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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1926-10-09

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 09 octobre 1926

Description : 1926/10/09 (Numéro 282).

Description : Note : supplément littéraire pages 5 et 6.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k294918t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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|jyi MëMjqw M cessaire

MjTt< ftju~t'i~u~ jm~i~<jj/nnt<

^Impartialité n'est pas. neutralité » manchette du journal placé sous la fé- $Sde de' M. François Albert, maî- tre de chapelle laïque.

G'égt avec l'intention sincère de rester fidèle à sa devise, nous n'en doutons pas, que ce confrère a entrepris une suite d'études sur la presse parisienne; c'est -la peur' de paraître neutre, qui l*ëïnpêclie de rester injpartial et c'est le'simjile hasard qui, dans sa galerie de portraits, place en éclatante ..lumière l'orgahe *bù règne la pensée de M. Horace Finaly, .laissant aux-autres gazettes;: un modeste, rôjê de repoussoirs. •<Ctmeusë .coïncidence, j'ai touîOH^s été attaqué par les feuilles inféodées à M. Finaly soit-- par lé grand journal.que l'âge a rendu sériaux, 'après une jeunesse trop galante, stjît par son satellite humoristique," ou par son annéie crépusculaire, ou par quelques autres publications que le "Ba&mîî financier comme eût dit Hett-

rï^Rofcfiêf ôrt- •"̃̃̃ '̃- « fait màfclièf"àïïf

doigt, sinon à l'œil ». Et c'est déjà un fait important, que la constatation d'une tclle influence exercée par un tel homme sur une telle fraction de la presse française.

Ces journaux tout seuls, mais avec ensemble, avec insistance, reprochent t « M. François Coty de ne pas verser à la Caisse d'amortissement, bien que M. Poincarc ait pris soin de satisfaire à toutes ses conditions, la contribution qu'il avait promise, et qu'attendent impatierarpent' des millions de Français ». En fait; les « millions de Français » sexéduisent à une seule tête celle qui dicte ou qui inspire ces campagnes de mauvaise foi.

Dan,s le dernier article de la série, on Va jusqu'à nous accuser de trahir, au Figaro, la mémoire de Gaston Calmette. Quel grief inattendu, surtout dans la 'feuille qui l'imprime Notre confrère ne donne certes pas là son opinion per- sonnelle il donne une opinion livrée toute faite au comptoir ou se ravitaillent tant de personnages que leur clien- tèle électorale s'étonnerait de surprendre, en pareil lieu. Jamais, au Figaro, nous n'avons oublié Gaston Càlmette son; souvenir y sera toujours respecté, Mais nous ssFPons nous, élever aïhaessus de nos passions, au-dessus do nps sentiments infimes,1 quand l'intérêt putiiicést en jeu et il nous a pas paru possible que la politique française fût subordonnée en toutes circonstances audrame qui désola cette maison. 1 Des personnes beaucoup plus qualifiées que nous-mêmes et que notre critique ont approuvé notre attitude on lïîsaît dans notre coeur; on appréciait le sacrifice, que nous faisions à la patrie. Un seul homme était capable de nous en blâmer et c'est M. Horace Finaly, qui ne nous pardonne pas d'avoir défendu contre ses machinations, dans dès circonstances présentes à tous les esprits, un ministre français appelé par djéux fois, en vertu de la Constitution, à restaurer les finances du pays. ;>£h M. Finaly plaisante «l'imprudence » que j'aurais eue, de promettre cent millions à la Caisse d'amortissement pour ne pas les' verser Il croit même spirituel d'insinuer que c'est une habitude corse, de manquer aux engagemeluts d'honneur et toute la Corse vil goûter sa boutade.

Je trouve^ue* l'imprùdèncè est du côté de mes adversaires, qui ouvrent la discussion sur un terrain où j'ai tant d'avantages. < 'Comment ose-t>on dire que M. Raymond PoinCaMriri constituant la Caisse d'amortissement, « a satisfait à toutes, lés conditions que M. Coty stipulait, pour son accord ? » »

-'̃̃ C'est exactement le contraire de la réalité. Ou notre confrère ne sait pas lire les textes, ou sa fantaisie et son « impartialité » dans le commentaire dépassent les limites qu'on assigne aux pires polémiques. Est-il vraiment nécessaire de rappeler.ce que nous avons publié, expliqué, dix fois dans les colonnes du Figuro ?;̃'•'

~T'. vt +~

Nous avons réclamé, pour la gestion <Jè la Caisse d'amortissement, ;un coniité de personnalités compétentes, choisies dans les différents domaines de l'activité française, ne détenant aucun mandat politique, et s'interdisant d'en solliciter aucun pendant une période deternrinée. Nous, faisions appel, comme nous continuerons de le faire, à Tinitiative privée pour suppléer à toutes les carences gouvernementales. Des gens probes, instruits des difficultés économiques, libérés de toute influence «t de toute tache parlementaires, intéressés à la prospérité du pays et- la revalorisatibn de notre fortune voilà les hommes que nous voulions à la tête du nouvel institut. Nous demandions qu'ils fussent secondés par un comité de tech-, nxeiens, pris dans diverses catégories spécialisées, banque, science juridique, économique, etc., pour donner aux décisions du premier comité une forme légale et pour en faciliter ainsi l'incorporation politique et l'application administrative.

Au lieu de ce programme net, précis, approuvé dans toutes les classes de la nation, que nous a-t-on donné ? Les politiciens considéraient noire plan comme une usurpation sur leurs privilèges, comme une menace contre leur omnipotence ils ne se souciaient pas "de le réaliser ils décidèrent sur-le^hamp d'annihiler notre initiative t ils

chargèrent M. Raoulf Péret. de mettre sur pied, ''en trois ou quatre jours, une improvisation qui n'était que la caricature grossière de notre conception réfléchie.

Où donc les différentes personnalités qui ont collaboré à ce torpillage ontelles puisé leurs inspirations ? Auprès du même financier qui préside à de si singulières agressions dans la presse. Et la' Caisse d'amortissement de M: Raoul Pérèt joua le rôle qu'on lui destinait, qui était de sombrer dans le ridicule pour en ridiculiser l'idée.. Plus tard; M. Poincaré reprit l'affaire à son compte il aboutit à. une organisation qui non seulement ne répond pas à, nos vœiix,- « ne satisfait pas' à toutes nos conditions», mais qui leur fait directement obstacle, qui les écarte totalement, et que nous jugeons autrement dangereuse que celle de M. Péret. La Caisse d'amortissement autonome qu'on a constittiée^ se place aux antî«podes de> celle que'nous proposions. Son autonomie prétendue est une dérision. Elle est présidée et vice-présidée par des parlementaires, peuplée de parlementaires, encadrée de fonctionnaires à la dévotion du gouvernement et les autres éléments, très honorables; qui la complètent n'auront nulle autorité pour la soustraire aux volontés, aux caprices du pouvoir.

La Caisse d'amortissement soi-disant autonome est une institution d'Etat -1 l'Etat y règne en maître il était bien inutile de réunir le Congrès pour proclamer une autonomie qui n'existe pas à la base.

• Dans ces conditions, nous n'avons pas à fournir un centime pour une œuvre qui n'atteint pas, qui ne vise même pas, et bien au contraire, le but que nous avions marqué. Ce serait, en vérité, se livrer à un jeu trop simple, que d'empêcher la création de la seule Caisse d'amortissement qui puisse être efficace, et d'extorquer les fonds qui lui étaient destinés pour en doter, une Caisse sans portée financière

Nous voulions une grande façade de crédit, que le gouvernement ne présente plus et ce crédit nouveau nous eût préservés, peut seul nous préserver des fameux emprunta extérieurs qu'une certaine banque veut nous impdsef à tout prix. N'est-il pats édifiant de consrtatér l'acharnement xju'on niét ik ruiner tout effort intérieur et à nous pousser malgré nous aux guichets de ces redoutables financiers, toujours les mêmes ? A la place du crédit sauveur, on nous offre un instrument sans prestige et d'une utilité contestable.

Le premier usage qu'on en fait, c'est pour consolider le monopole des tabacs, pour soustraire à la libre exploitation un industrie qui devrait procurer au pays des ressources considérables. Le second usage qu'on en fait, c'est pour contracter un emprunt à long terme. Une Caisse d'amortissement qui débute par un emprunt constitue un paradoxe de belle taille. M. Gaston Jèze, un des experts et juristes qui ont donné 'au Figaro de si magistrales consultations sur notre projet, vient de démontrer que la Caisse' paradoxale qui débute dans l'amortissement par un emprunt commet en outre une flagrante illégalité.

A aucun moment, et je le tiens de la plus haute autorité, le gouvernement n'a imaginé que nous verserions à sa Caisse d'amortissement les millions que nous avions offerts pour appliquer une conception diamétralement opposée.

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L'article qui m'a fourni l'occasion d'écrire une fois pour toutes ce que tout le monde avait déjà compris renferme un autre essai de perfidie. Notre critique laisse entendre que tout irait bien au Figaro si François Coty ne s'y trouvait pas: rien de plus naturel, du point de vue Finaly. Mais, suivant une vieille et puérile méthode d'attaque, on essaye de mettre en opposition M. Lucien Romier, rédacteur en chef politique de ce journal, avec son directeur. On décerne à l'intelligence, à la compétence, à L'œuvre de M. Romier les eloges que nous lui avons prodigués nous-mêmes, et on les lui décerne de manière à faire entendre que notre éminent collaborateur serait bien capable de miser sur deux tableaux. Si M. Lucien Romier se trouve à la tête de notre rédaction, c'est que nous avons sur son caractère la même opinion que sur son talent on ne le compromettra pas à nos yeux.

Nous n'avons pas oublié, d'ailleurs, ni lui non plus, que les mêmes gens colportaient de tout autres appréciations sur son compte lorsqu'il fit son entrée'

au Figaro. i ,±~.+ ;̃<

~.f 1r'1

II faut que M. Finaly le comprenne Lien nous ne nous laisserons pas « débarquer » comme un président de la République avec lequel on ne peut plus s'entendra ou comme un simple ministre des finances qui a cessé de plaire. Nous ne nous laisserons pas attaquer par sa presse, ni brimer par son personnel politique et par ses agents de toutes catégories. Nous sommes résolus à réagir contre toutes ses mançeuvres, contre toute atteinte à nos droits, à notre dignité, à notre honneur nous lui rendrons, coup pour coup; et ce n'est pas avec des alibis qui sont la marque même de son génie qu'il nous désarmera.

Ses actionnaires ont trouvé leur compte dans une collaboration avec lui, mais la France y a perdu quelque cho-

Le président Hintîenbyrg accepte la démission du général ilif Séickfc

Berlin, .8 octobre. -Leinaaréchali Hindenburg a accepté la .démission, du général. von Seeckt, jcomniandantjde. la Reichswehr. :.• L'impression .dopiinant. partout à- Berlin est que, le président d'Empire a .beaucoup hésité avant dlacçepief la démission du général yon Sèéckt et qu'il ne s'est'.décidé qu'avec beaucoup de regrets à se séparer dis l'organisateur de la fteichswehr. L'ajournement jusqu'à aujourd'hui à midi de la décision1 présidcnïiolte et les -nombreuses conférences- du maréchal von Hindenburg avçc toutes «les, personnalités intéressées prouvent ses .hésitations. Qnàssure que le président xju Reieh s'est,. efforcé hier de trouver une solution lui permettant de conserver le général yoii Seëçkt tout en donnant satisfaction au ministre de la Reichswehr, mars- l'attitude ferme du docteur Gessler a rendu tout compromis impossible. "V, ̃̃- :<-(. Ce dernier a répété 'encore ce- matin au président qu'il n'y avait que deu* solutions possibles ou le départ du' général •xôïi "Seëckt, ou'sa ~p?opre dénfissidn. Le chancelier Marx et les autres ministres s'étant, ainsi qu'on le prétend, solidarisés avec M. Gessler, la démission de ce dernier aurait entraîné une crise ministérielle que le président du Reich n'a nullement Je désir de provoquer. Dans ces conditions, il ne lui restait plus qu'à accepter la démission' du général c'est ce qu'il a fait en lui exprimant ses vifs remerciements pour les services rendus pendant la guerre et en temps de paix.

A la fin de l'après-midi, on parlait beaucoup du général Heye, chef de la division de la Rëichswëhr en Prusse Orientale, comme remplaçant' du général von Seeckt.

Un nouvel attentat en Rhénanie contre des sous-officiers français

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Les attentats se poursuivant en Rhënânie. Un télégramme reçu par. le ministère' des affaires étrangères confirme que dans la nuit du 5 au 6, à Mayence, trois sousofficièrs français qui regagnaient le quaivi tier Degoutte, sans aucune 'provocation, ont été attaqués par plusieursr.Allemanâsi qui ont tiré sur eux des coups de revolvçtv Un maréchal des logis du 14° ;d'auta-mij^ trailleuses de cavalerie a été blessé. t '• La gen^niet'ié a o^veFï une efiquête.

i~den~' de ~~r~éfsiter `°`~r

tiNDA^à'èrébî-e?^- fie' -lîêtftpnant R&î^ gier qui, le 27' septembre derniei, à JGer^ mersheim, se jugeant en état dfe légitime' défense, flt usage de son revolver, a choisi aujourd'hui comme avocat M" Jacques Mourier, du barreau de Paris, qui assurera sa défense devant le conseil de guerre de Landau. `

On sait que l'instruction de cette affaire- se poursuit" dans cette ville.

ÉGÏÏÔB

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La Température ,5

Probabilités pour, aujourd'hui: Région parisienne Vents Sud-Est faible} variables. Eclaircïes:ei ondées- orageuses, Moihï doux. Même.temps dans toute la France.

Notre commission consultative dé- partementale, qui s'est réunie hier, a pour la première fois depuis qu'elle existe, c'est-à-dire depuis plusieurs mois, décidé que le prix du pain ne ses rait pas1 augmenté à Paris. » y. ?

.n~ot~

Valenciennes n'est pas seulement la patrie dé Wattëa«ic€'est aussi le nom d'un fourreur que vous connaissez bien et qui demeure rue Vivienne. Quelle femme élégante n'ira pas voir ses mo^ dèlés, sûre de ne payer que d'un' prix modéré n'importe quelles fourrures* manteaux de tissus doublés ougarnis de fourrure. 2

Quel habile, metteur en scène s'est chargé de présenter sur un espace dé 50 metres les 200 voitures que devait offrir aux spectateurs le stand « SaintDidier » ? Tout le monde jugera à quel point il a réussi en visitant, au Grand Palais, le stand n° 9 de la galerie C. On- croirait voir la magnifique salle du Salon permanent, avec son éclairage ingénieux mettant en valeur les belles voitures qui toutes sont là, aussi à leur aise que chez elles.

Voilà une jolie gà^ure. brillamment gagnée. m>^ Simplification. -r^

Il est inutile de se demander quelles fourrures on portera cet hiver. Il suffit d'aller chez Henri' Vergne, ?Ue Royale. Dans la collection si riche qu'il expose' sont lés modèles qui auront tfil'-suc'cès dans quelques semaines. Cette sûreté, de goût et cette intuition de la mode, sont la marque du maître,

C'est un charmant spectacle de Pari.s qu'une femme élégante descendafit d'une jolie voiture. Vous aurez ce spectacle tous les jours à l'entrée de l'Ermitagle des Champs-Elysées. Dîners et soupers dansants avec les orchestres Waftham et Pizzàrfo, les célèbres Mutt' et Jeff, les danseurs acrobatiques Ginûs et Lolette, Christiane et Duroy, d'une élégance si précise. ~x~

̃ ̃̃! -'̃̃̃> ̃ > .<y.d> ̃ ̃'̃•̃-̃- ^<-2

se. Qu'il -prenrsë. garde ,'i il tient beaucoup trop de place dans ce pays qui n'est pas le sien: Puisque ses procédés, nous y obligent, nous troublerons sa quiétude quand l'intérêt général le

commandera.

'i:~l~r 1~~ ~`~F~

V~.y~ .t w

Si cetti histoire vous amuse.

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Le petit navire dont on voudrait 'recommencer l'histoire, c'est, en cas d'échec de la politique d'Union, la politique de soutien. On, c'est entre autres M. René Renoult, sénateur du Var, et ministre' de la justice div cabinet ijerriot. M. René Renoult -r- sa bonne grâce, doi.t en être marrie 'n'est d'accord, ni. avec. M. Pierre Bertrand qui. parlait l'autre jour de;« l'avortement du gardeli», ni avec M. le "député Aimé; Berthod, dont le rapport qu'il présentera au Congrès de Bordeaux au nom du Comité Exécutif vient: d'être publié, et qui decla're le Cartel des gauches n'a pas rempli sa tâche/'» É. Rérié Renoult a prononce à Marseille, .un discours qui exprime, paraît-il, «, le sentiment unanime des, militants, de. la fédération du Sud-Est ». Il y maintient pour le Parti la formule initiale « Pas d'ennemis à gauche »; comme. si, depuis le temps des Goblet et des Floquet, & rïe* s'était point formé un* grou:.peinent- extrême "'qui 'reçoit -ses^ consignés • du 'dehors, méconnaissant à la fois le principe républicain, puisqu'il admet une dictature prolétarienne, et la notion de patrie que le radicalisme a toujours défendue. '« Pas d'ennemis gauche » M. René Renoult en professant pareille doctrine semble vouloir, a force de bonté, honorer à sa manière, la mémoire de saint François d'Assise. Ne sait-il pas qu'à gauche, on dit pis, que pendre des radicaux ? Les socialistes depuis plus d'un an qu'ils ont dénoncé l'alliance, dans leurs Cdngrès! et dans leurs meetings, ainsi qu'en temps de cris' es, se refusent à tout renouvellement du pacte. Ce patte même fut surtout pour eux un moyen de « préparer, l'avenir de leur parti. » Cette collaboration dont, estime .JVJ,. Pierre Bertrand, « îefpays devait' bénéficier' » devait aussi leur permettre « d'accéder au pouvoir sans soulever ;aUiCune. résistance légitime », .Les socialistes ne poussaient les radicaux en avant que pour déblayer le terrain le ministère Herriot-Blum servait de préparation^1 de transition Il était chargé notamment d'habituer le pays à l'impôt sur le, capital, en "le nommant discrètement une, contribution imposée la

r^çbesisë. ̃'

N'importé ikL René Renoult Compté toujours Slir « lés efforts conjugués des partis, de gaucha »". tV s? p.ers.ùade .qu'au

1 Congrès; d*5 riBordpaux son j)àrti, restera

« fermement, attaché à la politique sa u taire de l'Union des forces de Gauche ». iE^ran^é attachement. Comment peut-on être, attabhé à(!une union politique où ̃ deux Jc[es partisi sur trois se refusent à toute association1?' Ce serait un triangle qui n'aurait qu'un ;ç8té Qu'en diraition rue C^det ?.

̃̃•̃̃̃ Iténri Vonoven.

M. Queuilfe exposant, hier, à M. Stéphane Lauzanné la. situation; de notre agriculture, déclarait .1 <{ Le séîeçtionnement (des semences) Dans ce, seul mot un peufrude et pas très harnipriieux tient tout, le secret de là richesse, etc.»

Le mot, en. effet,' n'est ni doux ni 1 hàrmoriieiix. ni français. En français, l'idée développée par M. Queuille s'exprime par un mot clair, vif, court et sonore*' Il se trouve ainsi défini à la page &10 du deuxième tome du Littré m Choix, afijtion: de ehoisir. Ex. Les plantes que par choix cultivait ma tendresse (Dèlav^ », -̃' Mais. évidemment, à la tribune, «choisir» ne vaut pas « pratiquer le feélectioiinement ». <

̃) ̃ ̃ –̃

), Le premier délégué de la Chine à Genève vient d'annoncer que son gouvernement fera ..don la bibliothèque de la •Société des nations d'une édition complète de l'Encyclopédie chinoise, dès que la réimpression en sera terminée. D'après M. Lionel Giles, conservateu' des imprin^ chinois au British Muséum, il s'agit de l'Epcyclopédie établie il y a deux cents ans, sous la direction d'un lettré fameux nommé Chen Ming

M- ̃ ̃ ̃ f -,̃'̃-̃̃

I Cette, encyclopédie compte huit cents volumes dé mille pages.

N-

Voici venir l'automne. C'est en cette saison que le bois de Boulogne a le plus de charme. Le Clos Normand, qui permet d'y aller déjeuner ou dîner, intérieur d'une ravissante auberge normande, va ainsi connaître une nouvelle yogue due autant à l'excellence de sa Cuisine qu'à son incomparable situation.

r»mmiimii" r

1 "̃̃̃/ ̃̃̃ ̃ ̃' Fraiiçoi» Gotyi

oites: métaux tels que l'or, lsàrgept, le iplatine,. ont un cours officiel <|ui,peut *se déterminer exactement d'après' les !cnânges. II n'en est pas de unième <ies diâni.ants et pierres fines dont le prix varie selon la qualité, la couleur, la taiflb, etc. L'expert joaillier Dusausoy ,se met à votrè.disposition pour estimer immédiatement et en votre présence tous bijoux et pierres précieuses. Une simple visite, boulevard des Capucines, yous renseignera gratuitement. .•,̃ ?- ̃ Le Masque de Fer. ;^Xartel de l'acier et îar Tchécoslovaquie PRAGUE, 8 octobre. D'après des informations enregistrées par les 'Narodni Osvobozeni, les représentants de l'industrie sidérurgique tchécoslovaque vont se rendre à Bruxelles vers la fin du moispour y négocier en vue de l'adhésion/de la Tché-

coslovaquie au Cartel de l'acien

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UN VOYAciËRQYA~

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Bien des souverains ont témoigné à Paris la plus flatteuse bienveillance, mais il n'en est point sans doute qui aient manifesté, à son égard, une sympathie aussi affectueuse et familière que la reine de Roumanie. Elle semble être dans notre ville comme chez Elle, aveO cette attention originale et charmante dans le temps où nous vivons de n'y point paraître une étrangère. Non c'est une Parisienne dé plus, la reine dès Parisiennes, une royauté à laquelle bien des reines se sont présentées et ont été refuséfes. La reine Marie, elle, dès son premier séjour,a été reçue avec mention et par un jury qui n'était point seulement composé de quelques-uns, mais de l'opinion publique tout entière, qui s'y connaît lorsqftril s'agit de juger à la fois le courage et la beatyté.; s "'t'était plaisir pour Jes>.passants,dans ces dernières matinées du bel automne, d'apercevoir, rue de la Paix ou avenue de l'Opéra, la Reine régardant les devantures avec un amusement et une curiosité auxquels l'habitude de la couronne n'a rien enlevé de sa vivacité. Et les petits comptables, si volontiers radicaux-socialistes lorsqu'ils votent et si volontiers traditionalistes tout le reste du temps pouvaient se dire « Elle a grand air et pourtant elle n'est pas fière », tandis que les midinettes, envolées pour deux heures de leur atelier, songeaient fort évidemment « Enfin, en voilà une qui ne fera pas débiner nos robes! » Quant aux clientes; des maisons de couture, elles remarquaient avec satisfaction « La Reine, comme nous, a coupé ses cheveux ». Le fait est exact. On pourra penser en se souvenant de tant de beaux portraits que c'estun sacrilège mais un sacrilège qui suit la mode devient une bienséance. Et puis, si Samson, lorsqu'on coupe ses cheveux, perd sa force, les femmes, à'condition qu'elles soient jolies, lorsqu'elles coupent les leurs, n'abdiquent rien de leur pouvoir. Ce n'est peuèêtre pas très juste, mais; c'est ainsi. Dans tous tes problèifles wa sôUlèvëâ l'att capillaire à traders. Fhlstoire, les kommesTiont touj"6ù;r.S ëtt le dessous. Si Absalon avait été Une^'bellë ̃princesse, il ^efl'^sérâtt1 fitf ré avec de moindres ennuis.

Ce serait cependant une bien grande erreur lorsqu'on voit la reine Marie, si simple, si accueillante, se répandant avec tant d'aisance naturelle en sourires et en amabilités, d'oublier la noble autorité, l'admirable énergie dont elle fit preuve dans les jours tragiques que traversa son pays. Femme de cœur, d'esprit et dé tête, sans un instant d'hésitation ou d'incertitude, elle fit face aux pires circonstances. Je l'entends encore, à la minuté*1 solennelle de l'entrée en campagne de la Roumanie,' s'écrier « Je suis prête à tout et je me sens aussi capable d'avancer avec mes troupes, victorieuses que, s'il le,fallait, de reculer avec mes enfants, de village en village ». Elle était si. sûre, comme le roi Ferdinand l'était lui-même, de conduire son peuple sur la route de sa véritable destinée Après le triomphe du premier moment vinrent les heures sombres; la défaite, l'invasion. Et la Reine connut, outre l'amertume de sa douleur royale, toute la cruauté de la douleur maternelle.Le, petit prince Mirceâ f utr brtfsiqfu'ement enlevé par la maladie à sa tendresse.' Ne se laissant pas abattre par l'affreux malheur, elle rér/ondaït iaîAïè'è' Condoléances par ce télégrâmmIën:3^ïlerci. Maintenant j'ai le droit de pleurer avec toutes les mères de mon pays. » Pendant les années qui suivirent et jusqu'à là victoire finale, la Reine rechercha toutes les occasions, non seulement de servir ses soldats, mais aussi de risquer sa vie.- Dans chaque secteur, elle avait accoutumé de demander quel était le village le plus bombardé. C'était celui-là qu'elle choisissait aussitôt pour lui rendre visite. Cette façon d'agir avait jeté dans l'enthousiasme un commandant d'artillerie de la mission française, qui n'hésitait pas à épancher sa ferveur dans une foule de petits poèmes qu'il adressait à la Reine et qui, en dépit de leur sincérité, faisaient néanmoins plus d'honneur à l'artillerie qu'à la poésie française. Mais c'est surtout durant les mois atroces de l'épidémie que la Reine se prodigua sans compter. Combien de cholériques, de typhiques, n'a-t-elje pas assistés jusqu'à leur dernier soupir « C'est inouï,.disait un de nos médecins, socialiste à tous^crins, quand la Reine vient voir les contagieux, elle retire"ses g"arit& ̃â^iil'omèrtif'tttf'il-'Sêraat prudent de les mettre^ » Ce niédecin-là rapporté en France .ses opinions politiques dans un état épouvantable.. Demain la Reine va s'embarquer pour l'Amérique. Elle1 a bien voulu, l'autre soir, pendant l'entr'acte d'un spectacle qu'elle avait honoré de sa présence, nous dire avec quelle joie elle entreprenait ce voyage.

« Voyager, c'est toujours pour moi un merveilleux, un incomparable plaisir. » Et, se tournant vers Francis de Croisset « Pour vous aussi, ce plaisirlà n'a,pas de secrets. J'ai lu votre Féerie cinghalaise. J'en ai été enchantée. C'est si poétique et spirituel. Votre lieutenant Hollicott est délicieux. Vous avez su parler des Anglais avec drôlerie et' avec amitié.' Bravo l

La Reine ne dissimule point l'attrait qu'exercént sur elle les Etats-Unis. Toute Anglo-Saxonne que je jsuis,

poursuit-elle, je n'ai jamais encore été à New-York. Les événements de ces derniers mois m'ont paru rendre particulièrement intéressant ce voyage. Il me semble que je saurai comprendre

cet imménse pays; auquel un magnifi

cet immense pays, auquel un magnifi-

que épanouissement ouvre un si prodigieux avenir. Je n'y ferai pas de politique. Je n'en fais jamais. Je n'aime pas la politique. J'adore la Roumanie et je la servirai jusqu'au bout de mes forces et de l'amour que je lui porte. Si c'est cela faire de la politique, alors j'aimé la politique. Certes, je répondrai' tout! d'abord, en me rendant à la Maison-.Blanche, à la très aimable invitation du,- président Coolidge ;• mais il me plaît de me considérer également comme', l'hôte du peuple américain. tout entier, du plus illustre comme du plus modeste' de ses citoyensi de M. Ford comme de son dernier contremaître. Quelles sèntf tes vilies que je pourrai visïtèr ? Je :Èië le' sais pas encore. Je voudrais les visiter toutes, vous vous en doutez, mais le temps me manquera peut-être. Je me réjouis de connaître les grandes cités du-' cinéma, Los Angeles et Hollywood. Douglas Fairbanks et sa femme, Mary Pickford, m'ont promis de me montrer tous les dessous de cette jeune et déjà formidable industrie, si proche d'être un art.

On a même dit que Votre Majesté devait paraître dans un film, et l'on précise qu'il s'agissait d'un rôle de reine dans Résurrection, de Tolstoï ? v La Reine sourit. °

C'est une idée assez comique, continue-t-elle, mais malheureusement inexacte. En tout cas, croyez' bien que j'aurais choisi un autre personnage. Jouer une reine, au. cinéma, ne m'aurait pas du tout amusée. Et puis, y at-il une reine dans Résurrection ? Je ne le crois pas. J'aurais peut-être fâché l'ombre de Tolstoi ce n'eût pas été gentil de ma part. Je respecte les grands écrivains, quelles que soient leurs idées. :̃̃̃̃; ̃ i'r t Votre Majesté sait-elle qu'on avait

e jusqu'à fixer le ri ie son cachet?

Vingt-cinq mille dollars.;

La Reine sourit encore et réplique t

rj-^J'aûfdis ^lu^-lfii.è' p^ù trouver, un

meilleur engagemeri-t'. Mais la Reine ne sourit plus. Tranchons net, conclut-elle. Tout cela est faux, archifaux.J'avais pris mes précautions pour désailer ces petites légendes elles n'ont sans doute pas été suffisantes. J'ai, en. effet, prévenu de l'autre côté de l'Océan, que je n'autoriserais point que l'on me « filmât », même au cours de mes allées et venues quotidiennes. J'adore le cinéma, mais en amateur. C'est incroyable, d'ailleurs, le nombre d'inventions dent, ces dernières semaines, la Roumanie a été l'objet. C'était, l'autre jour, des nouvelles pessimistes sur la santé du Roi. Le Roi, grâce à Dieu, est aujourd'hui fort bien portant. C'était, plus récemment, là soi-disant démission de régent de mon plus jeune fils, le prince Nicolas, information d'autant plus absurde que le prince Nicolas n'est point du tout régent' et qu'il fait partie seulement d'un conseil de régence, ainsi que le métropolite et le président de la Cour de cassation. C'était, hier encore*. un accident' dont la malveillance a essayé de faire un attentat. Tous, .ces, racontars sont intéressés. 'La "RbÛinig.i}ie, depuis deox an* a fait dans 4ous Tes domaines des progrès considérables. Son redresse- ment financier, économique, industriel, ne peut manquer d'apparaître. à chacun. Ces circonstances favorables ne nous font pas. uniquement des amis. C'est dans l'ordre. Nous savons que ces nouvelles tendancieuses, ne viennent pas àe France, ,où nous ne rencontrons que sympathie et qu'amitié. J'essayerai, en Amérique, de mettre où de remettre au point toutes les questions relatives à la Roumanie, mais je n'y parlerai pas que d'elle. Comment oublierais-je notre chère,, notre grande France, notre Fran.ce bien-aimée, toujours présente à notre cœur comme à notre esprit ? Je souhaiterais de prouver à ceux qui voudront bien ni'écouter que, la vieille Europe n'est point aussi décrépite qu'on veut bien le dire et qu'elle conserve encore assez d'intelligence rayonnante, de volonté et d'idéal pour poursuivre son destin mondial.

Jamais la « vieille Europe » n'aura rencontré, pour plaider sa cause, plus de clair bon sens et de grâce persuasive jamais elle n'aura trouvé une messagère plus capable de mêler, pour la ser'virplà.rosé à Pbih'îél1. •'

"r. .i >'̃ .= ̃ t ̃̃̃̃̃̃ ,j\ *?"'

,mV:-4 :?;•. ̃.(-•, :Çs^ert-de' Fiers..7* de l'Académie- française.

AU MINISTERE DE LA GUERRE

'•̃̃̃' ̃

Nous avons publié hier, sous la forme la, plus réservée, une information cdncçfrfant des incidents qui se seraient produits, au ministère delà guerre et qui au.raient comporté, des sanctions d'une, certaine grayité. '•̃̃ v Le ministère de la guerre a fait démontir officiellement cette nouvelle.

.Nous /souhaitons que ce démenti soit entièrement justifié. Nos renseignements; cependant, étaient pris à la meilleure source.- :̃̃̃ nummummimnnmiiiminnn" Aujourd'hui:

Stijaplémentr Uttéraif e:


LA VICTIME DES ESSARTS fât IDENTIFIEE

C'est une jeupe femme, Camille Pégouri, qu'une amie a formellement désignée.

Le témoignage d'une jeune femme, Mme Georgette Lelong, que l'inspecteur Ker- brat à été relaheer chez elle, rue Becque- jel, -vient de permettre d'identifier presque certainement la victime du crime: des

Êssàrts.

II est; à peu près assuré que les restés macabres trouvés dans un fourré apparu, tiennent à CamillB/Pegéuri;une'iûiHie;ihs!

•Mine.Lelpng;!i' ̃̃;> '̃̃ ,̃̃:•; .•«̃* .<H"3t ;?i.

"GelIe-'eiTa: forriielleirient reconnujloiHjanteau-gae portait la victime.. Elle ̃&. indiqué* > d'siûtre pàrt,vquè .CamiliB'PôgauFiKiayjâitj été chei'chei'fdans unbar,1 le jbur'Tlo'sii' disparition, un paquet contenant des serviettes et des torchons. Or, on sait qu'une serviette a été 'retrouvée près des morceaux épars du cadavre.

Le bar en question se trouve rue des Mathurins. Camille Pégouri en était l'habitùée elle tentait fortune dans ce quartier mouvementé et ahimé par la présence des grands magasins. Quand elle quitta le bar. ce jour-là, CamiMe Pégouri déclara qu'elle rentrait chez elle. Plus tard, on devait faire dans le bois des Essarts la funèbre trouvaille que l'on sait.

La police judiciaire estime que les coincidences représentées par le manteau et la serviette sont des éléments très sufflsants pour servir de base à une certitude. Mme "'Lelong, qui est revenue hier 'aprèsmidi" à la Svireté générale, a déclaré à M; Bayard, commissaire de police, que le raanteau-avait été acheté à Lyon, pendant un séjour que firent les deux amies dans cette ville: « C'est parce que nous redoutions là venue des journalistes que mon ami, M. Sage, et moi, avons quitté notre domicile. »

D'autre part; l'ami- de Camille Pégoury, M. Somière, que la jeune femme avait connu alors qu'il faisait son service militaire Nancy, sera interrogé- Après avoir prévenu, en mtù, la 'jqlice de la «disparit

tUto de. so])|ai|i^ilr^itfS:në^(i|énîfnï

ns ofrcupaienVrCo/rite de Crimée, "pour retourner che,?; ses parents, à Carcassonne. ÏL-restè A Savoir înalntêïià'nt'qui entraîna la jeune, femme vers* cette randonnée tr'aflque et rdans quelles circonstances se déroula le drame.

Ajoutons que Camille Pégoitri fut mariée et a divorcé. Elle eut deux enfants, dont l'un est gardé par son ancien niari. Elle était de petite taille, frêle et, malgré ses vingt-trois ans, en paraissait à peine dix-sept. Ceci explique que les médecins légistes aient d'abord cru que la victime était une fillette.

L'exportation des pommes de terre est formellement interdite

>|<

Eri cette période de vie progressivement chère, l'opinion publique s'émeut vite de tout ce qui peut contribuer à augmenter ? encore le prix 'de la nourriture. Ces jours • derniers couraient des bruits sensationnels sur l'exportation en masse de nos pommes de terre vers l'étranger, en particulier l'Allemagne. Le ministère de l'agriculture a jugé utile de procéder à une mise au point de la question par le communiqué suivant

Des informations ayant- pàrn dans 'lartirb^é au sujet des*! jrt-éttinaiie«J èxiibrlâ'tJions 1 \jié i pêW'4 mes <îe 'teprfe'! il- conyjent. <le,j-«ppeler qnfeyéi puis le 15 seifi^iphre, J'exportatien de ces! 4u, hercules est "i§«iicç.useinent prohibée.. La ^prohibition fi^t aj>pliyil;ée ëgalèîheijt aux'poliwçs de'terre d'Algérie et ce, quelles que soitiit'^cs clauses des accords, anciens ou récents, que la France a passés avec les pays étrangers. Autrement dit, même si la France a obtenu des réductions de droits dé douane à l'importation des pommes de terre ou d'antres produits dans certains pays, tels que l'Allemagne, l'exportation de France n'en est pas moins interdite pour les pommes de terre, ainsi d'ailleurs que pour d'«ut4-es dentées visées dans lés accords. p autre part, depuis le 15 septembre, il" n'a été donne absolument aucune licence pour l'oxpor.tation des pommes de terre, sauf en he qui concerné les conditions précisées au.« Journal officiel » du 29 septembre l'exportation n'est autorisée que pour les tubercules de semence en caissettes de 34 kilos brut, sous résrve de l'importation, dans un délai de deux mois, d'une, quantité de pommes de terre double de celle qui, aura été exportée. Ainsi, cette opération, loin de diminuer la quantité de pommes de -terre disponible pour la consommation, aura au contraire comme conséquencc'd'aceroltre les stocks disponibles pour le ravitaillement national. J

LA POSTE AERIENNE

De nouvelles facilités de communier tion vont ̃ être accordées au public. Dé^ sonnais;' les correspondances-avion sont acceptées pour les destinations de Dant- zig, Kœnigsberg, Ko\yno, Smolénsk et MOSCOU. Si al> a ̃̃><̃̃ ̃-̃̃̃̃>> yfnr-î'-t'lî-fc Ces objejfr-(^mfffwtif^](}t-:la --mif ^PTiPTinp à partir de Paris (départ du Bourget à 9. heures 30, tous les jours,' sauf lë 'dU taanche). ̃'̃' Les surtaxes, correspondantes, qui s'a- 1 ioutent à la taxe normale d'affranchissement, sont fixées comme suit Pour Dantzig et Kœnigsberg 1 fr. par 20 grammes ou fraction de 20 grammes Pour KoSviio, Smolensk et Moscou 4"fr. par 20 grammes ou fraction de 20

grammes. '•

Feiullcton du Figaro » du 9 pet., 1926

c- ̃ (20)

La couronne

die Chârl^tna|fiie

V ̃̃'••: ̃- '̃&'̃ ̃̃̃'• V; v.- ̃v-j-ï- -̃' ̃̃ ̃ (.Suite) ̃ _̃̃̃ •; /• ••; ̃̃ ,Oh beaucoup de., ^ç^oses.t, rinon^lf Êûlbért. M àinié le pain et la brioenerie hôeuf et Je.chevaiii. » i •> i< ̃<:̃ Et Taciteau '? J Ça, je-1'iinore^' ^t' ,-•' J"f'? 3UJ> Et il doit l'ignorer lui-même, ajouta Didon. V– Eh bien, je vais lui offrir un agneau. Ètës-vous fou ?

Fulbert et Didon voulurent le ,retenir chacun par un bras. Mais il se dégagea et fit On bond vers la rôtisserie.

Il en revint. bientôt, accompagné d'une servante qui portait la moitié d'un agneau ienveloppé de papier jaunâtre.

Un quart d'heure après, dans la ruelle montante, une grosse voix retentit Surhomme aboyait vers les passants. Attends, vieux! je vais t'offrlr par avance un souper de centième.

Ils entrèrent. Surhomme se tut, lécha la main de sçs maîtres, flaira celle de l'étranger, qu'il reconnut, puis se troubla tforS, devant ce paquet jaunâtre gui le faisait baver de convoitise.

Tons droits de reproduction, de traduction |t d'àâap.tatios cinematpgriiph.igu.e ré^erlfi|s

GAZETTE DES TRIBUNAUX

~C N

Le Cosaque et la morphine Paris est devenu l'auberge du monde, tous les peuples, toutes les races s'y donnent rendez-vous • voyageurs étrangers qui viennent simplement visiter la capitale, Italiens anarchistes, fuyant le régime fasciste RAisises ayant quitté la Russie bolchevique Espagnols redoutant l'autorité de Primo de Riveta la France accueillante, liéberge tout. `

Mais, dans ce monde hétéroclite, il y à parfois' aussi d;es déchus, des pauyres. êtres venant péniblenierit gagner leur vie, et

qui jadis ont été .;des;açras d'ans,'Ieùi* pa-

frie. é'e^'msï^dFid "drMïénfe" eftâm^re cpErepttQnndie jugeait» hiec u* anoien .ca-

pitaine; de. cosaques, A^Mimii\ Ogsip^v;

|saé5g5f«jft da<PQSRrçues«}ses-dé6?ra.ttpns sur

là poitrirte, monte sur son petit; cheval de

l'UKraine, ,'jl ,-j chargeait les Allemands dans la Prufi^p; Orientale. Dix-sept fois il fut; blessé,

La révolution russe éclata,, et comme tant d'autres, il, quitta sa patrie et. vint en France. Il ne monta pas de: daneing il ne chanta point de chansons tristes, dans des restaurants- .de nuit il fabriqua des abat-jour et yécut bien modestement, et tristement aussi. Pour oublier, il devint morphinomane ;.le brillant officier de jadis ne songeait.iplus qu'à la seringue de Prayaz. Et pour se procurer la drogue, Ossipov fabriqua des fausses ordonnances qu'il présentait aux pharmaciens. On l'arrêta.' ̃ ̃ Devant le tribunal, deux de ses anciens camarades de l'armée viennent faire son éloge; ainsi que M. Levitski, sénateur à Douma, ef le tribunal, pour infraction à la loi sur les stupéfiants, après plaidoirie de M* Itzkowski, le condamne a. trois cents francs d'amende,

;̃iv*v- >r, r..

Italiens indésirables

.Plus redoutables étaient les sept Italiens qui comparaissaient devant le tribtinal, Ce sont des anarchistes, et cf'aigftant des ,poursuites dans leur pays, iîâ»>sctflt venus

s>i>it!iMiër>mèz •'ntouif.'ïflEt-'ia ils:^lertt, ïla

cambriolent. 31«- se- sdnt ôl-ganiSÊs' ëri bâii-

d«->fe toalfaiteafS, "H^ d'évâlisénti'dàns lès

tfavïrelra» d*« Paris ̃ M villas^iiihabitéesj

mettent dans une malle les objet-écoles «t les expédient par, le chemin de fer chez une recéleuse, Italienne aussi, Mme Castagnetti. On finit, parles arrêter, çt le tribunal a condamné hier ces Italiens, qui se nomment Giovanni, Mariani, Pelucejli, Maniglio, à trois ans de prison Rospi à quatre ans, tous avec cinq aps d'interdiction de séjour, et les recéleurs Lebastardi et Mme Castagnetti à-dix mois de prison. Espérons, qu'une fois leur peine terminée, on les rendra à l'Italie.

•̃̃ ̃•̃•'̃̃̃̃•̃i;v

Le propriétaire et la locataire sans toiture

Mlle Hulda Arinius est une artiste suédoise qui deçuis 1914 occupe, rue du Départ, un atelier elle donne des leçons de peinture. C'est l'Académie de Montparliasse. Mais le bail de Mlle Arinius est expiré (^uédqise, .elle ne peut obtenir, de prorogation, .et. son propriétaire, M.; Armand luï'à" donné congé et l'a assignée en expulsion procès qui n'est point encore jugé. Mais Mue Arinius n'a pas obéi au congé elle èsf i^stee?âans-son atelier. Or, M. ArmandveuH transformer sa maison en garage d'automobiles c'est la mode à pré-

'1- ~I¡!!M': ,iJ,);:dq(i;¡i.w ~J~nt~'r't j~

"('~Jnttfm,¡(ol¡~~f.1. 'J1,H~~UStlHJ?¡!lf¥t~ ,1

Il:n'a;«i|n.:tr<)uv^de(mieux qijôMje côm.- i mencef a démolir, l'immeuble^X&i^iciui",

r t. e., ije ~r 1 .f'o v la

~fi!n~J\1 ,f¡, ~~f Il,Í.t'J,t,m,' Î u~e )'b\l1.h

< n^ojfle de;SQn ateJ,ier>bciiouleeJ une brèche e

était faite dans le nxur de l'étage inférieur, des ouvriers piochaient. Alors, elle saisit un revolver et. tira deux coups en l'air, pour faire dû, bruit, dit-elle, et attirer l'attention du piibjic.

Poursuivie en police correctionnelle sous l'inculpation de violences, et défendue par Me Léon Nfcttér, elle a été condamnée a seize francs d'amende.

̃ Georges Claretie.

^T^tl^QimiD'ORSAY

"«•-

M. Aristide .Brian4> ministre des affaires étrangères, a reçu, hier après-midi, M. Perètfi della Rocca, ambassadeur de France à Madrid, M. Daeschner, ambassadeur de France à'Angorar et M. Morise, commissaire français auprès de la Commission du territoire de la Sacre. M. Per'etti delja Rocca et M, Daeschner quitterpnt incessamment Paris pour re* joindre leurs postes.

Le cinéma dans. l'autobus

Nausavions déjàla T. S. -Fi sur les voitures .•paTîticulièresi;» .voilà iiqulaujonFd'hui on noui' annoncé • le^ciriétnfl' idasSikS' autobuK*'Ii^ nûHvélle^esft sérieuse £t nous xicnt ^e-J'HôteJLdeJtille, .où Ja. CQlBinis""slônTes Trâli¥poWs~â~ddnné' u"n~avis îavorable à ce « nouveau sysdèaœjide. pu? blicité^pHr le cinéma ».

L'appareil, nous dit-on, sera !placé dans l'intérieur de chaque voiture et projéttera, en même temps 'que de la publicité par images, dés vues panoramiques. Il n'est pas question, pour le moment, de films à épisodes.

Combien de voyageurs amateurs de ci.néma oublieront" de descendre à la station

Voilà; Surhomme C'est pour toi, dit Albéric, en déchirant le papier. Et il lui présenta l'agneau. Mais le chien détourna la tête.' Il n'osait pas. Il ne pouvait pas croire à tant de bonheur. Un si gros morceau de viande î Pour lui ?. Non, non. Cet homme voulait se moquer. Et Surhomme s'éloignait, avec la tristesse d'un mendiant qu'on raille. Sa queue signifiait, en tournant lentement « Vous êtes bien aimable, mais.» » ̃ Puisque je te dis que c'est pour toi! insistait Albéric. Vas-tu faire des

façons ?

–II faudrait peut-être le lui jeter, ` conseilla Fylbërt. Pour lés chiens, c'est plus poli de jeter.. » ,St e:,j+^ Eh bien J-ietong'î-^i-ïî'o.n/c-; siy ..• L'agneau fut lancé aux pieds'd*1 Sttr-! homme, qui s'écarta' vivement^ et!ayec-;up

gémisspment b^ef, cpmmç,5i,pn lui avait

]#fléi4i'BR.p«irr.éii.-i-î1'è9-i5,î.'f î^.Wuï:

•–Donnez-moi ça intervint Didon. Il' ne faut pas "éblouir les humbles.

Elle alla prendre tin couteau de cuisine, coupa un bout de viande et le jeta au cliien.il happa la chose et renglontit d'un seul coup, comme une pilule. Et ses yeux émerveillés en demandaient encore. En voilà, mon vieux En voilà Elle coupa d'autres morceaux, les lança vers Surhomme, qui les happa de même. Que c'était bon Il en aurait mangé jusqu'à la fin du monde. II avait tellement souffert de la faim, depuis qu'il y était, dans ce sacré inonde Ah! bâfrer pour hier et pour demain Réparer et prévoir Voici iili morceau qui console de la semaine dernière, et en voilà un autre qui fera supporter la semaine prochaine. Manger. manger non seulement pour sa faim. à* soi, mais pour 'la faim de tous les aïeux qui réclament dans ses boyaux, pour 1? faim de tous les descendants qui réclanj^it .4aû5 ses moelles, Manger

LE CONSEIL DES MINISTRES i

;T~ ,y

Les membres du $Quvememçnt, çéunis hier matin 'en Conseil des ministres, ont entendu un exposé de M. Briand sur la :F situation extérieure et désigné M. Louis f Barthou pour prendre la parole au nom du gouvernement, le 24 octobre, à l'inau- jr guration du monument élevé par la ville 'b dé Nogent-le-Rotrtiu à' la mémoire .v M. Paul Deschanel. v Décentralisation et déconcentration s administrative r/ |a

M: Albert Sarràut, ministre de'" -l'intiî- rieurva exjposé;-aui'ConseHy qui les â^ap-j. •( ( ïprouvées, les dispositions générales; !ttù t 'décret qui sera~T)rcrchafireïncnt publié et j qui prévoit H9?ea§0iï!j^p7éeLlJnesures de i décentralisation et de déconcentration ad*-

niîrifetr»»eïf-«»3nn--3TiiM3iraa*«' > (ir«- c

réforme militaire it t

M, Painlevé, ministre ^de" lai j guerre,' a j exposé les grandes lignes des' '^projets de loi sur les cadres et efferctifs 'et' sur le re- crutemènt qui doivent, être1 'soumis au préalable à l'avis du conseil supérieur de | la guerre et qui ont pour objet de pré- parer le service militaire d'un an. La Croix de guerre aux Ecoles j de Saint-CleutNt dfesArts*et-Métiers Le Conseil a décidé de décerner la ] Croix de guerre à l'Ecole normale supérieure d'enseignement primaire de 'SaintCloud, ainsi qu'aux Ecoles d'arts et métiers. C'est le plus ancien de ces établissements^ celui de' Châlonsj qui recevra cette, décoration. Les économies dans la Marine marchande M; .André Tardieu, ministre des travaux publies» a fait connaître, les réformes et économies qu'il a décidé de réaliser i dans les services de la marine marchande. Les services de la flotte^ commerciale seront fusionnés avec ceux des constructions cavales. Les bureaux seront, réduits de J.8 à 13 Plusieurs emplois seront supprimés, jjà ';râdinïùîstratiôii,' Tcèii traie., TjJne, dir^c^au"^ .plusieurs! quartiers d'inscrip- ion màritiink"dJsparai}ro|it>. •' (

i 'Les.' lïijiijés' !,di?: .r^nsçViptipjr .marltimfij

qui sont actuellement' fixées aux points des xïyièrés ou la marée se fait s.e,nji£ c'est-à-dire, eri ce qui concerne 'la Sèin'é et la Garonne, à plus et 120 kilomètres de l'embouchure, seront révisées. Les charges de la caisse des invalides et de la caisse de prévoyance seront sensiblement allégées par cette réf ormej qui. perr mettra une économie de, 5 millions de francs.

M. André Tardieu a proposé en outre un certain nombre de recettes nouvelles et annoncé une réorganisation d'ensemble du corps de l'inscription maritime..

Ce .prochain Conseil

Le prochain Conseil

Le prochain Conseil des ministres a à été fixé au dimanche 17 octobre, plusieurs ministres assistant au congrès' radical. En outre, à la suite d'une entente entrç les ministres de la niarine et ;de la guerre, elle ne diminue en rien le contingent de la marine de guerre, puisque, par coniL pensation, 12.000 spécialistes des armées j de terre (mécaniciens* électriciens) seraient mis à la disposition de la marine de guerre en cas de besoin, en *étt»place- ment des 5.000 inscrits Ou>,lui spnt sous- traits par la présente mesure.

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.~il<'<')f'i,"tf't-~tt"<'t.').! i ~`I= '"h:

Pans mm te telepmnie nutomatiquef

-rk' ?̃̃ r-.T- -.i.t-v.s.t. ̃ ::i,: s; -lyr

''̃Lei Conseil des ministres Trient ne déefcder la •tr*nsfonJnation «»';âutbta:\tiqu.ej?du réseau téîéphoinique parisien. r A Donc, ainsi que dans les grandes- villes j étrangères aux Etats-Unis notamment et dans toute la péninsuïe;scandina,v« j ainsi, chez nous mêmes, iqu'à Nice, Paris va connaître les bienfaits de l'appel sans attente et de la réplique immédiate. 1 En fait, le communiqué officiel, com- porte le mot « immédiat ». ;S,ans doute; faut-il supposer qu'e c'est i un euphé- misme administratif. Il esfï'déjà beau qu'on nous promette cet automatisme, de- puis si longtemps souhaité. D'ailleurs, en matière de téléphone, nous sbmmes'habttués à la patience. ̃

.t,

UNE CONFERENCE D'INDUSTRIELS GERMANO-BRITANNIQUES

VA SE TEHIR H~~GLETERRE

̃Londres, 8 octobre. Les industriels allemands qui sont arrivés -ce matin ïà Londres pour prendre part à des réunions avec douze des principaux industriels i an- glals, sont eux-mêmes au nombre de on'zé. Du côté britannique on cite, parmi -les principaux membres de cette conférence, qui aura une importance considérable, sir Robert Horne, qui présidera sans doute les réunions sir' Map Muspra'tt, président! de .la. -Eédératioa _des-inxLustries .britanniques TVIfEvàn Williams, ̃̃"président de" 1 association des mines; sir Hugo Hir&t,! président de la compagnie électrique ;sir Thomas Roydon, de la chambre de cent-; merce navale sir Edward Manyille, vice- président de la Fédération des; industriels britanniques le colonel Vernon \ijley)î qui a de gros intérêts dans ^industrie lai- nière M. Goodenough, président d-e lai Barclay's Bank M. Hannon, secrétaire* du' groupe industriel de la Chambre dey CQtn- munes.

:C'ét^iitUn'rtidCfCavalieri!jorspi1à.la(tète;de;

Il en .devenait sublinie, Jq vieux. Sur-! homme, avec ses expréssions'.dç chien mH sérablë et satisfait. Ah brave bête, dit Albéric, tandis! que Didon continuait à dépecer devant l'ilisatiablé, des gens ont été heureux par; moi, ce soir des femmes élégantes et des! hommes prononcent mon noni, mainte-; nant, avec une certaine sympathie: dans; il leur langage mondain. Mais toi, dans ton i, langage d'animal, tu ..feras de moi uns

éloge plus sincère, n'est-ce pas, S.,urhom-

Hoge 'plus tu sens bien Que je 'url,1, aussie

me? %X tu sens bien que je spist aussi;

fier de t'avoir fait jplaisir,' &,tai, q),ie de les avoir enthousiasmés, eux 2 Allons, mes vers n'auront pas été complètement inu-j

tiles. ̃'̃-̃ .<̃:>̃. »-̃, ̃

Mais, 'conime;|l' cl.iscotiiîait'êti'Ç^i.aVe^n'

Wç|i trop de ^çdmplaîsàiicé' peut-ètte, l4|-

t¡'~n~rqp',de ,p;\Il1PI.alsan:ce pcut-:ctre,l-I¡

,t,cH-ic,l'rémàrg^à un geste furtif dë"PÏa.à}ft.

Oh la ^pauvre Cidon, t. .< v.1

Ëlteïaifcaàt-'tdisparaîïi'e'dera'ière sa- jupe, dans un tiroir entr'ouvert du bureau, quelques morceaux de cette «viande adnn-

rable. 1V

Elle aussi, sans doute, avait faim. Et son père?. Mais il n'y a que tes bêtes1 qui puissent avouer cela. Albéric fut tellement saisi qu'il se re-'dressa vivement, comme pris à la gorge par une émotion inattendue. Ah mes amis balbutia-t-il, d'une1 voix qui tremblait, qui avait honte Je suis vraiment. Il doit être si tard. Pardon! Je reviendrai. Pardon!

Et il s'en alla, fort mécontent de; lui, en baissant la tête, amèrement, dans cette] nuit de sacre où sa jeune gloire était née, comme un soleil de minuit. ï-

XYI ̃

Le lendemain, la première des -Ailes du Moulin' fût aussi triomphale. Et le surlen-rdemain, lès journaux furent lyriques. Cerles, il n'y eut pas un unisson de louanges!

LE MONDE ET1 1 LA -y ILDE

i-" tf •Illillliri mni..f..illi«W>– ̃–̃»– '*̃̃' i i |MI»I– ^^M

RENSEIGNEMENTS MONDAINS d

̃ cl

| ^Amsi que nous l'avons annoncé, S. M. la Jreine. de Roumanie s'embarquera le 12 octo- c 'bre à Cherbourg pour les Etats-Unis. La sou- p •v.eraine poursuit ses préparatifs de voyage en visitant les magasins de la rue de la Paix. Elle l s'est rendue, dans l'après-midi, chez Cartier, 1 j sôîï joaillier 'Habituel, dont elle a beaucoup J jadmirç Jes^ collections. j '^jié .soir, le comte Jean de Castellane a donné, > •;cî|n.s. uni'rfflaptaat.^u.bjQuj^ïçU'sjjnj.^îner in- ;J jtime .ei'j'l'ihonnauT- dei1 Sa; MaJeste;, Les¡, al,ltres ( jcojïvîves étaienti-S.Av R; rinfaute.'Eèatiice(--lê :<

marejuis "et1 fo1 marq'uîse de- -Polignac;. M:; VÊsto 1

éV;Mr^e1L'afevafyv-aâmfc;û'h'onneu'r. ''̃-

La. Reine' a 'assisté ensuite"a la représenta- îtiôn 'de làlfrisoitmcrc, au théâtre Femina.

̃ !Î^ ;il!i! >'•

[VENERIE, v.U- >̃"

r-

L'équipage, de Bonnelles a eu un vrai 'succès1 pour sa première sortie le jeudi 7 Oc- i tobre. Rendez-vous à la Verrerie, attaqué sur un cerf dix cors' près' du poteau' de l'attaque, qui après une chasse tournante et bien menée, tient lès abois "près du' carrefour d.e la Celle après une heure et. demie de chasse. 40 découplés, 40, chiens. à; l'hallali.

Etaient présents.:

duchesse d'Uzès, née Mortemart, chef d'équipage; le duc d'Uzès, la duchesse de Luynes,"eb Mlle de Luynes, Je duc et la ducHesse de Noailles, la, vicomtesse de Broissia, M. et MUes Rivière, Mlle Fould, Mlle Weill, M. "V^eill, Mme Pierre Vernes, M. Duplan, M. et Mme Letulle, M." Louis Périer, M. Putz, M. Michaut, Mme Hubert Lehideux, Mme Mjlls, etc. '̃'

,ies honneurs du pied à Mme P. Vernes.

v ̃

.'̃̃- ̃•>.J –̃ ~1 ̃̃̃. "t ̃.

NAISSANCES y

TtTTï •̃ ̃"

:)'. 'M. René Giscard d'Estaing et madame nétf Garn*o,6:f9nt-îpart''de, lâ: •naissance1 de leur

fils, .François, ïj!,rt'"lr "f ̃'̃

-•̃>• -1 :!Ï-> r- j ..iii-; ̃!̃ "ïiOïr ̃]: 1.

MARIAGES t £>'& 'On annonce les fiançailles de M. Léon Berard, "'ancien ministre de ̃ l'instruction publique, député dés Basse's-Pyfénees, avec Mme veuve Honoré, née de Souhy,' fille de M. de ^Duhy, conseiller général du canton de Mauléon, et cousine de M- Jean Ybarnégaray, député des Basses-Pyrénées.

̃̃ Lé. mariage de S. A. R. le prince Léopold à,è Belgique, héritier du trône, avec la princesse Astrid de Suède, aurait lieu à la mi.novembre. La cérémonie du mariage civil se ferait à Stockholm en revanche, le mariage religieux serait célébré en grande solennité à Bruxelles.

'] Rappelons que princesse Astrid de Suède est de religion luthérienne, et que le prince Léopold est catholique, mais, on sait aussi que I l'Eglise catholique n'interdit pas, sous certaines conditions, les mariages mixtes.

̃n On nous .-prie d'annoncer les fiançailles .de Mlle Magdeleine NouveUet, fille du capilaine NouveJjèt,' njort, pour la France, et de riïadame née.'Bonnier, avec le lieutenant Marce) de Valence de Minardière, du. S" régiment ,de- tirailleuts tunisiens (Croix de guerre de Sra.nce et .-T* Ot'.B.1}, ffls du comte Guy de â'aîènœr-.dè'iiilînaraîèHe'm Si- la' -comtesse née Valence de La Minardière..=- -j? $l~Ùè'Ï4 octobre, sera célébré, en l'église ï Saiht-THomas 3rAquTn;*Ie'mariage de M. Ë. |Jem.o.ussegju(x,: avocat h. h Çpur, fils de M. Demoûssèaux "E. O., décédé, et de madame née Dossin, ave&.Mlle Maugue, .fille de M. Jean Maugue et de madame née. Provost. Le préi ^ent avis tient Jie^ d'invitation.

deuil ̃̃

•̃ Hier ont. été célébrées, en l'église Saint"Pferre de Chaiilot, .les obsèques du colonel comte Daru, commandeur de la Légion d'honneur.

L'absoute a été donnée par le chanoine Sicard, curé de la paroisse.

Le deuil était représenté par M. Pierre de La. Verteyille, M. -^tienne", de Felcourt, le capitaine Pierre de Valence de Minardière, le capitaine Dadvisard et le capitaine du Jeu, gendres du défunt MM. Guy de Felcourt et Bruno de Valence, ses petits-fils le capitaine Daru, le lieutenant Bruno Daru, le lieutenant Emmanuel Daru, le lieutenant Pierre Daru, le lieutenant Jacques Daru, et le vicomte de Riçhemont, ses neveux.

Du: côté des dames, par Mme Pierre de La -Verteville, Mme de Felcourt, Mme de Valence, ia. comtesse Dadvisard, la vicomtesse du Jeu, "ses filles- -'Mme Cbusï^deEa -Rivière, sa soeur; la vicomtesse Daru, née d'Auestaëdt^sa'beHersœur la~vicomtessr'I>ara~et la"vicomtesse de Richeniont, ses nièces.

Dans l'assistance: ̃/ M. Jç maréchal Foch, général Gouraud, duChessC' d'Albuféra, marquis et marquise de ,Chaponay, général baron de l'Espée, amiral de Lostende, comte et comtesse Fernand de Vibrayé, duc et duchesse d'Auestaëdt, marquis et marquise de Ségonzac, M. et' Mme Vieugué, baron Adalbert de Boulémont, M. 0. de Lauïiston Boubws, lieutenant-colonel du Jonchay, marquis et marquise de Rocben-iontaix, comte Pierre des Nctumièrcs, comte Benoist

,'Quel chef-d'œuvre l'obtint jamais ? Il y a 'des hommes .qui croiraient déroger devant les plus belles manifestations de Part, s'ils ne faisaient pas des réserves. On prend une attitude avantageuse en faisant des réserves. On signifie au prochain: «,Je m'y connais un peu plus que vous, braves gens! » «Et d'ailleurs, il ne faut pas gâter lés artistes, ceux qui ont trop de talent surtout. Il suffit d'encenser largement ceux qui n'en ont aucun, ne fûtce que pour embêter les autres.

Quelques journaux donnèrent des comptes rendus enthousiastes, sans diriger une s.èùle. pointe, vers la poitrine de l'auteur. îfais.la plupart, tout en constatant le sïxcvçM,: firent allusion,; aux, procédés extra*littérairé$;;pflr desquels il 'avait été obtenu. -Pfa&ipttrs critiques -parlèrent autant <te la; ^GWù'brtntJ" de CMrlemagne qua des:4i7es'

sffi MiMiiU.F.m:oxL quatre, parmi ceux

quéiome bOTe '%Vre eXaât5èl-6, pdblierent des articles ainsi intitulés la Mystifica'uùhcoiïtïtwe. ou Place aux cambrioleurs Mais il faut bien qu'un ou deux frelons bourdonnent parmi les abeilles. Cela fait mieux/ apprécier la douceur du niiel.

Miropolis ne s'y trompa point. Un bon poète lui était révélé. Il le couvrit de Jlèurs. Albéric reçut les hommages les plus touchants, les propositions les plus magnifiques. On lui demandait d'autres pièces, on lui proposait des collaborations. Livrets d'opéra, scénarios de cinéma, exhibitions plus ou moins poétiques, affaires plus ou moins honorables, quelques-unes même d'odeur assez louche. « Le parfum du laurier fait tout passer s, lui soufflait-on. Mais il n'était point de cet avis-là. Il renvoya tous les tripoteurs du Parnasse, ef il n'écouta que les proposi.tions honnêtes. Parmi celles-ci, une lu; fut particulièrement agréable elle émanait du frhéâtre-SéquanaLsj la scène, !&

d'Azv, ladv Talbot, cpininajid#iit. et niarquise I

de I?abry-ï?ahi-ègues, colonel Gabriel de "Miri-' I bel, colonel Fernand de Mirjbel, M. Gepjges Heine, comte et comtesse Bertrand de Vogtié, I comte et comtesse Josselyn Costa de Beaure- f gard, baronne Jean de Çouixj% comte et com- c tesse A. de Nadaillâc, Mme de Chatelperron, > née de Barante comté Boselli. I Général de Lama2e, général Herriiite, géné- c ral Potier, géuéral Duport, général comte du 1 Pontavice, général Feldmann, marquis et î marquise du Paty de Clam, M. et Mme Vau- c bert de Genlis, comte et comtesse de Bonne- 1 val, comte Philippe d'Harcourt, M. Pierre 1

tK^tCj&rti^jîpl ^/i^uej^dftiAIojjdésir^fig^ (

tesse de l-'elcdurf, cpmtfesse ,de Qù^çev, 'M. w 1 de La Vértevine, comtesse des JlJchWSi.'JC'oilîtç < et comtesse "̃Âymaïid "de1 Kcrfeorlay; colonel- de i La Motte, Sï. et Mme L:><le'Poss<dsse, ticamte et vicomtesse HaingUGiiûtysSonitHïïsaiii.: 4îHiw mièresv comte Charles <leMontaliveti M. J et Mme Guy de La Motte Saint-Pierre, comtesse < de Guichen, comte et comtesse Benoist d'Azy, vicomtesse 0. de Reviers de Maiiny, comtesse de Salverte, vicomte de Hiançey,. vicomte et vicomtesse' d'Estaintot, général baron Berge. colonel Beugnot, général Lelong, comte et comtesse René de Martimprey, commandant et baronne Il. Petiet, vicomte et vicomtesse de Fraguicr, M. et Mme Jacques Firino, comte et comtesse B. de Biocour, vicomtesse de Brille d'Estoublon, baron de Bray, etc.

Après la cérémonie religieuse, le cprps, a été déposé dans les caveaux de l'Eglise, l'inhumation devant avoir lieu Périgueux ultérieurement, dans la sépulture de famille.

Le docteur H. Régnier,- député de la Nièvre, est décédé à Paris. Maire de Decize, M. Regnier fut élu pour la première fois aux élections générales de 191 et réélu le 11 mai 1924. Il appartenait au groupe, de l'Union républicaine. Les obsèques auront lieu dans la Nièvre où le corps sera transporté demain. Le colonel du Paty ic Clam n'a pas appartenu au 2* bureau de l'état-major de l'armée, ainsi qu'il a été dit par erreur dans la notice nécrologique du général D'alt'on; Les obsèques de M. Xavier Jankqt, ingénieur ^civik- des mines, président del'Omnium lyonnais, président- dU'V>aheBidn-de>ier .i^îerdSud de Paris, .officier de la Légion d'honneuf, ont ë'tpcélcb'réês hier'^eri- la bâsiljqtfe-de' Sainte-

ciotiidé. i:r.i.t:i:TH;~ ̃̃ ''ri\

L'absoute, a été donnée par' ràpbé Gèôrge's Nicolas,. ami de la famille. Le deuil était conduit par MM. Stéphane. Michel et François Janicot, ses,fils MM. briel et Raphaël Marchand, ses beaux-f n M. Patrice Marchand, le comte Joseph' uc Maistre, 'M. Roger Bigle, ses neveux, et par MM. Joseph et Casimir Petit et. M. Maurice I,ewandowski.

Au premier rang de l'assistance se trouvaient M. Bouju, préfet de la Seine, et M. Bienvenüe, inspecteur général des ponts et chaussées et du Métropolitain, et une .délégation des officiers de la place de Paris.' « Le corps a été déposé dans les caveaux de la basilique en attendant l'inhumation dans la sépulture de famille. Nous apprenons la mort der Mme Charles Canivet, veuve de notre regretté confrère, décédée chez les sœurs franciscaines de Boulogne. On se réunira à1 onze heures et demie à l'entrée du cimetière Montmartre.

Le général de brigade de Combarieu, .du cadre de réserve, ancien commandant des grou- pes' de subdivision de Grenoble, Vienne et Bourgoin, est décédé à, l'hôpital militaire de La

Tronche,; à.lâge.^e.isQîxante-tro^ ass.4.H ;d:

,Jli* 'BA1' service1'' religieW'X-'fwtei le^^apiàS/î'efe 1

I i-àmç*-dù';copité 'dê''Tîeriiéf!'de':SaitvïgHy, sénar-

I ^iâr 'aé/.ia ^Wselfe, deçédë àërViër^rtfétttf a^éU lieù!fiïerfeh'rëglisë;'Saint-PjeYféidè:'ChaiIlot; L'absoute a été -donnée, par le chanoine Sicard. ̃̃'̃ ̃' ̃Le deuil était représenté par M. Arnaud de Bertier de Sauvigny, son fils le colonel vi- comte de, Kergariou, son oncle M. Chalmeton de Croy, son beau-frère le comte de Kergariou, et le comte Albert de'Bertier de Sauvi-' gny, ses cousins du côté 'des dames, par la comtesse de Bertier de Sauvigny, sa veuve Mme Chalmeton de Croy, sa belle-sœur'; h comtesse Albert de Bertier de Sauvigny Mlle, de Kergariou, et la marquise de Guerre, ses cousines. Au premier rang de l'assistance avait pris: place S. A. R.'la princesse Elisabeth de Grèce.: M. de Selves, président du Sénat, était représenté officiellement par M. Sicard, chef adjoint de.son cabinet.

Dans l'assistance: ̃ M..Raoul Péret, M.. Fd-auçois-Jf arsal, M. Loucheur, colonel et Mme Bentley Mott, princesse d'Arenberg, comte et comtesse Gaston de La Rochefoucauld, prince Philippe de Caraman-Chimay, M. et Mme P. de Margerie, duchesse de Cadaval, marquis Le Goueslier d'Argence, baron et baronne R. de Rothschild, M. et Mme Georges Saint-Paul; marquise de' LabordB-jfidauairière, comtesse de, SainteAldegonde, marquis et marquise de Noaxlles,1 prince et, princesse d.o. Faiicigny-J^ucinge, marquis et marquise de Lur-Salûceii, M. Pierre' Schweisguth, directeur du Crédit National marquis^ Je^Lestrange, comtesse C, de Bertier de Sauvigny, M. Jacques Ràindré,*M. et Mme Schneider, comte, et cojntessp de Cossé-Brissac, marquise de Saint-Sauveur, marquis, et mar-; quise de Jaucourt, princesse Bielosselskjj, M, et Mme Groaclaude, comtesse de La Béraudière, comte et comtessse R. du Temple de Rougemont, comte et comtesse Pierre de Chavagnac, baronne C. Le Vavasseur, le provincial des Pères Maristes. comte et comtesse 'de Saint-Sauveur, comte Félix de Vogüé, 'comte et comtesse Josselyn Costa de Beauregard, marquis et marquise de Laborde, comte et comtesse Humbert Costa de Beauregard, Mme

plus importante de Miropolis, celle qui donnait la consécration aux poètes. L'administrateur, personnage très officiel, lui demandait une pièce pour la saison prochaine. Dans ses tiroirs, Albéric en avait cinq complètement terminées. II. prit néanmoins une valeureuse décision: ne rien donner de lui au Théâtre-:Séqnanais mais, au lieu d'une pièce d'Albéric Mayrac, en donner une de Fulbert Sangloz à l'insu de tous, et de Sangloz luimême donner cette pièce le Laurier du cœur, quatre actes extraordinaires qui avaient été refusés, partout, depuis vingt ans. Voilà donc enfin une occasion de les faire jouer. Il suffirait d'en changer le titre èt la signature. Si c'était un- succès,; Albéric' révélerait.1 l|ii-inOirie .aii' -pu^'Hc, le soir 'de la ^rémier.ç^ que, laiJîiÊfie éj^it je-

Fulbert Sangîoz. Si, c'était un écliec, "Àl-i

béric:Jais^eïiiit:. croire qu'elle, étaifciide lui; seuil 'Mais, pour 'ne pas froisser les délicatesses du Maître, on prendrait bien soin de lui cacher tout cela. Et on ne l'inviterait pas aijx répétitions ileroirait, lui aussi, que la pièce était d'Albéric Mayrac. Le soir de la répétition générale seulement, il apprendrait la vérité, en coup de foudre, dans un éblouissement, comme il sied à un poète. Ah pourvu qu'il n'en mourût pas de plaisir Cela serait si impressionnant ? 7 Mais bah il fallait tenter l'aventure 1 Ce soir même, avant d'aller au théâtre^ Albéric passa rue de la Vache-Ecprnée. Et, sous prétexte de relire le liàurier du cceur, il demanda le manuscrit à son vieux maître.

Didon le lui remit aussitôt. C'était elle qui avait la garde et la conservation des textes, tous copiés, d'ailleurs, de sa propré main. Les feuillets du manuscrit sentaient l'ombre et la vétusté. Ils avaient des bords jaunâtres comme des lèvres de vieilles, fermes qui ne se souviennent pas

Legraud, née de Fournis; général et Mme Détroyat, comte Jacques de La Béraudière. Prince et princesse R. de Faucigny-Lucingc, M. et Mme Flùry-Erard, comtesse de Puységur, comte et comtesse de Pérïgny, comte Th. d'Orsetti, comte et comtesse Th. d'Oilliamson, vicomte et vicomtesse .dé Jessaint, capitaine Esnaùlt-Pelterie, \icpmtesse. de Jumilhac, conite=L. d'ôrsetti, comte Clàuzél, Jsmet-Bey, M. Pierre Sardbu, comtesse Ludovic de Mieulle, Mme Ei'razuriz; marquis et marquise de La Fressange, M. et Mme Alexandre Singer, Mme Watel-Dehaynin, M. et Mme Hérelle, baron Alexandre de Neufyille. Mme Van de

WY%kç~e".t~h J: CPJlÏ\ç)ls"îe F ~1. et

M~m'~i~mu~ea~al Fe'!dmaM..

mé- Fi<i11l.;ti1s\$iIÎJ1t~Maur; ~éneral' FéIdmà:nn,

comte Ko,st{i!fUè *!LbûVene'duïf,«lè présid'énit èî

i Ris;'ïmèSBbrèa;J(}ù"Comité"deBiAncieils •iComyat-

tanlé. des .Dardanelles, etc.: ̃ ;,̃ 'Ttîtihumâtion 'avait -déjà èù'^ièu-eft Moselle^

dans la, sépulture de famiflé. ̃̃

Serîgny,,

1. ̃̃;

PETIT CARNET

A dîner, le tête-à-tête est silencieux. Monsieur songe à cette « Hispano », à cette" « Voisin », à cette « Buick » dont tout le monde parle et qu'il a admirées tantôt. Madame sourit dans son rêve. Elle revoit le manteau d'hermine qu'on lui a montré cet après-midi chez Poiret.

Et, avant de s'endormir, Monsieur qui à très envie de cette voiture, offre à Madame, le manteau de fourrure qu'elle convoitait.™ & Il faut souvent peu de chose pour rendre un appartement intime' et gai de jolis rideaux changeront vite l'aspect d'une pièce un peu austère. Mme Dentaud, 8, rue Cortambert (Auteuil 42-06), vous montrera un choix ravissant d'étoffes pour tentures.

La reine Wilheîmine visite

l'Exposition franche d'Amsterdam

,t'P!?'f;

AsfSTERDÀBtfjï&t octobre. La reine Wil'«

helmineet te 'pr-incôsse>Jaliààa.iso»t«arcii

Vées i tn^di ït sÂmsteiidam' '.pour vis-iter lés

E'xposifions ̃>fëttospcctîV6 :et moderne

françaises. '̃ ;>h ii-sq 0 ̃ .;̃ :i

La Reine et la princesâeiïftnt été reçueSi à l'entrée du Musée de l'Etat, par le directeur du musée M. de Marcilly, ministre de France à La. Haye M. Jean Gui-frey, conservateur du Musée du Louvre, et M. Salverda-Degrave, président de l'Association Neerlanrle-France. Les conservatrices du musée ont offert, des fleurs n la Reine.

La 'Reine a été conduite par M. Guif- frêy, qui lui a fourni toutes les explications désirées la princesse et M. de Marcilly ont été guidés par le directeur du musée.

La visite de l'Exposition rétrospective a duré une heure. Elle a été suivie par la visite de l'Exposition contemporaine, installée dans le Musée communal, et qui a duré également une heure.

Pendant les deux visites, la reine WiJ,helmine a exprimé à plusieurs reprises sa vive admiration pour les magnifiques col. Jections d'art français.

-^s^^s^

LA COMMISSION,

de surveillance des prix y.est,, réunie hier

I i ',< S` r i

Sous ia lues.id'ence de 5L ^forStn.'pfêtel de police, la Coujmiçsjpn de sar\eillaTïce des pri\ s'isl rcunu Mer tin la Préfecture, Plusieurs commer< auls ajant pratiqué d*s prix exagères sur certaines denrées ont comparu devant la commission qui a entendu leurs explications. Plusieurs questions à l'ordre du jour furent discutees le trafic illicite des places sur le marché des Halles la répression des fraudes l'affichage obligatoire de la viande le régime des deux plats, etc. •'̃̃ ̃ .,i- On apprit ainsi que depuis le début dé l'année trois cent douze contraventions avaient été dressées pour défaut d'affichage de la viande quatrervingt7dix pour •des produits de première nécessité trente-sept pour l'essence, et cent quatre pour produits divers quatre cent cinquantesept avertissements, et trois cent soixante'sept peines disciplinaires ont été, en outre, distribuées.

Deux cent vingt-trois restaurateurs ont «été priés d'observer le régime- des deux plats, et quatre seulement se sont vus dresser procès-verbal.

Enfin, quinze affaires de spéculation sur les farines et les beurres ont été transmises au Parquet.

Ce bel -empressement des pouvoirs publics à surveiller les prix ej réprimer les fraudes .durera-t-il..? Cîç§tj\k>, vœu de, tous les consommateurs. & ijV- ,•

~f. f;

Mort: d'une tiràgéâiëhnë hongrois

ilL.

Budapest, 8 octobre. -On annonce la mort, survenue l'âge .de- 7S ans,, d'ijjie des artistes hongroise^ les plus connues À Mme Mari Jaszai. .-v -•_>- Mme Jaszai débuta à l'âge de 17 ans au Théâtre national de Budapest.

Depuis 1872, et sans aucune interruption, elle appartint à ce. théâtre où elle fut une des meilleures interprètes des œuvres de Shakespeare, des classiques français et des auteurs hongrois.

d'avoir souri. Didon en avait fait quatre copies successives, ,car il était revenu si frippé de tant de courses vaines à travers lés théâtres. Il fallait bien laisser croire à chaque nouveau directeur que la pièce était toute neuve et n'avait été refusée par personne.

Albéric emporta ce rouleau de papier. Il relut ces quatre actes. Et il les trouva beaux, plus beaux encore peut-être. Le temps effriterait difficilement les œuvres d'un tel granit. Albéric biffa le titre et le remplaça par celui-ci le Génie et l'Amour, qui convenait parfaitement au drame. Ensuite il envoya le manuscrit à la dactylographie.^ Quelques jours âpres, 'il. le déposait entre les. mains de M. --Tour-nem'ine, directeur' du Wbéâtre» National Séquanaisi :i''aï fi:r'

!M.6ùfneâiiMiV,céVt^'ï'ïî'étài;r'pas/1un

imbécile, puisqiî il dM'geàif l'un des théâtres nationaux de. Miropolis, qu'il était membre de l'Institut séquanais et eommandeur de l'Ordre séquanais, et auteur dramatique lui-même, et poète honorable, et romancier- notoire, et chroniqueur queli cpnque, bref, tout ce qu'on peut être lors- qu'on n'a pas de génie et qu'on a de l'intrigue. Il professait probablement, sur 'les mérites d'Albéric Mayrac, la même opinion que son confrère Solarian, de l'Arche Nouvelle, mais ses fonctions officielles lui conseillaient de l'exprimer en termes plus choisis. Il voulut donc savoir ce qu'il, y avait dans ce rouleau de papier. II le lut sans trop de distractions et parut content. « C'est très bien, déclara-t-il au jeune auteur, tout en cherchant le sujet de sa Erochaine chronique. C'est vraiment très bien et je vous adresse mes plus sincères félicitations. A bientôt, mon cher confrère. Je vais m'occuper de vous. Allez travailler] Le travail est le suc de la vie. » Jean Rameaux

(4 suivre.} ïf?n T Raroeauy


DERNIERE HEURE

Le parti conservateur anglais

contre la propagande extrémiste

Londres; 8 octobre. La 54° confèrence annuel|g ,du;partj-iconsery3;tfuf*- terminé ses travaux aujourd'hui." .V.

Ua: grand- nombre dejrésolutidns.ont

été votées à l'unanimité par les 2.600 délégués représentant toutes, les organisations unionistes du "paysi.. La plus importante de ces résolutions est celle- demandant au gouvernement, étant donné la propagande bolchevique poursuivie en Grande-Bretagne par les représentants des Soviets, de mettre immédiatement fin à l'accord anglo-russe actuellement en vigueur, de faire fermer tous les bureaux russes installés en Grande-Bretagne et d'expulser du Royaume-Uni tous les fonctionnaires russes employés par lesdits bureaux officiels. Une autre résolution demande que des mesures extraordinaires soient prises contre les extrémistes qui, par leurs intimidations, empêchent les travailleurs de se rendre à leurs occupations.

Cette résolution demandait l'application de châtiments corporels aux extrémistes, mais la conférence exprima l'opinion que les châtiments corporels ne doivent être appliqué^ qu'aux gens qui s'attaquent à des enfants ou qui se livrent au chantage.

La conference adopta aussi une résolution déclarant que toute grève générais est anticonstitutionnelle et que tout individu qui y prend part doit être poursuivi par les tribunaux.

Il y a lieu de wHèe. que toutes ces résolutions ne constituent pas de simples .vœux émis par les organisations» conser-vatrices.de GtiandefBretagrie.ijmais sont, en quelque sorte une '̃̃ indication .donnée-; au gouvernement Baldwin concernant la. politique que le parti désire voir suivre par la cabinet actuel. •:

Le conflit minier britannique

~N-,

Les districts consultés à nouveau sur l'opportunité des mesures à prendre par le Comité des délégués mineurs. Londres, 8 octobre. La conférence des délégués mineurs a décidé ce matin de ne prendre aucune résolution immédiate relativement au retrait des hommes assurant la sécurité dans les puits, mais de soumettre cette décision à la ratification des districts.

La décision prise par les districts miniers sera communiquée jeudi au Comité, qui agira alors en conséquence.

'.> Le Comité a examiné également dans la matinée la situation dans le district du comté de Nottingham, où le travail a repris très activement. Il a suspendu M. Georges Spencer, chef des mineurs de la région et membre du Parlement, de toute fonction officielle dans une organisation minière quelconque, parce qu'il a négocié certains accords* régionaux pour la reprise du travail dans le comté de Nottingham.

M. Spencer a'declàré qu'il ne*se repentit aucunement, ayant agi dans l'intérêt es mineurs. Les autres 'délégués' du comté "de Nottingham ont iété'; expulsés de Ja conférence pour la même raison. '̃̃'̃̃ Aujourd'hui, le nombre des mineurs ayant, repris le travail s'est augmenté de 6.573, ce qui porte à 203.363 le total des ouvriers travaillant dans les charbonnages.

-<yx^^v

Lord d'Abernon a remis ses lettres. de rappel au président Hindenburg Berlin,- 8 octobre. Le président d'Empire a reçu ce matin l'ambassadeur d'Angleterre, lord d'Abernon, qui lui a remis ses lettres.de rappel. Des paroles très cordiales ont été prononcées à cette occasion. L'ambassadeur s'est félicité d'avoir été le témoin du relèvement politique, économique et industriel de l'Allemagne, et de pouvoir constater qu'au moment il quitte l'Allemagne, cette dernière vit en paix avec ses voisins, que -sa sécurité est garantie par le traité de Locarno, et que sa place parmi les peuples a été unanimement approuvée à Genève.

Dans sa réponse, le président d'Empire a déclaré notamment

i Votre mission se termine par une phase importante dans l'histoire de l'Europe d'après-guerre. Avec l'entrée en vigueur du traité de Locarno et l'entrée de l'Allemagne dans la S. D. N., la politique tendant à une paix européenne durable ,,a; fait un important pas en avants» -»/.

L'OPINION DES AUTRES

"̃' Si l'Amérique était la France

M. Frederick W. Peabody a récemment écrit, sur la question des dettes interalliées, .cette, intéressante lettre publiée par le Boston Evening Transcript et aussi par le New, York Herald Tribune

Mettons-nous un instant, par l'imagination, à la place de la France et de l'Angleterre. Envisageons cette question des dettes de guerre de leurs points de vue, nous nous verrons ainsi comme ils nous voient.

Faisons l'hypothèse qu'en août 1944 l'Allemagne soit tombée sur l'Amérique, comme elle est tombée sur la France, démolissant les grandes villes de notre côte de l'Atlantique, et que, pendant une guerre sans merci, de quatre ans, elle ait tué un million et. demi d'Américains, qu'elle en ait blessé trois millions et qu'elle ait appauvri la nation. C'est tout cela qu'elle a fait à la France.

Et supposons que, pendant les deux premièrés années et demi de cette lutte pour la vie et la mort, l'Amérique n'ait reçu aucune parole de sympathie de la France, et que, pendant toute cette période, la France soit restée « neutre même en pensée », et qu'elle ait énormément accru sa richesse, an fournissant à l'Amérique des munitions à des taux 'exorbitants. ̃ '̃̃• !i ̃-̃•̃̃•'••'• Et supposons que la guerre ayant déjà duré quelque deux années et demie, la France, pour des raisons personnelles, se soit décidée à participer à la lutte, mais que, à cause de son manque de préparation absolu, elle n'ait pas pu, pendant les premiers quinze mois de sa participation; prendre la moindre part dans les véritables combats, tout cela étant fait pour elle par l'Amérique et ses autres alliés, Tes seules pertés pour l'Amérique étant d'un ?ieu plus de 100.000 hommes. Ne pouvant pas fournir des hommes, supposons encore que la France ait fourni de l'argent à leur place qu'elle ait « prêté » à l'Amérique trois milliards et demi de dollars, formellement stipulés par h loi française comme étant donnés « pour la sécurité et la défense de la France (comme cela était le cas pour chaque dollar « prêté » par nous à la France et à l'Angleterre). Tout cela pour nous permettre de nous battre et de mourir pour elle.

Et supposons que nous tous, avec nos associés, ayons, fini par vaincre, après avoir perdu un million et demi dé morts et trois millions de blessés (ce qui fut pour la France le prix 4e Ja victoire) et plusieurs milliards de dégâts

Un nouveau mouvement militaire

va-t-il se déclencher au Portugal ?

Alcantara", 8 octobre. Selon des rioœè.ellès' t}e; source -j^pivée,1 ̃•app.or, tées ^ai*

lés Voyàgeûis denant de Lisbôtïné; .lés

les voyageurs venant/de Lisbôïme, es

premiers symptonVes .id'un nouveau mouvement militaire se "seraient manifestés, cette- miit; au -Portugal, ̃ ̃ Le" chef du mouvement serait le colonel Joao Almeida, éx-officier de liaison du ministère de la guerre, révoqué de ses fonctions, le mois dernier, en raison de son attitude politique et qui, sommé de comparaître devant le tribunal militaire, ne s est pas présenté, courant dès aujourd'hui le risque d'être déclaré déserteur.

M. Francqui rendrait visite

au Gouverneur de la Banque de France

BRUXELLES, 8 octobre. On annonce que M. Francqui, gouverneur de la Banque de Belgique, se rendra à Paris pour y voir le gouverneur de la Banque de France.

^SrfV^Stf»

Les incidents de Germersheim

à la Commission des affaires étrangères du Reichstag

Berlin, 8 octobre. La commission du Reichstag pour les affaires étrangères s'est réunie aujourd'hui pour délibérer sur les récents incidents de Germersheim. Le docteur Bell, ministre de làr-justice et des territoires .occupés, a fait. un rapport détaillé sur .cette .affaire, Selon uij, communique .officieux, après une longue discussion à' laquelle ont participé les représentants de tous les groupes politiques, le président dé'^k' Commission a constaté qu'à l'exception des communistes, la Commission, d'accord avec le docteur Bell, était d'avis que le gouvernement allemand devait, tout en réservant expressément les droits allemands, éclaircir le plus vite possible ces cas particuliers regrettables, et que ceuxci, de plus en plus fréquents, devaient être considérés, dans leur ensemble, comme une preuve de l'impossibilité du maintien de l'occupation.

Les Etats-Unis et les événements de Chine Hong-Kong, 8 octobre. Six destroyers américains sont arrivés.

Suivant des nouvelles venues de Hankeou, on estimait hier à 20 ou 30.000 le nombre des réfugiés qui ont été évacués de Ouchang. 50 femmes et enfants auraient été tués au cours des luttes qui se sont produites entre réfugiés, dans leurs efforts pour atteindre les bateaux qui devaient les emmener.

Le gouverneur de Changhai se réfugie sur un navire

Le gouverneur militaire de Changhaï, dont les troupes ont été battues hier par ies fonces; can.tonaaisijS,. s'efit .réfugié, .sur le Ïang-Tse, à bord d'une canonnierenj$ jest actuellement poursuivi,, par plusieurs bateaux rëquisitïohhés par les Cantonnais. Les troupes cantonnàises sont maintenant arrivées aux portes de Kiu-Kiang, et plusieurs observateurs expriment' .l'opinion que si les forces de Changhaï ne reussis-. sent pas à se reconstituer dans la région de Nankin, toutes les provinces situées au sud du Yang-Tse tomberont aux main§ des troupes cantonnaises, permettant ainsi à leur chef victorieux de créer une république du sud de la Chine.

L'affaire des faux billets français BUDAPEST, 8 octobre. Les débats des pourvois dans l'affaire, des faux billets se sont terminés aujourd'hui. L'arrêt sera prononcé dans la matinée du jeudi 14 octobre.

UN DEMENTI DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES Le ministre des affaires étrangères nous a communiqué hier soir la note suivante Certains journaux du matin ont annoncé un important mouvement diplomatique, qui serait présenté au conseil tdest ministres. ̃ •̃ Cette information I correspond a au-

çuae, r.ëalife. t ̃

de notre propriété et une dette colossale, tandis que la France ne,perdait que 50.000 tués et 200.000 blessés, et que la fin de la lutte, qui nous avait appauvris, avait laissé la France plus riche qu avant.

Or, supposons que quelques années après la guerre arrive le jour du règlement, et que la France, la plus riche nation qui ait jamais existé dans le monde, réclame à l'Amérique, virtuellement en faillite et chargée d'un impôt sur le revenu égal à vingt-deux fois celui de la France (ce qu'est l'impôt français en comparaison du nôtre), le remboursement de chaque dollar qu'elle nous avait. avancé pour sa propre sécurité et défense, une somme de trois milliards et demi, et l'Amérique ne pouvant pas trouver l'argent immédiatement et payer argent comptant, une somme de trois milliards et demi d'additionnels.

Ce qu'elle penserait

Dans les circonstances imaginées (qui ne sont que les circonstances actuelles renversées), qu'est-ce que l'Amérique penserait de la France ? Est-ce qu'elle ne dénoncerait pas la France comme une espèce de Shylock sans cœur., qui réclamerait sa livra de chair ? Ne ,?e souviendrait-elle pas.de ses.jmillions et demi de morts en comparaison avec les 50.000 morts de-, la France1-; son propre,, état déplorable et la prospérité sans précèdent' de là France et ne-détesterait-ellejpfa.la France avec toute la passion de s-on âme T L'Amérique ne dirait-elle pas à ,1a France « A propos, que dites-vous de ce? 100.000 Américains morts dans les tranchées où les Français auraient dû être ? Est-ce que nous vous avons demandé de nous rendre nos morts Est-ce que nous vous avons réclamé leur équivalent en argent ? Avez-vous vraiment la prétention d'attendre de nous que nous fassions pour vous pendant quinze mois votre propre guerre à nos propres frais, et en argent et en hommes ? »

Et lorsque la France répond « Je ne vois rien de tout cela dans les engagements pris je jure qu'aucun pouvoir au monde ne peut changer mon point de vue; je reste à la lettre des obligations contractées », alors ne se répandra-t-il pas, à travers l'univers, un sentiment de mépris pour la France ? 'Le bruit des protestations américaines ne remplirait-il pas oreilles des hommes ? Dans les circonstances imaginées, l'Amérique sentirait et agirait exactement comme sent et agit la France, et elle aurait absolument, raison» Quel est l'Américain qui le contestefait Quel sénateur serait en faveur d'un

.1 Coul~rloer

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ECHOSi

«s* L'exposition historique* du Livrè'à: Colmar. ''i!: "• -'<'J On n'en parle pas assez." Aussi bien les amateurs délicats et modestes qui l'ont organisée dédaignent, semble-t-il, la pub'icité. Et pourtant, que d'éblouissants trésors Les clous de cette exposition régionale sont les impressions archaïques appartenant à-la'-bibîïétl&tfiieïae-ïa^Me' de CÔP mar, et -puis'Jasalîe du xvtn': ..siècle. ;ûni dèmeurevstupéfait en "^constatant riches^ se de ce dépôt provincial: .où ont été ye.Br sés les fonds, ilçs; couvants.. $u Haut-^Rhin Colmar est aujourd'hui, pour ce,, qui, regarde les incunables, par exemple, la- seconde bibliothèque de France. On est surpris qu'il faille aller aux confins du pays, dans une province qui fut allemande pendant cinquante ans, pour trouver exposé un ensemble à peu près complet des chefsd'œuvre illustrés parisiens du temps de Louis XV.

La première section de l'exposition montre des chartes (la plus ancienne, de 627), des manuscrits sacrés et profanes, pour la plupart enluminés le xv° siècle est, représenté par' un choix séduisant de livres d'heures, dont plusieurs bons ouvrages de Paris. Puis vient l'histoire de la genèse de l'imprimerie, assortiment d'incunables d'une fraîcheur parfaite, dont beaucoup peints à la miniature.y La seconde section comprend surtout notre xviii" siècle français. On ne peut, en quelques lignés, énumérer les bijoux qui s'y étalent; ce serait faire le catalogue de ce que le siècle a produit de plus raffiné. Mais, dans cette section, l'apport principal est celui des bibliophiles locaux. M. Eugène Kùhlmann, M. Camille Schlumberger, Mme la baronne de Berckehn, née Pourtalèj, M. Jean Steihér, M. Haug, M. Girardin, le grand séminaire et le musée des Arts décoratifs de Strasbourg. Enfin, Jme Belia,, de,s.ParijSj,,et nos grands "dépôts "parisiens, la Nationale en tête, ont apporte à cet ensemble ce qui lui manquait pour en faire un chef-d'œuvre.

<£* A propos de la publication de la correspondance de Flaubert à Louise Colet; M. A. t'Serstevens dans Chantecler, après avoir fait ressortir que, dans toutes ses lettres Flaubert s'est montré moins amant qu'homme de lettres, écrit « Je dirai peut-être quelque jour, si j'en ai le temps et le goût, combien vaine et presque puérile est cette attribution de l'amour aux grands hommes. Un grand homme n'a jamais besoin de l'amour pour créer. Presque tout ce qu'on a dit sur les femmes inspiratrices est faux en principe. Outre que la plupart des grands hommes furent des chastes (même et surtout quand ils firent, comme Bach, vingtsix enfants) il est absurde d'attribuer leurs conceptions à quelque aventure sentimentale. Le ressort de toute passion est en eux-mêmes. Balzac n'a pas besoin d'être père pour écrire le Père Goriot. Il était père en soi. Shakespeare n'avait pas besoin d'aimer pour écrire Roméo. » PETITES NOUVELLES

t>5 M. J. Vignaud doit publier ce mois-ci un nouveau roman la Maison du Maltais'. Cette fois, le romancier a abandonné lés s porteurs de charbon d'Alger pour les pêcheurs d'épohges de Sfax. On y'Jverra urre e curieuse peinture du monde des courtiers en perles, et- = des pauvresi quartiers juifs de Paris. :i.;ib-/ Les Alguazils.

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Informations politiqueé

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A l'Officé des mutilés

Par arrêté du minstre dès pensions, M. Maginot vient d'être nommé président du Comité d'administration de l'Office national des mutilés et réformés de guerre, en remplacement de M. Lebrun qui, en rai- son de sa nomination à la présidence du conseil d'administration de la Caisse d'amortissement, a renoncé à ses fonctions.

L'ACCORD ANGLO-ITALIEN

L'Abyssinie retire sa protestation auprès de la S. D. N.

Genève, 8 octobre. Le gouvernement abyssin a transmis à sir Eric Drummond, secrétaire général de la S. D; N., une note dans laquelle, prenant acte des déclarations rassurantes des gouvernements de Londres et de Rome, il renonce au dessein qu'il avait tout d'abord conçu de saisir le Conseil de la S. D. N. d'une protestation en bonne et due forme contre les

accords italç^bntanniqqes çejatifs à l'A-

byssinie. ita197prital?xÿ;qJ¡~¡;_¡ 'gifs, à 1'!1.-

byssinie.̃

accord Mellon-Bérenger et voterait une' telle charge pour les Etats-Unis, dans de, telles circonstances ? 7

Et si on se met,à la place de l'Angleterre, le raisonnement serait le même.

Et si,. dans les circonstances imaginées il serait impossible de trouver un Américain qui ne dénonce pas les réclamations de la France, comment est-il possible, pour un Américain averti, d'approuver les exigences actuelles de son pays, qui sont précisément celles hypotnétiquemeiit attribuées à la France ? Non, il est inconcevable que le peuple américain n'oblige pas. Jesgouver-Dement à enyisa-w ger cette question à nouveau. Ce peuple ignorait les faits. On ne l'a pas consulté. Le but de ma lettre au Président était de faire connaître les faits à tout le peuple, et; nous continuerons à faire circuler ce documènt jusqu'à ce que le peuple entier le connaisse. Alors l'Angleterre, la France, la Belgique, l'Italie sauront que la vraie Amérique est juste et bienveil- lante et se rend compte de ses obligations en- vers ses associés de la dernière guerre, des obligations que toute la richesse du monde ne saura pas annuler. Un nouvel examen s'impose Nous commençons seulement- à organiser notre campagne, nous cherchons à faire,connaître au peuple tous les faits, confiants que, quand ces faits seront connus, le,peuple exercera sa pression sur le gouvernement pour que ce gouvernement fasse un nouvel arrangemeïit et traite l'Angleterre, la France, la Belgique et l'Italie en toute! justice et équité.; Ëe sera und organisation d'Américains par des Ajn^ riçâins et pour l'Amérique, et sa légendej^yi j non pas saf.ety fjrst, ni argent first, ni, inertie!

l'Amérique f.tkC'tkai$;:ïlx$ifàvtiiÙ$ EtaW-,

Unis. first. ;:jJ Puisse cette espérance ne pas 'cfeméjj-' rer, elle aussi, une hypothèse, ,;| Ce Qtié fût le Cartel

On est en train d'écrire contradictoirement l'histoire de feu lé Cartel. M. Pierre Bertrand, dans le QUOXlDIEN, défend le rôle des socialistes dafls l'association. Ils n'ont pas voulu imposer leur programme Y

On peut, en effet, relire les lettres échangées par Léon Blum, et Edouard .Herriot.. II. n'y, a pas une réforme demandée ou proniise^qui soit spécifiquement socialiste.. C'est exclusivement parce que le président du Conseil promettait ù l'extérieur une politique de paix, à l'intérieur une politique de/ justice, que les socialistes renonçaient momentanément à l'application de leur doctrine.; Ils ne pensaient pas que dans la France troublée d'après-guerre les circonstances "Jus-

€J[<6~ i~ttjr~~

NOUVELLES DIVERSES

Un meurtrier de 17 ans

«.Dans un atelier,, 17, rue Gpdefroy-Cajvaiguac, un apprenti Louis Fiard, 17 ans, originaire de Lyon, domicilié, 6, impasse des Amandiers, a tiré une balle de revolver sur l'ami de sa sœur, M. Henri Lebrun, demeurant: à la même adresse. Ce dernier, blessé, a été transporté à SaintAntoine. Son état est très grave. Le meurtrier s'est constitué prisonnier au commissariat d,e,, pjoliee.j dq, quartier /le la

i'^ojqueUeMjr^- V^iis^n" .>'̃

<Jij -?- •-•L'appartement ̃̃•̃ d'un cbniniïssàïre-priseùr dévalisé Profitant ,d(e( l'absence du locataire, des cambrioleurs "ont "mis au pillage l'appartement occupé par M" Liégeard, commissaire-priseur, 53; rue du Faubourg-Poissonniere. Tous les meubles ont été éventrés et les pièces visitées. Le montant du vol, qui semble très important ne pourra être estimé qu'au retour de M. Liégeard. M. Priolet, commissaire de police, enquête.

(

Les accidents de îa route BARrLE-Dçc, 8 octobre. A Meulan, près de Ligny-en-Barrois, à un croisement de routes, une collision s'est produite entre la camionnette dé M. Manfin, boulanger à Ligny, et une automobile, de tonrisme dans laquelle se trouvaient M. Guthmann, demeurant à Paris, 55, avenue du Bois-de-Boulogne, son fils René, âgé de 7 ans, et M. Bloch, négociant Paris, rue Saint-Roch. Cette dernière voiture a fait panache dans le fossé et a été incendiée. Les occupants ont été blessés.

Les escrocs en uniforme

La police de Menton

̃ arrête un faux officier anglais .Kiceî 8 "t octobre. On vient d'arrêter à Menton' un ndAimè'Chàr'Ie^ Barké?;"âgè 46 'ans, originaire de $uridetlàtid (Angleterre), qui," £& faisant passer pour officigr de l'armée' britànniquel aVàit réussi à 'escroquer des sommes iinportantes à ses compatriotes installés sur la Côte d'Azur. .Celle de Perpignan en recherche un autre Perpignan, 8 octobre. La police recherche un escroc prétendant être lord Ashton, capitaine anglais de la suite du prince de Galles, qui a fait à Perpignan un certain nombre de dupes.. Un avion tombe et prend feu Orléans, 6 octobre. Au moment où il s'apprêtait à prendre le départ de l'aérodrome de .Saran, près d'Orléans, l'élève pilote Aubéjde l'école Morane, a fait une chute à la suite d'une perte de vitesse. L'avion prit feu en arrivant au sol. Le pilote, que l'on réussit toutefois à dégager à temps de, l'appareil, a été transporte à l'hôpital" d'Orléans, avec des blessures à la tête et brûlé assez sérieusement sur tout Je corps.

̃ ";i, Ferriandez

complice de Silbermann

est arrêté rue Caumartin

M. Priolet, commissaire de police du quartier du Faubourg-Montmartre, était

saisi »ya:pte MMfc.:iittgtïttttP é&& pou-

velles plaintes contre Je courtier en bijoux Silbermann- dont nous avons annoncé l'ar•rèstation. 'Plti&iears plaintes 'visaient également son complice, Gaston Fernandez dit Diaz, demeurant 7, avenue Là-Fayette Ge:dernier a été arrêté hier matin par M. Barraii, secrétaire de M. Priolet, et l'inspecteur Liénard du troisième district, qui ont appréhendé l'escroc rue Caumar-

tin.

Celui-ci a déclaré avoir engagé au Crédit Municipal tous les bijoux que lui avait confiés Silbermann. Une perquisition à son domicile fit, en, effet, retrouver pour 200.000 francs de reconnaissances. Le montant des détournements des deux bijoutiers s;élève à plus^ de deux millions.

Fernandez a rejoint Silbermanu au Dépôt.

Argus.

i-' INFORMATION-- Bardai] nous prie d'informer que pentdant la semaine du 11 au 16 octobre il soumettra un choix de bas de soie d'une élégance raffinée et de coloris exclusifs, fabriqués, sur ses métiers avec des soies ^sélectionnées. 11 recommande particulièrement. ses bas de soie pied et entrée fil ,avec grisottes au prix sans précédent de S37 fr. 50. ,-)"<̃.>

j; 18,-20,av. de!l'Qpé,ra,! ,n

sent favorables à leurs revendications totales. Ils n'avaient pas été élus sur un programme qui leur imposât l'obligation d'être intransigeants.

On ne leur demandait que d'agir au mieux. Ils s'y efforçaient,

Sans renoncer à leur but, ils se contentaient de franchir une étape.

Les plus passionnés d'entre, eux acceptaient volontiers une collaboration dont le pays aurait le bénéfice, et qui leur permettrait dans la suite, en donnant la mesure de leur esprit de sacrifice en même temps que de leur esprit ,-ds .gouvernenjent, d'accéder au pouvoir sans soulever aucune résistance légitime.

On peut donc prétendre que par la politique de soutien ils préparaient l'avenir de leur parti, ce qui était leur droit et leur devoir. On ne peut pas dire, de bonne foi, qu'ils imposaient leurs vues et leur programme au ministère du 11 mai.

Ils n'imposaient pas leurs vues, mais le gouvernement cartelliste vivait dans la crainte perpétuelle d'être abandonné s'il venait à déplaire aux membres de la S. F. I. O.

C'était, dit justement le JOURNAL DES DEBATS,- une alliance sous condition Le, Cartel a été en apparence un grand triomphe radfcal. Les places, les phrases, l'encens, là gloriole, le parti radical a tout eu et il a cédé à une ivresse, qui était incompatible avec la clairvoyance. En réalité, le Cartel a été une alliance officie,lle ift^ec Ies; socialistes, mais sous condition. Il a obligé les radicaux à aller dans lé sens de la; révolution. Il nous a finaiiçièrẽment conduits au bord» du\ gouffre. L'arrivée du Cabinet, d'union nationale sont entrés

,le^ radicans,' H!'sâuvét lit faces' Mais Jè«pr©Blèmo

.demeure.

C'est Bordeaux qu'il va peut-être se résoudre.

Pour la première fois, si les radicaux sont logiques, ils auront à dire s',ils poursuivent l'application du programme socialiste-révolutionnaire ou s'ils sont, contrairement aux socialistes, un parti de gouvernement. Les socialistes sont aujourd'hui assez forts pour se passer des radicaux, de la faiblesse desquels ils ont déjà largement usé. Leurs intérêts électoraux, d'autre part, les invitent à rester dans l'opposition. Il y a donc peu de chances de voir les socialistes se prêter aujourd'hui à l'une de ces -transactions dans la confusion dont les,partis avancés se sont beaucoup servis, et, d'autre part, étant donné la gravité des problèmes financiers et diplomatiques, les radicaux ne peuvent pas échapper à la nécessité de dire s'ils sont décidés à favoriser les aventures révolutionnaires, ou, au contraire, à participer aux tentatives d'union et dp salut. S'il y a, dans le parti radical,, des hommes de bon sens et qui voient un, peu loin, ils com-

Nos récoltes de céréales

Le ministère de l'agriculture a communiqué la note suivante sur les résultats approximatifs des récoltes de céréales en 1926, d'après le relevé des réponses transmises' par les directeurs des services agricoles des divers départements. En ce qui concerne le froment, la surface ensemencée est de 5.462.000 hec'tares en 1926 au lieu de 5.613.000 hectares en 1925. Nous avons déjà signalé que les intempéries de l'automne dernier avaient entravé l'exécution des semailles. Le rendement total approximatif est ̃ un peu inférieur, aux premières prévisions et Se, dliïf rte.}, .jç[^i>f a«^li ':{̃}>

-Si nous tenons?! compté -«piey .«jusqu'au';

début de septembre, lesjtioulinsiont sur-,

tôitt écrasé du- Vieux blé, :qute les. ̃inVpèr-

tations tdë: ft'Oment facilitées "pat des^'dis'

positions légales ou réglementaires oint atteint à ce jour le chiffre d'environ 4millions de quintaux, que l'incorporation dans les moutures de 10 0/0 de succédanés permet une économie de 7 à 8 millions de quintaux de grain, qu'un plus fort rendement en farine est également à prévoir en raison du taux d'extraction imposé et du poids spécifique atteignant 76 kilos à l'hectolitre de blé au lieu de 75 kilos l'an dernier, il est permis de confirmer que nos besoins en blés exotiques au cours de la campagne actuelle seront d'environ 12 millions de quintaux pour la panification.

La récolte de seigle atteint approximativement 8.500.000 quintaux celle de méteil, 1.100.000 quintaux. Ces quantités de grain viennent augmenter d'autant notre approvisionnement en céréales panifiables. y

Les productions d'orge et d'avoine sont, en 1926, les plus élevées que nous ayons obtenues en France. ,EUes atteignent 11.760.000 quintaux d'orge au lieu de 9 à 10 millions de quintaux en année moyenne et 61 millions de quintaux d'avoine au lieu d'une récolté' moyenne de 45 millions;, de quintaux. L'effofjïvdesi agriculteurs, quand' il n'a pa.s été contrariés par. dgsvçJFcoiiistapc^S; climatériques particûïiejcniftnt .défavorables, s'est -donc traduit,. paE ijdjçs.ï'çhififres- indiquante un réel progrès- défit méthodes

culturales.] s^i,; .̃. ̃

UN DUEL

A la suite d'un différend survenu entre MM. Jean Trarieux et Franco de Montagliari, une rencontre à l'épée a eu lieu le G octobre, à 8 heures du matin, au Parc des Princes.

M. Roger Ducret dirigeait la rencontre. M. le docteur Fisher assistait les combattants.

M. Jean Trarieux était représenté par MM. Frantz-Reichel et Roger Ducret. M. Franco de Montagliari était représenté par MM. Pierre Gautier de Bouneval et Pierre de Harting.

LE XXe SALON DE L'AUTOMOBILE

L<A ̃ VISITE PRÉSIDENTlEUl-fB

Le Président de la République a, hier,"

aprés%kidi,')!vMte le1 "Saltftr' '&è T&MVrÀo-

bifè;1 visifts'tîqùi' constitue Tîna'ùguratioh

bIl, Vl~, .,&qU,'I'CO, t S.1 u ""Pî., n:r, ùgurat,ioh

offi'èiefM d;3 l'Exposition.

M.!GSs'tRn'oUn)ètgue,q.u'a-^fcdijq(Ja^

le colonel aviateur Deriaih, de \d maison militaire de l'Elysée, est ari'iVé à 14 h. 10 au Grand Palais..

Le chef de l'Etat a été reçu -avec le cérémonial d'usage par les membres du comité d'organisation, les présidents des Chambres syndicales MM. le baron Petiet, marquis de Dion, Paul Kellner, Genty, Louis Renault, A. Citroën, Cézanne, etc., auxquels s'étaient joints, selon le protocole, M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur; M. Queuille, ministre de l'agriculture M.. Bokanowslfif ministre du commerce M. Morairt, préfet de police M. Bouju, préfet de la Seine. M. Paul Guichard, directeur de la police municipale, et M. des Gachons, assuraient le service d'ordre.

M. Gaston Doumergue a, à quelques stands près, parcouru le Salon tout entier. La visite, bien que menée assez rondement, a duré soixante-dix minutes. Il y avait au Grand Palais une foule énorme, ce qui n'a pas facilité les évolutions du cortège officiel ceux qui en faisaient partie ont pu constater que la réputation d'infatigable marcheur du Président n'était pas une légende. Souriant,, ravi du cadre, encore plus ravi de la splendeur des expositions qui trahissaient le génie créateuty.u «lîcfnthousiasme artistique, la prospérité*, 'd'une industrie ^.prodigieusement active, le chef de lîEtata a alertement

ni) },;̃̃ -w.»<i.< .i ^^F

prennent soertifinement que le moment est; .venu ou jamais de décider des destinées du parti, radical et de l'orienter vers les idéep de, gouvernement., Mais, se demande notre confrère, ces hommes, s'ils existent et s'ils sont résolus à donner des directions, seront-ils écoutés ?

Préparatifs de pai*

Dans le GAULOIS, M. Alfred Guignard trace une esquisse de l'armée allemande. De l'autre côté du Rhin, on professe encore que pour assdrer la paix, il faut préparer la guerre. et qu'il faut la préparer aussi, si, par hasard, l'occasion se présentait de rompre la paix.

Et voici l'œuvre du général von Seeckt.

Un régiment d'infanterie allemande est une terrible machine, s'assemblent balles, obus et torpilles A côté de douze mitrailleuses lourdes, qui sont déjà monnaie de l'artillerie en coexiste une autre, celle-là autbenticiue, sous forme de vingt bouches à feu de campagne ou, déjà, de moyen calibre. Complétons le portrait par le luxe de matériel dont s'entoure notre sentinelle de la paix cinquante appareils téléphoniques, avec un central, s'il vous plaît, trente-cinq prospecteurs, deux colombiers et dix-huit toutous-estafettes. ;1T. S. iF.i em outre, au besoin.' ̃>̃ Et voici la cavalerie ̃ :h-- Chaque division aligne cent-quarante mir trailleuses légères, cent douze WnWftg' et 'HVènte-six auto-mitraileuses. Son groupe cycliste arme, à son tour, dix-huit mitrailleuses légères, six lourdes et deux lance-mines. Un bataillon d'infanterie d'appui sur camions, sert enfin vingt-quatre mitrailleuses légères, douze lourdes et des pistolets-mitrailleurs. Afin que rien n'y; manque, cet ensemble imposant s'adorne encore de trois groupes d'artillerie un à cheval, les deux autres automobiles, dont le premier d'obusiers, le second de' défense contre avions. y

Passons à l'artillerie. Ici les-renseignements sont moins précis

^Obstinément, l'Allemagne refusa aux commissions de contrôle communication de ses états d'armement, tel qu'il é^ait lors de sa débâcle, en novembre 1918. Découverts à Spandau, ils disparurent comme par enchantement, la nuit suivante. Oncques ne les revit-on. Non plus, on ne réussit à mettre la main sur une seule «Bertha •».• Le secreti quoi que nous fîmes, en demeura muré. D'ailleurs, il a vieilli. Nos voisins ont trouvé mieux des canons, électriques tirant à plus

LE CONGRES NATIONAL

des Sociétés coopératives ouvrières 'de production

Le Congrès -National'bisannuel des Sociétés Coopératives .ouvrières de production s'est ouvert hier matin au'Musée Social, sous la présidence de M, Symphorien, président du conseil d'administration de la Chambre consultative de ces associations. Deux cent dix délégués venant de toutes les régions de la France, représentant environ trois cent vingt sociétés adhérentes, assistaient à la séance d'ouverture. Le discomvs d'inauguration prononcé pan .ïÏVL Symphofien, exposa:; l'ordre des tFdvaux-que'"de*'ait; effectuante Congrès de 1926. Après quoi, il fut procédé ;à;la,: réception de divers ̃ délégués représentant

des ùorgaaisationsi: centrales .françajsfisfits.;

iétrangères* #1: Maîy, ;seôrétaire, général «de

l'Alliance .Coopérative Internationaley demanda le rapprochement et l'union- de» toutes les coopératives de tous les pays, et la constitution d'un organisme international permettant de grouper tous les efforts et (['obtenir ainsi des résultats efficaces MM. Poisson et Pessonnière prononcèrent également une allocution. Leurs conclu- a sions tendent à faire développer la collaboration entre les coopératives de production et de consommation.

A 2 h. le Congrès se réunissait à nouveau, nommait li. Ch:ariol à la présidence, et M. Briat, l'actif seerétairee général de la Chambre consultative, au nom du conseil d'administration donnait lecture de son rapport. « Les résultats obtenus, dit-il, l'ont été difficilement, notre tâche ayant été souvent paralysée par les ministères' qui se succédaient, à intervalles trop rap-prochés, et par la crise financière que traverse notre pays. »

A la fin de ce rapport, certains vœux intérieurs ont été discutés, et après avoir procédé à l'élection du bureau pour la réunion d'aujourd'hui, la séance a été levée pour permettre au conseil d'administration de délibérer sur les rapports et les suggestions émises par les délégués. •_

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Nos couturiers des Champs-Elysées

Une Parisienne avertie sait très bien que l'on peut encore s'habiller même aux Champs-Elysées, à des conditions exceptionnelles. Le tout est d'être renseignée Francis montre de ravissants modèles, en robes et manteaux, à 1.200 francs, 5, av. Matignon.

Aux Arcades des Champs-Elysées,

Les plus beaux bureaux commerciaux, avec installation moderne (téléphone, ascenseurs) sont aux Arcades des ChampsElysées, le nouveau passage à la mode, 76, avenue des Champs-Elysées. Tous les hommes d'affaires soucieux de réussir en ce centre élégant doivent les visiter. Ils en trouveront à partir de 15.000 francs par an. Jean de Paris.

gpcpmpU le circuit guidé par MM. le bar©n.lPetietè..il« n.isrquiaHdioCiltjion et Paul Kellner; qui,,tour à tour, --se relayant, fu-( reht les cicérones du Président. ̃" Grande îîëï, paieries, sftlî^s, du premier, balcon, virent défiler ce'cbrtège parcours qui ne fut marqué que' de quelques arrêts, dont les principaux furent aux stands Voisin, le nouveau châssis 24 CV fit impression sur le Président Delaunay-Belleville, Hispano-Suiza, Renault, Peugeot, Citroën, de Dion-Bouton, Lorraine-Dietrich, Panhard-Levassor, Bugatti, Ariès, Delahaye, Chenard-Walcker, Corre-Ia-Licorne, Rochet-Schneider, Cottin-Desgouttes, Hotchkiss, Talbot, Don-^ net, J. Gras, Dunlop, Inglebert, Kellner, Fiat, Antar, Hartford, Pirelli, Weymann, Sizaire frères et Fiat, où il fut reçu par M. Ernest Loste.

On trouvera par ailleurs des notes consacrées aux visites particulières que le chef de l'Etat a rendues à des exposants. Une mention spéciale, toutefois, poui- celle qu'il eut à coeur de rendre à l'exposition Pirelli, la célèbre firme italienne. Le président de la République fut reçu par le directeur général, M. Frangialli, avec qui il eut un entretien, que les exigences inaùguratives voulurent bref, mais qui fut d'une particulière cordialité. M. Gaston Doumergue exprimait ainsi le prix qu'on attache chez nous à une fraternité franco-italienne sans nuages. A 15 heures 25,. le cortège ayant- bouclé" le circuit inauguratif retombait dans la grande'nef, passant rapide entre la haie scintillante des sabres de la garde qui

de deux cents kilomètres. Considérez, je vous prie, que de Lille à Paris la distance, est moindre.

Mais j'en viens, maintenant, au plus beau les gaz. C'est, on peut bien le dire, l'arme nationale de l'Allemagne moderne. Ce goût lui vient de loin et lui tient aux entrailles. Dans le temps même qu'elle' adhérait aux conventions de La Haye, il y a des signes qu'elle expérimentait les effets de cette chimie empoisonnée in aaima vili sur ses su- jets noirs rebelles, en Afrique. Méthode,, de colonisation comme une autre. Avec un touchant .cynisme, notre voisine emploie., a,u jour-- ̃<ï'hui ses théoriciens qui s'excuse s'accuse, d'ailleurs à démontrer la parfaite loyauté du parjure dont elle se souilla, à Ypres, -1<j 22 février 1915. Ne doutez pas qu'elle y parvienne. Elle y tient beaucoup. Car, i'estimant, ainsi, lavée à la face du monde, elle aura prétexte à déchirer en droit les articles 171 et 172 deux de plus de ce pauvre .traité de' Versailles, lesquels lui' interdisent gentiment" de fabriquer des gaz de guerre. Noble candeur -<. Caç vous pensez bien, qu'elle les a tournés. Depuis1 longtemps. J'ai, sous les" yeux, écrivant ceci, entre autres documents, les saisissantes études sur la question, de M. Henri Le Wita, chimiste-coloriste, l'un des nôtres qui serrent le plus près ses émules germains, dans les arcanes où s'élaborent leurs mixtures meurtrières. De temps en ter..ps, nous explique-t-il, une bouffée délétère s'en échappe. On apprend, par exemple, qu'en mars 1924, feSji.?uT»iers so!ft ^H, lu laboratoire de

Dp'e'saeJ:!on^t'S%éyà5t cféirgi^ Nouveaux. Ou

bien, iïq-i'ën octobre -suivant, sur' -la côte orientale de Prusse, à Fischausër-lPiliaii, 'apparut un mal mystérieux, dont fut; intoxiqué presque tout le village de., flpff,;| entre autres. Coïncidence troublante .une napoe de gaz s'épandit, en même temps, sur-;e littoral^ et ses victimes ressemblaient comme des frères quant aux symptômes, à nos' « gazés du front.

« Soixante-dix-huit établissements très importants, occupant environ 160.000 ouvriers et plus de 6.000 ingénieurs, chimistes et techniciens », dit M. Le Wita,' «quinze mille usines », répond en écho :e général Nudant, au lemps du 7 septembre dernier, 'assurent à nos voisins une production toxique -pratiquement illimitée. Or, seulement «huit cents tonnes de phosgène, ajoutat ce dernier et éminent confrère, déversées sur les 8.000 hectares qui représentent la superficie de Paris mettraient à mal les trois quarts de la population ». v ̃̃ Joignez à cela les moyens de transport de l'avion « commercial » sept millions de livrets militaires entre les mains de leurs titulaires, etc., etc. Bref, on est prêL là-bas, toute '••̃ éventualité. '• ^ïat&iPîi ?*,

.iBt~


Irëndait les honneurs et se présentait aux portes du Grand Palais. Le président de la République 'félicitait, prenait congé des organisateurs et, dans sa limousine Renault signée Kellner, regagnait l'Ely-

̃

En suivant le Président.

:'Nous avons donné ci-dessus la liste des stands où le président de la République s'est arrêté au cours de l'inauguration officielle du Salon. Au stand Voisin, le chef de l'Etat a été reçu par Gabriel Voisin. Stand à. l'exposition impressionnante et dont la piçcY capitale, le- i iibhveâù" châssis 2f Cy six cylindres, beau de netteté et de force, ï'CEâVre" dti Salon. •̃; ̃̃̃'• ̃̃̃- ̃̃̃ .i;

"?"' ~);>t}ela9naY713~iiéY~WfL'i

VAu stand Delaunay-Belleville, la 11 CV Delaunay-Belleville a été pré- sentée au chef de l'Etat.

Cette 11 CV, malgré sa cylindrée Relativement réduite (2 litres), est une voiture de grand tourisme capable de réaliser de hautes vitesses moyennes.

Itofraine-Dietrieh

Y a-t-il au Salon une exposition d'allure plus aristocratique que celle des Lorraine-Dietrich ? La célèbre marque à la chère croix de Lorraine s'est formulée en un modèle en quelque sorte unique, sa 15 CV six cylindres, qu'une légère modification, qui ne porte que 'sur la compression plus élevée et une alimentation par deux, carburateurs, -transforme de voiture de ville, exquise, en une voiture sport, eniyrante.

Traitée avec goût, avec art, exécutée avec un soin incomparable qui éclate aux yeux, la LorraineDietrich est une voiture de race, de haute, de grande lignée.

Faut-il rappeler J'extraordinaire exploit qu'elles ont aççqrijpj| ,4ans. le, Grand. Ççix'd'é'ïi5(lurance du Manç, aux 24 heures' dir Maris, vdahs leefue'ï elles ont p* ris. 'trois îilaees d'hon- neur, dont la première, la'victo-1. rieuse à 106 kil. 390 de moyenne, les deux autres à plus de 100. Reçu par M. Nicaisc, le président de la République ne put dissimuler l'irrésistible impression d'admiration qui jaillit du châssis LorraineDietrich, de ce châssis si somptueusement carrossé.

Talbot

Reçu par M. Weider, le chef -de l'Etat n'a pu dissimuler l'émerveillement que lui causait la si belle, si brillante, si captivante et si frappante exposition de Talbot.

Admirablement traitée, sa 10 CV Talbot est l'objet du plus chaleureux succès. Elle occupe sur le marché la place la plus considérée. D'autant plus que la 10 CV Talbot 1927 a reçu une amélioration extrêmement goûtée une 4° vitesse. Ainsi modifiée, perfectionnée, la Talbot attachante voiture de ville et de grand tourisme sera d'une utilisation singulièrement plus souple, plus pratique en montagne. Talbot lance, d'autre part, deux types de six cylindres admirablement pensés pour les friaçdjï de voi- "tureï"de' luxe'; 'soUrces:a*:S€h'sations' `' fines, délicates, exceptionnelles. En donnant cet ieff-ort,. Talbot est allé au-devant de l'engouemenj: si justifié 4'ailleurs du public pour les six cylindres. Les ateliers de Pu-teaux ont merveilleusement réussi. Ils ont créé d'emblée un moteur six cylindres de petite cylindrée, ù régime rapide, sans vibrations et d'un silence et d'une souplesse exceptionnels.

Problème ardu que Talbot a résolu d'une façon supérieure. L'accueil que le public a fait à ces créations on est la meilleure récompense. Chenard et Waleker

La riche et brillante moisson de victoires internationales que leurs voitures ont remportées cette année 3 valu aux Etablissements Chenard et Waleker, représentés sur le stand par M. Henry, président du conseil d'administration, et par M. Donnay, administrateur délégué, les plus vives félicitations du président de la République.

En 192C, en effet, au Grand Prix des 24 heures de Belgique, Chenard et Waleker a battu le record du monde des 24 heures sur route, catégorie 1.100 cmc., et s'est attribué les deux premières places de cette catégorie'j ̃ -• Au Grand ^rîx-rode Tourisme 4e Saint-Sébastien, "é'est unaiouvea^rPTi çord du monde, celui: des 12 heures sur route, cat. 1.100 cmc., que Chenard et Waleker bat à plus dé 104 kilomètres de moyenne, prenant les première et deuxième places du classement général. Dans la Coupe Boillot, enfin, Chenard et Waleker remporte cette année sa quatrième victoire consécutive à 106. kil. de moyenne.

^Sur le. stand de Chenard et Waleker, le visiteur trouve une nouvelle 7 CV qui, bénéficiant de l'expérience de ses aînées, est sensiblement en avance sur tout ce qui se fait dans les voitures de force similaire uni 8 CV légère et robuste une 10 CV particulièrement économique la fameuse 11 CV qui a la faveur d'une nombreuse clientèle, et une 16 CV permettant de réaliser des moyennes très élevées et de l'habiller de carrosseries spacieuses.

Le président ,de la République, au cours de sa visite au Salon de l'Automobile, a bien voulu accorder une attention toute particulière au stand des voitures Fiat, le chef de l'Etat a été reçu, par M, Ernest,

Lostc, président du conseil d'admi-

jiistration de, la Société française

.Fiât."

Fiât. !f: t · "1

ii.'if:: !<. ̃̃terMeoffle^ifi

La; création de la camionnette normande, véritable prototype du véhicule utilitaire, fut certainement le meilleur agent de difrusion de Corre La Licorne, maison consciencieuse entre toutes.

L'effort de La Licorne s'est porté, cette année, sur l'établissement de nouveaux modèles de conduites intérieures dont le type « Berline » est absolument remarquable. Monté sur le 10 CV, châssis robuste, sûr, sérieux, c'est le modèle exemplaire 'de la voiture confortable, avec ses quatre places et ses quatre grandes portes qui rendent la voiture d'un accès si facile. Ce type est idéal vraiment pour ceux qui recherchent le maximum d'aise, de confort en ville jet sur la route.

Rappelons, d'ailleurs, que cette

Fiat

'i Berline Corre La Licorne » à obtenu le Grand Prix d'honneur au concours d'élégance et de confort de La Baule.

En félicitant M. Baudot de cette voiture, le président de la République ratifiait la décision du jury. Jean Gras

En pénétrant dans -le Grand Palais, la première visite du président fut pour le stand de Jean Gras, qui a présenté au chef de l'Etat" la JeanGras six cylindres.

Cette six cylindres est d'une- puissance fiscale de 9 CV seulement elle Consomme 10 litres et atteint le 100 à l'heure, et comme elle est vendue au prix d'une quatre cylindres, tout ^fecf&piique 'pi f lue W.qiîï 'ne

cesse ^d-e-se ^presser sur ce-stand.

V' .£s;«s ?.<->•. v;;W fl. Sénéchal

*t Àu-eours -de sa visite -air Stand RrSénéchal, le Président de la République ;a tenu à inarguei^ son estime à la fois au eontiucf eur et au constructeur.

Tout comme celles des années précédentes, la saison sportive de R. Sénéchal a été fertile en victoires. Ne citons que la principale, la plus dure, mais la plus concluante le Bol d'Or, qui suffit pour classer une marque. Or, c'est la troisième année consécutive que R. Sénéchal remporte la première place, toutes catégories, dans cette épreuve, battant le record' du Bol d'Or et le record du monde des vingt-quatre heures sur route (catégorie 1.100 cmc. avec un seul homme à bord). Il n'est donc pas surprenant qu'il y ait foule autour des deux nouveaux types R; Sénéchal, exposés au Salon la 7 CV touriste de 1.100 cmc et la 9 CV Sport de 1.500 cmc.

Mathis

Fort belle exposition que celle de Mathis, dont les voitures sont établies sur de rationnelles données de poids c'est une application de la célèbre formule adaptée « Voiturefl dis-jmôji ce ,que,,tu,:PJ^1e.s, .je^te dirai '-t!è qûé tu vaux. » :<jLes Mathis pèsent, p*ôhr îa 10 CV., ,«950 kilos; pour la 8 CV. 800 kilos. Ce sont de remarquables voitures, d'une jolie ligne et d'une gran^tëqualité.

Les passionnés de vitesse se retrouvent autour de la Ricart. On y discute les qualités de ce moteur en Y, traité comme un moteur de course quoique moins poussé. Ce châssis convient admirablement au tourisme rapide. La preuve en est donnée par la Ricart éarrossée qui est sur ce stand (un confor..table cabriolet) qui peut faire du 130 à l'heure on voit ainsi les moyennes élevées qui peuvent être soutenues. Un détail important à signaler la garantie de 3 ans est offerte par les constructeurs, à tout acheteur des Ricart.

Jienri-Iiabourdette

Au stand de la carrosserie HenriLabourdette, le président de la République a été accueilli par MM. F. et J. Henri-Labourdette, qu'il félicita pour leurs créations. M. Gaston Doumergue s'intéressa particulièrement à un splendide modèle de skiff, carrosserie unique,

réalisée par Heijri-I^'aboijrdèttç»! e^

dont l'exclusivité lui appartient en,P •vertu-' de ses brevets et proc'édës. ̃'̃" :JLe chef de l'Etat considéra éga-0 Içnient avec attentioïi ïâ "nouvelle1 conduite intérieure « Silensouple », dont le « Plein ciel », toit qui peut s'ouvrir,,a été exécuté pour un président de la République, M. Alexandre Millerand, son prédécesseur. floudaille

C'est M. Houdaille, le sympathique constructeur de l'amortisseur Houdaille, qui eut l'avantage de recevoir à son stand le président de la République. ·

Sur son stand, Houdaille présente trois modèles de ses célèbres amortisseurs hydrauliques, un nouvel, amortisseur, le d'Albay, et, enfin, un volant antivibratoire. Ces jdeux nouveautés attirent au stand Houdaille une foule considérable de visiteurs. flntar

Le président de la République qui sait l'importance de la question des carburants s'est longuement arrêté au stand de Pechelbronn, la mine française de pétrole. Celle-ci expose le .lot remarquable des huiles Antar, huiles à haute viscosité, spéciales pour l'automobile, toute la gamme. ,de,s., lubrifiants pour les- industries les plus diverses, et des 'm'aquetles- animées, du plus haut inïë'rêt, de l'industrie pélrolifère. Manifestation réconfortante que, celle de l'Antar, à qui, pensée satisfaisante, notre industrie automobile nationale, pour ses lubrifiants, devra de ne plus dépendre uniquement de l'étranger.

'̃•̃̃ Berguil

Un bon moteur ne. vaut rien sans un bon carburateur. Un bon carburateur transforme, bonifie un moteur médiocre. Aussi le connaisseur s'intéresse-t-il tout particulièrement, à chaque Salon, aux perfectionnements apportés aux carburateurs, classés ce qui est comique dans les accessoires.

Parmi les carburateurs, il en est un qui s'impose à l'attention et puis ensuite à l'élection c'est le carburateur Berguil, établi, seul de son espèce, sur des données scientifiques, et dont le fonctionnement est régi par des lois physiques bien déterminées. Les avantages qu'un moteur tire de sa collaboration sont énormes, le Berguil présentant le carburant sous sa meilleure forme, l'essence est entièrement utilisée. ̃•-̃

-;> i •̃-̃ y ̃- ̃ S. C.B. PI 'Mi Doumergue, au cours, de sa visite inaugurale, s'est longuement attardé au Stand 108. Rien de plus naWèA, puisque les automobilesS. C. A. P. y exposent leurs nouveaux modèles 7/8 CV, Sport et grand Snort, son type course à turbo compresseur et son 8 CV Cabriolet grand luxe. Pour toutes ces raisons, le Stand 108 des autos S. C. A. P. est et sera un des plus visités.

?rantz-Reichel.

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C O URR 1ER DES TH É AT R E S

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LES PREMIERES AU THEATRE EDOUARD-VH Représentation de Mme Emma Gramatica.

Nous devrons à M. Alphonse Franck d'avoir connu deux grands artistes italiens la saison dernière, M. Ruggiero Ruggieri cette saison^ Mme Emma Gramatica.

Mme Emma Gramatica est une artiste d'un talent trop personnel pour qu'il soit possible de définir son art efl.la, comparant à quelque autre ço-^médienne. Elle est unique. Elle ûè joue pas. elle vit. Ellp renonce d'iiis-ltirret à sa personnalité poW s'incarner dans le personnage dont la- pas- sion l'animé tout entière.' -̃̃ '̃' i ;i" w C'est à tort qu'on a' évoqué, à propos d'elle, le nom dé la Duse. La Duse transfigurait son personnage, l'emportait de toute sa fougue créatrice, lui donnait le visage de sa passion. Mme Emma Gramatica, au contraire, demeure l'esclave de l'imagé qu'elle réalise. Elle se soumet à son caprice elle lui obéit avec une foi aveugle, déchirante, une profonde et tremblante soumission.

Mais quel charme, quel lyrisme se dégagent de tout son être qui semble constamment souffrir Quels accents de sincérité dans la moindre réplique Quel enthousiasme émouvant Nous avons applaudi Mme Emma Gramatica dans le Songé d'une matinée de printemps, de Gabriele d'Annunzio, et les Médailles de la vieille dame, pièce en trois actes, de Barrié. C'était sans doute une gageure, tant ces deux rôles sont dissemblables et exigent des tempéraments divers. Mme Emma Gramatica l'a tenue, et avec quelle maîtrise Le Songe d'une matinée de printemps est l'histoire d'une femme qui est devenue folle à la suite du meuttre de celui qu'elle aimait. Il est mort ïcIhhs ses bras. Pour la guérir, on imagine di'appeler auprès, de. lai idéinentei le. propre frère du défunt. On, espère que la ressemblance agira sûr les. nerfs de la malade et qu'elle recouyi'pra la raison. Maïs cette "ressemblance, loin de l'apaiser, aggrave encore son état.

Cet acte, très court et d'une puissance extraordinaire, permettait à Mme Emma Gramatica de nous montrer un des aspects multiples de son art.

Les Médailles de la vieille dame nous ont révélé une Emma Gramatica toute différente. Sous les traits cassés d'une petite vieille insignifiante, elle discute avec des commères des événements de la guerre l'action se passe à Londres, pendant les hostilités. Elle jalouse les autres de poil' voir parler de leur fils, de ses exploits. Son cœur de femme sans enfant lui suggère d'adopter un « filleul ».

Son choix se porte sur un jeune soldat en permission qui la rudoie, la maltraite tandis que, éperdue de tendresse, elle l'entoure de soins maternels. Il repart au front et il est tué.. Alors, la vieille femme vit avec le souvenir de « son enfant ». Son chagrin est pitoyable. Elle range soigneusement les vêtements du mort et accroche à son corsage ses médailles qit?ellc vient de recevoir du feont. Et, ^plus-vîeille que Jamaijîilpjliis. Ja^séf, îjMfegqife mourante, elle repren^ sa

j\îjjîi;^olitairé. v

II, fallait le grand talent ;'db Mme Emma Gramatica pour réaliser ces deux émouvants personnages. La première soirée de ses représentations fut un triomphe. La scène, au baisser du rideau, disparaissait sous les fleurs. Rarement, jusqu'ici, une artiste sut, sans artifice, tenir à elle seule, dans des rôles si disparates, une salle entière en haleine.

M. Mémo Benassi, dans le rôle du soldat, fut également très applaudi. Par intérim,:

R. Cardinne-Petit.

THÉÂTRE DE LA MICHODIÈRE Méditerranée, pièce en 4 actes de M. Paul Haurigot, mise en scène de M. Edmond Roze.

L'œuvre d'un tout jeune auteur l'essai d'une formule nouvelle. C'est au public de nous dire s'il l'adopte. Personnellement, j'ai écouté ces trois actes avec agrément. Il est certain que la règle des trois unités n'y est observée que par l'unité de lieu. C'est moins une comédie, qu'une galerie de croquis dessihiés d'un crayon léger, à la pointe d'arrêt, comme disent les escri*

meurs. ..̃•'•>. •. -<

Nous sommes à bord dUiiv paque. kat qui vient de quitter Constantiditiple pour Marseille. Ce paquebot est une ile flottante, où semble souffler le parfum des îles ^Borromées. Les passagers qu'a réunis la traversée vivront pendant ces quelques jours d'une vie intense. Leurs désirs, limités par la durée du parcours, se manifesteront avec une hâte presque fébrile.

M. Paul Haurigot va faire défiler devant nous un certain nombre de types qu'il a étudiés au cours d'un voyage, nous a-t-il dit dans une « avant-première ». Visitons avec lui cette exposition.

Nous y voyons successivement un lieutenant de vaisseau qui courtise une petite émigrante et serait tout prêt à courtiser pareillement une toute jeune fille, récemment sortie du couvent un banquier d'humeur entreprenante un célibataire, sincère peut-être dans ses déclarations soudaines une cantatrice déjà m'arquée par l'âge et qui joue le seul personnage que M. Edouard Bourdet ait jugé ne pas devoir nous présenter dans la Prisonnière un général russe qui gagne obstinément au poker sa femme, espionne dirigée dans sa manœuvre par le maître d'hôtel du bord. ̃ Tous ces fantoches, se disperseront dès que nous apercevrons le Fripul. Les liens factices qui les OntrapprpChés Se dénoueront d'eux-mêmes.' Je l'ai dit il n'y dans cette pièce aucune action centrale, mais une série d'actions qui se croisent,- adroitement développées. Je regrette seulement que M. Paul Haurigot ait imaginé celle dont la cantatrice est l'objet et qu'il ait cru devoir lui donner une importance prépondérante. Au train dont nous allons, ce sera bientôt une originalité, presque une audace de mettre à la scène des sentiments naturels.

Mme Jeanne Rolly joue la cantatrice. Elle a connu de meilleurs rôles. Mlle Sarah Rafale est, avec exotisme, l'espionne slave Mlle Germaine Fontanes est charmante et subit avec grâce le joug qui lui est impbsé Mlle Laurette Fleury est une petite pensionnaire délicieusement :t ûaïvement curieuse Mme Jane

Lion à fait une caricature fort plaisante. Des rôles d'IiQmmes sont mains marquants biais fort bien tenus par MM.- de Guingandy Armand Bour, Delaître, Lorrain, "Maurice Lamy, Lucien Beroux. >==«"̃

Cette pièce exigeait une mise en scène singulièrement ^"difficile à réaliser. M. Edmond Rokè, un maître du genre* a su nous donner l'illusion, par son art et son habileté, que nous avions, embarqué nous-mêmes. r I Maxime Girard.

/-4-a

Le rôle de Madame Jenny

-̃• -i'V, LI.;ir;l.- ̃

AveP pÇt 8$ <|t' cette sensibiH ta qu'on lui connaît; 'Madame Jenny a "compi'is toute l'importance de la toiletté dans' une pièce moderne où les femmes rie sortent pas du répertoire classique niais appartiennent la vie courante.

Le'public admirait la charmante Mnie Fontanes et la délicieuse Mlle Laurette Fleury, 1 une dans son tailleur de sport en'tricot orné de lignes jaunes et noires qu'elle portait au 4' acte avec un manteau de kasha orange enrichi de « tarabagan », et l'autre dans sa robe en tricot de soie blanche soulignée de traits bleus et agrémentée d'un burnous d'une fantaisie charmante, Elle était tout à fait jolie cette robe du soir, étincelante de paillettes -et de franges d'argent, avec son boléro qui transformait si agréable-

ment sa ligne. J

;Elle n'avait d'égale que cette vaporeuse robe 'blanche, ornée de délicates fleurs peintes, et dont le décolleté s'éclaire de plusieurs lignes de strass.

Mme Fontanes et Mlle Laurette Fleury ont recueilli un grand succès dont une part revient à Mme Jenny, fine interprète de la mode. ) J?ire;nxièi-e représen\tatipn;: 'iï Au'THikTi\EJ SSilua-BERîiHÀnDT; à '̃8 Ri '45, pceiwiéVè représentation, de Dehujviu, comédie -eh quatre actes et un prologue, en yers libres,- de M. Sacha Guitry musique .de- scène de M. André Messager. ̃̃

Distribution r

M. Sacha Guiiry (Deburau), Mlle Yvonne Printemps (Marie Duplessis) MM. Roger Karl (M. Bertrand, directeur des Funambules) Numès (Robillard), Scott (Laurent), :Chanot (Laplacc), Grégoire (Clément) Mlles Delys (Mme Robard), Desfond (Glarp), Gay (Justine), Fernier (Honorine)

Comédiens et comédiennes des Funambules M. Léon Richard (Le Machiniste), Mlle Bailly (La Caissière), M. Maxime Léry (L'Aboyeur), M. Puylagarde (Un jeune homme).

MM, Monteux (Un docteur), Paul Dufrény (Un journaliste), Mlle Valentine Tissot (Une dame), Mlle Violaine (Une femme de chambre), M. Louis Maurel (Mme Habouinï, rôle créé par Mlle Rosine. Maurel), Petit Amigues (Charles Deburau).

Mlle Yvonne Prîntçnips dans la première partie de la pièce Charles Deburau dans la seconde partie de la pièce. Orchestre sous la direction de M, Raoul Labis.

S Au Théâtre DE i'Œuvre, à 8 h. 45, reprise de' Giocontla, tragédie en quatre actes, de M. Gabriele d'Annunzio^ .Distribution.- > ^jmes SUzamjé-Després (Silvia Settala), Mony (La Sireietta), Dominica (Gio!eonda>Allianti)'i Ludy Lindsev (Francesca,

Jifinïh Msy Boldès ~q,k jÇifth BeàfeV

MM. y.etroyat ,(LucSô' SeUala),. Francis

Baissac (Lbrenz? <jad4i),tCail.)iineJ:j(Çp-. Isihlé Bâlbo). i ^7 ]" Représentation ofjÈerteaux artistes:

̃̃Es MATINÉE

Au Théâtre EDÔÙAnD-VII, à 2 h. 45, Mme Emma' Gramatica donnera une irtatinée spécialement réservée aux comédiens dé Paris et jouera La Possédée, pièce en quatre actes, de Shônherr. Aujourd'hui,;

Même spectacle que le soir

Au: Nouvel-Ambigu (2 h. 45), à la Gaité-Lvrique (2 h. 30), au Grand-Guignol (2 h. 45), au Théâtre .Albcrt-I" (2 h. 30). Ce soir

S A l'Opéiu, a 8 h. 15, Rigoletto (Mine Hai'amboure MM. Rouard, Ed. Rambaud, Ai Grcssc, Narçon Mmes Y. Courso, Dubois-Laugèr, C. Rex MM. Madlen, 'Ernst, Guvard, Cambon, Mme Llobères). Soir de Fête (Mme Lorcia, M. Peretti). Orch. M. H. Busser.

^1 A LA CoMÉDIE-FiRANÇAlSE, à 8 h. 15, Les Compères du roi' Louis (MM. J. Fenoux, Dessonnes, Denis d'Inès, J. Hervé, Laf on, P. Gerbault, Dorival, Drain, Ledoux, Rognoni, P. Bcrtin, A. Bacqué, .1. Wéber, Chambreuil, "R. Simon, de Rigoult Mmes A., de .'Chauveron, T. Navai% J. Sully, Lh'crbay).

'̃'̃ Jf'-AÉ L'ÔPÉnA-iCmiiQUE, à. ,8, heures, •(libon.- série A-}y'-ljfûWon (Mnies Emma

L.MÏt M. Païva, ?At Comte MM. Villa-

4V M. Paîva, ;A, Comte MM. Villa-

bella, R. Bourdjn,: k. Allard). Orch. M. M. Frig'ara.

Jt A l*OdéonV à ,8 ï. 30, L'Artésienne (MM. Fabry, L. Dub'osq, Balbétré, M. Donneaud, Ba-connet Mines ih Moret, N.-Blanc, Cazaux, Mireille).

Jt Aux Variétés, à 8 h. 45, Monsieur du Saint-Obin (M. Julès Berry, Mlle Suzy Prim, MM. Léon Bélières, Pierre Juvenet, Henri Richard, etc.).

Au Gvmnase, à, 9 heures, Félix (Mlle Gaby Morlay, MM. Alcoyer, Berthier, Roger Trévillé, Philippe Richard; Mlle Bianchini et M. Jacques Baumer. iSt Au THÉATRE DE PARIS, à 8 h. 45, La Vérité toute nue; (M. Max Dearly et M. Raimu).

J! Au THÉÂTRE DE 'L'ATHÉNÉE, à 9 heures, La Folle Nuit (Mmes Marguerite Pierly, Alice Field, Andrée Guize MM. Robert .Ancelin et Marcel Vallée). Au Palais-Royal, à 8 h. 45, Au premier àè ces messieurs (MM. Albert Brasseur, Duvallès, Geo Leelercq, Paul Asselin et Victor Boucher Mmes Marguerite Tcmpley, Suz. Berni et Blanche Bilbao). •£ Au THÉÂTRE SARAH-BEnNHARDT, à 8 h. 45, Deburau (JM. Sacha Guitry et Mme Yvonne Printemps). Dimanche matinée à 2 h. 30.

*5* Au Théâtre Antoine, à 8 Ji. 45, Notre Amour (André* Brûlé, Raoul Marco» Ch. Hémery; Cueille et Gastan Séverin Mmes Madeleine Lély, Henriette Marion et Clara Tambour).

<5t Au Théâtre de 'la Resaissance, à

8 h. f0,' As-tu dû'cœiir1? avec Mmè'Mar-

gueritei Valmondt eîtaM. Jean Sarment,

MM. Jean iAym?,»,f 4r%»ij,4-Fhbre, Lucien

M,M. J.ea,lI,:A,Yme""pér, 1\1#d,f,abre,I.,ucien

Callamand, "avéqfrGehîtaihë Auger et

Marcel André. "J*' Au* Théâtre Edouard-VII, à 8 h. 45, Une petite main lui se place, de M. 'Sacha Guitry avec Marcel Levesque. $ Au Grand-Guignol, à 8 h, 45, nouveau spectacle L'Etranglèùse Cette pauvre Elisa Le Spectre sanglant Œil pour, œil. (Mercredis, samedis, dimanches et fêtes, matinées.) t5t Aux BOUFFES-PARISIENS, à 8 h. 45, Trois jeunes filles. nues, comédie musicale de Yves Mirande et Albert Villemetz, musique de Raoul Moretti. vS* Au Théâtre Fémina, à 8 h. 45, La Prisonnière (Mlle Sylvie MM. Jean Worms et Hubert Prélier, Arvel et Mlle Suzanne Dantès.

«S*" Au Théâtre Daunod (Louvre 36-74), à 8 h. 30, Hélène (Madeleine Cariier, Morton, Rachel Dubas. et Hasti).

^8 Au Théâtre DES Nouveautés, h 9 heures, La Famille Lavolette (Rêgina Camier, Abel Tarride, André Dubose, Jeanne Grumbach et Pierre StéDaen). ̃£ Au Théâtre Michel, à 8. h. 45, L'Homme. qui jouait du banjo (MM. Si-

gnoret, Carol, H. CrémieuXi Six Mmes Jane Renouardt, Marguerite Ducouret, Léonnec et Mlle Jane-Che\Tel.

«St Au Théathe DE LA Madeleine, à 8 h. 45, le nouveau spectacle de La Chauùe-Souris, de M. Nikita Balieff. tJt A LA CoMÉDffi-CAUUfAHTIN, à 9 heures, Petit Péché (M. Paul Bernard, Mlle Lucienne Parizet, Mme Mady Berry et bt. Henry Bosc).

et Au THÉATRE Marignï, à 8 h. 30, Ciboulette (Edmée Favart, André Beaugé, Pauley, Madeleine Guitty, etc., et Henry Defreyn).

dt Au Théâtre Mogador, à 8 h, 30, No, No, Nanette (MM. F. Oudard, Cariel, A. Lamy, Conté Mlles Loulou Hegoburu, Gabrielle Ristori, F. Albany. J. Fu'sier. Marguerite Gilbert, Flo, L. Steun). Au THÉATRE DE LA Michodière, à 8 h. 45, Méditerranée (Mmes J. Rolly, Sarah Rafale, Gina Barbiéri, Germ. Fon£anes,' Jane Lion MM. de Gïîingand, A. Bour, L. Baroux, Delaitre, Ch. Lorrain,

Sailiard)..

et Au, Théâtre de l'Avenue, à 8 h. 45, Le Rubicon (M. Charles Boyer, Mlle Blanche: Montel MM. J. Carotte. M. Lagrenée Mmes Augustine Prieur, Ch. Delyne, Yv. Hébert, J. Loury).

<Jt Au Théa.re DES MATHURIXS, à 8 h. 45, Saison d'Amour, avec M. HarryBaur, Mme France Ellys, MM. Roger Coutant, Pierre Finaly et Mlle Germaine Risse.

^t Au Tiuanox-Lyrique, à 8 h. 30, Mireille (Mlles Russel, Ferny MM. Wéber, Péraldi, Marrio, Vendrix).

̃^ Au Théâtre DE Dix-Heures, à 10 heures, Charles Fallot dans ses œuvres. Nos. nos. Sornettes, avec Cloé Vidiane et Noël-Noël, Balder, Janett Flo, Huguette Hetty, G. Marrot, L. Henry, Paul Maye et Colline.

Aux Deux-Anes, à 9 heures, Condamnons revue de M. Jean Rieu, avec MM. Dalio et Carol. Les chansonniers Dorin, Noël-Noël, Jean Rien, etc.

•*̃•

^t Théâtre Albert-I«, à 8 h. 30, The Mollusy; The Dark Laly of the sonnets Ambigu, 8 h. 45, Plein aux as Apollo, clôture Théâtre des Arts, 8 h. 45, Sardanapale Capucines, clôture Châtelet, 8 h. 30, Michel Strogoff Comédie des Champs-Elysées, 8 h. 45, Le Dictateur Déjazet, 8 h. 30, Tire-au-Flanc; FoliesDramatiques, 8 h. 30, L'Entôleuse; GaitéLyrique,'8 8 h. 30, Surcouf Porte-SaintM'artin, 8 h. 15, L'Aiglon l'Œuvre, 8 h. 45, Gioconda la Potinière, clôture Studio des Champs-Elysées, 8 h. 45, Têtçs (de, rechange, Une visite. NOTES ET INFORMATIONS

̃ ̃">(-.

Mme Aino Ackté. Le public parisien de nos scènes lyriques n'a pas oublié la grande artiste finnoise Aïno Ackté^ qui fut Une éclatante élève de notre Conservatoire et débuta, il y a vingt ans, à l'Opéra, où elle conquit d'emblée la célébrité dans les rôles du répertoire et les créations qui lui furent confiées par Pedro Gailhard.

Après avoir poursuivi, en Europe, la plus brillante' des carrières, la belle cantatrice nous revient d'Helsingfors.

Mme Aïno Ackté, éducatrice musicale et virtuose acclamée du théâtre moderne, installe parmi nous un cours de déclamation lyrique et de mise en scène théâtrale où elle résumera, en plusieurs langues, un enseignement nouveau, qui pourra se réclamer à juste titre des triomphes les moins contestés et d'une expérience professionnelle hors de pair.

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VARIÉTÉS. Mercredi 13 octobre, répétition générale de Triplepatte, comédie en cinq actes de MM. Tristan Bernard et André Godfernaux.

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Le Théâtre de la Porte-Saint-Martin, en raison des dernières répétitions de la Revue, supprime les matinées du samedi.

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'(̃> AsiBiCU. A: 2 h. 45;et à 8 h. 45, le grand succès Plein oj«' as,, avec JTr&ÏMîl^ét Cai=siye. Matinées jeudi, samedi èir dimanche.

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Mardi prochain, 32 octobre, jour fixé pour la répétition générale de Maître Bolbcc et son mari, il y aura très exactement qaitre mois que Mme Madeleine Soria n'a pas paru sur la scène de l'Athénée. Le pub'.vc accueillera avec joie la rentrée de la grande artiste, dans le principal rôle de l'œuvre ouvelle qu'ont écrite pour elle MM. Georges Berr et Louis Verneuil. M. Lucien Rozenberg, ainsi que nous l'avons dit, interprétera à ses côtés le principal rôle masculin de cet ouvrage dont l'affiche réunira en outre les noms de Mlles Renée Rysor, avec Louisa de Mornand, MM. Pierre Stephcn et Arnaudy.-

Théatre Edouard-VII. Ce soir, reprise avec M. Marcel Lévesque, de Une petite main qui se place, de M. Sacha Guitry, dont le succès exceptionnel se poursuit après plus de 300 représentations. Demain matinée.

Grand- Guignol. Aujourd'hui et demain, matinée et soirée le-Spectre sanglant. Prochainement 150'.

ee~

L'Association des Comédiens combattants organise mercredi prochain un banquet pour fêter la nomination dans l'ordre de la.J^é*, gion d'honneur de son président, M. acné Alexandre, sociétaire de la Comédie-Française •:̃̃̃̃

Les adhésions sont reçues au siège de l'Association 35, boulevard Bonne-Nouvelle.

Maxime Girard.

̃" TH. SARAH-BERNHARDT «^ Ce soir à 8 h. 45

1" Représentation (Bureaux ouverts) SElOtlD

Comédie en 4 actes et 1 prologue de M. Sacha GUITRY Musique de scène de M.André Messager ai 111 GUITRY et Mlle 11EPI1PS Demain Dimanche Matinée et Soirée Location Tél. Archives 0.70

̃n CillPUCIINEB m · MARDI 12 OCTOBRE

Première Représentation

DIVIN MENSONGE! Opérette en 3 actes et 6 tableaux de Alex Madis et Pierre Vebcr Couplets dé Hugues Delorme

Musique de Joseph Szulc

Jean PERIER Marguerite PIERRX FLORENCIE Maria LEY ` HIERONIMUS et Marthe DERMINY imH LOCATION OUVERTE j^H

AU THÉÂTRE FEMINA Tous les soirs à 8 h 45 mu le plus nrand succès de l'année

BBBMOGADOR BBB Demain matineeàlh.45, soirée à 8 h. 30 MO. NO, N A MM mm T E Là trépidante opérette américaine- LOCATION: GUT, 52-03

–ett!

",0_, Les l5 ~omdros i~difis 1, du nouveau spectacle de-

la CHAUVE-SOURIS de NIKITA BALIEFF nui iriomptient tous les soirs

seront donnés demain en matinée à 2 II 45 au Théâtre de la Madeleine

19 rue de Surène, Elysécs 86-25

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Spectacles et Concerts Répétition générale

j! A LA Cigale, à 2 h. 30, répétition générale de De plus en plus chair, revue en deux actes, un prologue, quarante tableaux, de MM. Max Eddy, J. Monteux, H. Gaillard et A. Hortez.

Première représentation

Jt CHEZ FURSY ET Maorjcet, ce soir, à 9 heures, premiers à bureaux ouverts de Blague, Bottom, revue de C.-A. Carpentier (Mlle Marguerite Deval, M. Montel). Chansons Fursy et Mauricet le poète Guillot de Saix.

Aujourd'hui

Même spectacle que le soir

Aux Folies-Bergère (2 h. 30), 'à l'Olympia (2 h. 30), à l'Empjre:(2 h. 30), au'Palace (2 h. 30), au Moulin-Rouge (2 h. 30), 'au Cirque d'Hiver (2 h. 30), au Cirque Médrano (2 heures), à Madeleine-Cinéma (2 h. 30), à Marivaux (2 h. 30).

Ce soir:

Jî'Aux Folies-Bkhgère, a 8 h. 30, La Folie du Jour, hyper-revue de M. L. Lemarchand, avec Dorville, Pepa Bonafé et Joséphine Baker.

<# Au CASINO DE Paris, à 8 h. 30, Paris qui chante (Saint-Granier, Missia, Dutard, Christiane et Duroy, The Rowe Sister, les patineuses Rose and Honey, les 16 Lawrence Tiller Girls, etc., et Jane Belli et Gaston Gerlys.

\jt Au PALACE (tél. Befg. 4-4-37), à 8 h. 30, la revue Palace aux Femmes, en deux actes, 45 tableaux, de MM. Léo Lelièvre, Henri Varna, Fernand Rouvray avec Dranem, Harry Pilcer, Jenny Golder, Spadaro, Suzettc O'Nil et Gamsakourdia et Demidoff.

AU MoULIN-RoTJGE MUSIC-HALL, à 8 h. 30, Montmartre au nues, revue de M. Jacques-Charles, produced by Earl Leslie, avec Gina Palerme et Yvonne George, Randall et Dréan, le compositeur José Padilla, Dandy et le Spark's Ballet de Vienne.

& A l'Empire, music-hall-cirque (tel.: Wagram 60-58). Baggessen, le casseur d'assiettes le chanteur populaire Georgel les Peaux-Rouges et 20 attractions. <JS Au Coxcêrt Mayol (tél. Gut.

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ranriée, avec Parysis T^tirblea'ux, 1.200

4costumes. avEC Patysis c;45'ta,'bl,e,aU, x,' 1.2p0

costumes.. :• ̃.̃̃<̃ ̃̃ cf.

jt Aux Champs-Elysées MusiC-Hall, Spinelly dans Diable sketch fantaisie de JIM. André Lang et Jacques Théry, musique de Georges Auric, décors de Paul Colin. Les danseurs Moss et Fôntana.

S A LA CIGALE. à 8 h. 30, la formidable revue De plus en plus chair, deux actes, 40 tableaux, 600 costumes. M. Dutreix, de l'Opéra Girier, Pepée, P. Dartois, les Birdiski et 200 artistes. JH A LA LUNE Rousse, à 9 heures, (Trud. 61-92), 45.000 revue avec Suzy Lucat les chansonniers V. Hyspa, Léon Michel, Secretan, Spark, Cor, Wyl, Monelly et Campara.

ji A l'Œil DE Paris, 4, rue de l'Etoile (Carnot 36-82), revue de René Fauchois et René Dorin (Davia, Pierre Pradier, Goupil et Betove).

J6 Au CIRQUE d'Hiver, les fameux Fratellini, Truzzi, le célèbre cavalier russe et sa cavalerie, et 20 attactions sensationnelles forment un programme hors pair. Loc. Roq. 12-25.

an^atm

Chez Fursy ET Mauricet. Ce soir, à 9 heures, première représentation à bureaux ouverts de Blague Bottom, revue de C.-A. Carpentier, jouée par Mlle Marguerite Dé'val, M. Montel, Mlle S. Feyrou, M. Max Regent et M. Mauricet. Débuts de M. Guillot de Saix. Chansons nouvelles par Fursy; R.-P. Groff, Jane Smile et Mauricet. Le Cirque Medrano fait débuter ce soir: Meunier et ses 26 chiehs comédiens, les ours cyclistes et patineurs de Mme Delpierre. Les fameux clowns Chocolat, Loulou, Atoff, e.: Carlo, Mariano et Porto sont applaudis chaque soir, ainsi que les gymnastes équilibristes, écuyers, etc. Voilà le bon spectacle du vrai cirque, le moins cher de Paris.

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COURRIER MUSICAL

Aujouf d'hifj î

Aux Concerts Lamoitreux. Salle Gaveau. ̃* A. 16 heures .45, premier concert avec le concours de Mme Nina Kochitz r .1. Symphonie pastorale (Beethoven) 2. les Noces de Figaro, air de Suzanne (Mozart): Mme Nina Kochitz 3. Petite Suite, orchestrée par Debussy et Büsser 4. a) Berceuse (Slaviansky-d'Agreneff) b) Air de Snegourockka (Rirasky-Korsakow) Mme Nina Kotchitz 5. Capriccio espagnol (Rimsky-Korsakow).

Le concert sera dirigé par M. Paul Paray

-–Aux Concerts Pasdeloup (au Théâtre Mogador), samedi 9 octobre, avec le concours de M. Feuermann, violoncelliste Symphonie de Franck Concerto pour violoncelle (Boccherini) Fragments des Maîtres Chanteurs (Wagner) L'Après-midi d'un Faune (Debussy) Pacifie 231, de Honegger.

11O -0-18»

S. Exc. M. Enckell, ministre de Finlande à Paris, a remis hier à M. Rhené Baton la plaque d'officier de la Rose Blanche de Finlande, en reconnaissance des efforts et du talent que l'excellent chef d'orchestre des Concerts Pasdeloup a mis à faire connaîtrc la musique française en Finlande.

"CiD ua.

Festival Ravel avec le concours de l'auteur, de Mmes Mac Arden, J. Eudes, de MM.' Tony Close, Vlado Perlemuter, André Asselin, Bl'anquart, vendredi 15 octobre, à la Salle. Gaveau. Première audition des Trois Ckansons Madecasses, trio piano, violon cl ̃ violonceljè sonate, violon et violoncelle 'Œùmbeau de ̃: Coiï'perin l'Ënjanf h les Sortilèges. Billets à la Salle, chez Durand et chez Kiesgen.flt Delaet, 47,rue Blanche.

Myrtle Nelson Tobin, cantatrice américaine, donnera un concert vendredi soir 15 octobre à la Salle des Agriculteurs avec le concours de M. André Bourdron, violoncelliste. Le très intéressant programme comprend des œuvres de Mozart, Pergolèse,Verdi,Chausson, Debussy, Fauré, etc.Billets à la Salle-et chez Durand.

L. de Crémone.

CINÉMÀS

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Ci®gSiigtE iOIRE FILM DE L'EXPÉDITION

C9?R®Ë^€ENTHE°>AFRBOUE (2«MI5SION HAARDT-AUD0U1M OVgREUIl) Le pas du coq et de la poule Funérfti'lfir -?»ns l'Oubangui Lesdrnstuses de Makéré.

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II souffle dans ces contrées,

un veni 'dit'Sud''i}lu'ênerveet_qui alanguit la vertu.1»

Pie X (Contre- l'esclavagisme).

.,f ) 1~

J'ai connu la plus jolie des femmes qui, n'ayant pas quitté Paris jusqu'à vingt ans, jamais n'avait vu un veau. Il lui fallut se marier pour cela, et je laisse à penser quel fut son étonnement lorsqu'elle vit surgir « ce chien trop grand » c'est ainsi qu'elle s'exprima au cours de son voyage de noces.

A cinquante-huit ans, il ne m'avait pas été donné d'entendre ni de voir de jazzband. Depuis 1905, je ne sors guère plus de ma retraite ombragée où je regarde, v seuls, valser les lièvres dans les sillons ou, dans le remous du torrent, la fleur qui sert de bouchon à ma ligne.

Mais « l'occasion, l'herbe tendre, et,, je pense, quelque diable aussi me poussant », me firent assister, il y a peu de jours, à l'un de ces festins nuptiaux tels qu'il n'en existe plus qu'en province et où, confortablement assis, l'on boit du vrai 'vin et l'on mange de vraies truffes, capa-r bles de rouler sous la table c'est-à-dire, entières.

Je n'ai point retenu l'heure illégale à laquelle commença, le bal, dànsrun ^arc à la, ^Gamache, avec soupirs, )jais,ers,jiparfumsv «t tout un tremblement de clair de lune. Solitaire, j'errais dàns: une allée de bambous. De quoi rêvais-je ? De l'Afrique équatoriale, car il faut bien vous dire que j'écris, depuis quelques mois, un poème en prose sur le cardinal Lavigerie.

Déjà donc, je me trouvais idéalement transporté au bord des Grands-Lacs lorsque mon songe se fit réalité

L'astre des nuits, devenu pourpre, prenait l'apparence .d'une tête tranchée, et suspendue à la cime d'un cèdre, cependant que, parmi d'autres trophées sanglants, que simulaient de rondes et rouges lanterhes; vénitiennes, j'apercevais deux nègres et cinq Visages-Pâles, en proie à des convulsions, et tirant- d'instruments barbares gongs, crécelles, calebasses, les sons les plus infernaux. Ces démons entraîpaient, au rythme de leur' danse macabre, des femmes plus que nues qui se roidissaient entre les bras de leurs cavaliers, à chaque fois que le nègre le plus nègre poussait un cri d'écorché vif.

̃Halluciné par cette scène Jtnthropophagique, je bondis vers Mlle X. que sa maman m'avait £O$iiée, et je lui criai d^une voix qui *ne p"a,r vint1" p^s' à cfominer le vacarme -C-X. -«*̃'

Que faites-vous dans l'Ouganda Edith, fuyez. Sinon, ils vont vous manger toute crue.

5W

II n'est que trop certain que notre monde en décadence ne se satisfait même plus de ce que lui inspiraient naguère le paganisme grec et cette déliquescence slave contre laquelle s'éleva, le premier, avec indignation, ici même, Gaston Calmette. Qui niera que le jazz-band ne porte en lui tous les gestes, au moins esquisses^ de la barbarie la plus noire ? Nous n'attendons plus que le pal. Les fétichistes sont là.

'̃• r*

Et pourtant Nous sommes la civilisation la plus chrétienne, du monde. La vierge française veille toujours sur sa tapisserie, sur sa raquette ou sur son missel. La femme forte, plus précieuse que la perle, est vivante toujours aux feuilles de la Bible. De jeunes hommes se préparent aux nobles tâches pour soutenir les lourdes pièces de leur foyer futur.- Je- féjen veux pour /preuve qu'un livre qui "s'inscrit' en réaction de ce vent'de folie' qui souffle sur la terre depuis fljsgrand carnage, livre, qui nous rassure et fait ressortir la beauté spirituelle qui paraît encore sur la face de la Patrie.

L'auteur de cette étude magistrale est une belle figure du Musée basque, en pointe sèche, d'un profil singulièrement vif et brusque. Je veux dire que le nez accentué, comme d'un Grecco, s'abaisse sur une lèvre fine dont l'arc épouse toutes les cour- bes de l'ironie et de la bonté. Les bosses du front et des joues sont d'un marbre dur, illuminées, si l'on peut dire, par l'éclatante et profonde nuit des yeux. Un bonnet de docteur, très rejeté en arrière, fait songer à des siècles de doctrine et d'humaîjisme. Le corps est mince. Chaque geste dit la souplesse d'une race de pelotaris, et l'ensemble est d'un prêtre dont la forme retient la plus lointaine tradition, en- même temps que l'âme reflète toutes les nuances, vibre à tous les chocs des esprits qu'il a dirigés.

I Tous ses anciens, élèves, rtous ses amis ont reconnu, dans ces traits au burin, labbé Dibildos, directeur de l'école Bos-

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? Cet éducateur de premier ordre nous donne une' œuvre d'une substance on ne peut plus concentrée,'et d'un style et d'une expression qui eussent servi de modèle, autant que l'histoire de Charles XII, aux générations qui se souciaient 'encore du français.

Une EDUCATION CHRÉTIENNE EN PLEINE VIE tel est le titre.' L' « homme » digne'de ce nom, est suivi de la naissance àïa, mort, jusqu'à cette £cole, et hors de cette Ecole, dont l'essence est chrétienne, mais que la. complexe existence ,actuelle, pousse aux modalités les plus diverses, les plus oppQSées en apparence. Dans leur tombé, autant qu'au berceau, les élèves de jge maître se rencontrent dans la, grâce.. Et

c'est l'essentiel; ;« Une seule chose est nécessaire. » y '"̃

Que j'interroge, comme ici, le directeur d'une élite intellectuelle, bu ailleurs des chefs de patronage la réponse est la même Il faut étudier j pour se garer d'eux, les nouveaux systèmes de pièges

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que tend le diable sous les pieds de la jeu-

;ïies*eso :-îVUAH3 ss

-Ile- fQnd/réstjî identique. Cependant Re,nan, dans son adolescence, necède pas aux mêmes tentations intellectuelles, qui l'éloignent du séminaire, que Psichari n'obéit aux mêmes motifs qui eussent pu y faire entrer son aïeul.

Mimi-Pinson,a :cT autres prétextes à mal tourner que'la moderne midinette de Paris ou de Biarritz.

Dans cette forme d'une éducation parfaite, ou qui s'efforce à devènir .telle, M. l'abbé Dibildos fait ressortir que le point fixe dont on ne se doit pas détourner, l'étoile polaire, est la Foi.

Donc, pas un instant, au cours de cette analyse et de cette description aiguë des sentiments, des goûts, des vertus, des vices, des inquiétudes, des malaises, des dangers, des fièvres d'une génération en proie à des difficultés de toutes sortes, que ne connut point la précédente, le pôle magnétique n'est perdu de vue.

Les réactions fatales du milieu familial sur l'éducation reçue à l'extérieur y sont exposées avec une science, une(- perspicacité, une franchise de spécialiste' qui, pour remédier aux plaïe,s" .niptales, ne pense point qu'il 'faille se1 payer de TnotSi-ou se bander les yeux, je soupçôhn'e-*lk'plurhè ` de l'auteur d'être du même acier que les bistouris les mieux trempés.

C'est à « Bossuet » que l'expérience est faite tout d'abord. Nous entendons les cris, pareils à ceux des hirondelles, des tout petits dans la cour des récréations. Nous assistons à leurs jeux, à leurs liaisons, à leurs ̃ catéchismes, à leur première communion, puis, à la terrible crise de l'adolescence qui est traitée ici avec une maîtrise, une pudeur incomparables les troubles qui retentissent sur l'humeur, la santé, le travail, tout ce côté pénible de la puberté plus inquiétant, peut-être, chez le garçon que chez la fille quoiqu'un préjugé fasse que l'on ne prête d'attention qu'aux accidents de celle-ci. La cure en est prescrite et formulée de la manière la plus noble par ce docteur en théologie et en puériculture. Il s'agit de purifier ces sensations obscures, d'en dégager l'essence qui élève l'homme à l'amour véritable par la contemplation 'de cette beauté que les sculpteurs, les peintres, les écrivains enveloppent d^une, flamme, divine.

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Lve rbaccâlauréat.'sert :ds terme }k ip.j'jffËrr

mière. éducation. Viennent: censuite; .lefr dé- il fivatibns, chacune' éuïVant sa pente, et chacune concourant, comme les canaux d'une écluse, à la fécondité de la plaine. Les scientifiques préféreront les ruches humaines, le bourdonnement des usines, les rumeurs de l'armée en marche, le discret vaet-vient des hôpitaux les poètes, de moins en moins nombreux, iront vers d'autres ruches, celles qui, sous les roses, dispensent le miel de Platon et de Virgile. Les meilleurs entendront l'appel de Dieu.

Les chapitres V et VII traitent, avec une profondeur limpide, de ces phases diverses. L'auteur épie les moindres mouvements du cœur les surveille, porte des diagnostics. Il ne semble pas qu'aucun éducateur moderne puisse ne pas cueillir, pour se les assimiler, tant de beaux fruits mûris au cours d'une très longue carrière, qui fut la poursuite d'une passion d'altruisme. ̃ s-

Quant aux parents, avec intérêt ne sui- vront-ils pas pour eux-mêmes, et pour leurs fils, non seulement un passé scolaire qui fut leur,* mais les graves questions de la préparation au mariage, des Conflits qui peuvent naître de celû&ci dans un siècle qui semble mouvant comme un parquet sous le pas de danseurs ? \-uMt\- Mais l'étude ne se termine point là. La vraie conclusion elle est dans la famille, dans la solide pierre que doit maintenir l'autorité paternelle, et c'est "ici qu'apparaîtra^ pour s'unir avec elle et la fortifier, «'.l'admirable indépendance des dirigeants catholiques ».

C'est avec la profonde modestie d'un, grand psychologue, et suivant la doctrine des directeurs spirituels qui se disent à leur tour conduits par ceux-là mêmes qu'ils conseillent, que M. l'abbé Debildos dresse un rameau bénit au faîte de l'école qu'il achève.

La feuille terminale est digne d'une anthologie classique

C'est ainsi que nos élèves sont nos éducateurs. Depuis les plus jeunes enfants, jusqu'aux vieillards. Non que nous ayons ,suivi l'Jiumeur de nos élèves» au lieu,de les guider, ni que nous les ayons flattés. Si un orgueil est permis à uri'prêlre qui. doit être l'homme de toutes les .humilités sans au-

cune humiliation, c'est l'orgUei de rester

libre de toutes les attaches «~d~ ltto~dè:ri;,

libre de toutes les attaches «|d| fnà§<fe':»,,

de rargentyéeâ'b'èllès telaiionsïet des méprisables snobismes. Nous fjgtiorons tout cela. Mais, penchés sur toutes tes mahïfeitations de la vie, nous en éprouvons en nous la résonance désintéressée, et nous tâchons à soutenir nos enfants, nos frères et nos semblables. Non, par nos lumières, ni par nos vertus; mais par la force d'une religion' que nous voulons leur transmettre. Nos enfants sont nos semblables. Voilà pourquoi, il, n'y (i pas d'éducation véritable, si elle n'est pas une coéducation entre enfants et parents, entre élèves et maîtres et même entre fidèles et prêtres:

C'est peut-être la formule qui résume le. mieux tout l'esprit de notre éducation. Voilà un livre, et le garant de notre liberté reconquise sur les peuplades du continent noirs Eraricic

Francis Jammes.

CHOSES Et GENS DE LETTRES

Le « prochain décret »

Il ne semble pas que Jes cQQsjiltati©ji$8

de ,¥.Bj|KM^âM! s&PWw^hfl1 l aient produit jusqu'ici des merveilles, Ç,ô: dont, an surplus, notre, représenjaîrtj à ces colloques, M. José Germain^ ne saurait être rendu responsable, puisque, paraît-il, ses énergiques avis furent repoussés avec pertes et fracas! Alors, si l'on ne veut ni nous aidej ni nous écouter, ne poù'rrait-on pas, au moins, faire en sorte qUe; les rares lois qui nous favorisent reçoivent exécu- tion ?

Je citérai notamment la loi de mai 1925, qui instituait le contrôle légal de. nos tirages. En' vertu de cette loi, d'abord, tout éditeur était tenu de communiquer aux pouvoirs publics le chiffre des tirages ou retirages de tout livre publié par lui ensuite, tout auteur avait le droit de réclamer communication de ces chiffres.

Aussitôt, je demandai à quel ministère seraient adressées ces informa-1 lions, à quel bureau, par quelles formalités on les obtiendrait. Pas de réponse. Je réitérai plusieurs fois mes questions. Même silence, lorsqu'un jour je reçus d'un de nos lecteurs, M' Paul Lalanne; du baitfëàù" dë^Baytmne, une lettre fortj docûmëHteë7*ine^ signalant l'article d& Ua .Idi ofi^éta^ft'f |tloifié': << qu'un pïo^; chain décret en réglementerait l'application ».

Cette lettre date déjà d'un an. La loi date de dix-huit mois. Quant au « prochain décret », nous sommes encore à l'attendre. Pourquoi ? Que se passe-t-il donc ?

Soit dit sans vouloir la conseiller, je crois que la Société des Gens, de Lettres ne ferait pas niai de jeter un coup d'oeil par là. La saison littéraire, rè- prend. Les publications ou republications vont se multiplier. IL serait ufgent de faire sortir le « prochain décret » ou de voir ce qui le retarde. Si ce ne sont que des difficultés .de rédaction, qu'on le dise. Je connais cent littérateurs qui, en cinq minutes, les tourneraient.

Fernand Vandérem.

Hommage à Louis Codet

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Mobilisé comme' sou S-Ii'èutèiïa4;t d'in-; fenteriej m'o'ft pour la IFiance, le 2Tàér., 1 eeînbre 1914, Louis Godet- «aurait aé* jonrd'hui •cinquante uns. Il était né le & octobre 1876, à Perpignan. Sa familfôj maternelle est de vieille souclie et d'habitat roussillonnais sa partelle, limousine, fixée depuis des générations! à Saint-Junien (Haute- Vienne). Bachelier, il tenta les voies de la peinture, puis passa un nonchalant doctorat en droit et coupa de séjours dans ses deux provinces son domicile à Paris. L'un' de ses voyages en Roussillon le conduisit à Majorque et, en 1909-1910, succédant à son père nommé sénateur, il représenta à> la Chambre l'arrondisse-'ment de Rochechouarr. Tout cela, et le soin d'absorber la Vie par tous ses pores, qu'il eut nombreux et ouverts, ne l'a pas empêché d'écrire.

Il a publié, en 1907, La Rose au Jardin (1), récit des fiançailles d'une jeune fille avec le meilleur ami de son frère récit des craintes de ce frère que ce mariage n'ait pas lieu et de sa joie qu'il se réalise. Ce récit pouvait être long, car Codet dispose avec maestria de la description du cœur humain et de celle de là Nature et chez lui da .] pensée et le sentiment n'arrivent jamais /sans le .pesage ou le dé>; cor intérieur qui les .flétfer.minenjfc1; (Pour Cqdesfcs le, 'bib'é'Jlbt .lui aussi est un état d'âme). Or, le frère dont il s'agit lui ressemble. comme un frère et c'est à Saint-Junien, dans im, logis et un jardin sur les siens copiés, que se déroule l'aventure. Mais à sa fa« cilité de voir, de sentir et de compren* dre- il oppose une mesure et un choi^ non seulement classiques mais. lafontainièns. Il; est donc court, ce récit, et quatre nouvelles l'aident à faire un volume.

L'une relate quelques souvenirs de sa caserne. Souvenirs heureux, car il fut heureux partout, content de tout et de tous, des choses, des gens, et discrètement mais certainement, je crois, satisfait de lui. Lorsque dans une lettre à M. Eugène Moàtïort, parlant de sa blessure (gorge trouée à deux millimètres de la carotide) et des circonstances dans lesquelles il est tombé, Codet termine: « Comme tu vois, je n'ai pas sou f f ert moralement. Même de ces ma-» ments-là, je garde un bon souvenir », il demeure dans la note du -concert de sa vie entière. ̃ ̃•: Une autre de ces ^nouvelles intitulée Da, le montre à six|ans devant sa Bï-

saïeule. màt,erp$Jle^ t t .celleTCi devant

lui,: en .postures* "dignes d'évoquer te

y~Haif-d '1,)"ostuI,'es~ {hg:,n,e, de GhirÏandaj&

Vieillard à TEttfûntil de GhirïândaJoT

peut-être bien l'une des douze merveilles du LoûvWr3^ «i ̃•' < ̃̃ En 1908, vint La. Petite CMqUette, moeurs d'ateliers montmartrois suite de, tableautins légers .qui ont L'air de viser à la pochade, mais dont un bon juge à moins que je n'en sois un mauvais -r^- admire l'Achèvement. César Capéran, Ld Fortune de Bècôi, Louis l'Indulgent ont paru depuis sa mort, dans cet ordre. César Caperan videra des bocks au Vachette et sans avoir l'air de rj-ien, jusqu'à ce que <t son » député, en Huit jours de soussecrétariat' des béaux-Tarts, ait cré. un musée régional exprès pour lui.La chose se passe en Bassè«<âascogne où les pa<1) L'œuvre de'jGodet est éditée ou le sera bientôt,. tpulv entière,, j>ax les Editions Galli-

mard. ̃ .r -y '•̃'̃• ̃̃

rents de Codet avaient un domaine, et sous prétexte de galéjade sur le « népotisme », ce petit livre lui permit de rendre à cette province subsidiaire un hommage dont Saint-Junien et Perpignan ne pouvaient ainsi s'offusquer. Il l'achevait quand l'ordre de mobilisa-

tion lui, l^iLremis.

;yÈn compe'risation de léi' Rase du JarHin strictement limousine, la. Fortuné' 'tfè Bécot nous transporte au pied du Çànigou, II s'agit d'un fils de famille catalane, lequel jette sa gourme à Vernet-les-Bains avec une générosité, une gaîté et ;une candeur qui lui valent, au lieu de la dèche, un héritage copieux, dont' un beau domaine situé précisément en Basse-Gascogne. C'est le moins court des ouvrages de notre auteur, le plus bâti en manière de roman et, sinon le plus agréable (je tiendrais pour la Rose du Jardin), du moins le plus amusant, sans préjudice d'une assez substantifique moelle psychologique. Codet avait terminé Louis l'Indulgent, son ouvrage de début, à 24 ans et il ferait double emploi avec la Petite Chiquette sans son caractère d'assez nette autobiographie. Il s'y livre à nous collégien, puis troupier, puis dans son veston de rapin mais tandis que le héros masculin de la Petite, Chiauette, peintre, lui aussi, viendra'de Limoges et y" reviendra, celui de Louis^V Indulgent est perpignanais et le redevient. Cependant les deux rpmans ne crachent pas sur l'amour et les femmes y sont jolies et vibrantes.

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L'œuvi'è1 "de Godet, comme sa vié^ fait .tiavette entre ses deux provinces dont chacune lui offrait sous le toit familial, une douce 'atmosphère traditionnelle. Il l'a respirée à poumons joyeux et pieux et c'est pourquoi, sans dessein de régionalisme, son œuvre dégage un parfum régional prenant. Parmi ses bonheurs, compte au premier rang celui d'avoir deux petite patries (et même deux et demie). Son art fortifie avec l'azur méridional la pâleur relative des ciels du Centre, et corrige d'une touche de verdure limousine la sécheresse de l'air roussillonnais et gascon. Virtuose de la conciliation, ses Images de Majorque (quelques pages, mais combien remplies !) marient à une débauche de couleur et de pittoresque, la modération et le goût. Certes, il possède le sens des « valeurs » lui qui a laissé, paraît-il, des tableaux qui se regardent. Voyez-le décrire son retour de Palma à Barcelone: « La Méditerranée était d'un bleu obscur, nourri d'azur et de ténèbres, et remuait comme un métal en fusion, toute épaisse et toute bouillante, le long des flancs lisses et hauts du bateau clair. Rien ne saurait être plus beau que la couleur de cette mer, â l'aube dif f use, et que cette muraille en marche dans les eaux. > Quant à; ses vers, recueillis tout ré'çémment sous lé titre 'de Poèmes et Chansons] ils, ne sont pas rien que d'un versificateur, si sa prose est au premier chef le fait d'une âme poétique. .Ne le comparons pas, ainsi qu'on la fait (et sans doute parce que le naturel fut leur préoccupation essentielle) à Jules Laforgue. Ils sont frères par la gentillesse et par la douceur mais la distance entre une forte santé et la tuberculose aiguë, entre des conditions matérielles favorisées et une pauvreté mortelle les sépare. Et leurs conceptions de l'art, conséquemment,sont aux antipodes. Repoussé par la Vie qu'il eût tant aimée, Laforgue a vécu non pas dans un monde vérifié par ses sens, mais recréé par sa cervelle et il s'est fait une esthétique appropriée à sa paradoxale existence. L'œuvre de Codet se meut dans l'existence et l'esthétique normales comme le poisson dans l'eau. Sa belle humeur et la simplicité de son art dérivent d'un bon estomac et d'une libre circulation, de même que du verjus et du tarabiscotage de Toulet, la dyspepsie et l'artério-sclérose sont responsables. La santé parfaite, éclatante ce trésor rarissime dans les lettres d'aujourd'hui il la possède à un jpoint tel que, pour lui trouver un analogue, il faudrait aller chercher i-ouis 'Pergaud. Mais ils né sont pas à con- fondre l'un nature rude, taillée à coups 'de serpe et qui tire vanité un peu bruyante de sa pipe au bec et de ses lourds godillots de braconnier l'autre organisation fine, toile non pas d'un tissage moins solide, mais plus souple. L'un, fruit de la glèbe paysanne, l'autre rose du jardin bourgeois le plus cultivé. Hélas ils sont partis tous les deux et pour. le même voyage.

r* ̃

Dans une analyse détaillée (Mercure de France du 1" octobre), j'ai comparé le naturel de ce raffiné à ce parangon du naturel rudimentaire, enfantin, qu'est la comtesse de Ségur, historienne, elle aussi, de la jeunesse et de la vie familiale. Et j'ai montré que leurs livres ne'se ressemblent pas que par leurs titres, lesquels sont parfois les mêmes la Fortune de Gaspard la Fortune de Bécot. Je dis que le fait héritier de La Fontaine dans l'art de la volupté, esthéticienne. Je compare son équilibre humain à la frénésie du divin Keats, emporté par la tuberculose à 25 ans et sa quiétude (troublée seulement par le spectacle des maux, souf• franee* misère, qui lui avaient été si largement épargnés), au tourment catholique de harles Guérin, également non' bâti pour vivre. Et j'explique 'qu'il ne nous avait donné que sa surface et que sa jeunesse enfuie, et nos malheurs et nos angoisses l'auraient fait descendre dans sa profondeur. » Le naturel est chez lui un instinct, un état et une philosophie, laquelle a pour méthode la Bonté, mais il dit, par discrétion: l'Indulgence. Le mécanisme de cette méthode, Louis l'Indulgent l'expose avec une pointe d'ironie légère. Tout ce qu'il rencontre ou bien lui apparaît bon et beau ou bien lui tire, sans les arracher, des circonstances atténuantes. Ce que verse la corne d'abondance de la Nature la femme, les enfants, les fleurs, les amis, les chats, etc., etc (et n'oublions pas les vieilles faïences et les statuettes nègres, dont il était collectionneur), lui cause une

jouissance vive ce qui vient de l'Homme, il /aut que ce soit d'un noir éclatant (negreries à part)- pour qu'il ne le trouve pas blanc ou simplement gris. Jeu sans dangers ès mains d'un garçon aussi probe, intelligent et délicat l'amoralisme de ce jouisseur-à jet continu, ne l'a pas emplette. de..s^c.rjfie;c,,çe

bonheur de vn^e.igoute!ayèç;'iarit.' d'ar-

tiste ivyesse. -"̃̃̃

̃̃• -V ï'" Marcel Coulon,

Les papillons

Si vous saviez, les gars, le beau papillon qu'elle a attrapé, ma concierge L'est rose, pis gris, pis jaune l'est large comme mes deux mains, l'est.

Miche pérore au milieu d'un groupe, et moi je m'arrête, attiré par sa voix claironnante. II est si beau que cela, Miche ? Oh voui, Mzelle Même qu'elle dit qu'elle veut le vendre, ma concierge, parce que c'est sûr qu'il vaut beaucoup de sous. C'est rare, un papillon comme ça Elle le montre à tout le monde. Y en a qui disent qu'il vient de la Chine.

C'est-y possible, Mzelle, qu'il vienne de si loin ?

Evidemment non, ce n'est pas possible. Mais j'aime à voir mes gosses rêver devant ce voyage merveilleux du papillon-de-la-concierge, et moi-même, tout en poursuivant ma promenade mécanique, d'une paroi à l'autre de la cour, je me prends à imaginer le vol éperdu d'un pa^illori r'ose, jaune et noir au-dessus de l'Inde,'de l'Arabie, de la Palestine et'de la Méditerranée aux eaux > Jimpides. ^r' ,) .1^

~II r

A mfdi/f Seiche glapit plus fort. > ̃• L'est parti, l'est envolé, l'est perdu, le papillon-de-la-concierge Y s'a sauvé sans qu'elle le voye Elle m'a promis dix sous si j' le r'trouve. Mais j' l'ai serché partout P't'être qu'il est r'tourné en Chine, suggère Valpy. L'avait p't'être laissé sa poule en route.

Et je songe à l'agonie du beau papillon dans quelque obscur réduit de l'affreuse maison de Miche, ailes ternies et cassées, frémissement convulsif des antennes.

III

Huit jours plus tard. Miche, qui joue au chat perché en attendant le coup de cloche, tombe en arrêt devant un arbre de la cour, un maigre vernis du Japon qui contracte ses branches entre le mur d'une usine et celui d'une classe.

Miche semble en extase. Ses yeux brillent, un souffle précipité s'échappe de ses lèvres, entr'ouvertes. Il a perdu l'usage de la parole. Je m'inquiète.

Qu'y a-t-il, Miche ?

0 Mzelle, Mzelle -le v'là

Entre les branches où pendent des cocons malpropres, semblables aux cheveux qu'une feçime|j^tire; des tente1 'd^tf pèîgtie, j'âpferç.piè: qtiaiftseupqtjafes nuan.cës' de rosé ..et de rouille

que~ba~n~e,le vent,léger.

qdéobaidflc;e, le vent, léger. trépigne. Il loppe le tronc de ses membres maigres comme pour tenter l'escalade.

C'est lui, c'est le papillon-de-la-concierge. J' l'ai r'trouve 0 Mzelle, attrapez-le Il croit fermement que c'est le même, et la pièce de dix sous promise le rend un peu fou. Mzelle, Mzelle, attrapez-le donc D'autres cris répondent au sien, car tous mes gosses sont groupés au pied de l'arbre, le nez en l'air.

Un autre Un autre ici. plus haut. plus bas. entre les branches.

C'est vrai. L'arbre tout entier est fleuri de papillons beiges et roses, tous identiques, tous immobiles, suspendus à leur cocon, ressuscités d'entre les morts.

Aies, je cède aux cris impatients. Avec la touche, la gaule de deux mètres qui sert à indiquer les villes sur la carte, je fais tomber les papillons dans la cour. Ils planent un instant, engourdis encore par leurs semaines de sépulcre, à peine dégagés des bandelettes funéraires. Et puis l'air qui les frappe les vivifie, et leurs ailes, lourdement, essayent de battre.

Des mains; des tabliers, dés casquettes se tendent, -para» les cris de ma meute déchaînée. ïûi ou ;deux! insectes sont mis en pièces par des doigts trop impatients; mais' les autres, saisis avec des précautions respectueuses, me sont apportés, velus' et 'frémissants, ;âVec' leurs gros yeuîridé'1 chouette, leurs antennes en forme de plume, leur corps ocellé de noir et de blanc, leurs larges ailes brun clair frottées de rose et de jaune, et l'étrange lunule noire qui en marque le sommet c'est le paon de nuit, que les savants baptisent d'un nom doux comme un nom de femme Cynthia.

Voilez-vous la face, âmes sensibles J'ai, pour mes douze captifs, préparé douze bouchons et douze épingles.

Seulement, j'ai accompli le sacrifice très vite, à l'ombre de mon pupitre relevé, et le lendemain seulement, lorsque les ailes mortes ont cessé de frémir, lorsque la fleur vivante a conquis sa rigidité cadavérique, alors j'ai exhibé notre butin, j'ai raconté la belle histoire des métamorphoses, et j'ai finalement dépareillé ma douzaine pour que Miche, triomphant, puisse remporter chez lui le papillon-de-laconcierge et toucher ses dix sous.

Geneviève Duhamelet.

Lorsque l'heure viendra. Lorsque l'heure viendra du suprême passage, Tu prendras dans tes mains mes mains. Près de mes

'̃•̃• ,< [yeux.

Tu poseras le charme aimé de lori- vtiage Et la douceur de ion''hgàril silctiihui^ ̃̃'̃̃̃̃ Muets, nous revtVrbti) l'ûàbe, de nos leniresîeti- Nous entendrons monter. du passé trop lointain, L'écho de nos aveux, le chant de nos caresses Et les rires, d'enfants au soleil du matin, Tu ne pleureras pas. Mais, de tes calmes lèvres, Tu chasseras les mauvais rêves de mon front, Et, si je me débats, délirant sous la fièvre, Tes Jeux, Us grands yeux clairs el purs me sourlfront.

Et puis, quand ta, Verras mes paupières se efore Tu chanteras les douces plaintes d'autrefois, Afin qu'en s'échappant mon âme entende encore Les auents émouvants et profonds de la voix. Tu diras lentement les dernières Jirières.ï, Et j'aurai, dans ma nuit, ce bonheur doux et fort Voir tes yeux en fermant mes yeux àla lumière Et m'endormir, bercé par l'Amour, dans la Mort. André Ferran.

UN POETE DE L'AMOUR

EMILE DESPAX

Etrange destinée de poète sentimental ;«fûé telle' d'Emile De'spax, à qui Dax,; sa ville .natale, élevait ces jours-ci un monument. De son propre aveu, il n'aimait que les livres, les vers parfaits, les belles amitiés, l'amour doux et cruel, les jours tranquilles et ses Landes natales. Or, de bonne heure, la vie administrative l'avait accaparé et distrait de son rêve de naturiste et d'humaniste pour en faire un chef de cabinet de ministre, un fonctionnaire colonial ensuite, en Extrême-Asie, enfin un sous-préfet en Gascogne. C'est là que la guerre est allée le prendre, lui, paisiblé, discret, élégant et ennuyé par les petites intrigues de la politique locale, pour le mener à la mort pendant la grande bataille de l'Aisne, le 23 janvier 1915.

Il n'avait publié qu'un livre de poèmes à vingt-quatre ans La Maison des Glycines, et puis il s'était tu, insatisfait de l'œuvre, se réservant, avec une noble confiance en soi et une magnifique conscience, pour de plus hauts desseins dans l'avenir.

C'est ce livre unique, aujourd'hui épuisé, aujourd'hui introuvable et dont, paraît-il, des volontés jalouses empêchent la réimpression, qui assure à son auteur un semblant de gloire posthume. Car .c'est le poète, je pense, autant que 'le1 combattant c£i,ie|,la/jvJJIe de Dax, Despax a'yu le joùr^le: M septembre

~`lt;sl, â:entëuâu lionoter~iter.

1 a entendu honorer hier.

Emile Despax regrettait d'avoir été trop impatient à se voir imprimé et surtout d'avoir intégré, çà et là, à travers les poèmes mieux mûris, plus riches de sensibilité et d'harmonie de La Maison des glycines, des fragments et des extraits d'une plaquette, Au seuil de la lande, qui n'était, somme toute, que la production d'un collégien habile et doué. Il avait compris que ces éléments de qualité inférieure nuisaient à l'architecture et à la solidité de l'ensemble. Mais il est aisé d'opérer dans La Maison des glycines le départ de cet apport de l'adolescence. II reste alors un ouvrage dont la valeur dépasse d'emblée les mérites que l'on a coutume de louer dans un premier livre.

L'amour, comme il se doit dans des poèmes de jeunesse, est le principal sujet de son lyrisme, le thème inépuisable de l'inspiration, la grande affaire de la vie de ce songeur mélancolique et farouche. Pourtant, malgré la véhémence éloquente de certains appels, l'ardeur contenue de certains sanglots qui saccadent le rythme, il n'y a là ni fougue désordonnée, t ni sensfualitév Point d'étaïage de: luxure, mais..une volupté profonde et angoissée, Rien de ces précisions gênantes et de ces explo?Sions passionnéesS'égarent trop de jeunes gens hantés par le désir de la chair amoureuse. Remué et vibrant, Despax ne se croyait pas obligé de nous détailler ses bonnes fortunes en alexandrins frénétiques. Il n'avait aucun goût pour la confession publique de ses succès d'amant ou de ses prouesses d'alcôve. Une pudeur latente répugnait chez lui à de trop nettes allusions. Son amour était fruit de beaucoup de tendresse et de délicate câlinerie de beaucoup d'inquiétude et de gravité. Son amour était blanc, réservé et chaste, gardé peut-être de déchoir de son idéal par le souvenir douloureux d'une pureté inconquise. Il ne voulait que caresser de murmures l'âme abandonnée de celles à qui il s'adressait.

Une théorie délicieuse de jeunes filles aux noms charmants Nanie, Jacqueline, Cécile, Suzanne, Hélène, Lucie traverse en -effet le jardin fleuri de La Maison des glycines. La plupart soupçonnent à peine les mystères du péché mutuel. Quelques-unes seulement en pressentent lés troubles. Et le poète les aime de loin, en silence, par crainte d'apeurer des cœurs qui s'ignorent, arrêté1 souvent au bord die lîaveu, par le 'regret ou le remords d?un gl'and amour perdu. C'est pour cette absente inoubliable qu'il dit ses plus beaux chants et c'est en sa faveur qu'il renonce à ce lot de bonheur humain qui naît d'un amour partagé.

Ah que l'amour, selon Emile Despax, est donc éthéré, distant, timide, mélancolique, et qu'il s'alimente volontiers de secrète souffrance, de romanesque et de subtiles pensées s'il aspire à la gloire, dit-il, c'est afin de sauver la mémoire de celle qu'entre toutes et par-dessus toutes il aima. Seigneur, prie-t-il,

Vous savez que je suis ambitieux pour elle. Eh bien! mon Dieu, s'il est au monde, en ce moment, Un poète assez grand pour que le temps qui tue Laisse vivre son 'nom au pied d'une statue, Donnez-la-lui, mon Dieu qu'il la chante. Qu'il soit heureux, qu'il soit célèbre, de préférence' à celui qui avait espéré laisser aux hommes en mourant

Quelque chose de becu, de durable, de grand, Ingénieux à se tourmenter, inconsolable de sa joie ravie, Despax, sans écrire le mot en titre à ses poèmes, restitue a l'élégie sa plainte 'fct sa signification primitives. Sa nuise en deuil pïeiire vraiment sur les tombeaux où ,qx3rment 'l'amour et l'amitié. Je vois, en effet, un trait bien caractéristique de la sensibilité de Despax et de sa candeur spirituelle dans l'inclination de son âme vers quelques affections masculines et dans la fidélité qu'il conserve à la mémoire de camarades disparus. Il doit à ce sentiment plus rare que l'amour, et fort naturel a son âge, des accents d'un prenant pathétique. La meilleure partie, sans doute, et la plus originale de La Maison des glycines, ne serait-ce point ce pèlerinage conté en vers émouvants et dépouilles de littérature, où le poète écoute l'ami mort lui parler de la mort ?

Inséparable de' l'idée qu'il se faisait de l'amour, la pensée de la mort obsédait Emile Despax. Le pressentiment de la nuit éternelle domine le lyrisme


de ce poète avec autant d'intensité que s'y reflètent les aspects mouvants des âpres paysages de son pays soumis au ;vent du large. Entre la mer et la forêt de pins, les lignes et le rythme d'une nature austère s'associent aux mouvements d'un cœur méditatif et douloureux, possédé par la dilection,du passé et du crépuscule.

Ce Méridional, qui avait vu les merveilles et les mirages de l'Asie et des Indes et qui a élu pour unique, décor de sa poésie les horizons landais, aimait l'automne déclinant le soir, ses nuances et son apaisement, avec la nostalgie d'un homme du Nord, d'un Rpdenbach ou d'un Samain. Dans la partie Sylves, de son volume, je ne trouve pas moins de huit courts poèmes intitulés Soirs, qui séparent, dans une symétrie de leit-motiv, de plus amples poèmes, élégies, descriptions ou épîtres familières à des poètes de sa généra-

tion.

Excepté dans Les Idylles latines,exercices adroits tout imprégnés du souvenir antique, et dans Les Airs de France, variations primesautières et impersonnelles, réminiscentes du matin de la vie et du matin de la poésie, le caractère du lyrisme de Despax est une douceur triste et suggestive, à l'abondance énumérative et oratoire rehaussée d'images vives et de chaudes couleurs. Sa manière de peindre paysages et sentiments l'apparente à M. Francis Jammes. Despax confessait une réelle influence de Jammes sur son art. Toutefois, à part un « chanteur » aujourd'hui oublié, et dont beaucoup ignorent jusqu'au nom même, Léonard à la muse aimable et agreste, Despax ne se reconnaissait disciple d'aucun maître. Sans doute, il cite dans ses vers André Chénier, Lamartine, Desbordes-Valmore, tous ceux qui ont mêlé des larmes aux cris mélodieux de leur passion; Sans doute, il adresse à Henri de Régnier, à Mme de Noailles, des témoignages d'admiration, de même qu'il s'avère l'émule de ces artisans de beaux vers Léo Larguier, Pierre Benoit, Charles Derennes mais il serait difficile d'en inférer quelque influence^ ou imitation même lointaine. Au contraire, il a si bien affirmé son originalité et son individualité qu'il lui était possible de revendiquer son bien maraudé par quelque peu scrupuleux confrère. Pasteur des rythmes et des mots, Despax'avait, dès ses commencements, marqué d'une façon indélecbile ses ouailles à son chiffre. Le poète le savait. Je considère, en ce sens, comme des pages les plus vigoureuses et des mieux venues de la poésie contemporaine l'Invective, qui se termine par ces vers

•> Quand l'oubli se ferait si complet

-Que tu ne saurais plus trouver, si lu voulais, Ma brebis dans le las des tiennes, ses pareilles. Tous les soirs, ô voleur, tous les soirs les oreilles Entendront te criant, comme un remords, mon nom,' 'Au-devant du berger, du chien et de l'ânon, Sous le silence creux que la nuit exagère. Sonner dar.s les troupeaux une cloche étrangère. Il s'y avère, en outre, un vrai génie satirique.

Emile Despax aimait, chez Moréas, la fière amertume nourrie de pleurs cachés et de nobles dédains. Il est pir quant d'observer que le poète de La Maison des glycines a été un des. premiers, sinon tout à fait le premier, à adopter pour quelques-unes de ses plus denses rêveries, lui d'instinct fluent et éloquent, la forme étroite et le raccourci gonflé des stances. Il s'en rencontre dans son livre, alternées avec les strophes élégiaques, plusieurs qui sont d'une qualité appréciable. Celle-ci, par exemple v

Le temps a beau couler et les vides espaces Vouloir tout désunir,

Uimage du passé revient soudain, repasse. Et comble l'avenir.

Donc, j'aurai beau vieillir en repoussant mes portes Sur mon passé vivant,

Je suis comme un palais rempli de feuilles mortes Plus fortes que le vent.

Sous la forme des stances aussi, il avait exprimé son rêve de bâtir une œuvre durable en vers superbes, « honneur du langage français ». Et, sous cette forme encore, Emile Despax avait

1E CARNET DU BOUQUINISTE M llllllllllll .1 ̃'̃'•̃

̃r: ̃̃;̃̃̃'̃'•«:̃.̃ Vue». :J t. par Henri de Régnier

J de l'Académie française v Le Divan

M Henri de Régnier a réuni dans ce livre des impressions et des souvenirs. Quelques-uns sont récents, d'autres remontent à une vingtaine d'années déjà. Portraits et paysages de naguère et d'autrefois voisinent ainsi dans ces pages mais les couleurs en sont si fraîches, si vives, le dessin en est si net, si précis qu'il semble, en regardant ces images, ces !« vues », que toutes aient été prises hier. M. Henri de Régnier, d'une ,plume qui sait toutes les grâces du style, excelle à ranimer le passé et il nous enchante par une continuelle illusion du présent. Et c'est pourquoi sans doute après 'avoir regardé avec lui les aspects actuels. de Londres après avoir admiré en sa compagnie les chefs-d'œuvre de ses musées. nous nous retrouvons tout à coup, sans surprise, dans le'Paris de Ver-laine, d'un Verlaine qui revit sous nos yeux, narquois et méfiant, jetant sur du papier à en-tête de l'Assistance publique les Odes en son honneur, dédiées à Philomène Boudin, sa maîtresse. Nous le revoyons tour à tour dans son humble logis de la Çour-Saint-François, à l'hôpital Broussais, chez Mallarmé où il rit, où il plaisante, où il blague et où il répète, avec une satisfaction visible et Jiaïve, ce malicieux adage Moréas mediocritas l Moréas mediocritas I

M. Henri de Régnier nous introduit encore dans l'intimité de Heredia, â ces samedis fameux où le poète célèbre des Trophées, si bon, si généreux, si serviable, tenait sous le charme de sa parole chaleureuse, de sa' verve, un auditoire d'élite. Il nous donne la primeur d'une curieuse lettre de Swinburne; il évoque le souvenir de Debussy à l'époque de sa jeunesse où l'auteur 'de Pelléas fréquentait à la Revue indépendante d'Edouard Dujardin. Puis c'est un portrait délicat et ému du délicieux René Boylesve; enfin comme pour opposer aux brumes de Londres le ciel ensoleillé de l'Orient, le récit jehatoyant d'un voyage à Stamboul au jlffijisdePiarr.e lAtt et des DJseachwtees*

désigné le genre d'hommage qu'il attendait de a postérité

pleut. Je rêve. Et je crois voir entre les arbres De la place vide qui luit

Un buste en pierre blanche et le socle de marbre, Mon frère passe et dit-: C'est luil

Mais le vœu suprême de ce poète tendre et né pour l'amour était celui même de Chénier. Il enviait la gloire pour être aimé des femmes. Léon Bocquet.

Profils de bêtes

LA SOURIS

On dirait: qu'elle frôle" à tâtons,, dans l'obscurité, .sa boîte d'allumettes. ̃?,.

LA CHEVRE

Elle a la barbiche impériale, le visage amaigri et la voix tremblante et cassée de ceux qui ont fait la guerre de Crimée.

Parce que ses poils sont trop longs, elle semble, tel un gueux, porter un pardessus trop ample de partout.

Ses cornes fuyantes vers l'échiné, on dirait. tel homme qui se coiffe les cheveux rejetés en atrière sur le front.

̃̃̃ ̃

Quand elle marche, sa mamelle gonflée oscille, sacoche en bandoulière trimballée sur uii ventre.

LE BOURDON

Vêtu de velours comme un ouvrier charpentier, il chante avec une voix grave de basse. LE RAT D'EAU

Une betterave noire qui vivrait.

r- L'ESCARGOT

Comme ses yeux sont trop /lourds, il les porte à boafr'dr bras.

~W- --̃̃̃-

Parfois, un jeune, malicieux, sortira prudemment la tête de son chapéà&rriÉrd trop grand qui le couvre tant son cou s'allonge, s'allonge. Ses petites cornes pointent vers le ciel comme deux doigts.

L'ARAIGNEE

Une main, doigts écartés, qui court sur le piano.

LE PORC

Son oreille tombante est si large qu'il semble porter le chapeau sur l'oreille.

w

Petit cochon. Veux-tu vite aller t'habiller.

Le fait est que, de tous les animaux, c'est lui qui a l'air le plus nu.

Henri Chaumet.

LES ROSES DE L'AMOUR

Dans ce matin rieur aperçois ton sourire: Le ciel a la jeunesse et l'éclat de les yeux; Un écho de la voix dans la brise soupire, El, dressé sur l'azur, chaque arbre est une lyre Qui, povr vibrer, attend tes doigts mélodieux,' ,f;f;

r' _Q'f 'j~ r; 1:'

Au loin, une vapeur d'un gris de fourfere/w.jjj'jjjr,. Illimité la mer dans un rêve argenté: .i>T N'est-ce pas ton amour qui s'est penché sur elle Et qui, par ses reflets, la rend surnaturelle A fùrce de douteur et de sérénité?

m s? m

Encore enveloppé dans une brume blonde, Le soleil donne aux flots des froissemenlt nacrés: II semble diluer sa lumière dans l'onde El puiser en secret, pour éblouir le monde, L'or limpide qui luil dans tes yeux enivrés. .m mm

Le parfum de tes courts cheveux que tu secoues, La fraîcheur de ton souffle et le goût de fa chair Me grisent dans le venl qui caresse mes joues, Après avoir gonflé les voiles sur les proues Des barques, blancs oiseaux en fuite sur la mer. & m

Car c'est loi seule, loi dont la beauté colore, Parfume et rend vivants les malins de mes jours, Qui fais de chacun d'eux un jardin près d'éclore, Et, seule, me permets d'ajouter à l'aurore Le riche flamboiement des roses de l'amour. André Delacour.

Un homme 'de lettres par François Maurice *st!

Editions Lapina ° r

M. François Mauriac nous le confie luimême dans sa dédicace à M. Bernard Barbey l'homme de lettres qu'il nous présente et dont il a volontairement grossi quelques défauts est une sorte de monstre. Que de traits justes et vrais pourtant dans cette image d'un être qui nous épouvante par ce qu'il met devant nous son cœur à nu.

C'est par les confidences de la femme qu'il vient d'abandonner que nous commençons de découvrir le caractère de Jérôme, l'auteur dramatique. Fille d'un marchand de draps d'Elbeuf, Gabrielle a rompu avec sa famille pour le suivre à Paris et ils ont vécu pendant des années maritalement. Elle n'a pas cessé de l'aimer, de l'adorer elle l'a choyé, adulé elle l'a enveloppé d'un culte idolâtre elle s'est sacrifiee à son bonheur et lui a pardonné ses trahisons elle a été sa chose, son esclave de tous les instants. Et cependant il est parti, il l'a quittée pour vivre avec une certaine Berthe, moins séduisante qu'elle et qu'accaparent la plupart du temps ses deux enfants malingres. Gabrielle ne comprend pas. elle souffre cruellement et cherche avec obstination le mot de l'énigme. Non seulement elle a deviné que Jérôme n'est point passionnément épris de sa rivale,' mais elle sent qu'il ipeut pas tout a fait se détacher d'elle. II revient en effet la voir par intervalles avec un cynisme qui n'est peut-être que de l'inconscience, il l'entretient de l'autre. Les aveux de Jérôme à un ami, ses explications embarrassées mais sincères' ses efforts pour justifier une conduite qu'il sait coupable achèvent d'éclairer les profondeurs troubles de son âme. A force de tendresse, d'attentions, de prévenances, Gabrielle l'a excédé. Berthe, plus maternelle qu'amoureuse, a su, tout en conservant sa propre indépendance, respecter la sienne. Ce sont du moins quelques arguments qu'invoque Jérôme pour atténuer ses torts.

La vérité est plus complexe, plus subtile et plus laide. C'est l'homme de lettres qui, chez Jérôme, a corrompu l'homme. C'est à force d'utiliser comme documents son propre cœur et ceux qui battaient près du sien qu'il les a meurtris et déchirés. Gabrielle comme Berthe n'ont guère été pour luj que des sujets d'expérience.

Lectures' françaises

QUELQUES REVUES ̃

-Les poètes ont vraiment une étrange destinée même lorsqu'elle les-.mécon-. naît, la foule, obscurément, les rëS-* pecte s'il arrive qu'elle lès raille,' un effroi secret tremble au f ôjid dè^SQri ri- re elle sent qu'un mystère habite ces inspirés. Quel mystère Dèpuislje premier jour qu'un homme se îleva ̃parmi ses frères pour leur parler la langue, des Images et du rythme, on S?e$f:'tïïis a en discuter. On en discute encoi^é'r'et voilàn de quoi donner une assez jolie.;r^ânçn|j[ d'orgueil à toute une catégorie 'd'ëçw^| vains que les dieux, dit-on, favoriserai,'?] que l'élite des mortels, sans trop s'en, vanter, adore, mais qu'une fortune jalouse obligea dans tous le$ temps à se contenter des richesses incalculables de l'esprit. ̃*

̃̃*̃̃ «

LA POESIE

CAUCHEMAR DES PHILOSOPHES. Les poètes, donc, vivent au sein de leur mystère; maîtres du rythme, magiciens, musiciens, enchanteurs, ils prononcent quelques mots assemblés suivant des règles bizarres et les cœurs, aussitôt, sont troublés et du fond des âmes inquiètes les rêves prennent leur essor. Pour expliquer ce privilège, la raison s'acharne. M. Fabbé Henri Bremond, avec finesse, sourit de ses vains efforts l'autre hiver, comme 'on sait; il eut l'audace, en pleine Académie, d'affirmer qu'un beau vers possède un charme dont la prose est dénuée, et d'insinuer que ce charme extraordinaire n'agit pas seulement par le sens même des mots, mais par la suggestion de leup^foEme et de, leur musique-Ce fut un beau tapage -<. M. Henri Bremond évite» pour aùjoïï*^ d'hui, avec un soin maRéiéifji, de pro-. noncer des mots redoutables; il s'amuse/! délicieusement, dans un essai que publie le Correspondant, à rechercher comment les poètes, au fil des siècles, ont donné de la tablature aux partisans s de la raison raisonnantè qui les ont voulu trop clairement expliquer. Ah i>; :les pauvres philosophes ;Les premiers à plaindre furent les grands patrons de la sagesse antique pour eux, la poésie était une sorte de folie divine

Cette opposition entre les deux modes de connaissance, c'est déjà le cauchemar de Socrate, de Platon, comme c'est aujourd'hui le nôtre. Le problème des problèmes, si vous préférez. Quoi qu'il en soit, j'ai assez montré qu'ils sont aux antipodes du classicisme. Bien loin d'expliquer par « la. raison seule les prestiges de la poésie, ce qu'ils reprochent à la connaissance poétique est précisément de ne pas se fonder sur la raison.

Ils admirent, mais ils se détournent; et Platon couronne Homère, mais le reconduit à la porte. Au dix-septième siècle, Boileau- fait mieux il s'épuise à vouloir rendre la poésie raisonnable. Il la veut claire, nette, un peu sèche une onde bien coulante, où l'intelligence se miFe-; mais /poésie lui joue un mau-, vais tour, observe M. Henri Bremond;'

car Boileau t'd nerfs et d'ius-

car Boiléaij, "& paquet de nerfs et d'ins-

tincts, un possédé'», Boileau, contre sa théorie même, est poète

Or, Boileau poète adore l'obscur. Enoncer prosaïquement une pensée facile et claire, puis noyer cette même pensée dans la brume, c'est un de ses procédés habituels. Ainsi, après avoir dit que, « poète belliqueux », il a joué au soldat, ce que tout le monde a compris d'abord, il amplifie en ̃ noir j'ai

Sur les bords de l'Euphrate abattu le turban Et coupé pour rimer les cèdres du. Liban. Ainsi encore

est fâcheux; grand roi Je se Voir sans lecteurs. Ce qui est tellement limpide que personne n'éprouve le besoin d'une explication supplémentaire. Mais non, la raison se trouvant rassasiée, voici la poésie avec ses énigmes

Et d'aller du récit de la,gloire immortelle. Habiller chez Francœur le sucré el" la cannelle," A lape ad tenebras J quelle1 devise pour .un ;adorateur de la raison 1 Au reste mon

Il les a désirées, aimées d'abord; mais l'artiste en lui a toujours vécu des restes de l'amant. Convaincu qu'on ne pénètre jamais que par l'ainotii* une créature humaine,»!! <.n'a point: résisté aux emportements de ses 'passions naissantes. Mais assoUvï, gavé, il en a toujours a pillé, avec une sorte de rage froide, les épave?. » II est ainsi devenu cette bête méchante et trop caressée qui ce soir, délaissant Berthe, ira se jeter, désemparé, dans les bras de Gabrielle. Cette étude de caractère d'une saisissante et douloureuse âpreté^ est ornée de ravissantes eaux-fortes de Bruyer. Un homme voudrait vivte Par Pierre Grasset

Bernard Grasset, éditeur

C'est un cas psychologique bien curieux que nous expose M. Pierre Grasset. Son héros, Lucien Marc, a été dans son enfance le témoin d'un drame qui a ébranlé sa sensibilité, «faussé l'agencement de ses rouages intimes » et assombri toute son existence. Un jour que, tout jeune encore, il s'était blotti dans une haie du jardin familial, un coup de feu retentit et un homme s'effondra à côté de lui. Il reconnut le voisin, M. Faugères, mais, pris de peur, ne quitta pas sa cachette. Ses parents s'approchèrent, se penchèrent .sur le cadavre, et il comprit à leurs propos, à leurs gestes, que son père, dans un" accès de fureur jalouse, venait de taer l'amant de sa mère. Plus tard, une lettre devait luiapprendre, qu'il. "était, le propre fils de la victime. La justice, < cependant, feignit de croire à un suicide, et l'affaire n'eut pas,de suites^ s k: '“• '[., Lucien Marc a cinquante ans aujourd'hui, et* c'e'st tnf «graveur renMîrné. La vie, cependant, n'a jamais eu pour lui qu'un, gout de cendres et d'amertume. ll:a demandé à l'art des consolations qu'il n'y trouve plus et qu'il'cherche dans l'amour. Une femme du monde d'une grande beauté, Mme Hélène Fontenove, l'a distingué et elle devient sa maîtresse. Mais il ne tarde pas à s'en lasser et il revient à Renée Bertin, une petite chanteuse dé café-concert qui lui a donné son amitié et qu'il aime chastement, d'une sorte d'affection paternelle. C'est à elle qu'il confie le lourd secret de son enfance et de sa vie. 11 n'a. jamais 'été qu'une sorte d'Hamlet bourgeois, transposé dans un temps « l'on ne tue plus par lyrisme, d'un geste dra-r pé». Il a été mêlé à un drame sans gran- deur dont tous les personnages étaient coupables. Quel honneur èût-il pu venger ? Quelle loi morale l'eût autorisé à se faire justicier Il n'a plus éprouvé qu'un désir: celui \de vivre, et si ardente que soit sa

vieux cœur classique se fend, quand je pense que nous ne sommes plus que trois ou quatre aujourd'hui à connaître, à savourer ces belles obscurités. Le néoclassi-cisme a fait aussi plat, mais ce n'était que du simili. Ici nous avons la platitude à l'état pur, le modèle, le canon sacré sur lequel tant et tant de jeunes Français ont appris. la hauteur de l'art des vers ». '< -Boileau met ainsi la poésie où elle n'a que faire il la voue aux menues énigmes et aux périphrases. Mais,régent du Parnasse, it eut des principes et, hélas dés disciples. Sa progéniture, M. Henri Brembnd la pourchasse sans pitié parmi le dix-huitième siècle il

montre Lamif|l:te-pE<j.udar<tl©t Etontenelle

.Jfjbi réduisent* la poésie au seul « badi-

Ijjij&te » de /la versification; « il lui. |»H|fc. », njême, « d'ajouter quelques 'jé!#cette liste d'apostats » il en découvre un, le Père Ducerèeau, qui, guidé par son goût, se rebelle contre Apostasie et s'obstine à croire que la poésie a bien un charme. Mais ce charme, quel est-ib? Un simple tour de phrase, affirme cet excellent critique; un procédé la suspension oratoire, c'est-à-dire l'inversion. Sur quoi M. Henri Bremond d'entr'ouvrir superbement les -régions ténébreuses de l'àme où fleurissent l'enthousiasme et l'inspiration

` Toute poésie est suspension, au moins en ce sens qu'à l'origine de toute expérience poétique se produit une suspension. Oh non pas l'inversion grammaticale dont parle Ducerceau, laquelle a pour effet de stimuler si peu que ce soit, de piquer ou d'amuser 1 entendement, feinte pédagogique réservée à l'éloquence et dont la poésie n'a que faire. C'est ici une suspension de l'intelligence elle-même sommée brusquement et par une certaine magie de ralentir son activité propre en vue de ne pas gêner lès activités profondes qui annoncent par un certain branle-bas qu'elles sont pretes à entrer en scène. Ce branle-bas, c'est précisément « l'attente agréable » dont parle si bien Ducerceau, •fort d'un^'è^périence qu'il a faite des milîifers de fois, mais qu'il analyse. niaL Bref, "Jt pour en. revenir à Ja parabole de, Paul .Claudel, suspension d'Ahimus, se taisant 'pour laisser chanter Anima. Que d'ailleurs .les. inversions grammaticales puissent ^̃parfois, souvent même, oh non pas toujours concourir à l'incantation désîree, à la transmission du courant, à la création d'un état « d'attente agréable ,», -c'est fort vrai. mais c'est également vrai fdii choix et de la mise en place des mots ̃€t de toutes les figures imaginables ,de grammaire ou de rhétorique.

Car la poésie part d'une âme et s'adresse à une autre âme mais entre les deux les mots transportent le courant mystique or, choisir les mots et les assembler, c'est l'affaire de l'art, d'où l'on ne conçoit point que la raison soit tout à fait absente. Elle a beau légiférer, cependant, elle ne dissipera jamais le mystère.

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:lf; '̃' L'ANGE DE BAUDELAIRE

II persiste'd'ailleurs dans la vie des poètes autant que dans leurs œuvres. Les plus beaux de leurs vers, d'où nais'sent-ils ? De circonstances souvent vulgaires car les poètes s'enveloppent pour vivreWdans 'la voile dote .des ilhj.sions et leurs Muses, mêmes,, ils ne ïè's entrevoient ,qu' travers, ,1g mirage de leurs. songés. Ils.parent les femmes /qu'ils aiment d'imaginaires attraits ,les premières, certainement, elles hésitent à se reconnaître au miroir enchanté qu'ils leur tendent. Cette hésitation, Mme Sabatier l'éprouva sans doute en lisant les poèmes subtils et caressants que Baudelaire lui dédia dans les Fleurs du Mal; car il lui avait voué une adoration délirante et presque religieuse, dont elle n'avait guère l'habitude. C'est une histoire paradoxale, et assez triste au fond, que M. François Porché résume avec perspicacité dans la « Vie douloureuse de Charles Baudelaire », dont il continue de dérouler les chapitres, aussi agréables qu'érudits, aux pages de la Revue de Paris. Las déjà de la passion malsaine, violente et « tempétueuse » que, depuis. plusieurs années, lui avait insinuée la mulâtresse Jeanne ©Uval, le poète avait trente' et un ans ,,lors,qu'il connut cette Mme Sabatier, -'qu'il allait transformer avec quel

volonté de ne point succomber, elle le trahira bientôt. Une maladie de coeur, en eft, l'emporte et le délivre.

"M. Pierre Grasset a analysé ,'àyec beau,cytip de finesse ta souffrance de *cef bornme çondamné par une manière de fatalité -intérieure à ne trouver qu'écœurement dans toutes les délices qu'il envie. L'intérêt de l'intrigue est adroitement ménagé et Lucien Marc nous apparaît d'abord comme une sorte d'énigme dont sa confession nous livre enfin la clef. Le roman est écrit avec soin, dans une langue élégante et claire dont on appréciera la correction. Flandre et Artois

par Jean-Robert

.avec eaux-fortes et bois de G.Vandenbergue L. Loiez. Saint-Omer

C'est un remarquable monument à la' gloire de ces régions meurtries, que viennent d'élever là MM. Jean-Robert et G. Vandenbergue. 1

C'est de plus un pieux pèlerinage dans les plaines mornes et silencieuses, dans les monastères et les couvents mélancoliques de la Flandre, dans les villes martyres et les vallées profondes de l'Artois, qu'ils viennent de nous donner la joie d'accomplir.

Il n'était guère possible de ressentir avec plus de cœur et d'exprimer avec plus de •goût, le pittoresque et la couleur de ces deux contrées. Voici la Kermesse, les Bélandres.les combats de coqs et les hardis archers .que « nul prjnce ne put jamais ̃^r|mer >. Voici Lille avec son beffroi, et 3Qn,cJocher, Douai et son Hôtel de Vilie»; oriblé -de niches Dunkerque et NotreDame des. Dunes, puis Ga~ss'el<,£t ses maisons aux tuiles brunes; Bergues avec ses ponts-levis et ses portes monumentales; Grayelines et ses vieux remparts. Portant, hélas et pour combien de temps encore, les cruelles traces de ses bourreaux, voici encore Arras et sa cathédrale, dont le pignon surmonté d'une croik grecque domine les ruines glorieuses; Lens, qui n'est plus qu'un monceau de cendres; Béthune, dont le Beffroi, seul vestige de l'ancienne' ville, se dresse fier au milieu de la grand'place; Saint-Omer et sa vieille Abbaye; puis, enfin, Calais et son Eglise Notre-Dame, battue par la tempête.

D'un style large,;clair,: où frémit l'émotion ..ressentie devant les souffrances de ces nobles cités, M. Jean-Robert a tracé le chacune d'elles un tableau à la fois fidèle et saisissant. Quant aux eaux-fortes et aux bois de M.- G. Vandenbergue, ce sont autant de petits .chefs-d'œuvre. Du point de

acharnement d'ingénuité en une sorte' de Madone *"̃ Elle avait le même âge que lui. C'était une joyeuse veuve, célèbre dans le monde des lettres et des arts pour sa beauté, son allant et son indépendance. D'après Judith Gautier, elle était assez grande, avait des attaches très fines, des mains charmantes, des cheveux soyeux, d'un châtain doré, le teint clair et uni,:des traits réguliers, avec quelque chose de mutin et de spirituel, la bouche petite et rieuse. Mais les Goncourt qui n'ont jamais brillé par la bienveillance, disent d'elle que c'était « une grosse nature, avec un entrain trivial, bas, populacier », « une belle femme un peu canaille », « une vivandière de

taujc^es. p ̃" >- y

Au physique, de fait, elle était plantureuse, ainsi que J'atteste. Jion ..seulemenj; le portrait de Ricard, la Femme au chien, et un- bu ;de Glésinger%ui; estait I^iiv|-ej mais jiisteipent cette fameuse Femme "piquée par un serpent, du même Clésfnger, académie dodue, cambrée et contorsionnée, qui a échoué à la galerie Georges Petit (du moins y était-elle encore il y a quelques années).

Et quant à l'humeur de la dame, ce qui donne à penser qu'elle était bien, comme le disent les Goncourt, assez gaillarde, c'est que cette jolie commère ne s'effarouchait nullement de recevoir en hommage, de ses littérateurs ordinaires, de pures pornographies. On l'appelait « la Présidente » dans le cercle de ses amis. Or, il y a dans les œuvres secrètes du bon Théo certaines Lettres à la Présidente, d'un érotisme d'ailleurs un peu laborieux, mais qui suffisent à nous édifier sur les goûts, gaietés et distractions de l'aimable' Aglaé. Cette Aglaé avait beau se faire appelèr Appollonie « écho du sacré vallon », chantait Gautier dans Emaux et Camées elle n'en était: pas meins un Rubens et comment expliquer que pendant cinq ans Baudelaire, autour de sa « ronde image », comme dit M. François Porché, ait allumé l'encens des plus chastes vénérations et fait fumer les parfums des plus pures cassolettes ? 2 Les poètes ont de ces paradoxales fantaisies. .cf "i>| ̃̃ :y \d

:-̃ ..{" \S*V:i;7^v'

« MONSIEUR^ LE GOUVERNEUR

DES SERINS »

Celles des collectionneurs ne 'leur cèdent point car eux aussi vivent d'illusions leur manie leur tient lieu de rêve. La Bruyère l'a bien démontré, qui peint ces « curieux », comme on disait de son temps, asservis d'abord, et puis finalement assimilés par les objets divers de leur curiosité. A-t-il forcé les couleurs de ses tableaux ? M. Edmond Pilon ne le pense point. Il a retrouvé naguère, en Descôteaux le flûtiste, l'original qui posa pour l'amateur de tulipes voici que, dans la Revue des Deux Mondes, il fait revivre, avec une finesse amusée, la figure d'un familier de l'hôtel de Condé qui ressemble furieusement à Diphile, l'amateur d'oiseaux. Ce bonhomme, bien oublié, avait nom Hervieux de Chanteloup il occupa de longues années la charge de « gouverneur des serins de Mme la princesse de Condé », et on lui doit. un aimable et savant Traité des serins de Canarie. Est-ce donc lui que La Bruyère a voulu représenter sousï le&i traits» de-- Di-1

'phiîey et non, comme-on le,' croyait, lsex-

êéll~nfi poète co~ 0, 1)".I,croy, aIt. l,ex,

eëlrent poète latinisant,, ganteul,? 33é-(

las1 Hervieux avait tout U juste treize ans lorsque l'auteur des s Caractères mourut, en 1696. Mais il ressemble si bien à Diphile qu'en décrivant celui-ci La Bruyère parait avoir fait, par anticipation, le portrait de cet ami des serins. Hervieux était d'ailleurs un disciple de Santeul et c'est du bon abbé qu'il recut son instruction d'oiseleur. A l'hôtel de Condé ̃ dont la rue Monsieur-le-Prince conserve le souvenir'sa charge de « gouverneur des serins » n'était point une sinécure il avait inventé pour eux une magique serinette à les faire chanter et baller et c'était un beau spectacle que de le voir en donner le régal à Mme la princesse D'abord, en présence des dames, des valets apportaient dans de belles cages formées de barreaux de buis et toutes ornées de petites boules' d'argent et' d'am,bre, les canaris de Son Altesse. Après quoi, le « gouverneur », les ayant sifflés pour attirer leur attention, commençait à. préluder. sur son instrument. Il fallait

vue, typographique, le texte de ce somptueux recueil défie toute critique et le tirage des illustrations du à MM. Loïez et A. et M. Vernaut, atteint la perfection. Combien ^peu, parmi les ouvrages de* haut luxe réunissent aujourd'hui ces deux appréciabifiçqualités

Le silence

Comédie dramatique de Lucien Chantel Librairie théâtrale

Le comité de lecture de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques a porté son choix sur cette pièce, qui a été jouée au mois de décembre à l'Odéon. On sait que ce comité doit à l'obligeance des directeurs de théâtres de Paris la possibilité de faire représenter, parmi les œuvres qui lui sont soumises, celles qui lui en paraissent dignes.

Le public a pleinement ratifié ce choix; une émotion intense l'a saisi devant cette œuvre puissante, sobre, fortement charpentée, et dont le sujet est profondément pathétique. C'est le drame de la surdité. L'héroïne est une femme d'une rare intelligence qui a consacré sa vie à la science. Elle a épousé par amour, lorsqu'elle était interne en médecine, un collègue qui, lui aussi, l'adore. Mais entre ces êtres, qui ont tout pour être heureux ensemble, se dresse bientôt un infranchissablè obstacle. La malheureuse perd l'ouïe progressivement. Petit à petit son infirmité lui enlève ce. que ta vie lui avait idopné .de meilleur; La. compagnie de ses |mis d'aborâ puis, souffrance atroce, l'amour .dç soin mari qui, insensiblement, se détache- d'elle. La pitié qu'il lui-, témoigne n^ fair" qu'aviver. -ses blessaresJ Elle se retire à la campagne, près de ses parents elle y attendra, dans un éternel silence, la fin de ses jours.

Ce drame, sur lequel pèsé une atroce fatalité, contient des cris qui jaillissent du fond de l'être. Il est lourd de sanglots étouffés. Ceux qui ne l'ont pas vu représenter goûteront à le lire une émotion violente et d'une rare qualité.

Anthologie du pastiche

par Léon Deffoux et Pierre Dufay G. Crès et Cie, éditeurs..

Le pastiche est de tous les temps et revêt les formes les plus diverses. IX va de l'imitation, volontaire ou non,- à la; parodie. Il a. souvent le caractère d'une simple malice d'autrefois, il s'affirme comme une impitoyable critique il arrive même, lorsqu'il est involontaire, qu'il soit un hommage rendu aux qualités de l'oeuvre

voir alors tous ces charmants oiseaux s'appliquer à tourner la tête, regarder da côté de leur maître à musique, enfin pousser de petits cris brefs, comme s'ils eussent cherché le la et se fussent mis en peine de s'accorder avec le flageolet. Ce prélude achevé, le « gouverneur apportait, tantôt à jouer une gavotte, tantot un menuet, une disposition .plus vive et plus entraînante. C'est alors que les serins de toutes les variétés qui étaient dans les cages, les jaunes dorés, les panachés, les agates, les isabelles et même les jonquilles, se mettaient à faire entendre leurs vocalises. Tantôt, selon que lés serviteurs éloignaient des cages et n'en laissaient qu'une en présence des dames, tantôt si celles-ci voulaient que toutes les cages fussent rassemblées, Poa .entendait ,-spit un solo, soit un véritable chœur? Bien n'était plus joli que-ce ramage. L'on voit d'ici le bruit :que, cela faisait it ï'amusêraent, que c'était pour les dames déconsidérer le « gouverneur debout devant elles, perché sur ses jambes menues, agitant les ailes de son habit à basques et soufflant avec tant d'ardeur sur son flageolet que son grand nez de toucan ou de cacatoès ne semblait plus faire qu'un avec son instrument. Mais, surtout, ce qui causait bien du plaisir aux princières spectatrices, tant à la jolie duchesse de Bourbon qu'à la moqueuse Mme du Maine, c'était quand les canaris dansaient, non seulement la gigue ou la ferlane, ce qui eût été assez commun, mais encore ces danses et ces contredanses beaucoup plus compliquées qu'étaient les tricolets, la derviche ou la furstenberg.

Admirable Hervieux de Chanteloup On sema du seneçon et du plantain sur sa tombe on y grava une serinette et un flageolet. Quel poète n'envierait sa fortune ? Son rêve était modeste mais sa vie fut égale à son rêve il ne chanta que pour des serins mais il sut les charmer. t Maurice Levaillant.

LE CONVOI DE L'AUTOMNE

i A Gustave Doret.

f <i

La: brume' du matin, que bleuit le soleil, Replie avec lenteur sa, grande aile mouillée, 'J Et le jardin se montre en pompeux appareil ̃ Tout chamarré de pourpre au long de ses allées.* L'auréale qui dorl, au pied des marronniers. S'éveille, au frôlement léger des feuilles mOrlesl Sur les pelouses, le râteau des jardiniers

Entasse tout cet or qu'une, voiture emporte. Et, sur son socle blanc, un vieux faune chenu Dont les pipeaux muets n'émeuvent plus personne, Mélancolique et grand, comme un dieu méconnût A l'air de diriger le convoi de l'Automne. René d'Helbingue.

(D'un volume à paraître La Boite de Couleur^

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–f

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dont il reflète le caractère et utilise lesprocédés. Une bibliothèque tout entière serait insuffisante pour assembler les œ\xvres innombrable^ qui relèvent de cette^ formé littéraire aux multiples variétés. II appartenait" 'deux érudits tels que MM. Léon Deffoux et Pierre Dufay de glaner dans ce champ immense, d'y faire des choix judicieux et de composer pour. notre agrément une anthologie du pastiche dont la lecture fût à la fois un divertissement et une façon d'enseignement par la clarté de la présentation et l'ordonnance des textes. Leur anthologie, présentée sous la forme chronologique, va de la Bible et de l'hagiographie aux œuvres de Paul Reboux et Louis Muller, aux Correspondances apocryphes de Louis Martin-Chauffier, aux Synthèses littéraires de Gus Bofa. C'est, on peut le dire, toute l'histoire de notre littérature caricaturée* de mille façons diverses, qui surgit et prend une vie nouvelle. Poètes de la pléiade et de l'hôtel ae Rambouillet, classiques, romantiques, parnassiens, naturàlistes, symbolistes, tous passent devant nous revêtus d'un masque qui, loin de les rendre méconnaissables, accuse encore.leurs traits. Et ce défilé, qui est le plus amusant du monde, divertira aussi bien lé'; grând public que les lettrés.

Jacques Patin.

PARMI LES AUTRES LIVRES

Romans. Partir, par Roland Dorgelès;r Une femme dans chaque port, par André; Savignon Les colons, par Robert Ran-"'.d'au VUabelta, par Marika Stiernsted, tra-;? dpit du suédois par Kate Hornell- et Ju-| lîetté Julia Monestié le Huguenot, par Raoul: Stephan Fièvres d'Afrique, par' Louis Charbonneau Le roman de la cathédrale; par Jacques Diéterleri Brulebois, par Marcel Aymé Ludovic Soyer. et sa mère, par Maurice Germain.

Poésies. L'Heure de la Flandre, poé-' mes, par Louis Beyaert-Carlier le Studio violet, par Marius Brubach la Faucille d'or, par Magdeleine de Lanartic. ` Livres DIVERS. Le Style gothique eti France dans l'architecture et la décoration des monuments, par René Colas les .Aventures du dernier Abencerage, de Chateaubriand, éditées par Paul Hazard et Marie-Jeanne Durry Quand Dieu parle,' par Léopold Loyaux Chronographie ou Histoire d'un siècle de Byzance (9761077), tome I, par Michel Psellos, texte établi et traduit par Emile Renaud His- toirés de chasse l'Esprit de Wilde, col'lection d'ana recueillis par Léon Treich ,` Stendhal épicier ou les Injustices de Met lanitypçr. Paul Arbelet. "̃"


Les Restaurante recommandés

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SPORT HIPPIQUE

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Courses à Maisons-Laffitte Ryrnenhild fait triompher la jeune génération

dans le Prix de Seine-et-Oise Ce n'est pas' tous les jours fête. Bad Leg s'en est aperçu dans le Prix de Seine-et-Oise, que, sur la foi'de savicloire contre Warasdin, il pouyaiFcroire à sa merci. Cette fois, les jeunes ont pris leur revanche, en la personne de Rymenhild, qui, très bien partie, a eu tout le temps le meilleur, bien que Judic II l'ait assez sérieusement menacée sur la fin. Quant au favori, il répugnait visiblement à se livrer, et la stricte exactitude oblige à dire que sa course est évidemment trop mauvaise pour être exacte. Et puis, tel qui va bien avec Semblât va beaucoup moins bien avec' Sharpe..

-Autre jolie •êoôrsè kians1-'le}>Pri«

R<&$ <ÏHS L>^Kiîbr'M'ét^JiârleXfhè

BqTaï*se 'soîit^aîïputé avec ré(^ia^iieV ment, loin desant 4oùi rte ^rèsi^-di lot. Là gagnante, qui n'en était .qu'à' slîfsfebondë sortie, et qui est une belle pouliche, a fait preuve d'une téiî'ac|té pleine de promesses. Parmi les battus,- notons Dangeau, placé tout' à fait à l'extérieur, ce qui équivaut, dans les courses en ligne droite, à "n'avoir plus aucune chance, et retenons son nom comme celui d'un prochain gagnant. Je Trarieux. rPrii de Maurécourt (à vendre, 6.000 francs, 2.4)00 mètres). 1. Love Star, à M. André Saint (C.-H. Semblât) 2. Beyrouth III, à M. Jean Cerf (C. Andrews) 3. Petit Brie, à M. Martial Mazères (F. Gaudinet) (3 longueurs, i longueur 1/2).

Pari mutuel à 10 francs t Gagnant, 5-7 fr. 50. Placés Love Star, 19 francs Beyrouth III, 43 francs Petit Brie, 18 francs.

Prix de La Rapée (10.000 francs, 2.200 Jnètres). .1. Gimone, à M. Alexis De-

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JO0..RBffineri«a «Sucrerie. Say..f7i5 '• fM» Algérie 3% 1902 251 251 Co'm. 1922 6% t. P 2* •• 265. 30 Acétylane & Electrt'M«.l. tfl" •̃ -§0? •̃ 69 92 Bon Marché ••• H«5 •• llW 64 Brosse (La)-A. "944 .•-•̃ U. S. Liberty 31^ foO// 6 1008'

'00, Raffineries ",Sucreri.. S8)' ~415 si Alg&rle, a~ 1902. 251 ~l. Cllm. 1~22 e%t. p" 290.. J.. 30", Ae&t~ne &,ElectrtV'M4tal. ~9I,I, ,\KI> 69 92 E3onMar~he' 1I(j5.. 1 64 Elroe~e (La?, '944 U. S,. LIberty 31/2% l007t!61008!'

100 Union Européenne J609 » I?» •• ~L 6% 1921 ^• 364 50 360 15 Aciérie. & Fbraej..d.iF>nilny. 300 |05 ̃ Malopolska (parO- 3075 ̃• 3180 Atchison Topaka 45 3,'4 Tj 2 M7h ,n,Jn<le-Ch!n. 1899-1909^ 210. -215 E.t6% 273 274 do Frane.j.j.i.%v. 3«) if55.. |00 Agence Haya. 414 406 17.50 Omnium.Pêtrol.s 497 •• Baltimore et Ohio «» 01 J 3 HB-1« .Russe Consolider* 21 aéri. ?????§ f. », <9°2 îf? Ai; ?1i 60.. rf« Uohswy W-ç-44).ft 1^0 72 Dldot-Bottin <«. 1370 1365 230 M,. Royal Dutch 53000.. 52650.. Canadian Paoifio. I "2 ôf lu 3%189W894 'Jg >5 16 «Tunî. 3% 1902-1907. 232.. 235.. 3%»nçi.nn.i.j.< 233.. 230 30^ da Mlchèiille. ,93tf 96Û ,0 Le Figaro «4, 296 4.h.6. Shell .763 752 Ch.sapeake & Ohi, 62 5/8 65 1 ^i. S%1906 \l$. 244Û -21/5% <♦««. IW •••• *«,: -r de S«mbreH»t-Meu.e 1440 1420 jqo #. Ch.lx. Wi. 5170 5200 i00 |. steaUa Roman. 502 502 Chicago Milwaukee C 10 I 4 10 Xii. *l/2%1909 l67° l6iOAnemasn»J924CD«we.5100l. I8000-. 17850.. Lyon 3%18SS 216 '2J4 Arb.l (Et.bllM.mants)i..i ti «5.. 80 Librairie Hachette.»«. 725.. Mbnsco. 15700.. 16100.. Chicago Rock l.land.. 60 /2 62 j/fl

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40/0 Serbie4%amortieaablaI695. 141 75 115 40 A~gentln,S 3250 3Z50 264.. 27~ 5(1.. Const. Nord de I~ France" 85, Afrique Occidentale (C"'). 3700 3750 ~Ino:e Central. -121' 120:3

..TuroUn^lé..«» 50 »'« » s |fl9Ô9. 3250 3250 -.«. 5?2 245 242. chant. At.l. de .1, G rond. ^79 29 27 Air Liquida (parts). l«0 1650 CHAMGES Ne*. York Central. 133 4 134

S%1914 ,g •• « 10 Autriche 4%a -• 4% 230.50 235., 30 d. St-N.z.ir. 495 480 50 27 B 735 .735 CHANGES Ponsylvania., 53 1/2 54 1/4 Banque de Londre. et Mexico.. 385.. 380.. Belgique 1873 42 50 3% Fusion .ne 210 214.. 75 Chatition-Commentry.2190.. 200 Chapal (Etablissement.). f 590 4605. Londr., 169 10 168 60 Reading. 86 T 86 il A. Nationale du M.que. ^23 285 Bré.il 4% 1889. 373 a 1/2% 204 205 .5 DttauviH. ;•». 168 70 Clraga. Franeal l'OO 1110 New.Yorlc .«.«.I». 34 85 34 cb Southwn Paoîflo. ,04 3 8 ,04 | j Ottom«n»^250 p l/« IHB S% Funding 1;' •̃••••• Midi Bo*. décennaux 6% •• «* Oyle & Bapalan, priy. •. •̃• •• 17 50 Continentale Compteurs a Gaz. ••• •• JS Allenxgn.831 50 .624 Union P.o.fio.i J61 t 161

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40 b. Wagon»-LIU ord. '779 1740 S%1903 ». ;v«"^AA" <~ 4ïfe aarla 269 267 20 Jeumont "•• •• .ÏS 225 Tabac, au Maroc 5675 5899 Grioe ».• American Car a, R. 98 98 î/3 .1

40 b. W.gona'L¡tao~cL. 1779.. 1740 5~ 1950 2M 4 .io. D. 234 23~~ 51 go Jeumont. 3Z8.. 225,0 Tabacs au Maroc. n, Gré" u' _o. Arr:aerIC8" Car & R111318 45 JI-

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50A. Rio-Tinto. «95 6690 Egypt. Unlfléa,. 22"" 2J/â% a*rla C 218 202 M Méditerranée (Forg"* ChanO. 395.. 390 £qj5} l^b, Eflypt 2160.. ,.j- |t,ii. 133 90 136 70 Central Leathar ,| t/2 84

•" iine ̃«• Privilégié. 494 497 6% 1921 tran. A. 2g 267 20 Fom.» Fonih^M-ntatair». 690 33) CréditfoiwIerFraneihO.nadlaB 12750- Uî00- Norv.ge i 13390 136 général Elaetrlo "83 3/8 83 1

Azote 1581E ~<6~)92ttr.n.A.g.2M.267.. 20..F~&F.nd.~M.nt.t..M.690..&99. c~ditf.Mt.rFr,ne~.n.d)M~M..t3~ ~e'Et.etr). 83 9 6.63~ Il

L.<.2.4AMt.(N~~tnn~M-605.M ..E.p.gn.u~ 485.O~.nt8M««Mnn~6% 463.. 4~ Mp.MM.<-dE.p.eM.P.)~H«ao6!t)6tv).h.m~t. 46 18 l )'

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hkief, 8.000 francs, 2.500 mèïrés> -^1.

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'AUTOMOBILE

Le Grand Prix de [YL CF. 1927 On prête à la commission sportive de l'A. C. F. un invraisemblable projet nous n'osons pas y croire. Elle songerait à'faire disputer le Grand' Prix de FA. C. F. 1927 dans le Bois de Bouldgtte Le parcours emprunterait .les avenues du Bois, les hippodromes d'Auteuil.. et de Longchamp. L'un étant compris dans le parcours, l'autre réservé à l'arrivée. Pour justifier ce projet, on'a a rappelé les autorisations qui ont été données pour l'organisation de cour-

Turiia3%1S92. 209^5 2 2.. 1893 2% ramb. » 500 185.. 84.. 15 50 Nord-Sud Paria. 230 ..>« Lillê-Bonniires ord -li7- ̃̃ -l&l •; Maltzoff •• 353.. 365 "^srontem.). j J." °

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ses de vitesse en ligne droite dans l'allée des Acacias. Ce qui prouve qu'on a eu tort de créer un précédent.'̃̃ II est de toute évidence qu'un Grand Prix disputé dans le Bois de Boulogne remporterait un succès considérable. Cette perspective n'est pas suffisante pour que nous ne protestions contre une telle intention. Si jamais pareille manifestation est donnée dans la grande promenade- parisienne, c'en sera la cotvdamnation. Le Bois de Bpujpgne deviendra par la. suite le cadre des manifestations les plus invraisemblables

Il s'en est fallu de peu, il y a

.quéjrfcfè^années^lfdeaéê ftelèlftiimè

Bagatelle fût transformée ben -une sqrte ^é^cirqùBferii plein aif-oùÀde^:,v"aiejn,jt ,êti;ç, organisée? ,à.e,s, fantegi^s^

*Oe£ .^btirs'és de méharis^ iLfs >p.rptés»

tafions de la presse, ont empêche la réalisation dé ce projet. Nous espérons qu'il en sera de même pou? celui qui aurait pour conséquence^ de transformer le Bois en autodrome. Envahi par des foules immenses et turbulentes, le Bois serait par 'elles mis dans un état désastreux. Nous' n'avons, à Paris que deux promenades celles de Boulogne et de V4ncennes. Respectons-les F.-R,

La lumière qui tue

On sait avec, quelle minutie les techniciens de nos plus grandes firmes automobiles étudient et met* tent à l'épreuve les accessoires qui, chaque année, leur sont par milliers présentés,

Cette doctrine expérimentale donne d'indiscutables résultats. Et c'est ainsi que notre pays conquiert, peu à peu; dans le royaume de l'accès* soire, la place prépondérante qu'il a déjà acquise dans celui plus général de la mécanique et' de l'automo- bile. gg Aussi ne faut-il pas .s'étonner de voir myatè, sur. la 'plupart des •conduites intérieures -Skp'oMée^ au', Sa-' Ion, le classique « PqrêÉSài "S que ,-construit la Société A.°'S:.r< A. /'Nos ,I Ispjû'ncipaux constructeurs .et Tes pluâ avisés, ont apprécie 'comme' il convenait cet appareil incidence va- riable, réglable du siège même 'du conducteur, qui protège l'automobi-

GOURRIER DE LA jBOURSE 'IIHIDlll s

'̃" 8 octobre. Depuis le temps, la place de Paris aurait dû apprendre à connaître la façon de « travailler » des diri* géants des grandes affaires anglaises! Nos bons amis d'outre-Manche n'ont pas tellement de mauvais tours dans leur sac. Ce sont toujours les mêmes auxquels .ils ont recours et cependant Paris s'y laisse encore prendre! Le bruit circulait, ces jours derniers, que le dividende intérimaire du Rio, qui avait été de 15 shillings en 1925, serait réduit cette année et c'est ce qui explique les lourdes ventes ré* centes. Le cours de compensation de la valeur, à la dernière liquidation, était de 7.200 et on faisait hier,6.695. Ge; matin, on apprenait que nou.seulerjusntrl'apompte ne serait pas-dimi-,

Jiué5;'m|iajîu'il1fetaij 'p^i Wi&ilV

rings^jÇys f^°f rêb'on9!ssaîFà"?.D5.ô'; ailpfe'nuêi» cours. Une-fois- de -plus; Pjans était tombé dansée 'p'knfféaâ!' II est bien probable, hélas! que ce n'est pas la dernière fois

Cette brillante reprise d'un des « leaders » du terme aurait dû, sem.ble-t-ilj galvaniser le marché. L'en- semble de la cote a pourtant été lourd. Les changes, il est vrai, se sont encore quelque peu détendus, La livre a reculé de 50' centimes1 à 168 60 et le dollar de 19 centimes à 34 68. Or, le marché est plus que ja- mais accroché aux changes. En ce qui concerne les autres facteurs susceptibles d'agir sur la Bourse* l!opinion de- la spéculation est très divi- sée. On parlé de nouveau d'un, relèvement prochain du taux de l'es- compte par 'la' Banque de France et ce bruit a contribué à la reprise des titres, des Etablissements crédit. Mais, si l'événement vient à 'se pro-

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duire, serait-ce un facteur de hausse pour les autres compartiments ? Et ouelle réaction ;aura chez nous la Stabilisation belge qui semble devoir entrer en vigueur à la fin du mois ? .Nous avons eu, depuis deux ans, toute une série, de convulsions de Bourse. Elles ont été violentas, mais très, brèves. En/.jsera-t-il de même à l'avenir si le gouvernement suit méthodiquement les recommandations des experts ? Et à ce propos, avezvôus relu récemment le rapport des dits experts ? Maintenait que nous avons passé les premiers stades dtr programme, il pqurrait être utile de méditer quelque peu suc la .chapitre VIII «jles eonsiq^ent&s économiques du redressement, financier »..Voilà

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cHômage.

lourdetir. rr *JJ ̃

l()ur<1.1r. f ¡~ ~'I'O' <)

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Le Code du Propriétaire LES LOCATAIRES ET LE TELEPHONE Tout propriétaire doit à son locataire jouissance pleine et entière des lieux loués. Le Code civil ne prévoit expressément que la jouissance des lieux; la jurisprudence l'a étendue à tous les accessoires de la location. Elle n'y a mis qu'une condition, c'est que. ceux-ci aient été connus du locataire lors de la location, qa'ït ait pu compter sur eux e\ 'qu'il se soit décidé en considération du bénéfice à en retirer.

Le téléphone est incontestablement un de ces accessoires. Pour que le locataire puisse le réclamer, il n'est pas nécessaire qu'il en ait été fait mention dans le bail ou l'engagement de location. Il suffit que l'installation dans l'appartement se soit trouvée faite, commencée ou même simplement annoncée au moment de l'entrée en jouissaifce.

appartient aux locataires de faire la preuve que leurs espérances à cet égard étaient fondées et non pas illusoires et gratuites. Les considérations propres à chaque cas seront déterminantes. Par exemple, nous ne pensons pas, comme l'a décidé récemment un tribunal, que la clause permettant au propriétaire de procéder dans l'appartement « aux travaux et réparations d'eau, gaz, électricité, téléphone », ait pu donner au locataire l'espérance sérieuse qu'il aurait un appareil à sa dis- position. récente du régime

La modification récente du régime téléphonique et l'institution de la conversation taxée ont soulevé une difficulté nouvelle. Le propriétaire dont la redevance a payer à l'administration des postes était fixe se trouve aujourd'hui en présence d'une dépense non seulement plus élevée, mais variable, et ce au gré du locataire. Si cette dépense lui est remboursée lors du paiement du loyer, il en est quitte pour une petite comptabilité. Mais il en est tout autrement si elle 'doit rester à sa charge. Un propriétaire a récemment tenté de supprimer le téléphone dans sa maison en se basant sur le régime nouveau. La Cour de Paijn.,¢"refusé de sanctionner sa théorie et" a ordonné le maintien des communications.

Il en aurait été tout autrement naturellement si les locataires en avaient fait un usage abusif.

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Chronique de T. S. F.

10 h. 40, Radio-Paris, "1.750 m., Informations; à 12 h. 30, Radio-concert par l'orchestre Radio-Paris; à 13 h. 50, Extraits des journaux de la matinée, Informations religieuses à 16 h. 30, Radio-concert par l'orchestre Radio-Paris à 20 h., Causerie par M. Armbruster, et à 20 h. 30, Radio-concert de gala organisé par le journal « Le Matin _», avec le concours des artistes des théâtres' et concerts de Paris.

17 h., Londres, 365 m., Causerie sur le jardinage;:à 17 h. 15, Emission -pour les enfants, Lotion Radio Dance, Causerie musicale; à 19 h«, 'Nouvelles, causerie; à 20 h., Musique, chants avec piaho; 22 hr, -^rouveûes, avis loeaHX-leSf Chanteurs de Westminster, et à 22 h. 30, Musique de danse du Savoy Hôtel. 18 h. 30 à 19 h. 45, Tour Eiffel, 2.650 m., Le Journal parlé par T.S.EVet de 21 h. à 23 h., relai, officiel des P.T.T. 20 h., Radio-Bruxelles, 487 m., Concert avec le concours de M. Mdrelli. 20 h. 30, Ecole Supérieure des P.T.T., 458,m., Avis, départs des paquebots p_oste à 20 h. 45, Causerie;' a Soirée

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21 h. 25, Roine, 425 m., Symphonie et chants.

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