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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1928-12-28

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 28 décembre 1928

Description : 1928/12/28 (Numéro 363).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2957296

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Pour le recrutement de l'Eglise

1 ise

Un sémiriaire pour vocations tardives

sont-elles aujourd'hui, ces petites '«.écoles presbytérales » qu'en d'autres temps conciles et synodes encourageaient et réclamaient ? Elles représentaient, dans les villages, une ébauche d'enseignement secondaire elles faisaient du presbytère, foyer de grâces, \in foyer de culture elles opéraient une sélection qui sans fracas, sans jactance, sans emphase démagogique, recrutait une élite, au cœur même de la masse, pour les œuvres de lumière et de charité. Le curé se sentait père, bien qu'ayant renoncé aux joies de la paternité il éprouyait l'orgueil du chef de famille, regardant, proche de lui, les surgeons qui sont l'avenir. Il disait de ces petits.: ;« Ce sera ma race en eux passera toute ma foi et quelque chose de mon cœur >en les instruisant, en insérant leurs vocations dans l'histoire de demain, je prépare une atmosphère spirituelle pour les gériérations qui fouleront un jour ma dalle funèbre je défie la mort en orientant ces vies et ma vie, à moi, n'apparaîtra pas comme un chaînon brisé, puisque voici, forgées par mes propres mains, les mailles nouvelles qui prolongent le chaînon. »

Ainsi pensaient, jadis, beaucoup de .curés et nous devons à leur philosophie de l'action, sans cesse mise en pratique, tout ce qui reste encore de sel dans notre terroir, systématiquement desséché depuis cinquante ans par l'aigre climat du laïcisme, qui frappe les âmes d'atonie.

..PfV

Je ne trouverais plus d'enfants pour ïtme école presbytérale, réfléchissait, il y a maintenant trente-sept ans, un curé de Seine-et-Marne mais ces places que Jes enfants laissent vides, pourquoi des adultes ne les occuperaient-ils pas '? C'était sa passion, à lui prêtre, de former des prêtres il recruterait les jeunes' gens, et même les hommes mûrs. Il débutait avec deux élèves. Il y a du miracle dans son histoire lorsque, un jour, on écrira sa vie, il y sera question de Lourdes et de la petite Sœur Théj'èse de l'Enfant-Jésus mais les « légendes dorées » ne doivent pas être déflorées prématurément.

Ne regardons que les fruits de son effort ou plutôt, car déjà je l'entends protester, les fruits de l'aide mystérieuse qu'il sut recevoir, parce qu'il avait su la demander: aujourd'hui, dans sa paroisse de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux, près de Changis, M. le chanoine Mary groupe quarante-sept hôtes, de tous les âges, en un « Séminaire interdiocésain pour vocations tardives ». Au temps où il commença l'œuvre, c'était chose rare que ces vocations-là mais dès 1877 Charles Chesnelong, le grand orateur catholique, avait dit prophétiquement « La veine du sacrifice

chrétien n'est pas à la veille d'être épuisée et si la jeunesse était ravie aux vocations religieuses, l'âge mûr en fournirait encore. » Les soixante officiers qui, au lendemain de la Grande Guerre, franchirent le seuil du séminaire d'Issy, réaliseront le pronostic de Chesnelong. Us commencent de se multiplier sur terre de France, ceux qu.i répètent à leur façon le* geste de Louis Veuillot, indigné qu'enfant on lui eût à peu près caché Dieu, et prenant sa revanche en se faisant plus tard le tribun de l'Eglise. Monsieur l'instituteur, jadis, les empêcha d'être enfants de chœur, et peut-être même ce pharisien de la « neutralité » les détourna-t-il du catéchisme les voilà qui maintenant veulent devenir des prêtres

Mais pour entrer dans l'ordre des clercs, au sens canonique du mot, il n'est pas inutile d'être « grand clerc », comme autrefois on disait. Oui, grand

clerc, au sens, défini par Littré, d'« homme lettré et savant», au sens qu'a remis en honneur un livre retentissant de M. Julien Benda. Comment deviendront-ils de grands clercs, cet ancien employé de commerce ou de banque, cet ancien sous-officier, ce contremaître, cet ouvrier, qui tardivement rêvent de monter à l'autel ? Comment les rendre savants, tout au moins, en langue latine, et en quelques autres disciplines encore ? Le séminaire de M. le chanoine Mary nous apporte la réponse: à quarante ans et plus, on y décline Rosa, la Rose. Ces hommes mûrs mettent à la disposition de l'Eglise toutes leurs richesses d'expérience sociale, ac<niises dans les situations les plus diverses mais ils se présentent avec toutes leurs lacunes, qu'il s'agit de combler.

̃*

Je suis là, leur dit le chanoine Mary înon séminaire vous est ouvert dixsept de vos devanciers en sortaient, en l'automne de 1927, assez outillés pour

pouvoir être admis dans le clergé séculier,: au dans les ordres religieux. Il appelle, il accueille mais il se chagrine et s'émeut, en voyant les salles communes devenues trop restreintes, et les dortoirs trop étroits, pour ces néophytes de -la viè sacerdotale. Pauvres, ils veulent le rester ils ont lu la Glorieuse misère des prêtres, de mon confrère Henry Bordeaux, et c'est à bon escient qu'ils y aspirent. Mais, pour s'y mieux préparer, ils soupirent, chacun à part soi, vers cette minuscule oasis de solitude dont parlait l'auteur de l'Imitation lorsqu'il disait « Un tout petit coin, avec un tout petit livre » Et le chanoine Mary, qui lit en eux, veut ménager à chacun d'eux cette cellule où leur travail prendra racine, où leurs méditations prendront élan. Les architectes, déjà, sont chargés d'aviser, et la première pierre du nouveau bâtiment fut bénie, au dernier mois d'avril, par Mgr Gaillard, évêque de Meaux. Mais il faut beaucoup d'autres pierres qui donc les fournira ? « Pour ces rescapés du monde, demandez au monde qu'il m'aide à bâtir des chambrettes », m'écrit M. le chanoine Mary.

Lorsque Benoît XV installa Jeanne d'Arc sur les autels, l'une des oraisons qu'en son honneur il fit rédiger pour l'univers chrétien suppliait notre héroïne nationale « que l'hostie et le sacrifice ne fissent point défaut ». Ainsi la liturgie traduisait-elle en prière le mot impérieux et docile de la libératrice française « Dieu premier servi » A l'approche de ce cinquième centenaire de Jeanne d'Arc, qui sera comme une parure pour l'année 1929, M. le chanoine Mary tend aux chrétiens de France une main tenacement confiante. Donnez-moi, leur dit-il, pour que la mission nouvelle dont fut chargée notre Jeanne d'Arc par la Papauté qui l'exalta, la mission de pourvoir au recrutement du service divin, se révèle féconde et bienfaisante pour la spiritualité française.. 1

Georges Goyau,

de l'Académie française.

L'embarras

du Sénat

Le Sénat a étonné hier ceux qui ont coutume de croire en sa sagesse. Il était fort agité. S'agis-

sait-il d'une grande affaire d'Etat, de nos finances ou de nos relations extérieures ? En aucune manière. La cause de tout le mal était la question de l'indemnité parlementaire. On s'étonnerait des ravages pro- voqués dans les couloirs par un sujet d'aussi médiocre dimension, si l'on ne savait qu'un microbe suffit à déterminer les pires maladies.

Il est arrivé au Sénat une aventure très simple et qui est compliquée à plaisir. La Haute Assemblée a reçu de la Chambre un texte qui prévoit une assimilation des parlementaires aux fonctionnaires et qui aura pour résultat de porter l'indemnité à soixante mille francs. Au moment même où eue le recevait, ce texte voté la nuit dans des conditions suspectes ne valait plus rien. L'opinion publique le condamnait, et la Chambre elle-même le désavouait par des rectifications de vote.

Par un amour tout spontané de la conciliation, le Sénat a songé à tirer la Chambre d'embarras. Mais du même coup il s'y est mis lui-même. En s'exposant à voter un autre texte, le Sénat a oublié qu'il n'avait pas d'initiative en matière budgétaire et qu'il soulevait impromptu un petit problème constitutionnel. Il a oublié aussi que le relèvement de l'indemnité parlementaire ne devenait pas meilleur si l'on changeait de style. La proposition demeure incompréhensible aux électeurs qui viennent de nommer des députés, aux contribuables tout préoccupés de leurs impôts et des difficultés du budget de l'Etat.

Que faire ? Les couloirs du Sénat étaient hier pleins de rumeur. L'expression de l'ennui s'y mêlait à celle du mécontentement. Comment voter ? Eviterait-on un scrutin public ? Fallait-il traîner la discussion en longueur et remettre le scrutin à une séance de nuit ? Convenait-il de mécontenter la Chambre ? Et si on croyait la contenter, ne risquait-on pas un démenti ? Les propos s'entrecroisaient. On discutait sans conclure. On s'énervait. Et comme le personnage de Molière, plus d'un songeait « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » Le Sénat aura certainement retrouvé son calme aujourd'hui. Il doit examiner l'affaire cet après-midi. Il peut le faire en toute quiétude et avec dignité. Il pèsera tous les arguments de la lettre adressée au Président de la République et que nous publions plus loin. Il verra qu'il n'y a pas présentement de bonne solution à la question de l'indemnité. Le débat a été mal engagé. Le vote nocturne de la Chambre a indisposé le public. Le sort des membres du Parlement doit être examiné à froid, et les décisions ne doivent pas provoquer le contribuable. La Haute Assemblée fera donc sagement en laissant l'initiative des mesures à prendre à la Chambre qui les étudiera plus tard. La correction constitutionnelle et la dignité politique s'en trouveront également bien. ANDRÉ CHAUMEIX.

A PROPOS DES 60.000

Lettre au Président de la République

L'Association des Combattants de l'avant et blessés de guerre cités pour action d'éclat (Croix de Feu). la Fédération des contribuables et les Syndicats du public viennent d'adresser au Président de la République la lettre suivante

Paris, le 27 décembre 1928.

Monsieur le Président de la

République,

Nous avons l'honneur de soumettre à votre haute attention l'ordre du jour qui a été récemment voté à la salle Wagram et dont vous voudrez bien trouver ci-joint le texte.

Les citoyens, réunis sous les auspices de l' « Association des combattants de l'avant et blessés de guerre cités pour action d'éclat » (Croix de Feu), de la « Fédération nationale des contribuables » et des « Syndicats du public », ont exprimé, avec respect et fermeté, un vœu appuyé aujourd'hui par des adhésions innombrables d'anciens com- battants, de travailleurs, de commer-i ~d çants, d'industriels, qui ont spontanément manifesté leur opinion.

En prenant une telle délibération, ils ont eu le souci de défendre les principes essentiels de la Constitution.

Le vote de la Chambre a été acquis dans des conditions qui le vicient, et la Chambre elle-même a fait la démonstration de ce désordre en transformant, par des rectifications de vote, la majorité en minorité.

La Constitution, d'autre part, a prévu pour les représentants du peuple une indemnité et non pas un traitement. Elle ne les a jamais assimilés aux fonctionnaires. Elle suppose que le candidat élu exerce un métier ou une profession quelconque. Et, dans le cas contraire, l'immense majorité du peuple français estime qu'une indemnité de 45.000 francs doit satisfaire les plus exigeants. Par ailleurs, il importe d'observer que nul n'est obligé de solliciter un mandat électif s'il n'a pas les moyens de l'exercer.

Enfin, l'action législative prévue par la Constitution ne nécessite que de courtes sessions. Si, par l'effet d'un abus, le Parlement siège en permanence et détourne ainsi ses membres de l'exercice normal de leur profession personnelle, c'est qu'il n'a pas cessé d'empiéter sur les prérogatives du pouvoir exécutif. Les contribuables n'entendent pas faire les frais d'une pareille confusion. C'est pourquoi nous attendons avec confiance que votre haute intervention s'exerce dans le sens indiqué par l'ordre du jour que nous avons l'honneur de vous transmettre.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, les assurances de notre respectueuse considération. MAURICE D'HARTOY, président des « Croix de feu ».

A. d'Anthouard, président de la Fédération nationale des con-

tribuables.

ANDRÉ FAILLET, président des Syndicats du public.

O$t>$E bU JOUt>

Rappelons le texte de l'ordre du jour voté à la salle Wagram le 19 décembre 1928.

Des milliers de citoyens, accourus le 19 décembre à la salle Wagram, à l'appel des Syndicats du public et des Croix de Feu, sous le patronage de l'Ami du Peuple, après avoir entendu et acclamé les orateurs qui ont pris la parole.

Considérant que le relèvement de l'indemnité parlementaire n'est justifié ni en droit, ni en fait, à l'heure surtout où les plus lourds sacrifices sont imposés aux contribuables

Que ce relèvement n'a été voté que par une majorité de six voix, après d'inavouables tractations de couloirs,

Que, par suite de rectifications successives, cette infime majorité s'est trouvée changée en une minorité de deux voix; Que, néanmoins, le vote proclamé à la tribune de la Chambre demeure scandaleusement acquis,

Déclarent être formellement résolus à obtenir l'annulation d'un scrutin qui révolte la conscience publique.

Décident que tout d'abord, une délégation sera envoyée au Président de la République, pour lui demander de faire usage de l'article 7 de la Constitution de 1875 et en vertu duquel le chef de l'Etat peut demander au Parlement la revision d'un vote douteux ou contraire au sentiment national.

Remercient l'Ami du Peuple et les Syndicats du public de leur énergique campagne, et leur expriment leur confiance, les mandatant pour la poursuivre jusqu'à complète satisfaction.

LE FIGARO

Fondé le 14 Janvier 1826

Anciens Directeurs H. DE Villemessant, F. MAGNARD, G. CALMETTE, A. Capus, R. DE FLERS.

ADMINISTRATION RÉDACTION PUBLICITÉ ANNONCES 14, rond-point DES champs-él'ïsées. paris Téléphone Elysées 98-31 à 98-38

ABONNEMENTS 3 mois 6 mois t an Paris,Départements & Colonies. 30» u 54» 1OO» » ÉTRANGER

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Georges Anquetil directeur de la "fumeur" t est arrêté

Flanqué de deux gardes du corps, M. Georges Anquetil, directeur de La Rumeur, pénétrait hier soir, vers cinq heures, dans la deuxième galerie nouvelle du Palais de Justice et s'arrêtait devant le cabinet 28, où opère M. le juge d'instruction Glard.

Que me veut-on encore ? cria-t-il. Vous parler de deux reçus que Mme Hanau vient de faire remettre au dossier, répondit quelqu'un.

Ils sont.faux, affirma le président du conseil général de la Guyane, en s'asseyant sur le banc des témoins.

Quels étaient donc ces reçus ?

Au cours de son enquête, M. Glard avait appris que Mme Hanau avait fait verser, par un intermédiaire, M. Mimoum Amard, agent d'affairés, 94, rue Saint-Lazare, une somme de cent cinquante mille francs à M. Georges Anquetil et qu'elle avait eu en sa possession deux reçus ainsi libellés:

< « Je soussigné. Mimoum Amard, reconnais avoir'reçu de Mme Hanau la somme de soixante-quinze mille francs pour le compte de M. Georges Anquetil, directeur de La Rumeur. »

M.' Glard fit demander les deux reçus à Mme Hanau, qui les lui. envoya hier par M" Alfred Dominique accompagné de M° Biboud.

M. Glard ayant fait pénétrer, M. Georges Anquetil dans son cabinet, lui fit décliner son état civil.

Mais, protesta le directeur, qui a été avocat et inculpé et qui s'y connaît de vieille date, vous m'inculpez, il me semble. D'escroquerie, complicité et recel, répondit M. Glard.

Vous semblez ignorer, Monsieur le juge, que je commence une carrière politique qui ira loin. Vous allez la briser ? Votre carrière politique ne m'intéresse pas. Vous êtes inculpé je ne peux vous interroger qu'en présence d'un avocat.

Je choisis le bâtonnier Henri-Robert, M" Pierre Laval, Alexandre Zévaès et Thaon. Je peux répondre sans eux. Vous avez reçu de Mme Hanau, par l'intermédiaire de M. Amard, une somme de 150.000 francs, ainsi que le prouvent les reçus ci-contre '?̃

Fabriqués par Mme Hanau qui se venge.

J'ai effectivement emprunté trois fois de l'argent à M. Amard. Un titre de 23.800 francs, une somme de quinze mille francs et une autre de 75.000 francs mais j'ai remboursé ces trois emprunts par deux chèques qui sont payés et un dernier de 75.000 francs sur la banque Oustric, qui est payable le 31 janvier.

Nous allons voir.

Pendant ce temps, le juge avait fait mander M. Amard, qui ne put être rejoint que vers sept heures et vint au Palais. M. Glard fit passer Georges Anquetil dans son arrière cabinet et reçut M. Amard.

Ce dernier, en apprenant ce dont il s'agissait, se récria f

Vous allez me faire assassiner. M. Anquetil est un homme redoutable.

Redouté peut-être. Il est actuellement dans l'impuissance de nuire, puisqu'il est inculpé. Dites la vérité.

Et M. Amard raconta

J'ai été en relation avec M. Anquetil en portant des annonces à La Rumeur. D'autre part, je connais Mme Hanau pour lui avoir fait acheter l'immeuble de la rue de Provence. Je suis même en procès avec elle, parce qu'elle ne m'a pas réglé ma commission au sujet de cette vente. Je l'ai retrouvée à l'Interpresse, qui était dans le même immeuble de la rue Saint-Lazare où je tiens un cabinet d'affaires.

Mme Hanau, sachant que je voyais Anquetil et que je lui avais prêté de l'argent, me dit, le 26 novembre

« Vous ne pourriez pas intervenir auprès de M. Anquetil pour que cesse la campagne de La Rumeur qui me gêne, j'y mettrai le prix. »

Je vis Anquetil, qui refusa de se rencontrer avec Mme Hanau, mais qui, finalement, accepta 150.000 francs pour se taire.

Je lui ai donc versé, le 27 novembre, de la main à la main, une somme de 75.000 francs et je devais lui en verser autant le 29 mais, le 28, il vint me trouver et me dit qu'il était gêné pour ses échéances de fin de mois.

Finalement, je lui donnai un chèque de 75.000 francs sur mon compte personnel. Le 3 décembre, Anquetil vint me relancer il était fort ému.

Je veux rendre les 150.000 francs de Mme Hanau, me confia-t-il.

», Mais, Mme Hanau, sondée par moi, répondit

» Impossible. Les reçus ont été sai- s> sis par les experts.

» Ce qui était faux. puisqu'elle les avait confiés à M* Alfred Dominique.

» Anquetil me proposa alors de me signer un chèque de 75.000 francs, qui lui permettrait de dire qu'il m'avait remboursé mon chèque du 28 novembre. Naturellement, ce chèque, payable le 31 janvier, était de complaisance et ne devait jamais être touché. »

M. Amard s'étant retiré sur ces mots, Georges Anquetil sortit de l'arrière-cabinet, furieux; et criant

Il est malheureux que l'Ami du Peuple fasse chanter la justice.

M. Glard se retourna et lui répliqua froidement

La justice ne chante jamais. Quant à

vous, en matière de chantage, vous me fai- 1 tes l'effet d'un maître chef d'orchestre. » Gardes, emmenez l'inculpé. »

.Et Georges Anquetil reprit ce chemin de la Santé, qui lui est familier.

Louis Thinet.

L'état de M. Audibert

Les docteurs Paul, Gautier et Duvoir ont procédé à une consultation concernant Pierre Audibert. Sous l'influence d'une cause indétermi- j née, l'état général du malade s'est aggravé il a des difficultés respiratoires intenses.

Les médecins ordinaires du malade ont replacé au chevet un interne pour le veiller jour et nuit.

Ils reverront le malade lundi, et jusquelà ils ne peuvent conseiller au Parquet une mesure quelconque.

.#.

La Température

Ciel très nuageux, pluies. Température statiqnnaire.

Bon signe. >

S. M. le roi d'Angleterre est loin d'être rétabli, mais on a le droit de penser à sa proche convalescence.

Le nombre des voitures qui s'arrêtent aux portes du palais de Buclorïgham est chaque jour considérable. Leurs propriétaires veulent tous traverser le trottoir et lire le bulletin du soir. Ce nombre a dû diminuer car, hier, le cheval blanc surmonté d'un policeman que l'on avait placé sur l'esplanade pour canaliser le trafic, le cheval blanc a disparu. Espérons que "c'est, pour Sa Majesté, le signe de la guérison 1 Le maréchal Cadorna, dont les funérailles nationales viennent d'être célébrées à Pallanza, a toujours entretenu avec nos états-majors, pendant la guerre, des relations de sûre confiance et de la plus franche cordialité.

Il garda toujours ces sentiments, et un de nos amis, M. Pierre de Nolhac, qui le visita à Rome en juin 1918, nous en rapporte ce témoignage. Le futur maréchal avait alors un modeste pied-à-terre tout rempli de souvenirs de guerre. C'était le moment où il était soumis à une enquête de parlementaires, et dans les couloirs de la Chambre comme dans la presse romaine une violente campagne était menée contre lui. Le vieux soldat se défendait avec dignité contre de basses attaques. Il- n'eut pas avoué à un étranger le mépris qui emplissait sa grande âme, mais il lui dit « Je prie Dieu que pareille épreuve n'atteigne jamais les chefs militaires de la France. »

Depuis, l'Italie a su reconnaître les services de Cadorna, qui lui forgea en quelques mois une armée prête à combattre et à vaincre.

La foule se presse aux rayons organisés par les Magasins Lancel, 3, boulevard des Italiens, en vue des cadeaux pour le Nouvel An. Ils ont su réunir, en maroquinerie de luxe, orfèvrerie, cristaux, fantaisies pratiques et amusantes, des articles d'un goût indiscutable, à des prix exceptionnels.

«t»-©-a. ca

Pour les amateurs d'art, pendant le mois de décembre, la Galerie Colette Weil, 71, rue La Boétie (place SaintPhilippe-du-Roule), a réuni le plus grand choix d'estampes modernes (Foujita, Marie Laurencin, Picasso, Kvapil, de Waroquier, etc.), et vient de faire paraître l'Album- de Foujita: «Les Chats».

Une délicieuse soirée.

Vous la passerez en dînant chez Henry, place Gaillon, la perfection des mets et des vins se fait apprécier dans un cadre élégant, de bon goût et de saine gaieté.

Le dancing, animé par un orchestrejazz, y ajoute son charme gracieux. Ne faites pas de cadeaux de Noël, n'offrez pas d'étrennes sans avoir vu les œuvres que la Manufacture Nationale de Sèvres propose à votre goût. Magasin de vente: à Sèvres, à la Manufacture Nationale, et à Paris, 240, rue de Rivoli. Exclusivitaires en province et à l'étranger.

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10 Dr

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Le Masque de Fer.

Carnet

de Figaro

Nous énumérions l'autre jour les percepteurs et receveurs des finances qui, dans l'espace de quelques mois, se sont approprié le contenu de leurs caisses. La liste n'est pas close. La police vient de mettre à l'ombre un percepteur de Nice inculpé de détournements, d'abus de confiance, d'émission de chèques sans provision quelques griefs de moins que contre M. Klotz, ancien ministre des finances. Un subalterne, hiérarchiquement, ne peut aller aussi fort que le chef.

Ce percepteur ne recevait que quarante mille francs de traitement et comme il offrait des automobiles de grande marque à des jeunes gens fardés, ou les installait dans des boutiques aussi luxueuses que malfamées, il ne pouvait joindre les deux bouts, en dépit des milliards dérobés à la Caisse d'amortissement pour soulager de telles infortunes. = •̃

Or les fonctionnaires utiles, les fonctionnaires qui sont de bons serviteurs de l'Etat, observent que celui-ci n'était t pas de la carrière. Comme la plupart des favorisés, il sortait d'un cabinet ministériel il ne manquait pas d'imprimer sur ses cartes de visite « Ancien chef de cabinet à la Marine marchande ». Officier de la Légion. d'honneur, bien entendu, et pourvu d'une bonne place, parce qu'il avait gardé quelques semaines les bonnes grâces d'un politicien à portefeuille. Les ministres n'ont pas besoin de donner à leurs petits amis une quarante chevaux* puisqu'ils peuvent leur léguer in extremis un morceau du budget.

Là-dessus, par manière de diversion, nous lisons dans les journaux officieux un réquisitoire contre les contribuables à ceux qu'ont dévalisés Mme Hawking-Hanau, M. Bloch, M. Weill, M. Abraham Hanwcrger et Mme Pollack, les avocats du régime reprochent leur crédulité les victimes, disent-ils, n'ont que ce qu'elles méritent quand elles font la partie si belle aux. escrocs et préfèrent des spéculations hasardeu.ses aux placements raisonnables. Mais que faut-il entendre par placements raisonnables ? Les maîtres de la

République, directeurs de conscience et de finance aux yeux du peuple, lui ont indiqué, lui ont presque imposé, au nom du patriotisme, les titres du Panama, les Fonds russes, et cent valeurs d'Etat, ou patronnées, ou même garanties par l'Etat, que les crimes parlementaires et les multiples banqueroutes de la Victoire ont rognés de quatre-vingts à quatre-vingt-dix-neuf pour cent. Alors il n'est pas surprenant que l'épargnant français, dégoûté des placements raisonnables, se jette sur les spéculations hasardeuses.

Ce n'est pas son imprudence désespérée qui nous étonne c'est sa cons,tance qui nous frappe d'admiration Un grand nombre de Français ne font plus d'économies, et préfèrent dépenser tous leurs gains pour des satisfactions immédiates. Mais il reste une masse fidèle au vieil instinct de 1m race, qu'aucune mésaventure ne décourage et qui ferait de nouveau la France riche, la France créancière du monde, si les Puissances ténébreuses n'y mettaient leur veto.

Car pour en finir avec notre race, avec notre civilisation, avec notre génie de justice et de liberté, il faut livrer aux métèques les professions libérales et les fonctions d'autorité, comme il faut éloigner les concitoyens de la politique par lassitude et par dégoût. Toutes les parties du plan se tiennent, et tous les rouages de la machine infernale fonctionnent symétriquement.

La santé de George V

Le roi George V a passé une nuit calme. Dans la matinée, les trois médecins ont tenu une consultation qui a duré deux heures, et on annonçait officiellement, à. 12 h. 30, qu'il y avait peu de changement dans son état.

Lord Dawson of Penn, accompagné du bactériologiste Whitby, est retourné au Palais de Buckingham, à 14 heures. Le communiqué suivant a été publié, à 20 h. 20

L'état de Sa Majesté n'a pas été aussi satisfaisant aujourd'hui. Le malade ayant montré de l'ai7ersioii à s'alimenter et les forces s'étant moins bien maintenues. Le pouls reste régulier.

Les médecins avaient bien insisté sur le fait que les progrès seraient très lents, mais après la publication de ce bulletin, on se montrait, au Palais, moins optimiste que ces derniers jours. Il y a un arrêt léger, mais net dans le progrès, ce qui n'est pas jugé favorable.

Le traitement ultra-violet abandonné di. manche, a été repris. Aujourd'hui, deux bulletins seront publiés.


Le Sénat examine la loi de finances

Le Sénat a commencé, hier matin, l'examen de la loi de finances.

Lorsque vers midi et demi, le président leva la séance, l'article 9 ter était adopté, et aucune modification n'avait été appor•tée aux textes primitivement votés par la Chambre. Il n'en faudrait pas conclure que tout se passa sans discussion. Bien au contraire, et sur l'article 3 bis, notamment* des controverses furent ouvertes qui occupèrent une grande partie de Ja séance. Cet article 3 bis, qui fut si âprement discuté, limite les cas dans lesquels les rémunérations allouées aux associés gérants des sociétés à responsabilité limitée sont admises, en déduction pour le calcul des bases des impôts dus par ces sociétés. °

Le but de cet article est de remédier à certains abus. `

l Les rémunérations des associés gérants sont taxés dans la cédule des salaires au lien de l'être dans celle des bénéfices commerciaux. On sait que dans le premier cas la taxe est moins élevée que dans le se-

cond.

̃ ̃ M. Manceau voudrait que la règle qu'on veut appliquer aux sociétés à responsabilité limitée le soit également aux sociétés

anonymes.

II ne faut pas permettre à celles-ci, plus qu'à celles-là, dit-il, d'incorporer dans leurs frais généraux toutes les sommes qu'il leur plait de verser à titre de rémunération, à des administrateurs délégués et à des gérants.

comme conclusion, le sénateur de Maine/et-Loire demande la disjonction de l'artiçle 3 bts.

Le ministre des finances et le rapporteur général s'opposent tous deux à la disjone-

tion.

Il s'agit, disent-ils, de réprimer un abus, d'empêcher une évasion fiscale plus tard, on examinera le cas des sociétés anonymes.

̃'Le ministre des finances trouve la preuve dès abus en matière de sociétés à responsabilité limitée dans l'augmentation des sociétés de ce genre. Dans le seul département de la Seine, elles sont passées, en dix mois, de 1.771 à 4.109. -i "T'iusieùrs sénateurs app'ùïënïla'dèmanijq

de disjonction.

On propose des textes transactionnels'. M. Flayelle défend une disposition additionnelle aux termes de laquelle les sociétés dont les gérants ont entre eux des Jiens de parenté et dont le nombre n'excède pas quatre pourraient percevoir une somme de 30.000 francs à laquelle continueraient à s'appliquer les dispositions de l'article 42 de la loi du 7 mars 1925.

Le ministre des finances accepte que certaines situations spéciales fassent l'objet .•d'Un examen ultérieur, mais il insiste pour que le texte présenté au Sénat soit adopté afin, dit-il, de boucher le trou par lequel Vécoulcnl des ressources dont le trésor a besoin.

Finalement, .l'article 3 bis est adopté par 221 voix contre 75 sur 290 votants.

L'amendement de M. Flayelle est renvoyé à la commission. On le discutera dans le prochain collectif.

L'article 7, qui intéresse l'impôt sur les bénéfices agricoles, donne lieu lui aussi à une longue discussion.

AI. Donon voudrait voir simplifier la meihode trop compliquée adoptée pour l'évaJuation des bénéfices agricoles. Il en propose une autre qui a l'avantage d'être plus simple.

Plus simple peut-être, réplique le ministre des; financ^]jy»|)j .^ifel a l!maon^n|ênt de-fair«f perdre ùii lïêsdr une cinquantaine de millions.

n'-Y ?» aJ?ute-UiI, qu'une solution vraie ]a révision du cadastre. C'est une mesure qui ne pourra être ajournée indéfiniment. M. Chéron, qui défend l'équilibre budgétaire, doit encore intervenir pour rejeter quelques demandes d'exonération, et le Sénat suspend sa séance.

•ïi'articlê 10 sur la redevance des mines est disjoint en attendant que le comité consultatif des mines ait fait connaître son avis- sûr le texte proposé.

Les articles 11 à 15 bis sont adoptés. L'article 15 ler, portant exonération d'impôts en faveur des acquisitions faites par les départements et les communes pour des œuvres d'utilité sociale est disjoint.

Les articles 16 à 18 bis sont adoptés. L'article 18 ter a trait à l'impôt frappant les opérations faites par les meuniers et les minotiers.

Les affaires de vente, de commission, de courtage portant sur les blés et les seigles destinés à la fabrication du pain sont exonérées de l'impôt sur le chiffre d'affaires. Toutes les autres transactions sont passibles d'impôt.

Meuniers et minotiers s'entendent avec leurs clients pour présente.' leurs opérai tiens comme se rattachant à< des:i©pérations de mouture à façon. Ils acquittent ainsi un impôt au titre de façonniers, c'est-à-dire qu'ils payent une 'rétribution assez faible. De ce fait, déclare le rapporteur général," le fisc perd 260 millions par an.

L'impôt actuel serait remplacé par une taxe àla production.

Toutefois, les coopératives ne comprenant que des sociétaires non assujettis à l'impôt général sur le revenu seraient exemptes de la taxe.

Une discussion interminable s'engage sur une série d'amendements ayant pour objet d'étendre considérablement le nombre de coopératives agricoles non soumises à l'impôt.

Le principal amendement autour duquel se livre la bataille a été déposé par M. de Rougé et plusieurs de ses collègues. 11 tend à exempter d'impôt les coopératives qui. ne rétribuent pas les fonctions d'administration et de gérance, font ristourne de leurs bonis ce qui les distingue de toute entreprise commerciale. M. Çbéron demande au Sénat, au nom de l'égalité devant l'impôt, de voter le texte qui lui est soumis. En ce qui concerne les coopératives, il demande aux anteurs de l'amendement d'attendre le statut des coopératives qui sera prochainement déposé.

Lorsque vous aurez établi un statut des coopératives pour asseoir v-js prétentions fiscales, nous nous inclinerons, déclare M. Méjan, mais vous anticipez la loi. Nous nous en tenons au texte voté par la Chambre.

La discussion menaçant de se prolonger on suspend la séance pour arriver à trouver un texte sur lequel l'uecord .puisse s'établir.

A la reprise de la séance, M. Ch. Damont annonce qu'une entente s'est faite. Le ministre des finances accepte le texte voté par la Chambre, sous réserve que le gouvernement soumettra prochainement au Parlement un statut des coopératives. Après quelques observations, les articles suivants sont adoptés jusques et y compris l'article 20, avec un amendement de M. Jeanneney.

La séance est levée et renvoyée à ce

Bi&tin 9 b. 1/2.

H. B.

A LA CHAMBRE

Accords commerciaux

La Chambre a tenu séance, hier matin, pour examiner et adopter deux projets de loi « tendant la ratification des accords commerciaux passés, d'une part, entre. la France et la Tchécoslovaquie et, d'autre part, entre la France et l'Autriche ». Les députés, que de pareilles questions ne passionnent point, étaient, pour la plupart, restés dans leurs circonscriptions, où il faut bien qu'ils expliquent à leurs électeurs la nécessité où ils se trouvent d'augmenter leur indemnité. Et c'est devant un auditoire peu nombreux que le ministre du commerce, M. Bonnefous, fit un historique de la situation douanière de la France, depuis 1892. Il expliqua, avec patience et minutie comment la révision" du tarif douanier, à cette époque, a été une conséquent-ë des accords franco-allemands, lesquels soulevèrent, dans divers pays, dos critiques assez vives pour incliner la France à traiter avec eux. •;

Ce cours un peu âpre terminé, M. Fougère invita la Chambre à ratifier les accords, qui lui étaient soumis. Il les représenta comme susceptibles de rapprocher les peuples et de servir l'œuvre de paix. M. Gignoux fit alors quelques observations fgrt. intéressantes sur les modifications apportées aux relations commerciales internationales depuis quelques années. Il regretta, de que les objets manufacturés puissent avec grande aisance entrer chez nous, tandis que nos industriels se trouvent dans l'obligation pour lutter contre cet envahissement, de diminuer leurs bénéfices. Il conseilla au gouvernement de ne négocier, dans l'avenir, et pour sauvegarder l'industrie française, qu'au tarif minimum.

D'autres orateurs firent également entendre, de sages et justes observations. Nous ne comptons pas dans le nombre le socialiste, Barthe, qui profite de toutes les occasions pour gémir sur la détresse des marchands d'aramon, gémissements qui ne firent que retarder le vote des projets, lequel jetait acquis avant midi.

La Chambre siégera, cette après-midi, dans l'espoir, d'ailleurs vain, que le budget lui soit, renvoyé par le Sénat. Il est probable qu'elle s'ajournera tout de suite à demain majiij et tiendra alors séance

t9i?t«.1*!ii^r.flé^Im,

•i.i;:î *̃+̃̃ ̃ ̃̃ ̃ ̃–

ïhf ormatiens politiques

La dévolution des biens d'église

M. André Tardieu, ministre de l'intérieur, a t'té entendu, hier, pur la commission d'administration générale sur l'article 43 du collectif du décembre concernant la dévolution aux associations diocésaines régulièrement constituées des biens ecclésiastiques non encore attribués. Il a fait .un exposé très complet de la question en montrant l'évolution qu'elle a subie depuis la loi de 1905,

Le ministre n'a pas eu de peine à convaincre la plupart des assistants du bien-fondé des dispositions prévues à cet égard par le gouvernement, en sorte qu'une majorité favorable s'en dégagera très probablement lorsque lu commission sera officiellement saisie de la question.

En attendant, les membres de la commission ont demande à entendre M. Aristide Briund sur les dispositions prévues en faveur des congregations missionnaires sur lesquelles M. André Tardieu" n'a pas eu à s'expliquer.

Les loyers

La commission, de législation civile a entendu, hier, un expose; de M. Alcide Delmont sur le projet de loi sur les loyers. A l'unanimité, la commission a décidé le passage à la discussion des articles.

La discussion s'est engagée sur les deux idées suivantes principe de la proroga.('jpn ,c,t, « qunpturq',j» de Ja majoration. A l'unanimité' moins une voix, la comniissioc a adopté \c principe de la prorogation.. A la majorité", lïi '-commission a décidé de proroger

de fcnïq"ans"'c'hà'ciiri' dés' paliers prëvtt^-Aar Via

loi du 1" avril 1926, Ainsi, les délais fixés au 1" avril b2!>, 1530 et 1931, respectivement pour les loyers de 3.000 à 5.000 francs d'avant-guerre, puis pour ceux de 1.000 à 3.000 francs, et enfin pour les loyers inferieurs à 1.000 francs, seraient reportés au 1" avril des années 1934, 1935 et 1936. La commission déterminera aujourd'hui le montant de l'augmentation prévue et examinera les autres modalités du projet gouvernemenUil qui, dès à présent, se trouve, par la décision d'hier, considérablement modifié.

Les radicaux-socialistes

et la protection de l'épargne

Le groupe radical-socialiste a décidé hier de déposer une proposition de loi tendant à la protection de l'épargne publique. Ce texte comprend une vingtaine d'articles la discussion en sera demandée d'urgence dès la rentrée de janvier. Il comprend trois ordres de mesures 1" Le contrôle des sociétés anonymes 2" La réorganisation du marche financier 3" La réglementation de la profession de banquier. Toutes les sociétés qui font appel au crédit devraient désormais choisir leurs commissaires aux comptes dans le corps des expertsconiptahles reconnus par l'Etat.

Aucune cession d'obligation, aucune augmentation de capital ne pourrait être décidée sans uii rapport spécial des commissaires aux comptes. Toutes les sociétés financières devraient publier dans leur rapport annuel la composilion détaillée de leur portefeuille, ainsi que le montant intégral de leurs participations. Ei>fin, la ..constitution d'actions à vote plural serait interdite.

Va't'yeorgjùiisatïon (J.u. rnace-hé financier pr.é-

̃voit notamment" im contrôle sérieux du marché hers cote. £n outre, aucune introduction de vileurs étrangères sur le marché français ne pourrait être effectuée qu'avec l'autorisation du ministre des finances et après l'avis favorable d'un comité de contrôle. Enfin, la proposition de loi pour réglementer la profession de banquier' constitue une association dont les statuts seraient fixés par un décret rendu en Constil d'Etat' et dont le Conseil statuerait sur la mission, la suspension et la radiation de ses n-embres. Diverses autres mesures concernant l'interdiction du démarchage à domicile, la réglementation des prospectus d'émission et des offres de valeurs faites au public, celles des titres de sociétés offerts au public par des entreprises de syndicats de placement, la limitation de commission des intermédiaires, complètent cette proposition de loi.

L'indemnité au Sénat

MM Brager de la Ville-Moysan, de Monti de Hézé et le général Stuhl ont déposé hier cet amendement à la loi de finances « Article 60 A (Xouvelle rédaction de la commission). Supprimer la nouvelle rédaction proposée par la commission des finances pour cet article. » II s'agit des 1.250 francs mensuels de supplément.

Le comte de Blois a déposé une demande de scrutin public revêtue de 20 signatures. Au Conseil municipal de La Rochelle MMi tîuinandeau, Hodier et Diet, adjoints au maire de La Rochelle, M. André Hesse, viennent de do.nner leur démission à la suite de dissentiments au sein du conseil municipal.

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Le traité douanier angle-chinois

r"

Loxdkks, 27 décembre. Le Foreign Office publie, ce soir, le texte du traité douanier qui vient d'être signé entre la Grande-Bretagne et le gouvernement national de la République chinoise. Aux termes de ce traité, la Grande-Bretagne reconnaît le principe de l'autonomie douanière de la Chine, et les deux pays s'accordent le traitement de la nation la plus favorisée.

Il a été convenu que les ratifications auront lieu à Londres et que le traité entrera en vigueur aussitôt que les deux parties contractantes se seront mutuellement notifié la ratification.

En cas de divergences de vues sur l'appréciation du traité, c'est la version an- glaise qui prévaudra.

ACADEMIE FRANÇ^f La séance d'hier, présidée par M. le duc de La Force, directeur en exercice, réunissait Mgr Baudrillart, MM. René Doumic, Marcel Prévost, Henri de Régnier, Pierre de La Gorce, Louis Barthou, Jules Cartibon, Henry Bordeaux, Joseph Dédier, Eniile Picard, Paul Valéry et Abel Hermant, qui ont continué la revision du Dictionnaire. Les trois membres de la commission de la grammaire de l'Académie française car ils ne seront que trois assistaient, et ils sont convenus, d'*accord avec- la Compagnie, de se mettre 'à l'œuvre 'sans retard. On veut commencer et finir cette grammaire en 1929. i. Scrutin pour reiiouvelei- bureau de l'Académie M. Paul Valéry sera directeur et M. Maurice Paléologue chancélipjr': pendant le prochain trimestre,

M. le duc dfe Là Force a offert en hommage, au non» des auteurs Chantilly. Les arcjiipes. Le cabinet des titres, toinè trotsième, par M. Gustave Maçon, conservateur-adjoint du Musée Condé, correspondant de l'Institut, et le livre de la collection Jacques des Gachons que notre distingué collaborateur et amj Maurice Levaillant vient de consacrer au fauteuil actuellement occupé par M. Pierre de NoIhac.

L'Académie a reçu ampliation de trois décrets l'autorisant à accepter, pour trois nouvelles, fondations philanthropiques, une donation Bent Copple de 40.000 francs, un legs Aneel de 5.000 francs et un legs Guigot de 200.000 francs.

Ch. Dauzats.

LA SAISON

DE SAlNT-MORnz

Le vicomte et la vicomtesse Olivier de Rivaud, le vicomte et la vicomtesse René de Rivaud, la marquise de Piolenc et son fils, avec de nombreux amis, sont arrivés en aut'o-çhenille Citroën pour les sports d'hiver et ,sont descendus au Carlton.

'i: -x ''̃•• ̃ ."̃"̃'dmwLe

Noël a été particulièrement gai cette année. C'est) surtout- dans tes villégiatures' de' iuxc:où les coutume étrarigèref cbm'piêterit les char-' mantes traditions,, françaises, que le .Réveillon a été. le plus, brillant. 'C'est'. ainsi, qu'à Nice, au Negresco, le plus somptueux des palaces, ht nuit de Noël a donné lieu à une fête.^dont ï£ réussite, par le luxe, la joie et la -qualité du public, laisse bien augurer de celle du 31 décembre et des grands galas dé la saison. DE_Si/PERBAONÈKÉS

L hôtel de Superbagnères réunit pour les fêtes du Nouvel An une assistance aussi élégante que sportive. Reconnu dans le hall, à l'heure du thé. Duchesse de la Trémoille, comtesse de Clermont-Tonnerre, brigadier général Wroughton, comte da Louza, colonel .Falgade, M. et Mme Cazenave. M. Leroy-Beaulieu. M. et Mlle Bàschet, M. Bouchayer, capitaine Léon, M. et Mme Bellocq, M. et Mme Dupont-Bernardet, M. et Mme Bruce Nichols, M. de Lancastre, M. et Mme Moreau, M. et Mme French, M. et Mme Hasler, M. et Mme Giresse, M. et Mme Loustalet. M. et Mme de Lasala, MM. Gcnbry, Silliol, Ropers, Lion.: Charoplin, etc.

La saIson sportive de superbagneres a commencé dimanche dernier par la coupe LuchonSuperbagnères. course de bob qui a été favorisée par un temps, splendide et s'est, déroulée devant un très nombreux public. La coupe a' été gagnée 'par '-le bob h<sBiillon'iTôTiy'Jt«: capitaine' Lesègue, qui ja- effectué le- parcours' en 3?45" ̃;̃* le «G. E. I.», capitaine Vinas1. "ef'le « Mektoub », capitaine Zanettos, ont, pris les deuxième et troisième places.

Le 30 décembre, les équipes de bob disputeront la Coupe du président de;la République,, et'le 6 janvier le championnat' régional de bob^ des Pyrénées. De nombreuses épreuves de Juge, de ski, rempliront le programme jusqu'au 9 janvier, la grande journée sportive du championnat des Pyrénées de patinage de vitesse et du tournoi international de hockey sur glace. Les- championnats de patinage de Superbagnères au-: ront lieu du 14, au 18 janvier.

Toutes ces manifestations importantes ne seront que le prélude de la Grande Quinzaine', de ski et de bob (iq janvier-3 février), et du 18" concours international de la Fédération, française de ski (13-17 février). ̃

Du temps où la Côte d'Azur n'était, qu'un jardin ensoleillé, avant les routes goudronnées, les autos, les jazz et les danseurs professionnels, Hyères était une grande station à la mode. Sa 'l' situation à l'extrême sud de notre pays, ses rieurs, ses palmiers en faisaient la station type du Midi, la station dont on reconnaît '3a quarlité .au nombre d'Anglais qui la fréquentent, parce que les 'Français, accouttrrrjés à consi- dérer leur village; natal. 'xonfimejg.. plus beau site du monde, ont mis quelque temps à1 ap^' prendre la diversité de leur sol et à profiter de ses agréments. .̃; Hyères, il y a quinze ans, était une ville anglaise où des Français privilégiés jugeaient de bon ton d'aller perfectionner leur accent et leurs notions de l'élégance et du confort en voyage.

Puis le temps a passé. La Riviera est devenue le carrefour du monde et l'on sait à peine y reconnaître les nationalités. Sans attendre la dix chevaux en série, les Français ont pris l'habitude de se mêler à la foule des touristes.- Des stations nouvelles se sont créées. Hyères s'est trouvée égalée, puis distancée. Le ciment armé a fait de la Côte quelque chose d'analogue à une champignonnière. La publicité a déplacé le mouvement de casino en casino, de salle de jeu en salle de jeu, de courts de tennis en courts de tennis. Bruit, fêtes, carnavals, luxe, farandole, agitation. Et l'on ne via plus guère sur la Côte d'Azur pour se reposer. Le rythme de la vie moderne la secoue: on y danse. Alors, Hyères s'est souvenu du passé et de sa vogue. Elle s'est « mise à la page ». Elle avait un casino. Naturellement, un des premiers! Une nouvelle direction vient de le moderniser. Il rivalisera avec ses concurrents plus tapageurs. Ses hôtels, cossus et vastes, ont adopté les dernières conquêtes de la' science hôtelière. Hyères, a attrapé, le rythme. Mais. certains ont pensé que, dans ce paysage apaisé, face aux îles romantiques, parmi les fleurs.. ferait bon de fuir l'agitation tout en pouvant l'attein- dre à son gré. Ceux-là ont jugé juste. De leur pensée sans doute est né Castel Pomponiana, précieux petit château moderne, joyau de luxe et de confort, situé au bas d'Hyères,- près de Costebelle, d'où la vue est un enchantement, sur Porquerolles, les salins, la presqu'île de-'

Gien tableau presque irréel sur lequel la lumière essaye ses jeux.

Alors, là, comme dans un home luxueux, isolé de la vie modene, tout en jouissant de son plus rare confort et du raffinement de la bonne chère, on comprend que Hyères ait contribué au lancement de la Côte d'Azur et ait été le séjour d'élection de tant d'Anglais, parce que c'est bien « A Paradise in the Earth ». ~rL. D.

Bîïïet dit matin II est un "peu décourageant de constater comme certaines idées pénètrent difficilement dans le public, quelque insistance qu'on apporte à les répéter et si justes qu'elles soient. Ainsi on voudrait croire que la nécessité du reboisement n'est plus désormais contestée et qu'il n'y a personne qui ne soit d'avis de sauver le plus possible les arbres. Eh bien; il n'en est malheureusement rien. Non seulement l'éducation du public est encore imparfaite, non seulement la défense des forêts n'est encore organisée que- d'une manière bien insuffisante, non seulement nous n'avons pas, pour employer une expression en vogue présentement, la « politique forestière. qui s'imposerait, mais il se trouve des gens pour oser penser qu'on n'a pas encore assez détruit et pour réclamer qu'on abatte davantage. J-es difficultés de la circulation servent de prétexte. Evidemment, les routes de France ne sont plus toujours eh rapport avec les besoins nés de l'automobile. Il y a beaucoup, à faire pour doter ce pays d'un réseau routier qui réponde aux exigences du 'transport. Mais est-ce une raison pour demander qu'on supprime les arbres qui bordent les routes ?

Ainsi nous verrions disparaître les ormes séculaires, les peupliers élancés, les platanes à la tendre écorce, et, dans certaines régions, ces arbres fruitiers « du passant respectés », qui sont l'ornement des chemins, et qui charment Je promeneur. Et quelle utilité aurait ce massacre ? La route française constitue un paysage dont l'arbre est un élément. On ne conçoit pas nos routes autrement que bordées des essences diverses qui leur donnent un caractère, une beauté. De quelle désolante monotonie elles deviendraient si elles étaient privées d'ar- bres Comme la physionomie de nos cam- pagnes ,en souffrirait 1

Un pareil, pK?jet;i}'a sans, doute aucune chance d'être adapté. .&€st déjà trop qu'il ait pu être conçu. tl dr

.< 1Î!f !ÿF~rr ~;ilF:'Ei~,`~rt~glS)~,

Le départ du générai Sikorski

Notre grand ami polonais, le général Sikorski, ancien président du Conseil, auteur du célèbre ouvrage sur la Campagne Polonq-Iiusse de 1920, préfacé par le maréchal Eoch, vient de quitter la France pour rentrer en Pologne.

II a passé parmi nous plusieurs mois consacrés à une étude approfondie de notre système ;de défense ainsi que de l'organisation militaire de divers pays européens. Ces études minutieuses et consciencieuses lui permettront d'écrire un nouveau volume dans lequel il abordera le grave problème de la sécurité européenne et de la défense nationale;

Avant de quitter notre capitale, le général Sikorski a réuni autour d'une table intime quelques-uns de ses amis français le maréchal Pétain, le comte de Sainl-Âulaire, les généraux Debeney, Weygand, Xiessel, Faury, etc. Dans une atmosphère d'extrême cordialité on n'a parlé que de l'amitié franco-polonaise qui est à la base de la paix et de la sécurité européennes. Se tenant en dehors de toute politique, le général Si- korski a résumé ses conceptions très pro-

fondes rt'Giriginates'eli matière «le défense'

nationale, idont l'étude en France lui a four- '1 ni de riches enseignements. Son pays sera j le premier à en profiter.

L'accueil émouvant et chaleureux que le général Sikorski a rencontré auprès de très hautes et éminentes personnalités françaises a encore davantage raffermi les liens traditionnels d'amitié et de solidarité qui unissent la France et la Pologne.

On peut légitimement espérer que son nouveau volume produira une impression aussi forte et réconfortante que le premier. dont on annonce des traductions en plu-

D'HYÈRES

ne Splien! Jtti! de Demain Maurice Ricord La po'sie de Louis Le CardonncI; Lancêlùt Défense de la Langue française Pour le dernier samedi de l'année

Madeleine Vernon Figures d'Angleterre Un grand orientaliste;

Ferhand Vandérem Choses et Gens de lettres; Notre protecteur

Jacques Patin Visites et promenades Alfred de Vigny et Victor Hago (Lettres inédites. II);

Pierre Fornand La Vie intellectuelle en province l'Auvergne vue par M. Henri Pourrai

Antone Tche'khov Alors, c'était elle (Nouvelle traduite par Denis Roche)

Pieire Harispc Les évangiles de Lamennais et les Etudes; Maurice Leyaillant,: Lectures françaises.

ElégMïcé d'un geste Faites l'amitié à vos amis de ne pas offrir n'importe quoi. au dernier moment. Vous vous devez d'apporter dans le choix du cadeau que vous leur destinez, tous vos soins et tout votre goût.

Petit meuble ou bibelot original, c'est un peu de vous même que vous leur donnez, et qui parlera de vous plus tard. SMITH-DECORATION

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OBSEQUES DES VICTIMES DE. L'ACCIDENT DE SAUMUR SÀi'Mun, 27 décembre. Ce matin, à 9 heures, ont eu lieu les obsèques solennelles des victimes de l'écroulement du garage en ciment armé de l'école de cavalerie.

Toute la population avait répondu à l'appel du maire pour rendre un suprême hommage aux victimes.

Plusieurs discours ont été prononcés par les représentants des autorités civiles et militaires, MM. Robert Ainy, maire Mcmchet, préfet de Maine-et-Loire le général Lafoii. commandant l'école Robert de Grandmaison, conseiller général, au nom de son père, député, empêché pour cause de maladie, et par Je délégué de l'ambassade d'Italie.

Avant l'absoute en Pégjise, de Xantilly, Mgr Caste, coadjuteur, a prononcé l'oraison funèbre.

^s^

Des étudiants belges à l'Hôtel de Ville MM. Pinot, secrétaire du Conseil municipal, et Darras, représentant le préfet de la Seine, ont reçu, hier matin, à l'Hôtel de Ville, une délégation des étudiants belges, venus à Paris à l'instigation de l'Union nationale des étudiants de France.

MM. Corric, au nom de l'Union nationale, et Gosserau, au nom de l'Association générale <ies étudiants, ont prononcé des allocutions.

-M. La.po.rte, président du Cercle polytechnique de Bruxelles, a répondu aux sou- haits de bienvenue.

LE MONDE OFFICIEL

M. Aristide Briand, ministre des affaires étrangères, a reçu hier matin M. Hermitte, ministre de France à Copenhague.

DANS LES AMBASSADES ^h Le secrétaire de la légation de France au Portugal et Mme d'Hybouville viennent de donner, à Lisbonne, une très brillante réception.

Le 24 décembre a eu lieu, l'ambassade de France auprès du Quirinal, un 'déjeuner intime en l'honneur du départ de M.1 Thesmar, secrétaire général de la Villa Médicis, appelé à d'autres fonctions.

A l'issue du déjeuner, 'M:. Rénê; Guilioù, grand prix de Rdme de musique; a, remis à Mme de Beaumarchais la mélodie .qui lui fut demandée par S. M. la reine d'Italie lors de la visite des souverains italiens à l'Académie de France au mois de mai dernier.

»*

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

S.* M. la reine Mary de Grande-Bretagne, accompagnée de S. A. R. la princesse Mary, vicomtesse Lascelles, de LL. AA. RR. le duc de GloUcester et le prince George, se' sont rendus, pour la première fois depuis la maladie de S. M. le roi, chez S. A. R. la duchesse d'York, dans sa résidence de Portman ,Square, et y sont demeurés pour 'lë-'déjetmèr.- Les nouvelles de la santé de S. A. I. le grand-duc Nicolas sont un peu meilleures depuis quelques jours, et l'état cardiaque' montre une légère tendance à l'amélioration. LL. AA. RR. le duc et la 'duchesse de Brabant sont attendus pour le' ii janvier à Samarang (île de Java), où ils séjourneront deux jours chez le consul suppléant belge, M.- Sceters, et visiteront l'école forestière de Seradan, près de Madioum.

On nous informe que le docteur Thierry de Martel, qui avait été appelé à B,agdad pour unp grave opëratJQn,. pera.,1dsi;re,tp.ur .âl:P.aris; le 3 janvier. ^,ui,ri"> 4

M. et Mme Jean Bonnafdel se son't priï-' barques hier à Marseille pour un voyage eh'1 Extrême Orient. M. et Mme Carlos A. de-Oiazabal ont donné hier, dans leur domaine de Miraflores, près Rayonne, et à l'occasion de l'anniversaire de Jour fils, un élégant déjeuner suivi d'un arbre de Noël, auquel avaient daigné se rendre

S. M. l'impératrice Zita, S. A. I. l'archiduchesse Marie-Josèphe, mère du défunt empereur Charles IV, et les infants royaux, venus du château de Lequirto-en-Biscaye.

A la tombée de la nuit un brillant feu d'artifice tiré dans le parc du château, termina la fête.

NAISSANCE^

Mme Jean Thierry, née BourceretJ a heureusement mis au monde un fils François. Le lieutenant des Plas et ia' vicomtesse, née Arbanère, nous prient de faire part de la naissance de leur fils, François. Annecy,iS décembre.

M. Robert Guillierme et madame, née Huni. nous prient d'annoncer la naissance de leur fille, Béatrice.

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~CÉ~I~LES w r

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'M.. Constantin .Izrastzoff vient de faire, au Cercle de J'Union Interalliée, une très intéressante et pittoresque causerie sur ses voyages dans le Pacifique, aux îles françaises de l'Océanie, où il a exploré pour la première fois- un certain nombre de terres inhabitées. ` Reconnu parmi la brillânte assistance S. A. la princesse Paley, princesse de La Tour d'Auvergne, princesse Achille Murai, comte et comtesse de Chabrillan, marquise de la Oapetle-Crosville, vicomte, vicomtesse et Mlle jJenoist d'Azy, marquis et marquise de Rosanbo, comtesse L. de Monleynard, marquise et Mlle de Rochechouart, M. et Mme Paul Vieugué, baronne et Mlle de Saint-Trivier, comte et. comtesse St. de Castéja, baronne de Nervo, comte et comtesse de Caumont la Force, baron et baronne Cli. d'Huart, M. Ernest Mallet et Mlle Mallet, Mme BinetValmer, Mme et Mlle de Esteban, comtesse Lepic, baron et baronne de Foucaucourt, baron A. de Caters, vicomte et Mlle de Jessaint, M. et Mme H. J. Levée, marquise et Mlle d'Oncieu de Chaffardon, comtesse et Mlle de Saint-Seine, comtesse de Tanlnjv Mrs Burke-Roche, vicomtesse Cirurchill, ..baronne de Baubigny, baron et baronne A. de Gunzbourg, Mme et Mlle H. Fould, M. Marcel Boulard, M. H. Outrey, etc.

LE MONDE ET LA VILLE

–̃̃̃̃̃̃ ̃̃ •̃'̃ ̃̃̃̃̃̃̃̃'̃̃ B.a '• i' )•

MARIAGES

On annonce les fiançailles du baron Hèn-. ry de Sainte-Preuve, fils du baron et* -de •̃ la' baronne, née de la:' Barre' 'dé Nântëuil/àwec' Mlle Eliane de Vives, fille du baron et de la baronne de Vivès, née Oger.

On annonce les fiançailles de Mlle .MarieLouise Aubert, fille de M. Pierre Aubert, industriel, et de madame, née Lucas, avec M. Jean.Henri ̃ Adam, secrétaire général de la Compagnie Parisienne de Distribution d'Electricité.

DEUIL

Un service solennel a été célébré, ces jours derniers, à Tokio, en commémoration de la mort de l'empereur Yoshi Hito.

LL. MM. l'empereur Hiro Hito et l'impératrice assistaient à la cérémonie.

On annonce la mort du docteur Pierre Kouindjy, chevalier de la Légion d'honneur, ancien chef des services de rééducation à la Salpétrière et de physiothérapie au Val-deGrâce, décédé le 26 décembre 1928, après une cruelle maladie.

Les obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité. Il n'a pas été envoyé de faire-part.

M. et Mme A. Lemoine, M. et Mme Paul Aube, ses neveux et nièces, et toute la famille, dans l'impossibilité de remercier individuellement toutes les personnes qui leur. ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de Mme Thors, les prient de trouver ici l'expression de leur reconnaissance émue. ̃•' Le vicomte Amand de Trobriand, capi- taine de frégate en retraite, est décédé subitement .dans sa soixante-dix-neuvième année. On apprend de Bruxelles la mort de M. Georges Touaille de Larabrie, président, honoraire de la Société française de bienfaisance de Bruxelles.

Pendant la guerre, M. de Larabrie avait rempli les délicates fonctions de secrétaire du comité de secours aux Français son patrio- tisme, son attitude ferme à l'égard des autorités allemandes lui avaient valu une condamnation à dix ans de travaux forcés que les Allemands lui firent subir dans la prison de Vilvorde. 1

.̃̃#̃ On annonce la mort du baron, Guy Coiircy. Il était le père et le beau-père du comte et de la comtesse de Mareüil, de Mme P. de Baudreuil et du comte et de, la comtesse de Kèrguëlen.' Les obsèques ont eu lieu en Normandie, selon la volonté ^du défunt.' i1' De Londres on annonce la mort de sir William Maxwell, correspondant de. guerre, décoré de la Légion d'honneur.

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LA GREVE DES MINEURS < Saint-Etienne, 27 décembre. La Situation ne semble pas avoir subi de modification en cette deuxième journée de grève- des mineurs. ̃ rDes réunions et le pointage tTes-cartesont occupé la matinée des grévistes. Les dirigeants se déclarent satisfaits du mouvement et assurent que KO 0/0 des véritables mineurs, c'est-à-dire les ouvriers du fond, chôment, tandis que les compagnies publient des .statistiques suivant lesquelles 52 .0/0,de l'Effectif 'total du personne! du bassin, soit un peu plus de Jl.000 ouvriers, travailleraient encore. A l'issue d'une réunion tenue, cet après, midi par le comité de grève, le syndicat unitaire des mineurs a adressé une lettre aii préfet de la Loire, lui demandant 'd'user de son mandat pour obliger les compagnies à répondre à la note des ouvriers, .sinon d'avoir une entrevue avec les délégués unitaires, faute de quoi le conflit se prolongerait. M. Arnaud, secrétaire de la Fédération régionale, est parti ce soir pour Paris où ù les délégués de toutes les régions minières doivent se concerter,


DERNIÈRE HEURE

Le Dr Stresemann

et la question rhénane ̃ Berlin^ 27 décembre. M. Stresemann, Ministre des affaires étrangères, a exposé dans une interview le droit pour l'Allemagne d'exiger l'évacuation rhénane. Contrairement à l'opinion émise par sir Âusten Chamberlain à la Chambre des Communes, M. Stresemann a fait remarquer que, selon l'opinion du gouvernement allemand, l'article 431 du traité de Versailles stipule que l'évacuation anticipée aura lieu si l'Allemagne remplit ses engagements et non pas quand l'Allemagne aura rempli ses engagements, car, dans ce dernier cas, J'article 431 n'aurait plus aucun sens, personne n'ayant pu penser que l'Allemagne puisse payer la totalité des réparations avant 1935.

Les stipulations du plan Dawes, a centinué M. Stresemann, sont loin d'être une simple promesse de paiement faite par l'Allemagne, mais elles contiennent des garanties effectives pour le paiement régulier, des annuités prévues. Ces garanties ont été données volontairement par l'Allemagne et elles dépassent les stipulations du traité de Versailles. L'Allemagne entière espère que la commission des experts actuellement projetée amènera un règlement définitif de la question des réparations.

Mais même dans le cas d'un échec, a ajouté M. Stresemann, les prescriptions du plan Dawes, dont l'effet dépasse considérablement l'année 1935, suffiraient pour laire considérer comme remplies les stipulations de l'article 431.

L'Allemagne peut demander également s'il est possible de contester qu'elle ait donne des preuves de bonne volonté et des garanties suffisantes dans le se.ns des déclarations faites le 11)' 'juin 1919 par MM. Wilson, Lloyd George et Clemenceau. 'M. Stresemann a conclu en exprimant l'espoir que les arguments juridiques de l'Allemagne ne resteront pas sans effet et que, joints aux arguments moraux et politiques dont l'importance n'est pas moindre, ils amèneront la fin de l'occupation des pays rhénans, dernier vestige militaire de la guerre mondiale.

ti__ –^s^s,

LA SITUATION EN AFGHAN~STAN Moscou, 27 décembre. L'Agence Tass apprend de Caboul que les troupes loyales commandées par le général Mohammed j\Vali. Khan, ministre de la guerre, ont repoussé les insurgés à 20 kilomètres de Caboul et occupé la hauteur de Bagibala. Les rebelles ont dit abandonner la vallée de Darulama. Les troupes loyales occupent à l'est le front de Djallalabad-Handamak. Les transports par la voie des airs "entre la Nouvelle-Delhi et Caboul sont arrêtés, par suite de la neige qui recouvre l'aérodrome de Caboul.

Les communications radio-télégraphiques entre l'Inde et la légation britannique de Ja capitale afghane soni reprises, de même celles entre l'Inde et le gouvernement afghan.

Les Etats-Unis se feront représenter à la Commission du désarmement

»&

Washington*, 27 décembre. Les puissances faisant partie de lâ Société des Nations ont informé le gouvernement américain de leur intention de convoquer la commission préparatoire de désarmement en avril prochain, et ont demandé si les Etats-Unis avaient une objection quelconque à formuler à cet effet. Le gouvernement américain a déclaré qu'il était d'accord sur la date de convocation de la commission et qu'il s'y ferait représenter comme précédemment.

Il est à espérer que la commission profitera des bonnes dispositions de M. Hoover à propos du désarmement. Néanmoins, on ne prévoit pas ici de' grands- changements pour un avenir prochain.

L'OPINION DES AUTRES

̃ ̃ nniimmii

Sur une accusation de «trahison» »

g-

M. L. Marcellin signe pour la première fois l'éditorial de Y AMI JOJl PWpLE.-du matin dont il a la charge depuis la fondalion du journal et en qui on a pu ̃ reconnaître déjà, sous l'anonymat, le talent le plus vigoureux et un esprit politique eminent. Ainsi, est-ce à un journaliste connu et «stimé comme républicain et patriote que •vont les accusations de fascisme et, à la fois, les reproches de trahison de la cause nationale.'

M. L. Marcellin fait front avec esprit et iavec droiture

On ne peut pas contenter tout le monde et son #re. La Fontaine nous apprend, dans sa fable intitulée « Le meunier, son fils et l'âne », qu'il en était ainsi de son temps, sous Louis XIV, et qu'il en fut toujours de même. Il faut en prendre son parti.

Lorsque T Ami du Peuple » dénonce un ïkbus. certains ne trouvent rien de mieux à lui répondre que de l'accuser de fascisme. Lorsqu'il entreprend de démontrer à ses lecteurs e,ue le Cabinet Poincaré est, dans l'état aetuel des choses, le moindre mal et qu'il faut le gart'.er pour éviter le pire, d'autres nous reprochent de nous livrer à nous ne savons quelle machination destinée à laisser impunis tel et tel scandale.

Eh bien non, nous ne sommes pas des fascistes. Nous sommes républicains. Mais il y a bien des manières d'être républicain. Ceux de J793 étaient des conventionnels. Ils gouvernaient par les clubs et par les comités qui, pour employer une expression qui n'était pas conpue à ceWe .époque, étaient de véritables so-

.Viets,

Lorsqu'il se trouve une bonne constitution, écrit M. L. Marcellin, la malignité des hommes, se charge de la tourner et d'en rendre J'application défectueuse.

Des abus, des scandales, il y en a eu à toutes les époques, sous la monarchie comme sous la République. Les a-t-on réprimés sons tous les régimes ? Nous savons qu'il y avait jadis le gibet de Montfaucon. Nous savons aussi que les prévaricateurs n'y ont l»as tous été Pendus.

Aujourd'hui, on peut dénoncer les abus, et c'est un progrès. Nous en avons dénoncé un lion nombre depuis que ce journal est fondé. Noas continuerons, on peut en avoir l'assurence. Quant à ceux que nous avons déjà li• Très à lit vindicte publique, nous ne les perdons pas de vue. Mais nous entendons être maîiiës denotre tactique. Nous ne nous laisserons pas manoeuvrer.

La position de l'Ami du Peuple devant Je scandai? de la Gazette du Franc Nous n'avons pas divulgué le scandale de îa « Gazette du Franc pour plaire à telle ou telle coterie, pour faire les affaires de tels ou tels

Les funérailles

du maréchal Cadorna

Pallaxza, 27 décembre. Les funérailles du maréchal Cadorna ont eu lieu aujourd'hui en présence du prince héritier, du duc de Bergame, du comte de Turin, des représentants du Sénat et de la Chambre, des autorités militaires, des ambassadeurs de Grande-Bretagne et de France, du chargé d'affaires de Belgique, de nombreux attachés militaires étrangers, de ̃ représentants des anciens, combattants, des faisceaux et des syndicats.

Parmi les nombreuses couronnes, on, remarquait celles-iles souverains, prince héritier, du roi d'Angleterre, du roi, des Belges et du Président de la République francaise.

Après la messe, l'absoute a été donnée. Le cercueil contenant la dépouille mortelle du maréchal Cadorna, suivi du prince héritier et des autorités, a été transporté au cimetière sur un affût de canon, et le corps a été inhumé dans le tombeau de famille, pendant que les musiques jouaient l'hymne royal. ¡

Tout le long du parcours, la foule a jelé des fleurs en hommage à la mémoire du défunt.

La politique extérieure de la Bulgarie

Sofia, 27 décembre. Devant les représentants de la presse, M. Bouroff, ministre' des affaires étrangères, de retour de son voyage à l'étranger, a relevé les efforts des grandes puissances occidentales pour éviter le partage des peuples d'Europe en camps opposés, et a souligné la volonté de paix qui prévaut s'ur les considérations de toute autre nature, de sorte que le pays qui tenterait de mettre en périt la paix ou de spéculer sur l'antagonisme des grandes puissances irait au-devant de son malheur. M. Bouroff a fait ressortir qu'en dépit des campagnes' de presse haineuses, les facteurs mondiaux apprécient les sentiments pacifiques de la Bulgarie et se rendent parfaitement compte que si les rapports inlerbaïkaniques ne- sont pas meilleurs, la cause en réside en dehors de la Bulgarie.

Au sujet (les réparations, le ministre a déclaré que ce problème est entré dans une phase décisive, caractérisée par l'appréciation objective et calme des possibilités des pays vaincus. II a exprimé la conque cette nouvelle phase du problème contribuera à la solution favorable de la question des réparations bulgares. Parlant des minorités, M. Bouroff a rappeté que cette question, quittant le domaine de la rhétorique, est entrée dans la phase des discussions politiques. 11 a observé que ta Société des nations se rend compte de la nécessité du désarmement moral. lequel exige le règlement de la queslion des minorités. « .l'ai profité de l'occasion, ajouta M. Bouroff, pour insister sur l'importance que le problème des minorités présente pour la situation intérieure de la Bulgarie. » Faisant ressortir l'intérêt que le problème .suscite, non seulement parmi les délégués des pays intéressés, mais aussi parmi les représentants des puissances neutres, M. Bouroff a dit que la question des minorités sera probablement évoquée à Genève dès la prochaine session du Conseil.

Après avoir constaté que le succès (le l'emprunt de stabilisation est un indice rassurant dé la confiance que lit politique bulgare inspire à l'étranger, M. Bôurîm' à conclu que la Bulgarie gagnerait si, à l'intérieur, elle donnait le spectacle d'une union absolue, au lieu de se laisser entraîner par les passions politiques.

FIXATION DE LA FRONTIERE BOLIYO-BRESILlENNE

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Rio-de-Jaxeiro, 27 décembre. M. Mangabeira, ministre des affaires étrangères, et M. Vacca Chavez ont signé, hier, au nom du Brésil et de la Bolivie, le protocole fixant les limites des deux pays. Les premières négociations relatives à ce protocole ont été dirigées par l'ancien ministre des affaires étrangères, M- Félix Pacheco, qui est actuellement à Paris; elles ont heureusement abouti et ont marqué •la fin de toutes les questions relatives aux limites du Brésil.

candidats ministres. On voudrait que nous entreprenions une campagne contre certains ministres en exercice pour ébranler et faire choir un g'ouverrtemferit dont la disparition, au moment présent, serait regrettable et nuirait à l'intérêt national. Ceux q.iri nous pressent d'agir de la sorte ont leur idée derrière la tête. Ils ont des ministres de remplacement qui seraient pires que Ceux qui sont en place. On nous prend pour des jobards. On a tort. Nous avons la prétention d'être des patriotes clairvoyants. Nous mettons la France au-dessus de tout, en particulier au-dessus de nos rancunes et de nos préventions, ce qui n'est pas le cas, croyons-nous, de ceux qui vont jusqu'à nous accuser de trahison. La trahison aurait pu être le fait de ceux qui allaient de Paris à Reims, la ville du Sacre, pour y organiser la marche sur Paris, alors qu'il aurait été si simple d'y demeurer. Mais ils étaient trop ridicules pour constituer le moindre danger pour le régime. Elle pourrait venir d'autres agitateurs. Mais on ne fait pas des révolutions avec de l'huile de ricin.

« Ici, à l'Ami du Peuple, conclut M. Marcellin, nous n'avons pas d'autre prétention que de réformer la République avec les armes que la loi met à notre disposition. » ha paix difficile

II nous arrive, sans relâche, depuis quelques semaines, les symptômes les plus alarmants de l'état d'esprit de l'Allemagne. Prétentions et exigences sont formulées par masse la guerre n'apparaît même plus comme un mauvais souvenir, elle est un accident qui ne mérite que l'oubli, et avec elle, naturellement, les traités, ces traités qui gênent l'expansion, par. la 'paix, des intérêts allemands, que le ReiCh n'a pas réussie par la guerre.

Le chancelier Muller demande l'évacuation immédiate" de la Rhénanie, l'allégement de la dette des réparations, l'Anschluss. M. Krupp von Bohlen prêche la haine de la France, et les nationalistes proposent une loi établissant des pénalités pour tout Allemand qui n'est pas convaincu de l'innocence de.son pays dans le déchaînement de la guerre.

M. Pierre Bertrand (QUOTIDIEN) est pris lui-même d'effroi il écrit, à propos des déclarations de M. Muller

N'y a-l'-ïl vraiment là qu'une erreur grossière de raisonnement ?

Ou doit-on, craindre que leurs exigences massives reposent sur des promesses qui nous restent cachées, des engagements que l'on a pris sans nous ?̃•

L'ERE NOUVELLE a des craintes sur l' « Anschluss »

A notre sens, ce serait une erreur de s'inia-

L'AFFAIRE KLOTZ Retrait d'une plainte

M' Henry Torrès a adressé à M. de Gentile une requête en vue d'obtenir un nouvel examen mental de M. Klotz.

La thèse de la responsabilité intégrale, dit le défenseur, ne peut se concilier avec l'inquiétude de l'entourage de M. Klotz qui l'avait déterminé à se soumettre à l'examen médical du professeur Sollier, indiqué par une des sommités scientifiques de ce pays, Elle s'accoude- mal, d'autre part, avec les prescriptions de repos absolu et le traitement suivi dans une maison de santé pour affections nerveuses, prescriptions qui résultèrent de la consultation que les experts ont écartée, malgré l'autorité de celui qui l'avait délivrée.

Le défenseur proteste contre t'internement, de M. Klotz et termine en disant que l'expertise, par les conditions mêmes dans lesquelles elle a été pratiquée, témoigne d'un préjugé évident de l'expert. En tenant pour acquis les faits de la prévention avânl même que l'information ne les aient abordés on a, selon lui, fait subir un véritable interrogatoire au fond, contrairement aux dispositions de la loi de 1897. La Société Kellner a fait parvenir à M. de Gentile son désistement de la'plainte déposée contre M. Klotz, plainte qui était à l'origine de la demande de levée de l'immunité parlementaire,

M. Georges Kellner a adressé à cette occasion, à M' Torrès, une lettre dans laquelle il dit notamment

Lorsque, avant même-d'avoir fait protester îes chèques nous avons déposé le plainte, sur l'indication, qui nous était donnée que par ce moyen légitime de pression nous obtiendrions discrètement le paiement de notre du, nous ne soupçonnions pas et nous ne pouvions prévoir que cette initiative entraînerait, contrairement il nos intentions, des conséquences judiciaires et déchaîneraient un scandale public.

Ces! tout à fait en dehors de nous que s'est développée la publicité de ce scandale que. pour notre part, nous regrettons, car nous s estimons que nos intérêts commerciaux n'exigeaient pas pour la défaillance d'un de nos débiteurs une sanction qui a sa répercussion dans le monde entier en- frappant inutilement un homme qui fut un des plénipotentiaires de la France à l'heure de 3a paix. On se souvient qu'il y a contre M. Klotz d'autres plaintes. -Seroni-ellesi retirées ?

Le capitaine aviateur Lemaître ` victime, en Bolivie, d'un grave accident Trie dépêche laconique nous a appris, hier, un accident survenu à notre compatriote, le capitaine aviateur Lemaitre, depuis quelques mois directeur de l'école d'aviation bolivienne.

Alors que son avion, dit cette dépêche, survolait Puerto-Suarez, il fut détruit et Lemaitre grièvement blessé.

Aucun autre détail sur les causes de cet accident ne nous est parvenu. Le capitaine aviateur Lemaitre était l'un de nos plus brillants pilotes. C'est lui qui, en 1925. remporta, aux Etats-Unis, sur un avion français et devant les meilleurs avions américains, la Coupe de la Liberté. C'est lui -rnssi qui, en 1925, en compagnie d'Arrachart, ramena en France le record du monde sans escale en accomplissant d'un seul vol le raid Paris- Villa-Cisneros (Rio-del-Oro). A plusieurs reprises il accomplit avec succès des raids à travers le monde et tenta plusieurs fois de ramener une fois de plus le record du monde de distance chez nous. échouant chaque fois près du- but et pour une cause futile. H avait été enfin détaché en Bolivie l'an dernier pour y diriger l'école d'aviation. C'est là qu'il vient de subir cet accident à la suite» duquel, quoique, grièvement .Messe, nous voulons croire que sa Vie ft'*?st pas en danger. ̃ /•:•, chbveusTÏlous rn nouvel appareil de permanente a été étudié par la Maison Graudé, dont les spécialistes réussissent actuellement des coiffures floues et bouclées comme des chevelures d'enfant. Prenez rendez-vous avant votre départ pour la mer ou la montagne. 11, rue Boissy-d'Anglas. Tél. Anjou 11-98.

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giner que, Vienne devenant seconde capitale du lieich, il n'y aura en Europe de changé qu'une leçon de géographie.

Le rattachement de l'ancien royaume à la nouvelle République n'a pas l'unique valeur d'un geste symbolique.

Nous serons en présence d'un acte, et d'un acte où l'esprit d'apaisement n'aura point passé. Les journaux de gauche ne voudraientils pas reconnaître aussi dans cette situation alarmante le fruit de la politique d'abandon ? Triste ironie ils ont préconisé, pour le rapprochement à tout prix, le sacrifice de nos droits et la paix n'en est pas affermie, et Locarno n'est plus qu'illusion, après avoir été un instrument pour la politique allemande.

M. Gustave Hervé (LA VICTOIRE) n'hésite pas à condamner un régime qui nous vaut, en dix années, de tels résultats Le danger pour la France n'est pas à l'extérieur ce n'est pas l'Anschluss.

Le danger est à l'intérieur le danger, c'est la continuation de la République parlementaire et maçonnique qui vide et désorganise 'a France depuis cinquante ans.

M. Alexandre Ghika écrit dans LA PATRIE VALAIS AXNE

-A Locarno, à Lugano, et demain, à Genève, en attendant que ce soit sur de futurs champs l'e bataille, l'Allemagne veut détruire le traité qu'elle a dû signer un lendemain de défaite. A l'âge de M. Briand, il "est permis d'èt:e aveugle. Mais nul n'a le droit d'imposer son aveuglement à d'autres. Tous les pays, toutes le,; nations qui veulent demeurer libres et indépendantes doivent plus que jamais ouvrir les yeux et les oreilles. Le coup de poing de M. Stresemann ressemble étrangement à la poucire sèche de Guillaume II

Le publiciste anglais connu sous'Ie nom d' « Augur » fait part, dans une lettre adressée à un journal polonais, le KURJER l'ORANNY, de sa prescience du danger .Dès que la Rhénanie cessera d'être occupé'? par les Alliés, l'Allemagne pourra se retourner vers l'Est où jusqu'à présent elle a très prudemment évité de se lier par un traité quelconque pouvant «êner la liberté de ses mouvements plus que ne le fait le traité de Versailles. A l'Est, l'Allemagne s'efforce de laisser tout dans un état de « liquidité absolue et c'est que bientôt éclatera une lutte politique. La République de Pologne doit s'attendre n et: que lë!;« Drang nach'Osteir » dirigé contre ses frontières va s'accroitre.et qu'il ira en plusieurs directions soit comme problème du « corridor », soit comme affaires de Haute Silésie, soit comme protection des minorités, soit comme appui des prétentions lithuaniennes. Les pacifistes ont réussi à mettre en deuil notre victoire mettront-ils aussi en deuil la paix

ha défense de la République La République n'est plus en danger. Le tocsin sonné pourtant avec un ensemble impressionnant n'a pas rassemblé les fou-

L'attentat contre M. Fachot

_r.

Le boucher alsacien, Georges Benoit, le meurtrier de M. le conseiller Fachot, a été longuement interrogé hier par M. Matifas, juge d'instruction, en présence de M" André Berthon, Marcel Fourrier et Rogès. Au moment où il est entré dans le cabinet de M. Matifas, il a été dévisagé par M. de Leuze, sénateur d'Alsace, qui désirait savoir si Benoit n'était pas un employé de ce nom qu'il avait eu à son service. Ce n'était pas lui.

L'inculpé, sur question du juge, a fait la déclaration suivante

J'ai tiré trois coups de revolver sur M. Fachot, vendredi 21 courant, vers neuf heures trois quarts. J'ai agi ainsi, ne pouvant supporter l'injustice commise par la cour de Colmar, sur les réquisitions de M. Fachot, en mai 1928.

Je regrette beaucoup aujourd'hui ce que j'ai fait

Je n'ai jamais appartenu Il nu groupement autonomiste, je n'ai jamais fait de politique et, n'ai participé qu'à une seule manifestation au retour, à Strasbourg, de MM. Hicklin et Rossé, après leur grâce, fin juillet ou coinmencement août.

En décembre 11)27, je venais de m'établir salaisonnier à Strasbourg, les autonomistes faisaient déjà campagne en faveur de leurs théories, mais je ne les partageais pas. Je pensais même que le gouvernement avait raison de punir ceux qui voulaient redevenir Allemands.

Je connaissais de nom M. Fachot. ainsi que MM. Rossé et Hicklin. parce que les journaux faisaient souvent allusion à eux, mais je n'avais rien à dire sur eux.

En février dernier, mes idées pas changé et quand M. le président du Conseil a dit, à Strasbourg, que l'Alsace frémirait le jour où elle saurait la vérité, j'étais de son avis de faire condamner ceux qui voulaient le retour à l'Allemagne.

En mai dernier, à l'ouverture des débats, à Colmar, mes idées n'avaient encore pas changé j'étais bon Français, comme je le suis encore j'étais aussi hou Alsacien. J'ai suivi les débats dans les journaux, à Strasbourg, dans le Courrier de Basse-Alsace, journal de l'abbé Haegy, catholique i tendance autonomiste, puhlié en langue allemande, et dans différents journaux de Paris. Je ne suis jamais allé il Colmar et c'est en lisant les dépositions du sénateur Muller, du député de MM. Brogly et Héron, qui sont venus témoigner en faveur des inculpés, de même qu'en lisant les lettres de M. ISiehl, qui avait attaqué le gouvernement dans les milieux autonomistes et qui était témoin en faveur do. l'accusation, j'ai, .eu l'idée, que le procès était inventé de toutes pièces et injuste. Pendant le procès de Col mar, j'ai lu beaucoup les journaux et j'ai demandé au curé de Walbourg car j'avais vendu mon fonds en avril 1928 et, atteint de sciatique, j'étais venu à Walbourg, chez mon père, afin de suivre le traitement des eaux de Mons'broni, près de Strasbourg de me prêter des livres, principalement conccrno.nl la politique générale. Ce curé. dont, je ne ma. rappelle plus le nom, m'a remis une collection du journal Heimat, lequel reproduisait les lettres adressées à M. le président du Conseil par M. le sénateur Helnier, qui dénonçait le procureur général Fachot comme profiteur des biens séquestres, appartenant aux mines de potasse d'Alsace. La lecture de ces lettres et du débat du procès de Colmar m'ont, convaincu que M. Fachot. était un malhonnête homme et qu'il avait inventé un procès injuste

C'est ce moment que j'ai eu cette idée de folie de tirer sur M. Fachot 1

L'inculpé a narré alors le crime dans ses moindres détails et terminé par cette déclaration de principe

Je le répète, je ne fais partie d'aucun groupement, .le n'ai parlé à personne de mon projet. Je suis catholique pratiquant. Dans l'escalier, en attendant M. Fachot, je récitais des prières pour ne pas le tuer. » Et le meurtrier a fondu en larmes tandis que les gardes l'emmenaient.

Les médecins, après leur visite à M. Fachot, à la clinique de Neuilly, ont communiqué le bulletin suivant, qui semble annoncer la prochaine convalescence de l'éminent magistrat Etat très satisfaisant. Température 37 "5. Docteurs Schlissinaer, Bergerel.

La famine dans le nord de la Chine Xew-Youk, 27 décembre. Le comité national américain chargé de la distribution des secours aux régions affamées du nord de la Chine, vient de recevoir des autorités américaines en Chine, un télégramme annonçant que de nombreux cas de peste bubonique ont été enregistrés dans le nord de la Chine, environ 12 millions de personnes connaissent actuellement les affres de la faim. La situation de cette partie de la Chine est considérée, malgré la diligence avec laquelle le comité de secours distribue les vivres, comme tout à fait désespérée.

les il n'y aura pas complot pour une fois. Voici, d'ailleurs, le POPUL.4.1RE qui rompt l'accord dont on sait assez contre qui il était dirigé, et M. Paul Faure y écrit Nous n'aimons pas beaucoup les procès d'opinion, les délits de presse. On ne sait pas comment ça finit. Souvent par la naissance de « lois scélérates », et par des violences réactionnaires au cours desquelles, sous le prétexte de défendre la liberté et la démocratie, on les baillonne, en fin de compte, toutes les deux..

Surtout que M. Jean Goy n'est pas tellement qualifié pour courir au secours de la République! Il n'a pu battre mon ami Séverac, à Nogent, aux élections dernières, qu'avec l'appui de tous les réactionnaires du cru. Cela seul justifierait notre méfiance. Mais voilà que l'Echo de Paris lui emboîte le pas. Alors, on est pleinement édifié si la République était sérieusement menacée et n'avait à compter que sur de tels défenseurs, je ne donnerais pas de sa peau un chèque de M. Klotz!

C'est bien mal reconnaître le zèle M. Paul Faure nous parle ensuite de la République vue par un S. F. I. 0.

La République peut être le meilleur des gouvernements ou le pire, suivant les hommes et les partis qui la dirigent.

On ne l'insulte ni ne l'attaque, quand on demande que la maison soit nettoyée de la cave an grenier, on la défend.

Plus de ministre prévaricateur ou servant au gouvernement des intérêts privés. 'C'est Primo de Rivera qui vient de le décréter dans une monarchie!

Plus de députés dans les conseils d'adminislration de grosses affaires, aux campagnes électorales et aux concours de presse payés par des entreprises capitalistes, qui font des placements solides sur des consciences corrompues.

Plus de grandes banques coalisées contre la souveraineté nationale.

Plus d'officines borgnes raflant l'épargne en se servant de politiciens, de journalistes, d'avocats, d'industriels voire de magistrats.

Plus de journaux payés comme porcs en foire pour mener telle ou telle campagne en faveur de ceux qui pillent l'Etat.

Plus d'individus qui deviennent « riches sans rien faire » pendant que les travailleurs connaissent la misère.

Tel est notre postulat.

Il y aurait peu à reprendre a cet exposé, si le Populaire voulait bien ajouter à sa liste des dissolvants de la République, le principal la démagogie socialiste. C'est le socialisme et son infleunce croissante dans le pays qui ont amené la décadence des mœurs politiques, et, si la route ne leur est pas barrée, ils amèneront celle du pays tout entier. Les socialistes ont détruit la notion de l'effort, du travail libre, de la nécessité des grandes énergies leur guillotine égalitaire décapite la nation leur démagogie électorale l'abrutit en la divisant.

M. Eugène Lautier (HOMME LIBRE) ne veut pas croire au péril qui vise la Répu-

Nouvelles Bîiïhtâes

Drame de famille

André et Charles Langé étaieiit copropriétaires d'un immeuble de six étages, 120, boulévard Magenta, avec un garage attenant.

André habitait 15, avenue de Ségur, et son frère, marié, demeurait au Raincy, 120, avenue du Chemin-de-Fer. Leurs affaires périclitèrent et, le 19 mai dernier, le tribunal de commerce de la Seine désignait un administrateur judiciaire pour gérer leur affaire.

Charles trépané de guerre, rentra dans une fabrique d'autos du quai de Javel et, depuis, donna de nombreux signes de dérangement cérébral. v Hier après-midi, vers 7 heures, Mme CharJes Langé, née Yvonne Malton, se présentait au garage et tirait plusieurs, h&V les sur son beau-frère, qui <fut atteint à l'abdomen et à la tète. Elle a été arrêtée aussitôt, tandis que sa victime était -transportée dans un état désespéré à Lariboisière.

Vraisemblablement l'enquête établira si c'est à l'instigation de son mari qu'elle a tiré.

Un banquier disparaît

après avoir commis

600.000 francs d'escroqueries Au n" 51, rue de la Chaussée-d'Antin, Pierre-René Gauch, 28 ans, banquier, avait, il y a trois ans, installé ses bureaux. Puis il de nombreuses circulaires pour recommander- aux épargnants certaines valeurs, soit en se chargeant de la surveillance des portefeuilles el de fonrnir des renseignements confidentiels.

Gauch, qui avait des agents à Châteauroux, à Châtelleraull, à Poitiers, au Creuset, à Dieppe, à Montpellier et à Perpignan, parvint ainsi à se faire confier d'importantes sommes.

Cependant, quelques clients qui ne pouvaient obtenir des renseignements déposèrent récemment des plaintes.

Hier, sur mandat de M. Audibert, juge d'instruction, M. Lefebvre, commissaire de police aux délégations judiciaires, a procédé à une enquête et constaté que Gauch avait disparu. Une perquisition a été effectuée dans les bureaux: rue de la Chausséed'Antin, et 'a permis. .de,. <;oastaior que caisse édit vide et la* comptabilité absente. L'escroquerie dépasserait 600.000 francs.

La grève des machinistes M. Paul Léon, directeur des Beaux-Arts, a reçu, hier matin, les délégués des machinistes des théâtres subventionnés. et a ex.i- miné avec eux leurs revendications. Il a (iécidé de réunir à nouveau, d'urgence, les directeurs.

Toutefois, il est peu p'-obable que l 'augmentation demandée par les machinistes leur soit versée avant les premiers jours de janvier.

Abus de confiance. Des inspecteurs arrèIcrit, sur mnnd.'ii de M. Bossu, .juge d'instruction, François >ieny, 27 ans, inculpé d'abus de confiance. Meny, qui est ouvrier tapissier, passait des commandes aux marchands de meubles, revendait les marchandises et gardait l'argent.

A L'OFFICIEL

Nominations de trésoriers-payeurs généraux M. I^arguet, receveur particulier dés finaucVs "'tic'– 1"' classe, à lioulogne-suv-Mei-, est nommé trésorier-payeur général, (lu département du' /l'iini-ct-Garonnty. en rënipljU'Cijî.ént de M. Romieux, nommé dans l'Aulve, cui, rem-,

pincement de M. -Hordenave-Barbei admis

faire valoir ses droits à la retraite. H, \,iii irai, chef de bureau à l'administration centrale des finances, est nommé trésorier-payeur général des Basses-Alpes, en remplacement de M. Compagnie, maintenu en service détaché.

Citation à l'Ordre de la Nation

Le gouvernement de la République cite à l'ordre de e. la Nation M. Maurice Bodin. « Après une conduite particulièrement brillante aux armées qui lui valut la médaille militaire, la croix de guerre française, la croix de guerre belge et trois citations, est entré dans l'aviation commerciale. A toujours fait preuve de qualités professionnelles remarquables et d'une endurance exceptionnelle. » A trouvé la mort dans l'accomplissement de son devoir, au cours d'un accident d'aviation survenu le 31 octobre 1928. »

blique Les appels aux armes le remplissent d'une allégresse ironique, car il reconnaît, sous les traits des hommes de l'alerte et derrière le bouclier d'incontestables maîtres-chanteurs ou des politiciens conspirateurs.

Le JOURNAL DES DEBATS écrit « 11 n'y a qu'une méthode de faire respecter le Parlement, c'est qu'il soit respectable ». Nous ne sommes pas de ceux qui souhaitent de le voir s'abaiss'er chaque jour et "se ruiner lui-même. Nous pensons même qu'il faut lui épargner les fautes et les faiblesses. C'est pourquoi nous ne lui ménageons pas les avertissements. Si, dans un régime d'opinion, il n'était plus permis de dire ce que l'on pense, de discuter, de démontrer et de donner une opinion, quelle duperie serait la liberté démocratique

La Chambre a commis une erreur en votant les 60.000 francs. Elle-même en a la plus nette conscience, puisque les rectifications de vote ont fait apparaître qu'il n'y avait aucune majorité pour cette opération. De plus, la façon dont le scrutin a été truqué, les opérations de pointage, les pressions opérées sur les nouveaux venus ont donné à ce vote toutes les allures d'une manœuvre suspecte. Ce n'est pas faire compagne contre le Parlement que de dénoncer ce scandale. C'est protéger le Parlement contre les mauvais bergers.

« Le vieux subterfuge qui consiste, à crier au péril de la réaction quand les affaires des partis avancés vont ma] est bien usé. » Ajoutons qu'il serait désespérant si l'on devait reconnaître dans le parlement, tel qu'il se révèle, une image de la nation. Celle-ci vaut et mérite mieux c'est aux politiciens à devenir dignes de leur mandat.

Une interview de la reine Elisabeth Un journaliste américain, M. G. Viereck, a eu l'honneur d'être reçu, pour une interview, par la reine des Belges. La souveraine a répondu, avec bonne grâce et de façon à satisfaire la curiosité d'oulreAtlantique, aux questions les plus variées du reporter.

Recueillons, dans VINDEPENDANCE BELGE, les déclarations de la Reine, sur le rôle de la femme et le féminisme Je ne suis pus. admet-elle, une féministe militante. Les hommes et les femmes ne sont pas égaux. Ils .sont différents biologiqucmenl et mentalement. Les hommes ont le cerveau créateur, les femmes interprètent. Il y eu des femmes artistes, violonistes et peintres, mais elles sont rarement de grands poètes, et il n'est guère probable qu'elles inventent des conceptions piiilosophicjues ou fassent des découvertes.

Mme Curie est une exception elle a un cerveau phénoménal, un cerveau d'homme. Et si des femmes ont régné, elles ont, dans tous les cas, été extrêmement nubiles, dans le choix de leurs conseillers.

N'en est-il pas de même des rois ? *? Les femmes choisissent leurs coiiscillers

MERITE AGRICOLE

Par décret rendu sur la proposition du mi-* nistre de l'agriculture sont promus au grade de commandeurs du mérite agricole- Au titre de la Métropole MM. Robert Ain y, viticulteur à Saumùr Edmond BiMat,- cultivateur à Tonnerre; Fran- çois Blot, administrateur-directeur d'établis-' sements horticoles à Paris François Boissier, viticulteur à Quissac Alexis Brevet, pépiniériste à Charbonnières-les-Baius Léopold Bruge-rolle, agriculteur à Matha Thomas Corbel, cultivateur à Plouagat Paùt Onpiuset, professeur d'agriculture à Epernav; Henri Deschamps, agriculteur à Ségur; Etienne Ehlinger, horticulteur à Colmar Urbain Fanion, vétérinaire à Saramon Georges Fi-' laudeau, directeur du laboratoire centra! de. la répression des fraudes, Paris Théophile Hamonou, agriculteur à Derval: Ernest Illand, professeur d'agriculture à Saint-Calais François Jean, viticulteur a Montpellier Pierre Larrouy, vétérinaire principal au dépôt /étalons de Pau Albert Laurent, inspecteur général de l'agriculture â Paris. MM. Auguste Lefèvre. jardinier â YeWes Femand Leriche, agriculteur à Ribêcourt Charles Leseuyer, conservateur des eaux et forêts a Paris Edouard Malterre, Inspecteur- général du service hydraulique. Paris Paul Mathivet, préfet de la Loire-Inférieure François Mattei, viticulteur à Bastia Laurent Matton, chef de bureau au ministère de l'agriculture,. Paris Parfait Maudelonde, éleveur, à SahU-Mariiu-aux-Charlrains Jules Morin, agriculteur « Jouy-en-Pithiverais Mario Moulinet, maraîcher primeuriste à La Courneuve Olivier Naveau, cultivateur à Hamoiisies Léon Parent, arboriculteur à Rueil · Lucien Pascaud, horticulteur à Dammarieles-Lys Alfred Pecqucnard, arboriculteur à Iîourg-la -Reine Louis Peltier, agriculteur h Romilly Charles Perette, directeur des services agricoles à Ephial Joseph PeyracheJ agriculteur a (Sréoux-les-Bains Frédéric Pinon, agriculteur à Barbézieux Edmond Plateau, publiciste agricole à Maisons-Aliort ̃ Gaston Ratiel, agriculteur à Nozay Raymond Darius, viticulteur à Listrac Henri Rouzé, agriculteur à Cœuvres-et-Valsery Jules Saul-' nier. chef de service au ministère de l'agri-' culture Jean-Baptiste Taton, éleveur à Etion.

MM. Florentin Tourneux, ancien agriculteur, à Bailleau-sous-Gallardon A bel Tuffieiv président de la Société d'agriculture de' Xeuilly-sur-Marne Louis Vergette, cultivateur à Ivaint-Hippolyte André Villard, ingénieur agricole à Paris Marie Vincent, agriculteur à Domeyrat Georges Wareollier, directeur de la station pomologique et agronomique de Cacn Jean de Watrigant, ins- pecleur général des IJaras à Bayoniw Arthur de Wazières, agriculteur à Sàint-Michel-surTernoise William Wells, agriculteur a Teriiaii! 2° Axi titre, de l'Algérie, Tunisie, Colonies^ pays do protectorat MM. Gustave Huzutil, constructeur d'uisirumenis aratoires à Alger Louis Delmatte, agriculteur à El Arroucli. Constantine Mar- cel plivier, gouverneur général de Madagascar Abel Pansard, agriculteur à MontgQltier» Oran..

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plus rapidement, leur intuition est plus sûre. Les femmes qui régnèrent, telle Catherine de Russie et Elisabeth d'Angleterre.. ont été grandes, mais elles doivent une grande partie de leur gloire à leur intuition féminine. La participation des femmes dans Ja vie publique mettra-t-ejle Un aux guerres ? La participation des fournies dans la politique, dit la Reine, ne mettra tin à la gi:urre que si les hojiimes écoutent le bon sens. La plupart- des. 'guerres ont été la résultante de malentendus ou tte cupidité. L'instinct d'acquisition qui dolute lieu à la guerre est trop fortement retranche, au point de vue biologique, je le crains, pour qu'il ,sj)it possible à l'humanité de surmonter ses penchants belliqueux en une génération ou deux. L'éducation de la race est une tâche aussi ardue que celle d'un individu, et les femme-! peuvent exercer nue plus grande influence au sein de la famille que dans les bureaux de vote.

Sur l'éducation des enfants

Une reine peut donner autant d'attention a ses enfants qu'une autre femme. Rien n'est plus important que de réussir comme épouse et mère, être avec son mari et ses enfants.'et partager leur existence entièrement. Je suis fière d'être la mère d'un futur roi. J'ai surveillé, avec le roi, l'éducation de mes enfants. Les deux parents doivent toujours prendre cette responsabilité. L'éducation ne doit pas être exclusivement féminine, et ne doit pas non plus être entièrement dans les mains du père. I! me semble qu'on ne doit pas mm. plus exiger d'un enfant l'obéissance mécanique. -Il lui faut comprendre avant d'obéir. L'éduea-' tion des premières années doit tendre à empêcher le développement d'une volonté têtue. Mais il ne faut pas pour cela briser l'înfanl. La persévérance accomplit davantage q:re les réprimandes, pour détruire l'opinutiete des jeunes enfants. Xous devons traiter lis enfants comme des êtres humain., et nous devons leur enseigner avant tout d'tlre hu'iuin^. Le reporter américain (qu'on n'oublie pas, en effet, que ses déclarations sont faites pour le public américain), écrit à son tour

Bien des gens s'imaginent que les reines passent majestueuesemenl à ti.ners le un appartements du palais royal, sûmes e'une ribambelle de jeunes pages en satins et rubans, qui portent la traîne. Qu'on se dés.ihuse

La Belgique, me dit la reine, est un p.u s démocratique, plus encore qne I'Kiihii<[ik et moins de cérémonies entourent la personne du roi que celle du président des h.t.its-1 nis. Nous avons peu de traditions de cour l! encore moins de pompe royale. Je ne puis donc vous donner une de mes photographies en longue traîne, car il n'en existe pas je n'ai même pas de robe de ce genre.

M. Viereck a mis, en épigraphe à cette interview cette noble parole de h reine Elisabeth « La Couronne n'a de valeur que si elle est un symbole du devoir. » ,v- Maurice Noël


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Sont nommés directeurs de succur- sales de la Banque de France M. Symage, directeur de la succursale de Brive, est nommé directeur de la succursale de Ncvers, en remplacement dé M. Guitard, décédé.

M. Villepontoux, contrôleur de suc- cursale, détaché au secrétariat général, est nommé directeur de la succursale de Brive, en remplacement dd M. Sy-

mage.

M. Treps, contrôleur au bureau Rasipail, à Paris, est noinmé directeur de la succursale de Hrive, en remplacement <!e M. Villepontoux, maintenu détaché eu secrétariat général.

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2250 Foncier de l'Indo-Chine 7!5 J0/ 7 1926 538 538 'priorité Tombac. ••• Soc. G" Alsacienne d» Banque bJO. Ligny-les-Aires •••̃• 7 »h. 6 Seduld •• 4S3 436 pQrtuqais « 43.

90.. Lyonnair, 4135 WU 7 ,927 566-. D66 Tabacs du Portugal. 750.. 73d 50. Société Marseillaise .i.- 7.4; •• 'iSV •• 28 Loire (Mmes de la) ,ll°, ̃̃,&•̃ 3 sh.. Goldfields. Consolidated 343 50 341 •. Russe 1906 *•'̃ 5..

40.. Mobilier Français 'SI ̃• 'Ï"X •• Obligations 6%1927 r. à SOO 506 50 506 750.. 30 Immobilière des Voitures. i. 923 93. 35 Maries. 1084 10*3 Holding Française. 31?.. 315.. ,909 5IM'al/4

125 Soc. Financ. franc, et colon. f865 •̃ f™" ̃• Oblig. Ch.ferÉtat4% 1912-14 360 361 OBLIGATIONS 3-0 Immobi ière des Voitures 923.. 3_ 63 •• Ostr.icourt 1950 80 ..jHotchkiss 2335 2290 Ture 4% -22.1/2 .22.1/2 55 Société Générale «? MRS 51*1919.. 407.. 4J7.. ,»“ “>- cn ACTIONS INDUSTRIELLES 65 Huanchaca 33! 315.. Turc

35.. SO,~lete 1325 1485 5 ,Ci 1919.. 407.. 4'J7.. ACTIONS INDUSTRIELLES Huarirhaca 331 315 315

37 Rente Foncière •• \J" ̃• oblig. décennales 1919-29.V.. /187I 3 ?».»..» 389 3B;> 50 7. Aloêri» T,m; comn;m') 5605 5605 4sh- Jaoersfontein. 30J.. 291 Chartored 34/ 33/1.0/* 62 ..Société Générale Foncière. 1167 ..Ib2 _B ,922.32. W ,8754% «0 50 474.. 35 Chemin Est-Algérien 504.. 505.. l7> ê Jr™ 65 Lianosoff 443.. 441 East Rand 14/?/ 14/6.1

elUil^^nèVon^urriT-Siîi^iSe^^ ,19 %:v*\x$Zlte:^=. &" | if = g^S-d. «:: ig "SiS^:F: »iï 2.t.. £Ss^±: 5Î:. graSi:i. f- i2|K/

15775' 04 Suez (civile). l4160.. d'lZ5.. 1,,do -Chine 3 010 1909- ."0. ~7'" 1J)\18764O"O. 2'8" '137" 50- i6 -Ouest-Algérien Paris. 50b 4~0.. i07", Cuivre et de)ord. 3715..13725 551 ~,h. Malacca. ordo 560' 195 GOldf,elds. 5/ ?'Í'i

i«g??= S:?:hi«^ §:: | | îiiâl|a. g: 13 50 S:: = S^ 50& ?:: | » SSèHS^? l^i S-^i^ |»3^rB:g: | p'to m"'Nord' 2290--?2^ S 1818. 482,. 482.. Q ,905 2 3/4.87.. 3^ 80. EaSx (Comp. Générale des) 22Oi 2290 •̃ g^ Mo^mbi^ 102.- 10).. Royal Dutch 33.3.8 33.1. '4

i 60 M'd' 2~ 4 /0 1914, 4M., 41 Q ,90523/4. 80 'Magasins Gén, éraux Paris.. 244(J 2440 55 Pétroles (Cie industrielle) le) 975 13275 ¡ 18 L..¡MonteCatlnl. '02.. 381 Mexloan Eag,le .116 3,1 15,71, ¿

« Ôrléan- l240 •• U4° Tunis S 5i 1892 .r 302 382 1910 2 3/4 Met. 250 2ï3 œ yichy CEtabl. thermal) Î735 ..2775 g •• Rh5n"pou «ne Métal 3«5 i890 !0 •• Navigation de l'Afri(,ue du Nord 309 310 Shell 5 15/6 5 29/32

65 •• Orlean- w, dfl9103% 245 244.50 203 Eaux éiect. Indo-Chïne 7100 7190 .4| Ripofih iouis" .'300 J 33JO 69. 10 Pad.ng 'Caoutchoucs) ?" •• 77'. North Caucasien. |'6.6. ¡4.

120 ..Santa-FéCCiefr.Ch.ferProv.)»» •• f^| •• Crédit National S 191?. |o0 '• ̃ 5jS 1912 3 ^•'5l?li -• IMichy C,E, ta b, iïî u Saint-sôbl'in Cha'ùnV" 33?5 T I- 6J0Ô ̃• Pékin Byndicate CShar,si). 91 94 Russ;an Oif 3,. /.|3/ 35 Métropolitain de Paris '»3 I2.| ob,, soo. 5^ j92os>519 5)8 > ,9ig s% 445 447 ,35 A|r oomprimé 4540' 4493 134 14 Sa nt G^ba.o Chauny J3~ 2Q Phosphates de Cobstantine.777 775. Venezuelan ûii 4/.7/I6 4 .3/8. 65 ..Distr. Parisienne d'Electricité fi40 ..2105 Bons 6 I92). j38 5».. 192153/4- | ï •• 509. 43 17 Câbles Télégraphiques 800.. 895.. 2i| 84 I, ?nf du M d 1850 18-10 20 Phosphates' Tunisiens 472. 465.. Venezuelan 0.. 3i. 31 1. .Electricité de la Seine i?«4305 6 1922 décen 527 50 ffl \i924-6i/2% ̃ 51a -520 40 Edison. 1260 ..1250.. •' t du Rosa o ]| il 105 31500 •̃ Randfontein 542' 34 ̃ Anaconda -22-U2 22 3 6-

70 ..Electricité CC" Générale dO.Jl» --VJ» •̃ 6?$1922. 533.. 532,. 30 Electricité et Gaz du Nord H99 i 185 «» •• Onarqeurs Réunis nârts 1850 5 sh._ Rand Mines 404 403 50 steel Common 160. ,2 b9. 2

70.. Energie Littoral Generale d}. 1'90" i277 6,01922. ,33.. 532.. 1 C. 1879 260 4"4 9,.30.. Electrieitéet Gaz du Nord 119~ Chargeurs Réunis, parts 1830 D eh. Rand,M'nes. 404 40350 Steel Common. 160,1,2 159 2 2

45 ..Energie Littoral Mediterran. »0 ••?"•• 6 janv. 1923. S39 537 /Com. 1879 260 J-f •• ̃̃ 75 Electricité de Paris 3693 3650 ••• •• %“£*£ ^Pénlnsùuirt (B)" •• -••• Roumano Selge oV Pétrole _60 M 6J -Marconi •̃ J. 31/32

35 E-ergie Electr. Nord France. '«90 ><f •• 6% juin 1923 530 527 IM Fono. ,879 3% 4* m Electrieite de Strasbourg. 2520 2530 35 ^l'™™ ̃•.•̃̃ m fa\ 35 Steaua Française 469 464 Ma(acoa Lf 6k#'6

Î0 ..Thomson Houston 957 obli 6 t924 535 535.. g/Com. 1880 3% 503 4»,. 2m m de Varsâvie.ord. 4»0 49» 59 Tranïporis maHtTnTes «40 935 ̃̃̃ ̃'̃ Tanganyika 47> 471. Kuala 48/ 9-/ 48/9

l25..Dives »» ̃̃]lf. -Départ, du Nord 6%1921..i. 58 ..orf |: Fonc. 1883 3 2»- 285.. 37, 50 Forces Motrices du Rhône 2525 2520 3D Transports, mar.t, mes 940.. 935.. I sh. 5 Tavoy Tin 107 50 Escompte hors banque 4.-7 64.. 7 16 25 ..For .& Aciéries du Nord et Est '"5 •• lwl ville d'Albert 6 ? •• -5 0 ̃ g| Fonc. 188S 26O Z98 293 |45'83 Fore" MotHc"du RhêneCparts) ̃ ̃̃̃ ?.. Q 117m ,22 50 Terres Rouges 48 480 Prêts l.-Vl 2. 1,2 6

,n Courrières 1380 1376 ..Ville de Reims 6%. f 7 56.. U.I Com. 1891 3 iS~|«.. 50 V.. Havraise d'Energie Electrique '"«>.•!»*•. |f2 Bénédictine U200. IWJ0.. 3 «h 6 Tharsis.. •• 5?5 S/Paris Cchange) I24.Ç2 123.93.

18 "Lenr .& I 1022 1004 ..Ville de Verdun 6 5 J 5?.1_ 1892260% |2| 50 |fS 125 indo-Chinoise d'Electricité. 4>50 4530 »8->0 Br,88erie <,uîlmès SfcO..84to.. 3sn..3 Tîn Sélection trust: 194.. 201 s/New-York. 4d5 51. «J s9

18 "IL~r~ 1022.. 1004.. Ville de Verdun 6% 518 ;1~"I~' 1892 26q,;o 50 308" 125 .¡ndo.Chinoise d'Electriçité. 4550.. 453Q.. 3123' 50 Brasserie Ou"més"12~9iJ'' 8405 3.n. Tin Sélection tru.3t: 194 201 SINew.York. d5.51. ~59

i? "v??oione et N«ux!I."HI.. Iî'4.i. '285 .Asturiennes des Mines 5 8 55,. 1 Fonc. 1895 28O% 308. 3«».. 30 ffir0cainI Distribution W75 224j I" •• Distillerie Cusenier 2690 .27 1.| ,h. 3 Transvaal Consolidated L and |65 262.. Rio. 3.-7/8. 7.-7/8. 3 ïalîn 306 •• 312 ..Ateliers Construct. Jeumont-I 5W-. 5 9. :g Com. 1899 26O% 300.. 300 22 50 Nantaise d'éclairage ord 600.. 603.. 203 •• Distillerie de l'Indo-Chine >"» j™ ̃• 10 Tubes et F. de Sosnowice 348 345. Valparaiso 39 65 39 63.

Boleo. ̃̃ 1311 1294 Cie d'Energie Electrique 1512.. 512.. ï Fonc. 19O3 3 327.. 3f 7 M n jg 9pri0rité.. 617.. 6>I.. 5o Grand Hôtel 1049 1043 45 b. Tubiz& priv 1143 1137 Buenos-Aires. 47 34. 47 37.

P5 Penarroya |9g3 ,^0 dévastées 507 508 ,O Comi 1906 3 312 3\\ ̃ 75 Nord-Lumière î^i 39*). 3783 f. •• Grands Moulins de Corb«il ord. ̃• >'« '5 th. Union 'Corporation; 5jO 545 Aroent Cmétal) feomptant). 26 7, !6 26 7, 16

n,h™lâ'<PetrôièsJ Y 406 ̃• 401 Grosse Métalluraie 6% 503. 501.. g Fonc. 1909 3 5i !£>••̃ US priorité 39-10, 3,,78'1" ,?î Sucreries Brésiliennes. '4J; 745. 14S 1137 :;q; Cuivre (comptant) 7011/32 71 il il

Daab~ .¿Pêt;~i~ 4QtJ 401 Grosse MétallurgÍe 6 ~'Ó. 503. ,Ol u..o Fonc. 1909 'u .). 168 () 170 "0 ~~c,e,¡es Bré~i~Îennes: 8 1, n, Cuivre (co'mptant> u u. 7~IJ,'J2 71.1I3l

Dabrowa CPêtroles) 6 nouvelles 5 4». -517.. g Com. 1912 3 <^ ̃ I™ 2890 2930 2S Ciments Français. o»» 83*5 1COMPT COMPTANT, (ce ptant) 7011,'32 i -13~ An 1450 ..1412 Cail Fives-Lille e% 513 ,5)3 Fonc. !913 3 ;/2 344 W Pyrénéenne d'Enaro.e Eleclr.. «90 2930 45 du Boulonnais 050 ..10,3. NèW-YORK 27 Déoemb î « •• ïï, 1059 1051 ..Nord Pas-de-Calais 1922. 5Ç6 5te t ,9,3 4 421 422 !5 •• Rad.o.Eleelriqoe .2 ^06 « de I'ln0o-Chme- 2'40 2520 BakmJ- cNaphte ds, «5 ,936. Me~W"YOR;~ ~'7 Décemb

70 Gafsa. a .1 or as"e~.8als Française.. 513 513' (5. Êm-p*r. 19'17 -'O~ 269 '7]0' 3:),RadÍo;'France. 643." 649. 4U Palliet & Chausse ~)57J"2j5.' de)

In ••! du :^Vhïm"d'Aiâis"Fo'ràés 4190 ..4100 ..Industrie Sucrière Française.. 513 513 | Û Em-pP. 19)7 5 ,/2- 26? .2™ 5^TS»rT^«" 401 415" P»Miet& Chausson: JM 2*» 40 Brosse CLa) %5 Cail Money c. m 12. 10'

T?~ ,250 =n'B' 3 E~r.92~2: 1~: ?~~nr~ ~M~n~B~ ~;h~h~ 943 9-15.

50 Voitures à pari$ 925 21W Mines de Lens 6 ~/o 1922. 507.. 50~ Com. 1920 S IÍ2 .4¿~ ~'¡' 499' .50:: r:it~a:F¡~ 66D À692 80 Grande Maiscn de Blanc I~ I~g.. 60; Cinzano. ')59 9~5. Change sur Paris, vue 3~Il 1J97

30 Air Liquide 1353 2100 ~22~~ 7 \Com. 19226'70 t. p, 468 2 25, Union 1015 975 !425 1435 ~r; Z~)650., 8() ~5C ~a' 1/2

30 .Air Liquide.•• 3. 'é/2% 510 5l5 Est 6% 45! 45-•̃ Le Figaro ;.• ;•̃•• 17 50 Omnium-Pétroles 36! 36I Baltimore et Ohlo '7I2I!9.

50. Gaoutchoues Indo-Chin, •• 1^ ^»; ,902. 385 388. 4% 384 38? |00 Alsacienne Inoust- elle Textile 2005. 2050 .200 Chai* 6775 6745 tm fl. Ros,8, Dutoh 41150.. ,1150.. Canadian Pacific 23? 3,4 .34 i.4

30 .tro<n.B. g~)0.. 5~ -3%aneienne. 353503~ 30..Aeéty)èn9&Ei.=tro-M.ta).2~ .2290. )03.brairieHachett.2200..2200.5;J; M. A-R.E. _Ch.sapeake&OhJo.2.7.; 2Uô.

^e|?™p=: |g.. jSJ: z 1^?- %v.J?^§:. | 103"Ub e– »».•̃?:•: 5ï-:Si,iâ^f: |p™S:&1^ .1. iS :1itl m^:?: S- '%v. tu.Û3 %S:9ov: S1: .S' *r 11 t^ | | iS .£te: & f ^«.«cvê ^=R– 9700 gi"»-?».1.1: lS\itfi l.f. !06 Pathe-Cmema CcapJ -• &yQ 6% 447.. 44> Atel. Chantiers de la Loire. 54 27 Air Liquide Cparts) 8303 /95O Tencé et Cie 180 178 Illinois Central !40 1 2'l4l) ,m •' RΫ9«r"i.s*t-sùVrtriés*Sav'' 24» ••' «« Allemagne 192* CDa«s):100 L 13150. s% -ï. 415;. 4^ 25 Const. Nord de la France 930 935 50 Bergougnan ?30 ,( 9|| '(pSrts) Louisville-NasbWlle 14^ [H4 •/̃ 100 Riffmeriesetsu'.rtnessay.. 2450 2445 Angleterre 2 1/2 m ̃̃ 278 j 4 3/0 3™ » .100 Bonneville 1^5 17^2 2Q0 Chapài (Etablissements) 73531 ;̃'7?75 D. Ulah Copper 65jO 6425. New-York Central (So I 2' 188 ;iœUn'°n-Europe,ni.e.?w, 5 .,• •_̃ ̃ 3 #j 3^ Chantiers de Sainl-Nazaire. «5 •• 620.. ,70 Cirages Français W22 'W5 "1 D.. Utah r. Pensylvania. 72i,fc 72 1,4.: ̃ -_̃- ,«' 17 ̃ ;)680l S%J9O9. 2349".V2»S'.n _• '2,/2% 317 3f» 85 Chàtillon-Commentry 5990 j8M Citroën (part) h^'»- -620 .̃[-̃ .rrrrrrr^ Reading 105 I >i -104 1 ,4 1, 4

j. Russe Conso, do. et 2 sener, 7 J? «iiBeifli<,ue 1S73 '•• 44 40j Midi Bons décennaux 6 516 5l§ 12 Decauville 330 324 25 Continentale Compteurs à Ga2 »J 49 >i CHANGES- Sbuthern-Railway. 145U,l4bl/2

RusseConsofidf.l"et2'.ériéoi 17'. Brésil 5%:)909'12J40''2~ 21/2% 3: ;:6" 85 ..Gl1àtillcn.Commentry..o. 5~ )~t 1 50~ 5UO ..I¡: R.eadmg.lùrll~t1/14 112

"/ii-'L'T. »<y ̃ r*i,Vï»àë' 166 u Ite Brésil4%l8é9 f. •••• 6%; 4f2 50 Electro-Câble (ordinaires) 79j 793.. 45 Goveau & C" '50! 5U0 •» .CHANG.ES Southern Pacific. U> I Ui > Z

4 0/0 Serbie amortissable 189S. » ̃» ̃ "r« ? Fundihg .t ̃̃-̃• ̃-•̃̃ "s% M. 415 420 35 Estampage :de la Vence 593 581 7O..BecAuer ..̃ 158 0 1555 Londres' 125 99. |24- Union Pacific Il ̃* ti\

.Turc Unifie. •• « 7,~ ^'09 (Pernambuco). U30, 107 4 363 360 3S 57 (dixième part) 760.. 7».. Maroc CC^Ginér.le-du).. 183Ï 1850 New-York ,25 54 25 52 Anaccnda Copper 10* U2 lilJJlR

"••la" Sm?4"V;"m;V=-V780 765 Bulgarie Suisse ̃ ^630 Nord 6 série F. 4»..430;. -85 Fives-Lille 9j6. 1961 Tabacs CC11 Générale dea)priv.| ̃• 80. Allemagne 608 75 .6U8 7. utah Copper 54 fa*

Banque Nationale du Mexiqje.«g. /ra duigar « 665 670 S% série E *}J •• 4? ̃• §5 Forg. a Acier., Huta-Bankowa 1888 1675 425 Tabacs du Maroc 7800 -Argentine ̃• American Téléphone i<M •̃ Jft* 7 8 5,h. Ottomane25O 2003 W y «^ '££> | série D. 405 40> 50 Marine et Haméc (?70 1875 50 Union CorW.. Indo-Chinoise. -755 750 -Belgique C1OO Bélga) 355 50 .355.25 American Car & F 94 ./ft» 1,2 5,25 5120 sfimoQ. 572.. 572.. 3 ancienne 374 3/3.. 30..Jeumont ̃ ?70 £0.19 4 Land Bank Egypt .|315 -Espagne 416 12 .416 50 arïstUh American Tobacco. 30 I 5 3u I 2 £1.3.0. Crédit Foncer Egypt.en 5W5 SI» -| ç •- 328.. 310.- 2 1/2 série C 355"3S' 63 33 Cparts). 2800 234 > 5?3 Créditfoncier Franco-Canadien •̃•• ̃ ?*Û Grèoe U. S. Leatner 32 3 4* 32 I '4 75b. Wagons-Lits ord. »'•• -«g ̃• tl/2 ?S 1908 1355.. 6 1921 tran. A 448 4*| 50 50 Méditerranée CRorg. s, Chant.) 649 66> 28p. 50 Nord EsDagnB -Hollande 1026 50 !0Z6 50 General Electric 2^ J 4j 1.

L Central Mimno ••••̃ f*\ ̃ fâl Eg),pte u'nif ée. Y. 419 50 420 Orléans Bons décennaux 6 517 5l| Forges & FohderielMontataire 945- 9,0 28p. 50 Sar»9oS8s 2430 2450 .,talle. 13)80 133.65 Bethlehem Steel $i 7 S §4 I «

%?""T?,îiO ••̃•••̃••••; 2415 '310 Priv légiée .367.. 36750 6% 450 40 Oenain-Anzin ̃ -363 Rouina (Algérie) 560 gai Norvè 681 25 .681 25 u S. Steel Commoft 155 ,7 ?'S Kr-7.88 Aiote.tNorvegienneJ «•> ̃%» ̃ £ extérieure .•-•̃ -•- SbÂ. «3--4?0 91 46 Lorraine Min"* Métal). 35O p. 3100 3100 Sosnowice I9U 9j0 Po,ogne tioo zloty). ̃̃ .-•-• Royal Dutch 53 t 4| <5 I M 3,h.Uutaro Nitrate W .«' hS S 19ÏÔ 1740.. 745.. 368 .3». 50 Matériel de Ch. de fer CC" Fr.) 1330 1403 Kreugar et Toll 5600 «>75 Prague » 90 75 70 Shell 56'3 B> 56 3/d

5 sh. Oriental Carpet 60Z blU ̃|'7?'"|1%TO i 96.. 3 anc 36° 3g{ 50 Matériel de Transport ;••• 1.2.0.. Suc Raf. d'Egypte Cpért»). 1560 .1550 RoJmanie

75b.. Pétrofina. ••••••"•• jipon 4% 1906: 474 Ouest s K .£. 3 ̃ « Métîu* CCI. Française) |7W ̃ 2735 Suédois. Allumettes 362, 3620 Suède 685 50 .685 25 Affair<!s totales.3.561 00l 56 3/8

75b.. Petrofl.~a. d:Ê'. "t'jIl23 1122 6IQ07 4 1905 .1 474 Oueet 3 ane, 358 31,3 J 18' \12 50lMétéUk (Cie Française). ~6M :2710 Z7~~ S.uédoise Allumettes. 36-' '"13 Suisse Suede. 492 68, 50 681, 25 titres totales.3. 561 ,000'

!4sh.5 Sucrer et Raffinerie d Egyptej I !̃« ̃• »" ..joapon ^0 j^=;#_ ,|405,. 405.. 2 1/2% 3l9 3' ̃• 60 Senelle MaubeuSe. ,W9 )62> t 3uis8 492 75.492.73 tilreSi J. j ••'

COURRIER DE LA BOURSE 27 décembre.

II est exact que la Bourse est le centre de tout le système nerveux du inonde des affaires et de la politique, mais il faut ajouter que c'est un organe capricieux et qui n'enregistre parfols qu'avec un certain retard tel ou tel événement ou impression susceptible de l'affecter. La situation politique est aujourd'hui ce qu'elle était il a a huit jours, ni meilleure, ni pire. Personne ne s'en occupait, pourtant, hier encore. Et voilà que la séance qui vient de se terminer a roulé tout entière sur ce thème.

Une série d'incidents, qu'il est inutile de rappeler, semblent avoir affaibli le Cabinet. On sent que les partis de gauche, qui ne se consolent pas d'avoir perdu ce qu'ils appellent « les leviers de commande », n'attendent que le vote final du budget pour recommencer leurs intrigues. La rentrée du Parlement, qui aura lieu le 8 janvier, pourrait donc marquer le début d'une période d'agitation au cours, de laquelle lu cohésion de la majorité actjcllè et la frrree de résistance du gouvernement seront mises à l'épreuve. Ces considérations expliquent la séance d'aujourd'hui. Elle a été marquée, sur le marché du terme, par des prises de bénéfices et par des dégagements pour le compte dès professionnets. Et comme les affaires étaient, en général, peu animées', on a reperdu, salis grand débat, près de la moitié du ttuain gagné depuis la dernière liquidation. Ajoutons toutefois que l'étranger ne vendait pas. Il a même poursuivi ses achats, modérc'ment, semblet-t-il.

Hr #

Nos Rentes abandonnent quelques centimes.

Légère reprise fonds ottomans Turc 5 0/0 1914, 101 fr. 75. Serves, bien tenus.

Chetnins de 'fer résistants: Est, 1.150; Lyon, 1.430; Midi, 1.307; Nord, 2.285.

Peu de modifications aux Sucrières: San, 2.445; Sucreries d'Egypte, 1.122. Tout le reste de la cote du marché à terme est en recul la Banque de France abnritlçyi.iie .M5.ft&Jfeaàïi2lilÉiW'>> excoupon ai "Î8,r> .•frHn'^Mp^f^^ffl'iJf"' .de Paris, 85 h r>.(IÎHl;»p^jnjiçÎK,-5»nitant," à

4.050: .Ciijoji l'uri.kît'ijiit'. fia «V ̃•2fiO

Foncier, 121! à 4.96(1. ilistrilmlion d'Electricité, 35 à 2.105; Générale d'Electricité-, •̃!)(> à 4.035;' -Rio, 50 à 7.425;. Kuhlïnann, 38 à 412; Péchiney, 90 à 4.100: Air Liquidé., 40 à 1.313;' Hotcliliiss, 45 à 2:290.. ï

Lès yflle'ur,s';dc, '.la -.Coulisse,, en générai, ne cèdent que de petites fractions. Comptant, pissez Jiien tenu.

Aciéries de la Marine, 1.875; Publications Périodiques; 765 Sucrièrc de Marie, 774; Industrie Musicale, 337. Les Distilleries de Bretagne, dont les bénéfices vont 'atteindre, cette année, 50. 0/0 du capital, sont fermes, à 321. Sébin, passe à 13(1.

Avance de Kreitijer à 5;(>7!>. Obligation participante Kreuger de 40 kr., 1.850.. La part Forces Motrices du Rhône RiiSne 500 fra'nes Si 22.750; Mokla j.. 155; à ïM>'4!î; part Tckkah, 150, à 4.4f)0; Belge d'Eclairmje,. 250. à 8.350; liruay, 350' à 5:550; Kùli SUinte-Thérèse, (iOO il 13.250 •"Viscose- Suisse,; 650: à 18.550

Paulista. im:

Le po'rt du liosqrio abandonne 395 francs à 3!. 500; ptirl Electricité de Paris. 70.0 a 18.3OO-; 'part Air Liquide,. MO à 7.950; .4/icj/i, 120 à 2.705; part Brasseries du Maroc, 275 à 5.925.

Le Cuivre est en hausse de 11/16 à Londres; Vètain de 3 livres 7/16; le plomb, de 1/8.

_]B<LJ'~S:E_D~C A~S8_

INFORMATIONS FINANCIERES BANQUE DE FRANCE. Situation hebdomadaire du 14 au 21 décembre 1928

Actif

En milliers de francs

Encaisse-or (mou.

naies et linjoti) 3i. 834.5i8 -j- 112.409 Comptes courants

postaux 481.0S0 7O.L32 Disponibil. à vue

à l'étranger 1 3. 356. 68.1 3;4.;5J Devises en report aô.ôio 9S.001 Avances sr lingots

et monnaies d'or ôo » Effets de com-

merceescomptés 3. 873.^06 -f- 333. 339 Effets négociables

achetésen France a-O^G -|- 3/J3 Effets nég. ache-

tés à l'étranger 19. 128.01a + 6.83; Avances s' titres. 2.2n.o56 4' 061 Bons négoc. de la

Caisse ^-autono-

me d'aniortiss.. ri.g3o.ono » Prêts ss intérêts

à l'Etat '3.200.000 Piè ce s d'argent

démonétisées à

refondre. 932.111 J PASSIF

Capital de la Ban- 182.500 »

que. 182.500

Bénéfices en ad-

dition au capital 2-2.696 >> Billets au porteur

en circulation. 61.913.018 492 ^39 Compte cour. du

Trésor public.. 3.271.507– 546.287 Compte cour. de

la Caisse auto-

nome d'amort. 5. 186.597 6-475 Comptes cour, et

compte." de dé-

pôts de fonds.. t 6.282.211 87.280

Dispositions et

autres engage-

ments à vue. 314.044 + 33.112 Engagements pro-

venant de re-

ports sr devises 25.520 98.001 Couverture des engagements à vue Montant des engagements

à vue 80.967.878 Proportion de Pencaisse-

or aux cngagem. à vue. 39,32 0/0

<^ L–

CHRONIQUES DOCUMENTAIRES le Pan ièsl^ddeife du travail ">

Ka chronique scandaleuse qui ne chôme guère par les temps qui courent nous apprend qu'un médecin vient encore d'être pris en flagrant délit de trafic frauduleux sur les accidents de travail.

Ce n'est pas le' premier, hélas! et ça ne sera pas le dernier. Il est écrit qu'il y aura toujours, non seulement des pauvres, mais des coquins parmi nous, et qu'aucune corporation, sans en excepter la plus honorable et la plus honorée, n'est exempte de brebis galeuses.

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̃• ̃'

Toute prévarication de ce genre n'en est pas moins particulièrement odieuse. Non pas seulement en raison de son action démoralisatrice ou parce qu'elle est à la fois un péché contre le Décalogue et contre la morale éternelle, mais encore parce qu'elle confine, dans une certaine mesure, au crime de lèse-na- tion, par fait qu'elle trahit l'intérêt général à l'égal de l'intérêt privé. Au moment où, pour réparer les désastres de la guerre et de lu mauvaise paix. il faudrait ne rien négliger pour jnlensiÉijBA" ^u production et supprimer Içalfu^Kf. elle tend. au contraire. à.ac^'W^IPSifir di'f icit •diiust.des' proportiofwj déplorables. O~rï n" pi'inèV't'iï- eJ'fvt, a se représenter le chiffre des peHB.s!*Ap<n' quoi se solde, bon an mal an, au dé-" trijrient de la collectivité, la totalisa- tion ^des ^accidents du travail.

Il n'a pas été fait d'enquête, en France, que je sache, à ce sujet. Mais il en' va autrement aux Etats-Unis. Il n'v a pas si longtemps, par exemple, qu'un Congrès d'orthopédistes américains s'est préoccupé des répercussions de la fréquence des fractures sur l'économie industrielle dans le .seul état d'Ohio. Ce n'est qu'un cas particulier, plutôt étroit et spécial il n'eu est pas moins instructif.

̃.̃y:1 f*1

Le docteur Davis, .chargé du rapport. a recensé toutes les fractures accidentelles de membres A labora observées au cours de l'année- 1026 dans l'Etat d'Ohio, soit 4.623. Ce nombre est impressionnant, mais il ne faut pas ou-

blier que cet Etat est riche en usines. Or, ces 4.623 accidents ont. entrainé 527.017 jours d'invalidité. D'où, abstraction faite des souffrances des « accidentés » que Lancelot me pardonne ce barbare néologisme juridique de l'amoindrissement relatif (peut-être irréparable) de leur capacité de travail, de l'angoisse de leur entourage et du trouble de leur foyer, une perte en argent considérable, que le docteur Davis a pris soin de calculer.

Dans la région, le salaire moyen de l'ouvrier est de 36 dollars par semaine, 5 dollars environ par jour, dimanche compris. La loi lui assurant le demisalaire, la perte de l'ouvrier a donc été de 2 dollars et demi par jour. L'employeur, de son côté, a eu a payer, en sus de ce demi-salaire, les frais de traitement en moyenne, et par jour d'indisponibilité, 3 dollars, si le blessé est traité il son domicile; de 4 à 5 dollars s'il est traité à l'hôpital. Perte sèche, bien entendu, puisque l'ouvrier n'a plus fourni aucun travail.

Bref, pour l'ensemble de l'Etat d'Ohio, en 1926, les fractures ont coûté, aux victimes, 1.317.542 dollars près de 33 millions francs et aux employeurs 2,108.000 dollars, c'est-à-dire quejque chose comme 53 millions de francs. Ajoutez à cela les pertes accessoires dues aux arrêts de machines ou d'équipes, au ralentissement de la pro'duction, etc., sans préjudice des douleurs physiques et morales qui, pour ne pas être appréciables en espèces, ne doivent pas moins figurer, ne fut-ce que « pour mémoire », à l'addition.

Tel est, pour une seule année, un seul Etat et une seule Catégorie de bles- sures, le passif afférent aux accidents de travail.

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il n'est que trop probable que, chez nous, la même enquête, étendue à lotit le territoire et à toutes les variétés d'accidents, aboutirait à des résultats non moins attristants.

D'aucuns en coucluront à la nécessité, d'une part, de multiplier et de perfectionner les précautions' de nature à assurer, de mieux eji mieux, la protection de l'ouvrier dans son travail d'autre part, à améliorer les méthodes médico-chirurgicales de traitement, de façon à réduire au minimum la durée de l'invalidité.

Certes, ils n'ont pas tort il serait même à souhaiter que les principaux intéressés, les capitaines d'industrie et les grandes Compagnies d'assurances, en particulier, groupent leurs ressources et leurs efforts en vue d'organiser systématiquement' la recherche de la •̃.soltt-t'i ô«*-« pli nia de ce doûTHe "'j>ronlè>nie. Mais ne faudrait-il pas, avant tout, que J'improbité de médecins véreux ne vînt pas trop souvent aggraver un mal qui, du fait du manque i gagner et d'un surcroît de dépenses inutiles, dont finalement le public fait les frais, con-

tribue au renchérissement de lu vie?

Le plus efficace des remèdes serait sans doute cette institution d'un Ordre des médecins, dont le besoin se fait enfin assez vivement sentir pour que l'opinion publioue la réclame.

Xous commençons à nous apercevoir que l'abolition des corporations fut un de ces soi-disant « bienfaits » de la Révolution, dont la force des choses devait, tôt ou tard, démontrer la malfaisance.

Ce n'est peut-être pas le seul. Emile Gautier.

CHEMINS DK FER D'ALSACE

ET DE LORItAINE

Toujours soucieuse de procurer aux voyaj^'urs de nouvelles, facilités pour leurs <léplacenieuis, l'administration: des Chemins de 1er d'Alsnee et de Lorraine, a décidé de faire délivrer, depuis le lvr décembre, par son agence de la place SnlntAiifUisMn, 2, avenue Portalis, Paris (8"l (téléphone Laborde 70-ftS), dés billets directs simples et aller et retour, pour de nombreuses destinations allemandes ou sarrolses, avec emprunt en transit du réseau d'Alsace et de Lorraine.

Les hommes d'affaires appelés dans les grands centres industriels de l'Allemagne t$t de la Sarre, les militaires en garnison Minus les régions occupées, ainsi que leurs familles, bénéficient ainsi de facilités nou,Mfs ijul sont hautement appréciées. ^i?îl^ence Saint-Augustin, où les voyageurs trouvent, eu plein centre de Paris. une organisation moderne, un tadre élégant et un accueil parfait, délivre sans délai les billets internationaux vises ci-dessus et les biH-cts de toute nature il destination des régipus desservies pjtr les Chemins de fer d'Alsace et de t,ôrrHiiie.

L'agence se charge également de la location dans les trains, nu départ de Paris,

des pinces ordinaires et de luxe (couchettes,

lits-foilctte). ,7d!aires et de luxe (cotieliettes,

CHEMIN' DE FER DE PAIUS A ORLEANS Avec la vitesse, le confort.

DM wagons-salons Pulinian de première et deuxième classes circulent depuis le 8 oc-

tobre entre Paris et Uordeaux dans lés

grands rapides de-soirée nos 15 et 10. Ces trains, dont; l'horaire commode et la vitesse très élevée joht fait le grand succès, 110 le cèdent à aucun rival en matière de confort. ̃

ZIGZAGS GOURMANDS 1

hes psychologues du Goût chez Viel

L'Académie des psychologues du zoût a donné, ces jours derniers, chez Viel, son xxxive dîner. C'est dans ce célèbre restaurant, vz riche de souvenirs de la vie parisienne et du vieux boulevard, due le iilio'ntï'e Hosthème. de la Rochefoucauld prit séante en celte Académie qui, avec une juste clairvoyance, vient de l'admettre au nombre des psychologues du. goût. M. Pierre Èellanger, membre, de lu compagnie, avait été chargé d'organiser ce "dîner de réception qui fut, on va le voir, sur. la sintple ènumération du menu et des convivïsi un double régal du goût et de l'esprit. Sur le conseil de ce docte gourmet, Viel avait préparé le Ëorszcs à la russe et les Pirogtiis, la barbue Viel et les barquettes de laitance, l'agneau de lait à la broche et les pommes mignonnett.es, le coq en pâte et la salade de saison, les fromages, la bombe Nesselrod, les friandises. Des fameuses caves du boulevard vn sommelier avisé avait monté un Montrachet iqiq, un Château Ausone 1918, un Bonnes Grèves 1915. un Giesler bnll 1020, sans oublier une vieille fine, honneur de la maison.

Pour honorer le récipiendiaire, les académiciens étaient venus en grand nombre et en fort bon appétit. On remarquait le secrétaire perpétuel et prince des gastronomes Curnonskv* S. Exe. M. Cruchaga, ambassadeur du Chili, MM. Ivan Loiseau, argentier; Pierre Bellanger, le docteur Depouilly. Etienne Grosclaude. Paul Leclerc, M" Fcrnand Payen, le président Warrain, Paul-Girard West, José Eyzaguirre, Jacques Richet, Louis Jou, le comte F.-G. de Maigret, Pierre Soulaine.

Ces académiciens, qui ont aussi le goût des choses de l'esprit, prirent au dessert tin plaisir délicat à écouter le charmant discours du vicomte de la Rochefoucauld, qui les remercia de leurs suffrages de la meilleure grâce du monde.

'~s~

Chez jarguef y

C'est le triomphe de la tradition. Marguery, maison célèbre et connue dans le monde entier, est restée égale à elle-même. Sa spécialité, l'excellente sole Marguery, continue de faire les délices des gourmets, et sa cave sans cesse entretenue avec un soin jaloux rivalise avec les meilleures de Paris. JiLcrquerii, qui accueille h ses déjeuners d'affaires a des prix très raisonnables et à ses diners une clientèle fidèle et un tant soit peu gourmande, livre aussi en ville. Le funeux restaurant du boulevard BanTre-Nouvelle, connaît un succès qui ne s'est jamais démenti il reste fidèle à ses traditions. Chez tes Vikitigs

Les Xikings continuent d'attirer les gourmets à Montparnasse. Le pittoresque restauranl norvégien de la rue Vavin connaît, en effet, une vogue qui ne se dément pas. On y trouve toujours les poules de neige et les filets de: renne, ainsi que d'excellents: sandwiches chauds et les laineux poissons fumes. A cote de ces spécialités de choix, les Yikinys vous réservent la surprise d'une cuisine soignée et d'une cave de pre- mier ordre. Aux diners comme aux soupers, un orchestre mjtmiI ^jjtfilUifljjtf- au charme de la Maison des y&gÊmt.^ £ Etes-i'ous pour ou contre ^HHKffi*

iVœuore ? Telle est la queslirfilSMQKisée

dans son numéro de ?>'oël par notre confrère L'Art et la Mode.

« Je les préfère tous, répond Miné Aurel, la via sans eu.v serait assez fadasse. »

« J'aime les hors-d'oiuore comme Une midinette », avoue Mme Blanche yogi.

« A'oji, je n'aime pas les hors-d'œuvre, ils me coupent l'appélii », proclame J. Joseph-Renawl.

•' ̃• Jean •̃̃Cazeflave.

J (flzéffl9f. stiGeessëur j Une clientèle de gourmets qui aime et connaît la bonne cuisine. C'est ce que M. Azémar â Su attirer et retenir dans

Gorrnflot.

son restaurant, 11, rue Saint-Anna. On t y rencontre chaque jour des hommes politiques, des artistes pour qui les plaisirs de la table ont tout leur prix. Azémar n'a-t-il pas, en effet, conservé le secret des meilleures spécialités béarr.aises? C'e;;tle secret de son succès et comme cette excellente maison n'a point de succursale, on s'explique la vogue dont elle jouit.

]VIà ftoffliandie

C'est une véritable reconstitution d'une auberge normande dont M. Rentière a doté Paris, 35, rue de Maubeuge. Au décor rustique et pittoresque, an costume local du personnel s'ajoute l'attrait d'une excellente cuisine normande avec sa crème, son cidre, ses soles et ses canetons.

Il faut faire une mention toute npéc:a!o à certain pâté de canard qui, livré en ville, a fait son apparition sur les tables de bien des gourmets, et proclame partout la saveur du pays normand et de son ambassadrice à Paris, « Ma Normandie ».

Le père du IXe Art, le com le Auslin de Crnze, écrit de son coté

« Attaquer directement sans horsd' œuvre le plat de résistance, c'est entrer att salon le chapeau sur la tête', se marier avant les fiançailles, commencer la vie à l'âge de raison. » t

jta_Bég$gsg_sans queue

C'est l'époque rêvée pour la bécasse. Profitons-en pour aller déguster ce gibier exquis qu'accommode de main de maître, a la vieille fine. M. Alfred Guernier, à sa Bécasse sans Queue, 30, rue Bergère. Uans cette auberge pittoresque, une grande cuisine raffinée à souhait vous attend et ne manquez pas de réclamer la sole aubergiste et les crêpes au grand marnier, digne escorte de la bécasse.

le Cardinal C'est un petit air d'Alsace et Lorraine qui souffle sur les boulevards au coin de la rue de Richelieu, où la rôtisserie du Cardinal a heureusement remis en honneur, la bonne cuisine, de l'Est. La choucroute alsacienne a la;, mode de la vallée de PI|.l, s'y* necarnuiode des meilleurs crus d.'u Rlïin et de la Moselle les appétissantes charcuteries; les saucisses dorées, les "qiiiches lorraines, enlin les excellents rôtis .la broche au feu de bois font de ïa.ôarte du Cardinal une des plus prometteuses des grands boulevards. Et promettre, pour la cuisine alsacienne, c'est tenir.

Voici un menu kumplet et entièrement composé de hors-d'witvre les Imitées aux tartines, les ivufs de. vanneau au beurre de- Montpellier, le Ilorlij de filet de sole, les filets de lapereaux en cartouche,- les laitues farcies à la dame Simone, la limballe de mauviettes, le ivelsli rarebit, le melon dour d'Espagne glacé au porto.

Après cela, peut-on se mettre « table ? -•̃̃̃

Deltnotiico de Paris

Cûtnm" les années- précédentes, le Detmonico de Paris, 39, avenue de l'Opéra, fêtera le réveillon qui sera digne de son élégante clientèle. Voici le menu du souper à 120 francs Le consommé double a' .l'nu'r'prè,. les paillettes nu .parmesan, les délices de sole iî\ la New-Burg, la poularde de Bresse farcie périgourd.inc. croustade forestière. •fc !s*l*«fi&ie ̃ -gr'as-âHa t-îeléc de porto;! É£ pMTOè-caiJneiTiK, le c:>lu> Ha'ppy ^e^1 "'V ëïiîT~l?" biscuit glacé De) rnojiico, .Xi^-uu^.nar.di ses -_i._™

'.fil beaucoup u'e gaieté, de danses, d'air

tractions, de cotillons.

Chatham-Volney

C'est une des plus- e«lèbres "maisons du cœur de Paris. Rue Daunou, dans ce quartier des élégances, le Chatham Volne.y conserve les traditions de la grande cuisine, c'est ce qui explique la fidélité d'une clientèle choisie.

Tant aux déjeuners du grill-room au Chatham qu'aux dîners en musique dans l'harmonieuse salle du Volney. C'est le dernier refuge des boulevardiers qui y rétrouvent le souvenir de la via parisienne avec sa distinction, son esprit et toutes les bonr.es choses que l'œil et le palais sont en droit d'en attendre,

Au Gafé flaiissmaiiii

Get élégàntret confortable cale, auquel le boulevard Haussmann prolongé doit une partie de son animation, connaît, un succès toujours croiss. nt. Les déjeuners d'affaires à des prix très ..bordahles, comme l'heure de l'apéritif et les belles soirées en musique y sont le rendez-vous de tous ceux .qui ont conserve les traditions de. la vie du boulevard. Le Café Haussmann est, en quelques mois, devenu le plus parisien des restaurants.

Encore un menu d'un repas coni. posé exclusivement de hors-d'ceuure. &•̃ diner est ait petit tour du monde gastronomique

Agonrsis russes et salsifis à la grecque, angel horse-back, frifto mislo, jamaïcan coat of arms, soufflé ail foie yras, salade liégeoise, galettes de ca'membert, bananes gratinées.

Vous aimez mieux un chateaubriand aux pommes, dites-vous ? Moi aussi.

ja Petite Chaise

Une heureuse innovation à la Pelila Chaise, Î18, rue de Grenelle, permet d'entendre chaque soir. durant le dîner, lo merveilleux violoniste tzigane liernesko dont s'accommode parfaitement le cadre discret et élégant de ce petit restaurant. La cuisine, toujours digne de la cave, continue d'assurer à la Petite. Chaise cette vogue de bon aloi qui, dépuis l'ouvertùVe, ne s'est jamais démentie.

~a~ ~°~r~~i~~

METAUX PRECIEUX. Paris, 27 décembre. Cours d'achat au UiJ. Or j 16.060 Argent 47(1 Pialine "kUIOO. BLES. –-Paris, 27 déc. Cour. I.ïi 2f> à J r> 1 50 jftnv. 152 janv.-fév. 153 2.r> à Ifli) 50 4 de janv. 151 25 à 151 50 mars-avril, 155 à 155 2û. AVOINES. Paris, 27 décembre. Xo'ires. Cour. 123 50 à 123 75 janv. 121 il 12'l 50 janv.-fév. 12J 75 à 125 -1 do janv. 12(i inars-avril, 127 50. Diverses: Cour. 123 N janv. 1211 50 N janv.-fév. 123 75 N A de janv. 125 N mars-avril, 12(1 50 N.

SEIGLES. Paris. 27 décembre. Cour. 128 N autres ternies, 128 X.

ORGES. Paris, 27 décembre. Cour. 133 à 133 50 janv. 134 110 V junv.fév. 131 à 134 75 4 de janv. 134 50 N murs-avril, 135 à 13(1.

FARINES. Paris, 27 décembre. Cour. 1S5 N janv. 194 V janv.-févr. li)3 V 4 de janv. 195 N mars-avril, 19» N.

SUCRES. Paris, 27 décembre. Cour. 229 5(1 janv. 230 50 3 de janv. 230 50 3 de fév. 231 11 27Î1 50 3 de mars, 231 50. Cote officielle 229.

CAFES. Le Havre, 27 décembre. ̃ Cr-ur. 521 75 janv. 513 25 fév. 510 25 mars, 495 75 avril 488 75 mai. 481 75 juin 479 juill. 473 août 489 50 sept. ̃179 75 oet. 470 75 nov. 473 75. Ventes 2.000 sacs.

COTONS. Le Havre, 27 décembre. Cour; incoté janv. fi41 fév. (!43 mars, «4.1 avril 040 mai 011 juin 037 juill. 040 août 030 sept. (132 oct. 031; nov. «28. Ventes 2.150 balles. LAINES. Le Havre, 27 décembre. Cour. 1.710 janv. -niai, 1.710 autres termes, ineOtés.

MARCHE AUX BESTIAUX. Paris, La Villette, 27 dééembre. Bœufs (1.520) première qualité, 9 deuxième 7 60 troisième 5 90. Vaches (742) première, 9 deuxième, '7 40 troisième, 5 50. .Taureaux (183) première 7 1(1 deuxième, fi 60 troisième 5 70. Veaux (1.594) première 11 20 deuxième 11 50 troisième 8 50. Moutons (9.203) première 17 50 deuxième 13 2(1 troisième 10 80. Pores (2.407) première, 11 14 deuxième 10 28 troisième 7 28.

9$>

Chronique de T. S. F.]

iiliilio-Paris (1.765 mètres). 12 h. 30, Concert par l'orchestre Gayina. K) h. 15. Suite du concert.

15 h. 45. Après-midi musical.

1$ 11. 45. Musique enregistrée.

Un j,. dm. Radio-Concert organisé par la HaoUiHcflmimie.

l'urt* l'.f.T. (458 mètres). 11 heures Com-ert organisé par l'Association générale d**H auditeurs de T. S. F.

21 heures. Concert organisé par la Renaissance française.

Tour Eiffel (2.650 mètres). 19 h. 30. Concert.

Petit Parisien (340 m. 9). 20 heures. Musique de jazz par le Cracker Jack s Jazz, du Palemio.

Hadio L. h. (370 mètres). 12 h. 30. 'Concert par le célèbre orchestre José M. Luc- chesi.

21 h. 30. Concert offert par le journal L'Ami du Peuple.

Hadto-VUus (322 mètres). 20 h. 30. Concert par l'orchestre Budlo-Vitus. Londres (301 mètres). Sonatine en 10 (Schubert) Sonate en fa mineur (Brahms), 12 h. 30. Récital d'orgue. 1" henres. Orchestre Mosehetto.

15 heures. Orchestre Joseph Lewis. 16 h. 30. Orchestre Frank Westfield. 18 li. 45. Rondo en la (Schubert). 10 h. 15. Intermède musical. 19 li. 45. Concert symphonlque. 23 heures. Musique de danse du Ciro's Club.



COURRIER DES THEATRES

l AVANl^PREMIERES JE T'ATTENDAIS

AU THEATRE MICHEL

Le Théâtre Michel nous présente ce soir, en répétition générale, Je l'altentlais, de M. Jacques Natanson, l'auteur applaudi du Grcluchon délical.

Je t'attendais est une picca d'amour ainsi que le titre le donne à prévoir. Cette" fois M. Jacques Natanson n'a pas opposé ces deux adversaires l'amour et l'argent.

Cependant la tentation devait être grande pour certains des personnages. sortis d'un milieu où d'ordinaire on ne s'embarrasse ijuêrc de scrupules. Nous assisterons à leur réhabilitation progres.sive.

M. Sij^norel, M." Fi'e^nay, Mme Galirielle Dorzial, Mlle Alice Cocéa seront les protagonistes de Je t'attendais. -M, Clenmmt. Mme Yvonne Fursey, MM. Jean AVeilI, Axso et M. Emmanuel Clôt tiendront à. leurs côtés les rôles principaux de la pièce.

Trois décors d'André Holl un bar, une chambre d'hôtel à Orléans, un salon à Paris.

échec^XTXTœïn e Echec: à la Heine est une pièce fort divnrlisMJiilè. Ironique d'un hout a l'autre, elle raille, elle se moque, cette pièce, avec une malice et une sournoiserie extrêmes, de tous les. personnages qu'elle nous présente. Cette pièce a heaucoup phi; le dialogue '•st vif, charmant, drôle, souvent plein d'esprit.

Ainsi s'exprimait notre cminenle collaboratrice, Mme Gérard d'Houville, dans son feuilleton dramatique du 24 décembre.

)' <; '.0"

Oh -a' refusé du monde au Réveillon. 11 iie faut pas attendre le dernier moment si l'on veut louer ses places pour la soirée du .iC décembre aiin de finir joyeusement l'année.

Dimanche et mardi, matinée à ;,h:.4.v

THEATRES

SE MATER HHHH8n

LES PICGOLI

appelés par leurs engagement» 'â-rétiaiTï

gen devront bientôt nous quitter. Tous

les-soirs, à 21 h., Mat.: dem. et dim. à

'1 h. Lundi, mardi et jeudi, à 16 h. 30.

h. Lundi. mardi et jeudi. à 16 h. 30;

-au Théâtre des Champs-Elysées

1 1 ai

as ARTS (Cie PITOEFF) Au Réveillon et mardi 1"' janv.. mat. LUDMILLA PITOEFF jouera

SAINTE JEANNE tous les autres soirs

CESAR ET CLKOPATRE

Pour le Réveillon du 31 Xb0 Allez aux DEUX-ANES, ou au Théâtre de DIX-HEURES, ou au Théâtre National de ia CARICATURE, ou ailleurs mais allez quelque part sinon vous aHez vous alourdir, vous ne comprendrez plus les plaisanteries et vous finirez mal l'année.

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̃̃THEATRE MICHEL B Demain lr* <loc. ouverte) I

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DORZIAT

JE T'ATTENDAIS 3 actes de M. Jacques NATANSON avec Alice COCEA

et Pierre FRESNAY

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« Comment j'ai découvert l'Humour » Causerie gaie

Filles ̃ du Calvaire-Les Ternes. Le Canard ad Navet. Poisson d'Avril. la Valse de Faust

Feuilleton du FIGARO du 28 décembre 1928 •' (57)

L'Escalier de Riceyman

.CINQUIEME PARTIE

VIII

Gradation

̃ ̃̃̃ (Suite) Jamais il ne l'avait entendue parler avec si peu de douceur. Naturellement, il était autorisé à lui donner un sérieux abattage, peut-être même était-ce son devoir de le faire, mais il manquait de confiance en lui. C'était étrange, mais il avait finalement peur d'EIsie elle lui faisait l'effet d'un animal doux et maniable qui, brusquement, montre tes dents* et grogne. Laissez la porte ouverte, marmot la-

1-il. t; ̃

Quand Eîsie descendit dans la boutique, il .y eut des coups violents et péremptoires frappés â la porte. puis un tambourinage sur les vitres, qui l'effrayèrent. Elle pensa naturellement à de mauvaises nouvelles envoyées de l'hôpiSal par un messager spécial fut par !e télégraphe. Mais c'était Jerry, le garçon de Mme Perkins, qui était à la porte. Il portait son uniforme, dont les caractérîstiquvs distinctives étaient un bonnet avec lettres de cuivre et un tablier de cuir marqué d'initiales noires. Dans King's Cross Road un énorme camion ron-

ronnait impatiemment vu attendant Je

gnome. tielll!l1ent 1.'11 att~~n d all.t le 1

Voici ton parapluie, Elsie, dit-il fièrement j'ai pensé que lu pourrais en avoir besoin, I

1

UN GALA A FÉMINA II aura lieu demain soir'au profit des vieux comédiens de Pont-au:Dames, à l'occasion de la première représentation du nouveau spectacle présenté par M. André Gailhard. On sait que la composition de ce spectacle sera la1 suivante L'Inca de Jérusalem, de M. Bernard Shaw, avec Mlle Paulette Pax et M. Pizani Chansons de Paris des rues et d'ailleurs, par Mlle l'alconetti, et Les Inséparables, de Lad y Oreaorv. Ce programme, d'un éclectisme charmant, ne sera donné qui.1 quinze luis.

Répétitions générales

..ît Av ThiUthe Michel, à !) Iicurcs, ri:prliliun générale de Je t'attendais, (•onicilie en irois. actes et quatre labloaux <le M. Jacfjucs Natanson.

Distribution

MM. Siguoret (Vient: Fromclln): l'iobcrt Clermont (Marie) Jean Wall (Gaston Marcliezufs); Pierre Asso ̃ (Edouard) C. Clôt (le garçon)

Et M. Pierre I-'resnay dans le rôle de Fuvie'rcs. ·

Mlle» tiuLrlcHe Dorziat (Madeleine Jridaln); Yv. Furscy ̃ (première ̃ femme de chambre) Jany Clairjane (Marise) Lucettc Joussy (deuxième femme de uhambre.i Et Mlle Alice -Cocéa dans le rôle de Colette Lansoy.

Décors d'André Boll.

Demain, première à bureaux ouverts. Dimanche soir. réception du service de première, mardi soir, réception du service de seconde. ̃̃

En matinée <"

A. l'OUùuii, à 2 11. 30, Les bouffons.

En soirée

A l'Opéra, à S h. 15, La 'Jour de feu (Mme Fanny Heldy; MM. G. Thill, John Brownlee, Claverie). Orcli. M. Fr. R.uhtniium. Hayon de Lune (Mlle C. Bos, Mlle C. Arl. M. l'eretti, Mlles Simoni, Barban, Gelot, Cérès). Orch. M. Pli. Gaubcrl. A In Coniédie-Frunenise. à S heures 30 (Uéeeption du service de seconde), Moloth, (MM. L. Bernard, G. Le Koy, Dorival, I.c Bargy, A. Bacqué, Chambrcuil, de RiKoult, Le Marchand, P. Faubert; Mines B. Bovy, C Fonlency, M. Samary, J. Sullv, T, Fedor, H. Perdrière).

A l'«Xj>«T.i-('<iriiii|uf à s heures, Le liai d'Ys (Mlles M. Soycr, J. Guyla; MM. Hogatchpwsky, .1. Beekmtins, F. Vieuilli-, (inénol. Rousseau). Orch. M. M. l'rigma. On finira par Evolution (Mlles A. Comte, Je Hauwera, M. Marco). Orch.: M. Cohen. A I'OiK-iii. à S h. KO, Les Bouffons (MM. FabVV, H. Girard, G: Cusiu. P. Moviii, I\. ("Ifih-vai-, L. :3»igiierV' L'. Kayinoncl,' Bacnnnet, M. porleral, I-ayialle; Mines A. Bouvard, J. Press).

Aux Vnriètés. S h. 'J0, Topaze (J. Provost. A. Lelaur. Pàuley, Marcel Vallée) Au Gj-mnnsp, à U h. 15, Doublé. (Mlles Gaby Murlay, Fontorbe, MM. Charles Boycr, Maurice Dorléuc, Jean Capoul). La Recommandation. (J. Capoul, M, Jaequelin, A. Lanoien).

Au Tliéûtro Snrah-Bornlinrdt. à S h. 15, Cyrano de Bergerac, avec M. Maxime Lery, Yolande Lafi'on, MM. liolla Norman. R. Puylagarde (Dim. et fêtes mat.. heures 15).

A In Gni(c-I,yri<iuc. à S h. 30, CViruison d'amour.

An Théâtre dn l'alaîs-Riiral. à 8 h. 45, L'Age d'Or (MM. Albert Brasseur, Dorville, Duvallès, Sinoël, P. Faivre; Mmes Thérèse Dorny, Franconay et Siin-Viva).

A l'Atbénée, à S h. 45, Homance (Mlle

CINÉMAS I

̃ ̃̃tlllItltlMIIIIIIIIIIIlIBIIIIIIIlii

ÉV-E R D U N: [VISIONS D'HISTOIRE Ë Z le film (lo Léon POIRIER ̃

Verdun, c'est une âme qui plane et se développe. De la pitié, de l'épouvante, de la hideuiy de la grandeur. Et puis aussi de l'amour. Et ce qu'il y a de plus singulier, do plus noble, de plus beau,: point de haine.

G. B. (Le Figaro)

:MARIVAUX = lillMiiiiiiliimiiiiiiiliiuiiiiiii"

~RtAtTn an

ÏIRIALTO A,SL ti Un film de Jacques FEVDEiî Q

CRAINQUEBILLE

I d'après Anatole FRANCE H

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Film d'essai présenté par fauteur H9 J.-P. LE TARARE H

Séances 15 à 21D.H Provence 24-14 ̃

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11 ne s'informa pas des malades. La seule chose qui l'intéressât, c'était ce fait romanesque qu'il avait employé les immenses ressources de sa compagnie pour rendre le parapluie à sa reine, piirapluie qu'il avait transporte toute la journée dans sa longue tournée à travers des rues de toute sorte pour finalement persuader à l'important personnage qu'était le chauffeur de s'arrêter à l'Escalier de Riceyman, pour une affaire qui ne concernait pas la Compagnie. Klsie prit l'objet de ses petites mains sales, pas plus sales cependant que son visage grimaçant, et il se sauva avant presque qu'elle eût le temps de le remercier. Jerry Elle le rappela et il revint, au risque de déchaîner la fureur-du conducteur. Reviens ce soir, veux-tu, quand tu auras fini. Frappe doucement à la porte. Je pourrais avoir besoin de toi.

Entendu, Elsiv. II était déjà parti et le camion aussi.

Elsie remonta avec son parapluie, non qu'il ne dût pas être en sûreté dans la boutique, mais parce qu'elle éprouvait Iv besoin de jeter un coup d'œil sur Joe avant de sortir. C'était inconsidéré elle avait oublié que la porte de la chambre de M. Earlfonvard était ouverte.

Elsie, cria-t-il, quand elle pass,a sur le palier. Qui était-ce ?

Son cerveau fatigué" et exaspéré se mit à travailler avec une promptitude extraordinaire.-Elle décida qu'elle ne pouvait entrer dans de longues explications au sujet de Jerry et du parapluie. Pourquoi le faire ? « II » avait déjà des soupçons. Le facteur, répondit-elle sans la moindre hésitation, mentant aussi légèrement et facilement qu'un menteur né et endurci, et continua à monter. Elle défendait vaguement, indirectement, le secret de Joe. Dans sa chambre, elle remit le parapluie dans son papier, sous le lit, tout en

Madeleine Soria, M. Lucien Rozenberg, Mlles Stella Rho, Yvonuc Hébert et M. l'aul Bernard).

Au Théâtre Antoine, à 8 li. 15, Whisky (Mlle Sylvie, SI. Jean Wcirms, Mines Mady-Berry, Clmrlotte Murtcns, Jane Helly, G. Vallet; MM. Henry Houry, Geo Le- clcrccj, X. Murins, P. I.uljry, Henri Crénilcn\, (ialluiul et .M. Marcel- André). Aux ISitutYex-l'nrlNieii.s. à H heures ;>0, Déshabillez-vous (Mnics Mireille Pcrroy, Jeanne Peniat, Jacqueline Francell MM. tioval, lîdmoml Uuze, Lucien Baroux, Robert Anceliii, Gabin).

An Tlii'-fnr" <u- Tari», à S heures 30, La Course à l'Etoile, avec Mme Elvire Popeseo et M. Louis Vurneuil, M. Gallet, Mlle Ttrroy MM. G. Treville, Charles Bernard, etc., ut Mlle Germaine Risse.

An Thc-ntif BiMiiKirtl-V II. à 8 heures 45, Mariette, ou comment ou écrit l'Histoire, comédie musicale en quatre actes de M. Sacha Guitry, musique de M. Oscar Straus (Sacha Guitry, Yvonne Printemps, Jean Bourbon, île l'Opéra). ••

Au Théilire >'i:irie»y. ft S h. 45, Coups de roulis (Mlles Marcelle Denya, M. Raimu, Mlle Magny-Warna MM. Pierre Mi gnier, Marcel Carpentler, G. Nelson, Jean Deiss, d'Ary-Brissac, etc., et Robert Burnierl. Au Thtfttrc «les Çhaiup.s-JJIy»ées,ù 3 heures, Théâtre des Piccoli.

Au Théâtre île lu MmH-lcfiie, 3 S h 43, Broadway (Mnics Meg Lemonnier, Jeannc Boltel, Marg. Louvain; MM. Abel Tarridc, Pasquali, Camille Bert et Paul Aruiot), The 7 Merry Makers Jazz.

Au Grnml-ttufKnol. à S h. 00, Asile de S'uit, La Nuit du 12 au 13, l'Accordeur, Gott mit uns, .1 l'Ombre de la Guillotine. Au Théfltrc Feminii, à S heures 4b, La Guêpe iJImes Huguettc ex-Duflos, Marcelle Praince, Blanclie Toutain, Valentine France MM. Pierre Brasseur, Walther, Burgère, Huchcl, Caillabet, Laurens, Delaluare).

Au Thcnlre Daunou. a 9 heures. Echec à la Heine (Mlles Jane Ri.-nou.ardt, Germaine Auger; MM. Constant Kérny, Pierre Stephen et Fernand Gravey;.

Aux Folles- Wnîïriini. (Wag. 61-18), à S heures 110, André Baugé, Boucot, Marthe l'errare dans L'Orloff, upérette de Bruno Graniehstaedten, livret français de R. Ferréol et M. Merry. Les Jessie Kuddeek's tiirls, lîcrson's Enropa Hamblers, Jazz et Feux création de lumière de Gab. Sorére.

Au 'i'héûtre des Nouveautés, à 9 heures, L'iisèbe, comédie en six tableaux et un seul entr'acte, de M. Henri Duvernois (Mmes liégina Camier, Suzanne Déhelly, Berthe Bcrty; MM. Jacques Baumer, Henry Bose, Lut-ville, Robert Valtitr, Numés flls). Au Tln-rtlre île In Miclimf ijtrr à 8 h. 45, Sur mon beau navire (MM. Victor Boucher, Jean Sarment, Berthicr, Robert Tourneur, Mmes Marguerite Valmotid, Jeanne Lion, Cliristiane Delyne).

A la Comertle-C'iiiimartiii, 3. 9- heures, Popaul, opérette (Mlles t'erdan, Bouvière, Mary-Hett, Jeanne Fusier, Gaby Basset MM. P. Etchepare, Karloff, Gabricl-Jac:mes).

A 1» Chauve-Souris (Apollo), ù 9 heures, nouvelle version très gaie, spectacle français de Nikita Balieff 19 numéros. (Location par téléphone 'Central' 72-21). Au Ttîéfitre Slounù'»' à x'h. 30. RoseMarie (MM. Oudart, Geo Bury, Combes; Mmes Cloé Vidiane, Juue Roberts. Çéciiîa Navarre et M. Dréan).

Au Théâtre <l«- l'Aveiine. a 9 heures, Départs, de M. Simon Gautillon, mise en fccène de M. Gaston Batv.

A lu Potinière. (Théâtre Dérlza), à 9 h.. Le Café (J.-S. Bach). L'Homme qui fait pleurer les dactylos (sketch inédit de Nino, musique de Pasani), et Le Marchand de regrets (Crommelirick;. Orchestre dirigé par M. Jaubert. Dimanche, mat.. à 2 h. 30. Aux Matliurmx (Louvre 49-00), à 9 heures 15. Week-end, le succès mondial (Marcelle Géniat, Henry Burguet, Naame Picard, Serge Nadaud, Georges de Vosjeanniue, Mirande, avec Flora Dehon, Louis Scott et Ninon Gilles).

Aux nenx-Ancs (Dir.: R. Ferréol. Tél.: Marc 10-26). Martini, Gabaroche, Jean Rieux, Géo Charley, Goupil, Jean Maugier, Stanislas. Le Chemin des Deux-Anes, revue de MM. Jean Rieux et Georges Merry, jouée par Marguerite Moreno. les chansonniers et

les auîeurs.

Au Trinnon-Lyrffiup. à 8 h. 30, Rêve de Valse (Mlles Sevé, Barzange, Jane Ferny MM. Suzau, Derroju, Cadet-Grégoire, Jugaiu).

Au Théfltrc de Dix-Heures, (Dir. Roger Ferréol, 30 boulev. i!e Clichy. Marc. 07-48). Les chansonniers llauricet, Paul Colline, Balder. Victor Vallier et Jean BasJia. Frateltinisons, revue de Mauricet, P. Colline et J. Bastia, jouée par les trois auteurs.

Au Théfltrc National de la Caricature (Dir.: Roger Ferréol) (Provence 37-82). A 9 heures, les chansonniers Dorin, NoëlNoël, Vincent Hyspa, L. Baldy, le dessinateur R. Guérin, de Soutter, Trémolo. Çartcaturons! revue de Dorin, jouée par Missia, les 'chanso'lihiers et fauteur.

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A.lbcrl-I", à S h. 30, La Profession de Mme Warreii Arts, à 8 h. 30, César et r.iêqpâtre Atelier, à 8 heures 30, Volpà'm: '.̃Vvvuuc, à 8 h. 50, Départs; Capucirié5;à' 8 lï: 45, Paris chez lui; Chàtelet, à 8 h. 30, Charles Lindbevah Comédie des Champs-Elysées, 9 heures, Siegfried; Déjazet, à 9 heures. J'aurai Lulu Eldorado, à S heures 30, L'Hostellerie de la vertu Folies-Dramatiques, à 8 h. 45, La Lumière qui renait; Mathurins, â 8 h. 45, Weekcnd; Maison de l'Œuvre, à 9 heures. Le Cercle Nouvel-Ambigu, à 8 heures 30, Un monsieur qui se regrette; Nouveau-ThéàtreComœdia, a 8 h. 30, Un joli monsieur; Portt'-Saint-Martin, à 8 heures, A'apoléon IV; Renaissance, à 9 heures, Ces dames du 12; Studio des Champs-Elysées, à 8 h. 30, Le Dernier Empereur Scala. 8 h. 30, L'Affaire de Monlrelout Théâtre de Grenelle, à 8 h. 30. La Ville sans amour.

A TRAVERS LES THEATRES Mlle Falconetti chantera, samedi, de vieilles chansons françaises sur la scène du Théâtre Fémina.1

Nous savions déjà qu'elle avait une fort jolie voix.

Lors de ses premiers débuts, à la Comédte-Française, où elle ne fit qu'un court. séjour un an, c'est le minimum elle nous avait charmés dans Lr Barbier de Sévillc, non seulement par l'art de sop jeu, mais par l'adresse avec laquelle elle détaillait les couplets célèbres de la pièce de Beaumarchais.

Peut-être la verrons-nous un jour dans l'opérette.

Peut-être. ̃

NOTES ET INFORMATIONS

Service de seconde

A la Comédie-Française, ce soir, réception du service de seconde pour Moloch. Entre deux tkaixs

Mme Geneviève Vix ne redoute pas. les, déplacements. Dans la même semaine. elle

regardant Joe. 11 était très malade. Elle lui avait donné deux cachets de quinine (que Je docteur Raste, faisant honte à Elsie de son jugement peu charitable sur lui, avait fait envoyer par le pharmacien, une heure et demie après son départ), et elle était désappointée que ]a drogue n'eût pas produit un effet immédiat et sensible sur le malade.

Joe avait passé un bras à travers les barreaux de fer, à la tête de son lit, et arrachait de petits brins du papier de tenture déchiré. Elle prit sa main brûlante et, sans rien dire, la remena sur le lit. Veux-tu prendre un autre cachet suggéra-t-elle, le front plissé,

Il fit signe (jye oui. 11 connaissait la malaria et la quinine, et encouragé par son approbation experte, elle lui donna eucore une dose. Tous deux étaient convaincus que si cinq centigrammes d'un remède faisaient dix pour cent de bien, dix vous en feraient vingt pour cent, et ainsi,, de suite.

Je vais revenir dans une minute ou,, deux. U faut que j'aille jusqu'à l'Escalier faire une commission dit-elle en l'embrassant. Tous deux croyaient aussi que ses baisers lui faisaient du bien, et cette conviction était plus fondée que l'autre. EUe ne lui avait rien dit de l'opération de Mme Earlforward. Il avait seulement appris qu'Elsie était maîtresse de maison parce que Mme Earlforward était à l'hôpital l'histoire complète aurait pu aggraver le trouble de ses idées.

Elsie' C'était l'appel de M. Earlfor- ward quand elle traversa le palier en descendant. t.

Elle ne fit qu'avancer la tète, une l tète assez échauffée, dans la chambre. Pourquoi n'arrêtez-vous pas de 1 monter ? '?

Oui, il avait des soupçons. Avec une

vient de chanter, à Toulouse, La Grands Duchesse de Gerolslein le jeudi., on l'entendait à l'Opéra-Comique. dans Angelo le samedi, à Strasbourg, dans la Salomé, de R.Strauss.

Dans ces trois ouvrages si différents, elle connut le même succès.

Opéra. Samedi, Faust dimanche en soirée, Samson et Dalila, suivi de Sianti Sin; lundi ,u décembre, reprise d'Hérodiadc, avec la magnifique interprétation qui réunit Mme Fanny Heldy, M. Franz, Mme Laure Tessandra, MM. Rouard, Barban dans les principaux rôles.

M. Fr. Ruhlmann dirigera l'orchestre.

M. Anseau fera sa rentrée à l'Opéra, le 4 janvier, dans Hérodiade, qu'il chantera aux côtés de Mlle Fanny Heldy et de M. Rouard.

® m.

CoMÉDiE-FRANçAtèK. MM. Dehelly, Léon Bernard. Denis d'Inès, Roger Monteaux, Pierre Faubert, Mmes Berthe Bovv, Marie Ventura. Colonna-Romano, Marv Marquet, Yvonne Ducos. ainsi que les sociétaires récemment promus Mmes André? de.Chauyerou, Béatrice Bretty, MM. Jacques Guilhène, Yonnel prêteront leur concours à la matinée poétique de samedi, aux côtés de M. Silvain, doyen de la Comédie, qui récitera Les Limbes, de Casimir Delavisne, et lira les notices.

*•

On a commencé à répéter, sous la direction de M. Maurice de Féraudy. Le Marchand de Paris, la pièce nouvelle de M. Edmond- Fleg.

M. Albert Lambert, qui a fait si rentrée le 23, dans Polycitetc, sera également Rodrigue, du Cid, aux côtés de M. Silvain, qui jouera Don Dièguc pour la dernière fois, le dimanche 30, en matinée, aux côtés de M. Fenoux (le roi), de M. Desjardins qui a tenu à jouer Don Cormas a. cette occasion. et de Mmes Dclvair et Colonna-Romano.

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M. Silvain jouera Le Cid, dimanche en matinée, et Louis XI. lundi en soirée, pour la dernière représentation de l'année.

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Opéka-Comiquë. Manon aura comme principaux interprètes, dimanche soir, Mlle Jeanne Guvla. dans le rôle de Manon, le ténor Micheletti dans celui du Chevalier des Grieux. MM. Musy, Baldous, Roussel, 1 Gaudin. Le ballet sera dansé par Mlles Andrée Comte et de Rauwera.

M.Maurice Frigara conduira. l'orchestre

Le -public a confirmé le grand succès de Ridnet à la Houppe, l'œuvre nouvelle de MM. Georges Hue et Raoul Gastambide. Succès d'interprétation pour MM. Charles Friant, Julien Lafont, Roger Bourdin, Pujol, Hérent, Rousseau, Morturier, Balbon, Mmes Emma Luart, Ducuing, Corney. Vera Peeters, Lebard, Cernay,- qui constituent une admirable distribution succès de mise en scène succès d'exécution musicale sous la direction magistrale de M. Albert Wolff. Riquet à la Houppe est affiché demain samedi, en soirée.

Odéon. Dimanche soir, les deux créateurs du Maître de son cœur, M. Vargas et Mme Jeanne Brioy, interpréteront la pièce de M. Paul Raynal.

Lundi soir, pour le Réveillon de fin d'année. Le Bonheur du Jour, de M. Edmond Guiraud, avec M. Maurice de Féraudy, sociétaire de la Comédie-Française.

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Théâtre Sarah-Bernhardt. C'est seulement le vendredi janvier (en soirée) que prendront fin les représentations de Cyrano de Bergerac.

La première représentation de L'Aiglon (reprise) est fixée irrévocablement au samedi 5 janvier.

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Gaité-Lyriouji. Ce soir, dimanche en matinée et lundi soir Chanson d'Amour, musique de Schubert demain en matinée, dimanche soir et mardi en matinée ta Fille de Mme Angot (Lucy Pérelli) demain ffiir, lundi en matinée et mardi soif PaRantni. •̃ ̃ ̃ ̃'•< 1 11 nos ./e.t y IUicY >

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A partir de samedi en matinée,, et pour toutes les représentations de La Fille de Mme Anxot, le rôle de Clairette sera tenu par Mlle Yvonne Faroche, de l'Opéra-Comique.

MADEtaNE. Broadway, le spectacle le plus sensationnel de Paris. Matinées dimanche, lundi et mardi prochains.

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Grand-Guignoi,. La publicité parlée lance un spectacle. Ainsi Gott mit uns, au Grand-Guignol, fait salle comble tous les soirs depuis la première représentation. Samedi, dimanche et mardi, matinée.

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C'est une opérette dé MM. Yves Mirande et Raoul Moretti qui succédera à Paris chez lui, aux Capucines.

Théâtre Mogador. La merveilleuse opérette Rose-Marie, qui triomphe tous les soirs et qui formera, lundi prochain, le spectacle du Réveillon, sera affichée pour les matinées données à l'occasion du Jour de l'An, lundi 31 décembre, mardi 1" janvier et mercredi janvier. Même distribution que le soir. Dimanche et jeudi, matinée à 2 b..30.

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Dernières

Le Théâtre des Majhurins annonce les neuf dernières représentations de Week End. Mercredi 2 janvier, dernière.

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Pçrir-MoNUK. Théâtre, Fejnjna, 3 h. ,jo, aujourd'hui, François le Bossu. Demain et lundi, Zig et Puce.

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Théâtre National Populaire. Sur la demande de M. Gémier, fondateur et directeur du Théâtre National Populaire, M. Alfred Fourtier, qui était administrateur général de ce théâtre depuis sept ans. vient de lui être adjoint à titre de codirecteur. par arrêté du ministre de l'instruction pu- blique.

étrange présence d'esprit, elle répliqua vivement

Je suis montée chercher la clef de la boutique, monsieur. Je l'avais laissée dans ma chambre. Je ne peux pas sortir sans fermer la porte à clef, n'est-ce pas `! 1 Eh bien, apportez-moi les lettres. Oh bien, très bien. Elle était redevenue hostile.

Cette fois, elle ferma la porte de la chambre, sans paraître entendre ses protestations. Puis elle remonta encore, tourna du dehors la clef de sa porte à elle et l'emporta. En tous cas, si, par quelque caprice impossible, il se mettait en tète de rôder dans la maison pendant son absence, il n'irait pas fouiller chez elle. 11 n'en avait pas le droit, et elle était résolument décidée à défendre sa possession de Joe. Un moment après, elle entrait en trombe dans la chambre de M. Earlforward et, négligemment, jetait toutes les lettres sur le lit, une véritable averse d'enveloppes et de paquets.

Tenez cria-t-elle- d'un ton dur et hostile, comme elle aurait djt « Vous les avez demandées, vous les avez, je m'en lave les mains. »

M. Earlforward comprit qu'il ne fallait avancer qu'avec circonspection. C'était une Elsie changeante, une Elsié étonnante et désagréable. Il ne savait pas trop où il en était avec elle.

La maison Belrose se livrait à son royal exercice de dépenser des quantités de courant électrique.

Belrose s'était mis à «faire le gros». Elsie entra dans la boutique très timidement, car elle trouvait sa démarche « pré- somptueuse», et, au milieu tic toutes ses anxiétés, elle s'en défiait assez pour en être un peu honteuse.

Il faisait dans la boutique une chaleur fort agréable, mais dont l'accueil aurait

Théâtres de quartier

Au Théâtre des Ternes, ce soir. première (à ce théâtre) de Le jeji du mari (Mmes Simone Deguyse, Georgette Armand. MM. Robert Bossis et André Rehan). Au Théâtre de Montrouge, ce soir, première (à ce théâtre) de Ciboulette (Mme Jane Pyrac, M. José Delaquerière ct M. Roques)

C'est dans la deuxième quinzaine de janvier que sera inaugurée la nouvelle direction de l'Apollo (Jeanne Marnac et Camille Wyn) avec Le procès de Mary DnRan, dont les répétitions ont déjà commencé.

Etbaxckr

M. Edouard Tirmont, àc rOpéra-Comique, chante actuellement La Térésina à Bruxelles.

Maxime Girard.

Spectacles et Music-Halls En matinée

Même spectacle qu'en, soirée

A l'Olympia (2 h. ;!0).

En soirée

Aux Folics-Berserc. ù S h. 30, La Grande Folie, nouvelle hyper-revue en deux actes et 43 tableaux de M. Louis Lemarchand. Au Casino «le Pnrix. ce soir, à 8 h. 30, lu grande revue d'hiver Tout Paris (Jane Marnac, Saint-Granier, Mitty et Tillo, Nina Myral, Henry Lavernc, les 10 Lawrence Tillcr, Stars, et Plorelle et Bach).

Au Moulin-ltoitse. à S h. 30, Paris qnt tourne (Mistinguett, Spadaro, Earl Leslie. Diane Helli et Ryaux, Dltrix, Dandy, les sceurs Boycr, Jean Gabin, Pierrel Carenzio, Jade, Dominica, les 40 J. \V. Jackson girls, le Spark's Ballet et Carjol, Le Sinfonic Jazz de I"red Mêlé).

Au Hnlace. à 8 h. 80, la revue La Beauté de Paris (Edmonde Guy, Van Duren, Tina Mebler, Doumel, )es comiques belges H. Henry et G. Etienne et Pissaro avec son orchestre argentin, assisté de Alina de Silva.)

l'Kmîtiro niMKic-HnlI-rirnuo. Première l'ois en France, les « Runaway », du

FIGARO = CINEMA

L'année Iil'28 finit dans quatre jours. Hélas le bilan de cette année n'est pas brillant El. ceci malgré de beaux efforts, tels -que, La Passion de Jeanne d'Arc, de Dreyer, Thérèse Raquin et Ces Xoiwemix Messieurs (mais oui J) de Keyder, le splendide documentaire sur la Tour Eiffel, que nous devons à René Clair et Verdun, de Poirier.

Je sais bien que, souvent, qualité vaut mieux que quantité. Et en l'occurrence, la qualité est de premier ordre, mais tout de même, c'est maigre. Bien entendu, je ne parlc en ce moment que des films tournés en France Faut-il, une fois de plus, jeter un cri d'alarme que tant de cinématograpbistes français ont lance au cours de 1928 Le cinéma français se meurt, vraiment, malgré les remarquables éléments qu'il possède ? Et le départ de Jacques Fey-

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1 zisr f o ïs :m: .a.t i o nsr s ̃̃ ̃̃̃«m 11

AL Raymond Bernard est parti samedi dernier pour Nice, il doit commencer incessamment, dans les studios de la Franco-Fil ni, Tarakanowa. Les interprètes principaux de ce 111m sont Mlle Editb Jebanne, MM. Rudolf KleinHogge et 01 af Fyord.

M. Jacques Fcyder est arrivé à Hollywood et se prépare à entrer dans l'arène du cinéma américain. Il y a emporté un scénario remarquable, car son sujet n'a pas de précédent, le pays où il se déroule n'a jamais été ̃ !tl*aîlé et la gaîté qu'il exprime est du meilleur ton. Dire qu'il l'a' proposé etï 'France en -janvier dernier et que l'on 'a -refusé ce ̃chef-d'œuvre. La cause ? 'Cherté d'exécution. Et voilà pourquoi, une fois de plus, .l'Amérique l'emporte.

Ou dit que les Cinéromans Films de France tourneraient ̃ Sapho et que l'in-

'Àtr RI ALTO-CINEMA

MAURICE DE FERAUDY

dans Crainquebille

terpretc principale de ce film serait Mme Claudia Victrix.

Carmen Boni, la vedette italienne (qui n'a d'ailleurs que très peu tourné

Deux jeunes femmes énormes et souriantes, se tenaient derrière le comptoir. II y avait quatre clientes dans la boutique, et les six femmes paraissaient bavarder toutes ensemble. Cet intérieur était celui d'une boutique en pleine activité, mais présentait en outre les meilleures qualités d'une salle de bar, dont le patron sait concilier la décence avec la liberté du ton. Mlle Belrose, qui était la plus près de la porte, eut un sourire bienveillant vers Elsie, comme pour dire « Vous êtes l'une des nôtres et nous sommes à vous. »

Quand deux des clientes qui sortaient se furent glissées à grand'peine entre Elsie et -une pile de fromage, et que son four vint de se faire servir, elle découvrit soudain qu'elle ne pouvait pas, de but en blanc, exécuter l'ordre de M. Earlforward. Elle avait l'impression que les boutiques n'étaient pas faites pour permettre à des non-clients d'user gratis du téléphone, et elle était tout simplement incapable de formuler sa requête l'extrême gravité de la circonstance ne lui inspirait pourtant pas de hardiesse. Elle demanda un quart de fromage, sur quoi on la pria immédiatement de désigner l'espèce qu'elle désirait. Elle dit « du cheddar par réaction machinale à la question posée, et alors elle se trouva en face d'un autre problème. Elle n'avait pas d'argent, pas un penny. Elle allait être obligée de dire « II faut que je retourne chercher de l'argent », et alors, en effet, d'aller s'emparer, par un moyen quelconque, des clefs de M. Earllorward, sur la commode, et de dévaliser une seconde fois le coffre-fort. Et il avait déjà des soupçons Comment y parviendrait-elle ? Ce serait impossible. Pourtant

Palace-Théâtre de XcW-York. tes phoques de Palermo, le Chanteur populaire Perchi-

cot. r

A la ï.nne Rousse 9 h. (Trud. Cl-92). Les chansonniers Léon-Michel, Secrétan, Cor, Wyl, Souplex, Spark, Jlonelly et Pierre Dac, présentés par 1). Bonnaud. CricKrach! revue nouvelle (Mlles Jane Clairctte, Odette Zazaùi et Lucienne Forest). A PrKII de Paris. 4 bis, rue de l'Etoile (Carnot 30-82). A 9 heures, L'Araignée au Plafond, opérette en trois. actes.

SPECTACLES DIVERS Olympia-Musie-Hall, tous les jours mat née, 2 li.MO; Concert Mayol, 8 h. 45, Mayol chante chez lui; Au Moulin de la Chanson, à 8 h. :i0, Grains de. Folie: Cirque d'Hiver, les Fraiellini. mat. j., s., d.; Cirque de Paris, 8 h.iO, mat. j., dim., 2 h. :S0 (de 2 à 14 fr.); Luna-Park. tous les soirs, -dancing; samedi et dimanche, matinée, attractions. Noctambules, à 9 heures, La li'vue vers l'or.

COURRIER MUSICAL ̃ En' soirée ,̃̃̃'

A l'Orchestre Symphonique de Paris, salle Pleyel, à o heures, sous la direction de M. E. Ansermet, avec le concours de M. J. Szi'seti.

Salle Pleyel, lundi soir 31 décembre, unique concert de la saison Wiener et Doucct. Billets à la salle, chez Durand et Dandelut. 1 I>. de Crémone.

_+ar.

CINEMAS

Agriculteurs, 8, riu: d'Athènes, Un inédit (Menjou), La Grande Duchesse ArtisticCinéma, Minuit. place Pigalle AnbeilPalace, L'Homme qui rit; Jilectric-PaluceAubert, Lu Grande Passion Caméo La Case de l'Oncle Tom; Cotisée, L'Ecole des Siiines; Gaumont-Palacc, Un soir à Sinijupour; Impérial, Dawn (A l'aube); Made](-ine-Cinéina, Ombres blanches; Marivaux Verdun, visions d'histoire, de Léon Poirier Max-Linder, Perdus au Pôle; OmuiaPiithc, Louisiane; Parainoiint, La Fille du Danube; Bialto-Cinéma, Crainquebille; Studio 28 110, rue Tholozé), Club T.i, La Xuil élictrique; Ursulines, à 9 heures, La Zone, l'Etoile de mer, A Girl in every Port.

~-nnrnllr

der pour l'Amérique. 'represonle-t-H la symptôme qu'y veulent voir les pessimistes ? Nul ne- le sait, mais les imngiilatiôrts trottent. ̃ "f'-a •̃ vi .< < Je disais, l'autre jour, à cette mèmo: place,, que peut-être l'inoideut soulevé par l'interdiction, de Ces Nouveaux Messieurs amènerait le gouvernement à reconnaitre la puissance réelle du cinéma comme organe de propagande et, en conséquence, à prêter un appui efficace cette jeune industrie.

C'est le souhait que je forme pour l'année qui vient, joint à d'autres déjà formulés les années précédentes avec un succès qui vous ferait douter de la Providence 1

Espérons que, cette fois-ci, le « Père Janvier » ne nous décevra pas J Robert ̃ Spa,

dans son pays d'origine) est arrivée à Paris dimanche dernier. Elle était accompagnée par Genina, son metteur en scène, par MM. Ivan Petrovitch et Gaston Jacquet, ses partenaires. Mme Gina Manès, qui connut un si légitime succès dans Thérèse Raquin, de Jacques Fcyder, interprétera également dans Quartier Latin (c'est le titre du film de M. Genina) un rôle important.

V*i

Nous verrons sur les boulevards, au début de l'année nouvelle, la dernière production de Januings Le' Patriote. Celle-ci nous arrive d'HoUy<vc>od précédée d'une réputation extraordinaire; la presse, notamment, l'a commentée en termes particulièrement élogieux. On dit que cette oeuvre est la plus belle création de Lewis Stone, le plus bel effort de son metteur en scène Ernst Lubitsch, et le chef-d'œuvre de Januings.

'M'

Le Casino de Cannes. Un salon particulier. Autour d'une table basse, trois hommes parlementent. C'est Jacques de Fonclare, Hubert dé Ryons et l'Améric::in Sam Wood, trois personnages de Paris-Girls. Sam Wood, flegmatique, fume un énorme cigare et boit. Il v a sur la table des iîacons prometteurs wisky, gin, etc. La musique apporte de loin des brises harmonieuses. Jacques de Fonclare est- nerveux. Il vient prier l'Américain, qui lui a prêté de l'argent, de vouloir bien reculer l'échéance de sa traite. Sam Wood, impassible, réfléchit et semble muet comme le tombeau. Par la porte arrivent. les voix des joueurs de baccara il y a dans l'air une sorte de lièvre d'ardeur et de mystère. Tout à coup paraît un valet en livrée il tient un plateau d'argent sur lequel est une lettre. La lettre est pour Jacques, qui la prend, la regarde anxieusement, la retourne, et, prenant une décision, la retourne et l'ouvre. Une lettre anonyme. Il se lève' brusquement et. chut Il ne faut pas conter lc secret de cette seine angoissante- qu'a tournée cette semaine Heiu-v Rbnsscll. •

Les longs mois pendant lesquels John Barrymore a tourné Tempête aux. studios des « United Artists », à Hollywood, ont été. pour tous les collaborateurs, de ce film, une, période d'activité soutenue.

Parfois des surprises agréables leur étaient réservées l'arrivée de personnages connus comme le compositeur Maurice Ravel, qui sq mit au piano et

suffoque bien des gens, et il y régnait une bonne et forte odeur de fromage et d'humanité.

joua pour les "'interprètes du film en question plusieurs de ses œuvres. Un autre jour, ce fut l'arrivée inopinée de Charlie Chaplin, accompagné de son ami Douglas Fuirbanks. John Barryn'.ore touniiiit à ce moment une des scènes capitales du film, et il fiiut croire qu'il fut à la hauteur de sa tâche, cor, lorsque les « vu nieras cessèrent de ronronner et que les sunlights s'eteipiirent, on entendit Charlie, tourné vers Douglas, s'exclamer « Voila un artiste. » .̃'»•<̃'̃̃•' •:̃

•'•̃•,̃

Le film de Poudovkine. lé grand réalisateur soviétique, Le Fils de Tcliin<jiiish vient, de paraître en Allemagne soW le titre de. Tempële d'Asie.

Avant que l'on ne vienne où film parlant ou chantant, Dolorès del Rio était déjà la seule « star » que le pu- blie pouvait, tour à tour, entendre parli-r et chanter. Car. avant de faire sa carrière a l'écran, elle avait étudié le chant à Mexico et à Paris. Klle possè-de une voix excellente de soprano qui lui a valu un engagement avec la Société du Uriuiiop'hune, en espagnol et anglais.

Dita Parlo, la vedette allemande qui devait être la partenaire de Maurice Chevalier dan» Les Innocents de Paris,, que devait 'mettre en scène Harry d'Abbiulic d'Arrast, rentre à Berlin, où l'attend un engagement de Krich l'om-i mer. ̃̃

On construit en Angleterre,' dans les' environs de Brigliton, des studios sonores et parlants. *1

+

Le cinéma en Amérique est, chose curieuse, tout, nous seinble-t-il, excepté un spectacle distrayant. Il sert aux rendez-vous d'affaires, de- nursery, lorsque les parents désirent assister au., spectacle. On y trouve des restaurants, des salles de lecture, tout en un mot. v. N'est-ce pas instructif comme menta> lité ? .r ? 1 ̃. '̃̃

'̃:

Jackie Coogan semblait être un prô*' (Hge. Il n'en est rien. Warner Brothcrs ont trouve mieux un jeune et parfait interprète de ii ans; 'j'ai bien dit ,'i ans. Son nom David Lee. Il a déjà acquis une célébrité en Amérique dans The simjing Fout. On est en train de composer un scénario à son inten-tiorii Il'u'y- a plus d'enfant .•

̃ ..a- ̃

Il faut- le voir pour y croire, disait. on jadis. Il faut l'entendre pour y, croire, dira-t-on maintenant, car l'hn«

:av para mou nt;, leatrice joy dans La Fille du Danube

pression que le film sonore donne quand il est aussi extraordinaire que Ombré/S Blanches au Métro Movietone, il faut l'avoir ressentie à une des représentations du Cinéma Madeleine. Dn' spectacle parfait pour élite,, c'est bien, mais le mettre à la portée de tous, c'est mieux encore. Aussi, pour pèr-mettre à tous d'apprécier ce fju'est la véritable film sonore dans sa perfec» tion, M. Joseph K. Freemani le directeur de la Société Loew-Melro-.fioldwyn» a décidé qu'en semaine les matinées du1 Cinéma Madeleine seraient données à" des prix snécialement modiques. N'estce pas là de la bonne et intelligente vulgarisation de la plus récente merveille du cinéma ?

Le plus beau film d'amour et d'aventures, c'est Le Capitaine Fracasse, c'est tout Je roman de Théophile Gautier, i évoqué, rendu vivant, c'est tout le pa- Hache français exalté, son héroïsme batailleur irrésistible, galant, brave et fol jusqu'à:, la témérité. Jamais on n'a. tourné artec de pareils moyens, ni réussi avec- un tel bonheur un si beau sujet I l'action pleine d'imprévu, de charme tl d'émotion comporte de formidables mouvements de foules, des épisodes amusants ou pittoresques, dans le cadre si curieux de l'ancien Paris et de l'an- cienne France.

Fracasse a pour interprète 'le plus grand comédien de notre écran et de notre théâtre, Pierre Blanchar, entouré d'une troupe de premier ordre.

Le Capitaine Fracasse, a qui Lutèce- ` Films a consacré des millions, sera

il le fallait. Elle vit le fromnge pesé et" glissé dans une feuille de papier. Le mo- ment critique était venu.

Alors une porte s'ouvrit au fond de la boutique elle reconnut le son particu»lier, familier, de la serrure et une troisième femme énorme, tout en blanc, aux cheveux dorés, l'air jeune et gai, apparut sur le seuil. C'était Mme Belrose en personne, et on voyait immédiatement, -on sentait plutôt, que son autortié surpassait celle de sa sœur et de sa belle-sœur. Mme Belrose était une maîtresse femme. Dès qu'elle aperçut Elsie, son énorme face s adoucit en un charmant sourire de compassion, un sourire qui n'exprimait rien d'autre et excluait toute jovialité. Elle leva un gros doigt et, sans un mot, fit signe à Elsie de venir dans l'arrière-boutique dont elle referma la porte. L'ancien salon-cuisine était bien changé, 11 était moins propre que ne l'avait laissé Elsie, mais i) éfincelait de lumière. Encore des fromages: I~; Et dans le coin, près de la cheminée, le téléphone. Par la fenêtre, Elsie aperçoit un petit homme mince. vieillot, M. Belrose, qui circule dans la cour avec une lanterne, devant un hangar récemment construit. Comment cela va-t-il chez vous. ma chère ? demanda Mme Belrose, qui avait à peine jusque là parlé une fois ou deux à Elsie.

Mon maître m'a chargée de vous demander si vous voudriez bien téléphoner à l'hôpital, Madame, dit. Elsie, après avoir donné quelques détails.

Certainement, avec plaisir.

Et Mme Belrose, saisissant l'annuaire tout délabré et mouillant son gros pouce, feuilleta rapidement les pages.

Allons, où sont les saints ? Oh, Saintsbury. Saint Bartholomé, terrain dé foothall et de cricket. ce doit èfre pour les docteurs et les étudiants. Ah saint


Pour vos REVF41.LONS, FETES DI P*AïII3/I>K et CADEAUX, deraaiulex votre fournisKcur les VINS FINS et) boutciUcs «ie In irfia aneiei ne firme

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édité par P.-J. de Vcnloo qui vient d'en acquérir les droits pour' la France. .̃. "V" a "-V"' "-̃

.¡¡*

On pourra voir cette semaine flans les principaux cinémas de Paris deux films îrançais..Aubert qui méritent de retenir la faveur du public. L'un, Minuit. place Pigallc, vient d'ailleurs de faire bril3ainir>.a(ït ses preuves au cours d'une l>elle carrière d'exclusivité à l'Aubcrt Palace. Loutre, Paris-Xeur-Yorl:-Paris, réalisé par Robert Péguy, séduira tous «les spectnteurs par ses qualités de bonne humeur cl de goût.

R. S.

CHEMINS DE FEU UK PARIS A LYON ET A LA MEDITERRANEE

Train rapide entre Paris et ChamonixMont-Blanc, pendant tf période

des sports d'hiver

Jusqu'au 27 février 1929 Inclus, un train rapide avec wagons-lits de première et de fieuxlême classe, lits-salons, couchettes et première set deuxième classe circule tous les jours entre Pnris et Saint-Gervais (Chaînon. x).. via Bellegarde, Aunrmasse. Ce train a un wagon-restaurant outre Bellegarde et Saint-Gervais.

Départ de Paris à 22 heures. Arrivée à Sullanches-Combloux, 9 h. 52; à Saint-Gervajs, à 10 11. 5; ù Chtimonlx, à 11 h. 28. Départ de Chumonix à 17 h. 18; de StCérvais li 18 h. 52; de Sallauches-ComUoux i>-19 li. îi. Arrivée à Paris à 7 h. 10. Un service automobile fonctionne entre la gare de Sallanches, le grand hôtel P.Ij.-M., tlu Mont Blanc à Combloux et Mcgeve..

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via Bordeaux

est rappelé au public les facilités offertes pour les relations avec l'Amérique du Sud via Bordeaux.

Sur présentation d'un billet de passage detj. Compagnies Sud~Atlunti(iitc et Chargeur^-Héunis, conjointement avec un billet <jc .'chemin de fer pour Bordeaux, les l>a'j^ases sont, enregistrés directement à ParisOuai.d'Orsav pour la destination définitive, après visite "par la douane. L'enregistrement est 'fait' à Paris-Quai d^Orsay la- veine du jour tf.xc pour -le départ des paquebots de JiCrdeaux. Des dispositions spéciales sont, en. poutre, prévues pour. amener les yoynSieilrii', sans changer de voiture; jusqu'au (juaî d'embarquement.

liuus le sens du retour, les bagages à destltiaîiou de Paris peuvent être enregistres'' d'irecteiricnt à bord du paquebot, avant son arrivée à Bordeaux. La visite de ces bagjiges par la douane n'à lieu qu'à la- gare de .Paris-Quai d'Orsay, et tout est fuit pour faciliter aux voyageurs le plus possible, conime à l'aller, la traversée de Bordeaux. CHEMINS DE FEU DE PARIS A LYON in A LA MEDITERRANEE

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ÉDITION DU FIGARO PARAISSANT LES ET 15 DE CHAQUE MOIS M t 2.!r--c'</)n 14. Rond-Point des Champs-Elysées, PARIS (VI 11')

ROMANS D'AVENTURES. NOUVELLES. RÉCITS DE VOYAGE M i Numéro spécimen sur demande

Bartholomé (l'hôpital de). C'est cela, nous y sommes. Cité 510. Ah diable, ah diable « Aucun renseignement ne sera donné par téléphone sur les malades ». Ah mon Dieu, mon Dieu Elle regarda Elsie. Ça ne fait rien, continua-t-elle avec bonne humeur. Nous pourrons nous en tirer tout de même, j'imagine.

Elle demanda le numéro et entra en communication avec le bureau des renseignements de l'hôpital.

Je vous prie d'être assez aimable pour faire une commission à Mme Earlforward de la pUrt de son mari. Elle est ̃chez vous pour y subir une opération. Oh, mais il le fn.iït, je vous en supplie. Il «st très malade mais il va un peu mieux et cela fera tant de bien à sa femme de savoir. Oh, s'il vous plaît Oui, je sais, mais «ils n'ont personne à envoyer. Oh; on ne tient pas compte des règles quand il'y a urgence. Ça peut être une question de vie ou de mort. Mais vous pouvez téléphoner la garde. Oh oui! pour rendre service. Oui, Earlforward, Violette. Vous pourriez demander aussi comment elle va, pendant que vous y serez. Vous êtes bien bon.

Elle conserva l'appareil et attendit, en «'asseyant pour se reposer. Puis, à Elsie '• Ils sont vraiment très gentils dans «es hôpitaux quand on sait les prendre. Je suppose que vous avez à faire plus que vous ne pouvez '?

Oh, il n'y a pas grands soins à donner, et la boutique est fermée.

Ah oui, et l'Escalier parait tout drôle à cause de cela ça lui donne comme un air de dimanche. Le docteur est venu aujourd'hui, je pense ? `?

Oui, madame, ce matin. Mais Elsie S'arrêta élite ne se souciait pas de divulguer le secret de la folle obstination de 11. Earlforward.

LA VIE SPORTIVE

"1.1--

Courses à Vinceumes Prix tl'Anjou (au trot attelé, 9.000 fr., 2.800 mètres). 1. Cri, du Nord, à M. P. Dassonville (Bégou) '£. 'Cramant, à M. L. O-ry-IUedérer .(ChoîsseJet) 3. Chypre C, & Mme "ViJlenave (Giiëroult).' v Non placés Clair de Lune III, Chouette, Crumuyel, Carillon Joyeux, Corbon, Câline III, Xhovillon, Cow Boy, Capr'c'eux, CarIctta, Contralto, Crésus, :Cantalouse, Coyc la Forest, Chimère, du Yerdiei-, Custer, Coquette HI. Clotaire, Charmeuse Hl, Châteaurenard, Chërif, Caaipillo». CçnfiaiK'e, Caia. Pari mutuel à 5 francs (unifié) Gfmant, 72 francs. Placés Cri du Nord, 25 francs; Cramant, -10 francs Chypre C, 27 francs. Prix de Saint-Deni*? ftrtrtrol --monté, it.000 francs, ,2.550; jnètres). -t*ï. .Dissjit, à M. V. Laureïif (Gï*e"rttec8te) %*i. -D'MM', ftl'M; F. Duvîllîar (A; Forcinàl) -II. Djinn C, -M. H. Céran-Maillard (Gouf'eoit).

Non placés Djinn Jlab, Doniçon^ Duc

cl. -s Communes. D'agririslic1, DaKar,' Don

Jur.n II, Dor. Dagobert IL Duc Pari mutuel à 5 francs (unifié) Gagnant, 2t francs.. Placés DIssiil,. 7 fr. 50 Ujorghi, 6 fr. ûo Djino C, li fr. 50. aU.

l'rix de Briue (uu trot monté, 11.000 fr., 2.250 mètres). 1. Cyrano. III, nu doc', eu r Arnault (L. Dufour) 2. Carmen Sylva, à M. Ch. Ee:>son (Verzéic) 3. Câline IV, à M G. Derossy (Guéroull).

Non i>lacés Cerise Noire, Cumbrcmer-, Iiud:nç IV, Choa, Camélia VII, Chantilly, Colette Mal), Clématite. Bagatelle V, Cadence, Cavalcade, Champagne III, Charlotte H, ChKinpsecret, Corsaire. i

Pari mutuel à .ï'fnlncs (unifié) Gagnant, 5!i francs. Placés Cyrano III, li» fr. âll Carmen Sylva, 11, fr. 50. Câline IV, 15 fraïics.

Prix de Tulle (au trot utielé. 0.000 francs, 2 550 mètres). 1, Du (îiizon, à M. A. Col (Gou'n)- 2. Dcpadypllv, k M. 3. Cerf .(Pli. Koeh) 3. Dent!, ù M. M. Vidnl (C. Masson).

Non placés Duboiinet. Doncas'i-r, Doudon II. D<" Pomi>lgnan, Dîiouia, Déniociat« II, Djebel, Duguo'sclln'-II, Du'ncry II, Da- lura II, D!voîo, IXaoul. Dercss?!, Drsfion IV, Domino IV, Dagorno. Deuil Mondain, Dédé, Désespoir, Ulablolin, Oonzy, Dcylis II.

I-'arl mutuel à francs (unifié) Gagnant, 2t; fr. 50. Placés Du Gazon, 12 fr. 50 DepacJypik', 58 fr. 50 Druti. 23 f-uncs. Prix île l.aqn (au trot niontc,. 20.000 IV., 2.f!00 infres)/ 1. BerUfi. à M. Pi Pélissler (PeHbarg) ï' 2. Boby-ll. û M. Laurent (G. Pentecôte) 3. Bambocheur. à M. A. Burgun (Hcncuiid) -Eaby WiHies, à M A. iiine! (L.' Piittlev).

Son places Belle France, Verdun II (arriMél.

Puvi mu>'uuel,ft,5 francs (unifiéï.vGaRnarr1.. 18 f'runes. Placés Berka, 9,j\r*^A »; B^ibfijl,; II ,fr, l5, 0. ,t, r. ̃.•MO). f I H -'̃ •' Prix- (le BoHrflOifii'c, (aui-ivot .attelé, >1 L.-OOU< francs. 2.25Q nVèliTsU- i.l, Buut, ,à- ït.! !• Marmousez (!̃ Dcvieese) ,2.. L"o;c, à M. Ch. Barrouv iDiibrcufl) 3. Attention II, à M. A. Bourras iGayei).

Non placés Windsor. Buslris, VranuK, Blamoni, Voici, Arpi.'ttc, Boisslse, Val d'Ajol. Corysandre, Bouton d'Or III, Antiné.; VII".

Pari mutuel à 5 francs (unifié) Gagnant, •t; francs. Placés Buat, 13 fr. 50 L'uic, francs Attention II, 21) fr. 50.

Le raid féminin Paris-Cannes

Partie du fond de la Lithuauie, une sportive allemande, Mme Von KuchlerJeska, est arrivée le li décembre ù la frontière française. Des difficultés douanières s'étant élevées, Mme Von Kuchler n'a pu pénétrer en France avec sa monture.

Mme Von Kuchler est donc venue à Paris par le train pour régler cet incident, afin de prendre le départ dans le raid Paris-Cannes.

Le Comité, dans sa dernière réunion, 0' homologué son engagement sous le numéro 12.

Mme Von Kuchler compte arriver à Paris par la route vers le .'H décembre, sur sa jument noire « Fricdenspalme » (Palme de la Paix) avec laquelle elle vient de parcourir plus de 4.000 kilomètres depuis Je 2.r> décembre 1927, traversant à pérîtes étapes Lithuanie, l'Allemagne, la Pologne, la Belgique et !a France.

Spn .voyage doit se terminer: en Angleferrc où elle se, rendra, apr.es> Je «. ciOr. :cl^ttt:'»c.de-P«riiHCannes;ïi ̃̃̃•̃̃̃v. i. -.̃*•̃•- AUTOMOBILE

LE MEETING DE PAU

Morel bat le record de la côte de Morlaas La dernière course du meeting de Pau, une épreuve de cote, s'est déroulée sur les 1.400 mètres de Ja rampe de Morlaas.

L'n temps idéal et une roule en ̃excellent état ont permis de magnifiques performances. Le record de la course a été battu quatre fois par Morel et Dar-

Oui. je suis toujours là. j'écoute. Oh, grand Dieu Oh, mon Dieu Elle est. Ah, Dieu Dû à quoi ? sous-alimentation ?. On a coupé.

Mme Belrose renifla en raccrochant le récepteur.

Oh, Elsie, votre pauvre maîtresse a succombé à l'opération. Elle est morte il y a environ une demi-heure. A en croire ce qu'ils disent elle aurait pu s'en tirer, mais elle n'a pas eu la force de réagir par suite de. de sous-alimentation. Eh bien, ça c'est un coup pour moi, cria faiblement Mme Belrose.

Elsie la regardait fixement sans pleurer. Faut-il le lui dire, madame '? Eh oui, vous devez le prévenir. U n'y a aucune raison de cacher ces choseslà. surtout puisqu'il est m peu mieux. Il faut bien qu'il le sache. Il serait très mécontent, et il aurait raison, s'il n'était pas prévenu. et, cela .immédiatement. Je vais aller le lui dire.

Aimeriez-vous que je vous aç.cpmpa-

gne h.

i Vous êtes bien bonne, madame, dit Elisie, rusée jusque devant ce malheur. Je pourrai nr'arranger. Il est très particulier, mais je sais le prendre. Il n'y aura rien à faire jusqu'à. demain, en tout cas. Elle avait à garder un autre secret bien plus dangereux, celui dé Joe. C'est pourquoi elle ne pouvait faire pénétrer un étranger dans la maison. Bien entendu, elle aurait bientôt à en laisser entrer, mais pas ce soir, pas ce soir. Il fallait différer le malheur.

Mme Belrose souleva son énorme masse et embrassa Elsie, alors celle-ci pleura. Sans ajouter un mot elle se retourna, ouvrit la porte et traversa la boutique, sans son quart de fromage.

Demain, se dit-elle, je lui dirai tout (à Mme Bëlrose) au sujet de Joe. Elle corn-

roman sur Amilcar et Sénéchal et de Maleplance sur BugatU.

Le meilleur temps de la journée a été fait par Morel, sur Amilcar, avec 1 m. 3 s. 1/5, établissant le record général de l'épreuve.

Parmi les concurrents du rallve de Pau, le meilleur temps a été réalise par Sénéchal, sur Bugatti, en 1 m. 9 s. 4/5.

Un beau succès

pour la 5 CV Licorne En participant au rallye Paris-Pau, les sportsmen qui prirent le départ sur les 5 CV Licorne, strictement de série, reciwMxliaient .-moins 'une ixerformuncej de Vjit'ess-ç qu^une' épreuve de véS'ilarïté.' Lé résultai obten.u est tout a l'honneur de lu marque et des conducteurs, puisq\ie sur quatre voitures au départ, nous en trouvons quatre- à. l'arrivée- au contrôle,, ayant parcouru las 1.500 kilomètres dans les délais réglementaires malgré les conditions particulièrement dures du fait au mauvais temps. MM. Uehorter (dénommé le Parleur Inconnu Larrane, le sympathique agent de la marque à Pau Manseim et Neuviller, ont démontré qu'une 5 CV Liçr.rne savait se comporter merveilleusement :;nr un parcours varié et relativement long exécuté d'après une stricte réglementation.

Les précédents succès de cette 5 CV ne pouvaient que bien faire augurer du résultat de cette épreuve qui prouve, une fois de plus, les réelles qualités <i? cette voiture déjà si appréciée par les nombreux usagers.

La Grand Prix de l'A. C. F.

Le règlement du.. Grand J'n'x de 1W.C.F. 1929 qui nuru lieu le 30 juin prochain sur le circuit, de la Sartlie. vient d'être publié. Nous en reparlerons. Le Grand Prix de l'A.C.F. 1929 est organisé suivant la formule internationale adoptée par l'Association ijitei'natiomile des Automobiles Clubs recon- nus ponr les Grands Prix de Iil2ii et 1930. Cette course est dotée de 200.000 francs de prix en espèces.

Records buttus

Au cours de tentative:; qui se sont dé- roulées à Moo'lhëry ces jours drniier: les 23 et 25 décembre, Mrs Stewnrt a battu une sérir; de records.

Tout ri'aboftl, en catégorie ( V.Wn»'- -Sto- wart; sur un cyclecai' 'de 750 eiHC,tt bol-; ;tu le record des 100 Kilomètres -ch '4- minutes 47 s. et celui de l'heure avec 134 kil. 050.

Se meiinnt la seconde fois en 'pislt: a\'er un autre cyclecar de même cylindrée, la conductrice a battu les. records des 500 kilomètres en 4 il. 34 m. et des six heures avec la distance de 655 kilomètres -180.

RUGBY

Le Raclnj; Club de France

a battu le Blackhcath F. C.

Le Hacing Clab de France qui s'esl dûplucc en Angleterre pour les fêtes de ̃Noël a rencunlrc mercredi à Londres le lUaclihmth 1". C. qu'il avait battu quelques semaines avant a Paris. Le KaehiK Club île France a renouvelé son succès al gagna cette fois encore par r un point d'écart comme précédenimenl. ("est par 14 point;; ('A essais, 1 but, f but 'sur coup franc) à 1S (2 essais, 1 but sur tombé, 1 but sur coup franc) on effet, que les « bleu et blanc » l'ont emporté, après 1:11e ardente partie disputée sous la pluie et dans la boue. Les joueurs du H. C. France ont fait «xcelle'nlc impression et gagnèrent surtout grâce à leur vitesse supérieure à celle de leurs adversaires.

En avant Pérot, François, Siliiende se signalèrent avec eux le demi de mêlée Ma'ury et le trois-quarts centre Géral4j /Uji-cnt. les meilleurs.

,jjia,elLhe4th ,1e capitaine W. Tickcr t-t-ait .̃̃absent, -et- AV..J, Tay.Jor était M ;tris-:iwauv«li>^ condition. ,!ium))) ,et L. Novifjl.'Ot 'le p-nesligieux demi T. Vrning se sont signalés à leur avantage. L'équipe d;i Racing est rentrée hier soir jeudi à Paris par la gare du Nord. TENNIS

LE TOURNOI DE NOËL

• La sixième journée

Très brillante journée hier. au Sporting Club de Paris autour des courts couverts de lu rue Saussure. Au double point de -vue sportif et Jnondain, ce fut, un incontestable succès.

Eu simple, P..loba fit une très belle défense contre le champion "dii inondé Henri Cochet, poussant- lu première manche a 11 jeux à 'IX Leven battit Roland Boussus pur trois ninnches à une, perdant, la première manche sans prendre un seul jeu. E111 simple de daines, Mme Vaussard battit Mlle Amaurr, qui fit une honora- ble résistance. Après avoir gagné lu première manche contre Mme holding par S jeux à 4, Mlle Adamoff hieua par 4 jetrx à 3 et eut la balle du jeu ensuite, mais, elle -eut une. défaillance. Sa rivale remonta à 5 jeux à pour finalement gagner par 8 jeux à 6. La manche suivante fut facilement, l'apanage de Mme Goldiiig- Mlle Adamoffï \qui Joua dans un style magnifique, a perdu une belle occasion de remporter un match sensationnel. ̃̃̃̃'

Mlle Ariette Neufêld,; continuant sa promotion en "-première «érie,"l)atfit Mlle Conqiiet, mais dut lui concéder une manche.

En double, Mlle Rosemberl décidément très en progrès et Torralva, se firent battre par Mlle Adamoff et R. Georgc par deux manches à une. Jean Borotra, jouant avec Mme Serpieri (née Vlasto), eut raison de Mlle Conquet secondée par Haisin en deux manches. Ensuite, en compagnie de son frère Edouard, il fut victorieux de Galleppe et R. Georgc facilement, L'équipe

prendra. La seule pensée de Mme Belrose était un soutien pour elle. Mais ce n'est pas possible que madame soit morte. C'était hier matin.

Laissez-moi seul, laissez moi soupira Henri Earlforward dans un murmure d'épouvanté, quand elle lui donna la nonvelle. Elle obéit.

Le baiser

Cette nuit-là, Elsie était !assise dans le salon (comme elle persistait à appeler en elle-même la salle à manger) devant le poêle à gaz qu'elle avait allumé de sa propre initiative action et situation qui, quelques jours auparavant, lui auraient paru inconcevables. Mais les vêtements de Joe s'étaient refusés à sécher dans la cuisine le fourneau à gaz était incapable, par ce temps humide, d'en faire sortir toute l'eau. Maintenant ils étaient secs, certains d'entre eux, pliés sur une cliaise, et sur eux se trouvaient les bretelles qu'elle lui avait données pour son anniversaire -ei qu'il n'avait évidemment pas cessé de povter depuis. Pour Elsie, désormais, ces bretelles, salies et élimées, avaient quelque chose de magique. Elles semblaient, bien plus que les vêtements, avoir enlevé à Joe quelque chose de sa personnalité, être une partie détachée de lui-même elle çtait en train de recoudre un bouton à son vieux pantalon qui n'en pouvait plus, et elle avait pris le bouton, le dé, l'aiguille et le fil dans fa boîte à ouvrage en carton de Mme Earlforward, dans le tiroir de gauche de la commode. Elle travaillait avec les instruments d'une morte. Par moments, cela lui répugnait et lui faisait peur à d'autres, elle pensait que ce qui doit être, doit être, et qu'en tout cas il fallait bien mettre ces vêtements en état; elle ne pouvait pas monter en haut et déranger Joe en cherchant ses ustensiles à elle ̃ qui certainement ne

battue manquait de cohésion si individuellement tes deux joueurs qui la composaient étaient de premier ordre. Championnat simple. Troisième tour Leven b. R. Boussus, 0-6,. 8-8, 6-4; Magaloff b. Rebois, 6-4, 6-1 de Buzelet b. Galleppe, 6-1, 4-6, «-4 H. Cochet b. P. Juba, 13-11, 6-3 Rodel b. Broquedis,

Championnat simple de dames. Deuxième tour Mme Vaussard- b. 'Mlle Amaury, 8-0, 6-3 Mlle J. Gallay o. Mlle Beaugé, 6-1, 6-3 Mme Kleinadel' b. Mme Constahtinidi,- fi-0, 0-0 Mme Golding b. Mlle Adamoff, 4-6, 8-6, 6-1 Mlle Barbier b. Mlle V. Gallay, 6-0, 6-1 Mlle A. Neufeld b. Mlle Commet, 6-4,

Championnat double mixte. Deuxième tour Mme Vaussard et K. LaurejH b. Mme Popinel et Paparlopoulos, 6-1, 7-5 Mlle Adamoff et K. George b.' Mlle Rosembert et torralva, 6-4, ,6, '6-3 Mlle G. Gallay. x-t. C, Jifiussus b. Mme de Montebello et de Monte,b.eU0? !>-?. ('-2- Troisième tour Mme Serpieri et ,J. lïdrolra. b. Mlle Conc[\lé.t et Ha|sin, (5-4, 6-2 Mlle J. GailuyV^t. C. Boussus i>, ïi; Mlle A maury et' ÏJroqijiedis, 6-4, 6-1 Championnat double. Troisième tour. 'Bordtra frères .'b*, Galtéjipe et K.i George, 6-2, li-2. -"̃•̃: .Le programme d'aujourd'hui vendredi est le suivant sur" le, court central A lU heures Mme, Bordes c. Mme Michel Bernard à U heures Mme Vaussard c. Mlle Barbier à 12 heures: R. George c. R. de Buzelut à 13 heures Boussus frères c. Gentien et Thurneyssen h 14 heures Hv Cochet c. Magaioff à 15 heures' Mlle J. Gallay tt Boussus c. Mlle Amaury et Broquedis etc., été.

En soirée, Jean Borotra jouera, k 20 heures, c. Rode], puis ensuile H. Cochet et R. de Buzelet' c. Rodel et Raisin. Paul Champ..

La tournée britannique en Australie A Hobarl (Tasmanie) l'équipe britannique ii- 'joué un match contre- une équipe australienne et en a facilement triomphé no- perdant qu'un simple et un -double. Résultats

Simples. A. H. Hisse tt (A.) b. J. C. (ircsîory (G.B.X 6-it, (1-4 I. C. Collins (G.B.) b. Wr. E. Page (A.), 6-4, .6-4 E. Hîgi?s (G.B.) b. J. C. H'eed (A.), 6-1, 6-1 •Uistin (G.B.) h. Haines 'A.). 6-4, 0-3. Doubles. Gregory" et Higgs (G.B.) b. Reed et l'âge (A.). 7-5, 4-6, ti-'ô. 6-4 Kahics et Hnssett (A.) b. Austln et Collins (G.B.), G-4, 3-6, 6-1, 3-6, 8-6,. Les Championnats de Beigjqu6

Par suite de la roiistruction, ù Rru.M'lles, des courts ̃«ouvert s du l'avenue' des Cerisiers,, la; KédératiDtt -beljïc de lawn-îcnnis a pu., organiser pour .la première fois des championnat r; réservés ..auj> jjj.ut'Ui"! denJ'HtionajUé.. ,|ielge. lis. eurent un vif succès. Voici lus ré- sultats des finales' :•̃. '̃;̃>. Simple. Lacroix .i.^jJîxljaHk, 7-9, <i-.l, 9-7, 6-3. ..̃̃• 7J:" ̃ .'̃; Simple de dûmes. –Mlle Josiuie Sigarl b. Mme Ittner,- (5-0, (j-3. Double. Lacroix et Exbank b. Lan»bosch et Dccoen. 6-1. '5,1, 4-6, 6-2.. Double de dames. ,7– /Mme Sauvage et Mlle Josane .Siguri "b, Mme. de Queckcv et Mme llincr..par. 0-3; 6-3.

Double mixte. Mlle .losane Sigarlot Lacroix b. Mme Sauvage cl Toussaint, 6-4, 6-1. ̃' "̃"

FOOTBALL

Les tournois du Nouvel An

Profi'ant des fêtes du Nouvel An, plusieurs grands' clubs parisiens ont organisé pour cette période de fêtes des tournois.

L'un des plus importants est celui qui se déroulera au Siadc But'falo et mettra aux prises le Club français et le Haciniî, d'une part, en tm match officiel comptant, pour le Championnat de Paris. le Tennis Borus'sin ^le Berlin et les Young Boys de Berne d'autre part. Les deux équipes étrangères soni loutes deux de grande valeur. Le Tennis Borussia est actuellement en iiUe du championnat berlinois, Ij rencontrera !(.' Clul) Français, lui a.us.si en tèic de son chiimpiorini'.l régionnl«wl.Li! rencontre .de. ces dcii>x '.équipes nij .manquera corhuno îhc'nt pas d'intéresser le public spcu'tif.. Les Young Boys -de Berne figurent parmi les meilleures équipes de Suisse. Il sera également' curieux de k>s voir aux prises avec le Tennis Borussia et le RaVing Club de France.

Voici d'ailleurs l'ordre- des ren'con!»-es samedi 2!) décembre, 12 h. 30, C.lnb Français c. Raving C. F. 14 il. 15, Tennis Borussia e, Young Boys Berne. Dimanche 30 décembre, Racing C. F. c. Young Boys Berne Club Français c. Tennis Borussia.

1**

lieux jours plus tard, sur le même terrain du Stade Buffalo, le Stade Français, renforcé par quelques joueurs du Club, recevra le Rapid de Vienne, excellente équipe d'Autriche qui vient d'infliger une nette défaite au F, C. Cette so rachetant ainsi de la défaillance qu'elle avait eiie devant .le. S. 0. Montpellier. C'est un match qui promet d'être vivement disputé et ne manqviera certainement pas d'intérêt.

•̃ ;̃̃'• LUTTE

Le match France-Belgique

Le match France-Belgique de lutte eura lieu ce soir vendredi à la Salle \V«i- gram. L'équipe de Iwnce aura la composition suivante

Poids mouche (54. kilos) Ducayla, champion de France.

Poids -plume (58 'JlïîTbS) î François, champion de France.'1"' Poids légers (62* "krltts)~ Rottenflue, Chami)i6îï d'Europe, champion de Franco 1927.' ̃•-•

Poids mi-moyeiis C|7. W- '?-QP) Rivollier.

Poids moyen (75 kilos')': Poilvé, champion de France 1928.

Poids mi-lourd (82 k. 500): Bonnefoud, champion de France.

Poids lourd de Lanfranchi.

C'est une équipe solide qui devrait triompher de la solide équipe de Belgique.

contenaient pas de boutons de pantalon. Elle essayait d'être calme et de ne pas songer au lendemain. Elle ne voulait pas, par exemple, s'occuper du problème, en apparence insoluble, d'arranger pour Mme Earlforward un enterrement convenable. Comment aurait-elle pu, elle, simple domestique, faire quelque chose à cet égard ? 2 Elle n'osait pas quitter ses malades. Elle ne savait rien de l'organisation d'un enterrement, elle n'avait même jamais assisté à une de ces cérémonies. Elle n'avait aucune idée des parents que pouvaient avoir les Earlf orward.

Demain, demain Pas avant demain tout cela, dit-elle résolument.

Mais elle lie réussissait pas à chasser toutes ces pensées. Au milieu de son grand chagrin de la mort de Mme Earlforward une femme parfaite et une martyre la préoccupation égoïste de son propre avenir la hantait et ne se laissait pas bannir. Joe porterait-il jamais ces vêtements qu'elle raccommodait ? Il avait pris du Btfvril M. Earlforward aussi mais elle ne pouvait se persuader qu'il fut réellement mieux. Elle était frappée de terreur par les diverses hypothèses concernant sa mort. Un homme, mort secrètement dans son lit à elle Quelle situation pour elle Elle résolut de nouveau de confier le secret de Joe à Mme Belrose le lendemain matin. Non que les ennuis de la mort proprement dits la troublassent beaucoup. Non En réalité ils n'étaient rien. Ou plutôt, s'il mourait, ces ennuis n'auraient absolument aucune importance comparés à la mort elle-même, Après avoir retrouvé Joe, allait-elle le perdre encore une fois ?

Elle ne pouvait envisager une telle perspective.

Puis il y avait M. Earlforward. Elle commençait à être convaincue que son maître

IX

ESCRIME

Le tournoi de Cannes

Un grand tournoi d'escrime sera disputé à Cannes, du 22 au 26 janvier, dont voici le programme

22 janvier Epreuve d'epée intersalles par équipes de trois tireurs dont un professeur a volonté- 23 et 24 janvier Tournoi d'ép«e mixte (professeurs et amateurs); 25 janvier Tournoi mixte de sabre 2fi janvier Grand yaia.. Mutchcs internationaux.

Les meilleurs lames du monde entier prendront part a ces épreuves pour lesquelles sont déjà engagées les meilleures équipes hollandaises, hongroises et italiennes. '̃• ̃

NATATION

Un nouveau record battu

Ees tentatives faites dimanche, et cou-

ronnées dp succès, à'ia piscine Cliam-

perret t'ùntfe les; records du monde el de. -France ont eu une suite mercredi soir à la piscine .'Hébert. Le champion de brîisse Talion s'est Mttaq-ué au record' du 500 mètres et: bit dimanche dernier par Lesur, du S.C.L'.K;

Il a plçinement réussi dans sa tentative puisqu'il a battu de 26 secondes le record du scufistc, parcourant la distance en 8' (>" 4/5.

Par contre, Klein échouait une nouvelle fois dans sa tentative contre le record du 100 mètres. Après un départ exagérément trop coulé et ,un très mauvais virage, il ne réussissait que minute 5 secondes 4/5.

Johnny Wci.ssmuller professionnel On annonce de Chicago que le célèbre nageur américain Johnny Weissmuller passera .profcssionuul le 3 janvier prochain.

On se souvient que Johnny représenta les Etats-Unis aux Jeux Olvmpiques de dc, 192-1 à Paris et de 1928 à Amsterdum. j II détient les records du inonde des 100 mètres nage' libre en 57 s, 2/5 et 200 mètres eu 2 m. 14 s. Il fut avant Arn Bnrg détenteur des records du monde des 300, 400 el '300 mètres. FranU-Kelchel.

̃ ̃ ̃

Toute la correspondance cancer- j nanl les simrts doit être adressée à j M. Franlz-ReicluH, chef de ta rubn- j que sportive du Figaro. CHIiMIN DIÎFER DE PAHiS A OHLKA^'S ET Oy.MPÂti^HÏ IXTEr.S'ATIO.^ALE .̃• ̃̃ IJK.S >VA(iOJ\*S-LITS .•. XVUr.<j .M. 7–7-.

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LE FIGARO IMMOBILIER ET MOBILIER

-̃̃• =- -i-^

Le Code du Propriétaire LE NOrVEAU PI\O.UiT DE LOI

SUR LES LOVEKS

̃ Kcs lecteurs du Figaro ont pris eonnals.̃:ane,e des dispositions principales du pro-

jet de loi que compte déposer le. gouverne-

ment sur le bureau de lu Chambre. fiolivel'?~e- Ce projet comporte l'application de deux grands principes

La prorogation, d'après In lui itt/knlfflU* déliait finir, suivant le chiffre ̃dfôï4}!tt$''l>~ en l'J.'iO on en 1931. Le nouveau projet recule, celle échéance <i; l!>30 et, semble-t-il,

.d'jiiic façon uniforme.

"Ainsi que nous" l'avons exposé, bien dus. fois Ici jnèïne. Texpiralion de la pf.ii(;aM!ition en 1S31 jious est apparue ç(jj/j/c: ti/fîj

à fait irréalisable. Permettre aux proprié-

taires d'expulser clans deux ans tous leurs s- locataires sentit aller purement et simplen:enl au devant d'une émeute. Tel est le résultat d'une potitiiine absurde.

lin compensation de la proroija.lion accordée aux locataiitres, les propriétaires reçoivent l'autorisation de majora' leurs -s lioicrs de façon progressive et échelonnée We- Î929 à !935.

il est inutile de s'arrêter, comme s'ils étaient définitifs, aux majorations qui figurent dans le projet. On peut s'attendre, en effet, sur ce point, A îles variations aa cours des débats tant il lit Chambre d'au Sénat. ]!ais il convient de noter que le projet piitpose de porter la majoration « 15 0/0 du V avril 1928 uu 1" auiil 1921 et d'augmenfer de 25 0/0 tous leu deux ans.

C«.v taux- sont manifestement insuffisants. En supposant qu'aucune modification ne soit apportée par la suite, la majoration atteindrait, en 103"i, 200 0/0 c'est-a-dirc que. chaque, locataire, paierait le triplcdu loyer d'avant guerre. On se trouverait alors à peu prés dans la même situation qu'aujourd'hui, c'est-à-dire qu'il faudrait passer brusquement dit triple an quintuple ou r. sextuple, ce qui est manifestement impossible, ou envisager une nouvelle prorogation.

D'autre part, on voit mal pour tfuel motif les détenteurs de la propriété immobilière en 1911 tireraient de leur capital nu revenu infiniment moindre que ceux auanl construit depuis les lois snr les loyers, ou les détenteurs de capitaux mobiliers. Il >) a là une injustice flagrante qui dure depuis dix ans déjéi et dont on ne peut penser qu'une seule chose c'est qu'elle a assez

duré.

Le système du palier est te sent possible, mais il faut, rn --19S5, avoir atteint le prix

narmaL cinq .<m,s.ix. jais, celui de 18H-

fh*i?! f '-̃̃'̃̃̃ LES ARBITRES

officiers ministériels Etude de M" Polntnrler, avoue a Xice. A vendre au Palais <le Justice, à Sflce, le lrt Janvier 1029, à S heures d'une MAISON DE RAPPORT £,£" avec fomlN <ïe commerce meublé. 34. rue de la i M I r P MiNC à PrlS r Buffa, *»- 11 1 V t 500.000 francs

était réellement mieux, 11 avait pris son Bovril. Il avait ouvert une ou deux de ses lettres. Le coup de la nouvelle reçue au sujet de Mme Earlforward, au lieu de le réduire en morceaux, l'avait fortifié, moralement sinon physiquement. Il pourrait bien se remettre. c'était un homme prodigieux. Et, bien entendu, elle souhaitait qu'il guérit. Pouvait-elle souhaiter la mort de quelqu'un ? Elle ne saurait être si cruelle, si mauvaise. Et pourtant, et pourtant, s'il vivait, elle était son esclave à tout jamais, sa captive, sans espoir d'évasion. Une esclave, ou bien écrasée par la douleur de la mort de Joe, ou désolée par cette continuelle pensée que Joe était vivant et qu'elle ne pouvait être à lui, à cause de sa promesse à M. Earlforward. Elle ne voyait aucun espoir, elle ne faisait aucune réserve dans l'interprétation de l'engagement pris envers son maître. Elle ne comprenait pas que les circonstances, inévitablement, quoique lentement, modifient les situations. Elle bâilla bruyamment, épuisée qu'elle était.

Puis son oreille perçut de faibles coups frappés en bas avec précaution. Toute tremblante, elle descendit Jerry était à la porte. Dans le tumulte de sa détresse, elle avait oublié qu'elle lui avait dit de venir prendre ses ordres. Elle fut heureuse d'avoir quelqu'un à qui parler un moment, et elle le fit entrer dans le bureau. Elle vit devant elle, de l'autre côté de la tablé, un jeune garçon qui, par une attention surprenante et bien touchante, avait revêtu son plus beau costume, en cas d'événenements importants. En outre, il s'était lavé et fumait une cigarette.

Jerry, qui était mince, avec une figure anguleuse, voyait en face de lui une plantureuse et magnifique jeune femme pas très jeune à ses yeux, car sa notion de la jeunesse était un peu étroite «– mais bie»

deux places. C'est le moyen d'arriver à destination aussi reposé qu'en -sortant d'une chambre d'bôtel.

L'Amérique du Sud, via Bordeaux II est rappelé au public les facilites offertes pour les relations avec l'Amérique du sud via Bordeaux.

Sur présentation d'un billet de passage des Compagnies Sud-Atlunliqne et Cliurçîeurs-Réunis, conjointement avec un billet de chemin de fer pour Bordeaux, les bagages sont enregistrés directement à Parisquai d'Orsay pour la destination définitive, après visite' par la douane. L'enregistrement est fait à Paris-quai d'Orsay la veille du jour fixé pour le départ des paquebots de Bordeaux. Des dispositions spéciales sont en outre prévues pour amener les voyageurs, sans changer de voiture, jusqu'au quai d'embarquement.

Dans le sens du retour, les bagages à destination de Paris peuvent être enregistrés directement à bord du paquebot, avant son arrivés h Bordeaux. La visite .de ces bagages par la douane n'a l'en qu'à la gare de Paris-quai d'Orsi.y, et tout est fait pour faciliter aux voyageurs, le plus possible, comme à l'aller, la traversée de Bordeaux.

Sports d'hiver aux Pyrénées Saison 1928-1929

̃j. Paris à Yillefranelie-Yernet-les-ISa!iis

et Font-Romeu (du 1-1 décembre à fin lé-

vrier ou début de mars).. Aller ̃.̃̃•'̃̃̃̃

Départ de Paris-Quai d'Orsay a 17 heures 14. Ait. à VilIéfranchc-VçrneJrlcsrBalns à 9 h. 7 et à Font-Romeu à 10 h. 35. Retour

Départ de Font-Romeu â 17 11. 3 et de Vilkf.ancbe-Yernel-'es-IIains à 18 h. 35. Arr. à Paris-Quai d'Orsay a 10 h. 15. Wagon-lits et voiture dirécle comportant des places, de couchettes et de première et deuxième cl., pendant toute la saison des Sports d'hiver.

Wagon-restaurant de Paris à -Châteauroux à l'aller, de Perpignan à. Toulouse el de Yicrzon à Paris, au retour.

2. Paris à Ludion (Superbaguçres) (du 19 décembre au début "mars)., Aller ̃

Dépari Paris-Quai d'Orsay à 17 h. 1-4.- Arrivées à Luchon 1° à 7 h.' 2-j du 22 au 30 décembre Inclus ct'dn 1Hau 17 février inclus ainsi que les dimanches et jours de fêtes en dehors de ces périodes 2" à 9 h. 25 les 20 et décembre, du 31 dé- ) ci-mbre au 12 février inc'us et à partir du j 1S février (sauf les dimanches et jours de

têtes).

t(>Ies). Helour '1

Départ de Ludion ù 2(1 "îyçurcs. Arrivée à Pnris-Quai d'Orsay à 10 h. 15.

Wagon-lits et voiture directe de prem'ère et deuxième classe entre Parts' et Luchon et vice versa ̃ t° Au départ de Paris, du 19 décembre au ti janvier inclus et du 12, ,au 17 iévrier 2". Au départ (lé X,U^lioii, du 20 decenljirç au 7, janvier,, JHclu» efe du:i|;|au 1* f<jyrjer, Yolture directe comportai]) des, pTuces :il.c. Lits-Toilette, de couoliettes,» de, piv:uvère et deuxionie classe, entre |Jaris. et Luchon et vice versa

1" Au départ de Parle, du -7 janvier au 11 février inclus et à partir du. lis février. Au départ de Luchou, du -8 janvier au 12 février inclus M à partir du 19 févr'er. Wdgon-rentauranl de Paris. â Ch'ileauroiix à Pall'ci1 el de Yicrzon à Paris, au retour.

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Elsie était un peu plus grande gué lui. Il trouvait qu'elle avait la plus jolie, la meilleure figure qu'il eut jamais vue. Il aimait son front, quand elle le plissait dans le doute ou l'anxiété pour lui, ses tabliers eux-mêmes étaient différents de ceux de toutes les autres femmes. Il était précoce en amour comme en tout, mais il n'était pas amoureux d'Elsie et n'aspirait pas à l'être. Elle était au-dessus de lui, hors d'atteinte, il avait d'elle une crainte respectueuse, il sentait avec plaisir qu'elle le ty- ` rannisait. C'était la plus romanesque, la plus mystérieuse et la plus belle de toutes les femmes. Et Elsie comprenait- -très bie^i l'attitude de Jerry â. son égard.

-rr Je croyais que j'aurais peut-être be^soin de toi, dit-elle; Jerry, mon garçon, pour aller jusqu'à I'hôpitaj, mais ce n'est plus la peine Mme EarlfoHvard est cet après-midi. Tout le square le sait, répliqua Jer? ry en crachant négligemment dans la che?minée sans feu et en repoussant sa cas- quette en arrière.

Elsie se çendit, fseunptp qu'il ne coinpre? nait pas ce qu'est la mort.

Oui, dit-elle, je m'en «doute bien. Elle n'ajouta rien, parce qu'il était iaù» tile de parler de la mort à un esprit simple comme Jerry.

C'est très gentil à toi de m'avoir rapporté mon parapluie comme ça.. Oh dit-il, en affectant le dédains c'était le plus simple pour moi, de le rapporter comme ça.

Arnold Bennett

(.4 suivre.)

Traduit de l'anglais par Maurice Rémoti.


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Du 27 au 31 janvier Epreuves internationales de ski:, style, arrêt, saut, skikjrering avec rennes attelés;

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