Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 10 sur 10

Nombre de pages: 10

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-04-19

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 19 avril 1931

Description : 1931/04/19 (Numéro 109).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296572x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 71%.


SOMMAIRE FIGARO PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. M. Doumergue est rentré à Paris. Les courses de lévriers.

PAGE 3. Frantz-Reichel Les grands matches ̃ de rugby France-Allemagne. Un plan français pour empêcher l' « Anschluss » économique. Dernière Heure Après la formation à Bucarest du cabinet Jorga Un incident franco-allemand à Kœnigsberg.

PAGE 4. Georges Bourdon La crise Des producteurs nouveaux se préparent. Paul Lesourd La Vie religieuse. A. Thomazi Le souvenir des Dardanelles. Le commerce extérieur depuis le début de l'année. Ch. y Dauzats A l'Institut. Ludovic Fert La vie à Tunis au temps d'Alexandre Dumas. PAGE 5. Fernand Gregh Virgile, Lamartine et Mistral. Camille Mauclair Paris est-il en France ? Jacques- de Noirmont La « Religion des dix plaisirs de Notre-Dame ». Les- Alguazils Courrier des Lettres. PAGE 6., -r- EigaroTFilm. Richard. PierseBodin « La Vie du poète », Chronique ̃ des Cinémas de Paris.

PAGE 7. La Bourse La Cote des valeurs, PAGE 8. Spectacles. La Vie sportive. PAGE 9. Déplacements et villégiatures de? abonnés de Figaro.

PAGE 10. W. B. Maxwell Fille majeure et célibataire de cette paroisse.

LA POLITIQUE

Le Plébiscite de la Guillotière

Battu, élu, ou ballotté, M. Herriot, ce soir, sera bien ennuyé. C'en sera fini de cette belle période électorale. Pendant quelque temps, il ne pourra plus

parler de lui-même chaque jour et l'on n'en parlera plus. Les agences ne télégraphieront plus ces discours où le moi, en dépit de Pascal, à la fin, devient plaisant, et les journaux n'enregistreront plus ces phrases définitives parjesquelles, :to_uj, les. soirs, il. rompait' jusqu'à nouvel ordre, avec l'ex-cher Blum et ses amis. Ce soir, le plébiscite de la Guillotière aura eu lieu.

La préparation de ce grand jour n'a été assombrie que par deux nuages. Le voyage à Tunis et la chute de la monarchie espagnole ont failli faire passer au second plan de l'actualité la joute mémorable du troisième arrondissement de Lyon. Mais, en politique,, le tout est de durer. Voici M. Doumergue revenu, voici la République reconnue, et l'on entend encore, dans les meetings de la Guillotière, le candidat municipal répéter qu'il a « rapporté la paix de Londres en 1924 et qu'il a fait payer l'Allemagne ». On revient à la question dominante la rentrée de M. Herriot à la mairie de Lyon ou son éviction confirmée. Question locale ratione materiœ question mondiale ratione personœ, puisque la personne de l'ex-président du conseil est, à son estime, tout au moins, le centre du monde. Reconnaissons qu'il a bien employé ces trois semaines et même peut-être mieux qu'il n'aurait voulu. Il pensait en effet pouvoir limiter au département du Rhône la portée de ses traits et de ses attaques anticollectivistes. Mais la lecture du Populaire montre que les réserves des discours ont été inutiles le parti s'est solidarisé avec son candidat il s'est senti visé par les diatribes, d'ailleurs excellentes, de M. Edouard Herriot qui passait iortn agréable*' ment du général au particulier. etvde ja<critique;doCT, trinale aux agressions personnelles. Ce faisant, lé candidat radical a réjoui tous ceux qui ont toujours considéré comme détestable l'union totale des -gaurches, à laquelle il a présidé en 1 924 il a réjoui» surtout, ceux qui se souviennent du temps où il conseillait à ses amis de rapprocher la doctrine radicale de celle du parti de M. Paul Faure. Il les a réjouis, car ils prévoyaient bien que si le maire sortant, « le maire malade », comme dit le journal marxiste, se proposait de tout oublier après l'élection, ceux qu'il avait visés et quelque peu atteints ne lui pardonneraient pas son attitude.

M. Herriot sera-t-il élu ? Nous faisons des vœux pour que vienne en tête ce soir le candidat des républicains nationaux, M. Veuillet, qui paraît avoir des chances sérieuses. Et, dans l'intérêt des Lyonnais de toutes façons, nous souhaitons l'échec du socialiste. Mais, comme on l'a fait remarquer, le succès de M. Herriot exaspérerait sa tendresse pour ceux qu'il a si vivement chargés dans les rencontres de ces jours-ci, son intérêt politique et ses sentiments le pousseraient à nouveau dans les bras unifiés. Et, s'il n'est plus le chef du parti, il est encore président du groupe parlementaire.

Au contraire, M. Herriot, battu, éprouverait de sa défaite une grande amertume. Si le résultat du plébiscite qu'il a organisé est non, il dissimulera son -affreux dépit sous des formules de détachement et de générosité bien frappées. 'Il appellera les correspondants d'agence et leur redira l'histoire de l'autre Juste. Mais, dans son orgueil blessé, il comprendra enfin ce qu'a de monstrueux toute formation cartelliste, toute, alliance avec un parti qui ne vote ni le budget, ni les crédits militaires. Sur le chemin de la rancune, la vérité lui apparaîtra. Et on pourra le voir poursuivre, ici, sa campagne contre les révolutionnaires qu'il a trop aimés et servis. A la Chambre, on l'entendrait enfin prendre'la parole contre les cent sept « peaux de lapin » qui siègent à sa gauche. Du moins peut-on le supposer. Et s'il y a ballottage ? S'il y a ballottage et si le candidat républicain national vient en tête, M. Herriot n'hésitera pas il se désistera en faveur du-socialiste-

BULLETIN DU JOUR

# 2 Plus rien à faire >>

L'article de M. Léon Blum, dans le Populaire, hier matin, se terminait sur quelques lignes bien intéressantes pour l'analyste de nos mœurs politiques. M. Blum traitait de M. Doumergue et de l'élection présidentielle, et il achevait son exclusive par cet avertissement fait pour décourager les partisans du Président actuel « Cette fois, mes bons amis, les dés sont jetés, plus rien à faire. »

Ou les mots n'ont pas de sens ou les paroles ailées de M; Blum signifient que la réunion de Versailles; l'assemblée des deux Chambres, ne sont que des cérémonies d'apparat, et que dans les. conseils secrets, où se décident réellement les destinées de notre pays, ceux qui précisément secouent les dés de fer du Destin ont déjà réglé la partie. Voilà un aveu qui donne «singulièrement raison à notre directeur, M. Coty, et qui vient confirmer toutes les campagnes de Figaro et de l'Ami du Peuple, dénonçant collusion de forces occultes qui, à la vérité, régnent sur notre pays depuis un demisiècle

Depuis soixante ans, la France a un gouvernement apparent, qui revêt la forme d'une république parlementaire, mais, en réalité, ce gouvernement a des maîtres, dont nos présidents et nos ministres ne sont le plus souvent que les serviteurs. M. Léon Blum, que son haut rang dans la Deuxième Internationale introduit naturellement dans le conseil des puissances mystérieuses, ne nous cache pas qu'une fois qu'elles ont jeté leur dévolu sur qui doit devenir l'exécuteur de leurs desseins, il ne reste « plus rien à faire » »

C'est cynique et bien dans le ton de M. Blum. Cette espèce d'indifférence affichée pour la grande consultation électorale de demain, pour la pompeuse réunion des parlementaires dans le palais de Versailles, s'accorde admirablement avec ce fameux « je vous hais » lancé, dans un jour de sincérité aiguë, par le directeur du Populaire à ses collègues modérés de la Chambre. Haine et mépris vont de .pair. Mais, si nous n'étions pas renseignés, ces mouvements spon.tanés de rpassion .suffiraient à jeter des lueurs éclatanèes- sur -les-vdessous -de notre vie rpublique; Dansun excellent article de la dernière Revue de Paris, M. de Fels nous invite à prendre garde que sous le désordre de surface que présente notre République, il y a uiie pensée directrice tenue soigneusement cachée, mais qui veille, toujours présente, jamais déficiente, et qui, pour parler comme Saint-Simon, montre « une suite enragée » dans un dessein dont elle ne se laisse jamais divertir. « Est-ce que, écrit M. de Fels, l'ensemble des lois qui ont constitué le socialisme d'Etat, notre fiscalité, notre système scolaire, notre politique religieuse, ne décèlent pas une volonté de puissance ancienne et permanente ? » II n'est guère permis d'en douter. Mais cette volonté que M. de Fels attribue à « l'Ecole Dirigeante », terme un peu vague, voilà bien des années que notre directeur en a découvert la source secrète dans la confédération de ces grandes forces occultes où nous retrouvons notre. vieille Maçonnerie, la Finance Internationale et lé Marxisme N'est-ce pas en leur nom que M. Léon Blum nous déclare aujourd'hui que Tes dés sont jetés, qu'il n'y a plus rien à faire ? Et lés Français se croient -libres Lucien CORPECHOT.

Deïïx adresses à M, Doumergue e

t~'t-

t .Les.. Croix de Feu et Briscards ont adressé à ÎJ. Doumergue, à l'occasion de son retour à Paris,

là' lettre suivante

» Les Croix de Feu et Briscards nous ont donné mission de vous exprimer leur gratitude respectueuse pour les paroles émouvantes que vous avez adressées de Nice à toute la nation.

» Au moment le plus trouble, à l'heure la plus angoissante de l'après-guerre, vous avez dit « Notre patriotisme n'est point agressif. Mais, » jusqu'au jour où la Société des nations pourra » garantir efficacement la paix, notre patrie doit » assurer la sécurité de ses frontières, se tenir sur » ses gardes, compter avant tout sur elle-même. » Le passé du peuple qui, brusquement, nous met » en 'présence de l'Anschluss nous impose la plus » stricte vigilance. Nous sommes comptables, vis» à-vis des générations qui nous suivent, du do» maine métropolitain et colonial hérité de nos » pères. ».

» Nous retrouvons dans ces paroles; exprimées avec l'éminente autorité qui vous appartient, les grandes lignes mêmes du programme auquel notre association s'est consacrée.

» Vingt mille hommes fraternellement associés pour le salut et la prospérité pacifique de leur pays, sans cesse prêts à servir, vous remercient ardemment, monsieur le président de la République. Et si, malgré l'appel des meilleurs parmi les Français, vous persistez à reprendre votre place de simple citoyen, nous vous demandons d'emporter dans cette retraite l'hommage de leur attachement et de leurs regrets profonds, parce que, jusqu'à la dèrhièH mïnuté'tlè votre haute magistrature, vous aurez servi. » < i

.D'autre part, on télégraphie de Toulouse qu'à la suite d'une réunion tenue avant-hier soir dans cette ville par la Ligue des Patriotes, l'ordre du jour suivant à été voté à l'unanimité « Les membres de la Ligue des Patriotes, réunis à Toulouse sous la présidence du doyen Ablous, après avoir entendu les généraux Bajolle et Roland Cadet et MM. Pierre Deloncle et Marcel Habert. assurent M. le président de la République de leur respectueuse reconnaissance pour avoir si éloqi'emment exprimé l'idéal patriotique en affirmant que le devoir de tous les Français est de s'unir pour maintenir la paix dans la sécurité à l'abri des armements défensifs qui protègent nos libertés et notre territoire et pour travailler ensemble à la mise en valeur de notre domaine continental et colonial. >

EOST KOTJ3yC-A-3SriE

M. Jorga a constitué le nouveau cabinet

On avait officiellement annoncé, vendredi soir, à Bucarest, que M. Titulesco avait constitué un gouvernement de techniciens. Une liste même était publiée. Nous l'avons donnée hier. On apprend maintenant que cette combinaison est par terre. Le sort en est jeté Ce n'est pas encore cette fois que l'éminent diplomate roumain est appelé à prendre la direction des affaires de son pays. En faisant de nombreuses visites et 'en sollicitant plusieurs audiences au palais royal, M. Titulesco avait travaillé la nuit entière et toute la matinée à l'établissement de la liste ministérielle. Il s'est heurté à de telles difficultés qu'en fin de compte le ministère n'a pu être mis sur pied. On assure que le roi aurait demandé à M. Titulesco de donner le ministère de l'intérieur à M. Argetoiano. M. Tituleséo aurait refusé en alléguant qu'il perdrait ainsi l'appui du Parlement. Peu après, il déposait son mandat.

On a alors envisagerai fin de l'après-midi, de confier la formation du ministère au professeur Jorga.

Après deux heures de consultations, M. Jorga a présenté au roi un cabinet ainsi constitué Président du Conseil, ministre de l'instruction publique et ministre de l'intérieur par intérim M. Jorga ministre des finances et des affaires étrangères par intérim M. Argetoiano ministre du commerce et de l'industrie M. Manoilesco ministre de la justice M. Hamangio ministre de la guerre M. Tefanesco-Amva ministre de l'agriculture M. Jonesco-Sisesti ministre de la santé publique le docteur Cantancusino ministres des communications M. Vancovici.

Pour le ministère des affaires étrangères, on avait, paraît-il, sollicité le concours de M. Ghica, ministre de Roumanie à Rome, qui a refusé. Le cabinet a prêté ,serment au roi à 20 h. 30. Le premier conseil aura lieu aujourd'hui à 11 h. M. Jorga est l'historien bien connu et le recteur de l'Université de Bucarest.

M. Argetoiano fut plusieurs fois ministre des affaires étrangères, de l'intérieur et des finances. M. Manoilesco pàrticipa aux deux cabinets précédents.

M. Hamangio est membre de la Cour de cassation. M. Jonesco-Sisesti, ancien? directeur au ministère de l'agriculture, représenta, souvent la Roumanie aux conférences agricoles extérieures.

JVI.^ ÇantancusiAç. estjiprofepseur à la Faculté de médecine de Bucarest: l `

M. Vancovici est ancien recteur de l'Ecole polytechnique de Timisbara.

Selon le correspondant de l'Agence Sud-Est à Bucarest, le dénouement inattendu de cette crise a provoqué une certaine stupeur dans les milieux politiques. L'opinion publique ignorant ce qui s'est passé dans les coulisses, devant le coup de théâtre d'aujourd'hui est justement inquiète de l'avenir. ` BILLET DE MINUIT Des fleurs dans Paris La Hollande a offert à Paris, pour y fêter et honorer le printemps, des tapis versicolores, des tapis vivants ils sont faits de tulipes, de narcisses et de jacinthes. Ils rendent, aux vieilles Tuileries, une jeunesse coquette dont, ces dernières années, elles ne se souciaient plus.

Pour accueillir ce pavoisement de fleurs, on a jugé bon de nettoyer enfin l'illustre promenade. Les pelouses sont moins calamiteuses le chiendent ronge moins les allées. L'état des Tuileries, hier encore, avait de quoi humilier un Parisien, s'il revenait dans sa ville, ayàiit vu les' parcs de mainte capitale dïEiirope. FaiMra-t-il, l'an prochain, pour qu'on ressorte bêches, sarcloirs et râteaux, que le Comité central des bulbiculteurs de Hollande réitère son cadeau polychrome et parfumé ? Les jacinthes occupent le vaste terre-plein du Carrousel, et déploient un fabuleux tapis persan devant Gambetta. Qu'elles se méfient ce tribun n'hésitera-t-il pas à les'fouler de sa grosse semelle si, entraîné par sa grosse éloquence, il descend de son gros socle ?. Certaines de ces jacinthes commencent de cesser de vivre. Mais les jacinthes ne se fanent pas comme les autres fleurs. Leur parfum est un feu qui les consume elles meurent sans s'effeuiller, sans se défaire se révulsent, se contractent, et deviennent pareilles à ces charbons d'encens dont l'âme odoriférante a cessé de grésiller. Le petit arc de triomphe (qui en a sans doute pour quelques lustres encore à porter sa cuirasse d'échafaudages) est cerné par les tulipes. Bataillons serrés, strictement alignés armée aux uniformes de tons parfois si violents, si intrépides, que, par les yeux, ils imposent à l'ouïe l'illusion d'entendre les cris du clairon. D'autres tulipes, aux teintes presque évanescentes, sont des danseuses un corps de ballet aux tutus inversés, dont les plis purs cachent les petites jambes acrobatiques des sylphes et des fées.

Plus loin, sous de vieux ormes entêtés à ne pas mourir, sont les narcisses. Pour ces fleurs égotistes, qu'allèche le miroir de^s, sources, fut choisie l'ombre, l'humidité des pelouses basses et spongieuses. Dans ce coin mythologique, Hippomène et Atalante, sculptés par Coysevox, .font leur course audessus des foisonnantes fleurs d'or et d'argent, qui, tant elles sont luisantes et comme vernies, paraissent, même par les temps les plus secs, ruisselantes d'eau. De l'autre côté de la" Seine, les jardiniers du Luxembourg (une élite) se sont piqués d'émulation. Pour répondre aux tulipes de Hollande, ils ont convoqué une vieille fleur de chez nous la giroflée de nos chansons d'enfant la belle giroflée brune, couleur d'écaille et d'acajou, dont l'odeur est presque amère, et qui, selon Hoffmann, évoque les accents pensivement mélancoliques du hautbois. ̃ ;̃-̃' T Jean-Louis Vaudoyer,

NOTES SOCIALES

Sur l'orgueil de prévoir

Les termes impropres composent le bagage courant de l'éloquence parlementaire. Quand un homme politique contemporain déclare « Il faut se garder de l'orgueil de trop prévoir », par manque de discernement dans la valeur des mots, il commet tout d'abord une bévue de langage.. Il confond l'esprit de prophétie et l'esprit de prévision. L'esprit de prophétie escalade le Sinaï. Il somme l'avenir d'exécuter ses ordres et règle la succession des rayons et des orages à quoi devra se conformer la docilité du ciel. Les secrets du destin sont pris à la gorge et livrent la clef de leur mystère. Un esprit qui réfléchit connaît'au contraire ses limites. Il ne se lance pas dans l'aventure. L'orgueil ne prétend pas chez lui à l'infaillibilité de l'oracle. n cherche simplement à supputer les chances du jeu d'après les cartes qu'il tient dans la main. Aucun excès de confiance n'inspirera le tour de ses prévisions. Il tient compte des coups de vent du hasard. Mais le hasard, il est possible d'en réduire les dommages. Les événements se déroulent plus sous la pression des appétits et la fièvre des passions que sur le plan de la sagesse et du bon sens, Il suffit de posséder la physiologie des âmes pouf saisir la direction ou s'orienteront les réactions des sensibilités de chacun. Celui qui présage le succès d'une partie d'après le jeu probable du partenaire ne commet pas la faute de trop prévoir. Il fait preuve de prudence et se comporte avec sagesse. Malheureusement l'absence d'e pénétration psychologique est la grande lacune de la démocratie. Sans liaison avec le réel, les idées déroulent pour leur propre compte les conséquences logiques de leur absurdité initiale. Ce n'est pas une débauche d'orgueil que de s'évader de la misère d'un raisonnement aussi chancelant. Le retour à des notions plus robustes indique surtout le besoin de respirer un air salubre qui n'est pas altéré par les miasmes des démonstrations oratoires. Depuis la première Révolution, la rétine est détraquée et la justesse des idées se disloque aux préventions que nous nous formons d'elles. Dans cette détresse, comment embrasser l'avenir ? Les événements restent les maîtres et ils nous écrasent alors que nous ne soupçonnions pas même le danger. L'orgueil n'est pas de trop prévoir, puisque l'excès de prévision ne fait qu'écarter ce facteur du hasard qui risque de renverser l'ordre de nos conjectures. II importe seulement que le contentement de soi ne s'excite pas avant de s'être muni des éléments d'information qui justifient l'optimisme d.e son attitude, Sans J'intelligence ,qui prolonge rlçs .pets* pectives et sans la persévérance dans l'attention, l'horizon fuit devant ceux qui tentent de l'approcher. Et que l'orgueil compte entre les sept péchés capitaux, ce classement prouve que le sentiment trop avantageux de sa personne risque de provoquer des répercussions fâcheuses sur l'équilibre de l'ordre social. Mais ce n'est pas l'orgueil qui prévoit qui s'inscrit comme une faute. L'orgueil qui ne prévoit pas, c'est lui le grand coupable. Il aveugle et il paralyse. En amplifiant chez l'homme la mesure de sa valeur, il réduit dans son esprit la vision de ses infériorités et l'empêche de perfectionner la qualité d'un caractère dont l'essence est d'être faible, versatile, inconséquente et sans volonté durable. Pour acquérir quelque justesse, la formule de l'homme politique que nous avons citée devrait subir une autre modification. Elle aurait besoin d'un renversement total dans le sens de son acception. « II faut se garder, non pas de l'orgueil de trop prévoir », mais de l'orgueil de ne pas prévoir. Quelle suffisance, en effet, de la part d'un esprit de s'imaginer qu'il n'a point à s'inquiéter de la solidité de conceptions qu'il prétend transformer en réalHés du lendemain C'est comme un avion qui compterait sur l'appui des nuages pour s'élever dans les airs 1 Quand la foi d'un pays tout entier s'est embarquée dans la nacelle, quel désastre que la chute et quel crime ont perpétré les misérables qui avaient organisé le départ i

Dr Çh. Fiegginger.

LA SITUATION EN ESPAGNE

LA QUESTION CATALANE

La prétention catalane à l'indépendance complète a été rejetée. La Catalogne restera membre de la République espagnole. La nouvelle a été communiquée au nouveau cabinet espagnol par le ministre de l'économie nationale qui, avec deux autres ministres, s'était rendu à Barcelone, par la voix des airs, afin d'engager des négociations avec le colonel Macia, nouveau chef provisoire catalan.

Le général Berenguer, retour de Lisbonne, s'est constitué prisonnier au ministère de l'intérieur pour répondre à certaines accusations lancées contre lui par le gouvernement républicain. Le ministre de l'intérieur a déclaré au général que l'ordre d'accusation contre lui ne sera pas établi avant lundi prochain et que, entre temps, il devait se tenir à la disposition du gouvernement. L'accusation contre lé général Berenguer se rapporte principalement aux exécutions des capitaines Callan et Garcia Hernandez, en décembre dernier, après les événements de Jaca. Bien que les partisans restés fidèles à la mônarchie aient généralement reconnu la portée des élections municipales du 12 avril, ils contestent au gouvernement provisoire le droit d'avoir. proclamé la République et déclarent que, seule, une constituante élue avec toutes les garanties de liberté et de vote peut se prononcer sur la forme définitive du régime. La rumeur a circulé que les Cortès constituantes ne seraient. pas convoquées avant le mois d'octobre. Interrogé sur ce point, un ministre a répondu « Quelle erreur, nous les réunirons tout de suite. » Le gouvernement prend des mesures pour empêcher la fuite des capitaux à l'étranger. Les sujets espagnols quittant le pays ne peuvent emporter que 5.000 pesetas. Hier, la duchesse d'Albe passait la frontière à Irun lorsque les douaniers ont saisi sur elle une somme de 751.000 pesetas. Les douaniers confisquèrent aussitôt 745.000 pesetas qu'ils déposèrent, au nom de la duchesse, dans une banque de la ville.

On mande de Londres que le marquis de Londonderry aurait écrit à M. Merry del Val, ex-ambassadeur d'Espagne, pour mettre à la disposition du roi et de la reine sa résidence de Hyde Park, qui passe pour l'une des plus belles de Londres. De son côté, lord Richard Curzon Scarsdale a fait connaître qu'il mettait sa propriété de Kedleston, près ie Derby, à la disposition d'Alphonse XIII.

ein" s^ieieEï

Menaces pangermanistes contre nos écoles

La campagne pangermaniste contre nos écoles continue en Sarre. Il faut que l'opinion française sache bien que l'enquête qui a été ouverte à ce sujet et confiée à M. Vezensky, membre de la commission de gouvernement, n'a pu découvrir un seul Sarrois ayant eu à subir de notre part un préjudice quelconque pour avoir refusé d'envoyer ses en.. fants dans nos écoles. Il serait à souhaiter que le rapport du ministre tchécoslovaque, qui fait justice des calomnies répandues contre nous, retienne l'attention xlc toute la presse française et qu'elle fasse connaître ses conclusions, non seulement chez nous, mais à l'étranger.

La campagne pangermaniste est d'autant plus éhontée que ce sont, en réalité, les nationalistes allemanils qui exercent sur la population sarroise 'a une pression abominable. Un document tombé entre nos mains prouve qu'ils n'hésitent pas à proférer des menaces de mort contre les Sarroîs qui ne se plient .pas à leurs exigences. II s'agit d'un tract glissé sous les portes de ceux qui nous con,fient leurs enfants et signé des partis nationaliste, populiste, économique et du centre-catholique. (A remarquer l'abstention des socialistes.) En voici un passage caractéristique

« Les racoleurs français font silence sur le sort que se préparent les parents qui envoient leurs enfants à l'école française si la Sarre vient à retourner au Reich, ils seront comme des étrangers au sein de la communauté allemande. Ils s'exposent au danger d'être considérés comme des séparatistes et méprisés comme tels, d'être en butte à des hostilités et à des accusations, et peut-être forcés de quitter (eur patrie envers laquelle ils ont manqué de fidélité. (Le passage est souligné dans le texte allemand.)

Voilà qui est fort clair pour ceux qui se souviennent des troubles de Rhénanie et des massacres de Pirmasens. On voit que les hitlériens ne sont pas les seuls Allemands qui ne reculent pas devant la violence et l'effusion du sang. Il faut espérer que la Société des Nations, responsable de l'ordre et de la sécurité en Sarre, saura rappeler à la pudeur ceux qui ont le front d'en appeler à elle tout en proférant de telles menaces. Il faut espérer que les peuples civilisés ne permettront pas aux assassins et aux pétroleurs pangermains de renouveler en Sarre- les abominables forlaits qu'ils ont perpétrés jadis en Rhénanie.

Jean Revire.

ha défense des frontières et l'aeeord franco-belge ° Par le Général HELLOT

Une vive agitation se manifeste en Belgique à propos des projets du gouvernement relatîfs à l'organisation défensive du pays. Un crédit de 300 millions a été demandé par le ministre de la guerre, mais les modalités de son emploi ne sont pas encore arrêtées par le Parlement. De nombreux articles ont paru dans la presse ils examinent les diverses solutions qui peuvent être envisagées pour assurer la sécurité du pays et, tout au moins en ce qui concerne la presse wallonne, ils critiquent avec force le projet du chef de l'état-major.

En se référant à ces articles, il semble que le projet en question consisterait à remanier sommairement les défenses de Liège et de Namur, et à porter le gros de l'effort financier sur l'organisation d'un « réduit national » derrière l'Escaut, entre Anvers et Gand. La presse wallonne .proteste contre ce plan qui pourrait avoir pour conséquence de livrer à l'invasion la près* que totalité du territoire belge et de découvrir par surcroît la frontière française du Nord. C'est pourquoi l'Indépendance belge du 7 avril écrit « .Dans ces conditions, nous commettons un acte de trahison envers nos alliés français, mais nous trahissons également notre pays que nous livrons à une nouvelle occupation allemande. C'est la seule conclusion à laquelle on arrive lorsqu'on veut se donner la peine d'étudier la situation. Et la question se pose tout naturellement de savoir si nos dirigeants ont des raisons sérieuses de suivre une politique qui paraît devoir aboutir à un relâchement des liens qui nous attachent à la France, dont nous avons certes plus à attendre que des pays nordiques vers lesquels on semble nous conseiller de nous tourner. »

*v

A partir de Liége, qui se trouve à quelques kilomètres seulement de la pointe du Limbourg hollandais, la Meuse se détourne vers l'Ouest jusqu'à Namur où elle est prolongée par la Sambre puis elle reprend la direction du Sud. Entre la Meuse, la frontière, germano-belge, le Luxembourg et la frontière française, s'étend un vaste pays accidenté et boisé on se fera une idée de son étendue si l'on considère qu'il y a une centaine de kilomètres entre la Meuse de Namur et la frontière allemande. Aussi chez ceux qui, en Belgique, se préoccupent de la défense du territoire et qui, en même temps, sont opposés aux projets du gouvernement, on distingue l'expression de deux doctrines différentes. Les uns disent qu'il faut défendre le pays à' l'est de la Meuse, en exploitant ses caractéristiquès qui se prêtent à la guerre de chicanes, qu'il faut donc se battre d'abord au plus près de la frontière les autres objectent qu'il convient de tenir le plus grand compte des possibilités de l'armée de campagne, en opposant les réalités à de trop vastes desseins ils sontiennent en conséquence que l'on doit se contenter d'organiser la ligne de la Meuse, mais de l'organiser fortement.

Le lieutenant-colonel Requette soutient brillamment cette dernière thèse dans 'a Nation


belge. La Belgique, dit-il en substance, a commis l'erreur grave, alors que rien ne l'y obligeait, de réduire ses divisions actives de douze à six, et le temps de service à dix mois. L'idéal serait évidemment de se battre à la frontière, mais nos moyens ne nous le permettent pas. Donc, contentons-nous de renforcer la ligne de la Meuse, en faisant de Liège le Verdun de la Belgique, en étendant les défenses de Namur, en complétant ces deux places par de nouveaux travaux dans l'intervalle qui les sépare. A Liège, comme à Namur, il ne suffit pas, comme le demande le gouvernement, d'améliorer les anciens forts, mais bien d'en construire d'autres plus éloignés du noyau central.

Tel est l'avis du colonel Requette la thèse contraire est soutenue dans l'Indépendance belge. C'est bien d'organiser solidement la défense de la Meuse, ce serait mieux de créer à la frontière des positions fortifiées profondes, on mettrait ainsi à l'abri de la destruction les villes dé la' Meuse et on couvrirait le territoire tout entier. Et, faisant allusion au réduit national de l'Escaut, l'auteur de l'article ajoute « Le plan de l'état-major peut se résumer comme suit je m'appuie sur mon allié anglais Tout d'abord, il conviendrait de montrer le papier par .lequel les Anglais se sont engagés à venir notre aide. Il y a bien Locarno et le pacte rhénan mais ces traités sont sujets à interprétation préalable. En attendant, nous serons sur l'Escaut avec nos 300.000 hommes et qui nous garantit que la Grande-Bretagne, devant notre désinvolture, jugera prudent ou nécessaire de nous envoyer du monde pour nous aider à reprendre le terrain que nous aurons abandonné bénévolement ? »

Mais ce n'est pas tout l'agitation provoquée par les projets d'organisation défensive ne se borne pas à des polémiques de presse. Le .8 'avril,. les Wallons de Bruxelles se sont réunis en assemblée générale et ont voté un ordre du jour dont le ton est très vif, et qui réclame notamment que « la défense de la Wallonie soit organisée de manière à faciliter le contact avec les troupes françaises et à assurer la protection des provinces wallonnes et des frontières gallolatines. » Pour bien saisir la portée de cet ordre du.-jou.Fr il faut se rappeler que le pays wallon est séparé du pays flamand par une ligne allant de Liège à Lille, et que, par suite, notre frontière du Nord entre Lille et Longwy, c'est-à-dire sur les quatre cinquièmes de son développement total, est limitrophe du pays wallon.

r *̃*

Si l'opinion publique se passionne en Belgique pour ces problèmes, est-il besoin de souligner tout l'intérêt que présente pour nous la solution qui interviendra ? Un accord militaire a été signé en 1919 entre nos deux pays récemment, les orateurs de certains partis qu'il B*est pas besoin de désigner plus explicitement ont demandé à la Chambre belge qu'il soit dénoncé leur motion a été combattue par le gouvernement. Si l'accord continue d'exister, il est clair que les systèmes défensifs des deux pays doivent être dans une interdépendance étroite l'organisation de notre frontière du Nord sera fonction de celle que nos amis belges adopteront chez eux il ne nous est pas indifférent qu'ils fortifient soit leur frontière de l'Est, soit la ligne de la Meuse, soit celle de l'Escaut c'est pourquoi il faut suivre de très près les mouvements d'opinion qui se manifestent dans les articles dont nous avons donné la substance. La fortification n'est qu'un moyen mis à la disposition des armées de campagne, mais son tracé sur le terrain jette quelque lumière sur les plans de concentration. Tout se tient dans ces matières, et un accord entre deux pays amis ne doit négliger aucun élément du problème. Il suffit de se reporter aux tragiques événements de la bataille des frontières en août 1914 pour saisir à quel point a fait défaut une entente préalable entre les états-majors français et beige. Elle n'était pas possible à l'époque en raison de la neutralité de la Belgique il n'eu est plus de même aujourd'hui.

Général Hellot.

M.. Doumergue est rentré à Paris

M. Gaston Doumergue, président de la République, qui, revenant de Tunisie, avait pris le train à Toulon vendredi, à 19 heures, est arrivé hier matin à la gare du P.-L.-M., à 10 h. 20. Dès 9 h. 45, une grande animation règne sur le quai orné de faisceaux de drapeaux tricolores. Des ouvriers déploient un immense tapis rouge, tandis qu'une compagnie de la garde républicaine, avec clairons et tambours, vient prendre ses positions et que les personnalités officielles commencent à apparaître.

On remarque le comte de Chlapowski, ambassadeur de Pologne; M. Yoshizava, ambassadeur du Japon MM. Pierre Laval, président du conseil Maginot, ministre de la guerre; André Tardieu, ministre de l'agriculture Louis Rollin, ministre du commerce et de l'industrie; Flandin, ministre des finances de Chappedelaine, ministre de la marine marchande Champetier de Ribes, ministre des pensions Paul Reynaud, ministre des colonies Blaisot; ministre de la santé publique Guernier, ministre des P.T.T.; Deligne, ministre des travaux publics François-Poncet, Cathala, Dignac, Diagne, sous-secrétaires d'Etat. M. Léger représente M. Briand.

Nommons encore parmi les personnalités présentes le général Pettelat, commandant la région de Paris MM. Edouard Renard, préfet de la Seine Jean Chiappe, préfet de police Guichard, directeur de la police municipale Noël, directeur de la Sûreté générale; Perrier, directeur des renseignements généraux.

La Compagnie est représentée par MM. Cordier, pflérfident du conseil d'administration Margot, directeur général Mugniot, ingénieur en chef de l'exploitation du P.-L.-M.

Le train présidentiel, dont la locomotive est décoxée de drapeaux selon l'usage, entre en gare. Le garde-à-vous retentit.

Le président, le teint bronzé par le soleil d'Afrique, paraît à la portière. Souriant, il ne semble pas se ressentir des fatigues du voyage. On aperçoit derrière lui MM. Léon Bérard, garde des sceaux Charles Dumont, ministre de la marine militaire de Fouquières, directeur du Protocole, et le général

Lasson.

M. Doumergue descend sur le quai et s'entretient quelques instants avec les personnalités qui sont venues le saluer.

Traversant le petit salon de réception, décoré de plantes vertes, il doit se prêter aux exigences des photographes qui sont venus en grand nombre prendre des clichés.

II monte ensuite en automobile avec M. Jul s Michel, secrétaire général de la présidence, et quitte la gare, acclamé chaleureusement par la foule.

A 10 h. 40, il arrive à l'Elysée.

Le pavillon présidentiel a été remis

au chef de l'Etat

Avant de débarquer du cuirassé Colbert, qui le ramenait de Tunisie, le président de la République a reçu des mains du contre-amiral Darlan sa marque personnelle aux initiales G. D., qui fut arborée sur les bâtiments de guerre à bord desquels M. Gaston Doumergue prit passage durant son septennat pour ses déplacements officiels. En remettant au chef de l'Etat, à la veille de son départ de l'Elysée, l'insigne de son autorité, le commandant de la division présidentielle a tenu à lui exprimer les sentiments de respectueuse reconnaissance que lui garde la flotte tout entière pour l'intérêt qu'il ne cessa de témoigner à ses efforts.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Les Cours

S. M. la Reine de Roumanie, en passant par Paris, a bien voulu recevoir en audience privée S. Exe. le ministre de Roumanie et Mme Cesiano, qui ont accompagné ensuite Sa Majesté au départ du train à la gare de l'Est.

LL. AA. RR. le Prince de Galles et le Prince Gebrge, qui arriveront à Lisbonne le 25 avril, repartiront au cours de la nuit par le même ûateau directement pour l'Angleterre.

S. A. S. le prince de Monaco a reçu à dîner au palais, mercredi dernier Mgr Baudrillart, archevêque de Mélytène, recteur de l'Institut catholique de Paris et membre de l'Académie française Mgr Clément, .évêque de Monaco le médecin inspecteur général Dopter, directeur du service de santé la comtesse de 'e Baciocchi, le docteur Louet et le commandant Millescamps.

S. A. R. l'Infant don Juan, fils de LL. MM. le Roi et la Reine d'Espagne, est attendu à Gênes le mardi 21 avril.

S. A. R. le Prince Eugène, de Suède, après avoir passé quelques semaines sur la Côte d'Azur, vient d'arriver à Paris afin de préparerj'exposition de ses œuvres, peintures et gouaches, dont 1« ^vernissag-e aura lieu demain lundi 20 avril. ̃

Dans les Ambassades

La comtesse de Peretti de La Rocca, femme de S. Exc. l'ambassadeur de France en Belgique, revenue du Midi par la route à Bruxelles avec le lieutenant et Mlle de Peretti de La Rocca, a offert un très beau bal dans les salons de l'ambassade merveilleusement fleuris. Parmi les très nombreux invités, citons au hasard le vicomte et la vicomtesse Roger d'Hendecourt, le comte, la comtesse et Mlle de Nicolay, le comte et la comtesse René de Briey, le vicomte et la vicomtesse Gatien du Parc, le comte et la comtesse Xavier Carton de Wiart, le comte, la comtesse et Mlle Eugène de Grunne, M. et Mme Mesdath de Ter Kiele, la baronne et Mlle Herman de Woelmont. le comte et la comtesse Victor d'Ansembourg, le vicomte, la vicomtesse et Aille Poullet, le baron et la baronne R. van Zuylen de Nyevelt, la comtesse et Mlle Gustave de Lannoy, S. Exc. M. Grigorcea, ministre de Roumanie S. Exe. M. Havlicek, ministre de Tchécoslovaquie; baron, baronne et Mlle Forgeur, baron et baronne Adrien del Marmol, vicomte et vicomtesse Motono, M. et Mme de Hoegh Guldberg, comte, comtesse et Mlle Oscar de Lichtervelde, général, Mme et Mlle Didier-Allard, M., Mme et Mlle Thibaut de Maisières, M., Mme et Mlle Melot, baron et baronne d'Anethan, lieutenant-général, Mme et Mlle A. Cumont, comte et comtesse Fr. de' Robiano, M. et Mme Roger de Laveleye, baron Etienne de Béthune, M., Mme et Mlle de Formanoir de La Cazerie, M., Mme et Mlle Harmant, M., Mme et Mlle Dorca, baron, baronne et Mlle Cartuyvels de Collaert, comte et comtesse Roger de Meeus, major et Mme van Cauberg, M., Mme et Mlle Charles de Burlet, vicomte et vicomtesse Charles de Ghellinck Vaernewyck, Mme et Mlle Belpaire Woeste, M., Mme et Mlle François, baron et baronne André de Vinck, capitaine et Mme Xavier van de Werve, capitaine et Mme Robert Jooris, Mme Paul et Mlles de Laveleye, M. et Mme Léon de Helbig de Balzac, M. et Mlle Carlier d'Odeigne, général, baronne et Mlle Greindl, vicomte et vicomtesse Max de Villoutreys, baron, baronne et Mlle de Selys-Longchamps, M. et Mme Philippson Wiener, chevalier et Mme Demeure, colonel, Aimé et Mlle Dor.nay de Casteau, M. et Mme Harold de Hemptinne, comte et comtesse M. d'Oultr-emont, M. et Mme R. Vaxelaire, général, Mme et Mlles Termonia, AI. Georges Vaxelaire, chevalier, Mme et Mlle Robert de Bauer, baron, baronne et Mlle de Posson, chevalier et Mme. Biseau d'Hauteville, comte et comtesse d'Yve, baron et baronne Jacques Donny, baron, baronne et Mlle van Eyll, M., Mme et Mlles Georges t'Kînt, M. et Mme Ch. de Villers-Grandehamps, M. et Mme de Kettenis de Hollaeken, M. et Mme Lejeune de Munsbach, M., Mme et Mlle Bukovac, capitaine comte Christian de Robiano, M. Télémaque, M. Guy de Borchgrave, M., Mme et Mlle du Roy de Blicquy, M. Carlos Rittweger de Moor, M. Guy de Borchgrave, etc. Un ravissant cotillon de fleurs a clôturé cette belle soirée.

Dans le Monde

Al et Mme Firino-Martell sont rentrés à- Paris après un voyage de. cinq mois en Amérique du Sud. M. A. de Gontaut-Biron se fera entendre en un unique récital de piano le jeudi 30 avril, à vingt et une heures, à la salle Erard.

Naissances

La comtesse Raymond Baguenault de Puchesse, née Guillemette de Ginestous, a heureusement mis au monde une fille Yvonne. Lyon, 10 avril 1931. Bienfaisance

Le samedi 25 avril, à quatorze heures trente, salle Gaveau (45, rue La Boëtie), un concert, sera donné au profit de l'œuvre de l'Enfance malheureuse. Au programme la chorale Sainte-Jeanne, Mme Deva Dassy, cantatrice; M. Villain, violon, premier prix du Conser-

TEMPS PROBABLE

Région parisienne.- Temps encore médiocre et froid. Ciel couvert, brumeux, avec chutes de bruine ou neige intermittentes le matin, devenant très nuageux avec rares éclair cies et averses ou grains. Vent de Nord à Nord-Est modéré. Température en baisse. Maximum 8°. France, Moitié Nord, même temps que dans la région parisienne.

Moitié Sud, ciel très nuageux avec rares éclaircies et averses ou grains.. Vent de Nord-Ouest à Nord a?sez fort, avec rafales. Température en baisse générale.. Aviation.-a) Région parisienne Ciel couvert très bas, brumeux avec bruine ou neige le matin, devenant très nuageux bas avec rares éclaircies et averses on grains. Vent du secteur Nord-Est 35 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise, devenant médiocre.

b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne, Strasbourg Comme dans la région parisienne.

c) VERS Lyon-Marseille Jusqu'au Rhône, comme dans la région parisienne Au delà, ciel nuageux assez bas avec éclaircies, averses ou grains. Vent de Nord 45 à 70 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. d) Toulouse-Alicantë-Casablanca 1* En France, comme au delà du Rhône, avec rafales de Nord-Ouest 20) Au delà, ciel nuageux élevé ou moyen, ainsi que par nuages assez bas, belles éclaircies, mais risque de grains ou orages de Valence à Casablanca. Vent du secteur Nord 35 à 5(3 kilomètres à l'heure. Bonne visibilité. Côte d'Azur. Assez beau temps, nuageux. Vent d'Ouest assez fort à fort.

LA FETE DE JEANNE D'ARC

La préfecture de police communique « La fête de Jeanne d'Arc sera célébrée solennellement le 10 mai prochain, dans les mêmes conditions que l'année dernière. Le public sera admis à déposer des fleurs et à défiler devant les différentes statues de Jeanne d'Arc.

» Les associations qui désirent- se rendre au monument de la place Saint-Augustin et à celui de la place des Pyramides sont priées de le faire connaître avant le 30 avril à la préfecture de police (direction générale de la police municipale), qui, suivant leur nombre et leur importance, leur indiquera sur quel emplacement et à quelle heure elles pourront se rassembler. r

Inauguration du Salon des artistes de Paris Le Salon des Artistes français, installé à Bagatelle, a été inauguré hier après-midi par M. Contenot, vice-président du conseil municipal, assisté de M. Darras, dirc'cteur des beaux-arts de- la Ville dé Paris, représentant le préfet de la Seine. Ce salon restera ouvert à partir d'aujourd'hui 19. avril jusqu'au 15 mai.

vatoire; Mme Germaine Polack van Goens, pianiste; Mlle Delba, de l'Odéon.

On trouve des invitations et des places réservées au siège de l'œuvre,, 92, rue du Moulin-Vert (Téléphone Ségur 42-49; chèques postaux: Paris 428-83). L'Entr'Aide aux femmes du monde par le travail vient au secours des femmes du monde dans la détresse en s'efforcant de leur procurer du travail à domicile. Elle poursuit le double but d'apporter un soulagement aux infortunes morales autant qu'aux difficultés matérielles de ses affiliées. Son caractère essentiel est d'être une œuvre d'assistance et non une entreprise commerciale. \tl t

Le nombre des afffh'ëes'â l'Entr'Aide s'est considérablement accru en raison. de la crise économique actuelle, ce qui incite les dirigeantes de cette œuvre à se procurer les ressources indispensables au fonctionnement et au développement de l'œuvre.

C'est dans ce but qu'a été organisée, pour le lundi 27 avril, à quinze heures et demie, au Cercle Interallié (33, faubourg Saint-Hondré), une conférence qui sera faite par Mlle Hélène Vacaresco, suivie d'une audition poétique de la comtesse de 'SSIoailles.

Cette conférence est pla'çés' sous le patronage du prince et de la princesse 'de Bea'uvau-Craon, de la duchesse de Gramont et de la vicomtesse Benoist d'Azy. Le 28 avril, à vingt heures trente, aura lieu, salle d'Iéna (10, avenue d'Iéna), une représentation de bienfaisance au profit de l'Union du Pas-de-Calais, dont Mgr Dutoit, évêque d'Arras, est le président, et Mlle de Partz la dévouée présidente. Cette représentation aura lieu également pour les œuvres si intéressantes du Midi (O. D. M.).

Les 30 avril, 2 et 4 mai, trois autres représentations seront données au bénéfice de la Société de charité maternelle de Paris, dont la princesse de Poix est présidente. Un groupe d'amateurs qui, l'année dernière, donna Véronique avec un grand succès, interprétera Chanson d'Amour, de Schubert.

Nul doute que ces nouvelles manifestations n'attirent un public nombreux, tant par leur but charitable que par l'intérêt artistique qui fut l'année dernière particulièrement remarqué.

Pour le 28 avril, on trouve des places chez Mlle de Bryas, 1, rue Savorgnan-de-Braza (Ségur 22-64) à la salle d'Iéna, 10, avenue d'Iéna chez Rouard et Lerolle, 40, boulevard Malesherbes au groupe des 0. D. M.- de Sainte-Clotilde, 7, rue Casimir-Perier.

Pour les autres représentations chez la princesse de Poix, 2, rue de Lubeck chez M. Georges Evette, 24, rue de Surène chez Rouard et Lerolle^ .40, boulevard Malesherbes, .et îp, -avenue d'Iéna. ;î'(.> Le mercredi 28 avril, de quatorze à dix-huit heures, 13, rue Berryer, aura lieu':nn«:;vente de charité au profit des œuvres populaires des Sœurs de Sainte Vincent de Paul (32, rue Geoffroy-l'Asnier). Ces œuvres importantes et nombreuses, comportent orphelinat, fourneau populaire, aide immédiate, placements de vieillards et d'enfants, assistance par le travail, visite et soins aux pauvres malades à domicile, jardin d'enfants, catéchisme aux enfants et aux adultes, abri temporaire, colonie agricole, etc.

Dans la grande salle de la Société d'Horticulture (84, rue de Grenelle), au Bazar de la Charité, aura lieu, les mercredi 6 et jeudi 7 mai, de deux à six heures, la vente de charité au bénéfice de l'œuvre des colonies de vacances de filles du Kremlin-Bicêtre.

Au profit de la crèche de Houilles, le jeudi 7 mai, de dix à dix-huit heures, aura lieu une vente de charité à la salle des Ingénieurs civils (19, rue Blanche, au premier étage). A tous les comptoirs, les objets les plus divers et fort intéressants. Buffet.

Mariages ''̃ '?

Le 8 avril a été béni, en l'église Saint-Michel de Dijon, le mariage de Mlle Marie-Henriette de Persan, fille du comte de Persan, chef d'escadrons de cavalerie, et de la comtesse, née de Mand-e-lot, avec le comte Jacques de Maigret, fils du comte de Maigret et de la comtesse, née d'Anterroches.

Les témoins étaient, pour la mariée le marquis de Persan, son oncle, et la comtesse de Mandelot, sa grand'mère pour le nïffri'é le comte Geoffroy d'Andigné et le vicomte d'Anterroches, ses oncles. Hier, e,n l'église Notre-Dame de Grâce de Passy, ̃ a- été célébré, dans la plusestricte intimité, le mariage de M. Silvio de Pedrelli, fils!de M. Virginio de Pedrelli, décédé, et de madame, née Salzani, avec Mlle MarieLouise de Steigcr, fille du baron Mathieu de Steiger, décédé, et de la baronne, née comtesse Stourdza. Nous apprenons les fiançailles de Mlle Simone Dailly, fille de M.Jean Dailly et de madame, née Bapst, avec M. Pierre Dugardin, fils de M. Maurice Dugardin et de madame, née Le Roy.

Deuils .̃'̃

Les obsèques de Mme Henri Cambon ont été célébrées hier matin, en l'église Saint-Thomas d'Aquin, où la levée du corps a été faite et l'absoute donnée par le chanoine Rivière, curé de la paroisse.

Le deuil était conduit par AL Henri Cambon, ministre de France à Sofia, son mari; par ses deux fils; par le lieutenant-colonel Jean de La Taille, son père; par le

Un avis aux propriétaires d'automobiles

Le ministère des finances nous communique l'avis suivant

« Des inconnus se présentent chez certains propriétaires d'automobiles-et tentent, sous menace de procès-verbal, de se faire remettre le montant de l'impôt du trimestre en cours.

» Les intéressés sont mis en garde contre ces procédés délictueux et invités à se libérer de préférence par des chèques Jj>.an,caires ou postaux., vire-: ments ou mandats contributions et à lie s'acquiiier en' numéraire qu'entre les mains des receveurs' Hes contributions indirectes au cours de leurs tournées de perception ou à leur bureau, contre remise d'une quittance régulière. »

UN NOUVEAU SANATORIUM

L'hôpital sanatorium de Champrosay, édifié par les soins de l'Asssitance publique, vient d'être ouvert. Il est construit sur un plateau dominant la rive droite de la Seine, dans les bois dépendant de la forêt de Sénart, près de Ris-Orangis. Le nouvel éîablissemen't, doté des installations les plus modernes, peut recevoir 544 malades..

Inauguration de la Maison de repos et de convalescence du gardien de la paix

Sur le magnifique domaine de la Fassaye, à Sevran-Livry, légué par Mme Hervé, a été inauguré, hier après-midi, la Maison, de repos et de convalescence du gardien de la paix. Cette institution, complément de l'oeuvre poursuivie avec un inlassable dévouement par Mme Jean Chiappe, est une dépendance de la maison de santé déjà si fort appréciée par les gardiens, et permettra aux convalescents de prendre un -r^pos bienfaisant dans un cadre familial, dans les meilleures conditions de confort et d'hygiène, Trente-cinq lits seront à la disposition des malades, et ceux-ci seront soignés par les Sœurs de, Saint-Vincent de Paul. De nombreuses porsohnaiités assistaient à cette cérémonie. On reconnaissait notamment le soussecrétaire d'Etat à l'intérieur, MM. Renard, préfet de la Seine Bonnefo3r-Sibour, préfet de Seine-etOise Chiappe, préfet de police Liard, Priolet, Barrau, Faralicq, Vernis, qu'entouraient les délégations d'agents.

M. de Nalèche, président du conseil d'administration de la Maison du gardien de la paix, a pris le premier la parole. Avec cette discrétion délicate et ce sens des mesures qu'on lui connaît, le directeur du Journal des Débats a su définir toute l'utilité sociale et corporative de l'oeuvre entreprise. M. Dreux a rappelé ensuite les origines de la fondation, et M. Calhala s'est fait l'éloquent interprète de la sollicitude du gouvernement.

comte Gaston de La Taille et par M. Jules Cambon, ambassadeur de France, ses oncles.

Le ministre des affaires étrangères était représenté par M. Philippe Berthelot, secrétaire général du ministère.

Dans l'assistance:' M. Camille Barrère, comte de Saint-Aulaire, MM. A. Defrance et de Panafieu, ambassadeurs de France; Emile Dard, ministre de France à Belgrade; Saint-René Taillandier; amiral Lacaze, ancien ministre de la marine; Emile Moreau, ancien gouverneur de la Banque de France; Paul Boyer, de Laboulaye, directeur adjoint au ministère des affaires étrangères, et Harismendy, ministre plénipotentiaire, directeur du personnel Pariset, ancien administrateur du Temps Jacques Bardoux, etc.

Le cercueil a été déposé dans les caveaux de l'église. D'Honolulu on annonce la mort du Frère Joseph, qui, pendant quarante-quatre ans, s'était consacré au service, des lépreux de l'île Molakaï (Hawaï). La duchesse Nicoletta Ruffo, descendante des princes de Sant'Antimo, vient de mourir à Rome. Nous rappelons qu'une messe anniversaire pour le comte de La Vaulx, président de la Ligue internationale aéronautique, vice-président de l'Aéro-Club, mort dans un accident d'aviation à Jersey City (Etats-Unis d'Amérique), sera dite en l'église Saint-Honoré d'Eylau, demain lundi 20 avril, à dix heures.

Nous avons annoncé la mort de Mme Jean de Bayser, née Yvonne Tacquet, pieusement décédée le 16 avril 1931, à l'âge de trente-six ans.

Ses obsèques à Paris auront lieu demain lundi 20 avril, à onze heures précises, en l'église Saint-Ferdinand des Ternes, où l'on se réunira. Une cérémonie religieuse sera célébrée à Lens (Pas-de-Calais), le mardi 21 avril, à onze heures précises, suivie de l'inhumation. De la part de' M. et Mme Léon Tacquet, de Mme Edouard de Bayser, de M. et Mme Grégoire SainteMarie et de M. et Mme André de Bayser. Le présent avis tient lieu de faire-part.

Nous apprenons la mort de Mme A. Bassez-Préville, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, après une longue maladie, en son domicile, 5, rue José-Mariàde Heredia, à Paris.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Charles Desmeure, née Marie-Irma Darcy, pieusement décédée en son domicile, 21, rue de la Station, à Asnières. Ses obsèques auront lieu en l'église Sainte-Geneviève d'Asnières, demain lundi 20 avril 1931, à dix heures et demie.. On se réunira à l'église. De la part de Mlle Denise Darcy, M. et Mme Delory, M. et Mme Damoiseau, et leurs enfants, M. et Mme Lombard et leurs enfants, ses 'rieveu,' nièces et cousins; de toitté-sa famille et de ses nombreux amis. Le présent avis tient lieu de faire-part. Nous apprenons la mort de Mme Georges Godet, décédée le 17 avril 1931, en son domicile, 114, rue de La Boétie, dans sa soixantième année. Ses obsèques auront lieu demain lundi 20 avril, à dix heures précises, en l'église Saint-Philippe du Roule, sa paroisse. On se réunira à l'église.

De la part de M. Georges Godet, son mari, et des familles Combaudon, Lefaure, Malivoire, Leseure, Rontaix, Morin, Léautey.

On est prié de considérer le présent avis comme tenant lieu de faire-part.

M. et Mme Arthur Baldwin, 47, avenue Hoche, ont la douleur de faire part de la mort de leur fils cadet, Jere Greenleaf Baldwin, décédé accidentellement dans sa vingt et unième année, à Ithaca, New-York, le 17 avril. Cet avis tient lieu de faire-part.

On annonce de Toulouse la mort de M. Emeric de Serre, vicomte de Saint-Roman, pieusement décédé à l'âge de quara'nte et un ans. Ses obsèques ont eu lieu dans la sépulture de famille, à Fourquevaux (HauteGaronne).

Nous apprenons la mort de Mme Thibault de Beauregard, pieusement décédée à Versailles, le 11 avril. Valfleury.

PETIT, CARNET

S Jones, 39 à 51, avenue Victor-Hugo, présente actuellement des articles de saison à des prix exceptionnels. Toile de soie façonnée, tous coloris, le mètre 45 fr. Javanaise pure soie garantie au lavage, pour robes, le mètre 35 fr. Capeline ,panama d'origine, 85 fr. Grand carré mousseline imprimée, coloris mode, 39 fr. Bas pure soie, 50 fin, toutes teintes, 42 fr.

Pour enfants Chemise garçonnet, zéphyr fantaisie, col Danton, 15 fr. Mi-bas soie végétale beige, 10 fr. Pour hommes Robe de chambre de voyage, tissu imprimé lavable, 115 fr Lampe de chevet boule nacrée, 85 fr. Service de gobelets demi-cristal, les 38 pièces, 49 francs.

S La seule crème irradiée- du monde, la crème U. V., est fabriquée sous un contrôle médical permanent, par les Laboratoires d'Hygiène du Dr Charpy. Elle tonifie et régénère les tissus.

LA JOURNEE A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée à iS h. 30 par l'U. N. C. de Magny-en-Vexin, U. N..O. R. de îa 13e région.

Au Musée du Louvre, porte Denon, conférence sur « Manet par M. Paul Fierens.

Au Museum d'histoire naturelle, à 9 h. 45, conférence sur « les industries paléolithique et néolithique^», par ''M; Paul -Lester, sous-directeur du laboratoire d'anthropologie. .̃̃

Au Musée Galliera, à 16 h. 30, audition musicale par l'Association des artistes boursiers de la ville de Paris et du département de la Seine.

Aux serres de la ville de Paris, porte d'Auteuil, exposition annuelle des azalées.

Courses à Longchamp à 14 heures.

LES COURSES DE LEVRIERS Les prix Hardinge et Fullerton

Par une température hivernale, la troisième réunion de courses de lévriers organisée à SainteGemme par la Société d'encouragement aux courses de chiens en France et aux colonies, s'est déroulée avec un plein succès. En voici les résultats

Prix Hardinge (puppies et chiens), international rendement de temps distance 700 mètres 40.000 francs. Première éliminatoire 1. Spate, à M. le baron Maurice de Waldner 2. Style, à l'Elevage du lévrier 3. Mali, à M. Drexel-Biddle. Temps 48" .3/5.

Deuxième éliminatoire. 1. Senior, à M. DrexelBiddle 2. Sérail,, à Mme 0. Jallu (0" 4/5) 3. Swaledale, à d'Elevage du Lévrier. Temps 49". Troisième éliminatoire. 1. Sharpshooter, à M. Drexel-Biddîe 2. Sirdar, à Mme la comtesse Greffulhe 3. Reforded Rake, à M. Lindeboom. Temps 43" 3/5.

Quatrième éliminatoire.' 1. Territorial, à Mme 0. Jallu (0" 1/5) 2. Swilcan, à Mme It. Emmet 3. Salvia, à M. Drexel-Biddle. Temps 48". Finale 1. Style, à l'Elevage du Lévrier 2. Sharpshooter, à M. Drexel-Biddle 3. Sirdar, à Mme la comtesse Greffulhe 4. Spate, à M. le baron Maurice de Waldner 5. Senior, à M. DrexelBiddle. Temps 47" 4/5.

Prix Fuilerton (puppies et chiens), distance 300 mètres 10.000 francs. Première éliminatoire 1. Muckross, à M. Dastorg 2. Celtiè Rebel, à Mme Pierre Brune 3. Senator, au marquis de Beaurepaire. Temps 19" 2/5.

Deuxième éliminatoire. 1. Snowshoe, à M. F. Huffcr Jr 2. Surety, à M. Antenor Patino 3. Sequin, à M.-Pierre David-Weill. Temps 20". Finale 1. Muckross, à M. Dastorg 2. Senator, au marquis de Beaurepaire 3. Celtic Rebel, à Mme Pierre Brune. Temps 20".

Malgré une température tout à fait hivernale, les

courses avaient attiré de nombreux fervents, "par-* mi lesquels nous avons reconnu

Prince et princesse Joseph de Broglie, ensemble noir, manteau loutre, col et parements renard gris marquis et marquise de Beaumont, manteau de loutre, toque noire baronne Charles Le Vavasseur, manteau de drap noir garni renard, toque bleue baronne de Lamberterie, ensemble beige et bleu, col de ragondin, toque de velours bien M. et Mme Gabriel Brun, manteau de breitschwanz, toque de paille noire vicomte et Mlle de Canson, tailleur de breitschwanz, grands renards argentés, toque blanche marquis et marquise de Beaurepaire capitaine et Mme Steel, ensemble noir, renards argentés baron et baronne de Turckheim, manteau de karakul noir, feutre mordojé garni fantaisie plumes baronne Oppenheim, manteau de poulin, toque piquée d'un camélia blanc Mlle de Bussy, ensemble noir comte Jean de Pourtalès, baron Henri de Bastard, marquis Pagan, M. Geoffroy-Château, prince B. Narischkine, M, C. de Waldner, M. John du l'uy, M. H. de Turckheim, commandant Heitz-Boyer. La prochaine réunion sera donnée le samedi 25 avril. Les courses commenceront à 14 heures.

Mort de M. Auguste Gauvain M. Auguste Gauvain est mort hier dans' une maison de santé où il était en traitement. Il était lié à Vesoul le C octobre 1861. Après des études de droit et de sciences politiques il bifurqua vers le journalisme. Rédacteur au Journal des Débats, rédacteur en chef de la Vie politique à l'étranger, secrétaire de la commission européenne du Danube (18931903), secrétaire français de l'Office central des transports internationaux (1904-1909), il prit, en 1909, la direction des services de politique étrangère du Journal des Débats.

D'une grande compétence dans l'étude des questions de politique étrangère, il s'intéressa plus particulièrement à celles concernant les nations balka.niques.

Ses articles ont été réunis en une suite de volumes qui obtinrent le prix Drouyn de Lhuys et qui lui ouvrirent les portes de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques) Les origines de la guerre européenne (1915), L'Europe avant la guerre (1917), L'Affaire grecque (1917), La Question yougoslave (1918), L'Encerclement de l'Allemagne (1919), L'Europe au jour le jour.

:E3 A.IsTJDT

16, rue de la Paix

solde, mardi 21 avril, sa collection à des prix excEptionnels. Robes d'ctc partir de 200 francs.

La Légion d'honneur à une religieuse" Lille, 18 avril. Le cardinal Liénart, évêque de Lille, a remis cet après-midi à Sœur Marie-Thérèse de sainte Jeanne d'Arc, née Blanche Trémeau, originaire d'Orléans, actuellement en retraite à la Maison des Sœurs franciscaines, à Lille, la croix de la Légion d'honneur que le gouvernement lui a décernée dernièrement pour le dévouement dont elle a fait preuve sur les terres lointaines de 1897 à 1929. Cette religieuse a soigné aux Indes et en Chine, où elle courut de grands dangers, de nombreux lépreux. Elle.y a laisse des œuvres solidement organisées. C'est ce qu'a rappelé le cardinal Liénart en épinglant la croix sur la poitrine de Sœur Marie-Thérèse, dont il a exalté la vie de sacrifice et de dévouement.

M. Charles Pomaret à Toulon

M. Charles Pomaret, sous-secrétaire d'Etat à l'enseignement technique, a inauguré hier matin, en présence des autorités locales, les nouveaux ateliers de l'Ecole pratique d'industrie, dite Ecole Rouvière. En réponse aux discours qui ont été prononcés, M. Charles Pomaret a exposé en détail l'œuvre accomplie depuis 1919, grâce aux crédits que n'a jamais ménagés le Parlement, et il a rappelé les avantages du mécanisme délicat et précieux de la taxe d'apprentissage et de ses exonérations. Elevant le débat et traitant la question scolaire dans son ensemble, M. Pomaret a indiqué qu'il devait y avoir de moins en moins de barrières entre les divers ordres d'enseignement, et que l'enseignement technique et professionnel, vainqueur des préventions dont il a été trop longtemps l'objet, devait être mis de plus en plus sur le même plan que les autres ordres d'enseignement. « Nul enseignement, a déclaré M. Pomaret, n'est plus essentiellement démocratique que l'enseignement technique et professionnel. Il est vraiment renseignement de l'enfance ouvrière et paysanne qui veut et doit concourir à la formation des élites de la nation. »

CONSEIL DE CABINET

Un conseil de cabinet s'est tenu hier après-midi au ministère de l'intérieur, sous la présidence de M. Pierre Laval.

Le conseil a chargé M. François Poncet, sous-secrétaire d'Etat à l'économie nationale, de représenter le gouvernement à la conférence qui doit examiner cette semaine, à Genève, les projets préparés pour l'institution d'une Société internationale de crédits hypothécaires agricoles.

On sait que la création d'un crédit hypothécaire agricole est l'une des mesures qui ont été envisagées pour porter remède aux difficultés qu'éprouvent les pays agricoles de l'Europe centrale et orientale.

Le conseil a donné à M. François Poncet les indications nécessaires à l'accomplissement de sa mission. ̃

Le reste de.l.atséànee 8. été consacré à l'expédition des affaires «courantes* r ̃ Demain matin, les ministres se réuniront en conseil, à l'Elysée, sous la présidence de M. Gaston Doumergue.

C'est au cours de ce conseil qu'un important mouvement préfectoral sera arrêté et que les instructions à donner à nos délégués au comité de rédaction de l'accord naval seront définitivement fixées.

Gùl et

«s* Le président de la République s'est fait représenter par le commandant Collette, de sa maison militaire, à la fête de bienfaisance organisée hier soir, à la Salle Wagram, par la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants. •£ Chez Ruhlmann, 27, rue de Lisbonne, une exposition des dernières œuvres de Robert Bonfils et de Daurat, a été inaugurée hier. Elle réunit reliures, peintures, illustrations, pièces d'orfèvrerie, et restera ouverte jusqu'au 2 mai 1931. ° M. André Tardieu, ministre de l'agriculture, invité'par la Société des Agriculteurs du Nord, préside aujourd'hui, à Lille, la distribution solennelle annuelle des récompenses aux lauréats des concours culturaux de la région du Nord. M. André Tardieu, qui a quitté Paris à 8 heures, sera de retour dans la soirée.

•£ M. Jean Cassou, chargé de mission au cabinet du garde des sceaux, est nommé chef adjoint, en remplacement de M. Delzangles, avocat, à la cour, dont la démission est acceptée. ,>

Une agression contre Mme Huguette ex-Duflos Mme Huguette ex-Duflos, qui joue en ce moment au théâtre Saint-Georges, se rendait à ce théâtre, hier soir vers 20 heures, quand elle fut attaquée par une femme qui voulut la frapper à coups de couteau. L'artiste, en se défendant, fut blessée à une main. A ses cris, l'agresseur fut arrêté. Elle se nomme Anzieu, demeurant 23 bis, rue Saint-Barthélenij', à Melun (S.-et-M.), et descendue à Paris dans un hôtel, 30, rue Saint-André-des-Arts.

Le commissaire de Saint-Georges a procédé au premier interrogatpire. Quant à Mme Huguette ex-Duflos, elle a été conduite à l'hôpital Lariboisière, ayant un tendon de la main coupé.

•̃̃


çbèb

DERNIERE HEURE

Apres la formation à Bucarest du cabinet Jorga

BUCAREST, 18 avril. • Après la prestation de serment, le roi a prononcé le discours suivant « Après une crise qui a duré plus que la dernière, je suis heureux qu'on ait pu constituer ce gouvernement. Ceux qui parmi vous adhéraient à un "parti se sont libérés, en entrant dans le gouvernement, de certaines considérations.

» ̃ Je suis sûr que, n'ayant aucun autre intérêt que celui du pays, vous travaillerez de manière à réaliser ce que nous attendons de vous.

> Dans ces temps difficiles, il faut un travail et une administration honnêtes. Il n'est pas besoin de formules trop compliquées, trop insinueuses, pour répondre aux nécessités de l'heure présente. On réclame une formule simple et juste qui soit appliquée à un travail honnête et sans hésitation. Je suis sûr que vous la trouverez et que vous marcherez sur la voie que tout le pays et moi-même nous attendons de vous. »

M. Jorga a répondu au discours du roi en le remerciant pour les paroles qu'il venait de prononcer. Il l'a assuré que le nouveau gouvernement fera tout son possible pour justifier la confiance du roi, sans être dominé par d'autres sentiments que celui de son dévouement envers le souverain et de son amour infini pour la patrie.

Une note du gouvernement portugais Lisbonne, 18 avril. ̃ Une note officieuse annonce que le gouvernement a reçu une communication du commandant des forces de répression l'informant que les insurgés de l'île de Terceira sont très déprimés par suite de l'attitude prise parla population de l'ile, qui a prévu les conséquences possibles de la rébellion.

L'énergie du gouvernement est prouvée par la proclamation adressée par le ministre de la marine à tous les bâtiments envoyés dans les îles. Cette proclamation, qui a été adressée à la marine de guerre le jour même l'adjudication de la construction de nouvelles unités a été faite, représente de la part du gouvernement un effort considérable en faveur de la marine que les gouvernements, antérieurs, avaient,. d(élai,s;sé,e.r j 'C'est' il h" appfe*l"b,ue îaf pa^rîtr adressé- aux marins du Portugal devant une attitude criminelle que l'histoire ne pardonnera pas.

La rébellion à Madère

Londres, 18 avril. On mande de Funchal à la News Chroizicle que la situation devient de plus en plus grave à Madère.

La canonnière portugaise « 180 » bloque le port et empêche ie ravitaillement.

On signale le départ de nombreux Anglais qui villégiaturaient dans l'île. Le chômage s'accroît et les rigueurs que la population .doit encourir pourraient provoquer une contre-révolution.

Les rebelles ont saisi deux vaisseaux patrouilleurs et un navire de 4.000 tonnes affecté au transit entre les colonies portugaises de la métropole. Lord Welîingdon prend possession de son poste Lord Irwin part pour l'Angleterre

Londres, 18 avril. Un télégramme de Bombay annonce que lord Welîingdon a prêté aujourd'hui le serment de fidélité devant toutes les chambres réunies du conseil exécutif et a pris possession de ses nouvelles fonctions.

Lord Irwin a quitté Bombay aujourd'hui, en route pour l'Angleterre. De nombreuses personnalités ont longuement acclamé à son départ l'ex ,vice-roi qui, dans son discours d'adieu, souhaita, particulièrement- la coopération de l'Occident et de l'Orient pour mettre un terme définitif à toutes les discordes et créer ainsi une Inde forte et prospère dans l'Empire britannique.

La marine de commerce des Soviets Londres, 18 avril. D'après le correspondant du Times à Riga, le conseil du travail et de la défense des Soviets a recommandé l'introduction immédiate d'un nouveau programme de construction de 44 navires de ,commerce d'un tonnage de 175.000 tonnes, dans le courant de l'année. Ils seront construits dans six chantiers établis sur les bords de la mer Baltique, de la mer Noire, de la mer d'Azow, de la mer Caspienne, de l'Océan Pacifique et de l'Océan Arctique.

Avant la fin du mois de juin tous les anciens marins et officiers de la marine marchande, même ceux ayant un autre emploi, devront reprendre du service dans la nouvelle marine marchande soviétique.

REVUE IDE I_. A. ï3 IR, E S 3 E

Vers l' « Anschluss »

Il y a grande liesse dans la presse officieuse selon les mystères de la génération spontanée, la Paneurope économique va naître ce sera le coup droit pacifique à l'union douanière austroallemande, prélude du rattachement.

M. Lucien Bourguès (PETIT PARISIEN) applaudit

II était particulièrement important que la France donnât l'exemple d'une largeur de vues susceptible de favoriser une organisation économique plus rationnelle de l'Europe. Cette tendance ayant, d'autre part, fait déjà de grands progrès depuis l'annonce du Zollvercin austro-allemand, en Angleterre, en Italie, en Pologne, en Hongrie, en Bulgarie et dans les pays de la PetiteEntente, il est permis d'envisager avec optimisme le développement du projet de coopération économique qui sera soumis à la commission européenne le 15 mai prochain à Genève.

Le QUOTIDIEN veut mettre en valeur la manœuvre de défense contre le Mitteleuropa

L'Allemagne et l'Autriche ont cru pouvoir négliger les obstacles, pour mettre l'Europe devant un fait accompli d'ordre économique, afin de brusquer l'accomplissement d'un autre fait d'ordre politique. C'était aller vite en besogne et abolir l'extrême complexité d'une matière que règle la vie économique, à rencontre de laquelle il n'est pas de loi saine et durable. La réponse méditée heureusement par notre ministre des affaires étrangères consiste, scmble-t-il, à offrir aux nations non pas le cadre malgré tout limité du compromis austro-allemand, mais une véritable union invitant tous les pays européens y compris l'Allemagne et l'Autriche.

Le TEMPS, lui aussi, voit dans le nouveau projet .d'organisation économique le levier du « redressement » ce projet « peut être le commencement d'une grande chose », et notre confrère tient pour acquis l'arrêt de toute négociation entre Berlin et Vienne. Mais l'efficacité de la nouvelle initiative ? Nous remarquons que la presse officieuse se fonde sur des espoirs. L'Anschluss. est-il donc en faillite ? Nombre de confrères soulignent le fait- d'une importance extrême que le coup de Berlin avait, certes, une portée économique, mais était d'inspiration politique appréciation qui ne peut entrainer logiquement une sûre confiance dans les mesures projetées. M. C.-J. Gignoux (JOURNEE INDUSTRIELLE) explique fort bien la situation Ce qui, dans le traité austro-allemand, a surtout ému l'opinion, qui ne s'y est pas trompée, c'est que l'opération était d'inspiration politique bien plus qu'économique. Si elle avait été la simple amorce d'une collaboration européenne plus étendue, ainsi que M. Curlius ï'a assuré, Vienne et Berlin n'eussent pas fait tant de mystère. En outre, à voir les choses de près, une union

Un incident franco-allemand à Kœnigsberg

L'Agence Radio communique la dépêche suivante

Berlin, 18 avril. Le bureau de presse du gouvernement du Reich a communiqué ce soir la nouvelle suivante

« Trois officiers français, dont un attaché à l'ambassade de France à Berlin, ont, après avoir prévenu les autorités compétentes, entrepris un voyage en Prusse Orientale avec l'intention de visiter les champs de bataille de Tannenberg et de Gumbinrien. Aujourd'hui, premier jour de leur voyage, ils se sont rendus sur les fortifications de Kcenigsberg, accompagnés de M. Fauget, consul de France dans cette ville, et là ont photographié sur un territoire militaire d'artillerie les soldats à l'exercice. Les trois officiers ont été arrêtés par le poste de garde et, après constatations de leur identité, remis n liberté. Leurs appareils photographiques ont été saisis et les photographies prises par eux seront soumises à un examen. A cette occasion, la WiIhelmstrasse a fait une démarche auprès de l'ambassade de France à Berlin pour se plaindre de l'attitude des officiers français, ne jugeant pas correct que ceux-ci prennent la liberté de faire des photographies dans une forteresse allemande. » On observe à Berlin la plus grande réserve sur l'affaire.

Nous avons en vain essayé d'obtenir d'abord confirmation de cette nouvelle, puis des précisions, tant à l'ambassade de France qu'à la préfecture de police de Kœnigsberg, où l'officier de service auquel nous avons téléphoné nous a dit qu'il ne savait rien.

On observe ce soir dans les milieux diplomatique- la plus grande réserve sur cette affaire. Nous croyons savoir qu'une enquête rapide sera menée par l'ambassade de France, qui se serait mise immédiatement en rapport avec le consul de France à Kœnigsberg.

Avant la réunion

du Conseil d'administration de la B. R. I. Berlin, 18 avril. Le président dé la Banque d'Empire, docteur Luther, est arrivé à Baden Yv*eiler où il s'entretiendra avec le chancelier Bruning et le ministre des affaires étrangères. De Baden Weiler il se rendra à Bàle pour assister à la séance du conseil d'administration de la Banque internationale des paiements.

ALPHONSE XIII A FONTAINEBLEAU FONTAINEBLEAU, 18 avril. Sous le nom de duc de Tolède, Alphonse XIII, accompagné de M. Quinones de Léon, ancien ambassadeur, est venu cet après-midi à Fontainebleau visiter le palais. Heçu par M. Bray, architecte en chef, le roi a parcouru pendant trois quarts d'heure les jardins du château, qu'il connaît bien d'ailleurs pour y être venu plusieurs fois.

Il est ensuite remonté en voiture pour regagner Paris en traversant quelques beaux sites de la forêt. NOUVELLES DE PARTOUT

De Londres. Les bandits chinois ont capturé un missionnaire américain, M. Lindholm, près de Paotochen, en Mongolie, et ils demandent une forte rançon.' La légation américaine a Pékin va envoyer une mission de secours.

De Berlin. Pendant le mois de mars 1931, les importations se sont élevées à 600 millions- de marks-or, contre 605 millions en février. Les exportations sont passées à 822 millions de marks-or, contre 733 millions le mois précédent.

De Francfort-sur-Mein. A la suite de la découverte de l'affaire d'espionnage dans les usines I. G. Farben, 23 ouvriers, dont 7 membres du conseil d'ouvriers, viennent d'être congédiés pour avoir trahi des secrets industriels.

De New-York. Le paquebot de la Canadian Pacifique Empress-of-Japon a établi un nouveau record dans sa traversée du Pacifique de Yokohama à Victoria (Colombie britannique). Pour joindre les deux villes, le paquebot a mis sept jours et vingt heures, battant de sept heures le précédent record.

De Rangoon. On signale une nouvelle rébellion dans le district de Thayetmyo. Au cours d'une récente rencontre, un chef rebelle a été tué et plusieurs rebelles ont été blessés.

De Mexico. La Chambre a été convoquée en session extraordinaire pour le 30 avril, en vue de discuter l'accord sur la dette extérieure que MM. Lamont et Montes de Oca ont signé à New-York en juillet dernier.

douanière austro-allemande n'cst nullement profitable à tous lcs éléments économiques des pays en cause elle est notamment plus gênante qu'utile pour les agrariens allemands et les industriels autrichiens. Ces derniers, qu'on s'était gardé de consulter, ne se sont pas gênés pour le- faire savoir. L'Anschluss est tout simplement dans la ligne de la politique annoncée par le gouvernement de Berlin lorsque parut, voici un an; le mémorandum, de M. Briand sur l'Union européenne. L'Allemagne mit à son adhésion, au moins implicitement, la condition d'un remaniement du statut européen. En traitant avec l'Autriche, elle a amorcé, de sa propre initiative, une première réalisation de cette ambition. Si elle est toujours dans le même sentiment, les merveilles économiques qu'on pourra apporter à Genève n'auront pas raison de sa volonté politique. Question de force.

M. Pierre Bernus (DEBATS) n'eu juge pas autrement, mais.

Des mesures d'ordre pratique doivent être envisagées et l'on ne saurait qu'approuver les études qui seront faites à ce sujet. Cependant, il serait absurde de se figurer qu'un programme efficace pourra être élaboré en quelques jours. L'échec de toutes les négociations douanières qui ont eu lieu sous les auspices de la S.D.X. a montré que le problème est extraordinairement complexe et qu'une solution ne peut pas être trouvée aisément. On tromperait le public en lui faisant croire que ces projets économiques au sujet desquels nous ne savons rien de précis barreront la route au Zolivercin, à l'Anschluss et au Mitteleuropa. En ce cas, le publie est de nouveau magistralement trompé. Mais nous ne saurons en regard trop souligner la critique de Pertinax (ECHO DE PARIS)

.L'affaire de l'Anschluss ne relève que de la force. Vous n'êtes plus à même de la régler selon vos vues ? Soit Mais sachez bien que l'Allemagne en conclut déjà à votre infériorité et a votre acceptation fatale de tout ce qu'elle se propose déjà d'entreprendre, avant longtemps, contre les traités.

Tout ce que veut faire M. Briand, au point oil il a laissé tomber les choses, c'est de prévenir l'agrégation des Etats agricoles de l'Europe centrale et orientàle au groupe austro-allemand, bref, d'empêcher l'extension du Mitteleuropa, en accordant des tarifs préférentiels aux gouvernements de Varsovie, Prague, Belgrade. Bucarest et Sofia, en violation de tous les principes soutenus par lui à Genève. Voilà qui s'appelle faire la part du feu. La Gazette de Voss semble voir, de la même façon, le sens du nouveau projet. Son destin se réduit, pour la feuille allemande, à la formation d'une fédération danubienne.

Jugement de Berlin

Le BERL1NER T AGEBLATT dit les premiers succès de l'initiative gouvernementale Budapest est devenu prudent et Vienne a donné un coup de frein, mais l'organe berlinois ne croit pas que le projet d'union douanière austro-allemande, « juri-

Un plan français pour empêcher T « Anschluss » économique

Le plan, élaboré par le gouvernement français pour enlever au projet d'union douanière austroallemande tous les prétextes économiques, qui en masquent les buts politiques, laisse entrevoir ses lignes essentielles.

Comme nous l'indiquions, dans un précédent article, l'excédent de céréales invendues des pays d'Europe centrale et orientale n'excède pas 4 ou 5 millions de tonnes. Il s'agit de les absorber rapidement pour dissuader ces pays de se rallier à la Mitteleuropa, rêvée par Berlin, avec la complicité de Vienne. La France donne l'exemple, en portant de 10 à 20 0/0 la proportion de blés étrangers à incorporer dans la farine, destinée à la consommation française. Tant pis pour les paysans français qui, confiants dans la protection douanière, dont ils ont bénéficié jusqu'ici, ont négligé dfe vendre leurs réserves de blé. Tant pis, aussi, sans doute, pour les candidats agricoles aux élections prochaines, qui pourraient bien faire les frais de l'accueil réservé aux blés hongrois et roumains, pour ne pas dire aux blés soviétiques, favorisés par le dumping 1

Autre aspect de la question. Pour sauver l'union européenne, compromise par l'union douanière austro-allemande, la France s'embarque dans l'aventure d'une Société internationale de crédit t hypothécaire agricole, au capital de 50 millions de dollars, dont 5 millions immédiatement émis, société dont la charte constitutive et les statuts vont être discutés, demain à Genève, par une sous-commission de la commission d'études européennes. Ce projet surprendra un peu nos, agriculteurs, qui, à force de privations et de travail, ont à peu près réussi à purger les hypothèques qui grevaient leurs terres. Mais il enchantera les agrariens allemands, qui paient des intérêts de 12 à 15 0/0 pour les crédits qui écrasent leurs domaines obérés. Il va sans dire que la France qui a, comme chacun sait, de l'or et des crédits à n'en savoir que faire, devra souscrire largement à cette société anonyme, alimentée par des engagements de caractère gouvernemental, décrétée d'utilité publique et placée sous le contrôle de la Société des Nations. Les apaisements donnés aux pays agricoles de l'Europe Centrale et Orientale ne suffisent pas, il faudra faire quelque chose pour les pays industriels affligés de chômage et qui réclament pour leur production un régime préférentiel analogue à celui qui est promis aux céréales.

Sur ce chapitre, les générosités que l'on pourrait être tenté de faire à la concurrence étrangère, sous forme d'abaissement de nos tarifs douaniers, inspirent quelques inquiétudes, légitimées par les navrantes statistiques que publie l'administration des douanes.

C'est très bien d'opposer à l'Anschluss économique un contre-projet constructif d'union économique et financière européenne. Reste à savoir qui en fera la dépense. Evidemment, si l'Amérique consentait à déboucler, en même temps que la France, son armure protectionniste, le problème serait infiniment plus facile à résoudre. Mais il ne semble pas que les « pays d'outre-mer soient pressés de répondre à l'invite du gouvernement français, prêt à prêcher d'exemple.

C'est ce qui explique le scepticisme avec lequel le fameux plan élaboré par le Quai d'Orsay est attendu à Vienne et à Berlin.

La condamnation des diffamateurs de M. Stresemann

Berlix, 18 avril. Le médecin pour enfants Diehl, de Krefeld, et le journaliste Thomassen, ont été condamnés par le tribunal de Krefeld, après s'être vu refuser le bénéfice des circonstances atténuantes, à 4 mois de prison pour avoir déclaré que Gustav Stresemann avait reçu de la France, par l'intermédiaire d'une banque hollandaise, une somme d'un million pour assurer la mise en vigueur du plan Young.

Atterrissage des aviateurs Mœnch et Burtin à Marignane

Les aviateurs Mœnch et Burtin, qui reviennent du Japon, ont atterri.ii l'aérodrome 5e Marignane, à 18 h. 10, venant de Saint-Raphaël. Les deux aviateurs comptent repartir ce matin pour le Bourget sur leur avion Farman 190, moteur GnomeRhône-Titan 230 CV.

Le voyage de M. Dumesnil

La Compagnie générale aéropostale communique le télégramme suivant

« Port-Etienne; 18 avril (10 h. 45). L'avion ministériel et les quatre avions militaires ont bien atterri à Port-Etienne. Malgré un fort vent du nord, soulevant des nuages de sable, l'atterrissage de Costes a été admirable.

» A 17 heures, les honneurs ont été rendus au ministre par les troupes. M. J.-L. Dumesnil a passé celles-ci en revue.

» Le ministre s'est rendu ensuite en automobile au poste militaire, escorté par un fort groupe de Maures qui l'ont salué à son passage. »

diquement inattaquable », en soit, pour cela, condamne:

Une guerre de positions peut commencer. Jusqu'aux négociations de Genève, toutes les parties ont encore suffisamment de temps n'ouï' examiner leur situation. Il ne peut être porte secours aux Etats du sud-est de l'Europe, qu'en créant des possibilités de débouchés pour leur surcroit de production agricole. Aucun pays européen n'est capable, et de loin, d'offrir les mêmes déhouchés que l'Allemagne. C'est ainsi que devrait commencer la collaboration. Il est encore temps de corriger la faute tactique commise par "MM. Curtius et Schober lorsque, animés d'une excellente intention, mais en méconnaissance des effets psychologiques de leur politique, ils ont pris une initiative qui ne peut être couronnée de succès qu'en étroite collaboration avec la France.

Mais on'devrait aussi se rendre compte, a Paris, que la paix de l'Europe est un bien trop précieux pour qu'on la rabaisse à un objet de trafic pour une question de prestige.

Nous sommes amenés à penser que les espoirs allemands ne sont pas vains. Nous serons heureux, par contre, de constater le contraire, dans les mois à venir.

La situation en Espagne

La presse de gauche poursuit sa besogne de mystique républicaine et continue, ce qui lui importe le plus, son effort contre les sympathies considérables qu'a suscitées en France la famille royale M. Martin-Mamy (.4.1// DU PEUPLE du soir) dit avec une parfaite mesure ce qu'a de regrettable ce mouvement

A écouter ces politiciens seclaires, il faudrait que l'infortune cesse d'être un état digne de respect et de compassion, que l'enthousiasme des hommes se spécialise dans la seule admiration de la réussite et que les Français, dont les battements de coeur ont toujours précipité leur rythme au passage du malheur d'autrui, fassent descendre leur idéal du sommet où une glorieuse Histoire l'a placé. Le roi Alphonse, alors que notre pays saignait par toutes ses veines. avait entrepris dés Î9Î4 la noble mission d'atténuer dans toute la mesure possible les souffrances de nos soldats prisonniers et d'arrêtei' les larmes des mères françaises. La nouvelle morale que nos politiciens d'extrême gauche voudraient nous iiiiposci- a rayé ]a reconnaissance du vocabulaire des sentiments humains.

Ces politiciens sont d'autant plus mal venus à se plaindre que les manifestations de sympathie de l'opinion française ont permis au gouvernement une reconnaissance hâtive de la République espagnole.

En Catalogne

Un accord provisoire sur le statut catalan serait intervenu, provisoire et imprécis. L'envoyé spe-

LES GRANDS MATCHES DE RUGBY FRANCE ALLEMAGNE Aujourd'hui dimanche, à 14 heures 30 au Stade Olympique de Colombes La sixième rencontre entre les équipes de rugby de France et d'Allemagne sera disputée cet aprèsmidi sur le terrain du stade olympique de Colombes.

Des cinq précédentes rencontres, quatre ont été gagnées par la France, une par l'Allemagne dont la victoire, _pour si inattendue qu'elle fût, et bien que due sans doute aussi à quelque présomption de notre équipe nationale, montre que l'équipe d'outre-Rhin n'est pas en rugby un adversaire qu'il faille dédaigner.

L'équipe d'Allemagne est puissante, ses athlètes sont grands, forts, résistants, rapides aussi. Les joueurs allemands sont en progrès constants dans ce sport qui, en Germanie, est en général pratiqué par une élite, et notamment par la jeunesse universitaire. Le défaut essentiel des équipes allemandes est un excès de méthode, une formule d'attaque en quelque sorte automatique, une offensive d'une conception certes classique, mais que l'uniformité stérilise par les facilités qu'elle offre à la défense.

L'action des équipes allemandes est vigoureuse, disciplinée, tenace, et ajoutons-le d'une constante correction.

L'équipe de France devrait, par la forme qu'elle a montrée ces temps derniers contre l'équipe d'Angleterre qu'elle a battue sortir victorieuse de la rencontre. Elle a, dans toutes ses lignes, les meilleures chances de victoire. Mais elle aurait tort de ne pas s'employer à la mériter. Le sport abonde en aventures les plus déconcertantes. En 1924, lors des Jeux olympiques de Paris, l'équipe de France en fit la décevante expérience le jour où elle rencontra l'équipe d'Amérique, dont elle croyait disposer à son gré, mais dont elle reçut une bien sévère leçon.

L'équipe de France, dont on a pu apprécier récemment la splendide condition physique, la verve dans l'attaque et dans la défense, et la remarquable tenue morale, aura certes à cœur de ne pas diminuer par une défaite la magnifique performance qu'elle a accomplie contre l'équipe d'Angleterre. L'équipe d'Allemagne est résolue à se prodiguer pour vaincre. L'équipe de France doit aborder la rencontre dans le même esprit. Nous avons confiance en elle. Elle ne jouera pas que pour le présent, elle jouera pour la sauvegarde de son passé. Frantz-Reichel.

Le prince Bibesco et ses compagnons ont été transportés à Bénarès

Le prince Bibesco et ses compagnons ont été transportés hier par train spécial à Bénarès. Le chirurgien civil de l'hôpital du Roi-Edouard, qui accompagnait les blessés, a déclaré qu'à son avis ceux-ci vont aussi bien que possible. Tous ont repris connaissance et il n'y a pas lieu d'être inquiet à leur sujet.

Les brûlures du prince Bibesco ne sont pas graves, mais ses trois compagnons sont plus grièvement atteints. Deux d'entre eux ont être transportés à l'hôpital militaire.

Le prince a exprimé toute sa reconnaissance pour les soins dont ses compagnons et lui ont été l'objet.

Le prince Bibesco a passé une. nuit très calme. Le procès du vampire de Dusseldort Dusseldorf, 18 avril. La cour d'assises a poursuivi aujourd'hui l'audition des témoins sur les derniers crimes commis par Kurten.

En fin de séance, on donne lecture de la déposition écrite de l'ex-femme de l'accusé, avec laquelle il s'était marié enTïiars 1923.

D'après cette déposition, la nuit où le vampire assassina la jeune Hahn, il rentra à la maison de très bonne humeur. La veille de son arrestation, Kurten, interpellé par sa femme, que la police était venue avertir, lui fit l'aveu de ses crimes « Si tu me trahis, je te refroidis de la même façon. » ̃><•

LES SCANDALES DES HALLES M. Benon, juge d'instruction, a interrogé hier, en présence de M" Robert Philipart, l'homme d'affaires d'Evreux, Jules Sannier, qui est accusé d'être le racoleur d'Asset, le juré d'expropriation détenu. L'inculpé a reconnu que la déposition du témoin Calmels est exacte et que ce dernier a bien causé avec Asset d'expropriation, mais il ignore si le témoin a fait affaire avec le juré.

Le juge a ensuite procédé à l'interrogatoire d'identité du marchand de vin Prunet, inculpé de complicité de tentative de corruption de fonctionnaire. Prunet a choisi comme défenseur M" Guidicelli.

cial de l'Echo de Paris, M. Guy Monnereau, en donne les bases

Le colonel Macia renoncerait à toute idée, de séparatisme sous quelque forme que ce soit. Le pouvoir central, par contre, reconnaîtrait l'état de, fait créé en Catalogne jusqu'à ce jour et tant par la proclamation de la République catalane que par la création d'un cabinet catalan. L'autorité serait dévolue à la Generalidiid catalane qui correspond en gros à nos conseils généra ifx. Et la Catalogne, sous sa forme d'Etat, telle qu'elle a été créée mardi dernier rentrerait dans le cadre de la République fédérale espagnole sous réserve que tout cela soit approuvé par les Cortès constituantes qui seront prochainement élues.

République fédérale donc. Mais ici il est bon de recueillir les réflexions de M. Charles Maurras, que l'accord provisoire est loin d'infirmer. Fédéralisme est vite dit, déclare l'écrivain de ÏACT1ON FRANÇAISE, mais qui sera le fédérateur ? '?

Par quoi. au nom de quoi l'union durcra-t-ellc ? Qui voudra fédérer? Qui le. pourra ? Il y a des fédérateurs collectifs? Nous en connaissons en effet, et ceux que désignent l'histoire et la géographie ont une figure centralisatrice assez marquée. Notre première constitution révolutionnaire était extrêmement libérale et décentralisatrice en six mois, les clubs s'en emparèrent et, du jeu naturel de leur mécanique, forgèrent le plus terrible instrument de centralisation que le monde ait connu. Le même phénomène s'observe au pays des Soviets. L'activité fédératrice d'un parti, surtout si, légalement l'élection le meut et l'actionne, tend à créer une très uniforme dictature. Le fédérateur monarchique peut centraliser s'il le veut ou si les événements l'en sollicitent, mais il peut aussi le contraire, et ceci n'est pas dans les moyens du fédérateur polyarchiquc et répuhlcain. Sans doute, il y a une troisième hypothèse. Le fédérateur peut être extérieur au pays qu'on veut fédérer. Ainsi le duc d'Autriche fédérait les cantons suisses, ainsi que le roi d'Angleterre fédérait ses colonies "d'Amérique, ainsi Guillaume II lui-même fédérait nos partis républicains en 1914. Dans ce cas, les peuples se fédèrent et les partis s'unissent contre un antagoniste qui, du dehors, en veut à leur liberté. Mais qui donc en veut à la liberté de l'Espagne ? Quelles raisons Madrid et Barcelone auraient-elles aujourd'hui de se liguer contre quelqu'un ? Toutes les chances semblent être pour le schisme.

Pour le schisme des intérêts d'abord, et c'est grave.

Appréhensions

L'INDEPENDANT DES PYRENEES-ORIENTALES, mieux placé que d'autres pour en juger objectivement, écrit

En toute sincérité, nous ne croyons pas les Espagnols mûrs pour la république, c'est-à-dire capables de réaliser l'union féconde des partis et celle de toutes les Espagnes. Il y a, selon nous, gros à parier que les alliés d'hier dans la bataille électorale deviendront des ennemis par le programme, par les méthodes, par les buts il est même permis de douter très sérieusement que la république doive être pour les Espagnols le creuset

Nouvelles diverses Une digue se rompt à Bondy

Des travaux d'élargissement du canal de l'Ourcq sont effectués à Bondy. Hier, à 14 heures, entre cette localité et le pont d'Aulnay, une digue s'est rompue sur une longueur de cinq mètres. Le flot a envahi des lotissements à Blanc-Mesnil, à Drancy et à Bondy. La nappe d'eau, de cent cinquante mètres de largeur, suivait le cours du ruisseau La Molette. Deux cents maisonnettes ont été évacuées par leurs habitants. Ceux-ci ont été hospitalisés dans les écoles et chez des voisins.

Le niveau du canal avait baissé subitement de quarante centimètres et la circulation des bateaux avait été interrompue.

Des équipes d'ouvriers ont réussi à boucher la brèche avec des sacs de ciment.

Les dégâts sont importants.

Le drame de la rue Troyon

L'autopsie du corps de Mme Andrée Picard, trouvée morte dans une chambre d'hôtel rue Troyon, a été pratiquée hier par le docteur Paul.

Le décès est à l'asphyxie provoquée par les oreillers que son compagnon lui avait mis sur le visage au moment elle tomba en syncope. L'estomac contenait une certaine quantité d'alcool. Le compagnon de la défunte est sorti de l'hôtel sans avoir été remarqué. Il a été identifié par M. Guillaume. C'est un représentant de commerce, Julien-Napoléon Lepère, né en 1878 à Montluçon. Il habitait avec sa femme 172, rue d'Alésia. Mais depuis vendredi matin tous deux ont disparu de leur domicile en emportant du linge et des photographies.

D'autre part, Lepère a adressé une lettre au commissaire de police du quartier pour lui déclarer que, très éprouvé par la crise économique et n'ayant plus d'argent, il avait décidé de se tuer avec sa femme.

L'enquête se poursuit.

LE PAVILLON HENRI IV Pension complète à partir de 150 francs. Déjeuners 50 francs. Dîners 60 francs,

ou la grande carte habituelle.

Samedis et dimanches, thé dansant.

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE. Téléphone 38. INFORMATION© La mode est au costume tailleur Ami] Linker, 7, rue Auber, « The best Ladies Tailor in Paris », montre une collection très étudiée, parmi laquelle nous vous signalons Un classique en chevron doublé toile de soie à 1.000 fr., des trotteurs à 1.200 et 1.400 fr., un golf jupe-culotte brevetée à 1.650 francs.

L'heure de l'apéritif

Les médecins condamnent, à juste titre, l'abus des cocktails et autres boissons fortement alcoolisées. Pourquoi ne pas prendre, en guise d'apéritif,'une demi-heure avant le déjeuner et au milieu de l'après-midi, un verre de cette eau excellente et bien française, l'Hydroxydase (eau du Breuil et du Broc, Puy-de-Dôme) ? Agréable à boire, elle a pour précieuse vertu de désintoxiquer l'organisme et de le débarrasser des déchets qui l'encombrent. C'est la providence des arthritiques.

La Compagnie de l'Hydroxydase, 10, rue Blanche, Paris, enverra brochure sur demande. « Propriétaires

Cette revue immobilière publie cette semaine Les initiatives de « propriétaires ».

Abrogeons l'art. 664 du code civil, par Angélo Massé.

Les assurances sur la vie et le fisc

La déduction des primes de l'impôt cédulaire, par M. S. J.

Problèmes immobiliers

La division verticale des maisons et l'art. 664, par G. de Castellan.

Pages d'histoire .*̃

Le retour des Cendres, par, R. Bur.nand. La modernisation des immeubles ̃••̃ Le chauffage central par appartement. `

Jean de Paris

DÉPARTS DE PAQUEBOTS Amérique du Nord

Cleveland (Hcmburçj Amerika Linie) de Boulogne 27, pour Queenstown 29, Halifax 7 mai. Amérique du Sud

DESCADO (Royal Mail) de; Cherbourg 27, pour Lisbonne 30, Rio-de-Janeiro 14 mai.

Amérique Centrale

Coronado (Fiffes Une) de Bristol 28, pour Kingston 12 mai, Sairta-Maria 14.

Extrême-Orientale

Perim (Péninsulaire et Orientale) de Londres 25, pour Port-Saïd, Bombay, Calcutta.

dans lequel se cristallisera l'unité nationale. Au bout de combien de temps une république espagnole verrat-elle se détacher de son cadre et se constituer en corps autonome une république catalane, voire une république basque ? Il est inutile d'insister sur les conséquences que de pareils événements pourraient entraîner après eux.

Il n'y a, eu tout .cas, que des vœux en France pour le bon' ordre et la prospérité de l'Espagne. JI faut juger avec le sectarisme de certains journaux de gauche pour avancer que les appréhensions de la majorité de la presse française sont nées d'un préjugé défavorable.

Le retour de M. Doumergue

M. Doumergue a-t-il renoncé, définitivement, à une nouvelle candidaturc pour l'Elysée ? On le presse de revenir sur sa décision. M. de la Palisse (PETIT JOURNAL) résume des vœux dont nous avons pu lire dans la presse de nombreux témoignages

« Vous ne me ferez pas croire que je suis indispensable », répliquait le président à un ancien ministre qui le pressait d'accepter le renouvellement de son mandat. l.

Personne n'est indispensable. Mais il suffit que la réélection qui serait assurée de M. Gaston Doumergue apparaisse comme ]a meilleure solution pour justifier nos regrets.

Le président de la République joue chez nous un rôle beaucoup plus important que le public, .tic l'imagine. Chargé de résoudre les crises politiques et de présider ]e Conseil des ministres, en contact journalier avec les ambassadeurs, élevé par sa charge au-dessus des partis, il assure la permanence, il est le gardien de l'héritage. Le septennat de M. Gaston Doumergue a été marqué par de grands événements. Peut-être faut-il y avoir été mêlé pour en saisir tout le sens et toute la portée. Le successeur de M. Doumergue aura beaucoup à apprendre. Il suffit de réfléchir pour voir que ce n'est pas le moment d'un homme nouveau. La plupart des Français réfléchissent. Et mesurant l'étendue du sacrifice qu'ils demandent au président sortant, ils souhaitent que son patriotisme le consente.

Mais il y a M. Blum. Et le POPULAIRE ne veut pas de M. Doumergue

Qui porte les couleurs du Temps ? M. Gaston Doumergue somme il y a sept ans. Il est visiblement dans le destin de M. Doumergue d'être aimé contre quelqu'un, bien qu'il soit fort digne d'être aimé pour lui-même. Seulement, cette fois, mes bons amis, les dés sont jetés. plus rien à faire.

« Pliis rien à faire». Extraordinaire superbe I S'élonnera-t-on que noiis placions ce simple trait au dossier qu'a ouvert, ces deux derniers jours, l'explication de notre directeur ? L'internationalisme marxiste, agent bien connu, a besoin de la présence de M. Briand à l'Elysée. l4laurice ~oël.

Maurice Noël.


LA VIE RELIGIEUSE La santé de Mgr Lagasse

Pekioueux, "18 avril. Contrairement aux bruits qui ont couru, l'état de santé de Mgr Lagasse n'est pas désespéré. L'évêque de Périgueux a bien reçu, sur sa demande, les derniers sacrements, mais les médecins ne croient pas à une issue fatale. Le nouveau collège de la Propagande CITÉ DU VATICAN, 18 avril. Les cérémonies d'inauguration du nouveau collège de la Propagande ont été définitivement fixées de la façon suivante Le 19 avril, consécration de l'église par le cardinal Van Rossum. Les dix autres autels de l'église seront consacrés les jours suivants. L'un d'eux sera consacré par le cardinal Mundelein et un autre par le cardinal Marchetti Selvaggiani,

Les 20, 21 et 22 avril, Tridwm solennel d'inauguration de l'église consacrée.

Lé 23 avril, inauguration du buste de Pie XI. Le 24 avril, fête de saint Michel de Sigmaringen, premier martyr des missions de propagande. Le matin, messe pontificale célébrée par le cardinal Mundelein dans l'église du collège. A onze heures, cérémonie d'inauguration célébrée par le cardinal Pacelli, légat du Saint-Siège. Après lecture du bref apostolique qui nomme le légat, le cardinal revêtira les ornements pontificaux et donnera la bénédiction liturgique aux locaux. La cérémonie s'achèvera dans l'église, où un Te Deum solennel sera chanté. Le cardinal Mundelein arrivera le 20 courant et Je 22 il sera à Rome.

« Annuario Pontificio » 1931

Annuario Pontificio .1931, édité par la Cité du Vatican, vient de paraître. C'est un élégant volume de plus d'un millier de pages qui nous donne l'état actuel et officiel de la hiérarchie catholique dans le monde, de la curie romaine, du corps diplomatique du Saint-Siège, des charges, offices et administrations du Vatican en tant que siège de la chrétienté et Etat de la Cité du Vatican, etc.

L'état de la hiérarchie catholique commence ainsi « Pie XI, évêque de Rome, vicaire de JésusChrist, successeur du Prince des apôtres, pontife suprême de l'Eglise universelle, patriarche de l'Occident, primat d'Italie, archevêque et métropolitain de la province romaine, souverain de l'Etat de la Cité du Vatican, glorieusement régnant. » On voit dans cet annuaire que l'épiscopat catholique a perdu en 1930 cinquante-sept de ses membres. Les sièges résidentiels épiscopaux sont actuellement 1.130, sans compter les sièges patriarcaux et les diocèses unis. Le Saint-Siège a 34 agents diplomatiques et 21 représentants n'ayant pas de caractère diplomatique, comme par exemple les délégués apostoliques. Trente-six nations sont représentées au Vatican dans le corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, etc.

D'après cet aperçu, on voit tous les renseignements officiels que contient cet annuaire. L'Académie pontificale des sciences

Rome, 18 avril. Continuant la tradition instaurée peu après la guerre, l'Académie pontificale des sciences du Nuovi Lincei, vient de tenir du 13 au 19 avril sa cinquième semaine académique. Une série de conférences sur des sujets variés ont été données par divers membres de 1 Académie. Présidées par le Père Gianfrancheschi, directeur de la station de radiodiffusion du Vatican, et honorées de la présence de plusieurs cardinaux, ces conférences ont eu lieu dans l'Aula Magna de l'Université grégorienne, devant près de 400 auditeurs. Les conférenciers étaient cinq trois Italiens, le professeur Lombardi, qui a parlé de l'œuvre électromagnétique de Faraday le professeur Colonetti, qui a exposé ses expériences sur la résistance des métaux le professeur Straneo, de Gênes, qui a étudié la théorie des dimensions physiques. A ces trois savants Italiens s'ajoutaient un Allemand, le professeur Deby, de Leipzig, qui a entretenu ses auditeurs de la constitution des molécules, et un Français, le professeur Humbert, de Montpellier, qui a fait une conférence illustrée de projections sur les cartes lunaires et leur interprétation. On remarquait dans l'auditoire de nombreux membres de l'Académie, plusieurs savants romains très éminents et un très grand nombre d'étudiants et ecclésiastiques de l'Université grégorienne. Cette belle manifestation est une nouvelle marque du grand intérêt que porte le Saint-Père au développement des sciences. > Une Bibliothèque catholique irlandaise et le public français

Nous avons reçu l'appel suivant que nous publions bien volontiers

Il existe à Dublin, depuis bientôt neuf ans, une bibliothèque catholique que ses fondateurs aiment à nommer « La Bibliothèque de la Foi ». Son titre véritable est « Central Catholic Library ». Elle a ceci de spécial, c'est de ne contenir que des livres se rapportant à la religion catholique, sans toutefois n'avoir que des ouvrages religieux.

La Bibliothèque de prêt contient plus de trois mille romans écrits par des auteurs catholiques.

Cette bibliothèque compte plus de 17.000 volumes, chiffre considérable puisqu'elle se limite aux livres catholiques.

La « Central Catholic Library » servira d'antidote aux infiltrations du protestantisme, des « religions nouvelles » Théosophie, Christian Science, Spiritisme et enfin du Bolchevisme.

Mais là n'est pas son seul but. Elle désire un centre où les catholiques d'Irlande trouveront le meilleur de la pensée çatholiqus des principaux pays d'Europe et seront en contact avec les différentes civilisations. Les représentants en Irlande de plusieurs puissances continentales, la France entre autres, ont reconnu l'utilité de cette bibliothèque et lui ont fait, au nom de leurs gouvernements, des dons de livres.

C'est pourquoi nous adressons avec confiance un appel aux amis de l'Irlande. Nos très modestes ressources ne nous permettent pas de faire de gros achats de livres et nous attendons tout de la générosité privée, Si ceux qui liront cette notice désjrent nous envoyer quelques livres français, nous sommes tout disposés à leur indiquer les titres de ceux que nous serions heureux de posséder.

Voici notre adresse The Director, Central Catholic Library, 18, Hawkins Street, Dublin (Irlande).- Ajoutons que bien que les â'uteufs catholiques français soient déjà honorablement représentés dans cette bibliothèque, son directeur, le R. P. Brown, désire leur réserver une place plus importante encore. On ne saurait trop encourager cette œuvre.

Paul Lesourd.

WAGONS-LITS

Les voyageurs de 2e classe sont admis dans les wagons-lits Paris-Cologne et Paris-Berlin-Niegoreloje quittant Paris (Nord) à 22 heures, ainsi que dans le wagon-lits Paris-Amsterdam quittant la même gare à 0 h. 15.

L'inauguration du monument Daî Piaz à Casablanca Casablanca, 18 avril. Sur l'initiative de la Ligue maritime et coloniale, un monument à la mémoire de John Dal Piaz, ancien président de la Compagnie générale transatlantique et de la Société des voyages nord-africains, créateur du grand tourisme en Afrique du Nord, a été inauguré ce matin, à dix heures, à Casablanca, sur le boulevard du Quatrième-Zouaves.

La cérémonie a eu 1 eu sous la présidence de M. Gaston Gérard, sous-secrétaire d'Etat aux travaax publics et au tourisme, en présence de la famille Dal Piaz, de M. Lucien Saint, résident général de M. André Homberg, président de la Compagnie générale transatlantique de M. J.-H. Ricarù, ancien ministre, président de la Société des voyages nordafricains de M. Rondet-Saint, directeur de la Ligue maritime, et de nombreuses personnalités venues de France et de différents points du Maroc pour se rendre à l'invitation de la Ligue.

Cette' cérémonie d'inauguration avait attiré un grand concours de population. Des discours ont été prononcés à cette occasion, notamment par le soussecrétaire d'Etat au tourisme, qui a retracé l'œuvre touristique nationale accomplie par John Dal Piaz en Afrique du Nord, c'est-à-dire au Maroc. en Algérie, en Tunisie et au Sahara le pacha de Casablanca et M. Lucien Saint.

La Ligue maritime, après la cérémonie, a offert, à l'hôtel Transatlantique de Casablanca, un grand brnquet en l'honenur de M. Gaston Gérard, de M. Lucien Saint, de la famille Dal Piaz et de toutes les perso- nalités présentes.

Le souvenir des Dardanelles Comme la bataille du Jutland, l'expédition des Dardanelles a déjà donné naissance à toute une littérature, et sans doute de nombreux ouvrages lui seront-ils encore consacrés. En voici un qui vient de paraître, La Tragédie des Dardanelles, de M. Edmond Delage, qui résume d'une manière particulièrement vivante les principaux aspects militaires, navals et diplomatiques de l'expédition. Cette gigantesque aventure », pour employer le I mot très juste de l'auteur, a duré trois cent vingtquatre jours, du 19 février 1915, date du premier bombardement naval, au 9 janvier 1916, jour où les marins quittèrent la presqu'île les derniers elle a coûté plus de 210.000 tués, blessés, disparus ou morts de maladie, sur 600.000 Anglais et Français engagés elle a absorbé des sommes immenses, impossibles à calculer, gaspillé un matériel énorme, entraîné l'entrée en lutte de la Bulgarie et la défaite irrémédiable de la Russie, permis la révolution bolcheviste, nécessité l'effort de l'expédition de Salonique, prolongé la guerre de deux ans au i moins ses conséquences se font encore sentir, et l'on ne peut s'étonner que de nombreux historiens se penchent sur ce passé récent pour chercher les causes qui ont eu de si grands effets.

On a dit que la grande erreur des Dardanelles avait consisté à faire attaquer les ouvrages des détroits par la flotte seule, sans l'appui nécessaire d'un corps de débarquement lorsque celui-ci a été mis à terre, cinq semaines après l'attaque navale, les Turcs s'étaient préparés à le recevoir en organisant la défense de la presqu'île, rendue à peu près imprenable. Il est vrai que le débarquement a a été effectué trop tard, et surtout en des points I mal choisis mais l'évocation de souvenirs historiques ne suffit pas à démontrer que les navires, à eux seuls, étaient incapables de forcer le passage. Sans doute, malgré les milliers de projectiles reçus par les forts, la plupart des pièces de la défense etaient encore en état de tirer après cette fameuse journée du 18 mars qui vit l'héroïsme de l'escadre anglo-française mais, ainsi que le général Liman von Sanders l'avoue dans son livre Cinq^ ans de Turquie, « les munitions commençaient a s'épuiI ser » et l'ambassadeur américain Morgenthau, dans ses Souvenirs, dit que le gouvernement turc s'attendait à voir la flotte alliée défiler, le jour suivant, sous la bouche des canons réduits au silence. Mais, le jour suivant, la flotte resta au mouillage, et la tentative ne fut pas reprise. Le cœur avait manqué à l'amiral Carden pour exécuter le plan dont il était l'auteur il manqua à son successeur, l'amiral de Robeck, pour le poursuivre. Il était trop impressionné par1 les pertes subies trois cuirassés coulés et trois autres hors de combat, sur un, total de dix-huit. Pourtant, Carden et Fisher, d accord, avaient prévu la disparition possible d'une douzaine d'unités, et déjà, des ports d'Angleterre et de France, sept cuirassés partaient pour remplacer ceux qui avaient péri. La persévérance était la condition du succès.

Mais les trois cuirassés coulés avaient sauté sur des mines, mouillées par les Turcs la veille même de l'essai de forcement, dans une zone que nos dragueurs avaient précédemment déblayée. C'étaient des mines fixes, et les dernières qui restassent à l'ennemi. Or, les marins alliés se figurèrent j'ai montré leur erreur dans ma Guerre navale aux Dardanelles qu'il s'agissait de mines dérivantes confiées au courant qui les entraînait vers la mer Egée, et, n'ayant aucun moyen de défense contre cette arme sournoise, il semblait que, dans ces conditions, la plus magnifique bravoure ne pût servir à rien. En réalité, les mines dérivantes, si même elles ont été employées (ce qui n'est pas sûr), n'étaient pas capables de si grands effets. Mais la légende était née elle vit encore. L'attaque navale n'ayant pas été reprise, l'opération combinée pouvait-elle réussir ? Oui, sans doute, si elle avait été conduite d'une autre manière, si en particulier on avait tenu compte des avis des généraux français d'Amade d'abord, qui avait conçu une attaque sur Constantinople par Smyrne, et qui, dès son arrivée, prophétisait dans un télégramme officiel l'insuccès du général Hamilton Gouraud ensuite, qui ne resta malheureusement pas assez longtemps pour faire prévaloir ses idées. L'incapacité du haut commandement britannique, dans cette affaire, a coûté cher aux alliés.

C'est pourtant sur le premier lord de l'Amirauté,. M. W. Churchill, que beaucoup d'auteurs veulent faire retomber la responsabilité de la défaite. M. Ashmead-Bartlett, témoin oculaire et impartial, auteur de ce récit impressionnant de sincérité qu'est La Vérité sur les Dardanelles, a montré combien cette accusation est injuste. Le rôle de M. Churchill se borne ainsi que cela ressort de son ouvrage La Crise mondiale à la pression qu'il exerça sur le cabinet britannique pour organiser l'expédition, et à l'attaque navale du 18 mars. Mais ensuite la direction de l'affaire passa dans les mains de sir Ian Hamilton et de son état-major et si l'on veut chercher un responsable à Londres, le seul qu'on puisse nommer est Kitchener, que M. Edmond Delage appelle un « grandiose indécis », et M. Ashmead-Bartlett, l'homme qui voulait conduire la guerre tout seul ».

« La conception générale de la campagne des Dardanelles était bonne » ainsi s'exprime, dans un important et très intéressant ouvrage La Stratégie britannique dont une fidèle traduction française par M. Paul Reymond vient également de paraître, le major général sir F. Maurice, professeur d'études militaires à l'Université de Londres. Mais tant de fautés furent commises dans la direction et l'exécution de l'entreprise, que son issue ne pouvait être que ce qu'elle a été le plus sanglant échec que les Alliés aient subi au cours de la Grande Guerre.

A. Thomazi.

i' Le commerce extérieur ̃

depuis le' début de Tannée D'après les statistiques communiquées par l'administration des douanes, les importations se sont élevées, pour les trois premiers mois de 1931 à 11,811,193,000 francs contre 14,006,502,000 francs pendant les trois premiers mois de 1930. Les exportations cnt été de 8,406,948,000 francs cette année, contre 11,686,044,000 francs l'an passé, pour la même période.

Le mouvement total des échanges a donc atteint, pendant ce premier trimestre, 20,218,041,000 fr. Par rapport à 1930, cette valeur globale des échanges accuse un fléchissement de 5,47 millions 1/2, la moins-value étant plus forte pour les exportations. Les importations ont, en effet, fléchi, du 1er janvier au 31 mars 1931, de 2,195 millions 1/2, soit 16 0/0 environ par rapport à 1930, et les exportations ont diminué de 3,279 millions ou 28 0/0. Nos achats de matières premières à l'étranger ont sensiblement diminué (2,524 millions) ceux d'objets fabriqués également (16 0/0 environ). En revanche, les importations de denrées alimentaires se sont élevées de 800 millions. En ce qui concerne les exportations, le recul porte sur toutes les catégories, et plus particulièrement sur les ventes d'objets manufacturés. Le déficit de la balance des échanges atteint, pour le premier trimestre de 1931, 3,404 millions, au lieu 'de 2,320 millions 1/2 pour la période correspondante de 1931.

En ce qui concerne le -tonnage, les chiffres fournis sont importations, 14,783,353 (15,266,671 en 1931) exportations, 7,706,450 (9,487,605 en 1931). Les diminutions sont donc, pour les importations, de 3 0/0 et de 18 0/0 environ pour les exportations.

Cependant, ces résultats déficitaires ne doivent pas faire perdre de vue qu'une certaine amélioration de notre commerce extérieur se dessine. Perceptible en février, elle s'accuse en mais aver les chiffres suivants importations, 3,929,424 francs contre 4,064,872 francs en février exportations, 3 millions 75.861 francs contre 2.757.331 francs en février.

Il est intéressant de constater que les sorties sont. pour le dernier mois, en augmentation, tandis que les entrées diminuent. Cette situation indique une amélioration certaine de la balance. Néanmoins, le déficit pers'ste et, pour le mois de mars, la valeur de nos importations a fléchi da 510 millions et celle des exportations de 871 millions par rapport 1 à mars 1930.

X, .A. C le I S E

Des producteurs nouveaux se préparent

~I ~~U'

Devant ce drame universel, que, d'un mot bien fade, nous appelons la crise économique, les veux se ferment, les oreilles se bouchent mais les langues ne peuvent se retenir, et les choses qu'elles lâchent, ce sont trop souvent, hélas propos d'aveugles. Ecoutez-les La clientèle ? Mais, sur toute la surface du globe, elle vous attend Allez à elle, dressez-la, excitez-la. Apprenez aux sauvages' à s'ha. biller, aux Asiatiques à user de l'automobile, aux Patagons à installer des chemins de fer. Les Indes ? 300 millions d'habitants. La Chine ? 400 millions.1 L'Amérique, idu Sud ? Une immensité désertique, sans voies de communications, sans cultures, sans rien. Cela ne vous dit pas quelque chose ? La paix reviendra dans les pays troublés guettez bien le; moment on sera pressé de vivre et de jouir la clientèle ne demandera qu'à se laisser cueillir.

Les malins des malins, naguère encore, ajoutaient

Et la Russie donc ? Elle ne sera pas toujours Etat de barbarie. 150 millions de clients rendez-vous compte, cent cinquante millions 1

Chinois, Indiens, Latins d'Amérique, plus quelques autres, cela fait donc -pour aujourd'hui ou pour demain dans les huit cents millions de clients. Que nous parle-t-on de surproduction, de sous-consommation, de crise et du reste ? Un moment à passer.

Et voici la vérité.

Ces grands peuples en convulsion ou en léthargie, ces immensités humaines pour lesquelles vous apprêtez vos filets, ce ne sont pas des clients qui s'ignorent, ce sont des producteurs qui se préparent.

Un peuple naît à ce que nous appelons, dans notre impur langage d'Occidentaux, la civilisation, c'est-à-dire au confort et au bien-être. Il lui faut, pour s'équiper, de l'argent il le demande au crédit, il l'emprunte. Il lui en faut encore pour payer les arrérages de §a,, dette, cette fois, il doit se résoudre à en faire faire de l'argent, c'est vendre, è'ést produire; j Si encore ils ne vendaient et produisaient que ce qu'ils possèdent S'ils disaient « J'ai du blé, des troupeaux, des'bananes, du caoutchouc, du cuivre j'en fais le troc contre ton fer ou ton coton » Ce serait trop simple. Là où l'économie devrait commander la politique fût-ce la plus respectable l'emporte, et l'on voit les peuples s'acharner à construire des usines pour lesquelles ils manquent de matières premières, à manufacturer et à vendre, sous le couvert de taxes douanières, des articles produits ailleurs à meilleur compte. C'est de cette manière qu'ils peuvent assurer, comme ils disent, leur indépendance La « maison à l'envers » a cessé d'être une allégorie caricaturale c'est l'image même du monde moderne. N'omettons pas néanmoins de nous proclamer cartésiens.

Or nous voyons l'Inde, crevant par ses soubresauts la nasse britannique, inscrire, à la première ligne de sa charte d'affranchissement, la prohibition des tissus anglais. Donnons-nous rendez-vous dans dix ans, et, vers 1941, allons dénombrer les usines indiennes voilà pou .r Manchester, Sheffield et., autres lieux. La Chine ? Le Japonais est à la porte, avec ses machines, ses outils, ses ingénieurs et ses contremaîtres, et, dès le premier appel, dès le premier signe d'ordre et de stabilité, il lancera ses camions et déballera ses caisses, cependant que toutes les banques du monde accourront avec leurs prospectus d'émission. L'Amérique latine, croulante sous ses sacs de sucre et de café, aspire, elle aussi, à entrer dans la danse. Il ne lui manque que de la main-d'œuvre et de l'argent. A vrai dire, c'est quelque chose. Mais l'Europe, bonne fille, y pourvoira. En temps utile, elle lui fournira l'une et l'autre. Son destin n'est-il pas d'armer contre elle-même toutes les concurrences de l'univers ?

Débarrassons-nous donc de cette illusion que nous allons demain, au milieu des jaunes et des noirs pâmés, dresser nos comptoirs, que par là s'écoulera le trop plein des stocks que la vieille Europe soufflante et les diluviens Etats-Unis sont incapables d'absorber, et qu'ainsi sera conjuré le chômage de vingt millions de travailleurs. Tout au contraire, de ces pays que déjà vous regardez comme des proies, c'est un jaillissement nouveau de produits innombrables qui s'apprête. Aveugles, ceux qui ne voient pas que le monde est présentement emporté dans un tourbillon de production à outrance. Une chute d'eau, une mine sont des tentations auxquelles on ne résiste pas. Une forêt ? On la débite. Un désert ? On l'irrigue. Une plaine ? On y lance la charrue. Il n'y aura plus bientôt, sur la planète, une motte de terre ou une flaque d'eau qui ne soient en .travail chaque, .être, vivant sera un Prométhée occupé à besogner sans répit et à créer sans cesse des richesses si torrentielles que, ne pouvant enrichir personne, elles appauvriront tout le monde

Et les malins des malins, ci-dessus déjà salués, comptaient sur la Russie

On a tout dit singulièrement dans ce journal sur l'égoïsme meurtrier, sur le furieux appétit de lucre des hauts calculateurs de la finance et de la bourgeoisie internationales, sur l'aveuglement des gouvernements européens, sur la conjonction d'avidités, de complicités et d'innocence qui, depuis treize ans, sont, plus encore que la dictature, les prisons, les fusillades et les assassinats, les contreforts du bolchevisme. Quelle pitié de voir toute l'armature sociale et politique de l'Europe aux mains de jocrisses qui, incapables de considérer autre chose que le gain de la semaine, ignorants des premiers éléments de la cerdoristique, et toujours prompts à se jeter à l'eau pour éviter la pluie, ne se sont pas encore aperçus que les Soviets leur rendent en chômage ce qu'eux-mêmes leur fournissent en argent et en marchandises, et que ce chômage est le bouillon de culture idéal où naît, se développe et prospère le virus du bolchevisme '̃.

s_: i;

Le résultat ? Il crève les yeux.

Dans ce fameux discours qu'il a prononcé à Moscou, il y a deux mois, devant les représentants de l'industrie, le chef, Staline, a énoncé une grande érité.

« Nous sommes, a-t-jLdit,= le pays de l'industrie la plus concentrée..Cela veut dire que nous pouvons réaliser des rythmes d'accumulation sans précédent. » A l'appui de cette orgueilleuse déclaration, il ajoutait « Nous avons plus de minerai de fer, de houille, de naphte, de blé, de coton que n'importe quel autre pays. L'Oural, à lui seul, représente une combinaison de richesses telle qu'on n'en peut trouver une semblable ( ns un autre pays." »

On le savait. Le sol et le sous-sol de la Russie et de la Sibérie regorgent de biens fabuleux, et l'erreur de l'Europe fut de supposer que ces biens dormiraient éternellement dans les coffres d'Ali-Baba. On obstinait à regarder la

Russie comme un marché de consommation, une éponge d'absorption pour les produits de l'industrie universelle. Avec la brutalité qui fait leur élégance, les Soviets apportent la réponse le plan quinquennal.

Il faut relire ce discours de Staline. Il ne s'agit plus d'accomplir le plan en quatre années, mais en trois. Sur les chiffres de la production en 1930, on réalisera en 1931 une augmentation de 45 0/0, comme on avait déjà accru de plus de 25 0/0 celle de 1929. La Russie sera demain le plus grand pays agricole du monde demain aussi, elle produira du caoutchouc. Qu'importent les difficultés et les sduffrances L'enjeu est imniense on a décidé ̃ écoutez l'infatué de démontrer au monde la supériorité écrasante du régime soviétique. Tel est le but, le but unique. Et les paroles forcenées se pressent pas de ralentissement, pas de capitulation plus vite, plus fort, toujours plus fort et plus vite Ainsi l'exige la politique révolutionnaire. La vieille Russie n'était battue sur tous les terrains que parce qu'elle était arriérée. En dix ans, on lui fera gagner cent années

Et vous pouvez maintenant dénoncer la barbarie de ce régime qui condamne aux travaux forcés et à la faim tout un peuple esclave vous pouvez aussi admirer la prouesse des nations civilisées, dont la sottise et la cupidité ont rendu possibles ces méfaits nos maux en seront-ils guéris ? A Sheffield, la grosse de rasoirs venus de Russie est vendue 1 shilling 9 or, le seul acier destiné à la fabrication de ces lames coûte aux manufacturiers anglais cinq shillings. Voilà un fait. Et les exemples abondent d'articles, provenant du paradis des Soviets, vendus moins cher que les matières premières dont ils sont faits.

C'est ce que l'on appelle le dumping. Il va progressivement s'étendre à tout ce qui se vend: produits de la terre, produits tirés du sol, produits fabriqués. Veut-on entreprendre la lutte, et comment lutter avec une efficacité certaine ? `I L'offensive 'économique de la Russie a>du moins l'avantage de placer le problème, sur son terrain véritable. Bien des gens s s'imaginaient ,que nous souffrions d'une crise de consommation et que la question était avant tout de reconstituer des clientèles anciennes, de chercher et de former des clientèles nouvelles. Ils se trompaient. Nous sommes en pleine crise de surproduction, et le problème n'en est pas simplifié. Georges Bourdon.

FRAICHEUR ET JEUNESSE La jeunesse et la beauté constituent des biens assez précieux pour que leur conservation mérite d'être étudiée avec attention.

Au cours d'une élégante réunion, qui s'est tenue le 15 avril, les lectrices de Figaro ont eu la bonne fortune d'entendre une causerie fortement documentée sur cette intéressante question.

Le délicat épiderme d'une Parisienne, avons-nous appris, est soumis, au cours de la vie intense et mouvementée, à de sévères épreuves. La fumée, la poussière en sont les adversaires les plus redoutables. Aussi s'est fait sentir la nécessité d'une méthode, simple, basée à la fois sur des principes d'hygiène naturelle, et sur les données les plus récentes de la dermatologie.

Cette méthode, qui est celle de Mme Dorothy Gray, aboutit à un rajeunissement, à un redressement général, à ce quelle appelle le « General Make Up ». Pour obtenir l'embellissement naturel de l'épiderme, il faut d'abord et surtout contribuer à une circulation du sang active et généreuse. La peau deviendra de la sorte fraîche, d'un grain égal et délicat, leurs muscles retrouveront leur fermeté, les tissus seront assouplis par une série de soins appropriés et la coloration naturelle reprendra toute sa douceur. Le savon ne réussit qu'imparfaitement à nettoyer la peau et présente trop souvent l'inconvénient de la dessécher, de favoriser la naissance des rides. Mieux vaut alors, plutôt que d'une crème nourrissante, se servir d'une crème lubrifiante.

Pour respecter la personnalité de chaque visage féminin, pour souligner, mettre en relief la particularité à laquelle est due cette personnalité, il faut recourir à l'art complexe et savant du maquillage. Mme Dorothy Gray, sur cette délicate question, formule quelques conseils qui allient à leur originalité certaine le plus solide bon sens.

Enfin, le vieil hôtel Renaissance de l'avenue George-V permet de réaliser ce but de Dorothy Gray le traitement doit, avant toute chose, être une heure de délassement et de repos.

A L'INSTITUT

Salut à Alphonse XIII. Réception de M. Delano. La fondation Rockefeller L'Académie des beaux-arts, dont S. M. le roi Alphonse XIII est membre associé depuis 1924, a été inscrite hier par son secrétaire perpétuel, le maître Widor, sur le registre du souverain, en ces termes « L'Académie des beaux-arts à son auguste confrère et à la reine. »

L'architecte américain William Adams Delano, élu correspondant de la Compagnie le 27 décembre dernier, est venu prendre séance hier. Il a été accueilli avec la plus grande cordialité par le président, qui lui a souhaité la bienvenue, et par tous ses nouveaux confrères.

M. William Adams Delano a fait ses études d'architecture à l'Ecole des beaux-arts, dans l'atelier de M. Laloux, qui assistait à sa réception et qui a vivement félicité son ancien élève. Celui-ci fait le plus grand honneur à l'enseignement qu'il a reçu. C'est lui qui, après s'être fait distinguer par de

remarquables constructions en Amérique, où son

talent s'est partout affirmé, a été chargé d'édifier le nouvel hôtel de l'ambassade et du consulat des Etats-Unis que nous allons voir s'élever en façade sur l'avenue sur l'avenue Gabriel, au coin de la place de la Concorde et de la rue Boissy-d'Anglas. L'Académie a décerné le grand prix Houllevigue de 5,000 francs à M. Louis Réau, pour l'ensemble de ses livres sur l'art.

Elle vient de publier le douzième numéro de son Bulletin, qui est composé avec un soin et un goût parfaits.

Ce Bulletin, d'une typographie impeccable, est illustré d'une trentaine de photogravures reproduisant quelques-unes des plus belles œuvres de Forain, Lengrand, Brayer, Bizette-Lindët, Carlier, Desvallières, Gusman, Bottée, Friant, Gustave Moreau, et de vues de Versailles, de Fontainebleau et de la cathédrale de Reims, que l'on a pu heureusement et rapidement restaurer, grâce aux millions de la donation de M. John D. Rockefeller. Il contient, en tête d'une série d'intéressants articles, un compte rendu détaillé de l'emploi des fonds de cette donation, avec un portrait du donateur qui est, on le sait, membre associé de l'Académie.

C'est au début de leur réunion d'hier que les membres de l'Académie des sciences morales et politiques ont appris la mort de leur confrère, M. Auguste Gauvain.

M. Millerand, président, a rendu un premier hommage à la mémoire de l'éminent journaliste, et suspendu la séance en signe de deuil.

A la reprise, lecture, par M. Jacques Bardoux, d'une intéressante étude dont il est l'auteur, sur « la négociation pour l'union européenne » présentation, par M. G. Lacour-Gayet, de la Bibliographie franco-roumaine de M. et "Mme Rally. M. J. Barthélemy représentera l'Académie à l'inauguration du monument Haurion.

Ch. Dauzats.

Un centre de vacances pour la jeunesse d'Alsace et de la Moselle

à la plage d'Hyères

Un comité vient de se fonder à Strasbourg, sous le haut patronage actif de M. Camille Blaisot, ministre de la santé publique, en vue de réaliser dans les moindres délais un vaste « Centre de vacances, de séjour et de repos pour la jeunesse d'Alsace et de la Moselle » à la pinède de la plage d'Hyères (Var). Ce groupement dispose, à la suite d'un accord négocié avec la municipalité de cette station climatique, d'un domaine de près de 5 hectares en bord de mer, avec une plage de sable fin, au bout de la presqu'île de Giens. Il compte édifier dès cette année une colonie permanente qui accueillera trois cents enfants à la fois en été et une centaine en hiver, en même temps que des camps de scouts et d'éclaifeurs. M. Pierre Laval, président du conseilla accepté la présidence d'honneur du comité. M. Charles Dumont, ministre de la marine, lui assure son actif patronage et lui apporte, d'accord avec MAI. les ice-amiraux Durand-Viel, chef d'état-major général de la marine, et Pirot, préfet maritime de Toulon, le concours empressé et bienveillant de la marine nationale. M. le maréchal Lyautey, en sa qualité de président de la Fédération nationale des groupements de scouiisme, a pleinement approuvé cette heureuse initiative.

Présidé par M. François de Witt-Guizot, président du Comité national de la Croix-Rouge de la jeunesse, le comité comprend, en qualité de viceprésidentes Mmes Pierre Roland-Marcel et Léon Noël, préfètes du Bas et du Haut-Rhin Mme de Wendel, et comme vice-président M. Christian Pfister, recteur de l'Académie de Strasbourg et directeur de l'instruction publique en Alsace et Lorraine, et comme membres le professeur Leriche, de la Faculté de médecine de Strasbourg le docteur Jules Wallart, ancien président du conseil «sucrai du Haut-Rhin Mme Fernand Herrenschmidt, présidente de la S. S. B. M. Mme Aron Wei!, présidente de l'A. D. F.; Mme Huck, présidente de l'U. F. F. Le trésorier du comité est M. René Debrix, directeur général de banque, et son secrétaire général est M. Jules-Albert Jaeger, directeur général du Journal d'Alsace et de Lorraine. Le comité a confié à M. A. Scheppler, architecte, le soin d'établir les plans des constructions sur lesquels il a déjà statué. Il a désigné un délégué qui prendra possession du domaine et arrêtera, d'accord avec la municipalité d'Hyères, un plan d'aménagement des jardins et notamment de la pinède de cette sylvestre coritrée.: •̃.

tulipes ET Jacinthes La légation des Pays-Bas à Paris nous prie de rappeler à nos lecteurs qu'il existe une associatipn dés cultivateurs néerlandais de bulbes, qui, tout récemment, a fait don au gouvernement français de bulbes de tulipes et jacinthes, maintenant en fleurs dans les jardins des Tuileries. Cette société recommande tout particulièrement à ceux qui désireraient se procurer des bulbes, de s'adresser aux marchands-grainiers et horticulteurs français. Un incident de frontière germano-polonais Berlin, 18 avril. D'après une nouvelle officielle, quelques groupes de soldats de la Reichswehr en exercice ont passé hier matin la frontière polonaise, près de Schneidemuhl, sans s'apercevoir de leur erreur. Aussitôt qu'ils. virent les gardes frontières polonais, ils sont revenus sur leurs pas. Le premier président de Schneidemuhl a adressé ses excuses au consul polonais, et le représentant allemand à Varsovie a fait une démarche auprès du ministre des affaires étrangères de Pologne. La vie à Tunis

au temps d'Alexandre Dumas Il y a soixante-quinze ans, Alexandre Dumas faisait, avec son fils et quelques amis dont Auguste Maquet le même voyage que le président de la République vient d'accomplir. Le voyage n'avait rien d'officiel, mais ce n'était pas moins un bâtiment de l'Etat, le Véloce, qui avait conduit les touristes à Tunis. Cette visite en Afrique du Nord complétait celle que Dumas venait de faire en Espagne et dont le prétexte avait été le mariage, à Madrid, du duc de Montpensier, auquel l'illustre romancier avait été convié.

A cette époque, Tunis était turc. Dumas fut reçu au consulat français, et comme, à dîner, il s'émerveillait des mets succulents qui lui étaient servis, il demanda au représentant de la France, en faisant allusion au cuisinier, comment une pareille perle se trouvait chez lui. « C'est, répondit le consul, à la peur des quatre cent quatre-vingt-dix coups de bâton qui lui restent dus que je dois cette ingéniosité déployée par lui. » Et il raconta que le cuisinier, qui appartenait à un riche Tunisien des environs, ayant un jour gâté une sauce, chez son maître, avait été condamné par ce dernier à recevoir cinq cents coups de bâton. Au dixième, il réussit à s'échapper et se réfugia au consulat français, dont par ses plats vite appréciés il était devenu le maître-queux. Et comme il lui restait un solde de coups de bâton à recevoir et que le consul les lui avait promis s'il venait à gâter de nouveau la sauce, il faisait merveille sur merveille. A cette époque, les rues de Tunis n'avaient pas de nom et les maisons aucun numéro. On s'en tirait, pour le adresses, par des à peu près un bazar, une mosquée, un café; une boutinue servaient de points de repère. Les Européens ne pouvaient pas posséder à Tunis. Ils louaient. Une des premières particularités qui frappa Dumas fut de voir sur les murs de la ville des affiches de théâtre écrites à la main. Car Tunis, qui comptait cent cinquante mille habitants, n'avait pas d'imprimerie. On jouait à ce moment-là, sur une scène, Michel el Christine et le Déserteur. Jusque-là, rien d'extraordinaire. Mais les acteurs étaient des enfants, venus de France, sous la direction de la célèbre Mme Saqui. C'était donc à des enfants que revenait l'honneur de faire connaître aux Tunisiens le répertoire du Gymnase et de l'Opéra-Comique

D'autres surprises attendaient les voyageurs. Des maisons tombaient en ruines, calcinées par le soleil ardent. On les étayait, mais on ne les rebâtissait pas. Et des figuiers, poussés en liberté, sortaient des fenêtres. Les choses ont changé depuis. Et M. Doumergue a eu l'occasion de le constater. Cependant, les mœurs elles-mêmes se sont beaucoup moins modifiées, les gens de là-bas étant presque des Orientaux. Le progrès s'insinue chez eux lentement. C'est ainsi que les voyageurs s'étaient aperçus, dès leur arrivée, que, au contraire de chez nous, le marchand recevait l'acheteur avec une impassibilité qui ne se démentait jamais. Pas un mot de politesse. C'est le client qui fait les frais de la conversation. L'Arabe se dit que celui qui achète a besoin d'acheter puisqu'il se dérange. Et le vendeur, l'éternel pipe à la bouche, un pied chaussé et l'autre nu, attend que ledit acheteur se décide. Dumas, séduit par tout ce qu'il voyait, tapis, broderies, lampes, bijoux, fit force emplettes. Il acheta même une porte ouvragée qui ornait la boutique d'un coiffeur.

Il fit mieux. Etant allé à Carthage, au tombeau de saint Louis, il y admira des sculptures d'un travail exquis, s'enquit de l'artiste et, l'ayant trouvé, voulut 1 emmener avec lui en France pour décorer une des chambres du château qu'il était en train de se faire construire à Saint-Germain, château qui allait recevoir le nom fameux de Monte-Cristo. Mais il fallait, pour que cet Oriental quittât Tunis, l'autorisation préalable du bey. Dumas l'obtint. Autre difficulté l'artiste avait un jeune fils dont il ne voulait pas se séparer. Dumas consentit à l'emmener avec lui. C'est ainsi qu'ayant quitté Tunis, il arriva en France avec ses deux Orientaux, qui passèrent quatre mois à Monte-Cristo et sculptèrent cette chambre dite la « chambre arabe », qui existe encore et qui est le souvenir le plus brillant de cette demeure, au passé célèbre, qu'on voit encore sur la route qui va de Port-Marly à Saint-Germain. Ludovic Fert.


LETTRES, THÉÂTRE, SCIENCES ET ARTS

~a.

PARIS EST-ilt EH FRBJÏGE ? 011 communiqué d'allure quasi officielle nous a appris qu'on organisait, à Prague, une grande exposition des artistes « composant ce qu'on est convenu d'appeler l'Ecole de Paris », c'està-dire des Français avec une forte proportion de métèques. On offrira le tout, en bloc, à la francophilie tchécoslovaque qui, en le louangeant, croira nous faire plaisir.

Le communiqué déclare que ce sera « pour .la première fois à l'étranger ». Non jusqu'ici !.çe genre d'entreprises a été tenté assez souvent par les agents des intérêts privés de certains fineïcahtis et trusteurs internationaux. Mais l'exposition dont MM. Ch a ri es-Roux et Stei'en Osusky ont accepté d'être les présidents d'honneur revêt de ce fait un caractère spécial. Assurenient ces diplomates sont bien incapables de vouloir couvrir de leur prestige un abus de confiance. Cet abus existe cependant. Il est caractérisé par l'exploitation de l'attrait que Paris, son style, son goût, exercent sur les pays les plus lointains. Quand nous y envoyons des spécimens de la haute couture parisienne, ce ne sont point des robes faites à Paris par des Russes ou des Allemands, mais des créations dues à des pensées et à des mains françaises. C'est là ce que ces pays désirent expressément. Et il doit en être de même pour toute œuvre d'art.

Nous avons toujours très bien reçu les étrangers. Beaucoup ont tant vécu et produit chez nous qu'ils y ont acquis moralement la qualité de Français": mais ils continuaient de compter dans les écoles de leurs patries. Un Roslin reste Suédois, un Jongkind et un Van Gogh, Hollandais. On nous met en demeure d'admettre l'existence régulière d'une Ecole de Paris. Que signifie cette expression ? Verrons-nous une l Ecole parisienne qui, distincte de l'Ecole fran- çaise, nécessitera dans nos musées (les cartouelles spéciaux où le public lira avec stupeur les noms dits « parisiens » des Serbes, Polonais, Moscovites, Prussiens, Anglo*Saxons et Japonais qui composent le babélisme montparnassien ? En arrivera-t-on à dire à un peintre « Etcs-vous de France, qu de Paris ? Car, Parisien, à ce compte, n'impliquera plus du tout la qualité de Français.

Si cette Ecole, honnêtement, s'intitulait « Ecole internationale installée à Paris », si elle précisait qu'elle comporte une section française et une section étrangère, il n'y aurait rien à dire c'est ce qu'accueillent largement nos Salons. Mais faute de cette loyauté dans le titre, il y a duperie préméditée. D'ailleurs, y a-t-U Ecole ? Ce mot a toujours signiiié un ralliement de tempéraments à une doctrine. L'Ecole de Fontainebleau, par exemple, cela dit quelque chose, une certaine adaptation de l'italianisme au goût français de la Renaissance. Mais l'Ecole qui se dit de Paris n'est que la juxtaposition hasardeuse, sans unité, de tout ce qui a renié les écoles des divers pays un communisme bigarré d'extrémistes, de ratés et de pompiers avant mis le feu. ,>w:

̃•' r < -1!- .ô. •' ̃̃̃̃̃ U .*iij *=•̃;̃.̃ ̃ r .̃̃

On raille souvent les réunions de « Parisiens de Paris, » de plus en plus mêlées de provinciaux. Que penseront les nombreux artistes des terroirs français qui se considéraient modestement comme des provinciaux, en voyant des métèques jouir du crédit attaché au renom de notre métropole ? Que penseront ies artistes nés réellement à Paris en se voyant confondus officiellement avec des immigrés discutables ? Nul lie se le demande, car, en général, les artistes ne parlent point.

Mais ils ont des présidents de Salons pour assumer la charge de leurs intérêts matériels et moraux. Il y a la direction des Beaux-Arts. Il y a les responsables de l'enseignement que l'Etat prétend encore maintenir et contrôler, vaille que vaille, n y a les historiens de notre filiation nationale, au Louvre et dans les bibliothèques édueatrices. N'oqt-ils donc rien à dire ? '? Il est malheureusement avéré que les services de l'Etat n'organisent que de rares expositions à l'étranger, faute de disposer de crédits et de moyens de publicité comparables à ceux des marchands. Ils n'ont môme pas l'autorité nécessaire pour empêcher le premier courtier en pacotille fauve venu d'abuser dit nom français dans Vous pays «.'est incroyable, mais je l'ai constaté, L'Etat n'a plus les leviers de commande. Tout cela constitue une carence assez navrante, qui justifierait la séparation de l'Art et dé l'Etat, souvent souhaitée. Mais on atteji*drait du moins un geste, et pas même, une Simple déclaration disant « Nous n'avons à connaître qu'une seule Ecole l'Ecole de France. » Mais il ne faut point l'espérer, Laisser faire, se tenir cois de peur d'être traités de pompiers, éviter les histoires, se laver les mains voilà tout le programme. Que les artistes se débrouillent 1

Je regrette d'avoir h dire que le pins médjo*cre Salon annuel est celui qui, seul, pprtg le titre de « Salon de l'Ecole française », alors que ce titre si beau devrait être celui de la plus brillante élite de nos artistes nationaux. Nous en sommes là- 11 nous reste du moins le droit de proclamer l'abus de confiance et la capitula* tion française devant des gens qu'an a trop .bien reçus. « Ce qu'on est convenu d'appeler l'Ecole de Paris » est une formule de pi!ovq->cation. Convenu par qui ? Par l'audace d'une camarilîa devant l'inertie de l'Etat et la H ml* dite résignée des peintre nationaux ? Qui donc a reçu le mandat d'opposer ainsi le cosmopolitisme 4e la capitale au reste de la France ? ;? Non ce n'est nullement « convenu » C'est imposé, toléré, Mais les consciences réellement imbues du profond sentiment de notre pays S'en révolteront toujours. Non, Paris, et ce qu'il représente de style, de goût, de génie injmi'table. ne doit pas couvrir de son prestige éclatant ce pêleTmêle de bariolages intrus, commis en mn nom, mais contre son âme, Cbers amis de Prague, on Va vous montrer nos fauves aime^Jes si le peeur vous en dit, MaU on vous montrera aussi Bibine, Saltip, Judarsqhn, Ba*bouin^lil et Bloode Pig, membres de « l'Ecole de Paris m, Ne vous laisser, pas berner, La France et Paris, dont vous êtes les amis fidèles et qui vous le rendent, n'ont rien à voir avec ces geus-lâ. Camille Mr.nelnir.

Camille

Virsrileo Loimaiirtiiie et Mistral

Une dernière fois on vient de célébrer en Sorbonne par les soins de la Ligue Latine, en particulier de MM. Albert Bèsnard, Pierre de Nolhac et Jean Rivain, les deux grands poêles de la latinité, Virgile et Mistral. Jamais je n'en ai senti la fraternité profonde comme dans un séjour que j'ai fait l'été dernier en Pro dans l'âpre et odorante, la poudreuse et scintillante, la joyeuse et fine, la dansante et grave Provence, sous un ciel plus que jamais trausverbéré d,e lumière. On était à la cime de l'été, que l'année avait gravie lentement parmi les nuages de juillet et d'août et qui tout à coup resplendissait au début de septembre dans un azur incorruptible. C'était comme une explosion de chaleur après, de longues semaines humides, et qui nous donnait, à nous Parisiens, l'impression d'avoir fait un voyage transatlantique et d'avoir débarqué en quelque Antiile ou quelque Cuba. Oui, certes, il ne faisait pas plus chaud .ni plus soleilleux à La Havane, voici juste trois ans, par ce matin de mars déjà torride, quand, sortis de la clouane où les courants d'air sur nos corps ruisr.slants avaient l'air d'être organisés par l'administralion, nous nous répandîmes dans les rues de la ville oii le soleil jaune et comme liquoreux est au regard ce qu'est le sucre à là bouche une excitation à la fois et un épanouissement. Et dans notre Midi méditerranéen, ces routes de sable, ces haies en lattes de roseaux, ces petites maisons en bois d'un étage sur le bord du chemin, jusqu'à cette profusion de villas neuves et de bungalows en construction due à la vogue récente de ce pays, donnent bien aujourd'hui au paysage de la côte provençale ce caractère d'inachevé, de provisoire dans la clarté aveuglante que nous offraient à chaque sortie tous les environs de La Havane. Seulement, à Cuba, les horizons étaient couronnés au lointain de !a silhouette grêle des palmiers, tandis- que -c-he? nous ce sont heureusement encore les épaisses forêts de pins qui chargent les eOlline'â 'de; lô'flr toison crépue. Mais bientôt sous cette première apparence coloniale, sous cette carapace d'extraordinaire chaleur qui la transmuait en pays des tropiques, la Provence a reparu peu à peu semblable à elle-même et est redevenue pour nous ce qu'elle est, le pays virgilien par excellence,

plus virgilien même que la région italienne où

est né Virgile.

Au Pays de Virgile, M. Gabriel Faure vient justement de publier sous ce titre un volume où il raconte entre autres ses émotions à Pietole, autrefois Andes, berceau du grand Latin. J'ai fait moi-même ce pèlerinage, il y a quatre ans je ne dirai pas que j'ai été déçu, car il est des attentes qui se comblent d'elles-mêmes, et j'attendais cette heure depuis longtemps. Mais j'ai été étonné. La campagne mantouane est étrangement quelconque, et quant au paysage de Mantoue, l'un des plus mélancoliques qui soient, c'est beaucoup plus un paysage septentrional qu'italien, à part la lumière, ot encore celle-ci est-elle voilée par les vapeurs des étangs voisins. Quand, des fenêtres d'un de ces palais immenses de Mantoue au bossage noir de siècles, on regarde- au1 loin la plaine couverte d'eaux stagnantes, la phrase qui monte aux lèvres est celle dont Maurice Barrés saluait Aiguesmortes « Aiguesmortes, consonance d'une désolation incomparable Ces deux grands miroirs qui jouxtent la ville vers le nord ne reflètent que'des ciels aussi vides qu'eux. Les aspects de végétation roselière et limoneuse qu'on rencontre là sont beaucoup plus des aspects de je ne sais quelles Pqmbes,

lies* ^j^-mo'vxT^xmmmi^m zs:mjrmrroxmm

La « Religion des Dix Plaisirs de Notre-Dame »

Le seul désir de parcourir, par ce matin doré d'hiver, les helles routes de l'Agenais, non plus que celui d'accompagner. une heure durant, les enquêtantes commères, coiffées de noir et chargées de lourds paniers, qui reviennent du marché et emplissent de leur verbe sonore l'autobus nous nous entassons, ne m'a engagé a franchir aiirjûurd'hiu' la distance qui sépare la ville d'Agen (le sa voisine Villeneuve-sur-Lot.

Pas davantage le plaisir archéologique de can^templer, presque intacte encore en son décor an^cien, une de ces a bastides » que le,roi qu les grands féodaux établissaient comme lieux de re- Juge pour les populations dans les pays encore agités par Jus querelles guerrières. ̃ Vijleneuve-sur-Lot, avec ses portes fortifiées, ses rentes de remparts, son superbe pont dont l'arche passait naguère pour la plus hardie du royaume, sou église moderne au clocher toulousain, Ville?neuve-sur-Lot, que fonda, en 1204, Alphonse de Poitiers, frère de saint Louis, vaut, pertes, pour elle-même, une visite.

JVfajs ce que je suis venu voir aujourd'hui! pèlerin curieux et c'est un humble monastère t celui qui dresse ta-bas ce petit clocher aigu et nitre dans les enix de la rivière les hautes murailles de sa clôture. Une pauvre chapelle, construite dans le pseudo-gothique du dix-neuvième siècle, m'accueille dans son ombre silencieuse. Aux murs, on a multiplié ces indjger»tes images de plâtre hariolé chères aux catholiques contemporains des vitraux sans art tamisent un jour discret. Rien, ou premier abord, ne décèle, en ce modeste sanctuaire, une raison spéciale d'intérêt. Mai-^ à droite de l'autel, une Immense grille conventuelle attire tes regards. Derrière le rideau noir qui intercepte la vue, vit une communauté de femmes dont l'origine plonge au ceeur le plus bpau eje l'histoire, Nous sommes, i(sj, dans l'un des deux soûls couvents qui existent encore en France de cet ordre de J'Aunonoiade que fonda, à lit fin du quin* ?ième siècle, Jeanne de France, fille de Louis XI, sœur de Çhayles YIÎÏ, femme méconnue et répudiée d.e Louis XII, reine sans trône terrestre, mais souveraine par tes vertus et la sainteté qu'elle pratiqua, dans sa vie malhpumiso, h un si haut degré. De ces mérites, les Hljes spirituelles de Jeanne do France gardent, aujourd'hui encore, en dépit de vicissitudes et dp bouleversements sans nombre, Je culte toujours ardent,

.♦ ;̃-̃

La naissance même de Jeanne fut marquée dn signe de la déception (1404),

Louis XI, qui n'avait qu'une enfant, Anno, la future duohesse de Beaujeu, désirait de toutes ses forces un héritier mâle, Hélas | op fut une seconde fllle qui naquit, Le père, déçu, consentit à peine à la voir timidement, les cloches qui se préparaient £ célébrer d'autres liesses, tintèrent pour un baptême sans pqmpe. Puis, comme la politique ng perdait pas ses droits, le roi fiança incontinent la nouveau-née nu petit Louis, flls de Charles, .d.uo d'Orléans, âge de deux ans et héritier éventuel de

à peine moins brumeuses que des aspects d'Iia- j t lie, même de.; lacs italiens.

Quant à Pietole, voici que M. Gabriel Fatire lui enlève une part de ce qui la sacrait à nos | yeux, en une page impitoyable, mais bien inté- j

I ressante '>i

« Dans une des ardenlps lettres, dit-il, que Bonaparte envoie à Joséphine pendant la première guerre d'Italie, il lui écrit, de Marmirolo: « Je suis fort inquiet de savoir comment tu te n portes, ce que-'tuifais. J'ai été dans le village » de Virgile, au clair argenté de la lune, et pas » un instant sans songer à Joséphine. Mille » baisers aussi brûlants que tu es froide. » | Quelque temps après, il décréta que Pielole i serait exempte de contributions et qu'on in'j demnisercit les habitants des dommages subis. Ce qui ne l'empêcha point de décider ensuite qu'une forteresse serait bâtie sur l'cinplace| ment du village, et celui-ci reconstruit une i demi-lieue plus loin. De l'ancienne Pietole, l'ajoute M. G. Faure, il ne reste plus trace auI joitrd'hui. Et c'est à l'entrée du nouveau vili lage, banal et sans caractère, que l'on a érigé la statue du grand Mantuan. L'auberge voisine porte le nom d'Osleria Virgilio. Et c'est tout ce qu'il y a de virgilièn dans ce pauvre hameau. « Toute hi région, dit encore M. Faure, entièrement déboisée aujourd'hui, était jadis couverte de forêts, à la lisière desquelles s'étendaient seulement quelque-; i r.'ries. Les documents du il moyen âge nous permettent même de savoir que c'étaient surtout des chênes et des hêtres qui croissaient ici. D'autre part, les alluvions du Mmcic et ses changements de lit ont amené t,n exhaussement des plaines les plu« basses et nivelé le terrain. La campagne nue et à peine ondulée que j'ai sous les yeux ne en rien aux coteaux boisés qui entouraient la ferme de Virgile et encadrent la plupart de ses églogues. »' ̃

Encore une illusion qu'il nie faut penlre Ma chère Osteria Virgilio où nous mangeâmes le plus maigre mais le pins fin poulet grillé avec des fenouils frits à l'huile que nous I servait une jeune femme délicieuse, la Copa même de Virgile, douce auberge au coude de la route où il me plaisait de penser que Virgile avait tourné souvent en rovonant de Mantoue à travers les champs bordés de vignes nouées aux ormeaux. il faut donc renoncer à voir en vous autre chose qu'une des innombrables traitorie qui suspendent leur treille à chaque tournant du chemin dans l'heureuse Italie Soit. Virgile, ce n'est pas à Pietole ni à Mantoue qu'il faut le chercher ce n'est même pas dans l'Italie, bien qu'elle s'enorgueillisse de son enfant à bon droit c'est sur fous ces rivages de la Méditerranée qui, baignant dans la même eau d'azur, chauffés par le même soloil, ont les mêmes collines roçhouf>es, les mêmes criques au bord de la mer, la même flore aux essences résineuses, Ja mômé faune animale et humaine. C'est en particulier dans cette Provence où les Grecs fondèrent Marseille et Nice, où les Romains en la conquérant se reconnurent tout de suite comme chez eux; Ici et là, ainsi que le dit fort justement M. Gabriel Paure, « mêmes coteaux pierreux couverts d'amandiers et d'oliviers;, mêmes routes poussiéreuses, même ciel bleu, mêmes populations dont tant de termes ̃patois.. rappellent le| mots latins, mêmes troupeaux de MioLilôns entassés à l'abri d'un arbre, la tête basse comme s'ils broutaient leur ombre. » Très, exact. Je ne ferai à M. Gabriel Faure qu'une chicane, mais elle est d'importance

pourquoi appellerai patois la langue de Mis-

tral ? Le provençal est un dialecte roman

eottnne Le w()vençal l~st nn dmlecte ron1fln

comme l'italien et le français, et qui a même

la couronne. Cette formalité remplie, le fiancé fut confié à un gouverneur et Jpaone suivit au château de Linière Aune du Culant, la grande dame chargée de faire son éducation. Les détails ne manquent paint sur Ips, premièrt-S aiuiées de |a princesse. Les hagjographes nous assurent que, dès l'âge le Plus elle marquait une vive inclination pour Ips choses spirituelles. Ils nous disent même qu'un joui" qu'elle priait dévotement dans la chappjle du château, voix se fit entendre en son cœur, pelle ijp la Vierge Marie, qui lui annonçait qu'avant de mpurip elle fonderait en son honneur un monastère, une « religion », comme oii disait alors. Jeanne n'eut plus qu'un désir celui' de se conformer' "au dessein péleste et àp so consacrer à Dieu, Mais le roi, SOU père, ne l'entendait pas âinsii sa JiJJe devait avant tout seconder, ses projets p.pjitln.upsi, Apnt eu vent de ses inçlînatjpns., il la 'manda 9U 'Plpssis p.oup Ja tancer fprtpinpnt i « Je hp }a croyais pas si laide », C'est par- ces, mots qw'U accueille la pauvre enfant chéive, mal grandie et contrefaite, Mais, cette disgrâce physique n'en servira que mieux ses dessjpjns secrets.

Une pareille créature sera sans doute mal propre à donner le jour à de beaux et vigoureux enfants elle n'en aura sans doute jamais. Alors ? Raison de plus pour la marier au plus vite au duc d'Orléans dont l'apanage reviendra ainsi, peutêtre, faute d'hoirs, à la couronne.

Quand le Roi ordonne, il n'y à pas à tergiverser. La moindre de ses préoccupations était de s'enquérir du consentement des intéressés c'est ainsi qu'il trouvait fort bon d'offrir de riches héritières à ceux de ses serviteurs sur Je dévouement desquels il savait pouvoir compter, ou même aux Ecossais de sa garde, quelles que fussent les protestations des victimes.

Bien plus, mariant les gens avec cette prodigieuse désinvolture, il les démariait avec non moins de vigueur quand il avait changé d'idée, ou préparé des unions mieux assorties à son gré. Ainsi cela se passa-t-il pour la fille du sire de Lahense, qui, paraît-il, portait en elle déjà les fruits d'un autre amour. ·

La réputation de la laideur de Madame Jeanne était arrivée aux oreilles du jeune Louis, maintenant âgé de quatorze ;ans, et de sa mère Anne de Clèves, Il y eut une scène de désespoir. « Ah 1 Notre-Dame faut-il que mon fils ait une femme si difforme », s'écria la princesse en apercevant la fiancée. La mère se trouva mai, le petit duc pleura, cria, tempêta, mais il fallut bien céder, car il savait bien que s'il résistait, tout prince du sang qu'il était, il risquait fort d'être fait moine ou d'aller finir ses jours entre les parois d'une étroite cage de bois, ou même, bien proprement cousu en un sac, au fond de quelque rivière.

Les noees, célébrées dans les larmes, prirent l'allure de funérailles à l'épouse imposée, le marié malgré lui gardera toute sa vie une aversion qui ne se d.énien.ijra jamais (147(5).

Devenu roi, Louis XII n'eut plus qu'une pensée

précédé le français dans les lettres et la poésie Mistral a eu l'idée héroïque de le ressusciter après cinq ou six siècles de tente déshérence il n'a peut-être pas fait surgir et entraîné ce fut la mélancolie de ses dernières années cette jeunesse poétique à qui il espérait transmettre le flambeau mais « l'audace éîait belle n. Et d'ailleurs, ces sortes de renaissances sont des événements à longue portée. En tout cas Mistral aura donné à la France quelquesuns de ses plus grands livres," Oui, à la France. Notre centralisation excessive qui tue ies libertés et les mœurs locales et fait lever la tête à toutes les sous-préfectures vers Paris, empêche certains de comprendre cet accroissement français qu'est la gloire d'un Mistral, poète de Provence. Il leur semble même qu'il y a là de l'aulonamisme sous roche, et je ne dis pas que l'intérêt -témoigné par les Allemands au féhbrige ne cacha pas chez maints d'entre eux l'arrièrcpensée de créer plus tard, à l'occasion, un provcmçalisme comme ils ont fait un f'.timingantiamo ils trouveraient d'ailleurs à qui parler. Mais, pour avoir écrit en dialecte dorique, tel ou tel poêle grec n'en relevait pas -moins de l'Hellas. Il en est de même pour Mistral, Roumanïlle et Aubanel, et pour la France, avec cette différence que ce n'est pas en dorique qu'ils ont écrit, mais dans le plus doux et mûr et coulant ionien.

La meilleure façon de traduire Romeo et Juliette, c'est d'écrire Pelléas et Mèlisande. Je l'ai écrit voici dix ans, et je le pense toujours. Do même la vraie façon de retrouver Virgile, c'est de le chercher dans Mistral.

On ne célébrera jamais assez !e grand poèie provençal. A une époque triomphait l'idée du court poème, issue d'Edgar Poe qui eu fit In théorie dans l'explication du Corbeau et propagée chez nous par le grand mais bref Baudelaire, à une époque où Hugo lui-même ne réunissait dans la Légende que des « petites épopées > et n'achevait pas la Fin de Satan, Uh' tral a ingénument, innocemment dirais- je s'il n'y avait pas chez lui comme chez tout grand créateur un homme d'une très haute intelligence conçu de nouveau et réalisé le grand poème en plusieurs chants à la mode antique, maintenant et restituant ainsi à l'épopée son rang qui est le premier dans la hiérarchie des genres. Et même, plus encore que le premier des genres, elle est le genre d'où sont sortis tous les autres, comme de la cathédrale sont issus tous les arts, sculpture, peinture, art des vi- traux, art des émaux, art du ciseleur, etc., etc. Lamartine ne s'y est pas trompé, en révélant Mistral à ses contemporains avec une richesse de grand seigneur dans l'éloge il louait un disciple, mais un disciple original, un disciple de sa taille. Mistral a repris l'idée de l'épopée familière qu'était Jocelyn, mais en la nations* lisant, en en faisant l'épopée d'une nation et d'une race eomms Virgile avait nationalisé l'Enéide. Mireille, Calendal, l'admirable Poème du Rhône, son chef-d'œuvre, autant de inonu^ments dressés à la gloire de la Provence pomme l'Enéide l'ftait à la gloire de Rome, Mistral est le confluent de Lamartine et de Virgile. C'est bien le Provençal, à mi-chemin entre l'Italie et la Gaule. Et s'il n'a peut-être pas réussi k susciter un printemps poétique digne de -lui, il peut inspirer un jour, par son exemple provençal, quelque grande <puvre française où un jeune homme encore inconnu donnerait notre nord de la Laire,-à notre langue d'oïl, ce qu'il a donné à la langue d'oc r son grand poème » synthétique, à la fois régional et général, national et humain.

répudier la l'pwnie qu'on lui avait imposée et épouser à sa place la duchesse de Bretagne et son duché. Bientôt, ce fut chose faiîo confie le roj, l'Eglise, lcs juges, que pouvait la pauvre Jeanne V Elle dut céder. Mais pour consoler un peu l'abandonnée, dont il admire malgré tout les vertus et la douceur, envers qui i peut-être aussi il éprouve plus d'un remords, Louis XII lui concède, titre d'apanage, le duché de Berry, Jeanne vivra désormais à Bourges, gouvernant avec les qualités de son intelUgençB et de son coeur cette province où, adorée de ses sujets, on ne la nommera bientôt plus que « la bonne duuliesse »,

Aux grandes dôcpplions de la vie, les.âmes bien nées savent opposer une énergie et un courage qui leur permettent de ne pas succomber sous l'accablement des; maux. Los cœurs purs cherchent dans les consolations divines une compensation aux abandons et aux trahisons du mande. La « bonne duchesse », tout en gouvernant ses peuples avec amour, songeait 4 faire plus encore fonder celte « rejigjpn » qup 1(1 voix entendue aux jours de son enfance lui avait prescrit d'ériger et dans laquelle, sans renoncer sa couronne, elle pourrait elle-même entrer.

Bientôt ce fut chose faite. En communication avec son palais, non loin de cette Sainte-Chapelle de Bourges, puvragp incomparable du duc Jean, frère de Charles V, toute luisante de peintures, de dorures, de verrières et de riches orfèvreries, un mpdest-e couvent s'éleva et reçut les dix premières religieuses de l'ordre que la pieuse souveraine vouait à la Vierge.

Comme sa dévotion à la Mère de Dieu était grande, elle voulut que les nouvelles recluses suivissent une règle où tout devait tendre à l'inifiation de ses vertus, ou, comme l'on disait alors, de ses « plaisirs ». On rechercha dans l'Evangile quelles avaient, été les plus notables de ces vertus, on en trouva dix, et l'ordre dont la règle fut approuvée par le Saint-Siège fut appelé l'ordre de « l'Annonciade », on la « Religion des dix Plaisirs de :otre-DaJlle ».

Puis la bonne duchesse mourut (1505), pleurée de son peuple et laissant u» tel renom de sainteté que les miracles éclatèrent sur sa tombe. Les huguenots eurent beau, un demi-siècle plus tard, renverser le monastère et jeter au feu le çorps de sa fondatrice (1501), la renoinmée de sainteté de Jeanne de France brava ce sacrilège.

La fille de Louis XI, déjà déclarée bienheureuse par l'Eglise, allait se voir canonisée par Pie VI quand survint la Révolution, et sa cause n'a pu être reprise à Roue que de nos jours,

Les quarante maisons que l'ordre de l'Annonciade comptait en France furent dispersées, Aujourd'hui il n'y en a plus que deux, celle de Thiais, aux environs de Paris, et celle de Villeneuve-surLot. fondée au dix-septième siècle et rétablie en 1810, où je me trouve aujourd'hui.

Derrière la forte grille d.u parloir et le rideau dp serge noire qui la dissimule à mes y; ux, la « Mère

Ancelle » (c'est le titre que portent les supérieures de l'Annanciade en souvenir des paroles de la Vierge « Ecce Ancilla Domini »), la mère Ancelle évoque, pour ma curiosité, ces souvenirs lointains. Je devine que la voix qui me parle de cet émouvant passé appartient à une femme de haute distinction et d'une culture certaine. Je me la représente vêtue de ce beau costume qui est celui de son ordre, robe de couleur cendrée, voile noir, scapulaire écarlate, ampie manteau de laine blanche, avec une « Annonciation d'argent fixée au col par un large ruban de moire bleue.

Madame Jeanne a choisi elle-même cet habit et l'a porte, comme elle a conformé sa r< ;e, selon le goût du temps, à un délicat symbolisme. Tout ici va par dix un rosaire à dix grains est aux' doigts des moniales elles portent pour ceinture une corde à dix nœuds après leur profession, elles observent un silence, dit silence sponsal, qui dure dix jours.

La fondatrice a prélevé dans le psautier et ordonne qu'on récite, journellement, dix psaumes dont les lettres initiales réunies forment les mots <; Jésus-Maria ». Chaque sœur élit dix personnes qu'elle associe à ses dévotions-; enfin, pour ne pas multiplier ces citations, il y a encore une écholle mystique de dix degrés, imaginée par Madame Jeanne, pour exalter, chez ses filles, les vertus de charité et de pureté.

On dit que les temps troublés où nous vivons, loin de nuiro au recrutement des grands ordres contemplatifs, les ont, au contraire, favorisés en amenant à leur paix tranquille ceux qui souffrent dans leur âme des désordres du siècle. Pourrait-on souhaiter qu'il en fut de même pour cet Ordre de l'Annonciado, trop peu connu, trop peu peuplé de nouvelles recrues, mais qui mérite si bien (le l'être. Oui, si bien, parce que nul établissement monastique n'est si purement français, si intimement issu do notre histoire.

Française, l'Annoncinde l'est par sa fondatrice ill-lre, fille, sœur, et, quoi qu'il en soit, femme de r. >s rois, Elle est née sur notre sol, elle y a crû, elle y a prospéré, c'est de Francs que sont parties les epmmunautés encore existantes en Belgique et 'en Angle ferre, qu'y ont exilées nos révolutions et nos lois de proscription.

Elle l'est encore, comme le faisait si judicieusement remarquer l'évèque d'Agen, par ce culte si national de la Vierge, par l'esprit de clarté, de mesure, do logique, de sens pratique qui anime sa règle vénérable, par ce vocable ravissant qui nomme plaisirs et joies des vertus si difficiles à pratiquer.

Annonciades, plaisirs de la Vierge, souvenirs d'une sainte et malheureuse princesse, ne viendrezvous pas susciter dans les âmes restées les mômes des jeunes Françaises d'aujourd'hui, le désir qu'eurent leurs aïeules d'aller vers vous, et do maintenir prospère et vivace encore cet ordre unique, où J'qu respire si délicatement et si pleinement l'ail' de che» nous `<

Jacques de Nolrmout.

COURRIER _Dm.ETTRES Le 59WVS! !r d'Auguste Dorchain

Le conseil de la Maison de Poésie, fondation Emile-Blômont, vient de faire poser, au n" 6 ds ta rue Gapançière, une piaqus en mémoire d'Auguste Porohïùn, qui fut son premier président et qui mourut tragiquement l'année dernière, écrasé par ime automobile pu sortant de ehej! lui,

L'inscription est très simple « Le poète Auguste JDçir-piïsiu n vécu dans cotte maison de 11)1 f h 1930, »

{4ort 4'un écrivain norvégien

L'écrivain norvégien Sopjus Aars est décédé à Oslo à l'âge de quatre-vingt-dix ans. Tris populaire I en Norvège, Sopjus Aars était un chantre délicat de la nature et des paysages de son pays q-u?il avait décrits dans plusieurs ouvrages.

Le C!ub des Jeujies

Commp complément à notre information parue précédemment, dirons que le gala organise par ce club pour le 2.4 courant, an Théâtre du Runelagh, aura lieu sous la présidence effective de la comtesse de Noaillps, et que des poèmes de l'illustre poétesse seront dits par M. Pierre Fresnay. Les AlguazUss.

LE PHONOGRAPHE Le disque à vol d'oiseau

La récente édition, de tons points remarquable, de in Symphonie Pastorale, chez Polydor, nous invite à jeter un coup d'œil sur le rayon beethoveuien de la discothèque. Il e:,t assez abondamment pourvu. Mais la qualité n'est pas extraordinaire. Le centenaire de IÛ'87 a incité les. éditeurs à muJUpUer les enregistrements et ils ont eu raison. Mais a ̃oetie époque la machine parlante n'avait pas encore atteint cette perfection dont elle peut aujourd'hui s'enorgueillir. En sorte que des enregit-iiTmenls couune celui de Polydor pour la Pastorale sont, à proprement parler, des « nouveautés >:• phpnographiques totales. La série des symphonies peut être ainsi complètement renouvelée sans qu-i soit nécessaire, toutefois, de procéder un nouvel enregistrement de la Sijmptin.nie d'iéna, dont l'édition, chez Parlophone, est très satisfaisante. Pour les Quatuors, qui sont tous enregistrés, l'urgence d'une réédition est moindre. il n'y a pus de trous dans cet ensemble et quelques-uns de ces ensembles disques sont de tout premier ordre, Sans l'interprétation de Lener plus encore que dans celle de Capet. Par contre, les Trios sont scandaleusement délaisses à part le trio (op. 97) pour piano et cqrdus, dit « A l'archiduc » (Griunophone), et le pptit trio (op. 11) pour clarinette, violoncelle et piano, dit du « Gassenhauer » (Polydor), ions les autres, qui dépassent la douzaine, restent ignorés du microphone. Ignorées aussi les tonales pour violoncelle, sauf une (op. (]!), chez Çulumbia). Ignorés les quintettes, sauf un (le quintette en mi bémol pour instruments à vent, chez Pathé). Ignorés, les Sextuors et 1 Octuor, ce qui est pardonnable. Ignoré le Septuor, ce qui ne l'est plus. Quant aux Stm'.de.s pour piano seul et pour violon et piano, la plus grande incohérence a ré:;né .jusqu'ici dans leur enregistrement. Plusieurs (comme la Pathétique, le ÇlCjïr de lune, VAppassionala, la Sonate à Kreutzer) ont eu les honneurs d'éditions multiples. Mais la plupart des autres n'ont pas même eu la chance d'un seul enregistrement. Les éditeurs, çui n'hésitent pas présentement à nous proposer l'édition intégrale de Werther eu de La Traviala, ne croientils pas le moment venu d'inscrire à leur catalogue une' édition intégrale de ces sonates ? Et je sais plus d'un violoniste provincial, en. mal d 'accompagnateur, qui accueillerait, avec joie des disques ne figurait que la partie de piano ou d'orchestre des sonates et des concertos pour violon. 11 y a pour le dire en passant une véritable politique d° la collab.o!'stion « homme et machine » dont les firmes n'pnt pas encore saisi touie l'importance le disque d' accompagnement est à créai"; et c'est tout justement avec les œuvres beethovoniennes (piano, violon, mélodies) familières à toute une génération de mélomanes que cette innovation pourrait être tentée avec le plus de chances de succès. Se faire accompagner par Cortot on par l'orchestre de Toseanini à la soirée de la souspréfète, c'est une gloire à la tentation de quoi le plus humble des virtuoses de bourgade attrait peine a ne pas succomber.

André Oœuroy.

Fernand Gregrh.


« lia: Vie du poète "v

II y-a quelques mois on me présenta un film nouveau de forme, de rythme, de technique, un film dont les hermétisines ne sont qu'un hom-

mage a notre intelligence, .la politesse du prince qui laisse à son invité l'honneur d'abattre le tigre, un film que je jugeai d'une indéniable importance La Vie du Poète, par Jean Cocteau.

Jean -Cocteau est, avec Giraudoux, Morand, Maurois, l'un des écrivains français les plus lus hors de France. J'ai retrouvé ses livres dans le Minnesota et à Brive-la-Gaillarde, à Yokohama et en Gâtinais.

Sa venue au cinéma ne saurait laisser indifférent 'quiconque est anxieux de déchiffrer les traits du visage qu'aura la France, demain. Aussi fûmes-nous, aussi sommes-nous, depuis la chronique que nous consacrâmes à cette œuvre, accablés de coups de téléphone nous demandant où, quand elle serait projetée. Nous le demandons à notre tour.

Car l'œuvre est belle.

Discutée, elle le sera, certes. Elle ne peut atteindre qu'un public de haut goût et de bonne volonté. Je devrais écrire, bien-plutôt, qu'elle ne peut être atteinte que par, Uni

Mais dans toutes les parties du "monde il y a une élite il y a un public pour ce film, je l'affirme, dans le monde entier.

Des personnalités, rares en nombre, mais de rare qualité, ont vu, admiré l'œuvre, et regrettent: avec nous qu'elle n'apparaisse pas au moment où, de tous les bouts de l'univers, les étrangers se: hâtent vers Paris.

L'on m'affirme mais je le crois avec peine qu'une confusion se serait établie, en certains esprits, entre ce fihn et un autre, un autre qu'une révolte unanime arracha de l'écran, et dont il nous fut trop pénible d'avoir à écrire pour accepter d'y revenir aujourd'hui. A cette œuvre poétique et à cette mauvaise action, à ces paraboles inspirées et à ces produits excrémentiels, nul terrain ne saurait être commun, et je crois l'avoir véhémentement exprimé naguère.

«J* Florence Wallon, la célèbre danseuse américaine, achève de tourner le rôle de la vedette dans Le Jioi dit Cirage, sous la direction de Pierre Colombier. On dit que la belle actrice a fait là d'éclatants débuts.

«J* Pierre Blanchar aura le rôle principal des Croix de Bois.

<̃* Jacques de Baroncelli s'embarquera cette semaine pour New-York afin de travailler' sur Je décor même de son prochain film, au découpage d'Océan,' qu'il doit réaliser pour les films O;:so. La réalisation de Diabletle, mise en scène de Jacquelux avec Benéc-Veller et Simone Piey ville, touche ,à. sa fin.

•^ Maurice Tourneur a complètement achevé la réalisation de Partir, d'après le roman de Dorgelès. «Jt Henry iîousscll continue à diriger Florelle dans Atout, cœur.

<st L'adaptation musicale de Vouloir et de V_irages a été faite par Emile Crégut.

L'ACTIVITÉ CINEMATOGRAPHIQUE

CHR O N I Q UE DES ilNÏMAS DE PAR I S

PARAMOUNT Désemparé (P,).

J'estime, au contraire, que seule la publication de l'une de ses œuvres pourrait effacer le souvenir de l'autre.

J'ai vainement essayé d'obtenir de Jean Cbc--

leau un renseignement quelconque. Je ne l'espérais guère Jean Cocteau est la même discrétion, l'amitié, la gratitude mêmes. « Chaque œuvre a ses anges, m'a-t-il dit. Les anges de mon film ne veulent pas encore. » Nous demandons aux anges. `

Richard Pierre-Bodin.

«** Jean Tarridë^éalise Seul, film tiré'de la pièce d'Henri Duvernois. Pierre Lefebvre etDenise Piadiguet sont les protagonistes de ce film.

•J* Albert Préjean incarne le principal rôle (le boxeur) de Un soir de rafle, que réalise Carmine Gollone pour les films Osso.

La distribution comprend encore Constant Rémy, Lucien Baroux, Aunabella et Edith Mera. <ït Jacques de Casembrot donne, cette semaine, le premier tour de manivelle de l'œuvre de Vigny, Laurette ou le Cachet rouge. Jim Gerald et Kissa Kouprine sont les principaux interprètes. «s* Alexandre Korda poursuit la réalisation des intérieurs de Rive gauche.

•£ Jean Kemm continue la réalisation du Juif polonais, qu'il tourna avec Harry Baur pour les établissements Haïk.

19 On achevé, aux studios Tobis, la, sonorisation de Au Pays dit scalp, du marquis de Wavrin.

CHAMPS-ELYSEES Princesse, à vos ordres (P.).

̃ <r* PABAMQUNT.; Désemparé (P).

Qui ça, désemparé ?'~ W '̃̃"

Mais le public. f*

Et pourtant ce film eit^ëptouvani, d'une technique sans défaitlcOicc, d'un rythme jamais veulc. Ce serait un excellent film-:

Mais muet.

C'est la partie parlée qïii est déconcertante. Et voici qu'un problème se pose avec les parlants importés de l'étranger on bien il faut, en ef fet, que l'acteur parle français, on y tâche, et c'est le pitoyable Menjou de « Soyons gais ». Ou l'on remplace, après coup, par l'intermédiaire d'une doublure parlante, les mots étrangers par des mots français.

Et c'est le Bancroft de Désemparé, le Bancroft qui est deux et dont l'un est le jeu, l'autre le son.

Oui, mais oit a, des lors, une impression pénible. Car les mots ont leur forme, ei si la boitcite moule un o quand on entend i, nous n'y sommes plus, mais plus du tout. Et puis, la synchronisation ne saurait être parfaite, et il arrive que les voix se sont tues quand les bouches s'agitent encore, donnant aux personnages un air.de. poissons hors l'eau. Comme, duns Désemparé, l'eau les environna de toutes -pàrtsion a envie de les :fiJ rfjeler.

Ucâû, c'est, ici, elle qufà raison. A quoi bon des mots, quand s'élève là formidable voix de la mer ? Elle balaie tout d'une vague, mots accrochés aux lèvres, hommes accrochés au pont. ̃

Quand on a la mer comme partenaire, Bancroft, on peut se taire.

On peut se taire toujours, mime; de Mari'

gny, Charles Chaplin qui, lui, se lait si magnifiquement et dans toutes les langues.

••••*••••*••••••

Le spectacle s'agrémente d'un divertissement de Francis Mangan, dans un décor qui rappelle, par sa distinction, les calendriers offerts en prime à leur clientèle par d'insidieuses maisons d'alimentation.

Je m'en vais sans attendre ma prime j'ai oublié mes bons.

CINÉMA DES CHAMPS-ELYSÉES: Princesse, à vos orares (P).:

Cher Max.de Vaucorbeil,. souffrez que je préfère votre Chemin du Paradis, et qu'affectueusement, je vous le dtéc. Il ij avait là plus de gaieté, plus de vraie jeunesse, un rythme plus alerte. ̃

Certes, Princesse, à'yos ordres est une opérette charmante un film que voua signez, la musique de Werner Heyihann ne sauraient étte médiocres. Mais vous nous avez donné le. droit de beaucoup attendre de vous, vous nous avez rendus difficiles.

Et puis, à refaire Parade d'Amour, il n'y aumit qu'une excuse faire mieux que Parade d'Amour.

Aux uniformes éclatants, aux parades militaires, au grand lit de Jeannette Mac Donald, vous n'avez ajouté que' la panade pompeusement apportée à l'enfant royal, et que doit goûter le premier ministre. Cette panade dé-

MADELEINE -Soyons gais (P.).

le ~.1

car toutes deux

s'appellent Lilian

Harvey deux saluts

auxquels il devra le

7'07'de de sa soupière de uermeil, inonde le sec- nario à deux ou trois reprises c'est Panade d'Amour qu'il fallait intituler cette gentille histoire.

Merci pourtant d'avoir choisi, celle fois encore, Lilian Harvey Lilian Harvey que vous nous avez révélée, Lilian Harvey venue d'Angleterre tourner à Berlin pour la joie de Paris, à Berlin ou elle est chez elle, car cette Anglaise- est un petit saxe son tendre visage émerveillé est en pâte de Mcissen, et des artistes de Nymphenburg modelèrent les lignes quasi liquides de son corps enfantin.

Lilian Harvey, princière manucure chez un coiffeur qui prit « Figaro » pour enseigne, vous signez « Mizzi, de Figaro », vos billets d'amour. A Figaro, vous voici aujourd'hui, en deux portraits ravissants. Revenez bientôt, pour la joie de nos lecteurs, mettre votre sourire à notre fEnêtre.

Henri Garât a fait d'immenses progrès, et je le reconnais avec d'autant plus de plaisir que je fus naguère particulièrement sévère à son endroit. Qu'il maigrisse un peu (rien ne grossit, mon cher, comme l'uniforme blanc !) et il sera un Prince consort qu'une firme peut être fière de sortir..

Quant à sa voix, elle est d'une qualité assez rare, conduite avec une intelligence, une mesure, un goût hors de pair on ne peut mieux chanter qu'il ne fait ici.

J'ai craint, à ses débuts, que Garât n'eût en lui que cette étof fe dont l'écran s'accommode d'autant mieux que l'écran est en calicot. L'étoffe e de Garât est de qualité meilleure tous nos vœux l'accompagnent dans sa « marche à la toile ». "/̃̃̃̃ ̃ ̃ V

MADELEINE: Soyoris gais' (F)ïci

Gais, nous le sonimes, dès le début, de cette pièce charmante, pour laquelle Jacques Deval a écrit un texte léger, francais, aux mots souvent profonds, toujours spirituels dans la. mesure peut séduire un cent pour cent parlant,, ce film serait la séduction même, grâce à la principale interprète, Françoise Rosay la séduction même, s'il n'y avait 1lfenjou Adolphe, le lamentable Menjou.

Françoise lîosay, principale interprète ? Certes, sans discussion possible, en dépit des affiches qui l'inscrivent, minus cnlement, à l'ombre du grand nom de Lihj Damita, et de celui de Menjou, ce grand « non ».

Votre jugement, lecteur, saura rectifier un lapsus d'affiches publicitaires.

Françoise Rosaij domine la distribution, de toute une personnalité exceptionnelle, de toute cette intense vie qui déborde d'elle par les dents, par les yeux. Reine de la fantaisie, elle pourrait reprendre un mot royal L'Etna, c'est elle. Quels que soient les mérites des interprètes qui l'entourent, ils,subissent le sort des étoiles trop prochesd'un astrç:pn ne les voit plus. Lil'y Damiïa est si bient faite, elle est si joliê^ e dans sa longue robe ï~e v~laurs rivir, ~u'on J!~ peut lui ref user du talent c'est un talent que la beauté.

Quant à Menjou.

Menjou, qui ne pûtes jamais que~dans le:plus lointain Connecticut passer pour le représentant de l'élégance masculine. Menjou qui vous rendez au golf avec un gilet à revers, trop habillé par le haut, trop déboulonné par le bas, un y, gilet 'barre d'une chaîne d'or, ô simplicité sportive

Menjou qui fûtes parfait en « Monsieur Albert », ô Menjou dont l'habit appelle la cravate noire, Menjou qui vous taisiez, que n'avez-vous su profiter plus longtcmps des interprétations flatteuses dont peut parfois bénéficier le silence I

Les mots français que vous estropiez, ces mots refusent de sortir, ils vous restent dans le double menton vous ne jouez pas, vous bajouez.

De Menjou, vous avez tué le peu qu'il restait. C'est « défunt Menjou » qu'il faudra désormais écrire.

Menjou feu. ̃ .«̃

< ,1;

-̃̃ :•– ̃̃ «'" ̃•̃'•̃ v\'< tî;p.-b. l[,

P.-S. ̃ Je veux ici remercier les lecteurs de France et de l'étranger des lettres si belles qu'ils m'ont écrites à propos des Funérailles du Printemps. Si j'ai pu les émouvoir il l'évocation de cette pure figure du jeune héros, alors j'ai d'un peu retardé sa mort. ,•̃ ̃ >• ̃ Ce n'est pas la mort qui f ait mourir, c'est l'oubli, et c'est aux battements'des autres cœurs que s'alimente not.re,vie la plus haute.


.~<EBM

~our.

<$~m ,i.

.éJ 0~< 0&. /~0~77€.

̃;̃̃ ,%f ̃: .>V-

Salons de Coiffure

A. ALBERT* $1, rue Tronchet (entresol).

Remet in état tes cheveux abîmés par de mauvaises teintures ou produits*

A.ALBEM & HENRI, 8, rue des Capucines, (entresol) Confort moderne. Tout procédés de permanentes, Modes nouvelles. 'Ceintures CASIMIR24, rue "Pasquier. Tél. Louvre 53- 17 Coiffure indéfrisable et leinture.

CENTRAL INDÉFRISABLE. Tous le, ap.pareils pour permanente, 61, rue

de Rennes 16' t Littré 59-85.

DESFOSSE Spécialité d'Indéfrisables et de Postiéhes, 265, rue Saint-Honore. EMILE. iParis-Londres), 40Q, r. St-Honoré. FOURRIER, 22, boulevard Malesherbes. Permanente sans électricité par

la vapeur d'eau. Nouveau système.

Instituts de Beauté

BONNIÊ. Rajeunissement, Lumières, Amaigrissement. Tous Soins de Beauté.

76, Soûl. Malesherbes. Laborde 74-76. CYCLAX dans les Salon, ÉMILE

400, rue Saint-Honoré.

Docteur N. G. PAY07,

Culture Physique du Visage

12. rue Richepanse, Central 04-54

Soins d'Esthétique

SOINS ESTHÉTIQUES, Massage facial. Pédicure, Manucure, à domicile. Mlle Alice MARGUERITE, 29, Quai Bourbon, Paris. BAINS SVELiESSt LEICHNER 1001 donnera la silhouette à la mode

En vente partout

Demander prospectus gratuit

LEICHNER, 6, rue Alexis- Bouvier Colombes Seine Dée. V/

Soins et traitements

PARALYTIQUE j'ai pu marcher.

J'indique dans quelles conditions. Écrire L. B. 26, rue Raphaël, VANVES. Seine. Posticheurs

FOURRIER, 22, boulevard Malèshefêès Spécialité de cheveux blancs nafa^ref?^, Toupets four hommes, chignons pour' le soir. Madame MARAIS, III, rue oe Rome, M'a~r. 38-14. Spécialité de postiches pour dames. Teintures

A. ALBERT. 31, rue Tronchet (entresol) A. ALBERT et HENRI, 8,r. r. des Capucines Soins aux animaux familiers Chiens de luxe

Clinique vétérinaire

Docteur A. DERVILLEZ

15, rue Réaumur Tél. Arch. 28-86 RauonsX ̃ ̃' ETE 1931

1\:¡.:

La vallée, de Chevreuse en aulo-car Excurslon-d'un après-midi dans l'une des plus belles régions de la banlieue de Paris, du 24 mai au 27 septembre inclus, les jeudis, dimanches et jours de fêtes, au départ de la gare de Saint-Rémy-les-Chevreuses. Départ de Saint-Rémy-les-Chevreuse à 14 h. 15; Chevreuse, Dampierre, Les Vauxde-Cernay, Cernay-la-Ville, Choisel, Chevreuse, Saint-Rémy-les-Chevreuse, retour vers 17 heures. Prix du transport, par place, 15 francs.

Cette excursion est effectuée en correspondance avec le train partant de ParisLuxembourg le jeudi à 11 h. 48, et les dimanches et jours de fêtes à 12 h. 52 (arrivée à Saint-Rémy-les-Chevreuse à 13 h. 9 ou 14 h. 6); au retour, les touristes peuvent

prendre le train quittant Saint-Rémy à

17 h. 56 (arrivée a Paris-Luxembourg à h. 11 le jeudi et 19 h. 17 les dimanches et fétes).

Le nombre des places étant limité, il est recommandé de prendre ses billets à l'avance, aux gares de Paris-Luxembourg, PortRoyal ou Denfért. La vente cesse, les jours de circuit, à 11 heures,

:]BOU:iR.SE JDXJ ±& ATVJEl.JLT-. ±&3±

Retenu _-DM_ Clôture Dernier nniHDTiiuT Clôture Dernier /»/-»ividt a mt Clôture I Dernier Revenu <»/Mvro"raKiT' ClôtUP? Oern.er Revenu l /^Xwiqt- n mt Clôture Derner Revenu uannuc eu QAlinnc Roture Cern.er M«DnUre étdampcdo Clôture Oeniier brut TERME précéd" cours COWPTANT iprécéd" cours COMPTANT précédai cours brut COMPTANT préced" cours brut COMPTANT précéd" cours orut IflAnlint tN oANyilc préoéd" cours nIARGHtS cTRANGcnS précéd* cours 3% 89 50 89 50 FONDS D'ÉTATS Maroc 5 19IO IQ25..I0IO.. nANniiFci l0° ..iBéthune CC!' doî nouv 8400 ..8420.. TERME LONDRES 18 Avril S%1915-1916 10460 104 60 I | Pologna 7 1927 "i50 2'25 BANVUts, 345 .Jcharbonnagcs du Tonkin 4775 ..4760..

s* 19 7 104 40 104253°; 69 50 89 50 Portugal 3 série 213.. 213. ÎCommeotcy-Fourehambault USO 1203 Mexique tntérieur 5 20 6C 20 50 3 Françai 18. 4%1918 103 55 103 65 3 Amortissable 92.. 91 95 Roumanie 4 1890 315 Banque do l'Indo-phino. 8260 8260 .75 ..|Dombrowa (Houillères) parts. 1036 1050 3% 13 60 13 70 5% 21. 5 192O amortissable 136 95 136 75 3 1,2 Amortissable 4%1396 35.. française de l'Afrique. 33 Epinaç (Houillères & Ch.ferd'î 528.. 527. Bons Mexicaine 6 19)3. 3*0.. 353 ..4% 1917 2! 6 920 amortissable 105 27 105 27 S 1915-1916 104 55 104 50 4%1898 62 ii Afrique Occidentale. 2090 2100 55 Haute-Loire (Houillères de la).i 1000 1010 30..Albi 646.. 664 4 1918 20 7/8 4 1925 change) 130 97 130 97 4 1917 104 35l 104 25 Rente unifiée 4 83 25 6..| Europe Cent.(Pays5ord 77 77 25 100 Montrambertet la Beraudière. 1910 1895 Salia-KaraTdin 44 50 46 25 Consolidés 57 1/4 6 1927 amortissable 103 55 103 55 4 1918 103 60! 103 57 5% 7 48 priv. 88.. 87.. |I5 Aniche (Mines d') 2625 ..2615.. I L 16 Banque Nationale d'Egypte. 3435 3440 Argentin 1888 82 .1. 5 1928 amortissable 106 40 106 5C 5 192O Amortissable 136 95; 136 70 Russie 4% 1867-1869 2 35 2 30 18.. Indust. de l'Afr. Nord. 475 481.. 9O.Aniin 1911 1890 8 »h.6 Brakpan 376.. 375 50 Brésil 1889 38 1/2 738 09 âariqûe de France. I7»2O.. 118040.. 6% 192O.v.Vj'v.; 105 22' 105 20 Santa-F,é 5% 1919 1305.. 20.. Franco-Japonaise •> 277 278.. 45 Bïanzy 1010 ..11005 12 Bruay 460.. 456.. Funding. 65 1/2 434 34 ;̃̃̃̃ de'l'Algérie .112350.. ] 1 2305 4.% 1925 (change garanti). 130 .90M30 90 Serbe 5'% 1913 131 131.. 30 des Pays du Nord. 694 694.. 55 50!Carmaux 1240 1231 43 p.a. Cairo-Héliopolis 1422 1430 Chine 4 1/2 89 î, '4

70 •– i -Nationale-de Crédit. 1275 .J1285 6% 1927 Amortissable 103 50i 103 55 Suède 3 1/2 1895 15.. Privée non tum. ̃. 100..jCarvin 17J0 1745- Cambodge 85 25 63 5C Egypte unifiée 77. j.

100.. î>– de Paris & Pays-Bas. 2270 ..J2295 S% 1928 106 35| 106 Suisse 1903 40 ..j de Suide et de Paris. 910 910 .95 Dourges 2045.005.. 3 0c anaoian Eagle 49 50 49 75 Extérieure 59. M 70. de l'Union Parisienne. 1305 1321 Turquie consolidées 189O. 136.. !38.. 125 ..jCrédit Algérien .|3000 .295O ;23 Graissessac 305 307 7 b. Caoutchoucs(S"Financièrede) 90 50 8J 50 italien 19 1/2 o 85 Compagnie -Algérienne. 1890.1856 Obligations 6% 1927 518 .519 Douanes 1902 137.. 138.. 37 .Créd. Fonc. d'Algérie-Tunisie.! 614 614.. ;45: Grand'Combe 858.: 856. Caoutchoucs V 262.. 258 Japon 1899 8OI/4 1/4 S

50 Comptoir Lyort^Alernand 555 563 P T T 5 1928 r. à 500 521.. 523.. ̃ Tribut d'Egypte ..jCrédit Foncier Argentin Ligny-les-Aires 769 268' 2 >h.. Chaftored 164 50 165 Portugais 43 3/4 S

80 Comptoir National d'E3Compte!1625 ..1625 T 4 V: 1929 r. à 500.. 527.. 527.. Priorité Tombac 135..133.. 52 50 du Brésil 97.. 92 33 (Loire (Mines de la> 390.. 339 Colombie 8150 50 80 50 Russe 1906 11/2 314 W

60 Crédi't Commercial: de France. |1I81 ;1 190 Bons du Trésor 5 1924. 747 747 5t Tabacs' du Portugal 55. Colonial 410.. 401.. ,40 ..Maries 670.. 660 50 lei.. Concordia 69.. 67.. 1909 11/2 Ç/3 180 Foncier de- France J5125 ..J5125 7 1926. 575.. 576.. 8 75!Banquosde Province. 125 fr, 75 .JOstrlcourt 1310 ISI0 Corocoro Turc 4 10. M 17 50 Foncier de l'Indo-Chine 275.. 280 J 1927. 560 50 562.. OBLIGATIONS 55 ..Soc. G1" Alsacienne de Eanque.11240 .1240. 23/ SOlAlgérie-Tunisie (Omnium). 3510 3430 Chartered 26/3.. 100.. Lyonnais. 2485 2505 '̃. Oblig. Ch. fer État 4% 1912-14.1 t44 445 -55' ..(Société Marseillaise. 970 975 56 lOiBoléo, parts ..35.. 368 6 «h.6 Crown Mines 532.. 532 East Rand '12,3. 40 t- Mobilier Français 685 687.. S 1919 j 488 488.. 18713% 40550407.. 65 ..jFoncière-Nord de Franco t. p, 370 370 297 ..|Bor (Mines de), ord. 2S65 2865 De Béera ordinaire 580.. 576 Goldf.elds 28/9.. K

^'oc. Fipanc. franc, et oolon. 448.. 445 ©bhg. décennales 1922-32 I 101 151 1875 4% 510., 512.. 45 ..[Immobilière des Voitures •• 425 421 315 Mokta-el-Hadid, act. de 5OOfr.!5500 5.350 20 »h.. préférence 1001 1030 Rand Mines. 61/3 53

45 Société Générale 1475 1478 Caisse autonome 4 12 °o |IOî6 1046 ,1876 4% 510.. 510.. Crédit Gen. des Pétroles. part •. East Rand 76 50 77 50 Do Beors 4 3/4. t?

42 Rente Foncière j 813 820 Afrique Occident. Franc. 3 ̃ 427 426 u)\ 1892 2 1/2 340.. 335.. 70 Lille-Bonnières. brd 949.. 950.Equateur 56 25 55 5(J Jagersfontein 13/16 2 32 Société Générale Foncière. 397 393 Indo-Chine 3 lo 19O9 418.. 418 j£l 1894-96 2 1/2 337..| 335. ACTIONS INDUSTRIELLES ̃ 15 Estrella» Mining 149.. 145 50 Rio Tinto 23 5/8 S 32 ̃̃̃̃̃ •) 312VfS!3 455 <Vi8982% 404 .A 404.. Pétroles (C" Industrie»») 830.. 830.. 17 50 Extrême-Orient 274.. 245 Mexican Eagla.. 7/9 B 667 01 &uez. 14875.. H900.. Madagascar 19O3-19O5 0- 1899 2 54 Met. 388 368 ̃̃̃̃ |20 Dynamite (Société Centrale). 2300 2370 Franco-Polonaise Pétro 64.. 62 Royal Dutch 20 i/4 737 47 Suez (part de fondateur) 13400.. I34OQ. Marx 4 1914 509.. 507.. 1904 2 1/2 Met 415.. 441 35 Chemin Est-Algérien 615.. 70 ..Eloctro.Chimie Métal 1389 1350 I d. Franco- Wyoming, ord 255 50 257 Shell 2 29/32

261 60!Suez (civiteKçinquième) .(4190 .4185 S "o 1918 525.. 518 S v 1905 2 3/4% 405 50 4M 15 50 Nord-Sud de Paris. 522.. 522 Engrais Novo 0 «h.i Geduld 502.. 501 North Caucasiam; 0/11/2

55 .Est i i Tums 3% 1892 375.. 374.. 1S1O 2 3/4% Met 356.. 360.. 26.. Ouest jouis 450., 450.. 1 14 72jKol. Samte-Thérese 2995 3025 General Mining 13050 12* Russian Oii 1.

85 ..Uyon ,1560 .J 52, U 1910 3% 355 •• 360.. 30.. Ouest-Algérien. W.J 567 .;j 565. 50 .Matières Color. St-Dem» 96.. 895.. i »h.. Goldfields. consolidated 178 176 Venezuelan Oil 11/2. 1/21 62 50ÎMidi '1178 1181 Crédit National S °J 1919 631.. 630 -j, 1912 3 289.. 285.. 45.. Tunisiens .j 600 ..p8]0 50 Rhône-Poulenc 946.. 949.. I «b.b Gula-Kalumpong 9050 63 25 Anaconda 65/8

105 ..(Nord 12155 2160 oblfg, 5Oo' 5 Î920.. 574 ..j 573..= 1919 5% 499- 500.. 20 Parisienne .mj. Electrique 464 ..I 466 195 30'Le Ripolin, jouis. 3185 3175 Steel Common 136 1/2

72 50'orléans. 1340 ..1332.. Bons 6 c. 1S2i 570 I 573 50 > Oblig. décen. 1922 6 ..1528.. 90 Magasins reux de Paris..UI50 ,.|215S.. 143 72:Samt-Goboin, Chayny. 3155 3200 90 Hotchkiss 1610 1614 Marcon 21

6 lo 1922 décen.' 526 527.. 1923 6 "i. -1 525 ..] 524 85 Eaux (Comp. Générale des), ;173O ..|I701: 270 05iSoie, Artificielle (Givet). 4480 ..14335 Huanehaca 62 25 25 62 50 Malacca 0 5/8

150 Sarita-Fé (C'° fr. Ch. fer Prov.) 1964 1940 6 1922 |548.. 548.. 1924 6 540 538 60 .Vichy (Etabl. thermal) 1716 1 777 113 16;– (part), 1640.. 1650 Huolva Copper 85 50 6 2j Kuala 20/. 45 Métropolitain de Paris 1312 ..11323 6 "i janv. 1923. 565 570.. 1929 4 1,2% |'020 1020 200 .Eaux élect Indo-Chine. 3410 3415 90 09 Soie art: d'Izieux 1562 I5IÛ 40 Huiles de Pétrole 392.. 389.. 90 Tram, de Shangaï 1313 1312 6 juin 1923 566.. 561.. | | ,80 ..(Salins du Midi 1418 ..1375 Hydro.Eiec. Cère 562.. 5b2 Escompte hors banque 2 9/16 2 9/t6 75 Eaux et Éclairage (Lyonnaise). 2640 2650 oblig. 6 1924 563 565.. Corn. 1879 2 60 | 506 ..506.. 135 ..j Air comprimé 4785 4785 800 .Port du Rosarip i6400.. 26<!OO Jagersfontein 143.. 136 ..préts 13/4 13/4 70 ..jbistr-. Parisienne d'Electricité 2230 2295 ̃ 7 ~i~26 -561 ̃ Fonc. 1879 3 525 527. (Bourguignonne Energie. 2J0 ,215 .131 Chargeurs Réunis, parte. 655 640.. 3 êh.. Johannesburg 182.. 180 s/Paris (change). 12426 12427

20 50 Electricité de la Seine 834.. 838' Départ, de l'Aisne 7 1926.. 561 565.. Com. I88O 3 516.. 519.Câbles Télégraphiques 280.. 281 -35 Havraise Péninsulaire (B) 90.. 91 I »h-0 Kuala-Lumpur U6 lio S;New-York 485 81 485 81

37 50 Electricité et Gai du Nord. 953.. 955.. 7°o1927.. 644 j 652 $ Fonc. 1883 3 380.. 383 > 40 ..ÎEdison .i 1180 V.JH5O 55 Transports en Commun 758.. 753.. li.-iLiévin W5 505 Rio 317/3231/2 85 Electricité (C" Générale d'). 2680 2695 6 1928..|iO^8 1028 g 1885 2 60% 419.. 42350 45 06i Electricité de Paris. 1205 ..jl2!5 35" Transports Maritimes. 459.. 479 London Tin ord 77.. 76 Valparaiso 39 94 3994 55 Energie Littoral Médlterran. 11308 131b de la Marne 6 i'2 520 517 < Cem. 1891 3 370.. 375.. 100 ..l Electricité de Strasbourg Z065..I London Tin priv 43 25 44 duenos-Aires 36 81 37 12 40 Eneraie Electr. Nord France.. -939 935 de. Meurt.-et-M. 6: -| 518 515 ..K 18922.60% 416.. 417.. 223 90 1 de Varsovie ord .|2915 ..2005 325 Bénédictine 8000 ^Lorraine il3 50 il 5 Argent métal (comptant) 13 5/16 13 1/2. 90 Nord-Lumière |2655 ..J2670- de Meuse 6 1923.1 52Q 523 u. Fonc. 1895 2 80 4^9.. 423.. 37 50| Energie du Maroc 2805 ..|284O 455 Brasserie Çuiimèa 6455 6369 <h.. Main Reef Consolidated I4O50 14o 5i; Cuivre (comptant) 42 3/4 30 Thomson-Houston. I 603 610 du N.ord'6 96 1921.| .56i 566.. o Com. 1899 2 60 417.. 419.. 50 ..(Forces Motrices du Rhône. 2095 ..12105 125 [Distillerie Cusenier 2465..12460 Mslacca. oro llù.. lia.. 30 Union d'Electricité;11041 1046 ̃– .6 1923 558 561 .Fonc. 1903 3 453 44b.. 297 5riForo'"Moiric"du Rhône (parts). 1 1000.. 1 200 ..[Distillerie de l'Indo-Chine 2000 I960 Malopolska 44.. -io 25 NEW-YORK 18 Avril 25..Flrminy -376 328 7 1927 556 554 C K Com. 1906 3 440.. 440.. 22 50! Forces Mot. -Vallée d'Aspe 425 425 45 ..JGrand Hôtel 3 OsJMexican-Eagle Oil ord 48 25 4/ M 135 ..Dives 2125 ..2140- Somme 5'H 1923.. 525 525 .ïï( Fonc. 1909 3 232.. 235.. 37 50 p3rt)!3I50 ..13190 16 25;Grends Moul. de Corbeil. ord. 243.. 249- :0 Michelin >part> 145a CaM Money c m IIP J 45 For. & Aciéries du Nord et Est! 853 861 | Com. 1912 3 236.. 240.. 37 50 de la Vienn j 960 ,.| ¥61 isO Nossi-Bé 13/5 50 .JMoteurs Gnome 46* SÛ7 Câbles transfers 485 84 485*84 115 Tréfileries et Lam. du Havre. 1800'. ;l|838 Ville d'Albert 6% "521 521 g Fonc. 1913 3 1'2 475 473 4941 (part)|3230 3245 20 ..iSucreries Brésiliennes i 49 25 Change sur Pans, vue 391 /391 50 Courrières ,1095 ..1 loi- ville de Reims 6 %«: K9 a 1913 4%, 497.. 499. (Sucreries Coloniales 133.. 131 Mozambique 49 25 49. U. S. Liberty 3 1,2 «01233 101253 24 Cens 797 602 Ville de Verdun 6 %512, 512. Empr. 1917 5 1.2. 125 Indo-chinoise -d'Electricité .|2360 23. 5 250 ..ICiments Français 4670 4790 M'Zaîta Bl 50 b4 'h Atchinson Topeka J 168 1/4 170 1/4

42 50jVicoigne et Nceux 950 950, Asturiennes des Mines 515. Com. 1920 5 1/2 36 25|Marocaine Distribution 11319 1318 45.. du Boulonnais «9.. 690. •• Navig"" de l'Afrique du Nord ̃ Iti6 I7o Baltimore et Ohio 66 1/2 66 1/4

20 .JBoléo 140 50j ,140 50 Ateliers Construct. Jeumo'nt.. 512 Com. 1922 6 t. p 513.. 513.. 25 Nantaise d'éclairage 530.. 527.. 45 | de l'Indo-Chine 580.. 582.. lo Padang (Caoutchoucs) 283.. ilo 50 Canaaian Pacific 371/4 1/2 37 1/2 1/4 45 Penàrroye 398 403 c1* d'Énèr9ie..ÉlQotr.iqùe 5)1 513 g| 1923 6%. 51J 513.. 30.. part .1710 1681 175,. d'Origny 5080 ..5065.. m ̃̃ Phosphates de Constantine 49J 5L8 Chesapeake & Ohio 39 3/8 39 12 .(Platine.: 369. 370 Églises dévastées.V "• 509 509. g Empr. 1926 7 745.. 745.. 75 Pyrénéenne d'Energie Eleçtr.. ^150 2160 689 51 part 12250.. 12300.. <W Phosphates Tunisiens 221.. 2i4 Chicago M, iwaukee C 51/2 52 2

"IPla.t'e. ,369.370.. Egl,sesde~astees:Õ. 509'15(H.. Empr. 1926 7"/°, 745 745 75 Pyrénéenne Energ,e EI.etr.. Z150 .2160.. 68951. pert.¡12~ 12300.. ¿U.. Phosphates Tunisiens 221.. Zz4 Chicago Milwaukee C. 51/2 51/2

.(Crédit Gén. des Pétroles '240 ..i 257 Grosse Métallurgie 6 5I3..|5I3.. Com. 1927 7 'A. '604 610.. 15 Radio-Electrique 185 50 l«9 10 Financière des Ciment MO:}.. 108 Plakalnitza 50.. 50 Chicago Rock Island 50 50 1/4 Dabrowa (Pétroles) 26.. 2950 6 nouvelles 51.4 1 Com. 1930 4 !o ,| 998 998.. 35 Radio-France 475.. 475.. 100 ..IPoliet & Chausson 2275..2320.. •• •• Randfontein 139 50 136 50 Er.e Railroad 261/4 26 1/4

25 Bo«l-Malétra 440 ,.|437 Cail Fives-Lilies 6 51.2., 512.. l Com. 1931 4% 1015 1012 25 iRadio-Maritime ^90.. 00. 1 19900.. 20100.. 5 Rand Mines 377.. 377 Hhnols Centra 64 1/2 61 1/2

Nord Pas-de-Calois 1922 5Ij.. | 16 22;Sud Lumière prior. 436.. 43a.. 36 ..|Bon Marché i 619 619 Roumano-Belge de Pétrole. 17 25 17 Louisville-Nashville 82./ 87

25 ..I~ozel'Meletr. 440.. 437.. Cari F,ves.Lriles 6,0. 51,2. 51~ Com. 1931410.1015 ..¡1012.. 269 .Radlo.Mar!t,me: DU5 ¿9< OO. "119900"120100.. ) ,h.. Rand Mines. 377:. >77.. Illmois Centra' 64 1/2 61 1/2

40 Kuhlmann 597.. 596 Industrie Sucrjère Française.. 513.. 513 Alsace-Lorraine 6 °o (Ch.de f.) 269 47: Ord 6890,.b825.. 25O.Chapal !3200 3300 de pétrole.7 25 New-York Central 104 106 1/4 35 ..JGefsa 580.. 580 Industriels Alsaciens 1922. 515.. 51».. 5% 957.. 957.. 50 ..JTélégraphie sans Fil 740.. 735.. -60 ..|Coty (Société anonyme) 650.. 657.Shansi 40.. 40 Pennsylvania 55 1/8 55/4 1/4 90 ..(Produits chim. d'Ala.s. Frogesi2000 1991 Maison Bréguet 6 512.. 3 371.. 371.. 40.Télêphonea.; 805.. 805. Il ..ÏGoleries Lafayette 139.. 138.. 5 sh.. Shell. 365.. 361 Reading 68 68

30 Chargeurs Réunis 441 ..1 435 Mines do Lens 6 1922 j 508 51 1 495 492 9333 33! (part) 106500.106000 Siiva Plana .33 50 34 75 Southern-Raiiway 38 i/8 38 î/8

50 Transatlantique ord 474 478 Sairit-Gobam, Chauny.: I -I 5'2 ? n 457 452" i0°". ••' Alsacienne Industrielle TextileX 43 58(Printemps. ord 609.. 6C5 istesua-Française 192 50 Io5 Southern Pacific 901/8911/2 62 50 Voitures «Paris 960 %0 Us.nes simstrées 6 1 2 514 ..j 511 Z « 'an a^n. ̃'̃'̃ «3" 4M 50 f™' -(DoMfus-Mieg viSS"îîS" 25. jRouff. ;261 ..255 6 p.ijanganylka 166 50 168 Union Pacific "I 166 168 2

35 ..A, r Liquide 962 J 975 Algérie 3 19O2 4tù 466.. -2 1-2 0 JO5 3B5 25 .J industrie textile. .V. 975.. 950.. 90 Didpt-Bottin 1842 1650 10. Terres Rouges 199.. 196 utah CoPPer Z. 113 I. 113 f 7 Caoutchoucs Indo-Chine 190..1 ISO Indo-Chme 1899-I90S 395 1 395 ,,• )ass ̃ 391 391 '• ̃• Le Figaro 5 eh.. -rnarsjs 361 364 American Téléphone 186 187 3/4 40 ..Idtroio. B 650. 660., 19O2 372.. 375 L^n f 18ss f 492 492 30 --Acétylène & Electr^Métal .1260 1275 225 Cheix 5705. 5700 1 »h.3 Transvaal Consolidated Land. 143.. 141 50 American Car ^t F. 25 i/2 25 1/2 .ICultures Tropicales | 3150 34 Tur- s 3 19O2-1907 420 *19 480 480 'Aciéries de France.: j 1 10 ..Librairie Hachette 1950.. N50 Tubes et F. de Sosnowice iO Bristish American Tobacco. 19 7/8 19 7/8

'Cultures, T,opicales .131 1 5°, 34.. TU, ,n 's 3 1902.1 07. 'LO 419 5 1 480 480 A,clenes de France.1 .1 110 ..II Librqirie Hechette .¡195O ..11':150 Tubes et F. de Soanowice bt! ~O Srist.sh Amerlcan Tobacco 19 7/8119 7/8

10 ..[Ford 225 ..1 221 Tv" 3 r2 %-19O3 515. 515,. 459 "i 456 80. <– Longwy <̃<. 1.1070 .IO9O Tubize.priv 252.. tW .1 u S. Leatner 8 8 Pathé-Ctiema Cjouiss.) ,I27..ll27 50 6 1928 Z o"'pl V,'n"r,nr VP 392 ̃•( de Micheville [1280 ..1295 125 ..lAfrique Occidentsle (C") |2355 ..i236O *<-6 b.iHaut Katanga priv 2785 Zc45 General Electric 43 i/4 44 i/4 .iRathé-CnemaCcap.) 142 50,143 50 50 I Z | A F on Zul i 387 38/ l5° de Sambre-et-Meuse -|2620 2610 83 10(Air Liquide (parts) !4!75 .4200 -Ou b-i cap 3285 50|J3bO BethTehem Steel 48 S 49 4 51 Peugeot /99 J 305 Allemagne 1924 (Dawes)1OOL f12395.. 12700.. j> F"°n nouv I 38/ |8/ 40 .At«l. & Chantiers de la U9ire. 553.. 540.. 60 Bergougnan 660.. 660.. *U b.| div. ^0 3310 5 S Stwl Common 130 132 /2

100 ..RaffineriesetSucrer.esSay.. 1741 1742 Angleterre 21 2' 281.. £1.. il' 485 484" Const. Nord de la France. 1081 1061 80 ..Cirages Français UI0..1I90.. 5 .h.o Union Corporation 384.. 376 Rova, Outch 32 3/8 33

100 Union Européenne ,1203 1204 Argentin S '"> 19o7 2190 ..2200 | || $* •• 100 ..IBonneville. 1539 «. 11537 Citroën (parts) 180 179 lu p. Urikany. 39u 38o SheM. 26 I 2 26 5 8

100 i 5 "0 19O9 2V$ a t 1921 [ 5/_ 5/J # ..gantiers de. Saint-Naïaire. 556 .I 570 40 ..Colonies (Générale des) 760.Vermink 73 50 73.. “»- Russe Consolider" et 2" séries' 3 90 3 95 Belgique 2 1 2 "0 45 10 44 75 M.. B 1 < 115 ..IChâtilloh-Commentry .H2'0 -14T55 100 •; ^Consortium du Nord -600 608 150 b. vieille Montagne 1527 .1497 Titres traites 1.300.000 1 9,'2i 26 518 5%19oé i 3 60, 355 3'. 189S-19OS 1 *.| 5/80 56 50 Mj?< |°ns •Mnnaui 6 ̃̃̃̃ ̃ ̃ 15,)DeoauvUle 305 ..( 305 180 ..) part 12200 Villemagne 51 50» 53 ̃̃̃ :I. l Serbie 4 amortissable 1895 11650 120., 6 1 2 19: 3 525. 525.. | 403" 491 50 ..(Etectro-Càble (ordmaires). 740 ..j 728.. t Vins 4V Spiritueux 195 ..{194.. t,,ité, Tura Unifié 47.. 47 10 Brésil 4 ?.. 1889 u- '••, ••. •• 35 ̃Estampage de la. Vence 30 ..Continent. Compteurs à Gai. 527.. 525 Viscose (nationale 487.J5I7.. CHANGES 5%1914 36 50 362? 5 "0 Fundmg 4/ 450.. 448.. 33 «5^ (dixième part). 375 ..i 381 ..jcultures tropicales 740.. 711. West Rana 73 75 73 50 [Banque Nationale du Mexique.1 320 ..I 313 1909 (Perrrambuco) 1250 126a ..Nord série F 49, 65 ..JFives-Lillo 11335 ..M343 90 Dragages et Trav. Publ 800 Londres.124 27 124 26

5.h. 1 Ottomane 765 7*0 Bulgarie 5 1896 c '• p im Ar,l 4Qn Vt 75 ..(Forg. Acier. Huta-Bankowa. | 570 30 baveau C" 235 240 = New-York 25 58 25 S 58

£ 1.6.3~Crédit Egyptie;n '1765 ~3~4PO -4 11475 1:2 'l 9 07.4 ,or .0 s.r'e 75 Marine et Homée. i~'5 75 570 30 E3.. Auer 2'5 ¡2An iAllemapne i :«:* 60925 60925

£ 1.6.3'créd.t Foncier Egyptien 3500 3-.8O 4 1 2 19O? '616. o21.. |<; 'm '475 50 ..|_ Marine et Homéc. 855 855 8O.8ecAuer 1360.. AMeTnaone" i! 669 25 609 25

10 %iCansd.an-Pacif,c. 973 ..1 971 t «' anc.ennV 41 4 414 J7 50 Jeumont I 753 755 40 ..iMaroc (C" Générale du) | 900 ..910. ̃ Argent?"

20 b. Wagons.L.ts ord 292 ..[ 293, Chine 4 Or 1895 2 1 2' L r?ô c 5925P395' 87 7Oi «P^rts) 2060 ..2060 450 ..iTabac du Maroc 7355 ..i755u COMPTANT Be?giquT(10O beïgasV 355 50 355 50

20 b.~VVa'gor~s-Lits 1 Central.Minin ord. 292..11293; Chine 4. Or 1895 .1' 2 2 "'C' .592 5'0' "39', 677° (parts) .l060 .¿060.. 450 .Tabac du Maroc.7355 i7550 1 aelnique (100belaas) 1 355 50 355 50

L. I. Central Mming 1015.. 999.. S 1902 j/UI.. 7C0 V^.A^l^'i ieqw48* 50 -Méditerranée (ForS. i ChanO. 765..|777.. 30 (Union Comm;' Indo-Chmoise. 277.. Brésn" | »> SU 35i SO 15 L. Montecatm, i 232 232 5 19O3 -09.. 214 51 | •" I? ""m" .UnlonComm' i 60 Cessous (Charbon) 830 830 Espagne 264 238 20ih. Rio-Tinto 2930 2985 4 1 2 "(1 1908 1.4 > 125 ..Forges Levai Aulnoye. H55 100 fO.I9.4,Land Bank Egypt II2I0 1210 60 ..c^ 1075 ..(1010 Grèce 33 50

11 K.52iAzotç (Norvégienne) 1361 '1367 Congo obi. 4 19O1. b!5 606 n. n. j"ir. c «̃ Ï44 ;47 10C ..( F. Belges Mat. Ch. de fer 1616 ..il624 2390 jCrédit Foncier Franco.Canad.jfeOCO ..7930 150 Héracîée. part iO55O..iiôiOO.. Hollande 1027 1026 50

Il K.52!Azot!>(Nc;~vé9'.nne) .1361,1~67 .congo ObI. A.) 19b1.bb "1608 Orl~ans Bons déèennaux 6 544..i ,547.fOC .F.,Selges Mat. Ch.d.fer.)616 ..)624 2390 "iCred,t Foncier Franco.Cenad.¡bOOO .930 1.50. ",Herac!ée. part ;;CS5)(,¡L8;;00.. Hollande .1027..1102650

»h. 6.iLaut«roNitrIte 358 365 tgy^ Unif.ée 384 3U OrLans Bons décennaux 6,0. 544. 54/ 1Q0 Denain*.Aniin J2OO5 ..2005 26p. 50'Nord-Espagne jiOOO 1010 125 Hutchinson '.155 ..12100 Italie?. 133 90

5 »h. (Oriental Carpot 266.293.. Privilégiés -319 20 (; «'] 491 ;C 49' 10° •̃ Lorraine Min'i Métall. 350p. ( 710 705 8p. 50!Saragosse | 825 ..| 630.. 17 50iCmnium-Pétroles 122 Norvège

50 b.'Pétrofma 541.. 533, Espagne- extérieure •' ̃̃ 5% 1.445^1444" 70 ..(Matériel de Ch. de fer (C" Fr.).:ll69 j 1 1 70 .iRouina (Algérie) I i ISteaua Romana 73. 71 Pologne OOO zloty)

50 b",pefrof,na ,541 533., E, ~gne:"extor'our~ 4 %1'445,1444.. 70 .Mat';rieldeCh. d~fer(C Fr'),"tfJ .0.Rouona (Alger,e). ..1. .¡Steaua Romana. 73., Pologna <100 zloty).¡.

24 B.:Royal Dutch (dixièmes) 2660 253) Haït. S 'V 1910 .750 750 â..?" | 412 '4P iMatériel de Transport ( 290 290 iSosnowice 725 ..( 735 o45 ..IMonaco 5975 ..5W0 Prague .T. T." 32 es.'Portuguesa de Tabacos 264 260 ..talie 3 1 2 0 °'l! ."i **| .120 .(Métaux (C" Française) (2155 ..1^155 30 c..iKreuger a. Toll 3725 3675 5.7 iOjViscose française tfjt ..3500 Roumanie Sucrer" et Raffinerie d'Egypte 515 512 Japon 4% 1905 Ouest 3 anc. 110 '1-410 l00..Creusot I715..JI72O Suc. Raf. d'Egypte (parts). 530.. 530.. 776.. patt J00 ..8900 Suède 685 2S *5

(; Krouger & Toli. obI. 20 k.1 637..1629.. 6..0 1907.1 0!62.. -i 2390 ..12}50.. 15 .ISuedo,ee Allumettes, 17JO 17OS.. 17)..J liuisu .1445'> Suiese. 49Z 75149250

6 kr. Kreuger 4 Toll, obi. 20 k. 637 ..i 629 5 ?6 19O7 1 462 465.. 2 1/2 I 373 ..• 374 56 Senolle-Maubouge '2390 ..i235O S e.iSuédoise Allumettes I7J0 1705 175 ..j «uisss 1 4455 Suis 492 75 «2 S)

ZIGZAGS GOURMANDS 1

:T, jte'aborde

«Lafont, son caneton 1»; C'est df venu le mot de passe par lequel s'abordent, à Paris, tous les gourmets dignes de ce nom. Le célèbre restaurant Uelaborde, quai Malaquais, a retrouvé depuis quelques années,, sons l'impulsion de M. Lafont, une vie nouvelle. De partout ou y vient pour déguster te succulent canard au sang, spécialité de la maison. Excellente et copieuse carte avec ses plats du jour, ses poissons, ses entremets choisis. Sans oublier le bon foie gras des Landes et toute la gamme des vins de Bourgogne et de Bordeaux qui constituent chez Lafont une des bonnes caves de Paris. '̃• Jean Cazena~e

(Azémar, successeur) Une clientèle de gourmets qui aime et connaît la bonne cuisine. C'est ce que M. Azémar a su attirer et retenir dans son restaurant, 11, rue Saint Anne. On y t'encontre chaque jour des hommes politiques, des artistes pour qui les plaisirs de la table ont tout leur prix. Azémar n'a-t-il pas, en effet, conservé le secret des meilleures spécialités béarnaises? C'est là le secret de son succès et comme cette excellente maison n'a point de succursale, on s'explique la vogue dont elle jouit.

Chez JWafguery

C'est le triomphe de la traditiou. ilarguery, maison célèbre et connue dans le monde entier, est restée égale à elle-même, Sa spécialité, l'excellente sole Marguery, continu.: de faire les délices des gourmets, et sa cave sans cesse entretenue avec un vsoin jaloux rivalise avec les meilleures de Paris. ilarguery, qui accueille à ses déjeuners d'affaires, à des prix très raisonnables et ses dîners une clientèle 'fidèle et un tàiit' ^rtit peu gourmande, livre aussi en ville. Le fameux restaurant 'dû* ''boulevard ;B<iritie » Nouvelle connaît un succès,vqu> ne. s'est jamais démenti il reste fidèle à ses traditions.

't~ Lt~

^v franco-Italien

Les Parisiens ont toujours été friands de cuisine italienne et le restaurant de l'avenue Matignon est demeuré le rendez-vous de tous les gourmets qui goûtent les raviolis, recherchent les chiantis et estiment comme il se doit polpetines et tartes milanaises. M. Longchamp qui dirige le restaurant franco-italien de l'avenue Matignon conserve les bonnes traditions culinaires de cette vieille maison où les deux cuisines, celle de Paris et celle de Rome, sont également à l'honneur. Lejtîncoln

La nouvelle direction du Douro a cru bon pour le mieux situer de lui donner dorénavant le nom de la rue où il se trouve. Le joli et lumineux Douro va donc devenir le joli et lumineux Lincoln. Soins attentifs, cuisine tou- jours soignée et prix extrêmement mo- dérés. Ce restaurant va devenir célèbre et il refusera du monde parce qu'il sera la seule maison chic des ChampsElysées où l'on pourra manger à partir de vingt francs.

14. rue Lincoln. T.: Elysées 03-81.

ij-i_r m. -Il- .-i ;j-. A r î'rk> f .<_̃

Chicago Inn

C'est le triomphe de la cuisine américaine et sa justification. Allez 16, rue

1 2 3% 385 385 130 .Industries textitesCGênérale). 1095. 1100 85. I Agences Havas 1405 1415 Tavoy Tin M 50 28 50 Anaconda Copper 313/4 32

Duphot, au Chicago Inn, et demandez au bon. traiteur Morgan de v.ous faire griller un homard à la façon de NewYork, rôtir un jambon comme à Chicago, frire un poulet suivant les règles de Maryland. Vous aurez la joie de découvrir une cuisine saine et agréable ,que vous pourrez arroser des meilleurs 'crus de chez nous. Car, on 'le pense bien, le Chicago Inn n'est pas un endroit- «gee». Et sa vogue à Paris, déjà,

est ̃©$ nd,f?fe. t •̃ _c

Ites Vikinfls

II fallait s'y attendre, les Vikings des Champs-Elysées, rue de Marignan, connaissent le succès des Vikings de Montparnasse. Cette excursion dans les pays nordiques a séduit les Parisiens, et les cinquante-neuf variétés de hprs>d'a'uivre, chauds et froids, servis >au .bar /et aux petites tables, connaissent une foule d'amateurs. Un décor pittoresque fait revivre l'atmosphère norvégienne puissamment évoquée par les artistes qui ont réalisé cette nouvelle maison des Vikings.

Rue Vavin et rue de Marignan, les

avec leurs alcools du Nord,

leurs plats de rennes et de poules de neige, leurs sandwiches innombrables, attendent votre visite.

be Père Boivin

Tous les Parisiens ont connu à Montmartre le fameux restaurant du Père Boivin, ils seront heureux d'apprendre que le fils Boivin continuant les saines traditions paternelles dirige au 18 de la rue Bayen une auberge accueillante où triomphent le célèbre poulet Boivin et l'émoustillant vin d'Anjou. Déjeuners à prix fixe à 20 francs, dîners à 25 francs. C'est la bonne vie comme autrefois Gràce au fils du père Boivin qui se plait à répéter « A l'Ouest rien de nouveau. »

ha Bécasse sans queue

Une petite auberge accueillante, 30, rue Bergère c'est la Bécasse sans queue, où règne un cordon-bleu incomparable. Demandez à Alfred Guernier de vous accommoder ses « rognons Alfred » avec la fine et le porto de la maison. Tâtez aussi d'une sole aubergiste. La cave a fait aussi tous les soins du patron qui, sur votre demande, ira vous chercher quelques bonnes bouteilles dignes de sa cuisine. L'un ne va pas sans l'autre, et A la Bécasse sans queue, pour des prix -abordables, les plus délicats sont .satis-

faifey- ̃ t ̃ .çyj /K:

'81..4!1

v Ghatham-Volney

C'est assurément le coin le plus parisien de Paris. On y rencontre encore au bar comme au grill-room de la rue Daunuu et au restaurant de la e Volney, les derniers boulevardiers qui cônnaissent et aim nt la vraie cuisine. Un Oéjeunc;- au Chatham avec un hors-d'œuvre et une grillade, un diner au Volney suivant les règles de l'art gastronomique vous prouveront- que^ les grandes traditions culinaires françaises sont 'restées à l'honneur dans ce quartier de l'élégance et du progrès. ite Berry

C'est le reidez-vous du Tout-Paris aux Champs-Elysées. Au bar, à l'heure apéritive, au thé dans les somptueux salons, au déjeuner comme aux diners, après le théâtre pour le souper, on retrouve chaque jour au Berry ses amis. Excellente et fine cuisine dans un cadre élégant et confortable, service impeccable, toutes les traditions du grand restaurant parisien dans une atmosphère moderne, telles sont les raisons du succès du Berry que les gens du monde, lés artistes,.les Parisiens de Paris et les étrangers ont élu et où ils aiment à se rencontrer.

*1'*i!* | Chez Jarraud Le restaurant Jarraud, 47, boulevard du Montparnasse, a su réaliser l'atmosphère élégante des plus fameuses

maisons de Paris et une table raffinée que les*, vrais gourmets ont tout aussitôt adoptée. 7. -̃̃

Dans un cadre luxueux et confortable, M. Jarraud a voulu offrir à ses clients de la g-ande cuisine. Il y a mervl,!iIleusell1ent réussi. Dans ce coin de 'Montparnasse, la gaité et le bruit sont de rigueur, Jarraud est le relais indispensable pour, ceux qui aiment ta bonne chère et l'harmonie de la table. "•̃ Chez hetessler Ancien chef de cuisine, gourmet averti Letessier vous attend 15, avenue VictorHugo. 11 a préparé pour, vous -des sales Tante-Marie, du gratin de langouste, des rognons flambés, des volailles à

l'alsacienne dont il, a le secret. Cadre I

aimable et; pimpant là restaurant Letessier est.. âne ctes maisont^jdw' quartier deTEïoilë lès plus accueillantes où l'on est toujours assuré = de faire un bon repas, sous la haute et savante direction du patron.

~-1-LL~ Eïl!I E S

VfLLBî^NES

HT

La Pergola SUR LES BORDS DE LA SEINE On y déjenne. On y dtne. On y danse. Pris moJéres

Chambres tt conf. pour le week-end. Endroit le plus exquis

des environs de Paria

Téléphone 21 21

Cérémonies. Fêtes et Réunions L'assemblée générale de l'Union des officiers de réserve de Seine-et-Oise aura lieu le ,jeudi 23 avril, à 21 h., au siège de l'U.N.O.R., 17, avenue de l'Opéra. Elle sera précédée d'un diner amical, à 19 h., 54, rue Sainte-Anne, restaurant Charles.

Sous la présidence d'honneur de' MM. Maginot, ministre de la guerre, J.-L. Dumesnil, ministre de l'air, et Champetler de Ribes, ministre des pensions, la Section de l'U. N. C. du VIII" arrondissement donnera sa fête annuelle de bienfaisance le samedi 25 avril, à 9 h. du soir, dans les salons du Cercle Militaire. Cette fête, au profit de la caisse de secours et des œuvres de la section, sera présidée par M,. Georges Lebep.q,, président du groupe de ïa "région parine de VU. N. C. > ii.̃'•' L'Association des anciens élèves du lycée Condorcet donnera son bal annuel au profit de la caisse de secours, le samedi 2 mai à; 22 h., à l'Hôtel George-V. On trouve des cartes au lycée, 65, rue Caumartin.

L'assemblée générale de la Mutualité commerciale a lieu aujourd'hui, à 2 heures, au grand amphithéâtre de la Sorbonne, sous la présidence de M. Maurice Foulon, "sous-aecrétaire d'Etat au travail.

Cours et Conférences Sous la présidence de M. H. de Noussanne aura lieu mercredi, à 14 h, 45, à la salle Chopin, 8, rue Daru, immeuble Pleyel, la conférence du docteur J. Nussbaum sur « ÎLa guérison des maladies nerveuses sans, médicaments ». Cette conférence sera accompagnée de démonstrations pratiques.

Rétablissement depuis la 1" Janùter 1931

du Train,, Express 30

les dimanches et jours de fétet entre

TOURS ET PARIS-QUAI D'ORSAY Le train express 50, entre Tours et Haris.Qua) d'Orsav, est rétabli les diuianchcb et jours de i'Ales. toute l'unnéc, depuis le 1" janvier 1931

Gares desservies Tours, dép. 19 li. 4-t Saint-Pierre-des-Oofps, tjdp. 10 h. 52 A.U1boise, dép. 20 h. 13 Otv.nn, clep. 20 U. il Blois, dép. 20 h. vU Met-, dep. 21 h 9

Beaugency. dép 21 b. 'SA Mcung-sur-LoIre,

dép. 21 h. 33 Orléans drp. 21 h. 415 Les I Aubrais-Orléahs, dép. 21 h. 57 ParisQuai d'Orsay, arr. 23 U. 41.

̃ -•̃• ̃̃̃•̃̃̃̃

COURRIER DE LA BOURSE 18 avril.

̃Le mardbê'- s'est légèrement relevé. On a regagne une partie du terrain abandonné cette semaine. Wall Street Jie s'est cependant pas amélioré hier, mais la position de notre -marché est si saine que les vendeurs à découvert montrent une grande prudence à l'égard des valeurs françaises, surtout depuis de récentes déclarations de dividendes. D'autre part, la suspension des pourparlers entre Vienne et Berlin, au sujet du projet d'union douanière, a -éclairci l'atmosphère politique et enlevé un atout du jeu* des; vendeurs. Des-rachats se sont donc produits et les cours ont progressé sans qu'aucune intervention se soit manifestée pour rendre -un peu d'activité à notre Bourse.

Les valeurs espagnoles sont mieux tenues.

̃̃̃̃̃-

Nos Rentes sont fermes à. leurs cours précédents.

Hausse du Serbe. 4 0/0,1895 à 120 (+ 3 50). Avance des établissements de crédit Banque de France, 18,040 Banque de Paris, 2:295 Lnonnais, .2.505; Union Parisienne^ 1.321 Comptçir d'EsccTmpte, 1.625 Mobilier, 687 Société Générale,: 1.478 Banque de Suéde, 9t0.

Suez, 14.900:; Métro, 1323.

Au groupe électrique, Distribution progresse à 2.295 Seine à 838, Littoral à 1.316, Nord-Luntiete à 2.670. Mines métalliques1 ̃ mieux Rio, 2 985 (+ 55) Penarraua 403; Ka-

tanqa capital, 3.360 (^-75),;

Charbonages en progrès Courrières, 1.103 ;Albi, 664.

Pj oduits chimiques soutenus Péchiney 1.991; Afr 'Liquide, 975 Azote, 1.367.

Les Tréfileries du Havre se redressent à 1.838, Dives à 2.140.

Pétrolifères toujours lourdes Royal Dutch, 2.530; Shell, 361. Sud-africaines et caoutchoutières hésitantes. |

<<̃̃ Bpftne (ênuy du comptant.

Cûiisnrtiunïdu Nord, 608.

` Funciéie ~~Nord de France

Foncière au Nord de la France

370.

Tramways de l'Indochine gagne 150 à 3.330, Ciments Francais 120 à 4.790, part Poliet et Chausson 200 à 20.100, Tabacs au Maroc, 145 à 7.500, Pointe-à-Pitre 100 à 2.360, etc. INFORMATIONS FINANCIERS

SOCIETE GENERALE. Bilan au 23 février 1931

ACTIF

Esp. c. Tr. e\ B. Fr. 1.239.918.565 56 Av. Banq. et ch. Corr. a. •}<). 987. fija 79 Porï. Ef. et B. D. N. 6.119.^5.5% 11 Coupons à encaisser 2o.S.'i4o.699 Ui, Reports iS. 415.304 55 Avances sur garant.. 577. 540.001 iv Comptes cour, divers 3. 405.875. ^4 19 Rent, Act.,B. et Obi. 33.<Si.<K)i t>a Participât, financ. 26.WÎ.612 tH Imm. et Im. Ps et dép. 31.H93.0Ss 35 Comptes d'ordre. 97.6so.HO9 92 Actionnaires 3oi.titii.ooo Acompte de l'Exerc. rj.5co.ocio l4;3j>3.4u.J96 i-j

PASSIF

Capital 62.1.000.000.. Réserve 38o.ooo.<xx) Bënéf. rep. à nouveau a2.io1.37J i>4 Int. et div. à p. a. acU ».cj'{.i-o 35 Comptes de chèques. 3. Sjx. ;«> uMi «9 Dépôts à éch. fixe 4^ • 900 Comp. cour. divers» S.44i>t>l>9.»'«> ât Acceptations à payer 3iS.5o.i;.654 ba fia Comptes d'ordre ^Jjj.osi.ôgt'^) 14. 39;. 411.090 33

0>1

L'ART ET li CURiOSITF A l'Hôtel Drouot

Dernière journée de la semaine très calme rue Drouot, néanmoins quelques vacations moyennes.

La collëétion de M. J. de Z.

Mieux vaudrait dire une des collections de M. J. de Z. car cet amateur en possédait de fort -nombreuses, dont les ventes furent sensationnelles. A.iputons que les musées nationaux héritèrent des pièces les plus rares de ces multiples ensembles.

La vente d'hier était réservée aux objets d'art du dix-neuvième, du Premier au Second Empire, comprenant des porcelaines de Paris, d'Angleterre, de Saxe, des Jacob Petit, des verres opa- lins, des sulfures, des verres soufflés et fixés sous verres. M0 Lair-Dubreuil opérait, assisté de MM. G. Guillaume et u.-B. ilasouin. On ^payà 1.200 francs, une pendule avec socle, de style Louis XV, marque de Jacob Petit 2.100 francs, deux vases. ovoïdes en verre opalin montés en bronze doré, époque Empire 1.000 francs, un pot couvert en verre opalin blanc et rose 1.000 francs, un très grand vase en verre opalin laiteux à piédouche jaune; 1.200 francs, deux grands vases balustres en verre opalin jaune clair 2.100 francs, quatre peintures fixées sons verre Les quatre saisons 2.000 fr., quatre médaillons avec peintures fixées sous verre Scènes d'intérieurs et canipagnardes 1.300 francs, une peinture ovale fixée sous verre Jeune fille avec ècharpe, époque 'du Second Empire, et 7.120 francs, quatre vitrines liàutes. ;A! la salle 11, MI Bignon obtint 1.800 francs, pour un grand lit Louis XVI garni de damas, et 1.000 francs, pour une chambre à coucher Renaissance.

Avant-hier, à la salle 12, Me Glandaz obtint 4.250 francs, pour une barrette platine et brillant 4.050 francs, pour une bague brillant solitaire 1.700 fr., pour un piano, Mussard. 3.101) francs, pour une montre-bracelet brillants 2.840 francs, pour une chambre à coucher Louis XVI, et 3.000 francs, pour une salle à manger.

A la salle 7, M* Giard a noté 1.780 francs, un lot de rideaux en taffetas 1.550 francs, pour deux bergères 2.500 francs, pour un lit de repos, et 1.580 francs, pour un autre.

A la salle 4, M" Buzot a vendu 5.100 francs, un salon reco^uvart d'Aùbusson 2.500 francs, un tapis d'Orient, et 1.950 francs, un tableau par Joukkiiid.

A la salle 5, M" Roger, Walther a adjugé 2.155 francs, une stalle en bois doré de style gothique 2.000 fr., .hjî salon canné, stvio Louis XV 2.250 francs, un meuble hollandais à deux corps, et 3.000 fran^i, un ameublement de bureau en acajou.

Maurice Monda.

Expositions et ventes d'aujourd'hui EXPOSITIONS.

HOTEL DROUOT. Salle n° 1. Exposition publique. Objets d'art et d'ameublement, principalement des époques Louîs XV et Louis XVI. '-̃Etoffes et tapisseries anciennes. M0 LautDubrçuil M. Lasquin. HOTEL DROUOT. Salle n° 6. Exposition publique. Beau mobilier ancien et moderne. M"- André Coi>i TURrBR, comm.issaire-priseur •- M. G.' Guillaume, expert..

.-̃̃•<- '• t .1 r~?–r~*ii- '̃, ̃"̃

Vente procKaine

Une vente importante aux enchères publiques aura lieu à Cannes-, la Ga-'lerie Alexandre-in, le 23 avril et jours suivants, à 14 heures. Exposition publique le 22 avril. Des porcelaines anr. ciennes, de,splendides pendules et flambeaux du dix-huitièijie -siècle, des meïfbles bibelots, tableaux, sculptures,, târpisseries, tapis anciens, seront dispersés par Cartier, notaire, assisté de M. E. Fabre, expert, Galerie ,Alexandre-III, Cannes, qui adresse le catalogue sur demande.

L'heure du Déjeune*

et du Dîner

BORRAS, Glacier, 1, Fg-Montmartre. Tél. Prov. 89-42. Spécial. espagnoles Hî» Vcleneienne. œnfs Andalouses.

LA COQUILLE. 6, rue du Débarca» dère, près la porte Maillot. Ses poissons et ses crustacés. Cuisine comni* chez so:.

CHEZ FRANCIS, 7, place de l'Aima. GrillHoom agréable où l'on est accoutumé d'aller en sortant du Théâtre des Champs-Elysées ou avaut de s'y rendre. LES GASTRONOMES, 10, r. Port-Mahos (Opéra), rendez-vous des gourmets. LAPERÔUSE, 51, Quai des Granda-Ao» gustins. Tél. Gobelins 18-23. La ruaîson des gourmets. Cave digne de la cuisine

LA MAISONNETTE DES COMEDIENS RUSSES, 36. rue Vivienne. Centr. 73r57. Au diner, grand programme musical, et vocal avec Raphaël. :1 LA POULARDE. 6, rue Saînt-Marc Tél. ? Louvre 52-33 Les plus exquises spé« ci.ilHês lyonnaise^

VIKING, 29, rue Vavin. Rôti de renmfc Pouces de neige, été Menu unique k Paris. Soirées dansantes.

L'Heure du Thê

CLARIDGE'S, 74, avenue des Champ»» Elysées. Orchestre symphonique.

Etablissement DONATV, 66, avenue de* Ternes. Glacier, pâtissier, confiseur. Les meilleures glaces de Paris. Commande?' •̃ Pêreire 06-99. Salon de Thé 9 Carnot 31-34 et. 35.

MEDOVA TEA ROOM, 3, rue de l'Echelle. Ccntr. 05-23. Lunch et diner. Thé corn* pi et, 4 francs.:

LE PRADO, 41, av. de Wagram, de 16 & 2 h. du m., son fam. orch. des 16 yirt» et chanteurs russes, son rest. réputé.. RAGUENEAU.

202. rue Saint-Honoré Palais-Royal Thé' orchestre 4 à 7.

BITZ, 15; placé Vendôme. Central 43-99, KUMPELM A VEK, 826, rue de ElVftlfc

Gui 22-'22. ̃ •̃

LOUIS SHERRY, rond-point des Champ*» Elysées, Elyséés 04-37 et 6, rue d»; Castiglione. Central 84-69.

VIKING, 29, rue Vavin. Spécialités Scandinaves tous les jours, thé dansaut, L'Heure du Souper

GIPSY'S, 20. rue Cnjas. Quartier latin. Tous les soirs, à 10 h-, dancing, at» tractions. Consommations à partir de 10 fr. Ouvert toute la unit.

LA MAISONNETTE DES COMEDIENS RUSSES, 36, rue Vivienne. Centr. 73-57» Grand programme artistique. Célèbre « Raphaël » et son orchestre.

VIKING, 29, rue Vavin. On danse et s'amuse dans un cadre d'une élégance originale. Ouvert jusqu'à 3 heures.

CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT · La vallée de la Seine

Désirez-vous passet un dûuatiche agréa» b le? Faites en auto-car la délicieuse excur» sion de la vallée de la Seine.

Du 5 avril au 20 septembre, un service automobile quitte tous les dimanches et jours férléç la gare dej Rouen (R.D.) à midi, dès l'arrivée du rapide partant de Paris. Saint-Lazare à 10 h. 5. Il vous emportera sans fatigiie vers les frais paysages de la vallée de la Seine par Duclair (arrêt pour déjeuner) lés abbayes de Jumièges et de Salnt-Wandrille, Caudcbec, les forêts de Brotonne, dç la Londe et de Grand-Couronne. A 18 h. 15, vous serez de,retour à Bouen, où plusieurs express vous permettront d* rentrer à- Paris dans la soirée,

Prix du parcours 45 francsV Pour tous renseignements complÊinentaJf res, s'adresser aux gares du réseau de l'Etat, aux bureaux de tourisme, des gares de Px ris (Saint-Lazare et Illontparnasse), et à Maison du Tourisme, 53, avenue GeorgB-Vt à Paris.


r~ 1 c

Spectacles

̃• iiiiiiiiiiiiiMimii

LA SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNES

OPERA lundi, à 7 h. 45 Tristan et Yseult; mardi, k S h. 15, répétition gênéTaie de Guercœur; mercredi, à S heures \.e Chevalier à la Rose; jeudi, relâche; ven.' ilrcdi, à 8 Heures première représentation de Guercœur; samedi, à 8 heures: Samson et Dalila, Prélude dominical; dimanche, à 8 heures Faust.

COMEDIE-FRANÇAISE lundi, il S h. i 5 La Rafale; mardi, à 8 h. 30 (abonnement A) Les Honnêtes Femmes, Le Cœur partagé; mercredi, à. 8 h. 45 La Rafale; jeudi, 1 h. 45 (abonnement billets blancs) 11 faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, L'Abbé Constantin; à S h. 30 (aboniveméht A) Les Honnêtes Femmes, Le Cœur partagé; vendredi, à S h. 4 5 La Belle Aventure; samedi, il 4 h. 30, matinée poétique il 8 h. 30 Les Honnêtes Femmes, Le Monde l'on s'ennuie (clnquanleiKiire tic la première représentation) olimrmche, .a 1 h. 45 Un Caprice, La Brouille; S 11. 4ô: La Rafale.

OPERA-COMIQUE lundi, à' 8 heures Manon; mardi, à S heures (abonnement A): Pénélope, Masques et Bergamasques; mercredi, à S heures La' Tosca, Cavalleria rusticana; jeudi, à 1 h. 45 (abonnement Kério rosé) Les Contes d'Hoffmann; à S 11. 30 (abonnement A) Iphigénie en Tauride vendredi, à 8 heures Werther, Angélique; samedi, à 8 h. 30 (abonnement A) Iphigénie en Tauride; dimanche, à '1 h. 45 Lakmé, Le Sicilien ou l'Amour peintre; à 8 heures La Vie de Bohême, Paillasse. ODEON lundi, à 8 h. 30 (abonnement classique, série bleue) Phèdre, L'Hôtel garni ou la Leçon singulière; mardi, à S h. 30 (abonnement moderne, série jaune) Poupette, Un drame en une demi-heure mercredi, à S h. 30 Le Rosaire, La Belle éveillée; jeudi, à 3 h. 15 (abonnement classique, série rosé) Phèdre, L'Hôtel garni

4 En matinée

c COMEDIE-FRANÇAISE (Gutenb, Oî-22). à ,1 h. 4 5 Les Erinnyes, tragédie antique. en deux parlics'. en vers, de Leconte de j.îsle. Musique de scène de Masseuet (MM. Jean Hervé, Paul (lerbault, Dorival, Chambreuil, Jean Martinelli, Robert vidalin ̃.Mmes Delvair, Colonna Romnno, Marie Bell. Yvonne Ducos. Jeanne _Sully) W-Orclies,tre ̃sous la direction de M. Ràj^mond Cuarpën\ttcr. ̃••

Le Jeu de l'amour et du hasard, :coméili" en ,troisvp:ctes, de Ma rivaux**» ("M Jlï Charles .Oraiiviii, Jacques' Guilhène, I.afon, Pierre ffcrtiji, Marcel Dufresne; Mmes Berthe Bory. Marie, Ventura)..

OPERA-COMIQUE (Gut. 03-76) à) 11.4 45: Le Jongleur de Notre-Dame (MM. Claudel, André Allarcl, Dupre, Nie], Azéma, Rous'se.'ju, Morturier).' Oreh. M. Fourestier. On commencera par Paillasse (Mme 'Andrée Cortot; MM. Oger, Guénot, Pujol, Jloque). Orch. M. Cohen.

ODEON. /Littré 08-31), à 2 h. 45 Madame Sans-Gêne, (le Victorien Sardou et Emile More.nù (MM. Boniras, Chamarat, Guy Parzy. Raymond-Girard, Louis Seigner, Aubeleau, Squinquel, '• Barras; Georges Gusin, 1 Hfirry-James, Hugues"' 'Lambert, Baconriet, <\fonnier, Franeœur,- Bargiïi, Paul OEttly, .Gautier Sylla, Jacques Dumesnil; Mmci Colette Adam. S. Jarnac. R. Simonot, Blanche .Pars, P. Marinier, Lily Mounet, G. Duard. 'Tania Dalleyme, Servanine, Lucy-Laugier,

En soirée

OPERA (Louvre 07-05), à 8 heures: Lohengrin (Mme Germaine Hccrner, M. Franz, Mlle Marcelle Mahieu; MM. Marcel Journet, John Brownlee, Cambon; Mmes Aimée Mortimer, Hamy, Lalande, Manceau). Orch. M. Ph. Gaubert.

COMEDIE FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 8 h. 45 Le Maître de son cœur, comédie Cil trois actes de M. Paul Raynal (MM. Yonne!. Maurice Domieaud; Mmes Mary Marquet. Henriette Barreau).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-70).% heures: Carmen (Mmes Madeleine Sibille,. Cu-, villier, Andrée Comte; MM. Verdière, Rogef liourdin, Roussel,. Le Prin). Orch,: M. Maii-t; ̃ri ce IM'ip.ara. ̃

= QDEON '-(Uttré .0S'Ot),-a 8- h. 45: Madame Sans-Gêne (Même distribution qu'en matinée).

VARIETES (Gut. 00-92), a 8 h. 30 La Roi, de G. A. de Caillavet, Honert de Fiers et Emmanuel Arène (André Lefaur, Jeanne Provpst. Pauley. Marie Du^.s et Goueot). SARAH-BERNHARDT (Arcll. 00-70). a 8 30 La Dame aux Camélias (Mlle Falconelli; MM. François Rozet, Henri Monteux, Albert Dccœur, etc.).

GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20), a S h. 30: Le Grand Mogol, de MM. Ctiivot et Duru musique d'Audran (Mlles Renée Camia, Gina Pelly; MM. Georges Fsix, d'Aurlec, Duvalelx,

Bcvcr). ̃

GYMNASE (PTOf. 16-15), a 8 h. 30 Le Jour, de M. Bernstein (Mmes Gaby Morlay. céniot. Ducouret, Romane, Fromet MM. Blanchar. Constant-Rémy, Michel Simon). ANTOINE (Bouar.ls..21-00, 21-01), à- 8 li. 4 5, première C de La Chalne, de M. Steve Passeur (MM. J. Baumer, Berthier, Crémleux, A. Laurent; Mines Jane Chevrel, Une ^oro, Y. Andreyor, Ch. Barbter-Krauss). PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50). La Viscosa, de Rip (MM. Tramel et Duvallès, Geor;-é. P. r'aivre; Mmes Loulou- Hégoburu, Ari'irj'. Laurent et rYanconay)

THEATRE DE PARIS (Trinité 20-44), a 8 h. 311 Ces Messieurs de la Santé, trois actes tle M. P. Armout (AI. Raimu, Mlle Th. Dorny. Aletnie, ..Diana,. Guy Derlan, Charpini. etc.. et Mile I.llian Greuze). ATHENEE (Cent. 82-28), a 8 h. 45: Pierre ou Jack ? de M: 1'. de Croisset (Jane Rei:ouardt, Blanche Monter, Fernapd Gravey,

Jean Marconi, Henry-Richard, ̃. «t'iJMfcrr» _t-

cliepure. etc.).

ISOUFFES-PAR1SIEMS (Ont. 45-5S), n 8 n 30 Les Aventures du Roi Pau sole (Dorville, Jacqueline FrnnceH, Pnsqiali, Germaine l'uctos. Viviane 'CO'SSCt, Claude de Slvry, RéJini' FM ris et Koval).

MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 Heures: Frans Hais, et Sa dernière volonté (Sacha Guitry, Yvonne Printemps, avec Pierre Fresnay et noruuaid Joubé).

'MICHEL (eut. 03-30). à D'Heures: Cette Vieille Canaille, comédie de Fernand Kozlére (M. Maurice de Féraudy et Jean Marcîiat).

EDOUARD VII (Louvre 32-60), à 8 h. 45: Monsieur de Saint-Obin, de MM. A. Picard et H.-mvood (Jules jBerry, Suzy Prim, Marcel Simon, Arvel, Florcncle, S. Serge, J. Gautier. A. Couvfenr' Dussy).

MICHODjERE (lilcnelieu «5-23), ,1 S n. •S5: Le Sexe faible,. (la M. Bourdet (Chelrcl. Boucher, GruaibacJi, Brasseur, Chrlstiar» l.'elyne et SuzaniH» Oantês).

PIGALLE. (Trin.94-'00V. a 8 11, 30 Donc.goo, de M. J. notnains (MM. Louvigny, l.urviile. Jean' d'Vd,"l>Vill(i, Oéo Leclercq,

k.e vig.nn. etc., et Mme Marie-l.aure).

NOUVEAUTES (Prov. 52-70), à 9 heures Les Nouveautés en revue, de M. II.

m ATHENEE ̃ PIERRE

ou JACK? lie M. FRANCIS CROISSET. UN TRIOMPHE de pièce

<Tintcrprét;ition

de mise en scène

Sliiïiiiécs Ao.jourdThni et jeodî

THK.ITRE DUS CHAMÏ'S-EIjYSEES Aujourd'hui matinée à 15 h. Soirée à 21 h.

du célèbre' théâtre de

IASHA IUSHNY «L'OISEAU BLEU » » qui .ronlinii^rn à triompiier chaque »oir jusciu'au 'i'i avril prorliain IMM^H T.ofntion ouverte ^^Hi

ou la Leçon singulière; à 8 n. ,30': Une Femme de mon pays; vendredi, à 8 h. 30 Poupette, Un drame en une demi-heure samedi, à -2 h. 30 (abonnement moderne, série blanche) Une Femme de mon pays; à 8 Il. 30 Le Bonheur du Jour; dimanche, à 2 h. 30: Poupette, Un drame en une demi-heure; à 8 h. 30 Une Femme de mon pays.

Créations et Reprises cette semaine

LUNDI: £̃•̃ ̃ :-V. THEATRE PIGALLE, soirée I Le» plus beaux yeux du monde. :̃% THEATRE FONTAINE, soirée rVAmour » la blague. -̃'

ELDORADO L'Agence Probita».

MARDI

OPERA, soirée Guercœur (répétition générale).

RENAISSANCE, soirée Maître Bolbec et son mari.

THEATRE MONTPARNASSE, soirée: Beau Danube rouge.

THEATRE DISCOBOLE, matinée Mon ami Philippe.

MERCREDI

ŒIL-DE-PARIS, soirée Le Qu'en-dirat-on, L'Heure du Gigolo.

JEUDI

ODEON, soirée Une Femme mon pays.

THEATRE DE DIX-HEURES Les Lumières de la Butte.

VENDREDI

OPERA Guercœur (première représentation).

Miarka, Ginéva, Montlaur. S. Viovy, Jolyne, Eva Reynal, L. Bouchetal).

NOUVEAU-THEATRE (Vaug. 47-63), à 2 h. 30 Si J'étais roi.

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), a 2 i. 30: La Dernière Valse.

+

Même spectacle qu'en soirée

Variétés, 2 h. 30; Sarah-Bernhardt, 2 11. 30; Gatté-Lyrique, 2 h. 30; Gymnase, 2 h. 30; Antoine, 2 h. 30; Palais-Royal, 2 h. 30; Théâtre de Paris, 2 h. 30; Athénée, 2 h. 45 Bouffes-Parisiens, 2 heures 30 Madeleine, 2 h. 45: Michel, 2 h. 45; Micho- dière, 2 h. 45; Edouard-VII, 3 heures; PIgalle, 2 h. 15; Nouveautés, 2 h. 45; Daunou, 3 heures; Saint-Georges, 3 heures; Apollo, 2 h. 30; Grand-Guignol, 3 heures: Folies-Wagram, 2 h. 30; Mogador, 2 h. 30; Tristan-Bernard, 3 heures Comédie des Champs-Elysées, 2 h. 45; Amibgu, 2 h. 30; Théâtre des Champs-Elysées, 3 heures Comédie-Caumartin, 3 heures; Mathurins 2 h. 45: Porte-Saint-Martin, 2 h. 30: ChAtelet, 2 h. 15; Œùvre,'3 heures; Scala, 2 h. 30; Champs-Elysées, 2 h. 45: Ambigu, 2 h. 30; Studio des Champs-Elysées, 2 h. 45; Atelier,.3 3 heures; Comœdia, 2 h. 30; Œil-deParis, 3 -heures: Théâtre des Arts, 2 h. 30; Cluny, 2 h. 45: Eldorado, 3 heures; Théâtre de Dix-Heures, 3 h. 30; Déjazet, 2 h. 30; Théâtre des Deux-Anes, 3 heures; Théâtre de Montrouge, 2 h. 30; Théâtre des Ternes, 2 h. 30; Théâtre Moncey, 2 h. 30.

Jcanson (Elvire Popesco, Dalio, Suz. Dehelly, Carette, P. Lluls, Yo Maurel, Rosar.es et Edith Méra).

APOLLO (Centra! 72-51), à 9 heures, Balthazar (MM. Abel Tarrlde, Le Gallo, Maurice :Escande, Jacques Tarrlde, C. P. Cousin; Mme Betty Dau-ssmond, Mlle Renée Dorvy).

DAUNOU (Louvre 36-74), à 8 h. 45 Kiki, d'André Picard (Spinelly, A. Payen, S. Leroy, de Rouvres, de Gaultret MM. I erny, Blancard,1 Clermont, Jean Wall). -SAINT-GEOnOgS: (Trud. 63-47). à 9 heures Tout va bien, de M. H. Jeanson (Hug:. ex-Duflos, Debuceurt, Lucien Baroui, Ger'maine Delbo).

GRAND-GUIGNOL (Trin, 2S-S4). à 9 h. Le Passé d'Aurélie,' La Malle senglante, La Machine rouge. Des apaches partout! FOLIES-WAGRAM (Carnot 65*16), à 8 h. 45 Sans tambour ni trompette, de MM. Pierre Veber et H. de Gorsse.

MOGADOR (Gut. 52-03), à 8 h. 30: La Vie parisienne, de Mellbac, Halévy et OffenDscn (Mai Dearly, Oudart, Urpan; J. Marrac, Brêgis, Corday, J. Saint-Bonnet). TRISTAN-BERNARD (Lab. 21-49), à 8 h. 4 5 La Partie de Bridge, La Crise ministérielle, Les Jumeaux de Brighton. Trois pièces do Tristan Bernard.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-i2), à 8 h. 45 Siegfried, pièce en quatre actes de Jean Giraudoux (avec les créateurs: V. Tessier, L. Bogaert, P. Renoir, R. Bouquet, L. Jouvet).

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36). » 9 heures Enlevez-moi, musique de Gabaroche (Gabaroclie. Eliaiie de Creus, Gabriel Marrot. J. Deiss. Mary Richard. Préville). MATHURINS (Louvre 49-66), a 9 n.: Palais-Bourbon; comédie-actualité de MM. L. Trelcli et P. de Mont (Charlotte Lyses, P. Mag-nier, Joffre, Juvenet. Finaiy, Ch. Jean et Georges Colin).

MONTPARNASSE (Danton 66-00), relâche. PORTE-SAINT-MAR?IN (\ord 37-53)

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53) a 8 h. 30, La Femme nue.

CHATELET (Gut 02-S7). à 8 h. 30, Sidonie Panache (Ed. Favart, Bach, etc). ŒUVRE (Gut. 67-31), à 9 heures: La Folle du logis.

SCALA (Pror: 08-35), à 8 h. 45 COUMCous. ̃/̃̃̃̃ s «•

1 RENAISSANCE (Nord ,37-03)', -a 8 Û. 45, Le Roman d'une femme de chambre. AMBIGU (.\orcl S6-3U. à 8 h. 30 Le Maitre de forgee.

THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. "2-S2), à 11 heures: L'Oiseau bleu. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elysees 72-4 2), à 0 heures Le Chant du Berceau. Il faut Qu'une cage. et Gros Chagrins. ATELIER (Nord 49-24), a 9 heures, Atlas Hôtel.

COMŒDIA ( Trinité 1 0-1 2), à 9 h. 15 Pour avoir Adrienne, Auguste.

ŒiL-DE-PARIS (Carnot 36-82), à 8 b. 45: Rajeunir et Jean-Sebastien Cast.

OAITE-ROCHECHOUART (Trud. 06-23), à S U. 30 Vierge et Grand'Mire.

NOUVEAU-THEATRE (Vaug. 47-63), S 8 li. 30 La Traviata.

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 8 11. 3 0 Manpn.

THEATRE 1932, relâche.

THEATRE DES ARTS (Wagram 86-d3) à S 11. ;;n La Charrette de pommes. CLUNY (Odéon 07-76). à 8 b. 45: Les Dessous de la robe.

VAUDEVILLE ET PLAZA (Central 16-43). à S h. 45 Le Mariage de Mlle Beulemans. ELDORADO (LSOtz. 1S-76). a 8 h. 30: nouveau spectacle.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748) Martini et Jean Baatia.

1 DEJAZET (Arch. 16-80), & 8 h. 30 Tire au flanc, et Le Triangle.

THEATRE FONTAINE (Trin. 10-34), relà-

che.

THEATRE DES DEUX -AMES (Marcade! 10-20), à 9 heures Maurlcet, Doumel. THEATRE DE MONTROUGE (Ség. 20-70), à 8 h. 45 Un drôle de l'Oustric. THEATRE DES TERNES (Wiçram 02-10), à 8 h. 45 Les Bleus de l'Amour. THEATRE MONCEY ( Marca'dèt 16-33), 1 S h. 30 Mireille et Paillasse.

Notes et Informations La répétition générale de Guercœur aura li;u, à l'Opéra, mardi, à 8 h. 15.

Pour cette oeuvre posthume d'un grand musicien français, l'interprétation réunit Mlle Yvonne Gall, dans le rôle de la Vérité céleste, et Mlle Marisa Ferrer en celui de la terrestre Giselle. M. Endrèze. dans le rôh du héros Guercœur. et M. Forti. en celui de Heurta), son infidèle ami Mmes Morère. I Lapeyreltc. TcssaQdra, Laval, M. Raoul .Tobin, Mmcs Marilliet, Hamy. Mahieu dan: les autres principaux rôles, sous la directior de M. Fr. Ruhlmann,

C'est samedi prochain, 25 avril, que la Co- I médie-Française, pour commémorer le cinquantenaire du Monde où l'on s'ennuie, reprendra la pièce en costumes de 1881, avec Mmes Suzanne Dèvoyod, Madeleine Renaud, Marie Bell, Catherine Fonteny, fane Faber. Madeleine Barjac, Tonia Navar, Jeanne Sully, H. Barreaud, MM. Dessonnes, Brunot, Bertin, Dorival, Chambreuil, de Rigoult, Dubosq, Faubert, Le Goff, Vidalin, Dufresne. ̃

Variétés. Aujourd'hui, à 2 h. 30 très exactement, Le Roi, avec toute l'interprétation du soir. (Gut. oa-ga.)

Au THEATRE Sarah-Bernhardt. Aujourd'hui, à 2 h. 30, La Dame aux Camélias sera donnée en matinée avec, comme chaque soir, Mlle Falconetti en tête de distribution.

r '1

Gymnase. Aujourd'hui, à 2 h. 30. matiné; du Jour. La grande œuvre de M. Henry Bernstein quittera l'affiche le dimanche 26 avril prochain, après la représentation dusoir. ̃ v Le Jour conservera jusqu'à la fin ses admirables interprètes Mmes Gaby Morlay, Marcelle Géniat, Ducouret, Romane, Fromet, Rienzi, Camille Solange, MM. Pierre Blanchar, Constant Rémy, Michel Simon, Jacquelin, Dorléac, Lalloz, Georges Nicol, Dorval.

Théâtre Antoine. Aujourd'hui dimanche, première matinée de La Chaîne, dt M. Steve Passeur, avec sa brillante interprétation.

M. Léon Volterra et M. Paul Armont, ainsi que les artistes du Théâtre de Paris, offriront le 21, à 2 h. 30. une matinée réservée aux artistes, de la pièce Ces Messieurs de la Santé.

Les cartes devront être retirées à l'Union des Artistes, le lundi 20 avril, de 3 heures à 5 heures.

Edouard-VII. Aujourd'hui, à 3 heures, matinée de Monsieur de Saint-Obin, comédie en 3 actes, de A. Picard et Harwood, avec Jules Berry et Suzy Prim, Arvel, Florencie et Marcel Simon. Gros succès de rire. MiCHODiÈRE. Aujourd'hui, à 2 h. 45, matinée de Le Sexe Faible, la magnifique comédie de M. Edouard Bourdet, avec toute sa brillante interprétation du soir.- Les grandes, vedst tes, en, tête desquelles fjcurent Max Dearly, Jane Marnac, Félix Oudart. Urban, Danielle Brégis, Dréan, Henry Laverne, Jeanne Saint-Bonnet, Rose Carday, qui sont acclamés tous les soirs, interpréteront aujourd'hui dimanche, en matinée, à 2 h. 30 très précises, au Théâtre Mogador, La Vie Parisienne. qui est bien actuellement le triomphe le plus formidable.

ri"

Le Chant' du Berceau. Le succès vraiment magnifique de cette pièce, au Studio des Champs-Elysées, ne s'arrête pas. Il est tout à fait remarquable et réconfortant de constater avec quelle simplicité de moyens cette pièce atteint aux plus hauts sommets de l'émotion et se rend sensible à tous les publics. Nul artifice non plus dans la présentation, mais une mise en scène harmonieuse et discrète, qui accompagne admirablement le texte. Une réussite complète en vérité, et qui marquera sa date dans ks annales du théâtre contemporain.

Le 24 avril, au Théâtre Saint-Georges, le groupe artistique fondé et dirigé par Mme Régina Camier, voulant rendre un hommage fervent à un de ses amis de la première heure le regretté Fernand Nozière, donnera la première partie (les cinq premiers tableaux) de Lady Hamilton, un des chefsd'oeuvre de cet auteur.; La deuxième par- ` tie de Lady Hamilton (les cinq autres tableaux) sera représentée au spectacle suivant, le samedi 2 mai.

La musique est du compositeur Pierre Chagnon et la mise en scène de Mme Ré- gina''Canjier,. "j:. ̃ ̃'̃'̃̃x; ̃'̃̃ .<:i> Maïk del-Villar, l'étrange danseuse espa- gnole qu'on n'avait pas revue à Paris depuis quelque temps, fera sa rentrée le 21 avril, à 9 heures, à la Salle Plevel, avec le concours de Mlles Vera Fauré et Valia Sayto, et MM. Strakhoff, Montoya et André Balbis. Théâtre de Dix-Heures (Direction Roger Ferréol) Le succès du jour Auj jourd'hmi dimanche, matinée à 3 h. 30, soirée à 10 heures. Bravo Ht Bravo Louez vos places, 36, boulevard de Clichy. Téléphone Marcadet 07-48.

Trente Ans de Théâtre. Le 23, au Concert Brunin, 133, boulevard Diderot, 517" gala populaire, à 20 heures précises! Ruy Blas, par les artistes de la ComédieFrançaise.

Music-Halls

Cabarets et Cirques En matinée

Même spectacle qu'en soiree

FOLIES-BERGERE, à 2 11. 30.

CASINO DE PARIS, à 2 h. 30.

PALACE, à 2 h. 30.

CONCERT MAY© à 3 heures.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, à 2 h. 30. LUNE-ROUSSE, 3 heures.

THEATRE DE L'HUMOUR, à 3 heures. LA FOURMI, à 3 heures.

MOULIN DE LA CHANSON, à 3 heures. CARICATURE, à heures.

CIRQUE MEDRANO, à 2 Il. 30.

CIRQUE FRATELLINI, à S h. 30.

CIRQUE D'HIVER, à i> h. 30.

I LUNA-PARK, à 2 h. 30.

En soirée

FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30: L'Usine à folles, revue nouvelle, 80 tableaux, de M. Louis Lemarcbf.nd.

CASINO DE PARIS, à 8 h. 30. Il nouvelle revue Paris qui remue, production 19301931. de MM. Henri Varna et Earl l.esllc. avec Joséphine Lsaker. 90 super-visions. PALACE, à 8 n. 30 La Revue argentine de Buenos-Alres, deux actes et 30 tableaux, de MM. Manuel Romero et Bayou Herrera (Gloria Guzmann, Sophia Rozan).

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE le grand comique Al Trahan. les Athéna. les formidables Dance Fables. Mat. et .soir. lundi, jeudi, samedi et dimanche.

LUNE-ROUSSE (DS. rue Pigalle (Trtn. 61-92). A 9 Heures tes chansonniers Léon Michel, Pierre Dac, Sécrétai), Souples, Henri Cor, Monelly, René Paul. René Sarvil, Raymond Bour. La revue Exposons!, avec Miles iNelly Nell, J. Ford et G. Loiret. I THEATRE DE L'HUMOUR (!J, rue Fontaine), à 10 heures revue de Pierre Do- j rin Bien Joué!, avec Dorin, l'aul Colline, Noël-Noël, Allee Méva. Suzy vinker, etc.) LA FOURMI 114, boulev. Rocheehouart, à 9 heures (mat. et soirée) Alina de SilI va, J. Pillo et P. Ward, Le Crochet. MOULIN DE LA CHANSON, a U h. 30: music-hall lyrique (Lys Gauty. Roger Gaillard, Victor Gille).

CIRQUE MEDRANO (Trudaine 23-78), a j 8 h. 30: les -i éléphants danseurs (première e fois en piste à Paris); Atitonet et Eeby, la troupe. cycliste Atirora: les jeux équestres des Replnsky-Loyal; Mtes Germaine (la dest cente de, la mort) Iles et Loyal, René I", etc.

i CIRQUE D'HIVER, à 8 n. 30 Clowns t Darlo, trio Rex. etc.

LUNA-PARK, samedis et dimanches: att tractions et dancing. Tous les Jouri, à 9 h., e dancing.

3 CONCERT MAYOL, à 8 b. 30 Vive le Nu!

THEATRE DE LA CARICATURE, a 9 heus res Le Coup du lion.

NOCTAMBULES, â 9 Heures Après? du

iBOu*e»a.« c "1

R. D.

Cirque Frateixixi. Rappelons que c'est aujourd'hui, dimanche, en matinée et en soirée, que Paul, François et Albert Fratellini donneront leurs deux dernières représentations à Paris, Porte de Versailles, avec le Cirque Fratcllini.

Courrier Musical Au Théâtre des Champs-Elysées, vendredi 24 avril, à 21 heures, concert avec l'orchestre Walther Straram. sous la direction de M. Elmîndorff, et le concours de Mme LarsenTodscn. (Kiesgen et Ysaye.)

Un « Comité des Amis de la musique » s'est formé pour venir en aide à une des plus merveilleuses écoles de chant, qui se trouve menacée de disparaître si le studio ne peut être conservé. Cette école 'est' celle de Mme Félia Lit- vinne, l'admirable artiste si aimée. 1 s'agit'd'assurer aujourd'hui à Félia Lit- vinnc sa vie artistique, par l'assurance d'un; bail qui lui permettra de conserver cc studio indispensable, aux leçons de chant, dé- clamations lyriques et de mis2 en scène. La science musicale de Mme Félia Lit- vinne doit continuer pour former, à sa méthode, de jeunes artistes et perfectionner les autres.

Une sougcrip^Ofli est ouverte à cet effet. L. d* Crémone.

u ,>̃ i i-a-

Cinémas

AGRICULTEURS (S, rue d'AUienes), S 3 heures et 9 heures Show air) (Poupée de Broadway), Contre Enquête (parlant français).

ARTISTIC-CINEMA (61, rue Me Douai) Mon cœur incognito, Byrd au foie sud. AUBERT-PALACE, Fra Diavolo.

LES CAPUCINES, La Marche à la gloire. CAMEO, David Golder.

CHAMPS ELYSE 3 (US, avenue des Champs-Elysées) Princesse, à vos ordres, (Lilian Harvey, Henry Garat).

COLISEE, Jean de la Lune, comédie de M. Achard.

ELECTRIC-AUBERT-PALACE, Le Tampon du capiston.

ELYSEE-GAUMONT (rue Quentin-Eauclinrt) Les quatre Vagabonds.

ERMITAGE (Champs-Elysées), matinée et soirée Ma Cousine de Varsovie.

FOLIES-DRAMATIQUES, Virages, Rapsodie d'amour.

GAUMONT-THEATRE, Mon cœur incognito.

IENA, 10, av. d'Iéna, à 2 Il. 30 cinéma pour les enfants.

IMPERIAL-PATHE, La Patrouille, de l'aube.

̃• LUTETIA-PAthÉ (avenue de wagrram) Rango, Méphisto'1 '(premier cpîsoilo).! MADELEINE-CINEMA, Soyons gais. MARIGNY (permanent) Charité Chaplin dans Les Lumières de la vi!le.

MARIVAUX-PATHE, matinée et soirée en soirée de gala. Dactylo (parlé), avec Mary Glory.' ̃<*̃ ?,;

MAX-DNDER, -L'aviateur (parlé) La Piste des géants.

MOULIN ROUGE- CINEMA, Le Roi des resquilleurs.

MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil) Nuits de Venise, Méphisto (premier épisode).

OLYMPIA-CINEMA, Le Million (de Rent- Clair).

OMNIA-PATHE, Range, Méphisto (premier épisode).

PAGODE (57 bis, rue de Babylone) Alice Cocéa, dans Marions-nous (à 2 h. i"> et à 8 h. 4 5, version française); Imperio Argentins, dans Su Nochë' de Bodas (a 5 heures et à 10 h. 4 5, version espagnole ).

PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rochechouart) Les Chevaliers de la montagne.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin). Eddie Cantor. dans Whoopée, version originale américaine; une comédie Mac fenett Look oit&Bèlow;uh dessin animé. Mat. perm. de 13 11. a 18 h. 30; soirée: 2lHh 15. '•̃ PARAMOUNT, Désemparé.

PARNASSE-STUDIO, Thé Spoilers (version anglriseL

RANELAGH?; rue des \ifcnes (16") (Aut. 6-1-44), 'matmèc peinnnenti et soirée Le Mystère de ta 'chambre Jaune.

RIALTO-CINEIHA (an^le du « Matin ») ̃^a/- Prison en foïie; Maya. Z. ROXY (65 bte, rue i.ochecliouaft), 14 .fleures 10 et -'1) h. ÎO Mon ami Victor; Gow, chasseur de têtes. attractions. ROYAL: PATHE (avenue de Wagram) A l'Ouest, rien dr> nouveau.

STUDIO DIAMANT, thé Spoilrrs.

STUDIO DES URSULINES, L'Ange bleu, (8 h. 30, version française; 10 h. 45, version originale}^

VICTOR-HUQO. Rango, Méphisto (premier épfeode). v.

WASHINGTON-PALACE (M, .rue Magel tan) Follow 'fhru (Nancy Caroll, Charles Rogers).

Une jeune fille moderne, trop moderne Mona Goya une femme qui ne l'est pas asse(z, d'abord; et qui se modernise exquisement ensuite Lily Damita un mari au ccéùr presbyte, si on peut dire, qui ne distingue pas le bonheur à ses pieds et croit le voir au loin dans un mirage Adolphe Menjou une maîtresse de maison, aussi charmante qu'originale Françoise Rosay. Voilà le poker de personnages qui mènent le jeu de Soyons Gais, au Cinéma Madeleine, un jeu où le public gagne à coup sûr, car c'est pour lui une partie de plaisir.

Ma Cousine de Varsovie, l'exquise comédie de Louis Verneuil, réalisée à l'écran par Carmine Gallône à la tête de l'interprétation de laquelle se trouve la célèbre comédienne Elvire Popesco, commence sa deuxième exclusivité à .l'Ermitage Pathé, 72, avenue des Champs-Elysées.

.t.

Un public choisi et nombreux confirme chaque jour, en matinée comme en soirée, le succès que remporte, depuis so.i inaugura- tion, le nouveau cinéma La Pagode, rue de Babylone. et pittoresque, son~

Son cadre charmant et pittoresque, son

confort ses programmes judicieusement conçu. sont autant de facteurs de réussite qui en font le rendez-vous de l'élite parisienne. Rappelons que le programme actuel de la Pagode un film français, Marionsnous et un film espagnol, Su Noche de

^MADELEINE Direction Métro-Goldwyn-Mayer Voyez LILY

DAMITA

SOYONS ADOLPHE

MW ..M.ENJOU

O111S M_ENJOU

uAlU HÛc troupe de vedettes

VfllW françaises

Permanent de midi à 1 li.30.du matin

®e®

CINEMA DU PANTHEON 13, rue Victor-Cousiii (Oiléon 13-01) Eddie CANTOR dans

WHOOPEE version originale américaine Mat. perm. de i$\. à 18 h. 3O. Soirée 21 li. i.î

~~GOP.Ë

59, Rue de Babylone EN EXCLUSIVITE

En matinée à 2 11. 45 Soiré.e S 1«. I" Le grand succès de rire

MAKIOXS-NOTJS S

parlé et chanté en français

En matinée 5 II. Soirée 10 h. 43 la version espagnole

SU IV'OCHE DE BODAS

parlé et chanté en espagnol

(On peut reater pour les 2 versions) Inval. 12-15. M0 St-Françols-Xavier

Bodas, est projeté en séances Qprmancntes, de 2 h. 30 à 7 h. 30, et en soirée, à S h. 45. Le Studio des Ursulincs donnera mardi prochain, en soirée, la 4500 représentation de son grand succès L'Anne Bleu, avec Emil Jannings et Marlène Diétrich.

Ursitlixes.. L'Ange' Bleu,' à. 14 il. 30 (version française à 16 h. 45 (version intégrale allemande à 2o h. 30 ^version française) à 22 h. 45 (version intégrale allemandc). Danton Si-60.

̃ «_-©_•

DERXIBHES AUJOURD'HUI

^»-o-_»

annabëlla; '°"T*' roau Idenê LErÉBVRE «ri VANDA GliÈVI

•_r fa. j-cènt, une. production t-.l-&r*!Aa.CMANQ

n É VEf^iE «~« "n PARC #

"•»̃• UKIPICATIOM |M»x.M«e.12T

9"3Oàt"3O !;Ill OLJ t»o.ix = ^oin.ê_.13DE/ B1-«.C = I le main H

OU MATIN =2 ttjauf corb«ille>» leMc-ioir ^J

ttiifaWaiited.tM. 1- ,,g.

Aujourd'hui déjeunez en musique Ii'Olj-niirfa veux offre de 13 à 14 h. un concert radiophoniiiue transmis par les stations d'Etat des P. T. T. et de la Tour Eiffel. Au programme une courte allocution de Madeleine KEeYAUP. vedette de «Jean de la Lune » <jui passe an Colisée.

CHEMINS DE FER DE L'EST

Retard ait départ de Paris de certains trains rapides et express à destination de ta, Suisse, à partir du 10 avril.

Afin d'éviter aux voyageurs à destination de !a Suisse et de l'Autriche un stationnement prolongé à Bàlc, les trains, rapidcs et express partant de Paris-Est pour la Suisse auront leur départ retardé à partir du 10 avr et pendant toute la durée d'application de l'heure d'été.

Les rapides de jour partant actuellement de Paris à 7 et à 13 heures pour la Suisse, l'Autriche et l'Italie, auront leur départ reporte respectivement à 7 h. !!0 et à 11 heures. Le rapide de 20 li. 30 pour B:\le et Milan partira à 21 h. 15 et l'express de 21 h. 25 pour la Suisse orientale et l'Arlberg par-

tira à 22 h. 13.

La relation de nuit pour Epinal et les | Vosges, via Tort-d'AtcIier, sera assurée par le rapide partant de Paris à 21 h. 15 et, par suite, avancée de dix minutes au départi

LA VIE SPORTIVE

̃ ̃̃̃̃̃̃̃«̃ "'•'

Courses au Bois de Boulogne Aujourd'hui, à 2 heures, courses au Bois de Boulogne. Gagnants" de Figaro Prix des Marronniers. Diamant Noir Double Kik..

Prix de Lutice. Vieux Refrain, MaoCa/;W.r d'Avril. Allamanda, Kirko. Prix Greffulhe. Indus, Kousor. Prix de la Jonchère. Pontet Canet, Dictateur VIII.

Prix de la Reine-Marguerite. Starry, La Flèche d'Or.

Courses à Vincennes Prix, de XàrbQnne (au trot monte, 10.000 rrar.es; 2.250 mètres). 1. Gaël, à M. A. Coi (Perlbarg); 2. Glaive, à Mlle M. Krauss (Pli. Hanse); :S. Généreux, à M. L. Liauzu (B.-C. Simonard).

Pari mutuel à â francs (unifie). Gagnant R francs. Placés Gaël, 7 fr.; Glaive, 11 francs.

l'vix dp saintes (au trot aueic, a ><;n-

dre, 10.000 franes, 2.O.i0 métres). 1. Ca-I

dre, 10.000 francs. 2.630 mètres). 1. Ca-

roltis, à Hel-Iard (H. Hellard) 2. Clair de Lune V, à M. P. Ambiehl (Verssèlc); ̃̃'<̃ Batailleur II, à M. F. Laborde (Sourroubille).

Pari 'mutuel à 5. francs (unifié). Gagnant HS francs. Placés Carolus, 16 fr.; Clair J<: Lune V, 10 fr; 50.

prix Capucine (au trot attelé, 25.000 fr., 2.250 mètres). 1. Ganêça, à M. H. Ballière (Leverrier) 2. Gavroche M, à .Mme Lucie Moreau (R. Monsieur); 3. Galanthus, à M. H. BalUière (A. Morel).

Pari mutuel' à 5 francs (unifié). Gagnant Ecurie H. Ballière, 36 francs. Placés Ganéça, 24 fr. 50; Gavroche M, 10 fr.; Galanthus, 33 francs.

Prix de Foix (au trot monté, 12.000 fr., 2.250 mètres). 1. Floramy II, à M. L. Liauzu (A. Choisselet); 2. Faustine, à M. F. Berlrin (L. Pottier); 3. Feu Follet V, à M. P. Chaînon (Verzèle).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 18 francs. Placés Floramy- II, 18 francs; Faustine, 38 fr. 50; Feu Follet V, 18 fr. oO. prix de Marseille (au trot attelé, 50.000 francs, 3.350 mètres). 1. Dumbéa, à M. C. Thériat (Verzèle); 2. Eléafnus,'à Il M A. Hoyer (Th. Monsieur); 3. Désespoir, à M. Kd^ Macé (A. Tamberi).

Pari mutuel à 5 francs (unifie). Gagnant tO fr. 50. Placés Dumbéa, 8 fr.; Eléagnus, 9 fr. 50.

Prix d'FJampes (au trot attelé, 13.000 fr., 2.825 mètres). 1. Etna II, à M. J. Cerf (L Fol-cinal); 2. Epicéa, à M. L. Blsson (Gougeon); 3. Domrémy, à M. Robert Gas-

ton (Verzèle).

Pari mutuel à 5 francs (unifie). Gagnant 50 fr. 50. -Placés Jïtna IL 11 fr. 50; Epicéa, 11 fr.; Domrémy, 8 francs.

Prix de Lgons (steeplc-chase, choyaus de

selle, lô^OOnt'rancs.i 4.000', mètres), -ri. Ca-

clac, à M. P. de La Brunetière (de La Forest) 2. Monte là Dessus II, à M. le baron de Castelbajac (M. Sougnac) 3. De Caen, à M. le baron de Castelbajac (M. de La Tour) (5 long., 6 long., 5 long.)

Pari mutuel à 3 francs (unifie). Gagnant 14 francs. Placés Caviar, 8 fr. oO; Monte Dessus II, 15 fr. 50.

Le Grand Prix automobile de Monaco

Rappelons que c'est aujourd'hui que se court le Grand Prix de Monaco, l'épreuve de vitesse, certainement la plus importante de l'année en raison du nombre et de valeur des compétiteurs. Le caractère original de cette démonstration, dont le départ sera donne a 13 h. 30, c'est qu'elle se dispute sur un circuit de 3 kilomètres 180, très accidenté, tracé en plein cœur de la principau- té dont il emprunte les principales artères La distance à parcourir est de 318 kilomètres, soit cent tours. En raison des difficultés accumulées virages impressionnants, montées courtes mais très dures, descentes sinueuses et rapides la moyenne du vainqueur oscillera autour de 90 kilomètres.

Ce Grand Prix est doté de 20o.000 fr. de prix en espèces, dont 100.000 au vainqueur, ainsi qu'une Coupe offerte par le prince de Monaco.̃ >

LE CARNET DU SPÇgtTl? Rugby. Match international à 15 heures, au Stade de Colombes, France-Allemagne. A 16 h. match amical, au Parc des Princes, Stade Français-U.S. Perpignanaise.

Football. Championnat de Paris A 15 h., au Stade des Suisses, à SaintMandé, U.S. Suisse-Club Français. Matches amicaux A 14 h. 30, au Parc des Princes, Stade Français-Spora de Luxembourg. A 14 h., au Stade de Paris, à Saint-Ouen, S.C. Nimes-C.A. Montreuil.

Aviron. A partir de 14 h. 30, entre le Pont National et 'la passerelle Debillv, traversée de Paris.

Hockey. A Colombes, match de sélection de l'équipe de France.

AUTOMOBILE

Le Tour de France

Le concours de tourisme automobile et motocyclette, organisé par le Motocycle Club de France et la Fédération nationale des clubs automobiles de France, qui se disputera du 24 avril au 10 mai, a réuni, dans l'ensemble, un total de 89 engagés se répartissant dans les différentes catégories motocycles, sidecars et voitures,1 comprenant 47 motocyclettes et 42 voitures.

Les concurrents auront, au cours des différentes étapes, à satisfaire à l'obligation du maintien d'une moyenne horaire imposée, allant de 40 kil. à 55 kilomètrmvsélon tes- catégories, avec pénalisation pour retard;

-^̃D'autre part, pour 4'attnbutiorT des Coupes et Challenges, au cours des étapes, ils devront participer à certaines épreuves techniques tels que épreuve de silence, démarrage, etc.

Le départ aura lieu du Pont du Pecq le dimanche 24 avril. Les terminus d'étapes prévus sont: Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Nims, Nice, Lyon, Strasbourg, Lille.

Des arrêts exposition d'une journée sont prévus à Nantes, Bordeaux, Toulouse. Nîmes, Lyon, Strasbourg, LUI?. L'arrivée aura lieu à Paris, Porte Maillot, le dimanche 10 mai, après une course d'une heure, à moyenne horaire augmentée, effectuée sur ls grand circuit routier de l'autodromc de Montlhéry, qui servira à effectuer le classement final. La dernière de Voisin

Gabriel Voisin est l'auteur d'une nouvelle voiture de grand tourisme la 6 cylindres sans soupape 17 CV. étiquetée C. 23.

On retrouve dans la « nouveau-nee » la formule traditionnelle de Gabriel Voisin. Cette voiture est conçue pour une carrosserie confortable 4-6 places pour réaliser des vitesses moyennes élevées, Sa haute vertu est son extrême souplesse, ses précieuses qualités d'amélioration.

La puissance maxima du moteur est au frein de 80 chevaux, dans les conditions normales de température et de pression. Sa vitesse extrême est de 120 à l'heure.

On retrouve, dans ce modèle, les qualités légendaires de la Voisin, c'est-àdire là voiture idéale pour le grand tourisme, capable d'une moyenne élevée et d'une tenue de route impeccable. AVIATION

NOUVELLES AERIENNES

L'Aéro-Club de la Drômc, avec le concours technique de la Société pour le développement de l'aviation, donnera, le dimanche 19 avril, sur l'aérodrome d'Ancone, une importante manifestation aéronautique à laquelle participeront les aviateurs Maurice Finat, Knipping, Mairler, Rouye, Bois, Thouin et le parachutiste et trapéziste Henri Bournat.

L'aviateur australien Fairbairn, qui avait quitté l'Angleterre le 19 février, à bord d'un avion léger, pour tenter de battre le record de Kingsford ̃Smith, est arrivé hier à Port-Darwin.

L'aviateur Paillard, arrivé avanthier à Oran, par le paquebot Laferrière, est parti hier matin à 8 heures par la voie des airs, ramenant à Paris l'avion Tango qui vient "de battre le- record mondial de distance en circuit, ferme que détenait l'aviateur Bossoutrot. L'ingénieur Galtier et le mécanicien Laversin sont aussi à bord de l'avion. Le journal japonais Asahi décernera un prix de 100.000 yen au Japonais et un prix de 50.000 yen à l'étranger qui, avant le 20 avril J932, réussiront à effectuer le vol transpacifique du Japon au sud de Vancouver et retour, sans escale, avec réapprovisionnement en plein vol. r

TENNIS ">.

Le tournoi international de Kensingtoa Les demi-finales du simple dames ont été marquées par la défaite de Mrs Wittingstall devant miss Round. Simple messieurs demi-finale.. Olift b. Miki (Japon). 6-4, 6-4 Aoki (Japon) b. Malfroy (Nouvelle-Zélande), 6-4,

Simple dames demi-finale. Miss Round b. Mrs Wittingsthall, 4-6, 6-2, 11-9 miss Ridley b. Mrs Wlieatcroft,

NOUVELLES DES COURTS

Le comité technique de la Fédération de tennis a décidé de faire passer Beni Berthet de seconde en première série.

Cet honneur est tout à fait naturel vis-à-vis d'un jeune joueur qui s'est affirmé depuis quelque temps comme un très grand espoir.

La Société athlétique de la Villa Primerose, à Caudéran-Bordeaux, organise, du 10 au 14 mai, un tournoi doté de nombreux prix.

Le match Grèce-Autriche, comptant pour le premier tour éliminatoire de la Coupe Davis (zone européenne) commencera demain à Athènes. L'équipe grecque sera composée de Zeslendi et Gavangiotis, pour les simples, et Max Bally pour le double avec l'un de ses deux camarades.

La réouverture du Tennis Club Russe, situé à Asnières, a été faite avanthier en présence de beaucoup de monde. Quelques exhibitions ont été données entre les joueurs russes et les joueurs français.

̃ ̃- Les championnats de Hongrie messieurs auront lieu du 15 au 22 juin à Budapest. Dans le même mois et dans la même ville l'équipe américaine de. la Coupe Davis rencontrera celle de Hongrie. Une jeune Américaine, non classée parmi les vingt meilleures joueuses nationales, vient de triompher dans la tournoi de la région Xord-Sud. Elle a battu en finale Mrs J. Van Ryn par 6-5,

Mrs Van Ryn a souvent brillé sur les courts américains, alors qu'elle était miss Margorie Fladmann.

Les championnats d'Espagne

Résultats

Simple messieurs. Flaquer b. de La Huerta, 6-4, 6-1, 6-0 Manoel Alonso b.«Durall, 7-5, 7-5, 6-8, 6-2 Boter b. Téjada, 6-1, 6-2, 6-4 Garriga Noguès b. Caralt, 12-10, 6-1, 6-0 Maier b. Suqué, 6-2, 6-3, 6-1 M. Alonso b. Pinos, 6-3, 6-4, 6-4 Juanico b. Chavarri, 6-1, 8-6, 6-4 Boter b. Ansaldo, 6-4, 1-6, 6-0, 6-3.; Flaquer b. Boter, 6-4, 7-5, 6-4; Juanico b. Garriga Noguès, 6-2, 6-3, 7-5; Caralt b. Weber, 6-4, 5-7, 6-4 Puigmarti b. Montagut, 6-4, 4-6, 6-4 Gonzalez b. Sala, 6-0, 4-6,.6-2 Téjada b. Escayola, 6-1, 7-5.

Simple dames. Mlle Chavarri b. Mlle Witty, 6-1, 6-3 Mlle Torras b. Mlle B. Maïer, 8-6, 6-0 Mme Chally h. Mme Webb, 6-4, 6-3 Mme Pons b. Mlle Chally, 6-3, 6-0.

Double messieurs. Suqué-Pinos b. A. et J. Durall, 6-3, 5-7, 6-3, 6-2 MaïerSitirlren h. Sucmé-Pinos. 6-0. 6-0, 7-5

Flaquer-Ph. Durall b. Boter-J. Durall, 3-6, 7-5, ,6-3, 6-4 M. Alonso-Ansaldo b. Ghavarri-Escaycila, 6-3, 6-1; 4-6, 7-5 TêjadarRiers b. Tahke-Satrustegui, 4-6, 9-7, 7-5, 6-4. S, Mme Pons-Mlle

Double dames. Mme Pons-Mile Torras b. Mlle Chavarri-baronne de Ségur "9-7, 6-2 Mlles R. Maïer-Strustegui b. Mlles Witty-Vinamata, 6-1, 6-2. Double mixte. Mlle Chally-Saprisla b. Mlle Weber-Boser, 6-1, 6-2 Mlle Torras-Maïer b. Mlle B. Maïer-Puigmarti,

FOOTBALL

Le match Paris-Berlin

Le match Paris-Berlin, sixième du nom, sera disputé cet après-midi au Stadium de Berlin. Des cinq rencontres précédentes l'équipe de Paris en a gagné deux, l'équipe de Berlin trois, et, notamment, deux chez elle dans des conditions telles qu'on peut craindre pour l'équipe de Paris une défaite assez nette.

Pourtant Je « onze » parisien est parti vendredi soir très confiant et décidé et les dirigeants qui l'accompagnent espéraient de sa part une bonne performance.

L'équipe de Paris est la suivante But Tassin arrières Fidor, Capelle demis Finot, Gauteroux, Diagne avants Montsallier, Delfour, Rose, Labro, Canet.

Le match sera disputé à 16 heures. L'équipe de Paris jouera mardi à Leipzig, Elle rentrera-a Paris jeudi matin. Red Star vainqueur du S. C. Nîmes Le Red Star recevait hier à SaintOuen, en un match amical, le S. C. Nîmes. Après une partie très ordinaire, jouée sur un terrain en mauvais état, le Red Star l'a emporté par 3 buts à 1. Duquesnc et Fenamore ont marqué les buts pour le Red Star. Gatto a sauvé l'honneur pour le S. C. Nîmes.

De ce match amical il '.e restera pas grand'chose sinon l'impression d'un mauvais match, joué sans conviction par deux équipes sans enthousiasme. Il fut d'autre part assez mal arbitré par un directeur de jeu aux décisions malheureuses, qui contribua à rendre le jeu plus obscur et à énerver les joueurs. Ceci nous valut de voir parfois des phases de jeu dénuées de toute cordialité. Par bonheur 0:1 n'a pas eu à enregistrer de gestes regrettables. ESCRIME

Le Championnat de Paris d'épée Le Championnat de Paris d'épée .réunissait hier, au manège Huyghens/ 70 tireurs. Deux tours furent disputés par élimination directe, laissant 16 qualifiés pour les tours suivants.

Les tireurs qualifiés sont Bernard Schmetz, Berman, Sol, Coutrot, Lemoine, Piot, Roger Ducret, Reinach, Georges Tainturier, Gramain, de Forceville, Mercier, Rossignol.

Ce championnat se terminera le 2 mai au manège Huyghens.

̃' ̃?"̃ [r-

NAVIGATION

AUTOMOBILE

La lutte pour la vitesse

Cette lutte, qui dure depuis dix ans entre les Anglais et lés Américains pour la détention de la Coupe internationale des canots automobiles et pour le record de la plus grande vitesse sur l'eau dans une embarcation u moteur, devient véritablement épique depuis qu'elle est engagée entre « Miss-England-II », à lord Wakéficld, et la « Miss-America-IX » du commodore américain Gar Wood. Le record américain sir Henry Eegrave l'a battu en juin dernier, en faisan, avec « Miss-England-II », sur le lac Windermere, une vitesse moyenne horaire de 159 kilomètres, et il y perdit la vie. En mars dernier, l'Américain Gar Wood, avec «Miss-America-IX, réussit àmarçhgr à


Votiis aimez !«© çaféfe trials vous i-edoutez les effets de la caféine sur votre coeur, vos nerfs. .•- C'est bien simple, prenez du

~antM

Une délicieuse tasse de café 'terminerait votre repas du soir; mais vous voulez dormir I <J'ur» sammeiH profond. Buvez du

café Sanka

r $&n§ tà^ine e: t.

T"Vousêtes gourrnet, vous recherche^ uti caf<^ •de haute qualité au goût exquis à J'arorne dériject^bîle^yoùs tt'awrëas rier* çle fni©Mx que l& vaffî Sanka

~hrmann .Ca~&Fe.

.pnbucite v T11~

là vitesse dé 164- kilomètres 529, -et ainsi a mis à mal le record de Segrave. Alors, le recordman Kay Don succéda à Segrave au gouvernail de « Mi&s-Çrigland-II ». Le 2 avril de cette Simée, sur le Parana, après des difficultés avec le! refroidissement des moteurs du canot anglais, il obtint une vitesse moyenne 166 kilomètres 515 à l'heure, et le record de Gar W'qooV'fut anéanti..̃ Il n'était pas douteux que Gar Wood n'accepterait ipas sans appel le succès de Kay Don. Pour cela,, il a, fait une tentative, hier, à Miami (Floride;) mais « Miss-Ameriça-IX .a n'a pu dépasser une vitesse moyenne horaire de 164 kilomètres 813. ̃ .•: ̃̃ Ces deux adversaires n'en, resteront pas là, et des tentatives de record, =au gaieins; de la part- de Gar Wopd, .i puistyie -Kay, Don est rentré en Angleterre» vont; se ̃•répéter. En tout ca?, les deux ohanupioSS i-de la vitesse se retrouveront jeettainé-i ••̃rtiéht à Détroit, au mois- d'août-Idans-lèsi épreuves de la Coupe internationale; exCoupe Harmsworth, et, dans ces' épreuves, le record de la vitesse wi catiot moteur subira de rudes assauts; ̃̃ ̃– E. Tonlot. ̃̃'̃.•• ̃̃ v '•̃•̃

.Jfr^^L^ JL JtSjk^j tS^Sf J'

-VOYAGES {"p

'%̃̃- "•. '̃••• Transports

Voyages DUCHEMIN âo, r. de Grammont; 39, av. Victor-Huso Enlèvement, des. bagages à l'étage et enregistrement le jour même du départ. :^»GES':en^siJiE)E; siîtjas renseig, touristiques, suç ;fe ^uj^de Prospectus) livres, cartes, indica^urg ,des ? iôtels, projets de voyages, prix,.i£inétaires.- ,Représentant ''du- Syndicat d'Initiative des Voyages en Suède et du Touring Club Suédois CHEMINS DE FER DE L'ETAT SUËDE- (Banque de Suède et de Paris)

.̃– S.. Avenue de l'Opéra, PARIS AssuranùBs-Bagaga .̃)M, VOUS TROUBLEZ DONC PAS POUR VOS BAGAGES 1 ;f «.INTERNATIONAL » .• > Luggage Insurance Company ̃̃̃ "̃'»̃'̃ (of London) Limited

les assure

en train, paquebot, auto,-avion et à l'hôtel. Les Primes Jgs plus 'basses, les plus hautes Garanties. Règlements rapides. AGENCE GENERALE

S4iX. de Paradis (ioe). Tél. Provence 25-29.;

PARIS GAamps-Elysées ̃ "-̃'̃' -̃̃'̃̃̃ CHATEAU FRONTENAC

54, rue Pierre-Charron,

'te ïïomë aristocratique par éxceHeitçè,' dont le cadre et l'atmosphère procureront à cha*cun la délicieuse «sensation- du- « Chez soi »

PLAZ~ATHëNEE'

îSL^vepue Montaigne: (Champs-Elysées) Même admin.: Californie Palace, à Cannes.

̃.i-– xx- -u- Opéra et TuileriBs

r HOTEL AMBÀSSADOR ̃̃̃̃ IJSYtftes VASTE D'ËOROPE

v. -HOTEL BRIGHTON

̃ 218, rue de Rivoli.

̃• .Face Jardin des Tuileries.

'.HOTELS SEJOUR n

-y: •'̃• ••̃:̃•.̃̃ Etoile

rvma BERTH1ER 'TéL Cirnbt 31-10 128, av. de Wagram

LE CHEVAL

Ee Championnat d'Italie

du cheval d'arme

̃ A la célèbre école: de cavalerie, Tor di Qumto, près Rome, vient d'avoir lieu, pour la vingtième loi», le championnat d'Italie du cheval d'atme. Ce championnat se compose de deux épreuves- réelle de la, «' résistance » et ceUe de « dressage ». Pour la première est prévu un parcours de 65 kil. dont 50 4e' « marche et 15 de galop, avec un maximum de 5 h. 15 pour la marche et 43 minutes pour Je galop. L'épreuve de dressage se JUR(| '^sur jin parcours de 1^00 rnètrés/ parse^£3'obstacïe?> a>'e« un maximum de 4 ni. 10 s.

PliJtsieurs concwr«nts restèrent, pour là marché, en dessous de'<4»îteur-es>;et firent le « ^«'Îl6p » en m'oins de 32 minufce^qw le, ̃parooutside dressage fut fait

~3", 3 m ..t" 6"S,' ¡;P,lIl'lè,C, a,' :pitninC"'tiO, mte Pel'-

nfir \(fê Sà'ii ;Martînô:, de l'artillerie de ^arnpâgnë, 'qui,, jjàgrié le ^hampionttat, *s\i'r. un. lot, ,d,e/ concurrents la seconde place reyieçt- aii- colonel Cacciandra, gagnâ<nt de 3?anniée dernière, devant le- 'lieutenant AnioMi :de- Robbiate,;

TTC> IUIR. n Si h*\ IE

HOTEL RUSSEL. Hôtel Particulier, 3, rue Cimarosa. Chambres de Ôo à 150 fï. pt jour, Ghamps.Elysées

NOUVEL HOTEL LA TREMOILLE I4tr. La Trémoille,pràyJ!4ontaigne.Ch.Elys. VILLA BU BOIS 41, boulevard Siicnet. Tél. Auteuil 30-65. Délicieux séjour. Jatdins. Garage.

un -j^t. r i iOfiéra et JmtlerÊes

>HOTEL DE l'ARÇABÉ, Wtue de- J'Attade. Ch. dep. 30; avec s.i-a*"b.45; pens. dep. 60. IIOTEL CAMBj0N[sâ«^ue Cambon, près Tuileries. Toutb coJ^ort., Pension depuis 65 francs. 60 chambres. 3o bains.

HOTEL DU PRINTEMPS

1, rue du Havre et 1, rue de Plsly. Confort moderne r– Prix modérés. HOTEL SAINT-JAMES ET AIBANY iïi, rue Saînt-Honoréj soa, me de Rivoli. i.. 3P0 chambres. 150 salles, de bains, HOTEL WESTMINSTER'

Rue de la Pais. .E. jSruckon, directeur,

,"̃̃ Opéra-Bourse

.CUSSET 95, d. Richelieu

~.tJJJI.i. Tédéph.: Gut.s6~i

Madeleîne-St- Augustin

Royal Malesliefbes ^34, Bd Malesherbes. Ssin't-Gerniam, direct. .150 ch.' -159. s. de bains. Tarif -sur demande. Gares du Moed otite i'Est CÉARLESTOM Hitel S5,bd Rochechduard, ent gar Ëst^IordiSt'Laz. P. pplra g. fedsjsô cfi.G,C.Injm,nf.Pjn. HOTEL FRANCIA 100, rue Lafayette LE PALACE A PRIX MODERES

Grîll-roomreSômnsé Bar américain,

Rive gaucho

T TTTFTT Â LE PLUS

JLj U 1 il. 1 -X A' ̃ ELEGANT

Tflês. Dîners. Cbnoerts. 43, Bd Raspàil

̃"• ^are d'Orsay

FAMILY HOTEL,. 14, t, St-Simon (Bd. StGermaïn). Sal. de b. priv. Pens. dep. 55 fr.

L'enjeu de ce championnat, la Coupe Caprili, datant de 1907, fut remise au vainqueur par la princesse Yolande, comtesse; Calvi di Bergolo ce trophée a été gagné dix-sept fois par l'arme de la cavalerie, deux fois par celle de l'a.rtillerie et une fois par un officier des carabiniers.

LES CHIENS

L'exposition canine de Cannes

La dernière des manifestations canines de la présente saison, sur la Côte d'Azur, sera celle de Cannes.

Elle aura lieu les 2, 3 et 4 mai et sera organisée par la Société canine de CanBCSi affiliée à la Société centrale, Le clou de cette manifestation sera le concours pour chiens de défense et de ̃police de nombreux éleveurs étrangers ont été invités et cette partie du programme promet d'être d'un intérêt ex--

ceptionnel.

TIR Àiï% PIGEONS A la Société d'Entraînement

̃ Résultats de la réunion du 16 avril 1. Renfro, 19 sur 20 2. Gallagher et Wârren, 18 sur 20. `

Les poules ont été gagnées par Cavroy, "Miot, Renfro, Séguin, Upson et Warreji. ̃ >

A la Société « Le Perfectionnement » Résultats de la réunion du 17 avril 1. Comte de LaubQspin 2, comte de Garaman et comte du Luart,

Les poules ont été gagnées par comte de Caraman, comte de Laubespin, comte du Luart, comte de Talhouet.

TIR

Au Cercle Volney

"Vainqueurs des poules au pistolet Fabars, de Lacaussade et comte T. de

Vibraye,

Au revolver Dauphin et Masson (2J).

~r~·,r

A TRAVERS LES SPORTS L'Ecole de gymnastique harmonique que dirige Mlle Colinet et Mme Dufour-Colinet, professeurs diplômés de la Ville de Paris et de l'Université, donnera'le samedi 25 avril, à 20 heures, à la Salle d'Iéna, sa démonstration annuelle.

'w'; Frants-Reichel,

DEPLACERAS ET YlUETOTO DES ABONNES DE FIGARO

'y ..̃"•

M,' le vicomte de Briment, à Biarritz. Mme Maurice Chardiny, au château des Brosses.

Mlle F. Charuel du Guérand, à Odet. Mme Gabrielle Castelot, à Chantilly. Mme Charles Cartier-Bresson, à, Nancy. M. P. Carron de La Carrière, à Rennes. M. Robert Desmarres, à Grez-NeuvU}e. Mme Achille Delattre, à Roubaix. M. le comte de Fontenioux, au château de Mazêres.

M. Favre de Thierrcns, à Nimes. M. le colonel Gombault, à Çompiègne. Mme Ferdinand Goldsmith, à Cannes. M. Ch. Boïman Blaek. à Attleboro. M, W. Kittredge, à Nice.

M, le baron de La Chapelle-Nougarède, # ArcachQn.

Mme la comtesse de La Lombardière, à Giverny.

M* y. de La Brossp, ù Riom,

Mme Leprieur, â Alençon. M. le colonel Le Qlerc, à liouin. Mme Leblond, il La Roche-Guyon. M. le comte et Mme la comtesse Ivan de Maigret, au château de Forbet. Mme Raoul Rousseau, à Sèvres.

M. le sous-lieutenant Roea, à Embrun. Mijne F. de Rocquigny-Adanson, au château de Bonchamp.

M', le comte Olivier de Saint^Seine, à Dijon,

Mme Vial, au Chesnay.

Mlle Verstraete, à Naples.

M, P. WaCftnier, à Franière.

S. A. R. Mme la princesse Caroline de Bourbon, comtesse André Zamoyska, à Saint-Sauveur.

Mme USjr" d'Auby, à Saînt-GërmalnSenLayé; Mme la baronne 3, d'Auchald, aUiCliâ- teau i.d'Elincourt^

ARRIVEES 4 PARIS

M. le comte F. de Cholet, Mme Chenevlèrc, Mme Raphaël Crémieux, M. le comte Justinien Clary, Mme Robert de Courcel, Mme la baronne de Courçelles, M. de Chastanet, Mme ta comtesse Etienne des Courtils, Mme Georges De-

Obamp-de*Mars

SPLENDID HOTEL, 20 av. de Tourville- Maison de famille. Son Salon de thé Montparnasse

TRIANON PALACE. 1" ordre, 1 bis, rue Vaugirard, 150 chambres, 50 bains, pens. çiimpl, dep. 50 frs. Chamb, dep. 30 frs. ENVIRONS DE PARIS

Chantilly

f rCnrznA CnnAé-W}eVLneI du di"

Le, V YdIld 1i011t1C De'~ner du di-

Le\jrmncn~otide,nanche 40 fr.

Chambre avec bain et psnsion dep. ïo fr. GRANDS CENTRES Ghalon.surSaûne

HOTEL MODERNE Entièrement remis à neuf. ̃ Tous compris. Lyon

ROYAL HOTEL. Place BeUecour. Le plus modéré des hôtels de premier ronf. LA COTE D'AZUR Agay (urnes Oannes)

HOTEL DE LA BAUMETTE

Entièrement neuf tout confort.

GRAND HOTEL ET HOTEL DES BAINS Sit. idéale. Plage priv. Parc. Rest. réputé. BeaulieU'Sun-Mer

MAI* ,1- L'hôtel est ouvert

etfOpOje Situé au bord de mer. Plein midi. Parc fleuri. Tout confort. Cannes

HOTEL DES ANGLAIS. Situation idéale. Très grand jardin. Ouvert toute l'année HOTEL GEORGE-V .rue dAntibes. Meublé. Quv. toute l'année. LE GRAND HOTEL. Le seut possédant i un parc au bord de la mer.

surmont, M. le comte Desrousseaux de Vendières, M. Pierre-Henri Delangre, M. Desmoulins, Mme la baronne H. Dayillier, M. Henri De.strem, Mme E. Dhainaut,M. Henri Desrayaux, Mme Delattre, Mme la baronne d'Eichtlial.

Mme la vicomtesse A. de .l'çrron, Mme la comtesse «Ernest de "Ganày4 M. André Garnier Geoffroy, Mme- la comtesse de Guitaut, M. Louis Gigot, M' Michel Gon- diuet, Mme -H. Gaillard, Mme Albert de Geouffre de la Pradelle, .M. Eugène Geoffroy, M. Jack Gauthier-Lathuille, Mme Louis Haas, Mme Julio Herrera, Mme Henri Halphen, M. le comte de Hennezel d'Ormois, Mme Edgar Humann, Mme la vicomtesse Jurien de la Gravière, Mme la comtesse Albert de Jonquières, M. le colonel du J6nchaj% Mme R. Jousselin de Saint-Hilaire,, "Mme Kelle'r Moulin, M.nie. la baronne Kirkpatrick de Closeburiî'M.. le comte de Kergorlay, M. Jean Lecoint;e, Mme de la Pérelle, Mme' de la Faulotï'é, Mme la vicomtesse de Ja Rocliefoucaud, M.' le maréchal 'Lyrtutey, M! Gérard de la Vcrteville, M. "le comté de Launay, Mme la havonne François de 'Lassus Saint-. Génies, M. J A. Lcneauçhez, Mme la vicomtesse de la Bassètiére, Mme Paul Leclerc.. '̃'

*viine la iiiitrquiae uc uuuiuviuv uvi

beviller, Mme. la, comtesse an de: Lorgeril, M. Hfenry Laporte, M. Jean Lobrot, M. H. Leteuvre Meaulle, Mme Pierre Muron,"M; le professeur Mathieu, M. Michel Misoffe, Mme la comtesse Charles de Montàlemligrt, M. et Mme Henri Mehu, M. le vicomte du Manoir, Mme. Millet, M. et Mme Cyrille Narischkine, M. Jacques Petit; Mme René" X. Prinet, M, le professeur Quehu. Mme Revol, Mme Armand Robert, Mme Marcel Rosenfeld, M. Ernest. Sonnier, Mme la marquise de Sigy, Mme la générale de Saint-Julien, M. le comté 'de Souza-Braca, M, Stresser Pean,: Mme Schweisguth, M. Simon de Tarie, M. André Toutain, M. Vincent, M. Maurice Vignon, M. Robert Ve.rdé de Plsle, M. le marquis de Vesins, M. le comte J. de Vibraye Mme la comtesse de Warren, M. Waltôr Gay, Mme Lazare Wéilîer. Mme Audemard d'Alançon, Mme Paul Audy, Mme" Marcel Arrault, M. Paul d'Ariste, Mme Bigot, M. E. de, Bounièt, M. Bodart, Mme la comtesse de Bonfils, Mme Henri Bineau, M. le vicomte et Mme la vicomtesse Çh. de Cnrel, M. le comte R. Canùèei Caùcellieri, M. le marquis Costa de Beauregard, M. Jacïmes Cordier, Mme la baronne de Champchevrier, Mme la baronne de Drasche, Mme Dugas. Mme Gaston Denizot, Mme Ph. Delaroche-Vernet, Mme Lucien Des-

chellerins,

Si." le marquis de L'Eglise, Mriïe'îa bai-

rottti© ^'Entraigues, ^^aeomt* 4 Elva,

M. Raph Esmerian, Mms; Alfred -FajireLuce, Mme Jacques F^ay, M. ,1e. vicamte de Féraudy, M. le marquis de Granimont,

Bandoi

Gfïmm's Park .Hôtel Grand conf. Grand parc, Rest. Spécialités GRAND HOTEL DES ILES D'OR Tout confort. Jardin. Tennis.

̃ ̃ ̃ Nice

HoTEt bes "Empereurs 1" ordre. Plein centre.Pens. deo. 60 fr.

"II.

HOTEL, CLARIDGE, i,:pl- Masséna.vJ'ace Casino.Chambres dep. 25- f av. der. conf. Hôtel INTERNATIONAL. Gd jard. Centr. PI. midi. Cuis, soign. Pens. compl. dep..53.fr. r.

WESTMINSTEK

WESTMINSTER ïn^: s.

Chambr. dep. 40 fr. Avec pens., dep. 90 fr. Ue de Port-Gros

HOSTELLERIE PROVENÇALE

Tt conf. ^Vvite i'année.Tennis. Bains mer. Toulon (Mont-Faron)

Station médicale et climatique de « LA TOUR BLANCHE »

STATIONS THERMALES

̃ Aix-les-Bains

HOTEL BEAU-SITE Ouv. toute l'année. Gd jardin. Face Parc et montagnes. Eau ch. et chauffage partout. A .3 minutes des Thermes."1 ¡' r Pension depuis <jo^ francs. 'J. Abrazard. Grand Hôtel d'Aix et RESTAURANT DSS-AMB ^SSADEURS Cintra Dégustation. D. c. pens. dep. 65 fr. en mai, juin, septembre J". A. Cavier, Dr. gén En hiver Gd Uûltl Att-Boron, A'icc.

jBourbonneJes.Bains

GRAND HOTEL; Grand jardin Cuisine 1" ordre Eviàn–les "Bains

H8telde 1a Verniaz 5 âiti~

Hôtel de 3a Vemiaz 5^tir

80 chambres, 3s salles de bains. Dernier confort. T«nnis, garage; Chalets pour 3, 5, 6, 8 pers.j serv. assuré; Calme, repos, régime. Dep. 85 fr, en p. A. Florinetti, Prop.-Dirçc.

T "Di> r,ri~ Ouvert toute l'année

a 1(-égenée Hôtel-rest. tuùte l'année

J_/a A^CgcnCe Hôtel-rest. chauf. céht.

Mme H. Roland-Gosselin, Mme Raou; Gunsbburg; ty, Pierre ^ibert, Mme, la-, vicomtesse d'ïzarny Gargas, M. le comte' B. d'Imécoùrt, Mme Max Lesourd, Mme Le Vert, Mme Lucien Laytfs, Mme Pierre de Longuemare, M. le comte J. de La Taille-ïrétin ville, M. A. ̃ -Lor-ieux, M. A; de La Peschai'dière, Mme la baronne J. Le Vavasseur, Mme 'F.'Langweil, Mme la comtesse, de..Limburg-Stirmn, Mme. J. Lucas-.Champipnriière,- Mme la: marquise de: LohgvUliers, Mf Christian Lafille,. M. Richard Leroux, '"̃' Mme la baronne de Marcé, Mme la marquise de Montaigu, M. lé, baron Mallet, M. Marcel Mages,' M. Michel de Margerie, Mme Parion, Mme Ferrland Ratisbonne, Mme la. comtesse de Roffignac, Mme Marcel Rivière, M. Jacques Robiquet, M. Tony /Rej'toohd, Mi Jacques,

"Sàulnier-BliçKe,"M. leT'cônite :Vaii :Aèr\

Straten Pohthbz;; Mme1 Spencer; -M:mèrtlai vicomtesse dC'SHtfnMyêVtcV Mme la com-' tesse Henri Serra, -M.4é comte- Thibaut

de Saint^Se-iàe, M. Jean Saint, M. Al-

fiped Vioti M. de W'aru; Mmo'l!* oojBtesse .1. H. de Zbghelr. ̃ :̃̃' ••̃ .-̃

Mme J. de Bavier, AI. Kene uasenet, M. André Buïïe't; M. "le" comte de Blangy; M.; Hélie 'dé BrémCfftd' d'Ars, marquis

île" ''Migré- "Mme 'Felecien- Cacàn,» M.

Héhrî CoVnuV' Mme fie'brges GDllard, Mme' Ta vi'colftteîsse .Eierfo- de; Çhazelles,, M. le vicomte Ph. de Chabot, Mme?>G. Donckelè, M. le: vicomte de ̃DDuyilleMailléf eu, Mme, 'Edgar ̃•̃ Dreyfus, Mnie Dcfrisse, Mme Léon ,Dufour,;M. le baron d'Estreùx de Bèaugréniçr, M. le: baron Alexis tic L'Epine^ Mme ,1«. baronne, Armand d'Etehegpyen, M-( F; El-oy, Mme la comtesse de Fadate de Saint-George, Mme Henri Frrirsch Estrangin, Mme la comtesse de Fleuriau de Mprville, M. Alphonse Gérard- Mme --Ja -baronne- Arnold de Graffenried-ViHars, .Mnre ̃• Ja comtesse H. de Germiny, Mme Albert Gérard, Mme Bernard Hachette, Mme la comtesse J. de Jouff roy, Mme P; Le Cour-Grandmiiisbn, M. A. Lçgrand, M. le vicomte P. de La .-Barre .de Nant-euil. Mme Laborde; ^flle MaiirfiQuise Lédé, M. Camille Mauclair, Mme Georges Maubqussin, Mme la -vicomtesse de Mouchewn, M. la marquis -de Montaignac, Mme la baronne Henri de Montcheuil, Mlle des -'Nosy-Mme Marcel Plaisant, Mme Poicjçbard, Mme la comtesse Antoine..de; Pitray, M. Ricard, Mme la comtesse .L. de Kobien, Mme O. Rftguenet de Saint- Albin, Mme la baronne Sahàtié-Garai,, Mme la vicomtesse de Sçilhac, Mme Auguste Soudre, M. le docteur V. TasTun, "Mme Henri Tissot, M. EmUe Thiébaut, Mme. la. comtesse Aymar de Tessiôres, Mme Georges de Vergié,: Mme -la -cointessç de -Vaugri-

neuse, Mme \alios,<Mw,(! Ao'dr4;Wfa-ilut,.

'AtÂRELt'MM~

£, Rue T^o^cJJet -32» Pïaqbdflla.Bïadoleine.P^ïtlS

Hyères

La Lechère-les-Bains (Savoie)

Capital: thérapeutique de la-1 circulation.

Baux sulfatées calciques. Varices, phlébites. hypertension; Paludisme.' Etablissement thermal de 1" ordre. Parc' de 10 hect. HOTEL DES BAJfJS: .50 çh. P,-ens; 40 à 75- Hôtel RADIANA, 100 xh.. EenSi part. de 80. Renseignem. Paris 53 bis, rue du Rocher.,

'-̃. \É^ T'.y?çiiy!

HOTEL- :DE5 A^A5S'AI3Ë0ié'

̃ Sur le parjE: J,8'CBnfj.»d«.-««5©ou5eau5y halls. La .fraîcheur de.sas" jardins^

HOTEL METROPOLE, 40 >, des Sources. Gd confort, Cuis. 1" ord. Ts rég. Px r. Vittet (Vosges)

CENTRAL HOTEL Face le parc. 150 chambres. Confort LA MONTAGNE

̃̃̃ ̃̃ .'̃ Anneau

'ANNËcf *̃̃̃'

son^:lac .'̃̃

;> Au pays, du Mont-Blanc-

̃ Idéal séjour: de. printemps

Ghambérg

CHAMBÉRY

Capitale de la Savoie

HOTEL DE FRANCE

La meilleure clientèle.

Gotlange&*BOïÊS- Salève par Genève (Haute-Savoie) HOTEL. BEAU SITE. Neuf. Ait. 7oo m. Tt icr ord. Ejiu épurante. Qiauff. Cais renom. Vue merveil. sar Genève. Excurs. Pension depuis 40 fr. C. PoiUot, directeur,

Gerardmer

Grand Hôtel Choie Ts les conforts. Gar. ds l'hôtel. Cuis. ren. Grenoble

f RESTAURANT 'PHILIPPE-

Sa cuisine. Ses vins. Engiish spoken Haut-Koeftigshourg (Alsace)- Hôtel du HAUT-K0ÉNIGSB0BR6 Alt.775 m. Eau cour. ch. et fr. Cf. m. Cuis.r.

-Éê^ÔN' PU 1-1GARÔ PARAISSANT LES )" ET 15 DE CHAQUE MOIS t. 2:rï'(inn; l4,:Rand*Pcin! des Cframps-Elvsccs, PARIS (VIIIe)

ROUANS D'AVENTyKÇS. –NOUVELLES. -RÉCITS DE VOYAGE < t -t ;l.- t Numérb spéçïmei* sur demande t

;v. :3TATIOBfS

'.> v Lourdes HOTEL ̃ YIIiLA ,M::4DONA (Près Grotte) Tout t"' ordre. Tr. recomm. Prix modérés.

"̃'̃̃ Munster

Grand TTA, Parc. Garage. Tennis fana XlOtel De t. premier ordre. SaintwGerYais

•-MOD^N^HpraL; Tous' conforts -Ouvert toute l'année la MER '̃̃ ̃̃̃̃̃' s -̃.• la Baula ADELPHI HOTEL Construit en 1928. Le plus grand confort. Prix très modérés^ Même administration Adelphi Hôtel, 4, 6, 8, rue Tâitbout, Paris. PerrosmGuërec

HOTEL CEliTlC. Le plus confortable. Table réputée. Le moins, cher.

•<<̃••-• Ponnichet HOTEL DES BAINS ET DE LA PLAGE Face mer. Tt cf. Cuis. renom. Prix modérés. Roy an

LES AUTANS HOTEL, sur la plage. Bien chauffé. Arrangements pour familles.

Royan-Pontaiilaç;

HOTEL MIRAMAR

Le meilleur hôlcl ,ur la plus jolie plage Tti cf-. Gd gar- 26 boxes. T.. Ro\ m ni et 487. Forêts. Tonni-, Golf. Ca->ino. Excursions. Saint-Brieuo (Les Rosaires) ROSARIA HOTEL Tout premier ord. Pension à part. de 50 fr. Saint-Gast (O.-du-N.)

COTE; 'P'EMBRAUpE. A 6 h. de 'Paris par Pinard et, cars .Compagnie SATQS, L,a plage chic et familiale, très sûre, sable fin. Tennis sous bois. Golf 18 trous. Gd WATER -CHUTE flottant et nambr.,aUract.de plage. ROYAL BÉLLEVUE. Sur la plage, 50 s. de b. Exe. cuisine. Garage. Pens. partir de 70 fr. en saison, et $5 fr. avant et après saison;

Le Touauet-Paris- Plage HOTEL DES ANGLAIS, de luxe, 250 ch. 120 salles de bs. En forêt, près Casino. Prix except., pension taxes comp. 90 à 160 franc?, selon chambres.

C* A T? T TOTSJ l" ordre, face mer. ^^A.Li XKJiy Pension dep. 75 fr. T5 É f^ T "Vf A En forêt près Casino I\; E< VJl 1 £X dans son merveilleux parc. 100 chambres, avec teléph. 50 s. de bains. A'ufe :pôur Casino. Golf. Plage. Px rriodérés- ^gSp^ ̃-̃-•• •-̃̃̃'̃ Af&GGMO

HOTEL DES ETRANGERS- Tout confort. Au milieu des orangers. Prix raisonnables. SIs-RottBse

NAPOLEON- BONAPARTE, iS° di. avec bains et té.léph. Tt conf. mod. SA PLAGE, SON GOLF (iS holes), SES TENNIS. PARC 110 Ha. 5 heures dé NICE. VILLEGIATURES DIVERSES Gonghes (Eure)

HOSTELLERIE DU VIEUX DONJON 16 km. d'Evreux. Té!. 61. Cuisine exquise. Cadre charmant. Repas 25 f. Pens. 35 à 50' f. ÂimiE~T?JMElAROC~ Alger.

Hôtels ouv. toute l'année, en ville L'OASIS à Mustapha-Supérieur LE SEMIRAM1S jTRANGER ,,u SUISSE

̃ ̃̃̃>̃« ̃••̃ '•' PJ'affS*'s"r'gf>e V ̃' ROYAL: HOTEL ,rv Tout confort.

Lugaho

TIOTEL BRISTOL. Premier ordre. Fa'milles.' Pensi' n dep. Fra fr. 80. Garage. tCHECOSLOVAQUÎE

Oarlshad

HOTEL IMPÉRIAL Un des plus beaux hôtels du monde. Situât, unique. Arrangent, spéc. de pension. Grand confort. S'adr. 56, Fg Salnt-Honoré, Paris. ALLEMAGNE

Baden-Baden (Forêt Noire) BRENNERS STEPHANIE HOÏEL 7 heures de Paris. Voitures directes.


DuaAUfÉÉr

•; JOAIIiï.IKK FABRICANT l'V\\

GRA^I» CHOIX 15 K BIJOVI ilOIBEIiMES Maison fondée en 181O. lies plus hautes récompenses, 4fi, boulevard des Capucines, Paris

Feuilleton de FIGARO du 19 Avril 1931 (24)

Fie majeure

et célibataire de cette paroisse IX ?:

(Suite) ̃̃' r"

Et Emmie, promenant son regard autour d'elle, se dit que ce pays pouvait fort bien passer pour le temple de la peur. Cette écrasante solitude, ces falaises sombres, ces ombres grises et'furtives, jusqu'à ce soleil dont l'ardeur semblait faire frémir la solidité des rochers, tout devait, depuis l'origine des temps, engendrer ici la terreur. Au moment même où elle s'était créée, la vie avait dû avoir peur, peur de tout et d'elle-même.

On repartit. Il avait été question d'ensevelir les cadavres, mais devant la répugnance «'clairement manifestée par Manuel et les autres, Dyke abandonna son intention. Ce pieux devoir aurait entraîné une trop grande perte de temps.

Laissons-les là pour servir d'avertissement, dit Manuel, semblant s'adresser à la cantonnadc. Les hommes semblaient de nouveau atteints par une profonde dépression. Le campement se fit, ce soir-là, à un endroit où un énorme' rocher se dressait isolé juste au milieu de la route suivie. Manuel Balda dressa la tente de Dyke avec beaucoup d'adresse derrière le rocher en question, hors de la vue des feux et des tentes des hommes. Puis il s'acquitta de ses fonctions habituelles, plus silencieusement que d'habitude, mais avec tout autant de diligence.

Dyke se réveilla à l'aurore et, d'un geste machinal, chercha le revolver qu'il avait l'habitude de

i garder à portée de sa main pendant son sommeil. Il ne le trouva pas. Sans doute l'avait-il laissé au fond des couvertures. Il se glissa hors de la tente, se mit debout, s'étira et s'en alla en bâillant de l'autre côté du rocher. Alors, il poussa un hurlement de fureur.

L'emplacement était vide. Le camp s'était évanoui. Nulle part on n'apercevait le moindre signe 1 de la présence d'un homme ou d'un animal. Comi me Pedro del Sarto, il avait été abandonné par ses lâches acolytes. Au plus loin que portait la vue c'est-à-dire sur une distance de nombreux milles la vallée s'étendait dans une grise nudité. Ces misérables avaient déjà réussi à s'en échapper de toute la force invisible et implacable qui se dégageait de ses noires hauteurs et de ses basfonds stériles, elle avait écarté leur haïssable intrusion. Ils étaient repartis par la route qu'ils avaient eu l'audace de suivre et la peur triomphante, après s'être réjouie devant ce spectacle du désert enfin rendu à lui-même, avait repris son repos dans ses obscures profondeurs. Au bout d'un instant, Dyke découvrit un'' petit tas de boîtes de conserves bien en ordre, près des cendres du feu de campement. Les déserteurs lui avaient laissé quelques provisions. Il se mit à réfléchir. La vue des cadavres avait affolé ses Indiens, en paraissant justifier leur croyance au mauvais sort jeté sur la recherche impie, et les Espagnols, guère moins superstitieux qu'eux, s'étaient laissé entraîner dans leur panique. Et Manuel ? Lui aussi avait dû avoir peur. Peut-être, d'ailleurs, avait-il tenté de se montrer fidèle, mais quelle fidélité. pouvait-il conserver devant des poignards dirigés contre lui ? Il n'était pas nécessaire de se demander si ces lâches avaient quelque grief contre le chef de l'expédition. Dyke savait qu'ils n'en avaient aucun, qu'ils étaient bien disposés à son égard, et le fait qu'ils avaient laissé quelques vivres, à la requête sans doute de Manuel, le démontrait. Mais il n'y avait rien qui pût tenir contre la peur. Ils avaient été jusqu'à emme-

Marches commerciaux BLES. Paris; 18 avril. Cour., 188 75 P; mai, 182 50 V; mai-juin. 181 à 181 50 P. Cote officielle 185 à 187.

AVOINES. Paris, 18 avril. eour., 91 A; mai, 93 25 à 93 50; mai-juin, 94 50

SEIGLES, ORGES, MAIS, RIZ. Incotés.

FARINES. Paris, 18 avril. Farines. de. consommation 261.' *̃* SUCRES. Paris, 18 avril. Courant,

203 50 à 204 P; mal, 205 P; juin, 206 P; 3 de mai, 206 à 206 50; 3 de juin, 207 à 207 50 P; sept., 208 à 208 50; 3 d'oct., 207 P; 3 de nov., 207 50 P. Cote officielle, 203 à 203 50.

CAFES. Le Havre, 18 avril. Cour., 181. 50; mal, 179 50; juin, 178 75; julll., 178 75; août, 178 75; sept., 177 75; oct.févxi/. 178; mars, 178- 50. Ventés 4.500 «acs. '_̃̃ -"̃'̃ r COTONS. Le Havre, 18 avril: Cour., 348; mai, 345; juin, 349; juill., 350; août, 852; sept., 354; oct., 356; nov., 356; dée., S00; janv., 362; *vr., 363; mars, 367. W«!»tes- 700 balles. »"̃ ̃-« ALCOOLS. Paris, 18 avril. Cour.,

~r "m

ner les mules qui auraient procuré à Dyke le moyen de se mettre à leur poursuite. Lorsqu'un des Indiens, rampant comme un serpent, était allé sous sa tente dérober son revolver, il -n'avait pris là qu'une précaution nécessaire, à son point de vue. Oui. Hé bien, ce qui était fait était fait. Il brandit le poing dans la direction prise par les fuyards. Tous les os que contenaient leurs corps seraient rompus quelque jour, mais en attendant, ce vieil Anthony Dyke s'était laissé mettre par eux dans de bien .vilains- draps. II ne doutait nullement qu'il ne se fût tiré de là sans aucune difficulté, et même en marchant" sur les mains, si. s'il avait été seul.

Un immense remords s'empara de lui, et il demeura un instant la tète baissée, les yeux fixés sur l'impitoyable aridité du sol pierreux. Pourquoi l'avait-il emmenée si loin..? Mal à lui, très mal. Mais il n'était point dans s'a nature de se lamenter sur les erreurs passées, lorsque le présent deman-;dait toute son énergie. Il se redressa, haussa les épaules et poussa un. grognement irrité. Les fuyards avaient laissé des boîtes de conserves mais pas de clefs .pour les ouvrir. Il en brisa une contre un rocher et offrit à Emmie un très maigre déjeuner en même temps que ses excuses. C'est moi que je blâme. aurais dû prévoir cela prendre garde. Bien sûr il faut dire adieu à mes émeraudes. Je reconnais que c'est une déception pour moi. Mais je ne pense pas àça. Je ne pense qu'à vous. Emmie, ma vaillante petite femme, ça va être très dur Ipour vous. (Et il la regarda tristement.) A pied,: hein? Sans nos fourrures nous allons avoir froid le soir. Nous n'aurons pas de thé pour nous réchauffer. Mais il faut bien vous dire, ma chérie, qu'il n'y a pas la moindre inquiétude à avoir. Tout se passera très bien si; nous ne nous affolons pas. Tout est là ne pas s'affoler. En parlant il ne cessait de songer à ce qu'il convenait de faire. Il décida qu'il fallait se diriger vers le Chili et attraper un des chemins qui vont de la côte vers la montagne à son point le plus

J.265 N; 3 d'avril, 1.280 N; mal, 1.285 N; 3 de mai, 1.290 N; 3 de juin, 1.285 N; •ept., 1.135 P.

METAUX PRECIEUX. Paris, 18 avril. Cours d'achat au kil. Or 16.650 Argent 235 Platine 15.000.

Les meilleurs médicaments se trouvent à la

PHARMACIE NORMALE ̃' 17 -et 19; me Drouot j

proche. De cette façon ils n'auraient pas à grimper tout se passerait en descentes. Et il calcula la distance ainsi que le nombre de jours qu'il faudrait pour la couvrir. Pouvait-elle faire vingt milles par jour en moyenne ? Puis il évalua la quantité de nourriture contenue dans les boîtes. Il vit clairement que' la lutte contre la faim serait désespérée.

Il prit deux couvertures pour elle et ce fut tout car. il n'osait pas se charger davantage.

« Et maintenant, mon vieux », dit-il avec un bon sourire au moment où ils allaient se mettre en route, « en avant du pied gauche. Et ne nous pressons pas ».

Ce ne fut que neuf jours plus tard qu'ils rencontrèrent pour la 'première fois la possibilité d'un secours. Ils venaient d'émerger de leur labyrinthe montagneux et suivaient les pentes qui se dirigent vers la mer, au fond d'une gorge à fond plat, entre deux murailles de granit de faible hauteur. Devant eu3| à unevgrande distance s'étendait la surface de l'océan, pacifique- conformément à son nom, majestueux ectame la mort» semblable à un oubli infini embrassant les limites étroites de la pauvre vie humaine. Dans l'intervalle st trouvait une large bande de territoire où régnait l'abondance et la prospérité. C'étaient les pâturages du Chili, parsemés de bois aussi jolis que des jardins, de petits hameaux- aux maisons serrées les unes contre les autres, de villes prospères, de cités splendides et terminés par le bruit et l'animation des ports opulents. Mais rien de tout- cela n'apparaissait encore. On n'apercevait même pas le plus rabougri des buissons; la moindre trace humaine. Ils laissaient derrière eux les_neufs jours abominables qu'ils venaient de traverser et huit nuits qui ne valaient pas mieux. Ils avaient peiné dans une sorte de délirerait de froid, de faim etd'éçuisement. Depuis plus de quarante-huit heures il n'avait rien pu donner à manger à Emmie. Quant à lui il avait cessé de calculer la durée: de son jeûne. Il portait

,r.

Les Mots croisés-Enigmes Problème. du 19 avril

Horizontalement. I. Un intérêt commun maintient leur- union. II. Tâche qui s'impose à un gouvernement issu d'une révolution S'affirma propriétaire. III. Se dit d'un ami qui vient de manifester sa générosité; Interrompt une marche. IV. Se dit d'une femme comparée à la tête de certains passereaux. V. Représente un corps infusible moyennant certains alliages Mis à l'envers; Représente un corps dont la disparition serait déplorée par les coquettes. VI. Evoque un avatar des Soviets S'ouvre sur les côtes d'une très jeune république; Proféré par une personne dont on écrase le pied. VII. Peut douter de la sincérité de ses amis. VIII. Fit comme un marchand peu scrupuleux; Manceuvrée par des bateliers menacés d'Immersion. IX. Témoin d'un mariage. X. Mise à profit par un créancier le jour de l'échéance. XI. Qualifie l'épouse d'un homme brutal Autrefois, voisin du Tigre.

Verticalement. 1. Chanté à la fin d'une triste cérémonie. 2. Indésirable, pour un passant, la nuit, au coiu d'une rue; Deux lettres de Xénon. 3. Agit sur le mot sui- vant comme un mauvais alcool; Satisfait par une bonne chère. 4. Les insouciants s'en moquent comme de celui qui le suit; Rompus par des collégiens au moment de la récréation. 5. N'est jamais suivi d'un singulier; Elle sacrifia sa vie à sa pudeur. 6. A donné son nom à un très vieux livre; Proféré par un pêcheur normand, au moment du reflux. 7. Eau salée, loin de la mer, dans le Turkestan; Rendis possible une danse préjudiciable aux maîtresses de maison. 8. Foulés par des haleurs; Exposée aux coups de marteau. 9. Faisais preuve de mémoire; Pronom. 10. D'un auxiliaire; Fit comme un homme Incapable de décision. 11. Première partie abréaée de nombreux noms de villes; met au violon des délinquants italiens; Initiales d'un poète ami de la jeunesse. Solution du problème du'12 avril

ECLAIRCISSEMENTS

̃Horizontalement. III. Iaveh (ou Jchovah) remit les. tables de la loi à Moïse. VI. L'abrJvlation Âa est placée après une accolade ,».pjimr, exprimer une équivalence driiis certaines formules chimiques. XI. On les a eus ».

Verticalement. ~-j,4. La Croix du Sud est proche de la constellation du Navire. 7. S. P. = Sans profession.:

Paris. Imprimerie de Ficaro

14. Rond-Point des Champs-Elysées L'Imyrimeur-gérant Dbtot.

Papier des Papeteries Navarre.

sa bien-aimée sur son dos et le visage amenuisé et noirci de celle-ci se pressait contre sa propre joue hirsuite et incrustée de poussière. 11 l'avait ainsi transportée à plusieurs reprises depuis que leurs épreuves avaient commencé et son fardeau était en 'train de devenir lamentablement léger. « Ça va, ma chérie », murmura-t-il tout en faisant ses grandes enjambées. « Ne vous laissez pas décourager. Sur mon honneur je crois que nous arrivons. Nous sommes à l'endroit que je voulais. Vous vous rappelez mon fameux sens de la direction, hein ? Fiez-vous à A. D. »

Laissez-moi descendre, Tony. Vous devez être exténué. Je veux marcher.

Il eût fallu avoir le cœur bien dur pour ne pas se sentir saisi de pitié devant ces infortunés. Leur maigreur seule eût suffi à raconier leurs souffrances et à faire sentir l'urgence qu'il 'y, avait à leur venir en aide. La faim avait imprimé sur eux toute la variété de ses stigmates. Pourtant, sous ses guenilles et sa saleté, Dyke avait conservé sa force par une espèce de miracle. Pendant qu'Emmie se reposait il examina le terrain, laissa plonger son regard à l'extrémité du plateau sur le précipice qui n'était pas absolument impossible d'accès et s'avança pour essayer de trouver un meilleur chemin.

Les châteaux du Blêsois et de la Touraine en automobile

du 1er avril au 18 octobre

Pendant la belle saison, la Compagnie d'Orléans organise des circuits pour la visite rapide et pratique des plus intéressants châteaux de la Loire, dont ci-après la nomenclature

Au départ de Blois (trois circuits): Chambord, Cheverny, Chaumont, Fougères, Pontlevoy, Le Moulin, Villesavin. Prix de transpoi-t 20 fr., 30 fr. ou 40 francs. Au départ de Tours (six circuits) Loches, Chenonceaux, Amboise, Villandry. Azay-le-Rideau, Chinon, Champigny-surVeudc, Ussc, Langeais, Cinq-Mars, Luynes, Montrésor, Valcnçay, Saint-Aignan, Montriçhard, Blois, Chambord, Cheverny, Chaumont. Prix de transport 25 fr., 30 fr., 42 fr., 45 fr. ou 60 francs.

Pour tous renseignements, la location des places (2 ̃ francs par personne) et l'indication des jours de mise en marche, s'adresser aux gares de Paris-Quai d'Orsay, Blois et Tours; aux bureaux spéciaux du service automobile, 8, boulevard Béranger, Tours, et 2, place Victor-Hugo, Blois; aux agences de la Compagnie d'Orléans, 16, boulevard des Capucines, et 126, boulevard Raspail, ou à la Maison du Tourisme, 53, avenue George-V, à Paris; aux principales agences de voyages.

~CiT~B~ ~to~~ùii~pusp~dÇ~ûfÎS

wHUt I LiïS8ï88- copjiiAîiniis de à s b_ h

MntrhrkfillD Fnrran ri 3 -r.^ u Co i on e i-Mo1I .ParisSEloil» m llillJlHIU IClfflUil Rez-de-chaussée k droite

Oui, dans un instant. Il y a encore un passage un peu dur.

Il la remit en effet bientôt- sur ses pieds et l'aida à grimper de la gorge sur une sorte de plateau ou de vaste terrasse qui allait du sud au nord. Arrivés à l'extrémité sud ils s'arrêtèrent pour souffler un moment.

W. B. Maxwell.

(A suivre).

(Adapté de l'anglais par M. Lanoire.)

s r 'J,: J