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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-06-28

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 28 juin 1931

Description : 1931/06/28 (Numéro 179).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2966426

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA POLITIQUE

Triste succès

Puisque le gouvernement, avant de né-

^§Hp gocier, venait se mettre aux ordres

jP\^ de la Chambre, on espérait que la ma-

jorité lui donnerait un ferme mandat

de relèvement national. On espérait que, sur la pente glissante, on allait nettement marquer un temps d'arrêt ? Hélas on s'est soucié par-dessus tout de ne point faire attendre M. Mellon, ce qui indique un louable désir de courtoisie, plutôt que la préoccupation d'une étude sérieuse des problèmes graves posés par la note de M. Hoover. On garde en haut lieu le culte de l'exactitude. Mais, souvent, l'opinion trouve nos représentants bien prompts à s'incliner.

La Chambre a passé la nuit, et les ministres n'ont pas été en retard au rendez-vous fixé pour assurer à la fois le salut des finances allemandes, celurdés banques américaines et la réélection présidentielle;

La liquidation tfes" f éparatïoTHT a ^ôTHKrencé à,

l'heure. « ni Les socialistes s'en réjouissent. M. Léon Bluni, dans un discours d'une logique irritante, a montré tout ce que l'internationalisme attend, tout ce qu'il espère des suites de la proposition américaine, point de départ dont le désarmement, à ses yeux, doit être le point d'arrivée.

Un simple délai accordé à l'Allemagne, ce plan Hoover ? Comment le prétendre, malgré l'ingéniosité des écritures de M. Flandin, après les démonstrations non réfutées de MM. Marin et FranklinBouillon ? S'il ne s'agissait que d'un ajournement d'une année dans les paiements, aurait-on vu le socialiste allemand Breitschsteid venir à Paris pour délibérer avec le groupe de la S.F.I.O. Un travailliste l'accompagnait, et tous deux ont invité les marxistes du Palais-Bourbon à fortifier les camarades allemands dans leurs positions devant l'électeur. Ils sauvaient en même temps le cabinet Bruning en appuyant le cabinet Laval.

C'est grâce à cette consigne que le ministère a eu 386 voix. Pour la première fois, les socialistes ont tous accordé leur confiance au gouvernement. Par eux, il a remporté la victoire. Triste victoire Victoire mortelle, peut-être, si les vacances ne viennent prochainement donner au gouvernement le teirîps de se VeprendW.. Ûans un.e.-<çjuestion essen-?tiellement nationale, quand se joue une partie mal engagée, mais dont l'enjeu est considérable, le cabinet est soutenu par les internationalistes. Sur 386 voix qu'il a obtenues, 107 appartiennent au parti qui, le matin même, avait, selon sa doctrine, voté contre les crédits réclamés par M. Maginot pour la défense des frontières.

Il faut plaindre le président du Conseil et le ministre des finances qui vont mener les négociations dans de telles conditions. Ils ne sont coupables de la situation extérieure actuelle que par une erreur dont l'exemple est bien antérieur à leur arrivée au pouvoir. Ils ont cru le ministre du Quai d'Orsay inamovible. La majorité, qui à l'aube d'hier s'est modifiée et dont une fraction n'a plus voulu d'une politique extérieure qu'elle couvre depuis des années tout en la détestant, cette majorité a sa large part de responsabilité dans le déclin de notre prestige. Voilà trop longtemps que l'espoir d'un appui électoral groupe autour des ministères des députés qu'une crise ministérielle terrifie. Ils ont eu d'autres occasions de mettre un terme à la politique de reculs maladifs et de concessions sans fin. Ils ont reculé, eux aussi, par peur des coups qu'on peut recevoir en se battant. Ils en étaient arrivés là, Et plus d'un, demain encore, s'excusera de n'avoir pas voté avec M. Briand en expliquant qu'il le savait d'avance tiré d'affaire.» par |es amis de M. Blum. On n'a point entendu le ministre des affaires s 'étrangères dans ce grand débat. Pourtant, c'est bien du résultat de sa politique qu'il s'agissait. M. Briand était là. Sans quitter sa place, a M. Franklin-Bouillon qui l'interpellait sur sa méthode et son attitude devant la coalition de nos anciens alliés, il répondait par le fait il dormait. Le Trait d'Union"

à l'Exposition Coloniale La maquette du Trait-d'Union, reproduction exacte au 1/10° de l'avion mis par M. Coty à la disposition de Le Brix en vue de l'exécution des grands raids, est à l'Exposition coloniale. On peut donc admirer en détail, au pavillon du ministère de l'Air, section métropolitaine, cet ̃engin aux lignes si pures, avec lequel, rappelons-le, Le Brix et Doret viennent de s'adjuger Je record du monde de distance en circuit fermé en parcourant une distance de près de 10.500; kilomètres.

"J- ~t–

k tour du monde en sept jours Infatigables, les aviateurs américains Post et Gatty, qui tentent de réaliser le tour du monde en sept jours, ont continué leur vol hier.

Ils ont quitté Novosibirsk où ils étaient arrivés la veille, à minuit quarante-cinq. A 6 h. 55, ils atterrissaient à Irkoutsk, d'oit ils sont repartis à 9 h; 10 en direction de Khabarosk et Blagovetcheiisk. A leur arrivée à Irkoutsk, sur les bords du lac Baïkal, les deux aviateurs avaient parcouru plus de 13.000 kilomètres. Il leur reste à parcourir environ onze mille kilomètres pour atteindre NewYork.

MARDI 30 JUIN LISEZ

« L'AMI DES SP,ORTS» Directeurs Frantz-Reichel et Roland Coty PARI_§ 0,1fi « EEPARTEMENTS Q.15

LES ENTRETIENS DE LA PLACE BEAUVAU

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France et Amérique

Ainsi qu'il avait été annoncé, une conférence s'est tenue hier après-midi, à la présidence du conseil, entre MM. Mellon, secrétaire du Trésor des Etats-Unis Walter Edge, ambassadeur des EtatsUnis à Paris, assistés de MM. Marusier et Pell, conseillers à l'ambassade, d'une part; et, d'autre part, MM. Pierre Laval, président du conseil; Aristide Briand, ministre des affaires étrangères; Flandin, ministre des finances; Piétri, ministre du budget, et François-Poncet, sous-secrétaire d'Etat à l'économie nationale, rentré le matin de Genève où il a dirigé les travaux du comité pour l'écoulement des céréales de l'Europe centrale et orientale.

Ayant cette conférence, qui commença à 15 heuresé 15, M. Pierre Laval s'est longuement entretenu avec M. Joseph Caillaux, qui négocia à Washington le règlement des dettes de guerre à l'Amérique.

Il était près de 18 heures lorsque la réunion prit an. Les negociateurs américains quittèrent la place Beauvaa sans faire la moindre déclaration, tandis que la -ppésâd&Hee du -conseil donnait sur cette conférence le laconique communiqué suivant # M. Pierre Laval a reçu, en son cabinet, MM. Mellon, sous-secrétaire d'Etat de la Trésorerie américaine, et Walter Edge, ambassadeur des EtatsUnis, pour continuer l'examen de la proposition de M. Hoover et de la réponse française. MM. Aristide Briand, Flandin, Piétri et François-Poncet assistaient à l'entretien.

» Une nouvelle réunion aura lieu prochainement. »

Précisons que cette réunion doit se tenir, en principe, dans le courant de la journée de demain lundi.

Aujourd'hui, le ministre des finances offre, rue de Rivoli, un déjeuner d'une douzaine de couverts en l'honneur de MM. Mellon et Edge, déjeuner auquel assisteront notamment MM. Piétri et Moret, gouverneur de la Banque de France.

Questionné par les journalistes sur ses impressions de négociateur, M. Pierre Laval se borna à répondre

Mon impression ? Favorable autant qu'il se peut.

A son issue, M. Pierre Laval donna une courte note officielle pour indiquer que « l'entretien avait porté sur la proposition du président Hoover et les questions qu'elle soulève et que le président du conseil français « avait confirmé à l'ambassadeur les sentiments qu'il avait exprimés à la Chambre au sujet de la visite à Paris de MM. Bruning, chancelier du Reich, et Curtius, ministre des affaires étrangères »;

Clartés nécessaires

Après le vote de la Chambre la France devient la seule nation qui se trouve juridiquement liée par son adhésion à la proposition du président. Si cela lui crée le devoir, quelque peu pénible, de substituer l'argent du contribuable français à l'argent du contribuable allemand pour les services d'intérêt et d'amortissement de sa dette des régions dévastées, cela lui confère aussi quelques droits. Sans doute est-ce de ces droits qu'il a été question ,au cours des conversations que MM. Pierre Laval, Flandin, Piétri et Briand ont eues, dans l'après-midi d'hier, avec MM. Mellon, secrétaire d'Htat au Trésor américain, et M. Walter Edge, ambassadeur des Etats-Unis.

Le premier de ces droits est de savoir si le gouvernement américain est aussi 'lié par sa proposition que le gouvernement français.

M. Hoover n'a proposé la suspension des paiements parallèles des dettes de guerre et de réparations que sous réserve de l'approbation du Congrès. Ce faisant, il a disposé de la créance de la France qui a généreusement accepté le sacrifice qu'on lui .demandait. Mais le Congrès américain ne, se réunit -qu'en fin du mois de décembre prochain et les paiements des accords de Washington viennent à échéance avant la session parlementaire aux Etats-Unis.

Qui nous assure que, dans ces six mois, le Congrès américain, sommairement consulté en la personne de ses leaders, n'aura pas changé d'avis ? Il peut, dans ce laps de temps, surgir des événements imprévus. Les 'industries allemandes, allégées de leurs charges budgétaires, peuvent avoir concurrencé dangereusement, par un dumping « perlé » les industries américaines, souffrant d'un chômage- pire. Les prodigalités du Reich, des Etats et des communes peuvent avoir volatilisé, à nouveau, les crédits mis à la disposition d'une Allemagne, à qui l'on n'a demandé ni sécurités ni garanties. De nouvelles manifestations belliqueuses des Casques d'Acier peuvent détruire encore la confiance renaissante. Enfin, M. Hitler n'a pas dit son dernier mot et il peut fort bien entraîner siis troupes d'assaut à l'aventure.

Il serait bon d'être assuré de la fermeté et de la constance des « généreuses dispositions de l'Amérique envers l'Europe, en général, et la France en particulier.

Second point à éclaircir le plan de M. Hoover peut être couronné de succès, et la France ne souhaite rien d'autre. II peut aussi se révéler « insuffisant ». Qu'adviendra-t-il, si, au bout de l'an du moratorium, le plan américain a échoué ? Reviendra-t-on au plan Young mis en léthargie et théoriquement intangible ? Le revisera-t-on, dans une cascade de nouveaux moratoires, ébranlant le crédit des créanciers et de débiteurs ? Troisième point, non moins essentiel par quelles méthodes, avec quels organismes, avec quels capitaux, réalisera-t-on la coopération internationale et financière que postule le plan américain ?

S'il s'agit de rétablir, en même temps que la confiance, la libre circulation de l'or et des crédits, cela implique nécessairement la libre circulation de la production internationale ? L'Amérique est-elle disposée à reformer ses tarifs et abaisser ses barrières douanières ?

Autant de questions dont la solution, assez embarrassante, exigera de l'Amérique, non moins de bon vouloir qu'elle en a exigé de la France. Saint-Réal.

L'Heure du Redressement Jamais la France ne s'est trouvée depuis la guerre, à 1 tous les points de vue, dans une meilleure position pour opérer le rétablissement de sa situation politique, économique et financière, pour rejeter avec mépris, je ne dis pas avec colère, tous les éléments, grands et petits, qui ont contribué, qui ont collaboré à Vœuvre néfaste, génératrice de toutes. les calamités dont nous souffrons et qui ont débordé sur l'Europe et sur le monde.

L'initiative du Président Hoover, si elle est mise à profit intelligemment par les politiciens et les experts de seconde zone qui vont affronter le plus difficile, le plus périlleux, le plus délicat des débats avec les autorités supérieures que l'Amérique nous délègue, doit immanquablement classer la France dans une situation morale, et dans une situation politique qui nous rendra légitimement tout le mérite d'une restauration de l'Europe acculée aux pires expédients, conséquence inéluctable d'unç jxgression préméditée. La situation de l'Amérique, de ses finances publiques et privées, et la situation personnelle du président Hoover sont liées et intéressées à ce point que rien ne peut être tenté d'utile dans les deux mondes sans l'assentiment et le concours de la France.

France.

L'A-T-ON COMPRIS ?

FRANÇOIS COTY

En marge de l'histoire

Le 14 octobre 1806, à Auerstasdt, vingt-six mille Français mettaient hors de combat soixante-six mille Prussiens, commandés par le roi et le duc de Brunswich. Le même jour, à Iéna, Napoléon infligeait un désastre a une seconde armée prussienne. A la suite de notre double victoire, toutes les villes fortes de la Prusse, du Brandebourg et de la Silésie capitulaient, *t les divisions de réserve, encore intactes, étaient forcées de se rendre. Entre temps, le 25 octobre, Davoust entrait à Berlin, à la tête du troisième corps. Deux jours après, au son des cloches, du canon, des tambours, l'Empereur était reçu à la porte de Brandebourg par les ministres prussiens, les hauts fonctionnaires, une délégation de la bourgeoisie et la municipalité, qui lui remettait les clefs de la ville. La Prusse s'écroulait et, selon le mot de Chateaubriand. l'épée du Grand Frédéric était prisonnière.

Nous lisons, dans la correspondance impériale, qu'un an plus tard Napoléon qualifie de ridicule les comptes faits par les Prussiens touchant les contributions de guerre et conclut qu'avec leur système, au lieu de nous devoir, c'est nous qui leur devrons.

L'année d'après, l'Empereur se plaint à Metternich de la conduite de la Prusse, de la désorganisation de cet Etat, de la faiblesse et de la duplicité de ses ministres. En 181 o, avec des phrases qui rappellent celles du temps présent, Metternich dit à Napoléon que la Prusse est à plaindre, que seul l'Empereur peut la sauver ou l'accabler, et que le premier système serait infiniment plus conforme aux intérêts de l'Europe entière et plus digne de Sa Majesté.

« Quel pays, quel gouvernement réplique Napoléon, il n'y a ni souverain, ni peuple, ni ministre, ni argent. Je ne veux pas écraser la Prusse, mais elle doit remplir les engagements qu'elle a pris: »

Des mois se passent, et la Prusse, qui nous devait encore une partie de ses contribu.tions de guerre, sollicitait de nous un don de vingt-cinq millions.

Quelle analogie saisissante entre cette époque et la nôtre La Prusse, toujours, est un roc dans la victoire elle se liquéfie dans la défaite.

« Cette Prusse, Tartuffe entre les Etats, écrit Henri Heine, elle sait mettre tout à profit, même ses révolutionnaires. Elle emploie des comparses de toutes couleurs pour sa comédie politique. J'ai été presque effrayé quand j'entendis dire que vos ministres avaient le projet de désarmer la France ».

Et Heine conclut en nous rappelant que, parmi les divinités de l'Olympe qui s'y régalent de nectar et d'ambroisie, il existe une déesse qui, au milieu de ces doux loisirs, conserve toujours la cuirasse, le casque en tête et la lance à la main la déesse de la Sagesse. Guy de Passillé.

A LONGCHAMP

Le Grand Prix de Paris

Lorsque paraîtront ces lignes, nous ne serons plus qu'à quelques mètres du sommet. Le Grand Prix de Paris se disputant cet après-midi, la décision souveraine entre nos chevaux de trois ans n'est pius qu'une question de quelques heures. La foule consacrera d'un immense concours cet auguste événement.

Le Grand Prix de Paris est une épreuve internationale, et l'allocation au vainaueur avoisine le million. On aurait donc pu croire qu'il tenterait quelques concurrents étrangers, en un temps où la misère d'autrui jalouse si fort notre richesse. Mais non aucun concurrent étranger n'a jugé bon de faire le vovage et ce million-là ne passera pas nos frontières. Nous disons ceci au point de vue des chevaux, qui tous résident chez nous. Nous ne disons pas au point de vue des propriétaires, parmi lesquels nous avons plaisir à compter d'éminents représentants de l'Angleterre, des Etats-Unis et de l'Argentine.

Circonscrite à nos seules forces indigènes, la lutte se présente assez sensiblement comme la répé- tition du prix du Jockey Club, à ces deux notables différences près que la distance est de 600 mètres plus longue et que, cette fois, les deux pouliches Brulette et Fille du Salut, et le poulain Triberg seront de la fête. Il semble, par conséquent, logique de ne nous occuper que des trois premiers du prix du Jockey Club et des trois nouveaux venus. Tourbillon, Bruledur, Barneveld, Brulette, Fille de Salut, Triberg. voici les six noms. Choisissez. Les plus beaux titres appartiennent, sans conteste, à Tourbillon, héros du Derby français, et à Brulette, héroïne des Oaks. Le roi et la reine, ce sont eux. Un grand roi et une grande reine. A chacun de les départager au gré de ses secrètes préférences personnelles.

Le prince Barneveldt demeure, toutefois, le troublant mystère. Malheureusement il sera privé de la monte du jockey Esling, et le terrain ne sera pas du tout lourd. Reconnaissons que ses partisans fanatiques seuls peuvent, privés qu'il sont de bon sens, continuer à croire au triomphe de sa cause. D'autre part, il a tant de moyens Bruledur, lui, est opiniâtre Triberg a certainement beaucoup de fond, et la limite exacte de Fille de Salut, gagnante éblouissante de courses faciles, est très loin d'être connue.

Il faut conclure. La raison pure, c'est d'abord Tourbillon, ensuite Brulette. Notre déraisonnable sentiment personnel, c'est Barneveldt. Il y a tout lieu de penser que la raison l'emportera sur la

folie.

J. Trarieux.

Elections eii Espagne

Le principal but que s'était assigné le gouvernement provisoire de la République espagnole en prenant le pouvoir, le 14 avril dernier, après avoir obligé le roi Alphonse XIII à quitter le pays, était de faire les élections aux Cortès. Ce but semble atteint. Ce soir les Espagnols auront élu leurs députés.

Il serait tout à fait vain de faire des pronostics. Le journal El Debate s'est livré à de savants et précis calculs sur la composition de la nouvelle Chambre, accordant une solide majorité aux groupes des socialistes, des radicaux, des radicauxsocialistes et à la droite libérale républicaine. Notre confrère cite des chiffres que nous jugeons inutile de reproduire. Ils donnent l'impression d'être assez bien étudiés, mais nous avouerons notre méfiance. La journée électorale du 12 avril n'est pas si éloignée et les Espagnols, nous le savous, ont le goût des contrastes. Leur tempérament les porte à voter contre les gens en place, à démolir l'état de choses existant.

Nous ne voulons pas dire par là qu'il faut s'attendre à un renversement de la situation actuelle et que le peuple espagnol qui, il y a deux mois, a voté contre la monarchie va voter aujourd'hui contre la République. La révolution du 14 avril l'est pas terminée. Elle continue. Nos voisins n'ont pas eu le temps d'être dégoûtés du régime qu'ils ont librement choisi. Ils sont encore grisés par les chants et les apothéoses. La révolution s'est faite aux accents de la Marseillaise et les Espagnols dansent sur les motifs musicaux de notre hymne national, comme on peut danser chez nous sur les airs des chansons de M. Maurice Chevalier. Cette mode passera peut-être assez vite. Reste à savoir si, à ce moment, Moscou n'aura pas introduit, au delà des Pyrénées, une autre musique et si les fandangos et les sardanes ne seront pas exécutés sur une adaptation musicale de l'Internationale. A Oviedo, pendant la campagne électorale, M. Melquiades Alvarez, un des démolisseurs de l'ancien régime, suppôt de la République, a été chassé à coups de pierres, aux cris de « Vivent les Soviets »

M. Alcala Zamora, le grand homme du 14 avril, président du gouvernement provisoire, a réussi, jusqu'à présent, à maintenir l'ordre et à se maintenir lui-même au pouvoir. S'y maintiendra-t-fl encore longtemps ? Chef de la droite républicaine libérale, il semble déjà débordé par les éléments avancés de son gouvernement.

Nous ne parlerons pas encore aujourd'hui de M. Largo Caballero, le Jouhaux espagnol, ni de M. Indalecio Prieto, marxiste très orthodoxe, qui gère les finances à la mode socialiste, ni même de M. Albornoz, ce singulier garde des sceaux, qui veut faire table rase de toutes les lois et qui- proclame « II n'y a rien à conserver, tout est à détruire s>. Leur tour viendra peut-être bientôt. L'homme du jour, c'est M. Alexandre Lerroux, ministre des affaires étrangères, qui prévoit l'arrivée au pouvoir d'un groupement politique qu'il baptise le centre gauche gouvernemental. Constitué de radicaux, de membres de l'Alliance républicaine et de républicains fédéraux, ce bloc de diverses farines ne nous dit rien qui vaille. Nous savons que M. Lerroux se proclame « révolutionnaire contre la réaction, mais conservateur de la République, de la liberté et de la justice contre l'anarchie ». Sur ce rempart de l'ordre démocratique espagnol se profile l'ombre de Kerensky. Martial Bataille.

NOTES SOCIALES

>Sur l'hésitation

L'hésitation est un de ces sentiments qui s'ins* crivent contre leur valeur avec la durée des prolongements où ils s'éternisent. Au début, on hésite avant de prendre parti et c'est très bien. Mais si le doute ne s'arrête pas à temps, c'est la stagnation dans les mares de l'incertitude et l'applaudissement cesse d'être justifié. Au lieu de se nourrir de réflexion, l'hésitation s'alimente d'angoisse. Ou bien si l'hésitation n'existait pas sur l'heure, elle apparait trop tard, quand le jeu est terminé et que rien ne va plus. Ces deux formes appartenant à des variétés de nature quelque peu distinctes se signalent, l'une par l'absence de volonté et l'autre par les phantasmes qui tourbillonnent sur la décision prise.

L'absence de volonté est pour l'ordinaire provoquée par les conflits anxieux qui s'insurgent contre le sens d'une direction. Les raisons pour et les raisons contre s'entrechoquent sans aboutir. On voulait, pn ne veut plus, et les motifs qui -légitiment le consentement ou encouragent la résistance s'annihilent réciproquement de manière"qu'aucune solution ne s'impose et que tout est à reprendre. De pareils tiraillements ne laissent pas d'affecter profondément leur victime. Le pauvre diable est très malheureux, et conte ses doléances à tout venant pour se plaindre, non de lui, mais des autres. Ce sont les autres, en effet, par leur peu d empressement à rendre service ou les embûches qu'ils dressent sous ses pas, qui ont entravé son élan ou l'ont fait trébucher en cours de route. L'hésitation qui succède à l'acte est entretenue par des appréhensions d'autant plus obsédantes qu'elles courent après un mal qui ne peut plus être rattrapé. Quelle détresse que cette inutilité dans l'effort Reléguée dans le passé., la sottise échappe aux redressements du présent. La désolation vous accable et les morsures du remords échappent à la chance d'une cicatrisation. Le destin est accompli. Rien ne sert de remonter le courant. Il n'y a qu'à s'incliner devant l'évidence de l'irréparable.

Une volonté inquiète, à la fois explosive et qui gémit sur les dégâts de l'explosion, règne à l'origine de ces bouleversements de sensibilité. Pour échapper aux transes qui le harcèlent, le sujet se jette dans des résolutions brusques qu'il déplore après coup. Les regrets du passé le tenaillent et il est épouvanté par les périls du lendemain. Alternatives de torture où il n'échappe aux douleurs de l'une .que -pour retomber dans les supplices de l'autre 1

Quand de pareils caractères appartiennent au monde politique, c'est un malheur pour le pays qui en est affligé à sa tête. Comment imprimeraient-ils une direction aux affaires dès qu'ils confessent leur incapacité de se mener eux-mêmes ? '1 Un trait caractéristique les distingue dans l'exercice de leurs fonctions. Quand ils se sont livrés à l'audace d'une résolution, ils se la reprochent comme un scandale et, le pas en avant, ils s'empressent de se le faire pardonner par l'abandon du terrain conquis.

Ces hommes manquent de courage. Dans l'intimité, ils se dédommagent de leurs défaites en accusant leurs collègues. Ces collègues qu'ils flattaient en public, auxquels, même, ils accordaient leur confiance en les appelant auprès d'eux, ils les débinent maintenant en secret et les malmènent sans pitié. L'avenir, ils le voient très sn noir. Ils se rendent inconsciemment compte que leur manque d'initiative a préparé les désastres qu'ils redoutent. Alors ils parlent abondamment. Il faut des torrents de mots pour noyer la responsabilité qui les tourmente et l'éloquence est chargée de faire illusion sur la déplorable infirmité de leur tempérament.

D' Ch. Fiessinger.

EXOTISME

Par JEROME ET JEAN THARAUD

Un jour, un jeune apprenti peintre se rendit chez Gustave Courbet pour lui montrer son ouvrage. Le vieux .peintre d'Ornans jeta un regard sur la toile, dit ce qu'il en pensait au jeune homme, après quoi il lui demanda « Et qu'allezvous faire maintenant ? » L'autre lui répondit qu'il avait un peu d'argent et qu'il se proposait de voyager en Orient. A ce mot d'Orient, Courbet ouvrit un œil tout rond et avec son gros accent franc-comtois Ah dit-il, vous allez dans les Orients ? (il disait les Orients comme ont dit les Iles ou les Indes), ah vous allez dans les Orients ? Vous n'avez donc pas de pays ? »

Le mot ne manque pas de grandeur, mais ce n'est pas un mot qu'aurait dit Delacroix, qui était un homme d'une autre intelligence que Courbet Quoi qu'il en soit, le jeune peintre, que je ne connais pas et qui voulait s'en aller dans les Orients, m'est tout à fait sympathique. C'est un pays, c'est votre pays aussi, le pays inconnu, le pays mystérieux vers lequel vous entraîne on ne sait quel instinct. Même parmi les belles forêts et les eaux du Jura mélancolique, il est permis d'aspirer à plus de lumière, d'avoir besoin de plus de soleil. Une imagination un peu chaude peut éprouver le désir nostalgique de s'arracher à sa province, à sa petite ville, à Paris, pour s'en aller chercher sous un autre climat une inspiration que ne vous donne plus une réalité trop usée.

Il me semble bien, pour ma part, que je pensais ainsi lorsque pour la première fois je suis parti pour les Orients. Et « les Orients » pour moi, c'est surtout le Maroc. Mais ce qu'on ne dira jamais trop, c'est qu'il existe au Maroc une forme de civilisation du plus vif intérêt pour nous et si prenante que des esprits d'une haute culture en ont subi le charme à ce point qu'après un séjour de quelques années là-bas, ils pouvaient dire au grand scandale de Courbet « C'est ici qu'est mon pays ».

Au Maroc, un homme d'Occident n'est pas du tout dépaysé à la manière dont on peut l'être aux Indes, au Tonkin ou en Chine. Dans ces contrées de l'Extrême-Orient rien ne nous est compréhensible. Tout est au rebours de nos pensées. Nous


ayons Ijè au chercher, remonter dans notre pensée,; ] lions n'y retrouvons rien qui nous.apparente' j ces pensées, à ces âmes étrangères. Aux Indes, au Tonkin ou en Chine, les oreilles, les1 yeux ont à faire une éducation complète, un long apprentissage de gestes, d'habitudes, d'idées totalement in- t connus. Rien dans cette humanité ne rappelle la nôtre.. Au milieu de cet Orient-là, il faut réappreii- q dré à lire. r Je ne veux pas dire qu'au Maroc nous nous ré-' « trouvions d'emblée chez nous et que nous pou- s vons tout de suite lire comme dans un livre ouvert dans l'âme d'un Fassi ou- d'un montagnard ber- 1 bèrè. Mais au Maroc nous retrouvons des formes. d'existence ancienne, des gestes qui, furent lesnôv | très, à nous autres gens d'Europe, il y a très longtemps de cela, et que nous avons depuis lo'ng- temps oubliés. Aller à Fez, par exemple, c'est f.uie, j en Xérité, un bien petit- voyage dans l'espace mais. à. travers notre propre; "passe c'est une immense i

randonnée. ̃• ̃>; (

-Quel passé .? Tout notre passé. Notre passé grô- CQ-Jathr et, notee. passé dit moyen âge. i Ce n'est pas qu'au- 'Maroc vous rencontrez de. s merveilleux vestiges de la civilisation romaine. Non; Les ruines de Volubilis, dont l'arc de tnoiu- phe domine toujours du haut de son plateau l'on- inehse étendue de la plaine, Volubilis a bien son intérêt. Pourtant, c'est peu de chose, si on cpm- pare ce- reste de,la force romain* aux ruines grandioses qu'elle a laissées en Algérie ou bien en Tu-' nisie, à Timgad, à Tebessa, à Dougga ou à El- Djem. Mais en quittant ces pierres et cette froide < archéologie; faites seulement deux -kilomètres à travers une forêt d'oliviers, qui n'est qu'un vaste bois .sacré, vous arrivez à,une.petite ville, la petite ville de .Mouley-ldriss; et vous voici en pleine vie < antique. J'y suis entré un jour de fête. Toutes leS tribus environnantes s'étaient réunies là pour: sa-* crifier des bœufs dans la mosquée d'Idriss, le fondateur et le patron du Maroc. Les bêtes étaient couronnées de rubans et de feuillages. Des joueurs dé flûte. les- précédaient et aussi des joueurs dé' tambourins. Les hommes dansaient devant lésj bœufs, les femmes poussaient des cris aigus..Qa- avait- sous les yeux le cortège d'une hécatombe, d'un sacrifice antique, un cortège grec ou romain, qui se déroulait là avec les mêmes couleurs,' les mêmes formes et les mêmes rites que deux' mriîe ans plus tôt, sur la colline d'en face, là-bas, ^Volubilis, quand on y sacrifiait à Jupiter ou à Vénus. Il semblait que tout l'effort du tenip's,. l'effort de deux mille ans, n'eut. al?auti,s en;.fm i}e comptes- qu'a. faire, changer de cqlline -à; cer. cortège. -> ̃ s i> Et c'est la raison pour laquelle- le Mârae-<m-'iiï-: téresse beaucoup plus que l'Alg&rie. Leg pierres y sont moins éloquentes, mais l'humanité; m'y- parlé davantage. On y trouve une vie,1 une huma,- nité antique, infiniment moins modifiée que dans le reste de l'Afrique du Nord. Dans cette fête de Mouley-ldriss, si éloigné que je fusse de tous ces gens en délire, je ne me sentais pourtant pas si dépaysé que cela. Je n'avais aucun effort à faire pour comprendre et me retrouver dans un pays de mon esprit.

A Fez, comme à Mouley-ldriss, Homère, Théocrite ^et Virgile vous apparaissent à tout. moment, à chaque détour du chemin. Mais le yrai climat de cette ville, comme d'ailleurs celui de toutes les villes -là-bas, c'est ;Ie climat de notre moyenâgei Cette capitale de l'Islam offre à mes yeux l'image la plus approchée qui soit de ce que pouvait être Paris au temps de saint Louis un Paris sombré, étroit, avec son université, ses innombrables chapelles;, son organisation sociale, ses confréries, ses corporations, ses métiers. A Fez, on prie, on .êtii-v die, on trafique, on travaille comme on faisait en Europe, il y a dix siècles de cela.. Ville sombre, les, hommes, ont un visage pâle, de beaux yeux qui ne laissent rien voir de l'âme où les maisons et les palais ont pris la lèpre noirâtre d'une pierre de tombe moisie, où l'on entend partout, sans là

voir,, l'eau qui gronde et ruisselle où le, passant

voir.l'eau (fU..ig~'olld.e, et n1Íssel.l~ 'o..i~l~~a¡s. s~nt

s apr.et,ekpîou.r; écouler quoi-:? ce {bruit "dieau >™ ai»

non, bien autre chose Cette voix reconnue, ce lointain ;murmure des siècles,r qui vous arrête pa?, reillemèrit tout à. coup dans un vieux quartier de Paris, à l'ombre de Saint-Séverin ou de SaintGermain-l'Auxerrois. ̃ •̃̃•̃ ̃ ;Be là l'intérêt prodigieux, unique, de cette cité ou respire tout familièrement un passé qu'il nous est' impossible d'imaginer autrement que par la rêverie et les livres. Des villes comme Fez sont pour nous des témoignages sans prix. Entre notre vjé -d'autrefois et notre vie d'aujourd'hui, elles sont' comme des relais, des étapes, oùriious pouvons voir de nos yeux, je ne dis pas, naturellement, ce que nous avons été nous-mêmes, mais quelque chose de çe que nous avons été. Par là, ces yillés immobiles ont un intérêt puissant. Hâtons-nous de les voir dans leur aspect intact. Essayons dé n'y rien changer. Quand il n'y aura plus dans l'univers ces points du monde dont. les mœurs et les usages permettent de se représenter sanS. effort de très anciennes vies, un fossé qu'on ne p.Ourra plus combler sera creusé dans l'histoire. L'humanité appauvrie, enlaidie, diminuée par sa' propre intelligence, ne sera même plus capable de comprendre quel trésor elle a gaspillé, Jérome et Jean Tharaud.

TOURNEFEUILLË a ̃ -'« Je n,e~i voudrais pas prendrie> su* moi d'affirmer que les: noms, n'.èxer^ cent aucune influence sur les desti'̃̃ nées. > (Balzac.), j. Qu'on le conteste ou qu'on le veuille,

?;̃̃ ̃'̃'̃ Un mot porte en soi son destin,

Et ce gentil nom Tournefeuille

Indique un asile lointain ̃ ̃ » ̃: •: Où dans la paix il fait bon vivre ` *r Ayant en main un petit livre

Que l'on feuillette lentement Ou l'on peut en pleine nature V Du silence et de la lecture Goûter le double enchantement.

Et c'est que notre Doumergue (II eut toujours de l'à-propos) s ,En Languedoc mieux qu'en Rouergue ̃̃̃> ,-• Fait une cure de repos. sa bonne âme (à l'Elysée Dans la politique enlisée) Jouit d'un bonheur ancestrâL; ` Doué c('un appétit vorace, <, Hdévbre Virgile, Horace, Voire, dans le texte', Mistralr; Il attend sa bibliothèque -j. (Dix mille bouquins ) Cependant 4 rt et II goûte un plaisir. qu'Un métèque ̃ Ignore, car en l'attendant II Télit ces simples volumes "'̃ Qu'en 'Vacances, l'été,, nous, lûmes », J.N Que son jardinier lui prêta. Il y apprend mieux que personne

:v Comment on sème,. on écussonne Ce que néglige un chef d'Etat. ̃̃-̃<.̃̃

r" Prenant pour signet un brin d'herbe. C'r- II ferme le livre, et soudain, ,.̃};'= -• Sous tin crépuscule superbe t. in. Parcourt à pas lents son jardin. i; Quels poèmes et quelles proses

Valent l'éloquence des rosés"?. -"̃•'̃ Le romancier ou le savant ,Vf, Près d'un fruit mûr sont des malades L., Comptant ses feuilles de salades, •

-II ne lira pas plus avant

Hugues Delorme.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Vill^

Les Cours

S. A. R. la Princesse héritière des Pays-Bas, qui. prolonge son séjour à Paris, a visité la fondation néerlandaise à la Cité universitaire et a été reçue par S. Exe. M. Loudon, ministre des Pays-Bas, et par le sénateur Honnorat.

Une étudiante hollandaise offrit des fleurs à Son Altesse Royale, qui visita également la fondation « Juliana ». -̃:̃- ̃=. Dans les Ambassades

Le ministre des affaires étrangères d'Italie a reçu, hier, S. Exe. M.de Beaumarchais, ambassadeur, de France, prèsje Quirinal. Le ministre des affaires étrangères a reçu également les ambassadeurs d'Allemagne, -des' Etats-Unis et d'An-

gleterre. i(

S Exc. le. ministre de .Norvège,«t Mine Colban sont partis pour la Norvège et y passeront, quelques semaines. -,̃

A l'occasion de la venue à Varsovie' de l'amiral de Laborde'et d'une délégation des! officiers" des navires de guerre français qui ont fait escale à Gdynia, S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme Laroche ont donné,. en l'hôtel de l'ambassade, un diner auquel étaient conviés les généraux Konarzewski .et Fabricy, les viceministres des affaires étrangères, la comtesse Joseph Pptocka, le général commandant la place de Varsovie Mme Wroblewska, l'amiral et Mme Swirska, l'amiral et la comtesse de Laborde, le général Denain, chef de la mission militaire, et le commandant Ceillier, chef de la mission navale françaises le colonel chef de la maison civile du président de la République' et Mme ,Glocowska, M. Lipski, directeur au ministère des affaires étrangères; le commandant et Mme Sokolowska, le capitaine de vaisseau Dutfoy, le capitaine de frégate Dillafd, le capitaine de frégate Schwerer, M. et Mme Peychez, le capitaine de corvette Guiot, les lieutenants de vaisseau Ziembici, Stcklasa, de Miniac, Auseur, de Lesqueur et le personnel de l'ambassade.

Ce diner a été suivi d'une réception restreinte. Le lendemain, S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme Laroche ont réuni dans les salons et les jardins de l'ambassade les représentants des milieux militaire et naval polonais, les membre du corps diplomatique, les -missions navale et militaire françaises en Pologne, de nombreuses personnalités de la société de Varsovie et de la colonie française.

-Le vicomte de Mamblas, nommé à l'ambassade d'Espagne à Paris; a pris possession de son poste.

rjfalssatipes, ̃̃̃ ;̃>• ->' -.wus'tq

"'i^M.'èt',I)Rîme Charles, Le, tanneur' birt. le pl'âisfr Jdè-' faire part 'déïà naissance dé leur fils Christophe; r M. et* Mme Maxime Yaz sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Francis. z

00: ,M..Roger Danet et madame, née Clerc, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Alain. Bienfaisance

̃ Une grande kermesse, la « Foire normande », alira lieu aujourd'hui dimanche, à'deux heures, au profit du' patronage Saint-Pierre (15, rue "du Retrait). Dîner champêtre, attraefions, tombola, etc.

Cercles

Le comte d'Aurelle de Paladines, présenté par Je comte d'Elva et le comte de Pouy, a été reçu, hier, membre permanent du Jockey-Club.

Magnifique journée sportive et élégante, avant-hier, au Polo de,Bagatelle, pour, la coupe d'Excelsior.t Les deux ancien-nés équipes de Bagatelle, conduites par leurs capitaines le comte Guy du Bourg de Bozas (les Léopards) et M. H. de Monbrison (les Crocodiles), se sont affrontés. Lutte très dure, surtout pour les Léopards, car l'équipe adverse était renforcée par, un joueur de grande classe, le major britannique Graham, qui venait .épauler M. Henri Couturié et M. Teddy Rassoh. Malgré tout ce handicap, le prince O'Hamin, MM. A. Taurel et J.-F. Macaire, connus dans le monde des sports, ont fourni un jeu magnifique. A la troisième période, les Léopards tenaient la tête avec. cinq buts e.t.demi jspfltre trois..buts. A -la fin de la'. six"ièmé' période, '?les^Cro*codileS',eiile.yaient les coupes par dix buts contre .sept et demi

Mme Paul Dupuy, entourée de la duchesse et du duc Decazes, du comte de Qr.aai.Qnt, ,du:,marquis, de Jaucourt et du colonel Collet, a remis les coupes.

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Beau et chaud,- Ciel clair ou peu hùàgeiix. Vent variable faible à modéré (secteur Nord dominant). Température -en hausse. Maximum 30". France. Régions Sud-Ouest, Sud et Sud-Est Temps nuageux avec éclair ries quelques orages, principalement dans le Sud du Languedoc. Vent du secteur Est faible à modéré. Température stationnairc. Autres régions Beau temps peu nuageux. Vent Nord ou variable faible à modéré. Température eu hausse.

Aviation. a) Région parisienne Ciel clair à peu nuageux par nuages élevés et assez bas. Veut du sec- .ter.r.Nord 15 à 30 kilomètres à l'heure.. Visibilité assez [bonne: ( b) Vers Londres Comme' dans la Région parisienne. i c) Vers Bruxelles Ciel clair 'à, peu nuageux par nuages élevés. Veut variable io à 15 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. d) Vers Cologne Comme vers Bruxelles. «.)-Vér's Strasbourg' Comme dans- la Région parisienne r

f) Vers Lyon-MàrseillE Jusqu'au Rhône, comme .daus~M~£J-giou, parisienne Au delà :^£iel MMOgeiiJL,,

par nuages moyens et -assez basj oragpux. Vent du sec-

'teur Nord-Est 30 à 35 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonite.

g) ToulousE-AlicanTë-Casablanca Ciel nuageux par nuages élevés et nuages assez bas orageux. Vent variab'lé.30 à 35 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. Méditerranée. Ciel nuageux avec éclaircies asse belles ;̃ orageux. Vent variable, faible à modéré. 'Côte d'Azur.– Comme en Méditerranée. Côte basque. Beau, peu nuageux. Vent du secteur Nord modéré.. s

I/aménagement de la porte Dauphine Pour donner un aspect plus agréable à l'emplacémeiit de ce qui fut la porte Dauphine, trois de nos édiles viennent de présenter au conseil municipal une proposition ayant pour objet De planter des arbres autour ae la gare du bois de Boulogne et le long du boulevard Flandrin 2° De dénommer passage de la Porte-Dauphine le souterrain pour voitures inauguré récemment et passant sous l'avenue Foch S" De donner à la partie du boulevard Lannés comprise entre l'avenue Foch et la porte Maillot le nom de boulevard Gérard, en souvenir du maréchal Gérard qui commanda en chef l'armée de la Moselle, se battit à Ligny (1815) et prit,;Anvers en 1832, se faisant ainsi l'un des artisans de l'indépendance de lâ'Belgiqûé. \f"

v .fH L

v/ '] Le nouveau service d'électro-radiologie de FHôpïtaï Laënnec a été inauguré hier matin M. BlaisoL/ ministre de la santé publique, a inauguré hier matin le nouveau service d'électro-radiologiè'de l'hôpital Laënnec. Il s'agit en réalité d'un très moderne perfectionnement des appareils qui permettront des examers plus approfondis et aussi des traitements en plus grand nombre.' On sait que le docteur Maingot dirige ce service, assisté des docteurs Portret et Helie. Rendant hommage à leurs qualités d'abnégation et de dévouement, de nombreux « patrons », avaient tenu à assister à cette cérémonie. Parmi eux, citons les professeurs Baudoin, Léon Bernard, Zimmer, Hartmann' les docteurs Ramond, Auvray, Proust, Darcissac, Pescher, que nous avons reconnus.

La fête de l'élégance, qui eut lieu hier, fut extrême- 1 ment brillante et choisie et ne le céda en rien à la ] réunion de la veille. Elle comportait le prix du Prési- 1 dent de la République, le défilé des attelages et le match de polo qui mettait en présence deux équipes militaires comprenant des officiers de l'armée active et des réserves: Bleus lieutenant de Corcelles, lieutenant de Niort, lieutenant Lévêqùe et M. Henry Couturié Blancs': M. Errer, comte'Guy du'Bourg de Bozas, lieu- tenant de Montaudouin et M. J.-F. Macaire. Le prix du Président de la République a été, gagné par les Bla'ncs. Aussitôt. après eut. lieu le défilé des fort beaux attelages, dont deux mail-coaches appartenant, au .baron de Zuylen et à M. Franehomme. Les autres étaient présentés par S. Exc. M. S.-J. Patino, Mme F.-R. Gagneau, Mme J. de Frey, Mme-J. Guerlain, miss J. Mac Millen, 'Mme G. Patino de Ortiz,;Mme Léon Thome. M. Henry Viguier, le baron Empain. et, M. Jacques. Roy. Le président de la, R^l^iqué était représenté 'par le colonel Rupied, qui fut reçu a son arrivée par le duc Decazes, président du Polo la duchesse Decazes, les membres du comité et M. lie Plument, secrétaire général du cercle.

Le programme comportait également un défile de mannequins exhiba'nt les dernières créations des grands couturiers parisiens, dont certains'modèles furent particulièrement admirés par la très nombreuse et brillante assistance qui avait pris place autour des tables à thé so.us les magnifiques ombrages du Polo.

Reconnu à ces deux importantes réunions, affirmation de l'élégance française S. A. R. la Duchesse de Montpensier, S. A. le maharajâh de Kapurthala,'S. A. l'Aga Khan et la bégum Aga Khan, S. A. le prince héritier de Kapùrthala, S. Exc. l'ambassadeur de Pologne et Mme de Ch'lapowska, S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis et 'Mme Edge, S. Exe. l'ambassadeur d'Argenti-ne et Mme Le Breton, S. Exc. le ministre de Colombie, prince et princesse Amarzit de Kapùrthala, S. Exc. le ministre d'Irlande et la comtesse' 'O'Kelly de Callagh, baronne de Gaiffier d'Hestroy, S. Exe. le ministre du Canada et Mme Philippe Roy, S. Exe. le ministre de Portugal et Mme de Gama Ochoa, S. Exe. le ministre du Paraguay et Mme Caballero de Bedoya, Mme P. Reynaud, princesse R. de Broglie, Mme Paul Dupuy, Mme A. Fould, prince et princesse Guy de Polignac, vicomte et vicomtesse de Semallé, baron- et baronne Jean Pellenc, marquise d'Argent, marquise de Castéja, marquis et marquise de Boisgelin, Mme Vesnitch, comtesse Lepic, marquise de La Chapelle-Crosville, comte et comtesse de La Frégeolière, comtesse J. de Dreux-Brézé, comte et comtesse de Laugier^Villars, marquis et marquise de Brazais, comte 'et comtesse Matheus, baron et baronne de Villiers-Terrage, Mme L. de Seynes, Mlle de Silva Ramos, baron et ba.roftne'.R.T'de- Foucaucourt, -comtesse :Molitor,- Mme- de! Go^ç,ellea, Mme Levée, é^ïBîe 'G. de Ribon, due- de-vLa'ï Reehè:-Guy=on,-fvicomte et vicomtesse de-Rochefort, M. et Mme Guy de Wendel, r-baron Maurice de Rothschild, Mme Drexel, baron et.baronne Fouquier, M. et Mme de Carbuccia, Mlle MathildeSée, baron et baronne J. Pellenc, baronne Mallet, baronne G. de Menasce, M. et Mme Bercy Wall, M. et-.Mme E. de Paats, comte et comtesse de Sopron, M. et Mme de Valenzuela, baron Robert de Rothschild, M. Saint-Paul, M. de Gamio, M. de Anchorena, M. André de Fouquières, comte de Rougemont, M. Henry Halphen, marquis de Jaucourt, comte Peeci Blunt, comte Ch. de Polignac, baron, Jean de Soucy, M. Jacques Stern, les sirdars Dass et Roy, M. de Florez, lieutenant Waddington, M. Maurice Stern, etc. A l'occasion 'dé la victoire du Nouveau Cercle, qui a gagné de haute lutte la coupe de bridge disputée par les cercles de Paris, le président du Nouveau Cercle, le comte de Talhouët-Roy, avait convié à dîner les présidents du Jockey-Club, 1-3 duc de Doudeauville de l'Epatant, l'amiral Grasset, et de l'Automobile-Club, le vicomte de Rohan les membres de la commission du bridge le baron de Bussière, président, et M. Bellanger, secrétaire, ainsi que les joueurs de la finale. Rappelons que celle-ci a été gagnée par' le Nouveau Cercle jouant contre. l'Union 'artistique. Les équipes, respectivement arbitrées par le comte Odet de Jumilhac et M. Mahot de La Quérantonnais, étaient composées du baron R.,de'Nexon, du comte Charles de Saint-Léon, MM. Henry de Dompierre d'Hornoy, A. Baguenault de Puchesse, et de MM. S. Vagliano, Bonneau, Tamvaco et To!lon.

Après le dîner,. le c.omifcMu Nouveau Cercle a offert à ses hôtes une rèvufe ;"impïôviséë de M. Charles du Breil, Quatre à quatre, qui a remporté le plus vif et le plus mérité -des succès. ̃̃̃̃ t :• •Mlle Nilda Duplessy .prêta son talent souple, sa grâce et sa jolie voix au rôle") de la dame de pique, dans

LA 3A-13ON

AU MONT REVARD

+-

-Tournoi de tennis au Mont-Revard Le 'Mont-Revard, débarrassé de ses neiges, se pare aujourd'hui de verdure et de fleurs .C'est là que se disputera, du 6 au 12 juillet, le Tournoi international de lawntennis, organisé par le Club des sports du' Mont-Revard, sous le patronage de la Fédération française. 2o,coo lrancs de prix seront distribués aux vainqueurs. On annonce, la participation à ce tournoi de Cochet, de B010tra et d'autres fameuses raquettes. (Juge arbitre M. Ph. Lefébure, 81, rue Ampère.)

Voilà de beaux jours d'élégance et de sport en perspective 'à l'hôtel P.-L^-Mi du Mont-Revard.

DE VICHY

Journée splendide, dimanche dernier, à Vichy, pour la Fête des Fleurs, qui. s'est déroulée au milieu d'une affluence considérable. De nombreuses voitures, abondamment garnies de fleurs "multicolores, d'espèces les plus, variées^ et dans lesquelles_avaient pris place de très gra^ cieuses jeunes filles, "formaient un cortège" déndeûx" qui 'soulevait 'srir son passagères acclamations admiratives de la foule. La bataille de. fleurs fut très animée. Pendant ce temps, une grande activité régnait également sur l'aérodrome de Rhue. Profitant d'un temps merveilleux, les pilotes de. l'Aéro-Club de Vichy donnaient le baptême de l'air à de nombreux visiteurs qui, à l'atterrissage, manifestaient leur enthousiasme pour ce nouveau mode de transport. Dans le courant de l'après-midi on enregistrait à l'aérodrome l'arrivée de M. Cohen, venant de Londres en avion pour faire sa cure à Vichy. Au Concours hippique, les journées se succèdent toujours aussi brillantes. Lundi, le Prix des Hôtels du Parc et Majestic, épreuve d'obstacles assez sévère, pour gentlemen, réunissait 32 concurrents. Galatée, à Mme Gauthier de Bayon, et Maritza, à Mme Gudin de Vallerin, enlevaient de haute lutte la première place.

Dans la même journée, au golf du Sporting-Club, se disputait la Coupe Seligman, concours par coups (Medal Play). Mrs O'Malley-Keyës gagnait la coupe sur dix-huit joueurs.

Les différentes installations thermales reçoivent chaque jour un plus grand nombre de baigneurs. La saison de Vichy se' poursuit donc dans d'excellentes conditions. Parmi les personnalités jécemment arrivées, nous citerons ̃•̃

M. J.-G. Guerrero, attaché à la S. D. N. M. Hubert Grandchamp, Mr et Mrs Sol Cahp, M. et Mme Jacques Firino, Mlle Roussy de Sales, marquis de Casa-Riera, M. Lionel de Tastes, député de Paris, et Mme général et Mme Altmayer, M. François Sokal, ministre de Pologne à -Genève M. Canal, préfet honoraire, et Mme M. Za-mento" Francesca, 'du ̃ baroséau de Milan M; F. Beghin, Mme Cora Laparcerie et M.. Jacques Richepin, M. Ourmet, secrétaire général des Alpes-Maritimes MmeBergougnan, baron de Stircéa, ministre plénipotentiaire à Bucarest M. Chahine, du. barreau d'Alexandrie comte et comtesse de Chappedelaine, etc. '̃• >

DE MONTE>CARLO

Le petit port deMbpafco, qui chaque hiver reçoit les plus beaux yachts du monde, à vil, le 19 juin, s'ancrer sur le calme de ses eaux bleues un svelte bateau blanc, célèbre dans les annales de là science. Ce n'était autre, en effet, que YEletra, appartenant' au sénateur Guglielmo Marconi, l'illustre savant à qui nous devons la T. S. F. L'éminent homme de science, président de l'Académie d'Italie, se trouvait à bord" de son navire et a parcouru en touriste les sites enchanteurs de la Principauté.

lequel elle fut chaleureusement applaudie M. Robert Fenwick, le vicomte P .de Fenoyl, le lieutenant Bovet et l'auteur partagèrent son succès.

Parmi l'auditoire marquis de Rochechouart, marquis de Charnacé, comte Edouard de Moustier, duc de Lorge, comte Hervé de Talhouët-Roy, M. F. van den Broek d'Obrenan, comte Hector de Monteynard, baron de La Grange O'Tard, marquis des Isnards, colonel Gillois, comte de Goulaine, comte' Pierre Mathéus, M. E. de Sinçay, comte de Miramon-Fargues, général Détroyat, etc., etc.

Mariages '•̃" ̃" ,̃>-̃• .••<̃•-̃«- Plusieurs faire-part n'étant pas parvenus, on nous prie de rappeler que le mariage de Mlle de Ripert d'Alauzier avec M. Jean de Vries sera célébré .demain .lundi, 29 juin, à midi, en l'église Saint-Philippe du Roule. '̃– Nous apprenons les fla-nçailles de Mlle Monique Lecl-src, fille de M. James Leclerc, gouverneur du Crédit Foncier de France, et de madame, née Gérard, avec M. Maurice Seydoux, auditeur au Conseil d'Etat, fils de M. Alfred Seydoux, régent de la Banque de France, décédé, et de madame, née de Mallmann.

Piusieurs faire-part s'étant' égarés, nous' rappelons que le mariage de Mlle Monique Dulong de Rosnay avec M. Robert Fochier aura lieu après-demain mardi 30 juin, à midi, en l'église Saint-Honoré d'Eylau. Prière de considérer -le présent avis comme une invitation. Deuils

Nous apprenons la, mort, survenue à Sai-nUPierredu-Vouvray (Eure), de Mme Charles Bouchard, veuve du professeur Charles Bouchard, membre de l'Institut. On annonce, de Londres, la mort, à l'âge de soixante-neuf ans, du baron de Teissier. Bien, qu-e sujet britannique, le baron de Teissier était d'origine française. Le titre avait été créé par Louis XVIII et un arrêt royal de 1905 autorise les descendants du premier titulaire à porter ce titre en Angleterre. On nous prie d'annoncer la mort du général marquis de Sailly, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre. On se réunira demain lundi, à onze heures et quart, à la chapelle du cimetière Montparnasse (4, boulevard Edgar-Quinet). Le présent avis tiendra lieu de faire-part. Nous apprenc-ns la mort de M. Charles Devos, maire de Garches, chevalier de la Légion d'honneur. L'inhumation aura lieu le mardi 30 juin, à onze heures réunion à la mairie à dix heures. Cet avis tient lieu d'invitation. •̃;̃

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LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée, à 18 h. 30, par la Fédération des mutîiés des yeux et l'U. N. C. de Précy-sur-Oise.

A l'Exposition coloniale, au pavillon de Madagascar, à 10 heures, conférence, par M. l'administrateur Borrel, sur « Madagascar et ses dépendances »; à 21 h. 30, dans les allées de l'Exposition, retraite aux flambeaux. Dans le Jardin du Luxembourg, à 10 h. 30» cérémonie annuelle au monument de Verlaine.. ̃ Au Musée des Arts décoratifs, à 10 heures, çtmlérence par M. Georges Duthuit sur « l'Art- byzantin ». A Versailles, grandes eaux.

Courses à Longchamp, à 14 heures (Grand Prix de Paris. ••̃ ->̃ a

Les courses de lévriers à Sainte-Gemme

Victoires de Pavane et des J)&néirjj>&.Devant une assistance élégante et nombreuse, et par une température idéale, les Courses de lévriers, données hier samedi 27 juin, par la Société d'Encouragement aux courses de chiens, à SainteGemmé, ont donné lieu aux résultats suivants :> Prix Molyneux, handicap, 30,000 fr., 700 mètres plat (Puppies)

Première éliminatoire 1. Parpaillot <1 1/5); a Mlle Patino 2. Sérail (2"), à Mme O. Jallu 3. Sésame, à Mme Ortiz Linarès 4. Sélect (V 3/5) à Mme Gratry. Temps 49" 2/5. (Dauphin, à M. David-Weill, reçoit un avertissement.)

Deuxième éliminatoire 1. Paltoquet (8" 2/5), à Mme Ortiz Linarès 2. Pavane (0" 4/5), à .Mme la marquise del Merito 3. Sequin (1" 1/5), à M. P. David-Weill 4. Sensation II, à Mme Roussel. Temps 49" 2/5. Finale 1. Pavane, à Mme la marquise de\' Merito 2. Parpaillot, à Mlle Patino 3. Paltoquet, à Mme Ortiz Linarès 4. Sésame, à Mme Ortiz .Lânarès. Temps 50" 2/5. (Sequin, à M. P. David-Wçill, est disqualifié pour trois mois.)

Prix La Rochefoucauld (Saplings, Puppies et chiens), 30,000 fr. Distance 300 mètres Première éliminatoire 1. Snowshoe, à M. Charles 2. Démétrius, à Mme la baronne H. de Bistard 3. Sirocco, à l'Elevage du Lévrier. Temps 20 secondes. Deuxième éliminatoire 1. Saboyon, à M. Carlos Guinlé 2. Stonecrop, à l'Elevage du Lévrier 3. Gallic, à M. Paul Lebaudy. Temps 19" 2/5. ` Troisième éliminatoire 1. Reformed Rake, à M. Lideboom 2. Dominatrice, à M. David-Weill 3. Senator, à M. le marquis de Beaurepaire. Temps; 19" 2/5.. Quatrième éliminatoire 1. String, à M. Octavio Guinlé '2. Thrifty (0" 4/5), au marquis Pagan •; 3. Soldie.r, au vicomte J. de Canson. Temps 19" 3/5.

Finale 1. Démétrius, à Mme la baronne H. de Bastard 2 Reformed Râke, à M. Lindeboom 3. Snowshoe, à M. Charles 4. Stonecrop, à l'Elevage du Lévrier. Temps 20" Reconnu dans l'assistance

Comtesse Greffulhe, en mousseline de soie noire avec une grande capeline de dentelle de paille noire duchesse de La Rochefoucauld, mousseline imprimé et capeline de paille princesse Amédée de Broglie, crêpe ramage rouge et beige, paille rouge comtesse de Franque%7ille, ensemble blanc, petit paletot de marocain bleu roy et petit chapeau Impératrice du même bleu comtesse Etienne de Beaumont, costume de mélangé beige et cloche de feutre beige Mme Pani, ensemble bleu et blanc de marocain, capeline de paille bleue Mrs H. Neal, en mousseline fleurie et petite forme de paille blé baronne Henri de Bastard, imprimé à fleurettes rouges sur fond grège et turban de "laines d'au-

truche collées,; Mme Tronchin, en crêpe. de,; Chipe !!»•> primé noir et bleu turquoise. capeline de paille natuijelle comtesse de Sédouy,. jupe de marocain ;noir tr. petite veste de marocain, grand panama blanc .'i com£ tesse de Chambrun, ensemble de tussor et capeline flfr paillasson Mme Bentley Mott, crêpe de Chine imprime»' noir et blanc et capeline de picot noir.

Comtesse de Kerhallet, ensemble de crêpe romain tourterelle, turban de même teinte comtesse Jean de Beauvais, mousseline fleurie et capeline de picot noir comtesse Alain de Talhouet, ensemble de honan rose et capeline de paille naturelle vicomtesse G. de Buysieulx, en crêpe de Chine cyclamen et^apeUne do paillasson blanc baronne 'E. de Baslard, ensemble violet, chapeau assorti baronne de Launay, ensemble de mousseline de soie noire et capeline de picot noir Mlle de Canson, 'en noir avec veste de^mar.aCRin blanc, capeline de paille blanche Mme Joseph Humann, ensemble de tussor pervenche et paille princesse Sevastos, len crêpe romain pervenche, bonnet du ton comtesse Alain de Vergennes, en noir. turban blanc et noir vicomtesse d'Anthenaise, en mousseline fleurie, forme de paille blé baronne de Turkheim, impression jaune et bleu et paille naturelle.. Citons encore S. A. le prince Pierre de Mon-aço,- S. Ëxc.' M. de Souza^Dantas, due de La- Rocnefotteattia; général et baronne de Bérekheim, ocjntes'se' Costa :'jcJ» Ueauregard, prince et princesse Poùtiatirte, çqjnte set Mlle de Guitaut, comtesse de Leusse, vicomte, j;t -vi- comtesse Benoist d'Azy, comte A. de Taîhouet, vicomte J. de Canson, comte de Chambrun, baron et-baronne de Barante, comte et comtesse Moré, baronne de L,amberterie comte et comtesse de Villoutreys, comte et comtesse de Chatellus, vicomtesse de Petileville,. comtesse et Mlle d'Hcucqueville, comte' Alain de vergennes, comte de Kerhallet, Mme François Darey, Mme Paul Darcy, comte de Sédouy, M. et Mme Mbrcl d'Arleux, marquise de Fuentc Hermosa, comtesse de SaintAndré, M. et Mlle de Parades, comte Jean de Beauvais, baronne Lefébure. baronne de Coulanges, comte Clai-y, comte de BaiUet-Latour, comte de Balleroy, comte de Pouy, marquis Pagan, comte de Fels, M. J. Lahovary, comte des Garets, prince B. Narischkiné, l)arori- J. de Ravignan, M. Vieugué, baron M. de Ravignan, baron de la Brunerie, M. C. Nlcaise, etc..

Les Concours du Conservatoire 4?iano (femmes)

La séance d'hier a été longue trente-neuf (39) élèves ont défilé, et presque toutes avaient une technique parfaite et des doigts agites, mais peu jouèrent dans l'esprit véritable la musique de Chopin, surtout le final de la Sonate, qui demande une véhémence et des accents profonds.

On constate chaque année combien le chiffre numérique, chez les candidates femmes, est supérieur à celui des hommes.. Il est vrai que cela n'a qu'une importance relative pour la musique, car un peloton de ces jeunes filles qui furent récompensées deviendra sans doute de bonnes mères de famille, d'autres se' (ionsacreront à renseignement,, et peu' atteindront) la Tenonimée de grandi Vir-, :tuôses. ̃̃<•̃:̃<̃̃̃'̃"̃̃: ̃̃>'̃ <;v ̃ ̃' ̃ *>̃> ̃'•̃••••isî Le morceau de'concours a été le Premier mou*veinent et finàVde la Sonate op. 35 de Chopin, et' la pièce de déchiffrage était signée dè>M. J, Gallon. "̃̃ ̃̃ Le jury, composé de M. Henri Rabaud, président MM. H. Busscr, P. Paray, J. Gallon, G. Grovlez, S. Libert, E. Mathé, C. Geloso, G. de Lausnay et J. Chantavoine, secrétaire, avait accordé. lé palmarès suivant ̃ Sept premiers prix Mlles Vackkman, de 'La Brucholleric, Duru, Delaroche, Dura, Fejàrd et Friteau.

Six seconds prix Mlles Delebert, Fôùrmer, Hardy, Cardon, Kirïakou et Peyronilet. Cinq accessits Mlles Liaux, Haas, Leclerc, Gaillsrd et Hara.

Quatre seconds accessits Mlles Billard, Gaveau» Bernard et de Siebenthal.

S

A ia gloire des. pigeons-voyageurs et des colombophiles tombés au champ d'honneur Dans n.nc, proposition qu'il va déposer au conseil municipal, M. Florent-Matter, conseiller An qua-'trième arrondissement, demande que Ton accordé à la Fédération nationale des sociétés colombophiles un emplacement dans Paris destine à l'érection d'un monument à «. la gloire du pigeon voyageur ». et à la mémoire des colombophiles morts pendant, la guerre, à j'instar, de ce qui a été fait déjâ, â'

Brtrxéllèsi .̃' 'i;< r "'̃̃'̃̃•̃ •̃'

M. Florent-Matter expose le rôle important et patriotique joué par les colombophiles et leurs sujets pendant la guerre mondiale en avril 1918, l'efrectif des pigeons voyageurs en service atteignait 24.130, dont 15.860 prêts à être utilisés. A l'armée de Verdun, le 16 août 1916, les pigeons voyageurs' furent cités à l'ordre du jour. Pendant les batailles de la Somme, les opérations de juin, juillet; août 1918, les liaisons par pigeons furent régulièrement assurées en dépit des plus violents bombardements. C'est un pigeon qui porta le dernier télégramme du commandant Reynal, le 4 juin 1916, avant la chute du fort de Vaux. Le monument projeté est un hommage aux services rendus par les fidèles oiseaux à la défense nationale. ̃̃/̃' LES AMIS DE L'ODEON

La Société franco-américaine des Amis, de l'Odéon, fondée en 1929 pour aider le second Théâtre Français à mettre dignement en scène les classiques français, a eu, hier, son assemblée générale au théâtre de l'Odéon, sous le patronage., du président de la République, qui s'y était fait représenter officiellement par son chef de cabinet, M. Grou. M. Léon Bérard, ministre de la justice; M; Petsche*, sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, s'étaient fait également représenter.

En présence^de MM. Pierre. Marraud, président, ancien ministre WellH Bô'SWorth, président pour "^A-ntèr-kitie,- -Mv-Paul Abram,-directeHr -de^-l'Odéan, prit la parole et remercia la générale Pallu, prési-" dente de l'œuvre, au nom du théâtre et des artistes. Cette association a donné son second gala classique avec Tartufe et Lés, Marrons du feu, ces deux pièces montées entièrement à neuf en décors et costumes. Puis, M. Louis Dausset, vice-président de la Société, prononça une allocution très applaudie et remercia les personnalités qui font partie des Amis de l'Odéon, parmi lesquelles nous relevons les noms suivants S. Exc. le baron de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique S. Exc. lord Tyrrell, ambassadeur d'Angleterre S. Exe. M. Politis, ministre de Grèce, et toutes les personnalités du gouvernement français.

GASTRONOMIE REGIONALE Nous avons déjà signalé l'initiative de l'Office français de la gastronomie, qui organise des goûters régionaux destinés à faire mieux connaître les produits des provinces françaises. Agréable forme du tourisme et à là portée de ceux même qui redoutent les longs déplacements, puisque c'est à Paris que se passent, les goûters. Les plats s'emr pressent vers les gourmands.

La dernière en date de ces réunions était dérdiée à l'Anjou. Le président de la nombreuse colonie des Angevins de Paris, notre confrère Henry Coutant, infatigable animateur, avait bien fait les choses. Ses compatriotes et quelques invités étrangers, assemblés chez un Angevin qui a, depuis maintes années, table réputée et cave famçuse..j>rès de la Bastille, savourèrent avec une satisfaction non dissimulée « rillquds.-» et « crémets », d'admira-, bles fruits et bien d'autres douceurs. Les vins et les liqueurs, qui sont la gloire de l'Anjou, coulèrent abondamment. On les dégusta 'avec une ferveur joyeuse, tandis que MM. de Grandmaiison, Coûtant, de Croze échangeaient des toasts brillants de verve gaillarde et que notre bon mâitre Curnonsky louait avec une bonhomie princière Jç", vin illustre de la terre natale et les Angevines, qui le butaient sans faire la petite bouche.

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ÇZsl et 1^

J* Vendredi 3 juillet, à 3 heures, à la Société des Artistes Français (Grand Palais), causerie sur « la mode » suivie de présentation de modèles. Le Salon restera ouvert jusqu'au dimanche 5 juillet, 19 heures.


DERNIERE HEURE

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EN ALLEMAGNE

Un discours de M. Bruning à l'association des banquiers sur la proposition Hoover

"Berlin, 27 juin. Le chancelier Bruning a ï>vonancé aujourd'hui, au cours de la séance d'ouverture du congrès de. l'Association centrale des banquiers allemands, un discours au cours duquel i! a examiné la situation économique et financière de l'Allemagne.

Le chancelier a débuté en soulignant les graves dangers que les retraits de capitaux étrangers ont faitéourir, ces deux dernières semaines, à l'Allemagne, ajoutant aussitôt qu'il avait le sentiment profond que l'économie allemande attendait de la réalisation du plan Hoover l'impulsion qui permettrait un nouveau relèvement.

't Il est. satisfaisant, a déclaré M. Bruning, que le, plan Hoover exprime la confiance que l'Allemagne fera un juste emploi des sommes que les allégements provenant de ses charges extérieures mettront à sa disposition. Ces allégements doivent aboutir à une restauration dont la première condition est: une saine administration financière des communautés publiques. C'est sous cet angle qu'il faut juger le dernier décret-loi financier. Une politique sociale saine n'est possible qu'autant que les conditions économiques et financières sont stables. Aussi longtemps que l'étranger pourra occasionner des perturbations sur le -marché financier, du fait de ses retraits de capitaux, toutes les mesures de politique sociale seront dépourvues de la sécurité nécessaire. »

Le chancelier a également souligné que le mot d'ordre dans les affaires publiques, comme dans les affaires privées, devait être économie. L'opinion de Berlin sur la thèse française Berlin, 27 juin. L'opinion allemande attend les résultats des négociations franco-américaines. Bien que. l'heure tardive à laquelle, ont pris, fin les, débats à la Chambre des députés; française sur. la réponse de la France au président Hoover n'ait pas permis à-la- presse allemande de les commenter; il est possible, d'après des informations recueillies dans les milieux politiques généralement bien informés, de résumer de la façon suivante l'impression des cercles allemands autorisés 1° On considère toujours que lés négociations actuellement en cours à Paris entre le gouvernement français et les représentants du gouvernement des "Etats-Unis sont une affaire purement franco-américaine

2°' La teneur de la note française au gouvernement américain a causé une certaine déception qui s'applique moins au ton de cette note qu'à la précision des arguments français. On exprime la crainte que l'effet psychologique favorable qu'on pouvait attendre de l'acceptation par la France du projet Hoover soit en partie détruit par les réserves d'ordre juridique dont cette acceptation est entourée

3° La suggestion faite dans la note française que les versements faits par l'Allemagne à la Banque des règlements internationaux au titre de l'annuité inconditionnelle, durant la période moratoriée, puissent; le cas échéant, être mis à la disposition non seulement de l'Allemagne, mais des puissances de l'Europe centrale également touchées par la crise actuelle, a été accueillie ici avec surprise. On craint que si cette suggestion devait être mise en pratique, l'allégement apporté à 1 économie allemande par le moratoire ne soit réduit dans une proportion qui le rendrait moins efficace ;< V ̃̃>̃"> ̃ '4° En ce qui concerne l'observation faite par M. Laval devant la Chambre que les allégements accordés à l'Allemagne ne devraient, en aucune façon, être utilisés par celle-ci pour ses armements, on fait remarquer que la meilleure garantie que puisse avoir à cet égard la France lui est fournie par la situation budgétaire du Reich, situation qui a rendu indispensables les mesures exceptionnelles et particulièrement dures pour le peuple allemand du dernier décret-loi financier.

M. Stimson s'est embarqué pour l'Europe New- York, 27 juin. M. Stimson s'est embarqué sur le Conte-Grande à midi, pour Naples. Avant de partir, il a déclaré sa satisfaction d'apprendre que la Chambre avait voté la confiance au gouvernement français, indiquant la possibilité de réaliser un accord satisfaisant sur le moratoire des dettes de réparations.

Il a exprimé sa confiance dans le succès final des négociations en vue d'éliminer les différences de point de vue actuelles, en raison de la disposition apparente de la France à entrer en conversation. Il a souligné la nécessité pour les parlements des deux pays de ratifier les conclusions auxquelles parviendront les prochaines conférences.

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La proposition Hoover

devant la Chambre

Le débat parlementaire s'est terminé tardivement et' les journaux du matin ne donnent que des impressions partielles. Mais l'une est fortement marquée un lourd malaise pesait sur l'Assemblée. La République parle d' « inquiétude » et M. Buré écrit dans l'ORDRE

Hier, l'atmosphère du Palais-Bourbon avait quelque chose de douloureux. Lé Gouvernement qui s'est efforcé de sauver le plan Young par un artifice d'écritures, était aussi angoisse que ses adversaires. Chacun avait, comme Louis Marin, le sentiment que le Président Hoover avait évoqué une force allemande avide de revanche qu'il serait quasiment impossible à présent de maîtriser. Le limpide discours de P.-E. Flandin, qui ne chercha pas à masquer les difficultés de la tâche qui lui incombait, fut écouté dans l'émouvant silence d'une Chambre qui se rendait parfaitement compte que sa délibération n'était pas libre: Jamais, depuis qu'il m'est donné d'assister aux séances du Parlement je n'avais' eu moi-même le coeur pareillement serré. Quoi qu'en pense Pierre Cot et le dernier défenseur d'Aristide Briand, si ce n'est pas la fin d'une politique, ce ,sera bientôt la fin du'pays.

C'est, une impression qui n'est pas particulière à M. Buré..

En tout cas, ce n'est pas la fin de I'électoralisme. I/éditôrial de Y AMI DU PEUPLE retient « les arriére-pensées politiques » (qui, d'ailleurs, ont été encore plus manifestes dans le vote)

Les groupes se sont réunis. Les yeux étaient particiiièrement fixés sur celui que préside M. Herriot où l'embarras était grand et les opinions contradictoires. Chacun se rendait compte qu'autoriser par un vote formel le gouvernement à discuter avec M. Mellon en prenant pour base la réponse faite à Washington, c'était aller à l'encontre du sentiment profond du pays et, par conséquent, courir un grand risque électoral. Par ailleurs, des arrière-pensées politiques se faisaient jour dans bien des esprits. On se disait à gauche que l'occasion était bonne pour essayer de renverser un cabinet dont font partie des hommes que ladicaux et socialistes abominent.

Devant une situation aux incidences tragiques, voilà comment s'exerce le pouvoir politique en France!

La résistance

Le QUOTIDIEN s'offre le luxe peu coûteux

EN ESPAGNE

Le commandant Franco suscite une révolte militaire à l'aérodrome de Tablada

Madrid, 27 juin. On croit savoir que le commandant Franco, dont le poste de chef de l'aéronautique vient d'être supprimé par ordre du gou-' vernenient, aurait refusé de résigner ses fonctions. On annonce, par ailleurs, de Séville, qu'à l'aérodrome de Tablada des officiers aviateurs auraient été arrêtés pour insubordination et refusent de se soumettre aux ordres du gouvernement en ce qui concerne la réorganisation des services aériens. Interrogé aujourd'hui par des journalistes, M. Alcala Zamora, chef du gouvernement provisoire, s'est borné à répondre que l'Espagne était en ce moment dans le calme le plus complet. Mais les nouvelles reçues de Séville, dans la journée, ont confirmé la révolte de Tablada dont l'instigateur serait bien le commandant Franco, relevé de ses fonctions de chef de l'aéronautique en raison de son activité contre-révolutionnaire. Franco aurait été rejoint, par d'autres officiers de l'aérodrome, dont quelques-uns seraient revenus d'Afrique par la voie des airs. Plusieurs avions pilotés par les officiers rebelles auraient survolé Séville, volant à faible altitude, et auraient lancé des tracts sur toute la ville, ces tracts portant comme en-tête « Parti républicain révolutionnaire », et signés du commandant Franco. Franco qui, comme on le sait, s'est récemment brisé la jambe, aurait dirigé les opérations de son lit. Dès qu'il a été informé de la révolte, le général San Jurjo, chef dè la garde civile, se serait rendu à l'aérodrome à la tête d'un bataillon de soldats. Ces derniers auraient occupé l'aérodrome et réussi à désarmer quelquesuns des officiers qui n'offrirent aucune résistance. D'autres cependant auraient refusé- de se rendre, mais jusqu'à ce moment aucun engagement n'aurait encore eu lieu, bien que la situation soit considérée comme très tendue.

En dernière heure on apprend que devant l'attitude énergique du gouvernement le mouvement de Tablada a. échoué.

Le commandant Barron, envoyé de Madrid et qui serait parvenu par la persuasion à faire avorter le mouvement, a pris la direction de la base aérienne en remplacement du colonel Macho._ Ce dernier et trois autres officiers seraient arrêtés. L'entrée de l'aérodrome est interdite. Des forces de la garde civile patrouillent autour de Tablada. Dans la ville des détachements de cavalerie et d'infanterie parcourent les rues, et les points stratégiques sont occupés par la troupe.

On assure que des arrestations ont eu lieu à Tablada et que quelques officiers ont été arrêtés. Les autorités observent la plus grande réserve. Les élections aux Cortès

Madrid, 27 juin. Le gouvernement provisoire a pris toutes les mesures nécessaires en vue de prévenir tous les désordres qui pourraient se produire à l'occasion des élections aux Cortès, qui doivent avoir lieu demain sur tout le territoire espagnol. Des détachements de troupes et de gardes civiques occupent les principaux points stratégiques à Madrid et dans les principales villes de province.

Par mesure de précaution contre les attaques possibles contre les couvents et monastères et plus particulièrement à Séville, des gardes civiques assurent maintenant la protection des, principaux établissements religieux.

BOURSE DE LONDRES

'P¡

Londres. 27 'juin; Changes Escompte hors banque, 2 1/32-2 1/16 Prêts, 1 1/2 Sur Paris, 12428 Sur New-York, 48646 Sur Belgique, 3493 7/8 Sur Berlin, 2049 7/8 Rio sur Londres, 3 3/4 Valparaiso sur Londres, 3995 Buenos-Aires sur Londres, 3568 Argent comptant, 13 13/16 2 mois, 13 13/16 Or, 84/11 1/4.

BOURSE DE NEW-YORK

New-York, 27 juin. Change sur Londres, 60 j., 48421 Câbles transfers, 48647 Change sur Paris à vue, 391 7/16 Change sur Berlin, 2373 1/2 U. S. Liberty 3 1/2 0/0, 102 1/2 U. S. Liberty 4 1/4 0/0, 104 3/4 Atchison Topeka. 173 Baltimore et Ohio, 67 Canadian Pacifie, 28 1/2 Chesapeake et Ohio Comm., 39 1/2 Chicago Milwaukee comm., 6 3/4 Chicago Rock Island. 47 Erie Railroad, 26 Great Northern Pref., 54 Illinois Central, 55 Louisville et Nashville, ii> New York Central, 98 Norfolk et Western, 180 Pensvlvania, 57 5/8 Reading, 73 Southern Railway, 40 1/2 Southern Pacific, 88 Union Pacifie, 175 1/4 Anaconda Copper, 40 Calumet et Hecla, 8 1/8 Utah Copper, 98 American Téléphone, 184 1/4 American Car et Foundry. 21 1/4 British American Tobacco, 18 3/4 U. S. Leathcr, 7 3/4 General Electric, 46 Int Mrc Marine Com., 9 3/4 Bethlehem Stell 53 3/4 Crucible Stell, 49 U. S. Steel Common, 104 3/4 U. S. Steel Pref., 140 1/4 Royal Dutch, 33 Shell, 26 1/8 Affaires totales (titres) 1.900.000.

de prêcher la résistance à outrance pour la sauvegarde des réparations

L'abnégation devant les séduisantes idées de réconciliation ne saurait aller jusqu'à l'abandon de nos anterêts les plus chers, jusqu'au reniement de la parole écrite dans les traités.

Remettre totalement sa dette à l'Allemagne, ne fût-ce que pour une année, c'est proclamer l'oubli et de Versailles et de La Haye c'est commettre un acte qui sera considéré comme le témoignage définitif de notre faiblesse –d'une faiblesse sans limites, pas même celle de la dignité 1

Donner de l'argent à un débiteur parce qu'il crie misère, sans même avoir fait l'inventaire de son avoir, sans se demander si ce cadeau ne sera pas gaspillé ou employé contre nous-mêmes ? n

Donner de l'argent pour que le Deatschland insulte, sur les mers, à la détresse de notre propre pavillon Le Quotidien, que nous ne voulons pas soupçonner de démagogie facile, parle de « sacrifice impossible ». Eh bien le sacrifice est fait, et il a été rendu nécessaire par la belle persévérance au pouvoir du pacifisme briandiste.

̃ Jules-René, au JOURNAL D'AMIENS, dit pourquoi il ne pouvait en être autrement

Répondre non Ce serait peut-être beaucoup moins périlleux qu'on se l'imagine, mais il faudrait s'attendre à essuyer l'un de ces charivaris internationaux comme la Haute Banque sait en déchaîner. Et cela suppose d'autres hommes, d'autres doctrines, et surtout une nation mieux rassemblée.

Ne dire ni oui, ni non, à la manière des Normands d'opérette, comme il semble que le parti en doive prévaloir, c'est subir tous les dommages du oui cumules avec tous les inconvénients du non. Nous ne toucherons plus un, fifrelin au titre des réparations, et nous serons mis, de surcroît, au ban de l'Internationale, comme il sied à un peuple rapace et hargneux, qui a le mauvais goût de présenter ses billets à l'échéance. Cette situation douloureuse de la France inspire aux esprits qui, à l'étranger, sont rebelles à la propagande allemande, une pitié émue et une réprobation qu'elle ne trouve même pas dans nos partis de gauche.

Dans la GAZETTE DE LAUSANNE, M. Edmond Rossier, l'éminent historien que nous aimons à citer comme un des esprits qui projettent le plus de clartés sur la politique européenne, écrit Nous pouvons avoir des difficultés avec la France, mais nous lui sommes reconnaissants d'avoir, par son héroïque résistance, sauvé le continent de. la tutelle germanique et nous comprenons mal que, toutes les fois au'on parle d'accords et de réconciliation, ce soit elle qui est appelée à en faire les frais. Cette opinion,

L'amitié franco-britannique Les cérémonies d'Etaples et du Touquet

LE Touquet, 27 juin.. (De notre envoyé spécial.) Il était nécessaire, comme vient de le souligner dans son discours sir Fabien AVare, que les fêtes au cours desquelles sera exaltée la mémoire du maréchal Haig eussent pour préface un pieux hommage à tous les braves qui sont tombés tandis qu'il les menait sur le chemin de la victoire. C'est pourquoi, ce matin, le cimetière britannique d'Etaples a vu s'arrêter devant sa grille la longue théorie des voitures pavoisées aux couleurs de France et d'Angleterre. Onze mille tombes sont alignées là, à flanc de coteau, face à l'horizon marin de la Canche. Onze mille tombes où dorment les Tommys frappés dans la bataille, et aussi les petites nurses que les bombes déchiquetaient une nuit alors qu'elles se penchaient sur les lits de douleur. Onze mille tombes qui disparaissent sous la bruyère mauve.

Sur la terrasse se trouvaient réunis Mme la maréchale Haig, l'amiral Singer, sir Georges Macdonough, représentant l'armée anglaise sir Fabien Ware, vice-président de la commission des sépultures militaires le colonel John Brown, président de la British Légion les généraux de Bellaigue, Potez, Dorbeau. le préfet du Pas-de-Calais, le souspréfet de Montreuil, M. Soucaret, maire du Touquet, et de nombreuses délégations d'anciens combattants français et anglais.

M. Cathala, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'intérieur, après de courtes allocutions de sir Fabien Ware et du colonel Brown, apporta le salut du gouvernement français aux glorieux morts du Royaume-Uni. Lady Haig, au nom de l'Empire britannique, déposa sur la Pierre du Souvenir une magnifique couronne de roses. Bientôt les gerbes, en s'amoncelant, témoignèrent de la fidélité des deux pays au souvenir, de leurs grands morts. Le clairon jeta les notes déchirantes du « dernier appel », un silence angoissant tomba tout à coup sur le champ de repos, puis, tandis que s'abaissaient les drapeaux, la Marseillaise et le God save the King se répondirent fraternellement.

Un banquet réunit ensuite les invités dans un palace de la forêt. On y évoqua le merveilleux effort du Touquet, jadis humble bourgade, aujourd'hui l'une des premières stations balnéaires de France, sans cesse empressée à justifier davantage son prestigieux renom de « Jardin de, la Manche ». Enfin, on procéda à l'inauguration du nouvel hôtel de ville. C'est un bel édifice de style anglonormand,, dû aux architectes Debrduwer et Drobecq. Sous les hautes voùïes, autour d'une table massive, avaient pris place, 'outre les personnalités françaises, le ministre du Canada, l'Honorable Philippe Roy et, dans leurs toges à manchons de fourrure, les lords-maires de York, Newcastle, Brighton, Westminster et Hastings.

Le maire du Touquet et le sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur prirent tour à tour la parole, et le lord-maire d'York termina son discours par un vigoureux « Vive la France » m

Ce cri spontané, qui déchaîna l'enthousiasme général, ne résume-t-il pas cette journée où, tandis que les drapeaux des deux nations amies offraient leurs soies au vent du large, les cœurs d'Angleterre et de France battirent sans cesse à l'unisson ? Georges Ravon.

Le Times écrit, dans son éditorial « L'inauguration de la statue du maréchal Haig est vraiment considérée comme une preuve de l'amitié francobritannique. L'honneur fait par la France sera reçu avec honneur par la Grande-Bretagne. Ce tribut de la population de Montreuil à un grand chef n'est pas un simple geste, c'est la preuve d'une réelle amitié basée sur une expérience intime, sur des ennuis partagés, des triomphes remportés côte à côte. Dans toute l'histoire de la guerre et des années depuis la guerre, il n'y a peut-être pas eu de moment plus heureux ni plus cordial. »

La collusion germano-soviétique

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On apprend de Moscou que les- Soviets ont l'intention d'envoyer quatre-vingts sportifs au concours organisé à Berlin par le parti communiste allemand. Dans le groupe se trouveraient également six membres du Guépéou.

On sait que le gouvernement Bruning a autorisé ces jeux appelés Spartakiades, à condition qu'ils ne donnent lieu à aucune manifestation politique. Néanmoins, le gouvernement du Reich n'est pas disposé à autoriser la venue de communistes étrangers. Va-t-il intervenir ? '?

M. Wilhelm Piek, chef du parti communiste allemand, qui fait précisément en ce moment un voyage de propagande en U. R. S. S., a fait à Léningrad un grand discours dans lequel il affirme que la révolution communiste éclatera en Allemagne au cours de cette année.

M. Piek constate qu'une catastrophe économique menace la bourgeoisie allemande et que le mouvement communiste augmente sans cesse. « Néanmoins, pour renverser le régime capitaliste, déclare-t-il, le prolétariat allemand a besoin de l'aide des Soviets.

» En ce moment le parti communiste allemand fait tous ses efforts pour renverser le gouvernement Bruning, ce qui serait le signal d'une guerre civile. »

ce n'est pas tant un sentiment d'affection qui nous la dicte, c'est beaucoup plus cette préoccupation de justice qui est l'honneur de notre Suisse et qui, je l'espère, durera autant qu'elle.

Il faut que notre politique nous ait amenés à un état bien malheureux pour susciter un témoignage aussi émouvant.

La position des radicaux

Une manœuvre de politique électorale semble avoir inspiré l'attitude du groupe radical. Il est bien curieux de confronter ces considérations de la REPUBLIQUE et le vote des radicaux Les radicaux paraissent décidés à voter en majorité contre le cabinet, étonnés de ne pas s'être trouvés devant un plan précis de celui-ci. Mais il reste à savoir si l'issue de cette discussion le problème conservera suffisamment de données purement politiques pour provoquer un non possumus brutal qui serait adressé au gouvernement français bien plus qu'au président américain.

Si l'on ne cherche pas, par des manœuvres, à tirer d'un débat d'un caractère mondial des conclusions intéressant spécifiquement une formation majoritaire, n'y a-t-il pas lieu d'émettre avant tout un vote qui situe la France devant le monde

N'oublions pas que ce qui est en cause c'est six ans de politique de paix et de conciliation européenne, d'une politique à la base de laquelle il y a l'effort des hommes d'Etat radicaux

Ce n'est pas l'ouvrage de ceux qui se prononcèrent contre Locarno qu'il s'agit d'interrompre, c'est le résultat du long et tenace effort des gauches qu'il s'agit de sauvegarder.

Eh bien nous avons vu M. Herriot et ses amis plus scrupuleusement attachés à nos droits que la plupart des députés nationaux. Le TEMPS Nous nous garderons, certes, de paraitre soupçonner la bonne foi de M. Herriot. Mais, dans les circonstances actuelles, il a commis une erreur. Qu'il souhaite un ton de fermeté dans la politique extérieure du gouvernement nous y souscrivons. Qu'il proclame la valeur intangible des traités et des accords, nous somrics avec lui. Mais n'est-ce pas la thèse même du gouvernement, la pensée intime, profonde du président du conseil dont les courageuses interventions de cette dure nuit furent hautement méritoires ? Il dépendait précisément du groupe radical et de M. Herriot que l'unanimité de la Chambre, établie dans les jours précédents, se maintint autour du chef du gouvernement. Et c'est une faute grave que de n'y avoir pas songé.

Sans doute ne faut-il pas chercher trop loin l'explication,

GAZETTE DES TRIBUNAUX Les élections au Conseil de l'Ordre Un seul tour de scrutin. Une seule élection. 1.005 votants (majorité absolue 497). M" Léouzon-Leduc a été élu avec 500 voix venaient ensuite M" Pourcin (461), Baudelot (444), Charles Bonnet (412), Python (410), etc. On continuera lundi.

L'affaire d'espionnage du Quai d'Orsay

Continuant son information, M. Peyre, juge d'instruction, a entendu, en qualité de témoin, M. Seurre, que la Sûreté générale considérait comme complice de Gohard et compagnie. Des explications fournies par le témoin, il résulte que le rôle joué par Seurre serait insignifiant, et que s'il a su que Gohard faisait des opérations de bourse, il ignorait la façon dont il se procurait ses tuyaux.

Par contre, la complicité de Lecca le Roumain ne fait plus de doute il a dû avouer qu'il avait eu les documents en main, que ces documents intéressaient la Roumanie et que Gohard lui a demandé de les vendre au gouvernement roumain. Or, Lecca prétend qu'il les a déchirés et jetés, et qu'il a fait semblant d'accéder au désir du remisier pour ne pas se brouiller avec lui, mais il ne peut prouver ce qu'il avance. Il a choisi comme défenseur M" de Moro-Giafferri.

UN SCANDALE FINANCIER

L'Ami- -du Peuple du soir a dévoilé hier une très grave affaire de détournements, commis au préjudice de la Caisse d'amortissement.

Il y a huit jours, sur la plainte de M. Jacob, syndic des agents de change, visant des employés qui avaient fait photographier des documents, M. Ameline, commissaire aux délégations judiciaires, arrêtait deux commis d'agent de change, MM. Neveu, employé chez M. Stalz, demeurant 27, rue Carnot, à Groslay (Seine-et-Oise) et Lhouaré, employé à la chambre syndicale, demeurant 5, rue Nicolet..

Ces documents avaient été remis à M. Elluin, agent de publicité financière, 97, rue de Rome. Or, en examinant ces documents, M. Ordonneau, juge d'instruction, constata qu'ils constituaient la preuve que des financiers auraient fait la contrepartie en Bourse et avaient ainsi frustré la Caisse d'amortissement de sommes importantes. Le ministère des finances fut prévenu et une instruction contre X. pour atteinte au crédit de l'Etat fut ouverte.

Certains ajoutent « Comme tout s'arrange, l'Etat sera désintéressé et l'affaire n'aura pas de suite. »

NOUVELLES MILITAIRES Etat-major général de l'armée

Le général de brigade Madamet, disponible, a été placé, à compter du 28 juin 1931, dans la section de réserve.

Les grèves du textile du Nord

Roubaix, 27 juin. Un ejivoyé du ministère du travail est arrivé, cet après-midi, à Roubaix pour convoquer les délégués des syndicats ouvriers à une entrevue qui aura lieu mardi prochain, à Paris, dans le cabinet de M. Landry.

Nouvelles diverses

î Un accident dans le ftiétro

Un léger accident sur la nouvelle ligne du Métropolitain « Porte drïvry>Pbrte de Charenton » s'est produit hier matin, à 9 h. 15, et a nécessité une interruption de service entre la porte Dorée et la porte de Charenton.

Au terminus porte de Charenton, une rame arrivant et allant se ranger sur la voie de départ a, par suite d'une fausse manœuvre, heurté légèrement la rame qui se trouvait devant elle.

Les dégâts ont été insignifiants, mais cet accident a empêché les visiteurs de l'Exposition d'utiliser le Métro jusqu'au terminus.

Dans la matinée, le service avait repris normalement jusqu'au terminus.

Un Tchécoslovaque

volait dans l'auto du duc de Tolède Pris en flagrant délit de vol dans une auto appartenant au duc de Tolède, arrêtée rue des Capucines, François Xlima, 25 ans, sujet tchécoslovaque, employé d'hôtel, demeurant 47, rue Saint-Denis, a été arrêté par des agents et amené au poste de police du quartier Vendôme. Au Dépôt.

«i> Chez les socialistes r Le groupe S. F. I. 0. a voté pour le projet gouvernemental. Une magistrale critique du JOURNAL DES DEBATS

Le socialisme internationaliste a agi dans le même sens que le capitalisme américain. Il à vu dans les événements une occasion imprévue et excellente de travailler pour l'Allemagne et contre le plan Young, contre les réparations, contre les finances françaises. Tout Ic monde sait qu'un socialiste allemand et un travailliste anglais étant hier à Paris et ont fait connaître aux socialistes français, qui ont obéi, les décisions de l'interntionale marxiste. Nous nous demandons quel accueil recevrait M. Blum s'il allait donner des conseils au Reichstag et comment M. Renaudel ferait pour indiquer une ligne de conduite à la Chambre des Communes. Les membres du Palais-Bourbon avaient le sentiment qu'ils étaient priés d'enregistrer une politique dont le plan avait été approuvé à Washington, à Berlin et à Londres. On conçoit que cet internationalisme ait fait passer sur eux durant la séance une lourde impression.

D'ailleurs, pour qu'aucune confusion ne soit possible, le POPULAIRE prenait la peine hier matin de nous redire sa thèse pure le désarmement de la.France. M. Paul Faure se distingue Tous ceux qui regardent l'Allemagne d'un peu près, même en tenant compte du bateau, de la Baltique et des élections hitlériennes, savent que ce grand pays appauvri, désarmé pour le moment, et ravagé par le chômage, n'est pas en état de soutenir les charges de toute nature d'un conflit militaire.

Mais il est absurde et criminel de penser que l'Allemagne, Etat moderne, dans une Europe capitaliste surarmée, acceptera, malgré toutes les clauses des traités, de rester seul désarmée longtemps encore. Telles sont les contre-vérités que l'internationalisme met en circulation, à Londres et Bruxelles d'ailleurs comme à Paris. L'INDEPENDANCE BELGE réplique au socialiste Vandervelde Bonne foi, ou simplesse d'esprit, ou complicité aveugle ? Peu importe. Il n'y a qu'un socialiste prêt à toutes les concussions d'esprit et d'idées au profit de l'Allemagne, pour écrire que le Reich, qui se réarme ouvertement sur mer avec l'appui dB ses socialistes, secrétement sur terre avec la complicité passive des mêmes socialistes, est obligatoirement désarmé et pour faire croire que l'obligation des traités assure le désarmement de l'Allemagne. Il n'y a qu'un socialiste pour écrire que la Belgique s'arme pour autre chose que pour prévenir une attaque allemande peut-être improbable à l'ouest, mais possible à l'est. Il n'y a qu'un socialiste pour ignorer que, de même que Sadowa a préparé Sedan, un mauvais coup allemand contre la Pologne, préparerait, lorsque la jonction avec le bolchevisme^serait réalisée, un nouveau Sedan qui

LA DEFENSE AERIENNE

La Ligue de défense aérienne avait organisé, vendredi, à la Maison des Centraux, une réunion privée sous la présidence de M. Etienne Riché, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'air.

M. André Carlier, vice-président de la Ligue, et le lieutenant-colonel de La Rocque, président du conseil d'administration, ont parlé de « La défense aérienne sa raison d'être son programme d'ac,tion ».

M. Carlier a passé en revue les différentes aviations du monde. Depuis 1929, l'Angleterre a rattrapé à pas de géant son retard initial en mettant au point les gros hydravions et les appareils métalliques, L'extraordinaire exploit du général Balbo, passant d'Afrique en Amérique avec douze appareils, est une preuve éclatante de la valeur des équipages et des appareils italiens. En Allemagne, une grande révolution se prépare avec l'adaptation du moteur à huile lourde à l'avion. Dès lors, le danger grave de l'avion, l'incendie, disparait, tandis que le rayon d'action et l'économie sont augmentés dans de grandes proportions. La France n'est d'ailleurs pas en retard sur ces progrès techniques, puisque le professeur Clerctet vient de mettre au point un moteur à huile lourde pour l'aviation. Les avions géants et l'avion-cargo marquent des progrès techniques inconcevables il y a quelques années dans les milieux les plus autorisés.

Grâce à la politique des prototypes, l'aviation française occupe un rang digne d'elle, témoigné par. la reprise des records. Néanmoins, la construction en série n'est pas encore organisée. Et l'aviation soviétique reste toujours une inconnue. En cas de guerre, l'attaque par aéroplanes se présente dans des conditions radicalement différentes de celles de 1914-1918. L'obscurité et la brume ne sont plus des obstacles à une action offensive depuis que les radiophares et les instruments de bord permettent de déterminer scientifiquement la route et la grande capacité des avions permet d'emporter une telle quantité d'explosifs qu'un bombardement ne vise plus des buts, mais couvre une surface. La découverte récente de la stratosphère, déjà parcourue par la trajectoire des obus de la Bertha, va permettre, dans les conditions actuelles de la technique, des réalisations de vitesse de l'ordre de sept à huit cents kilomètres à l'heure, l'équipage se trouvant enfermé comme dans un sous-marin pour traverser les régions d'air raréfié. Le lieutenant-colonel de La Rocque a montré ensuite la nécessité d'organiser la riposte, qui est la meilleure défense en cas d'attaque aérienne, non seulement par la destruction des objectifs militaires, mais par la possibilité de représailles.

On ne peut pas demander à la France d'entretenir une énorme flotte aérienne, vite démodée, mais d'avoir des appareils ultra-modernes et des usines capables de les construire en grande série. La défense contre l'aviation ennemie est en grande partie l'œuvre de l'opinion. Il faut créer des commissions dans les villes pour organiser cette- défense et développer l'aviation commerciale, école de pilotes.

LA VIE RELIGIEUSE

L'hommage de Paris à la petite Sœur Thérèse Autour du magnifique sanctuaire érigé dans Paris par les fidèles du monde entier à la gloire de sainte Thérèse, la cérémonie annuelle se déroulera, pour la huitième fois, dimanche prochain 28 courant, à 16 heures, dans les vastes jardins de l'Œuvre des orphelins apprentis d'Auteuil, 40, rue La Fontaine (16e).

Le discours en plein air sera donné par le Supérieur des missionnaires diocésains de Paris, M. le chanoine G. Choquet.

En union avec le Sacré-Cœur de Montmartre, il sera prié spécialement, cette année, pour le pape, dont les épreuves actuelles ne peuvent qu émouvoir profondément tous les catholiques.

La croisière à la mode cet hiver Le 29 septembre 1931, le nouveau paquebot de grand luxe « L'Atlantique », de la Compagnie de Navigation Sud Atlantique, effectuera son premier voyage à destination de l'Amérique du Sud. Les autres départs auront lieu le 5 novembre et le 10 décembre. En participant à ce premier voyage vous effectuerez dans le cadre élégant et confortable du plus moderne des paquebots une inoubliable croisière d'un mois en visitant Vigo, Lisbonne, Rio-de-Janeiro et Buenos-Ayres. Se renseigner à la Compagnie de navigation Sud Atlantique, 3, boulevard Malesherbes, Paris. Téléphone Anjou 08-00 à 04.

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écraserait l'ennemi belge et français, obstacle à l'expansion germanique.

La mystique pacifique a été un terrain magnifique pour ces thèses criminelles.

La misère allemande

La DEUTSCHE BERGIVERRSZEITUNG fait ces considérations sur les dépenses administratives du Reich

Que 30 milliards de marks, en chiffre rond, soient absorbés actuellement par l'administration publique, cela est incontestable que ces 30 milliards constituent exclusivement des frais d'administration, personne ne lj prétend. La plus récente publication de l'Office des statistiques du Reich chiffre les dépenses de l'administration publique (Reich, Etats particuliers, communes et agglomérations communales) à 20,8 milliards de marks, pour l'année budgétaire 1928-29. Depuis lors, les dépenses de l'administration publique, loin de diminuer, se sont accrues en dépit de toutes les tentatives de faire des économies. On ne se trompera guère en estimant le chiffre de ces dépenses à 21 milliards de marks, pour l'exercice en cours. Mais l'administration des œuvres sociales fait également partie de l'administration publique. Les dépenses de l'Allemagne pour des fins sociales y compris les victimes de la guerre et les pensions pour l'ancienne et la nouvelle armée, mais en défalquant toutes les autres pensions, se montent pour 1 année 1930 à 10,3 milliards de marks, dont il convient de déduire environ 3 milliards de marks déjà compris dans les dépenses normales de l'administration. Tout compte fait, il résulte saris conteste une somme totale d'environ 29 milliards de marks de dépenses publiques pour l'année 1930.

Soit 174 milliards de francs un beau train de vie. La feuille allemande déplore ce « fonctionnarisme excessif ». Nous, Français, faisons mieux encore nous le subventionnons.

Retenons cette remarque du correspondant berlinois de la NATIONAL ZEITUNG de Bâle Se plaindre, cela paraît de bon ton. Cela ne veut pas dire qu'il faille nier le glissement de plusieurs milliers de familles bourgeoises vers un état de misère, mais il n'y a pas que de la misère en Allemagne il y a plus de bien-être aujourd'hui en Allemagne que de misères. Il y a davantage lieu d'être satisfait dans l'ensemble du sort que de s'en plaindre.

Cette opinion mesurée est celle de quiconque fait un séjour outre-Rhin, hormis nos reporters de gauche qui découvrent la détresse allemande dans les antichambres ministérielles.

Maurice Noël.


LA FIN D'UN GRAND DEBAT

La proposition Hoover et la Chambre

Le gouvernement obtient la confiance par 386 voix contre 189

Ce n'est qu'à six heures du matin, après un dé- m bat qui a duré plus de quinze heures, que le cabi- I net Laval a obtenu, grâce à l'appoint des voix yo socialistes, une majorité de 386 voix contre 189. fit À 2 heures du matin, après que la Chambre eût entendu tous les interpellateurs, M. FranklinBouillon qui, avec courage, lutte depuis des semaines contre le ministre des affaires étrangères et montre les dangers de sa politique, monta à la tribune.

II est inadmissible qu'une question aussi grave soit débattue dans de telles conditions de rapidité. Ni la commission des affaires étrangères, ni celle des finances n'ont été appelées à se prononcer.

s Du côté de l'Amérique, les choses se sont passées tout autrement. M. Hoover, avant de nous soumettre sa proposition, avait convoqué les sénateurs les plus influents de son pays, ses représen- bl tants auprès des puissances intéressées il a étudié ce problème pendant quinze jours. gl De plus, souligna i'orateur, on nous appelle à t! régler nos affaires allemandes avec l'Amérique ti Devons-nous faire des concessions à l'Allemagne par intermédiaire, par procuration ? 1 q » Dès à présent, le président du conseil a en- Ii gagé des négociations et en a arrêté les bases. d' Pourquoi venir demander l'avis du Parlement ? te S'adressant à M. Laval, M. Franklin-Bouillon fit qi remarquer r,

Pour le fond, c'est toujours la même chose. il d faut aller vite. Il faut que la décision soit prise n avant le 1" juillet. Toujours la même pression. Imprévu ? Dès le 12 mai, la presse allemande avait annoncé la démarche « Une trêve d'un an n pour les réparations. » M. Bruning avait un plan p que-les Etats-Unis imposeraient aux alliés. A Washington, pendant trois semaines, on n'a ti parlé que de cela. Et le 18 juin au soir on nous avertit. Imprévu Pour nos agents tout seuls 1 i Que faisaient-ils donc ? ?~ r' Petite coïncidence en passant le 15, on nous laisse verser 500 millions à l'Amérique, et, trois 1< jours après, on nous dit qu'on ne peut plus rien ç recevoir Ne pouvait-on donc faire partir le mo- p ratoire du lor juin ? Nous y eussions gagné un 1: peu d'argent et un peu de considération ̃. o Avant tout, déclara l'orateur, l'offre de M. Hoover est une opération de Wall Street. Mais il n n ne croit pas qu'il s'agisse seulement d'un mora- c toire' d'une année. Tous les journaux allemands p P disent qu'après la suspension de paiement, per- 1) sonne n'acceptera de les reprendre. d C'est la mort du plan Young. £ En terminant, le député de Seine-et-Oise de- C mande à tous ses collègues de se grouper dans une large union

Le danger extérieur commande impérieusement l'union la plus large possible de tous les » Français, et si le gouvernement croit que depuis un mois il a la force nécessaire pour y faire face, il est dans l'erreur. Il n'est pas assez fort. Le mo- ment est si grave que nous ne serons pas trop de :tous les Français pour sauver la France. Après une intervention du communiste Doriot et une suspension de séance de quelques instants, le président donne lecture des ordres du jour qui avaient été déposés il y en avait quatre. t M. Herriot monta alors à la tribune, mandaté par le groupe radical-socialiste.

Le député de Lyon tint d'abord à faire remarquer qu'il est plus fermement que jamais attache a la paix. Sans méconnaître l'intérêt de la proposition Hoover il fait deux réserves.

La t c'est cette proposition se dé.

La première, c'est que cette proposition se dé-

sintéresse des réparations la seconde, c'est que Ton doit regretter les interventions se produisant par intervalles et souvent de façon inattendue. Quant a la réponse française, M. Herriot s'en écarte sur trois points

« Les déclarations concordantes que nous avons recueillies de l'Allemagne nous autorisent à avoir sur ce sujet des inquiétudes sérieuses.

s> En second lieu, l'acte présent ruine non pas le détail, mais le principe d'un contrat du plan Young, voté par les Chambres françaises et incorporé dans une loi. » Du jour, où la part inconditionnelle était soumise à des conditions quelles qu'elles soient, il y avait une transformation de nature. Le définitif serait-il la seule forme du provisoire ? L'orateur ae s'y résigne pas.

» Nous qui voulons le désarmement, un droit nouveau, une morale internationale nouvelle, que nous restera-t-il si nous n'avons plus le respect des contrats ? 2

» Dans cette défense des contrats, je n ai pas d'autre idée que cette conviction profonde si, d'année en année, on voit se défaire les contrats, je ne vos plus comment on pourra atteindre ce but qui s'appelle la paix. En troisième lieu, la réponse du gouvernement va à rencontre de la nécessité d'établir une entente entre la France et l'Al-

lemagne. »

M. Herriot veut bien que l'on soulage l'économie allemande, mais il ne veut pas que ce soit avec les fonds de la part inconditionnelle. L'industrie allemande souffre. Elle s'est « surcapitalisée ». L'industrie française souffre également. Mais nos chefs savent respecter leur signature.

M. Flandin interrompt alors pour demander J Que voulez-vous répondre ?

A ce même moment, M. Laval déclare savoir que le parti radical avait déjà déc'dé de voter contre le gouvernement, avant même de connaître ses déclarations.

M. Herriot précisa alors la réponse qu'il aurait faite à M. Hoover.

Il aurait fait observe'" que la France, en ce qui concerne les réparations, entendait discuter directement avec l'Allemagne. Le peuple français est prêt à faire de nouveaux sacrifices à l idée da paix, mais il demande à se mettre d'accord avec l'ensemble du monde sur la question du désarmement. Aujourd'hui, on nous apporte un texte qui abandonne en fait les réparations sans contre-partie. Ce n'est pas l'intérêt du pays qui vous dicte cela, s'écria M. Laval, mais c'est l'intérêt du président du conseil de demain.

Je ne vous permets pas de telles allusions, monsieur le président du conseil, répliqua M. Herriot. Vous voulez faire dévier le débat sur un terrain politique. Mes amis et moi nous voterons contre l'ordre du jour que vous acceptez, non pour des questions de basse politique, ma-s parce que nous nous sommes intéressés à l'avenir de notre pays et à l'avenir de la paix.

De sa place, M. Laval prit alors la parole II est des heures où la charge du pouvoir est lourde, dit-il. Ce sont les heures du devoir. Le 17 juin, l'ambassadeur d'Allemagne rendait deux visites, l'une à M. Briand, l'autre à M. Flandin, pour nous dire que l'Allemagne allait être obligée de demander un moratoire. Le 19 juin, M. Claudel, n.otro ambassadeur à Washington, recevait de M. Stimson la déclaration que vous savez. Nous pouvions l'accepter sans réserves. Mais vous ne l'auriez pas admis. Nous avons préféré une autre méthode. La réponse que nous avons rédigée, nous 1 avons rédigée en conseil des ministres. Nous sommes tous d'accord, aussi bien M. Maginot que M. Briand. s. Avons-nous bien servi les intérêts du pays Si vous nous désapprouvez, les négociations seront rompues, nous ne discuterons pas avec M. Mellon. Quant à nos rapports directs avec l'Allemagne, nous avons déjà demandé à MM. Bruning et Curtius de venir nous trouver. Nous leur dirons qu'en 1926 nous nous sommes trouvé dans la même situation. Nous n'avons jamais demandé le secours de

l'étranger.

» Voilà ce que nous dirons au chancelier Bruning. Nous ne lui tiendrons pas Un langage capable de froisser les susceptibilités du peuple allemand, mais nous essaierons d'établir une collaboration plus intime. Et, en terminant, j'ajoute ceci ce n'est pas pour le gouvernement que vous allez -voter, mais pour la France. n applaudissements de

Ce discours fut salué des applaudissements de Ja majorité. Après des observations de MM. Cha-

brun et Franklin-Bouillon, M. Laval déclara que le < gouvernement acceptait l'ordre du jour déposé par M. Fougère, dont voici le texte, et posa la question de confiance

La Chambre, approuvant la réponse du gouvernement français à la proposition du président de la République des Etats-Unis, compte sur lui pour assurer à la fois l'intangibilité des annuités inconditionnel!es acceptées à La Haye par les puissances signataires du plan Young et les nécessités d'une politique de paix et de coopération économique, et repoussant toute addition passe à l'ordre du jour.

M. Blum déclara alors que bien qu'il fit des réserves sur la réponse française, ses amis et lui voteraient pour -le gouvernement pour ne pas compromettre la cause du rapprochement des peuples. On vote. Il y a pointage. A la majorité de 386 voix contre 189 le gouvernement obtient la confiance de la Chambre.

La séance a été levée à 6 h. 38.

A L'INSTITUT

La précaution du comte Elgin, le Parthénon et le droit des gens Prix moraux et littéraires

On sait que lé British Muséum possède d'admira- I bles marbres du Parthénon.

Ces marbres, le comte Elgin, ambassadeur d'Angleterre au début du siècle dernier, les avait fait transporter à Londres. pour les sauver d'une destruction possible.

Cette précaution, sévèrement critiquée à l'époque, vient de suggérer à un éminent juriste hellène, 1 M. Seferiadès, professeur à l'Université d'Athènes, des réflexions qu'il venait, hier, présenter à l'Académie des sciences morales et politiques.

Immédiatement, M. Seferiadès a posé, au point de vue du droit des gens, le problème du rapatriement de pièces ainsi enlevées.

Depuis 1815 jusqu'à nos jours, tous les traités formulent l'obligation de restituer tout objet même acquis à la suite d'une convention faisant partie du patrimoine artistique d'un pays. Cete obligation est d'ailleurs inscrite dans la quatrième des conventions de La Haye de 1907. La conclusion de M. Seferiadès est qu'une cour internationale ne saurait manquer de prescrire le respect de cette obligation. M. Lyon-Caen, secrétaire perpétuel, a présente les tomes II et III du Traité de Droit pénal francals de Tchernoff. Le tome II a pqur objet; la publicité financière. Le tome III concerne; les délits commis dans les opérations de.' 'Bdurise; ̃•de •̃ banque et d'épargne.. >/ 1 L'Académie a décerné, pour héroïsme et dévouement, sur les arrérages de la fondation Berthault, deux prix de 20.000 francs chacun au corps des sapeurs-pompiers et au corps des gardiens de la paix de Lyon, sauveteurs de Fourvière un prix de 6,000 francs à M. Franque deux de 4,000 francs chacun à M. Bergeret-Cassagne et à M. Tami deux de 3,000 francs chacun à M. Luttringer et à M. Bouis trois de 2,000 francs chacun à Mlle Tellier, à Mlle Fontaine et à M. Denivet.

D'autre part, pour ouvrages, elle a attribué le prix Le Dissez de Penanrun, de 2,000 francs, à M. Jules Martha deux prix Lucien de Reinacb, de 1,500 francs chacun, à M. Martial Douël et a M. Charles Robequain enfin, des récompenses à Mme Labermandie, à M. Gratien Candace et à M. André Colliez.

L'Académie des beaux-arts a décerné, pour ouvrages un prix de 1,000 francs à M. Luc-Beno:st, et trois de 500 francs chacun à MM. Pierre du Colom-

bier, Achille Carlier et Tristan Klingsor.

I bier, Achilla Garliér et Tristan Ch. Dauzats.

LE 7' NUMÉRO A PARU

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Directeur

Augustin MARTINI

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Les Subtils Eehotiers et l'Idiot du Village

9

UN FRANC LE NUMERO

A LTOOSfflOfKOLONIAiE Attention aux « revendloations » allemandes 1 Que l'Allemagne se plaigne d'avoir perdu ses colonies c'est dans l'ordre; mais qu'elle fasse. à l'Exposition coloniale de la propagande pour les rprnnvrer c'est vraiment un comble.

l: 0" tract a été répandu à profusion •̃dans le ha des informations, vendredi dernier, à 19 h. 30 11 .a a dû être imprimé à des millions d'exemplaires et en

plusieurs langues.

On lit dans ce factum, « série en français, 125 éditée par le comité de la Société « FichteBund i fondée en 1914. Etabli à Hambourg, Colon-

naden, 47 »

« Lc4Cameroun a rétrogradé économiquement Les Allemands avec leurs méthodes solides avalent fait du bon travail dans les plantations. Leur éloignement a appauvri le pays.

» On peut deviner les méthodes employées par la France pour engager les indigènes au service de l'armée, en se rappelant celles dont elle usait pour pressurer ses colonies économiquement. 1 » L'histoire coloniale de la France semblable en cela à l'histoire coloniale bel§e, révèle des faits d'une cruauté inouie envers les indigènes. » L'Allemagne s'est vu imposer des charges tributaires absolument écrasantes, ses frontières ont été rétrécies, ses habitants s'entassent dans les limites les plus étroites. Elle a besoin d'un pays d'émigration pour son surcroît de population. Elle a besoin de ses colonies pour pouvoir s'acquitter de ses charges tributaires.

» Soixante millions d'Allemands et d'Allemandes réclament la réalisation de la promesse solennelle de Wilson, qu'il serait décidé des droits coloniau:r dans un esprit large et absolument impartial. LAtlemaqne réclame que ses possessions coloniales lui soient rendues afin qu'elle puisse vivre et supporter les charges tributaires qu'on lui a imposees. etc., etc. »

La place nous manque aujourd'hui pour réfuter point par point les allégations mensongères et perfides de ce tract à l'égard de la France et de la Belgique. Nous y reviendrons.

Mais peut-on tolérer plus longtemps qu'une pareille feuille soit répandue dans l'enceinte de cette Exposition qui est la glorification de l'effort colonial humain et civilisateur de la France ? Une pile de ces tracts figurait sur une table dans le hall de la Cité des informations. II ne faut pas que pareil fait se renouvelle. Déjà un parlementaire est prêt à demander en séance si l'Exposition internationale de Vincennes peut être ainsi le théâtre de manifestations hostiles à notre pays et aux pays étrangers que nous avons invités.

Toute demande de changement d'adressp doit être accompagnée de la somme de un franc «̃incluante en timbres-poste, pour couvrir une oartie des frais de renouvellement «?« la bande.

LA VIE SPORTIVE

CONCOURS HIPPIQUE Le Tournoi international de Londres

Le concours hippique de Londres vient d'ouvrir ses portes. Toujours le même luxe de fleurs au milieu desquelles évoluent les hacks, les hunters et les chevaux

d'attelage. ̃̃

Une présentation d'anciens coachs occupés par des personnes habillées à la mode d'autrefois a particulière- ment de succès, ̃ Deux cents chevaux environ sont engagés dans les épreuves d'obstacles. Six épreuves militaires sont eu compétition. Elles sont composées, en dehors des nombreux officiers anglais, d'officiers belges, canadiens, français, hollandais et iriandais. Après la première épreuve, les deux premiers sont rentrés en piste pour recevoir leur prix. ,<

Le premier est le cheval « linock Out, monté par M. Gtencross (Angleterre) le second « Pair », monté par le lieutenant Bizard (France).

Le « God save the King » a termine la réunion.

I,r France gagne l^J Coupe du Prince de Galles

Lg France gagne .I,qupe du Prince de Galles

au Concours 'hippique de Londres

La Coupe du Prince de Galles (Coupe des Nations) est une épreuve dans laquelle chaque nation est représentée par une équipe de trois officiers montant chacun un cheval. Chaque cheval exécute deux fois le parcours et les fautes de chacun sont totalisées. Le classement des équipes est ainsi obtenu.

Cette année, six équipes sont en compétition. L'équipe française gagne avec 13 pénalités. Elle est composée du commandant de Laissardière, montant « Wednesday », du lieutenant Gibault montant « Mandarin » et du lieutenant Bizard montant « Pair ». Vient ensuite l'équipe hollandaise avec 19 pénalités. Elle est composée du capitaine Lahonchèrc montant « Frangin », du capitaine de Kruijff montant « Abaisse» b et du capitaine Van den Voort vau Zipp, montant « i>un-

day ».

Sont classées ensuite les équipes anglaise, irlandaise, belge et canadienne.

Le boxeur américain Vince Dundee est arrivé en France

̃

Le pugiliste américain Vince Dundee, champion d'Amérique de la catégorie des poids moyens et qui est considéré, depuis la retraite de Benny Walcker, champion du monde, comme le meilleur boxeur mondial de cette catégorie, est arrivé hier matin en France. Il a débarqué du Berengaria à 7 h. 30, en compagnie de sa femme et de MM. Max Waxman, son manager, et Benjamin, son entraîneur.

Vince Dundee a été reçu à sa descente du bateau par M. Jeff Dickson et l'ancien champion du monde. André Routis, ainsi que par de nombreux journalistes. Rappelons que Dundee doit rencontrer le 10 juillet ^prochain, Paris, le, champion de. France des poids moyens Marcel Thil. Aiusujet de ce combat il a fait t les d'éclàïàtibhs suivarites'-r i_i.' pour moi, ce combat est un match d'entraînement en vue de ma rencontre, le 27 juillet prochain, avec le champion anglais Lene Harvey. En effet, Harvey a battu Thil et, de mon côté; j'ai déjà battu deux fois le champion anglais. D'ailleurs, je suis en excellente forme, mes derniers combats l'ont prouvé et je pense triompher assez facilement de votre compatriote. Vince Dundee a l'intention de rester très peu à Pa- i ris et d'aller s'entrainer dans la banlieue de la capitale. Le champion américain a pris le train transatlantique de 8 h. 10. Il est arrivé à Paris à 13 h. 30. Le championnat de France international féminin de golf à Chantilly

Mme P.-P,/Munier enlève le titre

Le Championnat de France international féminin de golf a été terminé hier, sur le parcours de Chantilly. Mme PP. Munier, vainqueur du Championnat national et de la Coupe Femina, a ajouté un nouveau et superbe fleuron à sa couronne en triomphant hier de Mme A. M. Vagliano, dans la compétition internationale Plusieurs excellentes joueuses britanniques avaient

pris le départ.

La bataille finale entre les deux joueuses françaises fut splendide et ne se termina qu'au trente-cinquième trou, ce qui fait ressortir suffisamment tout Unterei

qu'elle présenta.

qUuÎletePm,;SsenWs beau et un terrain en parfait état ont assuré au match la régularité souhaitable. Le matin à 10 h. 30, les deux finalistes se présentèrent au départ. Mme Vagliano perdit le premier trou, mais revint à égalité au second. Les. joueuses semblaient dans leur forme habituelle et au sixièrhe trou elles étaient toujours à égalité. Néanmoins Mme Vagliano paraissait jouer avec une sûreté plus grande et montrer surtout plus de précision.

Et de fait elle prit l'avantage au septième, 1 accentua sur une faute de son adversaire au huitième, puis sur le 10 et le 11 trous de 400 et 320 mètres elle acquit une avance de quatre trous.

Mme Munier se ressaisit, partagea le douzième trou sur un mauvais départ de Mme Vagliano, gagna le treizième et le quatorzième, n'étant plus à cet instant que « 2 down ». La situation resta inchangée jusqu au dix-huitième trou. Là, Mme Vagliano, par un « putt » précis, remonta son avantage à 3 up pour le premier

parcours.

A 14 h. 30, les deux adversaires repartirent pour le second parcours. Mme Munier sembla dès les premiers coups avoir retrouvé tout le brio qui lui permit d'acquérir ses précédentes et jolies victoires. Mme Vagliano, au contraire, apparut fatiguée. Un premier trou en 4, un second en 4 encore, un troisième en 2, et Mme Munier eut bien vite comblé son handicap.

Mme Vagliano sentit la nécessité de faire un gros effort. Elle reprit l'avantage au cinquième trou, mais malgré un jeu sans faute dut partager les deux trous suivants avec son adversaire.. t

Une faute de Mme Vagliano au huitième, trou, et Mme Munier en grande verve revint il égalité. A ce moment on ne pouvait pas augurer qui des deux adversaires prendrait le dessus.

Mais l'indécision devait durer encore longtemps. En effet, au neuvième trou, Mme Munier eut un d'avance, perdit cette avance au dixième, partagea le onzième et reprit encore l'avantage au douzième. n

Mme Vagliano, malgré' la fatigue, réussit à se replacer à égalité au treizième et à conserver cette égalité au quatorzième.

Mais Mme Munier était vraiment dans une condition extraordinaire. Sans marquer aucune défaillance, jouant avec confiance et entrain, elle réalisa un 4 au quinzième, un S au seizième/ alors que 'sa Concurrente ue faisait qu'un 6 et un 5. i, Les deux adversaires se présentèrent donc au départ du 17 dans les conditions suivantes. Mme Munier merait par 2 trous d'avance et 2 à jouer. Il lui suffisait de partager le dix-septième pour triompher. Et ce fut ce qui arriva. Mme Vagliano, un peu énervée, manqua un « putt » un peu long Mme Munier fit de même et chacune réalisa un 5. :n

Mme Munier avait gagné sa troisième grande bataille de la saison.

Terminons en félicitant les deux finalistes, qui se sont montrées hier dignes de disputer les épreuves internationales contre les meilleures joueuses anglaises et américaines. Maurice Capelle.

AUTOMOBILE

Le Grand Prix de la F.I.C.M.

Rappolons que c'est aujourd'hui que se disputera, sur l'autodrome de Montlhéry, le Grand Prix d'Europe des motocyclettes, organisé par la Fédération internationale des clubs motocyclistes. L'épreuve, ainsi que nous t'avons dit, a réuni un lot particulièrement relevé de compétiteurs étrangers et surtout anglais. La France, qui avait cinq représentants n'en verra que trois au départ, un des constructeurs ayant déclaré forfait. D'autre part, le coureur anglais Tyrell Smith, ayant fait une chute à l'entrainement, ne prendra pas le départ, sa machine étant hors

d'usage.

Il faut s'attendre à une victoire allemande en catégorie 175 cmc, et à trois victoires anglaises dans les autres catégories, à un beau duel entre les représentants de Rudge et Norton, qui essaieront de confirmer leurs récents succès dans le Tourist Trophy anglais, disputé il y a quinze juurs dans l'île de Man. Catéogrie 175 cmc. 1. Ivan Goor (D.K.W.) 2. Fernibough (Excelsior Jap) 3. Muller (D.K.VVJ. Catégorie 250 cmc– 10/ L. C. Crabtree (Excelsior Jap) 11. Winkler (D.K.W.) 12. Paddy Johnston (Guzzi) 14. Graham "Walter (Rudge) 15. S. A. Crabtree (Excelsior Jap) 16. Geo L. Boudin (C.T;S.). Catégorie 350 cmc. 20. F. A. Longman (Velocette) 21. Jeannin. (Jonghi) 22. Renier (Vélocette) 23 Perrin (Jonghi) 24. Stanley Woods (Norton) 25. Davenport (Soyer) 26. Lemoine (Jonghi) 27. Handley (F. N.) 28. G. E. Nott (Rudge).

Classe C. Motos 500 cmc. 30. Lemasson (Ale3'on) 31. Tyrell Smith (Rudge) 32. William (Soyer) 33. Handley (F.N.) 34. Dcbaisieux (Monet-Goyon) 3». Percy Hunt (Norton) 36. Dodson (Motosacochc) 37. Sœnius (Motosacoche)'; 38. E. A. Simcock (O.K. Supreme) 39. Simpson (Norton) 40. Tyler (Soyer) il.

Roland (N.S.U.). ̃

Il y aura deux déoarts à 10 heures pour les engagés des catégories l-"?5 et 250 cmc, et à 13 h. 30, pour les engagés des catégories 250 et 500 cmc.

Le carburant employé sera un mélange essence 70 0/0, benzol 30 0/0, fourni par les organisateurs. Un service d'autobus sera organisé pour se rendre à Montlhéry, avec départs de la porte d Orléans à partir de 8 heures. ."̃̃

La distribution des prix du Grand Prix d'Europe aara lieu après-demain lundi, au cours d'un déjeuner offert aux lauréats et aux étrangers. Il sera servi a midi, dans les salons de l'A.C.F., place de la Concorde, ci sera présidé par M. A. Pérouse, président de l'Union Motocycliste de France.

Les épreuves d'aujourd'hui

En dehors du Grand Prix motocycliste de la F.I.C.M- et du Circuit de Lorraine au Grand-Couronné, différentes épreuves importantes figurent à la journée d'aujourd'hui dans différentes régions de la France. A Harfleur, course de côte, organisée par le M.C. de la Seine-Inférieure, qui a réuni la participation de nombreux motocyclistes, .dont le champion Coulon, et de nombreux automobilistes, dont Le Foll, btanecun, Scaron, Nebout, etc.

A Compiégne, avec le concours de l'Automomle Club de l'Ile-de-France, journée automobile avec un rallie Paris-Compiègne et un rallie forestier, en forêt ae

Compiègne. il

T'Àmlcus, l'A.C. de Picardie et de l'Aisne organise un rallie! moulins qui passe par Amiens, Doullens, Péronne et Abbeville. j<

A Mirebeau, dans la Vienne, le comité des fêtes de la Saint-Jean organise la course de côte du Champ, disputée sur une distance de 1.000 mètres, départ arrêté. Enfin, sur un parcours dans la banlieue immédiate de Paris, avec Bezons comme centre, Coupe challenge Michaud, épreuve motocycliste.

NOUVELLES DU VOLANT

L'American Motorist Association vient d'établir le kilométrage moyen des camions et autocars qui circulent aux Etats-Unis. t

En se basant sur la consommation d essence, ces statistiques font ressortir que les poids lourds ont parcouru en moyenne annuellement 14.000 hilométres environ, la dépense de carburant ressortant à la moyenne de 21 litres pour 100 kilomètres.

Ce sont là des renseignements utiles et qui permettent d'intéressantes déductions.

Deux importantes marques américaines se livrent à un match orlginnl à la production.

Pour les cinq premiers mois de l'année 1931, la plus populaire des voitures a été construite à raison de 459.313 exemplaires, contre 435.904 à sa concurrente. L'année dernière, pour la même période, Ics chiffres ressortaient avec 797.092 véhicules pour l'une et 500.000 pour l'autre.

La France sera cette année encore représentée dans les Six Jours motocyclistes internationaux, qui se courront en Italie du 30 août au 4 septembre. Actuellement, la firme dijonnaise Terrot a engagé trois machines. On compte sur la participation de Monet-Goyon, GnomeRhône, Peugeot, Automoto et quelques autres marques. Le Grand Prix motocycliste de Belgique se courra le 19 juillet, sur le circuit de Francorchamp. Comme les années précédentes, les concurrents anglais seront en nombre et disputeront la palme aux spécialistes

belges.

Une exposition de matériel et d'outillage agricoles, organisée avec le concours de l'Union.dees expos.ants de la machine et de l'outillage agricoles, aura lieu du mardi 19 au dimanche 24 janvier 1932, Paris, Parc des Expositions (porte de Versailles).

Le Salon automobile de Copenhague, comprenant Ic3 motocycles, camions et autobus, aura lieu au Forum, du 21 au 29 novembre.

Hier soir a été donné le départ, a Anvers, de l'épreuve du Moto Sport d'Anvers, sur l'itinéraire An.vers-Paris et retour. Un grand nombre de concurrents i y participent.

Les contrôles sont: Wavre, Dînant, Menuchenct, B ouillon, Châlons-sur-Marne, tlcaux Pavilloris-sousBois Meaux, Soissons, Marie, Boisbourdon Mont-SaintJean, Aherschot.

AVIATION

Le voyage du comte de Sibour

Le comte et la comtesse de Sibour, qu'accompagnait le mécanicien Damet, sont arrivés vendredi à Pékin à bord de leur Farman 291 à moteur Gnome et Rhône Titan Major de 300 CV,

Le comte de Sibour, qui a quitté Paris le 16 juin, a donc accompli, malgré les arrêts de propagande qui lui out été demandés par les consuls français de Moukden et de Kharbin, le premier trajet Paris-PélUn par la Sibérie en 10 jours.

Cette magnifique performance est le premier grand voyage accompli par un moteur français suralimenté il souligne non seulement l'endurance bien connue du moteur Gnome et Rhône Titan 300 CV, mais la sûreté de marche du dispositif de suralimentation centrifuge mis au point par Gnome et Rhône.

NOUVELLES AERIENNES

L'équipage d'Estailleur, Giraud et Mistrot, sur l'avion « Paris », un Farman Lorraine 240 CV, a effectué le trajet Quelimane-Zanzibar sans escale. L'avion a rencontré Uiitempsi dur sur Mozambique^ Le moral de l'équipage est excellent.

L'aviateur danois Holris, qui vient de réussir la traversée de l'Atlantique, a été nommé par le roi chevalier de l'ordre du Danebrog. L'aviateur a reçu également les félicitation de M. Staunig.

L'aviateur Michel Détroyat, qui avait quitté Le Bourget à 5 h. 46 hier matin pour tenter d'effectuer les 2.031 kilomètres du parcours de la Coupe international-e, a abandonné à Lyon, après être passé successivement à Reims à 6 h. 31, Nancy 7 h. 4. Il est reparti de Nancy à 7 li. 5 pour Clermont.

L'aviateur Détroyat a gagné cette épreuve en 19281929 et 1929-1930.

Rappelons que le parcours de cette épreuve comporte 15 atterrissages sur le circuit dit « du Tour de France ». Détroyat reprendra le départ ce matin dimanche. Les aviateurs Froton et dv Lavergne se sont attaqués hier matin, sur le circuit Etampes-Villesnuvage-La Marmogne, au record du monde de vitesse sur 100 kilomètres pour avions légers première catégorie, record actuellement détenu par l'Italie.

Les aviateurs qui pilotaient un Fnrman-Renault 95 CV. ont pleinement réussi dans leur tentative, couvrant la distance en 26 ni. 50 s. 2/5, soit à la vitesse moyenne de 223 kil. 546 a l'heure.

L'avion avait décollé de l'aérodrome d'Etampes à 6 h. 6 m. 2(i s. pour atterrir à 6 h. 35 m. 16 s. 2/5. La Société Avla effectuera jusqu'au 7 juillet 1931 une série de recherches au Massif de la Banne d'Ordauche en Auvergne.

Le but de cette mission d'études est de déterminer avec des planeurs et les moyens scientifiques nécessaires les qualités de ce terrain, que la Société espère fermement voir devenir le terrain national de vol sans moteur.

Selon le Journal de Douze Heures de Berlin, les travaux de construction de l'avion sans hélice, inventé par le constructeur hambourgeois Ludger Volpert, et dont il a été question ces derniers temps, seraient à tel point avancés que des essais de vol pourraient avoir lieu incessamment, L'inventeur a procédé tout récemment à des essais de départ qui auraient donné entière satisfaction. L'appareil, dont la construction tient compte des enseignements tirés de l'expérience de vols à voile, produirait par ses propres moyens les conditions de courant atmosphérique nécessaires à sa suspension et à sa propulsion.

ATHLETISME t

Les championnats de Paris

La première journée (les Championnats dé Paris se déroulera cet après-midi au Stade Jean-Bouin. Elle comprend les épreuves suivantes 100, 400, 1.000, 5.000 mètres, 110 mètres liaies, saut en hauteur, poids, javelot, relais 4x100 mètres, et challenge des Educateurs pour les juniors (1.206 mètres).

Cette première journée est d'un réel intérêt. Elle groupera sur 100 mètres, Beigdeber, Rousseaux, Sureaud, Finat, A. Mourlon, Pringuet. Sur 400 mètres, Moulines, Pelletier, Levier, Bigay. Sur 1.500 mètres, Ladoumègue, Leduc, Normand, Kellcr, Sur 5.000 mè- tres, Beddari, Boue, Loiseau, Leclerc, WaHispurgcr, Michot, Marchai. Sur 110 mètres haies, R. Marchand, Max Robert. Viel. Dans le saut en hauteur, Philippon doit faire « cavalier seul ». De même au lancement du poids, pour Noël. Dans le javelot, Angely, Gassncr et Degland se tiennent de très près. Dans le relais 4x100 mètres enfin, les chances du CA-S. Généraux avec Beigbeder, Finat, Rousseaux et Moulines apparaissent très sérieuses.

En résumé, la lutte doit être serrée dans presque toutes les spécialités et de ce fait intéressante à suivre. TENNIS

Les Critérium, Espérance et Omnium de France Cette quatrième journée des Critérium, Espérance et OmuiUni de France a vu se disputer sur les courts du Racing-Club de France, à la Croix-Catclan, les demi-finales des simples et double messieurs des trois compétitions officielles. Dans le Critérium simple messieurs, le Nantais Gajan a eu raison de l'Algérien Poulaillon après trois manches très disputées. Dans la seconde demi-finale, Rimet s'est facilement qualifié en battant LeVen par 12 jeux à 5. Dans l'Omnium, il convient de signaler la belle tenue de l'internationnl de football Ozenne, qui s'est qualifié dans les trois finales de l'épreuve. C'est un joueur de grand avenir et très eu progrès. Résultats Critérium

Simple (demi-finales). Gajan b. Poulaillon, 8-10, 9-7, 6-4 Rimet b. Leven, tî-2, 6-3,

1 Double (demi-finales). Journu-D, Laurent b. RocheR Laurent, 6-2, 7-9, 6-3 Joba-Combemale b. GajanBroquedis, 8-6, 7-5.

Simples dames (huitièmes de finale). Mme MorelDeville b. Mlle Marre, 7-5, 6-2 Mlle Gautier b. Mlle Rigault 6.4, 5-7, 6-3 Mlle Rosambert b. Mlle Guillain. 6-3. 6-4 Mme Rechn b. Mlle "!vès;.3-6f 0-i, 6<-l

Mlle Beyt b Mlle Fougère, 6-2, 1-G, 7-5 Mlle Frê-

ville b.,Mlle Cerf 3-6, 674, 6-4 Mlle Row b. Mlle

Laearrière, 6-2, 6·D hllle Belliard b. Mlle D, Mercier,

Double dames (huitièmes de finale). Mlle FrêvUlç-

Mme Roçhc b. Mmes Aymonnier-Vassal, 6-9 6-3

1111es Fournier-Haran 1). Mme Duriez.Mlle Legendre,

6-3 1-6 6-3 Miles Obled-Charles 1). Mmes Savelsberg·

Maj'ard; 3-6, 6-1, 7-5 Mites D. Mereier-Hoyer b. Mlles

Chanove-Beaugé 2-6, 7-5 6-S 1411e, Vereken-Mmc G.

Culbert h.111es Cerf-Bruiliard, 6-3, 6-4 Miles Huchez

b. Mlle Beyt-Mme ïetrocochino, 4-6, 6-4, U- Omnium

Simple (demi-finales). Geoffroy b. Barville, 6-1,

5-7 6-1 Ozennc b. Saladin, 6-2 6-4. h

Double (demi-finales). Brundseaux-Geoffroy b.

Roussel-Révlllou, 6-2, 6-4 Barville-Ozeunc b. Chau

vez-Jouli,~tn, 6-1, 4-6, 6-2.

Simple dames (huitièmes de finale). "Mlle Martin b. Mme Benoit, 7-5, 6-3 5. Mme d'Harcourt b. Mme Houdin, 6-4, 6-1 Mlle Davis b. Mme Clément; 11-9, 6-4, 6-2 Mlle Marquet b. Mlle Hermant, 3-G 9-7, b-4 Mlle Bligné b. Mlle Magne, 6-2, 6-1 Me Thevemn b. Mlle Wolff, 6-4, 6-2 Mlle Vives b. Mlle J. Guillain, 6-0, ̃6-2 Mlle Rondot b. Mme BJandin, 7-5, 4-6, 6-3. Simple dames (quarts de tinale). Mlle Rondot b.

Mlle Vioès. 8-6'6-4

Double dames ^mi-finale). -Mlle Rondot^iont 1, Mlles L. Bernard- Coûtant, 6-3, b-1 Mlles Leperck-

Mennesson h. Mlle Brégi-Mme d'Harcourt, 6-2, 8-6.

Double mixte (quarts de finale). ~Ille Vivès-Ozenne

b. Mlle Combemale-Boussaye, b-2, b-Z.

Espérance

Simple (demi-finale). Dnrr b. Frangeul, 1-6, 8-6,

6-3 l~nt)sclll~é 1). de Kerma(iec, 6-2, 6-4.

Double (demi-finale). 'fenaille-Roche b. J{noschl,éde Kerraadec, .-6, 6-2, 6-4 Betoute-Limousin b. De-

preüx f['è¡'es, 3-fi, 10-11. 6-4.

Simple dames (quarts de finale). 1\1I1e P. Gou!

mand b Mlle Guérin, 9-7, 6-3 Mlle Le Bailly b. Mlle Gaspard 6-2, 6-3 Mlle Malère b. Mlle Malgnan. b-2, 6-0 Mlle Hollter-Larousse b. Mlle Delvaud, 6-4, 8-10, ^Double dames (quarts de finale). Mlle Sars Lecomte-Mme Brinquant b. Mmes Engerand-Sabouraud, 6-3, 3-6, 7-5 M mes Huard-Kcdclsperger b. Mme Maignan-MHe Moreau, 7-5, 7-5. n t

Double mixte (quarts de finale). Mlle DumontStein b. Mlle Vives-Leroy, 6-4. 6-2.

Convocations pour aujourd'hui dimanche

10 heures Mlle Belliard c. Mlle Row Mlle Beyt c. Mlle Frévîlle Mlle Vcrsein-Lauzenherg ou M. et Mme Cadel c. Mlle Cuehe-Boycr ou Mlle Le Bailly-Tenaille Mlle Martin c, Mme d'Harcourt.

11 heures Mme Morel-Devilie c. Mlle Gautier Mlle Rosambert c. Mme Roche Mlle Malère c. Mlle HollierLarousse Mlle Davis e. Mlle Marquet.

14 heures. Finale simple messieurs, Critérium 9 Ph. Gajan c. J. Rimet. Finale simple messieurs, Espérance0 Knoschké c. Durr Mlle Gourmand c Mlle Le Bailly Finale simple messieurs, Omnium

Ozenne c. Geoffroy.

OZÏ5ni,.C30Pe-r$nale double messieurs, Critérium 2 Journu-D. Laurent c. Joba-Combemale.

16 heures. Finale double messieurs, Omnium J Barville-Ozcnne c. Geoffroy-Brundsçaux. 17 heures. Mlle Rosambert-H. Laurent c. Mlle Lacarrière-F.-E. Blanc ou Mlle Beyt-Coutanson. Demifinales double mixte, Omnium.

18 heures. Mme Hoche-Journu c. Mlle FougèreMerlin ou Mlle Fréville-Joba MUe Marre-Combemale c, Mme Vivet-Gajan ou Mlle Gautier-Robin Mlle Bligné c. Mlle Thévenin Mme et M. d'Harcourt ou Mme Wolff-Magne c. Mlle Dumout-Stein.

La cinquième journée du Tournoi de Wimbledon Christian Houssus est battu

La journée de vendredi cinquième du tournoi de Wimbledon a été néfaste aux joueurs français, puisque l'un des deux qui portaient nos espoirs a été éliminé de la compétition. Christian Boussus, qui avait jusqu'à présent fait preuve d'une forme étincelante, a cu une défaillance devant l'Américain Van liyn et s'est fait battre par trois manches à une, sans avoir jamais paru pouvoir remonter son retard. :)..

Jean Borotra, qui n'a pas joué vendredi, doit donc disputer un match et le gagner pour accéder aux quarts de finale.

Espérons qu'il saura amener le tennis français aux places d'honneur.

Voici les résultats de vendredi

Simple messieurs. Huitièmes de finale Hugbes (AngT.) b. Sharpe (Angl.), 4-6, 6-2, 6-4, 6-3 Van Ryn (Am.) b. Ch. Boussus (Fr.), 6-2, 1-6, 6-2, 6-1 Frank Shields (A».) b. Oliff (Angl.), 6-2, 6-0, 6-2 Sydney Wood (Am.) b. Malfroy (Am.), 6-3 10-12, 10.8, 6-4 ,t Perry (Angl.) b. Von Cramm (Ail.), 7-5, 6-2, b-4. Simple dames. Huitièmes de finale miss Harper CVngl.) b. miss Webb (Angl.), 6-0, 6-4 Mlle Payot (Suisse) b. Mrs Whitting Stall (Angl.), 6-2, 6-2 Mme Mathieu (Fr.) b. Mme Nicolopoulo (Grèce), 6-3, 6-0 1 Fraul. Krahwinckel (All.) b. miss Sterry (Angleterre), 8-6, 6-0 miss Hound (Angl.) b. miss Johnsou (Angl.),

G-0, 6-1. ·

Double messieurs. Gentie'n-Lesueur (France) b. Ashtôri-Whesterolt (Arigl.), 7-5, 7-5, 7-5 Von Ivehr1 ling-Artens (Hrongr.) b. Crawford-de Sainte-Croix (Sud-Afrique), 0-6, 6-1, 6-1, 8-6 Rogers-H Satoh (Ir.lande-Japon) b. Jinottenbelt-Koopman (Hollande), 8-6, 3-6 6-4 1-6 6-3; J. Borotra-Ch. Boussus (trance), scratchés H. Cochet-J. Brugnon (France) b. FleuryLandau (Monaco), 6-0, 6-3, 4-6, 6-2 J. Satoh-hawashi (Japon) b. David-Leitehford, 6-0, 6-2, 6-1 Collins Gregory (Angl.) b. Austin-Kingsley (Angl.), 8-6, 64, 2 3-6, 6-2 Lamlry-Mangin (France-Am.) b. Della Porta. Gunn, 6-3, 6-4, 12-10. Double dames. Mlles Mctaxa-Sigart (Fr.-Belg.) b. Mrs Mac Ilqubam-miss Harvey (Angl.), 5-7, 8-6, t>4); e Mrs Hayloek-miss Dix (Angleterre) b. miss Stephens• miss Lawson (Angleterre), 6-4, 6-2 miss Heeley-miss James (Angleterre) b. Mlles Adamoff-Neufeld (France), 6-2, 6-1 fraulcin Uber-miss Lewis b. Mlle Alexaua drofï-fraulein Peitz, 7-5, 6-4 Mrs Strawson-miss Yorke b. miss List-Mrs Hemmant, 6-4, 6-4 Mrs Bruce-miss d May Clarke b. miss Marriott-miss Llaney, 6-1, 8-ii Mrs Shcpperd-Baron-miss Mudford (Angleterre) b. miss r> Burr-miss Dyson (Angleterre), 6-3, 9-7 Mrs Holcrott Watson-MicheU (Angleterre) b. misses Harry (Angl.), c 6-3, 6-4 Mrs Godfree-miss Round (Angl.) b. miss 'luch key-Mlle Goldschmidt (Angleterre-France), 0-0, 6-1 Mme Nicolopoulo-MUe Payot (Grèce-Suisse) b. fraulem Aussem-Krahwinckvl (All,), 3-6, 6-4, 6-4 miss Piltrnonmiss Ridlcy (Angleterre) b. Mlles Jedrzejowski (Pologne), 6-2, 6-S.

,r Double mixte. Marsalek-raiss Ingram b. Wilir liams-mlss Dyson, 6-0, 7-5 André Merlin-Mile Gallay (France) h: Helmors-miss Hill (Angleterre), 4-6, 6-3, 7-5 Maier-Mlle Adamoff (Espagne-France) b. du Plaix> miss Stevens (France-Angleterre), 6-3, 6-3 HodgesMrs Mac Reedy b. -Schneffer-miss Bridge, 3-6, 6-4 's Spence-miss Nuthall h. Wheatley-miss Lyle, 6-3, 6- é Kukulievif-miss Benmish h. Peters-miss Hermant, 6-1, ît fi-8, 6-4 Mrs et M. Tuckev b. Brown-miss Tyrrell, 10-8, si 8.-6, 6-4 Poland-riiiss Johnstone b. Shcrwell-miss Montir gomçry, 2-6, 0,-1, fi-2 David-miss Haylock b. Hecktmiss Toivnsend, 7-5,' 2-6, 0-2 Aoki-miss Feltham b. is Koopman-miss Dros Canters, 6-8, 6-4, 6-1.

GOLF

i. A Ozoir-la-Ferrière

Le club américain d'Ozoir-la-Ferrière a fait disputer hier sur son parcours de 18 trous le double mixte comptant pour le Prix de l'Association sportive d« l'American Country Club. L'épreuve a été gagnée par H. Clément et Mme J. Salmson, de Saint-Germain avec 93 handicap 14, net 79.

Il v eut 14 engagements. Le' championnat de putting sera joue aujourdhul sur le parcours de 18 trous.

La Coupe Blàckheath

La Coupe challenge Royal Blàckheath a débuté hier, sur le parcours de Fourqueux.

Cette épreuve, qui est jouée en double, a réuni les meilleurs amateurs français.

Voici les résultats d'hier

Premier tour. Hiniiie et Brigg.b. Havemeycr et llobinson au dix-neuvième Morin et Lindon b. Noucl et Weiss, one up Sirot et. Dufaure b. Goby et Nunnely au vingtième Ofrell et Harding b. LeUellet et Archibiild, 7 et 6.

Deuxième tour. Desprez et Sudreau b. Segard et Hùet au neuvième de Gramont et Weinbach b. de Castro et -Tarzan, 5 et 3 Anchorciia et Dcmaria b. Munier et Carlhian, one up Morin et Lindon b. Binnie et Brigg, one up Sirot et Dufaure b. Orell et Harding, 5 et. 4 (iobert et Canivet b. Boucheron et Monick, 3 et 2 T. et 1 Aranyi b. Parsons et, Ainswortb.4 et 3 Delamarro et de MoUtgomery b. Nassif et cap. Stewart, (i et 5. CYCLISME

Le Grand Prix de Paris

Le Grand Prix cycliste de Paris, qui se déroule chaque année sur la piste du vélodrome 'municipal, débutera aujourd'hui dimanche 28 juin. 11 se poursuivra les 4 et 5 juillet.

Happelons que le produit de la recette, qui généralement se chiffre par plusieurs centaines de mille francs, i est attribué aux pauvres de Paris. Le Grand Prix cycliste groupe d'ailleurs les vedettes les plus réputées i du sport cycliste, et son succès est toujours assuré à t'avance.

Aujourd'hui seront disputées les séries du Grand Prix de Paris qui qualifieront huit hommes pour les demi-

finales.

Samedi se disputera une épreuve dite prix de l'Espérance, courue entre tous les battus des séries du Grand I'rix, Le vainqueur seul du prix de l'Espérance aura le cij-oit de prendre part aux demi-finales du Grand Prix, courues le lendemain, et fera ainsi le neuvième homme de ces trois demi-finales.

Frantz-Reichel.


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LETTRES, THEATRE. SCIENCES ET ARTS

La mémoire de Paul' Adam

Dans la matinée du 2 juillet, dans les jardins du Trocadéro, un comité d'amis personnels de Paul Adam remettra à la Ville de Paris un monument, sculpté par Paul Landowski, et offert par les souscriptions des admirateurs du grand écrivain ils ne sont point tous Français. De nombreux lecteurs, aux Etats-Unis, en Amérique latine, en Angleterre, en Roumanie, en Italie, ont tenu à s'associer à l'hommage rendu à celui qu'ils considéraient comme un magnifique missionnaire du génie latin.

Il y a onze ans, Paul Adam était frappé en pleine puissance créatrice. Sa mort prématurée fut commentée avec douleur, avec respect, par la presse de tous pays. Des centaines d'articles accumulèrent les éloges sur cette tombe. Puis s'ouvrit la période de silence qui succède toujours à la disparition d'une très haute personnalité. Des obstacles enfin surmontés, des retards imposés à la réalisation du monument, il convient presque de se réjouir aujourd'hui, parce qu'elle coïncide avec la fin de cette période de silence. L'heure est venue où notre ami va prendre sa figure définitive devant une génération nouvelle qui saluera en lui un précurseur et un maître ayant mis la Force au service de l'Esprit et vécu, selon le mot de Paul Valéry, « pour les plus grandes choses ». Des orateurs, tels que M. Gaston Rageot et M. Georges Lecomte, diront ce que fut l'oeuvre énorme, extraordinairement riche d'idées, qui allait ouvrir à Paul Adam les portes de l'Académie française. Le général Mângin, que l'écrivain seconda si activement dans la création de l'armée noire, devait retracer devant cette statue l'œuvre militaire et coloniale d'Adam. M. le général Weygand, malgré son écrasant labeur., a accepté, ce legs sacré ce que le vainqueur de' Douaumont s'était promis de dire, c'est le collaborateur de Foch qui le dira, honorant l'auteur de La Force, de La Bataille d'Uhde et de cette Ville Inconnue, qui reste le premier chefd'oeuvre du roman colonial. Ce que le monument lui-même, si beau soit-il, ne pourrait exprimer, ce qui demeure le cher secret des témoins affectueux et enthousiastes de la vie intime d'Adam, c'est la noblesse de son caractère, le feu et le charme du causeur, le chevaleresque altruisme de l'homme, son immense savoir, la qualité exceptionnelle d'une âme inaccessible à toute défaillance venue du petit esprit littéraire, imperméable à l'envie, à l'amertume devant l'injustice en un mot tout ce qui nous faisait chérir autant qu'admirer l'être de bonté et de foi que nous glorifions sans nous consoler de l'avoir perdu,

Cette figure entre toutes généreuse, haute et pure, ceux qui l'ont connue la gardent précieusement dans leur cœur aux autres, l'auteur seul peut appartenir. Certains ont paru s'en éloigner ils lui reviendront, car, après bien des jeux d'esprit, des totémismes littéraires, des incursions dans le bizarre, on revient forcément à la puissance, et Paul Adam l'avait, en grand ouvrier de pensée et en prince de l'esprit. Non cette fausse fécondité résultant de l'amas des volumes et de la diversité dans l'activité, mais la puissance vraie, celle qui commande les idées comme un groupe d'armées, en connaît chaque unité, en prévoit les effets d'ensemble, sait les employer tactiquement, et ne perd jamais de vue la synthèse d'un vaste plan de stratégie idéologique, Adam, jeté à vingt ans dans l'existence littéraire, dans les pires conditions après une jeunesse heureuse, conquérant très péniblement, sans une concession à son idéal, l'aisance et la célébrité, a dû, comme presque tous en cette époque, faire la part des ouvrages hâtivement circonstanciels, et dépenser sa verve, sa culture, sa flamme, en soixantecinq volumes de 1885 à 1920. On a pu critiquer sa forme impressionniste, bien qu'on en retrouve l'influence directe dans beaucoup d'ouvrages « très modernes dont les auteurs oublient de nommer leurs modèles. On a pu être effrayé par la quantité des notions historiques, politiques, ésotériques, qu'il fallait posséder pour suivre en son élan cet évocateur magique du culte de Mithra, de la mystique byzantine, de la sorcellerie médiévale, des secrets de la maçonnerie, des luttes de J'épée et de l'idée, des origines républicaines, 'de toutes les forces qui opposeront éternellement Minerve à Odin et l'argent à la pensée. Il fallait le laisser ou le suivre, et les meilleurs l'ont suivi, ceux qui valent mieux que le jugement d'un grand nombre et savent, au moment venu, le reviser. L'écrivain allier qui avait pour devise « L'art est l'oeuvre d'inscrire un dogme dans un symbole », qui dédiait son dernier chef-d'œuvre, Reims dévastée, « à l'Esprit latin, fondateur, défenseur, conservateur de l'unité gallo-romaine depuis vingt siècles », cet homme qui intégrait l'histoire dans le roman avec les vues les plus saisissantes et parfois les plus neuves et les plus profondes, n'avait que faire du succès de facile compromission.

Il connut la gloire, cependant, et toute sa génération le tint pour un de ses initiateurs, de ses animateurs, de ses maîtres et dans le monde entier, là oit le sens bienfaisant et lumineux de l'idée méditerranéenne et latine se dresse encore contre les forces barbares, on comprit l'étendue de la perte d'un écrivain génial, d'un grand Français. Et c'est en ces termes qu'on en parla, et qu'on en reparlera. La tétralogie de La Force, La Ruse, L'Enfant d'Austerlitz, Au Soleil de Juillet reste dans l'époque un monument aussi durable que celui qu'on va inaugurer. Il y passe le souffle épique de Delacroix. Des livres comme Irène et les Eunuques, Le Serpent noir, Stéphanie, Les Feux du Sabbat, La Bataille d'Uhde, La Ville Ittconnue, Les Tentatives passionnées, entre d'autres, attestent, par la richesse de l'invention, le don descriptif, la hardiesse de l'écriture, la passion des idées, l'émotion de pensée, le jaillissement tumultueux et pourtant discipliné, ce que fut Paul Adam qui, parti du symbolisme, du naturalisme et de l'utopie sociale, s'éleva par degrés, en tenant jugement sur lui-même, au roman de grande lignée française, à la compréhension souveraine du destin et de la mission de notre race, à l'amour justifié et à l'adoration lucide de notre patrie.

Camille Mauclair.

DEVANT L'illRTBRE DE M. TAINE

Au cours de la cérémonie organisée hier dans le square des Invalides, à l'occasion de l'inaugu- · ration du monument élevé à la gloire d'Iïfppolyte Taine cérémonie dont on lira ci-dessous le compte rendu notre collaborateur et ami, M, Paul Bourget, a prononcé le discours suivant au nom de l'Académie française

Vous savez tous, Messieurs, quelle pieuse pensée nous a incités, nous, les fidèles de monsieur Taine, à choisir, pour élever un bien modeste monument à sa grande mémoire, ce coin retiré de Paris. C'est que ce petit jardin, comme abrité par le dôme des Invalides, se pare d'un arbre, celui-là même près duquel est posée la stèle frappée à l'effigie de notre maître, qui fut le but favori de ses promenades méditatives, durant les dernières années de sa vie. Maurice Barrès a parlé dans son beau roman des Déracinés de ces pèlerinages dont je fus quelquefois le compagnon, quand le hasard voulait que je rencontrasse l'auteur des Origines de la France contemporaine, dans une des voies qui mènent à ce square, de la rue Cassette où il habitait. « Allons voir un être bien portant », me disait-il, et il me conduisait ici pour me montrer, quand c'était le printemps, la verte poussée des feuilles sur cet arbre, et, si c'était l'hiver, la solide tension des branches sous le vent glacé. Arrivé à cette place, il se taisait, mais je n'avais besoin d'aucun commentaire pour deviner ses impressions. Celui que ses camarades d'Ecole normale appelaient « le grand bûcheron », sans démêler toute la signification de ce surnom, était né à Vouziers, et ce fils des Ardennes n'avait jamais cessé d'éprouver une secrète nostalgie des forêts aneesfcrales. Ayant lui-même tant vécu de Vie! -réfléchie et raisonnante, il aimait à reposer son esprit dans le spectacle de cette force inconsciente et réglée qui est la vie végétative. C'était l'époque où ses études sur la Révolution assombrissaient son esprit passionnément amoureux de l'ordre. « L'être bien portant », c'était cet arbre qui acceptait son terrain, le climat, l'atmosphère, sa « loi » mot aussi profond qu'il est simple. La recherche de la loi, l'etfort spirituel de Taine n'eut pas d'autre direction. C'est le sens qu'il faut donner à cette devise que vous pouvez lire gravée ici, au bas de son effigie, comme elle l'est à Menthon-Saint-Bernard sur son tombeau Veritatem unice dilexit. La vérité C'était pour lui, comme pour son maître Spinoza, l'accord complet de l'intelli-

HOMMAGE A HIPPOLYTE TAINE

IIT-A.TJCa-XJie^.TÇIOiT IDEJ I*A- STÈLE JDXJ J-J±.3R2DTJ$r X5ES IISTV.A.ILIDEiS

Chaque livre que nous lisons demeure un peu, pour l'esprit, le contemporain de l'époque ou il nous fut révélé. Qu'elle est proche et lointaine cette après-midi de mars 1909 où j'ouvris les Essais de psychologie contentporaine de M. Paul Bourget et Les Déracinés -de Maurice Barrés Je revois le tome des « Essais » je 1 ai conservé il est le premier des Œuvres complètes du maître, cette série qui ne fut jamais complétée et qui constitue, sous sa couverture jaune, l'édition in-octavo entreprise en 1899 par la maison Pion. L'exemplaire des Déracinés que, lui aussi, je possède toujours est édité par Juven au dos de la couverture sont annoncés les deux volumes qui devaient compléter la triologie fameuse du Roman de J'Knergie Nationale.

Ces souvenirs m'obsédaient hier (avec cette sorte particulière d'enchantement tyrannique qui s'attache aux enivrements intellectuels, aux passions abstraites) quand fut tiré, dans le square ensoleillé des Invalides, le voile recouvrant le monument élevé à la gloire d'Hippolytc Taine. Une matinée d'été radieuse, une clarté baignant dans sa nappe chaude les branches, les pelouses, le gravier des allées. Les bruits tumultueux de la ville bordant d'une frange assourdie ta paix, habituellement troublée par les seuls jeux d'enfants, de ce coin presque provincial du septième arrondissement. Une assistance dépourvue de tout concours officiel, de toute présence fade. Voilà quel fut le cadre dans lequel l'auteur des Origines de la France Contemporaine reçut, trente-huit ans après sa mort, l'hommage fidèle de ses admirateurs, de ses amis, de ses fidèles, de Paris. Au premier rang de tous, notre illustre maître, Paul Bourget. C'est à lui que revient l'honneur d'avoir, par un article donné en 1928 à la Revue des Deux Mondes, lancé l'idée d'une commémoration, bien due, matérialisée aux lieux même où Taine aimait à promener ses réflexions et où celui qui devait écrire l'Etape eut le privilège insigne de l'accompagner souvent. Nos lecteurs trouveront, ci-contre, le texte admirable du discours prononcé hier par M. Bourget à l'inauguration du monument. Tout commentaire risquerait d'affaiblir la portée de ces paroles, magnifiques de force, pleines du sens des hautes disciplines, nourries des éléments mêmes de la vérité sociale et qu'anime la double flamme du patriotisme et de la raison. Quand M. Bourget célèbre Taine. il nous le restitue.

M. Etienne de Nalèche parla au nom du Journal des Débats, à la vie duquel reste si intimement liés l'action de Taine et le rythme ascensionnel de sa pensée. La maison de la rue des PrêtresSaint-Germain-l'Auxerrois, qui ne compte plus l'éclat des collaborations qu'elle vit se succéder depuis cent quarante-deux années, a pourtant toujours réservé une place de choix, dans son souvenir et dans sa vénération, à l'homme en qui elle avait su découvrir une vigueur et une probité moraies hors de pair unies au goût invincible des choses exactes, du fait, du document, des conditions éternelles de la vie. Sans les Débats, sans le truchement nul autre mot n'est plus propre que lui offrait ce grand organe à l'indépendance inaliénable et à l'autorité éprouvée, Taine, sans doute, n'aurait pas été ce qu'il fut, ou, du moins, son labeur n'aurait pas connu un tel rayonnement. Aussi entendîmes-nous avec émotion et non sans gratitude M. de Nalèche évoquer, en termes d'une discrétion élégante et d'une compréhension significative, la figure, la carrière de l'écrivain que les Débats appelèrent à franchir leur seuil historique puis mirent en contact avec l'opinion, cet écho tumultueux et sonore sans quoi rien de fécond ne nait. Citons la conclusion de M. de Nalèche, car elle mérite d'être méditée « Taine tenait à la liberté de penser pour ceux qui pensent mais ses études historiques l'avaient peu à peu convaincu que tout le monde ne pense pas parmi ceux qui écrivent ou qui parlent ». Cette fin, en manière d'épigramme singulière-

gence et de la réalité « Adœquatict rei et intellectus ̃» est-il écrit dans l'Ethique. Cet accord complet, c'est la Science expérimentale. Cette Science épuise-t-elle la réalité tout entière ? Si foudroyants étaient ses progrès quand Taine entra dans la vie intellectuelle, si multiples et si fécondes ses découvertes, que cette question ne 6e posait même pas pour ses fervents adeptes. Cette science leur était une révélation. Aux dernières p^ges de son premier ouvrage, et parlant d'un de ses maîtres qu'il ne nomme pas, Taine le définit en une phrase que je n'ai jamais lue sans l'évoquer lui-même; ce fut le programme de toute sa vie « Suivre sa vocation, chercher dans le vaste champ du travail l'endroit où l'on peut être le plus utile, creuser son sillon ou sa fosse, voilà, selon lui, la grande affaire le reste est indifférent. »

r*v

Dès sa vingtième année, il lui sembla que sa vocation à lui, était l'application des méthodes scientifiques à la psychologie humaine, et c'est tout l'esprit de son œuvre, soit qu'il analyse tel ou tel écrivain, un Tite-Live, un La Fontaine, un Balzac, un Racine, soit qu'il applique la méthode à l'histoire de toute une littérature celle de l'Angleterre soit qu'il s'essaie à démêler la genèse d'une œuvre d'art, en Italie, aux Pays-Bas, en Grèce, soit enfin qu'il étudie dans les Origines de la France contemporaine, la formation politique et sociale d'un Etat. Quand on se dit que cette méthode scientifique conçue comme il la concevait suppose une documentation minutieuse et indéfinie de petits faits vérifiés, on demeure étonné du labeur que représentent lés quararçjp, ans que Taine a pu i consacrer à des recherches distribuées sur tant de sujets différents. Mais ce qui rend cet'infatigable ouvrier de la pensée, plus admirable encore, c'est l'attitude morale qu'il sut conserver jusqu'à la fin et dans la gloire. Tel ses camarades de jeunesse nous l'ont décrit, étranger à toute intrigue, insoucieux des honneurs, n'admettant son existence personnelle qu'en fonction de ses idées, tels ses jeunes amis, au nombre desquels je m'honore d'avoir été, ont pu le voir au déclin de sa vie, et ils ont vénéré en lui l'exemple accompli du grand écrivain qui ne connaît ni la réclame ni les artifices de l'effet à produire et qui s'efface tout entier derrière sa besogne. Je ne crois pas que jamais il ait accordé à un journaliste une interview, ni

ment autorisée, nous en vérifions trop l'opportunité, hélas dans la presse, la/Jittérature et la; politique actuelles! r .•

M. Doumic s'était réservé de rappeler la collaboration ae Taine à la Revue des Deux blondes. Il en profita pour marquer magistralement, dès le début de son discours, la continuité de l'œuvre ainsi tracée. « Il nous a donné presque toute la série des articles qui, par la suite, ont composé l'Histoire de la Littérature anglaise, toute la série des articles sur le Voyage en Italie. Ainsi a-t-il exposé largement chez nous en les appliquant tour à tour à la littérature et à l'art ces idées, fortement liées en système, qui ont renouvelé la critique, et dont ceux mêmes qui aujourd'hui font mine de les combattre commencent d'ailleurs par mettre à profit la méthodique et rigoureuse précision. » M. Doumie sut excellemment mettre en valeur le désintéressement quasi farouche de Taine « Le livre sur l'Ancien Régime avait chagriné les dévots de la vieille France. Le magnifique essai sur la psychologie des Jacobins souleva la colère des Jacobins modernes. Le portrait de Bonaparte fit perdre à l'historien une amitié princjère qui était particulièrement chère à son cœur. Veritatem unice dilexit. » M. Doumic accentua avec chaleur les derniers mots de son pénétrant portrait « Puisse le monument que des admirateurs consacrent aujourd'hui it Taine dans de Paris dont il fut l'hôte laborieux enseigner aux générations qui viennent les vertus qu'il pratiqua avec tant de noblesse et de simplicité^ »

Mais, n'omettons pas cçt aperçu sj démonstratif, concernant « le long intervalle dans la production de l'écrivain qui, arrêté à la veille de 1870, ne devait reprendre qu'en 1881.»

« Que s'est-il passé dans ce long espace de temps? Un trône s'est écroulé, la France a été envahie, à la guerre étrangère a succédé la guerre civile. Si terrible avait été la secousse que l'attitude du philosophe allait en être profondément changée. Jusquelà il avait vécu, mieux que dans la tour d'ivoire du poète, dans le palais d'idées dont il était le génial architecte. La réalité venait à lui. Il l'accepta avec cette loyauté, avec ce courage intellectuel qui est sa marque. C'était un besoin de son esprit de toujours remonter aux causes. « Rerum cognoscere eausas. » Il voulut se rendre compte des origines de la France contemporaine. C'est alors qu'on le vit arriver dans cette maison des Archives dont il allait devenir l'hôte quotidien. Là, dans cette solitude et dans ce silence, il recevait le contact de cette vie intense qui se dégage des papiers intimes et des documents secrets. Le philosophe faisait place à l'historien. Mais historien ou philosophe, ils n'avaient qu'un même objet, un même culte, une même passion ».

MM. Bourget, de Nalèche et Doumic s'accordèrent juste harmonie à louer la qualité de l'Exemple fourni par le fils de l'avoué de Vouziers. La cérémonie d'hier revêtit, considérée sous cet aspect, une contribution précieuse à la restauration française que Taine a préparée et que les cerveaux lucides, les plumes qui n'acceptent point d'être serves, se doivent de ne pas laisser compromet tre. Déjà, il y a trois ans, le centenaire de la naissance d'Hippolyte Taine avait remis au premier plan de l'actualité l'effigie pensive et studieuse d'un des plus nobles champions de la culture française au dix-neuvième siècle. Il n'est que juste de rappeler aujourd'hui que les compatriotes du maitre ne s'étaient pas laissé devancer dans la voie jalonnée maintenant par la reconnaissance de Paris. Le 24 septembre 1905 la ville natale de Taine éleva, à la mémoire de son glorieux enfant, un monument que les Allemands détruisirent pendant la guerre et qui, à notre connaissance, n'a pas été reédifié.

La haine symbolique manifestée par les envahisseurs périodiques ne se trompe pas dans ses manifestations. qu'il s'agisse des tours de Pteinjs, ce sommet spirituel de l'architecture de la patrie, ou

qu'il se soit permis une confidence qui tonchât à son existence intime. On compterait le nombre de fois qu'il a employé le mot je. Il rejoignait ainsi Pascal qui prétendait, la Logique de Port-Royal nous le révèle « qu'un honnête homme doit éviter de se nommer et même de se servir des mots de je et moi ». Certains morceaux des livres de Taine, ainsi les émouvantes pages sur la Niobé de Florence dans son Voyage en Italie et celles sur Beethoven dans son Graindorge, attestent qu'un génie lyrique frémissait en lui, qu'il a comprimé par scrupule. Il semble qu'il ait toujours défendu son intelligence contre sa sensibilité, comme il défendait son indépendance contre les tentations de la vogue et de la mode. De là cette irréprochable dignité de sa vie, si préservée, si renfermée. Quelle leçon, et qui explique l'autorité qu'exerce encore son souvenir, bien qu'il nous ait quittés depuis près d'un demisiècle A cette minute même et devant ce monument, je ne peux m'empêcher de me demander s'il nous eût permis de l'honorer ainsi publiquement Je crois l'entendre me dire « Si j'ai valu quelque chose, c'est par mes livres ne vous occupez donc pas de l'individu Taine mais de son oeuvre. »

Et je lui répondrais Non, mon cher maître, vos livres n'ont pas épuisé votre personne. Cette personne les dépasse, ou plutôt elle y ajoute un enseignement que nous avons le droit et le devoir de reconnaître. Puisque nous sommes ici dans l'ombre de l'édifice consacré à l'honneur militaire, permettez-nous de saluer en vous le représentant de l'honneur littéraire et de vous appliquer un mot qui convient à l'un et à l'autre le mérite des grands morts qui dorment à quelques pas d'ici est d'avoir servi; le vôtre est également d'avoir servi, avec toutes vos forces, avec tout votre être, et cet humble monument regardé par quelque jeune homme de lettres à l'aurore de sa vie, lui suggérera peut-être l'ambition de vous imiter. Si désireux que vous ayez pu être d'effacer l'individu Taine et de l'absorber dans votre œuvre, vous ne pouvez pas nous blâmer si nous désirons contribuer à ce que votre action se prolonge longtemps encore sous cette forme, la plus rare et la plus haute de toutes l'Exemple. »

Paul Bourget,

de l'Académie française.

de la représentation par le bronze d'un des mainteneurs de notre patrimoine territorial et moral, ce qui donne sort sens à notre destin doit être sa* crifié par le Germain.

Comme il nous^jj|»j\t qu'hier les adeptes du « culte du crocodile », unis ceux qui font profession d'aveuglement sur les conditions traditionnelles de notre grandeur, aient été absents de la cérémonie des Invalides 1 De même qu'au fronton d'un temple antique la moindre surcharge étran- gère rompt la disposition des motifs soumis aux loi éternelles, aux nécessités impérieuses et souples des lignes, de même une intrusion, muette ou non, dans une assemblée de sages, brise les accords de l'intelligence. Les admirateurs de Taine ont échappé à ce péril béotien.

Dans ses Essais de Psychologie, M. Paul Bourget a divisé son étude sur Taine en quatre parties « La sensibilité philosophique, le milieu, l'âme humaine et la science, théories poUiiques. » Des deux appendices joints à ces chapitres, le second est consacré à Maurice Barrès en qui M. Bourget sut non seulement reconnaître dès l'abord « un élève de M, Taine », selon son expression propre, mais aussi « l'auteur d'une anecdote destinée à devenir légendaire ». Cette anecdote, elle servit de noble prétexte et aussi de fond de décor à la commémoration du 27 juin chacun la connaît, l'ayant lue dans Les Déracinés elle a ouvert l'immortalité à l'arbre au pied duquel s'érigent maintenant une stèle et un médaillon devenus l'autel symbolique d'un de nos plus purs paysages

littéraires.

Au lendemain de la mort de Taine, survenue cinq mois après celle de Renan, Barrés constatait, dans le Journal du 0 mars 1893, que l'historien « intraitable sur sa méthode et qui voua un culte si fiévreux à la logique » était arrivé à une certitude cardinale « Sa méthode lui a affirmé qu'un peuple, une civilisation, un siècle sont un groupe de faits commandés par une hiérarchie de nécessités. De là son horreur pour ce, qu'il a appelé l'esprit jacobin, pour la prétention d'imposer un état de choses à un peuple avant qu'il y fût parvenu naturellement. De là encore son goût si vif pour la tradition, pour le respect de l'évolution lente. » Les jeunes gens de 1931, qu'attendent des destins obscurs et peut-être tragiques, apprendront le chemin de la stèle du jardin des Invalides. Elle leur inspirera, au pied de l'arbre admiré de Taine, les observations qui rectifient, les pensées qui préservent, les actes qui sauvent.

Gaëtan Sanvoisin.

Au premier rang de l'assistance avaient pris place les représentants de la famille: M. Paul Dubois, gendre de l'illustre historien; Mme François-Paul Dubois, sa belle-fille; M. et Mme André Chevrillon, M. et Mme Louis Chevriîlon, M. et Mme Saint-René Taillandier, M. et Mme Pierre Hepp, M. et Mme Joseph Aynard, M. et Mme Charles Riche, M. et Mme Christian Melchior Bonnet.

Parmi les personnalités présentes, on remarquait: MM. Jusseraiid, Paléologue, Barrère; Bordeaux, Louis Bertrand, Dounijc, Georges Lecomte, Hanotaux, Besnard, Louis Madelin, de Nolhac, Chauraeix, membres de l'Académie française; Rodocanacehi et Seillière, membres de l'Institut; le lieutenant-colonel Chifert, représentant le général Gouraud; le comte de Leusse, sénateur; le comte de Puymaigre, conseiller municipal du septième arrondissement; René Pinon, Mme Gaston Deschamps, le colonel Decot, représentant le groupement des Ardennes; Jarlot, secrétaire du comité du monument en 1905; François Le Grix, directeur de la Revue Hebdomadaire; M. François Dubourcaux, M. Albert-Emile Sorel, etc.

La céréjnpnie s'est achevée par quelques mots de M. de Puymaigre, représentant M. François Latour, président du Conseil municipal, qui a reçu le monument et exprimé au comité et à la famille de Taine les remerciements de la Ville de Paris.

COURRIER DES LETTRES

Antiques coquecigrues

Pour avoir été trop employées, certaines formii'les. ou s'exprime pourtant une sagesse véritable, ne manquent pas de rebuter de jeunes esprits naturellement épris de délicatesse. Toutefois, avant de répudier celte sagesse qui leur paraît banale, ou grossière, peut-être feraient-ils bien de s'aviser que telles altitudes, ils croient reconnaître une légitime révolte, ne comporte.11 pas moins de poncifs que le médiocre bon sens de Joseph Prudhomme. Mais ces coquecigrues, pour antiques qu'elles soient, trontieront toujours du crédit auprès de Ces quelques cervelles pour qui tout est bon à s'admirer. On peut être surpris de trouver parmi les amateurs de ces paradoxes vraiment un peu trop fréquentés, un homme d'esprit comme M. Jean-Jacques Brousson. Il est juste de dire que c'est un bien curieux état que celui d'homme d'esprit patenté, et fort difficile à soutenir. Mais qui vous forçait à le prendre ?

Pour peu qu'on lise les articles de M. Brousson, on sait qu'il a un sujet de raillerie accoutumé la future grammaire de l'Académie, et qu'il ne perd pas une occasion de brocarder M. Ab.el Hcrmant. Son dernier article est fidèle à cette tradition, et nous n'en dirons pas plus sur ce point, car M, lier'niant se défend assez bien tout seul. Et s'il dédaigne de se défendre, l'œuvre du grand écrivain de La Discorde, des Courpières et de cette admirable trilogie que composent L'Aube ardente, La Journée brève et Le Crépuscule tragique, pour ne citer que ces magnifiques ouvrages, cette œuvre Il suffit. Avouez que M. Brousson se distingue à peu de frais nous sommes presque tous d'accord que le dictionnaire de Littré est pour celui-ci un incontparable titre de gloire M. Brousson n'y voit qu'une « aride cuistrerie ». Ah certes, notre homme d'esprit, en veine d'originalité, après avoir écrit qu' on naît avec son style comme on nait avec son cœur.» > veut bien admettre qu'«on discipline cette oreille, celle voix, ce cœur ».

« Mais les meilleures méthodes de chant, ajoute* t-il, ne feront point rin ténor d'un enroué s». Et il s'empresse de constater « l'indigence de ce glos*saire s>, dont il dira plus loin que c'est une cathê*drale d'absurdités » M. Brousson ne comprend pas que si Littré n'a pas surtout choisi ses exemples dans l'œuvre de ses contemporains, c'est qu'il voulait offrir des textes chacun fût d'accord. Il a découvert, outre cela, que Liltré n'a pas prêté assez d'attention à « la physique, qui engendre la métaphysique », à l'électricité « qui a détrôné Aristote et ses trois unités ̃ au cinéma, à « la T. S. F. que ne connaissait pas Mme de Sévigné »,“ Je n'invente rien.

Pour conclure, M. Jean-Jacques Brousson imagine des dictionnaires pour les peintres, les sculp.leurs et les musiciens. il ne voit même pas qu'il se contredit et que la musique est un assez boit exemple à invoquer contre ses petites plaisanteries. Il ne veut point, en effet, qu'on apprenne à écrire dans Littré vous savez bien qu'il importe seule*ment d'avoir du génie. Mais ne croit-il pas, pour conclure, qu'il est assez utile à un musicien de ne pas ignorer tout à fait l'harmonie et la compost' tion, voire la fugue et le contrepoint?

Utile, sans doute, mais non indispensable avez. vous jamais admiré la délicate harmonie que fait naître sous ses pattes un chat qui promène sur un clavier son génie nostalgique et d'ailleurs mé» connu ?

v Gilbert Charles.

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Les souvenirs de Massis

Nous avons déjà annoncé la publication du très beau livre de souvenirs que M. Henri Massis vient de composer sur ces années 1905-1911 où la jeu. nesse littéraire était séduite par diverses idéologies et témoignait d'une ardeur assez noble dans la recherche de ses raisons de vivre.

M. Edmond Jaloux a consacré aux Evocations de M. Henri Massis son feuilleton des. Nouvelles litté. raires et cet article nous fait sentir à merveille toute l'importance de cette époque que fait revivre pour nous le critique de Jugements. Jamais M. Jaloux ne nous a parti faire preuve de plus d'in- telligence et de sagacité c'est qu'il apporte dans la critique celle puissance de pénétration qui est guidée et soutenue par la sympathie.

Lisez plutôt cette admirable définition du talent de M. Massis

Ce qui me parait le plus digne d'estime dans le volume de M. Henri Massis, c'est le ton avec lequel il parle de ses contemporains. Jamais de dénigre» ment, de petitesse, jamais cet accent aigre, sournois, venimeux qui est celui de la plupart des gens de lettres parlant d'autres gens de lettres. M. Henri Massis respecte l'homme jusque dans ses adversaires. Cette noblesse égale de la vision, ce souci d'honorer ce qui est honorable, sont devenus chose si rare dans la littérature que cela suffirait déjà à mettre hors de pair ces Evocations. Ceux qui ne connaissent chez M. Henri Massis qu'un critique profond et tenace. découvriront. un écrivain rapide, vivant, aisé, qui écrit comme on parle quand on parle bien c'est-à-dire une phrase toute modelée par l'émotion, par le souvenir, par Jo choc immédiat du réel. II y a enfin dans ces Evocations une chaleur, une conviction, un enthousiasme qui donnent un véritable tour lyrique à c e livre d'historien.

M. Jaloux est tout à fait digne des éloges qu'il fait.

Mac Orlan et t'aventure

Voici que M. Pierre Mac Orlan revient décidément à l'aventure, dont il enchanta ses premiers livres, et ses lecteurs. Il publiait, il n'y a guère, la curieuse histoire de Dinah Miami, où la rivalité des noirs et des blancs aux Etats-Unis se mêlait à une atroce histoire de contrebande d'alcool, un alcool empoisonné,

Mac Orlan écouterait-il de nouveau le Chant dz l'Equipage et embarquerait-il une fois de plus à bord de l'Etoile Matutine ? On annonce, sous cette ferme, son prochain roman, La Bandera! « Quelques images de la mort violente ». Mais qu'est-ce qu'une « bandera » ? direz-vous. Eh bien, il parait qu' « une bandera de légion étrangère espagnole correspond à peu près au bataillon de chasseurs à pied français ». Et voilà. Vous n'avez plus qu'à rêver à des aventures sanglantes dans un Maroc encore plein de secrets mortels. <s* M. Gérard Bauër a parlé cette semaine au Conferentia Club de Barcelone, sur « 1920 1930 ou un Romantisme sans amour ». A cette conférence, qui fut fort applaudie et longuement commentée dans la presse catalane, assistaient outre quantité d'artistes et d'écrivains catalans les personnalités suivantes S. A. I. l'archiduchesse Margarita, la marquise de Villanueva, Mmes Isabel Llorach, Sra Rosst de Gari. Vda Comulada, la marquise de Monsolis, Mme Vidal y Quadros, Mme de Foret, la baronne de Ovilvar le vicomte de Gucll, le mar- quis de Alella, le comte de Guell, le marquis de S. Roman,- Eusebio Bertran y Serra, le marquis de Castillo Torrente, Manuel liocamora, Carlos Soldevilla, etc.

<$ Le titre de docteur honoris causa de l'Université d'Oxford vient d'être conféré à diverses personnalités britanniques ainsi au'à notre éminent compatriote M. Paul Valérj'.


GAUMONT-PALACE Tabou (S.); S.O.S, FRANCE PARTOUT Dans une conversation privée et qui n'avait point l'interview pour but, M. Petsche, notre actuel ministre des Beaux-Arts, me disait, il y a quelques jours, son effort pour, avec un budget par trop restreint, maintenir partout le prestige artistique de la France.

Le cinéma n'eut jamais, en aucun gouvernement, d'ami plus sûr, plus compréhensif, plus éclairé, plus agissant.'

SUZY VERNON

Bien qu'il ne m'ait pas autorisé à faire état de notre conversation, le ministre des BeauxArts me permettra d'écrire ce que chacun sait, à savoir que si la tragique situation de la cinématographie française, compromise par d'in- compétentes ou de malhonnêtes administra- tions, est en voie de renflouement, cela est dû, pour une grande part, à son intervention, où Je velours de la courtoisie épousa étroitement le métal de l'autorité.

Aussi suisejebien certain, monsieur le, ministre que si, d'aventure, ces lignes vous tombent; sous les yeux, vous tirerez, des mêmes étonnements, les mêmes péremptoires conclusions. Je dus, à un ancien ambassadeur d'un pays voisin et qui est un grand ami de la France, de rencontrer hier une des plus hautes personnalités de l'Europe centrale, venue à Paris pour ausculter la France et mesurer ce que peuvent comporter d'amitié, d'intérêt, les battements de notre cœur pour l'Autriche d'aujourd'hui. Consulté au point de vue particulier de l'influence cinématographique française, je provoquai immédiatement les rencontres qui me parurent devoir la servir au mieux.

Et j'appris, au cours de ces conversations, dont l'intérêt primordial ne saurait échapper, des choses bouffonnes et tristes, celle-ci par exemple

Vienne compte environ cent quatre-vingts salles de cinéma. Les Viennois n'eurent, en un an et en une seule de ces cent quatre-vingts salles, que deux fois l'occasion de voir des açifualités françaises

Et quand je dis françaises, c'est de France que je devrais dire et par quelle indirecte importation les bandes arrivaient d'Améri-

que t

que !•̃̃̃

Or, le Viennois du cinéma, je ne parle pas des hautes classes, qui aimèrent toujours Paris, le Viennois moyen aime le film français, et fit de longs succès à Caïn, à Chez les mangeurs d'hommes, applaudit aujourd'hui au Million mais les films français sont rares. Qu'attend-on pour intensifier l'effort ? Je ne doute pas que M. le comte Clauzel, le distingué, ministre qui, là-bas, représente hautement et fait aimer notre pays, soit d'accord avec nous pour espérer de notre ministère des affaires étrangères, la question fut exposée hier à M. Philippe Berthelot, de

` M PRÉFÉREZ-VOUS LE CHAPEAU QUE PORTE « UN HOMME EN HABIT ». -1

FIGARO FILM

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CHRONIQUE DES GIN ÉMA| DE f ARIS 1, 1,~

1. 1.

?

FOCH (S.):- CAMEO: Au pays du scalp (S.).- PARAMOUNT: Un homme en habit (P.).- AMBASSADEURS Le Million (P.) r–ÂUBÈRT-PAL ACE: ;L' Anglais tel qu'on le parte (Pj)-:

Nous aussi, monsieur le ministre des BëauxÂrts, l'appui qui permettra à la cinématogra- phie française d'opposer victorieusement, au visage orgueilleux de l'Allemagne annexionniste, le lumineux visage de la France de la France qui n'a point besoin, pour vaincre, d'autres armes que ses deux épées scintillantes la Pensée, la Beauté.

Encore les faut-il brandir.

Richard Pierre-Bodin.

̃••̃ •̃' ̃'̃ ̃ ̃ •♦̃♦

GAUMONT-PALACE: Tabou (S.)

je suis retourné au Gaumont du volume. de la ligne et de la lumière, au palais de ce jour, au ciment de quoi il suffit, pour qu'il se mue en améthyste, qu'un doigt d'électricien tourne la manette du Merveilleux!

Je suis retourné vers le miracle de dix mille mètres carrés de torchis mués en pierre précieuse par le plus humble doigt, vers ce temple qui semble de Templier, vers ce Cartier des quartiers excentriques, vers cette bâtisse dont des clartés font un bijou, « sortie » s'inscrit en jade comme une gemme en prime au | départ, comme un joyau avec lequel on vous rei mercie d'être venu. Ainsi Buckingham semait, en fin de fête, les pierreries de son manteau, s' excusant avec générosité de'sa fatigue, indiquant â des convives soudain fastidieux le chemin rémunérateur d'undépart opportun, avec la somptueuse insolence des pierres précieuses, et des grands seigneurs, plus qu'elles magnifiques et durs.

Je suis revenu au Gaumont-Palace comme à la Cathédrale du Film, à Notre-Dame-de-Toutes-les-Lumières, celle de Dieu sur l'écran, celle des'hommes sur les murs, électricité et soleil Je suis venu retrouver les dieux au seul tem-

SI MADELEINE GUITTY RESSEMBLE A PAULEY. ple de Paris où l'on puisse encore adorer le soleil. Le soleil, qui reste, après le silence, la plus pure expression de la divinité, et notre seule commune mesure.

Et je vous ai retrouvés, Reri en fleur, Mahati long, souple, précis et mat comme une belle arme

Je vous ai retrouvés, je vous ai reconnus. Vous êtes ceux dont on rêve, ceux qui-, aux tables où" Von soupe pour se remettre 8b la gène de vous avoir été confronté, laissent aux yënx des femmes ce fard seyant de la nostalgie, aux lèvres des hommes ce goût de poussière qu'ont les vains mots et les luttes sans noblesse, cet « A-quoi-bon » qui est comme un billet, déjà, qu'on prendrait pour des ailleurs.

Je vous ai reconnus, et vers vous, ô ma sceur, ô mon frère, j'ai élevé au haut de mes mains mon cceur lourd du dégoût des autres et de l'ennui de moi, j'ai tendu vers votre richesse essentielle l'offrande richissime de ma pauvreté.

J'ai chanté avec vous Vos chansons pures comme des rondes puériles, j'ai vécu votre histoire odorante et naïve'comme les fleurs. Est-il si loin de vos dieux noirs, le Dieu qui disait

Soyez comme d§, petits enfants ?

Et j'ai, ô Mahati sculpté par le soleil et la mer, avec toi sombré dans fa mer, sous ton soleil. 7,

Le requin sacré savait bien que la mer t'attendait pour t'ensevelir intact, et qu'il n'avait pas le droit, ô provisoire pêcheur de perles, de te mutiler au cours d'une besogne.

La mer qui sait mûrir des perles, orgueilleusement, pour personne, la nier sait attendre et sait choisir.

Couronné par l'amour, tu lui eusses été un hôte en révolte, acharné à remonter vers la terre, vers la femme..

Mais, ô Mahati épuisé de nager vers la vérité humaine, Mahati vaincu par le culte de ton pays cendre des vrais dieux laissée aux mains de tes prêtres par l'incompréhension et par la peur Mahati qui n'admettais pas que l'amour offensât le soleil, ô Mahati élémentaire, la mer pouvait te recueillir, et te tisser, pour marcher vers l'éternité, la robe quHlcfiiUait. La. mort, Mahati, est uncjj)ouse splendide et rë-, dotitable on n'est jamais trop paré pour elle. Tu l'as reçue au fond de la mer, qui est notre commencement à tous. Tu l'as reçue appuyé sur ta douleur d'homme comme est un chef sur son épée. Mahati, je suis un peu mort avec toi, mais, avec toi, j'ai vécu.

Que m'importent les incompréhensions loquaces des commerçants délimités qui m'entourent ?

J'ai, par toi, au cœur d'un juin gris, adoré le soleil, et, au cœur de Montmartre, retrouvé la pureté sans quoi l'on ne vit que par erreur. S.OS Foch (S)

La mer encore, mais la nôtre, mauvaise, homicide.

Des marins chantent, servent, et sauvent d'autres marins, sur un voilier que les ailes ont perdu, comme elles f ont des hommes. C'est bien, comme l'indique le programme, un « reportage dramatique en l'honneur de la marine française ».

Mais où va-t-on, si les programmes se mettent à penser comme nous P

̃•• ̃• ••

^Lwmusique est de Jacques Iberh^»-; Ptiîs-je évoquer, Jacques Ibert, à cette place, à ce sujet, l'officier de marine, pâle et mince :et tourmenté, que Vous étiez à Dunkerque, et qui excusait, en les magnifiant de sa musique, les vers de l'observateur de tranchée que j'étais, à quelques kilomètres au nord ?, CAMEO Au pays du scalp (S.)

Une autre lampe aux beaux détails, et qui voudrait éclairer pour nous les mœurs exotiques.

On a oublié de mettre le contact.

Pas une seconde, la pellicule (pourquoi n'avoir pas employé la panchromatique, qui fait noirs les ciels mais réinvente le noir en lui conférant des degrés ?) pas une seconde, la pellicule ne me donne l'impression de la lumière omnipotente, pas une seconde je n'ai envie d'aller rechercher sur les bords de l'Amazone ces êtres dont aucun n'est beau, ces palivres reconstitutions de guerres locales (est-ce cela, le documentaire ? J'aime mieux Tabou tant qu'à ré-inventer.). J'appris, dans un palace du Pérou, il y a quelque dix ans, plus de choses sur la Colombo, et la civilisation rouge que le marquis de Wavrin que le texte a également tort d'appeler parfois, .Wavrin^ut court. M: parfois M. le marquis ne m'en apprend ici. Je préciserai seulement, pour les non-imtiés, que les « Napos » ne sont pas les filleuls du baron Napo. Gourgaud, et que celui-ci n'en reste pas moins un grand explorateur dont j'espère pouvoir présenter bientôt aux lecteurs de Figaro le beau f ilm qui résume ses expé̃ ditions.

Que les « Caméras » ne sont pas une tribu ennemie, mais que les Jivaros avaient tout de même- bien des raisons de s'en méfier. Que quand une femme Jivaros (ou ras, ou ra,) va-t-en ville, ce n'est pas habillée de bananes, comme n'importe quelle Joséphine Baker, par Potin, mais bien peinte à même par Paul Colin, dont les succursales existaient là-bas avant que ne fût fondée la maison mère. Et que quand cette dame .Jivaros (ou ras, ou ra) suggère à une camarade de « payer un ver », c'est d'un ver blanc qu'il s'agit, mi joté patiemment en un cœur de palmier.

Puis-je aussi signaler que dans là danse du Bien et du Mal, les psychologues de l'Amazone s'affrontent avec des bâtons exactement semblabes, décorés des mêmes signes, et dont l'un n'est le Bien, l'autre le Mal, que parce que l'un, en fin de lutte, a été plus fort que l'autre ? Sans cette victoire, qui eût reconnu le mal ̃vrfn; bien ? 2

Un Européen, peut-être ?.

PARAMOUNT'. Un, homme en habit (P)

'Mes confrères s'insurgent contre le théâtre au cinéma.

Le théâtre aussi, pardi Il à peur.

Je dirai, dès te prochain dimanche, pourquoi 1 j'a ime Un homme en habit, et combien mon cousin de Romorantin préférera ce théâtre, i merveilleusement élargi par le cinématographe, aux tournées « Barrez-vous »- et autres réjouissances de patronage.

̃ t i ̃ ̃ »̃*̃••-••.• •̃ ».

.A CELUI QU'ON ADOPTE « AU PAYS DU SCALP ? ?>

Je, dirai, par contre, dès ce dimanche-ci, à I Francis Mangan, que son petit divertissement dépasse les limites du ridicule.

Un rideau sans doute réalisé en quelque cheflieu de canton par les abonnés de la « Broderie du Foyer », s'ouvre sur une scène qui con f ond des dames portent vers deux messieurs nus des urnes qui ne s'enorgueilliront point de nos suffrages.

Les messieurs nus contemplent avec effarement les dix mille mètres de crêpe de Chine au cœur de quoi les posa la fantaisie d'un réalisateur à qui il ne manque que d'avoir un peu le sens de Paris.

Si encore ce crêpe était. marocain Le nu se soutiendrait, si j'ose m'exprimer ainsi. Les messieurs se toisent, s'affrontent, se mêlent muscle à muscle, et j'entends l'un dire à l'autre « Dix miWe^mètres de crêpe de Chine, et rien à se mettre" 1 Ce n'est pas que j'aie froid, mais je. voudrais. ;un veston-l ,*)>> *->< ̃̃̃'>̃ Les dames reviennent, sans veston ^èîfs'qiïs urnes.

Sans urnes malj.. elles gardent un air un peu gourde une habitude est si vite prise. AMBASSADEURS Le Million (P.)

Le Million de René Clair, qui en est à sa sixième semaine au Little Carnegie-Play House de New-York, à sa dixième semaine au Gloria Palast de Berlin, à sa onzième semaine au Phoenix de Londres, et qui triomphe dès longfemps Vienne, est présenté, aux Ambassa-

.PAULEY LE LUI REND BIEN,

deurs, avec'un luxe qui nous permet d'espérer que nous fêterons, dans un an, à Paris, la cinquantième semaine de son très légitime succès. AUBERT L'Anglais tel qu'on le parle (P.) Tramel, et c'est beaucoup. r Est-ce assez ? 2

Je voudrais je suis un, petit obstiné '-̃ aussi un peu de Tristan Bernard.

Car dans le Petit Café comme dans l'Anglais tel qu'on le parle, rien ne reste de lui, que sa signature.'

Mais quel est ce monsieur triste, à l'orçhes^fre ? Pardi, c'est notre auteur gai La barbe triste en berné, oui, c'est Tristan Bernard (1). Tristan Bernard qui, devant ce désert ou rien de lui ne demeure, murmure, pour moi seul le Sahara Bernard.

(1) Ce vers est attribué indifféremment à Richard Pierre-Bodin, à Shakespeare et à Homère trois poètes immortels dont eux-mêmes n'oseraient point affirmer que leurs vers soient d'eux.

MONSIEUR ADRIEN

Il est grand, mince, élégant. il paraît vingtcinq ans, un grand nez busqué allonge son visage anguleux, qu'une petite bouche amenuise encore.

Il est doux et tenace, déférent et soigneux. sa patience est inlassable.

Cet homme, qu'un paradis peuplé de beautés nues et calmes attend pour la récompense de ses vertus, est celui qui, à la Metro Goldwyn Mayer, habille les étoiles. les stars C'est lui qui, après avoir étudié la future vedette, toujours belle mais jamais parfaite, propose lé dessin de robe qui la fera ce qu'elle doit être à l'écran. ̃̃ > > » Si la star refuse l'esquisse proposée, et tempête, il rosit légèrement, sourit, en dessine -deux, trois, dix.^ingt autres, toutes fidèles-a»

lui .des l' ét qu"il" :lui ,imposera.

type qu'il lui destine, et qu'il lui imposera.

car il sait. et il triomphe toujours! N'estce pas lui qui a poétisé Garbo, allongé Schearer, stylisé Cravyford

De son petit salon d'essayage troué de glaces et jonché de silhouettes, les femmes sortent vaincues mais triomphantes d'une beauté qui leur est nouvelle, qui les surprend parfois, qu'elles discutent d'abord.et qu'elles admettent bien vite. en se l'appropriant

Grave et résigné, il mène une vie de hagnard la beauté forcée à perpétuité !»• Pourtant, de temps à autre, il s'échappe. va à Paris renouveler son inspiration, en revient enrichi et prodigue, puis retourne au studio de- huit heures du matin à six heures du soir.Adrien, de nouveau, dirige, vérifie, conseille, ordonne, choisit, toujours obstiné dans la recherche de la perfection Mais à six heures, subitement, il disparaît. Aucune star, fût-elle la plus belle du monde, ne pourra le retenir car, le soir, réfugié dans sa petite maison dont, il a peint. les m'ttfs?etr tapissé les Ichàisës/ Adrien, penché sur de grands cartons, dessine sans relâche.. Mais, sous son crayon libéré des contraintes cinématographiques, apparaissent triomphants, des corps musclés, des nègres puissants, des monstres terribles, tourmentés, hideux à faire frémir. et cette laideur brutale et forte, le distrait, le console, et le venge (Hollywood, avril 1931).• v: Françoise Rosay.

MARYLA WOYVO


ZIGZAGS GOURMANDS l

AU VERT-GALANT

14 fraîcheur du soir m'a ramené sur les 'quais ou il fait bon rôder et flâner tandis que le jour tombe sur les tours de NotreDame. A vrai dire, la gourmandise aussi a conduit mes pas sur le quai des Orfèvres, où l'auberge du Vert-Galant connaît, à cette époque, sa grande saison. On sait tout le charme tranquille de ce petit coin si parisien où Laurent Bissât a su attirer fine clientèle de choix qui, depuis la-Tqur-d' Argent et Lapré. lui est demeurée fidèle à1 lui et à sa cuisine fameuse.

Laurent Bissât connait tout son monde, les aoûts de lotit son monde, et sait lui-- même prendre la commande. Il faut l'en-

tendre ̃

Monsieur le ministre, j'ai aujourd'hui un soufflé de barbu.

Monsieur le comte, je vous recommande. ce soir, mes petits poussins de Hambourg.

̃ Frire Gorenflot, j'ai pour vous une

'poularde.

Et chacun de se laisser tenter, puis de bénir le bon traiteur, son chef et ses marmitons qui, à renseigne du Vert-Galant; vous dispense les ptus pures joies de la gourmandise.

Vertuckou l disar au Vert-Galant est la meilleure façon de vénérer le souvenir du bon roi et de sa pçyle au pot.

DANS PARIS

Ce nouveau et sympathique restautant s'est classé, en quelques mois, comme l'un des plus agréables de Paris. Vaste et fraîche salle, décor, confortable et raffiné, cuisine parfaite avec repas à prix lise.' Les Parisiens prennent maintenant chaque jour Je chemin de la gare de l'Est où un restaurant digne de traditions culinaires de la capitale leur a été donné. Le succès de Paris-Est démontre que les joies de la table ne sont pas incompatibles avec le plaisir des yeuSt et qu'un excellent dineF a toiit à gagner à être déguste dans une %SàHe élégante et claire. C'est le cas..de ParisEst et le secret de sa vogue.

« Laf ont, son caneton » C'est devenu le mot de passe par lequel s'abordent, à Paris, tous les gourmets dignes de ce nom. Le célèbre restaurant Delaborde, quai Malaquais, a retrouvé depuis quelques années, sous l'impulsion de M. Lafont, une vie nouvelle. De partout on y vient pour déguster le succulent canard au sang, spécialité de la maison. Excellente et copieuse carte avec ses plats du jour, ses poissons, ses entremets choisis. Sans oublier le bon foie gras des Landes et toute la gamme des vins de Bourgogne et de Bordeaux qui constituent chez Lafont une des bonnes caves de Paris.

Ffatico-Italiefl

Avenue Matignon, au coeur des Champs-Elysées, le restaurant FrancoItalien continue la tradition de cette cuisine italienne, dont les Parisiens se sont toujours montrés irès friands. M. Longchamp, qui di.'ige désormais cette ancienne et renommée maison, a su en conserver toutes les bonnes habitudes. Les spécialités italiennes figurent chaque jour sur la carte à côté des plats français. Cave fameuse ou les Chi#nli. et, les Astis tiennent une .place, d'honneur, cadre idéal dans le plus agréable quartier de Paris 1 telles sont les raisons du succès du Franco-Italien de l'avenue Matignon.

Chez les Vikings

Les Vikings qui ont conquis tous les gourmets de Paris connaissent un succès qui ne se dément pas depuis qu'ils ont ouvert leur pittoresque restaurant sur les hauteurs de Montparnasse. Le célèbre bar de la rue Vavin avec ses exquises spécialités norvégiennes, le filet de renne, la poule de neige et les poissons fumés à créé une atmosphère où aiment se retrouver non seulement^ les Nordiques, mais aussi les Parisiens amateurs de bonne cuisine et d'alcools rares.

Les Vikings, débordant à la conquête des Champs-Elysées, ont ouvert leur nouvelle maison du 14 de la rue de Marignan.

Chez Jarraud

Rien n'est plus reposant, après une lourde journée de chaleur, que le cadre frais et sympathique du restaurant Jarraud, 47, boulevard du Montparnasse. Les Parisiens aiment à s'y retrouver, car ils savent que la cuisine y est légère et parfaite, l'atmosphère agréable, l'accueil charmant. M. Jarraud a su faire de, sa maison l'une des plus luxueuses de Paris en même temps qu'il veille sans cesse à la perfection da sa ,table>; La promenade à Montparnasse est, par ces soirs d'été, l'une des plus agréables de Paris, à condition do dîner chez Jarxaud.

he Père Soitfîn

A l'Ouest rien de nouveau.

En effet, parmi toutes les auberges et les restaurants qui environnent l'Etoile il est une vieille maison où l'on a gardé les traditions, c'est le Père Boivin, 18, rue Bayen, aux Ternes.

Malgré la modicité de ses prix déjeuners à 20 francs et dîners à 25 francs, vin compris, l'on y mange d'une façon honnête comme on savait le faire autréfois à Paris.

16, rue Duphot, le Chicago Inn vous offre, à prix fixe, un déjeuner pour 25 francs et un diner pour 30 francs. Morgan lui-même, le patronnait la cuisine et n'a pas son pareil pour présenter un homard grillé à la Ne\v-York, le jambon rôti à la Chicago, -le poulet frit maryland et le sirloin steak à la San Francisco. ifâtoiis-nous de préciser que, pour être américain, l'établissement n'est pas sec. Bien au contraire.

Jean Cazenatfg

(flzémar, successeur

11, rue Suinte-Anne. Une adresse bien connue de tous ceux qui savent apprjcier la bonne chère et se plaisent à retrouver les traditions bourgeoises françaises qui disparàissent'peu à peu. Azémar, le propriétaire de cette maison qui n'a pas de succursale, est un des meilleurs spécialistes de la cuisine béarnaise, aussi son restaurant est-il le rendez-vous d'une clientèle de gourmets se coudoient hommes politiques, commerçants et artistes.

Sous les ombrages de l'accueillant pavillon « Les Ibis », au Vésinet, a eu lieu, vendredi, le 289" déjeuner de la Société artistique et littéraire « Le Cornet ».

M.. Gaston Rageot, président de la Société des Gens de lettres, en fut l'aimable président.

Le menu suivant fut avvrécie a sa juste valeur

Gorenflot.

Paris-Est

Delaborde

Chicago Inn

Petits pâtés chauds

Timbale de fruits de mer

au coulis d'écrépisse

Jambon d'York au. ranciaux de Grenache accompagné de branches d'épinards à la crème

Les « Ibis en terrine gelée de vieux baurgogne, servis avec les coeurs de laitues

Tous les fromages

Mortier d'entremets

Les fruits de France et des colonies Moka

avec la symphonie des liqueurs

̃̃ Yins '̃̃

Blanc de Champagne nature

beaujolais clairet

château-foncié fleurie

̃ CBez ittarguery

C'est le triomphe de la tradition. Marguery, maison célèbre et connue dans le monde entier, est restée égale à elle-même. Sa spécialité, l'excellente sole Marguery, continue de faire les Silices des gpunnets, et sa cave sans cesse entretenue avec un soin jaloux rivalise avec les meilleures de Paris. Marguery, qui accueille à ses déjeuners d'affaires à des prix très raisonnables et à ses dîners une clientèle fidèle et un tant soit peu gourmands, livre, aussi en ville. Le fameux restaurant du boulevard Bonne Nouvelle connaît un succès qui ne s'est jamais démenti il reste fidèle à ses tradi-

tions. 't

fre Berry C'est le reî.dez-vous du Tout-Paris aux. Champs-Elysées. Au bar, a l'heure apéritive, au thé dans les somptueux salons, au déjeuner comme aux diners, après le thçâtj-e pour le souper, on retrouve chaque jour au Berry ses amis. Excellente et fine cuisine dans un cadre élégant et. confortable. service impeccable, toutes les traditions du grand restaurant parisien dans une atmosphère moderne, telles sont les raisons du succès du Berry que les gens du monde, les artistes, les Parisiens de Parîs et les étrangers ont élu et oif. jils aiment à se rencontrer.. ̃ ,-̃'̃

Cftez hetëssier

Fameux restaurant ou: le bon traiteur Letessier, 15, avenue Victor-Hugo, vçius réserve un accj^ei!l..jCor.(iial et \cinprcjjjce.

On "'Ka.- chez. :;man-

ger dans ̃un,o^pmpa'nt.: -t-

Retenez les notrisWè ̃c^S^e^aii^ês. sole

tante Marie, gratin-de langouste, rognons flambés, volaille à l'alsacienne, crêpes de la maison.

Voilà une maison où vous serez sûr d'être toujours bien traité, suivant les meilleures règles de l'hospitalité et de la gastronomie.

La nouvelle directton du Douro a cru bon pour le mieux situer de lui donner dorénavant le nom de la rue ou il se trouve. Le joli et lumineux Douro est donc devenu le joli et lumineux Lincoln. Soins attentifs, cuisine toujours soignée et prix extrêmement modérés. Ce restaurant va devenir célèbre et il refusera du monde parce qu'il sera la seule maison chic des ChampsElysées où l'on pourra manger a partir de vingt francs.

14, rue Lincoln. T.: Elysées 03-81. Chathatn-Yotoey

Le grlll-room du Chatham, tout comme la rue Daunou, est le rendezvous et le passage des vrais Parisiens. On ne' saurait imaginer restaurant plus fidèle à s.j traditions d'élégance et de bon goût. C'est te secret de son succès. A côté, la luxueuse salle du Vohiey bien propre aux grands dîners connaît chaque soir de belles chambrées. C'est l'un <Jes derniers souvenirs du boulevard et du Paris d'autrefois.'

HORS PARIS

Dans te verdoyant Vésinet, au bord d'un lac, sous les frais ombrages d'un parc le restaurant des Ibis est le rendez-vous de tous les Parisiens qui veulent fuir les bruits de la ville et goûter en repos sans trop s'éloigner tous les charmes de la campagne. Un frais et clair pavillon où l'on est sûr de- trouver une cuisine parfaite et des vins choisis se dresse dans la verdure, loin des poussières de la route et du vacarne des autos. C'est le relais rêvé en ces beaux jours pour les gourmets qui aux joies de la table ajoutent volontiers le plaisir des yeux.

VILLBNNES

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La Pergofe SUR LES BORDS DE LA SEINE On y déjeune. On, y dlne. On y dnn«e. Dimanche 28 Grandes Régates organisées par tp^Méo-CIub de Paris

mHI~L.91~ 1

̃» ̃

Marchés commerciaux BLES. Chicago, 2G juin. En cents, par bl. Juill., 58 1/8; sept., 59 1/2 à 5!) 3/8; déc, 03 5/8 à 03 3/4.

AVOINES. Chicago, 20 juin. En cents, par bl. Julll., 28 1/4; sept., 28 7/8; dec., 31 5/8.

SEIGLES. Chicago, 26 juin. En cents. par bl. Julll., 38 3/8; sept., 40 1/2; déc, 44 3/8.

MAIS. Chicago, 20 juin. En esnts, par bl. Djsp.. 61; juill., 60 1/2; sept., 58 1/2; déc, 52 3/4.

SUCRES. New-York, 26 juin. En, cents, par 100 lbs. Cour., incoté; julll., 129; sept., 133; oct., 137; déc, 141; janv., 143; mars, 147; mai "155.

CAFES. New-York, 26 juin. En cents, par lb. Disp., 6 11/16; juill., ("> 03; sept., 0 22; oct., 6 25; déc, 6 40; japv., 0 48; mars, 6 54; mai, 0 57. COTONS. New-York. 20 juin. En ct'iits, par lb Disp., 10 33 cour., incot- julll., 10 20 à 10 21; sept., 10 46; cet., 10 59; dée., 10 82 «10 83; janv., 10 93 à 10 95; mars, 11 13; mal, 11 32. Les plus belles excursions en autocars Ce sont celles qui ont été organisées pour vous par les Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine, dans les Vosges, dans la région de Metz et de Verdun et du grandduché de Luxembourg.

Les cars utilisés sont du dernier confort (t munis de sièges Pullman.

Du,; 15 juin 'au 15 septembre, l'agence çfflcièlte des Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine. %f avenue Portalis, k Paris (téléphone Laborde 70-08), vous délivrera df.'i billets combinés chemin de fer et autocar à prix réduit et à validité de 30 jours prolongeable, et vous retiendra vos places dans les trains et dans les cars. Il est recommandé de faire réserver les places au. moins huit jours à l'avance.

Vous pourrez ainsi accomplir à peu de frais et sans -fatigue le célèbre parcours de la route des Vosges ou l'une des excursions organisée» autour de Mulhouse, Colmar, Strasbourg. Metz, Luxembourg et contempler des sites prestigieux Sainte-Odile, la montagne sacrée; Saverne, la perle des Vosges les stations thermales d'Alsace, les forêts de Hohwald, le fier château du haut hcenigsbourg, les cols et les lacs vosgiens, la vallée de Munster et Gérafdmer, la région des grandes altitudes Hohneck, Markstein, Grand Ballon, Ballon d'Alsace. les sommets historiques du Mage' et du ViellArmand, les champs de bataille de 1870 et ceux de la'zone rouge de Verdun, les vieux manoirs légendaires du grand-duché de Luxembourg Clervaux, Vianden, Larocliette, Beaufort.

Le Lincoln

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Spe et acies IIIIJIIIIIUI'IIIIIII 't~-

LA SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNÉS

OPERA lundi, 8 heures La Valkyrie; mardi, relâche; mercredi, 8 heures SamBcn et Dalila; jeudi, 8 heures Faust; vendredi, 8 heures Othello; samedi, 8 heures Lohengrin.

COMEDIE-FRANÇAISE: lundi, 8 ri. 15: Le Misanthrope, Le Sicilien; mardi, 8 h. 30 (abonnement terminé) Poliche; mercredi. 8 heures Le Sang de Danton; jeudi, i h. 45 (abonnement terminé) Le Baiser, Le Bourgeois gentilhomme; 8 h..15 (abonnement terminé) Sapho vendredi,

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En matinée

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 1 h. 45 Blanohette, comédie en trois' actos, de M. Brieux (MM. Croué, Charles Granval, Paul Gerbault. Dorival, de Rig-oult, M. Le Marchand, Pierre Faubert, M. Dufre-sne Mmes Emtlienne Dux, Marie Bell, Irène Brillant, Lherbay).

Arlequin poli par l'amour, comédie féerlcpje en un acte, en prose, de Marivaux. Musique de scène de M. André Cadou (MM. I.'Mloux, Pierre Bertin, Pierre Faubert, Pierre Dux, Robert Vidalin;-Mmes Matleio-ne Renaud, Irène Brillant). Danses réglées par Mme Chasles.

La Nuit.de ;Décembre, d'Alfred de Musbut (M, Maurice Donneaud, M. Pierre Fau-

bert).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à S h. Les Brigands, (Mmes Emma Luart, Marcelle Denya; MM. Mu-sy,- Dranem, Marcel Carpentier, Pujol, Balbon, Le Prln, Baldous). Orch.: M. Georges Lauweryns. ODEON (Littré 08-31), à 2 h. 30: Le Rosaire, de Mi. André Bisson (MM. Francœur, José Squinquel, Guy Pariy, Roger

-1 11 1

En soirées

OPERA (Lotivre, 07-05), S" « ». 30: Theî» (Mme Marthe Nebï>6,ulous, MM. Andlo Pernet, Raoul Gilles, Mmes Aimée Mortl;nér, Manceau, M. Froumenty, Mlle Montft'rt, MM. Madleri, Guyafd). Danse Mlle ïnmballe, Mlles Y. Franck, EUansfcaia). Or-

chestre M'; "Gabriel Grovlezi

COMEDIE-FRANÇAISE <%it. (|2-22iy à, 8 li. 45 Le -fllaltre de spa pœu#, comédie en trois' actes de M. Paul Raynal (MM. Yonriel, Jean Martinelli; Mmes' Mary MarGuet, Henriette Barreau).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76). à 8 h. 30 Les Brigands (Mmes Emma Luart, Marcelle Denya, MM. Musy, Dranem, Marcel Carpentier, Pujol, Balbon, Le Prln, BalCous). Orch. M. Georges Lauweryns. ODEON (Littré 08-31), à 9 heures: Madame Sans-Gêne, de Victorien Sardou et Emlle Moreau (MM. Bonifas, Chamarat. Guy Parzy, Raymond-Girard, Louis Seigner, Cailloux, Aubeleau, Squlnquel, Darras. Georges Cusln, Harry-James, Bryonne, Baconnet, Monnler, André Wasley, Guy Parzy, Roger Clalrval, Paul OEttly, Charpentier, J. Dumosnil; Mmes Colette Adam, S. Jarnec, R. Simonot, Blanche Dars, P. Marinier, Lily Mounet, G. Duard, T. DalJeyme, Sfrvanlne, Lucy-Laug-ler, Glnéva, Simone Vlovy, Madeleine Foujane, Eva Reynal, L. lïouchetal)..

AMBASSADEURS, clôture annuelle. ANTOINE (Botzaris 2t-00), à 8 h. 45 Bourrachon, de L. Dolllet (Signoret, Marf. Pierry, Leclerq, Crémieux, Llnirys, Dock, Berthler).

APOLLO (Trtn. 27-30), à 8 heures 30 Brummell, de Rlp, R. Dieudonné et Reynaldo Hahn (Marg:. Deval, Pierre Meyer, Louis Arnoult, Marcelle Monthil et Carol). ATHENEE (Cent. 82-23), à 9 heure-3 Le Couché de la Mariée, de M. Félix Gandéra (Charles Dechamps', Charles Lorrain et Jenny Çrispln).

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58). « 8 h 30: Les Aventures du Roi Pâusole (Uor- ville, Jacqueline Francell, Pasqt ail, Germaine Duclos, Viviane Gosset, Claudie de Slvry, Régine Paris, Marsac).

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES CElysées 72-42), à 8 h. 45: L'Eau fraîche, de M. Drieu La Rochelle (Valentine Tessier, L. Bogaert, J. Cazeneuve, P. Renoir, Louis .louvet, R. Bouquet).

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-86) reiache.

EDOUARD-VII, clôture annuelle.

FOLIES-WAGRAM, relâche.

GYMNASE (Prov. 16-15), à 9 heures: Ma Cousine de Versovie, de M. Louis Verneuil (Mmes Elvire Popesco, Andrée Terroy MM. Gustave Gallet et Pierre Stepben).

MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 heures Faisons un rêve; Et une revue (Sacha Guitry, Yvonne Printemps, M. Marcel Simon, Mlle Pauline Carton). Aux pianos: Wiener et Doucot.

MATHURINS (Louvre 48-66), à 9 heures Savinien ou l'Envers du cinéma. de M. Maurice Favlères (MM. Debucourt, B. Marco; Mmes Mayane. J. Stick, J. Press). MICHEL (Gut. 63-30), à 9 heures: Cette Vieille Canaille, comédie de Fernand Mozière (M. Maurice de Féraudy et Jean Marchat).

MICHODIERE (Richelieu 95-23), a 8 h. 45 Le Sexe faible, de M. Bourdet (Chelrel. Boucher, Grumbach, Brasseur, Christlane Delyne et Suzanne Dantès). MOGADOR (Trin. 43-69), à 8 11. 30; La Vie parisienne (MM. Max Dearly, Urban, Dréan,Jienry-t.averne; Mmes Jane Marnac, Hélène Regelly, J. Saint-Bonnet, $arday et M. F. pudart). ..̃ S i •̃̃ MONtPARNA88K, clôture nnnnejîe. THEATRE DES NOUVEAUTES (Pro. 5276), à 9 heures-: Enlevei-moi! (Eilane de Ci eus, Ville, Cnrlstlane Dor, Marrot, Jean Ceiss, Duptn, Nicole Rozan, Colette Vatllc'r, Arley, Faure et Madeleine Guitty). PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 h.: Une bonne fortune, de Yves Mirande et Charles-Henry Hirsch (MM. Louvlgny, Du.vallès, Paul Falvre, Hennery, R. Gulllon, R. I.epers et Léo Pcltier Mmes Christiane Drlyne, Mireille, Germaine Michel). PIGALLE, clôture annuelle.

SAINT-OEORGES, clôture annuelle. SARAH BERNHARDT (Arch. 00-70). è 8 h. 30 Les Tribulations d'un Chinots en Chine, de MM. CI. Farrère et Ch. Méré, d'après J. Verne (Maurice Escande, Renée Devlllers, Georges Bever).

THEATRE DE PARIS (Trin. 20-41), à 8 h. 30 Ces Messieurs de la Santé, trois actes do P.-A. Armont (M. Xlerme, Guy L-crlan. Charplnl, etc.)

TRISTAN-BERNARD, clôture annuelle. VARIETES, clôture annuelle.

ALBERT-I" (LaD. 21-43), a 9 Heures: To See ourselves (en anglais).

AMBIGU (Nord 36-31), à 8 h. 45: La Porteuse de pain (Dernière représentation).

ATELIER, clôture annuelle.

CHATELET (Gut. 02-S7), â 8 n. 30, Sidonie Panache (Ed. Favart, Uach, etc). CLUNY (Odéon 07-76). à 8 h. 45 Le Mariage de Mlle Beulemans.

COMŒDIA (Trinité 10-12), à 9 heures: Une femme ardente.

DAUNOU, clôture annuelle.

ELDORADO (Bou. 18-7b), à 8 h. 45 Les Dégourdis de la 11°.

THEATRE FONTAINE (Trin. 10-34), à 8 h. 45: Griserie; Mon ami Philippe. GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20), à 8 h. 45: Les Saltimbanques.

GRAND-GUIGNOL (Trin. 2S-34), à 9 h.: Hantise, etc.

NOUVEAU-THEATRE, clôture annuelle. ŒIL-DE-PARIS (Carnot 36-82), à 8 h. 3u La Revue, d'Irénée Mauget.

OEUVRE (Trln. 42-52), à 9 heures: La Folle du logis.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53) à 8 h. 45 Le Grillon du foyer.

POTINIERE, clôture annuelle.

RENAISSANCE (Nord 37-03), a 9 heures Sex-Appeal.

THEATRE DES ARTS, clôture annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. !0SC), à D'heures: revue de Georges Merry et Géo Cliarley.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 074.8} Marguerite Moreno, Mauricet. THEATRE MONCEY (Marc, .16-32), a

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S h. 30 L'AVanB, L'^moUp médecin; samedi, 8 h. 45 Maître de son cœur; dimanche, 1 Il. 4 5 Phèdre, Le Médecin malgré lui; 8 h. 45 La Belle Aventure. -:̃̃• OPERA-COMIQUE i IJHKji, mardi,, mer-credi,. jeudi, .yèndreol. samedi et dimanche, à S h'. 30, et àfmànciie, à 2 heures Les Brigands.

ODEON lundi, .9 lvmVr«s Madame SansGéne; mardi, 9 beuje.ï;? Madame £ansGêné; mercredi clotirra annuelle.

Cluirval, Mofmïeri LÔTils'lSôig-nër, Cailloux;' Mmes Blanche Dars, Simone Vtovy, Serva.mne, Germaine .Rfluer., ^|néva* Daleyme, S. Ja<nac). A

Le spectacle conimoncera par La Belle éveillée, de M. Frapc-Nohaln (M. Raymond-Girard, Mlle Colette Adam).

Même spectacle qu'en soirée

Antoine, 2 h. 45: ApblJo, 2 h. 45; Athénée, 3 heures; Bouffes-Parisiens, 2 h. 30; Comédie des Champs-Elysées, -2 h. 45; Gnîté-Lyrique, 2 h. 4ô:/Gymnase, 2 h. 45; Madeleine, 3 heures; Michel, 3 heures; Michodière, 2 h. 45; Mogador, 2 h. 30; Nouveautés, 3 heures'; Palais-Royal, 3 heures; Sarah-Bernhardt, 2 h. 30; Théâtre de Paris, 2 h. 30.

Ambigu, 2 h. 30 Châtelet, 2 h. 30 Cluny, 3 heures; Comœdia, 3 heures; Eldorado, 3 heures; Théâtre Fontaine, 3 héures; Œil-de-Paris, 3 heures: Grand-GuiOnol, 3 heures Porte-Saint-Martin, 2 h. 30: Renaissance, 3 h.: Théâtre dea DeuxAnes, 3 heures Théâtre de Dix-Heures, 3 h. 30; Théâtre en plein air de la Foire Paint-Grmain, 3 h. 30.

8 h. 45 Echec à la Reine, de M. Paul NIvoix (Musidora).

THEATRE DE MONTROUGE, clôture annuelle.

THEATRE DES TERNES, clôture annuelle.

THEATRE 1932 (Danton 86-37), à 8 h. 30 mirage:, Le Pantin.

TRIANON-LYRIQUE (clôture annuelle). FOIRE SAINT-GERMAIN (Place SaintSu-lpicç). Théâtre en plein air, à 9 h. 30

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Notes et Informations M. Léon Bernard, qui avait dû interrompre son service, a tenu à jouer le rôle de Danton, dans le Sang de Danton, jeudi et hier samedi. ̃

Nous avons de bonnes nouvûlks de Mme Marie Ventura et de" Mlle Marcelle Romée. L'Opéra-Comique affiche pottr chaque jour de la semaine en soirées, les Brigands le célèbre opéra-bouffe d'Offenbach dont le succès triomphal s'accentue à toutes les représentations. Succès justifié par l'éclat et le mouvement de la mise en scène, l'importance des choeurs, la qualité de l'orchestre et la diversité d'une distribution magnifique qui réunit MM. Musy, Marcel Carpentier, Pujol, Balbon, Le Prin, Baldous, Mmes Emma Luart, Marcelle Denya et Dranem, sous la direction de M. Georges Lauweryns. |

Athénée. Le Couché de la merièe,' la délicieuse comédie de M. Féliît Gandéra a retrouvé à la 5000, son éclatant succès de la création. Tous les soirs à 21 h. Dimanches matinée à iS h-

MiChodièeE. Aujourd'hui à 2. 45 dernière matinée de la saison de Le Sexe Faible, la magnifique comédie de M. Edouard ^oujrdct a-veç* toute sa -b^j}la^Je, interprétation du so^^ v \[ Aujourd'hui dimahch'èv en matinée et en soirée, les grandes vedettes cri tête desquelles figurent Max Dearly, Jane Marnac, Oudart, Urban, Regelly, Dréan, HenryLaverne, St-Bonnèt, Carday interpréteront au Théâtre Mogadorio Vie Parisienne qui remporte toujours un triomphal succès. Th. DES NoTJVËAtrrÊS» 24 Bd. Poissonnière. Tous les soirs, ,1a plus célèbre opérette de la saison EnleVéz-moi 111 1 Aujourd'hui dimanche matinée à 15 heures. A la soirée offerte par la Municipalité de Paris aux membres du Congrès international des Editeurs, Mlle Germaine Satlandri, de l'Opéra-Comique, a obtenu un légitime succès en dansant et mimant avec un art incomparable le thème d'Evocations, dont la musique est du. général Mariaux. Les Comédiens Associés et la direction du Théâtre Fontaine fêteront, aujourd'hui à minuit trente, la cinquantième représentation de Mon Ami Philippe, la pièce de M. André de Chatellus,

Exceptionnellement, il n'y aura pas de matinée aujourd'hui dimanche. En soirée, à g h., La Folle du Logis, qui va bientôt quitter l'affiche, après avoir atteint sa. 2000 représentation.

Voici la distribution; définitive de Le Cloître, pièce en quatre acte çL'Emjle Verhàéren qui sera* jouée, dimanche1 pro^ chairi,' S juillet, à 4;heures, dans Parc de Saint-Cloud, Bosquet du Centaure. M. Ledoux, sociétaire de la ComédieFraasaise (père Thomas)', M. Paul Gerbault de la Comédie-Française (Dom Marc), Roger Weber, de l'Odéon (Balthazar); Monteuil, de l'Odéon (le Prieur), Camille Corney, de l'Œuvre (Dom Militien), M. Georges Adet, de l'Odéon (Théodule), M. Lucien Wéber, du Vieux-Colombier (Idesbald). On trouye dès maintenant des places chez M. Fildier, président du Comité des Fêtes, i, rue d'Orléans, Saint-Cloud.

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Musîc-Halls

Cabarets et Cirques En niàtînée

Même spectacle qu'ep soirée

FOLIES-BERGERE, S 2 b. 30.

CASINO DE PARIS, à 3 b. 30.

PALACE, a â n. 30.

CONCERT MAYOL, à 3 heurea.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, à 2 h. 30. LUNE-ROUSSE, a 3 heures.

THEATRE DE L'HUMOUR, à 3 heures. LA FOURMI, à 3 heures.

MOULIN DE LA CHANSON, & 3 heures. CARICATURE, a 3 -Heures.

ZOO-CIRCUS ( l'ortes jûes Ternes), 2 h. 30. LUNA-PARK. a 2 11. 30".

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En soirée

CASINO DE PARIS, à 8 n. 30, m nouvelle revue: Paris qui remue» production 19301931. de MM. Hênrl Varna et Earl Leslle, avec Jobephlije Baker^ 90 super-vtëlons. CONCERT MAYOL, à è n. 30 Vive le Nul

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, & 9 neures Ray Ventura et -ses 19 collégiens; Buck aud Chlck Compagny.

FOLIES-BERGERE, a 8 il. 30: L'Usine à folles, revue nouvelle.' 80 tableaux, de I.ouls l.emarcnwid.; ̃'

PALACE, a 8 -ix, 30, la nouvelle revue Parade de Femmes, 2 actes, 45 tableaux, avec Carlos Gardél et le célêbre clown Frank Plrbell.. ̃ ̃

LUNE-ROUSSE, 58, rue'Pigalle (Tri. 61.92), à- 21 heures des .̃«bansonnKtrs Jean Eastia, Raymond Souplex, Paul Chaubet, Gabriel Marrot, Henry Bradlay, René-Paul

et Yvonne Ganaroche, et la revue Gens de la Lune, de Jean Bastla et G. Marrot, NOCTAMBULES, a a heures Après ? du nouveau.

THEATRE DE LA CARICATURE, a 9 ueu res Le Coup du lien.

THEATRE DE L'HUMOUR, 4:, rue Fontaine, a 10 neures: le tour de chant, avec les chansonnier» Bene Dorin et Paul Colline, Yvonne G'iiillet, le compositeur Andre Renaud. Rlvedoux et la revue Coups de Minuit.

CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER,. clOltire annuelle. ZOO-CtnCUS (Porte des Ternes). à 8 h. 30, formidable spectacle.

LUNA-PARK, samedis et dimanches attractions et dancing1. Tous les Jours, à 9 h., Cinémas.

AGRICULTEURS (S, rue d'Athènes), à S heures et 1) heures Journée de plaisir (Chnrlle Chnp.lin) Thérèse Raquin, rie Jacques Feyder, avec Gina Mânes. AMBASSADEURS (Champs-Elysées) Le Million. de René Clair.

ARTISTIC-CINEMA (61, rue de Douai) Au delà du devoir; La dernière berçeuse. AUBERT-PALACE, L'anglais tel qu'on le parle.

LES CAPUCINES, Le Mystère de la chambre jaune.

CAMEO, Au pays du scalp.

CHAMPS-ELYSEES (118, avenue des Champs-Elysées) Autour d'une enquête COLISEE, Jean de la Lune, comédie de M. Achard.

ELECTRIC-AUBERT-PALACE La Tampon du capiston.

ELYSEE-GAUMONT (rue Quentin-Baucîtart) City Streets (Gary Cooper, Silvia Sydney).

ERMITASE (Champs-Elysées), matinée et soirée L'Escadre volante.

POLIES DRAMATIQUES L'Inconstante, GAUMONT PALACE, Tabou S. O, S. Foch.

GAUH1ONT-THEATRE, Paramount en parade.

IMPERIAL-PATHE, La Maison Jaune de Rio.

LUTETIA-PATHE, A mi-chemin du ciel. MADELEINE-CiNEMA, de midi à 2 h. 30 du matin Big House.

MARIGNY (permanent) Charlie Chaplin dans les Lumières de la Ville.

MARIVAUX-PATHE, matinée et solrêB Salto Mortale (le saut mortel).

r'MM^LIND'ÉRJ Un caprice de la Pompado'ur. •'̃̃ vs\.«.

LES MIRACLES' (100, rue Réaumur) li h., 16 h. 45, 21 h.: L'Afrique vous perle.

MOULIN ROUGE CINEMA, Le Roi des resquilleurs.

MOZART-PATHE (51, rue d'Auteull) A mi-chemin du ciel, Nanouk.

OLYMPIA-CINEMA, Au temps des valses. OMN1A-PATHE, A mi-chemin du ciel, La Nuit nuptiale.

PAGODE (57 bis, rue de Babylone) Up the River (Sam. et dlm., à 15 h. et à 17 h.). Soirée à 21 heures. Matinées tous les jours, à 15 heures.

PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rochechouart) Ardente Jeunesse, Conte blanc.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin), a 14 h. 30, 16 h. 30 et à 21 h.: Reachlng for the Moon, avec Douglas Falrbank et Qébé Daniels).

PARAMOUNT, Un homme en habit.

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L'ART ET LA CURIOSITÉ A l'Hôtel Drouot

Excellente fin de semaine rue Drouot, avec des ventes intéressantes dans la majorité des salles.

Tableaux modernes

Très belle vacation, à la salle 1, où M" Bellier et M. Hessel dispersaient un ensemble de tableaux modernes, la plupart cotés et recherches. Le prix principal fut obtenu pour une toile par Cézanne La Vie aux champs, ayant figuré à l'Exposition des Peintres du dix-neuvième siècle à Londres, en 1922. Cette toile. de 27x35, fut adjugée 103.100 francs. Citons parmi les enchères les plus importantes parmi les aquarelles, les pastels et les dessins Les cabines, par Boudin, 3.600 francs Plage, par Boudin, 3.500 francs Danseuses dans les coulisses, par Dejjas, 8.500 francs Après la -fête, par Forain, 3.700 francs Le corsage oerl, pà.r Forain, 4.000 francs En soirée, par, Korain, 7.000 francs Sur la plage, par Forain, 11.900 francs Anvers, par Jonkind, 7.400 francs L'ombrelle et la corbeille de fruits, par Dunoyer de Segonzac, 15.200 francs, et Bateaux à voiles, par Toulouse-Lautrec, 5.000 fr. Parmi les tableaux Trois mais au port, par Boudin, 9.000 francs Maisons dans la verdure, par Cross, 10.000 francs Nu au tapis rouge, par Derain, 7.100 francs Le modèle à l'atelier, par Raoul Dufy, 21.000 francs Cap Brun, par Friesz, 0.800 francs Paysage d'été, par Guillaumin, 5.700 francs Nu debout, par La Fresnaye, 13.000 francs Paysage au bord de la' mer; 10.100 fr. Roses rouges et jaunes, 17.400 francs Le pont de la Concorde, par Marquet, 14.500 francs Nature morte et Paysage, par Dunoyer de Segonzac, 7.500 et 12.650 francs Femme enlevant sa chemise, par H. de Toulouse-Lautrec, 8.700 francs. Parmi les Utrilto Montmartre, le Sacré-Cœur, 10.200 francs Les maisons blanches, 5.350 francs Chapelle de Buisante, 6.000 francs Ruelle des Gobelins, 5.020 francs. Parmi les Vla- minck Vase de fleurs, 5.350 francs, et Nature morte, 3.000 francs; une toile par Vuillard, 12.000 francs, et un panneau par Bonnard L'aquarium, 7.200 francs. On vendit do plus deux beaux volumes Parallèlement, par Verlaine, avec les lithos de Bonnard, 7.400 fr., et Les Histoires naturelles, de Jules Renard, avec les litlioS de Laulrcc, ,11.100 francs. Au totaf, 534.000 francs. Objets d'art, sièges, meubles

et tapisseries

A la salle 10, M". F'. Lair-Dubreutl et Marcel Pognon, assistes de M. Pape, obtinrent de très belles enchères Une boite en agate, monture or, fut payée 4.920 francs «ne botte en or guillochè, 4.900 francs un groupe en terre cuite, 3.800 francs deux statuettes en bronze Vénus debout, 7.500 francs; un canapé corbeille, époque Louis XV, 7.000 francs un fauteuil de bureau, estampille de Migeon, 5.960 francs j un bahut en bois naturel, dix-septième sièclc, 7il60 francs un meuble drcsnoir, époque Louis XVI, 4.000 francs une paire de. petites tables-rafraichissoir en acajou, époque Louis XV, 22.100 fr. i un meuble bas d'entre-deux en bois de placage, époque Régence, 45.000 francs, et un lit, d'époque Louis XVI, 2.000 fr. Livres sur les Beaux-Art»

et la Bibliographie

M4 Georges Albinet et M. L. GiraudBadin ont obtenu au cours de cette vente 1.100 francs, pour The catalogue of books selected front the library of an english amateur (London, 1393), et 3.300 francs, pour Le peintre graveur illustré, de Loys Delteil (1907-1926). Meubles modernes Céramique Bronzes, etc.

A la salle 6, M" F. Lair-Dubreuil a obtenu au cours de cette vente dépendant de plusieurs successions un piano demi-queue de Pleyel, 2.750 fr. une armoire Louis XVI, 2.500 francs; un bureau plat Louis XV, 2.205 francs, et un ameublement de chambre à coucher, 1.630 francs.

Succession de Mme Anatole France Au cours de la deuxième vacation de la vente de cette succession, M" Desvouges et M. Pape ont obtenu 2.350 francs, pour deux statuettes de magots, en porcelaine de Chine 2.350 francs, pour une paire d'appliques Louis XVI 3.000 francs, pour une pendule de la fin du dix-septième 2.250 francs, pour huit chaises du commencement du dixneuvième 2.050 francs, pour une bergère estampillée de Langon 3.350 fr., pour deux fauteuils garnis d'ancienne tapisserie, estampille de Lefèvre 4.000 francs, pour deux fauteuils garnis d'ancienne tapisserie, époque Louis XV, et 6.400 francs, pour un petit bureau dos d'âne, époque Louis XV, estampille de Bonin. Au total, 179.000 francs. '•, Maurice Monda. Expositions et Ventes d'aujourd'hui EXPOSITIONS

HOTEL DROUOT. Salle »' 1. Exposition publique. Tapisseries anciennes, objets d'art et d'ameublement anciens, orfèvrerie, objets d'ExtrêmeOrient appartenant à M. X. M*" 1 Laik-Dubreui'l et Mablio MM. Pape, Falkcnberg, Linzeler et Portier. HOTEL DROUOT. Salle' 2. Exposition publique. W Succession de M. B. '.̃ Meubles, tableaux, objets d'art et objets mobiliers. M" LÀikDUBUEÙlL. •'̃̃

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I ioHer au Grand Pria sans bourse déüer. C'est une bonne nouvelle pour certains débrouillards à la bourse vide. Trois « cars », aujourd'hui dimanche, à i heure, les attendront place Saint-Michel, place de Clichy et place de l'Opéra. Ceux qui seront assez malins-pour s'y installer seront, non seulement amenés gratuitement à Longchamp, mais encore il leur sera donné un billet d^eatrée à la pelouse et un billet pour le Pari. Mutuel. C'est le « Roi des Resquffleurs » qui veut prouver ainsi qu'il pense à ses fidèles sujets et qui, par l'entremise d'une grande firme française de cinéma, qui a établi sa gloire, tient à justifier sa popularité. Uiîsuijnes. L'Ange Bleu. A 14 h, 36. (version française, à 16 h. 45 (version intégrale allemande) à 20 h. 30 (version frahçaise), à 22 h. 45 (version intégrale ̃allemande). Danton 81-60.

LES COURSES Courses au Bois de Boulogne Aujourd'hui, à 2 heures, courses au Bol» de Boulogne.. Gagnants de Figavo Prix d'Armenonville. Metropolis, KinC. Prix d'Ispahan. Indus, Flyug Fool. Prix Mujor-t'riilolin, Jus de iialsin. Confidence.

Grand Prix de Paris.. Tourbillon, Bûrncveldt.

Prix du Duc d'Aoste. Arques la Bataille, Le Tourbillon. Prix Cnstries. Pro Patrla,- tCIiârlcs; thj Second.̃̃̃̃,̃'̃ Le Prix Seymour `

'La splendeur célesto était sur »' s têtes, et si sûre de son lendemain, que l'on peut, sans crainte, annoncer pour- aujourd'hui- un Grand Prix: àe Paris record. A la veille d'un tel cvcn'ffnieftt, les' six épreuves qui se déroulent ont plus de charme intime que de' réelle grandeur. Il serait cependant tout à fait injuste de ne pas décerner un éloge particulier au vieux Dickens, auquel l'âge n'enlève rien d'une remarquable vitesse à The Trail, merveille de courage, et qui a donné à Kouyrou, à la fin du Prix de Seine-et-Marne, une leçon de bonne volonté enfin et sur* tout à Gouspin et à Trio Château II, qui, dans le Prix Seymour, ont fait une démonstration de la façon dont doivent so conduire deux compagnons d'un même entraînement qui défendent chacun loyalement leur chance. Il v avait 3.800 mètres à couvrir. et quatre partants seulement. Il fallait s'attendre à ce qu'aucun de ces trois adversaires ne tint â tirer dans son action Gouspin, chez qui le fond manque le moins. Gouspin a donc dû se résigner à aller lui-même de l'avant, d'abord au ralenti, ensuite très résolument, Au bas de la descente, tin allait vite, et, peu après, African Girl et Black Abbot étaient hors d'affaire. C'est alors que Trie Château II venait à l'attaque do Gouspin, beaucoup trop tôt, il faut le dire, pour ses partisans. En effet, la jument est moins lutteuse que le cheval, et, si la différence de poids aidant, elle pouvait- dans son premier élan lui prendre une dcmi-longueur, il était à prévoir que la prolongation du combat serait à l'avantage de Gouspin. Tiré dans son action, celui-ci revenait, foulée par foulée, ressaisissait le meilleur et gagnait à la, fin facilement. Semblat. en l'occurrence, a nettement mieux monté que Sibbrltt. Mais ce fut une jolie arrivée. J. Trarieu.t..

Prix de Meudon (à réclamer, 10.000 fr., 1.000 mètres). 1. Vagabond Lover, à M. J. Hollier-Laroussc (15. Ferré) 2. Kê.ve d'Amour, à M. Paul Wertheimer (G. I)nforex) Pacotille, à M. le comte ViRicr (M. Mac Gcc) (2 long. 1/2, 3/4 de long., 1 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant Hi fr. 50. Placés Vagabond Lover, 27 f limes; Hêve d'Amour, 8 fr. 50; Pacotille, 52 francs.

Prix de la Porte-Maillot (20.000 francs, 2.000 mètres). 1. Chériflen, à XI. Bamon Pi:eno (W. Sibbritt); 2. Hublot. à M. James Hennessy (F. IWogli); 3. Coastguard, h M. G. Blumenthal (F. Hervé) (tête, 3 longueurs, 3/4 de long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant: 714 fr. 50. Placés Le Clérifien, 17 fr. aO Hublot, 7 fr. 50; Coastguard, 7 fr. 50. Prix de Senaillti (30.000 fr., 1.000 mèties). 1. Dickens, à M. Stcp. Vagliano tC. Bouillon); 2. Pistache III. à M. Pierre Wcrtheimer (F. Keogh) 3. Rosedale, à M.. .T.-E. Widener (W. Sibbritt) (1 long. 1/2, 1/2 long., encolure).

Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant SO francs. Placés: Dickens, 10 fr.; Pistache III, 13 francs; Rosedale, 8 francs. Prix de Seine-et-Marne (mixte, 50.000 Ir. 2.150 mètres). 1. The Trail, à M. I.ydig Iloyt (W. Sibbritt); 2. Kouyrou, à M. P. Moulines (G. Duforez); 3. Talon Rouge, à M. Gaston Lefebvre (C.-H. Semblât) (1 longueur, 2 long., 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 28 fr..50. Placés: The Trail, 10 fr. &!);;̃

ïio'tïyrou,' Û; fr." ôô.

Prix Segmour (40.000 francs. 3.800 "mêtus). 1. Gouspin, à M. Bené Lecomte (C.-H. Semblât); 2. Trie Château II, à M. C. Livlngstnn (W. Sibbritt); 3. Black Abbot, à M..1. D. Cohu (C. Elliott), 1 long. 2 long., 1 long.)

Pari mutuel à5 5 francs (unifié). Gagnant 1:1 fr. 50. Placés Gouspin, 6 fr.; Trie Château II, G francs.

Prix de l'Eté (handicap, 20.000 francs, 17000 mètres). 1. Saltatore, n-M. P.. Strassburger (W. Sibbritt) 2. La Beauvoislnière, à M. Fr. Bertrin (E. Goldin)'; S. Bâle des Genêts, à N. P. Thomas (J.

liiancome).

Pari mutuel à 5 francs (unifie). Gagnant 36 francs. Placés Saltatore, 13 fr. La Iieauvolsinière, 11 fr. 50; Bâle des Genêts, 16 fr. 50.

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Mme Charles de Lajudie, au château de Lajudie.

Mine la comtesse Charles de Lasteyricj h Grammont. ̃• AI. le comte Guy de La Rochefoucauld, à Benodet.

M. le marquis de Lastie, au château dé Parentignat.

Mme Edmond Labour, au château de Saint-Pathus.

Mme F.élia Litvinne, à Fontainebleau* Mme Julien Lanoé, à Nantes.

M. L. V. Lutkie, à Champagnole. ̃-• Mme la barom J. de Longucrue, à Tessé-la-Madeleine.

Mme B. de Lavau, au château dé Moncé.

Aime R. de La Ville Le Roux, à Ciboura >' Mme Marie Alarcilly, à Tessé-la-AIadeleine.

Mme la marquise de Manville-Bianchi, à Amiens.

Mme Alorize, au château de BonncvaJ. M. le duc et Mme la duchesse de Mon»tebello, à Caux-sur-Montreux.

Mme E. de Alendoza, à Caracas. Mme Louis Mayaud, à Saumur.


M. le comte G. de Maleissye-Melun, au Pouliguen.

Mme ]a comtesse de Mitry, au château de Detange.

Mme Malaquin, au château d'Abbeiges. Mme Anna S. Morosan, à Jud Brasov. Mi le baron 'de Alarcy, à Cère.

M. Henri Nicol. à Saint-Gilles-sur-Vic. M. le ^Octeur Okanik, à Bratislava. M. le' commandant de L'Orza de Mont Orzo, au château de Saint-Aubind'Arguenay.

Mme Charles du Peuty, à Deauville-surMer.

M. Marc Promis-Castilfon, à Plombières.

Mme Petit-Dumesnil, à Gérardmer. Mme Placide Peltereau, à Château-Renault.

M. R. Perrody, au château de BelleAllée.

M. le comte Jean Pillet-Will, au château d'Allencourt.

Mme Suzanne Potrel, à Vaux-surSeine.

M. Ch. Pons, à Saint-Brévin-les-Pins. M. le marquis G. de Pothuau, au château du Chitenay.

M. Louis Pêne, à Cier-de-Riviére. Mme la baronne André Reille, au château de Maracncy.

M. J. de Rufz de Lavison, au château de Férollcs.

Mme la comtesse de Salignac-Fénelon, à Dinard-sur-Mer.

Mme C.-P. Sommier, au château de Vaux-le-Vicomte.

M. le commandant de Seitivaux de Greische, au château de Remicourt. M. J. de Saint-Victor, à Hermanvillesur-Mer.

Mme André Schlemmer, au Mont-Dore. Mme Simoneau, à Saint-Mars-du-Désert.

Mme Saint-Marc Girardin, à Morsangsur-Seine.

M. Pierre de Saint-Chamant, au château de Chaffault.

M. Ternynck-Masurel, à Emptinne. Mme la baronne Taylor, au château du Bois-Corbeau.

M. le baron Jacques Vilmarest, à Evian. Mme la comtesse Fernand de Vibraye, au château de Reignac-sur-Indre. M. Maurice Vignon, à Saint-Cliristophe-en-Oisans. a

Mme Emmanuel de Witt, au château de

Maillebois.

S. Exe. Mme de Korewo, à Vichy. M. le marquis d'Aubigny, au château d'Espinay.

Mme Simon Arbellot de Vacqueur, à Lucerne. t

Mme la marquise d'Albon, née Nettancourt-Vaubécourt, au château de Thillombois.

M. Victor Audras, à Coligny.

M. Alexandre Aumont, au 'château de Victot.

Mme Aubry-Vitet, au château de Fontaines-les-Nonnes..

M. le colonel Henri Boyer, Avignon. M. Jean Bapst, à Houlgatc.

Mme Béraud, à Rochefort.

Mme Paul Brouardel, à Fontainebleau. M. le docteur Bouyer, à Arcachon. Mme Brasseur, à Châtenay-Malabry. Mme la comtesse François de rJremond d'Ars, à Plombières-les-Bams. Mme la comtesse F. de Bouillé, au château de Casson.

Mme Barbin. à Lorient.

Mme Henri Bourin, au Clos-Berteaux. Mme Charles Bayle, à Villepreux. Mme de Bagneaux, à Saint-Lunaire. M. Bourdeaux, à Noyon.

Mme Etienne Bonnaire, à Vouthon. M. Henry Bonnet, à Divonne.

Mme Edmond de Bataille-Fure, au château de Trebons.

M Pilade-Bertieri, à Forte dei Marmi. Mlle S. Boutet, à La Trinité-sur-Mer. M. G. Bault, à Thorenc.

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Mme R. Brien, à Erquy. C C M. Bregnoni, à Malo-les-Bains. c Mme de Courville, à Longue. J Mme la vicomtesse de Chavagnac, a r

Melun. r

M. Henri Cordier, à Villers-sur-Mer. t Mme Pierre Claeyssens, a Rouen. M. et Mme de Cobo, à Evian. 1 M. le docteur Chevrey, au Pouliguen/ I Mme Edmond Collière, à Alençon. i l Mme Johan Colcombet, à Sainï- l Etienne. j Mme Raphaël Crémieux,, à Biarritz, c M. Castanie, à Massiae. ,1; c

Mlle Simone Cerf, à Sainte-Marie-sur- i Mer. < M. le vicomte Ph. de Chabot, au châ- t tèau de Morionville. ( M. Paul Cordoen, à Caumont. M. Louis Constant, à Chaville. < M. Roger Clausse, à Villefranche-sur- Mer.

Mme la comtesse Robert dn Corail, au château de Terzé. ] Mme Jacqucsson-Chevallier, à Louvecienues.

ARRIVEES A P.4R15 j

S. A. I. Mgr le prince Burhaneddin, Mme J. Devaux, M. Bartholomeu Fer- reira, Mme Adolphe Friedmann, M. Myrtil Franck, Mme la vicomtesse de Gironde, Mme M. Guyot, Mme Louis Haas, M. Inacio de Mota, M. Pilzer, Mme Paul Reinach, M. le docteur Sempé.

M. le lieutenant-colonel de Bailliencourt-Courcol, Mme G. Claude-Lafontaine, 11. Maurice Dequeker, Mlle Delapierre, Mme/Decrion, Mme Marguerite Guérault, M. Charles Hannezo, Mme Victor Lyon, M. Valérien Loboïkoff, Mme Henry du Lac de Fugères, Mme la comtesse de Marcieu-Beauffort, M. Pontonnier, Mme Petit, Mme la baronne de Rothiacob, Mme J. Sa]landrouzé de Lamornaix, Mme Roger Sandoz, Mme G. Trotry.

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les Mots croisés-Enigmes Problème du 28 Juin

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Horizontalement.. I. Ils méritèrent d'être comparés à des sépulcres blanchis. II. premiers disciples de Polymnie Chantées par un enfant du siècle. III. Il chassa, il y a neuf cents ans, les Normands de la Bourgogne; Exprime l'acceptation d'un Provençal Conjonction. IV. Elles soignent des malades anglo-saxons Crié par un charretier. V. Leur nombre dans une cité indique son importance

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)n y voit des temples magnifiques où l'on iffre à Dieu des fleurs et du riz D'une naxime consolante pour les déshérités de a fortune. VI. Alimente en matière prenière les soyeux de la Chine septentriorâle. VII. Division faite par un aueur Proféré par un sceptique. VIII. II )lace le bonheur au-dessus de tout. ̃ IX. escale de forçats- Les riches Athéniens en jossédaient beaucoup. X. Pousse dans m triste jardin; Trompette qui donna son mm à un cap. XI. Réclamée par un ;lient avare Un philosophe l'imagina nourant faute d'avoir pu prendre une dé:ision.

Verticalement. 1. Ses nourrissons nanquent souvent d'esprit pratique Fin l'infinitif. 2. Ancienne coiffure miliaire "Auteur du premier roman fran;ais. 3. Manifester une affection passionnée Peut faire perdre ou gagner de 'argent. 4. Faite par un superstitieux îous le sol. 5. Arrose une terre où abondent les champignons ascomycètes; Ils travaillent dans les bureaux ou les magasins. 6. Canapé en forme d'S. 7. Un dauphin l'empêcha de se noyer Elles fut léfendue par Jlontluc contre les Espagnols 3ii 1554. 8. On le fête le 1G novembre Vit, en 1806. une grande victoire. française. 9. Négation Commune belge' non loin d'une ville qu'illustrèrent nos fusilliers marins. 10. Philosophe et poète allemand ami de Wagner; Note. 11. Il restaura, sous la direction de Viollet-le-Duc, de précieuses verrières.

Solution du problème du 21 Juin

Y' I 2 J 4 5 6 7 S t 10 II ̃|R|A|P|P|O|R|TJAIBlLfE| PRETE L I P

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ECLAIRCISSEMENTS

Horizontalement. IV. Pa troisième lettre de l'alphabet turc. V. Te = Symbole chimique du tellure. VIII. Mont = petite éminence sur la paume de la main « Le moi est haïssable ». IX. « L'Etat c'est moi ».

Verticalement. 2. « 0 tel' quaterque beati. ». 10. NT = Négociant.

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