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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1930-08-20

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 20 août 1930

Description : 1930/08/20 (Numéro 232).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2963305

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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S 0 M MAIRE DE FIGARO PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. A Deauville. l La Vie religieuse. 1

PAGE 3. Les grèves. Contre les assurances sociales. Gazette des Tribunaux. Nouvelles diverses. La' catastrophe de Creutzwald. Dernière Heure.

PAGE 4. La Saison. Revue de la Presse. PAGE 5. P.-B. Gheusi La musique au théâtre. Noëlle Roger Un grand écrivain ̃ suédois. André Rousseaux Silhouette. j Maurice Monda Boulogne glorifie SainteBeuve. Les Alguazils Courrier des lettres. PAGE 6. La Bourse La Cote des Valeurs. Le Programme des spectacles. Courrier des théâtres. La Vie sportive.

PAGE 7. Rose Macaulay L'Ile des Orphelins.

LA POLITIQUE– ri~

Le ministre

et la grève

VS^Mg^Ê M. Pierre Laval a reçu hier les délé-

^HfEl gués des patrons et des ouvriers grévis-

^jPL tes de Lille. On souhaite sincèrement

̃ qu'il réussisse dans sa tentative de con-

ciliation. La grève, quelle qu'elle soit, n'est en effet qu'une guerre, ruineuse, comme l'autre, pour les deux adversaires, et dont tout le pays peut subir les effets. Seuls s'en peuvent réjouir les révolutionnaires internationalistes qui n'y voient qu'une activité donnée à la lutte de classes. Le gouvernement fait son devoir en tentant de ramener la paix et de ranimer le travail des usines. On applaudirait à son succès.

Mais combien plus d'autorité le ministre du travail n'aurait-ii pas en son intervention, s'il n'était le ministre responsable de la loi d'Etat des assurances -sociales, -f éditeur," sinon i 'a uteu>: de ce texte rectifié, le manager d'un monstre de paperasserie et'le chef d'une imposante armée de contrôleurs, vérificateurs, comptables et dactylos. Nous voulons lui supposer les vertus d'un ange d'impartialité. Quand même, il ne doit pas écouter sans impatience les preuves qui lui sont ou seront fournies du lien qui existe entre la première prime à verser et la grève. Et l'on sourit à lire, dans le communiqué de l'amiable compositeur ministériel, les déclarations d'attachement à la loi du syndicat des ouvriers du textiie. Etait-il nécessaire de donner place à cette équivoque dans une note officielle ? Certes, on doit croire que ses visiteurs ont fait cette déclaration au ministre.. C'était bien le moins, s'agissant d'un texte dont celui qui leur donnait audience est le père adoptif.

Mais même insérée dans un petit procès-verbal, cette affirmation peut-elle faire oublier ce que personne n'a nié tout d'abord le rapport direct entre le versement de la première cotisation et la cessation du travail survenue, précisément, à la date d'entrée en vigueur de la loi ? Le 22 juillet, encore, le secrétaire du syndicat du textile ne donnait-il pas le choix aux employeurs soit du versement ouvrier soit d'une augmentation des salaires ? Les conseillers des grévistes ont vite compris le danger de cette protestation contre la réforme réclamée au nom du prolétariat et votée commeunenécèssité urgente, dont l'ajournement pourrait soutever la colère des. masses laborieuses. Au besoin, M. Pierre Laval aurait ouvert les yeux des leaders sur cette faute qu'on laissait commettre aux syndicats trop véridiques.

Dès lors, il fut dit subtilement que les travailleurs acceptaient volontiers la retenue de l'allocation sur 1 la paie, mais, qu'en raison du coût de la vie, le sa- laire devait être majoré d'autant ou davantage. De cette malice, on n'a pas eu de peine à découdre le fil blanc.

Mais acceptons la formule acceptons que l'augmentation du coût de la vie soit substituée comme cause de grève à la cotisation. Cela ne change guère. Quel est le motif de la majoration des prix ? A coup sûr, cette loi, qualifiée de « loi désirée » par ceux qui y voyaient une traite, tirée sur les comités électoraux de gauche, à échéance de 1932. S'il n'y avait pas de lien entre cette majoration du prix de l'existence et cette loi nouvelle, aurions-nous eu depuis quinze jours cette circulaire que le ministre du commerce a pris la peine de rédiger et ces déclarations que M. Laval et lui ont bien voulu faire aux journaux, pour affirmer que la loi « peut et doit être appliquée sans faire augmenter le coût de la vie ». Elle peut, elle doit mais elle a fait le •contraire. Elle est donc au fond de l'agitation actuelle. Elle l'a déclenchée, et, du même coup, elle a montré sa nocivité. Elle a prouvé aussi que, décidément, on ne devait pas lancer les lois même étatistes, à tout risque, coûte que coûte en se réservant de les mettre au point plus tard.

Combien aujourd'hui serait plus libre l'action conciliatrice du ministre, s'il n'était pas partie au litige si le principe de l'assurance étant hors de cause, on avait accepté pleinement le système mutualiste que proposait M. Raoul Péret en février dernier. Que n'a-t-on procédé prudemment, par étapes, au lieu de brusquer les habitudes ouvrières, en imposant l'épargne et la prévoyance à date fixe et précipitée ? On a prescrit le bonheur la grève a éclaté.

On comprend que M. Laval ait à cœur de la voir finir. INTÉRIM.

BULLETIN DU JOUR ] ] Les lois laïques Les démocrates chrétiens qui se flattent, en se ralliant au radicalisme socialisant, de jouer i un grand rôle dans la République et notamment ] de rendre à l'Eglise sa légitime et bienfaisante autorité en matière d'enseignement devraient 1 savoir que les maîtres de l'heure n'ont jamais cessé de considérer la « laïcité » comme la véri- | table « pierre de touche » de la conviction repu- ( blicaine, et que pour eux laïcité signifie maintien et aggravation des lois scolaires. Dans son t congrès de Biarritz la Ligue des Droits de ] l'Homme ne vient-elle pas d'émettre le vœu j ,j « qu'une loi prononce l'interdiction à tous les i ministres des cultes d'enseigner dans les éta- j 1 blissements d'enseignement secondaire » ? Le plus curieux c'est que M. le pasteur Monod s'étant ému d'un pareil ostracisme, M. Victor Basch s'est empressé de le « rassurer », dit la Dépêche' de Toulouse « en lui expliquant qu'il ne s'agit que des mînistrés~*aû~cùltë~catbx)li- que ». C'est une démarche bien significative, et qui pourrait aider quelques catholiques imprudents à discerner le fond de la pensée de nos plus farouches « laïcisateurs » Leurs prétentions critiques ne s'élèvent pas au-dessus d'un rationalisme que Luther n'a point dépassé. Trop de protestants distingués ont montré en de graves et récentes circonstances un esprit vraiment national et fait preuve de la plus fine culture pour qu'il puisse être question de raviver d'anciennes et douloureuses querelles. Mais M. Victor Basch date du temps certains pasteurs jacobins haut placés à la Sorbonne avaient promu au rang de culte universitaire la Libre pensée, allant jusqu'à professer l'athéisme pour mieux ameuter contre une religion rivale la fureur des sectaires et des sots. On croyait ces temps révolus et cette mystification dévoilée. La France n'a-t-elle pas montré qu'elle souffre volontiers que l'Etat la protège contre les excès de ce qu'elle appelle le cléricalisme, mais que pas plus aujourd'hui que sous Henri IV, elle i ne désire changer de religion ?

Tourmentés par leur appétit de prosélytisme les apôtres des Droits de l'Homme reviennent à Ja charge, avec ce qu'ils ne se. lassent pas .j d'appeler « là voix de la raison » et qu'ils font parler comme un oracle. « La culture de la. raison est à la base de tout enseignement, j disent-ils, dans leurs Congrès, elle en est le .1 principe, elle en est le but », et la Dépêche ajoute que « l'école devrait se fermer à quicon- que veut claquemurer l'éducation de l'enfance dans les limites d'un Credo quelconque ». Mais quoi le Rationalisme ne débute-t-il pas lui- même par un acte de foi dans la raison humaine ? Et cette froide déesse Raison, comme disait Barrés, quelle pitoyable nourrice Vous j voulez apprendre à l'enfant à rejeter les dogmes et les traditions, à discuter, à choisir librement, à se faire une opinion personnelle sur les cho- ses. Mais si vous repoussez la règle qui disciplina vos pères et à quoi vous approprie votre structure mentale, avez-vous aucune raison de choisir une vérité plutôt qu'une autre dans le riche écrin des systèmes ?. Il y a longtemps qu'on a écrit que l'homme n'avait pas besoin de maître pour douter L'éducation c'est tout le contraire du doute. Nos contradicteurs le savent aussi bien que nous. Mais sont-ils préoccupés d'autre chose pour l'instant que de détruire ce catholicisme que Balzac appelait « le plus grand élément de l'ordre social ». Lucien CORPECHOT.

EN RUSSIE SOVIETIQUE Lta disette et la pet séeution 1 religieuse

Le paquebot Tadla, qui vient d'accomplir un voyage circulaire en Grèce, en Turquie et le long des cotes russes de la mer Noire, est rentré à Mar- seille. Plusieurs personnalités françaises qui se trouvaient parmi les passagers, ont fait connaître leurs impressions. Elles confirment, en apportant quelques faits nouveaux, ce qu'on savait déjà sur la tyrannie des Soviets, la persécution religieuse et la misère où cet odieux régime a fini par plonger la Russie. ̃'̃̃

A Batoum, le port pétrolier, jadis si florissant, ou il n'y avait ce jour-là que cinq vapeurs, quelques passagers furent autorisés à descendre. La ville leur apparut morne, sans animation la plupart des boutiques sont fermées. Il n'y a plus de boucheries contre tickets, les boulangeries d'Etat délivrent parcimonieusement un pain noir et com- pact. Seules, les coopératives sont assez approvisionnées. Quant au petit commerce libre, il se meurt. j

Pendant l'escale du Tadla, la belle église russe de Batoum, vide et dépouillée de ses ornements -de prix, fut dynamitée et en partie démolie. Elle ne tardera pas à disparaître. Des ouvriers continuaient à placer des mines dans l'épaisseur des murailles. Le Tadla avait mouillé à Poli, un petit port soviétique, pour embarquer du manganèse. Les passa- gers français- ne furent pas autorisés à descendre. Pour obéir aux instructions des autorités soviétiques, les armes, les appareils photographiques, le linge et les vêtements neufs durent être mis sous scellés par le commandant du paquebot. Seuls, les hommes de l'équipage, purent aller à terre un club international des marins les accueillit volontiers et, naturellement, se livra auprès d'eux à une ardente propagande communiste.

La santé eu Pape fiouvelles contradictoires

Nous avons publié hier matin une dépêche émanant de Berlin et qui donnait sur la santé de S. S. Pie XI des nouvelles très alarmantes.

Hier, dans l'après-midi, l'Agence Fournier communiquait le télégramme suivant peu rassurant Rome, 19 août. Malgré certains démentis, on confirme de source sûre les bruits alarmants dont certains journaux étrangers se sont faits l'écho récemment au sujet de la santé du Pape.

Il est exact que le Souverain Pontife peut encore travailler et accorder des audiences, mais il ne fait plus de promenades à pied, ne va pas en villégiature et a renoncé à tous les voyages qu'il avait pro- jetés. Il a même fait savoir qu'il ne pourrait aller inaugurer la nouvelle université grégorienne, contrairement à la promesse formelle qu'il avait faite d'assister à cette cérémonie.

De nombreuses personnes admises à ses audiences reconnaissent d'ailleurs qu'il souffre d'hydropisie.

Enfin, on ne peut nier fjue, tout dermerment, un médecin français, spécialiste des maladies du rein, a été appelé à" Rome et a visité longuement le Pape.

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Mais, hier soir, l'Agence Havas communiquait les nouvelles suivantes qui, en contradiction avec les précédentes, déclarent que le Souverain Pontife est en parfaite santé

Rome, 19 août. Interrogé par le représentant à Rome de l'Agence Havas au sujet des nouveaux bruits qui courent relativement à la santé du Pape, Mgr Pizzardo, qui est la principale personnalité de la secrétairerie d'Etat après le cardinal Pacelli, a déclaré

« Sa Sainteté se porte admirablement, je viens de le constater à l'instant. Ce matin encore, elle a reçu plusieurs prélats, notamment l'archevêque de Scutari et Mgr Belvederi elle se prépare à présent à donner des audiences générales, voulezvous v assister vous-même ? Voulez-vous voir ne a os propres yeux en vous joignant à un groupe de personnalités ou de pèlerins. »

Le représentant de l'Agence Havas a répondu que son témoignage n'ajouterait rien à celui des centaines de personnes qui sont reçues tous les jours et aujourd'hui encore.

Le R. P. Berthet, supérieur du Séminaire français, qui se trouvait au Vatican au même moment, n'a pu que confirmer les paroles de Mgr Pizzardo. « L'antichambre pontificale est pleine de gens attendant d'être reçus, a-t-il ajouté. J'ai vu ces jours derniers le Saint-Père dans une audience qui n'a pas duré moins d'unp; heure j'ai pu constater sa- -robustesse, physique^ ..$% belle, humeur, sa vivai cité d'esprit, tout cela réuni à un de-gré exceptionne! chez un homme de son âge. Répéter que Sa i Sainteté se porte bien,.très bien, devient véritablei nient une banalité. Pour le Souverain Pontife comnie pour nous tous, demain est entre les mains de Dieu. »

CITÉ DU Vatican, 19 août. Le Pape a reçu, ce matin, comme à l'ordinaire, un certain nombre de prélats des congrégations vaticanes, ainsi que les évêques de Scutari d'Albanie et de Broklyn.

M, Tardieu n'ira pas à Genève •Vu cours du prochain Conseil des ministres qui sera tenu jeudi, à l'Elysée, il sera pj-ocedé à la désignation des membres de la délégation irancaise qui doit se rendre à la prochaine assemblée de la S. D, X. à Genève.

Contrairement à certaines informations, AI. André Tardieu n'a nullement l'intention de prendre la présidence de cette délégation.

4 Les propos

du général von Seeekt Le général von Seeckt, candidat du parti populiste, pour l'arrondisseme-nt de Magdebourg, a exppsé, ,ai)x rçpresenlants'fde la presse, ses idées et son programme. Idées et programme parfaitement saoes et parfaitement modérés le général von Seeckt repousse l'idée d'un coup d'Etat et se prononce en faveur de la participation au pouvoir des socialistes. •, ̃

Mais il ne faut pas oublier que nous sommes eu période électorale et que, se présentant sur les listes d'un parti qui se déclare un parti modéré, le «cnéral von Seeckt ne peut guère casser les vitres ni brandir son épée. L'intérêt politique le plus élé- mentaire lui commandait, au contraire, de faire patte de velours, pour rallier à lui le plus grand nombre d'électeurs, et pour remporter ainsi, le 14 septembre, un succès personnel aussi grand, aussi décisif que possible.

Cela ne signifie nullement que le général von Seeckt, après les élections, s'en tiendra au programme qu'il vient d'énoncer. Cela signifie, tout au plus, que son sens de l'opportunité lui interdit de faire la politique des Hngenberg et des Hitler, et que le rôle qu'il se propose de jouer dans l'ave- nir, il veut le jouer par des moyens légaux. On sait, en effet, que le général von Seeekt vise, quand elle s'ouvrira, à recueillir la succession du Président Hindenburg, et qu'en se présentant aux prochaines élections,, il fait, pour, ainsi dire un premier acte de candidature. Ce qui se passera, quand le général von Seeckt sera président du Reich, s'il l'est un jour, '11 se réserve de le déterminer. Pour le moment, ce qu'il veut, ce qu'il lui faut, c'est préparer les m'aspes et les rallier sur son nom. Or, il faut pour cola ,que son nom ne puisse être brandi comme un; épouvantail par les socialistes, qu'il vaut mieux, en tout élat de cause, avoir avec soi que contre soi.

Le général von Seeckt est un homme remarquable il convient de le dire et de le reconnaître. Mais sa première manœuvre électorale est un peu grossière. Il est vrai qu'elle risque de convaincre ceux à qui elle s'adresse eu Allemagne, puisque, en France même, la République «le M. Daladier s'est déjà extasiée sur Je pacifisme et le libéralisme de cet excellent candidat..If ne faut cependant pas un grand «iiscernement.pour.se rendre compte que les propos du général von Seeckt ressemblent fort à ceux que tenait le loup au Petit Chaperon Rouge. ̃' ̃'̃̃ V.7 ̃' ̃̃• R. H.

UN POÈTE DISPARAIT

flndré Rivoire Il était la vie même, par l'ardeur du geste et du regard, par la fécondité des projets, par la ferveur de la parole mais une volonté tendue disciplinait son élan un peu de rêve errait au coin de son œil vif et souvent, il s'arrêtait de parler pour regarder, au delà de ses mots, un souvenir, un regret ou quelque soudain espoir car les mots, ce poète savait bien qu'ils demeurent impuissants à exprimer toutes les possibilités d'une âme. Pendant ces instants de silence, on eût dit qu'il les voyait fuir et' s'évaporer parmi la fumée de sa cigarette. Qu'apercevait-il alors devant lui ? Des rythmes nouveaux ? ou l'esquisse d'une nouvelle comédie ? 2 Il s'est partagé entre les vers et le théâtre mais le théâtre était encore pour lui une occasion et un instrument de poésie.

Ses cinq recueils de vers depuis Les Vierges qu'il publia en 1894, à peine évadé du lycée Henri IV, jusqu'à ce très beau livre Le Désir et l'Amour, qui parut seulement l'année dernière forment une sorte de poème continu, consacré aux àrdjEurs,. aux scrupules, aux angoisses du pauvre cœur humain. Autour de ce poème, point d'horizons trop vastes, ni de soleils trop éclatants mais le plus souvent un boudoir pour l'hiver, où flottent quelques parfums féminins, où brillent dans la pénombre les reliures de quelques livres un boudoir que peuplent les rêveries d'amour, les songes de .la gloire, les fantômes indistincts du passé aux fenêtres, la brume tend son voile mais on sent tout proche le tumulte de la ville moderne. L'été venu, le poète fuit vers un coin de jardin deux ou trois marronniers bien touffus qui, de loin, semblent l'entrée d'un bois un gazon fleuri de roses, entre lesquelles se balance la jupe claire d'une jeune femme qui ne sourit pas toujours. Divin loisir en fallut-il davantage à Watteau, à Racine, deux maîtres auxquels Rivoire pensait souvent ? 11 n'a guère voyagé dans l'espace ni dans l'histoire. II a voulu, obstinément, que l'univers se résumât, pour lui, dans quelques visages féminins Je n'ai on le monde qu'à peine,

J'ai vécu tristesse ou bonheur

Toute ma part de vie humaine

Sans pouvoir sortir de mon cœur.

J'ai dédaigné les paysages,

Les bois, les fleuves et les ciels

Je n'ai connu que les visages

Et les yeux confidcntiels.

Car c'est de l'amour qu'a toujours parlé ce poète. Ses vers furent comme' des rets sans cesse tendus autour du cœur. Mais pour peindre les orages in- visibles de la passion, H usa, de douces et caressantes images. André Rivoire haïssait l'éloquence maudite par Verlaine sa parure, c'est la simplicité. Dans l'expression des peines les plus aiguës, il a su mêler à la timidité la pudeur. Cette réserve accroit la précision impitoyable de ses analyses ce disciple de Racine était un ami de Porto-Riche. Il avait commencé par être, au lycée, un élève de Bergson « C'est à ce grand philosophe, a-t-il écrit en 1919, que j'ai dû, de bonne heure, le goût de lire, avec quelque précision, en moi-même, et le souci d'exprimer, de jour en jour plus simple- ment, ce que je croyais parfois y découvrir. » Cette inquiétude de l'âme, cette curiosité de ses profondeurs et de ses mystères fait la noblesse de l'œuvre poétique que laisse André Rivoire, son unité, et, pour les délicats, son charme.

Chacun de ses poèmes résumait, pour ainsi dire, une scène du grand drame de l'amour faut-il s'étonner que cet élégiaque soit devenu, très vite, un auteur dramatique ? Pour la Comédie-Française, en s'inspirant d'une tradition Marivaux, Banville et Musset mêlaient leurs conseils, il dessina d'abord cette fantaisie délicieuse Il était une bergère puis, dans une pièce plus vaste, mais toujours subtilement nuancée Le Bon Roi Dagobert, il montra comment l'invention la plus ailée, la plus souriante, presque la plus gamine, pouvait s'allier à la chaleur d'un lyrisme à peu près inattendu alors au théâtre. Sur la scène comme dans le livre; son vers est resté fidèle à un (••technique sûre 'autant que souple, presque rigoureusement traditionnelle. Ce poète, en sa maturité tranquille, était demeuré jeune, d'une jeunesse toujours prête à sourire dans l'éclair de ses yeux, dans l'éclair de ses rimes.

Et puis, le théâtre avait paru le saisir tout entier collaborateur de Maurice Donuay, de Romain Coolus, il avait fait applaudir des comédies en prose où la netteté de l'observation savait encore s'envelopper de poésie il n'avait pas craint de construire ou d'adapter des opérettes pour des musiciens célèbres, et il avait triomphé par la grâce et par l'esprit dans ces œuvres charmantes. Successeur de Robert de Fiers à la présidence de la Société des auteurs, il avait révé'ic des qualités de grand administrateur dans cette charge difficile. 11 laisse des pièces inachevées, d'autres qui sont prêtes à paraître sur la scène. 11 rêvait de revenir au théâtre en vers, d'écrire une œuvre dramatique, t la fois grande et simple, un « mystère » qu'il eut appelé sans doute la Route du Paradis, et dont le sujet, emprunté au moyen âge, l'avait tenté dans sa jeunesse il rêvait surtout de se ménager, en vieillissant, plus de loisirs pour écrire de nouveaux pocmes. Je l'entends qui murmure près de moi II n'y a encore que les vers, voyez-vous i I! n'y avait que les vers, à ses yeux, pour conserver l'empreinte directe et le reflet durable d'une

âme

i âme v.. Maurice Levaillant.

;•̃*•̃*

t

André- Rivoire était né à Vienne, (Isère), le 5 mai 1872. Licencié ès lettres, secrétaire de la rédaction de la Revue de Paris de 1897 à 1912, critique dramatique à l'Echo de Paris et au Temps, il a publié de nombreux volumes de poésie Les Vierges, Berthe aux grands pieds, Le Songe de l'Amour, Le Chemin de l'oubli, Le Plaisir des jours, et fait représenter de nombreuses œuvres dramatiques en prose ou en vers. Il remporta au théâtre de grands succès. Citons, parmi ses pièces les plus connues La Peur de souffrir, II était une bergère, Le Bon Roi Dagobert, L'Humble offrande, Le Sourire du faune, Roger Bontemps, La Belle Angevine. L'hiver dernier, il fit applaudir, en collaboration avec M. Romain Coolus, Pardon, Madame, qui vient à peine de quitter l'affiche et seya repris à la rentrée sur une scène parisienne^

1 La crise

du change espagnol Démission du ministre des Financer En présence des difficultés inextricables, créées par la dépréciation de la peseta, que n'ont pu enrayer les mesures prises, ces jours derniers, M. Arquelles, ministre des finances d'Espagne, a donne sa démission.

La nouvelle, répandue à Madrid à l'issue du Conseil de cabinet de lundi soir, a suscité une vive émotion. Tous les journaux d'hier ont longuement commenté cet incident politique. On verra, en Dernière Heure, les mutations de portefeuilles qui ont permis au général Berenguer de remanier son gouvernement.

11 est à craindre que l'Espagne n'ait pas tenu suffisamment compte des cruelles expériences faites dans les pays qui ont dû stabiliser leur monnaie, depuis la guerre, et qu'elle ne commette les mêmes erreurs, qui, en 1925-1926, précipitèrent la chute du franc. Ce n'est point, semble-t-il, par des mesures de contrainte, sur les capitaux, et par des substitutions de personnalités, au ministère des finances, qu'on enrayera la baisse de la peseta, qui fut, peudant la guerre, la plus forte devise du monde. Une réforme monétaire hardie parait, seule, devoir rétablir le crédit espagnol sur des bases solides. Cette réforme exigera, sans doute, le concours de crédits extérieurs, que les banques madrilènes négligèrent malheureusement de s'assurer, au temps où la peseta faisait prime sur tous les marchés des changes. St R.

Les héritiers

de la Toison d'or

Par JEROME ET JEAN THARAUD.

Un de mes amis russes se trouvait, un jour, dans le train, en face d'un Géorgien, vêtu de la traditionnelle houppelande noire des gens du Caucase, serrée à la taille, largement ouverte sur les bottes, avec deux rangs de cartouchières, comme une broderie, sur la poitrine, et le poignard à la ceinture, le long, le terrible kinjal, dont tout homme, là-bas, est prompt à se servir pour l'amour d'une Géorgienne ou de la Géorgie. Le délicat travail du fourreau du kinjal qu'avait son compagnon de route, attira l'attention de mon ami, et la conversation s'étant engagée entre eux, il demanda à le voir de plus près. L'autre sortit l'arme de sa ceinture, et la lui remit dans la main. Longuement, le Russe, en connaisseur, admira le capricieux dessin des incrustations d'argent qui ornaient le manche et le fourreau après quoi, il tira la droite et fine lame pour l'examiner a loisir. A ce moment, il vit les lèvres du Géorgien qui s'agitaient et murmuraient des mots confus. Il lui demanda ce qu'il disait, et le Géorgien lui répondit qu'il faisait des excuses à son kmjàl, « car jamais on ne doit tirer en vain la lame du fourreau ».

Cette histoire me revenait à l'esprit en lisant le beau livre que le colonel Louis Coquet vient de consacrer a la Géorgie, sous ce titre évocateur Les Héritiers de la Toison d'or cette histoire et encore bien d'autres comme celle, par exemple, de cet officier russe qui voyait un de ses Géorgiens, à genoux devant un ruis-eau, et battant l'eau de sa main droite, interminablement, dans un geste qui paraissait parfaitement inutile. Inutile ? Allons donc Notre homme s'entraînait de la sorte à assouplir son poignet droit pour le maniement du poignard.

C'est que vraiment, ,au. cours des siècles, ils ont eu besoin dé s'en servir, les Géorgiens, de leur kinjal Cette noble petite nation, qui peuple, depuis deux millénaires, les vallées du Rion et de la Koura, et les pentes méridionales du majestueux Caucase, l'ancienne Colchide, diton, a été, de tous temps, l'objet de la convoitise des peuples voisins. Pas de pays plus séduisant au monde, par le pittoresque de ses sites et la grâce de ses habitants. La beauté des hommes y égale, y surpasse peut-être celle des femmes, dont, cependant, un voyageur italien écrivait au pape Urbain VIII « II n'y a pas de grand qui ne veuille que ses femmes soient GéoVgiennes. » Pas de pays, non plus, mieux doté par la nature forêts immenses, luxuriantes vallées, mines et gisements de toutes sortes, auxquels chaque jour apporte une valeur imprévue. C'est le pays de Bakou et du pétrole. A ces beautés, à ces richesses, ajoutez que -la Géorgie est la seule nation chrétienne parmi tous les peuples du Caucase, et vous comprendrez aisément pourquoi ses vingt siècles d'histoire ont été vingt siècles de luttes pour la défense du territoire et de l'indépendance nationale. Tour à tour, le Persan, l'Arabe, le Turc, le Mongol, Tamerlan et ses Tartares, le Russe eniin, se sont rués sur elle. Aucun d'eux n'a pu la dompter, elle a rejeté tous les jougs. Rien qu'au cours du dix-neuvième siècle et des premières années du vingtième, neuf fois elle s'est insurgée contre ceux qui pouvaient s'en croire les maîtres. Ainsi s'est forgé dans la lutte ce peuple noble et courageux, chevaleresque et courtois, généreux et affable, sobre et digne, artiste et cultivé, ces héritiers de la Toison d'or, dont notre auteur nous dit que, dans le moindre de; ses gestes, chacun d'eux semble sur sa terre un seigneur qui se souvient de ses ancêtres.

Le colonel Louis Coquet, grand blessé de la guerre et qui s'y connaît en héroïsme, nous raconte cette épopée magnifique, « cette geste de bravoure, de beauté et de sang », qui aboutit, en 1924, à la furieuse guerre de partisans, menée par le colonel Tcholokachvili contre les bolcheviks.

Cette dernière période des annales de la Géorgie, qui s'étend de l'ignominieuse paix de Brest-Litovsk (mars 1918) à nos jours, porte


en elle un enseignement dont la France elle- I même, .vers laquelle tant de lois les Géorgiens se sont tournés au cours de leur histoire, pourrait faire son protit.

̃

Au lendemain de la révolution russe de février 1917, qui jeta bas le -Izarisnie, quelques Géorgiens appartenant à la Traction « menché-vik » du parti socialiste-démocrate, furent amenés par les circonstances à jouer un rôle de premier plan. Tel, par exemple,' Te hekhéïdzé, qui prit la présidence du premier « soviet » d'ouvriers el. de soldats constitué à Pétrograd tel aussi, Irakli Tsérételli, ancien député d'extrême gauche à la Douma. d'Empire, l'un des plus brillants orateurs qu'ait connus cette assemblée, et qui devint un des ministres du gouvernement de Kêrensky.

A ce ̃•«. soviet» » de Pétrograd, dont l'influence sur ce gouvernement fut si considérable et néfaste, Tchekhéïdzé et Tsérételli, ainsi que beaucoup d'autres de leurs collègues géorgiens, affirmaient ouvertement leurs opinions « zimmerwaldiennes ». On sait ce que ce mot voulait dire de défaitisme, depaîx séparée à tout prix. On sait aussi de quelle mansuétude, sous la pression de ce « soviet », Kêrensky fit preuve à l'égard de Lénine et des autres bolcheviks, retour d'Allemagne, de Suisse et d'ailleurs. Les résultats de cette politique ne se firent guère attendre en octobre 1917, enhardis par tant d'indulgence, les bolcheviks ne firent qu'une bouchée du gouvernement de Kêrensky. A ce moment, la Géorgie, prenant au sérieux « le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes », se proclama indépendante (20 mai 1918), par l'organe d'un Comité national, composé de ces mêmes Tchekhéïdzé, Tsérételli et autres chefs du parti socialiste-démocrate géorgien. On eût pu croire qu'avertis par l'expériencé, ils allaient éviter, à l'égard des bolcheviks, les erreurs qui venaient de perdre Kêrensky et la Russie avec lui. Pas le moins du monde Sous l'empire de l'idée, que nous connaissons bien, nous aussi, que pour un socialiste ou un radical-socialiste. dignes de ce nom, « il n'y a pas d'ennemis à gauche », ils suivirent en Géorgie" exactement la même politique que Kêrensky à Pétrograd. Fatalement. les mêmes, causes engendrèrent les mêmes' effets. Le 7 maj. 920 Je, gouvernement .bolchevik de MosçoUi.i'ecojvnàissait. formelle-J ment -l'indépendance de l'Etat géorgien, renonçait à toute intervention dans les affaires inté- J rieures du pays et s'engageait à n'y fomenter 1 aucun trouble. De son côté, le gouvernement géorgien laissait s'installer à Titlis. l'ambassadeur* soviétique Kiroff, dont l'ambassade deve- nait aussitôt, au su et au vu de tous, un centre actif de propagande. Le 7 février 1921, le représentant officiel de la Russie soviétique levait son verre, dans un banquet, « avec la plus grande sincérité, en l'honneur du peuple géorgien et du président de la République géorgienne », qu'il appelait « son maître ». Quatre jours plus tard, le 11 février, sans ultimatum ni déclaration de guerre, trois armées bolcheviques envahissaient 1a Géorgie et l'écrasaient sous le nombre. A quelques mois de là, octobre 1921, le gouvernement soviétique incorporait la Géorgie à l'U. R. S. S. La République socialiste-démocrate de Géorgie avait t duré moins de trois ans. Tel l'ut le résultat de la « noble candeur » dont firent preuve, pour la seconde fois, les médiocres bergers auxquels la nation imprudente avait confié sa destinée et sa liberté renaissante. Et quelque indulgence que méritent de braves gens bien intentionnés, on ne peut se retenir de penser que le moindre dictateur eut beaucoup mieux fait l'affaire, et que la Géorgie eût été mieux inspirée en met-'tant^ttès 19\LS, un colonel TcholokaÇhvili à sa; tête. La Finlande, à la' .même" époque;, !;lQin de suivre l'exemple des Géorgiens, se dressait, à la voix du colonel Mannerheim, dans une lutte sans merci contre les « rouges ». Elle s'en est beaucoup mieux trouvée, et pour avoir su se défendre, quand il en était temps encore, elle a sauvé sa liberté.

Les socialistes-démocrates n'ont eu qu'une ressource en appeler au monde du monstrueux attentat, dont leur pays était victime. Ils ont tenté d'émouvoir et d'intéresser à leur sort la Société des Nations. C'était faire aux grandes nations beaucoup d'honneur et trop de confiance. On a parlé cà et là, quelque peu, de la Géorgie et de son triste destin dans divers Parlements et à l'Assemblée de Genève. Après quoi, les socialistes-démocrates ont eu tout loisir de mesurer ce qu'on pouvait attendre d'Un Macdonald, d'un Briand et de quelques autres encore. La seule compensation qui leur reste, et elle est maigre, c'est de voir la Russie qui les écrase, écrasée elle-même souis le despotisme asiatique d'un Géorgien, Djougachvili, plus connu sous le nom de Staline.

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A maintes reprises, au cours des siècles, on a trouvé des ressemblances entre le caractère géorgien et le teinpépatnant français. Il-semhle, en effet, que ce peuple1 mérite assez les épithè- tes par lesquelles Tacite' câractê'Hsé 'iios atiéêtrés gaulois, gens puynans et loquax. Durant sa brève existence, la République sociale de Géorgie parait avoir beaucoup parlé et trop compté sur les phraseurs. Lorsqu'elle s'est tue pour se battre, trop tard l'ennemi l'envahissait. Depuis lors, l'héroïque tentative du colonel Tcholokachvili, en 1924, et tout récemment la résistance armée qu'avec les autres peuples du Caucase le paysan géorgien oppose à la collectivisation forcée des terres, prouvent qu'elle n'a rien perdu de ses vertus guerrières. Plutôt que de compter sur les discours de ses politiciens ou sur la Société des Nations, que le Géorgien continue, suivant la coutume ances- trale, à s'entretenir avec son poignard, en atten- dant de le tirer de nouveau. C'est le plus sûr de ses amis, le seul dont les bolcheviks apprécient et redoutent l'éloquence.

Jérôme et Jean Tharaud.

Le château de Bertrangles

est détruit par un incendie

Un violent incendie a détruit hier matin le château de Bertrangles, appartenant à la comtesse Louis de Clenhûnt-Toiinerre, qui habite Paris. La comtesse devant réhabiter prochainement le, château. des peintres avaient procédé ces jours derniers à un nettoyage complet qui avait pris fin, "^avant-hier, dans la soirée.

Hier matin, alors que tout le monde avait quitté !c château, un fermier et des voyageurs, en passant la gare de Bertrangles, aperçurent de la funiée qui s'échappait d'une fenêtre. L'alarme aussitôt donnée, les. premiers sauveteurs pénétrèrent dans le château mais à cet instant, le feu prit une telle extension que tout secours demeura vain. Le château, qui datait du dix-huitième siècle, et les richesses qu'il renfermait meubles anciens, tableaux de maîtres et tapisseries d'Aubusson, ont été complètement détruits.

Les dégâts s'élèvent à une vingtaine de millions. Les assurances ne couvriront qu'une faible partie (h: dommage.

La gendarmerie enquête pour préciser les caus"s du sinistre que l'on croit dû à une imprudence commise par des ouvriers au cours de leur travail.

Les Cours, les Ambassades! le Monde et la Ville

Les Cours

LL. MA\. >e Roi et la Reine des Belges ont offert à M. et Mme Epitacio Pessoa, à M. et Mme Raja Gaba•glia, née Pessoa, et à Melle Helena Pessoa, à l'occasion de leur passage à Bruxelles, un déjeuner intime au châteairtie Laeken.

Le sénateur Epitacio Pessoa, ancien président de la République du Brésil, juge la Cour internationale de justice de La Haye, est de retour à Paris, accompagné de sa familie.

LL. AA. RR. le Prince Nicolas de Grèce et la Princesse Elisabeth sont arrivés à Bled. où ils seront les hôtes de LL. AA. RR. le Prince Paul et la Princesse Olga,- leur fille.

Dans les Ambassades i

S. Exe. le comte Manzoni, ambassadeur d'Italie en France, arrivé à Calajs hier, venant d'Angleterre, est. reparti aussitôt pour Paris, où il est arrivé .dans la soirée.

S. Exe. Ridvanbeg Oglou Hussrey bey, .ancienministre à Sofia, nouvel ambassadeur de Turquie à Téhéran, a 'quitté Ankara.

M. Bouroff, ministre des affaires étrangères de Bulgarie, est parti en villégiature pour Vichy. Monde oificiel

Le comte Bethlen, président du conseil est rentré à Budapest pour assister aux fêtes de saint Etienne et de saint Emeric.

M. Irineu Machado, sénateur de Rio.de-Janeiro, et Mme Machado sont partis pour Marienbad, où ils séjourneront jusqu'au milieu du mois prochain. Dans le Monde

Très belles réunions de la Société des courses de Saint-Georges-sur-Loire, les 15 et 17 août, sur le magriiFque hippodrome du parc de Serrant.

Le dimanche 17, après les courses, la .luchesse de La Trérnoïlle a offert un élégant goûter. Reconnu dans la nombreuse assistance duchesse de La Trémoïlle, prince de La Trémoïlle, comte L. de Blois, sénateur, et comtesse I. de Blois, duc de Brissac, M. Bougère, député; comtesse de' Maillé, prince et princesse E. de Broglie, vicomte, vicomtesse et Mlle de Boissard, marquis et marquise de Geoffre de Chabrignac, M. La:r, marquise u'ArmailIé, vicomtesse de Meaulne, comtesss de Villouireys,- comte 'de Talhotiët, comte"et comtesè-ë" de" Dampierre, baron et baronne de Cholet, M. et Mme dé La: .VflJ.<sbiot,, '.baron et Mlle de Candé, comte, ÇornteÈse et' MHe d'Anthanaise, baron et baronne Louis de;Cand£, baronne de Champrel, marquis de Baudry d'Asson, marquis et marquise de Cambolas, vicomte et vicomtesse Jean de Boissard, comte et comtesse de Vauguyon, baron et baronne de La Boulllerie, comte de Montreuil, comte et comtesse de Virville, baron et baronne de Coulanges, M.. Mme et Mlle Després, colonel de La Noe, comte et comtesse Lacombe, M. et Mme Repussard, commandant t-t Mme Lageou, baron de La Chapelle, vicomte de Kerautem, baron et baronne de Fontange, M. et Mme Gasnier de Fresne, comte et comtesse F. de Villoutreys, comte, comtesse et Mlle de Gaigneron, comte et comtesse Simon d'Anthsnaise, M. et Mme du Closel. vicomte et vicomtesse François de Jourdan, vicomte et vicomtesse :à'Humières, AL et Mme Chopin de Janvry, comte et comtesse Pierre de Villoutreys, comte de Baudry d'Asson, marquis de La Chapelle-Crosville, baron et baronne de La Paumelière, M. et Mme de Boissac, M. et Mme Despenières de Villart, M. et Mme Gignoux, M. Pierre Girard, etc.

Le duc de La Victoria et le lieutenant-général Sanjurjo, ancien haut-commissaire d'Espagne au Maroc, sont arrivés à Saint-Sébastien.

Dans la baie de la Concha, à Saint-Sébastien, s'est amarré le yacht Rosa, au comte de Godo, propriétaire Cu journal La' Vauguardia, de Barcelone.

Naissances

Le comte Jean de Geloes et la comtesse, née de Viry, ont l'honneur de faire part de la naissancs de leur fille .Elisabeth. Chambrç,taud, le 1" août.

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TEMPS 1PMOTBATB1LE pour le 20 août

Région parisienne. Temps assez beau, nuageux avec àclaircies et rares averses. Vent du secteur Ouest modéré. Légère hausse de température. Maximum 23°. France Quart Nord-Est, comme dans la région parisienne. Quart, Nord-Ouest, beau, nuageux, se couvrant par l'Ouest avec pluie. Vent Sud-Ouest assez fort. Température stationnaire. Moitié Sud, beau temps nuageux avec belles éclaircics. Vent Nord-Ouest assez fort dans le Languedoc Ouest modéré ailleurs. Température en faible hausse.

Aviation. a) Région parisienne Ciel nuageux par nuages moyens doublés de nuages assez bas rares averses. Vent Ouest 40 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.

b) VERS Londres, Bruxelles, Cologne, STRASBOURG Gomme -dans-la région parisienne.r^g)-YsrsI"Lwk-Marsëille u.Ciel nuagCH^O-ne^JbeJles éclaircies, par nuages assez bas. Veut Ouest 30 à 40 kilomètres à l'heure jusqu'au Rhône, Nord-Ouest 50 à 70 au delà. Visibilité bonne.

Manche. Accalmie momentanée. Éclaircies rares averses. Vent Sud-Ouest assez fort.

Méditerranée. Ciel nuageux avec belles éclaircies rares orages. Vent du secteur Ouest modéré. Vision d'avenir

Jupiter, Mars et Vénus n'ont plus de chemin de fer. Le réseau qui les desservait a fait faillite. A dire vrai, il ne s'agissait point d'un chemin de fer astral. Vénus, Mars et Jupiter ne sont là que des bourgades, de petites localités de Floride, à qui leurs habitants avaient trouvé plaisant de donner des noms de planètes. Ils se procuraient ainsi, à bon marché, l'illusion de vivre au ciel. Et même ils appelaient leur petit chemin de fer car c'était une humble ligne d'intérêt local à voie étroite la « voie lactée ».

Un si beau nom ne l'a pas préservé de la ruine. On a beau habiter Mars, Jupiter ou Vénus, on est tout de même de son temps. Les fermiers de Floride ont, peu h peu, -préféré l'automobile au train. Et la voie lactée vient de disparaître. Elle s'était défendue tant qu'elle avait pu et le matériel n'en valait plus grand chose, puisqu'on n'en a tiré que quelques dollars.

Verrons-nous pareille mésaventure arriver aux compagnies de l'avenir, quand nous serons reliés avec les astres, ceux qui se nomment vraiment Vénus, Mars ou Saturne, lorsque les trains-fusées déverseront sur d'autres étoiles les touristes, à qui des guides bavards expliqueront les beautés du paysage, quand il sera élégant de passer le « weekend » sur quelque autre boule gravitant dans l'espace et que Deauville sera remplacée par une plage à ejes milliers de kilomètres ? Car, il n'en faut point douter. Quand les communications interplanétaires fonctipnneront, l'homme s'organisera sur

Bienfaisance

A Royan, samedi, a eu Iteu un grand, bal organisé par la comtesse Joseph' tfe'Br-emopd d'Ats.pu profit de la restauration de l'église l'Abbaye-aitx-Dames, de Saintes, monument historique du douzième siècle. Reconnu parmi les, persortpes.. présentes <: M. Morinaud, soub-sebrétaire d'Etaf à l'éducation physique le maire de Royan et Mme Métadier, le gouverneur du j Crédit Foncier, Mme et Mlle James Leclerc, comtesse EUe et Mites, de Dampierre, comte et comtesse Espierre, princesse Obolenski, marquis et marquise de Saluces, Mme et Mlle de Vaugelas, marquis et marquise de Frétard d'Ecoyeux, Gbrnt-s et comtesse René d s Lestrange, baron et baronne de Vergnptte^M. et Mme Robert de Maroussem, M. et Mlle Bréjon, 'baron et baronne Philippe de Dampierre, cpmte et comtesse Mortimer Mégret, comtesse Louis et Mlle des Çpùrtis de Là Grôye, M/et. Mme Pierre Audiàt, M. et, Mme Rouyer-Guillet, comte et comtesse de Renâcle," MîîrfW' de: Bremo-nd d'Ars, dePindray, d'Arche, de Faucher de Là Eigerie, Vétillart du Ribert M. et Mme da Silva Braga, l'émir Jémile Chéha'b, comte de Belïtsle de Murât, marquis de Migré, comte de Mornac, comte de Grailly, vicomtes Guy, Jean et René van Lempôël, M.M; Christian de Dampierre, de Vaugelas, A. de Laage de Meux, P. du Boulet de La Boissière. J. Vétillart du Ribe'rt, etc. '̃̃̃

La Société philanthropique « La Haute-Marne » I avait convié., ses membres à une excursion à Bourbonne| les-Bains, ainsi que nous l'avons annoncé, et q'ui eut lieu en présence de Mgr FiUon, évêque de Langues. du .chanoine Leseur, curé-doyen, qui expliqua l'antique église Notre-Dame, monument historique. Devant le monument du général Maistre', le général Barbier retraça '.a "carrière de ce grand soldat au souvenir duquel il a j associé le général Pélissier et l'amiral Pierre, dont le capitaine de frégate d'Escrienne- a rappelé les hauts faits.

Le .préfet de la Haute-Marne/» ;M?, .fimile, Bollàërt, assisté de M: Soriot, maire et président de la chambre d'industrie thermale, ont fait les honneurs de la station. M. de Borssat, président de la Société philanthropique, et Mme de Borssat ont reçu en leur « Salûrt du Château » les membres de la Société, parmi lesquels, aux côtés de Mgr Fillon et de M.. Bollaërt, préfet

M. Moreau de La-Tour, vice-président; vicomtesse de j Salignac-Pénelon, Mme Lambrecht, M. et, Mme Soriot, général Dilleman, M. Marcellot, comtesse de Montangon, N\. et Mme Lereuil, Mme Rothea, colonel et Mme de Vaux, Ni. et Mme da Rouvre, général et Mme Barbier, I M. et Mme Damour, M. et Mme Philippart, M et Mme d'Arbigny, baron et baronne de L'Horme, M. et Mme [ Bailly. i/iewrite 'et vicomtesse de Sairtt-Sxiipér^ edmte et comtesse de Castries, Mme de Chocque.use, Al et Mme I de Piépape, -Mme Taranne', -jMme Le ;Moltj< M. ̃et.Mm© Ghatsl, Mr.et'-Mlle Maure, M: et Mme Abet -de Baurgogne, Mme Clsrget-Vaucouleurs, colonel de Baudel, capitaine de frégate et Mms-rd'Escrienne, M. de ChanI laire, !e député de Paris et iMme- Malingre, Mme Martin j des Palières, M. et Mme Pierre Chatel, M, et Mlle. de Saint-Ferjeux, M. et Mme..François d'Arbigny, Mme Mérendet, Mme Pol Roger, M,. et Mme Le Roux, général et Mme de Wimpfen, baro.rine de Tricorno.t comte et comtesse Le Tourneur d'Ison,:M. et Mme Frizac, baron Antonin et MM. de MandatrGrancey, Mlle. Schoff, docteur et Mme Gay, M. Delanne, Mlle d'Aiglepierre, M. de Méru, vicomte et vicomtesse du Pin de La Guérivière, Mme J. de Beaumont, comte et comtesse de La Bruleris, ilt. Ph. Le Molt, M. François.,de Vaux, M. J. de Baudel, M- et Mme Corbier, etc. ,i-<

Mariages ?

Hier a été célébré dans la plus stricte intimité, en la chapelle anglaise de l'avenue Hoche, le mariage de S. Exc. sir Esmond Ovey K.C.M.G., M.V O., ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou, avec Mme Barnos, née Vignat, fille de M René Vignat et de madame, née de Guerola.

La bénédiction nuptiale leur. p. été donnée -par l'abbé Renaud, aumônier du collège Stanislas.

Les témoins étaient, pour le marié le lieutenantcolonel Richard Ovey D.S.G., son frère, et le lieutenantcolonel W.-B.-J. Osbaldeston-Mitford pour la mariée: j M. Georges Vignat, son frère, et M. Georges Vignat, son oncle.

Après cérémo-nie -religieuse, un lunch intime a réuni les parents des deux fàtnfllss'

ECHO S

les terres nouvelles. On ne renonce pas à ses habitudes. Les Anglais joueront au golf.

Les casinos tendront leurs tapis verts et, sur les bords de quelque fleuve lunaire, des couples, le soir, danseront sur des musiques apportées par les ondes.

N'êtes-vous pas fatigués de la terre ?

Artigny.

Les mots nouveaux.

Bien que l'été ne soit pas très chaud, ils éclosent à merveille. Connaissez-vous « portuaire ? C'est le dernier né.

Cela ne vous dit rien ? Evidemment cela ne se comprend pas très bien du premier coup, ni même du second. Et en cherchant bien, on ne saisit pas davantage. «•»:̃

Eh bien « portuaire «signifie « qui concerne les ports ». Dans le langage du haut commerce, le trafic des ports est devenu le trafic portuaire. On estime que cela « fait plus riche » mais les armateurs n'en tireront aucun bénéfice; .La langue française non plus !̃̃ .•̃.̃̃••̃ ̃•̃•/ Seuls, les poètes auront le droit de se jouir on leur fournit une rime admirable à « mortuaire ». Quelques chiffres.

Figaro analysant, l'autre joui", l'état d'esprit des parlementaires parlait de la « gratte » des députés, mais ne la chiffrait pas. Voici sur ce sujet quelques précisions

Le commerçant paie 9.108 francs d'impôt sur le revenu, nous l'avons dit, et le député 73(i francs la différence est de 8.372 francs qui multipliés par 600 donnent 5.023.000 francs. Pour la correspondance, tant personnelle qu'électorale qu'expédie gratis la questure, le chiffre de 20 francs par jour et par député n'est pas exagéré. Soit 7.300 francs par an et par tête et pour les 600 têtes 4.380.000 francs. Ces deux « économies » nous coûtent donc, au total, 9.403.200 francs.

0; '<-

Les jardins du Louvre.

Ils étaient bien négligés depuis quelque temps, et divers lecteurs nous avaient adressé leurs doléances que nous avons enregistrées. Les allées étaient envahies par les herbes, et les troènes servaient de, tujteurs aux liserons. On s'est décidé à intervenir, et des équipes de jardiniers commencent à remettre les choses en état. Les plates-ibai»teïi00jit restaurées, iés buissons taillés, les allées nettoyées.

Mais que s'est-il donc passé pour qu'on ait tant attendu ?

Féminisme intégral.

Une de nos lectrices nous adresse ces quelques.réflexions

« N'étant pas une sportive je vais peut-être exprimer une hérésie. Mais taiit pis. Je suis choquée lorsque je lis dans un journal que Mlle X. ou Y. a battu tel record "mondial féminin. ̃>̃> II y a donc deux genres de record, l'un pour le sexe fort, l'autre à la portée du sexe faible. C'est très humiliant pour nous. Or l'égalité des droits que je réclame énèrgiquement pour ma part exige l'égalité dès devoirs. Si la femme

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Geneviève de Saint-Seine, fille du marquis et de la marquise de Saint-Seine, avec M. Georges-Jean Wehry. On annonce les fiançailles de Mlle Simone de Causans, fille du commandant et de la comtesse de Causans, petite-fille du marquis de Causans et du marquis et de la marquise de Foucault-Tardimalie, avec le vicomte Jean 'de Roquette-Buisson, ingénieur agronome, fils du comte et de la comtesse de Roquette-Buisson. Deuils

̃– O-n annonce la mort de Mme veuve William Ponty, née Marguerite Sonolet, décédée à Rocheforr, à l'âge de quatre-vingt-huit ans. Mme Ponty était la mère de l'ancien gouverneur général A.-W. Ponty, et la grand'mère de notre confrère Mme J. Quérillac.

De Lyon on annonce la mon de M. Jacques Brac de L'a Perneri, président de l'Union des Sociétés catholiques de gymnastique de la région lynonnaise, vice-président de la Fédération nationale des Sociétés de' gymnastique et de sports des patronages de France, décédé subitement à Fleurie (Rhône), âgé de soixante-quinze ans. A Santiago vient de mourir l'écrivain Enrique 'iagla Moreno, ancien rédacteur à El Mercurio et à la Nacion.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Ernest Aubry, pieusement décédé à Mirecourt (Vosges), le Ï8 août. Il était le père et beau-père de M. Louis Aubry et de Mme Louis Aubry, née Hussenot dp Senonges, et de M. Charles Aubry. Après un service religieux célébré à Mirecourt, le corps sera transporté à Paris, où un second service suivi de l'inhumation aura lieu demain jeudi 21 courant, à onze heures, en la chapelle du cimetière du Père-Lachaise, où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation.

Les obsèques du poète André Rivoire auront lieu vendredi prochain 22 août, à onze heures et quart précises, en l'église Saint-Louis d'Antin. L'inhumation se fera à Vienne (Isère) le lundi 25 courant. Le présent avis tient lieu de faire-part.

Dès qu'a été connue la nouvelle de la mort d'André Fivo, ire, de nombreuses personnalités sont venues apporter leurs condoléances à Mme Rivoire, parmi lesquelles Al M. André Dumas, René Doumic, Brieux, Henri Bernstein, Romain Coolus, Maurice Donnay, Charles Mété, René Lara, Henri Géroule, Georges Ricou, Robert Tiébor, Fernand Rouvray, Edmond Sée, Mme Marthe Régnier, etc.

Dans sa chambre, 8, rue de Florence, André Rivoire, en habit, avec la cravate de commandeur de la Légion d'honneur, un chapelet entre les doigts, repose, veillé par des intimes. ̃ ̃ v On nous prie d'annoncer la mort. de Mme fyenel, veuve de, l'inspecteur des -eaux et ftfrëts Paut- Bénel. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Passy, dans la plus stricte intimité.

De la part de Mme Suzanne Benel et sa fille, de MM. Jean et Ivan Benel.

Mercredi dernier ont été célébrées, en l'église d'Hérouville (Calvados), les obsèques de Mme Bucaillé de Littinière.

Le deuil était conduit, en l'absence de M. Henri Bucaille de Littinière, son fils, retenu en Syrie, par le commandant Le Roy, le capitaine de vaisseau de Blaripré, ses gendres, et M. Hervé Le Roy, inspecteur des finances, son petit-fils. Du côté des dames, par Mme Le Roy et Mme de Blanpré, ses filles; Mlle Denyse de 1 ittinière, Mme Hervé Le Roy, Mlle Odette Le Roy, ses petites-filles.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Péirus Donzel, survenue le 15 août 1930, à Lyon. L'inhumation a eu lieu dans le caveau de famille, à Mornant (Rhône). De la part de M. Paul Donzel, son fils.

PETIT CARNET

S Pour les yeux, Madame, le Cillana fait croître les cils sans piquer les yeux et verse sur le regard son ombre palpitante le Mokoheul lui donne une langueur qui l'embellit de mystère.^ Bichara, parfumeur, io. Chaussée d'Antin. Ses charbons parfument délicieusement.

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n'est pas capable de remplir les devoirs, qu'elle renonce aux droits.

« Quand l'une des nôtres passe le doctorat en médecine, elle comparaît devant le même jury que les autres candidats, son diplôme a donc la même valeur que celui des hommes.

» Mais que dire de ces records adaptés, je suppose, à nos forces ? Cela a quelque chose de vexant, en tout cas, de peu reluisant.

» Je voudrais donc que la femme se bornât à concurrencer l'homme, à s'opposer à lui sur les seuls terrains où elle est susceptible de le faire à égalité.

» Là est le vrai féminisme, le féminisme intégral. »

La foire aux haricots.

Arpajon, la petite ville voisine de Paris, est fière, à juste titre, de ses vieilles halles bien connues des touristes et qui ont été classées comme monument historique.

Mais elle s'honore également de produire d'excellents haricots qu'elle s'efforce de. faire connaître davantage.

Aussi a-t-elle organisé depuis neuf ans une exposition agricole annuelle, accompagnée de réjouissances variées à laquelle les Parisiens se rendent avec plaisir.

Annonçons leur, donc, que la foire d'Arpajon s'ouvrira vendredi prochain et qu'elle durera quatre jours.

Si le temps est favorable, il y aura certainement foule en ce joli coin de la vallée de l'Orge. Le taxi gratuit.

Nulle part au monde, les taxis ne sauraient être à meilleur marché qu'à Washington. Qu'on en juge.

Pour résoudre la crise du chômage, bon nombre d'ouvriers qui étaient sans travail et avaient l'heur de posséder une voiture, se sont mis chauffeurs. Et comme les tarifs ne sont pas réglementés, ce fut à qui offrirait ses services au meilleur prix. Mais, récemment, une maison d'automobiles, décidée à briser la concurrence de façon définitive, a mis en circulation des voitures où le voyageur peut prendre place gratuitement. Il ne lui en coûte qu'un pourboire au chauffeur.

Mais le pourboire est sans doute tarifé au

kilomètre s au Le Masque de Fer.

Découvertes à travers le monde Plusieurs villes antérieures à l'ère chrétienne mises à jour en Palestine

Londres, 19 août. On mande de Jérusalem qu'au cours des récentes fouilles exécutées dans la région d'Hebron, les professeurs américains Kyle, du séminaire de Pittsburg, et Albright, de l'Ecole américaine de recherches orientales, ont découvert une dizaine de villes dont l'existence remonte à diverses périodes s'étendant entre l'an 2000 avant Jésus-Christ et 586 avant Jésus-Christ. Ces deux savants estiment qu'il serait possible, à l'aide de ces découvertes, de fixer la date exacte de l'exode

d'Abraham et de la conquête de la terre de Chanaan.

Une nouvelle terre au Pôle Nord

Moscou, 19 août. Des messages reçus par T.S.F. du navire brise-glace Sedoff précisent que la-nouvelle terre aperçue ces jours-ci entre la Nouvelle-Zemble, la Terre- François-Joseph et la Terre Nicolas-II est une île de 12 milles et demi sur 6 milles et demi.

Après avoir arboré le drapeau soviétique, les explorateurs ont donné à cette terre le nom d'un des chefs de l'expédition, le professeur Vieze, qui, depuis plusieurs années, d'après les observations magnétiques, avait conclu à l'existence d'une terre dans ces parages.

Un trésor de diamants

Londres, 19 août. Un ouvrier travaillant sur un terrain diamantifère du Namaqualand, appartenant à l'Etat, ayant dégagé avec son pic une grosse pierre, découvrit au-dessous, parmi les graviers, un tas de diamants dont plusieurs pesaient plus de 100 carats.

Le tout ne pouvait pas tenir dans ses deux mains et cette riche trouvaille est évaluée à plus de 285,000 livres sterling.

Valfleury.

il DEAU¥ILLE Deauvillk, 19 août. Sous un ciel lumineux les pare-soleil ont ouvert, ce matin, sur les planches, leur dôme couleur de"* turquoise. Les tentes rouge vif, bleu dur, vert exaspéré, réservées à ceux qui paient la forte somme, apparaissent dans la lumière dorée plus éclatantes encore.

Une foule heureuse, de clair vêtue, se répand devant le bar du Soleil, tandis qu'un chasseur de grand style, coiffé d'un casque colonial s'occupe a ranger les autos dont le nombre s'accroît sans cesse. Sa magnifique prestance déjà remarquée en fait un des types caractéristiques de Deauville que nous retrouvons dans les journaux illustrés, en attendant que Sem la fixe dans un nouvel album. Quelques femmes élégantes lancent le pyjama, mais ce genre de costume convient surtout aux plages méridionales et au Lido, tant il semble pou eu harmonie sous le ciel de Normandie la température est toujours fraîche, même dans l'ardeur du soleil. Celui de Mme Barrachin tout en toile bleu ciel est pourtant bien joli, cette charmante jeune femme le complète d'un chapeau genre cabriolet de même toile mais entièrement piqûrée. Très yachting celui de Mme Adrien Bertrand, pantalon lainage blanc, tricot de laine blanche garni marine sous .uije veste trèSjCourie de. lainage marine, béret basque gros bleu, ,] ̃, Sur les robes clair'e's' cm' passe des sweaters cio laine ou. des paletots de lainage gros bleu, iiiaiTori, jaune ou rouge, écharpe de.soie écossaise oii réunissant seulement deux ou trois tons d'une même couleur. La note la plus remarquée est une robe de crêpe blanc ceinturée de cuir gros bleu', écharpe et chapeau de crêpe même bleu à pois blancs. Reconnu S. A. le maharajah de Baroda, duc de Dou- déauville, duc de Montmorency, comte et comtesse de Yiel-Castel, le préfet de police et Mme C.hiappe, comtesse B. de Boisgelin. M. et Mme Edgar Stern, «baronne d'Ktehegoyen, baron Edouard de Rothschild, baron et baronne Thiry, Mme Schwob d'Hérïcoiirl. de passage à Deauville, M. et Mme Citroën, Mme Heîff, Mlle llathilde Sée, très complimentée pour sa belle exposition de fleurs et de fruits Sabagg bey, Mme Galezovski, M., Mme et Mlle Lakhosky, etc.

Déjeuner intime très élégant chez Mrs Harry Brown qui fut d'un admirable dévouement pendant la guerre. Parmi les invités lady Michelham, robe et chapeau vert absinthe, lady Cunard, baronne de Forest, Honorable Patrick Balfour, sir Petter Hoad, etc.

Les villas s'enlr'ouvrenl pour des déjeuners et diners intimes pleins d'entrain et d'élégance. Hier, aux « Fleurs x, le baron et la baronne Robert de Rothschild donnaient un déjeuner très choisi, dont les invités étaient lord et lady Mountbatten, lady Michelham, lady Cunard, marquis et marquise de Polignac, Mlles'de Rothschild, M. Alain de Rothschild, captain Lonsdale, captain Lainbe, vicomte de Bondy, etc.

Malgré un. temps radieux,: la tribune réservée, à CJairefontame, était presque iijpcçupée. On notait t cependant la duchesse de -XxïJju'Jles, ;en tailleur de crêpe moiré blanc, cloche de paille blanche cerclée d'un gros-grain marron la comtesse Gaston de Montesquiou-Fezensac, tailleur de drap noir, blouse blanche, écharpe grise et blanche, toque paille noire Mme Jean Stern, manteau de tweed marine et blanc, petit chapeau de paille marine, comtesse de Chatellus, tailleur de Shantung vert roseau, capeline en paille de fantaisie blanche, cerclée de gros-grain blanc Mlle de Boulémont, en jersey marine et rouge, turban marine Mme Littauer, manteau de jersey jonquille sur robe de crêpe de chine assorti, écharpe verte, cloche do paille jaune Mme Baillière, vareuse gros bleu sur robe blanche, cloche de paille gros bleu avec t'uban bleu et blanc; Mme Rcvel, tailleur de tricot bleu clair et blanc, blouse de crêpe ciel, feutre bleu pâle Mme Helft, en tussor naturel à biais marron, écharpe orange, cloche de feutre marron avec ruban orange.

Le goûter au Golf que préside avec une inlassable affabilité le comte de Viel-Castel fut un des plus animés. Autour des tables et sur les links, reconnu

S. A. l'Agha Khan, duc de Gramont, duc et duchesse de Mouchy, M. Laurenl-Eynae, comte et comtesse des Monstiers-Mérinville, marquis et marquise de Suarès d'Aulan, comte et comtesse de Geoffre de Chabrignac, comte et comtesse Georges de Castellane, baron Edouard de Rothschild, amiral et comtesse de Faramond, baron et baronne Eugène de Rothschild, Mme Edgard Stern, Mme Brown. Mlle 0. Dewavrin, Mme Ch. Heuzey, M. et Mme Dauphin, comte de Villeneuve-Bargemon,

cùmte de Gram«dOi-< ̃̃̃

̃ ̃ fi 'ti:; -'̃ /Mur. iiiMCiu ̃; v Camille Duguet.

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LA VIE RELIGIEUSE Un aumônier général de la milice fasciste Le Père Rubino, Salésien, qui dirigeait un institut au Caire, a été nommé inspecteur général des aumôniers de la milice fasciste en Italie. A un généreux anonyme

La supérieure du Carmel Benoit XV de SaintJoseph, à Tananarive, nous prie d'exprimer toute sa gratitude au généreux anonyme qui, à la suite de l'appel en faveur de son couvent paru dans Figaro du 22 avril, lui a fait parvenir de Béaulieusur-Mer un don important.

Nous joignons nos remerciements à ceux de la Prieure du Carmel.

L'enseignement religieux dans lés lycées italiens

La Sacrée Congrégation du Concile a envoyé de Rome à tous les Ordinaires d'Italie une circulaire contenant les instructions et les règles pour l'enseignement religieux qui, aux termes du traité du Latran, sera donné dans tous les établissements secondaires universitaires d'Italie. La circulaire rappelle que cet enseignement est obligatoire, saut' dans les cas d'opposition de la part des parents des élèves qui devront, dans Ce cas! avertir les proviseurs avant le début de l'année scolaire. Les fêtes de saint Emeric en Hongrie Budapest, 19 août. Une messe solennelle à la ,~t mémoire de saint Emeric a été célébrée aujourd'hui dans la plaine de Vcrmezoe, en présence d'une foule d'environ cent mille personnes venues de toutes les parties du pays ainsi que de l'étranger. La messe a été dite par le cardinal Sincero, légat apostolique. Autour de l'autel, des sièges surmontés de baldaquins pourpres avaient été disposés pour le légat et les autres cardinaux venus (te Budapest. Des représentants du gouvernement et diverses personnalités ont assisté à l'office. L'arrivée du légat a été annoncée par des mégaphones. Le cardinal Sincero a traversé la foule aux sons de trompettes d'argent et en donnait sa bénédiction. Le prélat a été longuement acclamé. Après la messe s'est tenu un congrès eucharistique au cours duquel le comte Apponyi a prononcé nu discours en latin.

Soixante-cinq personnes qui se sont trouvées mal dans la foule ont reçu des soins dans des ambulances..


LES GRÈVES Le ministre du travail a reçu les délégations patronales et ouvrières du textile

M. Laval, ministre (Tu travail, a reçu hier matin, comme' il était annoncé, les représentants des syndicats ouvriers des textiles de Lille.

A l'issue des entretiens, le ministère du travail a communiqué la note suivante

« M. Pierre Laval, ministre du travail, a reçu une délégation du syndicat confédéré des ouvriers textiles de Lille et des environs, accompagnée par M. Salengro, maire et député de Lille.

» La délégation a exposé les raisons pour lesquelles le syndicat a demandé aux syndicats patronaux une augmentation de salaire. Elle a précisé que cette augmentation était indépendante de l'application de la loi sur les assurances sociales, à laquelle les ouvriers du textile sont attachés. Elle a demandé au ministre de se faire son interprète auprès des délégués patronaux qu'il doit recevoir cet après-midi pour arriver à une solution amiable du conflit.

» M. Pierre Laval a reçu ensuite une délégation des syndicats libres de l'industrie textile de la région de Lille adhérant a la Confédération française des travailleurs chrétiens. Elle lui a remis des notes répondant aux arguments opposés par les syndicats patronaux à la demande d'augmentation de salaire formulée par les ouvriers. Elle a également demandé au ministre de faire tout ce qui dépendra de lui pour aboutir à un accord avec les patrons. »

̃̃

M. Pierre Laval a repris ses conversations au ̃début de l'après-midi. A 3 heures, il cecevait dans son cabinet les représentants des chambres syndicales patronales de Lille. La conversation se poursuivit pendant deux heures et demie. En quitta.nt le ministère les industriels lillois observèrent la plus grande discrétion sur leur entretien avec le ministre.

A peine étaient-ils partis que les délégués des syndicats ouvriers des textiles de Lille, puis les délégués des syndicats libres pénétraient chez M. Laval qui les mit au courant de l'entrevue qu'il venait d'avoir avec les représentants patronaux. Les délégués ouvriers, à la sortie du cabinet de M. Laval, déclarèrent que les patrons n'avaient pas fait l'effort de concihation qu'ils auraient désiré. Ensuite les délégués des textiles de RoubaixTourcoing mirent le ministre du travail au courant de la situation.

Enfin, dans la soirée, les représentants des syn: dicats ouvriers s'entretinrent de nouveau avec M. pierre Laval. '̃̃ :•• l'issue de ces diverses entrevues lé ministre nu travail a donné lecture du communiqué suivant

« M. Pierre Laval a reçu, cet après-midi, les présidents des syndicats patronaux textiles de Lille et de la banlieue. Il a reçu ensuite les délégués des syndicats ouvriers. Aucune décision n'a encore été prise.

Les conversations continuent. »

̃̃̃>

Le ministre du travail, auquel il a été demandé des précisions sur la situation, a répondu simplement

%Z_ Je m'excuse d'être laconique. Mais la réussite des '̃pourparlers exige de ma part, en ce moment, autant de tact que de réserve.

Les délégués patronaux et ouvriers sont repartis dans la soirée pour Lille.

Nous croyons savoir que l'espoir des ouvriers qui serait quelque peu déçu venait de l'offre qu'ils ont faite de ne toucher la majoration de salaire que dans quelques semaines. Mais la cause du refus patronal l'état des affaires a forcé les délégués à maintenir leur non possumus. Le syndicat du textile a adressé dans la soirée au ministre du travail une lettre qui répond en cinq points aux objections patronales.

Les ouvriers y reconnaissent les difficultés de l'industrie textile mais, ne participant pas, disent-ils aux bénéfices des exploitations, ils n'ont pas à subir les conséquences des pertes. -lis su liéelurent prêts à- une entrevue et croient t ̃posMWe une solution amiable. i •. > I-~ De nouvelles rentrées dans les usines ̃Lili.k, 10 août. Dans le territoire de Lille et sa banlieue, les rentrées ont été de 800 pour la métallurgie et de 1.700 pour le textile.

A Roubaix-Toureoing on n'a enregistré que 700 rentrées environ.

Les mineurs sont en grève à Perpignan Perpignan, 19 août. Les mineurs d'une compagnie minière de Sahorre sont en grève depuis ce matin, à la suite du refus opposé par les paIrons à une demande d'augmentation de salaires.

Contre les assurances sociales Une protestation

du syndicat de l'alimentation havraise LE Havre, 19 août. M. Léon Meyer, député, maire du Havre, a reçu de l'Union des syndicats de l'alimentation havraise et des commerces s'y rattachant, une lettre de protestation contre certaines modalités de la loi sur les assurances sociales.

« L'application de la loi sur les assurances sociales, disent les signataires, suscite chez plusieurs de nos collègues de graves ennuis. Nos employés étaient payés au mois. Lors du règlement dernier, date d'entrée en application des assurances sociales, beaucoup refusèrent le prélèvement du précompte sur leur salaire. L'insistance patronale eût immédiatement provoqué le départ de nos ouvriers et employés. Que devions-nous faire? Fermer nos magasins en pleine période saisonnière faute de personnel, étant dans l'impossibilité, à cette époque, de trouver de la main-d'œuvre Payer la part de nos employés? La loi ne nous y oblige pas et la cotisation patronale ajoutant encore aux multiples et lourdes charges qui pèsent sur le commerce actuellement en pleine crise, nous ne pouvons nous substituer à notre personnel pour le règlement de sa cotisation. Nous tenons surtout à protester contre l'obligation faite aux employeurs de percevoir la part du salaire (nous ne sommes pas agents du fisc), et contre l'obligation de contraindre, en cas de refus de leur part, nos ouvriers à opérer leur versement (nous ne sommes pas des gendarmes). ? Dès à présent, nous verserons notre part, c'est entendu, mais nous nous refusons à verser celle de nos employés comme à les contraindre à verser. »

Informations politiques Election du maire de Louveciennes

Le e Conseil municipal de Louvecienness (Seine-elOise) a ôlu dimanche à l'unanimité M. Hector Bricout industriel, comme maire.

Maniiestation patriotique en Pologne Varsovie, 19 août. A l'occasion du dixième anniversaire de la restitution à la Pologne de cinq communes de la rive droite de la Basse Vistule, une fête solennelle a eu lieu à Janow (Poméranie polonaise).

Revêtant le caractère d'une manifestation nationale, elle s'est déroulée en présence de douze mille habitants de la région, des représentants des autorités et du voïvode de Poméranie.

Des discours ont été prononcés, rappelant l'offensive allemande contre les frontières de la Pologne. Une résolution déclarant que les habitants des bords de la Vistule ne permettront pas qu'une seule parcelle de leurs terres leur soit enlevée et qu'ils sauront repousser tout attentat il l'intégrité de la Pologne et à la liberté d'accès à la mer a ensuite été votée.

La résolution proteste vivement contre les déclaiv.'ions de M. Treviranus au sujet de la frontière occidenlale de la Pologne, et rend responsables les milieux officiels allemands de l'état d'esprit agressif de l'Allemagne à l'égard de la Pologne. Elle invite le gouvernement polonais à prendre les mesures diplomatiques les plus énergiques,

DERNIÈRE HEURE

Le remaniement

du cabinet espagnol Madrid, 19 août. Le Conseil des ministres, qui a tenu une séance à midi, a accepté la démission du ministre des finances, M. Arguelles.

Le président du Conseil a déclaré, d'autre part, que M. Arguelles serait remplacé par M. Waiss, qui est actuellement ministre de l'Economie. Le portefeuille du ministère de l'Economie sera confié à M. Rodriguez Viguri, qui a déjà eu plusieurs postes importants sous la dictature. M. Waiss, nouveau ministre des finances, et M. Viguri, nouveau ministre de l'Economie nationale, se rendrout demain, avec le général Berenguer, à Santander, pour prêter le serment de fidélité à la couronne par devant le roi Alphonse XIII. Le Cabinet ainsi remanié tiendra sa prochaine réunion jeudi prochain.

Le nouveau ministre des finances

va publier une note sur les changes Madrid, 19 août. M. Rodriguez Viguri, nouveau ministre de l'Economie nationale, a déclaré que prendre le poste de ministre n'était pas de son gré, mais qu'en raison de l'amitié qui l'unit au général Berenguer, il avait accepté.

De son côté, le ministre des finances, M. Waiss, a déclaré qu'à l'issue du prochain Conseil de cabinet, il communiquera probablement à la presse une note concernant les changes.

Le général Berenguer souhaite ies élections aussi rapprochées que possible

Madrid, 19 août. Le Conseil de Cabinet, après avoir résolu la crise, a étudié la situation politique qu'il a estimé très nette. Le gouvernement a réitéré son désir de faire les élections le plus tôt possible. D'autre part, le ministre du travail a déclaré qu'il avait soumis à l'étude du Conseil d'Etat les bases pour la confection des carnets électoraux, car l'affaire est très importante.

Le Conseil de Cabinet a adopté un décret réduisant à un an la durée du service militaire actif. LÀ TENSION TURCO-PERSANE Le gouvernement persan décline la collaboration turque contre les bandes kurdes Ankara, 19 août. Le gouvernement persan a fait savoir au gouvernement turc qu'il déclinait définitivement toute proposition tendant à organiser des opérations collectives contre les bandes kurdes de la frontière. Dans sa réponse, le gouvernement persan estime qu'il n'y a pas lieu pour la Perse de renoncer au principe de la souveraineté territoriale de chaque Etat, en matière de répression et de police.

En conséquence, Rouchdi bey, ministre des affaires étrangères, et Chukri bey, ministre de l'intérieur, partent ce soir pour Yalova, où ils vont avoir avec le président du conseil, Ismet pacha, une réunion où seront prises toutes les décisions nécessaires.

Des mouvements de troupes

à la frontière turco-persane

Téhéran, 19 août. Depuis quelques jours, des bruits, qu'il est d'ailleurs impossible de contrôler, sont mis en circulation de divers côtés. Il y est question d'un prétendu mouvement soviétique à la frontière.

Les journaux, comme les milieux officiels, conservent à ce sujet un silence absolu. Cependant, des mouvements de troupes ont eu lieu.

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Le nouvel ambassadeur de Turquie rejoint son poste à Téhéran

""AnkÂra, ii) août. Husirey bey. nouvel ambassadeur de Turquie à Téhéran, a quitté Ankara.

Le Saint-Siège et les questions politiques Rome, 19 août. La Secrétairerie d'Etat du Vatican a été interrogée par le représentant à Rome de l'Agence Ilavas au sujet des allégations selon lesquelles la nouvelle diplomatie pontificale favoriserait le retour des Habsbourg en Hongrie. La réponse a été la suivante

« Le Saint-Siège ne s'occupe point de questions ou de problèmes purement politiques, et la question du retour des Habsbourg en Hongrie est une ques- tion purement politique. Il est par suite facile à quiconque de tirer la conclusion. »

Cette réponse de la Secrétairerie d'Etat du Saint- I Siège semble devoir s'appliquer également à toutes les interventions de caractère purement politique que l'on a attribuées ou que l'on a coutume d'attribuer à la diplomatie pontificale. poli

On ajoute officieusement que toute intervention du Saint-Siège sur le terrain diplomatique s'explique et se justifie par la nécessité de défendre un ou des intérêts religieux.

M. MUSSOLINI ET L'AVIATION Rome, 19 août. M. Mussolini ne perd pas une occasion de montrer combien tout ce qui"tbuche à l'aviation l'intéresse. Hier, par exemple, c'était fête à Ostie, où des as de l'aviation, comme de Bernardi, se livraient à des exhibitions et à des acrobaties devant une foule énorme. M. Mussolini, a assisté à une partie de cette fête donnée pour recueillir des fonds destinés au monument du Bersaglier. De plus, il tient à donner lui-même le signal du départ des 65 concurrents du tour aérien d'Italie, qui commencera à l'aéroport du Licteur. Quant à M. Balbo, ministre de l'aviation, il pilote, comme on le sait, fréquemment des appareils, pour visiter, sans se faire annoncer, les divers centres d'aviation, et se rendre compte par lui-même de ce qui s'y passe.

L'escadre anglaise en Roumanie

BUCAREST, 19 août. Une escadre, composée de trois navires britanniques, sous le commandement de l'amiral Davies, est arrivée ce matin à Constantza. Elle a été saluée par un représentant du gouvernement et du ministre de la marine. L'amiral partira demain pour Sinaïa, où il sera reçu par le roi.

Samedi, un banquet sera offert par M. Mamu, à la présidence du Conseil,

La presse accorde à cette visite une importance particulière.

Avant la conférence impériale

Lo..jI!ES, 19 août. La conférence impériale approche. Les premiers délégués arrivés en Angleterre sont ceux de l'Afrique du Sud le général Hertzog, premier ministre, et M. Avenga, ministre des finances de l'Union.

Le général. Hertzog, toujours très réservé, a refusé de faire la moindre déclaration à la presse. On sait qu'il assistera à l'assemblée de la S. D. N. à Genève, le 10 septembre. D'ici là, il verra probablement M. Ramsay Macdonald, à Lossiemouth, où il séjournera quelques jours.

LA SANTE DE LORD BIRKENHEAD Londres, 19 août. Le bulletin médical publié aujourd'hui sur l'état de santé de lord Birkenhead, annonce que les forces du malade se maintiennent, mais que la fièvre persiste toujours.

Un front commun

des partis de droite allemands Berlin, 19 août. On annonce ce soir que les pourparlers engagés entre le parti conservateur (parti Treviranus), le parti populiste et le parti économique, en vue de la constitution d'un front unique des partis de droite, ont abouti à un complet accord.

Les trois partis se sont engagés à s'appuyer mutuellement pendant la campagne électorale. Ils publieront demain un manifeste commun, dans lequel ils exposeront leur programme politique et social. Ce manifeste sera signé par M. Treviranus, au nom des conservateurs par le docteur Scholz, au nom des populistes, et le docteur Drewitz, au nom du parti économique.

Des efforts seront probablement faits pour engager le parti d'Etat à se joindre à ce bloc de droite, mais on ne croit pas dans les milieux politiques à une réussite.

Le parti conservateur a publié dès aujourd'hui un appel électoral, demandant, en politique extérieure, la revision des frontières de l'Est de l'Allemagne, la revision du plan Young et le désarmement des pays vainqueurs. Pour l'Allemagne, le parti demande en même temps le rétablissement du service militaire obligatoire.

La progression du chômage anglais Grâce aux surenchères démagogiques de son gouvernement travailliste, l'Angleterre vient de dépasser le chiffre de deux millions de chômeurs. Le secrétariat du ministère du travail annonce qu'à la date du 11 août le nombre officiel des chômeurs en Grande-Bretagne était de 2.050.737, c'est-àdire 39.270 de plus qu'il y a quinze jours, et 682.669 de plus qu'à la période correspondante de l'année dernière.

Est-ce à dire que 'cette progression alarmante donne à réfléchir à MM. Macdonald et Lloyd George, qui ont conféré ces jours derniers pour chercher des remèdes à la crise ? A aucun moment il n'a été envisagé, 'au cours de '"Cette conférence entre les leaders travailliste et lifterai,- une diminution des subventions accordées au chômage, en passe de devenir par le jeu des surenchères électorales une manière d'institution nationale.

Le péril que la vague de paresse constatée par les économistes et par les moralistes anglo-saxons fait courir à la Grande-Bretagne ne parait pas émouvoir le moins du monde les Trade-Unions, qui réclament moins de travail et plus d'argent pour augmenter les loisirs des ouvriers constitués en syndicats toutpuissants.

Le Times annonçait hier que deux revendications nouvelles sont mises en avant dans le programme du congrès des Trade-Unions qui s'ouvrira le 1" septembre à Nottingham, à savoir la réduction de la journée de travail et les vacances sans suspension de salaires. Sept syndicats ont déjà voté des résolutions en faveur de la première demande et trois seulement revendiquent le paiement des salaires durant les congés réguliers.

Un nouvel incident de frontière poîono-allemand Berlin, 18 août. On mande de Kœnigsberg qu'un nouvel incident de frontière se serait produit à la frontière germano-polonaise, près de Marienwerder.

Selon la version allemande, deux gardes-frontières polonais auraient traversé la frontière et auraient essayé d'obtenir de deux femmes allei mandes, qui travaillaient dans les champs, différents renseignements soir- l'organisation- des gardes-frontières allemands.

1 Suivant le Lokal Ânzeiger, le gouvernement allemand aurait charge le ministre d'Allemagne à Varsovie de faire auprès du gouvernement polo- i nais une démarche au sujet de ce nouvel incident. Après les déclarations de M. Treviranus VARSOVIE, 19 août. A propos des déclarations de M. Treviranus, le Przedivit, socialiste, dit que la démarche de M. Zaleski a coupé court à certaines manœuvres et que l'opinion polonaise, sans distinction de nuances, a fait entendre sa voix par de nombreuses résolutions et déclarations. Ainsi l'Europe sait que la question des frontières n'existe pas pour la Pologne.

Personne, du côté polonais, ne consentira jamais à ce qu'une discussion s'engage à ce sujet. La Pologne est résolue à défendre l'intégrité de son territoire contre toute agression. Elle a fait tout ce qu'il fallait pour prévenir l'Europe à temps. La Conférence agraire de l'Europe centrale Varsovie, 19 août. La date de la réunion de la conférence agraire de l'Europe centrale n'est pas encore fixée. Jusqu'ici, la Finlande, la Lettonie, l'Esthonie, la Roumanie et la Yougoslavie ont envoyé leur adhésion au gouvernement polonais. Seule la Lithuanie a répondu par un refus.

La Tchécoslovaquie sera représentée à la conférence par un observateur.

La Grèce et la Turquie

vont signer un traité d'amitié

Athènes, 19 août. A l'issue d'un entretien qu'il a eu aujourd'hui avec M. Michalacopoulos, ministre des affaires étrangères, le ministre turc à Athènes a confirmé aux journalistes que la Turquie accepterait le plan élaboré par le gouvernement grec pour la conclusion d'un pacte d'amitié entre les deux pays.

Ce pacte sera signé lors de la visite de MM. Venizelos et Michalacopoulos à Ankara, en octobre pro- chain.

Le ministre de France à Belgrade reçu par le roi Alexandre

BELGRADE, 19 août. On mande de Bled que le ministre de France, M. Emile Dard, a été reçu, hier, en audience, par le roi Alexandre, au château de Bled, où résident actuellement les souverains yougoslaves, la reine douairière de Roumanie, le prince Nicolas de Grèce et ses filles. Les rapports polono-lithuaniens

VARSOVIE, 19 août. On mande de Vilna que la police de cette ville a découvert une grande organisation d'espionnage exerçant son activité à la frontière polono-lithuanienne.

Les membres de cette organisation seraient en relations avec le service des renseignements lithuaniens et la police politique lithuanienne, et serait chargée d'observer les émigrés lithuaniens habitant la Pologne.

Un grand nombre d'arrestations ont été opérées à Vilna. `

Les fêtes du couronnement en Roumanie Bucarest, 19 août. Les journaux publient des informations de bonne source assurant que les fêtes du couronnement seraient ajournées au printemps. Il n'y a cependant rien d'officiel encore.

Vers l'apaisement de la révolte indienne Londres, 19 août. Le Daihj Telegraph dit qu'à la suite des entretiens accordés aux amis qui lui ont rendu visite récemment dans sa prison, Gandhi a informé le vice-roi que si l'indépendance complète ne pouvait être accordée à l'tnde en raison de l'opposition libérale et de l'attitude conservatrice, il. demandait que le vice-roi et le gouvernement socialiste préconisent cette politique. Gandhi a ajouté qu'au cas où tous les prisonniers politiques bénéficieraient d'une amnistie, le chef nationaliste ordonnerait aussitôt la cessation de la désobéissance civile.

Une protestation des Européens de CalcuttaCALCUTTA, 19 août. Un grand nombre d'Européens résidant dans cette ville ont tenu hier soir une réunion de protestation contre « la politique de faiblesse poursuivie actuellement par le gouvernement de l'Inde à l'égard de la campagne de désobéissance civile et contre l'attitude « défaitiste » de l'Association européenne de Calcutta à l'égard des nationalistes hindous.

La conférence s'est déclarée opposée à l'idée de l'octroi d'une nouvelle constitution politique à l'Inde, exprimant l'avis que le peuple hindou devrait d'abord montrer quelque appréciation des bienfaits qui lui ont été jusqu'ici rendus par l'administration britannique.

L'Association européenne de Calcutta se réunira demain, et l'on s'attend à ce que cette réunion soit marquée par des scènes de désordre.

LA GUERRE CIVILE EN CHINE Après la prise de Tsi-Nan-Fou

Shanghai, 19 août. Nankin affirme qu'au cours de la prise de Tsi-Nan-Fou les rebelles ont perdu les deux tiers de leur effectif, un matériel considérable, et que les troupes gouvernementales ne rencontreront plus aucun obstacle jusqu'à TienTsin. v Les observateurs impartiaux font des réserves sur cet optimisme officiel. Ils souhaitent simplement que Chang Kaï Chek profite de son succès pour offrir une paix acceptable, sinon les luttes intestines, qui menacent de se prolonger indéfiniment, ruineront l'économie nationale. Le bruit court que le généralissime se rallierait à cette idée et lancerait une proposition de paix générale. La menace communiste s'éloigne de Hankéou Londres, 19 août. On mande de Changhaï Dans les milieux officiels, on croit que la menace communiste contre Hankéou a cessé d'exister. Le détachement britannique, qui était arrivé j Hankéou au début de ce mois, est reparti pour Changhaï à bord du croiseur Cumberland, qui sera remplacé par le Berwick à Hankéou.

Un échange de vues entre l'Angleterre et l'Amérique

Washington, 19 août. Sir Ronald Lindsay, ambassadeur de Grande-Bretagne, a eu hier un long entretien sur les événements de Chine avec 1 le sous-secrétaire d'Etat, M. William R. Castle, qui, pendant la conférence navale de Londres, exerçait a Tokio les fonctions d'ambassadeur des EtatsUnis. On dit que la question de la protection des ressortissants des deux Etats a été particulièrement discutée par les deux diplomates. A l'issue de cette conférence, le sous-secrétaire d'Etat a rendu visite au président Hoover.

Un complot éventé en Floride

.Tacksonville (FlorTcfëTTTîr août.. M. Fred Eebrhardt, directeur du quotidien State News de Tallahasse, ainsi qu'un politicien local, M. Frank Ravis, et un agent immobilier, M. Henry Halsemann, ont été arrêtés, sous l'inculpation d'avoir fomenté un attentat contre la vie du gouverneur de Floride, M. Doyle Carlton.

A l'appui de cette accusation, la police floridienne allègue que le trio voulait obtenir le monopole du trafic des jeux et des liqueurs en se débarrassant du gouverneur, dont l'honnêteté aurait fait obstacle à la réalisation de ce projet.

Tandis que M. Frank Ravis a été maintenu en prison, les deux autres inculpés ont été remis en liberté, contre une caution de 500 dollars. Tous les trois protestent avec énergie de leur innocence, attribuant l'inculpation dont ils sont l'objet à une cause purement politique.

Le gouverneur, assurent-ils, aurait voulu se venger d'une violente campagne que M. Eberhardt menait contre lui dans son journal State News en forgeant de toutes pièces avec la connivence du shériff, M. N. Cahoen. cette histoire de complot.

Licenciements de mineurs en Allemagne Dortmund, 19 août. Les licenciements de mineurs dans les bassins industriels rhéno-westphaliens prennent de plus en plus de fortes proportions. Dans la seule journée d'aujourd'hui, les contrats de travail de près de 2.000 ouvriers ont été résiliés par les propriétaires de mines.

L'archiduc Albrecht serait en Hongrie Londres, 19 août. Le correspondant du Daily Telegrapll à Budapest télégraphie

« Le journal Maggaro Vorsag annonce que l'archiduc Albrecht qui, comme on sait, renonça récemment à ses prétentions au trône en faveur de l'archiduc Otto, ne réside plus au Brésil, mais serait revenu secrètemeut en Hongrie, ayant voyage incognito sous le nom de comte Werde. » La catastrophe de Creutzwald Cinq morts et quarante-cinq blessés METZ, 19 août. Le bilan de la catastrophe de Creutzwald-la-Croix est maintenant connu. Il est de 5 morts, dont voici les noms Auguste Welsch, 38 ans, de Creutzwald Jean Betchneide,r, 28 ans, de Bérus (Sarre); Noss Aloys, 25 ans, de Bettnjn (Sarre) Aloys Gross, 40 ans, de Neufrtweir (Sarre) et Edmond Schaeffer, 18 ans, de Neukuchen (Sarre). On compte, en outre, 25 blessés graves et 20 blessés légèrement.

Depuis l'instant de la catastrophe jusqu'à cet après-midi, le personnel sanitaire et les médecins des hôpitaux de Creutzwald, Merlebach et Sreyming ont travaillé sans relàche à soigner les blessés et ont procédé à neuf amputations et trente-cinq interventions chirurgicales. La plupart des mineurs ont été blessés aux membres inférieurs.

L'enquête judiciaire

Au cours de l'après-midi, le parquet de Metz MM. Albert, substitut du procureur de la République Pagneiz, juge d'instruction Ory, greffier, s'est transporté sur les lieux.

Les magistrats étaient accompagnés de l'adju- dant chef de gendarmerie Jamin, représentant le capitaine Brepson, chef de la gendarmerie de Metz du capitaine Hubert, de la corporation n° 1 des mines et usines de la Moselle de MM. Lévy, ingénieur en chef des mines de Strasbourg, et Serre, chef du service de sécurité aux mines de Creutzwald des directeurs de ces mines, MM. Buchreer et Biden. Le personnel du train des mineurs tamponné et celui du train de charbon étaient également présents.

Les condoléances du gouvernement

Dès la nouvelle de l'accident, M. Pernot, ministre des travaux publics, et M. Falcoz, sous-secrétaire d'Etat des travaux publics, ont chargé le préfet de la Moselle de présenter leurs condoléances aux familles des victimes.

GAZETTE DES TRIBUNAUX Les billets déchirés

Arrêté rue des Lombards, la nuit, en joyeuse compagnie P.icaill fut trouvé porteur de billets de banque coupés en deux, dont il se refusa énergiquement à indiquer la provenance. Poursuivi devant la douzième chambre, M" Bacouche, son avocat, l'a fait acquitter grâce à deux arrêts de la cour de cassation qui ont prévu le cas.

Timoléon proteste

Pour la vingtième fois, Timoléon Favre, de Montauban, a été amené devant la justice de son pays, et pour la vingtième fois il a démontré qu'il menait une vie de bohémien pour faire une niche à son frère qui est millionnaire, à son oncle qui est commissaire de police, et à sa tante qui est présidente d'une crèche, ainsi qu'à Clemenceau qui a été son parrain, mais le Tigre n'est plus là pour s'en émouvoir.

Comme le substitut lui demandait ses moyens d'existence, Favre qui, comme tout bon Méridional, est ténor, a entonné le grand air de Guillaume Tell. Il a été immédiatement expulsé de la salle. Un huissier se constitue prisonnier M. Marcel Muller, ancien premier clerc d'huissier à Paris, huissier à Saint-Martin-d'Aussigny, près de Bourges, chargé des encaissements de plusieurs banques, s'apercevait, le 31 juillet, qu'il était en déficit de 400.000 francs. II annonça à sa femme son intention de se rendre à Berlin et d'y passer les deux mois de vacances afin de permettre à sa fille de se perfectionner dans la langue allemande. Le départ eut lieu et, arrivé à Berlin, l'huissier avoua à sa femme qu'il avait pris la fuite en laissant un passif dans sa caisse. Mme Muller reprit aussitôt le train pour Paris.

Accompagné de M" Floriot, l'huissier Muller s'est présenté au petit parquet, où il a déclaré se constituer prisonnier et a versé au greffe une somme de 105.000 francs qui lui restait.

M. Pomonti, substitut du procureur de la République, lui a signifié un mandat du parquet de Bourges l'inculpant d'abus de confiance et l'a fait dirigé sur la ville où il sera jugé.

Le roi Fayçai à la tombe du Soldat inconnu Le roi Fayçai a déposé, hier matin, une couronne sur la tombe' du Soldat inconnu. M. Dulignie, chef-adjoint du protocole, consul général de France, représentait le ministre des affaires étrangères.

Pour le monument au maréchal Joffre Une souscription de la ville de Belgrade Belgrade, 10 août. Le Conseil municipal de Belgrade a voté, dans sa séance d'hier soir, un crédit de 20.000 dinars constituant la contribution de la ville de Belgrade à la souscription ouverte pour l'érection, i Rivesaltes, d'un monument au maréchal Joffre.

LA SANTE DE M. DE PORTO-RICHE Le malade est de plus en plus faible La santé de M. de Porto-Riche ne s'est malheureusement pas améliorée. Le malade est toujours très faible la dernière nuit a été très agitée et l'état a empiré.

L'état de santé de M. Silvain s'est aggravé •Marseille, 19 août. -–Mme Louise Siivain, qui ne quitte plus le chevet de son mari malade, à la clinique Bouchard, est aujourd'hui un peu plus inquiète. L'état générall'ex-doyen de la Comédie-Française est, en effet, moins bon qu'hier, et sa température s'est élevée ce matin. I NFORMATIONS De Saint-Moritz

La beauté naturelle du pays, la clémence du ciel, le développement et la perfection de l'industrie hôtelière, tout concourt à faire de la Suisse en général et de Saint-Moritz en particulier, un lieu de séjour idéal pour l'été.

Le Palace Hôtel, avec son luxe et sa situation au centre d'un pays rêvé, semble quelque palais. des Mille et Une Nuits, une demeure royale faite pour la villégiature des princes et de l'aristocratie. Dirigé par M. Hans Badrutt, avec la courtoisie d'un homme du monde accoutumé à recevoir les plus hautes personnalités, le Palace Hôtel est devenu le séjour préféré de la haute société internationale.

Jean de Paris.

Nouvelles diverses Les trafiquants de coco

Des inspecteurs de la brigade mondaine ont arrêté hier,, a la sortie d'un,bar du boulevard Montparnasse, Charles Guillaume, quarante-trois ans, ex-maitre d'hôtel, 20, boulevard Edgar-Quinet, et Jeanne Guilbaut, vingt-deux ans, 9, rue de la Grande-Chaumière. qui se livraient au trafic de la cocaïne.

Le couple a été écroué.

Contre remboursement

Mme Cozannet, concierge, 22. rue Madame, a reçu hier la visite d'un inconnu coiffé d'une casquette d'employé de chemin de fer.

Voici, dit-il, un paquet pour un de vos locataires, M. Marly il y a 20 francs à payer. La concierge versa la somme réclamée, prit possession du colis qui, on s'en aperçut trop tard, ne renfermait que de vieilles chaussures.

Disparition

M. Théodore Lefort, 38 ans, administrateur délégué de la Société de Catalyse généralisée, 30, avenue des Champs-Elysées, est disparu depuis le 11 août dernier.

M. Lefort, d'une taille un peu plus élevée que la moyenne, brun, le visage rasé, aux yeux noirs, portait, le jour de sa disparition, un complet bois de rose, un chapeau gris et des bottines jaunes. Explosion à bord d'un vapeur

Londres, 19 août. D'après le Star, le Lloyd a reçu la dépèche suivante de JacksonviJlc Une explosion s'est produite dans le port, à bord du vapeur américain Brilliant.

Cinq personnes ont été tuées.

Un incendie s'est déclaré à la .suite de l'explosion et l'on craint que le navire ne soit entièrement perdu.

Un automobiliste en abat un autre qui voulait le dépasser

Melun, 19 août. Un drame inspiré des mœurs du Far 'West s'est déroulé sur la route de Paris, près du village d'Ozoir-la-Ferrière, entre deux automobilistes.

L'un d'eux M. Paul Théry, âgé de 25 ans, cultivateur à Presles, avait doublé l'autre, M. Maurice Picard, entrepreneur de peinture à Guignes, accrochant légèrement le marche-pied de sa camionnette.

Une vive altercation en résulta entre les deux hommes et, soudain, M. Théry, saisissant son revolver, abattit son adversaire d'une balle en pleine poitrine. La mort fut instantanée.

Le meurtrier a été arrêté par la gendarmerie et les magistrats du Parquet de Melun se sont transportés sur les lieux pour procéder à une enquête,


LA SAISON

DE CABOURG

Le gala de l'élégance

Depuis quelques années, les stations de luxe ont pris l'habitude d'organiser un tournoi de l'élégance. A Cabourg, on ne pouvait manquer de suivre ce mouvement.

L'idée qui a présidé à la conception du dernier gala du Grand Hôtel fut originale en ce sens qu'un jury était chargé de la sélection et sans qu'aucune candidature se fût préalablement affirmée.

Le jury, dont la tâche était rendue presque impossible, tellement le choix était ardu, attendit qu'une série de danses-surprises se fût déroulée pour lui permettre de prononcer son jugement.

Paul Rab, en excusant le jury, prononça l'arrêt. L'ex œquo fut accordé à trois dames, car les jurés n'avaient pu s'entendre pour opérer un classement unanime la lecture de ce palmarès obtint l'acquiescement de toute l'assistance. Nous imiterons la diplomatie dont le jury fit preuve et nous citerons les heureuses dans l'ordre alphabétique, afin de respecter à la lettre la décision de l'aréopage. Les élues furent Mrs F. Goldsmith, qui portait à merveille une longue robe en charmeuse blanche rehaussée de dentelle, et une cape d'hermine Mlle Maguy-Warna, la grande vedette, somptueuse autant que gracieuse dans une toilette de mousseline peinte, enveloppée en un mantelet lamé, peint de fleurs semblables à celles de sa robe et orné de renard bleu Mme Pfenner, dont le charmant visage de blonde émergeait d'une robe en Chantilly noire, parfaite de distinction et de sobriété.

Mme la comtesse de Villefranche, avec la grâce souveraine qui est son apanage, remit les prix et félicita, en termes des plus heureux, les trois « dames de l'élégance ».

Autour des tables du restaurant du Grand Hôtel, nous avons relevé, notamment, les noms suivants A la table de la comtesse et du comte de Villefranche marquis et marquise de Pontcharra, M. et Mme Langlois de Neuville, général Gossart, comtesse et comte d'Hauteville, M. et Mme Faure, M. et Mme Louis Artus, M. et Mme Maitre, Mme Dughaist, Mlle Amélie de Villefranche, M. Cram.

Ailleurs, les tables de Mrs Mark Hash, Mr et Mrs E. Brunschwig, M. et Mme Paul Bretin, Mr et Mrs de Gialuly, major et Mrs F. Goldsmith, Mr et Mrs Loomis Johnson, Mr et Mrs Jacobs, M. et Mme Jean Laffitte. Mrs Leila K. Liebmann, M. et Mme G. Maisel, major et Mrs G. Smith-Bosanquet, Mr et Mrs Selïgmann, MM. Perret et Pol Rab, M. et Mme Louis de Torraloa, etc.

DE CHAMONIX

A Chamonix, les thés-concert du Savoy Palace, aux accents d'un excellent orchestre, sont devenus le centre de ralliement de toutes les élégances, de toutes les mondanités.

Remarqué au hasard, dans la très nombreuse assistance

S. Exc. l'ambassadeur de France près le Vatican et la vicomtesse de Fontenay, duchesse d'Uzès, née Mortemart, duchesse de Luynes, Mlle de Luynes, princesse de Vigiano, née princesse de Beauffremont, comtesse de Vaulserre, née Luynes, M. et Mme de Cobo, comtesse de Calonne, M. et Mme de Ambro, née princesse Boncompagni, comtesse de Martens Ferrao, vicomte et vicomtesse de La Celle, comtesse Morone, baron et baronne Goury du Roslan, Mlle de La Celle, marquise Pallavicini, comtesse de Cabarrus, comte et comtesse de Reyes, Mme Gonzales Diaz, marquis et Mlle Mansi, comtesse de Tristan, M. et Mme Favre de Thierrens, prince d'Arenberg, prince di Viggiano, prince Colonna, marquis 1 Farace, MM. Roche de La Rigodière, comtesse de 1 Castéja, Mme Benard de Pontois, comte du Tillet, ` M. de Delgado, etc.

Je m'attendais, en arrivant dans les stations thermales du Centre, à les trouver à peu près désertes. Depuis des jours, le ciel versait sur tous les jardins d'été de la France une humidité visqueuse et froide qui pâlissait les couleurs et la gaîté. On se serait cru à la fin d'un automne morose, à l'époque où, les vacances achevées, un peu ivre de repos, de lumière et de jeux, on est heureux de rentrer chez soi. Et l'on pensait « A quoi bon partir, n'est-on pas mieux à la ville, dont le tumulte et les lumières créent une joie factice ? » Ainsi se persuadait-on, une mauvaise rumeur y aidant, c'est curieux comme, chaque année, une rumeur nouvelle tend à appauvrir la santé des stations thermales françaises, que la saison d'été, cette année, était fort compromise. Or, j'ai dit déjà ma surprise, en arrivant à Vichy, d'y trouver foule plus dense que l'an passé. Les communiqués nous disent, en les prouvant par de véritables extraits du Gotha, du Burck's Peerage, du Who's Who's et du Tout-Paris, les élégances du Touquet et de Deauville. Des touristes bronzés vous décrivent l'animation de Juan-les-Pins et du Palm-Beach de Cannes. On se persuade alors que, seules, les stations isolées sur les pla- I teaux ou les vallées du Centre, celles qui se blottissent au bord des lacs ou dans le creux des montagnes, devaient souffrir du mauvais temps. Royat, La Bourboule et Le Mont-Dore sont aussi animés sous les nuages gris que lorsque le ciel leur sourit.

A Royat comme à La Bourboule et au Mont-Dore, on perçoit, dès l'arrivée, les résultats d'un effort consciencieux pour moderniser la station et y attirer une clientèle nouvelle. La menace d'une crise a partout réveillé les initiatives et les énergies. De cela, il convient de se réjouir et il est nécessaire de le signaler, aux Français comme aux étrangers. C'est ainsi que Royat, grâce à la persévérance de M. Agid, aidé par les hôteliers et le Casino, qui ont tout intérêt à soutenir de plus en plus efficacement une aussi coûteuse entreprise, vient de s'enrichir d'un magnifique terrain de golf. Neuf trous seulement, mais dans un site admirable' et offrant un parcours varié et accidenté qui fait des links de Charade un des golfs les plus agréables que nous connaissions. De la terrasse du club-house, aménagé avec tous les raffinements du confort sportif, la vue, entre deux mamelons boisés, s'étend à perte de vue sur la Limagne. Et l'on conçoit que cet observatoire devienne le rendez-vous élégant de tous les habitués de Royat. Les greens, fort bien entretenus, seront d'ici deux ans, grâce à la nature et à l'orientation du terrain, incomparables, et le fairway, après de très légères améliorations, ne pourra donner lieu à aucune critique. Charade peut prétendre à la clientèle des meilleurs golfeurs. Déjà, des matches intéressants ont eu lieu, et nous avons relevé sur les listes du secrétariat des joueurs de grande classe, parmi lesquels MM. E. K. Sheftil, Robert McAlpin, comte Louis de Montgomery, comte de Barajas, marquise de Villatorens, marquise de Nutes, MM. Pierre, Biachi di Corano, R. Grimes, A. Enthoven, M. Vagliano, A. A. Kahn, le colonel Dundas, etc.

Les grands hôtels de Royat ont retrouvé cette année à peu près toute leur clientèle accoutumée. C'est ainsi qu'au Royat-Palace sont descendus

M. Jean Ajalbert, M. Jacques-Emile Blanche, le ministre plénipotentiaire et Mme Toutain, M. et Mme Maurice Maeterlink, général Duport, duc de Pinohermoso, introducteur des ambassadeurs près S. M. le roi d'Espagne marquis et marquise de Atarfé, M. Pierre de Nolhac, de l'Académie française, et M. Henri de Nolhac S. Exc. Cattaoui Pacha, ancien ministre d'Egypte S. Exe. Hassan Sabry bey, député au Parlement égyptien Rt. Hon. lord Brabourne, le juge et Mme Irving Lehman, de Washington, etc.

Au Majestic, nous avons relevé la présence de M. An<3ré Chaumeix, de l'Académie française, du marquis et de la marquise de la Laguna, de la marquise de Riscal, de M. et Mme J. d'Avila Grace, du docteur Alberto Belaustegui, de Buenos-Aires du colonel et de Mme Ch. Dundas, du colonel et de Mme Joubert de la Ferté, du yicomte de la Lande, de M. de Moraes-,Carvalho, etc.

Et la soirée que nous passâmes au Casino, dont les programmes sont toujours d'excellente tenue, acheva de nous persuader que le mauvais temps, s'il a tout d'abord retardé un peu les arrivées, n'avait pu compromettre la saison dans nos stations thermales.

Un rapide voyage à travers la France montre, du reste, que nos contemporains ont « la bougeotte» et ne sauraient être effrayés par les menaces du ciel. L,. D. D'EVIAN

Mme Nadine Clado, la réputée pianiste, a donné, dans le grand salon du Royal, un concert qui attira le plus bel auditoire qu'une telle artiste puisse souhaiter. Au programme des œuvres de Chopin, Liszt, les Feux Follets de Philipp, le Nocturne de Scriabine, etc. Mme Clado fit longuement applaudir sa belle virtuosité et son inter- prétation compréhensive des maîtres romantiques et mo- dernes.

Parmi les auditeurs

M. le ministre Carapanos, M. et Mme Giordanou, comtesse Desplaces, comtesse de Chevigné, marquise d'Auray de Saint-Pois, vicomtesse Vigier, Mme et Mlle Anchoréna Fernandez, M. et Mme de Mora, M. et Mme Louis Nicolas, Mme Bollak, M. et Mme Heilbronn, M. et Mme Propper, M. Valauritis, Mrs Ettlinger, Mr et Mrs House, M. et Mme Davet, Mme Oppenheimer, Mrs Hagesteen, M. et Mme Lehmann, Mme et Mlle Ladoux, M. et Mme Balbi, M. et Mme Maquinay, M. Mercadé, M. et Mme Aghion, comtesse de Castries, Mlle Frenkel, comtesse Da Silva Ramos, Mme Miha- novitch de Bianchi de Carcano, M. et Mme P. Six, etc. A noter également, parmi les belles heures du Royal, le tournoi de bridge qu'y organisa le baron Gaston de Menasce. De nombreuses équipes s'étaient fait inscrire et se disputèrent les très beaux prix offerts par les hôtels Royal et Splendide. Un prix de consolation pour dames fut offert par la baronne de Menasce. Le premier prix a été gagné par Mlle de Drago et M. Burtin. Le deuxième prix, par Mme Ascher et M. Robaglia, ancien ministre. Remarqué, à l'heure du thé, sur la si belle terrasse du Royal S. Exc. Adly Yeghen Pacha, ancien premier ministre' d'Egypte Mme Chérif Sabry Bey, Mme Bàiley, femme du ministre du Pérou en Belgique S. Exc. M. Carapanos, .ministre plénipotentiaire comtesse de Chevigné,, marquis et marquise de Gouy d'Arsy, vicomtesse Vigier, baron et baronne Gaston de Menasce, M. et Mme de Zogheb, baronne Cartuvels de Collaert, M. Sacha Guitry et Mme Yvonne Printemps, comte Mellor de Casvir, baron d'Er- langer, marquise d'Auray, marquise de Monteynard, Mme Mihanovitch de Bianchi di Carcano, M. Rubenstein, M. et Mme Kochanski, M. et Mme S. Ehrman, M. et Mme Scheftel, M. et Mme Sednaoui Bey, Mrs A. Et- tlinger, Mrs R. Forsch, Mr Andrews, M. Amado, marquise de Casteja, M. Noilly-Pratt, M. Suarès, M. Ternynck, Mrs Nelson, etc.

DE PLOMBIÈRES

Parmi les hôtes du Grand Hôtel

S. Exc. Amine Youssef Bey, S. Exe. M. Carlos de Cespedès, ministre de Cuba en France, et Mme prince Bodgan, M. et Mme Barbosa de Magalhaes, M. et Mme Ratib Bey, M. et Mme Zulficar Pacha, S. Exc. M. Guil- lermo Pacheco, ministre plénipotentiaire du Guatemala professeur Dominguez, Mme Boas de Jouvenel, comte et comtesse de Mazenod, marquis et marquise des Réaulx, M. Oppermann, Mme Olanesco, M. et Mme Walle.

DU TOUQUET-PARIS-PLAGE

Le beau temps a ramené la période des bains de mer. Parmi les personnes idescend&s à l'Hôtel Carlton ,1 S. Exc. Don Garcia K«hlyy^fcaronne Marie' Surcouf, miss Bryte, baron et baronne de Teissier, miss Brisco, M. et Mme Knotch, M. et Mme Destombes, docteur Brill, M. Libert, Mrs Leanse, M. Masurch, Mr et Mrs Blank, M. Kirshberger, M. Strauss, M. Mary, M. Savare, M. et Mme Desjardins, Mr et Mrs Stannard, M. et Mme Lifsky, miss Glarey, M. Clarke, M. Gallegher, M. Emilio Vila, Mlle Vera Hasse. M. Caulliez, M. Ludoviz Lorsh, M. Illia, Mr et Mrs Williams Hart, M. Backer, M. Lemmon, Mr et Mrs Therrie, M. Desbordes, Mrs Dore, Mrs Pelissier, docteur Lorsch, M. Bonvoisin, M. et Mme Robardey, M. Schmidt, M. et Mme Rey de Villette, M. Estrade, M. Rubens Moreno, Mr et Mrs Daarnhouver, M. Grenier, M. Vernier, miss Carbines, miss Dunning, miss Butler, M. Bonis, M. Descamps, Mlle Dressel-

huys, etc. DE DINARID

buys, etc. DE DINARD

Le grand gala des courses, qui avait lieu jeudi 14 août, t à l'Hôtel Royal, a été des plus réussis.

Le trio de danseurs remporta le plus grand succès par ses danses chorégraphiques et fut très applaudi. Après la bataille de boules, eut lieu la distribution de vases et parfums et une série de « danses surprises » pleines d'entrain et de gaieté, clôtura cette délicieuse soirée.

Reconnu parmi l'assistance

M. et Mme Henry Ruhl et leurs invités, M. Jacques Purari et ses invités, comte et comtesse de La Rochefoucauld, M. et Mme Jacques Fabry, M. et Mme René Fabry, M. André Boissier, Mme Edmund Porges, M. André de Fouquières, Mme de Montaigu, M. Hubert Fabry, marquis de Valle Flor, Sir et lady Geoffrey P. Watson, M. Cochery, comte du Périer de Larsan, M. Chantemesse, M. Carlton, Mrs Burton, M. Silvani, M. Ranon, M. et Mme Mendez, M. et Mme A. Elkann, Mr et Mrs Ch. H. Butler, Mr et Mrs S. J. Cannicott, Mme André Caron, comte et comtesse J. Costa de Beauregard, M. et Mme L. Digart, Mr et Mrs W. Berry, Mlle N. F. Edmond About, M. et Mme J. Esmerian, M. et Mme T. Gamsaragan, Mr et Mrs Collett Frost, Mr Clinton Gage, Mr Brewster C. Rhoades, Mrs L. M. Hart, M. et Mme. Glorieux de Surmont, M. et Mme Gunsburg, Mr et Mrs E. H. Kinnard, Mrs Walter Klee, général Seligman, Mr et miss T. Simmons, Mme B. de Souza.

Deux avions entrent en collision

Ces deux pilotes sont tués

San-Antonio, 19 août. Deux élèves de l'école aéronautique, MM. Donald Cambell et Robert Scott, ont été tués à la suite de la rencontre de leurs avions. Lors de l'accident, les deux appareils faisaient partie d'une escadrille de sept aéroplanes, qui volait au-dessus de l'aéroport Kelly. Trois mineurs écrasés par une benne LONDRES, 18 août. Trois mineurs ont été écrasés dans une mine de charbon, à Cymanan, dans le Pays-de-Galles, par une benne dont le câble s'est rompu. Ils ont été tués sur le coup. Deux d'entre eux étaient mariés et pères de famille. L'AUGMENTATION DU PAIN

Les boulangers de Saugues

ferment leurs magasins

Brioude, 19 août. Les boulangers de la petite ville de Saugues, devant le refus du maire d'aug- menter de dix centimes le prix du pain, ont décidé la grève et fermé leurs magasins. Le maire fait fabriquer le pain nécessaire à la population par l'intendance militaire dans un village voisin.

DE ROYAT

REVUE DE LA PRESSE

Les grèves du Nord

continuent dans l'équivoque

M. Martin-Mamy, dans Y AMI DU PEUPLE du soir, croit devoir faire remarquer, une fois de plus, que les grèves du Nord continuent dans l'équivoque dont les socialistes et les cégétistes I les ont enveloppées dès le début.

Rien de plus naturel, dit-il, puisque les socialistes avaient réussi à imposer au Parlement la folle loi des assurances sociales et que la grève était l'expression de l'hostilité, ouvrière contre l'appli1 1 cation de la folle loi et lo jeu escroqueur du préii compte. Contre toute vraisemblance, socialistes et | cégétistes ont répété à qui' mieux mieux qu'il s'agissait d'une question de salaires. Avec le système de la répétition, on peut toujours arriver à suggestionner l'opinion. C'est là le principe fondamental de la publicité.

Le ministre du travail, qui a, en l'espèce, le même intérêt que la démagogie à masquer la véritable origine de la grève, a fait semblant de croire, lui aussi, qu'il ne s'agissait que d'une revendication de salaires mais, lui aussi, il se heurte aux faits, et j quand il écrit des lettres à des patrons du Nord, qui, il le sait, ont donné de magnifiques et substantielles preuves de leur esprit social, ses correspondants sont obligés de lui répondre que toute discussion au sujet des sa!aires est actuellement inutile, puisque l'angoissante situation de leur industrie va appeler de nouvelles et prochaines réductions de la production.

Ainsi engagé, par un seul mensonge initial et au seul nom de l'intérêt de parti, dans une voie sans issue, le conflit, dont pâtissent si gravement les travailleurs du Nord, à un moment où la crise de leur corporation imposait un resserrement de la solidarité ouvrière et patronale, n'a qu'un seul pouvoir, celui de provoquer des dégâts. Le devoir des gens raisonnables, c'est-à-dire, au moins théoriquement, du ministre du travail lui-mçnie, est de reconnaître franchement que la véritable et seule cause des grèves du Nord est 1'np.plication d'une loi d'assurances sociales qui ne "peut se concevoir qu'imposée par la force et appliquée parmi des ruines.

1~. G.-J. Gi~noux dan~, la Joürncte Indtisf>:ieRlé

M. C.-J. Gignoux dan;< a Journée Industrielle

dévoile aussi' la mêmi équivoque' sur lescaU^es de la durée des grèves. ÏLa situation angoissante des industries de 1a région rend inutile, ont déclaré les syndicats patronaux des industries textiles, toute de/mande d'augmentation de salaire. Voilà, dit M. Gignoux, le nœud de la question il s'agit d'i savoir si, oui ou non, la situation est telle que la dépeignent les auteurs de ces lignes qui, au reste, se déclarent prêts à en justifier. Si c'est oui, et si la situation actuelle se prolonge, nous allons, dans une région et dans une industrie au moins, à une crise de chômage forcé. Tel est le fait b/utaj et essentiel, un peu plus important que les discussions sur la prime de fidélité, les effets et les causes, et l'exégèse des textes.

Tant qu'on n'aura pas exactement déterminé les éléments économiques du conflit, on perdra son t/enaps. C'est ce que fait, par exemple, le Journal officiel du 12 août en menaçant des sanctions prévues à l'article 64 de la loi sur les assurances sociales l'employeur qui paierait le salaire, sans déduire la cotisation ouvrière, tout en payant la sienne. L'employeur, dans de telles conditions, s'il veut être quitte de sanctions et si, pour une raison quelconque, son personnel refuse de payer, n'a pas autre chose à faire qu'augmenter le salaire d'une main et reprendre sa cotisation de l'autre. Nous sommes bien fâché d'être obligé de demander à nouveau la différence ou'il y a entre cet ingénieux artifice et le fait d'assumer une double charge au point de vue des incidences économiques possibles. De tout cela, nous ne tirons, on voudra bien le remarquer, aucune prévision généralisée inspirée d'un: pessimisme de principe. Pas davantage nous ne (lisons que l'étroitesse Ai marché, la tension des prix sont le fait exclusif de la loi sur les assurances sociales, pas plus d'ailleurs que de la « spéculation ». Nous tenons simplement, alors que la discussion s'égare et que les échappatoires se multiplient, à rappeler, sans même préjuger de son issue, le seul point sur lequel, dans l'intérêt de tous, un débat puisse utilement porter. Cette éventualité du chômage qui peut résulter de l'obstination des grévistes habilement maintenus dans leur opposition à la prime de fidélité, dit YORDRE est toute la question. Aucun arbitrage ne changera rien à la situation. Il y a un seul remède remettre la loi Loucheur j sur le métier.

La situation économique angoisse à l'heure actuelle tous les gouvernements. Il y a plus de six millions de chômeurs aux Etats-Unis. Les émigrants, pour la première fois dans l'histoire, s'embarquent et fuient un pays réputé jusqu'à ce jour pour faire la fortune de qui y abordait.

Proportionnellement à sa population, l'Angleterre la encore plus de chômeurs que l'Amérique, et les subsides de l'Etat s'élèvent à 50 millions de livres sterling. Même phénomène en Allemagne, où trois millions de chômeurs sont rétribués. Le ministre du travail, Stegerwold, affirmait l'autre jour que le chômage a pris de telles proportions que la réforme de l'institution des assurances sociales n'est plus un problème économique, mais un problème politique. » Les lois, ajouta M. Stergerwold, dévorent la chair vive de l'Etat. » Soyons assurés que M. Laval a médité les propos du ministre du travail du Reich. Il en tirera, nous osons l'espérer, les conclusions qui s'imposent.

M. Emile Tissier remarque aussi dans la VICTOIRE que ce qui domine pour l'instant dans les préoccupations de la presse qui s'attache à jeter de l'huile sur le feu, c'est de faire oublier que la grève est le résultat des retenues sur le salaire ouvrier. Pour cela, on laisse dans l'ombre les assurances sociales et on polémique ferme contre l'organisateur de la résistance, le Consortium du Textile, et son animateur, M. Désiré Lev.

Et en même temps qu'il dénonce cette équivoque, M. Emile Tissier montre aussi une diversion, dans les accusations que les meneurs de la grève élèvent contre M. Ley.. Leur hostilité, se demande-t-il, est-elle justifiée ? '?

Dans une région oit le collectivisme a mené une intense propagande et fortement imprégné les masses ouvrières, même celles qui ne s'avouent pas marxistes, l'action de M. Ley a pris la forme d'une dictature « d'en haut s'opposant à la dictature « d'en bas ». C'est, dans un cadre réduit, la dictature de Mussolini 'opposée à celle des Soviets. Elle est née pour les mêmes raisons qui ont provoqué la vive réaction en Italie. Elle s'exerce avec les mêmes intentions, à cette différence près que Mussolini opère sur toute une nation, alors que M. Ley s'en tient à défendre des intérêts locaux, qui ne sont du reste pas sans relation avec l'intérêt général, et qu'il le fait sans avoir à son service les forces de coercition dont dispose le « Duce ». Ce qui est plus plausible dans ses accusations, ajoute M. Tissier, c'est qu'on tente de se servir d'une arme empoisonnée contre un adversaire qui se montre peu sensible aux attaques déjà prononcées. De même que notre franc-maçonnerie n'a perdu aucune occasion de créer une atmosphère d'hostilité contre Mussolini en raison de son attitude énergique contre les loges italiennes les révolutionnaires de l'agglomération lilloise usent de tous les procédés contre un homme qu'ils ont certainement des raisoons de détester pour les entraves qu'il a mises à leur propagande.

D'ailleurs, l'accusation portée aujourd'hui, et qu'on présente comme une révélation sensationnelle, n'est pas si nouvelle qu'on voudrait le faire croire. Elle a déjà été ébauchée à l'occasion d'autres grèves, quand l'issue de celles-ci paraissait compromise. C'est, en somme, l'arme de la dernière heure, et on l'emploie comme, en période électorale, on placarde une accusation infamante contre un candidat redouté, juste avant l'ouverture du scrutin.

Ces procédés ne sont guère reluisants et ils donnent une piètre idée de ceux qui s'en servent.

Les endormeurs

PARIS-CENTRE, notre excellent confrère de Nevers, n'est pas de ces naïfs qui s'appliquent à endormir les pacifistes systématiques, sur les manifestations de l'esprit de revanche, que suscite, en Allemagne, la campagne électorale Des publicistes, qui ignorent ou feignent d'ignorer le sens des mots, traitent de chauvins les informateurs consciencieux, qui chez nous, s'avisent de montrer le revirement provoqué dans le Reich par l'évacuation anticipée de la frontière du Rhin. Dans l'ensemble, les Allemands, à rencontre des Français, n'ont rien oublié de la lutte gigantesque qu'ils ont provoquée et qui a tourné à leur désavantage.

Depuis des années, M. Briand proclame, aux applaudissements de la grande majorité de nos politiciens, absolument ignorants de la mentalité germanique, que la force est inutile, pour consolider la paix et prétend qu'il est sage et habile d'en laisser le culte et l'organisation à ceux dont l'intérêt et le but sont de troubler cette paix. Les événements de ces dernières semaines n'ont que trop prouvé que M. Briand est un illuminé et, à sa façon, un présomptueux.

Or, il y a des illuminés et des présomptueux qui par leur obstination font courir un grave danger à la marche de certaines affaires. M. Briand, lui, fait courir un risque terrible à la vie même de la nation, sauvée par le sacrifice immense et sanglant des anciens poilus.

En face de l'inquiétante énigme d'outre-Rhin, la présence au Quai d'Orsay d'un homme d'Etat clatrvoyant, réaliste et fort, s'impose chaque jour davantage. L'expérience de M. Briand doit être considérée comme terminée. Quoi qu'on prétende à gauche, sa politique n'a pas consolidé la paix. Il faut donc en changer. M. Briand n'est plus, comme l'on dit, « à la page ». Il faut le remplacer. L'AMI DU PEUPLE constate que M. Herriot est aussi de ces endormeurs, à qui la propagande pour la revanche en Allemagne ne donne pas d'inquiétude, quoiqu'il ait écrit, dans la Dépêche de Toulouse, que « la propagande pour la révision des traités » lui représente « le vrai danger de guerre ».

Ayant constaté, dit l'.4m: "da Peuple, que quiconque proposait de reviser les traités ouvrait la voie à la guerre. Herriot se garde bien de tirer la conclusion qui s'impose, celle de l'Union nationale à restaurer et de la défense nationale à organiser vigoureusement. Il s'efforce de ne pas prendre au sérieux les menaces des orateurs pangermanistes d'outre-Rhin. « On nous tâte plus qu'on ne nous menace », assure-t-il.

La revision des traités, c'est la guerre, soutient Herriot avec tous les hommes de bon sens. Donc en se prononçant pour la revision, Léon Blum fait, du même coup, campagne pour que s'abatte sur nous une nouvelle tuerie. C'est mathématique. Notre homme s'en rend si bien compte que sur cette question, qui émeut tant l'opinion européenne,, de l'agitation révisionniste déclenchée outreRhin, il garde un silence prudent comparable à celui de Conrart.

Qu'un ministre allemand et pangermaniste se livre à des divagations capables de mettre le feu aux quatre coins de l'Europe, cela émeut si peu Léon Blum qu'il ne daigne pas s'en apercevoir. Il réserve ses foudres pour les Français patriotes, par exemple pour le sénateur Albert Lebrun, qui a osé dire à Nancy que la meilleure garantie de notre sécurité, c'était une frontière bien gardée par une armée solide.

Dans le peuple, cependant, les événements d'Allemagne suscitent une certaine inquiétude. M. Jean Piot, dans l'ŒUVRE le constate, qui l'eût cru ?

Il rapporte une conversation qu'il a eue avec le forgeron de son village.

Dimanche, en* tiraflf;sur sa petite pipe noire, il m'a dit

Alors, ça va mal ? Qu'est-ce que tu penses des élections allemandes ? `'

Eh Roger, j'en penserai quelque chose quand elles auront eu lieu.

Cette prudente réponse ne l'a pas satisfait. Eh bien moi, je vais te dire ce que j'en pense. Ces gens-là vont nous ramener leur Empereur. Et que la République allemande, ce soit la paix, je le crois. Mais le Kaiser (il prononce « Kaisère » à la latine, ma foi !) non

J'essaie de lui remontrer que ce n'est peut-être pas si simple que ça, que l'Allemagne traverse une crise, qu'elle est en désarroi, que ce qu'on peut craindre, c'est que les partis extrêmes ne l'emportent et que, sous prétexte d'arriver à une situation plus claire, la dissolution du Reichstag n'aboutisse qu'à une « pagaie » plus grande encore, et qu'enfin tout cela ne finisse par une dictature. Il n'en veut pas démordre

Une dictature ? Penses-tu ? Le Kaisère, je te dis.

Tel est l'effet des déclarations réitérées de M. Treviranus et de quelques-uns de ses pareils. Je suis bien obligé d'en avertir non pas M. Trevira- nus lui-même, qui parle trop pour rien entendre, mais ses compatriotes.

M. Delmas, au contraire, dans le PETIT JOURNAL s'efforce de combattre l'énervement produit en France par les manifestations électorales de M. Treviranus.

En toute sincérité, cet énervement est excessif. Rien ne le justifie. Oublie-t-on chez nous que l'Allemagne, qui traverse une crise économique et sociale très grave, qui demain va avoir à faire voter une réforme financière fort douloureuse et à régler le sort de trois à quatre millions de sans-travail, de sept à neuf millions si l'on compte les familles, se trouve en pleine agitation électorale ? A droite, on incrimine le plan Young, l'esclavage de l'Allemagne « et ses provinces étranglées ». A l'extrême gauche, on essaie de galvaniser les foules antibellicistes en leur montrant le spectre de la guerre. Si nous nous mettons à éplucher les discours qui vont être prononcés de part et d'autre, dans le dessein de renchérir sur le voisin et d'intéresser l'électeur, nous n'avons pas fini de nous exaspérer. Xe procurons pas aux orateurs nationalistes de ce pays la satisfaction de se dire que nous les prenons au sérieux. Ce ne serait ni digne ni hahile. Que toute l'opposition de droite, de Hitler à Hugenberg, envoie 70 à 75 braillards au Reichstag, les destinées de l'Europe n'en seront guère influencées. A eux seuls, les racistes avaient 32 députés au Reichstag en 1924. Qu'ils en fassent élire 40 ou 45 cette fois-ci. Il n'y a vraiment pas de quoi s'imaginer que l'Allemagne se convertisse aux idées de revanche. C'est malheureusement en répétant des absurdités qu'on arrive parfois à en préparer peu à peu la réalisation.

Regardons ces conservateurs ni le professeur Hoetzsçh, un assidu de Genève, ni Schiele, l'agrarien, ni le vieil aristocrate Westarp, ni le loquace Treviranus lui-même n'ont figure de pourfendeurs. Qu'on les surveille, qu'on le leur dise, quand on les prend en défaut. Rien de mieux. Mais qu'on n'en profite pas pour affoler l'opinion et lui faire suspecter une politique qui est la seule qui puisse épargner à l'Europe les pires catastrophes 1 Ne croirait-on pas entendre, mais dans un ton un peu différent, M. Blum lui-même et les thuriféraires de M. Briand ?

Les embarras intérieurs de l'Allemagne Cependant les menaces contre la paix qui nous viennent d'Allemagne, si elles méritent toute notre attention, ne doivent pas nous faire fermer les yeux sur ses embarras intérieurs. Dans le PETIT PARISIEN, M. Camille Loutre nous les analyse. Il nous signale surtout ceux q::i résident dans la situation de la petite bourgeoisie et dans l'application des assurances sociales

Un nouveau et grave souci d'ordre social pèse sur une partie de l'opinion allemande celui du sort futur de la bourgeoisie. Les fils de la classe moyenne voient les professions libérales, les places à diplômes encombrées elles aussi, comme l'usine

et le magasin, par une demande de travail trop considérable. On parle de limiter sérieusement le nombre des étudiants en droit et en médecine, et l'on se préoccupe d'endiguer le flot débordant des bacheliers.

Cette jeunesse, sous la pression du besoin, devient à son tour anticapitaliste, dénonce les excès d'un régime ploutocratique, s'intéresse vivement aux doctrines socialistes, mais comme, par éducation, elle a le sens national très développé, elle devient « national-socialiste », et l'on a ici l'explication, tout au moins partielle, du succès de la propagande de Hitler et consorts. Prise entre le salariat de l'usine et du bureau, depuis longtemps organisé, les cartels des grands producteurs et l'influence des magnats capitalistes, la bourgeoisie allemande craint d'être écrasée dans la lutte et de disparaître en tant que classe. On trouve la manifestation de ces préoccupations dans l'émiettement de la droite conservatrice. Cinq ou six partis, très peu discernables quant aux programmes, recherchant les suffrages, n'osent plus aujourd'hui 1 s'avouer les représentants d'intérêts surtout capitalistes et patronaux, alors que les journaux de Hitler tonnent tous les jours contre la ploutocratie. La crise de débouchés, extérieurs et intérieurs, et le chômage qui en résulte se traduisent par un appel aux secours budgétaires. En créant l'assurance chômage obligatoire, l'empire avait calculé le montant des primes sur une moyenne annuelle de 600.000 sans-travail. Toutes les prévisions ont été dépassées, et c'est par centaines de millions de marks que le budget doit intervenir pour-que le chômeur allemand touche régulièrement ses vingt marks par semaine (120 francs). L'équilibre financier, à peine réalisé sur le papier, se trouve régulièrement détruit par les événements. Outre cette situation qu'ils n'avaient pu prévoir, les gouvernants de 1927 commirent, entre autres fautes vénielles, et pour accroître le pouvoir d'achat du marché intérieur, l'erreur grave d'augmenter tous les traitements de fonctionnaires et d'alourdir ainsi le budget d'une dépense de 1.700 millions de marks annuellement. Ces charges s'ajoutent aujourd'hui à celles résultant du chômage, et les ministres des finances se succèdent avec rapidité, s'épuisant au pourchas de recettes nouvelles, tandis que la population gémit sous les excès d'une fiscalité aux procédés souvent confiscatoires.

Notre bourgeoisie et le cinéma Précisément, V AVENIR prend la défense de notre bourgeoisie française, qui n'est pas moins menacée, dans ses moyens d'existence, que la bourgeoisie allemande.

Notre confrère s'en prend au système de dénigrement de notre bourgeoisie, que semble affectionner le cinéma

Pourquoi, dans sa recherche simpliste et maintes fois artificielle de contrastes violents, opposet-il si fréquemment le spectacle du peuple misérable à celui d'une bourgeoisie de convention dont la vie fausse de luxe insolent et d'élégante immoralité insulte à l'existence sans joies des pauvres gens?

Pourquoi diviser ainsi arbitrairement la société en deux classes brutalement tranchées celle des oisifs sans scrupules qui regorgent de tous les biens de la terre, et celle des travailleurs honnêtes qui, dans un quasi-dénuement, assurent, par leur rude labeur; l'existence dorée et sans vertu de la première?

Pourquoi, à côté du taudis pitoyable, dresser systématiquement le palais somptueux du bourgeois riche que celui-ci, d'ailleurs, n'habite guère que sur l'écran?

Non, la bourgeoisie celle surtout de notre pays n'est point uniquement composée de parasites opulents, noceurs et sans conscience. Ceuxci ne sont chez elle qu'un tout petit nombre. L'opulence en moins, on en rencontre de semblable dans toutes les classes.

Dans leur immense majorité, les bourgeois sont dés travailleurs courageux leurs mères, leurs épouses, leurs filles sont honnêtes et leurs fils, travailleurs, comme eux, sont probes. Trop souvent, hélas dépourvus de ressources égales aux charges qui les accablent, ils vivent une vie modeste dont la façade, au prix de mille sacrifices, sauve la décence et masque la misère. Cette bourgeoisie si honorable, l'écran ne nous la présente que rarement. Sans doute sa modeste existence, sans gestes violents, sans tragédie apparente, vide de plaisirs colorés, toute de drames cachés et de joies sans éclat, terne et grise, est- elle, si je puis dire, peu photogénique.

A ces bourgeois si dignes, l'écraniste préfère le tumulte et la malsaine agitation des autres dont le luxe crapuleux est aussi exceptionnel et romantique «ue la vie populacière je ne dis pas populaire dont il invente l'image plus qu'il ne capte et ressuscite la réalité.

Il satisfait ainsi l'âme simpliste des foules. Mais qu'on y prenne garde la fausse vision que l'écraniste nous donne dé la société stimule des convoitises et éveille les colères de la masse abusée. Il est, à sa manière, inconsciemment, je le répète, un agitateur de carrefour, un démagogue d'estaminet, plus dangereux encore que les autres, car l'image frappe mieux que la parole, elle impressionne plus vigoureusement que l'écrit. Le communisme responsable

Le TEMPS s'élève vigoureusement contre nos communistes qui répandent leur indignation, aussi bien contre la répression des mouvements de rébellion de nos indigènes d'Indochine que contre la lutte sanglante du gouvernement chinois de Nankin, aux prises avec les massacreurs communistes

Le châtiment de criminels convaincus d'assassinats purs et simples, dit le Temps, d'attaques à main armée, de déprédations, ne peut paraître que naturel, aussi bien dans la métropole que dans les colonies.

On connaît, en effet, sur ce point la doctrine de la IIP Internationale. Elle consiste à soulever les indigènes, à leur faire entendre qu'il est de leur devoir et de leur intérêt de se débarrasser de la tutelle bienfaisante des nations européennes, et à les livrer de la sorte, si possible, à l'anarchie, d'où les hommes de Moscou sauront bien tirer leur profit.

Ce qui frappe, en effet, dans cette propagande malfaisante et redoutable, puisqu'elle a pour conséquence le sacrifice de vies humaines, c'est son caractère de chauvinisme exaspéré. Moscou n'hésite pas à faire appel, pour réaliser ses desseins. aux sentiments les plus nobles d'indépendance et de patriotisme, qu'il renie outrageusement par ailleurs, dans des régions où cette indépendance aboutirait à la ruine et à la barbarie.

Mais aussitôt, les émissaires bolchevistes essayent d'imposer leur domination et, par un paradoxe bien curieux, ils s'efforcent tout simplement à développer une influence nationale de la Russie des Soviets dans les pays qu'ils voudraient soustraire à la civilisation européenne. En somme, les propagandistes de la IIP Internationale travaillent uniquement pour le gouvernement de Moscou et non pour une illusoire liberté de peuples incapables de se gouverner et de s'administrer euxmêmes. L'internationalisme, comme il arrive souvent, aboutit à un impérialisme révolutionnaire infiniment dangereux, parce qu'il fait bon marché de toutes les données de la civilisation. Nous en avons en ce moment un exemple précis en Chine, où, de toute évidence, les troupes rouges ou plutôt les états-majors rouges utilisent la xénophobie au seul profit de Moscou. Le parti communiste français, aussi bien que la IIP Internationale, est donc responsable des rébellions et des crimes des condamnés d'aujourd'hui et de la répression qui les a suivis. il ne semble pas, d'ailleurs, qu'il en ait le moindre regret. Les excitations communistes n'ont pas cessé, au contraire. Il suffit aux hommes de Moscou de canoniser révolutionnairement leurs victimes pour se garder du remords. Eux-mêmes ne risquent rien. Leurs déclamations tracent, comme les épées, des cercles éblouissants, et ils se soucient peu des conclusions sanglantes de leurs discours. ïntérim.


LETTRES, THÉÂTRE, SCIENCES ET ARTS

SILHOUETTE Eugène Marsan

Au physique, depuis que ses cheveux, plus discrets, laissent mieux voir son beau front bombé, son visage fait penser à celui de Baudelaire mais un Baudelaire plus raisonnable et plus serein, qui songe aux « Passantes » au lieu d'être hanté par les « Femmes damnées ». Au moral, le pseudonyme de Philinte, qu'il a pris quelquefois, laisse comprendre à qui il souhaite de ressembler le parfait honnête homme est son idéal, et il s'est efforcé de retrouver les lois du classicisme éternel, avec un esprit moins conservateur que réactionnaire. On pourrait encore le définir Eugène Marsan on le plus moderne des classiques. Dans son logis d'Auteifll Auteuil où Molière et Boileau eurent leurs maisons le meuble est ancien Louis XVI, Charles X autrement dit « restauration » et « douceur de vivre ». Mais un décorateur de notre temps a dessiné et peint les tentures. Et ce mélange, loin de heurter le goût, est harmonieux, autant que chez le maître des céans s'accordent le culte de Racine (Il en a une demi-douzaine d'éditions) et la connaissance des cocktails pardon, des coquetels.

Un- classique, selon l'image qu'on s'en fait communément, est un monsieur qui vénère Homère et Virgile, qui a été nourri de culture gréco-latine, qui défend les traditions héritées des civilisations méditerranéennes. Marsan, c'est beaucoup mieux. Il est né de la Méditerranée elle-même, il en a jailli comme Vénus est sortie de l'onde, il en est la quintessence et la fleur. Les racines de son arbre généalogique baignent dans toutes les criques, dans toutes les calenques qui vont de l'Ionie aux îles d'Or. Cela vaut d'être détaillé. Sa mère est née à Zante, une île grecque. La, mère de sa mère était Grecque, mais notez-le catholique romaine, et son grand-père maternel Sicilien. Du côté de son père, on remonte jusqu'au dix-septième siècle dans une lignée purement provençale et voilà pour la souche française. Quant à lui-même, il est né à Sari, sur l'Adriatique, et il a passé en Espagne ses plus jeunes années. Puis, pour finir, comme s'il avait senti ce que cette hérédité richement bariolée d'azur et de soleil avait d'un peu trop méridional, sa destinée personnelle a, cristallisé tout cela sous un ciel plus clair et plus léger le ciel de Paris, où Marsan s'est fixé et qu'il adore, de Paris qui a eu le bonheur d'acquérir au nombre de ses citoyens ce prince de la Méditerranée.

Les dons ne sont rien, sans l'effort humain qui les met en valeur. De sa naissance, entre Arles, Delphe et Syracuse, Marsan tenait une intelligence large et subtile, la délicatesse du goût, le sentiment de la beauté poétique, et par-dessus tout une incomparable générosité de cœur et d'esprit. Plus qu'un autre, il était apte à saisir naturellement la qualité de lumière d'une peinture, la perfection d'une statue, la musique d'un beau vers. Peut-être aussi, toute la sagesse perpétuée par les races dont il est issu le disposait-elle, à l'avance, à l'étude, et à la connaissance de l'homme. Il n'en reste pas moins que la culture des esprits les mieux doués est une conquête toute personnelle, que l'on mène à travers les livres et les œuvres d'art, à la rencontre des autres esprits qui ont laissé dans la bibliothèque et les musées des réserves d'enrichissement, Marsan y a puisé à pleines mains. II. appartenait à la génération où les jeunes gens eurent moins de trente ans avant la guerre il connut le temps où l'on avait des loisirs, où l'on parlait de poésie aux tables des cafés. Il lut tout ce qu'on pouvait lire, de Ronsard à Jean Moréas. Il lut, avec les réactions de sa sensibilité d'artiste, en discernant et en jugeant. La volonté de choisir, qui est le propre de toute intelligence, balançait, dans son cœur, le désir de tout aimer. Ce dialogue d'Ariste et de Polyphile s'est longtemps poursuivi chez Eugène Marsan, en prenant pour matière toutes les œuvres de la littérature. Au cours de ce vivant examen, non seulement Marsan s'incorporait de riches et fécondes substances, mais il comparait, associait, renforçait l'une par l'autre, d'éminentes valeurs intellectuelles. Des filiations s'établissaient, de Racine à Stendhal, de Pascal à Baudelaire. Le classicisme, qui est avant tout un art vrai, se révélait susceptible de renouvellements et de renaissances. Le génie de l'homme est perpétuellement inventif, mais ses inventions sont soumises à des lois éternelles, dont la première est la soumission à la vérité.

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Durant de longues années, Marsan ne confia qu'à des revues et des journaux les réflexions amassées par sa jeune et sûre expérience. Le jour où il se mit à faire paraître des livres, tout un public qui ne le connaissait pas s'aperçut que nous possédions en lui' un critique et un. moraliste d'une qualité rare. Peut-être îut-on déconcerté, parfois, soit par l'élégante sollicitude qu'il prodigue aux détails de la vie les plus futiles en apparence, soit par son attitude volontiers impassible et quasi mériméenne. Il est vrai, d'une part, que Marsan ne dédaigne point de parler du savoir-vivre, et même du savoirfumer il n'est pas moins vrai qu'il est. peut-être le seul qui ait su parler de ces choses en moraliste un moraliste qui ne sépare pas la civilité de la civilisation, et qui ne voudrait pas que le déclin de l'une fût le signe que l'autre est menacée. Quant à la prétendue froideur de ce vrai classique, allez donc voir comme Marsan s'en embarrasse quand l'enthousiasme fait battre son cœur ces jours-là, une page de cette prose, vibrante et serrée tout à la fois, égale son auteur aux plus grands poètes. Lisez, par exemple, à la fin de la Chronique de la Paix le chapitre qui retrace le défilé de la victoire, au 14 juillet 1919. Il y a, dans ces pages vieilles de plus de dix ans déjà, toute l'atmosphère que l'on respirait à Paris dans les mois qui ont suivi l'armistice.

Après une maladie qui, trop longtemps, nous a privés de le lire, voici que Marsan se remet à écrire et à publier. Nous avons vu paraître deux livres de lui ce mois-ci. C'est le début de la publication de son œuvre critique, éparpillée çà et là jusqu'à présent des livres dont on goûte d'abord les jugements, en même temps qu'on en apprécie la vaste information puis on les aime bientôt davantage, comme tous ceux que Marsan a écrits, pour la force de sympathie qui émane de leurs pages, pour ce qu'ils ont à la fois d'affable et de chaleureux dans l'expression c'est moins la phrase d'un écrivain que la parole d'un ami. André Rousseaux.

I.E SOUVENIR D'ALFRED DE MONTVAILLANT A l'instigation du Syndicat d'Initiative d'Anduse, la vieille cité cévenole, une plaque sera apposée, le 31 août prochain, sur la maison natale d'Alfred de Montvaillant, poète et félibre, qui fut un ami de Mistral et se servit de la langue d'oc et au français pour chanter avec émotion en prose et en vers, se terre natale.

LA MUSIQUE AU THÉATRE li1 L, e lyrisme syndiqué

Nous n'obtiendrons jamais, pour nos théâtres d'Etat. les subventions suffisantes à assurer leur large vie. Toutes les capitales de l'Europe ont accordé à leurs scènes lyriques des annuités quatre ou cinq fois plus importantes que les nôtres leur expansion artistique à travers le monde y dame le pion à la France. Mais il est stérile et vain de le déplorer. D'autres moyens suppléeraient utilement à cette carence incroyable et indéfendable.

L'Italie de Mussolini nous propose le meilleur en l'appliquant, selon les idées que nous défendons depuis des années. Elle annonce l'association générale de tous les théâtres italiens et leur entente conclue, surtout entre la Scala de Milan, le Reale de Rome, !e Carlo Felice de Gênes, le Regio de Turin et le San Carlo de Naples.

Déjà, les directeurs de Milan et de Rome ont arrêté leur programme d'un commun accord, renforçant du même coup leur extension prépondérante jusqu'en Amérique.

Personne, parmi nous, ne s'opposerait à un syndicalisme d'art aussi fructueux. Il aurait l'appui de l'opinion, des professionnels et du Parlement. L'Opéra et l'Opéra-Comique devraient instaurer ce nouveau régime et l'étendre, de proche en proche, à nos grands théâtres municipaux.

Si nos deux principales scènes musicales mettaient pratiquement en commun les ressources, fâcheusement rivales, de leurs répertoires respectifs, nous verrions par exemple Le Roi d'Ys s joué» a l'Opéra, pour lequel il a été écrit et Roméo passer à la Salle Favart, dans un cadre mieux proportionné à son intimité tendre. Chacune des deux œuvres retrouverait aussitôt les salles combles de sa création et faciliterait cet échange d'artistes où les meilleurs recouvreraient les libertés paralysées par la séparation étanche des scènes nationales.

Nombre d'autres ouvrages, célèbres, mais un peu anémiés par leur immobilité, offriraient les mêmes avantages, si on les faisait voyager ainsi. Thaïs, Rigoletto, Lakmé, Carmen, pour ne citer que les mieux connus, s'infuseraient un sang nouveau en entre-croisant des échanges. Et le répertoire moderne lui-mème, si difficile à épanouir en succès définitifs, s'installerait mieux sur les affiches que la bonne expérience choisirait elle-même en vue de leur avenir.

C'est ainsi que l'on verrait, sans doute, Aphrodite s'imposer dans le palais de Garnier,

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Elle sait des choses que les autres gens ne sa- I vent pas. Elle peut voir ce que nous ne voyons pas, disent mystérieusement les Suédois, parlant de Selma. Lagerlof.

L'un d'eux assure que, dans un roman, Bannlust, Le Réprouvé, elle a décrit, longtemps d'avance, un terrible épisode du drame de Nobile. Tous ils parlent d'elle en baissant la voix, avec une sorte de vénération attendrie. Ils l'appellent « docteur Selma Lagerlof », s'imaginant peut-être qu'un titre semblable grandit un nom d'écrivain l'université de Lund, aussi bien que celel d'Upsal, en déposant aux pieds de la romancière cet hommage, comme un bouquet de doctes fleurs, n'ontelles pas consacré son talent pour la postérité ? A cette lauréate du prix Nobel, à ce membre de l'Académie suédoise, à l'écrivain unimement aimé dont on vient de célébrer l'anniversaire comme une solennité patriotique, que pourrait-on offrir encore, si ce n'est une décoration de son pays ? Mais les femmes qui sont, en Suède, électrices, députés, sénateurs, législatrices, se voient refuser les ordres suédoises. Singulier illogisme d'une communauté

si. logique ̃̃.̃>

Slema Lagerlof est reconnue comme l'écrivain national, l'interprète autorisé de l'âme du «terroir. Les sagas, les légendes, l'antique patrimoine des traditions et des rites lui appartiennen beau jardin dont elle n'a jamais fini de découvrir toutes les fleurs. En transposant sur le plan de l'art, selon sa fantaisie, selon les détours de sa sensibilité, ces obscures histoires qui ont nourri son enfance, âpre ou touchantes, mystiques ou brutales, ou d'une débordante folie, elle les rend accessibles au delà des frontières. On peut dire que c'est à force d'être Suédoise que Selma Lagerlof approche de l'universel. Et de cela, un peuple qui souffre peut-être de son isolement dans l'extrême nord, lui est aussi reconnaissant.

L'atmosphère elle grandit était singulièrement propice à former son talent. Dans son Varmland natal, à la fois sauvage et dépositaire d'une antique et noble culture, les paysans besognent trop loin des villes pour se laisser distraire par les menus faits du jour, la politique, l'actualité. La Ion-* gueur et les ténèbres de l'hiver, la difficulté des communications, l'habitude de l'examen de conscience, leur foi ingénue et solide, un reste de superstition qu'ils tiennent de la nature même de leur sol ces brumes courants sur les prairies à l'aube, comme elles jouent à imiter la démarche légère des elfes tous les incite à peupler l'invisible. Autour du poêle, ils ressassent les drames et les comédies du destin oit leurs ancêtres ont tenu un rôle ils m,éditent les aventures éternelles, recommencées de génération en génération, retrouvant sur un front de fillette le signe qui marquait el visage d'une aïeule. Constamment en présence dé leur lignée, ils réclament d'elle des lumières et des distractions. Poètes sans le savoir, repliés sur eux-mêmes, nourris de psychologie et de merveilleux, ils ont fourni la Suède de poètes et d'écrivains, comme Froding et Selma Lagerlof (sans parler de bien d'autres), dont ils furent les obscurs éducateurs.

Lorsque éloignée de sa ferme, jeune institutrice, Selma Lagerlof suivait des cours à Stockholm, elle eut la révélation du trésor dont elle disposait. Dix ans plus tard, elle publia la Saga de Gosta Berling: comme l'a si bien dit M. André Bellessort, qui, le premier, fit connaître Selma Lagerlof à la France, toute la Suède s'éprit du héros « bohème ivrogne, tapageur, prêtre défroqué, coureur de cotillons,

où le développement lancinant de son orgie, j après la vaste fresque de la rade alexandrine et le tableau du Phare, si fâcheusement sacrifié, trouveraient un plateau de dimensions convenables. M. Jacques Ibert émigrerait utilement rue Favart, -et"LJ Eventail de Jeanne lui- même, dont le puzzle est perdu sur l'énorme scène de l'Opéra.

L'entente des deux répertoires ferait éclore ce fameux Théâtre-Lyrique, réclamé depuis si longtemps par tous les musiciens. Les deux rivaux d'hier ne se sont jamais accordés, à son sujet, que sur ce point lui rendre la vie im- possible en lui refusant les facilités de vivre dès qu'il fait mine de surgir à Paris. S'ils en étaient chargés ensemble, ils l'alimenteraient de pièces assurées de durer et d'essuyer les plâtres. Cette union tripartite serait armée de possibilités créatrices, et la jeune école ne se plaindrait plus d'être sans débouchés. On ne verrait plus, marquant le pas devant les portes closes des directions assiégées de charges, le Tarass-Boulba de Marcel SamuelRousseau, dont le succès est, pourtant, garanti d'avance, le Guercœur d'Albéric Magnard, la Malva de Bonheur, l'Ingénu de Leroux, le Faublas de Camille Erlanger, qui n'a même pas été offert un théâtre, devant le désarroi de tous, la Bijzance, farouche et puissamment colorée, de Mariotte, ni son Gargantua, de si verveuse allure.

Il y a ainsi, dans le monde musical, un nombre non négligeable de partitions inédites, ou presque, dont on sait les titres et la valeur et qui, dans l'état actuel des choses, ne verront peut-être jamais le feu de la rampe. Elles sont signées Sylvio Lazzari, Alexandre Georges, Louis Aubert, Nadia Boulanger, Marc Delmas, Biisser, H. Février, Georges Hiie, Darius Milhaud d'autres encore, dont le monde recon- naît la maîtrise.

Les Paul Dukas et les Florent Schmidt, les Henri Rabaud, les Bruneau, les Ravel et les Pierné, qui sont toujours sûrs d'être joués, s'ils l'entreprennent, seraient encouragés à terminer plus vite les œuvres qu'ils écrivent si le champ s'ouvrait plus vaste devant elles. Et les directeurs seraient les premiers à s'en réjouir.

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Un poncif d'après-dîner affirme fréquemment que les Français n'aiment pas la musique et que c'est déjà trop de deux théâtre lyriques à Paris pour cette institution d'Etat. On oublie qu'au temps où les Italiens ouvraient leurs portes à Ventadour, trois grandes scènes musicales prospéraient chez nous. Et l'on a vu

beau parleur, romantique effronté, qui lui était présenté par une demoiselle du Warmland, institutrice. » Il avait le prestige d'être aventureux et irrésistible, de remplir la province du bruit de ses exploits et de vivre dans le vieux manoir d'Ekebu. Autour de Gosta Berling s'agite un monde ses compagnons, les cavaliers, les nobles, les paysans, et chacun pouvait reconnaitre quelque figure familière, quelque fantastique anecdote racontée au foyer ancestral.

Selma Lagerlof avait trouvé sa voie.

II arrive que des paysans l'arrêtent au cours de ses promenades et lui soumettent poliment leurs objections

Vous avez écrit qu'un tel est mort en se noyant. Mais. d'après les dires du père de mon arrière-grand'mère, il a eu la tète coupée. Elle sourit à cet humble collaborateur féru d'exactitude et le frappe doucement sur l'épaule. Merci. Mais j'ai écrit comme cela.

Marbacka. la maison de Selma Lagerlof, est devenu un lieu, de pèlerinage.

Routes du Varmland, gravissant les collines sans jamais vous échapper de la forêt, bords de lac les arbres semblent d'innombrables troupeaux descendus pour se désaltérer, fermes isolées, village de Sunne aux maisons repeintes, en voyezvous passer des autocars, des automobiles, des bicyclettes amenant à Marbacka Américains, Anglais, Allemands, et aussi des Suédois d'autres provinces, des écoles en vacances, des jeunes gens qui emportent sur leur moto une blonde Valkyrie en combinaison de toile rose ou bleue

Le circuit est fort bien organisé. On ralentit d'abord devant les deux maisons des Cavaliers, aux portes encadrées de colonnes. Celle de la Commandante d'Ekebu a brûlé l'hiver dernier. Mais on peut contempler la longue avenue de bouleaux oit galopait le- cheval de Gosta Berling. Tout ce vaste pays solitaire, entre les eaux grises et les forêts, est hanté par sa figure.

Au penchant d'une colline, dans un jardin fleuri, le manoir de Selma Lagerlof, ample, tout blanc sous un vaste toit de tuiles, regarde les ondulations vertes et bleues des colonnes soutiennent le porche et la galerie. Des fermes rouges émergeant des feuillages rappellent que son « violon d'Ingres » est un domaine agricole. Les pèlerins envahissent la cour, braquent des kodaks, ouvrent des boîtes d'aquarelle, se précipitent chez une jardinière qui vend des cartes postales illustrées, guettent la fleur qu'on pourrait emporter 'comme souvenir ils sont bien obligés de s'arrêter' devant les chaînes tendues qui interdisent l'accès de la terrasse. Chaque fois que Selma Lagerlof sort de sa maison, elle se heurte à un rang de figures avides.

C'est un peu ennuyeux, dit-elle, résignée à cet envers de la gloire.

r ••

C'est à Torup, un château de Scanie, que je l'ai rencontrée.

Bâti au temps des Danois, entouré de nappes d'eau couvertes de nénuphars, il garde ses tours. ses canons et son jardin à la française, où les plates-bandes composent une tapisserie géométrique. Dans l'enfilade des vastes pièces, parmi les Gobelins, les statues, les meubles antiques, elle apparut, plus modeste, presque petite, vêtue de noir, les cheveux tout blancs. Une face immobile, pâle, un front lisse, point de gestes, la démarche lente et gênée elle parle peu, sans élever sa voix sourde

souvent leurs troupes, toutes rayonnantes d'étoiles, jouer, le même soir et, parfois, le même spectacle Don Juan refusait du monde aux trois théâtres qui le jouaient ensemble, fortuitement ou non. Paris avait, pourtant, alors dix fois moins d'hôtes étrangers, d'hôtels et de caravanes que de nos jours et les Parisiens suffisaient, presque seuls, bien qu'infiniment moins nombreux, à remplir les salles lyriques du second Empire.

La solution mussolinienne aurait sa répercussion sur nos scènes de province Bordeaux, Lille, Marseille, Toulouse, Rouen, Lyon, Nantes et tant d'autres encore pourraient accueillir des tournées de Paris, formées de jeunes troupes éduquées à l'avant-scène des théâtres nationaux.

La mise en scène, cet art qui meurt s'il n'évolue sans cesse et qui ne prospère qu'en se renouvelant, fût-ce avec quelques excès, emprunterait à l'admirable discipline des opéras étrangers le secret d'émerveiller et de retenir le public.

Il y a, dans tout syndicalisme raisonnable, une force neuve, source de réalisations pleines d'attraits, de trouvailles, d'audaces heureuses. Dans la grande famille lyrique, il ne devrait y avoir ni catégories, ni groupements rivaux. Son union ferait sa force, non seulement en vertu d'un proverbe trop usuel, mais parce que le régime dévastateur des surenchères n'aggraverait pas de poids naufrageurs les exploitations exténuées.

Nous retrouverions ainsi ces distributions éclatantes du passé, toujours homogènes, ces ensembles inoubliés qui furent la gloire des troupes légendaires de Gailhard et de Carva!ho, et devant lesquels Cosima Wagner elle-même s'inclinait, revêche et conquise à la fois.

Quant à l'opérette, genre « éminemment français », dont les renommées inégales s'échelonnent lorsqu'elles ne dégringolent pas d'Audran à Georges Auric et de Messager à M. Rosenthal, la création d'une énorme troupe lyrique lui serait un atout de plus. Nous avons vu, naguère, des comédiennes musicales réussir à la fois dans Mignon et dans Véronique, dans Carmen et Madame Angot.

Ne sait-on plus, d'ailleurs, que dans une parodie d'Offenbach il y a souvent autant de grande musique que dans le grand musicien qu'elle singe et que la plume usée à écrire Parsifal a su noter en larges éclats de rire les grosses plaisanteries des Maîtres Chanteurs ? P P.-B. Gheusi.

elle est comme enveloppée de silence. Lorsqu'elle sourit, ses yeux clairs s'animent d'une flamme fugitive parfois, un rien de bonhomie narquoise iransparait sur ce visage tranquille et l'on songe aux eaux dormantes de Torup qui gardent leurs secrets.

Une telle simplicité, une telle indifférence à l'effet qu'elle produit. cette réserve, ce détachement. Il est impossible d'obtenir d'elle une phrase qui ferait bien dans un article. Elle n'a rien d'une « princesse de lettres ». On s'étonne de ne pas lui voir aux doigts quelque tricotage. Lorsqu'on parle de ses œuvres, elle écoute comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre.

Maître. (je me refuse à l'appeler « docteur») votre roman, Bannlusi, est-il traduit en français ? '? Elle n'a pas l'air de le savoir au juste. Elle hoche la tête. Elle n'aime guère Le Réprouvé.

N'est-ce pas ? dit-elle en interrogeant du regard la châtelaine de Torup.

Arrive-t-on à se figurer qu'un front si paisible abrita la geste turbulente de Gosta Berling, que ces yeux pâles ont contemplé des aventures effrénées, toutes les folies du plaisir, toutes les incartades d'un mysticisme délirant ? Elle qui évoqua tant de scènes merveilleuses, ne s'est-elle pas métamorphosée, afin de mieux déconcerter les curieux, en une de ces douces figures silencieuses de grand'mèrc qui sont la joie d'une maison ? Autour de sa rêverie, n'a-t-elle pas tendu un rang de chaînes comme à l'entrée de son jardin ? Elle est en dehors de l'âge, en dehors du temps. En deçà, au delà. qui peut le dire.

Jamais je n'ai senti à ce point le mystère de la création. Faut-il penser, avec' un Suédois de haute culture, que Selma Lagerlof est un médium, qu'elle abandonne sa personnalité lorsqu'elle est possédée par une œuvre ? Mais les artistes ne sont-ils pas toujours des médiums voyant et entendant ce que les autres laissent échapper ?

Il semble qu'elle n'appartienne point à la vie réelle. Même lorsqu'elle prononce des paroles quelconques « J'étais si lasse ce soir. je croyais que je ne dinerais pas. ;>, on la sent déjà évadée à des lieues à des siècles de distance, ne laissant auprès de nous qu'un visage égal, un sourire amorti, des yeux où ne se reflète que le vide de la minute présente déjà reprise par le monde légendaire que hantent les trolls, les elfes, les fées. Noëlle Roger.

Le quatrième centenaire

de, Jacques Mallet des Pan On vient de commémorer, près de Genève, le quatrième centenaire de la naissance de Jacques Mallet des Pan, penseur et philosophe qui publia des Considérations sur les révolutions de France. Une plaque de marbre a été apposée sur le mur du presbytère de Céligny, son père était pasteur, et où il naquit.

De nombreux représentants des familles Mallet étaient venus d'Angleterre et des Etats-Unis pour apporter un pieux hommage à leur ancêtre commun, dont M. Henri Deonna, président de la Société d'archéologie et d'histoire, évoqua la grande figure. Sir Bernard Mallet, l'aîné de la branche anglaise, rappela les noms de ses ascendants et exprima la profonde reconnaissance de toute la famille, heureuse d'avoir pu revenir aux lieux habités par son aïeul.

Boulogne glorifie Sainte-Beuve

La municipalité de Boulogne-sur-Mer, l'association des anciens élèves du Conservatoire de musique et la commission municipale des fêtes, avaient organisé dimanche une très belle manifestation artistique et littéraire en l'honneur de Sainte-Beuve, poète et critique dont la cité boulonnaise s'enorgueillit à juste titre, d'être la petite patrie. C'est dans le domaine national de la colonne de la Grande Armée qu'eut lieu sous les patronages de M. Eugène Lautier, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts et de MM. Georges Lecomte et Joseph Bédier, de l'Académie française, la glorification du grand écrivain, qui vit le jour à Boulogne-surMer, le 23 décembre 1804.

Cette fête fut un succès considérable, auquel une température particulièrement clémente et un ciel auquel nous ne sommes plus accoutumés, contribuèrent largement.

Un théâtre de marbre et de verdure fort élégant, avait été construit au sommet de cette superbe côte du Moulin-Wibert, à quelques mètres de la pierre Napoléon, qui marque l'endroit où l'Empereur remit la Légion d'honneur, le 16 août 1804, aux braves de la Grande Armée, dans les boucliers de Duguesclin et de Bavard, au pied même de cette colonne grandiose, dont l'érection fut votée par acclamation par l'armée de terre, en l'honneur du grand capitaine, qui l'avait conduite en Europe, en Asie, en Afrique, de victoires en victoires, ainsi que pour perpétuer le souvenir de la cérémonie de la remise des croix.

Le comité d'organisation présidé par MM. Farjon, sénateur Stéphane Moreau, sous-préfet Edmond Warluzel, maire et Eugène Canu, député, auxquels s'étaient joints MM. Charles Gripois, directeur du Conservatoire de Boulogne, Pierre Hars, secrétaire général, Emile Lejeune, Georges Lécrivain, etc., fit preuve de beaucoup d'initiative et de prodigalité il peut être fier du résultat de cette cérémonie. Ce n'est pas en effet, chose aisée que de concevoir dans un cadre aussi imposant, des constructions provisoires d'un goût aussi délicat. Le programme lui-même, fut parfaitement établi et constituera un fort joli souvenir. M. J. Pegnier en dessina fort intelligemment la couverture. Mais parlons de ce qu'offrait ce programme. En premier lieu, des poésies de Sainte-Beuve Les Consolatious, les Rayons jaunes et l'exquis sonnet J'étais un arbre en fleur, que dit avec le talent et le charme que chacun lui connaît, Mlle Dussane, sociétaire de la Comédie-Française. Elle obtint un véritable triomphe, qui redoubla quand la grande artiste fit l'appel des œuvres de l'auteur des Causeries du Lundi.

Puis vint l'interprétation de Guillaume Tell, par Mlles Augusta Garcia, de l'Opéra-Comique Alice Saucin, de la Monnaie, de Bruxelles Marie Allex, de l'Opéra de Strasbourg et par MM. Alexandre Guys, de l'Opéra-Comique Valère Blouse, de l'Opéra de Lyon Narçon et Charles Mahieux, de l'Opéra. L'orchestre était dirigé par M. Georges Lauweryns, premier chef d'orchestre de l'Opéra-Comique et le corps de ballet de l'Opéra, par son chef, M. Nicolas Guerra, directeur de l'Académie de danses.

De multiples ovations saluèrent les artistes, qui tous rivalisèrent de science et de tenue. Ajoutons qu'une installation parfaite de hautparleurs, permit aux spectateurs, les plus éloignés, de ne perdre le moindre écho de ce spectacle qui comptera dans les annales artistiques de Boulognesur-Mer.

Mais n'omettons point de dire la joie et la bonne humeur que causèrent aux touristes accourus des plages environnantes, les accents entraînants et ininterrompus des fanfares qui, dès le matin arpentèrent les rues les plus populaires de la ville fanfares venues des moindres villages du Nord et du Pas-de-Calais et dont les bannières de velours grenat, portent en lettres d'or, des noms qui se couvrirent de gloire et synthétiseront longtemps encore la souffrance.

Maurice Monda.

COURRIER DES LETTRES Concours annuel de la Société

des Ecrivains de Province

Ce concours est ouvert pour la neuvième fois. Il comporte trois sections.

1" section. Prose une ou plusieurs nouvelles régionalistes. Sujets empruntés au folklore (coutumes, usages locaux, etc.).

2e section. Théâtre a) une comédie dramatique b) une comédie-vaudeville.

3e section. a) Poésie. Sujet imposé Le miel de France; b) un conte ou une nouvelle inspirée par l'abeille, le miel ou la cire. Aucune limite n'est imposée.

Les lauréats de la première section auront leur œuvre publiée dans la Renaissance provinciale et recevront des prix du ministère de •l'instruction publique, de la ville de Bordeaux, de la Société des écrivains de province. La ou les pièces primées seront créées par la compagnie théâtrale l'Arlequin, de Strasbourg. Les récompenses de la 3° section consistent en nombreux diplômes, médailles et colis de miel. Les meilleurs textes seront publiés dans une plaquette de luxe éditée par la Gazette Apicole.

Les envois à ces divers concours devront porter une devise reproduite sur une enveloppe fermée contenant le nom et l'adresse de l'expéditeur et être adressés au secrétaire de la Renaissance pro'vinciale, 7, cours Anatole-France, à Bordeaux, avant le 31 décembre 1930.

Une heureuse trouvaille

C'est celle que fit, sur les quais M. André Maurois, alors qu'il cherchait des documents pour son livre sur Byron. Voici comment elle est contée par l'Européen

« Un jour qu'il errait sur les quais de la Seine et jetait négligemment les yeux sur les étalages des bouquinistes, il découvrit un exemplaire du Liberale, une revue publiée par Byron et Shelley en Italie

Je l'achetai pour la somme de quatre sous. « Quand je me mis à le lire, je ne pus en croire « mes yeux. Sous forme d'annotation, quelqu'un « avait écrit sur cet exemplaire une critique sé« vère de Byron. Et ce critique, qui avait mis « son nom sur la seconde page, c'était Thomas «.Tefferson-Hogg, l'ami de Shelley et le grand ad« versairc de Byron Je me suis souvent demandé « comment ce document très rare avait pu échouer « dans la boite d'un bouquiniste des rives de la « Seine, et comment il se faisait qu'il ait attire « les yeux d'un écrivain qui, précisément, tra« vaillait à une biographie de Byron. Je n'en sais <̃; rien, mais heureusemeaè & ne suis pas supers« titieux. »

Les Alguazils.


COURRIER DE LA BOURSE' 19 août.

Séance creuse comme les précédentes. On n'a jamais vu stagnation plus tenace depuis la guerre. La tendance est irrégulière ou, si î'oh préfère, il n'y a pas de tendance. Un léger effritement de cours par-ci par-là. Un seul compartiment lourd celui des pétrolifères, influencé par le recul du groupe Royn! Dutch-Shell.

En face de cette léthargie du marche des valeurs, la masse des capitaux sans emploi continue de grossir.

1t'

̃

Nos Rentes sont fermes, mais assez calmes.

Etablissements de crédit bien tenus Banque de France, 21.875 Banque de Paris, 2.595 Lyonnais, SÏOÔO Union Parisienne, 1.715 Comptoir d'Escompte, '1.865 Mobilier, ri0 Financière Française et Coloniale. 9(1».

Suez, 10.550.

Groupe électrique soutenu Distribution, 2.955 Seine. 862 Littoral, 1.338 Xord-Lumière, 3.200. Ce sont là de très belles valeurs de portefeuille.

Aux mines métalliques, le Rio se maintient a 4.310, le Platine recule h 2.285.

Charbonnages fermes Lens, 1.143. Produits chimiques hésitants Kuhlmann, 935 Pèchiney, 2.750 Azote, 1;598.

Fermeté des sucrières.

Lourdeur des pétrolifères Royal Dutch, 3.810 Shell, 544. Après avoir très bien résisté à la dépressjon générale, ces deux valeurs paient maintenant leur tribut à la Laisse.

Au comptant, Poliet et Chausson «'échange à 2.700. Cette Société a réalisé pendant le premier semestre de cetie année des bénéfices consi- dérables. Ils s'élèvent au chiffre de 32 millions, après affectation de '!) millions environ aux amortissements. Ils ont donc triplé depuis un an.

Consortium du Nord, 1.415.

Foncière du Nord de la France,

MÙ.. ̃

Banque Française de l'A,friqllc, «95.

La part Foncier du Brésil gagne 100 fr., à 0.400 Alc/éric-Tunisie 145, à 5.450 Tabacs des Philippines autant, h (>.150 Tramways de l'Indochine j. 200, à 3.350.

Déplacement et accélération du rapide 26 MARSEILLE-PARIS (toutes classes) Depuis. Je 13 mai. le rapide de jour de toutes classes' ïfl Miir=ellle-Fnrls part ?-' Marseille S h. (au lieu de 6 11. 5), (lessert Avignon u P 11. 'i3. arrive à Lyon-Ï'erraclie ;) 1"2 li. 51, en repart à 13 h. î2 et arrive Paris à 20 h. 03 (au lieu de 10 11.). Ce train rapide, <iui comporte sur tout son parcours un wagon-restaurant, recueille à Marseille une correspondance de Toulon (départ 5 li. 40), à Avignon les correspondances de Salon (départ 7 1). SU), de Cavatllon (départ 8 h. 29), de Montpellier (depart 0 n. 3G) et de Nîmes (départ 7 h. 52).

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Clôture Dernier 1 BOURSE! 33 XJ ±Q AOUT 1Q3O _:=^^==^^ Clôture Dernle'

̃fZ\, TERME IS-l'^i COMPTANT \S2\*£\ COMPTANT IS^Itti COMPTANT~~| ^Z' T COMPTANT {^^7] MARCHE EH BANQUE | g^ [«BCHËS ETRANGERS | ffi tT

r- céd- cours précêdl, cours précéd* cours rut précéd cours brut 1 ~t

3O/0 88 55 8365 65 FONDS D'ÉTATS Maroc 5% 19IO 1230 ..1205.. BANQUES 300 Béthune CC" de) nouv 11475.. Il 500.. TERME LONDRES 19 Août 5^01915-1916 '0105 10110 Pologne 7% 1927 2700..2700.. 164 63 Charbonnages du Tonkin 6350 ..6900. 40^1918 100 65 100603% 88 60 88 60 Portugal 3% 1" série 315 Banque de l'Indo-Chine 89OD 8850 Com-nentry-Fourchamoauii 1780 1S30 Mexiqua Intérieur S 2950 28 50 3 Franpai 1J3.4 17 3/4 S OJQ 192O arnortissabl 135 95 136 3 Amortlbsobl 93 60 93 60 Roumanie A-% 189O 35.. française de l'Afrique 695.. 75 Dombrowa (Houillères) parts. I6Cb ,640 3% 2045 20405% ?I f. 1. 3 1/2 Amortissable 4% 1896 Afrique Occidentale- 2800 27ÛO 33 EpinacCHouillères & Ch. fer d') 765.. 760 Bons Mexicain. 6 0/0 1913. 614.. 633 4 1917 20 3(4 20 3 4 634 K Banque do Franc 21850.. 2Î675.. 5 1915-1916 101.. 10105 4% 1898 6.. Europe Cent.(Pays)ord 85 25 85.. 55 Haute-Loire (Houillères de la) I3M 30.. Albi 702 703 4 9o. 1918 cV^iicz^L 1487021 de l'Algérie 14700.. I4&00.. 4 1917 10! 70 101 65 Rente unifiés 4% 106 J07 7 43 priv ?6.. 96 103 Montrambart et la Beraudiére 24sO 24M) Balia-KaraTdin « 50 45 50 Consolidés 55 3/6 55.3^4. 4 70.. Nationale de Crédit 1450 1450 4% 1918 100 50 100 55 s% 131 132.. 18.. Indust. de l'Afr. Nord. 550.. 527.. 115 Aniche CMines d') 3,S?-?, L 16 Banque National» n'Egypt». •̃ 3670 3640 Argentin 1888 "• •{̃ »• 2 100.. Paris Pays-Bas. 2600 2595 5% I92O Amortissabl 135 85 135 95 Russie 4% 1867-1869 3 65 3 50 ?.O.. Franco-Japonaise. 290.. 291.. 9O..Anzin 2650 ..2630.. 8 .h 6 Brakpan 342 s35 BrésiU889 50 49./ > 70 l'Union Parisienne. 1715 1715 6% 1920 103.. 103 05 Santa-Fé 5% 1910 1706 1710 30 des Pays du Nord 45..Blanzy 30s 30 12O..Bruay 642 o3s Funding. l, l, 4% 1925 (change garanti). 129 80 129 45 serbe 5% 1913 !35.. 135.. 15.. Privée non cum 297.. 300.. 55 50 Carmamc in?2"ô-m"« I*» i*>n Chine 4i/2 81 •• 81

c~n~ni.A~.r.enne 2040 2040 6%)927Am.rtissab)e. )0570!0570suède3)/2%t895. !03..Carvin.020..2u70..43p.e.Cairo-Héiiopoiis.490 ..)400Egypteunifiée. 75 75 J

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32 So^ete Générale Foncière. 444 437 « ,9o^n» ° 4B-. 189221/2. 300.. 303.. 100 Dynamite (Société Centrale) 2595 2520 Equateur: 62.. 61 Jagersfontein 343 4 34575

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737 47 Suer (part fondateurs 16000.. 15800;. Mar0| 4%914 w:[ 494 te 1899 2% Met 351 351 26.. Ouest jouis 445.. 446.. 114 72 Kali Sainte-Thérèse 12775.. 12750 Franco-Polonaise Pétro 114.. 1 I 50 g°T?' Out»h 41732413/22

V1309 02 Suez (civile) 24225 s 19I8 528.. 527 ..< 19O4 2 l/2 Met 363.. 370.. 30.. Ouest-Algérien 534.. 535.. 50 Matières Color. St-Denls M30 1125 1 d. Franco-Wyoming. ord 431.. 423. ••" 0/4 V? 0/4'-W

55 Est |,i5 Tunis 5% 1892 371 50 37! & 1905 2 3/4 398 396 45 Tunisiens «M 835 50 Rhône-Poulenc 2130 2090 6 ,h.3 Seduld.. 451 448 50 N'*c a"= as">" 0 4.20 4. J5Lyon.l. :i: 610 o~ UJ< 1910 2 3/4 Met 335.. 331.. 20 Parisienne ind. Électrique. 532.. 52. 195 30 Le Ripolin, jouis 3650 ..3645.. 3 sh. Gold Trust 140.. 138 R" '?'' oi 2 1/8* 2 l" V. 50 MWi.rL 2 7 Crédit National 5% 1919 6IS 612 ° 1910 3% 3O8 307 90 Tram. de S^n^l- W.a V. S.int.Gobain. Chauny 4460 4300 3 sh.. Goldfields, Consolidated 202 19d Venezuelan Cl 2 1/8.. 2 105 .Nord" :.2365 oblig. 500( S 1920.. 545 542 UI I 1912 39 271 270 80 Magasins Généraux de Paris.. 2160 2160 210 Cd Soie Artificielle (Givet) 6iO0 6753 1 ,h.6 Gula-Kalumpong 109 50 109 Anaconda 9 5/8. 91/2. /2 72 50 Orléans a. 1416 3ons6%1921 554 550 J 1919 S'o 502.. 504 113 16 (part) 265} 263} Steel Common 168 1/2 168.

MJUOrlean. ̃- HIO a_ns |^c i»^ s«.. ssu ofe|. cen m2 fi } m 85 Eaux (Comp. Générale des). 1695 1685 90 09 Soie art. d'Izieux 2200 2200 Holding Française 140.. 139 ..Marconi 20.1,4,9:'=..

150 ..Santa-FéOCiefr. Ch. fer Prov.) 2660 ..2670 |% 1922 545 547 "> "923 6 520 516 80 Vichy CÉtabl thermal) 2050 20i0 35 Usinas Dior 700 700 90 Hotchkiss. 1965 1957 Malaccs 0 25/32 0.3/4. 35 ..ytétropolitaVn de Paris 1228 1244 6 ianv 1923*' 550 50 55i 1924 6 520 522 200 Eaux élect. Indo-Chine ii 4010 4005 80 Salins du Midi 1515..1525 Huanchaca 137 50 135 Kuala 24/4.4 22/6. '5 E&ux et Éckairaoe (Lyonnaise) TÇ/SS 2945 6%iuin1923 570 570 1924 6 1/2% 9246;°" 520.. 522.. 200..Eauxélect,lndo-Chine,401O.OO5.. 800 Port du Rosario 2«00.. 22700.. 2 sh.. Huelva Copper •• 160 50 157 K''o^rP^^<ïk^zMÔY\ïrM'l9à'' oblig 6% 1924. 565 570 1925 7% 508.. 508.. 135 Air comprimé 5010 ..5015.. 40 Chargeurs Réunis, parts 635.. 880.. 40 Huiles de Pétrol 568.. 569 Escompte hors banqu 2W4. 21/4.. 1/ M Be£rieit.d*^ 'H~ -'o-- 1929 4 1/2%. 1005.. 1010 Bourguignonne Energie"! .Y. 240.. 35 Havraise Péninsulaire (B). ̃•••• Hydro-Elec. Cère 783.. 767..Prêts 13/4.13/4.. 35 Electricité et Gaz du Nord. 1039 Y. 1051 Départ, de l'Aisne 70/0 1926- 560.. 556.. ^^n o/ .™, Câbles Télégraphiques .IfS" |> Transports en commun 975 983.. 4 sh.. Jagersfontein 179.. 17J j S/Paris (ohange) 123 65.123 82. 85 8~ Electricité (C1* Générale d'>. 30~0 3080 70/01927- 623. 625 Corn. 1879 2 60 498.. 498.. 40 Edison 1330..1330.. 33 Transports maritimes 601 6CI 3 sh.. Johannesburg 216.. 214 S/New-York. 487 06. 487 C0. 55 Enera£ LittoraV MidXrran 1 33 1 1338 60/0 928. I0IJ 1012 Fonc. 1879 3% 506.. 506.. 85 Electricité de Paris l»5 1730 1 sh.6 Kuala-Lumpur v 145 144 Rio 4 31/32 4 31/32 1 4ft En.™» ElectrJJord France 1066 1065 de la Même 6 1/2 0/0 512 512 u Corn. 188O 3 503.. 500.. 100 Electricité de Strasbourg 2200 ..2,80.. 325 Bénédictine 9050. 9350 l3..Lievin 684.. 683 Valparaiso 3967 3968 90 Nor^Lumiere 3160 '̃ 3200 Meurt"êt-M 600 0 515 522 o! Fonc. 1883 3 354 353 223 90 de Varsovie ord" ™° 3450 455 Brasserie Quilmès 7600..7610.. 20 Lohdon Tin ord 76 50 76 75 Buenos-Aires .Y.. 4100 40 55 30 Thomson^loustÔn S19" 6H Y. deMause61/2Ô/OI923 515.! 514 Y. j! Fonc. 188S 2 6O 385.. 385.. 50 Forces Motrices du Rhône' 2&s5 •• 2575 125 Distillerie Cusenier 2600 2580 London Tin priv i.. 37 50 37 Argent (métal) (comptant). 1613/16 1613/16 25 F irminy w du Nord 6% 1921 535. 538 2 Corn. 18913% 335.. 334.. 294 58 Forc"Motric"du Rhône(parts) 203 Distillerie de l'Indo-Chine. 3200 3200 28 Lorralna 331.. 329 50 Cuivre' (comptant) 47.7/16 47.9,<32 321 25 f irmlny 470 471 60/01923- 533 531 ul «92 2 60% 3S5.. 382.. 22 50 Forces Mot. Vallée d'Aspe- •̃̃ 475.. 461.. 45 Grand Hôtel 2 sh.. Main Reef Corisolideted. 103 103.. l35.^Dives 2615 2620 70/01927-- 530 550 t Fonc. 1895 2 8O 363.. 383.. 33 33 (parl) 4995 5003 16 25 Grands Moul. de Corbeil ord.. 25.i 245 Malacca. ord 145 50 146 NEW-YORK !9 Août 40 For. & Aaiâries du-Nord et Est 1237 1237 Somme 5 1/2 0/5 1923 5:5 513 Corn. 1899260% 370.. 363 50 30.. de la Vienne •̃-• l09? ••' '00 100 Nossi-Bé 1500 ..1490 Malopolska 201.. 201.. i 115 Tnifileries et Lam. du Havre- 2070 20/0 c Fonc 19O3 3 404 50 405.. 38 54 (part) 2975 3025 45 Sucreries Brésiliennes 503 3 05 Mexican-Eagle Oil ord Call Money c. m 2 1/2 2 1/2 50 Ccxyrières « ••̃ ii<}2 ̃' '39° •• ViUe d'Albert 6% 516 513 lu/ Corn. 1906 3% 402.. 402. Sucreries Coloniales 181 190 Mines et Minerais. 73.. 67 50 Câbles transfers i 487 12 437 03 24 LenaV. "33 •• Ville do Reims 6% .l: 515 I Y. O Fonc. 1909 3 200.. 20!}.. 125 Indo-Chinoise d'Electricité 2815..2815.. 250 Ciments Français 7550 7550 50..Moteurs Gnâme 760.. 755..Changesur Paris, vue 3931/43931/4 40 Vicoïlfno et Noeux. 13i2 1320 Vi||e da Ver(jun g u^ 5Q| 5û5..Z Com. 1912 3% 202.. 202.. 32 50 Marocaine Distribution. 1660 ,621 45.. du Boulonnais 864.. 865.. U. S. Liberty, 3 1/2 100. ,00. 20 Boléo Coart) 211 213 Asturiennes des Mines. 521 523..° Fonc. 1913 3 12 414.. 410 50 25 Nantaise d'éclairace ord 642.. 637.. 45.. dei'indo-Chine. 860.. 835 Mozambique 52 50 52 25 Atchlson Topeka 211 .2I1 1/4 iu tsoleo iparu At0|isr Construct Jeumont 510.. 508.. 1913 4% 454.. 454.. 25 priorité 603.. 595.. 10 Financière des Ciments 167.. ,67 M'Zaîta 178.. 173 50 Baltimore et Ohio 101 101. 45 d 890 890 Cie d'Energie Électriaue 510 505 t Empr. 19,7 5 l/2 306 50 309.. 75 Pyrénéenne d'Energie Electr 2395 2360 103 Polliet & Chausson 2675 ..2703.. 10 Navigation de l'Afrique du Nord 240.. 240 Canadian Pac.fic 172 !74 1. 13 PenarrB*a °?« •• Églises dévastées 520.. 520 O Corn. 192O 5 1/2 506.. 506.. 15 Radio-Electrique 185.. 185.. 16 Padang (Caoutchoucs) 342 339..Chesapeake& Ohio 46 46 1,2 Plattne 235° •• "85 '• Grosse Métalluroie 6 509.. 508 ..M Empr. 1921 6 1/2 5,9.. 519.. 35 Radio-France 514.. 519.. 36 Bon .Marché. 551.. 550.. 14 Paris-Foncier 189.. le 50 Chicago Milwaukea C 13 1/4 13 1/8 •• Dabrow» (Pétroles) 136.. 131.. K nouvelles 508.. 513 ..H Com. 1922 6 t. p 520.. 516.. 25 Radio-Maritime 300 306 250 Chapal 4400 ..4400.. 40 Phosphates de Conetantine 775.. 771 Chicago Rock Island 931/2 94. 25 Bozel-Malétrta 584.. 580 •• Cail Fives-Lille 6% 507.. 508 1923 6%. 520.. 517.. 16 22 Sud Lumière prior 491 60 Coty (Société anonyme) 920.. 920.. 20 Phosphates Tunisiens 349.. 347 Erie Railroad 38. 55. 9 Nord Pas-de-Calais '1922' 510 Empr- 1926 7 721.. 724.. 269 47 ord 1.7945 H Galeries Lafayette 164 50 165 Plakalnitza 135.. 130 Illinois Central 1 15 1 2 1 15 1/2 2 40 Kuhlmann 930.. 933 d t s p. Fr*" ~{s'e" 508 507.. Com. 1927 7 590.. 538.. 50 Télégraphie sans Fil ,301 805 ..933333 33 (part) 149000.149200 Randfontem 65 65 25 Louisville-Nashville 1,5., .1,6. 35 Gafsa ••• 763 760 industrlelo Alsaciens 1922.. 519.. 510.. 01 27 Téléphones 1005.. 1035.. 103 Grande Maison de Blano 1625 ..1625.. 5 sh Rand Mines > 32.. 367 New-York Central 159. 61 90 produits ehim.d'A1ais. Froges 2765 ..2750 g.. 6o, 517 Alsace-Lorrain=6%(Ch.def.) 492 493 30 Union d'Electricité 1198 ..1191.. 50 Nouvelles Galeries 783.. 775 Roumano-Belge de Pétrole 75 32 Pennsylvania 72. ï, 7,8 32 628 UiZl d. L.» :G IQ-jV 521 525 5% 94/ 947.. 43 58Printempsord. 710.. 695.. 30 Reading. 108./ 107. 40 Chargeurs Réuni 632.. •• s.int-Gobain Chauny.if. 524 3% 367.. 366.. 100 Alsacienne Industrielle Textile. 42 50 Rouff 434.. 433 Shansi 30 75 30 25 Southern-Railway 79 1/2 al 80 Transatlantique ord 7I° •• ,?2? ̃• Usines sinistrées 6 1/2 520.. 518..c,,o/ 1/ 49; 499 370 Dollfus-Mieg 9650.. 9600.. •• Agences Havas 1490 1490 5 sh. Shell 567.. 544 Sojthern Pacific 115 1/6,16 1,8 ô 125 Voitures à Pari 2515 2463 u"nes slnlstr«s Est 6 A 49/ 4W I30 |ndustr.ias textiles tGénérale.)- 1750.. 85 Didot-Bottin 1730 1744 Silva Plana 54 50 54 50 Union Pacifie. 21! .2I4. ~'d 35 d 1644 ,c Alaérie 3 19O2 433.. 430.. f\<? 414" 414" Z5 Industrie textile. 1200.LeFigaro 125. Steaua Français 203.. 201 50 Anaconda Copper 46 1/6 47 3, « 35 Alr Liquid '^••••^Chin»1899-J9Ôs.V. 3fi0 380.. '$*' em<> VA" 4 2 50 225..Chaix 6125 6130 6 p. Tanganyika 228.. 229 Utah Copper 250 .2J0 1 •̃ Caoutchoucs Indo^Jhin 475.. *™ ̃̃ \%02 YYYY Y. 360.. 359.. 2 "2 .0 1'^ •• •"« M 30 Acétylène a, Electro-Métal 1850 110 Librairie Hachett 2115 ..2120.. 9 p. Tavoy Tin 2450 24 American Téléphone 203. ,.209 3/4 40 Citroën.B 680.. 690 T 3 0/ igo2-19o7.. 402.. 404 Lyon 3 1855. 390.. 388 Aciéries de Franco.. 1. 449 10 Terres Rouges 215 50 219 American Car & F. 4<il,rt 42 1/4 Cultures Tropicales 6150 6 •• Tunisie 3 t/2 0/0 I9O3 522.. 522.. 6% 501.. 504.. 80.. Longwy. 1735 1/38 125 Afrique Occidentale (C'è) 2795 ..2795.. 5sh..Tharsis 478.. 476 Brltish American Tobacco. 23 3/4 22 1/2 10 Ford 274.. 271 .J5" g Qi0 ]g2g = 1030 ..1036. 5% 468.. 468.. 50.. de Michevill» 20i5..2C50.. 83 10 Air Liquide (parts) 6625 6600 1 sh. 3 Transvaal Consolidated Land 154.. 149 50 U. S. Leatnar 8 5/8 8 5/8 35 Pattié-Cinémaqouiss.î.. 237.. 235.. 4% 441.. |00 de Sambre.«t-Meuse" 2500 2580 60 Bergougnan 1045 1044 12 Tubes et F. de Sosnowice 125.. 127 Gênerai Electric 69 3/4 69 5/8 41 Pathé-Cinéma (cap.) 290 ^82 e1924(Dawes) 1OOL 12950 3% Fusion anc 390 392 25 Atel. a, Chantiers de la Loire.. 600 591 80 Cirages Français 1455 1450 Tubize priv 428 425 Bethlehem Steel 78 3 8 79 70 ..Peugeot i12 •• ,212 Angleterre 2 l/2 273 10 3% Fusion nouv. 388.. 391.. 60.. Const. Nord de la France. ^2i 1 195 Citroën (parts) 227.. 226.. 5 ,h.6 Union Corporation 367.. 365 U. S. Steel Common 165 3/8 165 7/8 100 Raffineries et Sucreries Say 826 1820 ^g^ ,|q7 Y. 2330 2320 2 1/2% 390.. 390.. |00 Bonneville 1675 1680 40 Colonies (Générale des) 1210 1210 10 P- Urikany 428.. 428 50 Roya. Dutch 50 1/8 43 7,8 100 Union Européenne "'i' >708 •• ?! s 1909 2320 2360 6 0/0 1921 492.. 490 50 25 Chantiers de Saint-Nazairi 6I0 •- 611 100 Consortium du Nord 1415 1415 Vermink 115.. U450Shell 42. 41 1.4 Belgique 2/20/0.YY. 44 10 ..Y 3 0/0 1921 363 364 |00 Chétillon-Commentry 5180 5185 160 paPt. 5600 5560 200 b. Vieille Mcontagn 2295 2285 r| 1859 000

.̃•• Russe Consolidé 1™ et 21 séries 5 85 6 °*ww 3o/Oi89S 19 OS 56 35 56 35 0/ 516 525 l5 •• Decauville 324.. 320. Villemagne 91.. 93 "très traites. i.ow.uou

S%1906 ,540 il/20/0l923r.f.' 515.. 516 M'd' Bons décennaux 6 516.. W> 50 Eiectro-Câble (ordinaires) 8'3.. 812.. 30 Continent. Compteurs à Gaz.. 520.. 510. d.. Vins & Spiritueux 282.. 269 =====

Serbie 5~1906. Ili 540550 25 11~~ 61/20/01923. 515.. 516 Mldl~o.)sdecennaux67. 499" 492" 5O..Electro-Câble(ordinaires). 813.. 812.. 30.. Continent. Compteurs à Gaz.. 520..510.d..Vins&Spiritueux. 282..269"

Serbie 4% amortissable 1895 75 111 50 4 ,889 |,<? •• '• 37 50 Estampage de la Vence » •• Cultures tropicales J225..II85.. CHANGES

Turc Unifié. 48 73 «40 s fun4- _I% 441 445 f,19 19 (dixième parO. •- •• ••̃ •• 90- Dragages et Trav. Pub 1375 ..1370. t-MAMbts

s%J914 3980 3920 19o9 cPernambucoï. 1825 /0 85 pivas-Ulie 1530 ..1550.. 30 Gaveau & C" 385.. 387.. Londres 123 85 123 83 .,̃• Banque National, du Mexique. 511.. 516.. s% 3 6 m 6l0 Nord 6 série F 494.. 491.. 75 Forg. Acier. Huta-Sankowa. 920 73 Bec Auer 540 540 New-York 25 42 2542 5 A. Ottomane. 968 955 » 8. 4 ,/2 ,9O7.. 612.. 612.. S série £ j??"lS" 50 Marine et Homéc. 1220 1220 40 Maroc <C" Générale du) 1355 350 Allemagne 607 25 o07 25 1.4.8 Crédit Foncier Egyptien 3505 34» 4 série D 463.. 460.. 37 50 jeumont 805.. 80: 450 Tabacs du Maroc 7900 7885 Argentine 10 0/0 Canadian-Pacific 4'™5 Chine 4 Or 1895 485 495 3 ancienne 412.. 416,. 87 70 (parts 2290..2350.. 30 Union Comm1' Indo-Chinoise. 457.. 453.. COMPTANT Belgique (1OO belgas) 355 25 ,).

20 b. Waoons-Lits ord 450 448 5 1902 645 640 2 1/2 série C 424 424 50 Méditerranée (Forg.4 Chant.). 719 ̃• 697 ̃• Brésil

.8ul HSf" 1 r».Vo8:S:î!4:: = !^1S.^ *• S:: S:: ,25. *Oi^ ^fe^tiKSSÎ^»» ::»«:: b. *-«.»*.«, l&r: 266!° 'IïyÀ 55>ho T t 4325 "4310 Co^ootbl 4 0/019OÏ-. 665 655 A. 507 507 85 F- Belges Mat. Ch. de fer. 17» 1702 28 p. 50 Nord Espagne 60 Cessous (Charbon) ̃. 1040 1050 Hollande IO24 75IO24 5O

55.h. Rio.Tinto. 4325 ..4310.. Congo obi 40}01901. 665..655.. OrléansBonsdecennaux6% 507.. 507.. 85.. F. Belges Mat. Ch, de fer 17-'0 1702 28 P. 50 Nord Espagne 60.. Cessous (Charbon) .1040 ..1050 .iollande. 102475102450

^SB^^EE^Y%Y^'1êt;YY^: %^»0'=«Yt g:: g:: j|as| k&$8::»»?.ïï^^ g::g^f :gv: !»» !»? iS^r T 506.. 508 Esuaune extérieure. ,@ 446 445 65 Matériel de Ch. de fer <C"FrJ. 1302 1300 Sosnowice 1290 ..1289.. 60 Franco-Ang aise P 525.. 522 Pologne (1OO zloty) 7550

» bpw 1, 564 565 ..HaîUsVlsTo-^ 748.. 74C *? \fi 408 Matériel de Transport 182.. 173.. 30 c.. Kreuger & Toll 4000 4000 125 Hutchinson 2875 2840 Pragle o. 75 50 75 40

24 R^2 Sut^hVJiViime'sj" 39C0 381O..UaHe3 1°2S{ •• •• 88 50 3 /0 ano *'5 120 Métaux (Cie Française) .2393.. 17 50 Omnium-Pétrole. 59 57 Roumani 15 15 o o0ï j ri 331 328 l«n«n4%iQo4 Ouest 3% anc 4!5 4,5.. 100-Creusot 1962 ..1970 Suc. Raf. d'Egypte (parts) Steaua Romana 115 30 115 50 Suède 684 sÛ7r.p".rp.ffin.rr. d"Eg;;t'e 753 762 ^l™ «o?" 4M !t/2 402 362 57 sene.l.-Maubeug 3780 J*» 15 Suédoise Allumettes 2300 ..2275 645 Monaco 0625 &625 Suis5 .1 494 50 494 25

Programme des Spectacles COURRIER DES THÉATRES

Théâtres

En matinée

Mémo spectacle qu'en soirée

GRAND-GUIGNOL. à 2 1). -lô.

»

En soirée

OPERA, à 8 heures, Rigoletto (Mrnes Mori-na, Te-àsandra. Dubois; Lauper, Kex; MM. ,1 1 Browiilec. Knisin, Grommen, Clavcrie, Madlen, Camhon. UuysircI) et Coppelia, dansén par Mlles COrés et Soiitzo. Orcli. M. J. Orowlez.

COMEDIE-FRANÇAISE, relâche.

OPERA-COMIQUE, ù S heures, Carmen (Mlles .Madeleine Sibllle, G. Corney, Laffitte. iseriiaflcl, de Kauwern; MM. Verdiére, Gandin. Roussel, Derroja. Balbon, Rousseau, Eloi). Orcll. M. Frigrarn.

GAITE-LYRIQUE, à S 11. 30, Rêve de Valse (MM. BourdCHUX, Bever, Duvaleix limes Anna Marions, Briére, liarlett, Leone Chanct).

PALAIS-ROYAL, A S 11. 45. Les Sœurs Mirette (MM. lierjjerou, Lepcrs, Cliarles Lorrain, K. Worms, R. Culllon; Mines Marise Massarc, M. Duval, Irène Wells, A. Janvier)

THEATRE ANTOINE, il S h. 4 5, Petit Péché (Mmes Delia-Col, Barbier-Krauss; MM. L. Allibcr:, P. Labry, G. l,aby et M. J. Varennes).

THEATRE DE PARIS, a S Il. 4 5, Marius, de M. Marcel Pagriot (Mlle Andrée Pascal MM. Dullac et Callumand).

THEATRE EDOUARD-VII, relâche.

GRAND-GUIGNOL, a 8 h. 4S, Depuis six mois, La Cellule 13, Seul, La Main de singe, Sans bonne.

MOGADOR, a 8 h. ^0. Le Chant du dé- sert (MM. Gilbert rtabos. Steber, Des- puech; Mmes ROse Carday, Mona Païva, Tlielma Edwards, Use Florelly).

APOLLO, à 9 heures, représentations du Théâtre japonais, avec Tokujiro ïsutaiii. j Danses, tragédies, comédies, drames du ré- pertoiro Kabuki.

THEATRE DES CHAIVJPS-ELYSEES. clô- 1I ture.

ALBERT-I", fi 8 h. 30, Getting Married (en anglais).

ATHENEE, clôture annuelle.

ARTS, clôture annuelle

ATELIER, clôture annuelle.

AVENUE, clôture annuelle.

BOUFFES-PARISIENS, clôture annuelle. CHATELET, à S-h. 30, Malikoko, roi nègre.

COMEDIE-CAUMARTIN, clOture annuelle. COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, clOture annuelle

DAUNOU, clôture annuelle.

DEJAZET, a 8 n. 0, Une Poule d'essai. DEUX-MASQUES, à S b. 30, Une Belle Gosse.

FOLIES-WAGRAM, clôture annuelle GYMNASE, clôture annuelle.

MONTPARNASSE, à 8 h. 45, Revisor. NOUVEL-AMBIGU, à S il. 30, Le Pro.cès de Mary Dugan.

NOUVEAU-THEATRE, clOture.

NOUVEAUTES, clôture.

ODEON, clôture annuelle.

MARIGNY, clôture annuelle.

MADELEINE, clôture annuelle.

MATHURINS, clôture.

MICHEL, clolure annuelle.

MICHODIERE, clôture annuelle.

PIGALLE, clôture annuelle.

PORTE-SAINT-MARTIN, à 8 h. 30, La Tour de Nesle.

RENAISSANCE, S S h. 30, L'Amoureuse Epreuve.

SCALA, clôture annuelle.

SARAH-BERNHARDT, clôture annuelle. POTINIERE, clôture annuelle.

ŒUVRE, clôture annuelle.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, à 8 H, 30, Maya.

A 2 heures de Paris, deux bonnes routes autodromes, par Amiens et par Beauvais (212 kilomètres)

450 448 5% igo2 t45 640 21/2 424 474 50 719 97 H.

THEATRE SAINT-GEORGES, clôture an. miellé.

TRIANON-LYRIQUE, clôture annuelle. VARIETES, clôture annuelle.

THEATRE DES DEUX-ANES, clôture annuelle.

THEATRE DE DIX-HEURES (Mai-cadet 07-48), a 10 heures. Le Texte faible. THEATRE DE LA CARICATURE, clôture annuelle.

̃ MOULIN DE LA CHANSON, clôture an- nuelle.

–e"

Music -Halls

Cabarets et Cirques En soirée

FOLIES-BERGERE, a 8 Il. 30, Un Coup de Folie, nouvelle revue en deux actes, et 80 sensations d'art et de joie, de M. Louis Lcmarcnand

CASINO DE PARIS, a S n. 30, la revue a super-spectacle Paris-Miss, avec Mtotln- guett

PALACE, .1 S h. 30, La Revue de la femme, en doux actes et 45 tableaux, de MM. SaintGranier, Henri Varna, Earl Leslie, avec Raquel Meller, Loulou llégoburu, 300 artistes, &Q g-irls et boys.

EMPIRE-tïiysIC-HALL-CIRQUE, a S h. 30. j première fois à Paris, la formidable vedette I de Columbia Ted Lewis. Programme nouveau. 15 attractions, Cavalerie de M. et Mme Honcke (10 chevaux).

CONCERT IVIAYOL, a S U. 30, La Parade du Nu, revue en deux actes et 45 tableaux. de MM. Léo Lelievre. Hïnri Varna et Marc Cab, avec Cliarpinl, Pcggy Vare, Marguerite Perney. Paulette Franck, etc.

LUNE-ROUSSE (58, rue Plgalle), Trud. 61-82. A 0 heures, chansonniers Dorin, Clerouc. Souplex, Marrot, René Paul. La revue Par les cent ans qui courent! avec Marcelle Félix, Monique bert. Huguette Heti ty, Mario Mallly, l'iavia Escola. M. RédaI faire et les chansonniers.

CIRQUE D'HiVER, 2" août, réouverture. CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. LUNP.-PARK, t. les jours, mat. et soir,

| Attractions,

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes) réouverture le la septembre.

ARTISTIC-CINEMA, La Bru.

AUBERT PALACE, relâche. transrormations.

CAMEO, La Route est belle.

LES CAPUCINES, La Mélodie du cœur. COLISEE, clôture annuelle.

El.ECTRIC-AUBERT-PALACE, Figaro. FOLIES-DRAMATIQUES, La Tendresse. GAUIWOPJT-THEATRE, Chez les mangeurs d'hommes.

IMPERIAL-PATHE, Le Mystère de la villa rose.

MADELEINE-CINEMA, Le Spectre vert. MARIVAUX PATHE, matinee et sotrée, La Mégère apprivoisée (film sonore). MAX-LINDER, La Nuit est à nous. > MOULIN-ROUGE-CINEMA, Chanson païenne (Hainon >'ovarro).

CEIL-DE-PARIS, relâche.

OLYIYlPifl-CINEMA, Le Vagabond roi. OMNIA-PATHE, Parade d'amour.

CINEMA DU PANTHEON (10. rue VlctorCousin (5e). • heures: Bulldog Drummond (en anglais).

PARAMOUNT, La Grande mare.

RtALTO-ciNEMA (angle du « Matin >), Chalnos.

STUDIO-DIAMANT, relâche.

STUDIO DES URSULINES, relâche.

LE TOUQUET

Notes & Informations Opéra-Comique. C'est Mlle Marcelle Stach, l'une des plus brillantes interprètes du rôle, qui chantera Manon vendredi, en soirée.

Dimanche, en matinée, Werther avec Mlle Madeleine Sibille dans le rôle de Charlotte, et le ténor Yerdière dans le rôle de Werther. MM. Gaudin, Dupré et Mlle Rolland feront également partie de la distribution. Cavalleria rusticana, avec Mlle Stabelli et MM. David Devriès et José Beckmans, commencera la représentation.

̃_ .:̃̃̃̃ *»•

Mlle Hilda Kysa. qui a obtenu un très grand succès dans La Tosca, abordera pour la première fois Je rôle de Mimi, dans La Vie de Bohème, lundi prochain.

Aux Variétés. Malgré les brillantes recettes que Topaze continuait à réaliser, le théâtre a dû fermer en raison de travaux il exécuter.

La réouverture aura lieu en septembre, avec, naturellement, la célèbre comédie de Marcel Pagnol. qui entrera dans la troisième année de sa merveilleuse carrière. C'est M. Arnaudy qui reprendra ,1e rôle créé par M. André Lefaur.

Théâtre Mogador. Le formidable succès du Chant du désert (Desert Song) s'accroît sans cesse et tous les étrangers et provinciaux de passage à Paris s'empressent d'aller voir cette merveilleuse opérette. Dimanche, matinée à 2 h. 30.

REOUVERTURE.

C'est le i" septembre que le TrianonLyrique fera sa réouverture.

Jack Hylton et ses « boys » viendront à Paris cet hiver et se feront entendre au théâtre des. Chamos-Elysées.

PLAGES ET VILLES D'EAUX.

Mme Tonia Navar et M. Alexandre viennent d'interpréter, au Casino municipal de Royan, L'Artésienne et L'Aventurière. THEATRES DE VERDURE. Le 24 août le théâtre de Bussang (Remiremont) donnera la deuxième représentation de Le Secret de la Montagne.

ETRANGER.

De Gand

La réouverture du Théâtre royal est fixée au 26 septembre. Parmi les ouvrages qui doivent être représentés au cours de la saison, citons Le Bon Roi Dagobert, de M. I Samuel Rousseau, et Ciboulette, de M. Reynaldo Hahn.

De New-York

Deux opérettes, Three little girls, jouée avec grand succès, et Maria Rose, une nouveauté attendue pour septembre prochain, seront données dans quelque temps à Paris.

NECROLOGIE.

Mlle Abby Richardson vient d'avoir la douleur de perdre sa mère, décédée à Chicago.

Maxime Girard.

*xa-c»

Spectacles divers Foijes-Bëkcère. 2 h. 30, un coup de veine au pari mutuel. heures, un coup de soleil au pesage. 8 h. 30, un coup de folie aux Folies-Bergère.

Cirque d'Hiver. C'est le vendredi 20 courant que le Cirque d'Hiver effectuera sa réouverture. Pour cette saison, M. Gaston Desprez a engagé le trio de clowns Dario.

LA ROUTE DES MONTS D'AUVERGNE en autocar

Au départ de ROCAMADOUR (Lot) Départ de Roeamadour-Care tous les lundis et jeudis en août, tous les lundis en septembre;

1" jour. Rocamadour-Gare (départ 8 h. 15), Martel. Turennc, Brive. Tulle, Glmel (déjeuner). Egleton-s, Saint-Angel, Bort, Tauves, La Bourboule (coucher)

2e jour. La Bourboule (dép. 8 h. 45), Le. Mont-Dore, Murols, Besse, Condat (déjeuner), Ségur, l.aveyssiere, Le Lloran, Viesur-Cère, Aurillnc (coucher)

:i« jour. Aurlllac (départ S h. 30), Salers, Pleaux, Saint-Pi'ivat (déjeuner). Ruines de Merle, Argenlat, Ueaulleu, Breteitoux, Rocamadour.

Prix du transport pour le voyage complet 3 3 0 francs. Parcours partiels acceptés riar.'S la mesure des places disponi-

.bles: -̃'•̃

roui1, renseignements et billets, s'adresser notamment ;i l'Agence de la Compagnie d'Orléans, 10, boulevard des Capucines, Paris (0«)\ ou il la Société des Autocars Rocamarlour-Padlrac, à Rocamadour (Lot).

l' LA VIE SPORTIVE

COURSES A DRAÜV~LLE Aujourd'hui, à 2 h. lô, courses à Deauville. Gagnants de Figaro

Prix de In Jetée. Papillon Rose, Bri.doux.

Prix des Iloches-Xoires. Santoria, Sidzouma.

Prix de Pomone. Marylebone, Trie I Château II.

Prix de Lassay. Indus, Circassie. Prix de Saint-Pair-du-Mont. Le Vaillant, Prince Noir.

Courses à Vincennes Prix d'Asnière.i (au trot monté, à vendre, 1(1.000 francs, 2.G25 njètres). 1. Corsaire, à M. Ch. Diiclos (G. Pentecôte) 2. Djorghi. à M. I". Duvilliei' (. Forcinal)5; li. Coq du Berry. à M. J. Labadie (E., Picard). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 18 francs. l'lacés Corsaire, 10 fr.; Djorghi, 11 fr. 50.

Prix de Jonzac (au trot attelé, 10.000 fr., 2.250 mètres). 1. Ferté Milon, à M. L. Olry-Hœderer (Riaud); 2. Floramy II, à M. L. Liauzu (Bégou) .'S. Fou Rire II, à Mme J. Yasscur (Janssen).

Pari mutuel à 6 francs (unifié). Gagnant 12 francs. Placés Ferté Milon, 0 fr. 50; Floramy II, 9 fr. 50; Fou Rire II, 9 francs. Prix, de Lavaur (au trot moulé, 12.000 fr., 2.250 mètres). 1. Didine, à M. P. Lebon (R. C. Simonard) 2. Emeraude II, à M. A. Andrieu (L. Pottier) X Duchesse II, à M. II. Le Bourgeois (Gougeon).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 13 fr. Placés Didine, 7 fr.; Emeraude II, 12 fr. 50; Duchesse II, 7 fr. 50.

Prix de Marennes (au trot attelé, 12.000 francs, 2.600 mètres). 1. Eloïse, à M. A. Col (Gouin) 2. Eglantine III, à M. L. Aimante (Dubreuil) 3. Diaoul, à M. P. Jadoul (G. Pentecôte).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 207 francs. Placés Eloïse, fr. 50; Eglantine 111, 24 fr. Diaoul, 7 fr. 50.

Prix de Bayeux (au trot monte. 20.000 fr., 2.250 mètres)! 1. Kurville, à M. A. Hutti (R. C. Simonard); 2. Diane de la Rue, à M. H. Céran-Maillard (Gougeon) 3. Drôle de Gosse II, à M. H. Ballière (A. Morel). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 33 francs. Placés: Eurville, 13 fr. 50; Diane de la Rue, 18 fr. 50; Drôle de Gosse II, 22 fr. 50.

Prix de Pont-l'Abbé (au trot attelé, 10.000 francs, 2.800 mètres). 1. Epaminondas, à M. le docteur Arnault (Bertho); 2. Eric, à M. le comte (le Boisgclin (liégqu) 3. Egyp1ns, à Mme Leplati-e (L: Diifour).' •> Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant: t 17 ïraiies. Placés': Epaminondas, 7 f,r. 50; Eric, 7 fr. Egyptus,; 11 fr. 50.

Pri.v Azur (au trot attelé, 20.000 fr., 2.800 mètres). 1. Cornella, à M. L. Dumontier (Dumontier) 2. Djinn, à M. A. Viel (Postic); 3. Drosera, à M. J. Cliquet (Neveux). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 301! fr. 50. Placés Cornella, 56 fr. 50; Djinn, 7 fr. 50; Drosera, 14 fr. 50. Courses à Clairefontaine Prix dit Chemin-de-Fer (haies, 10.000 fr., 2.500 mètres). 1. La Dinde, à M. M. Chacon (M. Bonaventure) 2. Ma Pépé, à Mme S Fockenberg (A. Kalley) 3. Sans Rêve, à M. S. W. Béer (J. Teasdale) (2 long., 4 long., 2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 36 francs. Placés La Dinde, 9 fr.; Ma Pépé, 10 fr.; Sans Rêve, 16 francs.

Prix des Œillets (haies, à vendre, 8.000 francs, 3.000 mètres). 1. Le Rempart, à 51. P. Lederlin (J. Lue); 2. Roi Galant, à M. H. Lambert (R. Trémeau) 3. Sommière, à M. Le Masson (F. Rovella) (encolure, 2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant S fr. 50. Placés Le Rempart, 7 fr.; Roi Galant, 11 francs.

Prix de Fierville (steeple, hand., 12.000 francs, 3.900 mètres). 1. Roi Ferdinand, à M. le baron de Bourgoing (A. Kalley);

Sur la Plage, 200 Chambres avec bain WESTMINSTER tan. Forêt. 25O Chambres avec bain ROYAL PICARDY Xj© plus bel Hôtel du monde

2. Omer, à M. J. Ehrlich (E. Dumé) 3. Gabon, à M. H. Viguier (M. Théry) (1 long. 1/2, 2 long., 6 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 21 fr. 50. Placés Roi Ferdinand, 9 fr. 50; Omcr, 16 fr. 50.

Prix des Lauriers (à vendre, 8.000 francs, 900 mètres). 1. Kakine, à M. Albert Botten (R. Bêche) 2. Springtime, à lady Granard (L. Rohsonl 3. Grey Dawn, à M. A. K. Macomber (E. Goldin) (2 long., encolure, courte tête).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 27 francs. Placés Kakine, 7 fr.; Springtime, 6 fr. Grey Dawu, 6 fr. 50.

Prix du Tallersall Français (16.000 francs, 2.500 mètres). 1. Césaréen, à M. A. B. de Puchesse (A. Reinette); 2. Azalaïs, à M. Léon Rénier (G. Duforez) 3. Recordman, à M. René Sauvai (R. Sauvai) (1 long. 1/2, 1 long. 1/2, encolure).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 22 francs. Placés Césaréen, 15 fr. 50; Azalaïs, 8 fr. 50.. Prix de Cambremer (welter-hand., 12.000 francs, 1.900 mètres). 1. Pégase VIII, à M. Léon Rénier (G. Duforez) 2. Bamouska, à M. E. Adam (R. Vincent); 3. Amenemhat, à M. P. Halbronn (M. Bonaventure) (1 long. 1/2, encolure, tête).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 22 fr. 50. Placés Pégase VIII, 11 francs; Bamouska, 30 fr. 50; Amenemhal, 1S fr. Les courses de Gien

(24 août)

La Société des Courses Hippiques de Gien organise sa grande réunion annuelle pour le dimanche 24 août, sous la présidence du comte de Chambure. Au programme, six épreuves dotées de belles allocations. Pari mutuel.

Vente de yearlings

Le marché de luxe que sont, chaque année, les ventes de yearlings, à Deauville, est en train de s'apercevoir qu'il existe de par le monde une crise économique qui n'épargne même pas la richesse. On achète moins, ou l'on achète moins cher, et les petits élevages, plu3 particulièrement, connaissent la hideuse mévente.

C'est lit, à notre avis, un événement que l'on pouvait prévoir. Les quelques années d'âge d'or avaient incité trop d'éleveurs à, faire du pur sang avec n'importe quels étalons et, surtout, n'importe quelles poulinières. Il en est; ré», suite une surproduction évidente, dont on feignait, en période heureuse, de aio point s'apercevoir, mais qui devait fatalement s'accuser au premier malaise. Si les moins bonnes ventes de cette saison n'ont pour conséquence que d'obliger les naisseurs à sélectionner davantage à l'avenir les pères et mères de leurs produits, n'hésitons pas à dire que- la crise aura eu un effet salutaire, et que, si quelques-uns y perdent momentanément, l'élevage lui-même, en fin de compte, y gagnera beaucoup.

Que servirait-il, en effet, de nier ce qui est certain ? L'argent, étant plus rare, entend ne plus se portsr que sur les numéros de choix. Tour. C3 qui est de second ordre doit se résoudre ou bien à n'êirc pas vendu, ou bien à vire vendu ii bas prix. C'est revenir à une plus juste appréciation des choses. L'erreur a clé, pendant plusieurs années, de considérer que le moindre yearling valait au moins cent mille francs. A ces tarifs-là, le métier de propriétaire de chevaux de courses devenait impossible, et le tort des éleveurs a été d'oublier trop longtemps que, si les propriétaires ne peuvent point se passer d'eux, ils peuvent eux-mêmes moins encore se passer des propriétaires.

Xe soyons donc pas de ceux qui ré-

GRAND HOTEL


pandent l'alarme, et voyons, au contraire, dans les résultats déjà acquis d'amples motifs de garder notre sangfroid. S'il y a beaucoup de « retirés s>, il y a aussi beaucoup d'animaux vendus à l'amiable, sur des bases simplement plus modestes, mais néanmoins raisonnables. Quant au beau numéro, il est toujours chèrement disputé. M. Mortimer Schiff, à l'heure où nous écrivons ces lignes, n'a-t-il point déjà acheté un fils d'Astérus 3U0.000 francs ? M. Crespi, pour l'Italie, un fils de Craig an Erau 400.000 ? M. Hcnriquct un fils de Kireubbin. 3(50.000 ? Allons ce n'est pas encore trop mal, en un temps où fous les portefeuilles ont subi, mobilièrement. les dépréciations que l'on sait. Enfin, ait lieu de gémir, ne vaudrait-il pas mieux, du côté des vendeurs, envisager une bonne fois le problème dans son entier ? Or, êtes-vous sûrs, vous qui vendez et vous qui êtes chargés de vendre, que la façon dont se passent vos ventes aux enchères soit précisément de nature à encourager le plus adroitement l'acheteur Ne vous rendez-vous pas compté de la réaction très naturelle qui se dessine contre certaines habitudes périmées ? Que de méfaits commis au nom de ce fameux prix de réserve, par exemple, qui a d'abord le tort d'être tenu secret, et ensuite celui d'être trop cavalièrement défendu Ne croyez-vous point qu'une sincérité plus réelle dans les enchères serait déjà un progrès désirable ? A vous de vous rajeunir, à vous de prendre l'initiative des réforViies nécessaires- Les conditions de la vie moderne nécessitent une constante adaptation. Aucune industrie, de nos jours, ne peut plus s'abandonner aux délices d'un mode d'exploitation désuet. J. Trarieux.

Le Racing Club de France aux Champs-Elysées

Le Stade Français dispose depuis quelques mois d'un très bel hôtel remarquablement aménagé, rue Louis-!e-Grand. Ses membres ont là, salle de culture physique, salle d'escrime, salon de lecture,

bar.

Son vieux rival et prédécesseur d'un on dans la carrière' sportive, le Hacing Club de France, sera, dit-on, aussi heureusement pourvu que lui dans un très proche avenir.

A la suite d'un procès perdu par un jîrand cercle dont ]'hôtel pourvu d'une salle de culture physique, d'escrime et <ie boxe, et d'une splendide piscine, des négociations auraient été, engagées :ces jours derniers entre le président du cercie un auteur dramatique du plus spirituel talent et le Racing Club de France pour que celui-ci prenne la succession de ce merveilleux local sportif. Le motif qui a condamné l'existence du cercle son caractère d'exploitation .commerciale contraire- à une servitude formelle laquelle sont soumis les immeubles en bordure des Champs-Elycées entre la Concorde et le rond-point ne pouvant être invoqué contre une société sportive tel le Racing Club de France, i'hôtel et ses incomparables insailations seraient sauvés.

On ne pourra que s'eu réjouir.

I

LE CHAMPIONNAT DU MONDE DE FLEURET

La défaite d'Anvers

L'équipe italienne de fleuret a, comme il était prévu, magistralement emporté à Anvers le championnat du monde de fleuret par équipes.

De fait, notre équipe, amputée de René Haussy, ne pouvait logiquement prétendre inquiéter le trio transalpin, fougueusement emmené par Xedo-Nadi. Il est bien dommage que le pilier de notre équipe de maîtres, qui fit au cours de l'année de si brillantes exhibitions, ait été retenu par la maladie au moment où il -pouvait nous permettre d_espérer mne^victotro: Car le résultat cfc. 6" à .3, qui donna la 'facile victoire aux Italiens n'aurait certes pas manqué d'être amélioré par notre champion, qui est actuellement en France le seul maître capable de lutter avec Xadi.

Sans lui nous ne réussîmes qu'à obtenu: la troisième place, après une lutte acharnée avec nos amis belges, que nous ne saurions trop féliciter de leur performance.

Si d'ailleurs nous nous en rapportons aux résultats techniques, leur place de second est d'autant plus régulière qu'ils ne furent battus que d'une victoire par les Italiens: 5 à 4.

11 ressort de ce tournoi par équipes que le pays le plus en progrès en escrime est la Belgique et que si nous n'y prenons pas garde c'est elle qui bientôt sera définitivement placée, par un antagonisme tout sportif, à disputer aux Italiens la suprématie qu'ils détiennent.

La Belgique était donc tout à fait digne que le premier championnat du monde des maîtres se disputât chez elle. Elle a obtenu l'immense succès que l'on connaît et nous n'avons qu'à nous ineliner devant la pleine réussite de son initiative. Elle a des maîtres de valeur et des dirigeants avisés et actifs. Qu'en pensent nos escrimeurs ? Qu'en pensent nos dirigeants ?

Nous sommes obligés d'avouer que nos nombreux officiels nous ont, en escrime, fait insensiblement passer de la première place à la troisième., (- A la quatrième et cinquième bientôt, S&*51s ne ae rvvcillonh do leur léthargie Car la grande majorité des officiels qui régissent chez nous le beau sport de 1 escrime ne savent tenir une épée que pour en donner des coups dans l'eau, ko(jer Ducret.

LES GRANDES COURSES A LA VOILE La coupe de France

retourne en Angleterre

Le yachting français possède un trophée glorieux, la Coupe de France,

Feuilleton de FIGARO du 20 Août 1930

L'ILE DES ORPHELINS CHAPITRE V

SUR LA GREVE >

I :f;v ̃̃̃' '̃'̃̃ (Suite) ̃̃̃̃̃ ̃ ;• ̃;̃. ;`

`

Le fils de miss Smith prit une expression pleine. ide déférence.

Ma mère, monsieur Thinkwell, n'est pas une personne ordinaire. Elle possède la poigne et l'intelligence d'un homme et une science profonde des affaires, sans abdiquer pour cela ses qualités essentiellement féminines.

Charles songea que miss Smith devait ressembler fort il feu la reine Victoria, telle qu'elle apparaissait à ses sujets lors de son jublié de Diamant. Mais, conclut M. Smith, nous discuterons de toutes ces questions plus tard. Nous serions cruels de vous faire attendre davantage sur cette grève. Veuillez donc tous me suivre à ma petite maison. Nous y prendrons des rafraîchissements. A cette pensée, le visage des passagers s'éclaira, surtout celui de M. Merton. Bien qu'il n'eût guère entendu parler du docteur O'Malley, il en connaissait assez long sur les îles pour savoir que pendant toutes ces années les orphelins avaient sûrement appris à faire fermenter les meilleurs liquides.

qui est une terrible voyageuse elle ne demeure jamais longtemps sur les rives de ta Seiiie et, par ce fait, elle constitue un intéressant élément de l'émulation dans le yachting international. Des qu'elle rentre: dans les salons du Yacht Club de France, ifont elle est, sans doute, le plus bel ornement, car la Coupa de France, qui est un superbe objet d'orfèvrerie d'art, en argent massif, don du regretté baron Arthur de Rothschild, un nouveau défi lui est aussitôt lancé d'un point ou d'un autre de l'Europe et le Yacht Club de France prend des dispositions de défense.

En général, il est procédé à des éliminatoires entre les meilleurs yachts de la série internationale de 8 mètres et le vainqueur devient le defender de la coupe.

Cette fois ce n'est pas la première l'honneur, de défendre la Coupe de France fut confiée au 8 mètres, champion olympique, Aile-VI. à Mme Virginie Hériot, toujours prête à tenir haut le pavillon du yachting français, soit pour J'attaque, soit pour la défense ou la contre-attaque. Le porteur du défi était le yacht anglais Severn, à -M. Worth. dû K.T.Y.C.

Les épreuves furent disputées au Havre, les départs étant donués devant le Palais des Régates du Havre, à SainteAdresse. Le jurv des épreuves se trouvait compose de MM. Caillatte, Mercier et Lcsauvage, délégué du Yacht Club de et Sclielclier, trésorier du Y. CF., et Crosby, délégué du R.T.Y.C.

Le temps n'était pas, certainement, celui qui convenait au yacht français, Aile.'Vl est plutôt un hateau de brise forte et le vent était plutôt faible et variable. C'est un des aléas du sport. La Coupe va à celui des deux adversaires qui remporte le premier trois épreuves.

Dès le premier jour. Seuern affirma ses qualités déjà connues, bien que, dans les régates anglaises de la saison, notamment à la semaine de Cowes où il remporta un second prix il fut gé- néralement dominé par Cuttij et, parfois, par Suzette il termina le parcours de 20 milles marins en 3 h. 38 m. 12 s., alors que VAHe-VI ne finissait qu'en 3 h. 42 m. 8 s., soit 3 m. 54 s., devant le yacht français.

La seconde épreuve ne fut pas plus favorable au defender Seuern coin pléta son parcours en 4 h. 57 m. 51 s. VAile-VI fut chronométré en 4 h. 59 m. 56 s. Severn s'assura donc la seconde victoire par 2 ni. 5 s. Enfin la troisième épreuve, qui apporter la victoire au yacht anglais, se termina "par le

succès de- ̃Seoer/iv en 4. lu..5 m., 36 s.

'Aile-VI suivant en 4 h.-fi'm. 1 s. Aile-YI ne perdit donc la troisième. épreuve que de 25 secondes seulement.

Un remarquera que l'Aile-VI a amélioré sa marche de la première épreuve ii la troisième et dernière.

Un nouveau défi ne tardera pas à être envoyé au détenteur anglais par un club français, et l'an prochain, la Coupe de France sera remise en com- pétition, mais, cette fois, dans les eaux anglaises.

Rappelons que la Coupe de France doit son origine au Comité du Yacht Français formé en 1890 avec le projet de lancer un défi pour la coupe de l'America. La souscription ayant été notablement inférieure à ce qu'on avait espéré, le Comité du Yacht Français qui avait reçu lirie coupe du baron Arthur de Rothschild la transmit, en 1892, a l'Union des Yachts Français qui fusionna, en 1902, avec le Yacht Club de France, propriétaire actuel du trophée. E. Tonlot.

L'opinion de la presse britannique n'est guère favorable

à l'emploi du dirigeable

L'agrandissement du dirigeable britannique «R., 101» sera achevé d'ici a 'deux semaines. Aussitôt que l'enveloppe -aura 'été remplacée, des vols d'essai seront faits jusqu'au début d'octobre, date à laquelle l'aéronef entreprendra un voyage aux Indes.

Lorsque .les services réguliers ïjar dirigeables seront organisés entre Cardington, Montréal et New-York, les millionnaires anglais et américains pourront bientôt faire Londres-New-York aller et retour en quatre jours. Ces appréciations optimistes du ministère de l'air et ces visions d'un futur assez éloigné encore ne sont pas. en général, partagées par l'opinion bitannique. C'est ainsi que la presse, en Grande-Bretagne, après le dernier voyage du R. 100, n'est pas convaincue 1° de l'utilité d'un service aérien régulier entre Londres-Montréal-New-York 2° de l'efficacité d'un tel service s'il était jamais créé, qui comporte encore des aléas de toutes sortes.

Hier matin notre confrère le XewYork Herald avait fait une courte revue de presse assez significative à ce sujet. Le Daily- Mail écrit que ce raid ne prouve rien et qu'on ne peut et ne doit pas en Angleterre tirer d'utiles enseignements pour l'avenir de ce vol compliqué. Les Eueninif Xeivs sont nettement opposées aux dirigeables et préfèreraient cent fois mieux des avions rapides et solides. Il demande sévèrement qu'on place le R. 100 et le R.101 dans un musée et qu'on n'en parle plus, Le Manchester Guardian est sceptique.

« Peut-être- pourrait-on faire quelque

chose; e'crit'il." mais le-prix du passage est -prohibitif.' Seuls les iiiillardaires pourront éri'prtffifeï. Pour faire baisser ce prix, il faudrait pouvoir emmener au moins cent passagers. Or on n'en est

pas là. »

Lii Morniiifi Post et le Dailij Telcgraph font des commentaires sans enthousiasme et pleins de réticences. Il faudrait ceci ou cela, il manque ceci on cela, on est la merci d'unc tempête ou d'une panne demoteur. Autant d'objections qui, pour l'instant, reconnaissons-le, ne semblent pas devoir arrêter le ministre de l'air britannique dans son programme, mais qui n'en n'ont pas moins de valeur cependant. A. R.

D'un geste, M. Smith pria ses compatriotes de s'écarter pour laisser passer les visiteurs. Ma chérie, dit-il à sa femme, nous allons conduire nos invités aux « Ignames ». Faites venir les servantes, je vous prie, et demandez-leur de préparer les rafraîchissements.

Mme Smith se leva en poussant un énorme soupir et appela

r– Esprit-CéLste et Paix-Véritable Où diantre sont allées ces filles ? Ma parole, ce sont les pires servantes que je connaisse Ah les voici Courez vite aux « Ignames et mettez la table dans la véranda, avec les fruits et les boissons. Dépêchezvous, maintenant 1

Les deux jeunes filles s'éloignèrent en toute hâte. M. Thrnkvell médita un instant sur les distinctions, de classes et le problème domestique tels qu'on les conçoit dans les petites agglomérations et s'intéressa particulièrement aux noms des jeunes filles.

Esprit-Céleste ? Paix-Véritable ? Drôles de noms, n est-ce pas ?

Mme Smith ne sembla pas s'étonner le moins du monde de cette question, mais son mari répliqua Nous les avons empruntés à un livre trouvé parmi d'autres objets que ma mère réussit à sauver du naufrage La Guerre sainte, de John Bunyan. Bon nombre de nos jeunes gens ont baptisé leurs enfants d'après cet ouvrage. J'espère que les noix de coco ne vous tomberont pas sur la tête. Laissant la foule sur la grève, ils venaient de pénétrer dans la forêt et suivaient un sentier à travers des fourrés d'arbres et d'épais buissons. Mille parfums, tels des pensées furtives, s'exhalaient dans l'atmosphère brûlante et paisible. Dans lé feuillage vert au-dessus de leurs têtes, des singes bavardaient à cœur joie et des perroquets resplendissants poussaient des cris aigus, des oiseaux de paradis et des colibris sillonnaient de couleurs flamboyantes la pénombre des sous-bois. Avec un

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La curieuse évolution

de l'athlétisme Japonais L'équipe des universitaires nippons est arrivée à Paris

Les athlètes universitaires japonais qui rencontreront dimanche prochain, à Colombes, les athlètes de l'équipe de France, sont arrivés lundi soir à Paris. Ils sont au nombre de vingt environ et sont accompagnés par M. Yamamoto, représentant de la Fédération japonaise. Nous avons rencontré hier, dans un hôtel des environs de l'Etoile où est descendue la délégation japonaise, M. Yamamoto qui nous a dit la satisfaction des athlètes nippons de rencontrer leurs camarades français.

Par la même occasion, M. Yamamoto nous a fait part des progrès, quasi extraordinaires, de l'athlétisme au Japon, ainsi d'ailleurs que de tous les sports. L'évolution du sport au Japon est tout à fait curieuse.

C'est ainsi que sous l'influence des sportifs américains ce fut d'abord le base-bail qui prit la première place là- bas. A côté, quelques spécialistes de l'athlétisme étudiants ayant pratiqué ce sport dans les universités d'Occident végétaient sans qu'on s'intéres- sât à eux. Ih.

Vinrent les Jeux olympiques de Paris, en 1924, qui décidèrent bien des nations à faire le déplacement et notamment le Japon.

Quelques athlètes furent engagés, qui ne se comportèrent pas mal du tout. Parmi eux se trouvait Oda, spécialiste du triple saut, que nous reverrons ces jours-ci, et qui prit la sixième place en finale olympique.

Ce résultat honorable eut un retentissement énorme au Japon et décida les pouvoirs publics ainsi que les sportifs à faire un très gros effort qui porta ses fruits, dès 1928, à Amsterdam, où les athlètes nippons se signalèrent, et qui atteint désormais des proportions extraordinaires.

L'athlétisme, en effet, est lancé au Japon où des sauteurs en hauteur, en longueur, à la perche, des lanceurs, des coureurs se révèlent à tout instant et atteignent très rapidement la classe internationale. X'a-t-on pas vu récemment un Kimura sauter 1 m. 91 en hauteur, un Nishida passer 4 mètres à la I perche, un Xakajima couvrir un 400 mètres en 49 s. 1/5, un Oda sauter 7 m. 30 en longueur, et le tout à l'avenant.

Laraour <te i aune. usine, comme sa

L'a1110Ur (tC J"aLniCUSmC, COI1)]TIC sa

progression d'ailleurs chez tes Japonais

ne tient pas à grand chose, on le voit. Le demi-succès de Oda, en 1924, fut à la naissance du mouvement et déclancha une sorte d'engouement qui, épaulé par l'orgueil national, a amené en pcu de temps les Japonais au premier rang parmi les pratiquants de l'athlétisme. POLO I

Au Polo de Biarritz

La première éliminatoire de la Coupe a été très disputée entre les équipes « Billières » et « Vagrants ».

Les « Billières » (MM. H. Larregairr, A. V. F. Fox, E. Balsan, major Hon. H. Alexander) triomphent par 7 goals a 2 (tes « Vagrants a, (MM. R. Lœwenstein, M. Schocllkopf, comte de Zogheb, major Halliday).

Une partie a mis ensuite en présence ies « Black Bears » (S. A. I. Mgr le grand-duc Dimitri, M. de Jencquel, le comte de Velayos, marquis de Vil'abragima) et les. « Yaganidra .(marquis de Jaucourt, J. Zobel, le lieutenant-colonel J. K. O'Malley-Keyes, comte de Là Marza). Les « Yoganidra » ont gagné par 5 goals à 3.

Dans l'élégante assistance, on remarquait

Princesse IJynskù marquise, de Jaucourt, comtesse Drogheda, baronne de Forest, Miles Dalgish, M. et Mme Veuna, Mme et Mlles Ô'Malley-Keyes, Mme de C;,n<inin«j u«J«ie et comtesse de La Maza, Mme rTlHiîëfy, M. et Mme Le Barillier, "SU de Peraltà, colpjiel Finlay, iniss M^ajorïe Leigh, MirïéT'Balsan, comtesse 'de

Zqj^ie.b, il. de Aguilar, Mme ..Dsucillç,

M^Ashton, etc. ̃̃->'̃•̃ .-•

:\I!shton, etc.

LE SPORT A L'UNIVERSITE

Un incident incompréhensible à Bruxelles Le Daily Telegraph donne l'information suivante:

« Un incident, que nous nous refusons à considérer comme sérieux, s'est produit au congres de la Confédération internationale des étudiants, qui se tieut 1 actuellement à Bruxelles.

» La délégation italienne, en effet, a trouvé qu'elle ne pouvait pas continuer à prendre part à la discussion du fait que le commissaire des sports était français

» Le congrès n'a pas voulu entrer dans des discussions de personnes entre deux pays. De ce fait, la délégation italienne a fait annoncer qu'elle abandonnait le congrès. »

Cet incident, sans être démesurément grossi, est profondément regrettable, et l'on comprend mal ce qui a pu déterminer les Italiens à agir ainsi. Sans doute ont-ils des raisons valables. Nous regrettons qu'elles ne soient pas données et nous voudrions bien les connaitre. LA VOILE

Les régates de Deauville !i Les dernières régates de Deàuvillé se 1 I sent déroulées par beau., temps et par mer calme. Résultats

fi mètres J. I. Parcours 8 milles 1/2, 5 partants. 1. Normand-IV, à M. Draeger, en 1 h. 44 m. 2 s. 2. Léda, à M. Luchaire, 1 h. 47 m. 35 s. 3. Aveñ turine, à A. Esders, 1 h. 4!) m. 4. Dino• rah. à M. Desouehes, 1 h. 50 ni. 2 s. i 5. Xormand-III, à J. Draeger, 1 h. 50 m. 30 s.

Papillons, parcours 4 milles 1/2, 14 partants. 1. Marquitla-fl, à Boute• leux et Miranda, en 1 h. 10 m. 34 s. i i 2. Maiali-III. à J. Dufour et Kaiser,

1 1). 12 m. 28 s. 3. Korrigan-III. à R.

Ancel et P. Darnis, 1 h. 14 m. 55 s.

i: Medon^ à»M.Masqu,ellier, 1 11. 16 m. 3- s. 5. :Amarillis, & Westphatlen et Vallin, 1 -h." 16 ni. 34^s.

Stars. Parcours, 4 milles 1/2, 6 partants. 1. Tramontane, à Herbulot, 1 h. 12 'm- Pitl"e, à G. Tissier, 1 Il. I- 12 ni; 55 si 3. Jaqui'U à Baudrier, 1 h. 15 m. 49 s. 4. Startle, à J. Lebrun et J. Peytel, 1 h. 15 m. 58 s. 5. Starlish, à G. et P. Whitechurch, 1 h. 17 m. 47 s.; Tico Tico, au comte da Silva Ramos

(abnridonne).

Handicap national, parcours 4 milles 1/2. 1. Jack, a H. du Pasquier, 1 h. 10 m. 10 s. 2. Scélérat, à J. Raquez, 1 h. 47 m. 7 s. Takata, à M. de la Colonge et Xemi, à M. Marceroa abandonnent.

Hors bords. Coupe Esdcrs, 10 km. 1. Quick-III, à G. Aleyer, 14 m. 6 litres, 10 km. 1. Miss Puce, à M. Lemercier, 17 m. 13 s.

Journée du lundi 18 août

Papillons, parcou'rs 4 milles 1/2, 3 partants. 1. Atalante, à Verschave, 1 h. 5 m. 47 s. ;• 2. Phalène, à G. de Villefranche, lV.*vf», m\ 57 s. 3. Jo, à Gaudermen, 1 h. 13' m. 46 s.

Stars, parcours 4 milles 1/2, 4 partants. 1. Starfish, a' G. et P. Whitechurch, 57 m. 30 s. 2. Pitre, à G. Tissier, 59 m. 4 s. 3. Startle, à J. Lebruu et J. Peytel, 59 m., 50 s. 4. Jaquil, à Baudrier, 1 h. 3 m. 9 s.

Les régates royales de Santander Après avoir assisté des terrasses du palais de La Magdalcna à l'entrée d'une flottil!e de contre-torpilleurs dans le port, LL. MM. le roi Alphonse XIII, la reine Victoria, LL. AA. RR. les infants don Jaime et don Juan et M. le général Bérenguer, président du Conseil, se sont embarqués pour prendre part à une régate dans laquelle allait se disputer la Coupe Mena. Cette régate était réservée aux seuls yachts de la série des huit n.ètres. Ont été classés

1. Hispan.ia-IV, piloté par S. M. le roi, nui a effectué le parcours de dix milles tn 1 h. 50 m. 18 s. 2. Tulio, piloté par S. A. R. l'infant don Jaime 3. Maniro, piloté par M. Hindobro 4. Rat-Penat, piloté par le duc d'Albe et le duc de I-'ernan-Xuiiez, avec comme passager M. le président du Conseil 5. Cantabria, piloté par S. A. li. l'infant don Juan G. Xeva, pilote par M. Lopez-Doriga.

AVIATION

Le Tour aérien d'Italie

C'est M. Mussolini qui donnera le dé- part aux 65 appareils qui, le 25 août, partiront de l'aéroport de Vittorio pour le tour d'Italie..

On compte trois /appareils allemands, un français, un ..jfeïge, un suisse, un anglais, un égyptien.' Les autres appareils sont italiens.

Londres-Le Cap

Le colonel BarYAt-Lehnard, directeur de l'Impérial AirWays, qui est arrivé au Cap, venant d'Angleterre, le 11 août, afin de prendre jes dernières dispositions pour la prise en service de la ligne Londres-Le Cap, a déclaré que le premier avion qui accomplira le trajet complet atterrira au Cap en février prochain. L~e prix du voyage -s'élèvera à 125 livres (.1.5.625 francs). Il faudra au moins onze jours pour. franchir cette distance. Il assure 'qu'un. p'^ut plus tard,. quand les pilotes seront haïïitué.s à la route, le voyage se' fera en' neuf jours. On n'envisage pas, dans" .cet le évaluation, les vols de nait, quoique des arrangements aient été faits pour permettre d'atterrir ,1a nuit. ç" -r,S:

Le premier avion transportera une charge de trois tôBjnés, y compris 14 passagers et le \;taijif postal sera de ï penny par lettre pour un parcours de 1.609 kil. Tout d'abord il n'existera qu'un service hebdomadaire si le trafic l'exige ou le transformera en service bi-hebdomadaire.

~A!<>(' -Ii' .1,

ATHLETISME

Autour des Jeux de l'Empire britannique I L'espoir anglais Marathon, H. W. Paynè, !csf actueUfiinent. à I'hô7pî|al, ayànt»jjlé lilessé pjft un* automobile à la Qèirfse du MayjHl'on de ..Niagara? samedi dernier. II SU peu probable qu'il soit à même de prendre part à la course de jeudi. Cet accident cause un grand préjudice à l'équipe, dont H. W, Payne faisait partie. ̃

Bail, le coureur canadien, est aussi à l'hôpital, où, il est soigné des suites de sa chute dans le 220 yards. Bail ne pourra, sans doute, pas être remis pour co.urir dans les Championnats des Dominions.

Le policier A. T. Hanlon, de Portsmouth, souffre aussi d'une rupture de ligaments.

GOLF

Au Golf de Mégève

Le match traditionnel interclub Evian-Mégève a été joué à Mégève sur le parcours de montagne.

L'équipe de Mégève qui avait déjà remporté 7 points contre 5 à Evian, le 9 août, a été victorieuse sur son terrain en gagnant par 16 points contre S. Elle gagne définitivement la coupe-challenge, j Les deux équipes étaient composées des joueurs suivants

Evian. M. Borgeaud, capitaine Mme de Souzy, Mme Burtin, Mme Cruse, Mme Hagelsteen, JIM. Sudreau, Kuhn, Lalon.

Mégève. M. Parodi, capitaine Mme Huppert, Mlle Dufour, Stooss, Léon Maeght, Louis Maeght, André Maeght, Dufour.

(.'ne soirée de gaja a clôturé cette-manifestation sportive.

La semaine de golf continue et des matches importants seront joués la semaine prochaine.

De belles coupes et nombreux prix ont été offerts par M. Léon Maeght, le distingué président du club, par M. Félix Baudou, M. Talboutier et M. Horteloup.

TENNIS

Le Tournoi de Cannes

Comme cela se produit assez fréquemment de nos jours, dans ces villes d'eaux ci de plaisir, le tournoi de Cannes prit,

bruit sourd et continu, les noix de coco s'abattaient sur l'herbe d'émeraude les fruits dorés de l'arbre-à-pain, parvenus à maturité, se détachaient doucement des branches surchargées, passaient entre les feuilles sombres et luisantes et s'écrasaient sur le sol.

Bosemonde en ramassa un, mordit dedans et en trouva le goût aussi savoureux qu'on le lui avait toujours dit.

Des livres s'exclama M. Thinkweli. Je n'y aurais jamais songé. En possédez-vous d'autres dans l'ile '?

Mon père, dil M. Smith, du ton réservé qu'il prenait en parlant du docteur O'Malley, avait, je crois, au moment du naufrage, un ou deux livres humoristiques dans sa poche. Malheureusement, ma mère, les avant jugés^plutôt grossiers, r.e les laissa jamais circuler parmi nous. Il en avait un autre en latin, et un roman intitulé Wuthering Heights (1), qui nous a: toujours passionnés, Ma mère avait, en outre, quelques autres livres Fréquentations mondaines, ou le Guide des bonnes manières, manuel d'étiquette nous présentant un tableau de la vie domeshque moderne en Angleterre (en vérité, je ne crois pas qu'on puisse comparer favorablement la vie anglaise à nos mœurs insulaires). La Guerre sainte, plus imaginaire, participe davantage à ce que ma mère appelle l'allégorie. Il y a encore quelques livres de prières laissés par le missionnaire français par bonheur pour nous, ils sont en latin et nous ne pouvons les comprendre.

Miss Smith n'a donc pas de Bible ? interrogea M. Merton. ̃

Non, monsieur. A son grand regret, elle oublia de sauver celle qu'elle possédait à bord du (1) Roman d'Emily Brontë, excellemment traduit en français par M. Frédéric Delebecqne sous le titre Les Hauts de Hurle-Vent. Payot, éd., Paris.

er. définitive, une tournure toute diffé-jrente de. ce que présageaient les engage- jments et le tirage au sort.

L'absence de Mrs Satterthwaite, de Marion Crawford et du Lyonnais Borgé j donna tout de suite non seulement une tout autre filière dans les tableaux, mais obligea le juge arbitre à une refonte partielle des doubles, pour parfaire quelques paires.

Dans le simple, peu de chose à dire sur le compte des trois premiers tours, si ce n'est l'intérêt très vif que suscita le jeune André Najar, du Racing on s'y attendait un peu, après ses succès dans l'Espérance, surtout comme partenaire de Mlle Jacqueline Vives. Xajar. pour commencer, élimina Al- berto Chiesa, frère aine du joueur suisse si connu, par 6-2, 6-3 au troisième tour, i! mit en déroute -Alain Gerbault par 2-6, j 7-7 et, au tour suivant, il domina en- tièrement d'Ainvelle qui abandonna aus- si, le ,résultat étant 6-3, 3-0 en faveur de Najar, mais, en demi-finale, ce der- nier ne fit rien du tout devant Landau qui gagna par (5-0, 6-1. Landau, en quart de finale, avait battu Parisot par 6-0,

3-0.

Dans le bas du tableau, on eut le plai- sir.de voir jouer- le jeune, Daninos, qui] battit au premier tour le Polonais Mokjowski, 6-3, 6-2, et résista, au second, sérieusement à. de Vaugelas dont la victoire se chiffre par 7-5, 6-4, mais qui, à son tour, se fit battre par le colonel Symons, par 6-3, 6-0. La demi-finale. en bas du tableau, mit en présence Aslangul et Hugo Chiesa, le premier ayant facilement écarté le colonel Symons, le second le jeune Xiçois Bernheim. Quant au simple de dames, l'absence de~Mrs Satterthwaite mit cette épreuve très en dessous du niveau de celle des hommes et une rencontre, en finale, entre Mlle Boilaive et Mlle Ginette Sineux, devint une certitude. Mlle Boilaive eut cependant de la peine à éliminer d'ahord Ille E. Sineux, sœur cadette de Ginette, par 2-6, 6-2, 6-1, puis Lt joueuse norvégienne Mlle Smedsrud par 6-4, 4-6, 6-8 en demi-finale, alors que, dans ce même tour, Mlle G. Sineux eut ie meilleur de Mlle Versein par 6-0, 6-0. En finale, Mlle Sineux se fit mener par Mlle Boilaive par 4-2, pour prendrer ensuite dix jeux à la file, ce qui Ini donna le gain par 6-4, 6-0. Mlle Ginette Sineux a semblé en très grand progrès. RUGBY

Le rugby à Lausanne

Une section.^de rugby vient d'être créée à Lausanne. Elle a été créée au stade de Lausanne. Elle fera ses débuts publics en octobre, par deux matches de démonstration donnés par l'équipe Jausanienne avec le concours de deux équipes françaises.

LES CHIENS

Le Championnat des chiens policiers Le championnat des chiens de défense et de police, organisé sous la présidence d'honneur de M. Jean Chiappe, préfet de police, sera disputé dimanche prochain, 24 août. au stade Fémina-Sport, à la porte d'Orléans.

Frantz-Reichel.

Toute la correspondance concernant les sports doit être adressée à M. Frantz-Reichel, chef • de la rubrique sportive de Figaro.

MEUBLE©

& IMMEUBLES

Officiers ;̃% | îSÊâinistér-iels '̃"̃̃ & 1; ̃ ^SSW^ Vente au Palais de Justice de Meaux (S -et-M.) le S septembre 1930 à 14 h. DEUX CORPS DE F™m£Th«£F à CLAYE-SOUSLLY Misés fi. prix diverses. S'adresser pour renseignements: à M" Prnnct, avoué Beurier, avoué de la jrénardiêre, av. ]PARI~

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bateau. Mais elle connaissait si parfaitement ]a Bible qu'elle fut à même de nous en rapporter iontes les histoires et de nous fournir des textes pour chacun des sermons qu'elle nous a prêchés depuis les soixante-dix-huit ans de notre séjour dans l'île. Vous prêche-t-on beaucoup de sermons ? '? Un tous les dimanches matin ainsi qu'à Noël, au Vendredi saint, à l'anniversaire de notre arrivée ici, au jour de la naissance de ma mère. Nous commémorions également celui de la reine Victoria, mais depuis quelques années nous avons choisi la fête de ma mère pour réunir les deux cérémonies.

Combien avez-vous de pasteurs ? demanda encore M. Merton.

Seulement un à la fois. Cela suffit. Notre premier clergyman, orphelin d'origine écossaise, fut ordonné en 1870 et remplacé par son fils et son' petit-fils.' Ma mère estime que les Ecossais sont, en général, plus que quiconque, doués en théolo-

gie.

Appartenez-vous à l'Eglise anglicane ? Certes oui Ma mère n'a jamais consenti à s'en écarter. Son père, ainsi que vous le savez peutêtre, était vicaire. Nous suivons les préceptes de l'Eglise anglicane, protestante et réformée. Certaines erreurs papistes nous ont donné, au début, pas mal de fil à retordre, ajouta froidement M. Smith, et elles furent aggravées le siècle dernier par la visite du missionnaire catholique. Mais nous y mettons toujours bon ordre.

H jeta un coup d'oeil désapprobateur à sa femme, qui se dandinait à son côté, mais elle ne suivait pas la conversation.

Nous souffrons également d'autres hérésies. Ma mère nous a toujours dit que les hérésies de toutes sortes abondent en Grande-Bretagne. Elle appelle non-conformistes ceux qui ne suivent pas notre, religion à la lettre. Nous ne manquons pas non plus de ces gens-là.

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES' DES ABONNES DE FIGARO Mme Georges d'Artois, au château de Beauvais.

M. Jean Azémar, à La Verniaz-sur

Ev Ρ\I1.

Mme'ia marquise d'Alvimare de Feuquières. il Lourdes.

Maître Fortuné Andrieu, à Antines. Mme Aslanian, à Perros-Guirec. Mme la marquise d'Armaillé, née de Saint-Innocent, au château de la Douve.. i

M. Paul Allard, à Saint-Gervais-lesBains.

Mme C. Alphen Salvador, à L'Ile-Rousse. M. Henry Bonnet, à Benerville-Blon- j

ville-

Mille Edmond de Bataille-Fure, au château de Trehons.

M. Marcel de Baecque, à Talloires. Mlle Benkard Hunt, à Singleton. Mme E. Bondu, à Lunas.

Mme la baronne E. de Bastard, à Lourdes. 31 '•"•'̃̃

M. Bernier, à Xicc. y

M. Bonnevalle, à Angoulême. Mme L. Besson, à Evian.

Miss H. Bourne, à Londres- Mme Bourrague-Perrioud, a'Ruttec. M. et Mme Francis Barry, à Bandol. M. André Balliman, à Londres. Mme de Beaumarchais, à Rome. Mme M. Fahmy bey, à Cannes. Mme de Bonneville de Marsangy, à îlleneuve-sur-Yonne.

M. M. de Bailliencourt-Courcel, au chateau d'Autilly.

M. le comte de Bersolles; au château de Pont-Gilbert.

i Mme Michel Berend, à Ville-d'Avray- M. André Benac, à Beg-Meil. M. Jacques Bloudeau, à A5*.

Mme de Boislisle, au château du Lude I Mlle Coudray, au château de la

Grange-du-B"ois.

i M. le baron Louis de Cailde, à Angers. | M. Ch Cahen d'Anvers, au château de Champs.

M. Y. Chevallier-Chantepie, a Bouere. M. Jean de Champvallins, au château de Chenas.

M. Julien Çlcrc, à Crocq.

Mme Stephen Chauset, à Juan-lesPins.

I Mlle de Courcv-Duncan. à Venise. M. P. Corbin, au château de Beaure-

voir.

Maître D. Chevalier, à La Faucherie. Mme Henri Cauvain, à Aix-les-Bains. | M. E. de Calmels-Puntis, au château Saint-Germier.

j M. J. Courtet. à Chartreltes.. j

I M. Robert Curral. à A-snières. ;j. j?-r. i M. le docteur Delord, à Chamalières; Albert Dou'cerain. 'ûu PouBg»em

Mme la comtesse Amédée de BiVonile,

Mme ta comtesse Amedee de Rn'onUe,

au château de Divonne. | Mme André Desjardinsj à Ham.. M. F. Eloy, au Coudi'ay-Montceau. Mme A. Ehret, à Andrésy.

Mme de Fourtou, à Bibérac.

lime la comtesse de Froissard, à Aix- les-Bains.

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M. Je comte de Fels, au château do

Voisins.

Mme Fritsch Estrangin, à Uriage-les- Bains.

Mme la baronne Guy de Fougère, au

château d'Orcenais.

| M. Léon Goux, à Brax.

i Mme L. Garrigues, il Rneil-Malmaison. j Mme Guénot, il Ravières.

Mme Gaston Gaden. à Versailles. M. le docteur Paul GoursolaS, à Pornichef.

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M. Eugène Geoffroy, à Gombloux. M. Ie docteur Grave-lotte, à Benodet. Mme Marcel Germain, à Montlignon.

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J'aimerais beaucoup vous entendre raconter, quelque jour, l'histoire de votre vie religieuse dans l'ile, dit M. Thinkweli.-car il prétendait, en sa qua- lité de sociologue, que rien en dehors de la religion ne pouvait mieux montrer les tendances et le caractère d'une société. Avez-vous des agnostiques, des sceptiques et des athées ? ajouta-t-il. Malheureusement, répondit M. Smith, aussi extraordinaire et terrible que cela paraisse, nous-, avons toujours eu des athées parmi nous. JI est inouï qu'ici, sur cette île déserte où nous avons été si miséricordieusement préserves, on trouve des êtres qui doutent de l'existence d'un Dieu plein de bonté et dé sagesse, mais Voilà le fait. Quant aux autres sectes dont vous me parlez, j'avoue que: je ne les connais pas.

M. Smith en conclut que les mots « sceptique » et « agnostique ne figuraient pas dans le vocabulaire enseigné par miss Smith aux orphelins. Nous voici arrivés, annonça M. Smith. CHAPITRE VI

Ils débouchèrent dans une clairière où se dressait une jolie maisonnette de rondins, cimentée de boue sèche et entourée d'un jardin, séparé du bois par une palissade. Sur la barrière, on lisait ces mots « Les Ignames ». Charles remarqua, avec surprise, qu'aucun igname ne poussait à cet en-i droit, ni même à proximité.

Ma petite maison, dit M. Smith en leur ouvrant la barrière. Ce n'est point un palais, comme vous voyez, mais elle suffit à notre vie simple. Bien que l'île entière appartienne aux Smith, nous n'aimons pas le luxe.

(A suivre).

Communiqué PEUGEOT à sa clientèle 201

PEUGEOT prend la liberté de répondre par la voie de la presse aux innombrables demandes qu'il continue à recevoir tant au sujet des délais de livraison de ses voitures 201 qu'au sujet des prix et des modèles qu'il envisage pour le prochain Salon Automobile.

Les délait, de livraison de la 201 ont été considérablement réduits du fait d'un important accroissement de production sur les principaux modèles. Les Agents PEUGEOT sont à même de fournir, sur ce point, des indications précises.

2° La réduction de prix I de revient qui a été réalisée, grâce à cet accroissement de production, compense, jusqu'à présent, les charges nouvelles de l'industrie.

D'autre part, le nombre élevé de commandes 201 que nous enregistrons journellement nous donne la certitude de ne pas ralentir notre activité de fabrication en Septembre et, par suite, de ne pas avoir à augmenter les prix actuels jusqu'au Salon.

3° Tous les modèles 201 actuellement livrés par PEUGEOT, seront présentés au Salon prochain sans aucune modification.

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M. André Garnier-Gcoff roy, à La Madeleine. Mme Helfer, au château de Mre-leDolcnt. ̃ Mme Maurice Hériard, au Coteau-deSaint-Brice.

Mme Alfred d'H&Udans, a Irouville. Mme Lucien Haas, à Montmorency. i M. Jagou, à La Baule.

Mme la comtesse de hergorlay, née La Rochefoucauld, au château Bcvtan-

gles.

i Mme Albert Kauffmann, à Drau ville Mme Robert Lemaignen, an château de Margency,

I M. Jean Le Brun, a Molle. I Mme Joseph Lafoml, a Bagneres-deLuchon.

M. A. Lespinasse, à Melun.

M le vicomte et Mme la vicomtesse Yvon de La Rochebrochard, à Beno-

det.

M me Robert de La Hamayde, au château de Place-Boutbier.

i M de La Fournièrc, à Saint-Dizier. M le comte de Luppé, a Beaurepaire. I M. le vice-amiral P.. Le Bris, à Hossc-

goï.'

I MinT'de Lestclley, à Meylan.

j Mme Lct'ort, à Sougé. Mme Le Coq de Kcrland, a Cabourg. I Mme de Lavrignais, à Lourdes. M. Robert de Dencquesaing, pondu vne. -i.i -vr- Mme" la comtesse de Lcsdain, à .Nice. M. Lucien Laveissière, au château de La MofhfcrC.routellc.

Mme Lion, à Fontainebleau.

Mme A.-R. Lortet. à Antines.

M. André-Lazard, au .ebaieau de Mont'iove. $ $ î t

M1! Pierre ;Lambert-ïranchard, aux

Grandes-Ventes.

M. Lejenne, à Ambazac.

M. Georges Laflèche, à Trebeurden. M. Maurice Louise, à Jativa.

M. le marquis de Maupas, à Barètes. M. le comte de Merlemont, au château de la Pierre. ̃• Mme l'aniirale Mclchior, a Labergement-Sainte-Marie.

M. Mallison, a Aix-les-Bains. M. de Montlebert. à Caen.

Mme Maurice Morin, à Royan-Fontail»

lac.

Mme la comtesse Charles de Monta-' lembert. au Coudray.

Mme Meyer-Borel, au château de Quenet. Mme la comtesse de Montlaiir, neePcreira Pinto, au château de la Thibaudière.

M. Georges Migot, à Villemeux-sur-

Eure.

M.'le docteur H.-B. de Marville, à Bourbon-Lancy. < M. A. Moûlierac, à Xice.

Mme la comtesse Th. d'Oilhamson, au château de Saint-Vrain.

M. le capitaine Olleris, à Montgacon. M. Marcel Piuchart-Deuy, à Ablis. Mme la marquise de Pindra}--d'Am- belle, à Bazoycs-en-Pareds.

Mme Porges, à Versailles. ̃̃ i d'Olonnc. Mlle Odette de Peyronnet, au château de la Baronnie.

M de Piédoue d'Héritot, à Lourdes. Mme H, du Pasquier, à l'Abbaye-de- Pontigny,, Mme Jean Pruniere, a Guimps. MoiocCharles Perrin, à Versailles. ̃•M; le' baron <le-Picrrebourg, a Lourdes. M. Georges Pierfitte, à Toulouse. > Mme Portaels. à Nancy.

M. Paul Parcollct, à Langres. ,<

Mme la comtesse Paul de Quinsortas, au château de Mérieu.

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M. et Mme Joseph Rambaud, à Bue. ,` M. Charles Richer-Delavau, au château de Mauranne.

M. Edmond des Robert, à Bourg-lesValence.. r

Mme la vicomtesse de Rilwiins, à Blois. Mme la baronne de Rothiaeob, à Saint-' Raphaël. '̃̃

Mme Armand Seligiiian, à Biarritz. Mme Marcel Schocn, à Port-Manec'h.

Aux « tgnames »

Rose Macaulay,

Version française de Louis Postif


M. le vicomte R. de Soultrait, au chà•teau de Dornes.

M. Ieflieutenant-colonel.de Saint-Hillier, "au château Je Lys. •̃> Mme Léon Sej{ard, à Wissant.

Mlle Sirié, à Saint-Honoré-les-Bains. M. G. de Saint-Victor, à Portiragnes. M. et Mme V.-P. Souras, à Saint-Jeañ de-Luz.

Mme la comtesse Saint-Mathieu, au château de Joncherolles..

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M. P.I. Voruz de Vaux, au château de ̃ la Haute-Robcrdière. ̃ M- le capitaine Cli. Vallpe, à Vouzei-on. M. Joseph Valette, à Àtîtiecy. -t M. le baron de Vulliod,. à. Flocensac.. M. Ernest Vilgrain, à Marlotte, M. Charles Volet, à Sèvres. < JÏ. Velletaz, à. Saint-PieVre^dlAlbigny. M. Henri Waldmanu, au château de Vérnand,

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