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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1930-07-06

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 06 juillet 1930

Description : 1930/07/06 (Numéro 187).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296285g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE DE FIGARO

PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. Robert Destez Après un beau voyage.

PAGE 3. Roger Dardenne Une croisière en Bretagne. Déclarations de M. Michalacopoulos. Légion d'honneur. Les troubles de Rhénanie. Dernière Heure Les écoles françaises en Turquie En Afrique Occidentale Mort de M. Bruneau de Laborie Un nouveau ministère en Finlande.

PAGE 4. Les lévriers à Sainte-Gemme. La Saison. Revue de la Presse. La Grande Semaine des Nations américaines.

PAGE 5. Maurice d'Ocagne, de l'Académie des sciences L'âme d'un héros. Jules Truffier Au Conservatoire en 1830. Marc Hélys La Vie féminine contemporaine. B. Chryssaphidès Découvertes archéologiques à Thassos et à Philippes. Arsène Alexandre Le concours de Rome. Les Alguazils Courrier des Lettres.

PAGE 6. Figaro Film. Richard PierreBodin Chronique des cinémas de Paris. Jacques'de Baroncelli Pourquoi j'ai « tourné » YArlésiennc.

PAGE 7. Le Programme des spr-.ctacles. Courrier des Théâtres.

PAGE 8. La Vie sportive.

LA POLITIQUE

Lès représailles

r allemandes

Le gouvernement français a attiré l'attention de l'ambassadeur d'Allemagne sur la gravité, des incidents qui ont eu lieu dans plusieurs villes rhénanes

T" t -1-

après le départ de nos troupes. V apres les accorqs, de La Haye, tes autorités allemandes étaient engagées à amnistier les séparatistes et à prévenir tourtes représailles contre les personnes. Cette promesse n'a pas été suivie d'effet.

On trouve, dans quelques journaux français et dans les journaux belges, des récits douloureux sur les désordres qui ont suivi l'évacuation. Les victimes sont des bourgeois qui tous ont entretenu des relations correctes avec les Français, dont quelquesuns, par attachement à la paix générale, ont souhaité pour la Rhénanie un régime spécial. Ces Allemands n'étaient pas résignés à être esclaves de la Prusse. Ils ont payé de leur tranquillité, de leurs biens, et quelques-uns de leur vie, la foi qu'ils ont eue dans une destinée meilleure. Ces nouvelles nous font faire un triste' retour sur ce qu'a été la politique des Alliés après la victoire.

Mais ce n'est pas du passé qu'il s'agit. Regardons vers l'avenir et demandons-nous ce que révèlent les violences qui viennent d'être commises. A Kaiserslautern, le désordre est dû à une explosion de joie féroce c'est de l'anarchie spontanée, aussitôt utilisée par des meneurs qui se trouvaient par hasard sur place c'est un trait de mœurs, où l'on cherche en vain les bienfaits d'une culture si vantée. Mais à Mayence, il n'y a rien d'improvisé. Les sévices, les attentats, les pillages sont organisés. On assistera un exercice d'attaque brusquée, au triomphe de la « rationalisation » du désordre et de la violence scientifique. Meubles brisés, boutiques mises à sac, matériel détruit, habitants paisibles molestés, rien ne manque à cette démonstration de terreur. Les racistes et les socialistes nationaux nous donnent une idée des passions qui animent la démocratie pangermaniste. `-

La protestation du gouvernement français s'imposait. Mais elle ne changera pas les Allemands, qui agissent selon la nature qu'ils ont, et nullement selon la nature internationaliste que M. Briand sera bientôt seul à leur prêter. Le cabinet de Berlin ne manquera pas de dire que lés événements sont bien fâcheux, et que la police a été débordée. Il signalera la présence d'éléments étrangers à Mayence et peutêtre même saisira-t-il l'occasion, sous prétexte d'assagir les communistes et les exaltés, de dire que s'il y avait des troupes sur la rive gauche du Rhin, ces accidents seraient impossibles. Mais rien ne sera réglé, et rien ne sera modifié. L'Allemagne aime les aventures, les démonstrations même brutales de la force, et les vengeances.

C'est ce qu'on appelle le pacifisme et l'esprit de Locarno. C'est la première conséquence des abandons consentis pour amener le désarmement moral de l'Allemagne. *La France parle de détente et de générosité l'Allemagne répond par un épisode de guerre civile, dont la signification est nettement antifrançaise. Il y a sans doute en Allemagne une minorité qui voudrait des relations pacifiques entre les peuples. Mais elle est pour le moment tout à fait impuissante. Jamais, écrit notre confrère la Nation Belge, les journaux ne seront assez nombreux en Belgique ni en France à mettre l'opinion en garde contre les endormeurs trop souvent officiels et à prêcher la vigilance à l'égard d'une Allemagne qui vient de recouvrir toute sa liberté d'action. ANDRÉ

Chàumeix..

Le début ~-Il

des ftssuranees

Nous nous garderons de tirer argument contre les assurances sociales des incidents de Limoges et de la grève de quarante-huit heures de Dunkerque. Les communistes, toujours habiles à exploiter les mécontentements, ont en partie provoqué cette agitation autour du début de la loi. Notons cependant que s'il n'y avait pas nombre de travailleurs hostiles au paiement de la cotisation, Moscou n'aurait pu déterminer ces mouvements contre l'application d'un texte que dans les Chambres les orateurs, chaque fois qu'ils l'ont rectifié, déclaraient « attendu ».

Bien plus inquiétante pour la réforme telle qu'elle est, apparait la multiplicité des décrets, circulaires et avis nécessaires à sa mise en vigueur. Sa venue au monde a duré laborieuse plus de neuf j années. Depuis sa naissance, de quels soins de nourrice passionnée ne l'entoure pas le ministre du travail ? Il se veut persuader que cet enfant qui n'est pas de lui est viable. Et il rassure son opti- misme en communiquant aux journaux des bulletins de sanfé favorables. La loi est entrée le 1" juillet en application et les communiqués continuent. Celui d'avant-hier était réservé à l'apposition du timbre libératoire. Il y a là toute une manipulation dont le détail rappelle la théorie du maniement d'armes pour les corps de troupes de l'infanterie « Réclamer à l'employé les cartes (carte vieillesse et feuillet- maladie) apposer sur la carte et sur le feuillet le timbre, etc. » Si l'employé se refuse à remettre ses cartes (l'hypothèse est donc à prévoir !) l'employeur doit en aviser le service, etc. » Les patrons n'avaient encore appris que la moitié de la page ainsi consacrée aux devoirs de-l'assuré malgré lui, que déjà les journaux leur en donnaient une autre à étudier. Celle-ci est relative au renvoi à la préfecture par des assurés des retraites ouvrières, de leurs cartes annuelles.

Quand on pense que les Français ont dû ces temps derniers s'enfoncer dans la tête, comme dit l'annonce, trente et quelques décrets destinés à éclairer, compléter, expliquer et rectifier le recti- ficatif, quand on songe qu'un nouveau règlement d'administration publique les attend dont les pages sp compteront par centaines, on plaint les assujettis que nous sommes, écoliers en train de « potasser » notre examen d'assurances sociales, après avoir travaillé les lois sans cesse changées sur les loyers sans parler des lois fiscales qui se modifient à chaque budget et à. chaque collectif* Ces variations -sans arrêt, ces, -incessantes retouches monfceitt Ja mauvaise qualité de la marque législative. Nos lois sont de mauvais outils, mal fabriqués, qu'on essaie de manier pendant un temps, dont personne n'est satisfait et qu'on laisse bientôt tomber à terre. Combien de temps durera le texte actuel des assurances ? ̃̃'̃•̃•̃̃ Henri Vonoven.

Henri Vonoven.

Le communisme continue

Après une vigoureuse offensive, tôt arrêtée, du ministère Tardieu contre le communisme, la situation, par l'inconcevable faiblesse du gouvernement, est redevenue aussi grave qu'elle peut l'être. L'Ami du Peuple d'hier matin a jeté ce nouveau cri d'alarme dans un important article qu'on lira plus loin. Le communisme livre un nouvel assaut à l'ordre social. Les consignes données par le secrétaire de l'Internationale Syndicale Rouge au congrès de la C.G.T.U. ont été entendues, sont suivies. La principale consiste à organiser systématiquement des grèves et à les faire déborder de l'économique dans le politique. D'une revendication minime, il faut partir vers une lutte contre le capital à abattre. Dans cette direction, le mouvement gréviste prend une ampleur nouvelle, dit notre confrère il revêt une forme agressive encore inconnue sabotage des instruments de production, violences contre les personnes, blocus organisé de toute une région, appel à l'indiscipline des troupes. La consigne de Losovsky est obéie « Porter dès le début des coups rapides et durs ».

Ce sont les principes appliqués dans la grève du Boucau, que l'Ami du Peuple étudiera demain. A l'égard du communisme, comme contre les autres adversaires de la France, les pouvoirs publics se sont endormis et le danger grandit.

Le tournoi de tennis de Wimbledon

W. Tilden est champion en simple

La dernière journée des Championnats de tennis de Grande-Bretagne, hier, au Ail England P. T. C. de Wimbledon, favorisée par un temps splendide, avait attiré la foule. LL. MM. le roi et la reine d'Angleterre étaient présents. On estime à 15.000 les spectateurs qui se pressaient dans les tribunes du court central.

La finale du simple a été pour W.-T. Tilden, battant W. Allison par 3 manches à 0 et 21 jeux à 14. En double de dames, les Américaines Mrs Moody Wills et miss E. Ryan ont disposé de leurs compatriotes miss E. Cross et miss Sarah Palfrey, par 2 manches à 0. La seconde poussée à 9 jeux à 7.

Enfin, l'Australien Crawford, jouant avec miss E. Ryan, a battu la paire allemande formée de Prenn et Mlle H. Krahwinkel, en deux courtes manches. Résultats

Championnat simple. Finale W. T. Tilden b. W. Allison, 6-3, 9-7, 6-4.

Championnat double'de dames. Finale Mrs Moody-Wills et miss E. Ryan b. miss E. Cross et miss S. Palfrey, 6-2, .9-7.

Championnat double mixte. Finale J. Crawford et miss E. Ryan b. Prenn et Mlle H. Krahwinkel,

Comme la finale du Championnat double, qui se jouera lundi, mettra, en présence deux équipes américaines, il en résulte, fait sans précédent, que les Etats-Unis d'Amérique remportent les cinq championnats de tennis de" Grande-Bretagne. C'est un nierveilieux résultat, qui a de grandes chances de ne pas se?. reproduire d'ici- longtemps.

he Gouvernement s'occupe des incidents de Rhénanie Les désordres continuent

Quand, après avoir passé six jours en Rhénanie au moment de l'évacuation définitive, on rentre à Paris, la lecture des journaux communique une rude stupeur Eh quoi, les incidents de Maycncc, de Wiesbaden, de Kaiserslautern, qui vont s'éten- dant maintenant dans le Palatinat, sont donc ignorés de la majorité de notre presse Aucune dépêche, aucun télégramme, aucune correspondance dans la presse officieuse Celle d'hier matin témoigne de ce mutisme terriblé.

Il y a une évidente consigne de silence. Une telle consigne, dans de telles circonstances, je ne la qualifierai pas. Elle se juge elle-même et chacun la nomme. Mais le public français sera fixé tôt ou tard sur le caractère des informations publiées par la presse indépendante, dont nous sommes, et par l'autre.

Dès le 1er juillet, je signalais dans un télégramme que notre départ de Mayence avait revêtu l'aspect d'un exode et j'insistais sur la signification des multiples manifestations injurieuses auxquelles avaient donné lieu le dernier défilé de nos troupes et l'arrivée à la gare du général Guillaumat. Quelques envoyés spéciaux mais très, très peu ont eu licence de pouvoir s'exprimer, eux aussi. Le 30 juin au matin, dans le vestibule d'honneur du palais grand-ducal, certains de mes confrères parisiens me disaient « J'ai dit la vérité, dans mon papier, en me montrant pessimiste. Seulement, passera-t-on « ma copie » ? » .Celte « copie » n'a pas passé. Nous prenons note et date. On trompe le pays. Qu'il le sache. La parole de Montesquieu demeure vraie « Quand, dans un Etat, on a plus d'avantagé à faire sa cour qu'à accomplir son devoir, tout est perdu. »

II ne faut pas se dissimuler que les événements dont la Rhénanie est en ce moment le théâtre résultent d'un plan concerté. L'intervention timorée, pour ne pas dire plus, de la police dans les troubles, est un symptôme. A l'heure où nous écrivons ces lignes, aucune arrestation n'est encore opérée. Les pangermanistes échappent aux rigueurs de la loi. Mieux, elle les protège. Quand l'émeute se sera généralisée, le Reich sera fondé, n'est-ce pas, à envoyer des schupos en nombre si considérable que la rive gauche du Rhin « démilitarisée » sera couverte, pratiquement, par des garnisons allemandes ? '? La force teutonne s'affirme plus que jamais aux yeux du inonde èt notre prestige –"nous 'n'avons" pas su protéger nos a-nïts rné'hans'et mosellans, que les hommes de Hitler assassinent > a subi un tragique recul.

Cependant, après cinq jours pleins de réflexions et d'attente, M. Briand a reçu avant-hier, M. von Hœsch. Voici la teneur du communiqué qui suivit cette entrevue

« M. Briand, ministre des affaires étrangères, a entretenu l'ambassadeur d'Allemagne, M. 1. von Hœsch, des incidents et actes de désordre relatés par la presse qui ont eu lieu après le départ des troupes dans certaines villes rhénanes, contrairement aux accords intervenus entre les autorités alliées et allemandes, en vue de prévenir toutes représailles contre les personnes en relation avec l'occupation. D'autre part, M. Briand a prescrit aux autorités consulaires de le renseigner d'urgence et très exactement sur les faits signalés par la presse française et allemande. »

Le 28 juin dernier, avant-veille de l'évacuation, M. Tirard faisait les déclarations suivantes, au sujet des conditions de sécurité des séparatistes et francophiles rhénans « Sur le terrain juridique, nous avons fait tout ce qui nous était possible. Lors des accords de Londres; le gouvernement a obtenu un protocole d'amnistie dont les accords furent renouvelés à Coblence. Ce matin encore, au cours de la dernière séance de la haute commission interalliée, nous avons procédé à l'établissement d'un ii complément final de ces textes, de façon à assurer le plus possible la protection des Rhénans. L'exécution de ces accords appartiendra évidemment en partie à l'Allemagne. Pour ma part, j'ai adressé au haut commissaire d'Empire une lettre dans laquelle j'ai appelé son attention sur la répercussion désastreuse qu'aurait, à l'égard de la politique de rapprochement, les infractions aux dispositions des protocoles. Maintenant, n'y aura-t-il aucune espèce de représailles à craindre? Qui oserait l'affirmer > »

Les représailles se multiplient. L'Allemagne se dispose à nous mettre dans l'alternative d'accepter les pires humiliations ou d'envisager les plus dramatiques éventualités. Est-ce le moment d'achever la destruction de tout esprit public Pourquoi ? Parce que toute la politique iocarnienne est en déroute ? Et voilà que le Reich foule aux pieds les accords internationaux de Londres Chiffon de papier

Voici un rappel opportun. En 1793, l'année de Kléber, assiégée dans Mayence, capitula. Un témoin raconte le départ de nos troupes « Une colonne de Marseillais, petits, noirs, bariolés, déguenillés, s'avançait à petits pas. Ensuite venaient les troupes régulières, sérieuses et mécontentes, mais nullement abattues ni humiliées. L'apparition la plus frappante fut celle des chasseurs à cheval. Ils s'étaient avancés jusqu'à nous dans un complet silence. Tout à coup, leur musique fit entendre la Marseillaise, Ce Te Deum révolutionnaire a quelque chose de triste et de menaçant, même lorsqu'il est vivement exécuté. L'effet fut saisissant et terrible, et le coup d'ceil imposant, quand les cavaliers, qui étaient tous de grande taille, maigres et d'un certain âge, et dont la mine s'accordait avec ces accents, passèrent devant nous. Une troupe particulière attira l'attention. C'était celle des commissaires. Merlin, de Thionville, en habit de hussard, remarquable par sa longue barbe et son regard sauvage, avait auprès de lui un autre personnage habillé comme lui. Le peuple voulait se jeter sur eux. Merlin s'arrêta, fit valoir sa dignité de représentant du peuple français, la vengeance qui suivrait toute insulte. Il conseilla la modération, « car, » dit-il, ce n'est pas la dernière fois que vous me » voyez ici. La foule demeura interdite. Nul ne broncha ». ..»'

Voilà comment l'armée du Rhin, en 1793, évitait les outrages qu'elle reçut en 1930. On ne récusera pas le témoin, l'auteur de ces .« choses .vues ». Il s'appelle Gœthe. Gaëtain San voisin.

A L'ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES

Élections de M. Politis et Stanley Baldwin A l'unanimité,- l'Académie des sciences morales et politiques a élu hier membres associés étrangers M. Nicolas Politis et M. Stanley Baldwin. Ces deux hommes éminents ont joué en ces dernières années, dans la politique de leurs pays et dans la politique internationale, un rôle considérable, encore présent à la mémoire de tous et sur lequel nous n'avons pas à nous étendre ici. Nous rappelons seulement que M. Politis, actuellement envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Grèce à Paris, après avoir été ministre des affaires étrangères à Athènes, fut professeur dans nos facultés françaises de droit, notamment à Paris qu'il est membre de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye qu'il a représenté son pays au Conseil de la Société des Nations qu'on lui doil de nombreux et remarquables ouvrages de droit international.

M. Baldwin, l'ancien premier ministre britannique, antérieurement chancelier de l'Echiquier, a été créé conseiller privé en 1920. Il est lord-recteur des Universités d'Edimbourg, de Glasgow et de Saint-André.

Chef du parti conservateur, M. Baldwin a été premier ministre en 1923 et l'est resté six années. Il s'est toujours montré très attentif à la situation européenne qui résultait de la victoire et des traités, et il a manifesté sans cesse sa fidélité à l'Entente cordiale. Son élection à l'Institut sera accueillie avec sympathie par tous ceux qui savent en France les services éminents rendus par l'ancien chef'du gouvernement britannique. Ch. D.

A SAINT-CLOUD

he Prix du Président de la République

..Se nous y trompons pas. La grande épreuve qui se court aujourd'hui sur l'hippodrome 'de Saint-'Clôiitt, le prix dii Président de la République, n'a, ni mondainement ni sportivement, une importance moindre que le Gcand Prix de Paris luimême. Il le complète de la plus heureuse façon. Mondainement, il annonce que le temps n'est plus la saison se terminait au soir de la course populaire de Longchamp. Aujourd'hui, grâce à la Société sportive, avec le prix du Président de la République, le prix Eugène Adam et le prix Robert Papin, qui prennent trois dimanches de juillet, la saison ne se termine plus. Elle continue. Elle ne cesse de continuer. Le roi est mort. Vive le roi Sportivement, le prix du Président de la République, dont l'allocation actuelle est de 300.000 fr., achève momentanément le cycle des épreuves la génération de trois ans est appelée à fixer sa gloire. En même temps que l'achèvement, c'est l'élargissement de la question, puisqu'il ne s'agit plus, comme dans le prix de Diane, le prix du Jockey Club et le Grand Prix, de luttes circonscrites aux trois ans, mais que, cette fois, les ainés sont de la fête et que nous pouvons, par conséquent, juger dans l'absolu- et non plus seulement dans le relatif. C'est la magnifique formule des grandes épreuves à poids pour âge, dont les deux points culminants sont précisément ce prix du Président de la République qui nous occupe aujourd'hui, et, à l'automne, le prix de l'Arc de Triomphe. En ce qui concerne la course de ce jour. le diagnostic semble assez facile à établir. Entre les trois ans et leurs ainés; la balance penche nettement en faveur des trois ans, représentés par trois de leurs chefs de file, Château Bouscaut, Godiche et Velouerème, alors que les cinq ans, Feb et Guy Fawkes, et les quatre ans. Le Châtelet et Arbalétrier, ne peuvent prétendre tout à fait à la même place dans leur génération. Les trois ans n'ont t contre eux que leur remarquable performance même du Grand Prix, qui leur a valu un effort terrible dont, à huit jours de distance, ils peuvent encore se ressentir. Mais on sait, d'autre part, que Château Bouscaut est en fer et ignore la défaillance. Il y a donc tout lieu de penser qu'il aura supporté le Grand Prix comme il avait supporté ses courses précédentes, avec cette robustesse physique et morale qui, chez lui, tient du prodige. Auquel cas, aucun de ses adversaires de cet après-midi ne peut espérer le battre régulièrement. Le vainqueur du prix du Jockey Club, glorieux vaincu du Grand Prix, s'impose. Après lui nous choisirons son contemporain Potiphar, dont la qualité est certaine et qui a l'avantage de rester sur un succès facile. La réunion à laquelle nous sommes conviés, et que le président de la République honorera de sa présence, est une des belles manifestations sportives de l'année. J. T.

Le Sénat américain et le traité de Londres

Washington, 5 juillet. On croit que la session spéciale au Sénat, convoquée par le président Hoover, afin d'examiner la question du traité naval de Londres, sera de très courte durée, les positions étant déjà prises.

D'ores et déjà, on sait que cinquante-cinq sénateurs voteront en faveur de la ratification dudit traité, soit six voix de plus qu'il n'est nécessaire pour atteindre le quorum.

Le sénateur Borah, président du comité des relations étrangères, prendra le premier la parole en faveur du traité.

Les sénateurs Robinson, Johnson et Haie conduiront l'opposition dans la bataille, apparemment inefficace, contre le pacte,

NOTES SOCIALES

Sur les Mégalomanes

Chez l'aliéné, la mégalomanie est la réaction de défense contre la dissociation de l'esprit. Quand l'organisation mentale se désagrège, au début de la paralysie générale ou à la suite de maladies infectieuses, le sujet proteste, mais à son insu. Il n'accepte pas cette déchéance de sa personnalité. Puisqu'il n'est plus lui-même, voyez alors l'acte d'acrobatie qu'il exécute. Il entrera dans un autre corps dont il usurpera la mentalité et les fonctions. Et puisqu'il se réfugie dans une enveloppe charnelle nouvelle, il la choisira de qualité, comme de juste. Président de ta République, Napoléon, le Pape, le Christ, Dieu le père, rien n'est assez grand pour lui. Il endosse un costume de général, constelle sa poitrine de décorations, commande aux éléments, s'intitule le maître du monde. Parfois il descend de ce piédestal et daigne se métamorphoser en homme d'Etat. Un peu plus bas encore, il consent à n'être que ministre.

A telle enseigne qu'une surprise nous attend. Xous ne distinguons plus très bien. Cet aliéné ir'es! pas plus fou qu'un autre. Il s'insinue dans la peau d'un ministre. Nos députés n'imitent-ils pas sa manière ? Le désaccord entre la pauvreté de ses propos et la grandiloquence qui les énonce, nous voyons cela ailleurs qu'à Sainte-Anne ou à Bicêtre. S'agit-il d'une contradiction dans les discours du pauvre homme ? 11 pleure sur des effets dont il célèbre les causes. Journellement nous croisons des anomalies aussi fâcheuses. Vous dites que la prévision des événements lui échappe. Etes-vous sûr què ce soit là un signe d'aliénation mentale"? II a perdu le sentiment du réel. Bien d'autres courent dans la rue qui, sur ce chapitre, ne sont guère mieux partagés.

Les signes qui distinguent le mégalomane malade de celui qui est bien portant consistent vraiment en notations bien minces. La rupture ;.vec les le-, cons du monde extérieur afflige les uns et les autres. Ils voient les choses non comme elles sont, mais comme ils désirent qu'elles soient. Jls déforment pour se grandir, ne s'adaptent pas à ce qui est, mais exigent le renversement de ce qui est pour permettre à leur délire de triompher au milieu des ruines.

ils se rangent parmi les esprits avancés. Les esprits rétrogrades seraient-ils ceux qui ont gardé le sens commun ? Ces derniers n'échangent pas leur personnalité. lis ne plastronnent pas, ne somment pas l'univers d'embellir la nature de l'homme et n'intiment pas au ciel l'ordre de changer le eouçsj des astres. Qu'ils soient libres ou non, les ïne^É* lomanes développent leur folie avec solennité-et pontifient dans le vide. On se demande si de jk-, reilles aberrations auraient pu régner devant une mesure de sécurité publique qu'eût prise le dix- huitième siècle. Il aurait enfermé Jean-Jacques à Bicètre. Les billevesées du Contrat social fussent de la sorte demeurées dans les archives de l'asile comme le .témoin d'une démence manifeste. Journellement des protestations se font jour contre l'abus des séquestrations arbitraires. La proposition inverse aurait plus de chance de s'accorder avec la vérité. Beaucoup plus de fous circulent dans la rue que dans les asiles. Si, de temps à autre, de bonnes opérations de police en réduisaient le nombre, ce serait un grand bienfait pour l'humanité.

Docteur Ch. Fiessinger.

Pour qu'à Vincennes

soient glorifiés

les missionnaires de France Par GEORGES GOYAU

_o.

Figaro publiait, dimanche dernier, un appel à nos âmes, et à nos bourses, pour qu'à l'Exposition Coloniale Internationale de Vincennes, un pavillon pût s'élever, qui montrerait ce qu'ont l'ait et ce que font, dans les colonies françaises, les missions françaises.

En face de ceux qui, par esprit de secte, méconnaîtraient la portée sociale et humaine de l'œuvre missionnaire, une occasion unique est offerte aux catholiques de France de faire connaître, l'an prochain, à tous les visiteurs de Vincennes, la magnifique efflorescence d'œuvres, écoles, hôpitaux, orphelinats, dispensaires, léproseries, universités, fondés au loin par des prêtres de chez nous, par des prêtres qui nous gagnent tous les cœurs parce qu'ils apparaissent comme les messagers de notre propre cœur.

En face de certains détracteurs étrangers qui, par esprit de suspicion, seraient enclins à accuser nos missionnaires de pratiquer je ne sais quelle politique d'impérialisme, une occasion unique est offerte aux Français de signifier et de proclamer, par les spectacles et par les bilans qui s'étaleront à Vincennes, que la culture. occidentale apportée par leurs prêtres ne prétend point s'imposer à la façon d'un joug ni même se superposer aux civilisations indigènes, et moins encore s'y substituer que ces prêtres préfèrent, à la méthode d'assimilation, la méj thode d'adaptation que l'œuvre éducatrice à laquelle ils aspirent consiste à imprégner de christianisme, dans la mesure où cela est possible, les mœurs et coutumes traditionnelles avec lesquelles leur ministère se trouve aux prises, et non point à les supprimer systématiquement; et que ni leur génie apostolique ni les instructions romaines n'admettraient l'idée de faire table rase de tout ce qui avant eux existait, pour transplanter, sommairement, brutalement, une civilisation venue d'ailleurs. En s'animant d'un tel esprit, les missionnaires ne font qu'incarner, sous toutes les latitudes, ce qu'il y a de naturellement hospitalier dans l'âme française.

t-

'"̃'̃.

M. le maréchal Lyautey, qui jadis en Extrême-Orient vit à l'oeuvre nos prêtres des mis-


sions étrangères, qui jadis à Madagascar put admirer l'effort civilisateur des jésuites, et des Pères du Saint-Esprit, et des lazaristes, a voulu que.sur le terroir de Vincennes, où notre activité coloniale doit trouver une éloquente expression. les missions aussi pussent obtenir leur place et dire leur mot pour la construction du pavillon, les mètres carrés nécessaires sont

d'avance réservés.

Au bas de l'appel qui vise à donner aux missions un édifice digne d'elles, on relève les noms clé personnalités éminentes des sphères diplomatiques ou coloniales, du monde de la finance ou ;'des grandes affaires elles attestent, par leurs paraphes, l'intérêt national qui s'attache à ce. grand dessein. La signature de M. l'amiral Lacaze, celle de Mgr Boucher, ouvrent cette longue liste. Le premier préside l'Institut Colonial le second préside le Conseil central parisien de la Propagation de la Foi. Celui-là- personnifie l'idée de colonisation, celui-ci personnifie l'idée de mission.

Deux idées qui, dans l'époque moderne, furent intimement unies, par le jeu même des circonstances historiques Le champ de la mission déborde, à vrai dire, celui de la colonisation j'en ai pour témoins, parmi tant d'autres, nos Oblats de Marie Immaculée, qui s'en vont dans l'Extrême nord américain ou bien à Ceylan. Mais c'est chose naturelle, c'est chose légitime, qu'une exposition coloniale mette en riçlièfet en valeur cet élément spirituel que représente la mission, dans l'œuvre même de la colonisation. Les pouvoirs publics l'ont compris lorsque, désireux de rendre hommage à tous les éléments qui concourent à cette œuvre, ils ont invité les missionnaires à venir à Vincennes déposer leur bilan bilan de victoire, cette fois, et non point de faillite.

Lorsque en 19Q0 le regretté P. Piolets de la Compagnie de Jésus, eut la féconde pensée .d'échafauder, à l'occasion de l'Exposition Universelle, un pavillon des Missions, cette création de l'initiative privée ne put occuper, dans l'organisme même de l'Exposition, la place dont la France apostolique du dix-neuvième siècle aurait pourtant été digne. Aujourd'hui que l'idée de-mission est en progrès, que le Saint-Siège définit le devoir missionnaire comme le devoir par excellence des nations chrétiennes, et que se inùliiplient congrès et journées pour l'étude des missions, aujourd'hui qu'on ne considère plus comme contraire à la laïcité de l'Etat, de mettre sous les yeux du public les épisodes d'action religieuse dont la France peut tirer une gloire, les catholiques pécheraient contre leur Eglise, et pécheraient contre leur patrie, s'ils demeuraient sourds, ou même seulement à demi-indifierent.s, au cri d'appel qui vient de leur être lancé.

Lorsque je relève, parmi les signatures qui les implorent, celles de Pierre Benoit et d'Abel Bonnard, de Roland Dorgelès et de Jérôme et Jean Tharaud, j'ai le droit de dire que l'adhésion si gracieuse et si fervente que ces écrivains ont apportée au Comité d'organisation leur a été suggérée par le souvenir qu'ils gardent et que nous gardons tous, nous lecteurs, de leurs visions, océaniennes ou chinoises, indochinoises OU méditerranéennes. Par la voix de ces voyageurs, ce sont, semble-t-il, les chrétientés lointaines elles-mêmes qui conjurent la France catholique, et la France tout court, de proclamer, dans Vincennes, tout ce que nos prêtres ont ajouté d'éclat- et de beauté morale au visage àiiné de « la plus grande France ». Comment ne point avoir confiance que cette requête des lettres françaises en faveur des missions sera ^coûtée et exaucée ?

i *v. Georges Goyau,

de l'Académie française.

LE SOUVENIR DE VERLAINE réunion annuelle des Amis de Verlaine aura iieu aujourd'hui 6 juillet, à. 10 h. 30 du matin, devant le monument du poète, au jardin du Luxembourg.

Discours de M. Léon Beck, proviseur du lycée Henri IV. Poèmes de Verlaine, dits par Mlle Nizan, Mlle Yvonne Ducos, de la Comédie-Française ïlme Gréta Prozor et Mlle Guisin, du Théâtre du Gymnase.

Poèmes de Yalmy-Baysse, Jacques Feschotte, Maurice Fonibeurre, Gustave Kahn, dits par MM. Donneaud, de la Comédie-Françaisse, et Louis Bourny.

"A l'issue de la cérémonie, un déjeuner aura lieu aux Sociétés savantes.

ç- IBIR-A-USriDT 16, rue de la Paix

solde, mardi 8 juillet, sa collection. Grand choix de robes d'été à partir de 200 francs. Un avion s'écrase sur le plateau de Clamart Lé pilote et les passagers sont carbonisés Ce matin, vers 8 heures, un avion qui cherchait à atterrir sur le plateau, entre le Soleil-Levant et l'église du Petit-Clamart, a capoté et a pris feu. On se porta en hâte sur le lieu de la catastrophe, où, près des débris de l'appareil, gisaient, déjà carbonisés, les cadavres de trois hommes.

Les marques et quelques documents épargnés par le feu aidèrent à trouver sa provenance et à identifier la composition de son équipage. 'Il" s'agit d'un avion particulier appartenant au baron de Précourt. 8, square-avenue du Bois-deBoulogne, qui, parti de Villacoublay, le pilotait luimême, se rendant au meeting aérien de ClermontFerrand.

«A son bord se trouvaient MM. Desrois, 27 ans, ttemeurant 11, boulevard de La Tour-Maubourg, et -Ballet, 31 ans, mécanicien, 45, rue Paul-Bert, à tîolombes.

L'enquête cherchera à établir les causes exactes de ce lamentable accident.

.-Le ministre de l'air nous communique la note suivante

̃̃i L'enquête effectuée au sujet de l'accident sur'rTemi au comte de Précourt a permis de conclure qifffï était dû uniquement à la brume épaisse qui "descendait jusqu'au voisinage du sol. L'avion a rencontré le terrain en piqué accentué et en vi:ï&jje a gauche. Le feu a pris instantanément. Les trois personnes qui le montaient ont été carbonisée? mais l'examen des corps semble démontrer qu'elles avaient été tuées sur le coup.

H s'agissait d'un avion monoplan tri-place de

Construction étrangère. »

C `. Le programme naval portugais Lisbonne, 5 juillet. Le ministre de la marine présentera au conseil des ministres d'aujourd'hui le programme naval à réaliser en huit ans. Il comprend 2 croiseurs, 12 contre-torpilleurs, 12 sousniarins, 12 avisos, 2 canonnières, 1 porte-avions. Ces unités coûteront 12 millions de livres sterling. Le renouvellement de la marine sera complet

«B 193.8,

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Dans les Ambassades ̃

M. Briand, ministre des affaires étrangères, a donné, avant-hier, un déjeuner en l'honneur de S. Exc. le baron de Wedel Jarlsberg, ministre de Norvège depuis 1906 et qui quitte la carrière diplomatique..

Les autres invités étaient la baronne de Wedel Jarisberg, S. Exe. M. Quinones de Léon, ambassadeur d'Espagne; le conseiller de la légation de Norvège et Mme Bentzon, M. L. Barthou, l'ambassadeur et Mme Ph. Berthelot, le chef du Protocole et Mme P. de Fouquières, M. et Mme de La Boulaye, M. Chavenat, chef adjoint du cabinet du ministre.

S. Exc. le ministre de France à Prague et Mme F. Charles-Roux ont offert, la semaine dernière, un dîner à l'occasion du départ de S. Exe. le ministre d'Espagne.

Parmi les convives S. Exe. le ministre d'Espagne et Mme de Ezpeleta, S. Exc. le ministre de Pologne, le chargé d'affaires de Danemark, la princesse Berthe de Lobkowitz, Mme Félia Guyon, M. Sanz y Tovar, le baron de Rascas-Châteauredon, le lieutenant de Rascas, Mlle de Bonrepos, M. Ed. Guyon, M. Piganeau, te commandant de Boisséson, etc.

Le capitaine W. Steele, attaché naval à l'ambassade des Etats-Unis, et Mrs Steele viennent de donner un déjeuner fort élégant et y avaient convié comtesse Greffulhe, lady Darwin, gérerai et Mrs Sherrill, M. et Mme Perry Belmont, baron et baronne Fouquier, baron et baronne H. de Bastard, comte Olry de Saint-Sernin. Monde officiel

M. et Mme P.-E. Flandin ont donné, hier, au ministère du commerce, une garden-party à laquelle assistaient de nombreuses personnalités du monde diplomatique, politique, des sciences et des arts, ainsi que des notabilités du commerce et de l'industrie. Dans le Monde

Une soirée des plus élégantes a été donnée, mardi, par la princesse Marguerite de Broglie en son ravissant hôtel de la rue de l'Université, dont les salons du plus pur dix-huitièms siècle- témoignent d'une grâce, d'un charme qui n'appartiennent qu'à cette époque, apogée du goût français. Le jardin artistement illuminé offrait aux invités ses parterres fleuris et ses frais ombrages. Une assistance des plus sélectes s'y trouvait réunie ainsi que dans la salle de musique, où se faisait entendre l'admirable artiste Roskoff, qui mit tout son génie, sa personnalité dans son jeu infiniment émouvant, puissant et douloureux. Son succès fut considérable. M. et Mme de Cobo ont quitté Paris pour faire un assez long séjour à Chamonix.

Elégant goûter, jeudi dernier, chez la comtesse de Villeneuve-Allix.

Reconnu comtesse de Dreux-Brézé, comtesse de Beaurepaire-Louva"gny, marquise de CandoHe, comtesse d'Armaillé, vicomtesse de Lestrange, Mme de Sansal, baronne de Sancy de Rolland, comtesse L. ds Lasteyrie, Mme Chapuy, marquise de Chambure, comtesse de Perthuis, vicomtesse d'Aubert, comtesse de Grandsaignes d'Hauterives, Mme d'Espinay, comtesse de Savigny de Moncorps, comtesse de Larègle, comte et comtesse de Canisy, Mme Fagniez, comtesse de Beaufond, générale Morgon, comtesse Chandon de Briailles, baronne H. de Nanteuil de La Norville, Mme de Marsangy, comtesse J. de Nadaillac, générale Hervé, comtesse L. de Bertier de Sauvig-ny, Mme de Pastor, comtesse de Sommyèvre, baronne de La Chapelle, vicomtesse des Courtis, marquis et marquise de Ccurseulles, comtesse d'Aurelle de Paladines, comtesse de Biran, Mme de Benoist, Mme de Courcei, Aime de Mauny, comtesse de Bizsmont, comtesse de Cambourg, comtesse L. de Villeneuve-Esclapon, baronne de L'Horme, Mlle de Bertrand, Mme Bailly de Jean, comtesse Gœthals, Mme P. de Bouchaud, Mme L. Rapin, comtesse J. de Beauvais, Mme E. Bizard, M. et Mme de Lacoste-Lareymondie, comtesse de Marguenat, vicomtesse de Malartic, vicomtesse et Mlle de Franclieu, Mme et Mlle de Fourtou, Mme B. Faulquier, Mme Darras, comtesse de Villoutreys, vicomtesse de Saporta, M. et Mme Lavaurs, Mme de Marcheville, Mme de Mézailles, Mme et Mlle d'Escatha, baron'ne de Fauitrier, comte de Mareuil, Mme et Mlle de SainteMarie, baron et baronne R. d'Ussel, Mme du Repaire, vicomtesse de Mornac, Mme de Saint-Maurice, générale Margueron, baronne de< Seganville, Mme de Féligonde, comtesse du Plessis de Grenédan, comte de Fréminet, capitaine Montjean, comte de Courseulles, MM. Carson, de Kermainguy, Victor Fère, de Charnacé, etc. Mme Sicard de Bray et M. Max Sicard, son fils, recevaient, ces jours derniers, au château du Castelet, à l'occasion du baptême de leur petit-fille et filleule, Elisabeth d'Uberti, fille du médecin capitaine Uberti, du 5" chasseurs d'Afrique, et de la baronne Albert Uberti. Parmi les invités baron Uberti de Saint-Albert, baronne Armand de Gary, baronne Odon de Gary, baron et baronne Robert de Gary, marquise de Tauriac, comtesse de Boisséson. Mme et Mlle de Mauvaisin, M. et Mme Megraffé, comte et comtesse Paul Niel, M. et Mmes Mézard-Falgas, Mme Amédée Gèze, vicomte d'Ayguesvives, comte et comtesse Jean de Tauriac, etc. La marquise de Courcy, née Nantois, vient d'arriver à Saint-Honoré-les-Bains, pour y faire un séjour. Naissances

M. et Mme Henri Sallantin sont heureux d'annoncer la naissance de leur onzième enfant: Elisabeth. Chatenois, 19 juin.

Bienfaisance

A l'exposition rétrospective de la fleur, au cours d'une matinée organisée au profit de l'Aide aux femmes de professions libérales, un à-propos sur les fleurs plein de grâce et d'érudition, par M. André de Fouquières, précéda le programme, au cours duquel l'élégante assistance applaudit Mmes Charlotte Mutel, Marguerite JulesMartin, Mlles M.-Th. Holley, MM. Victor Gentil, André Lévy, Pierre Jamet. Puis MM. Beltran-Massès, JeanGabriel Domergue, J. Dunand, Jaulmes, Clément Mère, Jac Martin-Ferrières, van Dongen attribuèrent des prix aux bouquets de Mmes Ph. Berthelot, C. Mauwaert, Paul Deharme, G.-C. Deliou, H. Filipacchi, F. Dumas.

TEMPS PROBABLE peur le 8 juillet

Région parisienne.- Vers la liquidation de la situation orageuse. Beau temps un peu nuageux. Vent de Nord-Ouest faible. Température stationnaire, plutôt en baisse. Maximum 25*.

France F*11 du régime orageux, sauf dans l'Est, quelques averses et orages sont encore probables. Vent faible du secteur Ouest. Température en baisse légère. Aviation. a) Région' parisienne Ciel nuageux, surt'out l'après-midi, par nuages assez bas et belles éclaircies. Vent du secteur Ouest 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne.

b) Vers Londres, BruxEH.es Comme dans la région parisienne.

c) Vers Cologne, Strasbourg Comme dans la région parisienne, sauf orages dans l'est.

d) Vers Lyon Marseille Jusqu'à Dijon, comme dam la région parisienne 20 De Dijon à Valence, comme dans l'Est 30 De Valence à Marseille, ciel nuageux par nuages assez bas, avec belles éclaircies. Vent variable 15 à 20 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne.-

La plainte d'un hydraulieien A propos des récentes expériences de M. Georges Claude, si malencontreusement interrompues, un de nos lecteurs nous a écrit pour nous signaler qu'il était regrettable qu'on ne se fût pas adressé à des ingénieurs hydrauliciens, dont les conseils auraient peut-être pu éviter les mécomptes qui ont entravé la mise en œuvre de l'idée de M. Georges Claude,

Cercles Favorisée par un temps superbe, l'excursion annuelle de la Société artistique des amateurs a été on ne peut plus réussie. Les sociétaires se sont rendus en grand nombre au château de Villarceaux, où le comte et la comtesse de Villefranchè aidés de leurs filles les ont accueillis avec une bonne grâce charmante. Ce château, épargné par la Révolution, a conservé dans les moindres détails de sa décoration et de son mobilier l'empreinte de l'époque où il a été terminé, qui a été celle de l'apogée du goût français. Chacun put admirer les salons et le rez-de-chaussée, qui forment un ensemble vraiment unique. Ensuite eut lieu la visite du pavillon de Ninon de Lenclos, resté intact depuis la fin du dix-septième siècle, renfermant une décoration Renaissance et de curieuses peintures, entre autres un fameux portrait de Mme de Maintenon, alors Mme Scarron.

Puis, sous les ombrages des grands arbres, se tint l'assemblée générale de la Société, qui comportait d'abord un petit discours du comte d'Harcourt, président, rappelant les noms des membres de la Société décédés dans le courant de l'année, suivi d'un petit historique du château et du domaine de Villarceaux.

Enfin, un délicieux goûter par petites tables, offert par la comtesse de Villefranchè, fut servi dans le parc, transformant cette visite en une élégante garden-party au cours de laquelle un orchestre et un jazz firent danser la jeunesse.

A ce moment, un avion piloté par M. Pierre de Villefranche survola ce beau domaine et vient se poser dans un champ voisin.

S. M. la Reine Amélie, qui est elle-même membre de la Société artistique des amateurs, avait tenu à honorer de sa présence cette belle réception qui laissera un souvenir charmant dans la pensée de ceux qui eurent la chance d'y prendre part.

Reconnu princesse Pauline de Croy, princesse de Robech, marquise d'Harcourt. comte et comtesse Louis d'Harcourt, comte et comtesse de Durfort, marquise de Solages, comtesse Le Marois, baronne de Ladoucette, baronne Girod de l'Ain, marquis et marquise de Sayve, vicomte et vicomtesse H. de Vill-eneuve-Bargemont, comtesse d'Arjuzon, marquise d'Estourmel, marquis et marquise de Boisgelin, vicomte et vicomtesse d'Arjuzon, vicomte et vicomtesse G. de Reviers de Mauny, Mme Riesco, comtesse J. 4'Hespel, comte et comtesse de Villoutreys, baronne G. Reille, comte et comtesse de Merlemont, comte et comtesse de La Riboisière, marquise de Marmier, comtesse Fresson, comtesse Aymar de Dampierre, M. et Mme Anisson du Perron, Mme de Laire, baronne de L'Espée, marquise de Ranst de SaintBrisson, baronne Ernest Seillière. vicomtesse de Guichen, marquise de Canisy, baronne Léon Seillière, M. et Mme Delano, baron et baronne R. de Foucaucourt, comtesse du Petit-Thouars, comte de Pouy, comtesse Lepic, comtesse P. de Visi-Castel, Mme A. Fould, comtesse de Rostang, M. et Mme Girod de l'Ain, Mme de Cazenove, M. et Mme de Courcel, comtesse de Leusse, marquis de Ferrière, Mme Fournier-Sarlovèze, baronne de Bony, comtesse d'Andlau, comtesse d'Assay, baron de Zuylen, vicomte de Quénetain, comtesse de Trémereuc, comte et comtesse de Bertier de Sauvigny, vicomtesse de Rochechouart, vicomtesse de Murât, comte et comtesse de Sayve, comtesse de Bernis-Calvière, marquise de Bonneval, comtesse d'Yanville, comte et comtesse de Bernard, Mme R. Le Bret, Mme et Mlle Roland-Gosselin, comte, et comtesse A. Doria. baron Vuillet, comte et comtesse Gœthals, Mme de Vienne, Mme Lefèvre-Pontalis, comtesse de Nadaillac, comtesse de Louvencourt, Mrs Cuningham, comtesse de Plancy, marquis Costa de Beauregard, Mme de Saint-André, vicomtesse de France, Mme de Chaudenay, vicomtesse de Montbas, baronne de Villequier, comte B. de Durfort, comtesse J. de Ferrières, Mrs Burks Roche, marquise de Cheffontaines, comte et comtesse de Jallerange, M. et Mme SoulangeBodin, baronne de Brichambaat, Mme Ph. Vernes, comtesse de La Taille, comte et comtesse Th. de Saint-Seine, Mme Germain Payen, Mme Camille Duguet, M. Edmond Hesse, Mme Corbin, M. Ed. Girod de l'Ain, comte Raoul de Leusse, etc.

Après une saison de jeu très active et des réunions extrêmement brillantes, les joueurs de polo ont décidé de ne plus faire de matches, à partir de maintenant, au Polo de Bagatelle, afin de laisser reposer leurs chevaux avant les tournois de Deauville, Biarritz, le Touquet, Vitrei.

•1 t Les courts de- tennis resteront rrèr'a-nitrre'sv et dans le parc, dont les rosiers sont en fleurs, on se retrouvera de cinq à sept heures, tout juillet.

Les soirées du mardi continueront si les membres se groupent en nombre suffisant.

Mariages

Le mardi 1" juillet a été célébré, en l'église Notre- Dame des Victoires, le mariage de Mlle Yvonne Bour- geois avec M. Yahn Le Quellec.

Les témoins étaient, pour la mariée: MM. Alfred de Rauch et Gustave Gounouilhou, ses beaux-frères pour le marié: MM. Daniel Le Quellec et Pierre Le QueHec, ses oncles.

La cérémonie a eu lieu dans la plus stricte intimité. En l'église Saint-Jacques de Compiègne vient d'être célébré le mariage de Mlle Mauduit de Sapicourt, fille de M. et Mme Mauduit de Sapicourt, avec le baron Gérald de Belfort, fils du baron de Belfort, décédé, et de la baronne, née de Lamberterie. I.

Les témoins de la mariée étaient le baron Maurice de Seroux, son beau-frère, et M. Robert de Fay d'Athies, son cousin ceux du marié: le baron Charles de Lamberterie et le baron Edmond de Lamberterie, ses oncles. Le service d'honneur était assuré par Mlle de Morcourt et le baron François de Bonnegarde, Mile 0. Henry et M. Guy Pavie, Mlle de Muizon et M. de Morcourt, Mlle d'Herouël et le comte Jacques de Caffarelli. Le cortège, à l'entrée à l'église, précédé par deux couples d'enfants, était ainsi composé

Mlle Anne de Lamberterie et M. Pierre de Murat, M. Jacques de Lamberterie et Mlle Anne de Sampigny venaient ensuite Mlle Mauduit de Sapicourt et M. Mauduit de Sapicourt, le baron Gérald de Belfort et la baronne Gérald de Belfort, suivis du service d'honneur puis Mme Mauduit de Sapicourt et le baron Charles de Lamberterie, la baronne AIaurice de Seroux et le baron Edmond de Lamberterie, baronne Marguerite de Lamberterie et M. Robert de Fay d'Athies, Mme Ber-

E C H 0 S

II paraît qu'il existe fort peu d'ingénieurs hydrauliciens, trois ou quatre pour la France et ses colonies. Or, soutient notre correspondant, si on voulait bien penser à eux, mettre à profit leur expérience, non seulement on s'épargnerait de coûteuses tentatives qui ne donnent aucun résultat, mais encore on pourrait mener à bonne fin des travaux fort utiles. Et il donne quelques exemples Inutilisation de l'énergie des marées inutilisation de l'énergie fournie par les vagues de l'océan lutte contre les inondations et spécialement au point de vue de la protection de la capitale alimentation des puits artésiens transformation des marais vendéens et de la Grande Brière, qui devrait être une vaste et riche prairie et qui n'est qu'une tourbière.

Voilà, assurément, une énumération impressionnante. Nous nous garderons certes d'émettre un avis en pareille matière. La compétence nous fait défaut. Tout de même, il-serait paradoxal qu'en un temps où l'on parle constamment de « technique » et de « techniciens », on négligeât justement ceux de l'hydraulique. Si les doléances de notre correspondant sont fondées, puissent-elles du moins servir à rappeler l'existence de ces spécialistes, afin qu'on ne néglige plus dorénavant leur avis. 1 Artîgny. 1,.

Le malheur des uns,

Les paveurs vont prendre possession de la rue du Faubourg-Montmartre, dont la chaussée réclame des soins. Cette bruyante et pittoresque artère du cœur de Paris sera barrée à partir du 4 août. Cette annonce qui émane de la préfecture de police va réjouir Lous les camelots parisiens marchands de fixe-cravates et de pierres

therand et général baron Berge, baronne de Bonnegarde et comte de Canisy, Mme de Maricourt et M. Moral, baronne Edmond de Lamberterie et baron de Bonnegarde, Mme Fuchet de La Calvinière et M. de Beaucé, Mile Koegler et M. Guy de Glos.

Mme Mauduit de Sapicourt a donné, après la cérémonie religieuse, une élégante réception pour les parents et amis des jeunes mariés.

Hier, en l'église Saint-François-Xavier, a été célébré, au milieu d'une élégante assistance, le mariage du comte Jean d'Harcourt, fils du comte et de la comtesse Joseph d'Harcourt, née Melun, et petit-fils de la comtesse Pierre d'Harcourt et de la vicomtesse de Melun, avec Mlle d'Indy, fille et belle-fille du comte et de la comtesse Jean'd'Indy et petite-fille du comte d'Indy, commandeur de la Légion d'honneur.

Les témoins étaient, pour le marié le duc d'Harcourt, député du Calvados, son cousin, et !e comte de Maleissye-Melun, son oncle pour la mariée le comte Jean de Laurencie, son oncle, et Mme André Consolât, sa tante.

Au cours de la cérémonie religieuse, la maîtrise de l'église, à laquelle s'étaient joints les chanteurs de la Schola Cantorum, fit entendre le Deus Israel-de l'illustre compositeur grand-père de la mariée.

La bénédiction nuptiale a été dorvnée aux jeunes époux par Dom Romuald de Pampslonne, grand.oncle.de la mariée, qui a prononcé une très belle allocution. Le service d'honneur était assuré par Mlle MarieThérèse d'Indy et M. Henri d'Harcourt, Mlle Marie-Anne d'Harcourt et M. Y. d'Yvoire, Mlle Jacqueline d'Indy et M. Charles d'Harcourt, Mlle Hélène de Robien et M. Pierre d'Indy.

La traîne de la mariée était portée par trois jeunes enfants: Anne de Robien, Louis d'Harcourt et Annie de Maulmin.

A la sortie de l'église, le cortège était ainsi composé Comte Jean d'Harcourt et comtesse Jean d'Harcourt, comte Jean d'Indy et comtesse Joseph d'Harcourt, comte Joseph d'Harcourt et comtesse Jean d'Indy, comte Jean de La Laurencie et comtesse P. d'Harcourt, duc d'Harcourt et Mme A. Consolat, vicomte d'Indy et vicomtesse de Melun, comte de Maleissye-Melun et vicomtesse d'Indy, marquis de Robien et comtesse Bernard d'Harcourt, comte B. d'Harcourt et Mlle de Robien, baron d'Yvoire et Mlle Guillemette d'Harcourt, vicomte de Courcy et marquise de Robien, M. R. de Maulmin et marquise d'Argenson, marquis d'Argenson et Mme G. Le Marois, M. R. de Montjou et vicomtesse de Courcy, ` comte Robert d'Harcourt et Mme de Maulmin, M. G. Le le Marois et comtesse de Maleissye-Melun, marquis de Mun et Mme R. de Montjou, vicomte Gonzague d'Indy et comtesse de Goulaine, baron R. de Pampelonne et comtesse B. de Francqueville, comte B. de Francqueville et Mme Bonaparte-Wyse, baron V. de Pampelonne et I baronne des Rotours, vicomte Jacques d'Indy et Mme de Saint-Charles, M. René de Maulmin et Mlle de MaleissyeMelun.

Après la cérémonie religieuse, la comtesse Jean d'Indy et la comtesse Joseph d'Harcourt ont donné une bril- lante réception dans l'hôtel de la marquise d'Argenson. I Deuils

Nous apprenons la mort de la comtesse de Rochebrune, survenue le 2 juillet. Ses obsèques auront lieu demai-n lundi 7 juillet, à la Gaubretière (Vendée). On nous prie d'annoncer la mort de Mme L. Cousin, née Thirouin, survenue en son domicile à Sceaux, le 2 juillet 1930, dans sa soixante-dix-neuvième année. Suivant la volonté de la défunte, ses obsèques ont eu lieu dans l'intimité. Il ne sera pas envoyé de faire-part. De la part des familles M. Cousin, Dufresne, Hannoyer, Et. Poulenc.

Nous apprenons la mort de la comtesse de Lécluse de Longraye, née d'Aubert. Un service aura lieu le mardi 8 juillet, à midi précis, en l'église Saint-Sulpice, où I'qïi se réunira. Ni fleurs ni couronnes. Cet avis tient lieu d'invitation. L'inhumation se fera à Laval.

On annonce la mort de Mme de Lander, décédée à Aix-en-Provence, dans' sa quatre-vingt-dixième année, munie des sacrements de l'Eglise.

Nous apprenons la mort de Mme Ernest Fouquet, née Collet-Duclos, pieusement décédée dans sa quatre- vingt-sixième année, en son domicile, 16, avenue Gour- gaud. Ses obsèques auront lieu le mardi 8 juillet, à dix heures, en l'église Saint-François de Sales (rue Ampère), où l'on se réunira. De la part de MM. Raymond et Jacques Fouquet, ses fils; de MM. François et Robert: Georges-Picot, ses gendres.- On est prié de ni I fleurs ni couronnes. Après la cérémonie, l'inhumation aura lieu au cimetière de Maisons-Laffitte. Cet avis tient lieu d'ravitation.

On nous prie d'annoncer la mort de la baronne d'Haleii'yn,nét Louise-Marguerite-Marie- Henriette Brunet Il de La Charie. décédée le 2 juillet à la Flèche (Sarthe). 1 Ses obsèques auront lieu le 8 juillet, à dix heures, I, en l'église Saint-Thomas de la Flèche.

Ni fleurs ni couronnes.

Les personnes qui n'auraient pas reçu de lettre de faire-part sont priées de considérer le présent avis comme une invitation.

Valfleury.

PETIT CARNET

S Sur les bords de la Loire, dans un décor enchanteur. loin du bruit et de la trépidation, allez passer les fêtes du 14 juillet au Relai d'Auteuil, à Chouzy-sur-Cisse (Loir- et-Cher).

Site merveilleux, Chasse et pêche,

Chambres tout confort. Cuisine et cave irréprochables. Téléphone 11.

S Fumeurs de pipe, essayez le Scaferlati grosse coupe que la Régie vient de mettre au point suivant une composition toute nouvelle. Le paquet porte une vignette de couleur orange et coûte 2 fr. 50. Votre débitant habituel pourra vous le procurer.

S Les beaux jardins.

Au cœur de Paris, il est une oasis de verdure où l'on peut déjeuner et dîner parmi les fleurs et apprécier la meilleure des cuisines. Vous l'avez deviné, c'est chez Ritz.

à briquet. Il y aura de beaux jours cet été à l'abri des barrages, pour le petit commerce et les badauds.

Un possessif excessif.

Les prospectus de ce centre de villégiature qui se proclame modestement « la reine des stations alpestres » vantent, en un style lapidaire, « ses forêts et leur fraîcheur, ses ascensions en tous genres, ses promenades délicieuses, son air pur et vivifiant » et, enfin, « son Mont-Blanc ». On s'étonne presque de ne pas trouver, après cette affirmation de possession, les mots « en exclusivité ».

La douceur de la langue maternelle. On a vu, hier, que M. Gaston Doumergue et tous les ministres avaient accepté de faire partie du comité du monument du maréchal Joffre à Rivesaltes. A propos de la ville natale du grand capitaine voici la petite anecdote qui nous est racontée. C'était le mois dernier, à l'issue de la cérémonie de Chantilly. Le chef de la délégation des Catalans présents à cette fête s'était approché du maréchal

Senyar marîscal, sor Catalans que tenons el grand honor de vos saludar.

(Monsieur le maréchal nous sommes des Catalans qui avons le grand honneur de vous saluer.)

Le maréchal serra chaleureusement les mains de ses compatriotes

Je vous remercie dit-il en français puis, se reprenant me fa force plé.. D'en seu ? (Vous me faites grand plaisir. D'où êtesvous?)

Les noms des pays défilèrent Prades, Perpignan, Amélie, Bains d'Arles,

La physionomie du maréchal s'attrista de nouveau

N'y a pas cap de Rivesaltes ?

(N'y en a-t-il pas un de Rivesaltes ?)

Point de réponse. C'est que les communistes sont aujourd'hui les maîtres à Rivesaltes, la ville natale du glorieux soldat.

Les succès des jeunes filles au concours général.

Pour la première fois, nous l'avons dit, les jeunes filles prenaient part, cette année, officiellement au Concours général des lycées et des collèges. Nous avions noté leur volonté de remporter des prix.

Elles ont tenu leur serment. L'une d'elles, en effet, Mlle Jacqueline David, élève du lycée Molière, recevra, mercredi prochain, des mains du président de la République, le premier prix de version latine et le deuxième prix de version grecque. Mlle David subira bientôt les épreuves du baccalauréat et, plus tard, celles du concours d'admission à l'Ecole Normale Supérieure. Une autre candidate, Mlle Lattes, élève du lycée Fénelon, a obtenu le troisième prix de composition française. Les lycées parisiens de jeunes filles, on le voit, sont à l'honneur.

Cerises

L'Angleterre interdit l'entrée de

nos cerises comme contaminées par les vers.

Revoici le temps des cerises .̃'

Cher à Jean-Baptiste Clément.

Mais elles traversent des crises

N'allez pas croire aveuglément

Que leur vente reste prospère

Comme au temps de votre grand-père. L'exportateur se désespère,

Subissant les assauts divers

De la chicaneuse Angleterre,

Laquelle ergote et déblatère

Contre nos fruits, et sans mystère w

Les déclare piqués des vers

Prohibitions tyranniques,

Nos fraîches cerises n'étant

Autant que leurs sœurs britanniques En proie au fâcheux habitant

Qui les ronge et les contamine.

La Reine-Hortense a bonne mine,

Et le bigarreau qu'enlumine

La pourpre d'un généreux sang

Chante l'orgueil de son espèce.

Mais une malveillance épaisse

Règne Il faut qu'elle se repaisse D'un dénigrement agaçant.

L'occasion semblait tentante

De conclure une fois de plus

L'a franche et cordiale entente

Tranchant les ragots superflus

Des francophobes hypocondres.

Cerises de Paris et Londres

Doivent-elles pas se confondre ?

Hélas Rien ne peut nous changer, Désillusions ni déboires

Pour nos droits, nos frontières, voire Nos fruits, c'est toujours nous les poires Dans nos tracts avec l'étranger.

Hugues Delorme.

Le bar fantôme.

lî y a quelques années déjà, un bar américain, situé avenue des Champs-Elysées et portant un nom assez « rigolo », disparaissait et annonçait presque en même temps, son transfert prochain dans un somptueux local, alors occupé' par une 'maison d'autôrijabiles. Un énorme calicot, rédigé en anglais (bien entendu), offrait de plus aux regards des passants et des anciens habitués, une vue du futur établissement.

Des mois ont passé, des automnes et des hivers aussi, le calicot prometteur est devenu jaune et sale, mais il annonce toujours l'ouverture prochaine à laquelle depuis longtemps personne ne songe plus.

On pourrait sans inconvénient enlever cette pancarte qui n'ajoute rien à la perspective des Champs-Elysées et qui n'a plus comme autre effet que de faire considérer le nom de î'ancien propriétaire que comme une véritable rigolade >

Une mode nouvelle.

La saison tire à sa fin. On veut revoir ses amis avant le grand départ. Comment les réunir ? Beaucoup d'hommes sont pris par leurs affaires a l'heure du thé. Un diner ? C'est restreindre le nombre des convives. Une soirée, c'est bien cérémonieux.

Alors on reçoit « de cinq à dix ». Le buffet est largement garni de sandwiches, au besoin d'une pièce de viande froide. Boissons glacées. Cocktails. On danse aux sons du phono. Et souvent, passé minuit, on est encore là.

Le MasQue de Fer.

Après un beau voyage

Le Pari.s, Vlle-de-France, au gré de leurs départs, emportent vers leurs universités et leurs clientèles d'Amérique ces cent cinquante médecins qui étaient venus chez nous se documenter sur nos sources et ressources thermales, et dont nous avons ici-même suivi le voyage.

Avant qu'ils ne s'embarquent, nous avons demandé à chacun d'eux de nous dire quelle convietion il emportait. Tous nous ont répondu « La preuve est faite. Vous êtes nos m.àlres en hydrologie. »

L'hydrologie est une science d'invention française. De récentes découvertes lui ont donné une base solide où comptent pour beaucoup les nouvelles théories sur la catalyse et la radioactivité. Nul pays n'est aussi riche que le nôtre en jaillissements thermaux et nulles sources ne possèdent plus que les nôtres ces qualités curatives dues à la mystérieuse présence de thorium, de radium et d'autres métaux aux parcelles infinitésimales, mais aux prodigieuses vertus.

La science née de cette richesse est enseignée au Collège de France.

Il faudra, nous disaient nos hôtes, qu'on l'enseigne aussi chez nous. '•

Voici, en tout cas, une cinquantaine de docteurs et de professeurs répartis dans les grandes villes des Etats-Unis et du Canada, sur lesquels aucune propagande tendancieuse à l'égard de nos villes d'eaux n'aura de prise à l'avenir. Ils ont touché du doigt, vu de leurs yeux et s'en retournent convaincus. Admirable propagande, si l'on songe à l'influence, sur un immense public, de ceux qu'elle vient d'atteindre.

Nous avons déjà eu l'occasion «de dire grâce à quels concours ce voyage, si fécond en résultats heureux, fut organisé. Le moment est venu, maintenant que la réussite en est chose acquise, de félirciter ceux auxquels en revient la conception première. Citons au premier rang le comte Henri d'Ornano, qui sut grouper les membres de l'important collège d'études et les décider à la traversée son prestige aux Etats-Unis et au Canada lui permit de rassembler sur place une caravane qui comptait les meilleurs parmi les grands praticiens de là-bas. C'est à ce choix heureux qu'est dû en grande partie le succès du commun effort. Un autre voyage du même ordre, qui conduira à travers la France des médecins sud-américains est prévu pour le mois de septembre complénieiit d'une contre-offensive nécessaire et magistralement dirigée..

Robert Destcz.


DERNIERE HEURE

Les écoles françaises 1 ̃ en Turquie

T>es journaux turcs. pour n'en pas perdre l'habi- tude," reprennent de temps à r.utre l'examen de la question des écoles étrangères en Turquie. Les idées qu'ils expriment à ce sujet, nous les connaissons. Les Turcs sont très malins pour ces choses-là, e pour d'autres aussi. Ils ne disent pas qu'ils veillent supprimer ces écoles, mais ils prennent de telles mesures contre elles que leur fonctionnement de- vient impossible. Vue école anglaise, à Constanti- nople, la « British Mission School ;>. fondée en 1842, a du fermer, il y a quelques jours, à cause des programmes imposés par le gouvernement kémaliste et qui bouleversent tout l'enseignement. Voici .maintenant que le Yakit, un des plus anciens organes de la presse constantinopolitaine, s'attaque aux écoles religieuses françaises. Tout le monde sait, dit le Vakil, que l'école de Notre-Dame de Sion. les collèges Jeanne-d'Arc et Saint-Benoit sont édifiés sur un fondement religieux. Pourrait- on jamais adapter le mode de constitution et d'ad- ministration de ces écoles aux principes fondamen- j taux de l'instruction laïque de notre régime républicain L'existence de ces écoles religieuses avait un sens au temps du règne des sultans. Ces insti- tutions étaient du reste destinées plutôt à l'éduca- tion des minorités grecques et arméniennes. Les principes de l'instruction du gouvernement turc étaient eux-mêmes basés sur la religion musulmane; plusieurs médréssés formaient la jeunesse turque. La suppression de ces médréssés ne consiitue-t-elle pas un contraste avec l'existence des écoles religieuses françaises à Stamboul et en d'autr es villes '? Le Vakil continue sur ie même ton. Les Turcs tolèrent, l'existence des écoles laïques étrangères, mais ils ne peuvent tolérer la diffusion de l'éduca- I tion catholique qui est bannie en France même. Quoi que l'on dise, on ne peut donner une éducation laïque dans une institution dirigée par des religieux. Le gouvernement français, qui est partisan convaincu le l'éducation laïque dans son pays, ne pourra qu'approuver les mesures propres à assii:rer l'adaptation des écoles françaises de Turquie aux principes laïcs, à l'instar de tous les autres établissements similaires étrangers.

Le journal turc dit ensuite que le gouvernement français ne subventionne nullement ces écoles religieuses « qui constituent pourtant un instrument de propagande de la culture française en Orient » (c'est le Vatik qui s'exprime ainsi). Ces écoles ne sont entretenues que par des revenus des organisations religieuses qui cesseraient naturellement toute aide dès que l'on porterait atteinte à leur caractère

religieux.

Si le gouvernement kémaliste a jugé bon de fer- mer tous les médréssés, c'est son affaire. Mais le Vakit oublie qu'il y a à Constantinople deux cent mme chrétiens, et que les droits de ces minorités éducation, culture, religion sont garantis par des traités internationaux. C. C.

La situation économique en Europe centrale Vienne, 5 juillet. Le chancelier Schober écrit dans la Neue Freie Presse

« L'Autriche et la Tchécoslovaquie sont devenues, en 1919, des pays autonomes. Il serait insensé de vouloir reviser l'histoire; mais il est indubitable que, dans ces deux pays, les besoins économiques réagissent toujours plus fortement contre la contrainte que leur a imposée l'évolution politique.

» La nature des choses demande que les obstacles qui entravent la coopération économique des deux pays soient écartés. »

De son côté, M. Benès écrit

« J'ai conscience .que; maint, problè.me de l'Europe centrale déborde Je cadre Ses relations entre deux ou trois Etats de cette région et requiert une solution sur une base européenne plus large. »

Les troubles de Rhénanie

Berlin, 5 juillet. Selon un télégramme de Cologne au Berliner Tageblatt, les sévices contre les anciens séparatistes et présumés tels ont continué à Wiesbaden, la nuit dernière et même ce matin. Plusieurs personnes ont été malmenées. Des magasins ont été pillés.

Dans une localité des environs de Kloppenheim, la foule a envahi le domaine d'un ancien séparatiste et a tenté d'incendier sa maison d'habitation. Celui-ci s'est barricadé et a fait feu sur ses agresseurs. La police est arrivée à temps pour éviter une effusion de sang.

On signale des agressions analogues dans le Palatinat.

Wiesbaden, 5 juillet. Malgré l'arrivée de renforts de police aux environs de Kassel et de la frontière rhénane, les représailles contre les séparatistes ont continué au cours de la matinée. Dans la ville de Kassel, un certain nombre de magasins furent pillés et leurs propriétaires plus ou moins grièvement blessés. Kassel donne l'impression d'être en état de siège des patrouilles de schupos montent la garde à vingt mètres les unes des autres.

La remise du drapeau

du 1er régiment d'aviation aux Invalides

La cérémonie de la remise du drapeau du 1" régiment d'aviation au Musée de l'armée a en lieu hier matin.

Dans la cour des Invalides, les honneurs étaient rendus par le 34° régiment d'aviation. Outre la garde d'honneur, le drapeau était entouré d'officiers du 1" régiment d'aviation et du 34e régiment d'aviation avant abattu des avions ennemis.

Après que le colonel Houdemont, ancien commandant du 1" régiment d'aviation, eut retracé l'historique du régiment et de la première escadrille de chasse, dont elle était issue, deux sousofficiers procédèrent à l'appel des militaires du régiment tués en service aérien.

Après cette cérémonie très émouvante dans sa simplicité, le drapeau a été déposé dans la salle des drapeaux du musée, où il a pris place parmi les glorieux et multiples trophées de notre armée. Contre les assurances sociales

Les communistes préconisent la grève générale LIMOGES, 5 juillet. Vendredi soir, le parti communiste 'avait organisé, salle du casino, place de la République, une réunion de protestation contre l'application de la loi sur les assurances sociales. Tour à tour, les orateurs dénoncèrent le péril d'une telle loi et demandèrent aux ouvriers de ne pas accepter la retenue prévue et au besoin de faire la grève générale pour obtenir satisfaction. Vers minuit, au moment où allait se terminer cette réunion, l'un des orateurs proposa d'aller manifester devant la préfecture. Un cortège comprenant plusieurs centaines de personnes se forma aussitôt, mais il se heurta à des barrages d'agents. Ceux-ci se trouvant débordés, le commissaire central fit appeler un peloton de gardes mobiles, qui, après plusieurs charges, fit évacuer la place de la République et dispersa les manifestants. Au cours de cette opération, huit arrestations furent opérées.

BOURSE DE LONDRES

Londres, 5 juillet. Changes Escompte hors banque, 2 5/16 Prêts, 1 1/2 Sur Pans, 123 67 Sur NcwYork, 4 8642 Sur Belgique, 348 17 Sur Berlin, 20 4 Rio, S 15/32 Valparaiso, 39 94 Buenos-Aires, 40 06 Argent comptant, 15 9/16 2 mois, 15 1/2 Or, 85/0 5/S.

EN AFRIQUE OCCIDENTALE 1 Mort de M, Braneau de Laborie l^n(y triste nouvelle nous parvient M. Bruneau de Laborie est mort. C'est une noble et belle figure de Français qui disparait. Sa loyauté, son courage, sa hauteur d'âme font que nous ressentons ce soir, avec la peine que nous cause sa fin. la fierté de nous souvenir qu'il appartint à notre maison durant de longues années d'avant | guerre. Cette fin, le vaillant escrimeur, le magnifique sportsman-explorateur qu'était Bruneau de Laborie n'en pouvait pas rêver de plus digne de sa vie. Il est mort a Bangui (Afrique occidentale française) à la suite d'une morsure qu'à la chasse, un lion, lui avait faite au bras droit. Une telle mort, en les désolant, n'étonnera pas ceux qui connaissaient l'intrépidité réfléchie de cette espèce de preux moderne, de ce grand diable à monocle, prodigue de sa vie mais qui, témoin de cent duels, toujours se montrait avare de l'existence des au- tres. Après de nombreux voyages en Afrique, dont les résultats diplomatiques, scientifiques et coloniaux furent grandement appréciés, il était reparti dans l'Oubanghi-C.hari.

On ne connait pas encore les détails de l'accident. On sait seulement, que sa blessure s'aggrava tandis qu'on le transportait à Bangui la gangrène se déclara pendant le long trajet.

A l'hôpital, deux amputations successives ne purent empêcher le mal de faire son œuvre. M. Bruneau de Laborie était, avant la guerre, un de nos premiers escrimeurs- arbitre des assauts, président de la Société d'entraînement à l'escrime et au pistolet et membre honoraire ou actif de plusieurs grands cercles d'escrime parisiens. Il écrivit un code du duel qui n'est pas seulement d'un technicien de salles d'armes, mais d'un homme qui pense et qui sait.

A la guerre, il s'engagea. M;;is on se plut pendant de longs mois à laisser ce cavalier dans un dépôt où on le contraignait aux corvées de quartier. Il attendit, impatient. Enfin, il obtint la faveur de partir dans les tanks et vite fut l'objet de citations brillantes.

Membre du Conseil supérieur des colonies, il s'intéressa toujours à nos possessions lointaines et notamment à celles d'Afrique.

Nommé ces dernières années inspecteur de la chasse dans les colonies françaises, il s'employa à en obtenir la réglementation et l'an dernier, an mois d'août, un décret, sur son initiative, fut pris réglementant enfin la chasse dans nos possessions. M. Briineau de Laborie avait cinquante-neuf ans II est de ceux qu'on peut dire sans banalité qu'ii laisse avec des regrets sincères un bel exemple de droiture.

Une prétendue « internationale noire »

Cité DU VATic.\x, 5-juillet. Ou déclare dans les milieux autorisés que

Tout ce qui a été publié à l'étranger sur une préfendue « internationale noire est dénué de fondement.

Aucun mystère 'n'a jamais existé autour de la réunion et la fédération des deux associations catholiques, l'une anglaise et l'autre française, analogues par k-ur origine et par leurs buts, et il ne s'est jamais agis d'une Société des Nations catholique. Les deux associations en question, l'une sous la présidence du cardinal Bourne et l'autre, « Les Volontaires' du Pape ». sous la présidence du cardinal Yerdier, à l'occasion de la -fête des sainls Pierre et Paul, se sont réunies à Paris, en la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre', pour assister à de solennelles fonctions religieuses et pour établir entre elles une fédération, d'autant que toutes deux avaient le même but, c'est-à-dire la défense du

Saint-Siège. "r "v ̃I'!l'1.

A- cette occasion, les deux associations 'ont de-

mandé des faveurs spéciales (indulgences et Lénédiction apostolique) pour les participants, et il y a eu un échange de lettres et de télégrammes avec la secrétairie d'Etat et le Souverain Pontife. Le cardinal Pacelli a adressé au cardinal Verdier, au nom du pape, le télégramme qui a déjà été p-jblié en France. 11 ressort de tout cela qu'il 1 s'agit d'une réunion purement religieuse et d'une fédération qui ne modifie en rien le caractère d'activité religieuse et spirituelle des deux associations fédérées.

La fédération est advenue à la suite d'un geste spontané des deux associations celles-ci, avant de procéder à la fédération, ont demandé au SaintSiège s'il y voyait quelque inconvénient, et c'est seulement après avoir reçu l'assurance que le SaintSiège n'y voyait pas de difficulté qu'elles ont effectué leur fédération. On ne saurait donc parler comme on l'a fait de la formation d'un parti catholique international. On n'ignore pas, en effet, que les directives constantes et universelles données par Pie XI sont contraires à toute convention entre activités politiques et activités catholiques. Pie XI a toujours dit, et tous les catholiques dans tous les pays doivent être au-dessus des partis politiques, et Il a donné des instructions dans ce sens en termes très clairs dans des documents adressés aux divers épiscopats du monde.

Ce que le pape veut ,au contraire, de toutes ses forces, c'est l'affirmation dans tous les pays de l'action catholique avec la participation des laies à l'apostolat hiérarchique de l'Eglise et par conséquent en harmonie avec cette hiérarchie, mais complètement en dehors et au-dessus des partis politiques.

Mort de la princesse

Marie de Schwarzbourg Sondershausen Sondershausex, 5 juillet. La princesse Marie de Schwarzbourg Sondershausen est décédée aujourd'hui, à l'âge de 86 ans.

Avec elle disparaît le dernier membre de la famille princière de Schwarzbourg Sondershausen.

Dissolution du centre catholique italien Rome, 5 juillet. Le centre catholique vient de décider sa propre dissolution c'était un parti politique formé en partie des éléments détachés de l'ancien parti populaire. Son rôle, avec des hommes comme Mattei-Gentili, Martire et bien d'autres, fut de faciliter le rapprochement dans un moment plutôt difficile entre le gouvernement et le parti fasciste, d'une part, et le catholicisme, d'autre part. Ils poursuivirent leur tâche sans aucune investiture du Vatican jusqu'à ces jours derniers, mais on peut dire que cette tâche avait pris fin avec la signature des accords du Latran. L'organe du centre catholique, le Corriere d'Italia, avait déjà cessé de paraître depuis quelque temps. Le parti disparait à son tour.

Des formations de caractère et d'action purement catholiques continuent de subsister sons la dépendance du Saint-Siège ou des évêques, mais la politique en est, en principe, soigneusement exclue.

Conférence frontalière polono-soviétique Varsovie, 5. juillet. Dans la zone limitrophe polono-soviétique, sur le secteur de Lazowieze, a eu lieu dernièrement une conférence frontalière polono-soviétique, à laquelle ont pris part les représentants des autorités administratives polonaises et des gardes-frontière polonaise et soviétique. A la conférence, ont été examinés les incidents frontaliers, tels que le passage de la frontière polonaise par les meneurs communistes agissant de concert avec les autorités soviétiques, la destruction des poteaux frontaliers, ainsi que la détention de cultivateurs polonais se rendant avec des laissez-passer soviétiques en territoire russe. Un accord est intervenu sur toutes les questions litigieuses.-

Un nouveau ministère i en Finlande '1

Helsixgfors, 5 juillet. Un nouveau cabinet qui comprend des représentants de tous le grou-

pes politiques it l'csception des socialistes qui n'ont t

pes politiques à l'exception des socialistes qui n'ont

pas osé se désolidariser des communistes, vient d'être formé à Helsingfors par M. Svinhufvud. 11 est ainsi composé

Président du conseil M. Svinhufvud, unioniste; Affaires étrangères M. Procopé (sans parti) Justice M. Sôderholm, parti suédois

Intérieur ïl. Kuokkanen. unioniste;

Défense non encore attribué

Sous-secrétaire d'Etat M. Manner, agrarien Finances M. Vennola, progressiste

Instruclion publique M. Virkkunen, unioniste Agriculture M. Raaiikainen, agrarien adjoint M. Koivistn, agrarien

Communications M. Witting, parti suédois Commerce M. Solitander (sans parti) Prévoyance sociale M. Tuomivaara, agrarien. Un mouvement anticommuniste qui a amené la crise, ainsi résolue aujourd'hui, a éclaté en Finlande, il y a quelque temps. On souhaite maintenant que le nouveau cabinet se montre énergique et n'hésite pas à réprimer les menées des extrémistes de gauche. Ces derniers ont soulevé contre eux la majorité de la population. Lundi prochain, 15.000 partisans paysans anticommunistes du mouvement .dit de Lapua, conduits par M. Yilhori Kovola, doivent venir dans la capitale pour manifester.

Attentat communiste

contre le Consulat de Pologne à Lille

u_

Lille. 5 juillet. Au cours de la nuit, une tren- jtaine de communistes polonais, armés de pierres et de boulons, ont brise les vitres du consulat de { Pologne, boulevard de la République, à la Made-j leine, pour protester contre la condamnation à; mort, à Levpo!, pour attentats terroristes, de trois communistes polonais^

Huit des grandes vitres du consulat ont été brisées.

A l'intérieur de l'immeuble, on a retrouvé des pierres, des pièces de fonte, et surtout de gros boulons munis de leur écroii. Des tracts en langue polonaise avaient été liés aux projectiles et ne laissaient aucun doute sur les mobiles de l'agression et la personnalité de ses auteurs.

De plus, deux affiches manuscrites en langue polonaise avaient été apposées aux abords du con- sulat.

Les auteurs de cet attentat sont activement re- cherchés. Les nationalistes chinois battent en retraite

Nankin, 5 juillet. L'agence officielle du gou-

vernement nationaliste chinois annonce que l'aile gauche des forces nationalistes chinoises, opérant dans la région de Lunghai, a. battu les forces rebelles du nord qui auraient été contraintes de reculer. On s'attend à tout instant à la prise de la ville de Kaifeng par les troupes nationalistes. La victoire décisive, qui fut remportée par les forces nationalistes dans la province du Honan. a permis de disposer des troupes de la province du Kiangai pour battre les communistes qui opèrent d'accord avec les bandits dans cette région.

Dernière Heure Sportive La course aérienne autour de l'Angleterre Miss Winisred Brown emporte la Coupe du Roi La grande course aérienne annuelle s'est disputée en Grande-Bretagne. La Coupe du Roi a été gagnée hier par l'aviatrice anglaise Miss Winisred Brown, qui accomplit le tour aérien d'Angleterre en 6 h. 25 m. 27 s., à la vitesse moyenne de 163 kil. à l'heure. Une autre aviatrice, Miss Butler, s'est classée seconde. Un des favoris de la course, le lieutenant Waghorn, qui remporta l'automne dernier la Coupe Schneider, est arrivé troisième.

Le Grand Prix de Belgique des 24 heures Hier samedi, à lli heures, a été donné, à Spa, le départ aux concurrents du Grand Prix de Belgique de.s vingt-quatre heures.

Trente-six concurrents ont pris le départ, dont la répartition s'établit ainsi

P:us de trois litres une Bugatti, une Delage, une de Soto, trois Chrysler.

Deux à trois litres cinq Bugalli, une Hotchkiss, une Georges Irat, une de Soto.

1.500 cmc à 2 litres trois Alfa Romeo, trois Imperia.

1.100 cmc à 1.500 cmc deux Bugatti, une Chenard, une Scap.

750 cmc à 1.100 une une Ariès, quatre Tracta, deux B.N.C., une Salmson, une Scap. une Amilcar, une Rally et une M.G.

Dans la catégorie 1.100 cmc on note la présence d'une Ariès qui, quatre fois déjà, enleva la première place de sa catégorie.

Dès le départ, Chiron, sur Bugalli, prend le commandement et mène devant Ivanowsky. Après deux heures de course la situation restait la même.

Les championnats d'athlétisme d'Angleterre Le Français Noël s'y distingue

Les championnats d'Angleterre d'athlétisme ont pris fin hier, à Stamford-Bridge.

Parmi les Français, le lanceur Xoël a gagné le disque avec un jet de 44 mètres 64, et le poids avec 13 mètres 76, tandis que Sera Martin arrivait second, dans le 880 yards, derrière l'Anglais Hampton.

Le 100 yards a été gagné par Berger (Hollande), en 9 secondes 4/5. Le Suédois Skold a gagné le lancement du marteau avec 44 mètres 72. Au javelot, c'est l'Italien Palnneri qui triomphe avec un jet de 61 mètres 45.

Hollberg (Suède) a gagné le saut en longueur avec 7 mètres 35. C'est lord Burghley, champion olympique, qui a enlevé la course du 440 yards haies en 53 secondes 4/5, ce qui constitue une excellente performance.

On est sans nouvelle

des aviateurs Hook et Matthews qui tentaient le raid Angleterre-Australie Une dépêche de Rangoon annonce que les milieux officiels britanniques éprouvent les plus vives inquiétudes en ce qui concerne Jes deux aviateurs anglais Hook et Matthews, qui tentent la randonnée aérienne Angleterre-Australie. On est sans nouvelles d'eux depuis leur départ, jeudi, de Akyab. Ils devaient se rendre à Rangoon. Ou avait cru d'abord que les aviateurs, profitant des conditions atmosphériques favorables, qui existaient à leur départ, avaient décidé d'atteindre Bangkok.

L'avion n'ayant pas été aperçu au-dessus de la capitale du Siam, il est probable qu'un atterrissage forcé a dû être effectué dans la région inhospitalière qui s'étend entre Akyab et Rangoon. Les autorités birmanes ont pris toutes les dispositions nécessaires en vue d'envoyer une équipe de secours à la recherche des aviateurs, mais on craint que les conditions atmosphériques actuelles ne rendent les recherches difficiles.

Le bruit a couru hier que l'avion avait fait une chute, mais les détails manquent;

Une croisière en Bretagne 1 La Compagnie des chemins de fer de l'Etat qui s'emploie avec une persévérance» méthodique à développer le tourisme sur le réseau qu'elle administre, "avait convié ces jours derniers quelques journalistes à une. croisière en Bretagne. Cette croisière sera, pour 1930, l'innovation en matière de tourisme. Et nous ne doutons pas quelle soit appelée à un vif succès car elle permet de visiter de la plus agréable manière la presqu'île armoricaine où la nature et l'homme ont réuni tant de beautés. Le voyage se fait sut- un confortable bateau. le Rouen, qui est d'ordinaire affecté à la ligne Dieppe-Newhaven. Tout l'été, il tournera autour des côtes, de Saint-Malo à Saint-Nazaire. C'est au matin que nous avons surpris dans son corset de remparts la pittoresque cité malouine. Mais nous n'y demeurâmes que peu de temps. L'heure de l'embarquement sonna et bientôt la ville (les corsaires s'évanouit à l'horizon. A la lin du jour, le Rouen entrait dans le port de Brest après un voyage sans incidents pendant lequel d'inoubliables paysages s'étaient offerts à l'admiration des touristes. Tour à tour s'étaient succédé la plage des élégances, la haute muraille du cap Frehel, Paimpol et les rouges rochers de l'ilc Bréhat. Puis, après la rivière de Tréguier, ce lurent Perros-Guirec, les entassements grandioses de ïrégastel et de Ploumanach, Saint-Jcan-duDoigt, enfoui dans la verdure, l'île de Batz. Comme le soleil déclinait, surgit la pointe SaintMathieu, « finis terrx •», le bout du inonde. Plus loin. pourtant, quelques morceaux du continent gisent parmi les lames. Molène fumante de goémon. Ôuessant, l'île des filles de la pluie.

Le lendemain,les passagers prenaient place dans de confortables autocars pour parcourir l'inté- rieur du pays. Car, et ce n'est pas son moindre attrait, cette croisière ne permet pas seulement dé voir les côtes bretonnes. Ce matin-là, quittant Brest dont une lumière virginale éclairait la baie, nous allâmes à Plougaslel-Daoulas, qui possède un I admirable calvaire. Puis à travers la campagne verdoyante et ensoleillée, le long des routes fleuries d'ajoncs, nous gagnâmes Camaret et ses rochers abrupts lavés d'écume. Le déjeuner fut servi à la Pointe des Pois, devant une anse paisible sur l'eau céruléenne ondulaient des voiles légères. Le jour suivant il pleuvait. Nul cependant ne s'en plaignit. Les deux visages de la'_ Bretagne étaient ainsi révélés aux voyageurs. Après le sourire de la veille, la mélancolie naturelle à cette terre où « la joie même est un peu triste ». Nous visitâmes ainsi l'église du Folgoët et la maison de la duchesse Anne, Saint-PoI-de-Léon, sa cathédrale et le Kreisker, le plus fin clocher de Bretagne, Roscoff, Morlaix, Tregonnee dont l'ossuaire contient une « Pieta qui est un chefd'œuvre de statuaire. Dans l'immensité grise du ciel couraient des nuages blancs, tantôt roulés en boules d'ouate, tantôt dénoués comme des écharpes. Le vent mêlait le goût du sel à l'odeur des foins mûrs.

Ici s'arrêta le voyage pour notre part. Mais la croisière n'était point terminée. De Brest le Rouen se rend à Lorient et de là à Saint-Nazaire. Personne n'ignore l'intérêt de cette côte tantôt sauvage et tantôt animée de petits ports pittoresques. Remercions pour terminer les deux guides de la Compagnie de l'Etat. M. Chevreau, sous-chef de l'exploitation, et M. l'ingénieur Tainturier. Leur complaisance, leur affabilité, leur attention constante donnèrent un grand charme à cette excursion. Et félicitons aussi le *rès éminent directeur général du réseau. '\I. Dautrv, qui a eu l'idée de cette croisière dont on petit attendre beaucoup pour le développement du tourisme en Bretagne. Le Syndicat d'initiative et la Chambre de commerce de Brest ne s'y sont pas trompés. Les éloges chaleureux adressés par leurs représentants à M. Dautrv et à ses collaborateurs en font foi. Parmi ces collaborateurs, il. nous sera bien permis de nommer M. Boudier, l'aimable secrétaire général, si obligeant pour la presse en toutes cir-

constances.

constances, Roger Dardenne.

T U 'T ~°- `

On a trouvé à la première. page le compte rendu des élections de MM. Polilis et Baldwin. Tous deux ont été élus à l'unanimité membres associés étrangers de l'Académie des sciences morales et poli-

tiques.

Le Grand Prix de Rome de musique C'est à M. Tony Aubin que l'Académie des beauxarts a décerné hier, pour sa cantate Actéon, le grand prix de Rome de composition musicale. ̃Xé à Paris le 8 décembre 1907, M. Tony-LouisAlexandre Aubin a été l'élève de MM. Paul Dukas. Noël Gallon ei Marcel Samuel-Rousseau. Il avait obtenu le premier prix d'harmonie en 1928 el, Tan dernier, avec un premier accessit de composition, le premier second grand prix de Rome. L'œuvre de lui couronnée hier fut remarquablement interprétée par Mlle Jane Laval, 'de "l'Opéra, par M. Paul Vergues, de l'Opéra, et par M. Roge.«, Bourdin, de l'Opéra-Comique, qu'accompagnaient t au piano MM. Noël Gallon et Jacques Dupont. Le premier second grand prix de Rome a été attribué à M. Marc Vaubourgoin, le 11) mars 1907, à Caudéran (Gironde), .près Bordeaux élève de MM. Wi.dor, Paul Dukas et Xoël Gallon le deuxième second grand prix, a Mlle Yvonne Desportes. née à Cobourg le 18 juillet 1907, élève de MM. Paul Dukas, Noël et Jean Gallon, premier prix d'harmonie en 1!)27, premier accessit de composition l'an n dernier et premier prix de fugue cette année même. L'Académie des beaux-arts a, d'autre part, décerné des prix de gravure de 1.000 francs à M. SchullzDal et de 400 francs à M. Bessé.

L'Académie des sciences morales et politiques, le grand prix Audill'red de dévouement, de 15.000 francs, à Sœur Félicité Beauvois, directrice du dispensaire Marie-Thérèse de Malakoff (feux prix Malouet de 3.000 francs aux professeurs Auzou et Barrière le prix Drouyn de Lhuys de 3.000 francs à M. André Fugier.

L'Académie française, des prix de poésie de 3.000 francs à M. tallel de 2.000 francs à Mlle Marvig de 1.500 francs à MM. Vérane et Allorge de 1.000 francs à MM. Sabalier et Trahard de 500 francs à Mme Michaud-Lapsyre, à Mlles Lamarre et Lavergue et à MM. Nicolas et Armelin. M. Marion a lu à l'Académie des sciences morales et politiques quelques pages documentées sur le bataillon des fédérés marseillais qui, le 21 janvier 1791, avaient formé la haie autour de l'échafaud de Louis XVI.

M. Auguste Gauvain a présenté, de la part de l'auteur, le baron Joseph du Teil, secrétaire général de la Société anliesciavagiste de France, une enquête coloniale dans l'Afrique française occidentale et équatoriale sur l'organisation de la famille iudigène, les fiançailles et le mariage.

Ch. Dauzats.

L'INDEPENDENCE DAY

Les fêtes troublées par la tempête à New-York New- York, 5 juillet. Les fêtes de l'Independence Day ont été quelque peu troublées par la violente tempête qui a fait rage sur New-York, l'autre soir, désorganisant tout le trafic et causant de nombreux dommages.

Des milliers de personnes rentrant de leurs bureaux, durent s'abriter n'importe oit pendant plusieurs heures avant de pouvoir regagner leur domicile et des milliers de gens qui s'apprêtaient à quitter la Cité pour les fêtes, durent abandonner leur projet.

On signale trois blesses, dont un policeman qui fut frappé par la foudre et qui est dans un état alarmant. t.

Vingt-mille personnes s'étaient rendues à la grande station centrale, mais pendant une heure et demie, aucun train ne put quitter la gare et un convoi amenant 500 passagers dut rester une heure sous un tunnel.

Le cinq-màts Buccaneer rompit ses amarres et S'en fut à la dérive sur l'Hudson. Heureusement, un bateau de la police put se porter à son secours avant tout accident.

Le matin, le temps s'éclaircit, mais vers midi, le trafic normal s.'è*ait ̃*$« c«çor# rétablÂ

LEGIONjniipEOR A l'occasion de la rentrée des troupes de l'armée dii Rhin, est élevé à la dignité de grand-officier Roger Louis, général de division, adjoint au général président de la commission chargé des études de la dél'ense des frontières.

Est promu commandeur

Michel de Jausiondy-Duclas, lieutenant-colonel au 25» régiment d'artillerie.

Des lettres de félicitations du ministre sont décernées au général de division Trouston, chef d'état -ma jof des forces alliées d'occupation et de l'armée française du Rhin. an colonel Fischer, au lieutenant-colonel Bellangcr, au lieutenant-colonel Perrot, à l'intendant inili-,taire de 1" classe Mingalon, au lieutenant-colonel Tardy. A l'occasion du 14 Juillet

Sont promus dans l'Ordre de la Légion d'honneur; les militaires de l'armée active dont les noms suivent î Sont élevés à la dignité de grand-officier: v Etat-major général de l'armée. Fcrtiand Goubeau1, «énér. de div. commandant la 9" région Eugène Mit. telhauser, génér. de div. commandant la 20° région Georges ÎViou, génér. de div. commandant la 1" 'div. nord-africaine Claude Spire. génér. de div., clieï delà mission milil. française au Brésil Nicolas Girard, gén. de div. commandant la 2e région Marie Simon, gé'nér. de div. commandant la Place de Paris Camille Ragueneau, génér. de div., membre du cous. sup. delà guerr.e. Etat-major général des troupes coloniales. Camille Benoit, général de division. commandant supérieur des troupes de l'Afrique occidentale française.

Corps du contrôle de l'administration de l'armée. Pierre Guinand, contrôleur général de V classe, secrétaire général au ministère de la guerre. Sont promus commandeurs

Etat-major général de l'armée. Les généraux do brigade: Jean Waymel, commandant la 54" brig. d'in^ fanterie Marie Henry, commandant le 2° groupe de subdivision de la 8" région Ceccaldi Colonna, commandant le 2" groupe de subdivision de la 13* région Paul Bonvalol, commandant l'ID-19 Eugène Vambremeersch, chef d'état-major de la 14e région Jean Giraud, commandant l'ID-25 Marie Alimayei\ gén. da brig'. commandant la 5" division de cavalerie Joseph- Duggue Mac Carlhy, génér. de brigade, directeur de la cavalerie Maurice Loir, génér. de brigade disponible- Ernest Pyot, génér. de div., inspecteur génér. des fabric. de guerre à la mobilisation Etienne Kauffer, général de brig. commandant le 3e groupe de subdivision de la 20" région Eugène Paul, général, de brig- inspecteur du 2" arrond. de gendarmerie Marie Girard., génér. de hrig. commandant l'artill. de la. 17e région Jean Julliard, général de brigade commandant l'artillerie de la 11" région Frédéric Culniann,

génér. de brig., membre de- la commiss. d'organisation

des régions fortifiées Fcrréol Lefort, génér. dé brig., direction du génie au ministère de la guerre Pierre Mevel. génér. de brigade, commandant le génie de la 15" région.

Efai-major général des troupes coloniales. ̃ Jean Desclaux. génér. de brig.. commandant sup. des troupes de l'Afrique équatoriale Maurice. Paulet. génér. do brigade en Indochine Paul 'i'ixier, génér. de brig., membre du comité consultatif de défense des colonies. Corps de l'intendance militaire. Auguste Martin, intendant général de 2" classe, directeur du service de l'intendance, de la 15° région.

Corps de santé militaire. Benjamin -Vidal, médecin, général, directeur du service de santé de la 1" région Pierre Roussel, médecin général, directeur dit service de santé de la 7° région.

Corps de santé militaire des troupes coloniales. Paul Lamy, médecin général adjoint au directeur dtt service de santé de la 15" région.

Corps des vétérinaires généraux. Aimé Fontaine, généra! inspecteur vétérinaire.

Corps du contrôle de l'administration de l'armée. Philippe de La Pomc-lie, contrôleur de lr* classe. Infanterie. Paul Cancanas, colonel comm. le centra de mobilis. d'infanterie n" 154 Henri R-ey, colonel command. le 48" régiment d'inf. Louis Delacroix, colonel command. le 505* chars Paul de la Dutheil, l, colonel command. le centre de mobilis. d'itif. il" 162 Jules Bar jouet, lieut.-col. au i)e zouaves Edmond Lanne, colonel command. le centre de mobilis. d'inf. n" 171 François Appert, colonel, command. le 22" rég. de tiraill. a.'gér. Pierre Tarrit, lieut. -colonel, scrvices spéciaux du Maroc Louis Joly, colonel, chef d'état-major de la 1' région Henri Gérard, colonel ait 4G" rég. d'inf, pour ordre stagiaire au 503° chars' Paulin Le Bleu, colonel, état-maj. part. du ministre. Artillerie. Louis Terrière, colonel comm. le para d'artillerie de La Fère Eugène Garnier, colonel, direc- teur, de la sect. techn. d'artillerie.

Génie. Anloniu Xegrie, colonel command. Je 7* rég. du génie.

Troupes coloniales

Tnl'ani.eri'e, ̃'• ̃ Jose-pli; Gôïgoïi-x, colonel command. "lès i" rég. de tirailL séiiég. Eugène SchmoU, colonel command. le 21° rég. d'inf. colon. Henri Ozil, colonej command. le 12e rég. de lirai]], sénég.

Artillerie. Georges Perney, colonel command.1(1" rég. d'arlill. colon.

Sont promus dans l'Ordre de la! Légion d'hoimeui-, au titre des réserves

Au grade de commandeur

Etat-major général de l'armée. Louis Gourguen, généra! de brigade de la section de réserve. Alexandre Faes. général de brigade de la section de réserve. Infanterie. Louis Rat, colonel au centre de mobil. d'infant. 12:

Cavalerie. Robert Dommanget. colonel aux serI vices spéciaux de la région de Paris Charles Brouar!>, lieut. -colonel honoraire.

Artillerie. Jean Grognot, lieut. -colonel an 64* régiment d'artillerie.

Troupes coloniales

Infanterie. Théodore Le Magnen, colonel à -la :i>' région, Service de santé. Charles Pechin, médecin-colo.n??, service de santé de la ~e région.

La croix de la Légion d'honneur

à l'étendard du train

Sur la proposition du ministre de la guerre, le président de la République vient de signer un décret conférant la croix de la Légion d'honneur à l'étendard, du train.

Etat-major général des troupes coloniales Le généra! de brigade De Vignes de Puylaroque, commandant l'artillerie de la Ii° division coloniale. est nommé, tout en conservant son emploi actuel, membre du comité technique du génie, en remplacement du général de division Sales.

1 MINISTERE DU COMMERCE

M, Joseph Paris, industriel à Nantes, est nomme chevalier.

SERVICE POSTAL MARITIME

Prochains départs

Bni:Mii\- (Xorddeulscher Lloud) de Cherbourg et Soulhampton 9, pour New-York 14.

Abixsi {Elder Dempster Lines) de Livcrpool 9, pour Bathurst 17, Sierra-Leone 19, Lagos 24.

Déclarations de' M. Michalacopoulos

M. Michalacopoulos, vice-président du conseil des ministres de Grèce, ministre des affaires étrangères, après un court séjour à Paris, où il a eu un long entretien avec M. Tardieu, président du conseil, est parti pour Athènes, où il assumera la direction du gouvernement pendant l'absence de M. Venizelos, qui viendra en France, suivre sa cure annuelle, à Bagnoles-de-l'Orne.

M. Michalacopoulos a reçu, le jour de son départ, les correspondants à Paris des journaux athéniens et leur a fait de très intéressantes déclarations sur la signature de l'accord gréco-turc, qui constitue un événement de toute première importance pour la tranquillité, la paix et l'ordre dans le Proche-Orient.

Le ministre hellène a d'abord qualifié d'indignes d'être démenties les rumeurs suivant lesquelles il retarderait son retour à Athènes, à la suite des désaccords qui auraient surgi entre lui et M. Venizelos à propos de la conclusion de l'accord grécoturc. M. Michalacopoulos a ajouté textuellement ceci depuis cinq ans, je suis une politique d'entente amicale avec la Turquie. D'autre part, les conventions internationales se basent sur la reconnaissance des droits des Etats et ne sont pas l'effet de pressions. Les Turcs savent fort bien qu'il n'est pas, en Grèce, un seul homme politique qui ait des visées territoriales sur leur pays. Nous sommes persuadés que la Turquie a également renoncé à toute visée sur notre territoire. L'établissement d'une collaboration politique et économique entre la Grèce et la Turquie, qui ne soit dirigée contre aucun tiers, servira les intérèts des deux pàVs et stabilisera la paix dans le Proche-Orient.

«1.6.


Les lévriers à Sainte-Gemme A Scrum le Grand Prix

A Semence le Critérium des Saplings La saison d'été de courses de lévriers, organisées par la Société d'Encouragement aux courses de chiens en France et aux colonies, s'est terminée, hier samedi, 5 juillet, par une réunion d'un éclat triomphal, tant au point de vue du sport que mondain.

La réunion du Grand Prix fut, en effet, une magnifique fête d'élégance et de sport. Dans l'assistance

Lord Tyrrell, ambassadeur d'Angleterre duc et duchesse de Xoailles. M. le maréchal Lyautey, S. Exe. M. Quinones de Léon, ambassadeur d'Espagne baron et baronne de Gaiffier d'Hestrov. prince Pierre de Monaco, prince et princesse Xavier de Bourbon, prince Mahomed Ali Pacha, duc et duchesse de La Rochefoucauld, princesse de La Tour d'Auvergne. Mlle Suzanne Deutsch de la Meurihe, le général Sherill, M. Marcel Prévost, M. Santos-Duinont, M. Pavino, comte et comtesse de L'Aigle. vicomte de Canson,' baron de Xeuflize,

comte de Chambure, etc.

Scrum, à S. E. S. 1. Patino, a brillamment gagné je Grand Prix, doté de 60,000 francs, battant Territorial, à Mme 0. Jallu. Territorial, dans sa série, -avait galopé les 700 mètres en 46" 1/5.

Dans le Critérium des Saplings, Semonce, à Mlle de L'Aigle, a remporté une victoire impressionnante de netteté.

Résultats

Grand Prix, puppies et chiens, handicap international, 60,000 francs. Distance 700 mètres 24 partants.

Première éliminatoire 1. Territorial, à Mme O. Jaliu 2. String, à M. Octavio Guinlé 3. Muckross, au comte de L'Aigle 4. Sandhurst, au comte des Champs de Verneix. Temps 46" 1/5. Deuxième éliminatoire 1. Sirdar, au comte des Champs de Verneix 2. Marshaw, à Mile Jeanne de Causon 3. Turmoil, à l'Elevage du lévrier 4. Saccageur, à Mme Roussel. Temps 47" 4/5. Troisième éliminatoire 1. Scrum, à S. E. S. T. Patino 2. Swaledale, à l'Elevage du lévrier 3. Shoolace, à Mme la comtesse de Montcabrier 4. Senator, au marquis de Beaurepaire. Temps

.46" 1/5.

Quatrième éliminatoire 1. Sang Froid, à Mme Duboniiet 2. Sabayon, à M. Carlos Guinlé 3. Tiree, à M. Ortiz Linarès 4. Thrifty, au marquis Pagan. Temps 46" 1/5.

Finale 1. Scrum, à S. E. S. I. Patino 2. String, à M. Octavio Guinlé 3. Territorial, à Mme 0. JallU 4. Sirdar, au comte des Champs de Verneix. Temps 47" 2/5.

Critérium des Saplings. Plat, 15,000 francs. Distance 300 mètres. 18 partants.

Première éliminatoire 1. Sésame, à Mme Ortiz Linarès 2. Sertorius, à M. Ortiz Linarès 3. Sérail, à Mme O. Jallu 4. Sequin, à M. Pierre David.Weill. Temps 19" 4/5.

Deuxième éliminatoire 1. Semonce, à Mlle de L'Aigle 2, Paltoquet, à Mme Ortiz Linarès 3. Pavane, à lime la marquise del Merito 4. Seul Ami, à l'Elevage du lévrier. Temps 19" 4/5. Troisième éliminatoire 1. Sensation II, à Mme Koussel 2. Select, à Mme de Bayser 3. Secret, au colonel du Tillet 4. Dame de Pique, à M. Pierre David-Weill. Temps 20".

Finale 1. Semonce, à de L'Aigle 2. Select, à Mme de Bayser 3. Paltoquet, à Mme Ortiz Linarès 4. Sertorius, à M. Ortiz Linarès. Temps 19" 3/5.. l

v i Les élégances

Assistance des'plus élégantes et fort nombreuse au déjeuner, dans les tribunes et autour des tables du goûter.

Reconnu LL. AA. RR. le prince Xavier de Bourbon-Parme et la princesse Xavier de Bourbon-Parme, en crêpe de Chine ramage et grande capeline de paille naturelle S. A. S. le prince Pierre de Monaco S. Exc. lord Tyrell, S. Exe. Jf. de Quinones de Leon, M. le maréchal Lyautey baronne de Gaifnier d'Hestroy, en mousseline t petits dessins et forme de cizol naturelle duc de Noailles, dnebesse de' Noailles, ensemble de crêpe de Cljine, à dessins noirs, verts et blancs et capeline de paille verte duchesse de Gramont, robe de twill noir et blanc et capeline de paille mélangée noir et blanc duchesse de La Rochefoucauld, en mousseline fleurie jaune et rosé et grande forme de paille Jblé comte de Durfort et comtesse de Durfort, ensemble de honan violette de Parme, et capeline de paille écrite ceinturée de mauve le sénateur Binet, S. Exc. le comte Clauzel, ministre ùs France à Vienne, et la comtesse Clauzel, ensemble d'étamine gris clair garnie de jaune, noir et blanc, cloche de paille blé ceinturée de gros grains de plusieurs tons.

S. Exc. le ministre du Canada et Mme Philippe Roy, ensemble blanc et noir S. Exe. M. Vasquez Cobo, ministre de Colombie S. Exe. M. Simon Patino, ministre .ce Bolivie et Mme S. Patino, ensemble de crêpe de .Chine gris et blanc imprimé et petite forme de crin noire M. Adrian Holman et l'Honorable Mrs A. Holman, en crêpe de Chine à fleurettes bleues sur fond grège et capeline d" paille naturelle l'ambassadeur de France et Mme A. Defrance, toute en noir et chaipeau de paille noire comte de l'Aigle, comtesse de l'Aigle, en mousseline fleurie bleu et blanc, grande capeline de paille bleue M. Marcel Prévost, de l'Académie française, et Mme Marcel Prévost, en crêpe GeorSjelte et forme de paille assortie princesse de La Tourd'Auvergne, née Pleumartin, ensemble gris ramier et chapeau noir garni de gris.

Marquise de La Chapelle-Oosville, ensemble de foulard gris strié de noir avec petit paletot et forme de bangkok naturelle Mme Paul Dupuy, en blanc et noi et chapeau noir baron Charles de Pierrebourg et baronne Charles de Pierrebourg, en crêpe de Chine imprimé grège et noir et capeline de paille noire M. de Gosselin et Mine de Gosselin, ensemble de crêpe de Chine à petites fleurs rouille et chapeau de paille noire baronne Fr. de Grandmaison, ensemble de crêpe de Chine et forme de bakou baron et baronne de Xeuflize, robe de gros shantung viel or et grande capeline de paille mordorée.

Mine Burke-Roehe, en tussor blanc et capeline de picot noire Mrs H. Xeal, en mousseline à petites fleurettes bleues sur fond blanc et casque de paille bleu clair M. Joseph Humann et Mipc J. Humann, ensemble de tussor rose, capeline de bakou blanc ceinturée de rosé duchesse de Cadaval, toute en shantung feuille de rosé et capeline de paille blé baron G. Reille et baronne Guillaume Reille, ensemble de tussor coquelicot, petite forme de crin de même teinte marquis Pagan, M. Edmond Hesse comtesse du Périer de Larsan, en mousseline ramagée et capeline de paille jioire M. André de Fouquières comte Stanislas de Castéja et comtesse S. de Castéja, en mousseline fleurie jaune et noire et grande capeline de paille or Mme de Bayser, costume de taffetas gris et noir et forme de paille noire Mme Henraux, robe de mousseline moire, rose et verte à grandes fleurs et capeline de paille noire baron Christian de Turckheim et baronne C. de Turckheim, cn mousseline à grandes fleurs rouille •et capucine, capeline de crin mordoré comte G. de Lastours et comtesse G. de Lastours, ensemble de crêpe Georgette bleu foncé et chapeau de paille assortie Jlme 0. Jallu, en mousseline fleurie sur fond pervenche et petit paletot de tussor pervenche, capeline de paille assortie comte de Balleroy et comtesse de Balleroy, en robe de mousseline ramagée rouge et blanc et grande capeline de dentelle de crin rouge comte Ch. de Polignac, comte More marquise de Casa-Maury, en mousseline de soie noire avec gros pois Kflncs et petite forme de dentelle de crin noir M. J. OrtizLinarcs vicomte Jacques de Canson, vicomtesse J. de Canson, en mousseline noir, rose et bleu à fleurs, chapeau noir comtesse Marc de Bérenger, en tussor turquoise, capeline assortie.

M. Villa et Mme Villa, ensemble jaune safran et grande capeline de manille de même teinte Mme Louis de Canson, en crêpe de Chine noir à fleurettes roses et chapeau de paille noire comte de La Morinière comtesse Eliane de Bonvouloir, en crêpe de Chine ramage et paille naturelle comtesse de Coligny-Châtillou, en twill pointillé bleu et blanc, capeline de picot bleu marquise Dadvisarcî, en crêpe de Chine à fines rayures blanches et noires, capeline noire garnie de piqué blanc vicomtesse G. de Buysieulx, mousseline blanche et noire et capeline de cizol blanc Mme Lederliu, en crêpe de Chine ramage et forme de paille noire Mme Chiris, robe de foulard imprimé et capeline de paille naturelle Mme Salesse, en crêpe de Chine bleu et rosé, capeline de panama cerclée de bleu comtesse du Sablon, en crêpe de Chine grège et noir et cloche de cizol baronne Jacques de La Serve, en mousseline fraise et bleu, forme de crin blond M. Albert Sage baronne Lazzarroiii, toute en crêpe de Chine bleu vif et capeline en paille de même couleur cointe Antonetti et comtesse Autonetti, en foulard grège et noir et petite forme noire. Mme Coppens de Fontenay, ensemble de crêpe de Chine bleu imprimé de fleurs rouges et jaunes, capeline de paille bleu marquis de Castelbajac, baron de Brichambaut et baronne de Brichamhaut. robe de tussor ivoire et manteau de crépella cerise, chapeau de bangkok naturelle Mme Pierre Delbct, ensemble vert amande et capeline de paille blé comtesse J. de Brémond d'Ars, en crêpe de Chine imprimé noir et grège et capeline de manille noire vicomtesse de Saporta, ensemble de satin; moir et satin blanc, chapeau noir Mme Rebel, robe de tassor. ivojra et grande <apeiine de paille loutre j 4

comte O. de Saint-Sermn. comte Louis d'Harcourt, comte K. de Louve ncourt, marquis Dadvisard, comte de Castellane, prince Guy de Polignac, vicomte Raymond de Bérenger, baron Jean de Soucy. Mlle de Soucy, robe de mousseline noire à grandes fleurs roses et capeline noire garnie rosc vicomte de Pomereu, vicomte du .leu. vicomte de Xlontozon-Bracbct, baron Maurice de Rothschild, marquis Pagan.

Comtesse de Marguenat, en crêpe de Chine bleu, jaune et noir et paille blé baronne de La Motte de Maissemy, en mousseline blonde et noire, capeline de paille blanche Mme R. Magne, mousseline fleurie noire et blanche, grande capeline de manille noire comtesse de Caumont La Force, ensemble de crêpe de Chine de plusieurs tons de bleu, capeline de paille bleu le capitaine et Mme Daniel Siekles, ensemble de tussor ivoire avec écharpe bayadère. bonnet de paille drapé baronne ib: Xioac. en crêpe de Chine noir et chapeau de paille noire; ¡ comtesse de Laugier-Villars, en mousseline fraise et capeline de manille Mlle de Gaiffier d'Hestroy, en mousseline à petites fleurs multicolores et cloche de bakou Mlle de L'Aigle, robe de mousseline à fleurs jaunes et blanches, grande capeline de crin citron princesse Jeanne d'Arenberg, en mousseline capucine et jaune et capeline de bangkok naturelle.

Mlle Jeanne de Canson.. en mousseline ;i grandes fleurs bleues à fond blanc et capeline de crin bleu Mlle P.ĩtiiti", en foulard à fleurs blanches, noires et rouges et capeline de paille blanche comte de La Morinière, M. Santos-Dumont, comte de Chambure, comte Cla>\v, baron Maurice de Waldner. Mlle de La Chapelle, ensemble bleu madone et grande forme de paille angora du même; bleu Mlle de \ion, ensemble de crêpe de Chine bleu madone, capeline de bangkok blanche Mlle de VielCastel, en mousseline bleu pervenche à fleurs et capeline de shangtung Mlle G. Thibaut, crêpe imprimé jaune et noir et capeline de paille noire Mlle Dadvisard. en tussor blanc garni de tussor bleu foncé et grande capeline de bangkok blanc Mlle d'Auray de Saint-Pois, en mousseline fleurie ronge et bleu et capeline de paille naturelle Mme G. Kohn, en mousseline rose et noire, chapeau noir.

Mlle de Viviers, crêpe imprimé bleu et grège, capeline paille naturelle, mousseline fleurie rose et bleu, capeline de paille naturelle comtesse R. de Percin, en crêpe Georgette blanc et capeline de paille marron ¡ comte H. de lîrye et comtesse Hubert de Brye, ensemble de crêpe de Chine bleu vif et honnichon pareil M. P. Geoffi'oy-Chàteau. marquis de Bonneval et marquise de Bonncvalj en crêpe imprimé et paille blé Mme G. de Franquevllle, ensemble de Georgette rouge ponceaù, chapeau rouge comtesse J. d'Ayguesvives. en foulard imprimé bleu à fleurs rouges et capeline de paille bleue ¡ comtesse de Viaris, en tussor bleu et capeline de manille bleue M. Gabriel du Tillet, Mlle de VilleneuveBargemon, en crêpe imprimé marron et beige, cloche de manille naturelle baron Jean de Soucy, Mlle M. Sée, en crêpe de Chine imprimé beige et rouge, forme de paillé blé comte de Launay, etc.

LA SAISOKi

OU TOUQUET

A YH ermitage Mrs J. G. Graham, Mr et Mrs L. Macintosh, Mr G. Gremer, Mr et Mrs Joël Alexander, Mr et Mrs Lorenzo del Riccio, marquis et marquise de Casa-Riera, etc. DE VICHY

S. A-. R. le prince Sixte de Bourbon-Parme vient d'ar-j river à Vichy pour y faire sa cure annuelle. Le prince est descendu, comme tous les ans, au Pavillon Sévigné. Si le Concours Hippique, dont les épreuves brillamment disputées en présence d'une assistance nombreuse, a mar- j qué le début des grandes manifestations sportives, au j Casino commenceront dans le courant de la semaine pro- chaine les grandes manifestations artistiques avec le « Cycle des quatre Faust » La Damnation de Faust. de Berlioz, suivie de la première audition du Faust de Schumann, qui groupera 150 exécutants sous la direction de M. Paul Paray, grand prix de Rome le Faust de Ch. Gounod, et enfin la création du Méphistophélès d'Arrigo Boïto.

Au Casino des Fleurs, un répertoire varié d;opéretle| ne cesse de conquérir l'auditoire, tandis que la comédie moderne jouit de la même ferveur, avec Le Procès de Mary Dugan. Le Grand Foyage, La Gamine, etc.. Les dîners de gala et bals du Carlton sont, chaque samedi, d'élégantes réunions mondaines.

La saison de Vichy se poursuit et ses hôtes, de plus en plus nombreux, apprécient chaque jour davantage ses précieuses ressources thérapeutiques et la variété de ses distractions.

Parmi les personnalités récemment arrivées, citons S. A. R. Mgr le prince Sixte de Bourbon-Parme, M. et Mme Larsen, M. et Mme Goîdschmidt, M. et Mme Astigarraga, la vicomtesse de Vaux. Mmes Areizaga, Mme Clotilde Cari, Mme Ida Capitani, Mme Rumpler de Loewenhalt, M. et Mme J. Can da Costa, comtesse de Montbel, M. Norbert de Ruyter, baron R. de Soultrait, comte Xoël de Vaux, M. et Mme F. Martell, comte de Lesterps, M. et Mme Harry Lotery, Mme et M. Brun, M. et Mme Assad Makar bey, comte Cassaéguia, miss Nina Rhoades, M. et Mme J.-G. Mac-Carthy, Mr et Mrs Guggenheim, Mr et Mrs Winship, Mme et M. J. Canal, etc.

DE CANNES

Le Palm Beach poursuit avec un égal succès ses dîners j «de gala sur les terrasses du Restaurant. Le dernier se déroula devant une mer splendide, baignée par la lune. Les célèbres danseurs Ernest et Yvonne, du Winter Garden de Berlin, les gracieuses danseuses Whior et Dolly, ainsi que l'exquis bataillon des douze Hildegarde Girls ont été chaleureusement applaudis par l'assistance où l'on remarquait

Prince Toussonne, sénateur El. Bassel, M. Battini, Mme et Mlle Desmaret, Mme Duvernois, Mme Boulax, M. et Mme Leland de Langley. M. et Mme Mathias. .1 Mme Nohowel Dressler, M. et Mme Vavon, M. et Mme Morin, lady Coats, Mme Laffage, etc.

Les initiatives se multiplient pour rendre plus agréable aux hôtes de Cannes le séjour d'été. Le Grand Hôtel a aménagé d'aimable façon son Tea-Room de la Malmaison dans son jardin en bordure de la Croisette et en vis-à-vis sa. plage privée. Ainsi, les estivants sont assurés de trouver dans l'un et l'autre de ces coins charmants la quiétude recherchée, une ambiance toujours élégante ou un terrain propice aux jeux de la mer et de la plage. A l'heure du cocktail, du déjeuner, du thé ou du dîner, La Malraaison réunit les personnalités les plus marquantes de la Côte d'Azur.

DE CHAMONIX

L'animation grandit tous les jours à Chamonix, et après l'ouverture du Casino, nous avons noté l'arrivée des excellents orchestres symphoniques qui. aux terrasses des brasseries de la Ville, ajoutent cette note de gaieté indispen-Isable.

De plus en plus on se baigne au lac du Bois du Bouchet. Très prochainement, M. Friborg, l'athlète si réputé, redonnera à ce coin charmant de Chamonix son élégance et sa belle tenue de l'an dernier.

L'Alpinisme. Le Mont-Blanc a été fait deux fois la semaine dernière, par M. Paul Flachard, accompagné de Camille Tournier, et par M. Blums, accompagné de Luc Couttet.

Quatre alpinistes genevois de haute valeur viennent d'effectuer, dans des conditions remarquables, la deuxième ascension de l'Aiguille du Plan par le glacier suspendu de la face Nord.

De grosses modifications du glacier firent qu'ils ne purent suivre exactement l'itinéraire Armand Charlet-Dilleman, de 192g. La vire de glace qui avait permis à Armand Charlet de prendre pied sur le Glacier suspendu n'existait plus. Les alpinistes utilisèrent un réseau de profondes crevasses et, finalement, une véritable cheminée de glace, nécessitant plusieurs courtes échelles, leur permit de prendre pied sur le glacier.

Dix centimètres de neige instable recouvraient de la glace vive, si bien que les alpinistes durent tailler constamment. Ils parvinrent ainsi au Col des Deux Aigles, puis à 5 heures du soir arrivèrent au sommet de l'Aiguille du Crocodile et une heure et demie après au sommet de l'Aiguille du Plan. Du Plan de l'Aiguille, la montée avait pris seize heures d'efforts continus.

D'autre part, M. Beyle, président de la section du Haut-Jura du Club Alpin Français, est actuellement à Chamonix, où, avec MMS Guiilon et Govin. il a effectué, en compagnie du guide Alfred Couttet, de nombreuses

k ascensions.

REVUE DE LA PRESSE

A l'assaut de la civilisation

II v- aura un an hientbt, notre directèur, lvl.

II y aura un an bientôt, notre directeur, M.

François Coty, amenait, par ses révélations, le gouvernement à arrêter une centaine de chefs bolcheviks et ruinait ainsi les espoirs mis par Moscou dans la journée d'agitation au 1er août. Ce fut le coup 'de ïilet de Villeneuve-SaintGeorges. dont on sait les suites dérisoires dès août dernier, 83 inculpés étaient remis en liberté provisoire « sous l'amusant prétexte que l'on n'avait pas, dans les prisons françaises, de locaux convenables pour les loger », les dix-huit autres meneurs principaux étaient relàjehés à Pàques.

Cet essai manqué de répression a-l-il du j moins porté ses fruits ? Moscou a-t-il renoncé à 'faire de notre territoire son terrain de manœuvre et de nos ouvriers ses sujets d'expérience révolutionnaire ?

L'A MI DU PEUPLE du matin, par une claire i et vigoureuse étude démontre que rien n'a ] changé

Onze mois après le geste sauveur de juillet 1929, ;nous voici donc revenus au statu auo ante. Les j meneurs communistes sont libres et en pleine activile. Ceux qui s'étaient fixés à l'étranger ou en des domiciles discrets rentrent ouvertement et se remettent à la besogne. Les mises en liberté succesI sives sont célébrées, dans les réunions du parti, I connue des capitulations du pouvoir arrachées par lia force, alors qu'elles sont simplement l'effet de l'inconcevable faiblesse du gouvernement. Le pouvoir de nuire ayant été rendu à ceux qui n'ont d'autre dessein que de causer tout le mal possible, il n'y a pas lieu d'être surpris si la situation redevient peu à peu aussi grave qu'elle l'était il y a un an, avant la journée insurrectionnelle préparée pour le 1" août.

Les Parisiens ne s'en rendent pas un compte exact, parce que tous les efforts du gouvernement ont porté jusqu'ici sûr le maintien de l'ordre dans la capitale. La police qui l'assure a été considérablement renforcée, jusqu'à former un véritable corps d'armée. A l'occasion du 1" mai ou des manifestations communistes annoncées, des forces supplémentaires, appelées de province, viennent encore en augmenter l'effectif. Un service d'ordre massif, qui décourage toutes les tentatives, peut ainsi être organisé. Mais cette preuve de force, donnée place de l'Opéra et sur les boulevards, fait illusion sur la situation générale.

Celle-ci est aussi grave qu'elle peut l'être. Nous étudierons, dans un prochain article, ce j que fui pour le communisme la journée du 1" mai j dernier éclipse presque totale à Paris, en présence des forces écrasantes que la police mettait sur pied, mais succès éclatant presque partout en province, les cortèges communistes ont promené I librement Ja faucille et le marteau et sont restés 'finalement maîtres de la rue. La police et la garde jmobije, débordées par le nombre, comme les comimr.iistcs l'étaient à Paris, n'ont littéralement pas | existé.

Circonstance aggravante aucune réaction ne j s'est produite dans l'opinion, égarée et trahie une fois de plus par la presse dite « d'information ». Celle-ci, très prolixe sur le calme de Paris, a étendu un pudique manteau sur tout ce qui s'est passé au delà des fortifications. En sorte que les j habitants des localités qui avaient été le plus troublées le 1" mai ont pu croire le lendemain en ouvrant leur journal que l'ordre n'avait pas cessé de régner en France et que les incidents dont ils avaient été Ics témoins étaient purement locaux. i C'est ainsi qu'un grand pays peut être, au siècle de la télégraphie sans fil et de l'information insj lantanée, tenu dans l'ignorance du péril qui le

j menace.

Témoin, les grèves du Boucau près de Bayonne dont la presse s'émeut, dont elle montre qu'elles se déroulent « sous la direction effec-,tive de chefs révolutionnaires connus ». L'Ami du Peuple ne pense pas que les événements du Boucau aient une importance particulière ils ne sont qu'un épisode de l'assaut révolutionInaire mais notre confrère se plaît à voir en eux un cas concret de l'obéissance des communistes français aux consignes de Moscou Ces consignes datent du 17 septembre 1929 et nous les avons étudiées en détail dans le numéro de Y Ami du Peuple du 3 octobre suivant. C'est le bras droit de Staline. Losovsky, secrétaire de l'Internationale Syndicale Rouge, qui les apporta de Moscou et vint les donner publiquement dans le congrès que la C.G.T.U. tint à Paris. Elles rallièrent la presque unanimité des voix Q43 syndicats, représentant plus de quatre cent mille ouvriers inscrits.

La presse dite « d'information » n'en parla pas [à cette époque, et ne s'étonna même pas que Losovsky oit pu entrer librement en France pour v prêcher la guerre civile et repartir sans être inquiété. Il est un peu tard aujourd'hui pour s'étonner de voir germer et lever le mauvais grain qui fut semé sans obstacle.

Que venait dire Losovsky, de la part de Staline, aux ouvriers français ? Que l'avenir de la Révolution réside « désormais dans une mainmise étroite du communisme sur le syndicalisme qui offre, seul des occasions d'agitation et de conflits violents dont peut sortir le renversement du régime capitaliste. Que l'ordre de Moscou était, en conséquence, d'organiser systématiquement des grèves, de les déclencher par surprise, des les passionner en recourant immédiatement à la violence contre le patronat et ]a force publique. Qu'il fallait s'attacher à déborder « le cadre étroit des conflits écoI nomiques en transformant la grève en lutte politique. » Qu'il fallait, enfin, rechercher toutes les occasions de farterniser avec la troupe pour ébranler sa fidélité.

La caractéristique de la période actuelle est que chaque lutte économique, même quand les ouvriers posent des revendications minimes, est dirigée I contra le capitalisme tout entier. Il n'y a plus acituelloiucnt de luttes purement économiques. Le problème de la conquête du pouvoir, de îa lutte pour la dictature du prolétariat, se pose avec force à travers les batailles économiques de plus en plus larges. La perspective de la grève générale, de l'insurrection armée en vue de la conquête du pouvoir s'ouvre devant le prolétariat.

Il faut actuellement, dans une grève, porter à l'adversaire des coups rapides et durs. La résistance du patronat doit être brisée avant que la garde mobile ait le temps d'arriver sur les lieux. Le parti communiste, en tant que seul parti révolutionnaire du prolétariat, doit prendre la direction de ces luttes. La direction syndicale ne peut suffire. C'est seulement en réalisant la direction par le parti communiste qu'on peut assurer la transformation des luttes économiques en luttes politiques, ce qui est une nécessité urgente du mouvement. La nécessité existe pour le congrès de proclamer la liaison étroite entre les luttes économiques et politiques et de reconnaître la direction politique du parti communiste dans les combats économiques.

C'est ainsi que les travailleurs, en paraissant lutter pour des revendications immédiates, provoqueront le renversement violent du régime capitaliste.

Nous signalâmes à cette époque ce qu'avait de redoutable le plan d'action tracé par l'envoyé moscovite au. congrès de la C.G.T.U.

Trente-cinq mille membres des cellules du parti, systématiquement épurés et triés sur le volet, chargés de donner l'impulsion révolutionnaire. Quatre cent mille membres de la C.G.T.U., organisés dans leurs syndicats,, obéissant à cette impulsion et organisant systématiquement des grèves. La masse des ouvriers d'usine entraînée dans ces grèves sous prétexte de revendications immédiates, mais en réalité « en vue du renversement violent du régime capitaliste ». Des coups « rapides et durs » portés au patronat <£ avant que la garde mobile ait le temps d'arriver sur les lieux ». La fraternisation avec la troupe organisée en vue de « l'insurrection armée pour la conquête du pouvoir ».1 Jamais programme, de guerre civile ne fut plus i; nettement conçu, plus insolemment exposé. Le

complot, le véritable complot était là il n'y avait qu'à étendre la main pour le saisir.

M. le juge Peyrc en était bien loin Il venait de remettre en liberté 83 des agents de liaison de la C.G.T.U. qui étaient au premier rang des congressistes, applaudissant les périodes enflammées de Losovsky. Et il n'attendait que d'avoir fait prendre le large aux 18 dirigeants qu'il détenait encore pour entrer dans une de ces bienheureuses somnolences qui l'apparentent aux marmottes de nos

montagnes.

Aujourd'hui le temps a passé les délégués au congrès de Paris de la C.G.T.U. ont fait circuler dans leurs syndicats les consignes reçues de Moscou l'exécution en a été minutieusement préparée. Et voici que le mouvement gréviste prend une ampleur nouvelle et revêt une forme agressive encore inconnue sabotage des instruments de production, violences contre les personnes, blocus organisé de îoule une région, appel à l'indiscipline des troupes. La consigne de Losovsky est ofcéie « Porter dès le début des coups rapides et durs. » C'est en quoi il est profitable de l'étudier in vivo et l'Ami du Peuple le fera ce matin même. Les représailles en Rhénanie Les douloureuses nouvelles sur les représailles exercées en Rhénanie permettent une fois de plus, de faire le point sur la bonne foi allemande. et sur l'honneur qui, M. Briand régnant, est dévolu à la France de voir, impuissaute, violer les engagements pris et nos amis de Rhénanie pillés, incendiés, chassés. Le suicide du docteur Roth et de sa femme qui sont allés chercher dans la mort une protection que notre gouvernement n'a pas su leur accorder, nous le ressentons comme une honte.

Ces représailles se font-ellcs avec la complaisance et par l'inertie de la police ? L'anonyme envoyé, spécial du TEMPS nous peint une police active et efficace

En certains endroits téléphonait-on on mettait le feu, en d'autres, on menaçait de mort les personnes; partout, on saccageait les marchandises et les biens. Le chef de la police envoya. :;ur les lieux qu'il jugeait les plus menacés, des « schupos »̃ en camions et à pied. Mais le mal était fait. Autant qu'elle le put, la police prit sous sa protection les personnes qui se trouvaient menacées en même temps, elle arrêta de nombreux énergumènes qui se livraient à des violences ou sortaient les marchandises des boutiques et les jetaient dans la rue.

Toutefois, le désordre se prolongeant et se multipliant sur des points de plus en plus nombreux, il fallut appeler en renfort la police de Darmstadt et celle de Freidberg.

Entre temps, la répression de l'émeute se poursuivait avec vigueur. Enfin, les renforts arrivérent et on fut maître du terrain.

A vrai dire, aucun envoyé spécial n'a les yeux de celui du Temps. Ainsi, M. Guy Mounereau, dont nous connaissons l'habileté professionnelle et qui précisément fait le tableau le plus vivant, le plus minutieux des troubles, télégraphie à l'ECHO DE PARIS

Et que faisaient les schupos, demanderez-vous ? .? Rien, exactement rien.

Ils arrivaient après la bataille avec une régularité parfaite. Ils jouaient à cache-cache avec les porteurs de bannières et de matraques. Quand ceux-ci allaient à droite, la police allait à gauche. Et si vous pensez que la police a été impuissante parce que ce drame se déroulait la nuit, je vais vous citer le détail suivant.

Ce matin, en plein jour, à onze heures, au moment où j'écris ces lignes, à moins de cinquante mètres de la caserne des schupos de la Schillerstrasse, trois ou quatre cents jeunes bandits sont massés devant le nouveau palai des téléphones. La voie principale de Mayence, la Grosse Bleiche, est en leur pouvoir. Ils crient, ils chantent, ils démolissent. Quand le travail est fait, tes schupos arrivent en camion. On s'écarte pour les laisser passer. Ils vont constater les dégâts et ils repartent. Et les autres recommencent leur sinistre besogne contre nos amis.

Voilà où nous ont conduits notre faiblesse et le désir de « n'avoir pas d'histoires ». Les histoires que nous avons voulu éviter, nous les avons au centuple. Et les Allemands nous méprisent. Au point qu'il n'est pas prudent, pour un français, de se promener actuellement à Mayence. Autre témoignage l'envoyé spécial des DERNIERES NOUVELLES DE SI'RASBOURG fait cette remarque décisive que « depuis le 1" juillet le parquet de Kaiserslautern n'a fait encore arrêter aucun des « justiciers ».

La situation est aujourd'hui telle dans le Palatinat que la justice ne peut plus être rendue librement. C'est là un état de choses qui, bien entendu, ne saurait durer. Il fauqrait savoir si la rue appartient aux affiliés de Hitler, pour qui l'ancienne police et la nouvelle schupo semblent avoir de singulières sympathies.

En tout cas, il est infiniment curieux que le parquet de Kaiserslautern n'ait encore fait arrêter personne, depuis les événements du 1" juillet. Pis que cela, de hauts fonctionnaires en retraite ou en activité publient dans les journaux leurs souvenirs de la période d'occupation française. Le public lit les élucubrations antifraneaises du docteur von Schlingensberg. ancien président du gouvernement, et estime après coup qu'il faut mettre le feu aux habitations des autonomistes. Quant à la schupo, comment voulez-vous qu'elle intervienne ? Elle a été reçue partout au milieu des acclamations et des fleurs. On l'a fait défiler sous les arcs de triomphe. La centurie qui était destinée à Kaiserslautern est arrivée naturellement après les incidents. Mais quelle entrée magnifique La musique de la schupo de Munich était venue exprès de la capitale bavaroise pour relever le caractère triomphal de cette entrée. I^es gens ne voient pas des policiers dans la schupo. Pour tous, ce sont des soldats.

Tout cela nous fait prenser qu'il y a une complicité de la part des pouvoirs allemands et le fait est grave pour M. Briand personnellement. M. Martm-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) marque, à l'adresse de l'hôte du Quai d'Orsay, un devoir

Le public français, trompé depuis trop longtemps, n'a pas été mis à même de voir vers quels périls on le conduisait. M. Briand lui apportait une politique de facilité, ornée de belles paroles. Il y a cru avec d'autant plus de plaisir qu'en le dispensant de tout effort elle flattait ce sentiment généreux qui a toujours entraîné notre pays à offrir ses idées aux autres, et dans lequel il' entre, à doses inégales, un profond instinct de sociabilité aimable et un noble orgueil de prosélytisme passionné. Mais, si un Briand a pu se trouver pour tromper délibérément et pour exploiter odieusement cette riche nature nationale, si les Français ainsi dupés ont pu être amenés à compromettre leurs intérêts les plus importants, il est impossible de croire qu'ils apporteront autant d'insouciance au spectacle de leur honneur gaspillé, et c'est leur honneur que mettent en jeu les douloureux incidents rhénans. Ceux des Rhénans qui, à Mayence ou à Wicsbaden, curent le courage de manifester leur confiance en la France et de nous aider de leur sympathie agissante ont droit à notre protection. On a dit qu'avant le départ les autorités allemandes avaient donné l'assurance qu'aucune représaille ne serait exercée. Les abominables événements de ces jours derniers montrent que ce chiffon de parole avait la même valeur que les chiffons de papier. Encore qu'il soit bien tard pour demander sur ce point douloureux des garanties efficaces, il serait décent que le gouvernement français traduisît par une protestation officielle l'indignation des Français restés fidèles aux traditions de l'honneur et qu'il mit tout en œuvre pour aider efficacement ceux des Rhénans qui souffrent aujourd'hui de nous avoir aimés.

M. Briand porte d'assez lourdes responsabilités dans notre inquiétude présente pour ne point accepter, par surcroît, celle d'une insulte faite à la France.

La politique parlementaire

Dans la semaine qui a vu l'évacuation de la Rhénanie, l'abandon de Mayence, toute la préoccupation du Parlement aura été dans un débat sur la laïcité. Et toute la presse de gauche de s'agiter on y trouverait malaisément une colonne sur la situation extérieure Il n'est question que de scrutins, de bataille, de majorité. Ainsi la REPUBLIQUE publie sous ce titre « Victoire a

L'école a triomphé.

Seule ombre au tableau l'intervention maladroite de M. Brackc. L'orateur socialiste a cru devoir attaquer la politique intérieure et coloniale de Ferry comme si, en honorant le fondateur de l'école laïque, nous entendions prendre parti dans les luttes contre Clemenceau.

Mais, grâce à l'effort magnifique d'Herriot, grâce à l'habile ténacité de François Albert, le nuage s'est dissipé.

Aussitôt après la défaite du gouvernement, la Chambre a décidé de « commémorer le cinquantenaire des lois qui ont créé l'enseignement gratutit, laïque et obligatoire ».

Ainsi l'école sera à l'honneur, après avoir été à la peine.

Et Y ERE NOUVELLE fait des rêves de retour au pouvoir

Le scrutin consacrant la gratuité, la laïcité et le caractère obligatoire de l'enseignement primaire été enlevé par 450 voix contre 135.

Si l'on retranche, du premier de ces chiffres, la totalité des voix socialistes et la totalité des voix communistes, il reste un bloc de 335 voix, qui s'est prononcé de façon formelle pour l'intangibilité d'une conquête particulièrement importante de la République.

Une majorité de conciliation républicaine existe donc. Elle s'est formée sur l'un des points principaux du programme que nous avons défini dans ce journal. Il est bon de le savoir et de le noter. Les 335 voix du scrutin du 4 juillet affirment la possibilité de réunir au sein du Parlement une majorité homogène indépendante des éléments d'extrénte-droite et d'extrême-gauebe.

Telles sont les hautes pensées qui agitent les cervelles. Mais notons un reproche du Temps il est à l'adresse de ceux des modérés qui n'ont pas voté l'amendement Thomson

La majorité devrait apprendre la vertu de la discipline. L'amendement Thomson, qui était plus libéral que le texte de la commission, et qui se présentait sous l'égide d'un ferme républicain, eût été adopté sans la défaillance de quelques républicains modérés, lis n'ont pas fait triompher leurs idées. Ils auraient, s'ils avaient pu y parvenir, créé une situation politique difficile. Ils ont aventuré sans succès leurs principes dans une échauffourée et risquaient de compromettre le gouvernement dans une embuscade. Ce n'est ni très élevé dans l'absolu, ni très adroit dans le relatif. La politique, vue sous cet angle et pratiquée dans ces conditions, est l'art de se faire battre.

Ah non. il n'est pas besoin et surtout il n'est pas temps de prêcher l'opportunisme Le fléchissement des nationaux devant leurs principes n'est pas pour peu dans la désastreuse diplomatie qui triomphe aujourd'hui. Maurice Noël.

La Grande Semaine

des Nations américaines

Cette grande semaine américaine est maintenant révolue. P^lle a été brillante, riche en manifesta..tio.ns diverses,. On n'y, ..a..pas oublié les grands morts, et l'on a eu, raison, car les fortes aiïrrriés ont leurs ràclhes"ldàhs"]e 'souvenir' et ne prennent vraiment conscience d'elles-mêmes que sur les tombes.

Nous espérons que cette visile. à la fois solennelle et charmante de l'Amérique à la France, laissera, chez l'une comme chez l'autre, de durables souvenirs. Si nous voyons, l'an prochain, revenir nos amis d'Amérique, ce sera le signe certain que l'accueil de Paris a été ce qu'ils souhaitaient. Le comité France-Amérique, qui a le mérite d'avoir ordonné cette réception, pense déjà sans doute à répéter annuellement ces heureuses manifestations, et l'on ne saurait trop l'y encourager. Il est désirable que la grande semaine américaine devienne annuelle. Outre le plaisir que nous y éprouverons d'accueillir des amis lointains, il n'est pas indifférent à la vie parisienne que l'on cherche le moyen de prolonger la brillante saison du mois de juin au delà du délai rituel. C'est une chose très remarquable que les femmes les plus élégantes et les plus représentatives de la haute société se soient rencontrées à toutes les réceptions si bien organisées pour entourer nos hôtes étrangers. C'est donc qu'il leur a agréé de retarder leur départ, et, quand une certaine catégorie mondaine demeure à Paris, elle y retient à son tour tout un monde qui évolue autour d'elle. C'est autant de gagné pour la vie parisienne, pour l'élégance parisienne, pour le commerce parisien. En émettant le vœu que la grande semaine américaine devienne une aimable institution, on voit que nous pensons égoïslement à nous autant qu'au plaisir de nos hôtes.

r +

Entre autres foies privées auxquelles ils ont été conviés, n'omettons pas une aimable réception de comédiens amateurs qui fut donnée en leur honneur.

Au programme, figuraient Ylmpromptu de M oui bard, pièce inédite du marquis de Ségonzac, interprétée par MM. Héron de Villefosse, Louis Fère, Victor Fère, Féline, Grant, Mme Pierre Droz et Mlle de Gnerne; et un acte de Courteline, joué par M. Delinas et la baronne du Luart.

En même temps que ces fêtes se déroulaient à Paris, les comités d'outre-AJlantique ont multiplié les témoignages de sympathie et les vœux à l'adresse du comité central de Paris.

Le télégramme suivant a été adressé de NewYork à M. Gabriel Hanotaux, président r « France-America Society of New-York adresse au Comité France-Amérique de Paris ses très cordiales et très vives félicitations, à l'occasion des fêtes qui commencent le 30 juin, pour célébrer le vingtième anniversaire de la fondation du comité. Elle lui exprime sa reconnaissance et sa gratitude pour les immenses services rendus constamment pendant cette période à la cause sacrée de l'amitié franco-américaine et ses meilleurs vœux pour l'extension toujours plus grande de l'influence qu'exerce sa bienfaisante activité.

» GUTHRIE,

Président i.

De Toronto (Canada) est arrivé cet autre télégramme ̃

« Comité France-Canada de Toronto, assuré que France-Amérique continuera ses beaux efforts pour augmenter l'influence et le prestige de la France partout dans les Amériques, envoie ses salutations cordiales et ses meilleurs vœux pour une tète mémorablement heureuse.

» Percivai, Browx,

Président du Comité ».

Le renflouement du « Mistral »

Le Mistral, renfloué avant-hier, a été conduit la nuit suivante à Toulon et entré dans une forme de radoub et mis à sec dans la journée. Ce n'est qu'après cette opération que l'on pourra déterminer exactement la nature des avaries, qui paraissent peu importantes.

M. J.-L. Dumesnil, ministre de la marine, a télégraphié l'expression de ses remerciements à l'amiral Durand-Viel, ainsi qu'aux états-majors et équipages qui ont participé aux opération? de déséchouemcnt du Mistral,


LES SCIENCES. LES LETTRES ET LES ARTS

Ail CONSERVATOIRE EN 1830

Ce qui restait des anciens « Menus-Plaisirs du Roi », les bâtiments compris entre le fauhourg Poissonnière, les rues Bergère et Sainte-Cécile, était encore debout, à peu près intact, lorsque nous nous présentâmes au Conservatoire, à la rentrée des classes de 1871, avec Albert Carré, Julie Bartet, Jeanne Samary, Réjnne. et quelques autres, car nous étions à peine une vingtaine de candidatsélèves.

Le maître paternel Ambroise Thomas venait de succéder à Auber, mort tristement pendant le s'ège de Paris, dans son hôtel de la rue Saint-Georoes. Aubor avait pris la direction de l'école des moins de l'illustre Cherubini qui, depuis huit ans en 18^0, présidait aux destinées du Conservatoire. Florentin naturalise, travailleur infatigable, Cherubini était à sa table dès sept heures du matin. Le soir, il se couchait le dernier, après avoir inspecté lui-même le pensionnat et ses dépendances. L'auteur de la Messe du Sacre et du magistral Requiem, était en- touré d'artistes admirables qui venaient, sous l'im- pulsion de Habeneek, d'inaugurer la splendide Société des Concerts. Le personnel enseignant 'tvait à sa tête Lesueur, Berthon, Halévy, Le Couppey, Panserou pour la musique pour le chant: Nourrit pour le piano, Zhnmcrmann, Adam pou*" les instruments à cordes, Habeneck, Kreutzer, Norblin, le fameux violoncelliste pour les instruments il vent, Tulou, Vogt, Lefèvre, Gebauer, Daupra: et pour le théâtre le tragédien Lafon, le comédien Mirhelot, plus un jeune adjoint, Samson. Un cours de langue française et de lecture à haute voix était confié à Gros père et fils.

Cette année 1830, dont on fête à préseut le centenaire, vit, malgré les événements politiques (la prise d'Alger, les «Trois Glorieuses», au cours desquelles Berlioz, en loge, entendait le canon ébranler les murs de l'Institut, tandis qu'il achevait sa cantate Sardanapale, et qui devait obtenir le grand prix); cette année 1830, disons-nous, vit défiler les « concours habituels, dont on s'occupe tant aujourd'hui, sous In présidence do Cherubini, veillant à tout, subvenant h tous les «besoins musicaux do la cour et de la ville, Certes, ce favori d'Euterpe, dont la verdeur devait &e manifester encore brillamment à quatre-vingt-deux ans, avait de «petits côtés»..11 était tatillon, implacable sur le chapitre des « recommandations s, des moeurs, et^ H était, disons-le, détesté, et Beilioz, dans ses Mémoires, le tourne fort en ridicule a propos de sa sévérité puritains. Certes, il exagérait quelque peu. N'avait'il pas signale son avènement par des rigueurs dont nos jeunes amis do 1930 feraient des gorges chaudes il avait, par exemple, ordonné, afin de rendre impossibles les rencontres des deux sexeg hors de la surveillance des professeurs que les hommes entreraient par la porte du fau* bourg Poissonnière et les femmes, à l'opposite, par la porte de la rue Bergère! Berlioz, feignant d'ignorer le décret moral promulgué, voulut entrer, malgré la défense, par la rue Bergère pour gapner la bibliothèque. Ce fut un beau tapage Le futur auteur de La Damnation de Famt, ayant bous mie le préposé à la porte des jeunes filles, avant de s'aller plonger dans la partition d'Aloeste, de àîuck, vit Cherubini, au bout d'un quart d'heure, faire une entrée dramatique dans la mllo dp travail. Blanc de colère, invectivant contre Bt^lios, avec son accent italien, il poursuivit le délinquant en le menaçant de sa canne. Berliog dut fuir gaiement en criant «qu'il reviendrait». Ce on 'JUOl il disait vrai puisque douze après Berlioz, qui admirait hautement « Je patron », était agréé comme

-conservateur en gptte bibliothèque d'où il avait été

bwlesquement chassé,

Ces sortes d'anecdotes seraient puériles à conter si, do tout un ensemble de faits, ne se dégageait la caractéristique capitale du Conservatoire en 1830; à savoir l'habitude d'obéir, l'amour du travail «dans J'ombre», loin des réclames prématurées et dés bruyantes publicités. Le Conservatoire était alors « une école nationale militairement administrés où chacun devait rester à sa place. Les concours s'y passaient huis clos et les journaux ne rendaient point compte d'exercices scolaires comparables à ceux des autres lycées. Je n'8Î pu retrouver que dans le s Constant Pierre les traces de l'épreuve do tragédie-comédie oit les élèves des deux sexes paraissaient ensemble, vu le petit nombre do concurrents, et pas une seule des fpuil* les du temps ne cite le nom des deux lauréats un nommé Prot, premier prix-homme une nommée Petitjean, second prix-femme les deux uniques récompensés. Que devinrent ces deux triomphateurs d'un jour ? Nul ne l'a jamais su. La sagesse des nations nous apprend que « le véritable talent finit toujours par s imposer et, confiant en cette maxime, le public des Trois Glorieuses» ne se passionnait pas. pour les essais d'apprentis comédien?.

Le fait le plus «aillant de cette date scolaire de 1830 consiste en certain « arrêté ministériel (dernier acte administratif du vicomte de La Rochefoucauld, intendant général de la maison du Roi) réglant l'organisation nouvelle de la élusse dite «de déclamations. Le nombre des élèves y était augmenté de dix élèves-femmes, dix élèveshommes. Un comité d'enseignement était créé pour les examens et modifiait les conditions d'admissibilité, grâce à ce questionnaire que l'on eut tort de supprimer ultérieurement la formule on était synthétique et parfaite t

Af aspirant (on aspirante), âgé de Sait-il le français ai le parle-t-il correctement ? 7 Sait-il V orthographe ? \J

A-t*U des défauts de prononciation ?,

A4M vn% °ow nette et sonore 7

Ces défauts peuvent-Us se corriger ? 7

0 Vmpirant a un acçent provincial invincible-, ou qitçtque, disgrâce corporelle, le professeur ne poussera pas plus l°i'i l'examen.)

Une pareille formule n'était-eUe pas suffisante pour éviter la réception de trop do gnomes chara* biatisants,, et ne devrait=on pas, au moins, rétablir l'indispensable classe préparatoire ?

Il va sans dire que les zélés successeurs des maitres de jadis font de leur mieux, sans pouvoir toujours réagir contre les « contingences actuelles Nous ne sommes plus au temps de Cherubini, et le grand musicien dont Ingres nous a légué le beau portrait ne pourrait guère, de nos jours, faire plus que ne fait notre directeur rue de Madrid, le sage et dévoué M. Rabaud.

Nous ne. sommes, non plus, à l'époque de la Bêvolution, où le citoyen Sarette, premier directeur du Premier Conservatoire, faisait imprimer sur papier à chandelle un placard in-4", presque au lendemain de la fondation de son école « Au secours au secours Citoyens, on attaque le Conservatoire 0 vous tous qui vous destinez à faire notre gloire, formez vos bataillons Hatezvous, le danger passe. Déjà la sanglante épigramme, la mordante raillerie et l'insolent mépris se déchaînent avec fureur contre ce monument sorti de mon cerveau comme Minerve sortit de celui de Jupiter. N'en doutez pas, amis, si je succombe (car le Conservatoire ou moi, c'est la même chose), c'en est fait de votre réputation future, votre nom mourra dans l'oubli, et la France ne se relèvera jamais de ma perte »

On entendait volontiers la plaisanterie dans l'euphonique atmosphère des mois républicains 1

Jules Truffi«*,

L'AME D'UN HÉROS

Si je dis « héros » d'ailleurs en pesant mes i mots, on voudra bien me faire l'honneur de le croire ce n'est pas seulement parce que celui que vise cet article a fait, comme tant de bons Français, magnifiquement son devoir pendant la guerre, c'est aussi, c'est surtout en raison de l'indomptable énergie avec laquelle, prenant héroïquement son parti de la cruelle déchéance physique qui résultait pour lui de sa terrible blessure, il a réagi, avec une supériorité intellectuelle hors de pair, en vue d'adapter, dans la plus large mesure possible, l'organisation nouvelle de sa vie à la pénible condition où il s'est trouvé réduit. Héros donc par l'intelligence et la grandeur d'âme non moins que par la vaillance.

Reçu à l'Ecole polytechnique en juillet 1914, René Roy, après un stage rapide d'instruction à Fontainebleau, fut envoyé au front, comme souslieutenant, dans une batterie d'artillerie. Qu'il y fit vaillamment son devoir, il n'est pas besoin de le dire. Le 16 avril 1917, à l'attaque du Chemin des Dames, il fut atteint au visage par des éclats d'obus, et cette blessure entraîna rapidement pour lui la perte totale de la vue.

Après avoir reçu dans divers hôpitaux des soins qui furent, hélas inefficaces, et fait, en plusieurs maisons de rééducation, l'apprentissage des mod^s usuels dont peuvent disposer les aveugles pour se tirer d'affaire dans la vie courante, il fut admis, avec quelques-uns de ses camarades de promotion, comme lui inaptes a retourner pu front (éclopés; mutilés, amputés) à suivre les cours de l'Ecole polytechnique eu môme temps que les jeunes gens qui y avaient été directement admis en 1918. On ne pouvait certes refuser au brave garçon ce qui, pour lui, constituait un droit mais, en lui octroyant cette légitime satisfaction, an doutait assez généralement dans la maison qu'il pût recueil- lir grand bénéfice d'un enseignement scientifique reçu dans de telles conditions. On va voir a quel point cette prévision a été démentit' par les faits. Si l'on voulait bien me permettre d'évoquer ici un souvenir personnel, Je dirais que le jour de l'ouverture, en octobre 1018, do mon cours celui do géométrie Roy vint se présenter à moi pour me si je semis incommodé par le bruit d'une machine à. sténographier on Braille qui, pltie@p devant lut à l'amphithéâtre, lui permettrait de prendre quelques notes dans lu courant de la le- çon. On se doute de ma réponse. Je n'arrivais pas, toutefois, à discerner comment il pouvait suppléer à la vision des figures tracées au tableau, dont, pour certaines questions tout au moins, le secours me semblait indispensable. Je n'osai pas tout d'abord, dans lit erainto de lu décourager « prioii, lui poser de questions à cet égard. Lorsque, au bout dw quelque temps, j'eus acquis la certitude qu'il suivait mon cours avec fruit, je e risquai lui poser une question à ce sujet, Il mu répondit très simplement qu'en ayant recours à la rédaction de ce qui avait servi aux promotions précédentes, il se faisait minutieusement décrire d'avance

LA VIE FEMININE CONTEMPORAINE

TJxie jL.ra.la de la France

L'amitié est un 4on du ciel pour les pays comme, pour les individus. Mais les uns et les autres savent combien sont rares les amitiés intelligentes. Ce ne sont pas celles-là qui mènent le plus grand bruit, aussi demeurent-elles souvent et longtemps ignorées. Cette ignorance, lorsqu'elle a pour objet des témoignages d'attachement donnés a votre pays, est doublement regrettable parce qu'on lui doit de faire figure d'ingrats. C'est pourquoi je voudrais aujourd'hui rendre hommage à une amie étrangère dont l'affection pour la France s'est ma, nifostée ̃ se manifeste très discrètement et avec autant do délicatesse que d'intelligence, Connaissez-vous au Quartier Latin (93, boulevard Saint-MicheJ) le beau bâtiment neuf qui porte le nom de « Foyer international des étudiantes » ? "? Il se dresse, dans son élégante splendeur, depuis 1910, sur l'emplacement du plus modeste « Student Ifostel », ouvert en 1906 le premier ,Foyer spécia» lement réservé aux étudiantes que l'on ait vu à Paris.

Co vieux Student Hostel Je n'en évoque pus sans émotion le souvenir, car je l'ai connu peu. dant la. guerre, si hospitalier, si accueillant, si bienfaisant pour tant da jeunes filles petites al- liées en panne dans Paris, et petites Françaises de province qui s'acharnaient à leurs études et s'ingéniaient 4 coûter le moins cher possible à leurs familles.

Eh bien, ces deux maisons le Student Hastel, et aujourd'hui lo « Foyer de» étudiante* », sont lit création d'une Américaine établie depuis si longtemps en France qu'elle est presque devenue Française, Elle l'est au moins par sa compréhension do notre pays et par les témoignages qu'elle lui cn

a donnés.

Je ne connais Mme Whitney Hoff (c'est son nom) que par son portrait et par son œuvre, L'un explique l'autre. Si peu flatteuse que soit généralement la photographie, elle n'a pu cette fois tuer le charme d'un visage rayonnant d'intelligence et de bonté sous la lumière argentée d'une chevelure vaporeuse.

Cette balle maison du boulevard Saint-Michel, c'est Mme 'Whitney Hoff qui l'a imaginée, qui en a conçu le plan, arrêté les détails, surveillé la construction, et. qui en a fait les frais. Cent étudiantes y logent 25 Françaises, 25 Américaines et 50 jeunes fillos de tous les pays du monde. Ces privilégiées occupent des chambres charmantes et chacune d'un charme particulier, car il n'y on a pas deux semblables, Tout y a été combiné afin de réunir le plus grand confort dans l'espace le plus réduit, et aussi le plus d'agrément pour les yeux. Les murs et les cretonnes sont en parfaite harmonie, Mme Whitney Hoft", qui a tout choisi, a fait exécuter spécialement, d'après ses dessins, un meuble aussi joli que pratique, et qui est à la fois commode secrétaire et bibliothèque. Mais si la maison ne loge que cent jeunes fllles, le cercle, le Foyer, est ouvert à un nombre illimité d'étudiantes qui, moyennant une cotisation annuelle de 30 francs, jouissent d'une foule d'avantages. D'abord du restaurant, grande belle salle au rez-de-chaussée, où l'on peut servir 250 repas à la fois, et où l'on en sert plus de 1.000 chaque jour.

La bibliothèque, avec ses 6.000 volumes, les salons, la grande salle des fêtes ont lieu des séances de cinéma, dos conférences, des concerts, sont à la disposition des membres du cercle. Un grand nombre de ces jeunes filles (des Françaises surtout, moirs riches que les étrangères à bon change) habitent très loin, souvent à l'autre bout de Paris ou dans la banlieue, souvent aussi elles sont campées dans de petites chambres très peu confortables pour toutes celles-ci, le Foyer est un bienfait. Elles y peuvent travailler et s'y nourrir sans avoir besoin de regagner leur lointain ou leur triste logis. Elles peuvent y avoir une petite ar-

par un camarade les figures devant intervenir dans la leçon à laquelle il allait assister, et que, comme j'avais soin d'accompagner à son intention le dessin de ces figures au tableau de leur description orale, il n'avait aucune peine à les imaginer mentalement et à suivre les raisonnements qui s'y appliquaient.

La preuve qu'en produisant cette allégation il ne se laissait aller à aucune illusion a d'ailleurs été donnée par son examen final de géométrie. Comme il avait parfaitement répondu sur deux questions de cours qui lui avaient d'abord été posées, l'examinateur lui offrit d'essayer de résoudre un problème, et non point élémentaire, comme bien on peut penser après quelques rapides instants de méditation, il donna une excellente solution de ce problème, et ce tour de force car vraiment, de sa part, c'en était un lui valut la note maximum. Il fit, au reste, montre de la même distinction dans toutes les parties de l'enseignement, et, à l'émerveillement général, cet aveugle, pour qui l'on avait d'abord pensé que le séjour de PEcoie ne pourrait constituer qu'une sorte de délassement intellectuel, se trouva, à la sortie, avoir, par de brillants examens, conquis la première place. Admis dans le corps des ponts et chaussées, après s'être rendu compte, par une scrupuleuse enquête, que c'était en certains services qui relèvent de ce corps que ses méthodes spéciales de travail auraient le plus de chance de trouver à s'appli nier fructueusement, il jugea à propos, en même temps qu'il poursuivait ses études techniques, de conquérir le grade de docteur en droit. C'est, en effet, du côté des études de droit administratif et de science économique que comportent les grands travaux publics qu'il devait rencontrer et qu'il a effectivement trouvé le meilleur emploi de ses belles facultés,

Aujourd'hui, comme ingénieur des poats et chaussées, il est adjoint a l'inspecteur général qui dirige le contrôle des voies ferrées d'Intérêt local et fait preuve, «tant ces fonctions, d'une compétcnce, d'une facilité de travail, d'une sûreté de jugemont qu'on ne saurait jamais trop louer. Avec une non moindre distinction, il occupe en même temps, à l'Ecole des ponts et chaussées, une chaire d'économie politique,

Non content de s'être assimilé une aussi vaste 01 solide érudition, doué par ailleurs d'un esprit non moins original que profond, il a tenu à produire à son tour des travaux personnels, et nous lui devons déjà de très intéressantes contributions à l'application des sciences mathématiques a l'étude des faits économiques, notamment sous forme d'un important mémoire sur la demande dans ses rapport» awv lu répartition de« revenu? présenté au Congrès international des mathématiciens qui s'est tenu, en 1028, a Bologne, et inséré depuis lors dans fa revue Internntienale de statistique Metron, qui sg publie à Home,

Un esprit d'une si rare qualité, par la force des choses A souvent replié sur lui-même, devait fatu»

moiré personnelle, y prendre leurs bains, s'y reposer dans une belle salle disposée exprès garnie do divans, bien aérée, ensoIeiHée en hiver et frnt.che en été, Elles peuvent jouir dos tevrasses. Ces terrasses celle de l'étage supérieur, et plus haute encore celle du toit, sent un enchantement. Par. dessus Paris et ses poussières, la vue s'étynd jus- qu'aux forêts et aux plaines dp l'Ile-de-France. Le jour où je tes ai parcourus, ces jardins aériens étaient garnie dp tables à thé, do longs tmnmtlaii' tiques, peuplés do jeunes filles qui buvaient uvldément l'air pur et le soleil, qui lisaient, rêvaient. car pour d'aujourd'hui qu'elles soient, ce sont tout de même des jeunes tilles. La date des examens approchait, la date des vacances. Et pour quelquesunes l'heure allait sonner de se lancer dans la vie, Tous les rêves n'étaient peut-être pas teintes do rosé

partout, dans cotte charmante demeure, on sont la pensée, ]o goût, la prévoyance d'une femme. Un architecte de génie, mais homme, serait incapable, à lui tout seul, d'entrer dans ces délicates-

ses. H y a des petits détails doublement touchants

si l'on songe que la créatrice de ce Foyer est une des privilégiées qui n'ont jamais expérimenté les difficultés matérielles de 1s vip c'est son coeur qui les lut a révélées, Et je ne citerai que ce seul fait à chaque étage une charmante petite buanderie permet aux jeunes filles de laver et de repasser elles-mêmes leurs blouses et leurs menues lingeries, et d'économiser ainsi le blanchissage si coûteux.

Et comment ne pas mentionner l'Infirmerie avec la chambre d'isolement, le dispensaire, la petite cuisine où se préparant les plats de régime tout un petit domaine sur lequel règne une infirmière ? Q Les adhérentes du Cercle malades y sont soignées et on ne leur demanda qua le prix do leur noiir* riture.

En créant ce Foyer, Mme Whitney Hoir a, m'a« t-on dit, pend d'abord aux Françaises, On se rpp» pelle que pendant la guerre et immédiatement après, le nombre des étudiantes s'accrut avec une saisissante rapidité. C'était l'entrée îles jeunes filles dans les carrières jusqu'alors réservées aux hommes. Les maisons qui se sont ouvertes depuis pour elles n'existaient paa encore. Malgré toutes ce» pensions, au Foyer international les Françaises sont toujours en majorité comme membres du cercle. Et c'est fort heureux, car c'est une oeuvre d'amitié, et d'amitié française que notre amie américaine poursuit.

Voici des Jeunes filles venues du tous tes points du monde. Médecins, avocates, professeurs, éciivains, artistes, elles contribueront demain à former l'élite intellectuelle de leur pays. Elles sont à cetie belle et trop courte période de la vie où le sentiment l'emporte sur l'intérêt, où l'on est capable d'enthousiasme spontané. De ces jeunes filles, Mme Whitney Hoff a voulu d'abord faire des amies. Mais, entre ces amies d'origine, de nationalités, de milieux divers, il faut un lien ce lien sera la culture qu'elles sont venues chercher à Paris, notre culture.

La grande amie qui leur a préparé cette délicieuse maison souhaite que son idée soit comprise dans la société parisienne et qu'on l'aide à la réaliser. Ces jeunes filles, après avoir passé plusieurs années à Paris, retournent dans leurs pays sans connaître réellement 1» France et la vie française, sans avoir connu, sans avoir vu vivre une seule famille de chez nous. Les Américaines, à cet égard, sont favorisées, car il existe un groupement francoaméricain qui les accueille. Les autres sont moins heureuses. Ne pourrait-on rien faire pour elles ? q Mme Whitney Hoff, qui est très cultivée, très artiste, croit à l'influence éducatrice de la beauté. Elle a voulu qu'au Foyer des Etudiantes tout fût beau. Et tout y est beau. Pas un détail qui ne porte la marque du goût le plus sûr et le plus fin. Rien

lement trouver un champ d'étude dans sa propre analyse psychique. M. Eugène Brieux, de l'Académie française, dont on sait l'admirable dévouement pour les aveugles de guerre, qui a connu René Roy de bonne heure après sa blessure, qui a été rapidement édifié sur la force et la profondeur de sa pensée, l'a poussé à donner aux résultats de cette poignante introspection la forme d'un livre de là Vers la lumicre (1).

Dans la préface dont il a tenu à le doter, l'éminent académicien nous dit, parlant de l'auteur « Ce livre est le récit de ses douleurs, de ses espérances, de ses efforts et de sa lutte victorieuse contre la nuit.

» Je n'en sais pas de plus émouvant, de plus digne, de plus élevé je ne connais pas un plus bel enseignement de volonté, de noblesse et de force d'âme. »

Ces quelques lignes suffisent à mettre en lumière la rare beauté, l'exceptionnelle grandeur des pages où René Roy, en une langue parfaite et d'une frappante simplicité, sans nulle trace de rhétorique, nous fuit assister à tous les mouvements de son âme en face de sa tragique destinée, nous donne une exacte peinture des sentiments dont son cœur o été agité, rendus dans leurs nuances les plus délicates, nous rend sensibles les sursauts d'énergie qui lui ont permis de ne point se laisser abattre par l'irrémédiable, l'apaisement que lui a apporté la douceur d'un bonheur domestique trouvé dans la plus aimable union couronnée par la naissance de deux charmants enfants. En quels termes exquis il parle des joies que lui procure son foyer, malgré l'amer regret que lui cause l'impossibilité de jamais connaîtra les traits des êtres qu'il chérit tendrenent I

Mais quelle magnifique résignation dans sa philosophie, quelle fermeté dans l'acceptation de son sort

« Après avoir, dit-il dans ses conclusions, sondé l'abîme du désespoir le plus profond qu'il soit peut-être donné de connaître, j'ai pu lentement acquérir la certitude qu'il était possible de tiret- parti des événements les plus défavorables, et do les résoudre, par l'effort persistant de la volonté, en une conduite digne et non exempte de satisfactions.

» Celui qui a senti passer sur son Anse le souffle pur de l'amour, de la tendresse ou do l'amitiô, n'est pas en droit de maudire son sort; if aura connu en ce monde tout ce qui fait le prix de la vie. »

Comment n'être pas profondément remué par do tels accents '} Sans l'avoir cherché, blon assurément, René Roy ost venu, avec son livre, se placer en bon rang, ne craignons pas de te dire-, parmi les grands moralistes de tous les temps. Maurice d'Ocagne,

4e l'Académie des sciences,

(1) FagquplJe, éditeur.

do clinquant, Mais de belles boiseries, des meubles aux ligues simples et pures, des couleurs disc-èies et harmonieuses un ensemble d'inspiration bien françulse et d'un goût très noble.

Notre amie américaine aurait pu S'eu tenir à cette oeuvre mais elle s'est aussi intéressée h une catégorie de femmes que l'on oublie trop souvent celles qui hier aisées ou du moins indépendantes, travaillent aujourd'hui pour vivre et n'ont pas. ou n'ont plus, les moyens do se procurer du repos ou des vacances. Pprmi celles-là, il en est qui soit seules dans la vie. C'est à ces isolées que Mme Whitney Hofï a voulu témoigner une sympathie particulière. Elle a Installé deux maisons qu'eue possède à la campagne, près de son château liens l'Ain, «fin d'y recevoir un certain nombre de dnnn.'s qui y font un séjour d'un mois. Sa sollicitude va jusqu'à offrir à ses invitées leur' billet de chemin dp fer, Les demandes d'invitation à eps maisons de repos doivent être présentées par deux on plu.sieurs personnes.

« Les belles actions, écrivait dans ce journal il y a quelques jours M. Henry Bordeaux, ne prennent toute leur force, n'exercent tout leur rayonnement que si elles sont connues. Ces deux oeuvres, inspirées par une si généreuse amitié, me. ritent de l'être et le nom do leur fondatrice ne doit pas être oublié.

Sfare Héîys.

LE CONCOUBS DE HOME

1~. ~C~Ty-L~TT-~B!

« Le lanceur de javelot. »

C'est tout. Voilà, au premier abord, un excellent sujet. Le concurrent peut déployer son savoir, montrer son entente du mouvement, son sentiment de la forme, et jusqu'à un certain point, mais très limité, sa conception expressive.

Mais en y regardant de plus près on s'aperçoit que c'est un sujet pour un concours d'atelier, mais non pour un concours de Rome. Serait-ce un progrès que de dispenser désormais les statuaires de faire leurs prouves en matière de composition, comme cela eut toujours Heu, et ce qui permet à certains de faire pressentir un génie naissant ? Comment se fait-il, dans les conditions présentes, et si l'an ne se rallie pas aux restrictions que nous venons de faire, que le concours, dans son ensemble, soit aussi peu réussi V II y a chance pour que la plupart aient été surpris et aient trouvé le sujet au-dessous de leurs forces, quand on n'obtient de beaux résultats d'un artiste qu'on lui en proposant un au-dessus.

Quoi qu'il en soit, je crois que les critiques feront bien de réserver leurs appréciations, ce que nous faisons pour notre part. Il faut, pour bien juger les figures exposées, être un expert en matière de sport, ou un maître en exécution sculpturale. L'expression, la conception, l'intelligence en un mot, qui sont les domaines où l'on peut nous accorder quelque attention, n'ont pas ici, ou n'ont que très peu leur compte.

Dans ces conditions, nous ne nous étendrons pas en commentaires sur le concours de M. Muller, qui est correct celui de M. Cadenat, qui est archaïque celui de M. Lagriffoul, qui est bon, sauf que son lanceur ne lance pas de Mlle Boilay, de MM. Remy, Leygue, Méheut, qui ne se distinguent pas particulièrement l'un de l'autre. Celui de M. Nicolas est caricatural. Celui de M. Giovatti l'est encore plus. Seul, pour notre goût, M. Bizelle-Lindet a pensé son personnage et très heureusement rendu le calme de l'athlète sûr de lui.même et du but qu'il va atteindre.

Arsène Alexandre.

Découvertes archéologiques à Thassos et à Philippes

Une dépêche d'Athènes annonçait l'autre jour que, dans les fouilles pratiquées dans l'île de Thassos par l'Ecole française d'Athènes, on a découvert une Victoire ailée qui est, parait-il, une merveille. Les fouilles sont dirigées par 11. de Vabège, assisté de M. Klonaris, archéologue grec. Les journalistes qui se sont rendus à Thassos à la nouvelle de cette découverte en font une description enthousiaste. De même, M. de Vabège et M. Klonaris en sont émerveillés. La statue est en marbre blanc de Thassos, haute d'un mètre et demi, mais, malheureusement, la tête manque. D'après l'opinion des personnes qui ont examiné cette Victoire ailée, son auteur était certainement un artiste de la valeur de Praxitèle, et la statue « vaut bien Hermés », du célèbre sculpteur hellène. La grâce du corps et la finesse des lignes indiquent le travail d'un artiste prodigieux. Les fouilles continuent, dans l'espoir de retrouver la tête et le socle de la statue, sur lequel on aura peut-être la chance de lire une inscription donnant des détails intéressants. Les fouilles de Philippes sont dirigées par M. 'Coulard et M. Decon. Philippes se trouve à une quinzaine de kilomètres de Cavalla. On y a déjà mis à jour des objets très intéressants. A une certaine distance des ruines des bains des empereurs romains, on a découvert une partie d'un palais. D'après l'opinion de M. Coulard, ce palais pourrait être le Prétoire de Philippes. A proximité de ce pelais, les archéologues français ont découvert un péristyle décoré avec un art incomparable. Tout cela fait prévoir, suivant l'opinion de M. Coulard, qu'on découvrira J'Agora de la grande ville, avec tous les trésors archéologiques dont les Romains l'ont enrichie. Détail curieux on y a déjà mis à jour un immense bloc de marbre faisant partie des fondements de l'Agora et pesant, d'après les calculs approximatifs, près de trente mille kilos. Il a été retrouvé entier, intact. C'est un marbre blanc. admirablement sculpté. On a aussi trouvé le tronc d'une statue de femme d'un art merveilleux. Toutes ces trouvailles remontent à la période romaine. Des fouilles archéologiques à Philippes Ce nom nous remet en mémoire la célèbre bataille, et Antoine, et Octave, et Casslus, et Brutus, ct les dernières paroles prononcées par celui-ci « Vertu. tu qu'un mot », paroles qui étaient comme l'épitaphe inscrire sur le tombeau de la République.

C. Chryssaphidès.

COURRIER DES LETTRES

Un monument à Mistral est inauguré à Barcelone Un monument à la mémoire de Mistral a été inauguré il Barcelone, dans les jardins do Monjuich, C'est le poète catalan François Matheu qui lit remise de ce monument il la ville, Des discour'; fu« vent prononcés pur le neveu de Frédéric Mistml et par Marius Jouveau, capoulié du Félibrige. Le Prix André-Lefévre

Le bureau de l'Union nationale des officiers de réserve, réuni sous la présidence de M. Désiré Ferry,, son président* a décidé ̃d'instituer un prix qui portera le nom de « Prix André-Lefèvre », eu souvenir de son ancien président, et destiné à ré- compenser, chaque année, un ouvrage susceptible de provoquer la vocation militaire de la jeunesse. Ce prix, qui sera de 5,000 francs, sera décerné dès 1930, et les ouvrages peuvent, dès à présent, être «dressés au siège de l'Union, 17, avenue de l'Opéra.

Une conférence au Louvre sur l'oeuvre de WhistJer Mme William F. Mac Knight, une Américaine du goût artistique le plus sûr, déléguée par les EtatsUnis au Congrès d'art de Paris de 1921, a fait jeudi, au musée du Louvre, une conférence des plus intéressantes, riche do renseignements peu connus Hur l'œuvre et la vie de Whistlcr. Elle a, en particulier, parlé de la fameuse décoration de la « chambre du Paon», où l'artiste, mécontent Je la rémunération qu'il avait reçue pour son travail, lie M. Leyland, qui lq lui avait commandé, s'était vengé esprit en symbolisant celui-ci sous ]a forme d'un « paon riche et lui-mômo sous les traits d'un «paon pauvre».

Le Prix de littérature sportive

Rappelons que le prix Jem (3,000 fr.) est attribué a l'un des ouvrages dont l'auteur aura fait acte dp candidature avant lo 15 août et qui aura paru dans les douze mois précédents, pourvu que cet ouvrage so rattache au sport.

Les candidatures sont reçues au secrétariat du prix Jem, à VAuto, 10, rue du Faubourg-Montmartre, Génies en présence

Quel est l'homme qui oserait se piquer de comprendre un système philosophique en dix minutes '? Mme de Staël, qui avait demandé un jour à Fichte de lui donner un aperçu de sa doctrine qu'elle trouvait obscure, interrompit le philosophe après dix minutes de démonstration

« C'est suffisant, monsieur, j'ai compris. » Dans son dernier ouvrage, Emile Henriot ne livre malheureusement pas la réplique de Fichte, dont la gravité avait vite fait de lasser la pétillante Mme de StnBl.

Le moulin de Fontvleille

Le classement tout récent du vétuste et charmant moulin de Fontvieille, situé non loin de la route d'Arles, et dans lequel Alphonse Daudet alla moudre tant de fois, comme il disait, la « fine fleur de ses récits provençaux, donne une heureuse actualité à ces Lettres de mon moulin nour lesquelles Jean Villeroy vient de réaliser, aux éditions Piazza, d'originales et poétiques compositions. Dans une préface, toute tintante des sonnailles des cabrettes et des bourriquets, écrite spécialement pour ce livre, M. Edmond Pilon a refait à cette occasion l'historique de ces contes désormais illustres (parus pour la première fois il y a plus de soixante années, dans Figaro), et rappelé les coutumes, légendes et particularités régionales qui les inspirèrent.

Pensées inédites de Stendhal

M. Martineau publie dans la Revue uniuerselle des pensées inédites de Stendhal. En voici quelques-unes

« Que d'hommes se croient vertueux parce qu'ils sont austères, et raisonnables parce qu'ils sont ennuyeux.

» En amour comme en poésie il est bien plus adroit de faire deviner que de dire.

» Les passions peuvent tout. Qu'une fille de seize ans élevée par ses parents, bourgeois d'une petite ville est sotte Elle est amoureuse, quel génie I »La seule science que j'aie à apprendre est la connaissance des passions. Faire un cahier où elles auront chacune leur place, y rassembler les notions que j'aurai sur chacune d'elles ou les indications des lieux. je pourrai les trouver. » Les Alguazils.


CHRONIQUE DES CINÉMAS DE PARIS

PARAMOUNT Une femme a menti (P.) `

J'aime trop mon pays, je vibre trop passionnément à tout ef fort, à tout élan, à tout succès de la cinématographie française pour exercer' sur elle cette cruauté dont il m'offense qu'on', me loue, et qui ne réussit pas, pour, qui me connaît, à cacher une bonté sans défense. Aussi me pardonnera-t-on de ne ciier, de ce film parlant français, que les qualités une fois n'est pas coutume il faut se renoumler, car l'àpretê aussi a sa monotonie.

Et puis, ça n'est pas un temps à être méchant, il fait si chaud La méchanceté comporte un effort, comme la rancune un esprit de suite. Reposons-nous, soyons partiaux faisons une pleine eau dans l'éloge.

Charles de Rochefort, étudiant en droit à la Faculté de Paris, il y a de cela plusieurs semaines, apparut à l'écran quelque dix ans après. Notre dernier souvenir de lui, c'est la noblesse exacte, émouvante, de sa plastique, de son visage sobrement, magnifiquement taillé, dans les Dix commandements, sous la direction de C.-B. de Mille et de Paul Iribe. Il y était nimbé de nuages de Gloire, d'Histoire et de poussière.

La gloire était de demain, l'Histoire de jadis, la poussière du jour.

H défendit alors, et fit vaincre; contre le muscle et le bluff internationaux, le muscle et l'art français le char qu'il conduisait dans l'arène, aurige éclatant, comme c'était le nôtre l C'esi comme metteur en scène qu'il défend aujourd'hui, et à Paris, l'art cinématographique de France.

On se hâte toujours de juger, et c'est une f aute. De condamner parfois, et c'est un crime. Vous jugez, madame, entre deux gestes de houppette, le film qu'on vous présente, et c'est, après trop de tripatouillages le réalisateur n'est point admis, si rarement celui qu'il avait livré à ses commanditaires

On dit telle chronique, tel film comportent 'd'inacceptables négligences. Et l'on ne sait point que cette page dut être écrite en deux heures, que ce film dut être réalisé en deux semaines. Si vraiment, comme on me l'affirme, douze jours doivent, par contrat, suffire à la réalisation de films tels que Une femme a menti, je n'ai rien à reprocher à Charles de Rochefort. Mais je le louerai de la chance qu'il a de pouvoir compter, ait nombre de ses interprètes, plusieurs artistes (la langue française, si élégante, permet le pluriel à partir de deux) et de s'être, enfin, vu adjoindre un « talkiurge ». l'alkiurge ? Ne me dites point que le mot n'est pas français. Je vous répondrais avec quelle tristesse qu'il le deviendra. Alors, pourquoi ne pas se résigner à l'inventer tout de suite ? Vous m'entendez, et que je souhaite de désigner par ce barbarisme le dramaturge spécialisé dans le texte des films parlants. Je ne veux rien moins que restreindre le champ d'action du cher Léopold Marchand, auteur du dialogue de Une femme a menti, Léopold Marchand dont je proclamerais ici qu'il est l'un de nos meilleurs auteurs de théâtre, si je ne redoutais le ridicule qu'on risque à prétendre vous instruire d'un fait aussi notoire, puis, accessoirement, la peine que je pourrais ainsi causer à M. Pierre Wolff, ex-beau-père de Léopold Marchand, et à qui me lie, comme d'aucuns savent, une déférente, mais évasive sympathie.

Léopold Marchand a écrit le dialogue de ce f ilm de Charles de Rochefort. Denys A miel est l'auteur du texte d'une autre œuvre du même Rochefort Le Secret du Docteur, dont je vous entretiendrai, à mon habitude, le jour qu'on vous le livrera enfin, te jour que vous lui serez livrés.

Voici donc comme je le souhaitais timidement il y a des semaines qu'on appelle au « parlant » tes dramaturges.

Et René Clair, cet artiste intelligent, et dont j'aime l'esprit, et la lettre, de s'insurger, dans un article plein d'humour (ce qui est déjà une façon d'avoir raison) r

« Il est évident que si M. Pagnol ne donne aucun conseil à Charlie Chaplin, si M. José Germain ne vient pas en aide à Pudovkin, si M. Kistemaeckers ne secourt pas King Vidor, ces auteurs de films, abandonnés à leur seule inspiration, seront perdus. Ils n'auront plus qu'une ressource faire des films où l'on ne trouve trace ni de théâtre ni de littérature. C'est la grâce que je leur souhaite. René CLAIR. »

René Clair, vous ne voulez donc point de talkiurges dramaturges, enf in de cinéastes qui viennent du théâtre ?

Mais, bravo Car je comprends, je partage votre peur du théâtre. Mais.

Mais maintenant, soyons légers et puérils, comme nous fûmes lors de nos rares rencontres. Je propose un jeu ne vous méfiez pas encore.

Prenons la liste des cinéastes professionnels. Et sans méchanceté aucune, Dieu sait que cela ne nous guette pas recherchons ce qu'ils étaient avant que d'être cinéastes. Nous exhumons des avocats, des acteurs, des notaires, des industriels, des négociants (il y a une nuance), des commerçants (il y a deux nuances), des commis voyageurs (il n'y a plus de nuances), des marchands des quatre-saisons, des banquiers et l'avouerai-je ? des gens d'affaires 1

J'élimine, de parti pris, les inavouables et

PARAMOUNT Une femme a menti. OLYMPIA Mirage Actualité– CAMEO La Bodèga

autres politiciens nous sommes ici les hôtes d'un journal de bon- ton.

Après cette énumération, déclarerez-vous encore que Denijs Amiel, Léopold Marchand, Paul

*̃̃. Louise Lagrange

Reboux, Henri Duvernois, d'Annunzio, Bousquet, Porcher, et tous les autres, tous ceux qui ont, non du talent une fois pour toutes, mais un talent toujours neuf et toujours plus grand, tous ceux qui se renouvellent, tous ceux qui ne daignent pas être prisonniers d'une formule, mais bien de la seule humanité sans cesse renaissante de ses cendres et sans cesse rallumée de passer par leur prisme (comme une souche morte s'enflamme, à travers un cristal, d'une seule goutte, de soleil), que tous ceux-là qui savent que « durer » c'est la mort sans même la consolation de vraiment mouxir, que tous ceux-là qui ont tout de même appris l'âme humaine et son pauvre et sublime langage éternel ailleurs que dans des of ficines ou des offices, ailleurs qne chez les bonneteurs et les bonnetiers, que chez les crémiers de Passy ou les écrèmeurs de Bourse, que tous ceux -là n'ont rien à f aire chez nous ?

Ce n'est pas leur avis. Leur avis est qu'ils. ont, chez nous, d'abord quelque chose à apprendre, ensuite quelque chose à donner.

Comme vous, comme moi, comme nous. Mais mon avis, modeste comme il sied, est qu'ils ont, plus que tous autres, chance d'apprendre vite et de donner beaucoup. Laissez-leur-en le temps, reconnaissez-leuren le droit.

Et nous aurons, à la saison neuve, des c talkiurges », je vous le jure.

Car tout mène au cinéma, même le talent.

Revenons à La Femme qui a menti. (Pour une fois, reconnaissez que je n'avais point quitté le cinéma. Je m'achète une conduite r enfin, j'extériorise une conduite dès longtemps intérieure.)

J'ai un grand respect des femmes et des.enfants ces synonymes.

Aussi suis-je choqué que l'oncle Henry vienne de Romorantin pour révéler à un petit garçon à peine pubère, à une petite fille dont l'âme n'est point encore nubile, que leur père a une maîtresse et qu'il faut mettre ordre à cela. A la fin, bien sûr, tout le monde se retrouve chez la maîtresse Nous étions tous chez elle, hier soir », proclame ingénument la très petite fille.

Ce qui prouve qu'on peut être une « irrégulière », et, tout de même, recevoir.

« Papa, il faut l'épouser, tu ne peux pas vieillir seul! qu'ils disent, les enfants, en tapant de. leur pelle en bois sur leur seau à sable il faut être de son temps » » Papa se sent d'une autre époque, en rougit et cède s'il n'y avait pas des enfants un peu à la page, les parents ne « régulariseraienf jamais.

Tout' ça est bien f ait pour l'oncle Henry ce qu'il appelle « la laideur du temps », c'est, comme toujours, la laideur de sa femme. Cette laideur est si totale qu'on admire l'oncle Henry de ne se point réfugier dans l'orgie, la politique, la-philanthropie ou le suicide peut-on lai en vouloir d'avoir préféré la cinématographie ?

Louise Lagrange a de l'émotion et a bien fait de signer un ré-engagement nous allions l'y ré-engager.

Jeanne Helbling est si jolie qu'elle a de longues années devant elle avant de devoir penser à autre chose. La beauté, c'est encore, Jeanne Helbling, le talent le plus sûr, le plus émouvant; et je m'incline devant elle avec plus de conviction que devant le génie, ce génie dont les dieux, amoureux comme moi de,la seule splendeur, sauront vous protéger à:,tout jamais.

Boucot est la même drôlerie il donne envie d'être ivre, à seule fin d'avoir autant d'esprit que l'ivrogne qu'il incarne. Mais voilà son esprit est-il vraiment de l'esprit de vin-? Jean Forest est un petit gars de soniâge, qui esquinte les femmes avec des mots" et- des

cruautés d'enfant il trouvera, plus tard, des. moyens plus virils, et je n'hésite point à ajouter plus beaux.

Jocelyne Gaël est une petite fille qui ira loin comme à toutes les petites filles « arrivées » avant terme, une carrière en ouate, s'ouvre devant elle.

Paul Capellani joue un rôle d'homme trop aimé.

Je n'ai rien à dire de M. Capellani, non plus que du ruban qui orne, en ce. rôle, son revers. Je ne saurais que dire du ruban, je ne veux pas insister sur le revers. Et si je demande ici à M. Capellani en quelle contrée lointaine on eût pu le trouver de 1914 à 1918, c'est par simple souci de documentation les lecteurs sont insatiables.

Le reste de l'interprétation, est parfait, sauf toutefois Georges Mauloy qui, lui, a beaucoup de talent.

Le spectacle comporte une harmonie tricolore qu'animent, avec leur habituelle virtuosité, les Mangan-Tillerettes-Girls..

C'est charmant. Mais pourquoi n'avoir pas réservé ce divertissement républicain, à la semaine prochaine, celle du quatorze Juillet ? l Anticipation ?

Et pourquoi nous avoir régalé de quatre républiques, alors que nous -n'en sommes encore qu'à la troisième »?

Anticipation encore ?

Jeanne Helbling

Ce ballet est charmant tout de même, bien que le bleu des robes ne soit pas celui du drapeau le bleu français, ce fut le bleu de roy, puis le bleu de ciel, puis le bleu d'horizon c'est, depuis la Conférence de Londres, le bleu outremer.

Mais ce ne fut jamais un bleu de fleurette. Lavande, un bleu qui flotte sur tant de victoires ?

Laissez la lavande au linge des armoires, rendez-nous le ciel, L'horizon, l'eau il faut cela, à tout le moins, pour faire flotter le bleu du drapeau de France.

OLYMPIA Mirages. (S.)

On n'est pas plus jolie que Marion Davis, ni plus drôle qu'elle, et que le film qu'elle joue. Ce fijtm est une mise au point les Américains cessent enfin de considérer comme des

Au Max Linder

Marie' Bell et Jean Murât

demi-dieux leurs vedettes-cinématographiques, qui sont désormais seules, de par l'esprit de Marion Davis, à se croire encore une importance primordiale. 1.

Simone Cerdan

J'écrivais, la dernière semaine Quel scandale, le jour où l'on accordera aux déplacements de Mme Curie plus d'importance qu'à ceux de M. Manjou » n

Marion Davis vous dit la même chose cette semaine à l'Olympia, avec plus d'esprit, plus de cils, plus de galbe,- plus de charme,– plus de charmes.

Actualités.

Les troupes françaises quittent Mayence. Le général en chef embrasse notre drapeau qu'on vient d'amener, la Marseillaise s'épanouit comme une f leur nationale, je me lève.. ̃ Je suis seul à me lever. Je reste debout, ridicule, fervent, démodé, furieux, obstinJé, Vne voix'; derrière moi, crie # «-Assis /•-•. Je'me retourne: cela 'sort d'un' petit -goujat chlorotique, navrant.

Vous m'empêchez de voir 1 gicle le raté. Jeune homme, si tout le monde était debout; tout le monde verrait 1

Asseyez-vous 1

Alors, j'en demande pardon à Figaro, aux dames, aux gens bien, je lançai, comme on lance une fleur, suavement mais avec force, un mot qui soudain mêla aux troupes du Rhin des évocations de grognards et de Dernier Carré:

Le petit jeune homme avait de grandes oreilles qu'il eût été agréable de tirer.

Ou plutôt, de grandes oreilles avaient, accessoirement, ce petit jeune homme invraisemblable. C'était tentant.

Hélas la chaleur aidant, les oreilles et leur adolescent avaient fondu avant la fin du film la gélatine ne résiste pas aux chaleurs de juillet. Je regretterai toute ma vie d'avoir trop attendu pour tirer des oreilles si expressément faites pour cela.

Tirons, à défaut d'oreilles, une morale de cette histoire à Londres, à la fin de chaque spectacle, on joue le God save the King devant un auditoire respectueux et debout.

Je ne demande pas qu'on joue la Marseillaise à chaque minuit que Dieu fait en France. Tout de même, ai-je eu si tort de me lever, parce que Guillaumat embrassait le drapeau de France, au rythme de Rouget de Liste ? CAMEO La Bodéga (S.)

Un film espagnol fait en Espagne, et si français tout de même

Aussi français que l'Espana de Chabrier Peu de rapports avec le roman de mon défunt ami, Blasco Ibanez, dont ce film est sous-tire. Chacun fit.de son mieux, et merci, merci tout de même.

Mais quand Blasco faisait de son mieux, c'était bien.

On n'a rien épargné pour nous émouvoir, pas assez, peut-être il suffisait de nous émouvoir une fois, mais c'était sans doute trop diff icile.

Il y a tant de vignes dans le roman d' Ibanez qu'en a-t-on fait ?

Il y a tant d'humanité, et d'humains, dans le roman d'Ibanez qu'en a-t-on fait ? Et pourquoi introduire ici la pureté d'une petite fille, et lui faire les cornes ̃?

Surtout des cornes de taureau quel rapport y a-t-il entre le roman, le taureau, la très petite fille? Prétend-on ennoblir cette morte puérile en victime de corrida ?

Cela lui permet, évidemment, ces larmes chimiques et ces évocations de chérubins si indispensables au public de banlieue.

Mais, puisque aussi bien elle est-morte, nous permettra-t-on de révéler combien ce taureau a l'air vache, et combien, à en croire Ce' film dont la douce enfant eut l'heur de ne point voir la fin;, combien la. tauromachie va de

mâle. en pis Z

jUphard Pierre-Bodin;

Pourquoi

'ai <dourné)> VArlésienne

Naguère, quand il avait dit Fen de brut 1 et tutu panpan, le boulevardier Dieu ait son âme légère croyait avoir défini la Provence et le Midi tout entier. Dame c'était de l'Alphonse Daudet. Bien des gens croyaient ferme que les personnages de la geste de Tartarin étaient représentatifs du caractère provençal. Ils ne lisaient pas l'épigraphe que A. Daudet a pris soin d'inscrire sur la couverture du premier livre « En France, tout le monde est un peu de Tarascon » »

Cependant, le caractère grave et fier de la Provence, sa vie intérieure et passionnée n'ont jamais échappé à ceux qui savent voir, qui lisent les poèmes de Mistral comme Lamartine lisait Mireille, qui ont écouté les souvenirs du berger Balthazar et la vieille Renaude, entendu les cris de Frédéri et de Rose Mamaï. Ici, dans l'Arlésienne, les tambourins et les violons de l'aubade et de la farandole, les chants de la marché des rois prennent une résonance si large, si pathétique que les cœurs se donnent avec toute leur émotion et toute leur pitié. L'Arlésienne est une des plus belles oeuvres du siècle'dernier. A la lecture épreuve terrible pour les pièces de théâtre elle semble plus profonde encore. L'âme de la Provence « l'amo de mon pais » que Mistral invoquait au premier chant de Calendal, assistait Daudet de son souffle de feu quand il écrivait ce grand drame.

Cela est sobre, plein, puissant, avec cette sourde menace du destin, cette fatalité de l'amour qui confère à l'action, dès les premières scènes, un sombre tremblement et le frisson sacré du drame antique. Il faut songer que la pièce se déroule là-bas, en Camargue, dans une lumière comparable à celle de la Grèce et qu'il suffit de cinq tableaux courts, presque secs, d'une sécheresse aromatique comme une courbe des Alpilles, vibrante comme la silhouette d'un pâtre de Crau pour nous livrer nue, ardente, avec sa poésie, sa tradition, sa noblesse, la vie profonde d'une race. Tout joue dans ces actes le souvenir et le présent, l'idylle et le drame, le plaisant et le sévère, les grands thèmes tragiques amour, devoir, honneur. Et la mort est souveraine. Quand passe là dedans, comme le mistral dans les oliviers ou les cyprières, la musique de Georges Bizet toute tissue des vieux airs de Provence, il faut, à la façon des bonnes gens, adresser à Dieu un grameci.

Deux^âmes, une fois, celle d'un musicien et celle .d'un poèteî se je4gnîreji$fp<iuF enchanter lés lettres françaises de ces divines cadencés, et de cette poignante clarté.

Eh diront les bons amis, comment, professant une telle admiration pour ce chef-d'œuvre d'Alphonse Daudet, l'attaquez-vous avec vos lampes, vos appareils enregistreurs de vue ejt de son ?.

Simplement parce que je crois, en toute humilité mais avec ferveur, servir l'Arlésienne, la servir par la lumière comme le fit Bizet par la musique.

Et in Arcadia ego. Moi aussi, j'ai été en Provence. Par mon ascendance, par mes jeunes années, par des contacts fréquents et.des liens vivants, j'en connais les horizons, et les mœurs, les coutumes et le parler, l'histoire fleurie et sanglante. Autour du texte d'Alphonse Daudet, les sentiments, en action, sous les mots frémissants de vie passionnée, vibrent des harmoniques que l'homme de Bretagne et de Bourgogne, le Parisien et le Normand, ne s'aperçoivent jamais sans cette initiation que la Provence, comme Athéné, confère à ses enfants dans un sourire. Il y a des. paysages de fond, une certaine clarté, une modulation de l'air, des êtres et des choses que ni le théâtre ni la lecture ne leur rendront. C'est ce complément et cette fleur de vie subtile et profonde, incluse dans l'œuvre d'Alphonse Daudet, que je voudrais leur révéler.

Ai-je besoin de dire que l'Arlésienne, je l'ai lue auprès de cette fontaine de Nîmes, chantée par Ausone, je l'ai méditée sous les cyprès du Comtat, récitée à la proue de ce rocher des Dones qui domine le vieux Rhône et les murs de soleil de la fière Villeneuve.

Je crois pouvoir ajouter, pour préciser ce que j'ai indiqué plus haut, que c'est de la vraie Provence que l'on vèrra dans mes images. Et l'on ne s'étonnera pas que j'aie pris pour guide en bien des cas, un écrivain résidant, disciple et ami de Frédéric Mistral, qui vit tout le long de l'année, sauf à la saison des abrivado, dans les paluds et les landes des Saintes-Maries-dela-Mer, au milieu de ses gardians, de ses cavales et de ses taureaux. (1)

Si ce film tourne selon mon cœur, et ne trahit point, il portera sur des milliers d'écrans, à travers le vaste monde, un des chefs-d'œuvre de notre littérature je voudrais ajouter du paysage français.

Jacques de Baroncelli.

(1) Les extérieurs de L'Arlésienne ont été tournés chez le frère du metteur en scène, le marquis -de Baroncelli-Javon.

Le jeudi 26 juin a eu lieu, au siège social de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, l'assemblée générale de l'Association des auteurs de films.

Le bureau, pour l'exercice 1930-31, est ainsi constitué

Vice-présidents MM. Henry Roussell, Léon Poirier, Raymond Bernard.

Secrétaire général: M. Tony Lekain.

Trésorière Mme Germaine Dulac. Secrétaires adjoints MM. René Clair et Henri Chomette.

Archiviste M. Georges Monca.

Les membres du comité sont MM. Georges André-Guel, Jacques de Baroncelli, Jean Cassagne, Henri Falk, Gremillon, Henry Krauss.


Ppgrairmc desSp«iîlaèîes

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TliéSUres

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Eu matinée

COWÉDÎE-FRANÇAISE, à 1,11. iî.Le Malade imsgtrraii'e/l.a Voit humaine, La Vieille

Manuth.h: \V

OPERA-COMIQUE, à 1 11. 45, Mireille.,

̃-̃•̃ ̃̃-•'̃ *• s.

JUCmèspécCacle rju'éù soirée':

VARIETES, 4 2 h. 30.

GAITE-L.VRIQUE, il S H. 30.

PORTE-SAiNT-MARTIN, a 1 h. 30. PALAIS-ROYAL, fi S il. 30.

NOUVEL-AMBIGU, a S IL 45.

ATHENEE, a 2 h. -SD.

RENAISSANCE, 2 11. 30.

ANTOINE, à i! û. 30.

GRAND GUIGNOL, a 3 heures.

MARIGNY, à 2 b. 30.

MATHURINS, il î Il. 45.

NOUVEAUTES, à 2 h. 40.

THEATRE ALBERT-I", a 2 h. S5.

MOGADOR, a 2 n. 30.

THEATRE DE PARIS. à 2 Ù. 30. cLjuN.y, a 2 ii •'<̃>

COMEDIE DES CH.-ELYSEES, ù 2 11. S 5. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, i 3 11. THEATRE DE DIX-HEURES, à Il. 30. DEJAZET, à 3 heures.

"[ *`

En soïrés

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OPERA, relâche.

COMEDIE-FRANÇAISE, ù S h. 30, Le Duel (MM. ,L Fenoux, Alexandre, Le Bargy, Lectoux; Mines G. Hobimie, Llierbiiy).

Ùff Caprice (M. G.. Le Roy; Mmes B. Cernjv-ÎNizan).

OPERA-COMIQUE, il S heures. La Vie de BoHenie (Mlles R. Destangcs, "M. Mathieu, en lèpres.; JIM. W. Martin» G. Vllller. Rousseau* .XulMuna, Pnycn, Houssel). Orch.: M. M. Fourestler. On commencera par Paillasse (Mme M. Gondy; MM. R. Girard, Ouénot,

<.Mme .1'.1. GOnd, y;. l\Il\l.. R, Girartl, Guénotf

l'ouchy. Roque). Orcli. M. M. Cloez. VARIETES, à 8 II. 30, Topaze (MM. Lar- dues., Marcel Vallée, Lucien Sulre et Mlle I,

Malle' Pianié).

PÔRTE-SMNT-Mf RTJN, à 9 heures (TUéatre iKègrc). « The BlacK Flowers » présentent Liza, opérette-revue, Interprêtée par Valida Encra*, Louis Doublas, Manrarett BecketT,' avec les Utica Jubtlee Slng-ers ». (L'allçls, chœurs, jazz nègres).

GAITE-LYRIQUE, à 8 h. 30, La Térésina (Milles- Anna Martins, Glnna Relly MM. Uourdeaux, Duvaleix, B.ever, Bargin). PALAIS-ROYAL, a 8 h. 45, Les Sœur» Mireite ̃ (MM. Charles Lorrain, R. Bossls, Leporn, Sicard, Bergeron-, Mmes Germaine Risse, Jeanne Fusier-Gir, Irène Wells). ATHENEE, à S h. 45, Pardon, Madame! (limes Renée Devillers, J. Clairjane et Henriette Mnrion; MM. Lugne-Poe, Debucourt, Robert Clermom).

THEATRE ANTOINE, à 8 h. 4,5, Petit Péché (Mmcs Delia-Locli. Barbler-Krauss Nil.' ii AUlbert. P. Labry, G. Laby et M. 3. Vareiines). THEATRE DE PARIS, a 8 n. d5, Marias de M. Marcel Pagnol (Raimu, Pierre Fresttay~' Mida, nouffe, Dullac. etc., et Orane DcmazU).

THEATRE MARIGNY, à S h. 45, Madame de Pompadour- (Mines Raymônde Vêcart, Jànie. Marèse, Marguerite Thibault; MM. Rofcert Burhier, René Hêrent. Kelson, etc., et Carpemler).

THEATRE EDOUARD-Vil, relâche.

j~tR~E~'

BH|Àyeine de Clichr, ÎTO^HH

(Métro Brochant)

CIRQUE

W. HAGENBECK Tous les soirs à 20 h. 30 C7K

̃t

lundi, jeudi, samedi et dininnolie

IBM matinée à 14 h. 30 ̃̃̃̃̃

DEMAIN LUNDI

ZIGZAGS GOURMANDS 1

Recettes des Belles Perdrix

Depuis le temps Qu'il y a- des hommes, et Qui mangent, les femmes ont pensé, avec raison, qu'.clies avaient aussi quelques droits à venir s'asseoir à la table du banquet. Une mode ridicule consistait depuis quelques années écarter nos compagnes de nos-festins de gastronomes. Pour employer une. expression vraintent culinaire, je dirai qu'un dîner sans femmes, e'est un boudin saits moutarde.: C'est vous dire si j'ai approuvé l'initiative de deux femmes de lettres, ,'gourm-etles et aimables,' Mmes Maria Crocl et Gabrielle Rêvai, lorsqu'elles décidèrent la 'création du Club des Belles Perdrix, qui s'est classé en quelques années parmi les toutes premières sociétés gastrode Paris. Aujourd'hui, profitant du repos des jours d'été, les Belles Perdrix viennent de publier leur livre de recettes. Une, alerte soubrette, blonde, court vêtue et chaussée de souliers roses, fait sauter dans une poêle à frire un bel Amour joufflu voilà une singulière couverture pour un Livre de cuisine. Mais, en réalité, celui-ci diffère de tous les recueils de recettes culinaires puisqu'on y met l'amour à toutes les sauces.' àe sont ces femmes de lettres qui Tonl-, composé avec le souci de montrer qu'elles savent aussi bien tenir la queue de la poêle o_m la Plume. Le prince des Gastronomes, Cur I'r, leur rend un hommage spirituel -dans une préface qui est un exquis hors-d'œuvre. René Fauchois Parle de la Zûurmttndise des femmes- en poète qui les coivnmt et les aime. Gaston Derys, de l Académie, des gastronomes, félicite les « Belles Perdrix » d'avoir rentis eu honneur U coutume de chanter ait dessert. Les hommes s'évertuent à les combler de louanges en voyant qu'elles recommencent à s'occuper si agréablement des fourneaux. Un des chefs les plus réputés du monde, Maître Escoffier. a composé à leur intention un menu délectable les meilleurs restaurants de Paris ont -rivalisé d'ingéniosité culinaire pour les sa-tis faire.

Le volume contient une série de recettes composées Par les « Belles Perdrix ou recueillies par ejie. Chaque recette ,a été soigneusement essayée, et on peut dire Qtctt » en a pour tous les- goûts, mais surtout

NOUVEAUTES, A 9 -Heures, Langrevin père et fils,' comédie nouvelle de M. Tris*ou, Bernard Avec MM Roger Maïs, Lucieûno Givry. et Suzanne Deb my. Matinées jeudis, dimanche? et fcte$. GRAND-GUIGNOL, à S b. 45, Depuis six mois, La Cellule 13, Seul, La Main de singe, sans bonne. •• COMEDIE DES CHAMPS ELYSEES, à 8 b. 40, Le Prof' d'anglais, trois actes de Régis Gignoux, avec Valet'itino Tes-sler, L'ouïs Jouvet, Romain Bouquet MOGADOR, Ii S n: 30, Le Chant du désert (Mlle Marcello Oenya, M Robert Conzlnou, M. Dorvilie, M Géo flury; Mlles Mons Païva. rlorelly; M. Goavec).

POTINIERE, à 31 b 30, La Vie est belle (M. Jules et Mlle Suzy Prim; MM Hognonl, Jean Marconi. Frémont, Sauiieu et Mlle Paulette NoizeviN),

THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES, clô-

ture.

ALBERT-ler, à S b. 30, Getting Married

(en angrlalsK

ARTS, ciûture cnnuellc.

ATELIER, clôture annuelle.

AVENUE, clôture annuello.

BOUFFES-PARISIENS, clôture .annuelle. CHATELET, clôture annuelle..

COMEDIE-caumartin, clôture annuelle. DAUNOU, clôture ammello.

DEJAZET. a S n :iu. Une Poule d'essai. DEUX-MASQUES (i2. rue- .Fontaine), s 0 Heures, spectacle de, rire. et (Je ..terreur.

FOLIES-WASRAM, clôture annuelle.

GYMNASE, clôture annuelle.-

MONTPARNASSE, à 8*h. 15, Revjspp. '1

MONTPARNASSE, à 8'\1, Õ. Rev~sor.,

NOUVEL-AMBIGU, à S 11. '30, Ces messieurs du milieu.

NOUVEAU-THEATRE, clôture.

ODEON, clôture annuèjlti, y- MADELEINE, clôture annuelle. < T MATHURINS, i 9 heures, ,Mado' jn En- gland. r ''̃ ̃'• ̃ -'<̃ MICHEL, clôture annuelle. :i. MICHODIERE, clôture annuelle; -̃•• ;">' •̃ PIGALLE, clôture annuelle.' RENAISSANCE, à 9 heûresj .drame réiliste. SCALA, clôture annuelle, ̃

i

pour les palais raffinés. Elles sont assai- sonnées de petites maximes et suivies d'une foule d'anecdotes amusantes. Ce choix exceptionnel de recettes excellentes mérite d'autant plus d'être dans les mains des maitresses de maison que les femmes de lettres, auxquelles on doit ce livre, Mmes Gabrielle Reval et Marie Croci, se sont proposé de combattre la vie chère.

Et des hommes ont échoué, les femmes, espérons-le, vaincront.

Gorenflot.

DANS PARIS

Jean Cazenatfe

(Azémar, successeur)

11, rue Sainte-Anne. Une adresse bien connue de tous ceux qui savent apprécier la bonne chère et se plaisent à retrouver les traditions bourgeoises françaises qui disparaissent peu à peu. AzéJnar, le propriétaire de cette maison qui n'a pas de succursale, est un des meilleurs spécialistes de la cuisine béarnaise, aussi son restaurant est-il le rendez-vous d'une clientèle de gourmets où se coudoient hommes politiques, commerçants et artistes.

Ita Pergola

Ce restaurant pittoresque et accueillant a apporté, 23, avenue du Maine, tous les parfums de la Franche-Comté. Les gourmets y trouveront les meilleures spécialités de la bonne vieille cuisine régionaliste le turbot au gratin, la choucroute franc-comtoise, la poularde en vessie comme à Bourg, les champignons à la crème. Une collection d'excellents Beaujeiais, Arbois, Jura et Anjou en carafe arrose les repas fins de La Pergola. Et en,se mettant à table ne pas oublier de réclamer un porto de la maison. Un vrai ré£.il. ha Fine Fourchette

Il n'est rien de tel que d'avoir été soimême un client des grandes maisons pour devenir un bon traiteur. C'est le cas de la direction de la Fine Fourchette au coin de la rue Brunel et de la rue Labic où vous êtes assuré de trouver un bon accueil et une cuisine de premier choix. Les déjeuners vinicoles ont classé la Fine Fourchette, Une clientèle élégante et parisienne s'y donne rendez- voua chaque jour. Aux

SARAH-BERNHARDT, clôture annuelle. ¡ ŒUVRE, clôtuce annuelle.

STUDIO DE8 CHAMPS-ELYSEES, a 8 h. 30, Maya.

THEATRE SAINT-GEORGES, clôture an-

nuelle.

TRIANDN-LYRIQ.UE, clôture- annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES, clôture annuelle. -H

THEATRE DE DIX-HEURES (Maroadet .07-48), à 1.0 heures. Le Texte faible. THEATRE DE LA CARICATURE, Clôture, annuelle.

MOULIN DE LA CHANSON, clôture annuelle. ~saa.

̃ » «»»

La semaine

dans les théâtres

subventionnés

OPERA lundi. La Valkyrie mercredi, Thaïs; jeudi, Rigoletto, La Tragédie de Salome; veiRlreill. Samson et Dalila, Impressions de music-hall; samedi. Faust. COMEDIE FRANÇAISE lundi. La Robe rouge; mardi, Psyché. Reprise: Les Demoiselles de Saint-Cyr mercredi, Le Joueur d'illusion, Le Monde où l'on s'ennuie; jeudi. matinée (tarif des matinées classiques) L'Epreuve, Les Demoiselles de Saint-Cyr; en soirée, Le Plaisir de rompre, Amoureuse; vendredi, Sapho; ?umedl, Les Marionnettes; dimanche, matinée, Phèdre, Le Médecin malgré lui; soirée Le Jeu de l'amour et du hasard; 3 0e représentation La Parisienne. OPERA-COMIQUE lundi. Mignon; nnirdi, Carmen; mercredi. Werther,, Cavalleria Ruôticnna; jeudi. Louise; Vendredi. Lakmé; samedi, Manon dimanche, matinée Les Contes d'Hoffmann; soirée La Tosca, Cavalleria Rusticana..

i r ~r..

i' Musle-Ealls

Cabarets Cirques En matinée

̃.̃Sféinp. spectacle,. Qu'en soirée

FOLIES-BERGERE, ù S.L30.

CASINO DE PARIS, à ?.-tu 30.

PALACE, à 2 11. 30.

APOLLO, à 3 beures.•

'CONCERT MAYOL, û'3 .-heure*/

EIWPIRE-MUSIÇ-HALL CIRQUE, à 2 n. 30. I.UNA-PARK, a S b. 30;

CIRQUE W. HAGENBËCK, a 2 11. 30. MADELEINE-CINEMA, <: « b 30. SALLE MARIVAUX, il 2 11. S0.

PARAMOUNT, à partir de 10 ù. 30 d»1 matin.

.̃̃

En soirée

FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30, Un Coup de Folie, nouvelle revue en deux actes, et 80 sensations d'art et de joie. de M LOUIS Leinarchand

CASINO OE PARIS, a S 1. 30, ta revue a super-spectacle Paris-Mits, avec MtetlnSruett

PALACE, a S b. 30. La Revue de la femme, en deux actes et 45 tableaux, de MM Henr. Varna, Sai:;t-Granier et Earl Leslle. avec Raquel Meller, Saint-Granier, Loulou liegobum, 300 arttstes, SO grirls et boys. EMPIRE-MUSIO-HALL-CIRQUE, à S & 30. Première fois en France, les célèbres fanturfistes Eddie et Ada Daros, et le roi des comiques anglais Sam Barton, et 20 attractions inédites pour Paris. APOLLO, à 8 b. 30, La Revue milliardaire, de Rougemont (Damia, Jack Forester. Ilona et Gina Karslevna, princesse Yo Hay Tong, Kalil Ogly, les 16 Calirornlans, les M. P. Pierson's Boys, le Ballet Sty, les» 16 Saphir MidK, Vera Arnazar, Frcd Mêlé et son Symphonie jazz.) CONCERT MAYOL, a S n 30, La Parad* du Nu, revue en deux actes e; 45 tableaux, de MM. Léo Letièvre. Henri Varna et Marc Cab, avec Cbarpini, Peggy Vsre, Marguerite Perney. Paulette Franck, etc.

LUNE-ROUSSE (58, rue Pigalle), Trud. 61-92. A 0 Heures, chansonniers Dori'n, Clerouc, Souples. Marrot, René Paul. La revue Par les cent ans qui courent! avec

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premiers beaux soirs, on dînera dehors. C'est le restaurant élu des Parisiens. floyal fiaussmann

Le Royal Haussmann vient d'inaugurer à côté de son restaurant si réputé un nouveau bar dont la décoration moderne crée l'atmosphère qui convient à ce rendez-vous de tous les Parisiens. Tous les boulevardiers dignes de ce nom doivent se retrouver au bar du Royal Haussmann à l'heure du porto. Un repas succulent, une cuisine raffinée, des vins de choix dans un cadre élégant et confortable, les retiendront en ces lieux revivent les traditions du boulevard d'autrefois, au cœur même du Paris moderne.

Chez Jarraud

Le restaurant Jarraud, 47, boulevard du Montparnasse, a su réaliser l'atmosphère élégante des plus fameuses maisons de Paris et une table raffinée que les vrais gourmets ont tout aussitôt adoptée.

Dans un cadre luxueux et confortable, SI. Jarraud a voulu offrir à ses clients de la grande cuisine. Il y a merveilleusement réussi. Dans cc coin de Montparnasse, où la gaité et lo bruit sont de rigueur, Jarraud est le relais indispensable pour ceux qui aiment la bonne chère et l'harmonie de la table. Paul

Au coeur du Paris des affaires, 3JI, rue de Chàteaudun, Paul, le restaurateur bien connu, vient de dresser ses fourneaux. Dans un décor agréable et frais on trouvera, au déjeuner comme au diner, un excellent plat du jour et les vins en pichet dont les Parisiens sont friands.

Chaque jour aussi, écrevisses et poulets rôtis, de l'élevage même de Paiit, figurent sur la carte. Charmant oelit restaurant, aux prix modérés et où la présence du patron est l'assurance qu'on est toujours bien reçu et traité. ha Petite Chaise

Ouverte seulement depuis peu de temps, La Petite Chaise du 38 de la rue de Grenelle a graudi vite dans l'esprit des gourmets.

Le patronage de Brillat-Savarin dont une phrase fameuse figure sur le menu lui a porté bonheur.

Marcelle Félix, Monique Bert, Huguette Hetty, Mado Malllj-, Flaviit Escolif» M; péflaGaire et les chansonniers.

CIRQUE W. HAGENBECK, à S b. 30, .150

fauves. Spectacle rùerique.

CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle.' LUNA-PARK, t. les JOur>3, mat. et SOlr, Attractions, dancins. .̃̃̃̃̃̃ $.

«gn-ci f .̃̃ ̃̃

Cinémas -.y-.

AGRICULTEURS (S, r. d'Atlifcnes) Ménilmontant, Le Mécano de la Générale. ARTISTIC-CINEMA, La Belle exilée. AUBERT- PALACE, reiaclie, transforma-

tions. Vr. r-

CAHIEO, La Bodega. CAPUCINES, Nuits de Prince. COLISEE, clôture annuelle.

ELECTRIC AUBERT- PALACE, Jeux de dames. I

COURRIER DES THÉÂTRES )!̃̃̃̃̃̃

_I_u' ':H.f.

Notes & Informations Opéra. La Valkyrie est affichée demain avec la belle interprétation qui réu- nit Mme Jane Cros, JIM. Forti, Marcel j l Journet. Mlles Marisé Ferrer, Lapeyfelte et M. Grommen, sous la direction de M. r Ph. Gaubert.

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Mercredi, Thaïs. f t p

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Jeudi, Rigoletto, suivi de La Tragédie de Salomé, dont Mlle Lorcia. M. Georges Wa- g gue et Mlle Vaisi seront les principaux in- j terprètes, sous la direction de M. François j Ruhlmann. i a CoirÉDie-FRANÇAiSE. Demain lundi, La j Robe rouge. i s

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Alardi, reprise des Demoiselles de Saint- ̃ \i Cyr, avec MM. André Brunot, Jacques Gui- lhène, Paul Numa. Lucien Dubosq, M. Le i c Marchand. Pierre Faubcrt, Mmes Madeleine j ï Renaud, Marie Bell. Psyché commencera le spectacle et sera J j joué par MM. Jean Marchât. Pierre Fau- j bert, Mmes Xizan, Irène" Brillant. !?

1

Mercredi, Le Monde Von s'ennuie sera j; joué par MM. Jacques Fenoux, Dessonnes, r Jacques .Guilhène, Dérivai, Lucien Dubosq, Le Goff. Pierre Dux, Mmes Suzanne Devoyod, Madeleine Renaud, Marie Bell, An- J drée de Chauveron, Jane Fabcr, Madeleine Barjac. Tonia Navar. Le Joueur d'illusion aura pour interprètes t MM. Jacques Fenoux, Jacques Guilhène, Dorival, M. Le Marchand, Mmes Colonna- ( Romano, Yvonne Ducos:

Opéra-Comique. A la suite de la rc- présentation de gala de Pélléas et Méli- j sande, donnée à Hambourp à l'occasion du congrès de la Société Internationale du Théâtre p.irlcs artistes de, l'Opéra- Comi^j que, l A. Louis Mjtsson et ̃ Georges Ricou i viennent de recevoir de M. Léopold Sachse, intendant général du Théâtre Municipal de j Hambourg, la lettre suivante J ] « Grâce « Messieurs. (

« Grâce, à votre., générosité, Je Théâtre

Municipal de Hambourg a. eu le bonheur de saluer sur sa scène les artistes incomparables de l'Opéra-Comique, conduits par l'excellent chef d'orchestre. M. -Cloez.r dans ] la représentation inoubliable de Pelléas. et Mélisande.

> L'auditoire ayant, pour la première1 fois, la possibilité d'entendre uii opéra de Debussy dont les œuvres de, cbiitfert sont bien connues et assez souvent jouées, était en- thoùsiasmé par la manière vraiment' nlaghi- fique avec laquelle vos artistes ont,.intèr- prêté ce chef-d'œuvre de leur compatriote. Nous espérons de tout 'notre cœur qûè cette première visite de votre éminent théâtre ne sera que le commencement de- relations plus étroites entre nous pour le bien de'la;iriu|ique dramatique internat'onale et de ses interprètes.- I » Agréez, messieurs, etc. ̃; •“

».̃̃ ̃ », LÉOPOLD SACHSB..»

f Od4on. ̃ Le bureau, des abonnements, i l'OdéOn, sera fermé jusqu'au i" septém- ¡ bre. -Variétés,- Aujourd'hui, 2 Il. 30 très exactement. Topaze,, de M, Marcel Pagnol (tclcph. Gutenberg 09-92-).! ·

Athénée. Pardon, madame, l'exqui-

se comédie de MM. R. Coolus et A. Rivoire. que les Parisiens acclament denuis le début de l'année, sera jouée aujourd'hui en matinée et en soirée.

Antoine. Aujourd'hui, matinée du grand succès de comédie Petit Péché, de M. André Birabeau. avec sa brillante interprétation. (Saison d'été. Tarif d'été.)

T i

Marks y La revue de M. S:ùnt-Gra- nier ne passera qu'au mois de septembre au Théâtre Marigny.

M

On passe une admirable soirée à Moga- dor, où Le Chant dit Désert (Désert Sonsù est merveilleusement chanté par M. Couzi-

« Convier quelqu'un, c'est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu'il est sons votre toit ». Telle est la devise de La Pefite Chaise qui. chaque matin, à son déjeuner à prix fixe, convie les amateurs d'une bonne cuisine soignée, dans un cadre élégant et discret. Et déjeuner un matin à La Petite Chaise, c'est vouloir y diner quelques jours après.

Chatham-Mney

Il n'est pas un Parisien ou un étranger familiarisé avec les agréments de Paris qui ne connaisse le célèbre grillroom du Chatham, voisin du fameux bar, rue Daunou, il 20 mètres des boulevards. Avec son jardin d'été, II est un des plus élégants et des piûs confortables. Ce que le public ignore, c'est1 qu'il est

possible de se faire.servir le même

menu, aux mêmes çrix, au restaurant t

Volney, dans la même maison, placé sous la même direction, où, dans un cadre luxueux, fréquenté par une clientèle choisie, l'on peut aussi bien manger un hors-d'ccKvrc et ûiic grjllade que faite un repas de gourmet, préparé selon les grandes traditions culinaires françaises. ̃•

̃.̃•̃ Chez les Vikinijs Les Vikings continuent d'attirer les gourmets il Montparnasse. Le pittoresque restaurant norvégien de-la rue Vavin connaît, en effet, une vogue qui ne se dément pas. On y trouve toujours les poules de neige et les tilets de renne, ainsi que d'excellents sandwiojb.es chauds et les fameux poissons fumés. A côté de ces spécialités de choix, les Yikings vous r'êserveiiûla surprise d'une cuisine soignée et -d'une cave' de premier ordre. Aux, dîners comme aux

soupers, un orchestre' ajoulfc. encore.au

charme de la Muiaon'des 'Y.fàingsï ̃ '̃̃̃ ̃̃̃̃: •̃̃ ha -Poularde

La Poularde, est i maintenant 'trop connue des Parisiens pour gtj'il. soit besoin de vanter' les charme* de son excellente cuisine 'lyonnaise, de' sou. saucisson chaud, de ses quenelles de brochet, de sa poularde croque au sel, de ses champignons (le rosé farci; de son île flottante de la tante Rose. Un déjeuner ou un dîner à la Poularde, 6, rue Saint-Marc, s'impose régulièrement à tous ceux qui se piquent de gastronomie ou plus simplement à tous ceux qui savent et aiment à bien manger.

FOLIES-DRAMATIQUES, Trahison. t.;

t.AUMONrr-THEAtRE,' Che~ tes liyânoeurs d'Wommes. -*•'̃

IMPERIAL-PATHE, Nuit d'angoisse. MADELEINE-CINEMA, Le Spectre v«rt, MARIVAUX PATHE matinée et soirée, Le Vautour '(linn sonore).'

MAX-LINDER, La Nuit est à nous. MOULIN-ROUGE-CINEMA, Le Prince 6tudiant.

ŒIL-DE-PARIS, relâcbe.

OLYMPIA-CINEMA, Mirage (Marion -;Da-

•viésv.- ̃ ;'̃̃, ̃

OMNIA-PATHE, Manuela (sonore, cliantantl.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VlctorCousin (5e), The Love PaT*de(en angla(s), avec Maurice Chevalier.

PARAMOUNT, Une femme a menti. RIALTO-CINEMA (angle du Matin »), j

Chaînes.

STUDIO-DIAMANT. relâche.

STUDIO DES URSULINES, relâche.

iou, en tête d'une excellente mterpreia- i ion. Aujourd'hui, matinée et soirée. f. Après avoir mis en scène le premier acte le la pièce de M. Henri Duvernois. qui sera e premier spectacle inédit de la saison au rhéâtre des Nouveautés, Mme Régina Ca- nier est partie- pour An tibes.-i-- ̃ ̃ •̃ La pièce aura '.pour principaux :interirètcs Mme. Régina Gamier» MM. -Ro;er Gaillard. Saturnin Fab're, .Garette^-Nunès fils, Bernard B.eau'vaUi -Mmes.Suzetts Haïs, Suzanne Debeih' etc.- 1 Le Théâtre dçs Nouveautés, .qui ferme ses :ortes demain, 'fera sa réouverture le 1" eptembre avec une1 reprise 'de" Latigrëvin..

Le Théâtre des Msi'hiirins -né fermera pas es portes cet été. •Mlle' Henriette Delannoy eprendra le rôle qu'a. créé. -Mlle' Andrée.

Vîerry et >I. Pierre Fiiia'ly' restera jusqu'en

eptembre le principal' protagoniste de Mode n Ë,ns.land. >

Richard Tauber, le célèbre ténoif, donnera, ians le courant de _la saison prochaine, une ,criç de représentations et; de récitals.

«i i.

roURXÉE.

M. Pierre Magnier va entreprendre une jrande tournée de La Ril'ièfc des T'i'ibu- les, dans les plages et villes d'eaux. Sa com>agnie "sera composée de Mmes.:Gelia Clairîet, Camille Liceney, de MM; René Mau>ré et André Marnay.

mt ̃ ̃

ENGAGEMENTS.

M. Paul Abram, directeur de l'Odéon, ,-ient d'engager pour l'an prochain, M.'Boîifas, premier accessit de comédie, et Mlle Foujane, deuxième prix de comédie aux icrniers concours du Conservatoire.

M. Wyn vient. d'engaser Mlle Reyna.

"Mlle Marguerite Bériza, dont on n'a pas oublié: les intéressantes réalisations à la Potinière, à Triànon et à Fcmin3. interirétera" chez M. Gaston Baty, au Théâtre Montparnasse, le principal rôle féminin de L'Opéra du Mendiant, œuvre qu'elle avait ̃u naguère le projet de monter personnellement.

M. Lehmann est engagé au Théâtre de la Michodière.

PA

TRAVAUX D'AUTEUR.

M. Roger Ferdinand quittera bientôt Paris pour la mer. Il y reverra le texte du Curé espagnol de Flechter, qu'il a adapté pour M. René Rocher, et de_Tess D'uber 'cille, pièce écrite d'après le roman de Thomas Hardy. Dans quelques semaines, M. Roger Ferdinand sera à Berlin pour la mise en' scène du film sonpre de Cholard et Cic. mmtmi

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VILLES D'EAUX. lr: '}̃̃ ̃

Ça,' l'amusante, comédie de M. Claude Gé'vel, sera jouée à Vichy cette saison. M. Joffre en sera le principal interprète.

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ETRANGER.

La troupe du Théâtre Japonais a terminé ses représentations à Londres. Elle débutera le 9 juillet à Barcelone.

Maxime Girard.

Spectacles divers Le sultan du Maroc est venu applaudir Raquel Mellcr, vendredi'. au Palace. La grande artiste vient de recevoir à l'instant, de la résidence, les félicitations du souverain. Cinémas

•Studto ?8. Après quatre mois d'ex:lusivitc. Alibi quitte l'affiche du Studio 28, qui donne demain, à 21 heures, la répétition générale à bureaux fermés de son nouveau spectacle. A son programme, le film inédit de G. W. Pabst Cahot ou L'Amour de Jeanne Ney, avec Brigitte Helm et

Chez Marguery

Slarguery, le célèbre restaurant qui fit les délices de nos pères, est reslé égal lui-même. Il a conservé ses belles traditions et si la fameuse sole Marguery demeure inimitable, la cave du boulevard Bonne-Nouvelle s'enrichit chaque apnée des meilleures cuvées. Les déjeuners d'affaires à des prix très raisonnables y sont toujours très suivis. Les gourmets savent y commander des diners fins dans l'almosphère agréable du boulevard parisien. Enfin -Marguery ne veut pas garder pour sa seule maison les secrets de sa cave. Il livre aussi à ses amis.

A t'Esturgeon

Caviar, zakousïds, blinis, bortch, esturgeon, ch.'tchlick, poularde Demidoff, côtelettes Kicff, voilà ce que vous trouverez, 3, rue Clauzel, où M. Korniloff, aucicu chef il la cour impériale d.. Rassie, a ouvert le restaurant de l'Esturgeon.

Ce véritable restaurant russe manquait à Paris où, pour des prix modérés, les amateurs de ces poissons exquis et des viandes grillées peuvent déjeuner et, dîner dans un cadre charmant et au cœur de Paris.

Delmonico de Paris

̃ Marius qui connaît et que connaît Tout Paris invite sa fidèlc clientèle à lui rendre visite au Delmonieo de Paris qui, avec ses heureux aménagements et son entrée directe sur l'Avenue de l'Opéra, va devenir incontestablement le Restaurant à la Mode.

̃ Dans ce quartier de l'élégance le Delmonico s'est classé, en eft'et, en quelques années parmi les meilleurs restaurants de Paris. Ses déjeuners, ses dîners très suivis sont le rendez-vous de tons ceux qui ont conservé les belles traditions mondaines de la capitale. ̃̃-̃• Delaborde Il. Lafont, qui préside aux destinées du, .restaurant Delaborde, 23, quai Malaquaïs, n'a pas son pareil pour préparer un canard au sang. Sous les yeux de' ses' clients il opère lui-même et c'est aussi-. tôt un délicieux fumet qui se répand jusqu'aux bords de la Seine. Ou traversera les ponts pour vepir déguster chez Delabordc le .foie firas des Landes, et

Edith Jghane. Les critiques fit courriéristes seront -reçus au contrôle. i .̃•̃ Ménilmonlant, de Kirsanoff ,,et Le Mécano de la Générale, de Busler "Keaton, passent aus Agtic.ulteurs, en matinée et soirée. Demain lundi Le Dernier des Honir. mes, de'Murnau, avec Jannings, et Minuit, place -Pigalk (location Louvre 49-49).

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Les élégances au théâtre Ail cours de la tournée qu'il entreprend en' Anicriqué' d.ii Sud :a*«ei> Mlle

Spiuelly, M. Debucourt a voulu que

l'élégance française fût à l'honneur •̃ il a demande à son chemisier attitré, Poirier, de créer spécialement les vêtements d'intérieur, pyjamas et robes de chambre qui seront portés par ses camarades et lui-même.

Leurs chemises et leurs cravates ont été également choisies par le chemisier réputé du 8, rue Rougemeni.

Quant aux robes de sport que portera Mlle Marcelle Lyn, elles seront signées de Mme Poirier.

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t-M )nM~ NH~y

l L'Hëûré d-i Déjeuner et du Dîner'

Restaurant ̃• ADBJI.EX5TFS, 99, r. Richelieu Louvr. '23-57. -Ses 'déjeuners d'affaires.

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L'Heure du Lunch

DELMONICO, 39, avenue de l'Opéra. Bonne cuisine. Très joli cadre.

L'Heure du Thé

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202, rue Saint-Honoré Palais-Royal. Thé orchestre 4 à 7.

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VIKING, 31, rue Vavin. On danse et s'amuse dans un cadre d'une élégance originale. Ouvert jusqu'à 3 heures. ̃ Après les courses ou une randonnée en automobile, dînes en plein air che^i DROIIAXT, nu Bois de Boulogne (Pavillon Royal). Orchestre: M. de Sv.-etschin. L'ANJOU EN AUTOCAR

Circuits au départ d'Angers, centre de tourisme célèbre par ses monuments du \o juillet au 21 septembre 1030 Circuit 1 tous les mercredis. Angersgare (dép. t3 h. 00), Les- Ponts-clc-Ce, Bochefort-sur-Loirc. Chalonnes. Château (le Serrant. satnt-Florent-le-Vielï. Béhuart, SavennlCTcs. Angers (retour vers 19 h.). Prix du transport par personne 40 fr. Circuit II tous le; mardis. Angersgare (dép. lli h. 30). Durtal, La Flèche, Sablé, Solesmes, Brisfe'artlic, Ch&teauneuf-surS.-ivtne. Brlollay, Angers (retour vers 19 h.). Prix du transport par personne 50 fr. Nombre de places limite.

j Locatlon, moyennant 1 franc par personne, au Syndicat d'initiative. 71. rue Plantag-enet, ou son kiosque, place de la Gare, Angci-

cette cuisine bourgeoise qui fait le charme de cette bonne et vieille maison. ha Bécasse sans quelle

Ce clair et frais petit restaurant, 30, rue Bergère, est toujours le rendez-vous des gourmets. Voici les spécialités que le bon traiteur Alfred Guernier vous! propose J'omelette Richmond, la sole 1 aubergiste," s rognons Alfred, les canards farcis et les fraises Valencia. On ne sau- rait trouver meilleure cuisine, cadte plus aimable à des prix plus raisonnables. La Bécasse sans Queue est l'une de ces petites auberges accueillantes comme l'on n'eu saurait trouver qu'a Paris. Le Jardin de Douro

Le rognon au porto, le canard aux olives, qui ne serait tenté d'aller déguster ces plats fameux, surtout quand on saura qu'ils sont exécutés par une cuisinière de race, Amanda, le cordon bleu du Douro. Ce charmant « Jardin du Douro ?>, ouvert depuis peu 14, rue Lincoln, au cœur des Champs-Elysées, a conservé les traditions qui firent son succès rue de Surène. Il a conserve aussi ses clients, femmes élégantes, artistes, hommes politiques, gastronomes connus, qui se plaisent à rendre hommage au porto du Douro et à sa cuisine soignée.

HORS PARIS

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Dans cet oasis de fraîcheur qu'est l'île de Juzicrs, le Goujon Folichon rit dans ]a verdure. C'est que M. Gix donne rendez-vous à tous les Parisiens à la fois avides do 1>oji air et de bonne cuisine. Par la route de Meulan un véritable autodrome on gagne rapidement J'iie de Juzicrs où, sur une terrasse ombragée dominant la Seine, loin des poussières et des bruits Je la route, la table est servie. D'exquises spécialités, soupe au poisson, homard à l'américaine, poulet provençal, sans oublier les goujons folichons, vous v attendent.

Et pour le 14 juillet on annonce «le petit cochon national sur son lit tricolore ».

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Au Vcs'inet, dans un décor de verdure, le, pavillon des Ibis a surgi au ,u

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YITEflEf

IILElMlEtJEI'

Aufomobtlei PANHARD. 19. Avenue d' Ivry. Paris La Foire de Lyon et les exportations La Foire internationale de Lyon vient de faire paraître le 23' numéro de son Bulletin périodique des demandes d'articles il l'exportation. Cette publication, réservée aux adhérculs de la Foire, constitue uu lien ..peiynanent v'et ."pfitîV- que entre les producteurs et les acheteurs de tous les pays. Son succès est allé croissant le premier numéro cou-, tenait 136 demandes d'achat provenant de 28 pays. Le dernier paru côu^ tient. 1.494 demandes «l'achat provenant de 41 pays. Il a du être publié, en' quatre fascicules les Industries textiles et du Vêtement l'Outillage et. l'Equipement industriel l'Ameublement et les Industrie d'art les. Produits alimentaires. D'utiles renseignements sur les con- ditions de participation à la Foire com- plètent ce Bulletin qui a reçu J'appro- bation unanime des industriels, des commerçants et des représentants officiels de la France à l'étranger. Ces derniers reconnaissent en lui un instrument de première importance pour .le développement des, échanges internatio- y naux..

*»>

L'invitation au voyage Voici l'été, voici l'époque, joyeuse des vacances L'éclat du soleil, le sourire d'un ciel sans nuages et. le Guide offi- ciel illustré des chemins de fer. d'Ai- sace et de Lorraine nous invitent au voyage. C'est l'appel irrésistible vers ht '̃' ligne bleue des 'Vosges, vers la plaiitu* v reuse plaine d'Alsace dominée par la flèche légendaire de la cathédrale, de Strasbourg, vers les calmes étangs et les sombres forêts de la Lorraine. Eu consultant la brochure, d'une facture remarquable, que viennent d'éditer les Chemins de fer d'Alsace 'et de Lorraine, il est aisé de fixer son choix et de tracer son itinéraire suivant le temps dont on dispose. °

Rien ne manque daus la documentation, très complète qui s'y trouve rassemblée description détaillée des régions desservies par le réseau, avecillustrations, cartes et plans des villes,. renseignements sur les principales villégiatures, liste des manifestations et fêtes, énumération des nombreuses facilités et réductions de prix accordées aux voyageurs, horaires des trains et des admirables services automobiles touristiques organisés par le réseau route des Vosges, circuits autour de Strasbourg, Colmar, Mulhouse, Metz et Luxembourg.

La vente des guides se fait dans les bureaux du réseau d'Alsace et de Lorraine, à Paris, 5, rue de Florence, et 2. avenue Portalis i Strasbourg, 3, boulevard du Président-Wilson dans.; les bibliothèques des gares du réseau, dans celles de la gare Saint-Lazare et de la gare de l'Est, à Paris.

Prix du guide, 3 fr. expédition franco contre envoi préalable de la somme de 8 fr. 85 à l'un des bureaux des Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine désignés ,ci-desst)s. n~'

Excursions en autocar au départ des plages de l'embouchure de la Loire

PORNiCHET-LA BAULE-LE POULIGUEN du 13 juillet au il septembre 1930 Circuit A tous les dimanches (après-- midi). pornlchet, La Baule, Le PoulUrucu, Pointe de Pcnchûteau, Les Rochera' de lit Grande Cote. Le Croisic, Saille,' La Turballé,Piriac. Guérande, Le Pouliçuen, La Baule» Pornlchet.

Circuit B tous les jeudis {après-midi)* Porriicnet* La Baule, Le Pouliguen. (juûrande, La Grande Brlère, Cliàteau de la ISi-cteseïic (15 siècle). Calvaire de P'oiH-Cnfl-j teau, Montoir, Saint-Xazaire. Polnte.de Chcmoulin, ïaint-Marc, Saintc-Margruerite, Pore nicliet. Circuit C tous les samedis (journée, entière). Pornlchet, La Baule, Le Pouliguen, GuCrande, La Hoche -Bernard, Pëaulo,- Rochefort-en-Terre, Malestroit. Joss'elin. La. Roclie-Bernard, Le Poullguen, La Baùle, Pornlclîet.

Prix par place (quelle que soit la sMUoh de départ) Circuit 28 fr. Circuit I.U 37 ir. Circuit C, 07 rr.

Le nombre des places 0 tan t limite, il est recommandé de tes retenir à l'avance. Vente des billets et départ des voiturs Société « Les Autocars et Garages' ds l'Ouest », avenue de la Gare, n Porfiicùel à l'Agence Duchemln, au Pouligrucn â l'Agence Moudiale, à La liaulc.

milieu d'une ile. Ln hôtel confortablc, un restaurant gai, une cuisine parfaite, une cave qui a fait tous les soins de MM. Bouchard père et fils, voila bien, n'est-il pas vrai, de quoi alti^rer les Parisiens qui veulent passer, quelques journées paisibles sans s'éloigner de Paris. La saison d'été, aux Ibis, s'annonce brillante. Y déjcmuu" une fois, c'est vouloir y revenir et y rester.

Aux Tilleuls

C'est la promenade favorite des Pa* risiens. Sur la route de Saint-Germain, entre Port-Marly et Bougival, Canihai: a, au bord de la Seine, allumé ses fourneaux. Canihac Son nom seul est pour tous les gourmets qui ont fréquenté la rue Feydeau une tentation à laquelle on ne résiste pas. Dans leur cadre pin* pant et neuf, Les Tilleul. sont, hors» Paris, le plus sympathique et le plus réputé des restaurants. Ou s'y retrouve entre amis et l'on place sa faim et sa; gourmandise sous la protection de Canihac, qui n'a pas son pareil poùi" composer uu menu CASINO DE FORGES-LES-EAUX ` 107 leilom. de Paris par Pontoite, Uïsôrs." Restaurant lor ordre. Prix fixe 35 francs. Baccara. Boule. Attractions. DanciSig. Tous les sports. Tous les plaisirs.,

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Prix }1arol. Fleur d'Ecosse3 Que Lindo.

Prix du Président de la Republique. Cliâteaii Bouscaut, Potipliar.

Prix Gurdefeu. ']'hunderer, Diplomate. Prix Sourbier. Shrovina, Prosptrt. COURSES^ AMIENS Prix- de Ln Ville (-1.000 francs. 2.2U0 mètres). 1. Le Huila, à Xi. George- (Wallon (.S. RocllPt) 2. Ndne, à M. B. Me Gr.-?ry (,l. N'o'r»!); 3. Pr'nceau, à M. Jltuir'cc Chacon (M. Bonaventurel (1 Ions.. 5 long. Pari mutuel à 5 t'rancs (enifié). Gagnant 7 francs.

Prix Alber! Cataire lî'.OIW fr., SOI) mètresi. 1. Hoby. à M. Maihurin Paniall (S. Rochi'ti 2. Ferd'n.'inrl. à M. Malhurin Pantail (.(. Lyon) Fcrdinaiid. à M. J. Slern (G. Dul'orez). (courte tête, 2 long. 1/2, 2 longueurs)

Pari inu'ueî à francs ntnifié). Gagnant Ecurie -Matiiurin Pantail, 40 fr.' Places Roby, 20 fr. '6; -Ferdinand, francs. Prix Arthur Conlelller (7. QOli.fr., SOI) mètre:si. 1. Confidence, à M. J. E. Widener (.1. Marsliall); 2. Mme TaMicn. à M. Maurice Chacon (M. Iionavi-ntlirel ,). Aiphons'e, à M. Jean Houyet tR. Ferré) lencol., 1^2 long., 2 long.)

Pari inuîuel à francs (unifié). Gagnant 7- francs. Piacés: Confidence, 7 t'r. 50; Mme Taliien. 15 francs.

Grand Prix d'Amiens (2(1.000 fr., 2.700 mètres). 1. Monsieur Eergeret, à M..Tean Stern (G. Dul'orez); 2. Prctèuse, à M. Paul Desmarak; (F. Rochetti): 3. Les Bossons, à M. Gustave Peauvois IC.-H. Semblât) (2 longueurs. 2 long. 1/2, 3 long.)

Pari mutuel à 3 francs (unifié). Gagnant: 41 fr. 50. Placés Monsieur Bergeret, 10 f r. Prêteuse, 19 t'rancs.

Prix ilu Bois de Boulor/ne (10.000 francs, 2.500 mètres) 1. Neut'ehàtel, à M. Jean Stern (Ci. Du forez) 2. Hervé, à M. Maurice Chacon (M. Bonaventurel; 3. Bon Diable, à M. le eomïf; de Férot (T. Turnerj (courte tète, 3/1 long., 2 long.).

Par) mutuel à francs (unifié). Gagnant Jl francs. Piacés Neufchàtel. il 50 Hervé, 20 fr. 50.

Prix de Tourtler lhand., 7.000 fr., 1.000 mètres). 1. Suzelie, à M. G. Baugatz \5. Lyon); 2. Walent-ia, à M. G. Catien (R. Ferré!; 3. Grande Flûte, à Mlle M. Ventura (J. Chevalier) (2 long., 3/4 long., 1/2 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant tfi francs. Placés Suzettc, 9 fr.; Walunçia, S fr. 50.

Le Tour de France cycliste L'ëtapo Brest-Vannes

revient au Belge Taverne

L'étape' Brc-st-Vannc CHOfi km.) du Tour lit- France cycliste a été disputée hier. Elle est revenue au Belge Taverne, qui t'a emporté à l'enlevait sur notre compatriote Charles Pélissier et sur l'Italien Binda. Le vainqueur a couvert la distance en (i h. 36' 3". Un peloton de GO coureurs est arrive en même temps.

Les classements généraux individuel et par équipes ne subissent pas de grosses modifications. L'Italien Guerra reste en tête du classement individuel. L'Italie est au commandement des équipes.

Aujourd'hui, cinquième étape Vannes-Lcs Sables (.202 kilomètres). Le Grand Prix cycliste de Paris se termine auj&urd hui

La réunion d'hier

Le grand prix cycliste de Paris qui a Jébuté dimanche dernier et s'est poursuivi tuer prendra fin aujourd'hui dimanche. Le programme de cette journée comporte

Les quarts de finale, les demi-finales ?.l la finale du grand prix oyclisl»; professionnels.

Les trois demi-finales et la finale du jritiid prix cycliste amateurs et indépendants.

l'ne course de tandems avec l'engagement des meilleures équipes. L'ne course de primes, qui a réuni plus 3e 120 engagés. La finale de la course poursuite par équipes de quatre coureurs dont les se- j 'ie.s et demi-finales auront été disputées [a veille.

Enfin, "Je Prix Dausset, course interlationale de 25 kilomètres derrière en- j raîneurs à tandems réservée à six cou- reurs sélectionnés. Ces six coureurs j iont Cugnot. Faudet, Guiinbvotièrc, Le- ̃ornii, Marcel Jeati et Rolion.

Dans la journée d'hier, devant une lombreuse assistance, ont été disputés ;nlre autres les séries du Grand Prix de Paris amateurs et le Prix de l'Espérance. Les séries du Grand Prix amateurs ont lualifié tes coureurs suivants Perrin, tautelberg, Gérardin, Malatesta, Cozens, Jaufrand, Noret, Novaretti. Le Prix de l'Espérance, épreuve de rc- j léchage du Grand Prix des profession- j iels, a donné l'occasion à Engel de se, [ualif'ier pour les quarts de finale qui leront disputés aujourd'hui. Moeskops, me nouvelle fois, a été battu. Le championnat militaire de vitesse 1.000 mètres) est revenu à Tapie René levant Caplain.

Enfin dans les demi-finales du Prix Juentin-Bauchart l'équipe A du Vélo jlub de Levaliois a battu le record du j nonde des 4.000 mètres poursuite, réa- isant le très beau temps de 4 m. 58 scondes 2/5. L'ancien record était de 5 minutes 0 seconde 2/5.

Les frères Hunter ont atterri après avoir tenu l'air pendant plus de 23 jours

Le « City of Chicago », à bord duquel ;s aviateurs John et Kenneth Hunter nt battu le record d'endurance, a at;rri vendredi soir à 11 h, 20 (heure de rreenwich), après avoir voie 553 heues 40 minutes (23 jours. 1 h. et 40 m.). C'est par suite de la rupture d'un uyau d'arrivée que le « City of Chica- o a a manqué d'essence.

Les deux frères Hnnter, qui travail- tient autrefois dans une mine de charon, recevront des prix d'argent s'éleant à près de 5 millions de francs. La durée de l'ancien record d'endurau-

-mrsm-

ce établi l'an dernier à Saint-Louis était de 420 h. 21 minutes.

Rappelons que les frères Hunter s'étaient envolés le 11 juin dernier. Bien que cet atterrissage n'ait pas été prévu, plus de 12.000 personnes étaienl présentes qui acclamèrent follement les nouveaux recordmen.

On a calculé que pour cette tentative les aviateurs avaient utilisé p!us de 30.000 litres d'essence et 1.600 litres d'huile. D'autre part. ils ont couvert près de 67.000 kilomètres en 23 jours, soit environ 2.900 kilomètres par jour, soit encore 120 kilomètres de moyenne horaire.

Le meeting d'aviation d'Aulnat Outre le rallye sur Clermont-Fcrrand, dont le début a été attristé par l'accident dont nous rendons compte par ailleurs, le meeting d'Auvergne coniRort.- un certain nombre d'épreuves qui se dérculeront aujourd'hui.

1" l'ne course ij.indicap sur d(:ux tours du circuit suivant Chàleau d'Ea1] cle l'aérodrome d'Aulnal, monument de Gergovie, clocher de Lempies.

Concours de destruction de ballonnets.

3" Concours de précision d'atterrissage hélice calée (prix G. Dreyfus). •i" Course avec passagers à partir :de 15 heures, jusqu'au signal de fin de concours les concurrents doivent emmener le plus grand nombre de passagers en ehaiisjoant de passagers-à à -chaque tour.

5" Course pousuite par équipes. En outre il sera procédé à des présentations d'appareils par des pilotes célèbres Assollant. Lena Bernstein, Réginend, Bailly, WHlie Coppens, etc. Enfin, quatre descentes en parachute seront exécutées par Durin, Durand, M. et Mme Cuchan.

La culture physique

n'est pas organi-sée dans les lyeées M. le docteur Chaiîlet Bert, directeur de l'Institut d'éducation physique à l'Université de Paris, avait été chargé de faire une enquête dans tous les lycées de Paris, de jeunes gens et jeunes filles. au sujet de leur organisation relative à la culture physique.

Il a fait parvenir à. M. Morinaud, soussecrétaire d'E:at à l'éducation physique, un rapport. très documenté duquel il résulte qu'en généra! cette organisation est très défectueuse.

M. Morinaud a immédiatement saisi des conclusions du rapport de M. Chaillet Bert, M. le recteur, eu le priant de rouloir bien faire le nécessaire pour que toutes les améliorations demandées soient apportées dans nos lycées. Le sous-secrétariat d'Etat à l'éducation physique. participera aux dépenses qu'entraîneront ces améliorations s'il est nécessaire.

CARNET DU SPORTIF Cyclisme. A 14 h. 30, à la Piste Municipale, dernière réunion du Grand Prix de Paris. s.

Athlétisme. A 14 h. '10, au Stade de Colombes, deuxième journée des championnais de Paris.

X citation. A partir de 15 h. 30, entre le l'ont National et Je viaduc d'Auteuil. Traversée de Paris de VAnto, par

relais.

Pelote basque. A 15 heures, au Fronton de Paris, championnat de Paris. Pelote balle. A 14 h. 30, à l'Esplanade des Invalides, tournoi organisé par Paris Pelote Balle.

AVIATION

Inauguration du service aérien Madrid-Londres

Hier, à 16 heures, est arrivé au Bourget l'avion de la Compagnie Générale Aéropostale parti hier matin de Madrid, il 8 h. 30 il était passé à Biarritz à 10 h. 52 et à Bordeaux à 12 h. 23. Ce voyage marque l'inauguration du service Madrid-Biarritz-Bordea.ux-Paris, assuré par la Compagnie Générale Aéropostale.

Ce service, qui met Madrid à moins de 7 heures de notre capitale, est. en correspondance au Bourget avec la ligne aérienne Paris-Londres, ce qui permet f< un voyageur parti de Madrid à ii h. 30 d'être le même jour à Londres à 19 heures.

Le retour de Londres à Madrid s'effectue dans les mêmes conditions de 7'apidité, et le passager parti de Londres à 9 heures arrive à Madrid à 19 heures. Cette liaison est hebdomadaire, elle s'effectue le samedi dans le sens Madrid-Londres et le lundi dans !e sens Londres-Madrid.

Entre Biarritz et Londres, cette ligne deviendra quotidienne dans les deux sens à partir du 25 juillet.

Les avions qui assurent ce service entre Madrid et Paris sont des Latécoère 2b auxquels leurs qualités de vitesse ont permis de conquérir plusieurs records du monde et d'être parmi les avions les plus rapides utilisés sur une ligne commerciale,

NAVIGATION

AUTOMOBILE

Le meeting de la Seine

C'est aujourd'hui que s'ouvre le Vie Meeting de la Seine, Ja grande épreuve internationale française de canots automobiles.

Les principales journées, celles auxquelles prendront part les concurrents étrangers, auront lieu les 12, 13 et 14 juillet, à Herblay. On y verra Je comte Rossi, le grand 'yachtman italien, disputer les courses pour racers de 12 litres, avec son Montclera I, contre nos champions Dr Etchegoin avec Sadi III et Sadi Vil, Jalla avec Yzmona, et Sigrand avec Pah Sih Fou et Pâli Sih Fou IV.

Le meeting de la Seine comporte les principales suivantes Grand Prix Motonautique d'Europe (12 litres) Coupe Autonautique de France et Coupe du Royal Salling Club de Gand (1 .1. 1/2) Prix du Président de la République (série réglementaire de 6 litres) Prix de l'Hélice Club de France (séries extra-réglementaires faisant plus de 1)5 km. à l'heure) et de nombreuses épreuves pour hors bords dont la Coupe facques Menier qui comprend une course sur 20 kilomètres, une sur 10 et une sur 50 kilomètres. De nombreux canots français et étrangers se sont engagés pour cette catégorie.

Les courses d'aujourd'hui commencent Le matin à Maisons-Laffitte, à 11 heures (épreuves pour hors bords et bateaux de promenade toutes catégories). L'après-midi, à Herblay, seront disputés la Coupe Autonautique de France :première manche), le Championnat de France (finale) une course pour canots réglementaires de 3 litres et 5 litres et une course pour canots extraréglementaires faisant plus de 35 kilomètres à l'heure.

TENNIS

LES CHAMPIONNATS

DE GRANDE-BRETAGNE

Le triomphe des Américains L'année 1930 sera l'année du triomphe les Etats-Unis dans les Championnats de j Grande-Bretagne à Wimbledon. Les :inq championnats seront l'apanage l'Américains, mais ce ne sera officie! rue mardi, car la finale du double enrc J. H. Doeg et G. M. Lott et M. Alli;on et J. Van Ryn a dû être remise à uudi, car Allison jouait hier celle du I imple contre W. T. Tilden. 1

Il v a dix ans. en 1920. W. T. TiHp-n

r

remportait pour la première fois le championnat de Grande-Bretagne. Hier, il le gagnait encore à dix ans, d'inter| valle, battant Allisou" en" trois iriaiîches, j 6-3, 9-7, 6-4. Quels hommes FAmëriquu jva-t-elle mettre erftprésenee de la Franj ce dans la finale de la Coupe Da vis, car il n'est ,pas. douteux ..que. ce .soit» contre le Japon ou eonifer'H'Itafie que l'Amérique gagnera^la.. 'finale 'intcrztsiies "? W.'T. Tilden w dapuis"p!us.d'un an déclaré qu'il aban'dàhnaiU définitivement toutes les- compétitions officielles par équipes. Sera-tril au dernier moment séi lectionné ?;Sïl l'est' acéeptéra-t-il 'de rej présenter encore .les Etats-Unis' ? 1 Je crois que c'est ."assez. "probable. Dans ce cas cotiîre la France G." M Lott et J. H..Doêg. 'iraient en .ligne en double, W. T. Tilden et W. Allison er simple.

Si Tilden ne joue pas nous aurions j devant nous. G. >î.. Lp^.et.J. H. Doeg, en j double, ce sont les tenants du Championnaf des -"Etats^-Uijiï; l'ajinéë dernière j et en simple, J. H. Doeg et W. Allison j Doeg est de tailte'àljouer. Ies'trois jours Attendons pour savoir officiellemenl quels seront nos- représentants. Et faisons confiance à H. Cochet et à J. Borotra. Malgré leur, échec à Wimbledon, ils

j n'ont pas dit leur dernier mot. P. C.

.a-

PELOTE Masque

Au Fronton de Paris

Les championnats de Paris de pelote basque se poursuivront aujourd'hui dimanche au Fronton de Paris, 2, quai i du Point-dn-Jour (a 200 ni. en aval du I viaduc d'AuïeuilV'rîvc-d.raïte).

Voici le programme de cette réunion officielle, qui promet d'être aussi i-ntéressanie que celle du" dimanche' précé| dent. ̃ ̃' A 14 h..45, .finale à mains nues,.eiu35 points, entre le Réveil Basco Béarnais et Eskualdtma."

Ensuite, au chistera grand gant, en 60 points, S. G. V. F. contre Stade Fran-

I çais.

Hors programme, à 17 heures,' au grand chistera. le; Réveil Basc0-Béar-ndis,aci lueJeinent en tête du" championnat, | jouera son dernier, match contre Je Ha-

cing.

Dans la matinée.1 et' dans l'après-midi, auront lieu plusieurs autres rencontres | officielles comptant pour la première et la deuxième série, vâïhsi que les finales des championnats scolaires à mains nues. Dix-huii équipes évolueront, en effet, dimanche, sur la « cancha » parisienne, témoignant de la vitalité croissanté de la pelote dans la capitale. Atîuer, seion la coutume, chantera les points à la mode basque.

PELOTE BALLE La finale du championnat de France Cet après-midi 6 juillet, à 15 heures, sur le terrain du Daring-Paume (esplanade des Invalides, près de la statue du j maréchal Galliéni) se jouera la finale du championnat de France de peloteballe-paume, toutes catégories.

Les équipes d'Hautmont (Pouleur). 'champion Il 1928-1929- et Sous-le-Bo:s S | Maubeuge (Couvreur), vainqueur des i demi-finales du 29 jiïiu,' seront en pré-

I sep ce.

FOOTÊALL

Un tournoi de Sixte

Aujourd'hui dimanche "(j juillet, de S heures à midi. et de.1.4.à 17_ heures", .au Stade Henry-Paihé, MO, avenue Gambetta, à Paris (20e) est! organisé, au profit d'oeuvres sociales du 20° arron-d'issej ment, un tournoi de si^te de football au cours duquel 40' équipes se "disputeront le challenge du docteur B'esson, con'seili 1er municipal -de- Paris.

i

LA VJOILE

La Coupe çàp l'Americal

La Coupe de TAme-riea. co,mmeJM;çïa'

dans les eyux de Xcwport Ithodc Islam! (Etats-Unis) le 13 septembre. Elle se dispute sur an maximum sept, parcours. Shamrock V est parti pour Gosport à

la remorque .de l"Erin,.à sir Thom,as Lip-

ton pour recevoir la voilure nécessaire à la traversée de l'Atlantique.

AVIRON

Les Relates Royales de Henley L'équipe américaine de l'Ecole de I Kent, qui ramait dans un bateau offert par le vicomte Rothemere, a réussi à battre celle de l'Université de Princeton d'une longueur.

Dans les Diamonds Sculls, considérés comme le championnat dn monde à un rameur, le Canadien .loe Wright a été battu par l'Allemand G. Boetgelen d'une longueur cl demie. La finale mettra en présence ce dernier et J. S. Guest de Toi routo (Canada).

Les régates de la S. N. Jlarne j La Société Xautique de la Marne donne ce matin, dans le bassin de .Toiuvillele-Pont, son annuelle réunion. Les engagements ont été peu nombreux, la ma| jeure partie des courses ne mettront en j présence que deux concurrents. L'aprèsmidi, l'Association Sportive de la Préfecture de police inaugure son club house construit sur le quai de Polangis à Join| ville-le-Pont, après avoir participé aux courses de la matinée.

ESCRiME

Un championnat professionnel

A l'occasion des fêtés du centenaire de l'Indépendance de la Belgique, la Fédération internationale d'escrime a cru devoir autoriser la Fédération royale de Belgique à organiser sous le titre de championnat du monde professionnel d'épée une épreuve à l'épée de combat. 40.000 francs de prix.

Cette épreuve individuelle sera suivie d'une épreuve par équipes de trois professeurs par nation dotée de 12.000 fr. de prix.

Les dates de ces événements ont été arrêtées du 15 au 18 août.

Le concours se disputera à l'Exposition coloniale maritime et d'art f amand à Anvers.

TIR

Au Tir aux pigeons d'Aix-les-Bains Prix du Bourget (1 pigeon handicap). 1. Van der Kemp. Charbonnier et Dolbeau, 9 sur 9 4. prince Orloff et Semama, 8 sur 9.

Frantz-Reichel.

Toute la correspondance concer.nant les sports doit être adressée à M. Frantz-Iiëichel, chef de la rubrique sportive de Figaro..

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L'ART ET LA CURIOSITÉ

A l'Hôtel Drouot

Le calme régnait hier rue Drouot, la '1 1 fin des belles vacations est imminente et l'après-midi du samedi est de plus presque sans intérêt à cette époque. Tableaux

Kobert Bignon, assisté de JIM. J. I'éral, R. CI. Catroux et André Schœller, vendaient, par, suite de dissolution de la Société Lucien Perruche et Cie, et à la requête des liquidateurs, une ving- taine de toiles. Une toile de forme ovale j attribuée à Greuze Portrait de garçon- net en habit gris, fut adjugée 3.750 fr. j une toile par Mme. Vijjée-Lebrun Portrait 1)résumé,ile Mme Henné f, 2.500 fr. une toile panFrank Boggs Xotre-Dame, 1.450 francs une toile par Jules Noël Lé port de Brest, 1.500 francs une toile par Picou Femme à la fontaine, 1.360 francs une toile par Vogler Paysage i Effet de gelée blanche, 1.000 francs I une toile p:<r Vollou Soupière eu faïence, fleurs sur une table, avec un \fond de tenture rouge, 3.000 francs, et une toile par Willette L'Amour et la Folie, 4.000 francs.

Avant-hier, à la salle 7, M* Roger Walther et M. Hoinassel ont obtenu j S. 150 francs, pour un paravent à quatre feuilles, en laque noir 7.000 francs, j pour un paravent à douze feuilles en loque de Coromande! 2.750 francs, pour un meuble armoire en laque, de Chine, panneaux sculptés: 1.900 francs, ̃ pour H/i iapis.de Smijrnc à dessins géométriques, et 4.000 francs, pour un taj pis de SamarJïan, décor médaillon, dix- huitième siècle. e

A lit salle 9, MB Buzot adjugé î.800 francs, une. salle, à manger en I chêne clair ciré 1.700 francs, un ameu- blement de bureau acajou, style Em- pire, et 2.000 francs, pour une chambre, à coucher marqueterie.

A la salle 10, M" Oudard et Pru-

.| DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DE FIGARO

••̃̃«̃«̃̃

i Mme Albert Toisoul. à L'Hsy-lcs-Roses. j Mme la baronne de Terbccq, à Cabourg. i M., le lieutenant de Turenne, à Missour. | Mme Jean Tongas, à Nantes. i Mme la comtesse H. de Talhouet Roy, 1 à Saint-I.oup-sur-Thonel. Mme Alfred Tilliard, à Hériey. i Mme André Thureau, à Saint-Léger-en- j Yvelines. ̃ Mme Jacques Ubald-Bocquel, à Saint- j -Prix-

i Mme la marquise tîe Versanvilîe- Odoard, au château .de Versanvilîe. Mme la comtesse de Voisins, à Area- clïon.

M. Villcroy de Galhau, à Vaudrevan- I i ges.. M. R. Versein, au Vésinet.

Mme L, Warner, à Royan.

i Mme Arthur Weïsweiller, à Angervil- s liers.

s Mme la comtesse de Waldner, au chàj teau de Lévy. j Mme Wcnger-Charpentier, aux TroisEpis.

| Mme André Thome, au château de Chamarnnde.

M. J. André à Gorcy.

I Mme la comtesse d'Argouges, au chàteau de la Molte-IIeury.

M: L'Amboix de Larbon, à la Bastidedc-Séron.

I Mme la marquise d'Arcaogucs, douairière, à Arcangues.

x ̃ Mme la vicomtesse Asiitlienaisc, au chât teau de la Jaillière.

j Mme José M. Aguinaga, à San-Sebastian. j Mme Robert André, à la Baule. I Mme H. de Boulongue, à Tcsse-la-Made- leiue. I Mme Beeehe, à Dcauville. il M. Bruhnes, a Dijon. M.'BarrW, a Vichy. î Miné Pn'ùl BrimoYiï'tf'Mâife'flIc. J Mlle .Juliette Barré, à Saint-Servan. M. René Benjamin, à Savonnières.. i Mme Jeanne Bonnevey, à Primel-Plou-

f-Hsnou.

Mlle de Boisdefïre, au château de Boisdeffre.

] M. Robert Boullairc. à Oucln'-Lausanne. j Mine R. Bilhaud-Durouyet, à la Roche- Posay.

j Mme Félix Balay, au Planet.

i Mme Bigcault, à Comblous. M. Charles Badin, à Cacn. | M. le comte A.-A. dcBeaulieu, à Tré[ gaste!.

| M. le comte de Boury. au château' d'Ainfreville-la-Campagne.

j Mme la comtesse de Brondeau, à ArlJiel. i il. Charles Buchet, à Pourville-sur-Mer. .me Julien Bonnin, à Chartrettes. > | M. Th. de..Boccard, à Hardelot-Plage. Mine la "baronne Ludovic de Bernis, au château d'Ognon.

| Mme Jean de Brianson, à Meulan. i Mme E. Van den Broek d'Obrenan. au château de Ryes.

i Mme la comtesse de Bridieu, au château de Glos-sur-Uisle.

̃ j Mme Marcel Bommart, à Louveciennes. M. Armando Da Costa Pereira, au MontDore.

i | M. Charrin, à Kontenay-aux-Roses. Mme la comtesse de Courcelles, à Fontainebleau.

j Mme 15. Caleuge, à Wimerepx.

̃ Mme Max Ca'toire. au château de la Garde-Chàtel.

i Mme la baronne de Cours, à Toulouse. M. le docteur Cédié, à Luchon. 1 M. le baron Coudein, à Plombièrcs-les- Bains.

i Yi. Louis Chapuis, à Draveil.

j Mi L. Cbatin-Ollier, à Chatanay. M. de Chastanct, au château de Serville. M. Paul Champetier de Ribes, à Marly-'lc-Roi.

i Mme Chevalier, à Sarcus.

Mme la comtesse L. de Chevigné, au château de Brandav.

i M. le comte de Chasseval, à la Bussière. 1 j Mme la marquise de Créqui Montfort de Courtivron, à Radovljica.

Mme la comtesse L. de Clcrmont-Tonnerre, à Weymouth.

j M. et Mme de Cobo, à Chamonix. j Mme la comtesse Gaston du Douet de Graville, au château de Durdan. i Mlle A. Daguin, à Royan-Poutaillac. j M. Ch. de Dom pierre d'Hornoy, au château de Champromain.

Mlle B.V. Daudignon. à Saverne. Mme Dumontier, à Avignon.

Mme la comtesse Aymar de Dampierre, à Ancl.

M. du Doignon, à Saint-Palais-sur-Mer. 1 Mme J. Devaux, à Plombières.

i Mme J. Del Valle, à Evian-les-Bains. Mme la comtesse de Forton, au château de Paraza. I Mme la marquise de Folleville de Bimorel, au château de Polisy. Mlle Fuzier, au château de Maronnes. Mme la vicomtesse J. Fleury, au Néret. Mme Farradeske, à Saint-Cloud.

Mme la comtesse R. de Fleurieu, au châ- 1 teau de Dangeul. Mme Jacques Faure, à Glairefontaine. Mme Bernard de Féligonde, à la Baule. M. le vicomte de Felcourt, au château d'Eguilly. { M. le marquis de Ferrières, à Saint- Lunaire. J Mme Emile Gauthier, à Compiègne. x I M. le baron Girod de L'Ain, à Chévry. | Mme G. Gasson, aux Calquières. Mme Garbc, à Binic. M. !e conte de Gontaut, à Noirmoutier. Mme la baronne de Gargan, à Saint- Lunaire. j M. Guido Uzielli, à Caletta di Castiglioncello. j M. Léon Grente, à Baveux.

M. H. Gindre, au château de Laverdine. j 11 Mme la comtesse de Goullard d'Arsay, au château de la Mothe-du-Bois. J :1 Mme J. Guinut, à Jullouville-sur-Mer. j Mme Gorge, à Saint-Léonard. j Mme la marquise d'Havrincourt, à Amphion.. j Mme Emile Halphen, à Ville-d'Avray. Mme la duchesse d'Harcourt, née La Rochefoucauldj au château d'Har- J conrt.

d'homme out adjuge 2.100 francs, une chambre à coucher en marqueterie. A la salle 12, M" Couturier a vendu 1.200 francs, un secrétaire-chiffonnier, et 3.890 francs, un salon en tapisserie d'Aubusson.

A la salle l.'t, M0 Marcel Charpentier vendait des bijoux et des meubles une paire de boucles d'oreilles brillants a été adjugée 14.100 francs une bague deux brillants, 2.600 francs une broche étoile brillants, 4.300 francs une broche fer à cheval brillants, 4.050 francs une bague rubis et brillants, 1.950 fr., et une salle à manger Renaissance, 2.210 francs.

A la salle 6, M's Louis et Jean de Cagny ont vendu 7.050 francs, une paire de bourles d'oreilles brillants. A la salle 12. Me Bellier obtint 2.630 francs, pour une salle à manger rustique, et 1.380 francs, pour_«« petit serui'cc en argent.

A la salle 4. M^ Bivort a vendu 2.000 francs, une écuelle en argent, époque Louis XIV 1.060 francs, une cafetière en argent, poinçon au coq, et 3.000 fr., une chambre à coucher, marqueterie de

nouer.

A la salle 12, M" Tilorier adjugea 3.650 francs, une chambre à coucher piacage .2.050 francs, une commode Louis XV, et 2.350 francs, un tapis

d'Orient.

Maurice Monda.

EXPOSITIONS D'ART

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M. Maurice Michalon, à Bains-les-Bains. Mme la comtesse Jacques de Montbron, ait château de Puymartin.

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M. Meynard-Tydemaji, â Vichy.

M. le comte de Méhérenc de Saint- Pierre, au château de la Villegouris. M. le docteur Maurios, à Perros-Guircc. M. R. Marc, aux Praz-de-Chamonix. Mme la marquise Albert de Marchena. à Cabourg.

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Mme Bréaudat, à Houlgate.

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klme Jacques Salles, à Pipriac.

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Jlle de Saint-Evron, au château de Nointel.

'Ime la comtesse de Sayve, au château j de Lagoy. j I. Salanson, à Arromanches. j L le baron de Schonen, au Toulinet. fme H. Schambourg, à Saint-Aubin-sur- ] Mer. j Ime veuve Charles Somasco, à Wimereux.

Ime Paul Seringc, à Champrosay. I. le vicomte A. de Tarragon, au châ- i teau de la Beuvrière. î

M. le baron F. de Turckheim, au cîïftteau de Vaire.

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M. le marquis de Vogué, à Oizon. Mme la comtesse de Villoutreys, au château du Bois-Chapeleau.

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Horizontalement. I. Elles ont été offi- ciellenictit supprimées le 21 pjai 1S3B, Jte- j présente une «cuvre do prêrovancc coïJt'C- l tive. II. Terrain parlementaire; TiWFÏlp | le nom tl'viu peintre des anges, UI. Rém-* 1 place de nombreux nbsenfs Son amour pour sa vigne Je poussa à un refus peu po- litique. IV. Dernier refuge d'une farouche j indépendance Evoque un célèbre martyr. ̃ V. D'un proverbe sur l'attachement de I l'ivrogne à son vicr .Leur inulliplication permettrait un stupéfiant embouteillage. j VI. Qualifie l'esprit d'un homme borné j Outrecuidant. Vif. Anuoneeiit" une -fau- j cheusc EiïJ'aut sans grands-parents. VIII. Théoriquement utilisable par les personne:; qui commettent îles liaisons vijicuses Adverbe. IX. D'un proverbe sur le danger de manifester sa joie Je cinquième jour de la semaine Mesure le travail des forces. X. Se livrer à nu travail qui permet les indélicatesses ancillairés Berceau. Xf. Démonstratif On lui doit des grot- tes fameuses Adverbe.

Verticalement. 1. Sa sœur dompta un animal fabuleux qui vivait sur les rives du Rhône. Il. Patrie d'un ennemi du ser- vage On s'attend à la voir reparaître. S. Ils manœuvrent la tarière dans un but i familial. 4. Elle s'allonge sur un trian- gle L'une des dernières paroles d'un divin supplicié Sur une carte d'Algérie. 5. Escale de forçats Reçue une fois l'an par les dévots. 0. Tyran spartiate. 7. Nom italien d'une femme sans mère Son cadavre fut J'objet d'hommages involontaires. ( 8. Initiale et finale du nom d'un village de Bavière, sur le Danube Cacïie souvent sous des dehors avantageux de bien vilaines t choses. 9. Mauvais client pour les marchands de teinture But de promenade pour (

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Mettez dans une terrine une livre lie farine, quatre œufs, un peu de lait et un peu d'eau afin d'obtenir la consistance d'une pâte à crêpes, ajoutez trois cuillerées de sucre en poudre et une pincée de sel.

Beurrez un moule à mangue, versez-y votre pâte, puis ajoutez une livre de cerises dénoyautées (de préférence des guignes bien juteuses) et un quart de beurre en noisettes.

Faites cuire environ une heure à four modéré.

MENUS

DEJEUNER l

Crabe Mornay j lrish Sttcw

Salade de haricots' Baraquets Crêpes au Cordial Médoc

Gastronomie

et Gastrotechnie LNE MEURETTE D'ANGUILLES Une meurette n'est pas une malelotte. Ces préparations diffèrent l'une de l'autre de par leur conception gas- trn-lechniquc. Pour faire une matelote, On commence par torréfier. :iu l'eu, de la farine dans du beurre. Culle-ci est ensuite mise sous forme d'empois par l'addition de \in chaud. Dans cette sauce où le beurre a été porté trop haute température, on j fait cuire du poisson. ̃ Pour faire une meurctte. on fait! cuire le poisson dans du vin non liél par la farine et le beurre. Au dernier moment seulement on ajoute, loin du feu, du beurre et une trace de farine. Le beurre apporte ainsi, h la préparation, tout son parfum naturel. II n'a subi aucune transformation chimique sous l'effet d'une haute température, j La meurette est donc plus «fine» que la matelote.

Prenez donc deux bouteilles de chamberi in, l'une pour la cusscrolc, t'autre pour votre verre.

Videz tes Irois quarts d'une finie dans une saulcusc. Ajoutez dix petits! oignons épluches, quelques brindilles de tlivm, du sel et un soupçon de poivre. Portez sur le feu. Faites bouillir. Laissez cuire une demi-heure en récipient clos.

Pendant ce temps, assommez, videz, écorchez deux anguilles de 500 grammes chacune. Coupez-les en tronçons. Attendez le temps de cuisson du vin. Plongez les morceaux de poisson. Couvrez. Faites cuire vingt minutes. Ajoutez 250 grammes de champignons de couche coupés en lames. Laissez bouif-

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Glace au thé

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lir cinq minutes. Versez dans la cas- serole un petit verre de fine cluunpa-j gnc. Laissez cuire dix minutes. Eloi- gnez du feu et opérez la liaison. Pour cela. écrasez, amalgamez, dans un bol, à l'aide d'une fourchette, 70 grammes de beurre et une forte cuillerée à café de farine.

Eloignez donc la sauteuse du l'eu, ajoutez le quart de voire «beurre ma- niéx. Tournez la sauce à la spatule, j Le beurre fond, la farine épaissit le vin. Répétez ce geste quatre fois. Tout lc beurre est incorporé. La sauce, quoique liquide, est tant soit peu colloï-'

dale.

Servez avec des tranches de pain passées au beurre, et un u*uf poché, par personne. Versez. le cbamberlin dans les verres et atlendez les louanges. Boire du vin rouge avec du poisson' nv direz-vous. Oui, parfaitement, parce qu'il a été cuit au vin rouge. Si cela choque vos sentiments et vos sensa- lions, faites votre alourdie au chablis; ci. (mvez du chablis. Comparez les deux lorniuk'S cl vous verrez que j'ai, raison.' Edouard de Pumiane.

CHEMINS O1-: FER )JK 1/.ETAT

Vue gruiidc lï-te de bienl'iiisîincr, suîis la 1a l;résidi'lu'e (l'humu'ur île M. Ir préfet de dn rKure et de M. !(̃ directeur général tlr.s Chemins de fer d>' l'Etat, aura Jim. iti'.ri«ncln- (i juilli! 1930. dans 1rs jiirdins du Vieux Château di-. <>isor.s. :ui profit du Sanatorium de Ris-Orangis et du l*révo;il<>rium d'Asiielles-sur-Mer.

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