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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-05-09

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 09 mai 1931

Description : 1931/05/09 (Numéro 129).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296592m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE DE FIGARO

PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, fe Monde et la Ville. Maurice Monda Les belles ventes parisiennes. Les courses de lévriers. PAGE 3. L'élection présidentielle Une scission chez les radicaux. Le débat sur l'Anschluss. Revue de la Presse. Dernière Heure.

PAGE 4. Le Tour de France automobile. Ch. Dauzats Académie des inscriptions. Georges Ravon Le port du Havre se modernise. La Saison.

PAGE 5. Lancelot Défense de la langue française. A. Augustin-Thierry Un cinquantenaire « Le Crime de Sylvestre Bonnard ». Arsène Alexandre La Vie artistique. Fernand Vanderem Choses et ` Gens de Lettres. Jacques Patin Sur quelques exemplaires de Barbey d'Aurevilly. (Lettres et documents inédits.)

PAGE 6. Gabriel Faure A la Madonna del Monte. Hubert Morand La Vie intellectuelle en province. Edgar Degas Lettres inédites.

PAGE 7i Maurice Levaillant Lectures françaises. Comtesse J. Murât Commémoration de Jeanne d'Arc. H- R. Wœstyn Un méconnu Auguste de Chatillon. Marc Varenne Les Livres du Jour. PAGE 8. La Bourse La Cote des valeurs. •̃̃-̃ '–Spectacles.

PAGE 9. La Vie sportive.

LA POLITIQUE

Le discours de M. Briand ^v^ÉipIj M. Briand, cette nuit, aura sa majo*^|j|p rité. C'est entendu. Il a parlé. La vioj|P»v lence des applaudissements de tout l'ancien cartel, se prolongeant au cen-

tre, n'empêchait pas de constater qu'une partie importante de la Chambre résistait à son éloquence. Le scrutin le maintiendra encore au Quai d'Orsay? Mais c'est un scrutin public. A Versailles, le secret du vote permet aux consciences de reprendre tout leur courage. Peut-être même n'auront-elles pas à se manifester. Qui sait si M. Briand, après réflexions, malgré les démarches projetées des groupes amis, et lé cap de l'interpellation jime fpi§ doublé, ne dé. clarera pas que Genève est son seul but bises seules amours. s, ̃ « ̃̃ On attendait avec impatience, dira-t-on, le discours du ministre des affaires étrangères. Pourquoi cette impatience ? Les discours de M. Briand se ressemblent tous comme des frères. C'est le même manteau oratoire étendu sur les questions pour en cacher la gravité et pour se dispenser d'y répondre autrement que par des formules générales. C'est la même façon de simplifier tout au mépris des faits, d'amenuiser les difficultés grandissantes, de se débarrasser des objections sans réplique par des concessions ou des dénégations appuyées. Aux attaques, ressenties avec colère, c'est toujours le même sourire de vieux philosophe qu'il oppose, bienveillant et désabusé, à moins que les rancunes ou les craintes qu'il ne peut taire ne s'accompagnent, à l'orchestre de la phrase, de trémolos faits pour soulever les bravos.

Sa politique au jour le jour, elle est pareille à la patience du bohème qui attend la fin du mois pour préparer l'échéance. M. Briand la voile d'un optimisme effarant, formidable, il la couvre de formules qui font plaisir à son auditoire, lequel ne s'en lasse pas et les redemande. Que de fois ne les a-t-on pas entendus ces couplets sur la guerre et sur la paix, sur sa,propre simplicité de brave homme dévoué à sa tâche et sur la mauvaise foi de ses contempteurs Que de fois l'a-t-on passée, avec le ministre des affaires étrangères, cette revue des guerres qui, grâce à la S. D. N., n'ont pas éclaté, et qui rappellent la visite féerique au paradis des enfants qui ne sont pas nés. Parfois, faute de mieux, dans le discours nécessairement illustré d'images nombreuses, on rencontre la plus vulgaire métaphore, si médiocre qu'elle est souvent effacée de l'Officiel par quelque pieux secrétaire. Tout cela s'anime d'une mimique étonnante, d'un dosage savant, de comique et de tragique dont rien ne portera plus à la lecture. Mais M. Briand parle pour le jour même. Son but est de séduire ceux dont les voix lui sont utiles, de les endormir, de les amuser, de les entraîner. Le lecteur du lendemain est négligeable. Quand celui-ci ouvre le journal, le vote est acquis. r-

De ses « méchants » adversaires, de M. Franklin-Bouillon, par exemple, tout demeure du discours, malgré le ton volontairement modéré. Du réquisitoire dressé contre la molle imprévoyance du ministre, qu'y a-t-il à retrancher ? Ses déclarations ont-elles été oui on non démenties par |çs faits ? L'accord austro-allemand a-t-il été notifié à l'heure où M. Briand déclarait le danger de l'Anschluss évanoui ? La volonté persistante de le réaliser estelle manifestée par les discours des ministres allemands coïncidant avec l'affirmation officielle que tout est suspendu ? L'accord naval s'est-il trans- formé en malentendu ? Les frontières ^polonaises sont-elles mises en question par les orateurs allemands ? La réclamation allemande d'Eupen et de Malmédy a-t-elle été formulée ? L'alliance russoallemande s'est-elle resserrée, renouvelée ? Tous ces chefs d'accusation demeurent, comme demeure la forte démonstration faite par M. Herriot, soutenant la thèse française, que la seule négociation austroallemande était, non pas, comme le dit M. Briand, une préparation d'accord discutable, mais en soimême une violation des traités.

Et les votes de confiance ne peuvent arriver, en définitive, que comme ces verdicts d'acquittement où les non des jurés n'empêchent pas la victime d'avoir été mortellement atteinte. J

L'Industrie américaine et les dettes interalliées

Rien de plus symtomatique de l'anxiété où la crise mondiale a plongé le monde des affaires, en Europe et en Amérique, que les résolutions contradictoires votées au Congrès de la chambre de commerce internationale, actuellement réunie à Washington.

Tout y a passé les tarifs douaniers, la circulation des capitaux, le problème de l'or, le bi-métallisme, la revision des dettes de guerre, etc. Sur cette dernière question, le Times écrit « Le plus gros créancier de guerre a annulé la plus grande portion des dettes envers lui mais d'autres créanciers ont trouvé dur de suivre cette politique. Il.y a quelques probabilités que le Congrès cherchera à combiner les vues du 'président Hoover avec les vues de ceux qui voient dans la réduction ou l'annulation des dettes le moyen le plus sûr de rétablir des conditions politiques et économiques saines. Un des avantages dont jouit actuellement le Congrès est que, sous la pression de la crise mondiale, on peut franchement et sérieusement avancer des arguments et des propositions qui, il y a deux ans, auraient été écartés avec la meilleure indifférence. »

A vrai dire, des déclarations fort nettes des dirigeants américains ont témoigné du peu d'empressement des milieux officiels de Washington à envisager une suspension des paiements européens qui se traduirait inévitablement par un surcroît de charges budgétaires pour les Etats-Unis. Le gouvernement français agira sagement en se ralliant à cette opinion. En effet, la radiation des dettes de guerre aurait pour conséquence de laisser la France seule créancière de l'Allemagne, et sans garantie pour le recouvrement de sa créance. La résolution suivante est encore plus inquiétante

« La Chambre internationale de commerce, réalisant les graves conséquences de la situation actuelle de l'arrangement pour les conditions économiques mondiales, considère que la convocation, dans le courant de l'année, d'une conférence à laquelle tous les organismes intéressés pourront être entendus afin de chercher une solution du problème, serait éminemment profitable et insiste auprès des comités nationaux pour qu'ils attirent sur cette question l'attention de leurs gouvernements respectifs. »

Ce n'est pas la première fois qu'on lance, aux Etats-Unis, à l'instigation de l'Angleterre et de l'Allemagne, le ballon d'essai d'une conférence économique et financière internationale. Dans la situation actuelle, la France commettrait une faute lourde, si elle se laissait entraîner dans une conférence de ce genre, où elle se trouverait en butte à toutes les revendications des puissances, qui, par leur mauvaise gestion, ont mis en difficulté leurs finances publiques et leur économie nationale.

BILLET DE MINUIT

Versailles

sanctuaire de la France

Une fois de plus, dans quelques jours, toutes les pensées des Français se tourneront vers Versailles, objet séculaire des espoirs et des craintes de la nation. Une fois de plus, comme jadis au cours de l'histoire, tous les gens épris d'ordre mettront leur confiance en cette cité de l'ordre et feront des vœux pour que l'harmonie si pure des lieux gagne aussi les cœurs et dirige les pas des pèlerins versaillais du 13 mai.

« La majesté de l'allée, écrivait un chroniqueur de l'époque, répond à la majesté de la galerie, l'éclat du bassin à l'éclat des glaces. s> S'il est vrai que les pierres comme les vieux arbres ont leur âme, puisse tant de beauté raisonnée et concordante se prolonger jusqu'aux abords de l'urne d'où sortira demain le nom du nouveau maître des destinées de notre pays

Versailles est trop liée aux souvenirs tristes et joyeux de notre vie nationale pour que son seul nom répété mille et mille fois dans les jours qui vont suivre ne prenne, ce soir, sous notre, plume, le sens d'une invocation. L'ombre du grand Roi amoureux d'ordre et de clarté plane toujours sur le château de la France. Son opiniâtreté à atteindre au chef-d'œuvre, en dépit des conseils de Colbert et des sarcasmes de Saint-Simon, n'a d'égale dans l'histoire que celle de Philippe II à la recherche du divin dans son Escorial. Ici et là-bas, hélas l'orage a passé. Avec les pierres magnifiques la leçon demeure et l'espoir d'une protection invisible n'est pas interdit à notre piété patriotique.

Toujours, en effet, Versailles fut le témoin des heurs et des malheurs des Français, et aux « plaisirs de l'île enchantée ont succédé les tristes journées d'octobre.

A Versailles criait le peuple affamé et qui, en ramenant à Paris « le boulanger, la boulangère et le petit mitron », n'avait point encore perdu tout espoir dans le roi protecteur.

A Versailles plus tard songeait Bismarck, nous forcerons la France vaincue à s'agenouiller devant une Allemagne enfin unifiée.

A Versailles penseront, cinquante ans après, les Alliés, nous consacrerons à jamais le droit des peuples et le triomphe de la justice.

A Versailles rêveront, la guerre finie, les anciens combattants, nous scellerons à jamais notre union.

A Versailles se dira le législateur en créant la Caisse d'amortissement, nous doterons la nation d'un solide bas de laine.

A Versailles répétons-nous à notre tour aujourd'hui, se jouera tout à l'heure l'avenir de la France à un tournant particulièrement périlleux de son existence.

Versailles, toujours Versailles. Une fois de plus, dans ses galeries étincelantes, devant ses marbres polychromes, autour de son tapis vert que le printemps a fait renaître, dans ce « balancier majestueux » qu'est la grande allée, des hommes, le 13 mai, viendront s'agiter.

Et l'on songe à ce mot d'une grande dame après une visite à Versailles en l'absence du roi, et à qui l'on demandait

N'est-ce pas là un séjour enchanté ? Oui, répondi* îlle, mais il faut que l'enchanteur y soit.

Simon Arbellot.

NOTES SOCIALES

La religion

des grands hommes

Je connais un fort honnête homme qui vient d'être ruiné. Ce n'est pas qu'il ait souffert de la Crise économique c'est simplement qu'il n'a pas reçu à temps une lettre importante. La rue qu'il habite porte le nom d'un général, mais il y a vingt et un généraux qui ont une rue à Paris son correspondant s'est trompé de général.

Cette histoire lamentable se répète tous les jours, avec des conséquences plus ou moins graves. C'est la plus incroyable incohérence qui préside à la distribution des noms de rues. On a fait le plus étrange abus de ces noms d'hommes diversement célèbres il y a 21 généraux, mais il y a aussi 11 docteurs, 26 Charles, 24 Emile, etc. Les résultats sont déplorables. L'hommage que nous rendons aux grands hommes répare-t-il j|p moins cette incommodité ? Hélas nous brouillons tout à force de tout lire sur les plaques bleues, et nous ne savons plus si la rue où nous sommes porte le nom d'un poète, d'un empereur, d'une victoire, d'une rivière, d'un ministre, d'une ville ou d'un propriétaire de terrains. On ne voit pas que la curiosité publique soit fort excitée et je n'ai pas encore rencontré de chauffeur de taxi qui se soit inquiété de Félix Pecaut après une course dans sa rue, au 17° arrondissement. Les noms les plus respectables s'humilient et s'encanaillent ils se mêlent à nos souvenirs les plus vulgaires et les plus bas. N'envions pas, mais plaignons ce grand-homme de guerre, ce grand penseur leur nom se ravale à servir d'enseigne à un coiffeur, un confiseur, un garagiste, un cafetier, un marchand de frivolités installés dans la rue qui leur est dédiée. Où est la gloire ?

Il y a ici autre chose qu'une petite querelle édilitaire. Nous pouvons observer une des manifestations les plus caractéristiques de la religion des grands hommes. Un pays peut bien se séparer officiellement de la religion catholique, refuser de reconnaître aucune religion d'Etat, il lui faut satisfaire ses besoins de liturgie et de spiritualité. La religion des grands hommes s'offre à lui, avec ses rites principaux, qui sont le baptême des rues, la bénédiction des statues et la célébration des centenaires. Le culte nouveau compte déjà presque autant de divinités que le paganisme des anciens nous avons pu connaître familièrement, pendant leur vie terrestre, quelques-uns de ces héros nous nous comparons et nous nous prenons à penser, secrètement, mais sans modestie, que nous ne serions peut-être pas moins dignes de monter aussi quelque jour sur les autels.

« Qui de nous, qui de nous va devenir un dieu ? »

KfîCCORD fliiVfîLi

L'opinion italienne

Rome, 8 mai. La presse italienne proteste contre les commentaires de la presse française sur les négociations navales.

Le Corriere della Seca écrit

« A travers tant do déformations de la vérité élémentaire et le mépjris des conventions établies même oralement et, de ce fait, valables aux yeux de l'opinion puplique du monde entier, on note de la part de certains journaux français la tentative de dépeindre la situation avec quelque optimisme. Et, en effet, tant que les discussions ne seront pas matérielleinent rompues, nous devons et pouvons penser qiic l'accord du 1er mars ne fera pas complètement naufrage.

» Le langage provocant de la presse française peut être toléré et encouragé comme instrument de manœuvre sans correspondre entièrement au désir de ce gouvernement. Nous ne pouvons pas croire que les hommes d'Etat de Paris désirent la rupture des négociations, car cela serait un mauvais moyen de préparer la Conférence du désarmement de 1932. »

L'opinion anglaise

Ce qui s'est produit, en réalité, écrit le rédacteur diplomatique dir Daily Telegraph, c'est que le comité de rédaction a dû s'ajourner sine die parce que les trois gouvernements n'ont pu aboutir à un accord sur certains points essentiels. Faute d'un pareil accord, les experts ne pouvaient pas poursuivre la tâche d'élaborer la convention définitive.

» Ainsi, le soi-disant « accord » anglo-francoitalien du 1e' mars peut être regardé comme mort, les Français le décrivant comme une base purement préliminaire et à titre d'essai et de discussion. »

Le rédacteur diplomatique conclut naturellement en disant que c'est Ja France qui a empêché un accord final par sa prétention de mettre sur cale, en 1935 et 1936, 66.000 tonnes de croiseurs légers.

MARDI 12 MAI LISEZ

« L'AMI D ES Sports » Directeur FRANTZ-REICHEL.

PARIS 0,10 =– DEPARTEMENTS 0,15

UN GRAND DÉBAT SUR V « ANSCHLUSS ly> 1

M. BRIAND DEFEND FAIBLEMENT SA POLITIQUE DE FAIBLESSE Le réquisitoire de M. Franklin- Bouillon

M- Hetriot contre l'aeeotd austro allemand

Allos.

Le discours annoncé de M. Briand, la plaidoirie qu'il devait prononcer après de multiples réquisitoires, avaient attiré, hier, au Palais-Bourbon, une foule de curieux. Les députés étaient serrés. Bref, la séance était de celles que l'on classe dans la catégorie des « grandes ».

Elle s'ouvrit sur de vives critiques qu'adressait M. Scapini au ministre des affaires étrangères. La nouvelle que des accords austro-allemands allaient être signés, dit-il, a éclaté avec une soudaineté à laquelle nul ne s'attendait. Ces accords sont pourtant le résultat de la politique suivie depuis six ans. Que veut l'Allemagne ? Elle se propose, en réalité, de saper par la base toute notre politique dans les Balkans et, chose plus grave, elle marque son opposition à l'esprit qui inspire la politique européenne de M. Briand

Ce fut sec. Ce fut net. Tout de suite, M. Scapini parla du « désarmement »

La France avait une politique précise, dit-il, celle du protocole de 1924 « Sécurité, arbitrage, désarmement ». Où en sommes-nous aujourd'hui? On a décidé de traiter à part la question du désarmement en 1932, sans s'occuper du problème de la sécurité.

Ce ne fut pas moins net.

Maintenant, l'Italie

En ce qui concerne nos relations avec l'Italie, dit M. Scapini, M. Briand les veut amicales, conformes à la tradition des deux pays, mais nous nous séparons de l'Italie sur plusieurs points qu'il s'agisse des relations avec la Yougoslavie, de la rectification de la frontière tripolitaine, de la situation des ressortissants italiens en Tunisie, de la parité navale, toutes les difficultés que nous avons avec l'Italie ne pourront être résolues que d'un point de vue politique. L'accord naval est un échec.

Ah protesta M. Briand, mais il est en cours de négociations

Notre ambassadeur à Rome a-t-il participé aux négociations, et comment se fait-il que nous soyons aujourd'hui en présence d'une note anglaise qui se rapproche sensiblement de la note italienne? » Le rapprochement souhaité avec l'Allemagne a échoué à cause de l'équivoque dans laquelle nos relations avec nos voisins se sont développées. » Désarmement des esprits disait M. Briand. C'était tout .son programme. Les manifestations des Casques d'acier et d'Hindenburg, les élections hitlériennes, et enfin l'Anchluss, voilà les faits » Je ne suis quant à moi, termina l'orateur, satisfait ni pour mon pays ni pour la paix du monde des méthodes suivies et des résultats obtenus. » A son tour, M. Thebault, radical socialiste, signala les dangers que peuvent faire naître les accords douaniers austro-allemands. Il déclara, en outre, n'être ni germanophile ni germanophobe, mais être animé d'un « esprit européen », et c'est à cause de cela qu'il disait son pessimisme, les inquiétudes que lui vaut cet accord à deux secret.

Ayant dit, M. Thebault ajouta, et n'était-ce pas là le principal de son discours ? « qu'en tout cas la politique de M. Briand n'est pas en cause dans la campagne qui se mène actuellement contre lui. Elle ne peut être infirmée par un fait passager, car elle est sage autant que' ferme et concilie le réel et l'idéal ».

Allons M. Thebault est un électeur sur pour M. Briand à Versailles. Aura-t-il, par son mince discours, entraîné quelques indécis ?

La Chambre dut subir alors, selon la coutume, la lugubre oraison de M. Cachin qui vint pour la millième fois, tristement, avec une pitoyable lassitude, dire la gloire des Soviets. On ne l'écouta pas, mais il fut long quand même. Quand il eut quitté la tribune on crut devoir suspendre la séance pour aérer la salle, tant il y avait répandu d'ennui.

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Discours de M. Franklm-Bouilloïï Et M. Franklin-Bouillon s'avança. On attendait de lui un discours à l'emporte-pièce il fut, au contraire, calme et doux. M. Franklin-Bouillon avait une raison de « ne pas passionner le débat », c'est que, par un hasard vraiment miraculeux, ce débat s'est institué à la veille même de l'élection présidentielle.

Le 3 mars dernier, en réponse aux craintes que j'exprimais ici, monsieur le ministre des affaires étrangères, vous attestiez que le danger de l'Anchluss était désormais écarté

» Le lendemain 4 mars, M. Curtius était à Vienne. » Qui de nous deux avait raison ?. Le 28 mars, au Sénat, vous plaidiez « la surprise » or, le 25 avril, M. Schober a déclaré que, lors de sa visite à Paris, il avait attiré votre attention sur la situation intenable de l'Autriche

» Vous n'ignoriez pas que, depuis cinq ans, le parti socialiste allemand a déclaré qu'il fallait tout faire pour l'Anschluss. Et vous avez déclaré que vous aviez été surpris Cela, c'est le passé. Pour le présent et par la voix de la presse, vous affirmez que l'Anschluss n'est pas fait, qu'il ne se fera pas. Et cette opinion s'appuie sur ce fait que les négociations entre l'Autriche et l'Allemagne seront suspendues jusqu'à ce que Genève se Soit prononcé. Or, les déclarations des ministres allemands infirment cette nouvelle

» Vous dites avoir agi et alerté tout le monde. Vous ajoutez « que la France n'est pas isolée ». Et pourtant vous savez parfaitement que le gouvernement anglais est partisan de l'Anschluss. Tout ce que vous avez ,pu obtenir de lui est qu'il se joigne à vous pour aller à Genève. » Que sortira-t-il des discussions de Genève ? Une déclaration d'illégalité ? Croyez-vous que l'Allemagne puisse être arrêtée par une illégalité ?. Aurons-nous l'Italie avec nous ? Rien n'est moins sûr La Petite Entente ? Oui, mais trop tard » Tout le mal, voyez-vous, vient de la politique chimérique que vous avez poursuivie avec votre rêve de Paneurope, au lieu de réunir les anciens alliés sur le terrain des intérêts communs. L'Anschluss est né de cette politique de songe 1 » En face du danger vous revenez à la politique des alliances, c'est celle de vos contradicteurs. Hélas vous y venez trop tard

» Vous aviez fondé de grandes espérances sur l'accord naval franco-italien. Aujourd'hui il n'y a plus d'accord et personne n'accepte la responsabilité de l'échec.

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» Le plan Young ? Tous les partis allemands réclament sa revision.

» Ainsi, monsieur Briand, il n'est pas une de vos affirmations qui n'ait été contredite par les faits. Un dernier point quand il s'est agi de faire ratifier les accords de Locarno vous avez invoqué l'argument de la garantie de la frontière du Rhin et celui de l'alliance russo-allemande. Or, le Reichstag vient de voter une motion réclamant la restitution à l'Allemagne d'Eupen et de Malmédy, c'est-à-dire la rectification de la frontière du Rhin, set; les socialistes ont voté cette motion comme ils avaient déjà réclamé la rectification de la frontière polonaise. ,̃̃:̃

» Quant à l'alliance russo-allemande, elle a été faite le lendemain même de Locarno et il y ,â désormais alliance intime entre la Reichswehr et l'armée russe.

̃ Vous espériez un rapprochement avec l'Allemagne démocratique. Or, il n'y a plus de démocratie en Allemagne, il n'y a plus qu'une Allemagne, celle qui est associée à la Russie.

» Vous parlerez du prestige de la France, oubliant que depuis sept ans vous vivez du prestige gagné à la France par la victoire de ses soldats. Vous n'y avez rien ajouté

» Je vous déclare en terminant que mes amis et moi nous ne permettrons pas la « promotion de l'Anschluss ».

Faut-il ajouter que M. Franklin-Bouillon obtint sur les bancs des députés nationaux un très grand et très légitime succès.

Discours de M. Briand

M. Briand avait reçu avec l'impassibilité qui lui est coutumière cette pluie de vérités. Il sentit que le plus fort de l'orage était passé et qu'il ne lui fallait tarder davantage de s'employer' à dissiper les nuées ou, du moins, à tenter de le faire. Courbé, lourd, il gravit avec quelque peine l'escalier de la tribune et commença par affirmer « qu'il n'avait pas choisi l'heure de ce rendezvous ». On trouvera quelques esprits çhagrjjjg pgjjr:, en dûuier.i'.r'T~. II continua en ces termes

POLITIQUE DE PACIFICATION

Lorsque, au lendemain de la guerre, j'ai entrepris une politique de pacification parmi les peuples, et spécialement parmi ceux de l'Europe, je me sentais une volonté assez persistante pour braver les obstacles et les difficultés que je pressentais. » Je vais m'efforcer de faire comprendre 'à la Chambre l'intérêt et l'utilité de la politique que j'ai faite en commun avec les représentants du pays. J'ai fait partie de bien des gouvernements et maintes fois il m'a été donné d'exposer mes vues. Des votes sont intervenus et dans chaque rencontre, j'ai constaté que les suffrages s'augmentaient sans cesse. » Comment cela fut-il possible quand on voit le soin qu'on met à m'isoler de tout le monde ? J'en suis à la fois affligé et flatté. J'ai collaboré avec M. Poincaré dans les heures difficiles. C'était un homme dont on ne fléchissait pas facilement la volonté et qui examinait lui-même toutes les questions. Or, M. Poincaré a été longtemps solidaire de ma politique. Il en fut de même avec M. Tardieu, alors que nous n'avions pas toujours été d'accord. Mon ami Laval veut bien m'honorer aussi de sa confiance. Et l'on prétend que tous ces hommes sont restés pleins de réserves à l'égard de ma politique ? `l

» Le prestige de la France tient au sacrifice de ses enfants. C'est là son patrimoine de gloire, et celui qui voudrait le détourner à son profit neserait pas digne d'occuper une fonction publique. Mais ce prestige de la France a-t-il été diminué Tous ceux qui sont allés à l'étranger y ont trouvé Vè 'rayon rie hiéri't dé leur patrie et ont vu qu'elle faisait plutôt envie que pitié.

» II faut donc abandonner ce genre de discussion et voir les choses telles qu'elles sont.

» On se plaît quelquefois à me représenter comme une espèce de sorcier sachant faire prévaloir ses vues de telle sorte qu'on ne s'en aperçoive pas Quoi qu'il en soit, des attaques qui m'ont été adressées, je ne regrette rien, je ne renie rien. Je suis convaincu que la politiaue approuvée par les Chambres et par le pays a rendu de réels services .s au pays.

» II convient de laisser de côté Locarno et les états de paiement qui ont précédé le règlement qui s'est appelé le plan Young, le traité de Versailles a mis en commun l'action de toutes les parties ayant été sur les champs de bataille. Ce fut à la fois une force et une faiblesse. Il a fallu pratiquer ce traité dans les conditions de générosité où l'armistice a eu lieu. Vaille que vaille, à travers tous les tâtonnements, la politique poursuivie a été telle que de graves conflits ont pu être réglés de façon pacifique. C'est là l'essentiel

» Il y a eu une heure de grande injustice où il a fallu employer des procédés de coercition et où la France a pu apparaître comme ayant des visées impérialistes. Il a fallu redresser cette opinion mondiale erronée. On y est parvenu et aujourd'hui la France apparaît comme le soldat de la paix. L'UNION AUSTRO-ALLEMANDE

» Est-ce, comme on le prétend, au prix des défaillances, des faiblesses du ministre des affaires étrangères, au risque de diminuer son autorité morale ? Tout compte fait, la France a traversé des situations difficiles, dans des conditions qui ne sont pas si mauvaises. Certes, certaines de mes déclarations ont pu paraître contradictoires et contredites par les faits. J'ai pu dire, en effet, que la question de l'Anschluss avait perdu de son acuité. C'était vrai. La tentative en présence de laquelle nous nous trouvons a pris surtout un caractère économique et elle exige de la part de la France l'entreprise d'une œuvre constructive. Cette œuvre-là, cette union eu?ropéenne dont j'ai eu l'initiative, est aujourd'hui un des instruments de travail européen qui peut favoriser l'œuvre de la paix. Déjà de graves problèmes ont été réglés à Genève. Entre les nations, il y a, enfin, un tribunal dont les décisions ne laissent pas derrière elles des traces de sang et de misères irréparables. Nous nous sommes trouvés en présence d'un événement grave et déplorable. J'estimais avoir agi vis-à-vis des dirigeants de l'Allemagne de telle manière qu'ils auraient pu m'épar-


gne.r, d-es gestes de cette nature. Si la France en a ressenti ..de l'amertume et en conserve une certaine méfiance, le pays qui a créé cette situation a commis une lourde faute de psychologie. Qu'allezvous faire ?demande-t-on. C'est dans de telles circonstances qu'on peut mesurer le sang-froid et l'énergie des peuples. C'est là que la raison doit dominer l'émotion. Ce qui est redoutable, c'est l'impulsivité, le désordre qui pousse les gens à s'agiter et cré'e une espèce de panique dans laquelle on n'arrête rien d'efficace.

» Pans les polémiques, de presse, on a lu des choses bien inquiétantes, bien des propositions dangereuses pour le pays Personnellement, on m'a représenté comme un individu gorgé de je ne sais quels subsides pour assurer la perte de la France 1 Je ne m'en étonne pas autrement, mais quand on prétend que je suis chaque jour encensé par une presse servile j'ai bien le droit de dire que, parmi cet encens, il s'est glissé pas mal de gaz asphyxiants

» A côté: des impulsifs, il y a les raisonnables. Pour ceux-ci, il n'y avait qu'une chose à faire réoecuper Maycnce Aucun orateur ici ne l'a conseillé.: •̃̃̃<

» J'ai tout ignoré, a-t-on dit. Il n'y a pas eu négociation. L'&pération s'est faite très rapidement, sur de vieux dossiers de 1918. Mais quatre jours après, j'étais renseigné et dés le lendemain je signifiais tous les pays intéressés que la tentative était attentatoire aux traités.

» MrHfenderson a déclaré alors qu'il fallait porter la question à la Société des nations, sans laquelle, d'après les traités, l'An.-chluss ne peut être réalisé. Geste inamical ? 11 val curieux que, dans le feu des discussions politiques, on finisse par sembler désirer ee que l'on redoute

». A Genève, toutes les nations y compris l'Allemagne et l'Autriche seront réunies. L'Allemagne plaidera son dossier, nous le nôtre. Si l'on ne s'entend pas, la Cour permanente de justice internationale dira le droit.

» L'Allemagne et l'Autriche prétendent avoir le droit de préparer un tel plan. Je réponds « Non. » Si vous aviez cette pensée, vous deviez la dis» cuter avec les autres puissances, et spéciale» ment avec celles qui vous avaient. consenti des » emprunts. »

» Dès 1921, la France, à la Conférence de Paris, avait proposé de venir en aide à l'Autriche. Elle n'avait pas réussi. Mais, au moins, elle avait fait ce qu'elle pouvait. Elle recommencera demain à Genève et j'espère que celui qui a remplacé Stresemann s'inspirera de sa pensée européenne et comprendra que les coups de carte forcée ne sont plus de mise aujourd'hui.

«LA GUERRE N'EST PAS POSSIBLE » ». Ah ah Bien sflr: Cêst'i'noi qui préparé' la guërf B 1 11 y à' 'dés KohïnAés "pour dire cela II y a un peuple pour ne plus les pi'oire '•

» Là %«erre n'est a crairidre~qué' si' les peuples n'ont pas la volonté systématique de l'éviter. Avec des hommes résolus à la paix pour les conduire, pas de guerre possible

» Est-ce dire qu'il faut faire litière dcs conditions de notre sécurité ? Je me suis toujours montré aussi exigeant que quiconque sur ce point. Qu'on veuille bien réfléchir sur deux événements pour juger de l'énergie des uns et des autres. A un moment donné, M. Poincaré étant au pouvoir, alors qu'on en était au système de la coercition, en pleine conférence internationale, on apprend brusquement que l'accord de Rapallo est signé. C'est l'événement le plus redoutable qui se soit produit depuis la fin de la guerre. M. Poincaré proteste. Mais la conférence continue et l'on continue à délibérer. Nul n'a commis l'injustice de le reprocher à M. Poincaré. On a jeté sur cela le manteau de Noè:

» Qu'est-il donc devenu ce manteau, aujourd'hui que, placé en face d'une éventualité analogue, le ministre au pouvoir a, lui aussi, protesté et arrêté; la tentative '? Qu'aurait-on fait à sa place ? Rompre les relations ? Le peuple allemand redevient ennemi ? C'est cela, le bel avenir de sécurité qu'on offre à la France Je ne suis pas l'homme de cette politique-là.

» Je surveillerai, je prendrai des précautions, mais je maintiendrai la paix. Je compte sur mon pays et sur son grand cœur pour me comprendre 1 » D'après-un grand- 'journal' anglais* l'Observer, la l?f an ee vient de « -remporter, au point de vue » diplomatique, la plus retentissante des victoi» res » en brisant la tentative d'Anschluss. D'après le Daily Express, « il a suffit de l'interdit de » M. Briand pour arrêter les négociations germano> roumaines ». Qui croire `?

» Ne pourrait-on établir une sorte d'armistice quand il s'agit des affaires nationales, en finir avec les soupçons injurieux et les grossières calomnies ? Et quand, pendant six ans, une politique mondiale a été suivie par la France, les critiques ne pourraient-elles pas épargner le pays à travers le ministre qu'elles visent ? 9

» La France a pris la figure d'une nation de paix. Elle est prête à toutes les solidarités, à toutes les collaborations. Qu'elle reste telle, elle ne sera pas diminuée »

Nous avons donné, pour ne point mériter le reproche de partialité, de longs extraits du discours de M. Briand. Le lecteur les méditera. Sans s'arrêter à la vulgarité de la forme et à l'indigence dè l'argument, il dira si cette pensée est, ou non, à son soir et si l'homme qu'elle anime ne serait pas plus sage de préférer les solitudes rustiques, au vent trop vif pour lui maintenant, des sommets. (Voir la suite à la troisième page.)

LES MESURES D'ORDRE

Depuis quarante-huit heures, les abords de la Chambre présentent un aspect inucçouiuraé/dteS" passants s'arrêtent surpris; voira inquiéta. r.Qni peut motiver un tel déploiement de forces ? On pouvait aisément dénombrer, hier soir, une centaine d'agents en uniforme entre le pont de la Concorde, le boulevard Saint-Germain et la présidence de la Chambre. Un car stationnait rue de Lille, un autre devant la gare des Invalides. Les « banlieusards qui couraient vers leur train apercevaient une forêt de képis bordés de rouge évoluant dans le hall. C'étaient là cent cinquante gardes tenus en réserve.

En fait de manifestants, on ne rencontrait que •des groupes compacts de « bourgeois », facilement reconnaissables. Des patrouilles cyclistes circulaient en tous sens, tandis que M. Briand prononçait son homélie il était environ sept heures et M. Chiappe venait s'assurer en personne que l'ordre n'avait cessé de régner pour le moment.

Au total, cinq ou six cents hommes, sous la direction de M. Siraud, commissaire divisionnaire. Cinq ou six cents hommes mobilisés en l'honneur de notre ministre des affaires étrangères Que serait-ce s'il devenait président de la République ? '? Le Tour de France des avions de tourisme

C'est par un temps brumeux et une pluie fine que les concurrents du Tour de France des avions de tourisme, qui avaient quitté Strasbourg hier matin, au nombre de 41, dont 2 ne peuvent plus prétendre au classement final, mais ont tenu à à continuer la course, se sont posés sur l'aérodrome de La Brayelle, après avoir effectué l'avant-dernière étape Strasbourg-Douai.

Les arrivées ont eu lieu dans l'ordre suivant à 11- 43; Lalouette à 12 h. 05, Escanle 12 h. 17, Thomas; 12 h. 24, Moreau 12 h. 32, Maurens et Massot-, 13 heures, Avignon; 13 h. 5, Laloinc 13 h. 9, Lebeau 13 h. 10, Goulivoz 13 h. 21, Malivaux 13 h. 26, Rollin 14 h. 1, Maryse Basiié et Max André 14 h. 6, Gullot et Peric"; 14 h. 9, Burlatton 14 h. 18, Farbandc, etc.

Le « D. O. X. » au-dessus de l'Atlantiqueuiiindc de St-Vincent (îles du Cap Vert), que rhy<mioii géant allemand D. O. X. a pris son vol hier lusùhx tla Bubaque, au-dessus du sud de l'Océan Aii;inlit;u?. â destination de l'île de Fernando de ISy.jyiJiu» au large de la, pôle brésilienne.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

JCe Rallye de l'Jiutomobils-Club féminin paris -jQmsterdam

Le départ du rallye de l'Automobile-Club Féminin de France Paris-Amsterdam reste fixé au 12 mai, à sept heures, place de la Concorde.

Prendront part au rallye comtesse Bernard de Ganay, Mlle S. Deutsch de la Meurthe, comtesse de Lubersac, Mme Léon Reinach, comtesse de Jouvencel, Mlle Dadvisard, Mme Calbet, Mme Boris Krebs, Mme Mennesson, Mme Sambon, Mlle Crémieux, Mme Kauffmann, Mme Friedmann, Mme Jonas, Mlle Steinbrugge, Mme Schumann, Mlle Thurnauer, Mlle Wertheim. Des voitures de membres allant en touristes se joindront à celles du rallye.

L'A. C. Féminin, à son arrivée à Bruxelles, se rendra à l'A. C. Royal de Belgique, où une réception leur sera offerte.

Au Luxembourg, ces dames seront reçues par le bourgmestre de la ville et par le ministre <de France. M. de Carbonnel, à la légation, offrira un thé au rallye. Un succès est d'ores et déjà assuré à ce rallye. t<es Cours

S. M. le Roi de Siam, qui est en ce moment aux Etats-Unis, continue la visite de ce grand pays. LL. AA. RR. le Comte et la Comtesse de Paris sont arrivés à Naples, venant de Sicile.

Les nouvelles de la santé du grand voïvode Michel, héritier de Roumanie, sont tout à fait satisfaisantes. Le jeune Prince est à présent tout à fait rétabli.

LL. AA. RR. le Prince et la Princesse Gaëtan de Bourbon-Parme sont en ce moment à l'ile Rousse, en Corse.

Dans les Ambassades

S. Exc. le.ministre de France à Bucarest et Mme Gabriel Puaux viennent de donner un déjeuner auquel étaient conviés S. Exc. Mgr Dolci, nonce apostolique M. de Mocsc-ny, grand veneur de S. M. le Roi prince et princesse de Brancovan, prince et princesse Charles-Adolphe Cantacuzène, prince et princesse Michel Stourdza, le conseiller de la légation d'Angleterre et Mme Randall, M. Vornec, conseiller de la légation de Hongrie; M. E. Zaleski, miss P. Kerr, baron et baronne Baeyens.

Dans le Monde

La comtesse François de Bremond d'Ars, dont la santé nécessite un repos absolu de deux mois, ne pourra pas recevoir pendant le mois de mai. v Mme de Chocqueuee et la comtesse purietr de, Lacarënè recevront le samedi soir 20 juin, dans l'hit?-' mité, pour les amies de leurs filles.

Naissances

La comtesse Bernard de Guitaut, née Binja d'Havrincourt, a heureusement mis au monde une fille Ross-Marie. Paris, le 8 mai 1931. La comtesse de Menou, née de Turgy d'Estrées, a heureusement mis au monde un fils Patrick. Strasbourg, 6 mai.

M. Jacques Desforges et madame; née Goudchaux, nous prient d'annoncer la naissance de leur fille Pascale. Paris, le 18 avril.

Bienfaisance

La vente de charité organisée par Mme Pierre Taittinger au profit du préventorium Louise de Bettignies aura lieu aujourd'hui samedi 9 mai, de deux à sept heures, sal!e Hoche (9, avenue Hoche). Tous ceux qui savent quelle œuvre admirable et utile est réalisée à Saint-Martin-de-Ré se donneront rendez-vous dans les salons de la salle Hoche. Rappelons que le tournoi de bridge et la vente de charité en faveur de l'Office central des œuvres de bienfaisance auront lieu 11, rue Berryer, après-demain lundi 11 mai. On peut encore s'njscrire chez la comtesse G. de Chabannes, 6, rue C^ément-Marot. Tous ceux qui connaissent le bien réalisé^, par. l'Office central auront à cœur, en passant d'agréables rnp.rnents., de ,jjermeît.r,e à cette œuvre si importante, d'augmenter goa, action bienfaisante et sociale. ̃

Au profit des œuvres Les Abris de l'Enfance et des Layettes aura lieu le mardi 12 mai, de quatorze à dix-neuf heures, une vente, de charité en l'hôtel de la regrettée baronne Leoninby 104, avenue Malakoff. A seize heures, concours de bridge avec prix, pour lequel il sera perçu 25 francs d'entrée. Bridge à un taux facultatif.

Au profit de la paroisse des Lilas (7, rue de l'Avenir), vente de charité, 15, avenue Hoche, le mardi 12 mai, de quatorze à dix-huit heures, et le mercredi 13 mai, de dix à dix-huit heures.

L'abbé Piquet, curé des Lilas, demande instamment les ressources nécessaires pour construire une école pour petites filles et pour soutenir les œuvres déjà existantes d'éducation, d'assistance, d'action religieuse et sociale.

TEMPS PROBABLE

Région parisienne.- Temps encore frais, nuageux avec écloircies quelques grains. Vent du secteur Nord-Ouest modéré à assez fort. Température stationnaire. Maximum ij".

France. Régions Nord-Est et Est Pluie suivie d'averses ou grains coupés d'éclaircies.

Autres régions Ciel nuageux avec assez belles éclaircies quelques grains. ̃̃ o- Vent dit secteur Nord-Ouest assez fort et mistral' faits fort. Température' stationnaire eiï'ïoutes régions. r" Aviation. a) Région parisienne Ciel nuageux par nuages moyens et bas grains et averses. Vent Nord-Ouest 45 à 60 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.

b) Vers Londres Comme dans la région parisienne. c) Vers Bruxelles, Cologne, Strasbourg Ciel couvert bas, avec pluie le matin, très nuageux par nuages bas avec averses ou grains ensuite. Vent NordOuest 50 à 65 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne à assez bonne.

d) Vers Lyon-Marseille Jusqu'au Rhône, comme vers Bruxelles Au delà, ciel nuageux par nuages assez bas rares grains. Vent Nord-Ouest 70 à 100 kilomètres à l'heure. Visibilité bonne.

e) Toulousë-Alicaxte-Casablanca Ciel nuageux par nuages élevés, doublés de nuages isolés assez bas, orageux par places. Vent Nord-Ouest 70 à go kilomètres à l'heure jusqu'en Catalogne, secteur Nord-Est 30 à 40 au delà. Visibilité bonne.

Manche. Ciel très nuageux ou couvert. Pluie suivie de grains. Vent Nord-Ouest fort.

Méditerranée. Ciel nuageux avec belles èclaircies, faiblement orageux. Vent du secteur Nord fort dans le Nord, variable faible dans le Sud.

Côte d'Azur. Ciel- nuageux avec éclair des et quelques grains. Vent Nord-Ouest fort.

Côte basque. Comme sur la -Côte d'Azur. L'arrivée à Paris de M. Jaspar,

premier ministre de Belgique M. Jaspar, premier ministre de Belgique, est arrivé dans la soirée d'hier, à 23 h. 40, à Paris. Il inaugurera, aujourd'hui, à 3 heures, le pavilton du Congo belge à l'Exposition coloniale internationale de Vincennes.

M. Jaspar a éié reçu à la gare du Nord p?» M. Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique; M. Dulignier, consul de France, représentant JSI. Briand, ministre des affaires étrangères; M. Signoret, chef de cabinet de M. Raynaud, ministre le

des colonies; M. Homo, chef de cabinet de M. le

maréchal Lyautey, et le comte de Vogué, représentant le commissariat général de l'Exposition coloniale internationale.

La vente annuelle de l'école Lafayette de Neuilly aura lieu 56, rue Charles-Laffitte, le mercredi 20 et le jeudi 21 mai, à partir de quatorze heures, au profit des œuvres du Moulin-Vert et pour l'envoi de familles pauvres en séjour de vacances à la campagne. Cercles

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Le réputé peintre belge Georges Guéquier avait, hier, convié quelques personnalités parisiennes à l'occasion du vernissage de ses dernières œuvres, parmi lesquelles le portrait de, Mlle de Werbrouck fut très admiré.

Le chansonnier Vincent/ Hyspa se fit entendre et applaudir; ̃' "r

Reconnu comtesse Louis de Blois, comtesse Jean d'Andigné, marquise .d'Armaillé, baronne de La Motte, baronne de Werbrouck, comtesse ;de Larègle, comtesse de Bournazel, marquise d'Omptùs, comte, .de Prunelé, M..Renault de "ta Templerie, comte Espierre, M. de Noiron, etc. > •!<.• Une conférence a été" tëSftnëe, ces jours derniers, dans les salons de l'Interallié, sous le haut patronage du prince et de la princesse Beauvaù-Craon, de la duchesse de Grâmont, de la vicomtesse Benoist d'Azy, en faveur de l'œuvre d'assistance L'Entr'Aide des Femmes du monde par le travail. Un auditoire très nombreux et particulièrement choisi était venu entendre l'éminente conférencière Mlle Hélène Vacaresco. En évoquant avec cette flamme, cette fine psychologie, ce don d'éloquence dont elle a le secret, tout en ensemble de souvenirs personnels d'une rare richesse, Mlle Vacaresco a donné à cette spirituelle causerie le suprême intérêt et la valeur inappréciable d'une page d'histoire contemporaine vécue. L'auditoire a marqué son enthousiasme à diverses reprises par d'unanimes applaudissements.

Mlle Vacaresco, après cet étincelant récit, a parlé avec une émotion et une délicatesse incomparables de cette œuvre d'assistance: L'Entr'Aide des Femmes du monde par le travail, laquelle elle a fait l'honneur, par cette conférence inoubliable, de donner un témoignage de son très précieux et bienveillant appui., Mariages

Le mariage de Mlle Aglaia Nina Richterova d'Iglody, fille de M. Adolphe Richter d'iglody, décédé, et de madame, née Mollendova, arrière-petite-fille du baron François Horsky de Horskisfeld. avec Don Enrico de, Notaristefani des ducs de Vas.togirardi, fils de Don Marzio de ̃ Notaristefani des .ducs de Vastogirardi et de Donn,a Emilia, née Puliéri. a été célébré à Rom-; le i^O iftyril, en -l'église ̃dsi.Santa-Matïa:dei

Popolo, ornée de fleurs blanches, er. présence; 4'runv

nombreuse, assistance compig^é/S, des .membres de Faris1tocratie et-du corps diplomatique^ ,Vy. ̃• -i-wO La, bénédiction nuptiale a-, été donnée aux jeunes époux- par S. Gr. Mgr Cacçia Dominioni, maitre de chambre de Sa Sainteté. ,'J^

Les témoins étaient, pour.la mariée S. A. I. le Grand-Duc Alexandre de Russie, représenté par ie comte de Fersen, et S. Exe.. le ministre de Tchécoslovaquie près de S. M. le Rot d'Italie, docteur Adalbert Mastny pour le marie le duc Don Alberto Altemps et le prince Don Giuseppe Giovanpili. La jeune fiancée, qui fit son entrée à l'église au bras de son oncle M. Charles Mollenda, portait une magnifique robe de satin blanc à longue traîne, style moyen âgé, avec voile de tulle et dentelles anciennes. Deux* petits enfants en costumes de style portaient la traîne dé la mariée.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Carla Solari, Isabclla Perrone, Marcella Puliéri et Tatiana Richtovera d'Iglody.

La veille du mariage, les fiancés, accompagnés de S. Gr. Mgr Caccia Dominioni, avaient été reçus en audience privée par le Saint-Père, qui a daigné offrir à Mlle Richterova un précieux chapelet.

Après la cérémonie religieuse, Mme Richterova d'Iglody a donné une brillante réception au GrandHôtel.

Parmi la nombreuse assistance princesse Giov.'inelli, princesse Caracciolo d'Avellino avec donna Giar.na et donna Letitia; duchesse Altemps tt donna Amalia, duchesse d'Acquara, .princess-s Marina Borghese, Mme Mastny, duchesse de Vargas1 A\achuc.ea, Mme Radimsty; marquise Solari, marquise .Germains de Bugnano et d;onnâ"Gabyy-comt3Sse-et Mlle': de CàrpéheftoV comtesse et -Mlle ?-di. Roascio, Mme Perjrone; baronne -"Monti" de1 La Corte, comtesse de Minerbi, donna Luisa 'Notaristefani, donna Lili,ana dé: NotariEtefani, marquise Rangoni Machiavelli, baronne,Faraci del Prato, baronne Melodia, marquise Guglielmi' née Carafa; baronne Serena di Lapigio, comtesse, et Mlle Conti, marquise Farace di Villaforeste, baronne Bruno di Belmonte, comtesse Antonini, baronne et Mlle de Teffé, Mme Carolli Mastrigli, marquise; Catalano Gonzaga, comtesse et Mlle, Orsini, comtesse Sarazani, comtesse de Solis, comtesse M. Pia Carducci, comtesse Rita Carducci, marquise Laura Romanazzi, Mlles Tracagni, Negri di Lamporo, Sarfatti, -Melodia, Aliotti, Pietromarchi, Pulieri, Arditi S. Exc. Mastny, S. Exe. Radimsty, S. Exc. Noseda,. S. Exc. Gasperini, S. Exc. Palumbox, amiral comte Orsini, don Marcello Borghese, don Alessandro Altemps, marquis Lorenzo Rangoni Machiavelli, don Alighiero Giovanelli, marquis

Instantané

GEORGE SOULIÈ DE MORANT

-̃.̃̃ Sains jeunesse

Le savoureux romancier [de. Bijou de ceinture, de Divorce anglais, a réussi cette gageure tant de fois tentée et perdue donner, des mœurs et des sentiments de la jeunesse contemporaine, une image qui ne soit point outrée, montrer en quoi elle diffère .de ses aînées et faire avec ces documents psychologiques le plus vif, le plus entraînant' des romans'. « Une" -'réussite », disait Jacques

'M~ ~t'r ~a, ,i"

'Ét^Jaeque.s -Hardy- «̃ Sur' Î6si sentiments et lës''mœprs' de 'l'aâoiïscè'hce1 contemporain^ ni rigoriste1,' fil dévoyée' voici le document le,plus juste, le plus poétique, le plus pénétrant. » ̃̃̃'̃

UNE MAGNIFIQUE PRÉFACE à ce grand livre d'imagés qu'est l'Exposition coloniale, voilà ce qu'est le

NUMERO Dp MAI

.-̃•' de

FIGARO

ARTISTIQUE; ILLUSTRÉ

L'ÉPOPÉE COLONIALE FRANÇAISE On y trouve, retracée.- sous la plume de MMi Paul Chack, Mariiis] Ary Léblond, Pierre blille, Tramond, de La Roncier e, Martineau, le général Azan, Thômazi, ïiVfllérmos, Favre, etc., la vie de ceux qui se son* -dévoués corps et-- âme à 1'exppsion française__>t ont collaboré aux destinées de la plus grande France.

li faut lire SCEN&-OE' L'EPOPEE COLO- NIALE pour comprendre, toute la signification de l'Exposition qui, vient de nous ouvrir^ ses portés. ̃ < -̃̃•'

Un magnifique recueil, :de.. documents inédits et de photographies vivantes.

Le numéro de 72 pages orné d'une carte ancienne en coqïeurs, extraite de la Cosmographie de Le Testu, datée de 1556 (Bibliothèque du ministère de la guerre.) en, vente dans les Jdosques et librairies au prix de

'̃:̃• DIX FRANCS. .-V-

Farace di Villaforeste, marquis Gian Gaspare Cittadini Cesi, marquis Lorenzo Solari, baron Faraci del Prato, baron Luigi Berlingieri, comte Tracagni, comte Antonio Sarazzani, don Vito de Notaristefani, comte Garulli, baron Monti de La Corte, baron Bruno di Belmonte, duc de Laurino, don Lucio d'Aquara, comte Nello de Minerbi, comte den Roascio, marquis Catalano Gonzaga, baron Melodia, etc.

Après la réception. les jeunes mariés sont partis par la route pour la Siçiie.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Herrera, fille de M. Julio Herrera, attaché commercial à la légation du Guatemala, et de madame, née Powers, avec M. René Béjot, fils de M. Jacques Béjot, agent de change honoraire, et de madame, née Bédoille. Deuils

-Jeudi a été célébré, en la cathédrale américaine de la Sainte-Trinité, un service pour le repos de l'âme de M.rs Whitelçitv Reid, chevalier de la Légion d'honneur, veuve de l'ancien ambassadeur dès Etats-Unis en Grande-Bretagne.

La cérémonie était présidée par le Révérend Frédéric Beekman.

Le deuil était représenté par sir John Ward, son gendre le vicomte de Grenard, son neveu. Du côté des dames, par lady Ward, sa fille; la vicomtesse de Grenard, sa nièce, et tous les autres membres de la famille.

S. Exc. M. Walter Edge, ambassadeur des EtatsUnis, représentait le gouvernement américain S. Exc. lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne, représentait S. M. le Roi George V, et S. Exe. M. Jules Jusser&nd, ancien ambassadeur de France à Washington, représentait le gouvernement français. Nous apprenons la mort de M. André Sardou, décédé au Cannet (Alpes-Maritimes), le 8 mai, après une douloureuse maladie.

Le défunt, âgé de quarante-neuf ans, était le plus jeune fils de Victorien Sardou et le frère de MM, Pierre et Jean Sardou et de la marquise Robert de Flers. Nous apprenons îa mort de la marquise des Réaulx douairière, décédée à Eurville.

Nous rappelons que les obsèques de M. George Durand-Ruel auront lieu aujourd'hui samedi, à dix heures et demie précises, en l'église Saint-Pierre de Neuilly-sur-Seine (90, avenue du Roule), où l'on se réunira. -Ni fleurs ni couronnes.

On annonce la mort du comte Octave Morillot, ancien officier de vaisseau, artiste peintre, décédé le 27 avril, à Baïtéa (Océanie).

Une messe sera célébrée pour le repos de son âme ̃enliéglipsSffinte-Clptilde (chapelle de la-S.ainte-Viejga). le mardi 12 mai; à [dix- heures,; Cet avis tient lieu. de :.fair.frpartv ̃ ̃>,< ) ̃•'̃ ̃><<>̃; •̃̃•• On nous prie d'annoncer la mort de la générale Dresch, survenue subitement le 4 mai, dans sa propriété de la Pêcherie-Vieille. Ses obsèques ont eu lieu à Lancieux, dans l'intimité.

Cet avis tient lieu de faire-part.

On annonce la mort du comte Raoul de Leusse, pieusement décédé hier 8 mai.

Nous apprenons la mort de Mme Elie Lazard, née Goudchaux, décédée à Paris, le 7 mai 1931, après une courte maladie, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Ses obsèques 'ont été célébrées dans la plus stricte intimité. Le présent avis tient lieu de faire-part. Une messe de sépulture sera célébrée le lundi 11 mai, à onze heures, en la cathédrale d'Angers, pour le repos de l'âme de Mme Louis de Toulgoët. De la part de la famille.

Nous apprenons la mort de M. Jean Langlois, ancien administrateur délégué des Papeteries de Rives, pieusement décédé, à Rives, le 7 mai, muni des sacrements de l'Eglise. Ses obsèques auront lieu en l'église paroissiale de Rives (Isère), aujourd'hui 9 mai, à onze heures.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Ferdinand Goldschmidt, décédée en son domicile, 31, avenue Hoche. Ses obsèques auront lieu le lundi il mai réunion à la maison rportuaire à onze heures. On est prié de n'envoyer ni;,f leurs ni couronnes.

De la part dé seg'gnfants, -M. et Mme Ernest Heil.bron.n,f«M. Raitk Goldschmidt,, :Mrne. Lucie .Goldsohmidt^de ses petits-enfants, .-amère-peths-enfanis et de toute Ua .famijl.le. L'inhumation, ajira, lieu, au cimetière ,.Mont-

;parnasseV CTuor;

Les familles ''itlaftfard et Régoly ont la grande douleur de faire pSi^H&'ia perte cruelle qu'elles viennent d'éprouver en la personne de Mme André Maillard, née Yvette Régoly, décédée accidentellement le 5 mai 1931. La cérémonie religieuse a eu lieu à Caen, le 7 courant.

M. du Peuty, M. Guittet, M. Jacquelm Budan de Russe, M. Charles du Peuty nous prient de remercier toutes les personnes qui ont bien voulu leur témoigner de la sympathie à l'occasion de la mort de M. Alain Budan de Russé, décédé après une courte maladie, muni des sacrements de l'Eglise, au château de Marcilly-sur-Maulne, le 24 avril 1931, leur gendre, petitfils, frère et beau-frère.

Valfltury.

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée à iS h. 30 par l'U. N. C., et l'U. N. 0. R. d'Argenteuil.

.Au Musée du Louvre (4, quai des Tuileries), à 14 h. 45, conférence par M. Germain Bazin sur « les Sforza grands mécènes de la Renaissance italienne». Au Musée Carnavalet, exposition «Paris et la Révoiataon. » ̃̃• ̃̃•'̃ ;'ï •<̃ >̃'• '> 'Aî-TEcole colorrîa'ie, avenue de l'Observatoire,' à' 17 h. 30, conférence par M. le docteur Henri Labbé sur « les règles générales de l'alimentation aux colonies ». -Au Cercle d'Iéna, 10, avenue d'Iéna, à 15 ,heures, conférence par M. Jean Clair-Guyot sur « les splendeurs du Maroc ».

Rue de l'Université, 4, à 17 heures, conférence par Mme la comtesse de Baiilehache sur un voyage au Zambèze ».

Courses au Tremblay à 14 heures.

Les belles ventes parisiennes

La deuxième vente de la bibliothèque Rahir a produit 6,600,000 francs

C'est sur ce total imposant qu'a pris fin, hier, la deuxième vente de l'admirable bibliothèque de feu Edouard Rahir. Ainsi que nous l'annoncions, la dernière journée a été sensationnelle les 106 numéros vendus ayant produit près de 4 millions, sans compter la taxe, bien entendu. Cette ultime séance comportait des livres illustrés du quinzième siècle et des livres d'heures des quinzième et seizième siècles..

Dans la salle, un public nombreux avait pris place bien avant le commencement de la cérémonie, nous pùmes reconnaître Mmes la princesse de Faucigny-Lucinge, Belin, Lefrançois MM. Gardy, conservateur de la bibliothèque de Genève docteur :Bratflt, 'général Willems, Henri Vever, Seymour de Ricci, de' Borïnans, Rousselot, Joson, Victor Falaize, Joseph Nève, Edwards, etc., ainsi que tous les grands libraires français et étrangers. Ajoutons que les rnusées de New-York furent utilement représentés. La vacation d'hier était dirigée par M0 Henri Baudoin, ayant à ses côtés, comme aux journées précédentes, M. Francisque Lefrançois. Les prix de départ' annoncés par M. Lefrançois furent dépassés dans des proportions inouïes, et cela se conçoit parfaitement, des pièces comme celles qui furent présentées étant inestimables et tout à fait susceptibles d'exciter sans limite les convoilises des amateurs les plus sceptiques. Nous assistâmes il des luttes épiques qui marqueront dans les annales des grandes ventes parisiennes. Le prix le plus important fut obtenu par la première édition illustrée des grandes chroniques de France, dites Chroniques de Saint-Denis, édition publiée en 1493 par Vévard, et dont le dernier

exemplaire vendu en France, en 1870, atteignit 8,050 francs, plus les frais. L'exemplaire d'Edouard Rahir, mis en vente à 30.000 francs, atteignit, par enchères de cinquante et cent mille francs, la somme coquette de 480.000 francs. C'est M. Maggs, de Londres, qui l'obtint.

̃Citons, parmi, les autres adjudications retentissantes la première édition de Hypnerolomachia Poliphili, par Francesco Colonna (1499), le plus beau livre italien du quinzième siècle, dont les bois sont attribués à Andréa Mantegna, à Benedetto Mantegna, à Giovanni Bellino, à Giovani Andrea et à un orfèvre bolonais nommé Peregrini. Sur mise à prix de 200.000 francs, M. Léopold Carteret l'acquit moyennant 480.000 francs. M. Lefrançois poussa à 138,500 francs L'Art (le bien vivre (Verard 1492), dans une reliure superbe de Niedrée M. Mensing paya 150.000 francs, sur départ à 8.000, la traduction allemande des Fables de Bidpay (1483) un libraire allemand, M. Heisemann, fit monter à 130.000 francs la première édition de De mulieribus claris, de'Mean Boccace (1473) un autre libraire allemand, M. Baer, de Munich, obtint moyennant 101.000 fr&ncs, sur départ à 2.000, Vita Lydwine, de Jean Brugman (1498), la plus ancienne production des presses de la ville hollandaise de Schiedam M. Hoepli, de Milan, se fit adjuger 215.000 fr., sur départ à 10,000, la superbe édition do 1497 des Epitres de saint Jérôme, dans une somptueuse reliure italienne du seizième siècle; un richa amateur américain, M. Rosenbach, paya 150.000 francs, sur départ à 30.060, la première édition de la traduction italienne.'idu Fasciculus médicinal, de Jean de Retham (1493) M. Rosenthal, d'Amsterdam, emporta pour 67.000 francs, sur départ à 3.000, Spéculum Ilumane Salvationis, un des plus importants ouvrages à figures publiés au quinzième siècle et imprimé à Augsbourg vers 1471 par Gunther Zainer. Enfin, le représentant des musées de New-York acquit pour la grande capitale américaine, moyennant 260.000 francs, sur départ à 80.000, un exemplaire admirable des Grandes Heures de Verard, qualifiées par Claudin d'Heures royales, imprimées vers 1490 par'Pierre le Rouge pour Verard.

Si nous ajoutons au total de la première vente, qui eut lieu l'an passé, celui de cette deuxième vente, nous arrivons à la somme énorme de 17.770.000 francs, sans la taxe.

Et ce n'est pas fini une troisième vente comprendra, en effet, les livres classiques, auteurs et poètes des seizième et dix-septième siècles et les illustrés du dix-huitième, la plupart en maroquin d'époque et avec armoiries.

Maurice Monda.

Déjeuner en l'honneur d'Erik Colban, ministre de Norvège à Paris

D'aW les' n'ouVeaux locaux du Cercle de l'Union artistique, M. Ï.-E. Steeri a réuni hier à déjeuner un certain ;nrt™'bre,4'? rieiîsonnalHés dp. Jf) haute. finance française, afin de leur présenter M. Erik Colban, récemment nommé ministre de Norvège en France.

Parmi les nombreux invités M. Roger Lehideux, président de l'Union syndicale des banquiers le baron de Vitrollcs, représentant le ministère des finances, ainsi que M. E. Jacob, syndic des agents de .change.

En quelques mots, M. Steen rappela aux invités la brillante carrière de M. Colban dans la diplomatie et comme directeur de la Société des nations. Le ministre prit ensuite la parole et exposa ses travaux jusqu'à ce jour, en mettant en lumière l'effort de la France à Genève pour arriver à une entente internationale.

M. Lehideux remercia le ministre de ses aimables paroles pour la France, en l'assurant de l'amitié que les Français ont toujours nourrie pour la Norvège.

Exposition Léonce de Joncières Le Tout-Paris et l'élite des amateurs d'art se pressaient, avant-hier, au vernissage de cette splendide exposition, qui durera jusqu'au 31 mai, Galerie Monna Lisa, 14, rue Duphot.

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'b Le Ve centenaire

de la mort de Jeanne d'Arc à Rouen u.

k;

La presse parisienne s'est rendue hier à Rouen, répondant à l'invitation de la municipalité de la ville-musée qui l'avait conviée à mesurer, sur place, l'effort accompli depuis dix-huit mois pour donner tout son éclat au cinquième centenaire de la mort de Jeanne d'Arc. Les travaux préparatoires sont dès à présent terminés. Les banderoles, les oriflammes, les mâts et les motifs décoratifs sont prêts à être mis en place. Une réorganisation très heureuse du musée permettra de réunir toutes les pièces de collection relatives à la Pucelle, les magasins sont remplis des 1.300 costumes et des armes innombrables qui servirent à équiper les soldats et capitaines portant les uniformes de l'armée française à travers les siècles, qui formeront une garde d'honneur autour de Jeanne, après la grande re* constitution de l'entrée de Charles VII à Rouen. La flotte prêtera son concours à ces manifestations patriotiques, dont le succès est assuré. Un8. foule recueillie assistera, chaque soir, à la cérémonie de la Flamme du Bûcher, autour de la dalle d'or. Du haut du pont Boieldieu ancien pont Mathilde les jeunes filles jetteront des brassées de fleurs dans le flot où, voici cinq cents ans, le bourreau dispersa les cendres de l'héroïne. Un congrès historique et littéraire se tiendra pendant toute la semaine.

Enfin, les fêtes religieuses, qui seront célébrées à la cathédrale les 30 et 31 mai, seront particulier r roment grandioses, de nombreux cardinaux et pré- « lats ayant répondu à l'appel de Mgr de la Villerabel. C'êsf Mgr Tissier,évêqug,de Châlons, qui prononcera Te'ija'hegyriquè de là Mainte.

LES COURSES DE LEVRIERS Aujourd'hui, à Sainte-Gemme

Deux très beaux prix, qui ont réuni un joli total d'engagements, composent le programme de la réunion de courses de lévriers qui sera donnée aujour» d'hui à Sainte-Gemme. Le prix Gramont, sur 700 m., donnera lieu à trois éliminatoires qui grouperont tout le dessus du panier du magnifique élevage français.

Sur 300 mètres, dans le prix du Premier Pas, les saplings, produits de 1930, feront leurs débuts on sait, par les résultats des dernières saisons, la haute classe des élèves des chenils français aussi peuton s'attendre à des performances remarquables et même « records » si la température ne vient pas trop alourdir la piste.

Les pronostics de Figaro

Prix Gramont, 700 mètres, rendement de temps, 50.000 francs

Première éliminatoire. Sharpshooter (1" 1/5); Tipperar.^ (1" 1/5).

Deuxième éliminatoire. Spate-Territorial (0" 4/5).

Troisième éliminatoire. Shoelace (1" 1/5), Serail.

Finale.– Spate, Sharpshooter, Tipperary. Prix du Premier Pas, saplings, 300 mètres, 10.000 francs

Première éliminatoire. Getter, Simoun. Deuxième éliminatoire. Démétrius, Gallie et Sirocco.

Finale. 1 Démétrius, Simoun, Gallic.

Les courses commenceront à 14 heures. Rappelons qu'elles sont données en privé et que seuls y sont admis les membres de la Société d'Encouragement aux courses de chiens, les membres du cercle « Le Lévrier », leurs invités et les propriétaires des chiens concurrents.

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Çà ~-5a~ J~a~L

Le déjeuner mensuel de la Société de Géographie commerciale de Paris aura lieu demain à l'hôtel des Sociétés savantes, sous la présidence de M. Brévié, gouverneur général de l'A. U. F.


Le débat sur F a Anschluss »

La confiance votée par 430 voix contre 52

A la, reprise de la séance, à 10 h. 10, M. Fougère, qui a déposé avec des- collègues appartenant aux groupes de la majorité gouvernementale un ordre du jour de confiance, expose la portée de ce dernier dont voici le texte

« La Chambre, affirmant son adhésion à une polilitique d'entente internationale et à une large et loyale coopération des peuples européens, condamnant formellement le projet d'union douanière austro-allemand qui serait en opposition avec cette politique et avec les traités, approuvant la déclaration du gouvernement, confiante en lui, repousse toute addition et passe à l'ordre du jour. »

Le député de la Loire estime que la presque unanimité de la Chambre pourrait s'y rallier, ce qui donnerait une autorité plus grande encore aux représentants de la France à Genève.

M. Emile Borel, au. nom des républicains socialistes, déclare que son groupe votera l'ordre du jour de confiance.

M. Jean Fabry estime qu'il convient que la Chambre condamne l'accord douanier austro-allemand, qui « ne laisserait à la France d'autres issues que l'humiliation ou la guerre ». Ses amis et lui voteront l'ordre du jour de M. Fougère. » Discours de M. Herriot

M. Herriot, les mains chargées d'un volumineux dossier, monte alors à la tribune pour préciser l'attitude des radicaux-socialistes.

Ce sont deux politiques extérieures qui une fois de plus s'affrontent, dit-il. L'une est celle que M. Franklin-Bouillon a définie c'est la politique des alliances qui recherche des combinaisons d'Etat et d'intérêts. L'honneur de M. Briand, précise M. Herriot, c'est d'avoir voulu substituer à la politique de l'antagonisme des forces la politique de l'équilibre des droits.

L'application d'un tel programme n'a pas été sans rencontrer de grandes difficultés.

Le ministre des affaires étrangères doit pouvoir compter sur le concours de parlementaires indépendants, qui placent la politique extérieure du pays en dehors et au-dessus de toutes les passions et de'tous les intérêts. Ce sont les pacifistes qui doivent, avec le plus, de vigueur, s'opposer à l'accord douanier austro-allemand.

Et au milieu des applaudissements presque généraux M. Herriot précise e

L'Anschluss est inadmissible, car il n'y aura; pas de paix possible sans un rapprochement sincère et étroit de la France' et de l'Allemagne, rapprochement qui ne peut être réalisé qu'en pleine franchise et en toute clarté. L'Anschluss est inadmissible parce qu'il représente une violation des traités.

Puis, fort justement, M. Herriot fait remarquer que l'un 'des signataires d'un traité ne peut, à lui seul, le reviser sans, en réalité, le violer. Si nous cédions aujourd'hui, de violations en violations nous risquerions d'aller jusqu'à l'incident d'où il ne resterait plus rien des traités. En effet, les peuples qui ont renoncé à la procédure des armes n'ont plus que la garantie des traités on ne peut menacer les espérances des pacifistes en la leur retirant.

On ne peut revenir à l'argument si terrible de la nécessité qui a plongé la France, en 1914, dans un deuil cruel.

Nouvel argument. M. Herriot fait valoir que l'accord austro-allemand est en contradiction avec le principe de l'ordre nouveau que s'efforce de réaliser M. Briand. L'orateur ne peut donc accepter le projet d'Anschluss. Ce qu'il faut, c'est un accord sincère et réel entre l'Allemagne et la France. En terminant, M. Herriot indique sa confiance dans la S. D. N. et dans le tribunal de La Haye. Ce qu'il a voulu faire, c'est aider le président du Conseil dans sa tâche. Il lui donnera, avec ses amis, sa confiance, et il la donnera même au président du Conseil si celui-ci la demande, sans qu'il puisse croire à une conversion en masse déterminée par des événements prochains. 11 ne s'agit que des intérêts de la paix et de la France.

M. Herriot répète que nous ne devons pas. ê.tre dupes ïSés apparences économiques de 'l'accord austro-allemand. S'adressant aux deux peuples intéressés, il les prie de réfléchir, et il termine ainsi Et dans cette session du conseil de la S.D. N., nous vous suivrons avec autant d'intérêt que d'angoisse, et nous espérons voir triompher l'intérêt de la paix et l'intérêt de la France.

Toute la Chambre, des radicaux-socialistes à la droite, applaudit M. Herriot.

Incidents

M. Franklin-Bouillon fait alors observer que l'unanimité de la Chambre ne veut fermement que la pa*x. La France ne veut que l'union des peuples attachés au respect de la parole donnée. La Chambre devient houleuse.

M. Franklin-Bouillon fait alors observer qu'il est difficile de répondre à M. Briand, car il n'a apporté aucun argument précis dans son discours. L'orateur précise, s'adressant à M. Briand Vous prétendez que votre politique a avancé l'œuvre de la paix, et pourtant nous sommes plus

REVUE DE L..A. JP R, Ë 3 3 E

RE-V'-UE .'LA. JE~ -E~ -G-~

L'inauguration

de l'Exposition coloniale

La presse accompagne d'excellents enseignements l'ouverture de cette grande manifestation à la gloire de l'empire français.

L'AVENIR

Qu'ils (les Français) apprennent par ce passé à mesurer la tâche de l'avenir. Qu'ils ne croient pas assister à un aboutissement rien n'est fini, tout reste encore à accomplir. Ce domaine, plein de promesses, n'est pas mis en valeur. Ils ont entendu répéter qu'il convenait de s'atteler à cette besogne les actes n'ont pas encore succédé à ces bonnes intentions. A eux de vaincre cette indifférence et cette paresse ils rencontreront aussi des obstacles ils verront se dresser contre l'intérêt des colonies des intérêts privés, dont quelques-uns respectables. Il leur faudra beaucoup de patience et d'énergie. Qu'ils se souviennent alors de ceux qui ont sacrifié leur existence à leur mettre en mains le merveilleux outil dont ils ont à se servir qu'ils ne le laissent pas rouiller

Qu'ils ne craignent pas la grandeur 1

M. Jacques Marsiilac, au JOURNAL, dit bien l'impression de grandeur que donne l'Exposition Quelle étonnante création, au point de vue plastique et matériel, que celle de cette cité triomphale, où se succèdent, pressés, palais, temples, forteresses, cent de ces monuments prodigieux que les arts, en vingt siècles, semèrent par le vaste monde colonial. Cette exposition de Vincenncs, on la quitte les paupières remplies de splendeur, l'imagination avivée par une évocation de génie. ~t. Mais, n'est-ce pas ? il y a des murmures au camp de l'internationalisme. Au nom de la Ligue des Droits de l'Homme, M. Rayet (République): n'est pas satisfait du discours du ministre des colonies, et M. Blum déclare que « la notion de la colonisation repose sur un principe que) nous récusons de toute notre force, celui de l'inégalité foncière des races ».

Voici comment, aussi, le « camarade » Paul Faure (POPULAIRE) voit les choses

C'es à coups de fusil et de canon que la République et les régimes qui l'ont précédée ont pénétré en Afrique ou en Asie.

Après les militaires sont venus les hommes d'affaires qui ont fait main-basse sur les richesses des territoires conquis, ont longtemps appliqué l'esclavage et pratiqué la traite des noirs.

Récemment, encore la France avait à Genève la plus sinistre attitude dans la question du travail forcé. Pour juger du colonialisme en général et du nôtre en particulier, il' n'y a qu'à observer l'Algérie après un siècle d'occupation.

La tuberculose et la syphilis y font parmi la population indigène d'effroyables ravages quatre-vingts pour cent des enfants n'y sont pas admis aux bienfaits de

éloignés de cette dernière qu'il y a cinq ans. En terminant, M. Franklin-Bouillon déclare qu'il n'a pas confiance dans le ministre des affaires étrangères pour mener une .action énergique contre l'Anschluss. Et il fait appel à la droite pour qu'elle ne mêle pas ses voix à ceux qui ont soutenu la politique de M. Briand.

M. -Marin, prenant alors la parole, attire l'attention de la Chambre sur la gravité du vote qu'elle va rendre, au point de vue de la réunion qui va avoir lieu à Genève. Et il demande un. vote unanime contre l'Anschluss.

Comme M. Marin reproche à M. Briand sa politique, celui-ci se lève au banc du gouvernement et lui répond qu'ils se sont trompés tous les deux, car pendant deux ans ils ont délibéré ensemble dans les conseils du gouvernement, et que la politique que M. Marin condamne aujourd'hui était en germe dans les textes que M. Briand proposait alors. La Chambre devient attentive. M. Briand parle d'une voix sourde, s'adressant à M. Marin Pas une fois M. Marin n'a protesté. Si j'étais un criminel, moi qui étais de bonne foi, qu'est-ce que vous étiez, vous ?

M. Marin veut protester, mais sa voix se perd dans le tumulte.

M. Bouisson essaye en vain de rétablir le calme. M. Marin, parvenant enfin à se faire entendre, reproche encore une fois à M. Briand d'avoir voulu faire une politique personnelle sans s'occuper des avertissements qui lui parvenaient. Et, pour conclure, haussant la voix dans le bruit, M. Marin, avant toute chose, demande le départ de M. Briand. L'intervention de M. Laval

M. Laval adresse un appel pressant à la Chambre pour que nos divisions n'affaiblissent pas l'autorité dé nos négociateurs qui vont se rendre à Genève. Il accepte l'ordre du jour de M. Fougère et pose la question de confiance.

Il ne faut pas, dit-il, que notre politique extérieure devienne l'enjeu de notre politique intérieure. Je m'adresse à la majorité pour qu'elle reste fidèle au gouvernement, et, comme il s'agit de l'intérêt supérieur du pays, je m'adresse à tous les groupes de la Chambre.

M. Bouisson donne alors lecture d'un amendement de MM. Blum et Grumbach disant que la Chambre prend acte de ce que le projet d'union douanière soit soumis au «conseil de la S. D. N. et sera soumis éventuellement à Cour de justice- de La Haye.

M. Léon Blum vient à la tribune défendre son texte. Il indique qu'il n'appartient pas au Parlement d'être juge, puisqu'un juge est déjà saisi de la question à Genève.

M. Herriot se lève alors et déclare que ses amis voteront l'ordre du jour Fougère, donnant la confiance au gouvernement, pour lui permettre d'aller à Genève.

Les votes

On vote alors sur la modification proposée par les socialistes de l'ordre du jour Fougère. M. Laval précise que ie gouvernement donne à l'ordre du jour de M. Fougère le sens du mandat pour qu'il n'y ait pas de malentendu, le gouvernement pose la question de confiance sur les termes « repoussant toute addition. »

M. Bouisson met aux voix la proposition de M. Blum, tendant à supprimer les mots « Et repoussant toute addition. »

Cette proposition est repoussée par 460 voix contre 115.

La Chambre vote à mains levées les mots « La Chambre affirmant son adhésion à une politique d'entente internationale, à une large et loyale coopération des peuples européens. »

Le président met ensuite aux voix" par scrutin les mots « condamnant le projet d'union douanière austro-allemande, qui serait en opposition avec cette politique et avec les traités».

La Chambre, par 430 voix contre 52, a adopté le membre de phrase « approuvant les déclarations du gouvernement». Après nquoi, la Chambre a adopté à mains levées l'ensemble de l'ordre du jour de confiance.

La Chambre décide ensuite de s'ajourner au 28 mai, et la séance est levée à 1 h. 30.

A l'Exposition coloniale Lors de l'inauguration du Palais des Industries de luxe, qui a eu lieu jeudi, le ministre des colonies, M. Paul Reynaud, accompagné de M. le maréchal Lyautey et de M. Georges Schwob d'Héricourt, ont été reçus au groupe XIII. D, industries accessoires du vêtement, par M. Eug. Mermilliod, président d'honneur, et par M. Lucien Villeminot, membre de la chambre de commerce de Paris, président, qui a présenté les présidents de classes et de sections. Le ministre a vivement félicité les organisateurs de l'effort qu'ils ont accompli pour être prêts le jour même de l'inauguration officielle.

l'instruction primaire le suffrage universel n'y est pas établi les indigènes y font deux ans de service militaire tandis que les Français et Européens naturalisés n'y sont enrôlés que pour douze mois. Et l'Algérie n'est pas une colonie, s'il vous plaît Elle est, parait-il, soumise au régime des départements français.

Vous pouvez, dès lors, aisément imaginer ce qui se passe dans les vraies colonies.

Des lanternes vénitiennes pour célébrer ça ? Non, je demande à M. Tardieu de me prêter son sifflet. Et nous pouvons augurer du destin de l'Empire français lorsque les socialistes seront au pouvoir. Colonies et marine

Dans le QUOTIDIEN, des réflexions inspirées par l'intérêt national et mieux opportunes.

Tous ceux à qui n'échapperont pas les conditions mêmes de notre action civilisatrice, dans quatre parties du monde, se souviendront sans doute qu'un principe qui s'exprime en un raccourci saisissant « Un pays doit avoir la marine qu'imposent ses colonies. b Il y a en effet une relation directe entre la nécessité de la surveillance du trafic, le maintien de notre liaison avec nos territoires lointains et l'importance de nos forces navales.

Or, nous en sommes aujourd'hui à des négociations laborieuses sur un accord naval franco-anglo-italien qui vient de motiver un nouveau voyage à Londres de M. Massigli. notre premier délégué.

Le Quotidien marque aussi bien la nécessité de ne pas céder à de nouvelles concessions La France estime qu'elle arra la faculté de mettre en chantier, en plus des unités nouvelles prévues, les unités de «• remplacement qui doivent être substituées aux navires hors d'âge à la date du 31 décembre 1936 celle où expire l'accord- envisagé.

Cette prétention est légitime nous dirons plus son caractère indispensable a été reconnu avant qu'elle fût repoussée.

L'Italie ne demande pas seulement la parité, mais une supériorité, si elle n'admet pas que nos trois fronts de mer et la dispersion de nos colonies nécessitent des moyens dont il faut tenir compte en toute équité. Ici se révèle le différend sur lequel il nous paraît difficile de transiger.

Transiger, ce serait purement et simplement signer l'abandon.de notre rang parmi les nations. Hommage à Lyautey

II n'est sans doute pas de plus bel hommage à l'artisan de l'Exposition coloniale que le « Lyau- tey de M. André Maurois dont la REVUE HEBDOMADAIRE poursuit la publication la grandeur de l'homme y est peinte par la grandeur de l'œuvre. Quelques pages sont d'un enseignement particulier. M. André Maurois conte l'épisode, aujourd'hui fameux, d'Aïn-Sefra.

Lyautey, riche de son expérience du Tonkin et de Madagascar, souhaitait appliquer dans le Sud-Oranais Ills les méthodes qu'il avait éprouvées ailleurs, c'est-à-dire f

L'ELECTION PRESIDENTIELLE.

Une scission chez les radicaux

Après une longue délibération sur le débat de politique extérieure ouvert devant la Chambre, le groupe radical-socialiste a décidé de déposer, comme conclusion à ce débat, l'ordre du jour suivant

« La Chambre, fidèle à la politique de paix qui s'est affirmée récemment, encore par le plan d'Union européenne et considérant que le projet. d'accord austro-allemand s'oppose directement à cette politique, fait confiance au ministre des affaires étrangères pour combattre devant la S.D.N. toute tentative d'Anschluss en v substituant une politique constructive d'organisation générale de l'Europe. »

Une discussion s'est engagée ensuite sur l'élection présidentielle. Il est apparu immédiatement que cette question divisait le groupe. La 'plus grande partie, en effet, s'affirme en faveur de M. Briand avec MM. Chautemps et Malvy. qui ont proposé hier que le groupe prit l'initiative d'une délégation auprès des, autres groupes de gauche de la Chambre et du Sénat en vue d'une action commune et pour obtenir éventuellement de M. Briand l'autorisation de présenter sa candidature. Mais un certain nombre de membres du groupe se sont rangés aux avis contraires de M. Herriot, président du parti, et M. Daladier, président du groupe.

M. Daladier s'est montré particulièrement net dans son opposition à la candidature présidentielle de M. Briand. Il a fait ressortir, en outre, que le parti radical se devait de ne soutenir qu'un radical-socialiste.

Le groupe a néanmoins décidé d'entrer en rapport avec la gauche démocratique du Sénat, comme le suggéraient MM. Chautemps et Malvy.

La Régie Autrictiïenne des Tabacs

à la XXIIIe foire Internationale de Paris

Il est intéressant de signaler la participation collective à la XXIII" Foire internationale de Paris, qui se tiendra du 9 au 25 mai, de la Régie autrichienne des Tabacs, de la Société anonyme Austria pour la fabrication et la vente en Suisse de produits autrichiens de tabac, Zurich, et de la Société à r. 1. Austria, produits de tabacs fabriqués selon les prescriptions de la Régie autrichienne des Tabacs à Munich. •̃ i; Toutes les espèces de ctefâres, cigarettes et tabacs à fumer de vente courante, fabriqués aussi bien dans les manufactures autrichiennes de tabac que dans celles de la Société anonyme Austria en Suisse et de la Société à r. 1. Austria à Munich, ainsi que des produits dénicotinisés fournis par la maison Auguste Falk, manufacture de dénicotinisation qui appartient à la Régie autrichienne des Tabacs, sont exposés au stand n° 5275 (Hall 52, Terrasse C), situé dans là section autrichienne.

Les cigarettes Cheik, IIIe Sorte et Dames, admises en France, sont en vente dans les principaux débits de tabacs.

L'ambassade d'Espagne à Paris

Madrid, 8 mai. Le journal El Sol commente en ces termes la nomination de M. Alfonso Danvila à l'ambassade d'Espagne à Paris « M. Alfonso Danvila compte au nombre des diplomates espagnols qui ont toujours fait honneur à la carrière. Vingt années de résidence en Amérique lui ont conquis une réputation solide au-dessus de toutes les vicissitudes de la politique. Homme compréhensif, travailleur, cordial et d'esprit large, l'Argentine et l'Uruguay le considèrent comme un des leurs, au même titre que l'Espagne, pour les profondes sympathies qu'il a suscitées là-bas, pour son intelligente gestion, pour sa connaissance des problèmes particuliers à ces pays, que des liens de fraternité unissent à l'Espagne, et pour le tact et là mesure dont il a toujours fait' preuve au cours 'de sa-mission. » Ce passé est la meilleure garantie que dans le nouveau et important poste de confiance que le gouvernement de la République lui a confié, M. Alfonso Danvila accomplira une œuvre méritoire et digne de son illustre personnalité. » Le journal rappelle, en outre, que le nouvel ambassadeur d'Espagne à Paris est un historien et écrivain de talent qui a réuni sous le titre générique Les Luttes fratricides de l'Espagne les derniers articles qui ont paru dans les colonnes mêmes du journal El Sol.

Le Quai d'Orsay n'a pas encore reçu de demande d'agrément pour le nouvel ambassadeur. LE PAVILLON HENRI IV Pension complète à partir de 150 francs. Déjeuners 50 francs. Dîners 60 francs,

ou la grande carte habituelle.

Samedis et dimanches, thé dansant.

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE. Téléphone 38.

étudier la politique indigène, traiter chaque tribu sui- vant son état d'âme particulier, s'appuyer fsur.les chefs,! les plus intelligents, gagner du terrain de tribu en tribu, sans combattre, en tache d'huile, faire connaître aux sédentaires opprimés le bonheur de la paix, et, de proche en proche, consolider les résultats acquis en créant des postes qui, lançant des reconnaissances à grand rayon, auraient croisé leurs feux comme les phares d'un rivage. Politique intelligente, humaine, mais qui dès le début se heurta à celle de Paris. « On ne dépassera pas la frontière d'un centimètre », telles avaient été jadis les instructions données préeédeipiyient par le général Gallifet. Mais comment ne pas dépasser une frontière théorique ? Comment arrêter dans les sables, devant une ligne imaginaire et complètement ignorée par l'adversaire, une cavalerie lancée la poursuite des pillards ? Lyautey, dès les premières semaines, fut à la fois passionné par son travail et déconcerté par les difficultés. Au temps de ses années d'apprentissage colonial, Gallieni lui avait enseigné le maniement des indigènes. Il lui restait à apprendre les secrets des administrations centrales. M. Jonnart lui montra que, même dans l'organisation rigide, napoléonienne de la France moderne, un homme énergique peut agir presque librement s'il a compris le jeu. Il lui apprit à résister le moins possible, à faire accepter comme provisoire ce qui n'eût même pas examiné comme définitif, mais qui devenait ensuite définitif par la permanence du provisoire. Déjà, au Tonkin, Gallieni lui avait dit « Pour vos rapports avec les bureaux rapetissez tout. » Jonnart lui fit voir que l'on peut jouer d'un ministère contre un autre, que les réalités sont indifférentes aux administrations, qu'avides de précision elles ont un inflexible besoin de faire coïncider un rapport et un règlement, mais que si on leur donne un moyen, même artificiel, d'opérer cette coïncidence, ces monstres vérificateurs se tiennent pour apaisés. Plus tard il lui enseigna l'art de manœuvrer les ministres, hommes souvent intelligents,. mais orgueilleux, divisés à l'intérieur d'un même ministère, jaloux de leurs prérogatives, terrifiés par le Parlement. Cet apprentissage était nécessaire à Lyautey pour faire de lui l'un des proconsuls de la -troisième République. L'apprentissage d'Aïn-Sefra l'art de calmer les dieux jaloux de Paris et de les rendre propices. Un exemple d'une rare saveur

La grande difficulté était la création de postes de surveillance, clef de la pacification. On ne pouvait les placer qu'aux points d'eau, très 'rares en ce pays. Quand ces points se trouvaient en territoire marocain il y avait danger d'irriter à la fois le sultan, l'Europe et le Quai d'Orsay. D'autre part, renoncer à installer des postes pour gar'der les pays apaisés c'était se condamner à recommencer sans cesse la même besogne. Dès novembre 1903 un conflit surgit à propos d'un poste installé aux portes de l'oasis de Béchar, qui commandait les passes de la montagne Béchar d'où surgissaient d'innombrables voleurs. Jusqu'alors aucun général n'avait osé occuper l'endroit, qui était sans doute en territoire marocain. Lyautey baptisa le poste Colomb, en souvenir d'un officier français qui avait été tué en cet endroit. <: Comment ? Vous avez occupé Béchar ? dit le ministre à M. Jonnart, « mais il faut évacuer Vous êtes en territoire marocain. Nous ne sommes pas à Béchar, répondit M. Jonnart, nous sommes à Colomb. Oh alors c'est différent. Le poste fut maintenu plus

DERNIÈRE HEURE

La préparation des débats de la Société des Nations

BERLIN, 8 mai. On apprend de source autorisée que le conseil de cabinet prévu pour demain, en vue de la préparation des pourparlers de Genève, a été ajourné à lundi prochain. On croit que cet ajournement a été" décidé parce que le ministère des affaires étrangères veut, auparavant, examiner le texte authentique du discours de M. Briand, d'une part, et d'autre part que M. Curtius prononcera demain soir un grand discours au banquet annuel de la presse étrangère à Berlin.

Le chancelier Bruning prononcera également un discours dimanche prochain, dans l'Oldenbourg.' Le docteur Curtius quittera Berlin mercredi, à destination de Genève.

Déclaration de M. Benès

Prague, 8 mai. M. Benès, répondant à la commission extérieure sénatoriale, au cours des débats sur son récent exposé, a affirmé que le projet d'union douanière austro-allemande portait atteinte à la structure actuelle de l'Europe.

« Si on avait manqué, a-t-il dit, d'y attirer l'attention, le danger de conflits ultérieurs aurait été plus grand. »

Le ministre a relevé l'importance de la récente conférence de la Petite Entente à Bucarest, où un accord sincère, non seulement politique mais encore économique, a été réalisé, de sorte que pour l'avenir une collaboration économique beaucoup plus intime et plus effective est rendue possible. La réunion du comité de contrôle

de l'emprunt autrichien

Genève, 8 mai. Le comité de contrôle de l'emprunt autrichien de 1922 se réunira à Genève le 15 mai, et non le 12, ainsi qu'il avait été précédemment annoncé.

La France y sera représentée par MM. Rist, gouverneur honoraire de la Banque de France, et de Felcourt, ministre plénipotentiaire. L'Italie, la Grande-Bretagne, la Tchécoslovaquie, la Belgique, la Hollande, le Danemark, la Suède, la Suisse et l'Espagne enverront également des délégués. M. Grandi se rendra à Genève

Rome, 8 mai. Les journaux annoncent que le ministre des affaires étrangères, M. Grandi, arrivera à Genève deux jours avant l'ouverture de la session du conseil de la S.D.N., pour se rencontrer avec M. Henderson et examiner avec lui les principaux problèmes à l'ordre du jour. M. Hymans représentera la Belgique

GENÈVE, 8 mai. Le gouvernement belge a fait savoir qu'il sera représenté par M. Hymans, ministre des affaires étrangères, à la séance du conseil dans laquelle sera examinée la question de l'union douanière entre l'Allemagne et l'Autriche. M. Zaleski siégera pour la Pologne

Varsovie, 8 mai. Les journaux du matin publient la composition de la délégation polonaise à la session de mai du conseil de la Société des Nations.

La délégation, oui a à sa tête M. Zaleski, ministre des affaires étrangères, quittera Varsovie pour Genève le 12 courant.

Incidents à la Légion espagnole CEUTA, 8 mai. On constate parmi les légionnaires une certaine agitation causée par l'attitude de divers officiers qui, affirme-t-on, s'opposent à toute manifestation publique de caractère républicain et interdisent notamment l'exposition dans les dortoirs des portraits de MM. Alcala Zamora, Galan v Garcia et Hernandez.

L'un de ces gradés ayant donné l'ordre d'enlever ces portraits, une vive indignation s'est manifestée chez de nombreux légionnaires qui ont protesté bruyamment et, pour ce motif, ont été punis et enfermés dans les locaux disciplinaires. Cette mesure a provoqué une nouvelle levée de boucliers chez les autres légionnaires qui ont, à leur tour, violemment protesté et manifesté la volonté de libérer par la force leurs camarades détenus. Au cours de ces incidents, quelques grenades ont été lancées et des coups de feu tirés, sans qu'heureusement il y ait eu des victimes. L'incident s'est terminé grâce à l'intervention d'un officier très aimé des légionnaires et qui a réussi à calmer les esprits.

Les Samedis de Fauvety Fauvety met en vente, le samedi 9 mai toute la journée, des ensembles jersey, deux pièces tons opposés à 795 fr. des chapeaux paille à 150 fr. des bas pure soie naturelle 50 et 100 fin, garantis, à 37 fr., et de ravissants sacs blancs en piqué à 75 fr. Fauvety, en son hôtel, 50, faubourg Saint-Honoré.

tard il fut appelé Colomb-Béchar. Il couvrait la région ,dc Figuig.

Qu'on lise, aussi, dans la Revue Hebdomadaire, l'extraordinaire affaire de Berguent, où Lyautey joua sa carrière. Il y a là un homme, un chef. et, par surcroît, l'idée que notre empire colonial s'est constitué contre les bureaux de Paris

Au Maroc

Dans la REPUBLIQUE DE L'ISERE, un éloquent raccourci de M. Jean Renaud sur l'œuvre de Lyautey au Maroc

La geste marocaine sous Lyautey est étincelante, ardente et pittoresque comme un conte des mille et une nuits.

Le pays est livré à l'anarchie, on se bat par.tout nos colonnes ont bien, avec les Drude, les d'Amade, les Bouttegourt, les Brulard, « des grands », livré des combats victorieux, mais les guerriers sont toujours aussi turbulents, des roguis se dressent, arrogants et cruels, on assassine, on se révolte. Lyautey gouverne et prend immédiatement ses responsabilités.

L'Arabe ne tarde pas à l'appeler « le Roumi de grande tente ».

Les journées sanglantes de Fez crèvent de coups de poignards l'actualité. Lyautey se défend et jugule la rébellion.

C'est fini du côté arabe, mais cela commence du côté allemand. En France on hésite, on a peur, l'Allemagne crâneuse bluffe ses agents mènent dans les douars, chez les juifs, une propagande acharnée pour que la France s'en aille Lyautey vient, pavillon haut, quand la guerre éclate. La France va-t-elle en effet tout abandonner Son gouvernement y songe. Le Maroc ? un boulet, un guêpier. Lyautey est là. Plus que pour les cités que son initiative fit sortir du sol, il devient l'animateur. Il résiste. Avec un sens génial de la situation, il inaugure la politique dite des grands caïds. L'alliance entre les grands chefs du Sud et lui est intime. Ceux-ci, fiers,de sa confiance, ne le trahiront pas et ils maintiennent la paix sur leurs immenses territoires.

Lyautey en profite pour envoyer ses troupes en France où elles se couvrent de gloire. Il ne garde que le nécessaire et il trouve moyen, avec ce strict-là, de nourrir des colonnes, de châtier des rebelles et de vaincre la propagande allemande. Il a conservé le Maroc à la France.

après le lui avoir donné.

Le manifeste pacifiste

des démocraies chrétiens

Les explications que nous avons recueillies sur le manifeste qui est un faux, nous valent un courrier imposant. Scouts, chefs scouts et personnalités sïntéressanl à ce mouvement qui, jusqu'ici, symbolisait pour tous la foi religieuse et la foi patriotique, nous assurent qu'il y a .« erreur ». Nous le

La Hongrie 1 1

réclame la révision des traités

BUDAPEST, 8 mai. Au cours des débats du bud-> get du ministère des affaires étrangères à la Chambre, le comte Karolyi, ministre des affaires étrangères, a déclaré que la Hongrie continue à être en meilleurs termes d'amitié avec l'Italie et que ses bonnes relations avec l'Autriche ont été renforcées par le traité d'amitié conclu cet hiver. Le ministre a ajouté que les différends surgis entre la France, l'Angleterre et l'Italie dans la question de l'accord naval ne pourront que retarder la réalisation de l'accord, mais nullement l'empêcher.

« Le désarmement, a-t-il dit, ne peut être appliqué que sur la base de l'égalité des droits. Il faut espérer que les vainqueurs eux-mêmes, ne serait-ce nue par intérêt personnel, pourront approuver une revision équitable des traités de paix, car autrement il est impossible d'imaginer une Europe tranquille et pacifique prospérant économiquement. » Le ministre a fait connaître que, ces derniers mois, le gouvernement hongrois a repris les négociations économiques avec divers Etats. Ces négociations ne sont en contradiction ni avec le plan d'union douanière austro-allemand, ni avec la conception de M. Briand. Sur la question de l'union douanière. le gouvernement continue à adopter une attitude réservée.

KAYE DON EN ITALIE

Le pilote anglais Kaye Don est arrivé sur le lac de Garde pour préparer son canot automobile MissEnçjland-ll, détenteur du record du monde de xitesse, en vue de la course internationale qui sera disputée le 15 mai.

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croyons. Nous avons de fortes raisons de le croire. Mais nous ne tenons pas registre de pétition, et certains correspondants. ne nous en voudront pas si nous nous dérobons à leur prière d'insérer leurs protestations.

Il nous suffit de traduire ici leur trouble, qu'ils peuvent, eux, rendre efficace. Un officier supérieur dont nous connaissons l'intérêt aux œuvres de la jeunesse est particulièrement navré de l'incident et il nous écrit

Dimanche prochain, fête nationale de Jeanne d'Arc; le général Guyot de Salins, chef des Scouts de France, défilera à la tète de cette sympathique jeunesse. Il faut que dimanche la situation qui nous a émus ne reste pas dans l'équivoque. Il faut poser au général Guyot de Salins, qui bénéficie de la sympathie que nous ayons portée à ses troupes jusqu'à ce jour, la question de, savoir où il les conduit. Est-ce sur les traces de la sainte de la patrie ? Est-ce sur les traces de Briand ? 7 Non Les scouts ne méritent pas ce soupçon. Nous trouvons dans la PROVINCE de Rennes une lettre adressée par un groupe de scouts à M. le chanoine Cornette, Isur aumônier général. Quelques lignes précisent parfaitement la portée de l'incident

Veuillez permettre à quelques Scouts de France, appartenant à diverses troupes de Paris et des environs, de vous faire part du pénible étonnement qu'ils viennent d'éprouver en constatant qu'une 'affiche, purement politique, intitulée Les catholiques veulent la paix, tout récemment apposée sur les murs de Paris, est prér seniée avec la signature et l'approbation de plusieurs groupements catholiques parmi lesquels, à notre grand regret, figurent les Scouts de France.

Il est loisible à ces groupements, dont bon nombre parmi eux milite sur le terrain social et politique beaucoup plus que. sur le terrain spirituel et religieux, il est loisible à des groupements de donner leur adhésion à une politique étrangère jugée pour le moins dangereuse par de nombreux et excellents esprits dont la pure catholicité ne saurait être suspectée. Ce que nous ne pouvons admettre c'est que le scoutisme qui nous a toujours été présenté comme indépendant de toute doctrine politique et seulement soucieux de réaliser en chacun de nous un perfectionnement de tout notre être, que le scoutisme qui sur le terrain de l'éducation et de la formation morale s'adresse à toutes les bonnes volontés. ait cru devoir sortir de son rôle, sans qu'à notre connaissance ses adhérents aient été préalablement consultés, pour donner son approbation sans réserve à une manifestation politique dont le prétexte spirituel masque d'ailleurs bien mal les mobiles purement, opportunistes.

Tel est bien la question un parti politique le parti démocrate-populaire a-t-il le droit de prétendre à représenter le catholicisme, français et l'Eglise ? Assurément non. Les paroles et les textes ne manquent pas. sur ce point.

•- Manriee- N««l*-fc


Le Tour de France automobile

Demain, dernière étape et arrivée à Paris W- Depujs qu'on organise des manifestations auttfmobile"sr*on; a fait une place^toute-spéciâie auxConcours de Tourisme, en raison, surtout, de leur caractère de vulgarisation, les concurrents étaient mis .dans la situation, incontestablement plus rigoureuse, de l'amateur, de grandes randonnées. L'épreuve dé'pure vitesse, qui constitue un' spectacle passionnant, a une toute autre portée. Les deux se complètent pour démontrer l'excellence de la construction,- •••, •̃

Dans l'un comme dans l'autre cas, de précieux enseignements découlent, au point de vue constructionnel, de ces compétitions, et tous ceux que l'automobile intéresse, et ils sont 'nombreux, en suivent les péripéties avec un intérêt sans cesse accru. Pour le Tour. de France qui prend fin demain avec l'étape Lille-Paris» nous avons dit quelles furent les difficultés et de quelles qualités durent faire montre, tout à la fois, hommes et machines pour triompher des traîtrises de la route et des ri, gueurs d'un règlement fatal à la plus légère des défaillances, Nous avons, égaleraient, donné au règlement tous lés commentaires qù'il méritait pour bien faire ressortir la valeur de la performance accomplie par tous ceux qui fouleront l'autodrome dè Montlhéry pour l'ultime et dernière épreuve une coursé d'une heure à moyenne augmentée qui servira à établir le classement définitif.

Etant donné que la majorité des étapes se sont déroulées sous la pluie, dans des conditions défavorables, l'effort s'est trouvé augmenté et il est tout à l'honneur des 76 participants, sur 87 ayant pris le départ, qui figure, ont au palmarès, aussi bien dans les non pénalisés que dar.s les pénalisés. Pour tous .la tâche fut laborieuse, et tous réussirent magnifiquement.

La journée d'hier, ainsi qu'il était facile de le prévoir, n'a été marquée par aucun abandon. Il n'y eut, au demeurant, que très peu de pénalisés, un seul; Duverdier, ayant été retardé dans sa marche par un léger incident. Tous.les concurrents marchent avec la plus grande prudence. Les résultats actuels semblent définitivement acquis. Au départ de Strasbourg, de très bonne heure, la caravane était au grand complet. Elle conserva sa cohésion et franchit en bon ordre les contrôles fixes, aussi bien que les contrôles secrets, atteignant Metz vers 9 heures, et celui de Charleyille à n,h,3o. .• ïZIT'-i'Sir Elle quittait cette dernière ville après un arrêt de deux heures, pour' aborder lès légendaires pavés du Nord et rallier Lille, où elle va séjourner durant toute la journée d'aujourd'hui.

Après quoi, elle prendra une dernière fois la route pour Paris, terminus de l'importante randonnée;

Des dispositions spéciales ont été prises pour la circonstance.

Les concurrents effectueront une étape de nuit. Ils quitteront Lille à minuit pour Montlhéry, après avoir parcouru 345 kilomètres et passé les contrôles de Saint-Pol, Amiens, Compiègne et Meaux. Ils arriveront à l'autodrome.à partir de 6 h. 30. Dès leur arrivée, les véhicules seront mis en parc fermé, et ce n'est qu'à partir de 8 heures que les concurrents pourront en prendre possession pour participer à l'épreuve d'une heure, obligatoire, sur le grand circuit routier de l'autodrome.

Après quoi, on procédera à un groupement de toutes les machines pour gagner Orly, où un parc fermé aura été installé et où se déroulera la fête d'aviation..

Pour terminer, en colonne encadrée, les concurrents gagneront la porte Maillot, où ils arriveront vers 17 h. 30, où seront proclamés les résultats définitifs.

LA LICORNE DANS LE TOUR

Avec leur capot plombé, les 6 CV La Licorne viennent de démontrer, d'éclatante façon, leur sécurité et leur régularité de marche. Souples, ner-i veuses, puissantes, elles ont les qualités d'une grosse voiture avec un entretien beaucoup plus économique. Elles s'imposent à l'attention des automobilistes.

AU COLLEGE DE FRANCE

On vient d'inaugurer, au Collège de France, deux instruments précieux récemment offerts à cet établissement par la Fondation Singer-Polignac un électro-aimant et un oscillographe cathodique. Devant une assistance choisie, où l'on remarquait M. Paléologue, ambassadeur de France; M. Maurice Croiset, membre de l'Institut, et M. Cavalier, directeur de l'enseignement supérieur, et de nombreux savants, l'éminent administrateur du Collège de France, M. Joseph Bédier, a pris d'abord la parole pour exprimer, dans les termes les plus délicats, la reconnaissance du Collège de France envers la princesse Edmond de Polignac, à qui est due la fondation qui porte son nom. Puis M. Langevin, professeur de physique, et M.' Piéron, professeur de biologie au Collège de France; ont expliqué1 aux .assistants ce que sont les deux appareils1 'qiïï' viennent d'être donnés au Collège et l'aide qu'on en peut attendre^pour le développement de la science. Ces deux conférences ont été suivies d'une visite aux laboratoires, et de curieuses expériences par lesquelles MM. Langevin et Piéron ont confirmé leurs explications.

M. Tardieu à Vichy et à Lyon

M. André Tardieu, ministre de l'agriculture, accompagné de M. Achille Fould, sous-secrétaire d'Etat Moysset et Pichat, chef et chef-adjoint de son cabinet Gay, inspecteur général, se rend aujourd'hui à Vichy pour présider le treizième congrès de l'agriculture française, organisé par la Confédération nationale des associations agricoles.

De Vichy, M. Tardieu gagnera Lyon, où il assistera, demain dimanche, au congrès de l'Union du Sud-Est des associations agricoles.

A l'occasion de ces deux manifestations, le ministre de l'agriculture prononcera deux discours ayant trait principalement aux problèmes concernant les régions du Rhône et du Sud-Est.

Dans le bassin houiller de la Loire

Les revendications des propriétaires des immeubles

Le ministre des travaux publics a reçu une délégation du groupement des propriétaires et locataires de la Compagnie des Mines de Villebeuf à Saint-Etienne et des groupements et syndicats tréfûnciers de la Loire.

La délégation a signalé au ministre qu'en raison d'événements imprévus survenus depuis 1928, les ressources dont dispose la caisse de garantie, créée à cette époque pour assurer la réparation des dégâts tant aux édifices publics qu'aux immeubles particuliers, se révèlent insuffisantes. Elle a demandé au ministre d'envisager les moyens financiers propres à remédier à cette situation, sans augmenter les charges supportées par le bassin de la Loire.

M. Deligne a promis d'examiner cette question avec le plus grand soin et de poursuivre en plein accord avec tes groupements intéressés l'œuvre de réparation entreprise en 1928.

ACADEMIE DES INSCRIPTIONS Vn Une- erreur de Tite-Live y

M.» Holleaux signalait hier, a l'Académie des inscripfions, un*1 curieux passage de Tîte-Live,' notant qu'en 212, Philippe V de Macédoine aurait chargé son fils Persée de défendre la Thessalie contre les Aitoliens.

Or, à cette époque, le prince royal n'était âgé que de dix-huit mois Et le Persée, homonyme de. cet; enfant, auquel Philippe avait confié le commandement de l'armée macédonienne, était un général, cité par Polybe, qui avait lu et mal compris Tite-Live. Le plus piquant de l'affaire, c'est que tout récemment encore, un érudit allemand s'est laissé abuser par le texte de l'h'storien latin. M. Maurice Croiset a présénté les Doctrines philosophiques d'Heraclite d'Ephèse, traduites pour la première fois intégralement et précédées d'une introduction par M. Maurice Soloy' ne. ̃ ̃̃ Il a souligné l'aptitude particulière, du traducteur à interpréter les doctrines des penseurs de l'antiquité qui ont cherché à expliquer l'oeuvre de la nature.1 Grâce à sa formation scientifique, M.. Solovine découvre, chez eux, a dit M. Croiset, une intuition merveilleusement juste et profondé, qui a pressenti ce que la science moderne met aujourd'hui en lumière.. M. René Dussnud, après avoir rendu hommage à la sagacité du R. P. Dhorne, qu; vient de donner une traduction suivie des textes phéniciens de RasShamra, s'est attaché à étudier le sens de la tablette I.

Il a discuté certa'nes. prescriptions de ce rituel, remontant au douzième siècle avant notre ère, et il y a retrouvé la mention du dieu Shoukamouna, qui atteste que les Phéniciens de Ras-Shamra reconnaissaient la suzeraineté des Cassites; cette dynastie dont le rèrjne à Babylone dura, au cours du deuxièm" millénaire, pendant plus de cinq siècles. L'Académie sera représentée à Toulouse. les.14, 15 et lfi juin, par son correspondant, M. CharlesAlbert Lécrivain, aux fêtes du centenaire de la Société archéologique du Mid; de la France. Elle a déclaré la vacance du fauteuil du regretté savant danois Nyrop, dans sa section des associés étrangers.

Ch. Dauzats.

La conclusion

de l'emprunt yougoslave de stabilisation BELGRADE, 8 mai. On annonce que le ministre des finances, qui se trouve actuellement à Paris,' a avisé le gouverneijiént yougoslave qu'il avait- pVocédê'âûjourd'hUi'a là' sigriàtùi'éjavec 'un groupe international bancaire, d'un contrat d'em* prunt' d'u/i .montant de 1.025 millions, de francs', au taux de 7 0/0, émis à 87 fr. 50', amortissable en quarante ans, avec conversion éventuelle au bout de cinq ans.

L'emprunt a un caractère strictement financier. Le produit de cet emprunt servira à la stabilisation légale du dinar et à l'exécution partielle d'un programme de travaux publics.

• Informations politiques"

Le président du Sénat à Noyon

C'est à tort que certains journaux ont annoncé que M. Paul Doumer, président du Sénat, se rendrait à Noyon le jeudi 14 mai, jour de l'Ascension, pour inaugurer le groupe d'écoles' récemment reconstruit. M. Paul Doumer a bien voulu, en effet, accepter de présider à l'inauguration de l'Exposition historique du Noyonnais, qui aura lieu dans le nouvel hôtel de ville à partir du 14 mai, et du groupe d'écoles reconstruites, mais la date de cette inauguration sera fixée ultérieure-ment.

A LA COMMISSION D'ENQUETE La commission d'enquête a entendu hier matin un seul témoin M. Suarëan, policier privé. Le témoin, .gros actionnaire vde. la Snia Viscosa, s'était occupé de, l'introduction. dp. t|a pâleur. L,e. témoin a fourni ensuite des indications sur 'lés, opérations auxquelles le banquier Oustric se livra sur la Hùanchaca. U A la demande de la commission, M. Sudreau dit dans quelles circonstances, il, avait suggéré la nomination de M. Coggia en'qualité d'administrateur de la Huanchaca.

.tt; ,1."

Nouvelles diverses

Le. drame de l'avenue de l'Opéra Rachel Méry, 21 ans, fille d'un commerçant des Halles. qui, le '29 novembre 1930, avenue de l'Opéra,à la hauteur de la ^ue des Pyramides, tua,, au volant de son auto, le chef d'orchestre Fernand Heurteur, est tombée si gravement malade que M. Aubry, juge d'instruction, l'a fait transporter de la prison t Saint-Lazare à l'hôpital, de la Charité. Elle allait être renvoyée devant la cour d'assises. On se demande si elle n'aurait pas attenté à ses jours. Chianèse, le passager clandestin

est remis en liberté

M. Chonez, juge d'instruction, a procédé, hier, en présence de M" Garçon, à l'interrogatoire du jeune Chianèse qui, on s'en souvient, s'enferma dans une caisse pour se rendre en Amérique, à bord du Làfdyette. Le voyageur a refait l'historique de son aventurfe» sans rien-y ajouter de nouveau. Après son audition, il a été remis en liberté. Mm,e Chianèse mère est Y«nBe le chercher à la sortie dp. la ,pr]s,on de la Santé.' L'affaire n'est pa? terminée, elle aiir'd son épilogue1 'àii tribunal ~•!»' Compagnie- âe;<navigation réclame le prixdu voyage, soit 4.000 francs. Un crime effroyable

MARSEILLE, 8 mai. Après un interrogatoire serré, la police a obtenu d? Georges Sarrejani, dit Sarret, l'homme d'affaires arrêté récemment pour une escroquerie de 1,700,000 francs, commise au détriment de compagnies d'assurances, l'aveu d'un double crime, commis par lui en 1925, avec la complicité des sœurs Schmidt. Le meurtrier aurait fait dissoudre les corps de ses victimes dans une baignoire emplie d'acide sulfurique.

On est parvenu à retrouver le domicile des malheureux qui- furent ainsi tragiquement assassinés dans la villa l'Ermitage, près d'Aix-en-Provence. Ils habitaient la villa des Gâtons, dans la banlieue de Marseille. Mais on n'a pu jusqu'ici établir leur identité. L'enquête continue et l'on s'efforce de savoir si Sarret n'a pas commis d'autres crimes. Une villa historique cambriolée en Espagne VALENCE, 8 mai. Un cambriolage vient d'être commis, qui a provoqué une grande indignation dans toute la région. Des voleurs ont mis à sac une villa où Blasco Ibanès écrivit ses premières œuvres. Cette villa avait été transformée en une sorte de musée privé. Les malfaiteurs ont emporté de nombreux manuscrits et des documents de grande valeur qui avaient appartenu à l'écrivain. Un monstre dans l'Ohib

CLEVELAND, 8 mai. La terreur règne dans chaque district de l'Etat d'Ohio où plusieurs jeunes filles ont été attaquées par un individu' dont il est impossible de connaître l'identité.

«Une- des victimes du bandit -est morte des suites de ses blessures causées par des balles de revolver trois autres jeunes femmes sont dans un état grave. NOUVELLES MILITAIRES Les. candidats aux écoles militaires

Le nombre des candidats inscrits pour le concours d'entrée à l'Ecole spéciale militaire est, en 1931, de 1.200 environ, en augmentation de plus de 300 sur celui de l'an dernier.

Celui des candidats à l'Ecole navale est légèrement supérieur à 600 il était de 575 en 1930. On constate donc, à l'entrée de ces deux grandes écoles, une affluence de candidats qui feront bien augurer du niveau intellectuel des futures promotions. 7"

Le port du Havre se modernise

''s~'?-

Depuis 1880, chaque année^ la ville du^Havre et le réseau de l'Etait plaçaient :àu premier rang de leurs/ préoccupation^ la construction d'une gare terrestre et d'une gare maritune dignes .du grand port qu'elles desservaient. Grâce à l'etf o'rt tenace de M. Dautry, directeur général des Chemins de fer de l'Etat, cette chimère va devenir réalité et, dans deux ans, les Américains débarquant sur notre sol n'auront plus pourspremière image de la France, un hall enfumé, m&l conimode, lamentablement désuet.1 ̃•̃̃:•̃ ̃̃ ̃̃' ̃' -'<'̃, La première pierre de la nouvelle gare à' été, en effet, posée hier matin; Pour donner plus de solennité à ce geste symbolùgue^ on avait convie à y assister de nombreuses1 ?pèrsdnnalités qui, par la même occasion, inaugurèrent les voitures «transatlantiques » entrées le jour même en service. On reconnaisait donc, confortablement installés dans les fauteuils à ramages d.e ces superbes wagons vert amande, décorés dans un style moderne et sobre MM. Grimpret, directeur général des chemins de fer au ministère'des travaux publics; Chardon, vice-président > du- conseil .d'administration des chemins de fer ^e l'Etat Fontaine, président du conseil d'administration Dautry, directeur général, et Boudier, secrétaire général Vallat, directeur de l'Office da (tourisme Margot, directeur de la Compagnie des wagons-lits Fould, viceprésident, et Tillier, directeur général, de la Compagnie générale transatlantique Baudoin, directeur général de; l'Inscription maritime Paul Roquère,, conseiller d'Etat Quoaiam, président de la Chambre de commerce de Cherbourg du Cbaffault, du Comité France,-Amérique, et IHon. Philippe Roy, ministre du Canada.

Sur le quai de la gare du Havre, MM. Meyer, député-maire, Brindeau, sénateur, Bureau, député, du Pasquier, président de la Chambre de commerce, accueillirent les voyageurs et les conduisirent à la tribune, où furent prononcés lés discours. MM; Meyer et Brindeau rappelèrent les innombrables obstacles auxquels se heurta trop longtemps le projet de reconstruction. M. Dauiry, lui, au cours d'un discours vigoureux et précis, définit les grands traits de sa politique ferroviaire. Il évoqua d'abord la difficile existence d'un réseau techniquement mal constitué et condamné à un éternel et important déficit. Tout était à refaire, des appareils de signalisation aux ponts métalli- ques. Beaucoup de choses, déjà, sont remises d'aplomb. On continuera, et la nouvelle gare du Havre, édifice imposant,'aux lignes harmonieuses et franches, pourvu des derniers perfectionnements, marquera une importante étape dans la voie de la rénovation. D'enthousiastes, .applaudissements saluèrent la péroraison d,e, l'orateur, débordante de foi dans l'avenir et de confiance dans la tâche à

accomplir. •̃•̃̃̃ *̃'̃' ̃ ̃

Complément indispensable des iréfornlcs" entre-'

prises, l^réa^sation .d'ujiq ^arê marjtyïie; nioderne,

à lâqüelle ïlés passèrel>~e èt des t,rg~t~atcs roqlaüt~k

à laquelle des passerelles e)t des, trottoirs roulants

mèneront le passager- détiarqûè paquebot, tandis l que ses bagagesi par lesiMêmes moyens mécaniques, seront, conduits -aux bureaux de la douane, sans perte de temps., sera entreprise grâce aux volontés unies de la Compagnie générale transatlantique et du Port autonome, et on'en posa également la première pierre sur le quai Joannès-Convert, près de la grande forme de radoub. MM. Meyer et du Pasquier prirent tour à tour, la parole avant que les invités ne se rendissent au déjeuner servi dans la grande salle à manger de Y Ile-de-France. MM. René Fould, Chardon et Graham soulignèrent une dernière fois, en termes très heureux, l'importance de cette journée pour les intérêts de notre trafic et le prestige de notre pays.

.Puis chacun remonta;dans les somptueux wagons-salons où l'esprit le'plus malveillant ne saurait plus rien retrouver des; « ridicules petits chemins de fer», fable des humoristes d'outre-Océan. Georges Ravon.

LA SAISON, ̃ ;>T; CANNES

'̃̃'̃̃ ̃ > Cannes-P'tiftf. en avion

Les voyages aériens organisés depuis le lundi 4 mai par la Société de transpbrts aériens rapides' entre Cannes et ';Pârfs4,ttnarès sêmblénf1 #6res"'feei'oè3ài;>ssur^1 uà' succès;! Lâ: Rfviera à oinqîMalrés ;'ae''Pâris:! iÀu'in'dm'ént l'Exposition coloniale va>îâttirèr à Paris de nombreux étrangers, cette prodigieuse diminution de la distance -r|. ou plutôt de la longueur du trajet entre la capitale et la Côte d'Azur, dont le .prestjge au dehors va grandissant, ne pourra que favoriser la, saisonj d'été mise à la mode sur la rive méditerranéenne depuis deux ans. Nous avons assisté bief, 'au Bourget, à l'arrivée de l'avion de Cannes. Il ainenak 'plusieurs Cannois venus sans doute passer un week-end à Vincennes, peut-être pour inciter les visiteurs de l'Exposition à leur rendre leur 'visite samedi prochain. Pàrmîlès passagers se trouvaient nos confrères MM. Alfred Martin et Jean Eparvier, di-;recteur et rédacteur en chef de La Saison de Cannes, accompagnés de Mme Esparvier. i

Ils nous ont donné leurs impressions Voyage étonnant par sa rapidité, son confort et l'impression de sécurité que donne le grand avion affecté au service. Départ de Cannes à 11 heures du matin escale à 12 h. 30 à Grenoble, puis à 14 heures à Dijon, d'où l'on repart une demi-heure plus tard après avoir fait le plein d'essence. Arrivée à Paris 16 h.' 30, pour terminer un voyage que le temps cependant,; surtout dans la deuxième partie du parcours, ne favorisa pas;, Et comme nous interrogions la gracieuse passagère, elle nous répondit qu'elle n'avait éprouvé aucun malaise et que le trajet lui avait semblé plus agréable et moins fatigant qu'en voiture ou en wagon II suffisait, .du reste; de regarder son visage et sa désinvolture pour s'en .assurer.

1 Après Deauville et Le bouquet, Cannes va devenjr,, cet été, grâce à l'avion, l'une des « plages» de Paris. l. D.

DE CHAMBÉRY

1 f'

II est célébré chaque année, en l'église de l'abbaye royale d'Hautecombe, et dans les premiers jours de mai, un service anniversaire en mémoire du roi Charles-Félix, qui y a été inhumé le 11 niai 1831. Ce service a revêtu cette année, à cause du centenaire, une certaine solennité. Des invitations avaient été adressées par le Révérendissine abbé d'Hautecombe., La cérémonie a commencé à 9 heures par la grand'messe en grégorien. L'absoute a été donnée ensuite dans la chapelle de Saint-Bernard, dite de Belley, dans laquelle! repose le roi Charles-Félix. Les moines, le clergé et les fidèles se sont rendus processionnellement de l'église .à la chapelle et en sont revenus de même. Il y a longtemps; croyons-nous, qu'une cérémonie de ce genre n'a revêtu à Hautecombe autant d'ampleur. ̃̃

Un bateau spécial avait amené du grand port d'Aix beaucoup de personnes d'Aix, de Chambéry, d'Annecy et des environs, et des voitures en grand nombre, venues quelques-unes de fort loin,- de; Lyon et de Bourg-en-Bresse par exemple, avaient gagné directement l'abbaye par la route de Conjux..

Nous avons remarqué dans l'assistance le consul royal d'Italie, accompagné du vice-consul résidant à Grenoble le marquis de Bissy, le général Bordeaux, le comte de Sonnaz, de l'Association. savoisienne des chevaliers de SS. Maurice et Lazare~; i;M. Chiroo, président de la. chambre de commerce de Chambéry M. Arminjon, président de l'Académie de Savoie le colonel de La Rupelle,' le vicomte Greyfié de Belle.coml)e, de l'Académie de Savoie le docteur Dënàrie,* 'té docteur Tissot, le comte de Bissy, M. Folliët et W Pfïster, d'Annecy M. Pacot, de Bourg-en-Bresse M;1' Domenget; d'Aix-les-Bains1 le comte de Maistre, la baronne d'Allard, née- d'Arcol- lières, Mme Denarié, M iBruger, Mlle Trédicinj de SaintSéverjn, Mlle Dumont, Mlle Sevez, etc.

S. G. Mgr Castellan, actuellement absent de Chambéry, était représenté par le chanoine Juiien, curé d'Aix-lesBains, un de ses vicaires généraux.

Un grand nombre d "personnalités qui avaient assisté à la cérémonie ont été retenues à déjeuner par le Révérendissime abbé d'Hautecombe, qui a fait, après le service; avec sa bonne grâce habituelle, les honneurs de l'abbaye. Au cours du repas, qui, a été servi, selon l'usage, dans le réfectoire des moines., il a été donné lecture du dernier article sur Charles-Félix paru dan» la Revue Ferl sous la signature du marquis de Bissy.

LE TOURISME AU BERRY

L'Office national du;tourisme e, sur la proposition de il. Laudier, sénateur et maire de Bourges, organisé -hier JUtie jom%ée de tourisme en Berry. De nôm'bfëùscs" personnalités furent invitées à cette manifestation, parmi lesquelles nous noterons MM. Auscher, président de l'Union des asso-^ ciations de tourisme Vallat, directeur de l'O. N. T. Richmann, préfet en mission Bouyonnet, vice-président de la Chambre nationale de l'hôtellerie française, et plusieurs membres de la presse parisienne.

Les invités furent reçus à Bourges par M. Laudier et par M. Bourat, préfet.

Il n'est point besoin de faire ressortir ici l'importance que présente, la capitale du Berry du point de vue touristique.

Le charme de la campagne berrichonne, où le clapotis des eaux de l'Yèvre vient ajouter à la douceur, du paysage une note attrayante et pure, est connu, depuis bien longtemps de ceux qui savent comprendre l'es beautés d'un site que le passé a crééf et qui en a gardé les empreintes. Quelles merveilles des' anciennes époques ne troùve,-t-QU pas à. Bourges,, par exemple ? Cette belle cathédrale, si française, qui domine une plaine aux tonalités savamment accordées et à l'intérieur de laquelle on peut admirer dans leur splendide intégrité les plus jolis vitraux et les plus parfaites exécutions d'une délicieuse époque archiîecturale ces vieilles maisons avec pignons sur rues, ces palais historiques, dont chaque pierre est marquée au coin de l'histoire de nos rois, toute cette évocation d'un passé où se viennent placer les noms de Jacques Cœur, de Louis XI ou de Bourdaloue, font de Bourges une des plus glorieuses villes de France.

Mais l'intention des organisateurs de cette « Journée en Berry n'a pas été seulement de montrer à leurs invités les charmes, de ce pays. En attirant leur attention sur les merveilles de la capitale berrichonne, ils ont voulu faire ressortir l'intérêt historique, d'ordre national, qu'il y aurait en créant à Bourgés un centre touristique qui est pour le moment presque inexistant.

M. Auscher a exposé, en une conférence, le be-, soin qui se faisait sentir d'aménager complètement la ville de Bourges pour la commodité des touristes. Avec zèle, les personnalités de cette ville se sont occupées de cet aménagement. D'après les plans qu'ils ont déjà établis, on peut dire que leurs projets doivent être encouragés, car ils font preuve d'une compréhension artistique et touristique qui mérite d'attirer dans cette région si française du Berry un grand nombre de gens. Aussi bien surtout même des Français, qui pourront y puiser un surcroît appréciable 'souvenirs historiques, que'des étrangers'! Qui; y" apprendront à connaître, parles vestiges, jadimirabîe,s, .d'un passé glorieux, le vrai caractère inçir.al '4e notre pays. > Maurice Capelle.

Une adresse de l'Alliance démocratique à M. Doumergue

La commission administrative permanente de l'Alliance 'démocratique s'est réunie cet aprèsmidi,, sous la présidence de M. Antony Ratier, sénateur, ancien garde des sceaux, président du parti. Etaient présents MM. Maurice Ajam, Léon Baréty, Henri Charbonnel, Robert David, Jules Hayaux, Alfred Hirsch, Georges Lachapelle, Charles Mathiot, Léon Pissard, Charles Reibel, Gaston' Renier, Georges Risler, A. Taillan, A. Casabona, Henri Lahens, Marc Queyroi.

La commission a voie à l'unanimité et par acclamations l'adresse de sympathie suivante à M. Doumergue

« Au moment où le président de la République achève son septennat, la commission administrative permanente de l'Alliance démocratique, fidèle interprète des sentiments unanimes des membres du parti, adresse à M. Gaston Doumergue l'expression de sa profonde reconnaissance pour les éminentp services qul^ a rendus à la France et à la

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tes Canadiens français en Louisiane

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HALIFAX, 8 mai. Dans le dessein de perpétuer le souvenir de leur origine commune, les Canadiens français des provinces maritimes du Nord ont effectué récemment un tour d'environ 3.200 kilomètres dans le pays de leurs parents du Sud, en Louisiane.

Les Français de la Nouvelle-Ecosse ont accompli ce pèlerinage pour rendre à leurs frères de l'ancienne Acadie, exilés depuis 1755, en raison de leur. antipathie envers leurs dirigeants britanques, la visite qu'ils leur ont faite l'an dernier à Grand-Pré.'

Le renouvellement du traité russo-lithuanien

Moscou, 8 mai. M. Litvinoff, commissaire aux affaires étrangères, et M. Balkaistchef, ministre lithuanien à Moscou, cnt signé aujourd'hui le renouvellement du traité russo-lithuanien conclu en 1928. Dans ce renouvellement, la Lithuanie confirme la promesse de ne pas prendre part à tout accord politique dirigé contre les Soviets. De son côté, le gouvernement soviétique renouvelle son adhésion au point de vue lithuanien, à savoir que la ville de Vilna appartient de droit à la Lithuanie et que son annexion constitue un coup de force de, la1

Pologne. ,• ,̃,•>! i>i. ̃̃>

AiUnoinS' de révocation, le, traité. enuques.tion(iesjti renouvelable automatiquement tous les ans.

Les crédits de la Défense Nationale à la Chambre belge

BRUXELLES, 8 mai. La discussion des projets de loi accordant les crédits supplémentaires pour la défense nationale a été reprise à la Chcmbre. M. Hubin, socialiste, a déclaré que ses amis ne veulent plus, à aucun prix, d'un système de dépenses militaires qui implique en cas de guerre l'abandon des provinces wallonnes. Il s'est attaché à démontrer que la France a la notion très claire de la solidarité qui l'attache à la Belgique en cas de danger.

«Nous n'avons rien à redouter d'elle, a-t-il ajouté, et tout à attendre de son concours. »

La question religieuse en Espagne Madrid, 8 niai. Le ministre de la justice a déclaré que le gouvernement reconnaît à l'unanimité la gravité de la' lettre pastorale du cardinal primat. « Cette lettre pastorale, a dit le ministre, contient de nombreuses déclarations qui ont un, caractère éminemment politique. Elles manifestent toutes un sentiment d'opposition, quand' ce n'est pas d'hostilité, envers le régime républicain. » M. de Los Rios a ajouté: « Je ne veux pas commenter minutieusement ce document; l'hostilité qui y est contenue, a décidé le gouvernement à agir. Il n'e consentira pas, qu'une attitude de ce genre continue à se manifester et il en a avisé qui de droit. Le gouvernement réitère son très vif désir de maintenir une ambiance de respect et de paix absolus autour de la question religieuse, mais des doéuments de cette sorte ne sont certes pas de nature à obtenir un tel résultat. s>

La santé du prince Michel de Roumanie La légation de Roumanie communique, au sujet des nouvelles ayant trait à la santé du grand voïevode Michel, héritier du trône de Roumanie, que le prince a été il y a quelque- jours légèrement indisposé et que, selon les nouvelles ofiicielles parvenues il y a deux jours.de Bucarest, il est maintenant rétabli: .,• J i

DANS LA MARINE

 bord du croiseur « Foch » »y ,v.

Le général AVeygand, cllef de l'état-major g|néral de l'armée, a accepté l'invitation qui lui a étéjj|aite d'assister, dimanche, à4a~remise du buste du mârè- chaï Foch offert par les amis de l'Ecole polytechnique au croiseur qui porte le nom du vainqueur de guerre.

Le général Weygand sera accompagné de M. Jean Bécourt, petit-fils du maréchal, qui, au nom de sa grand'mère,, remettra au capitaine de vaisseau Richard, pour être placés dans le salon du Foch, une épée et un fanion ayant appartenu au généralissime, Y Si^ Cette cérémonie se déroulera dans le bassin de' ` Laninon, sur le pont du croiseur, et sera précédée d'une revue des troupes de la garnison à laquelle participeront six élèves de Polytechnique avec le drapeau de l'école. '*f-l}°-i ;̃> A bord de la « Jeanne-d'Arc »

Le capitaine de vaisseau commandant le croiseur Jeanne-d'Arc, actuellement en armement à. Brest comme école d'application, désire réunii* dans la salle de conférences des élèVes officiers* ;it des souvenirs dès bâtiments-écoles qui se sont sucni.4 cédé de 1804 à 1914. ,y. Il serait reconnaissant, à toutes les personnes qui possèdent des photographies des bâtiments et' de leurfe commandants de vouloir bien les lui coin-' ̃ muniquipr.

Il attacherait un prix particulier,à recevoir, une photographie du premier Tean-Bart (1864-1868), dont il h'e possède pour l'instant aucun exemplaire. Il demande aux personnes qui lui feraient des envois de spécifier si elles peuvent se dessaisir définitivement de leurs photographies, en sa faveur, ou si elles peuvent seulement les prêter pour la, durée de la reproduction.

Adresser la correspondance au capitaine de vaisseau commandant la, Jeanne-d'Arc, à Brest. Manœuvres et croisières

La plus grande partie de la première escadre quittera Toulon le 12 mai, laissant derrière elle l'escadre légère composée des croiseurs Primauguet et Duguay-Trouin, des contre-torpilleurs Tigre et Qhacal, qui appareilleront le lendemain. Les deux groupes exécuteront dans le bassin occidental de la Méditerranée des manœuvres qui se termine-, ront dans les eaux marocaines, où les cuirassés, torpilleurs et sous-marins doivent s'efforcer d'émpêcher l'ennemi, figuré par l'escadre légère, d'attaquer Casablanca.

L'escadre sera ensuite répartie dans les ports marocains, puis se regroupera à Mers-el-Kébir. et Oran pour se rendre successivement à Alger et Bizerte. La rentrée à Toulon est prévue pourrie

"24. ,ju*n,,t!, .h!jv.-u h .Mfîr/ ̃•̃ >̃.•̃̃

J De; sçn cô|é;f la, djïuxijèipe, escadre légèTje va, failli < dans lafbaie de 'Qujb'çron et à l^Lîç de .GrDii.des;, manœuvres combinées avec le bataillon des fusiliers marins. Elle doit ensuite entreprendre une croisière dans le Nord et visiter probablement des ports de la Baltique. î:)., LA REVISION DES DETTES

WASHINGTON, 8 mai. Selon certaines rumeurs qui circulent au congrès de la Chambre de commerce internationale, la délégation britannique se proposerait de présenter une résolution concernant les dettes et le désarmement. Ls délégués britanniques refusent de faire des déclarations à ce sujet, mais on croit savoir que les autres délégations ont examiné ce projet avec les délégués britanniques.

L'Allemagne et le plan Young

BERLIN, 7 mai. Au sujet des différents bruits qui circulent sur une demande de revision du plan Young, on déclare dans les milieux bien renseignés que le Cabinet du Reich n'a encore pris aucune décision définitive quant à la date et à la façon dont la question des réparations serait abordée.

|CHËBS s

Problème no 93~ -<

iqc Par F. GAMAGE >̃̃̃̃̃ ;•'̃ "• ̃•̃f

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NOIRS NOIRS

BLANCS t .v. <•),: .v;

.i UYl ~jô :̃- ,î,:M£t/eti -deux coups-ni/V. h ywAv Solgtf^n 'du '^ôbième n° 9fï ̃?'

'̃'̃'̃ '-••̃•' (H.W.Barry) :7,

t T 4 C R et. mat au coup suivant (7 variantes). A C4FD ou à F 4 F D, les Noirs répondraient P 4 D, et à F 5 D C 3 C R.

Solutions justes

MM: H.-L. Muller, au Pré-Saint-Gervais; Gaston Guirand, à Paris; Louis Ouin,, au Mesnil-Bacley (Calvados), avec n° 89; G. Aunis, à Paris, n° 89; C. Baldini, à Bruxelles, avec n° 89 Georges Panaget, à Paris Jeannin-Pultel, à Vence (Alpes-Maritimes) Jacques Brion, à Paris E. Léonhart, à Mopsch (Haut-Rhin) Henri Faille, à Courbevoie Moni Alison, à Paris J. Lemoine, à la Boissière (Oise)., 89..

Examen du problème n" 89

Nous avons indiqué, le 25 avril, que différentes fausses marches, à partir du deuxième coup des Blancs, n'aboutissaient qu'à la nullité.

Examinons-en une attentivement 1-R3FD P8TDfaitC!H

2 T2CD+ Goup incriminé

Le jeu se poursuit ainsi R8FD

Tpr.PC C C7FD! A F^S D ? les Blancs répondraient T 1 C D '+,* gagnant le Cavalier.

i– T7CR C8R!

Ou bien R 8 D, même, suite après" interversion de

coups. •̃̃̃̃̃ •̃•'• ̃̃̃ ̃•.>̃̃̃" ̃̃̃ •̃.

Si C 6R, le Cavalier" ès'ï pris en trois' coups pari t1jCr+ R 3 D t pr. ç et gag. c 's. d+ R joue •'̃]'" Si R 8 C, le mat est donné en quatre coups par t1cr+ r pr. c t 4c r f4'TDj<" r 7 t(1) n 6 t r 7 t- ;rF ̃' '•̃'̃' i Tpr. c+ Tlb 'TlfT)^

(1) Si c8r !r7t r'6t T 5 T1CR R8D Remise ? Le Roi blanc ne peut pas continuer 'en' prenant" l'opposition sur le Roi noir, qui jouera'a 7 R si la Tour va à 1 T R pour perdre un temps. Cette échappatoire aux manœuvres combinées de R et'T contre R et C a déjà été signalée dans un ouvrage- de G. Lolli, en 17Q3. (A suivre.). Peusthès.


LA VIE UTTERAÏRE

Défense

de la Langue française

AU PARC NATIONAL

Encore à propos de cent pour cent, je reçois une lettre, non pas d'Amérique, mais d'un Américain du Nord, qui me prie d'abord de lui pardonner ses fautes de français. Je les cherche. J'étais d'avance bien sûr que je n'en trouverais pas une quand on s'excuse de jeter la première pierre, c'est ordinairement qu'on est sans péché. Selon Socrate et Platon, leplus haut degré de la connaissance est de savoir, et de savoir que l'on sait je n'ose renchérir sur ces maîtres, mais savoir, et douter cependant si l'on sait, n'est-ce pas le raffinement suprême, et feindre seulement que l'on doute, une coquetterie charmante ?

Mon correspondant de l'autre côté de l'eau; que je soupçonne de ce raffinement ou de cette coquetterie, m'écrit donc

« Je crois pouvoir affirmer que la locution cent pour cent vient d'Amérique. Vous n'ignorez point que là-bas, la culture classique et littéraire compte pour peu, ou qu'elle ne compte pour rien. Il faudrait défendre la langue anglaise aux Etats-Unis Parler ou écrire avec correction, avec élégance, est presque ridicule, au moins ennuyeux inventer des expressions nouvelles, c'est appeler l'attention sur soi, éveiller l'intérêt. Tout ceci date d'un demisiècle ou d'à peine plus car les bons écrivains américains d'autrefois, Irving, Hawthorne, Poe usaient d'un anglais sain et leur style aurait pu servir de modèle l'anglais de la conversation était aussi de bon anglais. Aujourd'hui, rien ne paraîtrait si banal on veut de l'inédit, du pittoresque. Dans le pays des affai- res, quoi de plus naturel que d'emprunter au vocabulaire familier des affaires les expressions de la vie courante ? Telle est je crois, l'origine de cette locution, employée d'abord, voilà dix ou quinze ans, pour désigner un type de chez nous l'Américain 100 0/0, c'est notre nationaliste, notre chauvin, celui qui ne souffre pas que l'on ose comparer aucun pays de la terre e aux Etats-Unis d'Amérique. Le cinéma parlant, dans sa première nouveauté, s'empara de cette façon de parler, encore assez neuve, et la propagea par toute là terre. La France s'est empressée de nous la prendre, avec beaucoup d'autres choses qu'elle aurait mieux fait de nous laisser. »

Je ne pense point que cette lettre, si judicieuse, puisse prêter au malentendu. Mon correspondant n'attribue pas à l'Amérique l'invention de cent pour cent, et d'ailleurs ce n'est plus de cent pour cent qu'il s'agit, mais de toutes les expressions analogues, et d'un procédé de style si l'on peut dire qui consiste à remplacer de parti pris les mots propres par de prétendus équivalents techniques ou empruntés d'un argot particulier. C'est cette mode qui est américaine, et qui devient française, hélas! par l'effet d'un snobisme que l'on me permettra d'appeler stupide. Ces modes américaines qui deviennent françaises sont toute là matière dont M. Georges Duhamel a composé son livre admirable et alarmant Scènes de la vie future, qui n'est nullement, faut-il le répéter une fois de plus ? contre l'Amérique et la civilisation air.éricaine, mais contre l'américanisme d'importation. Je m'étonne et je regrette que M. Georges Duhamel n'ait pas consacré un chapitre au langage de la vie future. Je ne me flatte pas de traiter un si redoutable sujet en quelques lignes je me bornerai à signaler le danger et le ridicule.

M. Jacques Boulenger, dans un article du plus haut intérêt (où il a seulement le tort d'écrire que les Français sont un cocktail de Germains et de Gaulois), M. Jacques Boulenger se demandait hier ce qu'il serait avenu de nous Si Edouard III avait hérité la couronne de France et il présume (supposé que ce mot convienne pour une prophétie de si loin postérieure à l'événement) que l'Angleterre se fût francisée, sans que la France fît plus que pousser un peu son centre du côté de la Normandie. Il ajoute « L'anglo-saxon serait vraisemblablement resté en Grande-Bretagne un dialecte populaire. On parlerait français à cette heure jusqu'en Amérique (un peu du nez peut-être).» Si ce n'était qu'un peu du nez, il n'y aurait pas grand mal mais il y a à parier que ce serait comme on parlera jusque dans l'Ile-de- jFrance d'ici à une quinzaine d'années, si l'amé- ricanisme grammatical poursuit ses ravages. Or, cet américanisme, fort bien défini par mon correspondant, est incompatible avec le génie de notre langue. Je consens que nos classiques forcent la note quand ils nous prescrivent de n'exprimer aucunes choses que par les termes les plus généraux, mais l'excès contraire révolte notre goût, et nous ne souffrirons jamais qu'on n'exprime les choses même les moins boutiquières que par les termes de métier. Gardons-nous de regretter qu'on ne parle pas français à cette heure jusqu'en Amérique cette extension n'est point désirable, et l'on ne pressent que trop les conséquences qu'elle aurait. 1, Je souhaiterais plutôt. mais il n'est que loyal de rendre à M. Georges Duhamel les idées qui lui appartiennent. Je lisais de lui cc matin une brillante fantaisie, intitulée « le Parc national du silence ». On sait ce que les Américains justement appellent un parc national. C'est une vaste région retranchée, où ils essaient de conserver la faune et la flore anciennes qui ne tarderaient pas à disparaître si on laissait faire la civilisation et le progrès. M. Georges Duhamel voudrait bien conserver d'autres choses non moins précieuses que des plantes ou des animaux et non moins menacées, par exemple le silence il propose que l'on crée un parc national du silence. Ne pourrait-on créer aussi un parc national des honnêtes gens, où ceux que l'on nommait ainsi jadis pourront continuer de vivre e'c même de parler en honnêtes gens, ne fût-ce qu'à titre de bêtes curieuses? Lancelot.

TLJM CIMQUAMTEMAIME

Vers les années 80, les lecteurs qui pénétraient dans la bibliothèque du Sénat pouvaient s'y croire transportés sur le Parnasse aux trois cimes, séjour d'Apollon-Citharède. Non pas qu'y résidât le Mousagcte, ou que l'habitassent les neufs sœurs mais leurs plus fameux nourrissons, comme dans la fresque vaticane, s'y trouvaient assemblés.

En de bien reposants loisirs

Heureuse époque où la République était encore athénienne Le divin Platon eût triomphé de voir établi en ces lieux le prestige du pouvoir spirituel.

S'il fût revenu de l'Hadès aux sombres bords, le fils d'Ariston, le penseur au large front, eût aperçu là, gardiens de la Cité des livres, des hommes selon son cœur.

Celui-ci, visage altier et ras, le monocle vissé sous l'orbite, c'est Leconk- de Lisle, aux allures joviennes. Cet autre, Charles Edmond, à la barbe de fleuve celui-là, qui semble un Clouet échappé de son cadre, Louis Ratisbonne, redoutable par son esprit; ce dernier enJin, dont les favoris en nageoires portent encore le deuil de la Restauration, c'est Auguste Lacaussade. Le bon Lacaussade, le qualilie-t-on par antiphrase sans doute car il est volontiers acerbe.

Originaire de la Réunion, comme son chef de file, il ne supporte pas qu'on désigne sa petite patrie d'un autre nom que l'ancien

La Réunion ? Je ne connais pas, monsieur. Veuillez dire Bourbon.

Ces illustres font peu de bruit, moins de besogne encore.

Sauf peut-être le dernier venu d'entre eux, le olus modeste, le plus timide, le plus effacé. C'est un homme jeune et, comme on dit, qui va sur ses trente-six ans. Long plutôt que grand, les épaules tombantes sur un corps dégingandé, la face asymétrique, ce que le peuple appelle une g. en hélice, clignant des yeux myopes, la parole embarrassée, facilement bredouillante.

Aucun souci d'élégance. Une cravate nouée en corde ceint ordinairement son col, ses vêtement mal ajustés semblent flotter sur lui. Les pantalons tirebouchonnent. Lorsqu'il les relève, on aperçoit des chaussettes en coton bleu. Chaque matin, il arrive souvent en retard et se glisse discrètement à son poste. Car il habite loin, tout là-bas au fond de Neuilly, rue Louis-Philippe chez son beau-père, avec sa jeune femme.

Il s'appelle, se fait appeler plutôt, Anatole France. ,ino

Ce n'est pas seulement le plus humble des sous-ordres de Charles Edmond, il est aussi poète parmi tous ces poètes et lecteur chez Lemerre. Son patron, qui lui veut du bien, a même édité deux recueils de s^'s vers, naturellement parnassiens, les Poèmes Dorés et les Noces Corinthiennes. Sans grand succès. Encore, il gribouille au Temps des études littéraires sur les écrivains qu'il coudoie passage Choiseril. Compliments assaisonnés de ve1 nin, qui lui rapportent plus d'ennemis que

LA VIE ARTISTIQUE La merveilleuse Exposition de dessins de Fragonard

Voici une exposition comme on en voit peu, car elle ne fera que des heureux. Nous d'abord, car c'est une des plus belles que nous ayons vues de dessins de Fragonard, et même la plus belle en son genre, puisqu'on n'en a pas vu d'aussi brillante et d'aussi complète en fait uniquement de ses dessins. Puis nos gardiens de la paix, au profit desquels elle '-est-' organisée, pour leur Maison de santé. Enfin notre préfet de police et Mme Jean Chiappe qui ont eu cette idée, car ils en seront récompenses par le grand succès d'art qu'elle est sûre de remporter, ainsi que par la gratitude de leur personnel Ajouterai-je que- le principal organisateur, avec d'excellents concours, notre distingué confrère M. Louis Réau, sera lui aussi plus que satisfait des éloges et des étonnements que la réussite de ses efforts lui vaudra de la part du public. N'ai-je pas raison de "dire que l'exposition inaugurée aujourd'hui. en l'hôtel de Sagan, ne peut faire que des heureux, et. des unis ?

Ce qui caractérise cette exposition, c'est d'abord son atmosphère, que ne trouble aucune de ces dissonances dont bien peu sont exemptes, car il se faufile souvent des brebis douteuses dans les « bergeries du dix-huitième siècle. Dès l'entrée, on est, si l'on peut dire, doucement foudroyé. Songez que les deux salons si propices de MM. Jacques Seligman et fils n'abritent pas moins de cent seize diamants de la plus belle eau. Leurs écrins, imaginaires, sont divisés en sujets religieux, mythologiques et allégoriques, galants, familiaux et rustiques, figures et animaux, portraits, paysages et jardins, illustration de livres, enfin copies de maîtres étrangers.. Bien que, cette énumération donne une idée de votre plaisir et de la facilité de notre tâche, car il semble qu'esquisser ici la moindre velléité de sélection serait de notre part comme une sorte d'u'ius de confiance. De quel droit dirions-nous que le essin célèbre de la collection Goncourt est plus beau ou moins beau que L'Heureuse Famille de l'ancienne collection Doucet, ou que La Confidence de la colj leclion de M. E. Kœnigs, d'Harlem qui rivalise avec celle du Louvre ? .?

D'autre part, les détails « statistiques » que nous venons de donner na suffisent-ils pas à évoquer la place exceptionnelle que tient dans l'art français

et dans l'art tout court ce charmeur prodigieusement

facile et toujours parfait dans sa facilité. Eu vérité, ou aurait l'air bien godiche si on faisait ici des

LE CRIME DE SYLVESTRE BONNARD

d'amis. Parfois, il réussit à « passer » au Monde Illustré des chroniques signées Gérômc. De la broutille.

Rien de plus ? Air! si. ;Un volume chez Calmann-Lévy deux nouvelles, Jocaste et le Chat maigre, qui n'a même' pas atteint son premier

mille.

Nécessité oblige. Il a d'autres cordes à son. arc. ̃̃̃̃ ̃ ̃; L'ami Etienne Charavay Stéphano qui vient de fonder sa librairie, le charge volontiers de savantes introductions aux ouvrages qu'il publie. Ainsi voient successivement le jour des notices sur Lucile de Chateaubriand, sur Mme de La Fayette, sur le marquis de Sade. N'empêche qu'en cette année 1881, le premier-né de François-Noël Thibaut et d'Antoinette Gallas, son épouse, s'il commence à se faire un nom parmi les érudits, demeure totalement, obstinément, désespérément inconnu du grand public.

Soudain, au mois de mai, coup de tonnerre dans un ciel gris l'apparition du Crime de Sylvestre Bonnard.

w- v.

« Une lourde chaleur ralentissait mes pas. Je rasais les murs des quais du Nord, et, dans l'ombre tiède, les boutiques de vieux livres, d'estampes et de meubles anciens invitaient mes yeux et parlaient à mon esprit. » Le morceau est célèbre, justement célèbre. Au cours de cette flânerie nonchalante, Anatole France sentit une main se poser sur son épaule. Tournant la tête, il ret»e%wut Calniann,, Que lui voulait l'homme aux Éônquins ? v

Heureux de vous rencontrer, cher monsieur, prononça le potentat du livre. J'allais justement vous écrire. Avez-vous quelque chose de prêt ? On cherche des auteurs à la Nouvelle Revue.

France, tout justement, venait de terminer la Bâche, et la Bûche agréée parut chez Mme Adam,

Ce fut son premier grand succès.

A présent il s'agissait d'en former un volume. Las cette bûche était trop courte. En ces jours lointains, le public exigeant réclamait trois cents pages pour ses repas livresques. Et la Bûche n'en comptait pas cent.

Donnez-lui une suite, ordonnait Calmann impérieux. Débrouillez-vous. Il me faut mes dix-huit feuilles.

Une suite, c'est bientôt dit. Où la trouver cette suite?

France eut toujours l'imagination pauvre. Inventer un sujet lui était pénible le développer, plus encore. C'est pourquoi cet admirable styliste, ce maître de l'épithète, n'est pas arrivé vraiment à créer un typ'3, pas même Bergeret. Toujours, au long de son œuvre, il se racontera soi-même. Il se raconte *dans Jérôme Coigniart, il se raconte dans M.Bcrgerct. il se répète aussi parfois. •̃•

De surcroît, il était paresseux. Paresseux avec fringale, avec délices, avec volupté. J.-J. Brousson et Jacques Roujon nous ont conté làdessus de bien amusantes histoires. Riche, nous n'eussions pas connu notre bon maitre il n'eût voulu connaître que soi.

phrases sur sa légèreté, sa grâce, et tout le reste que je vous épargne. Sufficit nihi unus Goncourt. Toutefois, il est un point que je ne saurais omettre, en exact informateur au lieu de critique prolixe. C'est qu'une des attractions de l'ensemble, et que l'on doit particulièrement à Louis Réau, la surprise, est la collection des dessins d l'Albertina. Oui, le Trésor de Vienne a permis à ces pages précieuses de venir prendre place pour jusqu'au 30 du présent mois. Voilà une façon d'Anschluss que personne ne discutera.

Bref, en son musée de Grasse, où son ombre doit à M. François Carnot de reposer sur le sol natal, Frago ne saurait, lui aussi, qu'être un heureux de plus: "̃' ̃•̃'̃ ̃̃' "'̃

Un vitrail de Mme la comtesse Greffulhe

On vient de placer au haut du grand escalier du Palais des Champs-Elysée^ une œuvre à la fois somptueuse et noble, et d'une inspiration aussi élevée du point de vue religieux qu'artistique. C'est un vitrail de grande dimension (de cette dimension qui ne peut que convenir à une cathédrale) qui représente le cardinal Mercier, mitré, chappé, le bâton pastoral d'une main, et traçant dans l'espace un geste majestueux.

L'inscription qui figure sous cet ouvrage en dira mieux que nous l'importance

Elisabeth Comtesse Greffulhe itée CuramanChimatj a fait ce vitrail d'après S. E. Mgr le cardinal Mercier et l'offre à la Belgique en souvenir de son père le prince de Chimatj, ancien gouverneur du H ai liant et ministre des Affaires Etran-

gcres.

gères..

Et au-dessous cette explication Le CardinaL Mercier appelant la Bénédiction divine à l'aide de la Belgiquc. ,yr^ s

Le vitrail" est d'un si beau sentiment et répond si bien à son rôle que je ne crois pas nécessaire de dire quelle richesse de couleur, quelle grandeur de style Mme Greffulhe a mises au service de cette œuvre esquissée aux moments tragiques sur des études d'après nature au fusain. Le vitrail ira-t-il à Saint-Rombaud de Mali nos, où sa place semble toute naturelle ? Ou bien cette figure du grand prélat belge prcndra-t-clle place à la Maison de Ville, parmi celles des illustres citoyens et défenscurs de la Belgique ? Les deux séjours seront dignes de l'ouvrage, et dans les deux sera également à sa place l'Ange qui apparait au sommet de l'ogive, sous les traits de la reine Elisabeth.

Arsène Alexandre.

Magistcr dixit. Tout de même, il fallait bien s'exécuter, rallonger cette Bûche insuffisante. Raclant alors ses fonds de tiroirs, évoquant déjà ses souvenirs d'enfance, (l'histoire du capitaine Maldent, l'aventure de M. de Lessay), l'auteur ni gésine parvint à mettre sur pied cette suite inéluctable la Fée et le Petit SaintGeorges, deux morceaux exquis, mais sans rapport aucun avec le premier.

Le Crime de Sylvestre Bonnurd est né de cet amalgame.

Un chartiste de ses amis avait documenté le romaucier sur l'histoire des abbés de Sainl-Germain-des-Prés. Quand l'imprudent et naïf Bonnard enlève Jeanne du pensionnat de Neuilly, il indiqua encore le Capitulaire de Charlemagne, les vieux textes cités par Baluze, qui punissent le rapt des mineures, avant les articles du Code Napoléon.

11 n'est pas jusqu'au nom de l'institutrice qui ne fût débattu entre les deux compagnons. L'un tenait pour Lissoty, l'autre pour Gavaray. Tous deux déambulaient un jour sous les marronniers fleuris du Luxembourg Décidément, je pr.éfère. dit Anatole France. Soudain, il s'interrompt « Parbleu, la voici baptisée. Elle s'appellera Préfère » Qui fut Sylvestre Bonnard ? Quel modèle inspira sa réalisation ? On a prononcé des noms. Tous sont de fantaisie. En réalité, Sylvestre Bonnard, c'est encore ou c'est déjà France luimême. Mais un France embelli, ennobli, « poussé à l'ange et qui n'est pas encore le luxurieux personnage, quelque peu enclin au sadisme, qu'il deviendra sur ses vieux jours: •• Le livre sortit des presses de Calmann-Lévy, le 19 mai 1881, et ce fut un triomphe.

Du jour au lendemain, l'auteur sera célèbre. Journaux et revues saluent à l'envi sa jeune gloire. Un astre se lève à l'empyrée des lettres. Fama volât invitations de pleuvoir rue LouisPhilippe, chez le vicomte de Vogué, chez Mme Adam, chez Mme Aubernon.

El, dans le même instant, le papillon dépouillé de sa chrysalide, surgit un nouvel être. Le Crime de Sylvestre Bonnard marque un tournant dans la vie d'Anatole France un tournant d'orgueil. Il a pris conscience de sa valeur. Il était autrefois modeste, sans ambition, sans amour-propre, étranger à toute suffisance d'auteur, aussi peu « gendelcltre » que possible. Il deviendra ce bloc de vanité qu'il était dans ses derniers temps.

Auparavant, chez Mme Annan de Caillavet, il aura été le dieu qu'on encense, le dieu bavard et qui se manifeste en des redingotes impeccables, une perle grise piqyîie au plastron de sa cravate. Où sont lés cordelières d'antan ? :? Lentement, mais sûrement, il se sera dégagé des liens d'humilité qui furent ceux de son enl'ance et de sa jeunesse.

Ce nouveau France-là, si longtemps intimidé devant la société, à présent émancipé de toute discipline bourgeoise ou catholique, ne reculera plus devant aucune audace, même sacrilège.

J'ai connu le dernier et j'ai regretté l'autre. A. Augustin-Thierry.

CHOSES ET GENS DE LETTRES

LIVRES D'AMIS

On mène quelque bruit en ce moment autour d'une vente prochaine figureront un certainnombre d'exemplaires portant des dédicaces d'auteurs vivants, plus ou moins cotés, à diverses personnalités.

Les échos ou articles publiés à ce propos demandent si les volumes en cause ont été dérobés aux dédicataires et, dans le cas contraire, s'il était permis à ceux-ci de s'en défaire. La question a été tranchée, tout au moins en fait, par les ventes que firent assez récemment de leurs bibliothèques deux ou trois écrivains connus, dont M. André Gilde, et où les intéressés n'hésitaient pas à soumettre aux enchères des ouvrages que leur avaient dédicacés des amis ou des confrères. Précédents d'importance et dont, par conséquent, on pourra s'autoriser demain.

Reste alors seulement à savoir, non pas si les liquidations de ce genre sont licites, puisque nul texte ne les interdit et que pratiquement il en existe des exemples, mais si les bénéfices pécuniaires qu'on en tire balancent les déperditions morales qu'on y risque. C'est évidemment une affaire d'espèces et aussi d'appréciation personnelle.

Les quinze ou vingt louis que fera en vente son volume valent-ils qu'on s'aliène- tel confrère de talent ou qu'on froisse tel vieil ami ? Tout dépend du prix que l'on attache à la bienveillance de l'un ou à l'affection de l'autre. Quant à l'effet produit sur les milieux littéraires par ces sortes de bazardages, en général, il n'est guère favorable au vendeur, Et ce sont contre lui tantôt un murmure, de blâmes discrets, tantôt une explosion de bruyantes répro», bâtions. Il y a donc, en ces opérations, un moment pénible à passer et dont le soldeur, devra tenir compte dans le calcul de ses profits et pertes.

Cependant l'expérience nous apprend que ces petites révoltes de l'opinion sont rarement de longue durée. Ainsi, notamment, on ne voit pas que, littérairement, M. Gide ait beaucoup souffert d'avoir mis à l'encan les volumes qu'il tenait de certains de ses amis, hier les plus chers. Sur la minute, tant de désinvolture a fait sévèrement gloser le monde des lettres. Mais, aujourd'hui, chez les lecteurs de l'auteur d'Amyntas, qui s'en souvient ou qui lui en sait mauvais gré '?

Fernand Vaiidérem.

VISITES ET PROMENADES

Sur quelques exemplaires de Earbey d'Aurevilly v

(LeïI 1U:S I;T DOCUMENTS INÉDITS)

Par JACQUES PATIN

«Je ne suis peut-être qu'un mascaron dans. ¡ la cathédrale littéraire, mais il est dans la cathédrale. » Fière parole que nous rappelait ces jours-ci notre éminent maître, M. Paul Bourgcl, et qui montre que Barbey d'Aurevilly savait se juger à sa mesure. On pourrait ajouter que sur ce mascaron puisque mascaron il y a se sont réfléchis et rallumés pendant plus d'un demi-siècle tous les feux colorés d'un flamboyant vitrail et que la pierre est encore chaude de ce long rayonnement. Car, si comme beaucoup de personnalités puissantes, comme ,ta plupart des êtres exceptionnels, Barbey d'Aurevilly ne fut pas sans défaut de caractère et t d'esprit, il demeure un admirable artiste et un grand écrivain. Gentilhomme de haute race, attardé dans le milieu du dix-neuvième siècle, intransigeant, hautain, fanatique de ses sentiments et de ses idées, aussi prompt à l'enthousiasme qu'à l'antipathie et à la critique, poussant jusqu'à l'excès l'originalité de ses élégances et de ses manies vestimentaires, le Connétable des Lettres a été souvent injuste mais, généreux et fantasque, il était superbe d'indépendance et il eut le courage et la bravoure de ses opinions. Il fut un causeur éblouissant « Je n'ai jamais entendu, a 'écrit M. Paul Bourget (1) qui fut l'ami de sa vieillesse, conversation comparable à celle de Barbey d'Aurevilly. C'était du Saint-Simon parlé, une prose inouïe de Verve et dé couleur, qui jaillissait devant vous, charriant, pêle-mêle, des anecdotes truculentes et des épigramînes cruelles, des images saisissantes et des idées fortes, le verbe le plus extraordinaire que jamais improvisateur presti- gieux ait eu à son service. » Son style n'est pas moins ensorcelant, et il a gardé, à travers le temps, cette jeunesse et cette sincérité d'accent, cette vigueur, ce mouvement, ces élans irrésistibles sur lesquels l'éclat magnifique des mots jette une parure de pierreries.

Les documents que nous publions aujourd'hui portent la marque de cette individualité unique. Ils font partie de la très belle bibliothèque d'un amateur marseillais, M. Léon Schuck, qui fut en même temps et ce n'est pas toujours le cas un fettré délicat et une homme de grand goût. Cette riche collection d'éditions originales et de livres illustrés, qui comprend de véritables joyaux et, en particulier, un choix important des œuvres de Barbey d'Aurevilly, sera dispersée prochainement, et nous devons à l'obligeance de M. L. Carteret, le libraire bien connu, qui remplira dans cette vente les fonctions d'expert, d'avoir pu prendre copie de quelques ` autographes.

La première de lecs lettres a trait à la publication dans le journal néo-bonapartiste Le Pays du roman Un Prêtre marié. Barbey d'Aurevilly collabora au Pays du 6 novembre 1861 au 19 avril 1866, avec interruptions du 21 octobre 1862 au 6 décembre 1863, du 5 octobre 1864 au 15 juillet 1865 et quelques autres de moindre durée (2). Un Prêtre marié parut dans le Pays du 6 juillet au 5 octobre 1864. Le feuilleton qui figure dans notre collection et cette lettre a été insérée constitue clone l'édition pré-originale de l'ouvrage.

Le directeur du Pays, M. A. Grandguillot, n'avait accepté que sous réserve de publier Un Prêtre marié. Ne partageant ni les croyances religieuses, ni les opinions politiques de Barbey, il lui avait d'abord imposé comme condition de le combattre pas à pas au moyen de notes personnelles. C'est contre une telle prétention que s'élève Barbey dans cette lettre écrite à l'encre rouge

Lundi en sortant du Pays.

Mon cher ami, je suis retourné au Pays pour une observation à vous faire, vous n'y étiez plus et on m'a dit que nous ne paraissions que demain. Tant mieux Mon observation arrivera à temps. Vous aurez le temps de l'examiner et de la goûter ou de la repousser. La voici donc, dans tous les cas.

Vous m'avez dit en voiture que votre projet riait de pointer des notes au roman, tandis que j'avais toujours eu l'idée d'une discussion par lettres sur les poinls qui vous paraissent tangibles dans le roman lettres de vous, connue lettres de moi. Eh bien, mon ami, le système de notes pointées par vous, sous les pieds du roman, me parait moins heureux que les lettres par vous et les réponses ̃ par moi.

Et mes raisons, pesez-les, tête prudente de Normand, et dites-moi si elles ne sont pas dignes de considération.

D'abord, il ne s'agit pas de moi, il s'agit du bien du service, el voilà tout.

Que cherchons-nous tous les deux? Un succès sans tambour ni grosse caisse, par le fait seul de la valeur du livre. Les saltimbanqueries, nous n'en voulons pas

Or, puisqu'il s'agit du succès par le fait seul de la valeur du livre, ne croyez-vous pas que ces Ilotes qui vont hacher mon récit et reporter l'attention sur vos objections, ait lien de la maintenir sur le livre même, non seulement ne me fassent manquer tous mes effets, mais n'impatientent le lecteur, sans cesse tiré par la manche, et distrait du roman par cette polémique de petites notes qui lui entreront dans l'attention, comme, une mouche dans le nez ?.

Je tremble de l'effet de cela.

D'ailleurs, cette polémique est-elle digne de vous et de votre situation ?

("es£ .Régent de classe annotant un devoir d'écolier, ce n'est pas Rédacteur en chef.

Yillemessant a quelquefois protesté, dans de petites notes, contre des articles de moi qu'il insérait et le public ne trouvait pas cela ingénieux. J'ai entendu critiquer cela.

Vous, c'est différent vous me faites une guerre d'idées, mais, polir vous comme polir moi, faitesla-moi grandement et de manière à ne pas impatienter le public qui ne veut pas plus étre inter-

(1) Pages de critique et de doctrine (T, I., Librairie Pion).

(2) Introductions aux Œuvres complètes de Jules Barbey <) u~n;7/f/, par Henri l3achcliu (Frall~ois !3er4 uouurd, edit.). •. _>


rompu pendant son feuilleton que pendant son dîner.

Bçs. lettrés, à l'occasion, quand vous auriez e?>- jeçtion faire, ou un article plus long qu'une note, à quoi répondrais le lendemain, voilà la forme vraiment digne de vous. Alorst c'est vraiment une polémique dans laquelle vous n'étrangles pas les questions, car l'un des deux avec vos notes on si vos notes sont courtes, vous étranglez les qnestions, ou, sous la longueur dis notes, vous étranglez,' sinon le roman, cm moins le feuilleton, auquel vous attachez ces longues notes, qui le raccourcissent d'autant. forcément.

Par ainsi, mus. ne troublas plus le lecteur dans sa lecture et vous lui donnes, à part, une discussion qui côté peut l'intéresser, «- est lut intérêt de plus,

à côté de l'intérêt du roman.

Encore une fois, mon ami. ma personnalité n'est pour rien dans ces observations, mata la vôtre qui devez parler en homme d'idées, rron en petit an* RQtateur, et e'est surtout le bien de la chose. Ces idées ont afflué dans mon esprit et je vous les envoie,

Cavest consul t :1< l,

Fo^e mnit

xjuwes Barbey b'Aursvh,i,y,

M. A, GvajKjguilIot ne renonça p^s entière-,nient à ses exigences, mais il semble que le, directeur et l'auteur passèrent un compromis, Peux lettres qu'ils échangèrent et qu'on troU" \'§ra reproduites dans l'édition Bernouard. figurent en effet eu tête du feuilleton, M, A, Grand* guillot y maintient: sa décision et Barbey, chevalier Ê8H8 peur, lui répond crânement Eh bien, mon arois tirez Je suis tout prêt, comme on l'était de part et d'autre a Fontenoy, » De fait, M, Grandguillot n'abusa point de la permission, et si quelques notes, disséminées çà et là, contrecarrent les doctrines de Barbey, elles sont assez rares et n'ont pas entraver l'intérêt du lecteur.

Le Connétable, en revanche, n'y répliqua jamais *jue par un froid silence.

!La seconde de nos lettres, écrite aussi à l'en- cre rouge, est ajoutée à une édition originale do L'Amour impossible (Paria, Imprimerie Delanehy, 1341). fiJJé estxwdre^ée .par Barbey d'Aurevilly à son frère" Edouard qui, né" le" 27 janvier 18.11 et son cadet d'un peu plus da deux ans, s'était fait prêtre et missionnaire

eudiste •/ ,̃̃̃̃ -r

he jour du Saint-Sacrement,

IV hwires do rehuée.

Mon cher Abbù, lit vas mieux, peut-être

tout à fait, bien, tu m'écris, =– (h es gai, tu

te moques de moi et de mon réuc de culotte rosé, je suis très heureux de tout cela C'est un boit tffmplâme..

J'avais compté, ~™ et (/'autres aussi, • que je $erais aujourd'hui même auprès de tvi, et c'est ce 'fui seraU arrivé sans le Salon que je- me mis obligé à faire au Gaulois, Tout mitre travail d<$ journal (mes articles au Figaro, par exemple), je pais les faire à Saiiit-Sammir çt lei envoyer ù Paris; et d'est ne que je ferai. Mais je ne, puis pas emporter le Salon de sculpture et de peinture; dans mes maltes, Force m'est de rester M, jusqu'à eu qug

i'y aie oi acné mon dernier arliele.

Voilà la emim du mon retard l Di$*le û Bihi, qui se moque bien un peu aussi de mon rêve de culotte, mais pas autant que toi, aue<: ton conseil l Dk à Desylles (auquel, par parenthèse, j'envoie mes Qiiiclea, et qui en recevra une tapée demain, les lis'tu ? Non ju parierais bien /), dis-lui, à mou cher ét maritime Desylles, de tenir m mer bien bfille, et bien propre et bim bleue, quand j'ariï-

VeraU 0

II «e trouvera pas mauvais mon retard il aime qm ̃ travaillé, et il sait pourquoi je le fais, pour notre Logettc, à. toi et à moi, pour notre bijudo à tous les deux

Dis la cause de mon retard à ma chère Henriette. Qae personne n'ignore ce que je fais, ™= et que Je veux revenir, Adieu. J'embrasse le plus de visages que je puis, pour n'en pas perdre l'habitude 1 Sois te distributeur, comme tu l'entendras, de ee$ pqitert'là, parmi les amis de. Saint-Sauveur, Ton frère, ta moitié de cœur,

Au galop Je m'en vais diner en ville, sans culotté rosé, mais en culotte lilas C'est une consolation.

Le compte rendu du Salon dont parle Barbey d'Aurevilly est celui du Salon de 1872, qui parut dans le Gaulois avec ce sous-titre Un ignorant au Salon. Il a été reproduit dans le volume Sensations d'art (Les Œuvres et les Homntes, Première série), dont un exemplaire apparie» nant à M, Schuck (chez Frinzinç, 18§6) ports cette dédicace manuscrite

A Edmond de Uqncourt

H se retrouvera ici comme toutes les places de ma pensée.

Jl'tES BAflPEY D'AyiiEVILMf,

L'auteur y passe en revue tour à tour les œuvres de sculpture et de peinture. Après avoir rendu horomage, chemin taisant, au talent de critique de Baudelaire, il fait un chaleureux éloge d'une toile de Bonnat La Femme d'Ustaritz, puis adresse les plus belles louanges il, Edouard Manet dont le tableau Combat da Kearsage et de l'Alabamu lui apparaît comme une magnifique marine et un « sublime paysage »

(A suivre-)

N Jacques Patin.

Septième Congrès

de$ Ecrivains français et cohnîaux

Ce congrès se tiendra à Briançon le 23, et 25 mal, Le comité exécutif se compose de MM. Roland Dorgelès, Claude Farrèrey José Germain, Emile Henriot, Thierry Sandre et Xavier de Magallon. Voici le programme

Samedi 23 mai, à G heures, séance d'installation à la mairie dimanche 24, ,1g matin, excursion au col du Mont Genèvre l'après-midi, séanco de travail le soir, réception officielle des congressistes par le Conseil municipal lundi 25, le matin, séance <Je travail, séance plénière et de clôture, man.'f estatidn au monument aux morts, banquet sous la présidence du seuS'Secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, en présence des autorités locales et des délégations de presse.

De nombreux rapports seront présentés, entre autres sur la Caisse nationale des Lettres (M. Finaud), les rapports internationaux d'écrivains (M. R, Oiïn#r), la médecine et la littérature (docteur Daniel), Jes lettres posthumes (M. Jouglar), etc. Renseignements et adhésions au Commissaire général, 19, place Sébastopol; k Marseille. Cotisations: 0Q francs, donnant droit au banquet et à l'excursion, Le logement sera assuré aux congressistes.

Jvi-ES.

.A. X-i^. D^jk-iDO^rnsrj^ del ii^QiisnFZE]

Si l'on ajoutait foi à ce que disait Stendhal dans la première édition de Ronie, Naples et Florence, il serait allé à Yarese en juillet 1817.. et, dans les salons de Mme Grassini, aurait rencontré d'illustres Italiens et, notamment, Monti. Mais nous savons qu'en avril de cette même année, la mort de son beau-frère Périer l'a ramené à Grenoble il passe ensuite l'été à Paris et en Angleterre, et ne regagne l'Italie qu'à la fin de novembre.

Des qu'il commence à écrire, Beyle se plaît à enjoliver ses récits et à tromper sos lecteurs, Bien avant d'imaginer les itinéraires fanfcdsig' tes des. Promenades dans Fçme et des Mémoires d'un Touriste, il multiplie volontairement les erreurs dans Rame, Napks et Florence, Nous devons sens -cesse nous méfier de ses. indications de dates et de lieux,

Ne dit'il pas avoir connu Rossini, en 1817, dans une auberge de Terracine, alors qu'il le vit seulement deux Ou trais ans plus tard ? De mêm^, il nous raconte fort sérieusement une excursion en Calabre où il ne mit jamais les pieds. C'est à Milan, et non à Venise, qu'il nt la connaissance dg Byron et il dut en être de même pour Monti, Mais, que nous importe ? Comme le dit justement Henri Martineau s « Nous ne cherchons plus, dans les livres de Stendhal, le miroir exact de sa vie, mais des impressions pleines de charme, des traits amusants, et des éclairs d'intelligence sur le carac- tère italien et sur les beaux-arts, &

t •*

« Le soir, nous montons à la Madonna del Monte ce sanctuaire doit avoir coûté bien des millions. En montant, plusieurs ânes se sont abattus sur ces pavés glissants, et nos dames ont fait des chutes, qui n'ont été que plaisantes nous nous arrêtions à tout moment à quelqu'une des quinze ou vingt chapelles pour nous retourner et jouir de la vue. Ensemble magni- iique aifeaucher du soleil, nous apercevions sept lacs. Croyez-moi, on peut courir la Eranee et l'Allemagne sans avoir de ses sensations-là. » I Dans Ja* seconde édition de Rem®, Naples et Florence que Stendhal publia en 1826, ce passage ainsi que beaucoup d'autres ne figure plus, Peut-ltre estima-t-il' qu'il rendait da façon trop banale les souvenirs de son séjour d'octobre 1811 à la Madonna tiel Monte, souvenirs si forts et ai précis qu'il se les rappelait distinctement .vingt-quatre ans plus tard, lorsqu'il commençait à écrire La Vie de Henri Brufard, Il avait, du reste, noie tous les détails de sa rencontre avec Angela, dans ce Journal qu'il tenait alors à jour, et dont j'ai eu soin d'emporter avec mol l'excellente édition donnée par

LA Vie INTELLECTUELLE EN ~11 PROVINCE

Celui qui fut le plus vieux soldat de Franc»

ulr h

Son portrait, prêté :par le musée de Tour*, figure à l'Exposition, des, .Musées de province

J'Orangerle,, .j. ,•

C'est un soldat aux cheveux blancs et' au teint coloré, posé dç face et debout, le sabre

sous le bras gauche, tenant une petite pipe dans

!¡QU!lI~IH';1S g!ll,1che, tl"H1,nt \!no P.c,.tite. P.i,p~ da.>

la main gauche, et à. la droite, ]e tricorne noir

orné d'une cocarde blanche, Sur sa tenue de fu- silier, aux revers blancs, aux parements et pas-* sepoils roses, qui étaient les marques distinctives du régiment de To.uraino, on remarque trois médaillons de vétérance avec la croix de la Légion d'honneur,

Ce tableau a été peint alors que le modèle était âgé de quatre-vingt-neuf ans, Il avait encore dix-neuf années à vivre ne mérite-WÎ pas que son histoire soit contée aux visiteurs de l'Exposition des Tuileries?

Cette biographie a été écrite par le général Duplessis, membre de l'Académie de Dijon, dans une brochure publiée par les soins de cette compagnie. Le général Ouplessis s'était servi d'une notice écrite pur M. Lucien Pccombe, membre de la Société d'archéologie d'We-etVilaine, et d'une étude publiée par le Carnet de e la Sabrelache. Voici les principaux épisodes de cette longue existence.

Jean l'heure! naquit en 1899 dans le petit vlllage d'Orain, situé dans le canton de Foutame- Frânçaise, â la Iimitc nord-est du département de'la eote-d'Qr, En 1716, à dix-sept ans, iU'en-. gagea comme fusiller au régiment; de Tourane, parce qu'un capitaine de ce régiment habitait Oraln, Après avoir pris part à la guerre de la succbssion de Pologne et'avoir eu Je corps traversé par une balle au siège de Kehl, en 1733, il s'engagea, en 1788, dans le régiment des dragons de Hauffremont. Six ans plus tard, il quitta les dragons pour le régiment d' Anjou-Cavalerie qui se distingua à la bataille de Fontenoy, où Jean Theurel perdit trois de ses frères. Libéré en 1750, il quitta définitivement l'arme de la cavalerie et revint au régiment de Touraine. Avec ce régiment il prit part au siège d'Yorktown sous les ordres de Rœhambeau et eut la douleur d'y perdre un fils, vétéran et caporal dans la même compagnie que lui,

Quand Theurel fut revenu en France, le chevalier de Mirabeau, connu sous le nom de Mirabeau-Tonneau, alors maitre de camp en se.cond du régiment de Touraine, écrivît, à la fin de l'année 1787, aux directeurs du Journal de Paris pour attirer l'attention des lecteurs sur ce vieux soldat qui comptait à son régiment. « .Cet homme, rare en son temps, disait Mirabeau, a une fille âgée de quatorze ans, de sa femme qui est au régiment et qui en a soixantetrois, II n'a jamais été puni qu'une seule fois, ayant escaladé les remparts de Berg pour rent'rer dans la place, pour ne pas manquer à l'appel, les portes étant fermées. Sa famille est digne de lui, respectable et re'spectée » Mirabeau ajoute qu'il a pensé que cet .homme pouvait prétendre à l'honneur d'être présenté au roi, et que, sur sa demande, le prince de Luxembourg a bien voulu placer Theurel sur le passage du Souverain et le lui montrer. « Sa Majesté s'arrêta, le regarda et demanda de quel régiment il était. Elle parut satisfaite. Monsieur et Monseigneur le comte d'Artois le traitèrent avec la même bonté. Monseigneur le prince de Luxembourg lui remit 100 écus de la part du Roi et 50 de la part de ses augustes freres. Très fier, sans doute, de sa présentation au Roi, le vieux fusilier contracta, le 14 décembre 1787, un nouvel engagement au régiment sous les drapeaux duquel il avait si longtemps servi. Il avait alors quatre-vingt-huit %ns. Le général Duplessis se demandait quelle sorte d'^ services

îFiâijSJïKras^GWBS ^TEXT^s-c^LTEisr©

M, Arbelet. Je le relis tandis que, par une belle journée d'automne, je gravis à mon tour les lacets de la route qui grimpe à la Madonna del Monte. Jo n'ai pas voulu prendre le funiculaire qui, depuis quelques années, permet d'atteindre en quelques minutes le sanctuaire et, au-dessus de lui, ia Campo dei Fiori, incomparable belvédère surplombant la plaine de ses mille mètres. A défaut des chevaux ou des ânes qui hissaient jadis les touristes, une petite auto Jouée à Varese ma permit d'admirer, sans trop de hâte, tous les aspects de ce paysage, l'un des plus beaux du monde, au dire de Stendhal, De la Madonnài Jq panprama est vraiment grandiose. Le regard ambrasse l'immense plaine lombarde jusqu'à Milan que l'on devine à l'horizon. On distingue sis' lacs à gauehe, celui de Côme. devant soi, celui de Varese à droite, les petits lacs de Biandronno, de Monate et de Gomabbio enfin, très loin derrière eux, deux morceaux du Majeur c'est sans doute ce qui en faisait compter sept par Stendhal. Peu de vues sont aussi vastes et splendides, surtout vers le soir, quand les masses d'eau miroitent au soleil couchant comme des reliquaires d'or,

Le matin du 23 octobre 1811, Stendhal, reve- nant d'un rapide voyage à travers l'Italie, mon» tait donc, le cœur en fête, vers la Madonna del Monte, « Le soleil se levait environné de va- peurs. Les coteaux inférieurs paraissaient des îles au milieu d'une mer de nuées blanches. Je ne songeais guère à m'arrêter à tantes ces beautés, s C'est qu'il allait retrouver Angela Pietragrua qui, un mois avant, lui avait enfin accordé la fameuse victoire, aussitôt notée sur ses bretelles. Pour arriver plus vite, son cheval glissant à chaque pas sur h chemin en pente trop raid©, il met pied h terre,

Maie, hélas la Madouna ne. lui fut guère favorable, La première personne qu'il rencontre est le mari d'Angeïà qui descend à Varese, Quand il retrouve enfin la belle Milanaise, il est si ému que les mots se figent sur ses lèvres. Et cependant, dans la diligence, entre Rome et Foligno, il avait préparé raille choses à lui dire, des choses tendres et gracieuses, peignant si bien ses sentiments que ies larmes, nous avoueMl, lui en étalent venues aux yeux. « J'étais tout troublé. J'allais l'embrasser elle m'a dît de me souvenir que ce n'était pas l'usage du pays, » Puis elle lui reproche de. l'avoir 'compromise aux yeux de son mari dont ia jalousie est éveillée, Beyle, de plus en plus gêné et mé- content, craint à tout moment de voir revenir celui-ci. Pourtant, il prend un chocolat et sort

pouvait rendre ce vieux soldat, In y réfléchissant, disait-il, on comprend combien les officiers et soldats du rtjgîment de Touraine étaient fiers de compter ce vétéran -parmi ©us et de montrer à tous l'unique soldat de France porteur de trois médaillons de véterance qui représentaient soixante-douze ans de services militaires, »

Le médaillon de vétérance, créé en 1771 par l'initiative du marquis de Monteynard, ministre de la guerre, récompensait les fions et loyaux services des bas-officiers et des soldats. Tous ceux qui pouvaient justifier de vingt-quatre années de présence sous les drapeaux recevaient une haute paye et la plaque de vétérance. Le médaillon, de drap rouge et de forme ovale, était entouré d'un cadre de cuivre ciselé ef n'né de deux épées de cuivre en sautoir, Le vétéran devait porter toute sa vie cette marqua honorifique. Elle était conférés avec une certaine so- lennité devant le régiment en parade, par le colonel qui remettait son brevet au titulaire et lui attachait l'insigne sur le côté gauche de la poitrine. Les armées royales comptèrent un assez grand nombre de titulaires de cette décoration un petit nombre d'entre eux reçu- rent deux médaillons de vétérans; seul, Jean Theurel en reçut trois.

Quand, après sa présentation au Roi, Theurel arriva à Rennes, .sa, nouvelle garnison, tous les vétérans et ]a musique du régiment, ainsi qu'une fpule immenpe, allèrent; sa rencontre pour lui .souhaiter laibienvenueifit le conduire eu pompe à sa maison. Le lendemain, au cours d'une prise d'armes, le chevalier de Mirabeau, commandant le régiment, lui remit le troisième médaillon. « L'affluence du peuple était si considérable, disaient le lendemain les 4/i- ches de Rennes, que. les commandements ne pouvaient être entendus, et que le régiment n'a pu même défiler. Tous les ordres de citoyens se sunt empressés de; féliciter, sur le théâtre même de sa gloire, le itriple vétéran, et sa présence d'esprit l'a asse? bien servi pour remarquer qu'entouré d'un brillant cercle de femmes, il pourrait tirer un parti agréable de la circonstance. Toutes tes dames ont bien voulu se lais- ser embrasser par le vieillard, qui compte ce jour comme le plus beau de sa vie. u

Le régiment de Touraine quitta bientôt Ren- nes pour tenir garnison à Perpignan, puis à Bayeux et à Cherbourg. En 1791, '.(heure! figurait encore sur les contrôles d'activité et l'As- semblée nationale lui accorda une pension annuelle de 600 livres qu'elle porta à 900 lorsque Je vétéran fut retraité, le 29 janvier 1791, à l'âge de quatre-vingt-douze ans.

11 s'installa alors à Tours avec sa famille. Sous le Consulat, quand on créa des compagnies de vétérans, le soldat-plus que centenaire fut in- corporé, sur sa demande, dans celle du déparie* ment d'Indre-et-Loire1.! Il n'y faisait aucun service, mais il touchait sa solde et ses rations et disposait d'une bonne chambre, il recevait la visite de ses nombreux amis, Le général Thiébault, qui commandait alors à Tours, le prit en affection et le recevait à dîner une fois par se- maine, Theurel racontait ses campagnes, mais surtout sa présentation à Louis XVI,. qui l'appela « Papa », et comment, ce jour-là, on apporta un plateau sur lequel étaient quatre verres et une carafe de vin de Malaga; on remplit le premier verre et le Roi le but; le second fut pour Jean Theurel, le troisième pour Monsieur, te quatrième pour le comte d'Artois. Quel orgueil pour le vieux soldat d'avoir été servi nussitôt après le Roi

« Espèce de Sans-Souci, dit Thiébault dans ses Mémoires, il avait conservé sa gaîté, et, au 1 dessert, ne demandait pas mieux que de chan- I

avec Angela. Mais, hélas « pas un hois sur cette montagne ».

Le matin suivant, il part en excursion sur le lac Majeur et ne revient que le lendemain à la Madonna del Monte. Il descend dans une auberge, où on lui donne une chambre ayant une sortie sous le péristyle de l'église. Le frère du curé lui remet la benedetla chiave, qui lui permet d'aller et de venir librement, la nuit comme le jour, Tout est donc pour le mieux. Malheureusement, il ne put rejoindre la Pletragrua après lui avoir donné rendez-vous pour minuit, elle, lui fait tenir un billet décla- rant que la chose est impossible et qu'elle le verra ultérieurement à Milan, Soit pour exciter son amour, soit parce que son mari se doutait vraiment de l'intrigue, soit parce qu'un autre amant avait alors ses soins, Angela s'arrangea pour lui échapper. Et il en fut réduit à passer cette soirée de la Madonua del Monte il lira Ossian et à méditer une fois de plus sur l'in- constance féminine.

Mais Beyle, romanesque comme tant d'hom- mes, demandait surtout aux femmes de nour- rir son besoin d'illusion. Tout d'abord, il croyait, à chaque conquête, avoir rencontré la vraie passion. Malheureusement, quoi qu'en dise Léonard, l'amour grandit rarement avec la connaissance, du moins l'amour humain, C'est, du reste, de l'amour de Dieu dont Léonard parlait ainsi, en platonicien. Et Chamfort est bien davantage dans la vérité, quand il prétend qu'il faut choisir d'aimer les femmes ou do les con- naître. Stendhal pourtant est un des rares amants qui aient su échapper à ce dilemme et se créer ce qu'Abel Bonnard appelle si joliment « le domaine de l'illusion consentie ». Quand le pauvre Beyle UQ pouvait plus se duper volontairement lui-même, quand il s'aper- cevait que son idole n'était vraiment pas digne d'un grand amour, il lui restait ee qui reê^e Vrt pareil cas aux amants déçus. A "défaut- de' l'idylle rêvée, ils §e contentent de la volupté;1 i sachant exactement les joies sur lesquelles ils peuvent compter, Us s'épargnent de nouvelles déceptions.

C'est sans doute ainsi que notre amoureux se consolait, ce soir d'octobre 1811, en atten- dant vainement sa belle maîtresse, sur cette Madonna del Monte, d'où je contemple aujourd'hui la plaine lombarde, ne sais quelle grâce plus émouvante ce souvenir ajoute au paysage, à ce même paysage que Beyle admirait et gravissant la colline, Mais que ses yeux, les jours suivants, regardaient et ne voyaient plus.

Gabm! Faure.

ter sa petite fihapson.11 était, du reste, fort loin d'être sans esprit. Une dame lui ayant dit un.

jour « Il faut qup; Pieu yous aime, bjqn», Theu-

rel, pour voui |aisser aussi longtemps sur la terre! Aussi fMjdq'*jo certaine que vous le priez et le .remerciez- sauvent. ~™ Moi, Madame, répon» dit-il avec le sourire le plus malin, jo "n'ai jamais eu l'habitude de fatiguer mes amis! » Sur la demande du général Thiébault, le Pre-

mier Consul porta la pension de Theurel à 1,500

francs par an, puis l'Empereur la comprit, en 1804, dans une des premières promotions de la Légion d'honneur. Theurel mourut en 1807, dans sa cent-huitième année, et la ville de Tours lui fit de pompeuses funérailles,

'A

On connaît cinq portraits différents de Theurel. Celui qui est expose en ce moment à l'Orangsrie a été exécuté par un compatriote du vétéran, Antoine Vestier, né à A vallon et membre de l'Académie de peinture.Vestier peignit cette toile en 1788 et l'exposa au Salon l'année suivante. Comme, à cette époque, Ja Légion d'honneur n'existait pas, on doit admettre que l'insigne de cet ordre a été ajouté sur la toile quelques années plus tard.

Le tableau est peint avec une aisance et une souplesse remarquable?; et l'on serait tenté de l'attribuer, pour sa facture, à un portraitiste anglais si l'on ne savait que Vestier fit, au début de sa carrière, un long séjour en 'Angléter'rë et' que son goût et son talent en portèrent 'î'a marque. Le peintre fut particulièrement bien1 inspiré lorsqu'il voulut immortaliser les traits de son brave compatriote le fusilier bourguk gnon Jean Theurel, l'homme qui, sans conteste, a représenté le plus longtemps les qualités et les hautes vertus du soldat français.

Hubert Morand,

COURRIER DK LETTRES

{«'Assemblée générale du Syndicat professionnel des Gens de Lettres

L'assemblée générale du Syndicat professionnel des Gens de Lettres a eu lieu mercredi, sous la présidence de M. Gaston Rugeoi.

M. Jules Perrin, secrétaire général, a lu le rapport de fin d'année et M. Gabriel Paysan, trésorier, a lu In rapport financier. Ces deux rapports ont étC1 adoptés à l'unanimité.

Mme Adrienne Cainbry, MM, H.-J, Magog, Léon Frapié et de Riche ont été élus membres du Conseil d'administration eu remplacement des membres sortants.

Le Denier des Veuves

Une très belle matinée consacrée à la Chanson Française sera donnée le samedi 16 mai au théâtre des Variétés au bénéfice du Denier des Veuves de la Société des Gens de Lettres.

Cette représentation, organisée par Mme Yvette Guilbert, est composée d'oeuvre?; choisies, interprétées par des nrtistes des théâtres et concerts de Paris.

Le prix des places n'est pas augmenté et la location peut se faire au théâtre des Variétés. Entre autres artistes, outre Mme Yvette Guilbert se feront entendre à cette matinée, Mmes Colette (qui Chantera), Marie Dubas, Hilda Rooseveli, de l'Opéra-Comique Croizat, Caponsaeui, violoncel- liste Gresser, violoniste américain, et Dussane, de la Comédie-Française qui dira des vers. La Compagnie de la Petite Scène y participera également.

Lts Alguazils.

LETTRES INEDITES DE DEGAS '.1~1-

D'ici peu de jours, seront publiées en libraùrie (1) des Lettres d'Edgar Degas. Ce grand artiste, célèbre par le mordant de ses répliques et ses habitudes de vie farouche, paraîtra dans ses billets ultimes sous un bien antre, jour, Nous détachons, pour les donner ici, trois lettres écrites pendant lm séjour à Naples, l'avaient appelé des affaires de famille.

NapU'S, .7 7 janvier 86.

A Bartholomé.

,Çher et excellent amC j'ai trouve votre lettrôfijur ma toilette, bien en évidence, quand j'arrivai à Naples. Merci bien. Vous avez le coeur plein de bonnes choses pour moi et vous aves toujours le soin de vous dépêcher a me les faire pavoir.Jqi voirais déjà #re, de retour. Je ne suis plus rien ici qu'un Français gênant. La famille 's'en va. Tout le monde à peu près -est divisé. Qu'on me rende bientôt à mon palais do jlarames, comme la Walkyrie, c'est-à-dire à ij^n. atelier chauffé par un bon: poêle. HaggA (2) est un avoué ici,

Bonne année à votre femme et à vous, Je viens de me surmener à écrire, et les idées même en vous écrivant ne me viennent pas. Je vous écrirai longuement un© autre fois. Et savex-vous ce que je vais faire avant dîner pour me reposer et prendre un peu d'air ? 4e Non, vous ne savez pas que je vais descendra, jusqu'au Palais Gravii >, c'est-à-dire la poste, mettre en route quatre lettres de huit pages chacune puis, dans un tramways belge, |a»gner, par Sainte-Lucie, Pausillppè comme si c'était le TroeadérQ,

Mille amilHs,

Dkgas.

Ma sœur (3) et Lucie vous remercient,

Eerivea-moi encore.

A LvmviG HAfcÉvY,

Kaplca, 7 janvier 88,

Mon cher Halévy,

Vous n'aurle^pas été élu membre de l'Aca.demie 'rMHçiiise!,oque(V<)ils n'auriez pa¥;;ejû consaere'ï un bon senV^srré ft faire le mseoiiï'H que

voiià 'riurea H "plaisii1' de ;lire ert' "mon absence

devant une société choisie, et, (je suis sûr, je ne sais pourquoi, de ee que j'avance,) que vous séries à Naples avec moi, do préférence à, Rebouleau k Naples vous auriez déployé à mon usage les qualités d'avoué que tout le monde vous reconnaît. Et vous-même, si bon. juge en tout ce qui n'est pas des arts (4), vous lo reconnaisses tout le premier. Me ̃vpycB-VQU.s, sans vou-s, privé de cette lucidité polie que vous aves, on conversation italienne aveo l'ancien avocat (avocat ici c'est avoué) de ma malheu» reuse famille Got homme, vraiment du con» fiance, m'a tout expliqué avec uns si parfaite simplicité que je n'ai absolument compris que ce que je savais déjà. ï*a présence d'un acadi' micien aussi entendu q-ue lut sur toutes sortes de questions l'eut vivement frappé. Et j'aurai*

pendant ce temps-là servi d'interprète inIntel*

Ilgent, ce qui est ma véritable profession en pays.

Je suis en indivis avec ma cousine Lucie (5), mineure CL tout près de sa majorité. Nous avons tous deux intérêt à faire cesser cet indivis 1 elle, parce qu'elle est d'âge, à sq marier et que sa situation de fortune peut souffrir de ma petite présence moi, parce que je tiens plutôt n la\*por un nom 4e bon peintre en France que de pçjtjt ̃prgpriétair.e.on Iialje, tout en; ayant un pâti, d'arg(»!Rt,;}iqus ,te main., ^onc. il faut me l'aire acheter ina part 1q piu.8 cher po^Hiblc, Voijï. seriez merveilleux dans une affaire

conylie celle-là.. Ëcrive*-mol entre deux visites

à Douçet (0), de suite, quelques sages conseils, J'ahiio à interroger les gens qui savent ee que je ne sais pas, Louise et. vous l'avez toujours

remarqué

Si j'ai filé de Paris comme un lièvre, c'est que j'ai et un peu bousculé au dernier moment, Je ne savais pas même l'heure de l'express dg Genève deux heures avant de quitter Sabine, et c'est Mnio HowJand qui l'envoya demander fi son voisin Suisse M, JBartolonï, Bonjour à tout le momie, dans une quinzaine vous me verrez reparaître. Donnez-moi des nouvelles de Rosu Lemoinna (7) et des camarades. Gounod vous a empêché de voir Mme Weldon (8), je sais déjà ça. Dites i\ Mme Howland que je désire savoir autre chose.

J'ai eu, par hasard, de M. d Ideville un mot un peu excessif de recommandation pour la* consul général a Naples, M. du Tour, que vous devez connaître et qui est surtout H4 jo crois avec Mcilhae et par conséquent avec Hebouleau qui était avec Meilhac (style Lippmann), Je suis allé voir mon consul et il m'a recommandé, lin avocat d'ici. Dites à Meilhac, s'il écrit à M. du Tour, de le r.emejrcier de 'l'aceuejf( gracieux

qU'il ni'~ fait, jMigré !a présentation 'm'oqueu-

"qU'îl n'i'à' fait;. ih'âjgrS la présentation 'm'o'qA'ÇU'

scniërit'.ebiagér8c'!d«>M'. d'Ideville.

Sigurd (9) est officier de 11, aéglon d'hon- neur Restera-t-il au répertoire pour cela 1 Vous seul pouvez le deviner.

Il n'y a pas ici tant de mouchoirs originaux, que je l'espérais, il faudrait aller dan^ les campagnes, Je voudrais n'avoir pas autre chose a faire.

Et maintenant votre discours avec tous les petits effets que vous aurez tout seul, ou cri présence de Cave, ou en présence de Doueet lui-même, pieusement préparés. Je viens d'écrire beaucoup, je suis fatigué, je n'ai plus rien à dire. Je désire maintenant que l'on. m'écrive de France avec l'intérêt que je crois présentement mériter..

Mais je ne puis oublier de vous dire que Sickert m'a a signalé à Naples à une famille Riehmond, d'Australie, dont une fille figurait de profil dans la montre du misérable Bar-ncs (10), à Dieppe qu'il m'a prié avec sa grâce connue d'aller voir une personne délicate à

qui il avait enseigné l'art de me considérer >

et qye je suis 'allé. On peut très facilement aller'^ Fausilippe en tramway voir dans une pension bourgeoise anglo-itafienne, dans un pays sage, enchanté, une jeune Australienne. Jel'ai donc fait et je vais en informer Sickert, qui. sera attendri. On m'a considéré tout en tenan,t à la main le groupe que Barnes fit à Dieppp de Sickert et de moi. On eut l'air vraiment [de me trouver mieux que sur le papier. Je \fjl)s le dis. Ecrivez-moi,

-). ,.r.

(1) 'èes Cahiers verts. ̃̃̃'•i« ..= -r

(2) Personnage de Sigurd, de Rêver.

(3) Thérèse Degas, sœur d'Edgar Degas, mariée k Edmond Morbilli.

(4) Lorsque, causant avec Degas, il était question de peinture, Halévy se récusait toujours.

(3) Lucie Degas, fille d'Edouard Degas, fnère,d'Augus'iO Degas (Je père d'Edgar Degas) et par conséquent cousine germaine de l'artiste. Elle a épousé le colonel marquis Guerrero, officier italien.

(6) Secrétaire perpétuel de l'Académie française. (7) Plus tard Mme J.-E. Blanche.

(8) Cantatrice anglaise, amie de Gounod,

(flj Reycr.

Colata Trinila Maggiorç. Xapoli. Italia.

(10) Photographe à Dieppe,


'A. Bartholqmè.

7 .7? Nlpîes, 17 janvier 1886. Aujourd'hui Dimanche le devais aller à Pouzzoles, au Igc Fusaro, à Baia, etc., faire un tour, mon cher ami, ̃ pour avoir ce que n'avais jamais vu dans, tons mes voyages à Na.ples Il pleut et j'écris, ce qui n'est pas autrement pénible, puisque c'est à voua '.que j'écris. Votre femme reconnaissant mon écriture déeaehèiera encore ceUe=ci, pondant que vous serez aux commissions que vous faites ù bien. Nous allons nous revoir, je vais revenir bientôt, je ne me sens aucune forée pour traiter une telle affaire et ma pointe poussée ici n'est qu'un simple pèlerinage de propriétaire. Vous trou- viez ma lettre fort triste et vous aviez, un pgu raison. L'intérêt et sentiment se combattent en moi singulièrement et sur ces deux points je saurai mal me défendre. J'ai une peur horri' faïe àu'sii des avocats ou avoués, Maiifpar qui 7 faire faire des estimations ? Je copïa et tra- ` duis force actes et contrats, -force pa* piers, et, j'arriverai avec tous ces papiers i'' )our' tomber a Paris dans les bras dfuii ttuart o'u àe tout ami bien ferré, sur

LECTURES FRANCAISES

QTy~~Q'U'

« Aimer la réalité », beau précepte, que chaque génération s'entend formuler par d'aimables conseilleurs, et qu'elle se garde bien do s.ui- vrê à la lettre par un sortilège que les théoriciens de l'esthétique n'ont pas encore écîairci, l'Homme ne supports la réalité que lorsque Fart a pris soin de Ja choisir et de lui imposer une parure, h% vieux Peileau ne l'ignorait pas il n'est point, affirmait-il, de « monstre odieux » tjnt par Vert imitû m pu>m& plaM em ^su* Pour imiter, l'art d'abord choisit; puis, il recrée, recompose, ressuscite, II commence au premier regard que l'homme jette sur les cho- ses; ou, si Ton préfère, au premier souvenir qui évoque ce regard,

DANS IA COULISSE DES ILLUSIONS s' En conséquence, poinï de réalisme sans i.llu» iu^ion>mèmë: f parafe l^.MlX^ )~

w-.r-r-al », comme aiêTOt.1les;peiRiri^.p m suffit,

j»as de reproduire la vérité" il faut la recons' fÏRulre. C'est une leçon que certains privilégiés peu veut demande? aux cuu11sk§ du «cinémas a cas « studios » garnis d'une formidable machinerie où, à force d'artifice, l'homme d'aujourd'hui rivalisé avec la nature,. M. Paul-Emile Cadilhaç, n'a pas craint de s'aventurer dans les deux ou trois gigantesques usines h illusions que Tari: einémalographique adressées aux portes de Paris il y a découvert des merveilles dont il rend compte avec un sentiment fort juste du plttoresquâ dans les deux dernières livraisons de Vllltistralicm. Ces vastes bâtiments aux halls Immenses, construits d'ordiptdre en ciment armé, lui sont apparus d'abord comme des « cavernes s magiques d'où sortent -™ par quels miracles ? -=» ces « ombres vivantes et parlantes » qui s'agitent sur récran j puis, à mesure qu'il en explorait les tourelles, les cabines, les passerelles, la chaufferie assemblant pour le moins cinq chaudières, il avait l'impression d'être entraîné sur un immense navire, plein de « nouveaux Jasens cinglant vers l'ineoanu », Mais enfin, le voici au centre du ternple, dans la salle où l'on prend 1®3 vue>; l'appã j-eil photographique, la « caméra », gtàmme on dit eu langage teelmique, tantôt se promène $w un. <5lpriot,!ta'tttôt! monte le lon^ d?attç perchf,

ou W'ên oscHle; aVée i'opérate\Tr,-sw> linei totVr

ou. bi,èn,05éme;'aVéC 'l'op,'é~'llte. tri 11\)1" 1.j,nO! clul

mobile suspendue au plafond i l'appareil qui

enregistre lès sons, le « micro », se déplace avec la même agilité. C'est a« travail délït'at de ces deux organes5 que tout l'effort aboutit; eux seuls opèrent la transmutation magique de l'artifice en réalité la divine illusion bs habite. Mais, pour obtenir leur concours, et un con-

cours parfait, que de patience et que d'ingénio-

bité 1 parfait. que daaanc ttn exemple d'lngél1io~

sité M. Gadilhacs donne un exemple topique

la mise au point d'une scène très brève empruntée à un film récent elle occupera de soixante-quinze à quatre-vingt-dix secondes » de la projection on a travaillé un après-midi pour l'établir.

Minutieux, persévérant, patient, sans cesse tourné vers la recherche et ortenté vers h progrès, cet effort est admirable. Mais c'est son résultat qu'il faut considérer! Il faut le juger dans les salles de spectacle, devant les écrans où défilent les images auxquelles il a donné ta vie. Hélas! trois fois hélas Le nouvel art, sans doute, a produit quelques films très purs M. Cadilhae cite justement ceux de M. AbeJ Gance mais tant d'autres, tant d'autres. Comme Cadilhaç revenait « un tantinet éblouie de ,soiï voyage aux studios, un de ses amis mur;7, mura; fîlé!- quoi, tant de mai pour aboutir à->i ~i

C'est ip'.cH même deXaPruy^rif que l'piv-ajvajit

1 Jfalt « «lier derrière -le thëàtr^ ,3e, l'Pl?#$. ? $' e qui, après avoir « nombre tés "poids, les roues, l!l'es cordages », s'était « récrié » (ce qui signifie

qu'il avait protesté d'indignation): « Quels ef-

forts! quelle violence! » Beaucoup de filins d'aujourd'hui choquent les délicats autant que pouvaient choquer les honnêtes gens certains opéras du dix-septième siècle, lï'où vient le mal? M. Paul-Emile Cadilhac en dénonce hardiment la cause

J'ai rencontré dans les' studios des metteurs en scène, des régisseurs, des administrateurs, dps assistants, des ingénieurs du son et de la lumière, des spécialistes émineiits de la mécanique et de la dynamique, des inventeurs hardis j'y ai vu, d'autre part, lui machinisme poussé aux suprêmes limites, un asservissement étonnant de la matière, des miracles d'ingéniosité, d'adaptation, do truquage je n'y kl riOiot rencutré unç amç, Jo n'y. ai. vu ni un grand écrivain, ni un grand sculpteur, ni un grand peintre.

Ni un grand poète, ni môme un humble poète. A la magnifique machinerie », il manque une hue. Le cinéma doit conquérir une double di$niïè, artistique et littéraire. Car la pensée et le révo font aussi partie de Ja réalité.

.̃̃̃ ,1..î''ï" '•;̃̃̃ *>• .̃: .>"•-̃ •-̃!

UN CASTEL ENCHANTE ''•'• Pour susdter le rêve, pour émouviîr la pen1 séè, le moindre objet suffit lorsque, comme un. halo doucement lumineux, un peu d'âme, autour de lui, persiste. Les ̃ collectionnMn'rs le suvent bien ces curieux de vieilles choses, que La Bruyère nommait des amateurs, J?e ces objets enchantés, en qui toute une époque survit, M. Henri Lavedan, naguère, avait meublé un château véritable palais magique où, d'un ̃ coup de baguette, les visiteurs se sentaient transportés à plus de cent ans en arrière, vers la fin, du règne de Louis XVI tt sous la RévoJution. Ils n'ont point oublié cette féerie, et M. Albert Fiaraent la décrit daii? l'un de ces croquis où il exeçUo et qu'il suspend, chaque mois, aux pages de la Revue de Parh Le château était celui de Loubressac, dansie Lot. Un petit salon portait le nom de salon au Ballon parce que, depuis l'ancienne toile de Jouy cou»

les questions qu'il me faut, Au printemps s je retournerai à Naples miens armé. C'est là, il me semble, ce qu'il y a de mieux. Je viens Seulement de perdre un mois qui aurait pu être moins doulouveuH,

On ne m'oublie pas de Paris, i! n'y a pas que vous, mou bon ami, qui m'écrives. Mais pei> sonne ne m'écrit mieux ni plus affeetueùsç. ment que'vous, môme les femmes. Le .jeluie Jacques (1) s'est fait introduire ches Mme Howland et son bagage de potins y gagnera. Nihil humaïiinn doit ôtve insupportable' ù supporter. Je p ule d'autrefois, car 4 part le cœur, il me semble que tout vieillit en moi propor-

tionnellement, Et même ce cœur a de Variit!»

ciel. Les daiiseuses l'ont cousu dans un sac de satin rosé, du satin roso un peu fané, comme

leurs chaussons de danse,

Je suis curieux de voir votre tableau comme

le dessin photographié" que vous m'avez donné

ICùt}!'sinpbu. ï~j f~ut que \'o,.U.H1"ive~' dQm,lÓ

est joli mais il faut refaire dix fois, cent fois

k mlme.sujtt'. Rien en art ne doit ressembler ,i% un accident, même le mouvement, ̃̃

(l) Jacques^Enille Blanche.

3 j^tm^r-umm

vrant les meubles jusqu'au eavte], quî représen- tait une mentgolflère, tout était à l'image des prejniers aérostats ». Venait ensuite le « salon à la Bestille », sur la vieille, toile les sombras tours étaient rosés », où les moindres chaises étaient « d'époque et choisies parmi les pièces les plus rares, Dans « su » ebambre, enfin, M. Albert Flament pouvait croire qu'il vivait en 1798.

Les vieux meuble? ont quitté le vieux ohà* teau; le décor constitué par M, Henri Lavedsm ne survit plus que sur les plaques d'.nn véraS'cope, M. Albert Plament je revoyait l'autre jour

avec une tendre mélancolie dans Papp!u1mn«.nï

nouveau l'auteur de 'Sire vent de s'Installer, derrière l'église Saint-François-JCavitu' les pièces V sont intimes, mais étroites, et M. Henri iavldan affirme que tout est k sa place, qu'il

:ft5ftl4iiH de*pÎ8ea pour rien» «̃ :-m ». J'^[

joijbjidévînp sur '̃̃le vtoge de Mme Lavedani«fl ké\l ripe de' TOanauétude (lue Ton pquw'iïit apWîéï « W"' ̃ -sourire de la. fenu.ae.-du cBlleetioaneur » ..™. il rupporie tous les jours quelque diose, ditç]je seuleinenj, les choses sont plus petites, voilà tout 1

Qu'importe' au véritable « amateur » ? Pour lui, au cercle étincelant d'une antique médaillQ, toute la splendeur de Syracuse est enclose,

!*V

v RENE AU OH A TE AU

m LA REINE HOUTENSE

Chateaubriand n'était point collectionneur

il s'attachait peu aux choses, peut-être parée

que la grandeur de son rôve dépassait toutes les suggestions des plus belles reliques. Lorsqu'au mois d'août 1832 il visita la reine Hortense, retirée en Suisse, au sévère château d'Arenen- berg, son hôtesse lui moutra lea souvenirs quelle avait conservés de Napoléon par politesse, il fit semblant de Ici vénérer, mais il proteste dans ses Mémoires qu'il na s'en laissa point émouvoir. Est-il sincère ? M. Henry Bordeaux n'en doute point*: dans un essai plein à la fuis d'érudition et de perspicacité psychologique que publie la Revue Universelle, il conte le

voyage que Cliateaubriaft^fit alors en .Suisse,.

1 :§t dont cette fut répiscule] capital, MmÔ!

'•'Rê'eanuçf Faei*onipa|?n«it;' qu'une ion *»«(.> ania-'

-lié unissait à la reine; sa présenue t'tieillta Je rapprochement que celle-ci ^ait souhaité, Près de vingt ans avaient pasS^depuis la terrilde brochure; De Buonapartn et do; Bourbons. Chateaubriand s'était rallié de 'cœur it la grandeur et à la gloire impériales. La reine Hertense le savait, quand elle l'invita à venir au château <? elle a prévu le magnifique chant du tome VU des Mémoires dt'onhç'tombe qui, tout en jugeant sévèrement Bonaparte, éclate en slro* phes lyriques imposées par l'admiration de

l'homme »

Donc, le 29 août (1833), Chateaubriand s'en va tiiner à Arenenherg. Les convives étaient p?U nonibreux: le prince Louis, la maison de la reine, et, comme invités, Mtuo Réeiuaier, 'Chateaubriand et M, Vieillard, (fui avait été le précepteur du fils aîné, le prince Napoléon, Après le dîner, Ja reine so met au piano avec M, Cottrau, « grand- jeune peintres a moustache, à chapeau' de paille, à blouse» au çoî de cheniiso rabattu, au costuma bigarre. H dia.ssuit, 11 peignait, il chantait, il riait, spirituel et bruyant ». Voilà M, Cottrau bien arrangé, C'était un ami du prince Louis, qui avait trouvé ecHuinodo de s'ins- taller au château, H ne s'en- allait plu», -il y resta

jusqu'à la mort do la reine, devenu une sorte fie

faetptun!. Chateaubriand le peint comme un pire'

!}ii|^pQVtahlc..Mnfs.4qut ce bruit .qu'M MmH pcû- ^Jpl^lpt.blengue mul la splitutlt? d'é^renenberg.^ Solitude vers laquelle, au milieu dit tumulte parisien, les « Jeune-France » tournaient parfois l'inquiétude de leurs regards,

'••'• ̃'̃•̃: •̃••*#̃.•

<I)É LA FRANCE* (18314931)

Car l'àme française était alors inquiète et fié' vreuse, éprise de changement et de nouveauté. Henri Heine le constatait dans son livre De la .France, qu'il publia en 1831. Or, en 1931, M. Robert'Ernst Curtius vient de publier un autre livre sous le même titre au cours d'un brillant essai qu'il consacre à celui-ci, dans la Revue dot Deux Mondes, M. Louis Gillet rapproche les deux tableaux brossés à larges traits par les deux peintres germaniques c'est pour constater leur absolu contraste. M. Curtius admire

avec sincérité, dans la France, « un vieux pays

gallo-romain qui garde encore, au vingtième Siècle, beaucoup de la physionomie qu'elle avait au quatrième »

Ce qui ressort de cette peinture, c'est que la France, aujourd'hui, en 1931, est plutôt un pays statique, un pays de conservation et de statu qno, Cn face d'une Allemagne en état -'dynamique, « La France est un solide. l'Allemagne un fluide », écrit quelque part M. Curtius, et l'on ne saurait trop nié*diter cette parole. L'Allemagne éprouve tant de peine à se connaître qu'elle refuse de se définir il lui semblerait » se dUntouer, se priver,' s'interdire quelque lendemain et quelque possibilité, Kilo se sent en prison dans une formule qui la limite. Jl y a cent ans, H. Heine disait juste le contraire. « Alors la liberté, le bonnet rouge, c'était nous; c'était nous les gavroches, les troublefête, les sans-culotte, les incorrigibles Français qui tuaient le sommeil.» M. Curtius, demande M. Giliet, n'aurait-il- pas exagéré notre désir actuel d'ordre et de nouveauté ?

Je n'ai pourtant pas l'impressum qu'un pareil senliment se confonde avec l'inertie. L'activité, la force inventive up paraissent pas nous manquer encore, Trois ou quatre des plus belles inventions modernes, l'auto, le cinéma, l'avion, la T. S. F. qui vont bouleversant le inonde, sont des inventions fran- çaises. C'est en Frauce que surgissent les formules

d'art les plus nouvelles, que se hasardent tous, les essais, toutes les équipées île l'esprit. ̃̃

Le contraste entre les deux peuples que M. Curtius souligne dgns son livre, plein do sympathie, d'ailleurs, pour l'esprit français, per-gistera-t-il longtemps ? .1

La réponse est aux dieux ces dieux de l'Europe avec qui, sagement, M, Louis Oillet

souhaite qu'elle; apprenne enita « à vivre m

paix n y 7 I<eva!na"t.

¡HUX- Maurice Levaillant,'

CesiiiiéiirâEiw k leanne d'Arc

Jidinvçiihs (J'hei'îwns*, iju'ept-i?e, ô loi, que le Terre,

"ST.'MAM.AaMÉ.

Vers de? siècles sans =(i£>Bi%c.- à;j>r,êsent ta t'avances, Mefoulant de nos fleurs les as$(\ll.ts parfumés» Et les cris des combats ëh vipats iransfQrpws Q'ipitaphejide. feu sp«-J^#iÏjï< iu. nailtanee;'

:̃- r,ni;l". ;• ;̃̃ '̃̃̃

Amsl frai» «ue h,s Ufim pùjadis tu naquis, Vluwf purs, («isijf, iefl«f <?< J1O" ..BOA pltt8 Jtilioles, Couronne^ èt'bQntimh'tei'fQftt mille nuriùlts Ht ramènent tes «m{x:d'f«M.'« moments fleuris, A ee$ frêles moments l'émç matinale. Qui n'attwd pan midi pcUr rip^Mrè «es 4om, Sans regarder au prkv à$» agerefs aMnions, Veut déjà que,;la. vie. rém ardent g'figale, En vain de ton Jardin tu hlgneho otsiyeti,

Autour de ton secret balançait ss?s offrandes, En vain montait le thçtnt f/i« tient ÇH'o" m à«f<*nde QwtlQ ce qui uQudjait s'opposer à I'4t4t

La (lot*' du fUr 'devoir '"««' {leur dans ta pQUriiw,. limant le long cAgiilfil qui «a plus loin quç mus, Etouffait les r«wws de c$- printemps trap doux, Tandis que tes regards dépmsaimt les ççllines, B4pmsai*nt tes e'«ir<<?8 qu'enferme. l'Aori'^an, igg appels du clocher « l'arm» ineffenttivt?* lit flQraijion, ail bout t/n «a brOnche,, captive, te* pr<messe8 muéçs m çmuv sa^en, Ain*! tu repoussais,, anxieux g( pudique,

ig faslneu.v ppénent fuit dhigittstQ hanfrçil?, V(iyi{QH d'imifintsiégurit o& ypgmt ton ahèeut •- SqU» le nocturne, :rtel des sQiiQes yéiidi<lM!),.

Tu rt»pwii.s.ftJs avril el_éf'#:fàrf(inis muoeaiue, l/utdqUwe-ncQ,_hwr<ms§tâi,f rtltçhe <igs .ft}»}Hr/j')fi, 2,« int-smij'c. importé ffn'^trg^^S <|i?'» m^tmi{fîf.ï “• &$ tbrre. (jdrçàsc ail ciel itàn iÙX.byiitjueï: à'otieaiix,

.Ci i- 'v-Mi-c i.Kî-s- .it.iiî tir y,' >

.«- AtM«t> dttnkton âmeikiHiv *̃«•««</•«! fateip?'<

l.a f tomme, sans rçpQf d&d?e$alt(lti9n

T'e>ut çç qui ngtjt et uit stprait. sur. tfi sui»en

IMns (an çozur emhrdsi ipU ut'Msiirè aen faite* 1,'Uuu'olU est en tçij.qfct faillira phts haut

Qm le, mmmQt tre,mi>lmit des /Vuf/jfas pni&rages»'

Apporte A ton bne.het> q$ tv.t briller Vim«g<i

Ou sacrifice. Offert $ m destin pim btmi,

Apporta à ton bûches' oe( «mnir pi'u$p9re> Livre, au feu qui £ Atteint Unis ce» nnUtsnts mmtavv, Au bercement djss jours, plus farta f/u« s<?« mifVXt l,<f niarçha $Qi\H reyet justement se préfère, Déjà mentent vers, toi du sol af>Qttdanné

Comme un miracle d'or.lfs mQîstoits glor-hmee i

Vois le geste, éternel par qui nos mains pwuen T'offrent les fleurs d'amour que rien ye petit f<mt)r. Comtes»^ J. Murât.

̃' ̃ I ̃ .̃'

UN MECONNU

Muguste de Chatiîlon

̃ > ,(̃̃ y.n-n ̃̃̃'̃̃

^n^prit .Jnj,uMft q«f<tAwte ̃*« vKVWJt, poursuivi

Aiiguslpcle Ch^tillon,, a,4«l«ii| oublie» aussi4e cin*

quantenaire- de sa. uvprt, ̃̃ -U »r>'i ̃•̃

Le 24 mars 1831, «ii|«feJt,. brisé par, l'Age, vaincu par la misère, s'éteignait,' dans son atelier de la rue Bréda, ce militant des débute du Romantisme, qui fivait cultivé diverses branches de l'art) sans jamais eonnaitro le sucoès.

Peintre tout d'abord, puis tour tour graveur, sculpteur, musicien,. son culte pour Victor Hugo le lit admettre dans son. Jntimité. La célébrité du jeune chef d'école s'afflriaant de jour en jour, Cha« tillow prut trouver lu une occasion do se metH-e lui-même en lumière. Il envoya donc au Salon de 1881, ati Louvre, un portrait de Mme Hugo et ses enfants, qu'il comptait bien être très remarqua, niais auquel lu critique n'accorda que quelques

maigres lignes dans Ja presse.

C'était môme plus que n'obtinrent d'autres

tailc s da itii gul, l)lu. g ,,<,¡ue n valeur, ,.ti'¡ml,re.s

toiles de lui qui, maigre leur valeur, passèrent

inaperçues.

JUn malchance, au reste, s'acharnait après lui et tous ses efforts dans l^àoinaine de l'art demeuraient infructueux,

Cruellement découragé,: Chatilloiv songeait poutÉtre an suicide, suj)rêfli«| ressource de l'époque romantique, quand rin§'^»ngo rencontre vint donner h son existence une' direction complètement inattendue. Le hasard âvaH mis sur son chemin un bizarr» personnagu qui, âpres avoir longtemps ua«

vigué^.vçsreail". (lépeiisei'J& -p«fia iinei'f6Hurj(};gagnX'Q,

̃ â-:fajre'-in fti!iuste--dàn#40'îwùvcaùi-!Vïàri(fèî' 'J;

r.nj>l. s&= ptoisoH h prfndb lè$ liM^aifta py$ sous

des couleurs bien flut$&- pour tenter notre artiste.

et ec dernier, se Msarfi sur le'dicton que nul n'est prophète en. sou paj-sHiartait bientôt à l'aventure, richo d'espoir, mais tJnuvre d'argeut, pour le pays dos dollars, la désillusion seule. Au cours d'une longue et pénible randonnée à pied, à travers l'Amérique, sa boîte couleurs et à pinceaux d'une main,; un bâton ferré do l'attire et le sac du touriste ait dos, Ghotillou visita les grandes cités qui existaient déjà, assista à l'extraordinaire naissance de villes nui poussaient un peu partout comme des champignons, mais demeura perdu parmi co inonde yankee, co puuple neuf, pour qui l'art, sous toutes ses formes, était lettre

close.

C'est un pays de loups pour les artistes, devait-il reconnaître p.Jus. lard.

Vingt ans, néanmoins,, il s'obstina vivre parmi ces loups qui, dévorant les fins morceaux, luj laissaient les os à rpnger, A force de patience eVd'énergie, et toujours plein d'un noble respect P9.u'f .l'art, il réussit à végéter, en donnant dos leçons de dessin et de français à dc jeunes ÀinéricaînCs, rieuses de ce véritable phénomène qui, dans la vie, ne voyait que le rêve et jjégligeait le cdtô pratique -dès choses/1

Toutes ses illusions- définitivement perdues, notre artiste revint à Pariai plus pauvre encore qu'à sou départ, mais riche cettetois d'un recueil de poésies, dont il escomptait déjJe'fe iuceès. On eût pu croire iqujài4« grandiose beauté des sites,, avis lointains ::>pajM; l'avait inspiré. 11 n'en était rien. Son eahiw d4 vers, au lieu de chants exotiques, n'eu cwitenait que de bien français. il les réunit en volu nie ;et* bientôt paraissait La Grande Pinte, qui connut lies honneurs d'un feuilleton de Théophile Gautier et, d'Alexandre Dumas, une suite de deux articles du .-Mousquetaire,

C'était presque la gloire, si le moment n'avait pas été aussi mal choisi pdur le kuçeœeut de l'ouvrage. On était en 1-853, au lendemain du coup d'Etat, et les esprits avaient bien autre chose à songer qu'à s'occuper de poésie. Les lettrés seuls s'arrêtèrent à ces pages, où.se trouvait, entre autres pièces, la fameuse Levrette en paletot, qui a sauvé le pauvre Chatillon de. l'oubli.

Ce nouvel échec fut un coup rude pour le poète, qiii continua à mener sa vie de misère avec une

certaine iierté, dont un jour pourtant, un Jour stu- lemeiit qu'il était à bout do ressom'ees, il osa s'affranchir. Il implora un secours de celui qu'il avait vénéré comme un dieu, (je Victor Hugo, exilé aux îles Normandes et qui venait de loucher d'un éditeur un demi-million pour ses Misérables^ L,u réponse, ne se fit pas attendre. Elle était brève

« Ami, vous êtes pauvre, je suis proscrit. Qu'y faire ? Ghaevm de nous gravit son Qolgotha, » Cettes fois, ce fut le coup de massue pour G]ir-< tlllen, Tort s'écroulait, tout s'effondrait, tout, jus- qu'à roHÙtlé J«ême. Mais eette fois aussi il eut au eçeur une révolte. II improvisa un huitain du m au» vais vers, que. ne relevait certes pas l'injure qu'ils contenaient, Lu réponse de Querneséy, connue dans, les «si" lieUX'JWiMmesqut Mguentait Chotillan, y iit gean- dale. Sou dernier jn.pt inspira au joyeux satiriste Alesaft^re Pethey, l'inoubliable auteur de ha MuetH, --> UP« pièce vengeresse, &g GelflQtM, qui se terminait ainsi

jr- Grand maître, prélex-inm eêllf S6HS ? AtiMi'it Ha p«ïJ« Wcji «°«f yoHS, Que de, vans déclarer poète, •̃>

,îaus te ()l'iI!\1J ftl)f!Jlt la teypêt~,

}f(tinten(tnt tiref-ugu.x (fe M. i Chacun gravit «e?> £>e?j?p*ftff.

On fie jrjeuf p«s Hig Hfer de eara.?^.

.• Faites comme mot, n\en ftmi, ja. ffe'ffQfîlê»

#É, ifaijf tfQMeinmt, je QQlQQthe,

Meis ees couplets devaient atteindre un tout au. tre eut que efîui qu'Us poursuivaient. Le régime impérial s'en servit comme d'une arme sournoise ™"}« ridicule «= centre, le grand exilé, j

t,iE,~i,$1; CE g!WtR.& C", E !6" r. r. Sts Pçte9. P<fih!' ~w–"N'~«"~M.fn.

~TB~L& 'a

sou» Ja dipeeli"« 4fs ^<if%?%A \%f< M

t°All6 LF80URO.<M~a~~a,& ,s

existé de» SpéçfoHst.ç» ^*mlk> m\i< PRÉFACE i

\es, plus çomiiôienls ^f*\ CWHk W^ iIbS V \PCnrA\ns\ M

dans lea questions ^^L^V^^JP^T tt^VÏ? 2i 1

mlsRignqai~tsp·. p tf»ri 1 E ~0

adB» ^H^\ W^ AR;éH£VÊQUg de PARIS M ^lSl \t tÊ& Q'£9T VQUVRAQE ii PLUS QQSjlPLiT |j

~M ~VS ~f 4fS 1~4`'lONA`Af~rSS g

Ww^1^ EN VBNTë"PABî''«'eMT ^ffl Wj* «' l'ÇXPÇSITlOH'eCWNIAl.?, PAVILLON «es MISSIONS jr^H

%«^ tyç)l.in4ï,6SOp.aê!iJSt.f.359ilUi>l..1Çli--tPxteonlHHiogr. $f g

Í. _A

^'CbM- LIVRES PU JOUR

LES POESIES

de Gérard 4'HouvHle (Grasset)

̃ŒlJVRBi C0MPL1TE8 DE MQNTAÎCINS Essais, Livré sçoenil (Forn^nd SoçUes)

CONTAS PU LUNDI

par AJphensç I>audet, lntreduQtioj» 4'Bdmon4 Pilon (Piasza)

Mme Gérard d'Houville s'est heureusQuicnt tlêci- dée à réunir ses poésies, qui nous permettent de mieux saisir le degré de sensibilité d'une aine ar, doute et grave, éprise, de tout ça que l'existence coii' tient de nqhle, de discret et de pénétrant, idées et images se succèdent dans ces strophes frémissanlos, symbole des émotions multiples eprouve.es par Gê" rard d'Houville au cours des années où elle n'a point cessé de regarder Jo. spectacle toujours renouvelé, du monde, parmi les souvenirs épars autour d'elle, issus de son esprit et de ^ou cçeur,

H est impossiblfe' 'DQKinQ point admirer un pareil livre. aux lignes' souples et fières, fiujit d'une réflexion constante et d'une inspiration qui puise Ses1 steiu-ecs dohÀ Je»" etniooptions, -les plus élevées et les pins séduisantes. Ces poésies renferment TeS' senc'Q même dQ cej'^WÏ, nous est donne de graver dans notre inémoireV'-lians cette maison du sage dont les fenêtres s'ouvrent sur un jardin fleuri S'épanouit et pleure

le doux jet d'«a« d'argent, CQnnne un long lis brisé, Gérard d'Houville évoque la physionomie de ee père si charmant et si bon »,

fiant le cœur. était fait d'une clarté si pure à qui elle a dédié, ce recueil, continuant ainsi le rêve de celui qui, aux yeux de Gé^ird d'Houville, n'est jamais mort, bien que, par une aube d'automne, eîle ait jeté l'or pourpré des feuillages dans le eer' cueil de l'auteur des Trophées. C'est h ce père que Gérard d'Houvillo doit le oulte qu'eUe professe pour Ronsard. Quand elle, sut lire, il mit, en effet, ih\m §es petites «jains UU vieil exemplaire du poète qui, indigné de l'estrôme indigence du sn patrie, lui restitua, a écrit M. Pierre de Xolhae, « les; mots du l'âme et les tableaux de la nature, la haute passion de la gloire, des mythes où .s'est exprimée l'humanité de notre race, tout ce qui la charmn dans les récits d'Homère et de Virgile, tout m qu'elle a su célébrer sur la lyre de Pindare et d'Hora-'e ou mettre en action vivante sur le théâtre d'Athènes»! ;jtnfahl .'songeuse, protégée en quoique .sorte par Ronsard et guidée par Heredio, Gérard ̃j'Houvills s'engagea avec confiance vors les destins qui lui étaient promis, Se. réfugiait-elle, dès h déhul, dans la solitude ? Il faut le croire. N'n-t-elie pas redouté de connaître trop tôt In pusslon qui vou". brise et qui vous fait sangloter dans J'ojijhrp ou qui, au contraire, vous communiqua Ja force Indispensable de la victoire ? C'est probable, par elle dit Amour,' â tendre Amour! d'une langueur égale A celle Uu passé, n'enivrez pu» le jour.

Papillon violet que velouté un or pâle,

N'ouvrez plus votre vol, Apiour! à triste Amour! Do ces thèmes divers surgit néanmoins un ensemble dominé par l'harmonie divine qui empêche le pessimisme sentimental de s'emparer d'une œuvre. Et puis, la tendresse, cette volupté de "intelligence féminine, plane çà et là sur ces pièces écloses sous !a signe d'une généreusq philosophie:. Philosophes et portes s'accordent souvent pour nom parler de l'humaine nature ils ont du plaisir ù. se raconter, et nous, nous profitons ainsi de leur étude et de leur expérience. Dans le tro'sième volume de l'édition de Montaigne, publiée «vec tant de soin par les « Textes Français », figure cette très cmimçts Apologie de liaimoiid Sebond qui occupe, dans les Essais, une place tellement part qu'il n'est certes pas exagéré d'affirmer, avec M, Pierre Yilley, que cette fameuse Apologie est peut-être, de tous les;essais, « cehii qui a exercé Ja plus large influence ». Pourquoi ? 'l Parce qu'une fouie d'idées s'enire-choqueut dans cç chapitre XII et que cette -bigarrure plaisait aux lecteurs du seizièm* siècle, A chacun d'eux il élait loisiblo d'aperçe veir, dans cette Apologie, une tendance qui cadrait avec ses goûts personnels et la curiosité de tous était amplement satisfaite. N'oublions pas que si les hommes de cette époque avaient quelque raison d'être sceptiques, puisque s'écroulaient devant eux les anciens préjugés, nul n'eût autant qu'eux le désir de s'instruire en essayant de comprendre les découvertes dont ils eurent la primeur.

Il n'est pas tin lettré digne de ce nom qui, aujourd'hui, ne possède les Essais dans sa bibliothèque. Ronsard et Montaigne représentent, à eux deux, cette aspiration de notre race vers les valeurs véritables qui constituent le fond de notre patrimoine national; En eutre< il.sied de remarauer aue leur

Cette manœuvre habile et inattendue «valut &

Pothey d'être un instant soupçonné par sea aniis d'avoir fait lo jeu du. gouvernement abhorré, et il s'en fallut de peu qu'on l'accusât d'être à sa solde. PQthey sut bien avoir raison de cette opinion facheuse, par d'autres couplets, où il exerçait sa verve gauloise «ux dépens de l'Empire, mais Auguste de Chatillon allait fatalement retomber., dans l'ornière. d.'0Ù Jamais plus il ne devait se relever.

1~,=t~, Woestyn

COURRHîRJDËs ARTS .«* Le Comité national de propagande .pour la musique., organise,, cette année un coneaurs de

G&ropositieu musicale, antre les «uttwa de iwtiona*

Uté françato. pour lln chant scolaire- convenant

k des enfants âgés -de. 8 à 1.2 ans.

A dater de ce jour, le concours est ouvert pour la 'composition d'un texte rimé destiné, à être mis musique. Le lauréat de ce concours touchera un i pris de 1.000. francs. Les envois devront parvenir bu siège dis -comité, :40. avenue d'iéna, Paris (10e), avant le 30 juin 1831.

Pour obtenir le règlement, écrive avec timbre

POUI' la réponse, au secrétaire général du Comité

national de propagande pour la" musique, 10, avenue d'îéna, Paris (XVI"). Un concours de composition musicale spra ultérieurement institué poyr mettre Je teste primé en musique, il sera doté 4'uu Pri* | de 2,000 francs.

forme leur appartient en propre, qu'elle est originale, qu'elle est leur création, et c'est par nette qua-

lité qu'ils nous eapUveiU encore maintenant.

yëbaervaUe-n. de Montaigne est d'ordre moderne 611 ee sens que sa bonne humeur lui commanda de se mêler U tons et h tout; et cette nhnahltî habitude lui a fourni le moyen de mettre sur pied un ouvrage savoureux-, unique dans notre liltérnlure, par sa te-

nue et par -sa composition,

L'observation est également reine dans Teeuvre entière d'Alphonse Daudet, et cet amant de' ln fantaisie et do la lumière dépeint notre détresse avec une terrible, iidelité. Pt quelle détresse fut plus angoissante que celle de la France après les événement^ de ltlîO ? 3U, Kdmonfl Filon npu^ rsppeile dans son introdueUo» que M- Léon Daudet a déclaré que la guerre de 1ÎS7Q fut pour son père une révélation, « Elle le fit homme », et cet homme, ce puissant écrivain se poncho sur lu patrie on l<vnn.e», il la. presse contre lui, il la rooQn.fo.r-te, il mputre son

amour pour la France blessée et eonfianty dans un

avenir réparateur. Mille tablofuix c!e guerre illus^

trent ces Cmites (In lundi débordants de pitié. Par le froid et-Mii'neiàt*, Alphonse". OrtMeÊ a mQnié la garde sur les remparts de Paris, tandis que tOiinaU Je cunou du mont Vaurien aussi n'invente-t -il rien; do ces pages simples et fortes eoimno ce conte, poignant du Lu Dernière Clause, qu'il est impossible de relire sans avoir la gorge serrée. se dégage une Impression do sincérité, de vérité.

Le hasard fait qu'à peine adolescent j'ai dévoré les Coules du lundi, qui étaient un des livres de chevot de mon père, et hier, dans cette jioiio édition, j'ai retrouvé non seulement mes héros de jadis, l'émir -Si-Slimun ou le. colore! Jouve, mais encore les sentiments qui m'agitaient quand, sans lever la tète, je m'enthousiasmais pour ces Histyirgs à la fois réalistes et merveilleuses.

M^rc Varpnne.

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SPECIALITES DE RECHERCHES

-REPONSE A TOUS DESIDERATA


COURRIER DE LA BOURSE

Les acheteurs du début de la semaine devaient être tenîés de prendre leurs bénéfices. à la veille de deux jours de chômage. Et, en effet, la cote a reculé aujourd'hui, par suite de dégagements. En outre, les médiocres dispositions de Wall Street et la lourdeur de la Bourse de Berlin ont légèrement influencé l'esprit de nos professionnels. Le marché s'est brusquement alourdi à l'ouverture il s'est ressaisi au cours de la séance. Il a donc moñ tré une certaine résistance, la lé- gère amélioration des prix des métaux communs et du caoutchouc, survenue aujourd'hui, ayant fait bonne impression.

Nos Rentes ont reperdu un peu de terrain. Depuis trois jours, on ne parle en Bourse que de conversion prochaine.

Fermeté des fonds serbes. Le" 4 0/0 1895 progresse à 123 25 (+ 1 fr. 50), à la suite d'un communiqué de notre ministère des fi- nances annonçant le succès des négociations relatives à l'emprunt yougoslave de stabilisation. En outre des accords déjà intervenus, le communiqué souligne que les négociateurs serbes se sont formellement engagés à arriver, au sujet de la participation de la Yougoslavie au service de la Dette ottomane, à un règlement donnant satisfaction aux porteurs de fonds serbes. Les fonds turcs bénéficient légèrement des progrès du compartiment serbe Unifié, 45.

Etablissements de crédit irréguliers Banque de France, 17.905 Banque de Paris, 2.245 Lyonnais, 2.540 Union Parisienne, 1.330 Comptoir d'Escompte, 1.625 Mobilier, 667.

Banque des Pays de l'Europe Centrale ordinaire, 81. L'assemblée iinnueJle, qui s'est tenue aujourd'hui, a approuvé les comptes de l'exercice 1930 à l'unanimité. Suez, 14.780 (- 110).

Un peu de tassement au groupe électrique Distribution, 2.320 Seine, 816 Générale d'Electricité, 2.605.

Littoral Méditerranéen, 1.279. Dividende proposé, 55 francs, comme l'an dernier.

Mines métalliques hésitantes Rio, 2.550.

Charbonnages résistants Courrière§, 860.

Produits chimiques lourds Kuhlmann, 554 Péchiney, 1.953 Azote, 1.340.

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BOURSE DU 8 MAI ±Q3± _IZ_

*g! TERME jpS|Dceor| COMPTANT [ijgj^j COMPTANT jgS^jtT COMPTANT p^^i^g" COMPTANT \*& °S%\ "g MARCHÉ EN BANQUE gSS MARCHÉS ÉTRANGERS g- «

brut, TER p «cé1cors COMPTANT preced"1 cours COMPTANT 1 precéd"l cours brut t COMPTA NT préced" cours brut COMPTANT précéd" cours brut t MARCHÉ EN préced" cours AR CHÉS :précéd" cours

|,o/ 8980 897C FONDS D'ÉTATS Maroc 5 1910 0I2..jl020.. ..1 BANQUES 300 Béthune ce" deî nouv 8025..8025.. TERME LONDRES 8 Mai

.5 701915'1916. 103 60 Oi 50 8980~ 145 ..ICharbonnages du Tonkin.A8)0 4700 j~~F~a.

l, ":) 1917 104 25 IO,! 203% 8970\ 89 80 Portugal 3 1" série. 2b 215.. 1 ICommentry-Fourchambault 1040 .1001. Mexique Intérieur 5 0 17 55 1790 3 nio Français. 18. 18.1.

b.?,1!'7 0385 03 70 3%Am'ortU«b; 9240 9/ 45 Roumanie 4% 1890 3I5 Banque d. l'Indo-Chin 7275 7395 75 Dombrow. (Houillère.) parts. 1040 IfoO 3% Il 80 1 80 S /o •̃

15% 1920 amortissable. 13540 j~5~ ~b. .235 r ~20~ 33..IEpinaC<Houillères&Ch,ferd') 36: 301..4~Ó 1917

16 ?o .920 amortissable 105 12 104 I:G 5 1915-1916 .H' J0420 R~u. ~50 62 35- E~C~ 80.; ..11960.. 55.. Haute.Loi re (Houillères de la), 895 30.. ,Albi. 644 644 4 1918 20 7/8 20 7/8

4 e1925 change) 131 ~5 131 254% 1917 104 20 104 20 -Rente unifiée 4 %81 50 6.. EuropeCenUPeys)ordl 80 ..¡ 81., 95 Montrambert et la Seraudière. 17071 "¡Balia-Karaidin 34 ..1"?3 75 Consolidés. 59 1/4 59 1/8

m^fP^^ ̃̃̃̃̃̃ B^BHlB^ 1SÎ8 !8?,ai?.2or z !S^ S:: 38:: 8::à?£: 1 337u ,4Z0 Argentin 188S. 79. .1. 79 .1.

738 15 Banque 1928 amortissable 103551 '°3 6 5 1920A,mortissable"1135 45 10 13575 55 S.~ta-Fé 4 1867-1.869. 195 1 Ç() 18.. Franco-Japonaise Nord. 485 483.. 90 Blanzy "1'825 ..11830.. 8 .h.6iBrakpan 362.. ~66.. Brésil 1889. 31 61 IJ2

^^Ba^Bt^t%Mù. «i» \s%ma. «i» 13055 30 des Pays du Nord «9.. «9.. «socarmaux ^••43p-s-gaa|;ob;H/qlrol's l38Î::l^5oi^pî.*unfi.v: 721/2 »:: | ÏSS-ijif: SIS– =: BS B5^g^=:: à^SE^-E^S:. '^B£==f: SïËEEii 45 Jïfe: gj^|j>

)00.. d.Par.=&P.ys_BM.5/.19.?S. Turqui.=onso!id..s)890. '30.. '32.. )25..Cr.ditA!gérien.30)0 ..3020.. 23 ..Graiss.s~c. 292 292 7b.Caout=houcs(S''F,nanc.tr.d.) ~g" ~478 4

85 ..¡Compagnie Alg.rienne. 1875 ..1,1875.. Obligations6% 1927 5!8. 517 50 DO,uanesI902. 132.. 135.. 37.. Créd, Fonc, d'Algérie,Tunisie, 799.. 800.. 45.. Grand'Combe. 719.. 715 Caoutchoucs v. 2'>4.. 263.. Japon 1899" 781/4 781f4 4

50.. Comptoir Lyon'Alemand ,51 ..1540 T T. 5 o~ 1928 r, à 500. 52.4 524.. -Tribut d'Egypto. 'H Crédit Foncier Argentin. 16. ILigny-les-Aires. 22' 2 'h"'Chartered"II~1 14550 Portugais, 433/4 433/4

80 ..¡Comptoir National cl'Escompte 16:0 ..¡1625.. 4 1929 r.à 500.. 524.. 523.. -Priorité Tombac 130. -du Brésil 52.. 51.. 33.. Loire (Mines de la) 345.. 335.Colombia. 79 78.. Russe 1906 11/21112

60 Crédit Commercial de France. 1156 .1150 Bons du Trésor 5 1924 737.. 737.. Tabacs du Portugal. 265 267.. 55.. COloni.a! 4W 402.. 40 Maries "18'5.. 800 50 lei..IConcordia. 65 .1 65.. 1909. 1 lU 1 112,

'180.. Foncier de France.5340.5325.. 7%1926.57550575.. 875 Banques de Province, 125 fr 150.. 150.. 75"lostricourt.1735..¡1695.Icorocoro, Turc4% 9. 9.1.

1750 Foncier de l'Indo.Chine 284 "127650 7 1927. 561 50 561 OBLIGATIONS 55.. Soc. G" Alsacienne Banque. 122 .1225 237 50'Algérie-Tunisie (Omnium). 3775.. 3710.. Chertered. 24/ 23:9..

100.. Lyonnais. 2540 2540 Oblig, Ch, for Etat 4 1912-14. '141 444 OBU.AT.O.S 55 ..[société Marseillaise. 96 960.. 56 !OIBoléo. parts. 365 ,357 6.6c~ ?2! 520.. East Rand. 12,6.12/.

40.. Mobilier Français. 674 669 5 1919. 49. 481 65..F~c~dd.Fr~=. t. p, 430 .410.. 297 ..Bcr(M!n.sde3.crd.2740..27)0.DeB==rsord.n.!r. 515 ~"S°~~ds_2~9 .239

Soc. F~ 450 .l' 427 Oblig. décennales 1922.¿P"" '01 50 101 50 1871 3 409 409 43 Immobilière des Voituré 402 405 3)5 ~H.d.d.d~oofr..385 13110 20~~ 932 920

45 '~Société Générale 1475 1470 Caisse autonome d~ 1/2 'o. 1040 1040.. 18754'9' 510.. 50b Ii. .East Rand 1750 h 75 De Beers 4 114. 4.1.

45 ..jSociété Générale 1475 ..14 0.. C. .ulonjm. 'JJJ ] |; îf?| 1 1 T 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 510.: 503 V. 70 Lille-Bonni.res, ord 900.. 910.Equateur V M d.r.font.in 0 1 S/ 6 0 1 il 6

g::K3SafS£î3;7. ?:: -i^|f£^ «. gaa ïsU5.^&k: S8:: S:: ACT10NS «^-cc- ,«.,« -•• $è^=- îl l::r?ÏÏr:Wfe

667 OI¡Suez. t489O.: 14780.. Madagas'1,~r 1903.1905. 85 95 18982% .406 410.. 120.. Dynamite (Société cen.trale)"12445 .2445.¡Franco.Polonai.sep'étro. 50,65, Royal Dutch. 19 1!8.IIÓ 3(4.

261 80 Suez (clvrleHclnquleme'14310 1000 Tunis 5 1918. 520.. 518.. ~JM- 409.. 408.. 27.. Ouest JOUIS 46- 452. Engrais Novo '1 119.. 120.. 6 oh,3IGeduld.¡ !~0 ~=~C. 1

85 ..ILyon. '476.. 1476 C 0 191023/4% Mét 36350 360.. 45.. Tunisiens. 784.. 50.. Matières Color. St-Denis. 946.. 910 3 3 oh.Goldfields: consolidated 150 50 149 Venezuelan Oil. 3,b.. 7/16.

laK:™»^ 630 ÎSS15: 362 362 11:™ SiôCMfiKK:3| ^T' 15 ".i H?™ î¥lâh

105 ..¡Nord. 2125 ..2050.. oblig, 500 5 1920.. 5], 574.J 19123,0. 288.. 288.. 90.. Magasins Généraux de Paris., 2150.. 2170.. 195 30 Le Ripolin jouis 3155 3150.. 3 Steel Common. 1163.41131/4

7?snK°r- 1315 j 1325 Bons 65° 1921 552.. 5S2.. J 19195% 500.. 500.. 85 Eaux CComp. Générale des) 1725 1725 143 72 Saint-Gobain. Chauny 3200 ..3150 90 Hotchk.ss 1543 1553 Marcon, 0 7/16 07/ 6

5ooh_ ^j| 70 1922 52850 5285o> oba, décen. i^ 529.. 530.. « v^ ,f5 ,730 05 s.e Arti™ cg, ..«“«,* |- ::S-0^ W

r~~7'C.'Jpr~ = 524 524 200::E~ 3350 ..1337o ~?6- 81

'||n^p: | §:: = ||)r1s- gg:: S8:: ,9^6. .Si:: .S:: »..AIrMmprlB- ««..«»,. S??jl:iL"3-u<l3rJ^g)::g, 40 •"K^.SÏ: 3~5 -rte tar. V/j6

90 Tram. de Shangai. 1231 1225.. 5o juin 1923. 560.. 559.. 1929 41/~ ~'o. 1022 ..¡1026.. 135 Air comprimé. 4830 :4700 80.. Salins du Midi .1390 .1400.iHYdro,Eloc, Cère 550.. 545.. Escompte hors ban que 2 9/16 2 3/8.

MW^,iST- f-T^S^n ectricle 2320 ..2320 •̃ 553. Com. 1879 2 6O 505.. 505.. 40 Edi.ôn. 1080..1105 Havraise Péninsulaire (B). 123. I .h.ôjKuala-Lunnpur £ H? S/New-York 486 45^486 38

70 .Dlstr'a~lS..nne d'Electricité 2320 2320. 0/ 1 0" Càbles Telegraphiques. 250.. 265.. 13 13 Chargeurs Réunis, parts.. 638.. 6jO.. 3 .h..¡Johannesburg. 154 "lliD SIParls .(change). 12446112442

ïï n'0"0! ,'r 7^ 939" 924 7% 927 640.. 638.. Fonc. 1879 3 522.. 527.. 45 08 Electricité de Paris 1235 ..1220.. 55 Transports en Commun 744.. 74 1 13..L,evm «5 4d R,o i Vli^ ii 16^

i, 5°|e°rC|îwr-?r- "nllî-Y" 2675 "2605 6 928 Î030 1034 J" Corn. 188O 3 515 520 100 Electricité de Strasbourg 2060 2060 35 Transports Maritimes 435.. 420. Xondon T.n ord » 50 66 Valpara.so « 9B J9 V6

90 ..Nord-Lum,ère. 2640 2595 de Meus. 6^/0^923. •• l C Com. |»' ^'» 425 m 50 Forces Motrices du Rhôn». 2235 2275 125 Distillerie Cusenier 2370 2305 IMalacca. ord «9- 9.

85 ..IElectricité (Ci. Générale d'). 12675 ..12605.. 6% 1928.103.0 ..¡1034.. com. 18803 3 515.. 520.. 100.. Electricité de Strasbourg"112061J ..12060.. 35.. Transports Maritimes, 435.. 420.. ,London Tin ord" 6550 66.. Valparaiso. ~9 YB 39

55 Electrici Energie Littoral Méditerran. 1288 12?9.. de la Marne 6 1/2 5!8.. 518.. Z Fonc. 1883 3 389. 389.. 223 90 -de Varsovie ord 3OG0 ..13050 :London Tin priv. '1 38..1 38 50 13u~~o.-Aires 34 56 35 00

40 Energie Electr, Nord France.-t ¡ 920 ..1812.. de Meurt,.et..M, 6 518 ..1 519 <{ 18852 60 ~o, 426.. 426.. 37 50. Energie du Maroc "2825 ..12825 335.. Bénédictine .17590 ..752).. 28 "'Lorraine,¡202 ..119950 Argent métal (comptanÜ.¡'3 1,4. 133116

90 ..¡Nord'Lumière "12640 ..12595.. de Meuse6 6 %1923. 522.. 521z cr Com. 18913% 379 379.. 455 Brasserie Quilmès"ï5825 .5761].. 2 .h..iMain Reof Consolidated. 137.. 136 50 Cuivre (comptant).4O 39318

30.. Thomson-Houston. 607.. 590.. du Nord 6% 1921. LL -1892 260% S S 50 Forces Motrices du Rhône 2235.. 2275.. 125 Distillerie 2370 ..1230).Malacca, ord. 89 91.. ..w.

p:îSÏ»"|i| = N= ^-f., »::| nmilll^ ÎS:: S:: ^i^e^o^S^^T::1^ ^h^c^| S ^«^ieoii^ J* Js j;^01*"1" M ,2

30..Umond-E~ctr.o.t.H~ 7%1927 555 555 Com.)899260% ~8..4ZO.. 2250Forc~Mot.V.)!d'Aspe.39)..390.. 45..GrandHote! 44~4~0.. 305M.x,can-Ea9!.0,!crd.44~43..

|?r:2|| son^ik. 520.. 520.. g w -u 45750 «750 3333 Mot, del^ienn6^ I;u25^s^de.^b?:1: | î§::pS;z: \==àiài

135 For. "12005 "I2OCO.. Somme 6' 1923.. 520 ..1520 "UJ w Fonc, 1903. 3 ~1" 4f 50,45750 3333 de la (part),2900 .2945.. 16 Nossi-Bé ou!. de Corbe. ord'1239 ..1239.. 50 .Moteurs \pa;tI.134O "11385 Cali Money c, m. 1 4~ 1 ;!2 3

|S Tré^rfesYt LadmUNdurdHt^ ig Y. ig VU,e d-A.ert 6 52, 525 g Fo ,|09 3 234 237 49 4, (part)j2815 2*50 20 Su™ Brésilie; ,nes 30, 315 JM 43 ..| « M ^Tu^Y-Y. S Çf Wl

45 For & Aciérresdu Nord et Est 820 "1' tOI i:e de Reims 6 oi~ Corn. 1906 3 ,0. 49 241 5o 3750 de 1. V,enne.1 675.. 880.. 130..INossl'Be.1380.. 50 "IMoteurs Gnome"1417 .430.. Câbles Liberty 3 1/2 486 4, 486 41

50 Courrières. 870.. 860 Ville de Reims 6 0/~ ~i~ "1 0 Com, 1912 3 lJ2 240..124150 125 1 250 Sucreries Coloniales. 140..1139.¡Mozambique 43. ,>250 U, S. Liberty 31/2 %102332102532

24, .Lens.759.. 748.. Ville de Verdun 6 513 ..15.3 u. Fonc, 1913 31/.2, 467 492 470.. 125 .:llndo.chinoise, d'Electricité .1206? .20)0.. 250.. Ciments Français.115,OOO ..15090. "M'Zaï,~a"I, (il 50! 19 59 Atc~inson Topek~ 170 .1. 171,

4250 Vîcoigne et Nœux. 835 884.. Asturlennes des Mines. 513 t- a 9226?,~ t. P. 5~6 ..1492.. 25 Nantaise d'éclairage "113Z, ..11315.. 45.. du Boulonnais. 740 Il 720 10.NaVlg de 1 Afrrque du Nord, F6 .l, It8. BaltImore e, t Oh,o. 62 1/2 29 1/2

20.. Boléo 136.. 134.. A;t.eli~rG Construct. Jeumont.. 513 "1 ëi Com, 1922 6 ¿,Ó t. p. 5)1> 516.. 2, Nantaise d'éclairage 534.. 535.. 45.. d~ l'I,ndo.Chine"1 5)5 ..1545.. 16 .Padang (Caoutchoucs)"i -?3 ".1 ?82 Chesapeake Pacific, 30 718 29 1\2

45 ..Ipenarroya 396.. 3% ç d EnergIe Electrique. 512 512.. 'UJ 19236,0. 5b 514.. 30.. perto. 1710 1705.. 175.. d Orrgny '14992 ",4995.. 40 ..Phosphates de Constantrne..I-j,J6. )04 Chesapeake & Ohio. 397/8 401,4

Platine. 335.. 315.. Églises dévastées 509., 51C.. cri Empr.1926 7 750.746.. 75 .Pyrénéenne d'Energie Electr.. 2060 ~2075 fJ3951 part'112090..¡,12000.. 20 !Phosphates Tunisiens"1 220 229 7~ Chicago Milwaukee C. 47 i. 43/4

~d~'P~ ~6~ 5 611 611 185 184 2~ 2~5 E~R: U2 ~8

Crédit G¡~: 'd~~ Pétroles. 230.. 296nouvelle. 513.. 0 Com, 1927 7 611 611.. 15..1 Radio-Electrique. 18; 184., 10.. Financière des Cimenls. III 10. Plakalnitza. 132 51'1' 73 Chicago H. ock Island. 47. 1!2 47 7/8

2,5, Dabrowa Bozel-Malétra (Pétroles) 43?~ 513.. 512 ~0.2: S~E: 4~ 100.. Pollet & Chausson '12315 "12.75.IRandfonte,n. ~0 ~50=~

25 Bozel-Malétra 431.. 423 g.^v«.L,.k. 6 52 52 Com. 1931 4 /0 10.2..10Co.. « Rad.o-M^t.me £00 ,"?•̃«« 5 .;Roumano-Be,3e d. Pétro.e. 16 50 18 50 Louisville-NashviHe 76.. 76

40 Kuhlmann. 572 554.. Industrie Sucriére Française.. 515.. 515 Alsace.Lorreine 660 (Ch,de f,) 269 47 -ord 6845 250 Chapai 3 i~5 ¡31oo q4 ,New-Y ork Central 9B 99 3/4

35 Gafsa 554.544 Industriels Alsaciens 1922 513 ..( 513.. 5 Yo %1 %1.. 50.. Télégraphie sans Fil. é% 60.. Coty (Société anonyme). 1).0.645.Shansi. 50,- 32 Reading Pennsylvania 521/8 6' 53 318

90::P~d'Fr.~ .1953.. Maison 8réguet ~5'3. 3% 365.. 3~ 40..T~~s. ~L~~ ~0, 5 ob.Shell. 56,'3425~u~ 19 393;;8

50::?~d; 442.. 449.. Mines de Lens 6 /01922. 508 501! E t6°¿ 41-8 1488 9333 33 6. 501 3425 Southern-Railway.9 1/4 39318

ïii^^i=:l;;S:;Ss£â*SES;S^{|=E;;Eljilïa, 85 ::A~Hava.425.440 .n. 2 23 25 Southern 841/,41851/8

62 50 Voitures à Paris "55 955 n" Usines sinistrées 61/" 112 509 509 509 10. 370" industries textiles 7175 .200 25 A ences Havas 2721270 6 IT' Tin 154 25 '156 25 U' P 'Copper 167 26 172 28 5/ti

35 Air Liquld. 950 94«..A,géri.3%1902 466.. 467.. -21/2* 350 50 390 50 25 ,ndustrie texti(e 945.. 955.. 90 Didrt-BMtin l«| ̃̃ 5\ [ W Y. Y.^J^Ù^YY:™ ï\<m \'l\ -1ïSTfeS=: 1:; ^"SëSïe. i;iï=EE i;; S;; .= a£=-js=~~r. s s -îs-iassïK-ii^ :« .? ;^=s«rs^Ks s;: 'bë::ee. ?is JiS

7Caoutchoucs Indo'Ch,ne. 188.. 186.. Indo'Chlne 1899'1905, 385 ..¡ JEO Lyon 3°/1855 395 392 3() Acétylène & Electro-métàl 1245 1200 iLe Chaix Figaro «. 5tO5 5540 5 ah.3~Tranevaal Consoliclatçd Land. 135 346 American Telephone. 180 3/4183 1,'4

40 Citroêri. 8. ~6:: 640 Tunis 3% ~02:1907: 42c.. 428.. 5 488:: 48~ ~633"66i" 110 ..ILibrairie Hachetto"il926 ..II, :b~ 2!?:. 223:s'.t~?.J'°: 19 114 -18 3/4

iô-5.15 fl8.. 204 ..Tunisie 31,2% 1903.. 525 428 |y 453.. » Longw. >033 ,1001 J l23?5»?»" b.iJïSl" priv 2655 2660 Oenera, Eiectric 43 7/8 45 i/4

Pathé-Cinéma Cjouiss.) 43. 41- 6/1.1928 3 Fusion anc 394.. 394 ,50 = h. ^irnhr» «t nié ,V. 2405 I2425 83 lOUir Liouide (Darts) 4050 3960 «00b.; cap 3325 3315 Bethlehem Steel M.l. 46 3/4

100.. Union Européenn 1200 1,94 Argent.n S |O7 J». 3 ,921 365.. 367.. 25 ..i^ntY.rs de Saint-N.z8ir. 522.. 521.. 40 ..(Colonies (Générale des) 830.. 843.jvermink 6? 251-70.. TKres tra|Us 2.700.000. .Russ.Conso^r.t2.séri.s 3 50. S 50 Be.i.ue 2 Y 45 60 45 75 B_.déo.nnaux 6 5,4.. 5,4.. "jf ™Fï!± "iM Y. « Z Y. =18 Y. 2^ '? "YYYYYYY. | 75 Bethlehem Steel L-ZT,

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100 Union Européenne 1200 1 104 Argentin 5 "0 1907 2155 2ko 1180 ,0 25 ..¡Chantiers de Saint-Nazaire 522.. 521.. 40 ..¡Colonies (Générale des) 830.. 84' "IVermink. 6? 25,,>70 Titres traités 0700000

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nir toute leur reprise d'hier r Royal Dutch, 2.340 Shell, 330. Recul des sud-africaines De Beers, 499.

Avance des caoutchoutières, les prix du produis étant mieux tenus Padany, 282 Cambodge, 85 50. Au comptant, la part Consortium du Nord poursuit son relèvement à 2.300 (-U90), l'action à 725. Gaz de Mulhouse, 11.095 (+ 395 part Padang, 4.225 (+ 200).

8 mai.

INFORMATIONS FINANCIERES

BANQUE DES PAYS DE L'EUROPE CENTRALE. L'assemblée ordinaire tenue le 8 mai, sous la présidence de M, Luquct, vice-président du conseil, a approuvé les comptes de l'exercice- J930 faisant apparaitre un solde bénéficiaire net de 9.102.260 fr. 17 contre 10.353.873 fr. 56 l'année dernière.

Le dividenec brut a été fixé à 7 fr.20 par action privilégiée et 6 francs par action ordinaire. Le montant net en sera payable, à partir du 9 mai. à raison de 5 fr. 17 au porteur et 5 fr. 51 au nominatif pour les actions ordinaires et de 6 fr. 31 au porteur et 6 fr. 63 au nominatif pour les actions privilégiées.

L'assemblée a ratifié la nomination, en qualité d'administrateurs, de M. le comte Pierre de Geoffre de Cliabrignac, en remplacement de M. Auguste Thurneyssen, et de M. Henry Jahan, en remplacement de M. Jules Chevalier. Elle a également réélu MM. Georges Grandjean, le prince Léopold Lobkowitz, André Luquet, Jacques May et Edmond Pbilippi, administrateurs sortants. Le rapport du conseil expose que l'année 1930 a été marquée tout entière par le développement d'une crise économique et que le ralentissement des affaires s'est vite traduit par une baisse profonde et générale du loyer de l'argent.

Le siège de Paris, qui traite principalement les opérations de banque cou-' rantes, n'a pu éviter d'en subir les effets en dépit de l'augmentation du chiffre d'affaires, le rendement du compte d'intérêts s'en est trouvé diminué en même temps, le ralentissement des opérations de change et le marasme de la Bourse n'ont pas favorisé le développement de ces branches de l'activité sociale. En matière d'opérations financières, les augmentations de capital ont été moins nombreuses que l'année dernière mais, par contre, les émissions d'obligations ont pris un grand essor. Mettant à profit ces circonstances, la Banque a pris part au placement de nbmbr- x emprunts. Les pays de l'Europe centrale ont opposé aux diverses manifestations de la crise mondiale une réelle résistance et leur armature économique et financière n'en parait pas avoir été ébranlée, en dépit de sérieuses et inévitables répercussions sur l'activité des affaires. En Tchécoslovaquie, la Banque pour le Commerce et l'Industrie, à Prague, a réparti pour 1930 un dividende de 10 0/0.

En Roumanie, la Banque de Crédit Roumain a dû réduire son dividende de 18 à 15 0/0.

En Pologne, la Banque Générale de Crédit, à Varsovie, a obtenu des résultats comparables à ceux de l'année dernière mais, en raison des circonstances, elle a préféré réduire son dividende de 8 0/0 à 7 0/0, pour doter plus largement ses comptes de réserves.

Au cours de son allocution, le président a déclaré que les premiers mois de l'exercice en cours ont été relativement satisfaisants, grâce notamment à une certaine reprise dans le domaine de l'activité financière. La Société' s'efforçant, en s'orientant de plus en plus dans ce domaine, de compenser les résultats des opérations courantes, il est permis d'esnérer que, malgré les circonstances actuelles, elle pourra présenter l'année prochaine des résultats également satisfaisants.

3 112 ,0 1.913,£ 451 452 50 LD 1894-96 2 1/2 '0.. t.. 330 .332 Pétroles (Ci* Industrielle). 822 8'4.. J7 50 Extrême-Orient ,&1.. 195.. Mexlcan Eegle. 61 Io V2 6/9.

S p e ctàcl e s

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Aujourd'hui

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à i h. 30 douzième matinée poétique. Poèmes dits par MM. Rog-er Montcuux (Emile Verhaereu) Yonnel (Rose Halliamé) Dorival (Charles Cros) Jean Webcr (EiïHle Blémont) Pierre Dux (Gaston Richard) Robert Vidalin (Victor Hug-o). Mmes' Yvonne Ducos (Georges Rodenbacli) Marcelle Romée (Jean Ilictiepiii).

La Sacoche, fantaisie en vers de M. Trfetan Bernard (MM. I.edoux, M. Le Marchand, Pierre Faubert, Pierre Lecom,te). Les notices de M. J. Valmy-Baysso seront lues par M. Chambreuii.

ODEON (Littré 08-31), à 2 h. 45 (abonnement moderne, série blanche) Le Bonheur du Jour, de M. Edmond Guiraud (M.

1 .(̃̃̃ ç, ̃

Répétitions générales

AMBASSADEURS (Elysées 43-73), k 9 Il. 30 Comtesse Maritza, de MM. Max Eddy et Marietti, musique de Kalman (Mary I.evis, Roger Bourdin, Janie Marèze, Robert Allard, Marthe Derininy et Rognoui).

THEATRE ECLAIRS, au Théâtre SaintGeorges (Trud. 03-17), il 3 heures Les Chanteurs des rues (Mme Rég-ina Camier et sa compagnie; Eugène Buffet). Cléopâtre chez Antoine (Mme Régina Camier, Antoine). Le Mattre à chanter (Mlle Lucy Vautlirin. de l'Opéra-Comique, Jouvin). Ré- ception du service de presse.

Premières représentations AMBASSADEURS (ElyS. 43-73), à 8 h. 15 Comtesse Maritza. Le service de presse de première sera reçu demain dimanche en soirée et le service de seconde, lundi en soirée.

THEATRE COMCEDIA (Trinité 10-12) ¡ (Foyer théâtral), à 2 Il. 30 Un chien fidèle, un acte de M. Robert Dol; Quand ils s'éveillent, trois actes de Jean Francey.

POTINIERE (Cent. «6-21), il 9 heures: Qui ? opérette bouffe, de MM. Fernand Beissier et Louis Hennevé. Musique de Max d'YresBe (Réception du service de première dimanche. En soirée, réception du service de seconde lundi).

AMBIGU (lord 30-31). première, à ce théâtre) Le Danseur inconnu. Causerie de Tristan Bernard.

En soirée .r

OPERA (Louvre 07-.Ô5). V 8 heures Hérodiade (Mme Jane Cros, M. de Trévi, Mlle Laure Tessandra; MM. Duclos, Grommen, Cambon, Mlle Y. Gervais; MM. Dalerant, Madlen. Danse Mrnes Y. Franck, Ellanskaia, Bourgat). Orch.: M. Il. Busser.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 8 h. 45 Le Maître do son cœur, comédie en trois actes. de M. Paul Raynal (MM. Yonnel, Jean Martinelli; Mmes Mary Marquet, Henriette Barreau).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), 8 8 heures (15» représentation de l'abonnement \) Manon (Mmes Emma Luart, de Rauwera M.M. Sydney Rayner, Musy, Baldous, Roussel, de Creus, Payen). Orch. M. Maurice Frigara.

ODEON (Littré 0S-31), à 8 h. 15 Une Femme de mon pays, de N. Edmond Guiraud, (M. Roger Gaillard; MM. Paul OEttly, Guy Parzy, José Squinquel Mmes L. Bouchetal, Madeleine Bréville, Colette Adam, Jeanne Briey, Ginéva).

GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20). à 8 h. 30, La Fille de Mme Angot, opéra-comique en trois actes, de Clairville Siraudin et Koning. Musique de Charles Lecocq (Mmes Suzanne Laplace, Delecluze et Lejeune MM. Georges Foix, d'Aurlec, Duvaleix, Valès, Descombes, Castin).

VARIETES (Gut. 09-92), a 8 h. 15 Le Roi, qe.j.G, A. de Caillavet, Robert de Fiers et Emmanuel Arène (Jeanne Provost, André Lefaur', 'Pâuley, Marcel Vallée, Larquey, Simone Ilèliard, etc.; avec. Marie Dubas et Boucot). ̃ ̃•̃ SARAH-BERNHARDT (Areh. 00-70), a 8 30 La Dame aux Camélias (Mlle Falconetti MM; François Rozet, Henri Monteux, Albert Deeœur, etc.).

GYMNASE rPriw. 1fi-im. il X h i S

FltxARO. ̃– SAMEDI 9 MAI 193!

en matinée `

Ed. Guiraud; >1M. Roger Clairval, Cailloux, Boilifas; Mmes Janine Press, Jeanne Briey, Lucy-I.aug-ier, Ginéva, Paillette Marinier) THEATRE MONTPARNASSE (Danton 8990), à 3 h. 30 spectacle de marionnettes organise par «̃ L'Effort ».

TRIANON LYRIQUE (Aord 33-02), a 2 h. 30 La Dernière Valse.

Môme spectacle qu'en soirée :•

Grand-Guignol, :'i 3 heures Daunou, à 3 heures. Folies-Wagram, a 2 h. 30; Comédie-Caumartin, à 3 heures; Renaissance, à 3 heures; Ambigu, 4 ,2 h.i S5.

Richard, de M. A. Fabre-iucç (Mlles Alice

Cocéu, Maria Promet; ïfil. Paul Bernard,

Michel Simon, Dorléac, Jacquelïu. Castetain, Georges Nicol, Dovval.et Loùvigny). ANTOINE l(Botzaris 21-00, 21-01). à 8 h. 45 La Chaîne, de M. Steve Passeur (MM. J. Baumer, Berthier, Crémieux, A.

Laurent; Mmes Jeanne Chevrcl, I.ine Kovo,

Laurent; Mmes Jeanne Chet'rci.LineKovo,

Y. Andreyor; CIL BarHer-Krauss). PALAIS-ROYAL (Gut. 02-00). La Viscosa, de Rip (MM. Trame! et Duvallès, George, P. Faivre; Mmes Loulou Hégoburu, ArU-tty. Laurent et Francdliay).

THEATRE DE PARIS (Trinité J0-11), a S h, 30 Ces Messieurs de la Santé, trois actes de M. P. Ai-raon't (M. Ralmu, Mlle Th. Dorny, Alenne, Diana, Guy Derlan, Charpini, etc., et Mlle Lll'an Greuze). ATHENEE (Cent. S2-23', à 8 h. 45: Pierre ou Jack ? de M. F. de Croisset (Jane nenouardt, Blanche Monte! Gravey, Marconi, Henry-Richard, et P. Etchepare).

BOUFFES-PARISIENS .(Ont. 15-58), s 8 t) 30 Les Aventurès du Roi Pausole (Dorville, Jacqueline Francell, Pasqtali, Germaine Duelos. Viviane Gosset, Claude de Sivry. Régins Paris et Koval).

MADELEINE (Anjou 07-09), a 9 heures: Frans Hals, et Sa dernière volonté (Sacha Guitry,, Yvonne Printemps, avec Pierre Fresnay et Romuald Joubé).

MICHEL (Gnt. 03-30). a 9 Heures Cette Vieille Canaille, comédie de Fernand Nozière (M. Maurice de f.éraudy et Jean Marcliat). EDOUARD-VII (Louvre 32-60), à S h. 45: Monsieur de Saint-Obin, de MM. A. Picard et Harwood (Jules Berry, Suzy Prim, Marcel Simon, 'Arvel, 'Florencie, S. Serge, J. Gautier, A. Couvreur, pussy)..

MICHODIERE (Hic!lgg||^5-23), a S H. 15 Le Sexe faible, de'^l. Bourdet (Chel-

rel, Boucber. Gruinbacn.fjj'n§seur. CûrlstlaDfl

l'el,' Boucher. GrUInlJac!J;'lrl'\lsseur, ChdStlaDp.1

Delyne et Suzanne DantÈs).

PIGALLE (Trin; 9 S -50), à 9 heures Les plus beaux yeux du monde, de M. Jean Sarment (MM. Jean Sarment, Liigrenée, A. Morins: Mmes M. Valmond: Nlla-Malber).1 AMBASSADEURS (ElJ'S.ées 43-73), à 8 b 15 première de Comtesse Maritza, opérette à grand spectacle de Kalman (Ma- ry Lewis, Roger Bourdin, Janic Marêzc, Robert Allard, Marthe Dcrminy et Rognoni).

NOUVEAUTES (Prov. ,'52-7G), à 9 heures Les Nouveautés en revue, de M. Il. Jeanson (Elvire Popeseo, Dalio, Suz. Dehelly, Carette, P. Lluis, Yo Maurel, Rosares et Edith Méra).

APOLLO (Trinité 27-.30), à 9 heures: Balthazar (MM. Abei Tarride, Le Gallo, Maurice Escande, Jacques Tarride. C. P. Cousin; Mme Betty Daussmond, Mlle Renée

Tiorvy).

SAINT-GEORGES (Trud. 63-17), à 9 h. Kiki, d'André Picard (Spinelly, A. Payen, MM. Ferny, Jean Cobet, Jean Hubert, Blancard, Clermont, Jean Wall).

GRAND-GUIGNOL (Trll). 2S-31). ,19 K. Le Passé d'Aurélie, La Malle sanglante, La Machine rouge, lies apaches partout! FOLIES-WAGRAM (Carnot 05-16), à h. 45 Sans tambour ni trompette, de MM. Pierre Veber et H. de Gorsse.

MOGADOR (Trin. 13-69), à S h. 30: La Vie parisienne, de Meilhac. Halévy et Offenbach (Max Dearly. Oudart, Urban; J. Marnac. Brégis, Corday, J. Saint-Bonnet). TRISTAN-BERNARD Htab. 21-49), a 8 h. 15 La Partie'; "de brHf#e, La Crise ministérielle, Les Jumeaux de Brighton. Trois pièces de Tristan Bernard,

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-12), à 8 h. 45. Siegfried, pièce

en qua'.re actes de Jean Giraudoux (avec les créateurs: V. Tessier, L. Bogaert, P. Renoir, I\. Bouquet L. Jou'vet).

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36). a 9 Heures Enlevez-moi, musique de Gabaroche (Gabaroche, Elinne de Creus, Gabriel Marrot. J. Deiss. Mary Richard. Préville). MATHURINS (Louvre 10-C6), à 9 11. Palais-Bourbon, comédie-actualité de MM. L. Treicli et P. de Mont (Charlotte Lysès. P. M.agnler, Jolïre, Juvenet, Flnaly, Ch. Jean et Georges Colin).

MONTPARNASSE (Danton S9-9 0), Compagaie Gaston- Baty, à 9 heures Beau Danube rouge, trois actes, dix tableaux. de Bernard Zimmer. Mise en scène de Gaston Baty.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53) a 8 h. 30: La Femme nue (Yvonne de Bray). CHATELET (Gut. 02-87). ti S Q. 30, Sidonie Panache (Ed. Favart, Bach, etc). ŒUVRE (Trin. 42-52),. a 9 heures: La Folle du logis.

POTINIERE (Cent. S6-21), a 9 heures: première de Qui?

SCALA (Provence 08-32), à 8 h. 45: Louis XIV.

RENAISSANCE (Nord 37-03), à 9 heures: Maître Bolbec et son mari.

DAUNOU (Louvre 36-7-i), h 9 h. 15 spectacle Rutlt Draper.

AMBIGU (Nord 36-31), a 9 heures Le Danseur inconnu, de Tristan Bernard (An-

dré Brûlé).

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. 72-42), a 9 heures: Le Chant du berceau, Lendemains.

ATELIER (Nord lu-21), a 9 neures, Atlas-Hôtel.

COMŒDIA (Trinité 10-12), a 9 Ù. 15 Pour avoir Adrienne, Auguste.

ŒIL-DE-PARIS (Carnot 30-82). a 9 h. Le Qu'en-dira-t-on?, L'Heure du Gigolo. GAITE-ROCHECHOUART (Trud. 06-23), à 8 H. 30 Vierge et Grand'Mère.

NOUVEAU-THEATRE (Vaug. 17-63), à £ h. 30: Les Cloches de Corneville. TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62}, a 8 h. "0 Manon.

THEATRE 1932 (Danton SO-37). a 9 h. Le Sacrement, de M. Léon Lemonnier. THEATRE DES ARTS (Wagram 86-03) à 8 h. 30 La Charrette de pommes. CLUNY (Odéon 07-70), a 8 11. 15 Les Dégourdis de la 11".

VAUDEVILLE ET PLAZA (Central 16-13), a 8 h. 15 Le Mariage de Mlle Beiilemans. ELDORADO ( Botz. 18-7b). à 8 h. 15 Le Contrôleur des wagons-lits.

THEATRE D[£ DIX-HEUFES (Marc. 0718) Martini, Marguerite Moreno, Mauricet. t.

DEJAZET (Arch. 16-80), à 8 h. 30 Tire au fjanc, et Le Triangle.

THEATRE FONTAINE (Trin. 10-34), ,1 9 heures L'Amour à la blague.

THEATRE DES DEUX -ANES (Marcadet 10-26), a 9 heures: revue de Jean Rieux et Georges Merry.

THEATRE DE MONTROUGE (Sêg. 20-70), relâche.

THEATRE DES TERNES (Wasrram 02-10). a 8 h. 4 5 Le Tombeau sous l'Arc de Triomphe.

THEATRE MONCEY (Marc. 16-32), a 8 h. 30: Le Coup de Trafalgar.

LEO BLECH ET LAURITZ MELCHIOR A L'OPERA

Tristan et Yscitlt, le mardi p et le jeudi ii juin Le Crépuscule des Dieux, le mardi 16 et le jeudi 18 juin tel est It programme des quatre représentations d'œuvres de Wagner, en langue allemande, oui vont être données à l'Opéra dans une interprétation, d'un intérêt exceptionnel sous la direction de M. Léo Blech, directeur général de la musique à l'Opéra de Berlin, et actuellement l'un des chefs d'orchestre les plus célèbres du monde entier avec M.' Lauritz Melchior, l'admirable artiste dont on n'a pas oublié l'apparition magnifique de l'an passé sur cette même scène, pour jouer cette fois lçs^^oles de Tristan et de Siegfried, et Mmes Frida ïîéider, Heidersbach, Olzzewska, MM.- Andresen et Jansen, c dans les autres rôles, formant ainsi une réunion des pljjs rares talents pour ces deux chefs-d'ffiss*e de l'art wagnérien. -"saps

« LENDEMAINS » SI ti

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Viennoise d'origine c'est dire que sor. r allure et sa grâce sont très parisiennes n Mme Maria Ley a fait hier soir ses débuts dramatiques, en langue français..1, avec lendemains, qui accompagne désor- mais, sur l'affiche du Studio des Champs d ti Elysées. Le Chant du Berceau. q Mme Maria Ley, qui a tr.valHé pen- d dant cinq ans avec le grand metteur tu n scène Reinhardt, a été primée chez nous I lors du concours de la pièce en un acte n pour ce même Lendemains, que joue maintenant le Studio.

La scène se passe dans un atelier de e sculpteur, et l'action, toujours nuancée | de sentimentalité, se développe entre ^trois 1 personnages le sculpteur Sacha, que 'joue M. René Fleur « Elle », incarnée par Mlle Raymonne. et un journaliste, nommé, e Antoine, que joue M. Lecomte. I La direction du Studio fait savoir qu'elle recevra demain dimanche, en soirée,1 les t critiques et les courriéristes. t

Notes et Informations

M. Bidou a très brillamment préseflté; ` avant-hier, à l'Œuvre, l'effort fourni depuis d~ux ans dans le sympathique théâtre; da la rue de Clichy, par Mlle Paulette Pax et M. Be=r.

Ainsi que nous l'avions annoncé, des.scènes de tous les succès qui eurent l'Œuvre pour cadre, pendant ces deux années, ont été successivement jouées après une brève présentation.

M. Bidou présenta Carine, que M. Crommelynck joua en personne. M. Le Goffic présenta Les Païens; M. Crommelynck L' Achelev.se, où l'on revit Simone et Jean Max M. Lagarde parla du grand succès actuel de La Folle du Logis, dont Deimoz et Clariond jouèrent la grande scène du deuxième acte. Enfin, Henry Journey pré- | senta Sirènes, de notre excellent confrère Fp.rnoux-Reynaud. Malheureusement, Piza- ni était malade et Renée Garcia n'était pas encore remise de l'accident dont elle a été victime dernièrement. Lucien Nat se dévoua pour lire les rôles.

Un très nombreux et chaleureux public salua de ses applaudissements les œuvres et les auteurs. Cette matinée, très réussie, doit prendre la valeur, pour les directeurs de l'Œuvre, d'un précieux encouragement. « L'Effort organise aujourd'hui, à 15 h. 30, au Théâtre Montparnasse, une seconde représentation ̃ "théâtre de" marion- nettes « Arc-en-CièrV de G. BlaUner! M. Paul Jeanne, fondateur de rUnima,; retra- cera l'évolution ,ct l'histoire des marionnet- i, tes, en présentant, dans le castelet, des poupées authentiques de Chine, de Java, de | Liège, de Lyon et d'Allemagne. La partie moderne comprend, notamment, des défi- lés de poupées humoristiques sur « La Mode » et « La Rue », et plusieurs illus- trations de vieilles chansons françaises. li Demain, à l'Opéra, Lohengrin deuxiè- me et dernière des représentations où doit paraître M. G. Thill avant son prochain départ pour l'Amérique. Complètement remiss de son enrouement, Mme Marie Marquet jouera ce soir Le Maître de son cœur à la Comédie-Française, et demain, en matinée, La Chienne dit roi, l'acte de M. Henri Lavedan, dans lequel M. Bacqué jouera pour'la première fois le rôle repris par M. Desjardins. Mlle Spinelly devant aller jouer à l'étranger, Kiki n'aura plus que trois représentaEntrée gratuite à la Foire de Paris Le Comité de la Foire de Paris a décidé de mettre, comme les années précédentes, deux matinées gratuites à la disposition des ouvriers et employés de Paris et de là région 'parisienne pour leur permettre' 'de:"visït¥r la -Foire. En conséquence, l'entrée de la Foire de Paris sera entièrement libre, jusqu'à 11 heures 30, les dimanches 10 et 17 mai, 73

̃ii-

ons ce soir, et demain, en matinée et eni

Dirée.

Mardi, reprise de Tout va bien, pour la entrée de' Mme Huguette ex-Duflos, relise de l'agression dont elle a été victime. La Vie, Parisienne, qui remporte toujours n formidable triomphe au Théâtre Mogaor, sera donnée demain dimanche, en mainée, à 2 h. 30, avec tes grandes vedettes, lui sont acclamées tous les soirs et, en tête esquelles figurent Max Dearly. Jane Marac, Félix Oudart, Urban, Danielle Bregis, )réan, Henrv-Laverne, Jeanne Saint-Bon-e, Rose Carday, G. Nelson.

De Bergerac, Mme Mounet-Sully, nièce t héritière du grand tragédien, nous inorme qu'elle vient d'achever une boufonnerie en un acte intitulée Du Music'lall à la grrr.ande Tragédie.

La. direction du restaurant des Ambasadeurs offrira à la presse, le dimanche o mai, à minuit, un grand souper, au cours iuquel elle lui orésentera les numéros inélits qui forment son programme d'ouver-

ure.

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AUBERT-PALACE, Les Anges de l'enfer. LES CAPUCINES, Le Chemin du paradis. CAMEO, David Golder.

CHAMPS-ELYSEES (US. avenue des Champs LlysOes) Le Lieutenant sans gène.

A LA MICHODIERE M. Victor Boucher, l'inoubliable créateur du rôle d'Antoine, vient dé faire sa rentrée impatiemment attendue dans LE SEXE FAIBLE. La triomphale comédie de M. Edouard Bourdet, qui a dépassé la 550e représentation, est maintenant interprétée, ainsi qu'aux premiers jours, par tous ses créateurs Jeanne Cheirel, Marguerite Moréno, Suzanne Dantès en tête de l'éclatante distribution.

Pendant son absence M. Victor Boucher a été remplacé avec beaucoup d'adresse par M. Henry Prestat.

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ERMITAGE (Champs-Elysées), matinée et soirée Madame Satan.

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IKIPERIftU-PATKE, Feu mon oncle (Laurel et Hardy) Chariot policeman.

LUTETIftrPSTHB (avenue de WagrràirO te Spectre vert, Méphiato (i° épis'ode.) MADEUEtNE CtNCWA, Soyons gais, MARIGNY (permanent) Cnarlio Chaplin dans Les Lumières de la vi.'le.

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LES MIRACLES (1-00, rue Réaumur) 14 h., ,18 '11, 45, Si' Ij. L'AfPique vous parle. '.̃•'̃̃

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MOZART -PATHE. (51, rue d'Auteul!) La Femme et le Rossignol, Méphisto. (quatrième épisode).

OLYMPIA CINEMA, Un Caprice de la Pompadour (André Bau^é).

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PAGODE (07 bi$,tiie: âA A Bafiylone) Will Rogers, tlans ûVtfinf parlant anglais So this is London, Matinée à 15 heures. (sam. ;ct àim, à, 15 h. et t7fh*>î;sairéfi

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Courrier Maisl cal ̃

BENNO MOISEIWWSCH

Mo^ le c^^>« f Wistt.-ft eïjpçp tué iî»îwfeSëft une rentrée triomphafr'ïr Paris,1; og;13.1 ne:s!était pgs ;:fair~enteàdre depuil é&ic{- années. Istj; musicalité, la tech-, nique -ett la. ftiaîtrise ,>de cet artiste ''ont produit 'sur le^ublic une Impression" considérable, et c'est au milieu d'ovations indescriptibles que s'est terminé son premier récital. Moiseiwitsch donnera son second et irrévocablement dernier récital mardi prochain, en soirée, salle Gaveau il interprétera les plus belles œuvres de Beethoven, Brahms, Chopin, Falla, Strawinsky, Liszt. etc. Location ouverte "salle Gaveau et chèz*"bûrand (Valmalète)..

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Ginette Guillamaï, t»enjwr pris du Con- t servatoire ig^o, donnera lundi, à 9 heures, Salle Erard, un récital de piano, avec la J cantatrice G- Martinelli.

,t. t

Festival de musique tusse, vendredi soir iS mai, à la Société Philharmonique, Salle Pleyel, avec Alexandre Braïlowsky et l'Orchestre Symphonique de Paris, dirigé par Pierre Monteur. Au programme Rachmaninoff, Scriabine, Balakirew. et TchaJh kowsky. Places de 15 à ïoq francs. (K,jes- Sen et Ysaye.) Opéra, mardi soir 19 mai, récital dé' Rui- tare, Andrès Segovja. Billets à. l'Opéra, chez Durand et chez Danctelot.'

On nous communique le magnifique pro- gramme que dirigera le célèbre chef d'orchestre Félix Weingartner, le 20 mai, à 9 heures, au Théâtre' des Champs-Elysées. Il est bon de rappeler qu'aux précédents concerts^ iun grand nombre de personnes ne purent trouver de places.

'ils'l;- ̃"

Maria! Ivoguen, la plus.,célèbre cantatrice coloratura, qui a obtenu un triomphe à Paris, en décembre dernier, donnera un nouveau et unique, récital. Salle -Gaveau, le 2 juin prochain. Location ouverte. (Valma-

lète.) ^vp-.yliji^ 1 v ̃'

De Bruxelles. Les Concerts populaires de Bruxelles' ont clôturé leur saison au Palais des J?eaux-Arts par l'exécution intégrale du troisième acte de- L'Apollonide,\e drame musical de Franz Servais, en collaboration avec Lecontc.de Liste, et qui fut représenté à Carlsruhe, en 1899, sous la direction d; Félix. Mottl.

CEuvr-e d'une noblesse et d'une tenue qui ne se démentent pas. Œuvre parfaite et grandiose, écrivait 0. Mirbeau çle VApollonide, au lendemain de la mort de Fr. Servais, « œuvre d'une âme d'élite, oit sont peintes, magistralement, toutes les passions humaines, évoluant autour de ce sublime thème central l'amour maternel a Dans ce drame éloquent, le pur chefd'çEUvre du grand Doète. français est traduit par l'orchestre et les voix dans une langue musicale somptueuse.

L'impression ressentie au concert, et le succès de cette audition font regretter qu'un grand théâtre la Monnaie, notamment n'ait pas inscrit à son répertoire une des oeuvres les plus remarquables qu'ait écrites un compositeur belge.

M. Ruhlmann, qui dirigeait, et les solistes, parmi lesquels Mme Grisar-Van Uyçk (ni,èce du compositeur), ainsi que l'orchestre et les chœurs de la Société Philharmonique,, ont été longuement acclamés. de ( L. de Crémone.

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dancing's "'̃

ÀVANT:P^EÎŒS LA NOUVELLE REVUE DU PALACE Un spectacle signé Henri Varna n'est jamais indifférent. La nouvelle revue qu'il présentera ce soir, en grande première de' gala au Palace, marquera une date dans l'évolution du music-hall à Paris.. M. Henri Varna a voulu, en effet, grouper dans son spectacle les dernières trouvailles de mise en scène, àî décoration et de haute couture parisienne. Parade. de Femmes sera habillée par les plus grands couturiers, et ce ne sera pas iine.dés moindres originalités de cet incomparable spec-

tacle..

Cette revue servira de rentrée au grand chanteur argentin Carlos Gardel, qui a fait tm effort de renouvellement considérable. En effet, c'est en français que chantera et jouera le créateur des plus célèbres tangos en vogue. Près de lui ,se feront, applaudir Frank Pichsl, le grand comique la fantaisiste Vola Saad, qui sera une révélation le jeune premier Jean Sablon, le téonr Delaquerrière, l'amusante Suffel et le comique Bring-o.

Pour donner un mouvement fou aus cinquante tableaux de Parade de Femmes, M. Varna a fait appel aux célèbres girls et boys de J. W. Jackson, qu'entourent les grandes vedettes d? la danse, Florence, Grip et Genser, Harry Feist et Gigsy John Jackson, May Lpu, Dot Shirley'W'fMnfb;' beau^l

internationales, qui seront?'Hrës|h;t:Ées*'t>o.Bl'

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ta saison théâtrale de Monté-Carlo g vient (io se olôturcr, dimanche 2 mai, après une étincelante série de ballets 1 comme rarement encore il avait été I donné à Alonte-iÇarla d'en applaudir. f Commencée par les danses hindoues, é du célèbre Uday Shankar et de la dé- (J licieuse Simkie» qui furent une vérita- f ble révélation et qui nous apportèrent tout le mystère et tout le hiératisme (J 'hindous, elle se continua par des re- c présentations des ballets Boris Knia- L

seff, qu'une fois déjà durant l'hiver on r

avait eu, l'occasion d'applaudir. Cette seconde série, plus encore que f la première, et cela en dépit d'un ac- c cident survenu à Boris JCniaseff, qui lui permit de prouver sa haute conscience professionnelle et' son merveilleux courage, remporta le plus triom- 1 phal succès.

Une œuvre de premier plan fut créée 1 au cours.de cette série et vint s'ajou- 5 ter à une liste imposante d'ouvrages ( Le Temple abandonné, de M. Max t d'.Olonne,s, où Boris Kniaseff et Mlle i Blinova firent une fois de plus preuve de leur génie artistique. J D'autres ballets' russes devaient en- 1 core marquer cette grande saison de. danses. Et ce fut le lot- des ballets do 1 "l'opéra russe de. Paris, mais non pas t avant que les habitués. de Monte-Carlo n'aient eu la joie d'applaudir les danses espagnoles de Vicente Esçudero et les ballets de l'Opéra de Paris, où Serge Lifar démontra ce que pouvait faire le modernisme aigu allié à la plus pure tradition dans Les Aventures de PTon\èthée, Les Préludes dam\nica- ias, de Guy Ropartz, qui, avec Soir de Fête, composaient un programme indi- catif de l'état de la danse à l'heure actuelle. On v applaudit comme il se devait Serge L,ifar, danseur et metteur en scène hors ligne, tout en faisant un triomphe à Olga Spessivtzewa, à Mlle torçi.i et à M. Peretti..

L'Opéra russe, à Paris, clôtura enfin la fête avec Pulcinefla, de Stravinski, d'après Pergolèse Chout (le Bouffon), de Serge Prokofieff Le Rêve, de Ratrnir, et..iL'4moMr sorcier, œuvre déjà jouée à Paris, mais remantée entièrement pour les représentations de Mon- te-Carlo dans des décors nouveaux de Chirico, ZacU, Bilibine, Bilinsky et des chorégraphies nouvelles duw à ce prodigieux maître de ballet, Boris Romanotf.

Ces ballets furent un vrai triomphe pur Félia Doubrovska, Anatole Oboukhoff, E. Marra et toutes les artistes de la troupe.

Ainsi s'acheva une saison, de ballets due à l'initiative -heureuse de ce-^grand masicien qu'est M. René^lusT» et, ,a.v.eç 'çlle, la saison théâtrale; 19f.l. La 'saï.sq'h' qui, vient, nous apportera çertàing-, Hvent d'autres mel'veilles,

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Nous n'avons pas donné, faute de place, le compte rendu de la très belle vente que dirigeait mercredi, à ̃ la salle 6, M* André Benoist, assisté de M. Edouard Pape. Il s'agissait 1° des objets d'art ancien, des porcelaines, objets de vitrine, sièges et meubles provenant du château de X. et 2° des tableaux, porcelaines et de l'argenterie appartenant à divers amateurs. Parmi les objets provenant du château de X. deux pendants de l'Ecole française du dix-huitième La danse des villageois et Réjouissances au camp, furent payés 4.200 francs; un Portrait de femme, par Prouais, 31.000 francs une toile par Lacroix de Marseille L'entrée du port, }2.000 francs une toile par Le Moyne Pggmalion et Galatée, 21.500 francs une aiguière en argent, dix-huitième, 5. 600 francs une cafetière en argent, .«j.ix-huitième, 5.000 francs une boi'i.e en or émaiflç, époque Louis XVI,:C30ir francs; un buse de corset en ivoire, quinzième, 4,300 francs une pendule i»n bronze, époque Louis XVI, 14.800 fr.; une pendule d'époque Louis ïXVifc *a-;

tdran à quantièmes de Bruel, -8,100 fr.; s

quatre chaises, époque Louis XVf 7i8Â francs; un fauteuil, quinzième, >4iUI(l francs un ameublement de salon~égatn> ni d'Aubusson, à sujets d'après Huet, 34.000 francs un grand paravent à douze feuilles en bois laqué de Coro* mojndet, fin du dix-septième., 24.100 fr.; une -petite table, époque Louis XV, 5.900 francs hh secrétaire, époque Louis XV, 10.300 francs une table rectangulaire, époque Louis XVI, estampille de Saunier, 8.600 francs un se-

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La finale du championnat ? l de France de rugby

"m.1.- ̃ r. f

A Rordeaux, sur le terrain du Parc des Sports, la finale du championnat de France de rugby sera disputée de-* main après-midi par le R. C. ïoulon-i nais et le Lyon <Otympique Universitaire.

C'est la première fois que les équipes de ces deux clubs parviennent à l'ul* time rencontre, mais depuis longtemps Lyonnais et Toulonnais ont poursuivi des efforts opiniâtres pour arriver à s'élever à la hauteur des grandes for» mations françaises. ̃ .̃̃̃ Cette année, ces efforts ont porté leurs -premier* fruits «p*ès'"uiie sainson très.iBMjne, vie- tyoïi G. U. fct le. R.C. Toulonbàis ont triomphé de tous leurs adversaires parmi lesquels figuraient des équipes renommées telles que celles du S. U. Agenais, du Racing Club de France et du R. C. Narbonnais. Quel sera demain, des deux concurrents, celui qui aura conquis le trophée national du ballon ovale ? Les pronostics sont pou faciles à établir. L'équipe du Lyon 0. U. a une légère supériorité en avants celle de Toulon est meilicura en trois-quarts. LMjiiplle de ce| deux « supériorités » sera assez grande

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Selon nous, les avants du Lyon Olympique doivent ,par leur technique et leur ardeur, fournir à leurs lignes d'attaque où Durand et Graule devront jouer parfaitement, de très nombreuses occasions offensives. Et malgré le brio des trois-quarts toulonnais commandés par le prestigieux Baillette, secondé par Servolles, nous pensons que les Lyonnais parviendront à la victoire de très peu, naturellement.

Empressons-nous d'ajouter que la moindre défaillance des avants de Lyon renverserait ce pronostic.

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La Targa Florio est une épreuve rendue très difficile, de par le profil accidenté du parcours. C'est tout à la fois une course d'homme et de machine, la valeur du conducteur exerçant une grosse influence sur le résultat final. La course est en compétition depuis 1906. Son circuit est resté quasi immuable depuis 1919, jusqu'à l'an dernier. Longtemps les records sont restés à la moyenne horaire de 65 kilomètres, pour atteindre, ces dernières années, celle de 73 kilomètres, en raison des progrès réalisés dans le domaine de l'accélération et du freinage.

La manifestation de 1931 aura pour théâtre un nouveau circuit, en raison du tremblement de terre, de février dernier qui a rendu certaines routes inutilisables. • ̃ '̃"̃

L'aspect de la course sera' donc nouveau et nouveau seront également les facteurs qui influenceront les résultats. Le parcours total de 540 kilomètres a été porté à 584 kilomètres, les concurrents ayant à couvrir quatre tours du circuit de 146 kilomètres, agrémenté de nombreux et difficiles virages. De ce fait nous verrons si, comme

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NOUVELLES AERIENNES

Une escadrille d'aéroplanes allemands arrivera samedi prochain en Angleterre afin do rendre la visite aux aviateurs anglais qui étaient venus l'année dernière en Allemagne. Les aviateurs et les aviatrices se rassembleront à Dusseldorf et se dirigeront vers l'aérodrome d'Heston (Middlesex). Le service postal bi-mensuel aller et retour reliant Amsterdam à Batavia par la voie aérienne, qui fonctionne normalement depuis septembre dernier, vient d'enregistrer un record dont l'aviation néerlandaise se montre fière à juste titre le dernier avion arrivé des Indes néerlandaises hier a effectué le trajet Batavia-Amsterdam en sept jours. Sous le patronage de la municipalité, avec le concours de l'Union Sportive Autunoise, une importante manifestation aéronautique aura lieu demain dimanche 10 mai, à Autun. Maurice Finat, Knipping, Froissart, Rouyé, Bournat y participeront, ainsi que des parachutistes locaux.

L'organisation, par la Société pour le développement de l'aviation d'un concours de planeurs montésj a été bien accueillie par les différents clubs, et il est certain que les diverses compétitions qui vont être organisées seront particulièrement disputées. Le premier concours aura lieu à Chartres le 31 mai. On mande de Rome que le gêné» ral Balbo a déclaré le 29 avril qu'il n'était pas sûr que l'Italie participât cette année aux épreuves de la Coupe Schneider.

Cette opinion est motivée par le re-

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Le premier tour du Championnat international de dames du Golf Club du r Lys, a donné les résultats suivants 1. Mmes Waddel-Decugis' b. Mmes Le P Quellec-Benedic,-2 et 1 2. Mmes Flo- 1 -rand-Thollon b. Mmes de Vansay-M.onier, 1 d'avance 3. Mmes Canivet-Au- s blin b. Mmes Claire et Dolly du Soulier, i 2 et 1 4. Mmes Herman-M. Lavigne b. Mme Wisner-vicomtesse du Soulier, 4 1 et 2 5. Mmes Vagliano-P. Munier b. 1 Mmes R. Gillette-R. Simon, 9 et 8 6. Mmes A. Schuhmann-Rheirns b. Mmes R. Bechemann-Borel de 'Kinkelin, 3 et 7. Mmes D. Esmond et L. Esmond b. Mmes Nonel-Quennouelle, 9 et 8 8. Mmes Tibault-Foucher b. Mmes J, Quennouelle-D. Lavigne, 5 et 4.

Résultats de' te «Coupe mensuelle 1. A. Le Blan f8) 71 2. Pollet (14) 74 3. Mme Motte (22) 77 4. Dubois et Prouvost (12)'78 6. M. Le Blan (18) et Mme Pollet Albert (24) 79.

Le Tournoi de Saint-Mandé commencera aujourd'hui samedi 9 mai. Il se poursuivra les 10 et 11 mai. Voici les convocations pour ces trois journées Samedi 9 mai

13 heures R. Callou, Fleury, Brulliard, Groené, P. Lambert, Damagnez, Barbellion, Seydoux.

13 h. 45 Martinez, de Montlivault, Rigault, Huby, R. Jamain, Beaurienne. 14 h. 30 Rysto, Grenier, Mathiot, Leroy, Mortreux, J. Gauthier.

15 h. 15 Blondeau, Ozenne, Bouvyer, Bera, Pellier, J.-H. Papillon.

16 h. Pascal Merlin, Massoc, H. Morel-Deville, Capdeville, Manceau, Saumont.

16 h. 45 Guilbert, Durouchoux, Delvaille, H. Fournier, A. Benoist, Schaposchnikoff.

17 h. 30 Gilles, de Miramon, Jallier, Du val, J. Durand, Dutilleul, M. Roche. 18 h. 15 Schwab, Combier, Beaupré, Durand Vincennes, Brumscbaux-Bérend. Dimanche 10 mai

8 heures M. Franklin, P. Boulant, Tran van Ba, de L'Epine, Çhamouard, A. Allaigre, J. Vallet, J. Mbreau. 8 h. 45 H. '"Galloù, Lantiez, J. Laurent, Bruyère, TÇassner, Y.Franklirj. 9 h. 30 Mouron, G. André, Steïne, P. Miard, Grosbois, G. de Jessey. 10 h. 15 J. Gillet, Horay, Carlier, P. Morel-Deville, Bossaris, B. Tenaille. 11 heures R. V. des Granges, Leheup, Gastoul, Icard, Vendel, Ardouin. 11 h. 45 A. Bergeron, Goldryn, Max Tenaille, M. Lamy. Beaurepaire, Y. François.

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Résultats de la première journée Simple messieurs. Premier tour Goldschmidt b. Pugliaro, 6-4, 6-4 Ellmer b. Mondino, w.-o. Whitmore b. Riccardi, 6-0, 6-1 comte Bonzi b. Moriando, 6-2, 6-2 Pietra b. Sweet, w.-o. Dupré b. de Negri, 6-1, 3-6, 6-3 Nice b. E. Garcia, w.-o. Fé d'Ostiani b. Sasserno, 6-0, 6-0.

Second tour Lesueur b. Dupré, 6-0,

Simple dames. Mlle Berthet b. Mlle Rezzonico, 6-1, 6-1 Mlle Sertonio b. Mrs Haycraft, w.-o. Mlle Riboli b. Mlle Corsi, 6-0, 6-0 Mme de Bruyn Kops b. Mme Polunghera, 6-0, 6-1 Mlle Belliard b. Mme Mogendorf, 6-0, 6-2.

PAUME

La Grande Semaine de Paris

C'est hier vendredi qu'a débuté, au Jeu de Paume de la rue Lauriston, 74 ter, la grande semaine internationale de courte-paume.

Au programme Coupe Bathurst, championnat du monde par nations, règlement identique à celui de la Coupe Davis, quatre simples et un double. Engagés

Grande-Bretagne lord Aberdare et Baerlein (tenant).

Etats-Unis J. Gould, W. C. Wright et A. G. Biddle.

France R. du Vivier et F. Blanchy. Coupe de Paris (Internationale en simple), douze engagés.

Coupe Gould-Eddy (Championnat de France international de double), engagements 'clos samedi 9 courant. Aujourd'hui, à .14 h. 15, match de double entre les Etats-Unis (G. Goùld et W. C. Wright) et la France (R. du Vivier et F. Blanchy).

Voici les résultats des deux simples disputés hier W. C. Wright (E. U.) b. R. du Vivier (F.), 6-2, 6-2, 6-4 F. Blanchy (F.) b. A. J. D. Biddle (E. U.), 4-6,

La France et l'Amérique sont donc à égalité après la première journée.

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'ATHLETISME Le Prix Blanchet 1

Le Prix Blanchet sera disputé demain à Colombes, sur 100, 400, 1.500, 5.000 m. plat et 200 mètres haies. Dans chacune de ces épreuves, les meilleurs athlètes sont engagés. Il faut reconnaître qu'un 100 mètres qui groupe notamment des athlètes de la classe de A. Mourlon, Beigbeder, Cummings, Finat, Pringuet, Verreaux, Parrain est un 100 mètres dont l'intérêt ne doit pas se démentir un seul instant. Un 400 mètres qui réunit Moulines, Séra Martin, Frétât, Galtier, Max Robert, Bigay est appelé à connaître un gros succès. Un 1.500 mètres qui verra a son départ Leducq, Leguyader, Cléau, Dabat, Normand et Ladoumègue, recordman du monde de la distance, s'il ne doit pas donner lieu à une lutte quelconque pour la première place, ne manquera certainement pas d'intérêt pour l'attribution de la seconde place. Enfin le 5.000 mètres qui réunira Rérolle, Ghapuis, Beddari, Michot, Leclerc, Marchai et quelques autres champions réputés 2'sera lui aussi très certainement intéressant à suivre.

Frantz-Reichel.

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Horizontalement. I. Routine. II. Coutume. III. Qui concerne le monde entier (fém.). IV. D'un rouge éclatant (fém.). V. Ordonnance. VI. Complète; Propice. VII. Donne (en vieux français) Note. VIII. S'amusera; Pronom; Partie d'un aliment essentiel. IX. Préfixe; Du verbe avoir; Pronom. X. Sert à coudre et à jouer; Fidèle. XI. Intentent une action en justice; Tas.

Verticalement. I. Auberge de campagne. 2. Tiré hors du fourreau; De petites tailles (féminin).– 3.- Se comporte Sport. 4. Soin. 5. Prénom masculin;. Sur une carte du Maroc; Pïonom indéfini. 6. Action de remettre en état. 7. Initiales de points cardinaux; *Du verbe avoir. 8. Angle saillant; Lettre grecque. i). Bar-

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