruning et Curtius et le déchaînement de chauvinisme qui suivra l'insuccès des entretiens. Pour qu'un changement se produise, a-t-on donc six mois, six semaines ?

MM. Laval et Briand partent dans six jours.

DEMAIN MARDI

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« L'AMI DES SPORTS» Directeurs Frantz-Reichel et Roland Coty PARIS 0,10 DEPARTEMENTS 0,15

JS/I. LaVal ira^tal à Washington ?

Les correspondants à Paris de certains journaux américains ont annoncé que M. Laval aurait l'intention de se rendre aux Etats-Unis pour conférer avec le président Hoover au sujet des problèmes financiers qui sont plus que jamais à l'ordre du jour des gouvernements.

La présidence du conseil a démenti hier soir cette information. Cependant, des télégrammes de Washington continuent d'arriver, que nous croyons intéressant de placer sous les yeux de nos lecteurs

Washington, 20 septembre. Le département d'Etat confirme nettement que le gouvernement américain serait très heureux d'inviter M. Laval à venir aux Etats-Unis si celui-ci en exprimait le désir. Jusqu'à présent, cette visite n'a fait l'objet d'aucune communication entre les gouvernements, mais il est évident qu'elle entre entièrement dans les vues du gouvernement américain.

A son retour d'Europe, M. Stimson a exprimé très fortement les avantages des contrats directs et personnels et sa satisfaction de ses entretiens avec M. Laval et M. Briand.

Lès principaux journaux montrent une remarquable, unanimité en commentant la possibilité de la visite de M. Laval.

Non seulement M. Laval recevra un accueil chaleureux s'il vient conférer avec M. Hoover, mais le -.gouvernement- américain a le très grand désir de voir le chef du cabinet français aux Etats-Unis. Il est trop tôt pour dire si M. Hoover est disposé à discuter les problèmes européens, mais on ne doute pas que le président serait obligé d'exprimer ses vues si M. Laval demandait leur discussion.

Droits d'auteur

et radiodiffusion

La question de savoir si la radiodiffusion d'une œuvre littéraire ou artistique constitue un mode de c publication susceptible de comporter le versement r de droits d'auteur, n'est plus discutée aujourd'hui. "j On a parfois soutenu qu'on est là en présence non f pas d'une exécution publique, mais d'une interpréta- £ tion en tout semblable à une exécution privée, le j studio excluant la présence du- public. Les tribunaux ont au contraire jugé à juste-titre que le ca- t ractère public de l'exécution .résulte suffisamment s de la diffusion de l'œuvre qui est portée grâce au i poste d'émission à la connaissance d'une foule ano- s jnitt&juidiëierminie et dispersée d'auditeurs et par 1 1 suite "que de telles œuvres ne peuvent être répandues par la T. S. F. sans le consentement de leurs < auteurs ou des sociétés diverses qui en sont les mandataires.

C'est en ce sens que l'art. 27 du projet Germain- Martin actuellement soumis aux délibérations de la commission des travaux publics de la Chambre porte,que « aucune émission, transmission ou récep- i tion par radiodiffusion ne pourra avoir lieu en violation des droits des auteurs d'œuvres littéraires, compositeurs, artistes, savants et inventeurs. En con- séquence, l'office national de radiodiffusion, en tant que gestionnaire des postes d'Etat et les commis- sionnaires des autres postes ne devront ni organiser ni effectuer d'émissions utilisant les œuvres desdits auteurs, compositeurs, artistes, savants et inventeurs sans entente préalable avec ceux-ci ou leurs ayants droit ou leurs mandataires. Toute infraction aux dispositions du présent article est passible d'une amende de 100 à 3.000 francs. En cas de récidive, l'amende peut être portée à 10.000 francs. x Sous quelle forme doivent intervenir les ententes entre les sociétés d'émission et les auteurs ou leurs mandataires ? Il convient d'abord que les conditions des contrats soient déterminées de la manière la plus précise et notamment que les émetteurs connaissent exactement les œuvres qu'ils auront le droit d'interpréter et les redevances qu'ils devront fournir.

;Qn peut d'ailleurs, imaginer soit des contrats conclus pour l'exécution d'une œuvre déterminée soit des contrats à forfait accordant pour une certaine durée à l'émetteur le droit de disposer de tout un répertoire.

Quelle que soit la forme des conventions relatives au droit d'auteur, il est un point essentiel et fort délicat sur lequel doit être attirée l'attention des intéressés, c'est la sauvegarde de ce qu'on a appelé le droit moral de l'auteur. La propriété littéraire ou artistique n'est pas comparable à une propriété ordinaire parce qu'elle ne comporte jamais pour le cédr.nt l'abdication totale de ses droits. Si je vends un fonds de terre, je cesse, dès le jour même de la vente, de pouvoir exercer sur ce bien une prérogative quelconque. Au contraire,-alors même que je cède mon droit d'auteur sur une œuvre intellectuelle, je conserve à titre inaliénable la faculté d'empêcher l'acquéreur de la déformer, de trahir mes intentions. L'œuvre littéraire ou artistique consti- tue une dépendance qui demeure, quoi qu'il arrive, indissolublement rattachée à la personnalité de son auteur il en résulte que ce dernier, malgré toute aliénation, peut en invoquant son droit moral conti-. îmer à veiller sur son oeuvre.

Il est certain que les traités à forfait par lesquels un émetteur s'entend avec une société d'auteurs pour acquérir le droit de radiodiffuser tout un répertoire moyennant une somme globale fixée une fois pour toutes s'accommodent assez malaisément de l'exercice du droit moral, grâce auquel un «des auteurs intéressés pourrait interrompre en ce qui le concerne l'exécution des marchés s'il était démontré que l'interprétation de l'œuvre risque de la dénaturer.

Supposons par exemple, qu'une œuvre musicale moderne d'une réalisation délicate soit radiodiffusée par des artistes au -talent par trop incertain, après des répétitions sommaires, dans des conditions qui trahissent la pensée de l'auteur. Nul doute que ce dernier ne.puisse intervenir et après avoir fait constater les défaillances de l'exécution n'ait le droit soit de retirer l'œuvre soit d'en exiger une exécution normale.

11 importe donc que les contrats ne manquent pas de réserver aux auteurs ou à leurs mandataires l'accès constant des studios au cours des répétitions ou de l'exécution, afin d'assurer la sauvegarde de leur droit moral.

̃̃• Achille Mestre.

LA DEFENSE è£ LA LIVRE

\J Angleterre renonce à l'étalon-or

A la suite des fluctuations inquiétantes de la 'ivre sterling et de la baisse des valeurs d'Etat I mregistrée depuis quelques jours, M. Macdonald, oremier ministre, est rentre précipitamment de c Chequers, où il s'était rendu pour passer le week t md. c Hier après-midi, un conseil des ministres était c jonvoqué d'urgence. A l'issue de la réunion, un c zommunigué a été remis à la presse, indiquant la décision du gouvernement d'abandonner l'étalon- t or, de façon à éviter l'exode de l'or. c La Chambre des lords a été convoquée, afin ( qu'elle puisse se prononcer, avec la Chambre des t communes, sur le projet gouvernemental. r ( Voici le communiqué': t « Le gouvernement de Sa Majesté a décidé, « après, consultation avec la Banque d'Angleterre, ( c qu'il était devenu nécessaire de suspendre pour le ( moment l'opération de la section n° 1 de la loi j de 1925 relative à l'étalon-or et qui demande à la Banque d'Angleterre de vendre de l'or à un prix fixé. A cet effet, un projet de loi sera immédia- < tement présenté 'et il esj:>dans- l'intention du gou- < vernement de Sa Majesté de demander au Parle- ment de voter cette loi dès lundi 21 septembre. » Entre temps, la Banque d'Angleterre a été au- torisée à agir en conséquence en anticipant sur l'action du Parlement. Les raisons qui ont conduit 1 à cette .décision sont les suivantes

» Depuis le milieu de juillet dernier, des fonds s'élevant à plus de defix cents millions de livres sterling ont été retirés du marché de Londres. On a pu faire face à qes retraits en partie en uti- lisant l'or des devises étrangères détenues par la Banque d'Angleterre, en partie en prélevant sur le crédit de cinq millions de livres qui arrivera pro- I chainement à échéance, obtenu de New-York et de Paris par la Banque d'Angleterre, et en partie aussi en prélevant sur les crédits français et américains les 180 millions de libres récemment obtenus par le gouvernement. j

» Au cours de ces; jours derniers, les retraits de la balance étranger^ ont été accélérés si fortement que le gouvernement de Sa Majesté se voit dans l'obligation de prendre la décision mentionnée ci-dessus. Il va de! soi que cette décision n'affectera en rien les obligations du gouvernement envers la Banque d'Angleterre, obligations qui sont payables en devises étrangères.

» L'or dont dispose actuellement la Banque d'Angleterre s'élève à quelque 130 millions de livres sterling, et en ce qui concerne les contingences auxquelles il se peut que l'on ait à faire face il ne serait pas prudent de permettre que cette réserve fût réduite davantage. >u » Il n'y aura aucune interruption des opérations l' ordinaires des banquiers. Les banques resteront ouvertes comme à l'ordinaire pour la commodité de leurs clients, et il n'y a aucune raison pour que les transactions en livres ^oient affectées d'une façon quelconque.

» Il a été convenu que le Stock Exchange n'ouvrira pas lundi, jour fixé pour le vote du Parlement.

» Ceci n'affectera nullement les opérations de règlement courant sur le Stock Exchange, qui seront effectuées comme d'habitude.

» Le gouvernement de Sa Majesté n'a aucune raison de croire que les présentes difficultés sont dues à une extension substantielle quelconque de l'exportation des capitaux par les nationaux britanniques. Il n'est pas douteux que le gros des retraits a été effectué sur les comptes étrangers. » Le gouvernement de Sa Majesté désire toutefois répéter avec véhémence l'avertissement donné par le chancelier de l'Echiquier, savoir que tout citoyen britannique qui augmente la pression sur le taux des changes en achetant des titres étrangers, lui-même, ou en aidant les autres, à en acheter, ajoute délibérément aux difficultés au milieu desquelles se débat le pays.

» JLës banques se sont ;éngagées à coopérer avec le gouvernement eh restreignant les achats par les citoyens britanniques de devises étrangères, excepté celles qui seront requises pour leurs besoins commerciaux actuels ou jiour faire face à des contrats existants. Si d'autres' mesures se révèlent nécessaires, le ,gouvernemen|' de Sa Majesté, n'hésitera pas à les prendre. C'est 'avec la plus grande répu- gnance que le gouvernement de Sa Majesté est arrivé à prendre cette décision. Mais, durant ces derniers jours, les marchés financiers internationaux se sont démoralisés* et ont liquidé leurs actifs en livres sterling sans tenir compte de leur valeur intrinsèque. Dans ces circonstances, il n'y avait pas d'autre alternative que de protéger la situation financière du pays en recourant au seul moyen dont nous disposons.

> Le gouvernement de Sa Majesté s'efforce d'obtenir un budget équilibré, et la position intérieure du pays est saine. Cette position doit être maintenue. C'est une chose que d'abandonner l'étalon-or avec un budget qui n'est pas balancé et une inflation qui n'est point contrôlée, et c'est une autre chose que d'être appelé à prendre cette mesure non pas à cause des difficultés financières intérieures, mais à cause des retraits excessifs de capitaux étrangers empruntés.

» Les ressources ultimes de ce pays sont énormes et il n'y a aucun doute que les difficultés actuelles du change se révéleront être seulement temporaires. »

M. Snowden, chancelier de l'Echiquier, prononcera ce soir, à 21 h. 15, un discours sur la situation révélée par le communiqué of ficiel. Ce discours sera radiodiffusé par tous les postes de Grande-Bretagne.

Le taux d'escompte de la Banque d'Angleterre sera porté aujourd'hui à six pour cent.

COMMENT FUT PRÉPARÉ

LE CONSEIL DES MINISTRES

Londres, 20 septembre. Les événements qui ont précédé la réunion du cabinet de ce soir peuvent être résumés de la façon suivante En quittant Londres vendredi après-midi pour Chequers, M. Macdonald croyait que les plans sur lesquels ses collègues et lui étaient engagés pour équilibrer le budget et placer le commerce sur une base saine, iraient sans encombre.

A Chequers, le premier ministre avait maintenu le contact le plus étroit avec ses principaux conseillers. Quelques heures après son arrivée, le premier ministre recevait certaines informations sur la marche des événements dans d'autres capitales étrangères. M. Macdonald décida donc de rentrer immédiatement à Londres vendredi, soir, où i] eut immédiatement des consultations avec ses conseillers et ses collègues du cabinet.

t 'HEURE QUI PASSE

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Souvenirs de la République des Lettres I.

J'ai failli répéter le mot connu « Qu'elle était belle sous l'Empire Mais la plaisanterie, facile, ] de surcroît serait injuste car elle était encore très bien durant tout le tiers de siècle qui a suivi. C'est qu'elle était restée elle-même, elle méritait toujours 1 d'être appelée la République des Lettres. On ne veut pas dire qu'elle ne le mérite plus, ou que ce titre est réduit désormais à la valeur-papier d'un titre de courtoisie. On n'en pourrait bien juger que sur pièces, et celles qui serviront un jour à l'histoire des mœurs littéraires actuelles ne sont pas encore près de sortir. Voici qu'en revanche, la Biblio- ¡ thèque nationale et, par son entremise, le public sont envoyés en possession d'un héritage inestimable de ] documents sur l'âme littéraire du dix-neuvième siècle depuis sa soixante-cinquième jusqu'à sa dernière année c'est toute la correspondance reçue par Emile Zola au cours de sa carrière d'écrivain. On annonce que cette collection unique comprend quatre mille quatre cent soixante-six numéros. Tous les contemporains de qualité y figurent, et même quelques seigneurs sans importance.

Il va de soi que les chercheurs et les curieux trouveront dans ces archives toutes les précisions de faits et de dates dont ils sont friands mais on peut avoir d'autres curiosités, et je répète que l'intérêt de cette ample correspondance est surtout de l'ordre psychologique. C'est un témoignage hautement honorable, aussi bien pour celui à qui ces lettres étaient adressées, que pour ceux, ou pour la plupart de ceux qui les ont écrites. J'oserais presque dire qu'ils nous donnent là une belle leçon de morale, au moins professionnelle, dont il serait désirable que nous fissions notre profit.

On prend tous ces hommes de plume en flagrant délit de vertus, bien utiles, peutrêtre indispensables dans le métier, qui semblent, hélas se démoder de jour en jour. Que cette noble candeur ne vous fasse pas sourire pour ces littérateurs, la littérature est une chose qui existe Ils en parlent sérieusement. Ils en parlent avec une passion sincère. Ils ont leurs opinions, leurs systèmes, trop de systèmes, leurs préjugés si l'on veut mais, voici qui date, je l'avoue, terriblement ils y croient Et ils ont beau y croire, ils rendent justice à l'homme qui a des opinions différentes, un système opposé, d'autres préjugés, mais.qui sejbat comme eux, voire contre *ux, Jp^ur la défense et pour le triomphe d'une idée x Théodore de Banville écrit à l'auteur des Rougon-Macquart .«..Nous serons toujours, vous et moi, du parti de ceux qui tâchent de bien faire, ce qui, de notre temps, constitue une violente originalité » En 1876 Déjà Mallarmé lui écrit « Je ne connais pas un point de vue, en art, qui soit inférieur à un autre. » Paul Bourget, qui n'a pas aimé La Curée, et qui, avec sa coutumière franchise, l'a dit, lui écrit après L'Assommoir « Je vous admire, et je vous jure que la conquête de mon imagination par votre talent a été longue. Si ce n'est pas la plus brillante de vos victoires, ç'aura été, je crois, une des plus difficiles. »

« Quelle probité » s'écriait volontiers Flaubert quand il parlait de nos classiques. On est bien aise de voir, en feuilletant cette correspondance, que nos aînés n'auraient pas été indignes d'un pareil éloge, et qu'ils avaient aussi une conscience. J'étonnerai peut-être davantage en disant que ceux à qui la littérature rapportait les plus forts droits d'auteur ne paraissent pas avoir été des hommes d'argent. Ils discutent les œuvres, ils ne proclament pas les tirages.

Enfin, une notion qui domine présentement la nouvelle littérature, celle de « génération », semble leur avoir été complètement étrangère..Aujourd'hui, la République des Lettres est militarisée, chacun marche avec sa classe ceux des jeunes classes, bien entendu car les autres, qui sont rayés des contrôles depuis longtemps, ne savent même plus où ils ont rangé leur livret.

Abel Hermant.

de l'Académie française.

L'ANNIVERSAIRE DE LA REPRISE DE DEDOUAUMONT

Vehdun-sur-Meuse, 20 septembre. L'anniversaire de la reprise du fort de Douaumont a été célébré avec un éclat particulier, en présence du colonel Raynal, le glorieux défenseur du fort de Vaux.

De nombreuses personnalités civiles et militaires assistaient à cette cérémonie.

Un service religieux a été célébré dans la chapelle de l'ossuaire par Mgr Ginisty, évêque de Verdun, en présence de Mgr Chollet, archevêque de Cambrai.

Après l'office le colonel Raynal a fait une confe-'rence dans le cloître de l'ossuaire et a résumé les phases de la bataille de Verdun, décrit la résistance acharnée du fort de Vaux et adressé un émouvant hommage aux morts glorieux qui contribuèrent à la victoire finale. ̃

Cérémonie commémorative à Reims Rkims, 20 septembre. La cérémonie annuelle célébrée pour l'anniversaire des combats de la Pompelle et de la Ferme d'Alger, a eu lieu ce matin, à 10 h. 30, sous la présidence de Mgr Suhard, archevêque de Reims, au mausolée du cimetière national de Sillery-Bellevue, qui groupe plus de 10.000 tombes.

Plusieurs milliers de personnes assistaient à la messe et de nombreuses notabilités étaient présentes, notamment M. René Doumic, de l'Académie française, dont l'un des fils a été tué à la Pompelle.

L'abbé Fendler, curé de Sillery, ancien aumônier militaire, a évoqué les rudes combats du bois des Zouaves, de la Pompelle et de la Ferme d'Alger. Mgr Suhard a montré la nécessité de venir prendre auprès des morts la leçon de sacrifice qui est à la base du bonheur dans la vie individuelle cl dans la vie sociale.

L'incident

Sinon japonais Une entente est-elle possible ?

Une détente serait survenue entre le Japon et la Chine du fait que les milieux officiels, à Tokio comme à Pékin, se montrent désireux d'enrayer l' les progrès du conflit et de trouver une solution pacifique qui mettra immédiatement fin aux hostilités. Ainsi l'on annonce dès à présent que les Japonais se sont engagés à ne point étendre leur occupation au delà de la région méridionale de la Mandchourie. On ne signale pas, d'autre part, de manifestations antijaponaises dans les villes chinoises. Cette tranquillité n'est-elle qu'apparente et doit-elle être simplement attribuée aux mesures rigoureuses prises par les autorités japonaises qui ont eu soin d'occuper les points stratégiques les plus importants autour de Moukden ?

Le gouvernement de Nankin et l'opinion publique en Chine ne se montrent pas moins extrêmement émus par l'incursion japonaise. Une note officielle, adressée hier à Tokio, demande l'évacuation immédiate du territoire occupé et le rétablissement du statu quo ante, la Chine se réservant ledroit d'appliquer à l'avenir les « mesures appropriées ». Enfin, le gouvernement de Nankin, a décrété que la journée de mercredi serait une « journée d'humiliation » nationale tous les drapeaux seront mis en berne, les lieux d'amusement seront fermés et les obligations sociales suspendues. On apprend également que M. Ouang, ministre des affaires étrangères, a déclaré qu'outre une vigoureuse. protestation au gouvernement japonais, des mesures allaient être prises pour signifier à la Société des nations et aux signataires du pacte Kellogg « l'acte injustifié » des troupes japonaises. Mais, comme nous l'avons dit, le cabinet de Tokio ne paraît nullement désireux d'aggraver la situation. II est prêt à négocier avec Nankin. Le seul danger que l'on puisse envisager, c'est que la division de Kirin, qui comprend les meilleures unités combattantes de l'armée chinoise profite de sa supériorité numérique pour se livrer à une attaque brusquée contre les troupes japonaises autour de Chang-Chun.••̃

L'EGLISE ET LA MER

Le Congrès d'apostolat

~m~titin~

Par GEORGES GOYAU

Lorsque le Parisien se promène au bois de Boulogne, pense-t-il quelquefois que ce bois doit son nom à la compassion aimante de ses aïeux du quatorzième Siècle pour les marins qui peinaient en mer, et qui parfois y mouraient ? Il y avait à Boulogne-sur-Mer, dans le sanctuaire de Notre-Dame, une confrérie séculaire qui protégeait de ses prières leur aventureuse destinée les Parisiens qui de loin s'y étaient enrôlés voulurent qu'aux portes de Paris, Notre-Dame de Boulogne eût une filiale et la bourgade, la forêt, héritèrent de ce nom. La Fédération des œuvres catholiques françaises pour marins, créée à Paris, en 1925, par l'éminent assomptionniste qui dirige VAnnuaire pontifical, le P. Chardavoine, et par M. le chanoine Bernard, curé de Port-en-Bessin, et actuellement présidée par l'amiral Bergasse du PetitThouars, s'inspire à l'égard des gens de mer du même esprit d'active et efficace sollicitude dont s'animaient les Parisiens d'il y a six cents ans, s'agenouillant au pied d'une madone maritime, devenue madone rurale.

Après Port-en-Bessin, en 1927, après Boulogne-sur-Mer, en 1929, Saint-Brieuc reçoit depuis hier, sous la présidence de Mgr Serrand, le congrès de cette fédération. Un simple coup d'œil sur les œuvres qui furent représentées à la précédente assemblée atteste que la bénédiction de la mer, périodiquement célébrée depuis plus de vingt ans dans la pittoresque rade de Port-en-Bessin, est quelque chose de plus qu'un symbole, et que l'Eglise contemporaine, clergé et laïcat, veut étendre sa charitable activité sur ces émouvantes poignées d'êtres humains dont l'Océan soutient les embarcations et parfois, hélas les engloutit. Voici, dans la Fédération, des œuvres pour les enfants des marins, comme l'Adoption familiale, fondée il y a trente-quatre ans par l'amiral Gicquel des Touches et l'amiral Serre et voilà des « Unions catholiques », qui groupent pour leurs intérêts moraux et professionnels, non pas seulement dans les ports de France, mais jusqu'à la Martinique, les marins de la pêche côtière. Les unes et les autres fraternisent avec des œuvres locales pour les marins du commerce, comme celles du Havre et de Bordeaux, et avec cette Société des marins de SaintPierre et Miquelon, qui, l'an dernier, fêtait son cinquantenaire. Les marins au service de l'Etat, eux aussi, bénéficient d'un certain nombre d'oeuvres l'Union Duc in altum, pour les officiers l'Union des officiers, mariniers, qui depuis 1929 existe à Toulon; l'œuvre du Livre du Marin, fondée durant la guerre, pour donner quelque pâture intellectuelle à ces hommes qui, de longs mois durant, vivent entre le ciel et l'eau, parfois trop seuls avec eux-mêmes les œuvres d'abri, enfin, qui, à Toulon, Rochefort, SaintMalo, Cherbourg, Bizerte, réservent à ceux qui débarquent le sourire d'un toit protecteur, cordialement hospitalier. Mais la Fédération vise à quelque chose de plus qu'à relier des œuvres: elle veut en susciter de nouvelles, et elle y réussit elle provoque les bonnes volontés, et les informe, et les outille.

l' Ce n'est pas tout la Fédération considère que l'apostolat de la mer ne sera pas complètement organisé, si les diverses fédérations nationales ou œuvres nationales qui s'y dévouent ne s'assemblent pas elles-mêmes en une sorte d'union qui, sans léser leur autonomie, fécondera


leurs efforts respectifs, sous les auspices du

Saiïit-Siége».

̃Liéjà, au congrès de Port-en-Bessin, Dom Odo Bruïideli» bénédictin, aumônier catholique du port de Liverpool, envisageait l'idée d'un bureau central pour les œuvres catholiques ma*ritîfnes qu'installerait à Rome la Congrégation d,e la Propagande déjà, au congrès de boulogne, le P. Leebret, dominicain, qui dans Saintlalo attend et accueille le retour des marins, considérait comme une étape normale l'acheminement vers une vaste organisation universelle>dan& laquelle aucune nation, d'ailleurs, ne devrait imposer sa formule et ses méthodes. La Fédetation francaise, l'an dernier, à la veine du congrès que tenait à Liverpool l'œuvv? catholique anglaise de l'Apostolat de la Mer, traçait le schéma d'une telle structure. Rien encore n'est décidé, ni précisé, mais il serait c surprenant qu'au congrès de Saint-Brieuc, un pas nouveau ne fût point accompli. Il existe depuis quelque temps à Rotterdam, grâce à ^'initiative du P. Quirinus, capucin, un journal en plusieurs langues pour les marins, qui s'apy pelle Apostolatus Maris. Visiblement l'heure est, ^proche où la propagande communiste, qui s'exerce sur les flottes avec une particulière ténacité on vient d'en avoir la preuve par les récents événements du Chili se heurtera, ainsi, à un solide faisceau d'énergies catholi'• ques, dont Ja jonction fera la force.

Mgr Guillibert, mort évèque de Fréjus, avait ..même songé à créer des Missionnaires de la Mer, V-sàrïè d'Eglise ambulante qui circulerait sur les flots,. comme jadis y circulèrent Pierre et Paul, ̃ premiers porteurs du message, et qui témoignerait aux marins du vingtième siècle la reconnaissance des âmes du premier siècle à l'égard des bateliers qui transportaient les apôtres. On traitera de ce beau rêve, peut-être, à Saint-Brieuc, mais la disette des vocations sacerdotales permettra-t-elle de s'en bercer ? Des échos plus joyeux s'élèveront, pour annoncer le fait nouveau, le grand fait survenu -depuis le dernier congrès, la multiplication des groupements de « Jeunesse catholique destinés former les futurs marins, ouvriers des lendemains. Cet apostolat des professions, qui est l'un des modes distinctifs de l'évangélisation contemporaine, est désormais aux écoutes de tous les besoins spirituels et moraux de la ..profession maritime il l'assiste à tous les âges; il souhaite de pouvoir l'attendre à toutes les escales; il ne consent pîusà demeurer muet et cvloiîriaiïii tandis que se prolonge, durant d'interminables jours, le tête à tête des marins avec, 3ïaïmèr et avec le ciel il voudrait même les '̃ BÙivre ou les aborder, sur la mer houleuse, pour leur interpréter « le silence éternel de ces espa"cës infinis. »

'-̃ Georges Goyau. de l'Académie française.

a;

La visite de M. Mussolini au Pape RpïiE, 20 septembre. On a fait courir lé bruit l'étranger que la visite de M. Mussolini au Pape a été retardée par suite d'un incident qui serait survenu au dernier moment. Cette hypothèse est à exclure, aucune date n'ayant encore été fixée jusqu'à ces "jours derniers. On ne saurait donc parler de retard ou d'ajournement. Si la visite a lieu, elle s'effectuera très vraisemblablement à l'improvisle, sans annonce préalable, et seuls les familiers du t. Pape et du Duce en seront avisés au dernier moment.

Jusqu'à présent, tout le monde, y compris les membres du corps diplomatique et les hauts prélats, en est réduit à de simples bruits ou à des hypothèses.

La nouvelle qu'au dernier moment, un incident aurait retardé la visite est certainement basée sur une vieille histoire qui a couru les rues de Rome et d'après laquelle, lorsque tout de suite après la signature des accords du Latran, il avait été question de la visite de'M/ Mussolini au Vatican, cette visite aurait été rendue impossible par le désir du Duce d'être reçu avec les honneurs princiers. LE FOUET DE LA SATIRE

̃ ̃'̃' '-̃ Oh .né sait plus manier le fouet •̃ ̃̃ de la satire. »

'̃̃ (Echo du Centre)

r ̃ Ce fouet, sifflant comme les balles > .̃ ';r; Et zigzaguant comme l'éclair

Au-dessus des vaines cabales.

Jadis gaîment claquait dans l'air.

Manié pour de nobles tâches

Jamais vil, toujours courageux,

Il flagellait les sots, les lâches,

Et des escrocs troublait les jeux

t.- Il connaissait mille manières

D'être brutal ou caressant,

<̃̃̃̃̃ Vous chatouillant de ses lanières

Ou vous faisant gicler le sang.

Serviteur qui choisit son maître,

Les amis du Juste et du Beau

Surent entre eux se le transmettre

̃ Longtemps, tel le divin flambeau.

Interdit au geste profane

Refusant tout labeur vénal, ̃̃̃

:j '̃̃; .Beaumarchais tient "d'Aristophane

;'̃̃• Ce sceptre Hugo, de Juvénal.

j^es foules étaient ses vassales.

Mais il a depuis en chemin

r. ̃̃̃̃ Passé par tant de pattes sales

ï Qu'on hésite à le prendre en main.

Ne frappant plus, vengeur prodigue,

Ceux qu'à bon droit l'on bafouait.

'.̃̃ Lui-même à la fin se fatigue

̃ -̃; De sa profession de fouet.

Le pauvre! Il branle dans le manche; Sa mèche est éventée il n'a

Qu'une corde usée. 0 revanche

Des coupables qu'il condamna

Ayant fait place à l'engueulade

(Si j'ose m'exprimer ainsi)

Oui, la Satire est bien malade,

i v Et personne n'en prend souci.

Rangeons donc parmi les reliques

Son fouet autrefois triomphant,

Dont les débris mélancoliques

Semblent ceux d'un jouet d'enfant.

̃- '•••̃̃̃ .̃• Husrues Delorme.

La vente des raisins de la « Treille du Roi » Fontainebleau, 20 septembre. Ce matin a commencé la vente de la « Treille du Roi ». Jus̃ qu'ici la vente était faite aux enchères sur pied et D.ar lots évalués approximativement. L'acheteur devait cueillir lui-même les grappes du lot qu'il avait choisi. Cette année, pour Ja première fois, la vinte a eu lieu par caissettes de dix et cinq kilos. Sous la direction de leur chef, M. Darantin, les jardiniers du château ont cueilli hier les belles grappes, dont la plupart sont malheureusement encore un peu vertes, et dès huit heures, sur des tables disposées auprès de la grille Aimée-Salomon, on pouvait admirer 22 caisses de raisin de 10 kilos et31de5kilos.

A 9 h. 45, M. Lescarcelle, receveur des Domai- nes, met en vente le premier lot de 10 kilos, qui est adjugé 112 francs les lots suivants sont vendus 120, 170 et 180 francs le cinquième lot est adjugé 215 francs, soit plus de 20 francs le kilo. Sur pied, "année dernière, le kilo n'avait pas dépassé 6 fr.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Les Cours

S. M. la Reine d'Angleterre quitte aujourd'hui Harewood House pour retourner à Balmoral Castle auprès de S. M. le Roi George V. ̃

S. Â. R. le duc de Gloucester accompagnera la Reine. S. M. le Roi Alphonse XIII a quitté Nice hie matin, accompagné du duc de Miranda, et se rend à Fontainebleau par la route.

Le souverain s'est arrêté en cours de route à Lyon et à Vichy.

S. A. R. le Prince de Galles, arrivé samedi soir au terrain d'atterrissage privé de Windsor, s'est rendu ensuite en automobile à sa résidence de' Suïiîngdalè, où Son Altesse Royale passera quelques jours avant d'aller rejoindre LL. MM. le Roi et la Reine au château de Balmoral.

Dans les Ambassades

TS. Exc. M. de Margerie,. ancielji. ambiassadéur de France en Allemagne, a quitté Berlin samedi sotr et est arrivé hier, à quatorze heures cinq, à la garë du Nord. •"•'̃•'

S. Exe. M. Eduardo Labougïe, ministre d'Argentine à Stockholm, est nommé à Lisbonne, en remplacement de M. Hilarion Moreno, décédé. Son successeur en Suède sera M. Mario Ruiz de los Llanos, ^ministre à Tokio. M. Rodolfo Freyre, ministre à Bogota, est désigné comme ministre à Tokio.

A l'occasion du séjour à Prague de'la délégation belge au congrès de la Fidac, S. Exc. M. de Raymond, ministre de Belgique en Tchécoslova quie, a donné, dans les salons de la légation, un thé triés brillant. Assistaient à cette réunion de la délégation belge, la princesse Jean de Merode,' la baronne Cartuyvels de Collaert, le lieutenant général Pontus, Mme Teichmann, M. Reisdorff, Mme Courbain, le colonel Warnez, M. Hubert, M. Pictte, M. Delfosse, M. Léonard, M. de Praetere, M. Moerman, M. van de Wiele, le capitaine de Schrevel et le capitaine Bodart.

Parmi les nombreux membres de la société pragoise, S. Exc. M. Grzybowski, ministre de Pologne S. Exc. M. Emendi, ministre de Roumanie S. Exc. M. Massoaki Hotta, ministre du Japon le chargé d'affaires de France et Mme de Séguïn, le chargé d'affaires d'Italie et la princesse de Sant'Agata, le commandant Cochet, attaché militaire de France, et Mme Cochet le lieu tenant-colonel comte R. Cardona, attaché militaire d'Italie, et la comtesse Cardona le lieutenant-colonel Bardonneriches, le lieutenant-colonel Monnet, le lieutenant-colonel Philippo, le commandant Guldenfelz, le commandant Berne, de la mission militaire française le général Klecanda, de 3'armée tchécoslovaque, et Mme Klecanda, le capitaine de l'état-major Jan Bli* zenec, le lieutenant Jiri Susciky; le docteur' Turnoysky^ conseiller au ministère du commerce, ancieh1 commisT saire général du gouvernement tchécoslovaque à l'Expoi sitiori 'de Liège le docteur Kruis, secrétaire de l'As^Or dation belgo- tchécoslovaque le consul de Belgique à Prague et Mme Constant Pierre et leur fille le représentant de la Société anonyme Englebert et Mme Ledent, M. Blaise, représentant de la F.N. à Prague le docteur Ravic, inspecteur de la F.N. à Prague, et Mme Ravic Mme J. Letti, M. Diemelt, directeur de la" chambre de commerce, ancien chancelier du consulat de Belgique à Prague le doèteur Preiss, chef de cabinet du ministre du commerce M. et Mme Bloch, Mme Halla, le docteur Mrkvan, conseiller au miniotère de l'agriculture, etc.

Mme Vesniîch, veuve du ministre de Yougoslavie, vient d'arriver à Vichy.

Monde officiel

Le général Ford donnera se soir tm grand dîner, suivi de réception, en l'honneur du général Douglas Mac Arthur, chef de l'état-major de l'armée des EtatsUnis, qui vient d'assister aux manœuvres de l'Est. A ce dîner sont conviés les officiers américains en

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. -^iWemps couvert, brumeux le matin, devenant nuageux a-ûbi'^tlaircies l'après-midi. Vent 4e, Nord-Est, à Est modërêl Vçnvpéraiure sqns grand; changement. Maximum lé0:

-•:̃ :< .̃̃ ̃ ̃•• '̃•• ̃̃ •- 1 •̃ i ̃ -• 'OU:

France. Régions Sud eèSud^Mst Ciel nuageux avec éclaircies. Vent de Nord-Est modéré. Température statiônnaire. rf'»'

Autres régions Même temps que dans la région parisienne.

Aviation. a) Région parisienne; Ciel couvert très bas par brume le matin devenant nuageux par nuages bas, brumeux, l'après-midi.. Vent du secteur Est 20 à 35 kilomètres à l'heure. Visibilité nulle, s'améliorant progressivement jusqu'à assez bonne l'après-midi. *b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne, Strasbourg Comme dans la région parisienne.

c) Vers Lyon-Marseiu,ë Jusqu'au Rhône, comme dans la région parisienne Au- delà, ciel nuageux par nuages moyens et bas, brumeux vent du secteur NordEst 25 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise à_ bonne.

d) Toui,ocsë-Ai,icanTë-Casabi.anca Jusqu'à Alicante, assez beau, ciel nuageux par nuages élevés ou moyens et bas. Vent du secteur Nord-Est 15 à 30 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre à bonne Au dela, ciel nuageux orageux par nuages élevés ou moyens et bas, quelques averses on orages. Vent dit secteur NordEst 20 à 35 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. Manche. Temps couvert, brumeux. Vent d'Est modéré. ̃̃̃̃.« .̃,

Méditerranée. Ciel, nuageux, avec éclaircies, quelques averses ou orages épars. Vent dé Nord-Est Nord-Ouest' irioÏÏèrè (rafales). r>h- Côte d'Azur. Ciel nuageux avec éclaircies. Vent d'Est faible.

Côte basque. Ciel brumeux puis nuageux avec éclaircies. Vent variable faible.

La mort de M. Miguel Villanueva y Gomez Madrid, 20 septembre. L'ex-président de la Chambre, M. Miguel Villanueva y Gomez, est mort cette nuit à son domicile. Le défunt était l'une des personnalités les plus marquantes de la vie politique espagnole sur laquelle il exerça une profonde influence pendant un quart de siècle.

M. Villanueva y Gomez est né à Madrid en 1854. Après avoir obtenu son diplôme de docteur en droit, il est parti pour Cuba, alors colonie espagnole, où il se fit bientôt remarquer par son talent d'orateur.

En 1881, l'homme politique, qui allait devenir président du Parlement, revenait à Madrid où il ne tarda pas à être nommé sous-secrétaire d'Etat à la présidence.

Il devint, à partir de ce moment, l'un des chefs les plus en vue du libéralisme espagnol. Ministre à plusieurs reprises, M. Villanueva y Gomez devenait enfin, en 1912, conseiller d'Etat. puis ministre des travaux publics jusqu'en 1913. Il abandonna alors son portefeuille pour occuper la présidence de la Chambre, où il se distingua par son habileté et son énergie.

En 1918, sous le gouvernement de M. Aiitoine Maura, on confia de nouveau à M. Miguel Villa.nueva y Gomez la même haute et difficile charge. M. Villanueva y Gomez avait été élu, en dernier lieu, député du district de Santo Domingo de la Calzada (province de Logrono).

Il participa à plusieurs conspirations contre la dictature qu'il combattit inlassablement. Ce fut chez lui que se tinrent la plupart des réunions qui devaient aboutir à la constitution du bloc des gauches qui triompha le 14 avril dernier au cours des élections.

Le corps du défunt sera embaumé et transporté à Séville où il sera inhumé.

ce moment à Paris. M. Maginot, ministre de la guerre, et le général Weygand seront les hôtes d'honneur.

Cercl is ',e

La réunion des courses qui s'est déroulée cette année à la Tour-du-Pin a été parfaitement réussie. Au pesage très élégant, reconnu <

Marquis de Quinsor.as, président, et marquise de Quinsonas marquis, marquise et Mllë de Leusse, M. et Mme des Essarts, comte et comtesse A. de Virieu, général Serrigny, gouverneur militaire vicomte, vicomtesse et Mlle du Parc, M. et Mme Mathian, M. P. Thomasset, comte^comtèssé et Mlle de Fràncliéu, comte et comtesse de Quinsonas, M., Mme et Mlle Giraud; comte, et comtesse de Nodier, marquis de Là' Fayette, marquis et marquise dé Monteynard, comte R. d'Aulan, comte, comtesse et Mlle de Cordon, comte et comtesse "de Seyssel, M. Th. Ravier, M.-A. A'ndras, comte et comtesse R. de Montlivaùït, M. et Mme R. Verdêt-Kléber, baron et baron-ne de Lislcfoy, comte et comtesse Greffier de Bellecombe, colonel' Martin, :->de la ̃ Société^' d'encouragement-; comtesse de Vogiiér'i baron et baronne P. Meytonnet de"Saint-Marc, M. etiMme de Montai, M/«et-Mme L Mauran, M. Chnstanet, député et'maire de la Tourdu-Pin M. Delniont, maire de Bourgoin comte de Leusse, comte de La Bourdonnaye, M. F. Guérin, commandant Sens, baron Pierre de Bastard, MM. Antoine et Gonzague .David,- M. et Mme Ch: Gùérin, >.M: Brosset, M. de Maistre, marquis, de-Sallmard, M. et'Mme de Saint-Victor,-capitaine Prosperi, M. François de Quinsonas, M. Robert de Franclieu, comte de -Vaulserre, 'baronne de Klopstein, M. ïGhapaz, comte-et comtesse de' Foreste, comte de' Vaux- Saint-Cyr, M. Guétat, mar'quise't marquise' d'Aubigny, Mlle Le Fleve, colonel de Beâupuis, MM. Giraud, Maximin Crouzon, Jacques Saint-Olive, Mme de Sananinoux, baron et baronne de Fratieliéù, M. et Mme H. Forest, M. et Mme de Soras, baron et baronne de Collonges, etc. ::i. Rencontré au golf de'Royan-Pontaillaci parmi les joueurs et leurs invités M. et Mme 'Maurice Firino-Martell, M. et Mme Robert Lacroix, comte et comtesse de Dreux-Brézé, M. R. Bethmqnt, M: et Mme A.'Caplain Saint-An<Jrê,M, et Mme '•'̃£. Lefiniarin, 'Mme Poinsignôti, M. et Mme G. Roullet, M. et Mme P. Veillon, comte et comtesse Egpiêrre,Mme et' Mlle Castillon du Perron, -M. et '-Mme Jean .Dupuyi>. M., Mrs et Miss Esperson; M. ̃ et .Mme d'EïifeH, M.: Cet: Mme Maurice .Hennessy,vicoTnte et vicomtesse de La Noë, Mrs Beeker, M. et'- Mme \SagIio, M. Beaumont-'W'alker, comtessQ J.. de Brémond d'Ars, comte et comtesse, de Bàrtillat,. comle. du Bpùzet, Mme Cartier, comte de Bondy, M,, et Mme Guy Arnoux; JVlme ,de Caumartin, comte. et comtesse. 4e Caladon, M. John Cassy, M. Avila Çhnster.seen, Mme. Jaudoin-Prom.j .M.. et Mme Raulei,comté' 'et ..c.pmtesse J, 'd'Ay^uesvi vçs, vicomtesse d'Arche, M. "et Mme Guy Simon, M.' et; Mme Thorpey 't/i. et" Mmer-Jean- Vallarret,vicomte"et ;yiçornte3seî''JipngJez de I^egRe, M; H. ifle-vPeydeap ^-s Saïnt-Christophle, M. ,-et! Mlâe Rouye^-Juillet, M? M

Mme G. Richard, Mrs P.. F\\e, M. et Mme Gerling,

M. L. F. Glaser, Mme Guerault, M. et Mme Lucien Gaudin, -M. Hiel, M. Halseyl M. et Mme Hetfdebert, M. Homberg, major S. G. Kinksley, M. et Mme Keehn,

colôViel et Mme;Allié, M. et Mçe de Lavillcguérin, m&r-

quis"de Migré, M. de Le Robne, M. et Mme Le Bidan l'de Saint-Mars, M. L. P. Madell, M. P. Hallen, M,"1 Stein Paiitsell, M. Patterson, M. CK de Sainte-Croix, M. et | Mrs D. Stewart, capitaine C. R. Waterton, Mme Weil-

Simon, M. A. W. L. Wolf) M. e Mme Vàron, comte Guy

de Verthamon, etc. Wolf) M.e.t.M Vàron, corn,. te.G. uy

Mariages Récemment a été célébré", len l'église de Saînt-Brice, au milieu d'une nombreuse et brillante assistance, le mariage du vicomte GuiHaufne de Sars avec Mlle Jacqueline Ponsignon. :tvl | -̃: G La bénédiction nuptiale .a :été donnée: aux jeunes époux par le curé de la paroisse, qui a prononcé une -fort belle et touchante allocution.

.,<; INSTANTANÉ ..̃̃

PAUL COHEN PORTHEIM

JQnffleierre, île inconnu* ` .'« L'Ile inconnue ». O'est bien l'impression qu'on se t-rou|t'e ressentir W rétrpspftiiyement e,h. sortant; de ̃ift'.leçturej^e1,^ livré mipîirfraL îj^té- IJne. ïérie dfe d; çonven lions 'superficielles ,$p,t encore, cours touchant les mœurs des Britanniques et les divers aspe.cts sociaux, moraux, esthétiques, -etd.de l'Angleterre, actuelle. Les plus brillants et avisés des reporters .de.chez nous.on pourrait citer des noms n'ont pas toujours évité, eux-mêmes,1 d'en être les dupes.

Seul peut-être, Paul Colièn-Porthèim, de l'aveu de la presse universelle, et de la critique anglaise elle-même, a vu plus juste et plus profond.

LES ELEGANCES A LONGÇHAMP Assistance assez restreinte hier; au pesage le' bêt|(Hcmpsjrde la', semaine dernière, qui s'est prolonge, retenait a la campagne les villégiaturants,

patSïïbîem'enT êpfôuyes~ïêt (^e«– -=-

Les chapeaux de paille ont fait place à quantité de .petits feutres, relevés, cabossés, travailles, dég!*$e'ant parfois tout unfcôté du visage ou 'formant .ppi.nte .sur,, le devant..Quelques, costumes iaiU.eurs noirs, ceintures de. vernis, se .montrent, acçdipijãgnés du ^-eaiacd argenté-dont pas une femme, élé̃gaiite-ne voudrait; se liasser à notre époque. 'ip.iùj§ la triîiunë réservée et au pesage,, àpfer.çu S. A.; la princesse Murft' en fc'rcpé de Chine noir à pois blancs, manteau de tfrap rib'ir et col de petit-gris, paillasson noir garni, de: 'minoches beigo- Mme Francis, jpiélri, ifiljeiii; de veJ^yiys, myrte gajriii :d'ft,5trakan gris, bonnet de feutre assorti Mme Eplirussi,, yète- ment de .kasha chamois avec grand col de castor, feutre chamois avec longueipltone bleu -eiol mnrquise de Llano, redingote de drap noir, col et parements de breitschwanz, ,petit- casque de feiiire, poir :Mme Jean Stern, manteau de drap noir garni de breitschwanz, toque de feutre noir travaillée marquise Sommi Piccenardi, rodingoto de drap noir.. grand' col de renards argonfés, .bonnet de feutre noir Mme Legrand, née- de Fbûrnès. manteau de velours de laine beige, vaste: col et parements de castor, capeline de paille noire" enrubannée comtesse de Pérignyi vêtement de kolinsUj;, toque de feutre marron travaillée comtesse d'Orsetti, robe de crêpe de Chine ardoise, manteau de kasha assorti avec col de renard argenté, cloche, de feutre noir Mme Bcrry Wall, robe et grand manteau de drap bleu drapeau, col et parements de- renard platine, capeline feutre du même bleu avec fantaisie de plumes assorties. Mme Barrachin, redingote de kasha noir, cravate d'hermine? blonde, petit feutre turquoise baronne de Becker-Remy, en marocain noir, étole de renar-ds argentés; petit feutre second Empire très relevé Mlle de Boulémont, ensemble de drap carmélite; renard de même' teinte, bonnet de feutre assorti princesse Duleep Sïngh, robe et longue jaquette de drap bleu outremer garnie de renard gris, cloche de même teinte Mme Lucien Kahn, robe de crêpe de Chine noir, manteau de drap noir garni de breitschwanz, bicorne de feutre noir avec palme d'autruche rasée noire Mme Martinez de Hoz, redingote ceinturée de cuiret grands revers d'hermine démouchetée, calotte de feutre noir travaillée Mme R«*el, long manteau de drap noir à grands parements d'hermine, forme de feutre nattée très' relevée1 Mme Mathieu Goudchaux, vêtement de drap satiné, renards argentés, béret de même drap garni d'un très long couteau Mme Ross, redingote de drap olive, étole de renards argentés, petite toque de même teinte ornée d'un long couteau Mme Louis Deschamps, ensemble de <l?àp noir, étole de renards aigentés, cloche de feutre noir avec fantaisie d'argent.; Mme Etienne Blanc, taille'ûr en cheviote noire, renards argentés, bonnet découpé en feutre noir Mme Joseph Humann, robe et long jMianteau de drap bleu roy, grand col de renard platine, cloche de feutre du même bleu Mlle Mathilde Séc, vêtement de drap noir encadré de lynx, cloche très relevée plaquée d'un haut couteau Mme Pierre Gilloù, robe et longue jaquette de drap bleu France garnie d'astrakan, cloche de feutre bleu Mme S. Denain, tailleur de cheviote zébrée noir et blanc, .étole de renards argentés, bonnet de feutre noir.

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Les témoins étaient pour la mariée, le comte Jacques de Caladon et le comte Jean de Caladon, ses oncles pour le marié, le vicomte de Sars, son grand-père, et le comte Guy Calemard du Genestoux; son beaufrère.. -•' .r Huit petites filles, habillées d'organdi, rose avec grandes capelines en paille naturelle ornées de rubans de velours saphir, assuraient le service d'honneur et étaient Mlles Chantai du Genestoux, Maris-Thérèse, Jacqueline et Marthe de Montferré, Odette et Chantai de Couët, C. de Landevoisin et Monique de Pontfarcy. M. Càrl-Albsrt du Genestoux précédait les mariés en portant le missel. Suivaient vicomte et vicomtesse Guillaume de Sars, commandant Ponsignon et, -yicom.tesse/À. de Sars, vicomte de Sars et vicomtesse de Caladon, comte Jacques de Caladon et vicomtesse de Sars, comte Guy du Genestoux et Mme Ponsignon, comte F. de, Caladon et Mlle de Sars, comte Jean de i, Caladon et comtesse .Guy .du, Genestoux, vicomte Henri de. Sars et comtesse,. de La Salle, M. R. de Cpuët. et Mme de Mr.roIIes, comte de La Salle et vicomtesse Henri- de Sar; pomte dejiMarolles et Mme Raiîdouin- Berthier, vicomte, d'Autroche et Mme' R.. de Couët, comte, P. de Montferré et Mlle Ponsignon, M. Ran'douin- Berthier et comtesse P. de Montferré, vicomte. de La Salle et vicomtesse d'Antroche. A .l'issue de la cérémonie, un déjeuner de trois cents convives réunissait; dans le ravissant cadre du. château .de. Bellebranche, 'les invités de la vicomtesse A.,de Sars.. En même temps, un repas, était offert aux fermiers .,de la .famille du marié, depuis si longtemps connu et aimé de tous. s En l'église Saint-Michel de Dijon vient d'être béni le mariage de Mlle Y. d'Erceville avec le lieutenant Xavier de Chassey, du 32e d'aviation. Le lieutenant-colonel de Montarby, commandant le 21e régiment d'aviation, et la comtesse de Montarby, née de Moussac, sont heureux de faire part des.fiançailles de leur .fille et belle-fille Antoinette, avec. Je, comte Jean de Maigret, fils du comte de Maigret et de "• la comtesse, née d'Anterroches. Choisy-au-Bac

(Oise)..

Mme Louis Brasseur nous prie de faire part des fiançailles de sa fille, Mlle Janine Barrois, avec M. François Parrot-Lagarenne.

Deuils .«,_ A Toulon vient de mourir le vice-amiral Darrieus, 'du cadre de réserve, grand-officier de la Légion d'honneur, né le 24 février 1858, décédé en sa villa du Mourillon. Les obsèques auront lieu. à Toulon demain mardis M. Miguel Villanueva, ancien président de la Cham- bre des députés de 1916, ancien ministre du, « fo-' rpentp, ..» {travaux publics, commerce), ancien ministre Ides^; affaires .étrangères, vient de mourir à Madrid,; ,M.: ̃Villàniievà,eTitré dkris'lal vie politique, .comme ;"séna.$pian ̃yë'Cùfj'â,' ëtàlt 'uriè'yes P'iùsf' ém!héhtes"pe1rsonmHtês".de| l'ancien parti libéral. i > -On annonce la mort, a Buenos-Aires, de M. Dehacampa, ancien ministre de la justice.

A quatre-vingt-un ans vient de succomber le professeur David Starr Jordan, chancelier « émérite » de l'Université de Leland-Stanford (Californie). Le défunt, ictyologiste réputé, avait pris sa retraite en 1910 pour se consacrer au problème de la paix, sur lequel il a beaucoup écrit et pour lequel il a beaucoup agi. Il avait été président du congrès mondial de la paix.

On annonce la mort de la baronne de BeauchampsMonthéard, née Lucy de La Madelaine. Les obsèques seront célébrées demain mardi 22 septembre, à onze 1 heures, en l'église Notre-Dame de Grâce de Passy, où l'on se réunira.

On nous prie d'annoncer la. mort de M. Louis l, de Kœnigswarter, juge honoraire, au tribunal civil de la Sei'ne, chevalier de la Légion d'honneur. Selon la volonté du défunt, ses obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.

LA JOURNEE

'•- :̃•̃ •• '• ̃'̃•̃̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ -'̃

A.l'Arc de.TrjfJmp3ié,'1a Flamme du Souvenir sera 1 ranimée à- 18 h. 36} 'pbr. l'A.S.M.S. Paris. I ̃-̃ -^>'A l;Exposition~èoloràaie ̃̃̃ à .'14 heures,- 'à'1 lia, salle '.o ;6Bs",îéfés'tSé"'la? Cite 'des ^htbimati'otig' :yTabVu, 'fiTm^so- j 1 riiorê-^çies mœurs océaniennes' a 'i.6 heures et' à'* 17 heures, au Pavillon des Forces' 'gutre-mer, séance de cinémato- 1 graphe'; à 21' h. 3offa la Cité des Informations « Le s monde colonial qui chante' et qui danse ». ë Au Musée de l'Orangerie exposition rétrospective c Degas. ̃ j Au Musée Galliera l'Art pour l'enfant. r

Au Musée du Luxembourg présentation de nou- r velles collections. s Au château de Maisons-Laffitte Dessins de Le s Brun et Mignard.

Au Parc des Expositions (porte de Versailles), con- r cours Lépine. 1

Courses à Maisons-Laffitte à 14 heures.

-̃- ̃̃ ••v- ̃.£

,j 1

~5 MESSES DOMINICALES t 1

A L'EXPOSITION COLONIALE

L'Exposition coloniale donne lieu à des cérémo- nies, des manifestations, des fêtes fort brillantes. Si belles qu'elles soient, elles ne sauraient être mi- ses en comparaison du spectacle qui se déroule chaque dimanche au pavillon des Missions catholiques. Là, depuis l'ouverture de l'Exposition, quatre messes ont été et soft dites tous les, diman- ,jçl?es,; donnant chaque îo^Ls à ceux qui>y -1 .^sistje.nt 1 ^}e. grandes jet émbuyantçs leçons.- rj La première a lieu à huit heures, alors quë> -tout dort encore ou presque dans l'Exposition aussi est;-elle spécialement destinée au personnel de l'Exposition. Elle est célébrée dans cette crypte des Martyrs où' tant d'instruments de supplice rappellent et montrent quel est souvent le genre de mort du missionnaire. L'assistance ne va guère au delà d'une cinquantaine de personnes. Mais, parmi celles-ci, qu'on est heureux et fier de voir tant d'hommes et femmes de couleurs diverses. Des noirs, des jaunes, dés blancs; de toutes les teintes et de tous les costumes. Ils sont originaires de toutes les parties du monde. Dans la journée, ils occupent les pavillons les. plus variés. Le dimanche, ils se réunissent là pour prier, pour répéter ces prières que les missionnaires leur ont apprises et qu'avant de partir de leur contrée lointaine ils ont promis de ne pas oublier. Leur attitude est édifiante. La piété avec laquelle, à genoux par terre, ils récitent leur chapelet ou suivent les cérémonies de la messe est admirable. Mais, me direz-vous, ils assistent à cette messe dans cette crypte aux murs de laquelle sont suspendus les instruments avec lesquels leurs ancêtres? leurs parents peut-être, ont torturé et mis à mort les missionnaires ? Certainement, et c'est du pavillon l'endroit qu'ils préfèrent. Car il renforce leur foi et donne à leur âme un surcroît de vaillance. Et puis, au-dessus de l'autel ils lisent et méditent cette phrase « La plus grande preuve d'amour est de donner sa vie pour ceux qu'on aime. » Ces reliques de martyrs leur rappellent jusqu'où' et combien les missionnaires les ont aimés! Comment, après cela, ne les aimeraient-ils pas, eux, ces missionnaires qu'ils savent capables, pour eux, non seulement de quitter foyer, famille, patrie, mais d'aller courageusement et joyeusement a la mort Ah comme je comprends l'émotion de l'aumônier de tous ces indigènes de couleur de l'Exposition; le vaillant Père de Reviers, missionnaire jésuite, quand il célèbre chaque dimanche cette messe de huit heures pour ses ouailles provisoires! Et comme je fus touché, hier, de trouver 'dans cette crypte des Martyrs encore déserte un soldat indochinois qui se croyant seul, récitait dévotement son 'chapelet avec la même espèce de recueillement que devant une tombe, au pied de la dalle funèbre qui, entourée de palmes, porte cette simple inscription « Aux' deux cent soixante-dix missionnaires français Assomptionnistes, Capu- cins, Dominicains, Eud'stes, Franciscains, Jésuites, Lazaristes. Marianistes, Missions africaines de Lyon, Missions étrangères de Paris, Oblats de Marie-Immaculée, Passionnistes, Pères Blancs, Pères de Garaison, Pères de Picpus, Pères du SacrérCœur 1

d'Issoudun, Pères du Saint-Esprit, Rédemptoristes, Frères des Ecoles chrétiennes, Frères de Ploçrinel, Petits Frères de Marie, qrai ont quitté leur fèy'er pour leur mission, leur mission pour la France,- jet sont tombés au champ d'honneur 1914-1918.»

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Les autres messes dominicales dû Pavillon 5es Missions se succèdent d'heure en heure, de neuf heures et demie à onze heures et demie. Elles sont- célébrées au maître-autel par des missionnàires ou des prêtres indigènes. Toutes les races, toutes les nationalités, toutes les congrégations, sans distinction aucune, ont offert là le sacrifice 'divin. Hier matin, par exemple, à 9 heures et demie, le célébrant était Mgr Hertzog, le vénéré procureur général à Rome de cette Compagnie de Saint-Sulpice dont le cardinal Verdier est le supérieur actuel et qui après avoir, au dix-septième siècle, évangélisé le Canada et formé le premier clergé canadien; entreprend en ce moment en Indochine l'éducation et la formation du clergé indigène. A dix heures et demie, il était remplacé l'autel par un Père jésuite chinois arrivé, il y a quelques jours, de Changhaï. ̃ 1 Le nombre de personnes qui assistent à ces trois messes' destinées' au public de passage à TExp'õ sitioh 'est incalculable. Dans chapelle constituée par la rief centrale du pavillon, sont ëntas'sés des centaines de fidèles serrés- les uns contre tes autres. Ils garnissent et envahissent; tout> et débordent jusqu'au pied de l'escalier du chœur. Bien avant l'heure de chaque messe, des foules énormes attendent, massées dehors. Dès qu'on ouvre les portes, c'est un envahissement précipité et bien des gens sont contraints de rester à l'extérieur. Du haut du chœur, on aperçoit ainsi, pendant la messe, par la porte ouverte, l'assistance qui se prolonge dehors. Ces foules qui se succèdent ainsi à chacune des messes de chacun des dimanches, assistent à l'office avec un recueillement, un silence et une correction exemplaires. L'éminent recteur de la chapelle, Mgr Boucher, ou le Père de Reviers font une courte allocution de deux où trois minutes après la lecture de l'Evangile. Tous les deux avec leur grand zèle apostolique et leur foi ardente, en quelques .phrases, qu'ils savent rendre saisissantes, pratiques et persuasives, ils lancent à travers ces foules des courants de spiritualité; ils jettent à pleines mains et à plein cœur des semences de vérité, de consolation et de dévouement qui émeuvent, plaisent, fortifient, consolent, rassurent, améliorent, éclairent. Les fruits sont aussi différents, que sont variés les cœurs que ces paroles atteignent A peine cette courte prédication est-elle terminée, que rassemblant toutes les âmes. pleines de foi, entraînant celles qui peut-être resteraient ^volontiers en arrière, le Credo et le Magnificat, sont

chantés par la foule.. v "='̃̃'

C'est ainsi que .tel; qui '.depuislongues^ an-

'n'ees ne tiiettnit plus les'pieds dans une éf~Me.

tel qui ïiïettïùY plus les pieds dans, in>ç utile,

tel qui .trouvait j son, sçeptiçismq, cpirmïoàjS jej: 'Utile,

'et* quf'n'étiiir. entré que par curiosité,* p$r.(ç,e qu'il passait a cette heure devant le pavillon, s'est surpris, au .moment de la bénédiction du prêtre, en train de faire ce signe de croix oublié depuis tant d'années et sortit l'âme transformée*, le cœur à la fois troublé et consolé.

.̃-̃̃̃ Faut Lesourd.

Valfleury.

M. Doumer préside le Congrès V d'archéologie préhistorique

et d'anthropologie `

Le 15* congrès international d'anthropologie il d'archéologie préhistorique a été ouvert hier à 15 heures, à la salle des congrès de la Cité des Informations, par M. Paul Doumer. ,i

Le président de la République a été reçu à' la Cité des Informations par M. le maréchal Lyautey, commissaire général, M. Louis Marin, président de l'Institut international d'anthropologie, ancien ministre, et M. Maurice Petsche, sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts.

M. Louis Marin a tout d'abord rendu hommage au président de la République et rappelé les nbinbreux services rendus par lui à la cause de l'anthropologie et de l'archéologie. « M. Paul Doumer, dit-il, a été un des premiers lauréats de la Société de géographie.» ̃̃ Le président de l'Institut international d'anthropologie a remercié ensuite les savants étrangers d'avoir bien voulu assister au Congrès. >. &'adi-«^a^t&nftn ftu ni^rïg^TO\iI^^Ti^y,W.à'ïëSîur hommage à son génie çolonisateur-s -̃: .̃;•' « Toutes les entreprises de votre, vie, monsieur le maréchal, a-t-il dit, ont été un.succès. L'Exposition est le dernier en date. Je salue en vous le grand colonial qui ne s'est pas contenté seulement de connaître superficiellement les mœurs des indigènes qu'il avait à diriger, mais qui a su aussi pénétrer leur âme et leur a fait aimer la France, ». Après M. Marin, M. Reygasse, délégué du gouvernement général de l'Algérie, a prononcé une courte allocution, puis M. Hérig, délégué de l'Allemagne, a salué le Congrès au nom des savants de son pays. Après l'intermède des artistes malgaches, M. Maurice Petsche a prononcé un discours. Le programme de votre Congrès, par son ampleur, par son rayonnement, a-t-il dit, est de. ceux qui ne sont pas seulement de la plus rare utilité scientifique, il en découle également pour les peuples, pour les Etats, pour les hommes de gouvernement, des vérités pratiques de la plus haute importance.. » L'étude des groupes ethniques nous conduit .vers la recherche des caractères de l'homme, en société,' vers la compréhension de' ces groupements sociaux qu'on appelle castes, peuples, nations. Ainsi, grâce à vous, notre connaissance dés hommes devient plus complète. Elle est un élément de la politique internationale qui doit-tenir le plus grand compte de vos travaux.

» La formule d'expansion coloniale la. plus féconde, celle qui répond le mieux à nos idées de progrès, c'est la politique indigène que M. le maréchal Lyautey a su conduire au Maroc avec un prestige inégalé, une connaissance des hommes qui fait de' lui le'^îPfemiBV'des; anthropologues.. ̃•; ̃̃ i! r » Permèttex^moi, au nom du gouvernement que je représente d'émettre le voeu que vos délibérations soient appelées à connaître la plus large publicité. Plus que jamais vos travaux sont nécessaires à ceux qui s'expatrient, à ceux qui cherchent à pratiquer dans les possessions lointaines une politique d'association et de collaboration. »

Le président de la République s'était retiré à 16 h. 30, accompagné jusqu'à la sortie par M. le maréchal Lyautey, M. Louis Marin, M. Maurice Petsche et les notabilités présentes.

Le banquet de clôture

du Congrès des assemblées consulaires de la France d'outre-mer

Le Congrès des assemblées consulaires de la France d'outre-mer s'est clôturé hier soir par un grand banquet.

M. François-Marsal, président du congrès, a félicité le maréchal Lyautey de cette idée féconde, la création de la Cité des Informations et de la Maison des colonies, où chacune de nos possessions sera représentée et pourra travailler dans un effort' commun. Le maréchal Lyautey, après avoir remercié le président, a rappelé qu'à Madagascar il avait créé une représentation de colons. ̃̃

« Les agriculteurs et les commerçants étaient là pour m'éclairer, pour me donner des conseils à tous les points de' vue. » Ensuite, au Maroc, au déhut de première année, nous avons créé les, chambres" fa ^commerce et d'agriculture ..marocaines, <W' guerrp.^st sui-venue, et pendant quatre années ai- trouvé auprès d'elles le plus précieux' appui. J'ai gardé pour les chambres d'agriculture une confiance que rien au monde ne saurait ébranler. 1,

» Il faut, a poursuivi le maréchal Lyautey, que vos assemblées soient communes, mais il f^ut .que vos sections indigènes puissent néanmoins avoir des délibérations personnelles, il faut que les indigènes puissent exprimer librement leur pensée il faut surtout éviter tout ce qui peut les froisser. » II faut faire attention. Je ne cesserai d'attirer l'attention de tous nos amis dans les colonies et de leur dire il y a l'essentiel, il y a l'accessoire. i II y a une chose qui prime tout pour nous il s'agit de sauver nos colonies. Personne au monde ne peut mieux le comprendre que vous, car s'il n'y a pas assez de compréhension dans les bureaux, s'il n'y en a d'ailleurs pas toujours chez tous les officiers, j'en ai presque toujours trouvé chez le colon, le commerçant et le cultivateur. :qui

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travaillent avec les indigènes. 'Les colons 'ont prouvé le sens le plus profond pour l'indigène. » M. Morard, président de la Chambre de commerce d'Alger, a fait acclamer le hom de M. François-Marsal qui a, dit-il, « joué un si grand rôle dans le gouvernement, dont le nom est respecté dans la France entière et particulièrement aimé dans les colonies ».

Puis. M. Caton, commissaire général de la Belgique près l'Exposition coloniale, a pris la parole. i Quand vous faites appel aux Belges, j'ai envie de ne' vous répondre qu'un mot « Les Belges sont là ». Et je m'excuse de dire deux mots. » Les Belges seront là, parce que je ne puis m'empêcher de vous dire combien, au contact d'un grand citoyen, d'un grand pays comme la France, d'une grande chose comme l'Exposition coloniale internationale, nos horizons se sont élargis, combien à la vue panoramique de tous les efforts coloniaux, de tous les peuples colonisateurs, nos idées se. sont éclaircies et combien surtout nous avons compris, dans les graves moments que nous traversons, combien il importe de se souvenir de cette devise des Belges « L'union fait la force s. » Et alors, comme nous avons vécu dans cette France hospitalière et charmante, qui constitue un céptre attractif pour. le monde entier, des heures heureuses et fructueuses pendant ces quelques mois qui' coïncident justement avec la crise la plus aiguë que le monde ait connue depuis des siècles, nous comprenons combien nous aurions intérêt, nous tous, les peuples coloniaux qui connaissons non seulement dans la métropole, mais aussi dans nos possessions coloniales, tout ce que la situation actuelle a de grave, à nous serrer les coudes, à nous instruire mutuellement et, dans un effort commun, à sauver, non seulement nos possessions d'outre-mer, mais le mot a été prononcé hier à Genève la civilisation elle-même qui est menacée. »

«Les Crapouillots » français et belges à l'Exposition coloniale

Donnant suite à l'invitation de l'Association des anciens officiers d'artillerie de tranchée et de l'Union des crapouillots, l'Association des crapouil.lots belges, de passage à Paris, s'est rendue hier matin à l'Exposition coloniale, sous la conduite de M. Houtard, son président, et du colonel Hanot, de l'Association française.

La délégation a été reçue à 10 heures au seuil de la Tour de bronze du pavillon des forces d'outre-

mer.

Des détachements de troupes coloniales avec musique ont rendu les honneurs à l'arrivée et au départ des « Crapouillots ». Des allocutions magnifiant l'amitié franco-belge ont été successivement prononcées par le comte Félix de Vogué, le général' Raynal, M. Houtard, M. Sabatier et le gé-:

néral Pompé. ,Y Y ̃

;À. 11 h. 15, nos, hôt^s belges ont assisté une m'èsse au pavillon des Missions catholiques.

M. François-Poncet part pour Berlin M. François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin, a quitté Paris ce soir à 16 heures pour rejoindre son poste.

'•II a été salué sur le quai de la gare par de nombreux amis et en particulier par M. Olivier de Sardan, chef adjoint du cabinet du président du conseil.

De nombreux journalistes allemands étaient également présents au départ.

le .voyage du « Comte-Zeppelin » ̃ en Amérique du Sud Berlin, 20 septembre. On mande de Friedrichshafen qu'un radiotélégramme du Comte-Zeppelin annonce que le dirigeable a franchi l'Equateur à midi (heure de l'Amérique centrale), à 31° 6' de longitude ouest. On s'attend à ce qu'il atterrisse à Pernambouc à 11 heures du soir.

En l'honneur du capitaine Fiegenschuh Strasbourg, 20 septembre. Ce matin, à *<H îheurcs,. a-été UhadgaFée, --à- ia^fieberteau,- -sur la maison paternelle du capitaine Fiegenschuh, une plaque commémorative pour perpétuer le souvenir du héros d'Abecher.

La plaque est un don des engagés volontaires alsaciens.

Tous les habitants de ce faubourg de Strasbourg, les membres de la famille Fiegenschuh, qui y résident, des délégations d'anciens combattants, de nombreuses personnalités assistaient à cette cérémonie.

Le général Brecard, gouverneur militaire de Strasbourg, a pris la parole au nom de l'armée. A l'occasion de cette cérémonie, la Robertsau était richement pavoisée aux couleurs nationales.

REVU T=n DE !-̃ -A. F R, E S S -E

Moukden et l'ère nouvelle de la paix On se bat en Mandchourie. Les commentaires de la presse parisienne, faute d'informations, demeurent réservés. Mais il y a, sous certaines plumes, un étonnement navré, car le fameux mécanisme de la paix genevoise ne semble pas précisément s'exercer. Certains confrères laissent penser que le droit sans gendarmes est une pauvre utopie. -M. Jules Sauerwen,, tout yeux e,t tout oreilles, attendait, à Genève, de grandes choses etr.il ..est déçu, et sa discrétion a assez de relief pour marquer ses sentiments

On se demandait si un incident, si grave soit-il, qui ,s'est passé à l'extrémité du continent asiatique il y a moins de vingt-quatre heures, allait vraiment avoir sa répercussion à Genève. S'il l'avait et par un procédé quelconque les deux parties en présence trouvaient le moyen de dire que leur devoir était de renseigner la S. D. N., cela représentait évidemment pour l'institution un important succès et c'était aussi la possibilité de régler l'affaire si aucune tierce puissance n'intervenait. Or, voici, d'après le compte rendu sténographique, comment s'est déroulée la première partie du conseil. Dans ce compte rendu, voici, soulignées, les déclarations du président de la Société des Nations « Mes collègues seront sans doute d'accord avec moi pour que nous formions les vœux les plus sincères pour une prompte solution de cette question. »

Evidemment, on s'attend à Genève à certaines difficultés pour régler cette affaire. Si véritablement les Japonais affirment qu'ils ont été provoqués et si les Chinois jurent le contraire, il ne sera pas très aisé d'envoyer une commission d'enquête sur place et l'on n'attendra pas son rapport avant un certain délai. Mais, d'autre part, le seul fait que la S. D. N., devant laquelle se sont déjà moralement inclinées les parties en présence, s'est saisie de l'affaire, cela paraît comme une garantie qu'un conflit sérieux sera évité. A cela toutefois nous ferons deux réserves. La première c'est qu'il ne faut pas oublier que dans le code de la morale japonaise une offense grave doit être vengée. Or, un officier d'état-major a été assassiné il y a quatre mois et rien ne dit que tous les officiers du Japon n'aient pas juré d'infliger un châtiment aux assassins. On a attendu longtemps et maintenant, en vertu de ce code de l'honneur, les officiers qui commandent en Mandchourie ont agi, leur patience étant épuisée. Quel gouvernement osera prendre position contre eux ? Cela veut dire que le Japon ne capitulera pas, même si le gouvernement très pacifique qui est au pouvoir le désire, tant qu'il ne jugera pas la réparation adéquate. -ut

La deuxième réserve, c'est qu'il ne faut pas oublier que la Mandchourie est voisine de la Russie soviétique. Cherchez, dans l'événement, la souveraineté de Genève

Une dépêche de Washington nous renseigne, elle aussi, sur les aléas de la sécurité

Washington. Le départenment d'Etat estime, selon ses informations de source diplomatique, que le conflit sino-japonais existe seulement entre les troupes chinoises irrégulières et les Japonais et qu'il n'y a actuellement aucune violation du pacte Kellogg. Il n'y a donc pas lieu d'entamer les conversations prévues par le pacte consultatif du Pacifique qui a été signé par l'Angleterre, les Etats-Unis, la France et le Japon.

LES REUNIONS D'tflER Les bleus de Normandie

Au banquet des bleus de Normandie, à Falaise, hier, M. César Chabrun a prononcé un discours. Il a fait cette critique de l'état économique actuel. « N'êtes-vous pas frappés, a-t-il dit, par le caractère étrange des phénomènes actuels et par la contradiction des termes du problème ? Comment ? 2 On chauffe les calorifères avec du blé au Canada; au Brésil, on noie des milliers de tonnes de café et l'or est accumulé ici ou là sans que son transfert corresponde à des échanges, au sens commercial du.mot. On en arrive à considérer l'abondance comme le pire des malheurs. Par une sorte d'erreur d'optique, on parle de sous-consommation, parce que les richesses sont inutilisées. On dirait vraiment qu'il n'existe personne pour les consommer, alors que même dans les pays les plus prospères de nombreux êtres humains sont loin d'avoir épuisé leur faculté de consommation et satisfait leurs besoins légitimes.

»'Ces simples constatations indiquent assez l'ordre 'du problème. Il s'agit de répartition et non de surproduction. Tout le mal vient de ce que l'instrument d'échange qu'est la monnaie a été faussé partout. Pour n'avoir plus de véhicule normal, les richesses circulent mal. Le balast est sans rails les trains restent accumulés au dépôt.

» On ne s'en tirera pas par le moyen de fortune des ouvertures de crédit auxquelles on songe actuellement et qui, telles qu'elles sont conçues relèvent de la conception bancaire de la monnaie et non de sa conception véritable. »

L'orateur préconise l'organisation du crédit d'Etat à Etat, fondé sur la Paix véritable. Discours de radicaux

Les radicaux continuent leur campagne de discours en vue des élections prochaines. Ils y vantent leur parti qui a toutes les qualités nécessaires au bonheur du peuple.

M. Camille Chautemps, député de Loir-et-Cher, à Lagny, a déclaré que placé entre les droites qui représentent « les dogmes, les privilèges », et les socialistes qui veulent la lutte de classes et la dictature, le radicalisme représente « la raison et le bon sens ». Rien que çà ?

M. Camille Chautemps a dit ensuite « que, pour un pays, l'essentiel est d'abord de vivre. Le monde entier est aux prises avec une redoutable crise économique, crise provoquée par l'accroissement quotidien des productions des pays et une raréfaction de la consommation due au chômage, à la misère, à la souffrance.

Y^otre pays est moins atteint que d'autres, WflPÀ -'à'jfôï prédominance ruralct Notre devoir est doii'c" de. garder à notre pays son caractère agricole

t> Il n'est peut-être pas inutile d'affirmer à nouveau que nous sommes depuis longtemps les défenseurs de la propriété individuelle des paysans, parce que cette propriété ne peut être contestée. Elle est le résultat de l'effort individuel, du travail de générations successives. Cette propriété, que d'autres voulaient hier supprimer, qu'aujourd'hui ils veulent seulement limiter, nous entendons la défendre, la fortifier, la protéger, notamment en favorisant la coopération, en protégeant les cultivateurs contre les abus des trusts ».

M. Camille Chautemps a vanté l'école unique et défendu le reste du programme du parti. Il s'est expliqué en peu de mots et non sans esprit sur son rôle dans l'élection de M. Paul-Boncour. J'ai rempli mon devoir de militant, a-t-il dit, dans mon département. Cela fut facile, puisque la Révolution elle-même sait s'y parer de toutes les séductions du patriotisme, et même de l'union nationale.

M. Chautemps présente en termes galants le cartel du Loir-et-Cher. Le justifie-t-il? '?

M. Paul Marchandeau, député de Reims, a, à Montbéliard, conseillé de renoncer aux procédés d'obstruction devant les difficultés actuelles. Mais il veut connaître la vérité budgétaire, économique, la situation extérieure, etc.i:Fidèle à sa politique .de ,paix, il^n.e saurait ,ajd,ine,tjre que, parades lar-

gessfs incompatibles ar&c notre situation tnaiio-

nale, l'avenir se trouve cpmpj.pmis au profit de nations débitrices ou obligéés^pais ingrates, dont on n'aurait obtenu ni compensations, ni garanties.

̃̃

M. René Renoult a rappelé qu'il est radicalsocialiste depuis 1894, qu'il le fut avec Camille I Pelletan, avec Emile Combes, etc.

« La politique extérieure de la France doit, à notre avis, concilier les justes apaisements dus au sentiment national avec les concessions que tous les peuples doivent faire à l'esprit international; elle sera donc à égale distance d'un nationalisme

Je te baptise carpe. > C'est sur ce pacte Kellog seul que nos internationalistes bâtissent la sécurité française en vue du désarmement L'ŒUVEE 'grogne

Cette sanglante affaire n'a fait l'objet, hier, devant le conseil de la Société des Nations, que d'une communication académique du représentant du Japon, affirmant que « l'incident purement local » était déjà circonscrit. Le délégué de la Chine a répondu en style de congrès. Sur quoi, le président, ayant courtoisement exprimé sa satisfaction des apaisements que l'assemblée venait de recevoir, le conseil de la Société des, Nations a poursuivi ses travaux avec une imperturbable sérénité. -•• ••'̃ ̃ Si, dans une conjoncture semblable à celle qu'avait provoquée autrefois une efficace intervention de M. Briand pour la paix sud-américaine, Genève devait aujourd'hui s'abstenir, ou, ce qui est pire, abriter sa faillite derrière des regrets anodins et des vœux platoniques, le succès de la conférence du désarmement serait compromis par avance.

Il y a une question subsidiaire si, comme il l'apparaît, les droits et les intérêts du Japon sont violés, qui se charge de les faire respecter ? La morale de l'affaire est fort bien énoncée par M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) Ainsi qu'il avait été facile de le prévoir, tout le monde se défile. Et il ne s'agit que de la Chine et du Japon. Que serait-ce. Seigneur, si c'étaient les troupes de choc de Hitler qui avaient tenté un raid sur l'Alsace ? La Société des Nations vient de nous donner hier, à Genève, la répétition générale de la pièce II faut se montrer, cachons-nous I qu'elle aurait à jouer en cas de conflit. S'il se trouve encore, après ça, des braves gens pour nous inviter à désarmer et à remettre à là Société des Nations le soin de notre sécurité, il faudrait répéter, après Renan, que la bêtise humaine est ce qui donne le mieux la notion de l'infini. Le moins qu'on puisse penser est que les incidents de Moukden apportent une confirmation saisissante à la thèse française pour le désarmement. Les embûches de détail

Bien suggestif l'incident qui vient d'avoir lieu à Genève! Par une manœuvre-coup de force, on a tenté d'ouvrir aussitôt un débat sur,le projet d'une trêve immédiate des armements manœuvre qui visait la France, et les délégués français n'étaient pas prévenus.1 •̃̃̃̃•! D'où vient le coup ? Voici l'avis de M. Albert Julien (PETIT PARISIEN)

Il est possible que l'idée en question n'ait été soufflée à M. Munch qu'à l'ouverture de la réunion je vous ai dit hier le sens des déclarations qu'allaient faire MM. de Scavenius et Colban sur la portee de leur résolution mais ce qui est certain c'est que d'autres avaient eu cette idée longtemps auparavant. La présence dans la salle, cet après-midi, de M. Wuson, ministre des Etats-Unis à Berne, et la présence, assure-t-on, dans la poche de cet aimable diplomate d'instructions l'autorisant à siéger immédiatement à la commission prouvent que d'autres avaient, en effet, depuis quelques jours au moins, envisagé comme désirable sa participation aux débats.

Quels autres ?

Nous ne saurions le dire avec certitude, Nous hésitons même à reproduire les bruits qui courent ce soir et qui attribuent à nouveau à M. Stimson, le secrétaire d'Etat américain, la véritable paternité de l'idée d'une trêve des armements.

débordant et d'un abandon des droits de la France et de sa sécurité. »

C'est-à-dire? C'est-à-dire rapprochement francoallemand « complet et sans arrière pensée », entente avec les Soviets, réforme de la S. D. N. M. René Renoult repousse le désarmement intégral, qui n'est qu'un mythe, l'idée d'une parité d'armements que le pacte (art. 8) prohibe absolument, et, en raison du même article 8, l'idée extravagante d'un droit de libre réarmement, prétendument conféré à l'Allemagne,par le traité. « Le peuple français réclame le droit de vivre et de travailler en paix il ne peut oublier que, dans cette vieille demeure qu'est l'Europe, il est voisin de palier du peuple allemand, qu'il en a subi dé brutales incursions, dont le souvenir vient d'être fàcheusement ravivé par les 10 millions de suffrages accordés en Prusse aux partis de la violence. -•»

» Alors, il veut qu'aux garanties morales s'ajoute une garantie matérielle, et, dans l'état actuel des choses, il voit cette garantie dans le maintien de son armée nationale, force défensive, qu'il consent à réduire, mais non à démembrer. »

M. René Renoult est partisan d'une force internationale au service de <U-» S. D. N., mais il n'en précise pas la constitution.

M. Renoult demande que l'Etat cesse de pousser aux impôts vraiment excessifs et par des prohibitions douanières qui n'arrangent rien, au renchérissement du coût de la vie c'est qu'il agisse contre la spéculation et la hausse illicite, qui nuisent au producteur et au consommateur et enrichissent l'intermédiaire parasite c'est qu'il réprime, par des textes nouveaux dont l'urgence est évidente, les manœuvres incessantes contre l'épargne, les attaques dirigées contre nos meilleures valeurs par les baissiers professionnels qui peuvent vendre impunément des titres qu'ils ne possèdent pas. M. Renoult pousse fort loin les interventions de l'Etat, jusqu'à l'entente avec la C. G. T. Cet étatisme lui parait une bonne formule de campagne électorale.

NOUVELLES DE PARTOUT

De Madrid. La dernière séance du congrès de l'Institut international de statistique a eu lieu aujourd'hui.

De Berlin. M. Lœbe, président du Reichstac, a prononcé un discours, à Altona, dans lequel il a demandé que le nombre des députés soit réduit de 570 à 450.

De Prague. Le conseil des ministres est convoqué' pour vendredi prochain 25 septembre. Le Parlement est'convoqué pour le 13 octobre. Le gouvernement s'occupe depuis plusieurs jours de réaliser l'équilibre du budget, qui sera présente aux Chambres à la première séance.

LA SITUATION DU Dp CURTIUS L'accueil fait en Allemagne au discours que le docteur Curtius a prononcé à Genève, samedi dernier, montre que la sltuation du ministre du Reich des affaires étrangères ne s'est pas rétablie* ni même consolidée. Si les journaux sont unanimes à approuver le langage tenu par le représentant de l'Allemagne, ils ne sont cependant pas disposés à oublier l'échec subi dans l'affaire de l'union douanière.

On- assiste donc à ce spectacle tout le monde souligne que le docteur Curtius a présenté la thèse allemande au nom du peuple allemand tout entier, et tout le monde souligne en même temps quelle docteur Curtius reste personnellement condamné en qualité de ministre des affaires étrangères. Cependant, il est permis de penser que le « débarquement » car on ne saurait plus parler de démission du docteur Curtius n'aura pas lieu avant le 27 septembre. On évitera en effet pour des raisons faciles à comprendre de procéder à un changement dans la direction de la Wilhelmstrasse avant la visite de MM. Pierre Laval et Aristide Briand. L'opération se fera vraisemblablement dans les premiers jours d'octobre et en tout cas avant la rentrée du Reichstag fixée au 13 du mois prochain.

A moins que d'ici là des faits nouveaux ne se produisent qui remettent M. Curtius en selle. Mais

on ne voit guère lesquels' étant donné; surtout qu'il

,oiln'ç voif ;gèr~, le~9,1l~r~~étapt doni1ë,surtout' qu'il

Vy a pas à attendre que le voyage des ministres français soit autre chose qu'un voyage de politesse. Dès à présent d'ailleurs la succession de M. Curtius est considérée comme ouverte et les polémiques s'engagent. Le V orwaerts demande que la Wilhelmstrasse soit confiée à un homme qui reprenne la tradition stresemanienne dont M. Curtius dit-il a eu trop tendance à s'écarter. Les journaux de droite interviendront sans doute au dernier moment pour recommander un candidat à eux. Mais il semble que le chancelier Bruning se réserve d'être le successeur de M. Curtius en se faisant assister du secrétaire d'Etat von Bulow. l' JK, Raymond Henry.

Les Américains, chuchote-t-on, n'ont-ils pas eu dans la construction de leurs neuf derniers croiseurs des deconvenues si graves qu'ils ne demanderaient pas mieux non seulement d'interrompre la série mais de bloquer partout les armements encours ? 9

C'est en vain que les délégués britannique et italien, lord Robert Cecil et le général de .Marinis, ont insisté pour que la commission lançât ces trois invitations, quitte a les faire approuver plus tard par l'assemblée. M. Massigli a maintenu energiquement son point de vue qui finalement a tijiomphé.

Cet incident, déclare -M. JulienM « crée ici une atmosphère de complôtis, d'intrigues et de méfiancé '»." 'f' ̃ Y', · Ce n'est qu'un avantrgoût de la Conférence du Désarmement. i!

Le TEMPS est sévère, justement sévère La manœuvre brusquée a donc échoué, mais on voitpar quelles surprises d'aucuns essayent de provoquer sous prétexte d'inviter les gouvernements à s'abstenir, eu attendant les résultats de la conférence de 1932, de toutes mesures impliquant une augmentation du nivenu actuel des armements. Contentons-nous pour l'instant de souligner ce qu'il y a d'étrange dans le fait que la Société des Nations n'a pas voulu jusqu'ici aborder le problème du désarmement dans son ensemble, que les puissances ont pris l'engagement d'apporter en février 1932 des propositions concrètes, que la commission préparatoire a élaboré un projet de convention, que dans tous les pays les organismes responsables s sont au travail pour préparer utilement la solution de ce grand problème et que brusquement on voudrait faire table rase de tout cela en prétendant arrêter le développement des armements par le simple vœu d'une commission. On s'efforcerait de compliquer le problème et de fausser sa solution qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Dans cette forêt de Bondy, la France est traitée en ennemie.

La REPUBLIQUE est bien venue, vraiment, à s'attaquer à M. Maginot

Le ministre de la guerre n'a pas craint de déclarer publiquement, à l'heure même où s'engageait à la S. D. N. une négociation délicate, que les armées étaient les plus sûres garanties de la paix.

Affirmation inouïe dans la bouche d'un homme qui a vu, en 1914, les « garanties de la paix » se rencontrer pour inaugurer la plus grande tuerie de l'Histoire M. Maginot se rend-il cpmpte qu'it apporte ainsi à Hitler tous les prétextes et à M. Curtius toutes les excuses ? 2

De tels jugements ressortissent à la pathologie mentale,

Pour le bon pain de France

Dans une solide démonstration technique, d'une vive clarté, M. H. de Castillon (AMI DU PEUPLE) réprouve l'emploi des superphosphates, qui sont des engrais pernicieux pour le sol arable et la santé publique

L'emploi du superphosphate, à la rigueur excusable dans les sols naturellement riches en calcaire tendre, doit-il être rigoureusement déconseillé, n'en déplaise à M Eugène Roux et à ses services, quand il s'agit de' sols qu'il conduit infailliblement et sournoisement à l'acidification? N'en déplaise non plus aux auteurs d'une publicité mensongère qui fait placarder dans toutes les communes de France cette impérieuse et insolentc mise en demeure que nos services agronomiques

DER1VIÈRE HEUR~

DERNIÈRE HEURE

UN DISCOURS DE M, HUGENBERG

Berlin, 20 septembre. M. Hugenberg a prononcé aujourd'hui son grand discours-programme au congrès du parti national-allemand, qui se tient actuellement à Stettin.

Il condamne d'abord la politique du parti du Centre, qu'il qualifie de politique de dictature, et attaque également la social-démocratie, dont l'alliance avec le Centre, a-t-il dit, a eu pour conséquence l'oppression de l'opposition politique. Après s'être occupé du procès agraire, des questions ouvrières, des services publics, le chef nationaliste a critiqué en termes extrêmement violents la politique étrangère du Reich, sa politique commerciale fet plus particulièrement la façon dont avait été traitée la question de l'union douanière. Il s'est efforcé de prouver que les grandes conlerences internationales des années prochaines devaient, dans l'intérêt de l'Allemagne et dans celui du monde entier, se baser sur \a droite.

Le parti national allemand, déclare M. Hugenberg, a fait connaître à plusieurs reprises ses.plans pour le cas où il. prendrait le pouvoir. C'est en s'appuyant sur ces plans que le parti nationaliste prendra part au débat du Reichstag, pour autant qu'il lui sera possible de favoriser la formation d'un gouvernement national.

En terminant, M. Hugenberg a souligné que le parti nationaliste se trouvait dans l'opposition à côté des associations patriotiques du Casque d'Acier et des socialistes nationalistes.

En collaboration avec ces associations, le parti nationaliste lancera un nouvel appel au peuple allemand avant la rentrée du Reichstag, car l'opposition nationale est prête à collaborer, mais non pas comme serviteur d'une tendance politique qu'elle considère comme fausse.

Dans un communiqué officieux, 1 Agence Conti déclare que le discours du chef nationaliste n'a a pas causé de surprise dans les milieux politiques, attendu que M. Hugenberg n'a fait que répéter les attaques violentes contre le gouvernement publiées ces temps dernier par sa presse.

Le discours est dirigé contre les mesures du gouvernement, sans toutefois pouvoir réfuter leur nécessité. Il reproche au chancelier et au gouvernement leur politique unilatérale.

M. Hugenberg répète que jamais on ne lui a offert de collaborer positivement à la direction des affaires politiques. On doit à la vente de rappeler que,.le 6 octobre 1930, le 'chance her a /reçu les députes Oberfohren et de Winterfeldt et leur a exposé le programme financier et économique du gouvernement, en leur demandant s ils étaient prêts à la réalisation de ce plan. Les nationalistes répondirent à cette offre par une fin de non rece-

voir.

Quant à la proposition de collaboration faite en juin 1930 par M. Hugenberg au chancelier, elle a été, à l'époque, qualifiée de manoeuvre, et jamais, du coté nationaliste, on n'a démenti les bruits suivant lesquels Hugenberg aurait déclaré, au cours d'une discussion confidentielle du parti, « que cette offre était simplement une disposition tactique ».

Les prochaines élections

et îe parti paysan-croate

Bflgrade, 20 septembre. Le comité exécutif du parti paysan-croate s'est réuni à Zagreb, sous la présidence du docteur Macek. Après une longue discussion, l'opinion ayant prévalu que le parti était assuré d'obtenir la majorité des suffrages en Croatie, il a été décidé qu'il participerait aux prochaines élections.

Le parti paysan-croate demandera, au bloc serbe de l'opposition, de renoncer à son attitude de passivité et d'entrer dans la lutte électorale. En effet, la nouvelle loi électorale stipule que les listes, pour être validées, doivent être approuvées, dans chaque district, par au moins GO électeurs, et les Croates, D'avant pas d'organisations dans le reste de la Yougoslavie, il ne leur serait possible de constituer une liste qu'avec l'appui des autres partis de l'opposition. ̃< t,

Le docteur Macck préconise la constitution, d'urgence, d'un cartel électoral dans lequel entreraient les oppositions serbe, croate et slovène. Ce cartel, assure-t-il, pourrait affronter la lutte avec des chances sérieuses d'enlever des sièges. L'opposition serbe, néanmoins, a décidé de ne pas modifier son attitude tant que la propagande électorale restera pratiquement impossible.

On s'attend à ce que les élections soient fixées au mois de novembre, mais il est possible qu'elles soient ajournées jusqu'au printemps prochain.

des régions décalcifiées se devraient de démentir « Votre terre exige des superphosphates x.

Un conseil efficace

En conséquence, d'ores et déjà, à un moment où l'indemnité au fermier sortant est à l'ordre du jour, tous les propriétaires soucieux de conserver la fertilité de leurs sols et de les faire cultiver en bon père de famille, se doivent d'interdire dans leurs baux de ferme l'emploi des engrais acides, notamment du sulfate d'ammoniaque et du superphosphate, ainsi que les épandages d'acide sulfurique qui malmènent et stérilisent la terre. ̃ v .>> 1 La campagne de l' « Ami *flu Peuple » L'intérêt de cette campagne-type pour le bon pain de France a été universellement compris. Elle pose, de façon retentissante, le principe du retour aux bons produits de la terre et aux règles de l'honnêteté.

Un correspondant de l'ACTION FRANÇAISE écrit à M. Firmin Bacconnier à propos du fléchissement de nos exportations « Une cause que vous passez sous silence et qui contribue largement à la diminution de nos exportations réside dans le manque de qualité qui s'accentue de plus en plus de nos divers produits. Le manque de vigilance de l'industriel, l'indifférence des ouvriers, l'insouciance de nos paysans menacent, à mon avis, de devenir un danger national. »

Ce correspondant, admirablement attentif à ses mésaventures de consommateur, donne plusieurs exemples de négligence et de malfaçon. Et M. Bacconnier ajoute •̃*

Nous avons eu l'occasion de signaler le danger que faisait courir à la santé publique et à la production nationale la livraison à la boulangerie, par la minoteric importatrice, de mauvaises farines, et la fabrication par la boulangerie de mauvais pain. Le pain que nous mangeons et qui n'a de commun que le nom avec le savoureux pain d'autrefois, a démoli chez nous les estomacs les plus solides. détourné nos compatriotes de la consommation du pain, ce dont nos producteurs de blé n'ont guère eu de se réjouir.

Qui dira le tort causé à la viticulture par la fabrication des vins artificiels ou par les plantations de vignes à grand rendement à nos producteurs de fruits par la pratique du fardage (entendez le procédé qui consiste à tromper l'acheteur en lui expédiant par èxemple une caisse de fruits véreux dissimulés sous une couche de fruits sans tache ?) Le consommateur est fatigué de ces méthodes. L'Ami du Peuple a choisi l'exemple le plus saisis- sant le pain, mais sa démonstration vaut pour toutes les branches de la consommation. A la mémoire de Le Brix

Un hommage ému et un beau portrait, sous la plume de M. J. Kessel (MATIN)

Parmi ces illumines du vol, je n'en ai pas connu de plus enragé que Le Brix. Il eut le coup de foudre et le coup de grâce, en même temps, le jour où il reçut le baptême de l'air. Depuis lors. il était voué à la vie et à la mort des grands vagabonds du ciel. Le reste, comme il disait, était « laïus ». Par là, il montrait son mépris des discours, des combinaisons, des intrigues. Ce garçon, qui était si à l'aise sous la casaque de cuir,

LE DESARMEMENT ET LA S. D, N.

Genève, 20 septembre. On n'attend pas avant demain lundi les premières réponses aux télégram-s mes qui ont été adressés cette nuit, invitant les Etats non membres de la S. D. N., plus l'Argentine, à siéger dans la commission du désarmement de l'assemblée. On s'attend à une acceptation. rapide de Washington, dont un observateur, M. \Vilson, ministre à Berne, suit attentivement les travaux de l'assemblée de Genève.

Par contre, on se demande si l'U. R. S. S. accep* tera cette invitation adressée in extremis et, dans l'affirmative, si M. Litvinoff fera à nouveau le voyage de Genève, qu'il avait quittée il y a deux semaines à peine. ̃ ̃ ̃ -•'? J Il est vraisemblable que, parmi les sept .autres Etats invités Turqtiie, Argentine, Brésil, t Equàt te'ur, Costa-Rica, Afghanistan, Egypte, les. uns déclineront l'invitation et les autres se feront reprè» senter par leur ministre dans une capitale euro* péenne.

Le putsch des Heimwehren

et le rôle de Mgr Seîpet

Prague, 20 septembre. Les Lidove Novinu donnent d'intéressants commentaires sur ce qu'elles croient être, la véritable cause de la tentative du coup d'Etat des Heimwehren en Autriche. « Quand Vienne apprit le putsch, la première pensée de chacun fut de se demander quel rôle y jouait l'ex-chancelier Seipel. Il est hors de doute que Mgr Seipel est derrière chaque tentative de coup d'Etat de la droite, et quand on connut le contenu de la proclamation de Pfriemer, on. fut certain qu'il y avait là-dessous la main du,grand meneur d'intrigues de la politique autrichienne. » L'ex-chancelier Seipel veut faire d'Otto de Habsbourg l'empereur d'Autriche et unir celle-ci avec la Hongrie. C'est le grand but de sa vie. Les monarchistes autrichiens et hongrois mettent de grands espoirs dans l'hostilité de la France contre l'Anschluss, persuadés qu'ils sont que la France et ses alliés supporteront plutôt la restauration de la monarchie austro-hongroise que l'union de l'Au* triche et de l'Allemagne.,

C'est à la préparation du. coupi'd*Etat,nio.nàr>« chiste qu'étaient, 'destinées les entrevues 'qu'eut, comte Bethlen; il y a: deux semaines, tout de suite après sa retraite, avec Mgr Seipel à Gratz, en Styrie. > Le journal continue en indiquant que Mgr Seipel et ses partisans de la Heimwehr préparaient un coup d'Etat pour le 8 octobre, huit jours avant les élections présidentielles.

« Avec un chef d'Etat putschiste, la peine de mort rétablie, le président destitué, ainsi que le Parlement et le gouvernement, les libertés supprimées, toutes les dispositions qu'on retrouve dans la Constitution octroyée par le sieur Pfriemer, l'Autriche aurait pu attendre tranquillement la res* tauration et offrir le trône au jeune souverain. » Le coup d'Etat, disent encore en substance les Lidove Noviny, est venu un mois plus tôt que ne le voulait Mgr Seipel mais on insinue que ce coup de main prématuré est également conforme aux desseins de l'ex-chancelier qui voulait laisser compromettre Pfriemer et Strahremberg, qui gênent ses plans par leur mentalité pangermaniste et social-nationaliste. »

Le Reich et le contrôle des banques Berlin, 20 septembre. Le cabinet du TSeicK a terminé hier l'élaboration des décrets destinés à réglementer le contrôle des banques et à. opérer, uiïe réfornié partielle des .lois sur ;les,, action* de

,so'c;iéJLë. ̃<.̃:• ̃ ̃ •<"•

Le texte de ces décrets n'est pas encore connu. Ils entreront en vigueur le 1" octobre;

Le gouvernement du,Reich a publié hier soir de nouveaux décrets-lois prolongeant l'amnistie pour, défaut de déclaration des revenus que les Allemands possèdent à l'étranger. Les personnes se trouvant dans ce cas pourront échapper aux pénalités encourues en souscrivant, pour la même somme, à l'emprunt 4 1/2 0/0 des chemins de fer. du Reich, exempt d'impôts.

Un autre décret-loi prévoit des tribunaux d'urgence pour les coupables d'actes de terrorisme.

au milieu des engins de vol et de navigation, dam l'orage et dans la nuit, était maladroit à parler, à se pousser, à réussir, que dis-je, à concevoir un calcul. Pour le dire, il usait d'un terme désuet qu'on nemploie qu'au lycée et dans les grandes écoles, un terme de collégien « laïus'». Et là encore il était tout entier, car nul n'a eu la bénédiction de conserver, sur les traits de sa figure et dans les inflexions de son âme, une adolescence aussi vivace, aussi pure que Le Brix. Elle brillait dans ses yeux de jeune chien amoureux de la vie belle et propre, dans ses yeux. candides, hardis, et d'où le regard partait comme un brillant et fieï| javelot.

Son enthousiasme faisait du bien. Pour.lui, les mots que la plupart des hommes ont vidés de sens à force de les employer à tort et à travers, avaient gardé une vigueur intacte et souveraine. Il leur redonnait leur lustre originel. Courage. gaieté. devoir. amitié. patrie. qu'il était beau de les entendre sur ses lèvres frémissantes d'enfant avide de gloire et pathétique d'élan, de sacrifice, de loyauté

Le Brix portait sur le visage le reflet de ses deux métiers marin et aviateur. Les éléments qui avaient façonné sa jeune existence avaient déposé sur ses traits une patine incorruptible et éblouissante. Il suffisait de l'avoir vu une fois et d'avoir compris le sens de sa figure pour ne plus s'étonner de cette persévérance héroïque et désespérée, de ces sauts en parachute dans les nocturnes tempêtes, de cet acharnement à voler à travers océans et continents et, hélas aussi, de cette fin qui semblait luire au fond de ses yeux trop clairs, trop inspirés, trop confiants.

« Le Brix était voué à la vie et à la mort des grands vagabonds du ciel. »

Un jugement

Voilà autour de quelle grandeur de caractère et devant quelle perte, les canailleries des feuilles révolutionnaires et cartellistes ont tenté de nous atteindre. LES NOUVELLES DU VALOIS ont compris par quel détour notre directeur est l'objet de la haine

Depuis qu'il s'avisa, faisant le plus modeste et noble usage de sa fortune, de soutenir toutes les campagnes contre le bolchevisme et les ennemis de l'ordre social, M. François Coty vit se déchaîner contre lui les haines d'une presse sordide, courageusement démasquée dans ses desseins antinationaux et dans les tractations fructueuses qu'elle poursuit avec la presse cosmopolite à l'cncontre de la troupe si nombreuse de nos laborieux petits épargnants. C'çst le travail, c'est l'économie quotidienne, et nous pourrions dire héroïque, tant elle représente de sacrifices soutenus, que le directeur de Figaro et des Amis du Peuple entend défendre contre les exactions d'une fiscalité sans scrupules ou contre les coups de mains boursicotiers de financic interlopes.

On connaît le retentissement des campagnes de AL François Coty et on sait quels services sa presse, si profondément répandue, rendit à l'opinion publique qu'elle alerta et qu'elle instruisit.

De tels enseignements, qui soulèvent l'opinion et préparent ses légitimes résistances, ne furent pas sans produire une intense panique au camp des bénéficiaires, de ces profiteurs et nouveaux riches, qui corrompent avec leur argent si facilement gagné et qui misent, avec un cynisme insolent, sur l'inertie d'un public endormi et berné par une presse trop docile, souvent participante des coups fructueux de la bande. « Plaignons ces humbles comparses, conclut no« tre confrère, dont les insinuations calomnieuses soulèvent un universel mépris. »

Maurice Noël.


LA GENESE D'UN EMPIRE

L'Exposition coloniale, avec son succès triomphal, nous donne une vision claire et précise de la puissance française en pays d'outremer. La foule innombrable qui s'y presse admire non "seulement la richesse et l'étendue de notre empire, qu'un magicien a su évoquer et matérialiser en quelque sorte par d'étonnantes et merveilleuses reconstitutions, mais encore et surtout l'emprise sur des populations naguère encore à peu près barbares, d'une civilisation qui ne se traduit que par des bienfaits. Bien peu cependant, parmi tant de visiteurs assoiffés de curiosité, accordent une pensée aux précurseurs qui, de très loin, ont préparé et permis cette apothéose.

Bien peu se rappellent leurs noms, et encore moins leurs services éclatants. Bien peu même connaissent la genèse de l'expansion, prodigieuse à la fois dans le temps et dans l'espace, qui nous a donné un empire représenté par cinquante millions d'êtres humains lacune regrettable, que je voudrais combler en peu de mots.

Le domaine colonial français, si étendu au temps de Louis XIV, avait subi après la malheureuse guerre de Sept ans, de terribles amputations qui le réduisaient à presque rien. Il ne subsistait de lui que des épaves, témoins somnolents et délaissés de son ancienne grandeur. Or, peu après les désastres de 1870-71, il sembla que l'activité nationale, écartée pour un moment du champ européen, voulût s'orienter vers d'autres buts. Des explorateurs audacieux, des officiers intrépides se lancèrent à la découverte et en rapportèrent de superbes images. En même temps, ceux qui avaient la garde de notre patrimoine réduit s'efforçaient de l'élargir afin, comme on dit, de lui donner de l'air. Et ainsi, peu à peu, l'esprit public s'orienta vers une politique nouvelle dont Jules Ferry, qui d'ailleurs en fut assez mal récompensé, devint le pionnier le plus ardent, le plus décidé et le plus agissant.

Aussi bien Bismarck, pour détourner nos idées de revanche, encourageait cette politique. Il avait essayé; au Congrès de Berlin en 1879, de nous aiguiller vers la Tunisie et, précisément pour cette raison, les patriotes intransi- geants qui gardaient l'œil fixé sur la trouée des Vosges, repoussaient ce patronage suspect. Des Chambres peu soucieuses d'aventures et des ministres timorés autant que dociles répugnaient à rien risquer. Il arriva donc ceci que, trop souvent, des actions héroïques qui eussent mérité les plus belles récompenses furent l'objet d'un blâme officiel ou tout au moins d'un secret désaveu.

Fort heureusement, l'obstination des chercheurs et des soldats finit par avoir raison des hésitations et des faiblesses. Peu à peu notre empire colonial fut constitué contre vents et marées. Il couvre aujourd'hui un espace de plus de 11 millions de kilomètres carrés, peuplés, comme je l'ai dit, de cinquante millions d'âmes. On sait quelles ressources, au cours de la grande guerre, nous en avons tirées en hommes et en moyens divers. Mais par quels chemins en est-on arrivé là ?

L'Afrique centrale était restée, jusqu'au début du dix-neuvième siècle, le pays de la légende et du mystère, dont les côtes seules, fréquentées par les négriers allant charger du « bois dîébène », étaient connue^. Les quelques explorateurs qui osèrent y pénétrer, Mungo Park, le colonel anglais Denham, le Français René Caillié, d'autres encore tels que les Allemands Barth et Rohlfs, ne purent en rapporter que des documents vagues et assez restreints,, quand la mort ne les avait point fauchés. Plus tard, Henri Duveyrier parcourut avec profit le Sahara algérien. Plus tard encore, Nachtigal se rendit de Tripoli dans le Soudan oriental; puis Paul Soleillet et Victor Largeau s'efforcèrent, sans grand succès, d'ouvrir une communication commerciale entre l'Algérie et le Sénégal. «

En. même temps, des essais de pénétration s'effectuaient à l'Est. Après les hardis voyages de Caillaud en 1823, vinrent ceux de Burton (1857), de Speke et Grant (1858-1862), de Samuel Baker, de Livingstone, de Cameron et enfin de Stanley, qui, après de fabuleuses aventures, descendit le premier le fleuve Congo. Profitant, de leurs découvertes, le roi Léopold de Belgique créa l'Etat libre du Congo (1876). Mais son geste avait allumé les convoitises européennes, principalement celles de l'Allemagne qui a toujours, comme on sait, l'appétit ouvert. En 1884, Bismark dépêcha le docteur Nachtigal avec quelques croiseurs pour mettre la main sur ce qu'il trouverait à sa portée, la baie de Cameroun par exemple, tandis que, de l'autre côté, était créé l'Est A fricain allemand entre la côte de Zanzibar et les grands lacs du Soudan égyptien.

Mais des conflits menaçaient de surgir entre les nations intéressées, Angleterre, France, Allemagne. Alors, sous les auspices du chancelier, une conférence se réunit à Berlin, le 15 novem-

Feuilleton de FIGARO du 21 Sept. 1931

Les Vies du comte de Cagliostro X.

i.e Collier de la Reine

(Suite)

Le mystère se dissipait dès lors. Le Parlement pouvait juger. A compter de ce jour, les consignes de la Bastil!e s'adoucirent pour Cagliostro. On lui permit de recevoir à diner son défenseur, Me Thilorier, le 4 mai (1). Comme cette autorisation ne s'étendait malheureusement pas à la comtesse, l'amour conjugal dut s'aviser d'un expédient. Quatre grosses tours de là Bastille regardaient vers Paris, quatre autres vers le faubourg Saint-Antoine. Or, tous les matins, Serafina grimpait au dernier étage d'une maison de rue Saint-Antoine, à l'heure ou son mari faisait une promenade sur la plate-forme des tours. Ces époux infortunés se communiquaient leurs sentiments et leurs idées dans le langage inventé. par l'abbé de l'Epée ils gesticulaient tant bien que mal, .et cette scène pathétique, relatée par les gazettes, inspirait aux âmes sensibles autant d'estime que de commisération (2).

Le Maître n'était pas moins réconforté par l'at(1) Confirmé par le journal du major de Losme, cf. Nouvelle Revue, décembre 1880.

(2) Cf.,Gazette d'Utrecht. 8 juin 1786.

bre 1884, qui fixa les droits respectifs des participants. Là, la France vit reconnaître ceux qu'elle possédait sur le protectorat de Madagascar et dépendances, en même temps que sa zone d'influence s'étendait dans l'Afrique sep- c tentrionale jusqu'au delà du Sahara, sur le Ni- j t ger et le lac Tchad. Le partage de l'Afrique en- t tre les nations européennes était un fait accom- ( pli. t r Désormais donc, nous avions les coudées franches, et nous en profitâmes. Oh non point c sans accrocs ni heurts. Les anticoloniaux ne < désarmaient pas, les- Chambres ne marchaient 1 qu'en maugréant et les rapports entre militaires ̃ et ministres n'étaient pas toujours d'une amé- i nité réconfortante. Il en résulta des conflits graves et des échecs parfois pénibles qu'il eût été facile d'éviter. L'Histoire en gardera le sou- venir, encore que celui-ci s'estompe dans la splendeur des résultats. Pour ma part, je n'ai ni le goût ni la place de revenir sur ces fâcheux épisodes. Ce que je voudrais seulement, c'est évoquer la persévérance inlassable, disons mieux, l'opiniâtreté féconde de ces hommes qui, se lançant à plein corps dans des entreprises réputées téméraires, ne se sont laissé arrêter ni par l'abandon, ni par le danger, ni par la souffrance, ni par la menace d'un sort affreux. Certains d'entre eux furent des voyageurs dont les randonnées précieuses, ont ouvert la voie aux conquérants, les Binger, les Monteil, les Brazza, les Marchand, les Foureau, les Lamy. J'en passe, parce qu'ils sont trop. D'autres ont dû lutter durement et longtemps pour réduire à l'impuissance des roitelets sauvages dont une contrebande de guerre, alimentée par des voisins jaloux, faisait des adversaires redoutables, les Dodds, les Mangin, les Gouraud en Afrique, les Doudart de Lagrée, les Francis Garnier, les Courbet en Asie. J'en passe encore, par force. D'autres enfin ont montré qu'ils étaient, dans le combat, des chefs du plus haut mérite, et, dans la pacification, des organisateurs hors de pair. A leur tête, se placent les maréchaux Gaiîieni et Lyautey. K)'ï"f'' Tous ces hommes, qui sont notre fierté, trouvent aujourd'hui leur glorification dans le frtagnifique spectacle qui nous est offert à Vincennes, et qui résume en un puissant raccourci cinquante années de l'histoire de France^ à compter parmi les plus belles et plus précieuses

pour nous.

pour nous. L'-Colonel Rousset.

A SAINTE-ANNE-D'AURAY

Dix mille catholiques célèbrent

le centenaire de l'enseignement libre AURAY, 20 septembre. Dix mille catholiques morbihannais se sont réunis aujourd'hui, à SainteAnne-d'Auray, pour célébrer le centenaire de l'enseignement libre en France.

Après une rrçssse en plein air qui s'est déroulée à la Scala Sancta, un banquet a réuni au Petit Séminaire, sous la présidence de Mgr Tréhiou, évêque de Vannes, diverses personnalités, notam- ment Mgr Picaud, le nouvel évêque de Bayeux et Lisieux; MM. Roger Grand et Guillois, sénateurs I, du Morbihan; MM. Philippe de Las Cases et Phi- lippe Henriot, de la Fédération nationale catholi- que, qui ont fait acclamer la' liberté intégrale de l'enseignement. ̃̃ •>; c

La manifestation, qui s'est déroulée dans le plus grand' ordre, s'est terminée: pifr une absoute solennelle devant le monument ,d.e granit élevé à la mémoire des Bretons morts à la.^guerre.

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LE XVIIIe CONGRES D'HYGIENE Le dix-huitième congrès d'hygiène, organisé par la Société de médecine publique, aura lieu les lundi 12, mardi 13, mercredi 14 et jeudi 15 octobre 1931, à Paris, dans le grand amphithéâtre de l'Institut Pasteur, sous la présidence de M. le docteur. Lesage, membre de l'Académie de médecine, président de la Société pour 1931.

M. -Blaisot, ministre de la spnté publique, présidera la séance d'ouverture, qui sera consacrée à la question de la protection des populations civiles contre les gaz de combat.

et 1~,

Çà et lét

S M. Miklas, président de la République autrichienne, a reçu hier, à Vienne, une délégation du congrès des femmes médecins qui lui a été présentée par Mme Thuillier-Landry.

La sécheresse dans le Zoulouland Londres; 20 septembre. On mande de, Dur-c ban au Daily.. Telegraph que, dans le Zoulouland,. où la sécheresse règne depuis douze mois, la population est réduite au plus complet dénuement. Des centaines de bestiaux périssent chaque jour. Le gouvernement a dû charger une commission spéciale de secourir la population indigène. La dépêche ajoute que l'on a découvert les cadavres de deux fillettes de deux et quatre ans qui avaient été sacrifiées par leur propre mère à une divinité, dans le but d'obtenir des pluies bienfaisantes.

tachement indéfectible de ses adeptes. Ceux-ci, non contents de prier pour lui, travaillaient encore à sa délivrance. Et les plus misérables d'entre eux cubliaient leurs adversités pour ne penser qu'aux siennes. Ainsi le pauvre M. Straub, sur la tête duquel s'étaient abattues les pires calamités car il venait de perdre sa femme après avoir vu emprisonner son bienfaiteur, le cardinal rie Rohan ne voulait plaindre que le GrandCophte. Du fond de sa misère, il continuait à honorer et à bénir le nom de Cagliostro, ainsi qu'il l'écrivait à ses amis Sarasin

Privés de la lumière et de la présence du berger, le troupeau s'est dispersé par la suite ordinaire des devoirs de la vie. Cette dispersion ne les détruit pas. Au contraire, elle ne fait que les unir plus fortement les uns aux autres. Dans tous les cas, la charité et l'humanité sont exercées envers les pauvres et les faibles. D'ailleurs, aucun Argus ne peut nous empêcher de recevoir tous les deux on trois, jours des nouvelles du pasteur et de sa < suite. Nous les recevons en priant Dieu c'est pour j nous la manne du désert (1).

Le chevalier de Corberon, tout ministre plénipotentiaire de Louis XVI qu'il était auprès du duc de Deiix-Ponts, parlait du prisonnier avec l'admilation qui se doit à la science, au mérite, aux i vertus insignes d'un grand homme.

Les nombreux malades que le Maître avait guéris lui rendaient témoignage. Le chevalier de Langlais fournissait M" Thilorier de renseignements circonstanciés, propres à corroborer la lettre ouverte qu'il avait envoyée autrefois au Journal de Paris. A Bordeaux, M. Boyer neveu préparait un mémoire sur les prodiges accomplis en cettr- ville. A Lyon, il n'y eut d'autre défection que célla de M. Finguerlin, et d'ailleurs punie tout aussitôt de la manière la plus terrible les autres frères de la Sagesse Triomphante attendaient avec (1) Cf. Archives Sarasin, à Bâle, lettre de Paris, 13 octobre 1785.

(68)

3& L A SA I S O N M

DE BIARRITZ

L'automne basque

L'automne, désormais, voudrait-il se substituer à l'été lans le'pays basque ? On le croirait en voyant le soleil :éparaître au. moment où l'on croyait qu'il avait définiivement émigré vers d'autres ciels. Fin septembre et ocobre sans doute seront cette année la plus belle saison ie Biarritz. Triomphe facile, dira-t-on, après un août naussade et pluvieux.

Cependant, de tout temps les jours d'automne ont été lans ce pays d'une incomparable séduction. La splendeur les étés la faisait oublier. Il a fallu cette étrange année pour qu'on s'en souvînt. On croit ici depuis quelques jours que les rouages de la machine ronde sont détraqués, lue son mouvement retarde. On dit l'été revenu. Erreur C'est l'automne qui arrive, comme toujours, enveloppé for pâle et d'azur, à peine frileux dans ses voiles au :oloris délicat. Sa jeune grâce et sa discrétion accoutumée sont prises pour un peu -'d'orgueil: On l'accueille avec un tel enthousiasme Heureuse confusion qui permet de. donner à l'arrière-saison l'animation qu'elle aurait dû avoir un mois plus tôt. L'entrain renaît avec la joie et les plaisirs qui sont incomplets sans le beau temps semblent acquérir plus de prix d'avoir fait attendre qu'on les goûtât pleinement. Les enfants eux-mêmes sont intéressés par ce renouveau. Un concours de sable sur la plage semble préluder à de nouvelles joies estivales. Quant aux grandes personnes, elles ne pensent plus à partir. Le Concours hippique qui commence aujourd'hui ouvre une nouvelle période de la vie mondaine. Hier, dans la journée, les régates qui avaient lieu entre Saint-Jean-de-Luz et Biarritz ne paraissaient organisées que pour permettre à une multitude de voiles blanches d'aviver l'éclat d'un ciel ensoleillé. Et le soir, à la Chambre d'Amour, le dîner offert à deux cent cinquante convives par Mme Mazzuchi et le prince M'divani n'avait, semblait-il, d'autre but que de faire apprécier le charme et la douceur d'une nuit étoilée de septembre. Enfin, dimanche, le Grand Prix de Biarritz à l'hippodrome de La Barre permettra de se rendre compte. qu'aucun des hôtes dont s'enorgueillit la Côte Basque n'a déserté.

Faut-il conclure que tout vient à point pour qui sait attendre ? Hélas, souhaitons que l'an prochain l'attente soit moins longue. Mais réjouissons-nous que, cette année, elle ait révélé à cèu* qui l'ignoraient l'agrément de l'arrière-saison et le charme de l'automne basque. Louis Daney. ̃ >' ̃ .̃•̃̃ ki"i! ̃ 'y '̃<̃/̃ DE NAP"^S

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L'Hôtel Excelsior, à Naple^dçnt la situation est unique sur le .célèbïe.gojfe, est le rendez-vous de tous les plus beaux noms de l'aristocratie internationale. Parmi les hôtes récemment arrivés à l'Excelsidr,' nous avons noté duchesse de Gramont, née Ruspoli, Mlle Gabrielle Chanel, comtesse Etienne de Beaumont,xomte Helion de Beaumont, baron de Mèyer, baron Hubert de Pantz, marquis Alfredo Dusmet, etc.. .DE VICHY

..̃̃ •̃ ̃̃̃̃ 1 DE VICHY

La saison de Vichy

Après une affluence qui n'a été égalée certainement dans aucune station estivale, la saison de Vichy poursuit, en cette, deuxième quinzaine de septembre, sa très heureuse carrière. Bien que la fin de saison approche, l'animation persiste. Il suffit, pour s'en convaincre, de circuler dans le parc, autour des sources où les buveurs sont encore fort nombreux.

Les salles de spectacles sont chaque soir bien garnies. Au Grand Casino, les représentations lyriques et de comédie font les délices d'une assistance de choix. Cette semaine, M. de Pourceaugnac, musique de Paul Bastide, avec Henri Fabert 'Werther, avec Mlle Germaine Pape La Belle Hélène et Manon, avec Mlle Mireille Ber Aon L'Ennemie, de P. Antoine, avec la créatrice, Mlle Sylvie, et La Passante, de Henry Kistemaeckers, avec Mme Marguerite Carré, ont été donnés dans d'excellentes conditions. Même succès au Casino des Fleurs, qui termine sa saison en beauté, et à l'Elysée-Palace, où la revue Pour vous plaire est toujours très" -appréciée. Les sports, 4e leur côté, neichômentpasrAu^porting- Club, l'activité persiste au gplf avec le Championnat du Centre et la Coupe Tamvaco, tandis qu'à la Restauration se dispute le Challenge de billard de la Reine des Villes d'Eaux.

Parmi les personnalités récemment arrivées, nous citerons «

S. A. R. la princesse Marie de Grèce, amiral Périclès Joannidès, duchesse de Talleyrand, Mme Boppe, comtesse Arnaud, vicomte et vicomtesse Clifien, princesse Wolkonsky, comte de Roussy de Sales, comtesse de Forceville, comte de Chabannes, comtesse de Tarragon, comte et comtesse de Pélacot, comtesse Colonna, M. de MenginFondragon, vicomtesse de Vitrolles, M. et Mme de Campos, comtesse de Verdalle, Mme et Mlle de Villequetout, vicomte et vicomtesse de France, M. et Mme de Gonneville, M. de Ravignan, M. de Launay, général P. Jouin, marquise de Polignac, comtesse B. de Vogüé, lady Evelyn Milton, général de Chambrun, M. L. Soulié, sénateur de la Loire, marquis de Biron, comtesse H. d'Ideville, M.Albert:. Wattine, comtesse de Grunne, M. Baret, -préfet de la Creuse comtesse de Garvey, M. Rognon, député du: Rhône sir et lady \V. Dalrymple-Champneys, marquis de Castéja, comtesse Joachim Murat, etc. DE MONTE-CARLO

L'arrière-saison Monte-Carlo

Le calendrier est une sorte de fonctionnaire qui, ayant reçu une consigne, l'exécute»; il marque l'approche de l'automne. Le temps s'en rifefilf, reste à l'été. L'atmosphère d'une limpidité plus cristalline qu'au moment des grosses chaleurs fait paraître plus proche la chaîne des monts. Le massif imposant de l'Agel et l'abrupte Tête de Chien semblent serrer de plus près la ville, la tenir plus étroitement, comme un bras tendre et puissant étreint et protège une maîtresse aimée.. Entre la mer et les monts, Monte-Carlo étage ses grâces que le soleil inonde. Non plus les lourds rayons de soleil dardant comme un désir, mais la tiède caresse de rayons alanguis.

calme l'arrêt du Parlement. En Suisse, la « Maison Blanche » donnait l'exemple de la constance et de la sérénité. Lavater lui-même, si peu lié avec Cagliostro, parlait de lui en termes convenables. Comme ses amis l'interrogeaient sur leurs relations antérieures, il rédigea pour eux ce petit compte rendu

« J'ai vu ce personnage trois ou quatre fois, il y a trois à quatre ans. Je l'ai consulté au sujet de certains malades, presque toujours devant témoins. A peine si nous avons causé une heure en tête à tête. Il m'a exposé sa théorie sur les sciences prétendument occultes. Je l'ai observé et sondé de mon mieux. Depuis, je lui ai posé par lettre certaines questions elles sont demeurées sans réponse. Il m'a fait certaines promesses elles n'ont jamais été suivies d'effet. A part cela, rien de commun entre nous. 1 serait impossible de concevoir sur les matières essentielles et sacrées des opinions plus diamétralement opposées que les nôtres. Et cependant, je le tiens pour un homme auprès du. quel cent bavards qui Té' 'persiflent, sans jamais l'avoir vu, ne sont que des enfants au maillot. La destinée, semble-t-il, n'enfante que tous les cent ans un être de cette valeur. Aussi pourrais-je déplorer avec des larmes de sang qu'un tel chef-d'œuvre de la nature se ravale trop souvent par sa rudesse et par ses indéniables trivialités, jusqu'à se faire méconnaître et quelquefois détester (1). » A la Bastille, sous le coup d'une accusation effrayante, le cardinal de Rohan s'informait continuellement du Maître. Il exhortait ses défenseurs à signaler dans leurs derniers mémoires que Mme de La Motte et Rétaux de Villette avaient bien reconnu, l'un et l'autre, l'entière innocence du comte

« Si ce fait était oublié, dites ci M. Target que

(1) Lavater, Rechenschàft an seine Freunde (1786), cf. Funck, Lavater und Cagliostro dans Nord und Süd, octobre 1897.

La mer oublie totalement que le temps approche de manifester ses colères d'équinoxe. Elle reste immuablement un beau miroir de lumineux azur que trouble seul le sillage des rapides canots qui la labourent en tous sens. L'aquaplane emporte, dressées sur l'onde, de gracieuses silhouettes. Sur la plage, le soleil met précieusement une dernière touche au bronze des Vénus, leur donnant des tons d'or.

Le soir, le dîner réunit dans le cadre exquis du Sporting d'été les plus hautes personnalités de la Côte, et les spectacles qui animent la scène atteignent des sommets inaccessibles aux louanges. La féerie de l'Ile enchantée s'allume, les feux d'artifice éclatent, les orchestres se déchaînent.

A ciel ouvert, devant une perspective unique, au RoofGarden, les couples dansent jusqu'au matin. L'été continue à Monte-Carlo. Il continuera pendant de longs jours encore.

C'est à croire que l'invocation du poète « O temps, suspends ton vol. est exaucée en ce coin radieux.

EXPLOIT D'ALPINISTES

Chamoxix, 20 septembre. Le guide Alfred Couttet, ex-champion de France de ski, accompagné du porteur Alfred Burnet et d'un client, M. Marcel Raymond, a effectué l'ascension du MontBlanc aller et retour dans la même journée. Partis des Pèlerins, les alpinistes ont emprunté le téléférique de l'Aiguille du Midi à 7 h. 45 du matin. Ils sont arrivés au sommet à 15 heures et étaient de retour à Chamonix à 18 h. 45, ayant effectué ce trajet en 11 heures, battant ainsi tous les records.

Nouvelles diverses Le crime des trois chinois

ANVERS, 20 septembre. Les deux Chinois arrêtés hier pour l'sssassinat d'un de leurs compatriotes, près de Marseille, ont été interrogés à nouveau ce matin. Fou Shan Chi a reconnu finalement que Lee Tchong se trouvait au moment du drame dans une autre chambre que celle où le crime a été commis Fou Shan Chi maintient que c'est lui seul qui a tué et que ses deux complices ont simplement apporté la malle jusqu'à la voiture. Il croit que le troisième Chinois, Lon Ton Lang, qui était à bord du Glembeg, s'est mêlé aux membres de l'équipage. n;u. · L'adjoint au maire de Zilia

est grièvement blessé

Bastia, 20 septembre. A Zilia, le nommé Andreani Roch a grièvement blessé de trois coups de feu l'adjoint au 'maire et d'une balle à la cuisse le nommé Mambrini. L'agresseur est en fuite. On ignore les mobiles de cette double tentative de meurtre.

L'agitation ouvrière en Espagne

Madrid, 20 septembre. On mande de Vigo que la plupart des habitants, voulant protester contre la destitution du maire de cette ville par le gouverneur de la province, se sont réunis sur la place de la Mairie.

De nombreux manifestants ayant crié « Vive la République des Soviets », la foule a répondu par des applaudissements.

A Ortuella, des grévistes de la Compagnie des téléphones ont fait sauter six postes téléphoniques, interrompant ainsi les communications avec plusieurs localités de la région.

JPRANÇOIS COTV^ Contre le Communisme

SAUVONS

COLONIES LA FRAKCe. SES DÉPARTEMENTS

/^EPRÈSeNTENT VNB FOftMlOAnU

je le prie instamment de le faire mettre et pour que cela lui donne moins de peine et cause moins de dérangement, il pourrait le faire meltre en note (1). »

Le procureur Joly de Fleury faisait-il bâtonner le titre de comte sur toutes les pièces de Cagliostro, Louis de Rohan, au désespoir, recommandait à ses avocats de prodiguer d'autant plus cette qualification dans leurs factums

« Sans radoter, ou en radotant, je vous rappelle de vouloir bien faire mettre le comte de Cagliostro (2). »

L'immense majorité du public, enfin, s'apitoyait sur Cagliostro et souhaitait ardemment son triomphe. Ayant démêlé que le comte n'était pour rien dans l'escroquerie, on trouvait scandaleux qu'il n'eût pas été relâché en même temps que la comtesse. Le mystère du collier était une chose, le mystère de Cagliostro en était une autre. Et il fallait une perversité vraiment extraordinaire pour s'obstiner à les confondre. Voilà ce qu exprimait sans façon un couplet populaire Que Cagliostro ne oit rien,

Qu'il soit Maltais, juif ou chrétien.

A l'affaire que fait cela? 7

Alléluia.

r

Le mardi 30 mai 1786, à quatre heures du matin, MM. Sergent et Regnault, huissiers du Parlement, vinrent chercher Cagliostro dans un carrosse de place pour le conduire au Palais.

Toute la journée, d'une longueur accablante, le thaumaturge attendit à la Conciergerie le moment de comparaître. Mais les interrogatoires de Rétaux de Villette, de Mme de Là Motte et du cardinal accaparèrent cette première séance. A quatre heures de l'après-midi, épuisés de fatigue, MM. du Parlement renvoyèrent Cagliostro au lendemain. (1) Bibliothèque de la Ville de Paris, dossier Target. (2) Ibid.

LE PHONOGRAPHE Champignons

On quitte Paris pour deux mois, et quand on rentre à la saison des champignons on s'aperçoit que champignonnent, en effet, les firmes nouvelles dans les fourrés de l'industrie pnonographique. Toutes ces firmes veulent leur place an soleil. Il est douteux qu'elles la conservent si elles sacrifient à la décadence du goût qui continue de discréditer en général l'édition pno- nographique contemporaine. Ouvrir boutique et vendre aux badauds des kyrielles de monologues sans sel et de chansonnettes avec trop de poivre, voilà qui n'est, sous quelque angle qu'on l'envi- sage, guère malin. Combien plus avisé l'éditeur qui s'efforce d'en- -i richir les catalogues avec de bonne musique dont le phonographe n'avait pas su encore profiter. Or, c'est tout justement le cas d'Ultraphone, grâce à qui le répertoire phonographique intelligent vient de s'augmenter d'enregistrements « originaux » `' j'entends d'enregistrements dont aucune autre ̃ firme n'avait eu encore l'idée. Voici, par exemple, le Kyrie de la Messe du pape Marcel, de Palestrina, qui vient prendre place à côté du Sanctus, seul édité jusqu'ici. Les chœurs de la cathédrale Saint- Nicolas de Fribourg, qui en ont assuré l'exécution, ont, à défaut de sonorités moelleuses, une compréhension exacte de cet art moins inhumain que ne le laissent croire d'autres maîtrises plus solennelles. Un Rorate Cœli, par les chœurs de la cathédrale de Padeborn, vient s'ajouter, sans faire double emploi, aux collections de chant grégorien dont avaient déjà donné d'autres exemples Gramophone, Columbia et Parlophone. Les Petits Riens de Mozart n'avaient pas encore été fixés sur la cire les y voici, grâce à l'orchestre de Selînar Meyrowitz sans doute pourrait-on souhaiter plus de finesse et de nuance, mais Mozart si simple est si difficile, même dans un «petit rien ». Enfin, d'excellents fragments de musique vocale tchèque et slovaque, soit populaire (Anicko, Dusicko Zdalo se mi), soit de maîtres (La Plainte de Josef Suk; La Baque de Dvorak), donnent occa-' sion au chœur Bakulé et à ses solistes de manifester leur parfait accord avec les exigences du microphone. 0

Beaucoup de firmes ont pris l'excellente habitude de prier les critiques, submergés par le flot discal, de ne choisir que six enregistrements sur leurs catalogues mensuels dans ces six disques d'Ultraphone, il y a plus de musique que dans la production annuelle tout entière de telle autre firme qu'il est galant de ne pas citer.

••̃•' André Cœuroy.

LA VÏË RELIGIEUSE Mgr Pizzardo garde ses fonctions de secrétaire des affaires extraordinaires du Saint-Siège Cité DU Vatican, 20 septembre. On tient à démentir tout spécialement et formellement, au Vatican, la nouvelle publiée par certains journaux étrangers, selon laquelle Mgr Pizzardo quitterait ses fonctions de secrétaire des affaires extraordinaires pour occuper un poste diplomatique à l'étranger.

T. F.

Nous sommes heureux d'annoncer à nos abonnés -que, désireux de donner satisfaction aux nombreuses demandes qui nous' ont été faites, Figaro a repris sa chronique de T. S. F. On trouvera cette rubrique immédiatement à la suite des informations concernant les théâtres et les cinémas.

NOS

BTSES COLOKJEB SITUÉES DANà

LES COVQ J>A-HT/£S OU J+OMDB

ASSOCIATION DE CENT M1UJONB

o'sràfES m/MÀJNs solidaires

D-UK MÊME IDÉAL DE J'JfOOffÉfi

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FRANÇOIS' COU*

GRASSET

Mais comme il montait en voiture dans la cour de Lamoignon pour rentrer à la Bastille, une foule assez nombreuse l'acclama (1).

Cela le réjouit d'antant plus qu'il venait de risquer une opération excessivement hardie, sur les conseils de M. d'Eprémesnil. Dans une brochure intitulée Requête à joindre au mémoire du comte de Cagliostro, il avait pris à partie le commissaire Chénon fils et le gouverneur de la Bastille en les accusant, l'un, d'avoir laissé enlever une somme importante en or et en espèces de la rue SaintClaude, faute d'y avoir apposé des scellés l'autre, d'avoir extorqué à Mme de Cagliostro, le jour de sa libération, un reçu pour des bijoux et de l'argent qu'il s'obstinait à détenir néanmoins. Serafina, en effet, n'avait pu emporter de la Bastille son carton au ruban vert, et Cagliostro envisageait dès lors une action en dommages-intérêts. On admira ce prisonnier assez audacieux pour s'attaquer aux gens du Roi, car les lecteurs avaient soif de scandale. Au demeurant, la modération de la forme compensait l'acrimonie du fond. Alexandre de Cagliostro voulut se parer somptueusement pour la séance du 31 mai. Son habit de satin vert, brodé d'or. ressemblait à l'uniforme réglementaire de la Sagesse Triomphante. Ses cheveux, tressés depuis le sommet du crâne, retombaient librement sur ses épaules en cadenettes. Et cette coiffure, insolite en France, étonna d'abord le public. Les gens mal disposés proclamèrent bien haut que cela sentait d'une lieue son charlatan. Mais Cagliostro les déconcerta par la majestueuse fermeté avec laquelle il se présenta devant ses juges. Comme on lui demandait qui il était, il répondit brièvement

Constantin Photiadès..

(A suivre.)

Copyright by Librairie Plon, 1931.

(1) Journal de Hardy, Bibliothèque Nationale, ma-i nuscrits.


LETTRES, THEATRE, SCIENCES ET ARTS

IL ETAIT UNE BERGERE

Les intéressantes études sur « les Indépendantes» publiées dans Figaro par Mme Yvonne Ostraga évoquent le souvenir d'une femme qui pourrait être leur patronne, la comtesse du Cayla. Celle-ci, en effet, à une époque où certaines carrières n'étaient point encore tombées eu quenouille, montra de telles qualités semblant jusqu'alors être le privilège du sexe fort que les administrateurs d'une fabrique pour l'amélioration des longues lai- ] nes l'élurent présidente en disant « C'est l'homme qu'il nous faut. » Il y a environ un siècle de cela ) c'est donc une sorte d'anniversaire que nous ce- | lébrons en parlant d'elle. Mme' du Cayla avait reçu en 1818, du pacha t d'Egypte, ueux béliers et quelques brebis de Nu- ¡ bie c'est ce cadeau qui aiguilla vers le triomphe < les destinées agricoles et industrielles de la com- < tesse. i Le mot de Louis XIV « Il n'y a plus de Pyré- } nées », lorsqu'il le prononça, ne fut justifié, en ce j qui regarde les montagnes, que par l'entrée de quelques béliers ibériens en Roussillon. L'Espagne, en effet, s'opposait jalousement à l'exode de ses mérinos en France, et ce ne fut que sous Louis XVI qu'une introduction de ces animaux, complétant le troupeau que Daubenton avait fait venir précédemment d'Angleterre, permit à ce savant d'acclimater définitivement cette race en notre pays. Les moutons que Candide transporta d'Eldorado étaient chargés de matières précieuses. Les mérinos importés chez nous jouèrent un rôle semblable puisque leur élevage nous permit de lutter, pour la fabrication des châles, avec l'étranger et nous déchargea d'un impôt d'une trentaine de millions que nous payions à celui-ci.

Mais revenons non pas à nos moutons mais aux moutons nubiens de Mme du Cayla, lesquels étaient remarquables par la longueur et le lustre de leur toison. Leur propriétaire songea à doter de ces qualités, par des croisements, les espèces que nous t possédions. Ses essais furent couronnés de succès et son élevage du parc de Saint-Ouen vit naitre une nouvelle race de moutons qui porte son nom. C'est le retentissement de cette réussite qui.porta la comtesse à la présidence, du conseil d'administrationlde la Savonnerie, centre de la fabrication des étoffes rares.

Nous avons la bonne fortune de pouvoir citer cette lettre. inédite de Mme du Cayla, qui montre sa compétence et l'agrément de son esprit « Vous avez là une idée bizarre, mon cher vicomte de vouloir me prendre pour votre mémoire et de. désirer que j'écrive une relation sur ce que le trio de voyageurs a vu en Angleterre tout a été si superficiel, et nous avons tellement passé comme un ouragan que je croirais rendre mon récit beaucoup plus intéressant en parlant de tout ce que je regrette de n'avoir pas vu plutôt que de raconter ce que j'ai aperçu. Mais n'importe. Dispute-t-on contre lu fantaisie d'un ami et ne préfère-t-on pas, au contraire, la transformer en une tentation naturelle à laquelle on cède de bonne volonté'?

» Or donc, pour suivre votre caprice avec quelque douceur, je commencerai par dire que vous êtes un aimable et agréable compagnon de voyage et que rien n'éloigne plus la fatigue inséparable d'une course aussi rapide qu'une conversation animée et légère qui fait courir l'esprit aussi vite que le char qui vous emporte sur ces routes veloutées d'Angleterre. Je ne pense pas que dans vos exigences vous voulez des détails sur Abbeville, Boulogne, etc. Voilà ces villes déjà loin, je suis à Douvres. Après une tvavë$$£e ^purmise, mais pénible, parce que le vent était -contraire, qui vous avait laissé un tel souvenir que votre première pensée fut de vous fixer en Angleterre plutôt que de vous retrouver balancé sur ce, terrible élément. révolution comique qui nous égaya beaucoup. ̃» Partis de Douvres de grand matin, nous avons été voir le beau troupeau de M. Boyse, à Malmans; nous y avons trouvé un excellent déjeuner, apporté dans une argenterie donnée dans différents concours par le comté, comme prix de tous les succès de M. Boyse en agriculture et comme propriétaire d'un des plus beaux troupeaux de race Southdown. La route de Douvres à Londres est délicieuse, particulièrement depuis Cantorbery. Nous nous sommes arrêtés, dans cette ville, chez un grand propriétaire de laine, M. Miet, qui nous a initiés avec loyauté, je puis le dire, dans les moyens dont il se sert pour apprêter ses laines et la méthode qu'il emploie pour diviser une seule toison en huit, douze et jusqu'à dix-sept portions, afin de trouver différentes espèces de laine sur le même animal celle près du cœur .est la plus belle.

» En général, les laines anglaises ne sont pas fines, leur beauté consiste dans leur souplesse, leur longueur et la richesse de poids d'une seule toison. Les formes de leurs animaux sont très belles la laine dégénère à la troisième et quatrième tonte; aussi les vend-on pour la- boucherie promptcment. Il y a des béliers de choixBqui sont loués jusqu'à trois et quatre cents guinées par saison. Partout il se trouve des sujets distingués dans leur genre j'ai vu la tête d'une brebis empaillée, morte en 1826, après avoir vécu seize ans et avoir créé un troupeau immense et des succescurs dignes de leur aïeule. »

Sous la Restauration, les rois n'épousaient plus des bergères. Cependant, sans être reine, la comtesse du Cayla en remplit le. rôle. On sait, en effet, que Louis XVIII eut pour elle un faible très fort. Bien qu'il se bornât, dit-on, à jouir des charmes de sa conversation, le vieux monarque se montra lui-même jusqu'à la fin le fidèle berger de ses sourires.

Guy de Passillé.

COURRIER DES ARTS L'Exposition d'art français de Londres M. Paul Léon, directeur général des Beaux-Arts, membre de l'Institut, vient d'interrompre ses vacances pour se rendre à Londres étudier sur place les conditions dans lesquelles se fera l'exposition d'art français de cette ville.

Mort d'un peintre catalan

Un «aquarelliste catalan bien connu à Paris, où il exposait Michel Bernabeu, vient de mourir dans son pays natal, à Montbrio-del-Camp (Tar-' ragone), où il s'était rendu pour soigner sa santé. Michel Bernabeu, qui était arrivé à posséder avec maîtrise son art, s'était formé à Barcelone pendant sa jeunesse, aux côtés du grand aquarelliste et décorateur scénographe Soler Rovirosa. Le pont de Cavaillon

Un des plus beaux paysages de France vient d'être doté d'un magnifique ouvrage d'art le pont de Cavaillon, sur la Durance.

Ce pont suspendu, d'une portée de 300 mètres, est décoré de deux grands bas-reliefs décoratifs de J.-L. L'Homme Le Ventoux et La Durance. Un musée Lope de Vega

La maison où vécut à Madrid l'illustre dramaturge Lope de Vega va être transformée en musée.

CHRONIQUE DES THÉATRES DE PARIS THEATRE DES ARTS: Machiavel, comédie dramatique en trois actes et quatre tableaux de M. Alfred Mortier. THEATRE DE L'APOLLO Papavert, comédie en trois actes et cinq tableaux de MM. Chas. K. Gordon et Lois Le Gouriadec, d'après Georges Frœschel, mise en scène de Lugné-Poe.

De Machiavel à Papavert. Ce serait un titre assez comique. Mais je dois commencer par Papavert, joué le premier. Papavert est une pièce amusante le public en est enchante. Elle a des qualités d'ironie satirique à la Pagnol, et, si elle a été tirée d'une pièce allemande, elle est tellement bien francisée que certain épisode nous fait songer à une parenté immédiate avec Crainqiiebille. Seulement, France, l'auteur dudit Crainquebille, écrivait un français, encore plus français que ceux de Papavert, ce qui est tout naturel. Le principal mérite de cette pièce bien faite et dont tous les épisodes font faire un pas utile à l'action et au développement des caractères, est de nous présenter un « type ». Et c'est assez rare. Papavert est le type, de plus en plus rare, même dans la vie, du vieil ouvrier parisien qui aime son métier et devient dans son genre et par amour profond pour ce métier, un artiste. Papavert est relieur. Il y a deux petites scènes où nous le voyons manier un vieux bouquin avec un respect touchant, une vénération tendre et où il rêve à la reliure dont il va le revêtir, et puis le moment où il remet le livre relié avec du « veau fauve qui lui restait », des fers dorés, un rien de vert. et où il ne se fait payer que le prix du carton parce que le jeune client est pauvre et que, lui Papavert, a été si, si heureux de retravailler de son métier et que, n'est-ce pas, « tout le plaisir a été pour lui ». Ces scènes très brèves et qui sont à côté du mouvement général qui emporte l'action, ont un sens profond. Du travail, et de ce qui est sa beauté en dehors de son utilité; qui fait encore un grand cas ? Les ouvriers relieurs ici "où1 autres ailleurs ont perdu, dans bien des métiers, cet orgueil individuel qui concourait à la bonne réputation corporative et qui servait cette corporation et son renom en même temps que le,développement des facultés d'un chacun. Les histoires de syndicat et de politiquicaillerie ont trop souvent remplacé la joie et la possibilité d'exceller. Ce regret est exprimé dans Papavert. Donc, loué soit Papavert D'ailleurs, toute la pièce est faite pour servir le bon sens, les traditions respectables, railler les folies et les ruses des partis, et on peut espérer, à la fin, y voir triompher l'honnêteté. Voilà bien des raisons déjà d'applaudir Papavert.

Mais, de plus, on s'y divertit et c'est bien joué, très bien mis en scène les décors de la prison et du commissariat sont amusants, et c'est avec un intérêt grandissant que l'on participe aux aventures de Papavert, devenu, malgré lui et grâce à ses involontaires mésaventures, un symbole, c'est-à-dire un personnage en dehors de lui-même et à la vérité duquel il ne croit point. Papavert,^ejnnrisonné depuis neuf ans, par erreur judiciak^ & parce qu'il a été à moitié assommé au cfc&rsj d'une manifasiaiiaïjjJSfea-ljl-éiiiiji grâciéSgOïJi, parce qu'il est-pris, par un parti socialisfeou; communiste dirigé par un influent Max, dMemi l'amant de la fille de Papavert, pour exemple de l'injustice et de l'oppression dont souffre la classe ouvrière. Or, il se trouve que Papavert, furieux de la malhonnêteté du vendeur de saucissons et de camemberts de la prison, a décidé de faire la grève de la faim. Cela arrange magnifiquement les affaires du parti dirige par Max, lequel expédie la jeune Solange Papavert auprès du prisonnier pour qu'il ne flanche pas. L'acte Papavert comparaît devant le directeur de la prison et oit il s'explique, les scènes où sa fille vient le voir, où on essaie de le tenter par un repas succulent, car le gouvernement a tout intérêt à ménager « le parti » et Papavert, où on lui promet sa grâce, cette grâce accordée

LA VIE FEMININE CONTEMPORAINE H Sur les pas de Mme. cle Sévigné-

Si Mme de Sévigné revenait à Vichy elle serait assurément plus émerveillée de, \.out ce qu'elle y verrait que nous, gens du vingtième siècle, ne serions surpris de la rencontrer jft-omenant autour des sources sa belle personne, ses falbalas et son spirituel sourire. Car Mme de Sévigné est ici très populaire. On parle d'elle avec une affectueuse familiarité, comme s'il s'agissait d'un de ces habi- tués que chaque saison ramené, et continue de ramener alors qu'ils sont déjà guéris. Les «rudits et les simples curieux sont avides de précisions sur tout ce qui la concerne. Ou logeait-elle ? Au Pavillon à l'hôtellerie du Cheval Blanc ? Où recevait-elle ces douches effroyables dont elle a donné une si saisissante description Que reste-t-il, dans l'actuel Vichy, de ce qu'elle a pu voir de ses yeux '? Et aux alentours dans la campagne charmante dont la riante douceur l'avait frappée (à une époque où la nature n'était point à la mode) pourrait-on retrouver encore quelque trace de ses pas ? Autant de sujets de conversation et même de discussions passionnées entre deux verres d'eau dans le parc des sources et aux « Beaux Livres » où le souvenir de la Marquise est particulièrement révéré. Jusqu'à présent pour répondre à quelques-unes de ces questions il fallait interroger de savants bouquins. C'était vraiment trop d'effort pour des gens en vacances ou en traitement. Il leur sera plus facile de visiter tout simplement le charmant petit musée ouvert depuis juillet dernier dans une salle de l'immeuble qui loge le Syndicat d'Initiative. Ce, n'est qu'une installation provisoire en, attendant un beau local digne de la riche collection de tableaux, gravures, dessins,; livres, objets' divers. se rapportant au passé de Vichy et recueillis depuis cinquante ans par la Compagnie Fermière. Mais le choix de ce qui pouvait tenir dans cette unique salle a été fait par un amateur du goût le plus fin, et les pièces choisies sont disposées avec tant d'art et de méthode que l'on reçoit de cette visite une très forte impression d'ensemble. L'enchantement est doublé si l'on a la bonne fortune de visiter le musée en compafr.ie de M. Edmond Halphen qui a dépensé à l'organiser tant d'érudition, de soin et d'amour, et, qui à le commenter, dépense ar.^si tant d'esprit.

Mes yeux vont tout de suite au panneau où règne Mme de Sévigné au milieu de quelques-uns de ses amis et contemporains, Chapelain, Fléchier, qui l'avaient précédée à Vichy de peu d'années la duchesse de Brissac, cette « beauté parfaite »

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au bout de neuf ans à un vieux type qui n'a 1 jamais rien fait de mal, tout cela est franchement divertissant, et je crois bien que ce tableau est un des clous de la pièce avec celui qui se passe chez le commissaire de police. Mais je ne vais pas vous raconter les .nouvelles aventures de Papavert Aui retourne ^ç». son « chez lui », envahi par les compagnons, de Max, retrouve sa femme qui ne pense qu'au parti, sa fille, maîtresse de cet individu; ce qui lui fait I honte et horreur, et se joint à la grève des relieurs, à laquelle il prête, son appui malgré la défense de Max. L'ampleur que prend cette manifestation, et les ennuis du gouvernement, et les arrestations nouvelles de Papavert, toujours relâché, car il est devenu tabou, etc., tout cela, allez le voir à l'Apollo. Sachez seulement qu'à la fin, trahi aussi par ses camarades relieurs pour lesquels il s'est compromis et a encouru la disgrâce de Max et du fameux « parti », Papavert veut se pendre. Sa femme et sa fille le dépendent et le consolent, revenues à des sentiments convenables Max s'en va et, brusquement, l'impor- I tance de Papavert reparaît et on crie « vive Papavert » et il sera, à son tour, chef de parti. Il accepte. A son tour aussi il fera de la politique et, en le voyant partir, la corde encore autour, du cou, nous. comprenons qii'il va avoir' de la chance et fera peut-être admettre, pendant quelque temps, la bonté, la raison, l'honnêteté, et la gentillesse du bon sens. Papavert c'est M. Constant Rémy et il fait le succès de la; pièce. Il joue admirablement, non plus un rôle! maïs -un personnage dont toutes lés nuances et tous les aspects de jeu révèlent peu à peu le caractère, les qualités, les entêtements, les révoltes et les cahdeïii\s: Aussi, est-il applaudi, non seulement pour ce qu'il représente mais pour son art même. Autour de lui l'interprétation est fort bonne et la mise en scène de Lugné Poe, excellente.

De Papavert, ou des. dangers de l'honnêteté nous revenons à Machiavel, ou à l'inutilité d'être trop intelligent. On se souvient du grand succès remporté la saison dernière par 'Le divin' Arétin, du même auteur, l'historien, poète, dramaturge et italianisant Alfred Mortier s dont la Penthésilée a été jouée cet été aux fêtes d'Orange, je crois. Machiavel est une pièce de haute valeur et de rare mérite et son austérité ne nuit pas à un intérêt dramatique et historique que l'auteur a su garder vivant. Rien de plus mélancolique que le destin de Nicolas Machiavel, de cette grande intelligence que son pays ne sut pas employer. Machiavel, né pour être ambassadeur ou ministre d'Etat, passa sa vie dans des emplois modestes, et finit dans la pauvreté, bafoué par sa femme irritée, en face de trois enfants nourris à grand'peine. Le seul délasse-, ment est, chaque gonynrne*<paFtie de cartes à l'auberge de San Rasciano' cet épisode, authentique, est narré dans les lettres de Machiavel à ses amis avec le boulanger, le meunier et le boucher, ce qui donne lieu à une scène à la Ruzzante, haute en couleur et pittoresque. Rentré, fourbu, en sa chétive demeure de Saint-Andréa, Nicolas Machiavel se console avec la solitude, le travail et les livres. L'ombre de Tacite vient lui parler, lui révéler qu'il sera un illustre parmi les fameux et que son livre Le Prince, passera les âges et lui donnera le rang auquel il a droit. Alors, Nicolas Machiavel se souvient sans doute et il revoit ce jour de jadis où la république de Florence l'envoya en mission au château de Sinagagla en décembre 1502, auprès du jeune et terrible prince César

dont les artifices et les minauderies ont inspire à la Marquise une des plus amusantes lettres de son séjour en Bouchonnais.. if/i. b :.1 Elle. avait d'ailleurs retrouvé à Vichy une troupe d'amis qui contribuèrent à: l'agrément de sa villégiature, Le temps semble avoir passé pour elle très gaiement émaillé de plaisirs pittoresques et nouveaux.. Elle. se montre surtout enchantée des danses auvergnates la bourrée, et la goignade plus hardie, que Flâchier, scandalisé, déclare, dans ses Mémoires, « la danse du monde la plus dissolue». Mme de Sévigné, moins sévère, se contente de dire que cette danse « passe celle des Bohémiennes ». Et elle ajoute que l'on serait ravi à Versailles de la voir danser à cause de la nouveauté. Elle en était elle-même si entichée que tous les soirs elle payait « un violon et un tambour de basque qui lui coûtait quatre sous », pour s'offrir le charmant spectacle de ces danses campagnardes. Car ces danses étaient réellement charmantes, comme nous pouvons en juger d'après les estampes qui garnissent le panneau consacré aux coutumes de la région. Si les costumes, qui sont ceux d'il y a environ cent ans, différent de l'habillement des paysans au temps de Mme de Sévigné, les personnages se trémoussent et paradent avec cette grâce libre et spontanée, cette légèreté, ce rythme harmonieux qui ravissaient la Marquise. Et elle s'y connaissait en fait de danse N'avait-elle pas dansé avec le roi '?

Mme de Sévigné avait comme on dirait aujourd'hui -lancé Vichy. Êlle?'lu'i avait fait, tout au moins dans le monde de laiçpur, la réputation de posséder des sources miraculeuses dans un paysage enchanteur peuplé & des»,jderniers bergers de l'Astrée» Ses impressions contribuèrent dans doute cent ans plus tard, à décider Mesdames Adélaïde et Victoire, tantes de Louis XVI, à aller se soigner à Vichy. Leur séjour en 1785 eut des conséquences importantes, car elles firent éonstruire le premier établissement thermal et l'on peut dire que l'essor de cette station balnéaire date de leur passage. Aussi ces deux princesses occupent-elles tu musée le panneau qui correspond à celui de Mme de Sévigné.

Au cours du 'dix-neuvième siècle de nombreux personnages royaux, impériaux et de tous les genres et de degrés d'importance sont venus s'abreuver aux sources de Vichy, et le musée conserve des souvenirs de leur passage. Mais de tous ces souvenirs les plus intéressants pour nous sont ceux qui se rapportent aux séjours de Napoléon. III.

Borgia, dont l'intelligence et même la cruauté et la perfide politique le subjuguèrent. Cet entretien, entre Machiavel et Borgia est le sujet du premier acte, extrêmement brillant, où la conversation entre les deux hommes, très lumineusement et ingénieusement menée, nous révèle, en même temps que les vues vastes de César, ce qu'en fixera en son livre futur Nicolas Machiavel.Par la voix du jeune prince,les idées exprimées dans Le Prince sur les gouvernements et les peuples sont habilement jetées et comme toutes fraîches en un entretien d'esprit k esprit. ̃

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C'est là une des plus belles scènes de la pièce et où l'on est captivé presque uniquement par le jeu des intelligences. Le second acte, douze ans après, nous* montre Nicolas Machiavel ayant accepté, lui, si ardemment républicain, de servir à Florence les Médicis, de rester à 1 son humble poste de second chancelier. Il va lui falloir juger un complot, une conspiration de jeunes républicains contre les Médicis. Et il I apprend, par la visite d'une femme jadis aimée, dont le fils est le chef de ce complot, que 1 ce fils est le sien, celui de ses jeunes et si brèves amours. Il tente alors de sauver ce jeune homme et ne le peut. Un nouveau collègue, médicéen ambitieux, haineux, aussi cruel qu'avide, fait échouer la tentative. Le jeune homme est supplicié et il est comme une incarnation punie, incomprise, des idées de Machiavel et Machiavel emprisonné, puis exile, disgracié, peut-être à jamais.condamné à une obscure misère. Le conflit de l'intelligence et du sentiment, et où le sentiment l'a inutilement emporté, a rendu Machiavel, celui-là qui ne vit que par l'esprit, aussi sot et aussi faible -rjuge-t-il que ceux qui vivent par le cœur et que pour cela il méprisait, et il paiera cette faiblesse tout le reste de sa vie. Ses magnifiques facultés, ses talents, ses adresses toutes spirituelles -et jamais utiles aux chose de la vie s'éteindront dans l'ombre. Son fameux « machiavélisme » lui servira tout juste à apaiser les fureurs de son épouse et son corps, plié aux rudes travaux des champs, ne laissera pas toujours à son intelligence le loisir de s'exercer en paix. Cela a de la grandeur et une profonde mélancolie. Mais c'est aussi assez rassurant pour le public « moyen », dont je suis. Cela ne sert pas au bonheur d'être si intelligent. Remarque médiocre et que je devrais biffer. Mais, en vérité, certaine intelligence, certain génie, a besoin pour s'exprimer et pour être utile, d'un instrument. Un Nicolas Machiavel, sans l'archet du pouvoir et sans le vaste violon, du peuple ou de l'Etat, à une époque où ïa presse n'existait pas, n'était p}us qu'un talent vain, une force n^ettp. Son chant didactique et* ses- préceptes lumineux' sont, paraît-il, plus -vrais que jamais; il avait précédé son temps et sa vue perçante était allée plus loin que son Italie alors divisée, vers le rêve de la patrie unique et guidée par un seul regard. Mais ne plaignons pas ceux-là qui ont eu un rêve. C'est déjà une faveur immense pour un homme.

M. Louis Gauthier joue avec un tact puissant et une simplicité très humaine le rôle de Machiavel. M. Henry Roger est un Borgia cauteleux à souhait; mais pourquoi si noir, je le croyais roux? Et c'est sous cette fausse couleur qu'il flambe encore dans le rutilant livre que M. Paul Rival a récemment publié César Borgia.

Gérard d'Hou ville.

Outre les portraits de la famille impériale et de l ses intimes, il y. a là une suite d'estampes'et d'ima- ges populaires qui racontent la vie d'une; grande ville d'eau honorée de' la présence du'souverain. L'empereur fit ici cinq séjours, de 1861 à 18CG. D'une des fenètres du musée on domine la rosé villa Strauss qu'il habita deux ans de suite, avant la construction de ses chalets du parc. Il y menait un train fort simple au point qu'il n'avait voulu en occuper qu'une partie afin de ne pas trop déranger la famille de l'artiste. Isaac Strauss, chef d'orchestre des bals de la cour, dirigeait aussi les concerts de Vichy, et sa maison toute neuve était la plus belle de la ville.

La saison de 18li3 fut particulièrement brillante, car c'est à Vichy que l'Empereur remit solennellement les drapeaux du Mexique aux sergents des grenadiers de la garde. Le camp de ces guerriers était dressé sur les souriantes rives de l'Allier. C'était le but de promenade à la mode. Napoléon alla danser chez eux un quadrille improvisé. Une gravure du musée le montre donnant la main à la belle comtesse Litta dont le fin profil parait plus pur encore sous une sobre toque ornée d'une touffe de plumes de feu. Dan.s ces jours-la juillet 1803 l'impératrice était venue rejoindre l'empereur, et I la Compagnie des Eaux avait fait préparer pour 1 elle une charmante chaise à porteurs blanche et I or, enguirlandée de roses un des joyaux du musée. Mais Sa Majesté n'eut pas le temps de s'en servir. Elle ne resta que cinq jours. Elle arrivait cependant bien disposée a jouir de sa villégiature' si l'on juge par l'aménité de son sourire tandis qu'au bras de l'empereur elle faisait sa première' promenade à travers la ville. Dans cette charmante gravure l'impératrice porte une jupe courte, un boléro, et un délicieux petit chapeau rond auprès duquel les imitations de bibis second Empire que l'on nous a sorties cet été paraissent ridicules. Mais une catastrophe se produisit justement pendant' cette promenade. Sur la place Rosalie, aujourd'hui place de l'Hôpital, un bel épagneul noir trop connu s'élança vers l'empereur et manifesta à le revoir une joie compromettante. C'était le chien de Marguerite Bellanger. Ca devine la suite. De ces anecdotes qui donnent de la vie aux gravures et aux souvenirs conservés dans les vitrines, M. Halphen en connaît beaucoup. Souhaitons qu'il les introduise dans le catalogue en préparation de son charmant musée.

Marc HélyS;

COURRIER DE-5 LETTRES Retour à Wagner

On sait que lorsque l'astre de M. Paul Morand 'raversa pour la première fois le ciel littéraire ce 'ut avec l'éclat fulgurant d'un météore. Quel était :e nouvel écrivain ? Connaissait-on ses goûts, les naîtres dont il avait subi l'influence? 7 Dlais on ne put se défendre contre sa grâce un peu dure, son. élégance précise, sa réserve ironique, contre tout ce que sa personne révélait d'assurance, et jusqu'au charme d'un sourire ambigu.

Comment définir ce nouvel écrivain ? Comme ` il arrive le plus soutient, on tenta de le rapprocher de ses amis. Par eux il appartenait à une sorte de clan, à une tribu où le talent n'est point rare: on citait Giraudoux, Cocteau, Ihuliguet, Max Jacob, et des musiciens: Auric et Milhaud. Bref, M. Paul Morand devait incarner pour nous ce que l'on avait nommé, quelques années auparavant, « l'esprit nouveau». Il en était l'héritier naturel. Et peut-être même crut-il un instant à la réalité de cet «esprit nouveau » Lampes à arc et Feuilles de température en portent témoignage, et quand ce ne serait °,, que par leur titre.

Mais M. Morand était trop avisé, trop spirituel et, pour tout dire, trop intelligent pour faire un long voyage sur ce bateau. Et il sut préférer les grands paquebots et les voyages ait l'on, découvre que la terre se rapetisse sous nos yeux, nouvelle peau de chagrin.

Toutefois, ion devinait que les préférences de M. Morand ne l'inclinaient point « certaines attitudes d'un romantisme trop convenu le Socrate d'Erik Satie est une assez bonne défense contre les philtres de la Tétralogie. Aussi notre curiosité est-elle excitée par l'article que l'auteur de Tendres stocks et des diverses Nuits publie dans la Revue de Paris Retour à Richard Wagner 1 Remarquez, je vous prie, le point d'interrogation, où se marque cette volonté de JI orand de ne jamais Gbdiquer une remarquable aptitude à défendre sa liberté. Le fait, néanmoins, mérite d'être signalé. Ne" ̃ peut-on voir, au surplus, dans ce retour réticent à Wagner, sinon [au wagnéris'mé ~lc signe que cer~. taines valeurs, adoptées sans doute trop passion- riément, et sur lesquelles bien des jeunes gens ont- a vécu pendant toutes ces dernières aimées, étaient \? frappées de caducité? Enfin, ne reconnaîtrons- nous point, dans les pages récentes de M. Paul Mo- rand, la volonté de ne rien rejeter de ce qui peut nourrir et fortifier la sensibilité humaine ? Gilbert Charles.

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Musicien romancier

M. Adrien Raynal, compositeur, frère de'l'auteur du Tombeau sous l'Arc de Triomphe, vient de publier un' roman Les Mains de marbre, dont la revue Le Violoncelle donne les premiers chapitres et ces lignes liminaires

« Les littéra'teurs, dit M. Adrien Raynal, aiment les musiciens ils en mettent partout. Citons au théâtre Montmartre, de Frondaie Près de lui, de Denys Amiel Moloch, de Boussac de Saint-Marc Melo, de Bernstcin, ou la sonate de Leken, joue un si grand rôle.

s. Innombrables aussi sont les:romans le musicien, compositeur ou virtuose, fait figure de héros, de confident, de raisonneur, de raté, de grotesque, de chevalier d'industrie. » Le roman. ce miroir de vérité », écrivait ré, comment Eugène Marsan.>. i » Soit Mais une autobiographie rigoureuse .deviendrait vite insupportable. Je me suis donc servi de' souvenirs personnels et j'ai aussi puisé- ,-v dans '• l'existence" de quelques camarades dont je fus le confident affectionné, mais la fiction a dans mon oeuvre la plus grande part ». Le phare

A propos du troisième congrès d'apostolat maritime, organisé par la Fédération des œuvres catholiques françaises pour marins, qui se tiendra sous la présidence de Mgr Scrraud, à Saint-Brieuc, du 20 au 23, notre excellent collaborateur M. Charles Le Goffic, de l'Académie française a retracé dans un fort émouvant article intitulé Quand la côte s'éteint. l'histoire du phare, dont nous extrayons ces quelques lignes

« Le phare parle au navigateur il le renseigne mieux que la vue des côtes il' lui donne sa position, lui indique la route à suivre, les dangers à éviter. Consultez les marins, tous vous diront qu'il est plus facile d'entrer dans un port la nuit que le jour. Une erreur peut se glisser, le jour, dans le relèvement des chenaux un coup de mer peut avoir déplacé la balise le phare ne trompe jamais. De la lueur du phare, le marin ne tire pas seulement des indications pour sa route et il lui emprunte au besoin des renseignements météorologiques feu clair, feu brouillé, bas ou haut sur l'horizon, annoncent des temps eux-mêmes orageux ou sereins.» La Muse de Neuilly

Ainsi avait-on baptisé Mme Sauter-Gatellier, qui rient de mourir h Neuilïy-sur-^eine. Cette charitable personne avait publié deux recueils de poésies et écrit un Hymne de Paix Universelle, qui l'avait fait justement apprécier par quelques-uns de ses contemporains.

Le Carnet du Lecteur

Strawinsky, par André Schaeffner {Collection « Maîtres de la musique ancienne et moderne »). Voici le premier livre important sur le compositeur de Petrouchka. L'œuvre de M. Igor Strawinsky est universellement admirée on peut penser, devant la rareté des documents, que sa personne, sa vie, ses idées, l'histoire de ses œuvres sont aussi universellement ignorées. L'ouvrage de M. André Schaejfmr est, en ce sens, un événement. Et le plus sûr témoignage « Nous croyons nécessaire, écrit noire auteur, à l'heure se répandent déjà bien des légendes sur Strawinsky,une information peu sûre porte à une témérité des théories sur son art, d'éclairer en sa présence de nombreux points de son histoire et de l'histoire de chacune de ses, œuvres. » Nous soulignons « en sa présence », car la valeur inattaquable de l'ouvrage est précisément d'avoir obtenu la collaboration du compositeur lui-même. Ne nous étonnons donc pas de trouver ici tant de découvertes précieuses^ tant d'explications, ce qui ne signijie pas que sur certains problèmes d'influence et -de composition, le débat soit clos.

Une excellente biographie, d'abord. M. André Scliaeffner frappe par la rigueur de sa recherche, par soit intelligence réfléchie, par sa sûreté d'historien. Nous dotitons, eu particulier, qu'un musicographe de l'avenir mette mieux en relief, et avec plus de clarté, ce qu'a apporté de neuf, d'original Strauinsky à la musique.

Selon les coutumes de la collection, une brillante iconographie nous est of ferte un Igor Strawinsky d'un ait et demi, des pages de manuscrits, dès photographies de décors et une très curieuse image de ,la main du compositeur.

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Le tome secônd de l'ouvrage du baron Beyens, ancien ministre de Belgique à Berlin, Deux années à Berlin (19121914), vient de paraître à la Librairie Pion. Jean Frêteval


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BOUFFES-PARISIENS (dut. ,45-58), à 8 h. 30 Les Aventures du Roi Pausole (Dor,'ville, 'Jacqueline Francell, Louis Blanche, 'Gustave .Nelson,. Germaine Duclos, Viviane 'Gosïet, Claudie de Sivry, Régine Paris et. ̃ -Koval).-

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DAUNOU (Louvre 36-74), à 9 h. 15 .Gigolo, de Louis Verneuil (Betty Daussnond, Pierre Stéphcn, Louis Scott). y EDOUARD-VII, clôture annuelle.

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GAITE-LYRIQUE (Archives 29-10), à 8 h. 30 La Veuve Joyeuse, de Robert de ITers, G. -A. de Caillavet et Franz" Lehar (MM. Duvaleix, Kabos, Rozanl, Durnols, Descombes, Marjolle, Ch. Catrlens, etc. Mmes Mny Roussel, Ninon Guéral, Nyssor, Gina Relly, etc.)

GYMNASE (Prov. 16-15), à 9 h, 15 Défense d'afficher, comédie en 3 actes, de M. Stève Passeur (Mme Simone, Jean Wôrins, Yolande Laffon, Chartes' Dechamp). MADELEINE, clôture annuelle.

MICHEL, clôture annuelle.

MICHODIERE (Richelieu 95-23), à 8 heuTes 45 Le Soxe faible, de M. Bourdet (Jeanne Cheirel et Victor Boucher, Marguerite Morcho, Suzanne Danlès, Pierre le ..Brasseur, José Moffuéro).

MOGADOR (Trin. 43-69), à 8 h. 30: La Vie parisienne (Jeanne Marnac, Félix Ou- darl. Jeanne Saint-Bonnet, Danielle Brégis, Urban, Henry- I.averne, Rose Carday et

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THEATRE DES ARTS (Wag-. 86-03), à 8 h. 45 Machiavel (Louis Gauthier). THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1020), à 9 H.: revue de MM. Merry et Charley. THEATRE DE L'AVENUE, clôt, annuelle. TH. DES CHAMPS-ELYSEES (clôt, ann.) .) THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 074S! Martini et Douincl.

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THEATRE MONCEY, clôture annuelle. THEATRE DE MONTROUGE (Ség. 20-70), à 8 h. 3 0 Les Mousquetaires au couvent. THEATRE DES TERNES (Wagram 0210), à 8' h. 40 Raffles (M. André Brulé) THEATRE 1932 (clôture annuelle). TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 8 h. 30 Véronique.

•m e ̃»

« La Ligne de Cœur »

Les répétitions de travail de La Ligne de Cœur sont terminées au Théâtre Michel. Ce soir, couturières demain, générale. Voici comment M. Trébor s'exprime au sujet de l'auteur de la pièce « M. ClaudeAndré Puget est un « inédit ». Il n'a fait, jusqu'ici, représenter qu'un acte au GrandGuignol, en collaboration avec Henri Jeanson. La Ligne de Cœur est sa première véritable œuvre, écrite il y a environ deux ans. Elle nous a été soumise, à Fresnay et à moi, par des amis communs. Sa charmante jeunesse nous a plu et voilà J On sait que la mise en scène a été confiée à M. Fresna\vCelui-ci'a imaginé de diviser la scène en deux parties un studio, et l'escalier qui y mène.

Un ascenseur fonctionnera sur la scène, par où les acteurs pourront entrer et sortir. Ce décor sera commun au premier et au. troisième acte. Au deuxième, nous serons, ,dans un élégant boudoir.

M. Fresnay jouera le rôle principal. Auprès de lui, citons MM. Alerme et Jean Wall, Mlle Hélène Perdrière et Mme Madeleine Lambert.

Notes et Informations On sait que les auteurs de Une bonne Fortune, qu'a repris depuis quelques jours le Palais-Royal, ont modifié leur texte selon des suggestions puisées dans les diverses critiques qui, accueillirent la pièce lors de sa créa-,tion.

Le troisième açte a été refait. Il se passe maintenant tout de suite après l'action initiale. La pièce y gagne le mouvement est plus vif l'intérêt languit moins. Nouvelle preuve de l'excellence d'un vieux conseil Vingt fois sur le métier.

Les théâtres subventionnés de Vienne vont, pâta^ij, jouer moins souvent. Ceci par mesure d'économie.

C'est exactement la solution préconisée, ainsUgue nous le disions hier, par M. Maiio.Kôustan, en ce qui concerne les subventionnési'parisiens.

''Cômœdia, qui a commencé, sous la rubrique générale « Pour la réorganisation du théâtre », un examen complet de la situation théâtrale, nous donne l'opinion de Mme Paulette Pax et de M. Lucien Beer sur l'heure à laquelle il convient de lever le rideau Tous deux sont d'accord et répondent q h. ^o. Il suffira, pour terminer avant minuit, d/abréger les entr'actes. Excellent principe.

A l'Opéra. Othello, que chantent ce soir.Mlle Hoerner et MM. de Trévi,et En-

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drèze, ne reparaîtra plus à l'affiche avant te il io octobre prochain. ç A IA Comédie-Française. M. Croué f fait sa rentrée ce soir <Jans Le Voyage de c Monsieur Perriehon. t

A l'Opéra-CohiquE. Mlle Rose Poci- i dalo chantera mercredi le rôle de Carmen. Elle aura comme partenaires le ténor r Verdière, MM. Guenot, Roussel, Le Prin et ( Mlle Marie-Jeanne Martin. ] « La Flamenca » sera dansée par Mlle de 1 Rauwera.

M. Frigara dirigera l'oiçhestre.

Les Nouveautés donneront dorénavant trois matinées par semaine (jeudi, samedi et dimanche) de Encore cinquante centimes. C'est dans le courant du mois prochain que le Tsar Lénine, la nouvelle pièce de M. François Porche, musique de Marcel De- lannoy, succédera, à l'Atelier, à la reprise de Volpone, que l'on joue actuellement. En outre, au mois de novembre, l'Atelier recommencera la série de ses « mardis avec Villaze, de^M. ^de Richaud.

,I'~

La Vie Parisienne est jouée, au Théâtre Mogador, par' d'incomparables artistes et dans une luxueuse mise en scène. C'est un triomphal succès. Dimanche, matinée à 2 h. 30. m

Au Théâtre Sarah-Bëknhardt. Le succès de Ces Dames aux chapeaux verts est plus grand que jamais, et la pièce marche triomphalement vers la 400e.

La Gaîté-Lyrique affiche La Veuve Joyeuse dites-le à vos amis. La location est gratuite.

M. Edmond Roze, directeur des FolièsWagram, retient la date du lundi 28 septembre, en soirée, pour la répétition générale de son spectacle de réouverture La Revue du Canard. |

M. Godeau, ^directeur du Théâtre Stella. à Montréal, au Canada, montera l'hiver prochain Le Saut Diable, de Mme Henriette Charasson, qui sera également représenté à la Comédie de Genève à partir du début de décembre.

Le Discobole avait représenté, en mai dernier, cette comédie au Théâtre Michel, avec le concours de Mmes Madeleine Guitty, Alice Dufrène, Simone Baret, MM. Maurice Lâgrenée et Lucien de Lhoste.

Notre confrère Ernest Prévost, secrétaire général et fondateur des « Amis de Madeleine Roch», mous adresse la communication suivante. .«q ••i> •.•<̃"̃̃̃ ̃̃: Les camarades, les amis et les admirateurs de Madeleine Roch qui se sont fait inscrire comme membres de notre société du souvenir et qui font pas encore souscrit pour le buste dé 'la regrettée tragédienne sont. priés d'envoyer leur contribution le plus tôt possible à not* trésorier M. Emile Lutz, 23, rue dés Moines, Paris-XVII'. Compte de chèquespostaux Paris 1.373.44. On sait que le buste de Madeleine Roch a été confié au sculpteur Jean Boucher. Ce buste est en excellente voie, et, sauf imprévu,

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AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), à 9 heures Broadway mélodie, avec Anita Page; La Grande Vie, avec les sœurs Duncan.

ARTISTIC-CINEMA (61, rue de Douai) Jean de la Lune.

AUBERT-PALACE, En bordée.

LES CAPUCINES, Tempête sur le montBlanc.

CAMEO, La Folle Aventure.

CHAMPS-ELYSEES (118, avenue des Champs-Elysées) Calais-Douvres.

COLISEE, Maf'Dearly dans Azaïs, de René Hervil. v -̃"̃̃•̃̃̃ ELYSEE GTttffllONT (rue Quentln-Bauchart) Indiscret.

ERMITAGE t i.Champs-Elys'ées), Faubourg Montmartre.

FOLIES-DRAMATIQUES, L'Afrique vous parle.

GAUMONT-PALACE, Seul (R. Lefebvre) Le Bal.

GAUMONT-THEATRE, L'anglais tel qu'on le parle.

IMPERIAL PATHE, Le Roi des resquilleurs.

LUTETtA-PATHE, L'Etrangère.

MADELEINE-CINEMA, de midi à 2 h. 30 0 du matin Trader Horn.

MARIGNY (permanent) Charlle Chaplin dans les Lumières de la Ville.

MARIVAUX-PÀTHE, matinée et soirée Partir.

MAX-LINDER, Un soir re rafle.

LES MIRACLES (100, rue Réalimur) Cœurs brûlés.

MOULIN-ROUQE-CINEMA, Atout cœur. MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil) Grock.

OLYMPIA-CINEMA, Le Juif polonais, avec .Harry Baur ̃"̃-̃̃ OMNIA-PATHE, Dactylo.

PAGODE (57 bl<, rue Babylone), a 6 heures et à 9 heures Up for Murder, avec Lew Ayrrs. Samedis', dimanches et fêtes, matinées de .3 heures à 7 h. 30. PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rochechouart %'jua Piste des Géants. CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin), a 14 ;p^ 30, 16 h. 30 et û 21 h. Little Cœsar, -avec Doug-las l'airbanks. junior et Ed. Robinson. ̃-

PARAMOUNT, Rien que la vérité.

PARNASSE, clôture annuelle.

RANELAGH, 5. rue des Vigneb (t6«) (AUt. 64-44), clôture annuelle.

ROXY, 65, rue Rochechouart Liebling des Gottes (allemand).

ROYAL-PATHE (avenue de Wagram) Un soir de rafle.

STUDIO DIAMANT, Ladies love brutes, avec George Bnncroft.

STUDIO DES URSULINES, L'Ange bleu, a 20 h. 20 version française; à 22 h. 45: version Intégrale allemande (Danton 8169).

VICTOR-HUGO, Fra Diavolo.

WASHINGTON-PALACE, The Secret call (anglais).

Cinémas

Le maintien de Rien que la vérité au programme du Théâtre Paramount n'étonne pas ceux qui se sont divertis à cette étourdissante comédie, où tout.n'est que prétexte au fourire. Saint-Granier déploie la verve et le talent qu'on lui connaît, mais dans des situations telles au'il serait difficile de les décrire sans, être soi-même au-dessous de la vérité. Signalons seulement le comique irrésistible des situations où se trouve placé ce parieur audacieux qui, pour ne pas mentir, se laisse entraîner, en tous lieux, à de complications invraisemblables et pleines d'imprévus. Ce film, également interprété par Meg Lemonnier, Etchepare.jjMarcelle Praince, Paulau, Christiane Delyriè avec Lurville et Paulav, ne manquera .pa^|id'attir.er un nombreux public cette serh'ame'aU Paramount.

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Une des tribu' africaines des moins connues, et cependant des plus intéressantes, est celle des Pygmées, qui vivent dans la forêt d'Itouri, au Congo belge. Ces êtres, dont la stature ne dépasse pas 1 m. 25, sont d'une intelligence éveillée, et surtout très modernes. Il y a longtemps, par exemple, que le mariage à l'essai est. pratiqué chez eux un couple de jeunes pygmées peut vivre ensemble une année, afin de s'étudier et constater si leur amour est sincère et durable. Ce n'est que dans l'affirmative que la, cérémonie du mariage définitif est alors célébrée. C'est là un épisode curieux entre tous ceux que l'on peut voir et entendre aux Folies-Dramatiques, dans L'Afrique vous parle, le film unique qui retrace la vie même du Continent noir.

C'est dans Une atmosphère d'amour et d'aneoisse aue se déroule Le Juif Polonais.

pourra être inauguré à la Comédie-Franaise, dès le printemps.

Les « Amis de Madeleine Roçh se pro>O5ent de faire, un des prochains dimanhes d'automne, un pèlerinage commémoraif à la tombe des Mureaux.

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ETRANGER

De San-Francisco On annonce la mort le M. David Starr Jordan, l'auteur améri:ain bien connu. M. Jordan avait été, en [015, président du congrès mondial de la jaix et faisait partie de plusieurs comités iméricains.

Courrier Musical Le bureau de concerts M. de Valmalète présentera mercredi prochain, en soirée, Salle Gaveau, l'excellent pianiste américain Francis Moore, qui donnera un unique récital, lu cours duquel il interprétera les plus bel- les œuvres de Haendel, Paradies, GluckBrahms, Beethoven, Chopin, Liszt, Ibert et Debussy. Billets Salle Gaye_au et chez Durand. L. d~ CiPmnne.

L. dn Crémone.

Music-Halls

Cabarets et Cirques En soirée

CASINO DE PARIS, a 8 D. 30, 11 nouvelle revue Paris qui remue, production 19301931, de MM. Henri Varna et Earl Leslle, avec Joséphine Haker. 90 super-vlslons. CONCERT IHAVOL, ù. 8 n. 30 Vive le Nu!

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, à 9 heures, pour la première fois en Europe Joë et William Mandel, Amac (?), Alice Pets, l'originale Fréhel, Ada et Eddie Daros, et 10 numéros nouveaux.

FOLIES-BERGERE, a S t). 30 L'Usine Folies, revue nouvelle, 80 tableaux, de '4. Louis LemarchMid.

PALACE, l 8 n. 30, la nouvelle revue Parade de Femmes, 2 actes. 45 tableaux, avec le célèbre clown Frank Ptctiell. LUNE-ROUSSE, ES, rue Pigalle (Tri. 6102), à iil heures les chansonniers Léon Michel, Dac, Souplcx. Secrétan, Cor, René Paul, Sarvil, Ded Bysel. Bour; et la revue Viens mon Colon avec Mlles Henriette Moyne, Georgette Loiret et Jeanyl. NOCTAMBULES, à 9 heures Le Fric vous parle.

LA FOURMI, matinée et soirée Le Coup du crochet.

THEATRE DE L'HUMOUR, à 10 heures': Tout tourne, revue de M. Paul Colline, avec Relié' Dorin, Paul Colline, Kane Carty, Rivcrloux, BrâdlâjV'Jean Bastia, 'Andrée Kicole, Beeky Rosanes, etc.

THEATRE DE LA CARICATURE, à 9 heures Paris en caricature.

CIRQUE MEDRANO, à 8 h. 30 rentrée de l'illustre Jongleur Rastelli, les Walkmtrs, les Wolting Star, les Fuxanl, la famille équestre Chrlstianl, les Largard, etc., et les clowns Caroli, Porto et Carletto. SCALA, à 8 h. 45 spectacle consacré à la chanson et au music-hall.

CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. LUNA-PARK, samedis et dimanches attractions et ûanclnsr.

Harry Baur, dans le rôle de Mathis, s'est surpassé.

Belle étude d'un cœur torturé par le remords, d'une conscience égarée dans un moment de folie, d'une âme qui redevenue droite succombe sous le poids de sa faute. Cette œuvre, vraiment belle, passe actuellement sur l'écran de l'Olympia et trouve près du public un accueil chaleureux. Au cours des prises de vues de Au nom de la loi, Maurice Tourneur utilise une figuration typique, afin de créer l'atmosphère interlope dans lacuelle évoMe'nt les héros de Paul Bringjujer.

On voît" donc rôder autour da-Vanel, qui; pour une fois, passe de l'autre Côté de la barricade, des faces patibtflâiïes et d'authentiques piliers de commissariat. L'astucieux Jean, qui est passé maître" dans l'art de recruter des fisur?._ts d'origine, amena l'autre jour au metteur en scène

le plus terrible des errants

Que la route ait porté jusque-là sur ses flancs. Hirsute et haut en couleurs, il se prêta d'assez bonne grâce à l'interrogatoire d'usage.

Votre adresse ? 7

Mon adresse Eh bien, sur la route. Quelle route î

La route, mon vieux, celle qui n'en finit pas.

Le chemineau de Jean Richepin n'aurait pas mieux dit.

L'heure du Déjeuner

et du Dîner

CASTILLE, 37, rue Cambon. Opéra. Tuileries. Délicieux repas'à 25 francs. CHEZ FRANCIS, 7, place de l'Aima. GrillRoom agréablel'on est accoutumé d'aller en sortant du Théâtre des Champs-Elysées ou a^aiit de s'y rendre. LAPEROUSE, 51, Quai des Grands-Augustins. Tél. Gobelins 18-23. La caison des gourmets. Cave digne de la cuisine.

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CLARIDGE'S, 74, avenue des ChampsElysées. Orchestre symphonique.

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202, rue Saint-Honoré Palais-Royal. Thé orchestre 4 à 7.

RITZ. 15, place Vendôme. Central 43-99. ANCIENNE MAISON RENE RUMPELMAYER, 226, rue de Rivoli. Gut. 22-22. LOUIS SHERRY, rond-point des ChampBElysées, Elysées ,04-37 et 6, rue de Castitlione. Central 84-69.

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R. D.

LA VIE SPORTIVE

Courses à Maisons-Laffitte Aujourd'hui, à 2 heures, courses à Maisons-Laffitte. Gagnants de Figaro Prix de la Dordogne. Krûger, Truffie. Prix de la Baltique. Valdampierre, Iago. de la Garonne. La Fille Oliva,

Prix de la Garonne. La Fille Oliva,

Perle Japonaise.

Handicap de la Tamise. Saltatore, Autruche.

Prix du Tibre. -.Flic, Relanges.

Prix de la Manche. Dickens, Rose Rouge.

Prix du Canigou. Thunderer, Don Coursan.

Courses au Bois de Boulogne Le Prix Vermeille

Les quatre meilleurs poulains de l'année avaient disputé le Prix Royal Oak huit jours plus tard, les trois meilleures pouliches disputaient le Prix Vermeille. Ce ne sont pas les vedettes qui manquent sur l'hippodrome de Longchamp.

Il manquait plutôt une pouliche de jeu. Le débat circonscrit aux trois reines offrait le risque de donner lieu a une course fausse, et l'on eût volontiers admis la présence d'une comparse, chargée de frayer au début la voie à leurs altesses. Mais tel n'avait pas été l'avis protocolaire de leurs palais respectifs, et Pearl Cap, Brulette et Confidence s'aventurèrent seules en piste.

Dans ces conditions, c'était à Brulette, jument de tenue, que devait logiquement échoir le rôle de leader. Elle ne pouvait laisser la course se réduire à un déboulé de vitesse où, de toute évidence, elle n'aurait eu aucune chance. D'autre part, cela n'a rien de gai d'être obligée de montrer le chemin à des rivales de 'l'envergure de Pearl Cap et de Confidence. De quelque façon qu'elle s'y prit, la brave Brulette n'avait pas la partie belle. Elle donna l'impression d'en être consciente, et s'élança en tête, plus résignée qu'enthousiaste. Confidence, immédiatement, la suivit comme son ombre, cependant que Pearl Cap galopait sereinement en troisième position. Les choses demeurèrent en l'état jusqu'à l'entrée de la ligne droite, où Confidence vint tâter Brulette et sembla d'abord devoir prendre sur elle l'avantage. Mais, au même moment, le cavalier de. Pearl Gap demandait à sa monture un effort et, en quelques foulées, Brulette et Confidence étaient anéanties. Avec une facilité et une puissance dont il est malaisé de donner une idée par la plume, Pearl Cap prenait trois longueurs à ses deux victimes, qui ne luttaient plus que pour un vain honneur. Au poteau, la gagnante, détachée, avait la tête au poitrail, et Brulette, toutes voiles dehors, une encolure devant Confidence.

Nous devons, de ce résultat, tirer plusieurs conclusions. En premier lieu, il est équitable de dire que Brulette n'a pas eu une course à sa convenance, et. en second lieu, que Confidence ne nous a plus paru être tout à fait à ce summum de condition où nous l'avions vue à Deauville. Il y a lieu de croire qu'elle n'a pas encore entièrement oublié l'effort meurtrier auquel elle avait été soumise dans le Grand Prix normand. Mais, ceci admis, il ne reste plus qu'à tresser à Pearl Cap toutes les couronnes qu'elle mérite. Quelle magnifique et exceptionnelle jument Qu'il s'agisse des 2.100 mètres du Prix de Diane, des 1.600 mètres du Prix Jacques Le Marois ou des 2.400 mètres du Prix Vermeille, elle est partout et toujours égale à elle-même et supérieure à toute autre. Supérieure même, n'en doutons pas, à presque tous les mâles de sa génération, et certes digne de se mesurer avec un Barneveldt et un Tourbillon.

Le belge Prince Rose, bien qu'il l'ait devancée à Ostende, nous. excusera de ne, /pas. joindre son nom, jusqu'à. nouvel ordre, à ceux des deux animaux d'élite auxquels nous apparentons Pearl Cap. Pour un motif d'ordre ténébreux, Pearl Cap n'a couru que nominativement le Grand Prix d'Ostende. Prince Rose, si excellent soit-il, ne connaît pas encore la vraie Pearl Cap, celle de Chantilly, de Deauville et de Longchamp. Nous aurons le plus vif plaisir à la lui présenter le 4 octobre prochain.

Taxodium a fait, dans le Prix du Prince d'Orange, la rentrée que l'on devait attendre d'un poulain qui, depuis juin, avait vraisemblablement subi un arrêt de travail. C'était beaucoup lui demander que de battre d'entrée de jeu un ainé de la qualité de Lovelace dans ses bons jours. Il est déjà fort bien à lui de s'être défendu honorablement.

Le gagnant du Prix des Chênes, Vaucouleurs, est un 2 ans qui est loin de nous déplaire. Il manque un peu de distinction, mais il est compact, solide, et sa foulée couvre beaucoup de terrain. Il galope certainement. J. Trarieux.

Prix de la Lorie (à réclamer, 10.000 fr., 1.000 mètres). 1. Dark Island, à M. R. Strassburger (G. Yatard) 2. Pistache III, à M. le baron R. de Nexon (G. Duforez) 3. Pacotille, à M. le comte Vigier (C. Bouillon) (encolure, 3/4 de long., 1 long. 1/2). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 76 francs. Placés Dark Island. 17 fr. 50 Pistache III, 8 fr. 50; Pacotille. 11 fr. 50. Prix de Saint-Patrick (20.000 francs, 1.400 mètres). 1. Electron, à M. le baron K. de Kothschild (C. Bouillon); 2. Gris Perle, à M. James Henliessy (F. -Kéogh) 3, Bay Berry,' à .M. Edw. Esmond (C.-H. Semblat) (1 long. 1/2. encolure, tête).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 17 francs. Placés Electron, 7 fr. 50; Gris Perle, 16 fr.; Bay Berry, 9 francs. Prix du Prlnce-d'Orange (50.000 fr., 2.400 mètres). 1. Lovclace, à M. James Hennessy (F. Kpogli) 2. Taxodium, à M. le baron E. de Rothschild (C. Bouillon); 3. Angelico, à M. le comte Vigier (J. Jennings) (2 long., 0 long., 6 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 17 francs. Placés Lovelace, 7 fr.; Taxodium, C fr. 50.

Prix Vermeille (100.000 francs, 2.400 mètres). 1. Pearl Cap, à Mlle D. Esmond (C.-H. Semblât); 2. Brulette, à M. C. W. Birkin (C. Elliott) 3. Confidence, à M. J.E. Widener (J. Marshall) (3 long., encolure). 1 Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 9 fr. 50.

Prix des Chênes (25.000 francs, 1.600 mètrcs). 1. Vaucouleurs, à M. E. Martinrz de Hoz (C.-H. Semblât); 2. Sire, à M. J.-D. Colin (\V. Sibbritt) 3. Vagabond Lover, à M. J. Hollier-Larousse (J. Lepinte) (1 long., 1 long., 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 10 francs. Placés Vaucouleurs, 7 fr. 50 Sire, 8 fr.; Vagabond Lover, 13 fr. 50. Prix de Chaiillon (handicap, 20.000 fr., 1.700 mètres). 1. Cilicien, à M. L. Rénier (G. Delaurie) 2. Médaille, à M. H. ïaylor (A. Wildman) 3. Kouyrou, à M. P. Moulines (G. Duforez) (courte encol., courte tête, courte tête).

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COURSES A BAYONNE

Le Grand Prix de Biarritz

Distance 2.500 mètres. Résultats 1. Atlantida, au comte de la Cimera 2. Marnlère, 3. Scoutafla, 4. Dalagos. AUTOMOBILE

Les Championnats de France

motocyclistes

L'Union Motocycliste de France a fait disputer, hier, sur le circuit routier de Montlhéry, ses annuels championnats de France motocyclistes, épreuves de pure vitesse, réservées aux seuls constructeurs français et ouverts aux machines construites en France.

Le départ fut donné en bloc aux 24 concurrents représentant tous ceux que nous avons vus figurer dans les épreuves de vitesse cette année et les plus qualifiés pour une aussi importante compétition, se répartissant ainsi

i Quatre motns de 500 eme, ayant 150

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kilomètres à parcourir huit motos d« 350 cmc., ayant 140 kilomètres à par. courir quatre motos de 250 cmc., ayant 130 kilomètres à parcourir deux motos de 175 cmc., ayant 100 kilomètres à parcourir deux cyclecars de 500 cmc., ayant 100 kilomètres à parcourir trois cyclecars de 750 cmc., ayant 130 kilomètres à parcourir, et un cyclecar de 1.100 cmc., ayant 150 kilomètres à parcourir. Dans chaque catégorie les chances pa» raissent judicieusement équilibrées et ainsi qu'on l'escomptait ce n'est -qu'à l'issue de luttes sérieuses que les vain». queurs parvinrent à s'imposer.

Ce fut une belle journée à l'actif de la construction Terrot, ses représentants triomphant dans les trois catégories où ils étaient engagés. Depuis long. temps nous étions fixés sur la valeur et la sureté de la technique des cons.tructeurs dijonais et ce succès ne saurait surprendre que ceux qui n'avaient pas suivi les efforts de cette firme, au cours des dernières années et les améliorations constantes qu'elle a apportées à sa production. Cette triple victoire fait honneur à ses dirigeants qui surent s'en montrer dignes par un labeur opiniâtre et par cette recherche de la perfection, seul facteur permettant un succès aussi net dans ce genre de compétition.

Car ici la formule sécurité, ce mot pris au sens le plus absolu dans ses rapports étroits avec la partie mécanique, compte plus que toute autre. 11 ne saurait, en effet, y avoir deux alternatives. 11 importe de parcourir les kilomètres imposés dans le minimum de temps, par conséquent il faut demander aux organes leur rendement maximum, l'ensemble doit répondre à la sollicitation du conducteur, qui tire sur ses manettes à fond, ou doit céder. Formule rigoureuse dans son essence et qui ne saurait s'accomoder de solutions bâtardes ou incomplètes.

Sur le petit circuit routier de Montlhéry, particulièrement dur et qui a soumis certains organes à une durte épreuve, dont la défaillance a mémorablement éliminé ceux qui pouvaient espérer à une victoire finale, on peut juger, sans possibilité d'erreur, de la valeur d'une technique. Il est facile de déceler que, tant par manque d'habitude et insuffisance de préparation, on ne court plus ou presque plus en vitesse pure chez nous que par abandons du contact. Pour les Grands Prix Internationaux, avec les maitres incontestés que sont les constructeur anglais, on a perdu cette machine indispensable à la réussite. Trop de machines ont été misès hors de course, pour des: causes s'apparentant à une mise au point défectueuse à une préparation insuffisante. Trop d'accessoires se sont montrés défaillants, trop de détails se sont manifestés comme une cause d'insuccès, alors qu'en raison des progrès réalisés et de l'avance acquise, aujourd'hui, dans la construction motocycliste, ils auraient dû venir facilement à bout du travail imposé.

Les moyennes réalisées sont insuffisantes si on les compare à celles qui ont été atteintes au cours des différentes compétitions similaires.

Reconnaissons que, si, en France, on n'attache plus qu'une importance relative à la machine vite, on a, par contre, fourni un gros effort en faveur de la machine de tourisme, domaine dans lequel nos représentants ont su innover, sortir des sentiers battus, faire appel à une technique moderne qui leur donne une certaine avance et les places en excellent rang dans la construction internationale.

Si l'on entend compenser une formule par l'autre, sans autre ambition, c'est parfait. Mais si nous avions l'une et l'autre ce serait, certainement, beaucoup mieux.

Voici quels sont les nouveaux champions de France pour l'année 1931-1932 Motos 175 cmc. Meunier (Alcyon, pneus Dunlop), couvrant les 100 kil. en 1 h. 16 m. 23 s., vitesse moyenne 78 kil. 551 à l'heure.

Motos 250 cmc.: Coulon (Terrot, pneus Dunlop), couvrant les 130 kil. en 1 h. 23- mi 64:»i-i8/5r Vitesse moyenne f 92 kil. 960 à l'heure.

Motos 350 cmc. Boetsch (Terrot, pneus Dunlop), couvrant les 140 kil. en 1 h. 22 m. 25 s. 2/5, vitesse moyenne 101 kil. 912 à l'heure.

Motos 500 cmc. Gillot (Terrot, pneus Dunlop), couvrant les 150 kil. en 1 h. 2 m. 2 s. 4/5, vitesse moyenne 107 kil. 083 à l'heure.

Cyclecars 500 cmc. Cheret, couvrant les 100 kil. en 1 h. 15 m. 31 s. 2/5, vitesse moyenne 79 kil. 445 à l'heure. Cyclecars 750 cmc. Binoche, couvrant les 130 kil. en 1 h. 35 m. 53 s. 1/5, vitesse moyenne 81 kil. 346 à l'heure. Aucun concurrent n'a terminé dans la catégorie 1.100 cmc.

1Ir-

+

L'autodrome de Montlhéry avait été le théâtre, le matin, de la première épreuve comptant pour le Championnat du M.C. de France.

Cette première épreuve se déroula sur le circuit routier. Elle se scinda en deux parties 1° les véhicules à passager et les motos solo.

Pour chacun des deux groupes, la distance à parcourir était sept fois le tour du circuit routier, soit 62 km. 820 de handicap en temps qui sont affectés à chacune des catégories, les premiers départs étant donnés aux véhicules les plus lents.

En voici les résultats

Véhicules à passager

1. Janin (voiture 750 cmc.) 2. Sa (sidecar 350 cmc.) 3. Gauthier (voiiure 75ûs.cmc) 4. Michelet (voiture 1.1 00' cmc. 5. Pescaille (voiture 1.100 cmc.) 6. Jacob (voiture 750 cmc.) 7. Maurice (voiture 1.100 cmc.) 8. Ledur (voiture au-dessus de 1.100 cmc.) 9. Vantabrini (voiture au-dessus de 1.100 cmc.) 10. Albert (voiture 1.100 cmc.); 11. Duval (voiture 1.100 cmc.) 12. Liéven (voiture 1.100 cmc.) 13. Delacroix (cyclccar 600 cmc.) 14. Moinville (cyclecar 1.100 cmc.) 15. Blanchi (voiture 1.100 cme.), etc.

Motocyclettes

1. Destival (catégorie 500 cmc.)j 150 points; 2. Richardson (500 cmc.), 149 points 3. Straub (500 cmc.), 146 pts · 4. Acmé (175 cmc.), 141 pts 5. Migel (250 cmc.), 140 pts 6. Marcon (500 cmc.), 139 pts 7. Gouru (750 cmc), 137 pts 8. Tournelle (500 cmc.), 136 points 9. Jeandet (350 cmc.), 135 pts; 10. Doucet (500 cmc), 133 pts 11. Auzau (175 cmc.), 131 pts 12. Castet (350 cmc.), 130 pts 13. Croattot (250 cmc), 129 pts 14. Kropp (350 cmc.), 128 pts 15. Albert (500 cmc.), 126 pts, s, etc., etc.

NOUVELLES DU VOLANT

L'Automobile Club de l'Ile dt. France fera disputer samedi après-midi, à Arpajon, une course de côte au ralenti, à travers les rues d'Arpajon. Cette originale épreuve est ouverte aux motocycles et aux voitures.

La Foire automohile annuelle de Marseille a été inaugurée samedi par MM. Fernand Bouisson, président.de la Chambre des députés, et Jean Causért, préfet des Bouches-du-Rhône. Ils 'Turent reçus par MM. Adrien Artaud, président du comité Georges Bourrageas, Giglhione, directeur de la Foire Georges Brenier, président de la Chambre de commerce Léon Bon, président du conseil général, et docteur Ribot, maire de Marseille.

Après la visite officielle à travers les stands, plusieurs discours furent prononcés par les personnalités officielles, constatant le succès toujours grandissant de la grande manifestation annuelle qui se déroule en septembre à Marseille.

A Toulouse, un certain nombre de délégués de clubs motocyclistes des huit départements administrés par l'U. M. du Midi se sont réunis, samedi, au siège de l'A.C. du Midi. Ils ont décidé de s'affilier à l'U.N.M. et en conclusion des divers exposés qui leur furent faits par M. H. Lormand, qui présidait, et M. Boulicaud, rapporteur, ils consulte-


ront leurs mandants afin de les décider à adhérer en nombre, vu les énormes avantage.s qui doivent résulter de cette

union.

Une trentaine de délégués assistèrent à ce congrès et à la réception qui fut ^faite au coureur Bernard, le héros de ,ï>aris-Madrid-Paris. Tous les clubs loeaux étaient représentés? ainsi que les ,clubs de..Mazamet, Albi, Carcassonne, Gimont, Castres, etc.

^AVIATION

v;Sl ̃•' .Un avion russe géant

Les ateliers d'aviation soviétiques ̃yiennent de lancer un appareil géant ÀNT-14 destiné au transport de voyageurs. Par sa grandeur et puissance, il «n'a presque pas son pareil dans l'aviation mondiale ne cédant le pas qu'au jfameux D.O-X allemand.

v.! Le ANTT-14 est un monoplan de cinq ginqteurs d'une puissance globale de .^400 CV et dont quatre sont disposés en ̃rêvant des ailes et le cinquième en avant du fuselage;-

fuselage forme un cabine pour 32 ̃oasï.s;ers. La cabine est divisée* en trois parties -dont. celle du milieu sert de salon-buffet. Sa largeur dépasse celle d'une /ynâture- de trainway. Coquettement .dét ACDréfi, elte possède tout le confort néfcessaire -:̃̃ des -chaises longues^, une toilette; les w.-c., ,,un compartiment pour K* bagages, des filets pour les bagages  main, la lumière électrique, un office et. une installation de chauffage pour les vols en hiver.

*?; La cabine du pilote située en avant a du fuselage et séparée de celle des voya^Jgeurs- par une porte, est prévue pour Pileux pilotes et un radio-télégraphiste. ;Quant au mécanicien, son poste est disposé au-dessus de la cabine des voyavgeurs et muni d'appareils nécessaires qui lui permettent de contrôler toute la marche de l'avion. La liaison entre le mécanicien et le pilote se fait par des signaux électriques.

La. «harge normale du ANT-14 (voyageurs, personnel navigant et le service, bagages, instruments, combustibles, etc.) est de sept tonnes. Avec cette charge, il peut atteindre la vitesse de 210 à 220 kilomètres-heure, sa vitesse horaire -moyenne étant de 165 à 175 kilomè-

-très.

« L'appareil, fait entièrement en métal, de .production soviétique, a été cons̃ -truit par l'Institut aérohydrodynamique i. central de l'U.R.S.S. d'après les plans de ̃' Tjngénieur A. N. Toppolev.

H> TENNIS

t'|. Les Championnats de Pologne

Les finales des Championnats internationaux de Pologne ont eu lieu à Varsovie et-ont été marqués; par une victoirtf française.. ̃ ̃̃" ,"i.- ̃ ••̃̃=;. E;îi?0ans7ile -simple messieurs, ..Béni Berr •-Jtihot ̃'̃«-. triomphé -h du Polonais Tlo»'sczynski: en cinq manches fort disviutaes. Cette belle victoire du jeune Français vient renforcer les espoirs qu'on iamis en lui, à la suite 'des Championnats de France.

Béni Berthet a le. désir de faire toujours mieux. Au lieu de se dépenser à ̃(•tort et à travers dans tous les tournois estivaux, il a préféré rester dans l'omïjrë pour travailler.

Le titre polonais qu'il vient de remest la première et grande récompense de ses efforts.

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Voici les résultats de la compétition Simple messieurs (finale). BerLhet (France) b, Tloczynski (Pologne), 4-6, 6-3, 6-4, 9-11, 9-7.

Finale Mlle Jedrzejowska (Pologne) b. Mlle, Deutsch, 6-0, 6-1.

Double messieurs (finale). J. Stolarow-Mi Stolarow (Pologne), b. Eifelman-Brosch (Autriche), 10-8, 6-1, 6-2. Double dames (finale). Mlle Deutsch-Mlle Brosçh (Autriche) b. Berthet-Bonte (France), 6r3, 3-6, 1-6, 7-5. Double mixte (finale). Mlle Jedrzeiowska-Tloczynski b. Mlle Berthet-Berthet, 5-7, 6-3, 7-5.

Le Tournoi du New-Court de Cannes Résultats

Simple dames (demi-finale). Miss Ryan h. Mme de Saint-Ferréol, 6-3, 6-4.

Double dames (demi-finale). Miss Ryan-Mme.Thomas b. Mrs Franks-Mme Speranza Wyns, w.-o.

Finale Miss Ryan-Miss Thomas b. Mme de Saint-Ferréol-MHé Beliard

Mlle Suzanne Lenglen ne rejouera pas Mlle Suzanne Lenglen qui, d'après une information venant de MonteCarlo, devait reparaître sur les courts de cette ville le 15 octobre, à l'occasion rd'un tournoi professionnel, a démenti cettp assertion le plus formellement. Suzanne Lenglen maintient sa décision de ne plus jouer au tennis. ~fô6tbàll

Les Championnats de Paris

La seconde phase du Championnat de Paris d'honneur s'est déroulée hier après-midi. Quatre rencontres ont eu lieu, dont la plus importante, étant donné la valeur à peu près égale des adversaires, fut celle qui mit en- présence les équipes du Red Star et du Club Français.

Après une partie émouvante, menée de-part et d'autre avec ardeur, le Red Star triompha par .1. but à 0, Tour à tour jusqu'à la moitié de la seconde mi-temps, les deux équipes prirent l'avantage. Rapidement menées, les attaques se succédèrent sans interrup- tion. L'équipe du Club Français, plus homogène, prit bien vers la fin un net avantage, mais elle ne put égaliser grâce aux efforts de la défense du Red Star, qui devant le danger, s'affirma excellente.

Les autres rencontres furent aussi fort disputées. Malgré leurs titres de favoris, le C.A. Paris et le Racing Club de France furent mis en grand danger par leurs adversaires respectifs, l'U.S. Suisse et le C.A. XIVe.

Enfin le Stade Français n'eut pas ̃beaucoup de. mal battre. le? C-A. Sports,

Généraux fquic <d<éoirïément} .jtfiibi»tre une

̃mi«é' en-rraiiv!di<îflçiî«. rwtlv ->s! •̃ 'ne X'oici lès' résulta1^ *éte ces TeircoHtrés

En Promotion

Résultats

U. fi. du XVI'-Ïj. Gallia Club, 5 ai. Stade de l'Est b. Football Club Dionysien, 7 à 2.

C.A. Montreuil b. le Stade Olympique de l'Est, 1 à 0.

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C.A. Vitry b. A.S. Amicale, 3 à 2. Les Championnats régionaux Les rencontres disputées en province )nt été marquées principalement dans e Nord par des surprises.

L'Amiens A.C. a été largement battu par le R. C. Lens, tandis que l'Olympique Lillois infligeait à l'Excelsior une sévère défaite.

Dans le Lyonnais, il faut signaler les succès inescomptés du C.O. Saint-Fons sur le F.C. Lyon et du F.C. Annecy sur le F.C. Grenoble.

Voici les résultats

Alsace. F.C. Mulhouse b. A.S. Strasbourg, 1 à 0.

Bourgogne. R.C. Bourguignon b. A.S.P.M. Dijon, 4 à 0.

A.S. Mâcon b. J.O. Creusot, 2 à 1. R.C, Chalonnais b. A.S.F. Lyon, 49 à 5. S.O. Creusotin et C.S. Villefranche font match nul, 6 à 6.

Fils France Beaune et F.C. Chalonnais 3 à 3.

Nord. R.C. Lens b. Amiens A.C. par 4 0. i E.S. Bully b. R.C. Roùbaix, 6 à 1. O.. Lillgis b. Excelsior A.C., 6 à 1. U.S. Tourcoing b. U.S. Boulogne, 4 à 1. U.S.D. Malo b. I.C. Lillois, 3 à 0. Normandie. F.C. Rouen b. S.Mi. Caen, 13 à 0.

Havre A.C. b. C.A. Saint-Aubin, 5 à 0. Stella Cherbourg b. Stade Havrais, 2 à 1..

Havre A.C. b. C.A. Saint-Aubin, 5 à 0. U.S. Quevilly b, F.C. Dieppe, 2 à 1. Lyonnais. C.O. Saint-Chamond et C.A. Rive-de-Giers, match nul, 1 à 1. C.O. Saint-Fons b. F.C. Lyon, 2 à 1. F.C. Annecy h. F.C. Grenoble, 3 à 0. A.S. Espagnol b. S.C. Thonon, 3 à* 2. ATHLETISME

Winter bat un record de France Au cours de la réunion d'athlétisme, organisée hier après-midi à la Faisanderie de Saint-Cloud par le Stade Français, Winter a battu le record de France du lancement du disque avec un jet de 48 mètres 80.

Winter a fait des progrès constants. Avec une ardeur louable, il amenuise son style et étudie sa technique, de façon à pouvoir lutter avec les meilleurs spécialistes mondiaux. C'est l'un des athlètes les plus appliqués que la France possède, et il a à cœur de faire pour le mieux, afin de représenter dignement son pays aux grandes compétitions internationales.

Dans l'ensemble, la réunion d'hier fut réussie. Dans chaque épreuve de course à pied la lutte- fut» ardente, ;et, si dans lc saut en hauteur, Philippop ne pufci réussir dans sa tentative, contre le record de France, il « frôla à à peine la barre à 1 mètre 90. <•

Voici les résultats des épreuves 110 mètres haies. 1. Viel (S. F.), en 16 s. 1/5 2. B. Bernard (C.A.S.G.) 3. P. Bernard (S. F.).

400 mètres (Challenge Montefiore), finale. 1. Bigay (S. F.), 51 s. 3/5 2. Pelletier (A. S. Bourse) 3. Vologe (S. F.).

3.000 mètres. 1. Guignet (Métro), en 9 m. 2 s. 2/5 2. Vigneron (Métro) ·, 3. Doucet 4. Fotard (C. A. S. G.).

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Le III» Meeting de Venise,

je temps s'étant sensiblement amé* lioré, des épreuves remises ont pu être disputées. L'une des, plus importante^, ;la troisième et dernière épreuve de Coupe Mussolini, pour Taeers de 12. Hr .tres de, cylindrée, retenait l'attention des nombreux assistants.- Le parcours était de-,5,0 kilomètres.; La lutte. futures sévère entre Sadi-III, au Dr Etchegoin, piloté par M. Vasseur, Lia-III, Venezia, Cabar, Gardone et Càbae. -Lé vainqueur dû la veille, Sadi-III, put se classer •que itroisiètne, ce qui no l'empêcha i^pas:

de remporter la Coupe par aadittoiii'de

temps des trois épreuve^, Le classement de la^traisiènie, épreuve fut le suivant 1. LifâTI,' a,M. Becchi, en 31 m. 25 s. 2. Gabar, à. M:. Parpdi, en'3,1..m. iô -s'. ;3. Sadi-TII, au Dr Etchegoin, en .31 ïn. 49 s' '•̃̃' tour le plus vite fut fait par. Lià-III,. à .la.: v moje'nhe" horaire de '98 km. 230. '̃• Au classement général des trois épreuves 1. Sadi-III, en, 1 h. 39 m. 32 s.

2. Cabar, en'l-h. 41' ni. 14 s.

I Le pilote de Sadi-III, M. Vasseur, fut

̃ -̃̃ •»•

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"Le classement final est le suivant Malu,, en 1 h. 10 m. 41 s. 2.' X. à Mme Capé. en 1 h. 10 m. 51 s.; 3. Dafne, en 1 h.. 13 m. 3 s. 4. Tato, en 1 h. "< 13 m. 44 s. I^ans la .première épreuve de la .Coupe de 'la' Société italo-ainériçamp des pé- troles, pour i'acers de 6 litres de cylin- -j dréje,. sur parcours, de 20 ..kilomètres, i prirent le départ. ̃:̃ Wliy^elèaf, à M. '] While Naniette, à- M. Ruspoli ;Nanna, i à M. lfoscatelli Edfu, à M. Granelli, et Fran, à M. Chiggiato.

Naniette ne termina pas par suite de défaillance d'un compresseur au virage, Fran capota sans accident. L'arrivée se -fit dans cef.ordre:-l.Whyteleaf, en 17 m. 52 s. 2. Edjii, en'20 m.. 18 s. Le tour le plu? «••rapide* ftit^fait par Naniette, à la moyenne- horaire de 73 km.' 312. ̃ ̃•̃̃̃̃ ̃'•' ·, La première épreuve de la Coupe de la Fédération' Motônautique italienne (série spéciale) à été courue sur un parcours de 26*km. 600, dont voici les résultats 1. Cab'aci'rtu comte 'Ruspoli, en 22 m. 7 s.; 2. Glitterwake,' à M. ScottPayne, en 25 m. 31 s. Izmona-III s'était retiré par suite d'avarie à son arbre porte-hélice.

Dans la première épreuve de la Coupe -Éxce-lsior: Dànieli et Lido, pour hors bords classes D (660 çmc), E (820 cmc.) et F ('L-pOO enic), sur 19 kilomètres, les résultats ont été les suivants Classe F 1. Mariellà, a M. Speluzzi, en 15 m. 35 s. 2. Ibis, à M. Cecchini, en 15 m. 42 s. 3. Shelag, au prince de Liechtenstein, en 16 m. 25 s. 4. Miss Eva,A à":M. Lafranchi, en 16 m. 47 s. 5. Gabbiano, à M. Bagnato, en 17 m. 29 s2condes.

.Classe E 1. Los Angeles, à M. Holt, en. 16. m. 20 s. 2. Gigi, à M. Gattorno, en 19 m. .3. Elba, à M. Gazzo, en 20 m. 47 s. ~f. Ronstrom, en

? lîftsiëD 1. S-2," M. Ronstrora, en

16 "m. 45 s. 2. Mariellà, à M. Passarih,fen 17 in. 56 s. 3. Ibis-V, à M. Feltrini, en 18 m. 6 s. 4. Rondine Bianca, à.M.:Gasalini, en 18 mi 9 s.

,Dan.sT l'épreuve de la Coupe Foscari pour. hors bords, sans restriction, avec une"r' cylindrée maxima de 1.000 cmc. et tin" parcours de 20 kilomètres, les résultats ont été les suivants 1. Miss- Eva, à M. G. Lafranclii, en 15 m. 59 s.; i2:;di.ùfi à ̃Cecchini, en 16 m. 4 s. =3;Majae}lai».ràt jM;. Speluïzï, en. 16 m. 10 s., ;-é.i Çalifornia, à M. Gilbert, en 18 m. 7 s. 5. Savoia-II, M. Mare-' ghptti, en 18 m. 11 s. 6. Gabbiano, à M. 'Bagnato,. en 22 m. 16 s.

L'a 'plus grande vitesse obtenue le fut par Miss-Eva, marchant un tour à 73:lfm.- 312.

Hier, le canot français Sadi-III, au JJr Etchegoin, vainqueur de la Coupe Mussplini, en essayant de battre le record de. sa .catégorie, a coulé son pilote", Jï.' Vasseur, a été légèrement blessé. E. T. T.

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