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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-08-25

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 25 août 1931

Description : 1931/08/25 (Numéro 237).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296700c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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MARDI 25 AOUT 1931

LA POLITIQUE

%,a faillite du travaillisme htt(E|=!j L.% ministère travailliste a dû confesser ^S^llp son impuissance. M. Macdonald a re-

Jyrv mis sa démission à la suite de la confé-

rence qui a eu lieu hier matin au Pa-

lais de Buckingham. Il est vrai que le Roi, dès le début de l'après-midi, a demandé au même M. Macdonald de former un nouveau gouvernement. Mais ce gouvernement sera un gouvernement d'Union nationale, qui comprendra des conservateurs, des libéraux et des socialistes décidés à placer le salut du pays au-dessus des commandements de la II* Internationale.

La faillite du socialisme en Angleterre est éclatante. Si les hommes pouvaient être instruits par l'expérience, ils seraient à tout jamais dégoûtés par ce grand exemple d'accorder leur confiance à des utopies contraires aux lois qui règlent l'existence des sociétés. Le fruit de l'expérience n'est pas la sagesse, ni pour les peuples ni pour les individus. On peut dire cependant de la vérité sociale ce que l'apôtre disait de la foi « Si elle n'est pas enseignée par l'oreille, elle sera enseignée par la faim. » L'Angleterre, sentant chanceler sa fortune, a compris.

C'est une grande nouveauté chez elle qu'un gouvernement d'Union nationale. Jadis, quand les conservateurs et les libéraux se succédaient en quelque sorte automatiquement au pouvoir, tous les gouvernements pouvaient à bon droit se dire nationaux. Les travaillistes ont inauguré une politique de classe. Hier encore, les Trade-Unions déclaraient placer les avantages du prolétariat au-dessus des intérêts de la patrie. Le Roi, qui représente, qui incarne la nation, a fait appel à tous les partis pour réparer une telle erreur. Il a chargé le premier ministre de constituer un gouvernement décidé à agir conformément aux nécessités supérieures de la patrie et lui a demandé de l'organiser en fonction de la prospérité nationale. M. Macdonald et M. Snowden, avertis par la résistance des choses, ont patriotiquement accepté de donner ce démenti à la doctrine et aux principes de leur parti

De ce fait, le parti travailliste se trouvera coupé en deux tronçons, dont l'un se rallie au point de vue national de M. Macdonald, et dont' l'autre, s' obs- 1 tinant dans sa prétention mortelle de substituer sa la chimère à la réalité, se jette dans l'opposition. Cette opposition ne sera certes pas négligeable, puisqu'elle représente à la fois un idéal et des appétits, et qu'elle sera conduite par les ministres d'hier, les Henderson, les Graham, les Clynes. dont la popularité parmi les masses ouvrières est encore vivante. Mais le nouveau cabinet Macdonald a pour lui la force des choses et la collaboration de ce qu'Her- bert Spencer appelait la nature sociale, dont la volonté de vivre s'affirme aussi puissamment que celle de la nature physique. La force médicatrice de la nature. Voilà toujours la grande ressource. La faiblesse du ministère d'Union nationale serait qu'il se condamne, comme le bruit semble en courir dans les milieux politiques de Londres, à une durée déterminée, et à une besogne spéciale l'adoption de certaines mesures financières pr.opres à conjurer la crise.

Ce serait vouloir les effets sans atteindre les causes. Si paradoxal que cela puisse paraître, le redressement financier de l'Angleterre n'est pas seulement une question de livres sterling, mais une question morale.

Tout le monde est d'accord pour reconnaître qu'il s'agit de rétablir la confiance. Des mesures financières n'y ont jamais suffi. C'est tout un programme politique, de politique' intérieure comme de politi-,que étrangère, qui est attendu, non seulement de l'Empire britannique mais de l'Europe entière. Le travaillisme a été en Angleterre une maladie organique du corps social, il en a affecté les parties nobles le pouvoir et les devoirs. Ce n'est pas trop de l'unanime volonté nationale pour guérir de telles blessures.

Bagarres dans le Nord de l'Espagne

Madrid, 24 août. On mande de Pampelune qu'une réunion nationaliste a eu lieu hier après- midi à Elizondo.

A l'issue de la réunion, un groupe bruyant de nationalistes s'est répandu dans Pampelune et a parcouru les principales artères en poussant des cris hostiles à la République. Arrivés devant l'un des principaux cafés, les manifestants ont commencé à crier: « Mort à la République! » Les consommateurs ont riposté par d'autres cris. Les manifestants ont alors envahi le local. Une mêlée générale a suivi, au cours de laquelle la vaisselle et le" mobilier ont été mis en pièces. La police a dû intervenir.

La population se montre inquiète. Les habitants ont regagné précipitamment leurs demeures. Des bagarres se sont produites entre nationalistes et républicains en plusieurs points de la ville. On ne sait pas encore s'il y a eu des blessés. Les gouverneurs de Guipuzcoa et de Biscaye ont téléphoné au ministre de l'intérieur que dans ces deux provinces la journée s'est écoulée dans le calme et que les fêtes qui ont lieu actuellement à Bilbao se sont terminées dans la plus joyeuse animation.

Malgré la tranquillité générale, on apprend du Ferol que le croiseur Almirante-Cervera, obéissant à des ordres précis, a pris la mer pour se rendre à Bilbao. On se rappellera que le croiseur Libertad a déjà quitté le Ferrol hier, pour aller mouiller également devant Bilbao..

DIRECTION 14. iso3srr)-ï>oiasra:3DE:s Champs-Elysées'

2-,J±. DÉMISSION DTT CJ^DBIÏTET BISIT^.ITIsriGiTJE

M. MACDONALD CHARGÉ DE FORMER UN MINISTÈRE D'UNION NATIONALE

A Londres

une journée historique

LONDRES, 24 août (par dépêche de notre correspondant particulier), -r- La journée qui vit la démission du ministère Macdonald a revêtu un aspect que l'on peut, sans exagération, qualifier de pathétique. A dix heures le roi avait convoqué Je premier ministre, M. Baldwin et sir Herbert Samuel, représentant M. Lloyd George. Les trois partis travailliste, conservateur et libéral, étaient ainsi consultés, en la personne de leurs chefs, par le souverain, dans des circonstances qui commandent impérieusement la trêve des discussions intestines. A l'issue de cette conférence, qui se prolongea jusqu'à onze heures cinquante-cinq, M. Macdonald réunit les membres du cabinet en un conseil qui dura une demi-heure. Après quoi la foule, massée dans Downing Street, apprit que le gouvernement travailliste était démissionnaire et que M. Macdonald avait, selon l'expression officieusement employée, « accepté la mission de constituer un cabinet de coopération nationale avec mandat limité à la restauration financière ». Tel est le fait, véritablement historique, auquel l'entrée dans l'opposition de huit ministres d'hier donne un sens international puisque M. Henderson quitte le pouvoir, remettant en question la présidence de la conférence de réduction des armements. Londres a, durant les heures que nous venons de vivre, présenté un aspect curieux, sous la pluie intarissable. Parmi les bruits multiples colportés dans la foule je vous signale celui auquel a donné lieu une sortie inattendue de M. Lloyd George. Celui-ci, en effet, qui n'avait pas encore quitté son appartement depuis sa maladie, a été vu prenant place dans son automobile. « Le leader libéral va participer au cabinet de concentration » dit-on alors et les curieux, dont le nombre refluait sur Whitehall, guettèrent « la venue du Gallois ». Attente déçue, M. Lloyd George n'avait effectué qu'une sortie de convalescent. Je puis vous certifier, néanmoins, ou'il a joué un rôle considérable dans l'attitude adoptée par son parti et, par là même, sur la marche des événements.

A défaut de M. Lloyd George la foule a reconnu, aux abords du palais de Buckingham, la silhouette, familière aux Londoniens, de M. de Fleuriau, et l'on a déduit aussitôt des intentions. romanesques. Notre ambassadeur, qui avait tenu à être témoin du mouvement populaire, du spectacle de la rue, a simplement fait, dans l'après-midi, au Foreign Office, une de ses visites habituelles pour le règlement des affaires courantes.

A l'heure où je vous télégraphie on croit à la publication, dès demain matin, de la liste officielle des nouveaux ministres. M. Macdonald aurait un adjoint significatif, s'il faut en croire l'in-

Marcel Doret, officier de la Légion d'honneur

Marcel Doret, l'intrépide pilote du Trait-d'Union n' 1 et du Trait-d'Union n° 2, est promu au grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur. C'est une distinction à laquelle applaudiront tous ses camarades de l'air de France et de l'étranger et tous ceux qui ont appris à apprécier la virtuosité l incomparable et le magnifique courage de ce parfait aviateur.

Marcel Doret est un enfant de Paris oit il est né le 3 mai 1896. Lorsque survint la guerre il s'engagea, à dix-huit ans, au 32° régiment d'artillerie. Il a à son actif 36 mois de front, 3 citations, une blessure reçue devant Verdun où il était avec la division marocaine.

Le 1" janvier 1918, Marcel Doret passe, sur sa demande, dans l'aviation. En mai 1918 il est au camp d'Avord, puis à Pau où il devient moniteur à l'école de voltige aérienne, dirigée par le capitaine Simon, le virtuose de l'air.

La guerre terminée, Marcel Doret se consacre durant trois ans à l'automobile, mais, en 1924, repris par sa passion de l'aviation, il ouvre à nouveau ses ailes, entre chez Dewoitine, dont il devient le chef pilote. Et quel chef pilote

Il reçoit tous les appareils qui sortent de cette firme aéronautique, ramène en France cette même année le record du monde de pure vitesse sur 1.000 kilomètres avec la moyenne de 223 kilomètres. En 1927 il se rencontre en un match de voltige aérienne avec !e champion allemand Fiesler, dont il est vainqueur. Le drapeau tricolore hissé au mât de l'aérodrome et la Marseillaise jouée pour la première fois depuis la guerre à Berlin saluent sa victoire, remportée en présence du kronprinz.

En 1930, à Chicago, dans une compétition analogue, Marcel Doret triomphe à nouveau. La même année il ramène, pour la seconde fois, le record du monde de pure vitesse sur 1.000 kilomètres avec la moyenne de 2S6 kilomètres.

Il est peu après choisi par M. François Coty pour former équipe avec Le Brix et piloter le Trait-d'Union vers ses glorieuses destinées. Avec Le Brix, â bord du Trait-d'Union, il conquiert sept records du monde il s'adjuge en outre

DSTotjls- ï3"u.3oliex>ons demain un important article '̃̃>' i-' UNE ETOILE AU FIRMAMENT DE NOTRE CIVILISATION

TJ JST'Hl LUTTE DE TITANS

Le déclin des influences germano-soviétiques dans le monde ^.jsx'ès-d.eirj.aiaa., no-u-S reprendrons la publication de nos articles s-u.r l'Iaaaocliin.e

formation que me communique une personnalité autorisée. M. Baldwin deviendrait leader de la Chambre des 'Communes, c'est-à-dire chef de la majorité parlementaire. Or ce rôle est en général assumé par le premier ministre.

En ce qui concerne les affaires étrangères les commentaires de Genève et de Berlin sur la crise peuvent influencer les décisions beaucoup penchent à croire que M. Macdonald recueillerait, dans la combinaison ou'il ^résidera, la succession de M. Henderson. On considère d'ailleurs comme certaine, ce soir, la rupture de M. Macdonald avec lo parti travailliste, car, dans les milieux de l' « exécutif et des Trade-Unions on fait re- I marquer que l'ancien premier ministre et ses collègues ont agi sous leur propre responsabilité. M. Lloyd George sera-t-il membre du nouveau gouvernement ? On ne le croit généralement pas. Au reste 'l'ascendant des éléments conservateurs se renforce on vient d'apprendre que le candidat libéral qui devait se présenter aux élections partielles.de Guildford a renoncé à poser sa candiô.r.turo afin de laisser le champ libre au candidat patronné par M. Baldwin.

Je puis vous donner des indications sur les membres du nouveau cabinet. Ils seront douze, vraisemblablement, chacun des partis en fournissant quatre. M. Macdonald serait assisté de MM. Snowden, Thomas et de lord Sankey. Du côté conservateur, outre M. Baldwin, on compte sur sir Samuel Hoare, lord Hailsham et M. Neville Chamberlain. Sir Herbert Samuel, lord Lothian, sir Donald Maclean représenteraient les libéraux, avec lord Reading, dont l'acceptation est encore douteuse.

On déplore beaucoup, ici, que les socialistes n'aient pas cru devoir faire passer « la patrie avant le parti », mais l'accord entre libéraux et conservateurs à l'égard des économies est très favorablement accueilli.. La Cité enregistre sans réaction le maintien probable du chancelier de l'Echiquier. « Que la crise soit rapidement dénouée », tel est le vœu du public et des hommes d'affaires.

L'histoire de ce 24 août 1931, qui résume la crise, m'est exposée ainsi « Après l'échec du système libéral, pratiqué par les travaillistes, que restait-il ? La théorie purement socialiste, c'est-àdire la mobilisation des dernières réserves du patrimoine national au profit des sans-travail. Cette .solution, les Trade-Unïo'ris l'ont proposée Mais M. Macdonald'n'a pas osé tenter pareille aventure. Et ce fut, inévitable, l'appel aux partis bourgeois. » Moralité le monde contemporain inscrit sur ses tablettes le désaveu le plus formel qui ait jamais été donné par des chefs socialistes, au socialisme- J'ajoute que le nom de lord Irwin est prononcé avec insistance pour le Foreign Office au cas où M. Macdonald n'irait pas.

le record du monde de distance en circuit fermé avec 10.460 kilomètres, expoit qui témoigne des possibilités extraordinaires du Trait-d'Union. Et c'est ensuite la grande envolée pour la première liaison aérienne France-Japon, Paris-Tokio, interrompue en pleine nuit en Sibérie, à Nijne-Oudinsk, la descente tragique du magnifique avion, et le splendide héroïsme de Marcel Doret qui demeure à bord et risque sa vie dans l'espoir de sauver l'appareil.

Voici, au surplus, la citation parue à l'Officiel Marcel Poiîet, pilote d'essais.

Entré dans l'aviation civile après les hostilités, a été chargé, en raison de ses qualités professionnelles exceptionnelles, (les essais et de la mise ait point de nombreux prototypes.

Pilote de haute école, s'est classé premier dans de nombreuses compétitions tant en France qu'à l'étranger. A ramené en France quelques records du monde. A battu notamment le recnrd du monde de distance en circuit ferhiê avec 10.4(30" kilomètres en 70 heures 11 minutes de vol. A fait preuve récemment d'un sang-froid remarquable et d'un haut esprit d'abnégation au cours d'une tentative de liaison aérienne Paris-Tokio sans escale.

A ce pilote d'une habileté et d'une audace exceptionnelles, aussi bon que brave, aimé, estimé de tous, nos félicitations pour la rosette qui vient de lui être décernée.

Le Tfait~d'Union 2 en route pour la Suisse Le Trait-d'Union II, à bord duquel Le Brix, Doret et Mesmin avaient pris place, a quitté Toulouse hier matin pour se rendre en Suisse. Le Trait-d'Union II a atterri à Lyon-Bron. Il devait reprendre son vol dans l'après-midi pour Berne. AUJOURD'HUI MARDI LISEZ

« L'Ami des Sports» Directeurs Frantz-Reichel et Roland Coty I, PARIS 0,10 DÉPARTEMENTS 0,15 l

Un communiqué

sur les premiers pourparlers

Le communiqué suivant a été remis hier soir à la presse, à Downing Street

« Le premier ministre, après la cérémonie du baisement de main du Roi qui lui donne le pouvoir, a été en communication avec M. Baldwin, sir Herbert Samuel et M. Snowden en ce qui concerne les noms à soumettre au Roi pour la nomination des ministres du nouveau gouvernement.

» Un progrès considérable a été fait. Le but principal en vue duquel le nouveau cabinet a été formé est de faire face à la crise nationale qui sévit actuellement.

̃̃̃̃̃» Ce ne sera point un gouvernement de coalition dans le .sens ordinaire du mot, mais un gouvernement de coopération pour ce seul objet.

» Quand ce but aura été atteint, les partis politiques reprendront leurs positions respectives. » « Afin de remédier sans délai à l'excédent de dépenses nationales sur les revenus, on prévoit que le Parlement sera convoqué pour le 8 septembre et que des propositions seront soumises à la Chambre des communes en vue d'une très large compres-. sion de dépenses et pour fournir sur une base équitable les ressources qui seront nécessaires à l'équilibre du budget.

» Etant donné que le commerce et le bien-être, non seulement de la nation britannique mais d'une grande partie du monde civilisé ont été édifiés et demeurent basés sur une confiance justifiée envers la livre sterling, le nouveau gouvernement prendra toutes mesures qu'il estimera nécessaires pour maintenir intacte cette confiance. »

Une liste ministérielle possible

LONDRES, 24 août. La liste des membres du nouveau cabinet n'est pas encore élaborée. Les pronostics sont actuellement les suivants Premier ministre M. Macdonald lord du sceau privé et leader de la Chambre des communes M. Stanley Baldwin chancelier de l'Echiquier M. Snowden lord chancelier lord Sankey président du conseil et leader de la Chambre des lords lord Hailsham secrétaire d'Etat aux Dominions M. Neville Chamberlain Home Office sir- Hesbert Samuel secrétaire d'Etat au Foreign Office sir Samuel Hoare ou lord Reading -.se- crétaire au département de l'Inde M. Wegwood j I Benn ̃; président- du, Board of Trade M. J. H. Thomas hygiène sir Donald Maclean. Enfin, sir William Jowett resterait attorney général et sir Stafford Cripps solicitor général. Nous donnons en troisième page les nombreuses dépêches que nous avons reçues de Londres ses

Les inexactitudes du Quai d'Orsay

Les démentis à la pitoyable défense tentée par le Quai d'Orsay se succèdent. Hier nous avons pu- blié une dépêche de Varsovie reproduisant une information d'origine américaine, qui niait l'existence de tout pacte et de toute conversation franco-soviétique. Et voici que Moscou, à son tour, prend soin, par l'intermédiaire de l'Agence Tass, de réfuter en ces termes la thèse officieuse du gouvernement français

A l'occasion de la communication publiée par I certains organes de la presse européenne, que les pourparlers franco-soviétiques à Paris sur un pacte

de/non-agression seraient soi-disant accompagnés

aussi de pourparlers concernant la neutralité entre l'U.R.S.S. et la Pologne, l'Agence Tass est autorisée à déclarer que les pourparlers parisiens n'affectent point les relations des parties contractantes avec de tiers Etats, entre autres avec la Pologne, et que nuls pourparlers sur le pacte de non-agression ne sont menés entre Moscou et Varsovie. 1

Nous posons à nouveau notre question, restée sans réponse Qui ment, et au nom de quels intérêts ?

Pendant ce temps la Bœrsen Zeitung (nationa- liste) publie à Berlin une information de Moscou suivant laquelle l'ambassadeur, M. de Dirksen, a 1 été reçu lundi par le commissaire aux affaires étrangères, M. Litvinoff. L'entretien aurait porté sur les relations germano-russes à la suite des bruits courant à Paris et à Varsovie.

L'Allemagne tient à rester maîtresse du bal. Nos ministres agiront sagement en méditant le vœu émis hier par la Fédération républicaine du Massif central (an cours du congrès dont nous avons rendu compte) et dont voici la fin « Le congrès. étonné d'apprendre que le gouvernement songerait à conclure avec les Soviets un pacte d'arbitrage et d'amitié,

» Emet le vœu

Qu'aucune négociation de cet ordre ne soit engagée avant que les Soviets aient, d'une manière durable, interrompu en France et dans ses colonies une action contraire aux maximes élémentaires du droit. »

On ne saurait mieux dire. Mais l'avis de la •sagesse» sera-t-il entendu ?

MARDI 25 AOUT 1931 i

pai blesse s r de VRUemàghê

Jamais la France ne s'est houvée, depuis la guerre, à tous les points de vue, dans une meilleure position pour opérer le rétablissement de sa situation.

FRANÇOIS COTY.

<v

LE PEUPLE ALLEMAND

EST-IL UN PEUPLE MOURANT ?

Par JEAN REVIRE

Ce qui effraie le plus nos enquêteurs placés en face de l'Allemagne, c'est le nombre des Allemands. D'autant plus que la propagande allemande, magnifiquement organisée, et s'appuyant sur la puissante association dite des « Allemands de l'extérieur » (Deutschtupi im Ausland) compte comme Allemands tous les habitants des provinces perdues en 1918, tous les îlots germaniques fixés en Russie, dans les Carpathes, en Yougoslavie, en Amérique, et annexe au « germanisme les Suisses, les Hollandais, etc., etc. On arrive facilement ainsi à obtenir des totaux fantastiques. Les chiffres dansent devant les yeux et brouillent les mémoires. Combien y a-t-il d'Allemands dans le monde ? En Europe ? En Mitteleuropa ? On ne sait plus, 65 millions, 72 ou 80 ou 90 ? Pourtant les pangermanistes les plus délirants s'arrêtent à ce chiffre de 90 millions, qui est, on peut en être sûr, vigoureusement gonflé. Plaçons tout de suite en regard ce simple fait que l'Empire français compte, lui, plus de cent millions d'habitants, lesquels sont fixés à l'intérieur et non pas à l'extérieur de ses frontières. Pour lutter à. armes égales avec la propagande allemande, il faudrait tenir compte des millions de Français du Canada, des quatre cent mille Français de l'île Maurice et de bien d'autres colonies françaises à l'étranger, dont le recensement est H'es* plus difficiles car les statistiques officielles dressées par nos services consulaires sont notoirement inexactes et très inférieures à la réalité. •» Mais revenons à nos moutons, c'estrà-dire aux Allemands d'Allemagne. Nos défaitistes insistent volontiers sur le fait qu'il n'y a pas que des Français en France continentale. Ce en quoi ils ont raison, car la situation démographique de la France et les problèmes de l'immigration devraient retenir toutes nos pensées. Mais où ils ont tort c'est lorsqu'ils semblent croire qu'il n'y a que des Allemands en Allemagne. Or, le Reich compte aussi des étrangers, tout près d'un million en 1925, ce qui ramenait alors sa population à 60 millions d'habitants. De notre côte, -il y a 1.200,000 Français de race française dans nos colonies, que nous avons le plus grand tort de négliger d'habitude complètement.

C'est entendu, le présent, à ce point de vue, est préoccupant et l'avenir ne l'est pas moins. j Mais l'avenir allemand n'est pas non plus tout rose. Nous en sommes restés à l'idée d'une Allemagne extraordinairement prolifique, s'accroissant prodigieusement d'année en année. Or, depuis la guerre, les chiffres des naissanI ces allemandes ont verticalement dégringolé, et Tannée dernière, il y a eu moins de naissances en Allemagne qu'en France proportionnellement au nombre des habitants. Notre situation ne peut nous causer aucun orgueil, mais si les Allemands continuent à glisser sur cette pente, c'est la France qu'il faudra bientôt donner en exemple aux stériles Germains.

Quelles sont les causes de cette décadenc? si effrayante, que l'on voit les journaux d'outreRhin se poser l'angoissante question « Sind wir ein sterbendes Volk ? », sommes-nous un peuple mourant ? Ces causes, nous les avons effleurées, l'autre jour. Elles se résument toutes en une seule le déchainement de l'instinct. Nous voici arrivés en bordure d'un sujet délicat, sur lequel on nous permettra de ne pas trop insister. Tout le monde a entendu parier du. nudisme qui fleurit en Germanie et de certains vices par trop répandus là-bas. Le mal est beaucoup plus grand que l'on ne croit généralement. La guerre, la révolution, l'inflation, le chômage ont eu pour effet de tuer la moralité germanique d'autant qu'elle était fortement atteinte avant 1914 déjà. Un écrivain allemand, Ernst Gla?ser, qui lui-même. (mais ceci est une autre histoire) avouait à Strasbourg que le Reich comptait 12 millions d'êtres absolument amoraux. Un chiffre en dit long sur la démoralisation de ce pays. Sait-on combien il y a eu ne cas de suicide en 1929 ? Exactement 16.995. Voilà une déperdition de, force indiscutable. Il est vrai que nous avons, nous, nos crimes passionnels. Mais nous n'atteignons tout de même pas ces taux-là.

Nous ferons grâce à nos lecteurs de statistiques fastidieuses sur le nombre des divorces, sur la criminalité, sur les avortements, sur la prostitution, etc. Les pudiques Allemands ont trouvé un moyen radical pour supprimer ces maux divers ils déclarent qu'il n'y a plus de prostitution en Allemagne, pour la raison qu'elle n'est plus réglementée. Et il n'y aura bientôt plus d'avortements quand le paragraphe 218 du code pénal aura été abrogé. Ce qu'il importe de retenir, ce sur quoi tous les connaisseurs des choses d'Allemagne sont d'accord, c'est que' l'immoralité a fait là-bas des progrès effarants. Il y a encore beaucoup d'Allemands. Leur nombre progresse encore grâce à la vitesse acquise et grâce à une organisation de l'hygiène infantile que nous ne pouvons que leur envier. Mais, chaque année, le Reich perd 50.000 émigrants en plus de ses 17.000 suicidés mais, chaque année voit dé-


croître le nombre des naissances, tandis que, chez nous, ce nombre se maintient.

Il -se aiainïfent cahin-caha, tant bien que mal et «falot mal que bien, mais enfin la défaite a <Wement frappé l'Allemagne. Ici encore nous n'avons pas à adorer, Je ventre dans la poussière, les supériorités teutonnes.

Est-ce à dire que tout est pour le mieux chez nous ? Loin -rie là Le problème démographique en France est le problème primordial. Nos gouvernants, nos parlementaires, ne devraient jamais prendre une mesure sans se demander quelles seront ses répercussions sur notre nata- t lité. Or, il est évident qu'ils s'en soucient coin-' me de leur premier biberon. Il y aurait beaucoup à dire aussi sur certaine propagande « nudiste » qui sévit chez nous et qui semble disposer de moyens financiers puissants. Beaucoup à dire sur les tueries conjugales et extra-conjugal-es quotidiennes et sur bien d'autres sujets voisins. Beaucoup à dire enfin sur notre politique ou. plutôt sur notre absence de politique quant à l'immigration et aux naturalisations. Mais c'est de l'Allemagne qu'il s'agit. Et. le Reich sent monter sur ses frontières orientales le danger polonais. Frontières ouvertes, faible natalité. Les Allemands considèrent la Pologne avec crainte, tout comme nous les considérions eux-mêmes avant 1914. On comprend pourquoi ils se montrent si pressés de tenter de la supprimer.

Nous pouvons arrêter ici ces considérations sommaires. Le peuple français a conservé son bon sens, sa claire raison, sa mesure, sa vitalité. Notre empire nous permet de tenir dans le monde une situation incomparable. Nos forces d'épargne excitent aujourd'hui le respect et la fureur de l'univers.

L'Allemagne, elle, est très malade. Une politique extérieure habile lui aurait fait comprendre qu'elle n'avait aucune, aucune chance de modifier ses frontières. Au bout de peu d'années la Germanie se serait assagie elle se serait résignée, tout comme nous nous étions résignés après 1815 et 1870. Et alors la paix aurait pu régner pour longtemps en Europe occidentale. Il suffisait d'immobiliser l'Allemagne pendant vingt ans et alors elle se serait immobilisée elle-même pour toujours.

Mais il n'est pas trop tard pour bien faire, et les destinées de notre pays et de sa civilisation ne sont pas encore inexorablement fixées.

Jerçn.Revîre.

CONTRE LE COMMUNISME

< L'attitude énergique de la Suisse

Ba»-e, 24 août. Les désordres causés fréquemment à Bâle par les communistes ont engagé le gouvernement de Bâle-Ville à compléter le code pénal cantonnai. Celui-ci paraît aussi insuffisant pour la répression des troubles révolutionnaires que le code fédéral. Ces codes ont été adoptés au milieu du siècle dernier, après le bouleversement de 1848, avec une hâte excessive, car, à cette époque, il fallait avant tout faire vite.

C'est l'Arbeiterzeituiifj de Bâle qui a eu la primeur de la publication de l'avant-projet. Les atteintes à l'ordre public seraient réprimées en vertu du texte suivant « Celui qui prend part à un rassemblement public au cours duquel des violences sont commises de concert sur les personnes ou les choses est puni de prison ou d'amende. Les participants qui se retireront volontairement ou sur les injonctions des autorités pourront être acquittés. »

Le rapport mentionné que cet article pourrait être appliqué entre autres aux excès qui se commettent à l'occasion de lock out et de grèves. Un autre article du projet autorise le gouvernement à interdire des assemblées lorsqu'il y a lieu de croire qu'elles sont susceptibles de troubler l'ordre, public.

.llne.v. troisième disposition fait Un devoir aux fonctionnaires publies de ne pas violer lesulois. et de ne pas pousser à leur violation, par exemple en sapant l'autorité de l'Etat. Les coupables seront déférés au tribunal disciplinaire.

INCIDENT GERMANO-RUSSE

BfcntrN, 24 août. On pense ici que l'arrestation et la condamnation du pilote Rathje, de la Compagnie sine-allemande Surasia, qui avait survolé la Mongolie extérieure, doivent être considérées comme un acte inamical de la part des Soviets, qui exercent une hégémonie de fait sur ce territoire.

On fait remarquer que la Mongolie extérieure, qui avait déclaré son indépendance pendant la révolution chinoise de 1911, indépendance qui n'a rté reconnue ni par la Chine, ni par les grandes puissances, entretient une légation à Moscou. Or, les Soviets, dit-on, avaient mis toutes sortes d'obstacles à la création d'une ligne aérienne Berlin-Changhaï. La Compagnie concessionnaire de la ligne avait mis cependant en service quatre avions.

La protestation allemande auprès des autorités mongoles n'ayant pas eu de résultats jusqu'ici, on estime, dans certains milieux berlinois, que l'Allemagne devrait protester offieiellement par la voie diplomatique auprès des Soviets.

Incidents dans un cinématographe allemand ÎIlm, 24 août. Au cours des désordres qui se sont produits devant un cinématographe dans lequel on présentait depuis quelques, jours le film A VOuesl rien de nouveau, de M. Remarque, plusieurs personnes ont été blessées, dont un policier. Les manifestants étaient surtout des socialistesnationalistes.

Matelot anglais tué par une sentinelle russe Moscou, 24 août. De l'Agence Tass

Vers dix heures du soir, le 18 août, un inconnu s'approcha d'une sentinelle gardant le dépôt militaire de Leningrad. Malgré les avertissements de la sentinelle, l'inconnu avança. La sentinelle le repoussa avec la crosse de son fusil puis tira en l'air. L'inconnu, que i'On a identifié ensuite comme étant le nommé William Slivensôh, chef mécanicien à bord du vapeur anglais Kingtsiiiood, qui se trouvait en rade, saisit alors le cr.non de l'arme. La sentinelle se dégagea et tira à bout portant. Stivenson fut tué sur le coup.

L'enquête ordonnée par le parquet militaire vient d'être terminée. Elle a établi l'exactitude des déclarations de la sentinelle, qui ont été confirmées par des témoins de l'incident.

L'affaire sera examinée prochainement en audience publique.

l'ACTIVITE MILITAIRE ITALIENNE Les journaux de Rome annoncent qu'aux grandes manœuvres aériennes italiennes qui, comme on sait, se dérouleront le 26 courant, participeront 894 appareils, dont 88 avions de chasse, 48 d'attaque au sol, 20 de reconnaissance stratégique, 128 de bombardeineiit diurne, 120 de bombardement nocturne, 13 d'expérience pour le bombardement, 48 hydravions de chasse, 76 de bombardement et 153 appareils qui serviront à relier les centres entre eux.

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On mande de Naples aux journaux de Rome qu'une escadre de navires eclaireurs de la troisième division navale a jeté l'ancre dans ce port.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Les Cours

-S. M. le Roi d'Italie est arrivé dans la zone des manœuvres militaires entre la Valtellina et la vallée de Canonica. Le souverain a été reçu par le général Gazzera, ministre de la- guerre; le commandant du corps d'armée, directeur des manœuvres; le préfet de Brescia et d'autres autorités militaires, civiles et politiques. S. A. R. le Prince Nicolas est rentré avant-hier soir à Bucarest de son voyage aérien en Pologne. Après un atterrissage forcé à Roman, à la suite d'uns panne d'essence,, le Prince a poursuivi son vol et a atterri normalement à l'aérodrome Banease de Bucarest. Il a été salué par le comte Szembeck, le colorie) Michalowski, attaché militaire polonais, et le chef de l'aviation roumaine.

S. A. R. le Duc de Gloucester est dans un état de santé satisfaisant.

Dans les Ambassades "̃'̃̃̃'̃ ̃̃

,• S. Exc. le comte Senni, ministre d'Italie à Haye, a donné, dans l'hôtel de la légation, à la Sophialaan, une brillante réception suivie de bal en l'honneur de la visite de l'Ecole navale italienne à Amsterdam.

Aly Marii effendi, secrétaire du président du conseil, est nommé à la légation d'Egypte à Londres, en qualité d'attaché.

A l'occasion du séjour que M. André Siegfried vient dé faire au Pérou, S. Ëxc. le ministre de. France et Mme Henry Côsrne ont donné une série de dîners auxquels assistaient M. Rafael Larco-Herrera, ministre des affaires étrangères; M: José Galvez, ministre de l'instruction publique le lieutenant-colonel Jimenez, ministre de la guerre M. Encinas, recteur de l'Université de San Marcos le commandant Salazar, préfet de Lima; M. José de La Riva-Aguero y Osma, maire de Lima M. Ismael Portai, le colonel Hurtado, chef de l'état-major général de l'armée le directeur du Comercio et Mme Miro-Quesada, S. Exc. le ministre de Belgique et Mme Franck, M. Carillo, secrétaire général des affaires étrangères M, -Ugarte, superintendant .général des banques S. Exe. l'ambassadeur de la République Argentine et Mme de Villegas, S. Exc. le ministre d'Espagne et la marquis* de Faura, Mme Dogny, M. et Mme José Ortiz de Zevallos, Mme Moreyra de Canaval, Mlle Paz-Soldan, M. Porras-Cacérès, M. Charles Dogny, M. Bogaers, secrétaire de la légatio-n de France l'attaché militaire et Mme Ronin, M. Gabriel, attaché commercial, et M. Xavier Kiefer-Marchand.

S. Exe. M. Guani, ministre de l'Uruguay, a visité, hier;, une partie industrielle de l'Exposition coloniale.. Mme Wildëiï;* femme de S. Exe. le' ministre" dé France à Pékin, rentre eh Europe avec le eômfé«Âië Sibour. ̃:̃• ̃ï'ï Monde officiel Le gouverneur général de Madagascar et Mme Léon Cayla donneront, au palais de Madagascar, le jeudi 3 septembre, une soirée sur invitations. Au programme danses malgaches, suivies d'un bal.

–-Le maire de New-York, M. James Walker, est arrivé à Budapest et y passera trois jours.

bans le Monde

La duchesse de Chaulnes, venant des États-Unis, est arrivée à Paris.

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Ciel très nuageux avec éclaircies et averses, se couvrant en fin de journée avec pluie prochaine. Vent de Sud à Sud-Ouest modéré à assez fort. température en faible haussé. Maximum ig°. France. Bretagne et littoral Océan Ciel très nuageux avec éclair éies et averses'' i.e'couvïant par l'Ouest avec pluie. Vent de Sud-Ouest assez fort à fort. Tempe-, rature stationnaire.

Littoral Manche et région Nord Ciel couvert, bru* meus, htéc pluie-ou Vruinet devenant^ très nuageux aiec éclaircies et averses. Vent de Nord-Est a Nord-Ouest assez fort à fort température stàtioHnëtré. ̃ Autres régions Même temps que dans' la région parisienne.

Aviation. a) Région parisienne Ciel très nuageux par nuages élevés, moyens et bas avec éclaircies et averses ou grains, se couvrant en fin de journée par nuages moyens et bas. Vent du secteur Sud-Ouest 30 à 50 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre à assez bonne. b) Vers Londres Jusqu'à la Somme, comme dans la région parisienne Au delà, ciel couvert bas atec pluie, devenant nuageux par nuages élevés, moyens et bas avec éclaircies et averses ou grains orageux. Vent du secteur Nord 30 à 50 kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise puis médiocre.

c) Vers Bruxeues i" En France, comme dans la région parisienne 2" Au delà, comme au delà de la Somme.

d) Vers Cologne En France, comme dans la région parisienne An delà, comme au delà de la Somme.

e) Vers Strasbourg Jusqu'à la Meuse, comme dans la région parisienne Au delà, comme au delà de la Somme.

f) Vers Lyon-MarseiUS Comme dans la région parisienne. ̃̃ •> ̃̃ nV-V g.) To-utousi-Â-trCANTE-CAsÀBLANCÀ Assez beau' ciel nuageux par nuages élevés, moyens et bas avec éclaircies et quelques averses on grains en France* Vent d'Ouest 25 à 40 kilomètres à l'heure. Bonne visibilité. Manche. ̃ Mauvais temps. Tempête de NordOuest.. ̃

Méditer ratiêé. Assez beau ciel nuageux avec écaircies et rares averses. Vent d'Ouest modéré. Côte d'Azur. Même temps que Méditerranée. Côte basque. Ciel nuageux avec averses, se couvrant avec pluie. Vent d'Ouest puis Sud modéré à assez fort.

LA FIDELITE ALSACIENNE

Colmar, 24 août. Une cérémonie du souvenir s'est déroulée au Sudel, crête voisine du Vieil- Armand et comme lui célèbre par les combats qui, de 1914 à 1917, se sont livres sur ses flancs. En présence de plusieurs milliers de personnes, de délégations des nombreuses formations de chasseurs et" d'infanterie qui sont battus, d'une section du Souvenir français, de M. Spaetty, directeur du cabinet du préfet du Haut-Rhin de M. Benoist, sous-préfet de Thann du général de Widerspacht, de nombreuses autres personnalités, une chapelle commémorative a été inaugurée.

Le curé de Goldbach, village des environs ressuscité de slês ruines, a solennellement inauguré la nouvelle chapelle l'abbé Schuhler, ancien aumônier de l'armée du Rhin, puis le rabbin Meyer, de Thann, ont souligné ce que le nom de Sudel signifie pour beaucoup de Français, et le général de Widerspacht a parlé des combats du Sud. Puis deux torches, sur lesquelles étaient inscrits !es noms des soldats qui reposent dans les cimetières avoisinants, ont été brûlées.

A la suite de cette cérémonie, deux fanions ont été remis aux sections de Guebviller et de Wesserling du Souvenir français qui, resté fidèle à sa tâche, perpétue dans toute l'Alsace le souvenir des héros morts pour sauver la France.

La chapelle, toute simple, se dresse dans un panorama d'une grande majesté à l'intérieur elle est décorée d'une statue de Jeanne d'Arc et d'une épilaphe qui est une citation tirée des œuvres de Sylvain Raye, un poète tombé en 1910 près du fort de Douaumont.

La princesse Boncompagrti, qui est, en ce moment à Bagnoles-de-l'Orne, rentrera à Paris le mots prochain et se rendra à New-York pour les fêtes de fin d'année. Mme et Mlle Léopold Stern sont de passage à Paris. Naissances

Le comte et la comtesse de Belleville sont heureux de faire part de la naissance de leur- fille Elisabeth. Mme Malézieux-Dehon, née de Bryas, a heureusement mis au monde un fils Robert.

M. Jacques Devers et madame, 'née de Fursac, sont heureux de faire part de la .naissance de leur fils JeanPierre, Paris, le 16 août.̃:

Cercles ''j; La Coupe internationale, du; Polo de Deauville fut, dimanche, particulièrement intéressante.

La duchesse de Gramont, la princesse de FaucignyLucinge, la baronne Robert dé' ^Rothschild, la princesse Mdivani ont présenté les coupée aux "vainqueurs. Dans l'assistance duc de Daodeauville, comte et comtesse de Villefranehe, comtesse: Gaston de Montesquiou- Fezensac, baronne d'Almeida, duc de Guiche, M. et Mme Bagge, M. A. Fauquet-Lemaître, M. A. Grisar, M. M. de Yturbe, comte J. de Madré, Mme Ph. Davey, comte G. du Bourg de Bozas, M. 'et Mme Gramajo, etc.

Mariages

Le mariage de Mlle Sedky pacha, fille du président du conseil égyptien, avec M. Aly Méréi,. attaché à la légation de Londres, aura lieu très prochainement, à Alexandrie.

Les nouveaux mariés partiront aussitôt pour Paris et Londres.

En l'église de Lacenas-en-B-eaujolais.a été béni le mariage de Mlle Gisèle Rolland, fille de M. Joseph Rolland, industriel à Madagascar, et de madame, née Germain de Montauzan, avec M. Jacques Armand, fils du docteur Armand et de madame, hé-é Çhanïio'n. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par l'abbé Dugas du Villard, curé de Notre-Dame de Bellecombe, à Lyon, cousin de la mariée, qui prononça une touchante allocution. La jeune mariée portait une robe princesse de crêpe satin mat avec long voils de tulle, une gerbe de fleurs dans les bras.

Derrière la mariée suivaient ses demoiselles d'honneur, vêtues de longues robes en organdi bleu azur soulignées de ruches, et étaient Mlles Armand, Christiane Rolland ,Chevater, 'Cécile Coste, Denise Croizat, Alix de Belleroche, Geneviève Rolland,' Renée 'de La Guéronnière, Lucie Germain de Montauzan, accompagnées de MM. Armand, Max Crorzat, !Albeft- GfOizàt,- -Félix Geste, Jacquet et Denjs. .^Ësifl. £ Après- 'la 'cérémonie réTigiOTseV la vièîrfë'ifem-etire de Mtmtauzan ->– -dont le pare séculaire; avec ses charmilles à la française, ses" partefres bordés de buis, rappelle le goût classique du grand siècle ouvrait ses portes aux invités.

Dans un décor d'autrefois, une grande réception eut lieu pour les parents et amis des jeunes mariés. Nous apprenons les fiançailles de Mlle Odette Petit; fille de M. Edmond Petit, .commissaire-priéeuf, et de madame, née Véron, avec M.1 Pierre Chasserat, auditeur au Conseil d'Etat.

Deuils

On annonce la mort de M. Xavier Sender, con-

Un souffle! Un rien Vous aviez dit jamais. vous aviez dit toujours. Balbine, nous savons ce que valent les serments féminins. Leur conviction n'égalé que fe"ur brièveté. Jamais les robes ne devaient s'allonger et toujours les cheveux s'arrêteraient à la nuque. comme pour la guillotine des mœurs que préparait cette grande aube. Et voici que les robes s'allongent, s'évasent et Vont chercher le. sol. au plus court, Balbine, vous. passez comme Un I àrufti renverséj.et, par la pudeur revenue plus .de-charmes- ls vous acquérez. Quant à votre "éoiffure Comment les cheveux ne repoussent pas ?._r^Iais considérez vos chapeaux. Ils se présentent si petits, si délurés, qu'ils ne coiffent plus un crâne.. On lès pose sur des cheveux. Balbine, mon amie, vous n'en êtes pas à un reniement près. Soupirez simplement que les hommes sont agaçants- d'avoir trop de suite dans les idées et cette mémoire qu'ils partagent avec le cochon. Comme cet animal comestible retrouve toujours la truffe de la saison écoulée, l'homme retourne à l'opinion de la discussion précédente. Nous ne pouvons vous en vouloir, car vos chapeaux sont adorables. D'abord ils répondent à cette logique de la femme qui. perd par le haut ce qu'elle gagne par le bas. En tout temps à jupes larges correspondit le chapeau minuscule. A moins que l'on joue aux bergères. Mais, durant l'hiver, comme il pleut. on rentre ses blancs moutons. et les galurins s'amenuisent. Puis nous les aimons, car ils sont féminins. Vous voilà mise à la friponne, aurait dit le dix-huitième siècle, qui goûta tant les femmes qu'il en perdit la raison. avant d'en perdre la tête sous la Convention. Qui doute, Balbine, que cette allure vous convienne ainsi qu'à chacune de vos soeurs. Las, voici nos émois en mauvaise posture. vos chapeaux sont petits, mais votre séduction en est plus grande. Balbine, signons un traité de bonne amitié tout simplsi ment, voulez-vous ? ̃?̃ Pour vous récompenser, je,. vous diraLque je. dois ma connaissance de votre mode de demain à Maria Guy. Cette maison a bien du châTrA'ê. on voit de ses fenêtres la colpfttie.,y.en!do^i9),,comnie1:')(|ans. une ç^ansçn.jdg, dé- ranger ou un poème, de VictOïi Hugo, et les •̃ vendeuses ont les allures des jardinières précieuses du Petit Trianon autour de champignons montés, sur branches. Ma belle amie, un homme réste: surpris dans une maison de modes, Cette salle où l'on semble cultiver les cryptogames vasculaires le déconcerte un peu. Mais ces champignons de bois et de peluche sont fleuris en toutes saisons. Sur eux on pose vos coiffures prochaines. et ce matin s'offrait un champ feuille morte où quelques taches de vert ou de grenat mettaient une note moins sobre.

Un chapeau. c'est un miracle de Paris. un peu de feutre qui dans la main se roule, et au-dessus d'un visage s'épanouit. Quelsêcret le disposa. Quels doigts prestes le façonnèrent ?. On le chanta au caf'conc' de nos parents. Mais chaque fois qu'on revoit ce sortilège on se surprend et s'extasie. La marque de génie serait de faire beaucoup avec peu de choses. Dans ce cas les mo- distes ont toutes du génie, et les chapeaux que nous vîmes chez Maria Guy sont de ces riens ensorcelants. Ils se placent sur le côté. ont des plumes imperceptibles et semblent ne s'animer qu'au contact de leur propriétaire. Dis-moi comment tu te coiffes, je te dirai .ce que tu es, pourrait-oh dire. Vous vous coifferez si provocante cet hiver que je fermerai les yeux en vous rencontrant, tant j'ai souci de la paix de mon cœur.

1. Lucien Farnoux-Reynaud.

'f.¡

Pour améliorer les services téléphoniques M; Guernièr, minisfr'e"dé.s: P.T.T., vient de prendre ilii, certain nombre de mesures sanctionnées par divers décrets, concentrant dans les mêmes mains, celles du directeur des services téléphoniques de Paris, les services téléphoniques de la zone interurbaine de banlieue et les services de la zone centrale comprenant Paris et les réseaux

suburbains. ̃•̃̃.

Ces mesures d'ordre administratif ont pour objet d'améliorer les communications. Elles ont été complétées par l'augmentation des moyens d'action mis à la disposition des bureaux^

Un effort important a donc été accompli cet effort va être poursuivi méthodiquement avec la ferme volonté de procurer à tous les abonnés de la région parisienne un service téléphonique entièrement satisfaisant sans attendre l'achèvement du grand programme de transformation dont la réalisation doit apporter une solution définitive à la question.

seiller du commerce extérieur de la France, chevalier de la Légion d'honneur. ̃•̃̃

Nous apprenons la mort du docteur Pierre Poupardin, chirurgien de Saint-Lazare, âgé de cinquantetrois ans.

A Belgrade a eu lieu, avant-hier, l'inhumation de l'ancien colonel de cavalerie Marinkovitch, frère du ministre des affaires étrangères yougoslave, décédé subitement à Vichy, en France.

Hier a été célébrée, au pavillon des Missions catholiques de l'Exposition coloniale, une messe anniversaire pour le repos de l'âme de M. Jean Brunhes, membre de l'Institut, professeur au Collège de France, en présence de Mme Jean Brunhes, sa veuve; M. et Mme Raymond Delamarre et M. Yan Brunhes, ses enfants; de la famille et de nombreux amis.

On annonce la mort, à l'âge de quatre-vingt-deux ans, d'un vieux Parisien qui était un homme de bien, M. Lucien Cerf. Ancien secrétaire général de la.Sscipté protectrice des animaux, il était titulaire de la médaille de 1870-1871, que lui valut sa belle conduite pendant >le siège de Paris. Un service de bout de, l'an pour le repos- de l'âme de la comtesse Rœdcrer sera célébré demain mercr-îdi 23 août, à neuf heures et demie, en l'église Saint-Pierre de Chaillot (chapelle de la Sainte-Vierge).

On nous prie d'annoncer la mort de la baronne Chasseriau, née Bell, décédée 12, rue de la Néva, le 24 août.

Nous apprenons la mort de M. Pierre Llewellyn, pieusement décédé dans sa soixante-deuxième année, le 20 août, à Bigny-Vallenay (Cher). Le service funèbre, célébré en l'église Saint-Romain de Sèvres, a eu lieu dans la plus stricte intimité, le 24 août 1931. Valfleury.

NOS HOTES

Parmi les personnalités récemment' arrivées à Paris, nous notons

̃Au Mercedes '̃' :'̃

M. Emile Cocard, M. Henri Lazard, M. Edouard Montel, M. et Mme Alfred-Charles Witts, Mme Marguerite Nelhand, Mme A.-L. Mohler, M. et Mme Mario Sanha, Mme Dionisia Bello.

Au California

M. Juan Capdevila Rovina, S. Exc. Fouad, Tugay Bey,, M. Max Rodriguez Nunes, Dr W. F. J. Frowein, Mme Vaillant-Roche, Mr James Gregory et Mr George Ed,wards, Mr et Mrs Léonard Masius, M^.Eaul.Gourriçh, Miss, Alice -Whitehoii^, M.: et Mme Alphense Racine,; j M, iGçorge Euthymopulo, M.Léon de ïalien îVVihzremski-: 'Mr et Mrs John Hoffmann, M. C. Le Poolë, M. j; G. P; Looinah, Mr William Burton, prince Saïd Toussoum, Mr Clifford Reilly.

PETIT CARNET

S A maladie différente ̃ remèdes différents. A physionomie différente soins de beauté différents Le Docteur N.-G. Payot, dont la méthode de culture physique du visage est universellement connue, indiquera à chacune de vous les massages à exécuter et les j crèmes et lotions à employer. 12, rue Richepanse.

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée à 18 h. 30 par l'U. N. C. de Yerres et Brunoy. A l'Exposition coloniale aucune cérémonie n'est prévue dans la journée, séances de cinéma colonial à la Cité des Informations et au Pavillon des forces d'outremer le soir, représentation des Nuits cojpniales ». ̃ Au. Petit Palais, ^fiiiChamps'Elysées, Salon international -du; Livre' d'art. •̃•̃' .̃̃) •̃̃̃ '•<• >i -'= Courses rViricênnel^'V^hétirès: *J

ACADEMIE DES SCIENCES

Fièvre boutonneuse

et typhus exanthématique Les diphénols antitétaniques

La fameuse « fièvre boutonneuse », que l'on a souvent confondue avec le « typhus exanthématique », est décidément une affection spéciale et parfaitement distincte de celle-ci.

Le fait vient d'être nettement établi par des expériences MM. G. Blanc et J. Caminopetros, de l'Institut Pasteur d'Athènes, expériences que signalait hier à ses confrères :de l'Acedémie des sciences le docteur Roux, directeur de l'Institut Pasteur. MM. Blanc et Caminopetros ont, d'autre part, constaté qu'un certain petit rongeur de Macédoine et de Russie, le citilluS, o\i spermophile, est extrêmement sensible au virus de cette fièvre boutonnetise, infiniment plus 'que l'homme et même que la souris. Il faudra se méfier du citillus.

Autre constatation la « fièvre boutonneuse ̃» ressemble beaucop à la « fièvre tachetée » des Monjtagi'jqs Rocheuses., Mais, encore une ,foisv..fll.O. n,'a,rj.eji,de\commun avec le typhus exantliématique»' ̃M.'1 le professeur H.* Vincent a présenté une noté | de M. Léon Velluz sur les propriétés antitoxiques de certains diphénols et leur mode d'action. M. Velluz montre que l'adréaline possède des propriétés antitoxiques beaucoup plus marquées qu'on ne le supposait jusqu'ici quatre milligrammes de cette base peuvent, en effet, neutraliser,1 dans certaines conditions, 500 doses mortelles de toxine tétanique.

Mais il est, en outre, intéressant de connaître que cette neutralisation ne peut plus être observée lorsqu'on opère sous an vide suffisant.

L'adrénaline paraît donc agir connue transJDorteur d'oxygène à la faveur de ses deux fonctions phénols, elle catalyse l'oxydation rapide de la toxine.

Ce mécanisme est tout différent du mécanisme de formation des cryptotoxihes de Vincent, obtenues, en particulier, comme on le sait, à l'aide du salicylate ou du diiodosalicylate de sodium. M. Bouvier a analysé un travail du professeur Bourtoure, de Strasbourg, sur l'existence d'un déterminant général dans l'œuf indivis de la grenouille. L'auteur justifie en fait par des observations la théorie weissmanienne.

M. Matignon a présenté une note de MM. Hâckspill et LaufTenburger relative à l'action de la cha-. leur sur les phosphates diacides alcalins. Mémoire de navigation de M. Ch. Bertin sur la détermination du « point par la radiogoniométrie, et communications techniques de divers auteurs envoyées par MM. Emile Picard et Borel. Ch. Dauzats.

Emouvante manifestation patriotique à GerbévïHer

population de Gerbéviller a commémoré le dix-septième anniversaire du douloureux martyre dont la cité fut victime en 1914.

En cette journée terrible, 55 habitants, femmes, enfants et vieillards furent lâchement assassinés par les Bavarois du général von Klauss, tandis que l'incendie allumé par ces vandales détruisait plus de 450 maisons sur les 475 existantes.

Dans la matinée de dimanche, les autorités et les sociétés locales, les sections de mutilés et d'anciens combattants de l'arrondissement de Lunéville assistèrent à un service religieux célébré à la mémoire des victimes civiles du 24 août 1914. Le sermon fut prononcé par l'abbé Vanat, curé de

Gerbéviller, qui an moment de la destruction de là cité futsemmené en Allemagne comme otage. Dans l'après-midi, alors que les sociétés locales étaient massées devant l'hôtel de ville, arrivèrent M. Lebrun, président du Sénat, et M. Roblot, préfet de Meurthe-et-Moselle ils furent reçus par MM- Rotaker, maire "de la commune.

Un cortège se forma et se rendit au cimetière de Presle, ou s'élève le monument a la mêihoir-edes fusillés d'août 1914. 'J' M. Lebrun prononça un discours au cours duquel il salua la mémoire des victimes innocentés.' et félicita la population de son héroïsme et-de la ténacité qu'elle apporta dans la restauration1 des ruines. t Le cortège se dirigea ensuite sur le cimetière militaire, puis revint déposer une gerbe d-e f lents" sur le monument élevé à la mémoire des héros de .lu- bataille de la Morlagne. ̃• ̃ ̃)' ̃ Uh- Hsuveau voyage non officiel de 1, Bcumefr. Le président de la République, voyageant inco- gnito, était, dimanche, à Prompsat, près de*R-l8HV> où il a rendu visite à: M^Clémèntel, ancien ïnniristre, .dont- il a été l'hôte; .jusqu'à, la fia .dç. Uà-près-. midi; Puis le président de la RépubH.q:tt£"&)^*&n«. à Ciermont-Pea-rand,! o.ù-ol.a -été :loi^U;emtt6fc,reÇtl, par M. Raymond Bergougnau.. ̃ ̃ti;-v. A 17 heures, M. Doumer s'est rendu ùRoyat* ou. il a été reçu par Mme et M- Manuuï,, ancien député des Pyrénées'-Orienlales M. René Manr.ut, ancien sous-seerétairc d'Etat Mme et M. Lucien Lamouveux, député, rapporteur général du budget,, et, Miné çt M. Rouzaud, en compagnie, (lesquels il a .diiié. M. tourner est reparti hier matin, en "voiture, pour Rambouillet. ïl venait de Côshe, ôit il était resté quarante-huit heures chez son gendre, M. Lemaire. Le voyage du Sultan du Maroc J

Venant d'Aix-les-Rains par la route, le sultan du Maroc est arrivé avant-hier soir à Grenoble. 11 a été reçu à l'hôtel de ville par MM. Ricard, adjoint, au, maire, et Susini, préfet de l'Isère.

Le sultan a exprimé la reconnaissance qu'il gapdait à la population française pour l'accueil châ«leureùx dont il a été l'objet. Mohamed ben .Ypussef, quittera Grenoble, en automobile, ce matin a 7 h., 30 pour Digne et Nice. Le baron von Creytz-AIieiibuTg

survivant de Reldbstîofen est mort « <•

''ïi&'Mk 'det^ièle es^Siiori' a. Bcrliiï "je^r^ ftfâ

(tâyteMrmMY^VH: ^/d^rniers r stiVyjvva^; dj^ la charge de iftiËhs'hbtëii. [ 11 avait mené une vie aventureuse dont l'originalité avait scandalisé l'aristocratie allemande.- ̃•" Après avoir été peu dG temps' officier d'ordon^ nance de l'empereur Frédéric, il avait <juïttê'1ëservice à cause de dissentiments avec les membres: de la famille impériale. A soixante-dix ans, il étaitallé s'installer en Afrique, où il avait organisé une! ̃ferme d'élevage. Puis, à quatre-vingts ans, il était retourné en Allemagne, où il s'était engagé comme montreur de lions dans la troupe d'un cirque 'ambu- lant. 11 est mort dans la misère, ne recevant qu'une1 rente de S0 marks par mois. ̃ ;i

LA VIE RELIGIEUSI

Le Congrès du recrutement sacerdotal à Paray-Ie-lïloiiiàl

Du jeudi 27 au dimanche 30 août aura lieùr, ik Paray-'lc-Monia.l, sous, la présidence de MgrCliassagnôn, év.êque d'Autun, le septième congrès, djj,tiohal du recrutement sacerdotal. ̃̃̃:̃ Mort de l'abbé filphonsë Lugan La Semaine ReHqieuse d'Albi annonce la mort de l'abbé Alphonse' Lugan, qui collabora à plusieurs journaux étrangers et écrivit plusieurs .lï~< yrejs, e^ pfu'liçul.ier, des.çéuyfes iJ^PQlémiqUç,- ,i ̃̃̃̃'̃ >̃'̃'̃̃̃'̃̃̃̃̃̃̃ '̃̃'̃ -;A^cmr^s'-ù^2i-i^i! journée de dimanche L'pùrdes a jeté ̃ -.tr-J»; émouvante.

Déjà les trains ramènent de la ville ̃prière les pèlerins enthousiastes. Les médecins du Bureau des constatations ..ont été fort occupés toute la journée. De nombreux" cas ont été soumis à leur examenï. Deux, -"eftti'e' autres, ont paru dignes d'être suivis avec grand' soin celui de Mlle Danfresne, de Paris, malade, depuis 'dix ans de tuberculose pulmonaire, soi-" gnée à l'Hôtel-Dieu, et qui paraît au moins aller beaucoup mieux; celui de Mlle Arpent, a'AngOu-' lê'me, venue à Lourdes avec une péritonite" tuberculeuse fort grave et qui, depuis un .bain pris jeudi à la piscine, a vu disparaître :tout à coup le ballonnement de son. ventre, sa .fièvre et rses vomissements. Des informations complémentaires vont être prises sur ces deux cas et auSsij sans! doute, sur quelques autres.. •̃ Les réceptions du Pape V

Le Saint-Père a reçu hier matin le nonce, M^F» Borgongini Duca, et dans l'après-midi il s'est, rendu dans les jardins du Vatican.

Les, prêtres espagnols en Amérique

Le journal1 catholique "dei Madrid El Debale, sous le titre:' « Que doit "là société aux religieux? », publie un très long article où l'on parlé de l'œuvre des prêtres espagnols Outre-Atlantique et principalement en Amérique latine. L'auteur j 4H.<Sliîl0n':]es<!sltt£i}aiqUéSr' faites- eïi 14128 par I ie*nHssi©H-s--fVe–Bttreeloi'te^il y a e~n Amérique, s'àns compter IoS"280 pretrt'îj qui se trouvent aUx Etats-Unis, 3.000 religieux espagnols qui sorit"r«* partis dans M)i collèges et qui enseignent à 4O.,flOft 'élèves. Sans tenir compte de leur collaborjitiojrii à différentes publications, ils éditent eux-mêmes 65 j revues qui leur sont propres. “̃ » Toujours selon les statistiques, 143.573 élèves missionnaires ont. reçu une instruction de-la part des prêtres espagnols en Amérique depuis l'anr.ée 1927. Les prêtres espagnols ont, de plus, contribué à la construction de routes qui àtteigiïéivt' une longueur totale de 400 kilomètres. Ils Orii élevé 38 villes ou villages. » ̃• L'auteur de l'article termine en disant: « Des 2.300.000 catholiques qui appartieiirîent' aux missions espagnoles dans lé monde, avec leurs 47 millions et demi de catéchumènes, ceux de FAriiériqué latine méritent d'être détachés, parce qu'ils nous sont plus chers, puisqu'ils, deviendront -peut-être un jour des citoyens-, espagnols, :si-, comme on le propose, on étend le droit de cité.à tous les sujets des Républiques hispano-américaines. » ;r-– rr– ̃•̃̃̃̃ m:^ Echange de boursiers^ .> entre les 'Universités -françaises et anglaises;

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Pour la première fois, un échange /dé 'bfti|i:kj,B^ë! d'enseignement supérieur entré tes Û.niversi'tej5..|ig-l France et d'Angleterre est en voie de conclusion. L'Université d'Oxford a pris une décîsiôiï f*ciiitant- Cet ."uecondi'et d'autres suivront; -?. En raison de la proximité de la rentrée -b«q-. h.ire, les candidatures doivent être posées immédiatement et adressées au directeur de l'Office, uàtional des Universités, !)(), boulevard HftspaïL.Ufiçi licence (littéraire, scientifique ou .juridique); et une bonne connaissance de l'anglais sont requises^ M. Cathala sera bientôt rétabli L'état de santé de M. Calhala continue à s'^iiïè-; llorer rapidement. Les médecins qui soignent [le. jeune sous-secrétaire d'Etat estiment que cel.ui*cl,sera complètement rétabli dans les premiers jours de septembre. ̃ ̃- M. Cathala pourra donc à ce moment quitter- Paris pour se rendre à Genève, afin d'y aceoin-: plir la mission qui lui a été confiée par le .dcr-1 uje.r conseil des ministres.


Vers le dénouement de la crise anglaise

La démission

LoxpitES, 24 août. C'est vers midi que M. Ram6ay Macdonald, premier ministre, s'est rendu au palais de Buckingham pour remettre au roi George V la démission du cabinet travailliste. La nouvelle eu a été connue immédiatement dans la capitale l britannique. Mais c'est seulement à 17 heures que le communiqué officiel suivant a été publié à Downing Street

« Le premier ministre a remis cet après-midi au Roi la démission du ministère. Elle a été acceptée par le Roi, qui a confié à M. Macdonald la tâche de former un gouvernement national sur une large base, afin de faire face à la situation financière actuelle.

» M. Macdonald a accepté cette mission et est actuellement en conférence avec M. Stanley Baldwin et sir Herbert Samuel, qui vont coopérer avec lui dans la constitution d'un tel gouvernenienti;» »

M. Macdonald, à la suite de conversations avec le Roi, qui avait reçu dans la matinée au palais de Buckingham le premier ministre et les chefs de l'opposition, a, en effet, décidé d'entreprendre la constitution d'un ministère d'union nationale.' C'est après en avoir avisé ses collègues, au cours d'un conseil de cabinet tenu à midi, qu'il s'est rendu auprès du Roi à qui il a remis la démission du gouvernement travailliste.

M. Baldwin et les leaders des deux partis de I l'opposition ont accepté de participer à la constitution du nouveau gouvernement d'union nationale, qui durera seulement le temps nécessaire soit de cinq à six semaines pour faire voter par la Chambre des communes les mesures d'assainissement financier.

L'oeuvre du cabinet Macdonal

Le gouvernement travailliste avait été constitué en juin 1929.

v On se souvient que les membres du Parlement étaient venus à expiration de leur mandat le 10 mai e 1929 et qu'au cours des nouvelles élections on fit Voter les femmes depuis l'âge de 21 ans. La Chambre élue. se décomposait de la sorte travaillistes, 287 conservateurs, 260 libéraux, 59 indépendants,' i). C'est dire que la majorité du nouveau cabinet n'existait que pour autant que ses troupes travaillistes profitaient de l'appui d'autres voix. En fait, le gouvernement travailliste s'appliqua à gagner l'appoint des voix libérales. Cela n'alla pas sans difficultés ni ennuis, et pour les travaillistes et pour les libéraux.-

Le programme du cabinet travailliste indiqué i dans la déclaration ministérielle était considérable, ta,nt au point de vue des affaires intérieures que. du point de vue des affaires étrangères

Une des principales initiatives du cabinet travailliste fut d'accroitre la contribution de l'Etat à la caisse d'assurance pour les chômeurs. Cette mesure provoqua une très vive résistance des conservateurs mais ceux-ci durent s'incliner devant la majorité. L'opposition de la Chambre des lords ne réussit qu'à apporter quelques amendements à la loi.

Le gouvernement présidé par M. Macdonald tenta également de diminuer le nombre des heures de travail dans les mines et d'augmenter le salaire des ouvriers. En 1930, un régime provisoire fut adopté, limitant les heures de travail à 7 h. 1/2, avec spreadover (répartition des heures de travail par quinzaine. En 1931, la question se posa de nouveau. Le gouvernement fit voter en toute hâte, les 6 et 7 juillet, un bill maintenant le statu quo dans les charbonnages pour 12 mois (c'està-dire la journée de 7 h. 1/2 et les salaires actuels), mais avec abolition du spreadover. Le problème, de la sorte, ne fut pas résolu, mais simplement ajourné.

Le bill concernant les différends ouvriers fut retiré en raison de l'hostilité du congrès des 't'radeUnions à l'égard d'un amendement que les libéraux et les conservateurs avaient imposé' au gouvernement.

Le cabinet travailliste essaya, mais en vain, de faire élever l'âge à partir duquel les enfants n'é'taient plus astreints à suivre les cours de l'école. Ce fut pour le gouvernement un sévère échec moral, que devait suivre peu après la démission du président du bureau de l'éducation, sir Charles Trevelyan, le 2 mars 1931.

Le mois précédent, sir Oswald Mosley s'était démis de ses fonctions de chancelier du duché de Lancastre pour manifester contre la politique du cabinet de M. Macdonald vis-à-vis des chômeurs. C'était là, en effet, le point particulièrement névralgique. Toutes les critiques s'accumulaient contre le gouvernement qui, s'étant proposé de réduire le nombre des chômeurs, n'y avait pas réussi. Bien au contraire il y avait un million de chômeurs quand les travaillistes arrivèrent au pouvoir il y en a actuellement près de trois millions.

De quelque façon qu'on le juge, on ne saurait passer sous silence l'activité du cabinet travailliste en matière de politique étrangère.

Le principal souci de M. Macdonald, aidé de M. Henderson, fut de hâter les négociations internationales en vue du désarmement européen. C'est certainement un des plus gros regrets du premier ministre, au moment il quitte la direction du cabinet, de ne pas avoir poussé plus avant une

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Lfl chute du cabinet Macdonald L'inévitable s'est enfin produit, dit l'AMI DU PEUPLE du soir, de la démission de M. Macdonald, puisque l'intransigeance des Trade-Unions n'admet, pour rétablir l'équilibre du budget, aucune diminution des salaires ni des indemnités de chômage

II n'existe pas d'autres moyens d'assainir les finances d'un pays qu'en diminuant les dépenses et en augmentant les recettes. Et il va de soi que les contribuables anglais, déjà surtaxés, n'auraient pas accepté une augmentation des impôts sans la réalisation préalable d'économies budgétaires importantes. C'est l'argument psychologique qu'ont fait valoir au Premier travailliste les chefs des partis libéral et conservateur. Et M. Macdonald, après une longue semaine d'hésitation, a Uni ce matin par se rendre à'ces raisons impérieuses. Aux mêmes maux les mêmes remèdes. L'Angleterre cherche maintenant son salut dans un cabinet d'union nationale. Ainsi, en 1926, après la triste aventure cartelliste, la France s'est-elle -sauvée de la ruine en ramenant M. Poincaré au pouvoir à la tête d'un gouvernement d'union nationale.

Comme quoi l'histoire est un perpétuel recommencement.

Puisse, en tout cas, la Grande-Bretagne suivre le courageux exemple de la France. Ayant à son tour, et malgré de si fâcheux précédents en Allemagne, en Belgique et dans tous les pays d'Europe qui ont souffert de la férule socialiste, fait deux fois les frais de l'expérierice travailliste, reconquérir sa prospérité d'antan par les douloureux sacrifices qu'ont librement consentis les contribuables français. Ces sacrifices-là, seul un gouvernement national a qualité pour les demander à la nation et pour les obtenir.

Le TEMPS ne ménage pas les dures vérités au cabinet Macdonald, qui est obligé d'avouer luimême son impuissance

Une constatation s'impose avant tout depuis vingtquatre heures on savait que le rôle du cabinet Macdonald tel que celui-ci existe depuis deux ans était terminé, et que le gouvernement travailliste sombrait du fait de son incapacité à résoudre les problèmes vitaux qui se posent devant la nation et que les méthodes socialistes dont les représentants au pouvoir du Labour Party ont voulu tenter l'expérience n'ont fait que compliquer. Pendant deux ans, le cabinet Macdonald a déçu, à l'intérieur comme à l'extérieur, tous les espoirs qu'il avait fait naître. Il a sacrifié la maîtrise dc la mer à un accord naval avec les Etats-Unis, qui n'a pas abouti à un accord général il n'a résolu aucun des grands problèmes qu'il a voulu aborder avec éclat, eu se vantant de surmonter toutes les difficultés par l'audace des méthodes travaillistes. Ses tentatives répétées et désespérées pour obtenir des succès sur le terrain extérieur, soit en ce qui concerne le règlement de la question navale, soit en ce qui concerne le désarmement, ne furent que des diversions qui ont pu faire illusion par instants. Toujours on s'est trouvé ramené à la situa-

politique qui avait déjà contribué, pour une large part, à organiser la conférence de Londres, qui se tint au début de l'année 1930 et à laquelle se trouvèrent réunies les cinq grandes puissances navales (Grande-Bretagne, Etats-Unis, France, Italie et Japon).

Par ailleurs, les travaillistes s'appliquèrent à reprendre les relations normales avec l'U. R. S. S.. Cette attitude leur valut également bien des critiques passionnées.

Les problèmes de l'Inde et de la Palestine suscitèrent aussi de considérables difficultés au gouvernement travailliste. En vue du règlement de toutes ces questions de politique étrangère, M. Henderson déploya une activité considérable. Il serait injuste de ne point noter que toutes les nations étrangères, et la France en particulier, eurent à se louer, en plus d'une occasion, de sa courtoisie et de son intelligence des nécessités internationales. Ii a de grandes chances de présider la conférence du désarmement qui doit se réunir à Genève en février 1932.

Les derniers temps du cabinet travailliste virent | se succéder avec une rapidité et une acuité de plus en plus grandes les difficultés financières du cabinet du Labour Party.

Le chancelier de l'Echiquier, M. Snowden. se signala toujours par sa franchise, qui ne s'embarrassait pas toujours de ménagements. Dans un de ses derniers discours à la Chambre des communes, il indiqua que l'heure était grave et que le budget prochain ne pourrait être équilibré que si l'on décidait des mesures exceptionnelles. Ce discours produisit un effet considérable, d'autant plus qu'il était publié au moment de la publication du rapport May.

Ce rapport, établi par un comité dit « des économies », montrait la situation sous un jour in- j quiétant.

A ce moment survenait la crise financière allemande avec les conséquences que l'on sait la proposition du moratorium du président Hoover, les entretiens de Paris, la conférence de Londres. l'intervention de toutes les puissances pour venir en aide à l'Allemagne en péril.

Ce fut peu après que l'on assista à un fait extraordinaire dans l'histoire de la Grande-Bretagne la livre sterling, dont la réputation mondiale était bien justifiée par sa solidité à toute épreuve depuis de longues années, la livre sterling, mon- naie internationale, fléchissait, et quoique son accès de faiblesse n'eût été qu'éphémère, ce fait ne laissait point de doute sur l'acuité de la crise. Dans ces derniers jours, l'inquiétude atteignait son paroxysme. La livre sterling étant en dessous du point d'or, la finance internationale achetant le métal précieux épuisait les provisions de la Grande-Bretagne. Le taux de la Banque d'Angleterre était élevé à deux reprises.

Malgré ces mesures, le cours de la livre sterling fléchissait encore, puis se rétablissait, et divers journaux purent émettre l'opinion que ses cours n'avaient été soutenus que par des « palliatifs temporaires ».

C'est donc en raison d'une crise financière avant tout que tombe le cabinet travailliste.

Ce sont des mesures d'assainissement financier et un budget en équilibre que l'on attend du cabinet qui prendra aujourd'hui le pouvoir. La situation des partis

à la Chambre des Communes

Dans les circonstances actuelles il est intéressant I de noter la composition des partis à la Chambre des communes. Selon les Euening News, elle est actuellement la suivante

Conservateurs, 252 libéraux, 58 socialistes, 286 (groupe Macdonald 176, Trade-Unionistes 110) Ulster-Unionistes, 11 indépendants, 5 nationalistes, 2.

Des élections législatives doivent avoir prochainement lieu à Guitdford, dont le siège était précédemment occupé par un conservateur.

M. Macdonald parlera 'aujourd'hui

On annonce que M. Macdonald fera demain soir, à 20 h. 35, un discours qui sera radiodiffusé. La mission du nouveau gouvernement Le nouveau cabinet national restera au pouvoir aussi longtemps que les intérêts nationaux exigeront un front politique uni. En face des problèmes économiques du pays, son existence pourrait n'être que de quelques semaines, mais de toute façon l'administration nationale ne démissionnera pas avant que son œuvre ait été achevée.

Quand bien même les membres de l'administration ne pourraient pas, à l'usage, travailler en harmonie, la démission du cabinet national ne serait pas forcément suivie d'élections générales. Si M. Macdonald se trouvait obligé par la tournure des événements de démissionner une fois de pius, le roi pourrait dissoudre le Parlement ou bien inviter un autre chef politique à former un cabinet.

VOIR EN QUATRIEME PAGE LA DERNIERE HEURE

tion de fait qu'il n'était au pouvoir de personne de de parer à un déficit budgétaire dû principalement à la politique de surenchère démagogique pratiquée en matière d'assistance aux chômeurs. La faillite-de l'expérience travailliste est totale et ceux qui assumèrent la responsabilité de l'application des doctrines du Labour Party ont confesser eux-mêmes cette faillite lorsqu'ils furent obligés, ces jours derniers, de s'adresser à leurs adversaires conservateurs et libéraux pour essayer de surmonter les difficultés avec lesquelles l'Angleterre se trouve aux prises. Ainsi non seulement le gouvernement travailliste n'a pas su empêcher l'aggraration de la crise écomonique et financière qui met en péril la prospérité de la nation, mais, à l'heure la plus critique, il n'a pas su prendre ses responsabilités quant aux mesures qui s'imposaient pour le salut du pays. Les négociations franco=soviétiques Puisque, d'après les divers renseignements qui permettent de confirmer la réalité des négociations franco-soviétiques, notre ministère des affaires étrangères s'y est engagé beaucoup plus qu'il ne le laisse entendre, M. Pierre Bernus, dans le JOURNAL DES DEBATS, insiste sur leur nocivité Quelle est l'origine et quel est le but de cette négociation extraordinaire ?

En France, l'initiative en est due, semble-t-il, à M. Briand, qui, lors de la dernière session du Conseil de la S. D. N., a accueilli favorablement les suggestions de M. Litvinoflf. Un bon observateur de ce qui se passe à Genève, M. Pau) du Bochet, explique de la façon suivante, dans la Tribune de Genève d'hier, la pensée de M. Briand

« On n'ignore pas, à Genève et ailleurs, écrit-il, que, depuis la faillite de Locarno, M. Briand pense beaucoup à la Russie. Il voudrait se venger de ses dernières déconvenues en réalisant avec les Soviets ce qu'il n'a pu réalisr avec le Reich. D'autre part, on sait aussi que certains dirigeants du Quai d'Orsay n'ont pas abandonné l'espoir de faire revivre, sous une forme ou sous une autre, l'anciene alliance défensive franco-russe. Il n'y aurait donc rien d'étonnant à ce que la nouvelle qui a été démentie, ces jours derniers, en termes assez évasifs, reçût finalement confirmation. Reste, il est vrai, le danger de la propagande bolchevistc. Sur ce point, M. Briand, pas plus que M. Laval ou M. Tardieu, ne se fait d'illusion. Il sait mieux que personne que le gouvernement des Soviets et la Troisième Internationale forment un bloc indivisible. Néanmoins, il n'a pas perdu l'espoir de gagner à son jeu les dirigeants du Kremlin, que J'effondrement financier de leur cornac allemand a plongés dans la consternation. II se dit que l'instant est favorable et qu'un succès diplomatique de ce côté-là servirait aussi ses desseins secrets dans le domaine de la politique intérieure, où il a également de nombreuses revanches à prendre. »

M. Pierre Bernus laisse à M. du Bochet la responsabiî.ité de ses hypothèses, mais il n'hésiie pas ] à dire qu'elles fui semblent plausibles 1 Dans tous les cas, la négociation franco-soviétique I révèle ce qu'il y a encore à la fois de trouble et de

La politique étrangère

Dans le domaine de la politique étrangère, on se souvient qu'il y a quelques mois M. Macdonald invita à plusieurs reprises le chef conservateur Baldwin et le leader libéral Lloyd George à confé- rer avec lui sur les questions internationales et que des décisions furent prises en commun.

IJ semble bien que, ôe ce côté, aucune divergence de vues vraiment sérieuse ne puisse se produire.

L'opposition aux Communes

L'opposition aux Communes serait menée par les ministres travaillistes démissionnaires suivants MM. Arthur Henderson, Graham, Greenwood, Johnslon, Clynes, Alexander, Lausbury.

Les ministres démissionnaires entraîneront avec eux dans l'opposition les cent dix députés socialistes représentant le mouvement trade-unioniste, qui ont fait les frais de leur élection et, probablement, une centaine d'autres mécontents.

La vie de la prochaine session parlementaire, qui s'ouvrira probablement le 15 septembre prochain, s'annonce comme très mouvementée par suite des obstacles que créeront les socialistes à un cabinet ayant à sa tête un socialiste considéré comme un transfuge du parti.

Les entretiens de la soirée à Downing Street Lord Reading a conféré pendant plus de vingt minutes avec M. Macdonald. En quittant Downing Street, il s'est refusé à indiquer s'il comptait faire partie du nouveau cabinet.

MM. Macdonald, Baldwin et sir Herbert Samuel, qui, depuis le début de la soirée, étaient en consultation à Downing Street, se sont séparés à 19 h. 30; pour le dîner.

On croit savoir que les transactions en vue de la formation du nouveau cabinet ont fait de tels progrès que les nouveaux ministres pourront, dès demain, recevoir leurs sceaux. On ne pense pas, toutefois, que la liste ministérielle puisse être offi- ciellement publiée ce soir.

La co!laboration du parti libéral

Le « shadow cabinet » du parti libéra! a siégé en permanence cet après-midi. Sir Herbert Samuel, qui avait quitté la réunion au début des discussions pour se rendre à Downing Street, n'est pas revenu prendre part aux délibérations. On annonce que le candidat libéral qui devait se présenter aux élections partielles de Guildford a renoncé à poser sa candidature afin de laisser le champ libre au candidat conservateur.

La collaboration du parti conservateur Le parti conservateur tiendra cette semaine une importante réunion, à laquelle assisteront les membres des deux Chambres du Parlement et les candidats il la d_éputation.

L'intransigeance du parti travailliste

indépendant

M. Maxlon, chef du parti travailliste indépendant, a déclaré à un journaliste qu'il s'opposerait de toutes ses /orces à ce qu'on demande de nouveaux sacrifices a la classe ouvrière ainsi qu'aux veuves, aux orphelins, aux chômeurs et aux vieillards pensionnés. 11 a qualifié de leurre la soi-disante égalité de sacrifices et s'est déclaré convaincu, au contraire, qu'on n'arriverait à sauver la situation qu'en élevant le niveau de la vie des 40 millions de personnes constituant la masse de la population totale des 45 millions de l'Angleterre.

Il a déclaré, en conclusion, qu'il ne comprenait pas que M. Henderson et ses autres collègues aient pu refuser de coopérer avec le premier ministre à remédier à une situation dont ils sont également responsables.

Les ministres travaillistes

seront-ils exclus par les Trade-Unions ? Un des membres de l'exécutif de l'Union nationale des cheminots a déclaré que bien qu'officiel lement aucun jugement n'ait été porté sur l'attitude de M. Thomas, cet organisme a vu av^ec regret son secrétaire général se joindre au nouveau gouvernement, en dépit de l'opposition manifestée par le congrès des Trade-Unions.

11 a ajouté que l'exécutif de l'Union des cheminots se réunirait prochainement et déciderait de la future position de M. Thomas vis-à-vis de cet I organisme. Il

La réunion, en une séance unique, du conseil général des Trade-Unions et de l'exécutif travailliste a été convoquée pour mercredi, pour examiner jusqu'à quel point M. Macdonald et les autres ministres travaillistes, ralliés au nouveau gouvernement, auront r;ualité pour agir au nom du mouvement travailliste.

L'EXPLOSION DE VILLEURBANNE

Lyon, 24 août. Le juge d'instruction a fait remettre en liberté, après un nouvel interrogatoire, le manœuvre Montagny, qui avait été soupçonné d'avoir provoqué l'explosion de l'immeuble de Vil1 leurbanne. Le magistrat entendra aujourd'hui Mme i Sangoi.

puéril dans la politique qu'on, fait en notre nom et où se mêlent, à des conceptions enfantines, des ambitions et des rancunes personnelles trouble, ''parce qu'il y a n peut-être des gens qui cherchent à porter un coup h nos relations avec la Pologne ou, tout au moins, à limiter nos engagements envers elle puéril, parce qu'il est insensé de supposer un seul instant que la France pour- rait tirer le moindre avantage d'un accord avec les Soviets, accord qui serait non une garantie, mais une menace pour la paix. Un pacte franco-soviétique ne ferait que consolider l'alliance germano-bolchevisle dont les deux contractants réaliseraient plus facilement leurs desseins du fait que la liberté d'action de la France se trouverait réduite.

La véritable signification

du referendum allemand

Le BULLETIN FINANCIER SUISSE, où l'on est en mesure de mieux voir qu'ailleurs ce qui se passe en Allemagne, montre que le résultat satisfaisant du referendum est dû surtout à la pénurie de cré- dit dont eîle souffre gravement. Notre confrère démontre, en effejt, que les partis extrémistes de droite ne pouvaient plus accroître leurs succès électoraux du moment que la finance internationale ne procurait plus à l'Allemagne de nouveaux crédits

Tant que l'incompréhension et le manque de jugement économique régnèrent en maîtres absolus dans les directions des grands établissements financiers et tant qu'on dirigea vers l'Allemagne des milliards et des milliards d'économies de toutes les nations, les partis extrémistes étaient extrêmement dangereux. Ces mil- liards qu'on engloutissait, en. Allemagne servaient à créer dans ce pays, parmi certains milieux dirigeants, un train de vie choquant en même temps, ils détruisaient d'une façon également, révoltante la classe moyenne allemande. La classe moyenne allemande ne pouvait pas se défendre contre les grands groupements commer- ciaux et industriels qui jouissaient d'un crédit illimité de l'étranger. Cet appauvrissement de la classe moyenne allemande accompagné d'un luxe outrageant chez cet tains bénéficiaires de crédits internationaux, sont les causes qui sans cesse recrutaient de nouveaux partisans aux extrémistes de la droite et de la gauche. Trois mois d'arrêt de ces, crédits malsains, six mois de fuite des capitaux ont suffi pour créer en Allemagne une telle disette de crédit que le premier pas vers un retour à des conditions économiques saines est maintenant fait. Les grands groupements ne jouissent plus de crédits internationaux, et la classe moyenne allemande commence à entrevoir une chance lointaine de renaiss'ance économique de son pays. Et le premier résultat I s'est manifesté Les partis extrémistes, qui dans les j élections de novembre 1930 avaient, réuni 12,7 millions j de voix, n'en ont obtenu cette fois. malgré une propaj gande extraordinainairc, que 9,8 millions. Ils ont perdu 1 j 2,9 millions de voix, et c'est le premier résultat heureux I du blocus de crédit que, depuis trois mois, la haute I

Informations Politiques

La candidature au Sénat de M. Paul-Boncour La Fédération socialiste S.F.I.O. de Loir-et-Cher a tenu dimanche, à Blois, un congrès extraordinaire en vue de l'élection sénatoriale du 13 septembre. Elle a adopte en conclusion aux débats un ordre du jour qui constate que plus de quatre cents délégués sur six cents ont d'ores et déjà donné par écrit leur adhésiou à la candidature de M. Paul-Boncour.

« La Fédération a enregistré avec joie ce mouvement irrésistible d'opinion et a décidé de s'y associer sans réserve. »

D'autre part, la Fédération socialiste du Tarn, réunie à Albi, a voté un ordre du jour disant que « le nom du citoyen Paul-Boncour ayant été prononcé comme candidat possible à l'élection destinée à pourvoir au siège laissé vacant par M. Vieu, sénateur décédé, il a été décidé qu'une lettre lui serait adressée pour lui demander si, dans le cas où sa candidature serait proposée par le Congrès fédéral pour continuer son œuvre dans le Tarn, les raisons qui lui avaient fait refuser en 1927 subsisteraient toujours ou s'il serait disposé à l'accepter ».

Mis au courant de ces faits, M. Paul-Boncour a déclaré qu'il avait engagé sa parole avec les électeurs du Tarn. Cependant, en raison de sa profonde sympathie pour ses compatriotes. du Loir-et-Cher, M. PaulUoncour a demandé à ceux-ci d'intervenir 'auprès de ses amis du Tarn pour le faire délier de sa parole, moyennant quoi il accepterait d'être candidat à l'élection sénatoriale du 13 septembre à Blois.

EN ALLEMAGNE

Le bilan de la Reichsbank

Berlin', 24 août. La couverture or des devises de la Reichsbank a de nouveau atteint le niveau de 40 0/0 de la circulation fiduciaire fixé par le statut de la banque.

Le bilan qui sera publié demain par la Reichsbank fera ressortir pour la période du 15 au 21 août un accroisssment de 200 millions de marks du stock de devises. Le total de la couverture or et devises s'élevant ainsi à un milliard huit cent quatre-vingt-deux millions de marks environ. Il est cependant peu vraisemblable que ce mouvement se poursuive: les devises livrées à la Reichsbank avaient été réclamées par cette dernière à leurs détenteurs à la suite des déclarations que ceux-ci avaient dû faire en vertu des ordonnances gouvernementales. Sur 432 millions de marks de devises déclarées, 300 millions environ ont été apportées à la Reichsbank, dont 200 millions seulement sont comptées dans la couverture or. Ces rentrées sont terminées et on ne pense pas que la Reichsbank puisse encore augmenter sensiblement sa. réserve de devises.

Dans ces conditions et bien que par ailleurs le poste « traites et chèques » du bilan de la Reichsbank marque une sensible diminution, il reste douteux que le taux de l'escompte soit réduit au-dessous de son niveau actuel de 10 0/0.

L'aide de l'Etat aux banques

Berlin, 24 août. Poursuivant la série de ses interventions en faveur des établissements financiers menacés par la crise, le gouvernement du Reich vient de faire à la Dresdner Bank une nouvelle avance de 90 millions de francs en bons du Trésor, afin de lui permettre de reprendre à son compte et de rouvrir les deux principales filiales de la banque allemande d'Orient, celle du Caire et celle d'Alexandrie.

Une somme complémentaire de 30 millions de francs, nécessaire pour la remise en fonctionnement de ces deux succursales, est fournie par un consortium bancaire.

La banque allemande d'Orient continuera provisoirement à faire fonctionner elle-même ses filiales de Stamboul et de Smyrne en Turquie, ainsi que ses branches de Hambourg et de Berlin mais il reste possible que cette banque soit à plus ou moins bref délai fusionnée avec la Dresdner Bank. L'intervention f?2 cette dernière dans cette affaire, avec l'appui du Reich, prouve que, comme on l'avait pensé dès le début de la reconstitution de la Dresdner Bank, le gouvernement entend en faire son instrument d'action dans le domaine des finances privées.*

Septembre à Deau ville Jusqu'au 1°' octobre, vous trouverez au Normandy Hôtel et à l'Hôtel du Golf, et au Royal Hôtel jus- qu'au 15 septembre, des chambres de 100 à 200 fr., taxes d'Etat comprises.

Tous les clubs de sport resteront ouverts jusqu'à fin septembre.

Situation géographique A 5.000 kilomètres de New-York, 1.170 de Berlin, 302 de Bruxelles, à mi-distance entre l'Etoile et la place de la République, au numéro 14 du boulevard Haussmann, est installé, depuis le 11 de ce mois, Destroopcr, le spécialiste du manteau. Deslrooper expose tous 'ses modèles pour la ville, la pluie, le voyage, le sport, la. chasse, en tous tissus classiques et imperméabilisés et en gabardine brevetée, soie et laine pure garantie, marque déposée « Morse ».

finance a dû établir (bien malgré elle) contre l'Allemagne.

Maintenant il faut persister dans celle voie Il faut accorder à l'Allemagne tous les allégements qu'on voudra pour le remboursement graduel des crédits qu'on lui a ouverts à la légère mais il faut qu'elle rembourse et qu'elle ne reçoive pas un sou de nouveau crédit. Pour les milliards qu'elle doit encore, il faut lui faciliter le remboursement en réduisant le taux d'intérêt au strict minimum du prix de revient des capitaux pour les hanques étrangères qui ont été assez imprudentes pour jeter l'argent de leurs déposants dans ce jjouffre. Bref, il faut soigner le malade, car nous sommes certainement en présence d'un-malnde. Mais que la finance internationale prenne garde cl la pauvre Europe aussi, qui serait déchirée par de nouvelles ;;usrres si on recommençai! à accorder de nouveaux crédits à l'Allemagne. Si on reste ferme, si on ne donne plus un sou d'argent nouveau, on verra d'ici neuf mois, lors des élections du printemps 1932, les partis extrémistes de Prusse, que !c premier blocus de crédit a fait glisser de 12,7 à 9,8 millions, tomber à six millions seulement. La fermeté est le seul moyen de remettre l'Allemagne sur !a bonne voie et de sauver l'Europe d'une nouvelle guerre. Mais il faut rester ferme

Les méfaits de la surproduction M. Auguste Cavalier, dans VACTION LIBERALE, jette un coup d'oeil sur les divers pays d'Europe et il constate que partout les marchés se ferment à nos exportations

Pourquoi ? Parce que, il force de rationaliser à outrance, à force d'équiper l'univers; le 'monde moderne a si bien manœuvré qu'il a créé sur tous les points du globe une invraisemblable surproduction.

Partout, d'immenses usines qui fabriquent toutes sor!es de produits. Précisément de ces produits que nous fournissions autrefois, parce que les autres ne les fabri| quaiciit pas alors chez eux.

L'heure est même déjà venue où, par un singulier .retour des choses, c'est nous qui sommes envahis desormais par les fabrications dont nous ravitaillions jadis I l'étranger.

La Russie nous accable de son dumping. Le Japon produit en abontlauce, chez lui, tout ce que nous lui fournissions, il y a peu d'années. L'Australie elle-même s'oriente vers une production autochtone, si intense, qu'elle n'arrive plus à l'absorber.

Bref, rien ne s'ouvre et tout au contraire se ferme. Un écrivain allemand, extrêmement clairvoyant et qui, en outre, ce qui est rare et très exceptionnel, est un pacifiste véritable et nullement un ennemi de notre pays, M. Cari Mertens, semble bien avoir mis le doigt sur !a plaie lorsqu'il a écrit, récemment, cette pénétrante remarque.

Cette observation rejoint une autre remarque, également pénétrante, que nous lisions ces jours derniers dans un grand hebdomadaire français

« A force, disait-il, d'inventer des mécaniques qui débitent en un jour autant que jadis vingt ouvriers en une semaine, on a mis le monde a l'envers. » 1 C'est parfaitemet exact. Et cela rejoint l'apologue d'Alfred Capus qui expliquait >

L'affaire Christian Navarre

Une nouvelle plainte serait déposée contre. le frère du jeune ingénieur

M. Félix Roux, qui dirige le cabinet de contentieux auquel s'adressa M. Roger Navarre, après la disparition de son frère, pour obtenir l'exécution des contrats signés par le jeune ingénieur avec les deux compagnies d'assurances, envisagerait la possibilité de porter plainte à son tour contre son client pour tentative d'escroquerie.

Voici, pour plus de précision, ce que déclare M. Félix Roux dans un rapport qu'il vient de rédiger au sujet de cette curieuse affaire

« Depuis le retour de Christian, j'ai eu en moimême la quasi-conviction que nous avions affaire à un fumiste et si, dans la suite, j'ai pu douter un peu, en raison de l'impression produite sur beaucoup de personnes par Roger Navarre, je ne suis jamais revenu de cette conviction.

» A partir du dimanche 23 août, une certitude est formellement établie. Elle provient de deux éléments matériels 1° la fiché de l'Hôtel dé SaintNazaire 2° la fiche de l'hôtel des Buttes-Ghaumbnt publiée à cette date. • •'•«• r, » Elle vient aussi de deux autres faits que seul je connais et qui valent ce qu'ils valent i ,;̃: h;i » 1" Lorsque les vraisemblances de la fugue de Christian s'accumulaient, j'ai, le jeudi soir 20 août, téléphoné à Roger Navarre en le mettant brutalement en présence des faits et en lui disant qu'il vaudrait mieux, pour lui, faire machine en arrière s'il n'était pas sur de lui. J'ai l'impression qu'il fut sur le point de céder et de faire un aveu, mais le lendemain il s'était ressaisi; 1

» 2" Vendredi soir, j'ai dit à Roger Navarre que j'avais un moyen psychologique intangible et absolu de faire apparaître la folie ou la simulation de son frère. Je lui demandai sa participation. 11 me la donna. Mais le lendemain, comme par hasard, on annonçait que Christian avait retrouvé la raison. Faut-il dire que c'était prévu et que c'était le' dernier coup de théâtre ?

» En présence de ces éléments,, la situation devient telle qu'il n'est pr.s impossible. que nous déposions une plainte nous-mêmes en nous constituant partie civile. »

11 faut observer, en effet, que si la mauvaise- fo* de M. Roger Navarre venait à être prouvée, il suffirait à M. Roux, pour établir le délit d'escroquerie, de faire état des frais qui ont été déjà engagés par son cabinet dans cette affaire.

Les faits et gestes de Christian Navarre On a annoncé, hier, que la guérison de Christian Navarre s'achevait si rapidement qu'il quitterait le soir même la maison de santé pour retourner chez ses parents. Il n'en est rien. Certes, le jeune. ingénieur semble avoir retrouvé ses esprits et jouit enfin d'un certain calme. Il a même reçu' quelques amis et disputé sans la moindre incohérence des parties de dames. Mais les médecins qui le soignent n'osent point affirmé encore qu'il ait retrouvé son plein équilibre. Christian Navarre n'a pas recouvré la mémoire, en ce qui concerne tout au moins les diverses péripéties de son aventure rocambolesque. Quand on l'interroge à ce sujet, il ne répond pas il a l'air, brusquement, de ne plus comprendre ce qu'on lui dit.

Ses parents croient qu'il pourra sortir dans quelques jours de la clinique. Mais ils précisent qu'aucune décision ne sera prise avant une nouvelle consultation des médecins.

M. Roger Navarre est parti hier matin vers Vendôme pour des raisons qu'il n'a pas rendues publiques. Il avait le dessein de rentrer à Tours le soir même et, de là, de regagner aussitôt Paris. 11 maintient la promesse déjà faite de communiquer, jeudi prochain, rux journalistes une révélation sensationnelle. Que sortira-t-il de là ? '2 Christian Navarre a-t-il séjourné à Lyon ? Lyox, 24 août. La Sûreté a retrouvé trace du passage à l'hôtel des Alpes d'un nommé Uuiilaume Robert. La fiche porte « Agé de 24 ans, né à Massey (Cher) » et indique que le voyageur, arrivé le 23 juillet, venant de Grenoble, serait reparti le 25 pour Grenoble également. •̃ Le patron de l'hôtel et la femme de chambre ont été interrogés. On leur a présenté une photo de Navarre. Ils n'ont pu reconnaître leur client de passage, ayant gardé de ce dernier -un 'souvenir trop imprécis. ̃ ̃ "̃•>.

Les pièces d'identité fournies ppr Guillaume Robert étaient un livret militaire et un permis de conduire. Le jeune homme était coiffé d'un béret basque.

L'instruction des plaintes déjà déposées Saint-Nazàihe, 24 août. L'instruction ouverte à la suite du dépôt des trois plaintes contre les frères Navarre et tous autres, déposées par deux compagnies d'assurances et par Robert Guillaume, se poursuit. 1.

Il semble se confirmer que c'est M. du Penhoet, juge, qui acceptera définitivement la charge de cette instruction. 1

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<*• Le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, visitant la région pyrénéenne, est passé à Perpignan. Il a poursuvisa route, sur Paris, en s'anviant dans les sites pittoresques.

« Un homme voit des ingénieurs qui construisent une machine énorme et admirable il leur demande à quoi elle doit servir et, quand ils lui ont répondu que c'est pour aller dans la lune, il s'éloigne en disant « Alors, i ça ne m'intéresse plus. » .• Cet observateur était un sage.. Mais les rationalisaleurs à outrance se sont bien gardés de l'imiter. Ils ont agi et beaucoup d'entre eux continuent à agir, comme si la production était capable de s'étendre après la terre la lune et aux planètes, et comme si elle était un phénomène absolument indépendant de la consommation. Produire toujours davantage. Surproduire sans se préoccuper de ce qui surviendra.

Or, ce qui survient, c'est la crise.

Le mythe du machinisme

Dans CHALEUR ET LUMIERE, M. Pierre Couturaud constate les graves déceptions infligées à i !u foi absolue an machinisme, qui était, selon la vieille économie libérale, le moyen même de l'intronisation progressive du dieu Progrès Car cette croyance à une ère nouvelle, qui devait nous ouvrir la facilite de ses voies, est relativement ancienne.. Elle découle de ce vieux mythe libéral du perfectionnement humain par la puissance et les commodités- du machinisme, qui est l'incertaine justification de notre société matérialiste. Et c'est le démenti infligé par les faits à ce développement mythique qui fait de nos mxiétés politiques et de nos détresses économiques le fruit d'une même illusion.

Aussi peut-on dire que nous touchons à une véritable crise de la civilisation. Car aucun recours ne se décèle dans un monde qu'un scientisme progressif un peu primaire a livré à la superstition des formules et à la domination des intérêts. La ténuité des puissances morales vis-à-vis des positions matérielles ne fait au contraire qu'assujettir les masses à tous les conformismes utiles aux entreprises brutales de l'argent et du nombre; et, du fait même, la société revient peu à peu à une manière de féodalisme anonyme, où ne s'exerce plus que la misérable défense des solidarités les plus basses cl les. plus rudimentaires.

Cette formation sociale, au surplus, il n'est: pas besoin de dire qu'elle répond à un état de choses international, qui réduit la vie des peuples aux alternatives mortelles d'une concurrence forcenée. Elle y répond, et elle l'aggrave. Et M. Pierre Couturaud adopte les idées de Mme i Gina Lombroso qui montre dans la RANÇON DU MACHINISME, par quel processus l'industrialisme ruine les pays pauvres, dont il se saisit. Car le machinisme ne fait pas la richesse d'une nation, il l'exige par ce mécanisme qui, le fait se dévorer lui-même et succomber sous le poids de cet équipement, de plus en plus étendu, de plus en plus coûteux, non seulement industriel, mais public, social et politique, qui est nécessaire à sa défense, et dont seul un fonds d'abondance naturel peut supporter la mise

j en œuvre.

1 j en œuvre.. Intérim.


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BUDAPEST

Le cabinet Karolyi a prêté serment îl est généralement bien accueilli

BUDAPEST, 24 août. Le gouvernement Karolyi, qui a prêté serment aujourd'hui devant le régent, se présentera demain devant le comité des 33 du Parlement.

Le nouveau cabinet a fait une assez grande nilpression sur l'opinion publique. On fait remarquer qu'il est composé de personnalités notables. Son programme sera exposé ce soir devant le parti gou- vernemental et demain devant la presse. En ma- j tière financière, le gouvernement adoptera le projet j de réforme de l'ancien ministre M. Telesky, qui, bien qu'ayant décliné le portefeuille des finances; a consenti à devenir président de la commission des Cinq qui revisera les différents postes du budget.

La carrière de M. Wâlko,

ministre des affaires étrangères

M. Waîko, qui vient de reprendre dans le cabinet constitué par le comte Karolyi le portefeuille des affaires étrangères, est né en 1880. Après des études de droit, il entra à la Banque d'escompte Hongroise, puis en 1911 il devint fonctionnaire du ministère des finances.

En 1919, il fut nommé sous-secrétaire d Mat au ministère des finances. Homme de confiance et collaborateur estimé de l'ancien président du conseil Wékerlê, il fut un des délégués hongrois aux négociations de paix à Neuilly. il devait prendre part d'ailleurs, plus tard, aux négociations économiques de Home, Paris, Vienne, Prague. Après la retraite de M. Laurent Hagedus, il dirigea par intérim le ministère des finances. En juin 1922, a l'occasion du deuxième remaniement de son ministère^ le comte Bethlen lui confia le portefeuille du com- merce. Puis, après avoir été chargé par intérim du ministère des affaires étrangères, il en fut nommé le titulaire en 1926. Il abandonha ce poste à la fin de 1930, pour des raisons de santé.

Une lettre du régent Horthy

au comte Bethlen

Le régent Nicolas Horthy vient d'adresser au comte Bethlen la lettre suivante t

« A plusieurs reprises vous m'aviei exposé que votre état de santé ne vous permettait pas de conserver vos fonctions et vous m'aviez prié de vous en relever. Mais, connaissant votre faculté de travail et étant donné les circonstances, il ne «t'avait pas été possible d'accepter votre démission. Vous venez cle me l'offrir à nouveau. Vous estimels que la situation actuelle, qui impose de lourds sacrifices au pays, exige que de nouvelles forces soient appelées à partager les responsabilités gouvernemeniHles. Me rendant à vos raisons, accepte avec le plus grand regret la démission de votre cabinet et je vous relève de vos fonctions de président du Conseil des ministres.

» Mais je tiens à constater que pendant ces dix dernières années qui compteront parmi les plus difficiles de l'histoire de la nation hongroise, vous avez bien mérité de la patrie par votre travail. votre désintéressement et votre esprit de sacrifice.» a Les comités économiques et financiers de la commission d'études européenne Genève, 24 août. Deux comités d'économistes et de financiers se sont réunis ce matin en vue de prépnrer utilement la session de la commission d'études européenne convoquée pour le 3 septembre, Le comité d'experts économistes, institué par la commission d'études pour l'Union.. européenne a commencé l'examen du rapport élaboré au cours de la session précédente par le sous-çomité chargé d'étudier la fondation d'une banque internationale pour l'octroi dès crédits' agricoles à long et a moyen terme. ̃ •̃'•.• Le comité d'experts financiers, chargé cl examiner les modalités qui permettraient de faciliter l'émission des emprunts d'état à caractère international par une intervention plus active de la S.D.N., a été ouvert ce matin par M. Avenot, secrétaire général adjoint â la S.D.N.

Ce comité devra examiner comment il est possible, dans la période actuelle d'instabilité, d'exercar uno influence à la fois politique, morale et financière sur les pays les plus atteints par la vague de pessimisme.

Sur la proposition do M. Escallier (France), M. Bachmann, président de la Banque nationale suisse, a été élu président à l'unanimité. Après que M. Bachmann eùt adressé ses remerciements à ses collègues, un échange de vues a eu lieu sur les méthodes de travail du comité.

Le 1" septembre s'ouvrira la session du conseil de la S.D.N., session qui so prolongera aussi longtemps que celle de l'assemblée.

Le 3 se réunir» la commission d'études européenne, sous la providence de M. Briand. Conclusion de l'accord charbonnier germano-belge BRUXELLES, 24 août. La question charbonnière a. donné lieu ce matin à une nouvelle réunion entre charbonniers belges et allemands. Il s'agissait, on le sait, de rechercher une entente qui permettrait l'exportation vers l'Allemagne d'une partie des trois millions et demi 'de tonnes de charbon habituellement stockés sur le carreau des mines belges. La réunion, commencée vers onze heures, au ministère de l'industrie et du travail, ne s'est terminée que vers 20 h. 30. Elle a abouti à un accord qui doit toutefois être encore ratifié par les deux gouvernements. On a décidé une réduction simultanée do la production et do l'importation. Dans ce dessein, un régime de licences, analogue à celui déjà appliqué par la France, sera institué. L'accord est conclu pour un terme expirant à la fin de l'année.

L'élection à la présidence

de la République autrichienne

Vienne, 24 août. La Nouvelle Presse Libre dit fue le voyage de huit jours du chancelier Buresch dans les provinces de l'Ouest avait pour but des entretiens avec les gouverneurs provinciaux, en tant que représentants du pprti chrétien social dans chaque province. Ces entretiens auraient porté sur les problèmes politiques que pose la prochaine session d'automne du Parlement, en particulier la déci-» sion à prendre au sujet de l'élection présidentielle du 18 octobre.

Pour éviter de trop grandes dépenses et éviter une tension politique pendant la crise économique, l'élection aurait lieu à l'assemblée fédérale encore une fois d'après l'ancienne constitution,

Montagu Norman en Amérique Londres, 24 août. Suivant le correspondant à Québec du New York Times, la visite de M. Montagu Norman a pour but de négocier l'obtention de nouveaux crédits.

On déclare qu'il se rencontrera avec un certain nombre de banquiers des Etals-Unis à cette fin, M. Zaleski se rendant à Genève s'arrêtera à Paris Varsovie, 24 août. M. Zaleski, ministre des affaires étrangères, quittera Varsovie le 27 courant, se rendant à Genève pour la session de la Société des nations,

M. Zaleski s'arrêtera à Paris, où il aura vraisemblablement des entretiens avec des personnalités politiques.

VICHY-MMES

La Coupe de France des avions de tourisme

La deuxième étape i

La deuxième étape de la Coupe de France des j 1 avions de tourisme, organisée par la Société des t pneumatiques Dunlop, s'est disputée hier sur le parcours Vichy-Lyon-Nîmes.

Le tetiïps n'a pas favorisé cette seconde journée et le départ de Vichy n'a pu s'effectuer qu'avec un assez fort retard sur l'horaire prévu. Ce n'est qu'à partir de dix heures que les appareils ont pu prendre leur vol. Tous sont partis normalement, sauf l'àvioii officiel piloté par le capitaine Philipp qui, les gaz arrivant niai, a roulé eh sautant siir 200 mètres et s'est piqué en chandelle. Lecapi- taine Philipp et son mécanicien sont sortis in- deriiiies de 1 accident. La première journée a été marquée par tin ac- cident sérieux arrivé à une voiture officielle, dans laquelle avaient pris place MM. Scheek et Philippe, de la maison Dunlop, et M. Dezabeau, chef monteur bien connu des habitués des épreuves automobiles. Prise en écharpe au passage à niveau d'Argent- sur-Sauldre, la voiture fut culbutée. Dans le choc, MM. Philippe et Scheck furent légèrement contusionnés, mais M. Dezabeau fut tué sur le coup. Cette nouvelle a jeté la consternation dans le groupe des pilotes.

L'arrivée à Lyon

Lyon, 24 août. Les vingt-trois avions restant qualifiés pour la Coupe Dunlop ont pris le départ de Vichy ce matin, a partir de 10 h. 10, deux par deux, toutes les quatre minutes, comme le comporte le règlement de l'épreuve.

Le mauvais temps qui règne a retardé le départ d'environ une heure à deux heures. On signale que le premier concurrent est l'avion de Nouvel. Voici l'ordre des arrivées

Nouvel, à 11 h. 6 de Clermont-Tonnerre, a 11 h. 8 Arnoux, à 11 h. 9 Puget, à 11 h. 14 ¡ puis, se suivant à quelques minutes Palayret, Massot, ttermann, Lebeau, Richard, de Rouvre, de Montigny, Caudron, Bajac, Blairon, Meccas, André Jacques/ docteur Crochet, Nicolesco, de Roviii, de Monder, de Bimard, Claude Jean. Le dernier avion a atterri à 12 h. 35.

11 manque l'avion de Quintaa, qui a atterri à Pierrelette par suite du mauvais temps et î qui est reparti sur Nîmes directement. t < /•̃̃" A leur arrivée, les aviateurs ont été reçus par MM* Rérolle, Lumière, Charlton, Givaudan et Perret, etc, ainsi que par des fervents de l'aviation qui ont tenu à venir saluer les concurrents, Le mauvais temps a sévi tout le long de l'étape, qui, toutefois, a été moins pénible que la précédente. Les avions ont été quelque peu gênés par uft vent du sud assez violent. Le plafond assez élevé, 1,300 mètres, a permis aux avions de voler à environ 1.000 mètres, visibilité moyenne, malgré la pluie.

L'avioii piloté par M. Attnele a réussi à effectuer le parcours Vichy-Lyon en 44 minutes. Les avions sont repartis à partir de 15 heures pour Nîmes. Le temps s'est éclairci, mais il pleut toujours au moment du départ du rallye.

L'arrivée à Wîmes

Nîmes, 24 août. L'étape vers Nîmes de la Coupe Dunlop s'est effectuée par mauvais temps depuis une centaine de kilomètres après Lyon.îJne pluie aveuglante tombait et le vent debout gênait les avirteurs, qui ont navigué constamment dans la brume, obligés parfois de survoler la nappe nuageuse.

Sur 26 concurrents partis de la tête d'étape Vichy, 22 étaient arrivés à 18 h. 11. Le capitaine Philippe, adjoint au service du ministre de l'air, a capote au départ. ̃:»

L'aviateur manquant est le, docteur Crochet. On est sans nouvelle de l'aviateur Johannsen

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HAMBOURG, 24 août. Jusqu'à midi. on n'avait reçu aucune nouvelle de l'avîotj piloté par l'aviateur Johannsen, qui avait quitte, samedi, Tempelhof et qui se proposait de se rendre en Amérique du Sud, via Lisbonne.

Le pilote allemand avait quitté l'aérodrome de Berlin sur l'avion dont Chamberlin et Lévine s'étaient servis pour traverser l'Atlantique, et comptait atterrir en Amérique du Sud seulement, en passant par tés Açores,

Il était accompagné du propriétaire de l'avion, M. Willy Rody, qui est pilote lui-même et qui pouvait relayer Johunnsen dans la conduite de l'nppa»réil. Le troisième occupant, le Portugais Vaiga, est connu pour ses vois sur avions de sport.

Le voyage du « Comte-Zeppelin »

Friedrichshafen, 24 août. Le Comte*Zeppelin a quitié son port d'attache, vers midi, pour accomplir un vol d'essai au-dessus du lac de Constance. Tl avait à bord trente-trois passagers, pour la plupart des membres de la fraction parlementaire du centre qui siège, en ce moment, à Stuttgart. 11 a atterri sans incident à 13 h. 10.

Le match France-Italie de tennis

Bvian, 24. «OÛt, Le match, France-Italie orga- nisé par le Cercle Sportif d'Evian, a donné les résultats suivants, pour la dernière journée Féret (France) bat de Stefani (Italie) 0-1. Abandonné.

Sertorio (Italie) bat Landry (France) 6*3, 6-1, 5-7, 6-4.

Rodel (France) bat Bonzi (Italie) 0-4, 0-3, 6-4. Cochet-Féret (France) battent Sertorio-Rado (Italie) 6-1, 0-2, 0-3. De Stefani, malade, fut remplacé par Rodo.

Les deux dernières parties no pouvant pas se jouer à cause de pluies furent annulées. Dans le résultat final, la France gagne par six matches contre l'Italie quatre matches.

Le silence inquiétant du « Nautilus s Tpomsce, 24 août. On confirme que, depuis vendredi, on est sans nouvelles du Nautilus. 'Tous les appels par T. S. F. des stations de Tromsœ et de Bergen sont restés sans réponse.

M. Mellon est arrivé à New-York New- York, 24 août. M. Mellon, secrétaire à la Trésorerie, est arrivé ce matin venant d'Europe.

L'agitation politique à Quito,.

New-York, 24 août. Le correspondant de l'Assopiated Press à Gnayaqijil annonce qu'à la suite de la mutinerie d'un détachement militaire qui s'est produite hier soir à Quito, le gouvernement de l'Equateur pourrait être amené donner sa démission.

Bien que la révolte ait été réprimée, ajoute le correspondant, une foule de partisans des insurgés ont parcouru les rues de Quito aux cris de « A bas le gouvernement! »

Gandhi verra aujourd'hui le vice-roi des Indes Bombay, 24 août. Gandhi a repris les né«Q«ciations avec le vice-roi, II le verra demain. U est encore possible que le mahatma aille as- sister à la conférence de Londres.

On croit que l'attitude de Gandhi est influencée par la crise politique eu Angleterre. i

La borne de terre sacrée de Qaiberon

La cérémonie d'inauguration

Lorienï, 24 août. L'inauguration de la borne de terre sacrée, sur le récif de Guernic, au large de là presqu'île de Quiberôn, érigée en Commémoration de la voie empriihtée, en 1918, par les troupes américaines et, en 1930, par les mères américaines, a eu lieu hier après-midi, en pré- sence de personnalités franco-américaines et d'une nombreuse affluence. On remarquait notamment l'amiral Nielly, représentant le ministre de la îtiarine le général de division Aube, représentant le général Mariaux; Mme Sautel, présidente d'honneur du comité, marraine de l'armée française; M. W. Y. Yerby, consul des États-Unis a Nantes, représentant de l'ambassadeur M. itio, ancien ministre, sénateur du Morbihan, président de la commission de la marine niafchailde.

Le cortège s'est formé à quinze heures, sous là conduite' de M. ftue, maire de Saint-Pierre, et s'est embarqué, au môle de Pontivy, dans des chaloupés à moteur pavoisêes.

C'est par une mer houleuse que la petite flottille a débarqué sur Je majestueux rocher du Guernic où, face à l'Océan, se dresse la borne du souvenir de la coopération américaine et française. Des fusées ont été lancées, des salves ont éclaté, pendant qu'un bugle américain, puis un clairon francais sonnaient lentement.

La remise du monument a été faite par le délésué ÏÎUgon, des « Gueules cassées ». Le général Àubé a placé dans le creux du monument douze petites bornes miniatures renfermant une parcelle de terre des douze grands secteurs de guerre, dont on a fait l'appel, à haute voix, puis une plaque a été scellée.

M. Deblailze, l'auteur du monument, prenant la parole, a glorifié le sacrifice des héros et exalté l'amitié des deux peuples.

Les drapeaux se sont inclinés lentement, puis îe cortège s'est rembarqué pour revenir à terre. Sur une estrade pavoisée, des discours ont été prononcés par le général Aubé, qui a rappelé « la fidélité que la France garde à tous ceux qui se sont dévoues pour elle ».

Après avoir magnifié les héros et leur martyre, le général a conclu

Que cette palme du martyre soit le symbole de ce que la guerre a eu de grand, mais aussi de terrible, de cruel et répétons devant tous ces morts glorieux, pour la paix du monde, le vœu que la lutte entre les peuples soit bannie à tout jamais, mais n'en restons pas moins vigilants. Le Capitaine A. Beaumont, des « Vétérans américains », a fait l'historique de la participation des troupes américaines à la guerre et a rappelé ce que les Etats-Unis, en tant que République, devaient à la Franco. li;i)' M. Rue, maire de SàînfePierre^devQuiberon, a, au cours de la cérémonie* qui s'est terminée par un vin d'honneur, acceptera garde de la borne sacrée qui lui a été confiée.

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LE MAUVAIS TEMPS

Sur les côtes bretonnes, la tempête cause la mort de' huit marins

Audieh.n'e, 24 août. Hier, une flottille do trois cents barques environ, des ports d'Audierne, Caitiaret, Douarnenez, était partie pêcher la langouste au large de l'île rie Sein, au nord d'Armen. Dans la nuit, une violente tempête s'élevait, en même temps que le baromètre baissait brusquement. Vers 7 heures, devant le furieux ouragan, les équipages décidaient de rentrer et se dispersaient. Le plus grand nombre, fuyant devant le velit, s'est mis à l'abri de l'île de Sein et a tâché de gagner Douarnenez et Camaret.

Plusieurs autres bateaux, ceux d'Audierno notamment, ont voulu gagner ce dernier port. Vers 11 h. 45, à la pointe de Lerviêy, un peu avant 1 entrée du port, Jês lames ont submergé trois d'entre eux. Le Bien-Aimé a eu son patron, M. Alexandre ïverdran^at, enlevé. Le Pourquoi-Pas ? de Plouhingn, a perdu un homme, M. Jacques Urvois, père de cinq enfants. La Joséphiiie-Vvoiwê, de Plûuhinec, â perâu'six hommes SiW sept:i: Henri Bourhis et son fils mousse, François Moullec, Jacques Laouciiaiî, François Gouret, et le patron Yves Daoulas.

Le matelot Autret, unique survivant, a femené le bateau au port.

Le préfet du Finistère s'est rendu sur les lieux dans l'après-midi.

Une violente tempête souffle sur toute la région de Concarneau. La mer est démontée et il n'y a pas eu de sortie de sardiniers ce matin, Le vent, très froid, est toujours aussi violent.

Une inondation à Brive

BBlvB-L.vGAiLLARnK, 24 août. •– Une crue subite de la Corèzc s'est produite ce matin. Les services hydrauliques du chef-lieu ont annoncé une montée de 2 m. 80.

A Brive-la-Gaillarde, les eaux ont emporté des passerelles et des chantiers établis en vue do la construction de deux ponts. Les dégâts se chiffrent par trois ou quatre cent mille francs. Les ouvriers ont pu se sauver de justesse.

La foudre dans la région de Grenoble Grenoble, 24 août. A Chamagnicu, un incendie allumé par la foudre a fait d'importants dégâts dans les bâtiments d'une colonie de vacances do jeunes filles.

Quatre Anglais victimes d'une mer démontée Torquay (Devon), 24 août. Quatre touristes qui, d'une dune, contemplaient une mer démontée, ont été -entraînés par les;Hota*<jt se sont BOj'és, Les orages dans le Trentin

Rome, 24 août. Les journaux apprennent de Trente qu'un orage d'une ̃violence extrême a fait déborder l'Isarço. Toutes les maisons et les campngnes do la région du Brenner ont été envahies par les eaux, qui ont menacé aussi la station frontière. Ce n'est que dans la matinée siilvanto que le niveau de l'Isarço n commencé à baisser. Les inondations de Birmanie

Rangoon, 24 août. L'inondation menace de détruire les récoltes dans plusieurs régions de Birmanie.

D'outre part, la récolte déficitaire de riz et de pommes de terre due au manque de pluie cause de l'inquiétude, pour l'année prochaine, dans les Etats du Shan.

Le IVlikado et les inondés chinois

Tokjo, 24 août. L'Empereur a fait un don do 100.000 yen pour les victimes des inondations en Chine.

Le feu dans les forêts de Provence Les incendies des Maures seraient maîtrisés Toulon, 24 août. Les incendies du versant des Maures ont été successivement maîtrisés. Les feux de Grimaud ont détruit tous les arbres jusqu'à Iiascas, Bagarède et proximité du plan de la Tour l'incendie avait déjà fait des ravages l'avant-veille. t -.î.a.

Mille hommes de troupe demeurent sur les lieux et cinq cents sont répartis entre Collobriéres et la Garde-Proinet où l'on craint les effets du mistral. Au plus fort de l'incendie, une centaine d'artilleurs de Dragujgnan curent leurs uniformes et leurs vivres détériorés ou brûlés.

Un incendie a éclaté vers 13 heures, dans la forêt du Pinet, commune de Ramatuelle. Activé par un vent impétueux, le feu a franchi les crêtes de ce quartier, limite des oonimune* de Ramatuelle et de Saint-Tropez, se dirigeant vers le quartier des Salins. Un contre-feu a pu garantir une partie de lu pointe du Pinet. Plusieurs centaines de pins et de chênes-lièges ont été la proie des flammes. Le feu a pu être maîtrisé à la nuit.

Gakkes, 24 août. Les deux chemineaux autrichiens, arrêtés hier du côté des Adrets comme suspects d'avoir maladroitement ou volontairement mis le feu dans ces parages, ont été remis on liberté, les faits qu'on leur reprochait n'étant pas prouvés.

La préparation de la Conférence du désarmement Les ïDrolDlèïiaes politiques

Nul ne sait ce qui sortira de la conférence du désarmement qui doit s'ouvrir le 2 février prochain, mais nul ne doute qu'elle puisse avoir une importance capitale pour l'avenir du monde. Malgré tant de soucis politiques et financiers, elle tient déjà l'une des premières places dans les préoccupations de trois gouvernements au moins ceux de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne et des Etats-Unis. Le premier la prépare avec d'autant plus de soin qu'il compte sur son succès pour consolider sa situation intérieure mais il a su en faire aussi une affaire nationale, et dans la commission qui étudie la participation britannique M. Baldwin et M. Lloyd George siègent à côté de M. Macdonald. On peut être assure que les propositions qu'elle arrêtera exprimeront les vues de l'Empire britannique tout entier.

Ces vues s'accorderont d'autant mieux avec celles du gouvernement américain qu'elles en auront tenu le plus grand compte les travaillistes tiennent par-dessus tout, en pareille matière, à n'agir que d'accord avec les Etats-Unis cela leur est particulièrement facile, puisque d'abord la question navale est réglée pour quelque temps, et que, d'autre part, dans les deux peuples de langue anglaise, une imposante majorité semble pénétrée d'une foi mystique dans les vertus du désarmement pour assurer la paix.

Quant à l'Allemagne, on sait assez quel intérêt ont pour elle des discussions où elle pourra toujours se poser en victime. Le désarmement général est, dit-elle, la condition de son propre desarmement, et elle prétend trouver dans le traité de Versailles une obligation, pour les autres puissances. de ramener leurs forces militaires au niveau de la sienne. Si ce résultat n'était pas obtenu, elle reprendrait sa liberté. Tous les partis allemands sont d'accord là-dessus la seule divergence que l'on constate entre leurs vues se rapports aU ton sur lequel il convient de réclamer ce « droit » les socialistes veulent nous amener à le reconnaître de bonne volonté, les nationalistes comptent l'imposer en frappant du poing sur la table la première méthode est sans doute la plus dangereuse..

Plusieurs autres nations, soit par intérêt, soit pour obéir à un idéalisme mal compris, se rallieront à la thèse allemande et l'on peut compter sur les représentants des Soviets pour brouiller les cartes. En somme, la prochaine conférence du désarmement est avant tout une entreprise de démolition de l'armée française, cette armée que M. Winston Churchill appelait pourtant à la Chambre des communes, il y a quelques semaines, le « principal facteur de stabilité de l'Europe s> expression d'une vérité souvent exprimée dans ce journal et qu'on est heureux de retrouver dans un discours d'homme d'Etat étranger. Mais qu'en restera-t-il quand les représentants de toutes les nations se seront réunis à Genève et ne voudront pas se séparer sans avoir « fait quelque chose » ? '1 En France, c'est la commission d'études du conseil supérieur de la Défense nationale qui s'occupe de la préparation de la conférence. Cette commission, présidée par le lieutenant-colonel Fabry, dénuté et ancien ministre, comprend, outre les représentants des divers départements ministériels intéressés, un certain nombre d'officiers qu'on peut appeler des spécialistes, car ils ont étudié à fond, depuis plusieurs années, les problèmes relatifs au désarmement. C'est évidemment elle qui a rédigé, au moins pour la plus grande partie, le mémorandum adressé par le gouvernement français au conseil de la Société des Nations pour rappeler « les principes et les méthodes qui inspirent sa politique en matière de limitation des armements, la manière dont il les a déjà appliqués et les conditions qui lui paraissent devoir être remplies pour que la conférence de 1932 ne déçoive pas les espoirs qu'elle a éveillés ».

Ce mémorandum a été publié à un moment où l'attention générale était appelée sur des événements d'un intérêt plus 'immédiat. C'est pourquoi sans doute il n'a été 'jusqu'ici l'objet que de rares commentaires, assez -oeu bienveillants; du reste, en général le président Hoover s'en est, dit-on, montré, « déçu ». Le contraire serait surprenant, car la thèse française y est exposée avec cette clarté et cette logique rigoureuse qui nous sont

L'ACCIDENT DE SURESNES

NI, Marcel Arnac a subi les opérations du trépan et de la transfusion du sang

Voici les renseignements complémentaires que nous avons pu recueillir au sujet de l'explosion dont a été victime, à Suresnes, notre confrère M. Marcel Arnac.

L'accident initial, qui s'est produit à l'usine élévaloire des eaux, est dû à la rupture d'un clapet d'aspiration d'une pompe à piston plongeur qui débitait 700 mètres cubes à l'heure. La conduite d'eau a éclaté aussitôt après et la machine, brusquement déchargée de su masse liquide, tourna à vide et s'emballa. Le volant subit alors une force centrifuge énorme, fut violemment arraché et vola en éclats. C'est un de ces éclats, pesant près de mille kilogs, qui retomba, quatre cents mètres plus loin, sur la villa de M. Marcel Arnac, la défonça et la traversa de part en part.

Dès hier matin, M. Cassuis, commissaire de Put-eaux par intérim, reprit l'enquête commencée dimanche soir. En compagnie du directeur de l'usine des eaux, M. Poinsard, qui, interrompant sp;s vacances, était revenu eii automobile, et des ingénieurs du service technique, le magistrat recueillit les déclarations des employés qui étaient présents au moment de l'accident. Puis il procéda aux constatations légales.

Les niura du pavillon de M. Arnac ont été étayés en attendant que les réparations nécessaires soient effectuées. La toiture de l'usine a été crevée en trois endroits. Un amoncellement de ferraille en.combre la salle des machines.

Grâce aux pompes électriques de secours, l'usine est parvenue à débiter hier 50.000 tonnes d'eau sur les 75.000 qu'elle a la charge de fournir régulièrement.

L'état de santé de M. et Mme Arnac M. Marcel Arnac, qui, comme nous l'avons dit, avait été conduit, grièvement blessé, à l'hôpital Chevrcul, à Nanterre, a été opéré du trépan pot après son admission par l'interne do service, M. Rouzaud, aidé du son assistant, M. Fanteau. Au cours de la nuit, notre confrère s'étant profondément affaibli, un sutre interne, M. Sauné, s'offrit pour la transfusion du sang. Puis des ponctions lombaires furent pratiquées. Après ces nouvelles opérations, le blessé se ranima. Hier soir, il était encore très agité, mais on avait cependant l'espoir de le sauver.

Quant à Mme Arnac, qui a été grièvement atteinte à la tète, ello est soignée chez elle par son médecin habituel. Son état reste sérieux.

Aucune inquiétude ne subsiste au sujet de leurs

enfants.

Le « Club du Faubourg » à Chanaonix

Chamonix, 22 août. Après une soirée de gala à Brides-les-Bains, où S. Exc. lord Tyrrell, ambassadeur de S. M. Britannique, donna le signal des applaudiseroents, le Club du Faubourg a organisé une brillante séance au Casino du Mont-Blanc, à Chamonix. Salle comble. Elégante assistance l'on reconnaissait MM. Félix Braise, député de la Haute-Savoie Roland Coty, etc. M. Léo Poldès dirigeait lui-même les débats, Avec tact, sans aucune digression politique, M. Georges Pioch a fait un spirituel exposé sur les Femmes doivent-elles obéir aux hommes? Plus de vingt personnes ont pris la parole. Le Club du Faubourg présentera et discutera, à la rentrée Sauvons nos colonies, de M. François Coty, qui sera défendu par MM. Jean Renaud et le général Joalland.

f

aussi nécessaires qu'elles sont insupportables aux

Anglo-Saxons.

Si, sur un sujet pareil, le raisonnement comptait pour quelque chose, la conférence du désarmement ne pourrait que se rallier à celui que lui présente le mémorandum français. Mais dans ce cas la commission préparatoire à la conférence 'l'aurait déjà fait sien, car il n'a pas change depuis dix ans que cette commission a commencé de siéger. On sait qu'il n'en est rien et que nos principes ne sont admis par personne ou presque ce qui ne veut pas dire qu'ils aient été réfutés, mais seulement que la logique cartésienne n'a plus guère cours hors de chez nous. On peut, on doit même le regretter il serait puéril de ne pas en convenir. Mais, cette constatation faite, on ne saurait changer des habitudes invétérées nous continuerons donc à déduire des idées fondamentales les conséquences qu'elles commandent et à y conformer nos propositions.

L'article 8 du pacte de la Société des Nations exprime deux de ces idées fondamentales en une seule phrase « Le maintien de la paix, dit-il; exige la réduction des armements nationaux au minimum compatible avec la sécurité nationale et avec l'exécution des obligations internationales imposées par une action commune. ;»

Le minimum compatible avec la sécurité nationale, chaque Etat doit évidemment en être juge en ce qui le concerne il le détermine en fonction de données précises et concrètes, qui sont d'une part sa propre situation géographique et les conditions particulières de son existence, d autre part le statut militaire fixé par les traités pour l'Allemagne et ses ex-alliés. Tenant compte de ces éléments et ayant détaillé les réductions considérables des forces françaises depuis 1921 (42 0/0 pour la seule armée métropolitaine), le gouvernement français dit dans un mémorandum que ses armements sont aujourd'hui ramenés « à un niveau qui lui paraît strictement correspondre att

minimum compatible avec sa nationale,

minimum compatible avec sa sécurité nationale,

dans les conditions actuelles de l'Europe et du monde ». C'est une affirmation solidement étayée et que personne ne peut contredire.

L'autre idée, c'est celle de « l'action commune > qui garantirait à toute nation menacée d'une attaque, l'assistance de toutes les autres nations. Son application de bonne' foi donnerait la seule solution complète et satisfaisante du problème du désarmement. Où en est-elle ?

Une résolution votée en 1922 à là Société des Nations a bien spécifié que cette assistance devrait être « effective, immédiate et suivant Un plan préétabli » une autre de 1927 précise que « chaque Etat, assuré de n'avoir pas à pourvoir seul au soin de sa sécurité par le moyen de ses armements, doit pouvoir la faire reposer également sur l'action collective organisée par la Société des Nattons ».

Mais cette organisation n est même pas ébauchée à l'heure actuelle. Le comité d'arbitrage et de sécurité, créé à la demande de la huitième assemblée de la Société des Nations, n'a pas encore étudié la suggestion, faite par l'assemblée, d'inviter « chaque Etat à indiquer que, dans tels cas de conflit, soit toutes ses forces, soit telles de ses forces militaires, maritimes et aériennes, pourraient intervenir immédiatement pour appuyer les décisions ou recommandations du conseil ». Toute la question, en effet, est là. Aux EtatsUnis on nous reproche de ne pas admettre que le pacte de Paris (renonciation à la guerre) doive justifier à lui seul une nouvelle et notable réduction de nos armements. Nous demandons à notre tour à quoi serviront les armements, une fois limités et réduits ? La guerre ayant été mise hors la loi, que feraient les Etats si la guerre éclatait et si une agression était commise ? « Telles sont, dit le mémorandum français, les questions essentielles auxquelles la conférence de 1932 devra donner des réponses claires si elle veut aboutir. » a II est peu probable qu'elle les trouve même si elle les cherche, ce qui n'est pas sûr. Prudemment, c'est du côté technique qu'elle abordera ces' grands problèmes politiques. Mais la discussion technique a aussi ses difficultés et ses dangers 5 nous en parlerons prochainement. A. Thômazi. A. Thômazî.

Nouvelles diverses

Suicide d'un banquier

En proie à de violents chagrins intimes, ainsi nu'en témoigne une lettre laissée dans son bureau, M. Constant Rappoport, 53 ans, banquier coulis* sier, copropriétaire d'une banque, 23, rue Le Peletier, s'est tué hier, à 2 h. 30, d'une balle dans la tête. Grave accident à un meeting d'aviation Troyes, 24 août. A Saint-Julien, au cours d'un meeting d'aviation, un appareil a brusquement piqué d une hauteur do 100 mètres et est venu s'abattre sur le sol le pilote, M. André Jolly, a été blessé grièvement une parachutiste, Mme Violette Davret, âgée de 21 ans, a eu la colonne vertébrale brisée et a succombé.

La frénésie d'un tirailleur marocain Bourg-ex-Bresse, 24 août. La nuit dernière, le tirailleur Amadi Ben Allah, du 5° R. B. M., a t:rô à bout portant, sur son caporal endormi, un coup de mousqueton qui l'a tué net.

Poursuivi par un sergent .chef et un autre tirailleur, Amadi tira de nouveau et blessa assez gravement ce dernier. Il put ensuite prendre la fuite vêtu seulement d'un pantalon et d'une chsmise. Il est toujours en possession de son fusil et de cartouches. La police mobile et la gendarmerie font des battues dans la campagne pour le retrouver.

Une escroquerie aux coupons de rente Rennes, 24 août. La police mobile de Rennes enquête actuellement sur une affaire d'escroquerie nu préjudice de l'Etat dans certains bureaux de poste des Côtes-du-Nord et du Finistère. On vient de découvrir, en effet, qu'un individu, se présen- tant sous les noms de Pélissier, de Galttncier ou Jousselinot, de Paris, avait réussi à se faire payer des faux coupons de liente française 5 0/0 1028. Une vedette est coupée en deux

par un bateau

Cherbourg, 24 août. La préfecture maritime a été avisée que le remorqueur Gaston-Bivier, en mission hydrographique à Lezardrieux, a abordé* dans la journée do dimanche, son canot moteur, dans lequel se trouvaient deux hommes d'équipage apportant des amarres au remorqueur.

Le canot coula immédiatement. Les deux. marins, le matelot timonnier Aimé Ramone, du port de Toulon, et le matelot Jean Hauguamard, du port de Lorient, appartenant à la direction du port dû Cherbourg, sont noyés.

Les autorités maritimes ont informé les familles. Attentat criminel contre un train en Bavière Berlin, 24 août. La nuit dernière, des incon» nus ont de nouveau cherché à provoquer un accident de chemin de fer sur la ligne de Ratisbonne à Hof (Bavière), en plaçant une grosse traverse de bois sur les rails. Mais la locomotive d'un train de voyageurs écarta l'obstacle, sans accident. Dans la nuit du 14 août, une tentative criminelle semblable avait été commise dans ce secteur.

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Hitlériens et flamingants à Dixmude Dixmude, 23 août. Le 12e pèlerinage flamand .1 h Dixmude s'est déroulé sans incident, eu pré.sence de 80.000 personnes.

Le comité organisateur a protesté auprès du premier ministre et du ministre des affaires étrangères contre la présence à Dixmude de huit hitlériens munis de passeports réguliers.


LETTRES. -THEATRE1} SCIENCES ET ARTS

Réflexions sur la Médecine

L'ETAPE MEDICALE

£a médecine est industrielle, scientifique ou hu maine. De la première, nous ne parlons pas. En reniant la grandeur de sa mission, elle ne mérite plus, comme nous l'avons dit, de conserver la gloire de son nom. A la médecine scientifique, n'est pas attachée une réprobation de même ordre. Observer de près, chercher à guérir, améliorer i'effiçacjté d'un traitement sont des actes qui, pour s'imposer à la reconnaissance, ne peuvent s'éternise^ .dans les sillons d'une ornière, toujours la même. Il faut avancer: prudemment, s'enquérjri avec soin, ne pas précipiter ses décisions, renouveler dés tentatives dirigées dans l'intérêt du patient, mais sans que ces essais soient téméraires et à condition d'être justifiés par l'innocence reconnue des résultats.

Pour se faire accepter, en un mot, la médecine scientifique devra toujours rester humaine. De même que la médecine humaine, pour répandre ses bienfaits, devra s'appuyer sur des connaissances seientifiques qui s'échaufferont à des rayons partis du coeur. Le traitement physique, pour chacun, se doublera d'un traitement moral. Ce dernier ne saurait se contenter de formules d'encouragement vague qui s'apposeront comme une fiche de consolation rédigée une fois pour toutes sur la diversité des esprits et des tempéraments. Ou ne parle pas à une paysanne comme à une duchesse, à un homme comme à une femme, à un jeune comme à un vieux, à un oisif comme à un.travailleur, à celui qui fatigue ses muscles comme à celui qui peine de son cerveau. Il y a là toute une gamme de touches à presser au gré de leurs résonances. Seulement l'appréciation des situations dissemblables n'épuise pas le chapitre des nuances à ménager et à comprendre. Derrière chaque métier et chaque position sociale se rangent en plus dans le même groupe des inégalité? de sensibilité et des variabilités de tempérament. Les uns préfèrent l'activité, les autres le repos. PaFRij tes amateurs, de. nu&s .solides ,et,de siestes pmïJqngéfis, ̃ .combien detati l'agrément.' s& satisfait encore dans la diversité des programmes Cer+tains se contentent de la chaise longue et la moindre tension d'esprit se traduit chez eux par l'accablement d'une fatigue immédiate. D'autres travaillent de ïa tête et se refusent à bouger les jambes. On en voit qui digèrent mal, ont des fonctions paresseuses, ne dorment pas ou ne s'assoupissent que le matin, quand sonne l'heure du réveil. Les paroles réconfortantes que l'on prononce calment les uns, non les autres. Le secours des régimes alimentaires, un choix judicieux de remèdes sont appropriés à la nature du mal, comme la nature des conseils et des exhortations est dictée par la divination et les particularités du caractère et des humeurs.

Il en va de même pour les actifs. Un boutiquier n'est pas l'analogue d'un artiste, d'un savant, d'un homme de lettres. Et pourtant ils disposent tous d'une somme d'activité égale. Simplement celle-ci se dépense sur des motifs d'intérêts situés plus ou moins haut dans l'échelle des préoccupations. Suivant la valeur de l'élément intellectuel superposé,, bien des niveaux s'étagent les uns au-dessus des autres. Devant des esprits médiocres, le médecin S'arrêtera à leur palier et se gardera d'émettre des considérations élevées qui ne seraient pas comprises.

Alors qu'en présence d'hommes supérieurs, il pourra, après l'examen, se permettre quelques digressions qui révéleront au malade que les grands traits de sa nature sont révélés et que le médecin le traitera d'après les indications a la fois physiques, intellectuelles ou morales qui auront jailli de ses constatations.

Et ici, nous revenons à L'Etape de notre maitre et ami, M. Paul Bourget, Une grande distinction doit être opérée entre l'assimilation des idées et l'éducation des sentiments. L'instruction reçue à l'école ne sert de rien au médecin pour l'élaboration de ce diagnostic total où les troubles du corps recevront leur lumière au même titre que les tendances profondes de la sensibilité. Les qualités de 'tact, les finesses de l'intuition jouent ici le premier rôle et celles-ci sont de nature héréditaire. Pour les acquérir, il faut Je legs non d'une, mais de plusieurs générations, Si l'étudiant est privé de ce bagage ancestral, il apprendra aussi bien çm'un autre et s'initiera avec la même facilité aux connaissances techniques. L'instruction de l'esprit s'acquiert très vite,

II faut beaucoup plus de. temps pour élever les sentiments au degré da hauteur exigée par la pratiqué: de- fia profession médicale. Le système nerveux du grand sympathique et neuroglandulaire où naissent, se développent et s'affinent les antennes de la sensibilité est tributaire de multiples conditions où s'enchevêtrent' Phab.itudè- dés 'coutumes, des mœurs, les Diodes de nourriture et les qualités de boisson dont ce système nerveux a été influencé, excité ou alourdi au cours des générations successives. Le caractère des Allemands qui boivent de la bière n'est pas celui des Français qui consomment du vin. Pour que les réactions des premiers s'accordent avec celtes des seconds, il faudrait au préalable et pendant plusieurs douzaines d'années, de part et d'autre, le consentement à des quantités alimentaires et à un régime de boisson identiques.

Les rares faiblesses jusqu'aujourd'hui observées dans le corps médical, tiennent en partie à l'ascension trop brusque des accusés. Ils n'ont pas gravi les échelons des étapes intermédiaires. Dans le peuple, il existe sans doute des familles où la noblesse et la délicatesse de nature transmises par les ancêtres se retrouvent dans les descendants. Les étudiants nourris de ces sèves généreuses et saines entreront dans la carrière sans lui faire honte et sans recueillir de déboires pour euxmêmes. Les autres, ceux dont les parents ont engagé, les fils à embrasser la médecine, par appât du lucre, ceux-là risquent souvent de demeurer en cours de route. Ils n'amasseront pas la. richesse, parce que le seul objectif qu'ils convoitaient était celui-là,

Au contraire, le médecin réussira d'autant mieux qu'il n'avait pas aspiré à la fortune. L'ambition des avantages matériels ne prépare, dans la carrière médicale, la voie d'aucun succès, si le chemin n'est ouvert en premier lieu par la perspicacité de l'esprit et les grandes voix du cœur.

Docteur Ch. Piessinger.

Les embellissements de Rome

Selon la Trlbuna, des expériences auraient Heu actuellement en vue d'appliquer une légère couche de peinture d'un ton chaud sur le monument de Victor-Emmanuel II à Rome. Ce monument, comme on le sait, est bâti, en pierres d'une blancheur éclatante, et cela afin de mettre le monument en harmonie avec la nuance des édifices qui l'entourent et en général avec le ton des constructions romaines.

LA VIE LITTÉRAIRE

Quand fcvate une êpse, par Marcel Boulenger, 1 vol. (Editions des Portiques), EvocnUom, par Henri Massis, 1 vol, (Pion) Extraits a' un Jomnul a908-l928), par Charles du Bos, 1 vol. (Çorréa).

L'épée dont M. Marcel Boulenger nous entretient en un spirituel et quelque peu mélancolique petit volume, écrit d'une plume à la pointe acérée, n'était ni une arme de parade ni une arme d'agression, mais une arme que l'on pourrait dire « de civilité ». Elle servait à l'honnête homme, qui n'en .usait qu'à bon escient, que pour tenir à distance et en respect les insolents et les goujats. Il arrive, en eifet, à chacun de rencontrer sur sa route de ces fâcheux et de ces malotrus qui l'encombrent et qui l'infestent. De nos jours où la politesse n'est guère en faveur, il n'est pas rare de se trouver dans les lieux publics ou dans les endroits de plaisir avec des gens de cette déplaisante espèce qui poussent le sans-gêne jusqu'à la grossièreté. M. Marcel Boulenger nous en décrit quelquesuns au début de son amusant et vif plaidoyer où il évoque un temps où les usages nous fournissaient un moyen de se mettre à l'abri des contacts qui semblaient par trop intolérables. L'envoi de deux témoins, chargés d'organiser une rencontre sur un terrain choisi, y suffisait, Il s'ensuivait ou la signature d'un procès-verbal satisfaisant ou un coup d'épée libérateur. C'était le bon temps.

Maintenant, il n'en est plus ainsi et le duel n'est plus dans nos mœurs. M. Marcel Boulenger regrette sincèrement sa disparition et donne de ce regret d'excellentes raisons. Puisque la solution « par les armes » d'un différend n'est plus de mise et qu'en cas d'une offense il n'est plus admis d'y recourir ne reste-t-il donc plus à présent d'autre ressource que de pratiquer le « mépris des injures » ou, d'en .venir aux,,ma^Sj.. avec i?insulteur ? N'y a-t-il donc plus qu'à* employer 'la boxe et le pugilat pour vider les querelles graves ou futiles qui peuvent survenir ? M. Marcel Boulenger ne se montre guère partisan de ces procédés corporels et manuels. Il avoue franchement préférer le coup d'épée au coup de poing et juge le premier plus élégant, à peine plus dangereux, et malgré cela propre, par le risque que tout de même il comporte, à rendre les gens circonspects dans leurs propos et leurs manières. Qu'il y ait eu, dans l'usage du duel, quelque abus et parfois quelque ridicule, M. Marcel Boulenger n'en disconvient pas, mais, en revanche, que d'avantages ne lui peut-on trouver

Je n'énumérerai pas ici tous ceux que lui reconnaît M. Marcel Boulenger. M. Boulenger les analyses en des termes d'aimable ironie et de discrète sympathie, et c'est plaisir de l'entendre rappeler, dans le spirituel petit livre qu'il a intitulé Quand j'avais une épée, les rites qui précédaient ou accompagnaient la rencontre des deux adversaires qui, une fois les fers décroisés, devenaient souvent, desH amis ou, à tout le moins, demeuraient dorénavant obligés l'un envers l'autre à une correction définitive. Le duel ne mettait pas" seulement en jeu j'adréss'é des combattants, mai§(.aussi leur «tiibral », car, même pour les mieux préparés et pour les plus naturellement courageux, il y avait toujours à vaincre une certaine appréhension devant la pointe voltigeante. dont il s'agissait de déjouer les ruses acérées. Néanmoins, c'étaient de « belles matinées » que celles où l'on allait sur le pré escorté de ses témoins et du médecin, si belles que ce divertissement périlleux avait ses fervents et ses dilettantes. De ceux-là, M. Marcel Boulenger nous trace quelques vivants portraits. J'ai fort goûté celui du célèbre, de l'incomparable Alfonso de Aldania, dont le jeu était une merveille d'élégance et de précision et pour qui un duel n'était pas seulement une belle matinée, mais une « matinée enchanteresse ». A côté de lui, voici Maurice Bernhardt, son disciple. Voici M. Jean-Joseph

LES VICTIME©

La peinture n'est pas seulement un art. C'est une profession, un métier dont doit Vjivrè celui qui l'ëxérce. .'> Or, la situation matérielle d'innombrables peintres est en ce moment misérable. On ne compte plus les détresses décentes, d'autant plus navrantes, causées par le krach. Pour quiconque connaît la réalité du monde des ateliers, c'est une grande pitié.

Qui est responsable ? Ce fut, pour beaucoup, cet aspect de la question qui m'incita à une I campagne dont l'insistance a surpris certains Is ôilettanti, nonchalants partisans du laisserfaire. a Pourquoi, disaient-ils, dénoncer avec cette ardeur des tableaux risibles, un mercantilisme éhonté, un snobisme dupé, alors que toute production mauvaise mourra tôt ou tard de sa propre inanité ?» Je songeais au côté moral et social, au désastre professionnel préparé par les sophismes artistiques, aux hommes dévoyés, aux forces gâchées.

L'énorme bluff de l'art pseudo-vivant a fait deux sortes de victimes.

Les premières furent et restent les gens d'honnête talent, les « peintres moyens », élevés dans le respect du métier,' dans le scrupule de l'étude, la défaut de génie. Formant le contingent principal des Salons, s'étant crus assurés d'une carrière louable par les médailles, les sociétariats, les achats et les rubans de l'Etat, ils se sont vus, souvent à l'âge des cheveux gris, brutalement bafoués et mis au rancart par ce que les milieux d'avant-garde appellent maintenant « des valeurs de choc », par les esbroufeurs de la publicité, les poulains de marchands, les truqueurs de la cote, avec la silencieuse complicité de l'immense veulerie d'une opinion publique dont, en art comme en politique, la passivité, le manque de réaction, permettent tout aux faiseurs.

Les victimes dont je parle ne souffrent pas plus du krach qu'elles ne souffraient avant lui. Depuis des années elles pâtissaient, à la recher- che d'un acheteur problématique pour leur genre déclaré démodé, hantées du loyer à payer, de l'atelier à chauffer, de la famille à nourrir,

1

Renaud, escrimeur infaillible, « docteur es ar- c mes p voici Bruneàu de Laborie, fine lame et t grand cœur à qui M. ^larcel Boulenger consacre i un souvenir ému aux dernières pages de son î livre, M. Marcel Boulenger omet d'ailleurs ( de nous conter ses i belles matinées », à lui, s et se contente de noijs^vpuer qu'il a été témoin 1 une quarantaine de: fois, mais gageons que ce < n'est pas seulement pour ce rôle amicalement ( serviable, qu'il 'regrette lé temps « où il avait j une épée ». c

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C'est aussi un livre de souvenirs que nous ( donne M. Henri Massis sous le titre de Eooca- < tions. Ces évocations font revivre devant nous 1 les hommes qui furent, à divers titres, les mal- 1 très de la jeunesse de M. Henri Massis, de ceux 1 dont il subit le plus fortement l'influence en- ( tre les années 1905 et 1911. Ce fut à Barrès, 1 à Bergson, à Alain, à Péguy que M. Henri | Massis demanda de l'orienter dans son déve- 1 loppement intellectuel et moral, et c'est à j t cette période de sa formation spirituelle qu'il 1 nous invite à assister, non pour le plaisir de 1 s'y mettre en scène personnellement, mais avec 1 le souci de se présenter à nous comme un exem- } pie de ce qu'il appelle le drame de sa généra- 1 tion, drame pathétique certes, mais non tout ( à fait exceptionnel, car toute génération en vivra un semblable, quand il s'agira pour elle de prendre conscience d'elle-même, de faire choix de ses doctrines et de ses idées, Cepen- i dant nous ne saurions reprocher à M. Henri Massis, l'iin.por'tance .qu'il attribue aux éyénements Intellectuels auxquels. participa et.dont il fut le témoin passionné, car c'est cette passion même qu'il apporte à ce souvenir qui donne t à son livre son accent 'Net son caractère, son 1 optique. Le point de via auquel s'est placé M. Henri Massis est d'ailleurs légitime, et la 1 sincérité de son regard excuse certaines défor- 1 mations de sa vision. J'ajoute que tout le livre de M. Massis est écrit avec une verve éloquente et ave? une exaltation communicative. Il y a chez lui de l'orateur et du polémiste. '( C'est chez Anatole France que nous trouvons tout d'abord le jeune Massis, mais nous ne l'y 1 trouvons pas longtemps. Le dilettantisme scep- tique de France n'offrait guère d'aliment à un esprit comme le sien. M. Massis n'a pas gardé trop bonne impression des mercredis de la villa Saïd il est plus à l'aise dans le cabinet de Neuilly où le reçoit Maurice Barrés. Barrés, en effet, pouvait fournir des réponses à certaines des interrogations de ce visiteur, pressé d'en- j trer en ligne et d'engager le combat. On sait celui qu'il livra brillamment contre la Nouvelle Sorbonne, en collaboration avec Alfred de Tarde. L'offensive du mystérieux Agathon pré- occupa fort les milieu^ universitaires. Le récit de, cette querelle Jious'^aùt des pages,, fort inté- restantes qui, nous amènent à celles'ôïi.'M. Henri Massis nous conte la «libération bergsonienne » et l'influence qu'exerça sur lui la philosophie de M. Bergson. M, Massis note aussi ce qu'il dut à l'enseignement d'Alain en qui il trouva un allié pour sa campagne antisorbonnienne. M. Massis s'y sentait soutenu par une impor- ( tante fraction do l'opinion. Il avait touché un point sensible qui intéressait l'avenir de la haute culture française. { A côté des France, des Barrés, des Bergson M: Henri Massis donne place dans ses souvenirs à des figures plus juvéniles dont il marque très heureusement les traits. J'aime beaucoup le portrait que trace M. Henri Massis de son ami Henri Franck, de cet Henri Franck, mort prématurément et qu'il appelle un « adolescent merveilleux », mais un des chapitres les plus curieux du mémorial de M. Henri Massis est

souffletées par l'épithètei de « pompier toisées par les extrémistesopiarvenus, réduites aux petites besoga.es à côti,aux «spédtents qu'on accepte avec courage à,, vingt ans mais pas à soixante. Pour ces pauvres artistes-là, rien de changé sinon une certitude plus lourde de s'acheminer vers la détresse en' remâchant les illusions perdues avant l'oubli définitif. Et comme ils gardent des consciences propres et naïves, l'idée que le krach atteint à leur tour ceux qui les supplantèrent ne leur donne même pas une méchante joie,

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Mais il y a, en face de ces sacrifiés, les illusionnés de l'autre camp, notamment ces provinciaux pour qui Montmartre et Montparno furent miroirs aux alouettes, qui prirent pour évangiles les revues « avancées » y voyant les reproductions, célébrées par des textes enflammés, de croùtes couvertes d'or, ils se persuadèrent qu'il était facile d'en faire autant, ce qui est exact, et toute sous-préi'ecture eut ses fauves et ses cubistes. Il devait suffire d'al.ter à Paris, et d'entrer en relations avec un critique et un marchand, pour réussir dans un métier peu, fatigant, prometteur de prestige et de revenus, ouvert libéralement aux ex-cyclistes, vachers, marchands de frites et autres improvisateurs du dimanche, la carrière n'étant mauvaise que pour les, 'poncif qui avaient cru devoir étudier au lieu de se fier à l'originalité immanente et à l'ignorance divine. On assista à une ruée, à un déballage saugrenu, et bientôt à une faillite générale.

Mais tandis que les premières victimes étaient et restent moutonnières et résignées, la seconde catégorie est révoltée, car elle avait compté sur l'extrémisme, et voici que l'extrémisme, tout comme la guerre, ne paie pas. Autant que la toile timide, le bariolage exaspéié é reste pour compte. Pour une vingtaine de malins ayant su transformer les « valeurs de choc » en valeurs de Bourse, et jouer en grands virtuoses de la publicité, la foule des halles de peinture plus ou moins indépendante, hyp-

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celui qu'il consacre à Ernest Psichari qui avait en lui le goût de l'héroïsme. Avec M. Massis nous pénétrons dans la maison familiale de la rue Chaptal, toute hantée de l'ombre de Renan et d'où Ernest Psichari s'évada un jour pour soumettre volontairement les dangereuses violences de sa nature aux salutaires contraintes de la caserne et aube saines initiatives de l'action disciplinée. De sa mission au Congo, de son séjour au Logone Ernest Psichari revint profondément renouvelé, ayant trouvé sa raison de vivre, tandis qu'un Charles Demange ne trouvait dans sa vie que des raisons de mourir. On ne peut lire sans émolion le récit de la mort de ce neveu de Barres, du deuil de cœur et du tourment de conscience que cette mort causa à l'auteur de l'Homme libre. La douleur du maître vieilli, M. Massis la partage certes, et il sent, comme il le dit, devant ce tragique échec, s'achever sa jeunesse. Il est mûr pour écouter les fortes paroles d'un Péguy et pour comprendre l'exemple d'un Psichari. Tous deux ont le sentiment d'une guerre imminente, mais une génération s'est formée qui saura faire face aux lourds devoirs que lui prépare un proche avenir. De cette génération à laquelle il appartient, M. Massis a évoqué quelques-unes des figures représentatives et en a défini les idées directrices. Il nous expose l'histoire morale et intellectuelle de la période d'avant-guerre. Peut-être a-t-il un peu trop généralisé des cas particuliers, mais son livre, dans son ensemble, a la valeur d'un témoignage informé et sincère.

iD'un journal tenu de l'annge 1308 Hl'année 1928, M. Charles du Bos nous offre c>t"7 extraits qui remplissent les quatre cent soixante-huit pages d'un volume dont la lecture nous fait pénétrer dans l'intimité d'un esprit des plus distingués. M. Charles du Bos, ainsi qu'il l'a prouvé dans les quatre séries de ses Approximations, est doué au plus haut point du sens critique. Ce don, M. Charles du Bos l'a appliqué avec un rare bonheur dans l'ouvrage considérable qui a pour titre Byron ou le Besoin de la Fatalité, et la publication intégrale de son journal en formerait un plus considérable encore. Pour le moment, M. Charles du Bos se contente d'entr'ouvrir pour nous ses carnets et d'en extraire certaines pages significatives qui nous offrent des vues profondes sur les préoccupations journalières de sa vie.

Elles sont d'un ordre toujours élevé et d'un respectable sérieux, qu'elles concernent la philosophie, la religion, la morale, la littérature, les arts, ou qu'elles visent à la connaissance de soi-même par leur scrupuleux souci d'exacte auto-psychologie. M. du Bos note, en pages toujours subtantielles et quelquefois quelque peu obscures par leur subtilité, des jeux et des variations d'idées et de sentiments, observés et décrits. en,f.JLeurs nuances, les plus fugitives. ^j£ Charïes'du Bos s'y analyse avec une application et une conscience admirables, qu'il définisse les réactions que prpci|iisént en lui telle lecture, telle audition musicale, telle visite de musée, telle conversation. C'est cette absolue, cette intransigeante sincérité qui donne à ces Extraits d'un Journal leur valeur indéniable. M. Charles du Bos y pratique l'introspection avec une rigueur peu commune, et nous offre, en une suite de planches d'anatomie psychologique, le spectacle pathétique de sa pensée aux prises avec sa sensibilité et sa raison. Remercions-le de sa minutieuse persévérance et d'un égo Usine qui le conduit non au culte, mais à la connaissance du Moi, non à son exaltation vaniteuse, mais à nous l'exposer en son humble et quotidienne vérité.

Henrî <J« Régnier,

(fe l'Académie française,

notisée, s'est jetée à corps perdu dans une sur- production insensée, un stockage invendable. Cette' foule des « avancés » peut maintenant avoir avec celle des « pompiers » les liens de fraternité que crée une misère commune. Elle connaît à son tour l'enfer des promesses non tenues, le lâchage des fabricants de réputations dont quelques mots louangeurs, au début, l'avaient appâtée, et l'égoisme des arrivés du bolchevisme pictural, et la dureté des marchands. Pas plus de foin au râtelier pour le poulain que pour la rossinante. Même angoisse partout. Cependant les commis-voyageurs en art « vivant » proclament la Renaissance et ils osent même dire que cet art est, à l'étranger où ils l'exhibent, la seule supériorité qu'on reconnaisse encore à la France Il paraît que notre littérature, notre science, notre industrie, notre armée, notre culture, ne comptent presque plus, que seul notre fauvisme maintient le prestige national. Cela s'imprime 1 Mais que l'on visite' les ateliers, qu'on examine les bilans des plus gros mercantis, qu'on vérifie les cotes réelles, et on constatera que le terrain est jonché d'apprentis-sorciers ratés, aigris, malheureux, haineux.

Il y a cinquante mille peintres, en France, qui ont tous cru pouvoir vivre de leur état, et même faire fortune. Ainsi s'est dangereusement accru un prolétariat artistique. Il ne se serait point accru si le sabotage d'un art jadis admirable, imposé au snobisme avec manigances internationales, n'avait déchaîné la surproduction, si la peinture était restée un art lent, méritoire, difficile, soutenu par une armature d'étude scrupuleuse. On ne verrait point sur le pavé tant de mécontents besogneux imputant leur échec à l'infâme société. Il apparaît dès maintenant aux inconscients comme à ceux-Jà mêmes qui en ont bénéficié que le système du marchand et du poulain a I été immoral et néfaste, qu'il a assuré la réussite de quelques-uns par la rancœur et la détresse du plus grand nombre. Comme toute mauvais: s action, celle-là se paiera.

Camille Mouclair.

COURRIER DES LETTRES

Le monument d'Albert Samain

Albert Samain repose au cimetière de l'Est à Lille, il partage, rappelle notve confrère Léon Bocquet, le caveau où dorment les siens, son père, Adolphe-Jean-Baptiste et sa mère née Céline-Sophie Mouquet.

Depuis J902, «ne rue de Lille, a été baptisée du nom du poète du Chariot d'Or. De plus le nom de Samain désigne en compagnie de celui de Tulin, victime de l'occupation allemande de 1914, un groupe scolaire lillois Tulin-Samain, Idée bizarre, estime justement Léon Bocquet.

On va inaugurer bientôt, dans le jardin Vauban, qui est iin peu comme le Luxembourg lillois, l'effigie en bronze du poète Samain, que l'initiative de M. Marcel Batilliat et de l'Académie de Versailles, ont magnifié à Magny-les-Hamçaux, au vingt-cinquième anniversaire du décès, aura donc attendu trente ans, dans son pays, un monument eomniémoratif digne de lui. Ce monument est dû à Mme Yvonne Serruys, c'est une stèle à deux figures symboliques et dévêtues, inclinées contre une urne antique, au-dessus d'un médaillon discret.

~r.-

Des vers de H, Raymond Poinçaré

On a fêté hier à Sampigny le 71" anniversaire de M. Poinçaré. La fête fut charmante. Une foule de Lorrains étaient venus saluer le grand homme d'Etat.

A ce propos, la Liberté reproduit ces quelques vers, qu'écrivit jadis M. Poinçaré sur sa petite patrie

Le wagon qui, la nuit, m'entraîne,

S'emplit d'un parfum pur et frais,

Et je reconnais la Lorraine

Rien qu'à l'odeur de ses forêts.

Salut, terre exquise et robuste,

C'est lu que multiplie et croît

L'antique race à l'esprit juste.

Au cœur total, au regard .droit.

Et c'est quelque beauté nouvelle

Que ce noble pays des miens

Toujours tendrement me révèle,

Chaque fois que je lui reviens,

Le livre le plus relu

Quels sont les trois livres que vous relise? volontiers pendant vos vacances ?

Telle est l'enquête ouverte par Marseille Matin. Parmi les réponses très nombreuses reçues, Comœdia a établi un classement, d'où Il résulte que sur les cent deux livres indiqués les Lettres de mon moulin arrivent en tête avec six voix.

Le père de Ba'zac aura un banc

Le maire de Trévieu, dit Comœdia, a décidé de commémorer le souvenir de Bernard-François Baissa, secrétaire au Conseil du Roi, puis commissaire aux vivres à l'armée du nord sous la Révolution et l'Empire. M. Gabriel Carrière a eu l'idée d'élever au père .d'Honoré de Balzac, un banc de pierre, propice aux méditations et aux rêveries, sur lequel sera gravé le nom des Baissa, qui furent des laboureurs,

Une réponse de Mark Twain

Alors que Mark Twain, raconte l'Européen, dirigeait, au début de sa carrière littéraire, dans une petite localité du Missouri, un journal qui portait ce titre Le Drapeau de l'Ouest », un abonné lui écrivit pour lui signaler qu'il avait trouvé une araignée entre deux feuilles du journal et pour lui demander si c'était un heureux ou un malheureux présage, Sur quoi Mark Twain fit insérer dan» la petite correspondance la réponse suivante i « Vieil abonné. Le fait de trouver une araignée dans le journal ne signifie pour vous ni bonheur ni malheur. L'araignée lisait simplement notre journal pour savoir quel commerçant y fait des annonces, afin de pouvoir se rendre ensuite au magasin de cet homme, d'y tisser sa toile sur la porte et de pouvoir désormais mener une vie que rien no viendrait plus jamais troubler. »

Un livre minuscule.

Il se trouve parmi les objets précieux conservés à la maison d'Etat de Boston.

Ce volume dont les dimensions sont inférieures à celles d'un timbre-poste, contient quatre discours célèbres prononcés par Abraham Lincoln, qui fut un des plus grands présidents des Etats-Unis de 1859 k 1SC5. Les 104 pages de celte édition aux marges dorées et reeouverte de maroquin rouge mesurent moins d'un centimètre et demi et forment une épaisseur de quinze millimètres.

COURRIER DES ARTS

La tombe d'Alexandre 1e Grand

M. Howard Carter, exhumateur de Tutankamon, a décidé dç découvrir la tombe d'Alexandre lu Grand qui, en 332 avant,, l'ère chrétienne, fond" Rakotis, grand port méditerranéen, auquel il donna son nom.

Certains archéologues estiment que les restes du conquérant macédonien, mort à Babylone, se trou.vent dans un sarcophage du musée de Stamboul mais M. Carter croit que la tombe d'Alexandre le Grand est située à l'endroit où s'élève la colonne de Pompée, érigée en l'honneur de Dioclétien, et il estime, de plus, que cette tombe ne fut jamais violée.

Mais, selon le prince Omar Toussoun et le professeur Breccia, le tombeau se trouverait dans la mosquée Nebi-Daniel, qui fut édifiée sur l'emplacement de la mosquée Zoul-Karnein, le nom de ZoulKarnein étant le surnom attribué par les auteurs arabes à Alexandre le Grand. Des fouilles effectuées à cet endroit n'ont donné d'ailleurs aucun résultat. Un institut de photographie à Viemc

Le musée de l'histoire de l'art de Vienne, vient de créer un institut de photographie des plus modernes. Tous les tableaux, sculptures, pierres, médailles, monnaies, sont photographiés grâce aux méthodes nouvelles avec une exactitude inconnue jusqu'à présent. En cas de vol, les autres musées* les marchands et les autorités municipales reçoivent les photographies de l'objet dérobé. Les sculptures, en particulier, ressortent de fa.çon curieuse. Pour la première fois, une tête en albâtre, ajoutée à la tombe d'une momie égyptienne, pour que la défunte ne parût pas décapitée devant le souverain-juge, au cas où sa propre tête tomberait en poussière, fut remarquablement reproduite.

L'examen des tableaux par les rayons X est un autre service des mieux organisés. Grâce à des procédés perfectionnés, de nombreuses toiles repeintes au cours des siècles derniers purent être découvertes.

Mais un semblable service ne fonctionne-t-il pai depuis longtemps déjà, dans nos musées uatiouaux 7

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i* La Revue du Vrai et du Beau prend dorénavant le titre de Revue des Arts. Elle devient l'organe officiel de l'Union internationale des arts décoratifs et compte donner un grand développement à toutes 'les questions concyruanî l'architecture, t


LES IPTOÊIPEFTOAI^TEB'1 ~1

ZXZXZX1. LiDora-ire-éd-iteu.!?

Mlle T. est une des rares femmes éditeurs à Paris. Elle est aussi libraire et sa maison est importante. On est souvent venu lui demander comment il fallait s'y prendre pour devenir ce qu'elle est devenue et elle répond invariablement «J'ai appris mon métier pendant quinze ans qu'on en fasse autant. » Et notre entretien tout entier se développera sur cette base on ne s'improvise pas libraire, encore moins éditeur.

Ce métier de libraire est en effet plus difficile qu'il n'a l'air de l'être à première vue et l'on s'en rendra compte si J'on veut bien considérer la somme de connaissances qu'il exige. Nous ne pouvons mieux faire, pour nous convaincre, que d'écouter Mlle T. qui veut bien nous donner le texte d'un discours qu'elle a prononcé sur ce sujet. « Vous pouvez en reproduire des passages entiers, me dit-elle, car j'ai résumé là. toute ma pensée J en ce qui concerne ce métier que j'aime et que je connais. I.

» Quelles doivent être les qualités du libraire de métier?», dit Mlle T. qui semble, en effet, avoir répondu par avance, dans ce discours, aux questions que nous lui avons posées. «Reportons-nous aux textes, poursuit-elle, et ouvrons le Larousse commercial.

» Sa définititon est parfaite, me dit mon interlocutrice, par parenthèse, on ne peut mieux faire que de la citer.

»'Un bon libraire, dit ce Larousse, doit connaître le fonds commun des éditions de son pays (et des autres pays s'il s'occupe de librairie étrangère), avoir' en magasin un assortiment, c'est-àdire un choix de livres, aussi complet que possible dans les différentes branches dont il s'occupe généralement et se tenir au courant des publications les plus récentes. Il doit être capable d'indiquer immédiatement au lecteur les meilleurs ouvrages sur le sujet demandé.

» .En ce qui concerne les nouveautés, le libraire ne se contentera pas de mettre en étalage les envois d'office qui lui sont faits par les éditeurs, il devra lire régulièrement les bibliographies, les comptes rendus publiés périodiquement dans les organes d'information et de critique. Il pourra ainsi, le cas échéant, renseigner sa clientèle sur la valeur ou le caractère des ouvrages nouveaux. » « II faut aussi, précise Mlle T. se tenir au courant par soi-même des événements qui peuvent avoir une influence sur la vente des livres, comme certaines expositions, le^ prix littéraires, l'entrée d'un. écrivain à l'Instifuti, etç~Ge Jx'esl pas cfcout, i] faut aussi avoir le flair nécessaire qui ne s'acquiert que par la pratique pour bien faire ses commandes de livres, les faire à temps et n'en demander ni trop, ni pas assez. Il faut aussi noter sur un livre spécial Jes ouvrages qui s'épuisent rapidement pour passer au moment voulu'une nouvelle commande. Le réassortiment rapide et la livraison ponctuelle de livres commandés sont, en effet, un des éléments essentiels de la librairie de détail. »

Mais il ne suffit pas de savoir vendre, et nous revenons ici au discours de Mlle T. « Le libraire détaillant doit avoir des notions solides sur la tech- nique du livre (fabrication, procédé de composition. d'impression, formats, variétés de papier et mode d'illustration, cartonnage et reliure). II doit connaître en rapport avec chaque genre d'ouvrages toutes les façons d'acheter aux éditeurs ou aux commissionnaires et tous les procédés de vente à la clientèle. En outre, une certaine érudition lui permettra de se mettre à la portée de cette clientèle, composée souvent de personnes instruites, d'amateurs de beaux livres, d'étudiants, etc. » Et c'est sur cette question de culture que Mlle T. insistera. Un bon libraire ne doit pas demeurer court devant une demande de son client s'il ne connaît pas ce dont on lui parle, il doit au moins savoir le chercher dans les documents écrits qu'il possède pour se renseigner. Et s'il manque de culture sa recherche sera longue, incohérente et parfois stérile. Le client s'en ira alors en disant: « II ne sait rien et ne reviendra pas. Et que l'on ne croie pas que les demandes des clients se bornent aux livres courants. Il faut au contraire pouvoir trouver une liste d'ouvrages sur un sujet donné, tous les ouvrages d'un même auteur, se rapportant même à des matières très différentes, ceux d'auteurs inconnus et Dieu sait s'il y en a enfin, ceux d'auteurs anciens, français ou étrangers. Aussi a-t-on pu dire que la mémoire d'un libraire et son flair ne sont jamais suffisants. A y regarder de près, ce métier, pour être bien exerce, demande une culture qui tient de l'érudition et une mémoire des plus développées mais je le répète, on est aidé par de nombreux catalogues, mémoires, bibliographies, etc., qu'il faut d'ailleurs encore connaître et savoir manier pour en tirer le maximum.

En résumé flair, culture, mémoire, intelligence, sont les qualités primordiales que demande cette profession. Les femmes en sont-elles plus dépourvues que les hommes ? Non, n'est-ce pas, et rien ne s'oppose à ce qu'une femme soit un bon libraire; plusieurs exemples nous le prouvent. Mais à tous ces dons il faut en ajouter un autre, et là, Mile T. nous l'explique par l'exemple

« Combien de fois, nous dit-elle, vient-on me trouver ?

« Mademoiselle, demande-t-on, pourriezvous me donner quelques conseils ? Je voudrais emporter des livres à lire en vacances, mais je ne sais lesquels choisir. »

Combien' désirez-vous mettre à votre achat, madame ? 9

Lorsque l'on m'a dit la somme approximative de; l'ensemble, c'est à moi de questionner, avant de conseiller

« Quels livres avez-vous lus dernièrement ? Connaissez-vous te: ou tel ouvrage ? » Et selon le ton de la réponse, je propose, en tâtonnant et en procédant par élimination pour arriver à un choix aussi judicieux que possible. Si la personne est satisfaite des livres qu'elle emporte, c'est une cliente de gagnée presque à coup sûr. On n'a pas (1) Voir Figaro des 26, 27, 30 avril 3, 10, 14, 24 mai 3 juin; 13, 14, 17, 20, 27, 30 juillet 4, 10, 19, 23.et 24 août 1931.

Feuilleton de FIGARO du 25 Août 1931 (46)

Les Vies du comte de Cagliostro

VIII

Tr ois années à Strasbourg

:.)̃ (Suite)

Sur la fin de juillet, comme ils séjournaient chez le cardinal, au palais de Saverne, le comte et la comtesse de Cagliostro s'y rencontrèrent avec plusieurs jeunes gens de la garnison de Strasbourg, tels que le prince de Saint-Mauris, M. de Chatenay et le chevalier de Narbonne. On s'amusait à mettre en scène des proverbes, et l'humeur était joyeuse. Or, un jour' qu'il dinait à côté de Mme de Cagliostro, M. de Narbonne se permit des plaisanteries indécentes sur la manière dont cette Italienne baragouinait le' français. Cagliostro, qui, de sa place, n'en perdait pas un mot, eut de la peine à se contenir. Ou porta ensuite à Mme de Cagliostro un verre de vin le chevalier, par sa gesticulation pétulante, le fit choir sur la robe de sa voisine. Cette fois encore, Cagliostro réussit à se maîtriser. Après le repas, il s'approcha pourtant de sa femme pour lui recommander de ne plus s'asseoir à l'avenir auprès d'un pareil étourdi. Par malheur, M. de Narbpnne surprit le propos et s'écria brusquement

•̃– Hé 1 monsieur, vous m'insultez.

L'autre répondit par un geste que le chevalier Interpréta comme une menace. Congestionné de colère, M. de Narbonne saisit Cagliostro par le bras en disant

Est-ce, que vous voudriez vous couper la gorge fcvêc moi ?.

r– Monsieur, lui repartit le comte, je ne suis pas

toujours avantage, d'ailleurs, à conseiller un achat immédiat souvent il vaut mieux « laisser venir », I parler avec le client, !e mettre en confiance, cou- Ç naitre ses goûts, quelquefois ses manies littéraires, r. et seulement ensuite, offrir le livre qu'il faut. s à coup sûr. Pour tout ccla, est nécessaire d'être très bon psychologue et c'est le don auquel je faisais allusion plus haut.

Certes, voici les qualités -nécessaires au bon li- v braire mais tous ceux qui ont embrassé cette carrière n'étaient pas doués à ce point. C'est l'objection que l'on fera certainement. c Mais' il n'y a pas que de « bons libraires », c répond à cela Mile T. il y en a que je. qualifierai t de simples « marchands de livres ».. En admettant qu'ils réussissent, ce qui arrive, cette réussite est c souvent, très relative c'est lui qui leur ` permet de vivre, de se mainU-nir,. mais non de s'améliorer, de s'agrandir. On a beaucoup vu aussi, I après la guerre, des gens installer mu' librairie ( sans avoir Ics compétences nécessaires et en prenant comme base de leur commerce la .s'tisfaction des spéculateurs, sans s'intéresser au bibliophile et mpins encore au grand public des lecteurs. Leur fortune rapide a été de courte durée et non seulement eux-mêmes eu pâtissent actuellement, mais ( avec eux le commerce de la librairie tout entier, ] dont la crise scait peut-être moindre aujourd'hui s'ils n'avaient pas joué ce jeu dangereux. On peut, il me semble, conclurc que plus on monte les échelons de cette carrière, plus il faut de connaissances, comme dans bien d'autres métiers. Tel libraire, homme ou femme, qui réussit 1 très bien en province avec un commerce relativement restreint, se trouverait submergé et tout à fait incapable s'il lui fallait venir il Paris et diriger, comme le fait Mlle T. une librairie parisienne importante. Quant à être éditeur, il va sans dire crue cela demande les mêmes qualités, mais encore renforcées, et des connaissances techniques bien plus approfondies et bien plus étendues. Aussi Mlle T. a-t-el!i; raison de dire que ses quinze années de travail dans la même voie .n'ont pas été de trop pour la conduire elle est. Elle connaît à fond le métier d'imprimeur et a été chef de fabrication dans une des grandes maisons d'éditions de Paris. Il existe 'des cours, me dit-elle encore pour répondre à une de mes questions, que celles qui désirent embrasser cette carrière peuvent suivre avec, fruit le Cercle de la Librairie et la Maison du Livre en. ont organisé de fort bien faits. Mais les notions que ]'on pourra en retirer,, ne, devront être considérée; que comme un point de départ et complétées par un stage indispensable et prolongé. » Ceci dit, ajouta encore ma très aimable interlocutrice, c'est une profession que vous pouvez parfaitement recommander aux jeunes filles, mais il faut qu'elles sachent qu'il n'y a pas là de demimesure possible et que c'est un métier très absorbant, d'ailleurs passionnant, auquel il faut se consacrer entièrement. »

Yvonne Ostroga.

LA SAISON

Le triomphe de Cannes

Cette dernière semaine fut sans précédent à Cannes. Même pendant les plus grandes saisons d'hiver de l'âge d'or, on ne se souvient pas d'avoir pris la température d'une telle fièvre joyeuse.

Au Palm Beach, Pol Rab a ouvert sa « boîte à matelots », fille d'un gala du même nom organisé quelques semaines plus tôt. Dans le patio du Casino, il y a des filets de pêcheurs, des lanternes marines, une barque ventrue, un yacht réformé, ùt} piano mécanique, un zinc et « Julot de Toulon, -uns authentique « terreur », tatoué jusqu'au ventre, qui ouvie.Ja porte avec timidité. A vingt mètres de là, dans la 'salle1 de. s restaurant, c'était le gala des Tropiques. ,!• .flii' Pendant ce temps, on préparaifeila -fête de « La Grande Nuit de Cannes ». C'était nn ispBdtàde admirable donné en mer, sur un théâtre d'eau làiJge de cent cinquante mètres, orné de deux chutes d'eau de trente mètres chacune et d'un jet, léger comme une aigrette, qui montait à quarante mètres. Des centaines de projecteurs, un feu d'artifice de près de quatre-vingt mille francs, un embrasement de la ville entière entouraient un spectacle auquel participaient plus de cent cinquante danseurs et danseuses. Cette soirée, d'abord fixée au jeudi 20 août, fut renvoyée au dimanche 23 août en raison d'un mistral qui aurait rendu instable l'immense scène flottante construite à grands frais pour cette occasion.

Dans le port, au milieu des yachts et des barques de pêche, au pied du Suquet illuminé entièrement, le spectacle n'en prit qu'une grandeur nouvelle.

Après la fête d'un soir, il y a la fête de tous les soirs. C'est la Croisette illuminée par ses palaces dont les terrasses se mêlent à la rue.

De l'heure du cocktail à celle du dîner, il n'y a guère de transition. On passe insensiblement de l'une à l'autre. Au Martinez, où Vance et Lowry font danser, on reconnaît le prince de Ligne, le duc de Broglie, le prince et la princesse Michel Murat, la princesse de Kapurthala, lady Mortimer Davis, Mr Vanderbilt, M. René de Rougemont, lord et lady Vernon, baron Slodz, Tita Ruffo, etc. Au Miramar, devant le bar, il y a un espace libre plus grand que la place publique d'une honnête sous-préfecture et dont, hors saison, on ne peut croire qu'il /puisse se garnir. C'est là que, chaque soir, cinq cents personnes sont assises tandis que cinq cents autres attendent .pour prendre leur place.

Parmi les clients de l'hôtel et fidèles habitués de cette « heure exquise », on cite prince et princesse Sixte de Bourbon-Parme, grand-duc et grande-duchesse Boris de Russie, le maharadjah et la maharanée d'Indore, M. Corbin, ambassadeur de France à Bruxelles, le prince Toumanoff, comtesse de Béarn, marquis et marquise de Chabanne, comte et comtesse de Chatel-Perron, comte et

accoutumé à me battre, et d'ailleurs un étranger ne doit ni ne peut vous donner satisfaction en ce lieu. Sachez cependant que je rentre à Strasbourg. Vous me trouverez à vos ordres de l'autre côté du Rhin.

Cagliostro s'étant retiré dans le pavillon de la Trémoille, où il logeait, le cardinal essaya de s'entremettre. M. de Narbonne avait déjà présenté ses excuses à Mme de Cagliostro. Eh bien que n'achevait-il d'effacer ses torts par un procédé loyal autant que magnanime vis-à-vis du comte '?. Mais le chevalier se rebiffa. Ce prétendu comte, répondit-il, n'était qu'un charlatan indigne de croiser le fer avec un gentilhomme, et ses valets se chargeraient bien de lui administrer une volée de coups de bâton. En vain le cardinal lui représenta que ce personnage était chez lui et qu'il en faisait grand cas.

C'est ce qui m'étonne reprit amèrement le chevalier. Je ne puis même vous cacher que je ne m'attendais guère à vous voir protéger un vendeur d'orviétan. J'imaginais que vous le chasseriez.

Doucement, monsieur le chevalier, riposta le cardinal, piqué au vif vous êtes bien jeune pour parler ainsi. M. de Cagliostro est chez moi et n'en sortira qu'à son heure.

Finalement, de jeunes femmes vinrent chercher M. de Narbonne pour un proverbe qu'il fallait répéter.

Quand le bouillant chevalier fut rentré à Strasbourg, le surlendemain, il consulta ses camarades pouvait-il réellement se battre contre Cagliostro ? Tous ces oracles déclarèrent d'une seule voix qu'un homme de sa naissance n'accordait pas cet honneur à un aigrefin. Et Cagliostro attendit inutilement les témoins de son adversaire.

Tel était le récit du cardinal, tout au long d'une interminable lettre que l'abbé Georgel s'en fut lire non seulement à la princesse de Montbarey, mais à MM. de Maurepas et de Vergennes. Ces ministres condamnèrent sévèrement les écarts du chevalier. •Et la princesse, honteuse de voir son fils au pre-

comtesse de Maigret, comte et comtesse Sopron de Montale, marqius de Carolis, baron et baronne Franck, baron Freyang, baronne Rosenauer, M. et Mme de Surmont, M. et Mme de Corvisianno, M. et Mme Skouzes, M. F. Pila, M. et Mme Mathis, M. et Mme Calvet, Mme Salvago, M. Tamvaco,; M. Lagonico, M. et Mme Bocher. M. Van Dongen, M. et Mme Arpels, etc. Le Château de Madrid fut victime, l'autre soir, d'un incendie qui dévasta l'une de ses salles à manger de plein air. Le même soir, à minuit, deux galas commençaient, Tun dans le restaurant d'hiver, aéré spécialement pour la circonstance l'autre dans la palmeraie, où «Casanova était en visite. Voici bien un exemple du « cran » mondain et saisonnier.

Au Grand Hôtel, l'ex-roi Manoel de Portugal, qui n'était venu qu'en hiver, a repris en été ses appartements habituels,

Au Café de Paris; les véritables gourmets dînent chaque soir, et au « Grand -Ecart on prépare pour vendredi le concours de tatouages'qu'organise notre confrère La Saison de Cannes. ̃̃̃-<? l

II est difficile- de. penser /^uc ce sera l'apogée de la saison, car on annonce pour^septembre des arrivées plus nombreuses encore, et 'i'^yiôr| du prince de Galles, piloté par Fielden, est venu reconn*a,ïtr,e le' terrain d'aviation de Cannes-Côte d'Azur. •}.;£• t

« '̃' '̃' ̃ D'EVIAN

Au Spleniidc, parmi les dernières arrivées, noté M. et Mme Rasson-Six, général et Mrs H. Armstrong, comte et comtesse C. de Berthier de Sauvigny, M. Filipesco. Mr et. Mrs Gordon Potts, M. et Mme- -Maréchal, Mr et Mrs Arthur Hodges, M. et Mme Dewavrin, Mme de Bignières, Mme C. d'Hermosel Viniegra, Dr et Mme Bridoux, Mme Joostens, M. Goas Champalinaud, M. et Mme Didisheim, Mme G. Cain, M. E, Bertoye, Mme Remondon, M. et Mme Pujos du Coudray, etc. GAZETTE DES TRIBUNAUX

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Tentative d'évasion au Palais de Justice La 9e Chambre correctionnelle venait d'infliger deux mois de prison, pour infraction à une interdiction de séjour, contre un nommé Antoine Langeron. Le condamné était emmené par un garde quand, soudain^ il -parvint il se dégager, se débarrassa du cabriolet et s'élança dans l'escalier qu'il monta quatre à quatre. Gardes et employés se précipitèrent à sa poursuite et il fut finalement capturé, à Ja, deuxième section du Parquet. Il a éfé renconduit sous bonne escorte» à ila ipri* S.OUa.dCi la, i&Ulté* ̃)! iiiXÏq .< ,.>j Le faux Henri elfe ifiïavarre est interné On se souvient que, juillet, le nommé Cucu, dit Henri de Navarre, ^étranglait, 5, cité Milton, soi) amie, Louise de Chanipagne, sous prétexte que cette dernière lui avait donné une gifle, puis s'était constitué prisonnier. `

Soumis à l'examen mental du docteur Truelle, le meurtrier vient d'être déclaré complètement irresponsable.

En conséquence, M. Benon, juge d'instruction, vient de rendre une ordonnance de non-lieu en faveur du faux Henri de Navarre, mais il l'a fait interner dans un asile d'aliénés.

Le droit de garde des bagages sur les grands réseaux Aux termes d'un décret du 21 août (Journal officiel du 22), sont exempts du droit de garde les objets enregistrés comme bagages des voyageurs forcés de s'arrêter dans les gares de bifurcation pour attendre le départ du. premier train qui doit k?s conduire à destination.

Une canUnière de 1870

.1 .reçoit la carte ^u combattant Une brave Lorraine nonagénaire vient de recevoir la carte du combattant. Il s'agit de Mme Joséphine Hild, née Worms, âgée de quatre-vingt-douze ans, pensionnaire de l'hôpital Bonsecours, à Metz. Canlinière pendant la guerre de 1870, Mme Hild fut chargée par Bazaine de porter un message à Gambetta. Elle traversa les lignes allemandes qui encerclaient Metz et put s'acquitter de sa mission. Elle n'eut pas à rapporter la réponse de Gambetta, Bazaine ayant capitulé entre temps.

Née le 3 janvier 1840 à Sarreguemines, Mme Hild est titulaire de la médaille de 1870.

Visite de navires italiens à Kieï

Les navires-écoles" italiens Americo-Vespucci et Christoforo-Colombo, après avoir séjourné à Kiel pendant trois jours, ont quitté hier matin le grand port allemand pour se rendre à Dantzig, où ils arriveront dans deux jours.

En passant la hauteur de< Lahoe, devant le monument élevé à la mémoire des morts de la marine allemande, les bâtiments italiens abaissèrent leurs pavillons et saluèrent à la mode ancienne en abaissant et en élevant trois fois une des voiles de proue. ,J

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L'industrie verrière à l'Exposition

Une merveille entre les merveilles, c'est au Palais des Industries de luxe à la Section métropolitaine, le groupe de l'industrie verrière. Des vitres gravées au sable tamisent la lumière et, pour le plaisir des yeux, scintillent dans le décor de la table les cristaux de Baccarat, les verreries de Meisenthal.

mier rang des agresseurs, ne manqua pas d'adresser à Cagliostro un billet d'excuses. Mais on l'assura bientôt qu'une réconciliation générale avait eu lieu chez le maréchal de Contades, au cours d'un souper.

Un déluge de pasquins et de libelles s'abattit à cette occasion sur la ville de Strasbourg. Le boulanger demeurant vis-à-vis des Petits-Capucins fut ébahi de l'attroupement insolite qui se formait, dans la matinée du 4 août, autour de sa boutique. C'est que l'on y avait affiché nuitamment ce placard

/> comte Cagliostro, marchand d'orviétan en Malte, y étant arrivé en habit turque, charlatan à Toulquse.et Rennes,, fourbe et imposteur en Russie, menteur et aventurier à Strasbourg, impertinent et jeanf. à Saverne, sera regardé partout de même.. ,n

Ayant communiqué au 'procureur fiscal une copie "de ce document, avec ordre d'en rechercher l'auteur, Yammeisler Liëni'p'' se flattait d'avoir satisfait à son devoir. Quellé^rreur Le lendemain, un billet impérieux l'appelait d'urgence à l'île de Jar où, chaque année, le maréchal de Coniades se relirait à l'approche des chaleurs. M. Lemp y trouva le commandant en chef tête-à-tête avec M. de Lort de Saint-Victor, lieutenant du Roi, et la bombe ne fut pas longue à éclater. Ce vieux guerrier, quasi octogénaire, fit honte à M. Lemp du scandale affreux qui déshonorait Strasbourg, des infamies et des ordures qui s'y débitaient quotidiennement. A l'instant Les policiers venaient de lui apporter un nouveau placard, arraché à la porte d'une auberge, et l'on y pouvait lire ceci Flachslancl le faquin protège Calliostro le coquin.

Voilà comment on arrangeait à Strasbourg un maréchal de camp et un respectable philanthrope, grâce à l'incurie de M. Lemp Sans doute la personne du commandant en chef, elle-même, ne serait pas longtemps épargnée, si des mesures judicieuses et énergiques n'étaient appliquées sur-le-

NOUVELLES MILITAIRES

MUTATIONS

Service d'état-major

Les colonels Olry, parc art. Strasbourg, est affecté à un ét.-maj. Conseil supérieur guerre Loizeau, chef ét.-maj. région, est nommé prof. cours tactique générale et ét.-maj. Ecole guerre; Rieutord du 504° chars est nommé chef ét.-maj. région. Les chefs de bataillon Richard du 60° inf. est mis disp. général comm. sup. Levant; Piqnemal du 1 14" inf., est affecté à ét.-maj. 17e région; Chatelard, capit. 146e inf., est affecté ét.-maj. 9" div. inf.; De t Gonfrevillc, lieut. ét.-maj. 3° brig'. cavalerie, maintenu -audit ét.-maj. qui sera transféré d'Hagueneau à Saint-Avold, le 1er octobre.

Services spéciaux de l'Afrique da Nord et du Levant Sont ihis disposition commissaire résident gêné- rai Maroc pour être employés comme instructeurs garde chérifienne.

Les lieut. de cav. Maurice Dulilîoy, spahis niaroç.| Eugène- Benoit, du 2^4° train.

Sont mis. la disposition du gouverneur général de l'Algérie pour être employés

.4h service des affaires indigènes le lieut. d'inf. Henri Lanney, Cie Saharienne des Ajjers; le capit. d'art. Victor Jean, Cie Saharienne du Hoggar. A la Compagnie suh. du Hot/gar (comm. de comp.) le capit. de cav. Joseph Luchetli, aff. indig. L'affectation du lieut. Cazenace de la Roche, troupes spéciales du Levant, est annulée. Cet officier est maint, dans son emploi actuel.

̃• Infanterie

Les colonels Ducasse, prof. Ecole guerre, an 24°; Germain du 158°, nommé direct. de la P. M. et de l'I.O.R. de la 3' région à Rouen.

Les lieut.-colonels Duffet, du 27°, au comm. par intérim du 35"; Tassel, ét.-maj. général Brécard, membre Conseil supérieur guerre et gouv. milit. de Strasbourg, au comm. par int. du 158'.

Les chefs de bat. Ballon, est majnt. 46'; Bonrion, du 8° zouaves, au 1" étranger; Bussienne, prof. adjoint Ecole guerre, au 80'; Chevalier, ét.-maj. 17° région, au 14'; Decome, du Maroc, au 67e; Doublet, maintenu 2° zouaves; Français, du 15° tirail. algér., adjoint command. 1" demi-brig. chass.; Laroze, inspect. études et expér. techn. art., à inspect. munit, et mater, protect.; Liebray, stag. ét.-maj. Paris, au 1" tiraill. algér. à Laghoùat; Lominet, du 35°, chef serv. E. P. Haute-Marne à Chaumont; Morel, stag. ét.-maj. armée, au 28e tiraill. tunis. à Chambéry. Puccinelli, comm. Centre I.P. Metz, au 35', à Girômagny; Wedlv-, chef ét.-maj. 5e-div. caval., au 31° hatr chass: ̃"̃̃̃- •̃ Les capitaines Azama, hors-cadres, mission milit. française en Pologne, au 24°; Barinet, Ecole d'appl. et des chars de combat, au 507' chars de combat; Bataille, du 13° tirail. alg., au 168"; Béchard, en congé de 5 ans, ratt. au 92°, est ratt. au 4° Galles, du 7° tir. mar., au 8e Gauthier, du 6° tir. mar., au 21° tir: alg.; Giudicelli, au CM. 156 à Corte; Gorse, du 507" chars de combat, au 107e; Marty, du 8° tir. mar., au 81"; Modot, du 24°, au 95°, Ecole Centr. de pyrot. de Bourges; Moreau, du 158°, au 21'; Pierret, en disp., ratt. au 51°, au centre de mob. n° 31, comm. l'annexe de Lisieux; Soûle, du 25° tir. alg., au CM. 183 à Pau; Vignaud, sect. d'ouvr. de parc de Bourges, au 51e bat. de chars lourds.

Les lieut. Baillif, du 21° tir. alg., au 5° tir. mar.; Blanchard, du 503° R.CC.à l'atelier de constr. de Puteaux, 503° chars de combat; Caseblanque, Ecole milit. préparl. de Billom, au 18° inf.; Faivre, annexe de Gabès du CM.l.A. 4, au 1" bat. inf. légère; Issler, annexe de St-Mihiel du CM. 62, au CM. 65 comm. l'annexe de St-Mihiel; Puchois, du 10° tir. tun., au 4° tir. tunis.; Marchioni, du 25e tir. alg., au 24° inf., Ecole sup. techn. de l'art.; Debraize, du 8° inf., au 24°, Ecole sup. techn. art.; Molinie, du 51* bat. chars lourds, au 503'chars de combat, Ecole sup. techn. art.; Lorant, du 509" chars de combat, au 503", Ecole sup. techn. art.; Fischer, du. 503", à 1,'Ecole sup. techn. art.; Ricaud, du 502° chars de combat, au 503° çhprs. de combat, Ecole sup. d'aér.; Cazenave, du 80% au 24% Ecole sup. électr.; Richard de Soultrait, du 503° chars de combat, à l'Ecole sup. électricité Vaudremont, du 5.06° rég. de chars de comb.; au 503", Ecole sup. d'électricité. Les sous-lieut. Allot, du 71% au 153°; Belkioûer, 14° tir. alg., au 2" tir. alg.; Guiraud, du 1" inf., au

1er étrang.; Mohameq^ïïen El Hadj, du 6e tir. mar.,

au 2" tir. mar.; de Trerriâudan, du 51% au 15' inf. Ecoles militaires

Sont affectés

1 A l'Ecole spéciale milit. comme direct. des études, Pleven, lieut.-eol. service de la P. M. S. région de Paris; prof. chef du cours d'hist. et d'emploi des armes, Vesterini, chef de bat. comm. un bat. d'élèves off. à ladite Ecole; prof. de sciences appliquées. Drapier, capit. 46e inf.; prof. adj. d'hist. et d'emploi des armes, Carton, lieut. du 39° inf.; prof. adj. de géographie, Roucaud, capit. 8° bat. chass.; prof. adj. de lég. et d'adm., Fabry, capit. 24° inf.; connu, un bat. d'élèves off. d'activé, Tamisier, chef de bat. prof. à la dite Ecole; à la disp. du gén. comm. l'Ecole (Chars); Brossat, capit. Ecole d'appl. inf.; instruct., Putz, lieut. 158° inf.; Binet, lieut. 3° étr.; d'Haranguier de Quincerot, lieut. 25° tir. alg.; Rigout, lieut. inf.

2° A l'Ecole militaire de l'infanterie et des chars de combat, comme comm. le bat. d'élèves off. de réserve, Marchand, chef de bat. 31e bat. chass.; instruct, les lieut. Sarraute Darivière, 126° inf.; Burguière, 24° bat. chass.; Bernard, 170° inf.; Bonnefoy, 1" étr.; Gandcet, 7e tir. alg.; Aubrun, 23° tir. alg.; Mantelan, 140e inf.; Badille, 6° tir. mar.; Fournerie, 170° inf.; de Gaigneron Jollimon de Marolles, 1er étr.; Grenier, du inf.; Laborde, du 18° inf.; Homo, du 27" bat. ehass.; Flocon, du 60° in' Michelef; du 8* zouaves.. .̃'

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3° A l'École militaire préparatoire des Andelys, comme instr. Cotte, 43° inf.

A l'Ecole militaire préparatoire de Billom, comme instruct. Averlant, du 1" bat. inf. légère. Les officiers dont les noms suivent, appartenant au 2e régiment étranger (2'' compagnie motorisée), sont affectés au 1°' régiment étranger et maintenus aux confins algéro-marocains

Le capitaine, Robitaille les lieutenants de La MoMe Saint-Pierre et Reffait.

champ. Au bout d'une demi-heure, le maréchal rompit les chiens en déclarant avec emphase que, si le coupable n'était pas découvert, il serait obligé de se plaindre à Versailles.

Pour comble d'infortune, M. Lemp trouva chez lui, en rentrant à Strasbourg, un troisième chiffon où la scélératesse confinait à la folie. Que faire ?. Dans cette extrémité, il réunit à la hâte « les Treize », afin de préparer avec eux l'éclaircissement destiné au ministre, si M. de Contades portait effectivement ses récriminations jusqu'à Versailles. (1)

Petit à petit, par bonheur, l'effervescence se calma. A vrai dire, comme les agitateurs demeuraient introuvables, les patrouilles continuaient, chaque nuit, d'explorer les rues et les carrefours, à la recherche de placards séditieux. Et le maréchal de Contades fit compliment de cette activité à M. Leftïp (2).

En lui rendant ses bonnes grâces, il reconnut que les autorités strasbourgeoises avaient rempli convenablement leur devoir à l'égard d'un etranger illustre et bienfaisant.

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Cagliostro tenait enfin de ses ennemis cette consécration que n'avaient pu.lui garantir jusque-là ses champions les plus déterminés. Son amourpropre eut un moment délicieux. Qu'importe si les médecins l'accusaient d'ignorer les premiers éléments de son art ? Aucun témoin de bonne foi ne lui déniait un savoir original et profond (3). Les malades, réels ou imaginaires, les petits-maitres languissants, les belles dames à vapeurs accouraient à Strasbourg de toutes les parties du royaume. Sur la lin de son séjour à Paris, cinq ou six femmes à la mode avaient absolument tenu à (1) Archives de la Bibliothèque de la ville de Strasbourg, liasse A. A. 2110, lettre inédite du 7 août 3781. (2) Ibid., lettre inédite du 14 août 1781.

(3) Lettre de Biirklï. i..

Service du recrutement

Le chef, de bat. Jannin, bureau de recrut. de Cholet, est nommé au comm. du bureau de recrut. d'Angers Tilly, cap. bureau de recrut, de Laval, est nommé au'comm. par intér. du bureau de recrut. de Cholet Tixeranï, cap. bureau de recrut. d'Angoulême, est nommé au comm. par intér. du bureau de recrut, de Sarreguemines.

Les capit. dont les noms suivent passent dans la section hors cadres « Infanterie-Recrutem. » et reçoivent les affectât, ci-après

Denis, du Centre annexe de mobil. col. d'inf. n° 119, au bureau de recrut. de la Rochelle Bienaimé, du 107" d'inf., au bureau de recrut. d'Angoulême Brin, du 506° chars de combat, au bureau de recrut. de Toulon Vigne, du 81e d'inf., au bureau de recrut, de Pau Lebré, du 6° tir. sénég., au bureau de recrut, de Nancy Champciaux, de la cheff. du génie de Lorient, au bureau de recrut, de Quim-

per.̃̃̃

per. Cavalerie.

Le lieut.-col. Foiret, du 2° rég. de spahis, ail 8B dragons. '-̃̃ Le chef d'esc. de Percin, du 8e spahis, algér., au 6e cuirassiers.

Les capit. Bazin de Jessey, éîat– maj. 1" région, au 6" dragons'1; Brossat, du 2° spahis mar., au 8e spahis alg. Damel, du 19e drag., au 18° chass. Madiot, chef du serv. des rem. de la 18e région, au 7° chass.; Mahot, état-maj. 4e région, au 1" chass.; Niellispacher, du 12° chass., chef du service rég. des remontes de la lre région Touzet du Vigier, état-maj. région de Paris, au cadre de l'Ecole milit. cavalerie.

Les lieutenants Grout de Beaufort, état-maj. région de Rennes, au 7° esc. d'autom.; Hapette, du 3e au 2° spahis alg. (esc. des confiins algéro-maroc); Lizeray, du 4" spahis tun., au 1er chass. d'Afr. Marchand, du 5e cuir., au 4° spahis tun.; de Moulins, du 8° chass., mis à la disp. du général comm. supér. des troupes du Maroc.

Sont affect. à l'Inspect. des étud. et expér. techn. de l'artill., section technique des mater, autom. de combat

Picard, lieut.-col-, étal-maj. insp. gén. de l'art. Baruteau, chef d'escad., sect. techn. des chars. Les lieutenants d'Andoque, du 1" esc. d'autom. de cav.; Chagette, du 8" chass.; Denietz, sect. techn. caval.; Devenne, inspect. des forges de Paris. Affectations des sous-lieut. de l'état-major part. de la caval. ayant terminé leur cours à Saumur 5e cuir. de Maupéou d'Ableiges 6e cuis. Devaux, de La Grua, Tàlai/luca, de, Garini, Pinoteau, Soulé 9'é' :èuir" Ba^gio;'1 Bouteiller, Lehagre 1T cuir. Blpndel-Sfegilin "8° dt-âgV; Arnould, Teillard de Ràhcilhac, Se Chazelles, Weiàère. `

9e drag. de Royère, de Verthamon 10° drag: Breuil 20" drag. Guilhcm de Ponthuau 29e drag.: Bretagne 31 drag.: Coussaud' de Massignac 7e chass. Ricaud 8" chass. Vidaliri îl chass. Mareloff 12° chass. Ducruix, Mangin d'Ouince, Marzloff 18° chass.: de Cholet, Delagorgue 2° huss. Bonnet 3e huss. Decroix 4° huss. Clément 2e chass. d'Af. Chapuis, de Laitre, Watier 3e chass. d'Af. Hurault, de Vibraye, Le Masson, Lerbret 1" spahis Alefsen, de Boisredon, Huot 2e spahis Landry, Le Corbeller, Le Gall, du Tertre, Noharet, Poupard 3" spahis de Chevalier d'Almont, Sallerin 4° spahis tun. de Butte't, Potier 1" étr. cav. Testu de Balincourt 2" bat. drag. portés de La Croix de Castries bat. drag. portés Guyon de Montlivault, Passerat, de Sidans bat. drag. portés Carnier, de La Villesbre-t, Loison 15e esc. d'autom. cav. Perrin.

Vétérinaires militaires

Les vétér. comm. Sorriaux, 94° rég., aff. à l'emploi de direct. du service vétérinaire 17e région Nicolas, 2" d'art. colon., au 2° d'art, col. à Nimes. Les vélér. capit. Laval, 2e d'art. colon., au 19e d'art.; Mignon, 1" huss., au 27° escad. du train Brisemontier, 12° d'art, col., au Ie' huss.; Capdebielle, adj. au direct. Etabl. hipp. de transit, de Mâcon, nommé direct, de l'Etabl. hippique de transit. d'Anglars-JuIliac Voisinet, des troupes du Maroc, nommé adj. au direct, de l'Etabl. hipp. de transit. de Mâcon Bourtiin, 43° d'art., au 25° d'art.; Tingaud, du groupe d'art. col.'de J'Emyrne, au 43* d'art. Monad, du 30e drag., à la place de ColombBéchar.

Le vétér. lieut. Minvielle, du l*r chass., au groupe d'art.. col. de Diégo-Suarez.

Le vétér. sous-lieut. Besson, du 31° drag., aux troupes du Maroc.

Gendarmerie

Le lieut. Berger, comm. le peloton n° 85, 4e légion de garde répuibi. mobile, affecté à la Prévôté des troupes du Levant.

Artillerie

Les colonels Bachy, du 40° d'art., à l'art. de la 12e div. d'inf.; Goubard, état-maj. art. du 19e corps, Centre des hautes études militaires, classé parc Orléans Hachette, 15e, nommé commandant en second Ecole polytechnique Picquendar, état-maj. art. région, Centre des hautes études militaires, affecté au 15° d'art.

Le lieutenant-colonel Lagarde, de l'Entrepôt réserve générale Brienne-le-Château, nomme commandant militaire Hôtel Invalides.

Les chefs d'escadron Bartin, de l'Entrepôt réserve générale de Salbris, au C. M. n° 13 Benedetti, du 15° d'artill., à l'Ecole de Fontainebleau Bonnet, du 306° d'art., à l'Ecole de Fontainebleau Le Nôtre, de l'Ecole de Fontainebleau, au 306e Parisot, chef Service E. P. à Tarbes, classé Entrepôt de réserve générale Salbris Sanzé, du 32°, au parc de Rennes, maintenu en disponibilité I Salba, de l'Insp. forges Lyon, au parc de Vincennes Vallet,<îu ,61°, au parc de Metz. >' Les. capït-a'iijes /ajqux, Ecole de Fontainebleau, nomme adjoint d'irect. Etudes Anglade, commandant parc Cazaux, affecté Atelier Moulins Aubert, du 120e, au parc d'Epinal Breuil, de l'Atelier pyr. Bouchet, sect. techn. Dugé de Bernonville, du 107°, à l'Insp. Etudes, maintenu congé Gentil, de l'Atelier Bourges, à l'Ecole sup. techn.; de Goy, du 105°, à l'Ecole d'Avord ;° Louis, de l'lnsp. forges Lyon, à l'Atelier constr. Lyon Lureau, du 105', à l'Ecole sup. Intend. Manigault, du parc aut. Casablanca, Atelier Bourges; Muller, du 17e, au 105e Pouzadoux, du 93e, au 353° Reffart,

l'accompagner en Alsace, « afin de se mettre sous son inspection (1).

La vicomtesse de Faudoas, par exemple, approuvait, en août 1781, sa chère mère, la marquise de Boulainvilliers, d'avoir suivi leur exemple. Elle engageait même son père à en faire autant J'espère que vous l'aurez consulté pour vous, mon cher papa. J'ai ouï dire qu'on en était toujours content quand on Vécoutait qu'il avait une éloquence facile, aisée qu'il était même difficile de parler avec plus d'agrément. C'est un avantage que la qualité de médecin interdit ordinairement (2). Comment le cardinal aurait-il prévu les suites funestes de cette visite ?.

Il savait, comme bien des gens, que la marquise entretenait de ses deniers trois malheureux orphelins, lointaine postérité d'un bâtard que Henri II avait eu jadis d'une dame de Saint-Rémy. Abandonnés de tous, ces arrière-petits-enfants -'d'un roi crevaient de* faim, de misère et de crasse. Mme de Boulainvilliers s'en était émue. Pleine de compassion pour ces faibles rameaux d'une souche jadis puissante et vénérable, elle leur avait prodigué toute sa sollicitude. Grâce à elle, chacun d'eux possédait huit cents livres de pension sur le trésor royal. Le garçon servait sur mer comme enseigne de vaisseau. Et Mme de Boulainvilliers sollicitait en faveur des deux jeunes filles les personnages les plus influents, entre autres le cardinal de Rohan. Celui-ci répondait avec embarras que les secours par trop médiocres de la Grande-Aumônerie ne pouvaient convenir à des filles de cette naissance. Tout à coup, l'aînée, Jeanne, s'infatua ,1'un ii grand pendard de gendarme rouge, sans sou ni maille et d'une réputation détestable, M. de La Motte, qu'elle tint à épouser, en dépit des remon(1) Cf. Bachaumont, Mémoires secrets. Londres, John Adamson, 1782, tome XVII, 8 juillet 1781.

(2) Cf. E. de Clermont-Tonnerre, Histoire de Samuel Bernard et de ses enfants, Edouard Champion, Paris, ]914, pp. 247-248.


de la Manuf. de Tulle, à l'Atelier de Rennes Rou-

hièr,; ;du;04°, au 93". 0-

hi Ëës Hçutenajits: Ary.alier, du 35.7 au 64e Barré, du 6" Gr. à la Sect. techn. de Curières de Castelnau, du 72° à l'Ecole de Saint-Cyr Conze, du 353° à l'Ecole de Saint-Cyr Couiîlaud, de l'ttteh pyrotechnique du Bouchet à l'atelier de Rennes 'Oesnos, du 1«" d'ouvr. au 67' à Batna; Dubarry de -Làssalle; du 72° au 192° Hattu, du 355e au 43° lë'Bihftn, du "402* au Cours pratique D.A.C. 5 Pîkti' du 186« à l'Ecole Fontainebleau Piélrot, du 1S2*: au ;S4' Prat, de l'atel. de Pyrot. du Bouehet h' secf. 'teclini études chimiques; de Verbigier de Saint-Paul, du 24" à l'Ecole polytechnique, inspecteur des éludes.

Les officiers dont les noms suivent, qui ont suivi en 1930-1931 les cours des officiers armuriers à ïa Manufacture nationale d armes de Saint-Etienne, reçoivent les affectations suivantes.

"Le' capitaine Demesse, parc Charbourg. ̃;̃> Les sous-lieutenants Breton, parc Constantine; Garnerie, parc Vannes J-afay, parc ClermolitJ?errand.j Laroure, parc Bizerte.

'Le sous-lieutenant Dlewaulle, sortant de l'Ecole d'ap-pli cation d'artillerie, est affecté au 4e à Colmar.

Les officiers de réserve en stage renouvelable, dont lesiiuoms suivent, reçoivent à l'issue du cours de l'Ecole d'application d'artillerie, les affecta-

lions ;piîaprès_

Le capitaine Martineau, 109°.

Lçs- -lieutenants Aubertin, gr. autonome Biays, 186e Cals, 117" Pestas, 302" •̃ ;Grosjean, 120e. Gutton, 6e autonome Jacquin, 306" Koch, 155e Strasbourg Méry, 2e Ollagnon, 16° Picon,

182°..

Les sous-lieutenants Compain, 2e Double, 25" Le 'Guillou, 72e L'Hotellerie, 120e Marchand, 188° Môlinié, 56e Toutain, 10" Trace, 105° Ucciani, 106" Vauchez, 32°.

Génie

Le colonel Duclos, direct. de Versailles, exercera les fonctions direct, à partir 6 septembre. Les chefs de bataillon Bornerd, chef ét.-maj. génie, 20° région, est nommé commandant 32e bat. à Hussein-Dey Bachelart, insp. techn. travaux, nommé chef génie, Valenciennes De Witte, chef génie, Valenciennes, affecté cheff. Paris-Sud. Les capitaines Lenoir, cheff. Laon, affecté Et. centr. mat. télégr. à Paris Colombi, du 45" au 28' à Montpellier Daudé, du Maroc à cheff. Lyon Vincent, du Maroc Il cheff. Lvon Jourdan, du dépôt mat. de Strasbourg, au 1" à Strasbourg Dubois, do la elieff. trav.'fortif. de Metz, à l'ét.-maj. génie 9" région à Tours Amathieu, du 5% est nommé prof Ecole milit. et d'applic. Luscan, de-Ja ohtff. de Sarreguemines, à la direct. trav. fortif. Strasbourg Jonquet, de la cheff. de Lyon,

à la cheff,. de trav. fortif^de Loiïguyon Fourne-

ret^dii 15 au.C M, n%jl,V;à!ERin^ti;,t^iibe^r,an^

délà(C^fvili.?flft^fiârtres-iarfealnsI ^j^njfitfrifl

dBtÍlF~h'fh~m~"Ç.)lart. r~i.p].f.,1è. ,a,ns,. ~te ff,~tg,i~

X'ersaines %U6r,s, dîf o', rég,, *st #taché ligite ChartreSrOrléans Garât, de la cheff. Paris-Sud, à 'a rin'sp. techn, à Paris Tavenne, de l'Etabl. cent. Bjat. télégr. à l'Ecole milit, et d'applieat. à Versaiïies? m «Rolly, dit 4" bat., à Bizerte Vaillaud, et. maj,. 1" divis. aérienne, est affecté 18° à Nancy Algrain, Ecole milit. et d'applieat., est affecté cheff. VljiQennes Guérin, de Tunisie, est affecté cheff. Versailles Troubat, dépôt télégr. Mont-Valérien, est affecté dépôt télégr. Versailles Huger, dépôt ̃.télégr. Versailles, est affecté cheff. Troyes Thuaire*, du 5e, est nommé inspect études Ecole polytectoique Toussaint, de la cheff. Gabès, est affecté pai'c région Paris Lucchini, de la cheff. Auxerrej.est affecté 4" Grenoble 'fournier, de l'Ecole milit. et d'applieat., est nommé Ecole liaison et transnliss. Versailles Ferron, de la cheff. trav. fortif de Metz, est, affecté cheff. trav. fortif. SaintAvold Albertini, de l'ét.-maj. command. génie 9e région,- est affecté Direct. Tours Verdet, cheff. Chambéry, est affecté dépôt matér. génie Strasboura Dumaz-le-Grand, du Levant, est affecté cheff, Bastia.

.jLes'lieutenants Bezier, cheff. Nancy, est affecté cKéff. trav. fortif. de Longuyon

Les lieutenants Vogeleis et Faure, affectés cheff. Bas,(ifl, en résidence Ajaccio, sont affectés rési- de'nce Basfia Chevalier, du 32° bat., est affecté seçy, géfile Algérie Rov, du 4', est affçcté direct. Gi-rènoWe, Boucley, du 41° bat. est affecté 18° î^nçy J*e Comte, de la direct, trav. fortif. de Met^s(i' est désigné; pour, suivre en, .1,931,-19,32

chet, >du 3" à Versnilles, est •afteoté: Direct, trav. fortif, de Metz-Est.

L,08 ^officiers dont les noms suivent, sont nommés instructeurs à l'Ecole* militaire, et, d'applica- tion du: génie à Versailles.

baurelle, capitaine, cheff. Alger Rouvillois, lieutenant, chetf. Alger.

Les officiers dont les noms suivent, sont nom- més< "instructeurs à l'Ecole militaire et d'applica- fâôn du génie, à Versailles

Sillard, lieutenant, 15° Chéret, lieutenant, 28° Costet, lieutenant, 4°.

-Les officiers dont les noms suivent sont détachés, pour une durée inférieure à six mois, en qualité d'instructeur à l'Ecole militaire et d'applio&'tidii du génie, à Versailles

1 Blanchard, lieutenant, 5" Guyot, 8*. ·

Les lieutenants Dutheil, Cassaigne et .Schweitz, d,u 1er, sont affectés Direct, trav. fortif. Strasbourg.

Campovecchio, sous-lieutenant, cheff. Montpellier, est afl'ecté cheff. Laon.

Les officiers désignés ci-après, qui ont suivi les cours de l'Ecole militaire et d'application du génie et ont satisfait aux examens de sortie, recevront les- affectations suivantes:

°;TJÏvisidfr 'A. Les lieutenants Blottiau, cheft'.

Paris-Sud Simon, cheff. Nice Benêt, cheff. trav.

furtïf. `5trasbt?ür;; );oque; ..i' 1.3011. l'atrs-Nord

fprtîf. Strasbourg Roque, cheff. Paris-Nord

Jacques, cheff. Grenoble V Di'net, e,heff. >lancy.

Le sou.s-Keuton4rit Bes?oii '.wivê^saille.s.V

'©Les sous-lieuleiiants; .r'BMMat, •^ir;t'é^âiijje>

Nectotix, 5" Versailles Nicolas, 8° Versailles Petit, Versailles Lannoye, 3° Versailles Pleriier, T Avignon Pasteran, 1" Avignon Triçaud, 5e Vérsàilîes Forceville, Metz Nakache. 32' Hussein-Dey Grall, 15r T011I Jullien, 18° Nancy. Tissier, 4° Grenoble Robert, 1" Strasbourg Jegouzo, 4e Grenoble Voutsinos-Svilarich, 183 Nançv Quilici; 6° Angers Cunin, 1°' Strasbourg Sà):c¥e, Angers Castagnoni, 15" Toul Hitier, 2' Metz.

trances. La marquise, justement irritée, rompit alors toutes relations.

Mais la jeune Mme de La Motte n'entendait pas se brouiller, avec une bienfaitrice aussi généreuse, Elle partit pour l'Alsace, entraînant sa cadette, Anne-Marie, dont eUe faisait ce qu'elle voulait. Par une fantaisie assez bizarre, Jeanne de La MotteValois avait revêtu des habits masculins qui lui donnaient l'air effronté d'un page. Quand elles tirrivèrent à Strasbourg, Mme do Boulainvilliers n'y était plus mais on conseilla aux deux soeurs de se renseigner chez Cagliostro. Elles y furent surle-champ. Il y avait co jour-là beaucoup de monde chez le thaumaturge. C'est pourquoi au lieu de les recevoir au salon, il alla leur parler sur l'escalier, sans se douter que ses victimes étaient les arriérépètites-fllles ^'iin roi de France..11 leur apprit que la raa'rsjuisp se, trouvait pour quelques jours à Savernç,. c&jÇz- /e" çwç&iial de Rohan. Jeanne et Anne-Marie s'Sf'itijftn*P0rtè.rent>Siitis retard, et l'excellente Mme de Boulainvilliers, les voyant débarquer à l'improvtetP/, -ib'eut point; Je oo3vir.!dp,Jes çap_ousser.. Elle les eitiJbras.sa. et tous les griefs, se dissipèrent dans la jQieiJe. la réconciliation.; ̃ ̃•

.La-<dessus, comme leur voiture les promenait un jour' sur la route de Savernç à Strasbourg, ces dames, rencontrèrent le cardinal de Rohan. La maiiquise saisit' avec plaisir cette occasion de lui présenter ses protégées, le prélat ne parut pas moins isensible à la splendeur du nom qu'à la voix ensorcelante et au piquant minois de Jeanne de

La Motte-Valois.

Par malheur, Mme de Boulainviluers était venue trop tard en Alsace. Cagliostro ne pouvait plus la sauver il se contentait de la soulager, La pauvre femme, de. retour" à Paris, s'y éteignit vers le mois dfi,décembre 1781, mais par une agonie si douce que M. de Boulainvilliers en demeura éternellement obligé au thaumaturge longtemps après il en parlait avec reconnaissance.

P.our les sceptiques, l'art de Cagliostro, comme celui de tous les guérisseurs anciens et modernes. ',1

r Le sous-lieutenant Maillol, actuellement en congé est affecté pour ordre au 28* à Montpellier. l Division B. Les sous-lieutenants Guilhém-

pey, 28" Montpellier Bouquin, 8" Versailles Guii-

lerey, G" Angers Arnold, 18e Nancy Martigny, 8" Mont'Valérien Jacques, 45°, bat. Hussein-Dey Massebeuf, 1" Strasbourg' Rous, 34U Bi/crie Bonneton, 28'' Moiitj'ellier Laffond, 7" Avi£«non Gillot, 15" Toul Aiiiaud, Angers Chapuis 28" Montpellier Leroux, 3° Arras Lemoigne, 15" Toul Bérard, 3e Ârras Salami, Metz Yignaudon, 2" Metz Wursteisen, ,18° Nancy. Les liautenants Bonnamy, cheff. trav. fortif. Metz Reynaud, cheif. Chambérv Pignay, cheff. Grenoble Colin, cheff. trav. fortif. Metz Taris, chef! Saint-Denis Berton, serv. génie Tunwie Vidal, 32° bat. Hussein-Dey Rodat,'34" Bizerte. ,'Le sous-lieutenant Heimburger, cheff. Versailles. Salamand, lieutenant, îôôc, est nommé instruct. au Centre instruct. transm,iss. de Nancy.

Intendance

Monlagnac, intend, milit. adj, à Bourges, affecté à La Roche-sur-Yon.

Gouzé, capitaine admin. rapatrié du, Maroc, est afl'ecté à Nancy (service).

Lès lieutenants Arnaud, Nancy, est affecté au camp d'Avord Perîchon, Paris, affecté Iiispect. gênér.des subsist. Paris (service) Perrier, SaintCyr, est afl'ecté à PInspect. génér. des subsist. à Paris (service) Tyrode, sous-lieutenant d'admn., Mignères-Gondreville, est affecté à Nevers. Le capitaine d'administration Augustin Hugot, des subsistances militaires, en disponibilité au Maroc, est rappelé à l'activité et affecté à la division d'Alger.

Service de santé

Les médecins-colonels Guericolas, hôp, milit. Strasbourg, aff. hôp. milit. Nancy Dircks-Dilly, hôp. milit. Bordeaux, désigné comme présid. de commis, de réforme.

Le médecin-commandant Carrot, 19e corps d'armée, est affecté aux territoires du Sud-Algérien. Les médecins-capitaines Pintart, hôp. milit. de Lille, à l'hôp. milit. de Tunis Clerc, Ecole polytechn., aux salles milit. de l'hospice mixte de "Besançon Michel, troupes du Maroc, au 3° hussards Morel, 10" artill., à la 10° Cie région, du train ;,Chausset, hôp. milit. de Briançon, à l'inf. hôp. du camp de la Valbonne Col.Iin, 99° inf., k la direct, du serv. de santé 14° région Parnet, 103° artill., est aff. à la 3° Cie région, du train Vaudin, 7° chass., aux troupes du Maroc Vergez, 505° chars de combat, au 65e inf.

Le lieutenant d'admn. Clemenson, hôp. milit. instruct. Percy à Clamart, au mag. génér. du serv. de, santé à Bordeaux (service).

Infanterie coloniale

i,,iLecapit. Dmmènil, du 21° rég. d'inf. col. affeetéa-u service de la prép. milit. sup. de la région-deJBaris. 'SQM;'d"ésî;gnés pour servi^ ̃ •̃̃̃"̃ ïùi Chine. Détachement français de .Chringhaï le capit. Barrère, du 52" rég.

En Indochine. Le capit. Larrandaburu, du 14"

rég.

A Madagascar. Le capit. Nicolas, du 24° rég. le sous-lieut. Gigant, du 42°,

En Afrique Equatoriale française. Le capit. Dubosc de Pesqùidoux, de l'état-major part. le colon. Bourreau, du 4° rég. le capit. Bret, de l'étatmajor part.

En Afrique Occidentale Française. Le chef de bat. Bertrand, du 3° rég. adj. au connu, militaire de Tombouctou unités méharistes) le sous-lieut. Romain Desfossés, du 14° rég. les capit. Laffaille, du 8° rég. Dehaye, du 16° Barats, du 21' Picard, Brun, du 41° Les lieut. Gorju, du 2' rég. Cadoux, du 16° Soreau, du 21", Les sous-lieut. Dubois, du 14' Osternaud, du 1(5".

Au Cameroun. Le lieut. Cochinard, du 3e rég. Au Maroc. Le lieut. Weidmann, du 52° le caplt. Moutet, du 52* rég. le lieut. Marchand, du 21* rég, La désignation du lieutenant Loiseau, du 2° rég. pour est annulée.

Sont affectés

A l'état-major part. Le capit. Bonningue, du 21e rég. état-major 3' division.

Le lieut. Maestracei, du 51° rég. prof. au centre d'études de langue annamite1 djî'Tûulouse. Au 3° rég. d'inf. col., le lieitrr Cluzel, rapatrié d'Afrique Occident. Française."1 r"

«Ad ••sériéjgflïaïs^fê ,ïiéut/ 'fkffl, ̃r'np-atrié' d*Iiîtit^

chine. y ?. ",10"'

Au 8* sénégalais, les sous^lieut'; Laureftti, rapatrié d'Afrique Occ, Française Gonzy, du 24° rég. Au 12" sénégalais, le capit, Mejtfïter, rapatrié d'Indochine. J

Au 14° sénégalais, le chef de bat. Marotel, du 3' rég. le lieut. Gandin, rapatrié du Maroc.

Au 21° d'inf. col., le chef de bat. Roeckel le cap. Bret, de l'état-major part.

Au 22° d'inf. col., le chef de bat. Paulay, du 12" rég. le lieut. Peytavin, rapatrié du Levant. Au 23' d'inf. col., le capit. Cance, détaché hors cadres au ministère des colonies.

Au 52" mitr. indoch., les capit. Pouylau, rapatrié de l'Afrique Occid. Franc, Dubosc de Pesquidoux, de l'état-major part.

Au centre de transit. des troupes indig. colon., le chef du bat. Rival, du 41° rég.

L'affectation du capit. Grisoni, en Tunisie séjour métropole est annulée. Cet off. est maintenu au 4°. rég.

Artillerie coloniale

Sont désignés pour servir

En Indochine. M. le lieut. Bare, de rétat-maajor part. (Etabl. cent, du mal, de radiot. milit.). En Chine. Le capit. Chamin, du 3° rég. En Afrique Occidentale Française, Le lieut. Meilheurat (Etabl. central de mat. de radiot. milit.). Les capit. Berge, du 1.0? rég. Morel (Ecole d'app.); le sous-lieul. Mevel, du 11° rég.

A, Madagascar. le lieut. Landragin, du 1" rég. ;AU;Marû<?*«-– lo lient. DuiRenjl, du rég,, t, ,u,i. u 1 règ., les officiers dont les noms suivent, provenant do l'Ecole d'applic. d'art., les soùs-lieul. dés Lions, Bodin, Paruit, Yven, Cognée, LaurentChamprosay, Mathou, Grapiu.

Au 2" rég. les off. dont les noms suivent, provenant de l'Ecole d'appl. d'art. Les sous-lieut. Bosc, Delacou, Blanc, Moron, Florent, Vatinelle, Poirier, Rouyez, Cimetière.

1 Au 3e rég. les officiers dont les noms suivent, provenant de l'Ecole d'appl. d'art. Les sous-lieut. Bourgeois, Bouvier, Ltmcrenon, Bescond, Gaulard, Vaillant, Crespin, Guèdes, Le Boudic.

se limitait exclusivement aux affections nerveuses. diète, certains remèdes héroïques, une foi aveugle dans les pouvoirs miraculeux du Maître, l'appareil mystérieusement solennel dont il excellait à s'entourer, déterminaient en effet des revirements extraordinaire^ (1). Soit. Mais alors comment expliquer )a rapide convalescence d'un |eune poitrinaire de vingt ans Dans ce cas, l'empirique s'était d'abord appliqué à stimuler la confiance du malade, à le réconforter quelques gelées d'escargots et l'influence de la bienfaisante nature avaient amené ensuite la guérison. (2) Tout semblait s'opérer par le secours des esprits, comme si la médecine n'était pour Cagliostro qu'une branche de la magie. Aussi lui arrivait-il de proclamer en pleine loge de Strasbourg

Un .Maçon qui, pendant ses maladies, ne peut se passer de médecins, n'est pas un vrai Maçon. 11 déclarait encore à l'une de ses cliente-s Madame, le comte no connait absolument rien à votre mal. Mais un Dieu est hu ciel qui', de l'herbe la plus chétive, sait extraire un su^ très efficace. Eh bien lo comte du Cagliostrù 'pros- ternera devant lui pour l'obtenir.

Il s'exprimait généralement à la troisième personne « Le comte pense. Le comte de Cagliostro estime que vous guérirez. » Ses oracles y ga>gnaient un accent plus sibyllin.

On avait beau. l'épier, le secret de son art demeurait, impénétrable. Dieu sait pourtant si les occasions de l'observer étaient nombreuses Dé| bordé par un flot semblable à un raz de marée, Cagliostro annonçait désormais ses audiences par voie d'affiches. Il le fallait bien, puisque chacun de ses malades en amenait vingt autres. M. et Mine Sarasin avaient attiré, pour leur part, (1) Cf. C. Moiricrs, Briefè uber die Schwèix, Berlin, Spener, 1785, Ziuetter Theil, pp. 296-301.

(2) Cf. Louis Spach, Paris-Strasbourg, Caqltostro h. Strasbourg, dans Œuvres choisies, Paris-Strasbourg, Bergcr-Levrault, 1871, tome V, pp. 61-80. 1

Au 10° réff In liput-col. Corni«iuet, rentré de l'Afri- I que Ocçid Française.' Les sous-lieut. Imfeld, Vallaud, Sainctàvit, Colli- gnon de l'Ecole d'appl. d'art. .-̃•

Au 10r rés. (dét. du Saumur). Le sous-lieut., d'Her- vé, de l'Ecole d'appl. d'aH. Au 11e rég. Les sous-lieut. Rcmy, Millon, Poutot, de l'Ecole d'appl. d'art.

Au 12° rég. Les sous-lieut. Vigouroux, Laclavère, des Lions, de l'Ecole d'appl. d'art.

A l'Ecole d'appl. d'art, de Fontainebleau, le liûètcol Guillemet, du 3° rég:; le capit. Cuquemelle le lieut. Besson, du le chef d'escad. Duchaussoy, du 1" rég. le capit. Roger, attendu du Maroc et aff. au 1" rég.

A l'Ecole milit. d'art. de Poitiers. Le capit. Charpentier, du 11° rég.

A l'atelier de conslr. de Puteaux, Le capit. Depierre (Ecole sup. techn. art.).

Intendance militaire des troupes coloniales Sont désignés pour servir

En Indochine, Le capit. d'admin. Darne, de la sous-intend. col. "de Toulon, le lieut. d'adm. Antoniui, de In sous-int. c.91. de Toulon.

En Guyane. L'intend. milit. 3" classe Coche, de la 2" sous-int. col. de Marseille.

En Afrique Occi'denla)^ ^acraise. Le ciapit. d'adhi. Rogeon, de la 'éoitfe'-ïnf; col. de RochefoH. Les lieut. d'adm. Cariiarot» lr° sous»int. col. dé Paris, Evelaas, lr° sous-int. col. de Paris. À Madagascar. Le capit. d'adm. André, de la sous-int. col,,de Lorie.nt.,

Au Maroc. Le sous-lieut. d'adm. Nicolas dit Nicolay, dir. de Tint, du commi sup. des troupes col. dans la Métr.

Au ministère des colonies. Le lieut. d'adm. Biraud, sous-int. col. de Paris. 1 î ï A la direct., de Tint, du comm. sup. des.tr.oupes col. dans la métropole. L'int. milit. de .classe Lejeune, 2e sous-int. col. de Paris.

Le comm. d'adm. Subrenat (en congé).

A la lrc soiis-int. col. de Marseille. L'int. mil. 3e classe Lambert d'Hautefare, en congé. A la 2' sous-int- col. de Marseille. Le capit. d'adm. Lambert, direct. de Tint, à Tunis.1A la sousrin.t,' col.- de Toulon. Le capit. d'adm. Man'gin, en congé le lieut. d'adm. Jolie, lrc sousint. col. de Marseille.

A la sous-int. mixte de Montauban. Le capit. d'adm. Bournizeau, du minist. des colonies, Service de santé des troupes colpniales Sont désignés pour servir

En Indochine. Le pharm. capit. Barthecoy, de l'hôpitiil milit. de Fréjus, le médecin lieut.-col. Ledoux, du 41e rég. de mitr. malg., le médec. capit. Bonnetblanc, du 51" rég. iuitr. indbeb., le pharmacien capit. Cevaer, de l'hôpital milit. de Fréjus. A Madagascar, i-r^ Le médecin capit. Legendre, du 21° rég. d'inf.. col. le médecin capit. Rannou; du

a'-d'iiifj.coilj, >̃/<̃̃ -u- r, i:> -.a->̃:> il

2.d'inf~eol. 'f' .c;t'

A la Guadeloupe. Le pharmacien oapit; Bonnet, du dépôt des isolés des trpujpes col. de, Marseille. En Guyane.– Le- mèoecâil capit. Le Tallec, du 2" d'inf. col..

En Afrique Occidentale Française. Le médecin liuet.-col. Stevenel, du dépôt des isolés des troupes col. Annexe de Bordeaux;ie médecin comm. Crozat, du 4* tir. sénég., le niéd. capit. Cartier, du 8* tir. sénégalais. ̃

En Afrique Equatoriale Française. Le" mèdec. capit. Planchard, du 12° rég. d'art, col., Grall, du 2' d'iiif, col.

Au Cameroun. Le pharmacien comm. Ferré, de l'Ecole d'appl. du service de santé des troupes coloniales le médecin capit. Lieurade, du 16° tir. sénégalais.

Au Levant. Le médecin capit. Buquet, du 41° mitr. malgaches La désignation du médecin capit. Marion, pour le Levant, est annulée.

Au 2° rég. d'infant. Col. Le médecin comm. Le Frou, en congé.

Au 21° d'inf. col. Le médecin capit. Jan-Kerguistel, du 11" rég. d'art, ébl.

Au 23e rég. d'inf. col. Le médecin lieut.-col. Le Dentu, en congé le médecin capit. Chevais, en congé.

Au 4° reg. de tir. sénég. Le médecin comm: Retière, en congé.

Au 8" rég de tir. sénég, Le médecin lieut.-col. Bodet, en congé le médecin capit. Germain, en congé. l 1

Au 12° tir. sénég. L6:iiniëdécin capit. Marty, en

conge t~ Ri¡de¿in ~:lptf1J3âsile, en

C0Auei6"h*r^siè'Heiir- Û médecin caPj'èàsile, en

f.ongé.

Au 24° tir. sénégalais. Le médecin capit. Goinet, en congé. ̃

Au 42e mitr. malgaches.' J– Le méed,Pin( capit. Iliou, en congé. r

Au 52° mitr. JndochinoiS. Le ni'édecih eapit. Giraud, en congé. Au 3° d'art. col, Le médecin capit, Ott, eu congé. ̃; Au 10' d'art: col. Le médecin capit. 'Râynal, du 42° mitr. malgaches. Au 11° d'art. cûl. ^Le médecin comm. Car"retier, en congé.

Au centre de transit. des troupes indig. col. de Fréjus. Le médecin comm. Poncin, en congé. A l'hôpital milit. de Fréjus, Le comm. d adm. Allcmandou, en conaê,

l,

Aéronautique ?

Les lieutenants-colonels Personne, de la direct. forces aériennes au 34« Adrian, commandant parc n° 32, est affecté au 32*.

Les chefs de bataillon Peltier, commandant parc n" 38, est affecté au 33« à Bouy Barjaud, de- l'Ecole milit, et d'applic. de l'aéronautique, est détaché ministère air Vogoyeau, du 3° -grt ouvr. d'aéron,, est affecté entr. spéc'al n" 1. annexe d'Elampes de La Pomelle, de l'ét.-maj. 9" région, est affecté 31" Hobini, rentré de 'mission, est affecté 34e Villetard de Laguérie, du 22", est affecté au serv. géogr. arméa Lafay, du mag. général n° 2, est affecté au parc uu,.31 Mortureux,. du 321. est affecté au mag. général n* 2.

Ises-juapitaraex, ï Venso»*^ru;346 ri^T/t^t pffcêté

lxes~ mp~ae r .4'e!tsa~~lv ,34° t~~ ~t 0'ffc~té

au: Ï8a? M, fmm~- h l'écolo1 \m «que à^MoHi^silk'

fecté au 39° Chassande-Patron. de l'A.O.F., est affecté 12° Dutheil, d'Indoch'jie,' est affecté au parc 11° 35 Berthou, du 21° rég. est détaché ministère air Emonet, du 4° gr. aviation Afrique, est affecté au 21" Hcuizcel, du 1" gr. d'aviation d'Afrique, est réaffecté au serv. général ravit. mat.; Bcvol-Tissot, du ministère air, est affecté 34°. Les lieutenants Beuson, insp, du mat. et des inst. des forces aériennes: au 37° Tr&aud, Ecole milit. aéro.j au 11e aviat, •; Fanneau de La Horie, ¡

un fort contingent de Suisses. Ainsi, en novembre 1781, ils accueillaient à Strasbourg un jeune ménage de Zurichois, le poète Johannes ÏJurkli et sa femme l'un et l'autre désiraient très vivement consulter l'illustre thaumaturge. Mais leur impression initiale fut peu encourageante. Biirkli trouvait à Cagliostro des allures de charlatan qui l'écœuraient. Il ne découvrait en sa physionomie aucun trait remarquable, à part un ceil magnifique, un œil d'épervier qui fonce sur sa proie. Et Mme de Cugliostro lui infligeait une déception encore plus amère. Ici, la miné, le ton, l'éducation, '.les

manières, tout dénonçait à plein l'ancienne dan-

seuse de corde. Elle insistait lourdement sur les économies et les sacrifices que son mari 'et elle s'imposaient pour l'amour de 'l'humanité. Serafiiia' se- faisait gloire de porter toute l'année tes mêmes habillements et fuir tes réunions mondaines, trop heureuse de restreindre sa dépense au profit de ses libéralités. A la manière dont elle s'extasiait cependant sur, une v>*be de soie que lui mon trait Mme -Sarasin et dont, J'étoffe valait bien trois cents ducats, on voyait qu'elle n'était guère blasée, sur le luxe dés ajustemqiïts, Cagliostro, disait -ellû, se. privait d'aller au spectacle de peur de manquer peut-être à ses malades, II restait un quart d'heure tout au plus à table, et, la nuit, ne sommeillait que trois heures, assis dans un fauteuil. ->. c ̃ i Les BUrklj l'écoutaient avec un sourd malaise, Mais leur méfirnee disparut' lorsqu'on en vint à la médecine. A peine Miiïd'.BurkH eut-elle décrit ses crampes d'estomac, ses prostrations nerveuses et son hoquet goutteux, les visiteurs reconnurent en Cagliostro non seulement uo praticien habile, mais un' philosophe sagace, un profond observa- teur des hommes, un physionomiste infaillible qui remontait avec aisence des effets apparents aux causes invisibles. U discernait ù travers la maladie j Je fond même d'un caractère; et ses principaux linéaments ce qui lui permettait de suggérer des j 1 règles de conduite aussi judicieuses que ses drogues et ses diètes. Les Zurichois rougirent alors de leur jugement précipité. Le comte prescrivit à Mme

I rapalriable de l'aér. d'Indochine, à l'Ecole milit.; Gallieu, 32" règ. ayiat, à l'insp. du mâL et inst. des: forces aériennes Key, 3° gr.- d'aviat. d'Afrique, dUÇj

1" groupe d'aviàt. d'Afrique Derche, tapatrié'

I l'AfrJque Occid. française, au 38" rég. aviation r j Berthier, parc d'aviation n° 2, au 32° d'aviation. Les lieutenants Nicolas, Penicaut, .Caje'an, Mo? îina, au 34" rég. d'aviat., à dater de leur embarquement.

ne Bertren, sous-lieut. aviat., est désigné pour servir l'air de l'Indochine. _.t j- Les capitaines Sorroche, du i^arc d'aviat. n" 39, est désigné comme chef de la compt. finances cl matières de l'établiss. Bouthet, du 39" rég. d'aviat. au parc d'avial. n° 39 Daussant, entrepôt spéciai d'aviat. nU 3, et Perdriat, du 34" rég. d'aviat.. sont désignés- pour" suivre, en 1931-1932,- le cours d'inslrucl. prévu pour l'adniissiou dans le Oorps, des officiers mécaniciens. Les lieutenants Lheureux, du parc d'aviat. n" 21-. et Pacof, de l'Ecole pratique d'aviat. d'Avord sont affect. à l'Ecole militaire et d'applic. de ̃ Taéron; pour y suivre les cours d'applic. prévus;puur les sous-lieuteu. entrant dans l'aér. en-1931. v '̃,•• \r AU CADRE DE RESERVE "['' -V,

!Iie: ««mfrar de division Dresch, niembré dêîâ

coramisshjft d'or-gaïfisation des régions fortifiées i et du eom'té technique du génie, est placé:il;ins*la section de réserve de l'état-major générarde'1'arméé. Infanterie i

Sont susceptibles d'être, promus au Igrade- supérieur les officiers éii' disponibilité dont les noms suivent j 1° A la fin du quatrième trimestre 1931,

Les, capitaines Bufaur» 509? chars; Royer, 139e

rég. d'infant.. ̃

Les lieutenants Charvolin, 510° chars Lanis, 91° Barillot, 35° Darragon, 99".

2° A la fin du premier trimestre 1932, Les capitaines Cornet, 103" bat. marche iiif. col;; Egretàtid', 9e zouaves Coulois, 60° iiif.

Les lieutenants Baffin, 4G° Schwab del Pelarue, bat. chass. tle Pigache (le Sainte-Marie, 81°. A la fin du deuxième trimestre 1932,

Les capitaines Delacroix, ét.-maj. 19" corps Levard, 26?.. Ces officiers devront être avisés et convoqués -en temps utile par leurs chefs de corps ou de service de rattachement en vue d'effectuer la période; d'exercices de six semaines exigée par l'article .30 de la loi du 2G septembre 1925.

LEGION D'HONNEUR ̃̃ Ministère dé l'Air .̃̃̃ V :3_

ï'.sli :ï- .Contingent personnel navigant .'»vL", ab

!iSM'' pJHimus ou nommés dans rOïaff'jlàtibri.ài a^fôlégwn d'honneur ̃ •^> Ali grade se commandeur M. Hirschàuer, pilote d'avion et de dirigeable, ingénieur en chef de l'Aéronautique,

Au grade d'officier Mil. Doret, pilote d'essais;. Codos et Sayaret, pilotes de ligne.

Au gradé de chevalier MM. Bedrignans, Etienne, Foucard, Rugammer, Robin, pilotes de ligfie; Raoul, chef de service radioélectrique Van Laè're, piloteaviateur; Véron, mécanicien; Verrier, pilote-aviateur Winckler, pilote de ligne.

Contingent normal

Sont promus ou nommés

Au grade de commandeur MM. Barbnrôu, ingénieur Pujo, chef du cabinet civil du ministère de l'Air.

Au grade d'officier MM. Ainand, commissaire général des Journées nationales de l'aviation Dreyfus Raffalovjtch, journaliste; Huge, induslriei Sommer, pilote-aviateur; Sordes, chef de bureau au ministère de l'Air; Vernillat, ingénieur en chef de l'Aéronautique. Au grade de chevalier MM. Avenet, président de l'Association « Les Vieilles Racines »; Burlaton, pilote-aviateur; Coqueli-fii. ingénieur 'Develay, directeur de constructions aéronautiques DeViUeneuve, sous-chef de bureau au ministère de l'Air;.

Duchatellier, industriel ,G,a.udjlIièr-e.journaliste X

Girardet, ingénieur'1; lrocci'uet,' seras-chef de bureau au ministère de l'Air? ïitffrtince, ouvrier du Service; technique de râérc«ia*R'it|ût' Le Grain, ingénieur; L'e:lt011~" i ngénieur'!ltljoirit pl'i np:i o F 1 'Aé'r'o n &u-

tique Milleteau, rédacleit».'qs»incip!ii air ^niuiSïôfô

de l'Air Mils, sous-rihefide-ibureau au -ministère de l'Air; OUivier, iijgénic^ri'de 1" classe des Ponts et Chaussées ^oq.uefg.jjtt ^hjpf, de. service à la. Compagnie de Navigation Aérienne Schmitt, ingénieur constructeur Sesçuiti, industriel; Valluet, employé de bureau principal Wibault, ingénieur. Sont promus à titre posthume, au grade d'offi- cier

Louis-Pierre Bucquet, ingénieur et chef-.pîlotç, qui trouva la mort le 3 juillet dans im .accident d'aviation et Louis Bonnetèle, pilote de ligne, mort dans un accident d'aviation le 24 juillet a Gourou djevo (Bulgarie).

La délégation yougoslave à la S. D. N. Bblgradb, 24 août. La délégation yougoslave au conseil de la S. D. X, est composée comme

suit

Chef de la délégation et premier délégué, M. Marink.ovitch, ministre des affaires étrangères. Premier délégué adjoint, M. Sumenkovitoh, dé-; légué de la Yougoslavie à la S. D. N.

Deuxième délégué adjoint, M. Fotitch, ministre plénipotentiaire et adjoint au ministre des affaires étrangères.

Troisième délégué adjoint, M. Milan Todoroviteti, professeur d'Université. f.W déîé'gation youfioslàve à 1'asSélnb'ièe de la* S-ï'ï&Ki eti coinposée coin'mc -suit ny <}^ ̃•fClilèT''dSc;'la délégation, Si. Marinktfvitcb, îiïînistre'

des affaires étrangères;

Deuxième délégué, M. Muzuraniu, ancien ministre du commerce et de l'industrie.

Troisième délégué, M. Sumenkovitch.

Premier remplaçant, M. Fotilch, adjoint au ministre des affaires étrangères.

Deuxième remplaçant, M, Gossar, ancien mi-

nistre,

Troisième remplaçant, M. Todorovitch, professeur d'Université. ̃

lHirkli toute uno gamme de remèdes il lui rendit 1 visite le lendemain et, d'une manière générale, pro- I digua ses affectueux conseils au jeune couple, de telle sorte que celui-ci put apprécier l'ami des hommes sous son jour le plus favorable. Des la première semaine, Mme BilrkH se trouva bien des ordonnances. Mais, tout en exalUnt le médecin, les Zurichois n'éprouvaient pour, l'individu qu'une sympathie médiocre. L'apothicaire de Cagliostro vendait ces drogues le double de 'leur valeur, et l'on soupçonnait que le comte, d'aprè.s tes interprétations les plus favbrablss, rançonnait

les gens riches afin de pouvoir donner aux pauvres

d'autant plus abondamment. Enfin, la pharmacie, uno fois payée, le, guérisseur eut le tort de négliger sa mslade. Et, néanmoins, tous les jours, son équi- page stationnait longuement dans le voisinsigi', à j la porte de la baronne de Dietrich. Les Biirkli, très- mortifiés,: aboutirent aux conclusions suivantes 1° Caglicstro subordonnait ses préoccupations, d'intérêt te exigences d'une ambition despotique. Forces, loisirs, .sollicitude, tout allrît aux sujets;] incurables, abandonnés de. la science offlcisncC'] Cagliostro se vouait exclusivement à 'la" pierre, à l'cpilepsie, à la paralysie, aux coliques de miserere, terribles calamités dont la guérisoh ne manque. pis de provoquer les bruyants hosunnas du public. Quant aux affections courantes' nïaiix d'estomac, de nerfs, fièvres, etc., il méprisait ces bagatelles indignes de son crt et les cédait volontiers aux médicastres ordinaires.

2° Mme Biirkli avait omis de faire sa cour à' Mme de Cagliostro, article sur lequel le comte se; montrait excessivement chatouilleux

3" Mme Biirkli avait en outre le tort de n'être qu'une très modeste bourgeoise. Assurément, Ca- gliûKtro aimait bien mieux respirer l'encens de MM. de la Galaisière, de Flachsland et de la Salle. U faisait utiricèler.à sea doigts brfllants et solitaires il traitait. les. petites gens de très liaul.. Biirkli .se-i refusait absolument a faire chorus avec c«ux <iui vantaient sa bonhomie, son aimable simplicité. « Eu

LE TRAVAIL DES ENFÂ1P% ~mJ ̃ a ̃ '• ~> ̃ '>? 'J** wàL < Le Bureau international du travail a adressé aux gouvernements des Etats membres de J'orgajxisat'ion, un questionnaire sur l'âge -d'admission Ces" enfants au travail dans les professions nonindustrielles.

Oh sait que cette question a fait l'objet d'une uremière discussion à la quinzième session de la Conférence internationale du ̃lravaii,.qùi s'est tèiîue Genève eu juin dernier. Elle a été inscrite, pour une seconde discussion, à l'ordre du jour de la session de 1932. C'est en vue de ce nouveau' débat que le Bureau international. du travail" consulte tes gouvernements. D'après les réponses qu'il Recevra, il élaborera un rapport définitif destiné à. servir de base aux travaux de la conférefree iïe l'art prochain. Le questionnaire du Bureau international du travail demande, d'abord aux gouvernements; s'ils estiment désirable l'adbptio'ii' -d'une' réglenientâi tioii internationale concernant'' T'£ge d-admisSiçn deS enfonts^'ilù travail- daiwr les prbfrçâsicAts .rtphindustricllés et si cette réglemeniaiitm devrait! à Mtf'âvis,' p-rendre pofi«fe',d'uJi -projet *&$ çUitvki}tîoii' plutôt c;uê d'une ;rpcp5«Mand.altion: .^jL; Diverses '!q'ueist:io'ns ont Irait au champ- Û'àppjication delà, convention .projetée. 11 est, .rappelé. A ce sujet que, déjà, trois conventions' ihtefnatiô»n'aies, adoptées eh 1019, 1920 et 1921, interdisent l'emploi des enfants de nipips, de quatorze .ans aux travaux 'inuu.stffcisf, au. travail maritime et, iout 'au moins pendant les heures de classe,! au travail dans l'agriculture. La, nouvelle .conVcnlïôn envisagée devra-t-ejïc établir, une interdiction semblable j>our toutes' les professions, qui ne sont pas visées par ces trois conventions existantes, afin de rendre tout à fajt complète la' législation internationale destinée à protéger l'enfance, contre )es dangers du travail prématuré f jt?àut-il prescrire pour ces professions un âge général d'admission"? 'Cet âge devrailrîl. "être .fije également à 14 ans. comme pour lés professions déjà réglementées? Devrait-il coïncider. avec l'âge j.nque! cesse l'obligation scolaire dans les pays pu cet âge est supérieur à 14 ans? Devr-àit-iï. faire l'objet d'une, règle absolue de manière a prohiber', au-dessous de cet âge, tout emploi dans lés p.W^ fessions visées pendant les heures de fréquentarlio'ji .scolaire et en dehors de ces heures?,; D'autres questions sont, en outre, posées, aux gouvernements au sujet des travaux Légers e% der hors (tes heures d'école, au sujet des ^exceptiftns possibles et des cas particuliers à prévoir dans la, convention, des mesures d'application, pratique des dispositions envisagées, etc.- ,U! ;̃••̃̃

~{M~

Bucarest; 24 .août. ̃ -f– M. Venizelos et -ie^finçe G-hika ont-conven.U que-ies gouvernements liouinuin et .^ree mettraient en application immédiate la convention, économique par décision ,dïsveonse,ils des ministres de chaque-pays. ̃ .̃• La ratification aura lieu ultérieurement. ̃;̃̃ -s r; Les deux hommes d'E'tat ont convenu d'autfe part que l'élargissement du pacte d'amitié greeoromnain sera négocié à Genève entre M. Micjvalacopoulos et le prince Ghika. •, i Paul Claudel s'est embarqué pour la France» New-York, 24 août. M. Paul Claude) '^j£S.t embarqué pour la France. 11 a démenti; l'iji formation de presse suivant laquelle il aurait rjnjénr tiiiri' de démissionner et il a déclaré .Je' nie rends dans mon pays pour un congé de murfe durée. Je serai de retour le mois prochain' », M.. VENÎ2EIPS;STAMBOUI: Stamboul, 24 août. M. Vénizelos,- premier ministre grec, venant de,, Biiparés-t, est arrivé' "'à. Stamboul. Daiïs la'soîrée; 'il' a -eu une, .c.rifrcviife avec ismet Pacha, président du conseil, et .TèvM Rorichdi Be'v, ministre .des, affaires .étrangères;. 11

.¡nO H'J"r"1[t""¡ "¡,f" t Clf' l'l"l' 1

~'4~i~ES D~, ~~RiOUT

De Budapest. Le maire; de1 New-York, 'Mraii» nies Wal-ker,. est arrivé à! Budapest, il séjoitfncra trois jours.. "De Parïpnv. La police a fait des pérgui$itions dàfis les locaux du q'ilin*tuviv général dé.s'yolontaires nationalistes de "Gobindapur. Elle a 'ai'j rêté deux membres du oomiié 'du Congrès, et' a. saisi plusieurs bombes et d'autres engins destructeurs. "̃̃ De New-York. La banque « Globe Bani çiné Trust Cy » de Brooklynn, a été fermée par dèèîsidiï des autorités de l'Eïa't de New- York. ̃ De Wiippertal (Elberfeld-Barràeii).. X'ii 'c«i- miou automobile sur lequel avait pris place; tm groupe de communistes de Viersen,- pour se ï'enr dre à une manifestation -sportive a' Wuppertal,1 à dérapé et s'est renversé. On signale 28 blessés, dont 2G ont dù être hospitalisés. ;T: De Laiilcrbrumietï. Les corps des trois jeunés touristes anglais victimes d'un accident- dans la région de- la Jongfrau ont été retrouvés par urtO' colonne de onze hommes, partie de Lauterbruaj- iven. ̃•̃̃:̃' De Prague. A Stob, près de Pielzen, le-parti rlleman d national de Tehét'oslovaquit» avait^Orga• nisé un cortège d'environ 200 personnes,- Lés -'eoia* munistes et les social-démocrates ayïïnt-«tfOWtrè!i 1 manifc.sté-,i.urtK'hifmtri'fi'is'«n. est. suivie ii cbnf)i de pierre, .dirjaàfân -et deicuuk'au. Il y à eu -16'iblesheu,: dont quatre iilleniaHdsïiiationairx, tair: eônii in'uiriste- et un social-démocrate sont grièventent:- ntteinl.s.. ̃}̃ ¡, Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la. somme de un franc çinîuante en timbres-j- sic pour couvrir iinejigt»Y Uc des frais de renouvel) 'entent de la btnd*?

vérité », s'éci'iait-il, « je ne vois de simple ^n,^»!; que le hiisser-ali'e-r étudié "de sa coiffure et de' sa in'ise, la trivialilé de son ton et de ses manlërés,' l'incohérence de sa conversation franco-italienne ». En somme les Biirkli rentrèrent à Zurich ,ave^f un enlhquslasnib fort mitigé. (1) 'l£ï-*l Swii Mais le trésorier de In république de Bàle, M. Wielandl, et sa fille allaient parler de Cagliostro sur un tout autre diapason. Comme Gertrude Sarasin, Mlle Wielandt avait inspire à soii enïourage les inquiétudes les plus cruelles. Le manque d'ap.pétit et de somnicil, les "tléfaillanccs s'aggravaient chez elle de migraines atroci-i, de l.i di in'lu'i1, d'une toux sèche et sibilante.- Des uhtM-rs lui Inpis^aipiil hi bouche, la làngu'e, le gosiei Vt1 "jusqu'à l'intérîéui1 dd'l'i'sloinac, au point 'que l'o.i sigii.ilait des pe-llicult's dans lès glaires qu'elle 1 c-jt-t 1 1. Sujis donto, `' s^'s crises; n'égalaient 'pûini ( ,1 "liorriu'r ivllcs de Gèrtrtide Sitrasin; niais tous les soh's, de di\ henre^ à mi|nu-if,"iùnlgrû ujie: soif .Mwienii it (fi^ redoil^îe-' inéni'sde qiiihti's, le .spiisiiu1 c|iu lui loi d.iilT.i gurge l'fmpèchait. Vd'^vjtler la inomdi'i' uoiitle il'< .m Ses mâchoires' .s'h'git;riènt eonviilsuenu'iil. J'endani, l'.ni- née 1781, elle ne s'était nom rie que de lait li-empé d'eau et parfois aussi, mais i.ii<-nunt et toujours par ctiilleré'es infimes, de k'gumes hachés en puiee.' Constantin Photiadès. v (A suivre.) Copyright bij Librairie Pion, l'J31. !i.

i

(1) Cf. la lettre rie Biir!<li h Ilmlnic-r, cl.itt>p du 14 su 17 janvifr 17S2, tlans Htlnpieli l'unck, CciUosIro in Strastibury (An- h in fiir Kultur-Gesr.hichte. 1S)U6. vôl'. lîv, ¡ pp>. 22'J-2U). 'j. -•.


EPHITACE BteSKBryj» rrPAPTIPrEllOLANDDOMtLB

n ç LE Qs Aour AVE:cl' P".AK ,K DEK Il't :tl J

COURRIER DE LA BOURSE

? 24 août.

De fait, nous avons commencé une semaine boursière nouvelle mais, de fait aussi, cela n'a rien changé à "orientation inexistante du marché financier.

Si les deux jours passés durant la fermeture de la Bourse ont pu inciter boursiers et clients à réfléchir, le résultat de leurs réflexions 'n'est pas encore apparu.

La séance a été absolument creuse et s'est écoulée en présence d'une assistance aussi restreinte que le permettaient les rouages complexes d'un marché financier mêmeânaclif. Cours résistants, reproduisant à peu près exactement ceux de vendredi. ̃ "̃̃. '̃̃̃< .1. 1. Bien entendu, la démission du cabinet travailliste britannique a suscité quelques commentaires, mais sans passion et presque sans curiosité toutefois, on était d'accord pour reconnaître que la venue aux affaires, en Angleterre, d'un ministère autre que d'inspiration socialiste ne saurait être considéré que favorablement au point de vue financier mondial.

̃•*

Rentes françaises sans changement appréciable à l'exception du 4 1925 dont la garantie de change repose sur la tenue de la livre sterling et qui a cru devoir fléchir de 126,55 à 125,85, après avoir même atteint 125 à l'ouverture.

Aux fonds d'Etat étrangers, il convient de tenir compte du recul du Serbe 4 1895 à 101,35 (– 1,15). Valeurs de Banques pratiquement stables Banque de France 16.025, Crédit Lyonnais 2.310, Comptoir d'Escompte 1.432, Banque de Paris 2.145, Union Parisienne 1.047, Crédit Mobilier 615, Financiére Française et Coloniale 218, Crédit Foncier 5.370.

Tassement du Canadian Pacific à 569 ( 28). Fléchissement des Wa(jons-LUs à 139 (- 15) sur la perspective d'ailleurs démentie d'une augmentation du capital. Fermeté du Suez à 15.050.

Valeurs d'électricité et industrielles sensiblement à leur niveau précédent, sauf Nord-Lumière 2.535 ( 25), Union Européenne 808 ( 7), Péchineu 1.825 (+ 15), Kuhlmann 493 (+ 8), Azote 1.084 (+ 21), Peugeot 257 (+ 9), Hotchkiss 1.355 (+ 12).

Le Rio-Tinto a pris quelques francs à 2.165. Autres valeurs minières et de charbonnages stables. Tassement de Royal. Dutch à 2.025 (- 20), les autres valeurs de pétrole ne variant guère.

Quelques offres en valeurs du caoutchouc.

Au comptant, fermeté de la Foncière du Nord de la France à 215 et de Poliet et Chausson-Maroc à 815. INFORMATIONS FINANCIERES LE RAPPORT "ANNUEL DE- LA CAISSE D'AMORTISSEMENT. 4- conseil d'administration de la Caisse d'amortissement vient d'adresser son rapport annuel au ministre des finances. Ce rapport se termine par la conclusion suivante qui

Revenu TERME Clôture Dernier COMPTANT Clôture Dernier COMPTANT clôture 1 Dernier COMPTANT ~F COmPTANT ~'MARCHE EN BANQUE'~ Dernier MARC s Clôture Dernier

S":[,- TERME gfcl'Srl 1 COMPTANT |PCfe|DSr| COMPTANT |ffB.|gf |"g COMPTANT |gS5g. lgff|' SS" COMPTANT gj&| 'Sgf "g j MARCHÉ EN BANQUE |ggS °Sr| WflRCHÉS ÉTRANGERS \°£8frfîK

3% 8860 8895 FONDS D'ÉTATS Maroc S I9IO 825 840 BANOUES 300 Béthune CC" de> nouv 7225..7205.. TERME LONDRES 24 Août

5%19IS-19I6 .104 32 104 40 FO.OSO.ETATS Polosne 7 1927 2490..2475.. BANOUES 145 Charbonnages du Tonkin 4080 4000 t #19.7 10555 10550 Portugal 3 1" séri .39 52 Commentry-Fourchambault 980 970 Mexique Intérieur S 2 37 2 32 d% Français 17 3/4 17 3/4 4% 1918 104-80 KM453% 8850 68 75 Roumanie 4% 1890 330 Banque de l'Indo-Chin» 4525 ..4600.. 75 Dombrowa (Houillères) parts. 1065 1070 3% 5 /o L\ L\ I. ̃'•̃•̃ S °î 92O àmori s^ab e 137 25 137 05 I Amortissable 94 30 93 75 4%1896 française de l'Afrique. 2b .27 25 33 EpinaoCHouillères 4 Ch.ferd') 512 515 Bons Mexicains 6 1913. 222 221 4 97 2 362 38 i-'&'Iaoâmort?.^ .100 75 4% 1898 62 35 Afrique Occidentale. 1 125 1200 45 Haute-Loire (Houillères de la)..960 955 30..Albi 557 557 4 1918 21 14 21 14 4 È? 1925 change) •• 126 55 125 85 I %i^S-^°6 104 35 104 40 Rente unifiée 4% 8120 €0 90 6.. Europe Cent.(Pays)ord 72.. 72.. 95 Montrambert et la B.raudiere. 1630 1650 4 sh 6 Areas J90 50 194 Consolides.. 57 3 4 57 3 4 6 927 amortissable 108 02 108 20 4 1917 105 40 105 3C, 5% 10190 ICO.. 7 20 priv. 76.. 77.. 110 Aniche (Mines d') 2180 ..2200 Balia-KaraTdin 28 27 Argentin 1888 64 1/2 64 1/2 I?o 1§8 amortissable "'i 104 65 04 80 t 1918 "i:: 104 80 104 45 Russie 4% 1867-1869 390 370 20 Indust. de i'Afr Nord. 420 430 65..An,in 1688 1671 I L 16 Banque National. d'Egypte. 3210 32^0 BrésiM889. 331233.. •738(»lanqu.dfF^nce.7.. 16030.. 16025.. I 920 Amortissabl 137 15 137 05 Santa-Fé 5 1919 1221 1222 20.. Franco-Japonaise 300.. 305.. 42 Blanzy 840. 850.. 8 ,h.Ç Brakpan 348.. 347 Funding UhVWm 47748 de l'Alaérie 10570.. 10540.. 6 192O '05 32 105 3t Serbe 5% 1913 130.. 129 90 30.. des Pays du Nord 55 50 Carmaux 92?" 9f£-- '2..Bruay 398 ..«> China 4 1/2. 08 I 08 2 ̃70* Nationale ae C^dH. 10M.. 1020.. Z«/o,lli (ena^e garanti). 129 65 125 8C Suède 3 1/2 1895 15.. Privée non cum 90..Carvin 501 539 48.22 p Cairo-Héliopoli. 1265 1270 Egypte unif.ée 73 2 73 2 100 de Paris & Pays-Bas. 2140 ..2145 6 1927 Amortissable 107 37 108 20 Suisse 1903. 50.. de Suède et de Paris. 910 910 90..Dourges 1725 ..1715.. Cambodge. 7150 70 25 Extérieure 491/24912 70 de l'Union Parisienne. 1040 1047 ..5% 19'J8 104 65 I04 £0 Turquie consolidées 1890.85.. 78.. 125 Crédit Algérien 2695..2690.. 16 Graissessac 256.. 270.. 3 06 Canaoian Eagie 39 25 39 Italien. 19 19 85 I Compagnie Algérienn 1639.. 1640.. Douanes 1902 79.80.. 37 Créd. Fonc. d'AIoérie-Tunisie. 763.. 765.. 45 Grand'Combe 730.. 715 CaoutchoucsCS"F,nanc,ère<Je> 82.. 81 50 Japon 1899 79 79 50 Comptoir Lyon-AI.rn.nd 342.. 340 Obligat.ons 6 1927 518.. 518.. Tribut d'Egypt Crédit Foncier Argentin Ligny-les-Air. 152.. 145. Caoutchoucs V 232.. f» Portugal. 4434443-1 80 ..Comptoir National d'Escompte 1435 ..1432 ..PTT 5% 1928 r. à SOO. 516 519 Priorité Tombac 52 50 du Brésil 84.81.. 21 Lcre (Mines de la) 302 301 I ,h 3 Chartered 69 50 60 50 ISI I I

60.. Crédit Commercial de France. 944.. 941.. 4 1929 r. è 500.. 522.. 522.. 55.. Colonial 2!!0.. 279.. 40.. Maries 630 ..1830. Coi.mbia 69 50 60 1909. 1 1

60 Crédit Co^^a-^nce. W 4^29 r É «ja 522 522 55 -^fe » » « -| | V. ,0^ %Y==:: f< S S tZ^Ç^ i iîi U'à

Fonc,e.. de l'indo-Ch,ne 193.. 191.. 7%1926 568 50 566 OBLIGATIONS 55.. Soc. G' Alsacienne de Sanque. 1100 23750 Algérie-Tunisie (Omnium). 2EGO .28C0 6.9C~M. 5~ ~E~ 18..6.. 186.

100.. Lyonnais.2300.. 2310,. 7%1927 563.. 564.. 55.. Société Marseillaiss. 880.. 885. IBoléo parts. 2&3..1265.. 6 'h.9¡crown Mine. 538.. 538.. East Rand 13 Il 213 1. ~2

"i:So-; fSE Sfen. SS.:°ïï-^6J-aVîS^: « IB71,X «.. «.. ZV^XKiïSZ.?. Si:: SSr. %iïJ^vJp:: :°-i- | f :ne; U; ffc

'i.Soc,Financ.franç.et'colon. 219.. 218.. 5%1919.481.. 485.. 18713% 402.. 405 30 Immobilière des Voitures 375.. 380.. 255"jMokta-el.Hsdid.act.de500fr.3300..b280. ..i -préférence 880.. 884 Rand Mines.53/9..55 1

S-g^S^1»::1?»: 1922-32, 100.. 99 75 {g?Si8: fS8.: S:: m..une.Bmn^,orà m.. «.. :l^?. |î! |5»^5 ^:S S"

42 Rente ~on.ci~re. 725.. ?30.. Caisse autonome 4 112. T" 1.044 1045 18764%0' 510.. 506. 70.. Lill.e-sonnièr.es, ord. 8.10 .18C4.¡EqUateur. 49 49 Jagersfontein 01;8.. 0.7/.8

32., Société Générale Foncière 333., 328 Afrlque,O~cld:nt,Franç. 3 %436.50 18922112% 'Ó¿" 331.. 32750 ACTIONS IND~S:TR ELLES 7 6O,Estr!"as M~nlng. 127,: 127.. R,oTlnto. (73/81171/2

H SS. Foncier. 333.. 328 ^O^U^ « -• » g». ACTIONS .NDUST^BLLES pétrolesCC,. lndustriel,e, »;. «0.. ,? S ï^ = ^§^

650 suez ,-• ,15920.. 15050.. 3 12 1913 463 2 1898 2% 402 408 ,•̃ ̃ «e 120 Dynamite (Société Centrale). 23i0 2350 17 FrBnco,Polonai« Pétro. ^58,25 -,58 ,25 Royal Dutch 16 5,8.16 38. -1*1 S"S«*Jii±f±î 2œr^%r,9^?^ lloti»^ »:: g:S:lBl^tt, §:: §:: m. I^^r=: ̃̃ iï:iSœrî^5!c^^ 2 3116. 2~

255 Su.~<~ite)(cinau.tm<.).4'70..4200 ..M.roc4%19)4. 502. )9042)/2%Mêt. 400 402 27 Oueetiou. 470 470.Engra.tNovo. 6 sh.6 Geduld. 4~_ 4~ ..NorthCauca.i.an.tU<6..U6/.

55 'fît .™. -1050.. U47 5% 1918 .̃• 548 °- 1905 2 3/4 404.. 409.. 30.. Ouest-Algérien 570.. 570.. 41 88 Kal, Samte-Thérèse 2680 2676 General Mining 85 50 84 Russ.an 0,1. 1/ 85 fvon 1498 !499 Tunis 3 ?i <.892 386.. 385 ul 1910 2 3/4 Met 370.. 362 45.. Tunisiens. 726.. 725.. 50 Matières Color. St-Denis e40 839.. | ,h.6 Goldfields. Consolidated 13 50 127 50 Venezuelan 0,1 6250uTd, 1215.. '°"" Q 19103% 356 359.. 22 50 Parisienne ind. Électriqu 409 .403.. 36 Rhône-Poulenc 8I4--S2i Gula-Kalumpong 71.. 72 Anaconda 5 ,415/16 105 Nord :20B0 ..2070 ..Crédit National 5% 1919 635.. 635 1912 3% 286.. 284 50 90 ..Magasins Généraux de Paris.. 2010 2010 191 56 Le Ripolin. jouis XI?, "^l5, iw Steel Common 93 89 72 50 Orléans" 1369 1370 oblig 500' 5 192O.. 569 570 « ,9195% 505 505.. 85.. EaSx (Comp. Général, des) 1820 B30 142 85 Samt-Gobain, Chauny 2840 ..2850 90 Hotchkiss 1343 1355 Maroon. 13 2 2 15

:'<'C~ Ch. fer Prov.) 1395 1390 = -2d~ ~5C, –3~ 528:: 2625 2505 ~50 j~

1::?£"5'1"3- Paris Prov.) S" Si:: = ISSa,ïa:: SS:: tS's 5C ,,5..x:S::S:: ,JS «» ..«».. S^Sir.ri.Sr: S:: £:: SS.Mr.rS1. |j S ,,f

80 Tram. de S.hangai. IOZ7 ,.1027.. 6 janv. 1923.. 560.. ~57 50 19285% 1020 1020 135 .Aircomprimé. 4415.14430.. 80.. Salins du Midi 1420 1410. Hydro-Elec. cére.1503.1.504 Escompte hors banque 4 5/16. 4.318.

75.. Eaux et Éclairage (Lyonnaise). 2670.. 2670.. 6 juin 1923. 576.. 572.. 1929 4 IJ2 1025 ..1'025 Bourguignonne Energie 146.. 146.. 800 Port du Rosario 25150.. 25GOO.Jagersfontein"I'I06. 101 Prêts. 3 .3,1/2..

S::£-SzkSï2:S:: = = iîjfc: IS ;Si?î?f»:S:| ^^SSStSS: $:: "BsSïmiS:1^ JSïSS: |ii|K,v:s^: J,

80 Dlstr,Pa~'sienne d~Electricité 2760 ..1276~" oblig. 6 1924. 584.. 581.. 19~0 4 998 ..j1C05. ..¡Câbles TéI4graphiques. 189 ..1.190.. 13 33lCharg?urs ~éunis, parts. ..1 3 sh.Johannesburg. 136 50, 134 5(;. SIParis .(change). 1239.6 12395

20 Electrlc,te de la Seine 600.. 79 4 1930 4010 Lots. 1000 1003.. 40.. Ed,son. 1076 1077. Havral.e Péninsulaire (S). Kuala-Lumpur 105 ..11107 S;New.York. 485 94 46587

37 50 Electricité et Gaz du Nord 860.. 875 Départ. de l'Aisne 7 1926.. 574 575. 45 08,Electricité de Paris.¡1250 1235.. 5T Transports en Commun. 706 "'1 7u7.. 12.. Liévin. 437.: 437.. Rio 31 16. 3 3,32

85 Efectricité d') 2905 2910 .C~8792CO. 504.. 508.. 'g:~ 1880 IMO ~=X~=: 355:: 357:: '?:d:nT. = ~3~

55 Energi. Littoral Mediterran. 1197 1200 6 1928.. 1025 .025 Fonc. 18793 5 517.. "4 ~d~0: i870 1 l, 28: 41 50' ~~i~C.2 37 31 53

40 Energie Electr Nord France. 811 E'!9.. -de 1. Marne 6112 518., 515 ul Com. 188(1 3 525.. 521.. 42 50 Energis du Maroc 2400 ..12395 335 "1.Sénédlctine 7CCO 70M 2I! Lorraine 126..112,6 5L Argent métal (comptent) 31213'16 3121211116

90 Nord-Lumlèrs 2560 25:>5.. -de Meurt.-et-M. 6 5J5:: 5:5 z Fonc, 1883 3 38:: 378'. 455 ..Srasserie Quilmès.¡44,O 4450 3 oh.. Main Reef Consolidated. "850 .~C~r.<=on~t.327;'632'2;.6

30.. Thomson-Houston. 55! 546.. -de Meuse6X%1923. 517.. 516.. « 1885260 0,~ 4\8 ..1412.. 50.. Forces Motrices du Rh6ne. 2075.2140.. 125 Distillerie Cusen¡er'1216? ..1216U. Malacca. oJ'd. 91.. 88 5C

iH^js=sa:=.g:; g;; i =«̃#& g;; I;;é ^S-K-ï;» 2;; S;; l^SSSHS^ff:: 1ii^S=«sE;: |f ^SS^eJ* 5(,

30 Firminy d'ElectricIU. 3~9 1105.. du Nord 6 %1921 Obi. 560.. 560.. IL Com, 18913 2 60 ~~o 371 ..1 297 501 ForcuMotric"du Rhône (parts),!1 11915.. 1 12(,(J0.. 100 50 Grand Hôtel de ",ndo-Chine"I,1I81 117u. Malopolska. 2450 24 75 NE\'V'YORK 24 AoOt

25..F.rminy. 3,9.. 315.. 6%19230bl. 559.. 558..11. 1892260% 420.. 42. 2250Forces Mot. V,a Il ée d'Aspe. 373,. 371.. 1750IGrandHôtel. ~2, 305¡Mexioan-EagleOilord. 46.. 4575 .;2~

135"DivTs 1635 638 7%1927 Obi. 532 532 Fonc. ,895 2 80 423 422 50 33 33 <part) 2600 26L0 16 25 Grands Moul. de Corbeil. ord. 244 50 Michelin (part) 1180 Cad Mon.y o. m A^IKV

2 S Vij ici 738 736 Com 1899 2 60% 408.. 407 37 50 d. la Vienne 907.. WW 30 Nossi-Bé 1U5..IIU5.. 60 Moteurs Gnome 298.. 96 Câbles transfers 4P6 485 .87 ̃l: ^7^, 574 ^g r g |f «.. «:: •« n^™™»~*z^™»Sz= fffi:: j| .H_Wq gi gf,S^T:îgiffiîg^l

42 50 Courrleres. 642.. 639,. 7 1927. 582.. 584.. Com, 19063 ,0. 445.. 445. Sucreries Colomales. 110.. 1 5. Mozemblqus 32 25 32 25 U, S, Liberty 3 1/2 102 516 102 932

11 F^ 18:: SS:: = ^d,îS2-1SiS::lïï5::| JSÎ?. S:: S:: ^ï^ls^œ :§:: ^CIm--L"ffi' :œpzxi^«*x: &* l^âSî'r:»-

4250VlcoigneetNœux. t69 t6t> Somme6Ys%1923.. 516.. 5~0 Com.19123% 237.. 23~ 3625 Marocaine Distribution 1259.. 1251.. 50.. duSoulonnais. 694.. cr>NavlgO"del'AfriquaduNord. 157.. 159..SaltimoreetOh'0.453,4 433:4

42 50 Viçoigne et Nœux => 7 520 517 £ Fonc. 1913 3 1/2 469 469 25 Nantais, d'éclairage ,Vf .f5 30 de l'Indo-Chin J^i ijl?, *• V, Psdan8 Caoutchoucs) 265 263 Canadian Pacific 213/4 2118 •̃ Eolo° 379 32b /»̃»̃«» u. >-o_ .«/ 7. 495.. 499 50 60 Dart 1520 1520 300.. d'Oriony 4405..4460.. 40 phosphates de Constantin. 447.. 443 Chesapeake & Ohio 35 3/8 35. pranttneOy "y. «S:! 165..ViUed.Alberi6% M.. 514.. t Corn 1922 6% t. p. 521.. 521.. 75 Pyrénéenne d'Energie" EleVtr.. 1917 ̃• WI5 1242 22 part 9600. 9800.. 20 Phosphates Tunisiens 157 159 Chicago M.lwaukee C 4 1/2 41/2

Crédit a 130 )3)..V,HtdeReime6%t927. 1022 1021 19236% 526 5~5.. 15 Radio-Electrique 181 182.. 10 Financière des Cimente 48.. 4/p~~ajnjtza. 40 4USLch.cagoRocktst~nd. 36'/436.<.

l-:pî^^s-= 2- 2::£=Si"nS" S;;| .&w$ee & I;:E3S^eee:; 1:: I=i:;RB^=îïÊiEi& f; <^B°ee= è" |> s~ Wsà

25..Eiozel'Malétra. 36/j. 363"Eglisesdévastées62.,922.. 513.. i*13 'Com, 19277 615"1612.. 1 i5Radio.Maritims. ..12;)0., .1635. 4.b.6RandMines.¡335:. 336.. Illinois Central. 38 37 1 ~2

25 Bozel-Maletra «*̃•• Eglises dévastées 6 » 922 5|)^ ^o ^ôm. 193O 4 « 1000 1000 18 25 gud t"™ p'ior. 320.. 325 36 Bon Marché fo4 566 Roumano-Belge d. Pétrole. 16 25 16 2= Lou.sville-Nashville 62 1/2 62 1/2'

|nn « 5 ,923.. -048 ,04, Corn. ,93, 4 ,020 ,024 3B d •• 6 1 200 C,apa. 2^ •• | ̃̃ 30.. ^^5^ Il 3ÎSS8 1/0

,90 Produits chlm. d'Aiais. Froges 1810.. 1825 industrie Sucrière Fr,6%1927 5il 510.. Alsace-Lorraine 5 oo 975.. 975 40 Téléphones. 725 725.. 975 Galeries Lafayette. Ili 71¿à.. 5 5 si)-- Shell. 2?6.. 2?7 Reading. 62 !il 631/2 2

.l:»; 1921 | «0 Alsac^orrain.5% » 975.. 40 Téléph^ 725.. 725 j, 75 «. Lafayette "y.™ *$ V. f-ZS^ZZ, § ilï § î<

J:.Tc=Tantp: | ^Si\ !'?:: Sî::«.? g «.. «^t^ g*g2r^ %>̃̃ 6^ S::K»^r:i?:îî.±

50.. Tra.nsatlantiGUe crd. ~61 l55 Mines de Lens 6/01922. 514.. 514.. Et 6% 497 50 497.. Alsacienne lndustriells Textile. '<;00"'1" 1>3 Sb Printemps. or.d j~ 5¡; 25.. Stea.ua Françs.,ss, 200.. 2u5 Southern Paciflc. 73 .1. ,7,.2 ..J,

^5 :°T «" "Zir 445.. zî^–= g S ™iï^;Z^±™ %Z^=: v: |!5 |ûiTSU^S5!î!IS:{:

35 Air Liquide. •• 918 >*ige ma, 'û'™ m -2 1/2% *»* •• *•̃ textile •; Le Figaro. 13^ ,>•• 4.h..Tharsi8 297.. Z96 American Téléphoné 169 3'4 169 1/2

35,. Air Liqujde. 921 9~8 Algérle.,3 1902. 3~o 2Ii2s%c:e. 393.. "rJ Industrie texiil. 745.. 710.. sa.. Didot-BOttin"1'18~0'' 13~" 10.. Terre~ Rouges. 163,. !62.. Utah Copper. 90 .1.190 li~2

40 Citroén S. 611 610.. 1902 359 360 L 30~ ,8SS. 50 401 3250 Acétylène & Electro-Métal. 1030 I~?O.. 225.. Chalx. 15 492J 1 .h.. TransvaalCo"solidated Land. 12150 ~n~T~ 16 ~j !t4

CUlture~. Tropicales. 1.9;0 1'.1 5C Tums 3 1902.1907. 414.. 414.. Lyon31855 496 495" Aciéries da France. ;'I! i.11() 225 110. Librairie Hachette.19¿5 1925 Tubes et F, de S. O. snowlce 75 50 .78. 2, British Amerlcan Tobacco 17! 81. 17 1/4

12 56^^=: .«^Ï^V^'SZ-r: « « = || | | %̃̃ de M=; ?g §8:: 125..Afrqu8Oc0,d5ntale^ 2,40 ..2*».•iïrK&^i;irg^.v. ttïiï Pathé-Cinema Ciou.ss.) |02 W Jt .05.0.. ~Aé »i îw 15° •" Sambré-et-Meuse 22i0 2325 63 10 Air Liquide Cparts) 33VO HM \W b. cap 3155 3190 Bethlehem Steel 39 A. 38 7/8

..Path4,Cinéma(cap.J. 102.. ,99)L ~L 3%'F~i~ 391" 397.. 40" deSembre-et,Meuse.ü 2' .,23'7" é3ICAirLlqUlde(parts).3~W..j~U.. l<,yb. cap.3155,.319U..SethlehemSteel. 39. 387{8

Pathè-Cinem. (cap.) .»£•• 257 AMemaone 1924(Dawes),OOL 10510.. 10425.. 3 Fu.ion anc 397.. -97.. 40 Chantiers d. la Loire. 430.. 437.. 60 Bergougnan ,?iï",?iî- div 3005 30)0 u. s. Steel Common 87 3.4 M '8

51 Peugeot. 4b 257 AliemagnaI924(Dawes)100L 10510.. 10425.. 30' Fusion 4(j(, 4W Atel. a Chantiers de la Loire. 430 4' 60.. Bergougnan bl~ b IW b. div. j()()5 30,0.. U, S, Steel Common 87 3,4 87 1'8

̃l:»- E^?SS" "•••= = S^– H^i^ S:?.^™™® Français 1097j 1120 t^\S^S^^l=– S:: S:?.r.lS'!iï

100 ..Union Européenne •• <-W ̃̃ Argentin 5 ç |O7; ^5 6 1921 367^365 Chânt.ers d. Samt-Nazalre. »̃> •• •• 40 Colonies (Générale des) 65U.. 645 Vermjnyk 61 50 61 25 ité m m\

Rusee Consoliaol"et2' 8 ér,e 72G 7. Selgique 21/2 112 ~o 43 £5 434' 4: 3 '~o 367 50 115 Châtillon-Commentry, ¿à9~ 2b95 50 Consortium du Nord 5Z5 '>U5 "IVleilie Montagne 1440 ..11450.. Titres tra &JO. 000

,Rus.ecr^,et,.ér,e lK^4t^sosV^ SS | £ «" l"^SX^=: ,S 6. & » •• y;aay- 'g 25 » f rbieV^rtis^v^s .025, 'Bré-4|-8^3 »:j^ g:: g:: S^isss^r^ «:: »:: ««c-m^c.™ iÏ5- «•• -:ï:^sr»: i| ig* changes

lure Unifie. ̃••23% 23 /L s Funding ^^A 445 444 3g b, «dixième part). f>5 •• ̃̃̃̃il– Cultures tropicales 375 3M West Rand 6075 61..

:BaV.ipèdù-M«iVû;: «.. ^E-Jf^e%tir^ F 499.. «g S f^ïa; !| 'S g g^n^-T™ S 8:: ========= '§S 'S 5 « j^cré^F^E^e- 5b5 jl91. 41/2.% 1907. ™~ -•• =||:i; S:: |* S"J^I^1g:: g:: Ç S^œ?. || ~^Z r=ee. ::•

10 >O Canadian-Pacifie 5b~ 159 Chine 4% Or 1895 3% ancienne 431.. 432.. 95 ¡¡, ..Jeumont. 17(,6:: 705" 40" Maroc du Genérale du). 71 Y5 -2(;0 COMPTANT Argentine.1.

"f^^Trï?. «.: ^o^t%c^e9e. & z S^ïïSTc: g:: g: S^M-ïï-^r^^i-ch^:1^ 535 -c-JSS^ïchî^: %«:: Klr..11.?».1^ !5?75 *b*.

ntra, Mining <00 "15 6i~ 9 6t6 666 ,0 serie Méd't '(F Ch nt). 671 (J~() Union C '1 d Ch" 1 Brésil

Centra. M,n,n9 201 200 I s loi I 130.. 120.. 6 1921 tran. A **1 ~a 'erranee org. & nlon omm n 0- 50 •• C.ssous (Charbon) 670 680 Espagne 225 25 226 37

L,- Monteoatini ^50 1 2|S I f 1/2 ISO8 3 1921 '67-- »•• Forg.. Levai Aulnoy. 272 10J9.4 Land Bank Egypt 918 80 CMladï 8S5 860 GrJJ n^*« ?1O"T'r«° V V IC67 ̃ luM CoTooobl 4%19<3i" 557 364 ea F. Belges Mat. Ch. de fer 1450.. 390 Crédit Foncier Franco-Canad. t810 t,7<5 I 25 Héraclée. part •••.•̃• Hollande 1029 25; 029 25 II KJ2 Azote (Norvé.enne) 153 145 i°"ot- Unifiée «60 .71 6L Orléans Bons décennaux 6 ••• •• 85 D.nain-Anzïn 17,0 1710 28p. 50 Nord-Espa9ne ;• 1 f f •• Hutchmson ,990 IWi' itali. ,33 45 .».. Laut.ro Nrtrat. •«̃• «. Egypt. Unrf « M 2i g% 492.. 492.. 100 Lorraino Min~ a Métall. 35O p. 23p. 7i Saragosse 458 17 Omnium-Pétroles 102.. 101 50 Norvaae 60b sh Pei'oL p 464 E.P^n. :»ur?.û™ r. ̃̃ H 492 »-M.t*n.,d.ch.d.f.r(c-Fro. gg» r«™«*w) ••••• ̃-̃̃ --ste.ua R.m.n. ».. « Pologn. aoo ..My> 286. p\œ%z™zz,: ^••̃'stî^T :•: m. 15» = M~=: S:: «.. iS::asii-#K5û:iffi:f j:»;gs^^™f:2ÏS: gS^ss:ïï^r:aS ::5sr^i;

20 .s. Portugues.de Tabacos.. *<'̃̃ "> ̃ ̃ 'tah._ 3 1/2 /o. Ouest 3 ano 424.. 430.. -Creuset 1130.. 1105 Suc. Rat. d'Egypte (part.) 4/0.. 788.. part 7750 7750 Suèd 682 ..j .1

6kr. ^ïtÏÏïïîK1/ «S: s îiSf: '9325 .94: °-8tiî/28% soi 75 s.1,u.<!r..M.ub.l- leis..1^. 15c.. suédoise A.iu9myette.p. 1300..1240.. i».. ei,isa.p 3745 ..3575 ,.suis -1495501

donne une vue d'ensemble des résultats obtenus par la Caisse après quatre années de fonctionnement.

Le montant des bons de la Défense nationale en circulation qui, au 1" octobre 1926, dépassait 48 milliards, se trouve ramené au 31 décembre 1930 à 28 milliards.

Tous les bons à très court terme ont disparu et il ne subsiste actuellement qu'un type unique de bons à 2 ans dont les* échéances sont réparties, d'une manière à peu près égale,- sur les différents mots de l'année.

Le montant des intérêts des bons de la Défense nationale qui, eh octobre 1926, atteignait environ .2.700 millions, à été ̃ considérablement réduit par des diminutions successives de taux, de telle sorte qu'au 31 décembre 1930, l'intérêt de la dette prise en charge par la Caisse d'amortissement (bons 'dé" la Défense nationale et titres à long terme émis en remplacement de bons) n'est plus que 1.767 millions.

A la même date du 31 décembre dernier, le total des amortissements effectués par la Caisse est de 12.970 millions, dont 3.642 millions concernant sa dette propre, et 9.328 millions s'appliquant a la dette de l'Etat. Dans cette dernière somme, les rachats de rentes interviennent pour 9.227 millions et il en résulte pour le budget une économie annuelle de 490 millions. D'autre part, la Caisse ayant accepté de prendre en charge à partir du 1" avril 1931 l'amortissement de la dette contractuelle. le budget va se trouver, en outre, allégé d'une dépense qui, pour l'exercice en cours, est de l'ordre de 2 milliards. Dans le domaine industriel, l'activité de la Caisse d'amortissement n'a pas été moindre que dans le domaine financier la progression constante des recettes du Monopole des Tabacs témoigne de l'efficacité des moyens mis en œuvre pour augmenter le rendement de ce service le produit brut du'Service d'exploitation industrielle des tabacs, qui s'élevait en 1926 à 3 milliards 812.262 francs a, en effet, atteint en 1930 la somme de 4,541.049.679 fr. 91. L'année 1930 marque une étape décisive dans le développement des possibilités d'action de la Caisse. Autorisée à concourir au remboursement et à l'amortissement, sous toutes leurs formes, de l'ensemble des fonds publics, elle est désormais en mesure d'accom- plir dans toute son ampleur la mission que lui a confiée l'Assemblée nationale. Le rapport ajoute que les disponibilités qu'elle s'est ménagées lui' permettront de concourir au succès des conversions qui consacreront définitivement la baisse du loyer de l'argent à long terme et procureront à l'Etat des ressources qui lui permettront de faire face aux très lourdes charges qu'entraînent le développement des oeuvres sociales et le perfectionnement de l'outillage économique du pays.

OPERATIONS DE LA CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE PARIS, du dimanche 16 au samedi 22 août. Maximum des dépôts 20.000 francs.

Versements reçus de 3.732 déposants, dont 375 nouveaux frs. 8.740.104. Remboursements à 3.310 déposants, dont 403 pour solde frs. 5.747.938 13. Rentes et obligations des Chemins de fer de l'Etat achetées à la demande des déposants pour un capital de frs. 81.659 06.

Toute demande de chauijement (Tadrisse ̃'• doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbre4-poste, pour couvrir une partie des frais ds rtr^o-usellement de la bande.

Bons 6 1921. 564 560.. -J Oblig. decen. 1922 6 ,°. 521 80.. Vichy (Ebbl, thermal) .1635.. 1670.. 154 86 Soie Artificielle (GlvetJ.¡4100 e55 Huenchaca 50 4975 Malacca 9 4 1 i2 8j 112

-:= S p e c ta clés

Er soiréa

OPERA (Louvre 0 7-05), reliclie.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-23), & 8 h. 30 La Belle Aventure, pour la rentrée de Mme de Chauveron, comédie en trois actes, en prose, de G.-A. de Cailla. vet-, Robert de Fiers et NI. Etienne Rey iiîM. Ledoux, Chambre uil, Maurice Don neaud, Le Marchand. Le Goff, Pierre Dux, Jiian Martlnelli, Pierre Lecomte; Mmes Ma- deleine Renaud, Andrée de Cnauveron, Jane Faber, Madeleine Barjac, Madeleine Samary, Tonla Navar, Jeanne Sully, Irène Brillant, Marcelle Gabarre, Mary Morgan, Eoussel).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), & 8 heures 15 Carmen (Mlles Madeleine Sibille, Rolland, Nina del A-star; MM. Raoul Girard, José Beckmans', Roussel, Le Prin). Orch. il. Frigrara.

ODEON, clôture annuelle.

ANTOINE (iiotzarls 21-00), a S H. 45 Bcurrachon, de L. Dolllet (MM. P. I-luis, A. Morlns, P. Icnac; Mmes Yvetté Andreyor,l M. Thomassln).

APOLLO (Trin. 27-30), relache.

ATHENEE, clOture annuelle.

BOUFFES-PARISIENS (IJUt. 45-58). « 8 a. 30: Les Aventures du Roi Pausole (Duraleix, Christfane Kéré, G. Nelson, Résine Paris, Claudie de Slvry, Yv. Valcour, Gartiel, Marsac).

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, ClOm-e annuelle.

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36) reiache.

EDOUARD-VU, clôture annuelle.

FOLIES-WAGRAM, relâché.

GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20). à 8 h. 30: Princesse Czardas (Mme Maya Sylva MM. Gilbert Nabos, Ch. Dartnez, Parnols; Mmes Christtane Maus, F. Kyssol, etc.)

GYMNASE, clôture annuelle.

MADELEINE, clôture annuelle. 1

MICHEL, clôture annuelle.

MICHODIERE, clôture annuelle.

MOGADOR (Trln. 43-60), à 8 h. 30: La Vie parisienne (Félix Oudart, Danielle Brégis. Henry-Caverne, Porterat, Hélène Ro^ gtlly et Dréan).

MONTPARNASSE, clôture annuelle. THEATRE DES NOUVEAUTES (Pro. 5276), à 9 heures: Enlever-moi! (Ellane de Creus, Ville, Cùristlane Dor, Marrot, Jean Oeiss, Dupin, Nicole Rozan, Colette ValUct, Arley, Fcure et Madeleine Guitty). PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 h. j Une bonne fortune, de Yves Mirande et j Charles-Henri Hirscli (MM. Guillon, Larquey, Gautier, Montlgrny, Gastal, Sicard. Sarda Mmes Christtane Delval, Andrée Champeaux, Duval).

PIGALLE, clôture annuelle.

SAINT-GEORGES, clôture annuelle. SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70)*. à 8 h. 45 Ces Dames aux chapeaux verts, de M. Albert Acremant (Renée Bartout, Georges liever, Suz. Courtal et Alice Tissot).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-41), a 8 h. 30 Ces Messieurs de ta Santé, trois Lctes de P.-A. Armont.

TRISTAN-BERNARD, clôture annuelle. VARIETES. clôture annuelle.

ALBERT-I" (I.ab. 21-40). a 8 n. 45: Payment deferred (en anglais).

AMBIGU (Nord 36-31), à 8 h. 45 Le Train de 8 h. 47, de Léo Marchés, d'après Courtellne, avec Géo Lecomte.

ATELIER, clôture annuelle.

CHATELET (Gut. 02-87). & 8 b. 30, Sidonie Panache ( Favart, Bach, etc.) COIWCEDIA (Trinité 10-12). a a neures Une 'femme ardente.

'CLUNY (Gdéôh 07-T6)1, à 0 heures Le» Surprises du divorce.

DAUNOU, clôture annuelle.

FONTAINE (Trtn. 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trln. 28-34), à 9 h.: Loi Laboratoire des hallucinations.

BOURSE 3PTJ *B^fc AOUT 1931 _|

MATHURINS, clôture annuelle.

NOUVEAU-THEATRE, clôture annuelle. CEIL-DE-PARIS (Cr.rnot 3C-82), à 8 h. 50 La Revue, d'Ireiuie Maugre t.

ŒUVRE (clôture aimuelle).

PORTE-SAINT-IHARTIN (clôt, annuelle). POTINIERE, clôture annuelle.

RENAISfiANCE (.Nord 37-03). à 9 heures Le Mortel Baiser.

THEATRE DES ARTS, clôture annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 102C). a 9 heures: revue de MM. Georges Merry et Géo Charley.

THEATRE DE L'AVENUE, clôt, annuelle. TH. DES CKAMPS-EJ.YSEES (clôt, ann.) THEATRE DE DIX-HEURÉS (Marc. 07AS! Martini ut bomnel.

THEATRE moncey, clôture annuelle. THEATRE DE MONTROUGE (cl. ami.). THEATRE DES TERNES (cl. aiill..). THEATRE 1932 (clôture annuelle).

Notes et Informations Comédie-Française. De nombreuses rentrées auront lieu le mois prochain. M. Brunot jouera, le 3 septembre. Les Romanesques et Gringoire.

M. Alexandre et Mme Gabrielle Robinne rentreront le 4 dans Le Duel. M. Le Bargy sera leur partenaire.

La Rafoie, qui n'a pu être donnée fin août, sera reprise dans la deuxième quinzaine de septembre.

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En l'absence de M. l'administrateur général, M. Marcel Dessonnes a été chargé de le suppléer comme membre du comité. Jeudi prochain, en soirée, Mlle Hallie Stiles chantera, pour la première fois, salle Favart, le rôle de Madame Butterfly. Le même soir, le ténor William Martin fera sa rentrée à l'Opéra-Comique dans le rôle de Pinkerton.

Mlle Bernadet, MM. Tubiana, Derroja et Payen complèteront la distribution de l'ouvrage de Puccini, que dirigera M. Fourestier.' ̃̃̃ ̃̃̃' •• •̃̃•̃̃' ̃'•

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Mlle Madeleine Sibille, le ténor Anzani et M. Beckmans seront ;les principaux interprètes de La Tosca, vendredi soir, à l'OpéraComique.

L'orchestre sera dirigé par M. Lauweryns. Le spxtacle commencera par Cavalleria Riisticana, que Mlle Stabelli, MM. Raoul Girard et Jean Vieuillç chanteront. Chef d'orchestre M. Cohen.

•*

On annonce que Mlle Marcelle Denya fera sa rentrée à l'Opéra-Comique, le 30 août, dans Manon.

On répète activement, au Théâtre Fontaine Sport, comédie en trois actes de Madeleine Jacques de Zogheb, qui passera cette semaine en première (reprise) Mme Marie Valsamaki et Henri Lesieur en seront les deux principaux interprètes.

Cette reprise sera accompagnée, sur l'affiche, par L'Union1, fait la Force, création en un acte de M. Georges M. E. Bemanose. Mlle Edmée Favart, la créatrice de Sidonie Panache, a fait sa rentrée,' hier soir, au Châtelet. L'exquise Sidonie a retrouvé son Armand en la personne de Geo Bury, retour de vacances (380'). Les deux artistes ont été vigoureusement applaudis.

Les répétitions de Judith, l'œuvre nouvelle de M. Tean Giraudoux, ont commencé hier au Théâtre Pigalle.

:y'*y. ̃̃

La location, pour la reprise de Donogoo

(29 août), est ouverte de xi heures à 19 heures.

Les débuts d'une cantatrice française à Bayreuth. On nous écrit de Bayreuth « Notre compatriote, Mlle Marcelle Bunlet, bien connue du public des grands concerts parisiens et du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, où elle joue depuis deux ans dans le grand répertoire wagnérien, vient de chanter, pour la première fois, le 9 août, à Bayreuth, en allemand, sous la direction de M." Toscanini, le rôle de Kundry dans Parsi-, fal, avec un succès considérable, qui est pour la France un honneur, puisque c'est seulement la deuxième fois, depuis 1876, qu'une cantatrice de chez nous est appelée à participer à ces représentations modèles.Voici en quels termes M. Hans von Wolzogen, le critique wagnérien renommé, juge son interprétation « Parmi mes souvenirs des très » nombreuses Kundry que j'ai entendues à » Bayreuth depuis la création de Parsifal, en » 1S62, celui de Mlle Marcelle Bunlet res» tera au tout premier rang. Par sa voix » magnifique, par sa compréhension péné» trante, dont le tragique sentiment du rôle » m'est de nouveau apparu avec une clarté » saisissante. Du premier coup, Mlle Mar»celle Bunlet s'est affirmée comme une ar» tiste bayreuthienne de la njus haute »classe. 2>

Dimanche, 6 septembre, première représentation, au Théâtre de la Nature de Géménos, de L'Idole de Phogor, tragédie biblique en quatre actes, en vers, de M. Louis Neveu, musique de MM. Marius et Etienne Neveu. L'interprétation en sera assurée par M. Léon Segond, de l'Odéon, et sa troupe MM. Max Lizard, Jacques Royer, Louis Ednal, José Hechinger, Clément Gal. Antonin Martin, Després Mlles Andrée Liobert, Gabrielle Mathieu, Louise Gardes. Les chœurs seront chantés par la Lyre sacrée, de Marseille, sous la direction du maëstro Henri Michel, Ballets réglés par Mme Justin, ex-danseuse étoile de l'Opéra. T)\jL, Tréport; ;tiri;nôùs1signa'te le succès de 1 la troupe du Triarion-Lyrique dans les principaux ouvrages du répertoire d'opéra et d'opéra-comique Faust. La Traviata, Lakmé, Carmen, Werther, etc.. Tour à tour ou à la fois, Mlle Niny Roussel (l'incomparable Ciboulette de la Gaité-Lvrique), MM. Chardy, Tavello, Louis Zucca, Georges Péraldy,.Mlle Yvonne Becker, Mme Lucienne Daubray, etc. s'v sont fait applaudir, ainsi que le corps de ballet et l'orchestre dirigé par M. René Rungis.

Ce succès fait honneur à M. Maurice Catriens, directeur de la Gaîté-Lyrique et du Trianon-Lyrique, et organisateur de la saison théâtrale au Casino du Tréport. Le Théâtre des Folies-Wagram fera sa réouverture avec la revue du Canard enchaîné, laquelle aura pour interprètes Mmes Marguerite Moreno, Pierrette Mad, Betty Speel, Renée Devilder, MM. Tramai, Pasquali, Henry Jullien et Edmond Roze, qui en assurera la mise en scène. M. Jean Granier, fils de Saint-Granier, y fera ses débuts, et l'on y verra également le danseur Ben Tyler.

On prête à M. Edmond Roze l'intention de monter, par la suite, Grand-Hôtel, de Vicky Baum, dont l'adaptation française sera de M. Lucien Besnard.

BP iL

Le Théâtre de l'Athénée ouvrira ses portes vers la mi-septembre, avec une reprise de Pierre où Jack,- de M." Francis dé' Cfoissèt. Cette reprise comportera la presque totalité des créateurs et notamment Mmes Jane Renouardt, Blanche Montel et M. Fernand Gravey.

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Music-Halls j

Cabarets et Cirques En soirée

CASINO DE PARIS, a S H. 30, 11 nouvelle revue Paris qui remue, production 19301031. de MM. Henri Varna et Earl Leslie. avec Joséphine Baker. 90 super-vl-slons. CONCERT MAYOL, a 8 E. 30 Vive le Nu!

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, a 9 heures l'excentrique américain Buster West, le jongleur Gaston Palmer, la caricaturiste Id: Raez.

FOLIES-BERGERE, à S h. 30 L'Usine à folies, revue nouvelle. 80 tableaux, de À. Louis l.einarchMicl.

PALACE, a S B. 30. la nouvelle revue Parade de Femmes, S actes, 45 tableaux, avec le célèbre clown Frank Picbell. LUNE-ROUSSE, 5S, rue l'Igfalle (Tri. 6192), à 21 heures: les chansonniers Jean l'aslia, Bayn ond Souplex. Paul Chaubet, Gabriel Marrot, Henry Bradlay, Marron Gaillard et Andrée Lindia; et la revue Bêcheurs de Lune, de Pierre Varenne et G. Marrot.

NOCTAMBULES, a 1 heures attraclions.

CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. LUNA-PARK, samedis et dlmancnes attractions et dancliur.

s--

Le sympathique Georgius retient la date du vendredi 11 septembre, en soirée, pour la répétition de son nouveau spectacle, Nostradamus, pièce comico-historique, qu'il don- nera dans un grand music-hall.

FRANÇOIS COTY

Contre le Communisme

^O&AÛVÔN5,; ̃ NOS

COLONIES .'•"̃'̃' LA FRAMCE. SES DÉPARTEMENTS

A&SOOATJON J>B CBNT MILUONS

O-UK MÊME IDÉAL DS Pli O OR Al

J>t JUSTICE ET DB PAIX

La Voix inhumaine, sketch comique de M. Jack Jouvin, sera créé, au cours de la saison prochaine, dans un de nos grande music-halls de revues.

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), » 9 heures Les Nouvelles Vierge», avec Joan Crawford et Anita Page; Le Bal»er, avec Greta Garbo.

ART18TIC-CINEMA (61, rue de Douai) S Mariage de prince.

AUBERT-PALACE, Le Train des •Ul»t-

dés..

LES CAPUCINES, Journey's »nd tt% Grand Voyage), parlant anglais. CAMEO, Jean de la Lune.

CHAMPS-ELYSEES (118. gvenue .«» Champs-Elysées) La Divorcée.

COLISEE, Max Dearly dans Azals, de Be^ ùt Hervil.

ELECTRIC-AUBERT-PALACE, clôture annuelle.

ELYSEE GAUMONT (rus Quentin- Bau- chart) Kick ln (anglais).

ERMITAGE (Champs-Elysées), fermeture annuelle. Réouverture Ic 28 août. folies-dramatiques, Les Vagabonda magnifiques.

GAU MONT-PALACE, Le Monsieur de ml. nuit.

GAUMONT THEATRE, Deux fois vingt ans.

IMPERIAL-PATHE, Le Roi dos resquilleurs.

LUTETIA-PATHE, Accusée; levei-vous 1 MADELEINE-CINEMA, de midi à 2 h. du matin Big House.

MARIGNY (permanent)': Charlie Chapliq dans les Lumières de la Ville.

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LES MIRACLES '(tuO," rue' Rétuiinur} clôture: âSÏnue-llov

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IHOZftRT,PfiTHE (54', rue u'AUte'uiï)M soyons osis/

OLYMPIA-CINEMA, Echec et mat; Bereny et ses tziganes.

OMNIfl-PflTME, Ma Cousin» de Varsovie. PAGODE (s? Mis,. r*»s tle Blbylône), à 3 heures, et à 9 tisur&s Broadway. Samedis, dimanches et l'êtes, matinées de heures a 7 n. -30.

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Devant- ce décor immense des Croit ie Bois, cette étendue de terre tnart> nt.ee, ou tes cadavres ont î'str d'une sombre -végéta tipn, le grand Wïs de \lctor Hugo revient sans cesse à k pensée et l'on eh scande involontairement. îeâ ûoueç Sylkbsk qtsJ n'en finissent pJaS c

Ix champ couvert de Motte SW Qui tombait Ha nuit 1

Frappé dû COUP fatal, Gilbert Demacjiy expire, en balbutiant une. chansoti ̃ de son enfano: Les soupirs des blessês,,îes râles des ago- nisants prolongent au loin l'ècho de cette fin prématurée,- injuste, révoltante. Et comme s'il voulait entrer dans l'audelà pur de toute haine, un Allëtttand rend l'âme en criant « Kamerâd s>

Pierre Blanchar, Charles Vâhel, Gabriel Gabrio, .et tant d'autres témoins survivants de l'atroce ̃eamâjje hù'- font ï>eut-êt'r.3: pas émus dii ïêfe fftacâbrè "auquel ils' s'astreiKnentv-fpais ite sont à coup sûr très émouvants,- «t l'on ne sait quoi le plus admtrer du takst éeà interprètes ou de l'habileté du metteur êii scène Raymond Bernard. Nous retrouvons, dans Schee et Stal, le film ïealîsé, avec talent par Roger Goupillère, lai charmante et gracieuse Boljy,: Davis,

entouife di <£inette d'Yd, de 'Jeto^MSatçhatl

entou ~inette d Yd,. de Jeà ·~tChat

d'Adffl m|ay, de Paukl^, o!p^s^J

que il||tilf|jî d'Une constïlictîon parfaite, rencô'ftlfenf près du public un accueil ch»-,

leuretii-?'. ̃'

A Ërquy, Alfred Mà'chard continué le découpSg««siittèîjaire d: JPjmr nnSou à'ainojit, que Jeaii Kemm va entreprendre incessam.ment et doijt.il poursuit le découpage tech-

lrique,>i,

Un* Jiétlàtahte distribution entourera André Baugé, vedette de cette grande production Jacques Haïk. Ses nombreuses admiratrices attendent déjà' avec impatience sa nouvelle création, qui' lui permettra du reste d'titflijef les phases fe-rihis multiples' de son beau fiaient.:

̃h T: .̃' '̃> '*?.} '̃̃'̃.

La Tragédie de la mine. La recons6itu-A tion d'une mine dans les studios dé '-Saaken, à Beriin1, pour la Tragédie de la mine, que G. vi.zr- Pabst réalise actuellement pour G.F.F:.A'.| a été faite avec un constant souci de yèrité. Pabst ne fait aucune concession à la fantaisie, et cherche avant tout à être

vrai. '•'

Le 'Charbon t'est du vrai charbon, qui vient des bassins houillers de la Ruhr, les pputtSJ, les' .caissons, le coffrage, tout est réel ftl^il n'a-pas fallù moins de douze Wagons .p^ur ttansportet tout ce matériel à Berlin. ?

Les- •wagonnets pleins de charbon circulent traînés par des chiens dans les galeries reconstituées elles aussi avec exactitude. Cet£e:.piise .en scène est imposante et: fait honneur à :çeùx qui ont tenu avant tout" à faire iiïëe livrai.

T \¡~n.o,,t~t~r->7~

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Prise des Jasmins (à Tendre aux enchères, S.000 francs, .1,100, mètres-), 1. Quînzaiu,

à M. James Hennessy. (G. Vatttrd)-; 2. ï'a-

dette à Mme Kd. Chacon (C. lu-ttiiçois); 3. IMco Blanco, k M. Simon Guthmann (Ë. Durand) (1 long. 1/2, '1 long., 1/2 long.) Pari mutuel II 5 francs (unifié). Gagnant ÏJi francs, Placés, Quinzaih, 8 fr. .Fârrieite, IG.fr.j Pico Blartco, la fr.. 2e Prix dit (iouijcrnemvnt (15.000 francs, 2.300 mètres). 1..Ë1 Dehiçhlo, à M. Simon Guthmann (\V. Sibbrilt) 2. Argentée II, à Mme Mastbauni (fi. Duforez) 3. Aphrodite ̃ Itt, "à- -M. L. Ol-ry-Rctacrer- (G. ̃\atai-d) (courte tète, fi long,, t long.) Ptii'i hiutiieJ Afrîtraucs tortillé). Gagnant :H francs. Placés El DemOnio, 17 fr. !A*gcntée i{>.1.7. fraiws;

Prix rfe Cambremer (12,000 fr., 1.S00 mèircs). 1. Recordman, à M. R. Sauvai (R. Siîuvàl) 2.'M3gnàpouf, à M. A. K. Macomber (.T.1- fchevûlïfcrf; 3. Pas Croyable, à M. Renier (G\ Bel&urie) <S long., courte encclurc, 3 long.)

Pari ïnuluet'à; 6 Irancs (unifié). Gagnant 2Î fr. 60. Places Recordman, 8 fr. 30 Mignapoiif* 9 h: Pas Croyable, 8 fr. 50.

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ïv?.? f>i-

i lia promotion du ministère de Pair promotion :'dans.i'ol'dre de Légion d'JioiHieur au titre de l'aéronautique vient t cî^ paraître nu Journal Officiel ». Ces distinctions pour le personnel navigant récompensent les mérites de ceux, pilotes et techniciens, à la tête de&quèls fgure M. Hil'schaiier, qui Contribuent, par leqr activité, à la suprématie des ailes françaises.

Est également promu officier Codos, .fameux pilote de ligne qui, avec Costes, et à*)iord du « l'oint-d'lnterrogation », donné, à ce dernier par M. François Coty, .â-raitiené en France six records tt Vf- mon de qui préparèrent la victorieuse traversée de l'Atlantique par ce même avion avec Costes et Bellonte.

Dans la liste du contingent normal, il nous est agréable de relever les noms de M. Barbàrou, directeur des services techniques de la Société Lorraine-Dietrich. Ingénieur de grande vàleur^M. Barbarou, depuis vingt ans, a grandement contribué à l'amélioration du matériel et à la réussite des performances aériennés qui font le plus grand honneur à1 notre aéronautique.

M. Pu.jo, receveur particulier des finanecs en retraite et chef de cabinet civil du ministre de l'air.

M. Hugé, administrateur délégué des usines Renault.

r*'1 111 il

smm^pv^mfmi^SiëfiêmÂïf n|)tre gaané-. %M« -îîatiftnat s'era approuvé et aupplaiidie._par tout. le inonda industriel 'et'ï!iu:s;l>artieulièr-.eïnent=par le monde de !fî*SistMî6b1Ie.' DoCtêtff^ln^ardît.'îl fût attaché dès 1902 à la direction des usines 'Renault. Foridé pouvoir de M. Louis Renault et directeur commercial et administratif, il fut nommé administrateur délégué et directeur général en 1922. Auprès du grand chef d'une de nos plus importantes industries, grâce, à sa puissanedde travail considérable, à ses talents d'administrateur, à sa courtoisie, qui ne se dément jamais, il a été le meilleur ouvrier d'une "entreprise dont ]o renom est universel et, gui contribue à imposer la supériorité française dans le monde. Il à, souvent, mis son activité au service de l'expansion française et participé à de nombreuses missions et à l'organisalioa de manifestations spovtivss et expositions. M. Hugé s'intéresse," en outre, à de nombreuses œuvres sociales. M. Gabriel Amande directeur général des journées de Vincennes.. de Il M, Roger Sommer, pilote aviateur de la première heureet constructeur.

Nos confrères Saudellire et Raffalôvitch.

MM, Avenet et Girardet, tous deux attachés à nos grandes entreprises aéronautiques, dont la collaboration a été profitable au développement de notre industrie Devclay, directeur des ateliers de la Société Hispaiîo-'Suiîîâ Côquelon, Le Grain, »Schmii et Wibaul.t, ingénieurs et càiistrudLeurs-jflohtJe. Jivlsojir, pjjiniAtre a

|ïùissàm1iiént cêcrtïJfe«£ au d'êWïio^pcmÈtit

''̃4,^ l'ad£*ihR.,£rab~i$e irehà"J son; tititst1ge

à.J'étraiiâei'.

Le premier .titre

de champion d'Europe

celui des 160 mètres nage Fibre échoit au hongrois Barany

Le Stade des Tourelles était bien peu rempli hier pour assister à la prcïnièt-é finale des championnats d'Europe, celle du 100 mètres nage libre messieurs. Le Hongrois tinrany s'attribua le titre, parcôurant'la distancé dans l'tstcellenf temps de 59 fn, 4/5, devançant sbn compatriote Szekely d'une seconde.

Les séries du 200 mètres, brasse daities furent pour nos représentantes l'occasion de se rendre compte .qu'il existait en Europe de meilleures-nageuses qu'elles Mlles Manson et Guth furent battues d*une vingtaine de Secondes, et ne purent se qualifier. ·

Le water-polo fut intéressant et la Hongrie démontra son écrasante supériorité sur lés autres iiations européennes en battant l'Autriche par 13 buts à 0. Voilà qui va consoler les équipiers de Padou. Ceux-ci ne patent, irtieux faire que le match nul contre les Suédois. L'arbitre eentribila d'ailleurs à ce résultat par ses décisions continuellement injustes pour nos représentants. Une réclamation a été dêposéç coritrè son arWtt-'àge par l'équipe de Fraricé.

i Les Belges firent tine partie courageuse fiontre les Allemands,. ari'achant eux aussi le match nul (3 buts partout).

Hésuljat»

20Ô mêti-es nage à la brasae., dames. Première série 1. Hinton (Grande-Bretagne), :i "m. 19 s. 8/5' 2. Bïenéfeld-Werteinier .(Autriiihe)» 3 W. 24 s. 3. Huy- bers (Hollande), 3,m, 28 4. Guth (France), 3 m. 47 s. 4/5.

Deuxième série 1. Kastein (Hollande), 3 m. 15 s. 2/5 2. Wolstenholine (Gran1 de-Brêtagne), 3 m". i8 s. 2/5 3. Suchardt (Allemagne), 3 m. 21 s. 4. Manson (France), 8 ni. 39 s. 1/5.

100 mètres nage libre, messieurs. Finale 1. Barany (Hongrie), 59 s. 4/5 ̃ 2,.Szcckely (Hongrie), 1 m. 0 s. 4/5 3:"Steiïïër (Tchécoslovaquie), 1 tn, 3 s. 1 4 Pettersson (Suède), 1 m. 3 s. 2/5 û' Lundahl (Suède) et Haas (Allemagne),. 1 m. 4 :s. 2/5 7. Çafie.llitji (Italie), .1 ;m. 5. secondes. «.-

La réunion d'aujourd'hui sera sans doute pour Yvonne Godard l'occasion

.'une victoire dans le. 100 mèt.res .nage <j ibre. Quant à1 Jean Tarîs il cbiirni Te ïw1 t nètres dans lequel Uoig se qualifiera

îeuUêtrc. c

»_ c

Un forfait involontaire t le l'équipage Quitaa-Barrot dans la Coupe Dunlop

t

Dimanche matin, (Juintaa, record insn t t lu monde de vitesse catégorie 40 CV. et son eo-équipicr Pol Barrot, pilote avia- 1 [eur secrétaire général de l'Aéro (".lu!) j ie l'Autlc, n'ont pu- prend>re le départ, cui avion n'étant pas homologué en bi- ( ilatc, quoique ayant dans cette catego- le battu plusieurs records du monde. ( -e règlement s'est Inoittré intransigeant^ ;t il faut regretter ce forfait invojon- t

aire.

Kil effet, l'appareil, »ee ses 20. GV par pcrstJniW dt sa Vitesse, 150. à i'hctire» ( STnnjnçait i)à*inî les •< plus -dangereux îôlicurrents. ''̃ ̃ •̃ Une tragique partie de football A Stadshagcn, .prés, de ^Stockholm, Un t loueur de football, nommé Gustave^ Ko s-, ling, a été, au cours, d'une partie de football, si durement atteint au front par 16 ballon qu'il s'est écroulé sur le 11 est mort alors qu'on le transportait

k .l'hôpital.

HIPPISME

Les rallies de Chantilly

A Chatttill}', dimanche dernier, reprise des réunions de la Société des rallies de

Chantilly.

Rendez-vous à La Table. Le parcours passait parla route des -Bruyèrss, ^e -poteau des Bruyères, la route des Communes, le carrefour, du Chapitre, la route Notre-Dame, la route de la Fossc-auxCerfs, la route des Sanglierss le poteau Neuf, puis traversant l'ancienne ligne du chemin de fer, continuait par Jn Croix de Pontarmé, la rnute des Tilleuls, le: carrefour- Laversin, le carrefour, de Saint'Hubert, le carrefour de Montgrcsin, la route de Gommcllcs, où avait lieu le jeu final, qui consistait à mettre un œuf dans un petit panier en sautant une haie au galop. r

Les vainqueurs ont été Mme Renard, MM. Westiried et Beckmans.

PÈésenJts M. et -Mme. lvulp?.M. pt Mtnc

Paillaiàj ST. et/Mme' GôUl'jn, M.' é.. AJriie

J.' Regard, M., et Mme de lieckei, M et

Mlle Audran* Mi et Mme Watson MM Rom.etin, Lazard,, Béckman, docteili I Watson, Noël, docteur Parturier, Gilardorii; Galîcliiîn, Pouquct, etc..

Prochain rendez-vous, à 15 heures, samedi 29 coUïarit, à Pisselôtte, folet

d'Ermenonville.

MOTOCYCLISME

Les Six Jours Internationaux

Lfe Goncôurs international des Six Jours, organisé cette année par la Fédération motocycliste italienne, se disputera du 30 août au 6 septembre. Cette grande manifestation de tourisme est ouverte aux seuls motocycles motocyclettes, sidecars et cyclecars.

Elle comprendra six épreuves quotidiennes qui devront être parcourues sur des routes ouvertes au trafic normal, en' respectant les règles instaurées par la police de la route et selon un itinéraire bien fixé.' La base même du fèglciilient est la régularité de marche avec pénalisations horaires pour avance ou retard, le contrôle de la moyenne étant vérifié au moyen de contrôles fixes et de contrô»les secrets. Pour pouvoir effectuer une discrimination et. établir un classement le dernier jour les concurrents auront à satisfaire -.4 Une épreuve de vitesse, à mçygivnjninpposée, sur.- 1^ pist,e de

l'autôdrorflie à .JJçm'zoy pvçs de 'Milan.».i,

•)li '«.preuve, -se. dispute .Bous « les. -régler:. me.fttu-.iiç -Jai (Fédérât jon intecnationale des ç!u"bs jmotocyclistes. ̃ Elle a réuni près de cent engagements, représentant la construction motocycliste anglaise, à raison de la moitié des engagés italienne, très abondante,, et en moins grande importance de la construction suisse, belge, tchécoslovaque, allemande et française, cette dernière avec trois motocyclettes et un sidecar, dpnt deux motocyclettes Terrot, pilotées par Coulon et Franchard, et un sidecar Magnat-Debon, piloté par Pôuponneau.

En dehors du classement individuel; dans les différentes catégories, plusieurs challenges d'Équipe soht eii compéiition lé Trophée international, ouvert aux équipes nationales de trois coureurs, toutes classes le Vftse .d'urgent, réservé aux équipes motoej'elistes de trois concurrents également.

Les machines sont divisées -en deux groupes, selon leur cylindrée, qui au-; ront à fournir une moyenne de marche soit de 40, soit de 48 kilomètres»" moyenne qui pourra être réduite au cours des étapes difficiles ou dangereuses. L'itinéraire comprend des parcours quotidiens, allant entre 300 et 350 kilomètres, avec départ et arrivée à -Meca1rio, après un itihéraire en circuit polir les quatre; premiers jours, Mecario, lélac de Garde, Gardone 340 kilomètres pour la cinquième journée et Gardone, Bergamo,, Milan pour l'arrivée. ̃ Au "totftL en fleliors-xle., rèpréti\|; de

vifessê* ït^ cÔncûr'refljS 'hiirôn.f. ;:i effeç?

tuer M parcours dé' 1.928 ldio.mètves.

t eUn pa~ëou s

AUTOMOBILE

NOUVELLES DtT VOLAIST

*rr L'industrie motocycliste marque

une régression aux Etats-Unis. Elle n'a jamais eu une situation particulièrement brillante, l'automobile lui étant, préférée le plus souvent, mais, cependant, elle était suffisamment développée pour assurer le fonctionnement régulier de plusieurs marques. Aujourd'hui, paraît-il, il en \'a tout autrement et ce serait bientôt le marasme, si nous en croyons les communications qui nous viennent des Etats-Unis.

La consommation intérieure a liaissé assez, sérieuseineht. La consommation extérieure est inexistante. Les cxrportations ont été de 307 machines seulement l'an dernier. Certaines usines, telles que Cleveland, en présence dé cette situation, envisagent l'abandon de la construction motocycliste. La voiture ë de série, vendue bon marché et avec facilité d'achat, a tué cette industrie qui 'semble, désormais, devoir se cantonner à la partie sportive et à la fourniture à la police qui, fort 'heureuse- ment, en fait une aborjdante consommation, surtout en grosses cylindréefe -j- Et voici Une réalisation originale dans le domaine de la grosse industrie. Une manufacture américaine" d'outillage a lancé tout récemment sur marché une machine de conception originale et appelée à» rendre de ^grands services dans un pays où les accidents se'hiultip.Iient à une allure vertigineuse. Elle aura pour mission de redresser les châssis faussés ou endommagés à la suite de collisions plus ou moins violentes.

Elle pourra, également, servir utile» ment à redresser les essieux.

Par un jeu de presses, actionnées hydrauliquement, de vérins et autres appareils de force, la conjugaison des pressions et efforts exercés permet d'effectuer à froid et t'est là un très gros avantage de temps' et d'argent toutes les opérations de redressement, sans qu'il soit nécessaire de démonter ou la carrosserie ou les essieux accidentés.

Dès son apparition elle a remporté un gros succès auprès des garagifetts: Trophée Motocycliste Provençal, créé cette année, et qui pour ses débuts a remporté un très gros succès, aura lieiiia nouveau en 1932. Ainsi en ont décidé les représentants des clubs

̃égioriaus intércssés;cfui viennent tteS'Sè;?* •éunir à Marseille, 'sôus 'la présidence ie M. Alfred Ducfeux, 'président du g vloto-Club de Marseille.. j-, La crise qui sévit, actuellement I'~ laus le..]{)on.(}e>,s^Uj;h si^e.lLç n'intéresse. ç |iie --s'upoflteieWémeil industrie ântô. '4 nobile française, paraît par contre 6 ̃xel'cei une guisse influence sur l'in- k iustrie automobile anglaise. b 'A la dite du 18 mu 4 avait 42.181 g jérsorïhes sins trt\ail ^tiis cette spC- lialité en Onnde But igrte, roit 17,1 "o 1 lu nonibic. totnV des chônietiib au d Royaume Ini et une augnientition de n :t,1 pTr îppfoit au nfembre d^s sins» ravail enrcgutie la SLiniine. pièce L lente f Du nomeau en Allemagne' Les £ iremieies \01tu1es OpeL 1 2 lities \1cl1 g icnt de sortir deb usines de RusfieVs» c teim et seiont lniees frtt p\iblit a 11 fin g lu mois d août Le inotcui de la nau t'elle Optl est un rjutitie cslindies i C\ J iont les cinctcnstiquc. sont séiVsiblement les mttncs tjflê ttllts du ffiDteui le -la Opel mx ïl in distingue par sa >ouplcs--e et est aljnuntc par pompe <! :t ca buiateui Solex II poids de H voiture e ennosste n*èef» -que de 700 Inlo c gramnits ce «fin Mï'aiSUre de belles J reprises et une1 Viteïse hoiaile de M Ui iomèlus Les prix ont eti fms a 5 000 maiKs c pour les toiptlos 2 rilie»s et a 2 flOO- L 2.500 marks. pour les conduites mtcf- j .(" rieures t Le R-alheTftirBfi* Wgahisc pal J l'A.C de A ichv, dinnnclie, n rem^oLtt t un gros succès nialgrt le temps, incertain. En voici les résultats

Automobiles. ̃ 1. M. Kine 2. M. Ancel ̃KMaihis) 3. M. René Chauchàt 3e:x'Ben«eiVilie (Chenard)' 4. M, Wnivs !od-î "S.'M. Joyon Paul (Rosengart) .• S. M. Boucheron Jean-Paul (Hispafto-: Suiza) 7. -M, Clément Auguste (Peugeot) 8. M. Renaud 9, M. Roucbc .;̃̃ c 10. M. Durand (Peugeot). Motocyclettes.' l.A'Urôy Edouard c (Gillet) 2. ClémenteL (B.S.A.> 3. Dumont (Dresch). ̃ ̃ ̃; ,) Après deux heurta- d'ascension, Dollfus, pilote, a atterri'1 quelques kilomètres de.Cliangy (Lrtire)..

••Pour !a course .de côte d'Yffiuiac, qui se courra l.e 30 août, l'A.C. deS/Cô- tes-du-Nord a reçu de nombreux engagements parmi lesquels figurent ceux do M lurue Cluc (Amikii) 4 Bôiilot (Putigcfat) du Pouget (Chcnai'l) 5>e- Hlkiu, eic en \oitule-, Soilidot (^Iol^et-<^o^on) lent iGnome Jllionc), Richardsort Bienfciut (Gnome-Rhaiie), etc. en motocyclettes.

Au t,ouis dt lLtïtriineme«t pour 11 couisc îiiueLji-atioiïile d mtomobiles du Riesenî,tbH{,e en IHliii i,ik le tqurcur Stelzer s'est bleissé mortellemerit en allant se ]etei cohtie un arbre. A la course mime qui s'est disputée dimanche, le çouuuticincB. cô-nnn Brautlutsth svu Mertcdcs-Sniz 1 i,k blesse grièvement. ha \D5t->i^ie a ftenpi dans un virage et s'est renversée.

-1. r ^r;rT-

AVIATION

1 .¡,~

Deux pilotes américains brigaëïit le record de distance en ligne droite L'aviation américaine •espère entrer, prochainement, en Ii4e en vue du record du inonde .de dista.nfiièn ligne droite, te. succès remporté par Broardnlan et Polando, avec leur vol.Ne.w-York'Constantino.ple, qui les fit détenteurs du record avec une distance d«'8,Ô40 kilomètres, .a a engagé deux pilotés, <Ç>. R. Gayîord et L. T. Bett', '-jillbtant 'un^inonoplair Farl'éy, moteur Napiei'à tètlte'r- leur chance. ;r Ils ne' s'engageront dans cette voie qu'après essais satisfaisants. C'est pourquoi ils sfe prépkreht; activement', 'en vue d'un premier raid.' qui les conduirait de:"Cran\vel (Lingolnshir?) :V Rar-'thoum, soit une distancé de 6.400 kilomètres .environ. Si cette. tentative- se. termine comme ils ,1e souhaitent, ils tenteraient la.. grande, aventure..).̃ Leur. tentative, s'effectuerait en -direction de l'Afrique du Sud, au départ '<le, CranWell pour CapfjrTown. ,̃: ̃>.« La distance 3. paKCÔûcir -serait de 8.600 kilomètres.

ijnrinonuinent à Lefàiasé-, Asgblant èt'L&ibl; Dimanche a eu lieu' l<inaùgùratioh,>a Mimizan, en préserteej d'une nombreuse assistance, du monument élevé, sur l'initiative. du.c.onsçjj -général Ai^ Lnïides, du conseil municipal de Mimizan, de- ïsc -Fédération- des lyndichts d'îMtiative et de l'Aéro vQlub des Landcs, à r^ntlroit de Ja ,plage-,Sù s'est 'posé, -il™ a deux ans, VOiseau^fwftiie, piloté par 'les' aviateurs Lefcvre, Assolant et Lotti après leur raid au-d.essus de -l'Atlaiï– tique. •̃ ̃ v- s La -cérémonie d'inauguration a été présidée par M. Léo Bouyssôu, viceprésident de la Chamhre. et président du conseil général des Landes.

DoS:,>aUoeUtiohs ont' été prononeêe.3 par MM. 'Fabos, président de l'Aéro Club. des Landes Berqùe, Léo Bouys-' sou et Cnssagncau, qui ont célébré Fexploit des iiViàtëXi'S.

L'aviateur LôHi a remercié et a dé-,Claris, .quo ses camarades et lui avaient é!é lieuMux et.fiers d'avoir pu contribuer à affirmer la -piifesàiice de Tavia-' tion française. ,1.

'~L'~H\H)!)~HUCt,J.H~HC~M.f'.ttEm.UiH,

survolé Ja.plpge peiulîin.t la cérémonie'. ̃' NOUVELLES AÉRIENNES- :•̃̃

;̃_̃ .s-> !̃̃ ,> :̃̃'

-.A 'l'occasion de l'inauguratïon deson nouveau terrnni' d'aviation de1 Châteauneuff l'Aéro Club de î'Ëtiré-f t-iLoir avait organisé un rallye aérien de tourisme. L'épreuve a ét.é. s'osntiS' ̃ Bar l'aviatrice Maryse Bastiç devanV Ba?t 3. DliÔme; "4. Térséu 5. Delré 6. Baptisie ri. '9. GraMUjeait.- ,-s-ia. --̃̃ i' -if-> t On pTftcède actuoâlernfent aux essais d'un, .nouvel avion destiné marine américaine. II s'agit ^d'nn apjpareil. ressemblant à; l'avion f r|i"n'çai s du'tpë;^ ppi-saire». Grâce a ecrtàfnes améliorations. cet appareil serait l'avion le plus rapide j que yen Siit construit jusqu'ici 'pour; la · marine arnéricaine.

Bien qtjê"les essais- soient teiîus 'se- crets, on estime, à èh juger par'gpi'i- tesse- au-dessus des édifices de la lyïllc, qii'il.' :esti capable d'une vitesse moyên'ïië de 280 .kilomètres k.Fheure. Il offrirait en outre, des garanties exceptionnelles de stabilité et de contrôle. >.̃•̃-̃ Le départ a étç donne dimanche à Une-course transcojïtineijtàle .aérienne avec escales, cjul. se, disputera -.de. Santa Molita. à Çieveland.

SeîXe fefenles et quà-ra-nte-quatre hommes partfeipent à cette épreuve. Le total dçs pr.iîç, se monte à 25.000 dollars qui seront attribués en tenant çompt.e d^ la puissance. 'du moteur." ,1 ̃ Le.. colonel Liij^bergh et sa femme sojit arrivés dimanche, à.7.h. 51 (hp-tire locàîe), à Nemuro (Japon); -••:̃<;• ̃-t- Le comte de Sibour, qui à réalise ;̃: la liaison rapide Paris^Pékip, aveé û^'lno» lioplan Farmaiij moteur. Gnome-Rhône- TitaQ 230, ÇV., après un long séjour en Chine, rentre. en France. •• ̃- ̃ ̃•-̃ II a pris le départ hier, emmenant avec ,| lui Mme Wilden, femme dti ministre de Fraric.e à Pékin.. ̃ v ̃; L'a vjatricev m'isS 'Joli'nsqii, qui tsTéiaït envolée hier nia'tin,"â* 4 h. 54, à destina- tipn de Londres, a, amerri Ji 9 h. 2O.à. r«É« rodrome de .Hiro.shiin.a^.çityé.à rextoémitê'occidsntale de.î'ile de Hondoi Après avoir fait, .son- plein d'essence, elle s'est criVoMe'tfe*!wrtivKflii-yers Séoul à 10. h. 20. mais eïr ̃̃raisôri""d'u mauvais temps elle a r6tt'roiissé';clieinin S 15 h. 45, alors qu'elle Se .trouvait ..déjà" ku-dessus de Fousan, au sui de la^.Corée, et «lia a atterri à 'nouveau. -v-» s ':̃}: ̃ TÉNNIf Les championnats féminiM-des États-Unis L'a finale de ce chanipibhnat s'est jôuéç. entre Mrs.>Ioody-^ViUs, championne amé ricaine, et Mrs 'Fearniey Whi'ttingstall, portant les espoirs de la. Grande-Bretagne. ̃ ̃ :• Ainsi qu'il était à prévoir, Mrs MoodyWills.est s.ortiefaieilemeht victorieuse, de = cette rencontre, écrasant sa. rivâlp.îiveç · ravaritage.dans les deux setspa:: .6.-4, et 6-1. ;̃̃ ̃'̃ ".<̃- Mrs. M'obdj--Wil!s est-'dj)ri.c.cham.p"ionne des Etats-Unis,

/'Le Tournoi de Trebeurden

Le, tournoi de tennis organisé par le Jpartiiïg .Club de Trebeurden. donné les résultais, suivants, j t.-

•Sintple mè'ssfèufs. Brunon b. J. Frands, (i-ii, l-q,2,; M.JEcancis b. Vitillard,.

4-f, 6-T), (i-4':T- Bazlii" b. •'Bélhommet, 6-3;1-

6-2 Magaloff b. J. Jamain, 6-1, 6-4 · brunon 1 U. -Francis, 6-3, 6-4 Magaloff b. J. Bazin, (i-3, 2-6, 6-3 Brunon b. Ma-

çMoft, « 0 fi-8, 6-U;

Double mixte. Mme Weill et Vitil1 'd 1) Mme et M.. Francis, \v.-ô. Mlle de Gei 11 un et Be:lhoinmet b. Mme Aymonmei et Brunon, 0-2, 4-6, 6-4 Mme Wmllxt itîliard b. les de Germiny et belhommet, 2-6, 7-5, 7-5.

Double messieurs. J; tet-F. Bazin b. Brunon et Vitillard, -4^, 6-2, 6-4"' -Mafciloft et Mouchet b. Belhommet et Francis 7-5 1-6, 6-4 J. et F. Bazin b.Magilott et MoucHet, 6-2; (iH: Simole dames; Mlle de- Cierminy b. ̃ Mlle de La 1 Rpchefducaûld, 6-3, 6-1. 1NOUVELLÈS DÈS COURTS

Le Toui-noi international de tennis a débuté hier avec la participation de Mmes AnthieU championne de France -Sigart, championne de Bclgir|4le Satterthwaite, clnmpion u'aSMliiise -T "MM. de fluzelet,. Ttiet, Gentien(; RodëH; Hîllègard; Edg. VV'ard,' etc.

Un nouveau ra]]ye hippique, un concours de fiacres, un- concours' d'élégance automobile, le 31° le passage de Coiïpe Dunlop, des courses à Clairefontaine et le soleil qui âilltiininê le Grand Prix de Deauville distrairont cette se-' maine les amateurs de la Plage Fleurie. NATATION Le'Cnampionnat l'Afrique du Nord' de mater-polo

En finale du championnat de l'Afrique -;du ,J\Tord de watprv-polo, RacingClub di* .,SJaroc tic Casablanca bat Racing -.Universitaire Alger, par 5 buts à 0. Les troisième et quatrième places sont prises respectivement par les Tritons do Tunis et:iîAsst>fiiation-de Philippeville. ̃̃̃ CYCLISME '̃' Le Chain'pionnat du monde amateur La finale du championnat mondial cycliste «ma-teurs, -disputé à Co- penhague, a donné les résultats suivants

Premier et champion du monde Helge Harder (Danemark). 2. Willy Gervin (Danemark),

3. Meyer Andersen (Danemark), Des touieuis fiançais Ulrich a été battu aux courses éliminatoires ;̃ Pernn u été battu 1 ltt huitième de Jliiile RmïipelbéTg ao quart de finale, de me que le Belge Godefroid. -Le Suisse Walthe# a *6 b-utll au huitième de

finttle, «^ ')'

TIR AUX PIGEONS

` A La Baule

Journée du dimanche 2^ août Le Prix' du Golt (1 pigeon, série), a réii.ni 30 tireurs. Résultats

1. ex œquo J. de l'udert, M. Adelon et AVarren, 6 sur. 6 4..çx œqub G. Lawton, comte de. Lubers'ac et Mme Gallagher, 5 sur 6.

Le Priij. d'Orsay, réservé" aux dames (5 pigeons, handicap) a été gagné par 1. Mme B^ Gallagher, .4. sur 5,; 2. ex ;ccfuo comtesse de Ségur et Mme Laurentz, 3 sur 5.

POLO

La Coupe Internationale au Polo

de Deauville

Le match de la Coupe internationale au polo de Doauville est toujours .suivi par une grandi» assistance il en ,a.été aip-si dimanche 23 août, après "les courses.

D'ailleurs l'équipé marquis de Pov-

.Mft0 feaEu¥neh .•̃Pi^cç.Halini,jer*Ba1-

ding, jnajor- J- .Grahaln, .sou^rlej Jip.m

des « Piratas; » .était ,opn,Qâé».«!<»M'É

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