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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1927-08-07

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 07 août 1927

Description : 1927/08/07 (Numéro 219).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2952207

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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CHRONIQUE DU « FIGARO »

-̃»

ïe premier crime paMoipl aux assises Il y a quelques jours, Me Maurice Garçon, plaidant aux assises dans l'affaire Conquy contre ce mari qui avait tué sa femme, disait aux jurés « Savez-vous combien il y a eu dans Paris ̃ de drame passionnels depuis l'affaire .Conquy ? En cinq mois ? Soixante-qua^torze » Soixante-quatorze personnes .qui ont tué ou tenter tuer, soit-disant parce qu'elles aimaient trop

Il n'est pas d'avocat qui n'ait vu dans son cabinet, assise confortablement devant lui, une jeune femme lui .dire « Mon cher maître, je l'aime tr,op. (Il, c'est tantôt le mari et tantôt l'amant.) Je ne puis plus vivre sans lui. Alors je vais le tuer. »

..Et la petite main fine, aux ongles rpses et brillants, joue avec un réticule. On y devine vaguement, sous l'étoffe qu'il bombe, un petit corps dur, en acier bleui, le traditionnel brow• ning.

Mais c'est absurde, voyons Et •/puis, c'est un crime. Songez-y. Vous J irez- «n ̃ prison ̃•̃-̃"•

Oh si peu Puis, je serai acquittée en cour d'assises, mon cher maître. Vous le savez bien. Vous ne pouvez pas me dire le contraire. Et, songeant aux applaudissements frénétiques, aux acclamations qu'aucune actrice célèbre n'a jamais eus sur la scène, et qui aujourd'hui saluent les meurtrières à leur sortie du prétoire, on ne trouve pas grand'chose à répondre à cette cliente que hante l'idée de détruire ce qu'elle aime. Le browning fait, aujourd'hui, partie du petit nécessaire dont la femme moderne ne se sépare pas. Il voisine, dans le sac à main, avec le flacon de parfum et la houppette à poudre de riz. Le mari ou l'amant le place dans une poche spéciale, ou le fait voisiner avec son portecigarettes. Et, puisqu'on le possède, naturellement, un jour ou l'autre, il faut bien le motiver en s'en servant. C'est tellement plus commode que le divorce ou plus facile qu'une rupture. Divorcer ? C'est aujourd'hui bien coûteux avec les nouveaux tarifs judiciaires; Et c'est trop long et trop cher. Une rupture Mais ce sont des larmes, des cris. Un doigt pressé sur une détent Pif Pal C'est tellement plus

vite fait,

Devant le jury, on pleure on dit qu'on a tué parce qu'on aimait .trop. Qu'au surplus, c'est la faute du pistolet. Ça part tout seul ce machin-là On ne l'a pas fait exprès. On regrette. Et on jure que, si c'était à refaire, on ne recommencerait point. Les pleurs et les regrets devant MM. les Jurés ont commencé à une heure de l'après-midi. A quatre heures, la petite cérémonie est terminée. On a son ovation, son nom et son portrait dans les journaux, tandis que si l'on avait simplement, banalement divorcé, l'avoué, au bout d'un an, ne mettrait votre nom et l'extrait du jugement que dans les Petites pftiches.

Peut-an réagir contre ces acquittements répétés et vraiment scandaleux L'autre jour, à la sortie d'une de ces audiences, un magistrat me disait « Il. faudra faire juger les drames passionnels par la police cor] rectiônnelle. » Un délit, alors ? Le meurtre assimilé au coup. de poing, à la gifle ou à l'escroquerie ? En sommes-nous donc là aujourd'hui dans l'effritement de notre moralité ? Et, quand la criminalité augmente, faut-il abaisser la pénalité pour être sûr d'obSi.jtenir un châtiment ? V Ceïa-.in&Bti'e qu'il y a quelque chose de faus<s<|,d3Ç<Ç< notre, appréciation de la valeur de la vie humaine.

Le crime passionnel n'est pas toujours un crime d'amour; c'est, la plupart du temps, un crime d'amourpropre blessé. On est troublé dans sa petite vie journalière, on est gêné devant1 ses amis, alors on tue l'épouse infidèle ou l'amant volage. Et en cour d'assisqs on plaide la passion. N'y à-Wl donc qu'une seule passion absolutoire au monde, l'amour ? Je crois bien que Marmontel a dit, jadis, le mot le plus propre sur les crimes passionnels « Si j'aimais l'argent comme j'aime les femmes, je serais un bandit de grand chemin » L'homme qui vole parce qu'il a faim est bien plus excusable que celui qui tue parce qu'il est trompé. Mais les jurés pensent sans doute qu'on doit modérer ses besoins et succomber à ses passions.

L'amour qui pousse au meurtre est, somme toute, assez moderne, et le drame passionnel est plutôt récent. Est-ce que le mari trompé tue sa femme dans les vieux fabliaux? On rit de lui, et lui-même finit aussi par en rire.- Les bafoués -ou les jaloux de Molière mettent dans leurs larmés, terriblement douloureuses, quelques rires aussi et de sages préceptes d'ironique philosophie, mais ils ne tirent point leur épée. Le grand seigneur trompé du xvni" siècle s'en allait paisiblement dans ses terres méditer sur la fragilité du cœur féminin. Il pardonnait ou restait indifférent. Lui non. plus ne tuait point. On aimait cependant tout autant qu'aujourd'hui, mais à l'amour on ne mêlait point de sang. Quand donc les hommes, disait Maurice Donnay, ramèneront-ils l'amour à de justes proportions ? » Je crois bien que c'est le romantisme qui a inventé l'amour frénétique et qui tue, le meurtre ou lesuicide par passion, le couteau menaçant et le breuvage empoisonné.

Mais ce qui est tout à fait récent, c'est l'indulgence injustifiée et injusti- fiable du jury pour tous les crimes où il semble se mêler un peu d'amour. Elle date d'une cinquantaine d'années environ. Jadis, lorsqu'on avait tué, soit pour voler, soit parce qu'on 'cessait d'être aimé, on était puni. Toujours. Je crois bien que c'est pendant la Révolution qu'un avocat, Bellart, inventa de plaider l'entraînement irrésistible de la passion, ce moyen qu'ont après -lui employé tant d'avocats avec succès. C'était en 1792. La mode était alors de s'adresser à ce que J.-J. Rousseau appelait les « âmes sensibles ». Et Bellart essaya le nouveau procédé. Le jury venait d'être institué. Bonne fortune pour un avocat tout se plaide, tout se soutient devant le jury. L'accusé était un homme de cinquante ans qui s'appelait Gras. Il avait une jeune maîtresse qui le trompait. Gras l'apprit et la tua de vingt-deux coups de couteau. Et Bellart, tout jeune avocat, demanda l'acquittement. Il plaida l'entraînement, la passion irrésistible, les coups de couteau qui se donnent sans réfléchir et sans vouloir faire le moindre mal à la pauvre victime qu'on aime tant « Il,faut, disaitil, établir une grande distinction entre les crimes. Les uns sont vils, comme le vol les autres, atroces, comme l*Mssassinat. Les autres annoncent une âme vive et passionnée, comme ceux qui proviennent' du premier mouvement,' de l'impulsion irrésistible. Quel homme serait assez téméraire pour oser assurer que jamais, jamais, dans l'explosion d'une grande passion, il ne tuera point ? Savez-vous, Messieurs les Jurés, ce que c'est que l'impulsion, la passion ? Savez-vous ce que c'est que l'amour ? L'amour, Messieurs les Jurés. » La thèse était nouvelle, et elle eut un plein succès, un de ceux qui font date dans la carrière d'un avocat. Gras fut condamné à mort à l'unanimité et exécuté.

Depuis, que de fois n'a-t-on pas refait, copié, perfectionné la plaidoirie de Bellart, et obtenu des acquittements ? Mais, le jury qui avait pris la Bastille n'admettait pas encore le drame passionnel.

Le temps, passe et le jury continue à ne pas comprendre. et à ne pas admettre le crime passionnel. Il est bon parfois d'évoquer le passé, et l'on voit alors combien les mœurs changent. En 1826, à Paris, comparaissait en cour d'assises un jeune garçon coiffeur, nommé Sureau, très travailleur, très bien noté» -U avait lait connaissaij,ce d'une petite grisette l'île '£(4wP

Éouis. :Ils\;Vaimièréiit 'llii.' ài6ià^:e!p

trouva le temps long et le quitta' çBjp i' aller fréquenter des bals musette. Cette petite aimait les dancings. Le coiffeur ne s'en.consola point et écrivit à l'infidèle des lettres échevelées. « Reviens-! Si tu ne reviens pas, je me tuerai, ou je te tuerai » Un soir, il la rencontr.a à la sortie d'un bal, et c'est le dialogue classique avec des pleurs d'un côté et des colères de l'autre Reviens, je t'aime.

Laisse-moi Tout est fini Et Sureau tire un couteau de sa poche (aujourd'hui ce serait un browning). Il frappe et il tue. Il rentre chez lui, ̃ écrit ̃ au commissaire de police « J'aimais Henriette, et c'est pourquoi je l'ai tuée. Elle ne sera plus à personne. » Puis, il veut se tuer, allume un réchaud.1 Celui-ci s'éteint, Sureau le rallume. La police arrive, le trouve râlant. On l'arrête et' on l'envoie en cour d'assises.

A l'audience pleurs classiques, larmes, sanglots, cris, évanouissements « Je l'aimais. je l'aimais trop Je l'aime encore, et plus que jamais. J'ai voulu mourir î. » L'avocat plaide et fort bien. Il dit ce qu'on dirait aujourd'hui «.-Femme infidèle.

Amour. passion irrésistible. impul-

sion.Le majjheure,ux <n'a-t-il pas vquju se tuer ?. etc. etc.. » En 1927, ce serait l'acquittement certain, classique. Il y a cent un ans, tout juste, ce furent les travaux forcés à perpétuité, les jurés ayant écarté la préméditation, sinon le perruquier Sureau eût bel et bien été exécuté.

Et surtout, qu'on ne vienne pas dire, comme on le fait souvent, que si les jurés acquittent, c'est parce que les peines de la loi leur paraissent trop sévères. Non point. La manière dont on pose aujourd'hui les questions en transformant le meurtre en affaire de coups et blessures, permettrait de n'infliger qu'une toute petite peine de prison ou d'amende, et même avec la loi de sursis. Non, toute- peine aujourd'hui leur paraît trop sévère. Ce qu'ils veulent c'est le pardon total, absolu, et peut-être aussi les ovations à la sortie du prétoire.

Moralité car de la statistique se dégage une moralité « Les chiffres, disait Goethe, mènent le monde. » Moralité Soixante-quatorze drames passionnels en cinq .mois. Que faire ? On aura beau répéter que la vie humaine est -sacrée* que l'amour ne donne pas le- droit de tuer"ee -qu'on-aime, que les brownings ne partent tout seuls que si on en a un en. poche et si l'on appuie sur la détente, "rien n'y fait, oh tue. « Il faut une justice ici-bas, disait Paul Herviéu dans V Enigme, et que nul n'y paie plus cher que ne vaut la faute Des sourires, des baisers, des caresses ne.peuvent s'expier comme l'empoisonnement ou le parricide dans le sang de ceux qui n'ont fait que de la volupté sous le.! ciel, !̃ »

La phrase est belle, l'idée est juste, mais les bons jurés contemporains trouvent sans doute que tout cela est un peu vieux jeu, et n'était bon qu'en 1826,, au temps où l'on condamnait ceux qui avaient tué par amour. Georges Claretie.

Lès affaires :i4:

> delBJhénGmie

<^fewp Le ministère de la guerre a pq-

^Sj||f blié, hier "soir, un communiqué

pour dire que le rapport du général Guillaumàt, révélé par un périodique le matin mênie, remonte au mois de février dernier et qu'il a été examiné par le Conseil des ministres. A vrai dire, l'intérêt du rapport ne tient pas à sa date, il tient à sa substance et aux coaclusions qu'a su en tirer le gouvernement. Dans ce rapport, le général ̃Guillaumat, commandant en chef de l'armée. du Rhin, signale les efforts, accomplis par l'Allemagne pour relever sa situation 'militaire, et en particulier pour constituer en territoires occupés des forces capables d'intervenir rapidement contre nous. Il constate que l'Allemagne a profité du régime libéral institué en Rhénanie au cours de l'année 1926, pour pousser ses préparatifs militaires. Cette organisation est évidemment gênée encore par la présence des troupes d'occupation. Il est clair qu'après l'évacuation ,dé la rive gauche du Rhin, elle se tlévelopp>fcra~ librement.

L'existence du rapport rédigé par le général Guillaumat était connue. Le périodique qui l'a publié hier matin y avait déjà fait d'ailleurs allusion il y a trois mois. Les constatations qu'il contient ont été enfin confirmées par d'autres révélations. Qui peut oublier les déclarations de M. de Broqueville, ministre de la défense nationale en Belgique affirmant que le Reich n'observait pas les clauses du désarmement que prévoit le traité ? Les Allemands ont discuté; mais ils n'ont pas insisté. C'est hier enfin que le programme de réorganisation publié par la Mensche.it montrait les préoccupations du monde militaire allemand. Le Cabinet de Berlin a refusé tout caractère officiel à ce • document, et a jeté des doutes sur son authenticité. Il reste que le programme a été conçu en Allemagne et qu'il exprime des idées allemandes. -Le rapport du général Guillaumat attire l'attention sur un sujet qui peut préoccuper légitimement le chef qui est responsable de la sécurité de la Rhénanie elle-même. Il ne contient rjen cjui puisse étonner de sa part. Jl.ne contient rien qui puisse davantage surprendre <ie lat'part des Allemands. '• •> f I-i Le ministère de la guerre, daii$ sq, note, a négligé de répondre sur le seul point essentiel le gouvernement art-il pris les mesures nécessaires ? Tout est là. C'est ce qui importe le plus aux Français, c'est ce qu'on néglige de dire. L'esprit de Locarijp s'oppose-t-il à ce qu'on les renseigne ou à ce qu'on les défende ?

LA POLITIQUE

N ï

he temps et la |ustle^ Le gouvernement a décidé d'interdire, aujourd'hui, toute manifestation sur la voie publique. à l'occasion de l'affaire de Sacco et Vanzetti. Il serait, en effet, inouï tie permettre aux anarchistes et aux communistes de se réconcilier, pendant un jour, pour soulever l'émeute à Paris sous prétexte que le gouverneur de Massachu* setts a refusé leur grâce aux condamnés. Il y a d'autres moyens de protester contnç une décision de justice. Les cortèges à hurlements et à placards injurieux, les

housculades et les bagarres, en attendant

les bombésr<îomine à New-Yoiife, sont des proççdéçii.ijntQ4gra.bJeis ,fp.yiHnV'R3y& oil & presse jouit d'une liberté sans limite et où l'opinion, par tous les moyens légitimes} fait co'nnaître son sentiment et poursuit son effort.

Ces deux hommes sont-ils coupables La ligue des Droits de l'Homme va "jus- qu'à jurer qu'ils sont innocents. Pousser jusqu'au serment l'expression de la certitude née de l'étude d'un dossier, c'est beaucoup. Mais l'affaire dépasse quesition de fait.

Supposons les deux anarchistes coupables. Voilà près de sept ans qu'ils sont condamnés, sept ans que la justice laisse traîner ses procédures et recomftiënce sëi enquêtes. Elle a dépassé les bornes de la boiterie permise. Tant pis pour elle si elle s'est laissée manœuvrer par la défense. Elle a trop tardé. Ce n'est point là principe nouveau. Beccaria l'a formulé dans son traité des Delits et des peines « le châtiment doit suivre de près le crime si l'on veut qu'il soit un frein utile contre les scélérats » Et Faustin 'Hélie, commen- tant le passage, ajoutait que l'horreur dtt crime paraît s'affaiblir en même ̃̃> temps que le temps amène avec lui l'oubli et iu miséricorde. Il ajoutait que la peine ^roj> longtemps attendue, prend quelque chose de cruel, et même d'injuste. C'est une des raisons 4'être de la prescription pénale. Sept années, d'attente, c'est ce chiffre hp blique. qui, dans le crime de South Braint tree, d'abord frappe. la foule et la prévient en faveur des condamnés. La justice du Massachusetts, par sa lenteur, a dressé contre elle le sentiment mondial et le droit de punir, de punir de mort surtout, n'est point tel qu'il puisse se dispenser de l'appui du consentement général.

Ces raisons font, peut-être du cas de Sacco et Vanzetti, « une affaire de tous les honnêtes gens ». Mais elles ne justifient pas du tout la promenade révolutionnaire à.tra-5 vers nos rues, des admirateurs de la justiçp, russe et de ses assassinats.

Henri Vonoven.

Lettre d'Amérique ï'^pïie discussion de famille

< Tandis que l'été américain répand une espèce, de j.oie torride et engourdissante sur ce pays,une grave et. délicate entrevue se déroule à Genève, où les deux grands peuples anglo-saxons, les deux plus puissants Empires du monde moderne discutent pour' savoir comment ils s'entendront pour 'M souveraineté de la mer. Cela se nomme « conférence du désarmement », car il s'agit d'établir cette souveraineté avec le moins possible de dépenses et le plus possible de décence. Les négociations sont laborieuses malgré tles instructions, les' instances, l'insistance des gouvernements qui tiennent à un accord, les délégués n'y peuvent parvenir, semble-t-il. Une polémique aigre douce règne entre les deux pays. On entend revenir sans cesse avec monotonie les arguments des deux interlocuteurs. L'Angleterre « Il me faut la plus grande marine du monde, car mon commerce maritime est le plus important du monde sans lui, ma situation financière, économique et ma vie même sont menacées. Il n'en est pas ainsi pour vous qui, tranquilles dans votre continent^ n'avez guère besoin* de choses du dehors et pour, qui le,' commeïçi? maritime est img sorte' de luxe. » L'Amérique « Nous* sommes la plus grande et la plus forte puissance du monde, avec les intérêts financiers les plus variés, les plus dispersés, les responsabilités matérielles et morales les plus étendues. Nous considérons donc comme juste d'avoir la flotte la plus grande du monde, bien que par politesse nous soyons prêts à vous en laisser une aussi grande. Au reste, nous sommes aujourd'hui le seul peuple assez riche pour se payer ce luxe. Si vous voulez entrer en concurrence avec nous, vos finances sauteront, » L'un et l'autre de ces raisonnements est irréfutable. Aussi la dispute peut-elle durer fort longtemps.. Mais, en réalité, derrière ces arguments logiques et généraux se cachent "des préoccupations bien plus concrètes.

Depuis quelques années, un accord au moins tacite 'unit les gouvernements de Londres et de Washington. L'effort pour s'entendre, la volonté de collaborer sont manifestes. Cette collaboration permet à l'Angleterre de maintenir la façade brillante de ses. finances, de son empire et de son. pouvoir mondial, tandis, qu'elle donne à la diplomatie américaine le. temps de s'organiser, de s'orienter et au gouyërnemeDjt ^xnérlpçÛTi celui de préparer le peuple et l'opinion publique à leur nou-

v.eo$ rôle'! ïmpériàlv ;Mèds.L"tïn travail lent,

Involpntair'e peut-Être, ^accomplît. Graduellement les grands dominions anglais les plus proches de l'Amérique, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, mais surtout les deux 'premiers, se rapprochent des Etats-Unis çt se mettent à évoluer dans son orbe. Un à un les liens qui unissaient ces Etats à la Grande-Bretagne ont été coupés. A l'heure actuelle, New-York commence à' prêter de l'argent à l'Australie (le premier emprunt a été souscrit cet hiver) et les relations commerciales EtatsUnis-Canada se resserrent régulièrement. |^e seul vestige du pouvoir impérial anglais, Je seul garant de la suprématie anglaise' et le seul trésor de l'Angleterre qui soit encore précieux pour ses dominions, c'est son incomparable flotte, qui assure au Canada, et à l'Australie une paix inébranlable et illimitée. Renoncer à cette flotte, c'est renoncer à toute chance de tenir et de garder ces grands dominions. Déjà la flotte américaine fait d'amicales promenades en Australie, et le gouvernement américain se déclare prêt à défendre c§.lle-ci contre les jaunes. Sans doute la marlne.des Etats-Unis n'a point la même réputation de perfection technique que celle, des Anglais,mais elle a d'autres avantages elle ne coûte rien aux Australiens ni aux Canadiens. Puis, cette, flotte toute tpurnée du côté du 'Pacifique! au service 4'un gq\iverriémènt"qui"s'est engagé à fond dans une politique de race qui l'entraîne à protéger les blancs contre les jaunes et. à négliger l'Europe, correspond bien plus aux besoins et. aux tendances de l'Australie et du Canada que la flotte anglaise, -aux services d'un peuple mêlé aux affaires d'Europe, et obligé à toutes sortes d'égards pour le Japon à cause de ses grands domaines asiatiques. Si donc un jour prochain la flotte américaine devenait, comme instrument de guerre, réellement l'égale de la flotte anglaise, ce serait probablement la fin de l'empire anglais..

Pris entre leur désir de maintenir à tout prix l'amitié anglo-américaine nécessaire au salut économique et à la grandeur politique de leur pays, et leur volonté de sauver l'empire anglais, les délégués britanniques se trouvent dans une situation tragique, e,t leur gouvernement en face de la décision la plus grave qu'il ait eue à prendre depuis 1914. Mais le gouvernement américain est embarrassé lui aussi, car il s'agit pour lui de prendre très lentement la place de l'Angleterre sans causer son écroulement soudain qui trouverait l'Amérique non préparée, et bouleverserait la vie économique du monde. D'qu; ce mélange d'amitié et de! fermeté. Il y a ici dans les classes dirigeantes et (îan's sein* du câbiriët une rëéfle affection pour l'Angleterre. Toutefois, de nombreux éléments résistent. On cite M. Hoover, 'çmi a gardé de mauvais souvenirs de ChineVoù il fréquenta les Anglais, et tous les « techniciens de la flotte américaine; qui n'ont point d'affection pour les Anglais. De plus, en dehors de la haute classe bourgeoise, fort puissante à vrai dire, les masses américaines n'aiment guère les Anglais trop aristocratiques. On s'efforce en vain de convertir ces classes, un levain d'animosité persiste. Les journaux de M. Hearst, passé en 10 ans de la germanophilie aiguë à l'anglophilie échevelée, ont l>eau faire campagne pour une alliance anglo-américaine, publier des

photos du prince de Galles, des articles sur lui et toute la fanii}le royale, les foules,, américaines,, restent froides. Certains journaux, comme le Chicago Tribune, sont même assez durs pour l'Angleterre en ce moment. Les Anglais s'en inquiètent et s'en indignent, oubliant ce qui nous arriva à la conférence de Washington. (A la vérité, le spectacle présent n'est pas sans saveur pour un Français).

Dans tous les domaines, on perçoit une crise de la collaboration anglo-américaine, si bien et délicatement organisée depuis 10 ans. Il semble que l'Angleterre en un sursaut d'énergie ou une panique veuille se ressaisir. Ses banques font un effort suprême pour reprendre le marché de l'or à New-York, ses pétroliers veulent barrer à ceux des Etats-Unis la route de Moscou, la Royal Dutch se querelle avec la Stan,dard Oil de New-York, qui vient de passer un contrat avec les Soviets. Ses amiraux veulent garder la prééminence dans le consortium des maîtres de la mer. Ces discussions et rivalités, auxquelles la chaleur de l'été, les matches de boxe, les tournois de baseball et les amours de M. Ford avec les juifs, ne permettent pas de prendre la première page des journaux, n'en sont pas moins les événements les plus importants de cette année et influeront sur l'avenir du monde plus directement que tous les autres.

̃ ,w.W. Boyard ^y-

<u `

ÉCHO©

La Température

Probabilités pour aujourd'hui

Vent modéré ou assez fort de sud-ouest. Ciel nuageux ou très nuageux pluies et orages, rares éclaircies.

Même température.

Canicule.

Faisant allusion à un écho, paru ici, un abonné nous demande si nous sommes bien sûrs d'être en canicule. Pour lui, il en doute, attendu que cette période de l'été n'a jamais été délimitée. Littré dit qu' « elle s'étend du 24 juillet au 26 août, selon l'opinion commune ». Ce n'est pas une affirmation. Et Ménage, au xvni° siècle, dans son dictionnaire, parlant de la canicule, déclarait qu' « elle se lève vers la miaoût ».

Notre abonné a donc quelque raison de se montrer sceptique.

Nos timbrés-poste.

^1 G,ajjsse d'amortissementt désireuse d'augmenter ses ressources,' projette de lancer un timbre nouveau représentant la renaissance de la France après la guerre. Et l'on assure que les dispositions sont prises pour que la future vignette postale fasse enfin honneur à notre pays.

Souhaitons que ce projet réussisse et fasse oublier les déplorables tentatives faites en ces dernières années.

Voyage d'études.

La vieille Europe ne serait donc pas aussi routinière qu'on le prétend parfois puisque la jeune Amérique vient, à l'occasion, recueillir les fruits de son expérience et enregistrer les progrès qu'elle a réalisés ?

Cinq cents fermiers, originaires de quarante-cinq régions diverses des Etats-Unis, voguent en ce moment vers le vieux continent qu'ils se proposent de parcourir pendant deux mois. Ils étudieront toutes les branches de l'agriculture au Danemark et en Hollande, ils observeront surtout les méthodes d'irrigation et de drainage en France et en Grande-Bretagne, le jardinage et la petite culture en Allemagne le reboisement. L'électrification rurale est également comprise dans leur programme très chargé,' ainsi que la conservation des;-yiandeset des. œufs et l'abatage du bétail.

Il semble que les fermiers américains aient bien des choses à apprendre.

Marseillais, veillez

En dépit de son fort trafic aérien, Marseille ne possède pas d'aéroport elle est tributaire de celui de Marignane, situé à vingt-cinq kilomètres. La grande cité méditerranéenne projette donc d'installer ses services aériens au parc Borely, devant la mer une partie de la promenade du Prado serait même enclavée dans -le terrain réservé à l'aéroport.

Quant à l'hippodrome du parc Borely, il serait, bien entendu, transporté plus loin.

Mais les Marseillais se demandent si l'on ne va pas leur gâcher leur belle promenade du Prado comme on leur a gâché celle des allées de Meilhan. Ils feront bien d'ouvrir l'œil.

Le MasQue de Fer.

DEMAIN

LE FIGARO JMX_ ETATS-UNIS lie Chenal de TrQÎe

Par W. MORTON FULLERTON LE FIGARO

Fondé le 14 Janvier 1826

Anciens Directeurs H. DE Villemessant, F. MAGNARD, G. Calmette, A. CAPUS. ADMINISTRATION RÉDACTION PUBLICITÉ ANNONCES 14, ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSÉES. PARIS Téléphone Elysécs 1 2-58, 1 2-6 1 02-65

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AU JOURLE JOUR

MOTS 1~ i S -r N 1~ Les mots aussi, des familles de mots, comme nous des deux genres, vont en vacances. Mais tandis que nous ne faisons guère que transporter sur les plages et dans les villes d'eaux nos habitudes citadines, les mots, eux, en profitent pour se mettre au vert et pour retourner franchement à l'état de nature. Ils se démaquillent, ils jettent le masque, ils dépouillent leurs déguisements et leurs travestis;' ils se promènent tout nus et retrouvent leurs vrais visages, leur sincérité et leur innocence première. La vedette n'est plus qu'un 'esquif sans prétention dont le nom se lit à peine sur l'étrave la grève n'évoque plus qu'une solitude paisible à l'écart du tumulte humain le plongeur ne se souvient pas qu'il a laissé son homonyme dans la pénombre de nos brasseries le canotier qui tire sur ses rames ne risque point qu'on le confonde avec un chapeau de paille, ni les régates avec une façon de cravates, ni l'étoile avec les environs de l'Arc de Triomphe. Il y a mieux des expressions, dont le sens figuré manque de simplicité et d'indulgence, reprennent un air candide, familier et de bon aloi. La bouche la moins ironique ou la moins médisante pourra prononcer qu'un tel « a du vent dans les voiles », que tel autre « pêche en eau trouble», ..qu'il « monte- un bateaux, ou qu'il a «noyé le poisson», yotife qu'il «sait nager», sans que quiconque subodore à travers ces phrases anodines la moindre arrière-pensée.

Enfin, l'argot lui-même laisse à Paris ses haillons pour aller s'épurer au grand air. La poule n'est plus qu'un volatile.

Mais arrêtons-nous à l'entrée de la bassecour. Et surtout ne forçons pas la porte de l'étable.-

Jacques Patin.

Sous le Soleil de Deauville

̃ –*a*

Par JÀMES DE COQUET

Deauville, 6 août. (De notre envogé spécial.) Pour bien goûter le charme de Deauville, il faut avoir été soldat. Personne, je crois, n'a dit la bienfaisante volupté qu'il y avait à faire l'exercice dans une cour de quartier, en pantalon de treillis et en bourgeron. Une, deux Une, deux Les semelles cloutées frappent le pavé en cadence. Une, deux! Une, deux! Ce bruit monotone devient une musique délicieuse, elle vous emplit le cerveau, elle vous grise. Vous marchez, le regard rivé à la! nuque de l'homme qui vous préçèdç ..f t le vent qui s'engouffre sous Tes bôiif gérons vous gonfle comme une outre. Au bout d'un instant, vous avez perdu vor tre poids, votre densité, et jusqu'à votre ombre, qui est absorbée par celui qui vous suit. L'esprit s'anéantit dans une torpeur délicieuse. On ne sait plus si l'on marche sur la terre ou sur les flots. Cela vaut tous les paradis artificiels et c'est excellent pour la santé. Deauville, pour les gens à qui les armes à feu ne sont permises que dans le cas d'adultère, représente les manoeuvres d'été. Là aussi, on connaît l'ivresse de n'être plus un roseau pensant mais un chêne qui ne pense pas, de calquer sa vie sur celle du voisin, de n'être plus rien qu'un baigneur parmi les baigneurs, qu'une tête anonyme sur la mer ou qu'une fraction numérotée d'un tapis vert.

Là au moins, on n'est pas obligé de se demander chaque matin, comme dans tant d'autres lieux de villégiature « Qu'est-ce qu'on va pouvoir bien faire aujourd'hui ? Il n'y a qu'à faire ce que fait tout le monde. Et tout le monde fait ce qui a été réglé, à l'avance par le Directoire de Deauvijle qui, avec juste raison, a le souci d'épargner à. ses hôtes des efforts d'imagination. Si on vient en vacances, c'est pour se détendre l'esprit ..ej, non pour qu'il soit suç un perpétuel qui-vive.

Chaque matin, le programme de la journée est affiché et distribué partout. On le trouve dans les ascenseurs des hôtels, sur les tables des restaurants, dans sa chambre et dans sa salle de bains. Tout est prévu, jusqu'à l'heure du couvre-feux. Et les feux se couvrent fort tard sur la côte normande.

Dix heures. C'est l'heure où tout le monde se réveille, à Deauville. Dans. les couloirs des hôtels, les lampes. blanches pour le maître d'hôtel s'allument l'une après l'autre, comme le motif d'un panneau lumineux, celles des étages inférieurs et les plus près du casino les premières, suivant l'ordre où ceux qui les commandent sont rentrés dans. leurs chambres.

Une bouffée d'air frais et salé vous fait jaillir de votre lit. D'un saut on est à la fenêtre. C'est le moment consacre à la méditation et à la poésie. La Manche est tendue comme une pièce de soie. A l'horizon, un transatlantique achève de la repasser et d'enlever ses derniers plis. Mais, sur les bords, de petites vagues jouent entre elles en ât»r tendant l'heure du bain, où il leur faudra masser tous les corps qui 's'offriront. Des voiles se suivent comme les strophes d'un blanc poème. Si elles étaient quatorze, elles pourraient faire le plus beau sonnet qu'on ait jamais écrit.

Devant la mer, les pelouses se déploient comme des tapis verts. Il y a un massif la main et un jet d'eau à la place du croupier. On a envie de crier « banco » de sa fenêtre. La plage est déserte l'eau aussi. Pourtant, un fou s'amuse sur une périssoire. dix heures du matin A lui seul, ce garçon détruit toute l'harmonie d'une journée. Il est aussi pénible que les gens qui se mouchent au concert pendant l'andan-


te» .^us,sùînéprisable qu'un coureur qui rate le départ.

Onze heures et demie. La marée est là. Elle-.est prête. Pour célébrer cet heureux événement, que Vatel ne connut point, les maillots de bains se sont passé des baigneurs au travers du corps. Les femmes avancent doucement, essayant .chaque vague comme un manteau. Elles sont partagées entre le désir de paraître braves et la crainte de môMle? des costumes qui valent leur pesant de papier-monnaie, et aussi fra-

giles,

JÙe même qu'il y a des coins de rivière: qui réunissent tous les pêcheurs à la ligne d'un département, il y a des portions de .la mer vers lesquelles convergent tous les, ^baigneurs. A Deau-. viHe,, .elle, a trois écrits mètres carrés. lîâe.coîdeDiafrquel'ehdroit ïiudelâ iîù-' quai est en^marge du monde. On 1 enlèverait que personne se' risqué^' rait dans ïa zone interdite. Chàcunj guidé par un instinct plus sûr que n'importe lequel de ses sens, sait ce qui se fait et ce qui ne se fait pas.

C'est ainsi qu'en sortant de l'eau tout lé"mo|idei va faire quelques pas sur ces cëtits mètres de planches qui sont les Sliïs célèbres du monde entier et qui, devoir été foulés par tant de pieds au service d'illustres visages, sont dévenus plus précieux que l'acajou ou la loupe d'amjjoine. Puis l'on s'assoit au Bar du Soleil, face à la mer, qui joue, juçqtj'à 1 h..30, un rôle de premier

plan.

Après le déjeuner les courses. On rencontre au pesage les princes les plus authentiques, les milliardaires dontlài fortune est garantie inaltérable et îéë jolies 'femmes dont la beauté est homologuée. Chaque race a fourni son tribut ae titres, d argent ou d'élégance; chaque pays a délégué ses représentants les plus qualifies. Après les courses, le velours d'une pelouse sert de socle au bronze clair des poneys de ppltf. La balle blanche bondit sous les maillets et, avec elle, le cœur de chaque spectatrice qui a un'^etîclmttP

pour un joueur.

Dix heures. On dîne ''aux Ambassadeurs. H n'y a pas besoift^e^s'ltrè donné rendez-vous pour s'y retrouver. La même force d'attraction qui vous poussait sur les « planches », au bar, aux courses, au polo vous a conduit dans cette salle ou les clochettes pourpres dès glaïeuls ont sonné l'heure du dîner pour les oreilles averties.

Minuit. Les. plaques de dix mille, pareilles à de petites savonnettes à la violette, tombent sur les tapis verts avec un bruit imperceptible. Les joueurs prennent les cartes comme on engage le fer en duel, prudemment. Lé croupier dirige le combat avec sa palette. Huit J Neuf A droite, on, touché: Quarante mille au banco. (Baiïco Et la Fortune tourne, tourn'e, sur son sabot de cartes. Trois heures du matin. Dehors, l'air est tiède. Dans sa gaine de verdure, chaque villa parfume l'air comme une cassolette. La mer est argentée, malgf l'heure' tardive et la lune, ronde, luisante, roule doucement vers elle. La huie Le seul jeton qui nargue la ca-

gnotte.

.̃> Jaitte6 de Coquet.

j';A1fJnÆA~E'WÎQP~ n,

I -'}'̃̃! •'•'•̃ i.l<ll'1((l

[ORPHEE

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AVIGNON, 4 aoû. (De notre envoyé spécial). La dernière soirée des représentations d'Orange, la plus attendue du public, obtint un succès sans précédent. Coranie; la veille, on se disputa les places, chèrement acquises par plusieurs heures de voyage et d'attente résignée. Plus encore,que pour les représentations d'Ulysse et. d'Jphigénie, les spectateurs manifestèrent bruyamment leur enthousiasme. Le drame lyrique de Gluck, dans ce ca-< dre titanesque, bénéficia donc d'une am-biance exceptionnelle. La descente d'Or- pb,ée aux enfers, magistralement réalisée par ^L Jean, Hervé, fut particulièrement émouvante. Le Mur fut entièrement embrasé ,çt le spectacle dantesque atteignit à une puissance d'évocation surprenante, lorsque les Ombres et les Furies exécutèrent brillamment leurs danses infernales à travers les flammes. Ce tableau qui ne peut être vraisemblablement réalisé qu'à Orange aurait valu à lui seul « le vovage » si les Provençaux, grands amateurs de musique 'classique, n'avaient tenu à consacrer par •• leurs applaudissements répétés la gloire du grand musicien d'Orphée. Comme dans le silence profond, CuÇ/s. belle Soirée., méridionale, ,i"p§; lieds, ,.çiiàk$n récitatifs de Gluck sorin&nt-iiHen4 jÇom~j bien gracieuses ces harmonies, aux lignes' pdr.es, aux timbres chatoyants; combien neufs, ^malgré les trouvailles personnelles dçnt les modernes ont enrichi leurs partitions, demeurent ces mouvements d'or-: chestre et la souple phraséologie lyrique ̃« inventée » par le premier des Encyclopédistes Tout, dans Orphée comme dans Iphigêttie en- Aulide d'ailleurs, le poème, la musique et la danse, concourt à l'action dramatique. « Je me suis occupé de la Scène, disait Gluck; j'ai cherché la grande et forte expression, et j'ai voulu que toutes. les parties de mes ouvrages1 fussent liées entre elles. » II convient d'ajoùtèr:à cette unité d'expression, en ce qui concerne cette représentation, la magistrale interprétation de Mme Alice Raveau, Oj-phée d'une; rare puissance vocale, d'un jeu si personnel; de Mme Jeanne Cam-

predon, Eurydice pleine de charme et à

Î>r.edon, Eurydice pleine de charme et à

la voix irréprochable..

L'orchestre des concerts Colonne, sous la- direction supérieure de M. Gabriel Pierné, poétisa la partition, si émouvante, si parfaite de ce musicien dont on peut dire qu'il demeure à travers deux siècles, et demi. de musique lyrique, le père spirituel de l'opéra.

,̃=..̃ ̃̃*̃£ ̃'̃' -̃̃

MM. Lazard et Gersson dirigent depuis

plusiem'Sii- années, le* théâtre antique Jd'O-;

range. On a vu quel éclat ils ont su dort-'

neré "leurs représentations. ;çoiHpé;

teriçe dé M. Lazard/ qui, je crois, est plus' spécialement chargé du côté artistique de l'entreprise, est indiscutable. Presque tous les théâtres de plein air font désormais appel à lui pour l'organisation de leurs représentations et la Société des Amis de Carthage, qui rayonne sur tous les théâtres romains d'Algérie, vient de lui confier le soin de diriger ses |ournées. Nous avons admiré la tenue irréprochable" «t -la valeur artistique des spectacles montés' à Orange cette année. Si d'aucuns se sont-P,lu à adresser aux organisateurs des reproches -qui nous apparaissent pleinement immérités, nous sommes heureux de dire- que. nous n'avons trouvé au cours de ces spectacles qu'occasion de les louer. R. Cardinne-Petit.

La discorde règne toujours au sein de la Fédération syndicale ̃; îjBternationale À

.t:j .i

Comme- c'était hier le dernier jour du congrès'de l'internationale syndicale.il fallait bien, en finir avec l'incident qui avait éclaté, menaçant de conséquences, entre les probjOlchevjstes anglais et le secrétaire général -Otfdefcèesti Et des le matin les délégués étaient ç.aisis du rapport de la commission de régler le conflit. Ce rapport' 'Constate tout d'abord qu'il a été impossible de retrouver le manuscrit dela lettre. M.' Oud'egeest ne la nie pas il Ta dictée èhhollandais et il ne se souvient pas de'ravoiir "relue dans sa transcription

jfranca^se avant dé{ renvoyer à Jï. Jouh.aux.

iC'è'st i5otil-qufaiïl't;stime 'quë: la ijettrë pe.i}tB

!en raison dë''aiïflciiltés'!dè' trâàûc'tïon;nè'-

pas être 'M 'équivalente i,' dans sa phraséo-

iloRib] à'4'orïsBial;1ihèBaa!dais.- '>̃̃ '1

Après en'ayojr analysé tous les termes-, il ne retient à la charge de M. Oudegeest qu'une tournure malheureuse qui peut prê- ter à interprétation équivoque. Par contre, « la commission, dit le rapport, regrette fortement que le camarade Brown 'ait pu laisser passër-<lé multiples occasions sans en profiter, au cours de deux années et demie, pour:fâire valoir ses objections, et sans; «nsiiitè, 'insister loyalement sur une réparation1' d'é fautes présumées. Elle déplore que Brown ait surpris le congrès par la lecture" >de quelques passages non vérifiés d'une" 'lettre qui devait mener à des conclusions 'fausses ».

En conséquence, la commission est d'a- vis « que'des 'fautes dans des questions suboriiojkTées1 de tactique et des divergences d'opinions1 personnelles devraient être éliminées, afin de supprimer tout obstacle à l'activité del'a'F. S. 1. Elle attend du con-'grès çtu'ir-prpniie des mesures appropriées,: afin fie créer une atmosphère de confiance en la iHi-écîibri- offrant la garantie d'une continuation (l'activité fructueuse de l'In-

tcrnatiofialb syndicale ».

Cette coircitision était, eh réalité, une invitation aïserèté aux Anglais Brown et' Purcell d'abandonner l'ûh la présidence,

l'autre le-sèct'étariiit1.

Mais les Anglais ne l'entendent pas ainsi. Ils sont dftiis la place, il&.veulent y resket' et^Itf^'u'é^fWdMt^ar-Bùchement. '"il

-1 es' tLa-'?0(Sïn?nMiô»,a'(iblaf è> 'en' léu*rt'à'6ni'

•M. Citrine, n'a pas aetfanpli sa tâche. AU )lieu de, fai la lumière sur las intrigues de couîig?eTpWirésqwiî'éI*"tJff à 'vMè les décisions de Vienne relatives aux conditions d'admftsion des Russes, elle n'a eu qu'un but;: innocenter M. Oudegeest. » Ce dernier qui,, on s'en souvient, a donné sa démission, riposte aussitôt avec

beaucoupjd'énergie.

« Quaàd; j'ai démissionné l'autre jour, précise-Hl, aj'ai déclaré qu'un débat de personnes était préjudiciable au prestige de 'l'Internationale syndicale.

» Aujourd'hui, je constate qu'il ne s'agit pas de personnes, mais de principes. C'est la continuation du noyautage commencé au; bureau de l'Internationale. » M. Oudpgeesi, qui gère l'Internationale syndicale! depuis neuf ans, répond aux accusations .portées contre lui, 'et il ajoute « J'en entendrai bien d'autres cet après-midi, de la part des agents de la Russie. »,- 1

Ce en quoi,' du reste, il se trompait, car, malgré l'intervention du Belge' Mertens, qui voulait répondre au discours « provocateur:» de 'M. Citrine, le congrès, sur la proposition de M. Purcell, renvoyait l'affaire au'-comité général. Mais l'incident était-il. clos ?̃̃ Que non pas Il surgissait, en effet, bientôt de nouveau, quand il s'agit die -désigner les membres du comité général. A part les Anglais, tout le, monde

.tenant .à;'jévjn.cer ^M;- Purcell deiJ4°pfMt"

.d~ence, person'ne T~' m~. ëH ayant,

;dençe, personne tï^' rôît- éft avaâl. s'A,wnî-!

didàïuro fr i:Écikis < ibvm*li'é, ̃fcébeçaU nt, rôn;

i crargrta'it1 ̃ heurter; trop* là" ffifléMïcffi1

anglaise, les Suisses combihèrëi«Alt)ttr1ë-' senter, son collègue Hicks. ̃̃ Coup de théâtre! M. Citrine se précipite à latribune. « Si le nom de Hicks est maintenu,- s'éerie-it-il, la délégation anglaises quitte le congrès. »

C'est- lo chantage, s'écrie un délégué français.-

Mais comme les Britanniques sont ri-' ches et qu'on ne veut pas les vexer, on décide d'arranger les choses, et Suisses et Anglais engagent un conciliabule. Le congrès, disent les premiers! va désigner ci^q, membres, et le comité général désignera le .sixième.

Les Anglais, très dignes, s'en furent à la buvette. La proposition ne leur agréait pas. ̃ ••̃

Ils ne quittaient pas officiellement le congrès, ils se mettaient seulement un peu à l'écart.

On vote donc en leur absence et on désigne MM. Jouhaux (France), Mertens (Belgique), Leipart- (Allemagne), Hicks (Angleterre), ̃ fcMadsen (Danemark); Tayrlé (Tchécoslovaquie).

M. Purcell obtient une voix.

Et comme, maintenant, avec la'boudérie des Anglais, il faut en finir rapidement, M. Jouhaux; pour faire oublier la gêiie; des incidents de tout à l'heure, prononce un vibrant discours de clôture plein de foi jda'ns l'avenir de rih'tërnàtionaie syndijcale. 0 h'

ûSflhQ'ÎCliO^ttyébtetite l'Internationale, qui corresponde en -la circonstance, à la retraite, qu'au cirque Modnano on joue pour annoncer la fin du spectacle.

A la buvette les Anglais, indifférents,' buvaient des cocktails.

Mais on. reparlera avant peu de l'inci-. dent Brown-Oudegeest, qui aura probablement pour,effet d'amener un Allemand à la tête de l'Internationale syndicale, qui peut-être demain sera amputée des Britanniqiles. «, Robert Chenevoix. `,

Robert Chenevoix..

La Lipe des Patriotes chez M. Poincaré

'.¡,

Après ia "campagne méthodique que la, Ligue des Patriotes a organisée à Paris et en province contre l'évacuation anticipée de la Rhénanie, le bureau de la Ligue a créé une commission d'études, rhénanes. dont font partie- notamment de hautes personnalités de l'Est. Après avoir étudié et indiqué l'hypothèse d'une réduction des effectifs de l'arnjée d'occupation et constaté les inconvénients du nouveau régime de la: Sarre; la commission a récemment -chargé;; le Bureau de la Ligued'une intervention auprès de M. le prési-' dent du Conseil. °

Le buÈeau de la L. D'. P.. saisi l'occasion de.:cette, démarche, auprès de M. Raymond Poincaré pour appeler aussi l'ath, tention*du gpuyernement -sur le' péril ext! térieur et intérieùr^que constituele maintien <J4sJ''re!atfqrfs diRlbrnàtiquès' avec les Soviets, .̃

Sur ces deux questions vitales et comme suite à cette double intervention, la Ligue des Patriotes ̃ publie le communiqué' suivant

La Liguç, des .patriotes, décidée à poursuivre plus énergiquement que jamais la campagne qu'elle, mène, depuis plusieurs mois pour la sécurité de Ja France à l'extérieur et à ^intérieur, :•

Demande, avec instance au gouvernement le maintien Jusqu'au terme légal de l'occupation des pays rhénans, la présence d'une avant-garde sur le Rhin éloignant tout danger d'une attaque brusquée et assurant l'exécution du plan Dawés. Presse les pouvoirs publies de prendre contre le communisme les mesures vraiment efficaces qu'exige la, sécurité de la Métropole et des co- lonies et çle, .rompre toutes relations avec le, gouvernement des Soviets.

AU CONGRES 0K_SOCIETES SAVANTES,, Les instituteurs en rebe~on contre leur ministre

«- •: ̃̃

De toute la dernière journée du congrès du syndicat national des instituteurs et de toutes les questions qui ont été rapidement liquidées rien n'est à retenir que,; l'état d'esprit dés membres de l'enseigner, ment primaire. ̃ Certes, il y a bien l'a fameuse question1 de la nationalisation de l'enseignement^ On sait en effet que nos instituteurs syn-b diqués nous proposeront une école nationalisée qui formerait, paraît-iKi« une' seule jeunesse tolérante et éprise- -de -li-i

rb'erJté:,». '.̃ >, .̃•̃*>>̃ -[̃

iMftdà cela ittfes* ^ttn'.pr'ojfeï-sUr l.ë^ëff

d1 ailleurs1 ils ne ''sont pas entièrement- ;d'aiîcof d ttnJti-.au rmoinsrsnMce- "qui. ̃ touché' ,1 son application* Autrement, est" plus '"in* quiétante l'attitude prise par eux au début de- la séance !i t f ,• Le congrès' avait décidé l'erivoï d'iïtté" délégation à M. Herriot, ministre"dé l'Itts- truction publique. i Elle était porteuse d'une jcnotiôn -ûha- nime qui réclainait le relèvement des traitements au niveau de ceux' des' vérificateurs des contribution?, indirectes. La motion était pleine de menace, et elle, spécifiait que. si. satisfaction ne leur, était pas donnée, .les instituteurs combattraient avec acharnement les parlemen-. taires et iraient même jusqu'à la grève. Dans sa réponse, M; Herriot se-, défendit,, se plaignit des: instituteurs, injustes à. son' égard et à l'égard des inspecteurs d'Aca- démie. ri ̃ N'ai-je pas été, s'excusa M. Herriot,; l'auteur de la péréquation de 1921 ? N'aije pas toujours fait ce qui était en mon pouvoir ? Mais n'oubliez pas que, dans la situation politique et financière actuelle, l'avis et les décisions d'un ministre' de l'instruction publique comptent moins que l'avis des inspecteurs des finances. ̃ Naturellementj la commission" fut dé$aj)-| pointée de ce langage, et fit part au 'mî-| nistre de son étonnement. Mais M. Herriot poursuivit

«oif°sêùlément'"4vbus êtes injustes, mais encore vous gfg's maladroits. Vous j vous engagez dans une mauvaise voie,

dans une-hiét*ï65»S;qae')v645t''6nï'*iiSfeïgiîée

;les; professeurs de^ ^l'enseignement secaftii daire, méthode regrettable et puérile." Vps* ̃manifestations, vos> réunions, elles vous nuiront 'vis-à-vis de vos chefs, et vis-à-vis '• des parlementaires qui n'accepteront pas votre mise en demeure. "'̃ (1 Un silence glacial accueillit, au congrès, le compte rendu de l'audience contre' la réponse de M. Herriot. Mais au lieu dfe' suivre les conseils du grand maître de l'Université, les congressistes s'engageaie.rit" nettement dans l'action directe et décidaient, comme premier avertissement, que' les instituteurs' s'abstiendraient d'assister' aux conférences pédagogiques d'automne. Ainsi ce congrès, au cours duquel ùn^ délégué a pu dire cependant que les ins-, tituteurs. avaient obtenu, malgré tout, « des améliorations de traitement apprécia»-, ;bles », marque définitivement là volonté des instituteurs syndicalistes d'employer contre l'Etat les fôrmes; de combat que la loi met à la disposition des ouvriers de l'industrie privée qui eux ont, au moins, l'excuse de n'avoir ni la sécurité de l'emploi, ni la sécurité des retraites.. 1,,

;K. C. ,.>

Le relèvement des indemnités communale» des ïnslitutfijv^^t )risUïulifiçe|^e,^Jeraë" e

AacIXi.·1.G eksat~.i·6"i

Par application des dispositions de la loi du 20 "avril 1921; à Paris et's,dans .le. département de la Seine rind^înïiitë^a^ logement allouée aux instituteu,^ et iras* titutrices a été remplacée par un ;<s supplérj ment communal». ̃ Un règlement d'administration, daté du 21 mars 1922, en avait flxé.les modalités, mais les dispositions adoptées rre correspondaient plus aux conditions actuelles de vie et plus particulièrement de loger, ment dans le département de la Seine. Lè!sj intéressés et le Conseil général, ont formun lé le voeu que le montant du supplément. communal » fût relevé. Une commission' interministérielle, réunie par lés soins du!) ministre de l'instruction publique, a. laljl connaître les ittodiflcations qu'elle estiH màit nécessaires.. Par un décret du président de la Repu* blique, rendu sur le rapport du ministre de l'instruction publique et contresignépar le ministre de l'intérieur et lëministfêt des finances, le « supplément communal..»', est dorénavant fixé à 4.800 francs pour lesi maîtres et maitresses de la Seinç, et Jês; majorations pour charges de famille sont portées de 3 à 600 francs les majorations- allouées aux directeurs et directrices d'écoles, aux maîtres et maîtresses ,exerç^li$, dans des cours complémentaires sont élferl vées les premières, de 500 et 808 fpan.csiis à 1.600'friantCs, Içss secondes, de 300 et 400^ francs, à lt£)ÛO> f ranos^-La idato d'applicarf) tion:. de,: cesîfiiiisipÈfsitiip.ns1 Ti'Pétô' fixée:au'i

;15r;maps.l927^^ ̃̃V,a': ^i. .<t “;£

he relèvement du supplément enjyquesrq tibn sera payé, conformément à Ja lai, pâpi les communes.. Il n'est pas à craindre, tou-^ tefois, que cette réforme grève trop lour-/ dement leur budget ledépartemeSt de là" Seine a accepté, en effet,'de prendre à son! compte une partie des majorations1 accèr-: dées, afin d'alléger les charges qui. incomberaient aux communes dont les ;ressour- rps «prnipnt iriQiif-fî«:nn.fpc.

Le Congrès de « FAmerican Légion »

L'Amèrican Légion, comme, l'on sait, tiendra son congres à Paris en septembre. Ses services seront installés dans des par-:J ties du Grand Palais et du Trocadéro et dans des baraquements Cours-la-Reiné. L'état-major arrivera aujourd'hui et. auri son siège à là Maison Américaine du Comité. Francp-Amérique, qui a>mis cet .hôtel à la disposition dû ministère des Affaires: étrangères à cet effet. Le a Commander i> ;i de la Légion arrivera le 1" septembre et' aura son bureau et ses salons de réception.' au premier étage du même Hôtel, sera, ainsi. .'centralisée ;la direction "Û,e -tous; les, services dé--« L'American Legîph, ».] Le Comité. France-Amérique recevra,, le' 8 août,' l'état-major de l'AmericaniLegion}!; a M. dal Piaz, président du Comité exécutif de la Maison Américaine, et* Mme dat_P|a2'î: recêvrbnf, aii'nônî'dti Comité', "et Un dtn^'r, pr,és'i^ j)g^ |e Aou^tç s Dejean» directeur^, d'Amérique au ministère des Affatoest étrangères, leur sera offert par le Comité.

–M-<i.J.

Le match de vitesse ^9' des paquebots transatlantiques On mande de Cherbourg que des radios' émanant des transatlantiques partis de New-York pour la France et <Jui ont lutté' de vitesse, annoncent que le Leviathan arrivera cette nuit vers minuit en rade dé Cherbourg, VAquitanià à trois heures d^' matin et l'Oh/mpic à huit heures. "î' Le paquebot France', parti de^Neyj'-ÏQrk. en mèmp temps que ces trois- navires* efc: qui se rend à Plymouth, est attendu dans; ce port dans le pourajit de la. soirée. ,-$>

IM^HAMFIONNATS DE FRANCE ifAlLETISME :i

̃̃• "S, ii. p^– ̃ ̃#;̃

i 800 mètres en l' 52" 4/5

1 '~si, < a",=.

Aujourd'hui, au Stade Olympique | ̃̃ Zï~ de Colombes

hï*w.. ̃̃

•Hit- '.V .a

La ̃première- de$ deux réunions des ;Ch4fnpionnats de: France d'athlétisme a iC'téî'idonnée hier au Stade Olympique de Colombes. Elle a été marquée par des performances qui montrent que les efforts accomplis depuis quarante ans par les j fédérations sportives françaises n'ont pas

ét£«Wirrsv ̃•̃

©e fcls performances 'les plas 'remarqua- bles 'et -les plus réconfortantes ont -été Icetlcs réalisées, dans la course de 800 m.èr; jtrtfs:;Pâr: le-: vainqueur, Sénaph}n Martin, iduîiBacitig Glub de France; et par ceux jdont. il triompha Wiriath, Bàratôn et Vancon. Tandis que Séraphin Martin couvrait la distance en If, .52" 4/5, ses trois rivaux finissaient dans un temps inférieur à.-l'56'V

L'exploit quk-consiste à couvrir 800 (mètres en moins de deux minutes n'est pas, chez nous, la prouesse exceptionnelle. d'un athlète particulièrement doué, puisqu'il est aujourd'hui à la portée d'une douzaine de nos jeunes sportifs. 'Ceci est; la démonstration la plus conjcluante.i'-de l'amélioration physique que les générations nouvelles doivent à la j pratique des sports. Par eux et grâce à eux,, la race retrouve ces. qualités de i vitesse, de-vigueur, de souplesse, d'éner;gie,,qui, jadis, l'illustraient et la faisaient sans rivales.

De tels résultats sont réconfortants et encourageants.

Ils prouvent que les fédérations françaises,, ont bien raison d'avoir confiance dans les vertus naturelles de la race et d'espérer qu'avec du travail méthodique | poursuivi avec foi, avec ardeur, avec [ enthousiasme, les athlètes de France peuvent, jet doivent fournir un rôle victorieux en jj.928 aux Jeux de la IX" Olympiade. Npus avons bon espoir d'ailleurs, que [la .seconde réunion des ^Champi.onnats de

| cet apnjftrmiaài "«uj'fStade- Qlynîpique de

jGoi.Qm>es,(#e ^ççra' ;que .confirmer;, i'exeel^ (lente impr^pn!<que^tQ«S;ftrat emportée, I de^Ue,. d'hier. .•̃. .j. Fràntz-Reïchel.

GAZETTE DES TRIBUNAUX

Une affaire de commerce avec l'ennemi

M. Paul-Louis Deleuze, banquier en résjdence à Rio-de-Janeiro, avait été con1 damné par défaut, le 23 décembre 1921, à. cinq ans de prison et 20.000 francs d'a]' rhfende pour commerce avec l'ennemi et

escroquerie.

y II' s'agissait de tractations, en pleine jguerrc,?çntre M. Déleuze et les banquiers ijBohrenS et fils, de Hambourg, au sujet iide la, réalisation de l'actif de la faillite qe la Çqmpa^nie des Chemins de fer du

| Nord de Sao-Paùlo, survenue. en mars

19141' survenue, én mars

Le banquier de Rio-de-Janeiro fit op~ jjpositioii à ce jugement.

Le Code d'instruction criminelle prescrit, a peine de nullité, que l'on observe dans lés citations à comparaître, un déliai. de distancé calculé à raison d'un jour par trois myriamètres.

Or> M. Deleuze, habitant le Brésil, ce délai auï-ait dû être de dix-huit mois, | puisqu&ae.OOp kile^aètries séparent Çarjs

de>!ïlia»aè-Janeïro. v ":i -'r;-i ̃••̃

La citation ayant- ^tfr'teHéée "te" ;13jJufI-' jlejt 19.2j|ii 5fct'ï>elauaei..jauraitrjdû compa'ràitre m janvier 1923 et non en décem-

.bro|;92l,

La .tribunal avait fait remarquer que M. Déleuze était venu à .Paris, et que la citation lui était parvenue longtemps s ûvan't -'la date de l'audience et qu'il avait même adressé deux lettres aux magistrhts_(Jui devaient le juger.

-Mais ces lettres n'ont pu être retrouvées au dossier.

Après plaidoirie de M° Anatole de Monzie, la Cour d'appel, saisie de l'oppositîo|i' de M. Deleuze, a prononcé la nullité de la citation, de juillet 1921 et, comme le dernier ac.*e interruptif de prescription remonte à plus de trois an. rtées, la' Cour a déclaré l'action publique éteinte et a déchargé le banquier de toute condamnation.

i A NANCY

Clôture de la 19' Semaine Sociale = .;J: de France

̃i'

» Nancy:, '6, août. (De notre envoyé spé'^cial). La dix-neuvième semaine sociale ide-JFrance s'est terminée aujourdh'ui par SI étude du rôle de la femme dans la cité. •Il semblebbiétkiqiie nous-ialloiis vers l'ac- jcessioij ,deiB-<'(t-emm'èsaà..îfe;tvie politique. ;Dans de. nombreux- payè',iles ̃femmes ont 'le fdroit de vote et d'éligibilité. En nous lle-,mémontrant ce matin, M. Maurice Desjlanares, qui en est partisan, après avoir examine les arguments pour et contre le suffrage féminin, considérait celui-ci comme une conséquence inévitable des changements survenus dans la condition -sociale et économique de la femme. La vie politique et la vie administrative sont profondément enchevêtrées, aussi, M. Georges Renard examina-t-il le, problème de l'accession des femmes aux fonctions administratives. Si certaines circonstances sont, en France, favorables à cette ̃accession, dit-il, des réserves s'imposent qui tiennent à la nature féminine, à la ivocation primordiale de la femme, laquelle 'doit être avant tout épouse et mère, et aux. exigences des services administratifs. ». La dernière leçon proprement dite fut donnée par M. Lucien Romier, sur la déppolétarisation des masses. «Problème central, dit-il, du monde contemporain, et; qui consiste rendre à l'homme le contrôle de sa propre personnalité, de ses façons i^de vivre, de sentir et d'agir devant les exigences de la. matière et les entraînements de laitriachine. Pour cela, nous deVônM' l'instruire et l'armer, eu égard aux toriaitions1* même- les plus nouvelles du Inilieu où il éprouvera son énergie. Nous devons défendra la, suprématie de l'espoir, de. l'iesprit,. la. famille et l'humanisme ou pharité^ L'avenir appartient à la meilleure faarrlte.îet à îar meilleure écote, capables pe> fournir pour l'effort de l'homme en proie- aux machines,. un objet et une justification autres que le manger ou"le boire. » Cette dernière journée s'est terminée par one grande assemblée générale, au £ours de laquelle parlèrent M. Zirnheld, de « la femme artisan d'ordre social et de paix > et:M. le chanoine Desgranges, de- «k femme victime de la société présente*•̃

̃ Paul Lesourd.

Toute demande dt changement d' adresse doit être accompagnée de ta sapiin$A{le nn franc ciaquante en ttmbres-pbste, pour couvrit, une, partie clet frais de renQuvellçmgni de Ja bande..

LE MONDE EX IMmum ̃̃ ..i » i' iiiIiiiiiiii i 1;; ti

JE MONDE OFFICIEL

M. Gaston Doutnergue, après avoir assisté aijUtionseil des ministres,' esji reparti -hier en. automobile, au début de l'après-midi, pour Rambouillet. î* •• ̃' •'̃«' 1 DANS LES AMBASSADES t.Jy -,h. M. Sheldon Wtitehouse, conseiller de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique, est parti passer le «week-end,» au Tauquet, où Mrs Sheldon Whitehouse et ses enfants sont installés pour la saison des bains de mer, RENSEIGNEMENTS 'MOmÂlM^l'-l- » •' ml LL. MM. le roï èt'% rejrié ae''G%n<ïe'Brëtagrie dpmeù'réirûht à'i!GÎDWës jusqu'à 'lù'n'âi, puis rentreront au palais de Bucîdngijàm podir deux ou trois jours. Après quoi la souverain se rendra, ainsi que nous l'ayons, arinoncé,, à Bolton-Abbey, chez le duc de De^vonshire. S. M. la reine Mary doit faire plusieurs visites dans la région avant de gagner le château de Balmoral. é* S. A. le maharajah de Cachemire,: sir Harry Singh, a célébré hier ses noces dans sa capitale de Srinagar. ̃̃̃̃ ̃"•̃̃•

Le maharajah, dont le revenu annuel est évalué à un million de livres sterling, est un des plus riches potentats de l'Inde. Il est monté sur le trône en 1923.

Venant de Panticosa en automobile, S. A. R. l'infant don Carlos de Bourbon, capitaine-général de l'Andalousie, est arrive -au pa-' lais de Miramar, à Saint-Sébastien, il a été reçu par S. M. la reine Marie-Christirie. S. Exe. l'ambassadeur d'Espagne à Rome et la comtesse de La Vifiaza ont donne en leur villa « Trois-Fontaines », à Biarritz*' ..un« déjeuner en l'honneur de S. Exe. l'ambassadeur d'Italie à Madrid et de la marquise de Medici del Vescello. Parmi les invités

La marquise de San Carlos de Pedroso, HJme de Nunez de Prado, M. Alfonso Munoz, >ÎT,Belardi Ricci/ W^mi, ÇftïonçV Vàfcft-

,rtno~ "I~fTt.1. JÎ~

S. A. JR», la,daçliessé dèl<T/>|SWi $&&

la. saison dete ;a.,Qbour.e,.flres SA-JM>Jean-aei! Luz, où son mari, S. A. R. l'infant don Fernando, viendra la rejoindre. ;̃̃ Le comte Arthur de Gabriac, après une cure à Vichy, vient de partir pour Fribourg (Suisse), où il doit subir une légère pperation, et sera l'hôte en septembre de la princesse Marie de Ligne, au château., dé Montjeu (Saône-et-Loire).

M. et Mme Ëdgard Stern ont quitté leur château de Villette, dans l'Oise, < pour. Deauville, où ils passeront le mois d'août. u

Le baron et la baronne Gaston de La Motte de' Maissemy 'sont en* ce rnbment à Chatelguyon. Ils rentreront ensuiteetlans leur résidence du Franc-Picard, près Compiègne, pour tout l'automne et une partie de l'hiver. Le grand événement des régates de Cowes fut le très brillant bal donné jeudi soir sur le navire Ramilies, bateau qui accompagne le yacht royal. Le pont du navire était transformé en salle de bal pour les sept cents invités de la marine britannique. Le bal ne prit fin qu'à l'aurore.

Un thé dansant vient d'être donné à l'ambassade de France à Rio-de-Jaheiro, en l'honneur de l'amiral Pirot et des officiers du U

ewîsedt Ïah-M'oiti-Piqaet. --f" .e :̃̃ •'• -^h >̃>•

-Eg? «îc^présideM de- -<lfc i République 'firésù'

fiênâfej-lès >pré?Jâents de' la -Chambre 'et- dtt SEnat yassistâïent, ainsFqùe LL,rÂÀ. TfeS.. ïé prince et la princesse Pierre d'Orléans et Bragance, et plusieurs ministres et diplomates et diverses personnalités du monde officiel..

NAISSANCES ;v M. André Chevrot et madame née Cor.netz nous prient d'annoncer la naissance de leur fille, Jeannine.

Mme Jacques Parly a mis heureusement au monde une fille, Marianne. Le capitaine de frégate et Mme Jacques Anger nous prient de faire part de la nais» sance de leur cinquième fils, Marc,- à Versailles, le 25 juillet.

MARIAGES

Hier a été Célébré, en l'église Sainte-Marguerite, de Marseille, le mariage de Mlle Odette de Lautrec avec M. Raymond Ripert. Ces jours derniers vient d'être célébré, au milieu d'une nombreuse et élégante assistance; dans l'église de Saint-Liguafre (Deux-Sèvres); le 'mariage de Mlle Renée Lévesque, "fille de M. Roger Lévesque et de madame.née Cazier, avec M. Pierre Monnier, décoré de la croix de guerre, fils de M. Monnier -et de madame née de'Pindray d'Am'HiHeîMdéH6df^Vl(!r' ^l""t 0 Les témoins étaient, pour 'la mariée, le comte de Maup'as, son beau-frère, et! pour le marié, le comte de Pindray d'Ambelle, officier de la Légion d'honneur, son oncle.

Mme Lévesque a reçu après la,, cérémonie religieuse au château de la Teffardière, les parents et les nombreux amis. Un lunch par petites tables a été servi dans le parc de la propriété.

Le mercredi 3 août a été célébré dans la plus stricte intimité, en raison d'un deuil récent, le mariage de Mlle Germainer-Œiédat, fille de M. Joseph Bédat, officier de la Légion d'honneur, décédé, et de madame née Pérès de Monlaur, avec M. Jean Wittmann, ingénieur A. M., fils de M. Charles Wittmann, officier de la Légion d'honneur, et de Mme née Lapipe. La bé-. nédiction nuptiale leur a été donnée -par M. l'abbé Kir, doyen de Nolay, cousin du marié. DEUIL •̃•>;̃ #. Nous apprenons la mort, à Longsault,. par Leves (Eure-et-Loir), de Mme Henry Bricout, née Pauline Frestel. Le service -religieux sera célébré en l'église de Levés demain lundi S courant, à dix heures quinze, et l'inhumation aura lieu au cimetière du Montparnasse ce frïême jour..Réunion porte principale du. cim,çti.ère, à Seize- heures. De lai.paït' dte .M. Henry- -Bricout/: commissairè-priseur ait dépârfërrhént de là'Séîne; son époux M. et Mme Lucien Landry, ses gendre et fille MM. Jacques et Gérard Landry, ses petits-fils. Il ne sera pas envoyé de fairepart, le présent avis tenant lieu d'invitation. On a célébré ce matin à Eàubonne les obsèques de M. Touchard, commandeur de la Légion d'honneur, administrateur au « Petit Parisien ».

Après la cérémonie religieuse, le ^cercueil à a été dirigé sur Versailles, oîti il a êf é t irihumé. Selon la volonté du' défunt, aucun discours ne fut prononcé > M. A. Tardieu, ministre des travaux publics, était représenté par M. Plyfas, spn-chel de cabinet. "• r t >

Nous apprenons la mort de Mme Paul Ànger, née Raymonde Léger, décédée à Paris; L'inhumation a eu lieu à Rouen cimetière, Monumental. '{[ .̃].>SjjUj[ i >Mi MM. G. Béatrix et J. Léonard nous prient 'de faire part du décès de lèurjàssçicié^ M. Richard Chandler, en son domicile, à Herne Bay, Angleterre. f .}< M. Martiti, administrateur du 4 Petîi'Provençal» est décédé ce matin à Sainte-Anne, banlieue de Marseille, à l'âge de soixante-treize ans. ̃̃ ̃̃•̃̃•̃.

M. Martin était officier de la Légion dJhoflneur. Il avait été directeur administrateur du. «Petit Provençal» de 1902 à 1919.

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DE BIARRITZ

On peut être sûr dès maintenant que cette; saison Biarritz sera des plus brillantes; les arrivées sont très nombreuses, le public d'une élégance extrême. <: Casanova~, le fameux cabaret si connu par l'élite mondaine de Paris, de Cannes et de Biarritz c'est-à-dire du monde entier ne vient que dans les villés où il est sûr de retrouver son public. Il ouvrè~ ses portes le 8 août. La soirée d'ouverture sera. .un bal particulièr donné par M. Mario C. Le;; nouveau décor, des jardins est féerique, on dirait qu'il est tiré d'un conte des Mille et Une Nuits. weviAN

Mme Nadine Clado avait convié lundi dernier les hôtes du Royal à un récital de piano qui obtint un très- beau succès. Et au cours duquel elle fit d'ailleurs particulièrement' preuve des remarquables qualités d'expression et de virtuosité qui lui ont valu sa grande notoriété. Noté dans l'auditoire

Princesse Murat, baronne de Baroli, Mme de Osie, M. Lazare Weiller, général baron et ba» ronne Empain,, M,lle. de Neuflize, comtesse ;De^>la«c3j(cM«wrrrSultan pacha, comtesse da j Silva Ramos,' princesse -Paléologue, ̃ M. fe Bar--j tn'ôu] Sïf^lë'rK&'teiri, Mme Aïtier,: b&on-'ïdfrS^atz, ty VidalrNaquet, M. Cherïf'b^'M.^ Mme Jacques" Stern, marquise de Monteynar'd, M. Lillaz, Mme Baumann, Mme Tony-Dreyfus, M. Mellor, M. et Mme Sudreau, M. et Mme Sat. Unzué, M. et Mme de Jonge, M; et Mme Propper, M. et Mme Lyon, comte et comtesse de Forton, M. et Mme de Goyenèche, M. Louvet, Mrs Pratt, Mrs Gordon, 'Mr et Mrs Holbrook, etc.

Rappelons que Mme Nadine Clado, qui doit partir en Amérique, l'hiver prochain, # obtenu. récemment un brillant succès au' cours d'une 1 tournée en Egypte; Portugal, Suisse et Bel-, giqut;

DE V1CH\

Vichy, qui est actuellement dans tout l'éclat de la grande saison, s'affirme toujours davantage comme le principal centre des mondanités estivales. Le matin aux Sources.et à l'Etablissement thermal l'après-midi dans les parcs et au Sporting-Club le soir au Casino, dont les. spectacles et les bals donnent lieu à de> très élégantes réunions mondaines partout l'af-i fiuénce de là société atteste cette brillante pri^ mauté. Les soirs de gala, le grand hall et les terrasses du Casino, décors qui mettent mervèil.leusement en valeur Jes toile.ttes férninineSj ont; i un. aspecL.éûlpuissànt.. '• .1. Sônr arrives à" VicKyi LQrdlrWQil^erton>>j>ord, Ç^phrame, le comte Berchtold, M. Morand, sénàt.eur de la Vendée ;> M. André Liesse, membre de l'Institut le docteur CEconomos, professeur à la Faculté de médecine d'Athènes, et Mme Œconomos le docteur Delmas, professeur à la Faculté de ma* decine de Montpellier M. et Mme Garcia de Rosa, M. et Mme de Nioac, M; et Mme' de Moralès, comte d'Armaillé, baron Thénard, M. Van Baarn, M. Marks Harry, M. et Mme » Van Haeften, M. Calvocoressi, M. et Mme Stamatiadi, M. Jabukowsky, M. d'Hervilliez, lord Cochrame, M. J.-M. de Goyarolla, M, O'Connor, comte Lauza, M. et Mme de M.an, général Appiano, M. Van den Burgh,.M. et Mme G. Bruguière, Mme Charles Coda, M, Tuéni bey, M. et Mme de Mello-Franco, M. ,et Mme de Larnage, M. et Mme de Chauméils de Lacoste, baron et baronne Kerwin, prince Czetwertynski, docteur de Paùîa, M. de Patinaz, Mme Wanda de Zolkieski, M. Rougier d'Estaing, capitaine Joynson Wredford, baron de Menasce, Mme Soldatenkow^M. G. d'Hormoy-Dompierre, marquis de Casteja, M, Lancien, sénateur du Finistère, et Mme Lancien, M. Labrousse, secrétaire général de la questure aùi Sénat, et Mme Labrousse, >'M-. Gîsp&rrinf député de la Réunion, et Mme Gàsparrin, M| Angoulvant, député de l'Inde française, et Mme Angoùlvant.-

7 ,7~~ PB CHATELOUYON

La vogue de Chatelguyon s'accentue tous les jours. L'efficacité des Eaux, le- bon accueil que l'on est assuré de recevoir, font à cette coquette station une réputation bien méritée et il est facile de constater que chaque année la population estivale augmente.

Les distractions ne font pas défaut et le programme de la saison est suffisamment varié. On continue à voir défiler, sur la scène les vedettes préférées du public qui viennent !&̃ colter les applaudissements et les rappels bien, mérités.

Gabaroche et Mary Dubas dans la Revue da Montmartre Charlotte Lysès dans Passy 08- 45 Abel Taride dans l'Abbé Constantin. Et on promet Sapho, le Rosaire, le Duel, etc. ̃

Chatelguyon n'a donc rien à envier à ses' sœurs thermales et marche à grands pas vers une réputation mondiale.

Parmi les hôtes de Chatelguyon, on note Baronne de Fontanges baronne de Rothschild, Mme de Vaissière, M. Ramon de Contreras, comte d'Antillon, comte et Mlle de Champgrand, Mme Bonnet Roy, Mme Aly Sadeck bey, Mmes, de Souza, Mmes Bassonville, marquise de Villehermosa, vicomte de Prétialba, Mme et Mlle Delatre, M. Funk, courts .et, com- tesse- der-Sinety, baron et baronne 'Gaston' de La Motte de Maissemy, comtesse de' Mïfeulle,' Mme- de Martel, Mme. dé. Moritpeyrpi^jç, général Martineau, M.. Locquin, M.,Li4rd 1^ Tour du Ris, M. et Mme Lamblin. ABONNEMENTS^ DE VlLLEfilATURfô^ PENDANT LA PÉRIODE DE villégiature/ c'est-a-dire DU 1" JUILLET AU 15 OCTOBRE, LE « FIGARO POURRA servir A CEUX d,e. SES LECTEURS QUI LE DÉSIRERONT DES ABONNEMENTS d'une, durée quelconque, commençant n'importe QUEL jour DU .'mois". et. FINISSANT AU GRÉ DE L'ABONNÉ.

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DERNIERE3 HEURE

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DERNIER@T- -n~ ~u ?t-

M. Churchill et lord Balfour exposent les raisons de l'échec de la Conférence navale

.Londres, 6 août. Parlant aujourd'hui à Haslemoro, au cours d'une fête conservatrice, M. Winston Churchill, en faisant allusion à la récente conférence navale dé' Genève, a déclaré tiotammerit M Aucun des délégués anglais ne doit être blâmé pour l'-éehec- de eesttê'Conférence, car il faut ,-frftncbement avouer qu'il s'agit bel et bien ^l.'un ^cKe^i' -• >?*> t;\ i Tout l'e ïnolide.a àussî ^reconnu ifS&i.l&&^pTopositions britanniques ont été présentées avec un tact parfait, une grande habileté et aussi beaucoup de patience.

A peine cette conférence avait-elle commencé, qu'on se rendit clairement compte qïi'aucun élément d'accord n'existait. Les conditions de sécurité navale des trois puissances représentées à Genève sont différentes, et le point de vue de chaque pays ,a' été nécessairement divers.

L'Empire britannique a: besoin d'un grand nombre de croiseurs assez petits et aussi bon marché que possible.

̃Les Etats-Unis désirent des croiseurs puissauts, mais ils n'en veulent pas un aussi grand nombre que.nous .quant au Japon, il désire sincèrement une réduction des dépenses navales, qu'il s'agisse du nombre et du tonnage des croiseurs.

I»a. raison principale de la mésentente entre l'Angleterre et les Etats-Unis Nous sommes, dit le Chancelier de l'Echiquier, en faveur du large principe d'une égalité navale entre les deux grandes nations de langue anglaise. Mais-les Etats-Unis prétendent que l'égalité, ou plutôt ce qu'ils appellent laJparité, doit être mesurée par le 'tonnage total et doit être exprimée en parité mathématique.

Nous, nous soutenons le contraire, en nous basant pour cela sur la nécessité qu'il y a pour nous de ravitailler eu vivres notre pays., Si nos routes commerciales pouvaient être fermées au moindre désir d'une nation quel:conque, l'unité de vie de T&ni*iïBv.br(fcaa!nttIBei

etr.ntême l'indépendance .JfiS.ii.Qmbr.eu^.domx-;

ntons^qyi le. composent ne.jDflwgaieDt pju^

êjre contrôlées. .j^-j î/ v-^

La doctrine de l'égalité navale,. si ette doit être acceptée par nous, doit prendre en considération toutes les positions dés deux pays sur mer et les risques de vulnérabilité respectifs.

Le problème naval selon lord Balfour LONDRES, 6 août. A ̃Whittingohame, lord Balfour a prononcé ce soir un grand discours dans lequel il a traité de la récente conférence navale.

Atorès ce qui vient de se passer à Genève, dit le vieil homme d'Etat anglais, un silence de ma part est chose impossible et, en mon nom personnel et en celui de membre du gou-. vernement, je tiens à dire quelques mots sur le non-succès relatif de cette conférence. Par suite d'une inadvertance, il semble que M-: Gibson, délégué américain, m'ait attribué à. diverses reprises des propos que je n'ai jamais tenus lors de la conférence de Washington.

J'ai dit que la Grande-Bretagne considérait que les, croiseurs étaient des bateaux auxiliaires des cuirassés, des dreadnoughts, mais je n'ai jamais dit ou voulu dire que tout le tonnage des croiseurs nécessaires pour protéger, l'empire britannique, son commerce ou ses lignes de communication pourrait Être suffisant avec 450.000 tonnes.

•M. Gibson, ajouta lord Balfour, aussi bien que certains Américains, :ont omis de citer la phrase principale de ma déclaration relative au rapport entre les cuirassés et les croiseurs et cette omission constitue«J£u>pivj3t..siit..le*. quel tourne tout le problème, naval discuté sans succès à Genève.' •• ̃̃•̃ ̃•̃•̃̃ Et, pour prouver ce''qu'iï\!àvâîiçait;*ildi'd Balfour donna lecture du texte de la déclaration qu'il fit à Washington.

MM. Titulesco et Vintila Bratiano tiendraient prochainement à Paris Çdcàrest, 6 août. M. Titulesco, ministre des affaires étrangères, et M. Vintila Bratiano, ministre des finances, se rendront prochainement à Paris. On prétend, dans certains milieux, que les ministres roumains auraient, à cette occasion, une entrevue avec le prince Garol, sans doute afin d'éviter toute initiative dangereuse de sa çart. ̃ On peut- estimer plus simplement que- Ï|M. Titulesco et Bratiano, avant de se rendre à Genève pour assister à la prochaine session du conseil de la S. ,D. N., tiennent à prendre contact avec le gouvernement français.

L'OPÏNION DES AUTRES

~L– e.Y~~ ~t?-

""A~es 1'éehee de Petite Ainsi la Conférence navale a fait naufrage et l'ajournement semble bien devoir être définitif. Les négociateurs ont dédaigné de recourir à quelque compromis médiocre qui n'eût trompe personne; ils ont reconnu l'impossibilité où ils étaient de se mettre d'accord et ils l'ont dit en termes non déguisés.

il Quelle leçon devons-nous tirer de cet échec ? Testis, dans l' ACTION FRANÇAISE, nous propose la suivante; La discussion a été préparée pendant des mois,' poursuivie- avec une inlassable patience pendant sept semaines, par des gens,pratiques, diplomates et techniciens.

D'autre. part, les deux puissances entre lesquelles le débat était limité n'ont aucune envie de se battre. Elles ne sont séparées par aucun mauvais souvenir du passé, aucune ambition d'avenir autre que la concurrence sur les marchés du monde.

Ces deux puissances sont déjà engagées dans la voie de la réduction des armements. Elles sont animées d'un égal désir d'économie. Elles admettent l'égalité.

Et pourtant, elles n'ont pas pu arriver à s'entendre. Pourquoi ? Parce que l'une d'elles s'est injposë la conception la plus mesquine de l'égalité. Elle'n'a voulu admettre que la similitude rigoureuse des forces navales, alors qu'il n'y a pas dans le monde deux nations dont la situation comporte les. mêmes besoins. Il y en a dès grandes et des' petites, des insulaires' et' des continentales; des riatio'iis en' borduïe dij--1 céan et" des nations, riveraines de mers étroites. Autant d'éléments divers, qui com'mande.nt, des -compositions de flottes particulières, bien mieux, qui modifient le caractère du même navire. Un bâtiment,d'un déplacement donné peut être dans un océan simplement défensif alors que dans une mer fermée il devient dangereusement offensif.

Il :est. donc absurde de prétendre tailler sur le même patron la flotte d'un Empire britannique et d'un continent américain.

Mais la leçon de Genève est plus grave encore, selon notre confrère

Elle dénonce l'impossibilité absolue de trouver' une formule générale de désarmement. Si les Anglais et les Américains n'ont pu sa mettre d'accord sur le déplacement de l'artillerie de quelques croiseurs qui n'ont que des chances infimes de s'affronter dans l'immensité des mers, comment garder l'illusion de trouver une formule stricte de désarmement général même simplement européen. Là, les- facteurs sont au-

A La Haye, Mahmoud Essad bey expose la thèse de la Turquie dans l'affaire du «Lotus » La Haye, 6 août. Les débats publics de l'affaïre du Lotus ont repris ce matin devant lia cour permanente de justice internationale. '̃•̃̃̃ La parole est à Mahmoud Essad bey, pour développe^ le., point, de, vue de son. •gouvernement.'1'' l' •:<̃̃• ̃>̃̃ L'orateur, ^eïfelifite tout d'abord que la :Fr^flfie,et"laj Turquie, puissent .se présenter 'deyàiit 1^ Cour sur un pied de parfaite' égalité. Puis il parle de l'arrestation •préventive du lieutenant Desmons, conformé à la loi turque.

̃Le gouvernement français a demandé alors simplement la mise en liberté sous cautiqn, selon l'article 13 et la convention de Lausanne, ce qui impliquait la reconnaissance de la compétence des tri.bunaux turcs.- ̃ ̃'̃

Le professeur Basdevant a fait état des difficultés des pourparlers qui devaient aboutir, A la convention de Lausanne. Mahmoud, Essad bey s'élève contre ce système et prétend séparer nettement les textes de leur élaboration.

Seuls les textes font foi et l'orateur donne lecture de divers arrêts rendus par la Cour de justice internationale établissait ,çe principe, notamment les affaires de-Mossoul et de Wimbledon.

L'pr^te:Ur,;ppoteste ensuite contre le sens restrictif donné par tïe mémoire français à 'l'article 15 de la convention de Lausanne, selon lequel il serait interdit à1 la Turquie 'de ^déclarer ses: tribunaux compétents si' elle >ne peut se baser sur un principe de droit international.- En réalité, la Turquie affranchie par l'article 28 de la convention de Lausanne qui consacré en sa faveur l'abolition du régime des

4cil~~yl~9~ïQ,g' est'seulement tenue à cxer-

cffit sa c ih'èteïice 1 rltüqUe sans heurter

les principes,- existants du droit intefrià;tïô'riaî.*îrSÏs^-t-il" ûné^ë.^le, née des trai|tétf'0d' usages Inferriatid'tiaux qui interdiï sait' à'-lâ Turquie d'exercer son droit souverain. Telle est la-question à laquelle il appartient au gouvernement français de répondre. Pour l'orateur, aucune règle semblable n'existe.

Il montré ensuite que de nombreux pays ont inscrit dans' leur législation, le principe de la. protection de leurs nationaux hors du territoire.

Mahmoud Essad bey se sentant fatigué, demandemn nouveau délai. La prochaine audience est fixée à lundi matin.

Une démarche allemande à Paris et à Londres (?)

Berlin, 6 août. Le brijit court dans les milieux" politiques berlinois qu'en raison de la «" campagne d'excitation » contre l'Allemagne, le cabinet d'Empire autoriserait le.'ministre des Affaires étrangères, au cours du prochain- conseil, à faire une démarche spéciale à Paris et à Lon-, drcs.

La Germania apprend à ce sujet, de source autorisée, que jusqu'ici rien de semblable n'à encore été décidé, et l'on ne saurait dire ce que le Conseil des ministres décidera. Dès 'son'^retoùr Bjsslin.

ajaute-tnc^lei .MUStieseniann -,a eu: un.e- ce.ar-

tg, entrey^i^G/.le^, secrétaires 4'Etajtf!^B

les ministres présents à Berlin. Ces cpn* versations n.'ont eu d'autre but que de préparer le prochain Conseil des ministres et de déliîrérer sur les négaciations commerciales fTahcô-aHemandes.

+-+

Le ministre de la guerre britannique d^jos les pays Rhénans

Wiesbaden,;6 août. Le ministre de la guerre britannique, sir Worthington Evans, en tournée d'inspection dans les pays rhénans, a passé ce matin en revue les troupes anglaises de la garnison sur le terrain de- Dotzheim, près de Wiesbaden. Un défilé a suivi cette cérémonie. On remarquait dans la tribune d'honneur le général Guillaumat, commandant en chef les troupes d'occupation, M. Tirard, haut commissaire, ainsi que de nombreuses personnalités civiles et militaires de. la colonie française et anglaise.

'• 3ii «lois &l db àiWàb t.3.i;:»»o''

Hrèment complexée et incertains. Lies rancunes f sont toutes chaude» jefc des.. «spoirs de revanche ne se dissimulent cas.

La réduction' systématique des armements est un leurre. Là seule logique est la réalisation de la sécurité par l'équilibre. Voilà le véritable enseignement de Genève. Si. on sait le retenir, l'aventure n'aura pas d'effet inutile et pourra même être précieuse. Mais saura-t-on le retenir?

Quelle est, d'autre part, la réaction dans les nations directement intéressées, quelles y seront les conséquences de cette rupture ? La presse anglaise, après avoir marqué quelque désappointement, semble vouloir s'efforcer de ne pas prendre la chose- au tragique. « Que l'Amérique ait- autant de navires qu'il lui plaira, ecrit le* STAR, pour- nous, nous construisons seulement pour les besoins de notre défense. Même note dans le MANCHESTER GUARDIAN; MORNING POST conseille de ne pas se désoler outre mesure « Si les trois puissances n'ont abouti à aucun accord, elles se sont au moins séparées après une commune déclaration d'amitié. » Le TIMES regrette que les résultats déjà acquis par la Conférence aient été entièrement sacrifiés. Dans la presse américaine, le NEW-YORK TIMES attribue- l'échec de la conférence au man- que de préparatifs.

Notre confrère américain écrit, au sujet de ,1a limitation des destroyers, et des sous-, marins --̃•_ ,j; 'Quiconque a sWvï l'attitude de la France à la conférence de Was&ingtoii-.aeyait^être-icon' vaincu qu'un accord1 Genève était chose impossible sans la participation de la France et de l'Italie. Ces deux: nations doivent maintenant sou'rirfe: largement à .la pensée qu'elles ont eu l'astupe de ne. pas. accepter l'invitation du président Gpolidge.

Et le NEW-YORK HERALD TRIBUNE déclare de, ,spn côté i-

Si nous tlêsiro'ns réellement une marine nous assurant l'égalité avec celle de la Grande-Bretagne et. aussi une supériorité de 5 contre 3 sur la marine japonaise, nous dépendrons de nos propres ressources et initiatives pour l'obtenir. ̃ •'̃ <:

En ce sens, Genève a été un succès complet, puisque la. conférence a fait ressortir la valeur de l'indépendance américaine en même temps qu'elle a condamné de façon définitive la poljtique « d'attendre et voir ».

L'ORGANISATION MILITAIRE DE L'ALLEMAGNE

La revue Aux Ecoutes et le journal l'Avenir ont publié un rapport adressé au début de cette vannée, par-'Ùè» fféiiétftl Guillaumat, commandant. l'armée du Rhin, à M. Painlevé et à. Mi Briand. Voici ce document qui donne sur les armements de l'Allemagne des précisions qui rejoignent celles maintes fois déjà foufnies- ̃iet pour ne parler que des plus récentes"1 t' par les déclarations de M. 'de- Broquevilie) et par la Menscheit. •̃̃

Tous les renseignements recueillis de- puis quelque temps par mon état-majqijj concordent pour établir que le gpuyerrie^ ment allemand, poursuit depuis un .'sfn ienviro» l'exécution; d'un plan qui vise àî constituer en 'territoires 'occupés et da'Afs'J les différents domaines" de l'activité mili-i taire une force capable, le cas "échéant;; d'intervenir rapidement contre' nous. Cet effort de réorganisation de ses for- ces militaires, le gouvernement du Reich le poursuit depuis- longtemps en Allemagne non occupée. Mais pendant longtemps la Rhénanie était restée en dehors de ce mouvement.

Il n'en est plus de même à l'heure actuelle. De nombreuses organisations ont< surgi en territoires occupés, dont lé but est d'assurer- le recrutement et l'instruction de la jeunesse en vue de la -rendre capable d'être utilisée immédiatement pour des buts militaires. ̃'̃̃'̃

Le plus gros effort ̃ porte et c'est* logique sur l'instruction des futurs fantassins. De' très nombreuses- associations sportives se sont constituées englobant un nombre, considérable de jeunes' gens que des instructeurs tous anciens officiers et sous-officiers de l'armée -'• entraînent à la marche et à la pratique des exercices physiques; deux branches de l'instruction qui sont à la base du dresf sage de l'infanterie. Certains de ces groupements ont même été surpris faisant des exercices de combat. Quant au tir, si les ordonnancés de la H.C.I.T.R. en réglementent étroitement la pratique dans les sociétés de tir,' elles se montrent plus larges -vis-à-vis; de tous les agents de la'ftorceiTjuBligtte, îM-hOïnbre de' plusfeùï-s'i 'milliera, 'tels que gendà'rinbW' douaniers, WreiSfiërsf'tïblicleïs' 'n:, in'{J D'autre part, on constate 'Uine-téhdance' nettement' marquée de la part de la population à s'armer sous les prétextes les plus divers, iefc il est impossible de sk>p-. poser à la pratique individuelle du tir'paj* les nombreux détenteurs de permis de port d'armes.

Dans un autre domaine de l'activité militaire, les Reitervereine, en instruisant les jeunes gens suivant les méthodes employées dans l'armée, visent à former dès cavaliers et des conducteurs d'artil- lerie: L'activité de ces sociétés hippiques, qui s'adressent surtout à la jeunesse des campagnes, est considérable. Trente-cinçi Reitervereine viennent d'être identifiées, et ce nombre représente à peine le tiers des groupements existànts dans les. territoires occupés.

Le développement extrêmement rapide pris par ces sociétés depuis quelques mois ne peut s'expliquer que par l'intervention effective des autorités allemandes., L'aviation est l'objet d'une attention, particulière de la part des autorités allemandes. En bordure immédiate des ter-, ritoires occupés, dans les régions de Cologne, Francfort et Carlsruhe, l'Allemagne a constitué trois bases rendant possible. la concentration de puissantes escadres aériennes. Dans les territoires occupés, elle veut organiser des>^ terrains^ j c'ôffsfrùirè'"<flï 'roafé'r'iel,fprmerf ijes pilo-) J tes-.«t j-oréer -4.es ilignes.i i '̃. !v :_i";i! ̃ ̃ « s y; ( ̃̃ ̃ t 1 ̃ Les résnMats1 acquis i'eii 19!Sl dfe'n's ç^'t ordre d'idée sont encore môdesttes, èh1; raison de l'opposition que les autorités d'occupation n'ont cessé dé' faire à l'exécution de ce programme.

Sans se décourager par,cet échec, le gouvernement allemand vient d'élaborer, pour 1927, un programme qu'il a présente récemment, à Coblence, au cours d'une réunion tenue le 17 février dernier.. Il prévoit notamment la mise en service de huit lignes aériennes et la création de cinq ports aériens en bordure même de, notre frontière,' à Àix-la-Chapelle, ^Trêves, Sarrebruck, Kaiserslautern et Pirmasens. Ces ports aériens seraient en quelque sorte les terrains avancés des.troïà bases- aériennes indiquées plus haut, et qui seraient encore renforcées par la création de deux terrains à Erbenheim (Mayence). et Spire.

Enfin, l'activité, non négligeable du vol à voile en territoires occupés, que les Allemands considèrent à juste titre, comme le mode le plus efficace d'entràî-' nement sur place du personnel navigant.

Ite eonfjf es des instituteurs

C'est un spectacle bien curieux et plein d'enseignements sans jeu de mots '•– quo celui off.eriti,par\/le cangrès^des iristitij-teuçs,, Ces .ionctîqnnaiBes"payés|.>par l'& tat et (jgnt lp jfçpçtiQflj est de..aenvir l'Etat, semblent avoir pour préoccupation domi-i nante la désagrégation de l'Etat. Au coursde leurs récentes discussions, en effet, les considérations politiques ont singulièrement débordé les questions relatives' à l'action professionnelle, M. Gaëtan Sauvoisin (GAULOIS) souligne combien 'les instituteurs songent peu à. dissimuler que leur enrôlement dans lâ-C. G.-T. soit complet -•'

Ils se targuent d'avoir participé activement à toutes les manifestations revêtant une portée sociale, et, notamment, n'ont pas' craint de faire allusion à une question totalement étrangère à la scolarité le monopole des allumettes. Des syndiqués- scrupuleux ont vainement protesté contre ces incursions dans, les domaines politiques. Les meneurs «ont répondu que le rôle du syndicat consiste à trans-, former l'Etat, à brusquer l'évolution de ses vieux cadres et, somme toute, à dresser, en face du parlementarisme,' la puissance du club de la C. G. T. ̃•

Mais que devient, dans tout cela, le rôle de la Fédération amicale des instituteurs Que devient même, sinon comme adju-vant, celui de la Fédération des syndicats de l'enseignement réunie en ce moment à1 Tours avec Un programme particulièrement accentué à gauche ? Jusqu'où se dénaturera là doctrine cor-1 porative, devenue visiblement dédaigneuse des principes d'éducation et de pédagogie Quel bruit d'émeutegronde derrière le masque déjà presque caduc de là laïcité ? 1 ( Sans doute,! il y a des éléments sains); même parmi les dirigeants du mouvement.' « Mais qui ne voit, dit notre, confrère en terminant, que de toutes- parts les instituteurs sont poussés, à la fois, victimes et agents d'une propagande odieuse, vers un but communiste par des méthodes révolu-1 tionnaires x

« On savait que l'esprit qui animait le Syndicat national n'était pas parfait, constate le JOURNAL DES DEBATS. On ne sa- vait pas que la politique cartelliste avait: facilité en si peu de temps d'aussi nombreux ravages. » Notre confrère nous montre ensuite la posture malaisée des Etats démocratiques se débattant entre la clientèle fonctionnaire et la clientèle contribuable ils voudraient satisfaire la première, de manière à l'accroître, mais ils ne peuvent le faire qu'en mécontentant la seconde. Il poursuit •' Les instituteurs ont cru que le syndicat' était

j, D£ns un autre' domaine, les "projets d-extfension du réseau routier' en territoi,res occupés et dans la zone neutre, les travaux .entrepris pour améliorer certaines voles ferrées, "les" projets de constr'uction de nouveaux ponts sur le Rhin et la 'Moselle, l'usage de 'plus en plus répandu de la traction' automobile, toutes ces .mesures, tous ces projets visent à augmenter d'une façon très efficace les transports en cours d'opération.

Enfin, le développement très rapide de la T. S. F. en, territoires occupés, le dressage d'Un nombre assez considérable de pigeons voyageurs permettraient au gouvernement allemand de trouver des ressources très appréciables dans ces deux domaines, dans les territoires' occupés. Il n'est pas jusqu'au service de santé qui n'ait retenu l'attention du commandement. L'existence, en territoires occupés; ide nombreux groupements de la CroixRougCi méthodiquement organisés GSaniitajts-Kolonnen, Samariter Bund, etc.) (fournirait éventuellement toutes' les 'ressources et le personnel nécessaires à la relevé» et au transport des blessés. En résumé, on voit que l'Allemagne poursuit l'équipement des territoires occunés dans tous les domaines qui ont trait à la préparation militaire le recrutement et l'entraînement du personnel, d'une part, l'équipement du territoire, d'autre part.

En 1925, le degré de préparation militaire dans les territoires occupés avait un retard' considérable sur les résultats acquis dans le reste de l'Allemagne, mais nous assistons actuellement à l'effort fait par le Reich pour rattraper ce retard. Cette activité s'est développée surtout au cours de l'année 1926. Les concessions faites, en effet, il y a quinze mois, au gouvernement allemand, et qui se sont traduites en territoires occupés par un régime plus libéral à l'égard des populations, n'ont pas eu d'autres résultats, en desserrant l'étreinte, que de permettre à l'Allemagne de pousser, en territoire occupés, ses préparatifs d'ordre militaire. La présence, dans les territoires occupés, de l'armée alliée d'occupation a du moins pour effet d'entraver le développement d',un programme dont rien ne pourra plus paralyser l'exécution après l'évacuation des .territoires rhénans par 'les forces alliées.

v Général Guillaunuit.

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ti-u'ï ,^t'ir).f'ic.oi f^*5}' ;O7 '-a '̃̃. >,>

,o(ui ̃̃̃ dYifi'rn "r »•(> S-JJ1 ̃̃'̃̃̃

>'A propç^,4e,ia publicatimpYtdë ce rap* por.t, le ministère de'ta guerre a communique la note suivante

Un périodique a divulgué en en effaçant la date un rapport secret du général Guillaumat sur la situation en Rhénanie en insinuant que ce rapport n'a fait l'objet d'aucune communication au conseil des ministres et est resté ignoré de M. Poincaré.

Le ministre de la guerre, toutes réserves faites sur le caractère coupable de cette divulgation et ses conséquences, nous fait savoir que, comme tous les rapports analogues, ce rapport, qui remonte au 22 février 1927, a été aussitôt communiqué, non seulement au ministre des affaires étrangères, mais au président du conseil, et qu'il a été lu et discuté au cours d'un conseil des ministres de la fin de février.

Mme Daudet à Bruxelles

Bruxelles, 6 août. La Nation Belge annonce que Mme Léon Daudet et ses enfants sont arrivés à Bruxelles, hier soir. Ils ont été accueillis à la gare par M. Léon Daudet, M. Joseph Delest et quelques-uns ( de'leurs'-amis belges et français.

Y' Ë&bRSE'DË~LbNÛ~ïis

^ondres.^i ibûf. •i-' Changes 'Escompte hors i banque, 4 5/16-4 3/8 Pjêts, 3 1/2 Sur Paris, là* 025 ;'Sur New-York, 4 8587 Sur Belgique, 349 26 Suf' Berlin, 20 42 Rio, 5 27/32 Valparaiso, 39 SI Buenos-Aires, 47 81 Argent comptant, 25 7/16 2 mois, 25 7/16.

̃

BOURSE DE NEW-YORK New-York, 6 août. Câbles transfers, 4 8593; Change sur Paris à vue, 3 91 3/4 U. S. Liber;ty-3 1/2 0/0, 1Q0 11/16 Atchison Topeka, 193 1/4 Baltimore et Ohio,119 3/4 Canadian Pacifie. 186 1/4 Chesapeake et Ohio Comm., 191 Chicago Rock Island, 112 Erie Railroad, 63 1/4 Illinois Central, 132 3/4 New-York Central, 155.; Pensylvania, 65 Reading, 117 Southern Pacifie, 120 3/4 Union Pacifie, 188 ,Anaconda Copper, 46 5/8 Chino Copper, 25 Ray Copper, 14 3/8 Utah Copper, 119 1/2 American Telephone, 169 1/4 American Car ̃et Foundry, 101 1/2 British American Tobac;co, 25 .1/8 General Electric, 124 1/2 Int. ;Mrc. Marine Com., 6 1/2 Bethlehem Steel, 5/ 3/4 Crucible Steel, 92 U. S. Steel, Common, 133 1/8 U. S. Steel Pref., 133 Royal iDuteh 45 3/4 Shell, 43 1/2. Affaires toitalcs (titres) 889.000.

manque. Ils ont fait la connaissance des riI vantés syndicales. Toutes les corporations, se jsoht groupées pour obtenir de l'Etat une amélioration de leur sort. Les instituteurs auraient voulu que tous les traitements fussent pareils dans toutes leSi|>ro£essionsi Vue<<simple. Mais |il semble. bisque les fanotiffriùaires ne soient ;pas tous de cet avis. Si bien quelles syndicats représentent des forces en concurrence qui ;pressent sur l'Etat pour en retirer le plus s Pour le moment,. l'existence merveilleuse de tant de syndicats ne nous fait pas du tout voir cet Etat corporatif si nouveau, qui jdp't assurer le bonheur de tous. Nous ne iVoyons qu'un assaut bien dirigé contre les deniers publics, et chaque corporation songe à

elle.

Il est encore plus curieux de voir que dans cette opération 'l'Etat est considéré comme une providence, et que l'Etat est en même ;temps l'ennemi qu'il faut détruire. En s'adressant au budget, en réclamant sans cesse une amélioration assurée* par les fonds publics, c'est-à-dire en fin de compte par l'argent des contribuables, les instituteurs raisonnent et agissent en tenant compte de ce qu'il y a un Etat, qu'il y a un impôt, des contribuables et jun budget, où les fonctionnaires émargent. Tout cela suppose, des pouvoirs publics acceptés, un Parlement, une constitution, un régime. Mais à peine, les instituteurs ont-ils réclamé à l'Etat qu'ils examinent cet Etat et lui disent son fait.'

Les discours prononcés nous montrent les instituteurs convertis au syndicalisme révolutionnaire, tout prêts a collaborer à un travail de bouleversement social. La C. G. T. est là, d'après .eux, pour limiter les Parlements, c'çst-à-djre que la théorie corporative est adoptée par le corps des instituteurs, et ces fonctionnaires sont des révolutionnaires. Nous vivcns dans'tin temps si extravagant qu'on ne s'étonne plus' de ces révoltes. M. Hcrriot ne fera pas d'observations aux orateurs. Aucun mipistre, aucun haut fonctionnaire ne se ̃ risjquera à contester le droit de ces instituteurs; n parler en public, contre leur patron, l'Etat. }ll ^paraît qu ainsi le veut la liberté de penf>êë,<' la licence cartelliste et -la doctrine de

Jraiiçhe'Ji ̃̃̃'

[ £cole laïque, école poutre, que signipent donc ces mots si souvent invoqués ? Dans l'esprit du législateur, c'était là une école qui n'était pas dans la' dépendance de l'Eglise, qui n'enseignait pas obligatoirement la religion, et ce n'était pas autre chose. Or, qui voyons-nous ? Cette école laïque est de- venue fanatique, cette école neutre est deve- hué partiale. Et > s"es croyances sont les pires ou. les plus absurdes de toutes Un huma- nitarisme périlleux et puéril, un besoin à la fou orgueilleux et superficiel de refaire le monde. Les instituteurs ont parlé des élections de 1928, ils ont parlé de la défense de l'école, qui regarde l'Etat, ils ont parlé du monopole dek allumettes, qu'ils se vantent d'avoir fait échouer.

Tous ces bavardages sont insensés et

L'AFFAIRE SACCMANZETTI

Le Conseil des ministres d'hier matin a décidé d'interdire toute ^manifestation et tout cortège qui pourraient être organisés sur la voie publique pour protester à l'occasion et au sujet de l'affaire; SaccoVanzetti. Nous croyons savoir; cependant, que les différents groupements <ont décidé de passer outre à cet ordre.: < >.< A l'ambassade des Etats-Unis Un service d'ordre, composé d'agents et de gardes municipaux, est 'organisé en permanence avenue d'Iéna devant la résidence de M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, et les, promeneurs sont priés d'utiliser le trottoir opp'osé. A là chancellerie des États-Unis, rue, de Chaillot, un service d'ordre analogue- J gardé les abords de Finimeu.blç,' Deux délégations ont été reçues hier, dans le courant de, la matinée,! En Fab- j sence de M. Myron T. Herrick, actuelle-'ment aux Etats-Unis, et de M.\Sheïdpn Whitëhouse qui passe, le week-end en famille au Touquet, c'est M. Benjamin Muse, deuxième secrétaire de l'ambassade, assisté du général William W. IJarts, attaché militaire, qui a. enregistré leur requête, .t La première délégation composée d'une douzaine de membres du Secours rouge, représenté par M. Duclos,' député de la Seine, et M. Foissin, a remis au représentant du chargé d'affaires une pétition ten- dant à obtenir la grâce des deux anarchistes, condamnés de droit commun, Sacco et Vanzetti. ̃̃.

Une seconde délégation .,comprenant douze membres représentant différentes nations de la fédération syndicale internationale est arrivée à la chancellerie des Etats-Unis vers midi. M. Muse et le général Harts ont reçu personnellement M. Léon Jouhaux, M. Ben Tillett, délégué anglais, et M. Eggert, délégué allemand. Chacun de ceux-ci a évoqué l'émotion suscitée dans la population ouvrière par l'annonce de l'exécution de Sacco et Vanzetti et a fait appel à l'esprit de justice et d'humanité du gouvernement;. des EtatsUnis pour que les deux condamnés ne soient pas exécutés.

M. Muse n'a pu que promettre aux mandatés de la féfjératiQ)n;i;nte#natiq.naleu de) transmettre leur message,, au ;le&aFgè .d'affaires des EtatS-U«i&. ,r.<\ Va ,H'li!tl.) M'

't~ G ic' s'

Des bombes a New^York <"̃̃ 'et à Philadelphie.

Divers- attentats ont été commis hier à New-York et à Philadelphie. On les attribue à des exaltés que l'exécution prochaine de Sacco et Vanzetti exaspère. A New-York, deux bombes placées dans le métro ont provoqué, vers minuit, quatre explosions. Le quai d'embarquement a été détruit. Dans les rues adjacentes, des vitres ont été brisées et les habitants ont été secoués. > Le trafic du métro est interrompu ainsi que celui des tramways. Les forces de police et des détectives ont été alertés. Jusqu'à présent, on signale huit blessés dans l'explosion qui s'est produite dans Broadway.̃

A peine la nouvelle d'explosions dans le métropolitain était-elle connue que parvenait de Philadelphie la nouvelle d'une autre explosion dans les sous-sols de l'église presbytérienne Emmanuel, avenue Girard, un des quartiers aristocratiques de la ville.

La police déclare qu'une bombe a été lancée à travers une des fenêtres du bâtiment. ̃ ̃ -• Dans le monde entier des meetings et des réunions de protestation ont /été orga-.

̃ nMs*i sM..p°Uce.4?iLga^sri h* ,*mh^,

sao~s 'e.t ies. consulats des Etats-Unis, par

saflfts ,e.t les, consulats des Etats-Unis, par

̃qf.amtgfd^r'ëprésâiiiés, Oh "âon'orice .«ierner

q^'ufte^i&ifpvc. générale «si ̃ imjnin,ç#,tei

Bij«#ôSf Aires • et Montevideo, et que- le conseil municipal de Rio de Janeiro a émis une forte protestation.

En France le mouvement populaire n'est pas moindre. Avec les vœux et les pétitions arrivent des menaces de grève ou d'émeute. C'est ainsi que la Bourse du travail et les syndicats ouvriers de SaintEtienne ont décidé pour lundi une grève générale de 24 heures; le conseil municipal de Motitrouge, réuni hors séance, a voté à l'unanimité la protestation suivante

Le Conseil municipal de Montrouge, ému à la nouvelle de la prochaine exécution des libertaires Sacco et Vanzetti depuis sept ans emprisonnés et soumis durant ce temps à lu plus terrible des angoisses, proteste avec vigueur contre une sentence qui soulève l'indignation de tout homme de coeur.

D'autre part, la Ligue des Droits de l'Homme a envoyé un télégrahinie à M. Fuller, gouverneur de l'Etat de Massachusetts, et des grands meetings ont eu lieu à Lyon, Brest, Béziers et dans diverses grandes villes de France. i

misérables, conclut notre coriffiçre, et il évoque le souvenir attendri dû maître d'école d'Alphonse Daudet, « niaitre d'école 'qui se contentait d'aimer ses1 élèves et son pays a. • v, i y ~"r •̃•̃̃•̃̃; Voix de;pfoviflce

Dans le' TELEGRAMME DU NORD, M. Martin Mamy insiste sur la gravité du- jugement qui condamna les espions communistes. Il estime que ce jugement appelle logiquement la rupture des relations diplomatiques avec les Soviets. Certains «' attendUs sont extremëmen-t Significatifs à cet égard 1

« Attendu que, depuis 1924 tout au moins, s'est établi en France un système d'espionnage sous des directives et au profit d'un organisme étranger dont le siège est à Moscou

» Attendu qu'il ne peut être mis en doute qu'un gouvernement étranger envoie chez- 'nous," pour ses fins politiques, et ses hommes et son argent, afin d'obtenir des ouvriers même de l'Etat, les données les plus complètes, et parfois les plus secrètes sur la fabrication et le maniement des engins nécessaires à la défense nationale. 11 n'est pas douteux davantage que; sur le sol même de la patrie reniée et trahie, des ̃ groupements légaux de travailleurs, prétextant des craintes imaginaires pour la sécurités ouvrière et revendiquant leurs droits à la préparation d'un avenir international meilleur, se sont abandonnés corps et âme à ce gouvernement. etc. :> II ne s'agit donc plus cette fois d'affirmations ou de démonstrations. Voilà un tribunal qui condamne, après de longs débats, des: individus qui sont des espions et à qui la « doctrine » communiste sert simplement de parapluie. Ces espions qui travaillent à désarmer la France en même temps qu'ils armerit la Russie des Soviets de tous les secrets militaires qu'ils nous dérobent, ces espions sont défendus, couverts, glorifiés par le;. journal; officiel du communisme, et ce journal s.e.vend dans tous les kiosques de notre pays. Et quant au gouvernement des Soviets pour qui ces espions font leur abominable métier, il a chez nous une ambassade officielle En vérité, on croit rêver.

Si, après le jugement du tribunal correctionnel, le représentant des Soviets n'est pas prié de déguerpir, les historiens futurs qui auront a nous juger devront ajouter aux attendus de la 11* Chambre ̃ 1<1 « Attendu qu'à cette époque les -Français, ayant perdu le sens de leur propre conservation entretenaient parmi eux ceux-là qui n'avaient en vue que de les détruire, attendu que l'intelligence de ce peuple jusque-là si réputé avait beaucoup décliné. etc. » 11 Le JOURNAL DE ROUEN, se montre impressionné lui aussi par la confirmation judiciaire de tout ce qui fut dit'et écrit sur l'armée d'agents spécialisés dans'l'étude de nos organisations militaires et navales, de nos progrès techniques, des mo-

DERNIERE HEURE SPORTIVE

,1

Le raid Paris-New-York

du « Miss-Columbia » ̃

Le différend Dr.ouhin.Eevine" s'est aggravé-

Le différend Drouhin-Levinë,. dbpt nous parlons par ailleurs, s'est aggravé hier, ce qui laisse penser que, désormais, la séparation entre les deux associés est chose inévitable. Voici quels ont -été -les' inci- dents survenus hier entre Levine -etDrou-^hin. ̃ ̃ j '̃ ̃ ̃̃̃'0- Mj Levirto est arrivé au Bourgét hier à 12 h. 30, accompagné/de M:' Frankéi,' 'dans. • J'intention d'enlever ie -moteur' d'e* ;réserye'du::4f!KS'Coia/i!WHï' A '«!tiBffet,"ils> avaient an.! <?!é,u ne pamionnette, 'Mi Le- vine s'étant «vis d'aceord ayee jla, ;compa-'î gnie <? Àir-Unipa», propriétaire ides lo-* eaux où est abrité le Miss-Columbia. L'aviateur Drouhin, prévenu d'urgence,' est arrivé à son tour au Bourget à 15 h. 15y en compagnie de son mécanicien Mathis. Il s'est rendu immédiatement daps les hangars du Miss Colnmbia, où il a rencontré M. Levine. Une discussion très orageuse a eu lieu alors entre M. Levine et Mathis, en présence de MM. Drouhin, Carisi et' Frankel qui dut intervenir pour séparer MM. Levine et Mathis. M. Levine a.renon-' cé, pour l'instant, à enlever F;ayion, mais le moteur de rechange a quitté l'aérodrome du Bourget à 17 heures, destination du. Havre, les formalités douanières ayant été accomplies.. Drouhin est désireux de faire apposer, les scellés sur tout le matériel.

A cet effet un huissier a éjté .çpn.voqué qui ne put apposer les scellés, Drouhin ayant quitté l'aéroport.

M. Levine désire lui aussi, paraît-il, l'apposition des scellés pour empêcher que Drouhin ne prenne seul le départ avec le Miss-Columbia vers New-York.

L'aviateur Drouhin semble en passe de gagner la première manche de son match juridique avec M. Levine, mais 'la tentative Paris-New- York est maintenant fortement

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Le prix Maurice'de Gheest

Deauville, 6 août (De notre envoyé spécial). Depuis avant-hier le inonde arrive en foule et cette première journée du meeting, bien que le ciel fut couvert, a présenté une grande animation, L'hippodrome de La Touques, qui semble plus jeune chaque année, nous a accueillie avec sa grâce incomparable qui donne aux manifestations sportives ce cachet si particulier d'élégance et de facilité que l'univers entier nous .envie. L'épreuve importante de ce premier jour était le prix Maurice de Gheest couru sur les 1.400 mètres de la ligne droite..11 a réuni huit concurrents dont un quatre ans, un cinq ans et six trois ans. On s'attendait en général a voir gagner un des trois ans échappant à toute surcharge et de fait deux d'entre eux, l'Arétin et. Gars de Falaise, ont très bien couru prenant la deuxième et la troisième place. Ils ont trouvé pour les battre leur contemporain Mordicus dont le succès pouvait d'autant moins être envisagé qu'il leur rendait trois kilos et que ses deux dernières sorties avaient, été franchement médiocres. Mais il appartient à .un, entraînement où-

'la fOJ<fife"ri'esf gù'êrê"'ê5nstante et il avait

'la form~e" ri'fesf guèTe^cSnïtante et il avait

|en qutr-e- pour- luiidfêtFjej-moijtïë^plCfTVatârd ^qui est, avec Èslirig, le jockey heureux du moment. A noter" First "Edition qui a couru comme un cheval qu'un handicap futur intéresserait plus que -T£prëuvë du jour. Au début d'un meeting on ne peut demander à tous les concurrents d'avoir des ambitions immédiates. ̃̃

InfoirKOiaLtioini

Un peu de fraîcheur nocturne

Promenade en bateau sur la Seine

La S. T. C.' R. P. organise a partir de e demain soir lundi 8 août, tous les jours de beau- temps, une promenade en bateau' de Paris à Suresnes et retour. Départ à 21 heures du ponton de l'Hôtel-dc-VilIê-Escales à 21 h. 05 au ponton du, Louvre et.21 h. 10 au ponton de la Concorde. Une heure d'arrêt à Suresnes. Départ de Suresnes pour le retour à 23 heures. Tarifs aller ou bien retour, 4 fr.; aller et retour, 6 francs. Jean de Paris.

difications. apportées dans. notre outillage, etc., que la Troisième Internationale en'tretient sur notre territoire v ̃ Tout cela, avaif été dénoncé il y a plusieurs jarinées déjà d^ris* ce journal, même. Depuis, nous* :avbns eu les" campagnes de il. François Coty idans..Je « ,Figaroîi»^ucnmpagnes admirablemehC documentées et auxquelles on n'a apporté au- cun démenti. Depuis, nous avons «u. l'étude non moins bien documentée pubjié.e ;par la « Revue des Deux Mondes » sur, îki« Technique de la Révolution ». Depuis, nous avons eu les poursuites révélatrices intentées' sous la pression de l'opinion contre de notoires espions bolcheviques. Depuis, nous avons eu les éméntes de Vienne, qui constituent un exemple type du danger qui menace une capitale, livrée; aux socialistes

On évite aujourd'hui d'effrayer «' le bourgeois ». On ne dit plus aux conscrits « Désertez La caserne est l'école du crime Jetez bas les armes 1 Déshonorez la livrée hon- ¡ teuse du militarisme » On leur dit,'au contraire « Allez au régiment, instruisez-vous^ apprenez le maniement des redoutables armes qu'on met entre vos mains, introduisez-vous dans tous les postes d'étude ou de direction. recueillez toutes les informations, renseignements, documents, méthodes, plans, etc., qui font la force de l'armée française. N'oubliez pas que ces armes et cette organisation doivent être, un jour prochain, utilisées par vous contre vos ennemis de classe. Plus vous serez instruits, plus vous serez utiles. »

Ainsi, peu à peu, si on laissait se poursuivre unç telle propagande, nos régiments et nos na-' vires de guerre deviendraient des instrumenta ̃• de révolution à l'entière discrétion des puis-, sances militaires de Moscou.

Marty est à la tête de, la propagande révolutionnaire spéciale à la marine française ̃ 11; se flatte de former, dans notre flotte, d'innombrables petits « Marty », résolus, à la première occasion, à imiter scrupuleusement leur modèle; c'est-à-dire à livrer leur bâtiment à 'la marine rouge, il diriger le feu de ses canons i contre les Français.

i Pour l'instant,,la cqnsjgne est dq .tout écouC' ter, de tout entendre, de tout connaître et de ne rien dire ni rien faire qui puisse donner l'éveil a l'ennemi, c'est-à-dire à la France. Faudra-t-il qu'un régiment se mutine a Paris ou qu'un cuirassé bombarde Marseille du Le Havre pour que-le « Français moyeu »• s'aper- çoive que le péril communiste n'était tout de même pas une « invention des réactionnaires »?

On trouve des observations analogues dans la PETITE GIRONDE, le NOUVEAU JOURNAL (de Lyon) la NORMANDIE (d'Evreux), le JOURNAL DE ROUBAIX la FRANCE DU NORD (de Boulogne), lé PETIT MARSEILLAIS, le NOUVELLISTE (de Rennes), le TELEGRAMME '(de Toulouse), l'EXPRESS DU MIDI, le SEMAPHORE (de Marseille), le PHARE DE > LA LOIRE, etc.

Intérim.


1 i

GWRMËR DES TtîlATRES

Hommage à Robert de Flers !A la Comédie-Française, à huit heures et cjemie, en hommage à la mémoire de Robert de Flers; l'Amour veille, avec MM._Siblot, André Brunot, Paul Numa, Jacques Guilhèrie,, Ledoux, Falconnier, Mmes, 'Marie Leconte, Emilienne Dux, Jane- Faber, Yvonne Ducos, Catherine Fonteney, Tonia Navar, Jeanne Sully. Aujourd'hui i i :<<£'. A. -SA OoMÉDIE^FRANÇAISB.và'l h. 45, L'Ecole des maris Lt Médecin malgré ̃' lui.L' 'Anglais ..telxqtfon- le pari eï, r ,J* A l'OPéiu^ComiqÛe, kl ,bï>;2O,r

Mignon.

.,v j&V* -'f: .>! '̃•-

Même spectacle crue le soir. Au Gymnase (2 h. ,45), au Nou- vel-Ambigu (2 -h. 45), à la Gaîté- Lyrique (2 h. 30), à Sarah-Ber- nhardt (2 h. 30), à la Renaissance (2 h.'4to, h l'Athénée (2 h. 30), au Théâtre Antoine (2 h. 45), au Palais-Royal (2 'h. 30), ..au. Grand-Guignol (2 h. 45), 'aux Nouveautés (2 h. 45), au Théâtre Marigny (2 h. 30), à Fémina (2 h. 45), au Théâtre de la Michodiè,re (2 h. 30), au Théâ- < tre Mogador (2 h. 30),. la Scala <2" h. 45),' au Théâtre des Mathurins (3 heures), la Comédie dés ChampsElysées ,.(2 h., 45), au Châtelet (2 h. 30). mis 'Deiijc-Apes (3 heures), Déjazët

àl^o); -̃̃• ̃̃̃•̃̃;̃. •̃;

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ViSSiA-t'OpéRA, relâche. i-'jt1- A- l'Opéra-Oomique, k 8 h. 30,*

Lakmé.,

-Au- Gymnase, à 9 heures. La Pomjjja (limas. Marfa Dhervilly, Renée Bartbut, >M>arcalle Deslaue; MM. Paul Amiot, Jean Sky, ~ouis Scott, Pierre Brasseur, Angély, Walter). jt A LA Gaité-Lyrique, à 8 h. 30, la Marraine de l'escouade (Mmes Pelty ou Lin Quaglia, H. Gérard, A. Castelain, t, Boyer MM. J. Suzan avec Maurice >Tringo, Paul Jorge fils et Bétours). i S. AU "Kh^ATKB SARAJH-BEI»!t«ARDT, ai S h. 46» Pour marier ma fitfifJHv^^A^S-\ Seriche, M. A. Dubosc, Mme- AliceTiSsot,. WM. Monteux, Hédouin et Mlle Germaine- Stisse)a'Dim. et fêtes, mat. à 2' h. 30. *t A l'Athénée, à 8 h. 45, Maître Bol- Ëec et son mari (Mmes Renée Pierny, Camille Vernades, Germaine Auger MM. Bender, .Robert Aepers,. Marc Roland et Fertinel).

VJÏ Palais-Royal, à 8 h. 45, On ne ràtile ypas Antoinette (MM. Ch. Lorrain, Larquey, G. Gobet, Michel,' de Livry Mmes, iK. de Bedts, P. Landaics, Marg. Peuget).

''j» A LA RENAISSANCE, à 8 h. 45, Monsieur de Saint-Obin (M. L. Bélières, Mlle Yvonne Rozille, MM. Janvier fils, Martilly, Marthès et Georges Martel). AU Théâtre DB LA Michodièrb, & 8 h. 45, Les Vignes du Seigneur, de Robert de Fiers et Francis de Crôiss.et. Matinées dimanches et fêtes à 2 h. 45. ` je !Au Giukd-Guignol', à 8 h. *5. La Piison du vice, L'Homme de la nuit. Le Passé d'Aurélie, Nounouche. (Matinées sam.dim. et fêtes.)

jt \Àu THÉATRE MARIGNY, à 8 h. 45, Venise (MM. André' Baugé, Gilbert -Moryn, Qarpentier, J. Dçiss Mmes Danielle Brégi«; Tariol-Baugéi'Jane Pierly). 4t Au Théâtre des Nouveautés, k 8 h. 45, Un bon Garçon, opérette (Mmes Simone Cerdan, Germaine Kym, Reine Leblanc.; MM. Boiels, Gildès, Champell, Charles eardi.&ergy, Numès fils). Au THÉATn3 Mogador; 18 h. 30, Rose-Marie (MM. Boucot, Burnier Î^Mlles Cloé Vidiane et Flore Georger. en^aîteï'-

nanee^^fl%êtM,G8l9na"TWywiTe

et M. Félîx Oudiird^s» ,»“ >;<s- jt Au THÉATSË-FrMÏNA, "K& hWfres, Par le bout du nez (M. Paul Ville, Mlles Simone Déguise, Germaine Charley, M. J. Deyalde, Mlle F. Despernay, M. J. Dumoutier et.Mi Marcel Vallée).

'̃'̃ ̃̃̃BS?. ̃̃• ̃̃

'jt Antoine, à 9 heures, le Fakir Tahra bey; Avenue, clôture; Arts, clôture; Atelier, clôture Bouffes-Parisiens, clôture Capucines, clôture Châtelet a 8 h. 30, Le .Tour, du monde en 80 jours Comédie-Caùmartin, clôture Comédie des Champs-Elysées, Knocfc ¡ Daunou, clôture Déjâzet, à 8 h. 30, J' marie ma femme Dix-Heures, à 9 heures, Déboutonnons-nous, revue EdouardVII clôture Nouvel^Ambigu, à 8 h. 45, La Garçonne Madeleine, clôture Mathucins, à 9 heures, Pour avoir Adrienne Michel, clôture Œuvre clôture Porte-Saint-Martin, clôture Potiriièré, clôture Scala, clôture Studio des Champs-Elysées, à 9 heures, Maya Théâtre de Paris,. clôture Théâtre des Champs-Elysées, elbture Variétés, clôture Trianon-Lyrique, clôture.

NOTES ET INFORMATIONS i'OpÉRA po'usse .activement les* études du Miracle, de Georges Hue, dont la reprise aura lieu au cours de la deuxième, quin- zàfee' d'octobre. Ce sont «tacitement -tes* chœurs, remaniés par le musicien, qui, sous la. conduite de M. Picheron; procèdent aux,derniers ensembles de cet ouvrage, dont tous les actes ont été conçus et écrits pour le, cadre vaste de l'Académie Nationale de

musique.

Les études du grand ballet du 3' acte, dirigées par M. Guerra, sont poussées avec activité et réaliseront un spectacle nou.veau, conforme aux progrès plastiques de l'Opéra pendant ces dernières années.

.•̃

ifc Antoine Mariotte termine la partitipn ,du drame lyrique byzantin qu'il doit prochainement présenter à l'Opéra. C'est un ouvrage coloré, sur une trame poignante. dont les quatre actes s'encadrent aux rives "du Bosphore, au temps de Michel III, avec une figuration asiatique et barbare où' le musicien puissant de Gargantua et de Salomé s'est librement donné carrière. Coméote-Françaisë. La ComédieFrançaise donnera demain le Marquis de Priola, avec une interprétation partiellement renouvelée.

Auk côtés de MM. Paul Numa, Gerbault-, Dorival, Le Bargy, Le Marchand, Falconnier et de Mlles Mary Marquet, Mmes Colonne Romano, Tania Fédor et M. Jean Marchat joueront pour la première fois les rôles de Madame Savières, de Madame Le Chesne. et de Pierre Morain.

%'̃

•le»' mercredi7 10 êtoûil'Mlle Madeleine Roch fera sa rentrée dans La Course du flambeau elle jouera le lendemain en matinée, Èritapnious, où MM. Yonnel et Marchat interpréteront pour la premièrt fois les rôles de Néron et de Britannicus ÀÏBfcïÉE. L'énorme, l'irrésistible succèSiiçelui dont tout le monde parle et qui tout le monde veut voir, c'est Matin Balbec et son mari. Aujourd'hui, matinée R8NAiss*NCE.– Monsieur de Saint-Obin pièce la plus amusante. Trois heures di folle jgaîté. Aujourd'hui, matinée à 2 heu

KS..45- mttm ̃

Grand-Gtjicnoi.. Aujourd'hui, en ma tinée et en soirée La Prison du Vice, el marche vers la centième»

LA SEMAINE

DANS LES. THÉÂTRES SUBVENTIONNÉS Jt A l'Opéra

Lundi, Aida mardi, Samson et Dalila, Soir de fête mercredi, Thaïs vendredi, Lohengrin samedi, La Valkgrie lundi, Roméo et Juliette, Jt A la Comédie-Française

Lundi, Le Marquis de Priola; mardi, Hernani mercredi, La Course du flambeau jeudi, en matinée, Britannicus, La Mere confidente en soirée, Les Caprices de' Marianne, Le Misanthrope vendredi j Le Cid, Le Mariage forcé samedi, Le Marquis de Priola dimanche, en matinée, Phèdre, Le Jeu rie l'amour et du hasard en soirée, L'Aventurière, Poil." de Carotte., ̃̃ Jt A l'Opéra-Comique s •̃•̃••

'pipianche,, eh matinée, .Mignon ?;en- soiréèj, Lakmê,. lundi, Les Contes d'Hoffmann mardi, Cavcdleria Rustiçàha,. La rosca mercredi, Carmen ç («udi, Louise vendredi, Madame BuUterfly samedi, Manon dimanche, en matinée, Mireille en soirée, Paillasse, La Vie de bohème lundi, en matinée, Werther en soirée, Lakmé mardi, Les Contes d'Hoffmann.

t t Maxime Girard-

–c~

Spectacles et Concerts Aujourd'hui t

Même spectacle que le soir

Aux Folies-Bergère (2 h. 30), an Calino de Paris (2 h..30), à l'Olympia 3 h. 30), à l'Empire. (2 h. 30), au Palace :2 h. 30), au Moulin-Rouge (2 h. 30), à la Cigale (2 h. 30), h Madeleine-Cinéma [2 h. 30), à Marivaux (2 heures), au Gaumont-Palace (2 h. 30).

Ce soir _•̃ •̃ <̃••. •<•̃•

Jt Aux Folies-Bergère, à 8 h. 30, Un Vent de Folie; hyper-revue de M. L. Lemarchand, avec Joséphine Baker, Fowler et Tamara; Jack' Stanford, René Rudeau et Nicolska.

Jt Au Casino DE Paris, ce soir, A 8 h. 30, Paris-New-York, (les Dolly

Çisters, Ha} Sherinan, les Lilliputiens,

miss Florence^ Pâsquali, Zoïgà et RacHel, et Gerlys et Lysia). ̃̃'

~t"Ab'Mo'uUN-nbue~'tï<Jsïe~.HAH.

k S l'ïi 30, la grande revue Çà.~ c'est Paris (Mistiriguett, Randall, Earl Leslie, Cebron-Norbens, Marthe Berthy, Yvonne Legeay, le Spark's ballet, les 40 Jackson Girls et les Lancashire lads).

Jt Au PALACE, à 8 h. 30, Femmes et Sports, nouvelle revue à grand spectacle avec Georges Carpentier.

Jt A l'Empire Mus:c-HALL Cirque. 14 jours de grand gala avec la célèbre artiste Raquel Meller, qui chante ses nouvelles créations. 20 attractions. jt Aux AMBASSADEURS. Broadway à Paris, avec Lester Allen, miss Jone, Johnny Hudgins les cinquante-deux plus jolies filles d'Amérique 100 artistes et cinq orchestres; ` jt A l'Œii, ode Paris, à 9 h. 30, Tous à l'œil (Nils Berlings,1 Lillan Baron, Renée d'Yd, Car^rià, Tune, Gabriel Marrot et Maurice Poggi) et les chansonniers avec Jean Vorcet et Yvonne Leduc.

-i i » t m

Nos revues db MusïC-Hau, A l'étranOER. Au moment où la propagande française à l'étranger semble vouloir entrer dans la phase des réalisations, il n'est sans doute pas inutile d'appeler l'attention officielle sur les services que rendent les luxueux spectacles que certains directeurs parisiens ont déjà fait connaître au delà de nos frontières.

Un, spectacle luxueux et artistique tel que ceux que M. Foucret a emmenés en Roumanie,. ou. comme les revues, du Mou}in-, Rouge qu.'il-a^résçaWes.sn .Amérique du,. Sud, encore comme une revue du Pa-, lacs tdoririéê à Berlin, ̃. ont dvi 'ppint de v^e., international, un intérêt direct. Elles créent immédiatement un lien de sympathie, elles éveillent la curiosité, elles font parler de nous,: elles font connaître les dernières créations de nos modes, les dernières trouvailles de nos techniciens, les efforts heureux de nos peintres, et le tout se traduit par. des commandes multiples qui font prospérer l'art et le commerce français. Une revue s'adressant pour sa réalisation à l'industrie en général, est en quelque sorte une petite exposition qui se déplace. Devant l'effort que nécessite un tel déplacement, devant les millions qu'il coûte, les aléas qu'il comporte, des directeurs tels que Pierre Foucret, Oscar Defrenne, d'autres encore n'ont pas hésité. Mais peutêtre ne suff irait T.il. pas d'applaudir à de telles initiatives ?

Une fois de plus, une grande tournée va partir. Elle 'est organisée par cet infatigable animateur, Pierre Foucret, directeur du •• Moulih-Rouge, dont l'influence s'est déjà révélée très heureuse tant dans le domaine français que dans le domaine étranger. Il sera pour nous un bon am- bassadeur. Certes, nous savons qu'il fera du beau travail. Il nous l'a déjà prouvé en Roumanie et en Amérique. Il serait bon qu'il ne partît pas tout à fait en en.fant perdu S que ..nôtre service de propagande profitât d'une telle occasion. Et c&Qurrait.être le-^point de départ d'une "doirâbô*râtïon~ heureuse qui ferait connaître avec maîtrise, l'art et le goût français. ̃̃̃* L. de Crémone.

Pour la Maison de la Chimie Treizième liste de souscription. Comité de Hongrie Philippe WeissBanque Commerciale Hongroise de Pest, 20.000 francs M. Tibor de ScitovszkyBanque Générale: de Crédit Hongrois, 20.000 francs M. Léopold Aschner, Société. An. des, lampes à incandescence et d'électricité, 1Q.000 francs ;M. Paul de Biré, Société réunie des forges de Rimamurany et de Salgotarjan, 10.000 fr. M. François Chorin, Société An. des charbonnages de Salgotarjan, 10.000 fr.; M. Richard Fuchs, Société An. des charbonnages de Urikany- Vallée de Zsil, 10.000 francs M. Jules Klein, S. '̃ A. de la Ganz et Cie Danubius, 10.000 fr.; M. Edouard Aczel, S. A. de raffinerie de sucre de Zzolnok, 6.000 francs M. Eugène Vida, S.' A. Générale hongroise des charbonnages, 10.000 francs M. Hector van den Eynde, S. A. Métallurgique hungaro belge, 5.000 francs Comité central Mines domaniales françaises du bassin de la Sarre, 100.000 francs; • Union syndicale de l'industrie du gaz en France, 50.000 francs M. Robin, 30.000 francs M. Astier, 20.000 francs ;Etat blîssements Expert-Besançon, 10.000 fr.; Sté des Etablissements Parra Mantois et Cie, 5.000 francs Comité du Rhône, e Société du Gaz de Lyon, 20.000 francs. Total de la treizième liste 345.000 fr. Report antérieur 7.471.000 francs. r-; Total général s.. 7.816.000 francs.

e ;j.>' '̃̃

i Un concours de chansons t _L~

e Considérant, à juste titre, que la chanson populaire peut exercer une forte action moralisatrice sur l'esprit public, l'Association Léopolde Bellan organise, chaque année, un concours ëècMnsôns.

!> Ce quatrième concours, accessible à tous, est doté de cinq prix de u 1.000, 800, 600, 400, 200 francs, et ceux qui désirent connaître le règlement n'ont qu'à adresser leur demande à l'Association Léopold-Bell- lan, 30, rue des Jeuneurs, Paris (2°). n Joindre un timbre pour la réponse (0 it, 50). ?

L'EAU ET L'AGRICULTURE

Nous ne voulons pas faire allusion au temps dont nous sommes gratifiés cette année* et contre lequel nous ne pouvons rien. Il est au contraire possible de remédier à la situation que nous allons dénoncer.

Il existe en France des sols qui, par leur composition, seraient très fertiles et ne donnent que de mauvaises récoltes, ou même ne sont pas cultivables, parce qu'ils renferment trop d'eau ou, au contraire, n'en ont pas assez.

Dans un rapport au Conseil national économique, M. Vimeux a estimé à trois millions d'hectares les terres françaises que l'irrigation pouvait donner à la culture, et 200.000 hectares les marécages: qui pourraient être desséchés par l'ouverture' d'é canaux. En dehors des terres à dessécher, il est un peu partout des champs'et des prés dont le rendement serait doublé par des travaux de drainage. Les étendues sur lesquelles le drainage pourrait être utilement pratiqué, sont estimées au chiffre impressionnant de 6 millions d'hectares, soit 15 0/0 des surfaces mises en valeur par l'agriculture française. s. Certes des résultats féconds ont' déjà été obtenus. Faut-il rappeler que l'irrigation a donné aux présvergers de la Limagne leur qualité exceptionnelle à certaines terres méridionales, autrefois infertiles, une merveilleuse fécondité à certains herbages normands une fertilité accrue.

L'assainissement a transformé des régions entières les landes de Gascogne, sur 300.000 hectares les ter-* res insalubres des Dombes, sur plus de 100.000 hectares la plaine de Sologne, sur 500.000 hectares les plateaux de la Double, la plaine du Forez, pour ne rappeler que les travaux les plus connus.

Mais les chiffres cités plus haut montrent qu'il reste beaucoup à faire. Or, les travaux d'irrigation et d'assainissement nécessitent la mise en œuvre de capitaux importants, difficiles à mobiliser, parce qu'ils constituent up placehlfjj; Jôip(tàiB<$ échéance et à un tauK,i--modér;é. En- outre, ils ne peuvent être économiques que s'ils intéressent une étendue notable.de terrains. Ce sont donc l'Etat, les départements, les syndicats de communes et, enfin, les associations agricoles qui sont susceptibles de les entreprendre. M. Vimeux, qui est secrétaire général de la Fédération de la mutualité et de la coopération agricole, a mis en relief le secours que le crédit agricole peut apporter dans ce cas aux associations. Mais ce secours restera, trop restreint si l'Etat ne se résout à un effort financier qui permette d'augmenter les disponibilités du crédit agricole, en creant un fonds spécial pour l'attributoin de prêts remboursables par annuités à intérêt modéré, c'est-à-dire un système analogue à celui prévu pour l'électrifica,tion des campagnes.

Pour intéresser dans l'ensemble des surfaces considérables, les opérations de drainage comportent surtout des cas particuliers et chacun d'eux nécessite des capitaux infiniment plus restreints. Avant la guerre, l'opération n'était pas très coûteuse, et beaucoup d'agriculteurs n'hésitaient pas à l'entreprendre. La plusvalue donnée au fonds permettait de 1 récuutoer bien vite la .dépense. H n'es «stf plûS "de même" mainteriànT, e WnPdu drainage est devenu pro- j hibitif, en raison du prix de., la main-d'œuvre il dépasse 1 souvent la valeur du fonds. Là encore ^es agriculteurs peuvent avoir recours s au crédit agricole et ont intérêt à se grouper en associations. De plus, on expérimente en France un procédé de drainage utilisé depuis longtemps en Angleterre, dit drainage en gale-- ries, qui est beaucoup moins coûteux que le drainaga par tuyaux de poterie. Il consiste à creuser les rigoles d'évacuation au moyen d'un outil adapté à un train do charrue, sans' ouvrir de fossés. Des essais sont en cours.

De tout cela, nous voulons surtout retenir qu'au moment où l'on se préoccupe d'intensifier la production agricole, il est encore de vastes, étendues de terres françaises, non- pas terres d'outre-mer, mais terres encloses dans nos frontières, qui res™ tent à mettre en valeur.

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̃ –m^-

Chronique militaire Réglementation de la colombophilie La loi du 18 février 1927 a fixé dans ses grandes lignes 1^ l réglementa! ion à appliquer dépanitàiS. la colombophilie etàFutilisation des pigeon's-vdyageûrsrTBilt tî8ns; la^m'è- tropole qu'en Algérie.

Un décret d'application qui vient d'être pris précise certains points de détail, particulièrement en ce qui concerne les lâchers de pigeonsvoyageurs, et de resserrer davantage les liens existant entre le gouvernement et les sociétés colombophiles par la création d'un comité consultatif de colombophilie. ̃

Titre d'ancien élève de 1'Ecole polytechnique

II arrive parfois que des élèves de l'Ecole polytechnique quittent cet établissement sans avoir satisfait aux examens de sortie, soit par suite de départ volontaire ou d'exclusion en cours d'étude, soit parce qu'ils sont rayés de la liste de'classement, de sortie pour insuffisance d'instruction.

Il importait, dans toute la mesure du possible, de prendre des dispositions pour empecher que ces élèves pussent,. en dissimulant leur situation exacte, se prévaloir de leur passage à l'Ecole et obtenir ainsi les avantages que confère la qualité d'ancien, éleve de l'Ecole polytechnique. Il a paru nécessaire, en particulier, que les tiers et notamment les grandes administrations et lés industries qui emploient d'anciens polytechniciens eussent la possibilité d'exiger d'eux la preuve qu'ils ont satisfait aux conditions nécessaires pour se prévaloir de ce titre. C'est pourquoi, dorénavant, la liste des élèves sortant de l'Ecole polytechnique qui ont satisfait aux examens de sortie sera publiée chaque année à l'Officiel, par ordre de mérite. Ceux-là seuls seront reconnus comme anciens élèves de l'Ecole. Vichy peut être qualifiée de «Capitale thermale du monde » aussi de tous les pays, les malades et les surmenés se rendent-ils à Vichy où ils savent trouver amélioration, guérison complète ou reprise d'énergie.»

I..

LA VIE SPORTIVE

<E<rt~t'La['M' 1.

SPORT imMPlQUE .c,

Courses à Deauville Aujourd'hui, à 2 heures, -courses à Deauville. Gagnants du Figaro Prix du Cercle.' ;Nelumbo, Nébuleuse. si' 's. ̃ ̃̃ _.̃ Prix de Caen. f.Cuckopj' Opaline» Prix de la Municipalité. Florin, Ecurie Rothschild. -tj Punie des Yearlings. Bahnoral, La Cavale. ̃̃ ̃̃ i;. -• Il Prix:des Enclos* Miche; Sant Galettre. ̃••̃̃̃ '<v:>v- ̃̃ ̃• ̃

;iii:v.

PjîlSt de il» .Cfeauniière (4( téplaineiv 10.000 francs, 1.60Q-.)inètres). –,1. Cor,

nelius»4 M. Jacques, Ffluld.( A. Esling);

a.XSto, a M, S,j»I johl -(E-Gardnm. j;

2. Asalto, a.M,III, o~l,,(J;Gardt;l~f).

3. Ithaque, à M. Maurice D. Cohn ,.(H. Pantall) .(V lçpgu^r, 2 4ongtièursJ. Non placés LaïsVI, Réjane./Bathilde,1

Voia u.

Pai-i mutuel à 10 francs Gagnant, Ecurie Jacques, Fould, 19 fr. 50. Placés Cornélius, 15 fr. ,50, Asalto, 25 francs. -Prix de Lisfeus, (25.000; francs, mètres). 1. Ran&ï, à lord Derby (A. Esling) ̃ 2. Massab'ielle, à M. Raoul Meyer (C.-H. Semblat) .3. Hallebarde de. France, à M. J.? :D* Gohn (M. Mac' Gee) (1 longueur, 1. longueur 1/2). Non placés r Princesse' d^Amiens, Panuco, Roc de Chère, Framboise Pépin, Grisandole. >> Pari. mutuel à 1P francs Gagnant, 25 francs. Places Rflnâï. lï fr. 50 Massabîelle, 13' fifanbs' Hallebarde de France, 12 fr. 50.

Prix Maurice de i Gheest (30.000 -tr*. 1.400 mètres). 1. Mordicus, à-M. R. B. Strassburger (G. Vatard) 2.- L'Aritin, à M. Edward Esmond (G. Garner) 3. Gars de Falaise hM. J.. E. Widener (E. Gardner) (3/4 de .longueur, V2 longueur),

Non places Enéas, Abbot's Nymph, First Edition, Ibéria, Facpn.

Pari mutuel à-, 1(3 francs Gagnant, 132 fr. 50, Placés Mordicus, 25 francs 1,'Arétin, 16 francs, Gars de Falaise, 28 fr; 50. ̃ l

MilitaryNormandie (10.000 francs, 2.400 mètres). -r- li'Xagua, au lieutenant Jeannequin/ (M. F{ Duïand) 2. PantPMJàilj aUolieuteBanttÉolonel Glerj{ues.(M»' Bidault):- 3. Memlni.au lieutenant' de' preycinet (M.. db.fMycihot) (9/4. derion» kueuiv^l loongiteuri, ,<t;. ohuii) -.iciV, "Non placés ;,j,; NMte, KingsiJort,! KleA: Lung, Roi du RirejuAbdulla, Sans Sel, Amiral VI, IaiSbaSiuôfaella.

Pari mutuel à ,J0 francs Gagnant, 136 fr. 50. Placés ̃ Xagua, 24 francs Pantzouil, 15 fr, .50 Memini, 33 fr. 50. Prix de Cagny f'hahdïcap, 15.000 fr., 2.600 mètres). ,i:,Take Off, à M. James Hennessy (J. 'Jenningar) 2. Senne, à M. R. A. Cerf (M. Dairé) 3. Beaumarchais, à M. André Schwob (H. Pantall)- (tête, 1 longueur).

Non placés Bjikorra III, Saint Ouen l'Aumône, SamsUffit, High Flyer, Pal, Comtesse Lemberg.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 24 fr. 50. Placés Take Off, 14 fr. 50 Senne, 33 fr. 50 Beaumarchais-, 21 f r. 50.

\'S,

A cheval, de Paris à La Baule L'épreuve mijltlàfré inférhationale d'endurance hippique sera disputée du 12 au 17 septembre sur le parcours Paris-La Baule (442 Icilomètrés). Le ministre de la Guerre .Vjftrit d'aviser M.'Edmond Ga villon, sénateur de la Somme, président de la ÇjOhfé^érftion hip,pi<iue de France, qu'il autorisait les. qfficier? de l'armée active 'et les officiers de complément à p.ai'tÂciper à cette épreuve en tenue militaire, ̃ ,̃•̃> Déux parcours, h «Hure libre de dix kilomètres seront* chronométrés, le,pre-| miër,au .cours. oe.j la quatrième, étape et lei^second à, 1^ dernière étape après Saint-N^?aire ,avgCi^r.i:Jvée su/r; la plage de La Baule. La vitesse ,mojsenne ,min, nimft serft^de Ç.j.kilomètr.eS"' à "l'heure

pour \a, premiére-jàiape, de 9; kilomètres

ponx.ies deiixièni'éJtroisièipeà.quatrième

et' 1e ét et,'de 1 ~ilpm6tres,

etfipème étajf^^etVde ll7;Slpmètres

pour la cnc~ti~; ~~taP, 100.000 iran~s',

pour la cinq'ulçmfe^tapeV 100.000 francs

de prix seront ^ttriliues aux vainqueurs

dont un premjè.r*nrix..de 30.000 francs,

dont ~n em ç p 30.000 francs,!

un seÈbnd prix de 120 ,000 et un troisième

prix de 10.000 f^<=5.

rrrrr* ̃ Va».

CONCOlMS HIPPIQUE

.l'

Nos caValîers à Lucerne A maintes reprises, les sportifs ont soutenu que le sport était, pour le pays, une des plus utiles, etdes ;,plus heureuses propagandes, Constamment, d'ailleurs, les replantants diplomatiques de la France signalent les satisfaisants effets moraux et:.matériels.de nos succès à l'étranger.

Nous saisissons- donc ^l'occasion de signaler la grosse impression qu'ont faite les victoires remportées par nos magnifiques cavaliers dans les différents concours hippiques.? auxquels Ils ont participé et, notamment, celles qu'ils viennent de remporter au concours hippique international de Lucerne. Nous sommes d'ailleurs autorisés à détacher le passage suivait d'une lettre adressée par le consul de France à Bâle, à M. A. Briand, ministre des affaires étrangères, qui a bien voulu, la communiquer au Conseil Natiopal 'des Sports

« Le concours -hïppjujue international de Lucerne a été ^niàrqué, cette année, par les prodigîgù'S- succès de 'l'équipe

française et par la consécration, du^h^e-,

française arabe, la CO,Js~cr, ¡i.t,i9Q¡,,9.Uo, "¡:Jw,

val anglo-arabe, prodiiït'de ndtrjé,éjav,a&e

..«ational. înM, •̃ ̃'̃'̃̃•

s-iiî-^iKDfijà,, au.b.oftncours~ hriuulque dB Thun, réservé aux iSiiiss'es, "4li *a fin juin, les qualitésv.lju «-cheval français » avaient sauté ^iiix yeux des profanes. Un journaliste écrivait que le « cheval » français était de plus en plus recherché par les officiers suisses et enle» vait petit à- petit, au cheval irlandais, » ses positions dominantes. »

» Du; 1" au H): juillet, à Lucerne, ont été disputées dou?e épreuves internationales devant un public nombreux, élégant.,et connaisseur. Notre équipe s'est adjugé huit premiers prix. Elle a remporté la Coupe des nations. Les trois premiers dans le Grand Prix de Lucerne .sont des Français,, Chaque épreuve comportait environ ..quinze prix ce qui met le total à 164– nos officiers en ont enlevé cinquante-sept. » Comme à Rome, la Coupe des nations et la Coupe Mussolini (de 120.000 lires) tombèrent entre leurs mains et furent par eux confiées jusqu'à l'an prochain au palais Farnèse,' nos officiers ont bien voulu déposer à notre ambassade de Borne et au consulat de Bâlê les coupes gagnées. à Lucerne. L< maréchal de Luxembourg était le tapissier de Notre-Dame. Nos cavaliers deviennent les argentiers des maisons dt France à l'étranger. »

m i ̃ ̃ 't' ̃̃̃'̃'

Les championnats de France V jgâlglfti'gmef.

4 ,i.

tîne première bien réussie. .,La grande .victo;ire de Séraphin Martin. lS«>r' *ecoï:a dé France battu; un aufrt égalé.– Le puis sant effort éJëlSNotlsmi. ->•̃ Aujourd'hui deuxième

,7, '̃'̃•̃ et dernière réunion Les sept à' huit mille spectateurs qu ont assisté hier au stade olympique di Colombes à la "presmière des deux réu nions des championnats de-' Franc d'athlétisme en -sont revenus émus e enthousiasmes par la magnifique cour se de Séraphin Martin dans l'épreuvi des 800 mètres.

Sur un lot jremarquablÇji élite', des (|eu: séries -éliminatoires, Séraphin Martin i c triomphé de'.Wiriath et de JBaratop dan: un. effort domimteur et- irrésistible s s net, si impressionnant que tous, jeté; 1debout, par la beauté et la puissance di l'action du vaingu«ùr, l'acoompagnèçen

jUsqu'âti poteau d'acclamations débordantes d'allégresse.

En tête du peloton aux 500 mètres, S. Martin activait l'allure aux 300 mètres et en dépit des efforts de ses" valeureux adversaires, se détachait, prenait une avance que ses rivaux lancés à sa poursuite ne pouvaient combler.

Le parcours était accompli en 1 minute 52 s. 4/5, temps qui bat l'ancien record de France, 1 m. 53 s. 2/5. Un détail donnera là mesure de la performance. Derrière* S. Martin, Wiriath qui a, fait hier son meilleur temps sur la distance terminait en 1' 54" 1/5. Il finissait donc à 7/5 ou, en distance, k 12 mètres environ du vainqueur.

Il a paru que, poussé, S. Martin; serait capable dîaméliorer ce temps. Il a la' distance dans les jambes s'it-çeut et le pçait ^améliorer sa .pointe de yifess^e, limera de taille en 1928 à battre les meilleurs hommes du monde en--

tier. '̃/ ̃ .̃̃'

Avec Wiriath, G. Baraton (qui souffre actuellement dans sa. respiration d'ujie inflammation des amygdales) et Vançon, nous possédons une bonne équipe sur 800 mètres. Mais ne nous montons pas la tête et n'oublions pas que, le record du monde, sur le demimille (804 m. 50) appartient à l'Allemand Peltzer en 1' 51r> 3/5.

Une des belles épreuves d'hier a été le\ 5.000 mètres, dans lequel. Norland, du Metropolitan Club, a, de sa puissante allure, triomphé d'un lot de tout premier ordre qui comptait des hommes comme Beddari, Guillemot,, Marchai, LecleÇç, etc. Norland semble manquer de vitesse finale, mais il a de l'abatage et parait en voie de soutenir avec assez d'àisftnce tous les trains. r

La réunion a été rondement menée. Commencée à 15 h. 10, elle était termi-t, née à 17 h. 30.

Je ne me lasserai pas de déplorer l'insuffisance des moyens utilisés pour renseigner l'assistance. Le haut-parleur est une solution de fortune, mais elle est surtout d'infortune. Les initiés ont peine à se retrouver dans ces renseignements hurlés par les pavillons des hautparleurs le profane, lui, s'y perd. Si on veux attirer et ;convaincre le profane, il faut l'intéresser., Il faut qu'il s'intéresse et il faut qu'il comprenne. Les techniciens ont une égoïste et orgueilleuse tendance à s'organiser pour P%eri' VFinusique n'a cesie de faire rage de se^ tiaJS redpuhlés. Qu'elle nous jparut':Snpierniie, ené^mhrante et à contréT'tÉmpsrj'pèc ses pas redoublés »ssoimUssants' dans1 ce stade soridre où; par trois fois, « l'aboyeur demanda à la foule de garder silence tandis que certaines épreuves se disputeraient. C'est par des détails qu'on conquiert la foule à des manifestations qui lui apparaissent tout d'abord obscures et rébarbatives.

L'athlétisme ne soigne pas assez le côté présentation. La mise en scène est simple et rêche.

J'avais ces jours derniers suggéré à mon excellent confrère et ami Marcel Berger, chargé de la propagande athlétique, de faire instituer par la Fédération d'athlétisme le principe d'un défilé auquel il serait donné par certains détails, un caractère dont il était permis d'espérer 'que dans l'avenir on tirerait de grands avantages. Dans ce défilé, qui précéderait les concours, chaque région de .France participant aux championnats irait précédée d'un pavillon aux couleurs et aux armes du « pays » rien n'empêcherait d'accuser le caractère régionaliste du cortège. Ayant le courage et le culte des coutumes régionales qui ne demandent qu'à revivre, n'oublions pas l'appui moral qu'est pour les joueurs écossais la collaboration de leurs joueurs de cornemuse; qu'est pour les. Néo-Zélandais la danse chantée qu'ils exécutent avant le match da rugby | Hier, dans la tribune de la presse, mon confrère et ami Avé lança la fort

h^nrieuâe Mie ,quJ«p«ès. plinHUA.NiAtoke i

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hissés'àu mat, ce fameux),jnât. «lympi-'

hIssé, ,'s"8.U 'JlU~t, ce fameux¡,¡IP t IOtYIJl,'pï..

qu«ae Colombes, ,mât aujourd'hui sans

emploi. Excellente idée. Souhaitons qu'elle soif retenue par la Fédération française d'athlétisme. Réalisée, elle excitera les élans de la foule, mais elle créera aussi et surtout la plus saine émulation dans les petites patries. Et c'est la grande qui en profitera 1

Les résultats

H6 mètres haies. Première série: 1. Viel (R.C. Rouen), 16 secondes; 2. Hourcau.(S.B.U.Ç.); 3. Adelheim (M.C.). Deuxième série: 1. Sempé (B.U.C.), 16 s. 2/5; 2. Marchand (C.A.S.G.) 3. Massit (R.C. Grenoble).

Sempé gagne avec aisance. Il aura en Vièl cependant un rude adversaire dans

la finale.

800 mètres. Finale: Sera Martin (R.C.F,), 1 m. '52 s, 4/5; 2. Wiriath (R. S.O.), :1 m. 54 s. 1/5;, 3. Bâraton (M.C.) et Vahçon (A.S.S.), 1 ;mf. 55 s. 3/5. Fdcile victoire de Martin qui bat son record de France de 3/5 de seconde. Martin donne l'impression de pouvoir faire mieux encore. Notons le retour en forme de "Wiriath qui se montre plus brillant que jamais sur cette distance et réalise, à chaque sortie, des progrès étonnants. Le temps de 1 m. 54 s. 1/5 est le meilleur qu'il ait jamais réalisé. 100 mètres. Finale: 1. Degrelle (R. C.F.), 11 secondes; 2. Gerbonney (M.C.) 3. Rousseau (S.F.).

Très bel-le lutte entre ces trois hom|ni8&y''pfffijS!H'e gagne dans les derniers" 1%' «litres. Uni vent assez- fort à terre soufflait contres les coureurs. Notons le temps de 11 secondes. ïoiîs les coureurs de province, crédités de moins de Il 'secondes lors de leurs championnats régionaux, se trouvaient à 4 mètres du premier. ̃

5.000 mètres. Finale: 1. Nbrland (M.C.), 15 m. 16 s.; 2. Beddarri (R.S.O.), 15 m. 16 s. 3/5; 3. Marchai (R.S.O.), 15 m. 20 s: 1/5; 4. Leclerc (R.S.O.); 5. Dolquès (M.C.); 6. Guillemot (Lyon). Belle course de Norland qui gagne avec aisance et dans un très beau style. 400 mètres. Première série: 1. Galtier (S.F.), 50 s.; 2. Max Robert (R.C.F.). Deuxième série · 1. Feger (M. C.), 49, s. 4/5; 2. Dupont (Grenoble). Troisième série: 1. Wolljung (Strasbourg), 50 s.; 2. Jousse (M.C).

Les trois premiers de ces trois séries gagnent avec aisance dans des temps qui laissent supposer pour aujourd'hui, dans la finale, une lutte ardente et très certainement émouvante.

1 400 mètres haies. Première série: 1. Adelheim (M.C), 58 s. 1/5; 2. Blanc (S.F.); 3. Trebuchon (R.S.O.).

i Deuxième série: 1. Saugeron (S.F.), 57 s. 4/5; 2. Dinart (M.G.); 3. Mercier

(S.U.L.).

La finale sera vivement disputée entre Adelheim et Saugeron, tous deux en bonne condition.

'saut en longueur. Finale: 1. Couil̃làud (S.F.), 6 m. 915; 2, Alzieu (Bordeaux), 6 m. 88; 3. Flouret (P.U.C), 6 m. 69; 4 Wilhéme (U.A.I.), 6 m. 62. Lancement du poids. Finale 1. Duhour (C.A.S.G.),13, m, 5.6;. '2. Noël

(S.F.) 12 m. 99; 3. Borvon (R.ÇF.),

12 m. 92 4. Lasserre (S. B. U. C.),

.12 m..«§;• •̃ "••̃•< ̃ ̃'̃̃ ̃•̃̃•̃-̃̃̃? i

Saut en hauteur. Sont qualifiés pour la finale, ayant sauté 1 m. 75 Cherrier (S.F.), Migault (R.S.O.), Huet (ind.), Aupinel (Rennes), Sabâtier (Lyon) et Ménard (S.F.).

Lewden, souffrant, ne put passer i 1 m. 75 et n'est pas qualifié. Regrettons que la maladie empêche cet excellent athlète de disputer une épreuve qui semblait devoir lui revenir.

Lancement du javelot. Sont qualifiés pour la finale: Degland (R.S.OJ, 56 m. 68r Diringer (S. F.), 53 m. 39; Gassner (R.S.O.), 50 m. 42; Picard (R. S.O.) 46 m. 64; Vanoni, 45 m. 60. l Relais 4x100 mètres. r Première sés rie: R.C. France, 42.s. 3/5, record de i France égalé; 2. Nantes.

Deuxième série: 1. Stade Français, ̃42 s.4/,5.; 2. Strasbourg.

t Il semble qu'au jourd'jmi le record de

France sera ahjii&sêy -lés; guipes dn R. i C.F..et du Stade Français paraissant, être très près. l'une de iîâutyft; Relais' 4x400 mètres. Première sé- rie R.C. France, 3 m. 36 s. 2/5; 2. Stade Français..

Deuxième série: 1. Metropolitan Club, 3 m. 31 s. 3/5; 2. Strasbourg. •̃ La lutte sera vive en.'finale entre les équipes dU' R.C.Fi et dw M. C.

AUJOURD'fiUi, A Î5 HEURES, SECONDE ET .DERNIERE REUNION Là réunion d'4ujourd'hui dimanche ne le cédera pas en^ iritéfÊt celle dont on vient de lire le compte rendu.- `

A en juger prfr' là. Course de certains au cours des éliminatoires, disputées hier les finales" doivent* être, cet aprèsmidi, d'un puissant intéi-ët;

Depuis le 200 et lfe 400_ mètres avec Degrelle, Çerbonney, Sylvestre, d'une part, et Féger, Galtiel- 'Wolljung, Jousse d'autre part; jusqu'à- 1.500 mètres," avec Martin; Wirïâïjh', Pelé" Baraton, 'le, 1Ï0 mètres 'Bt'ÎOO;niètttJs"Hàies, sans ou-1 bliér les- rêlais^X'lQO i*t 4X'4OO ttui doii! vent être-<pàrticuiiôr«m'eàll;'êmbuVantS." ̃ II faut attirer l'attention Aussi sur les concours, javelot, i disque' marteau; "saùts>. en hauteur et à la perche- qui feront, vP> vement disputés. ̃ Voici' l'ordre dànst lequel. Se dérouleront les épreuves cetiaprès-midi 200. mètres plat,- séries 110 mètres haies, finale 3.000 mètres steeple, finale 400 mètres plat, fiDalè- 200. mètres plat, demi-finale 10.000, mètres, finale 200 mètres Vplat, finale 400 mètres haies, -finale ,1.500, mètres plat, finale 4X100 relajs,, finale 4x400, finale.

Pendant les cbursesi-èt^dans l'ordre Saut à la perché; fidàle' laijcement du javelot, finale saut en hauteur, finale; lancement du disque'1 finale.

La réunion commencera à 14 h. 30. Elle sera honorée de là présence de M. Bokanowski, ministre' du commerce et de l'aérbnautiqùç.

AUTOMOBILE

Les 24 heures ̃> de Lihas-Montlhéry Le bureau du Conseil 'municipal, nous fait savoir que ce dernier à décidé que le nom de «'Coupe de la' V;îlle de Par ris sera attribué à l'objet d'art désigné jusqu'ici sommes trophée des 24 heures de.' Montlhéry.

La: maison Messier s'est engagée dans l'épreuve des 24 hetures, D'autre part, l'engagement de Saïmson, dont :es deux voitures seront conduites par Goutte et pa#s^ira.l,défiîi<5ijichéidf; nouveaux enga* geménts-.djsins Jj» sérleiides lslOOvtomc;1!' ¡

Afnilç'!tr,.yient,f<M);ef^iide' faire 4ns*

crjre deuxJjde~ii(|s.,y.o{tuBes; qui.-jerùnt; con<iiiiies,'pari "Mojel; et,fltijj.f c.,7 siïr, Mme Juneki qui fit une si 'remarqua* ble exhibition dans la Targa Florio et dans le Grand Prix d'Allemagne, participera à l'épreuve féminine du, 14 août sur une Bugatti. Mlle Jay défendra à nouveau sa chance, dans le handicap après avoir été une ,des finalistes les plus en. vue, lors du championnat fémi-, nin, “̃ Pour permettre aux concurrents de l'épreuve des 24 heures d'essayer, leur. éclairage dans les conditions de la course et de s'entraîner, pur le,circuit monthlérien pendftn);J les,, heures nocturnes, le circuit leur sera ouvert mardi jet jeu- di soir jusqu'à minuit.

Une épt-euve de poids lourds

Pour la troisième fois, l'Automobile, Club du Nord [de la France organise un concours de véhicules industriels et commerciaux..

Les véhicules y sont, répartis en six catégories, de poids de 600, 1.000, 1.500, 2.000, 3.000, 5.000 .kiliîs et. au-dessus. Quatre étapes sont prévues Lille-Mézières par Fourmiès, Mézières-Reims par Sainte-Menehould, Reims-Beauyais par Soissons, Bcauvt(is-Lille par Amiens et Arras,

Epreuve' de résistance le (concours comporte deux séries les concurrents employant l'essence'<et les concurrents employant des carburants nationaux. La semaine du Comminges

;)jâ. pourstvde c^.te,,cles,Bcyi-eBaiird«,nquii fait partie dé la manifestation .organ-M sée par TAutomobile-Club du Midi la,

4u Z"çq4rnip ,disBRt!£tï

vendi'édi.

Elle a malheureusement été contrariée' par un très fort orage qui ..a -nui aux sonnes performances,Les, meilleurs temps accomplis l'ont été par des Bugatti. M. Berge au Volant de sa 1.500 eme grimpa la dure montre en 16 minutes quant à Chiro», il réalisa le meilleur temps de la journée, et sa Bugatti 2 litres fit contrôler 68 kilomètres à l'heure sous uiï déluge, arrivant au sommet du col en' 11 m. 30 s. ̃• Le beau meeting'; pyrénéen prend fin aujourd'hui. U sera clos par deux épreu-. ves intéressantes, é classique Grand Prix motocycliste annuel et le Grand Prix de Comminges'.11

AVIATION

LA TRAVERSEE DE L'ATLANTIQUE X> Oiseau-Bleu » est prêt à partir Après des essais 'très satisfaisants, accomplis vendredi par Givon, l'Oipour tenter le raid Paris-New-York. seau-Bleu est prêt à prendre son vol D'ores et déjà iî&" mettent au point leurs appareils de navigation. C'est ainsi que, hier" matin, VOisaau-Bleu a été conduit sur la platê-f orme de régulation où, en' présence' du commandant Morel, <on a procédé' à la compensation de leur compas.

Après le vol d'essai qu'ils auront accompli: cette nuit, Givon et Corbu pren-

dr^Hf >iv¥4ïs«mJiIlà|leiih"èTlt ùn# "dêclslbn'

enJvue-de îtçnr" déparï. ?" ̃

APRES L4v»ECOB©'?>DiE;;iDlJREE: L'Américain Chàmberlin,

veut le reconquérir

Le célèbre aviateur Clarence Chamberlin a annoncé qu'il allait tenter le plus tôt possible dei reconquérir le record; d'endurance, que viennent de lui ravir les aviateurs allemands Risticz et Edzard.

Cette fois, Chàmberlin espère pouvoir tenir l'air de 60 à 70'heures. H se servira pour cela d'un aéroplane entièrement construit aux Etats-Unis.

D'autre part, les aviateurs allemands, interrogés à leur descente d'appareil, ont déclaré, qu'Us auraient pu tenir l'air pendant 72 heures.

Au cours de leur vol de 52 heures 20, ils n'ont pas consommé la totalité des vivres de bord qu'ils avaient emportés. Edzard n'a mangé^ pour son compte, qu'un paquet.et- demi de, biscuits. Risticz n'a pas été tourmenté par la faim et a très peu mangé lui aussi. Leur seul regret est de n'avoir pu fumer. Les aviateurs Risticz 'et Edzàrd ont encore déclaré- aux journalistes qu'ils avaient dormi à tour de rôle dans leur avion où un hamac avait été 'installé â bord et qu'ils pouvaient parfaitement se fier l'un à l'autre; On annonce. que -les deux pilotes sont prêts à prendre leur vol pour tenter le raid Allemàgnè-New-York. lls auront à bord Mr Knickerbocker, correspondant à Moscou de Mr Hearst, propriétaire d'un certain nombre de journaux américains, qui s'est assuré;;igdjrajt d'à voir un correspondant de 'ces joûtnaux à à bord de ravioni.qùi va entreprendre le voyage Allemagnè->N«w-York, ̃ moyè'ri'- nant la 'somme de 15.000 dollats, soit 400.000 francs. v Un record du monde battu Le pilote allemand Wagner, vient de s'attribuer un nouveau record en effectuant vendredi à Friedrichshafen sur son hydravioii àan ;|>ar«oui;s de-lOÛ kilomètres avec 2.0*00 %ilcis de charge utile à la vitesse horaire de 190 kil. 500., • La Goupe Schneider

On annonce de Londres que, la Grande-Bretagne sera- ̃* représentée par trois hydroplanes, avec trois autres machines en, réserve, aux éprouvés éliminatoires pour la coupe Schneider, qui doivent être disputées Je ipojs prochain à Ve-

nise.. ;.v; ̃'

i.. Ces hydroplanes,; qui. continuent à

être essayés dans le plus' g|rahd.sec.ret, sont surnommées.' les «'balles' volantes parce qu'ils ont réussi à atteindre une vitesse légèrement supérieure à 480 kilomètres a l'heure.

LE RETOUR A NEW-YORK

DU « MISS COLUMBIA » Le différend Drouhin-Levihe ̃•; M. C.-A. Levine, constructeur du Miss Columbia, l'avion avec. lequel Chamberlin a battu le record du mon- >̃, de de distance en franchissant la distance New-York-Kottbs, soit 6.280. kilomètres, a engagé, verbalement d'ailleurs, ces dernières semaines, le pilote Drouhin pour ramener à.. New.-York, par la voie des airs, le Miss Columbia. Drouhin, pour cela, abandonna \'Oi- seau-Bleu qu'il devait piloter primiti- vement et. fut remplacé par Givon. Le bruit avait couru, il. y a une semaine, d'un désaccord entre Levine et Drouhin.̃• .Démenti par Lpyjne, i,ce, désaccord

vieptr.p9utilOpû_ ~pacaitre ,danu: toute,

vient-, pouB^p); d'APRAraître ,dans toute

son- ampleur et menace de .se .mal ter-

miner. 1.' •'̃ .• ̃̃r'T ..f ̃/•: ..Î'IVUO .'Mu:T(.

-Les ordres «t contre-ordres, donnes par l'un et i'autre des .associés (1) vendredi au Bourget, ont marque 1? commencement de rupture, tandis que finalement vendredi soir et hier matin, Levine, qui devait. se rencontrer avec Drouhin chez son homme d'aff airqs ,pour signer le contrat les liant définitivement, n<a vint pas.

Les choses en sont là, mats tout cela retarde, singulièrement le départ du' Miss Columbia. Drouhin a entrepris une procédure en faisant sommation à Levine d'exécuter ses promesses. On parle, d'ailleurs, d'une saisie-gagerie du Miss Co* lumbia.

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AVIRON

Les Championnats de France Les championnats de France d'aviron seront donc disputés aujourd'hui di^ manche, à 14 h. 30, dans le bassin olympique d'Argenteuil. ̃

L'intérêt de ces épreuves doit être, cette année, .particulièrement grand, et il faut remonter loin en arrière pour trouver les championnats devant être aussi, disputés que ceux de 1927. Deux championnats donneront particulièrement lieu à une lutte .très vive et très égale ceux du skiff et du double scull.

André Lancelot, champion de France de skiff, qualifié d'office pour la com̃p(\tiil9n.M?}ationale, aura pour adversaires Sautrin, champioç.de, Paris, Vau~. cher (Chalon-sur-Saône), Rose (Tours)»! iGallg.jÇRouen), Fleig;(S.trasb.ç>urg), Beiurir^bj]evnie),eï Rabeau (Bordeaux)», La -lutte entre Lancelot, Sautrin et Vaucher, trois, bons spécialistes, doit être émouvante.

Quant au double scu'H,, il. devrait permettre au champion de Paris Robinson-, Caplain de remporter le trophée au dé-,triment de Deverclieke-Potricot (Châlons) et Pariès-Horiart (Bayonne). Ce serait, dans l'affirmative, la victoire du style sur l'improvisation. ,11 ne faut pas négliger, également, l'épreuve des « huit » qui, à elle seule, vaut le déplacement.

La glorieuse Société nautique de la. « Marne, champion de Paris, après une lutte soutenue & très vive allure sur les 2.000 mètres du parcours, parviendrat-elle à vaincre Castillon, équipe sans égale dans le Sud-Ouest ? 2 Il

Elle aura, par ailleurs, à se -défendre contre Reims, deuxième à Druant-surMeuse et victorieuse du Rowing Club dans la même ville Alx-les-Bains, triomphateur de son match. avec Turin l'Association Boulogne-Dunkerque, qui comprend trois des rameurs- classés deuxièmes aux régates olympiques, et enfin Rouen-Croisset.

II, est raisonnable de supposer que la Marne aura beaucoup de mal pour conserver son titre.

1 N'oublions pas, en tout cas, que le vainqueur de cette épreuve défendra nos couleurs dans le championnat d'Europe a-Côme, le 21 août.

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j *u*jè' l^^î %»&&*&* T- Club Le tournoi' du Limoges T. '€. vient d'être disputé. Le simple s'est terminé par la victoire de Denys Laurent, tandis que Mme Leconte remportait le simple dames.

Double messieurs. Finale D. Lau-1 rent-Guillemot b. Le Conte-Joùrnu, 6-4,' 6-3, 6-2. ̃!̃ Simple dames. Finale Mme tyei Conte bat Mlle Weiller, 6-4, 4-6 et 6-2. Double mixte, -r- Finale Mlle Charnelet-D. Laurent b. Mlle Janet-Deniau, 7-5, 7-5.. :̃• ;;̃̃ •̃ ̃̃̃•-̃' > Double dames. Finale. Mlles Dàmelon-Weiller b. Mlles JCharneleùJaneti 6-4, 2-6, 6-3. ̃ j- -.y ̃;̃̃;

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Au Golf d'Aix-Ies-Bàins (? Le challenge-coupe du Gaulois a êfcê "discuté ces jours-ci au golf d'Aix-les-f Bains. Les concurrents s'étaient inscrits en;grand nombre. -.̃-̃ MM. T. F. Crane et A. Soames, qui; s'étaient rencontrés en deminfinales aveol M. Appert et sir Banister Fletcher, ont disputé la finale et c'est M. T. F. Craae qui a remporté la victoire par 2 et 1,

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ESCRIME

Le Tournoi international de Mers Le, Tournoi international de Mers .«fientj d^Ê|ïe disputé et gagné après bar^

tauge fosi£ d'AiiBigny, ijulJi r^mpoi^â 'Jiénî.

victoires. Voici d'ailleurs les résultats- :̃ •^£(61 challenge Bourdon, épreuve intersalles, a été remporté par l'équipe de Quibervilie, composée du professeur Bautain et des amateurs Deville, Hostalier, oliampion de Paris, et Raffali. Tournoi individuel. 1. d'Aubigny, 9 victoires; 2. Ledru; 3. Deville; 4., Raffali 5. Lormeau; 6. Dëquidt; 7. J. Eliot;' '8. Hostàlier; 9. Comte Perrot; 10. M. Godin 11. A. Godin; 12. Heymann. Le jury a été; présidé successivement par M. Barthelemy, les maîtres Henocque, Bautain et Haussy..

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̃•;̃̃••• tir "• ̃̃̃'•"V

Au Tir' aux Pigeons de Deauville Le prix de Pont-l'Evêque disputé ,au Tir aux Pigeons de'Deauvilae a été gagné par de Hemptime 9 sur '9 .2"* ex eequo Dr Roth et comte de Villefranche, 8 sur 9; 4«,Rouland, 6. sur 7.

CARNET DU SPORTIF Athlétisme. A 9 h. et à 15 heures, att Stade de Colombes, deuxième journée' des Championnats de France.

̃ Aviron. A Argenteuil. Bassin Olympique. A 14 h. 30, Championnat de, France.

Natation. A 15 h. 30, au pont Na* tional, départ de la traversée de, Parié. Arrivée au viaduc d'Auteuil.

Pelote basque. A 15 heures, au Fronton, de Paris» réunion- du Racing .ÇJub de, France. ̃ ••̃ ̃̃̃̃̃•,̃« "Cyclisme. Au Vélodrome, BuKalp.- continuation. du Bol d'Or, ^Fin. dfê; H, course 22 heures.î,

Frantz-ReicheL

,^«.

Une audition du carillon de Rouen II y aura sept ans le 15 août pro» chain que les 29 cloches du carillon ̃• de Rouen aujourd'hui célèbre -ï- furent installées dans la « Tour de' Beurre; » de la cathédrale- 11

Pour célébrer, cet anniversaire, le carillonneur, M. Maurice Lenfant, donnera, le soir du 15 août, une audition spéciale pour laquelle* il composé un programme de choix. C'est une'attraction qui ne manquera pas de grossir le nombre des touris? tes dans- la ville aux cent clochers,


Chronique de T. S, F,

Kadio-PariB (1.760 mètres). 12 h., Musique spirituelle Chœur de la Société César Franck. Causerie religieuse « Le Christ et le Royaume de Dieu », par le Rév. P. Dieux, de l'Oratoire 12 h. 45, Radio-Concert II n'y a pas d'âge pour ça, olie step (Dijfas) El Ratoonero, tango (Pedro Seras) Danses hongroises (Bramhs) Cavatine, solo de violon (Raff) Scènes alsaciennes, suite (Massenet) · Souvenir d'amour (Valsien) Get to Know it, solo de' piano (Waltham) Nuits persanes (Redstone) Paris Washington (Margis)s 16 h. 45, Radio-Concert: l'Ame des roses (de Bûxeuil) l'Amour à Sumatra (Lçojac) El Paladih (G. Smet) El Aragones (Pedro Seras) Pura Clase (Rosqucilas) Tsaidam Blues (Jack Dicksy) la Reina del Pago (Aschleri) Si je pouvais redevenir enfant (Dalbret) Amurado Midejastes (R. Biàfffre) Samba da Carnaval (G. Smet). 20 h. 80; Radio-Jazz par Mario Cazes. •' P. T. T. Paris (458 ta.). 14 h., ̃ Mi-. gnon, ouverture (A. Thomas) Moment musical (Schubert) Mireille, fantaisie (Gounod) -;• 'SiWriaab (Braga) Picco-i lino (Guiraud) Marche turque (Mozart) 21 heures, soirée littéraire. Audition des principaux fragments de « l'Insoumise », pièce en quatre actes de Pierre Frondaie. Musique de danse depuis le Coliséum de Paris jusqu'à 24 heures.

Tçur Eiffel (2.650 m.). 20 h. 15, Radio-Concert Poète et Paysan, ouverture (Suppé) Elisire d'Amore, sélection (Donizetti) l'orchestre Chanson! triste (J. Pillois) Crépuscule (Marcel Bertiheim) la Cigale et la Fourmi, sélection (Audran) l'orchestre Rip, fantaisie (Planquette) Menuet en In mineur les Regards, air tendre (Mouret-Dandelot} l'Arlésienne (Bizet) Scènes alsaciennes (Massenet)

Radio L. L. (370 m.). 21 h. 15,. Soirée de gala de musique de chambre russe Quatrième trio, première et deuxième partie (Tchaikowsky) Air de l'opéra « Prince Igor (Borodine) M. Serge de Schoumoff, baryton Air de la princesse de l'opéra « Roussalka » (Dargomijsky) Mlle Génie de KusEtellane, contralto Air de Lensky de l'opéra « Eugène Onéguine (Tchaïkowsky) « Barcarolla » (TchaïkowskyChnirli) « Hopack » (MoussorgskyHartmann) « Le Doute (Glinka) Chanson tirée de l'opéra « Prince Holmsky » (Glinka) « Si vous pouvez > (Malakine) « Je ne l'ai pas dît (Arensky) « Chanson Triste » (Tchaïkowsky) Romande de Rhchmaninoff (Gretcbaninow) Quatrième, trio, troisième et quatrième partie (Ru-' binstein..̃•̃ ̃ .v:>- ""•̃̃.̃•;̃'̃ Petit Parisien (340,9)." 21 heufbsV' concert avec le concours de m Wiliy Tubiana, de l'Opcra-Comlque, dàris le Val d'Andore, air du Chevalier (Halévy) Don Carlos, « Je dormirai dans mon manteau » (Verdi) les Contes d'Hoffmann, « air de Coppélius » (Offenbach) Ouverture de Lodoïska (Kreutzer) Valse des fleurs du Ballet de Roméo et Juliette (Gounod) Isoline, clarinette et orchestre (Messager), M. Hamelin, de l'Opéra Manon, sélection (Massenet) Peer Gynt, première suite d'orchestre (Grieg) Dansé slave 3 (Dvorak) Nocturne eh si bémol (Chopin)'; Marche des Highlanflers des Scènes écossaises (B. Godard). Orchestre sous la direction de M. Francis Cnsadcsus.

Eadio-Vltus (322 m.). 21 h., Concert de musique légère M.- Carcel, improvisations sur 'orgue M. René Charles, lmryton 22 h.. Le ,Cii.bnret Montmartrois» le poète Roger Tûtitty dans Ses oeuvres. Radiolus (monologues) Londres (361 m 4). 15 h. 30, Concert Ouverture de Léonore numéro 3 (Beethoven) Hymne à. sainte Cécile (Gounoq) Pcer Gynt, suite (Grise) Sur les ailes du chant (Mendelssohn) A un rossignol (Brahms) /Trois danses Ivivardises (Ëlgar) Deux mouvements du Concerto- en mi mineur (Mende.'ssohn) Berceuse et Un Cygne (Griea^; ¡ Mary of Allant/aie, adapté par Wilson' j Trois danses ae Heuri Vin (Germnc)- Second divertisscnit'ït, tro'sième tno'ivement (Mozart) Finale de la huitième Symphonie (BeÊtJhoyan) 17 h. 15, Poèmes 20 K irecifal d'orgue Chorale en la nlineur (C. Franck) Bérénice, andante (Htendel)- 'Fugué dans lé style d'une gigue (Bach) 21 h. 15, Rigoletta, extraits (Verdi) Andante cantabile (TchaïkoWski) Chansons (Hœndel) Rondo capriccioso, solo de violon (Saint-Saëns) Chant Deuxième rapsodie hongroise (Liszt) Abide vith nie (Liddle).

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Qu'est-ce que cette nouvelle lubie 1 Hier encore, nous recevions un lettre de ttti pleine de ta joie de vivre à Usson et d'éloge's sur la bonne Rosalie et sur tes plaisirs à bicyclette, etc. etc. 1 "Elle ne mi; laissa -pas -lui -avouer C'est que depuis hier il s'est passé 4ci une scène, une sëèriè, qui. » Elle,'regardait encore le portrait de Malvina adoles'cëM'è. Sa voix était dure-comme son regard lorsqu'elle se leva

Ma pauvre Jeanne, me dit-elle, en me poussant devant elle, hors du salon, tu n'es qu'inconséquences et extravagances. « II est vraiment temps de te réformer. Tu entreras à l'institution Séyigné, de Lyon, le 6 octobre. C'est décidé.

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^étsit bien décidé, en effet. Oh! je ne me lamentai pas. Je n'eus plus un mot de ̃protestation. Je parus même gaie. Et mes '̃̃ parents, en s'en allant le soir, n'éprouvèrent aucun serrement de cœur à la pensée qu'ils me causaient mon premier grand

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chagrin^- Je les embrassai correctement; sans l'excessive effusion qui les avait accueillis le matin. Mon cœur s'était refermé. Car j'avais compris que je n'allais en pension, -flue ,pai-ce que ma présence les gênait, quelle inquiétait surtout le futur candidat. Je ressemblais trop à ma grand'- mère d'Afrique. Pauvre Malvina Celle-là, je commençais vraiment à l'aimer. Tout ce qui m'avait été révélé sur elle la veille se gravait dans ma mémoire. J 'éliminai seulement les détails grivois qui pouvaient altérer la pensée que je voulais entretenir d'elle. Et je décidai que ses amours,; son voyage et sa mort constituaient la plus belle aventure. Quant à son enfant abandonné, cet enfant nègre qui était; mon oncle, je me pris pour lui d'une vive tendresse. Je, rêvais de lui. Je pensais jgu'il devait, lui aussi, faire au printemps prochain sa première commu- nion, puisqu'il avait mon âge., Je tâchai à me le représenter- .Puisque son ,pèrè portait-un complet gris à l'Exposition Universelle, il devait lui-même être vêtu. à la française. J'abandonnai l'image du négrillon nu, avec une' couronne de plumes multicolores, pour la r.gmpl^egr paraçelled'iin,. ^garçonneL ca cfiàtu%b 'noàrin ou en blouse russe. •s'i'iVr^ J'ai toujours recherché les lieux élevés. Après sie grenier de Monistrol, mon endroit de prédilection fut, à Usson, la vieille tour, du donjon, seul reste du château féodal.. Tout le village s'était construit sur ses ruines. C'est ainsi que le jardin de maison Rieux joignait le donjon. J'y accédais .donc le plus aisément du monde. Un escalier-échelle me permettait de monter jusqu'au faîte percé de meurtrières à travers lesquelles j'aimais à regarder la campagne. Ces quatre meurtrières s'orientaient exactement aux quatre points cardinaux. Au nord, c'était le Forez, le Lignon et la vallée de la Loire; à l'est, l'Auvergne, Clermont à l'ouest, Lyon.; et au sud, c'était l'Afrique! Oui, au delà des montagnes--sembres des Cévennes, je me

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représentais, après les Pyrénées rugueuses et l'Espagne dorée, la côte africaine etla courbe avancée "de Dakar, capitale tfu Sénégal. Je m'amusais à jouei* ,toute seuiei à ce que j'appelais les quatre points cardinaux, courant, à grandes enjambées, de l'est à l'ouest, du nord au sud, "te m'arrêtais pour envoyer, à travers l'espace, un baiser à mon oncle nègre." Cousin Riçux avait raison..Rien_jie s'ébruite aussi vite qu'un secret Spolitiqgjg» Le Mémorial de la Haute-Loire annonça-, le surlendemain, ia nouvelle de,la candi-dature de mon père. Je l'appris de Rosa- lie qui la tenait des gens du village. Il paraît que le nom de ton père est couché sur le journal, me dit-elle; ̃ 7 Rosalie ne savait pas lire,, mais éjtje'. ne demandait qu'à s'instruire. Quand nous" étions seules dans la cuisine, je lui faisais épeler l'alphabet. Déjà, elle s'appliquait assembler les lettres. Mais ce matin-là, j'interrompis la leçon pour connaître RÎÏ(?. vite l'information qui conçernait^'rtton;

père ,0-

père «Arrondissement d'ifsgmgeàux." >. » lie- parti -républicain 5 commencé' défâ à s'agiter dans la circonscription tf'Yssiii; '^èa'aityB'Vleïit aè^Jhoisir un candidak-flufu «en, pourtant, ne -désignait à la fonç^tnas" de député. M. Henri Lortac-Rieux, -notaire, à Monistrol-sur-Loire, s'il réussissaijn^ài · réunir les suffrages des électeurs,grossi-i rait à la. Chambre le nombre des: -députes muets. Toutefois, le député Lortac-Rieux appliquerait, dit-on, ses facultés à une rà-. forme qui l'intéresse tout. particulière- T ment. Tandis que d'autres cherchent à..ea*.> diguer la traite des blanches, lui s'ocejipe-ï! rait tout -particulièrement de-ta traite des noirs. » ̃, -̃̃Je ne comprends pas bien, disije Rosalie. '7T't

Moi non plus. -r

Le docteur Rieux consentit à nous ren-" seigner. ̃ Je l'avais ..prérjit, dit-il,, en repous^.

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sant le journal. Ton père va connaître les ennuis de la vie publique. Espérons, toutefois, que ses adversaires sauront respecter le mur de la vie privée.

Le mur de la vie privée Cette expression' me surprit et me rassura. Inutile de me faire du souci, puisqu'il y avait un mur pour protéger -mon père.

D'ailleurs, l'ouverture de la chasse approchait qui concentrait toutes nos préoc-

cupations*/

Déjà, Rosalie préparait l'équipement du chasseur.. Elle bourrait les cartouches. L'opération avait lieu dans le cabinet de consultation du docteur dont le-meuble principal, un--bahut campagnard, contenait plus d'attirail de chasse que d'instruments de chirurgie. Sur la corniche, le docteur avait hissé la pendule Empire qui, -logiquement, devait être sur la «heminée,ou;une mappemonde l'avait remplacée.

Oui,' "me dit-il, une fois que je lui en-^exprimaï ma surprise, j'ai substitué le temps à l'espace La mappemonde est' ainsi portée de ma main et de mon irçgar/d. Les bourgeois sont stupides de percher toujours* Ues! mappemondes au faîte des meubles.Moi, ".gu, contraire, je

-.fait-touriier-le monde.

V>Hbi aussi, '5e ne manquais jamais, tan-dis -que- Rosalie astiquait le fusil, d'imprimer un mouvement de rotation à la 'grosse boule penchée dans son méridien -de cuivre et qui se trouvait juste au niveau de ma tête. Je faisais tourner le monde vive allure. Mon doigt i accélérait? la vitesse. Puis lorsque la boule -s'immobilisait, je cherchais, dans la pes %$!• Eiif ôp'é, la France ëf lès hachures sombres du Plateau Central. L'ongle de mon petit doigt, s'y incrustait tandis que. malniain faisant –compas, mon pouce i glissait, "ïïFlong de l'Afrique ventrue, jus-» qu'à la pointe de Dakar. Si l'on pouvait ainsi- s-enyoler au pays de son désir! Unm%pfès-midi, que j'étais seule -dans Je_cabinet du docteur, je traçai, d'un. trait

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de plume, une ligne bien droite des Cévennes au Sénégal. Je -rite- "Souviens que je fis ce geste, d'une façon enfantine, sans réfléchir, comme u dans un rêve.

Oh tu as barbouillé la boule de la Terre! me reprocha Rosalie qui époussetait toujours les objets avec minutie. Mais elle ne tenta pas d'effacer le trait. par "crainte d'augmenter le dégât. Elle se contenta, afin de m'éviter; une réprimande, de retourner la mappemonde de façon que l'Afrique fût face au murt

Cousin Rieux voulait bien nous emmener à la chasse, Rosalie et moi. 'Mais nous revenions toutes les deux, au bout d'une heure de marche, bras dessus, bras dessous, comme deux bonnes amies, en cueillant des fleurs, et chantant, tandis que le chasseur continuait à battre la campagne. A son retour, nous nous: emparions du: carnier, nous_ soupesions les lièvres. Rosalie m'apprenait à reconnaître l'âge des perdrix avant de les apprêter.

Une vieille perdrix grisé ne se cuit pas i comme, un perdreau rouge. A l'une

les choux, 4 ,i'autre, je bpujfpe fondu, suc

un- cJ;1qux, .4 me ~tsait-è~e, taadis quë,

un feu doux, nie rjisait-ejlé, tandis .que

nous plumions » ensemble les- trophées du chasseur, au nez des deux .'chiens Domino et Diavolo. s -;t -j-»> ;?

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Nigra sum sëtf ïôrmdsa'

Les bonnes vacances que je passai- à Usson Je leur dois ma santé robuste. Mes joues étaient rondes et rouges comme des pommes; J'étais grasse avec «.des mollets fermes'de jeune sportive; On ne parlait pas de sport en ce temps-là;.<mais je les pratiquais tous sans les connaître. Mes sports, c'étaient les longues marches à la suite du chasseur, les sauts en hauteur et en largeur par-dessus les rochers et les IJs ruisseaux. J'avais un pied de chèvre pour escalader les raidillons à_ pic.

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Un jour, cousin Rieux proposa une partie de chasse dans la montagne du Mézenc, à Estables, qui était le pays de Rosalie. Les compagnies de perdrix rouges y abondaient.

Quand tu connaîtras mon .village, me dit Rosalie, tu comprendras mieux pour.quoi je ne suis qu'une pauvre fille igno-,rante.

Nous prîmes nos trois bicyclettes et nous partîmes de grand matin, cousin Rieux en tête, son fusil eh bandoulière et sa cartouchière en ceinture.

Le froid, la veille, avait sévi brusquement. Ce 1" octobre, qui était un dimanche, on pouvait se croire en hiver. La -neige coiffait les montagnes. Rosalie noua, par-dessus mon manteau, un gros châle de laine. Et nous partîmes quand même. Nous roulâmes ainsi jusqu'à la gare de Craponne où le train nous emmena, nous et nos bicyclettes jusqu'au Puy. Nous arrivâmes à Estables à midi. Je crois n'avoir jamais rien vu de ma vie d'aussi misérableque ce village, ou plutôt ce hameau, qui est le plus élevé de la Paute-Loire. Autour ^d**me «glise- aux aaurs s jaunis, criblés de mousse et de fleurs parasîtjes, des pauvres ealjan'es" S'accYoûpls,s.aient sous leur toit ç}e chaume. C'est dans ce- dénuement et cet abandon que les habitants vivaient', humains et animaux Mêlés, comme séquestrés, pendant six mois, ^sous les rafales de neige.

La cabane de la mère de Rosalie se composait d'une pièce et d'une écurie. Il fallait passer par Pécur.îe pour entrer dans la pièce. Du plafond, pendaient des saucissons, des sabots, des guenilles, dés chandelles. Deux gros pains bis reposaient sur les poutres tellement noircies par la suie du foyer qu'elles semblaient d'ébèfle. Louise Faure-Favier.

(A suivre.)

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