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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1930-08-02

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 02 août 1930

Description : 1930/08/02 (Numéro 214).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2963127

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE Ï>E FIGARO

"<~osct*tj: ̃ ̃̃̃̃-̃ > g

PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. La Saison. PAGE 3. Paul Lesourd La Semaine sociale de Marseille. Les assurances sociales. La Vie universitaire. Dernière Heure sportive: Un discours du roi d'Angleterre. Dernière Heure.

PAGE 4. Ch. Dauzats Académie des inscriptions. La Revue de la presse. La Vie sportive.

PAGE 5. Lancelot Défense de la langue française. Alcanter de Brahm Michelet, romancier. Henry Lyonnet Le théâtre pendant les Trois Glorieuses. Fernand Vanderem Choses et gens de lettres. Gaston Picard Comment l'idée des « pupazzi » vint à' Lemercier de Neuville.

PAGE 6. Hubert Morand La Vie intellectuelle en province. Maurice Levaillant Lectures françaises. Les Alguazils Courrier des lettres. Marc Varenne Les livres du jour.

PAGE 7. La Bourse La Cote dfis valeurs.

.«.> Le programmé des spectacles. Courrier des

théâtres: Les Courses. Déplacements et "V 'villégiatures des abonnés de Figaro.

LA POLITIQUE j

0 l

La Journée communiste

Vv. ^IPil Les communistes avaient organisé une

^=c|§|è journée qui a été fort calme. Ils re-

connaissent d'ailleurs avec franchise

que les mesures d'ordre, contre les-

quelles ils protestent, ont contribué depuis l'an dernier à éloigner un certain nombre de citoyens des manifestations. Ils en prennent leur parti et ils ne prétendent pas que la révolution se fera en un jour. Les militants ont été déjà alertés le 1" mai. II était bien tôt pour recommencer. Peut-être les communistes n'y auraient-ils pas songé si les assurances sociales ne leur avaient fourni une occasion. On doit donc compter parmi les innombrables bienfaits de cette loi mal conçue la tentative du 1" août. Si- les onynunistes sont décidés à dévorer la société et paraissent accepter philosophiquement les délais que cette même société leur impose, les socialistes font montre d'une indignation véhémente. Ils ne trouvent pas de termes pour qualifier les arrestations préventives. Ils s'en prennent au gouvernement. à la police. Ils en oublient les vacances de la légalité qui leur sont chères et réclament à la fois la justice et la liberté. Ils tiennent à prouver qu'ils sont les fidèles alliés des communistes et que la révolution leur est aussi chère qu'aux disciples de Moscou.

C'est le principal enseignement de cette journée. On y peut saisir les rapports singuliers qui unissent les socialistes et les communistes. Entre eux il y a des querelles de méthode et même parfois de vio- lentes discordes. Mais les communistes savent que les socialistes finiront toujours par suivre, et c'est eux qui dirigent le mouvement. Les deux partis de la révolution se complètent merveilleusement l'un l'autre. Tandis que le socialisme est considéré avec mansuétude, par les parlementaires et par les snobs. il travaille à la désorganisation sociale de toutes ses forces et il est en fait asservi au communisme qui l'intimide et le domine. Il faut reconnaître que les communistes ont un certain art pour exploiter les socialistes. Ils se sont servis de ces auxiliaires pour faire voter la loi sur les assurances sociales. Une fois la loi votée, ils ont jeté le trouble, utilisé les mécontentements ouvriers, provoqué les grèves. La C.G.T. et les socialistes, qui s'enorgueillissent de la loi, ne bronchent pas. Ils ont préparé le terrain. Les communistes tirent parti des circonstances. lis se moquent d'accroître les difficultés économiques et de faire monter le prix de ia vie. Grâce aux lois votées sur l'initiative de la C.G.T. et de la 11° Internationale, ils trouvent des occasions nouvelles d'agitation.

Dans la région du Nord, les communistes étaient moins puissants que leurs alliés. Mais les socialistes viennent de se charger eux-mêmes d'améliorer la j situation des bolchevistes. Ils ont déclaré la grève à Lille. Ce sont aujourd'hui les communistes qui la j déclarent à Tourcoing. La C.G.T. a peur de passer pour tiède. Elle tient à prouver qu'elle est capable, elle aussi, de créer de l'agitation. Mais quand elle réussit à provoquer le désordre, c'est le communisme qui en profite. Les socialistes, en raison même de leur situation dans l'Etat, sont à même d'obtenir des lois dissolvantes. Par les dégâts qu'ils accomplissent selon les formes parlementaires. Ils sont les éclaireurs du communisme.

Ainsi, par le jeu alterné de l'étatisme et des manifestations révolutionnaires, les deux partis marxistes collaborent efficacement. La politique simpliste qui consiste à favoriser les socialistes pour affaiblir les communistes est d'une naïveté extravagante c'est le socialisme qui ouvre les portes, mais ce sont les communistes qui entrent dans la maison. ̃ André Chaumeix..

Le glissement à droite des partis allemands L'évolution qui se manifeste en Allemagne, à l'approche des élections du 14 septembre, est à la fois de plus en plus nette, et de plus en plus inquiétante. Elle se résume en un mot glissement à droite a peu prés général.

Nous avons vu les démocrates se joindre à l'Ordre des Jeunes-Allemands pour constituer-te parti (le l'Etal et modifier ainsi profondément la position qu'ils avaient prise jusqu'à présent dans la carie politique des partis. De la droite i la gauche, la série des partis modérés s'énonçait, dans l'ancien Reichstag, de la façon suivante populistes. centre, démocrates. Dans le prochain Reichstag, elle s'énoncera sans doute populistes, parti de l'Etat, centre. En d'autres termes, les démocrates se trouveront désormais à la droite du centre, au lieu d'être à sa gauche.

Le centre lui-même, de son côté, semble se diriger vers la droite. On n'a pas entendu, sans surprise, Mgr Kaas, président du parti catholique, dans un très long discours, prononcé le 29 juillet, devant le» comité, directeur du parti, Jancer un avertissement solennel aux socialistes. Il a adressé à la social-démocratie un ultimatum en règle, dont voici les termes

« Lors du vote qui a précédé la dissolution du 1 Reichstag, tout le groupe socialiste a voté avec M. I Hugenberg contre le chancelier centriste, docteur Bruning, et le président du conseil prussien, M. Braun, ainsi que le leader du groupe parlementaire socialiste au Landtag prussien, M. Heimann, ont également voté contre le chancelier Bruning, c'est-à-dire contre le représentant de ce même parti avec lequel ils sont alliés dans la coalition prussienne. J'espère que le parti socialiste, au moins dans ses milieux dirigeants, ne se fait pas d'illusions sur le fait qu'à l'avenir, en Prusse, la politique de coalition avec les socialistes deviendrait une impossibilité psychologique et politique si, dans le Reich, des événements de ce genre se reproduisaient. Les socialistes s'exagéreraient la force de résistance de 4a coalition prussienne, s'ils croyaient pouvoir la mettre une fois encore à pareille épreuve. »

Ce qui revient à dire « Ou bien vous voterez pour le cabinet Bruning, ou bien nous dénoncerons la coalition prussienne, » Or, c'est là un fait très grave, car la coalition prussienne, composée du centre, des démocrates et des socialistes, est le seul élément stable dans la politique allemande, Je seul facteur qui ait permis de répuhlicauiser tant soit peu les institutions administratives, judicîairës'et politiques. C'est bien pour cela, d'ailletrrs, que les nationalistes se sont si désespérément efforcés de décider le centre à rompre la coalition prussienne, et à se rallier au bloc bourgeois en Prusse comme dans le Reich. Si les socialistes ne cèdent pas, et ils ne peuvent guère céder, ils risquent fort d'être exclus de la dernière citadelle qu'ils occupaient, et de la plus importante. Comme, d'autre part, il y a peu de chances pour qu'ils participent de nouveau au pouvoir dans le Reich dans les prochaines années, on voit qu'au total, Je regroupement qui s'opère au sein des partis bourgeois aboutit à mettre les socialistes à l'écart d'une façon définitive.

La conclusion, c'est que le plan de M. Hugenberg, qui consistait à provoquer la dissolution du Reichstag, pour faire sortir des urnes électorales un Reichstag plus ingouvernable encore, semhje devoir réussir. Car si l'on a, d'une part, 100 ou 120 nationaux-socialistes et communistes qui conjugueront leurs efforts pour rendre tout travail parlementaire impossible, et, d'autre part, 150 socialistes mis en quarantaine par les partis bourgeois et ne voulant ni ne pouvant voter pour un cabinet bourgeois, il est clair que ce cabinet sera réduit à l'impuissance et .que J'Allemagne .sera plongée dans une crise qui tournera très vite au chaos. Alors, pour en sortir. il ne restera d'autre recours qu'une dictature, qui sera d'autant plus facile à instituer que le discrédit du régime parlementaire sera plus grand. Et déjà, dans J'omjiré, les Hugenberg et les Hitler fourbissent leurs armes,

EN MARGE

CHEMINÉES

Evidemment, les architectes sont de grands hommes 1 nous leur devons les ruines. Dès que leurs monuments sont repris par la nature et par le temps, ils deviennent harmonieux. La misère, la destruction les parent d'un te! charme que l'on se demande si les cataclysmes, les révolutions ne sont pas suscités par ia toute-puissante Beauté contre les murs neufs.

Le communisme, seul, pourrait applaudir aux der- niers « buildings » Emigrez vers ces quartiers nou- veaux où l'air est si pur que les pièces n'en contien- nent que quelques centimètres cubes, quittez votre vieille habitation où vous pestiez contre rinconfort visitez une de ces cités-ruches hautes de huit étages où la crise des domestiques semble résolue par la suppression de leurs chambres affrontez ce saint Pierre en iupor. qui vous reçoit en supputant le denier à Dieu". Si iïmpreîsion est bonne, on vous, annoncera d'abord « Tout le confort » C'est-à-dire un fourneau à gaz, un robinet d'eau chaude, un ascenseur à tout faire, un calorifère. Mais, direz-vous timidement, après avoir vu quelques-uns de ces appartements si pareils qu'on les croirait multipliés par des miroirs, mais. où sont ies cheminées ? Les cheminées, cela ne se fait plus, il y a Je « chauffage central ». Ah que l'individu devient peu de chose Vous vous indignez. Quoi à toute heure, en toute saison, il faudra subir la même température que le voisin. Geler au printemps, à l'automne Vous traversez une crise de poésie facile. fumées, belles flammes, hasards du coin du feu, tisons du crépuscule, rêves à demi consumés, et vous concluez tristement avec les pompiers les foyers sont détruits

Dominique André.

lie difigetîii*«;ît.-100»

a atterri à f ontréal Le dirigeable britannique R-100, terminant son voyage Londres-Montréal, a atterri hier matin vendredi, à !) h. 20 (heure française) à l'aérodrome

de Saint-Hubert.

ri avait quitté Cardington mardi matin, a 3 h. 45. C'est donc 77 heures et 35 minutes après son départ que le dirigeable a repris coutact avec^e sol. [.es dernières' heures de vol, ainsi que nous l'avons (lit hier, furent particulièrement pénibles. Après avoir traversé une zone de brouillard cl subi des vents contraires qui retardèrent sensiblement son arrivée, le dirigeable essuya un orage violent, au cours duquel l'un de ses ailerons fut endommagé. Du coup, sa vitesse se trouva très réduite et son retard s'accentua.

En vol, on procéda à des réparations provisoires et l'aéronef poursuivit sa route vers Montréal, évoluant à faible hauteur, à petite vitesse et dans une position quelque peu inclinée sur le côté par suite des dommages qu'il avait subis.

C'est ainsi qu'il survola Montréal, aux environs duquel on le vit évoluer pendant un bon moment, attendant l'instant propice pour l'atterrissage, Ce)uuci s'eE&dtuà; à 4 hV:2"0 (heure locale,), an petit jour, devant plusieurs milliers de spectateurs enthousiastes que l'attente et les émotions n'avaient pas rebutés.

Tandis que les docteurs et les douaniers faisaient subir aux passagers l'examen d'usage, sur la plateforme du mât d'amarrage du ft-100 le commandant R. B. Comore déclara devant le microphone que l'avarie survenue à l'aileron élait sans gravité, mais qu'elle avait été combinée avec un temps particulièrement mauvais qui avait retardé de six heures la durée du voyage du dirigeable. Le major G. H. Scott, qui assistait le commandant Booth pendant la traversée, déclara ensuite que passagers et équipage avaient bien dormi et bien mangé pendant tout le temps, en comparaison des conditions supportées à bord du R-34 lorsque ce dernier effectua le voyage d'Ecosse aux Etats- Unis en 1919.

Les passagers et les membres de l'équipage descendirent ensuite de la plate-forme du mât d'amarrage par un ascenseur. fis furent reçus officiellement par des représentants des autorités canadiennes et de la marine américaine.

Le fi-100 commencé immédiatement son réapprovisionnement en combustible qui sera sans doule terminé aujourd'hui.

Dès que les réparations seront terminées, le dirigeable reprendra son vu) pour Toronto, puis pour les chutes du Niagara.

Le 15 août, le R-100 devrait êtec prêt pour prendre le- chemin du retoui-cet rentrer en Angleterre. D'après un rapport du ministère de t'air britannique, le voyage du ft-ÏOO a" pris exactement 79 heures, dont 8 heures. <m,t été perdues à réparer 1 l'aileron.' La distïnee-'partoufue par le R-100 est de 2.970 milles marins, soit 5.503 kilomètres 410. A la fin du vol, les réservoirs contenaient encore cinq tonnes d'essence.1 En dépit des nuages très bas et parfois du brouillard. ainsi que de l'orage, le dirigeable n'a jamais dévié de sa course de plus de quelques milles. Les nuages bas et le brouillard ont permis de recueillit-, grâce à .la forme du dirigeable et à son système de canalisation, plus de deux tonnes d'oau. 11 n'a jamais été nécessaire de recourir à là chaleur artificielle en faisant fonctionner les radiateurs électriques, et la nourriture a toujours été servie chaude avec abondance. Celle traversée de l'Atlantique est la dixième effectuée par un dirigeable.

La traversée a éié accomplie, en effet, deux fois par le major Scott, avec le dirigeable britannique /f-34 une fois par le Z-h' 3, devenu depuis LosAngcles. et six fois par Je docteur Eckencr avec le G raf -Zeppelin.

Le /?-34. parti de East-Fortune (Ecosse), le 1" juillet 1919, arriva à Roosevelt-Ficld le 7 juillet, »près avoir couvert. une 'distance de fi.900 kilomètres en 108 heures VI mir/iites le voyage de retour s'effectua en 74 heures' 56 minutes.

Le Z-fi 3, partit de Frjedrichshafen le 12 octobre 1 924, s'amarra à Lakeljurst 81 heures plus tard, ayant accompli la distance de 8.200 kilomètres. Enfin le Graf-ZeppeUzi. piloté par le docteur Eckener. effectua son premier voyage en 111 heures 40 minutes pour une distance approximative de 10.000 kilomètres. Parti le 11 octobre 1928 de Friedrichshafcn, il arriva à Lakehurst le 15, pour revenir le 31 octobre à son point de départ. En 1929, il quitta sa base allemande le 31 juillet pour arriver à Lakehurst le 4 août, ayant accompli la. traversée de côte à côte en 67 heures 50 minutes et .,1e voyage, total en 93 heures. Le voyage de retour s'effectua en 55 heures 24 I minutes.

Le dirigeable commença alors le tour du monde le 14 août, atteignant Lakehurst vingt jours plus tard, après avoir visité le Japon. Puis, avec vingtdeux passagers, il partit le 1" septembre de la station américaine pour se poser à Friedrichshafen le 4 septembre.

Le dernier voyage du zeppelin au-dessus de l'Atlantique nord prend place après sa visite en Amérique du Sud. L'aéronef quitta Lakehurst le ̃ 2 juin dernier et arriva ie 7 à Friedrichshafen.

Le Roi des Belges >

docteur ;<( honoris causa » de F Université de Paris

Le Conseil de l'Université a conféré le titre de j docteur honoris causa de l'Université de Paris à S. M. Albert I". roi des Belges MM. Bonfante, professeur de droit romain à l'Université de Rome Zwaarderiaker, professeur de physiologie à ia Faculté de médecine d'Utrecht; P. Zeeman, professeur d'électricité à l'Université d'Amsterdam, prix Nobel de physique Zielinski, professeur de philologie classique à l'Université dé, Varsovie Dewey, professeur de philosophie 'à l'Université de Chicago. En prenant cette décision, le Conseil de l'Université « a été heureux de pouvoir rendre hommage au noble souverain de la' nation amie, haut protecteur de la culture' intellectuelle, ainsi qu'à des savants éminents dont les travaux et les découvertes scientifiques ont enrichi l'humanité ».

BILLET DE MINUIT Pégase sous- marin

On vient de lancer, à Saint-Nazaire, un sousmarin. Il s'appelle Pégase.,

Le bon Horace déjà s'étonnait de l'audace de la race humaine et du premier mortel qui eût osé se risquer sur les mers il pensait qu'un airain triple, et qui est demeuré fameux, entourait le coeur de ce marin. Que dirait-il des matelots qui, de nos jours, naviguent sous les flots et qui, au sens propre des termes, respirent dans un triple acier ? Ils voguent sous les Sirènes et dédaignent leur voix, en contemplant au fond des mers les épaves que traversent de grands poissons et d'où s'épanchent, sur le roc ou sur le sable, la mélancolie des espérances noyées et des trésors perdus.

Mais le célèbre cheval ailé ? Que va faire Pégase sous les ondes ? Est-ce son élément et ne craignez-vous pas qu'il s'enrhume en de pareils plongeons ? Ce sous-marin, que ne l'a-t-on nommé Neptune ? Il eût soudain jailli de l'abîme, pour crier son Quos ego, ce qui est, je crois en la maThre, une façon d'arraisonner. Mais Pégase ? C'est vers ie ciel qu'il a coutume de s'envoler.

Pour ouvrir de l'azur le triomphe et les fêtes Et faire au ciel régner le chant des passions, Toi qui sais sur ton dos emporter les poètes Dans le désert fleuri de constellations,

Pégase, beau cheval. il manquait à ta gloire Qu'on fît de ta double aile une double nageoire. Aux jours mauvais de la famine, déjà Hugo avait tenté de le mettre à la broche « afin de vous servir une aile de cheval », et voici qu'on l'empoissonne.

Au demeurant, le sous-marin qui abandonne la surface pour s'élancer dans le gouffre n'est-il pas comme le reflet de Pégase qui s'envole vers le soleil ? C'est une belle symétrie que, tous deux dans le bleu, l'un bondisse au zénith quand l'autre fond au nadir ? Et, selon la remarque de M. Abel Hermant, on rencontre tant de personnes qui, pour parler avec élégance, prennent le nadir pour le zénith et leurs pieds pour leur tête, qu'il est encore plus aisé de confondre ta trajectoires du cheval et'dii sous-marin. N'est-ce pas d'ailleurs le même bel élan qui emporté l'iiti comme l'autre ? Le soleil où se ruent Cheval et matelots, La Gloire, est dans le ciel comme elle est sous les [flots.

Tristan Derème.

La condamnation

du nageur Guvelier eonfirmée Weissenfeld, 1e' août. Le procès en appel du nageur français Cuvelier qui avait été condamné, par le tribunal d'urgence de Zeitz, à quatre mois de prison, a commencé ce matin à 8 heures devant le tribunal de Weissenfeld.

Après lecture du jugement du tribunal d'urgence, le président se tourne vers Cuvelier. Celui-ci explique, par le truchement d'un interprèle, un professeur à l'Université de Leipzig, qu'il est employé de banque à Roubaix. Puis il expose comment les choses se sont passées.

Le président lui montre le couteau, un couteau long.de 25 centimètres, à cran d'arrêt.' i.= ̃«,;Cp. couteau ne m'appartient pas. répond Cuvelier. Au reste, je n'avais pas de couteau, et personne dans notre, équipe n'avait (le couteau. » De vifs incidents éclatent pendant la déposition d'une jeune Allemande qui affirme la non culpabilité de Cuvelier.

L'avocat de Cuvelier intervient ensuite pour dire qu'un assistant se rend à chaque instant dans le local réservé aux témoins nationaux-socialistes pour les mettre au courant de la marche du procès. On fait avancer l'individu désigné par l'avocat et l'on s'aperçoit qu'il s'agit du greffier Hauck, greffier préposé aux débats et qui a appartenu autrefois au parti national socialiste. Il est aussitôt invité à quitter la salle par le président du tribunal, et on annonce qu'il sera poursuivi disciplinaircment et révoqué.

Ces incidents terminés, le président fait une expérience intéressante il invite Cuvelier à se placer à côté du témoin Duyssen, national-socialiste. On constate qu'il existe entre Cuvelier et Je témoin une ressemblance frappante, au point qu'on les prendrait pour deux frères. La ressemblance est telle que le procureur de la République se lève et dit « Si ce n'est pas Cuvelier qui a donné le coup de couteau à Schrœder, je suis d'avis que cela ne peut être que le témoin Duyssen. »

Est-ce vous -qui avez frappé Schrœder? est-il demandé au témoin. Celui-ci répond non de la

main.

L'audience de l'après-midi commença par l'audition d'un grand nombre de témoins, en majorité favorables à notre compatriote.

Après une courte pause, M' Blume, avocat de Cuvelier. prend la parole et demande que soit levé purement et simplement le premier jugement frappant Cuvelier d'une peine de quatre mois de prison.

Le procureur de la République prononce ensuite son réquisitoire. Il continue à croire à la culpabilité de Cuvelier et il requiert une amende de 300 marks. Si, cependant, le tribunal voulait absolument appliquer une peine de prison, il s'oppose il ce que celle-ci soit supérieure à trois mois. Le tribunal se retire alors pour délibérer et, contre toute prévision, confirme purement et simplement le jugement du tribunal d'urgence. Cuvelier est condamné à quatre mois de prison.

prnée «révolutionnaire» du Premier Août

Calme complet à Paris et en province Trois tués en Cochinchine

Si l'on excepte une recrudescence des grèves dans la région du Nord, on peut clore par un indéniable fiasco la journée communiste d'hier, tant en France qu'à l'étranger.

Malheureusement nos colonies ne sont pas demeurées exemptes d'événements sanglants. Aux termes du communiqué du ministère des colonies que l'on trouvera plus loin une émeute s'est produite en Cochinchine et trois indigènes eut été tués par la garde civile, débordée. Nos avertissements et nos craintes ne cessent de trouver dans îes faits leur cruelle justification.

A Paris même, les très sages et très énergiques mesures prises par JIM. Tardieu et Chiappe, en plein accord avec le gouvernement militaire, ont produit le plus heureux effet. Nul sectateur de Moscou n'a esquissé la moindre tentative de manifestation cent arrestations et l'absence quaslt totale d'auditeurs aux meetings annoncés constituent tout l'actif de cette. démonstration de masses que le soleil salua splendide rentrée de ses rayons narquois.

L'attention- des Soviets se relâche rarement quand il s'agit de nos ports de guerre à Toulon, des tracts antimilitaristes ont été distribués discrètement et de petites affiches ont été apposées sur les murs, à Toulon et à la Seyne, conviant les équipages des navires de la marine nationale et de la marine de commerce à descendre de leur bord pour manifester. Ces appels demeurèrent vains, aucun incident ne se produisit et les affiches subversives furent lacérées par la police. La vigilance bolcheviste est néanmoins à noter en cette date oit la révolution commémore à sa manière 1914. Mais ne passons pas sous silence cette informatiou savoureuse émanant de Moscou et que le correspondant du Daily Express dans cette ville télégraphie à son journal: « Cinquante et un avions ont été présentés à l'armée rouge par la Société de défense civile pour marquer la protestation du prolétariat, en cette journée internationale, contre les guerres impérialistes. Des meetings monstres et des cortèges se déroulèrent à Moscou, après les heures réglementaires de travail, afin de bien faire ressortir la solidarité prolétarienne dans l'état de préparation des Soviets pour la lutte en faveur de la paix sous le drapeau rouge international. » Voilà une lutte « en faveur de la paix »' qui n'exclut ni le vocabulaire guerrier ni la pré,j)$r,ajti.on -d'escadrilles aériennes. -M. Cachih, «o<de telles nouvelles, doit tressaillir de joie sous son uniforme de cosaque de Lénine.

Il est incontestable que le malaise économique suscité par la néfaste loi des assurances sociales fournissait aux meneurs communistes un terrain de propagande particulièrement favorable. L'étendue de leur échec se mesure précisément à celle de leurs chances. Les ouvriers français, à quelque corporation qu'ils appartinssent, -ont poursuivi leur tâche quotidienne et c'est vainement qu'après avoir durant plusieurs semaines prodigué des excitations venimeuses les hommes à tout faire de Moscou ont tenté de soulever leurs lecteurs à propos des arrestations préventives » d'avanthier. Le bon sens de nos travailleurs résiste mieux que jamais.

Ajoutons que le ministère 'des postes nous transmet une communication attendue. Les postes de la tour Eiffel et de l'Ecole supérieure des P.T.T. ne radiodiffuseront demain ni les discours de la manifestation socialiste, ni le chant: de Vluleruationale, ni l'allocution du délégué allemand. Seule une partie du programme artistique s'emparera des cndes sonores. Nous sommes heureux d'avoir provoqué cette précision qui s'imposait.

i Gaëtan Sanvoisiii.

LA JOURNEE A PARIS

Hier, ainsi qu'il avai-f clé prévu, les travailleurs n'ont pas bougé. A la première heure, un service d'ordre important, composé de gardiens de la paix, de gardes mobiles, de gardes républicains, avait pris position sur de nombreux, points des principales voies de la capitale. Place de l'Opéra, .-carrefour Drouot. porte Saint-Martin, place de la: République, les faisceaux étaient formes cependant que des agents de police vigilants arpentaient les boulevards, allant de puits en puits sur les chantiers du métropolitain, prêts à intervenir.

A proximité, des camions automobiles stationnaient pour parer à toute surprise en transportant lu cas échéant des renforts sur les points menaces. La banlieue n'avait pas échappé à la. vigilance de M. Chiappe et dans tontes les- agglomérations industrielles les gardes mobiles en tenue de -campagne veillaient au maintien de l'ordre. C'est sons cet appareil policier impressionnant que les ouvriers, les employés, les fonctionnaires, qui ne partaient pas en vacances, se sont rendus tranquillement. à leur travail.

Ricnlôt tout In inonde élait à la besogne, chauffeurs de taxis et « gars » du bâtiment, qui se flattent pourtant d'èlre à l'avant-garde du prolétariat révolutionnaire, comme les autres.

Afin de juger par lui-même de l'exécution des ordres donnés, M. Chiappe en personne faisait, dès six heures du matin, une tournée d'inspection. Il se rendait compte ainsi de l'efficacité (tes précautions prises, et bientôt la préfecture pouvait rédiger un communiqué optimiste affirmant que Paris et la banlieue présentaient dans la matinée leur physionomie normale.

Durant celte inspection de M. Chiappe, plusieurs arrestations étaient opérées, et c'çst ainsi que des militants comme MM. Manguin, Dudilleux, Mus, Théodore étaient mis dans l'impossibilité d'exciter les ouvriers.

Un peu après midi, la préfecture de police faisait le communique suivant:

« Accompagné de M. Paul Guiehard, directeur général de la police municipale. M. Jean Chiappo n procédé ce matin, dès six heures, à une tourné- dans Paris et dans la banlieue pour se rendre compte par lui-même que ses instructions concernant tes mesures d'ordre avaient été fidèlement exécutées.

» D'après les renseignements reçus à midi, le plus grand calme règne partout. Les ouvriers ont pris le travail ce matin au complet. A l'intérieur des quatre-vingt-dix usines les plus importantes de l'agglomération parisienne, on ne signale aucune | abstention et le mot d'ordre de manifester n'a reçu aucune application.

I :> Il n'v a rie défection que (huis quelques chan-


liors du bàtinu\'Vt, où, d'ailleurs, certains entrepre- neurs avaient laissé à leurs ouvriers latitude de de ne pas venir. Pas de manquants dans les transports en commun. Les services publics fonction-

nent norinnlem-ent.

De son côte, le ministère de Pin lé rieur connnuniquait cette- note

« Ce matin. à Paris e! en banlieue, dans les

usines, k< chômage a été insignifiant. Les services de transports publics ainsi <iiu- les taxis ont fonei.'oïin'tî- no:n:'lcineiil. > Le .mouvement n'a pas touché la métallurgie! :t seules ([t'ek^ies défecliou.s ont été "signalées dans le bâtiment,

Kn province, dans tes grands centres ouvriers

tels que Lille, le Havre. Saiiit-Eiiennc, Rouen. Halnun, Limoges, Troycs, cit., !a situation est demeu-

rée calme. On ne signale aucun incident. »

r('e DES MEETINGS SANS AUDITEURS

Ce calme constaté :'i la fois par la préfecture de

police et le ministère de l'intérieur n'était pas le

calme .qui précède la iempèie.

Certîs, on aurait pu cioire que les militants

Ccrl~ on aunlÎl pu {~I{)i1'(' que les mililanls

communistes allaient, au cours de l'après-midi, déployer tous leurs efiorts pour réchauffer le zèle U6 leur;; partisans et réveiller l'ardeur combative 1 «le leurs "uonpes. On s'attendait à les voir prodiguer pariout des encouragements et des exnprtartions, afin d'en traîner les ouvriers, sinon a manifester « sur le tas », tout au moins à se rendre ai'x différents meetings, organisés vers la fin de la journée. Pourtajil il n'en fut rien et, sauf quelques incidents anodins, l'après-midi lut aussi calme que la matinée.

11 est vrai que quelques nouvelles' arrestations, opérée. opportunément, avaient refroidi les plus exaltés. Enfin, si h.i chefs communistes pensaient se rattraper avec les meetings, ils ont dû éprouver une cruelle déception.

Jamais, eu effet, les appels du parti communiste ne s'étaient heurtés à pareille indifférence de la classe ouvrière.

̃ Rue de la Grange-aux-Belles. au meeting des ouvriers du bâtiment ci des terrassiers, les orateurs. MM. Heulet et Claveni, pérorèrent devant 250 auditeurs à la Bcllevilloise, il y avait 150 combattants du 1" acùt, pas du tout enthousiastes boulevard de l'Hôpital, environ 35, et rue Cumbronne, FI peu près une vingtaine.

C'est assez dire qu'aucun incident ne marqua la sortie de ces réunions, d'où les' manifestants s'en furent, un peu honteux eux-mêmes du nouveau four noir du parti de M. Cachin,

LES POURSUITES

CONTRE «L'HUMANITE » '1

'M. Villette, juge d'instruction, a inculpé, .hier, de provocation de nii'l.ïtflJres à dèsobéissukc'e

dans un but de propagande' anarchiste, M. Ernest

Xlêrel-Vivoz. ciseleur, à Champigiiy,. âgé trente-

neuf ans, gérant de VHtinUinitc. ,~S\. Mercl-Vivoz a déclaré qu'il ne répondrait quo devant M" André Berthon, son avocat. Il a été. écroué à la prison de. la Santé..

LES INCIDENTS D'INDOCHINE

Le ministère des colonies nous communique la note suivante

« Depuis quelques jours, une campagne très active 'par distribution de tracts était faite en Indochine parmi les indigènes, en vue de provoquer une agitation dans la colonie, à l'occasion de la journée du l"r août.

» Malgré celte propagande, extrêmement active; le gouverneur général, à la fin uc la journée, informait le 'ministre des colonies que. sauf un incident sérieux en Cocninehiiie, une tentative de grève à Virth et une manifestation, aussitôt dissoute, en Annani. l'ordre n'avait cesse de régner le 1" août sur toute l'étendue de la colonie,

» ̃ L'incident survenu en C.ochinchine, dans ta province de Travinh, à Cang-Long, acte provoqué par un rassemblement devant .a délégation tu deux colonnes de manifestants qui, malgré la patience des autorités cl leurs exhortations, ont tenté de déborder la garde civile, obligée, après sommations réglementaires, dr faire usage des armes. Trois .indigènes ont été tués, dix blessés et vingt ont été arrêtés. Le principal meneur est parmi les blessés. ̃>

DES BAGARRES .A.BERLIN

Bkuun, Vf 'août., Sociaux démocrates. et. communistes ont organisé pour ce soir deux grandes

jnanife;;l;:iious contre la guerre, les sociaux dé-

mocrates à Lusgarien, lq.s communistes à la Win-

lerfeld Phiiz. La police a pris des mesures très importantes pour éviter des incidents graves. Vers 21 heures, on signale que des bagarres ont éclaté entre la police et tes communistes. Des niainfestants qui chantaient des chants révolutionnaires ont été dispersés par la police montée. In certain nombre d'arrestations ont été opérées. On ne signale pas encore de blessés.

La réorganisation du marché financier Xi. Pelsche, sous-secrétaire d'Kfat aux finances, reçu hier matin MM. Thierrée et de Hivaiul, présidents des deux syndicats de la coulisse, accompagnés de M. Bachelel. trésorier du synilicat du ternie, qui lui ont donné communication de l'ordre du jour volé la veille par l'assemblée générale des deux syndicats des banquiers en valeurs et au comptant.

Cette assemblée a donné aux deux chambres syndicales l'autorisation de poursuivre les pourparlers avec l'adminisralion des finances en vue d'arriver à la constitution de la corporation en un syndicat unique en corrélation avec les mesures nécessaires au développement de l'activité du marché en banque.

Les présidents des. deux associations ont fait connaître, n M. Prtsrhe que cet ordre du jour avait été adopté à ̃̃l'unnnimité moins quatre voix,, ce qïii manifeste nettement la volonté de 'la corporation. Mi T.(fdir;n avait envoyé un i'ebrêsênfanf. M. Briand élsll représenté par M. Hcâin, chargé dé mission M. lienurd, préfet, de là Seine, par M. Bodereau,' et M. Jean Chiappe, préfet de police, par .M. Aron.

Assistaient notamment à là cérémonie Mil." Raoul Péret," garde des sceaux Pierre Laval, ministre du iravnil Hené Manant, sous-secrétaire d'Etat dé. l'intérieur.; Donal-Guigiic, procureur général, et Pressard, procureur de la République.

Présentation de Collections BKAXDT. 1(1. rue de la Paix, actuellement. KOVliKUHKS MAX, 1!), avenue Matignon, actuel- lement.

CHK1U1T (Mme Worinser), 21, place Vendôme, actuellement.

LÏSK et Cie, (i, rue de la Paix, actuellement. JKNNY. 70. (Uiamps-EIysées, aujourd'hui, à 'S heures.

LOXD.OX TRADES, !)2, avenue des Chunips-Elysées, aujourd'hui, à 3 heures.

Les fêtes du couronnement du roi Charles Il BVcahiîst. î'r août. Les bruits qui ont circulé ces jours derniers sur la probabilité de la constitution d'un e.'ibinel de coiKvntralioii pour présider les fêtes du couronnement du Moi, sont démentis. Les cercles bien informés assurent que Cabinet Maniu présidera ces fêtes.

ISÀdveruI apprend qu'au cours de la dernière audience accordée à M. Maniu par le Roi, le sou- verain aurait exprimé le désir que les cérémonies du couronnement eussent lieu le 21 septembre à Albit-Julh'.

Le «ouvernenient aurait désiré ajourner les cérémonies du couronnement au moins d'octobre, afin de disposer d'un temps suffisant pour leur pré- paration, mais le Roi a insisté pour que ces cérémonies aient lieu en septembre, les chances de Le nu temps éîanl plus grandes.

M. Maniu et les principaux membres du cabinet renonceront aux voyages qu'ils avaient projeté de. faire à l'étranger el resteront en Roumanie pour préparer les fêles

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

-.i..

Jrfort du jYîarquis de peraita

njimsire de Ûosîtt-${ica

C'est avec une très vive et légitime émotion Qu'a été "I connus, hier soir, à Paris la nouvelle de la mort de S." Exe. h marquis de Peralta, envoyé extraordinaire, ministre plênipotsntizirs de Costa-Rica, qui depuis quannt-3-deux ans représentait so'n pays parmi nous avec tant d'autorité, d'expérience, de bonne grâce et de simplicité.' Il possédait, en effet, tous les dons d'une belle àrr.e et ci'un grand cccur.

L'éminent ministre-, doyen du corps diplomatique aedréd;té en France, y était particulièrement apprécié et avait suscité de profonds sentiments d'amitié, d'estime et d'admiration parmi tous les diplomates ses collègues, pour ses hautes qualités politiques et personnelles. Après de brillantes études achevées à Paris, suivies de plusieurs années consacrées à la vie littéraire et scientifique, le marquis de Peralta fut chargé par son gouvernement d'une mission auprès du Souverain Pontife Pie IX.

Ce furent ensuite Paris, Londres et Washington qui la comptèrent parmi les membres de leurs corps diplomatiques, et partout il laissa le souvenir d'un diplomate accompli, comprenant et appréciant les qualités des différents pays où l'appelaient sss fonctions. Les grands services rendus par cet nomma remarquable lui valurent de son gouvernement le soin de le représenter en France, où, pendant quarante-deux ans, il a tenu avec -noblesse et dignité son rang parmi les grands personnages qui ont illustré la diplomatie de tous les pays.

Doyen d'âge du corps diplomatique non sculement à Paris, mais également à Madrid et à Brtix-îilss,' le marquis de Peralta avait été fait grand officier de la Légion d'honneur à l'occasion du cinquantième anniver- saire de son entrée dans la carrière. Délégué de Costa-Rica auprès de la Société des nations, ce parfait diplomate était membre de la Société de géographie de Paris, correspondant de celles de NewYork, Madrid. Bruxelles, Cadix, Bogota, etc.

Sa disparition sera profondément regrettée par tous ceux qui ont approché celui à qui chacun témoignait le I plus affectueux respect.

C'est un grand ami que perd la France, un de ceux et. ils sont rares dont la vie ne fut que noblesse et générosité. I. J.

Dès qu'il a appris la nouvelle de la mort du marquis de Peralta, ministre de Costa-Rica à Paris, le président de la République a chargé le colonel Rupied, oe sa maison militaire, d'aller présenter ses condoléances à la famille de M de Peralta.

kes cours

̃ -.L'L. MM. Te Roi et la Reine d'Angleterre sont à bord du yacht royal Virtoria-and- Albert amarré dans

port île Go'Vîs.- ̃ p

t.a semaine. ties régates ne commence que lufiêN.'mnis ciç- nombreux yachts sont déjà arrivés et quantité de réceptions ont .lieu à bord et dans les villas. Le temps est très beau et permettra au souverain de I prendre part à plusieurs courses à bord de son cutter Brilannia.

Leurs Majestés ont honoré de leur présence le Royal 'ïacht Squadron et furent reçus par le président et !es membres du comité du osrele, ainsi que par quelques personnalités présentes: lord et lady Churchill, lord lnchcape, lord et lady Ailsa, M. Henry Denison, l'Hon. miss Seely. etc.

La Reine a fait,. hier, avec le Roi, à bord du yacht Brilannia, une promenade de cinq heures dans tes eaux gu Soient. Cette croisière, à bord d'un yacht à voile, i est la première que la souveraine ait effectuée depuis de nombreuses années.

S. M. h Roi Charles de Roumanie, accompagné de S. A. R. le Prince Nicolas, part aujourd'hui pouf Sinaia, où i! passera l'été au château de Foisor. S. A. R. la Princesse Marîê-José, femme de S. A. R. le Prince héritier d'ltalie, est en ce moment à Beyrsuth pour assister à plusieurs représentations du

cycle wagnérijn.

LL. AA. RR. l'Infant Don Carlos, capitaine général de la Catalogne; l'Infante Louise d'Orléans- et les Infa'its et Infantes leurs enfants ont quitté Barcelone pour se rendre à Cannes, d'où Leurs Altesses Royales passeront I quelque temps en Suisse. -c fae 'jour

,l, S. A. R. l'Infante Eulalle d'Espagne fait un séjour

en Angleterre.

5. A. 1~ sultan de;,jq~io~près un long séjatir

j- S. A. sultan de |,Iqh,orftiflprès un long séjour

a Londres, est le arrivé à Paris. /oy,

Dans -tes Ambassades ̃< ^M- > En leur villa « Les Trois Fontaines >\ à Biarritz, S. Exc. l'ambassadeur d'Espagne près le Quirinal et la ccmt.asse de La Vinaza ont donné une brillante réception à laquelle assistaient S. Exe. l'ambassadeur de Bel- g'que Madrid, la 'baronne et Mlle de Borchgrave duchesse de Baena, princesse Kotschoubey, duchesse dp Pozzo di Borgo, marquise de Montebello, duchesse ci Olyka, marquise de Baroja, marquise de La Gandara, duchesse de San Lucar La Mayor, marquis et marquise de San Miguei de Hijar, marquise d'Arcangt!cs douairière, marquise de Casa Montalvo, comtesse de Castilleja <ie Guzman douairière, marquis et marquise d'Arcangues, comte et comtesse de Pena Ramiro, marquise de Cai- cedo, comtesse de Jumilhac, marquis d'Alcedo, comtesse cel Vall-s de Orizaba, Mme Fcrnando Soriano, etc. S. Exc. M. Miguel Luis Romant, ambassadeur du Chili, qui occupait en dernier lieu le poste de la Havane, est arrivé à Paris et compte y passer plusieurs mois, j

E c^jht_o S

TEMPS PROBABLE pour le 2 août

Région parisienne. Beau temps peu- nuageux, vent faible à modéré du Sud température en hausse légère. Maximum 26".

Frâftce En tontes régions, comme dans la région

parisienne.

Aviation. a) Région parisienne Beau temps avec quelques nuages élevés vent du Sud 30 à 40 kilomètres à l'heure vers i.oûo mètres visibilité assez bonne. b) Vers Londres Assez beau temps avec quelques nuages vers 3.000 mètres visibilité assez bonne vent du Sud 30 à 40 kilomètres à l'heure.

c) VERS Brcxëllës, Cologne. Strasbourg, LyonMarseille Comme dans la région parisienne, Manche. Assez beau temps nuageux, vent de Sud faible à modéré.

Méditerranée. Vent faible du Sud ou Sud-Est. Beau temps peu nuageux.

Le pauvre inventeur

D:un côté l'inventeur. Il vit loin des hommes ce singulier personnage il se promène dans le mys- térieux royaume des choses qui ne sont pas encore, et je veux croire que sa joie est ineffable quand il réussit à faire passer de l'ombre au grand jour une combinaison nouvelle. Puis il replonge dans les ténèbres inexplorées. D'autre part, toute une légion de citoyens qui se font de l'honnêteté une idée assez élémentaire, attendent que le pauvre plongeur ramène sur la berge son trésor pour le lui acheter à bas prix ou le lui prendre sans scrupule. Ce petit drame se joue quotidiennement, sans heurt, sans bruit, car les personnages en sont telle- r.ient différents qu'ils ne s'atteignent pour ainsi dire jamais.

Nous avons tout dernièrement signalé la cérémonie qui eut lieu à Clermont-Ferrand pour célébrer la mémoire de Fernand Forest, l'inventeur du moteur à explosion, invention qui ne lui apporta pas un sou. Il est vrai que le malheureux n'eut

S. Exc. Husrev bey, ministre de Turquie à Sofia, est nommé au même poste à Téhéran,

Al. et Mme Rodolfo Fillol' sont rentrés à Paris, venant de Bruxelles, où ils ont assisté aux fêtes du centenaire belge. f\, Filial, qui est attaché à la légation d'Argentine en Belgique, a été. nommé .chevalier de l'ordre de Léopold. '-? -̃' Monde officiel ?..

S. Em. le cardinal Verdier, archevêque dé Paris, I venant de Lourdes, a passé trois jours à Hendaye, d'où i'éminent prélat s'est rendu dans l'Aveyron, son pays natal. 1.

M. Ramsay Macdonald, premier ministre de | Grande-Bretagne, est arrivé hier à Munich. Le prsmier ministre anglais .était accompagné de ses deux filles, de,sir Alexandre Grant et de l'amiral Meade. Dans le Monde

En la villa Odescalahi; à Civitavecchia, a été baptisée, hier, la petite-fille du sénateur et de Mme Marconi. S. Em. le cardinal Pacelli présidait la cérémonie. S. M. la Reine d'Italie, marraine de l'enfant, était représentée par une de ses dames d'honneur. Le baptême avait revêtu un caractère intime, strictement familial.

Naissances

Le marquis et la marquise de Preaulx ont le plaisir de faite part de la naissance de leur fille Nicole. Paris, le 30 juillet..

Marie-Thérèse. Jeannine, Bernadette et Hubert Goûté dj Gudanes sont heureux d'annoncer la naissance f de leur petite sœur Odile à Rosclédan, le 24 juillet. M. Raymond-Tri. Tissier et madame, née Claude Compel, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Marie-France..

M. et Mme Stéphane Chasles ont le plaisir d'annoncer la naissance de lsur fils Philippe.

M. Henry Burnier et madame, née Geneviève Brechetix, sont heureux de faire part de. la naissance ce leur tils François, le 30 juillet.

Bienfaisance

La Société philanthropique La Haute-Marne organise pour ses membres et leurs amis une excursion à j Bourboniie-les-Bains, ,qui aura lieu le samedi 16 août et comportera la visite de l'église Notre-Dame, de l'hôtel de ville, du château, où M. de Borssat, présidérit de la Société, et Mme de Borssat recevront les excursionnistes; dé THôpitaf';tfli,lltaire, des sources, et terminer: par 'iïh thé. dansarit. ̃-̃.•̃̃"̃ ̃ ̃̃"̃ On peut, se renseigner auprès de M.' 'Se Bbrssâ'tV' Farnot (Haute-Marne). .<'̃ ̃: > ̃̃(̃: Mariages

Le 22 juillet a été célébré, en i'église de Buellas (Ain), le mariage de Mlle Nicole de La Teyssonnière, fille du comte de La Teyssonnière, décédé, et de la corn-, tesse, née de Guinaumont, avec M. Henri de Buretel de j Chassey, lieutenant au 5" régiment de tirailleurs marocains, croix de guerre des T. 'O. E., fils'du commandant Louis de Buretel de Chassey, mort pour la France, et de madame, née Marquiset.

Les témoins de la mariée étaient: Mme de La Preugnc, sa tants, et le vicomte de La Teyssonnière, lieutenant au 150" régiment d'infanterie, son cousin g?rmfun ceux du marié le colonel Layer, du 5° régiment ds tirailleurs marocains, et le commandant de Buretel dx Chascey, son oncle:

La jeune mariée, qui portait une très, jolie robe de tulle entièrement recouverte d'un superbe voile ancien J en point d'Angleterre, fut conduite à l'atltel par le vicomte Etienne de Masson d'Autunie, son beau-frère, suivie de ses demoiselles d'hotineUr! Mlles Andrée et Isabelle de La Teyssonnièrs, Huguette de Gouvenain, J Simone, Anne et Marcelle de Chassey, habillées de crêpe georgette blé, avec capelines de pailla naturelle et de grandes gerbes d'oeillets roses dans les bras. Au cours de la cérémonie religieuse, deux membres de h famille de la mariée, Mlle Nicole de Poligny et M. Grente, se firent entendre avec talent en des compositions pour violon et chant.

A la sortie de l'église, l'imposant cortège défila, suivant les jeunes mariés, qui passaient sous la voûte d'acier formée par les officiers. ":•<'̃̃-<;• Dans le fort beau cadre du château- de-la Teyssonnière, un grand lunch de tro|3 cents convives fut servi a l'issue- de la cérémonie, ïàndis. que dans les dépendances un nombre important de fermiers prenaient part à la fête,

̃En l'église Saint-Gengoult, à Toul, a été béni le mariage de M. Pierre de Fisson, ingénieur des Arts et Manufactures, s-ous-inspecteur de la traction du P.-L,-M., fils de M. et Mme Louis de Fisson, avec Mlle Andrée Ris, fille de AI. Paul Ris, notaire à Toul, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née Dosrflingcr.

Les témoins étaient, pour le marié:, M. Charles de Fisson, son oncle, et par la mariée: M. Georges Ris de Xanrey. son oncle,

La bénédiction nuptiale a été don'née aux jeunes époux par le R. P. Lemarchand, de l'ordre des Frères précheurs..

Avant-hier a été célébré le mariage du capitaine Charles Hcuzeel, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, avec Mme Laurie Waring.

jamais assez d'argent pour renouveler son brevet. J'ai reçu beaucoup de lettres à ce sujet « Le brevet d'invention, écrit-on, s'inscrit à Paris, à ia direction-de la propriété industriels.- Ses frais sont de 450 -francs environ. Pour cette somme le ministère du commerce s'engage à faire la publication du brevet c'est tout ce qu'il fera Savezvous que cette publication ne sera faite que deux ans au moins après la prisé du brevet ?. Cette institution d'Etat prétend être encombrée et ne pouvoir faire plus vite. »

Si les fonctionnaires, qui n'ont jamais inventé que le ralenti, s'en mêlent, où irons-nous ? Il serait au moins équitable de mettre un peu d'ordre dans cette affaire et de ne pas toujours répéter à ceux qui cherchent des solutions, et qui les trouvent, que le bïevet et ses conséquences forment un problème infiniment compliqué.

Artigny.

On part.

C'est le spectacle traditionnel du premier août dans les gares parisiennes. Le soleil aidant on se décide à partir et ce fut hier à Montparnasse, a Saint-Lazare, à Orsay, l'encombrement bien connu des grands jours.

Les chauffeurs de taxi avaient eu le bon esprit de ne pas obéir aux ordres de grève venus de Moscou et bien -leur en prit. Les voyageurs et leurs bagages étaient nombreux. On n'en comp- ta pas moins de 45.000 à la gare Saint-Lazare. Doux pays..

l'jie dépêche de New-York nous apprend qu'au cours d'une descente dans une brasserie, clandestine de Brooklyn les agents de la prohibition ont saisi plusieurs milliers de harils de bière, de whisky et de vin. On évalue la prise à 37.500.000 francs ce qui représente une serieuse quantité de grands et petits verres.

Et il y a comme cela de nombreuses brasseries aussi bien achalandées dans ce pays oit l'obéissance vaut la sobriété.

Le hameau du Petit Trianon. =

Il est, paraît-il, en ce moment, en assez mauvais état il menacerait ruines, au dire d'une lectrice qui exagère, espérons-le, lorsqu'elle nous écrit « Si l'on ne se hâte -pas. d'effectuer

"̃̃̃ i

1 Le capitaine Heuzeel, qui a appartenu durant la guerre à l'escadrille MF2, est revenu récemment d'Indochine I et est maintenant à Paris affecté au ministère de l'air. Mme Laurie V/aring est d'origine franco-anglaise sa. famille descend des Saint-Simon de France, des comtes de Marchmont et des Mac Gregor.

Nous, apprenons le mariage de Mlle Francine Guerlain avec M. Marc Soudée, qui a eu lieu dans la plus stricte intimité, en l'église des Mesnuls (Seine-etOise), le 26 juillet. 1930, ̃'̃ :? ;:> Nous rappelons que le lundi 4 août sera célébré, en l'église Saint-Michel de Cabourg (Calvados), le mariage de Mlle Simone-Claude Àugé, fille de M. et Alme Paul Augé, avec M. Pierre de Biéville, fils de M. et Mme Edmond de Biëvillè.

On nous prie d'annoncer les fiançailles de Mlle Valèntine Vedel, fille du contre-amiral attaché à la personne du président de la République et de madame, née Riva, avec M. Philippe-W. Boscher, fils de M. André Boscher et de madame, née de Rycke, décèdes. Nous apprenons les fiançailles de Mlle Yvonne Lcngi avec M. André Pavlovsky, architecte D. P. L, Qi Prochainement aura lieu le mariage de Mlle Elrette Herrenschmidt avec M. André Papinot. •̃"

Deuils

Hier matin, au cimetière Alontparnasse, où les prières suprêmes de la religion réformée ont été dites par le pasteur Wautier, ont été célébrées les obsèques ce Aime Stedg, veuve de l'inspecteur général de l'instruction publique, directeur de l'Ecole normale de Fontenay-aux-Roses,

Le deuil était conduit par M. Louis Steeg, ministre plénipotentiaire M. Théodore Steeg, sénateur de la Seine, ancien ministre et ancien résident général au Maroc.

Parmi l'assistance les représentants de MM, Tardieu, président du conseil, et Briand, ministre des affaires étrangères; M. Raoul Péret, ministre de la justice; MM. Pierre Laval, ministre du travail; René Manaut, sous-secrétarre d'Etat- au ministère de l'intérieur; Lucien Saint, résident général au Maroc; Bodereau, directeur du cabinet du préfet de la Seine; Pierre Aron, représentant M. Chiappe, préfet de police; André Liard, secrétaire général de la préfecture; Donat-,Guigue, procureur général; Pressard, procureur de la République; Géo Bonet-Maury, secrétaire général de la pré- sidence du Sénat, etc.

L'inhumation a eu lieu dans la sépulture de famille. On annonce la mort de M. Henri Herzog, inspecteur général des ponts et chaussées en retraite, officier de la Légion d'honrieur.

Aime Pciyen, mère du bâtonnier Fë'rnand PâVèn et de Mrhè' Defrance, vient de iTioufir; à. l'âge, de quatrevingt-quatre ans. ̃̃•' 'n'y ,<n' ̃ "On annonce la mort, .à 'Turin, de 'l'ancien 'député Camille Prampollint, qui fut un des leaders du groupe socialiste à la Chambre italienne.

Les obsèques du docteur Auclair, médecin des hôpitaux, l'infatigable chercheur dont les remarquables iravaux sur la tuberculose humaine étaient sur le point d/être couronnés de succès, ont été célébrées en l'église Saint-Pierre de Neuilly, en toute simplicité suivant la volonté expresse du regretté et modeste savant. Le deuil a été conduit par Mlle Auclair, fille du docteur, et les praticiens attachés à son laboratoire. L'inhumation a eu lieu au cimetière du Père-Lachaise sans qu'aucun discours soit prononcé.

On annonce la mort du capitaine de vaisseau de réserve Léon Escande, à Marseille, à l'âge de soixante^ dix-sept nns.

Nous apprenons la mort de M. Léon Chagnaud, ancien sénateur de la Creuse, ancien président de la Société des ingénieurs civils ds France, ancien président du syndicat des entrepreneurs de travaux publics de France, officier de la Légion d'honneur, décédé en sa ̃propriété de Lasvy, par Bonnat (Creuse). Ses obsèques auront lieu demain dimanche 3 août, à onze heures et demie, en l'église de Bonnat (Creuse). Le présent avis tient lieu d'invitation.

On nous annonce, de Vannes, la mort du comte Achille Espiv'eni de La' Villesboisnct, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire le Grand, veuf d'Anne-Marie- Charlotte Harscouët de Saint-George.'

̃– Nous apprenons la, mort de M. Laurent Berquet ;sous-difscteur hod'ôrà'ifèy conseil de la Compagnie P.-L.-M. officier de la Légion d'honneur, décédé en son domicile, 5, rue Gounod. Ses obsèques auront lieu: le lundi 4 août, à dix heures; en l'église' Saint-'Prançois de Sales (rue BréraOflttër)!l'on se réunira. Ni fleursni couronnes. Le présent avis tient lieu d'invitation, On nous prie d'annoncer !a mort de M. Louis Bcrnot, décédé subitement à Ham (Somme), le 31 juillet. Ses obsèques auront lieu à Ham le lundi 4 août, à onze heures,' ci l'église Notre-Dame.

Ni fleurs ni couronnes.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

Valflcury.

PETIT^ CARNET

S Pour les yeux, Madame, le CHlaiia fait croître les cils sans piquer les yeux et verse sut1 le regard son ombre palpitante le Moko/ietd lui donne une langueur qui rqnibellit de mystère. Bichara, parfumeur, io, Chaussée-.d'Antin. Ses charbons parfument délicieusement.

les réparations nécessaires, le hameau, dans peu d'années, se réduira à quelques informes tas de pierres et toute la poésie un peu puérile

et mièvre, mais toujours charmante de ce .coin

de Versailles aura disparu. », y Que notre lectrice se rassure l'administration interviendra à temps pour éviter le désastre le hameau, création d'Hubert Robert, nous restera. D'ailleurs, il n'y a pas extrêmement longtemps, vingt ou vingt-cinq ans peut-être, qu'il a été complètement réédifié.

Canada, terre prospère.

Une dépêche de Montréal nous apprend qu'une mine d'argent a été découverte dans une rue de Cobalt, petite ville de l'Ontario. Voilà, penseront les Parisiens, une chance qui ne nous arrivera pas On ne trouvera jamais d'argent non plus que d'or sous les pavés de Paris. Mais, avant de le regretter, peut-être convient-il d'attendre. Nous ne serions nas étonnés d'apprendre demain que les habitants de Cobalt, « la ville où l'on marche sur l'argent », passent leur temps à s'entretuer.

Il n'est pas prouvé que ce soit, pour l'avenir d'une cité, une très bonne chose que de découvrir un trésor dans ses rues..

L'article fait-il partie du nom propre ? Nous avons discuté ici la question à propos de l'Indicateur des chemins de fer, qui classe Rochelle (La) à la lettre /?.

Les trois Laroche (dont la célèbre étape du P.-L.-M.) sont à la lettre L, mais tous les La Roche (en deux mots)», qu'ils soient Bernard, Derrien, Posay, sur Yon, sur-Foron, sont à la lettre R.

Il faut bien reconnaître que la-lettre L serait assez encombrée si ce système n'était pas pratiqué tant de localités s'y côtoiraient, qui sont réparties sur des initiales, depuis Abbavc (O jusqu'à Val-d'Or (le), en passant l'Ardoise, la Bachellerie, la Barque, le Blanc, le Buisson, la Chaise-Dieu, les nombreux la Chapelle, le Creusot, les Essarts-le-Roi, la Fosse, la Grande-Côte, l'Hospitalet, les Kœur, l'lsle-sur-le-Doubs, le Lioran, le Luc et le Cannet, le Ruy, les PetitesDalles, la Réole, le Thor ou les fines Rigoureusement fidèle à sa méthode, Vlndicù-

;~n~

1 leur ne dit pas (réseau de l'Etat) La Lacelle, mais Lacelle (la).

On demande l'auteur.

Un théâtre parisien annoncé la prochaine reprise de la Tour de Neslc. Ce retour au panache, au trémolo et à la tirade apparaîtra aux yeux de beaucoup comme une salutaire réaction.

Mais les esprits curieux se demanderont sans doute pourquoi le drame fameux de «-.ï\ 6ailardet et X. » est attribué sur les affiches de 1930, en grosses lettres, à Alexandre Dumas, tandis que de tout petits caractères sont le lot de l'infortune Gaillardet, relégué à la ligne suivante. La dispute fameuse qui accompagna cette collaboration dispute que le duel n'avait pas apaisée continuerait-elle outre-tombe ? ¡ Le Masque de Fer.

LA SAISON Un beau voyage

I

t Les municipalités d'Areachon et de Biarritz, d'accord avec les syndicats d'initiative de ces régions, viennentd'organiser un voyage de propagande à l'occasion de l'inauguration de la « Maison du Tourisme à à Biarritz, par M. Gaston Gérard, haut-commissaire du tourisme. Voyage d'étude, avait déclaré le ministre au départ. Le mot était austère comme le ton mais nous qui savions vers quels lumineux coins de France nous allions, nous nous plaisions à évoquer le ravissement de M, Gaston Gérard, qui pénétrait pour la première fois dans ces belles provinces, lorsqu'il apercevrait ce nouveau visage de la France.

Et ce fut vraiment, le long de cette magnifique Côte d'Argent, un très beau voyage qui allait se terminer en apothéose à Saint-Jean-Pied-de-Port.

Pouvait-on rêver plus agréable itinéraire. Après Arcachon, dont Marcel Gounouilhou, maire de la fameuse station; nous fit les honneurs, entouré de son conseil municipal, ce fut Hossegor et son lac marin égare parmi les pins, où MM. Eluèrc père et fils nous firent apprécier le charme d'une somptueuse hospitalité.

Puis Bayonne, et enfin. Biarritz, ce joyau de la côte basque,' animée- et -joyeust sous un gai soleil, fière juste titre de cette Maisondu que nous venions inaugurer -et bft nous a'ccûcjllit 1\1. Hirigôyen, qui préside- avec tant d'autorité aux heureuses destinées de là'pïestigiéusc plage basque. II était entouré des principales notabilités de sa ville,'notamment M. Raulet, adjoint, dont je rôle fut si important dans la réalisation de cette magnifique initiative qu'est la Maison du Tourisme, et M. Pcyta, président du syndicat hôtelier. L'un et l'autre prononcèrent un discours plein d'enseignements, témoi*gnant d'une parfaite connaissance des devoirs de leur charge et des besoins du tourisme.

On nous fit ensuite l'agréable surprise de nous inviter à l'ouverture du Silver Grill, bar nouveau, luxueux, installé au bord même de l?0céan, sur la Côte des Basques, en bas de la falaise rocheuse sur laquelle se dresse Héliante. Nous y fûmes en compagnie de M. Pierre Bcrmont, un de ceux qui ont le plus fait pour accroître et consacrer la beauté de Biarritz.

M. Gaston Gérard, accompagné de M. et de Mme Hirigoyen, rehaussa de sa présence cette élégante réunion à laquelle assistait l'élite mondaine actuellement sur la côte basque.

Le voyage se poursuivit sous un beau ciel bleu Bidart, Guéthary, Saint-Jean-de-Lu2, Hendaye. Dans chacune de ces cités, aux cadres divers mais également admirables, la bienvenue nous fut souhaitée en termes exquis, et la grâce des sourires et des danses s'ajouta à la cordialité de l'accueil, :̃– Piètre Mouton.

1. DE S£ÏNT.HON$$Ê.LES.BAINS

La saison à: Saint-Hohoré-lei-Bà'ifts a pris -tes jours

derniers' son réel ;e?$6n .Chose excteptionnelJc en ce :fflô-7 ment, la température y est démenti, et le soleil ne refuse pas de. s'y montrer.

Les bienfaits de là- cure pour les voies respiratoires se concilient au mieux avec la vie sportive que l'on ne cesse de mener dans la charmante petite station morvandelle. De nouveaux courts de tennis ont été amena-» gés dans le parc. et le golf, dont l'excellent parcours s'agrémente de pittoresque, voit ses links parcourus par les plus élégantes personnalités françaises ou étrangères descendues au Thermal ou au Morvan. Et après avoir ainsi, durant toute la journée, fait provision de grand air et de santé, chacun se retrouve le soir, jusqu'à une heure tardive, autour des tables du Casino.

Parmi les dernières arrivées, nous avons reconnu Mme kosenweig. Mme de Groër, Mme la comtesse de Fnrcon, prince J.-L. Lathé. gouverneur de Dalhabad, et princesses; Mlle G. de Bodard, M. Verrier Montagnes. Mme Lèvy del Porto, M. et Mme de Dou'cker, professeur Dufour, docteurs, Mme et Mlles Pièttre, M. de L-aubier, docteur, Mme et Mlle Guilhaurnè, etc. DE CABOURG

Aujourd'hui, à 15 heures, dans les jardins du Casino, a lieu une grande fête costumée enfantine, «le Jardin normand », comprenant concours, défilés, divertissements, réglés par Mlle Josette Garcia, de l'Opéra, et M. Sacha. Gorodetsky, du Casino de Cabourg:

De nombreux prix seront décernés aux concurrents.. Le jeudi 7 août, une grande représentation sera donnée aux enfants, au théâtre 'du Casino, par la troupe renommée du «Théâtre du Petit Monde de Paris, sous la direction de M. Pierre Humble, Des attractions intéressantes compléteront le spectacle qui comprendra principalement la pièce Les Malheurs de. Sophie, tirée du roman de la comtesse de Ségur.

Les programmes serviront de titre d'entrée au Casino, en même temps que de billet de tombola.

v DU TOUQUET-PARISPLAGE

Avec la grande semaine des courses, la saison mondaine du Touquet atteint en ce moment son point culminant Les fêtes y succèdent aux fêtes. Les galas du Royal Picardy, qui tend à devenir de plus en plus le centre de la vie élégante franco-anglaise, tiennent une place de premier plan parmi celles-ci. Le succès croissant de ses dîners de gala du vendredi soir a incité la direction de cet établissement à les doubler Je dimanche soir de dîners fleuris qui sont devenus, à peine inaugurés, le rendez-vous des riches estivants en villas.

Noté parmi les convives des plus récents de ces dîners M. et Mme Charles Lévine, M. Hillmann, commandatore Giorgie Gegre et Madame, Mr et Mrs Wade Millner, M. et Mme Enrique Costa, Mr et Mrs Henry Blauner, M. Pierre Guimier, baron Etienne de Zuyieri captain Boivles, etc.

DU TOUQUET

Parmi les dernières arrivées au .Goif' Hôtel Général Trotter, sir Alan et lady Johnstone, Mrs Dunhill, major Ralph et Mrs Lambton, Mr et Mrs John S. Irwin, Mme Henriette Guyot, Mr et Mrs F. Ê. Powell et famille, Mr et Mrs Andreson, Mr et Mrs Dudensing Mr et Mrs N. C. Fawcett, Mr et Mrs E. W. Bôissevuin' Mr A. M. Potter, Mrs Chamberlain, Mt et Mrs E Cooper, Mr et Mrs A. C. Palmer, Mr et Mrs Tom Miller, Mr et Mrs Gerald Ackroyd, doctor et Mrs H. R. Broadwater, Mr P. Hopkins, Mrs C. Dohrman, brig.- general A. C. Critchley, Mrs Robert C. Hart, Mr et Mrs Michâel Arien, Mr et Mrs M. L. Frigast, Mr et Mrs W. H. Anderson, Mr Milford, sir Robert Horne, Mr Wooley, Mr et Mrs Stanley Bruce, Mr W. J. Finlay, colonel H. Lindsay, Mr Holdright, Mr et Mrs Perry, Mr et Mrs A. Harris, Mr et Mrs X. Battinc. Mr et Mrs Percv Quilter, Mr Bullock, Mr Aitken, Mr et MrsHolden A. Evans, Mr H. Hopkins, etc,

.<~ ).


DE R NIE RE HEURE 1

LA TERREUR ROUGE EN CHINE La sitiiatioii est inquiétante sur le moyen Yang-Tsé "GHANdHA/V 1" août. L'activité communiste dîrâs le moyen Yang-Tsé cause beaucoup d'inquiétude, car tes armées rouges peuvent pleinement profiter de l'absence des troupes régulières, actuellement engagées contre les Nordistes, pour saccager Xoute, la région.

Les contre-torpilleurs britanniques Somnie et Sirdflr-sc*rend,enH'apjdeinenl fde 'l'sin-Tao à -Nan-

kin, /fis fiUehuV&nt;de4iouv*lles instructions.

Le slôop BridgfcWater .quitté Nankin pour remonter le Yang-Tsé.

Les communistes ont lire sur la canonnière bri- tannique Teal, sans causer de dégâts. Le Teal n a pas répondu, par crainte d'endommager les mi- meubles étrangers encore intacts.

On mande de Kiou-Kiang que 4.000 communistes approchent de la ville. Lrs étrangers ont été invi- tés à évacuer ceile-ci. Hankéou

` A Hankéou

Hankéou, l'r août. La situation devient grave à Hankéou, Les Chinois se réfugient dans les concessions étrangères. Les nationalistes renforcent leurs défenses autour de la ville en vue d'une attaque possible des « rouges ». Ces derniers ont fait sauter' les ponts de chemins de fer à moins de 4$- kilomètres d'Hankéou.

Les troupes nationalistes

auraient repris Chang-Cha (?)

Londres, 1" août. Selon une dépêche de Çbanghaï qui n'a pas encore reçu confirmation, les forces du gouvernement nationaliste chinois auraient réussi à reprendre aux bandes de communistes la ville de Chang-Cha que ces dernières ont pillé et incendiée.

L'attitude du Japon

Tokio, 1" août. M. Shidehara, à la nouvelle une le consula!: japonais de Cliang-Cha .avaj.t, étê.inr, '1 cendié par, Jes communistes, a convoqué une. con- férence clans l'après-midi d'hier.. ÇeUcrci a :tf*;c4d,e,

t!e "protester çnergiquement,. auprès, du gouveme-

lïienï de Nankin. Le ministère des affaires étrangères adressera donc au gouvernement de Nankin j

une deiuâ'nde eh réparations pour le dommage

causé, dès que les détails de l'incident seront contins. Rien que celui-ci ait été causé par des bandes communistes sur lequelles le gouvernement de l, Nankin n'exerce aucune action, il n'en reste pas moins, crue ce gouvernement, seul reconnu diplo- manquement, est responsable des affaires de la Chine méridionale.

On croit que le Japon, pour négocier avec la Chine, s'entendra avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis dont les consulats ont aussi subi des dommages..

On mande d'autre part de Sasébo qu'en raison de la situation dans le Haut Yang Tse, quatre destroyers et 200 fusilliers ont reçu l'ordre de se tenir prêts à partir.

Un discours

du roi d'Angleterre

Londres', 1" août. A l'occasion de la prorogation du Parlement britannique, ce Soit à la ~i "Chambre des communes, le speaker a donné lec- ture d'un discours, du roi George Y.

Après avoir 'affirméplaisir que la récente visite, à Londres, du prince et de la princesse japonais lui avait, causé, le souverain, parlant des |

accorda intervenus à La Haye, en janvier dernier,

s'est ainsi exprimé « Ces accords et ceux qui furent conclus plus tard à Paris ont réglé de nombreux problèmes difficiles et délicats, qui avaient entravé les progrès politiques et financiers de l'Europe, et. leur conclusion a permis l'évacuation de la Rhénanie par les armées d'occupation le 30 juin dernier. La Conférence de La Haye marque ainsi un stade dccisit dans la reconstruction financière et la tranquillité l politique de l'Europe, et ses succès mont cause une profonde satisfaction. »

Le roi a rappelé ensuite les accords intervenus à la Conférence navale de Londres. Signalant le fait que la France et. l'Italie n'ont pu, au moment de la signature, se joindre complètement à la Grande-Bretagne, au Japon et aux Etats-Unis, le souverain a déclaré

.«La Conférence fut ajournée de façon à donner du. temps aux négociateurs, dont les pourparlers se traduiront, je l'espère, par un accord général à une date très rapprochée. »

En ce qui concerne l'adhésion de la Grande-Bretagne la clause facultative de la Cour permanente inîernatïonîile de justice, les divers instruments de ratification par les gouvernements des Domi- nions et de l'Inde sont complétés, ou sur le point

de l'çlre,

LlCPar!:in't ensuite du voyage de M. Macdonald aux iJtâts-Uiiïs et au Canada, le roi a dit que la façon très cordiale dont son premier ministre fut .eçu à Washington, d'abord, et à Ottawa ensuite, lui a causé la. vive satisfaction, ••̃•̃̃; i' ̃ Par contre, le souverain ,<?fesf;pI(arc.Çere- nient déçu de l'échec des récentes négociations »ouf -mf règlement du problème anglo-egyptien, mais il espère qu'un accord satisfaisant sera bientôt conclu.

De !-i reprise des relations diplomatiques avec les Soviets. le discours royal s'est contenté de sou]:gner que la nomination d'ambassadeurs communs j placé ces relations sur une base normale. Au sujet de l'Afghanistan, le souverain a déclare ciu'il était heureux de dire que le retour à des Conditions plus stables en Afghanistan lui avait permis d'accréditer un ministre auprès du roi

~adir. lihan.

"Après* avoir parlé du- nouveau traité d'alliance entre la Grande-Bretagne et l'Irak et de la prochaine réunion â Londres de la conférence impériale, le roi en est arrivé alors à parler de l'Inde et de'la conférence anglo-hindoue qui se réunira ii Londres en octobre prochain.

Je souhaite ardemment, a dit le souverain, qu'un esprit de confiance et d'amitié mutuelles ̃'rrive à unir toutes les races et croyances aux Indes et j'ai confiance que chaque membre de la conférence sera inspiré par l'unique souci de faire avancer' le bien-être de mon peuple hindou. » Dans le domaine de la politique intérieure, le roi a exurimé la grave anxiété que lui cause la crise du chômage et il a parlé des mesures qui ont

déjà été prises pour y remédier.

Traitant enfin de la crise du logement. le sou%cràtir'a-:deelaré qu'il avait le plus ardent espoir de voir améliorer, les mauvaises conditions dans lesquelles un si grand nombre de ses sujets vivaient actuellement. .• L'agitation aux Indes britanniques Bombay l-*r août. Le commissaire de police a interdit' l'accès des quartiers du port à une procession organisée pour ce soir par le conseil de guerre, des réfractaires, à l'occasion de 1 anniversaire de la mort de Tilak.

La crise dans les filatures

Bombay, 1" août. Six filatures sont fermées. Treize mille ouvriers sont sans travail.

Sept autres filatures fermeront le 1" septembre ̃et plusieurs autres dès le 15 août.

En raison de la crise persistante, plusieurs mil|krs_de travailleurs. soatîê^uSS au chômage.

A VARSOVIE

A ¡

M. Pernot célèbre l'amitié de la France et de !a Pologne Yahsovie. 1" ïioùt. Un diner a été donné, hier, :'i ..l'ambassade de France, en l'honneur de M. Per- iiol. ministre français des travaux publics, et de M. Laurenl-Eynac, ministre français de l'air, actuellement en Pologne. MM. Wysocki, sous-secrétaire d'Etat au:, affaires étrangères Kuelin, ministre des communications les sous-secrétaires d'Etat aux communications et aux travaux publics, le chef de cnbinet du président du conseil, le directeur du protocole et !e chef de l'aviation militaire y assistaient.

Voici les principaux passages du discours qu a prononcé M. Pernot

« Le gouvernement français a accepté non seulement avec empressement, mais avec satisfaction. l'invitation du gouvernement polonais. C'est pour mon ami Laurent-Evnac et pour moi-même un honneur et un plaisir de saluer, au nom de la France, les éminents représentants du gouvernement polo- nais dans la vieille capitale Varsovie. Nous avons été heureux de venir en Pologne, d'abord parce que. placés l'un et l'autre à la tète d'un ministère technique, il nous est agréable de nous rendre compte des progrès accomplis par le peuple polo- nais dans le domaine des transports et du tourisme.

» Dans l'allocution qu'il a prononcée Poznan, le ministre de l'air a déclaré qu'il était émerveillé du spectacle dont nous avions été témoins. Cette impression correspond très bien au sentiment que j'ai moi-même éprouvé en visitant les stands. » Ce que nous avons vu nous a montré les résul- lats que peut obtenir, en un court espace de temps, un grand peuple qui a conservé, avec le sens national, une profonde ardeur au travail et l'amour du progrès.

»Nous sommes heureux aussi parce que nous avons constaté une fois de plus l'étroite solidarité qui existe entre les intérêt:; économiques des deux pavs. Cette solidarité, que vous avez rappelée tout à J'heure, monsieur le ministre, est tellement évidente, qu'il est superflu d'y insister davantage. » Nous .sommer, heureux, enfin, ainsi que vous l'ave, souligné., parce que. côte et au-dessus, de la solidarité d'intérêts matériels, il existe, entre les peuples polonais et français, une communauté de sentiments, une véritable communauté des cœurs. L'accueil cordial qui nous est réservé depuis notre arrivée le prouve d'une manière éclatante, et les paroles si aimables prononcées tout a l'heure en sont un nouveau témoignage.

» Le gouvernement français sait, d'ailleurs, combien le ministre des affaires étrangères, M. Zalcski, et vous-même, avez su vous montrer, en de telles circonstances, de vrais amis de la France. La meilleure façon de vous remercier de votre hospitalité si aimable est, je crois, de vous renouveler l'assurance de l'inaltérable amitié de la nation française pour la noble nation polonaise. » Pour reprendre le mot d'un universitaire français, grand ami de votre pays

« Les mains qui se sont serrées dans des jours de deuil ne se desscreront pas dans les jours de joie », la France et la Pologne demeureront indefectiblemcnt attachées à la cause de la paix. C'est l'idéal qu'elles ont la noble mission de servir et de faire triompher. Je lève mon verre en l'honneur du président de la République polonaise et à la Pologne immortelle. »

Le Parlement britannique s'est ajourné au 28 octobre

LoNDP.r.s. 1" août. Le Parlaient s'est ajourne auiour'rf'lHii pour les" vacances' parlementaires jus-

qu'au 2S octobre.

Comme toujours, plusieurs députes ont mis à profit la latitude qui leur est ilwme- par la motion d'ajournement pour soulever- diverses questions. Dans le domaine international, plusieurs députés conservateurs se sont plaints de ce que le gouvernement ait décidé de ne pas consulter le Parlement avant d'accepter les amendements envisagés au covenant de la S. D. N. Ces amendements doivent in- failliblement, dans l'esprit des conservateurs, augmenter la responsabilité de la Grande-Bretagne. Répondant au nom du gouvernement, le sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office a affirmé que les amendements incriminés n'avaient pas d'autre but que de compléter le covenant de la S. D. N. en tant qu'il traite de la mise hors la loi de la guerre, et que le gouvernement britannique est fermement convaincu qu'ils augmenteront les garanties de paix mondiale.

Incident à la frontière allemande

Strasbourg, 1" août. Les Dernières Nouvelles de Strasbourg publient l'information suivante « On mande de la frontière

» Le Journal de Pirmasens fait connaître qu'au cours de tirs d'artillerie, exécutés par la garnison de Bitche. des obus sont tombés dans les parages de la frontière franco-palatine. Un gros obus serait même, tombé en Palatinat, â .quelques mètres d'un garde forestier qui travaillait avec trois ouvriers dans la forêt domaniale, près cl'Eppenbrunn. Le projectile n'explosa pas, dit'le Journal de Pirina- j sens, et ainsi les quatre hommes échappèrent à une mort probable.

:•> Les autorités allemandes ont été saisies d'une

plainte.

Nous pensons qu'une enquête s'impose sur les faits signalés. S'ils sont confirmés, il sera néces- saire de prendre des mesures immédiates et effi- caces pour empêcher leur retour.

» Des renseignements recueillis il résulte qu'une enquête a été prescrite et que des mesures seront prises pour éviter le retour de semblables inci- dents. »

La conférence maritime internationale d'Anvers BRUXELLES, 1er août. Ce matin ont commencé, à Anvers, les réunions de la conférence maritime internationale.

C'est M. Hymans, ministre des affaires étrangères,- qui a prononcé Je discours d'ouverture,

Dernière Heure Sportive Le raid aérien Allemagne-Etats-Unis 1. Vn télégramme de Reykjavik (Islande), annonce 'que les aviateurs allemands qui tentent le raid aérien par étapes Berlin-New- York et qui avaient quitté les iles Orcades hier matin â 9 heures, ont survolé la ville de Horns-Fjordhr, sur hi côte sud-est de l'Islande, à 10 h, 10 hier après-midi (heure locale). Londres-Malte retour en deux jours L'aviateur Barnard, retour de Malte, a atterri à l'aérodrome de Croydon, près de Londres, à 18 heures 18.

Parti jeudi matin à 4 heures 45 de Croydon, Barnard avait atterri le soir même à l'aérodrome d'Halfar, à 17 heures 13, couvrant ainsi la distance Londres-Malte à la moyenne horaire de 161 kilomètres.

Reparti hier matin vendredi à 6 heures d rialfar, le pilote de ]a duchesse de Bcdford a effectué le voyage de retour, soif 2.015 kilomètres, en ,12 h, 18,

tgrags reoo*d» 'c

LES ELECTIONS ALLEMANDES Vers une entente des populistes 1\' et des chrétiens-sociaux

Berlix, !• août. Les négociations qui se sont ouvertes aujourd'hui entre ïes populistes, les chrétiens sociaux et le parti d'Economie nationale ont abouti à un accord de principe'en vue d'une collaboration éventuelle pour la campagne électorale. Les conversations qui auront lieu la semaine pro- chaîne nous apprendront si de cette collaboration j naîtra un nouveau parti. Le centre catholique mène contre la social-demo- 1 cratie, à travers tout le Reich. une lutte sévère. C'est en effet fie ce côté qu'il risque de perdre des 1 sièges, en raison du mécontentement qui s'est fait jour dans les milieux des syndicats catholiques. Des orateurs du centre, le prélat Kaus, M. Hess, président de la fraction au Landtag prussien M. Wirtn,

ministre de l'Intérieur, ont, il y a quelques jours,

attaqué vivement à Berlin la social-démocratie prus- 1 sienne, iui enjoignant de changer d'attitude si elle entendait continuer à siéger au sein d'un gouverne- j ment de concentration en Prusse.

Plus on approche des élections, plus on s aper- çoit que le combat électoral, au lieu de se livrer sur les annules questions politiques du moment (assai- nissement financier, chômage, politique étrangère, etc.), va être réduit à une sorte de duel entre les 1 partis bourgeois plus ou moins organisés et coali- sés, et la social-démocratie. De ce duel, il ne peut sortir rien de bien grave pour la social-démocratie qui. en tout cas, maintiendra son nombre de sièges; mais il est, par contre, vraisemblable que. dans la lutte, les partis bourgeois seront amoindris et que ceux qui combattront selon les anciennes formules perdront des sièges au bénéfice des partis jeunes qui viennent de se constituer.

L'embargo américain sur ïes marchandises russes Londres, 1"' août. D'après le correspondant de la Morning Post à Riga, le gouvernement des Soviets a donné, par T. S. F., ordre à tous les navires russes en route pour les Etats-Unis, avec des marchandises russes à bord, de se diriger immédiatement vers les ports européens les plus proches et d'y attendre de nouvelles instructions. Les bois et pâtes de bois qui étaient destinés a| l'Amérique seront vendus dans d'autres pays, et la Hussie se propose de réclamer aux Etats-Unis une indemnité pour les pertes subies du fait de l'embargo imposé à ses marchandises par les douanes américaines.

La propagande communiste aux Etats-Unis Nevv-Youk, 1" août. Les agents du ministère de la justice, section de la police new-yorkaise, traquent de nouveau les espions russes. Ils jugent actuellement un certain Siline, alias Simeon, que l'on dit èlre à la tête d'une organisation qui, en même temps qu'elle fait de la propagande communiste, tâche d'obtenir des renseignements confidentiels intéressant l'armée et la marine, pour les transmettre à Moscou.

La ratification américaine du traité de Londres Washington-, 1" août. M. Théodore Marriner, qui fut le conseiller du président Hoover et du secrétaire d'Etat Stimson sur les affaires navales, depuis l'ouverture des négociations du traité de Londres, a été choisi comme messager officiel de ia Maison Blanche. Il s'embarquera aujourd'hui pour Londres avec la ratification américaine duj traité naval. L'instrument de ratification sera dé-i posé sans cérémonie aucune et M. Marriner sera seulement accompagné (l'un secrétaire..

Les vacances du roi Charles II

Bucarest, 1" août. Le roi Charles II est parti pour Sinaïa, où il a pris sa résidence d'été. Il continuera travailler avec les ministres, mais ses autres audiences sont suspendues jusqu'à la fin du mois d'août.

Selon la Lupin, le roi partira ensuite avec la princesse Hélène et le prince Michel à Constantza, sur le bord de la mer. Pendant son séjour à Sinaïa, le roi, accompagné de la princesse Hélène et du prince Michel, fera des excursions en automobile et visiter;; plusieurs villes de Transylvanie. De graves inondations au Japon II Tokio, 1" août, Des pluies torrentielles, suivies d'inondations, ont fait de grands dégâts dans les villes voisines de Kyoto. Deux mille maisons sont inondées à Fushimi et sept mille habitants se sont réfugiés dans les bâtiments de l'école. La troupe distribue des vivres aux sinistrés. Fukuchiyama est aussi envahi par les eaux, mais l'on ne signale pas de victimes. Des milliers d'hectares de rizières sont submergés et la récolte est considérée comme perdue. Des éboulements de terrain se sont produits en plusieurs endroits, causant la mort de plusieurs personnes et endommageant les voies ferrées.

~yy~

.̃L'assassin de Mrs Wilson

prétend ne plus se souvenir de rien Boblogne-sur-Meis, 1er août. En ce qui conj cerne l'instruction de l'assassinat de Mme \YiLson, la journée d'aujourd'hui a été marquée par deux faits importants. Le jeune assassin, André Leloutre, extrait de prison, a été interrogé par M. MonI messin, juge d'instruction, en présence de son défenstiir, Albert Candaliss. Leloutre reconnaît être l'auteur des adressions commises contre Mme Jolivet, Mme Millan et Mlle Touiîlet, mais il préi tend ne plus se souvenir de rien en ce qui concerne l'assassinat de Mme Wilson.

Le deuxième point est la confrontation du chef d'orchestre, M. Jean Matras, avec le jeune assassin, dans le cabinet du magistrat instructeur. M. Ma!ras sembla hésiter à reconnaitre le jeune homme blond. Une nouvelle confrontation aura lieu au

Touquet, à l'endroit précis où le crime fut commis.

LA VIE UNIVERSITAIRE

Agrégations et certificats l' Sont admis définitivement, par ordre de mérite, aux examens -et concours suivants

Agrégation de philosophie. MM. Picon, Mericaù-PÔnty, Levillion. Aigles d'Auriac, Mlle Joint, MM, Dupuy, Borne. Cbateau, Mlle Gros, M. Laut-

i man, Mlle 'Darbon, M. Deixonne.

Agrégation de mathématiques. MM. Théron, Brun, Durix, Gerbaud, Toisard, élèves de l'Ecole normale supérieure Devisme, professeur au collège d'Etampes Jacob, Durandc, élèves de l'Ecole nor-

male supérieure Fouché, professeur à l'Ecole La-

voisier Poix, étudiant à Lille Juliien, boursier d'agrégation à Marseille Renaud, professeur au lycée de' Tours; Laforèt, professeur à l'Ecole normale «le Rennes Pi&dvnehe, professeur au lycée de Vesoul Péjoud, professeur au lycée de Rennes Francès, étudiant à Grenoble Oneto, professeur r.u lycée de Tarbes Thoné, boursier d'agrégation à Strasbourg Boullemier, professeur au lycée de

Bordeaux.

Agréaation d'allemand. MM. Hartz, Puteaux, Bep'p, Bourquard, Mlle Schaal, M. Roos, Mlles Roolh, Luxenberger, MM. Bizet, Pfrimiiicr, Scheid, Mlle Turnès.

Agrégation d'espagnol. Mme Caulhiac. M. Ruine au, Mme Cazes, Mlle Agnès, MM. Lignières, Aubrun.

Certificat d'aptitude à l'enseignement de l'e-spa• gRpL MM'. Borrgt, Ckm|>, Mile* Kibas,, Donna-ada

LES ASSURANCES SOCIALES s Lettre d'un député

au président du conseil

À propos de l'application de la loi sur les assurances sociales, M. Henri Laniel, député « non ins- ¡ crit » du Calvados, vient d'adresser à M. A. Tardieu la lettre suivante

La semaine dernière, les journaux annonçaient que, dans le discours que vous alliez prononcer à Nancy, vous traiteriez la question des assurances sociales.

Or, de cette loi, vous n'avez dit qu'un mot vous vous êtes contenté de déclarer qu'elle « imposerait de patientes adaptations s>.

Permettez-moi de vous le dire très respectueusement, monsieur le président du conseil, ce n'est pas assez

Par la loi dont il s'agit, le pays est profondément troublé 1

Si le monde rural, presque unanimement, se con- tente de l'ignorer, les ouvriers de l'industrie, dont les patrons, aux termes de cette loi de guerre so- ciale, sont devenus les gendarmes, ont préféré par milliers subir les privations que la grève entraine pour eux que de supporter un prélèvement sur un salaire dont ils ont la prétention d'être seuls à pouvoir disposer, prétention incontestablement légitime tant que la propriété individuelle sera res-

i pectée en France.

Les avertissements n'avaient cependant pas manqué à la Chambre.

Des orateurs radicaux socialistes, radicaux républicains, se sont succédé à la tribune signalant les graves dangers, les désastreuses conséquences de 3a loi à leurs meilleurs arguments on n'a guère répondu que par le silence.

Et en fin de session, au cours de la semaine de Pâques, pendant laquelle, traditionnellement, les travaux parlementaires étaient interrompus, cette loi a été volée par les quelques députés qui avaient pu rester à Paris

Aujourd'hui, monsieur le président du conseil. les travailleurs de France se tournent vers vous et vous demandent d'intervenir pour rétablir'le calme dans le pays.

Mais, direz-vous, le gouvernement peut-il Taire autrement qu'appliquer une loi régulièrement promulguée avant la fin de la dernière législature. Néanmoins, d'un commun accord entre les parties, son application a été différée jusqu'au jour où une loi « rectificatrice » serait votée.

Pourquoi cette nouvelle loi, dont les conséquences désolantes éclatent à tous les yeux, ne subiraitelle pas le sort de sa devancière '?

II faut absolument, si on veut donner au -pays, un apaisement qui lui est particulièrement indispensable au milieu des difficultés économiques qu'il traverse, déclarer que la loi sera mise sur le chantier et revisée de fond en comble.

N'avez-vous pas dit d'ailleurs dans votre discours de dimanche dernier qu' « il y avait une limite aux facultés contributives et que cette limite était atteinte » ? ?

Et un journal socialiste, imprimant celte phrase en manchette, ajoute ces simples mots « Ah oui o

Comment alors pourriez-vous vous résigner à laisser fonctionner une loi qui augmentera les charges de la nation d'au moins 35 0/0 ? ?

Un mot de vous, monsieur le président du conseil, peut faire renaître le calme et l'apaisement dans le pays, rendre le courage aux travailleurs, assurer la paix sociale ce mot, je vous en supplie, dites-ie

Le mouvement gréviste s'accroit dans le Nord A Lille, hier, le mouvement de grève a gagné plusieurs tanneries et bobinetteries. En banlieue, quelques centaines de nouveaux grévistes ont été enregistrés. Des défections se sont encore produites à Wattrelos, où une importante usine qui occupe en temps normal plus de 4.000 ouvriers. n'en a vu rentrer que 5 à 600.

A Roubaix, les 350 ouvriers d'une firme de textile ont cessé le travail tandis qu'à Tourcoing 800 travailleurs appartenant à sept usines se sont également mis en grève.

Dans le grand cenli-e "dc'.Roubaix-Tourcoing, les organisations syndicales" cégétistes ont convoque leurs adhérents à des rç-ujîions qui se tiendront demain matin dimanche à Roubaix, Tourcoing, Lannoy et Halluin.

On croit qu'au cours de ces réunions, la grève générale sera décidée avec comme but la suppression de la prime de fidélité et l'augmentation des salaires correspondant aux cotisations ouvrières exigées par la loi des assurances sociales.

'<

A Hazebrouck, le Syndicat du Textile avait décidé le principe d'une grève générale de cette corporation. Après une nul manifestation dans les ̃ rues de la ville, au chant de V Internationale, -k laquelle ont pris part 900 ouvriers, une réunion a eu lieu, au cours de laquelle il a été décidé par 141 voix contre 110 que la grève serait rendue effective lundi prochain 4 août.

Le personnel du textile d'Hazebrouck compte près de 1.500 ouvriers. La raison invoquée pour

la déclaration de grève est le refus des patrons

d'accéder à la demande d'augmentation des salaires. A Nîmes, pour protester contre la retenue faite sur leurs salaires pour les assurances sociales, le travail a cessé hier matin dans presque tous les chantiers de maçonnerie. 180 ouvriers environ chôment.

Une décision de la Chambre syndicale patronale de la métallurgie de Lille

La Chambre syndicale patronale de la métallurgie de Lillc s'est réunie en assemblée générale hier matin.

Au cours de cette réunion, elle a adopté un ordre du jour dans lequel elle fait connaître qu'elle re- pousse désormais toute demande, de pourparlers avec les représentants du syndicat ouvrier et décide de s'en tenir à l'esprit des conditions acceptées à la date du 29 juillet 1930 par les représentants des chambres patronales et ouvrières, soit 1° La reprise du travail

2' La réunion de la commission officielle du coût de la vie à sa date pour l'établissement de l'indice

L'examen, aussitôt cet indice connu, par les employeurs, de la question des salaires.

Il LA SITUATION EN EGYPTE

Il Les prétentions d'Abbas-Hilmi

A propos d'une interview de S. A. l'ex-khëdive d'Egypte parue récemment. on communique, de I] source autorisée, la note suivante

̃ « En 1914, à la déclaration de la guerre monj diale, S. A. Abbas Hilmi, s'étanl délibérément allié j aux empires centraux, s'est tenu à l'écart de son pays et a laissé désert son trône.

» Par contre, dès le début des hostilités, l'Egypte s'est empressée d'apporter à la cause des alliés son concours le plus loyal et son appui le plus fidèle. » Le 18 décembre 1914, l'abolition de la souveraineté ottomane, fut proclamée la déchéance de

l'ex-khédive.

» Le peuple égytien ayant définitivement confirmé la déchéance de S. A. Abbas Hilmi et l'élévation au trône de S. M. le roi Fouad Ier, les prétentions de l'ex-khédive ne reposent sur aucun fondement. »

Le souvenir de Jeanne d'Arc

commémoré à Vaucouleurs

commemore

Dimanche prochain, Vaucouleurs célébrera le e cinquième centenaire du séjour de Jeanne d'Arc dans la cité lorraine.

La vénérable statue mutilée de Xotre-Dame-desVoùtes, devant laquelle Jeanne aimait prier avant son départ pour Chinon, sera solennellement transportée de l'église paroissiale, où elle se trouve dei puis deux siècles, dans la chapelle castrale» m-

'îam~~

LA SEMAINE SOCIALE DE MARSEILLE

Les élites indigènes

dans les pays de colonisation

M.utSEiLLE, 1" août (De notre envoyé spécial). Deux conférences furent aujourd'hui consacrées aux élites indigènes dans les pays de colonisation. Le premier, Mgr Mulla, Turc converti et professeur à l'Institut pontifical oriental de Rome, fit une savante leçon sur ces élites dans les milieux islamiques. Partant de ce principe qu'une « obligation large de charité humaine ou même lorsqu'elles sont colonisantes, protectrices on mandataires, un strict devoir d'état de tutrices et d'éducatrices commande aux nations qui réfléchissent sur leurs responsabilités, de travailler plus ou moins directement à l'ordre et au progrès social, intellectuel et moral des peuples qui ont besoin d'elles et qui sont dans leur rayon d'influence », î'éminent professeur examina, à la lumière de la théologie et de la doctrine catholique, ce que nous pouvons retenir de la civilisation musulmane, l'ap- port positif des peuples musulmans au courant de ia civilisation générale dans le passé et dans le présent; il examina, d'autre part, ce que nous pouvons offrir à ces élites.

« Ce qui fait l'élite, dit-il, telle que nous devons ̃la concevoir, ce n'est pas le fait brut de disposer par sa condition ou son rang social ou par ses qualités individuelles d'une certaine force auprès de ses congénères, soit pour les opposer à la nation occupante ou influente, soit pour les lui soumettre ou assimiler, mais le don et le mérite de réaliser, le mieux en soi, les aptitudes et les vertus qui* tout en constituant la marque originale et le patrimoine d'un peuple, offrent un intérêt proprement humain, un caractère général et permanent, une valeur morale et spirituelle expression la plus pure à la fois du génie de ce peuple et de sa mission universelle et éternelle, la véritable élite comprenant en même temps que les enfants de la tradition conservée en esprit et en vérité, les enfants de l'esprit nouveau ouvert aux exigences du progrès se distinguent des pseudo-élites aussi bien que des «figés qui s'attachent à la lettre d'un passé dont ils perdent chaque jour davantage l'esprit, l'élan et la pureté originels, que des « déracinés » qui n'adoptent de la vie des nations influentes imitées que les défauts sans les qualités qui les pallient ou les dehors sans âme qui leur donnent leur sens et leur prix. »

Après quelques généralités sur les devoirs des puissances colonisantes vis-à-vis des élites indigènes, Mgr Mulla, s'occupant plus spécialement des milieux musulmans de l'Islam, communauté morale. dit-il, la plus proche .qui soit, avec Israël, de la chrétienté, Mgr Mulla déclara

« Pour connaître et atteindre ces élites d'aujourd'hui, il convient d'évoquer, ici du moins, ces élites tl'autrefois dont elles sont les héritières, surtout cette floraison d'ascètes et de mystiques des premiers siècles qui, parallèlement à l'expansion et à l'organisation de la société musulmane, ont développé en eux et autour d'eux l'union à Dieu jusqu'à J'héroïsmc et dont les doctrines et les œuvres nourrissent et soulèvent encore les cœurs droits malgré les déformations et déficiences qu'elles ont subies et mieux encore le lot de vérités et de vie que ces élites reçurent de l'Islam et rendirent accru à son domaine commun; cette haute conception de l'omnipotence divine, ce vif sentiment de la précarité du monde, ce besoin de contempler la face du seul subsistant qui ont déterminé, en même temps que le choix du nom même de l'Islam, l'orientation de sa théologie, de sa morale et de ses institutions sociales, de sa philosophie authentique et jusqu'à son activité scientifique et artistique, et qui constituent le caractère spécifique et l'intérêt humain permanent de la civilisation musulmane. Cet apport positif de l'Islam, il faut le révéler aux élites de la chrétienté qui doivent y puiser un salutaire rappel du domaine absolu de Dieu et de l'insuffisance que crée une opportune réaction contre les retours offensifs du naturalisme, toujours tenté d'organiser terrestrement notre demeure permanente ou d' « évacuer les exigences mortifiantes de l'amour divin et le rappeler aux élites d'Islam, aux élites conservatrices surtout, qui se retremperont ainsi à leurs sources et sentiront combien et à quoi leur noblesse les oblige. Quant aux élites progressistes gagnées par l'ascendant de la civilisation européenne, d'autant plus facilement que les crises qu'elle traverse leur masquent encore sa nature et ses tenants et aboutissements profonds, il faut, après- l'avoir redécouvert pour notre compte, leur découvrir son vrai visage et, en même temps qu'à l'Occident, indiquer à l'Orient les remèdes aux abus et aux erreurs qui la vicient et la menacent, notamment les conceptions, ci les pratiques du nationalisme positiviste et du sociologisme statolatrique sur l'éducation, la culture et la civilisation, sur la personne et la destinée humaine; il faut à ces élites montrer, à côté même et au dedans de l'Europe « laïque », la seule qu'elles reconnaissent, l'autre Europe inséparable de celle-là et dans la vie et la pensée modernes; le ferment chrétien qui travaille l'humanité pour y opérer d'inédites croissances, rénovations et promotions spirituelles, »

La seconde conférence sur ces élites indigènes fut donnée uar le R. P. Anpiais, Provincial des Missions africaines de Lyon, qui nous parla des

i milieux fétichistes.

e Le problème, dit-il dans sa conclusion, le problème de constitution des élites en pays africain est un problème de mise en valeur des capacités certaines des populations indigènes par une adaptation immédiate, comme l'Eglise en donne l'exemple dans la formation du clergé indigqne. », Outre ces deux conférences, nous avons eu aujourd'hui une leçon de M. Joseph Danel, professeur à ITniversité catholique de Lille, sur la manière d'établir, dans l'organisation du travail aux colonies, les garanties-primes par l'évangélique JRérum novarum. Cet après-midi, divers exposés et échanges de vues relatifs aux organisations professionnelles ont eu lieu. Enfin, ce soir, une grande assemblée réunit un public très nombreux venu entendre Mgr Dubourg, évoque de Marseille, qui parla de nos devoirs envers nos frères des colonies à la lumière des enseignements de Pie XI, et M. Maurice Guérin de l'éducation des élites ouvrières. Paul Lasonrd.

JOSEPH PAQUIN Lundi 4 août, dernier jour de solde de toute sa collection d'été robes imprimées, robes du soir, ensembles et costumes de plage. Modèles en parfait état. Vente au comptant.

10, rue de Castiglione. i' v

Nouvelles diverses

Deux autobus entrent en collision

Bruxelles, 1e' août. l'n terrible accident d'autobus s'est produit ce malin vers 11 heures entre Swarlberg et Wartersehci près de Hasscit dans le Limbourg.

Un autobus du charbonnage de Swartberg dans lequel avaient pris place une vingtaine d'ouvriers est entré en collision avec un autre :m!ohus venant, de Waiierschei également occupe p;ir une vingtaine de mineurs. L<: choc, fut épouvantable cl les deux autobus ont été projetés d.ins un ravin, profond de plusieurs mètres. Quatre ouvriers ont été tués on compte en outre deux blessés graves et sept blessés atteints plus légèrement. 1.

Deux alpinistes se tuent

Genève, lftr août. Hier après-midi, deux alpinistes genevois, 'MM. lirifl'od et Bouvier, qui faisaient une excursion à l'aiguille de Ravanel. dans le massif de Crepou, au-dessus de Cbamonix, ont fait une chute de quatre cents mètres par suite île la rupture d'une corde.

Les corps des deux alpinistes ont été ramenés par une caravane à la cabane du refuse, ils scr,oiit gûsuito kSfisjïïdis à <jenè.vet i


ACADEMIE DES INSCRIPTIONS La résurrection de l'Acropole

ïforigine des baillis royaux en France Au nom de M. N. Balnnos, ingénieur en chef des travaux de l'Acropole d'Athènes, M. Holleaux of1'raif hier à l'Académie des inscriptions une brochure ayant pour tiire Relèvement des monuments de .l'Acropole 1834-1930.

-pans cette brochure, abondamment illustrée, M. Balanos fait en termes succincts l'historique des travaux de toute sorte déblaiements, consolidations, restaurations, réédifications exécutés par l'ordre du gouvernement hellénique sur remplace-'ment de l'Acropole depuis 1834, époque oit elle cessa d'être une forteresse, jusqu'à la présente pnnéc.

Comme nul ne l'i.î?nore, les plus considérables de ces !ravaux sont ceux dont M. Balanos lui-même a .assuré la direction'depuis 1895, à la suite de la décision prise par une commission internationale siégeait l'architecte français Magne. I.

Ils ont porté d'abord sur ï'Erechteion et les Propylées ils ont eu, en dernier lieu, le Parthénou pour objet.

La méthode scrupuleusement suivie est toujours hr même rélablip dans chaque monument toutes les parties susceptibles d'être reconstruites par le seul emploi des débris subsistants, et ne rétablir que celles-là.

ÏA's résultats sont admirables ei saisissants. L'Ercchteion, les Propylées ont pris un aspect nouveau. Quant au Parthénon, tout le monde sait que la cotonnade nord a été entièrement redressée 1 de 1923 à 1921).

« L'Acropole que nous a rendue l'habileté prudente ci patiente de M. Balanos, déclare M. HolJeaux, est une acropole inconnue des modernes, lelic en effet que personne ne i'avait vue depuis J'expiosion de 1687 et aussi ressemblante que possible à l'ancienne. Son œuvre mérite à un degré égal la reconnaissance et l'admiration de tous les amis de l'antiquité grecque. :>

M. Petit-Dutaillis a fait une intéressante communication sur l'origine de l'institution des baillis royaux €̃! France.

Cette institution des baillis, sous le règne de Philippe-Auguste, a été dans l'histoire monarchique un

événement capital.

Maigre la pauvreté des textes, il est possible d'en démêler l'origine, à condition qu'on se rappelle en quelles circonstances apparaissent les baillis et quel était l'état politique de la France d'alors, en

grande partie dominée par les Planlagenets.

M. Pcîit-Dufaiilis estime que les baillis, agissant I individuellement ou en groupe comme délégués de la Cutia repis, ont été 'envoyés dans 1* •domaine royal au plus tard à -partir.de 1184, pour rétablir î-'ordre .gravement troublé cette institution a été certainement inspirée par des modèles anglo-normanrîs, juges itinérants.

Les relations étaient alors extrêmement étroites entre la. royauté capétienne et les Plantagenets. et ii n'est pas douteux que les conseillers de Pliili.ppe- Auguste étaient d'avis d'imiter l'administration an-

glaise.

MM. Fournier et Ferdinand Lot ont souligné de remarques personnelles la communication de leur confrère.

M. Raymond Lantier. conservateur adjoint an Musée des antiquités nationales de Saint-Germain, a présenté le buste en bronze d'un jeune chef aquitain découvert à Bordeaux au cours de travaux de voirie.

Ce buste, qu'on peut dater de l'époque de Trajan, offre des analogies avec deux tètes également en bronze trouvées à Alésia et à Prilly de Lausaune.

Les caractéristiques de ces porlaits rappellent celles d'oeuvres celtiques de sculpteurs du second âge de i'er.

La présentation de M. Lantier a donné lieu à un échange de vues entre l'auteur et MM. Salomon Reinach, Blanchel et Jîichon.

M. Adrien Blanchet a offert, de la part de MGeorge Francis HiJl, conservateur au British Muséum, r,n superbe, ouvrage sur les médailles italiennes de la Renaissance avant CelSini le comte Alexandre de Laborde, une notice sur le regretté comte Durneu, écrite par lui à la demande de .Mme la comtesse Durrieu, notice contenant une copieuse bibliographie qui pourra être très utite aux historiens de l'art et en particulier à ceux de Pari, médiéval. Ch. 'Dauzats,

Ch. Dauzats.

Un instituteur autonomiste conspué à Forbach

Les membres du groupement professionnel de l'Enseignement de la Moselle, au nombre de 600, tant instituteurs qu'institutrices, tous du cadre alsacien-lorrain, se sont réunis, hier, à Forbach, en assemblée générale, sous la présidence de M. Cuny, remplaçant AL Mohnen, maire d'Hayange, empêche. M. Rossé, l'autonomiste condamné à Cohnar, repré- sentait les instituteurs locaux du Haut-Rhin. Il n'a pas pris la parole. mais un de ses amis, l'instituteur retraité Keller. ancien président du groupement, a soulevé un incident. Ayant obtenu la parole, i! s'est livré ;ï de vives attaques contre les instituleurs venus de France en Alsace-Lorraine. La salle a protesté énergiquement. Les cris de ;"« Nous sommes Français Vive la France », ont couvert les paroles de l'ancien maître autonomiste. Après quoi l'assemblée a adopté un ordre du jour demandant Ja suppression des promotions au choix, l'extension au cadre général des avantages dont 1 jouit Je cadre local une seule classe par jour, le jjje matin en juin et juillet la création d'un troisième corps électoral, -celui des congréganistes, pour les élections au conseil départemental.

l'oute demande de cluyrtgemeni d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-p-ste' pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la banda. j

LA VIE SPORTIVE

«iiiiH

LES POINGS D'OR j

800.000 francs la minute ¡ La rencontre Stribbling-Scott disputée ces jours derniers à Londres, sur les courts de Winiblodon société de tenjiis qui ce soir-là a fait une bonne affaire a donné une recette totale de 17.571 soit donc de 3 millions 197.000 francs.

Comme combat si l'ou peul appeler combat la pitoyable exhibition a laquelle s'est livrée Phill Scott a duré quatre minutes, il a rapporte 800.000 francs environ par minute.

Car c'est l'attrait seul dé cette rencontre que rien ne justifiait qui est la cîiusj unique de cette remarquable recette. Elle prouve que les Anglais, tout experts qu'ils soient en sport, sont doués d'une rare naïveté et animés de chauvinisme. Ils ont cru à la valeur de la rencontre, ont attribué une chance à leur compatriote Phil Scott, ont crié à 1 la victoire de Scott, recordman du monde du c knock-out ».

L'Américain Stribbîing a Icncliê pour

sa part 7.000 livres, soit 875.000 francs; Phil Scott, 5.700 livres, soit 712.300 francs.

Passe encore pour la par' de Siribbling, qui est un boxear de ciasse et peut, vraiment prétendre an titre de champion du monde dont, paraît-il, l'expédition de Winibledon était une éliminatoire (!). mais pour cc qui est de la part de Phil Scott, déclarons-la franchement inconvenante et immorale. Phi! Scott a gagné 712.500 francs, soit 178.125 francs par minute. Et ctmme il est allé quatre fois au tapis pour 9 secondes dans la première reprise; et une fols la fois définitive pour 10 secondes dans la seconde reprise, il a été, comme on dit, endormi au total 46 se-

Icondes. II a, durant ces 45 secondes de sommeil, gagné 136.160 francs. La fortune, on le voit, lui est veaue en dormant.

On a dit de Phil Scott qu'il était un phénomène du ring. Effectivement. Aucun boxeur n'a comme lui réussi. Knockouté tant de fois et à un tel point qu'un l'a baptisé le « boxeur horizontal s. Phil Scott a vu sa réputation de pugiliste s'accroître (le défaite en défaite, ci su fortune s'accroître parallèlement. On conte que le ring lui a rapporté plus de quatre millions, sagement mis de côlé. On a cru qu'après l'écrasante défaite que lui infligea Stribbîing Phil Sco't renoncerait à la boxe. On l'a annonce. Il a démenti.

Je n'abandonne, pas la boxe. Je vais me remettre à l'entraînement et parfaire ma façon de boxer et de com-

lattre.

Persister après tant d'échecs pourrait forcer l'admiration. s'il n'y avait pas la bourse en compensation. II.

Phill Scott me parait être le boxeur 1 le plus intelligent qui soit, de 1out| temps, monté sur un rjag. C'est vraiment un intellectuel du poing. Connaitre la gloire et de mirifiques cachets en écrasant de son poing tous ceux qu'on vous oppose entre les quatre cordes du « cercle enchanté s, c'est à la portée du premier puissant nigaud venu. Mais se faire dans la défaite une réputation de pugiliste et lui devoir fortune, c'est un remarquable exploit.

Renoncer à la boxe Non, non, uon Phil Scott n'est j-as si bête!

178.000 francs à la minute, 2.969 à la seconde même en dormant quel j métier pourrait lui valoir tant de loi- sirs et de si belles aubaines 1 Quand un boxeur est « knochaouté », on dit qu'il est expédié dans le pays des réves.

Pour Phi! Scott, c'est le pays des « rêves 'vdorés ». Frantz-Reichei.

NOUVELLES MILITAIRES ¡ Etat-major gënéra! des troupes coloniales ;te général de brigade Huntziger, chef d'état-ma-ior du gênerai inspecteur général de troupes coloniales est! EHUnine- chef de la mission militaire française au Brésil. Etat-major général de l'armée

Le général de division Targe, membre du conseil superseur de la guerre, inspecteur généra! du recrutement des militaires de carrière, est pince dans la deuxièm-l section de réserve. j LEGÏONJD'HONNEUR Ministère des travaux publics (régions libérées) Sont promus

Officiers MM. Crêpe!, Haguenau, Régnier.

Sont non-niés

Chevâlieis MM. Albert Bernard, Constant Bourgeois' Bruneel, Couppe. Decaux. De m: Dufern-.ont £u™enc Pu- pont, l*arLer, Geay, Julliany, Oudin, Schaudel, Miiy- de Wende!, née des Monstiers-Mérinville.

Informations politiques 1 Où sera installé

le ministère de ia marine marchande ? ¡ On a iniioncé que le ministère de la marine marchande devait être installé dans des locaux situés 391, rue de Vaugirard. C'est un projet ancien auquel le ministre de, !a ma- rinc marchande, M. Louis Roilin, d'accord avec le goii-' [ vernem«nt et les commissions compétentes du Sénat et de la Chambre n'a pas donne son agrément. Le ministère de la marine marchande sera construis! sur les terrains de l'Ecole militaire cédés par l'adini-' nistration de la guerre en bordure de la place Fonienoy. dans un périmètre où la commission interministérielle!' du Domaine national envisage de grouper suivant un plan d'ensemble harmonieux ptusieurs ministères ou ser-i vices de ministères, Une élection sénatoriale dans ie Finistère Les conseils municipaux du Finistère sont convoqués le dimanche 1" août afin de nommer leurs déléaués et

suppléants en vue d'élire un sénateur en remplacement

de M. Fenoux. décédé. I L'élection sénatoriale aura iieu le 21 septembre. i

~€~G_I~

Bien que le prix des farines laissât prévoir une nouvelle hausse du prix du pain, l'administration préfectorale s'est mise d'accord avec les bou- langers pour que le prix de 2 fr. 35 le kilo soit maintenu, un délai de compensation devant être accordé aux boulangers au moment de la. baisse. -3* M. Poincaré a quitté Paris pour se rendre à Sampigny, où, avec Mme Poincarê, il va prendre ses vacances, qui seront consacrées aux livres que" l'ancien président- écrit sur tes années de la guerre.

C_HE_C S

Problème n° 53

Par F. GAMAGE

NOIRS

BLANCS 1

Mat en trois coups

Solution du problème n* 51

(E. Westbury)

I F G F R et mat au coup suivant (il variantes). i Les finesses de cette magnifique composition ont déroute nombre de lecteurs dans leur recherche de! la véritable solution. Voici donc les bonnes ripostes des Noirs aux premiers coups erronés des Blancs

Si C 5 T D t- C pr. C, et il faut prendre garde aux mouvements de la Dame blanche, qui mettraient le Roi blanc en échec

SÎF2CD P4FR i si T 5 F D +; C pr. T

siTpr.D p pr. P

l Solutions justes

MM. Chrysantho de Mello, à Paris R. Camus, à Paris C. Baldini, à Bruxelles L. Laugier, à Cannes Antoine de Geofroy, à Lausanne; Limai, à' Couilly-Saint-Germain (Sçine-el-Marne).; L. A. M.! Coq, à Toiilon Louis Ouin, au Mesnil-Bacley (Cal- vados) J. Lemoine, à La Boissière (Oise) Patrice j Eloy, au Havre E. Léonhart, à Moosch (Haut-

Rhin).

1 Peusthès. I

Les IVe jeux universitaires j I internationaux

Cinq victoires françaises 1

Dannsladl, 1" août. La séance

Dartnstndt.r'août. La .séance

d'inauguration des Jeux universitaires avec le solcunel et émouvant défilé aura lieu demain samedi 2 août. Trente-deux délégations d'étudiants y prendront part. Aujourd'hui vendredi ont commencé tes épreuves de ces quatrième Jeux universitaires. Ils ont été précédés le matin d'uue cérémonie qui a été tenue dans la salle d'honneur de l'Ecole Polytechnique de Darmstadt.

Elle était présidée par le président de ly Hesse, qui avait ses côtés MM. le docteur Malwicz, directeur de Fédueatiou physique de la République allemande Muller, bourgmestre de Darmstadt: "lOlh, recteur de l'Université, et nntre compatriote Saurin, président de la Confédération internationale des étudiants.] Les délégués de 32 nations assistaient à cette cérémonie au cours de laquelle, et dans l'enthousiasme, le sport acte éloqucmrnent célébré.

L'après-midi, tes premières rencontres éliminatoires ont été disputées en tennis, cserimc et football.

Nous avons en tennis et en escrime remporté cinq victoires, avec Merlin, Combcmale en tennis, et l'équipe d'escrime qui a triomphé de l'équipe danoise par 13 victoires à I! défaites. Résultats

Tennis

Premier tour Tuben (AIL) 1) Bnick (Luxemb.), 6-0, 6-0.

Daver (Angl.) b. Ali (Egypte), par forfait.

Klcinberg (Esthonie) b. Scheffer (Yougoslavie), par forfait.

Merlin (France) b. Maltrary (Nouvelle-Zélande), 7-5, 6-3.

Vagran (Arg.) b. Ostrocil (Vougosi.) forfait.

Corubemale (France) b. Klein (Lux.), 6-0, 6-1. Sarvat (Egypte) bat de Borman (Belg.) forfait. 1

Fada (Tchécoslov.) b, Giordanoff, i forfait.

Le destin du locarnisme

M L'élude de M. Raymond Poincarê sur l'Union j fédérale européenne, que publie L'ILLUSTRÃTION, retentira profondément dans l'opinion. L'ancien président du Conseil fait le bilan des j| réponses qu'a reçues le Quai d'Orsay au mémo1 i l'andulII de M. Briand et pour notre part, nous ressentons dans ces pages l'action corrosive d'un j humour qui naît spontanément de la plus rigouI reuse et de la plus fidèle des analyses. M. Poincaré n'a la peine que de se reporter j 'aux textes pour donner l'image de la cacophonie qui accueille l'initiative de notre ministre des i affaires étrangères tes gouvernements étrangers sont partagés sur la question des puissances qu'il convient d'admettre à l'Union ils ne i sont pas mieux d'accorfcl sur les relations qui | pourraient exister entre l'organisme fédérai et la Société des Nations ils discutent de la priorite de l'union politique sur l'union économique j et inversement ils ne s'entendent pas sur la méthode de désarmement, et enfin les limites j | d'une Union fédérale restent nébuleuses. Voici la conclusion de M. Poincarê elle a le j; -mérite de montrer le projet de fédéralisme sous | sa forme réelle qui n'est, il faut bien le dire, que i de la caricature et elle contient un très ferme avertissement.

ii Je n'en finirais pointa si je voulais énuinérer tous les ressentiments que font apparaître les i réponses reçues par le Quai d'Orsay. L'Irlande ne j nous dissimule' pas qu'elle ne se sent point aussi | européenne que îes nations continentales et que i ayant été, depuis des siècles, un pays de forte i émigration, elle est attachée à certaines régions j i d'Amérique et d'Australie par des liens au moins Jj aussi étroits qu'aux membres de la prochaine Union Fédérale. L'Angleterre nous informe, bien entendu, qu'elle se propose d'examiner définitive-

ment le mémorandum français «en consultation

(avec tous les gouvernements de Sa Majesté dans la communauté brilaifnique ». S'il advenait que, sur l'initiative de l'Allemagne et de l'Italie, les Soviets ̃ et le gouvernement turc fussent invités la conférence européenne, ils ne manqueraient pas d'y amener avec eux une grande partie de l'Asie. Nousmêmes nous n'aurions plus alors aucun droit d'oublier la' Fratrce africaine et nos autres colonies. L?Union Fédérale prendrait des proportions croissantes et l'Europe risquerait de comprendre le ̃ monde entier.

Pour prévenir de fâcheuses surprises, nous ferons bien de lire et de relire, avant la réunion de septembre, toutes les notes qui forment aujourd'hui la collection du Quai d'Orsay, et de les comparer minutieusement à notre mémorandum. ̃ C'est Un ouvrage à remettre cent fois sur le métier. Xe cédons ni à l'attrait de brillantes improvisations, ni à la tentation des succès éphémères. De négociations encore imprécises nous cherchons des réalités bienfaisantes, ne laissons pas sortir de bombes à retardement.

I Pertinax (ECHO DE PARIS) juge que cette

·` cruelle critique est un sers~ice insibne

« cruelle critique » est un service insigne

En effel, pris dans sa masse, le peuple français n'est pas suffisamment éclairé sur l'entreprise de i M. Briand. 11 faut bien l'écrire, la plupart des journaux s'attachent à la couvrir d'une épaisse fumée. Ecoutes plutôt l'ancien correspondant du Times a Paris, M. Sisley Huddleston (New Stales'man du i!6 juillet) «Cette partie de ]a presse française I qui ne s'efforce point à penser par elle-même, qui demande plutôt au Quai d'Orsay ce qu'il faut penser, a donné la preuve de sa docilité en se déclarant satisfaite de la réponse italienne, euchanj tée de la réponse allemande et en trouvant même de son goùt la réponse britannique. Ces journaux ont proclamé avec emphase que le principe d'une meilleure organisation européenne était accepté comme si une pire organisation européenne pouvait être désirée par quelqu'un et ils se sont mis à escamoter, objections et réserves. » Paroles séj vères ,mai,s justes. L'avertissement de M. Ppincaré I n'est -donc pas de trop. Bien que rédigé en termes courtois, il frappe fort.

Et Pertinax ajoute

M. Briand sait fort bien que suivre un tel conseil équivaudrait à ruiner le projet paneuropeen, et il !ne se résignera pas à faire éclater ainsi, devant le monde, l'ignorance, la présomption et la légèreté iqui le précipitèrent dans l'aventure. Et puis. Panjeurope morte et enterrée, que! spectacle ce démagogue pourrait-il porter sur la scène ? Genève est de plus en plus lamentable à regarder.

Du commun des hommes on dit couramment que leurs fautes les suivent. De M. Briand on dira bientôt que ses fautes le traquent, les fautes accujnmlées depuis 1925. Son ombre de Paneurope peut s'effacer. Un résultat est acquis la campagne de | revision des traités est virtuellement ouverte. M. Poincaré ne le dit pas, mais il relate ce mot d' « un de nos plus éminents diplomates »,

mot fort suggestif « Ulysse a laissé ses com-

pagnons s'emparer de l'outre d'Eolc ». Le JOURNAL DES DEBATS ne pense non plus à découvrir une intention délibérée de M. j Briand dans Je dommage que son initiative porte au statut européen.mais le dommage existe.

Réforme des conditions instables, examen .d'une situation qui n'est pas iniHiuable, disent l'Italie, |.la Hongrie et l'AllemagneTe! cela signifie 'simplement révision des traités;

Le Reich s'est même servi d'une formule bien curieuse et très audacieuse que M. Raymond Poincaré n'a pas manqué de relever. «Il a affecté de

REVUE DE LA PRESSE

Menon (Ind.) b. Sertorio (Italie), 6-2,

6-3.

Deuxième tour de Stefani (Italie) b. Manatiar (Ind.). Tuben (Ail.) b. Lacroix (Belg.), 6-0,

Dover (Angl.) b. Kleinberg (Esthouie), 6-0, 6-4.

Merliu (France) b. Vagran (Argent.), 6-2. 6-2.

Combemale (Frauce) b. Sarvat, 6-1, 6-5. Lasne (Esthonie) b. fieitchie (Angl.), 6-2, 6-3.

Troisième tour de Stefani (Italie) h. Tuben (Al!.), 6-1, 6-1.

Escrime

Italie bat Belgique.

France bat Danemark.

L'équipe de France a triomphe par 13 victoires à 3 défaites.

F. Jourdau, 3 victoires, 1 défaite R. Asselin. 3 victoires. 1 défaite Marcel Dutot, 3 victoires, 1 défaite H. de Rolland, i victoires.

Le moral de l'équipe de France est ex- cellent. Elle a partout reçu un excellent accueil. Faotball

Football

L'équipe d'Allemagne a battu l'équipe du Luxembourg par 4 buts à 2. Geor- !!· ges Forest.

LE SPORT ET LA FEMME

Les championnats de France d'athlétisme

Les championnats de France d'athlétisme féminins, organisés par la Fédération sportive féminine de France, pour la treizième année, seront disputés demain dimanche 3 août, au Stade JeanBouin, à Auteuil.

Avec, les équipes de relais, les 70 meilleures sportives de France seront sur le terrain. Diverses éliminatoires auront lieu le matin, ainsi que toutes les épreuves du triathlon. Le program- me de l'après-midi ne comportera que les finales, sauf pour la course de haies dont les éliminatoires ouvriront la réunion.

La réunion commencera le matin a

croire, dit M. Poincarê, qu'il était à cet égard en communion d'idées avec M. Briand et, sous prétexte que notre ministre des affaires étrangères voyait dans l'union politique de l'Europe la préface et non la conséquence de l'union économique, il a osé écrire «Le gouvernement allemand partage l'avis du gouvernement français en ce sens qu'il est également persuadé que la situation difficile de l'Europe provient pour une large mesure de l'organisation politique actuelle de notre continent. > M. Poincaré ajoute que M. Briand a été sans aucun doute bien étonné de cette interpréta1 tion inattendue de sa pensée. Nous le croyons aussi. Nous ne pensons pas de bien de la politique de M. Briand et nous la combattons. Mais nous n'imaginons pas qu'il pousse la complaisance et l'abdication jusqu'à se prêter, sous couleur de pacifisme, à un bouleversement de l'Europe qui finirait par des conflits inévitables. C'est déjà beaucoup trop que son projet donne lieu à de telles manifestations allemandes.

Ne craignons pas d'ajouter au risque d'ennuyer,' mais l'objet du débat est important pour l'établissement prochain des responsabilités ce témoignage d'un écrivain de la GAZETTE DE LAUSANNE

Vraiment, M. Briand fait la partie belle aux anI ciens adversaires. Se représenle-l-on Bismarck, dix ans après 1870, conviant la France à exposer ses griefs et à jeter les bases d'une Europe plus rationnelle V

L'évolution de l'Histoire montre qu'il y a dans chaque guerre des vainqueurs et des vaincus et, une fois la guerre finie, des satisfaits et des mécontents. Prétendre, après un court laps de temps, réconcilier tout le monde, au nom d'un principe, dans une embrassade générale, n'est qu'une trompeuse fantaisie. Heureusement que, avec le temps, les plaies se cicatrisent, d'autres idées se font jour. C'est ainsi que, en 1910, si le chancelier de Bethmann-Heflweg et sou auguste maître avaient su donner à l'Alsace-Lorraine une constitution conforme à ses désirs, la France profondément pacifique et éprise de bien-être, était prête à passer l'éponge sur sa défaite la réconciliation était dans l'air.

L'Allemagne en sera-t-elle là dans trente ans? `? Nous ne savons. Actuellement elle en est fort loin. Vraiment, il est grand temps que Je public sojt averti des fruits de la diplomatie, ersonnelle de M. Briand. "'̃ LES ECHOS 1" Les feuilles Jocarnistes ne commentent pas encore l'étude de Vllluslration. Mais le précédent article de M. Poincarê, celui de M. Barthou, le discours de M. Lebrun à Nancy encourent la colère d'un rédacteur de la République qui y voit les accents périmés » des discours en faveur de la loi de trois ans ou encore les refrains du nationalisme jaloux et têtu ». Un esprit pacifiste dont la première tare est d'être brouillé avec les faits ne saurait reconnaître que certains « refrains ̃> sont toujours bons. M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) fait en sens opposé une remarque nécessaire, utile, car, enfin, des personnages consulaires, aujourd'hui bien inspirés et qui, par leurs avertissements, méritent tout appui, étaient au pouvoir quand le mal naissait.

On voit bien que M. Louis Barthou, tout à ses voyages d'exploration, avait vécu pendant plusieurs années loin de sa patrie. S'il était demeuré parmi nous, il saurait que le secret dont la révélation inquiète si fort est depuis longtemps le secret de polichinelle. Mais n'insistons pas. Les voyageurs de Locnrno nous reviennent. Nous écouterons avec déférence le récit qu'ils nous apportent des décou- vertes nue nous avions faites pendant que. mollement étendus a^jx côtps de M. Briand, à l'ombre de l'olivier symbolique;, ils laissaient s'évanouir dans les brouillards de l'Histoire 'les réalités concrètes de la protection rhénane.

Nous nous félicitons dé leur patriotisme. Nous avons des regrqtk.de leur indulgence passée.

¡ LES ELECTIONS ALLEMANDES

M. Sauerwein, le rédacteur diplomatique du MATIN, ne se soucie plus d'offrir a ses lecteurs le mot d'ordre de la confiance dans une Allemagne démocratique. Au contraire. Voici quelquesunes de ses réflexions berlinoises

Il faut renoncer à ce que l'Allemagne devienne «es maintenant ce que nous appelons un Etat républicain dans le vrai sens du mot. Elle revient en ce moment à sa tradition hiérarchique et féo- dale; mais, comme les temps sont changés, elle va au-devant de sérieuses épreuves.

J'ai entendu aujourd'hui plusieurs députés nie parler des « prochaines élections :>, en faisant allusion non pas à celtes du 14 septembre. mais à celles qui, d'après eux, sont inévitablement vers la fin de cette année-ci.

Il est clair que si ces élections avaient lieu sans qu'un gouvernement suffisamment fort et parfaite- ment d'accord avec Hindenburg prit des dispositions contre les extrémistes de droite ou de gauche, ce serait encore une fois un fiasco politique, cette fois irrémédiable.

lll Vous pouvez parcourir Berlin, parler avec ce qu'on appelle « l'homme de la rue ;> et écouter ce qui se dit dans les tramways, dans les métros et au café, vous trouverez partout deux sentiments j dominants le premier est un dégoût hargneux, Sans réfléchir que l'Allemagne ne peut pas être exempte des difficultés que connaissent les autres pays et que les gouvernements comme les Parlements n'ont pas des vertus magiques pour arran-

9 heures et l'après-midi à 15 heures. La musique du 146" d'infanterie prêtera son concours.

Voici la listes des engagées parisiennes: Guyot (Ac^démia), Mérienne CA.S.P. T.T.), Davisseau, A. Laudré. J. Viel-Laudré, Llorca, Patouillet (Clodo). Battu, Behr, Bohii, Champagne, Cliansardon, Conselin. Gentil, Jacob, Mabille, Manccl, Miégeville, Nollcz. Tambouret (FcminaSport), Carme, Cloupet, Radideau, Santais, Velu, Verdie, Warnier (Linnets), Lesne (Xova-Femina), Neveu (Ind.), Longrais (Cadettes) et les deux équipes de relais des Linnels, Femina-Sports, Clodo, C.A.S.G.

Les championnats de France d'aviron

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Les Championnats de France d'aviron (2 et 3 août, bassin de Suresnes) Les annuels championnats de France d'aviron commenceront aujourd'hui samedi et prendront fin demain dimanche. 3 août, dans le bassin de Saint-CloudSuresnes, sur un parcours de 2.000 mètres.

Aujourd'hui auront lieu les éliminatoires du « deux •> barré, « quatre » barré, « huit » et de la Coupe Glandaz. Le premier départ sera donné à seize heures et le dernier à 18 heures. Ils ont réuni un grand nombre d'engagements. Dans le « quatre » il y a les équipes de Grenoble, Dunkerque, Reims, Soissons. Nantes et Beatine.

Dans le «deux » barré la lutte sera sévère avec Guilberl-Farreau, champion de France 1929 Cottez Devilliers, champion de Paris les frères Marcelle, deuxièmes aux Jeux Olympiques d'Amsterdam Constant et Talleux, nos représentants aux Jeux Olympiques de 1924 Vander notte, Marchai et les frè- res Butard, de Grenoble.

AUTOMOBILE Un raid de dix jours

M. Robert Sénéchal, président du Motocycle Club de France, avait déjà à 1

son actif, entre autres performances, Je

r:.id des capitales. Il vient de terminer une nouvelle randonnée de plus de 7.000 kilomètres en i!i:c jours. Pilotant VOiscau-lileu une 17 CV j Delage. il a fait le tour des plages el villes d'eaux. Parti de Paris, il gagnai Spa, puis Ostende. rejoignit Saint-Sé- bastien en longeant les côtes. Puis ce! furent les Pyrénées, la côte de la Mé-

<Uterranée, le Alpes, Genève cl Paris, oû'

il rentra avant-hier soi: Ce raid, accompli capot plombé, a j totalisé 7.278 kilomètres et a été con- trôlé officiellement, par M. Delpeyroux, j commissaire de l'A.C.F. A leur retour à Paris, les voyageurs ont été chaudement félicités par de nom-' lii'eux amis qui s'étaient joints aux di- j rigeants de la maison Delage.

Les Championnats de France

Les Championnats de France d'aviron j constitueront la grande manifestation sportive de lit fin de la semaine à Pa- ris. s.

Le nombre des engagés de cette corn-; pétition nationale est d'une importance telle que le Comité des régates inter- nationales de Paris, remplissant un" mandat confié par la Fédération française d'aviron, fera disputer, samedi, à par- tir de 16 heures, différentes épreuves éliminatoires sur 2.000 mètres en Seine. dans le bassin de Saint-Cloud-Suresnes auront lieu toutes les finales le lcn- demain, Le sport de l'aviron est en plein essor en France. Les Parisiens auront donc l'occasion unique de juger de la valeur des rameurs de la capitale par rapport à celle des rameurs de province. Cette année, beaucoup plus que les saisons pas- sées, les groupes régionaux ont sélec- tionné un lot très important de repré- sentants. C'est ainsi que nous verrons par exemple sept équipes à huit rameurs se disputer le titre national, et le « qua-jtre :> barré réunira huit concurrents. Dans !es autres courses, skiff, « deux1»,] deux ̃> barré et double seuil, ainsi que dans tes courses d'honneur skiff

ger toutes choses, l'électeur ou l'électrice berlinois passe sa journée à vociférer que le Reichstag est composé d'incapables et de malhonnêtes, et que le seul mot qui s'applique à lui est celui de Gesindel. (la canaille). La France elle-même vient très loin après le Reichstag dans l'animosité du public. Quant au gouvernement, on est stupéfait qu'il ne gouverne pas avec la vigueur légendaire d'autrefois et on le considère comme une espèce cp cénacle où devrait apparaître un homme fort, providentiel; les uns se l'imaginent avec. un casque, d'autres avec une casquette moscovite. On lui prête les traits de Bismarck ou ceux de Lenine, et dans les deux cas l'on suppose que son premier acte sera de mettre le Parlement à la porte.

M. Sauerwein qui a été un si actif « manager v du pacifisme officiel arrivera peut-^tre à penser et a dire que tous ses soins sont allés à des erreurs meurtrières.

L'action du nouveau parti d'Etat a été violemmerit éclairée par l'assurance de M. Ma'hraun, l'un de ses dirigeants, qu'il sera hostile « à tous les mouvements pacifistes et internationalistes ». Cette déclaration, la GAZETTE DE FRANCFORT la juge inopportune Si M. Mahraun promet à ses adhérents la garantie que « seront écartés ies nuageux pacifistes internationalistes (et pacifistes qui ont fait un tort immense au Reich allemand) », tous les démocrates pacifistes et tous les amis de la réconciliation des peuples se souviendront combien de fois ils ont été insultés de la même façon par les nationalistes. La terminologie employée par la feuille de M. Mahraun, le Jungdeiitschen, nous permet cependant de supposer que ses attaques ne visent pas des pacifistes comme Ludwig Quidde, mais des personnalités dans le genre d'un Fœrster ou d'un Schœnaich. Il faut une certaine indulgence pour arriver à cette interprétation.

.une manifeste altération Car chacun a bien compris que c'était une déclaration de rupture d'avec les méthodes chères à M. Briand. LE PROBLEME DU CORRIDOR

Les MUNCHENER NEUESTEN XACHRICHTEN (31 juillet) mettent en relief l'article de M. Albert Dauzat dans la Volonté, dont nous avons dit la dangereuse folie cet article plaidait en faveur 'd'une révision du statut du couloir de Dantzig et des frontières orientales de ^Allemagne.

A remarquer la tentative des MunchCncr Neuesten Nachrichtcn de donner plus de poids à l'article du rédacteur pacifiste elles affirment que la Volonté touche de près à M. Tardieu Tels sont les dangers de certaines domestications de presse.

La victoire et les combattants M. Gustave Hervé (la VICTOIRE) analyse ces vigoureuses Paroles du Combattant de M. Marcel Bucard, qui viennent de paraître aux Etincelles. C'est l'occasion, pour notre confrère, de déplorer une fois de plus l'impuissance des combattants à susciter un redressement national

Quelle amertume en son nouveau livre! Quelle généreuse colère contre les politiciens qui ont saboté la victoire des « poilus » comme lui! Il revcnait de là-haut, convaincu qu'il allait, lui et les autres .survivants de la sanglante épopée, arracher lie patrie aux mains des vieilles équipes parlementaires qui se passaient et se repassaient tes portefeuilles depuis 2T> ans, qu'ils allaient la régénérer, prolonger dans la paix l'union sacrée ue:s tranchées

Ah! ouiche! Ils n'ont rien régénéré du tout, les mêmes équipes interchangeables sont au pouvoir, seulement un peu plus vieilliesii-la même république maçonnique maintient sa législation de matheur forgée contre les catholiques avant guerre; ci' c'est ta même boutique parlementaire. Malédiction! Douze ans après leur rentrée triomphale à Paris, les « poilus », au moins l'élite des poilus, s'aperçoivent qu'il n'y a rien de changé, que c'est la même mare stagnante qu'avant la guerre, dans laquelle s'enlise de plus en plus la patrie.

Très belle cette révolte des générations de la guerre!

Malheureusement, elles n'ont pas l'air de se douter des raisons de leur impuissance. Et Marcel Bucard n'a pas l'air de s'en douter plus que les autres. La raison de celle' impuissance"? L'inexpérience politique totale de cette vaillante .jeunesse: t'erreur qu'elle a commise de suivre le mortel mot d'ordre « Pas de politique! »

Ah! pas de politique!

Parce que les politiciens de carrière les dégoûtent, ils -ne veulent pas faire de politique! Comment! Ils vivent dans un pays où deux grandes politiques se disputent. depuis Révolution française, la direction de la nation, el ils disent, planai] au-dessus de la mêlée, qu'ils ne veulent pas faire de politique Ils diraient volontiers comme les invertébrés du Parlement qui siègent au centre: ,<; Ni réaction, ni révolution; ni à droite, ni à gauche! »

« Pas de politique » a signifié d'abord que les combattants ne se souciaient pas de pénétrer dans les cadres et d'épouser l'action périmée des vieux partis. Intention excellente. Mais comme elle n'a été suivie d'aucune action de corps, elle a eu pour, effet de laisser le champ libre aux vieilles équipes.

Maurice Noël.

débutants, skiff juniors et Coupe Glandaz, kl rivalité sera très grande. Mais ce sera certainement le « deux » barré qui sera avec le « huit ». l'épreuve la plus émouvante des Championnats de France de lilIiO.

't <-

Mercredi soir, dans le bassin <!ç Suresnes, l'équipe champion de l'ris « huit du C. O. Billancourt, a battu l'équipe de la Sélection parisienne par près de deux longueurs. En conséquence, c'est l'équipe du C. 0. Billancourt qui disputera Je Championnat de Fronce. ATHLETISME

Le match France-Angleterre ·

sera disputé r.ujourd'hui

à Stamfn»d-Bridge

L'équipe de France, qui rencontrera cet après-midi à Slainford-Bridge, pour la huitième fois, l'équipe d'Angleterre, est partie hier matin de Paris. Seul Ladoumèguc n'était pas au départ, mais il s'embarqua quelques heures plus tard et a rejoint ses camarades dans la soirée.

Les chances de l'éqiu'pc de France sont réelles. Sur la qualité athlétique des équipiers français on peut entrevoir un succès de nos con leurs, acquis de justesse, certes, et après une lutte très sèrrée.

Si les noires le veulent donc, l'équipe de France peut enregistrer son troisième succès sur l'équipe d'Angleterre.

AVIRON

TIR

Tir aux Pigeons de Deauvillc

Jeudi 31 juillet 130, Prix de Clôture, 10.000 francs, 3 pigeons, handicap, 34 tireurs.

1. Lacoste, 11 sur 12 Cardon. 11 sur 11 Colombe!, 11 sur 11 4. Pacheco, 10 s.ur 11 5. AUende, 9 sur 10 6. Van t.'er Kemp, 7 sur '.) Mazc-Scncier, 7 sur 9 G. Rambaud, f) sur 11.

La poule 21 et 28 mètres a été gagnée par Lacoste et Tiarko Richepin, S sur

La poule série par Pacheco, 11 sur II, Frantz-Reichel.


LA VIE LITTÉRAIRE

Défense

de la Langue française LE PËCHÈ DU SAINT

Une phrase de notre « Vie littéraire » du samedi 19 juillet dernier a provoqué l'éton- nemeht de nombreux lecteurs et l'indignation de quelques-uns. Indignation bien timide, car la chose est signée Banville, et les gens avisés y regardent à deux fois avant d'accuser de cacpgraphit! un tel écrivain. C'est parce qu'il est mort. Si grand qu'il fût, s'il avait produit cette phrase de son vivant, tous les courageux anonymes lui auraient témoigné ce qu'ils en pensaient, dans le style et avec t'orthographe de la langue verte. On s'est borné à me demander poliment si je trouve le tour correct, ou à m'envoyer copie du texte hasardeux, en mettant dans la marge un point d'interrogation. Mais je tarde trop moi-même. Allons, voici la phrase « Eh bien, sans vouloir don- ner des leçons à celui que je ne suis pas digne de lécher les semelles de ses bottes. » j Ainsi s'exprimait le plus habile et le plus scrupuleux des ouvriers de vers, dans une lettre du 28 juin 1886, adressée au bon et labo- rieux poète Auguste Dorchain. Franchement, c'est à n'y pas croire.

J'y croirais bien volontiers, si je ne voyais au bas de ces lignes la signature de mon cher j Théodore, de Banville, et je ne prendrais même pas la peine de chercher soit une excuse ou une explication. Mais lui Je ne saurais pourtant incriminer son écriture. elle était microscopique, mais nette et parfaitement lisi- jblé. Aurait-il mal bâti sa phrase par plaisan-j ierie ? Ce serait alors la première fois ou la seule qu'il eût manqué d'esprit, Il n'avait point, d'ailleurs, de perversité.

Enfin, je n'imagine pas qu'il ait confondu cette construction barbare avec celle-ci, très usitée, dit Littré, au dix-septième et au dixhuitième, siècle « Mais pour guérir le mal j qu'il dit qui le possède » (Molière, Ecole des Femmes) « Toutes choses qu'on voit bien qui sont » (Bossuet, Connaissance de Dieu); « Voici j cette épître qu'on prétend qui lui attira tant d'ennemis r, (Voltaire, dans les Commentaires sur Corneille). Littré ajoute « Cette construc- tion a été employée, comme on voit, par les meilleurs écrivains elle est vive et très com- mode il serait fort utile de la remettre en honneur. Car Littré pensait, fort raisonnable- ment, -qu'un écrivain a toujours licence de « re- j mettre en honneur » une locution même un peu j vieillie qui lui semble utile, pourvu qu'il le fasse avec prudence, avec discernement et sans affec- tation d'archaïsme. Je n'alléguerai pas d'autres justifications auprès de plusieurs personnes que semble avoir attristées outre mesure cette autre phrase tom- bée samedi dernier de ma plume. « Le droit de j critique est l'un des principaux droits de PÏiotnine et du citoyen, dans la république des j lettres. Mais la méthode critique ne permet PAS Qu'on l'exerce, qui: sur des matières que l'on connaît. »

Phrase tombée de ma plume est une façon de parler. et même assez impropre. Je supplie précisément mes lecteurs de vouloir bien se mettre dans la tète que se tromper étant aussi l'un des droits principaux de l'homme et du citoyen, il est probable que j'en use et que i j'en abuse, et que je fais des fautes comme tout le monde, mais il est extrêmement impro- bable que j'en fasse par mégarde et par étourderie vu que j'écris avec attention, je me relis avec soin et je corrige trois ou quatre fois mes épreuves. J'ai donc écrit à dessein, et. j'en revendique toute la responsabilité « Mais la méthode critique ne permet pas qu'on l'exerce, que sur des matières que l'on cou- naît », parce que l'emploi de cette tournure, j j'en conviens, légèrement archaïque, mais irré- jprochablc, en ménageant, comme disent les musiciens, un demi-soupir après le verbe, donne à la phrase un nombre qu'elle n'aurait point si j'aA'ais écrit « ne permet qu'on l'exerce que sur des matières que l'on connaît ». J'ajoute que je n'oblige personne d'avoir l'oreille comme je l'ai faite:1"- ̃̃̃•̃

Je veux répondre brièvement à deux ou trois questions que l'on m'a posées. J'apaiserai d'abord les alarmes d'un correspondant qu'in- quiète l'emploi exelamatif de la conjonction pourvu que. <- Pourvu qu'elle vienne » dit j l'amant à qui sa maîtresse a juré qu'elle vieil- j drait, et qui en doute. naturellement. Tous les amants le disent. Parlent-ils français Leur j usage est-il un bon usage Pourquoi non Je reconnais que pas un dictionnaire ne j donne à pourvu que d'autre sens que en. cas que, à condition que mais pourvu qu'elle. vienne a bien ce sens-là ou à peu près. au prix d'une forte ellipse « Comme je serai heu- reux si elle vient, à condition qu'elle vienne, pourvu qu'elle, vienne » C'est ainsi que je pense avoir justifié tout de même au sens de nonobstant, contre Faguet, si rigoureux dans la théorie et si lâché dans la pratique « Si vous i me défendez de faire ceci ou cela, je le ferai j tout de même » sous-entendez « Tout de même que si vous ne me te défendiez pas. » On me demande ce que je pense de sidéré,^ comme synonyme de stupéfié, de médusé. Je pense que stupéfié, tourné en dérision par Musset, mais autorisé par Voltaire, est accep- | table: sidéré est, en revanche, périnntesqiie. et médusé, ridicule. On m'interroge sur a priori adjectif (j'avoue ne l'avoir jamais rencontré), sur influencer, j impressionner, galvaniser, agissement, sinistré, j joijeuselé. Ce dernier mot est de bon vieux. français, mais les parents pauvres de Rabelais l'ont compromis. Je préfère le fâcheux sinistré j au grotesque accidenté. Influencer est admis. Galvaniser est déjà un vieux néologisme. Agis- sèment est une des horreurs du jargon parle- mentaire et quant à impressionner, il est le propre des photographes, à qui les moralistes feront mieux de ne le point disputer. Lancelot.

MICHELET,JROMANCIER

Les détracteurs de Michelet qui, soit de son vivant, soit depuis sa mort, s'ingénièrent a contester la valeur de son œuvre historique, en taxant d'un romantisme lyrique et défonnateur de la vérité des faits ses larges fresques, semblent j n'avoir, jusqu'à présent, étayé leurs arguments que i sur les visions dont s'animent et l'expression poétique dont se stylisent les pages de son Histoire de France. Ils ont pu, de surcroît, à l'appui eje j leurs controverses, faire état de ses ouvrages dits j de vulgarisation, mais riches de poésie, tels que j La Mer, La Montagne, L'Oiseuu. L'Insecte. La j Femme préludes, en quelque sorte, tant à l'una- nimisme qu'à cette fièvre d,e monographies roman- cées qui sévit de nos jours. Ces livres, Michelet, au lendemain du coup d'Etat du 2 décembre, qui le privait de sa chaire -du Collège de France et j de son poste aux Archives nationales, avait dit les composer pour assurer l'équilibre de son existence matérielle. Mais l'indiscutable collaboration ap- portée par Mme Michelet dans ces compositions atténue sensiblement la portée des critiques. Aussi, de quelle ardeur se fussent redoublées les j offensives, si le maître écrivain, à l'exemple de Voltaire et de Lamartine, avait ajouté à son vaste j bagage quelques œuvres purement romanesques. Il a tenu cependant à fort peu de chose qu'il pu- j hliât un roman. Et s'il l'avait publié, il es! possi- blc que le succès l'eût engagé à poursuivre cette voie parce que, même au milieu du siècle der- nier, les romans étaient plus goûtés du public et j surtout plus rémunérateurs que les travaux histo- j riques et didactiques. Mais ce roman, il ne l'a ni publié, ni même achevé! Tenté par le sujet, il a cependant voulu le développer. C'est plus qu'une ébauche, puisque plusieurs chapitres en ont été écrits, suivant un plan très méthodiquement or- donné, alors que d'autres sont demeurés a l'état fragmentaires, ou même se bornent à la rédaction de quelques phrases voisinant avec le canevas. •• Quelles raisons ont déterminé l'auteur à suspendre cet essai, puis à le réléguer dans les oubliettes j de ses papiers, parmi lesquels nous fut donné j de le découvrir Seules, des hypothèses, à défaut de précisions, sont permises sur ce point. Cependant. l'existence d'une version modifiée du chapitre initial, annexée au manuscrit primitif, et même la prévision de deux épilogues différents laissent supposer que l'auteur, insatisfait du pre- mier jet de sa conception, .se préoccupa de la modifier et, finalement, renonça à poursuivre son j travail. D'autres tâches plus impérieusement absor- hantes (il avait alors passé la soixantaine) et plus adéquates à son génie créateur l'y déterminèrent probablement. Donc, cet embryon île roman, at: titre promet- leur de St/linnc, Mémoires d'une femme de cham- bre (Mirbeau, on le voit, n'avait rien inventé), se situe à l'époque de la Régence. Or, Michelet ayant j fait paraître, en 1860, la fin de son Louis XIV, allait entreprendre et publier, l'année suivante, l'étude de cette période de notre histoire, où l'ex- j cessive liberté de mœurs, encouragée par l'exemple du Régent, succédait au puritanisme affecté dont Mme de Maintenon avait imposé le ton durant plus de trente ans.

Cette réaction brutale, dont les effets se poursuivirent jusqu'à la Hévolution, si elle devait être néfaste au régime dynastique; s'ayéra du moins profitable à la littérature. Micti'ele'C compulsant de part et d'autre, les œuvres, les archives et les mémoires secrets de l'époque, y recueillit une dueumentalion si variée qu'elle dut" lui suggérer, selon toute vraisemblance, de tracer' p'arallèlement à son tableau historique de la Régence le sujet d'un ouvrage oit la fantaisie de son esprit pût se donner libre cours.

Tout en y flagellant d'une plume acerbe la licence j dont les grands donnaient l'exemple, il s'est complu à pousser tort avant dans les détails son esprit d'observation .soit en opposant notamment à la | naïveté ingénue d'une jeune servante prête à tous les dévouements, l'inconsciente immoralité des soubrettes de son entourage, soit en peignant sous leurs divers aspects l'instinct de lucre, voilé d'élégantes apparences, et le vice étalé sans vergogne par les gens de qualité.

Orpheline de père et de mère, Syivine avait sept j ans, lorsqu'au fort du cruel hiver de 1709 elle fut trouvée, transie, sur la route de Meudon, où son i oncle l'avait envoyée mendier, parce qu'il ne lui | restait plus assez 'de pain pour ses propres enI fants. Un carrosse, qui descendait avec précaution la pente que la neige rendait glissante, s'arrêta. Sur l'ordre d'une noble dame. et malgré les i objections de Louison, sa première femme de cham-

LE THÉATRE PENDANT LES TROIS GLORIEUSES"

lundi 26 juillet 1830, douze théâtres de quelque importance avaient affiché leurs spectacle Is pour le soir, selon la coutume. L'Académie royale j de musique, alors située rue Le Peletier, annonçait Fernand Cortez, de Spontini, avec Mme Damoreau et Massol le Théâtre-Français, un spectacle coupé dont. Le Barbier de Séville, avec Samson dans le rôle de Figaro, était le plus bel ornement. Les au- j très théâtres étaient l'Opéra-Comique, l'Odéon, le Vaudeville, rue de Chartres, sur remplacement de la place du Carrousel le Théâtre de Madame, qui, dans quelques jours, allait reprendre son ancien nom de Théâtre du Gymnase les Variétés, boule- vard Montmartre, où nous les toujours, et le Théâtre des Nouveautés, place de la Bourse, où commence la rue du Quatre-Septembre. Les ama- teurs de drames n'avaient qu'à se porter vers les boulevards Saint-Martin ou du Temple. Cette journée du lundi avait débuté par un coup de foudre le Moniteur, journal officiel, publiait les fameuses ordonnances qui allaient mettre le feu aux poudres mais, la vente des journaux quotidiens n'ayant pas lieu comme aujourd'hui, ce n'est que dans l'après-midi que le gros du public devait connaître la nouvelle.

Déjà, la préfecture de police, pour parer au mou- vement populaire qui allait incontestablement se j produire, avait pris les mesures les plus sévères les imprimeurs chargés cle l'impression des feùil- jJes périodiques recevaient l'ordre de suspendre j leurs travaux. Des circulaires étaient envoyées aux commissaires de police leur enjoignant l'ordre de saisir les journaux dans les cafés et dans les cabinets de lecture. Les presses des éditeurs assez cou- rageux pour résister à ces ordres seraient brisées. l'n coup rt'œil esl jeté sur les affiches des théâtres on interdira de jouer Guillaume Tell à l'Odéon, Jcffries à la Gaité et Aben-Humeya à la Porte-SaintMartin, pièces dans lesquelles un public surexcité pourrait souligner quelques passages, en y voyant une allusion à la situation politique actuelle. Bien mieux Tournemine, à l'Ambigu, ayant omis de déposer, comme tous les jours, son innocente affiche annonçant pour le soir Treille ans ou la Vie d'un joueur et L'Auberge des Adrets, se voit refuser l'au- torisation d'ouvrir ses portes. Il lui faut parlemen- ter toute la journée pour que l'erreur soit recon-

bre, qui t'accompagnait, la fillette fut recueillie et amenée au Marais, en l'hôtel de Mme la présidente, car c'est de la jeune veuve d'un président au Parlement qu'il s'agit, et l'hôtel en question n'est pas sans analogie avec celui des Lanioignon que Michelet connaissait bien pour avoir, dans sa jeunesse, fréquenté la bibliothèque de la Ville, qui y était, alors installée..̃

Laissée tout d'abord ,à-.lu garde de Louison, la pauvre Sylvine devient -ïe souffre-douleur de toute la domesticité, où se comptent, entre autres, qua- tre tilles de chambre délurées. Plus anciennes, dans la 'maison, que Madame, elles avaient constitué jadis le petit sérail du Président. Madame, par bonté d'âme ou faiblesse, les avait conservées a son service. Seule, une servante campagnarde, j vouée aux pires ouvrages, marquait quelque pitié à l'égard de la nouvelle recrue. Les autres domestiques, encore que grassement nourris. la considéraient comme si elle était veille les affamer. Louison, de son côté, s'employait de soit mieux à la desservir auprès de sa maîtresse. Sous le moin- dre prétexte, Sylvine était punie de privations ali- mentaires et reléguée dans le chenil qu'on lui avait aménagé pour dortoir, avec la perspective d'être fouettée, ainsi que l'usage en conférait le droit à la première femme de chambre. 11 advint cependant que Madame eut vent de ces brimades et. comme elle était essentiellement bonne, elle résolut de les faire cesser. l'rofiant d'un jour oit Louison était souffrante, elle fit venir Sylvine et se rendit compte des médisances prodi- guées à son sujet par la valetaille v. Pauvre petite, lui dit-elle, c'est moi qui pren-

drai garde toi. Car je veux que tu m'aimes. Et,

en disant cela, elle nié caressait, me passait sa main douce et fine sur la tête et dans les cheveux. », Et. lui tout d'abord assigné un lit I daus. l'entresol, des filles, elle la chargea de lui apporter, le matin, son chocolat, ce 'qui lui per- I mettrait de la" voir tous' Jes jours.

La description de son séjour dans le « caphar- naum •̃> n'est pas dénuée truculence et l'on con- çoit que la pureté de cœur et d'âme de l'enfant s'en soit alarmée. qui la soulevait surtout d'indignation, c'était d'entendre ces effrontées dénigrer leur maîtresse. Tant el si bien qu'un soir, Sylvine en larmes se leva de table sans I souper. Et Madame, informée, se décida à la prendre en son privé.

Ce fut l'àge d'or pour l'entant qui se prit d'une j admiration et d'un dévouement sans borne pour sa bienfaitrice. Celle-ei la pourvut d'un rudiment d'éducation dont ses dispositions naturelles s'accommodaient au mieux et, pour lui témoigner sa confiance, elle lui octroya le joli privilège d'entrer chez elle sans avoir à sonner. Une petite clef lui permettrait d'accéder directement à la chamare de Madame. Non sans émotion, Sylvine inaugura cette privauté

« Mon cœur baitait bien fort la première fois que j'eus cette faveur, quand je tournai la petite' cleï et montai les dix marches de l'escalier obscur plus encore, quand la même clef, par une étroite porte me mil dans la chambre, Tl'était sept heures du matin. C'était l'été. Le soleil haut. Mais les doubles fenêtres, les volets intérieurs et les épais rideaux laissaient à peine quelques lueurs. Je île la voyais pas. Elle, habituée à cette nuit, elle me vit et me dit bien bas, pour n« pas se réveiller trop Ma .Sylvine, tu es bien exacte, Sept heures sonnent aux Jésuites. Et elle prit de ma main sa petite lasse. »•

Avec cette ingénuité d'esprit qui est l'apanage de la jeunesse, et ce n'est pas l'un des moindres attraits de cette œuvre romanesque issue de la plume du grand historien, Sylvine conte les épisodes successifs de son existence de confidente et de lectrice de sa maîtresse. Elle a des pensées de vénération pour le défunt Président, homme de grand mérite, d'une honorabilité éprouvée, en dépit cle son sérail, oracle du parlement, mais dont la quiétude avait été troublée du fait que forcé, par devoir, de recueillir quelques confiscations exercées sur des protestants après la révocation de l'Edit de Nantes, il avait lui-même, en son for intérieur des affinités huguenotes. Volontiers, il eût souhaité restituer

« 11 n'aimait que Madame, au monde. Et, toute jeune qu'elle fût, il se fiait infiniment à elle. A sa mort, il lui dit « Je crains. il y a à restituer. Vous ferez ce que vous pourrez. Enfin, je te laisse mon âme. »

Cependant, son culte le plus fervent demeure

mie. Les directeurs de théâtre qui passeront outre 1 se verront retirer leurs privilèges. Malgré toutes ces précautions, la nouvelle parue au Moniteur avait circulé dans Paris. Les manufacturiers, effrayés et craignant des désordres, avaient ferme leurs ateliers et jeté de ce fait cent mille hommes dans la rue, destinés à grossir les groupes des manifestants.

Les théâtres, ne croyant pas encore à la gravité de la situation, persistaient à donner les représentations annoncées, bien que devant un rare public. Mais quelle ne fut pas la surprise des spectateurs, au sortir du Théâtre-Français, de trouver en cons- truction une forte barricade au coin de la rue de Richelieu et de la rue Montpensicr, tandis qu'un poste d'insurgés s'établissait sous la colonnade même du théâtre, dous le but de faire feu sur les j artilleurs qui tenteraient d'établir une batlerie rue Saint-Honoré pour balayer la rue de Richelieu dans toute sa longueur. Tout ce quartier Sainte- j i Anne el de la Bulte-des-Moulins est hérissé de barricades. C'est là que l'on attend l'attaque des trou- jpes bivouaquées aux Tuileries.

Ceux qui sortent des théâtres des boulevards ap- prennent que. dans la .soirée, tous les attroupements ont été disperses violemment par les agents. Ce n'est que le lendemain 27 que l'infanterie de la garde ouvrira le feu sur la foule et que retentiront j partout les cris Aux armes el faisons des barricades -> 1-cs voitures" publiques cessent leur ser- vice. A in date du mardi 27, le. Corsaire, journal des j théâtres qui paraissait régulièrement avec tes pro- grammes des spectacles, se contente de publier sur une feuille blanche la Charte, en raccompagnant de ces mois « Pleins de confiance dans les lu- mières publiques, dans l'énergie nationale et sur- tout dans l'intelligence et la générosité françaises, nous nous bornons à publier la Charte constitu- tionneile qui vient d'être violée. » Les émeutiers, conduits par les innombrables officiers et soldats que la Restauration avait licen- 27 au 28. tous les réverbères sont brisés pour cm- pécher les troupes d'opérer dans l'obscurité. On va chercher des armes jusque dans les théâtres. On pille les magasins d'accessoires au Cirque Olympique. à la. Gaité et à l'Ambigu. Le Salon des

envers celle qui, non seulement l'a tirée elle-même j du néant pour en faire une jeune personne cligne j de la seconder bientôt dans l'exercice de la cha- rite, mais encore est devenue légendaire dans le quartier du Murais pour ses bonnes œuvres. Com- j pâtissante aux miséreux, respectueuse à l'égard de tel vieux soldat infirme et loqueteux qui n'a pu trouver place aux Invalides et fui baise la main en signe de gratitude (et l'on sent ici tout le parti que Michelet a su tirer de l'iconographie du temps i pour documenter ses tableaux), la Présidente con- j traste singulièrement avec les rouées de la Ré- gence. Elle aurait même voulu rivaliser avec la I bonne Mme de Miramion, qui servait elle-même la soupe et les viandes à ses pauvres mais la fai- blesse do son estomac lui interdisait ces formes de la charité. Esseulée dans le vaste hôtel où, sauf j Svlvine, tous les êtres lui semblent hostiles et le sont de reste, tacitement, elle ne retrouve sa liberté d'esprit qu'auprès de la jeune suivante, ou encore lorsque vient la visiter le docteur Helvétius qui, dans l'esprit de l'auteur," doit être probablement le père du philosophe de l'Esprit, et deviendra quelque peu amoureux de la gente soubrette. D'où une certaine progression dans l'ordre des j tendresses, éveillant peu à peu de menues jalousies, de petites frénésies à l'égard de ce que Sylvine appelle « les petites infidélités de Madame ̃>. Elle est arrivée à ce degré de l'affection où elle ne peut s'empêcher de souffrir de tout ce qui approche sa maîtresse, et surtout ses nombreux soupirants. Mais celle-ci rit de sa triste mine el, non sans compassion, dit, en lui baisant les yeux « Ah que je suis donc bien gardée. Ils se figurent que je suis veuve, mais tu es mon petit mari. Et un peu plus avant, dans une de ces minutes d'épan- chement où les femmes ne se peuvent plus rien cacher, elle lui avouera que depuis longtemps elle était son rêve

< Chaque nuit. chaque jour, j'ai songe à ce doux j enfant, une petite amie, toute neuve, un peu sau- j vage et d'autant plus aimée, amie, amante, amant, ma fille et mon petit mari, mon esclave et mon maître. Car tu l'es. Sur ma foi, mon royaume est j de t'obéir. » Le fait de devenir, eu outre, la .secrétaire intime, le factotum de confiance de sa maîtresse, de la soigner avec un parfait dévouement durant une j maladie assez grave, de défendre âprement ses intérêts contre la cupidité de parents proches qui i voudraient la dépouiller de ses biens et l'empêcher j de réaliser les dispositions libéralement restitutives j du Président voilà de quoi suffire à provoquer j un complot de famille contre l'intimité d'un bon- heur qui ne devait pourtant rien à personne. Et ainsi devait se terminer le roman, dans la pensée de l'auteur qui n'a d'ailleurs tracé qu'un schéma des deux derniers chapitres. Madame, par lassitude, et qui a déjà éprouvé toutes les peines du monde à se disculper d'une fausse accusation de complicité dans la conspiration de Cellamare, subira le mari qu'on lui impose, pour sauver Sylvine qu'on allait déporter comme une fille de joie après l'avoir enfermée à la Salpètrière. Sylvine verra passer le siècle et venir quatre-vingt-neuf, ce qui, dans l'esprit de Michelet, tendait à lui ménager une assez longue vieillesse.

A la réflexion, et après avoir lu atlenlivemeitt e.yt ouvrage dont certains passages fussent été de nature à choquer les oreilles chastes des bourgi-ois du Second Empire, et dont en diverses pages du manuscrit, plusieurs phrases ont éié biffées par une plume qui n'était pas celle de l'auteur, mais dont J on retrouve hélas trop souvent la Iniee à travers les nombreuses liasses de ses papiers, on esl conduit à se demander si Michelet n'a pas appréhendé les conséquences possibles d'une telle publication, si attrayante fut-elle, par son cadre et par .son style.

L'œuvre dut. en effet, èlre commencée en 18lil deux ans plus tard, l'auteur ne par.iissait pas s'en être désintéressé, puisque diverses notes datées du 18 mai 1863, figurent à l'appui d'un des chapitres. Or, le souvenir des poursuites exercées contre Les Fleurs du Mal et Madame Bovary était encore bien vivaee, et l'on peu) penser que les foudres de la justice impériale eussent tonné avec fracas sur un Michelet, historien démocrate, révoqué de sa chaire pour refus de serment. L'auréole de sa gloire en eût peut-être même été4ernie l'espace d'un demisiècle aux yeux des bien pensants. Qu'importe puisque Si/lviue n'est pas perdue et que rien, aujourd'hui ne peut plus s'opposer à sa révélation. i Alcanter de Brahm.

figures de cire de Curtîus, boulevard du Temple, éprouve seul de grandes vicissitudes. 11 apprendra ce qu'il en coûte d'exposer chez lui les bustes di Charles X, du Dauphin, de Mme la Dauphine. de la duchesse de Berry et du duc de Bordeaux. Les iigures des derniers papes ne sont même pas épar- gnées dans ce massacre.

Le théâtre des Variétés fut le premier sur le boulevard à arborer le drapeau tricolore. Peut- j être était-ce l'œuvre de son lampiste, le fameux Auvignes, qui se singularise eu allant planter les trois couleurs au sommet de la colonne Vendôme ? Le 1 août (dimanche).' le calme se rétablit peu à peu. Le Corsaire, journal des théâtres, reparut, mais se contentant de dire « La Charte est désormais une vérité. Le théâtre des Nouveautés semble avoir été le premier à rouvrir ses portes avec une. représentation au bénéfice « des familles éprouvées, espérant que cet exemple sera suivi ». Le 3 août, l'Opéra, le Théâtre-Français, l'Opéra- Comique, le Théâtre Italien font encore relâche, j ainsi que le Théâtre de Madame qui se recueille avant de reprendre son ancien nom de Gymnase, Les Variétés donnent une représentation « au be- nélice des veuves, des orphelins et des blessés. L'n publie très surexcité veut voir des allusions dans tous les mots, et Adolphe Nourrit, de l'Opéra, vient chanter la cantate de Casimir Delavigne La Pu- risienne, qu'une foule en délire applaudit. Le len- j demain, l'Opéra de la rue Le Pelctier donne son tour une représentation nu profit de la souscription nationale ?̃. avec La Muette de Portier chantée par Nourrit et Mlle Noblet.

On publie partout des lithographies pour rap- peler les actes d'héroïsme de la veille, et la plu- part des gens sont si contents d'être débarrassés du gouvernement de Charles X qu'on veut être tout à la joie. On va se promener à Tivoli, on va voir le Diorama du boulevard Saint-Martin, on se presse à la ménagerie de Martin, boulevard Bonne- Nouvelle, et l'on va danser à la Grande Chaumière. Dans quelques semaines un nouveau théâtre ou- vrira ses portes le théâtre du Palais-Royal. Les | théâtres avaient traversé sans trop de dommages Ja i tourmente. [ Henry Lyonnet..

CHOSES ET GENS DE LETTRES LE MAL ET LE REMÈDE

Sous ce titre « La sincérité littéraire et le besoin de vivre », Y Animateur des Temps- Nouveaux publie ces lignes extraites d'un volume récent de M. André Prévôt, oit le héros du livre, un grand poète, résume, comme suit. sa carrière « Je rougis de mon œuvre qui me comble de gloire. Je n'ai su qu'exalter les passions humaines et revêtir de tuniques harmonieuses l'affreuse nudité des appétits et des i vices. >̃> Après quoi, l'Animateur ajoute sévèrement « Neuf cent quatre-vingt-dix-neuf sur mille de nos écrivains pourraient en dire autant. et ne le diront pas. Ils ne sauraient | plus comment vivre. »

Il semble évident qu'un organe aussi sérieux que VAnimateiir ne s'est pas hasardé à pareille révélation sans information préalable, et nous nous garderons donc de contester ses affirmations ou ses chiffres. Cependant, ce qui étonne, c'est qu'après avoir ainsi dénoncé la laméntable déchéance de notre littérature, l'Animateur | n'ait pas songé à en rechercher les causes et ne se soit pas demandé pourquoi neuf cent quatre-vingt-dix-neuf de nos auteurs sur mille en sont réduits, pour vivre, à de si tristes expédients.

La cherté toujours croissante de l'existence, ne serait-elle pas là-dedans pour beaucoup Car, en dépit de son optimisme, l'Animateur ne le niera pas le coût de la nourriture, des vêlements, des moindres objets d'utilité monte sans arrêt et exige de nos écrivains des dépenses en augmentation constante, auxquelles ils j subviennent comme ils peuvent. Alors, an lieu de morigéner ces malheureux, ne conviendrait-il pas plutôt de s'efforcer à leur rendre la vie quotidienne moins onéreuse ° Puisque l'Animateur s'intéresse tant à Ja belle tenue de nos lettres, qu'il nous fasse donc j quelques bonnes campagnes pour ramener le bifteck, les légumes, les fruits. les chaussures. les complets à des prix plus abordables. Et, ou je me trompe fort, ou il verra bientôt que, lorsqucjes indices s'y prêtent, les écrivains sont j très capables de vivre autrement qu'en « revètant de tuniques harmonieuses l'affreuse nudité des appétits et des vices >̃.

Fernand Var.dérem.

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Comment l'idée des « Pupazzi » vint à Lemercier de Neuville

Lemercier de Neuville dont ce fut le 2 juillet le centenaire de la naissance regardait son petit garçon malade quand il se dit

Ji dort. Si je découpais des images Voilà qui l'amuserait au réveil.

Sur quoi Lemercier de Neuville découpa « les charges des illustrations contemporaines que Carjat avait faites pour 'son journal, Le Boulevard ». Lui-même l'a conté dans sa préface à Pupazzi. C'étaient, ces silhouettes, iléry, Monselet. Octave Feuillet. Dumas, Jules Janin, H. de Villemessant. etc. Lemercier de NeuvilLe. les ayant non seulement découpées, mais pourvues de couleurs et de ficelles, mais montées sur bois. les présenta à l'enfant qui, sorti des songes, lui disait ce tendre bonjour:

Petit père, je l'aime.

Quand il vit la silhouette que Lemercier de Neuville faisait mouvoir

Qu'est-ce que celui-là "? demanda le petil malade.

C'est de Villemessant.

Pourquoi a-t-il un rasoir à la main

Comment expliquer « à ce moutard de cinq ans el demi que ce rasoir était l'attribut de Figaro. que Figaro était un barbier d'esprit, que M. rie Villemessanl avait pris son nom pour en foire le litre d'un journal satirique et que. de même que Mercure a un caducée. Figaro doit avoir un rasoir .v ? Déjà l'enfant posait d'autres questions Et celui-là, avec tous ses manleaux C'est Méry

Méry 11 a donc froid '?

Toujours

Pourquoi ?

Pourquoi "? L'éternel Pourquoi des enfants Et. de fait, pourquoi Méry a-f-il toujours froid ? Je iu- le lui ai j;: mais demandé.

Oh en voilà un qui est bien drôle N. A. D, A. K. Nadar. Nadar

C'est un photographe qui a un bel enfant comme lui.

-̃̃• Pourquoi monk-l-il en ballon El ce euij si nier, comment s'appelle-t-il

fiossini

Ah Qu'est-ce qu'il a dans sa casserole ? Du macaroni.

C'est bien bon Oh le drôle de cuisinier Ne dis pas cela, c'est un grand musicien. Pourquoi alors est-il habillé en cuisinier Lemercier de Neuville, en réponse à tous ces Pourquoi ? fit des vers. qui expliquaient les mouvemonts ou les travestissements de ses personnages. I lit l'enfant, s'il ne comprit pas toutes'es finesses des commentaires rimes, fut cependant ravi.

Bientôt. le public de Lemcrcier de Neuville s'agrandit. Invité chez M. de G. un ami. il apporta avec lui une quinzaine de ses pantins et annonça une surprise pour le dessert. Ace moment, en effet, il masqua d'un drap blanc l'ouverture de la salle à manger, à mi-hauteur, et, cr.ché derrière avec les.pantins, il s'écria

Ouvrez la porte

̃̃̃- Allez l'ouverture s'exclamèrent les convives, qui entonnèrent un chant baroque, puis réclamèrent

Au rideau

Alors. Lemercier de Neuville fit paraître son premier sujet <, C'était Théodore de BrtuviHc. vêtu à l'antique, d'après la charge d'Etienne Carjat, et. d'une main assez naïvement machinée. f::isnn! vibrer sa lyre. II lui faisait dire

.H/it'/nV'rtN ardents bohèmes mes amis

Voilez rlaiiH ijuel état Etienne, nous a mis ? :>

etc., etc. On rit, et Cstrjaf, qui était présent, tout Je premier. Puis. Lemercier de Neuvillj montra le fantoche de Monselet, vêtu en amour, des roses enlaçant ses flancs, des ailes blanches frissonnant sur ses épaules.

Je ne suis pas l'Amour, (/hoiV/u" ayant le costume Du jeune Céladon,

le. ?uis tout bonnement un ijros homme de plume. faisait dire le montreur de pantins au critique Le succès fut vif. f.


Et comment appelez-vous ces bonshommes- là ? demanda-t-on à Lemer;cier de Neuville. Les Pupazzi, répondit celui-ci, à tout hasard, et pour plaisanter.

Tiens c'est un joli nom Cela peut rester, approuvèrent les assistants.

Avec aplomb

Cela restera, ajouta Lemercier de Neuville. Les Pupazzi restèrent. et leur souvenir subsiste, à un siècle de la naissance de leur père. Bientùt, Lemercier de Neuville montrait ses pantins chez Carjat leur parrain. Alphonse Duchesne, dans le Figaro du 6 décembre 1863, parlait d'une révélation, du « point de départ d'un art nouveau, pu- rement arislophanesque et populaire ». Après Carjat, c'est Henri de Pêne qui gratifia ses amis du spectacle. Enfin, de Villemessant l'offrit à sa famille. Villemessant, la première silltouetle qu'ait découpée Lemercier de Neuville pour le plaisir de son enfant, pour la joie de tout Paris. Gaston Picard.

COURRIER DES LETTRES Le Souvenir de François Richard

Demain dimanche, le souvenir de François Richard sera évoqué dans la coquette petite ville d'Eymoutiers. Une plaque comniémorative en son honneur, apposée sur les murs du collège dont il fut le premier principal, sera inaugurée, en présence des autorités municipales, des membres du Comité des fêtes et du syndic de la Maintenance limousine du Félibrige.

L'abbé François Richard renoua, à la fin du dix-huitième siècle, la tradition du « limousin .langue écrite ». Il est l'auteur, en dialecte limousin, de contes spirituels et de chansons alertes pleines de poésie rustique.

Intellectuels décorés

On vient de décider, à Vienne, l'institution d'une haute décoration réservée aux intellectuels. Cet ordre sera limité à quarante-huit titulaires, dont vingt-quatre étrangers.

Congrès international des éditeurs

1 Ce congrès se tiendra à Paris, au printemps de 1931, sous la présidence de M. Louis Hachette. Lés AlKuazils.

LES LIVRES_DU JOUR LOUIS-PHILIPPE, ROI DES FRANÇAIS

LE CHEMIN VERS LE TRONE

par Raymond Recouly

(Editions de France)

JI y a cent ans, le duc d'Orléans montait sur le trône abandonné par son cousin Charles X, et si de nombreux ouvrages ont été consacrés au règne de Louis-Philippe, « une des périodes les plus heureuses à coup sûr de notre histoire », une étude d'ensemble manquait jusqu'à ce jour sur ces années curieuses à tant de titres pendant lesquelles le fils du régicide Philippe-Egalité, par la souplesse tie son intelligence et par son sens des réalités, apparait bien comme l'homme capable d'opérer la liaison nécessaire entre la France du dix-huitième siècle et la France d'après l'Empire et la Restauration.

Lié au sort de Dumouriez, qui n'a pas su comprendre l'état d'esprit des soldats qu'il était chargé de mener à la victoire, était d'esprit, remarque fort justement M. Raymond Recouly, qu'utilisera quelques années plus tard le génie de Bonaparte, le duc de Charires passe la frontière ait début de 1793, et le voilà hors de sa patrie jusqu'à la rentrée des Bourbons. Dès ce moment, commence pour le jeune :-proserit4;e_tte vie errante ait cours de laquelle il visitera l'Allemagne, la Suisse, la Scandinavie, l'Àmér,t(iûe>.cf è^ri* l'Angle terre il se réconciliera avec la branche "aînée (l'accueil du comte d'Artois, à Londres, fut aussitôt très cordial) et, où, après la révolution de 1848, il devait se réfugier et mourir.

A propos du séjour à Reichenau, dans le canton des (irisons, (lu duc d'Orléans où,- sous le nom de Chabos, il enseigne les mathématiques dans un pensionnat de garçons, M. Raymond Recouly nous inet au courant d'une intrigue nouée par le duc avec la cuisinière du collège, une Italienne, Marianne Banzori. Elle fut, aucun doute ne serait permis à cet égard, sa première maîtresse. PhilippeEgaîité avait é'é, en sa qualité de prince du sang, déniaisé par la Duthé, la célèbre danseuse de l'Opéra. Autres temps, autres maîtresses et, ma foi, d'après les lettres publiées in extenso où il appelle Marianne « mon cher trésor et « ma bonne petite », le duc d'Orléans ne souffrit point de la basse extraction de sa bien-aimée. C'est là un chapitre vraiment amusant, parce que tout à fait insoupçonné, dans l'existence d'un prince aux yeux de qui les affaires de cœur ne comptaient guère. Louis-Philippe préférait s'occuper de question d'argenl, et on lui a assez reproché cette tendance de .son caractère. Son lieutenant, le fameux avocat Dupin, l'aida beaucoup lorsque, installé au PalaisRoyal, le prince travailla à reconstituer sa fortune, et il faillit tourner contre lui l'opinion publique quand il intenta un procès au sujet du terrain sur lequel était bitti le Théâtre-Français, terrain qui avait fait partie du domaine d'Orléans. Tout finit d'ailleurs par s'arranger. Le due ne se souciait pas d'avoir des ennemis dans la presse qui naturellement défendit les droits des comédiens, et il se remit à éplucher avec soin ses livres de comptes où, Alexandre Dumas nous l'affirme, on pouvait lire, écrites de sa main, des phrases dans le genre (le celle-ci « .Quatre sous de lait pour Mme DoJoinieu. (une des dames de la duchesse). Marc Varenne.

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LU VIE INTELLECTUELLE EN PROVINCE Le souvenir dLe IMZori'tescïTJLie'u. à, La, Brede

L Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux est intervenue récemment dans une question qui intéresse non seulement les lettrés de la Guyenne, mais encore ceux de toute la France. Cette compagnie s'est émue à la nouvelle que les derniers papiers du philosophe de La Brède allaient être dispersés, et ellc a éniis le vœu « que les manuscrits de Montesquieu encore conservés au château de La Brède ne soient point livrés aux enchères ou mis en vente d'une façon quelconque, mais confiés à sa garde, ou plus simplement octroyés en don à l'un de nos dépôts d'archives locales, ou enfin à la Bibliothèque municipale de Bordeaux, comme un souvenir sacré de l'illustre philosophe qui, avec notre Montaigne, fut la gloire et l'honneur de la région bordelaise ». La Société des Archives de la Gironde et la Société des Bibliophiles de Guyenne ont donné leur adhésion à ce vœu.

Pour montrer combien il est légitime, il ne sera peut-être pas inutile de rappeler quels sont les liens qui attachent le souvenir de Montesquieu au château de La Brède.

Tt-

Le château est situé à'quatre lieues de Bordeaux et droite de la route de Bayoune. A la fin du dix-septième siècle, Françoise de Penel l'apporta en dot avec la terre environnante, à Jacques de Secondat, second fils du baron de Montesquieu, président à mortier au Parlement de Guyenne. C'est à La Brède que naquit de leur union, en 1689, Charles-Louis de Secondât, le futur auteur de L'Esprit des Lois, qui porta d'abord le nom de cette terre. Le petit Charles-Louis vécut au château jusqu'à sa septième année il fit ses études clas- siques chez les Oratoriens de Iuilly, puis son droit il fut reçu, en 1714, au Parlement de Bordeaux comme conseiller et en 1716, il devint président' 'à mortier, son oncle, l'aîné de la famille, lui ayant légué cette charge avec tout son bien, à condition qu'il prendrait le nom de Montesquieu.

La même année, il fut admis à l'Académie de Bordeaux, instituée, disait le fondateur de cette compagnie, « pour polir et perfectionner les talents admirables que la nature donne si libéralement aux hommes nés sous ce climat ». JI s'y occupa surtout de sciences, et y prononça notamment des discours sur la cause de l'écho, de la pesanteur et de la transparence des corps. « Qu'on se défasse surtout de ce préjugé, disait-il dans un de ses premiers discours, que la province n'est point en état de perfectionner les sciences, et que ce n'est que dans les capitales que les académies peuvent fleurir. Ce n'est pas du moins l'idée que nous en ont donnée les poètes, qui semblent n'avoir placé les muses dans les lieux écartés et le silence des bois, que pour nous faire sentir que ces divinités tranquilles se plaisent rarement dans le bruit et le tumulte de la capitale d'un grand empire. » Montesquieu était donc, on le voit, le modèle des académiciens de province.

Au retour de son grand voyage d'étude en Europe, en 1731, il s'installa de nouveau à La Brède, retrouva sa famille, fit dresser sa généalogie, transformiaii/Spn^parc en jardin anglais, et composa Te livre Jqu'il portait depuis longtemps dans sa tête les Considérations

LECTURES FRANÇAISES QtTELQTJES REVUES

Lorsqu'on tente de reconstituer heure par heure la suite des événements qui emplirent certaines journées critiques où se décida le sort d'un peuple, on éprouve, d'abord, une sorte d'éblouissement comme l'œil devant un trop vaste spectacle, l'esprit « papillotte » devant l'abondance confuse des détails. Au même instant, sur l'horizon d'une bataille ou d'une révolution, mille initiatives surgissent les foules ondoient, bouillonnent, s'enflent ou fléchissent quelques acteurs, au premier plan, se détachent, qui semblent les mener ne sont-ils point menés par elles ? De ces « animateurs » mêmes, comme on aime de dire aujourd'hui, qui mène l'âme ? Lequel d'entre eux a prononcé la parole efficace, a esquissé le geste essentiel ?, Sur les vastes panoramas historiques, le philosophe se penche avec avidité pour discerner l'homme de qui, au moment décisif, tant d'autres hommes, sans le savoir, ont sans doute dépendu.

L' « HOMME DE 1830 » ?.

L'homme de 1830, celui à qui Louis-Philippe dut son trône, et les « trois journées » leur dénouement le démiurge secret de la révolution désormais centenaire, qui fut-il ? Laffitte, comme il s'en vante dans ses « Souvenirs » ? Thiers ? Talleyrand ? On en peut encore discuter. 0 paradoxe, si c'était peut-être Bérenger M. Henri Malo n'omet pas de mettre en lumière le rôle du chansonnier, dans un essai fort érudit et substantiel sur « Thiers et les journées de Juillet » qu'il publie à la Revue des Deux Mondes. Thiers, dès le premier jour, le lundi 26, réunit les journalistes dans les bureaux du National il excite les indignations, les noue en un faisceau dans la protestation collective, qu'il signe le premier, et que, seul, le Temps et le National impriment le lendemain matin 27 ce jour-là, après les perquisitions, au cours desquelles, une fois de plus, il s'est mis en avant pour la résistance, Thiers assiste à deux réunions de libéraux- et de députés il recommande « le retour aux formes légales » puis, menacé d'arrestation, il cherche asile, pendant la nuit, à Bessancourt, au nord de Montmorency, en compagnie de Mignet, chez la sœur d'un de ses amis. Mais la journée du 28 voit l'insurrection se développer à Paris et faire reculer les troupes de Marmont. Où vont les événements ? A la République ? La plupart des insurgés l'espèrent bien. La bourgeoisie libérale le redoute. La veille encore, elle pensait à quelque accommodement avec Charles X le maintien du roi lui paraît aujourd'hui impossible. Qui sera le chef de la Révolution ? Qui détournera son cours en la fixant ? L'aurore du 29 juillet trouve à Paris La Fayette et Laffitte. Au petit matin, Thiers

sur les causes de la grandeur des Romains ci de leur décadence.

Sans être un pays de grands vignobles, la terre de La Brède produit des vins très estimés, et Montesquieu ne dédaignait pas les soins de la viticulture. Un écrivain bordelais nous le représente parcourant sa terre du matin au soir, un bonnet de coton sur la tète, un échalas sur l'épaule, et nous dit que plus d'un grand personnage, venu pour présenter ses dc- I voirs au président de Montesquieu et le rencontrant en cet appareil, lui demanda, en le tutoyant, si son maître était au château. Montesquieu avait d'ailleurs de sérieuses raisons de chérir la vigne seule, en effet, elle lui permettait de voyage^ à, l'étranger et de faire figure à Paris. En 1 742Î' pendant la guerre de la succession d'Autriche, il écrit ù son ami l'abbé de Guasco « Si la guerre continue, je me vois forcé d'aller planter des choux à La Brède notre commerce de Guyenne est aux abois, nos vins nous restent sur les bras et vous save,? que c'est toute notre richesse, » En 1747, il se nlaint que la mévente l'immobilise dans ses terres mais en 1749, un an après le traité d'Aix-la-Chapelle, il écrit au grand-prieur de Solar « Le commerce de Bor- deaux se rétablit un peu et les Anglais ont

même l'ambition de boire "mon vin cette an-

née. » En 17Ô2, il dit à l'abbé de Guasco « On me demande une commission pour quinze tonneaux. Cela fera que je serai en état de finir ma maison rustique. Le succès que mon livre a dans ce pays contribue, parait-il, au succès de mon vin. » Ce livre, c'était L'Esprit des Lois. Voilà une espèce de « réclame » qui n'est pas à la portée de tous les viticulteurs Lorsqu'il ne s'occupait pas de ses vignes, comment Montesquieu vivait-il à La Brède Entre autres témoignages, en voici deux qui nous semblent particulièrement précieux. Etienne .louy visita La ,Brède en 1817, et i! raconta cette visite dans^ son Hermite en province. Avant d'arriver ait château, louy descend de voiture dans la longue allée de chênes où Montesquieu se promenait tous les matins en méditant. On lui montre l'endroit l'auteur de L'Esprit des Ims avait coutume de donner audience aux paysans de sa terre, avec lesquels il parlait le patois du pays, et de juger I leurs différends. Enfin, il décrit rapidement les pièces où vécut Montesquieu, en y ajoutant « le cachot féodal où chaque seigneur (au bon vieux temps) avait le droit d'enfermer, sans autre forme de procès, ceux de ses vassaux dont il avait à se plaindre on assure que c'est dans ce lieu même que Montesquieu écrivit son chapitre De la liberté du citoyen ».

Mais nous aurons une description du château beaucoup plus complète et plus précise si' nous feuilletons le Journal de voyage de Stendhal que M. Louis Royer, conservateur de la Bibliothèque de Grenoble, a publié il y a trois ans dans la Chronique des Lettres françaises. En 1838, Stendhal, voyageant dans le Midi de la France, fit un séjour à Bordeaux, et il ne manqua pas de visiter La Brède. « Ce n'est pas précisément de l'amour que j'ai pour Montesquieu, tcrit-il, c'est de la vénération il ne m'ennuie jamais en allongeant ce que je com- '1 prends déjà. Je suis allé à La Brède ce matin. En y arrivant, j'ai été saisi d'un respect d'en- fant, comme jadis en visitant Potsdam, et tou- r

et Mignet regagnent également Paris. Ils se rendent chez Laffitte, oit La Fayette annonce que « les citoyens l'ont proclamé commandant en chef de la garde nationale

Et déjà l'on cherche un pouvoir compensateur à lui opposer, car le caractère républicain que prend l'insurrection épouvante et déconcerte des hommes fort peu désireux de recommencer la République.

La République ? Mais vous l'avez, s'écrie Thiers en entrant. Elle déborde de tous côtés. Vous n'y échapperez pas. Il n'y a que le duc d'Orléans qui pourrait peut-être vous tirer de là.

Mais que pense-t-il ? Que veut-il ? Il ne remue pas. Il ne donne pas signe de vie.

Qu'importe Engagez-le sans le consulter. Il n'en sera que plus fort ensuite pour agir. Premier instant décisif. Une heure ou deux plus tard, une haute autorité confirme l'initiative de Thiers

Au moment oit les troupes royales fuyaient des Tuileries aux Champs-Elysées, une fenêtre s'ouvre lentement à l'hôtel qui fait l'angle de la rue de Rivoli et de la rue Saint-Florentin.

Oh mou Dieu Que faites-vous, monsieur Kaiser '? Vous allez faire piller l'hôtel dit la voix de bois du prince de Talleyrand.

Ne craignez rien, monseigneur, les troupes battent en retraite et le peuple ne songe qu'à les poursuivre.

Vraiment 1

Le prince de Talleyrand considère attentivement la pendule

Mettez en note que le 29 juillet 1830, à midi cinq minutes, la branche ainée des Bourbons a cessé de régner en France.

C'était proclamer implicitement l'avènement de la branche cadette. Mais cet avènement l'accepterait-elle ? On ne savait toujours rien du duc d'Orléans. C'est seulement le matin du 30 que Béranger, arrivant chez Laffitte, le persuade qu'il est temps d'entrer en rapports directs avec le prince

Je n'ai, dit Béranger, rencontré sur mon chemin' que des gens qui prononcent son nom ce nom est sur tous les murs il sera bientôt dans toutes les bouches savez-vous, du moins, oit il se trouve ?

Hier, répond Laffitte, il n'avait pas encore quitté Neuilly, mais j'ignore complètement s'il y est resté.

Et vous ? demande Béranger à Sébastiani. Je n'en sais pas plus que M. Laffitte. Il faudrait cependant savoir où l'envoyer chercher, si on en a besoin.

On donne au jeune Edouard de Rigny, neveu du baron Louis, la mission d'aller à Neuilly. Thiers en a vent. Il revient à la hâte à l'hôtel Laffitte. Il se plaint vivement qu'on ne la lui ait pas confiée. Béranger répond

Vous n'étiez pas là. Mais allez aussi voir le prince.

Il faut non seulement s'assurer de sa présence,

chant le chapeau percé d'une balle de Frédéric II. Ce jour de La Brède marquera dans ma vie ordinairement la visite d'un palais de roi ne m'inspire que l'envie de me moquer. Pour un tel voyageur, le moindre détail a sou prix. Stendhal nous montre d'abord la région de La Brède, t'avenue qui conduit au château et l'entrée, puis le château lui-même, « édifice sans façade à peu près rond, environné de fossés fort larges remplis d'une eau fort propre, mais couleur de café ». Une servante revèche l'introduit dans une salle à manger sombre et boisée en noyer où tout a la forme de l'ogive, même les fauteuils et les chaises, puis dans un salon également sombre et également gothique, enfin dans la chambre à coucher de Montesquieu, rien n'a été changé. « Cette chambre, remarque Stendhal, montre l'extrême simplicité du grand homme qui avait compris les grands peintres d'Italie et pour lequel tout ornement bourgeois et mesquin faisait laideur. » Le lit, en damas. vert très fané, est soutenu par quatre grosses colonnes sans ornements pas de plafond, mais un plancher commun et peu élevé le jambage droit de la cheminée a été usé par la pantoufle de Mon- tesquieu qui avait l'habitude d'écrire sur I- son genou. Stendhal entre enfin dans la bibliothèque, pièce aussi vaste et aussi simpie que la chambre. Les livres, vêtus de reliures modestes, sont enfermés dans de petites armoires vitrées et grillagées parmi eux, il y a des éditions in-quarto de la plupart des bons auteurs grecs et romains.

Rentré à Bordeaux, le touriste-pèlerin s'entretient avec deux hommes d'esprit, nés dans cette ville peu après la mort de Montes- quieu, et qui lui content des anecdotes sur le philosophe, entre autres celle-ci « Montesquieu parlait science avec trois ou quatre col- lègues dans la salle de l'Académie à Bordeaux on promenait, et, à chaque tour, on s '»{*•' ̃proçhait de la fenêtre sur laquelle était un vase d'œillets. Ce vase était vivement échauffé par le soleil. Montesquieu le tourne sans qu'on s'en aperçoive, puis. au tour suivant, s'écrie « Voici qui est bien singulier, messieurs les » plus grandes découvertes tiennent souvent » à une observation donnée par le hasard. Le » côté de ce vase d'œillets qui est à l'ombre » est bouillant et le côté exposé au soleil est » froid. » Les savants de province prennent la chose au sérieux on discute, et, qui plus est, on explique. Montesquieu, effrayé pour leur amour-propre, se hâte d'avotier'la plaisanterie. »

Nous avons choisi à dessein cette anecdote qui montre l'amicale familiarité dans laquelle Montesquieu vivait avec ses confrères de l'Académie de Bordeaux. S'il est vrai, comme l'a dit Albert Sorel à la fin de son admirable petit lt livre sur Montesquieu, que le philosophe de La Brède « représente notre esprit national dans ce qu'il a de plus précis, de plus large, de plus généreux et de plus sage », les membres actuels de cette compagnie ont bien raison de désirer que ses manuscrits soient conservés à jamais dans le château et dans la chambre même où ils ont été rédigés, près de la cheminée gothique1 dev'ànt laquelle le philosophe avait coutume de s'asseoir pour noter sur son genou des pensées immortelles'. "Z". ̃̃$,

'1,11,"

̃'̃̃ ̃ Hubert Morand.

mais encore de son consentement, pour être certain qu'il se montre digne de la couronne en venant partager les périls d'une révolution que l'on ne savait pas aussi accomplie qu'elle l'était en réalité.

Thiers a besoin d'une introduction Sébastiani l'accrédite par sa signature sur un bout de papier Lafffitte écrit sur un autre bout de papier « Je prie M. le duc d'Orléans d'écouter en toute confiance M. Thiers et ce qu'il est chargé de lui dire de ma part. » Le général Pajol ajoute à ces viatiques des ordres pour les postes militaires. Le prince de la Moskowa prête des chevaux. Thiers en enfourche un. Ary Scheffer, professeur de dessin des princesses d'Orléans, et Chaulin, officier de la garde nationale, l'accompagnent. C'est le second instant décisif. Béranger, comme on voit, a quelque responsabilité dans la décision. Thiers, à Neuilly, ne trouve point le duc, parti pour le Raincy il voit la duchesse et sa belle-sœnr, Madame Adélaïde, « le seul diplomate de la famille », comme devait dire d'elle Louis-Philippe. La duchesse proteste contre le rôle qu'on veut faire jouer à sa Maison Thiers prononce un plaidoyer habile Madame Adélaïde se lève

Si vous croyez que l'adhésion de notre famille puisse être utile à la révolution, nous la donnobs volontiers. Une femme n'est rien dans une famille. On peut la compromettre. Je suis prête à me rendre à Paris. J'y deviendrai ce que Dieu voudra. J'y partagerai la destinée des Parisiens. J'exige une seule chose, c'est que M. Laffitte et le général Sébastiani viennent eux-mêmes me chercher.

Thiers se contente de cette première promesse il suffit d'une personne de la famille, n'importe laquelle, pour la compromettre toute

Aujourd'hui, Madame, dit-il, vous placez la couronne dans votre Maison.

On convient d'écrire sur-le-champ au duc d'Orléans. Thiers transcrit en hâte les raisons qui doi- vent décider le prince. Et il repart.

Troisième instant décisif. Il en est un quatrième. Tandis que les députés libéraux lui défèrent la lieutenance-générale du royaume, le duc, à qui le comte de Montesquiou avait porté le message de Thiers, le duc, plein de scrupules, hésite encore

A dix heures du soir, dans un coin retiré du parc de Neuilly, appelé les Poteaux ronds, la duchesse et Madame Adélaïde rejoignent le duc, harassé de fatigue. Il avait rebroussé chemin après avoir quitté le Raincy, et ne repartit que sur l'insistance du comte de Montesquiou. Un messager lui a remis un mot de Laffitte le pressant d'accou-. rir à Paris à l'instant. Il a répondu

Demain

Mais, à un messager du duc, Talleyrand a répondu par ces trois mots, sur un billet adressé à Madame Adélaïde

Qu'il vienne

Madame Adélaïde a remis le billet au duc. Do-

minant sa fatigue et ses hésitations, il se décide- Il dit adieu aux princesses.

La monarchie nouvelle était faite. Comme le dit bien M, Henri Malo, la journée du lendemain 31 juillet se passa « à l'imposer à la Révolution ». Elle s'était faite en quatre temps, quatre actes brefs et décisifs, signés de LoiTitte, Thiers, Béranger, Talleyrand.

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L'ENTHOUSIASME DE PIERRE LEBRUN Un triomphe si rapide n'aurait pu se produire si tous les esprits n'y avaient été. préparés. M. Guy de La Batut publie dans la Revue de France un bien curieux document où se reflètent l'inquiétude et l'enthousiasme de la bourgeoisie lettrée pendant ces journées historiques c'est le journal inédit du poète Pierre Lebrun, l'auteur de la Marie. Stuart, dont la timide audace avait annoncé Hernani ces pages sont conservées à la Bibliothèque Mazariue, et M. Henri Malo y a d'ailleurs puisé quelques traits de son récit. Dans ce journal, et dans les « Lettres à sa femme » qui le coinplètent, Pierre Lebrun témoigne bien que la révolution, pendant trois jours sembla tournoyer sur elle-même. « Le peuple est sans chefs », écrit-il le mercredi 28, et le lendemain encore.

Son enthousiasme n'éclate que lorsque le duc d'Orléans, dont il est, d'ailleurs, l'ami, a accepté les propositions de Laffitte et de Thiers mais, alors, quel lyrisme

Depuis trois jours mon cœur ne cesse de battre. Je sens une vitesse continuelle. Mon Dieu, que le peuple est grand, que cette basse classe tant dé(l;i ignée a été et est encore admirée Je ne tarirais pas sur l'admiration que ces braves gens m'inspirent. Pourtant il était nécessaire que le duc d'Orléans se montrât. Peu de chose pouvait allumer au milieu de Paris un très grand incendie. Si le duc eût tardé un jour, il eût peut-être» perdu une couronne. Béranger vient de partir pour la campagne. Il a agi très activement dans toute cette affaire. Il a donné une couronne au duc d'Orléans. Maintenant, il retourne à ses chansons. Sérieusement, son influence a été grande sur des députés très influents, et M. Laffitte a dit lui-même au duc d'Orléans que Béranger était l'homme à qui il de;,vait rlii.plus. Il a demandé pour toute récompense qu'on donnât une pension à l'auteur de la Mur-

"xcillàfcé: qui est dans misère.

.t., est dans Ah misère,'

Pierre Lebrun, au mois d'août, termine son^ journal sur deux apostrophes la première, fort belle, au drapeau tricolore reparu la sei coude à Béranger encore

Béranger, Béranger, toi dont, bien jeune encore,

Béranger. Béranger, toi dont, bien jeune encore,

i j'avais prédit la gloire, le voilà ton drapeau, ton vieux drapeau, tout rajeuni Voilà les jours dont tu tus le prophète Seul tu n'as pas désespéré de la France tu voyais derrière nos nuages cette liberté touours agissante, ce soleil qui marchait toujours. Ton vieux sergent est-il prêt ? Et ses petits-fils sont-ils assez grands pour mourir à ses côtés en défendant la patrie ?

La révolution, en eliet, laissait après elle des craintes de guerre mais Louis-Philippe, sagement, les allait apaiser c'est vers l'Algérie que les petits-fils du vieux sergent dirigèrent leurs ardeurs belliqueuses et, dans les semaines qui suivirent la proclamation du nouveau roi, Victor Hugo put se remettre à écrire tranquillement Notre-Dame de Paris dont les « trois glorieuses » avaient interrompu la rédaction dès les premières pages.

r-»

L'AME DU MOYEN AGE

De ce roman fameux, l'on a coutume de dater la résurrection de l'art médiéval par le: romantisme et l'on a raison puisque Victor Hugo, dans sa préface, déclare qu'il a voulu inspirer « t\ la nation l'amour de l'architecture nationale ». Mais il restait encore bien des étapes à parcourir avant que l'esprit français atteignît à la pleine compréhension d'un art trop longtemps méconnu de ces étapes, Mme la baronne Brincard a retracé l'histoire de façon sobre et vivante, aux pages du Correspondant. La première commence au règne de Louis-Philippe pour s'achever avec celui de Napoléon III deux noms la dominent Mérimée, qui est l'âme de la commission des monuments historiques, fondée en 1837, et Vioilel-le-Duc, découvert, d'ailleurs, par lui

Mérimée meurt en 1870, Viollet-le-Duc en 1879. A eux deux, avec les crédits qu'ils ont su obteair des gouvernements de Louis-Philippe et de Napoléon III, ils ont sauvé tout ce qui pouvait l'être du gros œuvre de nos principaux monuments romans et gothiques, après la négligence des trois derniers siècles de la monarchie et les saccages de l'époque révolutionnaire. Ce sauvetage doit leur mériter notre reconnaissance, malgré le déplaisir que nous font éprouver la sécheresse et la profusion des statues répandues par leurs restaurateurs sur les façades de nos églises.

Les monuments sauvés, restait à les expli- .f quer ce travail d'exégèse a posé, pour la génération suivante, bien des problèmes délicats

Peu à peu, toutes les discussions s'organisent autour d'une question essentielle Quelles peuvent être les raisons pour lesquelles la statuaire, supprimée en France au cinquième siècle, a reparu, d'abord timidement au onzième siècle, puis avec, la maitrisc que l'on sait aux portails de la seconde moitié du douzième siècle ? Manuscrits enluminés, étoffes dans lesquelles les reliques étaient rapportées de Terre Sainte, coffrets ciselés, ivoires d'Egypte et, en dernier lieu, statuettes perses des Sassanides tels sont les documents soigneusement catalogués pour être comparés à notre sculpture dont ils doivent expliquer le renouveau. Et puis, au bout du compte, il faut bien s'apercevoir qu'ils n'expliquent pas l'essentiel. Sans doute, ils ont informé une technique encore hésitante mais beaucoup de leurs éléments étaient depuis longtemps, dans les abbayes, à portée des moines, qui ne les utilisèrent pas avant le onzième siècle, parce qu'à cette époque seulement, sortis d'une longue période de misère et de luttes contre les invasions successives, ils retrouvèrent assez de sécurité matérielle pour écouter leur rêve intérieur et chercher à l'extérioriser. La qualité de ce rêve, les études, les croyances, les passions dont il était nourri, ont plus fait, pour caractériser l'art du moyen âge, T que les thèmes décoratifs ou iconographiques em- "? pruntés par lui à des répertoires. Seule, la sensibilité des artistes explique leur œuvre pour donner à la statue ou au tableau qu'ils ont conçu son accent véritable, mieux vaut entrer dans l'intimité de leur pensée, qu'examiner à la loupe t'outil avec lequel ils ont travaillé.

Or, comme Mme la baronne Brincard le démontre avec une élégante précision, la sensibilité des artistes, au moyen âge, était avant tout mystique et imprégnée, jusqu'en son réalisme, de spiritualité. Il faut la reconstituer par un effort où l'érudition s'appuie sur la sympathie. Car, dans le domaine de l'art, comme dans celui des lettres, la critique est une affaire d'âme.

Maurice Levaillant.


Programme des Spectacles

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Théâtres

En matinée

Ménio spcctiii'le qu'en soirée

GRAND-GUIGNOL (2 h. -lu).

Ep soirés

OPERA, il S heures. Rigoletto (Mme S. Hécloin, MM. >cugaro, F. Kiilslu, iirommen, Mtiic Maiiccnu. M. Narron. Mlle Blanchard, M. «Manie». Mme C. Rex! Jl. Ernst, l'iiiyafd). Coppelia (MUe C. lîos, Mme Vnlsi, Mme), Haynionu'i. Ori'h. M. Henri Bosser. COWÎEBIE-FRANÇAISE, à S h 30, La Nouvelle Idole (MM. H. -Mayer, .0. Le Roy, I.cùoux: Mines E. tmjy C. Fontcney, ,T. Snl]y, Ltiei'Uay). Un èèjeuner d'amoureux 'O\ I(. ^ot«e,iiiix>;îHlle 1. Uî-illiinli. Oii uqmmcliccra pin- Un Déjeuner d'airiourcUxv ̃̃ •-̃̃••̃̃ ̃• ̃ ̃ ¡'

OPERA-COMIQUE, 'si1 .6 1).<13. Les. Contes t d'Hoffmann (.Mlles, V. IVeter.s, L. lien Se- dira,' H. Jérôme, Piiitian: MM. R. Olrar'd," Ijupré. Derroja, Iloussol, Mortùiiei) Oréli.: M. l.ourestirr.

VARIETES, il S h. 30, Topaio (MM. Lnrquey, Marcel Vallée, Lucien Suite et Mlle MaUe Slamé).

QAITEkLYRIQUE, a S 11, 31), La Térésina (Mmes Anna Martens, Glnna Rclly MM. liourdcaux, Duvalcix, Bever. Harg-ln). PALAIS-ROYAL, à S h. S 5, Les Sœurs Mirette (MM. B'jrs'eron. l.cpcr- Cliarlos Lorrain. R. Worms. R. million; Mmes Marisc Maswirc, M. Duval, Irène Wells. Jan- vier).

THEATRE ANTOINE, a S n. io. Petit Pèche (Mines -Della-Col, tiarbici-Krauss-, MM. L. Allibcrl. r. Labry, £}̃ 1 aby et M. J. Vareimes). THEATRE DE PARIS, à S n. i5, Marius, do M. Marcel l'ag-nol (Mlle Andrée Pascal JIM. Dullac et- Callamand).

THEATRE EDOUARD-Vll, relâche.

GRAND-GUIGNOL, a S 1). 15, Depuis six mois, La Cellule 13, Seul, La Main de singe, Sans bonne.

IHOGADOR, a S h. 30, Le Chant du désert (MM. Uilbert Nabos. Steber, DespilCCD; Jlnio-f liosr Curday. Monn I'aïva, Thclmu 'Edwards, Use. Ilorcllvi.

THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES, clOture

ALBEHT-I", a S n. 30, Getting Mârrlea (en anglais).

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nCompagnie vsn nsn 6 1927 Amortissable !05 10 105 10 Suéde 3 1/2% 1895 ,m- '^•̃=arvin W «10 n L4 l36 133 Extérieure 60 2 60 2

85' Compagnie Alsérienne 2080 20B0 s |92a \0i 50 103 50 Suisse 19O3 i25 Crédit Algérien 3003..2*73.. 95 Dourges.> <oi V5 ij u n lS r^d.: ''V 144 50 145 Italien 18 1/6 18 1 8

5S Comptoir Lyon-Alemand V97 1004 5 l9 i3 'V3 'UJ ?"rauie oon.oiidéaà 1890 245 37 Créd. Fonc. d-Algérie^Tunlsie' 8J3 8>0 23 Sra,ss»ssac. IMn"in5i" Caoutchoucs (S ( inanciera de) >?* ^0 ijal.en |(J ?4

eo Comptoir National d'EscomPte 1 902 1905" obligations 6 Turquie consolidé.sI890, 245. 37.. Créd. Fonc. d'Algérie,Tunisie' 85; 850.. 23.. Gra,ssessao, 390 3!> 12 b, cc inal1cièr.de) 1~4 50 145.. Italien 74 112 74 112

80 Comptoir National d'Escompte 1902 1905 Obligations 6 ,927 506 50 507 TuT'S %£%£ T902 "> -l Cr**t Foncier Arganti,, 40 Grand'Combes '053 ..10,1 %£$££" V :V. '«50 1% 50 Port"?.9?. « I p « 1/2 60 C. 't C F 1*17 Ml? P-T.T. S ?o 1928 r. à SOO. 512 512 ..̃ Tribut d'Egypte ••̃ 50 du Brésil 1210.. Ii9> Ligny- es-Aires. 630 625 CokTmbia '«•• 136 Russe I9O6 ?'• i ̃{• 60.Crédit Comn, reiaiaa France. M07 ..M12 4 JH K 1929 r. à SOO. 509 513 Priorité Tombac 295.. 55 Colonial 723. H- Lo.re (Mme. d. la) 1120 11» 50Ïci' côncTrdia "15.. 11650 |9O9 3 ̃ ,.3 ;/•

!60 Foncier de France. 5470 5530 Bo "o 1929 a 00, Priorité Tombac. 125 "1 260 26~ 37 Lo,re (M,n.. de la). olomb,a 116 51)- 1909 3'(

160.. Foncier deFranoe. 5470 ..5530..e%_ 719 50 720 Tabaos du Portu3al ,? 7' Banques de Prov.nce. 125 fr. 26C 26Î 37 50 Maries 2050 20M cÔrococo 1 33.. 35 Turs 4 Vi 10. 10.

17 50 Foncier de l'Indo-Chine 427. 430.. ,0. c6: J65 '»̃• °u a 55 S00.G' Alsacienne de Banque. 1370 13/0 » 3 Ostrioourt «an «?n Cprococo

100 Lyonnais e no' Ine 3065 3005" 7 '}:' 1926. 56, 565.. 55.. Société Alsacienne de Banque.1137~ 1 1370.. 220 Ostrioou'l,205') 2g60. Corococo, 733 35.. Tu'c 4 4 ..1 31f'7 10

100 Lyonnais 065 ..3095.. 7% Ï0S7 575 563 OBLIGATIONS 55 Société Marseillaise d. prédit. Î085 1087 220 Algérie-Tunisie (Omnium). »S0 5350 cred,t 6én. dé» Pétroles <fy ̃• Chartered 31 /7 > 31 /7

'40 Mobilier Français 785 794 Oblig, Ch, ferElat 4,0 1912.14, 436 430 OBL.OAT.ONS 65 Foncière Nord da Fr~ t,p, 8" 840 .5 .OB~rt. 6 435 Ea t R d 10'3 10/9

V: .obilier f F^ais. 78. « ^c. 430 «L^TiON. «,5 ^e Fran e. « jj« « » b^jjjk. | ;;| grs^l'SS,™"™ .fe ,g| I»,«fi:- n: g>|gj?ô«

oC:nan,c..ranç.e coon""1720"'72; Oblig, décennales 1922.32. 10ù45 10045 Il 1. 385.. 389., 3~Mokt~-Had.d.~d.500fr.20.h.. 62 --t3 Rand s, 0:7; l"

8"iMS£»: autonome41019 1019 /ïl^f 5S:: 3§:: ^1^9§^ .East t R d' 1 6' De Beers 6, .60,3", 42 Rente Foncière 1 1-15 i 1 .15 £?r?al?e Occident Franc 3%' 435 436 1876 4% 495.. 493.. ACTIONS INDUSTRIELLES •̃ •̃ Pétroles CCie Industrielle). «« •• •• 70 Jagersfontein ̃\A:,t\AI-\ 32 Société Générale Foncière. 460 ^d' Chine 3^1909 414 415 1892 2 1/2. 301.. 300.. |O0 Dynamite (Société Centrale) «:> 259J Equateur. 'P ̃ ?' 7:> Rio .Tinte.,», «-3/4. 35 3/8.. b 3 1/2% l&13'j" 454 i 1894-962W2 292., 296.. 35 Chemin EsVAIgérien 602 70 ,Electro-Chi'mi4 Métal \Sh .M> 16 Extans,on. IJjS ̃• ""Ç Mexiean Ea le 12,6. 12/

667OlSuez.. i, tour)- 17560,. 17720,. Madâàaso ar 1903 1905 34,75 85 20 ÏÏ 1898 2% 3a4 .365.. 15.-50 «Ibld-Sud décris. 507 .i\î .1 ̃' 50 Engrais Isloy, ,7,?, vlv," 40 •• |»-Pnent,.M.. W. 4 ̃ Royar Outch .32.3 8 32 12

737 47 Su«TCpart de fondateur). ?! Marolll 1914 3 °5"- 485 '4W 5 1899 2% Met 357.. 355.. 26. .Ouest, jouis.. 448 .iJ4 .72 K.al.i.a.i»te;Th».rés .272».. 2*M. Franco-Polonaise Palro 123.. U -• Shell 411,6423321

1309 02 Suez (civile) Maroc 4 1,° 1914. 9042 l12 Mét 3, 37o ""1 ..Puest, lOUIS. 448. ",1)4.7 KallSal"te-Tnorese. ",1220.J. F,anco'PoloM'SO POl'o. 3.. 1.1 Shell 14 11 i /16 4123/32

1309 02 Suez (civile) »v '• 1 5 %,§ m ̃' 516 534 '< 1904 2 1/2 Met 372:. 370.. -30' Suest-Algérien 53! 52=).. 50 lOlatl.res -Golbr.' St-Denls 10 1170- I d. Franço.Wyom.ng. ord 4a0.. 4bJ North Caucasiorl 0 4.Î/2 0/4^

iliî Tunisie 189? 371 "• IÔ0S23/4 396.. 394.. 45.. Tunisiens 876.. 832 ̃ W Rhâne-Pouleno ï-în"«-,i" 6 'h'3 ^duW 4'? 46b Rusa;an oil 1/ I/

«••Est 115 ..Tun.s S,o 1892 ,91O 2 3/4 Met 322 325.. 20 Parisienne ind. Électrique 557.. 554.. |95 30 Le Ripolin. jouis ^"Îm-" X Ûh' <!£lldtTrust f"; in 'in Venezuelan 0 2 5/ !6. 2 .5/i6 f5..Lyon ••• 11? iiii Crédit Nat.onal 5% 1919 609 609 û 1910 3% 310.. 306.. 90 Tram, de Shanghaï- 1770.. 1765.. 143 72 Saint-Gobain, Chauny 17,nn"1w" ? 'k'; ^'dU^ =<="«*ftiated ï) ffl ni An.Mnd» 10 i '8 10 3/8

.0 ~~d: 2375 2365 ~i920:: 546 544W 1912 3~ 2n 271.. 60 Magasins (56nérau~ de P.r.t55 2.~ 2/0,0; Soie Artificielle (Givet) 720D 1300.. A.. Gu~~u~3. .-9 69 J:

72*>Or,éans 1425 Bons 6 I|2K 548.. 564.. j ^.f,5- "^ë^«;; 85 Eau, (Comp. Générale ^> IW.635 "wiBeoX..n. ÏM.£Z" &»£̃̃ •̃ •̃ Holding Fr.n,.i. MS 50 .51 50 Marconi g'.ii^'iîjiê

150 S F' (C' f Ch f P ) 2'95 2620 6~Ó 1922 décen. 535.. 535 OOI'g. decen, 19236 6516 515 85.. Eaux (Comp. Général. :I.s), 1700 163i 9009 Soie art. d'Izieux" 697 69~ 90 ¡"¡o!ding Franoaise 14950 t51 50 Marconi. 2. ,IILi21

35 Métropolitain de Paria 1275 1 1 = X «. 540.. > = 1. 5,0.. 515.. 2~E~ 2100' A 42W 80 Salins du Midi ..11'167 Malacca. 0 1)1161'0 15, i 16

.tropOlaln. arl. 6%lanv.1923.. 557.. 543.. ï'" 1. 516. 200..Eauxélect,lndo,Chin&4IJO..4tOO.. 8O..SelinsduMid,143,1S45.Huanohoce, 13':1.. 142..Kuala.27/6.Û¡u.

».. Eau, et Éclaira. (Lyonnais. 3075 ..3,05.. -%J^&. 1.^4 135 Air 00_im,. 50,0 ..5040.. ^r^r^–2^^ 'J" ii -çomp, hors banque 2.V.* 2 9/32.

70.. Dlstr. Parisienne d E!ectrlclte. 312) 3140.. oblig. 6..1924. 561 56, 19 2 500.. 508.. 13) "IA,r comprlm.OIO ,040.. 40 Cnorgeurs Réumis, parts ~1) ..1900.. 40 ..IHuile. do Pél"I. 550 57- Escompto hors banque.12 ,5/16129'32.

17 50Electricit~ de la 890 890 8\10 19 94112 ',0, 999.IB?urgu,g~o,nna Ener9.ie. 270 -!70 ..?5.. Péninsulaire (8)". 110 I~O. Hyd,o'Ëlec., Cere. 78? ~803 Prêts.11 IlL, 112.

35 Eleàtricité et Gaz du Nord 1084 IU70 O.pa,t, de 1 A,sne70;,OI926, 5)).. 5:>6.. Co 1 2 494 496 40 Edison Teleg,a,p,hlqUa. 35J.. 3,9, 33 ..¡TrsnsPo',ts en oommun. ?6~ ..19)~ 3 t .n..¡.Jager,Sfonlein. 170 ,,1181 s/Par's.(change). 123 79, 12:; 23.

85.. Electrlc,t. (C General. d ).3245 32~ 70,0 1927, 642 643 nm 40" Ëdlson "II~ IJ~ 1 th.6 Kuâle-Lumpur 166 là9 S/New'York. .1:191 ~2'1481 "3.

55.. Energie Littoral Méditerran 13W ..13), de la Marne 6 1/2 OiO 5LI3 Fone, 18793,2" )10.. 510.. 85., E!ectricité de Paris. 12270 1229J 32i 8ériédictiri* 9325 ~û3D. l.h.6IKuala'LumpU" 106" 109.. RIo. ,1' ,3"65 ,3/16 37

40 Energie Electr. Nord France.. 1090 10~5 de la Mame 6112 O!O ~1O "1 508 Corn 1860 3;,°" 5,~j 497 100.. Electrieité 'de ,Strasbourg.1227~12,l9J.. 32! ..¡Bénédictin. 932; .ù3). Il.. Liévin" (;')~ 69,3.. Valparaiso. i16 4000

90' Nord.Lumlere. 3230.. 3230.. ce Meurt.'et'M. 6 OiO 510 510.. ü Fonc, 1883 3.0. 35Z 352 22390 de Varsovie ord .30b 45i ",Bnasserle Qud.-nes.17400 .1400 London Tin O'd, 8" 50 82.. Buénos-Aires 40 36 4037

135 .DIvTs 2130..2630.. 70/0 927 554 530 t Fonc 189S 2 80% 365.. 367.. 33 33 (part) 5200 5100 16 2j Grands Moul. de Corbeil ord.. 2>0 2jO jMaiaece, ord 17 ̃• NEW-YORK I Août 16.

)35..D~?~2)30..2630.. du 70'0~27:.554"536 ~Fo~.t895280%3S5..367.. 3333 ,~rt)5200..5i0g.. ~2.GrandsM.d.Corb.i!ord..2.0..2.0.M~~c.d.7; 344.. Cu,vre'(comptant).49 1/4,48,9!,16

,S •: h^7±?X^ iSS iS •• %z SS5 II°I°; 58 S 3S « "^X^ ÏÏS & 'S SSSS. '| 1 S». » m0^ À { 2,

.)5:f.~et~.duH.vr..2i40..2)55.. So~.5'0/0i9~.)~ ~9~3~ 3854 (~)300u. 45..Su.r.r~Br~.e~ '0.cBn~g~ .rd. 'sj:4~~487'2i

50" Courrières et am. u av'e, 1426 1445" V fi e d'Albert 6 ~"o 5i5W 115 Fonc, 1903 S;o. 405 50 ~OO" 3854 (paM),3000.. :9Óû.. 45.. Sucrerie. Brésilienne. 510., 515. .Mexican.Eagle Oil o,d. 14750 81 Cali Money c. m. 2.1,' 2.

40:ne.tN.ux.366..)3a2. 510.. :>23.. 0.)23% 201 ,19';1., 3250M.r=.n.Oi.tribut.on.6M.4, Cirnents Français 7400 .750:> sa M~ 5450 5525At=~.nY.p~2~t~7.

Icoigneet àOux. 1366 1382 Ville de Verdun 6% 520.. Z i c1912 3.°1.202.. 32 50 Mal"Ocaine Oistr'ibution;11633 .16:!O.. ,45., du Boulonnais 870 "1' U, S, L~berty, 31/2 101. IOU 7,8

20 Soléo (part) 2:6 222 Asturiennes des Mines. 528.. 1528,. u. F. OZ*. 19 13 3 ,t,2 4,,9 410.. 2?.. Nantaise d'éclalra9a oro '(' 64~ 644.. 45.. de l'Indo.Chine. 860 855.IM?!a~blqUe 54 SC 5525 Alchison Topeka.1117 li21217

Atelier Con.t,uct, .Jeumont,1507 1- 19134112 s 2, prioriti.: 6Jo 600 111 170.. 170 ~.?. 211 Bultirnor Pac fic :110

45.. Penarraya. 920.. 926 GIa, d'Energie ,ÉlectriqUe.1521 .+505.. Empr. 1917'5 1/2 304 50 ~g4.. 75 Pyrénéenne d'Energie Ëlect"I249V ..2410.. 100 Palliet & Cneusson.271, 2795.. 10 .Navigationdel'Afdque du Nordj 257 ..1: 2~4 Canadien ld3 .86 j/41185

Platine 2344.. Églises dé,vastees'¡'5516.55¿~ Com. 1920 .5 li2 ?040" 504 31?.. ~adio.Electrlqu. 192.. 185.. 1. l, 26 Pademg (Caoutchouc$) '136:> 3(4.. Chesapeake & Ohio.IÓIJ 14

~=~~s~=~~ ~~i ~w ~F 520 ~E~ 520~ ~E~

P' 1) 155 144 Gross&Metaliurgle6,o. 506 "0: Corn. .2, ,Radlo.France. 520.. 52iJ," :>6..BonMarche, 5;9. 12.,parlS"Foncle.¡199.. V3..Ch,cagoM'lwaukeeC.i 4.141:2,

'¡5" DabroMa\ etroes 644 Ó45" 6' nouvelles. ..¡.597 a~ Com, 1922 6. t. p. 515.. 511.. 25.. ~adio.Pnadtime. 31iJ.. 3:0.. 25() ..¡Chapal, 4430.. H 4; Phosph.t.s d. Constantine. MO.. 84; Chicago Rock Island .1100 1!21OU ;,2,

:X~tr. 644.. "CaiIFivee.Lllle6% 5M: 19236_ 513.. 515.. ,1622SudLu,1iièreprior, 494.. 494' 60..Ccty.S.c.et~nony~ 945.. 934.. 20..PhoephateeTunisien. 34~ 350..ErieRailroad.14; 1/2 4,1,1

140' Kuhlmann 944.. 948..NordPaS-de'C~Ia,isI922. 509.508.. Empr.19207o''o, !35.. ?30.. 50 Télégraphie ord,8400. ~333 33 (part). 16,P,lakalnitze. 150.. 149.,lIlino,sCentral'¡'8.I,!17IB,

g. -V^ S::f \Sr^V: S: K:: ïaa«- ::n: W S 1! "S » rHT.TSrSSi: ïtS*! !SS?S ^^1:=: |* £:=\Z^

90 Ci ^o^ohïm.d-Alài-sÏFVoge; 2^ 2930 «6 Î5» Alsac.-Lorra in, 6%CCh.de f, 493 493 |o Y. I^7S^{^-Y.Y^Y.Y.: 12» Y. 1250 50 N.u?l. G.l.r. 7* m Roumano-Belge de Pétrole. 33 ,4 Pennsv ^an.a. (j> ,74 1,2

40 655 657 Mines de ans 6,~ 1922 522 ,520.. 5 ,i/o, 947.. 94?.. ,,43 58 Printemps ord, 718.. 120.. Reading [0/ ."J05 ,1.,

40 ..Chairs Réunis «5.. %Z&iï^– f Y. U– V. -00 A^enne “» Te,i,e. | 5 ^̃̃-̃™ "fâ » ^;=Z=ï4$* £ î" t^Y= | iïZ\

80 Transatlantique ord 735 7266 0," '51 l' 370 85 .Agences Havas 145~ 14703eh. 1 Il 581- S.~lh~i l, 117 1

.25 ~t~fp' 26~ 2~ 6"2 Est 85 gd .7:0 ~r~ A~.d:r- 216 .;4 ~2

w mJ XVl Algérie 3 1902 43, 433 ancienna. 39150 394.. *> •• Indusine text.la.1505 Le Figaro. fi- | 6 Tanganyikt.?. 244 233 Utah Copper ̃ Vr, k\et \'k ^ê:.t^iv^h.nv;1^; i ::|"d-îhin9l,!o!:9^ «:: i»:: 21/02'>à 380- m~ *«*»«* *&«^&.l™™~ no:ï,ri;w«^ï:»»..|2i».. ^̃-•- £* iï^îz^^îrY-Y-^m^ïïl

7 ~;o~;¿~I~'d~:è;'¡~ 516 5li5 Indo-Chine 1899.1905, 380.. 3" 2 112' 380, 384: 30 Acétylène ~lectro-Kl.'tà~ 1820 1820 223.. Chaix,j6205 .6300.. .n;6 Tanganyike 244 5U 2;3 50 Utah Copper. ;,0 .1,250 .1,

40 Citroên, B 63 Tunis 3% 1902,.1907. ~7-- 5'u'L' .6~y: 0:: 1004 Terre. Rouges 24G.. 98:.Br~A~r.~T.b~ 26;~ 25

Cultures rpp ca es. 276 280 Tunisie 3 1/2 1903. 5!7 15-,ù 5~Ú.. 6 493.. 488.. 80.. Longwy. 18O(¡ ..118lo.. 125 Afrique Occidental'; (C~). 2820 ..l'ZOCV! 5 sb.. Tho"i. 4?f! 498 British American Tobacco.. 26 !,2 25

S E~ 1 ?: 431 56 100 = 60 '.° ê~u~ 11015 1024 12 ~d~=.h-

I turopeenne Be^lque I 0/0 43 75 "44 ÎÔ 3 0/0 1921 362 357.. 100 Cnâtillon-Commentry 5325 ..5375.. 160.. part. 609s 6080 200 b. Vie.li. Moontagne 2320 2395 Titres traité, |.037;000J-

100" ~efreot,S'18''< "18u5 Angleterre2"1/¡, 270.. 211.. 3"0 Fusion nouv, 383.. 363.. 80.. Const.NorddelaFranQo,1210 ..1210. Citroën (parts). 252.259.. 5 tb.6!Union Corpo~.tlon. 37b.. 374 51 U S, Steel Co mm on 165 It,5 1/4

.Serbie 4% amortissable 1895 III M IU » «f Z^^Y.Y .Y. %$ f,~ 4»" l, » E.Unww de la Venoe «5. Cultures trop^el.s^ ,250.. 288.. 10 p.¡ur,ik,any, 43. 446 CHANGES

Union u,opee,me.¡_ 5 %1909. 2330. 6 O~O 1921. 42û.. ~90.2'> Chantiers de Saint.Nazair~ 620 "1620.. 100.. Consortium du Nord 146Q "114); Ve,mink, 119 50 1"8 Shell. 44 ,l, 44.1..

Un,onhuro.o.nn. ~9.2330~ 3Û/0)92). 370.. 357.. )OQ..c~t.non-C.mmentrv. 5325 ..5375.. )60.. .~rt. 609~6060.. 200 b.V.Mc.~gn. 2320 2395.. T-t~,t. L037:000-

595 6 50 Bel?~que ~~o~2~ 534" 310.. :>57.. -50 Electro-Câble (ordinaire 53225.. 830 30..Cont.n.nt.C.~t~5.C.5.. 66-d::V'r.-tu.u: 2.5.. 2.6 Titres traité. 1.031. l,

:S.rb..4"m.rt.ssab!et895 111 50 Ili Bré'il 41889 -5. 471 46~ 467. 3750EstampB..d.tBVenc. 495.. 5}O. Cu.turestr.2M.. 1288 CHANGES

Turc 5"%1914. 38éO 3875 5..Fundlng. 4% 436.. 438.. 4!79 (d'J<lemepor1). 6G?.. 6J 5 9O..D,agagesot,.trav.Pub.I3Sú..1394.. Loridres

B Nt 1 dM' 543 550 1909 (Pornambuco). ..1845. 6 sirie F. 491-50 492 75 Flves.Lille. 1600 ,.160 30 ..¡Gaveau & C 406.. 406 Lond" 12378 12381,

1 48 C F' oma~t" 3500 3510" 4112 o 1907 642 600.. 5 série E. 476.. 76.. ,0.. MarinsetHom'éc, 1305 1290.. 40.. Maroc (C" Générale du). 1615 Allema9.ne "160150

1.4.8 Crédit Foncier Égyptien 478, 4190" 4'/O série D. 37 50 Jeumont 830 837.. 450" Tabacs du Maroc.l8XJ.. 7bOi A,gentine.

^y:.Y~^Y^YCbineA%Or^5 «., = 4b:: S%^œ=^:& ^y^Zy^y c0MPTANt S^:«::E '!? :i » !?

20 b. Vvagons-Lits ord 502 ~03 5% 1902. i~o 66; 21/2 série C. 49o 389 386,. 50.. Méditerranée (Forg.a. a Chant. 72() 110.. 0.11).4,Land Ban,. Egypt 1635 Brésil 2f36

L ). Central M.nin, 2040 2065 5% 1903 181 ~5 ,J92~ra~ A 4~ Ao~oy. 2000 393 Cred.t~~Franc.-C~d.. 7795 36 b. A~r.<n.d~M.n.s Gr~

18 18 L, Montecatln' 303 41/2%,1908 1245 1220 30,01921, 310.. 366 12).. Forges LevaI. Aûln6y~ 2000 390 .Cred,lfonclerFranco.Canad.. 1/9) 6(J 36 Cessous (Charoon) M.nes llio Hollande 1023 50 .1

]là: rv^r: | «g c«,BtJfVdîK£»" '| g ÛPléans Bons dé_ 6% » g C. ^5 g. » ss^rir. :«: Sïïi^ï^ g ^^t: S 'S fi

l, C)4 b4 Azota (Norvégienne) 1515 1543 EQypteUntfiée. 370 369.. r .an. 6 ~ne ecennaux 513 513 4901 100.. Denain.Anzin. 2,05 271? 2e1, 50'Saragosse Saragosse. ""1' 80 Czeiariz gén, oes Pétroles" parh, 1 1300 7400 Italie. 133 2°1133 15

^^ÛS^1^ g"6^ ̃̃̃ r S& $:: «̃: ^rRriS^^Y^ :S:g?:: S-grïï^^ÏMÎ^1^1^?^

~t~ 695:: 6~ 4i ~6'E~?~ 19? 30.r.T.4~4.20. Prague

24 8. Roya, Dutch (dixièmes) 4020 4U30 lt..i. 3 1ft!% 88 80 t +09 405 00 CreusÔ. C ?.Y.YY: I9d5 2000 Suc Raf. d'Egypte (parts) 1 125 MI0 SUaua' Romane 12/ '29..Suèd 6842.6637.

24 b. Pétrofina. 578" 580 ,Haïti 5 1910. 695.. 694.. 3Ó~ 397" 393 MatÓrie,1 de Transport" 19?.. 19?.. 30 C.. Kreuger & TolI. 4100.. 4120.. 125.. Hutehinson ,129'\0.. 2930.. Prague 75. 40 "1

|jj2<- l^r^TB%lt^s;;u m:: J'-n îV%& & ^li^.v.v; ̃̃: vY.tzitu^ 3860..38S0.5 su^. A..uSï\t.,p 1*45.». 6«.,Mon.co Romane. 67W..b7oo. sui.94.. ^7i

5~ Rioffinérie tl'Egypte 778 769. -S 5 "0' 2'2' 5 '0' M.. "0" 3550 Suédoise Allumettes .[ JZ445 ..1, M '0'" .1 6750 ,700 '0' ..1.

ATHENEE, clôture annuelle.

ARTS, clôture cnnuelle.

ATELIER, clôture annuelle.

AVENUE, clôture annuelle.

BOUFFES-PARISIENS, cUV.ufe annuelle. CHATELET, clôture annuelle.

COMEDIE-CAUMARTIN, clôture annuelle. COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, Clôture annuelle

DAUNOU, elûturo annuelle.

DEJAZET, a 8 a. :<Ô. Une Poule d'essai, DEUX-MASQUES, à 8 h. 30. Une Belle Gosao.

FOLiES-WAGRAM, clôture annuelle. GYMNASE, .clôture' annuelle.

MONTPARNASSE, a S 11. -5 5, Revisor. NOUVEL-AMBIGU, à S h. 3 0, Le Procès de Mary Dugan.

NOUVEAU-THEATRE, clôture.

NOUVEAUTÉS; clôture.

ODEON, clôture annircile.'

IHARIGNV (clôture annuelle).

MADELEINE, clôture annuelle.

IY1ATKURINS» h 9 'heures, lHadé ili England.

MICHEL, clôïuro numielle.

IWICHODIERE. clôture anriusîte.

PIQALLË, clôture annuelle.

PORTE-SAINT-MARTIN, clôture.

RENAISSANCE, a » heures, drame réaliste. SCALA, clôture nnimeliu.'

SAPAH BERNHARDT, clôture annuelle. POTINIERE, 'clôture, annuelle.

ŒUVRE, clôture annuelle.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, fl 8 D. 30, Maya.

THEATRE SAINT-GEORGES, clôture annuelle.

TRIANON-LVRIQUE, clôture annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES, clôture annuelle. THEATRE DE DIX-HEURES (Marcïidet 07-48). ii 10 heures. Lb Teste faible. THEATRE DE LA CARICAtURE, clôture aiii'iiielle. ̃ »

MOULIN DE LA CHANSON, clôture an- illicite.

Muslc-Halls

Cabarets et Cirques En matinée

MCnie spectacle qu'en soirée

FOLIES-BERGERE, a 2 U. 30.

PALACE, a 2 h. 30..

EMPIRE, ii.ï 11. :su.

LUNA-PARK, à 2 h. HO.

OIRQUEJ W.' HAGEN-BECK, it 2 h; 3'0. SALLE (MARIVAUX, a S u. 30. '<̃ lytAOELElWErCiNEBIft,, ,a 11. :\Q. PARAMOUNT, a paVrfr xio* ld K :'iî6 di1 niatin. •̃̃̃ •̃

En soirée

FOLIES^BERGERE, à 8 n. 30, Un Coup de Folie, nouvelle revue en deux nctes, et 80 sensations d'art et de joie, de M. Louis Leniarchand.

CASINO DE PARIS, a 8 1. 30, la revue a super-spectacle Paris-Miss, avec Mtettniruett.

PALACE, a 8 n. 30, La Revue de la femme, en deux actes et 45 tu.lileaux, de MM. SaintGranicr, Henri Varna, Earl Leslie, avec Raquel Mcllcr, Loulou liég-obUTU, a00 artistes, 30 girïs et boys.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, a 8 U. 30, («l'ois en France, IVorman Tllomas avec ses rJimilours et danseurs, les Gerar, la troupe inlornale du Yra et Ottare, la cavalerie de M. et Mme Houcko (iO chevaux). APOLLO, .'i S h. 30, La Revue milliardaire, de housemont (Damia, Jack Forester, llona et Gina Karslevua, princesse Vo llây Tons, Kalil Og-ly, l«s 15 Californians, les M. P. Fierions Boys. le Ballet Sty, les 1C Saphir Midis, Vera ,\rnazar, Krcd Mêlé et son Symphonie jazz.) CONCERT MAYOL, a S U. 30, La Parad» du Nu, revue en deux actes et 4 5 tableaux, de MM. Léo Lelièvre, Henri' Varna et Marc

31/2,0 Amo",ssable. 98) D3! 4'01896. Afrique Occlden,ale. H50.2Ho.. 33 .Epln8c(Houille,es&Ch,ferd),.10 ..i 780.¡Sons MeXicains 50,0 1913 58_ 59) 4,0 1917. 21 1,8 2, 1,8 88

Cab, avec Cliarpiril, l'eggy Vsre, M.iraruerite Perney, Paulétto Franck, etc. LUNE-ROUSSE <5S, rue Plgalle), Trud. fil-'JJ. A o Heures, cHansonniors Dorin, Clûrouc, Souples, Marrot, UenO Paul. La revue Par les cent ans,qui oourent! avec Marcello l'ûlix, Monique isert, lluguette Hetty, Mado Mailly, Flavia Escola, M. RôdaCaire et le.s chansonniers.

CIRQUE W. HAQENBECK, ,1 S b. 30, 150 fauve?, spectacle féerique. (Porte de Versailles).

CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. LUNA-PARK, t. les Jours, mat. ei soir, Attractions, danclne.

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes) réouverture le 1!) septembre.

ARTISTIC-CINEMA, La Bru.

AUBERT PALACE, relâche, transformations.

CAMEO, La Route est belle.

COURRIER DES THÉÂTRES

Notes & Informations Opkka. Mme Eidé Norcna et M. Kai- sin seront les interprètes de Roméo et 'Juliette, lundi.

CoMr.mE-FRAxçAiSE. Le Jeu ùc l'Amour, cl du Hasard sera joue, dimanche en mati- j née, par MM. Siblot. Dehelly, Charles Gran- j val, Jean Mari bat. Mines Dussanc et Marie j Ventura.

Le Médecin malgré lui aura. pour inter-

prètes MM. Dorival. I.cdoiiN, Le Marchand, Pierre Faubcrt, Pierre Dux qui jouera pour la première fois ïsanarclle, M. Dufresne, Mmes Dussanc, Jane t"abcr, Jeanne Sully, j On commencera par Dupoul cl Durand, j avec MM. Ledoux et Le Marchand. Tartuffe pu l'Imposteur sera interprété, en soirée, par MM. Siblot. Léon Bernard, Paul Numa. Dorival, Jean YVcber, Le Mar- chand, jean Marchât, Mnws Cécile Sorel, Du??anë. Catherine Fontcney, Jeanne Sully. Il était une. bergère commencera le spectacle, avec M. Jean Wcbor, Mlles Marcelle Romcc et Hélène Pcrdrière.

Opéra-Comique. Mlle Maguy Gondy chanterii' lundi, le principal rôle de Madame, PutterfV:. ,Lc ténor Raoul,, Girard, Mlle Lh:man,.MM. Georges Vijlicr.'ct Derrojà ffcl'ont É.tfaiemertt partie de la aistributioh'"cre l'œuvrt* -célèbre do Puccini. f j- M. Fourestier diriscra l'orchestre.

Samedi o août. Louise dimanche 10, en matinéf, Les Contes d'Hoffmann en soirée, Mignon.

PROJETS D'AUTEUR.

M. Auguste Yilleroy qui,, tout récemment, tant sur la scène de l'Odéon que dans l'Europe centrale tut représentée, en tournée officielle, et avec un succès légitime, La Double Passion, nous fait part do ses projejs

Vous vouiez birn me demande;' qurls son! Ult'.s projcîs pour lu saison pn>èh;iin:\ In auU'iir (jrtimatlquc roule toujutirs <fti»iilllO

d(.' projets dans sa t rtr. J.rs projets, ce

1 n'rst pus dans nW nque. L('~ projds, sou-

uVst pus cela qui manque. (> rf n i l'iut sou-

^i'^t défaut, au dernier .moment, c'est ia

rihilisatûm. Mais iriniporîe/

,k'. pvoiflU', donc de faire jouer, la saison prochaine, ait Théùtvt' de A'iEuvvc (qui fuf. grùee à l.Ugué-Poe, ie ehamp clos t\i: d°_ nîes j)reniiers essaisi. une eomédîe de carae- ter'1, rli trois actes,' moderne, dont le per- soiinage .central est une femme. Titre.: !.<• Muitrex.se exigeante. Les pourparlers sont en cours. La réalifutton dépend de ]\In!e. Paillette Pax. .le projette, de faire jouer, au Théâtre de t'A venue, une comédie fantaisiste en six j tableaux', également moderne, et cru i s'appelle 7.rt Jolie Preuve d'nmonr. Pourparlers on. cours. La réalisation dépend de Mlle l'uh'onetti.

̃le projîi'lte îjdo t'iûre. jouer. au Théâtre T'iijalte, une firandfi pièce héroï-comique (oil "j'ai \tn\v. 'ti"v<H[Hpr les deriilivrr«r (îeurefiv cl1an.t4nl.c3; dansantes, goUloiiLsanles et ti-i.i-

•giques de Venise au d:huitieme sii'"lè;

'Tife -[/Enchantement île Ycùïsv, Qvintiv, ¡ actes, quatorze tableaux et ein<]uanle-deu.x personnages chargés de l'aire miroiter les innombrables i'uceltes de la cité des Doges j expirante.. Cet ouvrage est reçu par traité] i et doit être joue avant la fin de l'an de grâce 1930. L'Ijiée m'en avait été suggérée

LES CAPUCINES, La Blélodie du cœur. COLISEÉ, clôt'ure "annuelle. ̃•'

ELECTRIC-AUBERT-PALACE, Echec à la dame.

FOL!ES-DRAMATIQUES, Manolesco, prince des, sleopings.

GAUtWONT-THEATRE, Chez les mangeurs d'hommes.

IMPERIAL-PATHE, Le Mystère de la villa rese.

MADELEINE-CINEMA, Le Spectre vert. MARIVAUX PA-î'HE matlnûa et soirée, Le Vautour (l'ilin, sonore).

MAX-UNDER, La Nuit est à nous. IWOULIN-ROUGË-C1NEMA, Nuit de grâce. ŒIL-DE-PARIS; re'laehc.

OLYRiPIA-CINEMA,. Les Wiking3.

OMNIA-PATHE, Quand tu voudras don-

ner ton cœur.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin (D«), The Love Parade" (en anglais), avec Maurice Chevalier.

PARAMOUNT, La Grande mare.

RIALTO-ÇJNEMA, (angle du « Matin. »V Chaînes.

STUDIO-DIAMANT, relâche.

STUDIO DES URSULINES, relâche.

̃̃• -^i –-̃

par (iiislon litiiy, voici quelques -'années; La réalisation dépend du Destin. >,

Je projette de l'alvè jouer, jiu ThéiitreF|ançi)is, lequel ni'.n déjà moulé J.e ̃ Retour à tu Terre, pièce en vers, une comédie dramatique, en trois actes et en prose, qui s'appelle l,a ilcilleure Part. Mais il importe: d'abord que j'achève d'écrire ladite pièce. -ce (|uc je compte luire sous l'JS sapi.;is de Hussang. pendant tes vuc:incns, (|i' je la lise devant le comité et qui' le comité veuille bien..l'accepter. I.11 vèaU~-sution dépend d'une quantité ïiiormc d'inconntU's. ̃

Mais, je projette surtout de travailler. Durant les heures l'on travaille, on se crée à .soi-même, un magnifique théâtre idéal sur lequel 'on' réalise sans effort les pér•soiinagcs et.lîis chimériques décors de ses rêves. ".J-:t cela ,nous console des trop fréquentés tléeôûvenoes de. la réalité.. ̃•' :̃̃̃'̃ .AllgUsIc A'tLI.KKOY.

^r-^BMS-.«*T

TRAVAUX D,E REFECTION.

M. Jvmilç Fabrc, d'accord avec l'admi- nistration des Bcau:Arts, a fixé une. « ïclâclre S> nécs?s,iirc pour dos travaux et réparation?, aux i&, ̃ 7ci, îo et 21. août. J^ <f^tHÎ>

POUR LA PREMIERE POIS,

Mme Jeanne Sull\£t M.< Jean Marcliat joueront dimanche, soir, à ,1a. Comédie, le» rôles de Marianne et de Valcrc, dans Tar̃Q'1 "'̃ :b– /"Hjî' '"̃ 'f^j^rD'E'.DïRÉctËUR.r 11' "a été annoncé., (quc M. Jcall Gallànd prendrait' en sôcictt''lit direction d'un théâtre à Paris. v: '•̃ ".•ïfii ̃'̃̃:

No'is pouvons anijonccr aujourd'hui qu'il s'agit de la salle Mcîrs.' Cette salle deviendrait le' Théâtre ilil'RknelaRh et le cinéma y alternerait avec; le- th.éùtrc.

̃TRAVAUX. D'AVWUR. M,. Louis îouvet.a. demandé trois actes à M. Emile. Mazaud. L'auteur de Dardanelles les terminerait' actuellement.

'engagement.•

C'est. MHc Jacqueline Leclerc oui créera le principal rôle féminin de. Coup de foudre, la comédie de M. Rïiichcval, dont on an- nonce la création à la Renaissance pour le courant cle-cc mois. •>

t •SB* ?"

TOURNÉE OFÉIClfiLLE.

Nous, croyons Eavqhj que, maître des difficultés d'ordre matériel qui se sont élevées, on travaille à la: Comédie cour mettre sur pied tes -représentations officielles qui doivent avoir lieu à. Genève, les 16 et 17 septembre prochain.

••- –a»»– ̃'̃' ̃̃'̃

DEPARTEMENTS.

De Mâ.-seiïlc, "&t: Jacques Tsnà'rdon nous cGrit uno lettre -lorl ̃ spirituelle clic répond ,au .bruit dont.npus nous étions fait- l'ècho'â'so'h'siijet. brillant éducatcu't'jivrique n'aï:pissplùs lTiit'ènlion de dtvenit"dl-' ̃ rèct*uï"(l'uBc: scène 'lîHisicàlc que tel autre de nos anciens directeurs de Paris, à. qui l'on assène, périodiquement, la direction d'un de iios subventionnés laquelle:4l n'a. plus sonsré depuis dix ariï H'

M. Jacques JsnartfTOi grand anknatçur;

de théâtre, secondé par Mme Lucy ¡ Isnardon, la belle cantatrice qui renoncé à Paris, elle aussi, pour se consacrer à renseignement du chant a fondé, à Marsdlle. une écojc d'application qui rend djé.ià d'inestimables service- aux ieuncs .orrtessionnels de l'art lyrique et se satisfait de créer ainsi une pépinière de chanteurs dont la carrière sera brillante, après de telles leçons et des exemples de tout premier rang. Compliments et regrets

ETRANGER. `

De Bruxelles: \jt Théâtre de la Mon- I

~f~K.Tf~M.I.~ Théâtre de ta Mon-

naie donne, ce soir, Faust dimanche. Madame Butterfly lundi, Manon mardi, La Tosca.

Maxime Girard.

Spectacles divers FoliëS-Bergèrê. Où va tout Paris ? Où vont les provinciaux ? Où vont les étrangers ? ̃ Aux Folies-Bergère, dont le merveilleux spectacle Un Coup de. Folie, de M. L. Lémàrchand. est un triomphe. Aujourd'hui et demain, matinée. Cinémas

Les « Actualités parlantes n, cette semaine, au Théâtre Paramount, sont d'un intérêt capital pour tous ceux que touchent de près ou de loin les questions sportives. On y peut voir l'arrivée du Tour de France et y entendre le grand vainqueur Leducq don- ner ses impressions de course on assiste également à la finale de la Coupe Dayis et, pour terminer, c'est le combat de boxe à Wimbledon entre Young Stribbling et Phil Scott.

LES CO£RSES Courses à Deauvilîe Aujourd'hui, à 2 heures, courses à Deauvlllc. Gagnants de Fif/aro

Prix de La liisle. Cincinnati! Spriugtime.

Prix des Apprentis. Chasco, Frariclllc. Prix Maurice de Gheest. Starlight, Flying Fnol.

.P-r,.ix de Lisienx. <yrri <-La BeauvAisinicrc, ̃Dcsi-rt. '"̃ '̃" '̃ïPlHlû'tde ''Cariiuj. Kïmh, Hft'vc. Courses au Touquet Prix du Cap Gris-Xcz fa réclniner, 11!. 000 francs. 1.1 (10 mètres). 1. Ln Chnnterip, à 3i. Jean Stem (G. Dufoféz) 2. Barmaid, k M. Hené l.ccomte I A. W'ildman) .1. Libertin VII, à M. Edouard Mayer (M. Leroy) (2 long. 1/2, 1/2 long., 2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 12 fr.>0. Pinces La Clianterie, 8 francs; Barmaid, 7 fr. 30.

Prix X. -[Salit (Inlcî'national. 20.000 francs,

.louas (G. Valiird); 2. Clochette d'Argent, à il. lui, Vcil-Pieard (C. Bouillon); S. Croix de. Pierre, à M. Ed. Veil-Picard (R. Vincent) (encolure, l'ï long., 1 long.) Pari mutuel à francs (unifié). Gagnant 11 fr. Ml. Placés Beau Gars, G fr. 50; Cio- chette d'Argent, 7 franc?..

Prix, de V.itlnnlic-Holel (14.000 fr.. 1.200

méiresl. J. Blason, à M. Ëd. Vcil-Plcaril H..Vincent);' 2. Cochincliin», à M. Ed. Velll'irnril (C. Bouillon); Ocilli lt, à M. C. I.lvlngston (C.-H. Semblât) (1 long. 1/2, 1/2 long., 2 long.)

Pari mutuel à ."> francs (unifie). Gagnant Ecurie Yeil-Picurcl, 2."> fr.)0. Placés:, Blason, 23 fr. 30; Gochinchiile, II! fr. 50. (irimil Prix, ùu Touquet (200.000 francs. •> 000 mètres). 1. Méfisto, a M. Simon Uiuthniiinn (W. Sibbrittl 2. Potiphar, à M. .1. D. Colin (F. Keogii); Dran Swift, à M. S. Vagliano (R. Vatard) (encolure, 1 Ionsueur 1/2, .1 long.)

Pari mutuel à francs (unifié). Gagnant !(< francs. Pinces: Méfisto, 10' fr.' 5Q;. I*oti,p;h»iY,^fr. ,50. ̃• ,ilïl>:l H- .Prix .de Lu Craix-du-Sud (hantl., .MyJWQ. Tfa'iics, i.IjOO l'nètresl. 1. SonndHieV à ~Sv; •Kd; \Vli-ï>l«iïd'(li. Robson); 2. Lar)'>isa^v-i derir, h -M. Kd. Veil-Picard (R. Vincent); 3. Triplieala, à M. L. E. A. Guye (G. Dulorez) icourti; tête, 1 long., 1 long. 1/2). Plii'l mutlier à 3. francs (unifié). Gagnant Ecurie Veil-Pirard, 7 fr. Placés Sonnaille, 7 fr.' 50; La Faisandqrir., 1| francs.

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COURRIER DE LA BOURSE 1 –̃̃̃̃̃̃̃̃̃

1er août.

Comme le marché avait reculé hier sans motif sérieux et, probablement, dans le seul but d'imiter l'Amérique, il reprend aujourd'hui automatiquement, parce que Wall j Street est mieux disposée. A peu de chose prés, les pertes de la veille sont récupérées.

Il est bien évident que notre Bourse manque de directives, et que ncs professionnels, désœuvrés, puisent où ils le peuvent des indications souvent stériles. Le résultat est qu'on piétine sur place, en attendant que les capitaux oisifs se décident à s'employer en valeurs industrielles. Il en est de premier ordre dont le rendement, aux cours actuels, peut se comparer avantageusement avec celui de la plupart des valeurs ̃a revenu fixe, dont le public est maintenant saturé.

On a fait peu d'affaires. Trois grosses valeurs, le Crédit Foncier, le Suez et le if 10 ont pris la tété du mouvement de reprise. Le reste a suivi facilement.

Légers progrès au groupe de nos Rentes.

Fonds étrangers très calmes.

Reprise des établissements de crédit Banque de France, 22.600 Banque de Paris, 2.770 Lyonnais,

3.09o ̃ Union Parisienne. 1.845

Comptoir d'Escompte, 1.905 Mobi- lier, 794 Foncier, 5.Ô30 Société Générale, 1.725.

Le Sue: gugne 160 fr., à 17:720. Groupe électrique ferme Distribution, 3.H0 Lyonnaise des Eaux, 3.105 Thomsûn'. 870 Ccve, 800. Bonne tenue des mines métalliques Rio, 4.400 (+ 85) Pcnarroya, 92(5 Platine, 2.355.

Rachats en produits chimiques Knhlmann. 948 Pcchiney, 2.930 j Air Liquide, 1.751» Azote, 1.543. Pétrolifères mieux Royal Dutch. 4.030 Mcxican Eagle estampillée, 81. Caouichoulicres soutenues In.d o chine, ;516 Padanfc 374.

XorotjrMjses progressions au cqmp? 'tant. l_J ''̃̃ ̃̃ Consortium du Nord, 1.455 Poliet et Chùuxson, 2.705.

EstaUnpaae de la Vencc, 510.

Le: Gaz "de Mulhouse gagne 425 francs à 11.4/5 Soie Artificielle 100.

DEPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES DES ABONNES DE FIGARO

̃̃̃̃̃̃̃̃

M. ,Tos Laisné, à Bourg-la-Reiné. il. et Mme Leboirtie, à l'île d'Oieron. M. le docteur Denis Le Sève, n La Baulele«-Pins.

Mine Jolin Lawrence, à ConipiéHnc. M. le docteur J. de Lngcnest, à .Thizy. M. André Linzeler, au Plauct-sur-Argentières.

M. André Lamassc, à Nancy.

M. le docteur Cli. Langle, à Fontainebleau.

M. et Mme Roger Ljàoy, à "Wiincrcux.

Mlle Lafin-Biguet. Villervillc

M- LaTt.se-, à PlomblSrcs.

Mme Victor Luc, à Nancy.

Aîme Ed. Loewcngard, à Burgenstocb. M. Maurice Lève!, au Touquet-Paris-

PJa~e.

M. le comte Charles Lccointrc, au château d'Oranville.

Mme In comtesse Charles de Lambilly, a. Epprnay.

Mine Le Moro, à Koynn-PoiHaiUac.. 'M. Leguerricr. à Tournfrclos-sur-Scint!' Mme Victor Lyon, à Vittcl.

M. Lecontc, à Leysiu.

M. Lcfi-bvrs-Maisch, à Menthoii-SaintBernard.

M. Le Gris-Duval, à Saint-Quay-Port ri eux.

à 7.300 Port du Rosario 205, à 22.805 Ciments français 100, à 7.500 part Electricité et Gaz des Pyrénées 140, à 3.550.

INFORMATIONS FINANCIERES

TIRAGES. Y Ute de Paris 1903. Tirage du 1" août 1930. Le numéro 217,607 est rembourse par 100.000 i'r. Les numéros 82,601 et 247,884 sont remboursés chacun par -Ti.000 francs. Les 51 numéros suivants sont remboursés chacun par l,0i>0 francs

2 «08 4.673, S.Slil, 6,441. 7.286, 8,43-1, '̃829 10,160 J 4,1 40, 27,Bl(i, 28,944, ̃1147!! 31,902, 32,421, 54,649, «1,786, (Sellf)»! 71,70+, 79.297, 91.323, 92,302, :)5 i)58. 96,641, 100,410, 103,991. 100,481' 107 466 111.188. J 24.350, 124,495, 132,036, i:i2,878! 141,692, 151,410,152,680,161,703, 162,780 18'5;0S9, 181,075, 196,14: 208,623,, 218 218 223.136 229,186, 234.989. 235,760, 238,71 G, 210,39(1, 241,458, 257,153.

4,359 numéros sont remboursables au pair.

CKKD1T FONCIER DE FRANCE. La situation financière au 30 juin fait ressortir sur celle du mois précédent Jes variations suivantes

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Mme Marcel ]-c Grand, à Fécamp.

Maître Camille Légier, à Esleltcs.

M. Lucien Laeourté, k Saiut-Palais-sur-

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Mme C. Lapilin Hardy de Crosa, k

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Mme Laurans-Roulicr, à Hcndayc. M. Martin-Lavigne, à Perros-Guircc. Mme Le Provost de Launav, à PortBlanc.

Mme la comtesse de Lauzon, à Villcgintier.

M. le marquis de La Ferrounays, à Saint-Mars-la-Jaille.

M. Jules Laurent, à Momietier-Eglise. Mme Ludmila Kroutikoff, à Lausanne- v. M. Jules Lindauer, à Ponlresina.

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Mme Maurice Lariviêre, à Biarritz. Maître Lemonnier, nu Neubourg. Mlles Lando, à Montdardier.

M. E. Lesellier, à Fréfailles.

Mme Lignot, au château de la Grav.geaux-Champs.

M. G. Lemarquis, à Chagny-la-Horgne. Mme Laurens Frings, au château de Vaugrigneuse.

M. le général' Mnugin, à Giairoix. Mme André Mayer, à Pralognan-la-Vanoise.

Maître André Montpellier, à Vernct-lesBains-

M. le baron de Marcy, au château de Fleurus,

M. 'le comte de Mortcmart, à Xoirmoutier.

Mlle M. Muller, au Hohwald.

M. le capitaine de vaisseau Macé, à Morzine.

M. Jean Médecin, à Lucernc.

M. G. de Malherbe, à Préchacq-les-Bains. M. le duc de Mouchy, à Trouviile-surMer.

M. le docteur Ma.jnoni d'Intiguano, à Evian-les- Bains.

M. de Maismont, à Pinard.

Mme la baronne B. de Maistre, au château d'Avanhe.

M. Marcel Michelin, au Gressigny.. M. le comte Robert de Marisy, au château de Charly.

M. Georges Mejean, âu'PIap de -Baises. M. Camille Mathieu, aux Bossons. M. le comte Gaston de Massa, à Spa. M" Moisy, au Rocher de Fosseuit. M. le lieutenant Paul Martin, à Sacque- ville.

M. le docteur Maillard, à Froissy, M. le docteur Malherbe, au château de Villemoutiers.

M. le général de Metz, à Thonon-lesBains.

Mme Martini, ;j Saint-Cast.

M. Paul Moreau, à Juan-les-Pins. Mme Eugène Méidinger, à Néris-lcsBains.

M. le comte de Montillet, aux Sablesd'Olomie.

M. Louis de Morsier, à Etretat.

Mriie Léon Martin, à Saint-Gervais-lesBains.

M. Albert Navarre, à Lanloup.

Mme la générale vicomtesse, de XaysCandau, à Barbotan.

Mme la vicomtesse L. de Noue, au chàteau de Cuirieu.

M. le général Nicolas, au château SaintMarcel.

M. Henri Xicol, à Montigny-ies-Cormeilles."

M. H. XoyelJe, à Bellcville-cn-Caux. Mme la vicomtesse Robert d'Origny, à Flcuriel.

Mme Camille Oulman, au Mout-Dore. M. Ch. Olmer, à Toulon.

M. S. Ovadia, à Vittel.

Mme Prin d'Origny, à Lux. Mme Perrut, à Annecy. •̃

M. André Pelou, à Deauville » Mme la -bai-onne L. Parmëntîér, à Versailles.. ̃̃ ̃̃:̃̃ Mme Henri Pélliot. a Saint-Lunaire. Mme de Pulido, à La Marjolaine. Mme Plotina Nicolescu, à Pistany. Mme la comtesse de Passillé, au château d'Oisemont.

M. B. Perie, au Cluzel.

M. le docteur Victor Pauchet, à SaintÇast.,

Mme la comtesse de Plancy, au château de Plancy.

Mme Pertinand-Robineau, au Pctit-Bornancl.

M. P. Passerat de La Chapelle, au château du Bac.

M. Pierre Poizat, à Evian-les-Bains. M. Pavot, au château Laguiolc.

M. H. Poirié, à la villa Grosse-Terre. Mme L.-B. du Petit-Thouars, à Villierssur-Loir.

Mme Pageot, au châteaii.-de Cherbon. M. Charles Prache, au Croisic,

Mme Jacques Prévost, au châleau de Beaumont.

M. Perreau de Launay, à Xoirmoutier. Mme M. Pépin de Bonueiive. à CarnacPlage.

M. Antoine Pénicaud, à Montmorency. Mino André Perrody, à Meung-sur-Loire. M. Pasquier, à Charroux.

M. Qùatrelles L'Epine, à CoutainvillePlage.

Mme Rèvel, à Deauville.

M" Paul Robineau, ilardclot-Plage. M. Paul Habourdin, à Beaugency. M. le baron et Mme la baronne P. de Rosny, au château de Lozembruné. Me des Rieux, à Etampcs.

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19 li. 45. Budapest. Représenta lion dans le Studio ̃- L'Amour des Tzigane? », opérette en trois actes, de F. Lehar. 20 h. 15. Stuttgart. Le Cousin de Hilnirsdii », opérette en trois actes de Hallci' Rideunms. musique de E. Kuuccke. Concerts symphoniques 13 II. Radio-Paris. Concert syniphonKpic.

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20 h. Berlin. Concert d'orchestre.

-20 h. 4 3. Bordeaux. ̃ Concert de musique classique. 2 h. 30. Bruxelles. ttiidiodilTuiion du grand conrert svniplioniqiie donne au Kursaal d'Ostende. sous la direction de M. François Uns*1., >nyoc le concours (le .Mme! CUira Olalrlieri, des Théâtres royaux de la Mo,nnnie et de. Bucarest, des Opéras de Rifia et' do pHii-Ffa'nciseo I. « Patrie .»,. ouverture, BT Bizut- 2. » Alléluia "»,• pouiV'org-ue et orchestre, de L. Vilain 3. « Kol iVidrey », prière lléhraïque, di: BrucK vloImicile-solo M. Robert Maas i. Valve de » Mireille ». de Gounod Mme Clara Clairbert 5. Fantaisie sur <• Loliengrin », de Wagner 6. Air de « Manon », de Masscnel Mme Clara Clairbert 7. « Le Car- naval romain ». ouverture, de Berlioz. Après le concert, dernières nouvelles de presse de la soirée.

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Musique de danse

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I 5 il. Radio-L. L. Concert de musique de danse.

21 ti. Nîmes. Informations sportives. Musique de danse.

22 h. 35. Breslau. Musique do danse.

23 h. Alger. Une heure de musique' de danse.̃̃̃'

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332

Horizontalement. 1..Meurtres. II. Gronde fête, accompagnée' de quelque chose

Gtantle fète, accompagncc de, ejuelque chosé

d'officiel Cause qui égalise les conditions. III. Mélange impur Femme de lettres ftançaise. IV. Sur la Loire Chef des anciennes Républiques de Gènes et de Venise. V. Guette Nettoyer. VI. Ouvrage de Michclet (1861); Préposition latine Conjonction. VII. Epoque qui se distingue par des événements remarquables; Ce qui sert à pondérer Article étranger. VIII. Poissons. IX. Usa d'un langage familier Attache d'une manière indissoluble. X. Ville de Suisse Chiffre. XI. Donneraient une seconde façon aux terres.

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