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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1927-07-23

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 23 juillet 1927

Description : 1927/07/23 (Numéro 204).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k295205f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ItESsEMTS-tiiS ET ItES SOffiB

̃ -imiiigjli ii » < _l–

L'attitude si nette et si ferme du gouvernement de Washington', à :l!égaTd -de

la Secte Rouge, les resolutions quil avait prises officiellement. et qui semblaient définitives, son refus répété de rétablir des relations diplomatiques avec les Soviets, les. récentes et retentissantes déclarations de M. Myron Herriek, ambassadeur des Etats-Unis en France, qui exprimaient si fortement son mépris pour les hommes de Moscou et 'pour les doctrines communistes c'était assurément- de quoi rassurer l'Europe sur l'état d'esprit américain. Et l'Europe avait besoin plus que jamais d'être rassurée, au moment où elle se débat dans les difficultés sans nombre issues de la guerre, où elle éprouve le plus de trouble et d'inquiétude, ëlLe essaye 'de rassembler toutes ses énergies et toutes ses intelligences pour résister aux assauts continuels du communisme et pour sauvegarder jsa civilisation en péril de mort.

La rupture des relations diplomatiques dont l'Angleterre à iîbhtté l'exemple est X'acI-k' le: ELUS VIRIL i.CÇOMJ>LI DEPUIS LA FIN DE LA GUJtiUîE.

Ce.t acte de raison, dé sagesse et de ̃̃ fàiscg affole les Soviets ils savent que de pareilles décisions, chez la nation britannique, ont toujours une rigueur implacable. « L'Angleterre perd beaucoup de batailles », avait dit quelqu'un. «Sauf la dernière », complétait un autre, qui connaissait mieux l'histoire. Les Soviets se sentent perdus. Pour reculer de quelques mois, de quelques années, l'inéluctable dénouement, ils ont recours à toutes les formes de terreur, aux exécutions sournoises,, aux massacres en masse, aux tortures atroces, qui marquèrent les premiers temps de leur règne. Par ce carnage, par ces flots de sang, par la clameur des suppliciés, ils tentent de prolonger au-dedans la sinistre dictature qui se trouve partout en échec au dehors.

Ils sont aiguillonnés par les Puissantes occultes qui lès ont déchaînés sur le monde, qui les ont jusqu'ici maintenus en place et qui leur ordonnent de vaincre. Ils espèrent encore qu'un suprême coup d'aijdaee les événements de, Vienne -le .démontreni leur p.èrmettra d'achever l'œuvre pour laquelle ils ontétécréés, dirigés-, financés. cette formidable entreprise de domination universelle furent engloutis tant.de milliards d'or, arrachés au travail et 'au bien-être des hommes, aux sources de'la vie, à l'épargne des peuples mêmes qui doivent en être, victimes. Espoir chimérique. Le Bolchevisme, qui devait exproprier le monde pour le compte d'une caste privilégiée, est entré en agonie. Et voici qu'un personnage d'importance apparaît sur la scèlie pour en apporter la preuve c'est une vieille connaissance, un être qui semble avoir été désigné spécialement pour nuire à la France :.le sénateur Borah, celui-là même qui remplit au Sénat de Washington, dans la commission des affaires extérieuros, la fonction de défenseur, de champion des intérêts allemands..

M. Borah exploite une scission qui vient de se produire parmi les dirigeante V American Fédération of Labour, au sujet des rapports entre les Etats-Unis et les Soviets. On croira sans peine que la scission n'est pas due au hasard. Le président atiiSf.^ÂilM.mUr jorité du bureau restent fidèles à l'attitude adoptée par le gouvernement et par te' peuple américains une minorité demande la reconnaissance officielle du régime soviétique et le rétablissement des relations. M. Borah, saisissant l'occasion, a décidé d'envoyer la minorité dissidente en Russie avec un important crédit, pour y faire des études et des enquêtes il lui a promis que, dès son retour, elle serait reçue et entendue officiellement par la commission des affaires 'extérieures, dont il est

le président.

Oh voit clairement se dessiner la manœuvre elle a toutes les chances d'échouer mais, n'en eût-elle qu'une sur mille de réussir,* on la tente à toute extrémité. Du jour au lendemain sera déclenchée à travers les Etats-Unis une Violente campagne en faveur d'un rapprochement avec les Soviets. On recrutera parmi les propriétaires et parmi les écrivains d'une presse puissante et nombreuse qui n'est américaine. que de langue, tous les auxiliaires qu'il, faut ̃pour travailler, pour égarer l'opinion publique on n'épargnera rien pour amener le gouvernement à s'écarter de la ligne .qu'il ̃ -avait tracée lui-même et fidèlement suivie.

Pendant qu'on prépare ce coup de théâtre, un secours financier considérable vient tout à coup aux Bolchevicks. On nous affirme; qu'un grand trust, peut-être deux, dont nous voulons encore taire les noms, sont en train d'acheter aux gens de Moscou des pétroles russes pour cinquante. millions de dollars, soit, au cours actuel, un milliard deux cents millions de francs. Les Etats-Unis' sont fameux par leur richesse en huiles minérales et,le pétrole que peuvent livrer les Soviets est

extrait de gisements volés à leurs légitimes propriétaires. Des Américains donnant- cinquante millions de dollars à des voleurs en échange d'un produit dont l'Amérique n'a pas besoin,, des Américains se faisant sans nécessité receleurs pour sauver de la chute et du châtiment les ennemis du genre humain, quel scandale dans l'Histoire,! Les peuples d'Europe, qui s'efforcent d'éteindre le foyer pestilentiel en refusant aux Soviets n'importe quelle espèce de concours, ressentiraient ce marché comme une trahison..

Nous attendons que l'information soit démentie, Nous connaissons les Américains malgré tant de froissements, malgré tant de causes d'irritation, nous attendons la protestation de leur conscience. Ils ne peuvent se méprendre sur les sentiments de l'Europe. Ils y envoient des délégations, des experts, des observateurs pour scruter l'état du vieux continent et pour aider à son relèvement. Ils savent donc que les Soviets sont à bout de ressourcés; qu'ils sollicitent epërdUment et 'vainement des crédits à toutes les caisses, 'qïie la -pluie d'or tombant d'Aifeérôpie à Moscou sera regardée dans toute l'Europe comme un signe de complicité avec lèspïres scélérats. L'opération des trusts pétroliers mettrait une tache ineffaçable sur le bon renom américain. Il est trop vrai que, pendant la guerre, alors que des vies humaines étaient sacrifiées chaque jour par milliers, on a pu voir certains bays vendre et laisser sortir des produits et des matières premières destinés à l'ennemi, prolongeant ainsi le massacre de leurs propres soldats et de leurs alliés. Mais ces félonies ont soulevé tant de colère et de juste mépris' que les. profiteurs demeurent accablés sous la honte. Est-il possible que nous en ayons de nouveau le spectacle ?

Non. Jusqu'au fait accompli, nous ferons confiance an peuple américain et ses gouvernants. L'hommage que nous avons rendu tout à l'heure à leur droiture, à leur fermeté, nous voulons pouvoir le renouveler demain. Il importe que des déclarations off* cielles viennent sans délai rassuf^ les peuples. 4'Euïops. Êtiîjistifier,.la;p^ pi

Français3 ̃ etv. 1% ..££$.$* ^.sf IÇlfjfif

d'Amérique.̃• '•;> ..«. ̃

François Gpty.. L

P. S. A l'heure où le Figaro iinprime cet article, on nous. communique une' dénégation de la Standard Qil de New Jersey. Mais la Standard Oil de New Jersey ne dément le fait que pour son compte et signale elle-même que d'autres compagnies, dont le nom prête à confusion, peuvent suivre une politique d'affaires différente. De sorte que le démenti aboutit à une confirmation.

VERS RAMBOUILLET

p. Gaston Doumercjue au Çoyiaumedes Diamants En quittant Paris pour Rambouillet, où il va passer ses vacances, M. Gaston Doumergue s'est arrêté, hier après-midi, ^aux

portes.de Versailles. .<

Avant de prendre quelque. ;repips,' le Président de la République avait-, e'xpj'ime le désir de, passer quelques mjnutes au temple du 'diamant, ijqi, du sommet ;«je, la fête, d© PScardie, embrasse le vaste horizon de verdure. C'est là, qu'à l'instar de leur taillerie d'Amsterdam, .la plus inirjOrtânte du monde, les frères Asschér, ces conquistadores de la pierre précieuse, ont édifié il v a quelques années une véritable école .d'apprentissage où nos ouvriers français .s'initient à l'art du: diamàriti -r- Ma visite vous portera bonheur, dit avec un bon sourire le Ptr.ésident à ces jeunes apprentis, pour la plupart des pupilles, qui, avec un soin méticuleux, s'appliquaient au polissage, au clivage et au débrutage de ces petits grains éblouis-

sants.

Simplement, en passant, M. Gaston Doumergue avait tenu à voir cette école1- et à féliciter MM. Asscher, dont le nom est lié à l'histoire des diamants les plus célèbres, VExcelsïor, le CuHinan,. pour ne citer que les plus connus. De nombreuses personnalités françaises et hollandaises assistaient cette réception présidentielle M. Georges Leygues, la boutonnière fleurie au sortir du déjeuner du Pré-Catelan, arriva à temps pour admirer une collection unique sortie en l'honneur ,'du

Président. ̃•̃••

Après la visite des vastes ateliers où le diamant brut se transforme et se polit au prix d'un travail méticuleux, un merveilleux spectacle nous était "réservé. Sur deux tables, se détachant sur. un fond blanc, une multitude de diamants, rangés avec un goût parfait, revêtant la forme I de colliers ou de bracelets, ici réduits en grains imperceptibles, là, taillés en larmes éblouissantes, faisait songer à quelques vers. de Heredia. c,

Le monocle à l'œil, écoutant les AXplications de M. Louis Assçher, M. Gaston Doumergue se pencha longuement sur ces pierres qui, fatiguées sans douté d'étue restées enfouies dans les mines, Semblaient avoir concentré, dès l'instant de leur délivrance, les feux multiples du

soleil. » .•

Simon Arbellot.

Eu deuxième page Une manif estation franco-américaine la. Mort de M. Louis Payen le, Courrier des Lettres Monde et la Ville.

1 ~0~trjL(~M~

L~NNI~ ,>

L~N~NIVERSÂ1R'

,Qn à vu, les ministres' assemblés autour d'une table cordiale au Brê-Catfiian. Ils fêtaient M. Eoincaré, et ils: avaient de bonrnes raisons. Sans lui, ils n'auraient pas été 'trais -ni même réuiiis. Si l'Etat avait continué depuis un an à se désorganiser et si le désordre avait maintenu son allure, il n'y ."aurait eu aujourd'hui ^i déjeuner, ni cordialité, ni Pré-C.atçlan il n'y aurait peut-être même pas eu., de ministres- Au juillet- 1926, la livre était à 240 frartes-; et plusieurs milliers de citoyens préludaient à l'émeute par un tumulte devant le Palais-Bourbon.

M. Poinc.aré, par sa présence, par son travail et par sa méthode, a ramené la confiance. 'j,el est- son mérite çt tqL £st son honneur. Le Cartel nous avait conduits à l'abîme. Mi Poincaré nous a épargné une catastrophe. 'Le crédit a été rassuré. Le franc, qui risquait de tomber à rien, vaut vingt centimesv Ce n'est pas, en soi, rin chiffre exaltant. Mais ce qui est merveilleux,, c'est que nous ayons pu échapper au péril qui nous menaçait. En deux années, les vainqueurs du onze mai 1924 avaient si fortement appliqué leur doctrine et si biçri, commencé l'établissement de la, République .sûcialisàiite que nous étions sur le point d'eii ï>$iïï'- Eh une année, M. Poin-

xané ari-êté Jes d'rgât?- ̃

Il n'a i>tt* fliii.il ti'k pas pu tout repâ«*i rer. Il le sait mieux que personne et il l'a dit souvent. Pour sauver le franc, il a constitué un ministère qui représente plutôt l'arrêt d'une politique néfaste que la pratique d'une politique bienfaisante. Le mot d'union nationale a un grand prestige. Il n'a de force que s'il est une réalité. Il a été le signe d'une trêve plutôt qu'un présage d'action. Associés pour arracher les. finances au désastre, les ministres étaient séparés sur toutes les autres questions. Ils ne restaient unis qu'à la condition de ne pas agir. Lorsque, d'aventure, ils se risquaient à avoir une opinion sur des questions jugées, secondai res,ils votaient les uns contre les autres parmi eux les allumettes, comme. rarrpndissement, avaient leurs adversaires et leurs partisans. On entendit même un jour, à la tribune, le ministre de l'intérieur reconnaitre avec simplicité que si le Cabinet était un ministère d'union, les ministres étaient désunis. Il est vrai que les circonstances angoissantes de 1926 rendaient la constitution d'un ministère difficile. Mais il est certain •que l'union a été une chimère. M. Poinca-ré, par sa seule autorité, en considération de la tâche .très lourde qu'il entrepren.àîtj en jraîson surtout des craintes à peine "dissimulées que la possibilité de son échëê" inspirait à tous, a sauvé la face et maintenu le Cabinet debout. Mais il lui a été impossible de donner sur des questions essentielles comme, l'étatisme, la réforme électorale, le communisme, une doctrine unique à un ministère qui en avait deux contradictoires.

•AU JOUR LE oIOTLJM

A COR ET A CRI

Le trente et un juillet et le premier août je n'invente rien, et le lecteur peut croire que pas un nom inscrit dans cet article n'est sorti de ma cervellê, le club des chasseurs de Valhuris va se rendre à Bouillide.

Bouillide, gentil nom, et qui n'évoque rien de bouilli, mais ressemble à n'importe quel mot du doux langage provençal, paresseusement prononcé par un de ces « boulomanes » au gilet déboutonné et au large pantalon flottant, que nous avons tous vus discuter' le coup, bon Diou, pendant des heures; devant les boules immobiles et les apéritifs dont la couleur ressemble furieusement à celle de l'absinthe. ") Donc, le club des chasseurs de Vallauris .*̃»̃ se rendre ià* Bouillide j'ai le programme de ïfè. dépMcemeBt, Sùùs. les yeux. Momr.Dieu quil eût amusé Alphonse Daudet. ̃' Le matin, concours de tir. Prix un fusil de chasse. Chaque concurrent tire vingt coups. Sur quoi ? Sur des pigeons d'argile, lancés à la mécanique.

Ensuite, concours des damés. Médailles, breloques'.en argent, machère. Pan s'écriait Daudet. Pan sur les casquettes. Pardon sur les pigeons artificiels.

Ensuite, tombola, bal avec jazz-bands, jeux et amusements, service d'autobus, petite foire sous les arbres pour amuser tout un chacun;'arrivée de camions portant les bouteilles de renfort devenues nécessaires..

Pan pan d'un côté, sur les pigeons mécaniques pan pan les échappements des motos, pan de l'autre côté, les bouchons des limonades.

On" dit qu'il est difficile de "tuer du gibier dans le Midi. Ce n'est peut-être pas que le gibier n'y existe point. C'est que les chasseurs y font trop de bruit.

Car le lapin.

Le' lapin s'il-y en avait un dans le pays quand il entendra venir les autobus des chasseurs, et les. camions dé limonade, et le jàzz'Tbànc£ et -les boîtes à faux pigeons, et le ftur 'd'artifice,' et la mo£ô" à échappement libre" "dii secrétaire général, « le lapin n'attendra pas le reste de l'honorable société, et il détalgra comme un 'lièvre.

Hervé Lauwick.

LE FIGARO

"'Fondé le 14 Janvier 1826

Anciens Directeurs H. de Villemessant, F. Msgkard, G. Calmette, A. CAPUS. ADMINISTRATION RÉDACTION PUBLICITÉ ANNONCES I~ 14, ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSÉES. PARIS Téléphone Elysfo. 12-58,. 12-6 02-65 ABONNEMENTS:

̃ 3 mois 6 mois i.an

Paris,Départcmems & Colonies. 30 a 54» 1OO_» y

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^AFFAIHES EXÎÉRÏÉURES uf.. ̃ La guerre civile en Yunnat

YuNNANFbtr, 22 juillet. Les Irbupës Jissiderites ayant réussi' 'leur ^concentration, plusieurs engagements ont eu liéù ces jours derniers à proximité de:la capitale avec les troupes gouvernementajesiqiii ont dû se replier. Une bataille paraissant devoir être décisive a été engagée le 18. Yunnanfou est en état de siège depuis le 17 au soir. Les familles des officiers et "onction.naires chinois demandent asile aux résidents étrangers se réfugient à l'hôpital français de la mission catholique. La colonie française est parfaitement calme.̃•̃̃̃̃̃•̃. D'autre part, une dépêche de' Moscou dit que la rupture entre le gouvernement révolutionnaire chinois et le parti comniuuisté chinois est maintenant complète tous les communistes qui occupaient une fonction officielle auprès du gouvernement de Hankéou ont reçu leur démission. On est sans nouvelles de Borodine. ̃ Le parti kuomintang a. prié le gouvernement de Nankin de défendre aux étudiants chinois de faire à l'avenir leurs études à l'Université chinoise de Moscou. Les communistes s'organisent actuellement dans l'illégalité. •'

Les Chinois, aussi bien que les étrangers, sont étonnés de la» déclaration faite hier par le bureau de presse de Nankin démenant la nouvelle quedes négociations entre les NbV.'distes etleè Sudistes se poursuivent à Pékin., t. i Suivant le correspott'dânt 'de l'Agence lleuter, le délégué sudistfe se trouve sans aucun doute à Pékin, et quoique la situation ne soit pas satisfaisante, les négociations de paix se poursuivent.

JC^ vk-J JLJL *kjr Ç3> La Température

Probabilités pour aujourd'hui i. ̃̃• Vent d'ouest tisses fort.

Ciel nuageux, avec éclaircies et averses. Température en baisse., •̃̃

Le déjeuner ministériel.

Il a cu lieu, comme nous l'avons annoncé, dans un restaurant du bois de Boulogne. La note dominante fut la cordialité. La politique en fut bannie au point qu'il n'y eut pas de discours. Mais pour que M. Poincaré gardât un souvenir de ce beau jour, M. Barthou lui remit, au nom de tous ses collègues, un livre rarissime portant cette dédicace « A Raymond Poincaré, notre président, notre chef, notre ami. En admiration, en gratitude, en d¥vàiieïntent. » Suivaient, dans l'ordre protocolaire, les' signatures des nienjbïes du "gouvernement, r'

Permettra-t-on au Figaro d'être un peu fier du choix de ce précieux volume ? Il n'était autre qu'un exemplaire sur chine du premier roman de notre directeur littéraire, M. Robert de Fiers, Usée, princesse de Tripoli. Cet exemplaire, dans une très belle reliure iïiosaïquée de Charles Monnier, comportait les suites des illustrations de Mit-

cha.

Les attachés militaires. '<,

iComme nous l'avons annoncé, le gouvernement allemand a fait demander aux gouvernement, de l'Entente s'ils étaient prêts à accueillir de nouveau des attachés militaires, et navals dans leurs capitales. D'après le Lokal Anzeiger, les réponses ont été affirmatives et, au mois d'octobre, Berlin désignera les officiers qui représenteront l'armée et la marine allemandes à Londres, Rome, Bruxelles et Paris.

L'homme: moyen. Un professeur de psychologie à l'Université- de Colombia vient de calculer scientifiquement ce .que représentait l'homme .moyen.

Il vit, prétend ce professeur, jusqu'à cinquante-trois ans. Il pèse 68 kil. 039 et a 1 m. 67 ,de haut. Le poids de son cerveau, ne dépasse pas 1,300 grammes, tandis que celui des hommes de génie pèse jusqu'à 2 kilos. Le vocabulaire de l'homme moyen est de 7,000 à- 8,000 mots dans-une seule langue. Le niveau de son intelligence est sensiblement le même que chez un écolier de quatorze ans.

̃Ce- dernier détail infirme l'exactitude des.; autres chiffres, car un écolier de quatorze ans peut, .lui aussi, être appelé à devenir un homme moyen, et il semble que, dans le petit travail du professeur, il entre un peu de calcul, mais pas du tout de psychologie.

Les orphelins. r

Les personnes qui ont été nourries, dans leur toute petite enfance, avec du lait de chèvre sont douées, paraît-il, d'une agilité et d'un sens de l'équilibre qui rappellent lés qualités de leur nourrice. Eh sera-t-il de même des deux lionceaux nés, l'autre nuit, dans .une ménagerie d'Amiens 'Leur merè' mourut après leur avoir donné le jour et les deux orphelins auront une chèvre pour seconde mère.

Le Masque de Fer.

TABLEAU DES CHANGES ^AVÎPARIS;

à 18 heures

Le Dollar vaut., 25,55 La Livre vaut. 124,03 La Lire vaut 1,39 Parité New -York.. 3,91 'f? VOIR LE COURRIER DE IA BOU11SS El LA COTE DES VALEURS A PARIS. LONDRES El NEW-YORK PAGE 4

-.A.3~'STE~'TD.A-E'

:• J ̃tiMiiiiiii– r-. •̃"••̃"• LÂ^FRANCE PÀRTIGiÎPERÂ ÀéXjlUX OLYMPIQUES EN 1928

r. 1 m,m-m m m ̃ i *̃̃̃̃̃ ̃̃ ̃- ̃

Le joyeux sort en est jeté;

La'France participera, en 1928, aux Jeux de la IX. Olympiade.

Le forfait auquel avait été contraint, par la carence sénatoriale, le comité olympique français, n'a plus sa raison d!être.

Depuis hier, ce comité dispose des moyens financiers qu'il attendait du Parlement pour organiser et préparer comme il convenait la participation de la France.

Notre directeur politique, M. François Coty vient en eiïet de mettre la somme de un million à la disposition de. ce comité par la lettre ci-dessous adressée au président, le comte Clary. -Paris, 21 juillet 1927.

Monsieur le président,

A mon retour d'Angleterre, j'ai été stupéfait d!appreïidre que le Sénat s'était séparé, en négligeant de voter les crédits, pour la représentation de la France aux Jeux. Olympiques ç?e 1928

XAmste_rdGyn).<i,->r

J'ai 'été 'encore plus peiné quand j'àî connu la décision que vous imposait l'incurie parlementaire. Le défaut de crédits vous met dans l'impossibilité

absolue df préparer des maintenant bos équipes vous renoncez avec douleur à tenir le pavillon de notre pays dans les grandes assises du sport. Je ne puis souf frir de voir la France ë.é. état de carence dans un événement international l'Allemagne s'efforcera de paraitre aucc éclat.

En conséquence, je vous avise que je mets immédiatement à votre disposition la somme de un million DE francs pour l'accomplissement de votre mission.

Le comité me remboursera dès que le Sénat, rentré de vacances, aura réparé sa faule et voté les crédits. Dans le cas des circonstances exceptionnelles empêcheraient l'intervention prévue des pouvoirs publics, je décharge d'ores et déjà le comité de toute responsabilité envers moi.

Yeuillcz trouver ici, monsieur le présMciîi-, l'assurance de mes parfaits sen-

tfrfvents. ;-•• ••-•̃̃̃ -̃"̃ ̃•

François Cot*. ̃'

Donc, à Saint-Moritz comme à Amsterdam, dans le traditionnel et émouvant des nations représentées par les plus beaux et les plus valeureux de leurs jeunes hommes, figureront les souples athlètes de France.

Le forfait, le triste, l'humiliant forfait est écarté. Quelle joie

S'il est difficile au collaborateur du Figaro d'exprimer tous ses sentiments, il est bien permis au secrétaire général que je suis du comité olympique français d'exprimer à M. François Coty toute ma patriotique gratitude pour un geste qui va permettre aux fédérations et aux sociétés sportives françaises, à leurs dirigeants si dévoués, à leurs jeunes athlètes ardents et généreux, fierté de la race, de se mettre dès maintenant à un surcroît de travail et d'entraînement, pour qu'en 1928, à SaintMoritz comme à Amsterdam, soit victorieusement hissé, le cher, le magnifique, le glorieux drapeau tricolore. Cependant que M. François Coty adressait au comte Clary la lettre qu'on a lue', le Journal, sur l'initiative de son directeur, M. F.-I Mouthon, et de M. Gaston Vidal, vice-président du Comité olympique français, décidait, dans uri

appel chaleureux lancé à ses lecteurs, d ouvrir une souscription nationale. Nous sommes les premiers à applaudir ici au large, puissant et précieux appui ainsi apporté par le Journal à une cause qu'il sert depuis si longtemps avec une si remarquable générosité. Mais cette cause est, dans la circonstance, d'ordre national.

Si le Comité olympique français a accepté de participer aux Jeux olympiques de 1928, c'est d'accord avec le président du Conseil, avec le ministre des affaires étrangères, qui connaissent, eux, l'importance de ces vastes manifestations sportives internationales. Ce qui sera en jeu à Saint-Moritz comme à Amsterdam, ce ne sera pas la gloire individuelle de quelques athlètes, mais l'honneur et la gloire de toute la race. Il faut être insensé et n'être pas à la page de son temps pour ignorer la prodigieuse importance mondiale de ces splendides et retentissants tournois olympiques.

Nos représentants diplomatiques connaissent, eux, la bienfaisante influence de nos victoires sportives à l'étranger, mais ils savent aussi le déplorable effet de nos échecs. Leurs rapports ne cessent d'insister sur l'intérêt qu'il y a pour la France à ce que ce soit les meilleurs de nos athlètes qui participent aux compétitions étrangères, afin qu'elles soient pour nous des triomphés.

Faute de moyens financiers suffisants et toujours tardivement accordés, la France a, et jusqu'à ceux de Stockholm en 1912, tristement figuré aux Jeux Olympiques, dont la rénovation est pourtant l'œuvre d'un Français, le baron Pierre de Coubertin. Si, en 1924, aux Jeux de Paris, la France a figuré de façon satisfaisante et pris la seconde place dans le classe-

ment général des nations, c'est que le Comité olympique français et les fédérations avaient trop tardivement, hélas et au prix de quelles difficultés eu tout de même la possibilité d'organiser la préparation de nos athlètes.

Les frais de cette préparation, les frais de cette organisation, les frais de cette participation nationale, ce. n'est pas à des souscripteurs à les assurer, mais à l'Etat. Le geste de M. François Coty est l'expression de cette opinion. Le comité olympique français, 'nos fédérations sportives ont donc le nerf de l'action. Que les dirigeants et les atlhètes puisent dans les concours qui viennent de leur être apportés l'émulation merveilleuse qui, en exaltant les enthousiasmes et les volontés, décuple la valeur athlétique.

Par de récents exploits, nos jeunes hommes ont prouvé qu'ils valaient les meilleurs, qu'avec du travail et du vou1.0ir,en..s.eri;an1t,les dents et en fermant tes poings ils pouvaient les dominer. Tous, et 'd'un" seul ''cœur, au travail pouf vaincre à Saint-Moritz et à Amsterdam.

Frantz-ReicheL

Guyot est mdamné à mort

-a.-

Melun, 22 juillet. (De notre envoyé spécial). Une salle d'audience envahie, bondée, surchauffée; toute la ville est là avec ses élégances melodunoises, et toute la campagne aussi. On s'est rué vers le Palais de justice comme à la curée. C'est que l'affaire passionne tout le pays do Brie. Hier soir, dans les guinguettes au .bord de la Seine où l'on était venu manger une friture, et oit un joueur d'accordéon vêtu d'un maillot blanc, musicien de beaucoup de talent d'ailleurs, égrenait ses javas et ses valses, on ne parlait sous les tonnelles que de Guyot et du cadavre brûlé de Malou.

Il est fort calme, paraît-il, Guyot, et il a grande confiance en un verdict favorable. En prison, pendant son année de détention, il a rédigé ses mémoires. Le cahier de classe où il a écrit ses pensées, porte sur la première page une marque de fabrique l'Incroyable, et Guyot, d'une petite écriture de primaire appliquée, y. ;i~ écrit « incroyable en effet ». C'est son crime qu^îï trouve incroyable. Puis, à l'encre, il a dessiné une" grande croix" hbire, et açrès avoir rempli les 170 pages de son cahier, destinées à son avocat, il a signé « Guyot, dit l'étrangleur ».

Le dit est vraiment délicieux.

Maintenant dans le box des accusés, la" tête appuyée sur son mouchoir, il entend quelques témoins à décharge, un ancien notaire entre autres, venir dire qu'il était « un bon garçon, d'un excellent caractère ». On entend toujours dire cela, en' Cour d'assises, des accusés.

Mais soudain sa tète s'incline, et plonge dans son mouchoir. C'est qu'aux côtés de Mme Beulagnet, en voiles de crêpe, la mère qui pleure sa fille, M' Edmond Bloch, avocat de la partie civile, se lève. Il est clair, logique, éloquent, implacable. « Guyot ment » nous dit M0 Bloch. Il n'a pas tué en voiture, c'est impossible. Alors pourquoi ment-il. Pour faire croire à une querelle et faire écarter la. préméditation, tandis qu'il a arrêté sa voiture dans un champ, amené sa victime devant la meule, et là il l'a étranglée. Si le vent n'avait pas tourné le cadavre eut été carbonisé, et jamais, jamais, on n'aurait identifié Mile Beulagnet, puisque Guyot, après le crime, avait eu soin du rapporter chez elle, son chapeau et son manteau. Et, avec infiniment de talent, M* Edmond Bloch montre tout ce qu'a fait Guyot après le crime, pour dérouter; les recherches, écrivant à son concierge que Malou l'a quitté à gare de Meaux, puis écrivanj au procureur de la République ceci « Ce n'est pas Guyot qui a tué la poule (sic), c'est moi, un chauffeur de taxi. J'avais vu, sur la route, une chic femme qui se disputait avec son type, je lui ai proposé de là ramener. Elle accepte, mais dans un champ je vois une meule, j'arrête, c'était une chic poule. Elle résiste, je frappe et laisse la poule. Si elle est morte, M. le procureur, la poule, cela m'a rapporté 200 francs. Signé « Un chauffeur débrouillard »..

Voilà, Guyot, s'écrie M0 Bloch, ce

que vous écriviez au procureur, 48 heures après votre crime (sensation). Nous ne connaissions pas cette lettre' qui rend Guyot plus odieux encore. Elle est effroyable pour lui.

Et terrible. par l'autorité que donne le calme, -M" Edmond Bloch; qui continue Voilà comment vous parliez de la morte, d'une enfant de 21 ans, et qui vous aimait, et aujourd'hui vous voulez la faire passer pour une hystérique alcoolique. Très remarquable plaidoirie qui produit grande impression.

Les audiences de justice Sont, aujourd'hui, devenues un spectacle. On ne sait comment, pendant la suspension d'audience, autant de monde a pu s'infiltrer. dans une salle déjà pleine dans la lourde atmosphère d'orage, on étouffe. Les murailles et plafond suintent, les jurés suent, les magistrats s'épongent, les avocats ruissèlent, les journalistes fondent, les femmes s'éventent avec des journaux. 'Guyot seul est immobile. 11 ne semble même pas écouter le réquisitoire du substitut, M. Milhae. Les deux suicides des deux femmes de Guyot lui semblent bien étranges, survenus tous deux dans des conditions absolument identiques. A Xaples, on dirait vraiment que Guyot a le mauvais œil. Suicides, soit,, mais impressionnants, dit le substitut, car on n'entendit pas le coup de revolver, celui-Ci ayant été tiré au travers d'une couverture pour en étouffer le bruit. Puis le substitut retrace toute la vie de Guyot, joueur et débauché. Réquisitoire simple, bien construit, ne cherchant point les effets d'audience, mais solide et froid comme de bonnes conclusions données devant un tribunal civil des détails pittoresques souvent c'est le récit du dernier dîner de Malou au restaurant. Elle


voulait du poulet. Pas de poulet. Mais un poonographeda consple ̃;̃• elle Te'deviont gaie et bavarde avec l'hôtelière elle lui demande date « Treize août," vendredi 13 », et soudain la jeune Malou s'assombrit, raconte à l'hôtelière qu'une somnambule lui -a dit de se méfier des- vendredis 13. Quelques instants après elle allàit rnourir.

̃– Guyot, s'écrie en terminant M. Milhac, vous êtes un assassin,, et c'est avec une profonde émotion, messieurs les jurés, que je réclame, pour la première fois de ma vie, la peines de 'mort. t. On Vient de placer 'cette Affaire' dans une atmosphère de roman, dit au début *!e sa plaidoirie M" Maurice .Garçon. On a «voqué, -poiîf Ta dramatiser, les suicides aes deux femmes, et même pn a parlé du

.vendredi- 1-3;- '̃-•*•- -̃-

Pour M'' Garçon, les deux. femmes se sdnt' bien1 tuées. La première 'se croVait cancéreuse, et la secondé avà'i't Sçr^'u" su jeu. Et, avec son très beau talent et «f voix sympathique et chaude, M" Garçôiji essaie de dissiper, tout d'abord, ces doutes inquiétants Sur' le passé' de Son; client. Et voici' que là salle, qui 'a..châjïcT, r'qtiï étouffe, qui tout à l'heure s'épongeait, fatiguée, harassée, soudain écpule,' atténtïxe. C'^sfque la plaidoirie est vraiment intéressante et belle. Guyot, qu'on représéntait comme un débauché, devient maintenant ^june. sorte de. bon. vivant, joyeux, aimant peut-être un peu trop la vie, les femmes et les cartes. La jeune téléphoniste rie Provins, Mlle 'Beulaguet, dans la plaidoirie, devient une petite femme qui' a pu maintes aventures et qui cherchait à épouser Guyot. C'est alors que lui joua, croyant à la baisse du blé. Il perdit, et de là son humeur de jour en jour plus chagrine avec une femme nerveuse, aigre et perpétuellement menaçante, voulant le -séparer de sa famille, lui téléphonant cinquante fois par jour bref, la femme insupportable, odieuse, raseuse la femme qui fait des scènes; Alors, un jour de colère, on la prend à la gorge; et le malheur veut qu'on ait trop serré et qu'on ait tué. Toute la plaidoirie de Garçon fut très pejtnarquable. Le drame- semble -maintenant réduit à une querelle toute simple, comme il y en a tant, mais qui, cette fois, linit mal. Mais avec quel talent et quelle vie M* Garçon fait le- tableau de la scène et de la querelle, qu'il place dans la voiture. Il la joue, il la mime, elle semble maintenant vraie. Ce fut là une superbe plaidoirie. A-t-elle changé le sort futur de Guyot; et l?assassinaF"Wè^s¥rà-'t-il Mus qu'un «oup malheureux idoriné dans r In:

volèœfl ̃ •-•̃ "v ̃••

tt" inon:el:f tlev âauaeité, 1

S .• Qu>nn moment de Vivacité, >

Peut causer de calamité, disait une vieille chanson du temps de. la Restauration, qui a mis précisément l'histoire d'un crime en musique.. Oui, la plaidoirie a produit, une profonde impression, et la foule l'a applaudie. Avoir ému Guyot, c'est un ,tour de force. Je n'ai pas voulu donner la mort, je 'demande pardon à MM. les jurés, ajoute

'l'accusé-

Et pendant que, dans une petite cellule grillagée comme une cage de fauve, Guyot attend que les jurés statuent sur son sort, la foulé assiège la rue, les cours du Palais, les couloirs, une foule enfiévrée, ardente et passionnée. Elle est sous l'impression de là 'plaidoirie de M° Garçon qui avait une qualité suprême, elle avait la vie, Ce fut une scène de théâtre et de bon théâtre émouvant. •'

Les jurés ont délibéré une heure et quart et ont fait deux fois appeler le pré-

sident.

Naturellement, ils ont condamné et ils iont même refusé les circonstances atténuantes. C'est la peine de mort. A quoi servent donc les meilleures plaidoiries? A rien peut-on dire, sans être même sceptique, en matière -judiciaire. Le jury vient de rendre son verdict, lorsque M" Garçon se lève. On vient d'appeler au téléphoner 5P& cPl!.ab»Jate«r..Mo;:Dai:ras. 'Vite "daine, Mme Van den Boerd, qui habite .tyV'frig; rue Bergère, lui a téléphoné, à l'instant, pour lui dire que la nuit du meurtre de Malou, étant en voiture sur la route de. Meaux, elle a aperçu une voiture dans laquelle se trouvait un homme ayant sur son épaule une femme paraissant endor-

mie.

.̃– Guyot n'aurait-il donc pas toujours Oit la vérité. Je demande à la Cour de surseoir, dit M8 Garçon.

'Mais' pourquoi donc ce témoin attendil hi dernière minute pour se manifester. Qu'a-t-il vraiment vu ? P

En tout cas il a manqué à son devoir Je plu_s éléanentaine en ne se faisant pasconnaître plus tôt, hier encore, où ce matin. On ne téléphone pas, on se dérange, on vient devant le jury quand une tête est en jeu. Dans le public l'agitation est extrême. La Cour délibère. Va-t-êl!e prononcer son ou le président vat-il appliquer l'article du Code qui lui permet, mais à lui seul, de renvoyer l'affaire, « s'il estime que les jurés se sont Jrompés au fond )). D'ailleurs, ils, lie se sont pas trompés. Même si Guyot avait été en voiture, il aurait voulu brûler le cadavre dans la meule, et cela suffit pour faire tomber sa tête, comme l'ont voulu les jurés.

C'est la mort que. prononce la Cour. Guyot, très pâle, les traits décomposés, la tête penchée sur l'épaule droite, écoute. Son œil crevé roule singulièrertie'nt'dans son orbite, puis souda.in.^il'pïrtflW 's:pn visage dans son mouchoir," ce mouchoir* qu avant-hier il brandissait comme un drapeau triomphal.

Et dans la foule une grande rumeur passe quand on entend M. Sugier dire « La Cour ordonne que Guyot sera conduit sur une des places de Melun pour v avoir la tête tranchée », et Guyot, dans son mouchoir, la tête baissée, semble sous le couperet. Mme Beulagnet mère, obtient 50.000 francs de dommages-intérêts. Georges Claretie.

GAZETTE DES TRIBUNAUX

Encore un acquittement

Xé jury de la Seine est tout entier à la démence.

Hier comparaissait devant la cour d'assises présidée par M. Warrain un nommé Angelo Ciafrone, qui avait quitté son hôtelier en lui enlevant sa fille et son argent. Les deux fugitifs avaient été arrêtés la frontière italienne. La cour a ordonné'e huis clos.,De violents incidents ont eu Heu entre la partie civile et la défense. Après^ un réquisitoire sévère 'de M. l'avocat général Gégoufr et les explications de M" Pommier pour là partie civile, M" Henry Bénazet a prononcé une chaude plaidoirie. Après quelques minutes de délibération, le jury a prononcé l'acquittement de Ciafrone,

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Verdun décoré de l'ordre de Lettonie

..f

La ville de Verdun -vient 'd'être' décorée de l'ordre militaire de Lettonie, qui lui sera remis prochainement par le ministrede Lettonie à Paris.

En même temps, seront décorés de l'or- dre des Trois Etoiles de Lettonie grands officiers MM. Magny, préfet de la Meuse,' et Schleiter, député, maire de Verdun commandeur le général Bordereaux, gouverneur de Verdun; officiers: MM. Campion, sous-préfet de Verdun, et Pa- nau, premier adjoint de Verdun; cheva- liers MM. Barthelemy Lantenois et Robat, adjoints au maire de Verdun.

C^:ttra*i<ei^

1 dè:s. ~°c~~

̃ 'V f -̃̃^rr fecHos

'<manuscrit-'d'/fewîa/if. > ''̃' Il est, comme on ie.saït, à la, Bibliothè- que. nàtioitalq,; tout le monde peut l'aller consulter, l]out le monde, hélas! ou presque, ou au moins tout le monde des érudits,, des bibliophiles, des poètes,Or,' quelle que Soit la piété qui anime ces lee-'teùrs délité, 'i'é.$'IpagGs' du manuscrit précieux s'usent peu à peu, se tachent, s'élimê.htV Aussi Mnie Dijubray, là' dévouée' secrétaire de M. Gustave Simon, a-t-elle eu l'heureuse. idée de faire reproduire, en un fac-siji\ijc meryeillcux, le manuscrit û'Her̃ntiiii cètt^ reproduction, que M. Daniel Jacomef exécuta, est7 én"vérité une reconsjtitution 'iiUégr-ctlè,1" minutieuse, fidèle l'encre, le grain, fa tetiïte du papier 'sont'

seru.puijeus^mcfif iffiilés;qhstqué{ vaHanJe*

̃ rature' rftr ebrré^tioi^gsf. riipefcte'e' ;sur le coin de l'emboîtage parcheminé qui con- tient l'exehiplalre en feuilles et' il •n'existe que1 trois cents- de! ces exemplaires 'tin a frappe le mot' de passe signe par r V. Hugo à ceux qui devaient, Je 25 février 1830, combattre' p^olir lui le bon combat romantique; 'à la première représentation û'Hernani « Hierro », par le fer Cette parfaite reproduction prendra place, sans doute, dans toutes les bibliothèques publiques. Pourquoi ne serait-elle point' 'conïmuniqUéfc" aux lecteurs de' la; Bibliothèque' nationale, à la place du m'aimscrit original la communication de eeluirci' étant réservée pour des cas exceptionnels ?;̃' 1 ̃ 1 1 Nous croyons savoir que Mine Daubrev1 a l'intention de faire -exécuter ensuite des reproductions ̃scmb.lables pour les plus anciens nt an lis or ils de Victor Hugo le temps, en effet, les inennee leur papier est mince, leur encre fragile. C'est un trésor national qu'il importe de sauver. ̃-•*• Le Prix "littéraire des Alpes françaises, -d'uno valeur de 2.000 francs, fondé par le Petit, Dauphinois, a été décerné; pour .-l'année -1927, à- M. Albéric Cahuet, pour son livre.- tes Amants du lac- Des •; mentions- spéciales ont été accord dées à Mlle Sclaffert, auteur du Hàut-Dauphitic.au moyen àye, et à M. Louis Cortès, auteur de l'Qisaas. ̃ .̃̃.̃̃̃>̃

-iI«r^Prix-a**ii été attHb'ûé, l'âririéë 'dé'r-

jnièrd^aqSB A]toePf':M'à?ehon, -ppur son ïo-

jiBan i>: Vos \ïïniïhtàier>lsattb vétfjQflïie': :} ̃

̃ •'»* Le'r!pKio.fi"ègi'àpifie 'pi-edif.'pà^pabelais,.

1 ^©a'h^re.O.ûjfïf Livré dç! Pantagruel, Ra-

bêlais raconte cbinnient/ entre' 'les .paroles ftfiées, Pantagruel tr'ojijyà des t de

I gueule mais' n'e~ voulut Jzoint pârler.. a.Je

gueule mais n'en voulut point parier. «.Je

voulais quelques mots de gueule .mettre en réserve dedans de Thuile comme l'on garde la neige et la glace, et entre du feurre .biei), net. Mais Pantagruel ne le voulut, disant eslre folie .faire reserve de ce dont jariiais .l'on n'a faultc et que 'toutours on a,' en main, comme sont motz de gueule entre tous bons et joyeux Panta-

gruellistes. »

.Pantagruel avait grand tort dit M. André Cœ'urqy dans une étude sur l'Art du Phonographe qu'il publie dans l'Art Vivant: « Aujourd'hui, des millions de disques font préserve de paroles gelées « qui rendent un'son en dégelant, les unes comme des tambours et.flfres, les aultr es comme des clérons et trompettes ». Les. machines parlantes ont fait de tels- progrès depuis quelques mois que. leur domaine est nef du royaume de l'Art. »

-.«* La Joconde a-t-elle existé ? >

Non, dit M. Paul Le Cour, fondateur de la Société des Etudfrs atlantéénnes. « Que la Joconde soit un personnage allégorique écrit-il à la revue Le Feu

la chose, pour moi, ne' Tait pas le mbîndïc'

doute..Le paysage qui ACçomp^Ae^a,^

coode 'est sighiftc'àtiï le fleuve >}? sort

des; ,r achei'g, v-mvië tteuvb « Eirnoé; i (entorpJe aiombre-aiéuf) rïépdnt ti Muttei?'

piles et les quatre arches réglehifnipfas

que l'on voit aussi au pont figurant ''Sans les armes de Bilbao, où il fut mis par les Templiers. -La sainte Anne, le Bacchus, le Christ Androgync de Léonard, tout ceia fait partie du même courant d'idées. » M. Le Cour ne croit non plus ni à l'existence de la Laure de Pétrarque, ni à la Béatrice de Dante. mais il est certain qu'une civilisation aUantéenne a existé; PETITES NOUVELLES

«* Georges Oudard vient de publier la Très curieuse vie de Ldw, aventurier honnête homme, dans la collection le Roman des grandes existences.

C'est la première fois que nous aurons un récit complet de l'extraordinaire carrière de l'autcur du système, depuis sa jeunesse aventureuse jusqu'à ses dernières annees à Londres, en Allemagne et à Venise. Mine Jane Catulle Mendès est à SaintJean-dé-Luz, où elle écrit un livre sur la Corse et achève un volume de pensées et paysages intitulé': Choses du çœiir et rt.u ciel, ainsi qu'un acte en" vers, en collaboration avec Charles Derenhes la Dernière Colombe.

f M. Léon Bocquet fera, le 2,3 courant, a 9 heures, sur « Léqn :%ûbçlr poèïe mauait », une conférence qui sera, ïftdiodifiuse^p£r h station de.j'Ecole supérieure

~t;¡¡ p." ~'f.j1jddr¡,:v !1;

Des poésies de DeuS'e^ séront''interi1rètees par Mines Henry Çl|quennois; et Manoel Gahisto et par<M. Louis Dalgara.

Les Alguazil^.

LA CHARITE

A la suite de l'article paru dans la Bonté en action du il. juillet, sur le Patronaqe des Libérés, qui recueille les malheureux a 'leur sortie de prison, les dons suivants ont été envoyés au siège de l'oeuvre 174 rue de l'Université Comtesse de dumilhac Fr. 10000 M. Granger '100 :i .Total Fr. 10.100 Un don au Musée de la Légion d'honneur Le musée de la Légion d'honneur vient de s'enrichir d'une série de documents très précieux, sur la journée du 12 mars 1814, à Bordeaux.

Pour commémorer cette journée qui' déclencha le premier mouvement royaliste et fut remplie par l'arrivée à Bordeaujç du du.ç .d'Angoulème, -Louis -XY1II créa la décoration du Brassard de Bordeaux.

C'est un exemplaire, de ce Brassard, très rare en" fsô'n genre, ''avec pièces, brevets authentiques et surtout'la première cocarde .blanche officiellement ^arborée par, le cojnte .de Lynch; maire de Bordeaux. en t-814, que vient 'd'offrir généreusement au- musée le baron de Quéyriaux, descendant de François de Queyriaux, lequel, avé,c son ami Louis de La Rochejaquelin, fut l'animateur de la journée du 12 mars 1814.

M^RpTSu PAIN

La commission consultative des farines s'est réunie, hier après-midi, et a enregistré une baisse légère sur le prix des farines qui n'entraîne pas, d'ailleurs, la diminution ';du pain, te Kilo coûtera donc encore 2 ft*r 20 cette"1 semaine.- ̃'<

UNE MANIFESTATipt FRANCO. AMÉRICAINE!

.•̃ 'M. Edouard Herrioi T chez le bienfaiteur de Malmaispn Le palais national de Malhiaisori ̃ était hier en fcte son érudit conservatGUï'r\M. Jean Bourguignon, qui -veille -pléusemerifi sut1 les inestimables reliques napoléonienriesdont'il a la garde, avait convié les représentants de la presse à l'inauguration1 do quelques -nouvelle* salles cérémonie intime que présida M. Edouard Herribt, ministre de l'instruction publique et dès beauXiiMUsv

M. Jean Bourguignon) qui, a lp Htlte du souvenir, a recueilli une foulo'ifl'è trésor!}1 nui font aujourd'hui, '"d^e Pan.Mfehné rési, i-jençe du pre;mi6ij- cpnsul, un' des musées^ l'es pitis;;curieux"dé 'France. Mais il a eti de pWs l'idée d'organiser dans le gracieti%- p'avlHori Osiris, qui est situé à l'entrée de rallée- qui inène au château, « cette a-IKie où: verdit nlousse des vleiixrbànés » des- expositions d?œùvres" des artisans dé' la période impériale. Et cette première ex-* position, consacrée à la dynastie des Lepaute, horlogers du Roi et de l'Empereur, et dont le bénéfice est réservé à l'Union des Arts, fut la première étape de la visite de- M. Herriot. Arrivé à quatre heures, accompagné dé M. Edouard Ramond, chef des services administratifs des niuséës, ministre de l'instruction publique fut reçu eu seiiil du pare1 de Malinaison pat' MM. Jean Bôurguijl gnon Mmes Rachel Boyér, Thomas B. Whitne\- MM. Jean d Esparbès, Paul Léon, Edward Tuck, le généreux donateur du domaine de Bois-Préau, à qui tout a l'heure M. Horriot, remettra la plaque 'de; grand officier de la Légion d'honneur; Hd2-- genschmidt, 'Cari Dreyfus, comte Moïse de Camondô, Henri Verno,' Boreux, GuiffYéyi, Jamot, Janneau, Ripault, Raymond Koeèh-j Jin, G. Fougère, de l'Institut Mopot,; etc. En quittant le pavillon Osiris, M. Jean Bourguignon présenta, au ministre ses nouvelles acquisitions, que nous renonçons à décrire ici. Conteritohs-nous de mentionner la reconstitution,' exacte de,' la chambre de la'reine Hortense;; la salle;, du Premier Empire, qui contient ,1e. baprlistèr'c 'en vernieil du roi '.de 'Rome sa,bercetoh'h^tté1; ^igiiéb1 'ilà'if' 'Jâ^^r.'sés cahiers; (en laïïgue'-aHemandéj) le Ji't dii conifé 'Marchand, yaleï'^ffe'TiiTdin'jbr^'îtiVexecutCiiH' ¡. testamentairë:;tle rEinpeyé'iir la ehani.b're. reconstituée "db Bonaparte ailx TuïleVies^ lu salle Napoléon, sont conservés les carnets militaires qui ne quittaient ji| mais sa table de travail et qui co'ntenaieitï les étals de service des officiers île sa garde ̃ le nécessaire de campagne fabriqué par Brenriais et sur lequel on lit «Bonaparte, général en clic) de l'armée d'Italie », puis encore Ta salle baptisée « Reliquaire de Sainte-Hélène », qui renferme le lit de camp de "l'Empereur '4 yu. fragment de la légendaire redingote grisp,; le livre de comptes de Napoléon, un n}Âuuscrit de sa main sur la Traç/èdié d,e Ç,é7 sar et la chemise qu'il portait le S mfii 1821, quand il rendit le dernier soupir et qui fut conservée par son piqueur Archambault. La deuxième partie de là visite de M. Herriot fut consacrée à sa réception au château de Vert-Mont, spléndide propriété qu'habitent M. et Mme Edward-Tuck. Ceux-ci, on le sait, viennent de faire don t. l'Etat de leur domaine de Bois-PréaiU, qui augmentera de 10 hectares le parc de notre Musée national. Le ministre, qui venait, au nom du gouvernement, remettre à M. Edward Tuck In plaque de grand officier de lii Légion' d'honneur, remercia ce grand aini de ̃ iq. FïiïïF,$?AWhlc<PKfMte 4flnt il la com. bla«, ne négligeant rien pour enrichir lest colleerions dy;rEta,t,;et,iVâjoijta qu'i)' était.; particulièrement heureux de.; cette coïricl-' dence, qqi lui permettait dé'rèmettr'e cette < haute distinction à proximité même de l'endroit où l'Ordre avait été créé par Bo-|! n aparté. M. Edward Tuck assura le ministre que;' <•: ses paroles si flatteuses » lui allaient droit au çceur, que « ce flue lui et Mme Tuck avaient fait pour la France, l'avait, été par affection et que « la joie d'être, utile à notre pays serait toujours, pour eux, là' meilleure récompense ». Puis on passa au buffet, dressé dans la somptueuse salle à manger, et l'on se se» para après avoir bu à l'amitié franco-américaine, en présence du colonel Bentley.^ Mott, attaché militaire à l'ambassade des Etats-Unis, qui était venu 'représenter >M- Myron T. Herrick.' Maurice .Monda.

Mort de M. Louis Payen

AI. Louis Payen, secrétaire général de lai; Comédie-Française, est mort hier à la mai-ti son de santé d'Epinay, où il avait été transporté il y a quelques semaines. r__ .z. De son véritable nom, Albert LJénart, il était né en 1875, à l'Hospitalet,' près^ d'Audi<zc (Gard). Bien qu'il eût, fait touVi d'abord; des études de droit, il se consa^ cra à la littérature. -• ̃ •> -t> ?̃•>. -Ui Dès •190'0j"'il"iiu'^iiav'un,vofuiiitf'"d:é' vers i" A l'ombre du portique, qui fut ,trës rer. marqué par la critique dwlors. Puis, pa-; rurent ensuite Les Voiles Blanches (1905)," Le Collier des heures, Lès Saisoiis ro'iiffe&lr La Coupe d'ombre, dont Sarah' Bernhàrd^ eut l'occasion de dire' de nombreux p.oè- mes.. Louis Payen ne fut pas seulement un >: poète, mais un dramaturge applaudi. Sa; première pièce, une bleuette en vers chiir-} mants L'Amour vole, fut joué au théâtre Victor-Hugo. C'est ainsi que s'appelait,' eii, 1902, le théâtre Trianon, sous la direction de M. Armand Bour. IL-donna ensuite, au Nouveau-Théâtre, dont il fut un des fondateurs, La Tentation de l'abbé Jean, dont le succès fut triomphal.

Puis il se voua aux scènes de plein air, dortt. la vogue. commençait* II donna successivement La Victoire, devant le Mur d'Orange, avec Mme Segond-Weber et Paul Mounet Les Esclaves, aux arènes de Bé-! ziers Sisera, à Nîmes enfin, Thimyris, au Théâtre Antique de Carthage. En collaboration avec H. Gain, Louis 1 Payen fournit des livrets à Massenet et à Février ̃: Gismonda, Cléopâtre, Carmosine, etc.. etc.

Il publia deux romans, l'un au début de s,a carrière :(,L<r. Souillure-; l'autre récènu.; ment, L'Autre femme. Louis Payen fut le secrétaire de Catulle Mendès et l'aida à établir son:fameux tableau de la poésie française au xix" slè*1 cle. Enfin, c'est à lui que la Comédie-Française e^t, redevable de l'organisation de ses, saniedis. poétiques. j C'était un homme affable, courtois, dont l'amitié était sûre et qui, depuis qu'il avait été appelé au secrétariat général de la Comédie-Française, s'était acquitté avec tact de ses délicates fonctions, ne réunissant- autour de lui que des sympathies. Tl était chevalier de la Légion d'hoir neur.

R. Cardjnne-Petit. L

Toute demande dt changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en twibres'poste, pour couvrir une partit! des frais de renouvellement de la bander,

>&£ SAISON

c_

Viciiy-I en été, ^est un centre- mondain, artistique, spttrtifj rfonti il serait vain dé chercher. ailleurs une équivalence. Actuellement, la prerfiière station thermale du monde entre dans lâ'pha'se la..plu^ activé et la plus brillante de

la saison.

Parmi les dernières arrivées

S. A. R.le prince Sixte de Bourbon-Parme, général marquis'! de .Laguiché, marquis de La Ferronnays, M. -Victor Boret,.M.et"Mme Masse,, M. et MmeDuprey, M. et- Mme Lambry, -M, Paul Brùlat, M. et Mme René Renoult, M. Jean Kahovary, M. Sim«n, M. Hennessy,-M-. Archim- b'aud, M. Michard, M. Murphy/M^LeWis, M. e't Mme ̃.Fleisdraan,, M,' Court, M. G..Decrielé'ttè,' }â.' Lippens, 'le' colonel Collét-MeygrètVM. Jacques des.,ÇJer6., Mrs Brugtofi, M,. ,-de Murait, la baronne de Maas, M. et Mmfs.iflorçti' M. Pihter, M. d'Eichtal, M. FayardjîM. Jean-Pauj CôUtîsson, M. et Mme Sanchez de La 'Rosa, M. Morris Samuel, M. Sanford, M. O'Brien, Éèïni Mahmoud bey, M: de Beaumont, Comte

de Pierre^on,. etc. ̃

̃' ̃; .-̃ ? DE V1TTBL

Parmi nos hôtes, actuels, citons

S. A. le Maharadjah de Kapurthala; et sa suite, S. A. le prince Murat, général Tillicn et madame, 'S. Exe. Zaky Ibrahy pacha, soussecrétaire- d'Etat aU: ministère des finances d'Egypte iriàrquis de Fiers, de l'Académie française baron et baronne de Courcel, M. Carlos Herréra, ancien président de la République du Guatemala M. Hazelin, consul gé^ néral du Danemark à Paris M. Nicolopoulo, Mrrie rCarp, Aymin bey Mansour, M. et Mine I'ÇUàd, M. et Mme Ji-H. Marcos, baron H. déPfeiffer, M. et Mme Kennett' Tester, M. et Mme Mârtirr Goodk'nd, comte de La Roche-' fôucauld, vicomtesse de Ro'therràere, docteur Th,çry? docteur et Mme Oroczo, M., Mme et Mlle Holzchuchj comte A: de Chabrillon, M. Raymond, Roels, M. et Mme de Rafin, M. et Mme Robervol; M. Sarrail, M. et Mme César Galeotti, M. et Mme Vervier, M. et Mme Rôbert Elliss'én, M. Julien Bapst, docteur IVfarccàti Bilhaùt, docteur Henry Lortholary.

.• i-v,t^i.<: OB POfJQVBS-LBS'EALX

.1 ̃ ,'̃ n?!irfl'i0'; j- 'W! V. i.ll'Jt?ii, y '•

..Dimanche .\ï 7. juillet s'est; (courue;. la çouraç- annuelle wtjqimoljile.-îde çotAip^OQt? 'du- mont' Givre), organisée *par l'-Autorhohife.-Club de la Nièvre, sous le patronage de la Compagnie dès Ealix minérales de Pougues et du Syndicat d'initiative. La réussite a été complète. 'Près de 'id.ôêè. spectateurs s'écheldnnaient le long du parcours' et qnt applaudi à la performance des 32 concurrents'. Le soir, au Casino, eut lieu la distribution des nombreux prix en argent et en nature, parmi lesquels une très- belle coupe offerte' par la Compagnie dès Eaux.

Parmi les hôtes du Splendid Hôtel M. Foulon de Vaulx, M. et Mme de Fortin, Mi et Mme Max Stern, M. et Mme de Ruyter, M. Louis Verneuil, M. et Mme Manuel Ber, trànd1," M. et Mme Albert Brandicourt, M. et Mme Jean Courtin, M. J. Chamussy, M. et Mme Raymond Davey, M. et Mme Adrien Dubosc, M. et Mme E. Duhamél, M. et Mme Froda Scarlat, M. et Mlles de Fortin, M. et Mlle Genty, M. et Mme E. Gibert, etc. OV TOVQUET

La nature a fait à chacune de nos plages un visage particulier. La parure qu'elles se donnent au moment de la saison différencie leur élégance, mais c'est la qualité 'de 'leurs hôtes,, qui les (çJ^f e, et modèle, 4e.jir -Alraetè^e,, Le CRçhoi fqu'èt, 4is.(|rèfement._blptti dans ,sa;f,ç):,êt,.au.bordn •dé. la mer,^ est, une, stutifinîjde lu^e sobre,- oùq la grâ,ce. 'française s'allie à 'la-. distinction -bri^' tannique. Ses hôtels reflètent 'son 'caractère comme un salon celui de ses hôtes accoutumés. Il H ermitage, en forêt, face au Casino, donne dès l'arrivée une impression exacte du Touquet. A 1'Hermitage, on'croit plutôt vivre en un château luxueux que dons un grand hôtel. Son hall d'entrée et son salon revêtu de-boiseries anciennes ouvrant sur une charmante rose-'raie, sa salle à manger-véranda, ses chambres et appartements de grand confort, font dé cet hôtel la demeure qui convient aux habitués anglais et français de cette grande station. a" 1-1. DE DEAUVILLE

î L'animation se fait de plus en plus grande 'au Bar et sur les planches, où lé spectacle du bain' attire toujours la société élégante. .Reconnu ces jours derniers

'J*L. AA. IL îe grand-duc et la grande-duchèsse Boris, prince de Caraman-Chimay, comte E. de^Zogheb, marquis et marquise del sera Fiaschf, Maksud pacha, chevalier de Laminne, baron Montpellier de Vedrins, comtesse -de Faramond^ comte Ed. de Waldner, Mlle de Jumilhac, M. et Mme Herbert Pulitzer, M. de Friedlande, comtesse de Salle, etc. DE CANNES

une fêfë-â.rffôfei'jœiiiéfftg;, "̃• La, saison d'été de Cannes va bientôt devenir J'émule, et peut-être même la rivale, de la saison d'hiver, dans ce pays enchanteur. Les fêtes et les galas sg succèdent, tous animés de l'élégance qui caractérise les manifestations que l'on organise dans la belle station dé la Riviera. C'est dans un cadre charmant que le dernier gala de l'Hôtel Majestic, à Cannes, s'est déioulé il y a huit jours, dans un décor féerique. Les tables couvertes de roses et d'oeillets, au milieu desquelles étaient semés des palmes et 4es- petits drapeaux alliés, étaient occupées par une. société extrêmement élégante.

Dans l'assistance, nous avons reconnu Major Thomas et Mrs Cochrane, M. et Mme Picasso, major Walter Creighton, M. et Mme Antony Roland, Mlle Noëlle Legagneur, Mr et Mrs Miller; etc.

s «»»^«^-

Informations politiques La loi électorale

Le Journal officiel a publié hier le texte in extenso de la nouvelle loi rétablissant le scrutin d'arrondissement pour les élections

législatives*: ̃•

r Désormais, les députés sci'oht au nombre de 612, soit 28 de plus que sous le régime actuel. J; Alexandre Varenjie ,e

j Le gouvernement a décidé de renouveler pour une période de six mois la mission de M. Alexandre Varenne e"h Indofchilie. ̃ ̃̃!̃'•"

J>-J ̃ ^».^>^>^> 4

La direction de l'Ecole normale La section permanente du Conseil supérieur, réunie hier à cinq heures, a soumis au ministre de l'Instruction publique: Pour la direction de l'Ecole normale ,1a candidature de M. Vessiot, sous-directeur de l'Ecole, pour les sciences. Podr la «oUs-direction la candidature de M. Bouglé, directeur du centre de documentation ,de l'Ecole, et professeur d'histoire de l'économie sociale à Faculté des lettres. On sait que le Conseil de l'Université avait déjà préséhié en première ligne M.; ¥essipt;. en seconde ligne M. Bougie.

T in M~MT~P P~T T <A \fT~T'

LE MGMpB mkAMmm.

̃̃ "'•̃ '*»-£ ̃• ̃•'̃̃'• ni'ir i '̃̃̃̃̃ ^T *l If

DE VICHY Y

DAHS LES AMBASSADE^ ft Jt, Le déjeuner- qui devait àvôiï Hsu^î'ambassade d'Angleterre à Bruxelles en l'honneur, du màrécnal Haigh,, été conûtérôàtidë pn raison de la mort de S. M. le roi' de Roumanie. Le général Dumont, attaché militaire] à l'ambassade de, France à ,Wâshirigton, et ^ïme Dumont, ont donné une réception restreinte en leur résidence de Neuilly. ̃; r, •;>•

"If"

,IM MONDE OFFICIEL

Le Président de la République,1 âecompdghé de M. André Sauger, chef'de'son sécrë̃ tâ'riàt particulier, a quitté/Paris hier après-in'idi, pour .se rendre au chât~au de 'tt~ouïlleap ;o,ù, il.-yfi. séjourner pendant -les, vacances. ,) j it j:, M. King, président' 'ai Jjîbéria'r fait "un1 I court séjour à Londres. 'l

̃•̃'̃ ̃' ̃ ̃ .-̃ -.̃:̃ ̃ tv.' biwwi "̃-̃

RENSEIGNEMENTS M)NDAINS: ̃ u;: S. M. la reine d'Espigiié'ët LL. ÀA; RR. l'infante Béatrice et l'infante Christine ont pris le thé à Biarritz, ;chez le comte et. ]ad comtesse de La Vinaza, en leur villa. « Les Trois Fontaines ». ̃̃ ̃ ̃ ..̃̃ ̃̃̃̃ S. A. R. la princesse Marié-José de Belgique qui fait un séjour en Italie, *L visité Ravenne: l,e duc et la duchesse, de BîsàCjCia ont donné au château d'Esclimorii- une -ïête pour les amies de leur fille, Mlle Elisabeth, de La Rochefoucauld. ̃ ̃ Le prince et la princesse Boris Scherbatoff sont arrivés à Carlshad^ M. et Mme de Poliakoff ontjrfohné un élégant déjeuner en leur villa de Biarritz. LL. MM. le roi et la reine d'Angleterre, pour fêter le retour dû 'duc et de la duchesse d'York, et aussi à roccasion du départ de S. A. R. le prince de Galles, pour le Canada, ont donné une garden party au palais de Buckingham. Parmi les invités de marque se trouvaient S. M. le roi d'Egypte et.' le président de la République de Libéria.

Un grand Dal été donne ï'ïïôfël j Arj^ bassador », avec le concours du << Yale College

Bandifl% s:Hb ('[ '«sl!^

Ri'Cofïnu1 paftiit 'la. Wtfflîbl'eu'st.^oiefi^'aifl^ri-

caihe présente 'r'1"

calnepresente n~

Mme'CIùtyles;,Reçtor, M. et Mme; -A./C. Le-t vjljo, M. et Mme D, I\ H. McDowcll,, Mme Joseph Prinerlïursch, Mmç Leprwtrd A.'Smitkin et Mlle Hilda H. Smitkin, Mi et' Mme. R. BîUnrd; M. et Mme J. Cline, M. et Mme M; Woods, Mlle Belle Landesmati, Mme lïfnest White, Mme Virginia Bixler S'awyer, Mme Eva B. Davis, Mme Mary Fatjo, M. et Mme H. S. Howlctt, M. et Mme Milton, M. Goldsmitli, Mlle Roberta I.ouden, Mlle. Mcltt Hulbert, Mlle Doris Uirçh, Mlle McKenna, Mlle Howes, Senorita lilanquitn de .UndurraHa, Mlle l'it'Kgibbon, Mme H. Bridge, :Mlle Jackson, M. George P. Faust, M. P. W.- Bradford, M. H. Bowen, M. E. L. Knw, M. H..C. S. Grubb, M. Edward Harris et M. Otis Chatfleld-Tnyl.or. Le docteur et Mrs James1 E. Harding partent en Amérique aujourd'hui samedi 23 juillet, à bord du De-Grasse, passer quelques mois avec leur famille à Saint-Louis. Pendant leur séjour, le docteur Harding compte faire du travail de documentation dans « Washington University de Saint-Louis, et lp Nocthwestern University de Chicago. Ils comptent être à Paris vers le 1" novembre.

NAISSANCES ̃ ̃ La" duchesse de Crùssol a heureusement; ris au monde un fils, Emmanuel.

~t.-p'tv'f a

Mme René Ca^téran. femme jiu vjee-

L' -i11*F,1î" 'M'ô'u. l,L, .I.J,1'. d.

jcôns^;ye;.Fj:finïé à M&'àado; 1 ,<iphnê U .|t%

à tùne'fllle, Régine. '• ;̃̃' -.̃ M. Robert Moureaux, avocat à la cour] et madame née Antoinette Bohin font part de la naissance de leur fille, Martine. 16 juillet. Le baron et la baronne Gabriel de Simard de Pitray nous prient de faire part de la naissance de leur fils, François. 4 juillet. Le docteur Perrignon de Troyes, médecin major.de 1" classe, et madame née Rolland de Ravel nous prient de faire part de la naissance de leur fils, Noël, leur quatrième, enfant. Bizerte, 16 juillet.

M. et. Mme Jean de La .Chesnais nous prient de faire part de la naissance de leur fille, Marie-Thérèse.- 19 juillet.:

MARIAGES Nous rappelons que le mariage' de Mlle Jacqueline de Vergés avec le lieutenant de vaisseau Pierre Bénech sera célébré lundi 25 juillet, à midi, en l'église Saint-Pierre de, Chaillot.

DEUIL

*M. Xouis^Safn# pfrëmifr, président hq-;nogiire.^la.Ctiur Me casçâtionAvient. dé"mou-

rir'a l'âge de sôixante-dix-sept ans. L'émmen't

magistrat, originaire du Gard, -avait fait sfts° débuts au barreau de Montpellier et au barreau de Nîmes. II fut nommé eh 1879 avocat général; près la cour d'appel de Grenoble. Il devenait substitut du procureur général près la cour d'appel de Paris en 1883, puis avocat général près la même cour en 1887 avocat général près la Cour de cassation,de 1891 à 1904 pro-. cureur général près la même cour de 191 à à 191 7 commissaire suppléant près le tribunal des conflits en 1893 commissaire du gouvernement près le tribunal des conflits de 1894 à 1904.

Le président Sarrut est l'auteur de nombreuses et intéressantes études judiciaires. Rappelons que les obsèques de Mme Henriette Fuchs auront lieu aujourd'hui samedi, à deux heures, en l'église de Péntemoht, 106, rue de Grenelle. V Les obsèques de Paul Musurus bey, prince de Samos, ont été célébrées en l'église grecque de la rue Georges-Bizet, où le service a été présidé par l'archimandrite desservant. Le deuil était représenté par M. Constantin Musurus, son fils," et Mlle Musurus, sa petitefille.

De nombreuses personnalités de la société parisienne étaient présentes. L'inhumation" i-eii' lieu au cimetière' du Père-. ,1 Lachaise. 1 On »annonoe la mort de Mhre'!ISê6pold- :.11' abilleau, née Cécile Delord, pieusement dé̃cédée à--l'âge de1 soixante-trois ans; -Les obsè- ques seront célébrées à Castelnaudary (Autîe)." Le pféseht avis tient lieu de faire part. ̃ Les familles Piotr Georges Floquet et Henri Floquet, très touchées des marques de sympathie qui leur ont été témoignées à l'occasion du décès de Mme veuve sTartier, prient leurs amis de trouver ici l'expression de) leurs sincères remerciements.

Nous apprenons la mort de Mme Mario Montu, née Lena Carstairs, survenue subitement à Paris le 2 2 juillet. Le service funèbre aura lieu demain dimanche 24 '.Courant^ à: trois heures de l'après-midi, très précises, en. la cathédrale américaine de la Saiote-Trjniti, 23, avenue Georges-V, où J:on. se. réunifia., Prière

de considérer- le- présent avis comme "'̃Uné;%«iï« tation. On nous prie d'annoncer la mort de IaJ marquise de\ Ploëtic, née Machet/ sljjf^aueOîi Paris le -22 juillet. ''̃ 'J'-f Nous apprenons la mort de M. A. M,ê* rignliac.ç professeur de droit international' j^ L'acuité de droit de Toulouse. "v

.j ?'

On annonce, de Louvain, la mort^'dtf R. P. Henri de Clercq, qui était repuis virjgjt*" quatre ans missionnaire au Congo bèlgë.1-;

Serïgliy.1'

̃yV1,F>E3TIT OARNET',V,

•̃ ^'Madame, TT^r~r' > £ ,V j Vjîj'cC.ie 1 b,edù 'temfe,w.'jil ffut* "^ppreMiZ a cçiïidùire, allez donc, lôij.^venùe 'ïallikbn;,

consulter, Y$r-dg>iyK flui, 'seu),ur, dejiJçxuejjse^,

i voitures de toutes marques, pourra, en peug.dj^ temps, .vous faire conduire é'jane1: façon pgrt' faîte,; â-droite et élégante. i-.i". ̃ ;r-r.

'PauiPoiret, 3' '^J"^ 43, avenue Victor-Emmanuel III, ̃ v/; •. soldera sa dernière collection les 25,' 2'6''feï;' 27 juillet, de heures à 17 heures. Prix àj partir de 300 francs. ̃•

La deuxième conférence de M. Fougère§i; "i membre de l'Institut, ancien "directeur' de l'Ecole d'Athènes, sur les grands sanctuaires grecs visités au cours de la prochaine croisière :de la Revue. Générale des Sciences, aura lieu mercredi prochain. Les personnes désireuses. d'y assister devront demander des cartes, soit au Secrétariat, 28, avenue de Tourville, ou aux Bureaux de voyages Duchemin, 20, ,ruV_'de. ̃ Grammont. Exprinter, 26, avenue de l'Opéra'j; Branger,.5, rpe Cambon. .7." 'v

->^K^. <

A L'INSTITUT ;•

Les Prix de Rome .̃']"̃

<Sette.iaenée:: encore, l'Àcadéniie deà-

b*èàttx>ibrlS'a refusé l'octroi d'unh geandj^

jfi;lx'dçr:Hôme"de"ïti;inture. t-^i-ii-?

i:fej^J'lj.n^yjjs'!]b^Jw.VwîW^'r^Çï§i|^

gr.and.iprix -au. Iogiste auteur -dé.Jlïe(£fij-, coliè, M., Paul Bàicé, élève de M. Lucfenj'i Simon, né le 28 déceniljre 1901 à PaRis," titulaire, à l'école, des prix Sturler.et.Duffer, du prix de torse, de trois meddill.es et d'une mention; un deuxième se€ORd grand prix à Mlle Madeleine Leroux, siu-> teur de Stylite, née à Paris le ;30 juin1 1902, élève' de M. Ferdinand Humbor>t, ft qui avait obtenu il l'Ecole les prix Chçnavard, d'Attainville et Siurler, ainsi que huit mentions et deux médailles;- enfin une mention à l'auteur de Baigneuse, M. Paul Bret, élève de MM. Ltiéien Sillon,' René Ménard et Goulinat, né le 23 }Âar% 1902 à Draguignan. 'îVicii''

Les contrc~fs de d~er~ko~sk -y

Les contrats de Kerkouk

> A l'Académie des inscriptions, M. Edouard Cuq a fait une intéressante com- munication sur Iqs contrats de KerkôtûV en Irak, antérieurs de i.rçUi; à quatorze. siècles à notre ère, et que vient de 'pù-v blier M..Gadd, assistant au Britisïi, J3j^-

seum. 'ViU.;

Ces contrats, au nombre de 82; .SoiviT; principalement des actes de mariage^ d'a-^ dopfion, de prêt à intérêt. Ils révèlent' l'état du droit en ces matières, de six à-, sept siècles avant Hammourabi, dont le code, appliqué dans la région de Kerkouks

îapr'&i •sdn'riftiïéîçïbii"^1lii) Babylpiiie, reste'

ien- princïpty-4«'H'trti*emejïtr Avt i©rl»V.1't^W-*

'que, sur beaucoup de pôîrïtsf pratique- rent: la Grèce et Rome' ^et 'le 'pratiquent encore les nations modernes.

MM. Salmon Reinach et le comte Alexandre -de Laborde ont signalé quelques houh velle.s trouvailles, inscriptions d'Objets- faites dans les fouilles de Glozel. •; ̃ L'Académie a désigné M. Loth pour^JS'' représenter à l'inauguration du' musée do

Penmarch. <"

Pentnarch. ̃ Çh. Dauzats'^

^3*

LA VIE RELIGIEUSE'

LA VIE RELIGIEUSE.

La femme dans la société Y Nous- avons annoncé que.la ,l,90vS,emainë sociale dé France qui doit s'ouvrir''a à Nancy dans quelques jours, s'occuperait des problèmes qui concernent la' Femme' dans la Société. A cette occasion, S. Ein, le cas- > dinal Gasparri, secrétaire d'Etat du Saint- Siège, vient d'adresser, au nom Sou- verain Pontife, à M. Eugène Duthoity pré-sident des Semaines sociales, une lettre dont nous détachons les passages sui- vants

Il est d'une importance capitale, si i'on veut travailler '.utilement .-à la, régénéralipil* c^fésv*" tienne des natiohs, de déterniihter\"tàir|*inenti.^ comme seÈ.pr.oj)Ogfijit.4eye vf,.aice lesU-Cï«ns d^i Nancy, « ce que la société doit à lit femme, a>e- <}ug la --femme-doit il la société ». Cette question est, en effet, un des sujets sur lesquels le christianisme a mis une" empreinte indélébile." Par l'Eglise, realisatrice.de l'Evangile, la' condition de la femme a" "été radicalement transformée. En maintenant, à travers tous les -siècles,- parmi toutes les races, eu face de toutes les puissances, l'indissolubilité, conjugale, restaurée par son divin épôùx,èn proclamant la sainteté du mariage. élevé par ̃ lui à la dignité de sacrement, en exaltant plushaut encore l'état de virginité par où des créatures humaines deviennent les émules de? anges, et renoncent au.\ joies de la famille pour se dévouer au bien de l'humanité, l'Eglise ̃: ne cesse de graver dans la conscience des peu- '-T.' pies les droits sacrés de la femme, la grandeui de son rôle au foyer domestique, l'inviolabilité de sa vie morale. Aussi, est-ce dans les ,̃̃ enseignements de l'Eglise vous y insistez- avec raison, Monsieur le Président. que les professeurs de la Semaine sociale » de ïs'âii- cy ont cherché les principes qui leur permet- iront de préciser ce que doit .toujours àrla, femme, parmi les contingences nouvelles, la société d'aujourd'hui. Mais ces mêmes principes les mettent en mesure aussi de dégigeit les responsabilités qui, dans la société actuelle, décô.ulcjit, pour la femme, d'une dignité. si.au- thentiquement affirmée. Car il appartient, à la femme de défendre personnellement, pa.E.ïjV. sainte, .énergie de ses propres vertus, la beajUe"'4 morale que le divin Sauveur, Fils de laViergC Marie, lui a restituée et, tout, d'a'Kprd, aujourd'hui, de prendre la part qui lui revient dans la nécessaire croisade, ^i soûvëri't et '&' vigoureusement "prêchée par le PblïïfPe!s'ù^'rS-M"' me, contre la mode indécente et 'contre tant; d'autres coutumes dépravépij- «jùi'( menacent, de ruiner irrémédiablement 'la (^6cièt'é! modiçr- ne. Que sj,; .à'u;delîi dii. foyéf, qu) croùîèràit'si" elle cessait d'en être ta reine» les mœurs et les lois 'ouvrent de plus en plus' à" la fçnit'iie, de1' nos, jo.ùrs, les. splières ^éla'CgicS- île, lii, ^ujtu^f' intellectuelle, de l'action sociale et' de' la*' yïe civique elle-même, il lui ineembera, à uîi tître_ j spécial, d'utiliser ces nouveaux moyens' il'in-1 fluence pour promouvoir partout le respect"; "4 de la vie familiale, le souci de réSuç'itioh' clirëtiemie des enfants, l'énergique protection' de la moralité publique. ̃ ;r -f

PETITES NOUVELLES :'[:w La Sixième Semaine de:; Ecrivain: catho-f. liques aura lieu à Paris du 5 au 11 déeiîftrbre. · Elle aura' pour sujst l'étude de nuire, iferia'i'j- sance intellectuelle catholique et la restaura- tion du monde' chvécién par la communauté" de doctrine par l'esprit cli rétien dans 'la 111-!?^ térature .et dans l'art et par l'élaboration' ^d/nii; droit des gens chrétiens sftuîiaité' paï lïsPfrca. du Concile du Vatican. ̃• '•'


DERNIÈRE HEURE

Le testament du roi Ferdinand

SinaÏA, 22 juillet. Le ministre d,e,Ia justice 'a ouvert hier, en présence des membres de la famille royale et des membres du conseil de régence, le testament du roi Ferdinand. Ce document, qui comprend douze pages, est daté du 9 juillet 1925 et est suivi d'un codicille daté du 11 janvier 1926. Il commence par relever l'achèvement de l'œuvre nationale et par exprimer la reconnaissance du souverain pour le ciel qui a donné à son patriotisme la • plus chère des récompenses, l'union nationale, et qui a permis au Roi de se consacrer au progrès du peuple roumain, ce qui fut la loi et le but constants de sa

yie. ̃•̃̃̃:̃̃ ̃•̃.

Le Roi donné ensuite des conseils pour l'héritier du trône, il dit sa reconnaissance à la Reine et exhorte ses enfants à entourer leur mère du même dévouement. Il exprime l'espoir que le peuple roumain conservera à la reine Marie le même amour après sa mort. Il lègue à sa veuve le palais de Ceiitroceni et le palais de Pélishor au prince héritier, le domaine de Sinaïa et le château de Peles.

Le Roi laisse ensuite divers legs à l'Aca. 'demie, aux institutions culturelles nationales et à tous les cultes religieux existant en Roumanie. Chaque enfant de la maison royale reçoit aussi divers domaines. Le Roi termine ainsi

J'appelle la bénédiction de Dieu sur ;mon peuple bien-aimé. »

Voici le texte du codicille annexe Dieu a voulu éprouver le pays, moi-même .et la reine Marie par la grande douleur que ̃fut la renonciation au trône du prince Carol. Jamais ne disparaîtra la douleur que je ressentis lorsque je fus contraint de prendre acte de i.i décision de mon premier-né, mais je dus malheureusement constater que la mesure prise alors s'imposait. Les intérêts de l'Etat et de la Couronne, ainsi que le changement résultant de la situation nouvelle de mon fils Carol, m'obligent à apporter les modifications suivantes a mon testament j'annule les dispositions relatives aux châteaux, immeubles et domaines légués au prince Carol, parce que la possession de ces biens est absolument nécessaire uu, futur roi des Roumains. Le prince aura la part réservataire qui lui revient, en argent, et on titres d'Etat. Je prie Dieu d'aider mon cher fils Carol çIrtis timvcllc vie <s«fc; -aeSjI --et aotiVro notre volonté, il s'est choisie et de rendra plus facile pour lui et le pays la conséquence de ce choix.

Une lettre du souverain à M. Bratiano Bucarest, 22 juillet. Le roi Ferdinand a laissé au président du Conseil la lettre suivante

L'amour que j'ai pour ma patrie ne me permet pas de considérer que mes devoirs cessent avec cette vie et je dois penser à l'avenir. Dieu i voulu que la couronne passe sur la tête de mon petit-fils, encore un enfant. Je demande à tous. les bons citoyens de l'aider pour la tranquillité et la paix du pays. La charge en revient d'abord au prince Nicolas et à ses collègues, les régents. Je ne peux pas regarder l'avenir sans penser avec tout mon amour de père à mon cher fils Carol. Je lui souhaite une vie honnête et heureuse dans la nouvelle voie il s'est engagé contre tous nos efforts. Je ne doute pas que, ainsi que tout bon Roumain, aimant sa patrie, il tache de faciliter les progrès de la Roumanie pendant le règne de son fils et de ses successeurs. En ce qui nie concerne, et seulement pour ne pas troubler la tranquillité de la Roumanie, je me prive d'une satisfaction paternelle et n'obéis qu'à mon devoir lorsque je lui demande de ne rentrer dans son pays que lorsque les autorités le lui per-,mettront, conformément à l'engagement qu'il a pris. Il faut que mon fils Carol 'respecte à tous égards cette situation légale créée par sa renonciation au trône, ainsi que le lui dictent d'une façon impérieuse ses devoirs de Roumain, de fils et de père» 'et- qu'il reste fidèle à J'^Ut gagement qu'il a conlu de. sa. propre, -yolûntÉ et. pans aucune contrainte; <•• ̃̃ M. Clinchant représentera la France aux funérailles du Roi

M. Clinchant, ministre de France à Bufcarest, est chargé de représenter le Président de la République française, en qualité d'ambassadeur extraordinaire, aux obsèques du roi Ferdinand.

Le ministre de l'intérieur et le ministre 'de la marine représenteront, dimanche matin, le gouvernement au service qui sera célébré à l'église roumaine, à l'occasion de la mort du Roi de Roumanie.

M. Briand, ministre des affaires étrangères, y sera représenté par M. de Fouquiéres, directeur du protocole.

»

S La controverse germano-belge Bruxelles, 22 juillet. La réponse allemande à la dernière note du gouvernement belge concernant les déclarations de M. de Broqueville, ministre de la défense nationale, a été remise à Bruxelles. Cette réponse, qui ne comporte qu'un seul feuil-1 let, est actuellement à la traduction.

L'OPINION DES AUTRES

!.jj..i'i! ".i.'M' ;.tJ;uU f.~ ..i; 'H

Témoignarje sur les résultats

d'une doctrine

Ir

Mme Pàule Haufort signalait récemment, 'dans MINERVA, la « courageuse camgnè » de M. François Coty contre le communisme, et au dossier constitué par notre directeur politique sur les ravages de la propagande de Moscou dans l'enseignement, elle versait ce témoignage Une brave concierge du X' arrondissement ine confiait hier « Je vais retirer mon gamin, qui a dix ans, -de l'école communale, car n'est-il pas rentré ce midi en me disant « Le maître a dit-que les parents n'avaient aucun droit sur leurs enfants. Que chaque individu était maître de lui, et qu'il ne devait obéir qu'à sa volonté. »

Devant tous ces faits, pris au hasard parmi tant d'autres, on se demande ce que sera la France de ce soir, celle de demain, quand l'ivraie que sèment les instituteurs communistes et qui déjà germe aura étouffé tout ce qui reste de bon grain national Attend-on d'arriver, en France, aux résultats obtenus en Russie par dix ans d'éducation holcheviste pour réagir ?

Ces résultats, les journaux « monopolisés » du gouvernement de l'U.R.S.S., en emplissent leurs colonnes La Vetchernaia Moskva publiait, le 10 juin. que la « section de l'instruction puhliqus de Moscou avait fait procéder à une enquête pour, savoir comment vivaient les enfants, et ce qu'ils faisaient à la maison pendant leurs loisirs. La réponse concluante a été celle-ci: les enfants jouent- à de jeux de hasard, boivent de j'alcool et se battent entre eux. La débauche est grande parmi eux, et les fillettes de douze ans, qui sont mères, sont nombreuses.

Le journal des étudiants, Le Touarichtch, cite le cas d'un groupe de jeunes étudiants de l'Institut pédagogique de Novgorod qui avait préparé, avec deux professeurs, « le viol général des étudiantes ». Ce projet découvert, ils se vengèrent sur une de leurs camarades. Dans une petite ville, un garçonnet et une fillette, qui fréquentaient ensemble la même école, s'aimèrent d'un amour pur. Ils résolurent de se marier mais les camarades du garçon n'en entendirent point ainsi 'Ils réunirent le soviet de l'école qui intima au jeune fiancé d'avoir à cesser ses projets bourgeois d'épousailjes, cette femme étant la propriété de tous. Sur le refus de l'intéressé, ils le conidamnèrent à mqrt et le fusillèrent pour avoir,

La politique navale anglaise Londres, 22 juillet. Au Foreign Office il n'a pas été possible d'obtenir de précision sur le résultat de la 'réunion des ministres qui a eu lieu ce matin et à laquelle: M. Bridgeman, premier lord de l'Aiiiirauté, a mis ses collègues, au courant, de la si-, tuation actuelle à Genève. M. Bridgeman, qui avait eu hier de longs entretiens à l'Amirauté et avec divers fonctionna,i|5ps, et experts, a consulté aujourd'hui, avant la réunion du cabinet,, M. Baldwin qui quitte Londres demaîn'pour le Canada et qui désirait vivement être informé', avant son dépai'ti- 'de Ji';état actuel des; pourparlers.• .•. On apprend ce soir, de source autorisée, qu'à la réunion du cabinet de cet aprèsmidi la plus longue depuis la grëvt dés mineurs, commencée à 2 h. 45, elle s'est en effet prolongée jusqu'à 6 heures M. Bridgemàri' et lord Cecil ont fait un exposé détaillé de la situation à la conférence navale et qu'ils retourneront à Ge- nève avec l'approbation entière et. unanime du gouvernement pour la ligne de conduite qu'ils ont adoptée.

Les deux délégués anglais, croit-on savoir, partiront presque immédiatement pour Genève où la Conférence se réunira aussitôt leur arrivée.

Il est probable qu'avant leur départ de Londres, les deux ministres auront d'autres entretiens avec les experts.

^̃̃̃^»

A LA CHAMBRE DES COMMUNES Un débat sur la politique financière

-I'

Loxdbes, 22 juillet. La séance d'aujourd'hui, à la Chambre des communes, a, été consacrée à la discussion en troisième lecture du « finance bill ».

Plusieurs députés conservateurs, et non des moins influents,' ont pris part au débat pour critiquer la politique financière' de M. Churchill.

Le « finance bill:» fut cependant adopté en troisième lecture, par, 338 voix, con-

itrë-80. i'ï'Hi '-ynoo ;.îÇ. <>~r ̃̃̃

,;i ,U~j. .)

"̃ La a question de la dette français?, f, ]V

A-Tj^ço^-Tf^dc 4tjro<jai«5c,pletl«putp,,CQas8r-

vateur Grenfell, qui est aussi l'un des,di-, recteurs de la Banque d'Angleterre, a dit notamment, au sujet dé la dette française « L'année dernière on nous, a demandiè, ayant l'adoption du bill dé .finances, de, manifester de la compassion à l'égard de ia France qui traversait une période difficile. Aujourd'hui, la France est: dans une meilleure position à, suite de l'amélioration de sps finances et elle poursuit, au sujet de l'or, une politique qui vous cause un fort accroissement de dépenses ». M. Grenfell a suggéré que, puisque la France n'était pas prête, l'année dernière, à ratifier l'aocord au sujet de sa dette, là Grande-Bretagne ne devrait pas se considérer liée par cet accord et devrait avoir toute latitude pour discuter divers points au sujet de la question de l'or.

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Après les émeutes de Vienne

Condamnation

du député communiste allemand Pieck Vienne, 22 juillet. Le tribunal de Vienne a- condamné aujourd'hui le député communiste allemand Pieck à une amende de 50 schillings. Il sera en outre expulsé d'Autriche avec interdiction perpétuelle de revenir dans ce pays. ̃̃•• IJI,. Une nouvelle 'arrestafîoïi IJf':({f

Le secrétaire' d.U pia'rïi communiste, aur n trichieh, Koplen,- qui, 'le jour," de i enterrement des victimes des bagarres, av?rft' prononcé un discours provocant, a été arrêté aujourd'hui.

La terreur en Russie rouge

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Londres, 22 juillet. On mande de Moscou à la British United Press que, sur les 46 personnes arrêtées à Bierdilief (Ukraine) sous l'inculpation d'avoir assassiné plus de vingt personnes, y compris le chef de la police, dix-huit d'entre elles ont été condamnées à la peine de mort.

+!+–

Le prince de Galles et M. Baldwin partent pour'le Canada

Londres, 22 juillet. Le prince de Galles et M. et Mme Baldwin quitteront Londres demain pour se rendre à SouthamptQn.où ils s'embarqueront avec de nombreux fonctionnaires britanniques, à bord du paquebot Èmpress of Àustralia, à destination du Canada.

'.f~f'i!' ~'<~t~f-<~t'i!t~' r

par son attitude, propage des mœurs bourgeoises. A Moscou, le petit-fils d'un célèbre professeur tsariste, ménagé par les bolchevistes pour sa grande science, imagina avec deux camarades et un médecin de faire « le truc » des morts pour se procurer de l'argent. Ils réussirent a avoir le nom et: l'âge d'un locataire' dans différentes maisons. Ceci avec lacompli-, cité du chef du soviet d'immeuble. Le médecin ami signa des déclarations de décès et les jeunes gens allèrent près des autorités compétentes réclamer les soixante-quinze roubles que l'Etat alloue .pour enterrer chaque indigent. Cette manœuvre aurait pu durer longtemps si les pseudo-décédés n'avaient pas eu besoin, dans divers cas, de recourir à l'administration qui fut stupéfaite de retrouver tant de morts en bonne santé. Les jeunes coupables furent- emprisonnés mais ce ne fut pas une leçon, car d'autres imaginèrent des inventions analogues. Le vol, le pillage, la délation sont mœurs communes chez la jeunesse en Russie.

Voilà ce qu'une éducation sans morale, sans idéal, a fait en dix années « Dieu, Patrie, Famille, Société », sont des dénominations bourgeoises que le communisme détruit. L'être est livré à ses instincts qui favorisent l'éclosion de toutes les passions mauvaises, latentes chez l'enfant.

« Dieu Patrie, Famille Société » « sont des dénominations et des idéologies bourgeoises » que le communisme détruit. Ne nous étonnons pas des conséquences de cette destruction. Comme Mme Paule Haufort, mettons-les sous les yeux de ceux qui doutent encore, Ajoutons que son article est intitulé, Sauvons nptre jeunesse. » ,.f, '̃' ̃ -'•- Sur la Conférence navale

La formule sur laquelle Anglais et Japonais ont réalisé leur entente à Genève "inquiète vivement les Américains, puisqu'elle assure la supériorité absolue de la marine britannique, à là fois par le nombre des unités, par la condition de l'armement des croiseurs moyens et par là possibilité de transformer en croiseurs de nombreux navires marchands, en cas de guerre. Tel est l'avis du TEMPS, qui ajoute >: II est tout à fai illusoire, dès lors, de stipuler le principe de l'égalité des forces navales américaines et ,dkrs- forces navales britanniques,

Les négociations de Genève

Cette lettre a été écrite avant la conclusion de raccord anglo-japonais à Genève, et le brusque rappel de la~ déléf/ati&n brirtannique. Nous la publions cependant parce qu'elle exprime avec, une grai\d$ netteté le point de vue de la Grande-Bretagne, que ces événements n'ont pas modifié. >«..̃

'i"-J~j.r:

Londres, 18 juillet. L'opinion anglaise manifeste un certain mécontentement du fait qu'aucun accord ne s'est encore produit* entre les chefs des trois délégations qui depuis plusieurs semaines s'é* vertuent à trouver la formule qui rallierait 1 tous les suffrages. Il- est regrettable que les trois plus grandes puissances, navales du. monde aient cru possible den appeler à, leurs techniciens sans s'être sôucié'e's auparavant de se consulter, 'les unes les autres sur la question de principe, d'émettre des propositions1 fet de discuter toute objection. qui pourrait être faite. Ce n'est pas de cetiéf manière; certes, qu'auraient agi les diplomates d'antan, ces spécialistes en « djj)h> matie secrète qu'on appelle, maintenait, « vieux jeu ».. Après trois semaines de laborieuses négociations, pendant lesquelles les délégations des trois puissances cherchèrent en vain la formule susceptible de donner satisfaction aux revendications des trois pays intéressés, la séance plénière annoncée pour le 11 juillet fut ajournée sine die, en' raison de la mort tragique ,d.e M., O'Higgins, ministre irlandais et ancien délégué, à la Conférence. Cet ajournement était con- sidéré par tous comme indispensable pour permettre aux experts de trouver un ne-' cord. La situation telle qu'elle se présentait avant l'ajournement et avant les dernièrés propositions que la délégation britannique vient de soumettre aux Amer,}-; cains et Japonais, peut ainsi être définie. Dimanche dernier, l'impression générale à Genève était qu'on se trouvait au fond, d'une impasse et qu'aucune perspective1 d'accord ne subsistait, le principal obstacle étant toujours dans une limitation éqiiîî tablé des croiseurs. II était impossible de concilier les deux systèmes en présence limitation par catégories avec indication, du nombre des navires qui seraient alloués à chaque pays; limitation par tonnage global. ̃̃̃̃- L'Angleterre xiocepte <la proportion de 5-5-3, qui d'âîlléur's :àéfé:là formule reconnue> -comme' indispensable à Washington, mais sur presque-' toutes !léâ TalifFes qu«Slions- son point>de> vue diffère sensiblement- t~ de celui des deux autres pays. Elle estime; qu'étant donné la position géographique de l'empire, et la nécessité, de défendre ses communications, nécessité "vitale pour son ravitaillement, un nombre minimum de croiseurs lui est nécessaire, et réclame con-' séquemment un minimum de 70 croiseurs; dont 15 de 10.000 tonnes armés de canons de 8 pouces et 55 d'un tonnage maximum1 de 7.500, armés de canons de 6 pouces.' Cette division en deux catégories est inspirée par le désir louable de diminuer la capacité offensive des croiseurs. Quant aux destroyers, elle exigerait, en se basant sur les recommandations qui avaient été adpp-j; tées par le comité, l'octroi de 220.600 ton-'nes, dont 29.600 pourraient être construi- tes en unités dépassant 1.500: ;'r En ce qui concerne les sous-marins/ l'Angleterre proposerait de répartir les sous-marins en deux classes, et demande-" rait l'allocation de 45 sous-marins de 1.000; à 1.600 tonnes et de 15 à 20 ayant .uni- tonnage de 600 tonnes au maximum. L'Amérique, de son côté, estime que son commerce et sa sécurité demandent une marine égale à la plus grande, et que d'autre part elle possède des lignes de communications outre-mer qui sont néce.s-saires à son existence économique. Après saVbîr d'abord' demandé l'allocation d'un iton««ge; giobal- 'tle ^(MMM à SOftflOO ton- niies's1' à -condîtion que :I*AngIeterf è 'n'aurait bas de tonnage îfup6l'ie{ir,'el1e"a' pWrté Cfs" tehiffres à 400.000 en dFmandant'a'alIooation de 20 croiseurs de 10.000 tonnes. Pour les desiroyers, la délégation américaine voudrait les répartir en deux classes une classe comprenant des navires de 2.000 tonnes (bateaux amiraux), et une. seconde classe englobant les types de navires avec maximum de 1.500, mais elle a déclaré qu'elle préférerait ne pas indiquer les chiffres définitifs concernant le. nombre de ces navires.

Pour les sous-marins, l'Aniérique est d'avis d'octroyer à l'Angleterre et à elle-,même 60.000 à 90.000 tonnes et 36.000 à 54.000 au Japon.

Quant au Japon, en ce qui concerne les croiseurs, il est nettement d'avis qu'il ne pourra jamais accepter l'application de la proportion de 5:5:3 aux vaisseaux de 10.000 tonnes ni consentir à ramènera 152 m/m. le calibre des canons les plus importants de 7.500 tonnes, mais il serait prêt à fixer le tonnage maximum de Sfis croiseurs à 8.000 tonnes 'à condition que ces navires pourraient être armés de canons de 8 pouces (203 millimètres). Les Japonais ont proposé'de fixer le dé-:

puisque la parité ne pourra jàhiais se traduire dans la réalité des, choses, les nécessités s?injposant aux deux puissances pour la protection efficace de l§urs intérêts et la défense de leur sécurité étant- absolument différentes. Pourtant, le problème ainsi posé a on aspect politique qui donne d'autant plus a réfléchir que l'accord anglo-japonais est interprété comme un premier pas vers- le retour l'alliance entre la Grande-Bretagne et le Japon dénoncée en 1921, à la veille de la conférence de 'Washington. De l'autre côté de l'Atlantique on ne s'y trompe certainement pas, et l'on .y parait assez embarrassé entre la crainte que fait naître un rapprochement artglo-japonais trop' intime et le désir d'éviter, malgré tout, un échec de la conférence de Genève, qui atteindrait M. Coolidge personnellement. Au sur-, plus, il serait assez difficile aux Américains de se montrer trop intransigeants sur lés prô-' positions anglaises auxquelles Tokio s'est rallié, puisque le chef de la délégation amérj. caine a provoqué lui-même, pour ainsi dire le rapprochement anglo-japonais en laissant entendre que son gouvernement ne ferait pas obstacle à un accord d'ensemble si l'on trouvait une base que les délégations britannique et japonaise pussent l'une et l'autre accepter. Toute la question pour le Cabinet de Londres est de'savoir si, tout en maintenant les exigences essentielles de l'amirauté, c'est-à-dire en' assurant effectivement la supériorité de la Grandè-Bretagne sur mer, il est possible de faire certaines concessions, soit sur je tonnage, gloBâl," 'soit sur le nombre dés 'grands croiseurs, soit sur l'armement des croiseurs moyens, soit, enfin, sur le principe de l'égalité absolue des trois puissances en ce qui concerne 'les sous-marins, de nature à donner une satisfaction apparente aux Américains et à leur permettre de sauver .la face. L'Angleterre attache naturellement le plus grand prix à- un rap~. prochement avec Je Japon surtout si celui-ci lui permet de maintenir sa suprématie navale mais elle n'entend pas que ce rapprochement compromette ses relations amicai les avec les Etats-Unis. Tout à la fois assurer. Ja pleine puissance des forces navales britanniques, s'enfj^pàpe avec Tokip dans des con-, ditions recréant en fait la situation qui exisjtâit avant la dénonciation dé'l'alliance en 1921, ci sauyegar-deR les .confdanifes relations avec; Washington tel est le problème qui se pose eu ce moment devant le cabinet de Londres. Nous, saurons demain comment le, gouvernement britannique se propose de le résoudre. Le TIMES était 'optimiste ces jours derniers.

En ce qui concerne les croiseûrs,iî n'y a pas- de changement dans la situation telle était hier l'opinion de notre envoyé spécial, après la séance. C'est évidemment très inquiétant, mais il ne faut pas encore en conclure qu'une confe-, rence due à l'initiative du président des États-, Unis, accueillie avec joie par les deux autres grandes puissances navales, ne réussira pas à accomplir l'oeuvre de>paix- qu'elle a été appelée

pla&mcnt màximjum des destroyers à 1.50ÏÏ tonnes, mais, comme les Américains, onfinréféré ̃ ne .'j)as indiquer" les chiffres définitif s> concernant le' nombre dé c^s navires. Enfin, pour les sous-marins, la délégation japonaise exigerait un traitement spécial lors de l'octroi du" tonnage global de cette classe de navires. 'À'p'res maintes conversations et au moment de l'ajournement, dimanche, la sijUiation pouvait se résumer ainsi- .7A,ecord complet quant aux contre-torpilleurs et sous-marins, mais seulement en ce qui concerne le déplacement maximum de ces classes de bateaux. Déplacement maximum de 1.850 tonnes pour les destroyers chefs de, file, et de 1.500 pour les autres, avec armement de 125 m/m. et seize ans comme limite dJâge; déplacement maximum de 1.800 tonnes :pour les sous-u^arins, armement de 125 m/m. et limite d'âgea'us, '{\. ( Désaccord, au sujet des .croiseurs .et aussi pour les Capital' $hips, 'là .proposi' t|oii anglaise selon 1aquellc,.Je, ;d£pïàeemén.t (maximum de ces derniers serait ramené djç 35,-000 tonnes, comme à Washington, av,ec des canons de 16 pouces, à 30.000; i av,é,c des canons de 13. pouces et demi, 1 étant inacceptable aux Américains et Jarponais.

Dimanche soir donc tout lé. monde, à^ Genève, croyait à l'échec complet, et cha- = ;que pays s'obstinait à rester sur ses posi- tions. ̃

L'Angleterre comprend que les Américains désirent maintenir la parité de leur marine avec la sienne, mais pour assurer sa^défense et les communications entre toutes les parties de son empire, elle doit disposer de forces navales si considérables, surtout en ce qui concerne les forces auxiliaires, que les Américains, s'ils veulent maintenir cette parité, devront faire un énorme effort. C'est pour diminuer ce.t çffçsrt que les Anglais ont suggéré une liniiitajion.de tonnage et d'armement'et aussi une .diminution du nombre des croiseurs' açniês. de canons de 8 pouces. D'autre part, l'jAngleterre admet difficilement que les Etats-Unis fassent construire 25 croiseurs de, 10.0,00 tonnes sans qu'elle en: fas,se. autant, ce qui l'entraînerait, à des dépenses encore plus, considérables que celles qui ont été cnyisagéçs', tout en la laissant dans l'obligation de .trouver ailleurs les 55 autres crç-isé.urs qui sont indispensables à sa sécurité, fii tel,' était le cas, elle ne ppurrait plus réduire sqii budget naval de la, somme

importante d.e(j:.5,0r0(!0..000, comme, çile es-

p^r'iit le ./aire 'çJafis Iij' cas.oîi i"se£ prôposi, i^PJ}?. a,ur.?i<jÇt<.étjé,ccci)l;éeii.(,r ) ().Lile sait, .dîàjrÇrje part, !.qupi, l'opinion américaine demande pourquoi les roivendjcàtiôns britanniques en croiseurs sont montées de 450-000 tonnés (chiffres acceptes sans' réserves,, à Washington par lord | Bal'four) il :y a cinq ans, à 600.000 aujourd'hui, sans réfléchir que .l'Amérique -ellemiè'me envisa'ge .-un. nombre de croiseurs autrement importa ri[, que celui avec lequel elle aurait été' satisfaite au Congrès de Washington.

Telle. était la position au moment où la sè'an'ce plénière de la.Confércn.cc navale prévue pour le 11 a été ajournée à plus tard. Malgré l'échec complet qui avait marque les conversations jusqu'à ce jour, la délégation britannique a soumis de,nouvelles propositions et consenti à un gros sa!criflce, afin de sauver la Conférence. KUc a annoncé qu'elle serait prête à négocier sur la base de 400.000 tonnes de croiseurs et a. aussi élevé. le nombre maximum de ces bateaux ayant une jauge de ilO.OOO de 10 à 12, pour l'Angleterre et les [Iitafs-Unis, et de 8 pour le Japon. Elle s'engagerait on outre à ne plus en construire jusqu'à 1931, époque à laquelle on estime que les Etats-Unis posséderaient les 12 navires de cette classe et auraient atteint la parité jugée indispensable.

'L'attitude qui a été prise par les deux jautres puissances, plutôt par tes experts navals qui 'ont essayé de rapprocher les îtrois thèses fi'HvJJï-iésçn'cp,; iil.onfro; qu'elles Jaùssi s/'efforcc'iit'' d'évoluer vers ,$çs, concessions m utueïïçs.'Àinsi.'i 'Amérique, après beaucoup de' pourparlers, a ramehe à 14, de;18, le' nombre des croiseurs delO.000 tonnes qui seraient alloués aux pays .anglo-saxons, tandis que le Japon, après avoir longtemps demandé que le maximum du tonnage global pour croiseurs et contre-torpilleurs, fût fixé à 480.000 tonnes :pour les croiseurs et les contre-torpilleurs rétltiis, s'est plus ou moins rallié au point de- vue anglais quant aux croiseurs de 10.000 tonnes, tout en préconisant, de part et d'autre, une légère augmentation du statu quo pour les croiseurs de 7.500. Telle était la situation hier, et malgré toute une bonne volonté égale, aucun accord réel né put être enregistré pendant la séance plénière, les déclarations de M. Bridgeman, M. Gibson, lord Jellicoe et Je vicomte Ishii démontrant que plusieurs divergences existaient encore entre les thèses des trois. pays. II faut néanmoins reconnaître que, .si ft&i besoins réels des trois puissances paraissent trop particuliers pour qu'on puisse y satisfaire par une mê- me formule, chacune des trois délégations ppprécie tellement en conscience la con-

ia' entreprendre. Ce serait une catastrophe et la situation serait beaucoup plus grave qu'elle ne U'êtait avant la réunion, il y a trois seniaines. Heureusement, les.drscours' d'hier semblent ihJdiquer que les délégués des trois; puissances se ïendent compte de l'effet désastreux, d'un p échec possible, non seulement' jShduV ceux qui seraient, jugés responsables*, mais aussi pour le principe général dis la limitation des armements au Jnoyen 'd'ententes. L'heureuse application de' ce principe aux, cuirassés, à Washington, a été Je plus grand sjjccès qu'ait jamais obtenu, au cours de l'histoire, la diplomatie américaine. Il a donné d'admirables résultats pratiques et procuré une immense satisfaction, tant du point de vue politique que financier, aux principaux signataires !a déception,serait, en vérité, bien i grande si la tentative du président Coolidge, en

faveur de l'extension du principe dans son ap-

plication, n'aboutissait pas aux mêmes conséquences. Nous trouvons heureusement un ré) confôirt' dans l'attitude ferme des orateurs d'hibr <jui ne veulent pas abandonner l'espoir d'un suecèsdans le ton cordial de leurs explications, rnême sur, les points où il ne leur est pas possible de s'entendre^ Nous trouvons un réconfort aussi dans les déclarations du président' américain, M. Gibson, qui estime, d'une part, que les progrès réalisés sur la question des- navires secondaires sont tels qu'on peut fort; bien confier les questions qui font l'objet du désaccord, non plus aux experts, mais, auxi ^rédacteurs et, d'autre part, que la conférence' ferait des progrès rapides si l'accord pouvait âtre réalisé sur les croiseurs. Mais, ce qui, plus que tout, justifie notre confiance. c'est l'importante et intéressante déclaration que M. Bridgeman a formulée,' la fin d'une allocution dont le pays a le droit d'être fier.

M. Bridgeman et lord Robert Cecil sont maintenant à- Londres. -On sera fixé. défiditivement sur l'issue de la conférence navale 'lors de leur retour à Genève. La WESTMINSTER GAZETTE a fait également un grand éloge de la déclaration de M. Bridgeman.

̃ j II ne' s'agit pas de discuter si l'Amérique a ,oji n'a pas plus de souci de son prestige 'que du désarmement ou des économies. La question ne regarde que les Etats-Unis. Une pointe d'ironie peut se glisser dans la conception que. nous nous faisons des événements, majs cela ne nous dégage pas de la responsabilité de mettre à la disposition de la conférence toute la dose d'esprit de compromis qui pourra en assurer le succès. M. Bridgeman a raison de déclarer que les propositions britanniques auraient contribué dans une certaine mesure au désarmement et qu'elles auraient procuré d'utiles économies. Si'les Etats-Unis les ont jugées inacceptables, celai ne nous dispense pas du devoir de présenter un plan qui ait plus de chances d'être agréé. Lord^ Grey a attiré récemment l'attention sur les dangers d'une rupture (Cf. « Bulletin » numéro 3.601). Il ne faut pas qu'il s'en produise, ^lieux vaut un médiocre règlement que l'absence r d'accord." Les déclarations de M. Bridgcma'u

séquence de la décision, à intervenir 'jqu'il est probable que l'ajournement -permettra non seulement de tenter de nouveaux efforts, mais aussi de trouver la forniulç d'entente sur le, problènje de croiseurs -.qui constitue une des principales difficultés avec le désaccord sur la méthode de limitation. L'opinion anglaise ep général approuve les propositions pour un compromis que vient faire là délégation navale britannique seul le parti travailliste et quelques députés libéraux s'obstinent à dire qu'aucune proportion ou limitation n'assurera la paix du monde tant que. les pays continueront à désirer garder leur hégémonie.' C'est ici, en somme, comme partout, la même éternelle opposition entre deux conceptions celle qui prétend assurer Ta paix par le désarmement et celle qui fait passer avant tout le maintien d'une armée ou d'une flotte jugées indispensables pour assurer la sauvegarde' d'un 'pays. ,• a ,(, Dudley Heathcote.

ARRESTATION DE M. SEMARD M. Pierre Sémard, secrétaire général du parti communiste, qui avait quitté la Santé en même temps que MM-v Léon Daudef et Delest, avait été invité a se constituer prisonnier. Comme il n'a pas répondu à cette invitation, les inspecteurs des renseignements généraux de la Préfecture de police ont été chargés de te rechercher. Ils l'ont arrêté hier après-midi., rue de la Grangc-aux-BelIes. Conduit aussitôt à la police, judiciaire, M. Sémard, dans la soirée, a été transféré et écroué, à la Santé. Au moment de l'arrestation,. une cinquantaine de ses. camarades qui se trouvaient là essayèrent de manifester, mais aucun incident ne s'est.produit.

Une escroquerie de dix millions Voici une nouvelle escroquerie qui rappelle en tous points les précédentes affaires « Rochette ». Là, d'ailleurs, n'est pas la seule analogie qu'elle présenté avec les « krachs » du trop fameux financier. Rochette, en effet, était un ami du directeur arrêté hier. Fut-il l'animateur? On ne le croit pas, mais c'est' une réplique exacte de, ses procédés habituels. Il y a deux .ans, un certain Delhaye créait, 26, boulevard de Magenta, un journaj^de bourse in^tHlP Ifa Moniteur, fiiiahsçfèr société ^nojjyme au capital de ̃quatre mêlions. Ùn.yreçonininnUait ainsi certaines valeurs aux abonnés et aux lecteurs. OSux-ci prirent 'bientôt l'habitude d'acheter directement au, journal, et à cH effet fut créé un service du portefeuille. Le Moititcnr prospérait. Il s'agrandit et l'on y traita les' grandes affaires de bourse.' Les clients, confiants, laissèrent même leurs titres. Delhaye installa donc à l'étage supérieur de nouveaux bureaux. C'est ainsi qu'en juin 1926, plus de soixante employés travaillaient tous .les jours et même certaines heures de la nuit, au Moniteur financier dont lès services accrus devaient répondre à une clientèle venant de tous les coins de la France. Le banquier brassait les affaires, I! acheta trois automobiles, fit construire des villas, tout comme Rochette qu'il fréquentait assidûment et qui, dans son journal Bourse et Finance, recommandait les mêmes valeurs. Mais, soudain. Pochette fut inculpé et son arrestation portait un coup mortel à l'organisation du Moniteur financier. Les actionnaires devenus méfiants demandèrent tous le remboursement de valeurs qu'une publicité adroite avait seule fait monter. Delhaye ne put rembourser. Même, il ne put rendre certaines actions qui lui avaient été confiées. Le bruit s'en répandit rapidement. Des plaintes furent déposées. En quelques jours elles s'amoncelèrent sur le bu.réaii" du procureur de la République. On résolût dG'riê' pas atten'dre plus; longtemps et.,Ihierj ^ÇachoL, .epnwnssaire aux .dc-: WW judiciaires, s'est rendu -tchez ^aW£ïnL-a correspondance et la comptaBflïte furent saisies et le banquier mis en état d'arrestation. -̃•̃'̃• Les escroqueries, dit-on, s'élèveraient à' une dizaine de millions, mais seuls les experts pourront donner un chiff re exact.

Francis Rochet.

Manœuvres navales soviétiques

.Ir

Riga, 22 juillet. Des manœuvres navales soviétiques, outre celles qui se' dérouleront dans la Baltique, auront lieu dans la mer Noire. Ces exercices font partie, ainsi que les manœuvres décidées en Lkraine et les essais de la mobilisation partielle de réserve et de territoriale, de la « Semaine de défense nationale ». De toutes .les. parties de la Russie, spécialement de l'Ukraine et de la Volga, arrivent au gouvernement des- protestations contre « ces excitations et ces provocations inutiles qui empêchent le paysan de travailler en paix sur les terres. que la Révolution lui a données ».

nous amènent à espérer encore une issue heureusd de '1& conférence, et nous avons sincèrement confiance que cet espoir ne sera pas vain. On trotivera un éloge semblable dans te DAILY TELEGRARU» ,i ̃̃̃:̃i/, LÎAmirauté, autant que nous en puissions juger, n'a épargné aucun effort: pour rencontrer les Américains à mi-route. Elle a répudié à maintes reprisée tout désir d'influencer le choix des croiseurs qu'ils devront construire. Elle est prête à renoncer au droit1. de jmettre en chantier de nouveaux grands croiseurs, tant que la marine américaine n'en possédera pas un chiffre égal au nôtre. Elle n'élève aucune objection à la « parité avec l'Amérique. Cependant l'accord n'a pu-.encore s'établir au sein de la conférence. Nous ne pouvons que souhaiter que le caractère, esssentiellement raisonnable des propositions britanniques finira par être reconnu à Genève, car la Grande-Bretagne. s'efforce simplement de réaliser l'objectif de M. Coolidge par des méthodes qui seraient plus efficaces que les siennes.

Les leçons de Vienne

Dans la NATION, M. Çh. Maurice Bellet, après avoir étudié lés évêhemerifs d'Autriche, en conclut que dès qu'une émeute se produit, les socialistes qui, au fond, ne sont que des révolutionnaires, sont obligés de suivre, d'aller jusqu'au bout et de laisser se produire, d'encourager même des désordres aussi graves que ceux de Vienne.

Si le chancelier Seipèl n'avait pas su résister, la révolution communiste serait prbbnblement maîtresse de l'a capitale de FA'ùtriche elle n'a été arrêtée que grâce à l'énergie du, chancelier.

Toute cette déplorable aventure prouve qu'un, peuple doit longuement réfléchir avant de se jeter dans les bras de la Deuxième Internationale. Son passage au;pouvoir laisse des traces infiniment profondes;! car il ne s'agit point alors pour elle d'accomplir des gestes symboliques, mais bien de réaliser une transformation sociale.

Si, après des révolutions comme celles de 1830 ou de 1848, quelques heures suffisent à remettre la maison en ordre, il n'en est pas 3 ainsi quand c'est la structure sociale du pays qui a été elle-même bouleversée.

Les élections prochaines faciliteront en France des événements comme cpu£ de Vienne, si elles sont socialistes.

C'est à quoi il faut que tous les électeurs songent'et réfléchissent.

« La preuve est faite s, dit M. Paul Chautard, qui publie, dans la LIBERTE, cet appel répandu dans la population viennoise par une édition spéciale de la. ,j ROTE FAHNE, le 15 juillet au soir, alors J

Le maréchal Lyautey, commissaire général de l'Exposition coloniale

Au Conseil des ministres d'hier, le maréchal Lyautey a été choisi comme commissaire général de l'Exposition coloniale de 1929. M. Morain, ancien préfet de police, remplira les fonctions de commissaire géncral adjoint.

s>r '1

'NOUVELLES DIVERSES

L'extradition de Dieudonné- Rio-de-Jànéiro, 22 juillet. Dieudonné, que la police brésilienne a capturé après

son évasibn de Ja Guyane, rii'a pas été livré

au consul de France, mais, il est encore détenu, l'çnqujête, ordonnée par le -nii-» nistre de là justice n'étaiit pas terininéev lï[ n'existe pas de traité d'extradition franco-brésilien et le tribunal fédéral doit décider si, Dieudonné sera extradé. Dans la négative, il pourra vivre librement au Brésil. '̃ ;s ̃••'̃̃̃̃

Un autre communiste arrêté Les inspecteurs des renseignements généraux ont arrêté hier soir, rue de la Grange-aux-Belles, M. Bernard, secrétaire adjoint du parti communiste, inculpé de provocation de militaires à la désobéissance.

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MISE EN LIBERTE

A la demande de MI Maurice Blum, M. Bacquart, juge d'instruction, a mis en liberté provisoire, Georges Mayer, 29 ans, qui, le 24 mars dernier, devant le MoulinRouge, tua d'un coup de revolver le nommé Louis Suzan qui venait de lui enlever sa femme pour la conduire à BuenosAyres.

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Le crime du Bois de Boulogne La femme Junka Kures a comparu à nouveau devant M. Bossus, juge d'instruction; elle était assistée de M" Henri Canet. In.vitée à s'expliquer sur l'assassinat de la petite, Carmen Jjurniaux, .çlle a déclaré Je ne répondrai pas parce que -je suis certaine que j'aurai tpujpur^j tort et qu'on ne me croira pas.

Puis elle a avoué qu'elle avait émis un chèque sans provision pour payer une chambre à couchor qu'elle avait achetée. Le juge a communiqué au Parquet lé dossier visant la femme Kùres en ce qui concerne l'interdiction de séjour et l'arrêté d'expulsion dont elle a été l'objet. Elle comparaitra dans quinze jours devant le tribunal correctionnel pour ces deux délits, et l'instruction sur le crime du bois de Boulogne continuera.

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DERNIERE HEURE SPORTIVE

La Coupe Davis de tennis

Victoire de la France

A Copenhague, hier, la France a gagné le simple interrompu jeudi par la pluie, puis le double. La France gagne donc, d'ores et déjà, la finale de la zone européenne contre le Danemark par 3 parties à 0. Résultats

Jean Borotra (France) bat Axel Petersen (Danemark), 6-8, 6-2, 6-1, 6-0.

J. Borotra et J. Brugnon (France) h. Petersen et Ulrich (Danemark), 6-4, 6-0,

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Ùaia joué avec des balles Dtmlep- cémentées.•̃ :r< ;•••{' | ''•

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L'ÉTÉ SUR LA^COTE DES MAURES C'est une région très pittoresque et l'été y est très agréable. A la Croix (Var) on; jouit à la fois du soleil, du repos, des fleurs et d'un climat sec et vivifiant^ grâce à la brise de mer. Pas de casino; mais 'une belle plage et de nombreuses excursions. Vous trouverez, au Grand Hôtel, bonne table et bon accueil.

iniormatio ns

L'Etape

En se rendant sur la Riviera où la saison d'été a autant de succès que la saison d'hiver, les touristes s'arrêtent à Lyon où le Palace leur, offre un relai de grand luxe. Il suffit de savoir que la direction de ce bel hôtel est la même que celle du Negresco, à Nice, et du Claridge, à Paris, pour avoir une idée de son confort et de sa tenue.

Jean de Paris.

que les combats étaient encore indécis entre policiers et émeutiers.

Grève générale, J Armez-vous 1 f ̃•;•• Mille blessés, soixante morts. Le gouverne-, juent déclare la guerre à la classe ouvrière a A bas le' gouvernement assassin des combats tants du front Luttez pour le gouvernement ouvrier et paysan t

Que faire ?

La grève générale. Désarmer toutes les organisations fascistes et la police.

Plus qué jamais la classé ouvrière doit créer pour elle-même de réelles organisations de défense.

Le prolétariat a besoin tout de suits d'armes

Ne vous laissez pas voler le droit à la rue .1 La rue aux travailleurs 1

Aujourd'hui encore, sortez dans la rue 1 Faites sortir les prolétaires soldats des ca. serhes i, Est-il une preuve plus accablante de la préméditation communiste.

A ce moment, nul, hormis les agents de Moscou à Vienne, ne pouvait prévoir la rapide extension du mouvement révolutionnaire dans Ja capitale autrichienne. Cependant, tout était prêt, à l'imprimerie de la- « Rote Fahne», organe du gouvernement des Soviets, pour lancer des appels, imprimer des tracts, tandis qu'à larsenal des commissaires du peuple improvjses, introduits dans la place par .des complices bienveillants, faisaient une ample moisson d'armes et de munitions. 1 ̃ La désillusion qu'ont éprouvée, les gens de Moscou de ce qu'ils appellent « la trahison des socialistes» » serait comique, si elle ne masquait leur apro désir de'profiter du premier prétexte pour avoir une revanche.

Tour à tour, hier soir, pendant trois heures, les orateurs du parti communiste français ont dans la grande salle de la rue de la Grange-auxBelles, pleiïie à craquer de métèques internationaux, vitupéré contre les socialistes qui, Par leur lâcheté », avaient arrêté « la révolution en marche ». Et quand Vaillant-Couturier lança le classique fippel « à la conquête du pouvoir par la force », 1 assistance déchaînée hurla « Vive 1 armée rouge Des armes 1 Des armes 1 ̃» ̃ Dans la nuit sombre, des escouades d'agents et de gardes municipaux veillaient place du Combat et près du canal Saint-Martin L' « InUTnationale » rententissait, plus lugubre encore dans ce cadre sinistre. Sémard, vainement re-. cherché par la police, passa inaperçu dans la foule des communistes gouailleurs. Et comme un commissaire invitait la foule à circuler d'un groupe partit cette apostrophe « N'ayez pas peur, c'est pas pour aujourd'hui, mais ça viendra. Vous aurez votre tour. comme les flics de Vienne » Paul Chautard ne conclut pas A quoi

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Pierre Villette.


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Une collection nouvelle ? Celle-ci du moins ne ressemble à nulle autre. Elle est faite pour plaire à ceux que les divagations, même rétrospectives, amusent, à ceux qui, suivant le Manuel du Parfait Aventurier de Mac Orlan, aiment à voyager dans leur fauteuil.. Cette machine 'à explorer le temps que beaucoup d'entre nous voudraient pos-* séder, les Editions de la Renaissance, pour leurs débuts, nous en offrent une contrefaçon. Suivant la fantaisie des volumes qui se succéderont, vous vous égarerez à travers le passé, du xm" siècle- au Romantisme, avec la possibilité non négligeable de pouvoir étayer le récit de documents visuels authentiques. « J'étais là, telle chose m'avintlt> c'est passionnant, sans doute. Mais 'l'intérêt du récit jie sera-t-il pas doublé si l'on peut ajouter « Regardez ce que Jâi'Vti,' en voici l'image véridique » ? Cette fois, c'est La Fontaine que nous suivrons dans son Voyage en limousin. .Voici le coche où il fut cahoté avec la comtesse poitevine, voici les villes qu'il a traversées, telles qu'il les a vues, et ce château que Richelieu éleva à son orgueil, qu'il voulut entourer d'une ville, et qui n'est plus rien, nous le voyons encore debout, grâce à de fidèles estampes.

Viendront ensuite les voyages les plus divers, le Pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, le Voyage au xv° siècle de Breydenbach à Jérusalem, le Voyage de Delacroix au Maroc, celui du président de Brosses à Venise, etc. Le Voyage, en Limousin est en vente chez tous les libraires.

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36Ï 63 Saoc^a de Franc» |6^0. 16510.. FONDS D'ÉTATS Maroc 5% 190* 423 50 430.. •' BÀNÇ-Uts" .L. 200 Béthune CC" de) nouv. 5880 5830 TERME LONDRES 22.juillet

363-.82~3!co:: FONDS ID'ÉTATS Mero05%1904. 42350 430.. EÏÀNQTJ'Ê- é 71 .'24o:n~ TERME

363-82 do l'Algérie I290O.. 13100.. ,5% 191O .»,<• ift,: 240 <. CHarbonnages du Tonkin. 13150.. 13300.. jy'"et

50 Nationale do Crédit. 875 8îl 3/6 •?.•••••!l S Portu9sl 3YV1 sZr' ;g H 25 J;| Banque de l'Indo-Chine.^ 5450 5580 ,55 Commentry-Fourchambault. H48 Mexique interi.ur.5% 55 .54 90 3%. François.™ '11-ltt "l'i/» 85.. da Paris & Pays-Bas.. 2250 ..2235 3% Amort.eeabl 69.. 68 40 Roumanie 4% 189O 86 50 .85.. 55. française de PAVrique. -810 -8Î8 50 Dombrowa (Houillères), parts. 1499 1500 3% 3725 37 50 s% «7 VR i' i'« 26V25 Transatlantique 394 98 31/2% Amortissable. rr 4% 1896 .58.. 60.. 12. Indusfcde l'A*ri di-Nord 43S,v» 430 -i 45 EpinacCHouillères&Ch.fer dO. ™4 1290 Balia-Keraîdin 249.. 252.. 4% 1917" ti fcïl'tf,

55.. de l'Union Parisienne. 1425 ..1415 S% 19 5-1916 77 40 7670 4%189|l. 56 56 Industrielle de Ç(,ine.. ]5I, 55 60 H.ute-LoireCHouillères de la),|075 1080 |O A.. Brakp !666 .655 4% 1 â \Z .Y. 4 "/il 7*

75 Compagnie Algérienn 2065 •• M40 «97 62 61 80 Russie 4%^ 1867-1869 ^0 35 !0 15 Fr.nco-Oap^ate. 604 604 75 Mcntrambert et la Beraudière. !660 1660 35-b. CaoutchoucaCS^Ftaancierede) 551 .569 Consolidé, '7. ""LT" ^.5I& IVsW 60 Comptoir National d'Escompte. 510 495 4% 1918 61 60 40 SantvF^S^ 191O. 1668 30 des Pays du (flopu. 497 ..497 Çaint-Etie^na CHoujIlères de) ,1'f ̃- JH I sh. 6 Chartored !77 .178 Argentin iBB6r,Y,Y. ̃ 103 /2 W0 50 .Crédit-Commercial de France. 1345 1312 S% 192O Amortissable., 88 50 88 10 Serbe S% 1913. "116 ;17.. 15 Banque privée non eX1. 258 '254 65 Ani'c^ç (Mines dO É85 1É90 J ,b. 6 City-Deep. 217 215 5.0 Bris"' esl^ "̃̃ W 59 T 100 .J foncier de Franc ^°?'r 2??0 ,6% »92O -88^ 87 90 SùSHe 3 i/2% 1895, ,t cAW't,. Cfédife.ftlgérlen.i.h.> <̃̃“» .»«.-j.« i^Sen knAlv.'Vi.iM. 15d0 W75 Colombia.,w.fw.I, ;3» •̃ 338%. ̃J';<p&Q{na "t- |r hïlh 2.

2250 Foncier de l'indo-Chine 635. faO 4%, 925 (chanse aaranti). ,94,90 93 80 Sujase 1903. y. $ Cr|d,{onç. ^.Algérie Tunisie. 570.. S>4 M ^5 48 Etan^y «nq,.W •••• ^?' 'V .1j2 <*™°r««^^l.^Z^Xr: ]%̃̃ Chine 4C. I T. 59 Jf ,f|

22 50 Fonc'er.de de l'indo 4%,1925 (c,na,g,:gat;~n,)' "yg94.~S 938020 Su, 1,90,3. ~S26)'~ '.S4cY' 7"t "Cr~ç,.f.9nç,(A,I¡¡~rJ,e.,It~I,sle, 570.. 14 ~15 ,,48 13!!1ov\y"c¡. ,,943 ;ro. éonco'd,e"n.96. '~7; Chl,n,e ,1Y.2:z. ,59,,1'. (~ (.

90 Lyonnais 2800 .J 2775 ..6% 1927 amortissable .98 25 98 20 Turqu.e C.qnsglidee» 189O. 5XK. -w-Crédit Foncier Argentin, ••• 35 16 èarmaux J«l i4« 6 «h. Oown'MI<.»«.vJ»^.y.u.v. J462 .ï-î 467"^ EaypYè'Wnifilé. 83 '83

4090 Mobilier Français. ,621 625 Bohs du THësbr6% 1922. 3!8 5 Douanes 1902 408 f 400 57 50 v .du Bffaif. 850 .j .850 n75 càrvVn .•.h. 567 ]Î65 30 .h. De Beem ordinair I Y.Y.l \™ 1768 ixtérieure .> 76 T 76

4090 Générale F, ranpais.6~1 625 'soM du'Ti'èsôr-6% 192~ 509 8.. il DO,uanes,1902. 408.. L400.. 5~ )'du S~d, .f. 8,0. ,850 1f,]? C. arvln ;567 p65 .30 .h. De Sesrs ord,nalre !13~ 1~68 t.térieurà..w.i* 8, 76 .J.

35 Société Générale U«"UÎS" «vr. 1923 v|09 5 .> Tribut d'Egypte 5î.. Colonial 825 ,S29 65 Dourge '.610 1600 20 »h. préférence. 1547 1555 u. t.. iS 18/

135 Société Générale Foncière. 1523 !5!5 e.pt. 1923 •̃ 5U Priorité Tombac. -«0. Soe. C Banques de'ProVince..82 -l»" '23 Gralssesseo -458 460 Engrais azotés J, Y.Y.Y. '̃# ̃̃ ̃'̃# •• CJapon 1899 65 3;4 66 ÎS

135 ::Soc.iété Générale Foncière. 1523 15~S.. 88'p't..1923. 7509 586T ..P~iç"ité Tombae. '400, u $00, C".8 Ent~,ues de1~oV,ince..82,.). "$)' '23 .Gra1ss,es8ac. .8M ,460 Engrais azoté~4S .145 .Japon 1899,=- 65~3;4 3i4 66 ItZ

~44 01 Suez,u 1~75. 13900.. -,7, 6' 1926. 522. 521 Ua Or 45, Société ,AI,s8cl,;en~e Banque .890 ~890' LignY-les.Aires. 794 ~790 7 7 eh. 66 Oeduld .579 578 Russe 1906 4-~4'41* Ij4

~89~d~nd~~ 128~5.. 12950.. 7~927: ~:§: 28: ~'s ..2 .b.. Goldfields. Coneolldated 30950 308 1£109. 33/4 3314.

–9: 295 330 OBLIGATIONS 1~l"" 2850Mar1~s. ;460" ,4~ H: 195 ,4?5 5!8. ~5,518,

» Ixy-ni. |$ ̃•̃ J8 ̃• Obi- décennale. 1919-29. » 97 1865 4% r.mb.à 5OO 801 '791 AdtldNS INDUÊTRlËLLES .f5 Vicçigne.t Ncux 735 6 Huenchec .L. 207.. 202 Cnartered 27/3. 27/2. 60 Midu- Ît«"»««" 1922-32-»« 1871 3A remb. à 4OO iJO J» 175 Algérie,Tunisle (Omnium) 5^ •• 5°™ -• 5.h.. Jagersfonteln .412 .423 East Rand 23/3. 23/7 72 90 Nord ff»* •̃ ff™ •• Caisse autonome. 55:> •̃ •̃ CD 1875 4% remb. à SOO' -410 410 "30 1 Boléo, parts ,|* •• J53° Lianosoff 430.. 420 G |df 48/9/ 49 4:W2

65 ..Orléans 1189 .180.. g 1876 4% remb. à SOO1. 407.. 407 30 Chemin d. for. Ê.t, ^.1. 509.. 509. 102 Bor (Mines de ord 2350 2375 7 .h. Malacca, ord I 428 443 R,nd M?ô«" Y.Y. 74 3 2 74 4 2

i 65. Orléans 1189 ~'O"11 a: 18764 4~o remb. à SOO "'j. 202'. 206.. 31: Chemin de f.erJ~j, J,P,-u.¡, 412. "49!) Igz Bor (Mines de) ord 4tO.. 414'. 7 eh. Malacca, ord 413 Rend Mine.. 74J li 74/4,/2

J00 Santa.Fé (Cie fr. eh. fer ProvJ 2325 ..2395 ..|ndo-China 3 o/o 1909 282 28! 0.' 1894-96 2 1/2 r. à 4OO 198.. 2OT 55. Lyon. jouis.4.î.f 836 845. 235 Mokta-el-Hadib, act. de SOOfr. 7*9 •• **}},{ ̃̃ Maltzoff Y. 255.. 255 ja3ersfOntè inY.Y. 3. 5:6 3 51^

35 .Métropolitain de Pari «» •• 705.. 3 1/2 0J0 1913- 315 50 319.. 1898 2 remb. è 5OO 226.. 229.. 35. Midi jouis, 675 M4 45 Lille-Bonnières, ord -«| •̃ M.xican-E.gle Oil. ord" •• JÇ5 50 R^Tinto:! ^Y^YMY.Y. *> 2 MT b

:3S; Métropolita,n de Paros. digarour 31/20101913. 59 75 60" W11899 2% Mét.. à 500,' 221 218'" 14 ,MId!, J.9UI~I!I' 1645" 45.. LI!le-E\o!,nlèi~es, Industrielle) '619" 6:1" 4 Mex!can.¡;gle 011, el Oro .17 1 !17" 1 ~500 50 M.xi~ E. 39"2, 39)/2.

65 bistr. Parisienne d'Électrieitè. -f» -««j– Maroc 4 1914 349 •̃ 350.. u 19O4 2 i/2Mét.r.è SOO'. 250.. 242.. 15 50 50 Nord-Suéd* PiaVl». y,h •• ••̃ •- 100 Dynamite (S" Centrale) S q ?S?8'" 18L- Montecatini 241 50 .243 S"à"Su"h\ IT 28 3/4^ 28 7/8 70 ..BSectriciteW Générale d'X.. 2345 ..2325 s 1SIS 409.. 4,0.. u, ,90s 23/4 remb.à4O0 365 368.. 50 Or,éans, jouis 662-. 666.. 50 Eleotro-Chiml. Métal ?î? Ï?S -̃•Mozambique I §3 50 .8175 sZ» 4 7 32 4 8 3220 ..Thomson Houston •• 5W •• Tunis S 1892. 237 237.. J 9 o 2 3/4 Mét.r.à43o'. 204 205.. 24.. Ou8st> jouis 294.. 29- v. 60 Poulenc. m«" -9 •• nJavigati"de l'Afrique duNard. 273 North c ̃ ̃ ,/9. {,, [f ,,m. Crédit National 5-0/0 1919. 440.. 456.. 19,0 3% remb. à 400 206 210 32 50 Ouest-Algérien «5.. 45! 162 75 Le Ripolln, jouies ?835 North Ceucasien. *• 50 4! Russian Oil 3/9 3/9/ -|15..Div«» 2ÎS •̃*£•• oblig SOO f. 5 0/01920. «2.. 440.. > 1912 3% remb. à 300 214 50 208 50 30.. Tunisiens. -*«-« 583 )31 65 Saint Gobàin, Chauny 5A^"Wt" Padang (CaoutchoucV) 34« 1467 vïnezuelan OM. 3 !i/8 3 2 Î6 15 ..Forg.&AeiériesduNordetEst. «9.. 468.. Bons 6 0/0 1921 «g 495.. 19195% remb. à SOO 340 342 16 Parisienne trid. ETectrique. 391 399 252 87 Soie artificiel! 56.5° •• >«0 Pékin Syndicale (Shansi).62 25 ..62 25 Ue'8" °" i- 10. il m

50. -Courrier ¥*&}" 6 2 ° 922 485 480 1r ,D-7Qo=^o/ 4«, 46b W ï'"u %\t?lL' 't'V^ 250O-. i500?. ,.52 50 Salins du Midi. 1245 1250 20 Phosphates tunisien. 419 .420 steel Common.Y. 129 129 > 15-.L.en « fg ?g" 6 0 0 anv. 1923-. «| •• **{ •• Com.1879 26O% r. 500 460 4W 50 Vichy tEtabl.:thefm»lï. 2470 2500 Rendfontein 30 97 50 Merconi ̃ 19/4./2 19/4t/2- .Boléo Àm"'3u" 6 0I?niuin 1923- 475 470 « ^°n°' \îl f w f °° 4M V) 467 50 a." -««1 i«n -450 •• Port du-Rosario JIM '^I?" 5 R»nd Mine 465.. 467 Ma| 2/14/16 î/).. 42'50penarroya lïïn \l\i obllg. 6 0i0 1924 «| 470 2 Corn. 188O 3% r. à 50O 467 50 467 50 135 Air comprimé 3760 ..3760. Chergeurs Réunis (parts) ?Jnn "ii? 5 •̃ Robinson Deep A. M2.. H2.. Kuala ?7/6/.30/2/ Ptatine.. '240 ̃̃ 1255 ..Départ dll Nord 6 0/0 1921.. 458.. 459 50 < Fonc. 1883 3% & r.5OO 240 240.. 30 05 Câbles Télégraphiques» -571 57! 35 Hayraise Péninsulaire (B) 390 395 Rouman» Belge de Pétrole. •?? -• •» 50 Eecompté hors benqùê 38 4/8 ::r*SS^»ïf.:r.n ^ofc: g:: S:: £ §r||?^fg | §:; g-g^^ife: :.S.âîr=«ffJ!î=:«S::iS:: 30 ^i; 4?r.£?.i^E:}*}?.ti>£

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40 uhlmann. 8~ 825 Asturionne des Mines. 50, 458 II: Fonc.le95 9/ ,0 r 400,. 250 '53" 31 50 Forces Motri:>,e. Rh8ne(Rerts). 117(1 8930 26250 Sénédlctine 2280 23!UO. 6S Terres Rouges.960 ,974 Volparaiso 39 8398 4.

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CuÍturesTropicales. ~5~ ,361 Industriel Aisacie.ns )922. 4'3" 453 2:: II: Com.,19:;1Q,¡¡;.1(,2r,à500r g 439" 50.. r,16phones 670., .3~ 1 152*5 ..71 25 Br~s~e (!).t!OO.. ~L~t~.rr. 465-50- è

Or«di.Baek -9* •• ̃•»». Maison Brégu.t 6 û/o 463.. 462.. o Empr.1921 6 1/2 r.i SOO1. 435.. 439.. 20 Union d'Electricité i.. 564.. 575 .1fl0 Pol|iof6< Chausson '^•• •••• Crédit gén. des Pétrole. t?!5 1920 chan'e "pïri. »w ^l," 3911/2 391 /2

Oroedi-Back .94 Maison Breguet 6 0/0. 463 e2 0Empr.1921 6112r.à 500. 435 396" 20.. Union d ElecU'lc.te. 5M.. 575 ,100 POUlet, '& usson Q60' 8W Crédit gen. des Pétroln. 1915 1920 Chanpe sur Paris ,vue. 391,1 (239\112

694 (,93 Mines de Lena 6 0/0 1922. 483 4/ï Corn. 1922 6% t. p. 396 396 62 50 Grande Maison de Blanc Ïk" ii Cparts) 17000.- 16900.. u. S* Liberty iMfZ.?" !00 7/8 |fjO 7^8 35 Pathé-Cinéma (Jouis) .£?* ̃ Sai ^t.Gobai n. Chauny. JS •• 50> 0/ -q, 160 •• Alsacienne IndustVtelle Textile. «5.. 850 50 Nouvelles Galeries.6 5 609 17,50 Omnium-Pétrolee 348.. 351 Atohison Topeka ̃̃'[>'{ -v -65 1/4.

J00 Raffineries 6V Sucrerie. Say.. '«0 1624. Usines sini trées 6 ,/2 0/0. 484 Est 6% 393 25 Acétylène E).ctro-Métal.| 1410 1390 100 Agence Hava* \l\°. v 2W 2Xia. RoyaUDutch 36200.. 36050.. ilaSe et Ohiï I ÎS '5/8 ÏÏ'7 6

59:09 Sucreries coloniales te ,?ig Algérie 3 0/0 19O2. ̃• •• 4%. 3 8 32, 20 Aciéries & Forgea d. Fîrmlfty. 29! 290 75 Didot-Bottin "474 60 H. F. de Saulnes. I960 1955 Canadian pj=^c°; Ulf k' 185 1 2 84

100.. Union Européenn Î557..155O.. 60/0t921. 464- «4 3% ancienne 3 8. ^0,0 6S..11 d8 France'»»». 220.. 220 50 La Figaro. ;•• .1. 5 .h. Shell ,.i .581 .572 Chesapeake a Ohio. M. 164 3/4 I85.3.U ,n Indo-Chine 1899-1905 |S ••; |™ •• 2 V2% 3^ 3'j.. 65 de Long wy 125. 200 Chaix "• ".Jiio" 'gO.1- Steaua Romane 3Ï5 3M, .} Chicago MlfWiwi»« &&£• «1/8 15l/2 Rr» gs^r^ S » • U XS^liï&Xcr; M -i » Ly- l* SZœrzvsi»: ̃«̃ g. «S z ,tSte;; ig. ,§: •• 7fr ggTSi^a: te mà^r-- mn ït

Russe 6%1906. 191 Io' '9 5 Tunis 3 ()10 19021ë;Ï: 287 288 -6?'o Sonsdéc, r. "600- 490-. 61 40 de, 1040- 164g., 5 3625 3665 5 p. Utah COPPér~ 2690 ..2905' Erie Railroed. 60., '6\ L'f

4.o/os.rbie4%amortu.abI.,895. =o A(lemagnel I00 L. isiô*. ^5. z 3. gi^âSrsttsrfit^S; SS:: | Sôig^tgl$as.e:?|i| CHANeES ^:iïXr«:±:ù

4-0/0 Serbie 4% amortis88ble 1895. "46 -;46 50 Allemagne 1924 (Dawas) 100 L. I~,OO.. l3Oc5. -5 5%9<0. 331 ~13" .25.. Const. Nord de la France, 5~5 ?~5.. 48 02 Air Liquide (parts) 1630 !660 CHANGES' New-York Central. 15. ,2 151 1/,4

:4: ~?~7. = 3~ 3.. 95.. 00.. Bonney¡JI,It!11. O.50.- Bergougnan. +5W 8.770 44-00 :.» CHANGES .2402 .24C3R:t9'4

5% 1914. YI90 9() 9230 Argentin 5% 1907. 3% F~slon'anc. 290.. 279" Chantier* de Saint-Nazaire. 493 !l'l? .0 200 chopai (Eteblis$ements). 4600..4600 Londres. 12402 02 12403 Reeding ,1!9 1!9 ,nl lA

-Banque de Londres et Mexico., a: g;Â- 5% 1909 2400 2 1/2% 280.. 279,. 75 ChatlDon-Commentr, 2415 240, 70 cirage. Français •«*"•«; --New-York 25.54 25 55 SÔutnê?n fie 119 '57B i8' j/2

.Banque de Londre"tMexico. 5%'909.2400.. 21/2%0. 280.. ~07'. 75.. Châtln~n..Commentry. 241 240, 70.. Cira~e,a Français h New.York. 25:54 54 25 SS Southern Pacifie 119'5:r81.i6~h'2

Nationale du Mexique. j*" •• ;f|8 •• Belgique! 873. 42 50 42 Midi Bons décennaux 6% ?C6,. 507.. 10 Decauv,||e., ,». !85 •• 182.. 22 50 Continentale Compteurs è Gaz. 372 ̃ ̃ 351 Allemagne 607 25 .607 50 Union Pacific 179 718 '81 '2 Ottomane 2SO1 p 15S3 1586 •• Brésil .4% 1889 |% •' »» |™ '• •̃ Dyl» & Baçalan priv. ̃̃̃̃ 95.. 52 50 Gaveau & c" f* ̃ 590 Argentine. Anaconda Copper 45. 453/8 ̃ in-. 5% Funding S% 333.. i" ord iS50;??-' ;;•• Haour (Etablissements) ̃̃• Belgique (IOO Beloa) 355 Chino Copper.. 25. 25 £ 1.2.7 Crédit Foncier Egyptien 4080 ..4095.. i909 (Pernambuco) •• ••• •• 4% 3 8.. 3;8 50 Electro-Câble (ordinaires) 660.. 650.. 55 Bec Auer 9 0 9 0 Danemark ,'i Ray Copper .1458 15 10 «Congo au Grand. Lacs Bulgarie 6% 1896 ••• •̃ If. Nord 6% série F 414 4.3 85 Five^Lllle .f 525 530 30 Maroc (Cu Générale du> 6!5 615 Espagne 436 Utah Copper 15 J. (15 .1.

60 b. Wagons-Lit, ord l°« 1032 Chine 4% Or 1895 ̃••̃• ̃: •; 4% série D 363.. 35 Forg"* Ao""Marinea. Homé^. 675.. 67».. 375 Tabacs au Maroc 5900 3900 Grée American Car & F.. 99 r/4 98 4L. I. Central MininB. ;4920"««" '1°2 432 364 o I/?0. V*" 309 50 55 |? d"umwi}–j: •••••'••V.J..T- j|'g •• •̃ 50 Union Commerc"lndo.Chino' 650.. 643 Hollande !ÇG3 50 !O23 50 érltish ÂnT.Hoîn Tobwco. 2i.l. î? 50ib. Rio-Tinto .4920 1945 5% 1903 inM"oQn" î»',ï^ eér" C «7 ?80 50 ,«7. fpart).. «520 .45 ltali« « .• !39 139 10 Central Leather !4 3.4 ll'3'4 i^o i«- 4 1/2% 1908 ̃^̃̃̃%liï 6% 1921 tran- A •"»;•• ïor 380 « Méditerranée (Fprg"a,Chanti.). -465 450 jg 1.15.3 L,nd Bank Egypt 1648 Norvège General Electric ï !23 1,4 122-5'8 L.0.10-» Azote (Norvégienne) '«?. •• l«£ Egypte Unifiée 4M 4!3 50 Orléans Bons décennaux 6% 4?0 494 25 Forq.» » Fond"" Montataire..465 464 '375 ..|CréditfonclerFran=o-Canadien 9400.9350.. Pologne (IOO zloty) Bethlehem Steel 50 1/2 50 î/4 15.b.Lautaro Nitrate. 390.. 393.. Privilégiée 3M fv 336 340 5? <in Pa™'P-À«lnô. •̃ 885 ,865 28P. 50,Nord Espagne Portugal U. s. Steel Common 125 1,4)25 1/2* Jn« Espagneextèrieure ̃•:̃̃ 5% 3i6.. W 52 50 Lprrmne Min" & Métall. 3S0 p. 12» 1280 28 -p,50 Saragosse .Pragu .75 90 .75 50 Roya| Dutoh 47 3/8 46-/

5 A. Oriental Carp.t. ,4» ̃• 495 Haïti S% 1910 7t'-Jl7in 4°^' l\\ îiî 55 Materielde ph.de fer (C" Fri). 906.. 90> Rouine (Algérie) 675 Roumanie !5 35 15 45 SheH 4i'3/8 43 /4

70b.50Pétrofina. 1059 1C49 talle 3 1/2% 88 ;• 87 80 3% and |2I 3-4 Mater, de Transport.. -iiA" -iA" Sosnowice !!50 15: Suède .68425.684..

L0A4Suc?.rirêtW^ S^° 50 «"•« 3%-c. 310 313 50 100 Métaux œFrançal.e) j \9» 880 U Suc. Réf. d'Egypte (p.rts). 1745 1735 Sui Y.Y.Y.Y.Y. :Y.Y.Y.Y.Y^Y.. 49! 491 75 Affair.s totales. 1.853.COO t~t4 P.« Tabaos Ottoman. .235 .230 s% <9O7 410.. .2 A/2 Si. i>3 £• ̃ ̃ 60 Senelle Maubeug ,j. >?& ̃• 1545 85 p. Tabac» de.s Philippine. 6200 6200 Vienne (IOO shilling*) titres. i::n-z~-

COURRIER DE LA BOURSE 22 juillet.

Marché quelque peu irrégulier, mais très soutenu en général. On remarque des réalisations de fin de semaine dans certains groupes. Mais, d'autre part, l'amélioration des prix des métaux, sucres et caoutchoucs favorise les valeurs qui dépendent de ces matières. JEn outre, le comptant est animé et bien pourvu d'ordres et d'achats.

L'émission de; Pemprunt f 6 0/0 amortissable sera close demain soir, après avoir obtenu le succès prévu. Les ventes d'arbitrages pratiquées en faveur du nouveau titre vont prendre fin, et on ne parlera plus d'emprunt d'Etat avant l'automne. Il est donc probable qu'à partir de la semaine prochaine une certaine proportion des .capitaux en quête d'pmpïot soit tentée de prendre Je ̃ chemin de la Bourse.

Nos Rentes reperdent leur avance d'hier.

Les fonds ottomans et serbes accentuent leurs progrès précédents Turc unifié, 126 5 0/0 1914, 92.30. Les établissements de crédit cèdent quelques francs Banque de Paris, 2435 Lyonnais, 2.775 U/iion Parisienne, 2.415 Comptoir d'Escompte, 1.495; Mobilier, 625; Financière Française et Coloriiale, 2.545.

Fermeté du Suez>k 13.900 part de fondateur, 12.950..

Chemins de fer soutenus. Hausse des Santa-Fé à 2.395.

Mines métalliques en progrès Rio, 4.945 Penamoya, 1.314 Platine, 1.255 Utah-Gopper, 2.905. Phosphates et produits chimiques bien tenus Kuhlmann, 825 Azote 'Norvégienne, 1.685.

Aux sucrières, la Say s'avance à 1.624 Sucreries d'Egypte, 1.134.. Pathé-Cinéma progresse par petites étapes et finit à 760.

Pétrolifères irrégulieres. Roumaines en légère avance; T>tèaua Française, 419 Concordiâ,, 197.

Reprise des sud-africainçs De Beers, 1.768 Randrnines, 467 Brakpan, 653.

Progrès .sensibles des caoutchoutières Padanq, 1.4G7 Terres lînu-

ges, 9/4 Malaccq;4xi CticmMwrc de l'Indochine, 1.907.

Au comptant. 1'qçMon daveau s'.i-

vanec à 598. L'assem'jiée du (i |iullet a approuvé les cujnpU'i> du l'cvercice 1926-27, se- soldant p.ir un bciéfice net de 3.129.1 ().H lr.mcs, ni.i'«n- la crise économique et l'aggravation des impôts qui ont contrarie l'activité des entreprises françaises. Si ce chiffre est, en effet, inférieur à celui de l'année dernière, il convient cependant de remarquer qu'il est supérieur à tous ceux des exercices antérieurs, constatation très encourageante, étant donné les circonstances, quant à l'avenir de la Société. Le dividende des actions anciennes a été fixé à 45 fr., et celui des nouvelles à 27 fr. 80.

La Banque de l'Indochine gagne 130 fr. à 5.580 Dollfus-Mieg 140, à 6.790 part Force et Lumière 100, à 1.725 Gaz de Mulhouse 250, à 6.350; Guergour 150, à 9.450 Ciments Lafarge autant, à 3.350 part Caoutchoucs de l'Indochine 190, à 0.190 part Cultures Tropicales 130, à 5.980; part Héraclée 1.000, à 42.500 part Belge de chemins de fer 525, à 10.000 part Cambodge 500, à 24.050 part Equateur 350, à 9.550 Cairo-Heliopolis dividende 200, à S.850 Gasse, 1.350 Aciéries de la Marine, 675 Kétol, 105.

La part Pernod s'avance à 1.870, plus avantageuse que Vaetiori, qui se tient à 1485. -••>̃•̃̃̃ ";• ̃•̃ .̃•-̃>><̃̃̃:̃

S% 1924 588 585 Tabacs duPortugal 1555 .125 Soo. Finale1;, franc, etftolon. 2530 2545 40 Grand'Ccmbes .820 .820 ) d.. Franco-Wyoming. ord" •«' •• 6Î7 Portugais. 37 1J2 37

««•?,<« Afrique Occident Frenç- 30/0 3!0 ^1 ..< 1892 2 i/2remb.44O0. 202.. 206.. 35.. Est-ÀlsérW.1. 472 490 ̃ 30 Cufvre et Pyrites. ̃• £.* Malopolék* ",Y.Y. 613 614 Be Be.rs!! 7 13 S/ |,J

.a« l«o Madagascar 1903-1S0S. « « «" •• Q 1899 2% Met. r. è 500 22! ZI8 74.. Nord, joui »..f «845.. 55 Pétrole» (C" Industrielle) ,5 n «:n •• 4 rfi. Mexico Mines of el Oro !'7.. !!6 50 Mexican Eaal 16/4/2 16/6/

978 971 6 ± 1!22 déoen- 506 507 «21 S 3/4% r.i SOO1. 465 50 465 70 Msg.slpj G*néraux,d. Baris.. 2175 2B0 30 Usine du Rhône «, Î245 1250 £ •• Ph«Ph«l.. d. Con*.ntin. ̃#' •• |S •• Anaeond. « 9..Î/6. 9V.1/B.

601.01922 decen. 4 501" 1921534 r.e 500. O.: MlIg.el"~ Gtnera,ux:.de !paros. ,H"P08~ 30 US',ne du Rh,o~e~ i245 1250" 15.. Phosphates de ~?ne'ant.ne. ,5 5 Aneconde. ~If¡. 9J.1l~"

Ville de Verdun 6 4 431 "0 1892260%à.sool. 1.. 263 6 Electriciti de Paros"f' 2460 2450 JO Tanganyika S/New-York.. 4.85:>0..4.8547

.ndn 4 1/2% 1907 «6.. 5% série E 343 340 50 Forges* A£" Huta-Bankcv». 1155 I,I9> Tabacs. (Cu Générale des) J2 _^0 Finland Am rto Téléphone 166 65 7 8

4 1/2% 1907. a 46.. 526 série E. u. 43.. 365 50.~ ,Forge. &c Aç.nu Huta.Bankowa. 1 5.. b7~ ,.Tabacs,(CIO Générale des). "O.. ./0 Finlande.h. Am,erican ,Telephone,. u. 166 :1165: 71B

La théorie <'¡

des ;|aut| salaires J et l'économie française Depuis la guerre, on peut constater en Europe une sorte de transformation et de révision des conditions de production.

Par suite des modifications territoriales, des regroupements, des débouchés, de la reconstitution et du développement d'industries entières, les conditions matérielles de la production ont profondément évplué. Cette transiormation a eu aussi ses répercussions sur la main-d'œuvre. Déjà la loi de huit heures a profondément modifié la situation ma-, térielle et sociale de l'puvrier euro-?, péen. Le besoin de jshis (en plus !/rand de confort,:iraccéh'ttfsffi6n des désirs ind^ivi duels tendent-vers ame augmentation constante de son standard of living. .j.' 1 Jusqu'ici les énormes "besoins en produits de toutes sortes, les facilités de débouchés résultant de l'inrnation, ont permis à l'industrie d.c satisfaire les demandes de hausse de salaires. ̃ 1.

Le rétablissement de la situation monétaire dans la majorité des pays, la saturation des marchés, la reprise de la concurrence internationale' ont de nouveau complètement changé la situation de l'industrie.

La question du prix de revient, jusqu'alors facteur secondaire, passe maintenant au premier plan. La crise industrielle sévit dans tous les pays producteurs, et il suffit de rappeler le chômage dont souffrent l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie et même la France.

Devant cette crise, que les uns nomment surproduction, les autres sous-consommation, doit-on réduire la production ou s'efforcer, au contraire, de la maintenir en abaissant les prix de revient ?

La première solution, qui semble la plus simple, entraîne cependant des conséquences très graves d'abord, le chômage, ensuite une augmentation sensible des prix de pro, duc t ion et par conséquent1des,-ppis-

| de vontp et du coût de la vie."

La seconde se hj>urtc prtneip1alc'

.lient <ila question clés salaires^ Réduire les salaires, déclarent, non seulement les ouvriers, mais même certains économistes, c'est restreindre les possibilités de consommation d'une classe nombreuse du pays. C'est, par conséquent, aggraver la, crise elle-même

Les hauts salaires, ajoute-t-oW, n'ont jamais empêché une industrie bien organisée de pouvoir vendre et de se développer. Et l'on donne. comme exemple les Etats-Unis d'Amérique, en citant quelques chiffres particulièrement impressionnants une automobile pour 6 habitants, contre une pour 75 en France un téléphone pour 9 habitants, contre un pour 80 chez nous 1 million d'aspirateurs de poussière vendus annuellement, etc.

On rappelle que le manœuvre, chez Ford, gagne au minimum. 5 dollars par jour, les ouvriers qualifiés 7 à 10 dollars.

Il y a lieu, il est vrai, de tenir compte du coût de la vie toutefois, les statistiques prouvent que l'ou- vrier américain gagne un salaire trè.s supérieur à celui de ses camarades européens. ̃

iJA'k>r4! pourquoi ne pas adopter ces içé^oides yaméric-affièfe à ïjofrè1 lpr'by

ductioju r^iii auraient -'penir consé^

que-nce nè'ïësoudre, momentanément OTvwoinl, la question sociale ? En augmentant les salaires de l'ouvrier, on augmente sa capacité d'achat et, par conséquent, on développe la consommation et l'on résout d'une façon simple et élégante la crise de surproduction.

Malheureusement, les conditions économiques ne sont nullement sem- blables ni même comparables -entre les deux pays.

Les Etats-Unis, colossalement riches en matières premières, se suf flsent à eux-mêmes ils n'ont nullement besoin, pour vivre, d'importer ni d'exporter.

Faut-il rappeler qu'ils produisent

environ é&s&érV du^charf>onvm$nd:ial,

j7fl,,0/0 dij'p^Je, 'Oi^ ctîifHe, l,

i7~,0/0 d~?p~Ie/0~e,

40 0/0 du "'plomS, le tjïrs au infiierai ae;fer,.2E|f/0-;du la moftféj'flu cotcjiu lâ|liioi^é:du,;i|is, le tier,$;du

laS&e£ efoppf'v :4?fœ§ k-

La produptXon.améflicainej, traya,iLiîah't pibiifî Ma iinfarcné> intérieur iïê près de 120 millions^ d/hommes,_puissanîmerit" 'pT^afége^rpar Tlés^tarifë douaniers ultra protectionnistes, n'a à s'occuper ni de, la %prncurrêncè, ni de la saturatfohiaes'iflèbbuéhés? ̃*̃> ù La situation (Jê:, la -France est, hélas tout autre f (

Elle doit importer tout son' coton, les 5/6 de sa laine, tous ses métaux, tout -son pétrole; de tiers de son charbon, une partie de !son blé, ̃.], nifljôrité du tabac, la presque totalité de son caoutchouc, son café, son cacao, son thé, sa soie, eta

̃ P'oui?. pouvoir importety iltiîù4> faut

iïécessairein;çn:t Mpprter, c'est-à-dire

tenir compte dç'lajConcurr&nce des prix1 mondiaux er par"" conséquent dès prix .de'reviente:», | .•> -y, i;^ ̃ ,u De plus, laj;mejjtalijé aniéricaine.a permis aux industries des «Etats-Unis d'introduire* d^'Sièfhodes'Me fabrication acttaelîein-éht impossibles en (France. -Nous voulonsl-pai4er de-, la standardisation à^ outrance, c'esi-àr, dire de la rëduçtian au minimum des modèles 'fabriqués; Pensez à la co'fileur-'des- automoBiles Ford, à l'uniformité dos rues ..et des constructions américaines. co,,

De telles méthqaes, qui permettent 'certes '-un abàTs's'ement cori^aërable 4es prix 'de revient,; semblent encore incompatibles. -ayèp çar,ac%si? Aacîivijiualijste français. l' ̃Ajoutons aussi que,1'' cKèï flous, le principal consommaté"iîr:'è's1t''le pày' san et non pas, cdmnrc- aux* EtatsUïii's'; 'l'ouvrier ind|isj:riG|r. Or, c'est méconnaître les quajlités' d'économie et même de thésaurisation tiè' nos agriculteurs qiiei de s'imaginer qu'on puisse .le-s,,transK$ïîineir,r.en- acheteurs, çençe américain, ,^e; produits, de ferme, d articles de' ménage, de Vêtements, etc'r"i>vi''rl ̃̃ ̃'̃̃ -^̃̃•1- ̃ Mais .le système, des- hauts ^salaires

împliaue .nécessaifenient .a^-cyde très développé .de, cirçuila,tipn et le moindre àfrêt dans lés; échanges, en' ihiniobili^aHf':lés-moyenr'dë'bStfsom:jnatioiu.fisur' Iesâùe|s on comptait

pIO~F(,fil,I!1nItPf.t¡rJ, ,Jf¥J ,fl!PJ, ji~io~)'~ot:n

série; fait cnoMerrl édifice. «u f* Ehm^vkirtm,m' baiî^sWil' ines.nsî'sont posiêWe^qu'a lâ'contlt^' MOiîi- qii'iJs.soient9jïcceptésïRt..désirés avec toutes lpursuconséquences R3;r

l'ouvrier. ù •'•<•̃

h Si, auK-Etats'WïîsJ ia^itUiftft)n!v«e l'ouvrier pu s?nm(ili©]<ep idîuné 'fa1- çon aussi foxte..e,t|\au.ssi rapide,' c'<?st' que cette amé]iora|iôn a, marclié .de, (pàiil'hv(;c l'accroissement de' la production, i'és'ult«fit'p igrànd» pai'fi'é' do .l'augmentation du rendement in| diyidueL. ch|2zrl3ttr^Y^ilAeur; ̃Contrairement* ja mentalité de 1 ouvrier fr£{nÇaiS,qpi se flxe gé"né-'raletnent pout lutenjême tin certain .plafond, deosàtlflirej ^'Qja,yrier américain .a .compris J'ayajntage qui résultera p<?ur lui 'd'unrç augmentation de rendement, liée à un salaire plus élevé. -̃̃> Or, en France, l'action syndicale empêche non seulement l'application, de méthodfis *a|ioniïelJes- de travail, mais elle ttf^d«Siême à^'oppqser a toute "augmeiïf>itfo'ïî de rendement dans la craintes =de voir l'élite île la classe ouvrière se désintéresser de la masse.

Il est .bien évident qu'aucune industrie fljest cap^hje de supporter de hauts 5aîaiçes,,s,i^le rendement- ou-v vrierJte 'comPen^ Pas çt. même ne d'é^as^e pas les avantages .gue ,.]a Maï-tT-d'œùvï'é" fëtïHs de ce système.

C'est là, peut-êJ'Pf, chez nousr-Itr

côte le pliis délicat, du^jproblème. i .m -«,'1 Marc -Nody..

A Vichy, on trouve non seulement tous les traitemejjjs nécessaires au rétablissement de sa santé, mais encore toutes les distractions, dêsiraties. Un

train Pullman: part! chaquo joui- de

Paris à 1.7. h. 27,e,t,< arrive à W-ichy k 22 h- 50.

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IfHS ECONOMIQUES

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La si&uation dans les industries textileslïl'-rr: ;Dans l'industrie de la laine, le' ti'àvaïl est normal dans les triages, peignages et filatures par contre, dans les tissages de draperies =et d'anticles pour robes, la durée du travail est réduite à 36 heures par semaine et les tisseurs ne dirigent qu'un métier au lieu de deux. Dans les filatures de lin et de coton, la situation est assez satisfaisante pourtant, un certain nombre d'établissements travaillent pour le stock. Dans les tissages de1 toile, l'activité est faible et certains d'entre eux chôment un et'deux jours par semaine; jLë- travail est à .peu près normal dans les fil,a,lu,res et tissages de jute,, mais les commandes sant

peu ïmport'anfès. `

'Dans les fabriques' de tulle, den;telles,efc braderies-. du Cambrésis, la situation.améliore et le. noriibre des chômeiifs a sensiblement diminué 'La situation reste difficile dans l'industrie des rubans, où 60 à 70 0/0 des mét|ers de la région de SaintEtienne sont arrêtés.

À Laval, la durée du'travail reste réduite à 24' heures par semaine. Dans la Somme, l'activité reste faible dans les usines de teinture. '̃ Là production mondiale de la laine et l'industrie lainière française. D'après les documents américains, la production mondiale de la laine a atteint 1..400.000 tonnes, dont 450.000 tonnes sont fournies par l'Australie et la Nouvelle-Zélande, 250.000 tonnes pour l'Europe, sans la Russie 225.000 tonnes pour l'Amérique du Sud, 152.000. tonnes pour l'Amérique du Nord, 80.000 tonnes pour l'Afrique du Sud.

La France a produit 21.500 tonnes, en légère augmentation sur l'année dernière, mais en fort recul suivies- années d'avant-guerre, où la moyenne était de 38.000 à 39.000 tonnes.- De gros efforts sont faits actuellement par les industriels français pour développer la production de la laine aux colonies. A l'exception de l'Afrique française du Nord, qui a produit 36.000 tonnes, et du Maroc, qui a Htteint -17.600' tonnes, les résullis^r.iTJsieiKt encore- peu important.

,g1}Ps,<I~-i\\l..the, colonies.. l, 3

'ÀirtôT^ilT^'France a eu à .-<à di^poSî'èlDh cbrrffn'elainc'dè'ïa' métropole et des.coloniès 64.060 toniies'en chiffres-ronds, pour, une consommation de 300.000 tonnes.

La hausse du coton- Sur la publication du, premier rapport officiel par lé Bureau de l'agriculture de Washington indiquant la superficie plantée en coton, un mouvement très net de hausse s'est manifesté sur le coton.

D'après les documents américains, la surface plantée est estimée à 42.700.000 acres, soit une réduction d'environ 12 0/0 sur l'année derr.ière. Comme on s'attendait à une diminution maximum de 10 0/0, les prix- ont monté. Ajoutons que de mauvais avis concernant la récolte sont parvenus sur le marché au sujet de la température et des dégâts commis par les insectes.

Enfin, bien que la récolte de 1926 ait été de 18 millions de balles, les stocks actuels sont d'environ 6 millions, c'est-à-dire ne dépassent pas ceux de l'an dernier. La spéculation estime que dans ces conditions les prix doivent montrer une grande ferfleté, même si la. récolte -restait normale, c'est-à-dire évoluait je»tr,e 11 initiions' et 15 millions. cLe ba,llfts. '•̃>t»oli[r-lej riïômênt, les1 T?ri!x améri-

̃VmvS.,WH, au.Tdessus ii. de^ cWfts- èt<-

au Havre, le brut cote aux etoriîrons s590 ïr., contre 466 fp. le 1" avril 1927.- ̃- ̃•̃̃' •' 1" avril

La consommation de l'acier dans le monde. D'après les statistiques qui viennent d'être publiées, la consommation de l'acier dans le monde marque une très forte augmentation par rapport à la consommation d'avànt-guerre. C'est ainsi qu'aux EtatsUnis, par exemple, elle est passée de 29 millions et demi en 1912 à 47 millions et demi en 1926 en France, de 4 millions à 6 millions en Italie, de 1.200.000 tonnes à 2.300.000 tonnes. C'est surtout la consommation américaine qui a fortement augmenté,

puisqu'elle atteint environ 60 0/0 des chiffres d'avant-guerre. Ce développement s'explique par l'augmentation de la population, l'accroissement de l'outillage industriel, le développement de l'automobile. En France, le progrès a été de 40 0/0, et il devrait être encore plus important si l'emploi de l'acier se généralisait entre 'autres dans ies industries du bâtiment. En effet, les chiffres suivants, qui donnent la consommationpar tête d'habitant, montrent que si nous sommes de grands producteurs, nous sommes encore do faibles consommateurs.

En 1926, les Etats-Unis ont consommé, par tête d'habitant, 411 kilos la Belgique, 313 l'Allemagne, 155; la Grande-Bretagne, 152; la France, 149 l'Italie, 56 kilos. '0 Citons également le cas de l'Italie;' qui a vu sa c6nsomma'tiDn"s'àccroîtr*è- de 70 0/0 de 1912 1925. ,,j ;*•>

I/orientation de rélevage du cheval en France

La production chevaline française est un des éléments importants de la richesse nationale. Après avoir subi, au cours de la guerre, une diininution sensible, elle se relève régulièrement en nombre depuis 1919. et ceci dans une période caractérisée par le grand développement de l'industrie automobile.

Les visiteurs du récent concours des reproducteurs hippiques, à Paris, ont été frappés du nombre des chevaux de grande qualité, répondant à tous les besoins, qui représentaient nos diverses régions d'élevage. En même temps, se tenait, sous la présidence du baron du Teil, président de la Société hippique française, un Congrès de l'iitilisation rationnelle ,'dii clievaï, dont nous jugeons intéressant de résumer -les1, conclusions, car -elles donnent une idée très nette et très complète des conditions dans lesquelles il convient de poursuivre i l'élevage du chevaL pour lui conserver ses débouchés et mênie les élargir dans certains cas.

La- comparaison entre la production actuelle q.t ses. débouchés mon7tre que l'i'levagi1 doitVorientér vers! la production du cheval de trait, tou-

jours demundô pur,. J'atîrj culture ot

l'iiirlu.strie. L'enseignement tiré des unportiitions fournit un argument du même ordre. Nous importons plus que nous n'exportons do.np nous avons besoin de produire et de produire le cheval, que nous prenons surtout hors de chez nOUs, c'est-à-dire le cheval de trait, production que l'administration des haras devra encourager en réservant ses achats aux étalons de races françaises.

S'il y a moins de chevaux d'attelage et de chevaux de selle, ces catégories, surtout la catégorie des chevaux de selle, offrent cependant encore de l'intérêt, mais à la condition que la production fournisse des chevaux parfaits de conformation, d'allure et de dressage. Le demi-sang a diminué de nombre, mais il demande à être représenté par des bêtes de qualité. Les débouchés extérieurs conserveront ainsi la haute valeur qui les caractérise.

Les besoins de l'armée en chevaux de trait (artillerie de campagne et artillerie lourde, train des équipages, train de combat des régiments d'infanterie, etc.) représentent un débouché pour l'élevage du cheval de trait dont il faut tenir compte. La diminution dés achats pour. la rèmbntë de là- dSvaîerde réduit le dé*.

hpuebé, .dpS cfeeyawx, de selle, C'est pourquoi, des régions qui se livrent fi cet élevage le remplacent par celui du cheval de trait ou du bétail. La production devant dorénavant s'adapter à des besoins limités mais précis, l'élevage doit se hausser à un niveau tel que la qualité soit relevée et les déchets réduits au strict minimum. Cela ne réussira désormais qu'entre les mains d'éleveurs habiles, sachant allier le tact du naisseur au. sens des réalités pratiques et économiques.

II est à souhaiter qu'au ministère de la guerre soit établi un programme hippique s'étendant sur plusieurs années et qui fixe en particulier le nombre, l'espèce, le prix des chevaux

5 Après Votre petite Voiture .3 J "Vouj prendrez {̃' I;ij ̃g' la 12 çh. Hotçhkisi'X J $ I g Après Votre grosse d'ôitixrè ̃ s g Vous viendrez à g | la 12 ch. Hotchkiss § £ Des maintenant dûcidezvoas.doncr^ 2 pour la 12 ch. Hotchkiss p LE"OUSTE MILIEU" Tarif illustré sar demande, IG8, Bd Oraino, St-Dtnls s/S 2 PRIX DES COND. INT. WEYM ANN m 2 PORTES, 4 GLACES /C AOA 5 rottes galbées ^amioâ Frs ^T\Jm\J1éJ\J 9, 4 FORTES, 4 GLACES flflO fj 5 roues palbées garnioK Fr» *f#»WwWi.' i

9, 4, PORTES, 4 GLACES /Q CnTI

Oit: rajS metall-înr»llosr)rr*l&.OUU'

« 4 PORTES,6GLACÇa. £Q Cftfl

4 POR'TESl6f.LAC~" ~(,~·: '500' 1

M 6rrray:-taé(irirgal-niSï;PrB 4Î7.OUU V, n touttj avec nortlsnn, Indlcalenn tt nlnu,; ^>j 0 ? réteo, pDooi dtïSOxIBQ, «te..} Utffllfl Euaï 'ïatitit chez- tmilr'-kPAgiate ̃ mmm

à1 acheter chaque année1 pour l'ârmêê! dans les diverses régions de production, en tenant compte, non seulement des ressources de ces régions, en chevaux de toute nature, mais aussi de l'encouragement que- J,'pn, veut y donner à la production de.. telle ou telle catégorie. Tous efforts doivent être faits pour, le salut du demi;sang. Là' clientèle cte' l'armée dont, à l'heure actuelle, les autres races peuvent se passer, doit lui être réservée, ainsi que, bien entendu, au pur sang. Pour ses chevaux, la cavalerie française doit se tenir rigoureusement à la formule « du sang sons. -la! masse » qui correspond à ses besoins de guerre et qui peut à la rigueur satisfaire, en temps de paix, aux besoins de l'artillerie.

Des facilités doivent être données en vue de favoriser le commerce intérieur et le commerce extérieur. Pour le commerce intérieur, le Congrès a demandé la multiplication: dés concjBurs-foires en diverses ré,ciona d^pays, et la modiflca.ti.on du régime 'de's taxes (lï O/tf^fV0^.» appliquées aux chevaux sùivwïï^ïèt'-

.^até0pri^rMp^o.^ii,Vi(!pofi ^çsyi). la-

quelle ils appartiennent. Il a, émis le vœu que les juments et chévâvx^cfes- tinés à la culture et à l'élevage soïen-t exonérés de toute taxe et que l'on augmente le nombre et le montait des primes de conservation attribuées aux meilleures poulinières do toutes races. Il serait' opportun ique les prix de transport des chevaux fussent considérablement réduits et ramenés aux mêmes tarifs que ceux des bovins. Pour les marchés extérieurs, le rê* aime douanier doit être réglé dans le sens le plus favorable, afin de, permettre l'accroissement des exportations. Il y aurait lieu que, dans les traités de commerce, les intérêts de l'élevage et du commerce fussent soutenus et qu'en aucun cas le droit' d'entrée dans les pays étranger^' soit supérieur à celui, çiont sont.frappés les mêmes produits, à leur èm trée en France.

quo ̃J^J

Chronique militaire

Etat-major de l'armée

̃̃•< ̃Par- d«cKipn:àinii.$téràeJle«idiEf<2Q sj;

,jiiiHet 1^7,.le géi^ral de brigade Aa- dréa, disponible, à' été nommé au commandement de"l'Ecole 'militaire d'infanterie et des chars de combat à Saint-Maixent.

Par décret .en date du 21 juillet 1927, rendu sur la proposition du ministre de la 'guerre, lé général de brigade Alvin (P. H. S. L), inspecteùr général des munitions, a été nommé au commandement de l'École poly- technique. r

Mutation

Le chef de bataiillon d'infanterie Cordier, détaché a<u cabinet du!'mï- · nistre, est désigné pour commander le bataillon de SairitiCyr (élèves officiers de l'active). "̃' -A


COURRIER DES TH^TIIES

'1. .'j' 1 f, p'" ~i~ .1~ ..j<. 06

Aujourd'huî:

Môme spectacle que le soir.

A la Porte-Saint-Martin (2 h.1 45), au NouvèT-Ambigu (2 h. 45), à la Rfe-. naissance (2 li. 45), au Grand-Guignol (2 h. 45), la Scala (2 h. 45).

Ce >oirr ;•;•̃

'J* A;|L'O>ËnA, 8 h. 15, Aïda (Mine Jane Gros, M. Perret, Mme Hélène Sadoven, MM.' Lanteri, Grommen, Mme Tirard, MM. Peyre, Madlen. Danse Mlles S. Dàuwe, H. Dauwe, Y. Franck, Ellanskaïa)'. Orclr. M. Fr. Ruhlmann. <Jt A ̃̃lu Comédie-Française, à 8 h. -30,, ^timer (MM. Alexandre, André Luguet, i; Mme -M-Th. Piérat) ;t/n caprice (M,, JacqueSTiOnilhèncj Mmes G..Robinne, Marie BellOi-^ .lii."» 1 ..».(,̃: ̃.̃̃ ^5 A L'O^ÉnA-eoMieuB, à-: 8- heures, La 2'osca. (Mme, M., r^ibille, MM. Di

UazzeQ Esbirkcy» Gkïjxot,' Tubiaija;'

~a;¡;~el~lI J~P!'N~n.p" \î'J\Q..t/ rl,IJ~¡¡1Ja;

d'Arjaçl' ^aÇhy^tàW'?^ ̃ Ordl- '• Çloez. CavaÏÏerja Musticcina (MU«.s Holley, Lebasque, SIM. Banuls, Jysqr). Orch. M. Fopqestieiv Au Gymnase, à 9 heures, ha Pomme (Mmes Marfa Dhervilly, Renée Bartout, Marcelle Deslane; MM. Paul Amiot, Jean Sky, i^ouis '«Scott, Pierre Brasseur, Angély, Walter).;

£t A lA-Poete-Saint-Maiitin, à 8 li. 45, Le Chemineaù (MM. Joffre, Pierre Morin, Almétté, Glénat, Fluet Mmes Gina Niclos, Cazaux, Borgos, Favier, Lafourcade).

^5 A. LA Gaité-Lvrique, à 8 h. 30, La Marraine de ^'escouade (Mmes Dhamarys, H. Gérard, A. Castelain, J. Boyer; MM. Nabos, Jean Autié, Détours, avec P. Allard et H. Jullien).

J& Au Théatbe Sabah-Bernhardt, à 8 h. 45e, Pour marier ma. fille (Mme Aug. Leriche, M. A. Dubosc, Mme Alice Tissot, MM. Mpnteux, Hédouin et" Mlle Germaine Risse); Dïm. et fêtes, mat. à 2 h. 30.' Jt A L'ATHÉNÉE, à 8 h. 45, Maître, Bol'bec et son mari (Mmes Renée Pi'erny, Camille Vernades, Germaine Auger MM. Bender, Robert Lepérs, Marc Roland et Fertincl).

Jt Au Palais-Royal, à 8 h. 45, On ne roule pas- Antoinette .(MM. Clv -Lorrain. LarquéV, G. Gobet, Michel, de Livry ̃Mmes il. de Bedts, P. Landaics, Marg. Peugey.•*̃̃

$ Ai LA RENAISSANCE, à 8 .h. 45. Rtan'sieur ,de Saint-Obïn (M. L.' Bèlières, Mlle Yvonne Rozille, MM. Jan.vûer fils, Marcilïy, Marthès et George$tMirtel). & i|u THÉÂTRE DE LA Michodiêre, à

8 h. 4 ̃J-^fMjjSU'B* da ltyf'J!IWu'WLyfc^

'8.h. 4., ~ma~c~ {~4.A

Jt ASU TH#TBErEDOjBARB!:V|I;:àfy»5l5

'Désiré^ cbSïédie de M. Sacha 'Guitry (M. Hdnry Trévoux, Mlles Alys Del onde, Clspce Nobis, Renée Sénac, Renée Pignoii7~M- "Charles ChanOtet M. Jean Peyrière).

^t A^u GRAND-GUIGNOL, à 8 h. 45, la Prisoift^duiuiee.'L'flomme de la nuit, Le Passé d'Aurélie, Nounoiiche. (Matinées :am. dim. et fêtes.) ^t 41jx Bouffes-Parisiens, à. 8 h- 45, 'Trois jeunes- filles-nues (MM. Camus, Gabin.jP.. Faivre, G.' Nellsorii Dumontj;Mmes Jg. Pommier, Lidy Stern, Noréen Lesleyi-Line Marjac). <ât .Âpx Capucines, à 9 heures, L'Herbe tendre9 lj. 30, Mesdames (Mlles Janihofi Merrçy, Pascaline et Marg. Ducounét MM. Hiéronimus, Defrenne,

Fcnonfbis).

j* $V Théâtre Marigny, à 8 h. 45,

(M..André ,«a,uge, uywrt mo*rier. iF.^BèisK •-Mmes'Da'nîelle

Au Théâtre des Nouveautés, à

8 h. 45,- UA"boik Garçon, opérette (Mmes Simone>Cerdan, Germaine Kyra, Reine Leblanc^ MM. Borels, Gildès, Cliampell, CharlesfsÇaj'di, Sergy, Numès fils). ^t AJB TlIÉATRiî MOGADOR, 8' h. 30, Rose-M'drie (MM, Bouçot.Burnier Mlles Cloé Viaïane et l?lorë Ç'eorge, en alternance '1 June Roberts, Cecilia Navarre et M. Rélix Oudard)

^t J&j THÉÂTRE DE LA MADELEINE. à 9 heuifts, ~rH a~ Païis (Nlme~ Nina Myral,rM. Perr-ey,£ev* Guâjow». CM-, telier, *eggy nVIef é~'f TrarMorton,- Beau-lieu, P.. Dorly, le>. da.nse^S, Lydia \Visiakova' :ét »Véltchek et -Henry Laverne). Jt Au Théâtre Fémina, à 9 heures, Par le bout du nez (M. Paul Ville, Mlles Simone Déguise, Germaine Charley, M. J. Devaïdei? Jlilè-K. Desperiïaj^sM.J.. D.u- montier et M. Marcel Vallée).

jîAu Scala, à 8 h. 45, La 'Petite grue du cinquième (Mlles Andrée Delaval, Henriette Dartlipl, Elise jPuget, S. Réal MM. Schneider. Ceùille. Gawiel).

"̃«̃-

r -i

'£t Albert I0*, à 8*îï.y45, Pygmalion Antoine, relâche; Avenue, clôture Arts, clôture Atelier, clôture Châtelet, clôture Comédie-Caumartin,, clôture Comédie des :Champs-Elysécs, à 8";h. 30, Knock {Daunou, clôture Ré-, jazet, à^8 Ji,Î3Ô, 'J' imarieima femme ;'̃ Dix-Heures, à 9 heure;, Déboiiionnohs-l nous, revue Nouvel-Ambigu, à 8 h. 45, La Garçonne Mathurins, à 9 heures, Pour avoir Adrienne Michel, clôture Œuvre, clôture Potinière, clôture Studio des Champs-Elysées, à 9 heures, Maya Théâtre de Paris, clôture Théâtre des Champs-Elysées, relâche Variété:sS;.clôture .TmanqnjLyjique, clôture. A.- .̃' "̃̃̃" ̃'̃ '•' ̃̃̃ "1

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~TE~EI tNîmMA'nONS

OpÉîto .-y{lfc.'OpéraV» donnera, ilundH $,o-\

//cngrïS'âVç^ 'Mtys La val, *G^Çi|'mij Mlle-Mahieu", '^M. Peyre, Brownlee,

Guyarïfdanï. les ^pïiticipaux riâoa^ sousà'4»

direction de M. Fr. Ruhlmann.;t

Opéra+ComiquE;. Lundi soir,- l'OpéraComiqué- affiche Louise. J^e ^hefrd'ceuvije de Gustave Charpentier aura. pour interprètes Imllé' Gondy et M. Razavet, Mlle Calvet 'chantera- le rôle de la ( mère, M. Baldous celui du père. Les principaux rô]es seront tenus d'acre part par: MM. Azéma,; Niel et Guénot. -s C'est', M. Cloez qui dirigera l'orchestre.

Mlle,Hallie Stiles chantera pour Ia première fois- Madafne Butterfly, à l'OpéraComiquc, mardi prochain. «

Porte-Saint-Marun. A 2 h. 45 et à 8 h. 45, Le Chénineau, avec MM. Joffre, Pierre -Môris et MTUV-Gina Niclos. Aujourd'hui demain dimanche, matinée et soirée, quatre dernières représentations. Lundi 25 juillet, clôture annuelle.

Réouverture1' lé. 12 août, avec Le Chemineaù et' sa brillante intetptétatidn.

ThéX-tre Sarâh-Bernhardt. Mme Augustœe Leriche,. M. André Dubose, et Mlle, Ç^rmaino Rifee remporte.n.t un de leurs ^jtus~grands""suçces""ayeç Pour marier md4iH^f'<it~\k- joîe ̃ du 'public* De- main, mâtfffÉT'eg-'SSîféôr- –-•̃

v .r"

Théâtre EDOUARD-VII. Ce soir, 100° représentation de Désire', le ..grajjd, ..suc^.

ces de Sacha 1 Guitry. ,;4 j. ,;• jf c

ces de'~aclia Guitry. ` coi, c:' ê'>

Du ||o juillet au 25 septembre, Mme1

| MUSIC-HALLS

MATreafc An' VM Di A soirée1'

a 2 h. ULYlVirlA a 8 h. 30

L'attp£ction la plus comique de l'époque LES 2S¥iAÇONS AMÉRICAINS B GlORIA MARAVILLAS WB LILY %AY-CAR.O-MARTËL -S6ÉO LOUÉ -S: HARALD ET LOLA

Steph^n Weèer Chester Kingston ? LES KALUSS ? jj^.

DAUR^J GUY SELLA LES YOST

Paule Rolle et M. Antoine Rasimi prendront Ja direction .du théâtre Antoine pour leur. premier, sagçtaçle, ils présenteront le fameux; ïak^r, TaMa. bey, dans de nouvelles expériences' Grand-Guignol.' Aujourd'hui et demain, en matinée et en soirée, 7a Prison du vice, Je plus ;grand succès de la saison.

'v. -f o-4m •̃

.La célèbre artiste japonaise, Mme Tapalès-Isang, donnera ,,une unique soirée de Madame Butterfly, au. Casino de Deau-, ville, le 27 juillet, avec, pour la première fois, M. Enrico di Mazzei.-dans le rôle de. ïinkerton. ,'̃

«».»

M. Abel Tarride jouera cet été l'Abbé •^Constantin, en tournée .dans tés principales villes d'eaux. Mlle, Edith Méva fnterprqtV&'le rôlede Mme Scott'1'1'

.«Mi, 1 ̃hi"i) «i. ̃

'Théa"®1 ANTi'QtJE-iJ'OfoiMë&tf -t-'OutrC' *s .artiste^- fe~). ~fw¡lésCf¡'ta~¡bng¡ theâtrates

•de Pâïi$"<dont ^à'^ffirèijtipn" du' Théâ'tr'é

d'Wangé '"s'est, celte année, assuré le con-

tours, 'il faut mettre, au premier plan, dans la distribution 'd'Ulysse, et dans celle d'Iphigénie, Mme Madeleine' Roch et M. Albert Lambert, qui tiendront dans ces deux tragédies les deux premiers rôles. C'est Alice Raveaù, qui a déjà triomphé l'année dernièrè'à Orange, qui chadtera' Orphée. '•̃:>̃̃̃̃

I

Mathurins. Mlle Suzanne Delvé vient d'être engagée riftr M. Jacques Hébertot pour créer l'-ùti :des rôles principaux de la pièce 'de M. Sabatier d'Espeyran qui sera montée au début- de la saison.

Le Chanteur des rues, drame en cinq actes de MM. Octave Bernard et J. Mazel, créé au Théâtre Molière, vient d'être repris avec succès ,au Théâtre des Bouffcs-du-Nord, avec Mlle Solange Dumyens, comme principale interprète.

̃ A DEAUvrcu;

Mlle Cécile Sorel vient de remporter i Deauville dans V Aventurière, un éclatant succès. Une salle enthousiaste et des plus élégantes facclama. L'a grande; ar- tiste jouera lundi, à; la Comédie-Française,' la comtesse du Mariage de Figaro, pour les débuts de M. Dubosq.

1 Maxi J,¡;

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? t-Jj i~Jt;.a![)mo'ji)fij9tu~n

1er $ teefts

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Aujourd'hui; ;.V-,7\ f Même spectacle que le soir.

-̃. Aux'Folies-Bergère (2 h..30), à l'Olvmpia (2 h. 30), a l'Empire (2 h. 30), à la i Cigale (2 h. 30), à Madeleine-Cinéma Ci h. 30) T Marivaux (2 .-heures). Ce soir

Jt Aux Folies-Bergère, à: h. 30, Vn Vent de Folie, hyper-revue de M. L. Lemarchand, avec Joséphine Baker, Fowler et Tamara, Jack Stanford, René Rudeau et Nicolska.

et Au CASINO de PARIS, ce soir, à 8 .h. 30, Paris-New-York, (les Dolly Sïsters,-Hal Sherman, les Lilliputiens, miss Florence, Pasquali, Zoïga et Rachel, et Gerlys et Lysia).. ̃

«** AU. MoULIN-RoUGB MUSIC-HALL à 3 h. 30, la grande revue Ça. c'est Paris (Mistin'guett, Randall, Earl Leslie, Çebron-Norbens, Marthe Berthy, Yvonne Legéay, le Spark's ballet, les 40 Jackson Girls et les Lancashire lads).

i «£ Au Palace, à 8' h. 30, Femmes et Sports, nouvelle revue à grand spectaIcle avec Georges* Qarpentier. ̃ .jt A l'Empire Music-HAiiL Cirque. "'foi Revue de Rip, avec Marguerite Deval IsîJ.a troifee !;»20'attïacl*fliJls|eï'>* VoUl«iM tous faiffc du 'rinérrfâ'SS'Ciè *ffrrtittesr!fde

fou rireyi ';̃" '"̃ ̃'

rJji-4-' e'CEii. Pàfcis (4 bis, rue dg e l'Etoile, avenue Wagram tél. Carnot 36-82), à 9 h.' 30, Rosse. mais' ris l (JJarie Dubas, Rérîée d'Yd et Maurice ;RoggO:,vl^.ils Berlings et les chansonniers Ferrary, Jean Vorcet. etc.

» « i

FojuëS-Bergère. ,'rr- Rappelons que la merveilleuse hyper-tevu.e. de M. L. Lemarchand, Un vent de,, Balte, .est donnée aujourd'hui en matinée, avec la même brillante interprétation que' -le soir.

̃,̃ m

Dans le prochain- spectacle de l'Empire, paraîtra Raquel Mèller.; Cette apparition coupera court à tous les bruits divers que l'onra fait circuler 'Sur" la créatrice de La •Yioktterrà.

COURRIER MUSICAL .'Les concours de l'Ecole supérieure de .musique ;que dirige M. Cuvelart viennent :dc :se> dérouler, salle Gaveau, devant un très nombreux auditoire, et ont obtenu le plus vif succès.. •:̃ .;• Parmi les lauréats, 'Mlle Marcelle ̃ "Lej t'oHjdî '-élève de la classe Weingartner, qui a obtenu un premier ipcéssft de piano, à 4a|t\applaUdir l^^ejlle..assurance; et'sc^Ut ,Blf sse^déliçate ?^ug,ije|ocdêiài p}^à;#f maî- mse." Son"; intei'.prétajion; (-44.-iïft-: PflSfflJère jggçjiq, ^uj ft° .CîBflfrto; de i Jiat^.atWsigné pour les épreuves, -et des lectures rythmi-1 quds He Cuvelart a été très remarquée; Mlle Letouc est doùéé" d'une sensibilité très vive que ses qualités techniques ont su mettre en valeur; l'ensemble de ces dons est assurément le présage d'un brillant avenir.

Lisa--Duncan fait actuellement, avec le pianiste Boris Golschmann, une tournée triomphale dans les principaux casinos de 'France, sous la direction habituelle de M. P. Boquel.

I7JC. «Je Crémone.

Théâtre Antique d'Orange On ne dira jamais assez tout ce que la musique en général, et, en particulier, l'orchestre Colonne ajoutent d'éclat et1 de signification aux spectacles d'Orange. Cest tout L'esprit et tout le mystère de la tragédie antique d'abord que la musique y fait revivre. Quant à l'orchestre Colonne, il n'est pas possible de souhaiter un organisme sonore qui s'adapte plus étroitement, avec plus de souplesse, au drame qu'il est chargé d'interpréter, et qu'il devient ^l'arfois lui-même.' ?V-h grand musicien, ^abriei-Pierné, .gui mène.to.ut qui, du, moindre geste, déchaîne le tourbillou

•ttrustcal.;}i:e%at0î6. cTS&ÉjeaSJragTé, fondk;"

distribué à merveille; chaque détail dispajraît, pour n'être plus aussitôt qu'un iejjiïeijiplè jui estoi^perfetoon même. La musique dV scène deTCharles Gounod, dans Ulysse la symphonie en lit mineur, au début à'Iphigénie la musique de Gluck, pour Orphée on sait d'avance tout ce que l'interprétation de ces œuvres si différentes, mais qui toutes; seront parfaitement Jexécu-

t'ées, vaudra;. t1e la~.pa~t du public

fées, vaudra; de la -pa^t du public du

cycle de 1J)27, r^'énjof ions et d'o,vations, à l'orchestV&"«CoirfrVnè et" à M: "Gabriel Pierné.

Samedi 30 juillet, Ulysse, avec le concours de l'orchestre Colonne et des chœurs de Genève

Dimanche 31 juillet, Iphigénie, avec le concours' de' 1 Orchestre Colonne. Lundi l.c.r août, Orphée, avec le concours de Mme, Raveau, de l'orchestre Colonne, des chœurs de Genève et des danseuses de rOftéra,,

Union des Chambres

de commerce maritimes et des Ports français

des ̃

L'Union des Chambres de com-

merce maritimes et des Ports français vient de tenir sa réunion mensuèlle, sous la présidence de M. Charles Chaumet, sénateur, ancien ministre.

Elle a examiné les conséquences qu'aurait pour le trafic des ports ,1 application? du décret du 25 mai 1927, rétablissant le régime des licences pour les importations de charbons étrangers.

M. Huyard, vice-président tie l'Union, a résumé les déclarations qiii avaient été. faites, le 9 juin dernier, par M. le ministre des travaux pu-' iblics, à la délégation chargée de lui faire; part des- observations forniuléës por les représentants des ports ma-, ritimes. ̃' M. Tardieu a précisé qije lesjnç-' sures restrictives no s'appJïquçràient qu'aux charbons consommée par les services publics. Des efforts seront faits auprès de tous les intéressés pour assurer le transport par nier des charbons français destinés aux régions maritimes. Le prix de ces charbons devra être établi à parité des charbons étrangers. Enfin, dans la délivrance des licences il sera tenu compte des difficultés spéciales auxquelles se heurterait, dans certains ports, ce « trafic de remplacement ».

Après avoir protesté contre le principe même du régime!, des licences, les représentants des Chambres de commerce maritimes eu ont fait 'ressortir les divers inconvénients. Plusieurs présidents ont protesté, notamment, contre les instructions ^données récemment à à certains services publics pour qu'ils s'approvi- 'sionnent de charbons français, même à des prix supérieurs aux prix des charbons étrangers. Ils oht fait remarquer, en outre, que Jé maintien du régime des licences aurait les conséquences les plus fâcheuses sur la.fabrication des 'agglomérés par les usines i^ui^Scsonti installées 'Ië long diu.lAttQCak^ v.) = =

.1~;`'(~auhlatimc, dir,çji riPæminf1¡;

au nrfnisterç aies .travaux publics, a, fourni quelques renseignements sur les conditions dans lesquelles l'administration applique actuellement le décret du 25 mai 1927,

II résulte, de ses déclarations que, dans aucun port, le. nouveau régime ne réduira de plus de 15 0/0. la moyenne mensuelle des importations.

D'autre part, l'administration des travaux publics n'a donné aucune instruction de nature à réduire la fabrication des agglomérés dans les ports, ou à obliger les services publics à se procurer des charbons français à des prix supérieurs à ceux des charbons étrangers. L'Union a abordé l'examen des diverses solutions financières permettant d'assurer l'exécution des travaux des ports maritimes recours 'aux péages, emprunts, utilisation des prestations en nature.

M. Le Besnerais, commissaire tecb^nique des voies navigables et des ports maritimes au ministère des travaux publics, a mis l'assemblée au courant des études faites par l'administration en, ce qui concerne l'application. djt plan <Daw£s. aux travaux d'.ïujjé.ii'W'Jtio11 des ports mari-

ttiflieSlirîKf 8a m*" < •̃̃> •-̃ :Ti!T/')i?tOf> i

Mï"W«t*ep,d<Mrectfiur d«i la uaviga^

'tîon eTflçlçè #l«ts maritimës,.a>fournii

dès i'èiïseSrfiiénients- complémentai-

rest 'i,

Il a invité les représentants de nos établissements maritimes à faire un large emploi des prestations allemandes. Cette solution est, dans les circonstances actuelles, la seule à envisager pour assurer dans des conditions avantageuses l'exécution des travaux qui sont réclamés par tous les usagers des ports.

M. Quonianiiprésident de la Chambre de commerce de- Cherbourg et M. Corrc, vice-président de la Chambre de commerce de Brest, se sont élevés contre le projet de majoration des droits de quai envisagé par le ministre des travaux publics, d'accord avec l'administration des' finances.

Il s'agit dé multiplier par le.coefficient 5 les droits de quai tels qu'ils sont prévus dans le projet de réforme actuellement soumis au Parlement, étant entendu, d'ailleurs, que le produit des recettes supplémentaires devrait compléter les crédits affectes aux dépenses des ports

maritimes,

M; Quoniam et M. Corre ont signale les inconvénients que représenterî<if':4a irikjbrafion' :;<de.sr droits^ de quàï? IIS ont "fait i<essbrtïtr!ct'kûti-e parï^lé, préjudice qui -pourrait résulter pou'r' certain^ ̃'étàbliss'éhiénts' maritimes, de la répartition, entre tous les ports, des recettes supplémentaires.

M. le président Chaumet a rappelé que l'Union avait donné son appro.b.ation de principe, sous réserve que le régime des droits de quai serait modifié conformément aux dispositions élaborées par l'administration, des travaux publics en plein accord avec les Chambres de commerce maritimes.

CHEMINS DE FER DU NORD COURSES DE CHANTILLY

Mercredi 27, vendredi 29 juillet et mardi 2 août 1927

A l'occasion des Courses de Chantilly, 'la Compagnie du Chemin de fer du Nord prendra les dispositions suivantes Aller. En dehors des trains du service régulier ordinaire, des trains spéciaux de courses effectuant le' parcours en 35 minutes seront expédiés de Paris, de 12 h. 47 à 13 h. 30. Le nombre de ces trains étant limité, MM., le voyageurs sont invités, 3, .se, présenter!. le Plus ,tôt. possible pour s'éviter l'encombreinent des derniers:- tïains.

Xouteiois, il sera mis en .marche un train"' spécial 1", 2" et 3° "Clause, partant' de Paris-Nord à 11 h. 30 et' permettant aux voyageurs de déjeuner à Chantilly. ''Retour. A -partir d6'17<h.'15, c'estû dire aussitôt après les courses, il sera expédié de la gaïe des Courses des trains spéciaux de toutes classes, suivant les besoins. ̃' Poar rfaciyter les relations du Nord de la" France- et de la Belgique avec Chantilly, certains trains rapides y feront arrêt 'exceptionnellement, tant à l'aller? qu'au: retour.

Prix. Billets d'aller et retour' 'M' francs; 20 francs, 15 francs, selon classe (droit) de quitance compris), valables i»aur 'tous les trains spéciaux. Pour renseignements précis et, détaillés et les modifications apportées exceptionnellement à l'horaire île quelques trains du service régulier ordinaire, consulter les affiches spéciales apposées dans les, gares. '̃-̃•

.̃;l^vîe: sportive^

SPOkK>sJJlPPÏ<2UE

Courses au iremESây

'• ̃- 4*s– .4- ̃ ̃̃( .•

Aujourd'hui, à' *2 îicure!»/ courses au Tremblay. Gagnais Vdù Figato Prix. Flibustier ,S_pmmièr,e, Antigdnc,. Prix 'Jilacaroni' 'mftilda, Pal, ''Prix Pasquinââç^Diffa,'01d Pip. Prix Touchstone Cestona, Golden Bud. -̃̃ Prix de Minerve Bachelette II, Farida. •;̃•'̃̃ Pria; Game? L&, Préféré, Belle, .Meunière. ,v

!Wrf?–

Courses à IMsons-Laffitte

:̃-̃ -rr~rt~- 't ̃:

Prix de Notsy-le-Roî''(à] venflre au* ertchères, i7i5dO! francs; $&&Û mètres)1. K Koi des Aulnes, i^Mtï *.(• D. Cohn (A. Sharpe) 2. Ma'x, à H. E. Leigll (,T. WinUfield) X Çaray. le Monial, à M. Marcel Le. fihr.on .(l^jjMju-sh). (encolurq, !i longueurs j. ̃ 'j

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 47 frarics. Placés Koi'des Aulnes, 16 fr. Max^ 19 fr. 50 Paray le Monial, 31 fr. Prix Mordant (12:500 francs, l.ÔOO mètres). 1. Sartellus, ti M. Marcel Boussac1 (W. Sibbritt) a^ArléqUin,' à-M. ï. a. Champion (C, H, Semblât) 3." Rico, ù M. Georges Bros^ette (A-. Kabbo) (courte.. çncolure, 2 longueurs). Pari iuijiïuel à Ï0 francs Gagnant, 15 fr. 50,'Plijcés Sartellus, 12 francs Arlequin, 39 fr. 50.

Prix de Maule 'vendre aux enchè- res, 6.000 francs, 2.200 mètres). :'l.Ba-'

nane II, à M. Raoul Maës (M.* BîiïJ'étf j,

2. Ké Koli Bov, a M. Georges Déliés (G. iWinkf^Mîr-'r^OnçllirÀsie, ùf ^:f Wil^ liam Flatman (A. Ivsling) (l/2*'lo1iâiaàrt 1 longue«rJ/2).. *̃̃- Pari mutuel <à> 10 francs Gagnant, 74 francs. Placés Bannrre U, 24 fr. Ké Kon Bov, 32 francs Foucbtra'siç, iy fr. 50. :J'" Prix Roi 'Hérodc ,(2'i'OO0 francs. 2,400 mètrfcs). 1.' Selàni, ïiu baron lî.' rie Rothschild (C. Bouillon) 'i.1 Hclla, à M.. Yves Perdbux (G.Vathrd) 3. Litiio- graphy, à M. -Fcrnand;>Addu. (F. Gardil.) (1/ longuç.ui". courte, tête). Pari mutuel ù 10 ir^ncs ^Gagnant, 20 francs^ placés Çdani. 13 fc. 50

Hella,1^' "fràifcs,

>pi de 'Chè'msi^ciiadidicap,'1 l?,9(i&. .rraflès/îlôb* "niètl'es),5'– 1.' Herniioné'IC ̃Mr^a.'Le'HcrôH-'flïcguiristain) 2>r; Mwhub a M,- Pieiwà Wei'theiaier>>.(fftl.r .Wini%ld) .,3. Ro|Itfde Bigqrre, à M. Gustave Beau.vois CPajl^jOssigivoll (!î lo'iigueurs, 2 longueurs)! .»'̃ Pai'i mutuel à l'O' francs '-s.- Gagnant, 4f> francs. Placés He^Viiione II^ilO fr. -J Miche,' 17 ̃& -50 HJoPMc Bigprre, Q5 fr. Prix de'-Blihgerji'O.OpO francs,;>:2.0(i0 mètres).' 1. Synthèiiie, à- M. Adrien EspirCF. Hervé) 2»i.Hésione, au mai' quis de LJano (G. Vjitaixf) j.3. Le Menteur, à; M. Julqs Fribourg (J. Frigoûl) (2 longueurs, a3/4 de longueur).

Pari mutuel à 10 frênes' •: Gagnanf, 64 francs. Placés Syiithème, 28 fr. ̃; Hésione, 25 fraiics^ïLè^Mentcur, 49 fr. Prix de La ÎJarb'onnaiso (course lié haies, 10.000 francs, 2.S0IJ Hnètres). 1. Balboa, i( M. O&Sstà'-fce Heauvois (R. Tondu) 2. Mazztttii- ib M^^oseph. Armand (Jt Bedelôup) 3. Ausonê, a Mme A. Uelsouiller (G. Lester) (2 longueurs, (1/2 longueur). Pari mutuel à 10 -francs Gagnant, 102 francs. Places f .Balboa, 28 fr. 50 Mazzini, 42 francs Ausone, 15 fr. 50. -p–

CONCOURS HIPPIQUE

A Bpulpgne-sur-Mer

Dans le Prix de la Vflle de Boulogne, l'invincible Galatée, à1 'Mme Gauthier de Bayou, montée patrie comte Longin Spindlcr, a remporté, .une nouvelle victoire, Elle précédait daqs le classement Tartarine, au comte {16 Peyrclongue Merneitlèux, à M. Fraiièhominc, monté lpal"5I.ÏJiWlià'issardi6rt'1; Tulipe, méi\téa ̃par -le -ebinitc'dé-Vjerttfê'et :iïcj)euse/à M." ^dciFonLongue. -JOii: 4_

AUTOM<0(BILE

Jjô' meeting international de La litanie L'Automobile-Club dé l'Ouest organise les 24 et 25 août 1927; avec le concours du Phare de la Loire, un meeting ouvert aux constructeurs fet'aùx propriétaires ;de motocyclettes, sicjeettrs;, cyclécars et automobiles. -.li.

Le programme .de ¥<;e' meeting a été fixe de la façon sùiyjtgrtc Le mercredi 24 aoàt? sur la plage course du, kilomètre raiicé avec épreuve, dans les deux sens. ITe1 classement sera établi d'après le temps moyen, des deux épreuves, '.t' Le jeudi 25 août, sur ta plage IV" Grand Prix Aiftomobilfe tfe La Baule, à courir sur 100 kilomètres. Cette course se disputefa^sur une piste de cinq kilomètres au tour tracée sur liL-plage. De très nombreux et t-vèss'jolis prix viendront réconipêiisçr, ic's "concurrents

classés. ̃"̃ ̃

̃ î i V

̃sLe meeting d^ Saint-Malo u Le meeting de SainUMalo, organisé le 31 juillet par l'Automobile-Clïib de l'Ouest, est assuré d'obtenir un çpmplet succès, et^de nombreux concuri-fnts ont-

déjà fa~t parvenir ~~rs! engagements

déjà fn5t parvenir fiï<Mifs: engagements

aux organisateurs'- loiu

Nour rappelons qutide programme dé ce meeting coniprenslilmia course dé 10

lulomèJJ-'iOjs fliii se.disoi^pra sur UUe''pj«te-

lïiaonie~t~.s ~üi sc dl le snt ütlé·pisto

.de ST.'Hirpnjçtre's.'au tà'ur.i tracés /sot la;

plage,' les •concurrents 'partant .Rafl; eé--

|rieS!'HSi'3 5 véhicùtys^ ,1

Conformément aii^foglemppl sportif dp tl'UnipnL'Motocyclit.<e de 'France, les^1 motocyclettes d'une cy^jndréé supérieure il 500 cjjac. ne seronj^ pas autorisées à prendre. le départ. ,/v.. La. course du Klauseh Vi La grande course tic côte internatio; nale du Klausen' se déroulera les 13 et 14 août, sur la route' du Klausen, dans les cantons de Ghtry; et d'UBh Organisée par l'Autoniobile' -C1Û5 Me Suisse, cette course réunit ctotque année un lot remarquable de coureurs internationaux. Comme participants, dont l'adhésion est certaine, "bn çb'.ftiptç' Mercedes, le vainqueur du Grand 'Prix d'Allemagne, des marques autrichiennes comme Steyr, Stift. Du côté français, on trouvera Pelage, ;Amilcary Salm'son, Peugeot, Talbot. Enfin de nombreux amateurs suisses y piloteront leurs voitures personnelles.

\~r~ r*,Tr~^ •̃̃ ̃

<' AVIATION

A propos du ministère de l'Air Le ministère du commerce, de l'industrie et de l'aéronautique communique la note suivante;:

Contrairement à certains 'bruits, le Conseil des ministre^, n'a,, à' aucun mo-

ment, examiné Un piojet quelconque de

i'émaniemè'nt dés' Tlhxrs Services de l'aéronautique.

Pour la Qaîgçe de secours

de l'aêrtJ^utique

La Caisse de Secours de l'Aéronautique vient de receypir plusieurs dons, entre autres de M. Finat, commissaire général de la quatrième fête de Vin'cénhes, 10.000 francs du journal le Matin et de M. Marcel Burger, 652 fr. de M. Libersac, 500 francs de l'Aéro-Club Forézien,. 200 francs de M. Touron, 100 francs de Mme Jaffeux, 100 francs de l'Amicale du 221e c R. I. T., 85 fr. 50 du Centre d'aviation maritime de Brest, 83 ïr. 85 de Mlle Forcy, 40 fraHes de Mlle Blanvilain, 20' francs à la 'mémoire du sergentpilote Trubert, 20 frâncV.

Sântiago-V%lpèîraiso

La Compagnie de navigation aérienne sud-américaine a iriaugurélc niai dernier service de liaison postale entre Santiago et Valpàraiso. -•

Cet événement a donné lieu à., une cé-

rémonie qui réunissait, entre autres per.sonnalités, le colonel Ibanez,1 vice-président de la République "M. des Lonij:clwmps, ministre, de France, assistèrent ,au baptême du Cqndor, l'unique appareil -de J'fcuireprlse, .un Morane. Saulnier de 120 CV, La Compagnie et direction des Postes ont conclu un accord d'essai pour le transport de correspôi'idarice et colis postaux entre les doux grands centres chiliens. Il a été convenu que- le service 'Serait journa-Iier- Départ de Santiago à 12, heures. Arrivée à. Vulparaise (Placilla), à 1-3 .heures.

Retour immédiat éjt arrivée Santiago à 14 heures, soit un vol de 2 heures. pour couvrir-lcs 2001 kilomètres' du. voj'agc aller' et retour. .<

.Ni

fiENa~iIS

Q'ui0it)ks tenais* ïà'tijEs Les enseignemenis de la Coupe Davis 'On peut dire qu'ùil fait domine l'his-toirc .diL tennis 'mondial en ces dernières années c'est. l'effacement des Anglais inventeurs du jeu qui n'occupent plus qu'une place des plus mo- destes au palmarès (aucun de leurs champions, il Saint-Cloud .ni même chez eux, à Wimbledoii, n'arrive plus cil quart' finales). Les Améri^qins. furent vies maîtres durant» la plus, XÇcente période. Les résultats de cette année • en attendant les grandes finales de lu Coupe Davis en septembre • semblent donner, au camp français, iavec nos « quatre jncSïïsquétaires » Corjehet, Borotra,, .'Laçostp, Brugnon, une légère suprématie.

Sa.it-ôa /jiîe beaucoup ilc. compétenices inclinent à voir, -ttuns la qualité même des balles dont il est fait l'usagé le plus général dans les pays sus-désignes, .la vraie raison de, cette poussée triomphatrice. ou de ce recul ? La supériorité, sur la ,b,alle « cousue » (procédé anglais),' de là' balle « collée cémerttée » ne se discute même plus. Usure moindre, régularité absolue dans le rebond. Les ̃A'mérieains furent les premiers à faire usage, depuis déjà pas mai d'années, d-e. ce genre d'engins. ,P'aù, peut-cire, leur longue sérié- de succès. Eux-mêmes reconnaissent aujourd'hui que Dunlop. en s'attachapt <iu problème, il y a deux ans,, 'a. :()a^, 'fa«-e;'à; «a solution- de 'nouveaux jet siji-: guiiai'sV*Mf.ogrèi.». ̃), v, i n'n i /ffi Trfirflehtti paj pà*}ferf «.seulejijéft du procédé de cénientntion instaure- par' la célébré 'firme et basé, sur.d.e's, procédés de" "vùlcaiiîsa'Cion spéciau'îi' (matière l'on voudra liien..accorder1 .il Dunlop quelque autorité). MaîS'C'cfsb aussi en ce qui concerne la question du gonflage en vue .d'obtenir la «pression intérieure exigée par la machine -a-\ que sa maîtrise est intervenue de la plus heureuse façon.' Quel joueur ne s'est pas, quelque jour, senti agacé par le tintement à l'intérieur d'une balle tant soit peu usagée, d'une sorte de bouchon de caoutchouc formant « grelot », ? C'est que le problème de la « perforation » et du « remplissage » d'air n'était pas commode à résoudre. Plus d'une marque et m>n des moindres s'en tient «neore à la formule du « bouchon », ̃clément fâcheux, on s'en doute, d'irrégularité pour le bond et la trajectoire.

Ce n'est plus un mystirs que Dunlop emploie maintenant une poudre spéciale qui, placée avant la cuisson a l'intérieur des deux hémisphères, dégage, a tel degré de chuieur, te,lle quantité de gaz correspondant exactement à telle pression demandée. Elasticité "absolue, éUuichéitê quasi complète (la perfection totale n'existe pas encore en ce domaine), durée. près de deux et trois fois supérieure à celle, de tous autres engins,' il n'en faut pas plus • mais pas" moins ->– pour valoir, à la balle Dunlop, son: jrtfe^ligieux succès aetuel,«ui se traduite iar u«j

Siébiti– _±)Ai.inUi3i en;-ajîjjmfct!}.tnijiou

de dizaines de milliers dit -j*ap.aines ipnr. -mois. 1 -•<-•'̃'•• j ru

Tout récemment, les. demi-fipijilcs (flf la. Coupe qui virent un -nouveau triomphe de la France, ont été disputées à Eastbourne sur le sol anglais, quelle consécration- en pleine zone d'influence de la balle « cousue » I, avec la « cémentée Dunlop.

Ajoutons qu'il vient d'être décidé que lu finale européenne de la Coupe Davis serait également jouée avec des balles Dunlop cémentées.

LES CHAMPIONNATS DE FRANCE, MILITAIRES S

̃(̃ Victoires en simple

• du capitaine Prévost

et en double de,l'Ecole Polytechnique On a terminé hier; entre deux averses, les Championnats militaires de France, sur les courts du Hacing-Club de France, au Bois de Boulogne. 'Dans l'assistance, on .remarquait notamment le général Chedeville, le colonel -Rozan, commandant le 12° cuirassiers le .capitaine de vaisseau Monier, chargé des sports dans la marine le capitaine de. Gresseau, de l'instruction physique de Seine-et-Oiso le capitaine de Pouzilhac, ,commissaire militaire des champion.nats. Contrairement a tous les pronostics, R. Bous'siis'et Estrabeau se sont fait' éliminer en demi-flnalës par la 'capitaine, Peri-ë'r -et 'le capîfttine- Prév'ostt. Jajn»jfs Iv, JBoussjùS,Jï,'aKtroiijvé la .mesure de sgs '.coups, kjrffit-ij.ijrjui. le plus souye-nt spi'Bi-'

.vfJit (les. ̃j'iniites <Ui court. Qiinïnç lè-'ca-

,W,llt.pes)jP,l.l.tc.s ~¡U,l:¡)Urt. Cpih,Ù1G a4vft=

pîtïune "dé Pci'îer eut* de plus'ûri ava'tr-

tage marque au lilet, lorsqu'il y-.ifest monté, la défaite du favori devait- s'en- suivre. ̃

Devant le capitaine Prévost, le banque Estrabeau a .joué un jeu classique de. professeur qui a été bouleversé pâr'iîn adversaire tenace, connaissant toutes les finesses et aussi toutes les ficelles du jeu.

Alfred Estrabeau, qui a débuté comme professionnel de paume, puis a joué ensuite à la Villai Ifrimerose de Bordeaux, est; depuis peu, attaché au club de Biarritz. C'est un joueur élégant et adroit, un garçon sérieux qui va faire un excellent professeur il son retour du régiment. w

En finale, après une partie toute de coups droits- renvoyés, et repris, qui -a, a duré plus de deux lieijpes, le capitaine Prévost a battu le capitaine de Perier. En finale du double, l'équipe de l'Ecole Polytechnique, formée du capitaine Malterre et de l'élève > Glasser, a battu Estrabeau et Lenoble eu un match acharné, poussé à cinq.! manches. Résultats

Championnat simple. Quarts de finale R. Boussus b. It. de v. Peschër, 6-1, 6-2 cap. de Périer b. sold. Granel, 6-3, 6-4 cap. Prévost h. cap. de frégate d'Harcourt, 6-1, t\-0 Estrabeau b. caporal Lebreton, ,w-o.

Demi-finales cap; Prévost b. Estra-

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BTT 'V~N-TB:. ,)

dans les priacipaiiac nynagasins

beau, 6-3, 6-4 cap. de Perier b. cond.

R. Boussus, 6-3vi'6-*

.•f-FiMe^: cap.' fcé^fi|;Ç3ï4'Btom, Fontainebleau, «5° ̃ corps!»"s'tî)i 'cap. dev Perier (Conseil de Guexre.. Nantes, 11° ,corps), 7-5, 7-5, 6-1.

.Championnat double.– Quarts de finale Èstràb'ëàu-Lènobtë" b. sold. Granel-maître ouvrier Bonhomme, 6-2, (i-2 cap. de frégate d'Hàrpourt-lt. de v. Hainguerlot:b. ffip. dë^Rovs du Roure- médecin-màjori.MathiqU' b-2, '6-3 H. Coat-PaEquet-brig:;Le,vbn!b;ipap. de corvette Méquet-lt. 4^,v..de,Lpnl()y, 7-5, 6-2; cap. Malterre-élève* Glasser b. m. des 1. Malaud-m..des 1,, Giara,ud, ,6,-0^ 6-1. pemi-ii.nales "Jîstr^bpau-Lénôble b. i cap. de ''frégate -d'Hgrçourt-lt. de v. Hai^ogiicrlpt, ̃'̃ 6-3; 6-1] cap'. Màlterreélève Glasser. b. H: Coal-P-àrquct'brig. Leven, 6:3;~()-1.j i ̃ Finale cap. ̃ Malleïr.e-'élçve' Gl.asser (Ecole Polytech.- (ï^l?), b. cond. Estra-.beau-cond.Lqnable (6°, Gr. Autonome Artillerie GJVIP), .6-3; Ct,4, '3-6, 4i6, 6-3. Les courts tfu R'ati*n|î 'imïî'gré la pluie 'de la ̃màtîiiêè,së' S'ont mbntrés parfaits, Car id<ls-«nze' heures qifà tfe; d'entre eux *purent être utijiség. Paul' Ch»sipJ :il 1 \î;è .toM-noi'!teWesÉorinèlj|' £"

t ~gy D~â~1!i,~Rt rr,:

-Le grand match de -la poule finale du ..tQurnoi iutcrji4tiunal de. Deauville à été reniporté jjàr l'ancien amateur Howard Ivinsév stfr"*Ié" professeur" Ed- mond -Bur'k'e; par'6-2,?-5-6-4.

Dans la seconde maiiclK'Burko eut la- bielle- du-Jnateh, niais ,fut ensuite rermonté. Daps ̃ Ja, ̃ troisième, manche, les deux joueur&furent égalité, ,3 à puis K-insey eut. l'a.vàntagê, 5-4? et ensuite !:t Victoire sur son adversaire.

Howard Kinsey est maintenant assure de remporter la "première' plaça- de la poule eu gagnant toutes les partis. Le tournoi dje Vitel,

Favorisé par uu tei\ips, magnifique, le tournoi de vîfel a obtenu, un vif succès. Le simple est revenu à; R. George après uu match très dur contre Aslangul. Résultats .> Championnat -simple. '<~r- Demi-finiile,s Aslangul b.. A. Gentien, 1-0, -U-4, 7-5 R. George b. Arpu,, (i-0,. 6,-3. Finale R.. George. b. Aslangul, 4-6, 6,-2, 6-3, 4-G, 6-4. p Championnat simple de dames. Finale Mlle S. ttevé b. Mlle F. Holtzschutfh, 5^7, 6^4, 6t3.: Championnat double. Finale Aron et Aslangul b. Gentien et George, 6-3,

3-.6. 6-1, li-i.

Championnat, double mixte.. Finale Mlle. S. Deve et A. Gentien h. Mlle F. ̃Sqltzscliuch et Asla-rigul, 6-1, fi-I. i' ̃ }f |^e».toiicrnoi ^e-.Çiuiberon 'Le îwwc»orfaiBl.uel; liôuÏjenniBiîClwlai-cîe' Ottibejcp 11, 'yufxt, f i fwjMt t c,, iuuvja il) <i«| r t fr

.-du* .8 .ap^V. Lfis ;(Jftgwje^ieiitKu..<l<tiv«nt,.êt;;e

~F~M?; fi, .1jBI1~>t (lf.b ¡¡>f,pP:qr¡t.,

du club, ovant'le 6 août. Les. cinq cliampïoiinats clasfeiîjùes èeroirt d,îsputés. La 'c'oùpe offerte; par M. JflbeM-'Rôdel sera ̃rêljiisé 'en" toute propriété au vainqueur dti-simpte. Parmi les; .engagements, nous ,1'eleyftns, les 'noms de. Gozon, de Poligny, Berthiot, de Buzelet, Ferrand, Perçin, Klischowski, de "Polignac, Lnndrj-, Gaillard, etc.

^-c [̃̃ boxe, •̃̃'•'

l' +0,

Le'retbur en forme <îé Jack Démpsey Jack Dempsey, ex-eu'a'mpion du monde des poids lourds; h ijattu, jeudi soir, it New-York, son compatriote Jack Sharckey, prétendant Mi titre mondial, par mise hors de couïhnt'ù la s&ptième reprise. ̃•/̃̃̃

.Cette, victoire, e,n. munie temps qu'elle détruit les espoirs de Jack Sharckey, va permettre à Jack Démp,sey de rencontrer à nouveau le cliampiçin du monde Gène rïunney pbirr' tenter de'lui ravir le titre dont il l'a dépossédé l'.in dernier. Ce succès tendrait à démontrer en tout cas que- Dempsey a retrouvé, sa forme et que sa défaite devant ,Tuo#gy n'avait, été la conséquence que de sa mauvaise préparation.'

̃'• ̃̃̃(<' ̃ ••

GYMNASTIQUE

Le Concours nationaj des patronages A Rouen, aujourd'hui et demain di-- "nîaïicHiS^la' FficïatiJ;î%|mSque et spQitiv;e'des Patponag,e>. -dV/Krance donnera son grand concours national. C'est le quatrième depuis la guerre. Les précédents furent donnés à Metz en 1920, il Strasbourg en 1921 et Paris en 1923. Le ministre des pensions, M.. Louis Marin, présidera, assisté de M., Jean Bourguignon, représentant le ministre de la guerre..15.000 gymnastes, appartenant à 350 sociétés, seront .réunis à Rouen, venant des quatre coins de la France, amenés par de nombreux trains spé-

ciaux. i :M- r-

Aujourd'hui, au champ de courses de Rouen, aura lieu- le concours de gymnastique et le concours de musique, fanfares, tambours et, clairons. Dans )a soirée, retraite aux flambeaux et fête de nuit au parc des Expositions. Le dimanche, au champ de courses, à 11 heures, messe en "plein air présidée par l'archevêque de Rouen puis, à '2 heurps, grande fête de gymnastique avec la participation de 500 gymnastes catholiques suisses, beiges et hollandais. L'organisation, minutieusement étudiée depuis plusieurs mojs, s'annonce parfaite, "e'

.t

-CYCU^ME

Les Championnats du monde ̃'̃• ̃̃̃̃̃ ̃" 'Sui; -ro^ite "(,.

'IicsiCh'ampîoH'i'iïtts":àii:niô>nae èj<elièlês'

:sur roittàrtiirtfôtià-ilimirféB,: jeudb sBRile-

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'l\rçu. '!<1.j ~iJj~.dI\è1>d' A,~e)1'n. ~J'Jfil,l~I\

I;]e), ~H,J¡Jt8{:?d,_W." m~\f¡; 'Ç¡nCJ.W!-)H'~TC\1,q¡

çotir-curs ont prisse .départ. • L^Italien Benda remporté le titre de èh'amjjioii du monde, couvrant la distance en '6 h; 44 ni. 44.s'i Cette; couise- avait ceci de particulier que,, pour la première fois.-elle était disputée par des coureurs ^amateurs et professionnels. Le premier des amateurs est J_Aerts, arrive cinquième le premier Français est Brossy, arrive neuvième.

–g» ^i~«

LA VOILE

Les régates du Havre

La Coupe, de France

'La deuxième manche de la Coupe de France de yatching a, été disputée jeudi par une brise, ouest de douze mètres à la seconde. L& parcours était de vingt milles.^ Le yacht anglais' Siris II a eu son mât cassé cinq' minutes après Je départ et a abandonné. Le yacht français Ifitchevo a effectué le parcours en 4 heures 16 m. 46 s., gagnatit ainsi la deuxième manche.

Par ailleurs, sur les quatre concurrents qui participaient a la Coupe du prince Jade, pour yachts .de six mètres, trois ont abandonné. "Seul Yara Il (Cuba), à M. Enrique Cotitll, a effectué le parcours1, réduit par lé comité, en raison d'une trop forte brise.

Le Cercle à. la Voile, de, Paris-décidera

.del'attrJbu-Uon.tJè.JarjÇpupe, ̃

a. 1.

;• BA$%E$fBmL ;4

..Lç. Championnat 4e Erànêe.

,Le't_0OT dcfluaiificatiôn du Cha^nipîét)- nat dçr.Franee <le, bansrball a., pris fin le 10 juilet.Â.J|ig^u.e:de ce., {qur> l'U.-A., Intergadz'arts .et. Je Ranelagii sont en tête à égalité avec 13 points chacun (4 victoires, t forfait) dèvimt le R. CF. 12 points (4 victoires, 1 forfait) et l'A. S. Transports.

La finale sera disputée demain dimanscJie 24 juillet à'GolpmbEs, elle mettra en présence i;y,. A. l/el^Ranelagh;

'"T~

.T~ ·.

Au Tir aux P.igeoiis de Deauville. Prix1 Larçinly-Tholozan (un pigeon handicap)^– 1, Hickeliur et Sessa père,

13 sur,, 13,; 3..(ÇUcvaHcr de Lanusine.

.12 sur 13' 4. G'/Rambaud,' 9 sur 10.. '̃̃̃̃'{*̃ :i- )Erantz-ReicheL

Chronique de T. S. F4 Radio-Paris (1.750 m.). 12 h. 30 Concert; 16 h. 45 Concert 1. Zaza; (De Ruxeuil) 2. Redivina (Claude Salus) 3. El Griton (G. Smet) 4. Get to Know (Tom Waltham) 5. El Canaveral (Pizari-o); 6. Allô Charlee (Braun); 7. Paris, tango (Canaro) 8. Un jour par hasard (Dufas) 9. Méditation (Pedroi Seras) 10. Ah que c'est bon (Moreau de Bozi); 20 h. 30 Concert de gala 1. a)'Le Clavecin (G.Paulin); b) Ballade de Rigpletto (Verdi); c) Fedora (Giordano), M. Philippe Arèse, ténor j 2. a) Hans, Je joueur de flûte (Louis Ganne); b) Les Adieux de l'hôtesse arabe (Bi^et) 3. M. Berlmon; 4. Mlle Marguerite Blanchard, cantatrice; 5. a)' Marguerite au rouet; h) Le tilleul (Schubert)'; c) Air de Sigurd (Reyer); 6, Mlle- Ferian; 7. Le Jodel Club (Echo suisse)! 8. Les Melody's Six; M. a) Va (̃Kerç^Ô; b) Le vieux farceur (G. ÎSTadauà) c) Souvenir de Lisette (Béran4.erj; 10,. a) Chanson hindoue (RimskyKol-sakow) 1>) Ombre légère (Dinora), (fylej'èrbéer); 11: a) 'Le's -fleurs- que l'on nime "CAV Tem et ̃ R.f Vays'Sé) b) Flor dà Scvilla (Sylvestre et Cognés) l'A a) Jar- din- sous la pluie (Debussy); b) Le rêve d'amour (Liszt); 13. a) Recueillement (,Poppei') b) Sclierzo (Van Goens). P. '1'. T. (458 m.).. 14 h. Concert 1., bon Juan (Mozart); 2. Le Tombeau de Coùperin (Ravel); .'(. Werther (Mas-> se'ue-t) 4. Dernière aubade (Lacombe)? 5. Is'olinc (Messager); 21 h. Concert :• ('.liants du Crépuscule (M. Pesse) Arleiniinade (Scassola) Sérénade (Siède);; Charmant Bihou (Andrieu); Petite chan- son pour Dolly (Bernard).

Tour Eiffel (2.650 m.). 18 h. 45 Le Journal Parlé par T. S. F;; 20 h. 10 i Concert Fantaisie sur HieiiscI et Gretel (Humpeï'dinck) Sicilienne et Itigaudon (Francœur), par Mlle Hélène Arnitz et AI. Joseph Gilles; Air de Céphale, et Proscris (Grétry), Mlle Lucie Ronard; Gavotte (Grétry) Air de l'Amour, d'Orphée (Gluck), par Mlle Lucie Ronard;' Fantaisie sur Richard Cœur de Lion (Grétry), Mlle Lucie Ronard; Symphonie inachevée (Schubert). '• Londres (361 m. 4). 18 h. Cavalerie légère (Suppé); Carmen, suite (Bit zet); La Toscn (Puccini); 19 h. 15 ifansel et Gretel (Huni])erdinck) 0, céleste Aida (Verdi) Prélude du premier, acte de La 'I'raviata (Verdi); Le Mariage de Figaro (Mozart); Màiio'n Lescaut; (Puccini); Roméo et Juliette (Gounod)j Les Maîtres chanteurs (Wagner); 22 h. 30 Musique de danse.

J O. 1 ..1

gf3ii#S commereiaiix;

Métaux précieux. Paris, 22 juillet. Cours d'achat au kil. Or 16.550- Argent 4(i() Platine 46.000.

Métaux bruts. Londres, 21 juillet, Par tonne de 1.016 kil., en livres,' shill. et pence. Cuivi'o cpt. 55' 11/10 a 3 mois, 55 16/10 électrolytique, (il) 10/ à (H Etain cpt. 288 12/6 à 3 mois, 283 2/(i Plomb cpt. 24 7/6; il terme, 24 17/0 anglais, 25 15./ y Zinc cpt. 28 15/ il 3 mois, 28 10/ •̃ Antimoine Régulus cpt. 69 10'/ à 70 Mcreur-c cpt. 22 à 22 5/ par bout. do 75 lbs., Blés. Paris, 22 juillet. Cour. 170 25 août, 165 25 sept.-oct, 16250; 4 derniers, 163 50 à 163 75.

New-York, 21 juillet. Blés roux d'hiJ ver, durs, disp., 155 7/8 cents par bushel. Chicago, 21 juillet. En cents iiar; bushel. Cour., 142 sept., 138 1/2* -'i dée., 141 7/8.

Avoines. -Paris, 22 juillet. Noi- res. Cour. 124 août, 116 et 115 75 ,·' sept.-oct., 108 25 4 dern., 109: 25. -t-r- Diverses. Cour. 123 N août, 113 Kï'$ sept.-oct., 107 N 4 derniers, 108 JST. Chicago, 21 juillet. En cents par bL Cour., 44 3/8 sept., 43 1/2 dée* 46 5/8.

Farines. Paris, 22 juillet. Base de liquidation, 233 cour., 220 V août, 220 Sf sept.-oct., 220 N 4 dern., 222 N. Farines de consommation, 237; Sucres. Paris, 22 juillet. Cour., 2â(i août, 255 sept. 249 50 d'oct., 2J8-;i.;3.de nov* -218.et.-218 50. -Cote ibffibieito- 256 à 257.;

New-York, 21 juillet. En cents pai* 100 i= lbs. Août, 264 sept., 272 déc* 280' janv., 273 mars, 267 mai, 274. Centrifuge Cuba, prompte livraison, 452. Cafés. Le Havre, 22 juillet. Cour. 440 août, 427 sept., 417 50 cet., 415 nov., 413 déc, 399 25 janv., 396 50 fév., 393 50 mars, 389 avril, 386 25 mai, 381. Ventes 2.500 sacs. New-York, 21 juillet. En cents par lb. Disp., 14 7/16 cour. 13 45 .sept., 12 39 déc, 11 90 janv., 11 75 mars, 11 62 mai, 11 47.

Cotons. Le Havre, 22 juillet.. Cour., 591 août, 590 sept. 595 oct., 596 ̃nov., 599- déc., 602 jnnv., 604 fév., 606 mars, 609 avril, 611 mai, 614 juin, 616. Ventes 250 balles, New-York, 21 juillet. En cents par lb. Disp. 18 30 cour., 18 06 août, 18 04 sept., 18 33 oct., 18 46 à 18 47; déc., 18 73 à 18 75 janv., 18 98 à 18 99- mars, 19 mai, 19 13.

Alcools libres. Paris, 22 juillet. Cour., 1.160, 1.135, 1.125 et 1.120 août; 1.120 sept., 935 à 975 oct., 830. V; 3 d'oct., 800. Huiles de lin et de colza. ̃ Inco^ tees, j Caoutchoucs. Paris, 22 juillet. Cour., 20 à 20 50 août. 20 20 A sept. 20 20 à 21 3 d'oct., 20 80 à 21 60 nov., 20 80 à 21 m S, de janv., 21 à 22.50 ç fév., 22 25 V 3 d'avril, 22 à 22 50 mai, 22 à 22 45. ̃

Londres, 21 juillet. En pence-par lbls sRaiwt:il5-3/4 Plantation^ Î7, j.Jume;

.fjeuille^?^- ̃

DEPLACEMENTS Eï VILLEGIATURES DES ABONNES DU « FIGARO »

Mme M.' Iiarlacliol, à Canïpestré; Mme Hablot, à Divonne-les-Bains; Mme Held, à Bourlionne-les-Bains; M. Hébrard c^o Saint-Sulpiee, au château de Torcy Mme Hcrbçlot, à Cabourg; M. Jouhanneau, au château de Thbllot; M. Jolivet, à Houlgate; M. le comte de Jouvencel, au château de Chanteloup; M. Johnston, à Arcachon; Mme ,1. Kindberg, il Vittel; Mme Aloys Kernen, à Aigle Mlle Kevork bey Hnrakchia, il Saint-Germain» en-Laye; Mme Kapfercr, aux Sablesd'Or-les-Pins M. Henry Léon, à Beau. monl-cn-Auge M. P. Lambert, au château de Varennes; Mme Le Pin, à Divonne-les-Bains;' M. Lnîrié, au château, de Cormontreuil; Mme Levyiier, à Deauville; M. Lob, à Scez; M. Lombard, Vichy; Mme Le Boul, à Pougues-lesEaux; M. Lambelin, au château de la Sicorie; M. et Mme Laufer, à Plombières; Mme La Perche, à Compiègne; Mme LœweI, à Sajnt-G.ervais M. Levavasseur, a Barfleur; M. Laborie, à Pré et Pallet M. Lignereux, au château de Villers-Bocàge; Mme la comtesse de La BouilleWe, à Viroflay; Mlle de La Mare, à Briollay; M. Lambard, à Vichy; M. lecomte de Lamertye, a Delière; M. LeHuine,. à Tours-surrMarne; M. LeclercqLesticnne, à Hem,; ,îim.e P. Lèbâudj", au château de LabasticU'-Jlurat M. de La 'Pradelle,' -ait châ'tea'u de Saint-Priest; "M. Le Tourneau, à Veulettes M. Legrand, à -CiSvroches; Mme Moreau, aux Sablesd'Olpnne; Mme Mailfer, à Trébeurden. ARRIVEES A PARIS U. Béchu, M. de Beaujeu; Mlle Benkard Hunt, M. Van der Bi-ock d'Obrenan, M. ̃ Alban Chaix, Mme Nicolas Couppa, M. Pierre. Contant, M. Courcier, Mme Elie Gallico, M. Jules Lefaivre, Mme de La Chapelle, Mme la comtesse de LasMirandas, M. William Parry, Mme L. Renault, Mme la comtesse de VauxSaint-Cyr, Mme (le Walbaum, M. Jules ̃Weill.

A LARELIG1EUSE DEUIL IMMEGMT 33 Place tlo la Madelolua 2 Rne Tronohet. PABIS


laTEKI E DAR MAC;

LE FIGARO IMMOBILIER ET MOBILIER

Le Code du Propriétaire

LA LOI ET LA LOGIQUE

Les Tribunaux sont esclave lie ta loi, il ne leur est pas permis de la reformer; peuvent-ils tout au plus l'inierprçtef. X«, elle est illogique, il leur est impossible de se riionireï -conséquents; leur intervention se borne à donner un sens clair aux dispositions obscures et ambiguës' et à réparer des erreurs purement et manifestement matérielles.

La loi de 1925, qui autorise la révi'sion du prie-des baux dits de longue durée, vise à la fois ceux en cours et 'ceux prorogés. L'article 2 précise que. la revision des baux dont la prorogation est en cours par le jeu du moratorium de querre, n'est possible que si le propriétaire accepte d'accorder une prorogation supplémentaire égale à ce qui restait à courir sur la prorogation normale. Autrement dit, lorsqu'il reste à un locataire 3 ans ou 4 avec par 'exemple- de prorogation, la révision se fait à la condition que cette période de 3 ou 4 ans soit doublée par le propriétaire. A défaut, la revision est considérée comme impossible.

Un propriétaire forme, en 1926, sa demande en revision d'un bail expiré 'a la' fin de 1925. Le locataire, qui se trouve en période de prorogation, demande que soit doublé le temps qui lui reste à courir alors qu'au contraire le bailleur s'y refuse. Lequel des deux a raison.

Le Tribunal, appelé à les départager, puis la Cour d'appel et, enfin, la Cour de cassation, ont donné gain de cause au bailleur. Il aurait fallu, pour avoir 'droit à la prorogation, que celle-ci fût déjà commencée au 6 juillet 1925. La date à laquelle la demande de revision ies/ faite est sans intérêt; seule, celle à laquelle la prorogation' 'a commencé compte. '["'̃' Mais, pourquoi, dira-t-on, dette aiffe^ Yence de traitement entre ceux qui' 'tétaient en 1925 en cours de bail et ceux en cours de prorogation? Il faut avouer que le motif n'apparait pas bien. Il apparaît si peu que la Chambre, cet hiver, a vote un texte qui étend aux 'Tbaux le régime applicable aux prorogations. Il ne manque que le vote du 'Sénat.

officiers ministériels j*££-R. DES 3 FRERES ££*.

Paris 353m.37.

R. ir. 28.064 f. 20. M. à p. 175.000 f. Prêt. Ç. Fane, à cons. Adj. Ch. not., 26 juillet. M° Fontana, notaire, 10, rue Royale.

commissaires priseurs ^Tcnte aux enchères, en vertu d'un jug. annexe, Hot. d. Ventes, 21, r. d'Oran, 18°

26 juil. 3 3 h. BERGER D'ALSACE

££u h." BERGER D'ALSACE de race, âg. 3 a. Primé, robe gr. loup arg. M» d. Engelmann, c.-pr., 3, r. Mathurins.

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^n vue de' répondre au développement de La'. Baule-les-Pins, la Compagnie d'Orléans 'a décidé de desservir 'parTine sare spéciale cette station située entre: Pornichet et La Baule-Escrfublâc, sur fa ligne de Savenay au Croisic.

La gare est ouverte depuis le 18 juillet au service des voyageurs, des bagages et des chiens accompagnés. Elle comporte l'arrêt de tous les trains rapides, express et omnibus desservant déjà les gares de Pornichet et de La BauleEscoublac.

Feuilleton du « Figaro du 23 juiliet 1927 $34)

Sous la Croix du Sud

n»–

ko 3vr..A.:isr

a VU be looing gou always

fflith a love that's truc always. »

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Un soir, dans le Bush.

Prenez-le sous votre bras et tirez sans hésiter sur la moindre apparition. Il n'y a rien à risquer •. Le calme de son compagnon redonna un peu d'assurance au jeune ingénieur. Je vous parais sans doute bien pusillanime Excusez-moi, je n'ai pas l'habitude de ces sortes d'expéditions. ̃ C'est tout. naturel ̃

Maintenant, la forêt se faisait moins dense les troncs, des gommiers s'espaçaient davantage l'un de l'autre. Quelques rayons argentés s'infiltrant à travers le feuillage, éclairèrent faiblement la piste que suivaient les deux voyageurs. Archibald avait accéléré l'allure. André le suivait, l'arme à la main, le doigt sur la gâchette, sondant la nuit d'un œil soupçonneux.

Comme il continuait d'avancer, la tête

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tournée en arrière, il buta tout à coup contre son compagnon, trébucha 'et faillit tomber. Archibald, qui s'était arrêté, le soutint par le bras.

Nous sommes arrivés au ravin ditil simplement en montrant la profonde entaille, large d'une dizaine de metres, qui coupait brusquement la forêt.

André se pencha.

Les parois abruptes se perdaient dans un abime voilé d'ombre. De l'autre côté de la faille, quelques eucalyptus découpaient encore leurs silhouettes imposantes, puis des rochers encore et, au delà, éblouissante sous le clair de lune, se devinait la plaine.

Marchons vers l'ouest, fit Hopkins, après avoir dé nouveau consulté sa boussole. Nous trouverons peut-être un point de passage et nous pourrons, en tout cas, regagner ainsi la route suivie ce matin. Je ne serai pas fâché de sortir de cette rocaille, grommela André, que la fatigùè et l'impatience rendaient 'nerveifx. •' Tous deux repartirent en longeant le précipice, précédés du faisceau aveuglant de ta lanterne électrique.

-Allons, monsieur Bernard,ne vous désolez pas s'écria joyeusement Archibald u bout d'un moment. Nous voici bientôt au terme de nos efforts J'aperçois ià-bas un pont. pont ?

Un pont ? .?

Primitif,- sans doute, mais suffisant un tronc d'arbre a cheval sur le ravin. Ils parvinrent en quelques pas au niveau .de, l'étroite passerelle.

Quand je parfais d'un pont, je ne.me trompais, guère, constata Archibald. Cet arbre a été disposé ainsi volontairement. Voyez cette- sorte de câble fait de lianes enchevêtrées' qui" traverse' ~la! crevasse

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c'est une main-courante improvisée, un' appui permettant le passage facile d'une1 rive à l'autre, sur le tronc d'arbre. Nous s ne sommes évidemment pas les premiers à emprunter cette piste.«*" J'en suis persuadé répondit André qui sentait renaître ses craintes vagues de l'instant précédent. Qu'allons-nous faire ? Traverser, parbleu Attendez, je vais m'assurer de la solidité de cet ouvrage. S'avançant près du bord, il empoigna la tresse végétale et lui imprima quelques puissantes tractions auxquelles elle résista vaillamment. Puis il toucha du pied le tronc d'arbre, constata qu'il était bien fixé et ne menaçait ni de rouler, ni de basculer dans le vide.

Tout est en état, conclut-il. Nous pou-?vons y aller Voulez-vous passer le pré -1 mier, monsieur Bernard ? Je vous éclair,rerai durant la traversée et, dès que vous aurez gagné l'autre rive, vous maintiendrez tendues les lianes, comme je vais, le-faire pour que vous puissiez franchir plus commodément la crevasse.

–r Vous n'avez rien remarqué d'anormal de l'autre côté ? questionna Andfë avant de s'engager sur la poutre arrondit. Le pinceau blafard fit jaillir de la nuit la rive opposée.

Il n'y a rien. Voyez vous-même Bon. Eclairez-moi Je passe. L'arme à la bretelle, André Bernard saisit d'une main le câble conducteur et, l'autre bras étendu formant balancier, posa Je pied sur le tronc d'arbre que le rayon électrique faisait ressortir, lumineux et blanc, sur le fond ténébreux du. précipice; II avançait lentement, comme un flaii-' seur de corde, se retenant aux lianes qu'il tirait ou sur lesquelles il prenait au çon^ traire point d'appui, suivant les oscilla-

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tions de la marche sur ce cylindre étroit. Il parvint ainsi sans encombre jusqu'à ;mi-chemin.

"Devant lui, la berge sud se rapprochait, Illuminée par la lanterne d'Archibald. Au delà des gommiers, des araucarias et des cèdres rouges qui bordaient l'autre rive, il savait trouver un sol moins tourmenté. Ce serait la fin de cette marche angoissante dans le noir, la fln aussi, de cette' périlleuse acrobatie qu'il accomplissait, les nerfs tendus, les muscles contractés, la gorge serrée et les yeux dardés obstinément sur le tronc d'arbre dont le diamètre diminuait insensiblement au fur et à mesure qu'il s'éloignait de sa base. Instinctivement, il pressa le pas.

En se hâtant, il remarqua d'ailleurs, qu'il se sentait plus stable et se souvint des équilibristes qu'il avait vus au cirque et qui, chaque fois- qu'ils- quittaient .le>~ centre .mouvant de leur étroit perchoir après avoir ramassé un; mouchoir/entre l'eurs dents ou jonglé ajvec trois "bwes de celluloïd, couraient presque en Sgîïant.ïes braSi pour regagner le siège juché à l'une des extrémités du fil, au sommçt .d'un pylône de tubes nickelés.

Quelques mètres encore. Le but appr.ô-' chait. ..̃'•̃,«?.:>» '̃'̃• :X>%7^ La liane s'accrochait au tronc d'un acacia dont les racines, .dénudées par eiu droits, dépassaient la paroi du précipice. Il calcula par avance l'endroit où il devait lâcher son point d'appui et sauter, d/na bon léger,, sur le bloc de granit près duquel reposait la cime de l'arbre abattu. Brusquement, la lumière s'éteignit. Il se trouva environné- de ténèbres. Ses yeux,, habitués à Péclairageyntense,distiriguaient àjpejpg la place .'iî'dcvait poser le pied' 1.

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Pour nos vieilles cités

1. LAON ¡.

La ville de Laon est l'une des plus curieuses de l'ancienne France féodale. Véritable bastion dominant la plaine de phis de cent mètres, le site est des plus pittoresques. Sa Cathédrale, le Palais des. Evèques, ses vieux remparts, avec la porte d'Ardon,. sa magnifique ceinture de promenades fleuries, d'où l'œil s'étend sur un vaste panorama aux aspects les plus. divers, sont autant de merveilles uniques au monde, que tous les Français voudraient connaître. La Compagnie du Nord, cédant aux ins.tah.ces -vrépiétéfis de la municipalité, organise des trains de Plaisir ait départ pje,Paris Jes>31. juillet, 15 août, 22 août, qa jpi^siuiirjqs' rédait ide>.iB4;<frjsTicpc<illDi-

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Nous indiquons aussi que le 31 juillet ont lieu les courses de Laon sur le délicieux hippodrome d'Ardon, et que cette année les 120 exécutants de l'Harmonie du chemin de fer du Nord à Paris prêteront leur concours. ·

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(Envoi de la liste complète sur denande).

Il dut ralentir, s'arrêter presque> oscillant, la main crispée sur la tresse de lianes.

Archibald! Qu'y a-t-il? questionnat-il d'une voix étranglée par l'angoisse. Le silence. w

Puis, sur la rive qu'il vient de quitter, un bruit de pas, un craquement de branches mortes.

Dominant la frayeur qui l'oppresse, André avance encore. saisit sa carabine de la main restée libre. Mais l'obscurité le trompe, son pied, mal placé, glisse sur l'écorce rugueuse.

D'un effort désespéré, il agite le bras, incline le corps, parvient à 'se redresser en se cramponnant à la liane. mais, soudain, le point d'appui cède :'le cordon végétal, tendu sous la pression de la main, devient subitement flottant et lâche.

Un grand «ri d'effroi se répercute en modulations tragiques aux échos de la fo-

rêt, <V ̃- :•

II n'^ a- plils- personne -sur le tïonc d'ar-. bréqui frandhit le gouffre obscui".

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T) j; iLè ravin de la mort Jim, accroupi sur ses talons, fredonnait une mélopée plaintive qu'il interrompait de temps à autre pour retirer sa pipe, lancer sur le sol un jet de 'salive et reprenait après avoir placé le court tuyau de bruyère entre ses dents, aiguës. Dodelinant sa grosse-tête- brune ;au milieu de laquelle le nez épaté, gélatineux, énorme, oscillait comme une trompe, l'indigène agitait en cadence un rameau vert, éventail improvisé,: à l'aide duquel, il chassait les mouches du visage immobile

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d'André, couché sur un lit d'herbes sèches et de feuilles, à côté de lui.

La grotte où ils se trouvaient, et fraîche, s'ouvrait par une étroite ouverture voilée de lianes, rideaii fragile et mouvant qui tamisait la lumière éclatante inondant le ravin.

Sommairement emiimaillotée d'un pansement improvisé avec un mouchoir et quelques bandes de toile, la tête du blessé se détachait, pâle, marbrée d'ecchymoses tuméfiant le menton, le nez, et 'cernant les paupières, bouffies par l'œdème, d'une tache violette d'hémorragie. ;;̃ Depuis trois jours, il reposait sous la garde du vieux noir, plongé dans une sorte d'inconscience, de demi-coma dus à la commotion terrible qu'il avait subie. Il n'était sorti de son évanouissement qu'après 'de longues heures «t, quand il avait entr'<p.uye.rl les yeux, le regard étonné qu'il prbirieriart sur les parois' de la grotte avait soudain fait place à une terreur ̃affreuse quand il avait reconnu Jim. Ses inquiétudes de la nuit tragique s'étaient réXillées il s'était souvenu du frôlement ,éti%nge perçu dans l'herbe, du bruit :de pas qu'il avait cru entendre, à plusieurs reprisés, derrière eux. Ils avaient été suivis dans la forêt où persistaient les traces du -passage d'êtres .humains. Il" revit la clairière noire, le monticule de cendres entouré de pierres blanches. Les arbQrigènes. Jim, brusquement disparu du camp, n'avait-il pas signalé la présence des deux blancs isolés et donné le signal de l'attaque au moment leur position critique les meitait hors d'état de" se défendre?.

(A suivre.),

André Mercier.