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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1928-10-08

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 08 octobre 1928

Description : 1928/10/08 (Numéro 282).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2956486

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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CHRONIQUE DU « FIGARO »

Le Monastère

delà Grande Chartreuse

A propos du souvenir de Sion, un journal de Grenoble rappelait ces joursci la dette de reconnaissance contractée par le Dauphiné envers Maurice Barrès. C'est grâce à lui, en effet, que fut classé le monastère de la Grande Chartreuse, ainsi à l'abri des Vandales. La voix de Barrés, au service des plus belles causes, ne pouvait manquer de s'élever contre l'abandon et la ruine oit nos gouvernements laissaient alors le couvent de la Chartreuse.

L'expulsion des moines date de 1903 (la liquidation qui suivit est-elle terminée aujourd'hui ? elle ne l'était pas en 1927 vingt-quatre ans), le classement, signé par Léon Bérard, l'a été en 1912. Entre ces deux dates, ne sachant que faire du monument conçu par les moines, pour des moines, nos messieurs essayèrent de l'utiliser de diverses manières ces tentatives constituent une iñ vraisemblable, et funambulesque his| toire. On croit rêver quand on parcourt la brochure qui résume ces diverses entreprises, la comédie politique s'y joue dans toute sa beauté. sans parler de maintes anecdotes sur le fameux trésor des Chartreux promis aux populations, l'hôpital déficitaire, le désastre de l'adjudication de la marque, les immeubles, 'les terres abandonnés. Et comment pourrait-il en être autrement ? Songez que la superficie seule de la toiture du couvent est de quatre hectares! Et combien de milliers de mètres comptent les murs ? `?

On manquait donc d'argent pour l'entretien du monastère, qui autrefois ne coûtait rien, et rapportait non seulement au "fisc mais aux communes les plus éloignées du couvent. Toutefois, il y avait des ressources ? La vente des biens des Chartreux ? Ils se vendaient mal.

On vendit, par exemple, le 12 septembre 1908, à l'audience des criées du tribunal civil de Grenoble, à la requête du liquidateur (M. Lecouturier) 1 ° Une église avec son clocher, à .Samt-Christophe-la-Grotte (Savoie) 2° Un cimetière. Vous avez bien lu un cimetière voilà qui est hoffmanesque. Le cimetière, adjugé 260 francs avec ses morts (c'est pour rien), fut racheté par la population de Saint-Christophe, qui mit une surenchère de 310 fr. Tout cela n'avançait pas les choses, •la question restait pendante. Que faire de cette immense construction austère, de ces couloirs froids, de ces préaux, de ces cloîtres, de ce champ des morts, de ces réfectoires, chapelles, cellules, ateSiers, jardinets, qui occupent sur la montagne, à l'ombre du Grand-Som, la place d'un village ? Comment entretenir ces toits qui supportent le terrible poids de la neige une partie de l'année, qui endurent le gel et la pluie, la pluie si tenace de ces pays 1

En 1909, quelqu'un eut l'idée, pour utiliser une partie des bâtiments monacaux, d'installer à la Correrie une laiterie modèle. Certes, l'idée est bucolique. Malheureusement la réalisation du projet échoua. Les élèves ne vinrent pas, enfin ils vinrent trois ou- cinq- au plus. L'affaire, malgré tout, végéta ,çnzc ans et coûta 120,000 francs au pays. En 1912, la République de l'Isère commença une campagne pour obtenir le classement du monument. M. Léon Poncet la dirigeait avec un plein succès, il réclama un des premiers l'appui de Maurice Barrés, qui s'occupait alors du sauvetage de notre architecture religieuse, et voici la réponse de Barrès « Assurément. inscrivez mon nom parmi les hommes de bon sens qui protestent contre cette ignoble incurie gouvernementale qui laisse s'écrouler, d'un bout à l'autre de la France, notre architecture religieuse. Mais surtout demandez à vos députés de se joindre à moi, de m'aider, de me devancer, pour que le Parlement et le gouvernement donnent un statut légal à nos monuments de caractère religieux, contre lesquels, par stupide anticléricalisme, il y a un complot mortel. »

Barrès s'indigne devant la ruine qui menace le couvent, si une loi n'intervient pas, la part la plus importante de notre architecture, « un trésor enrichi durant des siècles », sera « anéantie i parce qu'elle est de qualité religieuse ». ] Et voilà la bêtise soulignée par Barrès: ;«parce qu'elle est de qualité religieuse». Quelle puérilité C'est à devenir clérical à jamais.

Barrès disait encore « Nos politiciens ont eu à s'expliquer sur ce fait que la ruine de la Grande Chartreuse entraînait une grave diminution du tourisme dans vos belles montagnes, et les voilà qui veulent dépenser notre argent pour maintenir ce que les Chartreux entretenaient du leur Ils vont entretenir des cellules vides, des stalles vides, •une chapelle vide Y mettra-t-on des jfigurants, dans la belle saison, pour recevoir les excursionnisias X

> » Ces criminels qui tâchent de relever leur victime et de donner un air de vie à cette Chartreuse morte, font songer à des assassins repentis qui, dans le fossé de la'route, cherchent à empailler le cadavre qu'ils viennent de dévaliser. » Nous allons prendre des millions dans la poche des contribuables pour entretenir d'une façon parfaitement grotesque des bâtiments qui, aux mains de leurs légitimes propriétaires, rapportaient et rapporteraient à la contrée des millions. Je défie Steeg et Léon Bourgeois lui-même, si anticlérical qu'il soit, de me contredire entre quatre yeux si je lui dis que la seule solution c'est de rappeler les Chartreux. Le sentiment religieux dirigé par l'Eglise a couvert notre pays d'une multitude de monuments incomparables. Nos hommes d'Etat, avec une courte vue d'agents électoraux, sont en train de jeter en bas, malgré eux, cette gloire architecturale. Malgré eux, je le reconnais. Leur but n'était pas de ruiner tant de chefsd'œuvre, pas plus que d'avoir des malades mal soignés ou des enfants mal dressés, mais ils ont agi avec une si pitoyable imprévoyance que c'est le résultat qu'ils obtiennent, et dont je les entends quotidiennement se désoler dans les couloirs de la Chambre. »

Ainsi parla Barrés, et sa voix fut entendue M. Léon Bérard, alors sous-secrélairç d'Etat aux beaux-arts, signa l'arrêté qui classait définitivement la Grande Chartreuse, le 14 septembre 1912. Mais encore une fois la question se posa Qu'alJait-on faire du monastère ? Les divers projets mis en cause étant mort-nés, n'eût-il pas paru sage de rendre aux Chartreux des bâtiments impossibles à utiliser en dehors d'eux ? `? Tel ne fut pas l'avis du conseil général de l'Isère, qui demanda au gouvernement, en 1916, sous forme de vœu, la remise à bail des immeubles du couvent. L'affaire fut conclue en 1919. Maître des destinées du monastère, le consei1, général allait former d'autres projets. Le plus saugrenu est (malgré l'avis, dit-on, de l'Institut de coopération intellectuelle) aujourd'hui en bonne voie, on prétend même que les travaux sont terminés il s'agit de l'aménagement d'une partie du monastère pour le transformer en Auberge internationale pour intellectuels fatigués.

Rien n'est plus comique que cette conception, mais cela n'est pas comique pour les « intellectuels fatigués » Pauvres gens nous les voyons d'ici grimper la route de Fourvoirie, hissés dans leurs cars le long du noir Désert, suspendus à quarante-deux mètres au-dessus du vide au pont de Saint-Bruno, à travers les forêts de sapins leur visage s'assombrit à mesure qu'ils approchent du but. Nous les imaginons, arrivant devant l'immense couvent, contemplant ses grands toits, ses galeries glacées en plein août (ah! le monastère est classé, impossible de lé transformer en villa Pliniana, ou en « hostellerie » de Guillaume le Conquérant).

Il faudra que les nouveaux venus s'habituent aux courants d'air, à cette austérité, et s'accommodent, comme les Chartreux, de la rigueur du climat dauphinois, supportant ses pluies, qui en septembre durent parfois cent dix heures de suite, noyant sous un suaire liquide le couvent et la montagne, les torrents et les grands sapins sinistres. •Quand on a renoncé au monde, tout cela est bel et bon, mais un homme de lettres ou de sciences, même « fatigué », goûtera-t-il ce tragique décor, cette solitude à 1,000 mètres, ce grand froid ? Nous connaissons comme tout le monde des intellectuels fatigués s'ils se hasardent là, ce qui serait surprenant, gageons qu'ils n'y resteront pas deux jours.

Aujourd'hui, la visite du couvent est une affreuse aventure, on y rencontre des « Homais » en quantité, qui égaient l'assistance de leurs lazzis, et de leurs plaisanteries anticléricales. On est honteux d'être là en si piètre compagnie, on a l'air d'y venir pour fouiller dans les armoires.

Dernièrement, l'un de ces esprits forts s'arrêtait avec la troupe de visiteurs devant le cimetière des religieux. On sait que les Frères y sont enterrés à côté des Pères, et que ceux-ci ont seuls droit à une croix de pierre. L'homme d'esprit de la bande lança « Voilà bien l'humilité chrétienne Mais le gardien, -offensé, répondit, très dignement, ma foi « Monsieur, tout le monde ne peut pas être au Panthéon. » Marie-Louise Pailleron.

LE FIGARO

Fondé le 14 Janvier 1826

Anciens Directeurs H. DE VILLEMESSANT, F. Magkakd, G. Calmette, A. Capds, R. DE FLERS.

ADMINISTRATION RÉDACTION PUBUCrrÉ ANNONCES 14, ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSÉES. PARIS Telépfiom. Elysées 12-58, 12-61, 02-65, 98-31 à 98-34.

ABONNEMENTS j mois 6 mois 1 an Paris,Dcpartements & Colonies. 30 » 54» » 1 OO » ÉTRANGER

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Socialisme V et Dïésordre

C'est une loi vérifiée par l'Histoire que dans les pays où les gouvernements sont trop faibles

pour faire leur métier, les citoyens se décident à se grouper afin de se protéger par leurs propres moyens. Ce qui vient de se passer en Autriche n'est que le plus récent exemple de vérités t»cs anciennes. Il n'y a pas eu d'incidents notables hier à Vienne. Mais les partis ont manifesté leur force. La population a montré aux révolutionnaires qu'elle n'était pas disposée à subir leur dictature.

Le désordre de l'Autriche est explicable. C'est une nation qui a été battue et qui subit les conséquences de sa défaite. La manifestation d'hier a eu lieu le jour même où commencent à Belgrade les fêtes commémoratives de la victoire remportée par les Alliés sur le front de Salonique. Ce rapprochement peut inspirer à l'Autriche beaucoup de réflexions. Dans le désarroi de la défaite, Vienne a connu, comme disgrâce supplémentaire, la domination des socialistes, qui n'ont pas su empêcher, il-y a un an, la tentative révolutionnaire des bolchevistes. Le gouvernement, au milieu de ces difficultés, se maintient avec peine. Quoi d'étonnant si la masse du peuple qui veut vivre et travailler songe à s'organiser et à se défendre contre les entrepreneurs de collectivisme ?

Nos socialistes tirent des manifestations autrichiennes toutes sortes de conséquences dramatiques. Ils y discernent les progrès du fascisme ils redoutent un affaiblissement du chancelier Muller ils craignent même que l'Anschluss ne soit facilité fâcheusement par ces troubles. C'est beaucoup de sollicitude. Ils seraient mieux inspirés en constatant que l'avènement au pouvoir des socialistes, qui menacent par leur seul programme révolutionnaire la plus grande partie de la nation, est toujours et partout une cause de déchirement et de désordre. Incapables d'exercer l'autorité autrement que par une sorte de dictature, les socialistes provoquent fatalement le besoin d'une autre autorité et parfois rendent nécessaire une autre dictature. C'est eux qui ont inventé la lutte des classes. S'ils'éji proclament lâ sainteté quand il, s'agit d'fèfjtaquer, ils doivent accepter l'existence de la défense.

Mais ce sont les gouvernements surtout qui ont à retenir quelque chose des événements de Vienne. La mission permanente du pouvoir central est de maintenir l'ordre. Quand il y manque, ou même qu'il est soupçonné d'être trop faible pour la remplir, les factions rivales entrent en lutte. Ce qu'un peuple supporte le moins, c'est la défaillance des chefs dont le rôle est de veiller à l'intérêt public. Nous avons vu en France l'effet produit par la capitulatidn du ministère Herriot devant le bolchevisme. Le jour où le ministère cartelliste a laissé les communistes défiler dans Paris à la cérémonie Jaurès et chanter l'Internationale derrière les généraux, il a perdu la face il a survécu, mais dès ce moment il était condamné dans l'opinion. ANDRÉ CHAUMEIX.

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La Température

Probabilités pour aujourd'hui

Vent modéré du sud-ouest.

Ciel nuageux, avec éclaircies, brumeux matin.

De la tenue 1 ̃

Hier, les contrôleurs de la Société d'encouragement refusèrent l'entrée du pesage à un sportsman coiffé d'une casquette laquelle, bien que nommée casquette jockey, était une coiffure fort négligée.

En vain le banni protesta. Il proposa de déposer sa casquette au vestiaire. Rien n'y fit. L'homme sortit donc. I! alla confier son indésirable coiffure à un chauffeur ami et rentra par une porte différente, tête nue, ce qui est considéré comme fort élégant. <

« Von Koln, nach Paris. »

Telle est l'inscription qu'on peut lire sur un car « kolossal » qui jour et nuit arpente les boulevards. Ce lourd véhicule, peint en blanc, qui s'intitule Auto damen rundfahrt (auto de tourisme pour dames), et qui circule fa plupart du temps sans voyageurs, n'a d'autre but que de nous prouver qu'il existe. C'est son droit, évidemment, mais le nôtre n'est-il pas de trouver désagréable pour notre épidémie" ce « nach Paris » dont nous avons obtenu la définitive faillite.

Soyons pratiques ~1 T Telle est l'opinion de M. Paul Fleurot, président du Conseil général, qui vient de faire remarquer à l'administration que les mâts fixés sur les trottoirs, occasionnent, chaque fois que leur présence est utile, non seulement des dépenses sans cesse renouvelées,

Parlez -leur donc des 60,0001 i

A l'occasion des élections cantonales, les radicaux lancent un appel que le Figaro commentait hier. Appel tout politique. La politique seule intéresse la rue de Valois, et dans le conseiller général ou d'arrondissement, c'est seulement le délégué sénatorial que le manifeste envisage. Eh bien, dans le programme ainsi tracé, il est une question dont il n'est soufflé mot, cette fois encore, aux électeurs c'est la nouvelle augmentation d'indemnité à laquelle prétendent sénateurs et députés. La campagne en faveur de l'élévation à 60.000 se poursuit dans la presse. Pourquoi ne pas en saisir directement le maître i tous, l'électeur souverain et qui paie? Aux élections générales d'avril dernier, les candidats, par une omission fâcheuse et générale, ont négligé d'annoncer leur intention de ne plus se contenter des 45.000 francs qu'ils s'étaient alloués depuis moins de deux ans. Aucun n'a déclaré qu'il ne pourrait accepter de mandat législalif que sous la condition d'un prochain supplément de traitement. Ce n'est qu'après les validations que ces messieurs se sont aperçus qu'il leur était impossible On prélevant, il est vrai, sur cette indemnité leurs frais de réélection (!) de joindre les deux bouts. Et dans les journaux les travaux préparatoires ont commencé en vue de l'élévation à 60.00(1. Le projet, à juste titre, par sa précipitation, sa sournoiserie et son inopportunité, soulève des protestations vives. Nous avons publié celle du « Groupement bordelais pour l'amélioration du prix de la vie ». En Seine-et-Marne, une protestation analogue circule. Mais les parlementaire:; semblent prêts à tenir bon.

Un sénateur radical réclamait dernièrement l'assimilation définitive des législaleurs^de l'une et de l'autre Assemblée avec une catégorie de fonctionnaires (une catégorie à 60 ou 80 mille sans doute) et dont ils suivraient le sort. Pour en finir avec ce qu'il nomme justement une répugnante question, M. François Albert, l'ancien ministre du Cartel, proposait de « soumettre le problème ainsi posé à un arbitrage ». Il songeait à choisir une des commissions de péréquation des traitements de fonctionnaires, pour' Iâ' charger de rendre une sentence sans appel. Mais il y a un juge tout indiqué, sem-" ble-t-il, pour trancher la question c'est le contribuable, c'est l'électeur. Les radicaux, à l'occasion du scrutin prochain. lui parlent du service militaire, de l'impôt sur les successions, de l'école unique, des assurances sociales et de la politique générale de la nation. Qu'ils lui demandent donc un peu son opinion sur l'indemnité parlementaire. Il ne semble pas qu'on ait à craindre l'écroulement des salles, sous les bravos qui salueront les demandes de majoration à 60.000.

Henri Vonoven.

DEMAIN

LA VIE LITTERAIRE

par Henri de Régnier

de l'Académie française

mais encore des encombrements dont "H- se plaint le public.

Et M. Paul Fleurot propose des dispositifs métalliques une fois pour toutes te installés.

La suggestion peut paraître pratique, toutefois, nos trottoirs ne sont-ils point déjà copieusement envahis ?

La bicyclette serait-elle à son déclin? C'est peu probable, en raison des services qu'elle rend aux travailleurs des champs et des usines, et aussi aux touristes qui cherchent une villégiature agréable et peu coûteuse.

Il paraît, toutefois, qu'en 1927 on compta sur sept millions de bicyclettes déclarées au fisc, un déficit de cinq cent mille par rapport à l'année précédente.

Certes, le développement de la motocyclette n'est pas étranger à cette régression, mais, de l'avis des spécialistes, la moto ne risque pas de mettre la bicyclette en péril l'une ne remplacera jamais l'autre.

Du mardi 9 au vendredi 12.

L. Giraud, 4, rue de Castiglione, solde tous les articles revenant de succursales. Robes d'enfants en toile, laine, soie, lingerie ayant fait l'étalage, robes de plage et de casino, pull-overs, linge de thé, etc.. considérablement démarqués.

Ma tante de Vienne.

Le Mont-de-Piété de Vienne, qu'on appelle aussi là-bas « Ma tante » ou « Dorothée », met en vente plusieurs vêtements qui ont été portés par l'ex-empereur François-Joseph, et dont l'authenticité est garantie par un ancien domestique de Sa Majesté.

Ces vêtements sont mis à prix pour 30 schillings environ, soit une centaine

de francs, mais on se demande si cette somme même sera atteinte car, à Vienne, de pareilles reliques n'atteignent pas de très hauts prix, et même, malgré l'importance donnée aux fêtes de Schubert, une boucle de cheveux du grand musis cien figure depuis plusieurs mois chez l_ « Ma tante de Vienne » sans avoir eni- core séduit aucun acheteur.

le Une vie de chien.

Nous avons connu la levrette en paletot. Elle a été, à maintes reprises, l'ob-• jet d'une publicité péjorative. Nous -> avions connu aussi le chien-chien à sa é ménicrc et, joué par Mlle Marguerite it Deval, le Chien qui rapporte à ̃ Mais nous n'avions pas encore vu des 5. mannequins pour chiens Cette noua veauté était réservée à Londres. Un tailleur-couturier pour chiens vient d'avoir l'audace d'y présenter ses « robes » et '0 « manteaux » sur des mannequins vivanls.

On ne dit pas l'accueil qu'ont réservé 0 à cette invention non les clients huv mains, qui ont sourire, mais les s clients chiens, qui ont dû engager des batailles frénétiques avec les « manneé quins »

t Si vous désirez du lait propre, prove- Il nant de vaches propres, trait le matin 0 même par des vachers propres, puis brusquement refroidi, contenu dans des bouteilles propres hermétiquement bour chées sous le vide, adressez-vous à M. ) Antonin, ferme de la Minière, par Vers sailles (Seine-et-Oise) (Téléph.: Guyant court 7), qui vous le livrera chaque maI. tin. à partir de 7 heures, au prix de 5 fr. le litre. Ecliiiitilloti gratis sur demande.

Semaine de fourrures.

s La Succursale de Luxe de la Samaritaine, 27, boulevard des Capucines, :l inaugurera mardi prochain 9 octobre une grande semaine de fourrures. ;i Elle a fait établir à cette occasion de très jolis manteaux d'astrakan à 6,900 francs, de taupe d'hiver à 1,600 francs, de murmel vison à 3,500 et 2,800 francs, ̃ de caracul beige, gris ou noisette à 2,500 francs; des renards argentés à *t 4,800 et 2,900 francs, des renards du Canada, blancs et tous coloris mode à 1,500 francs.

Elle présentera en même temps sa collection de haute couture comprenant des modèles charmants pour tous les âges. Enfin elle vendra à 150 francs un chapeau taupe noir, à 125 francs un ̃ pull-over laine rayures nouvelles, à 45 traites un bas soie 44 fin, et a 35 francs un gant chamois cousu main.

̃" Le Masque de Fer.

AU JOUIR 1LJ3 JOUR

Coquilles et Bourdons dn sait que Malherbe, dont on va célébrer le troisième centenaire, doit à une erreur typographique son vers le plus célèbre

Et rose, elle a vécu ce que vivent les rosés. Il avait écrit, en effet

Et Rosette 'a vécu ce que vivent les rosés, et un poète contemporain, Gustave Le Vavasseur, a justement remarqué que «cette coquille-là renfermait une perle ».

Tous les auteurs n'ont point cette bonne fortune, et les erreurs d'imprimerie ont fait généralement plus de mal que de bien. M. Clément-Janin, dans une curieuse plaquette, en rapporte quelques exemples mémorables. Au cours d'.une controverse avec un de ses collègues, le professeur Flavigny, qui enseignait l'hébreu au Collège de France, publia, en 1648, une lettre où il citait la parole de saint Mathieu « Quid vides festucam in oculo iratris tut, nec trabem in oculo tua. » Hélas soit étourderie, soit malice, le typographe tronqua le mot oculo et ce latin qui bravait l'honnêteté obligea le docte Flavigny à faire publiquement amende honorable. En 1634. dans une bible imprimée à Londres, au lieu de « L'insensé a dit dans son cœur il n'y a pas de Dieu », on pouvait lire «. il y a un Dieu.» Les censeurs, indignés par un tel blasphème, ordonnèrent, par sentence royale, la saisie et la destruction de l'édition tout entière. Siéyès, pendant la Terreur, corrigeait les épreuves d'un discours justificatif de sa conduite politique, lorsque ses yeux tombèrent sur cette phrase «J'ai abjuré la République». Ce Crapelet c'était le nom de l'imprimeur veut donc me faire guillotiner », s'écria-t-il. Il avait, on le devine, écrit adjuré.

Toutes les fautes ne sont point involontaires. Scarron avait ainsi libellé la dédicace d'un poème burlesque « A Guillemet te, chienne de ma soiur. Mais il advint qu'il se brouilla avec cette sœur. En erratum, à une seconde édition, il fit aussitôt ajouter « Au lieu de chienne de ma sœur, lisez ma chienne de sœur. »

En revanche, si l'on en croit Charles Nodier, c'est d'une faute de ponctuation que serait né l'adage «Faute d'un point Martin perdit son âne. »

L'abbé Martin, possesseur de l'antique ab- baye d'Alne., la plus riche des Flandres, l'avait transformée en une formidable forteresse. Cependant, pour qu'on ne se méprît pas sur la largesse de son hospitalité, il avait composé ce vers

Porta païens esto. Nulli claudatur honesto. j (Laisse ouverte cette porte. Qu'elle ne soit ] fermée à aucun honnête homme.) j L'ouvrier chargé de graver cette devise au J fronton de la porte, écrivit < Porta patens esto nulli. Claudatur honesto. (Que la porte ne soit ouverte à personne. Qu'elle soit fermée à l'honnête homme.) C L'évêque Notger, vers l'an de grâce 984, révoqua Martin qui, par la faute d'un point mal placé, perdit son Aine, devenu « âne » l dans le langage populaire. ̃' » Se non è verq. I Jacques Patin.

\A "V-IEZCT ZESTE

< Soeialistes

et gardes eivlqii€s défilent sans s'affronter.

Les défilés qui avaient été annoncés depuis plusieurs semaines des forces du Schutzbund autrichien et des Heimwèhrs, groupements de socialistes et de gardes ci-

viques, se sont déroulés, hier, à Wiener-

Neustadt.

Ainsi qu'on le verra par ailleurs, tout s'est passé dans le calme, et les forces de police rassemblées à toute éventualité dans la petite cité voisine de Vienne n'ont pas eu à intervenir.

Nos lecteurs liront avec intérêt l'article que nous recevons, d'un de nos correspondants, sur l'origine de ces deux formations.

La concentration des gardes civiques à Wiener-Neustadt est une opération hardie qui offre une ressemblance certainement voulue avec la mémorable Marche sur Rome des fascistes. L'idée dont elle procède serait imparfaitement compréhensible sans le rappel des circonstances dans lesquelles ces formations naquirent, se développèrent et devinrent une puissance animée aujourd'hui de la volonté de s'affirmer.

Leur origine remonte à l'époque de la menace bolcheviste. Instruites par les épreuves cruelles de la Hongrie, les Provinces de l'Autriche sentirent le besoin de se défendre elles-mêmes contre le danger qui les menaçait de Vienne. Il s'organisa des milices qui avaient pour objet de réprimer les tentatives des subversifs, mais seulement sur le territoire particulier de chacune de ces gardes. C'est pourquoi elles prirent le nom de Heimwehr qui signifie garde du foyer ou du home, du Heim. Peu à peu, elles perfectionnèrent leur armement et leur instruction militaire sous la direction d'officiers de l'ancienne armée en retrait d'emploi. Peu à peu aussi, leur caractère de gardes locales prit de l'extension elles devinrent gardes provinciales et- dans le courant de cette année, il s'institua un comité directeur fédéral qui établit entre elles une coordination apte aux mouvements d'ensemble. Voici les causes de cette transformation dont l'importance est extrême.

Au mois de juillet de l'année dernière, la capitale eut à subir la vigoureuse offensive révolutionnaire qui fit tant de bruit en Europe. A la nouvelle des événements de ̃ Yiennc, le socialisme s'agita dans plusieurs provinces, surtout en Styrie et en Tyrol. En Styrie, un député de la diète styrienne proclama la « dictature du prolétariat » dans le district de Bruck-siir-Mur avec l'aide de la « garde ouvrière » immédiatement appelée aux armes, prit des otages en commençant par les gendarmes, entoura le district d'un cordon, avec défense de sortir et d'entrer. Non moins promptement, la Heimwehr fut mobilisée environ 5.000 ruraux répondirent à l'ordre donné par voie d'affiches et se concentrèrent à Judenburg, pleins d'ardeur, réclamant non seulement la marche sur Bruck, mais la marche sur Vienne. Un ultimatum fut adressé au dictateur de Bruck libération instantanée des otages, licenciement de la garde ouvrière sans délai, faute de quoi la force entrait en jeu. Le dictateur s'exécuta et fit bien.

Au Tyrol, la garde ouvrière occupa la gare d'Innsbruck et arrêta le mouvement des trains. La Heimwehr tyrolienne se mobilisa avec une promptitude exemplaire et à la première- sommation, les effectifs socialistes évacuèrent la gare, se replièrent enjbon ordre sur une localité voisine et là se "dispersèrent sans éclat.

Ces deux expériences montrèrent que les Heinuvebrs étaient parfaitement disciplinées et; de-plus, très disposées aux déplacements, car au Tyrol comme en Styrie, les hommes n'avaient qu'un désir marcher sur Vienne, donner une leçon sanglante aux Bouges, libérer la capitale de la « terreur rouge ».

Depuis lors les chefs de ces organisations considèrent qu'il faudra en finir un jour avec ce régime de terreur sous lequel vivent piteusement le gouvernement et la Chambre. D'autre part, ils observent avec vigilance les agissements du parti socialiste dont les meneurs, éduqués par Moscou, se préparent à recommencer dans les conditions voulues l'opération mal conduite de juillet 1927, laquelle échoua parce que, aux termes de la réprimande émise par Moscou, « il manqua à la masse révolutionnaire un commandement et des cadres révolutionnaires ».

Edifiés sur la valeur de leurs troupes, édifiés sur les desseins des subversifs, les directeurs des Heimwerhrs ont voulu faire sentir au « commandement et aux cadres révolutionnaires que s'il leur vient à l'esprit de piller Vienne et les alentours et d'y installer ouvertement leur dictature, leur félicité sera courte attendu que le secours sera bientôt là.. Telle est l'intention de cette mobilisation des Heimwehrs, et si les effectifs se concentrent à Wiener-Neustadt, c'est précisément parce que cette ville est la plus forte citadelle du socialisme le plus avancé située à une heure de Vienne, elle peut réunir instantanément le contingent militant de la capitale à celui des nombreuses cités industrielles échelonnées sur la ligne du Midi. Les Heimwehrs viennent là parce que là est la force de l'ennemi qu'elles entendent convaincre face à face qu'il ne leur fait pas peur.

Ce n'est probablement pas encore le choc décisif des armes, mais c'est l'avertissement qu'on n'a nulle intention de l'éviter.

EN DEUXIEME PAGE

LA CHRONIQUE DRAMATIQUÇ par Mme Gérard d'Ho.uville


QUESTIONS AGRICOLES

LA TAXATION

L'augmentation des prix de la vie émeut si fort l'opinion publique qu'elle vient (le provoquer de la part du gouvernement un projet de taxation. Celte nouvelle portée: 'sur. Jes ondes a travers les campagnes. 'y détermine une inquiétude plus grande relativement à la vente des produits du sol. Les taxes ne sont, en effet, envisagées qu'à l'égard des denrées agricoles, «tant, naifaî.t-il, les sftujsîjéljinjynjtf; constitutifs' de ce que l'on' dénomme « la vie chère ». Cependant, des communiques officieux destinés, sans doute, il rassurer les populations rurales, ajoutent qu'il ne .a^il .pas, de taxer les producteurs, mais

..seulement les intermédiaires s'interposadt

.entre eux et, la:<eqiis.oûin!atioin 'a ?, Ce. correctif .à. l'usage (les paysans lie

sluira.it. :lcs -.nbustfr.J].s savent' bien,' etiïls-

le savent par' uffe longue «xpêrieiiet,' 'tjue Idi'stme les produite sont 'tarifs'' à Vfeiite au détail, ,1a répercussion s'en fait sentir. à la ferme.

Quelques ménagements que l'on prépare et quelles que .soient les personnes visées par un tel projet, il devient presque impossible (le déterminer le trouble qui sera apporte cette occasion dans les rap5io>rts économiques. La taxation produit jlt'l ié|||ts. imprévisibles, atteignant .tou> jours le producteur et parfois même le consommateur, tandis que les intermédiaires sortent indemnes du. réseau législatif destiné à les atteindre.

Elle présente un inconvénient plus grave encore celui de fonctionnariser le monde du travail en limitant ses bénéfices. Elle lui enlève de la sorte toute initiative et son goût à bien faire, puisque la concurrence disparaît et puisque ses produits, bons ou mauvais, atteignent à. la vente un plafond qu'il leur est interdit de dépasser. ̃

La vente actuelle des farines offre un exemple de cette forme économique. Depuis que dés'commissiorjte en fixent cha-

que semaine les cours, lfs',iyv(Hiniei^'M'é^et'

nus 'façonniers iïe l'Etal onj^perçlu Je 'titre de, .négociants. Tout rai;t (Jp, i .ljéur. «9^1-- consiste à acheter à la culture le blé le moins cher possible puisque, les prix de vente étant fixés d'avance, dans l'achâf -Selil réside la marge de leurs bénéfices.' (l'est pourquoi l'Association générale des Producteurs de blé a décidé, dans sa dernière réunion, de demander au ministre de l'agriculture que devant l'effondrement des cours du blé la liberté soit rendue au commerce des farines. En face de tant de fâcheux effets pour les producteurs, la taxation présente-t-elle atï moins des avantages pour le consommateur t En apparence le prix des denrées taxées se trouve stabilisé. En réalité «etté stabilisation ne se' réalise que pour îa bonne marchandise, la mauvaise atteignant injustement le prix de la taxe qui kc trouve être le même que celui des qualités supérieures.

De plus l'acheteur habitant un village ou un clief-lieu de département achète au prix de la taxe départementale et par conséquent il achète trop cher dans les petites communes, la taxe ne pouvant s'adapter aux multiples cir constance s du commerce. ">̃•, i"-»io •>» i-<mh-i?: "••-•' 'Estiëè"'ùne raison' cependant 'pour île ̃<p'S's" apporter un. reinède aux, écarts (le prix s'établissant entre la production et ;iâ consommatiou, dont les seuls profiteurs sont représentés par l'Etat et la classe des intermédiaires ? Que la comrais•isiOtt du budget supprime les impôts atla•chés à chaque transaction et grevant ^d'autant plus tille marchandise qu'elle passe en un plus grand nombre de mains, ̃aussitôt le prix de l'existence baissera

sensiblement Que Jp.s- consommateurs se

sensiblement» Que les- consommateurs se

•réunissent en coopératives et se dispensent de la sorte des bons offices des interihëdiaires Que des groupements d'acheteurs se constituent pour faire des achats directement à la production Les mêmes •(effets se produiront alors pour eux que -ceux constatés aux usines de Puteaux appartenant à M. Coty, oit un service d'alimentation du personnel, bien ordonné, lui fournît d'excellents repas à bon marché. L'erreur du Français, si intelligent Cependant, réside dans ce besoin d'avoir toujours recours à des parlementaires ou ît des ministres, chez qui le moindre effort est devenu la règle. Ces messieurs décrètent toujours travail facile. Ils n'organisent jamais, l'organisation dépassant les capacités de la démocratie^ -h j "7 f. Raymond de PHssHife"

"'̃* FEUILLETON LITTÉRAIRE DU 6 OCTOBRE 1928

j.J^vT -̃- •̃̃ --̃̃-̃- •• -r-nf–- 3' « l"1"11 "'̃"̃«"̃̃" ̃

̃ -'>̃̃̃ Chronique DRAMATIQUE DU « Figaro » 'm ̃ IIMlililItl

THÉATftË EDOUARD-VII MARIETTE ou GOMMENT ON ÉCRIT L'HISTOIRE, comédie en 4 «tes de Sacha Guitty, musique de Oscst Sttaus. STUDIO DES CHAMPS-ELYSfiËS (Compàétiic genevoise) LE ÛIVORCE, de Regnard, musique de scène de M. Frank Mattift.

Que de grâce, que d'invention poétique et de malicieuse mélancolie daïis

cette Mariette, ainsi que (laîis chaque

œuvre de Sacha Guitry Qu'est-ce que Mariette ? A peine nite pièce un canevas, à la fois solide et léger oit l'auteur, 0(1 les interprètes, jettent négligemment les couleurs de leur talent et de leur ,îântaisïe. En somme, la fleur du vrai théâtre, une vie désinvolte, un,constant caprice, une adresse sans pareille, une réussite de chaque moment. On passe à 'Mariette la plus délicieuse soirç« les actes sont brefs, lis font .rêver» et ce 'prolongement, cet au delà des mots et des choses n'est-ce point le'but mêiûe .de l'-art? I/art est un page (ou un vieux monsieur. comme on voudra, il s'en jnoque) qui, dans les demeures en apparence les plus banales, ouvre, toutes grandes, portes et fenêtres sur l'imprévu, sur l'imaginaire, sur le pays différent, sur l'avenir, sut' le- passe. Aujourd'hui, c'est sur le passé qu'Yvonne Printemps, en page, vêtue et coiffée de velours brun comme un rossignol, nous invite à nous pencher, cependant que sa voix admirable et charmante nous tend dociles à toutes les invitations. Au premier acte, une parodie musicale, très amusante, nous montre, sur l'envers de la scène, des chanteurs d'opéra, au théâtre d'Amiens en 1848. (Cet envers de scène Sacha Guitry, soit jiit en passant, nous l'avait déjà mon-

LA BONTE^EN ACTION tfW nouveau patronage

'e à Ménilmontant

Ce ii'otiveau patronage est situé rue du Retrait, sur les, hauteurs de Ménilmontant, toiR'-pîè* (iéîflèipavillon de la Pompadour qui fut l'un des rendez-vous de chasse de Louis XV, tout près aussi d'un autre patronage communiste, celui-là. et cenlrt de la i))-ûpâ'gantle

Près de cette X-c'oîé "d'apprentissage de la révolution, il'' est un refuge de saine éducatron et;'iîc robuste culture1, inorale. l; [ Eh réalité', il est cinquantenaire '!é't"ïî a connu liiainje aventure depuis sa fondation des déménagements, des expulsions, tics agressions; ̃' '̃•̃̃̃̃ Mais le «'patroides Ménilmontaguârds » a la vie dure. Quand on l'expulse,- il tient ses' assises: sous; un réyerbère; Quand on l'aWaqueJ il«Sait' sfe"îdêfénare "d'une' 'poi'gne

-solide: -̃̃̃•'̃'̃ ̃"•

Eto ipw'ltfVfcpt) huit, qui le dirigé et l'quijlçs^ M.'ilpôti'.è, de cp q'ua.rtk'r, .revient rav^D'2^QVxl<?lsés>'nr^ntç>,4r!Q.iJèftû'#icqlore' en tete,.d'une procession jeu. l'houneut: dp l'abbé Planchât, aumônier de -patronage qui fut lâchement massacré en 1871. Au 'tournant d'une rue, mille commiinisi.es.Ld'es étrangers pour la plupart), surgissent et se ruent sur le petit groupe. Dans la mêlée, le drapeau est pris, reperdu, snuvé. 11 .est en lambeaux. L'alerte a été chaude. f.

-•Dtsfujîs^Ri'ÏJour-là, nous nous sommes sen<é" k'S ^céudfes davantage, dit l'abbé Dhuit. Nous avons senti qu'il fallait lutter pied à pied pour protéger et sauver notre jeunesse. Chez. nous,, il n'y a pas de milieu; on est pour Tordre ou pour le désordre. On arbore le drapeau rouge on l'on fréquente le « patro ». Voilà pourquoi j'ai voulu fàîi'e^de ce « pàtro un grand centre de défense .et de saine propagande. Plus de 15.000 jeunes gens y sont passés, et tous lui .restent fidèles. Nos anciens locaux étaient pitoyables. J'ai construit sans savoir "ce qu'il, adviendrait. Ce qu'if cst>(j(vemi ? C'est que les «'Menilmontaghàrds » ont pris leur rôle à cœur. Avec le Père Dhuit, ils se sont mis en campagne, sb^it allés recruter des amis, ils ont vidé, leurs, tirelires d'écoliers les

v '.rands :;t,?11( yç.nu~trayailfpi', ,tpt~'s l'a-

Mrands ',$ 'Sont1 yènu'Ê:'trayaiIjpr,' ânr'.4's l'a- ycqiiiprend'/des >al|e.s ;.fle jlbiiehes, de jeux,1 (le sjjt'Of j«'(-l('s '.(ai'li' billard, un cercle, "une ('Iiâf/clk": 'inK^saïi'e de réitfiion'pôur les anciens 'ét'leui's faiiiilles avec, derrière l'immeuble, un vaste terraiiide spotts. La construètion extérieure est "terminée. Resté l'am'énagémeiit intérieur. C'est encore un gros travail, et .il "me semble "que les courageux petits Français de Ménilinontant méritent bien qu'on les aide tin peu pour l'achever.

Marie-Louise Lédé.

P.-S. Adresser les dons à M. l'abbé Dhuit, 27C, rue dès.. Pyrénées (XX'). Chèque postal (315-22,.

LE SUPPLEMENT AUTOMOBILE DU «FIGARa»,i ;>i

Le supplément illustré que le Figaro pu-

blie chaque année, à l'occasion du Salon di l'Autômàbile est- paru. ̃ II comprend une importante partie documentaire avec des articles de MM. (5abrk'L Voisin sur l'automobile de l'avenir Et tore Bugalti, .s-f/r L'influence de la conrse sur le progrès en automobile Léon Guillet, -sur la métallurgie •WVautèWëbile s;

'Georges «Kvflawn .*»'' •'• 'tenâànç^ê '• actikl-

<lês de foèïtrïclssèrle -feWkBèifcràïir-tà- suspension- -M" 'M* Iwint) ,• colonel Fej,'rus,"sur les carburants de remplacêmentn'OKyes Le Trocquer, ancien ministre, sur tAkode de ̃là route Léon Aiisçher, sur' la route Pierre Marchai, sur l'éclairage code et son application ̃; Pétavy, sur les pneus Versigny.sHT la façon de conduire-; Gustave Baehr, sur l'organisation et 'le crédit, et FrantZ'Hei^lR'L sur Vêvolution de l'automobile,

Nos abonnés recevront gratuitement cette intéressante plaquette.

Le chêne de t'armée d'Orient

On a planté officiellement, hier matin, dans le jardin des Tuileries, le chêne de l'armée d'Orient.

M. Eugène Piguières, président' des « Chênes historiques » a remis l'arbre aux poilus d'Orient. Le général Hcnrys, qui commanda à Salonique, et M." Albert' Ulms, président de l'Association, ont ensuite évoqué les hauts faits et les sacrifices des soldats qui combattirent sur le front de l'armée d'Orient,

Le général Erard, M. Burnçt, député de la Martinique, la veuve du général Ci-rossetti, les représentants des ministères de la guerre, delà marine et des colonies, ont %>&; îtMfisâiti' déjWeéi'é'inonic, lés pèllet&s :;c(é iéfïe'v'syml/Ulïqùas, au pied du.jeujie chêne. ïsimtdi. »t

ti'é, »ï l<?.'hc nie '"f rompe, dans' Oiï ne ̃joue pas pour s'amwser.,)- Dans uite baignoire et son ombre rouge, un mystérieux personnage à la redingote grave, à la barbiche soignée, est là, seul, en extase pour le quatrième -ou cinquième soif. Btpoùr laquelle est-il donc ? n Sans h.uTuoute pour la légère et inconstante Clémentine, soprano de la troupe et qui fait mourir de jalousie son amant Amédée Caussade car Mariette Fleury, qui joue et chante les travestis, est si sage, si peu coquette,; dtfèon rilgçanl, tous les amoureux! Et) pourtant, ce personnage, prince Louis-Napoléon •– Sacha Guitry rest VCntj. et ïéveriu pour Ma-

riette'. Ac^é" II, au foyer des artiste^,

riette. i t Ac~ç iI, ~u fo~er oles ~rtiste,oit

lesdîts artistes, encore 'costumes de leurs

oripeaux pompeux, s'entretiennent de leurs modestes petites affaires, le mystérieux personnage (que l'on prend pour le duc de Neniotirs)' apparaît. Il félicite tout le mojjde, et si visibleinp.nt .désire un entretien avec Mariette qu'on, les laisse seuls et dîneurs l'opéra continue et Mariette n'y réapparaît que plus tard. Déclarations d'une part vertueux refus de la jeune chanteuse. Mais enfin, de paroles en chansons, et sur l'air d'une valse sans paroles, que module avec un art et un sentiment enchanteurs Mariette, celle-ci finit par tomber dans les bras de l'inconnu irrésistible elle ira souper avec lui, puisqu'il part, puisqu'il la fera chanter à

Grdl événement a

dans l'industrie automobile

Un événement d'une très grande portée la signature d'un acte de collaboration industrielle entre W.-C. Durant et la Société Anonyme Française des Automobiles « Amilçar ».

Pour se rendre compte de l'importance de cet événement, il nous suffit de rappe- ler que W. C. Durant, fondateur de la General Motor Corporation, est une des puissances financières et industrielles des plus considérables d'Amérique. W. C. DùTaâf'cpnfjçôlft,un.riorabi:e inùom.lMable d àflâïres 'et dirige -en particulier la 'célèbre Durant Motor Cy dont les usines produisent actuellement plusieurs centaines de voitures par jour.

Amih-ar est bien connu du public français, tréateur de Jit voiture à haut" rende-,nienf,' bien' exécutée et très 'mdder»e,' Voi- titre -qui joint 'a des qualités- incompàra- blés iie s'catplésVii "l't de rapidité, celles d'être très luxueuse et très confortable W. C' Durant, n été .min en rapports, il y a plu.sieups mois, avec M. Marcel, îicii, adiiiinislrateur-délégué des Automobiles Amilcar, par M. Raymond Michel, admiîiistrateur-dérégué de l'Huile Veedol, leur ami commun et représentant officiel, de W. C. Durant en France.

Après un long travail d'étude» entre MM. IV. C. Durant et Marcel Sèe>. un' acte de collaboration est intervenu. Avant toute chose, il a été spécifié <\uf Amilcav reste indépendant; le contrôle d' Amilcar reste entre les mains de la Direction actuelle i't .TV-* C. Durant n'intervient en rien dans la partie financière d'Aniilcar.

Aux teniîes de l'accbïïl, A mïî'car s'ô.cçupera de la vente exclusive en France, tant des voitures Durant que Locomobilc et des camions Rugby, marques dont le contrôle appartient à W.C. Durant. Amiloar fera à cet effet appel à son dévoué réseau d'agents.

Amilcar s'occupera égalçrn'cnt'dc la fabrication en France des parties de la carrosserie et du châssis, de ces différentes voitures américaines, dans le but d'en abaisser le ])rix de revient. Il fera donc ainsi participer, dans la plus grande proportion possible, la- main-d'œuvre 'française à la construction des voitures ^américaines vendues en France. De 'son côté? W. Ç. 'fytifontj.iQbrïqiiçvn aux'EtatyUïii,s,J*cs< pièict'».iorf(flft-es' ou en,soiiiblies qui pournaie-nt 'ètuc Utilisés -par Amitcar. :xq un .iiip r.wr. ï, si»i ̃••̃ .Xft puraiit' 'Miîlot>iCif, ̃ 'UV^c këh inlprês- sionnant Téseau de 2.600 agents, s'oècupera de la vente 'exélusivè' des voitures Amilcar aux Etats'-Unis. ̃

En résumé,' tout en laissant à Amilcar son autonomie absolue, c'est la' mise à saj disposition des moyens- d'action et de production de W. C. Durant, moyens qui sont formidables.

Ainsi se réalise pour la première fois une collaboration industrielle et commerciale réelle, sincère, entre l'industrie automobile française et américaine. Le fait qu'une puissance mondiale comme W. C. Durant ait voulu un accord avec Amilcar constitue' pour cette maison une référence de haute portée.

OUVERTURE

Demain mardi 9 octobre, des agrandissemenlsde la Maison Dreyfus, 2, rue Char'/<s'-A'Of/tpr, Dp&n//a~c tla Dfauché SaintPierre ». Occasions inouïes lias- 44 fin, 35 fr.; Chine fantaisie, 19 fr. 5.0 ± -lainage double face, 2!) fr.; zéphyr rayé, 4 fr. 50 rousseline soie, 10, fr. 50; velqurs soie, 29 fr, Georgètte, 2ô fr. lît, comme touJçurs, bçnucpup. de- .ivonyeautés à bas. prix.

•v, 'urr irV-rw^x^vrvr*», r.ci ̃̃< .j).r:

^danïé'lÂn'dreè- Éèroij arf"prèsenfé h'rèr

au pesage de fort beaux manteaux. Deux modèles ont été particulièrement remarqués, l'un, failykasha beige garni de castor véritable, l'autre, en caracul breitschwanz noir avec col de renard argenté. A revoir dans la collection chaque jour, à trois heures très précises, 19, avenue Matignon. (Téléphone ElyséeV 99-08.)

LE PELERINAGE DE MEDAN

Hier, pour la vingt-sixième fois, a eu lieu lc pèlerinage qui, chaque année, amène fidèlement devant la maison qui fut celle d'Emile Zola, à Médan, plusieurs centaines de personnes. Il fut, cette fois, favorisé par un temps d'été, et c'est sous un ciel lumineux que se déroula la cérémonie. Elle fut simple, selon l'usage. M. Gaston Chérau, qui la présidait, y prononça un discours d'une grande élévation, après avoir été présenté lui-même en termes chaleureux par M. Marcel Bntilliat, président de la Société des Amis d'Emile Zola. Un beau discours plein de vaillance. de finesse et de sentiment, fut celui de M. Pierre Parafï M. Magog et M. H'éraud furent à leur tour applaudis. Purs M. Hervé, (le la ComédieFranc aisé ajii'çs' 'a v'o ïv r i-ci t ç,i n p oem ù

de M. ('.eorgés'rPiocïi, lui avec'. puissance

le chwpitBffiWHa-lidev*; iLàiJBt'ty;Mli¥i'«ine- ».

Paris, puisqu'il lui plaît, puisqu'elle ne i sait pas son nom. puisqu'il lui montré le portrait du prince Louis Napoléon. r et qu'elle le reconnaît.Ah! que c'est flatteur pour Napoléon III ce coup de foudre Nous ne le savions pas si séduisant Il est vrai que Sacha Guitry est en ce rôle absolument merveilleux, et tellement second empire avant la lettre! .Et puis ce soir même ses amis et fidèles .partisans viennent. annoncer au prince .qu'il est ou va être nommé président de ht .République. Tout lui sourit Mariette' est un porte-bonheur, et elle doit être mêlée aux plus grands événements de sa carrière politique. Les dates culininantes coïncideront avec la rencontre de Mariette, avec la fin de sa liaison avec Mariette.

Le troisième acte se passe à Saintj Cloud, chez Mariette, dans la nuit du 1e" au 2 décembre 1851.EI l'Empereur.à peine sûr dp son Empire, vient dire adieu »a sa \j ai no- .-maîtresse <jui» pourtant »est toujours amoureuse, toujours fidèle, toujours exquise. Par de tendres et fa- ciles couplets, roman.ce naturelle sur laquelle, en son attente et sa solitude, la jeune femme exprime les inquiétudes^ les tourments, les regrets, la mélancolie et l'anxiété de son cœur constant et tendre, Mme Yvonne Printemps a obtenu un triomphe.. Ahj ,tyiyjjlq ,jjràçe !j4;,>ir 'yante, si .simple, si vraie Quelle voix; quelle séduction et aussi quelle beauté dans la plus parfaite des robes crinolinées, dentelles ocrées et velours noirs d'un effet sans rival, écrin luxueux d'un, goût si sûr, pour les désespoirs éphé-:

mères

Au dernier acte, longtemps après, de nos jours, Mariette Fleury.. qui est ren-- trée au théâtre, y a connu de longs succès, et maintenant, célèbre et centenaire, reçoit un journaliste qui vient l'interviewer sur la nuit

Les élégances à Longchamp L'admirable température dont nous sommes .favorisés depuis des mois semble ne pas vouloir nous quitter et c'est par le plus beau temps du monde que fut couru hier le lH'ix de l'Arc-de-Triomphe. Assistance des grandes journées. Le velours de toutes teintes était grand favori.

-•̃̃ Reconnu dans la tribune des daines Duchesse de Nouilles, ensemble', belge, manteau avec col très volumineux de renard bleu, robe de crêpe de Chine et petit feutre de même teinte .-princesse d'Arenberrç, ensemble gris cl'aîrj"robé W crêpe' Georgètte et grand manteau d'agneau rasé avec col de renard gris fumée, petite forme de panne' grise avec petite ̃ toilette loup marquise de Crussol, ensemble vert myrte,1 grand mnnteau de velours avec jgilfnUure de lynx, sur une robe de crêpe Geortftitlë du 'ton, petite cloche rf-c feutre assortie ̃jMme'cFjjànçois Pietri, ensemble de plusieurs ,;jons de vert, le manteau garni We vison, casque 'de feutre vert cty plusieurs .tons Mme M. .Ephruss.i, manteau de velours, de laine mary- '.ln'nd garni de. ragondin, chapeau de panne tur(j.uo.isp vicomtesse Vicier, mnnfeau de satin 'pain brûlé garni de lynx; petite forme de feutre beige ceinturée de gros grain du ton marquise de Llaiïo, robe de velours mousseline a fond noir et pois grèges, casque de taupe noir avec un'bijou pose devant Mme Mnrtincz de Hoz, grand manteau de velours pétunia, col très volumineux, très grands revers et hauts poignets d'hermine démôUchctée, Casque en velours de même teinte marquise de Béthune, manteau de bure grise à dessins lissés et garni de fourrure grise, casque descendant sur les .oreilles ,en tissu brillant, longues boucles d'oreilles de diamants; Mme .Lcgrand, née de Fournès, manteau de bure tabac et chapeau genre canotier de velours violinc; comtesse de l'érigiiy, grand manteau de drap noir garni de renard gris, col, revers et hauts poignets, petite cloche de feutre noir avec une tête d'oiseau posée devant Mme L. Deschamps, grand manteau de drap satin noir avec garniture de renard noir, gros ,col, /grands poignets et ban•des tyosé'es devant, cloche avec d'assez grands bords de feutre noir. garni d'un tout petit bord de feutre assorti; bijou au chapeau; baronne 'tic Xioac,' ensenible beige tourterelle, manteau "tivec col volumineux de renard bieu, robe de crêpe- > de Chine du ton, avec fines nervures, petite cloche de feutre beige ceinturée de gros grain Mme de Kermaiiigaiit, manteau de drap satin bleu foncé garni de renard gris, avec une robe de crêpe de Chine du ton, forme de taupe brillant bjicu foncé Mme P. Gilloii, ensemble •b'k'u 'foiiel', le manteau garni (le renard bleu, ^petite forme de taupe brillant bleu, jasso^.ti. Comtesse de Laugier-Villars, ensemble bleu f onc.éj manteau; do'rdrap siVtin- bleu foncé avec (uol S4e .J'.emtdKi jgrW. Éunilie" ut<> cloche tissez ^rfrande 'de feutre idu même bleu; vicomtesse Curlal, ensemble vert Véronèse, manteau de velours garai de vison, petite forme de feutre du même vert; comtesse de Ligniville, ensemble gris ramier, manteau garni de fourrure du ton au col et. aux poignets, chapeau ;J!<&Wnne pttin brûlé; vicomtesse G. de lhiysieulx, ensemble gris tourterelle, manteau garni d'astrakan gris et petit forme de feutre du même gris; Mme Adrien Thierry, née "HAthschild, ensemble grège manteau de drap satin garni de renard blond, robe de crêpe de Chine et petite forme drapée serrée .de feutre beige souple avec un bijou posé de côté; Mme Gabriel Brun, née Bonneval, ensemble beige,; manteau d'agneau rasé sur Une robe de crêpe Georgètte du ton, gros col de renard blond, et cloche de taupe brillant du loti; Mme Hevel, manteau de drap, satin noir aVcc un col très important de renard argenté, cloche de feutre grège foncé avec des applĩcaticuis découpées de plusieurs tofis de grège; coaxtesse de ̃̃ Un Béraudière, robe de ̃ crêpe de Chine gris ramier à fins plissés, grand manteau de poulain noir à col de renard j:oir, cloche assez grande de feutre noir toute sMiiple; Mlle de Jumilhac, manteau de drap sirtin noir avec col d'hermine démouchetée et casque de taupe noir très brillant; princesse JJtitecp-Sing, manteau de satin jioir à grand' col de fourrure, chapeau drapé de velours noir avec crosses posées de coté; Mme lJjerry .Wnll, manteau d,e drap satin beige avec i col de renard bleu, chapeau assez grand, iioir' ceinturé^ de ^elojiujs, noir,; Mme -ji,de Carbuccia, manteau de' poulain raye, avec col 'nthr-TcTruVlT' Mr)h(r,t;a*s^fâi!' de vclo'urs de ton assorti; comtSsïH; J.tlc I.û Salle, robe de foulard >ftftfl-1'(Aigé'>*â tfe's'sîffS" nTOlticolores, grand manteau de drap satin rouge garni de renard gris. petit feutre rouge taupe brillant; 'Mlle Ganderax, manteau de satin noir garni 'de renards argentés, casque de taupe noir •1)HlIant; comtesse Josselyn Costa de Beauregard, ensemble de satin bleu drapeau garni de, vison, grand chapeau de velours du même ,Llcu.

..̃Mme 1". Gardner, grand manteau de velours gris très foncé garni de renard assorti et .grande forme de velours noir vicomtesse Foy, toute en noir, manteau de ratine noir garni de renard noir, casque de taupe brillant; comtesse Humbert Costa de Beauregard, cn'semble beige, manteau de bure garni' de renard bleu. robe de crêpe de Chine du ton, et petite cloche relevée devant en feutre du ton Mme Louis Koycr. manteau de satin noir avec col de vison, sur une robe de crêpe tieorgette, et chapeau de feutre beige, avec nœud de satin "bi'ige posé de côté Mme D. Oppenhelm, 'robe 'de foulard à petits dessins multicolores sur fond grège, grand manteau de castor naturel et très petite cloche de feutre beige sim:plemeirt ceinturée d'un gros grain du ton .^ime.Manès, ensemble noir et blanc, manteau ne, velours noir avec col très volumineux en fourrure mi-partie noire et mi-partie blanche, casque de feutre noir avec un motif blanc posé -<te c<Hé Mme K. Blanc, tailleur noir et renards argentés, petite forme de feutre noire .jîlm.e- Joseph' Humann, ensemble bleu foncé ,£iir. une robe de crêpe Georgètte bleu pervenche, petite forme de feutre bleu foncé ceintu'rjt'e 'd~ gros grain cle plusieurs font de bleu

'(aie M;*SeeV M\aJAWM('dé,Wàp';siftTn noir garni

1I,'t\111c ;\1.J';}'8: IMI\téh'i~,(dé, \t~~JÍ ,~Íft:rn iaulre ¡¡ijl'~i

ire r'euaru°S"f(.'iî'MiapeViil' de'1 feutre taupe iYoir

garni de satin noir, etc..

IiesïWl'ùfes(Ptàxà Itot^hainp

historique oit elle vit l'Empereur 1- pour la dernière fois. Ce journaliste est Sacha Guitry, impayable, et la Scène où il est d'abord reçu par le jeune arrièreneveu ou arrièrc-pelit-fils de Mariette (dévoré de curiosité sur les rapports de sa vieille aïeule avec Napoléon III), cette scène est d'une drôlerie extrême. Et, alors, apparaît Mariette, vieille vieille et charmante, en sa robe feuille morte, sous ses cheveux blancs couverts d'un Voile de dentelle comme de la broderie du passé. Et elle raconte,' elle raconte ,él elle transforme, et elle modifie, et elle arrange, et elle ajoute; et voilà connuent on écrit l'histoire, car le journaliste no-, te, note, note et de tout cela naîtront de gros livres, plus tard encore, basés sur les documents de ces mots-la. Car, ainsi que le, dit fort justement Sacha Guitry en ce dernier rôle, les gens de notre époque si pressée, si haletante, si blasée, si éprise de nouveautés scicntifjques et de réalisations immédiates, les: giens de notre époque se sont pris de la pftssion du passé.. « 'Cette vie, qu'ils abrègent .en aljitmt trop vite, en trépidant, en lélépho'/hhiit, ele*, etc., ils l'agrandissent en arrière, en plongeant leur curiosité plus ̃qu'on ne le fit jamais dans les siècles qui les précédèrent. Et M. Sacha Guitry ,{\ ,çqn,,tri!juéà, cela avec ses belles pièces: ̃La Fontaine, Pasteur, qui, sur la scène, dressèrent dans la fiction des personnages vrais (je dis vrais et non pas historiques les personnages histori"fjiie-s'a la père Dumas, etc. nous en étions saturés). Il a ainsi préludé à toutes les. « vies romancées », « illustres » et autres qui connaissent maintenant autant d'amateurs que de détracteurs. Mme Yvonne Printemps joue le rôle dé là vieille dame célèbre avec un lalent incomparable. Et quelle mélancoJie et quelle leçon sur le néant du tout,

LE MONDE ET LA VILLE

v }.&. ̃^•••̃«̃••••••

DANS LES AMBASSADES

S. Exe. l'ambassadeur .de France en Pologne et Mme Laroche ont donné;le 25 septembre, un dîner en l'honneur de l'équipe française qui a pris part au Concours -hippique international de Varsovie..

A ce dîner assistaient- ï';i. i,<

Le généra) Rommel, inspecteur général de l'armée, président du Concours hippique, et Mme Rommel M. Jurjewicz, directeur des haras (lit ministère de l'agriculture,' et Mme Jurjewicz le sénateur et Mme Kurnatdwslu, le iréiiéral «t Mme Orlicz-Dreszer, le général Denain, chef de la mission militaire française, et Mme Denain; le colonel et Mine Maleszewski, le colonel et Mme Hrochwicz-Lewinski, le colonel et Mme VVi.eniawa-Dlugoszewski, le colonel et Mme- Hominel, -le colonel Becli, chef de cabinet du jiiiirécliM Pilsudski le colonel et Jilne Machalsk), 'M. et Mme ZandbanK, M. Raynand; cohsul • général de France h :-• Va>sov'lé \V- -nélfrhw et' «Mmp Priolix, le commandant du Pewienfde .Larjiati, îittaclié militaire français, et la ̃ bai'omtt; dii Perrier de Larsan les capila.in.ep ..Cqyjwn: et de Foulongue, les lieutenants Utiy^ et Gmtin de Vallerin les lieutenants de Mjtiç-Malioti et Sauzcy et le personnel de l'ambiissudq. S. M. le roi des Belges recevra mercredi, en audience solennelle, au palais de Bruxelles, S. Exe. M. Matsuzo Nagai, le nouvel ambassadeur du Japon à Bruxelles. ̃

M. Matsuzo Nagai fut nommé en 1924 ministre du Japon à Stockholm et représentait en même temps son pays en Norvège, au Danemark et en Finlande.

Mme' de Fleuriau, femme de S. Exe. l'ambassadeur de Francè à Londres, n donné un déjeuner intime en l'honneur de S. Exc. sir Tyrrel, ambassadeur d'Angleterrç à Paris. S. Exe. le ministre de France en Autriche et la comtesse Clauzel ont quitté Paris hier, pour faire un séjour à Venise avant- dé se ''fendre à Vienne.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS^

S. M. le roi d'Espagne a signé un décret conférant le collier de Tordre espagnol de la Toison d'or à S. M. l'Empereur du Japon. S. A. R. le prince Nicolas de Roumanie (M'arrivé à Bucarest»tenaJHtIdevPar5s.'îLci'pY}fJcé acte reçu à la gare par S. M^. la(,reîne: Matlej le président du Const'i! M;t ;BV/itSanô;;lc_fe| membres du gouvernement' et dc'nonibtïûses personnalités. BIENFAISANCE^

Une matinée de gala a été organisée à Biarritz, au profit des victimes de la catastrophe du théâtre des Novedades. Le comité d'organisation a fait parvenir une somme de 31.300 francs au comité de secours espagnol. Le duc de Miranda a envoyé, de la part de, S. M. le Roi et du général Prima de Rivera, des télégrammes de remerciements et de félicitations aux organisateurs.

Au programme figurait Saplio, d'Alphonse Daudet, avec Mme Cécile Sorel, sociétaire de la Comédie-Française. Dans l'assistance on remarquait

LI,. AA. 1c duc et la duchesse d'Olykn, due et duclicssu de l'iusencia, duc et duchesse de Medinacchi, duchesse de Aliuniada, eouile et comtesse de Jl menez de Moltna, marquise de Hnroja, in!i!'(|uis et miirquise de La (îandnru, comtesse de Ciistillc.ja de (ïu/.nutn, '.marquise de Villiimanriqiie. M. et Mme de Cartussiu1, marquise Mcrry de] Val, Mme de. Lostnlot, marquis et marquise d'Arcangucs, baron et baronne de La Ferté-Goncer, inarquis del Muni, marquis de Alcedo, M. F. dt» Candamo,

!Sf." iid'-flaniif;' War'quW'de "Cait'a" 'ÎWlônt'ttlVo;

l.VIuë''flï'1Mùrnj', coiMtC'dc.'La' Cimcl-fti: M. Luéas

iùlotmur,! etc. ̃ .'• f. '̃'̃

..r.. 7:.H.-<.+.r~-·yi~~i. ~f.r~1

̃NAISSANCE^ ̃'•̃̃ -̃̃ M. et Mme Philippe Amy nous prient de faire part de la naissance de leur fille Marie-Claire.

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MARIAGES

Xous apprenons le mariage de M. Emile Soyez et de Mme Germaine Bonnet, célébré le 3 3 octobre, dans la plus stricte intimité. Aujourd'hui, à midi très précis, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, Mgr de La Villerabel, archevêque de Rouen, bénira le mariage de Mlle Geneviève Bernheim avec M. Jean Boby de La Chapelle. Un grand nombre de fairepart n'étant pas parvenus, les amis qui auraient pu être oubliés sont priés de bien vouloir considérer le présent avis commp une invitation.

« En Féglise Sainte-Gertrude, à Etterbeek (Belgique), a été célébré le mariage de M. Léon 11 Helbig de Balzac, chef de cabinet du premier ministre, croix de guerre avec palmes, .avec la" -comtesse; Elisabeth Cornet d'Elzi.us-clè ï>éis-j "s'ant, petite-fille du baron' Ëdouard^'Huajrt. La bénédiction nuptiale fut donné aux jeunes époux par le nonce ap6stôIi'cju'c.Mg"f*Mic'ar;a.* •̃•M. Jaspar, premier 'ministre, était présent

en voyant, ainsi travestie,, la beauté de tout à' l'heure. Nous nous consolons en nous disant ce n'est pas vrai » mais ce sera vrai etla vue de cette vieillesse qui transforme les corps, et l'esprit, et la nu'iiioire, qui « refait » les souvenirs, afin que rien ne dure de ce qui a été exactement vivant, serre le cœur de l'auditeur « bon public » que je suis. Quel succès pour, Yvonne Printemps, cette irhpre.ssioil-là Mais, chaque soir, elle au moins connaît la magie dé r econtitiérir sa jeunesse, son éclat, ses puissances, et de redevenir la belle délaissée si ffulehe en ses dentelles et ses noirs velours et qui croit sa peine éternelle. M. Aquistapace a une voix superbe et joue admirablement.d'abord le chanteur jaloux, ensuite l'intempestif oncle Jérôme, jaloux aussi. M. Bonavia est un petit garçon, très, petit garçon, et toute

o trotipê-

la troupe': chanteuses, chanteurs, actri-

ces, acteurs, est de premier 6rdre<

~'A.

La Compagnie de Genève, ,est .venue jouer au Studio de Paris elle va nous donner (et le donnera quand paraîtront ces lignes), les Dix filles dans uni pré de M. Jean Richard Bloch, et nous déjà offert de charmantes' et gaies représentations du Divorce de Regnard. C'est une des premières farces du Joueur, du Légataire et des Folies amoureuses. Stendhal aimait beaucoup aller voir jouer du Regnard. Je pense à Stendhal parce qu'il est une de nos ombres les plus chères et les plus vivantes et excite toujours un intérêt passionné tout autant que Napoléon et sa lignée. Donc Stendhal en son précieux Journal écrit « La couleur du style de Regnard est la gaieté », et plus loin, à propos des Folies « Je sors de la plus vive jouissance que la comédie m'ait donnée en tant gue fai-

en qualité de témoin. On notait aussi la présence du comte de Broqueville, ministre de "]h' défense nationale du baron d'Huart, du- général Blavier, attaché militaire de France, et de, nombreux diplomates et hauts fonctionnaires.

H~

DEUIL -•/ ••̃ •'• î ;̃: Un service de bout de l'an sera célébra le mercredi io octobre 102S, à onze heures précises, à Neuilly, en l'église Saint-Jean-Baptiste, 158, avenue de Neuilly, à la mémoire da M. Edouard Sasias. fBrière de considérer cet 'avis comme invitation.

Dé la part de Mme Ed.. Sasias, 'sa veuve de M. P.-A. Dumont, son beau-fils des familles Clément Bayard et D.esa.bayc. Une1, inesse sera ;dittr<- veiidredi-,i i~ôc- tobre, à io hètireï, ̃"• en l'église Saint-Charles cié']^iohcèân*pb'itr'le-.r'e0as 'de l'âme' de Mme 'Maft;e,f. T'félat, décédée^ 'accidentellement le 3 |i)ût;^928, et de M. Robert' frétât, son fils, ,niort'pVur'i:la-.Ifrance le-, 11 octobre 1014, t>o la part de M. Marcel Trélat, de ses enfants et de toute la famille. Nous apprenons la mort de Mme Aimé Blavier, née Juliette Montrieux, .décédée à l'âge de quatre-vingt-treize ans. Elle était la veuve de M. Aimé Blavier, sénateur de Maineet-Loire. Les obsèques auront lieu demain mardi 9 octobre, à dix heures, en l'église SaintJoseph d'Angers.

On nous prie d'annoncer le décès de .Mme de Libes.sart, née Louise Schmitt, décédée munie des sacrements de l'Eglise,- au château de Bardy, à Sandillon (Loiret).

Les obsèques auront lieu le mercredi io octobre, à dix heures et demie, en l'église. de Sandillon.

Le présent avis tiendra lieu.de faire-part. Nous apprenons la mort de la comtesse de Régis de Gatimel, née de Berlier-Tourtour, décédée au Castellet. dans le Var..

On annonce de Cracovie là mort subitd d du savant géographe L. Sawicki. bien connu en France à la suite de ses travaux sur la morphologie du terrain; en Afrique française. ;• ̃̃ »JÎei ipnjfafsseuF/ Sawicki qui, au cours, de sa /carrière; ̃•âvati. mené a bonne fin de nomfciéuses missions scientifiques à l'étranger.- -revenait: îlim ̃Voyage aux- Balkans et en Asie-Mineure, d?où il rapportait une abondante moisson scientifique. On annonce de Lodève la mort de Fabbé Jean-Baptiste Denat, chanoine honoraire, curé-» archiprêtre de Saint-Fulcran de Lodève. ̃ Serigny.

-5.

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sant l'ire, Mlle Mars, que j'ai coutume de voir si modeste, m'a presque mis hors de moi dans le rôle d'Agathe. H y règne une verve de comique que cet homme rare a emportée. Il n'y a rien dans la pièce du talent de .Molière pour secouer l'homme en lui montrant ses vices et ses ridicules, mais cela est peutêtre une condition de cette extrême gaieté. ) Et, plus tard, dans Racine et Shakespeare, Stendhal encore dira « Quelque grand que soit Molière, Regnard est plus comique, il me fait rire plus souvent et de meilleur cœur, et cela malgré l'infériorité de son génie.» ».

Np'ûs aussi nous avons beaucoup ri U cette représentation du Divorce, joue avec beaucoup d'entrain et d'esprif par la troupe jeune et genevoise. Les malheurs du vieux Sotinet affublé d'une jeune femme qui veut divorcer, donnent lieu à maintes folies, -hors-d'œuvrè, intermèdes et drôleries et, pour finir, à une magnifique plaidoirie burlesque -r qui pourrait être de tous les temps .*i– et qui, naturellement, se termine au mieux. Mme da, Si'lva est une fdrt açcortç ot amusante. Colombine; elle joue avec maîtrise et danse délicieusement le menuet. M. Parmelin est un Arlequin des plus fantaisistes M. Marc Alban est un vivace, endiablé Mezzetin, «t Mlle Irène Gardian une Isabelle* Sotinet fort gracieusement blonde. La musique (bien qu'elle iie me regarde pas) de M. Frank. Martin est tout à fait remarquable, absolument charmante, et je regrette qu'il ne soit point aussi l'auteur des chants intercales dans la pièce car pourquoi. l'air de Paillasse ? Mais enfin, ensemble *des plus réussis, des plus aimables, jolis costumes, jolies couleurs, toile de fond ravissante, acteurs pleins d'ardeur, méritant des bravos cîiarmés» Gérard d'Hoùville.


DERNIÈRE HEURE

Les manifestations de Vienne se sont déroulées dans le calme

Wiener-Neustadt, 7 octobre. Le défilé des Heimwehrs, conformément au programme établi, a commencé à 9 h. et s'est déroulé sans incident. ̃ Le nombre des .participants au cortège .est évalué entre 18.000 et 20.000 personnes.

Les manifestants ont été accueillis par les vivats des spectateurs, pas très nombreux, qui étaient rassemblés dans les rues et agitaient leurs mouchoirs.

'̃; Les formations de la Heimwehr ont franchi la Grand'Place dans le p.lus grand ordre et sans incident dans le cortège, on a compté onze'drapeaux et douze musiques. Près de l'académie militaire, les formations ont défilé devant les chefs de la Heimwehr après le défilé, il a été procédé à un appel sur la place des Fêtes. Une messe en plein air a été célébrée en cet endroit.

Le docteur Steidle a prononcé une allocution, au cours de laquelle il a déclaré que la cérémonie d'aujourd'hui ne constituait qu'une étape de la lutte que mène la population patriote en vue de la délivrance de l'Etat il a ajouté qu'il n'y aurait pas de paix, pas d'accord, avant que soit assurée une complète liberté d'opinion et d'association.

La dislocation a eu ensuite lieu.

̃ ̃

Wiëxeh-Xeustadt, 7 octobre. A. midi, la fête socialiste a commencé en présence de 15.000 personnes. L'Hymne à la liberté a été chanté et le représentant du bailli, M. Helmer, a pris la parole.

La place centrale de Wiener-Neustadt ne pouvant contenir les 35.000 manifestants socialistes, la manifestation s'est déroulée en deux temps. Les discours prononcés ont dû être répétés.

M. Pesnek, président de la Diète M. Deutsch, député socialiste M. Vandermeulen, délégué belge M. Paul Richter, député, et l'ancien chancelier Renner ont pris la parole. -:̃ :̃̃̃••

Dans son discours, le député socialiste Deutsch a renouvelé son offre d'ouvrir des négociations entre les différents partis pour arriver à un désarmement intérieur.

Pendant que les Schutzbuendler étaient rassemblés sur la Grand' Place, quelques communistes ont essayé de haranguer la population, mais ils ont été cernés et arrêtés par la gendarmerie.

Soixante communistes, parmi lesquels MM. Victor Stcrn, député et journaliste tchécoslovaque, et Slansky, rédacteur au journal de Brno Rovnost," ont été déférés au tribunal.

A 15 heures, une averse a retardé le départ des manifestants, qui s'est effectué cependant sans incident.

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VIENXE, 7 octobre. A 22 h. 30. le calme le plus complet continue à régner. Le retour des manifestants s'effectue normalement, sans le moindre incident. Les journaux signalent que, dans plusieurs villes de province, des stations clandestines de T. S. F. appartenant à des organisations socialistes, ont été occupées par la gendarmerie.

M. Molma, gouverneur adjoint de la Basse-Autriche, a déclaré à la presse C'est la dernière fois que la province de Basse-Autriche tolère que des dépenses aussi élevées soient faites pour les' démonstrations et contre-démonstrations de ce genre. L'Autriche a besoin de tranquillité et de paix. Le nouveau barrage de Nieuport a cédé à son tour

Bruxelles, 7 octobre. Les journaux annoncent que le nouveau barrage construit à 200 mètres en amont du pont de Nieuport a cédé hier soir.

A ce sujet, l'Etoile Belge donne les détails suivants

« A chaque seconde l'eau gagne et, en quelques minutes, le fleuve se crée un passage au travers du barrage qui s'effrite.» « Les sacs de terre sont entraînés comme des fétus de paille, et le barrage s'effondre, ouvrant le passage à une trombe d'eau qui s'engage dans le bief inférieur. « En quelques secondes, l'ouvrage exécuté par 500 hommes pendant une nuit et un jour est anéanti. »

L'OPINION DES AUTRES ai •̃•••̃lutta t'.iV '̃ i

Les secrets d'Etat tfaûs la rue

Nous nous sommes fait, ici, l'écho de l'étonnement provoqué par la publication successive de deux documents officiels que leur nature destinait à demeurer secrets les instructions du Quai d'Orsay sur l'accord naval franco-anglais et le déjà célèbre plan Z.

Cette publication inspire à M. Charles Maurras (ACTION FRANÇAISE) de fermes réflexions

Le plan Z, pièce authentique tirée des armoires de l'Etat, n'en est pas sorti par la volonté du gouvernement républicain. C'est un particulier qui l'a fait lire à des particuliers. Comment un tel désordre, qui tient de la trahison, a-t-il été commis? Il ne semble pas que le gouvernement s'en émeuve. Emhèté, il l'est, parbleu! Mais on ne le voit pas très empressé pour la procédure d'une enquête ni pour celle des sanctions. Il a pris l'habitude de se laisser subtiliser, pièce à pièce, le contenu de ses archives, il n'en est pas à la première épreuve de la saison; exemple la disparition du document relatif à l'accord franco-anglais

Qu'en pensez-vous? 'Je le

Moi, je n'en pense rien encore. Je le demande au bon public. Je le demande à l'homme qui, les mains dans les poches, fait dans les rues sa promenade hygiénique. Je le demande à celui qui est assis au café ou au cinéma, à l'artisan sur l'établi, au paysan derrière la charrue.

Hé! Hé! Les archives nationales, ce bien sacré de la nation. Comme elles sont gardées Les journaux étrangers en tirent à leur gré ce qui les intéresse. Avez-vous idée de cela?

Notre éminent confrère pose les questions que voici

1° Est-il vrai que les directives ou instrnetions complémentaires accompagnant le document livre à la publicité aient une portée très supérieure au texte de l'accord lui-même ? Cela expliquerait l'émotion qu'a manifestée le gouvernement des Etats-Unis.

2° Est-il vrai que l'accord n'ayant été adressé qu'aux seules ambassades, à l'exclusion des légations, et au représentant de la France à Genève, aucun des exemplaires ainsi expédiés n'ait disparu ? ?-

3° Est-il vrai que le seul exemplaire disparu soit celui qui était conservé, mais très mal gardé, chez M. Berthelot?

4° Est-il vrai enfin que la personne qui a soustrait la pièce et qui jouissait de la confiance de M. Berthelot serait allée aux EtatsUnis pendant la dernière session de la S.D.N. £t aurait, pour de l'argent (ou pour autre

Les fêtes .du Xe anniversaire de la bataille de Salonique

'Ir

Belgbade, octobre. Toutes les délégations d'associations et de corporations venues assister aux fêtes anniversaires de la rupture du front de Salonique ont participé, aujourd'hui, à 11 heures, à un grand défilé.

Le cortège était précédé de Monténégrins à cheval portant leur drapeau venaient ensuite la fanfare de la garde royale, les grands mutilés de la guerre dans des voitures, d'autres invalides et d'anciens volontaires de toutes les régions du pays en costumes nationaux avec leurs étendards. Le cortège comprenait également plus de 10.000 sokols et boy-scouts, des membres d'organisations nationalistes yougoslaves et serbes des délégations de la Slovénie, de la Dalmatie, de la Bosnie, du Monténégro, de la Serbie du Sud et de la Voïvodine. ̃ Une foule énorme formait la haie le long des rues traversées par le cortège et a acclamé frénétiquement les délégations au passage.

Devant le palais royal, les grands mutilés ont fait arrêter leurs voitures et ont acclamé le souverain, qui a paru à la fenêtre. Les acclamations ont redoublées et se sont poursuivies pendant le défilé devant le palais.

On estime que le cortège comprenait trente mille personnes.

Le défilé a duré deux heures.

Le maréchal Franchet d'Esperey

rend hommage aux morts français et serbes Belgraim», 7 octobre. Le maréchal Franchet d'Esperey, accompagné de l'amiral Fatou, de M. Emile Dard, ministre de France, et de toute la délégation française, s'est rendu ce matin au cimetière militaire français de Belgrade, où il a déposé une magnifique couronne.

Après s'être recueilli quelques instants devant les tombes des héros, dont le sou- venir est. évoqué plus particulièrement ces jours de fête d'anniversaire de la victoire, qu'ils payèrent de leur sang, le maréchal s'est rendu sur la tombe du voï- vode Poutnik, ancien généralissime des armées serbes, où il a déposé une palme. Avant de quitter le cimetière, le maréchal a tenu à s'incliner devant la tombe du général Michtch, qui fut son chef d'état-major pendant les opérations sur le front de Salonique.

Un député socialiste allemand est enlevé par des communistes Berlin, 7 octobre. Les journaux donnent de nombreux détails et publient de longs commentaires sur l'aventure assez désagréable qui vient d'arriver au membre social-démocrate du Reichstag Wolfgang Schwartz. Ce dernier devait, en effet, donner aux auditeurs de T. S. F. quelques explications sur la politique de son parti en une conférence intitulée « Comment garder la Paix ». Mais le membre du parti communiste du Landtag, Schultz, secrétaire général du comité pour le référendum au sujet de la construction du croiseur cuirassé, a réussi, en se faisant passer pour le membre social-démocrate, à prononcer devant le microphone des propos contre la construction de tout, croiseur cuirassé, des injures à l'ajdrçfj'se^jde la S. D. N., le gouvernement et laisoclûH démocratie. Il n'a pas manqué non plus de persuader aux abonnés de la « Central 1 Radio de signer la. pétition contre la construction navale en question.

Comment eut lieu l'enlèvement

On sait maintenant quelle fut l'aventure de Schwartz. Hier soir, vers 6 h. 30, il fut appelé au téléphone et on lui dit qu'une automobile envoyée par la compagnie de T. S. F. l'attendait à sa porte. Le rédacteur n'hésita pas une seconde et sortit de chez lui. Dans l'auto où il monta se trouvaient déjà trois hommes, et tout alla bien jusqu'au moment oit la voiture passa devant l'immeuble de la compagnie de radio-diffusion où le social démocrate comptait se rendre. Mais tout à coup l'automobile partit à vive allure laissant loin derrière elle le centre de Berlin.

Lorsque les communistes jugèrent qu'ils se trouvaient assez loin, ils déposèrent leur victime sur la route, près de Gross-Ziethena, à une vingtaine de kilomètres de Berlin, oit Schwartz fut obligé d'aller à pied.

chose), livré l,ç document,, aux autorités américaines ? '?

M. Charles Maurras conclut

Nous demandons à l'Etat, pour le cas où l'Etat ne serait pas mort, si les questions que l'on vient de lire ne l'intéressent pas. Oui ou non, y a-t-il quelque chose de vrai dans les versions qui nous sont offertes de la disparition soudaine et de la production publique d'un secret d'Etat.

Nous recueillerions bien volontiers, de notre côté, la réponse qui serait faite à ces questions sans détours.

Un geste de réparation

C'est celui qu'a accompli la commission des finances en votant les articles 70 et 71. Les anticléricaux donnent l'alarme. L'AMI DU PEUPLE déclare justement qu' « il n'y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire ».

Il serait oiseux de revenir sur la question de savoir si on a eu tort ou raison, il y a vingt-deux ans, de condamner les cultuelles. ,En politique, c'est le présent qui compte. Or, que s'est-il passé depuis lors Aux associations paroissiales ont été substituées les association diocésaines qui, elles, ont reçu l'adhésion de Rome et ont été avalisées par le Conseil d'Etat.

Le gouvernement ne fait donc que son devoir et le Parlement fera le sien en décidant aue les diocésaines recevront les biens non encore dévolus. Que les anticléricaux se rassurent, la grande majorité de ces biens a été attribuée à des couvres laïques, et il est entendu qu'on ne restituera rien de ce dont on a déjà disposé.

Quel homme de bonne foi s'étonnera que quelques presbytères ou quelques séminaires soient restitués à ceux à qui ils appartenaient ?

On entend dire par des hommes à cheval 1 sur les principes « Tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à accepter les cultuelles au moment de la séparation. Il est trop tard ». Il n'est jamais trop tard pour réparer un déni de justice et pour faire un pas de plus dans la voie de la conciliation nationale. La loi de 1905 fut une œuvre de représailles contre le catholicisme, une besogne de guerre civile, alors que le Concordat négocié en 1801 par ce Napoléon qu'Edouard Herriot célébrait l'autre jour à l'île d'Aix, fut une œuvre de concorde. L'occasion se présente de restaurer la paix religieuse, Pourquoi la laisser échapper ?

« L'anticléricalisme grossier et brutal, qui sévissait avant la guerre, a été tué sur

Trois élections législatives SEINE

(Deuxième circonscription de Saint-Denis) Inscrite 33.023 Votants 24.203 MM. Clamamus, d. sort., com. 11429 voix Renault, rép. soc. 9894 Fels, S. F. I. 0. 2G23 II y a ballottage.

Le 29 avril dernier, M. Clamamus avait obtenu 13.341 voix contre 13.332 à M. Henault, mais la Chambre avait annulé les opérations électorales.

INDRE

(Circonscription d'Issoudun)

Inscrits 13.154 Votants 11.053 MM. Heliès, S.F.I.O. anc. dép. 4660 ELU Darnault, rép.. de gauch.. 4566 voix Gallatoire, com. 1718 Le 29 avril dernier, M. Aurin, communiste, avait été élu par 4-.114 voix contre 4.087 à M. Darnault, rép., et 3.071! à M. Chaput, rép. de gauche. Mais il donna aussitôt sa démission sur l'ordre de son parti.

Dimanche dernier, au premier tour de scrutin, les voix s'étaient ainsi reparties M. Darnault, 3.495 voix M. Heliès, 2.764 M. Galattoire, 2.003, et M. Hatier, rad. soc., 858. HAUTE.SAONE

(Arrondissement de Gray)

Inscrits 15.474 Votants 13.107 MM. Drouot, al. démocrat. 6596 ELU Valensi, rad. soc 6167 voix Janin, communiste 51 M. Valensi avait été élu le 29 avril dernier, par 6.483 voix contre 6.448 à M. de Menthon député sortant, U.R.D. Mais M. Valensi fut invalidé par la Chambre.

Dimanche dernier, au premier tour de scrutin, les voix s'étaient ainsi réparties M Drouot, 5.315 M. Valensi, 5.128, et M. Jacquot, radical socialiste, 2.309.

UNE ELECTION SENATORIALE Dans le département de la Haute-Garonne, il a été procédé, hier, au remplacement de M.. Saint-Martin, sénateur, décédé. Voici les résultats du scrutin.

Inscrits 939 votants 936.

MM. Savignol, rad.-soc., 589 voix, tilu Billières, maire de Toulouse, S.F.I.O., 213 Saint (non candidat), 88 de Puibusque' indép., 34.

Au renouvellement triennal de 1924, M. Saint-Martin, radical, avait été- élu, au troisième tour de scrutin, par 470 voix sur 9iiô

votants.'

Le Congrès international

des Commissions départementales Les membres du congrès national des commissions départementales du travail qui, à Paris, viennent de terminer leurs travaux, ont visité hier matin le parc de la Malmaison. MM. Fleurot, président Rendu, ancien président du Conseil général de la Seine Huguin et Beaud, conseillers généraux, les accompagnaient. Les congressistes se sont ensuite rendus à Versailles. Ils ont été reçus devant le monument aux morts par M. BonnefoySibour, préfet de Seine-et-Oise, entouré des membres du conseil municipal, et plusieurs membres du conseil général et du conseil d'arrondissement.

Un vin d'honneur a été servi dans la salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville. M. le maire de Versailles et M. Beaud, président de la commission départementale au Conseil général de la Seine, ont prononcé des discours.

Les congressistes ont ensuite visité la salle du Jeu de Paume, le château et le parc, où les grandes eaux ont joué.

La maison de Pétrarque

-f-

Hier matin a eu lieu, sous la présidence de M. Hauvette, représentant le ministre de l'Instruction publique, entouré de nombreuses personnalités littéraires, la prise de possession de la maison de Pétrarque, ainsi que l'inauguration du muses iconographique et bibliographique qui y est installé et de l'inscription cominémorative apposée dans le jardin du poète, à Vaucluse. M. Hauvelte et M. Pierre de Nolhac, de l'Académie française, ont prononcé des discours magnifiant le chantre de la belle Laure de Noves.

Cette cérémonie a été suivie d'un banquet.

Au début de l'après-midi, les admirateurs du poète italien se sont rendus en autocar à Carpentras pour visiter, à la Bibliothèque Inguimbertine, l'exposition des sou- venir de Pétrarque.

M. C. Bardozzi représentait l'ambassade d'Italie à cette commémoration qui a groupé d'éminents délégués des lettres françaises et italiennes. I

les champs de bataille de ta Marne, de Verdun, de l'Aisne et de la Somme. Ce serait un grand malheur si les radicaux unis aux socialistes parvenaient, à le, ressusciter dans l'intérêt leurs manigances politiciennes. »

v te conflit du textile

M. Martin-Mamy, directeur du TELEGRAMME DU NORD, dénonçait, il y a huit jours, le caractère exclusivement politique de la grève du textile, dans le Nord, et une forme particulière de concurrence syndicale entre les syndicats communistes, cégétistes et démocrates-chrétiens. Les événements n'ont pas tardé à lui donner raison.

Poursuivant son examen de cette grève de meneurs, M. Martin-Mamy déclare que, si la grève n'est pas encore morte, c'est que les manœuvres politiques la nourrissent. C. G. T. et syndicats chrétiens adjurent leurs adhérents de reprendre le travail, mais la politique continue. Voici un épisode du rôle qu'elle a pris dans la grève

Soucieux de répondre au vœu formulé par son ami M. Jouhaux, notre ministre du Travail, M. Loucheur, a déposé ou va déposer nn projet de loi sur la « conciliation obligatoire » dont le titre senl a dû assurément faire frémir M. Raymond Poincaré qui est membre de l'Académie Française, qui connaît la langue française et qui la respecte.

Ce faisant, M. Loucheur va assurément monter d'un degré dans l'échelle des valeurs et passer de la catégorie des politiques dans celle des moralistes. Grâce à son projet, en effet, la « conciliation » qui est proprement, comme le remarque dans Le Figaro, notre éminent confrère M. André Chaumeix, « une affaire de bonne volonté » -l^vie-idriit '< obligatoire » Etendue aux ménages où les conjoints s'accordent mal, une si heureuse disposition légale réglerait sans doute de façon .définitive le conflit des gendres et des bellesmères toujours pendant depuis la naissance du monde. On peut se demander cependant, d'un point de vue purement pratique, ce qu'un état -esprit légalement conciliateur pourra faire d'utile dans un débat dominé par les nécessités implacables de l'exportation et du prix de revient. Et le plus efficace esprit de conciliation n'est-il pas celui qui a amené les industriels de Lille, de Roubaix, de Tourcoing et d'ailleurs à se pencher avec sollicitude sur le sort de leurs collaborateurs, à tenir compte du nombre de leurs enfants et à ajouter a1, salaire normal un sursalaire destiné à aider la famille ouvrière ?

La voilà bien la vraie, la sincère, l'agissanv.conciliation. Elle ne rend évidemment aucun service à M. Jouhaux ou à M. Loucheur elle n'est pas faite pour sauver la face de la C.G.T. et lui donner du prestige, elle ne se

Les cérémonies du dimanche

tî*v »*<

M. Poincaré à Metz-

M. Louis Marin, ministre des pensions, a présidé hier, à Mètz, l'assemblée plénière du Congrès de la Fédération des engagés volontaires alsaciens et lorrains. Au cours de ce congrès, M. Wallach, président de la Fédération, a exposé les revendications des anciens engagés volontaires et a proposé un vœu contre les autonomistes « L'aulonomisme, a-t-il dit, est absolument étranger au fond de la pensée de la population du pays et n'est qu'un moyen d'agitation pour des personnes imbues de la culture allemande. Le peuple aspire à la culture française. L'autonomie serait une régression matérielle. »

Et l'orateur proclame l'indéfectible attachement des Alsaciens et des Lorrains à la France et demande au gouvernement « de mettre les chefs autonomistes dans l'impossibilité de continuer leur action néfaste »..

Après le congrès, un grand banquet a eu lieu auquel assistait le président du Conseil.

Au dessert, après le préfet et le maire de Metz, M. Vautrin, après M. Bolich, président du groupement de la Moselle, et le général Hirschauer, M. Poincaré a pris la parole et salué « les Alsaciens et Lorrains qui, spontanément, dans la dernière guerre, sont venus combattre pour les drapeaux français

Non pas, continue M. Poincaré, qu'il ait jamais été dans ia pensée du gouvernement de la République de reprocher aux annexés d'être restés, pendant les hostilités, au service de l'Allemagne. La plupart d'entre eux étaient dans l'impossibilité matérielle de faire autrement et la terrible épreuve qu'ils ont subie en combattant contre leurs propres espérances leur a, dès la première heure, mérité toutes nos sympathies. Je sais, du reste, mieux que personne, pour l'avoir entendu rapporter par des compatriotes des régions envahies, avec quelle résignation douloureuse ces Alsaciens et ces Lorrains accomplissaient le pénible devoir que leur avait imposé la destinée et combien ils s'efforçaient d'épargner aux Français des communes occupées les vexations et les mauvais traitements. Aussi bien, depuis la paix, n'avons-nous jamais voulu distinguer, dans la sollicitude du gouvernement et du pays, entre soldats lorrains ou alsaciens, qu'ils eussent été mohilisés dans les armées allemandes ou qu'ils fussent enrôlés dans- les, nôtres.' Nous avons cependant le droit de réserver une admiration particulière à ceux qui, au prix souvent des plus grands périls, ont réussi à s'affranchir de la servitude qui pesait sur eux et ont rejoint, sans que rien les y forçât, le drapeau tricolore. Ils s'exposaient, s'ils tombaient entre les mains de l'ennemi, à être inculpés de trahison et fusillés. Ils s'exposaient à voir leurs familles malmenées et leurs biens .séquestrés. Ils s'exposaient, en cas de victoire allemande, a ce que tous les leurs fussent définitivement chassés de leurs foyers. Ils ont bravé tous ces dangers de représailles. Ils sont allés au-devant de l'appel de la France, qui n'osait même pas leur faire signe, qui les laissait maîtres de leur choix et qui a été profondément émue de leur décision. Elle n'a pas oublié, elle n'oubliera jamais ce qu'ils ont fait pour elle et, bien qu'elle ne veuille pas instituer pour ses enfants, dans la maison maternelle, des demeures différentes, bien qu'elle les aime tous d'un même amour, elle garde, au fond de la mémoire, des visions qui lui sont douces. L'image du Lorrain et de l'Alsacien qui traverse l'ancienne frontière pour se jeter dans les bras de la France est une de celles qui ne s'effaceront pas. M. Poincaré a bu au succès de la foireexposition et parlé des produits mosellans. Il a informé les auditeurs que le mot mirabellier, si lorrain, n'était français que depuis la dernière révision du dictionnaire. L'arbre à mirabelles était, officiellement, sans nom jusqu'à ces derniers jours. La visite de l'exposition a suivi le banquet. Le -soir,- le -président du Conseil a dîné à la Préfecture, dans l'intimifié. · M. Cïiéron chez les commerçants M. Henry Chéron. ministre du commerce, a présidé, hier, un banquet de 400 couverts organisé par le syndicat général de l'épicerie en gros.

Différents discours ont été prononcés par MM. Duhem. président Victor Cons- tant, président de la Confédération géné- rale des petits commerçants de Tinguy du Itt Pouët, député, et Gaston Menier, sénateur. M. Henry Chéron leur a répondu par une allocution dans laquelle il dit notamment Le devoir du ministre du commerce est d'avoir constamment sous les yeux la balance commerciale. Si elle est créditrice, il en con- dura que les affaires de la maison France marchent bien et qu'il n'y a qu'à asurer le maintien de nos transactions. §i elle est déficitaire, il doit s'attacher, par la conclusion d'accords commerciaux et aussi par une propagande de confiance à l'intérieur, à transformer le déficit en un excédent.

Quand j'étais rapporteur du budget, je me suis efforcé de seconder M. Poincaré dans le rétablissement de l'équilibre budgétaire. Vous J voudrez me donner a joie de lui apporter,

contente pas, cette conciliation-là, d'aligner dans les colonnes du Journal officiel des promesses verbales et des paroles sans portée. Elle pénètre au foyer du travailleur et c'est l'aide d'une solidarité agissante et efficace qu'elle lui apporte.

M. Loucheur peut-il croire sérieusement que les mots de son projet de loi feront mieux ? '? L'idée de ce projet de loi ne constituait rien autre qu'un essai de M. Loucheur de canaliser, au bénéfice de la C. G. T. battue en brèche dans son recrutement par les communistes, ce « mouvement de meneurs ».

Ita statue de Combes

li. Herriot, qui s'intéresse présentement à Beethoven, passera un de ces prochains dimanches à l'apologie de Combes-le-Hideux. Le ministre de l'instruction publique, qui a donné maintes preuves de son éclectisme de lauréat du Concours général, sera-t-il au moins sensible à cet abaissement ?

L'ERE NOUVELLE l'a, en tout cas, devancé elle n'est pas loin, par la plume de MM. Albert Bayet et Milhaud, de faire du « père Combes un Colbert, un Choiseul de la Troisième République Que resterat-il à M. Herriot '?

De nombreux journaux de province font, à l'occasion des prochaines cérémo- nies de Pons, le procès du « régime abject ». Signalons, en particulier, de magnifiques protestations du PETIT CHAMPENOIS, du PETIT PATRIOTE et du bulletin de V ACTION LIBERALE POPU-

LAIRE.

M. Raymond Cartier (LA LIBERTE DU SUD-OUEST) écrit

Notre ministre de l'instruction publique trouverait, certes, des points de comparaison entre le règne de M. Combes et le sien propre entre le Cartel de 1924 et le Bloc de 1902. Mais il est douteux qu'il tienne à s'en vanter. Ce recommencement de l'histoire n'est pas de ceux dont on s'émerveille volontiers et dont on se félicite publiquement. Comme M. Herriot, le père Combes chercha ses appuis parlementaires et électoraux dans le camp des révolutionnaires. Il fut même le premier radical qui accepta de subir l'influence, la tutelle, puis la domination socialistes. Pour durer au pouvoir, avec des majorités de quelques voix, il accepta tous les affronts, dont les moindres ne furent pas certains éloges. Des blauquistes, comme Zévaès ou Vaillant, lui décernèrent, à maintes reprises, un témoignage de satisfaction. Son « cher Blum » fut Jean Jaurès, entre les mains de qui il abdiqua toute initiative. « Je m'inquiète peu de savoir si c'est le ministère qui mène ou qui est mené », déclarait-il en J903. M. Herriot aura-t-il â cœur de rappeler

grâce à vous, le rétablissement de notre équilibre économique.

Notre redressement ne peut être complet, en effet, que si nous avons une balance favorable des comptes de la France. Tout doit être subordonné à cette nécessité.

Et M. Henry Chéron termine par un vibrant appel à l'esprit de patriotisme des commerçants de Paris et de France., M. Georges Bonneïous à Berck Berck, 7 octobre. Dans un discours prononcé cet après-midi à l'occasion de la création, à Berck, d'une -nouvelle section de la Fédération républicaine, M. Georges Bonnefous, député de Seine-et-Oise, prenant-pour texte un récent ordre du jour d'une association radicale-socialiste bretonne qui, tout en mettant hors de cause la personnalité de M. Poincaré, dénonçait « comme une vaste duperie la .politique dite d'union nationale », a prononcé les paroles suivantes

La vérité est que, pour certains hommes politiques et pour certains partis, la politique n'est pas l'art de bien gouverner la nation par les moyens les meilleurs et les plus sages, mais bien un sport, un jeu alterné de sectarisme et de surenchères se traduisant par de fréquentes crises ministérielles, où beaucoup pouvaient espérer trouver leur part. La guerre et ses conséquences ruineuses ont contraint les politiciens les plus enragé.s i interrompre ce jeu pour laisser se refaire les finances et la prospérité de la France. Ils brûlent, aujourd'hui, du désir de le reprendre.

Le 22e Salon de l'Automobile LA QUATRIÈME JOURNÉE *1

L'enchanteur accessoire

Une solide tape sur l'épaule me fit sursauter et me retourner. Je la devais à mon vieil ami Ferdinand Lietthe qui, m'ayant vigoureusement serré la main, me prit tout aussitôt à partie.

Etre superficiel, s'écria-t-il, je te suis depuis un instant et t'observe dans tes pérégrinations de stand en stand. Tu me donnes l'impression d'un membre du jury d'un concours de peinture. Tu semblés, en effet, ne t'intéresser qu'aux ensembles extérieurs de la voiture, de l'harmonie et du confort de la carrosserie. Mais tout cela, c'est secondaire

Que tu dis Une belle ligne de carrosserie, des caisses d'un joli coloris ou de couleurs qui se marient heureusement, un intérieur large, bien aménagé où, bien assis, on peut loger ses jambes et même ses pieds, sais-tu que c'est tout de même quelque chose

Oui, oui, sans doute, mais quelles joies infiniment plus profondes et plus délicates on goûte à découvrir ces mille et un petits perfectionnements dont la grande foule, insuffisamment initiée, ne connaît pas, ou pas assez, la précieuse collaboration. Ce sont pourtant ces perfectionnements de détail, dont l'ingéniosité me ravit et m'enthousiasme, qui constituent en vérité les plus appréciables progrès de la mécanique automobile. Tout compte fait, celle-ci n'a pas tellement changé ces dernières années. Elle s'est sans doute largement améliorée dans sa construction et dans la réalisation de solutions générales connues, mais si dans son emploi l'automobile est vraiment savoureuse, c'est à ces riens, aux conséquences capitales, qu'on le doit. Grâce à eux est disparu tout ce qui jadis un jadis de quelques mois -vruv.ajfljt à l'automobiliste des incommodi,tés, des désagréments supportables aux .temps..héroïques, de la locomotion sans chevaux intolérables aujourd'hui. D'accord

Alors, si nous sommes d'accord, monte avec moi au premier étage pour passer une revue minutieuse et attentive de ces inventions de détail auxquelles se sont consacrés tant d'inventeurs ingénieux, constructeurs avisés et à qui j'ai voué admiration et reconnaissance, car nous leur devons à l'adaption de ces inventions de détail (le rouler dans le silence, moelleuscment, avec béatitude dans les voitures modernes, sans n'avoir plus à connaître ces manœuvres désobligeantes, difficiles, impossibles d'autrefois. Tel le graissage de certaines pièces laborieuses, délicates, inaccessibles, et jusqu'alors grinçantes et menacées de grippage. Et, me prenant par le bras, mon ami m'entraîna aux stands des Etablissements Repusseau. pour livrer avec juste raison à des commentaires débordants d'admiration et d'enthousiasme sur lc Silentbloc, l'amortisseur à ciseaux, le parechocs, le servo-frein à dépression Dewandre.

Le Silentbloc a vu le jour il y a deux.

I cette parole! Aura-t-il l'audace de la trouver [ digne d'un chef de gouvernement? Osera-t-il davantage faire même une allusion au système grâce auquel M, Combes réussit à se maintenir au pouvoir pendant près de trois ans? En parlant de Combes, parlera-t-il du combisme '1

Trois longues, trois mortelles années pour la France. Jamais on n'avait vu, jamais on n'a revu, même de 1924 à 1926. pareille situation, pareil gouvernement. Tout travail positif était abandoné. Les budgets n'étaient 1 pas votés. Les programmes étaient en poussière. Une seule question à l'ordre du jour la lutte contre l'Eglisel Socialistes et radicaux s'y acharnaient en commun pour prolonger, d:.ns l'ardeur de la bataille, leur collaboration paradoxale.

Dans les deux Chambres, à gauche comme à droite, les meilleurs, les plus courageux des parlementaires étaient contre le cabinet: Leygi.es, Doumer, Millerand, Deschanel, Clemenceau. Qu'importait à Combes! Il n'avait cure que des médiocres, ne pouvait compter que sur eux et sur les pires sectaires dans l'oeuvre abjecte qu'il poursuivait avec un entêtement borné, sans se soucier un seul instant des intérêts du pays.

A ce chantage parlementaire, correspondait dans le pays une vaste entreprise de délation. Dans chaque village, Combes avait fait surgir un personnage, à son image, aigri, borné, fielleux le « délégué ». Le délégué était la cheville ouvrière de ce système de mouchardage. C'était lui qui mettait en œuvre la singulière justice distributive du gouvernement, dont Combes avait donné cette formule que M. Herriot ne paraphrasera pas « la justice pour tous, les faveurs pour nos amis ». Parallèlement, au ministère de la guerre, l'ignoble général André réglait l'avancement des officiers sur les fiches du F. Vadicard.

Il faudrait à M. Herriot beaucoup de cynisme pour faire renaître, sous de brillantes apparences, le type du politicien médiocre, haineux et malfaisant qu'a été Combes, et autant d'audace pour le peindre en « champion des libertés démocratiques s.

Les socialistes et le budget

Une sollicitude dangereuse, écrit M. Maurice Vallet {L'AVENIR DU PLATEAU CENTRAL) c'est belle que prétendent porter à l'agriculture, les socialistes M. Vincent Auriol n'a-t-il proposé à la commission des finances d'envisager un emprunt de deux milliards pour la culture ? Les élections cantonales sont imminentes. Le thème est propice aux développements de tréteaux et de tribune, 8 milliards de dépense pour armer le pays 51 millions pour aider l'agriculture. Quel paysan ne s'indignera pas et ne se sentira une âme socialiste pour s'inscrire dans un parti où la terre compte des défenseurs si généreux. avec l'argent des citoyens i

DERNIERE- HEURE SPORTIVE

Le Salon aéronautique de Berlin

Hier matin a eu lieu l'ouverture de l'ex- position internationale de l'aéronautique à Berlin. M. Bœess, premier bourgmestre, M. von Guerard, ministre des transports, et le docteur Huth, organisateur de l'exposition, ont prononcé des allocutions. Vingt nations sont représentées. Les Allemands ont exposé le « Bremen qui effectua la traversée de l'Atlantique.

Victoire d'un cheval français à Vienne

Vienne, 7 octobre. Le prix international du jubilé de la société viennoise de courses nu trot (2.300 mètres, 12.000 schillings) a été gagné aujourd'hui par la jument française Uranié, appartenant à M. Vanackère, et montée par Capovilla, couvrant le kilomètre en 1 minute 21 secondes, battant facilement l'étalon américain Guy Bacon, du haras allemand de Damsbrûck, monté par Ch. Mills. L'étalon autrichien Yen s'est classé troisième.

La victoire de la « reine des trotteuses » française a été vivement acclamée.

| ans. Son inventeur est M. Léon Théry. Sagace, comprenant tout de suite la portée de cette invention, entrevoyant les innombrables et bienfaisantes applications, M. François-Repusseau l'adopta et le diffusa triomphalement.

C'est une solution d'une exquise ingéniosité, une petite merveille aux consû| qucnçes étonnantes.

11 y a dans 'l'automobile on le sait ou on le conçoit ̃ des axes autour desquels oscille sans cesse, aux réactions du I la machine ou du sol, une pièce. On conj çoit également que ces pièces, qui ont entre elles un jeu nécessaire, sont soumises' à un dur labeur et. conséquemment, à l'usure et que pour éviter qu'elles se déforment, chantent, chauffent, grippent, il les faut, si inaccessibles qu'elles soient, entretenir, graisser avec soin.

Tous ces risques, tous ces soucis, le Silentbloc les supprime radicalement. En quoi consiste-t-il "?

En ceci en un axe d'oscillation. logé, avec un' jeu de quelques millimètres dans une bague métallique, un anneau cylindrique d'une matière élastique et isolante, dite Vadhérite, est emmanché à force entre l'axe oscillant et la bague métallique. Par son entrée à force, Vadhérite subit deux déformations, un allongement et une compression qui, tout en laissant l'axe jouer dans son plan et l'articulation remplir son rôle, assurent l'adhérence, sans frottement, sans usure, sans bruit. En conséquence, tout graissage est inutile. Plus qu'inutile, interdit

Antivibratoire par excellence, le Silentbloc qui, partout il est impose le silence, s'offre, infiniment précieux, pour d'innombrables applications dans toutes les machines qui incorporent des pièces à mouvements oscillants l'automobile s'entend, et cela va de soi, dans laquelle 'il a d'ailleurs trouvé de multiples utilisations dans la carrosserie en l'adaptant aux charnières dans l'industrie des machines à papier, des machines à tisser, n imprimer dans l'industrie électrique dans les chemins de fer dans le bâtiment, les machines agricoles, etc..

Pour ce qui est dc'l'automobile, le Silcntbloc y a déjà multiplié son extraordinaire collaboration, et tout d'abord dans les amortisseurs à ciseaux, qui, lancés par M. François-Hepusseau, équipent la presque totalité de la construction française, y compris Renault et Citroën Citroën, qui fabrique lui-même ses amortisseurs, mais avec adjonction du Silentbloc, que les établissements Repusseau montent sur les axes de ressorts des voitures Berlict, Chenard-Walcker, Delage, Delahaye, Salmson. Matins, La Licorne, Citroën" déjà nommé aux supports de moteurs, de direction, de réservoirs, aux leviers de relais des freins, tant et si bien qu'on peut dès à présent prédire que l'automobile de demain sera entièrement, dans

La manœuvre socialiste est de convaincre les populations rurales que la France consacre .à sa défense des crédits excessifs et lésine pour les œuvres de paix aujourd'hui l'agriculture demain l'instruction publique ou autre chose. Personne ne pensera que les 453 millions que représente au budget le ministère de l'agriculture sont suffisants. Mais l'amélioration de cette situation paradoxale doit être cherchée dans un ménagement rationnel et général des dépensés publiques et non dans le sacrifice systématique et exclusif des crédits militaires. Le budget de la guerre reste, en effet, le grand pourvoyeur des démagogues qui y puiseraient volontiers tous les frais de leurs fantaisies dangereuses. Un tel système épargne leur imagination, et est d'un rendement électoral si commode

Sur les travaux de la commission des finances, M. P. Chanturgue écrit L'offensive radicale-socialiste, qu'au cours du calme mois d'août je prévoyais pour la fin septembre, s'est débridée à la commission des finances, sous le commandement du sinistre Malvy qui, de plus en plus, a partie liée avec les socialistes. Les félicitations de Blum l'ont prouvé. La résolution de démolir le budget Poincaré, puis de mettre celui-ci en échec devant la Chambre n'a fait doute pour personne. Le mot d'ordre est celui-ci renverser le cabinet Poincaré.

Sans doute, il y a une question de personnes et d'affamés qui réclament un portefeuille. Mais il y a plus. Il s'agit de faire passer le pouvoir sous la coupe du socialisme internationaliste.

M. Jules René (JOURNAL D'AMIENS) L'Etat d'esprit, qui commence à se manifes.ter, au sein de la commission des finances, n'est rien de moins que rassurant. Est-il vrai, ou non, que la nation soit au bout de ses forces contributives et que la création de nouveaux impôts risquerait de crever le plafond ? Si c'est vrai, et comment en douter ? une politique de recueillement et de prudence s'impose. Qu'est-ce que le réalisme, sinon la conscience de cette nécessité ? Et la leçon des événements est trop proche pour qu'on la puisse jeter aux oubliettes.

Tout à l'Etat 1 Tout par l'Etat Il semble, hélas 1 que ce soit, à la Chambre, la doctrine régnante. On dirait, en vérité, qu'en dehors de l'Etat il n'existe plus; en France, ni individus, ni groupes sociaux, ni corps intermédiaires capables de rien entreprendre ou accomplir. On ne parle que de milliards à inscrire au budget pour remédier à ceci ou pour venir à bout de cela. C'est méthode très propre à flatter les instincts les moins nobles, comme à encourager l'esprit de paresse, d'inertie et de mendicité.

M. Jules René remarque que nous sommes au point mort où tout nouveau transfert de la richesse privée à la caisse publique risque de nous faire passer au rè« gime collectiviste ».

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Je. nie suis attardé sur le Sjlenlbloç, C'est encore une fois qu'il m'enchante, comme il enchante mon minutieux ami, Ferdinand Liettlie mais j'avais avec lui «l'outres raisons de m'axtasipr sur les stands des Etablissements, flepusseiiu nous trouvions 1" le servor frein à compression Dcwn.nd.ri!, dont le concours sûr et efficace a permis aux puissants cars de parcourir, d'escalader, en toute sécurité, la route des Alpes '2" les fameux amortisseurs, à ciseaux dont la cause a définitivement triomphé les pare-chnes tubes Hepusseau pour voiturps de ville et de tourisme et pour poids lourds le Uoyee Moto-- Metery Je gonHomiitre et le Repson, appareil, de sltîiialisatiou.

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Nous cnlondions lijer les réflexions «les curieux eontoiupUint une des nombreuses carrosseries garnies de cuir de reptile.

« Ce due cela doli coûter cher ». Xous sommes eu mesure, après rensrir jîlH'UU'llts., de donner quelques chiffres qui prouveront que les cuirs de reptile ne sont nus hors de prix.

Il faut. nous a dit un carrossier, quelque Vi mètres carrés pour capitonner une voiture moyenne a 4 places, Si le drap pour une telle voiture conte 900 francs, le cuir ordinaire vaut ih 1.500 à 1.800 franc.

Or, une garniture en peaux de serpent Karting revient à, ë.QOll francs nu grand maximum. Qu'est-ce donc que cet écart de 4 à S.00O mille francs sur le prix d'un carrosserie lorsque l'on t désire avoir une voiture ayant du chic» et un cachet personnel ? Y ̃ Pour avoir du lézard, il en cqïtte it&

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fllpina

peu plus cher. 1(1 à 12.000, suivant qu'il sera do Calcutta ou de. Java.

Nous sommes loin des chiffres astronomiques que répètent les ignorants, Ajoutons que ces prix ne sont pas élevés si l'on veut tenir compte de la solidité et de la dur:;l>ilité des cuirs de reptile.

Nous avons déjà parlé de la six cylindres Uerliet dont le succès est si ijrand, mais i\ côté, la firme lyonnaise expose, sa i) GV 4 cylindres, de ooueep* tion très moderne, bien construite et ce qui est appréciable, bon marche. Cette il CV comporte un moteur de (iïxllâ et une boité à 4 vitesses, ce qui constitue un précieux avantage. Créé Il y a deux ans, ce modèle éprouvé a bénéficié de toutes les améliorations et cela lui permet de SMP' porter -la comparaison avec des châssis d'un prix beaucoup plus élevé,

La présentation de ces i) CV est impeccable et répond au «ont du jour. t,a finesse de leur ligne est encore re- haussée par des carrosseries dont les formes et les teintes sont extrêmement séduisantes.

Ji faut remarquer, entre autres, la conduite intérieure « Broutfhain », tout a été prévu pour l'agrément et la commodité du conducteur, pare-brise Inclinable, mir-oir rétroviseur, commandes à la portée de 4a main, siège avant réglable, etc.

Ajoutons que grâce ù l'ampleur (les carrosseries, cinq personnes ont toutes leurs aises dans de moelleux fauteuil pourvus d'accoudoirs et de brassières et les plus grandes randonnées peuvent ainsi s'effectuer avec le maximum de confort.

La Rolls-lloyçc reste indiscutablement la voiture de haut luxe. Son châssis si parfait possède toujours sou silence inégalé toutes les allures comme sur tous les terrains.

Pourtant Holls-Koyçe a encore amélioré ses deux modèles la prestigieuse 40-.50 CV et sa stt'iir cadette, la îiO CV, toutes deux six cylindres.

Ces modifications portent d'abord sur la suspension. Les amortJHseiirs hydrauliques llolls-i\oyce ont maintenant deux bjollettes qui prennent l'essieu avant à cheval, donnant ainsi plus de rigidité au moment du rebondissement ou a celui du coup de frein.

La direction déjà réputée delà HojlsItoyce gagne ainsi encore en douceur. Lu sfjeomle niodifjouUon a été appor-.tée au nioteur qui comporte désormais un nouveau modèle de culasse, améliorant le rendement.

De cette façon, l'accroissement de puissance permet au moteur de travailler toujours en dessous de ses possibi-, jitjs en *HKnientaivt,.lH souplesse et la longévité des- .organes.

,:<fc ̃“ ̃̃̃ ̃i:Tgj»Ot

Ttilhul ne fait que des six cylindres, mais les trois jnodèles qu'il a établis ont réuni les suffrages des plus exU géants.

Ces trnjs types sont d'une puissance de 11. 14 ut 17 CV, e'est=â-.dtre do quoi satisfaire, les besoins divers de la clientèle.

Les usines Talbot carrossent ellpamêmits leurs voitures et tous les mode" lps conduites intérjeuves, cabriolets, faux cabriolets ou tornédos sont traités d'une façon impeccable,

Talbot fait tout poui- que l'acheteur, lorsqu'il prursi une de ses voitures, n'ait plus m\ centime à dépenser. Ses parrosserips sont finies et aucun des ae-= çessoires, aujourd'hui imiispensablos à la conduite pt au confort d'une voiture, ne manque.

C'est une considération k faire entrer en ligne de compte avant de fixer son choix.

̃- '••• ..̃ •.

La série des banquets a été inaugu- rée hier soir. C'est n la maison Matins qu'est revenu ce privilège culinaire et oratoire, II fut savoureux et cordial ce banquet. D'excellentes- allocutions et un chaleureux enthousiasme le clôturèrent. Frantz-Heichel et Robert Houssat,

~*m~* /»«»' ̃̃' ̃"

Réunions, Cours et Conférences Les cours et conférences de la semaine d'organisation commerciale commencent aujourd'hui à Magic-Cily à 10 11., ï Les services de l'entreprise » à 11 h., «Le service de classement » h 6 heures 4e l'après-midi, « Le service documentation et statistiques ». CHEMINS DE l'KIi DE PAI\IS A ORLEANS

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Aujourd'hui, à 2 heures, courses ù Sainl-

Cloud, Gagnants du Flyavo

Prix de Povt-Marly. Méduse, Riviera. Prix Moïa. Yole Sacrée JI, Mandragnre H.

Prix rie Thïv'rval. -7- Snucy, Kirsch, Prtx Epinurd. L'Exarque, Romanche, Prix de Çastillon. Sans Ami, Bigorneau,

Prix Dagoz. Open Diteli, Ne? de 1"»- rel.

Courses au Bois de Boulogne Le Prix

de l'Arc-de-Triomphe

Le grand événement s'est déroulé se- Ion le rythme le plus satisfaisant. Le ciel clair et léger annonçait une victoire française et le merveilleux petit athlète qu'est Kantar, resplendissant d'état, nous donnait la certitude que nos cou- J leurs seraient vaillamment défendues, Elles le furent mieux encore que. vaillamment ̃ triomphalement. Bubbles et Cri de Guerre commencèrent par s'immoler pour assurer la régularité de l'épreuve, et, quand vint la phase décisive, on ne vit plus aux premiers rangs que îles français. Le regrettable visiteur devait s'avouer battu dès l'entrée de la ligne droite. L'Arc de Triomphe nous reste. Ce n'est pas encore cette fois-ci que sa voûte résonnera des sabots d'un cheval allemand.

Entre. Hiitlto. Kantar et Finglas, l'arrivée fut pathétique. Hialto, bien calé à la corde, sembla un instant devoir résis- ter a l'assaut simultané de ses deux rivaux, mais, si Finglns s'avérait effet- tivpinent incapable de le remonter, il n'en éUU point de même du a ans, S'aveboutnnt Il sa tâche avec un cœur magnifique, Kanlar fournissait deux cents derniers mètres enthousiasmants. 'On sentait en lui comme en son cavalier une telle volonté de vaincre que l'applaudissement, spontané tjçUitait de.toyte part. Esling, déjà grand, s'est encore grandi en l'oeeurrenee. P'a.bord patient, nuis d'une rare adresse jipur se faire j jour travers le peloton, enfin d'une savante et irrésistible énergie, il. forçait vraiment la victoire. A cinquante miftres da poteau, la partie était gagnée s Kantar avait pris à Riallo une demi-

longueur que plus rien ne pouvait lui

faire reperdre. 11111s ,'il'n lie po\\vait 1\l.i.1

Du mémo coup, voici la génération de trois ans réhabilitée en un seul, Devant un chef, on oublie les médiocres. Nous devons a Kantar notre meilleur plaisir; f sportif de l'année.

A Ksling, pilote toujours égal à Iiii-

même, M. Ogdcn Mills doit Ja plus belle

satisfaction qu'un propriétaire puisse goûter en sa carrière celle de gagner au cours do la même campagne les deux batailles majeures le Grand Prix de Paris et le Prix de l'Arc de Triomphe, j Unissons aujourd'hui dans le même j éloge le quintette qui a su Ni bien tra-| vaillee un manager habile, un entrai- 1 neuv qui connaît son métier, deux che-f vaux dont l'un est le type du serviteur j utile et t'autre un crack, enfin un jne- liey iucomparabje. J. Trarieux. l'iix (le t'.lqneduo n."i.00ft fi'qni's.l.-lOn moires). 1. Lion lieurt«d, à M..1. U, Colin (A. K.sliiiKt ï. iiapul, ù M. Siniqn (UitUluuun t|). Tnrlerolo» :i. Çoimcrelle, il M. R. B. Strassbuigiir (M. Mac Goe) (1 lon(jllt'ui', 2 longucvira 1/2).

l'at'i mutuel à 5 francs (unifié) (iajS««ut, 11 friuu'S. l'iaeés Lion HearfoU, « fr, 50 Rapi<l, « l'r. 511 Caqin>relle, 11 i'r. 50. Prix <ii' Cheffrupille finixtf. 211.001) frimes, 24»() mètres). 1. Ko<lez, à SI. Allen l.opbl (Jf. Hiavii) 2. Nopal, «u bavaii lî. do Rotl^chilll (C- Bouillon) :t. Rapace, ù M. .tyil HorodyKki (H- Vincent) (1 long. 1/2, 1/2 lougueui').

Plirl nuitin'1 à -r> francs (unil'ié) Gagnant, il» fi'miei*. Placés p»dez, \S Ir. 50 j >Ji)pul, S francs )l|ipuor, 10 francs. Prix Suint-Homqn Cifl.OOII francs, 1,800 mètres), -r- i. tirark. h M. (i. Wlldenstein (A. Esllusi) 2. Lm-iska, :'i M. P.. K. Ambali,i|osi (\V. Silibrilt) U, Kaulara, ji, M. (i, \\Ui1uusIihu (A. nabbe) (1 longueur, Jl/t de lonKiietir).

Pari mtiiiirl à ,"> francs (unifié)! (îagnant, lùnirio WiHlenstein, l(i francs. l'invés («rock, lf> francs I.orlska, 17 francs Kaniara, 12 fi>. 50.

Prix de r.lr,-de-Triomplw (J00.000 fr., I 2.100 inèlresi. 1. Kantar, à M. O. -Mills

(A. lisIlnH) 2. Rialto, à M. Jean Stem (\V. j

Jljgler) :'l. Kiuglas, » M. lï. 'le Kiiint-Alni'y

(C. II. Semblât) Ul/l de Jougneuro, 1 longueur).

Pai'i mutuel n "• francs (\in(fU;) Gagnant,

Kplirte O. Mills, 21 francs. ('lacés KiiulHr,

1(1 l'r, M liiultp, 2S l'r, ÛU l'inglas, 8 fr. 50. «

Prix de ht Cimcutle (15.000 francs, 2.100 nH'Ui'B), I. Hulmoriil, au comte, de RI- vau«l (!•'̃ Hervé) a. Coligny, à il. ilarwl lUiusbiic (lr. Uoclicttt) HlMlétieu, (lu haïon E, il». RotlisehjUl (C, Bouillon) (1/2 longueur, 1 .'2 longHcnrlt

Pari înutucl à S francs (unifié); Gagna."?, 7 francs, l'iaeés Ualmoral, "> fr. 5U Coligny, !) fr. 50.

Prix de» (ivu»ilUr* (handicap, 30,000 ft\s 2.100 mètres). 1. Senne, à M. P. Lederlaill (,7. llliiy) i 2, Jack O'Lantliern, i\ M. Ed. Broçlinl (•'̃ Bossu) :i. Prime MJnjsttr, h A.K. Macouiber (lî. Gol(Un) (tête, 2 longueurs).

Pari mutiinl à 5 francs (unil'ié) Gagnant, .12 fr. 50, i'intiôK Sonné, It fr. 5(1 Jack O'I.untliern, 20 fr. 50 Prime Mintstcr, iy francs.

^-r- r- ̃" 1 ff -J.. -L! .i..1

L'AVENIR DU SPORT

versTabime

Décision ajournée

Sur le fantastique projet qui commercialiserait le sport amateur pyr la cession à une entreprise à bénéfices des grands roatebes nationaux et internationaux, la Fédération Française de rugby devait se prononcer en juin dernier, lors du congrès qu'elle tint à Cognac. Elle ne se prononça pas. Ht ht décision fut renvoj-ije à un conseil qui tint séance hier matin Paris.

}ît hier, après nnc discussion vague, hésitante, la décision fut encore une fois ajournée.

Elle est ajournée au 18 novembre, On hésite, e'pst' bon signe. Déplorons néanmoins qu'alors que t'opinion de tous les délégués des régions do France est faite sur les déplorables conséquences

qu'aurait pour le sport l'ado]l'ion du

détestable projet, il ne s'en soit pas trouvé un pour rappeler la Fédération n reconnue d'utilité publique à ses obligations envers le caractère noble, désintéressé et éducateur du sport afin que sa pratique garde une saine inlluence sur la formation morale do la jeunesse et ne devienne pas en la détournant de l'étudP et du travail UU danger social. Frants-Reiehel.

CONCOURS HIPPIQUE Le tournoi international de Biarritz Hier, première journée du concours hippique internation.il de Biarritz, doté par M. Lœwenstein, peu de temps avant sa mort, de plus de deux cent mille francs de prix. >.

L'épreuve principale était le Military qui avait réuni une cinquantaine d'officiers parmi lesquels une vingtaine d'of-

liciers irlandais, belges et chiliens. Le

premier prix a été gagné par Orfila, Le monté par le capitaine de Laissardiere

le second par Hoixin liubh, monté pur

le capitaine Corry de l'école de cavalerie de Dublin le troisième, par l'aiiipigiiac,

monté par le capitaine de Vienne.

1 ¡nonté r^r~ ̃• 1^i^

AUTOMOBIIE

j Lea GranôMMx du M. C. P. i Lps Grands-Prix de France du Moto-

1"Inl t T.sn c~ annt dm.nnlnc

hier à l'autodrome de Montlhéry. Voici les premiers des différentes catégories

Motos 175 cine. 100 km. 1. Joly, en 55 m.. 22 s.

Motos 250 cmc. 100 l«m. 1. Lemasson, en 48 m. 1G s.

Motos 35» cmc. 150 km. 1. Ri. ebard, en 1 b. 2 m. 51 s.

Motos 500 cmc. -160 km. 1. Gaussorgue, en 1 h. 4 m. 8 s.

Cyclecars 750 cmc. 100 km. 1. Darmont, en 50 m. 12 s.

Voitures 1.100 cmc. 160 km. 1, Casse, sur Snlmson, en 1 h. 3 m- 20 s. la moyenne de 153 km.

A signaler que la Salmson de Casse était munie d'un carburateur Colette. Le •challenge Interclubs mis en compétition ait cours de cette réunion a été

reiuporté par le M.C. de Marseille.

m i' <t .̃"

AVIATION

L'arrivée d'Assolant et Lefèvre Les aviateurs Lefèvre el Assolant, partis de Casablanca samedi matin ver:; fi heures et signalés au-dessus de Perpignan ù 15 h. 48, ont atterri au JJourgct dans d'excellentes conditions, h 20 h. 10. Paris-Bruxelles-Berlin en autogyre L'autogyrc du constructeur espagnol de la Cierva est arriva samedi aprèsmidi il 17 b, !i(l, à Hanovre. Le pilote a poursuivi hier sa route sur Berlin. RUGBY

RUC;BY

Les matches amicaux

Deux rencontres amicales de rugby mit été jouées hier ù Colombes devant 15,00(1 spectateurs environ qu'un programme copieux et fort bien constitué avait, attirés.

Le C. A- S. Généraux rencontrait d'une part l'U, S. Quillait qui le battit par 2(t points ii (i après une partie au cours de laquelle les visiteurs se montrèrent le plus souvent les meilleurs. La Section Paloise, opposée par ailleurs au H. C. France, triompha par 19 points à 0, après une rencontre qui ne

fut pas toujours à son avantage,

fut pns lnujnurs a son ¡\VUllll1ge,

Le Rt C, France nous surprit agréallléliielit en obligeant les visiteurs à s'employer. Ceux-ci triomphèrent en fin de compte par suile d'un meilleur entraînement. Le 11. C. de France a donc fait bonne impression et à coup sûr, d'ici quelques semaines, il sera un adversaire avec lequel il faudra compter, D'autre part, la S. S. Primevères a battu le F. C. Yonnais par 22 points il 1,'S, tandis que le S. C. U. France triomphait de l'U. A. Intergadz'arts par 8 points il ;î.

FOOTBALL T

FOQT8A.LL

Les matches amicsn\

Dcux înatebes amicaux ont été disputés hier. L'un qui opposait le lied Star Olympique et Le Havre A. C. s'est teriminé par un match nul, un but partout, L'autre, qui mettait en présence le Club Français et le F. C. Hntien a été gagné par le premier nomme par 4 buts à 1. Le Club Français s'affirme chaque dimanche plus redoutable. Sa forme se maintiendra-t-rlle ainsi pendant longtemps encore

La Coupe de France

Les matches du second tour de la Coupe de France ont été joués hier sans donner lieu à de bien grandes surpri-r ses. Il convient de noter cependant ht défaite de l'A. S. Française battue par Montargis, celles du F, C. Strasbourg battu par PorbacU et de l'A. S, Stl'aRlxrarg éliminée par Thuoti, celle élu S. G. ui'.iirgftntcuii, vainqueur l'an dernier du H. C. F. par (e C. Ù. Billancourt, enfin notons la très belle victoire (le l'y. S. Arésin«t sur le S. C. France. L'I". S Véshiet est une équipe qui à coup sûr fera parler d'elle cette 'saison.

,-r~~

TENNIS

iAm grands tournais britanniques A West JCaling, le Japonais Y. Ohta a remporté la sixième fois consécutive Jp Championnat r.jniple- d'un tournoi, en battant AWH.. Powcll, par 6-3, 6-1..

GOLF

Le championnat professionnel d'Amérique

A Baltimore, Léo Pipge], qui avait éliminé jeudi Walter Ha.gcn en quart dç tipalc a samedi battp en filiale, tur 3(1 trous, A. Kspinosa, par 6 trous d'aet 5 à jouer,

A la <in tics 18 premiers trous, L. Diegel menail par 4 trous d'avance.

*.U TT– -g -.W.i.^ b,

ATHLETISME

La Fédération prend des sanctions contre des dirigeants et des coureurs A la suite du rpfus de S. Martin et

Ladoumègue de partir pour- le Japon avec

leurs camarades, la Fédération française d'athlétisme a pris les sanctions sui-

vantes

« MM. Bauor, Glllet et Pouleuard ne pouri'(iut,à l'avenir, faire partie de la Fédération française d'athlétisme, ni représenter le Stade Français dans les rapports de cette Société avec la Fédération.

» M. Bloch est suspendu pour «ne durée de six mois, à Ja date du (S QCtOrbre 1928.

» MM. Ladoumègue et Sera Martin sont suspendus pour une durée de trois mois et privés de l'autorisation de se déplacer à l'étranger pendant une période IL VOUS FAUT UN MANTUAU

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On dit que Jérôme a fa plut jolte collection de ma.ntea.ui de tout Pans

d'une année, à la date du 1" octobn I 1928. »

Duhour égale le record de France > du poids

Hier après-midi, sur le terrain <U Stade olympique de Colombes, Duhoui s'esl attaqué au record de Francs di poids.

Malgré plusieurs essais, il n'a pu mo lier il bien sa tentative. Ce n'est qu'ai cinquième essai qu'il réussit à égaler r avec un jet de 15 m. 09, son propre re- cord.

j -a,

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PELOTE BASQUE Aviron Bayonnats hat Ustaritz Hier, au Fronton de Paris, l'Aviroj Bavonnais confirmant sa supériorité sui Uslaritz, gagne son malch-revnnche pai j 50 points à 42, après une partie ardem 6 ment disputée.

r Frantz-Reichet.

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O O U M M A M 3D) I§EB :U .-li'i..i mu mi 1.1 .11 MIIIIIIIIIIHI '̃- ̃. ,mn .J.H1111. ~1 j~[.e[

COURRIER DES THEATRES ii » ̃IIMIIXIK ̃ 1 1

Répétition* générale t

r A tlATSt.n:n, à 8 h. ~6, A qnatyep_~

L jt A i.'ATELinn, 8 II. 15, A quoi pen-

6 aés-tu?, pièce en trois actes et quatre tableaux de M. Steve Passeur, mise en scène de M. Charles Dullin.

En soirée =

A I'Opérn. ù S h. 13, Aida (Mme Cil. Tirard, M. Franz, Mlle (!. Caro; MM. Lautcri, Grommen, Mme Harainliouro; MM. Pernet, Mudlen, l)«nse Mlles Simon!, Céï>rnn, Y. Franck, Ellanskaïa). Orch. M. F. Buhlmaun.

A In CoiiiC'flic-Pi'aui'îiixc.à 8 heures 30, La Huit d'Octobre (M..M. Bcumcaud, Mme. C, liomuno), et Le Monde oit l'on s'ennuie (MM. J. l'"enoux, -A. Brtinot, H. Monteaux, talon, Lcdo'u'x, de Rlgoult, L. Dubosq, M. Le Marchand, P. Faubert Mines S. Devovod, M. Bell, A. de Chuuvcron, Xlzan, M.'Barjac, M, Samary, .T. ïhomscn, T. Na-

var). ̃̃.

A l'Opéra-Coiuîqiio, à 8 heures, la Vie de Bohème (Mlles H. Luarl, M. Morère MM. Villahella, K. Hmirdin, Musy, Tublnna, Payen, Mesmaecker). Orch. M. G. Lau-

wriyns,

On commencera par Paillasse (Mlle Gondy MM. M. Oger, A. Allard, Pujol, J. Vieullle). Orch. M. Cohen.

A roilfion, à 8 li. :i0, Tartufe (MM. Darras, Charpiu, 11. Girard, L. Raymond, Cailloux, P. Morln, Vidnlin; limes H. Morot, Ch, Clasis, V. Koréne, G. Cave, G. Duard). Les Plaideurs (MM. Ourras, G. Cusïn, B. IM, M. Porterat, Baoonnct, Dreyfus; limes L. Giron, A. Ducaux).

Au Gyinmisr. à 9 h., Le Secret, (Mme Simone, MM. Charles Boycr, Pierre Blnn- char et M. Vargas).

Au Théâtre Snruh-Ileriilmrilt, à 8 heures 30, La Dame aux Camélias, avec' Mlle Falconetti et M. llolla Norman, Dim. et fêtes, mat., 2 h. ,'i0.

A In Gaité-I-yriaue. à 8 h. 35, Paganinl, de Franz Lehar et André Rivoire, avec René Gerbert, Louise Dhamarys, Renée Camia, Hobcrt Allurd et Uescombcs.

Au Théâtre Antoine, à 8 h. <>, J'ai tué (Marthe Régnier, Jesiii Worms, Simone l)eifuyse, Madv-Berry, Ch, Barbler-Krauss, avec Peggy-Vcrc et Marcul-André),

Au ThoOtrc du l'alnfs Uoj ,il. à S h. 45, La liainnensc du Lido (MM. Dorville, Duvallits, Ch, Lorrain, Géo I.eelerq; Mmfs Blanelle Bilbao, Janine Mcrrey, Heuéq Vai'viJle, Louise Danville).

Aux BoiiiTca-rniislcji», relikche pour répétitions de Vue nuit an Louvre, opérette. A l'Athenée, » 8 h. 43, Maitre Balbec $ et soli mari (Lucien Rozenbertî, Renéo Plerny, Renée Hysor, Camille Solange, avec X Pierre Stêphen et Arnaudy).

Au Tliûfltrc IJùomiwl-vyM. il 8 li. -I- Mariette, ou comment on écrit l'Histoire, comédie musicale en qualro actes de M. Sacha Guitry, musique de M. Oscar Straus 'Saelia: Guitry, Yvonne Printemps, Ayilistapaee)

e Au THcfl«re Mnriiçny, à 8 h. -lu, Coups de roulis (Mlles Marcelle Denya, M.. Rainui, Mlle Magny-Warim; MM. l'ierre Mt;gnier, Alurcel Carpenlici-, G. Nelson, Jean Deiss, d'Ary-Urlssuc, etc., et Robert Buruier). Au Théâtre <le l'iiris. à S h. 4r>, Coifu feur pour Dames (M. Max Dearly, M nie s r Cicrmalnc Risse. Marguerite Dupeyron, J. U Lieger. S, Armclle, U. Delannoy et MM, Joé Saint-Bonnet, lioudreau, Charles Bernard). j. An ThÉfitre RllulH'l à i* heures, Un mé~ naife de Hannetons, de M. Brieiix (Parisys, Harry Ram1, Robert Clermont, Rosé Grané ̃'> et A. Berley).

Au Théuti'c de lu .Matlulcjne, 8 h. 45, lU'oudwtiu (Mines ,Mcg Lemounier, Jeuune

Boite), Murg. Lmtvaln; MM- Abel Tarride,

i'as<pialiJ Camille Rerl et l'an! Aiuîot), Tlie 7 Merry MaUers Jazz.

Au Grnn(t~(>ui!ifHnl, ù 8 11- Le rendez-vous dit 4, Le Professeur, L'Homme nn, L'Homme ri l'oreille fendue.

Au T!i£»trp ftiiuiHin. à 8 h. 45, L'Emi U à la bouche (.Mines Loulou llégobiiru, Jeanir no Vénint, Germaine Aiiger; 5t.\J, Fernand n- Gravoy, Carlos routé et Dalio).

Au Tlitûtre I'einiim. à a heures -15, La t (iuépe (Mines HuKuette cx-Uullas, Marcelle Praince, Blanche Toutain, A'alentine Fronce i MM. Pierre Brasseur, Walthev, Bur-

Menu du 8 Octobre

PEJEUNER

Œufs en caissettes

Côtelettes de chevreuil sauce poivnnie Mois en brancha:

Chaussons a:ix femmes

DINER

Potage crème de chicorée

Pain de cervelle

Noix de veau aux clavaires jaunes (champignons)

Figues en Chantilly

RECETTE DES BRETZELS FONDANTS

̃ ,i: .•

On pétrit ensemble légèrement 125 grammes de farine, 75 çrr. de beurre.2ogr.de sucre, une pincée de sel, un œut" entier et le parfum qu'on préfère (anis, vanille, cumin), on divise la pâte en grosseur de belle noix et on rcule sur marbre fariné pour former des boudins gros comme le petits doigts amincis jusqu'aux bouts, on ramène les deux extrémités en formant un lorgnon collé sur t'arrondi avec un peu d'œuf. On dore le dessus à l'œuf battu et on fait adhérer du sucre cristallisé. On les pose ensuite sur une tôle et on cuit à four chaud 7 à S m.inutes.

gére, Hucbot, Caillahet, Laurcns, Delama're).

An Thêflire de !n aiioliodiere, û S h. ,J5, Vient de paraître (MM. Victor Bouclier, Jacques Bauiner, Maurice Vnrny, Berthier, Lucien Baroux; Mlle Blanche Monlel). Au Tliéatrr MOKatlnr. à K 11. 30, IloseMarie (MM. Oudart, Géo Bury, Combes Mines Çloé Vidiane, June Roberts, Céellia Navarre et M. Dréan).

Aux FoIles--»VaKi-aiii, 8 h. 30, La Té. résina, opérette en trois actes d'Oscar Straus (Baugé, Boueot, Plzani, ii. de Crcus, Ray-Lyon et Mireille Perrey).

Au Théfttrc dcN IVoiivfnuté«. à 0 heures La Guitare et le Jazz (limes Régina-Camicr, Lucienne Glvry, Suzanne Dehelly, Mad. Sullçl, Berthe Bert)iy MM. Arqulllicre, Germain Cninpell, Nuinès fils, Éddy Debray, Banvey et Roger Gaillard).

Au Tht-fttro de l'Avenue. à 9 heures, dernières de Maya. Le 12, Le Pre- mier HamU't. ̃ de Shakespeare.

A la Potinifere, li 0 heures, WeeU-enà (Mlles Marcelle Génial, Nadine Picard, Denon, Niuon Gilles, J. Nurande MM. Henry Burguct, Louis Scott, Nadaud, de Vos.) Anx ilenx-.Ynen !) h. Les chansonnier! Dorin, J. Rieux, G. Cbarley, de Soutter. R. .Goupil, Trémolo, et le dessinateur II. Gucrin, /{ions sous Chiappe, revus de G. Mer- ry, G. Charley et Dorin, avec J. Fusier el Géo Laslry, les chansonniers et les auteurs Au Trinnon-Lyrifiue, à H heures ,'10, I.et Cloches de Corncville (Mlles Madeleine Savi, Rosé Nlvcl; -MM. Cardon, Pcniot, 3\ozani, ))erroja, Rouaujo),

Au ThéOtre de Dix-Iïenrc.x, (DIr. Ro- ger Ferréol, Jifi boulcv. de Cllchy. Marc 07-48). Les chansonniers Mauricet, Paul -Collinis Balder, Victor Vallier et Jean Bastia. Fratellini.sons. revue de Mauricet, P. (Colline et J. Bastia, jouée par les trois auteurs.

Arts, à 8 heures -ir>, Parce que je l'aime ClitUclel, A 8 heures ,'i0, Michel Slrogoff Comédie des CIiamps-EIysées, à i) heures, MUSIC-HALLS |

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THEATRE Mogador. Ce soir lundi, le théâtre Mogador jouera à bureaux fermés, la représentation étant entièrement réservée aux membres du congrès français de chirurgie.

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MAISON de l'Œuvre. M. Lugné-Poe, qui était allé faire une série de conférences en Suisse, a repris son rôle dans Les Trois Langages, la pièce si originale de M. André Charmel.

Mme Yvette Guilbert, qui vient de rentrer de vacances, a commencé à répéter une opérette qui sera présentée prochainement sur une scène de Paris.

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M. Pierre Humbourg remplira les fonctions de secrétaire général de la Comédie des Champs-Elysées.

Maxime Girard.

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Seuls les clowns Andreu Family pourraient prétendre et pour cause rivaliser avec lui. Eux aussi sont irrésistibles de drôlerie toutefois, l'humour fait ici place il la bouffonnerie, au burlesque. Les Andreu, pour la plus grande joie du public, construisent toujours leur fameux pont vivant. Mais ils croissent et multiplient et ils nous, ont présenté deux charmants rejetons dignes. d'une telle lignée un clown en herbe déjà plein d'assurance et unepétite Joséphine Baker qui déjà se déhanche comme une 3111e de Cliani et qui connaîtra bientôt tous les sortilèges de la magie noire.

Les danseurs John Marrone et Alfredo la Costa assistés de Hclen Carlita et Juana Galla font assaut de souplesse et d'agilité dans une série de- danses exotiques et excentriques qui ont parfois la violence d'un drame rapide. Le quatuor Moussorsky, composé d'admirables

voix, a interprété avec un art savant et

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Au Moulin-Rou«e, à 8 h. 30, Paris qui tourne (Mistlnguett, Spa<Jara, Earl Leslie Diane Belli et Ryaux, Diti.'ix, Dandy, les sœurs Boyer, Jean Gabin, Pierrel, Carenzio, Jade, Dominlcn, les' 40 J. W. Jackson girls, le Spark's Ballet et Carjol, Le Sinfonic Jazz de Fréd Mêlé).

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AU THEATRE FEMINA Il j' a chez un homme jusque là rang! quelque indiscrétion à montrer soudair trop de soin dans sa mise et une troi grande recherche dans le choix de se; s cravates un tel indice du désir d( plaire' ne manque pas de faire jaser 1 C'est ce qui arrive au personnage adroitement silhouetté par M. Walther dans la fine comédie de M. Romain Coolus Et si l'élégance de certain sensationnel pantalon bois-cle-rose, porte au deuxiéI me acte par M. Walther, est soulignée par le texte et désignée à l'attention du spectateur, c'est qu'elle a mission de faire deviner une nouvelle victime des piqûres de « la guêpe ». La coupe heureuse de ces vêtements, veston croisé du deuxième acte, veston droit au Iroisième, aurait de toute façon passé la rampe. Car M. Walther confie toujours )e soin de l'habiller au maître du faubourg Montmartre, Fiszlévitz, le spécialiste avéré du succès.

LES CONCERTS La Rentrée des Concerts. « Madrigal », de M. Vincent d'Indy. M. Albert Wolff aux Concerts Lamoureux. Mélodies de M. J. Nin.

Les fourriers d'Yver sont venus, comme dit, ou presque, ce délicieux Charles d'Orléans, auquel, après quelques musiciens illustres, M. Vincent dlndy vient de rendre hommage. A la file indienne, voici nos Associations symphoniques qui effectuent leur rentrée. Les Concerts Colonne et Pasdeloup d'abord, puis les Concerts Lamoureux, avec leur nouveau chef, Albert Woltt. La vieille Société du Conservatoire suivra à huitaine, le jeune Orchestre Symphoniquc de Paris il quinzaine, exactement le li) octobre, et, à deux jours de là, Gaston Poulet reprendra ses séances. En attendant les Concerts Straram, les Concerts Koussen-itzlcy et tous ceux qu'il plaira il la Destinée de faire naître d'ici le prochain ."̃té entre la Porte Maillot et la Porte de Vîneennes, la musique ne éliômera guère,. Mais nqûrra-t-elle supporter le nombre et, le poids des honneurs' qu'on lui rend? Cela, comme disait Ic père de Mowgli, cela, c'est une autre histoire sur laquelle nous aurons l'occasion de revenir. Pour l'instant, profitons pour parler musique de ce que les chemins qui y mènent sont encore praticables. En dépit de l'été qui s'attarde et du soleil enjôleur, le public n'a point boude contre son plaisir des jours maussades de l'hiver. Il y avait foule pour applaudir le taient de virtuoses « attractifs ». la grâce nerveuse et le beau style de Jacques Thihaud, chez Colon-

ne l'expression pathétique, l'émouvante

sensibilité de Vanni ilarcoux; le jeu étincelant et fort de José Iturbi. chez Pasdeloup. II y avait foule aussi pour goûter la musique, sans autre aide qu'elle-même, au Châtelet, aux ChampsElysées comme à la Salle Gaveau. Au ChàtcIet, on a fêté M. Vincent d'Indy dans un grand tumulte d'ovations. Le prétexte était une a-uvre nouvelle qu'il vient d'écrire, sur le texte fameux de Charles d'Orléans, dont naguère s'inspira Debussy

Dieu qu'il la fait bon regarder, La (/racieuse. bonne et belle,

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Pour les grands biens qui sont en elle Chacun, est prest de la louer. Comme il serait.curieux -de comparer la manière dont chacun des deux musiciens a compris et interprété son sujet. Claude Debussy, sans étude particulière du ton et du style poétique de- l'époque,' devinant l'un et l'autre et, par un coup de génie, eu recréant l'atmosphère M; Vincent d'Indy, merveilleusement Instruit, au contraire, de .tout ce qui regarde ce temps, de ses •conditions et manières, eu reconstituant tous les t-lc-' nients nécessaires, par lieau savoir, pure écriture, combinaison savoureuse du timbre de la voix et du timbre du violoncelle; art spontané, art réfléchi, tous deux au service d'une même pensée, plus gracieuse que forte, mais d'un si délicat sentiment et qui porte d'ailleurs en soi sa musique.

Avant ce madrigal, que Mmes Malnory-MarseilIae et I3erf»eron-Brachel ont interprété avec une grâce simple et délicate, M. Vincent d'Indy avait dirigé sa Symphonie sur un thème monlaynard français qui demeure son chef-d'œuvre. Depuis quarante ans qu'elle est écrite, elle a acquis des beautés qu'on découvre a chaque audition nouvelle, sans perdre rien ni de son charme ni de sa juvénile fraîcheur. Tout d'abord,- ce qui frappait en elle, c'était son caractère pittoresque, son rythme, sa couleur, son instrumentation éblouissante, et ce qu'on y devait admirer dans l'art des déductions ingénieuses, dans la forme, dans la construction des grands plans, le dessin des détails et la belle écriture. Aujourd'hui, c'est l'expression qui émeut en elle; cette expression pleinc de poétique réserve et qui, comme un beau paysage, ne livre pas dès le premier instant tout le secret de son modelé et le mystère de ses vallées, de ses lacs, de ses sommets, de ses forets profondes, lit c'est un miracle aussi que d'entendre^ après., bientôt vu demi-siècle, une ttiivré off la" vo'lonle, savoir ont tant de part donner une impres- sion aussi vive de style coulant et d'ar- J dente spontanéité. C'est dans ce senti- ment que l'orchestre l'a jouée et aussi la pianiste, Mlle Jeanne-Marie Darré. 1 dont l'interprétation et l'exécution sont dignes de remarque par leur intelligence et leur fermeté, par l'art surtout avec lequel la pianiste, dans cet ouvrage ( qui n'est pas de virtuosité, a su lier son t jeu à celui d'un orchestre entre tous 1 brillant et diversement coloré. ( Aux Concerts Lamoureux, M. Albert t WolfC a pris possession du pupitre. Il 1 mettra au service de la' Société que fon- ( da Charles Lamoureux quelques-unes t des plus hautes qualités du chef d'or- ( chestre. une nature ardente comman- ( dée par une intelligence rapide: une ci mémoire exceptionnelle, le sentiment c du rythme, le sens de l'au delà des no- c tes, du. mystère, du secret de la musi- c que. Dès son premier contact avec le

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par M.-L. PAILLERON 12 fr.' lÉJÉHiÇHEZ TOUS LES UBRAIRËsBHHI public de la Salle Gaveau, il l'a séduit, conquis, subjugué par une exécution vivante, passioiuiée, pathétique de la Symphonie en si bémol de Schumann, par une évocation colorée au possible et d'un rythme puissant de la Tragédie de Salomé de Florent Schmilt. Les mélodies de M. Joaquin Xin, que Mme Kochitz a chantées avec beaucoup d'art, offrent le plus agréable relief. Les deux premières appartiennent :t cette riche floraison du xvn" et du xvm" espagnol, que nous commençons seule-* ment à connaître en France, et beaucoup grâce à M. Nin. La première. Le Chardonneret au bec d'or, est une sorte de chanson qui a tous les caractères do l'art galant du xvm' siècle; la deuxième est plus grave et plus relevée do ton, d'un sentiment douloureux et pénétrant; la troisième, Kl Yito, est do toutes la mieux réussie. Vive de ton. elle marche, glisse ou danse d'un pas relevé, soutenue par un orchestre qui ne manque pas d'éclat et se troui-ênt îhgénicuscînent employées ëes'TesU' sources du rythme espagnol et les comlunaisons instrumentales cordes fré-< missantes, touches vigoureuses des bois H des cuivres, batterie trépidante par quoi on est accoutumé de la repréi feuler.

C'est une heureuse idée qu'a eue M. ̃\lberl Wolff de donner au conccrA iuelques fragments de la Foire' de So'-j ̃otehintzu, que le public ne* connaît' (uère. Mais ce sont les parties comiliies surtout celles du deuxième acc qui y sont le plus remarquables, ^es morceaux' de sentiment ont moins le relief. On retrouve cependant le tour nélodique, la déclamation si frappante lu maître russe dans l'air mélancolijue de Grytzo, dans celui célèbre le Parassia. et dans le duo par quoi so onclul le premier acte et que Mme Kohitz et M. Leonoff ont délicieusement hanté.

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20 heures. Concert Les Documents de l'Histoire; Pièces en trio (Beethoven) a) Sérénade, b) Trio, c) Sérénade; Sonate (Brahms) La Jeunesse et l'Amour (Rhenc Baton); Larghetto et Menuetto (Mozart); La Vieillesse et le Souvenir (Wekerlin) a) Le passé qui file, b) Chanson du rouet, c) La mère Bontemps; Sonate a Camera (Plerné).

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Feuilleton du « Figaro » du 8 octobre 1928 ~7~» (21)

LE BAISER DE L'INFINI

i,, xiii

(Suite)

Montcalm gagna directement la tourelle d'observation, examina lés régulateurs de la pression interne, eut un long regard circulaire. Les tableaux semblaient veiller par tous les yeux de leurs cadrans quelques ampoules témoignaient de la constance des forces électriques, produites au ralenti par les bombardeurs de désintégration éthérique.

Bien. Bien.

Montcalm, satisfait, perdit sa gravite soucieuse. Il sourit. jra.

Et la cuisine de Diego*?

Toujours exquise fit Sainclair- en riant.

Allons lui faire honneur. Ah je vous plains, cher Harry, car nous emmènerons Diego et son clavier animateur. Il vous restera Jimmy. Ce rustaud est, hélas beaucoup moins raffiné. Mais il sera inapréciable pour vous procurer les bonnes choses de la ferme. Sans lui, Diego perd la meilleure part de son génie. Car que peut le meilleur cuisinier sans le secours du paysan ? A bord de l'Ether-Alpha, nous n'aurons que nos provisions frigorifiées. pah Diego a plusieurs combinaisons à son tgblfiau l

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20 h. 30. Concert ouverture d'Alceste (Gluck) Barcarolle (Mendelssohn) Le Re- S venir, Extase orientale (Jane Royan); Morena, caprice espagnol Humoresque slave (Vayman); Chanson de Fortunio (Messager) Passepied (Chaminade) Airs et duos de Zampa et du Pré aux Clercs; Deux airs I de ballet (Ganne) Pour vos vingt ans (E. i: Mongin) Le Noël des Gueux (Gérald Yar- S gués) La Chanson qui nous a bercé (Al- Ji fred Fock); Tarentelle (d'Ambrosio). r

Tour Eiffel (2.650 mètres). 19 h. 30.–Concert Yasmina, On n'a plus le sou Juanito, C'est beaucoup plus facile, Séréuade bleue, Sous la Lune rouge, La Femme aux yeux verts, Folie-Folie, Rosaria, t J'ai rêvé de t'airëtor, Credo d'amants, \oyo, j I La Madone des Rosés, La Tirelire de France, Chante pour moi, Dans la Pagode damour, Souviens-toi I, Stabilisons!, Eh! ah! Maria. ( Radio L. h. (370 m.). 12 h. 30. Mu- sique et chants. T 13 heift-es. Carillon de Fontenay. 21 h. 30. ï.ÇçiVceit Spîîge d'une nuit d'été (MendelssôKn) Sérénade en si bémot (Widor) Berceuse (Schumann) Caprice (Mendelssohn) Shéhérazade (RimskyKorsakoff) Le Rossignol (Weber) Suite de l'Arlésienne (Bizet) Dolly (Fauré) Liebesleid (Kreisler).

22 heures. Carillon de Fontenay. (

Radio-Vitus (37 et 302 ni.). 20 h. 30. t Concert Les Noces de Figaro (Mozart) t Iphigénie en Aulide (Gluck) La Labo- rieuse (Couperin) Fugue (J. S. Bach) Marche turque (Mozart) Romance de Con- eerto de violon (Lâlo) Suite brève (Henri Busser) Esquisses caucasiennes (Ivanoff) La vie pour le tzar (Glinka). Au cours du concert Poésies, par Radiolus. (

En sortant de l'Ether-Alpha, Harry Sainclair demanda, un peu pâle

Alors. le départ reste fixé à demain ? 2 Parfaitement.

Montcalm avait répondu d'une voix nette, sans hésitation.

N'est-ce pas, Minnie ?

Oui, Cecil.

Ils regardèrent en silence VEther-Alpha, cette puissante machine dont l'aspect figé donnait une étrange impression de force et de mystère..

Depuis trois jours, dit lentement Sainclair, nos appareils récepteurs n'ont pas chômé une seconde. Le monde entier lance des radios. Votre nom court incessamment dans le frémissement des ondes. Jamais l'humanité n'a connu une émotion collective aussi formidable.

Cecil haussa les épaules et eut un sourire énigmatique.

Ne "à'otfs 'occupons pas de cela, repondit-il. Bloquez vos appareils, mon cher Harry, et allons dîner. La soirée s'annonce belle. Minnie nous fera un peu de musique et j'espère que vous avez un nouveau répertoire de chansons humoristiques. Soyons gais, Harlry l

Les ondes hertziennes enveloppent le globe terrestre et lui font une ceinture invisible et cependant étrangement vivante. L'émoi des hommes vibre à l'infini et rien ne peut détourner la marche foudroyante des radios. Ils jaillissent de partout, de la Tour Eiffel et de Corcovado, de Pearl Harbour et d'Arlington, de Ruysselede et de la Croix d'Hins, des milliers de postes émetteurs. Ils se chevauchent, se croisent sans mîler leurs ondes de longueurs diff_éren-

c

Londres (361 m.). 11 h. Gramophone. lymphonie 1 (Beethoven).

12 heures. Ballades.

12 h. 30. Orchestre Jack Payne. 13 heures. Récital d'orgue, chansons 'antaisie en fa mineur (Mozart) Symphode de la Cantate Wailing, crying (Bach) iymphonie de la Cantate Nous vous reùercions, ô Dieu (Bach); Etude en si miteur (Schumann); Sur le Rhin Carillon le Westminster (Vierne).

15 h. 15. Intermède musical.

15 h. 20. Concert.

10 h. 15. Orchestre.

18 h. 15. Mélodies de Schubert A la nusique, Marguerite au rouet, Le Pécheur, loses des haies. Amour inquiet.

19 h, 15. Intermède musical.

19 li. 15. Vaudeville.

21 h. 35. Musique de chambre Quanor Virtuoso (Segovia) Quatuor en ré Beethoven) Sérénade italienne (Hugo tVolf) Quatuor en sol (Haydn). 23 heures. Musique de danse. | 1g CHEMIN' DE FER DU NORD

RELATIONS DIRECTES

ENTRE SAINT-QUENTIN ET ARRAS Afin de faciliter les relations directes nitre Saint-Quentin et Arras, la Société les Transports auxiliaires de la région du Nord (S.T.A.R.N.) a organisé un service le correspondance rapide par autobus en:re ces deux centres, service qui dessert, lotamment l'eronne, Combles et Bapaume. Le trajet de 79 kilomètres se fait en h. 50 avec un aller et retour dans cha- lue sens le matin et le soir.

tes. Et des milliers de postes récepteurs écoutent fiévreusement.

Les ondes annoncent à tous ce qui se passe à Buena-Vista, point de mire du monde.

Le départ est imminent.

L'on sait déjà que Minnie et Cecil Montcalm se trouvent dans l'Ether-Alpha. Les cloisons étanches sont fermées. Harry Sainclair est à son poste, dans le laboratoire du fort de Vesuvius.

Angoisse.

D'après les calculs de Cecil, il faudra trente-cinq heures pour atteindre la lune. Dans la cathédrale de Mexico, la foule est en prière. Les usines de Paris ont suspendu le travail. A Londres, les dockers chôment. Les mineurs des charbonnages rhénans sent remontés à la surface..En Chine, deux armées ennemies ont suspendu les hostilités.

Partout, les drapeaux flottent. Sur les mers, les navires ont hissé leurs pavillons de fête.

L'humanité entière attend le signal. Tout à coup, le long cri des sirènes déchire l'air les canons tonnent, et dans les tours, la voix des cloches lance un chant de fierté et d'espoir.

L'Ether-Alpha est parti

Automatiquement, les nouvelles, venues de la tourelle d'observation où se tient Montcalm, sont transmises à toutes les stations de broadcasting par les transformateurs d'ondes du poste de Buena-Vista. L'annonce du départ a donné un choc aux peuples de la Terre. Les occupations traditionnelles ont été abandonnées. Le Sénat des Etats-Unis d'Amérique a interdit tout travail durant quarante-huit heures. Le premier radio déchaîne l'enthousiasme. h'Mther- Alpha a franchi à nouveau la

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ou au théâtre. Voiture ouverte ou fermée, suivant l'heure et

zone extrême de l'atmosphère terrestre. Attente anxieuse. Puis, vingt-trois minutes après, arrive cette laconique émission « Traversons la grande ténèbre. Tout est normal. Vitesse G, 000 milles à l'heure. » On savait que VEther-Alpha pouvait atteindre cette rapidité eiFarante. Mais le chiffre est formidable, et c'est une stupeur. L'incroyable aventure reprend sa couleur de conte fantastique et fait songer à cette question, posée par un quotidien de Calcutta, au moment de la randonnée d'essai de VEther-Alpha « Cecil Montcalm existet-il ? Cet appareil fantasmagorique et cet homme de génie ne sont-ils pas sortis d'un cerveau américain '? N'est-ce pas, tout simplement, le scénario d'un film sensationnel ? Les gens de Hollywood sont bien capables de monter ce bateau. aérien » Est-ce la réalité ? Les hommes font-ils un rêve en suivant, sur l'aile de l'imagination, les voyageurs projetés dans l'espace ? Des radios se succèdent et c'est, en phrases courtes, tout le vertige du grand saut qui s'empare des âmes. On ne comprend plus bien. Cecil dit « Je me repose un peu,- étendu sur le plafond de la grande cabine. Le chat a volé dans une conduite d'air et a failli provoquer notre asphyxie. Mianie dort sous un divan. A Paris, le poste de l'Ecole supérieure des P. T. T. explique qu'il faut entendre par là que les passagers de l'Ether-Alpha, fatigués de porter leurs appareils équilibreurs, les auront enlevés et flottent comme des ballons de baudruche. Ils ne subissent plus aucune attraction planétaire suffisamment forte et sont devenus pratiquement. impondérables.

Encore un message « La lune rouge nous regarde. Elle nous paraît agrandie. Je capte des signaux incompréhensibles.

Une seule ne peut suffire. Monsieur a ses occupations,

et Madame les siennes. Si l'un se sert de la voiture, il

en prive l'autre, et si, par hasard, l'auto est en réparation,

tous deux sont dans l'embarras. La vie actuelle, si remplie,

si extérieure, exige maintenant au moins deux véhicules

par famille.

Maïs la seconde voiture devra se glisser dans le budget

familial presque sans qu'on en sente la charge.

C'est le cas de la Cinq chevaux Peugeot qui coûte, bon an

mal an, à peu près moitié moins qu'une 10 CV (exactement

57 7O d'après les statistiques basées sur l'expérience), et qui

rend les mêmes services. Elle transporte 4 personnes à

70 à l'heure et réalise des moyennes surprenantes en

pays accidentés.

iVJL ,v- ̃-••••- ̃ côht'r;e*unê:v!fliéuvë- '̃> ̃ ̃ ̃

Madame réplique que cela fera une bien lourd^idépense

pour n'avoir tout dé même qu'une seule âùtè. "^Gardons

celle-ci qui est encore bonne et au lieu de la. grosse somme

nécessaire pour la changer, consacrons-en la moitié à

Tachât d'un cabriolet Cinq Chevaux. Nous aurons enfin

deux voitures",

Laissez-vous tenter, Monsieur, vous augmenterez votre

agrément et vous ferez tellement plaisir aux "vôtres".

Joie de la route affrontée, joie du grand air, joie d'aller

rapidement par ses propres moyens, au tennis, au golf y

le temps.Voilà ce que vous donne le cabriolet 5CV Peugeot.

Vous manœuvrez sa capote si aisément que vous n'hésitez

pas à la baisser au premier rayon de soleil pour qu'appa-

raissent en pleine lumière, les charmants détails de

votre toilette.

Dès que vient la fraîcheur, fermez r"écrîn" et vous voilà

calfeutrée en un clin d'oeil dans votre charmante petite

voiture.

5 CV.

En haut-parleur, cela fait une danse nè- gre. Le chat paraît furieux. Tout va bien. » Et des heures passent. Cinq, puis neuf. en voici seize déjà. Les radios s'espacent. Depuis plus de cinquante minutes, aucune nouvelle n'est venue de VEther-Alpha. Une crainte que personne n'avoue, grandit bientôt et devient folle. A la vingt-huitième heure, le poste de Buena-Vista fait connaître qu'il n'a plus rien capté.

Harry Sainclair est mortellement inquiet. Que signifie ce silence terrible ? Un accident est-il survenu aux appareils Les trains d'ondes sont-ils trop faibles pour franchir les 200.000 kilomètres qui doivent être déjà parcourus ? Mais alors. les forces qui conduisent VEther-Alpha, rayonnées du laboratoire de Vesuvius portentelles encore l'esquif vers la lune. Si elles ne sont plus assez puissantes.

Harry souffre. Il n'ose plus penser. Une vision atroce a labouré son cerveau. Et il veut la chasser En vain. Il voit VEtherAlpha entraîné dans une chute effroyable. et éternelle. dans le grand vide interstellaire.

Des heures passent encore. Rien rien Sainclair quadruple la vigueur des ondes. Il a atteint la limite maximum. L'Ether-Alpha ne répond pas. Chose étrange à l'heure fatidique, pour la première fois depuis l'arrivée d'Harry à Buena-Vista, aucun signal ne vient de la lune. Les Sélénites gardent le silence aujourd'hui. Et c'est comme unr menace mystérieuse et affolante.

Partout, la consternation a succédé à la fièvre. Les plus optimistes se laissent aller à une tristesse morne. Non. L'espace n'est pas vaincu. C'est l'Homme qui perd la partie. Tous les hommes. Cecil et Minnie Montcalm ont péri, glorieuses victime'- de

la plus énivrante audace, du plus génial assaut de la science. Voici la trente-cinquième heure. Et toujours le silence. 1^ mort des ondes. Tout espoir est perdu. Et puis, soudain, Buena-Vista transmet un radio triomphal qui, instantanément,- verse une joie exultante dans tous les cœurs. Minnie et Cecil Montcalm ont atteint la lune Et leur bulletin de victoire éclate dans l'atmosphère, prend toute la terre dans son étreinte filiale

Arrivés. Ether-Alpha intact. Nous trouvons dans le. fond du cirque volcanique de Copernic. Pas de trace de vie. Terre invisible. Essayez maintenir émissions continues. Appareils troublés par p/idno-. mènes inconnus.. Répondez.

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Les dernières heures du grand raid furent terribles pour, passagers de VEtherAipha. Oh ce long silence de la Terre Pourquoi Harry ne répondait-il plus aux radios lancés par Montcalm ? Pourtant, la marche du bolide demeurait normale. Les trains d'ondes partaient donc régulièrement de Buena-Vista et manifestaient une puissance accrue. 'Comment expliquer le silence des appareils récepteurs de signaux ? Cecil examina fiévreusement les ampoules. Rien de suspect. Il s'efforça de cacher son inquiétude, ne voulaiîf pas troubler la belle confiance de Minnie. Une irritation sourde l'oppressait. Ce silence était naturellement du à un phénomène électrique qu'il ne pouvait comprendre. Là-bas, Harry Sainclair devait éprouve^ les mêmes sensations,

Albert Bailly,

(A suivre.\