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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1930-11-08

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 08 novembre 1930

Description : 1930/11/08 (Numéro 312).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296410s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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o Téfépfiones ̃• Elysées 98-31 à 98-38 g 0 Adresse Télégraphique TIGARO 45- PARIS -J

SAMEDI 8 NOVEMBRE 1930

SOMMAIRE DE FIGARO PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. Ch. Dauzats Académie des inscriptions.

PAGE 3. L'alerte boursière. Le conseil international de la chasse. Les fêtes de la Victoire. S. Lucas Belgrade va inaugurer un « monument de reconnaissance à la France. Choses d'Alsace Les élections, Schall et Rossé devant le tribunal administratif de Strasbourg. Jules Laurent A l'Association des écrivains combattants. Dernière Heure.

PAGE 4. A la Chambre La politique extérieure du gouvernement. Maxime Girard L'Odéon va rouvrir ses portes. Revue de la Presse.

PAGE 5. Lancelot Défense de la Langue française. A. Augustin-Thierry Le centenaire du « Rouge et le Noir ». Fernand Vandérem Choses et Gens de Lettres. Jacques Patin Quelques lettres inédites de Leconte de Lisle.

PAGE 6. Hubert Morand La Vie intellecJ tuelle en province. Maurice Wolff Les Fêtes de la Victoire et de la Concorde sous le Consulat. Marc Brimont Une visite au Maine-Giraud. Maurice Levaillant Lectures françaises.

PAGE 7. Les Alguazils Courrier des Lettres. Courrier des Arts. Marc Varenne Les Livres du Jour.

PAGE 8. La Bourse La Cote des valeurs. Spectacles.

PAGE 9. La Vie sportive. Déplacements et villégiatures des abonnés de Figaro.

PAGE 1 0. Capitaine T. Lund Pistes blanches.

LA POLITIQUE

La campagne allemande ^«HWl ^ans son interpellation, M. Franklin- ^É|||| Bouillon a rappelé que le budget de j}§j\, l'armée allemande est aujourd'hui plus élevé pour des effectifs réduits que le

budget de l'armée de 1913, et que le budget d'autres armées plus nombreuses. Ce fait suffit à éclairer tout le monde sur la campagne poursuivie par l'Allemagne au sujet du désarmement. En réalité, les dirigeants du Reich croient le moment venu d'un assaut sérieux contre le traité de Versailles et contre la Société des nations.

Tout dans la campagne allemande est interprétation abusive et entreprise d'intimidation. On peut trouver curieux qu'en novembre 1930 les affaires internationales en soient là. Au lieu du rapprochement promis, nous avons une audacieuse tentative contre toutes les idées fondamentales du traité et du covenant lui-même. La Société des nations n'a pas été créée pour discuter brusquement le désarmement général sa mission se borne à étudier la réduction des armements, à condition que les membres de l'Assemblée de Genève aient les forces suffisantes pour remplir leurs devoirs de protection à l'égard d'une nation attaquée. La Société des nations n'a pas été inventée davantage pour bouleverser les traités elle est autorisée à examiner de temps en temps certaines clauses, dans des cas exceptionnels sa mission consiste surtout à veiller sur le statut de l'Europe nouvelle et, par conséquent, à maintenir les traités.

Ce sont ces notions que l'Allemagne altère aujourd'hui avec une hardiesse d'autant plus explicable que les puissances les plus intéressées à rappeler la réalité se taisent par politesse, par négligence, ou par faiblesse. Le résultat, c'est qu'aujourd'hui l'Allemagne proclame qu'elle est injustement privée du droit de s'armer. Elle oublie la guerre provoquée par elle, et sa défaite. Elle accuse la France, la Pologne, la Russie même d'avoir l'esprit trop militaire au besoin, elle accuse la Belgique ellemême. Et quelques journaux d'outre-Rhin, pour émouvoir la Société des nations, annoncent que l'Allemagne se retirera de l'Assemblée genevoise, si elle n'a pas satisfaction. C'est le monde renversé. Avec logique, l'Allemagne, qui est occupée à refaire l'histoire, conteste l'invasion et la responsabilité du Reich dans les origines de la guerre. La Gazette de la Croix constate avec désolation que quatre-vingt-dix-huit hommes sur cent croient icibas que l'Allemagne est coupable d'avoir provoqué le conflit de 1 il 4, et elle est troublée par ce consentement universel. Elle veut que l'Allemagne,, accusée à tort » accuse à son tour les traités. Et cet état d'esprit est si répandu outre-Rhin, que le docteur Mœnius est attaqué par toute la presse, y compris la presse catholique, pour avoir eu le courage de dire que l'Allemagne et l'Autriche ont déchaîné la guerre. Le docteur Mœnius est, comme le professeur Fœrster, un de ces Allemands, trop rares qui voudraient réconcilier leur pays avec la vérité, pour le réconcilier ensuite avec les autres nations. Ils sont traités en ennemis publics. Au moment où la Chambre française discute la politique extérieure, elle devrait avoir la curiosité de lire les journaux allemands. ANDRÉ CHAUMEIX

-j LOUÉ PAR ceux-ci, BLAMÊ PAR ceux-là, me moquant DES SOTS, BRAVANT LES méchants, JE ME unwmmm*» :j5G O??^ PRESSE DE RIRE DE tout.- DE PEUR d'être obugé d'en PLEURER. J g n^ylni^ b MJMHri POUVEZ- VOUS, FIGARO, TRAITER SI LÉGÈREMENT UN DESSEIN QUI NOUS COÛTE X TOUS LE BONHEUR j M h B rt

^3 BEAUMAECHAIS. –liïïS

BULLETIN DU JOUR

Le gouvernement des partis

Vous pouvez prendre aujourd'hui sur le vif I ce que vaut le gouvernement des partis. Une Illle tragique expérience nous a montré où nous mène la politique de M. Briand. Elle a rendu vain le sacrifice de quinze cent mille morts, elle nous a fait perdre les quelques sécurités que le traité de Versailles nous avait données, elle nous laisse isolés au milieu de l'Europe devant une Allemagne ivre de revanche et libre de son action. Mais le souci de sauver une apparence d'ordre et de libéralisme, la crainte de livrer le pays à un cartel révolutionnaire conduisent les parlementaires qui voient le plus clair dans la situation, qui savent le mieux les dangers où nous a entraînés la mystique pacifiste du Quai d'Orsay à « passer l'éponge », comme-ils disent, sut tant d'erreurs, et à souffrir à la tête de notre diplomatie des hommes qu'en d'autres temps on déclarerait bons à rien pour s'être trompés sur tout. La politique intérieure domine tellement la politique extérieure que d'excellents Français croient aujourd'hui de leur devoir d'endosser devant l'opinion publique les conséquences de la liquidation de la guerre, plutôt que d'exposer la France à tomber sous le joug des socialistes Voilà l'alternative où le gouvernement des partis place d'honnêtes gens. C'est un régime où il est plus difficile encore de connaître son devoir que de le pratiquer. On fait un métier de dupe en acceptant des responsabilités dans un pareil système

Aujourd'hui tout le monde paraît d'accord pour déclarer avec M. Franklin-Bouillon qu'en tout état de cause il faut faire autre chose que ce qui a été fait depuis six ans. Mais sous le régime des partis, est-ce possible ? Il serait bien intéressant de savoir de M. Tardieu lui-même, en toute sincérité,, si son Cabinet a toujours eu la diplomatie que lui, M. Tardieu, préférait. En tout cas nous savons bien que la majorité de la .Chambre à approuvé une -politique étrangère qui n'avait pas ses préférences, tant il est vrai que la volonté des partis extrêmes, même quand ils ne sont pas au pouvoir, s'impose dans une certaine mesure aux partis modérés dans les Etats que les hommes ont constitués avec leurs opinions personnelles et qu'ils administrent avec leurs intérêts.

Comment en tout cas peut-on espérer que des dirigeants aussi imbus de la mystique pacifiste des partis d'extrême gauche que M. Briand et ses collaborateurs puissent du jour au lendemain changer de méthode ? Je sais bien que Barrés disait de notre ministre des affaires étrangères qu'il était « un monstre de souplesse ». Mais la souplesse ne suffit pas Il faut avoir, selon la remarque d'un sage, des principes sûrs de politique pour tirer quelque profit de l'expérience des événements, par la même raison qu'il faut connaître sa route pour se remettre dans le chemin.

M. Briand n'en a point. Alors voyez quels lendemains nous préparent les subtiles combinaisons du gouvernement des partis Lucien CORPECHOT.

Les débats

sur le désarmement

Genève, 7 novembre. La commission prépara- toire du désarmement a abordé ce matin l'examen détaillé du projet de convention élaboré par ses précédentes sessions. Le président a commencé la lecture du projet en s'arrêtant uniquement aux articles qui n'avaient pu réaliser l'accord au cours des deux premières lectures.

C'est ainsi que dans le premier chapitre, la Commission s'est trouvée en présence du premier point litigieux la question des effectifs navals, dont les délégations de l'Empire britannique et des EtatsUnis n'avaient accepté la limitation que sous réserve d'un accord sur la limitation des navires de guerre.

Cet accord ayant été réalisé au moins partiellement à la conférence navale de Londres, M. Gibson, délégué des Etats-Unis, a déclaré ce matin que son gouvernement ne maintenait pas sa réserve précédente sur cette partie de la convention. Lord Cecil s'est déclaré d'accord avec M. Gibson. M. Massigli, représentant de la France, a souligné, avec l'approbation de toute la commission, que l'article concernant la limitation des effectifs navals s'appliquera à l'ensemble des effectifs gérés par la marin&f aussi bien sur mer que sur terre. M. Litvinoff, délégué de l'U. R. S. S., a insisté pour que la convention sur les effectifs navals s'applique à toutes les formations semi-officielles organisées militairement.

Le délégué de l'Allemagne, comte Bernstorff, a rappelé la réserve générale de son gouvernement qui ne peut 'accepter cette partie de la convention, étar donné l'exception faite en faveur des réserves instruites.

Enfin, les représentants de l'Italie et de la Turquie ont renouvelé leurs anciennes réserves quant à la distinction faite entre les forces stationnées dans la métropole et celles qui se trouvent outremer.

On trouvera plus loin l'exposé d'une longue controverse sur le nombre des officiers et les points litigieux à régler.

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A LA COMÉDIE FRANÇAISE

Une trinité poétique

La Comédie-Française donne aujourd'hui, à l'occasion du centenaire de Mistral, une -matinée poétique où elle unit le nom du poète à ceux de Virgile et de Lamartine. Pour expliquer au publie la réunion de ces trois grands noms M. Pierre de Nolhac a écrit cette page magistrale qui sera lue au lever du rideau

Que mes premiers mots soient pour dissiper une illusion et affirmer une vérité plus belle. Vous avez cru vous réunir aujourd'hui pour honorer trois poètes et pour applaudir les admirables interprètes qui nous transmettent leur triple message. Mais non, c'est une seule grande inspiration poétique qui va soulever vos âmes d'enthousiasme. C'est un seul poète, trois fois immortel et deux fois ressuscité, qui va vous apparaître et c'est, en trois personnes, un seul génie qui va s'imprimer devant vous le génie poétique dans sa représentation la plus ciassique et la plus traditionnelle pour vous, le génie latin.

De celui qui vient vers vous du fond des âges, vêtu de la toge romaine et couronné de laurier d'Or, tel que Dante Alighieri 4^ rencontra sur le seuil du royaume des morts, nous avons célébré cette année le second millénaire. Toute l'humanité pensante a salué en Virgile le poète interprète des dieux et annonciateur des temps à venir. Les Bucoliques; au charme délicieux, ne sont qu'une faible part de son œuvre. Les Géorgiques semblent plus riches et plus parfaites encore, et l'épopée où il chante la fondation de Rome et ses destins glorieux l'a placé, seul, dans l'Olympe de la poésie, à la droite du grand Homère.

Le plus moderne des trois, Mistral, est entré si tôt dans l'immortalité que beaucoup d'entre nous l'ont connu vivant, le front dans les étoiles. La mort l'a fait pins grand encore. Le centenaire de sa naissance, qu'il semblait assez vigoureux pour le fêter lui-même, nous l'aurons célébré sans- lui, cette année même. Des nations étrangères se sont magnifiquement associées à l'hommage de la France, comme pour lui donner tout l'éclat qui eût convenu. Témoignage plus précieux encore, tout un peuple de Provence et dans tous les pays de langue d'oc s'est associé au culte que l'on rendait au poète de Maillane, parce que ce peuple, du plus humble berger à la plus pauvre magnanarelle, du gardian de la Camargue au batelier du Rhône, sentait que dans le chantre de Mireille s'incarnait sa race ellemême. Un grand poète^c'est toujours l'âme d'un peuple qui chante

Le flambeau que se transmettent les poètes et qui vint en ligne directe de- 'Virgile à Mistral par Pétrarque, celui qui l'a'reÇu' son tour et tenu si haut qu'il en a illuminé tout un siècle, c'est Lamar- tine. La place du poète de Jocelyn le plus classique des romantiques était ici marquée entre Mistral, son disciple, dont il fut le premier à saluer la jeune gloire, et Virgile, qu'il proclama toujours son maître. ZD p ama toujours

Si différents qu'ils nous apparaissent, dans les campagnes de Mantoue, sous les oliviers de Maillane ou dans les vignes de Milly, vous le sentez déjà ces trois poètes se ressemblent. Ils ont une inspiration commune celle d'abord de la terre natale et l'amour de ces travaux des champs à qui leur caractère de grandeur primitive et la sainteté en quelque sorte de leur objet confèrent un caractère sacré. Ils ont vécu tous les trois en contact intime avec la nature, et ils ont goûté cette douceur mystérieuse qu'elle réserve à ses amants. Ils vivent en unité familière avec les arbres, dont ils savent les noms, les fleurs qu'ils reconnaissaient à leur parfum, les oiseaux qu'ils distinguaient à leur chant. Ils savent dégager la noblesse de la terre et de ceux qui la servent et goûter, mieux qu'ils ne font peut-être eux-mêmes, leur bonheur simple et vrai. Sur cet amour de la terre, tous trois fondent, par une philosophie toute naturelle et qui ne semble obéir qu'aux éternelles raisons du cœur, l'amour de la famille.

De l'amour de la famille au culte de cette plus grande famille qu'est la patrie, et enfin au culte des morts dont la cendre a fondé la patrie. Ils nous ont rendu sensible, tous les trois, le mystère qui baigne notre vie de toutes parts et que notre vie même s'étend bien au delà du domaine de nos sens. Les forêts, les astres et les flots de la mer leur ont parlé de Dieu.

De quelle splendeur d'images, de quelle abondance, de quelle ampleur d'éloquence signes trop méconnus des grands génies ils ont su tous les trois envelopper cette fervente sagesse humaine Nous y retrouvons tout l'essentiel du génie latin dont est formée l'unité profonde qu'ils ont eux-mêmes reconnue et proclamée. Nous sommes donc fidèles à leur vœu en reconnaissant cette parenté d'âme et en saluant, dans ces trois poètes, le groupe divin d'une trinité radieuse.

Pierre de Nolhac,

de l'Académie française.

Le «D.O, » quittera flmsterdam pour Southampton

L'hydravion géant D.O. X quittera Amsterdam aujourd'hui à destination de Calshof, où il sera présenté à l'aviation navale britannique. M. Claude Dornier, constructeur du D.O. X, est arrivé à Londres, venant de Berlin, hier soir avec sa femme. Ils prendront place à bord de l'hydravion jusqu'à Lisbonne.

L'itinéraire du D.O. X à partir de l'Angleterre sera le suivant Le Havre, Bordeaux, La Corogne, Lisbonne, les Açores.' Entre les Açores et les Bermudes, un navire citerne ravitaillera l'hydravion qui se tiendra sur l'eau pendant toute une nuit à côté du bateau.

Il reprendra son vol à l'aurore jusqu'aux Bermudes et de là jusqu'à New-York.

Cette dernière nouvelle demande confirmation. Il n'est pas impossible cependant, puisque l'hydravion ne peut franchir d'un seul vol la distance qui sépare les îles Açores des Bermudes (3.450 kilomètres) qu'il soit obligé de se poser en plein océan pour se ravitailler. La chose s'est déjà faite en 1920, lorsque le commandant Read effectua sa traversée de l'Atlantique avec ravitaillement. A. R.

La Crise boursière à la Chambre

Ce devait être une terrible fin de séance. Trois interpellations étaient déposées sur la crise des banques deux socialistes, une radicale. On verrait ce qu'on verrait On entendrait ce qu'on entendrait

Avec l'impatience d'écoliers attendant la fin de la classe, les députés regardaient l'heure tandis que se poursuivait le débat sur la politique étrangère.

M. Tardieu, disaient les meneurs de l'offensive, allait chercher à gagner du temps. Ce qui eût été fort légitime, les négociations étant en cours pour le salut des établissements de crédit défaillants et pareil débat n'étant peut-être pas fait pour les faciliter.

« On aurait, chuchotait-on, le cabinet sur la fixation de la date, au milieu d'un scandale financier déchaîné. »

Or, quand, à six heures et demie, le président, M. Bouisson, après avoir lu le texte des interpellations, demanda au gouvernement quel jour il les voulait discuter

Le gouvernement est aux ordres de la Chambre, répondit M. Tardieu.

Par quel phénomène les interpellateurs ne profitèrent-ils pas de cette invitation à ouvrir tout de suite leurs dossiers, pleins de chiffres et de noms ? Le fait est qu'ils n'insistèrent pas pour la discussion immédiate, se déclarant satisfaits si le débat pouvait s'engager vendredi prochain. L'accord fut générai sur cette date. On redoutait une séance de nuit houleuse. On partait à six heures et demie pour se préparer à fêter l'armistice.

Dès aujourd'hui, en effet, nos députés, las d'avoir siégé trois heures mardi, trois heures jeudi et trois heures hier, vont se reposer pendant quatre jours dans leurs circonscriptions, où ils viennent de passer quatre mois.

Pendant ce temps, le gouvernement, dans la confiance renaissante, pourra tranquillement hâter la solution d'une crise démesurément aggravée par tout ce que la politique a voulu y introduire. Nous publions en troisième page les déclarations faites par M. Paul Reynaud après la séance.

Brusque baisse

à la Bourse de New -York

New- York, 7 novembre. Par suite d'une liquidation persistante, tes /cours à la Bourse sont à nouveau descendus à un niveau très bas. Les ventes ont dépassé trois millions d'actions, chiffre le plus élevé depuis troïsi'si?m"àihes.

Le mouvement de vente a commencé par les valeurs de chemins de fer qui se sont montrées exceptionnellement faibles, la plupart atteignant des cours aussi bas qu'il y a quelques années. Ce mouvement a rapidement gagné les autres valeurs. Les prix se sont effrités et les pertes individuelles sur de nombreuses valeurs importantes ont varié de trois à dix points. En fin de séance les positions étaient légèrement à découvert.

Jouhaux et la Pologne

On a pu lire, ces jours derniers, dans la plupart des journaux, une information d'origine polonaise contenant cette déclaration du maréchal Pilsudski « Là Pologne doit répondre, lors des élections prochaines, à cette question « Veut-on que la Diète soit analogue aux Diètes qui ont précédé les partages de la Pologne ou veut-elle rompre avec ces traditions d'un triste passé ? »

Or certains éléments démagogiques de chez nous ont pris ombrage de cet appel, qui ne les regarde nullement, et les députés appartenant aux groupes suivants républicains de gauche, radicaux-socialistes, socialistes, gauche radicale, républicains, socialistes et indépendants de gauche,r.eçev.aient avant-hier une invitation curieuse. M. Locquin, député socialiste de la Nièvre, dont on se rappelle le voyage effectué en Pologne l'an dernier, conviait les parlementaires considérés comme assez « purs à à venir ouïr, dans le bureau 6, au Palais-Bourbon, M. Jouhaux, secrétaire général de la C. G. T., au sujet des affaires polonaises.

Les députés qui se rendirent à cette convocation entendirent donc hier matin M. Jouhaux leur parler, non, comme ils le croyaient naïvement, de la nécessité de veiller sur la sécurité du corridor, mais sur l'urgence de défendre. les principes démocratiques menacés sur les bords de la Vistule. Une stupéfaction plana.

.Néanmoins, M. Jouhaux développa imperturbablement sa théorie, insistant sur l'envoi, selon lui indispensable, d'une délégation française de surveillance autour des urnes à Varsovie, à Lublin, à Lwow, à Poznan, et Dieu sait où encore Finalement, comme aucun parlementaire ne paraissait approbatif et désireux de partir pour cette mission ridicule, M. Jouhaux annonça qu'il se rendrait, lui, en Pologne, accompagné de M. Longuet, petit-fils, on ne l'ignore pas, de Karl Marx, et ancien kienthalien.

Il faut signaler que M. Sibille, président du groupe des républicains de gauche, émit de sages réserves, faisant remarquer notamment que la susceptibilité de nos amis polonais pourrait se trouver, à bon droit, froissée d'une telle intrusion dans leurs affaires intérieures. Ces considérations demeurèrent 'vaines. MM. Jouhaux et Longuet savent-ils même qu'il fut un temps, douloureux entre tous pour la Pologne, où les émissaires de Catherine" II infligeaient à la Diète polonaise l'affront inoublié d'assister à ses séances ? Bref, une muflerie lourde d'imprudences sera commise, si l'on n'y veille. Mais de quelle autorité s'est paré M. Locquin pour susciter semblable réunion, à laquelle les parlementaires appartenant aux Amis de la Pologne n'avaient pas été invités ? Et au nom de quel privilège MM. Jouhaux et Longuet ont-ils décidé une enquête vexatoire qui risque de compromettre le nom français dans des circonstances particulièrement délicates ? La commission des affaires extérieures de la Chambre a bien, en pareille matière, son mot à dire.

Gaétan Sanvoisin.

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SAMEDI 8 NOVEMBRE 1950

Le cardinal Charost archevêque de Rennes

Le cardinal Charost est mort subitement hier après-midi. C'est un grand prince de l'Eglise, une belle intelligence et un orateur de premier ordre qui disparait.

Né au Mans en 1860, il avait fait ses études théologiques au séminaire français de Rome, où il fut ordonné prêtre en 1883. Docteur en théologie et en droit canon, l'abbé Charost avait en outre conquis l'agrégation des lettres, après un court séjour à l'Institut catholique d'Angers.

En 1894, Mgr Labouré, évêque du Mans, ayant été promu archevêque de Rennes, l'emmena comme secrétaire particulier. Le chanoine Charost devait passer près de vingt ans dans ce diocèse, à l'administration duquel il fut, pendant tout ce temps, intimement mêlé et où, dès cette époque, il se fit apprécier et aimer au plus haut point. Il était vicaire général et directeur de l'enseignement secondaire libre, quand, le 14 février 1913, le Souverain Pontife le nomma évêque auxiliaire de l'archevêque de Cambrai, et vicaire épiscopal de ce qui, quelques mois plus tard, devenait le diocèse de Lille. ["

Premier évêque de Lille, "Mgr Charost avait à peine eu le temps de commencer l'organisation de ce nouveau diocèse, qu'il devait tenir tête à l'envahisseur, qu'il devait défendre contre l'oppresseur le troupeau qui lui était confié depuis un an. Avec courage et sang-froid, Mgr Charost se constitua le defensor civitatis. Avec noblesse, calme et intrépidité, il éleva la voix, chaque fois que sa conscience le lui dicta, sans souci du danger que personnellement il courait.

Le 18 juin 1920, le cardinal Dubourg, dont les forces déclinaient, obtenait du Saint-Siège qu'on lui donnât comme coadjuteur son ancien vicaire général. Ce fut dans l'archidiocèse de Rennes un enthousiasme immense de voir revenir Mgr Charost, qui, quinze mois plus tard, le 22 septembre 1921, devenait archevêque de Rennes. Il fut créé cardinal au Consistoire du 12 décembre 1922.

Ce grand évêque était doué de qualités intellectuelles exceptionnelles. Esprit extrêmement cultivé, il planait continuellement dans ces sphères supérieures d'où sont absentes les contingences terrestres. Orateur remarquable, il se laissait facilement entraîner par une improvisation toujours nourrie, substantielle, élégante et souvent magistrale. Tous ceux qui, notamment, l'ont entendu parler de Pascal à Saint-Etienne-du-Mont, il y a quelques années, ont gardé le souvenir de son éloquence.

Profondément traditionnaliste, il ne dissimulait pas l'admiration et l'attachement qu'il avait pour- l'antique monarchie catholique et française. Et l'année dernière encore, dans la chaire de NotreDame, il adjurait notre pays de ne pas renier ses traditions et de marcher dans la voie que lui avait tracée cette royauté chrétienne qui fit la France. Nous ne saurions oublier ici, enfin, la magnifique lettre que le cardinal Charost avait, le 20 mars 1926, adressée à Figaro pour féliciter notre directeur de son projet de caisse d'amortissement autonome.

« Je trouve, disait-il notamment, extrêmement louable l'initiative de M. François Coty, pour sa portée autant que pour sa générosité. Celle-ci rappelle celles qui, en maintes heures sombres du passé, permirent au pays de se sauver et autorise notre espoir de nous sauver encore. Elle provoquera un sursaut de dévouement au bien commun, par quoi sera prévenue une crise morale qui rendrait la crise financière irrémédiable. Beaucoup de bons Français sont prêts à de notables sacrifices, s'ils servent au pays et non au gaspillage, si, par suite, le temps en est limité.

» Elle sera le moyen de freiner un Parlement qui, institué pour régler le budget, le met en plein désordre en se faisant omnipotent au lieu d'être contrôleur. »

La France pour oui un prélat de cette envergure était un honneur, s'associera tout entière aujourd'hui au deuil du Sacré Collège et de l'archevêché de Rennes. Et dans la ville de Lille, bien des larmes seront versées. ̃•̃•.̃

s~r0nt'vel'sées. Paul Lesonrd.

Pierre Lasserre

Pierre Lasserre est mort, emporté en quelques jours par une congestion pulmonaire. Il était revenu, il y a peu de temps, de la République argentine, où il était allé, cet été, professer le cours annuel de littérature française à l'Université de BuenosAyres. Nous l'avons vu, pour la dernière fois, au mois de juillet, avant qu'il ne partit pour ce voyage. Il nous parlait de ses projets, de son grand ouvrage sur Renan, dont il n'a guère publié que la moitié. Il n'avait que soixante-trois ans. Comment nous serions-nous étonnés qu'il fit de longs projets encore ? L'étonnant eût été qu'il n'en fit pas. Ce Béarnais avait la physionomie calme et patiente des paysans de sa province, qui savent ruser avec la vie sans la brusquer et attendre d'elle tout ce qu'elle est capable de leur donner. C'est à dire beaucoup, quand il s'agit de Pierre Lasserre peu d'esprit ont été plus richement doués que celui-là. Il était né en 1867, à Orthez. Les touristes qui vont de Bayonne à Pau passent devant sa maison natale, dans la grande rue. Près d'Orthez, à Castêtis, Pierre Lasserre avait une résidence d'été oiïol allait tous les ans. M. Léon Bérard était son voissj de campagne. Aux beaux jours des vacances-, sïS deux lettrés se fréquentaient assidûment. C'est a Orthez que le jeune Pierre Lasserre commença ses études, qu'il poursuivit brillamment à Paris, jus-1 qu'à l'agrégation de philosophie et au doctorat ès lettres. Et quel doctorat La soutenance de sa thèse fut une bataille en Sorbonne Pierre Lasserre y faisait, avec autant de force que d'éclat, le procès du romantisme. Son livre sur Le Romantisme francais demeure un des maîtres ouvrages de la critique contemporaine. Il donnait immédiatement à Pierre Lasserre l'autorité d'un grand critique. Un autre volume sur La Doctrine officielle de l'Université, où la Sorbonne de ce temps-là n'était pas ménagée, achève de rappeler au lecteur d'aujourd'hui l'esprit de Pierre Lasserre à ses déb'uts, un esprit d'opposant et de réactionnaire, qui ne man-


quait ni de vivacité ni de mordant, et qui frappait d'autant plus durement qu'il visait plus juste. Mais comment donner, en quelques lignes, une idée de cette nature si souple, aux talents si divers? '? Cet' écrivain aimait à dire qu'il avait gâché une carrière de musicien de cette vocation manquée, il est resté du moins le talent de l'auteur de L'Esprit de la musique française. Ce Français de langue d'oc est un de ceux qui ont le mieux parlé de Mistral. Et il est aussi l'un des hommes de chez nous qui ont le mieux connu l'Allemagne une bourse de voyage lui avait permis de parcourir le pays pendant deux ans, en même temps qu'il en étudiait les musiciens, les poètes, les philosophes. De cette pénétration profonde et lucide de la civilisation germanique, on peut dire que toute son œuvre a gardé la trace. Pierre Lasserre ne se lassait pas d'apprendre, de connaitre, de mesurer, dans l'évolution des littératures et des philosophies, le jeu complexe des influences et des origines. Sans oublier, non plus, qu'ii fut romancier (Le Crime de Biodos, La Promenade insolite), c'est à l'essayiste, pour finir, qu'i! faut faire la plus grande part, un essayiste qui ne voulait rien perdre des mille nuances de la vérité. Mes Hautes, Les Chapelles littéraires, et le lienaii. ce monument inachevé, sont les œuvres où cette forme du talent de Pierre Lasserre a donné ses réussites les plus accomplies.

L'Académie française, avait décerné à Pierre Lasserre, en 1922, son grand prix de littérature.. Son récent voyage à Buenos-Ayres a montré quelle autorité il avait il l'étranger. Nous écrivions ici. il y a quatre mois, à la veille de son départ c'est un philosophe de l'héritage de Montaigne, un lettré de la lignée de Sainte-Beuve. Que pourrions-nous ajouter aujourd'hui, qui fasse mieux mesurer l'étendue de la perte que font les lettres françaises. André Rousseaux.

J TT X-i I E IsT IST IE BOT TIER

235, rue Saint-Honoré, solde ses modèles aujourd'hui samedi S novembre, de 9 heures à 19 heures, sans interruption.

Académie des Inscriptions Présent marocain. Un art

cinq -fois millénaire. L'édit d'Eriza

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Un livre magnifique avait été déposé hier sur le bureau de l'Académie des ïnscri,p.tiqns Les belles chroniques de Meknès, que venait d'envoyer S. Ëxc. A Ben Zidan, chef des0 familles.. de S,> 3À. Jp sjjlian. du l'îarqc et directeur adjoint de l'Ëcôle militaire de Meknès. ,l"

La Compagnie a agréé avec le plus grand plaisir ce gracieux hommage.

M. le comte du Mesnil du Buisson lui a exposé les résultats de sa sixième campagne de fouilles en Syrié, l'avaient suivi MM. Fougerousse et Boutray et Mlle de Sampigny à Khan-Sheikhoun, découverte de six villes dont les ruines superposées s'échelonnent du deuxième millénaire (Toutmosis III) au quatrième siècle avant notre ère; à TellAs. plusieurs centaines de bronzes et de vases d'un art aujourd'hui cinq fois millénaire; à Souran, déblaiement d'une ville mitaniennc et d'un lieu de culte cananéen du même âge.

Le musée de Damas et le Louvre se partageront tous les objets précieux recueillis.

M. Holleaux a procédé à la révision du marbre trouvé en Phrygie, que possède le Louvre, et qui est connu sous le nom d' « Edit d'Eriza » et il pouvait annoncer hier que sur ce marbre sont gravés deux documents d'un haut intérêt 1° une ordonnance adressée, sous forme de lettre, par le roi Antiochos au satrape de Phrygie, et instituant dans toutes les satrapies de !a monarchie des grandes-prêtresses du culte de la reine Laodiké; 2" une lettre du satrape de Phrygie à l'un de ses subordonnés. par laquelle il l'informe des ordres du roi et l'invite à les exécuter.

La date de ces documents était jusqu'ici controversée. Fallait-il attribuer l'ordonnance à Antiochos II à Ant.iqchos III ? L'un ,et l'autre étaient .ftppux..d:unp,mn.ç,£podïkéi La révision de M. H611eaux tranche le débat la lettre du satrape est datée du 19' Arlemisos (avril-mai) de l'an 108 des Séleucides (204 avant Jésus-Christ); le roi Antiochos ne peut dès lors être qu'Antiochos III le Grand, et c'est au retour de sa célèbre expédition en Haute-Asie (204) qu'il crut devoir accroitre les honneurs divins rendus à sa femme, sans doute pour la remercier d'avoir exercé la régence à sa satisfaction durant sa longue absence.

M. Charles Diehl a rendu compte du congrès international des études byzantines, réuni récemment à Athènes, et il représentait la France. L'Académie a déclaré la vacance du fauteuil du regretté Maurice Prou, et décidé d'élire, le 23 janvier, son successeur.

chez L-A-isr-viisr Jeanne Lanvin, 22, faubourg Saint-Honoré, soldera aujourd'hui samedi toute la journée, ses derniers modèles de robes, manteaux, lingerie et costumes d'enfants, ainsi que de nombreux coupons de soieries ou lainages et des renards argentés. Prix tout à fait exceptionnels. Vente au comptant. LA VIE RELIGIEUSE Nomination de cinq nouveaux cardinaux On télégraphie de la Cité du Vatican Certains journaux onî annoncé qu'un consistoire'serait tenu au mois de décembre prochain et que cinq cardinaux, dont deux étrangers et trois italiens seraient nommés.

Les nouveaux cardinaux italiens seraient Mgr Fumasoni-Biondi, délégué apostolique à Washington Mgr Idrio, secrétaire de la Congrégation des sacrements, et Mgr Masimi, doyen du tribunal de la Rote.

Cette nouvelle n'a aucune valeur, car aucune communication, soit officielle, officieuse ou confidentielle, n'a été donnée à ce sujet. Si l'on considère que chaque année Pie XI tient un consistoire vers la Noël, il apparaît comme vraisemblable que cela se répétera en 1930 le jour le plus favorable serait le 15 décembre pour un consistoire secret et le 18 décembre pour un consistoire public. Mort d'un cardinal italien

On télégraphie de Florence 1

Le cardinal Mistrangelo est décédé ce soir. Il [ était âgé de soixante-dix-huit ans.

La Maréchale Foch échappe à un accident Mme la maréchale Foch a échappé, hier matin, à un accident d'automobile. Sa voiture circulait rue du Four, lorsqu'elle a été tamponnée par un autobus. Le choc fut assez violent. L'auto de la maréchale a subi d'assez graves dégâts.

La maréchale n'a heureusement pas été blessée.

€~ë~ €~t 1~

Ce soir, à 20 h. 30, salle Wagram, sous la présidence du gouvernement, gala artistique suivi de bal, au profit de l'orphelinat du Val-d'Yèvre de la police parisienne, française et coloniale. Jt La Chambre des huissiers du département c"1 la Seine est composée, pour l'année judiciaire 19301931, de la manière suivante MM. Baclet, président Ladrière, rapporteur Oudinet, trésorier Joubier, secrétaire Delhay, Blanche, Radenac, Poussard, Xavier Aubry, Lebègue, Bellanger, Joseph Béra, Le Bras, Rémy et Drouard, membres; Baitry, président honoraire.

.On annonce de Hambourg que le rapport de l'Office national de santé sur la mort des nourrissons de Lubeck va être publié incessamment et probablement avant la fin du mois.

Les Cours, les Ambassalëi,^|é,"JVioîîde et la Ville 1

Les Cours

De Sofia on a'nnonce que les souverains d'Italie rendraient visite, en mars ou avril prochains, à LL. MM. la Reine Jeanne et le Roi Boris.

LL. MM. le Roi et la Reine d'Italie débarqueraient à Varna et feraient en Bulgarie un séjour d'une semaine. Au mois de septembre, les souverains bulgares seraient les hôtes des souverains d'Italie à San Rossore. Dans le Monde

L'installation de la collection vraiment royale que M. Edward Tuck offre au Petit-Palais a été inaugurée mardi matin, en présence du président de la République, ainsi que nous l'avons annoncé.

Dans l'après-midi, uns assistance très élégante se pressait dans les spiendides galeries aménagées en bordure des Champs-Eiysées, dont M. Camille Gronkowski, conservateur du Pctit-Pp.lais, faisait les honneurs avec son érudition et sa benne grâce coutumières. Reconnu au hasard

Duchesse de Duras, marquise de Saint-Paul, marquise de Talleyrand-Périgord, généra! et Mme Lasson, général comte de Gondrecourt, viccmto et vicomtesse Curial, Mme François Piétri, M. Le Provost de Laup.ay, M. et Mme L. Aîetman, comtesse Aymar de Dampierrs, M. et Mm: Pierre Sabatier d'Espeyran, M. et Mme d'Estournslles de Constant, M. Raymond Koschli-n, général et Mme de Beliaigue de Bughas, comte et comtesse P. de Bernis, M. de Hevesy, comte et comtesse Vincent d'Indy, comte Alexandre de Laborde, vicomtesse Francois de Cacqu-eray, Mme Paul de Vienne, vicomtesse de Sars. Mme Héron de Villefosse, Mlle Gilles de La Tourette, comtesse de La Béraudière, M. et Mme E. de Lairc, M. et Mme R. de Fay d'Athies, M. et Mme F. Frankowski, comtesse de Waresquiel, Mme Philippe Berthslot, vicor.itesse.de Petiteville, baron ne d-s Ryckman de Betz, Mme Jules Porgès, comte et comtesse Nie!, Mme Paul Dupuy, comte et comtesse A. Bruneei, comte Atlard du Chollet, comte de Cam-ondo, comtesse Ârnulph de Montgomery, marquis et marquise de Montferrier, vicomte et vicomtesse de M-srlemont, général et Mme Morgon. vicomtesse de Buysieu! vicomtesse -et Aille de Guichen, baronne Edgard de Marsay, prince de Leca ColonnaMme d'Estaiileur, Mme Pierre Schommer, née de Nion; vicomtesse Guy de Danipierre, comtesse A. de Bernis, comtesse de Tamlay, comtesse de La Chauvinière, M. et Mme Alex. Biddle, baronne de Croze, M. et Mme André Dezarrois, comtesse de Beauchamp, Mme Louis Singer, Al et Aime Jean Bourguignon, Mme de Fesquct, Mme Nouguier, Al et Mme Jean Ajalbert, M. Paul J-amot, Mme Trousseau. Mrs Burke Roche, comte de FcmtenaiHes, comte de La Mazeiière, Mlle Chaptal, mis's Hole, vicomte et vicomtesse de Trémereuc, Mme., Lucien Sauphar, Mme de Lsstapis, Al et Mme Louis Dréan, M. et Mme Louis Royer, baron de Prez-Crassier. commandant et Aime Evelyn Mercier, M. Eugène Higgins, M. Maurice Lozé, Aime Pierre Delbet, baron et baronne Héron de Villefosse, M. Etienne Bricon, Mme Tony Dreyfus, Mme Louis de Jessey, M. et Mme Cappi-ello, baron et baronne Tossizza, Mme Louis Bour, Aille Chaptal, Al Georges Saint-Paul, colonel et Mme Bentley Mott, Aime Jacques Bainville, comtesse du Saulchoy, Mme Georges Cain, comte J. de Ca'.adon, M. Emile Chouanard, Al et Mme Dussaud, M. Jean Dailly, baron Fouauicr, Alrne Charles DespSanques, M. Victor de La Fortelle, .M. Hubert Morand, baron Sautereau, Allie Galezowski, Al Albert Scge, M. et Mme R. Lara, Aime de Lyée de Belleau, Mme Cécile Sorel, M. et Mme St. Lami, Al et Mme André Alaurel, Aime Maxwell, professeur Pierre Marie, Al. et Mme de Noyelle, Mlle Thérèse Durozier, M. Jacques Guérin, M. Paul Hermant, M. Raymond Lécuyer, M. Jean Charpentier, etc. Naissances

Le baron et la baronne François de Grandmaison, née Lefebvre, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Georges. 2 novembre.

Ch. Dauzats.

jg El C ri O "S jï£;

̃-̃TEMt»»*' -PROBABLE^

pour le S novembre

Région parisienne. Amélioration. Ciel nuageux avec belles éclaircies un peu brumeux le matin. Vent du secteur Ouest modéré. Température en baisse, Maximum 9°.

France Sauf sur le littoral Nord, quelques bruines sont possibles, beau temps peu nuageux. Brumes matinales dans le Centre et l'Est. Vent modéré d'Ouest dans la moitié Nord, dit secteur Nord dans la moitié Sud. Température en baisse générale.

A vi ation. a) Région parisienne Ciel nuageux par nuages moyens ou assez bas belles éclaircies. Vent Ouest 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre le matin (brouillard), moyenne ensuite.

b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne Ciel nuageux par nuages assez bas dans le premier tiers du trajet, couvert par nuages bas ait delà, avec bruines. Vent Ouest 40 à 70 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.

La reine Thamar

Il est une certaine « poularde Tamara », dont M. E. de Pomiane, dans Figaro, nous a dit l'autre jour les vertus, tout en parlant, bien entendu, de la reine Thamar, à qui le plat doit son nom. Or, les méchants, qui sont légion, ont réussi, de siècle en siècle, à entourer la vie de cette souveraine d'une légende affreuse, où se mêlent la débauche et la cruauté, et cette légende, comme tant d'autres, il la faut tuer.

Le prince Bagration a bien voulu nous écrire Après la mort du Roi des rois Georges III, en 11 84, le trône de Géorgie fut occupé par sa fille, la Reine des reines Thamar, remontée sur le trône de ses ancêtres et continuant ainsi la lignée des rois Bagratides, qui régnèrent sur la Géorgie à partir du quatrième siècle. La Reine fut fiancée d'abord avec le prince de Moscovie Georges Bogoloubski, fils du prince André, qui, en effet, après avoir séjourné quelque temps en Géorgie, dut être renvoyé à cause de son ivrognerie et le dérèglement de ses mœurs. Ce mariage ne pouvant être conclu, la Reine des reines Thamar épousa son arrière-cousin David Soslau, prince Bagration d'Ossethie. Ils eurent deux, enfants. le Roi des rois Georges IV le Beau, dont la postérité régna en Géorgie jusqu'à l'annexion de cet antique royaume à l'empire des tzars, et la Reine des reines Roussaudane.

C'est précisément sous le règne glorieux de la Reine des reines Thamar que la Géorgie a atteint dans tous les domaines son apogée. Cette Reine, qui fut la plus grande souveraine que la Géorgie ait connue, est vénérée comme sainte par l'Eglise catholique orthodoxe géorgienne et fut canonisée comme telle. Les plus belles légendes du peuple de Géorgie se lient avec l'histoire glorieuse de cette souveraine. Et tous les Géorgiens, de générations en générations, gardent respectueusement le souvenir de cet âge d'or de la Géorgie qui fut le règne de la vertueuse, de la sage et de la divinement belle Reine des reines Thamar.

En un mot, la sainte reine Thamar est pour les Géorgiens ce qu'est saint Louis pour les Français. Ainsi, étant sûr d'exprimer ici les sentiments de tous les Géorgiens qui vénèrent la mémoire de cette sainte reine, dont il me serait impossible d'énumérer dans cette lettre toutes les vertus, moi, son arrière-petit-fils direct et l'aîné de la maison des Bagratides résidant en Europe, je vous prie, Monsieur le rédacteur, etc.

Remercions donc le prince Bagration d'avoir rétabli la vérité historique et souhaitons que la vilaine légende soit oubliée à tout jamais.

La vicomtesse de Vivès, née Henri.tte de Carfort, a mis au monde Une,|ll}e Solange. )"• Bienfaisance

Une grande soirée- sera; dannée au profit des sinis^ trés bretons de la tempête de septembre dernier, aujourd'hui samedi 8 novembre, à vingt heures et demie précises, 16, rue] Vercingétorixt *-< £;;>:

Chasses

̃ A l'occasion de la session constitutive du Conseil international de la chasse, M. et Mme Maxime Ducrocq ont offert un thé auquel assistaient

S. A. R. le Prince Nicolas de Roumanie, S. Exc. l'ambassadeur de Belgique et la baronne de Gaiffier d'Hestroy, S. Exe. l'ambassadeur de Pologne et Mme de Chlapowska, S. Exe. M. von Hl^esch, ambassadeur d'Allemagne; S. Exc. le ministre de Finlande et Mme Holma, S. Exe. le ministre de Grèce et Mme Politis, S. Exc. le ministre de Llthuanie et Mme Klimas, S. Exc. le ministre de Roumanie et A1me Ccsiano, S. Exe. le ministre de Tchécoslovaquie, M. Osuski; le ministre de l'instruction publique et Mme Pierre Alarra'ud, le vice-président de la Chambre et Alm-e BouiUoux-Lafont, M. Serot, soussecrétaire d'Etat à l'agriculture le général et Mme Lasson, prince de Hchenlohe, M. Lefebvre du Prey, M. Elby et Al Gaston Menier, sénateurs; M. Mihura, baron van Thuill van Serooskerken, marquis de Tornerros, M. de Amezua y Mayo, M. et Mme Derscheid, M. Caftan Zoglou, M. Leschevin, M. de S met, M. van der Vliet, duc et duchesse de Ratibor, baron Pronay, comtesse Guy du Bourg.de Bozas, M. de. Mocsonyi, grand veneur de la Cour de Roumanie; comte Esterhazy, prince Bibesco, comte Bielski, M. Santiago Pidal, lord Gordon Cumming, le sénateur et Mme Vicini, !e sénateur et Mme Photopapas, AI. de Vind, grand veneur de la Cour de Danemark; AV. et Mme Agostini, comte Adam Zamoyski, M. Sautesco, le professeur. Ivanauska, comte Pfeil, baron et baronne d'Eichthal, Al. et: Mme Alfred Elby, M. et Mme Paul Lederlin, M. et Mme Lilette, M. et Mme Granger, Mme Bardac, Mlle de Martel, M et Mme Bériot, M. Marcel Adelon, M. Brabant, M. et Mme Cavroy, M. et Mme, Dormion, AI. et Mme Dugueyt, Al et Mme de Lacour, M. et Mme Olivier Scrive, M. et Mme D-esnues, Al Lefrançois, M. et Mme Lefebvre, comte et comtesse d'Adix, etc.

La Saint-Hubert de l'équipage de Cheverny, qui devait avoir lieu à Chambord le lundi 10 novembre, sera reportés au jeudi 13 'novembre, au-meme endroit.

Mariages"- ̃' ̃̃̃>̃̃̃̃̃̃̃̃̃ -̃••̃

:.r-T:Be nombreux faire-part<:s'étant égarés,. M.. et Mme Marcel Giraixlin rappellent à. leurs amif. que le mariage de leur nièce Simone Derne.rlé avec M. Guy Coulaud cera béni aujourd'hui samedi, à onze heures et demie, en l'église Notre-Dame de l'Assomption (88, rue de l'Assomption).

Le présent avis tient lieu d'invitation.

Le mariage de Aille Andrée, Damoy avec le docteur Frédet, ancien interne des hôpitaux de Paris, chirurgien de i'Hôtgl-Dieu de Chartres, a été célébré dans l'intimité^ en raison d'un deuil récent, en la chapelle de Ja Sainte-Vierge de l'église Saint-Philippe du Roule. Nous apprenons les fiançailles de Aille Geneviève Vannier, fille de M. Félix- Vannier, architecte diplômé par le gouvernement, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née Tripot-Bcsredo-n, avec M. Maurice Alby, fils de M. Alby, directeur honoraire des Compagnies Union incendie, vol et accidents, et de madame, née Muller.

Le p-eintrë-gravèirr et écrivain d'art" André-Charles Coppier, officier de la Légion d'honneur, nous prie d'aviser ses amis du mariage de sa fille Denise avec M. Louis Pichat, auditeur au Conseil d'Etat, célébré à la mairie du cinquième arrondissement, hier 7 novembre 1930.

Le plus beau diamant du moil'de'. ̃̃̃̃'̃̃̃' > C'est celui que porta la reine d'Angleterre au grand dîner de gala que viennent d'offrir, au palais de Buckiligham, le roi et la reine aux rajahs et inaharajahs de l'Inde, en ce moment à Londres pour prendre part à la Conférence impériale. Le diamant, énorme, le plus grand qui ait jamais été façonné, est connu sous le nom de « Cullinan » et fait partie des joyaux de la Couronne.

Le dîner fut, d'ailleurs, éblouissant. Les princes indiens parurent dans leurs costumes d'apparat, robes de soie de couleurs différentes coupées dans le style de leurs Etats particuliers et constellées de pierreries. On utilisa pour la circonstance la fameuse vaisselle d'or massif, et le service fut fait par des laquais vêtus de livrées écarlates à épaulettes.

Les débats de la Conférence impériale pour la section indienne sont à la veille de s'ouvrir. La première séance sera inaugurée par le roi en personne dans la galerie royale de la Chambre des lords.

Ârtigny.

Les fantaisies de la science.

Au début de la semaine, le bulletin météorologique a appris aux Parisiens qu'ils avaient eu, la veille, une température de deux degrés au-dessous de zéro. Ce fut un sujet de conversations interminables d'où il' résulta qu'aucun thermomètre" de la capitale n'avait enregistré pareille température, la plus basse constatée ayant été de 2 degrés au-dessus de zéro. D'où vient cette différence de 4 degrés ? Tout simplement du fait que la température de Paris est prise à Saint-Maur, dans la banlieue, où elle est sensiblement plus basse qu'à Paris. On se demande pourquoi l'Office météorologique n'a jamais eu l'idée de prendre à Paris la température de Paris. Quel intérêt croit-il servir en annonçant aux foules que le climat de Paris est plus froid, de 4 degrés, qu'il ne l'est en réalité ? `?

Chez Ulysse et Venizelos.

Au congrès qui vient de réunir à Athènes les plus éminents byzantinistes du monde, le délégué allemand demanda que les congressistes fussent invités, « pour ne froisser personne », à parler par ordre alphabétique des pays qu'ils représentaient Allemagne, France, etc. Parfaitement, répondit le haut personnage hellène qui présidait, et, pour ne froisser personne, nous les appellerons dans une langue morte, le latin, si vous le voulez bien Gallia, Germania, etc.

Et il donna la parole à M. Charles Diehl, délégué de l'Institut de France

Les crues de la Seine.

Donc la Seine monte la cote de quatre mètres atteinte hier sera vraisemblablement dépassée aujourd'hui, toutes les rivières du haut bassin, en effet, sont en crue.

Nous sommes loin toutefois de la hauteur le fleuve était monté en janvier et février 1910 et les Parisiens ne vont pas encore voir, comme ils faisaient alors, les flots ensevelir peu à peu le zouave du pont de l'Aima.

Paris, du reste, a eu à subir un assez grand nombre d'inondations 35 au moins et, fait à noter, ils semblent qu'elles aillent se multipliant.

De 583 à 1196 on n'en compte que quatre. mais la dernière fut si forte que Pnilippe-Auguste et sa cour durent abandonner le palais de la Cité et se réfugier à l'abbaye Sainte-Gene-

On annonce les fiançailles de Mlle Thérèse Flicoteaux, fille de M. Joseph Flicoteaux, décédé, et de madame, née Aucler, avec M. Yves Boisdon, ingénieur E. C. P.

Deuils

Hier ont eu lieu, à Bruxelles, les obsèques de S. Exe. le marquis Durazzo, ambassadeur d'Italie en Belgique.

Un détachement de soldats italiens d'Ethiopie rendait les honneurs dans les grands salons de l'ambassade transformés en chapelle ardente.

Des détachements des troupes de la garniso'n de Bruxelles étaient présents. Tout le .corps diplomatique, tous les membres du gouvernement assistaient à la cérsf- monie. S. AI. le Roi Albert était, représenté par l'un de' ses aides de camp. Les cordons du poêle étaient tenus par les quatre plus anciens ambassadeurs en Belgique, par Al Jaspar, premier ministre, et AI. Hymans, ministre des affaires étrangères. Un second service a eu lieu en grande, po.mpe dans l'abbaye de la Cambre, en", présence de S. Â. R. le Prince héritier Léopold, S. A. 1. et R. la Princesse ClémentineNapoléon et de S. Em. le cardinal van Roey. Mgr Micara, nence apostolique, a officié. Le corps de l'ambassadeur sera transporté à Gênes, sa ville natale.

Parmi les nombreuses personnalités qui assistaient, jeudi, aux obsèques de Al. Jean Balsan, régent de la Banque de France, célébrées en l'église Saint- Philippe du Roule, reconnu

M. Pierre Laval, ministre du travail; Mme la maréchale Foch, Mme !a maréchale Lyautey, S. Exc. le ministre de Suède et la comtesse Ehrensvard, M. et Mme R. Poiricaré, S. Exc. M. Jean Hennessy, ambassadeur de France; S. Exc. M. Jules Cambon, ambassadeur de France; S. Exc. M. Charles Laurent, ambassadeur de France; général et Mme Lasson, duc et duchesse de Gramont,. duchesse de La TrémoïMe, duchesse de Maillé douairière, duc et duchesse de La Rochefoucauld, duc de Montmorency, duc et duchesse de Massa, duc de Guiche, prince et princesse Robert de Broglie, duc et duchesse de Duras, duc de Fezensac, duchesse de Caylus, général Pa-j, général et Mme Wsygand, baron et baronne Edouard de Rothschild, M. et Mme Ernest Mallet, amiral et comtesse de Faramond, le chargé d'affaires et A1me Luis Bemberg, comte, F. Pillet-Will, marquis et marquise de Noailles, marquis et marquise de Chabrillan, marquis et marquise de Laborde, comte et comtesse E. de Nalèche, marquis et marquise de Nicolay, marquis et marquise de Talhouët-Roy, prince et princesse Poniatowski, vicomte et vicomtesse de Rohan, Al Moret, gouverneur de la Banque de France MM. Fournier et Farnier, sous-gouverneurs, et les membres du conseil de régence: marquis.de Lubsrsac, M. Emile Moussât, président des médaillés militaires'; baron ,,et baronne Rober; ̃ de Rothschild, baronne Baude, général et baronne P-enenc, M. et Mme L. Serbat, vicomte de Vaufreland, baron et baronne de Lassus, M. et Mme B. d'AiUièrss, abbé Girod de l'Ain, comte et comtesse du Cor de Damrémont, vicomtesse de Chavagnac, comte et comtesse J. de Chavagnac, comtesse H. d'Evry, M. Ed. Girod de l'Ain, M. et Mme G. Girod de l'Ain, Ni. J. Carrnichasl, comtesse René de Beaumont, baron et baronne de Neuflize, M. Jacqu-smin, M. Lucien Lainé, baron et baronne de Bourgoing, baronne Denys Cochin, M. Pierre Mirabaud, M. Mignon Falizé, l'intendant général Sa'.leîrarique, Al Chapeili-er, le professeur et Mme Legueu, M. Edouard de Viel-Castel, Al Edouard de Cambray, M.- Alapetite, ̃ Al Max Foy, M. Marcel Commun-eaux, M. Ed. Cavillon, M. et Mme de Saint-Pierre, comte des Touches, M. et Mme Hersent, baron et baronne James de Rothschild, M. Alalesset, comte et comtesse Robert de Vogué, M. J. Denais, M. et Mme P. FirinoAlartell, M. Fleury, M. et Mme Emile Moreau, M. et Mme A. Aupetit, M. Ratouis de Limay, M. et Mme P. Vernet, comte Georges de Chabannes, Al Georges Olivier, comte et comtesse de Saint-Sauveur, Duchesse de Rohan, princesse de Faucigny-Lucinge, comte et comtesse R. de Rougemont, marquis et marquise de Chass-sloup-Laubat, M. et Mme E. Grosciaude, M. et Aime Eugène duc et duchesse d'Audiffret-

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viève. Au treizième siècle, ensuite, on ne signale que deux inoiidatioraSi>;nvine au quinzième, une au seizième sept ah' dix-septième où au cours de celle de 1658, les eaux s'élevèrent à 8 m. 95 sept encore au dix-huitième. Enfin, avec le chiffre 13 le dix-neuvième siècle bat le record. Espérons que le vingtième siècle ne ncus réserve pas d'aussi noinDreuses ciues.

Apprenez à vous souvenir.

« Apprenez à vous souvenir », telle est l;i conclusion du très bel article de Mme Camille IVïayran dans le numéro des Enfants de France qui vient de paraître. La grande revue illustrée publie également un article remarquable du général Eiuily sur le général Mangin, une pittoresque chronique illustrée de Favrot-Houllevigue sur le Guignol de Lyon, une étude documentée sur la marine française aux colonies, par Jacques Monlau, et des contes, des romans et -les nouvelles, signes des noms les plus aimés du jeune public.

Ce numéro très réussi est présenté sous une couverture du talentueux dessinateur Jean Droit qui s'est surpassé dans une composition à la fois très simple et très émouvante.

Apprenez donc à vous souvenir que Les Enfants de France est actuellement la plus jolie revue illustrée pour la jeunesse! là' plus variée et la plus artistique.

Les abonnements sont reçus aux Enfants de France, 14, rond-point des Champs-Elysées. Ce numéro est envoyé contre la somme de 3 francs, Un numéro spécimen sur demande.

Un problème difficile.

Comme chaque année, un de nos confrères sporiifs organise une course réservée aux conducteurs de triporteurs. Et, à cette occasion, ce même confrère renouvelle la question qu'il pose chaque année à ses lecteurs, sans jamais obtenir de réponse satisfaisante « Etant donné que l'on ne peut appeler triporteur le conducteur d'un triporteur, comment convient-il de l'appeler ? »

Les lecteurs de Figaro seront-ils plus heureux ?

La comédie du régime sec.

Le citoyen Georges Cassidy, un des bootleggers les plus célèbres, vient de faire dans un journal de New- York des révélations sensationnelles sur la facon dont certains sénateurs et députés se procurent toutes sortes de boissons prohibées. Ce roi de la fraude était depuis dix. ans le fournisseur attitré du Congres américain. Cassidy raconte que ses clients, en public, des défenseurs de la loi de prohibition, des secs intransigeants, se montraient dans le privé des humides passionnés. Avec les membres de la Chambre des représentants il traitait directement. Tous, dit-il, avaient en permanence des flacons dans leurs pupitres mêmes et profitaient d'une interruption de la séance pour « boire un coup ». Mais avec les sénateurs, la chose était plus difficile. Les magistrats curules chargeaient leurs secrétaires de traiter avec Cassidy. Il raconte encore qu'il a assisté une fois à une séance importante du Congrès où un de ses clients, un des plus grands buveurs, prononçait un discours fulminant contre les humides et prit la défense de la loi .le prohibition.

La comédie du régime sec continue hélas Le Masaue de Fer.

Pasquier, M..et Mme Millerand, prince Samad Khan, M. Guy de Wendel, Mme Fournier-Foch, M. Paul Dubois, prince et princesse Octave de Broglie, M. et Mme Joseph Simon du Perron, M. et Mme Raoul Mallet, général vicomte de La Villestreux, l'intendant militaire Maurette, comte et comtesse d'Orglandes, général et Mme Morgon, marquis et marquise de Chevigné, vicomte et vicomtesse Benoist d'Azy, M. Eugène Piat, M. Ch. Miguel, comtesse du Lau, M. d'Eichthal, M. F. Couget, M. H.-R. Savary, M. Raymond Lazard, colonel Binder, baron Hottinguer, M. et Mme André d'Eichtha!, M. Biosse-Duplan, M. et Mme Eugène Mirabaud, Mme Jules Patenôtre, M. et Mme Raymond Patenôtre, comte et comtesse de Castellane, comte Hadelin de Liedekerke-Beaufort, baron et baronne Edouard de Baranté, M. A. Tirman, M. et Mme Maurice Hottinguer, comtesse de Monîgomery, comte et comtesse d'Audiffret-Pasquier, comte de Viel-Castel, comte Cornudet, comte et comtesse Jean Pillet-Will. M. et Mme Metman, M. Pierre ,Lyautey, Mme H. Thurminger, M. Pierre Thurminger, vice-amiral Grandclément, M. G. Crisson, M. Olivier Taigny, M. et Mme René Laederich, M. Henry Gréard, M. et' Mme L. Varin, M. et Mme Maurice de Wendel, marquise de Torcy, M. et Mme Prunier, M. et Mme James Leclerc, colonel Gillois, M. G, Cordier,' M., et Mme Michel Lalloue, M. et Mme Albert Aupetit, comte et comtesse de Vogué, M. Marcel Boussac, comte et comtesse de L'Aigle, M. Julien Thiriez, commandant S.-P. Lenaerts, Mme René Firino, comte et comtesse Reille, baron Reille, comte et comtesse de Dreux-Brézé, comte et comtesse J. de Rohan-Chabot, M. Jacques de NeufHze, baro'n Foy, M. Louis Monnier, Mme Louis d'Aillières, M. G. Pascalis, M. et Mme Fournier-Sarlovèze, M. Paul Dubois, comte et comtesse d'Harcourt, baron Despatys, marquise de Bouillé douairière, M. Henry Viguier, vicomte et vicomtesse d'Avenel, baron et baronne de Heeckeren d'Anthès, baron et baronne F. d'Astier de La Vigerie, M. Pacquenard, baron R. d'Astier, M. et Mme Edgard Stern, prince Charles de Brogiie, M. Pierre Laroze, comtesse Charles de Vogüé, M. Joseph Cartier-Bresson, lieutenant-colonel Charles Bugnet, M. André François-Poncet, M. Michel Calmann, général Hermite, vicomte et vicomtesse Max Begouen, M. et Mme Conrad Desjobert, M. et Mme Eugène Mirabaud, NI. et Mme Sadi-Carnot, M. et Mme Ernest Carnot, M. Paul Rémy, M. Pichegru, comte et comtesse de Pfmodan, Mme Georges Poirel, M. et Mme Joseph Mollié, M. Mignot-Mahon, comte et comtesse de Vibraye, M. et Mme Max Delagrave, M. Ad. Pichon, M. Lambert Ribot, M. et Mme Roger Catin, M. et Mme Paul-Ernest Picard, M. et Mme Plaignaud. M. E. Petitdidier, M. Henri Adam, M. Gabriel Martineau, M. Michel Machart, baron et baronne de Renty, M. et Mme Félix Vernes, M. LéonDufour, Mme G. Beau de Loménie, général et Mme Azan, M. Jean Dufour, baron et baronne Mallet, comte et comtesse Philippe de Moustier, M. et Mme Soulange-Bodin, M. Henry Le Mire, M. et Mme H.-J. Levée, général et Mme Baratier, M. et Mme Gérard, M. Péchon, vicomtesse de Méré, née Bryas; vicomte et vicomtesse Bégouen,

intendant' milita'îfé' de Mme Charpentier-

•Bonarny, M.'Jean"Ba'ldenSperger, M. G. Mtolinier, oômtesse Pierre de Viei-Castel-,1 baron et 'baronne de Heeckeren d'Anthès, M. M. Lemaire, M. Ernest Gaubert, AI. P. de Verneuil, comte et comtesse Gaston Niel, marquise de Pleurrs, M. C. Sergent, M. Maurice Dubrulle, M. C.-A. Mme P. Gaudefroy, M. G. Bassot, M. Carlos Cousino, M. et Aime René Larderich, l'intendant général Laurent, comte et comtesse Mathieu de Lesseps. M. André Baudet, M. Hector Petm, M. Guelis, j M. Ch.-Emile Hsurteau, M. Gilbert Pegaud, M. Tenthomy, baron Davillier, baron et baronne A. d'Etchegoysn, baron et baronne Henry Davillier, AI. Charles Seydoux, baron et baronne Le Febvre, M. Pierre de i Douville-Maillefeu, baron et baronne G. de Heeckeren d'Anthès, M. et Mme B. Mstman, vicomte et vicomtesse de Rochechouart, Mme Pierre Laine, M. Etienne Fougère, député; colonel Wild, M. F. Fredault, M. Harlachol, M. D-esplanques, Mme Louis Singer, M. Eug. Dubail, AI. Louis Renault, MM. H. Seiller, Boulin, Robert Fraencksl, René Laval, Bsugin, comte et comtesse de Riocour, M. Joseph Pastureau-Mirand, député; comte et des Courtiis

|' M. et Mme Gabriel Hanotaux, M. et Mme H. Normant, M. et Mme H. Lefèvre-Pontalis, Mme Ubald-BocGuet/M. Fhilipps Vernes, M. Paul Bénazet, M. Paul Gaud-effroy, M. et Mme Paul Hottinguer, M. Jacques Fockedey, Mlle GabrieUe de Bryas, MM. E. Mathon, J. Stern, Bouix, Charleville, Charles Bourgis, Mme Whitcomb, comtesse de Saints-A'degonde, M. Friïigs, baron et baronne de Vaufreland, M. G. Charasmier, général et Mme Guillaumat, M. Richemond, Mme Firino de Rivocet, M. et Aime Platel, M. Henri Donon-Maigret, M. Paul Mariage, M. Raymond Dauthy, M. J. Dellier, M. A. Dîbord, M. Hagi:onin,,M. et Mme F. Jousset, M. J. Vera.gutli, :JVL Debard, M. André Bénac, ;|W. ^Edmond. GiHet, M: A/Marlier, M.'ti. Tùrb;«;:eomte! et comtesse' P. Gù'ethard, Aille S. Gaucher, M. V. Tentitorey, M. Georges Bernier, M. André Froget, M. Victor de Larminat, M. Roger Guilhem de La Taillade, M. Benoît Léonj Dufour, AI. et Mme Miguel-J. de Anchorena, M. Pierre i Ferrie, M. Léon Jeanjean, M. Paul Baillarguès, M. et Mme Alariano H. Cornejo, M. Noël Flipo, M. Pierre Flipo, Association des fabricants de tulles, dente!!es, guipures de Gaudry, M. Camille Poulenc, docteur M. Etienne, M. Guillaume Feray, Etablissement A. Duthoit, Etablissements Pierre Flipo, M. Auguste Duthoit, M. Gabriel P. Beulqus, M. Jules Fayssat, M. Albert P. Jacquemin, une délégation des ouvriers et employés des Etablissements Balsan et des Etablissements Harriscard, une délégation du personnel de la Banque de France, etc.

j Nous appreno'ns avec regret la mort de M. Pierre j Lassenc, homme de lettres, professeur à la Sorbonne. Ses obsèques auront lieu le lundi 10 novembre, à midi, en l'église Saint-Jacques du Haut-Pas. Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part.

Le docteur Rieder, Mlle Anne-Marie Scheurer (Loia Rieder) nous prient de faire part de la mort de Mme Rieder, née Marthe Schutzenberger. L'inhumation aura lieu au cimetière Montparnasse réunion à la porte principale le lundi 10 novembre, à onze heures et quart précises. Cet avis tient lieu de faire-part. î Une messe pour le repos de l'âme de M. R. de Chabaud La Tour sera célébrée le lundi 10 novembre, à onze heures, en l'église Saint-Philippe du Roule (chapelle de la Sainte-Vierge).

Nous avons annoncé la mort de Mme LionelMarie, née Picot, décédé;? le 6 novembre, munie des sacrements de l'Eglise, 'en son domicile à Versailles, 24, rue Berthier. Ses obsèques auront lieu le mardi 1 novembre, à neuf heures et demis, en l'église NotreDame de Versailles, où l'on se réunira. Après la cérémonie religieuse, le corps sera transporté à Paris, au cimetière Saint-Vincent (Saint-Pierre de Montmartre), où l'inhumation se fera vers midi. Ni fleurs ni couronnes.

On annonce la mort de M. Maurice Jacquesson, décédé, muni des sacrements de l'Eglise, en sa propriété de Luniigny, dans sa quatre-vingt-quatrième a-nnée. De la part de MM. et Mmes Pau! et Robert Jacquesson, de Mme J. Guibsrt et de leurs enfants.

Le service religieux sera célébré à Paris, en l'église Saint-Augustin, le lundi 10 courant, à onze heures. Le présent avis tient lieu d'invitation.

Valfleury.

PETIT CARNET

S Pour les yeux, Madame, le Cillana fait croître les cils sans piquer les yeux et verse sur le regard son ombre palpitante le Mokoheul lui donne une langueur qui l'embellit de mystère. Bichara, parfumeur, 10, Chaussée d'Antin. Ses charbons parfument délicieusement. S A Nice, l'hôtel de premier ordre, donnant sur le Jardin Albert-I" et la mer, et dans lequel vous trouverez le meilleur accueil à un prix raisonnable, c'est l'Hôtel d'Angleterre et de la Grande-Bretagne.

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M. Jean de Casîelkne chez ie prince de Galles Londres, 7 novembre. M. de Castellane, accompagne de M. de Fleuriau, s'est rendu aujourd'hui à York House, il a été présenté au prince de Galles par l'ambassadeur de France. Il a remis au prince une réplique du film cinématographique des obsèques du maréchal Foch.

M. de Castellane a été l'hôte, à déjeuner, de M. de Fleuriau. Il repartira demain pour Paris


L'alerte boursière

Tant en ce qui concerne les commentaires politiques que pour ce qui a trait à l'activité boursière, le malaise financier a marqué hier un temps d'arrêt, ainsi que nous l'avions laissé prévoir. La confiance de l'étranger envers notre crédit et envers la sécuriié de nos transactions aura aujourd'hui même, souhaitons-le, une heureuse influence sur notre esprit public; l'épargne doit être défendue, elle le sera, et par son calme elle saura aussi se défendre elle-même.

Une déclaration de M. Paul Reynaud

• A l'issue de la séance de la Chambre, M. Paul Reynaud a fait dans les couloirs la déclaration suivante

« « Je ne veux pas attendre huit jours pour faire une déclaration que j'aurais aimé porter dès aujourd'hui à la tribune. De quoi s'agit-il? D'une défaillance particulière, indépendante du phénomène général de la crise.

Cette défaillance a eu des -répercussions que le gouvernement s'applique activement à atténuer, sur les affaires. industrielles et bancaires que la banque Oustric contrôlait.

V II n'y a aucune raison pour que ce fait particulier jette l'alarme parmi les clients des autres banques.

» Des faits semblables se sont produits sur les bourses étrangères depuis plusieurs mois. Après 1 quelques jours de trouble tout y est rentré dans l'ordre. Il en sera de même en France la situation de notre pays, privilégiée à tous égards^ lui vaut de la part de l'étranger une confiance qu'elle se doit 'à'- elle-même. »

è Une démarche des députés du Nord "7 Une" délégation de députés du Pas-de-Calais, du Nord, de la Somme, etc., a eu hier à la Chambre, à la fin de l'après-midi, une entrevue avec MM. Tardieu et Paul Reynaud. Ces députés ont signalé aux membres du gouvernement l'urgence de mesures à prendre pour la sauvegarde des intérêts des petits épargnants à la suite des suspensions de paiements de certains établissements. Ils ont t demandé en outre qu'une solidarité corporative fût établie entre les banques.

Les ministres ont fait part à la délégation des efforts qu'ils avaient faits dans ce sens et ont ajouté que, malgré leur diligence, il ne leur paraissait pas possible qu'une solution intervînt avant le début de la semaine prochaine.

La situation de la banque Oustric

ÏA .une heure avancée de, l'autre, nuit, le conseil d'administration de la banque Oustric, apr.es une réunion qui a duré plusieurs, rjieuue.s,* a résolu, de déposer le bilan; de la hanquela>ix,;flnst de., liquida* tipjt judiciaire^ .Rue Chauchat, au siège de la banque, il ne nous a pas été possible d'obtenir la moindre précision sur l'actif et le passif. Tout le personnel fait preuve de la plus grande discrétion.

Les guichets du Crédit du Rhône restent fermés On annonce de Lyon que le Crédit du Rhône n'a pas rouvert ses guichets de caisse. Les négociations sont toujours en cours à Paris. Aucune plainte n'est déposée et le dépôt de bilan n'est pas envisagé. La situation, qui reste critique, pourrait provoquer la débâcle de plusieurs autres établissements financiers.

M. Savoye, administrateur délégué de la banque, a dit, hier matin, à un rédacteur d'agence Nous subissons un contre-coup, mais nous avons pleine confiance dans le dénouement de la crise. Nous avons en cours des négociations, à Paris, avec d'importants groupements financiers. Elles peuvent aboutir d'un moment à l'autre. Il faut envisager l'avenir avec optimisme. Au pis aller, en cas de dépôt de bilan, personne ne perdra un centime.

Les entretiens du ministre des finances M. Paul Reynaud a conféré, hier matin, avec M. Fournier, premier sous-gouverneur de la Banque de France, remplaçant M. Moret, actuellement absent de Paris, mais dont le retour est imminent. j#, Conseil inlejnalional de la chasse

La session constitutive du Conseil international de la chasse, a été tenue hier matin dans les salons du ministère de l'agriculture, en présence de nombreux délégués représentant 23 nations, dont le Mexique et le Portugal, nouveaux adhérents. La séance a été ouverte par M. Fernand David, ministre de l'agriculture, qui, accompagné de M. Serot, sous-secrétaire d'Etat, souhaita la bienvenue aux congressistes.

M. Ducrocq prit alors la présidence, remercia le ministre, les assistants et le Saint-Hubert Club de France qui a hospitalisé jusqu'à ce jour le Conseil naissant.

Quelques modifications furent apportées aux statuts qui furent adoptés à l'unanimité. Il a été procédé à la nomination des 117 délégués représentant 23 nations.

Le bureau élu par acclamation se compose de M. Maxime Ducrocq, président de MM. le duc de Ratibor, comte Colloredo-Mansfeld, vicomte Terlin- j den, marquis de Villaviciosa de Asturias, comte Esterhazy, sénateur Vicini, comte Bielski, Plagino, Vice-présidents secrétaire général, le comte d'Adix, et trésorier M. Brochart, inspecteur des eaux et forêts.

La date de la prochaine session a été fixée à juin prochain.

Des rapporteurs ont été nommés pour traiter de la question du mazout, destructeur des oiseaux migrateurs dans les estuaires du permis de chasse

du transport des armes et des chiens à travers les

frontières des achats de gibier de la centralisation de la documentation sur la chasse de la réglementation par latitude des dates d'ouverture et de fermeture de la chasse dans les pays limitrophes des oiseaux migrateurs et de leur protection, etc.

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L'après-midi, M. le président de la République a reçu le bureau et les délégués du Conseil international de la chasse.

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Le soir. un dîner a été, au Claridge, donné en l'honneur des délégués. M. Serot, sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, présidait, assisté de S. A. R. le prince de Roumanie, de M. Manvud, ministre de l'instruction publique, et de M. Maxime Ducrocq, président du Conseil international de la chasse, le <̃. C. I. C. », selon son monogramme. Des allocutions ont été prononcées par M. Maxime Ducrocq qui fut délicieusement spirituel, par M. Roger Gucrin, président du Conseil national de la chasse par M. Frantz-Reichel, en sa qualité de président du syndicat de la presse sportive par S. A. R. le prince de Roumanie par M. Gaston Menier, sénateur, et par M. Serot, sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture.

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Aujourd'hui départ à 8 heures, de l'hôtel Claridge, pour La Celle-les-Bordes, ou, après la célébration de la messe de Saint-Hubert, une chasse à courre sera offerte par Mme la duchesse d'Uzès douairière, aux délégués du C. I. C.

Et demain dimanche, chasses en battues dans les tirés de Nôisie'Vdn Terrier et de la Urange-la-Prévosté.

A l'Association des écrivains combattants

Le déjeuner des membres de l'Association des Ecrivains combattants a eu lieu jeudi dans un restaurant de la place Clichy.

En l'absence de M. Claude Farrère, président 'de l'Association, qu'un deuil cruel retenait loin de ses camarades, les agapes furent présidées par M. Emmanuel Bourcier, vice-président de l'Association. Aux côtés de notre confrère avaient pris place MM Gaston Rageot et Pierre Mortier, président et vice-président de la Société des Gens de Lettres; Jean Vignaud, président de la Critique littéraire; Marcel Priollet, vice-président, et Roland Charmy, secrétaire général de l'Association.

Les mets et les vins furent d une qualité rare, et

AUX ETATS-UNIS

Les derniers résultats connus des élections législatives

Washington1, 7 novembre. D'après les der- niers résultats des élections, il est probable que républicains et démocrates auront un nombre égal de sièges a la Chambre et que c'est un travailliste qui sera l'arbitre dans les votes. Par contre, les

républicains posséderont vraisemblablement lama-

jorité au Séna:. A 14 heures la répartition des sièges au Sénat est la suivante républicains, 48 démocrates, 4(5 travailliste, 1 un siège douteux dans le Kentucky. A la Chambre des représentants les républicains" obtiennent 218 sièges, les démo- ü crates 217, le parti travailliste 1.

Il est probable que plusieurs pointages seront nécessaires dans les jours qui vont suivre et que plusieurs mois s'écouleront avant que la compo- sition définitive du Congrès soit connue. Le Congrès compte maintenant

plus d'un tiers d' « humides »

Washington*, 7 novembre. Suivant les derniers pointages, plus d'un tiers des membres de la Chambre des représentants et du Sénat sont, sinon pour le rappel pur et simple du dix-huitième amen- I dement, du moins pour la modification des lois sèches.

La question de la revision des tarifs douaniers Washington, 7 novembre. Sept députés républicains dissidents ont d'ores et déjà déclaré qu'ils voteraient avec les démocrates si ceux-ci demandent une révision générale des récents droits de douane établis par l'administration du prési- dent Hoover. ,1

Quelques opinions de la presse

New- York, 7 novembre. Le New-York World écrit dans son éditorial d'aujourd'hui, au sujet des résultats des élections américaines, que le président Hoover doit maintenant envisager l'éventualité probable de sa non-réélection, étant donné qu'il a irrémédiablement perdu le contrôle du Sénat. De son côté le New-York Times fait facétieusementressortiriffue les viticulteurs européens n'ont pas besoi'n de se réjouir de l'élection de nombreux candidats démocrates opposés au régime de la prohibition, car, dit-il, nous allons maintenant sans doute assister à une politique de protectionnisme de l'alcool fabriqué aux Etats-Unis.

Le New-York Times souligne également que les démocrates insistent autant que les républicains pour que les dettes de guerre soient remboursées jusqu'à l'extrême limite de la capacité de paiement des nations débitrices.

Les

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La rentrée en Autriche du major Pabst

Inxsbruck, 7 novembre. Les amis tyroliens du

IX!\SBHt.:CK, 7 novembre. Les amis tyrolicns du

ministre de l'intérieur, le prince Stnrliemberg, semblent ne pas douter de sa victoire aux élections de dimanche prochain, Ils préparent pour le mer- I credi 12 novembre, jour de Ja fête nationale autrichienne, une réception solennelle au major Pabsi, qui ne devait primitivement rentrer en Autriche que vers le milieu de décembre. Pabst sera reçu au Brenner par une troupe de motocyclistes de la ïieimwehr qui l'accompagneront jusqu'à Inns- bruck, où une réception triomphale lui est pré- parée.

Dans certains milieux politiques bien informés, on pense que le résultat des élections de dimanche pourrait sensiblement modifier ces projets.

Les intentions du général Vargas

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Rio-de-Jankip.o, 7 noKemixne. Au cours d'une interview qu'il a accordée hier à la presse, M. Getulio Vargas a affirmé son intention de dissoudre le Congrès dans deux jours.

En ce qui concerne l'amnistie, il a déclaré que le décret, prêt à la signature, ne comporte aucune restriction, sauf toutefois pour « ceux des exilés qui étaient détenteurs d'emplois publics et qui ne recevront pas les salaires qu'ils ont perdus pendant leur exil. La dépense serait trop lourde pour le gouvernement dans l'état actuel des affaires du Trésor ».

Pour ce qui est de la revalorisation du café, M. Vargas a déclaré que des conférences avaient lieu pour prendre des mesures préliminaires.

la nombreuse assistance en exprima sa gratitude à M. Roland Charmy, organisateur de la charmante fête de famille.

A l'heure des discours, M. Emmanuel Bourcier annonça que les arbres de la « Forêt des Ecrivains combattants allaient bientôt être plantés, à Rosis et à Combes, deux communes du canton de Saint-Gervais-sur-Mare, dans l'Hérault, situées près de Lamalou-les-Bains, à une altitude de 360 mètres. Là, dix mille plants de cèdres offerts par M. Lacarelle, à la suite de la campagne de M. Emmanuel Bourcier contre le déboisement, vont être mis en place et occuperont une surface de 110 hectares.

M. Gaston Rageot prit ensuite la parole. Il exprima sa profonde sympathie et son admiration et celle de la Société des Gens de Lettres tout entière pour l'Association des Ecrivains combattants « Vous, dit-il, qui avez combattu, vous avez voulu, au retour de la guerre, et c'est là un de vos glorieux titres, défendre tous les écrivains. Après avoir voulu le bien, vous l'avez fait. Il y aura, en 1931, un congrès international des lettres, le premier congrès strictement professionnel entre gens de lettres. Vous y serez, car vous représentez la force la plus spirituelle et la plus agissante. » La paix, la guerre, sont des mots auxquels des bouches qui les prononcent ne donnent pas leur sens exact. Pour parler de la paix, il faut, comme vous, avoir fait la guerre.

» Vous avez à votre disposition le Verbe. C'est à cette double autorité que nous faisons appel pour faire mieux connaître an monde les lettres francaises. »

En terminant, M. Gaston Rageot dit quelques mots de la Caisse nationale des lettres à laquelle son nom et celui de Pierre Mortier sont attachés. Il marqua sa joie de ce que M. Claude Farrère fasse partie du conseil supérieur de cette caisse des lettres.

M.- Emmanuel Bourcier lut alors un poème de son frère Charles, disparu à La Chavatte (Somme) le 25 septembre 1914, à l'âge de 32 ans. Jules Laurent.

LA CRUE DE LA SEINE

La Seine monte. La cote qui, avant-hier, à la Tournelle, n'atteignait que 3 m. 70, dépassait hier matin 3 m. 95 et, quoiqu'on ne prévoie pas une hausse 'nouvelle pOur aujourd'hui, la situation n'en demeure pas moins inquiétante. Toutes les -rivières situées en amont sont en effet en crue l'Yonne, le Loing, la Marne vont déverser en deux jours dans le fleuve une quantité d'eau considérable. Dès maintenant, les berges sont envahies dans les ports changés en lacs, les marchandises commencent à flotter et, sous le lent effort de l'eau, les tas de sable s'effritent.

La circulation, cependant, continue sur le fleuve. La crue de la Sèvre

Xiort, 7 novembre. Au cours de la nuit dernière, la Sèvre a subi une forte crue. Le chemin du Pissot, le quai de la Regratterie, les maisons de la place des Ormeaux, de la rue Beaugier et de la rue de Bessac sont inondés. Les habitants ont été obligés de se réfugier au premier étage. Ce matin, le niveau est demeuré stationnaire. Des renseignements recueillis à Saint-Maixent, il résulte que la crue aurait atteint son maximum,

LA POLITIQUE BRITANNIQUE ML Snwden suppose au régime de «préférence impériale» Londres, 7 novembre. M. Philip Snowden, partisan obstiné du libre échange, refuse de faire la moindre concession aux Dominions et colonies britanniques qui voudraient obtenir de la mèrepatrie l'engagement de leur acheter une bonne partie de leur blé. de préférence à celui des autres

pays- ̃̃̃̃ :h;

Le Daily Telegrapïi écrit

« On a nettement l'impression, dans les milieux politiques les mieux 'informés, que M. Snowden donnera sa démission plutôt que de céder. M. 1. Macdonald ne peut pas se permettre d'avoir une querelle avec le chancelier de l'Echiquier. Cette dispute risquerait d'augmenter les dissensions entre les ministres socialistes, et tout espoir que la conférence impériale aboutisse à des résultats d'une valeur pratique, au point de vue économique, semble maintenant disparu.

Au Comité de l'or de la S. D. N.

Gun'ève, .7. novembre. La délégation de l'oi' du comité financier tient sa troisième session, sous la présidence de M. Albert Janssen. Après un échange de vues entre les membres de la délégation, qui doit principalement étudier les causes des fluctuations du pouvoir d'achat de l'or et leurs incidences sur. la vie économique des nations, les délégués ont examiné les relations entre les fluctuations du niveau des prix et le chô-

mage..

Quatre 'rapports ont été soumis au comité. L'un émane de M. George Roberis, membre américain de la délégation de l'or; le second, du professseur Albert Aftalion, de la Faculté de droit de Paris; le troisième, du professeur G. W. J. Bruyns, ancien commissaire de la Reichbank; le quatrième, du professeur Gregory, de la London<;S.chpo;l/of Economies. Le professeur Aftàliolf et le profëSsteïï.r. -Bruyns ont été entendus aujourd'hui. Le professeur Gregory parlera demain matin.

Le paiement des dettes turques

Ankara, 7 novembre. Prenant acte du rapport de M. Rist qui désapprouve actuellement tout versement pour le compte des anciennes dettes, de nombreux députés demanderont au parlement la j suppression de sept millions de livres inscrits au j budget nouveau pour le paiement des coupons. L'n fort courant se manifeste en faveur d'une ré- j vision de l'accord de Paris. Des décisions impor- tantes sont attendues pour la fin du mois de no- j vembre.

Les stodiiications de la Constitution égyptienne Le Caire, 7 novembre. L'opinion publique n'a

nianifo.'îtc aucune réaction à la sui'e de la publica-

Jnai1hL\L~ [)l!C't111C' r~c~!on a a Sl:l! e ae la ]H10úe.a-

non du décret modifiant !a Constiiution. Le Ouafd. qui parait avoir perdu une partie (le son autorité, s'efforce de masquer sa défaite en créant un mouvement dans les écoles où il y a eu quelques troubles. Plusieurs agents de police ont été légèrement' blessés, maif^aueun collégien n'a été tue, comme le bruit en aval| couru.

Les étudiants sont reslés étrangers au mouvement j qui n'a pris, jusqu'à prient, que -peu. -d'extension, Seuls, les écoliers appartenant à trois collèges secondaires du Caire et -l'école des Ar.ts et Métiers ont pris part aux manifestations.

Un million de livres d'or espagnol est arrivé à Londres

Londrfs, 7 novembre. Le paquebot Asturias, arrivé aujourd'hui à Southampton, avait à bord 14!) caisset-es pleines de lingots d'or, pour une va- leur de 1 million de livres sterling. Cet or avait été embarqué à Yigo pour le compte du ,gouvernement espagnol h destination de la Banque" d'Angleterre. Le précieux chargement a été transporté à Londres sous bonne escorte:

CHOSES D'ALSACE.

Les élections Schall et Rossé devant le tribunal administratif de Strasbourg

Strasbourg, 7 novembre. L'assemblée générale de la section de Strasbourg du parti S.F,I,O. a discuté, mercredi soiiv les résultats des élections complémentaires au conseil municipal de Stras-

bourg pour le, .canton, Est. où M. Sclxall, autqn.0-

m'jste, avait' .été' élu, quoique inéligible .du fait' d'é.sa condamnation au procês autonomiste de Colmar. L'assemblée générale a adopté à ce sujet, à la presque unanimité, la décision suivante « Fidèle aux vrais principes démocratiques, la section strasbourgeoise du parti S. F. 1. O., dans sa séance du 6 novembre, rejette par principe tout mandat de représentation populaire que le parti n'a pas obtenu par le suffrage universel. »

La question de l'élection au conseil municipal de M. Schall a été évoquée hier matin, devant le tribunal administratif d'Alsace et Lorraine. L'avocat a demandé une décision de principe dans la question de la grâce accordée à son client en 1928. 11 s'agit donc de savoir si la grâce restituait ou non à M. Schall ses droits politiques. Le préfet du Bas-Rhin demande l'annulation de l'élection, M. Schall n'étant pas éligible et son remplacement par M. Hincker, le candidat qui a remporté après M. Schall le plus grand nombre de voix.

Le commissaire du gouvernement est d'avis que l'inéligibilité de M. Schall ne fait pas de doute, et que les électeurs n'ignoraient pas ce fait. Il demande acceptation pure et simple de la demande du préfet du Bas-Rhin.1

La décision du tribunal administratif sera connue mercredi prochain.

D'autre part, on annonce que, hier matin, le tribunal administratif d'Alsace-Lorraine a été saisi de la contestation de l'élection municipale de Colmar en ce qui concerné M. Rossé.

L'avocat de M. Rossé, reproche aux radicaux-socialistes d'avoir exercé une pression sur plusieurs électeurs.

Le commissaire du gouvernement demande le rejet de la plante.

La décision sera connue mercredi prochain. Un commentaire 'du Popolo d'italia Milan, 7 novembre. II Popolo d'italia accuse la France d'embrouiller à dessein la question du désarmement à Genève

« Le droit à la sécurité, écrit ce journal, est-il un privilège exclusif de la France et non pas un principe de vie et de mort pour tous les peuples ? » Les traités de paix ne se sont pas proposé de condamner à mort aucune nation et si leur interprétation unilatérale et arbitraire devait aboutir à ce résultat, rien ne pourrait arrêter le mouvement tendant à les -modifier et .même à les déchirer.

A GENEVE

Les débats pour le désarmement la conunissioii préparatoire Le problème de la limitation du nombre des-officiers a soulevé une longue controverse. Lord Ceci), appuyé par M. Sato, délégué du Japon, a soutenu que les règles prévues pour la limitation des effectifs d'officiers, sur terre et dans l'armée de l'air, De sauraient s'appliquer au corps des officiers de la marine. M. Massigli a rappelé que la France a toujours demandé (avec l'Italie du reste) que les mêmes règles de limitation fussent appliquées aux trois éléments terrestre, naval et aérien. Elle s'est rendue aux raisons qui ont été développées, naguère, pour créer des règles spéciales en faveur des effectifs officiers de l'armée de terre. Aujourd'hui, la France attend qu'on lui démontre que des règles communes ne peuvent pas régir le, corps des officiers navals.

Si des règles communes n'existaient pas, un pays pourrait, en cas de conflit, utiliser un nombreux effectif d'officiers, désignés à l'avance pour commander, soit des navires, soit des formations de combat.

Lord Cecil a répondu qu'une limitation, telle que la voudrait M. Massigli, entraînerait à des complications.

M. Sato a proposé un compromis qui consisterait à limiter globalement le nombre des officiers et à assurer la publicité du nombre de ces derniers. M. Litvinoff s'est déclaré d'accord avec la thèse de M. Massigli. tandis que l'Italie, revenant sur ses précédentes déclarations, acceptait celle de lord Cecil et de M. Sato.

Finalement. M. Massigli s'est déclaré prêt à examiner favorablement le compromis proposé par le délégué du Japon. Les chefs des délégations intéressées en délibéreront dans une séance privée. La question des réserves instruites

Le débat en 'est resté au dernier article du chapitre des effectifs qui soulève l'important problème des réserves .instruites. Le texte présenté par la cièlé.sation allemande prévoit que^da^s.vChg.cfiTC JJtaV? contractant, ayant le sysiènie ..de. conserip̃tian, la durée totale" du service auquel' est astreint ie> contingent annuel ne 'devra pas- dépasser' le chiffre accepté par chacune des hautes parties contractantes ».

En raison de son importance, la discussion a été renvoyée à la séance de samedi matin. Autres difficultés à résoudre

M. Massigli a exposé, hier, devant les journalistes, les points litigieux à régler par la commission

1" Question des réserves instruites,- pour la marine.

2" Question de la limitation des matériels de l'armée de terre à résoudre par la limitation des

budgets de guerre.

3" Limitation du tonnage naval par tonnage global ou par catégories.

4" Co'iitrùle de l'application de la convention projetée.

La démission de M. Grandi démeiîïie

Loxnncs. 7 novembre. On dément officiellement de Rom» la nouvelle publiée par le Dailij Herald et YArbciie.r ZcHinu/, que nous avions reproduite à titre documentaire et sous toutes réserves, selon laquelle M. Grandi, ministre italien des affaires étrangères, aurait donne sa démission. Dans les milieux officiels, italiens, on déclare que M. Grandi suit avec une te|le fidélité la politique de M. Mussolini, que la n'cuvelie de sa démissioh constitue « une pure fantaisie ».

M.LiMmof tendrait visité- à M* Mussolini fciruevôn 7~~

Moscou, 7 novembre. Le bruit s est répandu a Moscou que le commissaire pour l'extérieur Litvinof doit se rendre à Home avec Ruschdi, pour rendre visite à Mussolini et avoir de iongs entretiens avec lui. Les milieux officiels russes ont démenti cette information, mais il faut attendre pour voir si le démenti est conforme à la réalité. Le voyage dépend beaucoup des négociations préliminaires entre Liivinof et les délégués italiens à la conférence de Genève.

A Moscou, on compterait sur l'effet de cette visite à Paris pour amener le gouvernement français à une politique plus conciliante envers la Russie.

» Sécurité pour tous et respect des traités par tous

» Si la France ne désarme pas, le Reich est en droit de ne pas désarmer et, si l'Allemagne armait sans limites, suivant son droit d'Etat souverain, la situation que les traités ont voulu stabiliser en recevrait un coup mortel.

» Mais la France ne désarmera pas, parce qu'elle a trop armé et qu'elle ne cesse pas de s'armer, parce qu'elle poursuit une politique d'intrigues et de violence qui conduira inévitablement à la guerre, et parce qu'aucun pays ne saurait tolérer que s'établisse en Europe une hégémonie fraucaise.

» Cette politique de la France est l'unique, _obs|a-:cle a,tt désarmement. »

:w

Les aviateurs Boyd et Connor au Boiîrget L'avion Miss Columbia, qui vint déjà en 1937 au Bourget, avec les aviateurs Chamberlin et Levine, est revenu hier sur ce même aéroport, avec les aviateurs canadiens Boyd et Connor, qui ont traversé avec lui l'Atlantique, de Terre-Xeuve aux îles Scilly.

L'appareil, construit en 1925 en Amérique par Bellanca, obtint en 1920 le record d'altitude en 1927, le record de durée avec 51 h. 30 la même année, la traversée de l'Atlantique, Xew-York-Allemagne, fut effectuée. En 1028, Xew-York, La Havane et Cuba. Xew-York, Harbour Grace ont été reliés par la même machine en 1929, Xew- YorkCalifornie sans escale; en 1930, le premier vol Xew-York-Bermudes est effectué, puis Toronto, Montréal, Charlestown voient tour à tour le Miss Columbia, et c'est enfin le vol transatlantique du 10 octobre, suivi d'une réception triomphale à Londres.

Un typhon ravage î'île de Poulo-Condor Saigon, 6 novembre. Un typhon d'une exceptionnelle gravité a dévasté les îles Potrlo-Condor, il a causé d'immenses dégâts et de nombreuses pertes de vies humaines.

Un surveillant indigène et de nombreux détenus au pénitencier ont péri, deux bâtiments du bagne s'étant effondrés sous la violence de la tempête. Le nombre des victimes n'est pas encore exactement connu. Toutes les maisons sont inhabitables. La population loge dans des abris de fortune en planches. '̃"

L'usine électrique est complètement détruite. Les approvisionnements en vivres et en médicaments sont perdus presque complètement.

Le candidat conservateur élu à Shipley Londres, 7 novembre. Résultat de l'élection partielle de Shipley (Yorkshire)

Le candidat conservateur a été élu par 15.238 .voix, contre le candidat travailliste qui en a obtenu 13.573. Le parti conservateur gagne ainsi un siège. Aux dernières élections, le candidat travailliste avait obtenu 18.654 voix et le candidat conservateur 13.693,

LES FETES DE LA VICTOIRE r Hommage au maréchal Foch

Mardi prochain, 11 novembre, sera inaugurée, place du Parvis-Notre-Dame, à Senlis, une pierre mémoriale en l'honneur du maréchal Foch, qui était en garnison à Senlis quand il partit à Rethondes imposer l'armistice aux ennemis. Mgr Le Senne, évêque de Beauvais, présidera une messe à la cathédrale et bénira la pierre, puis, l'après-midi, aura lieu l'inauguration officielle, en présence de Mme la maréchale Foch, du préfet de l'Oise, d'un officier général de l'état-major du maréchal, des autorités religieuses, civiles et militaires, des anciens combattants et Sociétés patrioti-

ques.

ques. Veillée funèbre ̃ £ l'Etoile r

Cette année. encore, le 11 novembre, la flamme sous l'Arc de Triomphe, ne sera pas rallumée coinme d'habitude, à 18 h. 30, mais à 23 heures. r La cérémonie sera précédée d'une veillée funèbre de deux heures. Pour cette veillée, à laquelle pourront prendre part les associations d'anciens combattants et le public, l'organisation habituelle est prévue

Un double cordon de commissaires (les Fils des Tués) partira de l'Arc jusqu'à l'entrée située face à l'avenue des Champs-Elysées. Délégations et public se rassembleront là et se sépareront en deux défilés à droite, les anciens combattants à gauche, le public.

Il n'v aura pas d'arrêt sous l'Arc les participants au défilé suivront, pour la dislocation, les instructions des commissaires placés sous l'Arc. Il est recommandé aux délégations accompagnées de leurs drapeaux de laisser ces drapeaux sous l'Arc chaque porte-drapeau étant accompagné d'un autre homme, afin de le relayer s'il est nécessaire donc deux hommes par drapeau, mais pas davantage.

C'est le général Gouraud, président de la Flamme, qui ravivera la Flamme à 23 heures. Pas de « pont »

II n'v aura pas de « pont à à l'occasion de la fête du 11 novembre les administration^ n'auront donc pas congé lundi. Aux termes mêmes de la loi sur la célébration de l'anniversaire de l'armistice, seul le 11 novembre est jour férié. s Noble geste britannique

La British Légion a décidé d'envoyer à Beauvais une délégation qui prendra part an cortège organisé à l'occasion de la i'ête de l'armistice, le 11 novembre prochain, et ce en souvenir de tout ce que les anciens combattants de Béaiïvais ont fait lors de la catastrophe ;du ïî-ilÇli; ,l ™"

Le rriàrçch'al/FpaHcWfc'd'Esperey à Djibouti ̃/̃

On mande de Addis-Àbaîia que le maréchal Franchet d'Esperey partira dimanche prochain pour Djibouti, où il présidera les fêtes de l'armistice.

Castes et Bellonte ont été reçus hier par la National Aeronautic

Costes et Bellonte ont été reçus hier, au Cercle interallié, par la Xaiional Aeronautic Association des Etats-Unis,

Réception qui a démontré la puissance des liens d'amitié entre la France et les Etats-Unis. Toute la société américaine de Paris était présente, et notamment MM. Clifford Harmon et Sydney Wood. De nombreux aviateurs étaient également présents. Belgrade va inaugurer

un « monument de reconnaissance » a la France

Le douzième anniversaire de l'armistice sera fêté à Belgrade avec un éclat particulier le 11 novembre sera inauguré, dans la 'capitale yougoslave, un monument à à l'a France, èh\ présence' de S. M. le roi

Alexandre, des membres du gouvernemént-et --dé-Mi

-pouulalion: de Belgrade/à laquelle se -joindront de nciiibreux yougoslaves accourus de tous les points du royaume pour manifester leur attachement à la France. La France sera représentée par une délégation à la lêie de laquelle se trouve M. Champetier de Ribes, ministre des pensions, et qui comprend Je maréchal Franchet d'Esperey, le général Charpy ci. le vice-amiral Robert.

Les Universités françaises seront représentées aux cérémonies du 11 novembre par une délégation qui est ainsi composée

MM. André Honnorat, sénateur, ancien ministre de l'instruction publique, président Pineau, recteur de l'Académie de Poitiers. Jean-Louis Faure, membre de l'Académie de médecine, professeur à la Faculté de médecine de l'Université de Paris \utlolient, doyen de la Faculté de médecine de l'Université de Clermont Coutière, professeur à la Faculté de médecine de l'Université de Paris Lespiau, professeur à la Faculté des sciences de l'Université de Paris et à l'Ecole normale supérieure Léon Bertrand, professeur à la Faculté des sciences de l'Université de Paris et à l'Ecole normale supérieure Perez, professeur à la Faculté des sciences de l'Université de Paris Maunier, professeur à la Faculté de droit de l'Université de Paris Cozis, professeur à la Faculté de pharmacie de ''Université de Paris Tassilly, professeur à la Faeuité de pharmacie de l'Université de Paris Leveuf, agrégé près la Faculté de pharmacie de l'Universile' de' Paris Picon. agrégé près la" Faculté de médecine de l'Université de Paris.

L'Académie de médecine est représentée, de son côté, par le docteur .Maurice Auvray, professeur :;grégc a 'l'a Faculté de médecine, chirurgien des

hôpitaux. ̃•̃ .'̃'̃̃̃•̃' l

L'idée n'ériger un •monument à la France pour perpétuer le souvenir des luttes pour un idéal commun et marquer la reconnaissance de la Yougoslavie ;iu peuple français pour la part qu'il a prise dans la réalisation de l'unité nationale a reçu un accueil chaleureux et unanime, car la Yougoslavie est un pays où la France ne compte que des amis. En premier lieu, le roi Alexandre, qui préside magistralement aux destinées de son pays et qui aime à rappeler que son père, le roi Pierre, avant de monter sur le trône, servit vaillamment comme lieutenant dans l'armée française en 1870. Le gouvernement du général Jivkovitch, qui poursuit avec succès l'œuvre du redressement national, fiit aussi très heureux de donner son appui à cette llelle initiative, qui vient du plus profond de l'âme du peuple yougoslave. Celui-ci se souvient qu'aux heures sombres de la grande épreuve de 1915 ce fut la France qui, la première, lui tendit une main fraternelle. Ce sont là des choses que l'on n'oublie pas. Le monument a jailli de l'imagination puissante de Ivan Mestrovic, qui est le plus grand sculpteur yougoslave. Il porte ces simples mots « Aux générations à venir Aimez la France comme elle nous a aimés. 1914-1918 ». On pourrait aussi bien .y graver, ces paroles naïves, mais si belles, qu'adressa à un voyageur français un humble paysan des environs de Monaslir, qui se souvenait que dans ie cimetière de son village reposaient des soldats français, tombés glorieusement, en 1916 et 1917 « Dis à. ton roi que nous sommes prêts à donner notre vie pojjr lui comme pour notre roi Alexandre ».

Ainsi, le 11 novembre, à Belgrade, le roi, le gouvernement, le peuple et l'art yougoslaves communieront dans l'amour de la France.

S. Lucas.

SERVICE POSTAL MARITIME Prochains départs

Volexdam (Rolland America Line), Boulogne et Southampton (le 11), Santander (le, 14), Gijon (le 14), La Corogne (le 15), La Havane (le 27), VeraCruz (le 29).

Lotos (Messageries Maritimes), Marseille (le 11 nov.), Naples (le 13), Le Pirée (le 16), Constantinople.(le 18/19).

Amboise (Messageries Maritimes), Marseille (le 11 nov.), Port-Saïd (le 16), Djibouti (le 21), Colombo (le 29). .-̃ • ,̃


j ï', .A. X*Jk. CHAMBRE i M politique extérieure du gouvernement

En la personne de M. Briand, le gouvernement continue d'être interpellé sur sa politique extérieure et la direction qu'il entend lui imprimer d&ns l'avenir.

Hier, à l'ouverture de séance, la parole fut donnée à M. Sj:apini, député de C'est en ces term-êsqu-'il avoua ses craintes et ses doutes "Je suis 'désolé de lacampag-ne au parti socialiste :qui tend à représenter certains hommes de France comme amis de la guerre. Cette campagne qui reposé sur ht fornittfe «lu paix à tout prix et n'importe comment » est la même que celle qui, en 1914, nous- aurait," si" elle avait' triomphé, conduits à l'esclavage. >

i:B.è-J§11L. Jusqu'à la guerre, sous cinq chancelieTSri^AHemagne' a- poursuivi la même politique isoler la. Fnsn se, l'affaiblir à l'intérieur pour, le jour venu, lui imposer ses conditions ou lui déclarer la guerre. ̃ -'•̃̃- ::̃- ̃ :̃̃ ̃' ̃ »Ce fut le temps de la Triple-Alliance^ à laquelle, fit -bientôt éduiiibre la Ïriple-Entente.

» En 1919* une autre formule de' sécurité fut re| eïtérehée. et au système de l'équilibre fut substitué le 'système- .de' solidarité' qui devait se réaliser par la Société des Nations. La politique française d'anrès-giierte s'est proposé deux buts établir par la société" des Nations une véritable solidarité universelle des peuples, désarmer moralement et effectivement l'ancien adversaire; « Arbitrage, sécurité, désarmement » Les deux premiers termes se conditionnent le troisième ne peut être qu'une conséquence.

» Arbitrage. • Le pacte général d'arbitrage n'a reçu que l'adhésion de quatre nations.

>> Sécurité ? A l'exception de la France, les peuples se sont dérobés et le protocole de 1924 n'a pu être-Uccepté.

?>. Déçaô^nement ? Les conditions n'en étant pas réalisées il est impossible d'y songer et M. PaulBoncour a écrit « que la pire erreur serait de croire que -le désarmement est, par lui-même, une sécurité ». ̃̃̃ -•:̃-̃̃'̃̃•

:» La Société des nations n'a donc pas rempli son rôle. L;idé,e est née alors d'une Fédération, européenne qui assurerait la paix. Mais de sérieuses div'eî-geiices de vues sc sont bientôt fait jour entre les nations les unes se cantonnent dans la formule;<:< i-eyisiçm », les aigres, dans la formule « non-

rcv,is.Îoh,;>. n- i, Ds ,~y rv '> C

» Ainsi, "c'est, une,' cp,nèatàn6n. a'eiadén\ce'que' Vè.\ projet d'orgaiVîser ïa*tMî»c a-échoué L- ̃ -̃̃̃̃ » Le. pacte -Kellogg. *?, M. Pierre CQt en a signalé luï-même' les lacunes. Sërorit-elles comblées iians l'avenir •'?- C'est possible. Aujourd'hui, elles ne le sont pas;"Le- rapprochement francô-alleman.d était une- tâfthe ardue, complexe, qui se heurtait aux plus graves difficultés morales, économiques, poli-

tiques ̃».

Ces difficultés, M. Scapini les énuméra, mais il én.umèra'de même les efforts faits .par la France pour obtenir ce rapprochement souhaité, et il énumé-ra encore ses concessions. Mais à toutes ces générosités qu'a répondu l'Aliemagne ?

Le 17 juin 1930, au Reichstag, M. Curtius déclarait qu'un accord amiable entre la Francs et l'Aïlémagne sur la ques:ion de la Sarre améliorerait 'autant leurs relations que l'évacuation de la Rhénanie1. Mais, cette évacuation, quel effet a-t-elle doueproduit en Allemagne ? Une crise de nationalisme aigu, marquée par la mobilisation du Stahlhelm suF-le;Rhin

» Est-ce ce que nous étions en droit d'attendre ? `! » Pour couronner le tout, les élections du 14 sep- tembre ont révélé l'importance du mouvement hit- lérien, subventionné par la haute industrie allemande et appuyé par le « Casque d'acier », cou- vert lui-même par le Président Hindenburg. Voilà la .réponse, de l'Allemagne à notre politique de conciliation

» M. Briand rappelant ici naguère la mort d'Erzberger et de Rathenau, assassinés par les chauvinsallemands, demandait « donc être mort » pour être cru sincère" ? "> il 1

» Sincèreï^'Wi'a -été' ïiî^m'êfti'e. Seulement, il a

été trompé.. ,)r.- »-. c.

» Pendànt:Jqu'il ^fàisaïf" sa politique qui n'avait pas du reste pour conséquence directe de resserrer le bloc des Alliés" –"nos anciens adversai- res, eux, pratiquaient à nouveau, derrière l'écran trompeur des assurances pacifiques, l'ancien sys- tèHie -des alliances. En Europe, aujourd'hui, on peut distinguer quatre groupes le premier comprend l'Allemagne; l'Autriche et la Russie le second, la France, la Belgique, la Pologne et la Petife-Entente.; le troisième, l'Italie, l'Albanie, la Bulgarie, là Hongrie, la Grèce et la Turquie le quatrième, l'Empire britannique.

» Situation éminemment dangereuse la possibilité d'un accident existe. J'aimerais que mon pays en fût protégé ».

-En terminant, l'orateur dit la nécessité d'un regroupement des Alliés pour élever une barrière de- Vatit.làf guerre et la nécessité pour la France de mettre la défense nationale au premier rang des problèmes qu'il lui faut résoudre.

Le problème de la défense nationale et le problème des effectifs se lient. M. Scapini se prononce pour lé service militaire de deux ans ou tout au moins de dix-huit mois, estimant que la loi d'un an ne peut que nous être funeste.

` (~*

[*

\M. Ernest Pezet, démocrate populaire, parla après M. Stdpirii. H montra en quoi l'Allemagne a tort de réclamer- une revision des traités de paix et pense que chancelier Bruning est trop. avisé pour s'engager dans une pareille politique d'aventure. son avis, 'l'économie, .al.leinaade. serait, forte-, ment .«tisanlée. par ,un,s\r«J'^ion -acuité, SjWW^.Wc-

ailleurs assurer la paix, \i^z y\. ,th'ih:-v-> u^ ïvtmni,

Au surplus, dit-il, toutes lés nations .demanderaient après l'Allemagne une revision des traités et lav situation de l'Europe remise en question. ai Pezet a dit que l'Allemagne ferait plus sagement .en s'orientant vers uiie organisation euro-

péenne.

Il étudia la question du couloir de Dantzig, « indispensable à la Pologne » et n'accepta pas l'idée de. sa suppression.

Poursuivons, dit-il, la- politique de rapprochement, non pas malgré mais à cause des difficultés que nous pourrons rencontrer; Il est naturel qu'il 'ait des divergences de vues et d'intérêts entre PAUemagne et nous. Ce qui importe, c'est de les ajuster sans. toujours penser que seul un conflit pourra régler les difficultés.

Au témoignage dé M. Pezet, il serait bon de multiplier les ententes particulières économiques rr- Si l'Allemagne refuse de s'articuler à une organisation européenne pacifique, il faut que cette organisation se fasse assez forte pour l'y entraîner. >> Ressaisissons-nous les imprécations, les sarcasmes, ce n'est pas de la politique

» La « dernière des guerres » Formule imprudente Hélas, oui la guerre est toujours possible. Mais ce n'est pas une raison de nous décourager. Nous avons fait, nous, notre acte de foi. Nous avons Je droit de dire à l'Allemagne « A toi de » 'faire- le tieh »

», Telle est la lente, la réaliste, mais l'humaine: politique extérieure; que nous voulons, et qUe,-

seule, nous: pouvons.. suivre »,• ̃̃

;̃̃̃:̃;̃ :V >.r*v ̃ *••

N'y a-t-il pas lieu de s'êtonher, dit 1\I. tielsol, du groupe,de l'Union démocratique et sociale, qui succédait à la tribune à M. Pezet, n'y a-t-il pas lieu de s'étonner qu'on en soit encore à discuter avec l'Allemagne de la responsabilisé de la situation qui existe encore dans le monde ? 9 Il jeta un Coup d'oeil sur le passé, sur notre politique, sur les exigences allemandes, nos faiblesses, et-en arriva; lui aussi* à la principale des revendications des vaincus d'hier la revision des traités. -a1# La revision des traités, c'est la remise sous le joug de la Pologne, de la Roumanie, de la Serbie, de la Tchécoslovaquie et bientôt de l'Alsace-Lor̃ raine 1

» Le rapprochement des peuples, fort bien, mais avec la sécurité pour nous et nos alliés et le respect de leurs frontières et des nôtres.

» La revision des traités, c'est la guerre 1 » Et ceux qui pi'êchen* « la paix à tout prix» » nous y conduiraient également.

» Il n'y a qu'un moyen d'éviter la guerre, c'est d'assurer-la défense nationale, d'exiger le respect (ies traités, de garantir nos frontières. Une autre Il'. condition, c'est l'union de toœs tes partis qui fait précisément, pour ses revendications, la force de

rAllemagne.

» Quelle sera désormais l'attitude de la France vis-à-vis de ces revendications inacceptables et dangereiisies V Elle doit répondre non

» i'eutrêtre une ppiitjqtte rie fermeté obtiendraitelle à cet égard quelques résultats.

» Gcéthe a rappelé Lt belle attitude du commissaire da peuple Merlin de Thionville, collaborateur de 'Gâfnôtj àprâs la reddition de Mayence.: La race n'est -j.p,as perdue chez nous des Merlin de, Thitjnf ville et des Garnot »

.̃• ,.̃ *.̃ :̃:•̃•̃̃̃

On annonçait dans les couloirs, avant la .séance, que NI. Raynaud, ministre. des finances, accepterait, en ïîii. de Journée, .dë'rjépondre immédiatement aux orateurs qui devaierttl'iiïterpelîer sur la crise boursière actuelle. Mais il fut convenu que ces interpellations ne seraient discutées que vendredi pro- chain.

La Chambre ne siégera plus jusqu'à jeudi, où l'on continuera de critiquer ou de louer la politique extérieure du gouvernement.

A la Commission des finances de la Chambre

Premières augmentations, 57 millions La commission des finances de la Chambre a délibéré hier sur une première motion, déposée par M. Vincent Auriol, et disposant que la commission n'inscrirait aucun crédit pour création de services administratifs, sauf pour ceux créés par des lois spéciales, et que, dans le cas où de nouveaux services seraient créés, les effectifs anciens qui se trouveraient allégés seraient l'objet de ré- (1 ductions budgétaires calculées en conséquence. Cette motion il été votée. il

M. de Lasteyrie a présenté alors un autre texte

UHîai. conçinaf- ;i: -̃•

« .Rigpïae à mettre un terme à raugmeni^tiftà ijicessàn^çs.cfcs dépensas., publiques, la comni,issipn1 ilPs' fÏTi^rtces -'décida de' limiter le montant giônal des dépenses budgétaires do l'exercice 1931-32 aijx. chiffres proposés par le gouvernement. Elle s'engage à repousser toute demande d'augmentation! de dépenses oui ne serait pas contrebalancée par des économies corrélatives. »

Mais la commission n'a pas cru devoir prendre un tel engagement. Elle n'a pas adopté cette mo- tion. Le budget de l'intérieur a été adopté ensuite, l r.vec quelques augmentations de dépenses 45 milHons de plus pour les chemins vicinaux soumis à une circulation intense, 10 millions de plus pour t les subventions aux départements, afin de leur per-ricttre de classer certains chemins vicinaux, et deux millions pour les subventions aux associations syndicales constituées pour l'aménagement des lo- tissements défectueux.

L'ODEON VA ROUVRIR SES PORTES.

Mais un Odéon tout neuf

Après un relâche de plusieurs mois, le second

théâtre français reprendra lundi son activité en

présentant au public Madame Sans-Gêne.. Pourquoi ce '^relâche prolongé-?. Pour crue vous ne reconnais- siez, plus. rOdépn. larsqueiStf us!«TÔUs y rendrez de-

̃ nouveau. •,̃ ̃̃ ,-] ^h ,j_ _JL, ;{:i ;• ï-j

saileet la icêne ont été refaites complètemenî, Un 'Chiffre montrera' "Finïportancë des travaux '• cinq iTrilliôiis, dont trois millions et demi versés parl'Etat; quinze cent mil^ejjJjt^ji^S; apportés par M.'Paul.Abram. 7

La salle d'abord, qui intéresse chacun. Depuis priés d'un quart de siècle elle était d'un jaune canari qui n'avait résisté que fort peu aux outrages du temps, Elle est aujourd'hui d'un rouge viûline, teinte. plus chaude, plus seyante aussi. Les loges en encorbellement sont mises à l'alignement, ce qui a autorisé, au balcon, la création de rangs de fauteuils supplémentaires.

Les appliques lumineuses qui vous dardaient brutalement leurs rayons dans l'œil sont remplacées par un cordon électrique qui fait le tour de la salle et nous éclaire sans nous aveugler. Passons sur la scène.- Nombreux sont ceux qui suivent avec curiosité les progrès de la machinerie. L'Odéon, théâtre d'Etat, a consacré tout son effort à s'inspirer, dans la mesure de ses moyens, des initiatives privées les plus modernes. De cette scène, il ne reste plus rien, rien que nous ayons vu naguère. Les quatre murs, peut-être-, et encore Depuis le toit jusqu'au troisième « dessous », tout a été démoli. Le cintre est surélevé de quatre mètres le plateau a été abaissé et rendu horizontal. Trois prosceniums permettent, au gré d'un bouton électrique, de donner à la scène la' profondeur exigée par la figuration la plus considérable ou l'intimité dont s'accommode mieux une action à peu de personnages. La fosse d'orchestre a disparu, à nos yeux du moins;

Descendons un étroit escalier. Les trois « desspu^ » ont ..été réunis pour constituer un vaste maigasyi .'dé- décor ei.de costumes. Un ascenseur pré»' !drâlfe"s'J décors inutiles désormais derrière 'Ja-toilev de fond et les ramènera dans leur resserre "pré-1 visoire. t

En ce qui concerne l'éclairage, soixante-quatorze lampes éclaireront le rideau d'horizon suivant les modalités multiples prévues au jeu d'orgues, 'd'un modèle tout récent.

Le manteau d'arlequin, mobile, assurera la hauteur réclamée par le spectacle. Deux portails roulants régleront la largeur.

Et puis cela tient du miracle imaginez que deux administrations dont on s'est si souvent moqué, celles du Sénat et de l'Odéon, se sont rencontrées, à dix jours d'intervalle, pour avoir cette audace solliciter l'octroi d'un câble à haute tension et transformer elles-mêmes leur électricité. En sorte que, sous cette double action, les câbles jumeaux ont été posés d'urgence. Les habitants de la rue de Vaugirard n'en reviennent pas. Pour finir, un détail. Dans les loges d'artistes qui évoquaient si tristement les chambres de bonne' d'autrefois, il y aura, mais oui; des lavabos et l'eau courante.

M. Paul Abram peut être satisfait de son oeuvre. Avec l'allant de la jeunesse, il a vivifié le vieil Odéon.

Maxime Gifard.

NOUVELLE MILITAIRES

;.̃ Eiat.-majop général âé l'armée ,< i. -Le? général de brigade Voiriot, 'Chef d'ëtatrmajor du gouvernement militaire de Paris, a été désigné pour exercer en outre, provisolrd'ment et jusqu'à nouvel oi-dte,' Jes fonctio'ns de thef d'état-majof flfe' la région de paris.

Au Conseil supérieur de la défense nationale Conseil supérj«ui?.de là. défense îiatibnale s'est i'éttfli Wér aprês-nlidis & l'Elysée, soUs la présidence de M.'1 Gaston Doumérgue.

A l'état-major général de l'armée

Le général de brigade de Bourgues, <ibmmàndant l'attillÉrië de la Il* division, et le général de brigade Bonneau, commandant le 1" gfOUpe de subdivision de la 4'e région, ont été placés dans la section de réserve^

Toute demande de éhangement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbtés-p ste pour couVfit une parlie dés frais d°. renouvellement de fa bande*

R'EVUE DE LA PRESSE

Le discours de M. Pranklin=Bouillon L'écho que font la plupart des journaux et plus particulièrement la presse. dite !de grande information à l'exposé de M. Franklin-Bouillon amène à penser qu'une nouvelle duperie des partis nationaux, au nom de l'union et de la solidité ministérielle, n'est pas une hypothèse à

écarter.

« M. Franklin-Bouillon commente l'agitation nationaliste » écrit le ~4 TVA' d'un exposé qui, dans sa modération volontaire, touchait à la politique officielle du; Rëich.

L'interpellation de M. Fi'anklinrBouillon, depuis longtemps annoncée, était très attendue. Elle "ne produisit pas ctpendaiit -'l'ë^Temous escomptés de certains, le député, .de ,Seine-<et;>Oise,- en un excellent discours, avant avec son^éloquence et sa vigueur habituelles fait uniquement le procès de l'Aile-; magne, de ses manquements' et du 'danger qu'elle faisait courir à la paix, ef-ne s'étant adressé au gouveraement que pom- lui demander de se mort' trer s«ns faiblesse .envers un débiteur rée.alcitrant. Au PETIT .PARISIEN, c'est l'altération et l'ôcrasenient des faits ejjtés à la tribune. On u'ose mênie pas recueillir dans, ga précision suggestive la revendication <j.ue. porte- la pièce de trois marks sur l'Alsace

Pour illustrer. son exposé; ..le député, .de Pontoise a– au milieu d'une vive sensation montré un thaler portant en efiigîei'aigle allemand, perché sur le pont qui rehVles deux- rives du rAttin0 et le bec tourné vers.lâ-F-Fane6, ̃̃̃̃ Cela, pour né- ciferqtfuîi exemple."

Cette besogne -a une première" -conséquence le- publie reste. ̃ imparfaitement informé de la situiation véritable, et un sens pour nous devant d1* journaux, que nos bons confrères allemands 'ont coutume de voir « en régie » gouvernemen- tale. ̃̃' La presse de gauche, cliente assidue du Quai d'Orsay, n'a que raillerie et élude, par une gymnastique de cirque, les conclusions nécessaires. Voici, par exemple, M. Jean Piot (CEUVRE) qui, examinant le redressement préçoàisé par le député de Pontoise, éôlit

D'abord, refuser à l'Allemagne tout moratoire

au cas où. elle, en de.manrder.ait un « dansrda

mesiirë, éa iiioins,. "irotts le" pourrions Car M: Franklin-Bouillon, polir Wre véhément,- a soin- pourtant, comme tous leu -lanceurs, de surenchères, tout comme un Hitler ou dppmme un Mussolini, de se réserver une porte de sortie.

Ensuite, interdire les irëiuni-ons des '«' Casques d'acier ». Dans la m-esiire'Su-3si, sans doute, nous le pourrions. Car erifin, il ne suffira peutêtre pas d'exiger que les Casques d'acier ne se rassemblent plus pour l'obtenir. Et alors, de deux choses l'une ou nous avalerons la couleuvre, ou nou* mobiliserons. •- ̃̃" '̃̃

i- A Berlin criait-on 'îtier à M. Franklin-Bouil-

loji A BerlÜî!-cfÎait-on "hier àM. F¡'anklirJ,-Bouil-

lon pendant cette. partie de son- exposée >,

Et c'en éjtaiti.ea fait, la seule oericlusion logique. On peut seulement regretter que ..Franklin-Bouillon ne l'en ail, pas tirée -lui-même., ̃̃ « Ou nq^i avalerons la couleuvre ou nous mobiliserons ». Voilà le pivot essentiel, du locarnisme. On ne peut rien l'Allemagne veut le corridor polonais, que la Pologne cède « l'Anschluss i) ? que la Tchécoslovaquie se taise l'Alsace ? Pourquoi pas? Ne è'agit-il "que le Heieh soit persuadé que les Fïahçais n'ont qu'une crainte niobiliser ? A genoux, la France. M.. Gabriel CUdenec qui-'iéèrit -maintenant dans la REPUBLIQUE, et à q[ui rious faisons depuis plusieurs mois l'honneintïde le prendre pour un traducteur. zélé des.. manœuvres briandistes, rie réjjopd même plus ntftre déférence et quitte le bon sens pour les. r^gioag, de l:a'"fântaisie '.men-:

taie,, «; ;jS£,Franlilin-Bouilipn, écri^-jijt, pronrtn.ee

s iir des questions diplç|jtnatiques un discours de tribun ».

M. Franklin-Bouillon- n'admet pas l'idée, de revision. Il n'admet ni retouche iii ajustement. Tout au contraire, il veut faire de la frontière polonaise et de la fi:ôntièrftîr.ança'isé'->une frontière commune. « Nous nous déclarerons, menacés..partout le statut des nouveaux Ètats-.sera mis en cause » C'est holding des frontières

Le député de Seine-et-Oîsé ne se rend peut-être pas compte que soit discours revêt ainsi moiiis l'aspect d'un plaitlo.y-erqûé- d'une exhdrîation.Sa thèse prend, pat l'excès de> izèle dont elle témoigne, l'allure d'iine. -sorte de «.Allez, mes-

sieurs > qut péüf avotx;pô.pr ter,là oû,

sieurs » qui peut av'oi)-pojifi effet "d'inquiéter là où,

précisément, -faudrait' rassurer.'

M. Fran!di:n.*BouilIôn' êoMôftdle rôht'de conseil-

ler, d'associé, «.'tétabiit-.djes'solidaiités de fait que ne commande ni l'intérêt -rta-Ia France, ni l'intérêt des nations en cause.. '̃

Le discours du xiépûtéSèrneHetÔise. n-ous semble devoir relever surtout d'une" prilitiqûë spectaculaire. Ce discours .a -:p6'rlé parce qu'il était chargé d'effets faciles et- soutenu par le souffle d'uii orateur de qualité. ̃

Nous avons vn hier le tribun se saisir du dossier du diplomate et eh fàirfe' voler les feuillets! Attendons que le dipWr&âle ait ramassé les feuillets avant de savoir icCcmi' restera de l'effort dli. tribun. r/

M. Briand, lui, connaît les « trucs jj qui font de la vérité tout nue la >;éi'ité diplomatique. ,N,qs çonïrêfes nationsiixiBcmt fdrt satisMits d'Une: paît, des' choses tfti4es Orit'ëté* dites à lîi tribune; d'autre part, e(iîèS ^ofit été fâçoft à ne rien dérâriger à la SôlMité et à l'homogénéité du ministère. L'AVEiSURi dont la quiétude n'a pas de limites, ouvrê"dës temps nouveaux à notre politique L

KToUs ayons fait tout ce.irué nous avons pu pour prouver à. rÀllemagne et au monde nôtre, désir de favoriser l'apaisemeiïf 'eurppéën et de préparer Une réconciliation entre le' Rèiclî et nous. On ne peut et nous ne devons rien nous reprocher. Mais, puisque l'on veut, remettre :tout en: question, puisque l'on se dérobe aux obligations naguère acceptées, nous n'avons d'autre ressource que iious en tenir à ce qui reste des .traités; s\: ft ne plits- souffrir qu'on tente de les (r'ânsgreisei- ,< 'Il n'est pas dôûteUx que le gouvernement fasse sur ces points' des -déclaratïtins safisfalsaiites pour tout le monde.Les.rd6rnîërs événements -d'Allemagne ont créé chez nous, un sentiment d'inquiétude dont on abuse de divers côtes. Une mise au point s'impose. La France, pacifique, ne veut être la dupe ni des uns ni des" hutres;' Pour qu'elle ne le soit pas^ il suffit que ses gouvernants parlent hetj et à Paris, et à Genève. Le, pays étant assuré qu'aucun des événements extérieurs récents ou proches n'est susceptible de surprendre notre vigilance, les Cam-

pagnes' excessives "dont, d'extrême-droite et d'ëx-

trême-gaUçhe, on Mi rebàtiles oreilles, cessei'oJit

Cr'elles-mênïés.

Dansons en rond M. Bjûand va parler net à son amie l'EtiropËi ïl •"̃

LE TEMPS: "\™'° 'f" ̃̃

Ceux des membres.de l'oMpsition qui se flattaient dé trouver dans le discours du député de Seineet-Oise des attaques contre M. Briand et qui déjà y voyaient le moyen de mettre en difficulté le gouvernement en seront pout les frais de leur imagination. Dans les circonstances actuelles où les événements, s'ils ne doivent être pris aU tragique, doivent être pris au sériesux, il faut que les adversaires du gouvernement renoncent à'ieurs illusions. Il y amie politique htmïogèûe dans iiii ministère solidaire, NoUs ajoutons dans Un ministère du-

rable. Les applaudissements à peu près uhàttlmés

qui ont accueilli certains passages du discours de M. Franklin-Bouillon prouveront, en France et au dehors, que le gouvernement rassemble autour de lui l'opinion de l'immeiise majorité des Français. La paix; oui, niais que messieurs, les Allemands commencent.

Coinntent le Teîttps ne sait-it point que bel-

licisme est non outre-Rhin, mais dans ces nationalistes et impérialistes français qui prétendent que le statut territorial de Versailles doit être respecté intégralement ? P

C'est ainsi que M. Briand. a, depuis quatre ans, représenté l'inquiétude de nos journaux devant sa politique.

M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) note, du débat d'avant-hier, que les espoirs de l'opposition sont en déioute ̃ ̃'̃: •- Le' nombre et la qualité des applaudissements qui ont accueilli hier J le discours remarquablement ordonné et persuasif de M. Franklin-Bouillon;; auraient montré à l'opposition cartelliste,- s'il en. était besoin, l'impossibilité de renverser le gouvernement de M. André Tardieu sur le terrain'de la politique extérieure. L'opposition le sentait si bien par avance qu'elle a essayé de mettre en œuvre pour arriver à ses fins (les moyens moins normaux et plus nauséabonds. Décidée à exploiter les dé'gâts causés par la suspension des paiements d'une banque de spéculation, elle a chargé le parti sociâ- liste d'interpeller sur le «..malaise financier », avec l'arrière-pensée, bien entendu, de faire peser les conséquences de ce malaise sur le gouvernement. C'est un terrain où l'inquiétude devient aisément émotion, et l'émotion panique. Créer cette panique, déchaîner une tempête à la faveur de laquelle on brisera le ministère, tel est le plan. Est-il besoin de souligner que l'opposition prend là de bien graves responsabilités et que cette fureur antigouvernementale, en se proposant hypocritement de voler au. secours d'un « malaise », risque de déchaîner une crise financière et de ruiner une foule de Français. L'opposition socialiste et radicale-socialiste veut des portefeuilles Il faut espérer qu'elle ne les aura pas.

Curieux relevé, sur le vif, de la séance dans le PETIT BLEU

Selon des témoignages concordants, 350 députés environ ont soutenu l'orateur de leurs applaudissements constants et marqués par là qu'ils approuvaient sa thèse. Le malheur est que ces 350 députés une majorité, en somme ne sont pas dans le même camp. Nous voulons dire qu'on en compte peut-être 200 sur les bancs de la droite, qui est gouvernementale, et 150 dans l'opposition. Donc, 200. voix de la majorité soutiennent le gou- vernement, mais pas M. Briand, tandis que 150 voix de l'opposition répudient le locarnisme et son au'teûr.' Etrange. ̃"

ÏI'fçst' înfiViitenâhf dé'moîitrè què('skns-M/'fiWi*Bdt%

le ministère au pouvoir ne tiendrait pas" et:qu':UM' ministère présidé par M, Bçiand ne tiendrait pas, davantage..

A l'honneur du parlementarisme

M. Pierre Héricourt (ACTION FRANÇAISE) fait sans doute la plus intéressante remarque qui puisse être offerte à l'histoire sur une séance qui laisse M. Briand au plafond

Il y a manqué la conclusion logique le procès d'une méthode et d'une politique, celles qui nous ont conduits, quant à l'Allemagne, au point d'insécurité nous en sommes. Il y a manqué le procès

d'Aristide Briand.

On aurait dit que M. Franklin-Bouillon avait peur de prononcer le nom du titulaire actuel du portefeuille français des affaires étrangères. Tardieu, visblemeni, 'était passé par là.

Comme il fallait. s'y attendre, la conclusion du député de Seine-et-Oise a été pour réclamer seulement la reconstitution de l'union dans la nation, en face de la menace allemande. Mais l'union avec qui, et pourquoi ?

IAinion avec Briand, pour Une politique semblable à celle qui notis a menés où nous sommes ? `? Merci bien.

L'union avec tous les responsables des menaces de guerre qui pèsent sur la France ?" Merci encore. L'union pour une action de salut national ? '? D'accord. Mais cela suppose dîabord que seront; placés dans L'impossijDJlHÔjde -nuire ceux qui nous

ramènent la guerre et mii 'minent le moral du pavs.

ramc..n.?nt l.a~u. ,,¡.Te.et )I,(JI\¡,l~e.n.t .1,c..nl.?rpJ ..?,11.)~Yf'

M, Pierre Ï-Jéricour.}; a une .tçrjribl.çL lqgjgue,.O.n,

voit bien qu'il- né!lcbri\i'aît"p^s là" douceur de

satoir ivl. Rriand ne. cb.1i\1alt1!:ts lai d9Hèj,ur, 41;

savoir M. Briand pafifpiè? v ">

A ce propos, M. CWà'rfeïî Maurras nous reproche de ne pas voir que M. Tardieu, par le fait de la présence de M. Briand dans le cabinet, est voué à un « échec fatal ». L'idée du directeur de V Action Française n'a pas, à nos yeux, la force d'un postulat, L'abaissement (incontes table dans l'esprit public et dans tes sphères parlementaires) de M. Briand qui a joui depuis quatre ans d'une situation privilégiée, .laisse de la marge à l'activité d'un 'président du Conseil on peut attendre que M. Tardieu, considérant que la propagande révisionniste allemande S'âppiiie volontiers sur nos feuilles briiiildistes, déclaré solennellement notre volonté de ne pas laisser toucher au statut de .Versailles et fixe en conséquence le travail diplomatique on peut espérer qu'il supporte mal de voir le ministre des affaires étrangères français fournil" a M. Théodor Wolff un témoignage stlr l'injustice des traités fdaiis le Bcrlincr Tagèblati du 2 novembre. « Bien des personnes en France, se rendent compte des méfaits des traités* M) Briand est convaincu depuis longtemps* » -écrit Wolff). On peut espérer encore du président du Conseil un sériettx assaihisseliienf de la besogne de certains de ttos agents diplomatiques et une « ré»ie » de presse jusqu'ici détenue par le Quai d'Orsay. M. Tardieu le fera-t-il ? M. «Charles ;= Maitfi ras écrit- « Si Tardieu vaut quelque ehôseYce que j'ignore, son plus grand intérêt est d'être délivré' de Briand ». Nous faisons exactement la niènie interrogation sur le président du Conseil Mais nos vœux vont à son honneur.

Le désarmement genevois

En marge de la réunion de la commission préparatoire du désarmement, la presse allemande travaille. f ef nié à Un des buts les plus pressants du Reich la liberté d'àHiiëmetth La GAZETTE DE FÎUNCFORT s'efforce de prouver que la réduction des forces militaires françaises n'est exacte que « mimériqUèîriënt », par le jeu des chiffres

S'il était besoin d'une preuve de plus pour démontrer que le passage ait service d'un an est tout autre chose qu'Un premier pas vers le désarmement, il n'y aurait qu'à jeter un coup d'oeil sur leg chiffres, en augmentation continuelle, du budget militaire français de 1928 à 1929, celui-ci s'est élevé de plus de 200 millions de 102!) à 1930; de plus de -500 millions de marks br. En i93O< les dépenses effectives de la Fraiice pour son année dépassaient celles de 1013 de 874 millions de marks, or (les différentes sommes se trouvent très habile^ment réparties sur pas moins de .19 budgets différents). Le budget militaire français de 1929 représentait environ 90 0/0 de l'ensemble des dépenses [publiques et il était supérieur à celui de l'époque « de-. la course aux armements d'avant-guerre,; supérieur aussi aux dépenses militaires de l'Alle-

iiiiagne, d'avànt-guerre, .?

La vieille Frankfurtet qui sait taire le budget de la Reichswehr produit cete.calpllis attrayants pour la conclusion que voici <

Tarit qtte la France n'aura pas {HffiinUê lô Contingent annuel des recrties et limité les exercicesei'ilë's'Ci,' tant qu'elle h'Hura pas diminué ses effectifs de l' «-active » ainsi que le no.iibre des officiers et des soldats à service de îôilgue durée, tant, enfin, qu'elle ne consentira pas à étendre les réductions. aux stocks de guerre, il ne saurait être question rie désarmement, ni de paix et de sécurité

européennes.

La DEUTSCHE ÊE1TUNG est émouvante L'Allemagne est menacée Située au cœur de l'Europe, dépourvue de frontières naturelles, Sans fortifications, sans tranchées bétonnées, sans batteries cuirassées, l'Allemagne possède une armée

de 100,000 hommes qui ne disposent ni d'armes modernes ni de canons lourds, ni de tanks, ni d'avions et qui suffisent à peine pour maintenir l'ordre et la sécurité à l'intérieur. Autour de nous, le monde est; armé jusqu'aux dents. A l'ouest, c'est la France qui prétend hypocritement avoir fait un pas décisif dans la voie du désarmement par le vote du service d'un an, mais elle possède un effectif de paix de plus de 600,000 hommes, comprenant 36,498 officiers et 179,000 soldats à service de longue durée, c'est-à-dire une armée de' métier plus de deux fois plus grande que l'armée allemande, et un corps d'officiers neuf fois supérieur à celui de l'Allemagne. Mais non contente de cette armée de métier, la France met l'ensemble de sa population, jeunes gens et vieillards, hommes et femmes, au service de « la défense nationale » ,eîle s'emploie méthodiquement à préparer chaque jour les gar- çons et les adolescents, physiquement et "intelleçtuejlenient, au service militaire elle appelle alix armes quiconque peut faire une besogne utile, etsans être affectés à aucun travail .civil, ̃écritures- par exemple, tous les Français sont obligés de s'exercer militairement pendant un an, sans compter les exercices répétés des « réserves », qui ont lieu chaque année. La France n'a pas honte de recruter des nègres et des jaunes, des indigènes de toutes les couleurs pour les forcer à défendre la mère-patrie « menacée ». Dans cette France, qui dispose de toutes les armes modernes qu'on peut imaginer, la fumée de centaines d'usines d'armes monte au ciel, et les frontières sont hérissées .de, béliers de béton et de remparts garnis de fils barbelés.

Voilà, tout fait, le prochain discours de M, Daladier.

LA THESE FRSRiÇftlSE

M. Auguste Gauvain la formule dans le JOURNAL DES DEBATS

Ln thèse germanique consistant à ramener les armements des grandes puissances à l'état imposé à l'Allemagne par le traité de Versailles ne peut s'appuyer sur aucun texte. Le préambule de la partie V, dont elle fait toujours état, dispose seulement que « l'Allemagne s'engage à observer strictement les clauses militaires, navales et aériennes ci-après stipulées, en vue de rendre possible la préparation d'une limitation générale des armements dn toutes les nations ». L'explication du préambule est Toutes les puissances alliées sans ^aUOïlBe' e.iecoptfoi'yivoulaient énergiqueihent la

puppf-e^BiojjfïdfU mftitafjsjmç '.allemand, un des. prïh-

îcipaijx, bujs, tet, une..condition essentielle1, .des» traite^

de paix. Ce but ne pouvait être atteint que si la limitation des forces allemandes était assurée d'une manière permanente. Autrement, la course aux armements aurait recommencé. Il était. nécessaire que les puissances pussent organiser la limitation de leurs armements sans avoir à se préoccuper de ceux de l'Allemagne. D'autre part, elles fixèrent les conditions de cette limitation dans l'article 8 du traité. Il n'est question nulle part de parité, ni d'égalité, ni de désarmement. L'Allemagne peutelle prétendre, par exemple, que la flotte des, grandes puissances navales soit ramenée à l'état prescrit pour sa propre flotte par le traité?̃ Sur. le vif

Notre confrère LE PETIT RETHELOIS, que dirige M. Cabé nous fait saisir jxar un exemple particulièrement vivant le mal qu'est l'abandon, des campagnes

En 1846 la population rurale dé là France représentait 75 0/0 de la population totale.

En 1926 la proportion était tombée à 50 0/0. Elle est sans doute aujourd'hui de 40 0/0. Il nous a semblé intéressant de rechercher dans quelle mesure l'arrondissement .de Rethel avait été frappé par le fléau de l'abandon des campagnes.

En 184fl" l'arrondissement comptait une population de 65.301 habitants presque' tous vivaient ;de la. terre puisqu'il'1 n'y ar/famâi^ eu d'industrie imppi-tante dans ia.-région. ̃• recensement de 1872 6n''constàte que la popû- latiori a commencé à fléchir il n'y a plus que 61.330 habitants.

Au recensement de 1926 on n'en eomp'îe plus que 40.447.

Ainsi, entre 1840 et 1926, l'arrondissement de Rethel a perdu 38.06 0/0 dé sa population. Depuis 1920 la population a encore diminué et on peut affimer que là perte est aujourd'hui de 40 à 45 0/0. On voit que mal est d'une gravité extrême. Maurice Noël.

A T 9? ~1<"<H"~T tr~'B"~ ?'~? y tr*'

A L'HOTEL DE VILLE

Un nouveau groupe

Les conseillers municipaux de Paris, aux quartiers desquels ont été annexées des parties de la zone de l'ancienne fortification, se sont réunis hier à l'Hôtel de Ville, et ont constitué un nouveau groupes celui de « l'aménagement et la défense de la zone », dont le titre indique le futur rôle, et qui sera présidé par M. Noël Pinelli.

ÉGHEC8

-,̃̃• ï ^éblème rt° 67 •»̃

'^}r'™iftâ''k.-U-L Slatér ·

NOins

blancs

•̃•̃•̃ Mat en deux coups

"< ̃̃̃•_̃- -•̃ ̃̃' :çj/ i!v.

Solution du problême rt" 86 !J"h \E. PAtKOSKA)

1– T6GR et mat au coup suivant (6 variantes). D0FD pr. P. n'est pas bon comme solution lës Noirs ripostent par T 3 T D, cioitaht ainsi la Dame blanche, qui ne peut pas donner le mat à 4R sans découvrir son Roi.

A P6R, les Noirs répondent R 5 C R suivi, si 2 C 3 F R, R 6 T R,

A T 3 R R, les Noirs répondent F 4 T R.

Solutions justes

MM. Ë. Lèônhart, â Moosch (Haut-Rhin); Antoine de Geofro\ à Paris, Chrysaiitho Meilo, à Piais; Mai-eél Goutière, a Ëj'rans (Gironde) Sifflon Frântzi à Paris Louis Ouin, au Mesnil-Bacley (Càlyados) L. Laugier, à Cannes Jacques Brossollet. à Paris C. Baldihi, à Bruxelles.

feusthès.


LA VIE LITTÉRAIRE

DEFENSE DE LA LANGUE FRANÇAISE

L'ÉPOUVANTAIL

La règle dite de la concordance des temps a fait couler beaucoup d'encre et de larmes. Elle a fait rire aussi, elle est un sujet de plaisanteries faciles. Je me souviens d'une comédie bourgeoise, où une maîtresse de maison courroucée disait à la bonne qu'elle congédiait i « Vous dévoriez notre sucre sans que nous le sussions » Je crois entendre d'ici les éclats d'un public en joie.

« Ne pleurez plus » a dit un bon ministre aux jeunes élèves que la damnée concordance faisait tourner en bourriques et il a pris un arrêté aux termes duquel cette loi était abrogée, ainsi que plusieurs autres qui causent de la peine aux enfants, souvent même aux grandes personnes. Il n'oubliait que deux choses, savoir, premièrement, que les ministres ne sont pas au-dessus des lois, secondement, que celles de la grammaire sont comme les lois anglaises, qui tombent parfois en désuétude, mais qui ne sont jamais abrogées officiellement.

C'est ce que je répondrai à un correspondant qui m'écrit « Ne serait-il pas nécessaire de réformer enfin cette règle incohérente » Si cela est nécessaire, je ne demande pas mieux mais qui s'en chargera ? L'Académie se déclare incompétente. Elle n'est pas l'esclave de l'usage, puisqu'elle le contrôle mais. il est le seul pouvoir à qui appartienne l'initiative, pour la proposition des lois. Je relève d'ailleurs, dans la phrase que je viens de citer, un mot malheureux « .cette règle incohérente » mais il n'en est pas, dans toute la grammaire, qui s'accorde mieux aux exigences de la raison J'avoue que l'incohérence que mon corres-'pondant lui reproche porte sur un seul point. Une vieille habitude veut qu'au conditionnel présent corresponde l'imparfait du subjonctif. Or, la formule de la règle est celle-ci « Quand le verbe de la proposition principale est au présent ou au futur, le verbe de la proposition subordonnée doit être mis au subjonctif présent si le verbe de la proposition principale est à un temps passé, le verbe de la proposition subordonnée doit être mis au subjonctif imparfait. Alors, ajoute mon correspondant avec une ironique vivacité, est-ce que le conditionnel présent n'est plus un temps présent ? » Eh c'est que justement il l'est sans l'être. Vous n'empêcherez point que dans ce présent il n'y ait une arrière-pensée de futur avec une nuance d'imparfait. Ne repoussons pas les clartés que nous suggère la grammaire comparée. Les Grecs n'avaient pas de formes particulières pour le conditionnel ils employaient, pour donner à la proposition un sens conditionnel ou, plus généralement, dubitatif, la particule an qui pouvait s'ajouter à tous les modes, l'im- pé.ratif excepté. Pour rendre exactement ce que nous rendons par le conditionnel présent, ils ajoutaient an à l'imparfait de l'indicatif, et ils l'ajoutaient au plus-que-parfait pour rendre ce' que nous rendons par le conditionnel passé. Je ne crois pas que Ton puisse trouver une plus sûre trace de ce qu'il y a de vaguement passé dans le conditionnel dit présent.

Je ne pense point en conséquence, à rebours de mon correspondant, que je voudrais soit l'équivalent de je souhaite, et il ne me paraît pas contre la logique de dire je souhaite qu'il fasse beau demain, je voudrais qu'il fit beau demain. Quant aux « formes barbares » (ainsi s'exprime mon correspondant) que cette maudite loi nous oblige d'employer, laissez-moi rire une fois de plus. Molière écrit Je voudrais bien, pour voir, que, de voire manière, Vous en composassiez sur la même matière. Et composassiez n'est assurément pas bien joli mais, avec un peu de souplesse, on peut toujours éviter les composassiez. Tout le monde n'a pas, me dira-t-on, cette souplesse. Parbleu il ne manquerait que cela Si tout le monde parlait bien, où serait le plaisir et l'honneur de parler mieux ?

Je veux sommairement répondre à diverses questions que l'on m'a faites, et que l'on aurait aussi bien pu faire, sans reproche, à Littré ou à Hatzfeld et Darmesteter. Faut-il dire j'ai monté ou je suis monté à cheval ce matin ? Monter se conjugue, soit avec l'auxiliaire avoir qui indique l'action ou la cause, soit avec l'auxiliaire être qui indique l'état ou l'effet. J'ai monté pour vous dire, et maintenant que j'ai monté, que j'ai fini de monter, je suis monté mais il serait étrange de dire que vous êtes monté après que vous êtes redescendu. Il ne faut donc jamais dire que vous êtes monté à cheval ce matin, parce que je gage que vous avez mis pied à terre à l'heure du porto.

Un délicat me confie que près Orléans lui donne sur les nerfs. J'en suis fâché pour lui, car je n'y peux rien près, sans de, suivi d'un nom de lieu, est correct. Villon a écrit Cy-gist Villon, ce dont me poise,

A'é de Paris emprès Pontoise.

Un membre de l'Association des Ecrivains de langue française se plaint que l'on prend un -peu partout incessamment au sens de au plus ̃tôt. Il a raison de se plaindre, car cette façon de parler est du dernier commun, tout de même que de suite. La façon de parler « distinguée » est tout de suite. Le hic, si j'ose à mon tour m'exprimer très vulgairement, c'est que tout de suite, n'étant que de suite au superlatif, n'est pas, dans cette acception, moins mauvais que de suite mais il est reçu. Enfin, quelqu'un me demande ce que je pense de cette phrase « A l'éclairage de ce dessous, il appert. etc. J'allais répondre qu'elle est comique et inintelligible, puis que à l'éclairage de paraît bien signifier à la lumière de, et que Boileau s'est déjà moqué de ces substitutions de mots dans je ne sais plus laquelle de ses œuvres en prose. Après réflexion, je refuse catégoriquement de répondre, avant du moins que l'on m'ait dit d'oit est tiré ce texte et qui l'a signé. Je me suis déjà laissé prendre à des questions insidieuses de cette sorte, et brouillé avec des personnes avec qui j'entretenais jusqu'alors les meilleures relations. Lancelot.

Le Centenaire cfu «Rouge et le Noir »

Le 13 novembre 1830 voici tout juste un siècle paraissait en deux volumes, chez Levavasseur, un ouvrage destiné dans la suite à faire quelque bruit dans le monde Le Rouge et le Noir, chronique du dix-neuvième siècle, par M. de Stendhal.

C'est le second en date, après Armance (1827); avant La Chartreuse de Parme (1839), des grands romans de l'auteur, de ceux tout au moins qui furent édités de son vivant. Lucien Leuwen, en effet, entrepris à Civita-Vecchia dans le cours de l'année 1834, et Lamiel, commencé vers 1840, inachevés tous les deux, ne verront le jour que longtemps après sa mort celui-ci publié par M. C. Stryenski en 1889, celui-là par Jean de Mitty en 1894.

A quarante-quatre ans bien sonnés, Stendhal venait de se mettre sur le tard à composer des romans.

Jusqu'alors il avait, comme on sait, appliqué son esprit, tout d'analyse et d'observation, aux matières éparses que lui avaient offertes ses curiosités personnelles ou les hasards de la vie art, peinture, mœurs italiennes, critique littéraire, etc. Ses œuvres, malgré leur nombre et leur diversité, n'avaient obtenu qu'un médiocre succès. Le grand public ignorait son nom, qu'appréciait seul un milieu fort restreint. Rien d'étonnant à cela. Alors, comme aujourd'hui, le théâtre et le roman procuraient seuls la notoriété.

Le théâtre Stendhal n'y voulait plus songer. Vingt-cinq ans d'efforts stériles- avaient fini par le décourager. Il se tourna vers le roman.

Les genres alors triomphants étaient ou bien la fiction .purement romanesque, avec accompagnement d'aventures sentimentales, qu'il déclarait bonnes « à l'usage des femmes de chambre », ou bien la grande « machine » historique à la Walter Scott, où tout était artificiel et factice, pour ce que « l'habillement et le collier de cuivre d'un serf du moyen âge sont plus faciles à décrire que les mouvements du cœur humain ».

La grande phrase chateaubrianesque, les discours longs et touffus étaient d'autres nécessités d'espèce devant quoi reculait Stendhal « J'abhorre, disait-il, la description matérielle. »

Romancier et voilà son originalité il répudiera donc les règles et les procédés généralement acceptés. Il lui paraît que les seules qui comptent sont la sincérité du récit et la vérité absolue des. sentiments. « Un roman, affirmera-t-il, c'est un miroir qu'on promène le long du chemin. »

Et dans un entretien avec Balzac en 1840, il lui livre le secret de son procédé « Je prends un personnage de moi bien connu, je lui laisse les habitudes qu'il a contractées dans l'art d'aller tous les matins à la chasse au bonheur ensuite je lui donne plus d*l?sprit. ̃»

Ce qui veut dire, en bref je le fais raisonner comme moi-même, en bon idéologue, disciple convaincu de Destùtt ,[à& Tracy.

Moins doué d'imagination que d'intelligence et de sensibilité, toujours il aimera mieux raconter philosophiquement que raconter narrativement. Ses analyses sont « des caractères peints par des faits », ce qu'admirera Taine, voyant en lui l'un des meilleurs ouvriers de la « grande enquête sur l'homme ».

Des âmes énergiques, de l'histoire, de l'analyse psychologique, pas de phrases Cette conception, à la date où nous sommes, creuse un abîme entre le roman de Stendhal et ceux de ses émules.

Armance n'avait guère été qu'un succès d'estime. Il résolut de frapper un grand coup. Tout, dans la présentation de la nouvelle œuvre, sera combiné pour piquer la curiosité du lecteur.

L'épigraphe d'abord La vérité, l'âpre vérité », empruntée à Danton. Le frontispice du premier volume, qui représente une femme s'affaissant, blessée, dans les bras d'une amie celui du second une autre jeune femme tenant dans ses mains la tête d'un guillotiné. Le titre, enfin le titre énigmatique Le Rouge et le Noir, qui devait soulever, en effet, bien des commentaires.

Dès l'abord, il déconcerta les œdipes. Après avoir exposé le sujet, la Revue des Romans d'Eusèbe Guérin concluait ainsi « Nous se-

CHOSES ET GENS DE LETTRES

MARCELINE ET BETTE

L'inauguration de la plaque commémorative sur la tombe de Marceline Desbordes-Valmore nous a valu une triste révélation. Croiriez-vous qu'à Douai, pendant l'occupation, les Allemands n'ont rien trouvé de mieux que de jeter bas la statue de la grande poétesse ? Encore une gentillesse au sujet de laquelle on pourrait demander l'avis des intellectuels d'outre-Rhin. Mais, à défaut de cette question qui, probablement, ne recevrait pas plus de réponse que les précédentes, voici, à propos de Marceline, un petit problème qui intéressera peut-être les Valmoriens et les Balzaciens.

On sait que Mme Valmore avait réalisé ce miracle, sans précédent, d'obtenir l'admiration de tous les grands poètes de son siècle, depuis Victor Hugo jusqu'à Rimbaud, en passant par Baudelaire et Verlaine. Mais les maîtres de la prose ne l'admiraient pas moins, et, au premier rang de ceux-ci, Balzac, dont on se rappelle la belle lettre à Marceline « Il m'est arrivé, lui écrivait-il, deux petites lettres trop courtes, mais toutes parfumées de poésie, sentant le ciel d'où elles viennent. Nous sommes du même pays, Madame, du pays des larmes et de la misère. Nous sommes aussi voisins que peuvent l'être en France la prose et la poésie, mais je me rapproche de vous par le sentiment d'admiration qui m'a fait rester une heure de dix minutes devant votre portrait au Salon. » Or, outre ce fervent hommage, dans une

rions fort embarrassés de dire quel rapport la fable de ce roman a avec son titre, car il s'appelle Le Rouge et le Noir, tout comme il aurait pu s'appeler Le Vert et le Jaune, Le Blanc et le Bleu. Oui, quel rapport ce titre a-t-il avec l'ouvrage ? Quel rapport ? Ami lecteur, vous êtes bien curieux. » ,;t

Arsène Houssaye -•– ? Tous êtes orfèvre, monsieur Jossc y voyait une allusion à la roulette, comme si la réussite de Julien Sorel relevait d'un jeu de hasard.

A peu près seul, Jules Janin se montra plus perspicace « Selon moi, disait-il, M. de Stendhal ayant eu dessein de dépeindre la société telle que l'avait faite le jésuitisme de la Restauration, et ne voulant pas se hasarder à intituler son ouvrage Le Jésuite et le Bourgeois, par exemple, ou bien Les Libéraux et la Congrégation, a imaginé de désigner les uns et les autres par des couleurs emblématiques de là ce titre, Le Rouge et le Noir. »

Interprétation clairvoyante, que viendront confirmer plus tard les explications de Stendhal à son ami le critique E.-D. Forgues « Le rouge signifie que, venu plus tôt, Julien eût été soldat mais à l'époque où il vécut il fut forcé de prendre la soutane de là le noir. (1) Il avait emprunté son sujet à la réalité. Un drame judiciaire, un cause retentissante, l'affaire Berthet, jugée en 1827, l'inspira. Sans doute l'avait-elle beaucoup frappé, car on peut lire sur les marges d:un exemplaire des Promenades dans Rome cette annotation de sa main 1828, nuit du 25 au 26 octobre idée de Julien, depuis appelé Le Rouge et le Noir.».

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Fils d'Un père màr'e'enàl ferrant à Brangues, dans l'Isère, Antoine-Marie Berthet avait, en 1827, vingt-cinq ans. Intelligent et laborieux, le curé du village, après l'avoir instruit, le fit entrer en 1818 au petit séminaire de Grenoble. Il dut le quitter en 1822, à la suite d'une maladie. Le curé, son protecteur, le présenta à M. Michoud, conseiller à la Cour royale, qui l'agréa comme précepteur de ses enfants. Il avait vingt ans Mme Michoud trente-six. Il semble bien qu'elle ait été légère, pas seulement avec Antoine-Marie, et qu'elle l'eût pour amant. Dénoncé par un domestique, il dut partir au bout de quelques mois.

Entré au petit séminaire de Bellèy, il y resta deux ans mais ne put obtenir, en 1825, son admission au grand séminaire de Grenoble. Il fut alors placé, toujours comme précepteur, chez M. de Cordon.

Celui-ci le congédia pour des raisons imparfaitement connues, mais qui semblent se rattacher à une nouvelle intrigue. L'accusé insinua, au cours des débats, que Mlle de Cordon était devenue amoureuse de lui et qu'elle s'était offerte. Ne parvenant pas à trouver une autre situation, il attribua ses échecs successifs aux démarches de la famille Michoud. Après de nombreuses lettres de menaces, lé 23 juillet 1827, en pleine église,' au moment de l'élévation, il tira sur Mme Michoud un coup de pistolet et tenta de se suicider. Ni lui ni Mme Michoud ne succombèrent à leurs blessures. Le 15 septembre suivant, Berthet comparut devant la cour d'assises de l'Isère. Il ne nia rien, expliquant son crime par la jalousie qu'il avait conçue de l'attitude trop aimable de Mme Michoud à l'égard du précepteur qui lui avait succédé. Il ne chercha point à se défendre, ni à attendrir ses juges. Condamné à mort, il fut guillotiné le 23 février 1828.

On le voit, le parallélisme du roman et de la réalité est parfait. Stendhal a seulement déplacé le cadre, transporté en Franche-Comté. Les aventures de Julien sont celles d'AntoineMarie. Il est précepteur des enfants de M. de Rénal, maire de Verrières. Il devient l'amant de Mme de Rénal. Dénoncé par un domestique, il entre au séminaire de Besançon, etc., etc. Ce que prétend célébrer l'ouvrage, c'est le triomphe du jacobin sur la société bourgeoise et aristocratique la montée sociale d'une classe jusque-là comprimée.

Car, au fond, Stendhal admire Berthet-Sorel qui personnifie à ses yeux ce type d'homme (1) D'autre part. l'un des' manuscrits de Lucien Leuwen porte ce litre provisoire Le Rouge et le Blanc. Kt l'auteur ajoute en marge « Rouge et Blanc pour rappeler le Rouge et le Noir Rouge, le républicain Lucien Blanc, la jeune royaliste de Chastcllcr. »

lettre de Balzac a Mme Hanska, datant de six ans plus tard, se rencontre le passage suivant que, sauf erreur, on n'avait pas jusqu'ici relevé « Maintenant, je vais me mettre à la Cousine Belle, roman terrible, car le caractère principal sera compose de ma mère, de Mme Valmore et de votre tante. »

Ainsi, Marceline aurait partiellement servi de modèle à Balzac pour une de ses plus illustres héroïnes. Mais dans quelle mesure ? C'est là le problème que je soumettrais aux Balzaciens et aux Valmoriens en le formulant comme suit « Dans le personnage de la cousine Bette, quels sont les traits moraux ou physiques semblant empruntés à Mme Valmore "? » » Fernand Vandérem.

Statues de héros de romans

On va élever, à Auch, une statue à d'Artagnan. On sait que ce héros n'est pas sorti tout entier de l'imagination de Dumas père et que le romancier a pris dans la réalité quelques traits de son personnage.

Pourtant, il n'est pas sans exemple qu'on ait érigé une statue à un personnage créé de toutes pièces par un écrivain.

C'est ainsi, nous dit VOpinion, qu'à Londres, dans les jardins de Kensington, op peut voir une statue de Peter Pan, le héros de sir James Barrie. En Angleterre encore, à Largo, une statue de Robinson Crusoé rappelle que cette ville a donné naissance à Alexandre Selkirk, son prototype. Aux Etats-Unis, à Omaha, on peut voir en pierre Andy Gump, que le dessinateur Sydney Smith rendit célèbre dans le Chicago Tribune.

énergique dont il reconnaissait l'ébauche en Danton, saluait en Bonaparte la réalisation accomplie et qui représente également les forces inemployées dont son âme était frémissante. Mais Julien c'est aussi, c'est avant tout Sten- dhal, qui constamment vient se substituer à lui. Les premiers beylistes, Taine et Jacquinet, l'avaient entrevu déjà les promoteurs avertis de la dernière renaissance stendha'lienne M. Arthur Chuquet, M. Casimir Stryenski, MM. Paul Arbelet et Pierre Martineau l'ont démontré nombre d'incidents, de traits communs de caractère justifient cette assimilation. L'intéressé en convenait d'ailleurs, de mau- vaise grâce, mais enfin il en convenait « Vu que Julien est un coquin et que c'est mon portrait, on se brouille avec moi. Du temps de l'Empereur, Julien eût été un fort honnête homme j'ai vécu du temps de l'Empereur, donc. Mais qu'importe ? »

Tout concourt à donner cette impression, écrit M. P. Martineau, et d'en apporter la preuve

« Personnages authentiques que Stendhal a connus et auxquels il conserve leurs noms Gros, Appert, l'abbé Chélan, Mme Derville d'autres dont il déguise le nom, comme le comte Altamira, qui n'est autre que son ami di Fiore, haine de Julien contre son père amour pour sa mère qu'il a perdue très jeune, enthousiasme pour Napoléon. tout cela, c'est la'biographie de Stendhal. »

II n'est pas jusqu'aux qualités prêtées au héros, « jeune homme tendre et honnête^, ambitieiix: rempli d'imagination et d'illusions », 1 qui. ne' soient celles que Stendhal se flattait de posséder aux jours de ses vingt ans.

Comme Jean-Jacques, Henri Beyle est dans chacun de ses héros Octave de Malivert, Julien, Lucien Leuwen, Fabrice del Dongo. Il est incapable de créer des êtres qui ne lui ressemblent pas.

Puisque ces sortes de curiosités littéraires sont de mode à présent qui sont à leur tour Mme de Rénal et Mathilde de la Môle ? `? On a cru longtemps qu'elles étaient, avec des nuances, « deux épreuves d'un même portrait de femme la maîtresse idéale que sans cesse Stendhal a cherchée et que quelquefois il a cru trouver en Italie combinaison harmo- nieuse de la vivacité passionnée de la Piétragrua et de la douceur exquise de Métilde. » Telle était encore, il y a quelques années, l'opinion de M. Pierre Martineau

De récentes découvertes opérées par M. Maurice Parturier dans les archives de la famille Grasset semblent devoir infirmer cette thèse. Stendhal, au surplus, affirmait avoir eu un modèle « J'ai devant les yeux le caractère de Méry, jolie fille que j'adore, écrit-il à son ami Mareste. Demandez à Clara (Mérimée) si M(éry) n'eût pas agi ainsi;Les jeunes Montmorency et leurs femelles ont si peu de force de volonté qu'il est impossible de'faire un dénouement non plat avec ces êtres élégants et effacés. » Le modèle eniq?£te^lio<h serait une demoiselle Mary de X. propre nièce d'Hyde de Neuville, qui venait de se faire enlever à Londres par Edouard Grasset, aimable compagnon fort en faveur auprès des belles, pour avoir accompagné en Grèce le colonel Fabvier.

Stendhal, en quête d'un dénouement « non plat s, ayant appris l'aventure, s'en serait aussitôt emparé et l'aurait écrit tout de go ce qui peut expliquer en effet certaines traces d'improvisation rapide, perceptibles dans les derniers chapitres du livre.

Quoi qu'il en soit, que Mathilde ait ou non existé, qu'elle ait pu être ou non l'héroïne d'une aventure authentiquement scandaleuse, l'œuvre qui la mettait en scène n'obtint pas auprès du public meilleur accueil qu'Annonce, son aînée.

Nous savons que Mérimée s'en déclara choqué. La critique s'accorda pour la trouver de mauvais ton, bizarre, énigmatique, ennuyeuse. Le seul Arnould Frémy se flatta d'apercevoir du « génie » a l'auteur.

Il est vrai que Stendhal eut pour lui l'opinion de Gœthe qui, malgré quelques invraisemblances de détail, admirait à chaque page la puissance de l'observation et' l'intense pénétration psychologique.

Jugement d'un grand homme, qu'a ratifié la postérité. A> Augustin-Thierry.

EDGAR POE EN GRÈGE

Savait-on qu'Edgar Poe, à peine adolescent, quitta l'Amérique pour venir se battre en Grèce, lors de la guerre de l'Indépendance hellénique ? C'est ce qu'affirme dans VHcsiia d'Albène.; M. Sotiris Skipis, poète hellène, chevalier de la Légion d'honneur, dans une esquisse sur la vie du sombre poète américain.

Edgar Poe, dit M. Skipis, naquit marqué du sceau du malheur. Ses parents, acteurs de petites troupes de province, moururent en 1811, le laissant orpheliu à l'âge de deux ans à peine.

Un riche marchand, Allan, l'ayant adopté, l'envoic comme pensionnaire dans une école de province, puis dans une autre école supérieure, enfin à l'Université. La vivacité de son tempérament empêche Edgar Poe d'v rester longtemps. AHan et sa femme ne le lui pardonnèrent jamais. Alors Poe, tout jeune, s'enfuit, dans l'intention d'aller en Grèce et se battre pour l'indépendance des Hellénes. Mais pourquoi n'y est-il pas demeuré, pourquoi ne s'est-il pas battu ? '? Pas même lui, malheureusement, ne nous a laissé dans ses papiers la moindre note sur cette histoire. La seule trace qui subsiste est son doux sonnet sur Zante, qui- fut compris dans son premier recueil de poésies

«Belle île, qui as reçu le nom de la plus belle fleur, Je nom le plus enchanteur parmi tous les noms les plus enchanteurs. Quels souvenirs d'heures heureuses s'éveillent soudain en moi à ta vue et à la vue de tes fleurs Quelles images d'un '-onheur perdu Quelles pensées d'espoirs ensevelis Quelles visions d'une vierge qui n'existe plus, qui n'existe plus sur cette terre verte Hélas le mot plus, ce son douloureux et magique, transforme tout. Ni ton charme ni ton souvenir nc m'émeuvent pas. Comme une terre maudite je verrai dorénavant ton rivage paré de fleurs. 0 ile d'Hyacinthe., 6 Zanle merveil- leuse, Isola d'oro Fior di Levante » C. C.

VISITES ET PROMENADES

Quelques lettres inédites de Leconte de Lisle Cï)

Par JACQUES PATIN Çà et là, dans ce précieux recueil, parmi les lettres de Leconte de Lisle ou celles de ses correspondants, quelques notes s'insèrent Voici en travers d'une feuille blanche, dressés en regard, deux tableaux de la distribution des Erinnnes, à leur première représentation, le 6 janvier 1873. et à la reprise de la pièce, le 16 mars 1889. Puis une liste des membres dc l'Académie française en 1894, répartis en diverses catégories Poètes, Romanciers, Auteurs dramatiques, Historiens, etc. Au-dessous, Leconte de Lisle a écrit

A nommer Les successeurs de Taine et de M. du Camp.

Probablement Sorel et Houssaye.

Voici une table manuscrite des Poèmes barbares, reproduisant les fautes typographiques relevées sur des épreuves et portant, en marge, les corrections nécessaires. Quelques lignes à M. Vallée ensuite, le priant de retrancher de l'édition des Poèmes tragiques de 1886 La Tête du Comte, La Ximena, L'Accident de Don Inigo qui ont passé en 1881 dans les Poèmes barbares et de les remplacer par les pièces suivantes Le frais matin dorait. Le Calumet du Sachent, Le Dernier Dieu, Le Secret de la Vie, Les Inquiétudes de Don Simucl.

Mentionnons encore au recto et au versa d'une mince feuille jaunie deux versions d'une même note sur Euripide dont la traduction par Leconte de Lisle parut en 1885. Le libellé définitif est celui-ci

Euripidès, fils de Mnésarkhos, disciple d'Anaxagoras, à Salamis, en 480 avant l'Ere moderne. mort il 78 ans auprès du roi Arhkéîaos, a composé quatre-vinq-quatre tragédies, dont dix-huit nous sont parvenues.

Euripidès est le troisième des grmlds tragiques hellènes, par ordre de date et de génie. Il altère les traditions héroïques, il est oratoire, il abuse des maximes et des répétitions, il interrompt l'action par d'interminables plaidoiries, son dialogue est long et diffus mais il a des parties admirables de passion et d'éloquence qui n'ont pas été surpassées. C'est le premier des dramaturges.

Enfin, quelques projets de poèmes auxquels Leconte de Lisle n'a pas donné suite Faire un plan. Le Bandit des Karpathes. Paysage. Costume, mœurs, action, mort. Peu de noms et de mots étrangers. Rimes plates. Une soixantaine de vers.

Strophes. Anchainc. Le Noir marron. 5 vers, Scènes du Ghetto. Talars.

Beschdin. Tribunal des Rabbim ,1.

Ïsroel

La Basilissa. Lesbos. Cloître.

Confession, contenant la vie, les remords. Apparition du fils aveuglé. Mort. Strophes de 7 vers ou de 5.

Ou en grands vers, avec récit coupé par les réflexions du prêtre, puis strophes adressées à la vision du fils.

-k

Reprenons la lecture de quelques lettres. Celle-ci témoigne que s'il était justement soucieux de la perfection de son œuvre, et fier de son génie, Leconte de Lisle n'était pourtant point avide de réclame

Paris, 14 décembre 9Î.

Madame*

Je suis profondément touché des sympathies littéraires que vous me témoignez avec une si délicate bonté. L'aimable pensée que vous avez eue de consacrer une soirée à la récitation de quelquesunes de mes poésies me cause, je l'avoue, une certaine appréhension. Outre qu'une telle audition $uv un théâtre serait par trop solennelle, le choir des morceaux, plus encore que celui des interprètes, offrirait de grandes difficultés. Je ne voudrais ni déplaire ni ennuyer, et c'est un résultat assez difficile ci éviter. Cependant, s'il était possible que Mounel-Sully se joignit à Mme Weber, je ne saurais désirer une plus parfaite interprétation. J'ai fait déposer à l'hôtel de la rue d'Aslorg les volumes que vous avez bien voulu me permettre de vous offrir.

Veuillez agréer, Madame, l'expression de ma çiratitude et l'hommage de mes respects sympathiques et dévoués.

Leconte DE Lisle.

Mais quelle organisatrice de soirées poétiques habitait rue d'Astorg en 1891 ? Le billet suivant, assez sec de ton, fut pourtant adressé par Leconte de Lisle à un de ses plus vieux amis c'est pourquoi, d'ailleurs, sans doute, il usait avec lui de son franc-parler Paris, 3 octobre 93.

Mon cher Bènèzit.

• Comme l'ai les yeux très fatigués, et que, d'ailleurs, je n'entends rien à la musique, Il m'est im-

possible de lire ta conférence. Il va smis dire que

je te tiens pour un honnête homme, et je ne doute pas que tu n'aies toute l'intelligence et toute ht science esthétique voulues pour parler de ton art; mais, je le le répète, je n'ai ni les yeux ni le temps de le lire.

Avec tous mes regrets et mes amitiés.

Lecontf DE Lisle.

Qui était ce Bénézit aujourd'hui bien oublié? Fernand Calmettes, dans son livré sur Leconle de Lisle et ses amis, écrit « .cette foi montagnarde groupait. quelques adeptes non moins fervents. Bénézit. » Et, quelques pages plus loin, il trace du personnage ce portrait « Quant à Bénézit, assez laid, la barbe courte, I l'œil un peu mort; il était l'homme qui devait t j toujours arriver aai succès et n'arrivait jamais.

(1) Voir La rie Litiéraire du 1"' novembre.


C'est à lui que Leconte de Lisle écrivait des lettres publiées par un journal et dont le destinataire n'a pas été nommé. Leconte de Lisle y fait allusion à certain drame qu'il admirait alors avec conviction et dont il avait gardé quelque estime, car on ne pouvait lui parler de: Bénézit sans qu'il reprit « Ah mais Bénézit. » Il n'allait pas jusqu'à compléter sa phrase en ajoutant « .Bénézit avait des dons » pourtant il le laissait entendre. Charles Bénézit était surtout professeur de musique il ne négligeait pas sa mise, se tenait discrètement à sa place et parlait peu mais pauvre d'argent comme tous ceux de la bande, il était également pauvre d'apparence et ne payait pas d'aspect. Son rôle paraît avoir consisté surtout à compter comme unité de républicanisme. »

Les lettres à Bénézit, qui s'échelonnent de 1845 à 1848, ont paru dans le Journal en 1894. D'autre part, MM. Marius-Ary Leblond nous apprennent, dans leur ouvrage sur Leconte de Lisle (Paris, 1896), la création en 1840 d'une « revue, La Variété, fondée à Rennes en collaboration avec Alexis Nicolas, Alix, Paul Loysel, Charles Bénézit. » et une dizaine d'autres. Quant à la pièce à laquelle Leconte de Lisle faisait allusion, elle s'intitulait « Brunhild et Colombanus, drame historique en cinq actes et huit parties », par Charles Bénézit. Elle fut publiée, en 1846, dans La Phalange, « revue de la science sociale », et, comme on le sait, organe du saint-simonisme.

̃ Un dernier billet, enfin, assez irrité lui aussi, à M. Vallée

Je regrette que M. Vallée n'ait pas fait établir, à la page 26 des Poèmes Antiques, le vers qu'il m'avait indiqué et que je lui avais envoyé A l'ineffable paix où s'anéantit l'âme,

Ce n'était pas la peine de faire un nouveau tirage çn négligeant une correction aussi grave. i Je suis désolé de cet oubli.

•̃'̃̃ Leconte DE Lisle.

Si l'on se reporte à l'édition princeps des Poèmes antiques (Paris, A. LemerrB,, 1881, ia,?12 elz.), on lit, en effet, au début de la pièce La Mort de Valmiki f}_

C'est pourquoi le Chanteur des antiques héros Médite le silence et songe au long repos, Au terme du désir, du regret et du blâme, A la voluptueuse et sainte paix de l'àme, Au sublime sommeil sans rcvc et sans moment Sur qui l'Oubli divin plane éternellement. Dans l'édition suivante, en 1886, la modification réclamée par Leconte de Lisle fut faite. Le Aers

A la voluptueuse et sainte paix de l'âme

fut supprimé. Mais le vers nouveau A l'ineffable paix où s'anéantit l'4iue

fut transposé et intercalé entre les deux vers précédents.

C'est en 1890 que fut établie la version définitive telle qu'elle figure dans l'édition des Poésies complètes de Leconte de Lisle, publiée en 1927 chez Alphonse Lemerre, sous la direction de MM. Jacques Madeleine et Eugène Vallée lui-même.

Jacques Patin.

L ,-1 ii(~ r.

Une poésie de Byron °

L'âme des poètes est comme leur lyre elle vibre de bonne heure. A l'âge où nous jouons encore et où les sentiments nous effleurent à peine, leur esprit à eux est en proie, déjà, à de véritables passions. On sait que Byron, épris à douze ans de sa cousine Margaret Parker, lui avait dédié ses premières poésies. Toutes les espérances que l'amour suscite et aussi toutes les sensations douloureuses qu'il peut provoquer (Margaret étant morte à la fleur de l'âge), il les avait éprouvées, nous dit-il, au même degré et aussi intensément qu'un homme dans sa pleine maturité d'esprit. Les pleurs qu'il avait versés sur cet amour malheureux, Byron les cristallisat, les figea dans des vers d'une ingénuité charmante et d'une délicieuse tendresse.

Voici, au surplus, dans quelles circonstances l'idée vint à l'auteur de Childe Harold de former un recueil de ses poésies. Eu 1803, sa mère l'en- voya passer les vacances à Xewsleatî-Abbay, domaine qui avait été donné par Henri VIII à Jean Byron (surnommé, pour le distinguer des autres, le Petit avec la Grande Barbe). Or, un soir qu'il se trouvait en visite à Southwell, près de l'abbaye, Byron entendit une jeune fille, miss Bigot, réciter des vers de Burns. Ce fut pour le jeune lycéen comme une révélation. Soutenu par l'idée ambitieuse que son talent n'était point inférieur à celui de l'auteur des Chansons d'Ecosse, soudain il s'enhardit et s'approchant de miss Bigot « Mademoiselle, lui dit-il, puisque vous aimez les vers, voudriez-vous en lire quelques-uns de ma composition ? '? S'ils ont votre faveur, ils sont dignes eux aussi d'être publiés. » Et Byron, se rappelant quelques strophes qu'il avait écrites à propos d'une amitié perdue, les transcrivit pour sa jeune lectrice. En voici le texte et la traduction. Claude Kegil.

TO D.

In the l fond/y hoped to clasp

A friend whom death alone coula seuer,

But envy with malignant grasp

Has torn thec from nvj breast for ever.

Truc, she has forced thee from mij breast

But in my heart there kepst ihy sent

There, therc thinc image still must resl

Until that heart shall cease to beat.

And when thc grave restores her dead i

When life to dust is ijiven.

On thy dear breast J will lay my head

Without thec where would be my heaven.

AD.

Quand j'espérais en toi posséder une amie Que la mort ici bas cûl seule pu ravir

A jamais t'arrachant de mon âme, l'envie P.n sa fureur te vint brutalement saisir,

Pourtant, si de mon sein elle Va déchirée

l'on image me suit jusque dans la douleur Empreinte dans mon cœur ta place est demeurée Elle doit y rester tant que battra ce cœur.

Et quand la vie un jour, de sq poussière même Renaitra, que les moris des tombeaux sortiront, Comme je n'aurais pas de ciel sans toi que j'aime A nouveau sur ton cœur je poserai mon front

LA VIE INTELLECTUELLE EN PROVINCE

FRANÇOIS ` DE VOS G E Fondateur du Musée de Dijon

Tandis que la foire gastronomique de Dijon bat son plein, que les boutiques l'on vend tout ce qui se inange et tout ce qui se boit -en Bourgogne regorgent de clients et que l'éloquence officielle exalte, autour d'incomparables pâtés d'alouettes ou de la fameuse « timbale du:duc Charles », les gloires culinaires et vînicoles de cette heureuse province, on ne songe guère et c'est trop naturel à célébrer un homme qui a doté Dijon d'un trésor admirable, ,i son musée. Essayons de réparer un peu cet oubli, et rappelons comment le peintre François Devosge a fondé, à la fin du dix-huitième siècle, cette merveilleuse galerie.. Pour esquisser, cette histoire, nous résumerons une "savante étude publiée par Mlle Marcelle Imperiali, professeur agrégée au lycée de jeunes filles de Dijon, dans une plaquette publiée dans la même ville à la librairie Rebourseau, et qui fait partie de la collection intitulée « La Révolution en Côte-d'Or ». Tf

̃»

François Devosge naquit à Gray, en 1732, d'une famille qui avait compté plusieurs sculpteurs et menuisiers-sculpteurs. Il lit de bonnes études, dit-on, au collège de sa ville natale, à l'orthographe près, car on trouve dans ses manuscrits des mots tels que d'antiste ou les apôtres à la Seine. Après s'être destiné à la sculpture, il décida d'être peintre, et vint s'établir à Dijon en 1757. La Bourgogne, province riche, abondante en mécènes, était alors une terre d'élection pour les artistes. Legouz de Gerland, grand bffilli d'épée du Dijonnais, et le premier président de La Marche furent particulièrement accueillants à Devosge, et le second le reçut chez lui, soit à Dijon, soit dans son château de Bresse, pour lui faire illustrer son ouvrage sur l'origine des impôts en France. Ce travail n'était peut-être pas très passionnant pour un artiste, mais il laissait à Devosgc d'assez grands loisirs.. } <•̃; .<j&n.-j.7-!66,!sur les instances de Legouz de Gerland, la ville de Dijon' fonde une école gratuite de dessin que fréquenteront surtout des jeunes gens de condition modeste, et Devosge en est l'unique professeur. Il est médiocrement payé il doit fournir lui-même les poêles, le bois de chauffage, la chanc:elle, la lampe et stipendier » le modèle et la concierge de l'école il n'a de vacances que pendant les trois semaines des vendanges, et cela ne l'empêche point de donner à son enseignement toute son intelligence et tout son cœur. La ville de Dijon, depuis le fils du grand Condé, gouverneur de Bourgogne, jusqu'aux bourgeois éclairés, s'intéresse d'une manière efficace et notamment par la fondation de bourses de séjour à Rome

Les fêtes de la Victoire et de la Concoide sous le Consu at

On sait avec quel souci la Révolution française avait organisé, à des époques fixes, de grandes commémorations nationales. L'illustre historien Michelet, l'apologiste de cette .gjprieuse époque, y reconnaissait le principe* (Tunc'education par les fêtes, susceptible de réunir tous les Français dans* le culte conjugué de la patrie et de l'héroïsme. Le Consulat, héritier suroda peint des traditions révolutionnaires, résolut lui^auSsî' d'exalter par des spectacles d'apparat les fortes qualités de la race, et nous avons retrouvé d;:ns un dossier bien oublié des Archives un curieux rapport de Lucien Bonaparte, lequel avait été chargé par le premier Consul et comme ministre de l'intérieur d'organiser dans ses grandes lignes ces fêtes de la Victoire et de la Concorde, puisqu'elles devaient Célébrer à la fois les victoires consulaires et la pacification intérieure qu'allait bientôt couronner l'établissement du Concordat.

Le document en question est daté du 5 messidor an VIII, quelques jours seulement avant l'anniversaire du 14 Juillet, auquel on se décida très vite en haut lieu à rattacher la cérémonie projetée. Cependant, un projet original s'était fait jour, qui n'est pas sans avoir quelque ressemblance avec l'idée directrice de l'anniversaire du 11 Novembre il s'agissait d'élever à Paris, place de la Concorde, une colonne nationale où seraient gravés les noms des héros qui se seraient particulièrement illustrés dans cette glorieuse période.

Les considérants qui motivaient le projet méritent d'être cités « La première pierre de la colonne nationale, écrivait Lucien Bonaparte, sera posée le 14 juillet bientôt s'élèvera ce monument, consacré a la mémoire de nos plus illustres guerriers, à l'honneur des hommes dont le dévouement et le courage ont conquis l'indépendance, la liberté, le repos de la patrie la postérité la plus reculée y lira leurs noms leur exemple encouragera nos neveux, et l'espoir d'une telle récompense nous vaudra bien des héros. » Avant même tout autre choix, un grand nom se présentait, celui d'un grand chef modeste et adoré de ses troupes, et dont la mort récente venait de mettre la France en deuil Desaix, tué à la bataille de Marengo. On sait la grande douleur causée par cette perte au premier Consul, et Lucien Bonaparte n'eut garde de négliger une occasion si favorable de glorifier aussitôt le jeune héros. Le nom de Desaix sera inscrit sur cette colonne ne suffit-il pas de se souvenir de sa vie et de la douleur que sa mort cause à la République ? '?

r'

s Le 23 prairial de la même année, un arrêt des consuls, contresigné par Cambacérès en l'absence de Bonaparte, approuvait lé rapport du ministre do l'intérieur et décrétait la Fête de la Concorde, dont « la célébration avait été ordonnée après In ̃'pacification de l'Ouest ̃>. Dans son article 2, l'arrêt faisait mention, en plus de la Colonne nationale, de colonnes départementales qui doivent être érigées en exécution de l'arrêté du 29 ventôse et se"ront posées le même jour, 26 messidor, à midi, dans toute la République. L'arrêt, d'ailleurs, fui mis aussitôt à l'étude une commission fut nommée, composée de membres de l'Institut, sous la présidence de Chaptal, qui adressait bientôt son rapport aux Consuls.de la République, en leur demandant d'approuver un « arrêt relatif au choix et i l'érection de colonnes départementales et nationales » et rappelant la volonté déjà exprimée par le gouvernement « d'élever dans chaque département une colonne à la mémoire des braves morts pour la défense de la patrie et de la liberté ».

La commission, d'ailleurs, n'avait pas chômé plus de quatre cents projets lui avaient été soumis, et le nombre des envois intéressants avait été tel que les juges, des architectes notoires comme David Le Roy, Beaumont et Chalgrin, avaient demandé, par scrupule de conscience, le droit de retenir et de classer tous les projets qui leur semblaient in-

à cette école, qui nous d'ailleurs laissé des souvenirs très intéressants de son activité. Sous la direction de François Devosge, en effet, los élèves décorent la magnifique salle de Flore, dans le palais des Etats, en l'honneur du prince de Condé au-dessus des portes et des fenêtres, ils sculptent des trophées et des cartouches rappelant les victoires du prince, et désormais la salle de Flore., "devient la salle des Festins. C'est là que M. Lautier a prononcé, le l'r novembre, son spirituel discours sur la parenté de la cuisine avep les beaux-arts. Plus généreux encore pour les artistes que n'est sa patrie d'adoption, Devosge, malgré la modicité de sa fortune, ouvre sa bourse à ceux de ses élèves qui en ont besoin, ou a leur famille à celle de Prud'hon, par exemple. Vers la fin de l'ancien régime, sa réputation de maître de dessin est bien établie et sa popularité s'affirme en toute occasion il semble être alors roi en Bourgogne dans le domaine des arts. La Révolution ayant institué à Dijon, en 1795, une « école centrale », Devosge est chargé d'y enseigner le dessin et fait partie du directoire de cet établissement, à la fois école professionnelle et école des beaux-arts. En .1797, un certain nombre d'œuvres d'art sont. déposées à l'école centrale tableaux religieux, copies de maîtres, peintures originales, tels que le Saint Georges de Carle Vanlob, et en outre les bustes de Bourguignons illustres Bossuet, Vuuban, Piron, Bouhier, Jeannin, Crébillon, Rameau, de Brosses ou Buffon. Ces œuvres d'art viennent rejoindre les plâtres moulés sur l'antique et les copies sculptées à Rome par les pensionnaires des Etats de Bourgogne, que Devosge avait rassemblés, 'dès 1783, au pi: ..isdes Etats afin de former « un musée pour les progrès de l'art et l'utilité des élèves ». VoiJà les origines du musée de Dijon le mérité en appartient entièrement au brave professeur de dessin.

^Le musée naissant ne^devait pas tarder, se

développer d'une marbre remarquable. En même temps que Devosge dirigé son école, il s'occupe de la conservatloii des œuvres d'art en Côte-d'Or, et ce n'est pas un mince travail, car elles sont en grand péril dans ce département comme dans les autres, et elles y sont plus | nombreuses que dans beaucoup d'autres. i Dès les premiers temps de la Révolution, des couvents et des maisons d'émigrés ont été pillés, des statues mutilées dans les églises. Quand les biens des émigrés sont vendus au profit de la nation, Devosge, chargé de dresser les inventaires, cherche à sauver le plus possible d'œuvres d'art, et pour cela, il retire de la vente toutes celles qui ont de la valeur, puis les fait transporter avec soin dans un dépôt

tér-essants pour plus de sûreté même,. ils s'étaient livrés à deux éliminations. successives, et l'élection des candidats primés s'était faite à la.mrjorité absolue. Dans leur choix, ils avaient dû s'inspirer des termes d'une circulaire ministérielle qui avait, par avance, engagé les concurrents a consulter, dans l'établissement de leur projet, « la situation de la ville, le genre d'architecture qui lui convient, son climat et, en général, toutes les circonstances qui peuvent déterminer les formes et la dimension d'un monument public »“•

Bref, sur .les 400 envois',1 èô furent rétenus, dont 20 projets de colonnes, a'fl'obélisques, 9 d'autres monuments à divers caractères. Il est intéressant de noter que, par un heureux effet de décentralisation artistique due à la Création par la Révolution des Athénées de province, nombre d'artistes locaux avaient concouru quelques-uns même avaient vu leur œuvre primée, notamment le citoyen Cochet, architecte à Lyon et membre de l'Athénée de cette même ville, lequel avait même concouru pour l'établissement de la colonne départementale des trois plus grandes communes de France Paris, Lyon, Bordeaux. Nanti de tous ces projets préparatoires, Lucien Bonaparte élaborait alors, dans une circulaire du 23 prairial an VIII, les grandes lignes de la ̃Commémoration. La cérémonie devait se dérouler en deux phases l'une plus solennelle, l'autre agrémentée de réjouissances diverses,

:̃̃"

La première commémoration avait lieu à midi précis, sur la place de la Révolution, l'actuelle place de la Concorde. Bonaparte lui-même, accompagné de son frcre Lucien et entouré des représentants officiels de tous les grands corps de l'Etat, devait inaugurer lui-même la Colonne nationale. Pour la seconde partie, une tenue solennelle avait lieu au temple de Mars, .oït'les mêmes autorités devaient se rendre, aussi sqjjsijiielieiuenl.

Mais à cette dernière ''cérémonie prenaient part les chœurs du Conservatoire et les principaux artistes des théâtres, chantant des hymnes patriotiques. Suivaient enfin, dans lu journée, une distribution de médailles de la Reconnaissance avec cette inscription La République française, à ses défenseurs, et des courses d'après l'antique, et donnant lieu à l'attribution de nombreux prix. La soirée comportait des illuminations dans tout Paris, un concert sur la terrasse des rhuilleries (sic) et des représentations dans les principaux théâtres dont le ministre, qui prévoyait tout, avait fixé le programme. En effet, le Théâtre-Français donnait

Horace et Le Marchand de Smijrne, l'Opéra-Coini-

que Guillaume Tell et le Théâtre des Arts Œdipe à Colone, accoiwpagné du Chant du Départ et d'un ballet.

On conçoit qu'un tel programme de fêtes ait attiré aux différents départements ministériels une quantité considérable de demandes auxquelles l'administration, avec cette ponctualité que lui avait inculquée le Maître, répondait, lors même qu'il s'agissait d'une fin de non-recevoir, témoin ce curieux j autographe la célèbre Mme de Staël,- qui dcj mande elle aussi des places de faveur, qu'elle se voit d'ailleurs refuser par le ministre des affaires extérieures avec une très protocolaire politesse.

Et pourtant, il semble ;;bicn qu'au dernier mo-

ment la fête si impatiemment attendue du public se vit amputer de sa partie, Ja plus intéressante l'érection a Paris de la fameuse Colonne nationale, pour laquelle, cependant, -'Bonaparte avait signé un décret d'exécution, stipulant même qu'une somme de 300,000 francs serait employée aux premiers travaux de réalisation.

Mais c'est qu'avec toutes ces formalités nous sommes arrivés en 180Ï l'horizon s'assombrit à nouveau du côté de l'Angleterre le tout-puissant Consul pense probablement que le Trésor est tout juste assez riche pour subvenir à ses nouveaux projets militaires. Peut-être entrevoit-il aussi, dans un avenir plus lointain, un monument plus vaste et plus majestueux résumant ses victoires passées et futures cet Arc de Trîbmphë, dont il voulait faire le véritable Panthéon des gloires militaires de la Révolution et" de l'Empire.

Maurice Wolff.

où elles seront en sûreté. H proteste avec véhémence contre les absurdes et sacrilèges destructions de statues que la commune de Dijon fait exécuter, en l'an II, dans les églises de la ville. « Sans déclamation et sans recherche, dit Mlle lmperiali, il s'insurge. Pris tout entier par l'amour des arts, qui ne connaît ni commissions ni régimes, fort des droits imprescriptibles de l'Harmonie et de la Beauté, qui demeurent, alors que les gouvernements passent, il n'hésite pas à dire tout net ce qu'il pense, ne recule pas devant des termes dont, en notre siècle, nous n'oserions guère user en nous adressant au plus humble des « citoyens fonctionnaires. »

Cependant Devosge rédige et fait parvenir au directoire du district l'inventaire qui porte son nom. Le 7 mars 1799, le musée est déclare établissement public, et il s'ouvre avec 287 tableaux et 249 statues ou objets d'art. Le musée de Dijon, dit encore l'historiographe de François Devosge, « est en germe avant la Révolution dans le musée de modèles annexé à l'école des beaux-arts. Ce musée, né de la conjonction d'une besogne administrative et d'une création pédagogique, fondé par un fonctionnaire artiste ou un artiste jouant le rôle de fonctionnaire dont la réputation ne dépasse guère les rives de l'Ouche et dont les débuts ne sont rien moins qu'ambitieux, est devenu, nul ne l'ignore, l'un des plus beaux de France. »

Ce qu'il est devenu, on peut s'en rendre compte en feuilletant la monographie publiée en 1925, chez Henri Laurens, par le conservateur et le conservateur adjoint d'alors, MM. Albert Joliet et Fernand Mercier. Le musée comprenait alors six salles pour la sculpture et vingt-deux salles pour la peinture et les objets d'art, et il s'est beaucoup enrichi depuis cette époque. Nous n'essaierons même pas de mentionner les principales merveilles enfermées dans ces murs, mais nous1 conseillerons aux touristes qui visitent Dijon d'entrer dans la petite salle réservée à la collection Devosge. Les toiles de l'excellent professeur sont assez froides, mais à côté d'elles figurent deux effigies de François Devosge son portrait peint par son élève Pierre Prud'hon et son buste exécuté par son élève François Rude, œuvres de premier ordre et témoignages d'une profonde reconnaissance, car ces deux artistes savaient l'un et l'autre qu'ils devaient tout à leur ancien maitre.

L'homme qui a fait Prud'hon, Rude et le musée de Dijon a bien employé sa vie. Hubert Morand.

UNE VISITE

RU JVIRîNE-GIRflUD

Une pluie raide d'octobre encore chaud nous a surpris à Rouillac. L'n ciel houleux. Nous continuons. La mélancolie de l'automne n'a pas saisi le décor de verdure. Les haies, les prés, les fuseaux des peupliers, le corps chevelu des ormeaux gardent leurs tons savoifréux et francs sous le vernis ruisselant' dé l'ondée1: 'D'indécises pâleurs, quelques taches rousses marquent iés écrans des boqueteaux. La route brille sous,, îc baiser d'une éclaircie. Nous voici à Bassac. L'orage déferle et la vieille église abbatiale nous reçoit. Une des plus belles parmi les innombrables maisons de la foi qui font de l'Angoumois le plus beau des visages de pierre. Façade brune contre laquelle s'accotent deux longues tours coiffées de corbeilles crénelées, porche flanqué d'arcatures aveugles, colonnettes élancées, sculptures profondes, vitrail quelque peu insolite dans la pure ordonnance romane, nef ogivale au remarquable éclairage (fruit d'un remaniement 1 sans repentir), plaques funéraires de Péronelle de Senlis, de Vardrade, comte de Jarnac et de Rixendis, son épouse, lutrin splendide, stalles patinées, irises à rinceaux, cariatides, chœur martyrisé par un placage, nous ne pouvons vous donner que quelques minutes d'émotion et de regret. Un autre pèlerinage, l'heure fuyante nous pressent. Chàteauncuf, nous attend le bon abbé I). nous montre ses ombrages moelleux, ses ruelles quiètes, son église restaurée dont la façade rappelle, en partie, sa haute parente de Ruti'ec et le fronton l'élégance de toutes les courbes romanes réunies.

Mais le Maine-Giraud est à distance, dans un pays solitaire que nous connaissons mal. Le paysage court. Des forêts basses moutonnent. Le sol gonfle et se casse en collines bourguignonnes. Sommesnous toujours en Charente La terre s'est dévêtue et l'horizon a pris de la hauteur. Variété souveraine des paysages de France.

Aucun poteau bleu de mer ne signale le logis du poète. Le village de Champagne-de-Blanzac dépassé, nous sommes contraints d'interroger le paysan. Nous sur nos pas, longeons « le Jardinet » et roulons sur une pente assassine. Aucune surprise violente.

L'humble petit manoir dort dans un fond secret. Quelques peupliers, deux magnifiques ormeaux, un sentier encadré de buis rectilignes, des ondulations couvertes de bois sombres, des lointains sévères à pans coupés, voilà le cadre. Le logis est rustique, d'une rusticité de gentilhommière pauvre, non sans charme. La vieillesse de la pierre est une authentique vieillesse nue.

Le bâtiment est sans élan. Deux tours modestes l'agrémentent à l'angle gauche et au centre et, seule, cette tour centrale, avec sa en forme d'échauguette où vrille un mince escalier, rappelle l'architecture défiante des anciens manoirs médiévaux.

Et tout cet ensemble, comme frappé de mutisme, ne vit que par le sortilège d'une résurrection instantanée. Alfred de Vigny, rendu taciturne par le « succès amer de sa candidature académique » et par ses deux échecs aux élections législatives du département de la Charente (1848-1849), a vécu au Maine-Giraud des heures chargées de méditations bouleversantes et sereines tour à tour. Actif par nécessité, il n'arrive pas à se dégager de ce mal épidémique qui a caractérisé le siècle. Sa femme, malade, entretient cette hypocondrie de la pensée. ("'est, sans doute, dans la chambre que coiffe le toit de la tour centrale que Vigny a écrit au moins la première pièce des Destinées (1) et son célèbre poème La Bouteille A la mer (2). Il a conçu dans ce lieu de retraite, on peut le supposer, la mélodieuse et grave Maison du Berger.

11 vieillissait. Nous le sentons vivre lentement, morose, en ce creux humide d'où il ne peut voir que le ciel. Le cheveu long, le visage maintenant épaissi de la lèvre au col, nous le suivons au fil

(1) 1849.

(2) 1858.

de ses promenades sérieuses, non loin des pommiers qui portent l'espérance, sous les ormeaux géants que rudoie le vent d'octobre, sur les froids sentiers, et l'austérité du site automnal nous explique l'orientation et l'aggravation d'un pessimisme résigné, nous ouvre les profondeurs d'un caractère contrarié par la métaphysique d'une nature inviolable.

On ne peut enirer dans la chambre des rêves, La métayère, après nous avoir offert d'exquises poires, des « William de poète gourmet, nous déclare son impuissance

« Vous ne verriez dans la pièce du haut qu'un petit lit, peu de chose. Il ne reste que la boisure. Des parents de M. Déroulède sont venus il y a quelques jours. Ils sont partis sans avoir visité le cœur du château. Le propriétaire garde la clé en Angoulème. »

Qu'importe C'est l'horizon qu'il faut parcourir et les creux et les épaulements et les verdures mesurées, ce cadre de terre et de nuages suintants, sur quoi le stoïcien lyrique posait un regard lourd. La naliire l'attend dans un silence austère. L'aimait-il si mal ? Tant de poésie s'épanouit dans ces vers chantants

Les grands bois et les champs sont de vastes asiles, Libres comme la mer autour de sombres îles. Marche à travers les champs une fleur à la main. tant de poésie, qu'on se demande si c'est bien cette Nature irresponsable qui a pu motiver ce méchant cri de haine chaude

Vous ne recevrez pas un cri d'amour de moi.

Mais il convient de jeter un dernier regard sur l'environ pour comprendre à demi les lassitudes du poète-penseur. Deux ormeaux, quelques peupliers, l'ombre des bois en bordure, le silence sans cloches, une retraite étroite suffisent, quand la vie est à son déclin, à modeler l'inspiration. Vigny, a connu d'autres paysages. Il ne les a pas épousés. Ici, l'atmosphère l'a replongé dans sa nature profonde. Et s'il a réussi, dans la plus pleine des trames poétiques (1), à retrouver les voies de l'espoir et le majestueux manteau de la sérénité, il a, sur ce morcea'i de terre muette, goûté surtout l'enchantement triste d'être seul J

Nous sommes revenus par RouIIei, Champniillon et Hiersac. Eglises chenues, ombrages tendres. L'orage crépitant et l'instinct de défense n'ont pu nous nrrachcF1 aux 'mailles- brûlantes d'un romantisme noir.

Marc Brimoot.

(1) La Bouteille à la mer.

LECTURES FRANÇAISES

JUJ-t~l Ui.\L~6j

QUELQUES REVUES

Inventer des principes, formuler des maximes, déiinir des règles, c'est peut-être le plus bel effort de la raison humaine les anciens l'admiraient. Ils avaient grand appé'it d'ordre, de constance, de clarté. Des règles pour les mœurs et pour la quotidienne pratique, des règles pour la vie politique, des règles pour le langage, ils en réclamaient avec une passion candide à tous ceux qui faisaient profession de penser. Les jeunes gens qui entouraient Socrate, Platon, Aristote, les amis qui interrogeaient Cicéron ou Sénèque sur la philosophie, c'est de méthode qu'ils étaient avides comment se conduire, comment raisonner, comment parler pour vivre d'accord avec la raison et avec la nature En cette enfance du monde, c'est ainsi que Pascal nomme l'antiquité, les gens ne se croyaient jamais suffisamment enseignés nous savons que les temps ont bien changé, pour parler1 comme l'un des orateurs de ces siècles disparus.

LES « rIPEI?I:C'i"ES C~U~77C'Y Nous le savons mais il n'est point superflu qu'une voix autorisée nous le rappelle, la voix. par exemple, de notre éminent ami M. Lancelot, ou celle de son plus intime confident. M. Abel Hermant. Celui-ci, l'autre après-midi, prononça, dans la réunion solennelle de l'Institut, la harangue la plus spirituellement pertinente, pour annoncer qu'après « deux cent quatre-vingt-seize ans et demi », l'Académie

française allait mettre au jour la grammaire

prévue, en 1034,- par ses statuts aux « malintentionnés » que ces deux cent quatre-vingtseize ans eussent porté à la raillerie, il prit soin « de couper leur effel, comme parlent les gens de théâtre », en démontrant que pendant ces trois siècles, la Compagnie n'a jamais perdu de vue son projet grammatical les circonslances seules, ou un louable excès de scrupules. différents selon les époques, lui interdirent do le mener à chef. Avec la même clairvoyance, l'orateur des Quarante a pris ses sûretés contre les indociles qui récuseraient le droit de l'Académie à définir la règle grammaticale, et contre les fanatiques qui, peut-è're, la 'trouveraient, en certains cas, trop induigente, ou, selon une expression 'dé M. Lancelot, trop « latitudinaire ». En brandissant ainsi la foudre « tantôt à gauche, tantôt à droite », M. Abel Hermant a-t-il atteint tous les ennemis de la grammaire ? Non point il s'en accuse dans un essai charmant que publie la Revue de France et qui constitue un substantiel appendice à son discours officiel il a « feint de ne pas apercevoir les pires, les plus dangereux ennemis de la granaluaire » ceux-là n'en ont point à telle ou telle, et particulièrement à la grammaire de l'Académie ce sont des <? ennemis jurés » ils en veulent à la « grammaire en soi » ils décident de l'ignorer ils sont proprement des « apédeutes" », qui ne rougissent point de l'être, mais qui s'en vantent, « déclarant avec hauteur que ce qu'ils ne savent pas n'a aucune importance ».

Ces originaux se sont étonnés que d'autres originaux se missent en tète d'attaquer « les barbares qui massacrent la langue française » Le premier assaut les a étonnés. Il leur a paru inouï qu'on leur fit grief de mêler les temps des verbes, d'accorder ou de ne pas accorder les participes au seul gré de leur fantaisie, et de violer du matin au soir les règles les plus élémentaires. les plus raisonnables de la syntaxe. N'est-ce donc pas l'un des droits sacrés de l'homme on entend de l'homme adulte ? Il peut, il doit oublier, entre autres, ses conjugaisons dès qu'il a passé l'âge du baccalauréat, même s'il n'en a passé que

l'âge.

Mais, enfin, puisqu'on parlait de règles et de principes, ils ont voulu, eux aussi, dogmatiser voici donc, dit M. Abel Hermant, « l'essentiel de leur système »

La crainte de la grammaire n'est pas le commencement de la sagesse, mais le signe avantcoureur de la décadence. Comme Auguste Comte distinguait trois époques de la pensée humaine l'époque religieuse, l'époque métaphysique et l'époque positive, ils distinguent trois 'époques de la littérature celle de la création et du génie, celle de la grammaire et du byzantinisme, celle de la stérilité linale, dont la grammaire est Ja cause. Au commencement elle n'existait pas au commencement était le Verbe, et le Verbe ne connaissait pas lui-même les règles auxquelles il était peuietre soumis mais ceux qui usaient du Verbe les connaissaient encore moins. 11 n'est de salut pour les écrivains, venus trop tard dans un inonde trop


vieux et trop subtil, que le retour à cette ignorance J crasse et primitive.

Tout écrivain digne de ce nom parle donc correctement par intuition, il sait les règles, ou les recrée, ou nicine les transforme. On le voit bien, en ouvrant certains romans parus depuis dix ans A cette doctrine commode, M. Abel Hermant oppose l'Histoire

La grammaire est née chez les Indiens lorsqu'il est devenu nécessaire d'expliquer la langue vieillie et à demi morte des Védas, chez les Grecs lorsqu'il a fallu commenter Homère mais elle tlorissait au temps de Platon, de Xénophon, de Thucydide et d'Aristote, qui n'est pas précisément une époque j de décadence littéraire.

La grammaire nait en France au seizième siècle et son plus beau temps est au dix-septième, alors que la langue se fixe, atteint son point de perfection, et est illustrée par nos plus grands écrivains classiques. Ils n'étaient pas si dédaigneux de « l'art de parler et d'écrire correctement ».

Fénelon réclame la grammaire de l'Académie, surtout pour la commodité des étrangers -s que nos phrases irrégulières embarrassent souvent » mais il ajoute que la « plupart même des Français auraient quelquefois besoin de consulter cette rè- gle », et il allègue l'exemple des Grecs et des Romains, qui « ne se contentaient pas d'avoir appris leur langue naturelle par le simple usage ils l'étudiaieut dans un âge mur par la lecture des grammairiens ».

Voilà les « apédeutes » avertis l'Histoire les condamne on attend qu'ils allèguent un grand écrivain qui eût ignoré la grammaire, ou qui l'eùt connue seulement d'instinct. Citeront-ils Victor Hugo ? Mais il a écrit, comme Abel Hermant le rappelle « Dans tout grand écrivain, il doit y avoir un grand grammairien. Pascal contient Vaugelas. » Ou bien, peut-être Homère ? Mais les travaux de M. Vic- tor Bérard ont démontré que les Homères celui de l'Iliade aussi bien que les trois auteurs de l'Odyssée n'avaient rien de la fausse ôandeur des primitifs, et toutes les connaissances, au contraire, les éruditions et les roueries d'hommes de lettres écrivant à une époque raffinée. A qui faire appel ? A certains réalistes, peut-être, et à leur chef, Zola, qui ne passent point pour avoir professé un purisme bien pointilleux ? Leurs manquements aux règles grammaticales sont, au total, assez rares ils ne voulaient point proprement offenser la grammaire, mais plutôt la rajeunir en étendant, non sans danger, les limites du bon usage. UNE CANDIDATURE ACADEMIQUE Ce n'est point, d'ailleurs, à des scrupules linguistiques que se heurta Zola lorsqu'il eut le désir d'entrer à l'Académie française. Sa candidature, certain jour, fut presque en passe de réussir à la suite de quelle patiente diplomatie, M. Paul Gaulot le conte dans la Revue des Deux Mondes où, évoquant « les années 90 », il entr'ouvre, avec une piquante discrétion, « les coulisses de la vie parisienne ». Il était alors en 1892 vice-président à la Société des Gens de lettres, où Emile Zola occupait la I présidence il subit, comme beaucoup de ses !Is confrères, le charme personnel du romancier, dont il n'aimait l'œuvre qu'à demi. Au cours d'un diner, il fut amené à lui confier qu'une ancienne amitié l'unissait à Camille Doucet, secrétaire perpétuel de l'Académie 1

Quelques jours plus tard, après la séance du Comité, Zola me prit à part, et me dit « combien il s'applaudissait du hasard qui nous avait mis en plus intime relation que, sachant maintenant à quel point j'étais lié avec M. Doucet, il n'hési- I tait pas à me demander de servir en quelque sorte de truchement entre eux, que cela lui serait d'autant plus agréable qu'il éviterait ainsi de traverser les cours immenses de l'Institut, et de passer sous quantité de fenêtres derrière lesquelles il sentait des yeux nullement bienveillants occupés à épier ses démarches ».

Camille Doucet, témoigne M. Paul Gaulot, I « restait ouvert à toutes les idées neuves ntalgre son grand âge et ne reculait pas devant les initiatives hardies ». Il n'était point défavorable à la candidature de Zola qui briguait la succession de Xavier Marmier

Mais une première difficulté se présentait Marmier avait eu pour ami et avait désigné pour son exécuteur testamentaire un homme qui, après avoir été un éminent magistrat, était alors un éminent avocat, yi. Choppin d'Arnouville. M. Camille Doucet me déclara que l'opinion de M. d'Arnouville serait d'un certain poids dans le choix de l'Aca- demie, et que, dans le cas où elle se montrerait très nettement hostile au candidat, ce serait une difficulté de plus il ajouta qu'il serait bon de lever cet obstacle en se rendant M, d'Arnouville favorable toutefois, il ne me cacha pas qu'étant donné les opinions de l'exécuteur testamentaire de Marmier, l'affaire ne semblait pas des plus aisées. D'ailleurs, il ne pouvait personnellement rien, car il ne connaissait pas M. d'Arnouville.

Par un second hasard, et presque miraculeux, M. Paul Gaulot connaissait familièrement ce sévère arbitre il lui adressa le candidat, non sans avoir préparé la visite.

M. d'Arnouville leva, pour sa part, l'exclu- sive mais la majorité de l'Académie demeura irréductible. Et M. Paul Gaulot se consola en allant visiter à Bruxelles un autre ami, le prince Victor au descendant de Napoléon, au chef de la dynastie impériale, il parla de Zola et des autres écrivains à la mode il ne lui cache point qu' « il n'y avait guère de bonapartistes parmi les littérateurs ;>.

C'est fâcheux, répondit le prince, de n'avoir pas avec soi l'élite, ou du moins une partie de l'élite.

Son ceil mélancolique semblait chercher au ciel l'aile d'un aigle invisible.

DANS LA LUMIERE DES DIEUX

L'avion permet aujourd'hui aux rêveurs de quitter la terre et de promener leur rêve dans l'azur longtemps inaccessible. M. Pierre Lyautey, en des pages incisives et colorées, conte dans la Revue Hebdomadaire comment il eut l'heureuse fortune de planer, en Grèce, parmi l'atmosphère même où battait jadis l'aile des dieux en volant d'Eleusis à Délos, il eut, de la terre et de la mer sacrée, la même vision qui pouvait emplir l'œil d'Hermès ou d'Aphrodite -voici, autour de Délos, l'assemblée merveilleuse •des îles Cyclades

D'aucunes sont comme des billes sur l'eau. Parfois, d'une chiquenaude, on voudrait les bousculer jusqu'à l'Asie. Ou bien, elles ont l'allure de fruits. Celle-ci est une pêche rosée. Celle-là une figue. Cette autre, une poire qu'on pèle, tant elle rappelle les caricatures de Louis-Philippe ou de l'empereur Napoléon III.

Mais surtout, elles ont parfois les allures d'armures. Ce sont des yatagans, des armes sombres sorties de quelque bazar.

Mais je les sens vivantes. J'aperçois, au travers de l'Histoire, leurs rivalités, leurs vœux, leurs folies. Elles sont là comme en une foire.

Je perçois des bruits, il me semble entendre des clameurs.

Celle-là vous raconte un mystère à l'oreille. Celleci joue. Cette autre s'étonne. L'une est assise et l'autre est debout, mais la plus belle est celle qui me chante aux oreilles. Celle-là est vraiment ma sœur.

Mais c'est une sœur jalouse, jalouse des regards que je porte aux Cyclades voisines.

Ici naquit la jalousie.

M. Pierre Lyautey assemble ainsi, avec une piquante ferveur, les images les plus modernes autour des souvenirs antiques comme il serait amusant de comparer le journal de son voyage ailé à la relation d'Icare à supposer qu'Icare ne fût point tombé dans les flots, et qu'on pût, dans quelque fouille, retrouver son journal Maurice Levaillant.

COURRIER 6 DES LETTRES f 1 Un monument en l'honneur de Victor Hugo à Villequier

Un monument va être érigé à Villequier en commémoration de l'accident tragique qui coûta la vie à la fille d'Hugo, Léopoldine, et à son mari Charles Vacquerie, le 4 septembre 1843.

Un comité d'initiative vient de se former et compte déjà parmi ses membres MM. Georges Ronde!, Gustave Flambard, Louis James, Auguste Maillard et François Leeoeur.

Le culte du grand homme se continuera ainsi dans ce pittoresque village qu'il aimait tout particulièrement.

Le souvenir de Guillaume Apollinaire

Comme les années précédentes, les amis de Guillaume Apollinaire se réuniront sur sa tombe au cimetière du Pèré-Lachaise, le jour anniversaire de sa mort. Rendez-vous à 10 h. 30, le dimanche 9 novembre.

Un festival français à Québec

Un festival consacré à la vieille France, et qui a duré trois jours, vient d'avoir lieu à Québec, sur l'initiative de la Société du «Pacifique Canadiens, au château de Frontenac.

Des vieilles chansons de notre pays chantées et dansées en costumes du Poitou et de l'Anjou, une causerie sur la façon dont s'interprètent les chansons de folklore, la représentation d'une comédie, Une noce canadienne-française en 1830, ont évoqué pour nos frères d'outre-Atlantique, venus en foule à cette fête, le passé auquel ils restent si fidèlement attachés.

Une enquête originale

Bravo, dont le dernier numéro, consacré en grande partie au centenaire de la Comédie-Française, est aussi intéressant par le fond qu'original el de bon goùt par la présentation, ouvre une enquête qui sort de la banalité.

Neuf écrivains des plus connus, nous dit-on, ont répondu à cette question « Que préférez-vous dans l'amour ? »

Bravo publiera leurs réponses, faites sous forme d'articles non signés. Le concours consistera à trouver le nom des auteurs. L'enjeu n'est pas mince: 30,000, francs espèces à l'heureux gagnant! 1

« L'Alliance littéraire

Le premier numéro de cette revue vient de paraître. Il se signale à l'attention par sa variété. Faut-il rétablir la censure ? demande M. Alexandre Mercereau M. Louis Estève publie un entretien sur VEcole du bonheur M. Eugène Figuière y parle de l'Ambition. D'autres articles complètent le très heureux ensemble de ce fascicuie. Parmi les nombreuses nouvelles qu'on y trouve, citons celle-ci, qui est d'un vif intérêt littéraire et historique

« On vient de découvrir, dans un château du comté de Devon, une collection d'environ 5.000 autographes de grande valeur au point de vue littéraire et historique, émanant de personnages émiiicnts d'Europe et d'Amérique, et qui s'étend du seizième siècle au début du dix-neuvième. » Le propriétaire de cette collection, M. John YVild, mort en 1855, l'avait léguée à ses héritiers, qui viennent seulement de la livrer à la publicité. » Parmi ces documents, qui comprennent des lettres de nombreux rois et reines d'Angleterre, et de tous les premiers présidents des Etats-Unis, figurent notamment des écrits de Danton et de Robespierre, ainsi que de curieux aperçus sur les relations diplomatiques de la France, de l'Espagne, de la Hollande et de l'Angleterre à l'époque d'EliSabelh- ,f, -“•̃

» La collection n'a pas encore été classée complètement, mais on évalue, déjà sa valeur à plu- sieurs centaines de milji.|r^rdç livres sterling. » Un projet d'Institut balkanique

Les Etats balkaniques projettent la fondation d'un Institut de coopération intellectuelle. Cet or- ganisme serait en quelque sorte le développement et l'aboutissement logique de l' « Institut pour l'étude de l'Europe Sud-Orientale » fondé, le 24 janvier 1914, par M. Jorga, et qui a donné de nombreuses preuves de son activité, notamment par la publication de la Revue historique du Sud-Est européen.

M. Cantacuzène a présenté, sur les bases de ce nouvel institut, un mémoire à la conférence balkanique qui s'est réunie à Athènes et qui favorise ce projet.

Litanies de la Vierge

Le poète Armand Godoy va faire paraître prochainement un volume de vers qui continue Le Drame de la Passion et Le Brasier mystique. Ce recueil se compose d'une suite de dizains où le lyrisme du poète se soumet à la forme stricte de l'alexandrin. Ce sont des prières suaves et arden- tes à la Vierge, dont elles figurent à la fois les sept plaies et la couronne. En voici uue REGINA PACIS

0 Reine de la Paix, fais cesser les combats, Les combats de, .là-haut, les combats d'ici-bys. Pardonne à Lucifer, pardonne à Barrabas, Au perfide Judas, si méchant et si bas 1

Miséricorde Amour Amour Miséricorde f Que chaque arc détendu puisse embrasser sa corde Et que le hurlement de l'ouragan s'accorde Avec le doux zéphyr pour chanter la concorde 0 Reine de la Paix, fais cesser les combats, Les combats de là-haut, les combats d'ici-bas, Et sur l'azur clément et la terre fleurie

Etends toit arc-en-ciel, Sainte Vierge Marie 1 On sait qu'Armand Godoy a voué un culte au libérateur de Cuba, José Marti. Les effigies des deux poètes se trouvent en ce moment réunies au Salon d'automne, où le sculpteur J.-S. Sicre, qui est également un fils de l'île ensoleillée, expose leurs deux bustes.

Cercle de discussions françaises et d'échanges Ce cercle, qui a repris ses réunions hebdomadaires du jeudi soir, est un foyer de compréhension et d'amitié, internationales.

Les étrangers, curieux de notre culture et désireux de se perfectionner dans notre langue, rece- vront, dans ce milieu jeune et actif, le plus cordial accueil.

Les séances se tiennent de 8'heures et demie à 10 heures et demie à la Sorbonne, dans l'amphithéâtre de Géologie de la Faculté des sciences. Jour du Livre bulgare

La littérature bulgare est en pleine renaissance, et les pouvoirs publics du pays donnent tout leur appui à ce renouveau. C'est ainsi que le ministre de l'instruction publique de Bulgarie vient de décider la création d'une « fête du livre qu'on célébrera chaque année le troisième dimanche d'octobre. La première de ces fêtes a eu lieu le 19 de ce mois. Elle s'est déroulée avec ferveur et a donné naissance à de nombreuses publications éditées à cette occasion.

La Revue et le Cercle e Le Verbe •

Un journal de réfugiés russes édité depuis quelque temps, en langue française, à Bruxelles, et un club scientifique et littéraire fondé récemment à Paris sous la présidence de notre confrère Maurice Hamel ayant pris ce titre « Le Verbe », le poète André Romane nous prie de rappeler que le cercle et la revue Le Verbe ont été créés par lui en 1918.

La revue a cessé de paraître, en 1924, mais le cer- cle lui a survécu. Nombreux sont les écrivains de talent qui ont collaboré à la revue Le Verbe. Les principaux collaborateurs du Verbe et leurs amis avaient coutume de se réunir en des diners périodiques dont le dernier a été présidé, au Quartier-Latin, par René Fauchois, en 1928.

Une longue maladie oculaire terminée par la cécité a, seule, interrompu-cette aimable tradition, qu'André Romane espère renouer prochainement. Il veut, dès aujourd'hui, prévenir toute confusion entre le groupement qu'il a fondé et ceux qui viennent de se créer à Bruxelles et à Paris.

Nouvelle revue

Le Nouvel Age, la nouvelle revue fondée par M. Henry Poulaille, paraîtra le 11 novembre. Le premier numéro contiendra des textes de MM. Jean Giono, Dabit, Upton Sinclair, etc., et une étude sur Vallès par M. Henry Poulaille.

Le souvenir de Mistral

Des fêtes auront lieuie ÏG novembre, à Pézenas, en l'honneur de Mistral un médaillon du poète avec inscription lapidaire sera inauguré à cette occasion.

̃♦

J* M. Daniel Michenot, professeur à l'Université de Strasbourg, vient de faire, à La Haye, à l'Alliance française, une conférence qu'il a intitulée « Des ailes et qui a obtenu le plus vif succès. «£ Ancien secrétaire général de la Revue Mondiale et collaborateur à cette revue, auteur de Carrefour de Visages, ouvrage de critique qui fut très remarqué, président de la Conférence Olivaint, M. Francois Ribadeau-Dumas sera dorénavant l'un des collaborateurs de La Semaine à Paris, dont il devient le secrétaire général.

«S* Dans la collection des dix « Témoignages » d'anciens combattants, vient de paraître La Bouée du Cliff, par Louis Guichard. Il est curieux de comparer cet unique témoignage d'un marin sur la guerre navale à ceux que viennent de publier André Thérive, Constantin-Weyer, Louis Thomas et Jacques Meyer sur la guerre terrestre, dans la même collection.

̃* Nous avons annoncé que nos amis canadiens, soucieux de conserver intact le parler de leur pays d'origine, allaient publier un «glossaire francocanadien ».

Un de nos lecteurs, M, Joseph Poitevin, de Châfeauroux, nous écrit iîbtjr' nous dire (ce que nous croyons sans peine), qu'un tel glossaire serait utile à bien des Français, et qu'il va publier un volume de ce genre sous le titre Parlons en français, écrivons en français.

Le» Alguazils.

LES LIVRES DU JOUR

1 VOITURE ET L'HOTEL DE RAMBOUILLET Par Emile Magne

(Editions Emile-Paul frères)

On n'a pas oublié le succès obtenu par les ouvrages sur Voiture et la société de l'hôtel de Rambouillet, publiés il y a une vingtaine d'années par M. Emile Magne. Non content de présenter les événements sous un jour original, grâce à de riches documents inédits, l'auteur, sans altérer la vérité, s'efforçait d'animer ses personnages et de leur ôter cette attitude conventionnelle dont, jusque-là, ils avaient été trop souvent revêtus. M. Emile Magne rapprochait ainsi de nous les hôtes de la marquise et, pour la première fois, nombre d'entre nous franchissaient le sourire aux lèvres le seuil de la célèbre demeure.

Dans cette nouvelle édition, M. Emile Magne, l'homme de France qui connaît le mieux le dixseptième siècle, a augniènté son texte, a mis au point certains détails et, d'une façon générale, a imprimé à son récit encore plus do mouvement. La partie iconographique a été l'objet de soins particuliers, et si M. Emile Magne déplore de n'avoir pas retrouvé un « crayon » représentant Julie d'Angennes jeune, il a orné le frontispice de son livre d'un très curieux portrait de Voiture, découvert au Musée du Mans, et que l'on aurait de sérieux motifs d'attribuer à Philippe de Champaigne.

Le principal intérêt du travail de M. Emile Magne réside dans ce qu'il nous permet de pénétrer dans l'intimité de Voiture et de respirer cette atmosphère de « fine galanterie » de l'hôtel de Rambouillet, qu'il faut se garder de confondre avec la préciosité du groupe Scudéry. Voiture, cet ironiste, nous est sympathique par la fidélité qu'il ne cessa de témoigner à Arthénice. Voiture se rendait compte que ses visites à la chambre bleue étaient, en somme, son unique raison d'être, et il avait de la reconnaissance pour la grande dame qui lui avait octroyé un cadre où son esprit brillait à l'aise. Car Voiture possédait beaucoup d'esprit, et certains de ses traits prouvent la profondeur de pensée d'un homme qui, selon l'opinion d'un essayiste du dix-huitième siècle, a gaspillé ses dons. LES GRANDS VOILIERS

Par Giltrtit de Voisins

(Bernard Grasset, éditeur)

Les grands voiliers, 'ce sont ces « tristes courlis, annonciateurs de l'automne », qui, dès le début de l'arrière-saison, émigrent et, fornîés en triangles serrés, gagnent le cercle boréal, pays de leurs amours.

Ces grands voiliers ne constituent-ils pas l'image de nos désirs et de nos espoirs qui, à peine réalisés, se pressent, dirait-on, d'aller en quérir d'autres, afin d'alimenter notre ambitieuse activité ? 2 Ou bien, quand certains êtres exceptionnels ont répandu autour d'eux la lumière de leur imagination et de leur intelligence, semblables aux grands voiliers, ne s'évanouissent-ils pas derrière la ligne d'un horizon mystérieux et lointain d'où nul n'est jamais revenu ? 2

Poète et philosophe, M. Gilbert de Voisins a peint dans ce roman des âmes à la fois hardies et timides, presque peureuses, tant en face du bonheur elles appréhendent l'éclosion des heures mauvaises. Frédéric Chaumont, poète illustre, malgré la sérénité de son esprit, quand il lui arrive, vieil| lard robuste, de songer à sa mort, n'a-t-il pas la certitude que, lui disparu, Hélène elle a trente ans de moins que lui, il l'adore et en est adoré unira sa destinée à celle du compositeur Claude Ranc, un jeune homme dont il a décelé le génie et à qui il a ouvert les portes de la gloire ? Hélène et Claude sont faits l'un pour l'autre. Douée d'une voix prenante, Hélène 'interprète les œuvres de Claude, inspirées, d'ailleurs, par les vers de Frédéric Chaumont.

Et rien, cependant, ne trouble en ce moment la pureté du cœur d'Hélène, mais tout s'accomplira ainsi plus tard.

Reste Olivier, le fils de Frédéric et d'Hélène. Né dans la forêt landaise, parmi les pins et les chêneslièges, près de la mer, il semble n'avoir d'autre but que la joie d'errer à cheval dans le silence des pinèdes. Il rêve jusqu'à la minute où, mis en présence du cadavre de son père, il aura peu après, les événements aidant, la perception d'idées, nettes et précises, dont il favorisera la réalisation. Ces idées, ces projets, concernant Hélène et Claude, quelqu'un les pressentait depuis longtemps Lucie, la sœur aînée d'Hélène, qui, atteinte d'un mal incurable, s'éteint entourée des siens, tandis que dans le ciel d'octobre s'enfuient à tire-d'ailes les grands voiliers».

COURRIER DES ARTS Les Expositions à Londres

En l'hôlel de Mrs Robert Fleming s'organise une exposition d'objets d'art ancien écossais, provenant des collections particulières des plus vieilles familles du pays.

Plusieurs objets ayant appartenu à la reine Marie d'Ecosse, au prince Charles, au roi Charles I" seront prêtés par la comtesse de Linlithgow, le comte d'Airlie, le duc de Beaufort, lady Carmichael, etc.

D'autre part, une charmante et originale exposition sera inaugurée ces jours-ci. C'est l'amusante réunion de maquettes de maisons, de jardins, ou, en miniature, des modèles de meubles, d'orfèvrerie, de jouets, de différentes époques. Certains collectionneurs, et certaines « corporations », ont envoyé de véritables chefs-d'œuvre sous ces dimensions fort réduites. Au hasard, notons une maison de poupée imaginée par un illustre architecte anglais Christopher Wren, un service à thé de poupée, des costumes de poupées du dix-huitième siècle, de tout Detits coussins de l'époque des Stuarts, des broderies exécutées par la reine Elisabeth, enfin toute une série d'objets variés assemblés pour la plus grande joie du visiteur.

A New-York

Le Métropolitain Muséum vient de s'enrichir d'une superbe collection de sculptures anciennes, grâce à la générosité d'un avocat américain, décédé il y a quelques mois, Mr. Andrews.

Le testament du donateur contient en outre le legs d'une somme de 350.000 dollars (7.850.000 fr.) à employer pour l'achat de tableaux de l'école italienne.

Le 13 novembre, Paul Graupe dispersera, à Berlin, une belle collection de tableaux des dix-neuvième et vingtième siècles. Les maîtres français sont représentés par les noms les plus connus. Citons deux toiles de Bonnard, Le Boulevard et Femme dans l'atelier Marie-Stuart devant le cadavre de Ricci, par Chassériau un beau paysage par Guillaumin, un charmant intérieur par Berthe Morisot, d'intéressants tableaux par Pissaro, Monet, Renoir, un siiu de Toulouse-Lautrec, une merveilleuse nature morte par Vau Gogh, un tableau par {Jéricault, quelques-uns par Pascin, etc. Signalons aussi les beaux dessins de Cézanne, Guys, Géricault. Parmi les maitres allemands, notons Corinth, Liebermann, Menzel.

Les 20 et 21 novembre, Paul Graupe dispersera une collection importante d'estampes modernes.

LA TERRE ECARTELEE

Par Pierre Jalabert

(Editions de la Vraie France)

Originaire de cet empire du soleil où s'est formé le génie de Mistral, M. Pierre Jalabert, admirateur passionné du poète de Calendal, a écrit un très joli roman où, en citant des faits, il dénonce non sans éloquence les atteintes portées par certains groupements étrangers contre, monuments ou paysages, ce qui constitue la légendaire beaute de la France. Son héros, Georges Favier, propriétaire d'un mas des environs de Saint-Tropez, aidé d'amis intelligents dont il stimule le zèle, défend avec succès la terre des aïeux, la terro maire, contre les menées de inercantis"ijisen'sibles à ce qui caractérise la noblesse de là'pafrïel La lutte est rude, car ceux qui ont décidé, sans se rendre compte de la portée de leur geste, de mettre la main sur ces territoires que baigne la mej? latine, ne négligent rien pour arriver au résultat "souhaité. L'achat de ces terrains, qu'ils rêvent de transformer en une immense station balnéaire, est un but enviable pour des hommes qui ne comprennent pas la terre et la puissance de la tradition. Mais Georges Favier, Provençal de vieille souche, résiste à toutes les séductions l'esprit de cette race fière et libre, célébrée par Mistral dans Le Chant de la coupe, triomphe, et c'est en face de leur émouvant horizon méditerranéen de vignes, d'oliviers et de bois de pins que se retrouvent, après la victoire, les principaux personnages de ce livre courageux et pittoresque.

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A 'signaler:

Le Beau d'Artagnan et soit épouse (Nathan, éditeur), livre charmant où, dignes héritiers de la manière d'Alexandre Dumas, MM. Ch. Quinel et A. de Montgon écrivent en quelque sorte une suite aux Trois Mousquetaires, sans cependant rien emprunter à Vingt ans aprês. Le d'Artagnan de cette histoire, brave soldat et diplomate subtil, n'a perdu ni sa fougue ni son enthousiasme, mais il paraît agir néanmoins avec plus de circonspection, parfois peut-être avec une mélancolie non dépourvue de scepticisme. Une pointe de philosophie semble percer à. travers le caractère chevaleresque du capitaine gascon. V Iroko, Samba et Cie (Editions Baudinière) où; dans des pages colorées et dramatiques, M. Raoul Monmassou nous transporte dans l'immense nef de la forêt de la Côte d'Ivoire. Broussard de longue date, familier avec tous les climats du monde, ami de l'effort, l'auteur du livre nous met en présence d'un jeune homme qui, par certains traits de son tempérament, me paraît lui ressembler comme un frère. Audacieux et tenace, André Saint-Yves finit par tomber néanmoins, à son tour, victime de la solitude, du cafard et de cette chaleur torride qui vous enveloppe, favorable à l'éclosion des plus funestes idées.

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COURRIER DE LA BOURSE

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7 novembre.

La séance a été aussi calme que la précédente. Le parquet est bien disposé, mais la coulisse a encore vendu certaines valeurs provenant j sans doute des maisons qui viennent de se retirer du syndicat. En outre, j les caoutchoucs ont été malmenés par les vendeurs à découvert. La lourdeur a donc prévalu sur le raar- ché en banque, contrastant avec la bonne tenue du parquet, où les Rentes les banques et les valeurs d'électricité ont été particu- j lièrement fermes.

On ne peut s'attendre tout de suite à une reprise d'activité bour- sière normale. Nous avons, en effet, j la liquidation de fin novembre encore à franchir. Mais d'ici là les intéressés ont le temps de déblayer le terrain au sujet des affaires dus- r trie. il ne peut guère y avoir de j nouvelles surprises de ce côté.. i'

̃»̃

Xos Rentes gagnent un quart de point en moyenne.

Fonds ottomans lourds.. Fermeté des établissements de ̃crédit Banque de France, 20.380 j (+230); Banque de Paris, 2.275 j Lyonnais, 2.660 Union Parisienne, 1.375 Comptoir d'Escompte.- 1.070 Mobilier, 710 Financière Française et Coloniale, 800 Foncier Egyptien, 3.3Ô5. Sue: soutenu à 16.430.

Groupe électrique résistant: Distribution, 2.0oO Seine, 714 Littoral, 1.244. Mines métalliques et charbonnages'; irréguliërs Rio, 3.750 Platine, j 1.875 Lens, 963.

Produits chimiques résistants j Kuhlmann, 090 Péchiney, 2.170 Air Liquide, 1.1.55 Azote, 1.491. Pétrolifères lourdes Shell, 505 y/yqmihfi, 290 Steaua française, 125. j Sud africaines fermes, sauf la Pc Beers qui recule à 700. Faiblesse des caoutchoutières Indochine, 400 Padaug, 287 Terres Routes, 205.

Au comptant, l'Energie du Maroc gagne 13U fr. à 2.8Ô5. part Vallée d'Aspc 125 à 3.050. Sud-Lumière 130! à 7.430, nollfus-Mieff 150 à 8.400, Béthune 120 à 10.230, Bor 100 à 3.000, Soie de Givet 200 à 5.000, port du Rosario, 250 à 20.800, part Poliet et Chausson 450 à 23.500, Tabacs ou

Ghausson ,L:iU il '?3.7~00, Tabnos att ¡

Maroc 130 il 7.780. I.

.r.

Marchés commerciaux BLES. Paris, 7 nov. Cour., 170 P; (ll'c, 171 30 P; 1 de nov., 172 50 à 172 75; juuv.-l'cvr., 17:5 50 à 174 1 de janv., 175 à 175 .50. Cote officielle 160 à 168. AVOINES. Paris, 7 nov. Courant, 70 30 à 70 75 P: déc, 73 P; 4 de nov., 7JÎ P: jnnv.-rëvr., 75 25 à 50 P; i de janv., 70 75 P.

FAUINIiS. Paris, 7 nov. Farines de

consommation 250. n; ->

SUCRES. Paris; nov. Cour., 199 30 P; déc. 20] P; janv., 203 V; 3 de janv., 2«4 50 P: 3 de févr., 205 50 P. 'Cote- ofû- cielle 1»S 50 à 199. •'• CAFES. Le Havre. 7 nov. Courant, 262 75; déc, 245 25; janv., 240 25; févr., 235 25 mars. 215 50 avril, 215 mai, 201 75; juin, 203 75; juill., 198 75: aoùl, 1BG 75 sept., 192 25. Ventes 2.500 sacs. COTONS. I-e Havre, 7 nov. Courant, 362; dée., C62; janv., XO'l févv., 'Ml; mars, :ï09; avril, :S71; mai, 374; juin, 375; juill.. "78; août, 37»; sept.. 372; oct., 334. Vente. 750 halles.

ALCOOLS. Paris, 7 nov. Courant, H 35 à 14 00; 3 de nov. 14 50 P; déc, 14 50 à 14 60; 3 de déc. 11 00 A; janv., 14 80 V; 3 de janv., 14 80 à 14 90; 3 de t' févr., 1 t 75 à 11 90.

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Spectacles 1

Théâtres i C:

î vt

En matinée Ie COMEDIE-FRANÇAISE, ik h. 30. (1011- j «J] xiùme inutilité poéticiuo Virgile, Lamar- u Une. Mislrnl. Pdéines dits on cliante-s par j" MM. Albert-Lambert fils (Uimartiiio), p. R liertin (UuiKirtinc', M. Donueaud (Lamartine). 1. Martinelli (Virg-iUO Mines Mary j Marquct (Lamaiiinf • Y. bucos (Lamar- j L; Une). J Sully (Mistral), H. Barreau (Mis-j c tral. traduction Marcel Coulon). Bucoliques, de Virgile, rremière Biico- i lique (Tltyrc). Traduction de II..lacaues j îïeynaud. MM. Le Goff (Tityre), Jean Martinelli (Mélibée) Bucolique (Mérisi, tniciue- jK tion de M. Ernest Raynaud. MM. Paul i Si Gerhault (M(';ris), J. Marchât (Lycidas). j Polices de MM. Pierre de Tiollinc, Louis n Bertrand, Georges ̃ Lccomtc MM. Mario! -1 Meunier et Gabriel Bolssy, lues par SI Paul iNuuia. ». i THEATRE ANTOINE, à 2 h. 15, première i matinée classique du samedi à un tarir i spécial (très réduit;. i Phèdre (Mme Véra Scrglne dans le rôle j a de Pliédre; MM. Roger Gaillard. Aleover i .Mllc-i AJiee imfïtMie, Madeleine Holland, H. i Risncr. I.. Montlaur et M. Louis Havet) | ca Et Le Gendarme est sans pitié (MM. Al- cover, Géo Leeiercq, A. Morins et IL Cri1- i u mieux). Ce premier spectacle sera présenté par M. René l-'imchoK

TRIAMON-LYRIQUE, à 2 11. 30, Les Sal- B timbanques. ♦v h p Même spectacle qu'en soirée | d' ALBERT-I", 2 h. 30. RENAISSANCE, a a heures. ̃ h GRAND-GUIGNOL, à 2 h. 4D. c SC AL A, à a II 'lô. FOLIES-WAGRAM, à 2 b. 45. PORTE-SAINT-MARTIN, à 2 ». 30. M COMEDIE-CAUMARTIN, à 3 lieurcs, £ R ̃^̃o R En soirée c OPERA, a S heures, Faust (Mme J. Cros; |' MM. VillabellK, A. Pernet, Camhon; Mlles Vi Y. Gcrvais, Montforl. M. Xisgre. Danse j p p Mlle Lorcia, Mlles1 Lamballe, Simonl). Or- | y clic*trc M. r;. Graviez. COMEDIE-FRANÇAISE, à S h. 30, Le Duel j g (MM. Desjardins. P. Gexjbqvjlf r Le liarp-y, j U Ledoux, J. Martinelli; MnleVBelvaiîv Llier- j bay). C Le Stradivarius (MM. Croué, D. d'Inès, c P. Nutna, Dorival). OPERA-COMIQUE, à. S heures (3' représ. E de l'abon. série A), Le Roi d'Yvetot (Mmes q q E. Luart, Calvet. Duveruay MM. Musy. j V Oger, Bourdiii, BnJdous, Le Prin, Mel, Balbon). Orcli. M. Cohen. i ( On cornu îenecra par Le Fou de la Dame r r (Mmes Lebarri, de Rauwrra. Cernay. Va- e von, Fenoyer MM. Rouss'eau, Vcltcliet, I'ouchy, Balbon, Génio, Roque). Orcli. M j d Cloez. r VARIETES, à S h. 30, Topaze, de M. Mar- s cet Pagnol (MM. Andrû Lefaur, Pauley, [ Marcel Vallée, l.arquey. Saint-Paul, Guy Derlan, Lucien Suire, Bei-R-uet, Cbesnot et i 5 I Mmes Jeanne Provost, Mude Slame, Mony r I Tûomassin, Miclieliiie Eernard, Kissy Cla- i del. Parys). GYMNASE, a 9 Heures, Félix, pièce en j e I trois actes de M Henry Bernsteln, avec i Gaby Morlay, constani Rcmy, Jacques Gré- i f I tillat, Uer:iiier. etc. THEATRE SARAH-BERNHflRDT, a S h 40, t Mon Curé chez les Pauvres, avec A De- r ] cœur. François. Rozet, Henri Monteux, Won- c ne Hébert, Lir.o Koro et Alice Ttssot. Di- ( manches et fêtes matinée a 2 h. 30. j ( THEATRE AXTOI.VE. Aujonr- (. d'hui à 14 h. 15, première matinée ] classique «lu samedi à un tarif spé- cial (très réduit). Le spectacle sera sera | ( cioniposé de PHED11E. avec Mme j l Vje»*, Sereiue dans le rflle de Phê- t

di*. '^IJÏ. lioger Caillard. Aleover,

Mlles Allée Dul'rêne. Madeleine Roi- lanrt. Henriette Risner. Iiuvienne < Moiitlhur et M. ï>ouls Raveti La nia- tiiiée se terminera" par LE GE\- p.VRMK m$T SANS PITIE, de Geor. B$i'"i'<n)rteline et Edouard Xorês avec'MM. Aleover, Geo I,eclcrcq, Armand Morins et Henri Créniienx. Ce premier spectacle sera présenté par M. René Faucliois. En soirée LA PETITE CATHERINE.

GAITE-LYRIQUE, à S h. 30, Monsieur de î Polisse (Mmes Maguy-Warna, Marèse, irina, Glua-Kelly; MM. nobert Allard, Du- ilelx, Bevcr, l'asnoullo, Bourdeaux, Va :ttC).

PALAIS-ROYAL, 5 S h. 3 0, Une femme ni a du sang dans les reines (MM Du- illes, Jean Wail, Charles Lorrain, Herj:ry; Mines Aufustine Leriehe, Germaine j l=ie, Jeanne l'usicr-Gir). | ATHENEE, :i 0 heures. Un ami d'Argenne (Mines Madeleine Soria, J. Loury; MM. I. ucien Rozenber?, Le Gallo, P. Juvenet-, R. lermonl et Pierre Steplicn).

THEATRE ANTOINE, a S h. 30, La Petite stherino (Mmes A Cocêa, Marguerite Pierr: MM. Aleover, Henri Rollan, Mme Mady erry e! M René Rocîicr).

BOUFFES-PARISIENS, a S h. 4û, Arsène uprn, banquier, opérette en trois actes, de Yves Mirandc. Musique de M..Marcel Lat- îs (MM .Koval, L. Diantùc, J. Gabin, Kery, P Kaivro Mmes Jacqueline Francell. "eg Lemonnier. Simor.a). jl.

THEATRE DE PARIS, à S b. i', Marlus, M Marcel Pagnol (MM Raîmu, Berval; mes Alidu Itoufrc, M. Charpin, etc. et Ile Orane Demazls).

THEATRE EDOUARD-VII (Louvre 32-60) 9 n lî, Le Rendoz-vous (Eivire Popes), Pierre Etcliepare et Marcel Simon). MADELEINE, à 9 Heures, La Jalousie, de i-aclia Guitry (MM. Sacha Guitry. Ksmtle et Louis Maurel: Mmes Yvonne Prin>mps. Cil. UarlJier-Krauss, Pauline Car>n). Au début du spectacle L'Article 330 MM liscaiide et Louis Maurel).

THEATRE MICHEL (Gut 63-30), a 9 h., loomfield, de M. Charles Lafaurle (Pierre resnay, Hupruette cx-Duflos, avec Jean /ail et Irène Wells).

HIICHODIERE, à S U. iô, Le Sexe faible, e M Edouard Bourdet (Jeanno CUelre!, ictor Doucher, Marg-uerite Moreno, Pterre rasscur, Jeanne Grumbach, José Kogue.ro t Suzanne Daines).

DAUNOU. à S n. 43. Pépé, comédie mucale de M. Andrë Barde. Musique de M. iauricc Yvain (MM. Harry Baur, Lucien aroux, Robert, Casa, Jo-?é Sergy Mmes abrielie Ristori, Marguerite Ducouret. B.

ozanés)

THEATRE PIGALLE, a S h. 30, Donogoo, omédle en un prolosue. trois parties et un

piloffue, de M. Jules Romains. Musique de

cène de M. Jacques ,Ibert. Décors de M aul Colin Mise en scène de M. Louis Jouet (MM. Louvigny, Lurvillo, Jean d'Yd, Ville, Géo Leclercq, Le Visran, Fairerès, abry. Mnrcilly et Mme Marie-Laure;. GRAND-GUIGNOL, a S h. iô. Kir.e, léionnaire, Hôtel des Ventes, Rois de Cœur, 'aimons tant l'argent! i

NOUVEAUTES, à 8 D..30, Cœur (Regln» amier, Roger Gaillard,- ..Suzanne Denelly, iaretle. Suzet Maïs ej Saturnin Fabre) THEATRE SAINT-GÇORGES, a 9 ûeums Itienne (Mme Marîne Régnier MM. Jacues Uaumer. r. Heriiard; Mines Alice Ael, 'éra ossipova et Henry TrOvoiiï)

AVENUE, il S h. 4,5, Le Soir des noces Mmes M. Yrvcn, 0. Augcr; MM. J. Taride, Ray-lioy, Mlle M. Lopez, M. Gabry t, Mlle II. Dclamioy).

FOLIES-WAGRABI, a S h. 30, La Foire l'Empoigne (Mmes Marguerite Deval, TU6cse Dorny, Slm-Vlva,. Devilder; MM Slrnorct. llcnry-Jullien,- George, Edmond toze et Tramel).

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, a S h j. Le Prof d'anglais, trois actes de M. tês-is Giïiioux, avec \rclentine Tessier, -cuis Jouvet. Romain Bouquet). POTINIERE, à 9 b. 15, Quick (M. Jules terry, Mlle Siizy Prlm, avec Mme Ginette nneent.eannihe Mirande, MM. Pierre ̃'euillûre et Jofl're>

COMEDIE-CAUMARTIN, S 5, rue CaumarIn (Louvre 07-30). à 9 heures Enleveznoi, opérette en trois actes. Musique de iabaroche. Avec Gabaroche, EUane de :reus, Robert Hasti, J. Devalde, Reda:aire. S Prévllle, Mary Ricliard. MOGADOR, à S li. 30, No, No, Nanette (Mlles Loulou Hégoburu, R. Carday, R. Lan:yle. Y. Cliarley MM. Félix Oudart, A. 3réan. G. Kolson. Carlos Conté). APOLLO, à S li. -15, Simone est comme ;a! (MM. Jacques Maury, Louis Scott, Car.ille Cornyy"; Mlle Simone Dulac). MATHURINS, H S 11. 4 5, Mon héritier, l'A. Blbesco (M. Henry Burguet, Pierre le Gùingand, Pierre î'inaly; Mines Ninon Ailles. Madeleinp Llnvâl)

THEATRE DES AMBASSADEURS, ri 9 heures, La Pèlerine écossaise (M. Charles Boyer Mmes Madeleine Lambert, Janine Ronceray et M. Alerme). Le spectacle commence par Un type dans le genre de Napoléon (Mlle Mad. Lambert et M. Alernie). THEATRE MONTPARNASSE, à 9 heures,

La Cavalière Eisa (123 données par la Compagnie Gaston Baty au Studio des Champs-Elysées).

ALBERT-Ior, a S n. 45, Le Marchand de Venise.

AMBIGU, a S h. 15, Crapule et Cie, drame comique, avec Parysis et G. Culin. ARTS, a S ù. 30. Le Divin Arétin. ATELIER, a S b. S0, Le Stratagème des Roués.

CHATELET, a 8 h. 30, Malikoko, roi nègre. COMCEDIA, Il 9 heures, Le* Vignes du Seigneur.

DEJAZET, n S !i. 30, Une bonne position. NOUVEAU-THEATRE, à 8 11. 30, Les Sal- timbanques.

oDEON. clôture annuelle.

ŒUVRE, à S -h. 'ij, L'Acheteuse. PORTE-SAINT-MARTIN, a S h 45, L( Vierge folle, avec Mlle Yvonne de Bray. RENAISSANCE, a 9 heures, La Chair. SCALA, k S h. 4 5. Six Filles à marier. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, il 0 il. 1.1 Sport.

TRIANON-LVRIQUE, a 8 h. 30, Niquette THEATRE DES DEUX-ANES, à 0 heures Au bonheur des fines.

THEATRE DE DIX-HEURES, à 10 heures Le Chant de dix heures.

THEATRE DE LA CARICATURE, 100 O/( français.

MOULIN DE LA CHANSON, a 9 heurt», Ll Revue de Jeanson.

THEATRE 1931, à 9 heures, Le Pèlerl nage sentimental.

M gow-

RU COIÏSERVRTOIRE Les examens d'admission aux classes dt chant se sont terminés hier, devant les dix. huit jurés, présidés par M. Henri Rabaud Ont été définitivement admis

Mlles Cheliet, Borreau, Piron, Ropagnol Conus. Gaugé, Henry. Legouhy, Ravel, Bop Popdevaux. Inscrites à la suite Miles Bocqui'lon et Guérv.

MM. Baudî. Durci, Lescarbotte, Manel- phe, Merle. Enot, Leduc, Drulot, Sueur Ravoux, Boularan. A la suite MM. Cou. ranjou, Duval et Baisse.

Elèves étrangers Mlles Maryse, Phali réa et Gonzalez, MM. Langh et Marow. La moitié des élèves-hommes sont des té nors: dix soprani sont nommées parmi le femmes. La qualité des voix admises rui de Madrid a paru nettement supérieure celle des années précédentes.

» e »

A travers les théâtre! UN- AUTEUR QUI IGNORE SA CHANC1 Il est de tradition d'affirmer que les di recteurs de théâtre n'ouvrent même pas le manuscrits qu'on leur envoie. Or voici 1 communiqué que nous adresse la directioi du Théâtre Montparnasse

« M. Gaston Baty prie l'auteur de Voya ges de bien vouloir se faire connaître. L manuscrit lui est parvenu sans signature < sans adresse ni aucune lettre l'accompa gnant. »

Si nous lisons entre les lignes, Voyagé aurait non seulement été lu. mais aura: retenu l'attention de M. Gaston Baty. Voi une pièce tout près d'être reçue. Et l'autel ne le sait pas. Peut-être ns le saura-t-il ja mais si ce communiqué ne lui tombe soi les yeux

Méprisons l'intrigue, les démarches mu! ti-iliées Mais être discret et distrait à ce point devient un autre défaut RETOUR AU BERCAIL

Retour à court terme. Apparition fug tive plutôt.

Mlle Marie Bell vient de recevoir son mation d'avoir à réintégrer sa place à Comédie-Française.

Elle a fait prévenir M. Emile Fab qu'elle sera à Paris lundi prochain poi I s'entretenir avec lui des récents événemen qui ont motivé la décision du Comité à se

éirard.

Cela fait, elle regagnerait Berlin le se même, tout simplement. Dans la vie fa pas. (air connu).

THEATRE ANTOINE] Ton» les soirs ». i I LA PETITE :ilm:.

CATHERINE

La pièce de la maison

Dimanche MATINFF^

Dimanche MATINEES

Mardi (Armistice) "1™ lllULû

CANDIDATURES 1

M. Desjardins prenant sa retraite, des candidatures se posent déjà au sociétariat, cinq à notre connaissance MM. Dorival, Ledoux, Bertin, Mlles Nizan et Romée, en attendant la suite.

MM. Ledoux et Bertin sont les grands i favoris. Mlle Nizan a des partisans. M. Dorival et Mlle Romée sont desservis, • bien que de façon toute différente, par leur âge.

ww

C'est définitivement lundi prochain que l'Odéon fera sa. réouverture avec Madame Sans Gêne.

1 Noies et Informations

Gaité-Ia-mquE. M. de La Palisse, la

spirituelle opérette de R. de Flers, G.-A. de Cailla vet et Claude Terrasse, terminera jeudi prochain, en soirée, sa brillante carrière. Deux dernières matinées dimanche et mardi (fête de la Victoire).

FoliBS-Wagkam. Chacun veut voir la Foire d"Empoig>ic, revue de Rip. C'est le i grand succès du moment. Aujourd'hui, demain et mardi n, fête de la Victoire, trois matinées à 2 h. 45,

Théâtre des Ambassadeurs. Pour passer une soirée gaie, il faut aller dans la plus belle salle de Paris voir La Pèlerine écossaise, le chef-d'œuvre de M. Sacha Guitry, interprété brillamment par Charles Bover, Madeleine Lambert, J. Ronceray et Alerme. (I/e seul théâtre sans ouvreuses, ni pourboires).

LES ATTRACTIONS DE LA SEMAINE ANGLAISE

II y a cet après-midi, à 3 heures, matinée à prix réduits de la délicieuse opérette de M. Gabaroche, Enlevez-moi avec tous les créateurs (fauteuils de 10 à 20 fr.) On peut louer 35, rue Caumartin. Louvre 07.36. s Rappelons que le Théâtre du PetitMonde réserve à chacune de ses matinées, aux Folies-Wagram, pour les enfants pauvres et méritants, une cinquantaine de places entièrement gratuites. Les organisations bienfaisantes peuvent obtenir des places en en faisant la demande à M. Pierre Humble, directeur du Théâtre du Petit-Monde. Maxime Girard.

e Music-Hails Cabarets et Cirques l- En matinée

'̃s Même spectacle qu'en soirée II FOLIES-BERGERE, J 2 h. 30.

ci PALACE, à 2 ù. 30.

'r CONCERT MAYOL, à 3 heures. EMPIRE, à 2 h. 30.

15 LUNE-ROUSSE, à 3 heure*.

PLAZA, a 2 heures.

>' CIRQUE MEDRANO, à 2 b. 30.

CIRQUE D'HIVER, à 2 h. 30. LUNA-PARK, à 3 11. 30.

SALLE MARIVAUX, û 2 IL 30.

MADELEINE-CINEMA, à 2 n. 30.

PARAMOUNT, à partir de 10 n. 30 du i- I matin.

1-

la En soirée

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Jr FOLIES-BERGERE, k 8 H. 30, Un Coul ts de Folie, nouvelle revue en deux actes, et m 80 sensations d'art et de joie, de M Louis Leniarchand

• CASINO DE PARIS, à 8 h. 30. la nouvelK ut revue Paris qui remue, production 1930. 1931, de MM. Henri Varna et Earl Leslie avec Joséphine Bâter. 90 super-visions. FOLIES-MARIGNY, a 8 h. 30, Folies d4 Paris, grande revue en deux actes et qua- ̃ rante tableaux, de Salnt-Granlor (Salnt-Gra- H nier, Boucot, miss Orena Beach, Nina My H rai, Horam MyrtiU et Sacha Lyo and Par. H tuers, Robert Darthez, Diana, ciarpentier H Margruerito Gilbert, Robert Burnier. Tri, H Whirl Wlnds, etc.)

B PALACE, a S 11. 30, Nudist'Bar, grandi H revue. Harry Pllcer, Rahnn. Cnarplnl, Dell Col, Paella Dauty, Rivory, Palau, Frète] | »<<̃ 150 artistes.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, S 8 Ù 30. pour la première fois en France, les sing-lng Babies pour la première fois en France • Stacller et Rosé, le comique Doumel. Fernande Izard et 20 attractions tué-

dil('

CONCERT MAYOL, a S U. 30, La Parad» du Nu, revue en ûeus actes et 45 tableaux. de MM Léo Lellevre. lienrt Varna <?t Marc Cah, Pegg-y Vcrc. Maryse Cnolsy. Paulette Franck, etc

LUNE-ROUSSE (58, rue Ptgalle). Trud. 61-9S A 9 Heures, les chansonniers LéonMichel. Pierre Dac, Secretan, Souplex. Cor, Monelly, Honé Paul, lïour. La revut Du nouveau à l'Ouest avec Mlles Florence J. Ford, J manc et G. Loiret. THEATRE DE L'HUMOUR, 4 2, rue Fontaine, place Blanche (Tri. 53-Dl), â 10 neures. Les chansonniers, en exclusivité René Dorin, Paul Colline et Noël-Noël, avec Antire Renaud, Georges Gros, et la revue de Paul Colline L'Enfant de l'Humour, aveo Jane Montange et Alice Me va

PLAZA, a 8 h. 4û, Hélène de Sadoven, les sœurs Golnlkoff et la belle Alexta En semaine, tous les jours, matinée à prix réduit, à 3 heures. Même speetale Que le soir.

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Aux Concerts' Lamoureux, 45, rue La Boétie, à 16 heures 45, gala avec le concours de Mme Elisabeth Shumann. 1. Eurvante, ouverture (Weber). 2. Les noces de Figaro, airs, Mme Elisabeth Schumann. 3. p Symphonie en ut mineur (Beethoven). 4. il Les ruines d'Athènes (Beethoven). 5. Més lodies (Strauss), Mme Elisabeth Schumann. 6. Tannhaiiser, ouverture (Wagner). le Le concert sera dirigé par M. Carl Alwin.

)

n En soirée

A la Salle Pleyel, Elisabeth Rethbers, la célèbre cantatrice du Metropolitan Opéra. P. de New-York, chantera à la Société Phi:r> lharmonique Paris.

io A la Salle Gaveau, soirée de danse donnée par Bella Reine avec le concours de le Wladimiroff, danseur, et Arnold-Rachma-

la noff. Billets à la salle.

31, Billets à la salle.

Le violoniste tchécoslovaque Friedrich'

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!ssS=;B;;E|«|lSll^v:glir™-îl;g. = ^S^^Siti Î^E^SBB§::§^è-E à:: & I ilE^EjJi 1|

~S~ 103 K s igis~1916 100 45~ 100 53-4 E ES~d~56~56 !~SS~E~ 62 6034

116 OiO 1~20. 103551. 103805 ¿.(I 1915-1916. 100 451 100 53 4% 1898'0;1' 6..1 Europe Cent,(p" ys)ordl 6150180 50 55 ..¡Haute-Loire (Houillère. de.la)¡II<XJ 1190.. 30 ..IAlbi .1620 ..1603 4 1918.

4 -1925 Cèchange}. 12875128754,01917. 10105,10030 -Rente unlf.ée4,o. 93.. 9290 748 -pri~ lOO..MontrembertetlrBeraud,ereI2150..2130.¡Salia-Kara'dln.¡ 44.. 42..Consolides.58.3¡8. 583;8

160/0 1927amortissable. /03051103254%1916. 99..19925 s% 111"'110950 18.. Indu.t.def'Afr.Nord. 500.. 480.. 115..IAnIChe(Minesd,}.3240..13220.. ILI6,SanqueNationaled'Egypte..3440.3420..ArgentinI888. 80 .1. 80 .1.

's ~928 amortis.able. lOI 100 97 5 1920 Amortissable. 13250; 132 85 ~e~J.3,~ 20.. Franco 296.. 290.. 90 ..Anzin.¡2320 .2280.. ?20- 348.. 46 112 ~i

l, 63414I'sanqu8'.de France .120 15O..F 380.. 6 19.20"1103 3,?! 103 80Sante.Fé 5% 1910 .¡14<XJ ..11450.. 30. des Pays du Nord .1. 45 "¡,SlanZy.1240 .1236.. 120 Bruay 550 545.. Funding 72 1/2172

Mb-u^^h;S:oJIII™^ 5% 1913 118051.119.. »̃̃ ̃̃̃̃̃ «- ,gg ^ll^ï- ï^ 1^8 43 f; §-S^°! lt^ iï^ ft i 5 70.. Nationalede Crédit ..I290 ..1285 ..6% 1927 Amortissebl œ IO| 03 25 Suéde 3i/2,<. 1895 2995 3045 95 Dournei 2495 ..12550 7 b. Caoutchoucs CS^Finsno. d.).. 97.. 84 Extérieure 61.. 61.

100.. de Paris & Pays-Bas,,2270 ..12275.. 5,0 1926. 100 971101 SUls.e 1903. "1 12, Crédit Algerien. 29/h 3045.. 95 ,Dourges. 2495.. 2550.. 7 b, Caoutchoucs CS" Flnanc. de).. 97.. 84.. Exterieure. 61 61

170 de l'Union Parisienne 1340 r ~36;: 166.. 37 ..iCréd.Fonc.d'AlgérieTunisie.. 840.. 850.. 23 ..IGra,ssessac. 2.=- 290 ~5o~899: g

8,? ..IComP!8g.nte AIgérienne.¡1845 ..11840 obligations 6 ~'o 1927. 510.. 510.. Douanes,1902. 136.. 138. :Crédit Foncier Argentin 24- 40 .Grand'Combes. 965 ..¡IOOO 2 eh Chartered 17950, 17950 Japon 1899 77 112 771/2.1

:=d: 5 1928 è Soo 513 517 ?~d- 5250 ~B~ Colombie 78:; ~50~~06- Il.

!»•̃! ^n-s 26œ26M..Ob.i8.Ch.f^Et.l4«J|l|-14. «I •• 4 TEbecs du Portuga ̃§ ^"b™.™"?.' V^îîr^ 5»" 560 Y. 297 !°|1^ CM^dV," oVd i i 3550 3630 20 A.. préférence 1253 I25Ç. |ast Rand 20 f""»/^

ffi ..¡.crédit Commarcial de France'IIZOO 12Q5 Bons du Trésor S 1924. 721 50 721 50 OBLIGATIONS 385 381. 8 751.Banques de Province. ,2. S..f.r.1220 ..1220.. 37 5O,Merle. 1020 .1030. Corocoro 22751'. ~29.

40..J «.«̃*«* 69 ^••obT,d^na,8,|^l!i.00 60J00 70 J,S4% 502.. 50- 1375.. 1. M*»^ «g gg ̃• East Rand ordinaire «50 50 Oo^d.20 7 20 7^

40-Mobilier Français 697..1710.. 5%1919.1473 ..1470~. (1871 3% 399.. 3% 45 ..¡Immobil:ère des Voitures 55, 560.. 297 "I.'sor (Mines do) ord.i3550.. 3630.. 20 ,h. -préférence. 1253 12,0 East Rand.8(6. 8!

Obl.g. decennaloaI9~2'2. 100 60 100 10 18754¡;)1" 502.. 501 315 .Mokta-el.Hedld,act.deSOOfr.I~165 ..11950.¡East Rand, 5250: 51 50 GOldfields.12017.1, 2Oi37.

80 ..L. 8W Caisse autonome 4., .0. 1016 ..1015.. 1876 4" 500.. 493 ..CT.C.S ~UST~ 70 4800. Rand Mines.55/I. ~4

80.. Soc Rnanc. franc, et colon 6W 600 C. « ^"o-e *'»'• ir 6 Zo, Y. ait 2 sfi YYYYYYYYYYYYY. 29?:: 29^50 ACTIONS INDUSTRIELLES 70 .JuHe-Bo'nnières. ord 650 650 Equateur 69.. 65 De Beers S,, 8 5 3/4

45 ..ÎSoeJeto Générale. 1623 IWU Afr ,quo Occid ^ent Franc .3/0.. ••• •• 404 oilos 2 1/2 295.. 295.. iPétroles CCie Industrielle) 960 960 16 ..Extension Jagersfontem 'jA'iii 'ï/à

42 ..(Rente Foncière. 850 Indo-Chm. 3 4i9p9 «g 442 \t 2% Y. Y. 1 ̃ Ils i 360 35 Cher™ Est-Algérien .A 594- -590 100 ..(Dynamite CScciété Centrale). 2695 ..12700 17 50 Extrême-Orient. 317 305 Rio Tinto. 30 \U 30 1/8 32 ..(Société Générale Foncière. 391 -• »^ 3,i~J°,2X.s 83 10 a roS," ù 340.1344 1550 '5- Nord-Sud de Paris 465 4ÉO.. 70 ..iElectro-Chimie Métal 1655 ..1653 Franco-Polonaise Pétro Mexican Eaflle SiVii1 ?t i/V

b6701iSuez (part de > 6500,. (6450.. Madagascar 19O3.19OS ̃• I" < |?||^2MAV– ,36& 365 50 26 Ouest jouis 451 452., 50 ..Engrais Novo 700 ..j 708.. I d. Franco-Wyoming. ord 305 ^90 Royal Dutch 2/5 8.27.3 4

6670).Suez. 65CO.<Mada9S3car'903-)905. 515 < °"36& 36550 26 Ouestiouis. ~t.. 452.. 50..)Er,9fei3Novo. 700.. 7GB.. )d.FranM-Wyoming.ord. 305.. ~90 ..Roya~Dutch.2/59.27.34

73? 47.Su.* Cpart de fondateur) « ••; Maroc 4% 9 4 500 OT o. |O4 2 ^^•̃'̃•••̃' 395 30 g^ri, 569 555 1I4 72K.H Sainte-Thérè» W5 ..8/00 6 A 3jG.duld 4M 43 SheM |4 1/16 4 3,32

1309 02;Suez Ccivile) <!«/5. 5 /o 191S 370 365 ̃" 910 2 3% Met 320 ..316.. 45.. Tunisiens. 891..890.. 50 Matières Color.. St-Denis .| 999 9S1 3 sh.. Gold Trust 93 50 97 North Caucasien 0 3.03.

Tunis 5 1892 370 ..l' 365.. ow 1910 o32 314 Mét 320 316.. 45.. Tunisiens"I8?I..¡ 890.. 50 "Matières Color St-Denis'1 ..1961.. 3 ,h..IGold Trust. 95501 97.. North'ë~¡;io/3:0/j.l..

̃ L 1105 t|H2 Tunl8S'°1892 3U" Q Iol% 312 ..1310.. 20 Parisienne "nd. Électrique 456 450 50 Rhôn.-Poulenc 1 751 1760 3 .h Goldfields. Consolidated 129 133 50 Russian Oil. M3 16 13/16

£ "If* 570 ••! 560 "crédit National 5%1919 620.. 624.. ui. IIl% 270 ..| 270.. 90 Tram, de Shanghaï. 1 5JI5 1 505 195 30 Le Ripolin, joui. 3*™ «TO 1 .h. 6 Guia-Kalumpong 9o 91 Venezuelan O.l 1 13/16 1 13,16

85 ..L~0~ïI570 .1560 Crédit National ~,oW'9. 620. 624W 'j 1912 3{,0"1273' 270.. 9() Tram,de S~e~ghaT.1515 .150,?.. 195 30:.Le,R,pohn,.JOUls" 3'00 ..13500.. l ,h.6Gu!a-Kalumpong 9Ó. 91.. Venezuelan Oil 1 13/1611 1 131'16

I 2?«LyOn »n "i 216 hr« SOOfS% 192Ô"" 556 557 J 919 5% 503 501 80 Magasins Généraux de Paris..12100 ..|20b 143 72 Seint-Gobain, Chauny 42rS SS2 a j 7,,s,,i,

62 50,Midi liT^R *llo h S"f?°,qO, 549 Oblia decen 1922 6 ̃ 523 531 ..IMagasinsGenerauxde Paris.2100 270 05 Soie Artificielle CSivet) 4800..|50ÛO Holding Française •••:•̃ Anaconda 7 3/8 1:8.

jNord. 2130 ..2150.. Bons 6,^ 1|21 N. W.. MV > Obhg. décen. 922 6 9 85 Eaux CComp. Général, d.s) 1550 ..1526 I13I6-- Cpart) ..12000.. 90 Hotchkiss 1762 ..j!75a Steel Common 147 147 12

72 50Orle.nS 1403..1400.. |,|22 decen. 5^5^ >- 192| 6 96.. 514 510 80 Vichy CEtabl. thermal) 'gR"™" ?0 WlSoi. art. d'I.ieux 1855 ..1785. Huanchaca. Marcon In 11/ An M/ 6 150..SantB.FéCCiefr.Ch.f.rProv.)!2350..2345.. tf^^Y. 547 548.. ,924 6 ,/2 .y.. 200 Eaux é,ec, Indo-CMne 3*0 ..3*0.. |5 Usines Dior •̃̃̃̃•••••; y)™ ^|K« ^^Z^YYYYYY. Y. I8S %Z?-=Y=Y."Y.Y. « & |!

35 ..MétroDolit-ind. Paris.U5Ï..H52.. 6 ,u,n 1923. 549 50 550 925 7 A> 5 > 135 .J Air comprimé 4850 ..14850 800 Port du Roe.rio 20550..J20800 JHydro-Elec. Cèr. 559 54, Escompte hors banque 2 /8.|2 3/ 6

/5 .-|Eaux et Eclairase (Lyonna.se. 2420 ..«00 obl.g. 6 A> 1924 >«.. 4 1929 4 1/2 ,0 icurguTgnônne Energie 205 ..j 209.. 40 Chargeurs Réunis, parts 4 .h.. Jagersfont.in 35 50 33 Prêts •!? ''£;• ^4

70 ..iDistr. Pansienne d'Electricité. 2065 OX*> ̃̃ do ~<y, 540 ç, jqj jqq Icêbles Téléqraphiques (360 ..355.. 35 Havreise Péninsulaire CB) 3 .h.. Johannesburg 194 50 93 S/Paris (change). i23 68 ,123.66.

17 50'Electricité de la Seine 712 7 4 Départ, d. l'Aisne 7% |26.. |4O S*> COm. |7| 2 6O 510 40 Edison..Y?. I 11300 ..J128I 55 Transports en commun IOiO 1000 I .h. 6jKuala-Lumpur W 136 S/New-York 485 & 435.81.

35 ..| Electricité .t Gaz du Nord .^33.. >18.. d. 7 927.. ̃̃ m Fonc 879 3 45 OSieectricité de Paris 11350 .1400 35 Transports maritimes 550.. 553.. 13 .Liévin. 604 596 193 R,o

55: 12350. 1244 d. ~833~ 345.. 350.. ~r-d- 325.JB~d.t.n.8650..8525.. '~°!nT' 335o! 305uB~s'A~ =

40 ..(Energie Electr. Nord Franc. 916 ..VO.. de Meurtre 6 514 516 | pon0. |85 2 GO «. *g *B 2Z3 » “.££'£ °S^ t.. 2100 \Utù 455 Irasseriè Ouilmé. J6560 ..|«70 28 Lorraine. 316 315 Argent (métal) (comptant) jl|.3 4. lo M

40 ..¡Energie Electr. Nord France.. 916.. 920.. de Meurt.-et-M. 6/0..1514 ~2 c( Fonc. 188S 260 _6.1368 368 223 <XJ. de Var.ov,e<>rd.2625 .258'; 325 .Brasserie .8650 .8)2>London TIn pr,v. 335{)i 30 50 Su'nos-Aires (comptant) ,38 50 .3887

90 Nord-Lumière. 2723 ^/3 Nort 6 1921 540 543 £ ,i92 2 60% 372 376 294 56: Fore" Motric" du Rhône (parts) 13025.. 1W50.. 125 ..JD.stillerie Cusenier 2450 ;2400 2 .h..Main Reef Consolidated 08 06 Cuivre (comptant) 43.1/4. 4313/32

30 ..Thomeon-Houston 618.. 613.- du Nord 6 .y 921. 54~ u. a:\com, ||^ 383 50] 388:. 22 50iForces Mot. Vallée d'Aspa. 428 428 200 ..iDistillerie do l'Indo-Chine 280.|2825 IMalacca. ord 36 3/ Ar;ent(métal;è~Ptan\) |

30 .Thom.on-Houston 618.. 613.. du Nord 6~ 1921.1540 530 530 u. Forte. 1892 2 8 0. 383 376:. 294 58;Forc"Motric"du~hê:,e(parts}13025..113050.. 125 ..iD~stiller!. Cus;nier "¡'245Q ~2825 63 2 ~Malopolska 1 Reel Consolideted 136 106 Cuivre (comptanÜ. 43.1/4. 4315/32

15 Fir"ir%y m. 403 7* 927 i 540 543 S côm 1899 2 6OÏ6 367. 365.. 33 33! (part)'5825 3950 45 .Grand Hôtel 615.. 630 Malopolska 162 j 155 NEW-YORK 7 Novembre

25^Fifminy 2v£"23?0 Bamme S J il2 W23 521 521 2. f°^c foi i 396 I 405 37 50! de la Vienne .l006 ..1001 16 25'Grands Moulins d. Corbell ord. 244 ..240 3 05!Mexican-Eagle Oil ord 52 25 51 75 NEW'YORK 7 Novembre.

135 ..yDivw •••̃•̃ «M "1U Somme S 1/2 1923. 521 521 S côm' 906 3 ?S 398 ..396.. 49 41 Cpart) 2475 ..(2433 100 ..jNos.i-Bé ll«3 ..|I485 .Mines et Minerais 45 46 Caii Money c. m 2 2/ 40 ..[Por.^AciériesduNordetEst. 975 g/5 •• 522 H Fo™ I9O9 3 S 197..1198.. 49 411 il 45 .Sucreries Brésiliennes 330.. 50 ..Moteurs Gnâm 695 660 Câbles transfers 481 S 1.48 J 72 |S[re^ i \«-: |i5::§ HSiiL: 5î::|iS:: 'S ^^rs^S: df z^=^y^ .mb, 4025! « gmiï^i| US

sa ..ICourrières.iI2l2 "1'216 Ville de Reims 6 ~ÍI, ~17"1 18" Z Com, 19123%"0;203 ",204.. 125 .lndo.C~inois~ d'Electrlcité.¡2380 .2435.. -Sucreries Coloniales.I65 169 1. 1 Change sur Paris, vue 392 3,4392 7,8

24 .L~ns:I. 976 "3 Vl,le de Verdun 6,0. ,18.. Fonc, 1913 3 t!,2lú.¡411 '414.. 32 5O¡Maroc~ln. ?'stdbutlon .d4z? .1445 250 ."Clments Français '10525 ..¡654O.M?zamb,que 40251. 40.. U, S. Liberty, 31;2 %¡IO! 3(tj10l 3,8

40 :v^3n.Vt n«ù;| :«*< ^^Bf^^r 3S E~r 1^Vk: tl » i :N^i5' *é^° ïtea: ::| = t S£S^ SS ::| | » :v^^ | »: § SSr^». g% (

1. Ateh~rConstruct.Jeumont.. 19.. 510..t Empr.191751/2. 303.304.. 2,?..¡:- .prlorlte.595.. 590.,45., del'lnd~.Chln. 650",630.. 1O..INavlgat.del'AfriqueduNord. 19?50,2oo..Sa'timoreetOhio.1 791'2¡ 7b 1 '2

20 Boléo .33.. «..ê^ESïrS^ÏÏ^ «g.. «0 5 ili%*O%f 5.15, 75 iPrén^ ^Hleotr » .•$-£».£- C- nts 16 (Caoutchoucs », » Canadian^fic.4 34 J 45..Penarroy 41« 418 Eglisea dévastées ?jfi I5I6 K1 ,qo-> r% i r. 506 508 15 |S«d o France 505..1501.. 100 8. Chausson.12420 40 iPhosphates de Constantine ..j 660 65.S Chicago Milwaukee C 8. 6 3,4; .p,atine..y. J1849 ..1775 Gro3se MétaHurgie 6% "i | •• 5{6 g Corn. 922 6. 508 MS J ..|Rad ^-Fr»» __j ¡ .ipj^, Tunie|ens 310 305 Chicago Rock Is.and j U f.

30 ..Crédit Gén. de. Pétroles .j 6to 36U 6 ,0 nouvelles j {926 7% 720 ..1720.. 16 22iSud Lumière prior i j 460 250..lChapal f4005-4™ jPlakalnitza 71 65 Er.e Ra.lroad 33 3 Ib 1 « 4

30 ..¡Crédit Gên. dea Pétroles 605 ''1 560.. 6,0 nouve!~es"151~ .511" Empr 1923 6'~¡'ï m.. 25 ..¡RadIO-Marltlme. 290 "1.288.6 ..¡Son Marché "1,7, 141 565.. 20 .Phosphetes Tunisiens "1310 305 Chicago Rock Island .172 .1.168 ls'4

.Dabrowa (Pétroles) 92 «0 Cail Fives-Lilh »̃ f .">•••̃̃ 5I6.. c^m 1927 7 58I.585.. 269 47! ord 7300 7430 60 ..|Coty (Société anonyme) j606.820.. 71..1 Illinois Central j95 \U *12

25 Bozel-Malétra 485 «3 •• Nord Pas-de-Calais 1922 •• 3 1 1,0m. is.i ,.> 581 585 269 Téléoraohie sans Fil 775.. 772.. II ..Galeries Lafsyette.. 145 ..j 147 'Randfontein 8175 80 75 Louisville-Nashville 106 1/106..

25 ..¡Bozaf-Maletra 485"1 industrie sucrière 1922 5: 513 Com, 1927 7 ,0 "1581 585 50 Télégraphie sans :73~ .7j3O.. ffi ..ICoty (Soc,ete anonyme' .¡1J06 820 manUTOnteln 81 75J 80 75 Louis~ille-Nashv .i 95 1 ,z 06 .1.

40 Kuhlmann 700 696 lndustr,e Sucriere Française.. >13 ••Lorraino6 »' (Cn def 3 5O0 198 27 "iTéShônas 830 ..i 825 ..9333 $3 e" ^T (parO.11 1000.1 109C0O. 5 A.jRand Mines 343 34/ New.York Central jl« .h

90 .Gafsa ~_2 ";76'3 Maison Bréguet 6 1922. 27 ::i~i j j Pennsyi~ani 1 63 7/8 i t)]

^iu^l^ ^$fâ$^ y i î^yyyy 18 S 30 ̃ f ^••••••- |- -f- ;:i-- ,t:i^ '1 -=: j »! | 5C ::ra: ï ï 1/2

50 .haf1Ja~rs t. eun,s ,I¡ 575 5-!5 Saint-Gobain. Chauny .1 517 521 517" Est 66?' 491 491 100 ..¡AI..ei.nne Industrielle, Textile "'1" 43 58;Printemps ord.¡700 690.. 5 .h"j'Shell "1506 ..1 505 Reading '~4 92 hi

S iSS: |t BS£&^Sy3 W> y. S? !l: 81 g -7.m y.^ y. S SKïTr. S \+~^ | ,1: ti& i;S

.IVoltures a arla.1 1902) 1 376 ..j 380 '25 :=~ i~ 6. Ag~s Ha~ J450 .465 6~~k– ~~n~C~-r: '~4 i~35 b

'1 y. êao^ 'g ::|'l *-fh"- !1^9°! SS IS a^ p «« » s •• jAcétyIèno & Ele^» -575 £ ^=yyyyy ::i6. ^iï^ 2 !?| i !t ^yyyy IS^ISS J:

Cultures 50" 50 Tunis 3% 1902-1907. 399 5. 472" 47' ~Aciéries, 390 404.. 225.. Chaix.6525 .6525.. 5.h..ITha.is. 432.435.. can elephona. ,'1

iÕ" ~ultures Tropicales. S~un~9~ 4Ó'1433 "1433' 86:L~y:g:: ~L~Ha~0:5:: 1 .h.3'Transvaal Consolidated Lend 122..¡ 120.. Amerlcan Car & F ~45 .1., Z34551\b

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41 Patté-Cinéma (cap.' "1 111Allemagne 90 AII"magneI924(Da.eS'100LI'I233O"'lk~5Q 3Fusion nouv.¡ ;fJ7 ..1377" 25 ..¡Ate!. 8. Chantiers de. la LOira,! 't b04 608 63 10!Air Liquida (parts).I5600 .610.. 5 .h6.'Unicn Corporation. 297 298 General Electric ;;¿ 1;41 4~ I?

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Russe Consolidé r,t2- séries 4 151 B..B.,u. 2^2% «55 g»^ fc taMHrtJ g. » ̃\g£^^™^ Y. ] ^F*» Y. ^^Z^Z^tYY'YY. Ililôôô YYiY v'O^YYYYY: £ £ Y. Titres traités 3.360.000* 37 i e~ 37 5181

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:*1(3ar~au. Nationa'a du M 0. 38?..¡ 386.. I90~/Pernembuco). I~I Nord 669 série F. 493 487.. 85 "-Fives.LiI1e:¡¡.~26 153o go .oragage3 et"Tra'l. Pub.111ù .1060. Londres. 12369' 123 66

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£ l.4.fr Crédit Foncier Egyptien |3340 .»» 4 1/2 A 19O7 *».. -| ser eu SOijeumont ;] 744. 731 40 ..JMaroc CC" Générale du) r-nMOTiwT Argentine

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24 fi.,RoV8' Outch (dixièmes) '13435 .3430 Japon 4/0 1905. 498 50< 4 50 Ouest 3,. ane. 398.. ~99.. 100 Creusot ,1910.1915.h .~Suc. Raf. d Egypte (parts).j950 949 .Stsau8 Romana 88 50 1Suède 68350'

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Newzelh fera ses -débuts h Paris, jeudi soir, 13 novembre, Salle de "l'Ecole Normale, dans un récital d'œuvres de Max Bruch, Vieuxt'emps, Chopin, Paganini, Brahms, etc. Location ouverte (Valmalète) Le trio « Ars Nova » (Elen Merr»r, pianiste; Colette Frantz, violoniste Jan Mer-, ry, flûtiste), dont le succès fut si grand la saison dernière, donnera un concert vendredi soir 14 novembre, à la Salle Chopin.. Baùgé, Fuser;, Albert Wolff et Torchestre Lamourèùx, le Chœur mixte participeront au grand gala Gounod qui aura lieu au Trocadéro, le vendredi soir 14 novembre. p

L'Exposition Coloniale se propose d'or- j ganiser.des Concerts de Musique çxotiqu; de mai à ttoyembre, prochain.

La commission spéciale, présidée par M. Pierné, membre de l'Institut, et qui groupe d'éminents musiciens, invite hs. compositeurs de musique, de la métropole et des colonies présenter, Jes -œuvres qu'ils désireralent voir exécuter, de caractère svhiphonique, choral > ou purement, instrumental; d'inspjratibfl- coloniale, et exotique. Ces œuvres, manuscrites ou éditées, devront parvenir à la;'Conimission des fêtes de l'Exposition Côlsniale, Gràha 'Palais (porte C), avant' le i" mars 1031, dernier délai. Un Comité d'examen retiendra celles qui pourraient figurer aux programmes des manifestations musicales.

L. de Crémone.

-»-e-c»

THEATRE D tmiEarggF

Aujourd'hui samedi S uov., à 17 ÏJ., eojioouis de Mme.x G. JjUBIX, de l'Opéra, ït. OHI5MET, MM. ;JO1"R\KT et de TBEVI, <le i'Ollérà. SYMPHOÎVÏK MILITAIRE, Haydn. COATCERTO p. violon, Mozart, Mme K. Chc-met. IPHICïENIE E.V.ÏA["BIDE, Gluck, Mme Lu1»in. <E«vi*eM (le "VVil^w.er ï E\"CHANTKMENT DI SAIZVT, MM. Journet et de Trévi. SJEGFRIED, air <ïe la Forsf, M. de Tré-vi. I..V VA^KYRJE, scfcne Jin:ile «lu 3«.«ete, Mme I.uiiln et M. Journet. Le concert sera dirigé par M. Pr. Ht'HIiM.VXA

CONCERTS *JPASDELOUP Th. des CHAMPS-ELYSEES

Aujourd'hui samedi 8 novembre. 17 II. FESTIVAL, WAGNER, avec Mme S. BAIGCERIE. Les Maîtres Chanteurs, ouv. Loïieiîsrin, prélude. Parsifat, enchantement du Vendredi -Saint.

Tristan et Yseult a> Prélude gt^nioçt

d'Ysenlf ;-b) Jntrortuetîoii-tuî ÔJiK1^–

d'l'Seu~.t.It. ) eln. trOllu.e.t.i".nc. Ji'¡ 3e.fjI)4!r4-f-

Le CrjHùiKcalter des iOteirt ma/gfa jet

̃f" "J" -'scène tiiia-ïe. v4 **RR

Chef 4'oreiiestre RHEE.NE BATOK .̃ Cinémas

AGRICULTEURS (S, rilo d'Athènes).: Nuits d'aventures; Forains.

ART^STIÇ CINEMA, La Grande Mare

(pariuîi't rrançalsi.

AUBERT-PALACE, Les Chevaliers de la montagne.

CAMEO, La Grande Mare (parlant fran-

çais),

LES CAPUCINES, Tonischka.

COLISEE, La Douceur d'aimer (Victor Boucher).

ELECTRIC-AUBERT-PALACE, La Mélodie du bonheur.

FOLIES-DRAMATIQUES, Les Mousquetaires du roi (Doublas r-'iiirbanks).

GAUMONT-THEATRE, Le Secret du docteur (pariant français).

IMPERIAL-PATHE, Barcarolle d'amour. MAOELEIKE-C1NEMA, Si l'Empereur savait ça!

IWARtVAUX-PATHE, matinte et soirée Accusée, levez-vous.

MAX-LINDER, Lévy et Cie.

MOULIN-ROUGE-CINEMA, Barcarolle d'amour (parlant français)

Œ!L DE PAR!S (4, rue de l'Etoile) à 9 heures, Le Drame du IVIont-Cervin, et Vive dimanche!

OLYMPIA-CINEMA, Nos maîtres les domestiques, télévision..

OMNIA- PATHE, Le Défenseur (parlant

français).

CINEMA' DU PANTHEON (13, rue VictorCousùir 5"K lin anglais > Wàlcome Ocm- gep (Hàr'oia: LloytlV JWèet my bojf Fcend. (l.iJian Hotii) Red, greetuiSid Jyellqw et Utl Dessin .animé.. ̃ ̃ PARAMOUNTi Toute sa vie (parlant français)..

RIALTO-CINEMA (ang-le du « Matin »), L'Article 173.

STUDIO-DIAMANT, relâche.

STUDIO DES URSULINES, Le Journal d'une fille perdue (Trois pages d'un journal); 10 inimités au clnériia d'avaiît-g-arde; 10 minutes au cinéma d'avant-guerre.

1^» a g*1

̃Quel phénomène le premier film sonora d'Harold Lloyd qui triomphe en ce moment au ̃ Cinéma du' Panthéon, est un mélange., de comédie, d'acrobatie, de sentiment et de mélodrame. Cependant tous les effets comiques s'écartent de la farce et sont basés uniquement sur la logique, sur une observation exacte de la vie. C'est un spectacle complet,, solide, varié et follement amusant..

̃PaiU Whiteman à l'Olympia.– Paul Whiteinan et son merveilleux orchestre nous sera présenté prochainement à l'Olympia dans une production entièrement réalisée en couleurs naturelles. Ce film, La Féerie du Jazz, est une magnifique réalisation de rythme musical, et de décors somptueux dans lesquels elle a été tournée.

Ii:! a

A L'àctert Pai.ac£. Tous les fervents de l'alpinisme, tous les habitués des grandes stations où se pratiquent les sports d'hiver n'ont', pas manqué de voir dans la plus discrètement élégante des salles du boulevfed', je- merveilleux film, L'es Chevaliers, de^ La Montaghe." :•̃-̃' •• J ^Plusieurs même, étonnés par les',décors de' certaines scènes et enthousiasmés pa'r la vertigineuse course de skis, reviennent examiner attentivement si les images passent sous leurs yeux, reproduisent des scènes réelles se déroulant dans des cadres réels. Chacun s'aperçoit bien vite qu'il n'est pas le jouet d'une fiction, qu'il est bien en présence de la vérité et que l'audace des réalisateurs n'a pas été plus grande que celle des acteurs sportifs admirables de témérité.

A L'ATHENEE Le rôle confié à M. Pierre Stephen n'a rien de l'emploi classique de l'audacieux jeune premier à qui tous les succès sont faciles. Artiste au sens muttiple du mot, M. Stephen donne sur la scène à ses créations la même vie et la même ressemblance que prèto son crayon aux silhouettes qu'il couche sur 46 papier. Ici encore il respecte les intentions des auteurs. Mais le personnage sans volonté, un peu niais, qui doit supporter le contraste d'un caractère de jeune fille courageuse et décidée, reçoit de son interprète tant de gentille modestie, de fraîcheur et d'élégance, .qu'il en devient sympathique. Cette élégance est précisément celle, qui convient pour cet effet. Sa note'discrete est le- signe. à quoi se reconnaît la griffe dp bon faiseur. M. Stephen s'habille' toujours chez Fis~le\'Î1~. L'ti` veston npir de ligne- ajustée, un i,ample;,p,an-. talon clair à rayure? noires, un joli. complet marron dont le veston est croisé, 'un complet gris d'allure sportive, de coupe large, de ligne souple et aisée, s'harmonisent à merveille avec là fine distinction de M. Stephen, et portent avec évidence la marque de b'on ton qui caractérise les vêtements s sortis dés ateliers du faubourg Montmartre sous la signature de Fiszlevitz. Gilde.

_l

Cours et Conférences

Aujourd'hui

Au Musée du Louvre (4, quai des Tuileries), à 14 h. 45, conférence par AI. Funek-Brentano, membre de l'Institut, sur « Les Valois, de Philippe VI à Charles VII, dans l'art, de leur temps ».

L'Université des Annales, pour sa vingt-cinquième année de conférences, rouvre ses portes le 17 novembre, à la salle Gaveau. 45, rue La Boétie. Voici le programme de la première semaine

Lundi 17 novembre. 15 11. Série Histoire « La Société au temps de Napoléon Joséphine, le drame du divorce », par M0 Henri-Robert, de l'Aca- demie française, ancien bâtonnier. (Cette conférence sera répétée mercredi 19 novembre, à 17 h.)

Mardi 18 novembre, -15 h. Littérature « A la recherche de l'esprit méditerranéen sur la mer enchantée », par M. Edouard Herrioi, ancien président du conseil. ̃ Mercredi 19 novembre, 15 h. Théâtre « Confidences d'auteurs le Théâ- j tre et moi », par-M. Paul Géraldy. Scène. inédits par l'auteur, et Mme Mary Maj<-j

quet. ̃ ̃. -)

.1 17 h., la conférence répétée de il" Henri-Robert « L'impératrice José- phine »..••.̃̃̃̃•

LA VÏE. "S::P.O.RT1VK;:3

COURSES. A ~~I~1~-CC~ 1- ci

tt

Aujourrl'lHii, à 1 h. 15, courses à Saint- \t t, Cioud. Gagnants de Figaro

Prix d'Ablon. Passiflore, Santa Catol'ina.

Prix. Finasseur. Cadeau Royal, Liliùin.

Prix d'Ormoy. Ecurle Salvago, Légion

d'Afrique.

Cri/crium de Sainl-Ctoud. Barneveldt, Fariius.

Pn'.r. de Lcssard~lc-Chênc. ̃ 'Malvaloea,

Sanla Monico.

Pria; de Clmmpagné-Saint-Hilaire. Ju- j lcpt-j Collecteur. d d

Courses à Maisons-Laffitie S

h

Le Prix Biniou fs

Au milieu de tant d'ombres et de trou- 1< bles, il y avait tout de même une cer- S' titude:Bara dans le Prix Biniou. Au- d d cune valeur boursière n'a jamais offert J1 à un père .de famille placement moins t aléatoire. Petit revenu, mais revenu cer- L tain. ÎS"est-ce point >mieux que de tout perdre ?. Et Bara a gagné. Oui, oui, d

la certitude^||sftl||^as-t||WBÉ|<|j'est à

~a ccrtit3dgN;I~pé~~j'est ù

peine croyarae™1Wa1f c'est Tïffîsi.- Ou al- d

ïlons-i^ojis, si -leT:cha«ftux .-iralj^t.Ui^eS. ^e mettent n'ètre-pas battus1*?' .̃.•̃ c t: II a gagné, ce boji Bara, monté par le hon Domingo Torterolo de cette façon s confortable, exemple de heurts et de vio- d lence, qui est le propre du cavalier argen- E tin. Poseur en a été pour ses efforts, s Cette fois, la glorieuse incertitude ne jouait pas. l'ous vivions une minute de é sécurité totale, où le hasard n'avait plus C de place. s La défaite de Tarquin, dans le Prix Le Nicham, et celle de Duchesse of Malbo- h rough, dans ïe. Prix Andrée, ont éclairé c d'un jour défavorable le souvenir que d nous avions du Prix de Saint-Firmin. ï Comme on pouvait le craindre, le lot en devait être fort ordinaire. Il reste à Se- a sostris, que nous devons revoir une fois a encore avant la clôture, à nous infliger ï un démenti. J. Trarieux.'

Prix du Vieiik-Moulin (à vendre, 7.500 francs, 3.100 mètres;. 1. Rue Franklin, à M. Juan Torterolo (K. Lethien) 2. Capitoline, :i il. Jean Racine (M. Margot); 3. Gold Tip, à il. Eusèbe. Lotte (F. Hervé) (2 long., 5 long., o long.) t Pari mutuel à 3 francs (unifié). Gagnant L 39 fr. 50. Placés Rû? Franklin, 9 francs: 1 Capitoline, 3 fr. 50; Gold Tip, 7 francs. 1; Prix Le Xicham (10.000 fr., 1.300 nié- î, très). 1. Tambourin, à M. Ed. Vell-Pi- e card (C. Bouillon) 2. Syphax, i Mmc.li P princesse Duleep-Slngh (F, Hervé); 3. Tar^ 1' quin, à M. le marquis de Llano (A. RcU q nette) (courte encolure, '1 long-, courte tôCè)- s Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant:, :,< 27j francs'. Placés Tambourin, 79 frau'csi j( Syphax, 3^ fr. Tarquin, 13 francs. v l'px'ije, Siirtrouviïlèvendre, t.i'do fï., r

1.800 nïèljts). i: A'c'ritas.'à 5f. ,Ot'fa.y« t,

ttonliitr'g "(D. Gùiho); 2. Perle Fine II, a t. M. André "Vugèlc (L. Vaixelfisch) '3. Flo- rentinc, à II. L. de Chatelperron (A. Buu- L k«r) (T long., 1 long. 1/2, 1/2 long.) ,r ̃ Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 21 francs. Placés Veritas, 11 fr,: Perle t. Fine II, 17 fr. Florentine, 12 fr. 50.. y Prix Biniou (20.000 fr., 2.000 mètres). r 1. Bara, à M. Marcel Bous^ac (D. Torte- t: rolo) 2. Poseur, à M. Mortiraer Schiff (C.-II. Semblât) 3. Azalaïs, à M. Léon Ré- nier (G. Uclaurie) (2. long., 4 long., 2 lon- a gueurs).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 7 francs.1 Placés: Bara, 5 fr. 50; Poseur, 9 fr.; Azalaïs, 23 fr. 50.

Pria Andrée (10.000 fr.. 1.300 mètres), 1. iled Flame, à M. Eddy Ed. -Blanc (A. Rabbc) 2. Micheline, il M. le vicomte M. é de Rivaud (L. Robson) 3. Libellule VI, à ts M. Louis Goubert (R. Daniel) (1 long, 1/2, e

1 long., 1 long.)

Pari mutuel à francs (unifié). Gagnant l

25 francs. Placés Red Flame, 9 fr. 50; Micheline, 13 fr. 50;, Libellule VI, 84 fr. 50. p

::Ilicheline, ~a fI'. 50 Libellule VI, 84 fI'. 50. P

Prix de Saint-Cre.ipin (handicap, 12.500francs, 2.400 mètres). 1. Maudette, à M. Maurice Gaillard (A. Reinette) 2. Bonne A Fortune, à M. René Duboscq (A. Dupuit) 3. Sac à Puces, à M. le comte A. de Gestas e (C.-H. Semblat) (4. long., 1 long. 1/2, encolure). ̃̃̃ h Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 1~ 1S fr. 50. Placés Maudette, 8 fr. 50; Bonne c Fortune, 11 fr.; Sac à Puces, 11 fr. 50.

l'ri2 des Benjnmtns (course de haies 1]

Prix des Benjamins (course de haies,

10.000 francs, 2.500 mètres). 1. Le Phare, 1 à M. G. Beauvois (Havransart) 2. Masked Bandit, à M. A. li. Macomber (J. Teas- 1 dale.i 3. Fly Tox, à M. le baron -M. de Xexon (R, RÔueille) (4 long., 5 long., 2 Ion- q

gueurs). a

Pari inutuel à 5 francs (unifié). Gagnant .7 M '-ïraHcs. Placés Le -ph'nrèî-' Vt'lY) -50;1

Masked Bandit, 10 fr.'r Ply Tox? 10 fr. 50,.

lfasked Bandit, 10 fr. Ph' 'l'otr.:l0 Tr, uU, ,0

La mission scientifique saharienne a est partie hier d

Les voitures de la mission scientifique saharienne, trois camions Laftly t mo- g teurs C. L. M. (Peugeot-Diesel) ont été a présentées, hier, à l'occasion du départ n de la mission. Celle-ci, qui emploiera également un avion dont nous avons p parlé récemment, le Général-Laperrine, V comprend dix-huit membres, parmi les- s quels se trouvent JIM. Germain Desfossés, sous-chef de la mission François de Saint-Just, fils du général le colonel Engerrand MM. Brabant, de Warren, député, Farman, et MUe Canusset, infirmière major. P

Les trois camions qui ont été présen- e tés hier et qu'on a appelés les « cargos e du désert », sont alimentés au mazout P et n'ont pas besoin d'eau pour le ravi- s taillement. La quantité de mazout qu'on peut embarquer permettra de franchir > le trajet sans' incidents. Les trois voi- tures en question ont reçu les noms de « Maréchal Lyautey », « René Estien- A ne » et « Révérend" Père de Foucault ». 1' Les buts de la mission, qui est orgâ"- S nisée par l'Institut international d'an-1 î> thropologie, sont triples: S D'abord, au point de vue commer- n cial l'expérimentation de voitures qui soient en mesure -de supprimer le ravi- c taillement d'essence et de permettre le h transportr3d'un frêtimpoi'larit n 1( Ensuite\ au. poiM de vue- scientifique': ± les, observations jfe rnà gnétisme, d'élec-; Iricité atmosphérif(ue, de météorologie la réunion de collections minéralogi- a ques, botaniques et zoologiques ;des 's études de sérologie, de levés topo'gça- l phiques, notamment dans le ïesefest, [ c l'Amadrar, les Tassilis,. avec lo. concours V photographique d'un avion attaché à la l mission. Ensuite, des fouilles dt pré- j1 histoire, notamment dans le Hoggar, la 1 région d'Aoulef, l'Adrar, le Sahel et la I région des mares sur le Niger l'ascen- | sion de la table culminante du massif de Tesefcst, la fameuse montagne à lé- gendes « la Gora el Djenoun », haute J 'de 3.000 mètres, dont le sommet ert en- core inviolé et qui est l'objet de 1a superstition des Touareg.

Enfin, au point de vue national t l'établissement de cartes, de travaux sanitaires, des 'Hudes des ressources minières et agricoles, etc..

M. Alcide DelmoiJs sous-seci-étaire {

Jeudi 20 novembre, à 14 h. -.45. ̃. Gala de musique « Les poètes du lied; Gcethe et la musique », par M. Henry Bidou. Mme Luise Willer, du Grand Opéra de Munich, chantera les plus belies mélodies de Schumann et de Schubert.

Le joui- même, à 17 h., la conférence sera répétée avec le même programme. Vendredi 21 novembre, à 15 h.. Instantanés modernes « Chez les femmes d'aujourd'hui la passion du bien », par le H. P. Sanson.

Confercncia publiera toutes ces con- férences.

Pour renseignements, location, abonnements, s'adresser au secrétariat de l'Université des An.ua.les, 5, .rue Lã Bruyère.' ̃̃̃̃•̃ ̃;̃

Comme chaque année, le: Comité du VIII0 arrondissement de la Société de secours aux blessés, .militaires (S.S. P..M.), organise des cours gratuits d'hygiène cqnférant le brey.et.,d'auxijja,ire. Ces cours àufoirt;lieu;M,;rue de Maaceau, à 14 h., les mercredis, à partir tdit

19 novembre.* '̃'̃ 1 -.<̃"<* >»̃ ̃̃ i.r>.

1

d'Etat au ministère des colonies M. Louis Marin, président de l'Institut international d'antliwpoldgie, et M. le gou> verneur général Ollivier, assistaient à la présentation.

L'ESCRIME INTERNATIONALE

Un grand tournoi universitaire à Uirecht

La Section universitaire d'escrime, aux ̃destinées de laquelle préside avec tant d'activité M. Albert Troigros, envoie ciuq de nos jeunes. gens en Hollande. pour. prendre part à un tournoi par équipes organisé par l'Université d'Utrecht. Ce tournoi se déroulera au fleuret, à l'épée.et au sabre, du 10 au 13 novembre, L'élément sabreur nous manquant, c'est seulement aux deux autres armes que les universitaires français seront représentés. J'ai l'impression qu'ils seront d'ailleurs très biens; .représentés. Nos; jeunes escrimeurs marquent de constants progrès et certains d'entre eux, Lenioine notamment, et Bougnol, de, Montpellier, viennent de se signa.ler lors de .rencontres internationale^; Â.Û fleur'ejt, ces deux tireiirs* soutiendront, nos co.uleurs.' (l'équipe est dèj'deirst' .tiTcurs^I'.ïîs' oiit toutes chantes de?' vain-'

cre. '̃.̃̃' ̃' •'

Xoïre équipe d'épéè est excellente aussi. Elle comprend Lemoine, qui'peut indifféremment tirer aux deux armes de Roland, Duthot et Asselin. L'équipe sera sur place formée de trois de ces tireurs. On ne saurait trop encourager ces épreuves réservées aux: Universitaires. C'est avant l'âge de vingt-deux ans que se découvrent les réels champions. Après. le travail aidant, on rencontre bien par-ci par-là des escrimeurs dénichant un titre, gloires très éphémères dues à ia glorieuse incertitude du sport. En réalité nos plus célèbres escrimeurs, J.I. Renauld, Gaudin, Nadi, et d'autres, avaient tous fait leurs preuves bien avant d'avoir atteint leur vingt ans. Roger Ducret.

BOXE

AI. Brown contre >Tick Bensa

Le Vélodrome d'Hiver sera ce soir le théâtre d'une nouvelle réunion de boxe. Le noir américain Al. Brown rencontrera le champion de France Xick Bensa. L'un est un poids coq, l'autre un poids plume et sportivement cette rencontre ne s'imposait pas précisément. Pourtant Al. Brown -est assez populaire et chaque fois qu'il boxe la foule, qui aime son style et sa manière, accourt pour le voir boxer. 7J'autre part, on croit voir en Bensa,

,ii|Hj(Xj actif; intelligent; un boxeyr' ;d""s--c;

VMpi'TcaîKiD'le' de triompher du noir amé»

rî®11 quasi-imbattable. Bien que «a vie»'. tql|e ne signifierait pas gjaiicî'^ho^e, ,oM jiWerrait d'un bon ..œil, inêine'"th6Z eferfP f^ffls, avec joie., > <s ̃ ̃:̃' ̃• iXIais que dirait-on' "s'il était battu ?'. En second combat, Herzpwitz rencon-: ti'e^ra ritalien But' f « « Harzo », sur la vq;e de la célébrité, ne doit pas être arrêté par l'Italien, duquel même il doit triompher assez nettement.. Cinq (autres combats sont au programme. '̃•

AVIATION

NOUVELLES AERIENNES

Les conditions atmosphériques étant défavorables, le départ des aviateurs Goulette et Lalouette, qui doivent entreprendre un raid Paris-Saigon, n'a pas eu lieu hier.

Le capitaine Goulette envisage sondépart pour aujourd'hui samedi. Le capitaine Cardoso et le lieutenant Pimentel ont atterri à 11 heures à Aboukir.

Ils sont repartis a six heures pour Gaza et Bagdad.

L'aviateur Oscar Garden.a a atterri hier après-midi à Sydneyun accueil chaleureux. lui a été réservé.

Le capitaine Frank Haw a couvert, hier, en 9 h. 21 m., la distance NewYork-La Havane, battant de cinq heures le record de l'aviateur Stultz, établi, en 1928. ̃̃ ::̃̃:̃̃ -̃̃ 'lues aviateurs Bqs$outrot et1 Rossi, qui se' rendent à Orà'n 't lïprcl" de' leur avion de rcid, eji.vujî,. de. s'atta^uei: à

̃iffé.reflts records, moiîajauçj ont.. quitte

l'aérodrome de Marseille liiw; mâtfn, à -6 h. 25, à'ttestination d'Oran,oii ils ^nt atterri hier après-midi-à 14 li. 15. ̃ L'aviateur Hope, retour d'Ethiopie en trois jours, est arrivé hier à Croydon, -35 h. 27, venant de Nice. II avait fait escale au Bourget de midi 10 à 13 h. 10.

M. Coulin Jeanne], administrateur général de la Compagnie de navigation aérienne Latécoère, a atterri hier à Lima, venant de La Paz.

Le but de son voyage est d'étudier les possibilités d'un service aérien entre le Pérou et l'Europe. Il a déclaré que ce service serait inauguré avant un an.

MOTOCYCLISME

La Coupe de l'Armistice

L'épreuve annuelle organisée autour de Paris par le Moto-Cycle Club de France et le « Sporting » se disputera mardi prochain 11 novembre, sur le parcours suivant

Pavillons sous Bois, Claye Souilly, Meaux, Xeufmoutiers, Juilly, Dammartin, Villeron, Marly-Ia-Ville, Villiers-le-Sec, Moissellc, Montlignon, Taverny, VilliersAdam, Jlét'y, Auvers-sur-Oise, Boissy1-Ai.llerie, Vigny, Théméricourt, Avernes, Sdiily, Limay, Mantes, Guerville, Mareq, Neauphle-le-Vicux, les Mousseaux, LêvySaint-Nom, Voisin-le-Bretonneùx, la Minière, Versailles. Dans la côte de Lévy-Saint-Nom les concurrents seront chronométrés.- Les temps constatés serviront à départager les concurrents ex œquo. L'assemblée générale de Ï'U. M. France Les délégués des clubs motocyclistes affiliés à l'U. M. F. se sont réunis en asscinblée générale le 5 novembre, à 17 heures, à l'Automobilc-Club de France, sous la présidence de M. A. Pérouse, président de l'U. M. F., pour procéder à l'élection des membres représentant les. clubs motocyclistes du comité de

l'U.M.F..

Ont été élus membres du comité de l'U.M.F. pour l'année 1930-1931 MM. Berthier, Bourgeois, Dr Castel, Col-lin,. Daviel, Diosi, Fraucisquet, Gobin, Mauve, Paris, Printamp, Rouquet, Sarthou, Sénéchal, Sudre, Tersen.

TENUS

La coupe Albert Canet

Le tournoi de la Toussaint, organisé par la F.F.L.T., sur les courts couvertsS

du T.C.P., touche à sa- fin. Hier on a joué les(?.quarts de finale du simple messieurs, doté' fie Coupe Albert" Cânet, et .«les tlo.u.bl.es Jneèsie.urs.j ;̃: Dans le simple messieurs^ il convient de signaler la belle forme que tient actuellement le jeune espoir français Andté'-Merirn, qui, avant-hier,; -il élimine >Bcné ;de Buzelet et hier a; rempqrté "une belle victoire sur J. dé Macédo, malgré une sévère défense de ce dernier. George, en battant Gallèpe très nettement, s'est qualifié pour les demifinales. Ces deux: -'parties, qui se joueront cet après-midi, à partir de 13; heures, opposeront J. Brugnon à A. Merlin pour la première, et 'J.Borotra à George pour la seconde'

Les demi-finales pour lesquelles se sont qualifiés Ch. Boussus-R. de Buzelet, Martin Legeay-Gallèpe,, .AslangulGeorge et Borotra-Brugiion, se disputeront également ^aujourd'hui. Voici les résultats de la' journée d'hier Simple messieurs..ftrijQuart-s de finale J. Brugnon b. «Èrajan, 6-1, i7-5- A. Merlin. b;.J; de Macçdo, 6-4, 4-6, 6-4 George b. GallêpejJ* 6-2 J. Borotra b. Joba, 6-4, 6-32"

'Simple de da,m,es, Troisième tour

Mme Vâ'uss.ard.b. ÎUlfe Cerf, 6-1," Ç0"; -Mme Le Besncrais'b. Mlle /Fougères, 7-5, 5-7, 6-3 Mlle A. de Langourian h. Mlle Gautier, 4-6, 6-4, 6-4 ,J Mme,. Go|diji.g b. Mme'Poupinel, 6-1,. 6-3.. "r' Double messieurs. Quarts de finale. Çh, Bftussus-R. de Buzeltji' h.. ̃̃ AiUmont-'Sehéhadé, w.-o. Martin LegeayGallèpe h. Magaloff-Berthet, 8-6, 8-6 Aslangul-George b. Gouitéas-Micard, 6-1, T-Sc-iCJ,' Borotra-J.; Brugnon b. Victor-Le ¡. Blant, 6-3, 6-4.

Doufilc dames. Delixïèm'è"tour M m es! Poupenel-Jacqubn b. -Mines Le Beshèrais-Garon Gùibert, 6-3, 6-1; Mmés Kleinadel-Vcrken b. Mmes Jamet-Vivet, ti-3l$# ̃̃"̃̃ ̃̃ ̃'̃̃̃̃•̃̃ '•̃• Double mixte. r." Deuxième tour Mme Roçhë-Martin Légeay b. Mlle 'Bordeaux- A. Merlin, "6-3, 6-2' Mlle BarbierCb. Boussus b- Mme Morel Dev.illeMah-é, 6-3,: 7.-5. ̃/ '• Les tournois dé Cannes

Le Tennis Club dés Roches Branches, au Cannet, qui, dès le début de ce mois, fait. disputer le « Prix. de. Novembre. », a eu.' un succès tef.que cette compétition ne -pourra' pas être terminée avant la fin du mais. Réservée- ai^'x élèves des écoles, de Tarrondjssement de Grasse, ce tournoi est donc ouvert la jeunesse studieuse des villes- de .Cannes, Grasse, Saint-Rapha,ëï/ Juâ'n^e^-Pins .et Antihesi: .i^rt* ,Y" •;• «-«h*; Le'Bloi&.Psroehain.r.uue compétition,,».*» j-eille est prévue, qui :porjera le-rnoTOûde» .«:Prfc- de déceïnbBc .a. ̃ ̃ .«*. ,̃" ̃̃̃-̃̃; /©èi. ̃/̃•>. 'Au Nice ôftolf Club

L'inaiiguràtîop dé la saison d'hiver au (iolï Club de Xlcé% revêtu un caractère des plus heureux, étant donne le temps merveilleux qui règne sur la Côte d'Azur, depuis plusieurs semaines déjà, et -grâce Ci l'état parfait des 18 liniis. De nombreux joueurs sont déjà journellement à fentraînement.

Voici- la composition du comité du club qui vient d'être élu pour la saison 1930-lfliJi '̃' >̃•̃̃>̃̃̃̃̃̃ y .-̃̃ Présidents d'honneur r S. A. R.'le duc de -Coiinaught, le duc de Moucfiy et M. Nicolas Xantho, Président 'îè baron de BeHéti'6"' Vict^présidents le major S. J. Symons et M. Tnlbot J. Taylor.

Secrétaire général^} -Mf, «I.oBt- Hjvy^Gor-

don. ̃ -̃̃ •̃̃

Membres -du comité' Colonel Buck Anderson, sir Th. Aiigier, colonel Argles, M. f.Bu'ehenali, ,M. S. Blaker-Douglas, sir Pomeroy Burton, M. Dracopoli, M. T. H. Greene, M. M. Gùénot, M. E. S. Lowe; colonel DenniS; Miller, colonel W. M. Mitchel, .comte de Martimprey, M. E. Phillips Oppenheinv, captain A. Rat-^tigan: et M. E. G. Robçrtson. y'.

L'InterclùUs du Lys

L,a,. deuxiénie réunion interclubs de la saison d'hiver se'd-jgputera "le dimanche £16- nâyemb^& piv3cJ.ta|n, sous la fQrnje.de. 'double mixte handîpftD.-sjir 18 troiis.'HanT :dicap limitai: Me^|«jrs\24, Dames, Les cpncûrrentst.p^urront. partir ,soït" à 10 h. 30, soit à 13 h.. 30, mais ils devront, indiquer le choix de leur heure de départ .au-inoiiient .d^jjeur inscription. Cette épreuve est accessible aux membres des clubs reeo»Piii.s, munis d'un certificat de handicap.

i"»-B»roit d'iMSt:ripti<J»»2O. francs- par personne.

E'ïg'agemen.ts etjJ-éHseignements. au seeïétarrat"'du"GQ.H'Clul) du-Lys, par Lamprlaye (Oise). Téléphone Chantilly 453.• t ,,v, Le* libre accès des parcours sera accordé à- 4jous les- engagés,.ia v-eille-.de la compétition..

Frantz-Reichel.

Mmtf^B JLE@ & IMMEUBLES

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'L'esprit de recherche, apanage de l'art d'à présent, nous a valu l'entrée dans le mobilier, comme dans l'architecture ou la locomotion, de matériaux inédits. La mode, qui ne vit que de surprise, a souri aux nouveaux venus. Depuis deux ou trois ans, les meubles en métal et en verre font florès dans les expositions parisiennes.

Le thème prête à dissertation. On nous rappelle que nous sommes toujours dans l'âge de fer (ce que nous ne savons que trop). On nous suggère que l'humanité d'après guerre est éprise d'un amour pour le métal jusqu'ici inconnu, comme si les Romains (entre autres) ne s'étaient pas assis sur des chaises de bronza et n'avaieni pas dormi sur des lits de même matière. Mais, pas plus que la leur, notre civilisation n'est éternelle. Il ne faudrait tout1 de même pas exagérer .l'importance d'une mode qui passera, comme toutes les modes, et n'est pas, en tout cas, prête à bouleverser l'esthétique de l'habitation. Métal et glace, ces deux matériaux dechoix méritent de prendre place dans le mobilier, comme la Tour Eiffel dans les beautés monumentales de Paris. Mais leur saine beauté, qu'il serait puéril de nier, leurs surfaces lisses, leurs formes rationnelles, ne se retrouvent-elles pas dans les bois précieux ? Parce que nous vivons au dehors dans le métal, parce que les coques de paquebot, les caisses de wagon, les carrosseries d'automobile, les carlingues d'avion sont en acier, s'ensuit-il que nous n'aimions pas, dans l'intérieur où nous cherchons une détente physique et morale, à déposer notre armure de combat ? On veut nous persuader du contraire. Mais ce n'est pas avec des paradoxes, qu'on meuble un salon de repos, et il est tout aussi facile de s'exalter sur le lyrisme des bois coloniaux (invitation au voyage, Baudelaire, etc.) que sur celui du nickel, de l'aluminium ou de l'acier. Tout cela est de la littérature.

Certes, ces recherches ingénieuses, ce mariage du plus transparent des matériaux

L'ART ET LA COBIOSITÉ

[1' 1 ¡~i,J:

A Pïôïel Drouot Objets d'art et d'ameublement

M* Henri Baudoin et M. Georges Guillaume ont dispersé hier avec succès, à la salle 1, les objets d'art et d'ameublement, les tableaux, bronzes, meubles anciens et modernes, étoffes, tapis et tapisseries appartenant à M. M. Un panneau de l'école française du dix-huitième Scène d'intérieur, fut adjugé 3.100 francs une pendule en marbre blanc et bronze, cadran signé Berthoud, 4.500 francs une commode, époque Louis XVI, -2.250 francs une commode, transition Louis XV-Louis XVI, 3.000 francs une petite commode, en partie d'époque Louis XV, 2.250 francs un meuble de forme plaie, style Louis XV, 2.250 francs une grande armoire normande, dix-septième siècle, 1.950' fr. une poudreuse en placage d'acajou, fin du dix-huitième, 1.430 francs un petit canapé, style Louis XVÏ, 3.000 francs un grand canapé lit de repos, style Régence, 2.900 francs deux canapés-marquises, style Louis. XV, 2.120 francs une portière en tapisserie Mercure portant le caducée, Aubusson, fin du dixseptième, 2.500 francs une tapisserie verdure Ruisseau encadré d'arbres, 12,100 francs, et une tapisserie offrant une scène à grands personnages Soumission de vaincus aux pieds d'un souverain qui esf assis sur son trône, entoiiré d'hommes d'armes et de Jigures drapées, Flandres, dix-sepïlAiffi,>i3c?lJe,

2|3QQ,. francs. :̃?.. }

(^bjete d'art, sièges^, rneiibles anciens*.

0 u v et modernes

M" Roger Walther et. ,|r' Jg^Md Pape ont présenté, à la salle 10,- -un fort intéressant ensemble, au milieu d'un public nombreux et disposé à la lutte. Parmi les principales adjudications quatre petits flambeaux. en métal argenté, furent payés 6,700 francs une console étroite en bois sculpté, dix-huitième siècle, 2.460 francs une table de salle ù manger, deux fauteuils et huit chaises en acajou, style Directoire, 3.050 francs une table de salle à manger, deux fauteuils et huit chaises en acajou, style Directoire, 3.050 francs; un bureau dos d'âne en bois de placage, époque Louis XV, 3.900 francs une

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et du plus dense, nous ont vâlu d'indéniables réussites. Le métal n'est ni rébarbatif ni agressif. Il est ce que nous le faisons. Il se plie, il se soude, il s'emboutit. Sa ré- sistance, sous le moindre volume, le rend propre non seulement à épouser toutes les formes usitées, mais à en créer de nouvelles, interdites aux assemblages laborieux de l'ébéniste. Mais l'ateolu, -surtout quand on tente de l'imposer, n'sst pas du- goût de tous les Français. Leur £on sens les conduit de préférence aux solutions moyenriafe, témoin celle que d'excellents meubliers mettent depuis quelque temps en pratique, en mariant au bois le métal et le! verre. Ils préservent ainsi des chocs toutes les parties basses de leurs meubles fermants, de leurs tables, de leurs sièges, par une armature métallique, ce qui les conduira :petjt-être, comme au dix-huitième siècle, à faire à la fois du 'métal une proj feçtion et un déçût, c. •.

Souhaitons qu'ils persévèrent dans cette voie, annonciatrice d'un retour à l'ornement. Les qualités de notre race sensibilité, élégance, sentiment de la couleur et de l'harmonie, peuvent, sur ce terrain, nous assurer une supériorité incontestable, tandis que tous les pays sont 'capables de réaliser des constructions d'ingénieur, un outillage ménager. Xe nous laissons pas surtout éblouir par l'accueil fait à ces premières créations. Les chaises en tube d'acier, corsetées de toile métis, les tables métalliques à plateau de ver-e ou de caoutchouc, ont plu aux curieux qui n'ont de goût, comme au temps de La Bruyère, que pour ce que les autres n'ont pas. Mais I lorsque ce mobilier, à son tour, sera standardisé, il est possible il est même probable qu'il se trouvera victime de sa réussite ct s'en ira tout droit, des intérieurs raffinés, servir à l'équipement des appartements à loyer modéré.

Ce ne serait pas, d'ailleurs, une si mauvaise solution.

Henri Clouzot.

grande commode en bois de placage, époque Louis XV, estampille de Lardin, 5.700 francs un groupe'"en bronze paT Frémiet Ze' char.-édHiVn- $us.s< >2&W francs un mopijier, de, s«lotn ç;i,!B,d7s. sculpté, comprenant un. canapé et qua- tre fauteuils recouverts de tapisserie d'Aubusson :-les Pables de La Fon- taine, style Louis XV, 0.400 francs un mobilier de salon recouvert de tapisserie d'Aubusson à sujet de fleurs, 3.000 francs quatre fauteuils eu bois naturel, recouverts de tapisserie ay point à j fleurs et personnages, dix-huitième siècle, 2.850 francs un canapé et deux fauteuils, recouverts de tapisserie, 5.200 francs un ameublement de sal!e à j manijer en bois naturel sculpté, genre gothique, 2.020 francs; un secrétaire en bois de placage, 2.610 francs une pe- tite commode en bois de placage marqueté de filets, époque Louis XV, 4.000 francs, et une commode en bois de placage marqueté de filets, cannelures et rosaces, époque Louis XVI, 4.600 francs. Maurice Monda.

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Feuilleton de FIGARO. du 8 Nov. 1930 (33)

PISTES BLANCHES CHAPITRE V

,̃- A la poursuite de Frenchy Aliène

C'est vrai, caporal, c'est vrai fit Angus d'un ton morne. Faut attendre nuit et brûler baraque. Allons, allons, Angus remontra le caporal. Ne soyez pas si Indien. De plus, on ne m'a pas demandé d'apporter à Portage Bend une espèce de viande rôtie mais un meurtrier réel et vivant. D un autre côté, je ne désire pas que vous soyiez blessé et je m'oppose fortement à être blessé moi-même. Ainsi, surveillez la cabane pendant quelques instants pendant que je vais un peu examiner les choses Il se peut que je trouve un plan pour prendre Frenchy avec le minimum de risques pour nous deux, si je force mon. cerveau à son plus brillant

effort.

effWeston demeura absent pendant environ une heure. Lorsqu'il revint, il conduisit Angus à un endroit abrité entre deux sapins assez loin dans

les bois.

Maintenant, écoutez les paroles de la sagesse, fit-il. Vous allez rester ici comme vous pouvez le découvrir par vous-même, vous avez de cet endroit 'charmant une vue idéale sur-la porte tout en étant ..cependant à l'abri des coups de feu tirés par les Copyright by Agence Littéraire Internationale (Paris-Ve).

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lucarnes. Pour moi, je vais aller là-bas près de ce grand sapin que vous voyez sur la colline derrière la cabane. Aussitôt que vous me verrez agiter la main de là-bas, vous ouvrirez le feu sur la porte à la vitesse d'un éclair. Tirez bas, cependant, de façon à ne pas blesser la créature qui est à l'intérieur. Bien Prenez aussi mon fusil, je n'ai besoin que de mon revolver. Prenez aussi ces menottes, et aussitôt que vous m'entendrez crier votre nom, vous courrez comme un lièvre jusqu'à la porte. Une fois là, je vous dirai ce qu'il reste à faire. Vous avez bien compris tout cela ? Ah ah assura Angus simplement. Bravo, sourit le caporal. Et à propos, mon vieux, comme cela va me prendre une bonne demiheure pour aller jusqu'à ce gros sapin, vous pouvez aussi bien vous installer sur quelques branches douillettes et vous reposer. Mais n'oubliez pas de garder l'œil fixé sur cette porte. Il ne faut pas que l'oiseau se sauve de la cage.

Et, sur cette dernière injonction, il disparut dans les bois.

Pendant ce temps, Frenchy commençait à se fatiguer de ses girations. Il devait changer fréquemment de droite à gauche et de gauche à droite et vice versa, et le nombre original de ses révolutions par minute avait sensiblement décru. Comme l'ennemi ne se montrait toujours pas, il allait précisément se reposer lorsqu'il sursauta en entendant le sifflement d'une balle contre sa porte, suivi du bruit d'un coup de feu.

Cette attaque soudaine eut un tel effet sur lui qu'il tomba presque de la table et, pendant une minute de panique, il songea sérieusement à se réfugier sous sa couchette. II réussit cependant à se maîtriser et, saisissant ses deux fusils, il se précipita à l'une des lucarnes près de la porte. Avant qu'il n'y fût arrivé, deux autres balles s'y étaient logées.

Ils essaient de démolir la porte, mais je vais leur faire voir murmura-t-il.

Il regarda soigneusement par la lucarne. Mais

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tout ce qu'il put distinguer fut un léger nuage de fumée grise qui s'élevait d'un coin obscur dans les bois, tandis que la porte continuait à gémir sous les balles qui la frappaient régulièrement. L'écho des coups de fusil formait une sorte d'accompagnement musical.

Ça va leur prendre rudement longtemps pour démolir cette porte, mais je leur donnerai quelque chose à quoi penser. Je m'en vais les occuper. Et, levant son fusil, Frenchy commença à tirer avec une habileté incontestable vers l'endroit d'où venaient les balles, répondant coup pour coup. Pourtant, Frenchy découvrit à son grand ennui, comme cela lui était arrivé bien des fois dans le passé, qu'il avait commis une erreur déplorable en ne faisant pas assez attention à l'arrière. Une explosion éclata derrière lui au même moment, une balle sifflait à ses oreilles et s'incrustait dans le mur à deux centimètres: de sa tête. Cette tournure soudaine des événements prit Frenchy tellement par surprise qu'il sauta en l'air, laissant tomber son fusil.

Haut les mains cria une voix. dure et Frenchv, qui avait déjà entendu ce Commandement une fois ou deux dans son existence mouvementée, savait qu'il valait mieux obtempérer.

Maintenant, tournez-vous

Obéissant vivement, Frenchy aperçut le caporal qui le considérait par-dessus le. viseur de son revolver à demi-engagé dans "une des lucarnes du mur arrière.

Eh bonjour, Frenchy fit le caporal. Rencontre heureuse, comme ils disent dans les romans. Maintenant restez tranquillement où vous êtes. Si vous bougez, je vous tue comme un chien. Holà, Angus et le cri du caporal s'éleva comme un coup de clairon dans:l'air,froid et sec. Angus avait fidèlement continué à flanquer des balles dans la pauvre porte, mais en entendant le cri du caporal il cessa le feu.

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plus tard, le crissement de ses raquettes parvint, de devant la baraque, aux oreilles de Weston. Tout va bien, Angus ? demanda-t-il. Tout va bien répondit Angus, brièvement. Enlevez la barre de cette porte, Aliène, commanda le caporal, sèchement.

Mais ici le dernier vestige d'honneur s'écroula complètement.

Oh je vous en supplie, caporal, je ne voulais rien faire de mal, j'ai agi en légitime défense, pleurnicha-t-il.

La ferme Et enlevez cette barre, espèce de lâche. Si vous n'avez pas fini avant que j'aie compté jusqu'à cinq, je vous plante une balle dans chaque mollet, et ensuite, continua le caporal, se rappelant le conseil d'Angus, je,mettrai le feu à la baraque et je vous y laisserai rôtir.

Avec un sanglot de terreur à cette horrible menace, Frenchy se jeta sur la porte qu'il ouvrit rapidement. Suivant les indications que le caporal lui hurlait, Angus entra et, en quelques secondes, les poignets de Frenchy étaient encerclés par les menottes.

Cette opération accomplie, Weston évacua enfin sa position et fit le tour de la cabane.

Bravo, Angus fit-il. Maintenant, allez atteler les chiens de Frenchy, nous empilerons ses affaires et jouerons le dernier acte. Nous déjeunerons sur la piste aussitôt que nous aurons retrouvé nos chiens. Nous ne pouvons pas perdre de temps, car il faut retourner à Narrows prendre le Chippeway en passant.

Comme Angus quittait la hutte, Frenchy recommença ses pleurnichements

Dites, caporal, c'était pas moi C'était le Chippeway.

Oh je vous dis de la fermer, Aliène interrompit le jeune homme. Vous me fatiguez. Dites cela aux juges et aux jurés, quand vous et votre ami serez devant eux. Vous aurez tout le temps alors d'échanger vos mensonges. Aussi, gardez votre salive jusque-là.

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Frenchy obéit et, doux comme un agneau, il suivit le caporal sur la longue piste qui conduisait à Portage Bend et aux portes de la prison hospita-

lière.

Tout resplendissait sous les rayons du soleil matinal qui frappait la neige recouvrant le sol et ensevelissant les sapins la nature semblait parée de mille joyaux cristallins apportés par la dure nuit de gel. Entre les saules, les lapins trottaient de droite et de gauche, cherchant quelques racines de choix pour leur petit déjeuner. Au fond de la forêt qui s'étend entre Prince Albert sur la Saskatchewan et le Fort Stanley sur le Churchill, dans une clairière isolée, une grand* hutte de trappeur laissait échapper une fumée qui s'élevait en une blanche colonne droite dans l'air calme et froid. Cependant, bien que la baraque en elle-même fût assez pittoresque avec son chapeau de neige et les glaçons étincelants qui pendaient le long du toit, le désordre général de la clairière nuisait à la beauté des lieux. Des piles mal faites de bois se dressaient dans la neige en différents endroits un traîneau reposait sur un de ses côtés juste devant la porte, et l'approche de la cabane était littéralement semée de boîtes de conserves vides et de déchets de toutes sortes que les flocons blancs n'avaient pas eu le temps de cacher.

Quatre chiens d'apparence minable, enchaînés à des troncs d'arbre près de la porte, complétaient le tableau.

(Adapté de l'anglais par Suzanne Flour.)

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CHAPITRE VI

Les exploits de IVloran-le-Kouge

I

{A suivre).

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