Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1928-12-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 décembre 1928

Description : 1928/12/18 (Numéro 353).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k295719v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 56%.


PROPOS DIPLOMATIQUES

mmu :mii ̃

Plaidoyer pour la « Gazette du Franc

1 ̃̃̃̃Bllllllil

'A travers le galimatias des communiqués de Lugano, une lueur filtre, annonciatrice d'une nouvelle mystification la réunion prochaine des experts. Quand ils ont la parole, une seule chose est claire c'est qu'on ne comprend plus rien une seule chose est certaine c'est qu'on n'encaissera rien. S'il y avait un expert des experts et qu'il fût appelé à nous donner son avis sur la nature de leurs fonctions, il nous répondrait « Ce sont des techniciens chargés de traduire les conceptions de leurs gouvernements en un langage inintelligible, c'est-à-dire sacré. Si elles sont opposées, ils les concilient dans le mystère si elles sont impraticables, ils les réalisent, en espoir, dans l'avenir. Cet espoir est toujours déçu parce que se bornant à adapter les vraisemblances économiques aux contingences politiques du moment, ils ne tiennent aucun compte de celles du lendemain qui, d'ailleurs, lesTtéirassent et, régulière- ment, ruinent tous leurs calculs. » Un des plus grands humoristes de notre temps, M. Lloyd George (espérons qu'il ne l'est pas moins^ quand il dénonce l'impérialisme français que lorsqu'il réclamait la corde pour Guillaume II), confirmerait certainement cette opinion. Il comparait les experts d'après-guerre à des gens qui joueraient au billard sur un paquebot pendant une tempête ou au bridge sur le dos d'une baleine. Quelle que soit la valeur de leurs combinaisons, le résultat dépend des coups de roulis du bateau ou des coups de queue et plongeons du monstre.

!*V

'̃: Cet élément imprévisible a toujours 'dominé le jeu des réparations. Il nargue les conclusions des experts, lesquelles ont le tort, dans un monde instable, de reposer sur le rebus sic stantibus ou sur de hasardeux postulats. Ils élèvent des palais aussi fragiles que la maison de la rue Quentin-Bauchart. t A' ce propos, j'ai recueilli dans ma correspondance deux observations très justes dont je dois faire part à mes lecteurs.

L'une est ainsi conçue « Exacte dans l'ensemble, votre comparaison entre cette lamentable ruine et les constructions politiques du régime cloche sur deux points, l'un à l'avantage du régime, l'autre à son détriment. Alors que le théâtre bâti, rue Quentin-Bauchart, par M. Louis Verneuil, joue actuellement de l'accordéon dans son sous-sol, seuls, au milieu des ruines accumulées par notre diplomatie foraine, les tréteaux sont toujours debout. Par contre, alors que sur les palissades des Champs-Elysées nous contemplons les minois charmants de Mmes Jeanne Marnac et Elvire Popesco, les échafaudages de Genève et de Locarno n'affichent que des visages flétris par tous les mensonges et tous les stupres de la démagqgie. » Je laisse toute la responsabilité de cette formule à mon correspondant je me garderai de l'imiter dans ses coups d'épingle à un régime qu'on ne saurait actuellement piquer sans faire gicler le pus.

Mon autre correspondant, un ancien électeur de M. Quentin-Bauchart et de son fils, mort héroïquement pour la patrie, m'écrit « Quelle profanation que de livrer aux entrepreneurs de ruines et de laideurs une rue qui porte un pareil nom Imaginez l'indignation de ces deux grands citoyens qui, pendant une période ininterrompue de trentecinq ans, ont représenté le quartier des Champs-Elysées et ont été les chevaliers de sa beauté, s'ils avaient vu traiter ainsi ce qui, à leurs yeux, était une voie sacrée où triomphait la gloire de Paris. »

Pour en revenir aux réparations (qui sont aussi des démolitions) et aux experts, je rappellerai, afin de scruter l'avenir de ce problème, les faits suivants

1° En 1921, l'accord de Londres, après consultation des experts les plus qualifiés, a fixé la dette de l'Allemagne à 132 milliards de marks-or. C'était un chiffre irréductible. Ce fut, il est vrai, un chiffre intangible, car nous n'en avons jamais rien touché. C'est le plus gros chèque sans provision qui ait jamais été émis. Ceux qui l'ont signé n'ayant pas été poursuivis et l'un d'eux dirigeant actuellement notre diplomatie, une récidive n'est pas invraisemblable

2° Cette récidive s'est déjà produite en 1924 sous le nom de Plan Dawes. Alors, toujours après consultation des experts les plus qualifiés, généralement les mêmes, et en vertu de leurs infaillibilités successives et contradictoires, la sdette de l'Allemagne est devenue payable au moyen d'annuités représentant à peine à 5 0/0 l'intérêt de 50 milliards. Ce règlement était présenté comme défi-

nitif, avec la garantie des Etats-Unis, et I M. Herriot l'invoquait comme son principal titre de gloire. Le Reich a commencé par encaisser une avance, à laquelle la France a participé, de 800 millions de marks-or, considérée comme les frais d'établissement de l'entreprise des réparations. Puis, quand, après avoir touché, le moment vient de verser l'annuité de 2 millions 1/2, payable à partir de 1929, le Reich réclame la révision de ce règlement « définitif » 3° A Tlioiry, M. Briand a promis à M. Stresemann l'évacuation de la Rhénanie en échange de la commercialisation de la dette allemande, c'est-à-dire de l'émission et du placement des obligations des réparations. Aujourd'hui, M. Stresemann ne se souvient que de la promesse de M. Briand et a oublié la sienne

4° D'ailleurs, la commercialisation est impossible, à moins que l'épargne française en fasse les Irais a) parce que les capitaux américains, attirés surtout par les placements industriels, ne seront pas friands d'une valeur à revenu fixe et forcément très au-dessous du taux normal de l'intérêt, à moins que l'opération porte sur une somme insignifiante b) parce que les EtatsUnis ont épuisé leurs disponibilités pour ce genre d'opérations en Allema- gne en lui prêtant douze milliards de marks, non pour payer les réparations, mais pour faire concurrence à notre industrie, et que les banques qui ont patronné ces emprunts revendiquent en leur faveur la priorité sur les réparations c) parce que, ainsi que MM. Paul Lefaivre, dans le Gaulois, et A. du Mesnil-Thoret, dans diverses publications, l'ont irréfutablement démontré, le Plan Dawes, avant d'être financièrement une impossibilité, était juridiquement une mystification, attendu que le Reich l'a frappé de nullité en négligeant de le faire ratifier, conformément à sa constitution, par les deux tiers de son Parlement.

Si ces précédents doivent être rappelés dans le prospectus d'émission des obligations de la Dette allemande, seule la Gazette du Franc posséderait, grâce au patronage de la Société des Nations, une autorité suffisante pour assurer le succès de l'opération.

'A'

Psychologiquement, l'affaire ne se présente pas mieux que financièrement. Ne perdons pas de vue que, quels que soient les simulacres juridiques dont elle s'enveloppe, toute négociation est l'expression du rapport des forces entre les Puissances intéressées. Or, la négociation de Lugano s'est engagée au moment où, pour des raisons trop évidentes, la France est en état de moindre résistance. La périodicité de ces rencontres a l'inconvénient de nous les imposer au moment qui nous est le plus défavorable. Notez aussi que la présence de M. Hennessy (auteur de la campagne Poincaré-la-Guerre) dans le Cabinet, ébranle le fondement juridique et moral des réparation^ allemandes. Le Reich ne peut manquer d'y voir un commencement d'aveu et la justification de sa thèse sur les responsabilités de la guerre.

En présence des difficultés que, dans ces conditio.ns,_un nouveau « règlement définitif » de la question et l'émission consécutive d'un papier illusoire comportent, je me permets de signaler l'intérêt qu'il y aurait à appeler Mme Hanau à la présidence de la Commission des réparations et à lui adjoindre son ancien démarcheur en chef, M. Herriot, avec pleins pouvoirs pour utiliser de nouveau, par voie de circulaires, les instituteurs de France en vue du placement de cette valeur.

ha Santé du roi George V

On annonçait hier matin, à 10 h. 45, au palais de Buckingham, que le roi George avait passé une assez bonne nuit et s'était reposé quelques heures, dans la matinée, d'un sommeil naturel, sans que l'on ait eu recours à des moyens soporifiques. A 15 heures, on signalait encore une légère amélioration, mais à 20 h. 15 le bulletin officiel suivant était publié Le roi a été quelque peu agité cet aprèsmidi. L'amélioration récemment constatée ne s'est pas continuée au cours des dernières heures.

Après le grand espoir que donnait le communiqué du matin, l'amélioration due aux rayons ultra-violets ne semble pas s'être affirmée, et le bulletin du soir a provoqué quelque anxiété dans l'entourage royal.

EN DEUXIEME PAGE

LA VIE LITTERAIRE

par Henri de Régnier

de l'Académie française

La Restauration, de l'Etat { Y

On en reparle chaque fois que le Parlement sabote le travail qu'il devrait accomplir. On la récla-

me avec insistance. t-t, trois mois pu trois semaines après, on s'aperçoit que rien n'est changé et que tout est à refaire.

La discussion du budget est chaque année l'occasion de doléances plus vives et plus justifiées. Peut-on du moins constater une amélioration dans les méthodes ? Y a-t-il le moindre signe de progrès ? Le Temps citait récemment une phrase d'un homme qui a fait autorité et dont le souvenir est durable. En 1888, Léon Say écrivait « Ce qui rend impossible la préparation, la discussion et le vote du budget en trois ou quatre mois par la Chambre des députés, c'est que la Commission du budget s'est constituée en ministère. »

Trente ans ont passé. La Commission du budget, la Chambre tout entière a continué à se constituer en ministère. Il a fallu la crise du franc et l'inquiétude d'une catas- trophe financière pour que le gouvernement obtînt le vote du budget. Mais, à mesure que la situation s'améliore, la Commission des finances et les partis de gauche reprennent de l'audace et ne demandent qu'à bouleverser, pour des raisons électorales, les projets que le gouvernement propose. M. Henry Chéron en sait quelque chose, et il lui a fallu lutter pour tous les articles importants. Au dernier moment on annonce que le collectif est renvoyé à janvier et que le débat promis sur les congrégations missionnaires est par conséquent ajourné de plusieurs semaines.

Peut-on croire qu'après trente années de mauvaises moeurs politiques le Parlement va tout à coup se ressaisir ? D'où viendra l'espérance ? Ce n'est pas des partis de gauche. M. Renaudel, qui prophétise tantôt à Paris et tantôt dans le Var, vient de parler deux heures pour expliquer la nécessité de constituer un ministère à la fois socialiste et radical qui remplacera M. Poincaré et sera un ministère révolutionnaire. Le rêve de M. Renaudel est celui des conspirateurs d'Angers et d'une fraction notable de la Chambre. S'il devenait une réalité, c'en serait fait des budgets, des finances publiques et de la restauration de l'Etat. V

Le temps vient, quoi qu'on fasse, où il faudra une politique d'union çt de conser. vation sociale énergique pour lutter contre la coalition de tous les socialisants. Mais les jours passent, et l'on ne voit pas se dessiner cette action vigoureuse qui seule épargnerait des crises plus graves. ANDRÉ CHAUMEIX.

Ulysse.

Sous la Ooia/pole

Le manque de place nous oblige à remettre à demain le compte rendu de la séance publique annuelle de l'Académie des Sciences. Au cours de cette cérémonie, M. Maurice Hamy, qui présidait, a fait un très bel éloge de l'œuvre de M. Georges Claude.

L'avenir du Métropolitain L'heure de la banlieue

La commission du métropolitain a exa- miné hier le projet de fusion du Métropolitain et du Nord-Sud. La nouvelle convention à passer entre la nouvelle compagnie « Métro-Nord-Sud », la Ville de Paris et le département de la Seine est prête. La commission a décidé d'en soumettre les conclusions au Conseil municipal qui vit devoir se prononcer au regard de l'extension du réseau métropolitain en banlieue.

Le réseau urbain étant considéré comme virtuellement terminé, on estime que l'heure de la banlieue est venue.

On se préoccupe du plus grand Paris. On pose en principe que le problème du logement qui ne comporte aucune solution raisonnable à l'intérieur même de Paris, qui ne peut se résoudre qu'en grande banlieue, est d'abord un problème de transports.

Dans l'avenir, il y aura trois catégories de billets

a) Billets urbains (dans Paris)

b) Billets mixtes (parcours partie dans Paris et partie en banlieue)

c) Billets de banlieue (uniquement en banlieue).

En ce qui concerne la valeur des billets, les taux suivants sont proposés. Ce sont des taux maxima.

1 fr. 25 pour la 1" classe et 0 fr. 75 poûtla 2° classe 1 franc les billets aller et retour, et 0 fr. 25 les billets des enfants des écoles voyageant sous la conduite d'un maître.

Ces tarifs maxima. expliquent MM. Lemarchand, Fernand Laurent et de Tastes, les rapporteurs du projet, ne sont qu'un cadre. Rien n'oblige à atteindre le maximum. Dès lors, ils affirment de la façon la plus nette « qu'aucune augmentation de tarif n'est proposée »..

Cependant, l'index économique sera applicable et la révision aura lieu chaque année.

Cela ne veut-il pas dire que si les frais d'exploitation dépassaient lés recettes, le prix des billets serait augmenté ?

La création d'une plate-forme roulante n'est pas abandonnée.

Telles sont les principales données de la convention dont il appartient au Conseil municipal de décider.

1 Surville de Balzac.

La révolte en Afghanistan contre le roi Amanullah

On annonce de la Nouvelle-Delhi que les rebelles qui poursuivent avec acharnement la lutte contre le roi Amanullah ont capturé deux petits forts, de nombreux fusils et une grosse quantité de munitions dans le voisinage de Kaboul, tandis qu'à Djeddalabad les Chinwaris et les Khugiauis se sont emparés du poste avancé d'AfhanKaja, en infligeant des pertes aux troupes régulières et irrégulières. La ville de Kaboul risque d'être encerclée. Toutefois, les légations ne courent aucun danger et les vivres ne manquent pas.

La cause véritable des troubles est due à une diminution du prestige des mullahs, en même temps qu'à une réduction de leurs traitements, résultant des réformes imposées par le roi Amanullah.

Des renforts ont quitté Kaboul pour Djeddalabad. A moins que les mullahs ne se décident à donner leur appui au roi, il est probable que les hostilités se poursui- vront longtemps encore.

--rf»^v<y-

:!ÈCJHL<0~ La Température

Ciel nuageux de la pluie.

̃ Température stationnaire. ̃

-o~

Les sénateurs vont se voter, pour leurs étrennes, un supplément d'appointements de 15,000 francs. Ce n'est pas tout. En janvier, ils adopteront un certain chapitre du projet de crédits supplémentaires, pour dépenses déjà effectuées, et ainsi libellé

Dépenses administratives du Sénat et indemnités des sénateurs, 900,000 fr. L'exposé des motifs, pour tout motif, explique que « ce sont là des dépenses qui n'ont pu être prévues lors de l'établissement du budget». Mais à quoi cet argent est-il passé ? Parions que les sénateurs ne le demanderont pas, et se contenteront de cette explication. Les contribuables aimeraient peut-être à en savoir un peu plus.

̃«̃

A l'approche des fêtes, les gardescôtes américains, qui sont aussi les gardiens du régime sec, redoublent de surveillance au large des ports. La seule personne qui réussira à passer de l'alcool sans être inquiétée sera ce chef d'un grand hôtel de Londres qui vient, en effet, d'obtenir de la douane américaine; l'autorisation d'expédier à NewYork, pour le réveillon, deux mille puddings contenant chacun une pinte des meilleurs cognacs et liqueurs qui se puissent trouver dans le Strand ou à Piccadillv.

Miss Maroc.

Elle manquait à la collection des plus belles femmes des deux mondes. Heureusement, le prochain concours organisé à Casablanca fera surgir la plus belle femme du Maroc qui, demain, ira affronter les juges de Galveston aux côtés des autres beautés internationales. On ajoute que le concours est doté de 300,000 francs et que les indigènes marocaines comme les juives autochtones et les Européennes y peuvent participer.

Le plaisir de recevoir un cadeau est d'autant plus délicat que la marque du présent est plus distinguée. Pour Noël et le.Tour de l'An, Heinkelé a réuni dans son magasin, 19-21, avenue VictorHugo, un choix du goût le plus sûr en maroquinerie de luxe,. orfèvrerie, horlogerie, cristaux, phonographes. Heinkelé est la signature élégante.

,T- •>♦• 1-

La Sonate pour piano et violon, le beau « Lied », le gracieux « Mariage des Rcses du grand maître César Franck. sont au répertoire de l'orchestre de l'Hôtel George V, et c'est une joie, pour les amateurs de belle musique, d'entendre ces œuvres inimitables, à l'heure du thé, tout en visitant les salons. •m o-«3»

Parmi tous les cadeaux susceptibles d'être offerts pour Noël et le jour de l'An, nous avons remarqué l'effort fait par la Maison Colombin, 4, rue Cambon, pour satisfaire par la présentation et le choix de sa confiserie les goûts les plus délicats.

Pour garder sa jeunesse, la femme ne doit pas abuser de l'eau pour se nettoyer le visage, mais la remplacer par une lotion et une crème étudiée pour sa peau. Elle doit surtout entretenir ses muscles par la culture physique du visage, que préconise le docteur N. G. Pavot, de l'Université de Lausanne. Produits et explication de cette méthode au 12, rue Richepanse, près de la Madeleine..

«»««» ̃̃•

A -l'occasion du jour de l'An, Brot offre plusieurs séries de ses plus jolis meubles et sièges copies d'ancien, notamment une petite table à thé Louis XVI à 195 francs et une superbe chaise directoire à 130 francs), ainsi que ses vitrines, son Miroir-Brot, son Miroir-Brot-Chiffonnier, son Mirophar et sa dernière création l'Auto-Miropha.r pour se poudrer en automobile 8, rue Boissy-d'Anglas.

La Marquise de Sévigne.

Quelle perplexité en présence de ces boîtes d'une richesse inouïe, de ces coffrets œuvres par des magiciens, de ces cent chefs-d'œuvre d'art. C'est régal des yeux que de les admirer dans les prestigieux étalages de « La Marquise de Sévigné », 11, boulevard de la Madeleine.

Le Masque da Fer.

AU TRIBUNAL LE COMMBRGE

U^Mni dti Peuple » poui la Liberté

«!»«• !̃••̃̃••-

'« Nous demandons six millions de dom- mages-intérêts à la Société d'édition et de publicité » qui a fondé l'Ami du Peuple, disait, au début de sa plaidoirie pour la Fédération des journaux français, M" Campinchi, et la suppression de l'Ami du Peuple sous une astreinte de 100.000 francs par jour. Cela est net. Et c'est au nom de la liberté qu'il va demander cette suppression.

Pourquoi cette colère

Parce que, lui répondra M. Je bâtonnier Aubépin, l'Ami (lu Peuple est vendu deux sous, et qu'il a plu à la Fédération d'exiger, d'imposer le prix de vingt-cinq centimes, et qu'elle voudrait l'imposer aussi même aux journaux qui n'en font pas partie. Sic volo, sic jubeo. Et cela, c'est de la tyrannie et de l'arbitraire. Après avoir voulu empêcher l'Ami du Peuple de naître, commettre, disait M" Aubépin, « une sorte d'infanticide », aujourd'hui, on veut le tuer. Tel est en deux mots le procès. Grand procès dans l'histoire •du journalisme, disions-nous la semaine précédente. Oui, car jamais la question ne fut portée devant un tribunal. Soit, mais elle fut déjà portée devant le public, et gagnée par le journal à bon marché. En écoutant la magistrale plaidoirie de M. le bâtonnier Aubépin, je songeais ITcetté dafë"ffû~î"îu11-~let 1835, célèbre dans l'histoire de la Presse. Il y avait alors un très grand journaliste qui s'appelait Emile de Girardin il venait de fonder un petit journal, celui des Connaissances utiles, à 4 francs par an. Il eut 130.000 abonnés. Et même un autre, le Journal des instituteurs primaires, à 36 sous par an. La voie était ouverte, et il songea à créer à Paris un grand organe, ce fut la Presse. Elle se vendait 40 francs par an, alors que tous les autres journaux étaient à 80 francs.

Un soutenir de Girardin Comment Girardin nouvaif-il arriver à ce prix ? II le dit lui-même dans une phrase qui doit être encore tout le programme du journalisme « Le produit des annonces étant en raison du nombre des abonnés, il faut réduire le prix d'abonnement à sa plus extrême limite pour élever le chiffre des abonnés à sa plus haute puissance. » Formule magistrale et définitive. Et la Presse fut lancée. Victor Hugo, qui était un libéral, en écrivit le premier éditorial. Le succès fut écrasant. Aussi que de haines, que de colères s'attira Emile de Girardin Il avait fait une révolution, le journal à bon marché.

A la même date, en Angleterre, le même mouvement se dessinait. Les journaux se vendaient 4 pence, alors ou créa le Daily Telenraph à un penny. Que font les autres V Ils baissent leur prix. Et deux ans après, ce même Daily Tclegraph pouvait doubler le nombre de ses pages.

Je songeais à tout cela en écoutant hier les plaidoiries des avocats. Car ce sont là des faits historiques, et c'est aussi le programme de l'Ami du Peuple. Le commerce des journaux, de la pensée, disait Girardin, n'est pas un commerce comme un autre, il ne doit pas servir à rémunérer des actionnaires, mais à mettre le journal à la portée de tous. Et c'est cela que ne veut pas la Fédération nationale des journaux français. M" Campinchi le dit sans ambages. Les temps, d'après lui, ont changé à la liberté individuelle, a été substituée la solidarité, c'est-à-dire, tranchons le mot, la Fédération, sa cliente.

M' Campinchi, dans une affaire de ce genre, n'a point paru aussi à l'aise que devant le jury. Les attaques personnelles ne portent point devant des juges commerciaux comme devant des jurés, et sa discussion sembla, à certains moments, présenter quelque chose d'un peu imprécis et de flottant.

C'est à M. Coty, directement, que la Fédération demande des dommages-intérêts. Pourquoi ? Parce qu'il est « actionnaire principal» du Figaro, du Gaulois et de l'Ami du Peuple.

I_a fondation

de 1' « Ami du Peuple ». Lorsque en février 1928 se fonda l'A.mi du Peuple, on annonça sa vente .à deux sous. «Grande émotion, dit M" Campinchi, parmi les directeurs de journaux qui s'adressent à leurs syndicats ou à ]a Fédération, car c'était une atteinte à la solidarité. » Aussitôt une délégation de la Fédération demande une entrevue à M. Coty. Cette délégation compte trente personnes. C'est une sorte d'invasion. Notre directeur, qui a raconté déjà tout cela, refuse de recevoir cette foule chez lui. en son domicile, et l'entretien n'a pas lieu. Et cela M" Campinchi ne le pardonne pas. « Nous n'avons pas pu exposer nos raisons, après avoir fait les premiers pas. Or, nous luttons pour la solidarité, pour que la presse vive, il faut substituer quelque chose à la liberté et à l'individualisme d'avant-guerre. »

Voilà, dans ces mots, la question nettement posée 'par la Fédération vous serez avec nous, ou on essaiera de vous tuer. Et c'est cela qui est grave.

La guerre, dit M° Campinchi, avait rendu le journalisme difficile les prix du papier augmentaient on augmenta donc celui du journal, porté à trois sous, puis à quatre, puis à cinq. « Il eût été facile, dit-il, à de grands journaux de ne pas adhérer, mais ils ont préféré la politique d'eiitr'aide. »

Telle est sa thèse. La Fédération voulut limiter la concurrence et amener tous les journaux, grands et petits, à un prix mi-

nimum.

La Fédération et son avocat ne peuvent nier le rôle considérable de notre directeur, et M° Campinchi le proclame « M. Coty a une activité prodigieuse, une puissance de travail considérable il tient une place hors pair, il a une importance mondiale », et c'est pourquoi, précisément, son succès inquiète les autres journaux.

Mais pourquoi la Fédération lui réclame-t-elle, à lui personnellement, des dommages-intérêts "? Voici parce que le Figaro et le Gaulois, dont il est l'actionnaire principal, ont adhéré aux statuts de la Fédération. Conclusion de Me Campinchi l'Ami du Peuple y a, par conséquent, adhéré aussi le Figaro, le Gaulois étant inséparables de la personnalité ju-

̃ mummu

ridique de M. Coty. Certes, il n'a pas lui" même signé les accords au nom du Fit/ara -et du Gaulois, qui le furent par le vice-président du conseil d'administration. Mais il en est l'actionnaire principal. Or, ces accords imposaient le prix de vingt-cinq centimes, ne pas s'y conformer, c'est le mot de M" Campinchi, est «un acte d'indiscipline ». On doit s'incliner devant la Fédération. Conclusion le vice-président du conseil d'administration ne représentait pas, en signant ces accords, la Société, mais l'actionnaire principal, et M. Coty, qui n'a pas signé, n'en est pas moins tenu personnellement responsable. C'est la thèse que M" Canipinchi tourne et retourne sous toutes ses faces pour essayer d'en extraire quelque chose, car elle n'est pas très juridique. '̃' C'est du « dumping »

De plus, l'Ami du Peuple à dix centimes serait une concurrence déloyale faite aux autres journaux. Ce serait, d'après la Fédération, du dumping. M" Campinchi en donne la définition d'après lui « Le dumping, c'est la vente au rabais, au-dessous du prix de revient, en v.ue d'un accaparement. »

Le.prix-de.rejâe«ïJ£XB..juillet 1021, les directeurs de journaux déclaraient qu'ils ne pouvaient vivre en vendant dix centimes, « à moins, ajoutait la Fédération, d'un régime spécial d'annonces ou d'une fortune personnelle». Donc, déclare M* Campinchi, un journal à deux sous ne saurait vivre. Il donne des chiffres, pris on ne sait où, car il ne le dit pas, calcule le prix du papier, de la distribution, mais ne dit point ce que peut rapporter la publicité à un journal, et ne donne aucun bilan présenté par ses clients. Des chiffres sans exemples ne signifient pas grand'chose.

L'Ami du Peuple, d'après lui, aurait, par ses articles et ses affiches, « porté contre la presse, représentée par la Fédération, des critiques outrageantes dans le but de déplacer à son point de vue la clientèle », telle est sa phrase exacte. Lesquelles ? '? Voici, d'après M" Campinchi: appeler « auteur de la vie chère un journal à cinq sous, dénigrement. Dire que les journaux font des bénéfices trop élevés, dénigrement; on n'a pas le droit, d'après lui, de parler des bénéfices des autres. Dire qu'on ne veut pas faire un commerce avec les idées, dénigrement. Et il ajoute gravement « C'est une atteinte à l'honorabilité de toute la presse. h

Et pour terminer il trouve qu'il s'agit d'un problème « national ». Le succès d'un journal à deu*. sous amènerait la. disparition totale des autres journaux, car il n'y, aurait plus alors qu'un seul journal. » Et c'est précisément en écoutant cette péroraison, à laquelle Mc Campinchi mêlait souvent le mot de liberté, que je songeais à Emile de Girardin et précisément à son programme de liberté avec le journal à bon marché. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme, disait la Constitution de 179L » Et Girardin ajoutait « Nous voulons améliorer le gouvernement établi. Nous devons une colonne à toutes les idées justes et utiles. » Et il fonda la Presse. Bien plus, le même jour, il fonda un autre journal, le Siècle, lui aussi à prix réduit. Et les autres journaux baissèrent leur prix. Et tous vécurent. Cela, c'est de l'histoire.

Plaidoirie de Me Aubépin On savait depuis longtemps que M. le bâtonnier Aubépin était un très grand avocat. Dans ce procès, il fut supérieur. Il eut tout la clarté d'exposition, la maîtrise dans la discussion juridique, de l'esprit dans les répliques. Et cette affaire, qui dans la première partie de l'audience paraissait parfois un peu confuse, sembla tout à coup d'une simplicité extrême. -On demande la suppression d'un journal au nom de la liberté de la presse. D'un côté, il y a -l'Ami da Peuple, de l'autre plus de quarante journaux. Notre crime, c'est d'être à deux sous. Et c'est VAmi du Peuple qui est tout seul, qui lutte tout seul, qui est accusé d'accaparement et de coalition. L'accaparement, cherchez-le plutôt du côté de la Fédération

Voilà, en deux mots, le problème posé. Toutes les, luttes qu'a subies l'Ami du Peuple pour pouvoir naitre, toutes les manœuvres employées contre lui, M" Aubépin ne les étudie pas aujourd'hui ce sera le procès plaidé la semaine prochaine. Et un par un, le grand bâtonnier, qu'assiste son excellent collaborateur M* Toulouze, raconte les débuts de l'Ami du Peuple. En février 1928 se fonde la Société nationale d'édition et de publicité qui a pour objet la publication d'un journal à deux sous, devant s'adresser au peuple, « journal indépendant et proclamant la vérité ». Une seule chose inquiète alors la Fédération, son prix. Le Syndicat de la presse jette l'alarme et s'écrie « L'Ami du Peuple ne peut pas à dix centimes vivre commercialement. Or, M. Coty a signé avec nous des conventions, des accords. » Et on lui dépêche ce qu'on appelle une délégation, une trentaine de personnes une foule qui va envahir son domicile, et avec laquelle il sera impossible de discuter raisonnablement. Il veut bien discuter, mais devant quelques personnes seulement il préfère avec raison qu'on mette par écrit les revendications à soumettre. On refuse, alors, tout naturellement, il ne reçoit point « la délégation ». C'était son droit. Et il avait mille fois raison. Alors, la Fédération décrète, dit M. le bâtonnier Aubépin, la mort de l'Ami du Peuple. Elle fait rompre, à l'Imprimerie de la Presse et aux Messageries Hachette, le contrat qui les liait elle ferme à l'Ami du Peuple les kiosques il doit se vendre, et elle « boycotte » sa publicité.

Et la Fédération, « qui a aussi son tribunal », cite devant elle M. Coty en lui écrivant « Vos mandataires ont été parties à différents accords oit vous étiez èsqualité, donc vous avez violé ces accords. » Naturellement, M. Coty ne s'y rend pas, car il n'appartient à aucun organisme de presse et n'a jamais rien signé.

Quels sont donc ces accords, dit Aubépin, qui d'après la Fédération lieraient l'Ami du Peuple ? Un accord du 22 juin 1926 par lequel les journaux de Paris acceptent le prix de cinq sous. Les feuilles


îrte, provjnce résistent tout d'abord et avec é^o-rgïéV'maïs en échange de Icur acceptation, celles,de Paris renoncent à la concurrence régionale. Donc, le prix de vingtcinq centimes n'était pas à cette date d'une nécessité absolue.

Mais qui est engagé par cette décision ? Evidemment ceux-là seuls qui ont donné leur adhésion, et pas les autres. Alors la Fédération, pour attaquer M. Coty personnellement, prend un détour et déclare- que le Figaro fit le Gaulois ont conclu l'accord par leur conseil d'administration.. Mais faisons du droit, dit le bâtonnier. Le Figaro est une société anonyme où M. Coty est actionnaire principal et directeur politique. Mais cette société existe par elle-même, elle a son conseil d'administration qui a ses responsabilités. Certes. il consulte par courtoisie le directeur politique, nuvis et ceci est du droit élémehtàice les engagements pris par la société ne lient que |a .société et non ,Ies actionnaires. C'esj, une réplique pèreoip-, taire à la thèse la Fédération. Et comment, eu '1Î)26, Y Ami du Peuple' aurait-il même pu adhérer à ces conveiK t&âitô ? Il n'existait, pas encore.' V Comment Vawais-jc fait,, ji- je n'étais pas né. ?, C'est le bonhomme La Fontaine qui pour une fois fait du droit comme un Dal-

ÏOZ;

Tout le raisonnement juridique de la Fédération, dit M Aubépiii et il est ̃mauvais ̃ est celui-ci « L'Ami du Penple, c'est M. Coty, puisqu'il en est le fondateur. » Or, il est exact qu'il a fondé une socjétédont le but est la publication d<: l'Ami du Peuple. Mais la qualité de fondateur ne peut pas engager sa responsabilité. La loi a réglé le rôle du fondateur. Le fondateur vst responsable de la régularité de la fondation et pas d'autre chose, Principal,actionnaire, il n'est pas responsable des actes de la Société. C'est réglé par la loi ellemême.-

La question de droit est, en effet, fort Simple.

Mais on, accuse l'Ami du Peuple, de dumping- -a Les mots étrangers, dit en souriant Je bâtonnier, ont ceci de particulier qu'il faut les expliquer. Le dumping serait des manœuvres pour supprimer ses concurrent&» Or, depuis le 1" mai, l'Ami du peuple a eu un prodigieux succès. La Fédération crie qu'on veut égorger les journaux Quel journal donc en est

niort

Les keMs .htte vous lue: se portent assez bien f

̃ ̃̃ ̃ ,,u .̃;> .̃v.nnifen«<

On ne peut yivre qu a. CHig'soas -cr«rencore 1r Fédération.

Mét>i'- àiôrs, continue M" Aubépin, tous les journaux devraient être non seule-'ment au,, même prix, mais encore semblablési*a#éc ;le même noihbre de' pages; le MV&me format, le même papier, les mêmes illustrations se vendre le même prix, coûter le même prix et rapporter les mêmes sommes, sinon'les accords seraient illusoires1.

L'argument est précis, solide et semble sans réplique.

Accords bien périmés d'ailleurs, et qui n'oht été pris. en 1926, que « lorsqu'on s'armait, contre la hausse des matières premières.1 Les craintes ont disparu et le prix des journaux est cependant resté le même. »

Un journal a deux sous peut-il vivre ? Certes ouiï El la démonstration en est faite. L'Amérique vendait, au moment de la créatioîi de l'Ami du Peuple, ses journaux trois cents (75 centimes) tirés sur 40 à 60 pages de papier de luxe et avec illustrations. Aujourd'hui, elle les vend deux cents.

Bien plus, un journal gratuit pourrait ̃vivre. Sa vie serait assurée par la public*té- 1

*•̃ Â}^ «s'écrie le bâtonnier, vous parlez •du prix du papier, du prix de vente, et vous ne dites pas un mot de la publicité, qui est la principale ressource -d'un jour-* nal;-ÏJ.a: vente n'èist -qu'uni faible aliment dé

recettes." Or, plus il y a de lfcttnn'S,' plus'

il y. a de publicité. Et vous avez employé des manœuvres dolosives pour boycotter la nôtre. Alignez des chiffres, faites des lotauXr peu importe si vous ne tenez pas compte de la publicité qui est tout. La voix de M'J Aubépin, qui a souvent des caresses exquises, se fait alors plus âpre

Je cherche mes arguments dans le simple bon sens. Sans offenser personne et sans prononcer aucun nom, je dis ceci <? A cinq sous, on vit tout juste » proclame la Fédération. Or, ce n est un mystère. pour, personne, que certains propriétàû>ès Journaux ont réalisé des fortunes énormes et colossales. Donc, cinq sous i''es.| pas un prix qui empêche de perdre. C'est un prix qui fait gagner et beaucoup. Ce n'est point la famine, mais du pain av:ee beaucoup de beurre ou de confiture.

h' Ami du Peuple n'a point dénigré la pressé, mais il a, d'après la Fédération, •commis un « acte terrible. Il a eu l'audace de tenir ses lecteurs au courant des Biammiyres de ses adversaires 2. Ce qu'il a fait, c'est tout simplement de la poléînique'iet de la bonne polémique, « cette bataille- qui naît de l'existence même de

'FEUILLETON LITTÉRAIRE DU 18 DÉCEMBRE 1928

LA VIE LITTERAIRE

tnmiiinu»1

Souvenirs d'une petite fille, par Cyp (I vol. OJtnânn-Lévy)

Molinoff Indre-et-Loire, par Maurice Bedel (1 vol. Gallimard).

•J'aime toujours les livres de Gyp «omme je les armais au temps de ma jeunesse. Je-l'ai constaté une fois de pi lis en lisant la seconde série de ses délicieux Souvenirs d'une petite fille. J'y ai retrouvé le même plaisir que celui que. j'éprouvais, il y aura bientôt un demi-sieele, lorsque, collégien à la ̃•vefll'ê d'être étudiant, je « dévorais tes dialogues endiablés de Autour du Mariage et de Autour du divorce ou que je mie « délectais ans. drôleries du petit Bob. C'est la même verve spirituelle, impitoyable, cocasse et saine qui anime les confidences que nous fait Gyp <îes événements et des impressions de sa vie de petite fille, confidences pleines de franchise et de gaieté et qui ont une charmante fraîcheur de jeunesse. Cette jeunesse, Mme Gyp l'a conservée à travers les années. Elles n'en ont pas éteint 'en cite la flamme toujours vive qui n'a cessé d'éclairer les spectacles variés dont Mme Gyp ;> évoqué les décors et les personnages dans les cent volumes de son œuvre de romancière où s'agite toute une » comédie humaine » et qui est !a peinture sans prétention, ,m(iis non sans vérité, de la vie de société en France sous la troisième Ré-

publique.

C'est îi cette a-uvre de romancière que se préparait sans le savoir la « petite fille que Mme Gyp se souvient d'avoir été. Nous avons déjà fait connaissance dans un précédent ouvrage avec Sibylle de Mirabeau. Nous avons assisté à sa première enfance turinulehte et garçonnière, qui déjà, à travers son garçonnisme et sa turJnilettÇè» montrait un singulier don

la pjes^e ;.»<ftQii"' l'attaquait il s'est dé- fendu, sei|l' Sdîjtre quarante.

Et ]a péroraison du bâtonnier prend une éloquence rare. C'est sur le terrain de là' liberté qu'il va placer le procès. Et ]a question est très jha.ute, car il s'agit de la pensée;'

Oui non, s'écrie le bâtonnier, dans notre pays de liberté, un journal a-t-il le droit de fixer à dix centimes son prix de vente ? vous vous engagez dans la voie' qu'indïquti la Fédération, que va devenir la liberté dit commerce et de la libre concurrence?, Quand' Girardin a fondé la presse à bon marché, on était plus libre. Aujourd'hui, sous prétexte dfe- liberté corporative, on a étranglé la liberté individuelle

M* AuMpin continue, et cite des faits Est-Ce .qu'avant l'Echo de Paris, il n'y a pas eu 'le-Gil filas à quinze centimes, et lorsqu'on a fou'p'é ]'J£cho de.. P(jris,.ne l'at-on pas mis à deux sous *? Puis, n y a-t-il pas pu ensuite le Journal, à un «pu? C'est fort bien, "et" Je,,V#ij,V,e.a, félicite, Mais ne nous reuroc]ie,p pas de faire .aiijo.urd'hiii ce.ïjaé, vrijjs kvpz fait hïei- T

Les ùuuns ont changé, disent les; adver-

saires., jl n,y à plus 1 ^aujourd'hui'. que la dé-

fense collective. C'est une belle idée, en

fense collective. C'est une beUe idée, en

effet. Mais, la, Fédération, elle, supprime toute libre .concurrence..

Da'iis.toutes les branches du comnierce, on peut vendre le prix que l'on veut. La presse, seule, ferait exception ? Et pourtant, la presse est libre. Libre, ditesvous, oui, 'ni'àïS^â'la condition qu'elle soit embrigadé, d#ns une corporation, la nôtre. C'est une menace terrible pour la liberté de la pensée humaine

On voit sur, quelle hauteur se place le procès actuel, au milieu de l'aridité de certaines questions juridiques, et l'on comprend que le tribunal de commerce, d'ordinaire assez '.vide, soit aujourd'hui presque envahi par la foule. Un journal est né, et parce qu'il a un prodigieux succès, au nom soi-disant de la liberté, on veut le tuer. « Liberté, que de crimes on commet en

ton, nwii ï,». l ,'i

Les' dêMtV: continueront à huitaine. Georges Claretie.

Billet du matin

-a.

Pour faire ;Í~lç>jJ ri 111 e~p:ositions qu'ils

Pour 8 faire ^pjjjjle^ expositions qu'ils

organisent en fin d année, beaucoup de ma-

gasirt|;ï"b/hent('aë;r|cf^lrnes lumineuses qui

font ~âaoï~<es des,,gran d Elli2s

font fa,-jjoie,iâès.,pètits.fet^ ejes grands. Elles

sont ingénieuses et drôles. Elles mettent dans lés rués parisiennes de la couleur, de la gaieté, et elles révèlent à beaucoup tout le parti qu'on pourrait tirer de cet art du feu. pu nç>us.,en.,sornmes encore aux essais. Les grandes villes modernes sont ou de- vraient être1 s ruisselantes de lumière. Paris est, à ce point de vue, fort loin de ce qu'on aimerait. Pour des raisons principalement budgétaires sans doute, l'éclairage officiel, même sut les grandes voies, y est chichement dispensé. Heureusement, les devantures des magasins, les enseignes corrigent, dans une certaine mesure, l'aspect sombre et monotone des rues.

Mais il reste énormément à faire pour donner à la ville une ornementation lumineuse quotidienne qui réponde aux exigences du goût et de l'esthétique. Il semble qu'avec les ressources dont dispose maintenant l'éclairage artificiel, on devrait aisément obtenir d'heureux résultats. Mais il ne faudrait pas que les règlements .ijuss£r\]: dés ,entra.y,es' 1 1 faudrait au contraire* rJ&uir, vre .ft^entivexnenit! et. encourager les: mdhejfnj ches et les tentatives, • •' iJ'ioc L'Ecole supérieure d'électricité a pensé à former dés techniciens qui mettraient au service de l'art de l'éclairage des connaissances scientifiques approfondies. Des cours vont être faits dans cette intention avec le concours de l'Institut d'optique. Très sagement l'Ecole pense que cet enseignement n'intéressera pas les seuls ingénieurs, mais aussi les ajehitectes, les décorateurs. C'est une initiative très heureuse et qui peut être féconde en résultats dont s'enrichira l'urbanisme. Car la lumière pourrait bien être l'élément essentiel de la beauté des villes dans l'avenir.

Artigny,

1%:PJE ROYALE Ne manquez pas de venir visiter l'Exposition de Bijoux que les réputés joailliers GusUwc-Sandoz organisent actuellement a Votre intention, 10, rue Royale. sous la direction artistique de Gérard Sajidoz. ̃̃̃ ̃

d'observation. Ses yeux attentifs et malicieux ne laissaient, comme on dit, «. rien passer > des choses et des gens. Cette enfant toujours en mouvement, en jeux, en farces, jetait un coup d'œil rapide et net sur le monde des « grandes personnes >̃>. Elle se prêtait à ce que l'on voulait d'elle, mais elle n'en « pensait pas moins ». Aimante, franche,, indépendante, elle avait le sens du comique. Si elle savait respecter ceux à qui elle devait le respect. elle avait, d'instinct, l'horreur du raseur. Ses amitiés étaient spontanées s comme ses antipathies. Telle qu'elle, était, elle apparaissait comme un petit être intéressant et original, mais qu'en ferait ^'éducation ? Qu'en feraient les influences de famille ? Que resterait-il de la c- petite Mirabelle » aux reparties déconcertantes et aux vivacités primer

.sauli'èr^S'?- ,̃;

HeurWsemenl, c'est bien elle que

nous retrouvons dans la seconde série de ses Souvenirs et, autour d'elle, le Nancy1 qit, éHë'nbus a fait connaitre déjà de bien curieuses figures de son entourage grands-parents et amis. Ils se sont fixés dans sa mémoire en images précises et vivantes, et voici que s'y ajoutent des nouveaux -venus: «es oncles et son père. M. de Mirabeau ne se montre que par intervalles. Il a sa vie séparée, mais, cette année, il emmène sa fille en Bretagne, où il habite, passer un mois à Keraniré. Ce séjour ne déplaît pas au « petit Minou » qui a grandi et qui aime toujours le mouvement et l'imprévu. On l'habille en Breton. Elle porte veste et culotte comme un jeune chouan. On la mène

LE MONDE ET LA VILLE ̃ iminimn ji i il,

X$s Souverains belges à paris LL. MM. Je roi éj. la reine des Belges, voyageant incognito, acGqmpagnés de la comtesse Ghislaine de Caraman Chimay, sont arrivés. hier après-midi à dix- sept heures, à Paris. Le roi repartira aujourd'hui mardi pour Bruxelles. La reine a l'inteixtiojiï de demeurer quelques jours à Paris. r- ̃

-r-s~r:

DANS LES AMBASSADES

& Hier matin, à l'occasion de la fête de-S. M. Alexandre I". coi des Serbes. Croates et Slovènes, un Te LKemn a été chanté, en; l'église russe de la rue Daru. ̃' S. Exe. M. MiroslaV Spàlaïkovitch, 'ministre du royaume des. Serbes, Croates et, .Slovènes, à Paris, assistait à cette cérémonie, entouré d*; MM. Osuski, ministre de la République tchécoslovaque- Boshkovtljch.. chef de la délégation yougoslave à ia commission des réparations Vouktchevitch, aonseiller à la' légation' du royaume des Serbes. Croates et Slovènes le général Yovanovitch. attaché militaire. L'amiral Vedel représentast le président de la République M. Carre, chef adjoint du protocole, représentait le miniêtr* des Affaires étra.ngères. Le général Hehrys. le général du Bois, attaché militaire belge une délégation des officiers yougoslaves, actuellement, en France, et une délégation des médaillés militaires de 1870 étaient, également présents, ainsi que les membres de la colonie yougoslave à Paris. Le ministre de Serbie et .Mme Spalaïkovitch ont donné, dans l'après-midi, une élégante' réception à la légation.

En l'absence de M. Aristide Briûnd, M. Philippe Berthelot, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, a reçu, 'hier matin S. Exe. le baron Frédéric Villany, nouveau ministre de Hongrie à Paris, qui lui a remis copie figurée de ses lettres de créance.A l'occasion de l'élection du nouve.-ui président de la Confédération Suisse et de la réélection des conseillers fédéraux, S. Exe: le ministre du Brésil à Berne et la. baronne de Rio. Branco ont offert, à la légatiûn, un déjeuner en l'honneur, du^piçs^ent .sprtant.^Lj.ric Mme Schultess. :s<,y, »! Parmi les Xnvit^S/ïi,- ;̃!• ̃̃)')̃' <<«., mH; ••• •̃̃̃ Mme Henrïfcssj'i ffelnnvè ''do'Tiincieii'râlinbassadeur de- France, le coiïseHler nnt.ionwl Maujioir, le conseiller des Etat* doete;nr G. Keller,- le conseiller national et Mme .Cuiller, Mme Modzlewska, femme du ministif de Pologne, le secrétaire de la légation et Mme de Magalhaes Calvet et M. A. d.e Mello Franco, sccrétaire de la légation du Brésil.

RENSEIGNEMENTS..M0.ND4fNS

S. M. la reine de Norvège 3 rendu visite, dimanche après-midi, à S. M. la reine d'Angleterre.

On annonce d'Antibes que S. A. I. le grand-duc Nicolas est gravement, malade. Les médecins qui sont à son chevet ont. rédigé le bulletin ci-joint

« Le grand-duc Nicolas est atteint depuis quelques jours de pneumonie, et cette affection, à cause de son âge, inspire de grandes inquiétudes. »

MAISSANCES^

Mme Pierre Trivier, née Fritsch-Estrangin, a mis heureusement au monde une fille Marie-Laure.

Le comte, de Maupeou'et 1àtl'ci3mtesse, née Mallet, nous prient de faire pari; 'de 'l'heureuse naissance de leur fille Nicole. Colmar, le 15 s décembre, ̃ & Mme Thora Yoigt-Hansen, née Steen, n heureusement donné le jour à urîe fille. Claude et Nicole Spira sont heureuses d'annoncer la naissance de leur petite sœur Françoise-Annette.

Le comte H. de Plinval-Salgues et la comtesse, née d'Avène de Fontaine, nous prient de faire part de la naissance de leur fille, Régine. Paris, 26 novembre.

Mme André Passelac nous prie de faire part de la naissance de sa fille, Monique.

BIENFAISANCE

Parmi les œuvres de bienfaisance auxquelles la comtesse Manzoni, femme de S. Exc. l'ambassadeur d'Italie, consacre ses soins dévoués, l'Arbre de Noël des petits enfants de la colonie italienne est l'une des plus touchantes et des plus dignes d'intérêt. Au début de chaque année, <jes milliers de paquets de vêtements, de linge et de jouets sont remis, par les soins de l'ambassade, aux' familles nécessiteuses de

au pardon de Sainle-Aiinë d'Auray, mais voici qu'il s'agit à présent d'un bien autre voyage. M. de Mirabeau est un des fidèles de Mgr le comte de Chambord, et Monseigneur a témoigné le désir que M. de Mirabeau lui amenât sa fille. Les désirs du Prince sont des ordres mais ce voyage, pour des raisons de famille, ne peut se faire qu'en secret, en escapade et à la manière d'un enlèvement. Néanmoins* la chose est décidée. Mlle de Mirabeau sera présentée au Roi, en Breton, à Frohsdorf. Ce voyage à Frohsdorf est un des épisodes" les plus savoureux et les plus pittoresques des Souvenirs d'une petite fille. La route lui paraît longue et l'arrivée la déçoit, L'aspect du château de Frohsdorf n'a rien d'engageant, mais le Prince accueille avec bonté « le dernier des Mirabeau tout en constatant qu'il « n'est pas gros ». S'il n'est pas gros, il voit assez clair pour s'apercevoir que Mme e la comtesse de Chambord manque de charme, malgré la dentelle et les lis de diamant dont elle est coiffée. Le séjour ne sera pas amusant. mais, s'il ne l'est pas pour le dernier des Mirabeau, il l'est pour nous. Mgr le comte de Chambord aime fort à se. renseigner auprès des visiteurs sur l'état du <> partî v en France. Or on lui déguise lé phi s souvent la vérité, mais on sait, comme dit le proverbe, qu'elle sort de Ja bouche des enfants. Ce petit Breton qui monte à cheval à califourchon a l'air fort déluré. Au cours d'une promenade le Prince a l'idée de questionner cette gamine. On lui a dit qu'elle adorait la politique, mais on ne lui a pas dit qu'elle était bonapartiste, car la petite Mirabelle a ses « idées >> et elle admire passionnément Napoléon. Elle est certes trop fine pour t'avouer à Monseigneur, mais si elle est fine, elle est franche et, quand le Prince lui demande si le parti •> est nombreux en Lorraine et s'il ya beaucoup de royalistes à Nancy, elle lui répond avec sincérité « Oui, pas mal, seiiletneat, c'est des orléanistes. »

la colonie. Une grande fête est donnée à çefte occasion, dont nous reparlerons prochainement.

.»̃ -».

CERCLES

̃r # Rappelons qu'une soirée artistique aura lieu aujourd'hui mardi, à neuf heures et demie, a l'Union interalliée. ·

f"L fi

jt^RiâGBs ̃•̃ ̃

Hier, a été béni, en l'église de SaintPierre du Gros-Caillou, le mariage de Mlle Herminie de Rohan Chabot, fille du vicomte de Rohan et de la vicomtesse, née de Talhouet̃Roy,, petite-fille du njarquis. de Talhouet-Roy et de la marquise. née des Monstiers Mérinville,, avec» le;. comte,. Charles de -Cossé-Brissac,. lieu- tenant, au 21* régiment de spahis, croix de' guerre,. fils du comte R. deCossé-Brissàc, chef d'escadrons en retraite et de la' comtesse R. de Cossé-Brissac, née Mortier de Trévise, décédée, beau-fils de la comtesse R. de Cossé-Brissac, née La Ferrohnays, et petit-fils de ia comtesse de Cossé-Brissac, née Boisdhyver. La bénédiction nuptiale, s été donnée par S.; Ëm. le cardinal Dubois, archevêque de Paris. ̃ L'es témoins étaient, pour le marié le duc de Brissac et le duc de Trévise, ses oncles podf 3a mariée la duchesse de Rohan, sa tante' et le marquis de Talhouet-Roy, son

grand-pèie.

te. service d'honneur était assuré par Mlles de Rohan. de Rohan-Chabot. de Cossé-Brissac, de Verneaux et de. Mleiidel.

S; A. R. la princesse Sixte de Bourbon-Parme avait pris place dans le chœur.

A la sortie, le cortège était ainsi composé Comte et comtesse Charles de Cossé-Brissac, comte René de Cossé-Brissac et vicomtesse de Rohan. vicomte de Rohun et comtesse René de Cossé-Brissac, duc de Brissac et marquise de Talhouët-Roy. marquis de Talhouët-Roy et comtesse de Cossé-Brissac, due de Trévise et, duchesse de Rolinn, M. Henri de RohanChahot et duchesse de La Mothe-Houdaneourt, comte Philippe de Cossé-lirissac et princesse Lucien Murât. M. René de Rohan-Chahot et baronne' de Beauvcrgcr, M. Art us de CosséBrissàc et marquise de Carnmnn, marquis de Carantan et duchesse de Brissac, comte .lean •de Cossé-Brissac et .comtesse de Nicotay, comte

de./N'içDlaî(,(!(tJil»rJ4?eci»îie, <Jt! 14gne(,.y,i(M)Hitc de

ÎGjiçbrjiiinl Qi.jiiurfltHse.de .luigne, duc de Montjinorcncy et ( inar([(iise Poria, liarûn. de Hoaii-

Svér^ér'et comtesse (le'Talln)uet-Hoy, comte de

i'rn!lvnirët'-Rd|- et mai-quise de Li Fcrronay; ïnafauis de La Ferronays- et comtesse Pierre I.e- Moustier, comte Hervé de Talhouët-Uoy et Mlle de Laçuionie, marquis de Montault et princesse de Faucigny-Cystria.

Après la cérémonie religieuse, la marquise de Talhouët-Roy et. la vicomtesse de Rohan ont' donné une brillante réception pour les parents et amis des deux familles. qui ont beaucoup admiré les bijoux de la corbeille signés du joaillier Guillot, boulevard Malesherbes. Ces jours derniers a été célébré à SaintPhilippe-du-Roule le mariage de Mlle Manon Judic, la petite-fille d'Anna Judic. avec M. Robert Stéphan, ingénieur des Arts et Manufactures.

Les témoins étaient, pour la mariée le comte Guillaume de Ségur pour le marié M. Adam Stéphan, oncles des deux époux. *•̃ Hier, a été célébré dans la plus stricte intimité le mariage de M. Daniel Abric avec Mlle 'Jacqueline Will.

Les témoins étaient pour la mariée, Mme Edmond Rostand pour le marié, M. Maurice Cumonsky.

WMk

l nt r. ,) 'f' i. t..

i £e.pr\ncey$fa$i}.£.oifteiqe°/$puravHne, hnciéiï xonpjller ,& •.cpjlàbjdr'frt.çu'i; intime du isai\.Xicola's. est décédé subitement à Visegrad, fi l'âge de 68 ans. Ecrivain réputé, il vivait depuis huit ans en Hongrie.

On annonce la mort de Mme Lefebvre, née Lucie -Ilallet, décédée à Paris, munie des Sacrements de l'Eglise. Les obsèques auront lieu le mercredi to décembre, à 10 heures, au cimetière de la Chapelle.

S? Xous apprenons la mort du vicomte Bernard d'Hendecourt, décédé le 15 décembre 10,28 en son domicile, 7. rue Bayard. Ses obsèques auront lieu demain mercredi 19 courant, à 10 heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, où l'on se réunira.

Les obsèques de S. Exc. le baron Leh̃mann, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République de Libéria en France, grand-officier dans l'Ordre de l'Etoile Africaine de Libéria, commandeur de la Légion d'honneur, auront lieu jeudi 20 courant à 10 heures précises, en l'église de l'Etoile (54, avenue de la. Grande-Armée).

On se réunira à 9 heures 1/2 à l'hôtel de la légation, 80, avenue du Bois-de-Boulogne. Il hé sera pas envoyé de lettres.

Toute cette scène de comédie est contée par Mme Gyp avec une verve irrésistible et une charmante ironie: mais si la jeune Sibylle savait parler aux Princes et monter à cheval, il y avait encore beaucoup à faire pour son éducation. Le moment était venu d'y pourvoir sérieusement. Aussi fut-il décidé que la politicienne qui avait si bien renseigné Mgr le comte de entrerait comme demi-pensionnaire chez les Dames du Sacré-Cœur de Nancy. Cette décision nous a valu de bien amusantes pages nit Mme Gyp nous entretient de ses aventures conventuelles et où elle évoque la vie de la « maison », ses maîtresses de classe et ses compagnes d'étude. La mère Garahis, la mère de Cure! sont des figures que l'on n'oublie plus et que n'a pas oubliées la malicieuse narratrice. Nous voyons la nouvelle y se plier difficilement à la discipline et montrer peu de goût pour le travail, ainsi que l'attestent ses bulletins trimestriels.

On a eu beau la débaptiser et changer son nom de Sibylle en celui de Gabri-elle, on n'est pas parvenu à lui inculquer l'esprit, de la maison Elle le prouve bien, quand, à l'occasion d'une retraite, elle refuse opiniâtrement de se confsser à un Père jésuite. En x'eligion, comme en politique, la petite Mirabeau a ses idées. Elle ne céderait même pas à la force des baïonnettes. C'est une tradition de famille, et son obstination lui vaut le renvoi. Elle rentrera plus tard chez ces Dames pou.r y faire sa première communion. Dans l'intervalle, on l'aura menée à Lueerne revoir Mgr je comte de Chambord et passer •quelques jours à Warlegg chez la duchesse de Parme, mais Sibylle de Mirabeau n'est plus maintenant une petite fille. Elle a déjà des souvenirs et même des souvenirs littéraires. A Paris, chez son oncle Mirabeau, n'a-t-elle pas entrevu Lamartine, Sainte-Beuve et Marceline Deshordes-Yalmore. A Nancy, chez le général d'Alton, n'a-t-elle pas rencontré Paul de Musset et Aimée

On annonce la mort de M. Henri Gautier, doyen honoraire de la faculté de pharmacie. On nous annonce la.iKOrt^de jVfc.: Alfred' Léchopié, avocat à la cour dîtppel de "Paris, décédé en son domicile, à Paris, dans sa quatre-vingt-sixième année. Ses obi$}ï|éà;T3iuï'ont:' lieu le jeudi ;o décembre à 10 heures précises, en l'église Saint-Philippe-du-Roule, où l'on se réunira; Le présent avis tient •ïreki>d irlAtîtation. Xi fleurs, ni couronnes. x>\ ^^s;>> Nous apprenons la mort de Mme de Ver~chère, née Oudin, pieusement décédée, munie des Sacrements de l'Eglise, dans sa quatrevingt-dix-huitième année. Les obsèques auront lieu le jeudi vingt décembre, à neuf heures. trois quarts, en l'église de Saint-Ge.rmairi-du-

.Piain, sa paroisse. -yu'iU ̃ .Vin ,••,

Vous apprenons ̃ la ̃ Tnûrt 'de M>. Emile BandotHre-Bagnet, président 'de ̃̃cliatf}br-eî à la Cour des Comptes, décédé le 17' dé'cernbre J928. De la part de sà Veuve. '.ïtfrnè IBaùdouin-' Bugnet. de son frère M. Maurice BaûdouinBugnet, vice-président honoraire à Metz, de ses neveux M. Pierre Baudouin-Bugnet, député, M. Raoul Cbenevez. ingénieur '&. ;:P.. et des familles Baudouin-Bugnet. Chenevez 'eL-Nabanl;. Les obsèques seront célébrées demain-mercredi 19 courant, en l'église Saint-Jacques du HautPas. On se réunira 143, boulevard Saint-Michel. à neuf heures trente. Le .présent avis tient lieu 'de faire part.. ,̃«.<.

Xous apprenons la mort de M. Frédéric Halimbourg. membre du Certle.de l%:nion Artistique, ancien Agent de Change, ancien Conseiller général de l'Oise, chevalier, dJE;]^ Légion d'honneur, décédé, muni des Sacrements de l'Eglise, en son domicile, m rue Marignan. Les obsèques auront lieu demain mercredi r9 courant, à midi, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, où l'on se réunira. 'L'inhumation au cimetière du Pêre-Làchaise. Le présent avis tient lieu, d'invitation. Xous apprenons avec regrot le décès de M. Georges D'ubosc, industriel, prés'ident du conseil 'd'administration de la'Çfompagaie française des Extraits Tinctoriaux et Tannants, survenu au Havrç..}ç(..i..7,ldécemhre, Ji. }$,. fuite d'une courte .maladie «iLe ,spr.*fjçe.: religieux, fiera,, célébré demain. mevç;rf>4iiirfQ/iiièc.CTib'ift ftirfliy. heures du matinj eit; l;égIise'iSaint»|os6tJhvdu;i Havre. ̃ •̃ '̃̃̃ ̃ •i Xous apprenons la, mort de, •>£ Pedro: Sanchcz,. décédé le, 14 décembre, en ^Qn domicile. 4. rue Yillebois-Mareuil.̃ ̃ ̃> De la part de Mme et Mlle- Sanchèa,1 de. familles Braillard, de Lopez TarragoVà\ Gaube du Gers, Parenty, Raisin. Delarhàfe, Serigny.

"t»E5TIT C/AWINE'f"

Mouna Katorza, Place Beauvau, soldera aujourd'hui mardi et "jours' (Suivants sa superbe collection de robes, manteaux et fantaisies. Occasions en châles, tissus -et broderies. '•̃•'•̃•

Les Tisserandiers, 5, rue Royale,. -Lyon, vendent directement, 9, rue Saint-Roch, angle rue Saint-Honoré, les soieries les moins chères de Paris. Demandez échantillons,' occasions rares en .coupons.

Rend ,f '•' solde actuellement ses ceintures et ses boucles pour robes de sport, d'après-midi, dit, soir, et ses bijoux modernes,

Rend, fabricant, -t.

~~7d11(t1"?~W'~4l~ett> > ,i",fa ,i

L'événement mondain de. cette fin de saison aura été l'inauguration des nouveaux salons de la Maison Roujj, 130, avenue des Champs-Elysées.

.Les fidèles clientes accourues en, foule ont trouvé l'accueil le plus empressé. Elles ont admiré de merveilleuses lingeries dignes de l'élégance la plus raffinée, des délicieuses layettes, des robes de fillettes d'un goût parfait exécutées impeccablement, selon les. traditions de cette maison dont la réputation mondiale est hors de pair.

L'art des « Deux Claudine 'vï' zt, rue Tronchet, est de créer des modèles nouveaux. Vous trouverez actuellement dans sa succursale, 144, avenue des Champs-Elysées (Portiques), des ensembles de sport charmants à partir de 395 francs, ainsi que toute une collection de pull-over et sweaters pour vos enfants; Etrennes utiles.

Bas de soie en gros la douzaine ,228 francs. 36 fin 300 fr. 40 et 44 fii» 54b fr. Fil ct chaussettes prix divers. Ragot, 78, rue Ï'rançois-Miron., Arch, 58-82.«.

d'Alton en voyage dé' ïiôcèà f-MaTn'fenant elle n'est- plus fagoté'e "des" robes invraisemblables dont on l'affublait. 'Sa Vie 'de pension es'^iihje. Elle est «à sa pension» peur sa toilette. Adihirez-la. « J'avais une petite robe à deux jupes, en mousseline à larges raies, vert pâle, et blanc. Chaque jupe était bordée d'un ruban vert pose à plat. Mon chapeau de grosse paille était entouré de cou.cous.Mes petites bottes brillaient comme des miroirs. En me regardant je pensais si j'avais une ombrelle j'aurais tout à fait l'air d'une dame. Souhaitons xl'âybir un jour les « Mémoires >̃> de la dame que sera devenue, la petite fille dont Mme Gyp nous conte tes « Souvenirs. » si délicieusement.

II n'y a pas de petite fille, mais il y a de charmantes jeunes filles dans l'amusant roman que M. Maurice Bedel a intitulé Molinoff, hidre-ct-Lofrii Elles s'appellent Anne et Françoise d'Eglantier et elles habitent en Tour-aine le château de Beauchène. Anne d'Eglantier, en bonne royaliste, ne rêve que d'action et de propagande. Elle s'est vouée à la cause » Françoise d:Egiantïer.elie, n'a pas J'esprit politique. Elle préfère les exercice!? du corps. le tennis et la chasse, à courre. Beauchène voisine avec tes châteaux des environs, excepté avec le château deFonteer^ttse qui est devenu là propriété d'un ̃•certain Diego Cortès, planteur à Coehabarnha de Bolivie, mais M. Cortès est un châtelain nomade. 11 est plus, souvent à Biarritz ou à Deauville qu'en Touraine. Il y laisse son épouse légitime, l'obèse Mme Cortès, s'y gaver de pâtisseries et de sucreries, grâce à un "merveilleux cuisinier russe dont l'art sollicite sa gourmandise. Ce cuisinier est, en effet, merveilleux. Il s'appelle le comte Molinoff et il a fui le pays des Soviets après diverses aventures, car la vie est dure aux exilés, et ira trouvé un refuge sous la veste et le bonnet de cuisinier. S'il remplit 'cette ''fonction à Fontecreuse, il n'a pas perd,u î,e sou-

« Boivin V expose une très importante- col\eèuS% djiïfgçjitefie ancienne et moderne, qu'il liquidera <au mieux. ̃ ̃ Orfèvrerie, 24,rue des Quatre-Fils; Pàris'"(3 7V

Afin de retrouver l'intimité familiale de cette fête traditionnelle du réveillon; de Noël, il n'est pas de meilleur endroit au centre de Paris que le'- Café Haussmuv.n et le' Restaurant du Commodore (12, boulevard j'H'aussrnanni).; Retenir votre table dès maintenant, c'est vous assurer une bonne soirée.

̃ *>>.i ̃ '̃̃̃ ». .v i j-v-y ~>y; "Vf

Un' salon de thé, agréable <:çntre tous, vient de s'ouvrir, 83, avenue Kléber. Le Trocadéro Luxe a' voulu permettre aux habitués de ce quartier dé trouver, en se réunissant à, l'heure du thé, des toasts et des cakes. de; premier choix, à, des.. pp: raisonnables'. ̃̃-••̃̃•̃' :(3?bé '2 fr. sor Tç-asts 1 fr.. 25. Cakes: ii'ifof '<!§'. -Gâte'aax -r.'i.rfr. ̃••50. :Cai«é ^au.Jait," .Chocolat. fr. ') ̃' ̃ ;VV

En "abbfdaht le' proBlérri'e annuel des- étrëa- nés à offrir, rappelez-vous que les créations Téda, sœurs jumelles des perles d'Orient, constituent un cadeau durable et. en dehors des caprices de la mode. Un collier Téda de; 40 cm. avec fermoir or coûte 250 fr. Téda, ip; rue de la Paix. Paris.

Immensité bleue, soleil, fleurs, panorama, unique, direction afiable. chère exquise, cave réputée, distractions choisies. Voilà ce-que. l'an.- trouve réuni au Grand Hôtel Cap Fer«t, Pa-. radis de la Riviera.

& Avec des perles directement arrivées des pêcheries, le joaillier Clerc, place de l'Opéra, a constitué une collection de colliers de perles fines à des prix extraordinaires dont il pourra faire profiter sa. clientèle. '̃' Devant l'embarras de choisir un cadeau, on offre des fleurs ou des bonbons-. On se prive ainsi de la. joie de visiter le magasin de Cappellin, 4, rue Saint-Philippe-du-Ronlç, le maître verrier présente ses ravissantes 'créations en verre de Venise.

# Pour passer gaiement la. nuit du Réveil* Slot),1 retenez dès'Miîntenant votre table pour le,

jSQu^er dâj^ïnt^, VÊÔtM. Eketia. ÀfeattMsr

!1,~ i.` ~tY,~¡. ;'1.~ ,(I~n '}~\n~

isufprîses. ''[,]' '̃•"̃̃ .v:

Prix joo franc?, taxe comprise.. # 11 n'est pas nécessaire de se dessaisir de ses bijou:; pour les expetiser. Un véritable expert les estime et les paie en présence de son client. Dusavsoy, 41, boulevard des Capucines, Vente et achat exclusivement au comptant." >. L'Art chinois ancien, si délicatement nuancé, est toujours un régal pour les amateurs. Trait Hanh, 28, rue de Châteaudun, soumet une très belle collection de jades, porcelaines, laques, broderies, thé, à des prix très raisonnables. Importation directe de la Chine. =y: Un 'conseil pour la décoration et l'ameublement de votre maison, villa ou château vous est toujours donné gracieusement par Virgona, il, rue Bleue, Paris {<f). Vous trouverez chez lui les meilleurs prix pour les meubles, ;les! tissus, les tapis, le papier peint et la peinture. DINARD L'HIVER

Saison du 15 déc. au 15 janvier. Granàp semaine du 24 déc. au 1" janvier. Le Xouoeau Casino organise, dans le cadre" féerique de sa. somptiieuse. Piscine, d'eau, ide, nier chaude, une série de têtes dont l'éclat ,nW sera dejfHsfav que par -celui des1 réveillons de Xoël et du Jour de l'An.

SPORTS d;hiver Les chandails tissés en laine naturelle par des paysans savoyards et dont les plus jolies dispositions ont été exposées aux Arts Décoratifs 1928, sont en, vente exclusive chez Henry à la Pensée, %.FgSaint-Honoré.

Un cadeau nouveau

Le plus nouveau et le plus charmant des cadeaux à faire cette année est "la poupéo-vaporisateur Rosine. C'est à la fois un bibelot de style et un objet utile. La poupée-vaporisateur Rosine est en vente, soit vide, soit garnie du dernier parfum de Rosine Saktja Moiini ̃; dans les grands magasins, chez tous les coiffeurs et parfumeurs, et chez Rosine, 43, avenue Vietor-Emmanuel-III CUd^Pt des Ch.-Elys.) à des prix très abordables.

venir et le regret d'une existence plus ̃brirtanto :Kt;Tcrses fourneaux, il .rêve d'autre chose que de coulis et de plats -montés.1 ̃ ̃ Il rêve si bien, ce-charmant Slolinoff, qu'il prend son rêve pour la réalité, En l'absence de M.Cortès,il mène une double vie. Elégamment équipé aux frais de la garde-robe somptueuse de .son maître, il parcourt le pays en voiture finement attelée, fume des cigarettes, à bout doré, est reçu dans les chàferUx, plaîl aux hommes comme aux femmes et est passionnément aimé par la délicieuse Françoise d'Eglantier. Quel charmant mari il ferait ce comte Iwan Molinoff, excellent cavalier, causeur disert Quelle charmante femme ce serait cette' Française aux tendres yeux et au tendre cœur Mais, hélas un Jour vient où Tanière réalité se substitue au beau rêve. Le retour inopiné du M. Diego Cortès met fin à l'imposture de cet aimable fantaisiste* Chasse des cuisines de Fonleereuse, honni des châteaux qu'il a abusés sur sa vraie personnalité, Molinoff n'a pour lui que la douce Françoise d'Eglantier. Elle est de celles qui ne renient pas ceux qu'elles aiment. Elle suivrait Molinoff au bout du monde si un hasard- ne J'en empêchait, car les Molinoff dis>paràissent comme ils sont venus dans ]si vie, des jeunes filles. Ils sont pour leur apprendre à ne pas se fier aux apparences et pour provoquer le premier battement de leur cœur. Mais M. -Maurice Bedel ne cherche à tirer aucune morale de la divertissante aventure qu'il nous conte avec beaucoup de verve et d:esprii. M. Maurice- Bedel n'a rien, heureusement d'un auteur gai, mais il a de la gaieté dans l'imagination et de la bonne humeur dans l'ironie. il sait faire du réel avec de la fantaisie et de la fantaisie avec de la réalité, et celaest peut être tout le roman < ̃.•̃'̃ Henri de Régnier,

de l'Académie irançaist*


DERNIÈRE HEURE

Le conflit sud-américain et la Société des Nations Sir Eric Drummond vient à Paris pour s'entretenir avec M. Briand

û ̃ ̃

.̃GÊnéve, .17 décembre. Sir Eric Drummond, secrétaire général de la S. D. N., accompagné de M. Sugimura, sous-secrétaire général, et de quelques fonctionnaires de section politique, partira ce soir pour Paris, il s'entretiendra avec M. Briand, président en exercice du Conseil de la S. D. N., sur les mesures que rend nécessaires le développement du conflit entre la Bolivie et le Paraguay.

Sir Eric Drummond a eu, dans l'aprèsmidi, un entretien avec M. Cortedollas, ministre de Bolivie à Berne, actuellement à Genève.

Un succès des troupes paraguayennes Buenos-Aihes, 17 décembre. Un télégramme d'Assomption aux journaux annonce qu'un escadron paraguayen a reconquis le fortin Mariscal Lopez, après huit heures de combat.

Les Boliviens ont eu deux officiers et 'de nombreux soldats tués. Les Paraguayens ont eu un lieutenant et onze soldats tués.

On mande, d'autre part, que M. Guggiari, président de la République paraguayenne, a signé le décret de mobilisation, convoquant tous les hommes de 18 à 29 ans.

Le ministre paraguayen à Buenos-Aires a déclaré aux. journalistes que le Paraguay pourrait lever une armée de 60.000 hommes. Mais le ministre a fait aussi ressortir que la saison des pluies étant commencée, il faut prévoir une recrudescence des épidémies de malaria. Le gouvernement d'Assomption

accepte l'arbitrage

Washington, 17 décembre. Le Para"guaj; a accepté la médiation de la conférence panaméricaine. Dans une note adressée à M. Coolidge, le Paraguay fait remarquer qu'il a été le premier à suggérer que le différend soit porté devant un tribunal impartial, qu'il désire faire tout ce qui est possible dans l'intérêt de la paix, mais que l'attitude de la Bolivie n'est pas encourageante. Il ajoute qu'il a décrété une mobilisation de caractère purement défensif. Le Paraguay a également accepté l'offre de médiation de l'Argentine.

On apprend que le roi d'Espagne se serait offert comme médiateur dans le rèiglemept du conflit.

M. Briand est rentré à Paris

̃' M. Briand est arrivé hier soir à Paris, à 23 h. 25, venant de Lugano.

Le ministre était parti de Suisse à à.9.h..2O. Il avait été salué par le consul de. France à Lugano, par les autorités locales et par un nombreux public. Le wagon spécial qui avait été mis à sa disposition était rempli de magnifiques fleurs. Le retour de M. Stresemann à Berlin M. Stresemann ne quittera Lugano que jeudi. Dès son retour à'Berlin sera fixée ]a date de la prochaine réunion de cabinet, ̃ .v

M. Poincaré reçoit M. von Hoesch

M. Raymond Poincaré président du Conseil, s'est entretenu, hier après-midi, avec M. von Hoesch, ambassadeur d'Allemagne à Paris, des questions relatives à la constitution du comité d'experts financiers chargés de liquider la question des réparations.

L'affaire de la bibliothèque de Louvain Louvain, 17 décembre. Passant outre à ïa requête en suspicion déposée à la Cour de cassation, le tribunal de Louvain a condamné par défaut, ce matin, les nommés Callourd, Deneef et Rosseels, compromis dans l'affaire de la première balustrade de l'Université de Louvain à dix mois de prison sans sursis, un mois de prison avec sursis de trois ans, et deux mois de prison ,avec sursis de trois ans respectivement. Le contreniaitre Morran, qui brisa la deuxième balustrade, a été condamné à trois mois de prison avec sursis de trois ans.

Aucun des prévenus ni aucun des avojçats n'assistaient à l'audience.

Les avocats, dit-on, ont décidé d'avoir une consultation cet après-midi pour avi-

per. ̃••• ̃<̃ ;̃. ;i.

L'OPINION DES AUTRES

» nmt'*ri"

La S. 0. t et la guerre

On mobilise en Bolivie et au Paraguay déjà les engagements ont été sérieux, la guerre, la vraie guerre, peut survenir. La S. D. N., selon son devoir, est aussitôt intervenue et a offert son arbitrage. Boliviens et Paraguayens ont accepté en principe, mais n'en ont pas moins continue à se faire, chacun selon son sentiment, leurs propres justiciers.

Il y a là, pour l'Europe,, non seulement un fait à déplorer, mais une leçon politique. M. René Lara l'indique dans le GAULOIS i

Le fait intéressant et dont la gravité n'échappera pas à l'opinion européenne, c'est l'échec que parait avoir subi l'intervention du Conseil de la Société des nations partant les disciplines de Genève. Or, on peut sé demander si les Etats-Unis, dont le président élu, M Hoover, est justement en tournée diplomatique en Amérique du Sud, n'ont pas ménage, par quelque action secrète, cet échec à la Sociéte' des nations, afin de réserver, au congrès panaméricain, réuni en ce moment, à washington.le rôle que l'assemblée genevoise se flattait de iouer dans cet incident ? Cela s'expliquerait par le fait que la Bolivie et le Paraguay relèvent aussi de la doctrine de Monroe au sujet de laquelle on connaît les susceptibilités ombrageuses du gouvernement de Washington. La situation est, comme on le voit, plus compliquée qu'il ne parait. Si, pourtant, 1 Argentine et le Brésil, dont l'attitude a la fois ferme et prudente est hautement appréciée dans 'cette circonstance, réussissent à apaiser le conflit, comme on l'espère, elles auront rendu un service signalé à la Société des nations, dont le prestige et l'autorité morale risqueraient d'être sérieusement compromis, au cas où, malgré ses efforts, la guerre se poursuivait.

Le TEMPS pense également que l'intervention de la S. D. N. pouvait soulever quelques réserves de la part des Etats• Unis

La tâche du Conseil de l'institution de Genève n'est pas commode, car il s'agit d'intervenir utilement sans pourtant éveiller la méfiance des Etats-Unis, par-dessus tout soucieux, on le sait, de ne laisser porter aucune atteinte

Le 40 anniversaire du roi Alexandre de Yougoslavie Il a été célébré auec enthousiasme dans toutes les villes du royaume-

Belgrade, 17 décembre. Aujourd'hui a été fêté dans tout le pays le quarantième anniversaire de la naissance du roi Alexandre.

A Belgrade, un service d'action de grâces a été célébré dans les églises de tous les cultes. La cérémonie à la cathédrale orthodoxe a eu lieu en présence des souverains et des membres de la famille royale, des maisons militaire et civile, des, membres du gouvernement, des parlementaires, du corps diplomatique, des corps constitués et de nombreuses personnalités.

Le patriarche a officié entouré de son haut clergé.

Les rues de la capitale sont abondamment pavoisées. Ce soir, une grande réception a eu lieu au cercle des officiers de la garnison.

L'anniversaire roval a été célébré avec le même cérémonial à Zagreb, où un service religieux a eu lieu è la cathédrale catholique en présence du maire de la ville, le docteur Srkujl, du délégué à l'assemblée régionale, le docteur Sessan, et de tous les corps constitués, des officiers de la garnison, de nombreuses personnalités et d'une foule considérable.

Lyoubyana, Cettigné, Sarajevo, Spolète, Soubotica, Novisad et tous les autres centres importants de province ont fêté avec le même enthousiasme l'anniversaire du souverain.

LE PACTE KELLOGG

ET LE SENAT AMERICAIN

Washington,. 17 décembre. La commission des affaires étrangères du Sénat s'étant de nouveau ajournée sans avoir terminé la discussion 'du pacte Kellogg, son président a décidé que la commission se réunirait chaque jour jusqu'à ce qu'une décision ait été prise.

Une pétition portant 180.000 signatures et demandant la prompte ratification du pacte a été remise à la Maison Blanche par les représentants du Conseil fédéral des Eglises du Christ d'Amérique.

Les secours aux mineurs anglais

Londres, 17 décembre. Le premier ministre, M. Baldwin, a annoncé aujourd'hui à la Chambre des Communes que, dans le but de venir en aide aux familles des mineurs sans travail, le gouvernement avait décidé d'accorder des secours s'élevant à 150.000 livres sterling, et qu'il se proposait en outre d'ajouter à cette somme, une livre sterling par chaque livre sterling qui sera souscrite par contribution volontaire.

Par ailleurs, le gouvernement est prêt à consacrer une somme de 100.000 livres sterling pour transférer les familles des mineurs sans travail dans des districts où le chef de famille aurait la possibilité de trouver un emploi, soit dans l'industrie, soit dans l'agriculture. ̃ ̃ ̃ lurf V,1 <;t':

tfift

vwv- -i –->–

Les négociations anglo-chinoises

Londres, 17 décembre. Les négociations anglo-chinoises ont repris et se poursuivent normalement. Plusieurs questions qui font actuellement l'objet de discussions entre sir Miles Lampson et M. Wang devront être soumises au gouvernement de Londres.

Le tunnel de Gibraltar

f

Lokdhes, 17 décembre. Le correspondant à Gibraltar de la Morning Post annoncè que la commission technique espagnole chargée d'étudier la possibilité de creuser un tunnel sous le détroit de Gibraltar est arrivée à Algésiras, après avoir exploré la côte à Ceuta, à Tariffa et autres lieux. «Je crois savoir, ajoute le correspondant, qu'elle va soumettre son rapport au gouvernement espagnol. »

M. Benès à Paris

M. Benès, ministre des affaires étrangères de Tchécoslovaquie, a été reçu, hier, par le président de la République et par le président du Conseil.

directe ou indirecte aux principes essentiels de la doctrine de Monroe en laissant se développer une action sur le continent américain, en dehors de toute coopération du gouvernement de Washington.

Notre confrère conclut sur le conflit, par cette remarque dont on ne peut dissimuler l'importance

Sans doute, une guerre entre la Bolivie et le Paraguay serait aisément localisée elle n'aurait pas de répercussion graves à un point de vue général et, en raison des faibles moyens des deux républiques aux prises, elle serait forcément limitée dans ses effets. Ce n'en serait pas moins la guerre et, ce qui serait plus grave que le conflit armé proprement dit, c'est le fait que même, pour deux petites républiques sud-américaines, toute l'organisation de la paix prévue sous les auspices de la Société des nations se révélerait impuissante, à l'épreuve des événement.s à faire obstacle à la guerre.

Telle est bien la question la sécurité promise par pacte ou autre décision de la S. D. N. est-elle solide ? Il ne le paraît point, en îes. circonstances la Bolivie et le Paraguiy acceptent l'arbitrage, mais entendent obtenir eux-mêmes réparation. L'AMI DU PEUPLE du soir-peut dire à bon droit dans sa manchette.

« Depuis que la S. D. N. fonctionne, il a du progrès dans les rapport entre les pays..

» Ils se battent encore, mais ils ne se déclarent plus la guerre. »

M. Pierre Bertrand (QUOTIDIEN) a peine à tirer une' semblable conclusion des événements il déplore les procédés qui mènent à faire la guerre avant de procéder à l'arbitrage

On nous permettra de regretter profondément qu'un gouvernement, quel qu'il soit, croie devoir employer de tels procédés avant d'accepter franchement une solution pacifique. Car ces procédés vont précisément à l'encontre de leur but, et rendent plus difficile encore l'acceptation d'un arbitrage par des opinions qu'ils exaltent.

Et s'il est vrai que le Paraguay ait de son côté, par prudence, et par représailles, décrété la mobilisation générale, la démonstration se-

LE BUDGET AU SENAT,

La Commission sénatoriale des finances, réunie sous la présidence de M. Clementel, a d'abord entendu M. Raymond Poincaré, président du Conseil, sur la question de la dette des stocks américains, dont le service des intérêts est prévu, pour l'exercice 1929, au chapitre 17 du budget du ministère des finances et sur les conditions dans lesquelles pourrait devenir exigible le capital de cette dette.

Le président du Conseil a expliqué à la Commission les raisons pour lesquelles! ji il était tenu d'observer, sur cette question, la plus grande réserve.

Le président du Conseil et le ministre des finances ont été ensuite entendus sur la question de l'émission des nouvelles monnaies d'or et d'argent. Le ministre des., finances a dit comment se posait le pro-' blême, soit au point de vue de la loi monétaire du 25 juin 1928, soit au point de vue des conventions annexées. Le gouvernement n'en a pas moins promis d'étudier les suggestions de la Commission des finan- l ces. > l Interrogés sur la question de l'indemnité législative, le président du conseil et le ministre des finances ont fait connaître que cette question relevait exclusivement de la souveraineté des Chambres et qu'elle devait, en conséquence, être traitée en dehors de toute intervention du gouvernement.

Pour ce qui est du texte des, incompatibilités parlementaires, le président du Conseil a dit qu'il comprenait que le texte adopté par la Chambre soit confié à l'exâmen de la Commission de législation, mais il a insisté pour que cette commission fasse son rapport en temps utile, afin que la disposition ci laquelle elle se sera arrêtée puisse être incorporée dans la loi de

finances.'

Après une audition du ministre des finances, la Commission s'est mise com- plètement d'accord avec le gouvernement, sauf sur quelques articles qui n'intéressent pas l'équilibre budgétaire et dont elle demande le renvoi aux commissions compétentes.

Elle a également entendu les ministres de l'intérieur, des travaux publics, de l'instruction publique, des colonies et de l'air, sur les chapitres intéressant leurs départements ministériels.

Enfin, elle s'est mise d'accord avec le gouvernement' sur les propositions' de M. Milan et de M. Henry Béren'ger, concernant l'utilisation d'une', partie du crédit d'èngà- gement de' 1.200 millions sur prestations, en nature (art. 99), pour l'extension de l'outillage national et des grands travaux publics dans la métropole et dans les colonies.

La Commission des finances a maintenant terminé l'examen et l'adoption du budget de 1929. Elle a exprimé à M. le ministre des finances ses remerciements pour son affectueuse et efficace collaboration.

Le rapport général sera distribué jeudi et la discussion commencera vendredi, en séance publique.

TANCREDE MARTEL

Nous apprenons la mort de Tancrède Martel, survenue subitement hier soir, en son domicile, (i, rue Mansart. C'est un écrivain cultivé et consciencieux qui disparait. Né à Marseille le 16 mars 1856, d'une vieille famille phocéenne, son père était maître porte-faix et son grand-père capi^ taine de l'intendance sanitaire du port; Uti de ses aïeux, prieur des pénitents bleus, enragé partisan d'Henri IV, facilita, en 159(5, l'entrée des troupes royales à Marseille.

Tancrède Martel publia, en 1878, son' premier volume de vers, les Folles Ballades. Il arriva à Paris cri 1879, se lia avec Banville et Coppée et publia ses premiers poèmes dans la Jeune France. Il fut chargé, peu de temps après, de la critique dramatique de la Lanterne.

Parmi ses principaux ouvrages, citons les Poèmes à tous crins, l'Homme à l'hermine, le Prince de Hœnau, Blanca Flour, Loin des autres. La tant aimée du Roi, V Afrancesada, Rien contre la patrie, la Flûte du chevalier Pèbre, Ce que coûtent les rêves. Ajoutons encore trois volumes de contes la Main aux dames, Paris païen, Châteaux en Espagne, et un drame historique, Marguerite et Julien de Ravalet.

Tancrède Martel collabora à de nombreux journaux et revues le Figaro littéraire donna de lui des chroniques aussi précises que documentées.

Il se glorifiait d'être le seul survivant, parmi les poètes qui veillèrent, en 1885, sous l'Arc de Triomphe, la dépouille de Victor Hugo.

BICHARALe triomphe de Bichara, le grand enchanteur de la Chaussée-d'Antin, est, à cette époque de Noël et du Nouvel An, une des curiosités de Paris. Il est vrai que ses parfums syriens sont incomparables. ̃̃•̃̃•• •̃- >•̃'̃̃̃ ̃ -t1'

rait, hélas! déjà faite du danger que présente la manœuvre bolivienne.

Nous voulons espérer qu'un accommodement demeure possible.

« Quelle tristesse, écrit M. Bertrand, d'avoir encore eu, en notre siècle, le spectacle d'un peuple incapable de comprendre le mortel non-sens d'une politique qui recourt à la guerre avant l'arbitrage destiné à l'éviter » Hélas Tristesse devant une réalité, qui nous change de l'allégresse devant les rêves

Après Itugaro o

L'AMI DU PEUPLE du matin déduit du communiqué officiel qu'on a parlé beaucoup, à Lugano, de l'évacuation anticipée de la Rhénanie et que des espoirs ont été formulés, qui la font prévoir prochaine. Or, le Reich est rebelle à tout contrôle permanent (le démilitarisation qui ne serait pas réciproque et qui dépasserait 1935. Est-ce pour nous et pour la Pologne une assurance de sécurité '?

Les stipulations peu heureuses introduites (:ans les traités de 1919 sur la protection des minorités, ne peuvent avoir d'autre résultat que de faire échec à la souveraineté des nations victorieuses de l'Europe centrale. L'Allemagne ne manque pas de les utiliser pour des fins qu'on devine. Elles lui permettent d'entretenir un état d'agitatiou et de friction permanent contre ses voisins de l'Est,- en particulier contre la Pologne.

Il est de toute évidence que dès que notre retraite rhênarié sera un fait accompli, les dirigeants berlinois, socialistes compris, intensifieront leur politique antipolonaise, ainsi que leurs intrigues, en vue de l'incorporation de l'Autriche.

Nous reconnaissons que tardivement mis en éveil, M. Briand s'est décidé à faire obstacle à VAnschluss. Dans le discours qu'il a prononcé dernièrement à la Chambre, il a signifié à l'Autriche qu'il supposerait à son suicide en tant que nation indépendant*. Et dans une interview donnée pendant sonjour à Lugano, il a prononcé cette parole grave, qu'aucun démenti n'est venu infirmer « S'il y avait jamais un coup de force de l'Allemagne pour s'annexer l'Autriche, l'Allemagne ne doit pas ignorer.que ce serait sans doute la guerre ».

La Rhénanie est notre dernier gage, notre dernière garantie de sécurité, et on peut craindre que des dispositions com^me celles exprimées par M. Stresemann,

̃f j Le krach

de la «Gazette du Franc»

Le dépouillement des pièces et des dossiers qui se trouvent au siège de la Gazette du Franc a été repris hier par M. Pachot, commissaire aux ̃ délégations judiciaires, et- M. Coutant, syndic de la faillite. Il s'est poursuivi durant toute la matinée en présence de M. Paul Hersant, qui avait été amené rue de Provence pour répondre à plusieurs questions qu'avait à lui poser M. Pachot.

On a ensuite procédé à la mise sous scellés des dossiers qui furent saisis chez M. Paul Hersant et qui ont été déposés à la Gazette du Franc. Ce travail exigera plusieurs jours et aura lieu toujours en présence de M. Hersant. ̃ D'autre part, le docteur Charles Flandin et le docteur Tzanck, qui ont examiné M. Pierre Audibert, ont donné le bulletin desanté suivant

En l'absence du docteur Laubry, qui verra le malade demain, les docteurs Flandin et Tzanck, médecins des hôpitaux, ont constaté, à la suite de la crise d'angine de poitrine survenue dans la nuit de samedi à dimanche, de la dilatation du cœur, des troubles rénaux, des modifications de l'urée sanguine et dela pression artérielle traduisant une aggravation de l'état du malade et les obligeant à porter un pronostic réservé.

M. Audibert a été examiné également par le docteur Paul qui visitera encore le malade demain avec les professeurs Duvoir et Gauthier. L'état de M. Audibert, malgré la dernière crise qui fut violente, ne donne pas de nouvelles inquiétudes.

En province, les enquêtes se poursuivent. Mme Hanau a fait de nombreuses victimes à Grenoble, parmi lesquelles son représentant dans la région, M. Boy de La Tour, et un démarcheur, le général Grattier, qui est à la retraite. Tous ceux qui avaient déposé de l'argent à la Gazette du Franc ont été entendus par les commissaires de police.

r*-<

M. Hersant a été extrait, hier matin, de la prison de la Santé et conduit au siège social de la Gazette du Franc, aux fins de perquisition. Il a été décidé que les dossiers contentieux, relatifs aux affaires de Mme Hanau, saisis, 24, rue Cambon, au cabinet de l'avocat-conseil et placés sous scellés, seraient centralisés dans un bureau de la Gazette. Les scellés ont été brisés ptti'iM. Pachot, en présence du détenu et de son défenseur, M° Louis Noguères. Avant toute opération, M. Hersant a fait entendre la protestation suivante

Je suis arrêté depuis onze jours et je n'ai pas encore été interrogé par M. Glard, malgré mes réclamations répétées. Je proteste contre mon arrestation que rien ne justifie. Mon rôle dans les affaires Hanau a été celui que tout avocat, chef de contentieux d'une banque ou d'une entreprise quelconque, est appelé à remplir. Je ne me suis jamais départi de ce rôle et, notamment, je n'ai jamais participé à aucune opération de bourse ou de banque. Je tiens à faire cette déclaration avant qu'un seul de mes dossiers soit ouvert. On verra après leur examen si j'ai dit vrai. Les dossiers relatifs à la Gazette du Franc sont au nombre de soixante. A la suite de la demande de mise en liberté provisoire présentée par M* Jean Michel, M. Glard, juge d'instruction, a commis les docteurs Paul, Duvoir et Gautier à l'effet d'examiner l'état de M. de Courville.

Sur mandat de M. Glard, M. le commissaire Badin a perquisitionné 1, place Boiëldieu, à la Société de remise et de banque qui passa avec les journaux les contrats de publicité de l'Jnterpresse chez M. Edgard Weill, banquier, et à l'Intérêt public, même adresse. Au cours de ces perquisitions, on a saisi le contrat passé avec Anquetïl et la Rumeur.

̃4T-

Les poursuites contre M. Klotz

'!»

M. de Gentile,-juge d'instruction, chargé de l'information contre M. Klotz, ancien ministre, a remplacé le docteur Rogue de Fursac, actuellement en voyage, par le docteur Heuyer, pour examiner le détenu au point de vue mental.

Contrairement à ce qui a été annoncé, le juge n'ira pas aujourd'hui à la prison de Fresnes pour y interroger M. Klotz. Il attendra le rapport des médecins aliénistes avant de procéder à toutes nouvelles opérations.

LE FIGARO

Fondé le 14 Janvier 1826

Anciens Directeurs H. DE Villemessant, F. MAGNARD, G. Calmette, A. ÇAPUS, R. DE FLERS.

ADMINISTRATION RÉDACTION PUBLICITÉ ANNONCES 14, ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSÉES. PARIS Téléphone Elysées 98-31 à 98-38

ABONNEMENTS 3 mois 6 mois t an Paris,Dcpartcments Colonies. 30 » 54 » i 00 » ÉTRANGER

Pays à tarif postal réduit 52» 100 .1) 190» n Pays à tarif postal augmenté.. 72 » 140 » 260 » On s'abonne dans tous les Bureaux de Poste de France Chèque postal 242-S3 Paris

sur la question des minorités, ne'recoivent, la Rhénanie évacuée, un singulier appui.

L'ERE NOUVELLE écrit sur l'incident survenu, à Lugano, entre M. Stresemann et M. Zaleski

On comprend que M. Zaleski ait fini par perdre patience devant les procédés sans cesse renouvelés du « Volksbund ». L'Etat polonais se voit constamment accusé de ne pas exécuter en Haute-Silésie ses obligations à l'égard des minorités allemandes. Aussi, le ministre des affaires étrangères polonais eut-il beau jeu de montrer que le gouvernement de Varsovie, tout en se conformant aux dispositions du traité des minorités nationales, ne pouvait tolérer, sous le couvert de légitimes garanties, une action contre l'Etat. Ce sont là des points tellement justes que l'ou s'explique mal la colère de M.' Stresemann.

M. Blum (POPULAIRE) est loin de se trouver de cet avis

On lit sous sa plume un plaidoyer du coup de poing de M. Stresemann qui n'a aucun rapport avec la vérité. Il écrit A Lugano, M. Zaleski, délégué de la Pologne, répondant aux pétitions dont les Allemands de Haute-Silésie avaient saisi le Conseil de la Société des Nations, dressait contre eux un acte d'accusation d'une rare violence et: provoquait une intervention.. 'non ̃ moins véhémente de M. Stresemann.

L'«acte d'accusations de M. Zaleski, loin d'être d'une «rare violence», fut, de l'avis général, un exposé très mesuré, avec documents à l'appui.

M. Blum poursuit, sur la question des Allemands de Haute-Silésie

Le délégué de la Pologne émettait vraiment une prétention insoutenable quand il déniait à la minorité allemande le droit de s'organiser, de se grouper pour faire valoir ou faire respecter ce droit M. Zaleski est allé jusqu'à qualifier de crime de haute trahison l'action du groupement qui, en dehors de toute pensée séparatiste, tend à maintenir la cohésion entre les Allemands devenus Polonais, et à préserver leur ancienne culture. Il avait tort. La conclusion logique de son âpre réquisitoire le conduirait à la politique d'assimilation volontaire et par conséquent brutale, que la Prusse a pratiquée avant la guerre dans ses provinces polonaises et qui ne lui a pas trop bien réussi.

M. Zaleski n'a pas dénié aux Allemands de Haute-Silésie le droit de s'organiser et de sauvegarder, leurs traditions, culturel-

Pour Léon ©audet

Un certain nombre d'artistes et de gens de lettres réclament, nous l'avons dit,, en dehors de toute question politique, une manière d'amnistie en faveur de- M. Léon Daudet. ̃

Hier,- une quinzaine de littérateurs se sont réunis à l'hôtel de Société des gens de lettres pour examiner la question. Il y avait là, notamment, MM. Pierre Benoit,,Emile Magne, Rosny aîné, Maurice Renard, Charles-Henry Hirch. M. Roland Dorgelès remplissait l'office de rapporteur et M. Marcel Batillat présidait, en l'absence de M. Estaunié souffrant. On fut tout de suite d'accord pour décider qu'une démarche serait officiellement tentée par la société auprès des pouvoirs publics. Il est donc probable qu'une délégation se rendra très prochainement auprès de M. Poincaré et de M. Barthou, pour plaider la cause de l'écrivain momentanément frappé d'ostracisme.

Nous avons publié, vendredi dernier, la requête adressée au président de la Société des gens de lettres pour lui demander de prendre en'main la cause de M. Léon Daudet. Mme M.-E. Duclaux et M. Edmond Estaunié, de l'Académie française, expriment le désir de voir leur nom figurer dans cette liste.

Les nouveaux sociétaires

de la Comédie-Française

M. Pierre Marraud, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, vient de signer, sur la proposition du comité de la Comédie-Française, un arrêté nommant sociétaires MM. Jacques Guilhène, YonneJ, Mme de Chauveron et Mlle Bretty. D'autre part la mise à la retraite de MM. Silvain et Dehelly devient définitive.

^S^^S**

Nouvelles Diverses

Après les incidents de Pons Le garde républicain Cazet, qui tua un manifestant au cours de la bagarre qui eut lieu à Pons, vient d'être l'objet d'une ordonnance de non-lieu.

Mi~è eÍi'llil)'élff~: '(',1 1 :)" M. Laugé, juge ~'h1~{Q'cti~w:)/1,.1f11;¡lj~~i1~" de de M" André Berthon et Jacques Abou, a mis en liberté provisoire l'infirmière Marié Dupont et l'ouvrier Dupas, arrêtés comme complices du docteur Pestelmazoglou, inculpé d'escroqueries aux assurances sur le travail.

Un jeune homme grièvement blessé et une jeune femme tuée

sont trouvés sur la voie ferrée II s'agirait d'accident

A la gare d'Epernay, des employés remarquaient, sur les roues du wagon 12.237 du train n° 9, des taches de sang et des mèches de cheveux.

Auparavant, le chef de gare de ChâteauThierry avait recueilli une brève déclaration d'un voyageur « Ma femme, Thérèse Meunier, a disparu du wagon pendant que je dormais. Des recherches furent effectuées entre Paris et Château-Thierry. Et l'on découvrit, le long de la voie, près de la gare de Bondy, le corps mutilé de Mme Meunier.

Quatre kilomètres plus loin, entre les gares de Chelles et Gagiiy, on trouvait un jeune homme râlant sur le ballast. Il avait dan^ses poches des papiers au nom de Henri* Garnier, 21 ans, habitant chez ses par"èfht§,'à Pantin, et un billet d'aller et retourParis-Le Raincy. Le bléSse fut transporté à Paris et admis à l'hôpital Lariboisière.

Deux enquêtes sont ouvertes. Dès à présent on suppose que le jeune homme a voulu descendre d'un train en marche, et que Mme Meunier serait tombée, accidentellement sur le ballast, après avoir par erreur ouvert la portière au iieu de la porte des lavabos.

Arrestation du fils d'un ancien directeur de la police

La police a arrêté, hier, M. Cochefer, ancien avocat, fils de l'ancien directeur de la Sûreté parisienne.

M. Cochefer, qui dirige, rue-.Bleue, un cabinet d'affaires, est inculpé d'abus de confiance.

Informations politiques

La trêve du Premier de l'An

L'examen du cahier de crédits supplémentaires qui contient les dispositions relatives aux congrégations missionnaires ne sera discuté qu'en janvier. La commission des finance s'en saisira cependant aujourd'hui même; les radicaux-socialistes.demanderont. -le~-reii« voi de ces articles à la commission des affaires étrangères.

.HtU< ̃̃ Ôi •«

les il a protesté contre les menées politiques de certains agitateurs rfu «' Volksbund », et c'est à eux que s'adressait l'accusation de haute trahison.

M. Blum détourne ainsi les réalités pour en arriver à sa véritable pensée « Quand se résoudra-t-on à s'attaquer aux causes ?» Les « causes », ce sont les traités.Il y a actuellement une campagne internationale vigoureusement menée pour la revision du traité de Versaillles.

M. Auguste Gauvin (DEBATS) relève le cas, en Angleterre, des adversaires du cabinet Baldwin.

Ils s'obstinent à plaider en faveur de la révision des traités comme si les tentatives de. revision ne devaient pas inévitablement entraîner des conflits d'une portée incalculable. Quoiqu'ils se proclament pacifistes, ennemis farouches de la guerre, ils poussent de toutes leurs forces à des situations périlleuses. Les conservateurs dissidents sont aussi imprudents. Le Daily Telçgraph, qui s'ingénie à soutenir les thèses les plus désagréables aux anciens alliés de l'Angleterre, suggère aujourd'hui à l'Allemagne et à l'Autriche de réaliser l'Anschluss sans l'autorisation de l'unanimité du Conseil. Il suffit en fait. allègue-t-il, que les partisans du rattachement soient en majorité au Conseil, car, après le pacte Kellogg, les puissances en minorité n'oseront pas recourir à la force pour empêcher l'union elles seront obligées de s'incliner devant les faits accomplis sous peine de s'exposer à la réprobation et à l'intervention des signataires du pacte du 27 août 1928. Pareil langage est criminel les journalistes qui le tiennent sont des malfaiteurs. hes 60,000 au Sénat

'« Il ne faut pas toujours croire que le Sénat est un frein aux dépenses, surtout quand il est partie prenante», écrit le JOURNAL DES DEBATS

La Commission des finances du' Luxembourg n'a pas eu devant les 60.000 francs Je geste dégoûté qu'on attendait tl'elle. Elle a voté pour, sans phrases, par 18 voix contre 5 et 4 abstentions. Comme la Commission compte trentesix membres, ce n'est pas une majorité triomphale ce n'est même pas une majorité du tout, puisque c'est exactement la moitié; mais, quand il s'agit d'argent à recevoir, il ne faut pas être trop regardant. C'est la réflexion que fait, fort opportunément, César de Bazan, appelé à pareille fête. A la Chambre aussi, il n'y a plus de majorité. On a maquillé le scrutin.

Le Salon International des sports

Les conférences de Joinvîlle

Tous les jours, au Salon International des Sports, il est fait, par le lieutenant Clayeux, officier instructeur à l'Ecole mi- litaire de Joinville, des conférences' sur. la', culture physique et les sports. Ces conférences sont accompagnées de projections de films explicatifs essentiellement composés de vues allure normale ou au ralenti prises aux Jeux Olympiques de 1924. Le lieutenant Clayeux est, au sûrplus, assisté pour les démonstrations vivantes par quelques-uns des plus remarquables athlètes moniteurs de Joinville. Ces conférences attirent une nombreuse assistance. Je dirai même qu'elles .font salle comble. Dimanche, des centaines de personnes ne purent assister à la causerie; du jour. Je fus un des trois cents auditeurs de la séance d'hier.' La conférence a remporté le plus complet succès. Elle était consacrée aux, «lance me ni s » et aux « sauts ». Admirablement bien faite, claire, précise, tenue dans les limites d'une technique non rébarbative, appuyée de projections cinématographiques: projetant, dans leurs gestes, les athlètes les plus; fameux du monde, vainqueurs olympiques pour la plupart, appuyée aussi de démonstrations faites par le splendide, et réputé athlète Courtejoire, cette- conférence a vivement intéressé une assistance dans laquelle on remarquait des- auditeurs de tout âge. ̃̃•

C'est le résultat de dix années d'efforts auxquels se sont attachés les successifs commandants de Joinville, le commandant Labrosse, le colonel Sée, le colonel Bonvalet et le colonel Arnoult, qui, actuellement, dirige l'école.

Des conférences, aussi bien comprises que celles dont la salle annexe au Stand. de Joinville est le théâtre quotidien, sont profondément instructives. Il faut se réjouir qu'à l'occasion du Salon elles aient été faites. Elles sont, pour cette foule de profanes, une précieuse révélation elles, lui montrent que l'éducation physique et le sport ne sont pas qu'une plaisanterie, une vogue, un caprice, mais un art, une. science, une œuvre grande et sérieuse. Il y aura, saniedi prochain, je crois, une grandiose démonstration pratique faite, sur le court, de tennis, par la légion magnifique des moniteurs de Joinville. Elu? vaudra' là1 pleine d'être vue. ';•̃ > > .̃• Frantz-RejcheL:

En mémoire du physiologiste Marey

Une plaque commémorative d'EtienneJules Marey, un des fondateurs de la physiologie expérimentale et de la science de l'aviation, créateur de la chronophotographie, base technique de la cinëmatographie, a été apposée sur l'immeuble qu'habita le grand savant français, 11, boulevard Delessert, à Paris. L'inauguration en estfixée au samedi -2 décembre, à 15; heures.

BALLY

:b o t t i E3 n, • ̃̃ 11, boulevard de la Madeleine, 1'1 la seule maison où vous trouverez, Mai danle, du bottier « prêt pour vous», Téléphone Gutenberg, 41-92.

ETRENNES UTILES En fin d'année, Poirier, chemisier, 8. rue .de.Rougemont, SQJde des fins de série- en. robes. de, chambre, pyjamas, pulUoA'er et; écharpes. ,,i

Grand choix d'articles pour cadeaux.

HOTEL MONTALEMBERT, PARIS 3, rue Montalembert (Quai d'Orsay). A cet hôtel, ouvert en 192G, est adjoint un restaurant. Des tarifs spéciaux ont été établis pour l'hiver chambre avec grand confort 50 francs.

Adresse télég. Hôtemontal, Paris, -14a.

iBionnatiOBS

Au Salon nautique

Le Salon Xautique. et des Sports, qui fut inauguré officiellement hier matin, par le Président de la République, dépasse en, intérêt, luxe et nouveautés attrayantes les prévisions du plus optimiste des organisateurs.

Parmi les nombreuses curiosités du Salon, l'une des plus remarquées est, sans contredit, le marin si typique qui fait les honneurs du Stand de la Cunard Line les visiteurs peuvent voir un panoramaparfait des gratte-ciels de New-York, tels qii'on les aperçoit à l'arrivée des paquebots de la Cunard Line.

o1!h>i: >)^. Jean :de Paris.

Maintenant que le résultat est obtenu, maintenant que la muscade a passé dans fe lion gobelet, oh peut rectifier. Les rectifications n'empêcheront pas de toucher. Ce matin, il y a égalité. Et rien n'indique que nous sommes à la dernière chauve-souris.

M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) s'abandonne à l'espoir que le Sénat ne suivra pas sa commission des finances. Si le palais du Luxembourg est bien- comme on a coutume de le dire, le dernier asile.de la. sagesse politique; si les sénateurs sont bien d'authentiques et clairvoyants défenseurs du régime parlementaire, ça va se savoir. En tout cas, il y a au moins un. tiers d'entre eux qui, à défaut de plus hautes considérations et rien qu'en obéissant aux instincts élémentaires du vouloir vivre, se trouveront dans la nécessité de repousser vigoureusement le texte non voté mais quand même acquis de ]a Chambre.

Et M. Charles Maurras peut conclure à, bon droit de cette honteuse affaire Toutes les forces du régime vont dans le même sens exploitation de l'avoir public pour des intérêts particuliers. On le voit au. soûs-seerétariat de l'instruction publique et des Beaux-Arts. quand il s'agit d'aider un grand magasin. On le voit, à la Chambre, quand il s'agit de stipendier les partisans et (l'alimenter le parti. On le voit au Sénat, s'il s'agit de ratifier l'une ou l'autre de ces pilleries. Au matériel comme au moral, l'Etat-Demos est dépouillé, et l'étonnant serait qu'il ne le fût point!

Conclusion qui peut être rapprochée dû, diagnostic que fait, devant les scandales abondamment fournis par les politiques, le « Provincial » du TEMPS

A ces questions, que les événements les plus récents et les plus douloureux posent aujourd'hui avec force, il n'y a qu'une réponse vraie: le crédit absurde dont bénéficient, dans la vie politique, économique, sociale, des misérables et des bandes de misérables, n'est que l'inévitable conséquence du mépris presque général où est tombée la moralité. La distinction du bien et du mal s'est, à certains égards, effacée dans l'opinion. On ne demande parfois à un homme, pour le pousser à n'importe quelle place, que du savoir-faire et de Phabilèté. Et quand l'homme « habile » est au pouvoir, son avidité égale dans son mépris le bien public telle est la loi du régime.. Maurice Noël.


CASTEL POMPONIANÂ <- Hyères La Perle de la Côte d'Azur

L'ART ET JO^ÛSITÉ A ï'Hôteï Drouot

Com'me chaque année il la veiUc du

Comi1)e ehaciue année à la \'eiHe du

jour de l'an, l'Hôtel Drouot manifeste

une activité intense. Cette semaine sera très chargée et commissaires-priseurs et experts auront droit à un repos bien mérité.

La collection de M. J. Poberejsky A. la salle 11, M0 Lair-Dubreuil et M. André Portier commençaient It dispersion (te la première partie de la remarqitàbie. collection de pierres dures et de céramiques de la Chine de M. ,1. Poberejsky et d'autres objets appartenant ..à divers amateurs.

lit important vase « fleurs en jade vert pi-iju fut adjugé 15.300 francs une important vase' couvert en jade vert, cachet de Kienlong, 10.500 francs iin vase en jade blanc cèledonné, 8.800 francs deux vases en jade mauve, 12.500 francs deux brùle-parfums en jade vert pi^yi/. 10.600 francs un très beau vase eiT'jaspe pi-uu, 36.500 francs, et un vase porte-fleurs en agate, améthyste et cristal de roche, 6.000 francs. Tableaux modernes

A la: salle 6, M" Aiph. Bellier et Motel vendaie:it les tableaux modernes composant, la troisième partie de la Galerie Granoff. Parmi les toiles de Chagall Portrait de peintre, fit 6.700 francs Au-dessus de la ville, 14.000 fr., et Enlèventcnt aux lumières:, 8.000 fr. une toile de Derain Nu debout, 11.600 francs. une toile de Dufy Panier lie, pi> ires, .10.060 francs. Parmi içs: toiles, de Fn.esz Le mas, fi. 700 francs 'Port tic Toulon, 9.050 francs ha grosse jarre, 10. 100 francs Paysage Je Méoiines, 12.250 francs Le château de Taurennes, 7.120 francs, et .Vu couché, 13.100 francs. Une toile pur OU manu Paysage, 7.600 francs; une toile de Pascin .Vu, 9.320 francs une toile de De Vlaminck Coins d'eau, 4.700 fr. et deux toile:; par de Waroquier Le Grand, Canal à Venise, 7.410 francs, et Les Moustiers de Sainte-Marie, 9.000 fr. Livres anciens

des XVIe, XVII" et XVIII' siècles A la salle 9, M" T.ené Hémard et M. Jules Meynial, commençaient la dispersion -de la bibliothèque de M. Navarre, d'Auxerre.

Oiseaux, par Bufïon (Paris, 1770-83) avec dessins originaux, fut payé 7.100 francs Le Discours la Méthode,

MERCIER

FRÈRES

la grande maison d'ameublement* EOQ faubourg s-antoinePAftlS

<LE <g~B)E~<U) .r

®ui tfaife ptlansir f«| £k I^L^f m jp^ MJk ECT Meuble en acajou de, F. SAG£ et, C°.. Londres- Paris >" ^©PBTrBS^ôaiiRiÊ <âl© ffstôp© fe@ws les coktails soi-même

EN VENTE PARTOUT et 38. rue des MaUiurins, PARIS

L'orchestre hongrois de BERËNY (dix virtuoses) fait courir tout Paris au

;• BOURSE PTJ_jt/7^ JDjE^^ :L92BJ.; Ij

"!jj TERME. ££^1 COMP-TANT^ j^|tf| COMPTANT |jj&ffi'K'| COMPTANT |SJR*ffl'g| COMPTANT l^^7]"^] 1 «MHJ ^BftNQOE ]^|°Sr [ "flRCHÉS ÉTRANGERs]S|tT

H^\9^v: ni ^oms0ièr^s m°t V&»: iSS itô r: BANQUES §S«gî2z^£7a.îgâ,"Sâ," TERME lonDRES .? DW.v.

IS QIOO TERME,. 109 9295 40 cours 1.' 65 95 65 70 "1 igio j zb8a 1849 2, 1836 ,brul,1 Banque de ,lrio.d"l cours,t 63 Charbonnages du Tonkin préCBd" cours¡ brui, 1 preoedll' QQur, D a '11P~'é,d.I" cour.,

5 01019i5 1916 9295 t09 70~3~6595 Pologne 7~)927. 2660 ..2?00.. 290.. Banque dt)')ndo-Ch!n<)4M9.t4M3. 70..Commentry-Fouroh9mbau)t..)a63 ')89)" M.< ~M 3&Mc~E t-i < o

40/0 i9!8.45 H) 253Js~tt.Mb~M M2;portu9.'3~ri.20025 25.. fran.aised.-Afriq~ 50..Do~brc~t?~)~ 9M 9J9: M~qu..nt~ur~ 363S 3&60~~pra~), 3. ~3~.

-4 ¡918. 80 4, fil 25~" ti .80 05 8) 251Portugal3 (') aérl~ ,200,25 25.. fran.al.e de, Afrique. ""1 5 Dombrowa (Houtllér.s)par.s.. 19>0 ..19]9.. 3"J) .87, .8?5 3,J) '1111.1/2.118,1..

'J.ru, 93?5~l5f-S 14.1 45 6M..t7M:. :6)-50,4" ;9~ 6'" .1- 6''<

37 Rïnu .Fone.er. !^1 i^ Obti. d^.nB»T.« 1919 il 251 ',as-5dr" %896. ,101 ̃ 30 ACTIONS INDUSTRIELLES .f'SS ¡'" 35. Haute.L,O,(re ftilo'uillèr"sd" la). 19~? 151~ m Hotchkiw. T. 23» 2Î5O '!6 1 ,1 i4;

(1) 50 Transatlantique /1219" l' 920 Amortiosobte ,.ú9 40109 75'Sante'Fé5 ~-0 ;'trI910. ,1 100 Crédit 'l'>r,v.e non ellm. 31U "131 7J 'ïA~z'n. 130a 1 Z995le Cdlombia "1 324 '.1. ,_1 ,Brés1118S9 "0" 61 .1, 61 3j4

55.. i' .7", nie .1.'IJ,nion parisienne'/2845 2840 "14 ~i,1925 <Ch, <in,;e g~r~nti). 122, 1,23 15 Suède 3 ",12 1,.895. ..1 ..r. 37 C~-éd. Fonc. ,d'AI9éd"e. '~un" ¡.¡e., 101i ;'110i]8.. 35 18 Osr.mallx, .Ù' 1',21 1715 ..l', Crédit Gén, e¡, e, s Pétroles.11i3~g 183J ,Chin. 4 Il';? "1 80 1/21." 8~ .1 ,i

180 ..¡'C,qi!:O. pa ,e AI,gérlen~e. 2215 Z450 ,6 ~n 19Q7 Amortissabie, 107 107 ,6j:SUi'S~' 1903;, 1890 "O'" '1" 57 50 du Ar"en~I' ~o, ,8l)." 75 Cervin .o. ;915 ..11~9lÙ" 10 eh, Cr9wn M' ineo; t44) 4.') 411 .Extérieure Unifiée. 85, j.: 31 Il. .1. ,1

70 :Co:n~r Nettonel France. 2415' 24;0.6 1925~ 91 .91 "qu,e,consol,dees 1890.. 520 ..14~" 57 50 du .EI")\6I1..o. là3? 12~ ;5.. Dourges "0" .23).. _245 .O ,h.oe 'S.ers Qrd'Ra,re 'H. 144l I~? Exi"oure 82 (.. ,?l .1.

120..1 501 Foncier de France. 703 717"1. 5?~ 19.24 .16/2 67150, 50~ -Tribut d'Egypto. So"C:' Banques Provir¡ce. 1~5.. 155.. 40 Grand'Combos, .1290..1285 Engrais.a2:otés. japon 1899. 72 3,4' ~2 3;4

22 501, F:O,nCier, de ¡'lndo.Chin$ 3960" 4045 ::1 7 1926 "'1 ?35 J .53,8, -Priorité Tombac. 549.. 55.. Soc:.G: Alsacienne de Banque 1289 1: l..i!!ny.le~.Air8S 709 i05"1 Id. Franco'Wyomin~ ord.I641 .637., Portug.is. 42 1 i2 42 il i

4J). Mob,lierFrano.,s. 2!!IO 2883 Obligations 6~0 1927 r. ¡'600! 5,9., )~1 ,0 30.. Immoblllèr. des Vo,tures. 825.. 8} 3?.. M"des. 1015 lOI?.. 3.h.. Goldfiolds. consolidated 353.. 369 1909. 41/2,4!i2

125 .¡¡~.F¡na"c. frant;, et .colon. 184' 1849 Oblig, Ch. fer État 4% 1912'141 355., ~354 OBLIGATIONS ~,J SI 65 Ostricourt 18M ai- 1el Holding Frange!.e. 314 -31() Turc 4 .o:.u.22,3',4, .22.3,4

37 Rente Fon*cière .1 1324 1324" 1919.. 400' 4aO. ACTIONS INOUSTRIEI..LES ,Ha 35.. 110., l"iotchki~s.o, 236' 2!50

£2. Soo.sto General. Foncière. 1094 |0» 0^9- d.c«,B»l,« 1919-29. ,8654^» » •< 35 ,,r, <H -M t75 AI9«ri.-Twnï.i. C0mpium> 555V .•:•. Hu.nch.e» W ̃̃ \> •• Chart=r8d 32,11,232/3/,

•T- 5- Sub Génèrale 2*60.. MI00..CaiMt.utoBom.. :f. 634 639 M l^kii ̃ 475. 472 \l ik Chemin If*^1! U-J" %{ Bolio. parts 665., 633.. 4s!>- Ja9»rafont«Vo. 3W 313 East Rar)d U,9..( -IH,9.J

63.64~~rt~7c'nd.t.u'r;A~ 375:. 378. eJ)' 18754 :{Y. 475 465 I? 50 ~t~ 44' 440.. 07 Sor (Mines de)ord. "0' 3730 3733.Ua~ff. 438 447 12 )8,9.1;

I..Ton (MlSusz (civile) -de Î560O.. 36250..|ndo.Chin» 3 O/O 1909 357.. 35U ^lia922'/2 237.. 237 Zï. "• S ïii •• ^fii 5m- 14 Cuivre at Pyrites. 535.. 56D <̃"• ̃ Malaooa, ord -»' «" Rand Mme» O5/71 ,2 o»/7l

M lït (civile) I08-» •• 1085 ̃• 3 1/2?; 913. 385 385 < V «94 96 2 i/2 2"- 232 S" Ou.«t.AI8.rien 503.. 510.. ,|g Mokt.-et-Hadib. aet. d.-SOOi fr. IO7iî.. 107QO.. ••Malopolska. 530.. 560 580 Oe B 11.3/4- II. î:4

?9 f,l; 1345 .1338 Madaoascar 1903.1905 7150 7150 °" 1 ïlls 1% 28J 28150 f 2 Tu".«t.ri» ISk" n\" 4-31" Lille-Bonnières. ord 1345 1353 •• Maltzoff ̃ 200 209 50 d {ontein 2 |/2i.t/J.

50 .\¡::st;0.I08~1085"1 4 31/2/01913'0"1365..385: ui 18949?;2112. 2, 40.. Tunlal.ns. 623 6!5 -40' Lille.sonnières.ord'jI3.¡,It:hO.Maltzoff. 71' .72 Jagersfonteln.2 112¡.1~

S g 80 de Paris.: 2260 55 32~ ~P~ 1.171 S~~t. ~4.

60 60.: ¡M,Id. ,201? Il iI8 ..IMaroc 4 ~g 1914. '14- 485 0 <18992,1{, Met. .12~ 9 2~3"' 81).. Mage.ins GétÍÓ~.ux do Pari. ~60 ~t75.. 100:: (Société Central.).. ¡3270 32[K) 4 4 'ho Mexico-Min,.s of ci Oro ~90 ~35 50 Mexica" E.,i. b,4" 7 15 4j,

~7 T. 300 3.0 ~g~ 50 355 j 2789 Mét.1 ~0 .SL. 50 0~

90 ..NPi",< 216, ..IZ! 5G9181S. 46 00..1 1910 2 3/4 Met. k7 50! 2a5 '1 80" Eaux (Comp. 719~) 6973 60 Electro'Chimie Métal. 2150.. 2770.. IBL.. Montacat,nl. lOi 5¿119J Royal Dutch. iII63tl,6i5ll3!16

63 O^trVarn.enne d'Electricité 2055 ..2065 ^g ,92l! I 5*' 540 .111% 3,14 44) ll\ i4^r,,com"rime 4353 4273 W H Artifioi,ll(| 12500.. 12300 Pékin Syndicats CShansi! 8 -• ,f0 50 Vaneiyelan oii 4 .3/.16 4/.I/4,

120 ..i~.At.,Fé(Oiafr,Ch,ferProv')"85 "1270 Bons 6 5%1919. 558,,560. 19103% 24~ 24? '135 ~Air cornprimé 134 14 Saint Ch;8J15 ~23aO.. 6910Padan9(Caoutchoucs). 798.. 79~. RussianOil. 3;

65..0.r.='~i''ienr,(,d'6)ectricite~55..2065.. eo~6~')M)' ~4~ ?,21 "'1 9 2 a 12' ~<?"~S-- 275~S.i~Artifi.ie~)2500.2!.X). 81 ,~g 50 V.ne~uelan Qii .4.3;)/4.

Electncite de la Seine ,a?f 6 J6 ilaidéMn I 526 3C 50 ^215 3/4% 512" th «!7 QSbles Télégraphiques ̃«̃“ 76> ..716 W u^ine du RhSne 3735 3763 20 phosphates d. Constantine. •- 776.

70 Etwtncte CC- Générale <n. 3860 M5 %Û\l^ ,1[\" \& 530 ><92l5 3J4,o '̃" V- 40 Edison 219 1220 S s,iin» du MWU.I. 2005. Î910 20 Phosphates Tunisiens 472 4I3 Anaoonda 21 .3/4. 2J5 8.

45 Energie Uttoral.Meditcrran. ff4 245 ̃ 6 ianv. 1923. 535.. 535 Com 1879 26O 4W 492.. Il 50 1 «tHc!'? •» Gaz du Nord .1145 ,U) « ̃ p t d Rosario 32300. 32750. R.ndfont.in «50 « st.el Gommon 157-1,2 (55 1.^ 33 Energ.eEloctr. Nord Franco.. 8 .,1,25 | Ç «nv .££} 530 Com, 87 1 26p » 4^ 75 | lsi nc, e de p aris 37^ 3>O3 &0J c yrs R4 ,875 3»h. Rand Mines. 40b, 4to 5, Marooni 3.25/fe i 13,- ic,

30 ThomSor,>lou=ton MM "3475" oblis. 6% 1924 534.. 534 O;-côm |eol% 496 497 \°J ôi ^o,ts de S- ^r« bourg. 2430 ». Havr|ise péninsulaiPr6 CB) m 4'JO •• -• Roum.no Bel9e de Pétrole 60 50 61 50 MalBeca .17/^2 |17/32,-

125 D.v« 1 Va "*î2« Départ du Nord 6 ï'-fl 1921 ..J 534" 5iO' 5 1 p°™- = S -85 286 I 2ÏÏ in r- de Vsrsov.o ord»: 4/i> 4/IU •• T tE cn oommun 771,. 776., 35 steaua Française 4™ 4/4 Kuala 30/ m% /•

25..F.r.&A=i.r)..duN.rd.tEst'<8..)625.M.~ ~M0% 305 299:: )~6&°"r~22:00' 0 M30T~.rt.~riti~ 9!5.. 943.: .T~.nyika. 475 47~ EMo~p~h.~b.nquc.4.!3/324.)3,32

50 Ç6urriéres '1I(¡,:8 1625 Ville de Reims 6 1921 520 522 518 IL Com. 1891 ::3 ~o 315 _86., 12~~ "1 37 Havraise Motrice. Elactrique 2/¡,Z, 2000 ?(j Tranaporto msrilimes H" 91> 94'). Terres Rouges.' 49Z 4~Õ., Escomp,te hors banque. 124.14~1124.145

18 LAns 9110.. Ville de Verdun 6 ,0.15'U 522 ..¡' 1892 260/0. 315 308 12- Indo Ch,'nol'so d'Elect-cl'te' 4700 .4700.. 2638' :0' aenod,dlna 1\1900,1.2~ 3.h 6 Thars,s. 5 599 S/New.York. iei 12 4~}.lj.

35 '0< ( 1259 A~turiennes des Mines 8 518 F.n.. 1 31-3 31â Marocaine Distribution 2335 338 50 Brasserie Quilmès 815() 8300 3en..3 Tin Seloctior, trust 01 201 197 >O Rio .")

.8~ 1266, 319 Ateliers Construct. Jeumont 5n 519 c.m.)899260' 296 298 22 30 Nantaise d'éclairage 233; ..i¿~95 '0,.ti.t.r..Cu.~i<.r .24SO..X)0.~ )S:'3Tr~~C~.d.ted~nd: 26250262M~p. r },I,6,lj"718'

35 E!çdéa 1954 IZ61 319 ..¡Atehers Construct..Jeumont., 507 518 "1 ffi Com, 1899 2E¡p". "1296 "12,'7 ..1 22,0 Nant.i.e d'éclairage or" 3 ffl ~74 20J Distitterie <Je .2480 4975" l ,b. 3 Transvael Consohd.ted land. ~59 50 262 8 $-Aires H ~t\.139.69.

35':Penarroya.I~01..1315"ICied'£nergieElectrique. ~16.. ;-g. -,Fonc,19033, ~26.. 3i 75 Nord-Lurnière prioritë.. 56S.. S7""5G"Oistilleried.llndo-Chln.q9~O)ü"'1O b. Tubes et F.do 1205 374" Argent (métai) (comptant) ~7;>4.!47.37.

.IDabrows CP,trble.). 4!0.. 42, ..lpro..e~.ehIiUrgle 6(1). 5U3.. ~07 0 Fonc. 19098,0 Ih.; 17'" l' Sucreries Mouline, de Corbell ord. ~14 ),b.. Unlen Corporation. J' Cu,vre (çompten\) Ó8,IIJ-¿:j/jj~,32

t \^z:=: 122i Cail Fives-Lille SIÓ.. 515 513 IL Com. 19123 :0. 170.. 10. 50 50 ~nergit 2960 2945 Z9~45 Sucrerleo Français 8933 93W ^™ D^ ;r,

!E~3! .Nord Pas-de-Calais 5~J7 50; 1913 4 415 415 50 15 Radio-Eleçt,ique 214 220 45 du Boulonnais. 102j 104i .k'~=r~ Décomb1

1 ràA:iS::bdî^T^ SSi: l.^p-'««^>« «.. t^ ^̃̃ » ::sp te& S:: £.: ,^76 |TOiû* Ji; STSTCK^î)^ Jfî3 -S'-fti

70" PrÓduii.sChÍin.Q~Alaia Forge.3935..4OOO .ndustrieSuCrilreFrsnçaisa.511 )I~ ,g' Empr, 1917 44() ~45 ?5"1~'dtMrance, 415' 4!Ó 40"1 da Ilneto-Chine. 24~9 26!?. Bakou <N~phtedlt).1005 CailMonevo. m, 6 "'1,(.,1.

25 "IC,hOrge..u,rs, Roun;.s. "1 945 1247 elféguet .0ieO$ 1922, '1 503.. 5K ..1 a Com.1920, 6 '12~. 4~'), ,l, 4~ 50 Têligraphie sens ¡;i. 1120 il ¡i 150~' 75 Polliot, Maison la ""0, ~~580 1 2~8~ 40., Elrone (I.a.). 786.. Câbles,tra,nsfer,s, 14&)87" 18

110 .Transatl.nttqUeord. "1'12Be .1147 ..IMaison Sr.eguet 6[' ~2! 51Y ..1 0' E:mpr. 19216112 t. 4'0 470 40 56!E~r: 668'¡ 50" Grsnde Maison <;l, Slanc.o. 186- 60.. Cinzef\o. 931. S~3' 1

S Sàcutchoucs (ndo-Chin; H50 ..1149 .Uaine3 .Iniatr. 6 1/2 }«. & 516 E.t 6,j 45u 447 2? SOIU ~,ep 'Ii: 910' ̃ 80 «0 oïZ.BMn-ZlYr: 7W 794*" Ztt\lT Pétroles. ports 83 50 Tiû è,^™" Tope^ 1-7 H !?f !r4

5(j Caoùtchoucidndo:Chin'e.1I5U.. 1149 .Ueinea sini~trées 61/2 /0. 51;}, 58 "¡Est 6.0. 4"44 '80 !dot-Bottin 179,) 1794 Kétol (Le). 83 50 84;0 Baltimore et ohi .7,( 6j,7..I!~

3Q Citroën, B, 117110 ..jI7BO 3%1902.1385.. 3 = 4u(, 376"1 1 ,,1 140 ..IAleaçieM~~n<lustrielle Textile 209J ..¡, 1. Fi!ro. 665..1 1750,Q/'(Inium.P,;koJes. 3(;4.. 371. Conadian Paciflc

176 lé5 ,i, 6%1921.1 508.. 5gg ::L7~&S: 355 "l, 333 30 –d:~S. 2280 ..1229, 90 H~ 64,9,0.. ?2w 2.;06, .¡ROY" Dutch' 414:JO, ~IHJO., Che',epe.ke &. QhiO"¡'99, b.7,.12

.6' Or""dl 6-,k 6J4 ~35 ''l'lndo.Chine 1851Q-190S 305" 383" 2 3 337.. 37, 65 de I..ongwy. 2280 2> 9Q.. I..ibr¡¡iri. HeoheUe. 2200 ..22' 5.1. M, A. R. fi. ii& Chicago Milwaukee C. j3 1,4 32.1/4

J06..gothé.Cin.mBfc.p.) « I «0;.jTuni.8«WO2.l9O7 1 3* S0 J49.I g Bons déc $?"t^ 57 94 Oe Sambre-et-Meu89 2.60 2210 90 Afrique Occidentale CC^ 3603 3515 5jti: 2W fr'Ù^.SSd S i M fi 2

,g .S»^ su;v^ i fi :««*».. me^^m u m*«».. z I»! £ | b ^ô^'SSr^pte S & :•: ttr^r 6^ m ̃̃ érJW^ '???̃̃ f?- | &

;06" Pothé:CinèmO(CaP.)' Say. 244D :,¡6YO 6J A 11 e 3 a en a 1902,19070.1.3)050 j49"1- 6% Sons déc. 520 411 545..1 5794 Const. Nord de 14 Françe 2,161 "12210" 90.. AfriqUeOCcldent.le(C"> 935 3~?.75 1. i Tenci et cib 10 76 300, Erie Railroad. é.1:4 67\2

00 Union Européen». ••̃ »» H*»0 ̃•iAnsleterre 2 1/2 275 27o A% 366 366 |00 Bonnevillè .W. 1690 |720 200 Ehafa" <Êtâb Ï.V.m.ntsV 7600 ..7&I0 T'ncejet Ce- 176 .l,o L.ouiSv.lle-Na»hv,n. W ̃

100 "'U"ion Européenne 12070 .725.9:2~l la Fusion arc 347 345 Chantiers de Saint 1690 17~0.. 2Oû.. ChapQI (l;tabliesement,.)"J¡63~ 7°70" ,<pal"jv. New'Yark Central "1!I4 3,4 ISi 1.2

JTur^-Unlfié. H2 25 112 75 S FundinB, i. &% 408.. 4».. 61 E.tampage d. la V.X. 6M 612.. 55 Bw Au*.?.. 1475 1320 Lor,dres ,,4,5 ,3 foutharn Pao.f.c U4.|.Z4. i~

5 ~o 19ue. 15901 Ib -SelgiqUeolj37Z.0, 43 293 QMldJ.80n,s décennaux 6% ~3 0Eloctro.Càble (.,rài*n,Qi"r"o>s) 7YO ~7Ó" 45 C.ntinent",I.compteurs à G,' oZ 524 ~'O ni CHANGES Southern.Railway. "1'14;L2!3U, 2

!Tur~'Unifié .1. 1!225 25 '7'5 S%F~din9. "l, 5% 40t. .¡06.. 61 Estampage Cie la 634.. 6)2.. 55.. Bec AU,er. 145" b,O "¡Londres 12." b )2<!3~°"

.| S 1914. 10025 10 25 j 1909 CPernambuôo).l!7l 1160 ..| A% 3fc| m ̃ (dixième part> 800 30 MarqeCC" Générale dL) 835 920 N°w-YorkHM»"1^" ri 'n ?S

~= 7* ~i 662 Nord 6 443 ? 65 ~A~ 425 Tabacs 7~ ~S 610 S

.1.,S.nque Nationale du MeXiq~e.. 7,U '0 76) Chine 5/0 l~jiI, 6, "1 4 6 sirie F,o. 422 415 8, F,veS'I..III~ il, 1 50 710 50 Tabacs (.0 Genérale des>pr¡v'/80J 773 "IAI,lem..g,ne. 6,10 5155~75 7, Utah Copper. Car 'i.3.

.3.0.~d. Ottam..ne :;150' .2015.. 5.45 671 662", I ancienne 22" 41;" 6> IfS" 1'10" Union Conm 7 '0 ,8iJ "iArgel'ltlne Amerlcan Telephono.)Ii> 4!I~o L~

2 1.3.0. Crédit Foncier Egyptien 5145 Chine4/o(),'I<;195. 579 4%e.rl.D. 4.. 42" 30.. Mar'ne.tHam.cl~(}..I:'5" 50."Ur:lonComm.lndo'ChlOo,7, 7 ,Belg,qUe(1008elga). 3h75 ,35,,7, AmerlcanCar&F. n'I;921'l

75 b.ï;Wa9ons-Lîts ord9?. 892 874 S ^1903 336 50 3i! 50 1 2 ,/2 séria C.. 35S 330 63 33 (p.rtrt. 2?« 2710 375 Sréditfonlr^anc^Vnâdi^ ?55O 7500 ] ffi^^i:]: M ® u'ft^ZT*™ fi l'a1 32 /8

L.. l'ci. t".1 M 'n 'n 22\JQ 2'7> 4 1/2 ,J) 1908.113 5~' uv.. e ,0 1921 tran. A. 443 5C, 'S' Méjiterren6e (Farg. <Si Chant.) 63 28P- Nord E,P,g, 1 Hollande. 1028. !0,1,7.5C General Eloctrie il è'O ¡. 21' ',1>ù

¡ 50'h'¡"'on,nto' 9 "1,7580 7549 Unifiés 420 5S 420 OrMans9enc décennaux e% 5!7 5)8 25. For9M& Fonderies Mantataire 9~'57.. 93J 2:P. 50s.raMste "0'0' ,¿ Italie 134 133,9j [3.thl~h.~ St.tl ~.3.,I8., 2 ,6J '1

Kr.7.88E,Aiot. (Norvégienne) ,îitf1 2243 Priviléoiée 367 73 36d.. e% 445 44& 49 Denaln.An«in 2955 3000 RouinaCAIgiri; 518 .532 m! Ifâ 25 632 '?5 u «? t^ 'îll,\tf-ï î.b.i.aMti«r, Nitrate, ,-j £f^ 550 .e.p88ne extérieur. j S% 413 41 3 91 46 Lorraine Min" Métall.3SO p. 3H5 sêënotiee ?. I89J !935 p^ognUlOo" 66;! 1 Rof--|SDrtchÇOmm'n J Ih > '= i I '4 ..4 .ht, tei.K: .S? $ ::iiïïK Sfc= J « '$* z i te: 3 SStSi £ ?i*îîîr. 1M «.i:»:: Sr^SU-ï^s: 549: :;|&r" S S t ïï SKS1.?^ i M û \:i j

S h 'Olent'¡Carpet ,6,0 cIO !-lait, 9j 65 5 ~oc 3 ~64 50 360 Matériel de Transport Fr.). "I<JJ.l(reugaretTo/l.4 6o:)'"II"rague. 780 ,590Sh.II. ~>3,8 5~L~

'!4sh,5¡S~crer" el'R;¡fi:i'" d~È't;h 121 .J 1 i23 ..¡.Japon 4 1905..o,¡ 4&8 75/ 3 3 anc, ~20" ~T\I" 100 ,.IMétiliX (01. Fr;¡nça¡.e> 2~¡:; f~o ~Ë~ .M'" 684 25 68~ 50 Affaires lot.e.2.OOC 'i:

H0h.5JSûcrer"erRaffineried.Esypte!2I.,n23..jJarn4|,90f: 4W 25 410.. 21/2 353 353 ;.| |g & CCI. F^i^ 27» 2660 .9 «*&. ^& 3425 3450 ^^7.^™^™^ SS ? J^ »•»•«» .I fj' :"• I

M)MMRE

Panorama

unique

Cuisine parfaite Dernier Confort

par Descirtey tAnfiOt; 1638), rèthivc aux armes de Bossuet, 9.700 francs Les baisers par Dorât (Lambert et Dclalaili, 1770), exemplaire sur hollande, 7.20(1 francs Linsirnctio et çonsolacion par Maillard (avant 1500), 6.300 francs, et l'édition originale de Les Fâcheux de Molière (Claude Barbii;, 1Ç02), reliure ancienne, 9.000 francs.

Tableaux anciens.

Objets d'art et d'ameublement A lu salle 1, M" Koger Wallher, assiste de MM. Robert Schneider et de Boissi'eu, dirigeait une très belle vacation de tableaux anciens, appartenant ù M. le vicomte de X. de sièges et meubles appartenant ̃ Mir.c lr. vicomtesse de X. et de tableaux, sièges et meubles appartenant a divers.

Une toile attribuée a Bruei'hel de Velours Verluniite et Pomone, fut payée 8.000 francs un panneau de l'école italienne du quatorzième siècle La Vierge et l'Enfant Jésus, 18.000 fr. une toile de l'école italienne du dixseptième siècle t'ne Infante, 9.800 fr.; six fauteuils médaillon, époque Louis XVI, 5.800 francs un panneau attribué à Bounington '.Paysage des rives de la Seine, 5.500 francs nn panneau par Demarne L'abreuvoir, 3.400 fr. un panneau de l'école de Rubens Diane et Aetéon, 3.900 francs, et un secrétaire en marqueterie à damiers, style Louis XVI, 6.050 francs.

Meubles et Objets d'art à Mme X. et M. Y.

A la salle 2, JI' Robert Bignon et M. Joseph Logé ont obtenu de très beaux prix. Un pastel de l'école française du dix-huitième siècle Portrait de femme, fui payé1 15.000 francs une graVure "par Hv.eli Pastorale, 4.400 francs; un grand -coffre, en métal ouvragé. fi.OOO francs un très: petit clavacin en bois peint, époque Louis XV, 8.900 fi1.; une ancienne vitrine hollandaise en marqueterie, 6.900 francs une terre cuite d'Occident. 8.100 francs une tapisserie verdure d'Aubusson à décor d'échassiers, dix-huitième siècle, 13.100 francs, et une tapisserie verdure à décor de volatiles, dix-huitième siècle, 21.100 fr. Maurice Monda.

Expositions

et Ventes d'aujourd'hui EXPOSITIONS

HOTEL DROUOT. Salle 6.

RESTAURANT DU ROYAL-HAUSSMANN Entrées: 2, rue Chauchat et 1, rue Drouot (Boulevards Haussmann et des Italiens) ~'>'

KxpositWn publique. Table'aux anciens et modernes. Dessins. Pastels. M" Laik-DuisHeuil M. Ferai.

HOTEL DROtTOT. Salle n" 10. Exposition publique. Beaux Bijoux, Colliers, Broches, etc., ornés Se perles, bi'ilhnils et pierres de couleurs, appartenant à Mme Y. M" HlîNHt Baudoin, commissaire-priseur MM. G. Heinàeh et L; Charraud, experts. HOTEL DHOUOT. Salle n" 12. Exposition publique. Tableaux anciens. Gravures anciennes, Faïences et Porcelaines anciennes. Tapis de lu Savonnerie., M0 Hotmn Glandaz, comliiissalre-priseur M. Pnpe, expert. VENTES

HOTEL DHOÇG.T» Salle n" 9. Vente après décès de M. Navarre. Livres anciens, documents de In 'Bourgogne. M0 HftMAMn, t'ommissàire-priseur M. Méynial, expert. >- HOTE1. DROUOT. Salle n.» 11. Vente. Objets d'art de la Chine appartenant à ht. Poberejaky et il .diverti amateurs. ̃ ̃ M0 Laih-Dlhuiîuil M, l'ortier..

EXPOSITIONS D'ART

GALERIE A.-M. REITLINGER, 12, rue de la Boétie. Exposition de Petits Tableaux et Sculptures, « La Holte Û fonce », organisée- pendant le mois de décembre par un groupe d'artistes de talent.

GALERIE D'ART DU BON MARCHE Lucienne ses gitanes, pay-,sages, natures mortes, jusqu'au 5; janvier.

GALERIE D'ART LEGEDE (Grand Dépôt, 21, rue Drouot) Exposition des cadeaux de Nouvel An, reuvres de l'élite des artistes et artisans (Delalierche, Lalique, Jallotj Crevel, Jean Dufy, etc.).

««,

Cours et Conférences

Aujourd'hui

Au Musée du Louvre, 4, quai des Tuileries, à 14 h. 45 Conférence par Mlle Charageat, élève diplômée de l'école du Louvre, sur « Les villas et jardins de la' Renaissance Française ». A 17 h., au Musée social, M. André Siegfried, professeur à l'Ecole libre des Sciences politiques, donnera une conférence sur « L'élection présidentielle américaine ».

̃ ̃ ̃̃̃̃ l •̃̃•̃; -̃:

Le cours spécial sur la tuberculose, sous la, direction de M. le professeur Léon Bernard, comm'enéeKÏ lé' 7: jan1-' vier 1929, à 10 h. il J'hôpital Laennec. Les demandes rie bourse-) pour ce cours exclusivement réservé auk médecins, devront parvenir «U Comité national de défense contre la tuberculose, (î(i bis, rue Xotre-Dame-dcs-Champs,

Paris (VIe)..

<£»

L'Heure du Thé

Chez Camyl, 7, avenue de la GrandeArmée (Etoile). Meilleur goûter de Paris. Spécialités viennoises.

Chez Fast, 13, rue Royale. Elys. 22-03. Claridge's, 74, avenue des Champs-Elysées. Orchestre symphonique.

Coquelin-Courcelles, 1. rue de Chazelles. Le thé élégant du quartier Monceau.

George V, IS1 avenue Gcorge-V.

Son orchestre symphonique.

Iran, 7, rue de Ponthicu. Elys. 44-36. Orchestre réputé de balalaïkas de TerAbramofi". Chants, Atelier de verrerie artistique.

Medova Tea Room, 3, rue de l'Echelle. Lunches, prix fixe.

Le Prado, 41, av. Wagrain. Ses thés, av. le fameux orch. des 14 Balalaïkas. Wag. 04-10, 04-11.

Bit?, 15, place Vendôme. Central 43-')9. Rivoli, 2, rùfc de l'Echelle. Tea Room. Ouvert tous les jours. Lunches. Rumnelmayer, 22(i, rue de Rivoli. Gutenberg"22-22.

Louis Sherry, 6, rue de Castiglione. Spécialité de glaces américaines.

Louis Sherry, 6, rond-point des Champs-Elysées. Toutes les friandises. Tudor Tea Room, 248, rue de Rivoli. Salons rénovés en style Tudor.

The Twining, 2, rue de Chézy, Neuilly le vrai salon de thé anglais.

Noël! Noël! i

Voici Noël, le Nouvel An. C'est l'instant votre sympathie, votre affection, votre amour pour des êtres chers va se concrétiser par quelques petits cadjaux charmants.

Justement, Georges a 'pensé a vos cadeaux de Noël en crëant spécialement pour vous des écharpes, des car-

t'es, des pointes et nulle frivolités qui sont du meilleur effet. Notanv ment, il est indispen- sable, avant d'offrir quoi que Ce soit, que vous jetiez un coup d'oeil il ses. écharpes c<i crêpe de Chine, sur quoi sont incrustés des» as de trèfle, de cœur 1 oii de carreau, ou encore des raquettes et cent autres motifs qui vous rappelleront le golf, le ski et tous les sports plaisants. Go sont là des cadeaux cljaripants qui feront le ravissement. de ceux à qui vous les offrirez et. qui feront honneur à lit sûreté, de votre goût. Puisque vous serez chez Georges, ne manquez pus de profiter des soldes qu'il fftit actuellement et parmi lesquels il est utile de

vous signaler veux qui mettent, à des prix vrAiment exceptionnels, des séries. remarquables de sweaters, pull-overs et costumes de laine. De même, au rayon de tailleurs de dames, vous se"ez intéressée par le solde d'un- grand choix de manteaux garnis de fourrure qui ne pourront que Vous, pliiire».

r*')

Avec l'hivei-j voici venir la longue théorie des soirées brillantes qui vaudront à votre charme de nombreux admirateurs. Mais ce sera l'instant aussi où il va vous falloir déployer des trésors de coquetterie pour que rien ne vienne altérer cette minceur de la silhouette grâce à quoi toute femme reste séduisante et jeune. Et ce ne sera certes point là la moindre de vos préoccu-

pations car dans les toilettes de soirée il est parfois difficile de dissimuler une sveltesse compromise.

Et pourtant il existe un moyen sur de rester mince ce moyen, c'est la gaine amaigrissante Georges que toute femme avisée connaît bien. Les gaines de Georges son! faites pour être portées en toute circonstance l'aprèsmidi, au bal, eu soirée, partout. Et certes, ce n'est pas la moindre de ses qualités. Au même rayon, chez Georges. vous trouverez, de plus, des soldes très intéressants.

Anita.

F. Georges, 35-37, boulevard des Capucines, Paris.

-•»>

CHRONIQUE MILITAIRE

,'f-.d"

"• '̃'̃ Mutations ̃ ̃•̃'̃

Le général de division de Bigault du Granrut, disponible, a été nommé commandant supérieur des troupes du Levant, en remplacement du général de division Gamelin.

Le lieutenant colonel d'infanterie Halbwachs, de l'état-major de l'armée (1" bureau), est mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes du Levant.

hl. t',

COURRIER DE LA BOURSE

.ft))tj)g)))))(tjtt.

"'̃'̃ 17 décembre.

Le marché n'est pas très animé, en général, mais certains compartiments se distinguent par leur excellente orlentation. C'est, notamment, le cas 'du groupe des banques, où ou signale, de nouveau, des achats pour compte étranger. L'opinion s'accrédite un peu partout que les augmentations de capital' dont on parle depuis si longtemps commenceront avant 'la fin du premier trimestre de 1929, et on semble disposé à prendre, dès maintenant position, en vue de ces opérations.

Si le taux des. reports pour la liquidation d'aujourd'hui a atteint 7 0/0 au lieu de 6 0/0 la dernière fois, ce n'est pourtant pas parce que les engagements ont sensiblement augmenté. Mais un certain nombre de Sociétés et de banques étrangères, que hante le souci de présenter, dans leur bilan du 31 décembre, le maximum de « liquidité », semblent avoir retiré une partie des fonds qu'elles mettent, en général, à la disposition du marché pour les reports. Les sommes consacrées il ces opérations à la liquidation du 15 décembre ne redeviennent, en effet, disponibles que le 6 janvier. Pour compenser ces retraits et attirer les capitaux, il a donc fallu offrir une rémunération plus attrayante. D'où le taux de 7 0/0. Mais il s'agit d'un phénomène passager et il y a gros à parler qu'à la prochaine liquidation on assistera à une détente. C'est ce que la Bourse a parfaitement compris; aussi le marché aH-il conservé ses bonnes dispositions jusqu'à la clôture. Si les affaires manquaient d'animation, la faute en est au seul calendrier. Les fêtes de Noël et du Jour de l'An approchent, en effet, et d'ici à la prochaine liquidation (2 janvier), il ne s'écoulera que sept séances de Bourse. On n'a guère le temps de se mettre eu train.

Nos Renies gagnent un demi-point, en moyenne: 4 0/0 à change. 123 fr. 15. Les fonds ottomans se redressent légèrement Vnifié, 112 fr. 75.

Les établissements de crédit accentuent leurs progrès antérieurs Banque de France, 23.700 Banque de Paris, 5.015; Liioniiais, .3.945; Unioj\ Parisien'lie, .1195; Comptoir d'Escompte, .2.275; Mobilier) i)57 Foncier, 4.975 Financière Française et Coloniale, 2.880. Union Européenne, 2.080.

Suez, calme, à 24.100; mais la pari de fondateur progresse à 22.850 et la part Civile, à 36.250.

Chemins de fer bien tenus Nord, 2.180; Est, 1.084.

Fermeté du groupe électrique Distribution, 2.065; Générale. d'Electricité, 3.935; Littoral, 1.245; Cère, 548. I Mines métalliques irrégulières Rio, 7.540; Penarroya, 1.315; l'latine, 1.940. Certains produits chimiques sont bien achalandés Péchiney atteint le cours de 4.000; Kuhlmann, 1.275; Air Liquide, 1.145.

Sucrières fermes Say, 2.460.

Un peu de flottement aux pétrolifèrcs Roaal-Vutch, 41.100; MexieanEagle, 172; Pélrofina, ferme, à 1.050; Concordia, 265; Sléaua française, 474; Malopolska, 550.

Sud-Africaines bien tenues: De Béera, 1.465; Goldfields, 360; Geduld, '437; Océana, 46 fr. 25.

Caoutchontièrcs très calmes.

Au comptant, les Aciéries de la Marine font un nouveau bond en avant de 60 francs, ù 1.710. Cette Société a maintenant achevé la reconstruction de ses usines dévastées. D'autre part, la reprise d'activité dans la métallurgie va lui permettre d'utiliser il plein cet outillage muni des derniers perfectionnements, à savoir 11 hauts fourneaux, 8 convertisseurs, 15 fours Martin, 7 fours, électriques, 6 fours .W'ucïeïtsets, 21 trains de laminoirs et plusieurs" fonderies.

Estampage de la Vence.'Qli, WSMcoupon de 35 francs. Titre intéressant. Sébin, soutenu à 129. Son carnet de commandes est bien alimenté.

Fermeté de l'Industrie Musicale à

337,

Les Tramways de l'Indochine ex-coupon gagnent 222 francs 6.475; port dit Rosario, 450 à 32.750; Énergie du Maroc, 280 à 5.300; Qnilmès, 150 à 8.300; Cusenier, 130 à 2.610; part Nos-

si-Bé, 150 à 3.775; Cliaix, 205 à 6.665; part Cambodge, 600 à 15.600 part Equateur, 225 à 6.400; Pointe ri Pitre, 125 à 5.100 Sucrerie de Marie, 780 Huileries Yalabrègue, 3.285; Distilleries de Bretagne et de Normandie; 320.

INFORMATIONS FINANCIERES EXPOSITION COLONIALE INTERNATIONALE (PARIS 1931), Chaque Français est intéressé au succès de>la prochaine Exposition coloniale. En effet, elle provoquera un effort encore plus vigoureux pour la mise en valeur de nos colonies, et réciproquement r- lit métropole bénéficiera plus largement de l'activité économique accrue des France d'outre-mer. Or, il n'est pas indiffèrent au bien-être du Français moyen, que des produits de première importance coton, caoutchouc, café, minerais, bois, substances alimentaires, etc., lui soient fournis à des prix modérés par nos possessions, plutôt que, prix fort, par l'étranger.

Un moyen simple àc contribuer il la réussite de cette Exposition est de souscrire aux bons, actuellement émis par le Crédit Foncier, au prix de 60 francs chacun. D'ailleurs, outre leur valeur d'intérêt général, ces bons jouissent d'appréciables avantages.

D'abord, chaque bon donne droit à 20 tickets d'entrée il l'Exposition, à une réduction de 25 0/0 sur les spectacles à l'intérieur, ainsi qu'à la participation au tirage d'une tombola éventuellement organisée par le commissariat général. Ensuite, pendant la durée de l'Exposition, des réductions seront accordées aux porteurs de bons par les grands réseaux de chemins de. fer et par les principales Compagnies de transports aériens ou maritimes.

Enfin, 12 tirages échelonnes entre le 2 avril 1929 et le 1er octobre 1931 répartiront, entre les bons

12 lots de un million et 12 de cinq cent mille francs;

31i lots de 100.000 francs, 24 de 50.000 et 24 de 25.000;

300 lots de 1.000 francs* 528 de 500 et 1.200 de 250:

Tous ces lots seront complètement exempts d'impôts.

La souscription sera close dès que les demandes auront absorbé la totalité des bons; elle est ouverte au Crédit Fonder de France et diiiis tous les principaux établissements de crédit, ainsi que dans leurs, <tj{ëac.cs et succursales. OCÉANA CONSOLlbAfÉD ^Cette Compagnie procède, en ce moment, à Londres, à l'émission publique de 949 mille 470 actions de 'fi- sh. chacune, portant ainsi son capital à 3 millions d'actions de 5 sh. chacune. Le'prix d'émission est fixé il 6 sh. 3 par action. Le prospectus fait ressortir qu'à la fin du dernier exercice, au 30 juin 1928, le surplus de l'actif sur le passif était de 731.976 livres;' splt ;7 sh. 1 1/2 pur action alors en circulation. En plus-, le portefeuille accusait, à cette date, une plus-value considérable sur le chiffre auquel il figurait au.bilan. Enfin, à l'actif, figurent des..portes por'tés pour mémoire et qui, dans des circonstances favorables, peuvent1 'acquérir de très grandes plus-values.

Le prospectus rappelle que la Compagnie, pour les dernières dix années, a payé les dividendes suivants pour 1918-"1919 9 1/2 0/0; de 1919 à 1922 10 0/0 par an; de 1922 à 1927 7 1/2 pour cent par an, et pour 1927-1928 10 0/0. "'li'1

Les nouvelles actions auront droit au même dividende, pour l'exercice en cours, que les actions' anciennes .Les souscriptions émanant des actionnaires de lit Compagnie recevront une considération spéciale. De façon à permettre aux détenteurs de certificats au porteur détenus en France, de souscrire à cette augmentation, de capital, la.. Rock Investment Ltd., qui dirige le syndicat qui garantit l'émission, a mis de iCÔt&Je ^nombre H'actfons nécessaire pour permettre aux actionnaires français de souscrire, jusqu'au 10 janvier 1929, une action nouvelle pour deux actions anciennes.̃'

Les, actionnaires désireux de profiter de cet avantage deyf ont s'adresser aux bureaux de Tu 'Compagnie, a Paris, 81, rue Saint-Lazare, qui se chargeront de transmettre les souscriptions au siège de Londres. v

LA VIE DE PARIS

La sehiaine dernière a été marquée par une variété de fêtes; de bienfaisance, dont la plus brillante fut certes celle de l'Accueil Social Franco-Américain, à l'Hôtel George-V.

La vente de charité de la grande-duchesse Hélène de Russie, princesse Nicolas de Grèce, au profit de son oeuvre de Saint-Germain, avait attiré au Majestic de nombreux et généreux visiteurs. On pouvait y admirer de merveilleux objets d'art russe. Un concert et un défilé de mannequins égaya l'heure du thé. Une fois de plus l'occasion nous fut donnée d'apprécier l'effort de nos couturiers qui vraiment réalisent des chefs-d'œuvre 'de bon goût.

La ligne est de grande importance cette saison. C'est ce qu'a si bien compris Gorin. Les modèles qu'il nous montre en son hôtel de la rue Bayal'd, décoré par Dufresne, sont tous inspirés par le souci de la silhouette, Ils se distinguent par une simplicité voulue et une note très féminine. Jamais banal," leur caractère reste toujours dans le. cadre de l'harmonie. ̃•̃>

Quoi, de plus testant que ja robR en. faille i'ose et grise brodée de fils d'argent que Gorin vient de créer pour Mme Robinne dans Potiche.

Obéissant aux exigences de la v?e moderne, il a combiné, pour celles dont les heures sont remplies d'obligations multiples, une robe en souple satin noir avec une petite veste imprimçe noir et vert, qui petit se tralistorinef Te soir en une toilette de diner très habillée on enlève la veste et le plus séduisant1' corsage décolleté apparaît, on détache quelques agrafes dissimulées et voilà qu'une partie de la jupe se change eu longs pans réséda.

Il y a aussi certaine toilette en (leutelle de Garlot soie et lamé ros'c mauve, dont les dessins sont d'une conception très moderne et d'un effet heureux. Il est difficile de prévoir les .caprices de la mode. Mais ce qui aura été combiné dans l'esprit de la beatllé pure et simple ne sera jamais déplacé. Ainsi Mme Louise-Denise Germain ne désavoue point aujourd'hui la belle reliure de l'Imitation de Jésus-Christ qu'elle a faite en 1011, et qui se trouve à la Rétrospective. Pou" 1 ornementation des gardes de ses livres elle se laisse guider par leur contenu. Nous les voyons tantôt de nuances tendres et passées, tantôt d'un coloris vif et plein d'éclat. Les sacs de Mme L.-D. Germain à. l'exposition de l'Eclectique frappent par leur originalité. Sa longue expériengeàel tan travail constant lui lierrtïetn'nV cfe manier le cuir d'une fuçoh" prodigieuse. Les découpes qu'elle nom, me poé'tiqueiîicnt des «' Toiles d'aria" gnées se marient admirablement aux incrustations d'or et d'argent qui les entourent.

Certain sac d'auto en veau marroft répond aux besoins de la femme la plus raffinée. En le regardant on éprouve une envie irrésistibles de faire un voyage quelque part, bien loin. Il est très intéressant ù'observer la ten-'dance de plus en plus accentuée dans la mode actuelle de faire une large part à l'utilité sans porter ombrage à l'élégance.

Comtesse Tolstoï.

Toute demande de changement d'a~ dresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en tim~ bres-poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

64~,A.\Ï:d~6hQrnps~Élysêé~" 2;R~dëSëze–– et OPERA-CORNER 38,Av.de l'Opéra

resteront ouverts tous les soirs ja~~a'd 20 heuxes

du 17 au 3i Décembre

Allez entendre l'orchestre hongrois au DÉJEUNER

r M- THÉ -A-- U DINER

SOUPER Téléphone PROVENCE 76-74


COURRIER DES THEATRES

Les Mets russes de Daghilew A L'OPÉRA

Le ballet de Haendel, L«s Dieux men'diants (Gods go a begging), dont les ballets russes de M. de Diaghilew donneront, à l'Opéra, jeudi prochain, la première représentation, révélera at( public parisien la grâce et l'enjouement que peut unir à la magnificence un musicien aussi célèbre en son temps pour des œuvres -de théâtre que pour sa musique religieuse, Il aura pour interprètes principaux Mme Damilosa et M. Voijikovsky. dans un décor inédit du regretté Léon Bakst, et sera accompagné, ce même soir, par La Chatte, de M, Henri Sauguet, triomphe de Serge Lifftr qui Alice Markova donnera la réplique de sa grâce charmante Le Chant du Rossignol, de $travinsky, dont Mme Doubrovîka interprétera pour la première fois l'un des premiers rôles, et Le Soleil de Nuit, de Rimïky-Korsakoff, avec le chant qui, répondant h t'orchestre, ajoute encore au pittoresque éclat de cette évocation fantastique. Tel sera le brillant début d'upe saison trop brève, strictement limitée à quatre représentation?, dont la deuxième aura lieu Je lundi 24 décembre, avec Mme Kars-ivina dans l'immortel Petrouchka.

Répétition des couturières

.^{ Au (ivMNAs.K, a 2 heures, répétition

des couturières du l)tmblè, comédie en trois actes de >f. Jacques Sindral, avec Milles ftaliy Storîay, Fontorbc 1 JIM, Charles liuyer, Jean Capoul, Maurlee Borléac.

Première représentation

\Çt Ai; TiiiiATHE ues Akts, à $ 11. ;!(! très Exactement, première de Ccsur ei Clêopàtre, de M. Bernard Shaw, version frupçuisc

THEATRES y

THEATRE DE PARIS

Elvire POPESCO louis VERNEUIL et Germ. RISSE TRIOMPHENT

dans ht fine, comédie de. L. \erneuil LA COURSE A L'ETOILE

I niTE"7 POUR LE REVEILLON

I~Id~G ET LES LJiJ R~YEl,L'.ON

LUUË<£i ET LES FETES DE NOBL

w|»

LE THEATRE DAUNOU

offrira pour le REVEILLON

ECHEC D[!MC

EC^ REINE (Un éclat de Rire)

et des bibelots de

JEAN CHELLO

décorateur de la Restauration BHB Jeudi, Matinée à 2 h. 45 WBÊÊ

g MICHODIERE i Louez pour le Réveillon

SUR MON

BEAU NAVIRE

VICTOR BOUCHER

MarEuerite VALMOND BERTHIER

eVt l'auteur Jean SARMENT m Jeudi, matinée i 2 h. 45 a

.st~

A! •<« ait, rue ae uucny

« L Œuvre » eut. 67-31 y Tous les' soirs et matinées

jeudis, samedis, dimanches et fêtes Retenir de suite ses places pour lo Rév iHon Une piète joyeuse et de bon «oût LUGNE-POE

PAULINE CARTON ̃ .1 dans

LE CERCLE d: Somerset M*ugh»ro. Ai»»*- «• C«W«» Henry Bordeaux, de l'Académie fr. Fortunat Strowski, de l'Institut G«r«rd d'Houville. l'cmhrnt crituiac ix « Fniro André Bellessort

Francis de Crolsset

Lucien Dotcavet, Le Çardonnel e' tous djelutnt « Le Cercle » «rlnd ̃•1 de '"»"

w

do M. Augustin Haillon et de Mme Henriette Hanion (M. Georges Pitoeff et Mme Ludm|Ha Pitoeff),

Réception du service de première. Merr credi, réception du service de seconde. En soirée

A l'Oiu-rn. relàçhc.

A lia Coi!iécHe-I'ruin;:iisc. à S li. lubon. série B), Potiche (>lil. M. de Féraudy, À. Luguel, V- Numa, L. Oujjosu, M. Le Alarcliand; Mines Cr«il« Sorel, G. Robinne, A. de Chaiiveron, M. Barjacl, L'Eternelle présence (M. G. Le Roy, Mme Segoml-Weber). A l'Uiif-ra-Corolii'ui-. à 8 h. 30, 5° représ. de l'abon. série B., Le Barbier de Séville (Mlles Y, Brothler, Vlllet'lci -MM. A. Alliird, Cluudcl, Roque (débuts), Tubiunu, Gilles).

On coinmfiucra par VDwilation à la ualse (.Mlles H. André, Hosne, Cullin, Stéphane, Jiilai)!», L. Sauvegurdi:, Gallct« Suzy). Oe- chestre M. Georges Lauwei-ynis.

A l'OiltMin à 8 h. 3», Clwtard et Cie, (MM. JJ.-K. Willm, Charpin, I-'ahry, Haconnet, I-. Seigner; Mme» 1, Giroi), (ihyslulne, {'. Muriniorj. '.̃

Aux Vnrfê«ê«. 8 h, iiO, Topaze (J. Provost, A. Lel'nup, l'aulev, Marcel ValléRl. An nynuuiKP. à 9 h., Le Secret. (Mmp Simone, Mlle fiab'y Morlay MM. Charles Uoyer, Pierre Blanchar et M. Yargas). Ali Tbffttre Knrnli-iloriilinrtlt. a H h. là, Cyrano de Hergetac, avec M. Pierre FresUay, Yolande Laffun, MM. Rulla Norman, R. Puyliigurde (Dim. et fêtes mat., 1! heures 13).. A In Gn!ti--l,.vrl<pip, a S 8 h..15, Chanson d'amour (centenaire de Schuhert) (Aimes Renée Canijo. fihamoi'y», Yvonne Yiiiu; MM. Gllherl-Moryft, André Noël, Ro-

bert Allard, Gilbert .Nabos, Uescombes et

îïoherl C.asn).

An TB^Olrp rtu l'olîiiS'B»»''»'- « >> n, 4P, L'Age d'Or Albert Brasseur, Dorvllle. Duv»Ilès, Sliioël, P. Faivre: Mmos Tbérùso Dornv. Franconuy et Slui-Viva).

A l'Athénée, à 8 h. 45, Romance (Mlle Madeleine Soria, M. Lucien Rozeuberg, M. Paul Bernard; Mlles Stella Rho, Yvonne Hébert et M. Arnaudy).

Au 'l'Iif-atrc Amolli», à S heure» l.'i, Une tant belle, fille (Mme Blanche Montel, MS(. Jean W'orms, Henry Houry, Mme Jane Helly et M. Marcel André).

Aut noutVoKol'nrtMiviiN. a S h. -i's Une Huit au Louvre (Mmes Edmée Fàvart, Be- née Divvac; MM, Henry Defrev-n, Edmond Rozc, Lucien Baroux et Koval).

An Théftii'o <le l»nM« ù 8 heures 30, La Course à l'Htoile, avec Mme Rlvlre Popesco et M. Louis Verneuil, M. Gallet, Mlle Terroy MM- G, Ti-evillc, Charles Bernard, etc., et Mlle Gei-malne. Hisse.

Au Thénir»- K)iinnnr<l-Vil. i 8 heures 45, Mariette, pu eomnxent on écrit l'Histoire, comédie musicaleqùotrc actes <|e Al, Sacha Guitry, musique «le M, Oscar Struus (ShcIki Guitry, Yvonne Printemps, Jean

Bourdon, de l'Opéra).

An 'nié«m> «s>riBnT. ̃* 8 P. (G, Coups

AU ;~outia (\Illt's )1;1 rll," à Il h. lihi!11,g,

de roulis (Mlles Marcelle Ocnya, M. Raimt|,

Mlle Msfiny-Wurnu; MM. Pl.crrn Mi Rnlcr. Marcel Ôai'pentlor, G. Nelson, Jean De|ss, (JîAry-Brlssuc etc.. et Hobert BurnU'rl.

A la Coni#i»lc-<*n«»iiinrt!i<, <> soir,

mardi, nien-reili, i-elàchc. JcikII, première bureaux ouverts) clo Papaul.

Au Tliêûfrp de m Itloilulclui;, fl S f. 45. lirotidivay (Mines Meg Leinonnier, Jeanne Boitel, Mars. Louvain; MM. Abel Tarrlde, Pasquali, Camille Bcrt et Paul Amiot), Thé 7 Merry MaHera .la;:?.

Au 'I^UX-atre Michel, 0 heures, I.cila

MUSIQUE

jllllllll UNIQUE A PARIS tUilIii* Les Orgues Monumentales des Portiques des Ch.-Elysées (144) Z m 8pu8 la direction de M. Galeotti S Elève de César Franck J Tous les jours, de 5 h. à 7 h. » et les j. et dim. de Il h. midi 30 Z

'̃•̃•̃̃̃•̃̃•̃̃••••••̃••CMM*a><l>'M'

CINÉMAS

H A L'IMPERIAL H Boni, des Italiens

LE PLUS GRAND SUCCES DE LA SAISON

Tous les jours, en mat» et en-flair. DAWN (ATAuk) feCAYELLl 1

^»»

RIALTO^£l8fi5^ï| MONTE BLUE dans

L'IMBATT ABLE Aujourd'hui, en matinée, 3 heures CADEAU

DIX POSTES RAOIO

̃B DERNIERES MHH

am.

STUDIO 28 10, r. Tholozé (coin r. Lepic, r. Abbesses) CLUB 73 et LA NUIT ELECTRIQUE IPBHP Loc. Marcadet 36-07 ̃̃̃̃

(Mlle Spinellj-, M. Signoret. Mlle Clara Tambour, avec M.' Robert Çlermont et M. Debucourt).

An Grand-GaiKiioI. à S 11. 50, Asile de Xuit, La Xuit du 12 nu 1», l'Accordeur, Gott mit uns, A l'Ombre de la Guillotine. An Théâtre Fenihia. à heures 45, La Guêpe (Mmes Huguette ex-Duflos, Marcelle Praince, Blanche Touiai», Valentine France: MM. Pierre Brasseur, Walther, Burrgère, Huchct, Caillabet, Laurens, Dclaiijarej.

Au Théfltre n«uu<ra. à a heures, Echec à la. ltcinc (Mlles Jane Renouardt, Germaine Auger; MM. Constant Rémy, -Pierre Stephenet Fernand Gravey;.

Aux Folle«-WnBrnm. (Wag. 04-18), a 8 houres 30, André Bauge, Boucot, Marthe: Ferra re dans L'Orloff, opérette de Bruno Gntnlchstaedten, livret français de R. Ferréol et M. Merrv. Les Jessie Uuddick's Gir|s, Berson's Eurppa Rambleis, Jazz et Feux création de lumière de Gab. Sorère. n 'L.. -_u_

An TbÇIUw «les Avmveantes, a a «rares, Euscbc, comédie en six tableaux et un seul entp'acte,M, Henri Duvernois (Mmes Régiua damier, Suzanne Dchclly, Bertne Bçrty; MM. Ja-sques Baumer, Henry Bose, Lu.-vjlle, Robert Vatlitr, Numés flls). AW 'Thif'fttTe <le In .<nu-lioili»rv. à 8 h. ̃>, Sur nwn beau navire (MM. Victor Bouclier. Jean Sarment, Bertliier, Robert Tourneur, Mines Marguerite Valnn;iul, Jeanne Lion, Cliristiane D'elyne),

A la Chauve-Somis (Apollo), à Il heures, nouvelle version très guie, spectacle français de Nlkïta Balicff 19 minières. (Lqcation par téléphone Central 72-21). \u Whffttr* Jl«iiem'"r- a M h. 30, fiflseMarie (MM. Oudart, Geo Rury. Combes Mmes Ooé Vidiane, June Hoberts, Céeiaa Navarre et M. DriSanî.

A In PotinlSve. (Th. Bériza), à 9 r.eures. Le. Café, cantate burlesque de Bach, réalisée pour la première fois à la scène; Le Marchand de reyrels, de M. CrommeIvnck, et Angélique. Orchestre dirigé par M. Jaubort.

An l'iiéfltre de l'Avenu*, à 9 heures,

Pé'mrts, de M. Simon GautlHon, mise en

scène de M. Gaston Baty.

Aux Alnlliiiriiis (Louvre 1i)-0(! à 9 heu- res 13, WceU-cml. le succès mondial (Marcelle Gépiat, Henry Burguct, Naaitie Picard, Serge Nadaurt, Georges de Vosjeunninc, Mirande, avec Flora Dehon, Louis Scott et Nina;) Gilles).

Aux OeKSi-Anc* (Dlr.: R, Ferréol, TH.: Mare 10*26)'. Marlini, Gabaroche, Jean Ilieux. Géo Cliarley, Goupil, Jean Maugier, Stanislas. Le Chemin des Deux-Anes, revue de MM. Jean Rieux et Georges Merry, jouée par Marguerite Mqrçna, les chansonniers et les auteurs.

An Trlnnon-l.irduni*. à 8 h..S0, Le l're «lia: Clercs (Mlles Vergé, Lenijchel du Roy, Beclscr; MM. Snvcrny. Snlnprcy, Jouvin, Miirrio, Spana, Man/.oni, (ileizesl.

Au Théâtre de Mlx-tlenrm. iDir. Roger Ferréol, 30 boulev. i!e Cliohy. Marc. 07-48). Les cliausonnlers Maurieet, Paul Colline, Baldcr, Victor Vallicr et Jean Bastia. Fratellinisons, revue de Maurieet, P. Colline et J. Jjastla, jouée par les trois auteurs.

Au Théâtre National de la Carira<ure (Dir. Roger Ferréol) (Provence ;S7-S2). A 0 heures, tes chansonniers IJorin. NntlNoêl, Vincent Hyspa, L. lialdy, le dessinateur H. Guérin, de Soulier, Trémolo. Cari- cnlurans! revue de Dorin, jouée par Misai», tes chansonniers et l'auteur. ̃ ̃

Alberi-I", à S li iiO. ta profession de

,\Iher! il S h ;\0. Il(-ui*Ps .1;1~, 1 0

Mme Wnrreil Atelier, à S heures 3(1, Vol-

poïie Avenue-, à S II. ô0. Départs; Capu-

cines, à 8 h. (. Paria chez lui; CliàteM, a

S h. 30, Charles Llndbcrgh; Comédie des

Champs-Elysées, à 9 heures, Siegfried; Doja-

zet, à i) heures, J'aurai Lulu Eldorado, à 8 heures 30, L'Uostelleric de la vertu Folies-Dramatiques, r S h. 43, La Lumière qui renail; Mathurjns, à « h. 45. Week- end; Maison de J'fEuvre, à 9 heures, Le Cercle Nouvel-Ambigu, il 8 heures 30, Un monsieur qui se regrette: Nouveau-ThéntreComœdia. a 8 h. 30, Un joli monsieur; Porte-Saint-Martin, à 8 heures, Sapeléon IV; Renaissance, à !l heures, Ces dames au 12; Studio des Champs-Elysées, à S h. 30, Le Dernier Empereur Scala, 8 h. 30, L'Affaire de Montretont Théâtre de. Grenelle, à 8 h. 30. La Ville sans amour.

NOTES ET INFORMATIONS DiLmissïox keïiréi;

A la suite d'un entretien avec M. Emile î'abre, administrateur générai de la Comédie-Française, M. Laîon a retiré sa démission.

Opéra. Demain, Marouj jeudi, les Ballets Russes de M. Serge de Diaghilev, avec Le Chant du Rossignol, la Chatte,

Soleil dt.Nuil première représentation des

Dietif. meMmrJsf, de Haendel vendredi, La Traviflia, suivie des Impressions de Music-Hall samedi, La Valkyrie. Dimanche en ïnatinée, te ^célèbre ouvrage de Richard Strauss ̃ lie Chevalier à la Rosé.. Opéra-Cosuqi'K. Mercredi soir, Manon.

Milc Jeanne Guyla interprétera le rôle l^rincipal de l'œuvre de Masfenet, à côté du ténor Rosatcbewsky qui chantera le rôle du Chevalier des Grieux. MM. Musy et Baldous, Mmes Ertaud, Cernar, Bernadet, MM. Roussel, Gaudin et Gilles compléteront la distribution.

Mlles Andrée Comte et de Rauwcra danseront le Ballet du Roy.

L'orchestre sera dirigé par M. Maurice Frigara.

Ooéok-. Demain, I,es Ratés, de M. H.-R. Lenormand.

•.

Voici la distribution de 'Amburs, pièce en trois actes de M. Paul Xivoix, dont la lépétition générale privée aura lieu vendredi prochain 21 décembre, en soirée Mme Sutiaillie Després (Françoise Chatel) Mlle Hachcl Bérendt (Hélène Chatel) MM. Aimé Clsriond (Georges Chatel) Jacques Dumesnil (Henri Val In); Jacques Séol (Jean).

*i»

Dernières représentations

Au Gvmnase. ce soir. dernière du Secret.

La grande œuvre de M. Henry Bernsfein, oui termine aujourd'hui sa merveilleuse carrière. aura conservé jusqu'au dernier iour son incomparable interprétation, avec Mmes Simone et Gaby Morlay, MM. Charles Boyer. Vargas.

•' i

Aux Bouifes-Parréiens. ce soir. dernière représentation de Une Nuit au Louvre. Demain, relâche.

Jeudi, répétition des couturières.

Vpndredi. en matinée et en soirtie, répétion générale et première repTésentation de Déshabillez-vous, opiVette en trois actes de M. André Barde, muiàque de René Mercier. Le service de secoinV; sera. reçu dimanche.

Au Théâtre Michel. Ouan.d MM. Tréb.or

i-t Brigon avaient engagé Mlle Spinelly pour créer Leïla, au théâtre Michel, cdle-ci les avait prévenus qu'elle ne pourrait être libre I ou; jusqu'au 26 décembre, avant signé _4eouis longtemps un engaK«l.r>i^nt de quinze jours à partir du 27, sur la Côte d'Azur. Aussi, bien que la pièce «de M. Fernand. Xozicrc réalise, comme nous l'avons dit, les plus fortes recettes du Théâtre Michel depuis sa fondation. MM. Trébor et Brigon se voient-ils dans -l'obligation de, ne la. iouer quo jusqu'au mardi i$ décembre inclus. Ils re- tiennent d'ores et déjà la <ÎF"le du vendredi ;8 décembre pour ';̃. réuûtilion aénérale de Je t'attendais, cor.iédie en trois actes de M. laçques Natanson. dont les princinaux rôies seront créé:" n»r M. Siraoret. Mlle Gahrielle Dorewt..MM". Robert Clerrcont, lean Wall avec Mlle .Vice Cqçéa et M. Fresnav. D'accord avec Tauteur, Je i'attev.d<às ne pourra avoir qu'une premiè'-fe ssrie liirii'é.i rie représentât'»! une o'^rette de MM. Mouézv-F,on. Machard et Tiarko Richepin. intitulée Un Renani r-h*s les Poules, deysr't c i.asser à dnle fixe. Mais la comédie de ?jf. Xatanson îcn. 'a saison prochaine, la réouverture du Théâtre Michel avec toute sa brillante distribution.

-^>-q-<ar

Centième

Broadiaav atteindra samedi sa centième représentation.

rr, *BMH*-»–

Projets d'auteurs

MM. Paul Briquet et Marc-Cab terminent actuellement deux opérettes uni auront pour titres Le Roi du Saxo et Doudou.

mni-gnm»!

Théâtre Sahah-Beuniiardt. ̃ Cyrano de. Bcricrac. qui constitue le plus besui spectacle pour tous, sera donné pendant les fêtes, jusqu'au 2 janvier inclus.

-œ-e-œ»

Au Théâtre de Pari?, l'on vient de -fêter la rentré." de Mme Elvirr Podcbco, ('est, pendant l'absence f'e .la grande comédienne Ml'11 Germaine P&c qu: a rénlisé le tour d<> force dV.pprendJe en une nuit le riVe de Thérèse, de La Course à l'Bioilc rô!e ou'e"e a tenu avec infiniment d'adresse tt dans lequel elle a obtenu un vil" succès personnel.

"«g a a. -r

Théâtre Axtoine. M. René Rc/ther montera, cette saison, une comédie nouvelle en trois actes de M. A. P. Antoine. T(tr<> l'Ennemie. Internrètes Mlle f'vlvic. MM. Victor Franccn, André Bcrley, Pierre Brasseur.

<m>«ea-

Madeleine. Broadwa*. le suectacle le pins senftionnel de Paris. Tous les soirs, 8 h. 45. Location Anjou 07-0Q.

^–•q*-«-W»-i

L'all'lucnce est p'irticuUèrement grande en <o moment aux bureaux de location du Théâtre Mogador, le public désiraist retenir !f« places pour assister, pour la rr>irée du Réveillon, ainsi oue pour les matinées oui ?cronl données à l'occasion des fêtes de Noël, avec la triomphante opérette Rose-.Mcaie.

«a a

LES Pictyiu. Pour ïa première fois, le célèbre « Théâtre des Piccoli de Vittorio Podrecca. de Rome, oui a fait le tour du monde, va venir à Paris. Les renrés-ntations euront lieu, à partir du 20 décembre, au Théâtre des Champs.-Elvséfes. sous le patronage de S. Fxc. le comte Manzoni. ambassadeur d'Italie à. Paris. au profit de l'Association Générale des Etudiants de Paris. Le venue à Paris de cette compafinie, avec, ces 100 décors, ses 500 personnages et ses 1.000 costumes, s'annonce comme un événement artistique de première importance. <i nous en çrovons les opinions /les perso.nhaîités les plus averties du théâtre international.

Le Théâtre des Picco'i, que tes Américains appellent « Super Marionett » a obtenu, il y a un an. une subvention d'Etat de 50.000 lires de M. Mussolini.

-<z>-<9-<

Le Théâtre de la Grimace donnera, sur la scène du Théâtre de Grenelle. pour les fêtes de Noël et du Jour de l'An, la farce populaire de M. P. de la Batut La Ville sans

Relâche, le 24 en soirée. Matinée unique le as décembre.

.h- «a -s «a»

De Lille

Mme Simone et M. André Dubosc joueront Le Voleur, à partir de samedi.

ai»

Etranger

Le roman célèbre de Dickens Pickwick Club. vient d'être mis au théâtre, et la pièce été fort applaudie au « Haymarket » de Londres, sous ce titre Jf. Pickmkk, Maxime Girard.

S|3eolacIes_et_Muste- Halls En matinée

Même spectacle qu'eu soirée

A l'Olympja '(2 h. 30).

En. spirée

Aqx P>olics-Berecrc. à S h. 30, La. Grande Folie* nouvelle hyner-revue en deux actes et 40 iaU eaui de M. Louis LemarclinniJ. Au Ctisin» ilo P'aris*. ce soir, à 8 h. Jiû, la grande revue d'hiver: Tout Pqris (June Marnac, Saint-Granier, Mitty et Tillo, Nina Myral, Henry Lavcrnc, les 1C Lawrence Till'e'r. St:ns, et l'iorelle et Bach).

Au Moulin-itoii^u, à S II. 30, Paris qnt tourne (Mifiinguelt. Spailaro, Earl Leslie. Djane JJelli et Ryaux, Ditrix, Dandy, les sœui.s hoyv.v, Jean ̃ Gabin, Pierre!. Carenzio. Ja«le, Duminica, les 40 J. \V. Jackson {,'irls, K- Snork's Ballet et Carjol, Le Sinfonic Jazz de lrred Mêlé).

Au Pntriec. à S 11. 'M, la revue La Beauté de Paris (Edmonde Guy, Van -Duivn, Tina Meliler, Doumel. les comiques belges H. Henry >t G. Etienne et Pissaro uvec son orchestre argentin, assisté de Alina de SUva.)

A FEi.niiirp M-isir-Hnl'-f irowe Jack Hyiton and his boys, Marguerite 'J'enipley c:t Le. (i»llo, les Biisco, le i>allel Dickson cL 2*). aUnu'tions.

A ir> t,nnc Rousse 9 11. (Trud. 01-92). Les chansonniers Léon-Michel, Secrétan, Cor» Wyl, Souple: Spark. Monelly et Pierre », présentés pur 1>. Bonnaml. J'achète tout revue (M.ies Maud. Gipsy, l'aquitu !sol, L seieniie Forest).

A l'Œil <U- PnriK. 4 bis, rue <le l'Iîtoilf:, Ciii-nol :i(i-82. Relâche pour répétitions Oc l r^\ruif/née au plafond, opérette.

.«C.OW».-

SPECTACLES PÏVEISS Olynipia-Music-Hail, tous les jours matinée, '2 h.:SO; Concn-t itayol. <S 11. LV Mayol chante chez lui; Au Jlouliu de la Chanson, (1 8 h. 30, Graiiis de Polie: Cirque d'Hiver, Jes Fratellini, mat. j., s., d.; .Cixqiie de Pai-is, S h. 30, mat. j.. dim.. 2 h. 30 (de 2 h 14 fr.) Luna-l^arl;. tous les soi^, dancing; samedi et dimanche, matinée, attractions. Noctambules, à il heures, La R'vuc vers

l'or.

.Concerj Mavot,. La prarwiàrc de la fraude revue d'hjver du Concert iliavol aura lieu samedi prochain 22 courant. Des enlacements sensationnel? ont été faiîs. La célèbre fantaisiste Marie Dubas i:nterr>rétera plusieurs scènes et les admirables sœurs Irvin chanteront et danseront dans fci revue En pleine jeunesse. On pourra .éga'.crcent applau- dir l'élégant Pizella, la danseuse «'S-pajjnole Manuella à(i\ Rio. du théâtre Dejliceo. Germaine liredy. Piérade. T uzi Letfond. la reine de la beauté de France et des Sports, Lvlian Donald, la danseuse noire ij'Alal. Lievin, René lînard et la jolie et talen.tue.usc' Lucienne Boyer. H v a. quarantecinq tableaux mis e# scène par -Henri Vu'rna, dans lesquels, paraîtront les plus jo.lies :femme,s du monde entier. On .peut louer dès maintenaiU pour la première de samedi, Ja soirée du Réveillon et jours suivants. CÛIJËËttiîïSiCÂL et son célèbre

Orchestre de Jazz A la salle Pleyel. lundi 24 décembre (soirée du Réveillon), premier gajg. donné par Enoch Lisht, aussi célèbre en Europe qu'en Amérique et le seul parmi les «inducteurr. de jazz qui ait joué à l'Elysée, devant le président de la République.

En soirée

A la salle Chopin, à o heures, nécital de violoncelle par Roberi. Salles, avec le concours de Maurice Faure. Billets à la

saile..(.i ,s,mj.

A la salle Ërard, à 0 heures. îfXU-'M de piano donné, pa.r Ejnile Passaiiî., ̃ByfsT^ ̃ila^lle.. A la salie Gaveau, à « heures. ;,a«mœr concerts des « Fisk jubilee Siiigers s. A rr

«<

La Société « Pro Musica » {Propagande internationale de Musique) donnera son dix-septième concert mercredi soir 10 décembre, à la salle Cbopin-Ptevel. Concafto pour cordes (San Martini) Mélodies (Xnnder) Fugue en quart de ton .(WischneRijadsky) Quatre Cant fanes à la Vierge OCêvbokôff) Sonate (Steinert).

A i'église de l'Etoile, jeudi. à 4 li. 30. et vendredi soir. VOratorio de Xoël. de Bach par la Société J.-S. Bach. Chef M. G. Bret. Billets chez Durand, etc.

«##

Albert Dessane donnera un récital de piano, jeudi soir 2o décembre, sajle du .Conservatoire. Œuvres de Bach, Lisfct, Scriabine. Debussy, Chopin, Reuchsel. Location ouverte.

oamr

Jeudi prochain, à 0 heures, salle Pleyel, tfala de danse espagnole par Bonifacio. Elly Ney, la célèbre pianiste, qui a remporté un magnifique succès dimanche aux Concerts Colonne, donnera un récital SchuJjert, vendredi soir si décembre, salle Gaveau. Location ouverte.

Pour vos KKVI3H.IiO\S. FETES UE FAMILLE et CADEAUX, demain! ra •• votre fournisseur les VINS FINS en bouteilles de la très £j»çiej,.iic firme t

Bouchard Père & fils Au château à BEAISE (Côte-d'Or) a BO&JDJSAUX 127, rue de riii'çiiiie. à REIMS 10, rue Saint-llilàire. s* d,»»k ïô-7.7, r. de la Côle-d'Or à PAHih.. HaUe_aux-Vii!s.'lY:.Go.b.27-r>0. Et parmi ses Vins reepiunipnrtés les suivants provenant de ses» Révoltes KerswueHes

Hoursosue Château de PonciéFleui-ie, Bouzeron. Puis tes ,crus c aposant le domaine du Chftteàu de Bcaune Le Montracliet, tes Volnay-Cailleret, les Aigrots, le Clos de la Mousse, les Grèves, l'Enfanï-Jûsus, les Mareonnets, les' SavignyLavières, le Corton, etc. B'ordciiux Saint-Sylvestre, Graves, Due <le Rostoc, Bouchard Monopole, etc., etc. CHiSPiCNE JPERI1VET ̃

Le jeune violoniste Raoul Barthalav.^ qui vient de participer h. la 'tournée de Ninon Yallin avec un succès qui a été partout considérable, donnera un concert, le samedi 22 décembre, à la salle Chopin .(Pleyel), avec le concours de l'éminent pianiste Henri Etlin. Auparavant, il se fera entendre à Bruxelles, pour la première fois. dans un récital. Salle Majestic, samedi soir 22 décembre, récital de chant par Jessie Black, avec le concours de M. Moyse. Billets à la salle, chez Durand et Dandelot.

–)~XB~

Conxkrts :Pasdei.oI"P. Samedi 22 dé- cembre, à s heures, au Théâtre des ChampsElysées, avec le concours de M. A. Tcheiepnine, compositeur, et de M. Jean Clément, violoncelliste. Sii'.fonia en ré (C.-Ph E. ;Bach)- Deux Chorals d'orgue (J.-S. Bach), première audition en .France) Adagio et Allegro pour cello et piano (Schumann) Premier •Concerto en fa pour. piano et orchestre (A. Tcherepninej. au leiano: !'auteur Symphonie en ut mineur avec orgue (Saint-Saëns)

Dimanche 23 décembre, à 4 heure?., avec le concours de M. M. Martenot, inventeur des ondes musicales. -.Concerto grosso tsi mineur (Haendel) a) Larghetto du Quintette en la majeur (Mozart) i-b") Le Rossignol et lu Rosé (Rimsky-K.ors.ikoff) r.) Chant ;Russe (E. Lalo). pour onti^js musicales et orchestre, M. Marlenot St-enka Razine (Glazounow) Poème. •Sytnfihoniouc- (D. Lévidis), première audition, pour undes musicales et orchestre Svntti,wnie en ut mineur, avec orgues (Saint-Saè'f,s). Chef d'orchestre M. Rhené-Baton.

-o]K-<M3»

SOGIKTÉ DES .CoNGEKÏS M,: ..Co3,"S8^UWO|Tkk. bis, rue du ConsHrvatlrjirci' Dimanche, à 3 1 heures, fous la direction ds M. Philippe Gaubert, avec le -^concours de M. tRubinstein. Au proKramme 1. ;Svmphonie Fantastique (-Berlioz) t. Suite, brève, première audition an CI mservatoiri: (Louis Aubert) Concerto ère sol mineur, pour piano et orchestre (Sainti Saëns). M. Rubinstein 4. Les Maîtres Chanteurs, (Wagner).

(l'a~ncrl. L. de Crémone. CINEMAS

Agriculteurs, *i, rui: (l'Athènes, Homun de lUmddha :BUn'<îltl .Ll*>.y<l ,Arfi^|iic-C.in('niu. Mathime llecnmier: Àiil>f!rt-Païai?i', ili- nuil. place l*ïijalle Kleetric-lJyku-< Hubert, Tire au flanc; Camco. La Case dt l'Oncle Tout C0li9.ee, Cowlauinezriuoi lîiuimoiit-l'iilucp. Allô. chéri ^impérial, Dawn (A l'ctul»c) Atndeleine-CiiK;! n:i, Ojnbrc.i blanches; Marivuux, Vcrdiut. visions d'Iusto.ire. ot; l.Oon Poirier MKx-Linder,' Su. Soldat Omniii-I'ntlié, le -Coup fraiic Paramount, Les Ailes': 1 Uullo-Cinoiiiu, L'Insatiable; Studio 28 i,l(i(, r. Tlio- UïKj-'), -Club 73; La Xnit électrique Ursulincs, ù 9 li.. La Zone, l'Etoile dfi mer, A

Girl in everu Pori.

ag>^V-» ̃

BtEN'ïAis.wrfE. :L'Action sociale de la Femme domuira, dimanche prochaii 23 ày.cembre, à 4 ttures,' dans :1a salle d*.Hortieulture. S4, rue de Grenelle, une séance tin^matufzraphiqije. Au programme i".f Mar lyre de sainte, Maxencc (légende «3c kt Primitive Eglite), adaptation du rpniai> d*Eupène Barbier, avec ;Lucienne 'Lesçiand dans U' rôle de Maxencc

On peut retenir ses piaces a pjii'îir d'aujourd'hui, salle d'Horticulture, et à l'Action .sociale r)fi ,1a Ecïmme, ^6,, rue Vanttiu (;*). Prix des, 'Places 10 ut 8 f-rancs.

sports D'arvER

A CHAjMOMIX3 (MONT BLAfcJC)

LE MA JÈBT1C'

mSÊam Prix rnismiM* tes Wf ifflW

D.MEjyiNCfè

Pelletier-Foirrreur pur ^uite te des e transformations i| de son instaVlaiion t solde:

h des prix très uvnntngetix:

«a etilleef J«n 'i

9, rue du Moi it-Thàbor l et 6, place de in Madeleine

fS^'Il^^1^ ACHETA :PUiS OiER ^1 l'I^Illf

,8~h ET~~tEDESU)T€ J~B~A

~Pt~L6~H~M.~NH~AC~A~K<

LA VIE SPORTIVES j;

Courses à Vincennes Aujourd'hui, à 1 heure, courses à Vin-f :ennes. Gagnants du -Figaro:

Prix de- Nice. nhylp, D.ivah lï. Prix rie Sr.es. Bacca, Djeddah. ̃: Prix -Me Sèmallé. Chanrnuuljert, ChJ-

corée.

C°PWx de Saint-Halo. Camélia HJ, Ginç

à finq, t

Prix de Moriagjie. i~ Belle Enfant C,

131air Atho!.

Prix de Rambouillet, Bouton 4'Or III» Dalivernc. ̃ ̃̃' SPORT HlPPiQUE Le raid féminin Paris-Cannes

Tn septième engagement vient de l'aTvenir au comité d'organisation du raid, féminin Paris-Garnies.

Mlle Huguette Villers, une jeune nue de diîs-sept ans, blonde ot menue, veut, disputer sa chiince sur Paris-Cannes. Son elieviil appartient à l'écurie de î* Grossi, père de Mlle Rachel Grossi, engagée sous le numéro 3. ;Les, engagées sont donc a la date de ce jour, 'orthographes rectifiées iVlmp Pérkud.' Mme Lcmairp, Mlle Grossi, Mmiî 'Cboinni, Mlle Leick, Mme Leber, Mîlp Villers.. Sept concurrentes, cela laisse prévoir- une jolie 'lutte, sur le parcours, car toutes les, engagées brûlent d'un feu sacre que même le mauvais temps ne saurait éteindre..D'ailleurs n'onl-elles j)as tôuties les chances de trouver une' température plus clémente au bout de chaque étape- à mesure qu'elles progresseroHi vers le Midi ? `.'

Au Salon International des sports Les démonstrations sportives continuent à remporter au Salon internatio- nal des Sports le plus complet succès. Voici le bilan d'hier: Tennis. Simple M.0C Concilie bat R. Pettitt, 9-7, 6-0.

Double Tiss.ot-M.ac Conchje battent Hurdy-j. Pcltitl. 6-1'v 6-4.

Arbitres MM. Hedelspcrgct- et Lefébure.

La lutte, sous la. direction et avec les explications du professeur Célestin Moret, qui en'raîua l'équipe olympique de 1928 la « Houe vivante », le patinage ont également trio'mnhé..

Voici le programnif d'aujourd'hui mardi

Programme du mardi 18 decenibrc A 11 et 1(> li. Houe viv.-ijile, démonstration p.ai- Mlle JiuUa M ehi-ma.iin •or M.- -Frédéric Scbinitt, de l'Ecole supérieui-c île culture physique :dc Berlin (î-ez-de-c-ljJiussée).. ̃̃̃• 'U h. 30 Tt-iinis. Simple messieurs, match tisMit to;iti-i,- lï. Peltitl. Aïbitije, M. Iïedelsperjçer (premier élàge). 15 ,b. Boxe. Leçon "de ealture 'physique ])ar le professeur. Ciiuy « -La .boxe, moyen d'éducation physique' »

(salle de "boxe, rez-de-chaussée).

15 li. ;<l) Tennis. Simple messieurs. Hardv contre Mac Concilie..Artùtrc,

M. Redelsp,ev.gçr (.premier otage;. Ifi h. ;)!.• 'Kcole supérieur.' d'é-cliu-a-, lion phy.siq.ue. de Joinyille. Conférçn tt, avec projections cinéroatogrujihin a[> par le lieutenant Çlayeux «Les ^jU,ts en course..> (salle annexe au .sljj,,1(j ,ju Joinviile).

17 h. Patinage. Dém'jrtstrations sous la direction de .M'fH; Gerlrurie. Klamniek. champion Kotterdam. médaillée du. Pôle Nor,t (]c Bruxelles et du. Club des Patine- dc Sai-nt-Péters- bourg.̃ 17 h.: Lut-Vo.' o) Loçon de cuHui-l!' ]nhy.$ique, prf^iaration à In lutte, .par lo pro fuis saur Côlcstin M^ret À)" •; Trpisr^ combats r1^ 10 minutes (sur le court Ha tennis).,

î<i fi. Lancement de la balle. Couci^ars de tir avec la balle réglementaire ffe base-bail entre tes joueurs du Ha- cing-Club de Fi'anee; de l'Assrtciiition Sportive des Trans-poris, de l'AssoeiaTtion Sporti-i'c de. la Préfecture de police (salle de, tennis).

De 10 h. à midi, de 14 h. à 18 b. 3(V: Match '-de billard sôus la direction du. professeur Mikael (stand de billard). ©e 10 h. à midi, de 11 lu à 18 h. 30 Concours public de tir (stand Gasliune* Renoue).

L'équipe de hockey des Indes en Europe

L'écmipe des Indes, champion olympique de hockey, dont la grande classa s'affirma au cours du tournoi olympique de hockey au mois de mai dernier à Amsterdam, viendra en Errope au. printemps de 1930. Voilà une. nouvelle qui comblera d'aise les amateurs do hockey. L'équipe des Indes disputera dix-huit matches en Europe, Grande-Bretagne exceptée.

Il est fort probable qu'elle jouera quatre nuiichcs en France.

^AVIATION

HbSaccklent ^11 courrier ry

« Amérique-France »

'Un télégramme de .Barcelone a an« nonce hier que l'avion portant le cour-


rier de l'A.O.F. et de l'Amérique du Sud avait été détruit à proximité de l'aérodrome de cette ville. Suivant les dernières nouvelles, l'accident se réduit a ce qui suit

Dans un atterrissage forcé, causé par la brume au cours d'un vol de nuit sur l'étape Barcelone-Perpignan, l'avion fut ihrisé un seul passager a été très légèrement blessé.

Par suite de l'imprudence de curieux accourus sur le lieu de l'accident avec des lampes à acétylène, l'avion a été incendié.

Sur 180 kilos de courrier, 30 environ ont été brûlés.

AUTOMOBILE

Bugatti remporte la course de côte de Californie

̃Dimanche s'est disputée, à Cannes, la classique course de côte de Californie. Le record général de l'épreuve a été ..liât tu. par Dreufus. sur Bugatti 1.500 cmc. de course, avec le beau temps de J h. 32 m. 4 s.

En. 1.100 cmc.. deux Salmson ont remporte les premières places avec Martinatti en catégorie course, avec lé temps de 1 h. 41 m. 4 s. et Signoret en catégorie sport en 1 h. 42 m. 1 s.

TENNIS

La Coupe Davis de 1929

Un nouvel engagement dans la Coupe Davis est parvenu hier à la Fédération française de lawn-tennis, celui. de l'Espagne. Les nations engagées sont donc au nombre de sept » :». ̃>, 1. Grande-Bretagne 2. Yougoslavie 3. Italie 4. Tchécoslovaquie 5. Suisse 6. Roumanie 7. Espagne. Australie du Sud contre Grande-Bretagne A' Adélaïde, la troisième et dernière journée du match Australie du Sud conti%"Gr,ande-Bretagne a vu la victoire de l'équiqué britannique par 11 parties à 1. yoici les résultats

Simples. I. G. Collins (G.-B.)h. Shepherd. 6-2, 6-3 docteur J. C. Gregory (G.-B.) b. Rowe, 6-3, 5-7, 6-0. Doubles. Gregory et Collins (G.-B.) h. Shepherd et Turnbull, 7-9, 7-5, 4-fi, 6-4, 6-4 Hone et Rowe (A. S.) b. Austin et Higgs (G.-B.), 2-6, 5-7, 6-4, 6-0,

1 1 bd

vous la voulez accueillante et

commode vous connaissez toute

Ja valeur du confort moderne.

Or, esf-il un agencement plus

précieux que celui qui vous donne

l eau chaude

aumMnet

Tous les jours -vous en apprécierez

mieux les véritables bienfaits; Vous,

pour votre toilette matinale ou pour

votre bain. la maîtresse de maison

pour sa cuisine ou sa lessive. Un simple

j geste ef voici que coule la bonne

i •] eau chaude. Et ne craignez pas la dépense:

U chauffe-eau

CUMULUS

la réduit à peu de chose, puisqu'il fonc-

lionne avec le courant électrique de nui£ ̃-̃•̃

à prix réduif. CUMULUS est certaine-

ment le diauffe-eau le plus connu:

Procédés Sauter sa. ST. LOUIS (HAUT RHIN ) l

fSS 'Çeutrales Electriques et tes installateurs vo_ub renseigneront a.ttN&.

Feuilleton du FIGARO du 8 décembre 1928 (48)

L'Escalier de Riceyman

CINQUIEME PARTIE

Le refus

(Suite)

>r– Est-ce que le docteur est là demanda Henri avec précaution.

Non, Monsieur, il est trop occupé, qu'il dit, mais il a envoyé sa petite fille. Eh bien, je n'irai pas à l'hôpital. Pourquoi irais-je s'écria-t-il, avec une obstination revèchc et d'un ton aigre. Elle savait d'avance qu'il refuserait d'aller à l'hôpital. Elle était battue au dé-

part.

part. Mais vous aviez dit que vous iriez,

jjVioîrsieur. '•;•̃'

Quand ai-je dit ça ?

–Vous J'avez dit à Madame, Monsieur. Et qui vous l'a dit, à vous ?

Madame, Monsieur.

Oui, mais je ne savais pas à ce moment-là que votre maîtresse aurait à y aller. Nous ne pouvons pas quitter la maison tous les deux à la fois. Vous ne comptez pas que je vais vous confier la maison à vous seule. En outre, je ne suis pas vraiment malade. L'hôpital Je n'ai jamais en-

INSTALLATIONS SANITAIRES SULZER TÉLÉPHONES ROQUETTE 34-62, 34-63 ET 34-Ç4 MÉNILMONTANT 74-9f 7, A. VENU E DE L.A RÉPUBLIQUE, PARIS

BOXE

AU CIRQUE DE PARIS

AJ. Brown contre Harry Corbett AI. Brown boxe' ce soir à Paris. Il rencontrera sur le ring du Cirque de Paris l'Anglais Harry Corbett, champion d'Angleterre des poids plume.

Harry Corbett' a conquis ce titre sur Johnny Cuthbert qui le possédait et paraissait devoir le conserver assez longtemps, c'est assez dire sa valeur. Par sa ligne, 'donc, il se présentera favori devant Âl. Brown, dont la rentrée, il y a quelques semaines, fut marquée par une exhibition très ordinaire. On a dit, à la suite de cela, que Brown s'était mal entraîné, voire même pas entraîné du tout.

Ce n'est pas là une excuse, mais ce pouvait être la raison de sa mauvaise démonstration.

On le dit cette fois, où il a subi un entraînement sérieux et rationnel, au mieux de sa forme et capable de reprendre la série de ses succès ultra-rapides. Il lui faudrait au moins cela s'il veut reconquérir la faveur du public qui n'admet pas facilement qu'un boxeur possesseur d'un titre de champion du monde ne soit pas très brillant.

L'intérêt, donc, de cette rencontre réside dans la démonstration que fera Brown devant Harry Corbett, boxeur difficile et particulièrement robuste. Au programme de cette même soirée figurent deux autres combats, l'un entre Jimmy Mendès et Marmouget. l'autre entre Jim Williams et Marmouget.

FOOTBALL

L'équipe de France au Maroc

Le forfait que nous craignions ne s'est pas produit et, hier, la Fédération ayant choisi les joueurs qui lui convenaient un peu partout dans les clubs tenus par le championnat de l'équipe de France, a quitté Paris à 17 h. 28 par la gare de Lyon, à destination de Marseille, où elle s'embarquera pour le Maroc via Alger.

Cette équipe de France est la suivante

But Cottenet (A. S. Cannes), Dumas (S. C. Nîmes) arrières Canthe-'lou (F. C. Rouen), Baus (S. C. Nîmes), Bertrand (Club Français) demis Villaplaiie, (Nimes), Hornus (Mulhouse), Delmer (S. 0. Est), Puga I (Havre A. C.) avants Muller (Mulhouse), Lcsage (F. C. Rouen), Glemot (Havre A. C.), Marc (F. C. Rouen), Lafaurie (Havre A. C.), Doudement (H. A. C.) et Quenfier (C. A. P.).

Soit joueurs de Paris 1 du Club, 1, du S. 0. Est et 1 du C. A. Paris, et 13 de province, dont 4 du Havre A. C., 3 du F. C. Rouen, 3 du S. C. Nîmes, 2 du F. C. Mulhouse et 1 de l'A. S. Cannes. L'équipe de France disputera trois matches au Maroc. Un le 21 à Fez, un autre le 28, a Casablanca, le dernier à Rabat le 25. Elle rentrera en France le 29 décembre.

LUTTE

Un match France-Belgique

en gréco-romaine

L'équipe représentative de la Belgique rencontrera l'équipe de France de lutte gréco-romaine le 28 décembre, à la Salle Wagram.

15.000 en ont été vendus par

le monde et leurs acheteurs

en sont très satisfaits. Sacon-

struction parfaitement étudiée

est le résultat d'une longue ex-

périence. Demandez notre documentation elle vous pat*» viendra sans frais ni engagement pour vous et vous donnera tous renseignements utiles.

¡". i:

tendu parler d'une chose pareille. Je voudrais bien savoir ce que j'ai pour qu'on m'expédie à l'hôpital. J'aurais l'air d'un imbécile là-bas. Je n'irai pas, et vous pouvez affirmer à tout le monde que je n'irai pas.

x II se retourna et cacha sa figure à Elise, continuant à marmotter avec une sourde violence. Il n'avait pas d'autre arme défensive que son entêtement stupide, mais cela suffisait, et il le savait, contre le monde entier et son organisation. S'il avait eu une maladie infectieuse, l'autorité aurait eu le droit de l'emmener de force mais il n'en avait pas et était par conséquent insaisissable.

Inutile que vous restiez là, Elsie je n'irai pas. Vous vous figurez que parce que je suis malade vous pouvez faire ce que vous voulez, n'est-ce pas Je vais vous le montrer, moi

,Elsie voyait des gouttes de sueur sur son front. Il était désespéré. C'était un enfant, un malade, un trésor gâté, un martyr de l'angoisse et de.la douleur, un tigre chassé qui vf ait tête, féroce, aux poursuivants. I! avait l'esprit aussi empoisonné que le corps.

Madame sera opérée demain matin^ monsieur, dit tranquillement Elsie. Un silence. Puis, d'un ton furieux Vraiment ? Alors elle est encore plus folle

Elsie éteignit la. lampe, ferma la porte, et descendit l'escalier en se demandant ce que des gens éclairés, des gens intelligents,

II

LE FIGARO IMMOBILIER ET MOBILIER

officiers ministériels EUS de BIJOUTERIE, 50, Bd StrasI>oiirjÇ. Adj.ét. Godet, n.,49,r. PetitesEcuries, le .3 janv., à. 16 h.Sï.à p.pt être bais.: 170.000. Pac. pr.mareh.Cons.50.000. S'ad.Contniit,synd.,19,r.Mazarine,et au n. VENTE au Palais de Justice à Paris, le samedi 5 janvier 1029, à 14 heures Terrain à Geneevilliers (Seine), lieu dit « Grosse-Pierre ». C. 5.977 ma. M. ù prix 375.080 francs. S'adr.: Mcs Dur.iml, Labat, avoués, Paris; Dubost et Sabot, notaires à Paris. propriétés

30 k. Paris-Ottest: Coq. prop. camp., b. site, villa iiorm.,verg.,pot.,prair.trav. par riv., 13.200 mq, pr. gare. 210.000. Urgent. Harraca, 29, r.Orangerie,Versailles.T.574. 14 km. Ouest Superbe propr. sur val!. Seine. Vue uniq. Mais. tr. b. état, tr. gd cf. 2.000 mq. 315.000 fr. Pressé. Harracu, 29, r. Orangerie, Versailles (Télép. 574). TOURAINE

PROPRIETE d'agrément de tte beauté. château style, tout cont' vue, 3nblô a l'anc., indust. agricole facile, gros rev. 2. 200.000. Fernand Giraud. ntgoc. en immeub.,6,r.Corneille,Tours.T.i6-ll et 16-28

1 lj.PariK:Dom.fliax..8 ch. m., vue et., bois, terr.,150 h., riv.55O.O0O.MallcviUe,Ribot,Mosredoii,51,b.Males]ierb.

1.00-0 ntés de Bourgogne à C.d'Aziir.Liste gratis. Perrottc, 30, r.République. Lyon. "IIqWTquë^mâînfT^

dans le GARD, rapport et agrément, ̃15 hectares, bonnes terres bien arrosées. Trois fermes, Deux moulins. Château. Tare, fiolf. Pfiehe. Chasse.

800.000 frimes, moitié comptant; séparément Bibliothèque 7.000 volum. Notice illustrée sur demande.

IV'OBl.ET. 4'J, avenue Victoire, Nice. Ijiste propriétés h vendre tous prix. Plus de 350 iil't'iir. sélect. L.DhumcrelIe, 46, rue Neuve, à Bergerac (Dordogne). immeubles

MONCEAU

Splendide immeuble pierre de t., large faç. Très gds app. Tt conf. Entr. coch. Prix. 3.20O.0OO francs.

SeRomli. 49, rue de Rivoli(Central 34-07) RUE IJE IjISBONXE 1 B. iitim. p. de %rille, 5 êt.,s-5 croisi'-àlpp. de" 9'p.ples, escal.' de serv., asc. possib. P.t J.04MKO0O. GÙes fac. Seg-ondi. 49,f.jjUvoll (O}-3'4-07). Slip. Iniln. p. taille, 7 ét., ITllmVEAU dern. conf., app. 6 pièc. Libre. Prix 1.750.000 francs. Halleur, 33, avenue Breteuil (Ségur 79-09).

PJPI III I V ̃Partle cal>' Immeuble

[111 ~;) Partie cab. Immeuble. à

mCUiL,L.I x céder avec 75.000 compt.

GARD, 20 bis, avenue de Neuilly. Désire acheter imm. 5 à 000.000 francs, quart. Montparn., Imcmli., Observât., b:aeré et exp.midi.F.off. Marcadet 02-91 /^> Maillot Itlllgn. immeuble d'angle, EtaDf 600 mq,2 app. 5 p.,1 app.lib.Faç.50 m. 2.500.©(iO. Jnmmes, ll.r.La Fayette

Frantz-Reichel.

La myopie et les myopes

M. Roger d'Ansan, dont les communications sur la question à l'Académie des sciences ont été très remarquées, fera aujourd'hui, à 18 heures, par T. S. F. (Tour Eiffel) une intéressante causerie sur « la Myopie et les Myopes ».

Chronique de T. S. F:

Radio-Paris (1.705 métres). 12 h. 30. Concert par l'orchestre Albert Locatelli. 13 11. 15. • Suite du concert.

15 11. -15. Paris concert.

20 itu 15. Concert organisé par Radio-

fWir- ̃

Paris P. T. T. (458 mètres). 14 heures. Concert organisé par l'Association générale dès". auditeurs de T. S. F.

2Sy h'. 45. Soirée artistique avec le concours de l'Orchestre symphonique (direction Pierre Gouat).

Tour Eiffel (2.650 mètres). 17 heures. Le Journal parlé par T. S. F. 19 h. 30. Marche héroïque (SaintSaëns) Scènes alsaciennes (Massenet) Manques et Bergamasques (G. Fauré) Carnaval (Robert Sclmmann) Pavane pour une infante défunte (M. Ravel) Petite Suite (Debussy) Danses anciennes (Paul Vidal) Polonaise en fa (Levadé). Petit Parisien (340 m. 9). 21 heures. Concert offert par la Radio-Technique. 21 h. 30. La demi-heure symphonique. Radio L. L. (370 mètres). Les vieux refrains de Léon Raiter.

Londres (361 mètres). 12 heures. Concert au studio.

13 heures. Orchestre Alphonse du Clos. 15 heures. Airs et chansons d'écoliers. 16 heures. Orchestre Louis Levy. 18 h. 30. Intermède musical.

18 h. 45. Sonate en si bémol (Schubert).

19 h. 15. Intermède musical.

21 h. 35. Musique militaire.

22 h. 35. Musique de danse de l'Opéra Royal à Covent Garden.

23 h. Orchestre Jack Hylton.

f jt t )F% la sialion idéale

) V ) A en Suisse

d B~ a t~t Zj~ t à il heures ide paris

H ~Jt N i!htN ~N N La perfection

~M)~ ~~J~ jjj~~ ~tjt jttt)~ dans tous les sports

Saanenmüser Hôtels pour

SOanBntnOSBt* toutes les bourses

de tête et de ressource, auraient fait à sa place.

Quand Mlle Raste revint avec le taxi, à la nuit close, après avoir accompli une odyssée merveilleuse, tout en prétendant noblement que ce qu'elle avait fait n'était rien du tout, ce fut Elsie qui rougit de confusion.

Je ne peux pas le décider à aller à l'hôpital, mademoiselle, impossible Oh, fit la petite, un peu hésitante. Faudra-t-il dire cela à papa '?

Oui, s'il vous plait. Quoi que je fasse

1] va falloir, je crois, payer le taxi. J'ai laissé Jack dedans, il est trop vilain. Un shilling, j'ai vu sur le cadran. Mais naturellement il y a aussi le pourboire. Elsie monta bien vite à sa chambre e.t rapporta un shilling deux pence de son argent à elle. Une minute après elle s'était enfermée, seule encore une fois, avec son maître. •.

Le message à Violette

Je rage en dedans Je rage en dedans se disait Elsie cela me fait grincer des dents. » Et, en effet, elle grinçait des dents, toute seule dans la bontique qui s'assombrissait de plus en plus. Ce que j'ai honte dit-elle tout haut.

La cause de cette exclamation, c'était l'entêtement de M. Earlforward. Elle était humiliée pour lui de sa stupidité, et pour elle de n'avoir pas réussi à l'emmener à

~e~e~

Près Av. MOZART, 5 pièces avee-ou sans STUMO, conf. StranAS,6,r.Henri-IIeine PEREIRE 'ÂppartêmentK lib. a vendre dans bons immeubles d'avant guerre 4 pièces pies, s. de b., toil. 170.000 fr. 7 pièces pies, dernier confort 500.000 fr. Bnrrj-. Sofy, îl.r.Moncey (11 à 12 et 5 à 7) Appât, k vendre, Etoile et Ternes, su», coust. av. guerre, (i, 5, 4 ou 3 p. pies et garçonnières, tt conf. Buisson-Gauthier, 13, avenue Mac-Mahon. Wagram 50-35. NEUILLY, sur jardins, à 250 m. de l'octroi. Situation absolument unique. Jardin central 1.000 mq. Appartements de 5 à 7 p. dt la constr. commence. Dès mainten. les plans peuv. être exam. a la Banque Im. de Paris. 34,Bd Malesherbes Pr*. av. du Bois, rue Lulo, ds imm.av.gu., bx app. 6 p.â, vend. 3S0 à 300.000. Raulct, G7, avenue Victor-Hugo (Passy 19-66).

ORSAY, UMVBRS^H Appart. en souscription, prix coûtant, de 6 et 7 p. pies, tout confort. Pour 1029. Exposition

butt-iflst. Renseignements exclusifs chez MATEK__et_JACftCACLT Pr., lS.r.Royale RUE SAINT-DIDTËR"~î~Âî>parteinënt à vendre, 4 pièces princip., étage élevé. JOHN ARTHUR ET TIFFEN, 32. RUE DES CAPUCINES.

Sr=HON0RE=D'EYLÂU étage

APPART. vacant n vendre, 7 gr. pièces princip. tout en façade.

Tout confort. Renseigu, exclusifs chez Mater et Jncquault Frères, 18, r. Royale. fâœTubôïs^èIôûlôgTœ APPARTEMENTS A VKNDBK SkI., s. à m., 3 ch. de m., ling., tout confort- Prix 500.000 fr. L'AGENCE DES IMMEUBLES^ 21^ place de la' Madeleine. PRÈS AVrHENRllÏARTîN" 7 belles p., s. de bains. 3

ch. donicst, tt grand conf.

«40.000, acte en mains.

Continental Realty, 44, r. François-l". Auteuil Appartement 3 bel. pièc, bien décoré, à vendre 300.000 fr. net. Deléon, ,92, av. des Champs-Elysees(Blys. 33-7S)

locations^

Appiirtemcnts, hôtels particul. à louer ou a vendre, quartiers élégants. S'adresser sur place Office Général Iinmofrilier, 13S, avenue Victor-Hugo.

'̃PtàïîÇ RfHC 6 p-> =a cfij- î^Tt.-s. njei

riVDO WOID 20.000, et 3 p., gd conf., :l?,/ao<). UAjVTIN. 24, rue Cau martien. ""TT" I flllpO SANS REPRISE *r~" t\ %JUkJL,I\. LIBRES «E SUITE Ch.-de-Mars, 4, 5, 6, 7 p., 17.000 à 60.000. Monceau, 2, 3, 4, 5, 7 p., 8.000 a 27.000. Ranclngh, 4 et 5 pièces 12.000 à 19.000. Neiitlly, 4 pièces 9.000. Et beaucoup d'autres, tous quartiers, ts pris. Agence des Etrangers (fondée en 1873), 11, r. Tronchet, liens, gratuits. Av. du Bois, sur l'av. même, app. G p., ling., s. de b.,cf., loy.30.000, repr. de bail. Consigll, 7, rue Beudant, Wagram 13-44. Sans repr., Centre, 4, 5 p., 5 et 6.000 Stud.,s. b.,cf., 8.000. Lefebvre, 82,r.St-Laz.

CHEMIN DE FER DU NORD

PARIS-NORD A LONDRES

I.es 21, 22, 23, 24, 29, 30 et 31 décembre 1928, délivrance de billets d'excursion à prix réduits, valables quinze jours, avec faculté de prorogation contre supplément. Via Boulogne ou Calais. Prix des places aller et retour (sauf variations et non compris le droit de timbre) adultes, 1" classe C27 fr. 15 2' classe 450 fr. 95; 3' classe 325 fr. 10.

Via Du rikerqiie-Ttlbvnj. Prix des places aller et retour (sauf variations et non compris le droit de timbre) 1™ classe 470 fr. 2e classe sur le réseau Nord, 3e classe sur le bateau et sur les chemins de fer anglais, 300 fr. 90 3« classe, 218 fr. 05..

AGENCE ET DEPOT A PARIS 66, rue d'Hauteville

ni

l'hôpital. L'incident serait inévitablement connu de tout le monde, et la maison T. T. Riceman serait couverte d'ignominie. Ce qui la préoccupait, c'était moins le danger que courait la santé de son maître, sa vie peut-être, que le côté moral et social de la chose. Elle aurait aimé secouer son maître une bonne fois. Elle avait perdu toute crainte du redouté M. Earlforward elle le critiquait, le condamnait librement elle était vraiment presque prête à l'exécuter, elle qui, sous la continuelle suggestion de Mme Earlforward, avait jusque-là accepté avec fatalisme et sans protester ses décrets et décisions, comme ceux mêmes d'un Dieu tout puissant. Il avait discuté avec elle, il s'était défendu contre elle il avait montré de vagues symptômes de crainte comme si elle pouvait en quelque façon être capable de le forcer ii aller à l'hôpital malgré lui. Il l'avait presque élevée à son niveau à lui. Les relations entre eux ne pourraient plus jamais redevenir ce qu'elles étaient avant. Elsie en était comme étourdie.

Enfin, en tous cas, il faut faire quelque chose, dit-elle avec un geste violent. Elle se rua sur ses instruments, trouva un gros tablier et l'attacha sur 'le blanc qu'elle portait, d'un nœud solide et tiré tout de travers, et se mit à nettoyer la boutique. Si personne d'autre ne la voyait, elle la voyait, elle, et ne pouvait plus supporter sa saleté. Elle courait ça et là comme une bête de proie. Elle ramassa les lettres sur le parquet, se rua avec elles dans le bureau et les lança sur la table. Au même

A LOUER, SUR RANELAGH Appartement comp.: Belle galerie, 2 sal., s. â. m., 3 chamb., 2 s. de b., 2 cab. toil., ling., cuis., off., 3 ch. dom., 2 caves. Tout confort. Loyer 65.000 fr. plus charges. S'adresser sur place 51, boulevard Beauséjour (Téléphone Auteuil 72-60). ÂVËNDËlVÛpïÂHÔN

8 pièces, lingerie, sal. de

bains, 3 ch. dom., ch. cl,

eau eh. cour. Asc., baie.

Bail. 50.000. Auc. reprise.

Continental Renlty, .4, rue François-I" Av.Vletor-liugo, gd et lux. app. de 6 p. ples.t.cf. (sal. 7X6 m.50). Bajou.Lab. 30-16 L'Etude Immobilière de l'Elysée, 56, Fg-Saint-Honoré, vous fera louer Pr. i>l. Breteuiljoli stud.,6 p.,cf., 25.000; pr. Av.de Suffrcn,5 p.,cf.,12.000; Pompe, 7 p.,cf.,25.000;Teraes,5 p.,bs,12.000;R. de Conrc.,Sp.,2s.b,32.000;MaiUot,5p.lux.20.000 A LOUER près CHAMPS-ELYSEES, angle, large avenue tranquille, bourgeois, 11 belles p. pies, tout conf., 60.000 fr.; autre imm. voisin, 8 p. ples., 50.000 fr. JOHN ARTHUR ET TIFFEN, Sa, RUE DES CAPUCINES.

A louer rez-de-ehaussée, 1 pièce principale, s. de b., cuisine, tout confort. 31, boulevard Suchet (La Muette). situations

Démarcheur nu courant est dem. par l'Ag. Elysées-Berri, 92, av. Ch.-Elysées. Locations rateaiiiSées R. de Varenne: Très bel app. lux. mblé, 6 p., 2 s. de b., 15.000 par mois. Agence Elysées-Berri, 92. Ch.-Elysées(Eh33-76) Av. lvlébcr, à céder fonds d'app. mblé, rapp. 300.000, long bail. Elysées 33-76. hôtels particuliers Luxueux jietit hôtel. jardin, 9 p., tt cf., 16e, près du Bois. S'adr. Desvarennes, 15, r. Pergolèse(Kléber 06-94, de 3 a 5 h.) Pr. Bois Hôtel part., jard., gar.A louer vide 50.000. Ag. VendOme. 1,1.1a Paix.

IWVAS IFiRC Charmant hfttel partie,

INVALIDES ?h:,rl,nal1~ hôtel llUrtic..

inYftLIUCO joli jardin, salle a m.,

gd sal., office, 4 ch. maît., 3 s. de b., i chamb. de domestiq., grand confort. Prix 1.100.000 francs.

JOHN ARTHUR ET TIFFEN, 22, RUE DES CAPUCINES.

Neuilly :,Bel hot. part., 9 p. pies, tt cf., parf.ét.Jd-l.OSfi mq,2 faQ.1.20O.0O0.NeveuVuichoud et Cie, 41,r.Poussin.Aut.09-32. Autcxill: 2 hôt. jumelés à vendre ensemble ou sépar., comp. chac. 9 p., conf., jard., gar. 475.000 chaq. NcvcuVnichond et Cle, 41,r.Poussih.Aut.09-32.

châteaux

Châte~lBX

JOLI PETIT CHATEAU ANCIEN, parfait état, tt conf. Récept., 7 ch. maît. Comm. Gar. Parc 4 ha. Px mb. 475.000. F.Loonen, 41, Bd Haussmann.Louv.13-79

u un i u

SE BOIT TRÈS FRAIS, SEC OU A L'EAU ̃m DAVID CAMPARI, 1. Boni. Hsujsmann, PARIS m

Floréïne CRÈME DE BEAUTÉ «rad la PEAU POUCE, FRAICHE. PARfUMÉB

ACHAT DE MONNAIES

d'argent. Bijoux, Brillants jusq. 8.000 f. le carat.Argenterie, or, dentiers, t. cher. DANIEL, 55, rue Rivoli. Mét. Châtelet.

est le fabricant expert des fauteuils

ouir. qualité et prix snns concurrence 1

t Catalogue franco sur demande

Paris. Imprimerie du Figaro 14. Rond-Point des Champs-Elysées. L'imprimeur-gérant DETOT.

Papier des Papeteries Navarre

Très belle prop.; d'ag'.i 40 km. Marseille et Avignon, chût, prov., 15 p., chauf. cent., eau cour. ch. et fr., s. de bs, w.-c, serre, garage, mais. jard. 3 p., sources, bassin natation, t. b. parc, tennis. Sup.: 3 h. 1/2. Potag., fruits, vigne, oliviers. Rich. meublé. P.: 375.000 fr. dt 100.000 compt. Libre vente. S'ad.: Magrosse, château des Oullières, Lambesc (B.-du-Rh.)

Près PARIS Petit CHATEAU époque Louis XV, conf. Beau parc. Tennis. 3 ha. Unique. 140.000 fr. JAMMES, 11, rue La Fayette.

locaux commerciaux pLACE DE LA MADELEINE Grands locaux il céder, 800 mq, rez-de-ch. et l", Ig bail. Keim, 7, r. Castiglione. A louer, à usage de bureaux, rez-dechaussée. S'adresser 1 bis, rue Vaneau. NOUVEAU BOULEVARD HAUSSMANN h céder très joli magasin 250 mq au rez-de-ch. et ss-sol. Bail -25 a. pr tous comm. de luxe. Emplacem. unique. Très lux. aménagements. Condit. très intér. Le Comité Foncier, 11, pi. la Madeleine. Av. Opéra, 5 gdes p., 2 débarras, 2 ch. domest. Loy.: 28.000. Cession bail 9 ans. TRANCHANT. 48, boulevard Haussmann terrains

SOCIÉTÉ LOI LOUCHEUR achèterait terrains banlieue, Paris et K'r. villes. de prêter, aménagés et bien desservis. Ecrire d'abord avec détails à M. Seim, ingénieur, ti4, r. Taitbout, Paris.

capitaux

PRETS HYPOTHECAIRES

Frété et CIe,41,r.du Fg-Montmartre,2 à 5 700.000 fr. sont demandés comme ouverture de crédit pour bfttir. Intérêt 13 0/0. ARCOS. 79, rue La Fayette.

fonds de commerce Culture de champignons à céder, région Saint-Germain, direction agréable, tte la récolte vendue aux Halles. Recet. des 22 derniers mois: 489.000. Bén.: 2C2.000. Px: 300.000. Pr -ts rens..consult.: Cabinet Lombard, 10,r.Cambon,<iul peut gér.l'aff. HEUREUSE OCCASION pour industriel. Importante scierie moderne pour bois et meubles, 12.000 met. carrés, 20 bâti; ments, machine 140 HP, le tout en ordre de marche, 100 km. Paris, 1 kilom. forêt, 1 km. gare. Aff.- qui échoit a> hom. hon.pas du métier qui ferait gros avant. et sacrlf. Chevassu, 10,r.Parrot,Paris-12° côte d'azur ̃' Wïf P Prom.dcs Anglais, en face la mer, nivD i«5: Gr.villa de luxe, nouv. gar. 2 voit. 107 bis! Pet. villa de luxe, gar., jard. Vide. A louer. Bas px. Baux 3-6-9. S'ad.: Major Tuohy,167,p.d.Ang.Tél.53-19.

f ATC JV A 1t 1O Cabinet Docteur.

COTE D'AZUR It-tP]). net 100.000

VU1D il AAUlV Rapp. net 100.000

en 4 mois. A enlever de suite pour 150.000, install. et mater, compris. Banque Goueil, 22, r. Bondy (Republiq.)

BRILLANTS WBieUPL PARLES

cH~°rE CNÉR ~ou~

54-2 rue ST Honoré, PARIS (2?étageI

iarcfiésj^perciaux METAUX PRECIEUX. Paris, 17 déc. Cours d'achat au kil. Or 10.650; Argent 470 Platine 53.000.

BLES. Paris, 17 déc. Cour., 152 50; jkiiv., 153 25 à 153 75; janv.-févr., 154; 4 prem., 154 75 à 155; murs-avril, 155 50 à 155 75.

AVOINES. Paris, 17 déc. Noires cour., 123 75; janv., 124 50 à 125; janv.févr., 125 25 à 125 50; 4 prem., 126 50; mars-avril, 127 75 à 128. Diverses: cour., 122- 50 N; janv., 123 50 N; janv.févr., 124 25 N; 4 de janv., 125 50 N marsavril. 127 N. SEIGLES. Paris, 17 déc. Cour., 130 K; janv., 129 N; janv.-févr., 129 N; i premiers, 129 N; mars-avril, 130 N.

ORGES. Paris, 17 déc. Cour.. 132 75 à 133 25 janv., 131 25 V ianv.-févr., 133 50 à 134 50; 4 de janv., 134 50 V mars-avril, 135 N.

FARINES. Paris, 17 dcc. Cour.,195 N; autres termes, 195 N.

SUCRES. Paris, 17 dée. Cour., 233 50 et 234; janv., 233 50 et 234; 3 de janv., 234; 3 de févr., 234; 3 de mars, 234 et 231 50. Cote officielle 234 et 234 50. CAFES. Le Havre, 17 déc. Cour.. 489; jmiy., 487 25; févr., 484 25; mars, 4Gi) 75; avril, 402 25; mai, 450 50; juin, 454; juill., 448; août, 444 50; sept., 456 25. Ventes 1.500 sacs.

COTONS. Le Havre, 17 déc. Cour., 641 janv., 641 févr.-mars, 643 avril, 639; mai, 641; juin,-juill., 637; août, 634; sept., 629; oct., 626; nov., 621.– Ventes ̃1.500 balles,

LAINES. Le Havre, 17 déc. Cour., 1.710; janv. à mai, 1.710; autres termes, incotés.

ALCOOLS LIBRES. Paris, 17 déc. Cour., 1.465 N; janv., 1.475 N; févr., 1.480 N; mars-avril, 1.490 N; mai, 1.515 N. MARCHE AUX BESTIAUX. Paris-La Villette, 17 dée. Boeufs (arr., 4.147) première qualité, 8 60; deuxième, 7 20; troisième, 5 40. Vaches (2.074) première, 8 60; deuxième, 6 90; troisième, 5. Taureaux (372) première, 7 10; deuxième, 6 20 troisième 5 40. Veaux (2.162) première, 13 60; deuxième, 10 80; troisième, 8. Moutons (14.427) première, 17-40; deuxième; 13; troisième, 16 80. Pores (3.650) première, 11 28; deuxième, 10 56; troisième,. 7 58.

> ">' i

Vente t êelàme des priât exception." de 600 TAPIS D'ORIENT

et d'un stock de carpettes françaises 2 m»' sur 3

A PARTIR DE 300 FRANCS MISSISTRANO, 00, r. St-Lazare (Trinité)

moment, un facteur du dehors en glissa inconsidérément plusieurs autres par la fente à cet usage. « J'en étais sûre » protesta-t-elle avec fureur, puis elle les ramassa, retourna dans le bureau et les jeta sur la table.

Oh Ça ne fait rien de bon murmura-t-elle, quand elle eut balayé une minute ou deux dans le noir, et elle tourna les commutateurs. Il ne, restait plus que deux lampes en bon état dans la boutique et une dans le bureau. Elle les alluma toutes celle du bureau par pure malice. « Je vais veiller sur sa lumière électrique se dit-elle en dedans. Je vais lui en brûler, moi, de l'électricité, on va voir ça » Elle le punissait et elle nettoyait la boutique avec une énergie et une conscience dont il n'y a pas d'exemple dans l'histoire des -femmes de ménage. Et c'était la même femme qui, peu auparavant, avait tremblé pour avoir mangé un morceau de lard cru sans autorisation. Et quand, la boutique terminée, elle attaqua le bureau, elle noya le plancher sous des flots d'eau poussiérieuse, et frotta la table, et surtout le coffre-fort avec une férocité calculée pour les mettre à vif. Car il n'y avait pas seulement son obstination et sa stupidité, il y avait sa brutalité. « Alors, elle est encore, plus folle » s'était-il écrié en parlant de sa femme, qui allait être martyrisée par une opération et rien d'autre. Ensuite Elsie se mit à penser au docteur Raste. Elle s'était naturellement trompée sur son compte. Sur le trottoir devant chez lui il s'était montré très dur, avec ses

AUTOMOBILES

MAISONS D'AUTOMOBILES

HOTCHKISS CONCESSIONNAIRE

58-60, avenue ICléber (Passy 95-80) ORDONNEAU

HOTCHKISS

TALBOT

Reprise en compte tontes voiture* VENTE A CREDIT

OFFICE AUTOMOBILE,

93, Champs-Elysées.

ACHETEZ VOTRE

PEUGEOT

A

COURCELLES-AUTOMOBILE,

14S, rue de Courcelles, Paris.

OCCASIONS

Cabriolets

CITROEN B=14

1827, cabriolet 2 places, trfis bon état 14.500 francs.

8, rue de Clichy.

BUGATTI

Faux cabriolet 4 places, 8 cylindres, t. 38, état neuf, très joli, peu roulé. Affaire de confiance. Larrozé, 21, avenue Gambetta, Auxerre.

Achète, très urgent

CABRIOLET TALBOT 11 CV

6 cylindres., PAYAN.

5'J, boulevard de Vaugirard.

ÇA RRÏŒFT~ 5 CV Spider,

VALÏIVIULX, 1 très bon état. A enlever de suite. Prix intéressant. Téléph. de 9 h. à midi Elysées 79-15.

Eaux cabriolet CITROEK B-14 192S,

Fuux eabriotet CI'rROI!;N D-14 19:s,

état neuf. Prix intéressant. Office

Automobile. 93, av. Ch.-Elysées. El. 74-46 Conduites intérieures

r itrapiv11-14 10-7> c- int- 8-000 *™->

VU lVULrl^ 14.000. 12, b. Verdun.Neuilly

PANHARD 16 CV, c. int. 7 pirÏ92G, b'alT .Ions, 10.500. 12, Bd Verdun, Neuilly. voisiNTacv^ Conduite intérieure C-3. freins avan^j état absolument parfait.

1S.000 francs.

RUMIGNY. Bougival (Tél. 69). RENAULT 11 CV Conduite intérieure rigide 1028, roulé 14.000 km., malle arr., pare-choci 10.500 francs.

BUCHE,

81, boulevard Victor-Hugo, Clichy. TALBOT 9~CV 'l 1

décapotable, état neuf, pare-chocs, malle, phares code, b. prix ou échange' contre B-12 ou B-14.

37, avenue Herbillon, Saint-Mandé. B-12

CONDUITE IN'I'ERIEURB, état Irapecc, 141, rue Vercingétorix.

Coupés

RPî AfiPDX4< coupé-lim., cf., 20.0001, ULrLrMUL, x2, Bd de Verdun, Neuilly, 5 et 6 CV

RENAULT 6 CV c

Joli TORPEDO 4 places î!«, état neuf, 7.50O francs.

VATER.141, rue Vercingétorix.

r- -y

INDUSTRIEL VEND ~7- CABRIOLET 5 CV

CITROEN, parfait état.

JAPY, 24, rue Richard-Lenoir. A VENDRE

CONDUITE INTERIEURE

6 CV RENAULT

luxe, modèle 27. S'adres. Chalmin; 5, rue Jean-Daudin (15" arr.).

Divers

DISPONIBLES, 6 MOIS DE GARANTIE: Amilenr, torpédo 2 places 8.000 Bugatti, 8 cyl., torp., 4 pi 15.000 Chrysler 62. 2 places, cabr. comme neuf. Chrysler «0, 4 places. 35.000 Clirysler 70, cabriolet spider. 32.000 Citroën B-2, cabriolet 10,500 Citroën B-1S, cond. intêr. 4 pi 11.500 Citroën B-14, 1927, comme neuve 16.000 Delage, cabriolet spider 10.500 Fiat, cond. int. rigide 503, 10 CV 21.500 Fiat, cond. int. 509, 7 CV, 127.. 17.500 Hisiinno, plusieurs modèles.

Hotehkiss rigide, cond. int. 26 et 1927. PanliarcI, coupé ville 10 CV. 20.000 Panhnrd, cpé-cab. Kellner 16 CV 16.500 Peugeot, 1S CV, 6 pl., pr locat. prix int. Renault « CV, conduite intér. 28 17.000 Renault 10 CV K Z 2 1928, c. nve 26.000 Talbot 11 Six, c. int. souple 28.. 42.500 Talbot, 6 cyl., 16 CV, c. i. soup. 27. 30.000 Talbot 4 cyl. D.D.,cab.spid. 27.. 26.000 Desvarennes, 15, r.Pergolèse.Klêber 06-94

Baignoires, Lavabos. Bidets. W.-C. Evie Chauffe bains, gaz et bois, Neut et occasion». SANITAIRE-OMNIA, 32, r. de Laborde Pari s

règles sur ce qu'il devait ou ne devait pas faire. Et avant déjà, bien avant, quand il l'avait regardée négligemment dans la maison de Riceyman Square à la suite du coup que lui avait donné Joe, eh bien, il ne s'était pas montré très bon. Un genre d'homme maniéré, c'est ainsi qu'elle le qualifiait, distant, dur. et pourtant il s'était levé au milieu de la nuit pour le vieil avare, et il devait bien savoir qu'il ne tirerait jamais de lui beaucoup d'argent. Penser en outre que le docteur était venu lui-même en taxi chercher Monsieur 1 Elsie n'avais jamais entendu parler d'une chose pareille. Et à la place il avait emmené Madame C'était prodigieux Plus prodigieux encore l'arrivée de sa fille une vraie petite princesse, qui savait se tirer d'affaire. Sans compter qu'il avait tout arrangé à l'hôpital aussi. (Oh cette réflexion accentua son humiliation de n'avoir pas réussi à « manœuvrer M, Earlforward. Cette pensée lui était insupportable.) Non, il n'y avait aucun doute elle s'était trompée sur le docteur. Joe avait toujours fait l'éloge du docteur, et certes elle avait toujours pris Joe pour un nigaud, qu'il était, mais sur ce point-là c'est lui qui avait eu raison et elle tort. Par repentir, ou en punition, elle éteignit les deux lampes de la boutique, dont elle n'avait pas besoin son esprit travaillait de façon bizarre, mais il avait sa logique, Le nettoyage fini, elle ôta le gros tablier. Arnold Bennett,

(A suivre.)

Traduit de l'anglais par Maurice Rèmôn.