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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1925-07-26

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 26 juillet 1925

Description : 1925/07/26 (Numéro 207).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2944544

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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La sagesse du camelot I Au meeting 'des camelots, dont le Figaro parlait hier, il a été dit par un de ces gavroches de comiraerce, une, parole «; admirable. Elle montre que ces petits marchands de rues barrées ne possèdent pas seulement l'éloquence abondante, le c\ bagout. et la gaîté de fronde qui, oepuia d< des siècles, sort, à Paris, des pavés n'As M en tas ils sont aussi doués de cette pru- P( dence et de ce sens .commun qui mari- te quent à tant de démocrates professionnels. -1 x Les camelots veulent travailler le di- â manche. Dans la semaine, beaucoup ont ei d'autres métiers ils se plaignent d'une ti interdiction qui les empêche d'augmenter leur gain hebdomadaire. La modéra- tion de ces protestataires s'est monifes- cj tée dans cette parole d'un sage à laquelle v nous faisions allusion à l'instant: « C'est b une mode abusive que celle qui sévit en le haut lieu, de décourager les laborieux » d Hélas c'est bien pis qu'une mode c'est P à la fois une loi et un système politique. u ̃La Cour de cassation l'a répété maintes li fois La loi du 31 décembre 1923 sur le e repos est absolue, donc en désaccord n avec la vie où tout est relatif. Pas plus v que le boulanger, tout seul en son four- nil, n'a le droit de cuira du pain pour sa clientèle pas plus que le pharmiacien, seul en sa boutique, n'a le droit d'ouvrir sa porte au blessé, le camielot n'a le droit de vendre « à cette petite population de travailleurs qui n'a pas de moyen de faire ses achats rue de la t Paix », celon la définition d'un des ora- fi teurs de la réunion. r Les gouvernements apportent, à im- ̃ poser des loisirs à des gens qui n'en veulent pas, une sollicitude minutieuse, g Défense de travailler le sixième jour c après midi et tout 'le septième jour, dé- s fenise de prolonger la besogne après la s huitième heure. Le progrès démocraii- que l'exige Etrange progrès. Il nousramène à la loi de novembre 1814 que tous les libéraux combattirent comme une loi vexatoire, une loi de contrainte 1 cléricale qui révoltait les consciences. 1 L'intolérance actuelle, pour être une intolérance de gauche, vaut-elle mieux que celle de la Restauration ? Il s'agit à nouveau non plus de garantir aux Ira- 1 vai'lleurs le repos qui est un droit et un i

-èisoin, 'Biais d'appliquer des principes: v

..Cela devient une croisade et ce sera la stupéfaction de l'avenir. de voir qu'à i l'heure où le salut du pays imposait la surproduction, l'effort, la discipline, < non seulement on ne défendait pas l'homme qui donnait l'exemple du travail personnel et spontané, mais que, seIon la bonne formule du camelot « on décourageait les laborieux » 1

Le socialiste Paul Laforgue, à la fin de l'autre siècle, a écrit une amusante plaquette le droit à la paresse. La paresse, alors, n'était qu'un droit. E-He devient une obligation. Un ministre est chargé de tenir la, main à ce qu'elle soit respectée il veille à son développement. Ce n'est plus seulement « .le maître » qui. est un ennemi, c'est le travail, le travail même accompli pour soi-même, le travail indépendant et qui est un plaisir. A la Chambre, il suffit qu'en tète d'un projet le mot repos soit inscrit la loi est votée sans débat. Nul n'ose prendre la parole.

Félicitons les sages camelots d'avoir protesté d'avoir réclamé le droit des individus à disposer d'eux-mêmes. La première fois qu'on repavera la rue de Bourgogne ou le quai d'Orsay, qu'ils viennent en nombre. Qu'ils s'arrêtent devant le Palais-Bourbon puisqu'ils ont de la sagesse à vendre. Mais qu'ils préparent leurs boniments la clientèle se'ra résistante.

Henri Vonoven.

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LES BALLOTTAGES Le second tour de scrutin pour les élections cantonales aura lieu aujourd'hui il porte sur 196 sièges chiffre approximatif, attendu que, depuis dimanche, divers candidats proclamés d'abord en ballottage ont été ensuite déclarés élus, et vice versa. Quoi qu'il en soit, ce second tour nous apportera des résultats défiumfs et nous voulons espérer que le ministère de l'intérieur en profitera pour nous fournir une statistique d'ensemble claire, complète et, si possible, impartiale car, jusqu'à présent,, nous n'avons pas vu très clair dans les chiffres contradictoires qui ont été publiés.

Il convient d'exprimer, en outre, le souhait que les électeurs remplissent, aujourd'hui leur devoir électoral avec plus d'empressement que dimanche dernier. Malheureusement, la saison des villégiatures bat son plein et peu nombreux les électeurs qui ont reculé la date de leur départ afin de pouvoir déposer leur bulletin dans l'urne. Sur les plages ou dans les villes d'eaux, les abstentionnistes n'en pesteront pas moins contre le corps électoral qui fait sou,vent de si mauvais choix

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Poursuites différées ?

Que signifie ? Est-ce une plaisanterie mauvaise 2

On annonçait hier qu' « à la' suite des indiscrétions commises, le gouvernement aurait décidé de surseoir aux poursuites qu'il avait décidé d'engager contre les communistes ». Voilà une information singulière. Eh quoi parce qu'on imprime que la justice va, enfin, poursuivre aux assises des crimes qui, depuis des mois y devraient être déférés, voilà le gouvernement qui est 'îâclié, et qui boude, et qui va laisser impunis les criminels. les journaux lui faisant, comme on dit à la préfecture, « rater l'affaire »?•̃•-̃

Rappelons, d'ailleurs, qu'il était dit que rien ne serait résolu avant le conseil de mardi. Etait-on donc résolu. rien faire q

Le Château <_e Randan en feu

Une partie des collections réunies par le duc de Montpensier est détruite Vichy, 25 juillet. Un incendie s'est déclaré ce matin, 5 heures, dans le château de la duchesse de Montpensier à Randan. Malgœ de rapides secours apportés par les pompiers de Clermont et de Vichy, le château a été complètement détruit.

Le Parquet de Riom ouvre une enquête. Il est impossible d'évaluer, même approximativement, la perte que représente la destruction du château de Randan, surtout en raison de l'immensité des richesses artistiques et historiques qu'il contenait. La collection de chasse, unique au monde, qu'avait réunie le feu duc de Montpensier et qui était installée dans les halls du rez- I de-chaussée, a pu heureusement être sauvée, ainsi que quelques tapisseries des Go- 1 belins et d'Aubusson, mais les autres collections sont anéanties. Or, la collection de dentelles', à elle seule, représenterait !t plusieurs millions.

Il n'y a pour couvrir le sinistre qu'un million cinq cent mille francs d'assurances. Le château de Randan avait été construit en 1830 par Mme Adélaïde, sur l'emplacement d'un ancien manoir remontant au neuvième siècle.

Le roi des Belges

décore le cardinal Luçon Reims, 25 juillet. M. de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique, vient d'informer le card'inal Luçon, archevêque de Reims, que le roi des Belges, désirant reconnaître d'une façon toute particulière la sympathie dont le prélat a fait preuve en maintes circonstances vis-à-vis d<e la Belgique, lui conférait la dignité de grand'croix de l'ordre de Léopold II, ajoutant qu'il serait heureux de pouvoir lui remettre personnellement ces insignes.

Le pacte de sécurité (

Les échanges de vues

entre Londres et Paris

Une note de V Agence Reuter a annoncé hier que le gouvernement britannique avait fait parvenir à son ambassadeur à Paris une communication Mil permettant de poursuivre la discussion avec -le gouvernement français en ce qui concerne ie pacte de sécurité et la réponse allemande à la note de NI. Briand.

Mais contrairement à des nouvelles publiées hier, lord Crewe, ambassadeur d'Angleterre, n'a pas encore présenté au Quai d'Orsay les remarques du Foreign Office.

ECHOS ̃

Aimable franchise. < Un de nos confrères, qui écrit dans un journal fort répandu, publie aussi des '{ romans qui jouissent d'une vogue extra- i ordinaire.

Si extraordinaire, que son éditeur avait récemment à lui envoyer un chè- que dont le chiffre n'était pas très infé- rieur à 100.000 francs.

Le romancier remercie de l'envoï et termine sa lettre par cette boutade « Quelle leçon pour les auteurs qui écrivent pour la postérité. »

Un bon écrivain.

Dans la vitrine d'une maison de publicité est affichée cette annonce

ON demande UN BON écrivain. Cette première partie du texte étonne. Des bons écrivains, il y en a des quantités. Ils sont légion. Comment a-t-on besoin de recourir à une annonce pour en découvrir un ? Mais la suite explique tout. Elle dit pour la confection des petites aitnonces en belle ronde.

Conseillons la maison de publicité en question, pour éviter l'amphibologie, de remplacer le mot « écrivain » par celui de « calligraphe ».

Les mariages à l'armée du Rhin. Un certain nombre de militaires français, appartenant à l'armée du Rhin, die- mandent à épouser des Allemandes. Leurs supérieurs se montrent assez difficiles pour accorder les autorisations nécessaires. Ils ont lu, sans doute, le roman de M. Lamandé et ils sont moins optimistes que l'auteur de Ton pays sera le mien. Chaque cas fait l'objet d'un examen spécial.

Mais il est bien difficile de les diiffé- rencier. La question ethnique est la mê- me dans tous les cas et elle est toujours aussi dangereuse.

La chaussure de la femme élégante doit suivre exactement les tendances nouvelles de la mode. Pour satisfaire à cette loi d'harmonie, Greco, le bottier bien connu de la rue des Capucines, a créé de ravissants modèles qu'il expose actuellement dans ses salons de Deauville, rue Gontaut-Biron, et de Biarritz, avenue Edouard-VII. 'j

Le Masque de Fer.

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A la mémoire de Maurice Barrés .1 Le 23 août prochain, la municipalité de Charmes fera apposer solennellement une plaque sur la maison natale de Maurice Bar-

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Figaro- Ecom.©.mnqw«

LA MAJORITÉ v

D'UNE INSTITUTION Les Semaines sociales

La vingt et unième Semaine Sociale de France va tenir à Lyon ses séances. C'est à Lyon qu'en 1904 l'institution prit naisi sance elle y vint fêter, sa majorité. Le comte de Mun et le marquis de La Tour du Pin, dès le lendemain de la guerre de 1870, avaient retrouvé dans la vieille théologie les rudiments d'une doctrine, tout à la fois réformatrice et pacifiante, sur les rapports du capital et du travail ils avaient entrevu;, dans l'exemple donné par certaines nations étrangères, tout ce que peut l'idée d'association pour prévenir les conflits sociaux, et pour réglementer l'anarchie économique dont ces conflits sont le symptôme.

Leurs idées exercèrent une influence profonde dans certaines sphères intellectuelles facilement, on en ressaisirait la trace dans beaucoup de thèses d'économie sociale présentées depuis un demi-siècle à nos Facultés de droit. Au Parlement, aussi, elles trouvèrent lentement audience 'voilà trente ans qu'ici même, dans une interview qu'il m'avait accordée pour le Figaro, le cardinal Langénieux marquait la convergence entre les théories sociales du comte de Mun et de l'Œuvre des Cercles et les projets de loi déposés par le ministère Léon Bourgeois.

Lorsque, en 1890, l'encyclique de Léon XIII sur la condition des ouvriers eut solennellement informé la chrétienté que le Pape, à l'image du Christ son maître, avait pitié des foules, et qu'il faisait appel, pour elles, à l'esprit chrétien de justice et d'amour, de multiples efforts s'ébauchèrent pour propager les solutions dont l'Œuvre des Cercles catholiques avait été la première instigatrice. Ce fut l'nonneur d'un disciple d'Albert de Mun, Henri Lorin, d'organiser, à partir de 1904, une Semaine annuelle où des théologiens, des économistes, des juristes fouilleraient, à la lumière de la doctrine catholique, les complexités du problème social et ce fut sa joie. dans les dix ans qui suivirent, de voir cette institution des Semaines Sociales. anthentiquement française, rayonner progressivement au delà de nos frontières et jusqu'au delà de l'Océan.

Les catholiques des deux mondes eurent la surprise de voir cette France, qui n'apparaissait: aux regards superficiels, que comme la réalisatrice de l'idée de séparation des Eglises et de l'Etat, donner l'élan à un effort doctrinal et pratique pour réintégrer dans la vie économique et dans les rapports des classes les exigences du Credo chrétien. Le pays qui, par les lèvres de certains messagers, s'était affirmé comme la. patrie de la « pensée laïque »,. invitait d'autre part les autres nations. à étudier et à réaliser, dans l'organisation de leur vie quotidienne, l'application so-

ciale du christianisme.

Il est une ville en France où, de siècle en siècle, l'esprit mystique ;et l'esprit pratique s'entr'aident et s'associent, pour produire de grandes choses cette ville, c'est Lyon. berceau de la Propagation de la Foi et berceau des rêves de jeunesse de ce Frédéric Ozanam qui devait, sous le nom de conférences de Saint-Vincent de Paul, organiser la propagation de la charité Lyon. patrie de ce Ballanche qu'admira toute une génération comme le prophète des fécondités éternelles de l'Evangile, et patrie de ces grandes œuvres philanthropiques par lesquelles s'illustrèrent un P. Chevrier, un abbé Rambaud. Henri Lorin connaissait, à Lyon, quelques âmes d'apôtres, préoccupés comme lui d'assurer à la pensée « chrétienne sociale », dans l'Eglise et devant l'opinion publique, la place qu'elle méritait et que lui assignaient, d'avance, les désirs de Rome en faisant ses débuts sur le terroir lyonnais, avec les magnifiques ressources spirituelles de l'âme lyonnaise, la Semaine Sociale^ était certaine d'un succès, et certaine d'un avenir. Elle a mis vingt ans à faire son tour de France la voilà qui revient se poser à Lyon, sous les regards émus du secrétaire général de la première heure, M. Gonin, notre confrère de la presse lyonnaise, qui perpétua, d'année en année, les traditions ,de l'institution, et qui n'a qu'à remonter dans sa mémoire pour en scander les progrès.

Disparu. Henri Lorin, le puissant initiateur Le sociologue averti qu'est M.. Eugène Duthoit, professeur aux Facultés catholiques de Lille, non moins expert à l'observation des faits sociaux qu'aux jeux de la dialectique, lui a succédé dans la présidence des Semaines Sociales. Disparu, le cardinal Coullié, qui. jadis, encouragea l'initiative naissante Du haut de cette colline de Fourvière où les tourmentes politiques ont exilé. l'archevêché de Lyon, S. Em. le cardinal Maurin fait aujourd'hui ) planer, sur la nouvelle Semaine, les mêmes encouragements.

Huit jours durant, les « Semainiers » de Lyon vont étudier, sous toutes ses faces, ,1e problème de l'autorité. Observant la i crise de la conscience professionnelle, ils constateront que l'autorité est en carence et, d'autre part, le légitime soubresaut de certaines libertés menacées ou violées leur attestera qu'elle peut commettre des abus, qu'elle en commet. Au delà et au-dessus de ces chaotiques symptômes. la puissance politique .leur apparaîtra passablement incertaine de ses assises, et de ses prérogatives, et de ses devoirs. Et les « Semainiers » de Lyon. proposant une doctrine séculaire comme remède à des maux qu'on voudrait espérer éphémères, vont exhumer des écrits théologiques du moyen. âge la vieille notion du « bien commun », et s'en inspirer, avec une sorte de ferveur civique. pour faire œuvre d'architecture sociale et de philosophie politique.

Georges,Goyau,

.'̃ de l'Académie française.

Le Grand Prix de Rome d'Architecture

II a été décerné hier à M. Audoul C'est à M. Alfred .Audoul que l'Académie des beaux-arts a décerné, hier, le grand prix de Rome d'architecture. .t

Le premier second grand prix a été attribué à M. Louis-Georges Anblet le deuxième second grand prix à M. Marcel Chappey. Né à Lyon, le 19 mars 1891, M. Alfred Audoul y reçut le premier enseignement de son art à l'Ecole régionale d'architecture de cette ville, qui a déjà donné plusieurs lauréats des concours de Rome.

A F Ecole nationale des beaux-arts, M. Audoul passa dans les ateliers de Redon et de M. Tournaire, et se fixa dans ceux de MM. Laloux et Lemaresquier.

Il a fait, rue Bonaparte, de solides et brillantes études, au cours desquelles il a obtenu vingt-quatre mentions, trois médailles, les prix Godebœuf, Stillman et Chenavard.

Logiste en 1922, 1923 et 1924, il avait remporté, l'année dernière, le premier second grand prix de Rome.

Au Salon des Tuileries on voit, dans la section d'architecture, une œuvre de M. Alfred Audoul, Institut de botanique générale, où s'affirment les qualités qui ont valu à cet artiste son grand prix avec ce sujet, imposé à tous les concurrent Une Ecole nationale des arts appliqués.

M. Louis-Georges Aublet, né à Tunis, le 29 avril 1901, élève dé MM. Defrassc et Madeline, avait obtenu, à l'Ecole des beauxarts, dix-neuf mentions, trois médailles et le «< prix de reconnaissance des architectes américains ». Premier logiste, l'an dernier, il reçut le deuxième second grand prix de- Rome de 1924.

M.Marcel Chappey, né à Paris,le 13 juillet 1896, élève de M. Héraud, a sur sa « feuille des valeurs » do l'Ecole vingt-deux mentions, quatre médailles, le « prix de reconnaissance des architectes américains ». Il avait déjà concouru, il y a deux ans, pour le prix de Rome.

Ch. Dauzats.

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Le règlement de la dette française envers l'Angleterre

Le départ de notre délégation financière Le gouvernement français, comme nous ̃ l'avons annoncé il y a quelques jours, a décidé de reprendre les négociations avec l'Angleterre, au sujet de notre dette.

 cet effet, une délégation d'experts financiers français va renouer, à Londres, les pourparlers interrompus en avril dernier. Les trois experts, MM. Thion de la Cliaume, Moreau-Néret et Barnaud, quitteraient vraisemblablement Paris aujourd'hui. Il est possible qu'ils prennent contact dès mardi avec les représentants de la Trésorerie britannique.

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AU JOUR LE JOUR

UN DIVORCE M et Mme Bryant, respectivement

âgés de 85 et 80 ans, demandent te divorce. (GWcago Tribune.)

Deux octogénaires plantaient

Leurs choux, écussonnaient leurs roses 5 Contre la vieillesse luttaient,

Doux, vénérés, jamais moroses.

Ignorant rancœur ou dédain,

Leur 'union faisait leur force,

Quand, l'autre semaine, soudain

Chacun demande le divorce.

D'un aussi tardif désaccord,

Quelle peut être l'origine ?.

Nul ne la connaissant encor,

Permettez que je l'imagine.

Voici Qui possède un sang chaud, A l'adultère s'habitue.

Lui cachait un cœur d'artichaut Elle avait un cœur de laitue.

Bref, chacun, en proie au démon,

A son serment fut infidèle.

Baucis trahissait Philémon,

Et Philémon se moquait d'elle.

Comme ils ignorèrent longtemps

Ces lointains écarts du jeune âge, Assagis, ils vivaient, contents,

En excellent petit ménage.

Or, au printemps dernier, voilà

Que, par aventure fortuite,

Le mystère se dévoila

De leur mutuelle inconduite.

Le couple, d'abord ébahi.

S'indigne, s'insurge, s'irrite

« Vieille rosse, tu m'as trahi > « Tu me trompais, sale hypocrite » Et, baissant leur front de vaincu, Un cruel dégoût les pénètre

Ils avaient donc ainsi vécu

Toujours sans jamais se connaître! Les trahisons importent peu

Au temps béni de la jeunesse

Même, du pardon il se peut

Qu'un plus fervent amour renaisse. Mais eux, les pauvres paysans!

Plaignons leur destin misérable

Lorsque l'on a quatre-vingts ans,

Ce malheur est irréparable

Hugues Delorme.

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Deux communistes arrêtés à Bordeaux

BORDEAUX, 25 juillet. A l'arrivée du paquebot Haïti, venant de Casablanca, la police spéciale a, ce matin, arrêté et écroué deux Suisses appartenant aux Jeunesses communistes d'Alger. Ce sont les nommés Alfred Schmidt, âgé de 2i ans. et Hermann Deschger, âgé de 23 ans.

Une perquisition faite à l'hôtel où ils habitaient à Casablanca avait fait découvrir des armes et des documents invitant les soldats à tirer sur leurs chefs. Un mandat d'arrêt fut délivré contre eux et leur expulsion du Maroc décidée.

Ils ont été écroués au fort du Ha en attendant qu'une décision soit prise à leur égard.

Les Rifains 1 refluent en désordre au nord de l'Ouergha Fez, 25 juillet. Dans la journée du 24 juillet, un de nos groupas mobiles est parti d'Aïn-Aïeha pour exécuter une opération de dégagement de la vallée de l'Ouergna vers l'Ouest.

L'opération a pleinement réussi. L'ennemi a reflué en désordre au nord de l'Ouergha, laissant entre nos mains des prisonniers. Ses pertes ont été très sévères. Le groupe a campé sur l'Oued Ali.

Le même jour le groupement de Bab Morand a été ravitaillé à la suite d'une brillante opération effectuée -par trois colonnes mobiles.

Le combat de Bab-Moroudj

Le maréchal Lyautey, accompàgné du général Heusch et de M. Vatin-Péngnon, est arrivé à Fez avant-hier soir à 13 h. 30. Les renseignements donnés par les observateurs d'aviation et parvenus dans la soirée indiquent que l'action engagée vers Bab-Moroudj se poursuit favorablement et permettent de supposer que les groupes de secours apuraient coopéré avec le groupe engagé.

Chez les Tsoul et les Brancs, les conversations engagées avec nous se présentent sous d'heureux auspices.

Un ordre du jour du général Naulin FEz, 25 juillet. -Le général Naulin a. fait parvenir- aux troupes l'ordre général suivant ̃:

v&nt. « Officiers, sous-officiers, caporaux, brigadiers et soldats,

n Je prends le commandement des troupes du Maroc.

» Engagés depuis trois mois dans une lutte ininterrompue,vous avez réussi, grâce à votre ténacité et à votre indomptable énergie, à arrêter net toutes les tentatives de progression de l'ennemi en direction de ïazà' et de Fez. Le pays tout entier a suivi vos efforts avec une attention passionnée et sait les prodiges de valeur que vous avez accomplis.

» Aujourd'hui, une phase nouvelle s'ouvre. De puissants renforts arrivent de France et d'Algérie. Le maréchal Pétain, généralissime des armées françaises, vient de vous apporter le réconfort de sa haute autorité. A tous, je dis donc courage et confiance L'heure approche où nous allons pouvoir disposer de la plénitude de nos moyens.

» Je m'incline devant vos drapeaux et vos-, étendards et je salue très respectueusement la mémoire des braves glorieusement tombés au champ d'honneur.

» Nous les vengerons demain.

Signé Naulin. »

Les maréchaux Lyautey et Pétain confèrent à Fez

FEZ, 25 juillet. Les maréchaux Lyautey et Pétain ont eu une conférence aujourd'hui. Les maréchaux quitteront Fez demain dans la matinée pour se rendre à Rabat.

Pour les combattants et leurs familles Le ministre de la guerre, sur la demande de la délégation parlementaire envoyée au Maroc par la commission de l'armée, a étudié la question de la franchise postale aérienne pour les militaires du Maroc dans le sens Maroc-France, pour leur permettre de donner rapidement des nouvelles a leur famille.

D'autre part, actuellement, les réseaux français accordent une réduction de 50 0/0 en 3° classe (aller et retour) aux familles qui sont avisées d'une maladie grave d'un militaire. Cette réduction est accordée directement par les réseaux sur le vu d'un télégramme annonçant la mala'die et d'un certificat du maire ou du commissaire de police attestant que la famille ne possède pas les moyens de payer place entière. Les Compagnies de navigation ont également accepté d'accorder cette réduction. Des pourparlers sont en cours pour obtenir la gratuité complète.

Par ailleurs, au Maroc, des réquisitions gratuites sont délivrées sur les chemins dte fer chérifiens aux familles des militaires gravement malades ou blessés.

En ce qui concerne les listes de tour de départ individuel pour le Maroc, celles-ci doivent paraître au rapport de chaque corps ou service et être affichées dans les corps, services ou détachements.

Le maréchal Pétain rencontrera le général Primo de Rivera

Le maréchal Pétain s'embarquera vraisemblablement demain lundi, à bord d'un torpilleur à destination d'e Ceuta ou de Tétouan, afin de rencontrer le général Primo de Rivera qui est. parti hier, dans la soirée, pour Algésiras, d'où il se rendra à Tétouan. Les grèves d'employés de banque MARSEILLE, 25 juillet. La grève des employés de banque n'a donné lieu ce matin à aucun incideet sérieux. Les grévistes étaient à l'entrée des établissements dès 7 h. 30 pour pointer les entrées.

On déclare au comité de -grève que le nombre des chômeurs, loin de diminuer, serait plutôt en augmentation, et on escompte pour lundi matin l'adhésion des chefs et sous-chefs de services qui, depuis mardi dernier, ont assuré le service réduit des guichets.

AVIGNON, 25 juillet. Voulant manifester leurs sentiments de solidarité à leurs collègues marseillais grévistes, les employés des maisons de banque d'Avignon ont fait, cet après-mia>i, une grève des bras croisés qui a duré une heure.

Ils avaient auparavant, au cours d'une assemblée générale, voté un ordre du jour de sympathie à leurs camarades de Marseille.

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EN DEUXIEME PAGE

Notre enquête

sur la poésie contemporaine

Le timbre cher

Par Miguel ZAMACOIS

Dans l'art d'augmenter le coût de la vie, l'Etat a une supériorité sur le particulier commerçant le cynisme.

Car le cynisme devient une qualité lorsqu'on l'oppose à l'hypocrisie. Or le particulier commerçant est un petit dissimulé c'est pendant que nous dormons, ou que nous parlons d'autre chose, qu'il change sournoisement les étiquettes où s'étalent les prix des diverses denrées; quand nous nous réveillons, ou quand nous sortons du rêve, le tour est joué, tout a augmenté, et après avoir affiché des prix excessifs le particulier ̃commerçant affiche par-dessus le marché des airs de victime.

Je préfère à ces manigances nocturnes la façon effrontée de l'Etat, expression-type du « culot » intégral. L'Etat, lui, au plein soleil de la publicité officielle, du haut d'une tribune, face à trente-six millions d'habitants dont les trois quatre tirent ,-la langue, s'exprime tranquillement ainsi, avec le sourire Mes chers concitoyens et amis, la vie est chère c'est une horreur, une infamie, et j'en suis navré, mais le budget, a des raisons que le cœur ne connaît pas, et il est urgent que j'augmente encore tout, y compris les motifs que vous avez de vous lamenter. Un, deux, trois, c'est fait Passez muscade et aussi la loi à V Officiel

Il y a dans cette manière cynique quelque chose de hardi qui a presque sa noblesse l'Etat ne vous attend pas,niiasqué, au coin d'un étalage; sa manière agressive ressemble à une bravade de spadassin, à une provocation, à une invitation à la révolte et aux représailles.

Hélas le pauvre citoyen, patriote et consciencieux, est sans défense et sans réaction musculaire A l'annonce de chaque nouvelle aggravation fiscale les bras lui en tombent, ce qui constitue de bien mauvaises conditions pour construire des barricades, et. ces bras, il n'a que le temps de les ramasser en toute hâte pour fournir vivement le supplément d'effort laborieux qui lui permtet de s'acquitter vis-à-vis des innombrables sangsues perceptrices.

L'a.plorni) imperturbable de TE lut vient de se manifester inopinément une fois de p'lus à propos des tarifs costaux, lesquels, sortes d'ivrognes invétérés comme tous les tarifs, ont, paraît-il, besoin d'être relevés à tout bout de chamip. Juillet, c'est le mois des distributions de prix voici celle des adultes, la distri bution des prix 'majorés et abusifs. Sans crier gare, sans préparation, l'Etat oublie une .promotion incan'esaut1 et onéreuse de tous les mloyens si variés de s'exprimer postalement. La simple lettre bourgeoise est promue à trente centimes la bavarde carte postale, a quatre sous le mot télégraphique avec fil passe à vingt centimes et le bleu, cessant d'être un « bleu », rengage sous-officier avec un franc tout rond de solde. A côié de ces moyens d'envoyer à son prochain sa pensée, des injures. ou sa facture,, toutes les autres combinaisons postales voient sans exception s'améliorer leur situation au détriment de la. nôtre. Que dire ? Que faire ? Rien, sinon encaisser. Pas à la façon des Recettes postales, mais à la façon des boxeurs en infériorité. Car à qui nous en prendre, à qui nous adresser à cette époque de d'année ? Sous. quelles fenêtres aller chanter des choses naïvement désobligeantes sur l'air des lampions? ? On ferme, on boucle. Il ne reste plus, dans les palais officiels, que des huissiers en manches de chemise et quelques chefs de bureau irresponsables assis devant la fameuse cuvette à se laver les mains de tout avec le savon de Pilate. La majoration postale, c-'est le coup de pied des législateurs partis se rouler sur l'herbe pendant trois mois c'est. le venenum in\ cauda du grandi .argentier ministériel en vacances, parti chercher jusqu'en octobre la solution des mots en croix de Mamers.

Parbleu, il y aurait'bien un moyen do protester contre l' augmentation des tarifs postaux, ce serait de faire la grève des stylos fermés, mais l'Etat, né malin,; a; eu l'astuce de choisir, pour lancer son pavé dans l'écritoire aux grenouilles, le ̃moment d!e l'année où l'on écrit le plus, par besoin, par habitude ou par convenançes. Les vacances, c'est l'instant des séparations amicales ou familiales, des déchirements sentimentaux c'est l'instant où, comme si ne suffisait pas la cor- respondance indispensable, tant de gens sont pris de la folie bien connue de la carte postale, du désir impérieux d'égrener -le long des parcours touristiques des relations-éclairs de voyage, des « temps superbe, santé bonne, pays merveilleux, pensons à vous, souvenirs à tous », et autres petites trouvailles griffonnées hâtivement, corvée liquid'ée en arrivant à l'étape pour pouvoir jouir ensuite tran-.quillemenit de la vie.

Mais en supposant même que dans un premier mouvement de mauvaise hu1meur ou d'économie, les gens restreignent leur correspondance, croyez-vous que cela durerait ? On nous parle toujours de taxes, de prix, df'impôts prohibitifs c'est un mot savant qui sert aux économistes politiques à épater des primaires. S'il y avait des taxes et des prix prohibitifs cela se saurait Depuis le temps que l'on en parle on finirait par voir des marchands garder leurs volai!. les ou leurs pièces de boucherie ruineuses on finirait par voir .tes gens renon.


cer à l'automobilisme on verrait déserter les restaurants que l'on sait pertĩnenrmient transformés en stands à coups de fusil. Or est-il question, d'une façon générale, de privations, de restrictions ? Est-il question d'abstentions, de représailles, de.leçons données à. des commerçants sans scrupules, est-il question de mises en quarantaine! ? -Pas du tout. On na fabrique pas assez de poulets on m'engraisse pas' assez' de moutons les autos se débitent cpmiriie des petits pâ-'̃tés,, en dépit de d'augmentation scanda!leu'sè de l'essence et du caoutchouc; i quant aux rést-aurateuTS les plus fusilfleurs, ils voient -affluer les clients, attendre debout; et: se bousculer pour se pré- cipiter, dès qu'elle est disponible, dans îlffi.Iïg-nè'dë tir! ̃'

A l'accroissement impressionnant et •régulier1 du prix de 'tùialés choses, Cor- respond, au fur et. à mesure, une incomiprèhe.asi'blfè augmentation des facultés d'engloutissement et de digestion d'u pu folie. Le contribuable-consommateur es.' un type dans ï& genre du boa constrictor il a. la; mâchoire indéfiniment extensitrte et désarticulaWe, et grâce à l'entrainement- progressif de ses muscles buc&ux, d'e sa<pa.tienee et-de sa résignation, il avale les pourcentages de plus en plus gros que-lui offre le percepteur.

'I!!I" '1-

̃

Pendant quelques jours peut-être, les personnes de mauvais caractère, Tes économes, les ennemis irréductibles du régim'e, et reux qui ont mal au doigt, restreindront, 'leur courrier,, croyant ingénument jouer un bon. tour aux finances publiques et puis le temps passera, 'le temps qui passe, qui lasse et qui tasse. iLe mécontent, le protestataire, le ̃gréviste isolé' verront d'eubord avec fureur 'leurs contemipôrains sans nerfs et sans fierté continuer à, se ruer aux guichets des bureaux de poste, pour télé'phoner, télégraphier, recommander et ireçouivreT, aux ta.rifs révoltants ils tiendront quelques jours, et puis ils s'apercevront vite qu'ils, font, eux, figu;re!ae pingres ou d'originaux ils s'aper,cevront qu'ils ne peuvent indéfiniment vivre en .marge de l'agitation postale ̃ pratique ou épistolaire, quel qu'en soit le prix. Ils vaudront Un .jour, comme .tout

le'%ïên€ef qu'une lettre ,4e réelairiàtion

de tapage pressé arrive à coup sûr, et ils piafferont de ne pouvoir offrir plus vite les soixante-quinze centimes du dernier .remaniement abusif. Ils auront à réaliser dans les trois heures, uw belle aïfasre;* et seront bien coñtehtsMe/ia conclure à soixante centimes par mot avec minimum' de six francs, plus 0 îr. 50 .par télégramimé.

Ils auront à envoyer à leur ̃femtme un alibi de la dernière heure, à leur bonne a-mie un rendez-vous de la dernière minute, à un créancier une impossibilité ̃de 'la' dernière secondie, et ils seront trop heureux d'avoir recours au petit bleu à vingt sous.

Et puis l'haibitude, fille de la nécessité, s'installera une fois encore dans les esprits apaisés et puis miraculeusement une fois de plus, l'équilibre se fera dans les budgets particuliers, ces instrumenteiextraoirdinaires qui tiennent paradoxalemBnfc à la .fois de la tirelire et de la passoire 1

Miguel Zamacois.

LEGION D'HONNEUR Ministère de la justice

M Sarrut, premier président de la Cour de cassation, est élevé à la "dignité de grand'croix.

~ffr.

Les orageset leurs conséquences Fleurus Il et Ségur

sont restés muets hier L'administration a communiqué hier, au sujet de l'interruption des services téléphoniques provoquée par l'orage de vendredi, ta note suivante'

L'inondation qui a envahi les sous-sol du bureau central téléphonique « Ségui- », ainsi au'un grand nombre de galeries et de conduites téléphoniques du quartier. a interrompu complètement' le service' de ce bureau. Toutes les eq-uipes- sont- actueUement au. travail et procèdent à l'Assèchement des câbles et des installations détériorées: Ces opérations, qui s'effectuent méthodiquement suivant un ordre imposé par la répartition des lignes dans les canalisations, prendront cinq à six jours, au cours desquels la réouverture du service s effectuera pro-

gressivement. V-

Le service du bureau « Fleurus y, qui na jamais été complètement interrompu, sera rétabli normalement dans la journée, sauf pour quelques abonnés donï- les lignes passent par les égouts ou des galeries encore inondées. A cette cammunteation officielle, nous pouvons ajouter les précisions suivantes. C'est l'éclatement d'une conduite d'égout avenue de Saxe, qui. a amené l'inondation à la suite de laquelle dix mille abonnés se sont trouvés sans communications. Dans la journée d'hier, on a, avec una relative facilité, épuisé l'eau qui emplissait les tranchées, mais l'assèchement des câbles demandera plusieurs, jours.

Une dérivation ;a permis de .rétablir les communications des ministères et celles de la Bourse des valeurs. Le Central de Fleurus a pu, en effet, être remis rapidement en état de bon fonctionnement, sauf pour quelques postes.

Mais Ségur-Vàugirard sont restés muets depuis le moment où l'eau a gagné les ca- bles qui les desservent. 1

Huit mille abonnés, hier soir encore, étaient privés de téléphone. Dans la nuit, on annonçait que les me.sures prises permettraient de. rétablir envi.ron 2 à S. 000K abonnés par jour, et que dans trois ou ^quatre jours, le service serait rétabli normalement.

jj^ leg départements NEVERSi 25 juillet. Dans diverses localités, la foudre a incendié. des maisons et tué des animaux. La grêle a ravagé les récoltes. Les dégâts sont importants. TouRs, 23 juillet. Les derniers orages contrarient la situation des récoltes. Les pluies persistantes ont'fait verser maintes parcelles- -de céréales tandis que la chaleur excessive du début du mois a précipité la maturité, mais en faisant un grain petit et racorni.

Vësqul, 25 juillet. L'importante station électrique de Ronchamp, qui fournit le courant à plusieurs communes de la HauteSaône,' a été détruite presque entièrement par la foudre. Trois alternateurs de 10.000 CV sont anéantis. Il reste une seule machine de 2.500 CV.

ÏAueun chômage n'est à craindre, mais l<|'s "réparations dureront, environ un mois. ̃ Reims, 25 'juillet. De nombreuses caves ont été inondées. Dans les champs, près de Vertus, les époux Gérard Bouche, qui moissonnaient, avec leur personnel, ont été atteints par la foudre. Le mari a été légèrement brûlé, mais Mme Bouche, âgée de 36 ans. a été tuée net

fcejtae§'îatiïfè

DANS LES AMBASSADES

S. Exc, le comte de Peretti de La Rocca, ambassadeur de France, a quitté Madrid, samedi soir, pour se -trouver à Santander, aujourd'hui dimanche, pour l'arrivée de l'escadre française.

L'ambassadeur de France restera à Santander les 26, 27 et 28 juillet il se rendra ensuiteà la-Gorogne, où plusieurs invités de l'escadre feront relâche. ̃ •̃ S. Exc, le marquis Paulucci di Calboli, ambassadeur d'Italie en Espagne, a quitté Biarritz pour s'installer à Saint-Sébastien. M. L. Droogleever Fortuyn, consul général'des Pays-Bas, est rentré à Paris.' QANS LE MONDE OFFICIEL

Le Président de la République a reçu hier après-midi, au château de Rambouillet, un groupe de jeunes Marocains de nos collèges musulmans et de notre école militaire indigène.

Ces jeunes gens 'sont venus visiter la France, sur l'initiative de l'Officë-marbcain, et sous la conduite de l'officier interprète Marty, chef de section, à la direction des affaires chérifiennes et du commandant Quétin, directeur de l'Ecole militaire, de Meknès.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

LL. MM. le roi et la reine d'Angleterre ;ont donné, hier après-midi, une seconde réception à laquelle assistaient plus de six mille personnes.

S. A. R. le prince héritier d'Italie vient de faire un court séjour, à Aprica.

S. A. la ranée de Pudukota est arrivée à Brides-les-Bains.

S. A. le maharadjah de Bhaunagar, accompagné de sa suite, est attendu à Dinard, prochainement, pour y faire un séjour. La baronne James de Rothschild est installée au château des Fontaines, à Chantilly, où elle reçoit Mme.Adrien Thierry, veuve de l'ancien ambassadeur de France. t- Le vicomte et la vicomtesse de Pomereu d/Aligre font un séjour à Dieppe. MI. et Mme George Bluinenthal font un séjour à Aix-les-Bains. '̃' Le marquis et la marquise de La Roche ont donné dernièrement, à Biarritz, un élégant diner.

Parmi les invités

Comtesse Nostitz, Mme de Covarubias, ex-ambassadrice du Mexique à Londres comtesse de Nava de Tajo, Mrs Furlow-Douglas, duc de Plasencia, baronne Henri d'Erlanger, baron de Pilletstorff, etc.

Les réunions de courses de BourbonLancy ont obtenu, cette année, un beau succès d'élégance. On reconnaissait au pesage

M. NouveHet, président des courses, et Mme Nouvellet, marquis de Croix, baron et baronne de Ponnat, marquis de Monspey, comte et comtesse d'Amfreville, vicomte et vicomtesse J. de Montlivault, baron et baronne J. de Bellescize, comte et comtesse de Raincourt, vicomte d'Elloy, comte de Monterno, comte Stanislas de Contenson, vicomtes de Fleurieu, comte et comtesse de Bartillat, vicomtesse de Tournemire, comte et comtesse de Maigret, baron et baronne de Vazeilles, colonel et Mme du Crest, comte et comtesse Hubert de Maigret, colonel et. Mme de Billy, vicomte de Savigny de Moncorps, comte de Saint-Phalle, M. et Mme Villedey de Faute, M. Louis de Billy M. de Saint-Péreuse, Mme Laveissière, Mme de Provenchères, M. Campionnet Mmes de .Chantemerle de Villette, M. et jVtmé':3è^iidn;Gresk "baroa -Hulot, etai.v, .r. NAISSANCES

M. Pierre Gamichon et madame née Geneviève Commergnat, font part de la naissance de leur fille, Laure. Paris, 23 juillet.

CERCLES

Le comité de «. la Bienvenue Française » donnera une soirée dansante le mardi 28 juillet, à neuf heures, en l'hôtel de la fondation Salomon de Rothschild, 11, rue Berryer, en l'honneur des étudiants canadiens de la « Ligue. d'Education d'outre-mer ». MARIAGES

Le mariage de Mlle Madeleine Trembley, petite-fille de M. Gustave Ador, ancien président de la Confédération suisse, président du comité international de la CroixRouge, et fille de M. et Mme Maurice Trembley, avec M. Christian Thurneyssen, ingénieur des arts et manufactures, décoré de la Croix de guerre, géra béni le jeudi 30 juillet, à deux heures, en l'église de l'Etoile, 54, avenue de la la Grande-Armée.

En l'église de Sully-le^Château (Saôneet-Loire) a été béni récemment, le mariage de Mlle Jeanne de Noiron, fille de M. de Noiron et de madame née du Moustier^de Canchy, décédée, avec M. Carlo de Noiron, fils du chef d'escadrons, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme Maurice de Noiron, née de Marin des Bouillières,

Les témoins étaient, pour la mariée, le marquis du Moustier de Canchy, ancien lieutenant-colonel de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, et le vicomte de Loubens de Verdalle, chevalier de la Légion d'honneur, ses oncles pour le marié, M. de Marin des Bouillières et le colonel vicomte de Vergnette- de Lamotte, commandeur de la Légion d'honneur, ses oncles.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Cécile et Guillemette de Noiron, Claude de Couët de Lorry et Marie de Canchy, accompagnées par M. Charles-Edouard de" Marin, le comte de Sampigny, lieutenant de cavalerie; MM. Etienne de Canchy et Hervé du Bouëxic de Pinieux.

La messe a été dite par l'abbé Broyer, curé-archiprêtre de Sully, et la bénédiction nuptiale a été donnée par l'abbé Hugot, curé de Courtoin (Yonne), ami de la famille.

DEUIL

On annonce, de Rouen, le décès du commandant Manuel Viollette, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre. L'inhumation aura lieu, lundi 27 courant, au cimetière du Père-Lachaise, à une heure.

̃ Les obsèques du docteur Louis Mariage, chirurgien honoraire.de l'Hôtel-Dieu, chirurgien en chef de la Compagnie des Mines d'Anzin, officier de la Légion d'honneur, pnt été célébrées, jeudi dernier, en l'église Notre-Dame de Valenciennes.

Le docteur Mariage avait dirigé pendant les premiers temps de. l'occupation allemande, à Valenciennes, l'hôpital auxiliaire n° 2, et protesta, avec énergie lorsque l'autorité ennemi enleva aux médecins français la direction de cet hôpital.

Nous apprenons la mort de Mme Fabius Henrion, chevalier de la Légion d'honneur, décédée, à Berck, le 24 juillet. Les obsèques auront lieu, en- l'église Saint-Laurent," à Pont-à-Mousson, dans la plus stricte intimité. Ni fleurs ni couronnes.

AVIS AUX LECTEURS

Pendant les Vacances, le Figaro délivre des abonnements \cm numéro par' tant de, n'importe quelle date te prir de ces abonnements est de 0 jr. 25 pour\ la France et de 0 /r. 40 pour l'étranger par numéro.

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Seriemy.

On se baigne à Deàuyille4

La mer n'a pas à se plaindre car elle n'est pas abandonnée. Les hôtes de Deauville lui consacrent de précieux instants et. certaine dame, qui parlant d'une plage bretonne où elle avait passé ses vacances, disait « Je n'y ai jamais vu la mer », ne serait pas dans le ton à Deauville.

La Plage Fleurie, dit le guide;, n'est, pas seulement la ville des élégances, elle est, aussi la ville des sports.; et, cela est rigoureusement vrai. Le bain a ses adeptes àù£si; fervents, aussi nombreux que le tennis et l'on voit sur' la plage,' aux heures où' la mer s'avancej des théories de femmes élégantes' qui portent avec désinvolture dé curieux" peignoirs et avec pudeur les délicieuses petites robes de bain ou les maillots collants. Avant la grande saison qui amènera sur ce rivage un flot de baigneurs nouveaux et peut-être des modes nouvelles, on peut voir sur les planches des peignoirs plus fleuris que la plage elle-même et généralement couverts de fleurs hypertrophiées, déformées et ijeliées entre elles par des branchages légers,qui ressemblent de loin à des algues courant autour de plantes tropicales. Ces' peignoirs étranges et d'un goût qui ne rallife pas, tous les suffrages ne font pas oublier les peignoirs unis qui, par leurs tonalités de pastels, évoquent les robes actuelles. C'est pour là mer que sont réservées toutes ses coquetteries tous ces bonnets de caoutchouc multicolores sont pour elle, comme tous ces' 'maillots noirs et toutes ces petites robes' qui rappellent' la tunique grecque.

Cest pour elle que Deïiuville a construit ses thermes pompéiens. Bien plus, on lui réserve, pour l'année prochaine, une grande surprise. La mer sera mise en piscine et, dans une magnifique cuve de mosaïque, elle oùbliera ses marées.' ̃<•' Pour vous, fanatiques de la nage, tritons du crawl, je signale ses dimensions qui eh feront la plus grande piscine du monde, cinquante-cinq mètres de longueur, vingtdeux mètres.de largeur et sept mètres de pro- fondeur. Tous les records, n'ont.qa'à. bien^sef. tenir, ils pourraient, avant peu, tous tomber à la mer. ? Sur la plage Deauville, roa'voit cette année tant d'élégantes baigneuses, Ja' piscine attirera en plus, l'année, prochaine, tous les nageurs internationaux et olympi-, ques. D. LbniEf. ••• ̃'

SPECTACLES. Programme du Casino s; Lundi 27 juillet, à 15 h. 30, dans le hall, Cavalleria Rusticana Mmés Arnold, Gianini, Borde MM. Graux, Andry Pas de deux Mlle Leibowitz, M. Trbyanoff. Chef d'orchestre M. Ellis.

Le soir, au théâtre, Man Curé chez les Riches (Vilbert, Cassive).

Polo. Au Polo Club de Deauville, la 1 saison qui s'ouvrira le premier jour des courses promet d'être très urillante. Des équipes venues de Paris, d'Angleterre, d'Es-, pagne, des joueurs américains, argentins et boliviens participeront aux différentes com-: pétitions.. M. Thomas Hitchcock, le célèbre joueurde l'équipe des Etats-Unis lors des Jeux Olympiques de 1924, fera partie du team réuni par M. Hubert de Montbrison; Les trois terrains de jeu, uniques au- monde, sont en excellent état et permettent aux joueurs de s'exercer quel que soit le temps. ;<>. ^E» plus de^ nombreuses coupes: au prde.i gramme, des gymkanas à cheval et dès ̃• tes pour les enfants seront organisées durant le mois d'août. TiR Aux Pigeons. Plus de cent tireurs participèrent au prix Kergorlay (un pigeon' à 25 et 28 mètres) doté d'une médaille d'or. et de 15.000 francs. En voici les résultats 1. Maze-Sencier, 14 sur 14 ;'2. J. Goneette, 13 sur 14 3. George Wilder, 12 sur 13 4. de Mola, 11 sur 12, etc.

D'AIX.LES-BAINS

Un gala de la couture

Hier soir avait lieu, à Ja villa des Fleurs le gala de la couture organisé par la maison Philippe et Gaston, 120, avenue des ChampsElysées, Paris.

Ce fut une fête particulièrement brillante! On vit tour à tour défiler des robes du matin' et d'après-midi, qui font des silhouettes jeu- nes et sveltes; des robes du soir aux tissus somptueux et dont les lignes, savamment étudiées, s'harmonisent aux gestes de la femme. On vit toute une collection de manteaux et de capes dont les tons chatoyants jouaient sous la lumière et formaient avec les robes des ensembles d'une élégance raffinée. Un manteau de zibeline russe semblait fait pour de princières épaules, et l'on admira enfin une mariée si bellement vêtue de crêpe georgette brodé et de dentelles d'argent qu'elle eût trouvé sur-le-champ cent maris dans, le public. Cette soirée, élégante et gaie à ois, se termina par une tombola dotée de trois robes que la maison Philippe et Gaston exécutera sur mesure poufles gagnantes.

«•«

Très belle sbirée, vendredi dernier, au Splendid'e, où la Argentina remporta un suc. ces considérable dans ses danses espagnoles. La fête se termina, très tard d'ailleurs, "par un magnifique cotillon.

SPECTACLES. Voici les prochains speetavcles du Casino

Lundi 27. Les Ballets fantastiques de Xoîe Fuller.

Mardi 28. Manon (Geneviève Vix, MM. Maison et Villiers, de l'Opéra-Comique, orchestre Ruhlmann).

Mercredi 29. Concert de musique classique et moderne sous la direction de M. Ruhlmann. Jeudi 30. La Mégère apprivoisée (Geneviève Vix, Jeanne Laval, M. Cousinot).

Vendredi 31. Tournée Baret Un Chien qui rapporte, de (MM. Armont et Gerbidon, avec Marguerite Deval.

Samedi ler. La Walkyrie (M. Franz, Mmes Bourdon, Caro, Laval). A la Villa des Fleurs, Fête de nuit

Arrivées. A Y Hôtel 'de l'Europe et à.ia Villa Victoria M Pierre Prouk, M. Jean Granotti, M. Norman, Walker, M. L. Bickert, M. J. Barmont, M. et Mme Arnaud Coste, M. Jean Martin, Mme Jeanne Bourdon, M. Grégoire Ekisler, Mme Bella Gordon, Mme Blanche B. Newkirk, M. L. Frauz, M. A. Drucreux. M. J. Maurel, Mrs Susan .E- Fuller, Mme Julie Lévêque, M. Emile Dufaud, Mme Henry C. Valentine, Mme Mary L. Coffin, M. et Mme Gabriel Bagnis, M. Herbert Timminsy Mme Marguerite Shifr. ̃̃-• Au Splendide Royal Excflsior

M. et Mme J. C. Welwood, M. et Mme'J. de Jong, M. Michel Orban, sir lan Malcoin, M. E. G Carranga, M. Henri et Mlle L. Mandelbaum, M W. S. et Mlle V. Fiske, Mme et Mile A. Turell, Mme Lecke, M. et Mme G. Ham, Mlle G Gibson, Mlles Helde, Mlle E. Mac Groney, Mme Fay et Mlle R. Hernstadt, M. Jacques Bar-,radin, M. J. Pardo, M. et Mme K. Budd, M. et Mme'N Sobel, Mme Alice Ozanne, docteur et Mme D. S. Bookman, M. D. Baniller, M. D. Guaie, M. L. Scagliotto, M. A. Mattei, M. et Mme Ch. Warren. ♦ ̃ Mlle M. L. Pautrat, M. J. Ii. Thompson. M. G-. du Commun, M. J. Schwob, M. et Mme E, Ujlmann, M. H-. Maquinay, Mme S. H. Lebus, M. R Herman, M. A. Castiglici, M. et Mme Ed. C. et Mlle Ed. S. Vogler, M. et Mme N. Silvestem, Mme E. Buttery, M. et Mme Ch. Biberman, M. et Mme H. Carnal, M. et Mme M. Paris. Mme R. Makower, M. et Mme M. Simmons, M. et Mme A. Patent, capitaine et Mme G. Hêwson* M H Liewer, baron et baronne A. de ;Gunzbourg, Mme S. H. et M. D. S. Eskell, Mme Michael Mme Rutland, Mlle I. Hanania, M. et Mme A. Strauss, M. et Mme D. Gidoni.

En attendant le Grand Prix.

On sait què le "célèbre entraîneur Denman quitte M. Jefferson David Cohn, à qui il a tenu à désigner 'lui-même son successeur Newton, ancien entraîneur de Jean Stern. Les courses de. Vichy vont en quelque sorte constituer les^adieux du « governor » à l'éciirie qui lia sa popularité à la tapageuse renommée de. Ptolemy. Atthelstam, qui sera 'certainement un des favoris du Grand Prix de Vichy, lui vaudra,-t-il de se retirer en beauté ?. ̃ sLe prix des Sources mettra aujourd'hui dimanche aux prises deux des meilleurs gentlemen français, -le baron de Nexon et M. P. Thomas Moret, qui luttèrent déjà maintes fois sur les hippodromes de, Paris.. Eu attendait les grandes journées desti-. nées à remplacer tes courses défuntes de 'la capitale, et qui ont attiré à Vichy les grands cracks de l'année, les courses d'aujourd'hui réuniront les meilleurs représentants de trois grandes écuries de province Guestier, Pierre Thomas et comte d'Estournel.

On annonce l'arrivée des commissaires, dont les noms suffisent à justifier l'importance et la sportivité des courses de Vichy baron Maurice'de Nexon et baron Maurice de Waldner, président de 'la Société des courses de Vichy. Le Gnind Prix, qui se courra le 2 août, s'élève, cette année," à 125.000 francs. On comprend qu'il attire sur l'hippodrome'de Êéllerive les couleurs des meilleurs sportsmen, parmi lesquels le prince Aga Kahn, M. Martinez de Hbis, le duc Decazes, les barons E.. J.-H. et M. de Rothschild, etc. Le soir, les salles de baccara né manqueront probablement pas dé pittoresque. .L. D. ̃̃ •̃ ̃̃̃

"V*

SPEcTAcrâs. Au Casino des Fleurs, lundi, en matinée, Ciboulette «t, en soirée, Le Scandale^

Au Crfsinô, lundi, soirée de gala,' avec, la tournée officielle de la Comédi.î-F.-ançaise "Les Caprices "àe Marianne et 11 n-e faut ju-

rer de rien: ̃̃'̃; ̃ '=:

Zâiïm-TênniS. Le tournoi international du Sporting Club de Vichy se poursuit, au mieux. Voici les derniers résultats acquis handicap simple de dames. Demi-finales Mile Damond ,(– 15) b. Mlle j. Brokaw (– 2/6), ,6-2, B-l Mlle de Bourdineau (–15^) b. Mlle EVIarjorie Boxelî (30,2), 64,- 6-1.

Handicap double. Quart de finale (fin) Piguërôn et Procopio b. Lebroc et Ghauchat de' Benneville, 5-6, 6-0, 6-4. Demi-finale Marseille -et 'Rousselon b: Dillenseger et Tàm-bay, 5-6, 6-1, 10-8.

Handicap double mixte. Mme Meyboom et Barillet b. Mlle Lescorney et Villas-Boas, 6-4, 6-2-; Mme Mouton-Danet b. Mlle Weil-Picard et Flinter, 6-5, 6-5 Mlle Martin et Procopio b. Mile ̃Mmônd ët^Foucher-Créteau, 6-2, 6-3 Mme de Clouet et Hanappier b. Mlle Guichard et Ghauchat de BenneviUe, 6-1, 2^6, 6-1. Quart' de finale Mlle Rivière et Lebroc b. Mlle de Bourdineau et Tambay, 2-6, 6-3, 6-4. Championnat simple de dames. Quarts de finales Mme Pigueron b. Mlle Rivière, 6-0, 6-0 Mlle Martin b. Mlle Guichard, 6-1, 6-2 Mlle Damond b. Mme Brossard, 6-0, 6-0 Mme Blatin b. Mme Mouton, 6-2, 6-3..

Demi-finale Mme Pigueron b. Mlle Martin, 6-1 6-2:

Championnat simple. Quarts de finales v Cochet b. E. Blanc. 6-3, 6-3 G. Gouttenoire b. Hanappier, 6-0, 6-0 H. Gouttenoire b. de Clouet, 6-1, 6-1 Danet b. Kruger, 6-4, 6-3. Demi-finale' H. Gouttenoire b. Danet, 6-3,

6-3.

Championnat double mixte: Mlle J. Brokan jet Krùger b: Mlle Damond et Lambert,- 4-6;, 6-1, 'fi- 'Mme Plguéïàft-èl GërtiwJt^&'iMHe-.RivIëre' et Pui^tiéMne, '6r2, ft-3- Mme' Meyix»m'et Gbi: chet b. Mlle Foulonneau et H. Gouttenoire, 6-0, 6-2 MUe E. Jîrokaw et E. Blanc b. Mlle DuraruiFardel et de Maillé, 6-3, 6-3 Mme Mouton et Daftet b. Mlle .Pacheco' et Bienfait, 6-0,. 6-0.. Quart de finale Mlle Martin et G. Gouttenoire b. Mme Blatin et Giraud-Jordan, 6-3; 6-0. Autour des courses, parmi l'élégante assistance, nous avons remarqué

Vicomte, vicomtesse et Mlle d'Origny, vicomte de Boisluisant, M. Maruejouls, administrateur de la Compagnie de Vichy M. et Mme Feray, Mme Blanc, Mme Mouton, M. Delafond. Mlles •Boxall, M. Gouttenoire, Mlle Pacheco, capitaine et Mme .Lambert, etc.

P'ETRETAT

Etretat est sans conteste l'une des plages les" plus courues de la verte Normandie. On y trouve, à 4- heures de Paris, une société élégante et :choisie, en même temps que toutes les distractions que réclame impérieusement aujourd'hui le touriste golf, tennis, casino et toutes les distractions des grandes plages. ?

DE BRIDES-LES-BAINS

Parmi les personnalités présentes à Brides, reconnu à la source, au golf ou au Casino S.. A. la princesse Vlora, comtesse Armand, comte et comtesse Etienne de Beaumont, marquise Pereira de Casteluccio, comtesse Cahen d'Anvers, Mme Georges Peréire, Mme Locke, M. Simerset Vaughan, Sir Reginald et Lady

Wingate, Sir ErneskCQwani.Mmë, Ellissen,|Mme

Edmond "Porgès, Mme Jacquet, «-comte et coiiitesse de Bourbel, Mme- Flury Hérard, Mme Binetti, Mme Fargo, comte de Saiht-Elia, M. et Mme Walter Burns, S. Exc. Mr Irwin Langhlin, ministre plénipotentiaire des Etats-Unis Mme Eames de Gogorza, M. Duplan, Mme de la Fortelle, Mme Régina Badet, M. Breteuil, M. et Mme Philipson, M. et Mme Alphaud, Mme Bache, Mme Albert Marane, M. de Ventholen, M. et Mme Wertheimer, M. et Mme Schwartz, marquis Stiozzi Ridolfi, M. Delor, etc.

DE BIARRITZ

M. et Mme Mac. Kinlay ont donné hier une très belle soirée, suivie d'un souper, idans "leur résidence d'Anglet.

Reconnu parmi les invités

S. A. le duc de Leuchtenberg, S. A. le prince Nikita de Russie, M. et Mme Mac Williams, baronne de Bourdieu, comtesse de Llovera, marquise de San Carlos, M. et Mme de Silva Ramos, Mme de Zulueta, M. et Mme de Polakoff Mme Tliiébault, Mlles Edwards, Mlle Minondo, M. Amespil, marquis de Somosancho, comte Zarneckau, marquis de Casa Montalvo, M. de Grijalba, M. F. Soriano, M. de Ceballos, etc., etc.. Un thé-bridgé-mah-jong très élégant hier che? Mrs Abel, à la villa Minerva. Parmi les invités

S. A. la duchesse de Leuchtenberg, comte et comtesse O'Brien, marquise de Las Claras, Mrs Paget miss Hopfeld, M. et Mrs Anson, Mrs .Vuïcent, baronne de Bourdieu, Mrs et misses Edwards, etc. etc.

Le duc d'Albe allant de Madrid à Paris s'est arrêté à Biarritz pour diner avec ses cousins, 'le duc de Tamamés et Mme. de -Cartassae.

Parmi les, dernières arrivées à Biarritz .Duchesse de Fernan-Nunes, Mme Hope Vere, le marquis del Muni, M. Serrat, ministre d'Espagne à Belgrade, M., Mme et Mlles Bordas, M Miguel Primo de Rivera, fils du président du Directoire espagnol M. Miguel Maura, M. et Mme Manuel del Moral, miss Clews, M. Argamasilla, M. et Mme Salemi, vicomte de Mamblas, comtesse de Castileja de Guzman, comte et comtesse de VlUamarcial, Mme Bonsan, marquis et marquise de Torre-Ocana, M. Diego Fernandezde Henestrosa, M. et Mme Luis Proctor, marquis de Sancha. comtesse Wallo,. baron de

Nyevert, etc., etc.

I; Nyeveri,,etc. ete. D'ÉVIAN

Au RoJycd, ai, parini l'es dernières arrivées S, A. la .princesse Murât, M. Le Provost de -Isaunay, marquis de Galliffet, Mr et Mrs Mac Garfhy marquis de Ranst, comtesse de Marquisët, baron de Batz, M. Luzarche d'Azay, Mrs ï Grifflths, M. et Mme L. Feron Stocket, Mme E Hennesy Mr 'et Mrs R. G. Cunning, Mme Astier, M. et Mme Fontes, M. G. Maffei, Mr et Mrs G. L. Mesker, ete.

Notre enquête

sut lli poésie contemporaine

ut >H

M. Jacques Delmond

Vous me demandez,' Monsieur, mon opinion personnelle sur ces questions qu'il vous, a plu, après la Muse française », d'agiter aux yeux d'un public indulgent. Or qui sloceupe des poètes, sinon les poètes eux-mêmes, et de savoir quelles sont leurs tendances, quand de bonnes feuilles apprennènt à tous Tes vallons' à répéter pour Amaryllis Iles noms de Joseph Vassitière et de Paul Géraïdy ?' ̃̃' ̃ ̃']' ̃"̃ Et que peut faire en ce concert, là, voix du ibenjamlin ? L'enfant qui. cherche le sein reconnaît-il l''instinct qui le ppiusse ? Ne porte-t-il en soi « ses directions 'et ses tendances » ?.

•: Et quant a discerner une. philosophie nouvefl'le dans la poésie qui m'intéresse je ne prétends pas qu'elle soit « la Poésie » je n'en vois d'autre que le très antique besoin de V ordre et de V harmonie, qui semblait avoir déserté les esprits. Cette découverte de soi dans les aventures de la vie, cette angoisse, ces cris et cette sûre allégresse, les chars tourments d'un cœur à la dérive, cette sagesse fleurie et ce « sou-rire miellé de larmes », ne sont que les reflets d'un « ciel antérieur », et qui se voile, la Perfection. Elle est l'imago du Divin. Des mu-arbres lisses, des musiques simples, des poèmes courts tout le ciel peut ,tenir dans une strophe, toute >la lumiière dans un sixain. C'est l'air qui les em- porte qui fait la grandeur des vers, non des phalanges innombrables.

Faut-7il saluer des chefs de file Tristan Derèmie, Paul Valéry, Jules Romains ?. Il est très dangereux de citer les vivants- ? on en oublie. Mais les mlO'rts Ronsard, Verlaine, iM-aiHarmé, Laforgue, Toulet sont encore assez riches pour .pjrê, ter à des disciples. .< .Pour les yers4ibiristes,il en fût, ,il,«Q est de grands..Leur influence baissera comme s'éteindront leurs proses sur les lèvres. Mais il convient 'd'être très large Ronsard élide l'e muet ou le compte pour syllabe selon les lois de l'Harmonie. Convenons que la rime pour l'œil est bien ridicule rhinocéros héros (Victor Hugo), et préférons-lui toute rime valable pour {'oreille, singulier ou plu-

riel, ou une belle assonance, voire une

contrassonance cœur– décor. C'est de bonne guerre.

La poésie n'est pas non plus passez-mloi le irtot question et pieds. Je n'en veux pour preuve que ce petit poème où vous reconnaîtrez tes membres épars de Verlaine, Tristan Derème, Francis Jammes, Paul Valéry et Philippe Chabaneix

De la musique avant toute chose:

Et vous étiez si calme parmi l'ombre

Où les jets d'eau ont des fraîcheurs endormeuses Beauté pareille au jour., Beauté silencieusel 1 Mais dans l'air qui joue une langoureuse musique Quelle beauté pourrait à mes yeux balancer ta [grâce?

JACQUES DELMOND.

¡P:etite., £htl)~IQue:~Jê'¡',¡C~tn,'P~1ï~

Un appel du comité républicain

du commerce et de l'industrie

Le Comité républicain du commerce, de l'industrie et,de l'agriculture, londé par M. Mascuraud, sénateur de la Seine, et présidé par M. Charles Chaumet, sénateur de la Gironde et ministre du commerce, lance un appel en faveur de l'emprunt

<t Jamais, dit-il, opération de crédit n'a offert autant d'attraits, pour les capualigtes et les épargnants de toute envergure du plus modeste' au plus fortuné. »'•

Après avoir é.numéré les principaux avantages offerts aux souscripteurs, l'appel ajoute

« Souscrire à l'emprunt-or est donc avantageux et facile.

« Nous ajouterons que c'est, dans les circonstances présentes, un devoir particulièrement impénaux.

« Chaque fois .;iie la France a fait appel aux citoyens, les membres du Comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture ont voulu être les premiers à manifester leurs sentiments patriotiques. Il leur appartient, là encore, d'affirmer leur confiance inébranlée malgré toutes les difficultés de l'heure dans le relèvement définitif du pnys.

Tous les bons Français doivent avoir à cœur la çéussite éclatante de l'emprunt. Ce succès apportera, .bientôt brillamment la preuve que notre pays, alors que déjà quelques-uns se plaisent à le déclarer vaincu .et ruiné, reste toujours capable du plus généreux effort et du magnifique redressement. Il

Le Chambre de commerce de Limoges engage à souscrire tous ceux qui le peuvent De son côté, la Chambre de commerce de Limoges publie, pour engager à souscrire tous ses adhérents et ceux qui les entourent, un appel dont nous détachons ce passage <( La bonne marche de nos finances, de qui dépend en définitive l'avenir de nos fortunes privées, de quelque importance qu'elles soient, est attachée à une large réussite de cet emprunt il faut que chacun sache que ce qu'il possède n'a de valeur que si le patri.moine commun, c'est-à-dire celui de l'Etat, en a que l'avoir de chacun est dans la dépendance étroite et la tenue du crédit public et qu'assurer aux finances nationales la sécurité du lendemain, c'est le seul moyen de se l'assurer à soi-même. »

Moulins, 25 juillet. La société d'agriculture de l'Allier lance un appel invitant ses membres et tous les agriculteurs du Bourbonnais à participer à l'emprunt actuellement ouvert. Ils accompliront leur devoir patriotique, dit cet appel, et feront un placement qui'est une assurance contre une nouvelle diminution du framc.

MARSEILLE, 25 juillet. Le Courrier Frdn~ co-Italien, journal de la colonie italienne à Marseille et en France, publie sous la signa- ture de son directeur M. Nina Baldanza, un appel aux Italiens de France en faveur de l'emprunt.

^rSTN/N/N–

Un maire antimilitariste

condamné à six mois de prison ANGERS, 25 juillet. Devant le tribunal correctionnel d'Angers a comparu aujourd'hui le maire communiste de Saint-Pierre.des-Corps, M. Robespierre Hénault, inculpé d'avoir le 19 juin, dans une réunion publique, tenu des propos antimilitaristes et excité les soldats à la désobéissance.

Me Fournier, de Paris, a demandé 'e renvoi de l'affaire devant la Cour d'a-r.ises, mais le tribunal a rejeté ses conclusions et a condamné le maire de Saint-Pierre-desCorps, qui s'était présenté devant ses juges, ceint de son échàrpe, 6 6 mois de prison

Le a Mal àiï ^siècle » en sa forme actuelle

« Alors s'assit sur un monde ea ruines une. jeunesse soucieuse. )' C'est dans cette posture qu'au début d'un livre célèbre Alfred de Musset, en des pages d'un lyrisme éperdu qui resteront parmi les plus belles de son œuvre, présente ses contempomins. Si le chaos de l'Europe, à la chute de l'Empire, suggérait à l'écrivain. un tableau si sombre du temps, où, entre un passé. à à jamais détruit et un avenir vague -fit -flot- tant, le présent n'appsraissait que comme « un spectre », de quel bouleversement plus ̃-̃ radical encore peuvent exciper nos fils et nos neveux pour dénoncer l'esprit." du' siô- ele, et, après une lutté telle qu'on n'en con- nut jamais de semblable, l'arnère déception d'une paix qui, sous une autrejforme, n'est que la continuation, de la guerre. J. Les immenses sacrifices consentis de plein cœur, 'le généreux effort fourni par eux-, c'était en vue du bonheur instauré dans des nations pacifiées. Sans chercher à rebâtir Salente, la continuité de leur vouloir visait ̃' à la préparation de l'avenir et, à peine furent-ils démobilisés, que l'horizon leur apparut obscur en une brume épaisse et consistante,

L'avenir, dans cette atmosphère opaque, ils en voient bien la statue modelée par leur désir. Mais comment animer ce beau maiv bre et infuser dans ses.veines un sang vivi- fiant si nul ne les y aide ? Quand l'ardent besoin de croire les pousse-vers, l'inconnu, la raison clairvoyante et froide leur montre la réalité dangereuse, leur dit qu'ils seront morts avant que s'anime la Galulée par eux créée. ̃ Morts que ne le sont-ils déjà Le sort qu'ils envient, ce n est pas celui' de pionnier d'un monde nouveau, amorphe et nébuleux. C'est celui des camarades réulés dans la pourpre de leur sang, jouissant d'un sommeil sans réveil sous leur croix ̃de bois. Si l'on écoute la confession de ces enfants ̃ du siècle, on n'y lit point un amour dé* sordonné dé l'existence et pour cause. Toutes les tables de valeurs modifiées, leurs. espoirs ne reposent sur rien de solide. L'incertitude du lendemain empûisonp,e -«^ tous les projets. De même qu'il y a un siècle, on ne sait jamais « siyl'on -marche sur une semence ou sur un débris ». Comment, dès lors, se jeter ans le lac de l'action sans but visible ?.

La grande plaié qui, loin de se cicafri- ser, élargit chaque jour ses lèvres purulen- tes. c'est le manque, de confiance.

Partout surgissent des forces nouvelles, dont on ne peut dire encore quels, seront, bons ou mauvais, les effets inévitables. Les nations comme les individus, demeu rent énigmatiques nul ne voit clairement les desseins de leur politique, les secrets de leur âme ou les ''buts de leurs ambitions; Après le grand déchaînement des forces · destructives subjuguées à la longue, par les forces morales, on avait cru que celles-là resteraient maîtresses du terrain et ce'sont les questions matérielles qui dominent tou' te la vie. La gloire, dont certains avai'pn* savouré l'enivrant baiser, leur laissait erpuissance le goût du grandiose, et tout s{ résume autour d'eux en de mesquines ques' tions d'intérêts économiques.

Ceux qui avaient le plus escompté sui un renouveau d'idéalisme sont les plus déçus et leur douloureuse révolte n'e5t pas loin de les précipiter dans le nihilisme. Toutefois, (.eiùi ̃ 1 ne revêt plus ia lonne du siècle dernier, la désespérance, placée par Chateaubriand sur un aua'i saae au milieu difnœn soirs d'or, _Uwume 1 opiums-

'̃in'e"dè'çn'.(iùr jette Les n£ftas>tqs*se"f eédav

en p'ëssïhusiiïe, ie mal du siudt~a'L't,i.n:'i, qdi~ ne peut croire à > uveriir, s'en cousuie- en demandant tout au présent. Amour, mariage, famille, préùccupatuns sames ue ta jeunesse normale, s'ellaceut devant it ̃ besoin exaspéré de, jouissances uinneuiate!»- verseuses d'oubii. Jintre ie pdtsse ;nocne encore de 1914 et la vie facile qui n'estpius. entre l'édifice social écroulé et la cité future que l'on est en train de construire, mais qui n'apparaît habitable que pour quelques-uns au nombre tlesqueis les mercantis de tout ordre la jeunesse intellectuelle se réserve.

Les travaux de l'esprit n'ont qu'un iuiblu cours à la Bourse des valeurs modernes. Faute de ressources suffisantes dans le présent et de confiance dans l'avenir, les travailleurs,de la pensée ne créent pas de foyers. Ils laissent tomber le flambeau qu'on leur a mis entre les mains en des jours d'espérance et dont la flamme s'éteint faute d'air respirable. Les spectacles à grand orchestre, les dancings, les cabarets à la mode, suppléent aux joies intimes de la famille. Je ne parle ni de la cocaïne ni des autres « paradis artificiels »,

Fatigue physique due à la trop longue épreuve du cataclysme mondial, lassitude inhérente aux illusions perdues,malaise entre deux conceptions opposées de l'existence, insuffisance, d'adaptation à un ordre nouveau, il y à "de" tout cela dans lâ'cfïse de d'é,couragement;ïqs|i" sévit '§tîr; une grande partie de nos contemporains. Ceux qui. arrivent à la vieillesse sont incurables. Leurs espoirs les plus légitimes ont été fauchés comme les innombrables vies qui se sont offertes en holocaustes.

Il n'en va pas de'même des générations jeunes ou dans la force de l'âge.

Si le propre des crises est d'être un état aigu et passager, il n'est pas douteux que celle-ci prendra fin comme tant d'autres, car les Français ont surabondamment prouvé qu'ils ne manquent. pas d'énergie, et l'énergie sauve les particuliers comme e les nations.

Que chacun, attentif et vigilant, ramasse ses forces et demeure prêt à l'élan. Rien ne vaut comme levier, pour hisser son rocher de Sisyphe, le sang-froid, le courage patient et la résistance morale.

Claude d'Habloville.

Gazette des Tribunaux

Au Paradis `~

La cour d'assises semblait hier, transformée en une exposition coloniale. Tous les noirs, tous les créoles, tous les --quarterons de la Guadeloupe s'y étaient donné rendezvous pour voir juger leur compatriote Pierre Haut, un jeune homme de,22 ans. Haut avait quitté les Antilles, pour venir à ;Paris trouver du travail comme charperttfe'r- 'Il avait commencé par habiter chez un de ses amis, né comme lui à la Guadeloupe, Emmanuel Augustal, ouvrier mécanicien. Mais bientôt les deux camarades se' fâchèrent. Rivalités amoureuses, et Pierre Haut quitta son ami.

Un-samedi soir, ils se rencontrèrent au Paradis, boulevard Roclïechouart. Le.Paradis est un dancing, où -tous les samedis a lieu un bal créole. Tous ceux qui sont nés aux Antilles s'y donnent rendez-vous, et 'le spectacle est assez pittoresque. Ce soir-là, le bal créole finit mal. Pierre Haut, qui était en compagnie de sa maîtresse, Virginie Lamastre elle aussi de la Guadeloupe- fut giflé, attaqué par Augustal.

La dispute se prolongea dans la- rue, et Pierre Haut, qui avait un revolver,.fit feu sur Augustal et le tua net.

Il a comparu hier devant la cour d'assises, présidée par M. Mangin-Bocquet.

Après réquisitoire de M. l'avocai général Lafon et plaidoirie de M" Campinchi, le jury a admis l'excuse de provocation et Pierre Haut a été condamné à six mois de prison. Georges Giarëtié. l


DERNIERE HEURE

ïlBaîclwm et la sécurité Le Premier anglais reconnaît le ton conciliant de la note allemande

Knowsley (Lancashire), 25 juillet. Dans un discours qu'il a prononcé ici aujourd'hui, à une réunion de,50.000 conservateurs du Lancashire et du Cheshirc, M. Baldwin a 'dit notamment, en ce qui concerne la politique étrangère « Le fait le plus saillant et le 'plus satisfaisant, est le désir évident de la majorité du peuple allemand de poursuivre les négociations qui ont pour but l'établissement d'une paix permanente en Europe. La réponse allemande à la note française est arrivée et, bien que je ne puisse pas en discuter le contenu en détail, je reconnais son caractère conciliant.

« II y a de nombreuses difficultés inhérentes à la situation, mais, comme toujours, le facteur important est la volonté de surmonter les difficultés, et je crois qu'à l'heure actuelle, cette volonté existe en Allemagne et chez les alliés plus fortement qu'elle n'a jamais existé.

« L'Allemagne devra adhérer à la S.. D.N. dans le plus bref délai. » « Nous désirons, et la France le désire, que l'Allemagne entre dans la Société des nations dans le plus bref délai possible. Une fois que l'Allemagne sera membre de la Société des nations sur un pied d'égalité absolue, tous les problèmes qui se posent devant nous assumeront un nouvel et meilleur aspect.

« Dans tous les conflits internationaux, aussi bien. qu'intérieurs, il se présente une situation qui a l'apparence d'une impasse, et ce qui parait donner à ce conflit un caractère insoluble, est bien souvent, dans une grande mesure, le fait qu'on veut « sauver la face ».

Les conditions de la paix

» II nous reste un long chemin à par courir avant que nous puissions assurer la paix en Europe, mais nous progressons dans cette voie. Nous reconnaissons, comme les Français le reconnaissent, qu'elle comporte trois étapes sécurité, arbitrage et désarmement.

» Nous élaborons maintenant en vue de 'la sécurité, des mesures qui aideront en môme temps à établir l'arbitrage et, si nous réussissons à franchir ces deux premières étapes, nous aurons dans une grande mesure déblayé la voie pour entreprendre la dternière et la plus importante étape, celle de la réduction et de la limitation des armements auxquelles les puissances signataires du traité de Versailles se sont toutes obligées.

"Un discours de M. Chamberlain « L'inviolabilité des frontières

française et belge

constitue la base de notre protection » Birmingham; 25 juillet. .Pariant ce soir, "à Birmingham, M. Austen Chamberlaian a nbordê laq uestion des affaires étrangères. <( Je m'efforce actuellement, a-t-il dit, de transformer la paix internationale actuelle en une paix éelle et de donner un sentiment 'de sécurité et de confiance au monde, parce que je sais que c'est de cela que les nations !ont besoin et que c'est seulement sur les ibases d'une telle paix et d'une telle confiance que nous pourrons rétablir notre prospérité. »

Après avoir parlé de la dernière note allemande et econnue qu'elle était écrite 'avec le désir de faire progresser les propositions de pacte de sécurité mutuelle, M. Chamberlain a ajouté

« Si l'on veut que les négociations au -sujet du pacte de sécurité soient conduites à un résultat satisfaisant, il faut que la Grande-Bretagne prête son concours. Il ne faut pas croireq ue nous n'avons aucun intérêt aux relations entre nos voisins, à leur sécurité et à la paix du monde.

» Quelques personnes élèvent des objections, quand nous voulons garantier d'une façon quelconque les frontières existant entre la France et la Belgique, d'une part, et l'Allemagne, d'autre part. Mais l'inviolabilité de ces frontières constitue la base même de notre propre protection. »

L/ OPINION DES AUTRES

rABD EL KRIM

f M. Emile Buré (Edair) souligne qu'en France tout un parti qui comprend1, bien entendu, les communistes, mais les socialistes, c'est-à-dire les « herriotistes », soutient Abd el Kriml

Est-il exact que M. Painlevé ait permis à M Malvy de reconnaître l'indépendance du Rif ? Jusqu'à plus ample informé, nous nous refusons à le croire Evidemment, il n'est point de paix possible au Maroc tant qu'Abd el Krim s'obstinera à y constituer un Etat dans l'Etat. Mais cette vérité aurait dû être proclamée dès le premier jour par le cabinet Painlevé s'il avait été vraiment soucieux des intérêts dont il a la aatrde Pour plaire aux socialistes, le président du Conseil a, au risque d'encourager la dissidence des tribus marocaines, d'éner-,ver nos combattants, consenti à entamer' des négociations avec l'agresseur rifain, il ne doit donc pas s'étonner s'il se trouve aujourd'hui dans le vaste et dangereux champ de l'intrigue.

M. Pierre Bertrand (Quotidien) était t hier-plus assuré que la veille. Avait-il été « piqué » par les sarcasmes de ses amis de gauche? En tout cas, il écrivait Ah c'est clair. On a peur de Ja paix. Le Quotidien et la Westminster Gazette ont publié un document où se trouve l'es'quisse des conditions que le chef rifain accepterait, assure l'auteur.

Cette paix serait une honte déclarent nos patriotes professionnels.

Non. En thèse générale, c'est la guerre qui est une honte.

Dans l'espèce, la honte serait de ne pas faire tout ce qui est compatible, avec l'intérêt et la dignité de la France pour mettre fin aux hostilités.

Nous n'avons rien demandé de plus. Mais cela, nous ne nous lasserons pas de le demander.

Et nous le demanderons avec une force croissante.

Aussi bien, pourquoi ne dirions-nous pas que nous avons la conviction profonde d être sur ce point d'accord avec le gouvernement ?

« La conviction profonde d'être d'ackord avec le gouvernement » Bigre-!

L'Allemagne etlaS.D.N. M. Stresemann se rendra-t-il à Genève au mois de septembre ? BERLIN, 25 juillet. On commente dans les milieux politiques le bruit qui court avec une certaine insistance et d'après lequel M. Stresemann, ministre des affaires étrangères, aurait l'intention de se rendre à Genève au mois de septembre au cours de l'assemblée de la Société des nations afin d'y rencontrer M. Briand et M. Austen Chamberlain

II est évident, fait-on remarquer, que l'Allemagne ne faisant pas partie de Ja So- ciété des Nations, si M. Stresemann se rend à Genève à cette date, c'est pour se concerter avec les deux ministres français et anglais en vue des conditions possibles le l'entrée de l'Allemagne, entrée mise par la France comme condition préalable à la participation de l'Allemagne à un pacte de garantie.

Il y a de graves obstacles qui empêchent l'Allemagne de se rallier entièrement à l'or- ganisme de Genève, et. la dernière note alle- mande remise le 20 juillet au Quai d'Orsay répondant à la note française du 16 juin, autant que le discours prononcé le lendemain par M. Stresemann au Reichstag, in-diquent suffisamment la nature de ces obstacles. L' Allemagne voudrait obtenir d'entrer dans la Société des nations moyennant certains privilèges, chose à laquelle la France s'est déclarée opposée et à laquelle l'Angleterre, de son côté, ne pourrait pas davantage consentir.

Le Reich n'a encore pris

aucune disposition

Berlin-, 25 juillet. –Le ministère des affaires étrangères du Reich dément une nouvelle reçue par plusieurs journaux berlinois d'après laquelle le docteur Stresemann se rendrait à Genève à une date non encore déterminée pour y avoir une entrevue avec MM. Briand et Chamberlain. Le gouvernement du Reich n'a pris, jusqu'ici, aucune disposition à ce sujet et n'a procédé à aucun échange de vues avec les gouvernements français et anglais au sujet de ce voyage.

L'attitude des cheminots

dans le conflit minier anglais LONDRES, 25 juillet. L'Union des employés de chemins de fer et des ouvriers des transports, a tenu aujourd'hui une conconférence au cours de laquelle il a été décidé qu'en cas de- suspension du travail dans les charbonnages, des mesures seraient prises pour empêcher le transport du charbon.

Une conférence des partis exécutifs de tous les Trade-Unions de Londres aurait lieu jeudi prochain dans le but d'étudier la ligne de conduite qu'adoptera le mouvement des Trade-Unions en général. D'autre part, les membres du comité d'enquête institué par le gouvernement soumettraient dès demain leur compte rendu au ministre du travail, et M. Baldwin recevrait lundi le délégué du congrès des Trade-Unions. Une réunion du cabinet aur rait'-neuprobâblèriïeni hiàr-ai;' de façon à èeque M. Bridgman soit à même de présider la conférence des propriétaires de mines et des mineurs qui doit avoir lieu mercredi. Suivant certains bruits qui circulaient dans la soirée, le comité d'enquête suggérerait, pour sortir de l'impasse actuelle que le gouvernement accordât à l'industrie minière des subsides temporaires.

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Des communistes envahissent une réunion socialiste

Plusieurs blessés

STRASBOURG, 25 juillet. Pendant une réunion organisée à Naglifpw par le parti socialiste et au cours de laquelle ont pris la parole MM. Wicky, maire de Mulhouse Georges Weill, député et candidat au conseil général, une soixantaine de communistes armés de gourdins, conduits par M. Heysch, candidat communiste, ont fait une brusque irruption dans la salle et sont mon. tés à l'assaut du bureau.

Une violente bagarre s'en est suivie qui dura 25 minutes. Il y a plusieurs blessés des deux côtés.

Alors ? Qu'estce que cela veut dire ? Bluff ? Comédie ?

L'INDOCHINE

M. Albert Pueeh donne au Petit Journal quelques intéressantes impression^ di'Indochine ·

Ce qui me frappe le plus dès les premières heures à travers la capitale indochinoise, c'est de voir de nombreux indigènes européanisés dans leur costume comme dans Jeur langage et ayant notamment sacrifié le chignon et le turban de jadis au casque de liège ou au prosaïque chapeau occidental. Je ne dis pas que la pittoresque silhouette de l'homme jaune gagne toujours à ce travesti. Pour l'indigène, ainsi évolué, l'avantage n'est qu'au point extrême. Il doit se plier à toute la puérile exigence de la mode européenne, sous peine de la porter sans élégance. Jeunesse des écoles, commis indigènes du commerce européen, ou commerçants asiatiques et même, pour ce qui est de la coiffure, tireurs de poussepousse ont également immolé sur l'autel des ancêtres la longue et noire chevelure mas-

culine.

LA PAIX

A titre documentaire, citons ce passage d'un articlede M. Albert Treint dans il 'Humanité

Ce n'est pas en se tournant vers la Société des nations ou vers son gouvernement que le prolétariat français fera cesser la guerre. C'est en organisant contre son gouvernement et'sa grande bourgeoisie l'action révolutionnaire des masses, génératrice de la défaite des états-majors, qu'il y parviendra.

Il n'y a qu'une voie devant nous la paix et l'évacuation du Maroc par la fraternisation qui permet, sans faire couler le sang des soldats, la défaite militaire de l'impé-. rialisme français.. Il y a trois mois, la ligne générale d'une politique juste, c'était la lutte contre le retour du Bloc national et centre le fascisme. Il fallait pousser le Bloc des gauches au pouvoir pour achever de le discréditer devant les masses.

Ar/ourd'hui, c'est la guerre du Maroc. C'est une grande guerre dont les conséquences iront se développant. Aujourd'hui, le Parti communiste, sur aucun terrain, ne

Nouvelles Diverses

Un drame navrant

Mme Orban, de Bazeilles, se promenait au bord de la Meuse, accompagnée de son père, âgé de soixante-quinze ans, quand soudain elle quitta le bras du vieillard et se jeta à l'eau.

Le malheureux père s'élança à son secours, '.mais tous deux se noyèrent.

Villa cambriolée

On s'est aperçu hier que la villa que possède, à Gompiègne, Mme Ollendorff, veuve de l'éditeur, avait été cambriolée. Les auteurs du méfait ont emporté des bijoux et des objets divers représentant une valeur de 15.000 francs.

~NI-~

.Mais verra ton jamais le fiîm ? On mande de Nice que de nombreuses plaintes ont été déposées contre un acteur de cinéma et metteur en scène nommé H~ Ce spécialiste avait engagé de nombreux figurants pour faire la foule, disait-il, dans un film historique.

II leur faisait verser une caution de 10 francs comme garantie des amendes possibles mais les prises de vues tardant trop à venir, la foule s'émut.

L'escroc a pris la fuite. Une enquête est ouverte.

-.o.

Accident de montagne

Trois touristes parisiens qui faisaient l'ascension des Aiguilles du Petit Cb.arm.oz, près de Montenvers, ont fait une chute d'une hauteur de 60 mètres et ont reçu diverses blessures. L'un d'eux a plusieurs côtes enfoncées et on craint une fracture du crâne.

Une caravane de secours dirigée par un guide a pu ramener les victimes au prix des plus grands efforts.

Mlle Porquet, 146, rue de Longchamp, perd une paire de boucles d'oreilles d'une valeur de 15.000 francs.

Argus.

w·Jl~

L'assessïnat de la danseuse MARSEILLE, 25 juillet. Les débats se sont terminés ce soir, après les plaidoiries de Mes Castelbon et Charlier, avocats, de Couliou de M0 Clerico, défenseur de Polgé, commis d'office.

A la question du président « Accusés, qu'avez-vous à ajouter ? » Couliou ne répond rien. Polgé se lève et proteste qu'iln'a pas voulu tuer Simone Marchand. Le verdict du jury, affirmatif sur toutes les questions, accorde les circonstances atténuantes à Polgé.

En conséquence, Couliou est condamné à la peine de mort et Polgé s'entend infliger la peine des travaux forcés à perpétuité.

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Les employés de banque manifestent. avec discrétion

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La grève qui a éclaté vendredi à la Banque Nationale de crédit ne semblait pas, hier, prendre de grands développements. Les grévistes ont tenu deux réunions dans la journée d'hier ils ont acclamé la grève et s'en ont allés pousser quelques cris boulevard des Italiens. Ils étaient deux cents environ. Ils furent aisément dispersés.

Une délégation a été reçue par le secrétaire du chef du personnel, qui a déclaré ne pouvoir donner aucune réponse en l'absence des directeurs. Ceux-ci ne pourront recevoir, les délégués, que demain. Et le secrétaire général de l'établissement a J'imprêssion qu'on arTivera à un accord.

BOURSE DE NEW-YORK New-York, 25 juillet. Câbles tr<|nsfers, -1 8562; Change sur Paris à vue, 4 72 U. S. Liberty 3 1/2 0/0, 100 27/32 Atchison Topeka, 119 1/4 Baltimore et Ohio, 76 Canadian Pacifie. 141 1/2: Chesapeake et Ohio Comm., 94 Chicago Milwaukee Conrm., 8 1/2 Chicago Rock Island, 45 1/2 Erie Railroad, 27 IUinc-is Central, 114 1/4 New-York Central, 116 1/4 Pensylvania, 46 Reading, 86 1/8 Southern Pacifie, 98 1/8 Union Pacifie, 139 3/4 Acaconda Copper. 42 1/8 Chino Copper. 23 Ray Copper, 14 3/1 Utah Copper, 94 3/8 Américain Téléphone, 140 7/8 Américain Car et Foundry, 101 British Americ. Tobacco, 25 1/2 Central Leather. 18 3/4 General Elec., 291 Bethlehem Steel, 42 3/4 U.S. Steel Common. 117 5/8 Roya! Dutch. 52 1/8 Shell; 42. Affaires totales (titres), 690.000.

BOURSE DE LONDRES Londres, 25 juillet. Changes Escompte hors banque, i 1/4-4 5/16 Prêts, 3 1/2 Sur Paris, 102 875 Sur New-York, 4 8550 Sur Belgique, 105 125 Sur Berlin, 20 3J Rio sur Londres, 5 7/8 V.alparaiso sur Londres, 40 60 BuenosAires sur Londres, 45 3i Argent comptant, 31 7/8 2 mois, 31 15/16.

peut renoncer, sans aller vers l'opportunisme, à appeler les masses à se grouper contre la guerre.

LE PACTE

À' propos des controverses sur le pacte' citons ce (passage de l'éditoi ial du Temps qui passe, comme on sait, pour être inspiré des nueilleures sources

Il n'y a aucun parti pris dans l'attitude de la France, mais, étant entendu que le pacte rhénan ne pourra être conclu que dans le cadre des traités de paix intacts, qu'il devra apporter des garanties supplémentaires de paix et ne réduire en aucun cas les garanties que nous tenons déjà des traités, il y a des principes sur lesquels on ne saurait transiger. Mieux vaudrait ne pas conclure de pacte de sécurité que de consentir à un recul sur ce qui est acquis par la victoire de nos soldats. La manière dont l'Allemagne pose les questions relatives au pacte démontre assez le danger qu'il y aurait à se laisser entraîner à une conférence internationale, où l'on serait amené, par la force des choses, à *envisager des combinaisons de caractère purement politique. Aussi toute idée de réunir une conférence doit-elle être franchement écartée, mais certaines informations tendent il faire croire que M. Stresemann se disposerait à se rendre à Genève, au mois de septembre, au moment où M. Briand et NI. Austen Chamberlain s'y rencontreraient à l'assemblée de la Société des nations. On voudrait voir là un moyen de résoudre sur place, par des conversations directes, le problème de l'entrée du Reich dans l'organisme international de Genève. La procédure pourrait comporter des inconvénients assez sérieux, mais pour l'admission de l'Allemagne dans la Société des nations, comme pour la solution des autres questions relatives au pacte, il faudra que le gouvernement de Berlin modifie du tout au tout son attitude actuelle et qu'il revienne sur bien des points que M. Luther et M. Stresemann ont traités dans leurs récents discours. Si la presse anglaise, au lieu de discuter d'avance les obiections françaises dont elle ne connaît ni la portée exacte ni les termes, insistait sur ce point, on comprendrait peut-être plus sûrement de l'autre côté du Rhin dans auel sens il importe de travailler pour réaliser

l'accor" Pierre Villette.

l'accor- Pierre Villette.

~°~`~IHII~~1C1~~

COURRIER DESJHÊATRES AujouràTitiE

A LA Comédie-Française, à 1 h. 30, H était une Bergère l'Ami Friitz.

A L'OPÉRA-COMIQUE, à 1 h. 30, Mireille.

Même spectacle que le soir

Au Gymnase (2 heures 45), à la Renaissance (2 h. 30), au Théâtre Sarah-Bernhardt (2 h. 30), à la Gaîté-Lyrique (2 heures 35), au Théâtre de Paris (2 h. 30), au Palais-Royal (2 h. 30), à l'Athénée (2 h. 45), aux Bouffes-Parisiens (2 h. 30), au Grand-Guignol (2 h. 45), aux Capucines (3 heures), à Femina (2 heures 45), au Théâtre Daunou (2 h. 30), au Châtelet (2 h. 30), aux Nouveautés (2 h. 45), à la Comédie-CaumarUn (3 heures), à l'Apollo (2 h. 45), à la Comédie des Champs-Elysées (3 h. 30), au Studio des ChampsElysées (2 h. 45), aux Deux-Anes (3 heures), à Déjazet (2 h. 30).

Ce soir

A LA Comédie-Française, à 8 h. 15, Gringoire (MM. Silvain, Georges Le Roy, Dorival, Albert Reyval Mmes Andrée de Chauveron, Mary Bell) Amoureuse (MM. Roger Monteaux, Paul Numa Mmes Ventura, Bretty, C. Guintini, M. Barjac, M. Samary).

A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Mignon (Mlles Prazères, Marchai, Collin MM. Razavet, Morturier, de Creus, Génin). Orch.: M. Archainbaud.

Au GYMNASE, à 8 h. 45. les Vignes du Seignem (MM. Paul Villé, Robert Charlys, G. Jacques, A. Lancien Mmes Flora Dehon, Solange Sicard, Daubray-Joly, M. Rienzi, R. Fetmel). A LA GAITÉ-LYRIQUE, à 8 h. 35, les Sallirr"banques (Mme Régine Chasles, Mlle Henriette Alexandre MM. Pierre Darmant, Gérardy, M. d'Aurlec, M. Kolly, M. Frediani et M. Détours). Ballets Mlle Capry, danseuse étoile. (Tré-Ki). AU THÉATRE Sarah-Bernhardt, à 8 h. 30, Mon curé chez les riches, avec MM. Marco, H. Monteux, Maxime-Léry, Mmes Jeanne Delys, Jehanno et Cassive. (Dim. et fêtes, mat. à 2 h. 30). Au Nouvel- Ambigu, à 8 h. 3.0, la Grâce de Dieu (MM. M. Lamy, Chabert, Chanot, Glénat, S. Nivette, J. Dulac, G. Niclos, Coquelet, Barsange, E. Favier).

A LA Renaissance, à 8 h. 3O.Ja, Sonnette d'alarme (Blanche Belle, Marcelle Dermilly, Lagrange et Fertinel, Lucie Lindsey, Grange et Denevry).

A l'Athénée, à 8 h.. 30, (es Nouoeaux Messieurs (Andrée Féranne, Jean Capoul et André Nicolle). ̃»(~-w-

Au PALAiS-ROYAL, à 8 h. 45, ^Monsieur de cinq heures (MM. Ch. Lorrain, Géo Ledkrcq, Jacques Gaudin Mmes Lucienne Givry, Suzanne Berni, Dolly Spring).

Au THÉATRE DE PARIS, à 8 h. 30, l'Ecole des Cocottes, la pièce la plus gaie dans le plus luxueux théâtre.

Aux BOUFFES-PARISIENS, à 8 h.45, P.L.M. (MM. George, Max de Rieux Mmes Allem»i Eliane de Creua).

Au GRAND-GUIGNOL. à 8 h. 45, Un accès de jalousie, Gardiens de phare, la Dame de Bronze et le.Monsieur de Cristal, Un crime dans une Maison de fous, Mon cher confrère, Mat. merc., sam., dim. et fêtes.

Aux CAPUCINES (Tél. Gut. 56-40), à 9 heu.res, Quand on est trois (Mlles Zabeth Capazaz, Clairette, Pascaline et Pepée MM. Roger Norac. René Destrey, Fenonjois, etc.).

Au THÉATRE FEMINA, à 8 h. 45, Un ménage à la page (Mmes Madeleine Guitry, Simone Deguyse et Marguerite Ducouret MM. Villa, Hiéronimus).

-Aux MATHURINS (direction intérimaire. 'Au Jardin de ma tante (Pierre Finaly,Harry James, Robert Dartois et Gasthons Andrée Divonne, Thérèse Peirly, Lily Ritto).

Au THÉATRE DES Nouveautés, à 8 h. 45, Pas sur la bouche (Marthe Ferrare et Henri-La.verne et Mary-Hett, Germaine Kym, G. Champell B. Berty et José Sergy et Marcel Franck). Morins, Gobet).

Au THÉATRE DE L'ExPOSITION, à 9 heures, Gala de danse avec le célèbre Boris Kniaseff, sa troupe et la cantatrice Giselle Sorbon. Costumes et décors nouveaux.

Opéra. L'Opéra annonce pour demain La Valkyrie, avec Mlle Jeanne Bourdon, MM. Franz, Delmas, Mlles Marise Ferrer, Y. Courso, M. A. Gresse dans les principaux rôles, sous la direction de M. Ph. (haubert, et mercredi Aida, dont l'interprétation réunit Mlle Marcelle Demougeot, M. G. Thill, Mme G. Caro, MM. Rouard, Mahicux, Narçon, Mlle Marilliet, M. Morini, sous la direction de M. H. Busser. Jeudi, Faust vendredi, Rigolctlo, suivi de Siang-Sin, et samedi, Thaïs, complètent le magnifique programme de cette semaine.

Gomédie-Fhançaise. Demain lundi, dans Aimer, à côté de Mme Marie-Thérèse Piérat, M Jacques Guilhène jouera pour la

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Les prçemiêrçes AUX CHAMPS-ELYSÉES-MUSIC-HALL Thérèse Dorny et Pauley dans le Vampire apprivoisé, sketch de M. Régis Gignoux. C'est dimanche. Dans la clinique du docteur Mephistophelesky, d'immenses cornues emplies d'un mystérieux liquide, des appareils électriques d'un métal étincelant, des fauteuils opératoires profonds comime des tombeaux, composent an décor étrange et redoutable. Avec un zèle d'un autre âge, la petite bonne Marie-Jeanne semble pourtant y oublier le repos dominical elle essuie frotte, astique et, sans doute, e!!? ne se déciderait pas à lâcher sa besogne sans l'insistance charitable de Mme Pusse, l'infirmière. Elle est enfin prête à sortir orsque apparalt, suant et soufflant, un client obèse et moribond. Dans la clarté blaf:ude de la pièce, il roule des yeux de carpe agonisant au fond d'un aquarium un filet de voix sous-marine s'échappe de ses lèvres exsangHies pour implorer l'assistance du docteur.

Le célèbre praticien est absent, mais Mme Pusse, soudoyée par quelques billets de mille, consent bientôt à faire bénéficier l'intrus d'une transfusion de sang qui lui rendra incontinent la santé. « Prenez une chaise », lui dit-elle. « Non, répond le vampire. mais deux. » Et il s'installe en effet sur un double siège à peine assez large pour sa corpulence. Mais qui donc lui donnera son sang ? Mme Pusse est fort ménagère du sien. Il ne reste que Marie-Jeanne et la petite bonne consent à se prêter au sacrifice à condition toutefois que son richissime tortionnaire fera d'elle, le jour même, la femme la plus élégante et la plus somiptueuse de Paris.

Le pacte est conclu. En un clin d'œil le sang de Marie-Jeanne passe dans les veines gloutonnes du Vampire qui se ranime, qi.- s'épanouit, qui exulte et qui, tout à la joie

première fois le rôle de Chàllange, et M. André Luguet celui d'Henri.

Zn

Opéba-Comique. Demain soir, l'OpéraComique donnera une représentation de La Vie de Bohème, interprétée par Mlles Villars, Dhamarys, MM. Fraikin, Bourdin, Rousseau, Dupré, Guénot, Mesmaecker, et dirigée par M. Archainbaud. On commencera par Paillasse, chanté par Mlle SiHlle, MM. Charlesky, Henri Albers, Pujol et Goavec.

M. Renauld conduira l'orchestre.

RENAISSANCE. Gaîté folle, esprit parisien sont semés à profusion dans ces trois actes étourdissants de La Sonnette d'Alarme, qu'enlèvent avec un brio irrésistible les meilleurs comiques de Paris.

Aujourd'hui, matinée et soirée.

Athénée. Les Nouveaux yessieurs. Les meilleurs comédiens de 1 Alhénée ont été choisis par M. Rozenberg pour interpréter cette œuvre si spirituellement satirique. On les applaudira en matinée et en soirée.

̃

THÉATRE Fémina. Aujourd'hui, à 2 h. 45, matinée du triomphal succès de rire, Un ménage à la page, la nouvelle et spirituelle comédie ultra-moderne de M. Raoul Praxy, avec tous les créateurs.

ApOLLO. Aujourd'hui, en matinée et en soirée, La Veuve Joyeuse, avec sa brillante distribution.

•♦•

Théâtre DES Mathurins. Ce soir, dernière représentation du triomphal succès de la saison, Au Jardin de ma tante. (Louvre 49-66.).

̃ «»

Les représentations de l'Œuvre, au Théâtre des Arts Décoratifs, avec La Traversée de Paris à la nage, ont été un véritable succès. La pièce de M. Stève Passeur a tenu le record des représentations dramatiques et cette jolie comédie sera certainement reprise la saison prochaine à la Maison de Lugné-Poe. Ajoutons que M. Lugné-Poe a reçu une nouvelle pièce de M. Henry Soumagne, l'auteur de l'Autre Messie Fac-Similés. Théâtre DE l'Exposition. Ce soir, lunjdi.et mardi, trois derniers galas de danses avec l'incomparable Boris Kniaseff et sa troupe. A partir de mercredi, le Théâtre Vaudois, avec Rapiats, pièce comique. LA SEMAINE DANS LES théatbes subventionnés

A l'Opéra:

Lundi, la Valkyrie.; mercredi, 'Aida jeudi, Faust vendredi. Rigoletto, Siang Sin samedi, Thaïs.

A LA Comédie-Française

Lundi, Démocrite, Aimer mardi, Blanchette, Boubouroche mercredi, les Affaires sont les affaires jeudi, en matinée, Ruy Blas en soirée, Primerose vendredi, la Paix chez soi, i Aventurière samedi, le Baiser, le Gendre de M.Poirier dimanche, en matinée, la Nuit d'octobre, Croquemitaine, le Médecin malgré lui en soirée, l'Abbé Constantin.

A l'Dpéra-Comique

Lundi, la Vie de bohème, Paillasse mardi, Manon mercredi, la Tosca, Cavalleria Rusticana; jeudi, Carmen vendredi, Madame Butterfly samedi, Lakmé, Cavalleria Rusticana dimanche, en matinée, Werther; en soirée, les Contes d Hoffmann.

AU THEATRE DE L* EXPOSITION

Lundi, Gala de danses de Boris Kniaseff mardi, même spectacle mercredi, Théâtre Vaudois •. les Rapiats, pièce comique jeudi, vendredi, même spectacle samedi 1er août, matinée et soirée. Théâtre Vaudois les Rapiats, pièce comique dimanche, Théâtre Athéna la Vieille, comédie en trois actes.

Nous apprenons avec plaisir que M. Dupont, co-directeur du Théâtre de l'Avenue, dont l'état avait nécessité une intervention chirurgicale est heureusement hors de danger et en voie de rétablissement, grâce à l'heureuse intervention de l'éminent chirurgien docteur Alexandre.

M. J.-H. Rosny aîné va tirer une pièce en trois actes de son dernier roman, les Femmes des Autres, en collaboration avec M. Irénée Mauget. Maxime Girard.

i- CAPUCINESLE GRAND SUCCÈS DE LA SAISON QUAND ON EST TROIS.

d 1 Comédie Musical©

» AUJOURD'HUI MATINÉE «-

de vivre, adapte à des sonneries de clairon improvisées quelques pas de nos danses les plus modernes. Son allégresse est si grande qu'il offrira à sa bienfaitrice sa fortune et son cœur et Marie-Jeanne reparalt fort à propos.

Mais elle est méconnaissable. Une toilette éblouissante rehaussée de magnifiques joyaux la pare. Elle scintille, elle resplendit et pourtant, avec son sang, elle a perdu le goût de la vie. Elle languit désabusée, écœurée de tout elle gémit, persifle et vitupère cinglé par son ironie amère, l'infortuné Vampire, désormais apprivoisé, n'a plus qu'à filer doux.

Ce petit acte original et spirituel a obtenu un brillant succès. La vivacité du dialogue, les mots amusants et imprévus qui l'émaillent, le contraste des situations qui subitement se retournent ont été chaleureusement applaudis. M. Régis Gignoux a d'ailleurs trouvé en M11"1 Thérèse Dorny et evi M. Pauley, que seconde adroitement Mlle Marguerite Delille, des interprètes hors de pair. Le personnage de la petite bonne et celui de la fastueuse désenchantée sont des modèles de composition et de fantaisie. Quant à M. Pauley, jamais vampire plus drolatique et plus sympathique ne s'est repu du sang humain. Sur le point de rendre l'âme, tremiblant, suffocant et verdissant, il divertissait déjà toute la salle c'est assez dire la gaîté du public dès qu'il eut repris ses forces.

Jacques Patin.

SPECTACLES & CONCERTS Aujourd nui

Même spectacle que le soir.:

Aux Fblies-Bergère (2 h. 30), au Casino de Paris (2 h 30), au Théâtre des Champs-Elysées MusicHall (2 h. 30), à l'Oiympia (2 h. 30), au Moulin Rouge (2 50), au Concert Mayol (2 h. 30),

au Palace (2 h. 30). à l'Empire (2 h. 30), aux Ambassadeurs (2 heures 30), au Moulin de la Chanson (3 heures), à Madeleine-Cinéma (2 heures 30), chez Fursy et Mauricet (3 heures), au Delta-Palace (2 h. 40), au Ciné-Carillon (2 h. 30), à la Salle Marivaux (2 h. 30).

Ce soir

Aux Foues-Bercere, à B H. 30, -la nouvelle super-revue de M. Louis Lemarchand Un soir de folie.

Au CASINO DE Paris, à 8 h. 30, Paris en fê/e nouvelle version de la revue Bonjour Paris (Parisys, Nutty et Tillio, Dutard, Serjius, Lily Mou.net, Claire Luce, Marion Forde et les 16 Lawrence Tiller's girls).

A L'OLYMPIA (Centrai 44-68), à 8 h. 30, Ouvrard Sarthel Mlle Hélène Baudry ert l'I- talienne Yvonne de Fleuriel Janine Klotza et R Lizot Les maçons américains le clown Francl Pichel, etc. Vend., sam., dim., Dancing de 5 à 7, Entrée 3 francs.

Au PALACE (Tél. Berg. 44-37). à 8 h. 30. Raquel Meller dans Vive la Femme 1 la plut belle revue du monde 150 artistes 45 tableaux 1.500 costumes.

AU MOULIN-ROUGE WCSTC-TTAIX (Marcatfet 15-27). à 8 h. 30, la Grande Revue (Marcelle Yl» ven. Dréan, Gariel, Oy-Ra,Baldini, Luisa Monero et les 18 Gertrude Hoffmann giils).

A L'EMPIRE (Tél. Wagram 60-58). Musichall-cirque. Tamara Gamsakourdia et Alexandre Demidoff, Marguerite Carré. 20 attractions. Aux AMBASSADEURS (Champs-Eîysées, tél. 43-73). La grande revue Sans chemise, avec Harry Pilcer, Gina Palerme, les sœur Guy, 400 artistes. 1.500 costumes.

Au Concert MAYOL (Tél. Gut. 68-07). La nouvelle revue à grand spectacle Très excitante, 15 tableaux avec Isabelita Ruiz [: 250 artistes .1.200 rostumes.

Champs-Elysées MUSIC-HALL (Tél. Elysées 72-42), à 8 h. 30, Thérèse Dorny, Pauley dans Le Vampire apprivoisé, de Régis Gignoux Cortez et Peggy les Brox Sisters.

Au CINÉ CARILLON, 30, boulevard. Bonne- Nouvelle. La Nuit de la Saint-Sylvestre, L'Insou. mise, etc. Et l'incomparable orchestre Pickaert Spect. permanent les après-midi. Le soir, seule grande représentation de 8 h. 35 à 1 h. 30. Au Madeleine-Cinéma, à 8 h. 30, L'inhumaine, de Marcel L'Herbier, avec Georgette Leblanc et Jaque Catelain, Trois séances par jour. Théâtre DES Champs-Elysées, MusicHALL. Le programme le plus chic de Paris Thérèse Dorny et Pauley, dans un sketch de Régis Gignoux, Le Vampire apprivoisé. Les charmants danseurs Cortez et Peggy. Les fameuses Brox Sisters. Aujourd'hui matinée.

CIRQUE RANCY

(Pont Aima Quai Orsay)

AUJOURD'HUI MATINEE

« Un scandale dans la salle »

Numéro sensationnel qui déchaîne le fou rire •et toutes les attractions ~j

SEMAINE DE CLOTURE (Places 'de 3 à 15 francs) 9SBB8BM' i

Courrier Musical

'CI

On nous annonce, dès à présent, la venue à Paris pour l'hiver prochain, des meilleurs chefs d'orchestre étrangers qui seront invités à venir diriger l'Orchestre Philarmonique de Paris, dont la création a été décidée en juin dernier. Schneevoigt, Cooper, Tittel, Nilius sont les premiers maîtres que nous aurons le plaisir d'applaudir. Pour tous renseignements s'adresser à Mme Bossan, l\i, rue de Tocqueville.

L. de Crémone.

rs*yj^

Rosettes et Palmes académiques Le Journal officiel publiera aujourd'hui le mouvement des distinctions universitaires décernées à l'occasion du 14 juillet. Ce mouvement, qui est réservé aux seuls membres du personnel de l'enseignement public, porte au total tant pour la rosette d'officier de l'instruction publique que pour les -aalmes d'officier d'académie sur environ cinq mille noms.

MARCHE DES CHANGES

Le calme continue à régner sur le marché d'es changes. La livre a fait, hier matin, 103 05 et 102 95 .contre 103 la veille. Le dollar était stationnaire à 21 22.

A Londres, le Paris valait,102 87 1/2.

L'application de l'impôt surle revenu aux plus-values des fonds de commerce Le ministère des finances nous communiqua la note suivante

Le ministre des finances a reçu, hier, une nombreuse délégation de commerçants, qui lui a été présentée par MM. Arthur Levasscur, Marius Moutet, Louis Rollin, députés. et M. Georges Meus, président de là Fédération des commerçants détaillants. M. Joseph Caillaux lui a fait connaître la décision prise par lui de se désister du pourvoi formé par l'administration des finances contre l'arrêté du Conseil de préfecture, déclarant non fondée l'application de l'impôt sur le revenu aux plus-values des fonds de commerce.

înîOFÇTÎcltïODS

A la Confédération générale dit commerce. La Confédération générale du commerce de France a procédé au renouvellement de son bureau.

On été élus

Président. M. Emile Brun.

Vice-présidents MM. Veylet, président de la Fédération des Unions de commerçants et patentés de Paris Quellier, président de l'Union des commerçants de Noisyle-Sec Barre, président des C. 1. D. Berger, président de la Chambre syndicale des négociations en meubles d^ département de la. Seine Chauvin, vice-président de l'Union des commerçants du 9e arrond. Kankowsky, vice-président de la Chambre syndicale des facteurs de pianos.

Secrétaire général M. Costes, secrétaire général des C. I. D.

Secrétaire M. Haucîy, secrétaire général de l'Association économique française. Trésorier M, Perroquin, trésorier de l'Union des commerçants du 9e arrond. Commission de contrôle MM. Néron, délégué des C. I. D. Perneîlant, délégué de la Chambre syndicale des coiffeurs de Paris Arnaud, président des commerçants savoyards de Paris.

Conseil juridique MM. Paul Dupont, Joseph Bernard et Gratereau.

Jean de Paris.

I PACKARDl H BARBEZAT, seul agent, 13, quai de Boulogne, B.-s-SB

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ii.r i i. I MH«I»I 11JI.J. I ̃

COURSES A MAISONS-LâFFITTE ̃ Aujourd'hui, à 2 heures, Courses à MaisonsLaffitte. Gagnants du Figaro

Prix d'Igny Chaitinie, Ver Luisant.

Prix d'Ouilly Rennemoulin, Rhigas Ferraios. Prix Monarque Ycomoleva, Sandcliff. Omnium de Deux Ans Mont Bernina, Deauville. ̃̃̃

Handicap d'Eté Justificateur, Condover. ,Prix Màintenvn Didoubé, Sweep.

COURSES 'juTtoMBIAY

Atmosphère orageuse, propice

à Théocrite jet défavorable à Chivalry Comme il y avait de l'orage dans l'air, il y avait de la nervosité parmi les spectatrices, et deux d'entre elles ont offert au pesage un intermède agréable, au cours duquel elles ont fourni la preuve que, si leur sexe est faible, leur langage, à l'occasion, sait être vigoureux.

Le tonnerre et la pluie battaient leur plein au moment du Prix Buccanteer. Cela a fait l'affaire de Théocrite, qui a pu s'isoler en tête, et qui, n'ayant vu personne venir mettre sa bonne volonté à l'épreuve, a consenti à s'employer suffisamment jusqu'au bout. Derrière lui les places étaient prises par Ararat et Fundy, tandis que Chivalry ne finissait que quatrième, ce qui tendrait à prouver que la perturbation atmosphérique et le changement de terrain n'ont pas été de son goût.

Lot nombreux dans le Prix Bougie, réservé aux pouliches de deux ans. L'avantage est resté à une inédite, Rosève, qui a gagné facilemenf, mais qui, à notre avis, a eu le tort de ne pas garder sa ligne. Partie à la corde, en effet, elle a fini en pleine piste. Ce qui est, pour le .moins, contraire à la règle. Pour conclure, Semiblat a monté sur André, dans le handicap, une course parfaite. Trois chevaux étaient à la lutte, mais, au bon moment, un quatrième survint, qui mit tout le monde d'accord. C'était André, portant 'Semblât.- Qu'en pensent Williams et Esling qui montaient les deux chevaux les plus chargés de la 'courge, et qui étaient déjà en tête au premier tier§ de la ligne droite ? '̃.

prix- Çarine 'réclanier, 5.000 francs, 2.150

1^E£ ARMES

CROIX MÉRITÉE Le maître Dodivers, professeur d'escr>me au Cercle militaire de Paris, vient d'être promu au grade de chevalier de la Légion d'honneur. Le fait serait banal s'il ne s'agissait en l'espèce d'une des grandes figures de l'escrime militaire moderne.

Par une délicate attention, qui fait honneur à celui qui l'eut, le colonel Bonvalot, commandant l'École çle Joinville. avait tenu à ce qu'au cours d'une prise d'armes, la croix de Dodivers lui fût remise dans TEcole même qui fut le berceau de tous nos grands maîtres.

C'est pourquoi, dans la matinée d'hier, on pouvait voir les chefs et les élèves de cette icole défiler devant Dodivers, trop heureux de rendre les honneurs à un homme valeureux qu'ils respectent en même temps qu'ils l'admirent.

Car ils savent quelle fut la carrière du maître sa brillante conduite au feu, ses nombreux succès sportifs ils connaissent la ~ualit.6 de son enseignement et. aussi la. ri-. gueur de son entraînement, qui lui permit, il y a quelques mois, de prêcher encore d'exemple, et de remporter à l'âge de quarante-huit ans le Championnat national des maîtres civils et militaires.

Quarante-huit ans Il n'en paraît guère plus de trente-huit. Admirablement cambré sous sa tunique sa croix de la Légion d'honneur est allée rejoindre sa Médaille militaire, sa Croix de guerre et autres, Dodivers est une publicité vivante pour le noble sport de l'escrime.

Aussi sommes-nous en droit d'attendre encore beaucoup de l'homme souple et vigoureux qui fit déjà tant pour la gloire des armes françaises.

Nou sommes heureux de le féliciter ici de la distinction dont il vient d'être l'objet, distinction méritée s'il en fut.

Roger Ducret.

UAWN-TENNIS

Le Tournoi de Westend. Entièrement détruite pendant la guerre, la jolie plage de Westend (Belgique) est maintenant cn-

Feuilleton du FIGARO du 26 juillet 1925

(8)

LE TRIANGLE « OUI » Ce fut au tour de Fourgues de se plonger dans les aubépines. Mais son veston de drap bleu était à l'épreuve. Rasséréjiée, Mlle Ollvenn tint le milieu du sentien reconquit un mutisme qui peutêtre n'était que recueillement religieux, mais que Fourgues trouvait gros de menaces.

Est-Ce qu'au moins on peut vous parler, Mademoiselle ? 2

Fourgues médita la façon de lancer sa. nouvelle, jeta un regard en coin sur ,le joli profil d'Annie, et dit

Et si je vous disais que j'y vais aussi T- t-

Silence. Annic contemplait obstinément les cailloux de la route.

Oui vous pouvez me traiter de tout, mais j'y vais aussi.

Mlle Ollvenn daigna répondre ï Où-ft

A la messe.

Vous n'en preniez guère le chemin. Vous lui tourniez le dos. L'église est pourtant visible.

Qui. Quand' j'y vais, j'ai l'habitude de me recueillir dans la nature.

Comment vous y prenez-vous donci?

Euh' vous savez, mademoiselle, les marins, ils font comme ça leur prend'. Ils disent bien tous la même chose Voilà la cinquiènte Pâques qu'on se permet de m'accompag-ner jusqu'à l'église. i Ce trait dardé trouva son but. Four<Hies pâlit sous le haie, oublia la règle imposée, s'approcha, du milieu de la

toute.

Les autres ce n'était pas sérieux. Mais moi,, c'est pour de, bon. Je vais ^Qmjn.unier^

W · r

mètres). 1. Réchtounie, à M. Elie Héliopoulos (R. Brethès) 2. La Thève, à M. Henri Poinsot (C. Herbert) 3. Nat, à M. Pierre Thibault (M. Amossé) (2 longueurs, 3 longueurs).

Non placés Sainte Winifred, Crépuscule d'Argent, Stella Maris, Papetto, Ravehn, Linos, Sagacibelle, Irish Duke (resté au poteau). Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 54 Jr. 50. Placés Réchtounie, 18 francs La Thève, 22 fr. 50 Nat, 16 fr. 50.

Prix Bruce (0.000 francs, 2.300 mètres). 1. Durandal, à M. Octave Homberg (H. Hugon) 2. Bakou, à M. Michel Lazard (M. Brèmes) 3. Eon, à M. Alexis Deleau (J. Thomas) (courte encolure, 10 longueurs).

Non placé Chamant.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 15. francs. Placés Durandal, 12 francs Bakou, 19 fr. Prix Séraphine (à réclamer, 5.000 francs, 900 mètres). 1. Menedara, à M. A. J. Le Héron (C. Bouillon) 2. Riscle, à M. Edmond Barrachin (M. Allemand) 3. Agramant, à M. M. Henry- Lepaule (L. Goulpeau) (2 longueurs 1/2, courte tête).

Non placé» Modestie II, L'Alaric.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 29 francs. Placés Menedara, 15 fr. 50 Riscle, 18 fr. 50. Prix Buccaneer (kO.000 francs, 2.000 mètres). 1. Théocrite, à M. Alexis Deleau (C.-H. Semblât) 2. Ararat, à M. Léon MantacheH (E. Gardner) 3. Fundy, à M. X. Balli (H. Panta,ll) (2 longueurs 1/2, 1/2 longueur).

Non placés Chivalry, Tiepo:o, Trimalcion, Le Rempart.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 60 fr. 50. Placés Théocrite, 26 fr. 50 Ararat, 23 fr. 50. Prix Bougie (8.000 francs, 1.000 mètres). 1. Rosève, à Gustave Beauvois (E. Allemand) 2. Berniane, au <Juc Decazes (F. Gaudmet) 3. Graven Image, à M. Marcel Boussac (G. Stern) (1 longueur 1/2, 1 longueur 1/2). Non placés Epfig, Feuille de Vigne, Jarnicoton, Repose, Erivanne, Mlle de Pressigny, Kismet, Satin Vert, Parjure.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 142 francs. Placés Rosève, 35 fr. 50 Bemiane, 23 francs Graven Image, 55 fr. 50.

Prix See Saw (handicap, 10.000 francs, 2.800 mètres). 1. André, à M. G. Beauvois (C.-H Semblât) 2. Old Pip, à M. Emile Marchand (F Williams) 3. Bergamin, à M. Auguste PeUenn (\. Esling) (1 longueur, 1/2 longueur).

Non placés 'Rig Veda, Eurotas, Danseur du Roi Fleur des Bois, Loungta, Mlle Fidèle, Risette, Muchac.hito, Claude Farnese, Portugais, Voulez-Vous. ̃"̃•̃' Pari mutuel à 10 francs Oagnant, 70 lr. 50. Placés André, 24 francs Old Pip, 49 francs Bergamin, 34 .francs.. titt.

tièrement bordée de villas et de chalets. Il y manquait encore un club de lawn-tennis. Cette lacune est comblée cette saison gràce à l'heureuse initiative du chevalier Paul de Borman, président de la Fédération Belge de Lawn-Tennis, et de M. Jean Washer, champion de Belgique.

Le tournoi d'inauguration du Westend Tennis Club aura lieu le 4 août et jours suivants, avec au programme les Championnats et handicaps classiques.

Mlle Suzanne Lenglen jouera le double mixte avec Jean Washer. Parmi les engagés, on remarque M. et Mme Henri Danet, M. et Mme J. Le Besnerais, M. et Mme Max Decugis M. 0. G. M. Turnbull, l'international anglais.

La Coupe de Soissons. La Coupe du Tennis Club de Soissons, disputée pour la prjB^iiè^ année sur les courts de Saint-Crépin^ a obtenu le plus vif succès.

Plusieurs joueurs de première et deuxième série figuraient parmi les nombreux engagés, et leur rencontre donna lieu à de très beaux matches, qui soulevèrent les bravos enthousiastes des nombreux spectateur. Signalons tout particulièrement le jeu de revers de Mlle Werckèn, la superbe partie Siguier-Morel-Deville, et le jeu scientifique et efficace de M. Rodel, le vainqueur de la Coupe. Résultats

Coupe de Soissons stniple. Quarts de finales Delvaux b. Courtois, 6-1, 6-0 Rodel b. Pierre Boucher, 6-2, 7-5 Morel-Deville b. Mlle Wewken. 6-3, 14-12 Siguier b. Vitry, 6-0, 6-1. Demi-finales RodeJ b. Delvaux, 6-0, 6-3 Siguier b. Morel-Deville, 3-6, 6-1, 7-5.

Finale Rodel b. Siguier, 6-3, 6-0.

Le Tournoi de Saint-Quay. Le SaintQuay L. T. C. donnera son tournoi annuel du 17 au 23 août sur ses cinq courts, qui sont de premier ordre. Au programme, les Championnats simple, simple de dames, double et double mixte. Les engagements sont reçus par le secrétaire général du Club, M. Jean Corlonet, jusqu'au 15 août midi. PELOTE BASQUE

Les Championnats de Paris. Les Championnats de Paris touchent à leur fin les dernières parties de première et de seconde catégorie se joueront aujourd'hui dimanche à partir de .14 h. 30, au Fronton de Paris, 2, quai du Point-du-Jour. Voici le programme e de la journée

1-4 heures 30. Finale du Championnat à mains mies seconde catégorie Racing Club de France (Duhaut et Suspereguy), vainqueur de la Poule A, contre Eskualduna, vainqueur de la Poule B.

15 heures 30. Racing Club de France c. Réveil Basco-Béamais à chistera, première caté-

gorie.

17 heures. Finale du Championnat de Paris à paia, R.aciDg Club de France {Duhaut et Et-

Vous ? Vous

Fourgues eut Je privilège d'un visage entièrement tourné vers lui, d'une bouche surprise, de deux prunelles très éveillées.»

Oui, moi tel que vous me voyez Vous vous êtes confessé ? '?

Oui moi

Vous savez que c'est grave si vous mentez. Votre bateau est entré hier à deux heures de l'après-midi. Vous êtes venu au sémaphore jusqu'à sept heures. On ferme les confessionnaux à .huit. J'ai fait des choses plus difficiles, mademoiselle. Tout est en règle. C'est votre affaire. Alors, vous êtes obligé de ne pas mentir ce matin, dit Annie d'une voix redevenue très douce. Dame Et ce n'est pas si commode 1 Si vous saviez ce qui vient de m'arriver,, quand le mousse mi'a apporté ce chocolat.

Mais enfin, monsieur Fourgues, en quoi voulez-vous que vos histoires m'intéressent ?. Dites-moi plutôt ce que vous jouiez à cette fameuse partie de billard ? -•

Oh ça n'avait pas d'importance, mademoiselle D'ailleurs je J'ai con> plètement oublié. Premier mensonge. En tout cas, mon père ne l'a pas oublié. J'en ai pris: soin Je le lui ai demandé tous les jours. Il ne m'a pas répondu deux fois la même chose.

Vous voyez bien. Ça n'était pas grave. esb,2très grave, rnüiisieur Four-

H este? très grave, monsieur Four-

gues, aujourd'hui surtoutyde ne pas dire la vérité. Osez dire ce que vous jouiez. Vous n'êtes pas mon confesseur. Je ne vous ai pas prié de venir. J'en ai l'absolution depuis hier. Mais c'est moi qui vous le demande.

Ils entraient au faubourg de Douarzellec. Par petits groupes, les fidèles se détachaient des maisons basses, et la théorie des coiffes immaculées gagnait

chelbaster) c. Réveil Basco-Béarnais (Igastua et Gortori). Pierre Etchelbaster, qui portera les couleurs du R. C. F., a joué l'an dernier dans l'équipe de France de pala contre l'Espagne. C'est dans cette spécialité l'un des meilleurs pelotaris connus.

A propos de la compétition à chistera de première catégorie, une remarque s'impose: Si aujourd'hui le Racing Club de France est victorieux du Réveil Basco Béarnais, il se trouvera à égalité de points avec le Paris Pelote Basque, chacun d'eux ayant alors, trois victoires et une défaite. Dans le cas contraire, le Paris Pelote Basque prendrait la première place du classement et deviendrait champion de Paris. NATATION

Le Championnat de Paris de grand fond. Aujourd'hui, à 2 heures, du pont NatiOrnal au pont Alexandre-111. se dispute le Championnat de Paris de grand fond. Les arrivées seront jugées dans le bassin de l'Exposition des Arts décoratifs, entre le pont Alexandre-III et le pont des Invalides. Sont engagés

1. Talion, 2. Moga, 3. Barrière, 4. Daussy, -5. Welker (C.N.S.), 6. Lefebvre, 7. Violas Arthur, 8. Chazeau, 9. Canque, 10. Nivet (C.N.P.), 11. Orsal, 12 Vallon, 13. Masset, 14. Aline, 15. Ducoudre (C.:N. Choisy), 16. Racine, 17. Froutier, 18. Di Marohi Roberto, 19. Massoc (S.C.P.), 20. Levasspur, 21. Alexandre, 22. Chauveau, 23. Maisonneuve. 24. Lecul (A.S.P.T.T.), 25. Musnik, 26. Troisy, 27. Capoulat, 28. Barrère (S.C.U.F.), 29. Zwallier, 30. Chassagnot, 31. Mesnin (C.N.F.), 32. Mlle Gardelie (indiv.), 33. Mlle Gaudin (S. C.P.), 31,. Mlle Pujol (N.C.F.), 35. Mlle Girard (C.N.F.).

En plus de l'intérêt sportif de ce Championnat, le spectacle nautique dans le bassin de l'Exposition s'annonce intéressant. Il comprendra notamment des courses de nageurs et de nageuses, des courses de relais, des épreuves handicaps, des séries de plongeons parmi les engagés citons Mlle Irè- ne Savolon un tournoi de joutes lyonnaises à la lance, qui mettra aux prises les meilleurs jouteurs de France, et un concours d'appareils de sauvetage promet d'être des plus intéressants, tant par la variété que par la valeur des modèles présentés. -P.C. C.

YACHTING A VOILE

Le Championnat de France des six mètres. Lès régates pour le Championnat de France catégorie des six mètres J. 1., viennent de se courir au Havre, Quatre concurrents étaient engagés. Le titre de champion de France a été gagné par le yacht « Prince-Jade », à M. Michel Houyvet, président du Cercle de la Voile de Paris. AUTOMOBILE

Les primes du Grand Prix d'Endurance du Mans. Un certain nombre de primes en espèces ont été offertes aux concurrents du troisième Grand Prix d'Endurance de 24 heures « Coupes Rudge-Whitworth ». Après consultation des feuilles de chronométrage et de pointage, et discussion pour les primes « aux voitures carrossées les pjus confortablement ». « à la voiture la plus silencieuse ». et aux conducteurs avant manifesté le plus bel esprit sportif », les .commissaires sportifs ont arrêté comme suit la répartition de ces primes

Prime Gustave Baehr {Saint-Didier) 500 fr. (plus grand nombre de kilomètres à la fin de la première heure) N' 15 Seagrave et Doller (Sttnbeam).

Prime Albert Bachr 500 frs (voiture de tête après 50 tours) N* 5 de Courcelles-Rossignol (Lorraine Diétricli).

Prime René Etias (directeur de la Revue Motocycliste) 100 fr. (voiture de tête à la fin de la 11' heure) N* 5 de Courcelles-Rossignol (Lorraine-Diétrich).

Prime Marcel Baehr (cap-osserie Manessius) 500 fr. (voiture de tête après i.00 tours) :'N* 5 de Courcelles-Rossignol (Lorraine-Diétrich)' Prime Escoffier (Grand Garage de la place' Clichy) 500 fr. (voiture de tête à la fin de la. 32' heure) N" 5 de Courcelles-Rossignol (LorraineDiétrich).

Prime Wcymann 500 fr. (voiture de tête à la fin de la 23' heure) N" 5 de Courcelles-Rossignol (Lorraine-Diétrich).

Prime Harel et Allairc (Assureurs Conseils) 500 fr. à l'homme ayant manifesté le plus bel esprit sportif Arthur Duray.

Prime de l'A.C.O. (prélevée sur les amende, pour retards au pesage) 300 fr. au conducteui démarrant le premier au départ après avoir mis sa capote Duff (Bentley N" 9).

Prime de l'A.C.O. (prélevée sur les. amendei des pour retards ait pesage) chacune de 500 fr aux conducteurs des voitures carrossées de )e façon la plus confortahle N" 16 Chassagnc Davies (Simbeam) N' 23 Sire-de Maguena (Kolland-Pilain) N" 18 Smeets-Van derï Boscl (Ravel).

Prime de l'A.C.O. (prlevéc sur tes amende, pour retards au pesage) 500 fr. aux conducteur: de. voiture la plus silehcieuse 7 Stoffel Desvau.x (Chrysler).

Prime, de MM. Brisson et Repttsseau 1.000 fr. offerte au coureur Vesprini pour son beau gesti vis-à-vis du conducteur Saint-Paul.

Prime des Automobiles Lorramc-Diétriçh 1.00i francs offerte au coureur Vesprini pour soi geste chevaleresque envers le conducteur Saint Paul.

} Ces primes ont été centralisées par l'Automo r bile-Club de l'Ouest qui en assurera la déli vrance aux coureurs ci-dessus désignés. CYCLISME

Vélodrome du Parc des Princes. Au jourd'hui, à 2- heures, réunion au Vélodrc mfi rlu Pair- des Princes.

le portail dû granit. Malgré les recueillements, les yeux et les murmures accom-> pagnaient Annie charmante, sérieuse et rosé, Fourgues harnaché de son bouquet, comme un marié de campagne. Je ne peux pas voua le dire, mademoiselle dit le capitaine ayant trouvé sa défense. C'est un voeu.

Un vœu Vous continuez à vous moquer de moi dit Annie outrée. Ecartez-vous. Il y a de la place ici.

Eh bien j'avais joué avec votre père ce que je vais demander à Dieu tout à l'heure, dans cette église où je vais m'agenouiller. C'est un dicton marin, reprit Fourgues d'un air dégagé, qu'on est exaucé quand on fait du fond du.cœur une demande dans une église où on n'est pas encore entré.

Malgré tous vos voyages, monsieur Fourgues, vous n'avez pas dû être souvent exaucé.

II y a des choses, mademoiselle, qu'on ne demande qu'une fois. Oui quand le billard ne réussit pas, on s'adresse à la table sainte. Allons. répondez

Malgré son assurance feinte,; la voix d'Annic tremblait un peu.

Puisque vous le voulez, mademoi-. selle J'avais demandé à votre père. Annie rompit

Taisez-vous, monsieur Fourgues. Nous approchons. Il ne faut point badiner. Quoi que vous demandiez au Ciel, je crains que vous n'ayez fort à faire Ils furent entraînés dans la cohue qui gravissait les degrés de pierre dure et usée. Du fond' de l'église, des vitraux appelaient. Les premiers accords de l'orgue, fins et sveltes, accueillaient dès le portail. Auprès du bénitier, Annie s'arrêta. Plusieurs mains de jeunes gens, repoussés maintes fois et jamais découragés, lui offrirent l'eau sacrée. Plus que jamais embarrassé de son bouquet, de son chapeau, Fourgues ne trouva pas le geste nécessaire à la. présentation lustrale. Mlle Annie dédaigna tous

BcadÉie (RStjtnés morales Un concours sans concurrent Prix et ouvrages

On sait qu'en Roumanie,, en Pologne, par r l'initiative des gouvernements, les grandes 1 propriétés ont été abolies, avec indemnité ( pour les propriétaires expropriés au delà 1 d'une certaine superfice, et partagées entre t les paysans. 1 Les lois agraires, dans ces pays, 'sont des- 1 tinées à produire la même stabilité que celles de la Révolution française; r

En Russie, les propriétés dte la Couronne sont exploitées plus ou moins directement r par les Soviets. 1 Mais contrairement à la volonté des com- ( munistes, les paysans se sont emparés des ] terres et en ont fait un partage chaotique. En sorte que la révolution communiste a accéléré l'évolution vers la petite propriété privée qui commençait à succéder en Russie à l'antique organisation communautaire dans les dernières années de l'ancien régime.

L'exposé de cet état de choses dans les pays de l'Orient européen n'a encore été l'objet d'aucune étude d'ensemble, et l'Académie, pensant qu'il présenterait un grandi intérêt, avait proposé comme sujet pour le prix Limantour de 2.500 francs « Les conséquences agraires de la dernière guerre dans les pays de l'Orient de l'Europe. » Or, aucun mémoire ne lui est parvenu. Elle a donc décidé, hier de remettre au concours, pour 1927, ce même sujet. Le prix d'histoire Michel Perret, de 2.000 francs, a été décerné à M. Maxime de Sars. pour le premier volume de son ouvrage Le Laonnois féodal*; une mention a été accordée à" M. François Baix pour ses études sur l'abbaye et principauté de SlavelotMalmédy.

M. Millerand a offert en hommage à l'Académie, au nom de l'auteur, M. Charles de Lasteyrie, l'ouvrage que l'ancien ministre des finances vient de publier sous le titre Pour la défense des finances françaises.

M. Lyon-Caen, secrétaire perpétuel, a présenté le Répertoire de droit et de jurisprudence d'Alsace et de Lorraine, par M. Niboyet, professeur à. la Faculté de droit de Strasbourg.

Sous ce titre Trois années de la Restauration, M. G. Lacour-Gayet a analysé, de la façon la plus attachante et la plus spirituelle, les principaux événements de la vie parlementaire de 1818 à 1821. tels qu'ils sont rapportés par le tome IV du Comte Mole, que le marquis de Noailles vient de faire paraître. Ch. Dauzats.

~y

A r Hôtel de Ville

i

La mort de M, Paris,

conseiller municipal

M. Paris, conseiller municipal du quartier de la Villette, est mort hier matin, à la suite d'une longue maladie.

M. Paris, qui. avait reçu dernièrement la médaille de 25 ans de mandat, était conseiller municipal depuis l'année 1900.11 avait été constamment depuis cette époque et avait été pendant près de dix ans président de la commission ayant dans ses attributions les adductions d'eau et l'hygiène de la capitale.

Il avait été élu, en 1915-1916, pendant la guerre, président du conseil général. Il appartenait au groupe socialiste de l'Hôtel de Ville.

Le directeur du cabinet du préfet Le préfet de la, Seine a -nommé* hier offl.cieliement directeur de son cabinet" M. "Côn;ienctR,~qui-de-îa-î«<éfeeture-de police avait suivi M. Naudin à la, préfecture de la Seine et qui avait alors remplacé au cabinet du préfet M. Roche, nommé directeur du perLsonnel.

) Hara-kiri ajourné Parmi 'les personnes qui assistaient l'autre soir à la série d'expériences auxquelles T s'est livré sur lui-même le fakir Tahra bey, et dont notre collaborateur Simon Arbellot s a donné un vivant compte rendu, se trouvait le professeur Sicard.

Le professeur et le fakir eurent une courte conversation à la suite de laquelle un rendez-vous fut pris pour vendredi après-midi. Le premier devait faire au second, sans s anesthésie, l'opération de l'appendicite. s Et le fakir avait, en souriant, annoncé I- qu'un quart d'heure après l'intervention la p'laie serait cicatrisée et qu'il allumerait une ̃' cigarette.

e Un de nos confrères de l'Agence Radio se rendit dans la soirée, chez Tahra bey n qu'il trouva, effectivement, en train de t- fumer une cigarette. Mais c'était là la seule partie'du programme qui avait été exécutée. '.̃ (L'opération, à la prière du fakir, avait été remise à quinzaine, parce que, assura Tahra bey, les affaires dont il a à s'occuper pendant ces deux semaines sont tellement pressantes qu'il ne peut distraire de son î- temps, les quinze pauvres minutes indisj- pensables au hara-kiri scientifique auquel il se dit disposé à se prêter.

les doigts tendus, effleura l'eau bénite et se signa..

Maintenant, dit-elle d'une voix basse, accordée au mystère de la, basilique, maintenant, laissez-moi, je vous 'en prie. Puisque vous communiez, al- lez à droite avec les hommes. Je vais à gauche avec les femmes. Et tâchez de bien vous conduire.

Fourgues se laissa pousser par les hommes, gagna 'les banquettes des communiants, fort garnies déjà. Mlle 011venn ne trouva plus de place qu'au bord de (l'aillée centrale. Sur-le-champ elle s'agenouilla et pria.

Fourgues décida que sa place ne pouvait être autre qu'à l'extrémité du banc de droite correspondant. Une bonne douzaine de Bretons, fort serrés, le garnissaient. Mais les épaules et les reins de Fourgues, aidés de, ses coudes, possédaient des arguments irrésistibles. En quelques instants, il eut conquis une place très à 'l'aise, au détriment de la brochette des douze gars, dont le plus lointain fut débarqué, bon gré mal gré, au pied de la chaire, d'où il ne bougea plus.

Bien assuré en latitude et longitude, Fourgues posa sous le siège son bouquet recouvert du chapeau de feutre, admira les chatoîments des vitraux sur le châle et la chevelure d'Annie, se carra dans la situation comme à une cérémonie où il serait malséant de ne point se comporter à l'imitation d'autrui. Très attentivement, il écoutait l'ordre de la sonnette. Mais il avait beau faire, il se levait toujours un peu en retard, s'asseyait d'e même, et devinait braqué sur lui maint regard réprobateur. Seule, Mlle Ollvenn ne lui accordait pas l'aumône d'un clin d'oeil.

Après un temps qui lui parut fort long, Fourgues commença de frétiller. Il ne lui était guère arrivé de demeurer près d'une heure sans parler ou se dégourdir. Pour occuper son inquiétude, il compta les cierges, les fleurs, les carrelets des

LA BONTÉ EN ACTION L'Institut de Ségur Nous voulons préparer la jeune fille du monde et la jeune fille qui travaille à remplir avec succès leur futur rôle d'épouse et de mère, leur donner une formation complète et maintenir, dans son intégrité, le type de la femme française qui est l'âme de la famille et qui tend à se défigurer peu à peu.

Mlle Soyer, fine et mince dans sa robe noire, parle d'une voix douce.

De longues années d'enseignement l'ont mise en contact avec tous les âges et tous les milieux, et lui ont permis d'acquérir la connaissance approfondie de cette jeunesse, pour laquelle elle a projeté de créer une œuvre l'Institut de Ségur.

Ne vous effrayez pas de ce nom, ditelle. Cela n'a rien d'une école, oh non » C'est une oeuvre sociale et française, simplement, où nous accueillerons toutes les jeunes filles qui voudront bien venir à nous.

» L'éducation féminine actuelle présente de grandes lacunes. Je suis placée mieux qu'aucune autre pour les connaître. Je cons- tate sur mes élèves le résultat de cette éducation complémentaire qu'on prétend leur donner après les années scolaires: cours pratiques, conférences, font partie de ce déplorable système « à tiroirs » qui disperse les efforts et gaspille le temps, en laissant la, dangereuse illusion du contraire.

» Quant aux jeunes filles pauvres, livrées à l'atelier au sortir de l'école, vous savez comment elles sont éduquées.

» Ajoutez pour les unes et les autres, les lectures malsaines, les maximes courantes sur le mariage, le divorce, la maternité, qui finissent par déformer le jugement et dessécher le cœur, et vous comprendrez pourquoi tant de foyers sont désorganisés et pourquoi nous essayons de réagir. Vous vous proposez, en somme, de défendre la famille et d'en réveiller le culte au cœur de la femme moderne ?

C'est cela. Donner à la femme et aux siens plus de chances de bonheur. Tel est notre but.

pour l'atteindre, Mlle Soyer a établi un vaste programme

D'abord, les cercles d'études où seront traitées à fond les questions sociales, littéraires et artistiques. Les jeunes mamans y seront conviées à étudier la psychologie et la pédagogie enfantines.

Ensuite, les travaux d'art. Des séances de

vitraux. Ce calcul automatique ne calmait point la désastreuse impression de la rencontre, de l'entretien récent Il n'y a pas à dire, elle s'est plutôt moquée de moi. Je ne suis pas plus avancé Si elle me balance, j'aurai fait une belle bourde de m'échouen ici. D'autant plus que je vais m' évanouir de faim1. Ah la communion commence Ce n'est pas trop tôt 1

Fourgues examinai la mianœuvre. A droite et à gauche, les deux premiers bancs se vidèrent. Le long de. la grille d'o-rée, hommes et femmes s'agenouillèrent, épaule contre épaule. Une. fine odeur d'encens caressait la narine sensuelle du capitaine. Derrière lui, un grand silence s'éployait sur l'assemblée. Quand ce sera notre tour, je me placerai au milieu, près d'elle. Si on me poussa de son côté, je me laisserai faire. Elle ne pourra rien dire.

Le visage enfoui dans ses mains jointes Mlle Ollvenn vivait hors du monde. Fourgues apprécia la pose exquise. Le curé distribuant le saint sacrifice, passait en face de lui. Fourgues lui décocha un clignement d'yeux amical et complice.. Le prêtre n'opposa qu'un regandi vide, comme si ce pénitent n'eût .point existé. Ce mutisme distant ramena Fourgues à la dignité du lieu et de l'heure, calma pour quelques minutes sa pétulance.

Attention songea-tril enfin La première équipe a fini. Laissons Annie s'agenouiller. En avant

Comme à l'abordage, il s'élança, planta ses genoux sur le degré de granit, saisit solidement la grille. Des tassements successifs l'aidèrent à s'incliner vers Mlle Ollvenn.

Faisons comme elle. Baissons la tête. Que faut-il penser ?

Machinalement, il répéta les prières d'enfance, celles que la veille il avait redites au presbytère. L'émotion des mots, et surtout le tendre voisinage, créèrent en son cœur celle transfiguration qui

musique, de multiples applications de l'art décoratif, cultiveront le goût chez les jeunes filles et leur permettront de garder intact en elles et autour d'elles le sens de la beauté. Les travaux pratiques comprendront des cours de cuisine, d'hygiène, de coupe, de mode, et, bien entendu, des cours de puériculture, avec stages dans les pouponnières.

Enfin, la formation morale préparera les jeunes filles à supporter les responsabilités qui leur incomberont, et à considérer la vie comme il convient ni trop grave, ni trop futile.

D'ailleurs le sérieux n'exclut point la gaieté. Tout cela se fera dans une atmosphère joyeuse où entreront, pour une large part, les distractions et les jeux.

Mlle Soyer et ses collaboratrices ont déjà tout préparé.

Ainsi donc, vous allez commencer bientôt ? ̃̃

Au mois d'octobre.

Vous avez un local, des ressources Absolument rien Quelques cotisations de vingt et de cinquante francs, et. beaucoup de confiance. Notre installation, nous la ferons nous-mêmes, dans une baraque en bois, sur la paroisse Saint-Léon qui vient de se fonder. Voilà. Au petit bonheur. Mais la confiance de Mlle Soyer est si grande, si communicative, l'œuvre qu'elle entreprend est si belle, qu'on sent bien qu'elle réussira.

Marie-Louise Lédé.

te dixième congrès

des mutilés de la guerre Le Xe congrès de l'Association générale des mutilés de la guerre (A.G.M.G.) se tiendra à Niort les 7, 8 et 9 août. L'assemblée plénière et le banquet qui clôtureront cette importante manifestation seront mésidés par M. Antériou, ministre des pensions, assisté de nombreux parlementaires et de représentants des groupements, d'anciens combattants des nations alliées.

A NOS ABONNÉS

Au moment 'des déplacements, nous prions nos abondes de bien vouloir joindre à leur demande de changement d'adresse la somme de un franc et la dernière bande de leur journal, pour éviter toute erreur et tout retard

marque les grands moments de la vie. Son bonheur était tout, proche et semblait inaccessible. Fourgues approchai) la grande partie qu'au plus profond de son âme il souhaitait passionnément, s'il la gagnait, de jouer jusqu'au tombeau. Sa prière monta jusqu'où il nE l'aivait jamais élevée, jusqu'jau destin où se consacrent 'les grands amours. Je l'aime, Seigneur Je l'aime, Jésus et vous tous qui êtes là-haut. JE vous jure de la rendre heureuse s: vous ne me la donnez pas, ce sera unf injustice

Cette requête imlpérative, cette apos- trophe passionnée, représentaient le pa roxysme permis à Fourgues vis-à-vis d< Dieu et d'une femme.

Annie recevait l'hostie. Notre capi taine crut s'apercevoir que la bénédic tion du prêtre s'attardait sur cette ohe velure chérie, dont un vitrail d'azur co lorait une mèche foillette.

A mon tour! Attention à bienpren dre 'la bouée 1

Très franc, il dressa son visage mâli vers le prêtre, ne pensa à rien. Quelque chose de délicieux vibra au coin de si paupière, peut-être un soupçon de lar me, tandis que le curé offrait la commu nion, et, d'un geste à la fois paterne et dominateur, posait sa main sur tête qu'il obligeait à s'incliner. Priez, mon fils; priez Et que Diei vous exauce murmura le prêtre trè bas, mais d'une voix qui trouva, soi chemin.

Eipuisé d'émotion, Fourgues appuyj son front sur ses mains accrochées à 1 grille et se recueillit

Je l'aime Je la veux Je 'la con querrai Je la veux Je l'aime 1 Il eût volontiers frappé sur la grille à grands coups de poing, afin de miieu: affirmer ce vouloir, et, devant toute 1 congrégation, aurait proclame sa fc véhémente.

Il éprouvait une vigoureuse extase e ne pouvait s'empêcher de user, les mi


La Vie Universitaire ̃ Ecole centrale

.Voici la liste des élèves ingénieurs de 3e année auxquels le sous-secrétaire d'Etat de l'enseignement technique et des beaux-arts, (Sur la proposition du conseil de l'Ecole centrale des arts et manufactures, a décidé d'accorder le diplôme d'ingénieur des arts et manufactures

1. Coudel, Jean Dival, Gallard, Langlois, Philip, Pichot, Cor, Fougerolle, Mangin, Caron, Dantier, Laporte, Legros, Lemoult, Robardet, Virot, Trémolet, Hausser, de Coster, Quignard. 21.Dufournet, Siaux, Marlio, Lex, Brenot, Carcenat, Dubois, Mauguin, Brunet, Lorphelin, Mlle Kuss, Laval, Flipot, Suisse, Arlaud, Bern, Colonna Ceccaldi, Aliadière, Ignazi, Marty. 41. Baldassari, Laridan, Casimir Bohé, Pédeiucq, Roch, Trévoux, Crétin, Garnier, Micouin, Morel, Dui'bec, Méchin, Chirol, G-uiihem, BresEon, Mathieu, Moreaux, Villeneuve, Laffitte, R.

:Portaiï.

61. Trayser, Lucien Mauret, Morin, Rémy, Bernin, Cantiant, Couratier, Desrousseaux, Kec, 'Thiébault, Blandinières, Mombert,Sendrier,Chaulet, Roulleau, Quentin, Poussot, Rccurt, Touron, Pouliquen.

81 Orliac, Vannetti, Pichavant, Plana, Bengard, Joubin, LacourtaKaise, Macé, Villemer, Àdvenier, Douchy, Matharet, Nullèt, Porché, Wolters, Magnan, Guibal, François, Ribot, Bonté.

101. Brouqueyre, Bouchateau, Godefroy, Mauban, Ricard, Fontaine, Charles, Simonod, Waitz, Deneux, Cajat, Georges Reynes, Casse, Bosse, de Vaulchier du Deschaux, Walraye, Bellart, Rouvel, Bourdot, Esposito,- Estrade, Frambourg, Scoffief, Bouchon, Guyot-Sionnest, Tournemire, iMayer, Crouau, Fouchy, Schaerer, Mllo Robitaille, Rouillé, Stbuff, Ledieu, Lejet, L'Eleu, Rolland, Baffrey, Jfcière, Serre, Legrand. 141. Vernier, ciBfbaud, Mlle Durand, Beek, Menut, Champagnac, Daynié, Graissaguel, Zalaswky, Chaufour, Leroy, Richez, Mlle Mounier, Paul Henry, Mettas, J. Portai, Sauffrignon, Cail- lé, Camplan, Goua.

Nové-Josserand, Nys, Baud, Gaumain, Kretz, Balmelle, Besombes, Chicoye, Boquien, Ledercq, Coumert, Vuillet, Chemillier, Cabre, Jé,quier, Rosay, Albd el Nour, Boudgoust, David, 'Faroux.

Novrey, Roui'ire, -Lautier, Leroux, Merceron, •»€arliei\ Louis Reynes, Aubert, Danton, Engi, Fouyé, Berthoux, Fabry, Myon, Getting. Fnoï, Molle, Beauvais, Durand-Gasselin, Mathon, Peyralade.

Etienne, Semo. Soury, Camus, Gautier, NottelJet, Peaucelle, Ilily, Nahas, Aran, Jacques, Quil"iet, Wimphen, Besserve, Gladet, Brun, Céiard, îiîergeF, Girillard. ̃ '? ̃ 3- 221 Hareault, de Hédouville, Quérette, de •Poilloûe de Saint-Mars, Boisvert, Lasneret, Mothéré, Bauchet, Jean Boé, Fauchon, Rousseau, Richard, Salvagc, Dennery, Prévost, Huard Cristofari, Calvy, Lefebvre, Emile Maurel,- Josse, Calinescu, de Vassard d'Hozier, Haltard, Courteix, D'esjonquères, Vever, Royer, Coussy, Guillemot,Guyotte, Mistler, Lançon, Leblanc. Le certificat- de capacité est accorde à MM. Bechetoille et Sand.

Ecole normale supérieure,

section des lettres, et bourses de licence Sont admis les candidats dont les noms suivent, rangés dans l'ordre de mérite Â-VEcole normale supérieure, section des lettres. MM. Marron, Marseille Schwob, Condorcet Boivin, Louis-le-Grand HarnoiS', Henri-IV Patronnier de Gandillac, Louis-le-Grand Bouis'set, Bordeaux Lanisoq, Louis-le-Grand Monod, Montpellier Lacombe, Condorcet Ganuehaud, -Henri-IV; Duron,' Poitiers; Nivat, Louis-le-Grand^ Deixonne, Lakanal Fredet, Louis-le-Grand; Kohn, Condorcet Seznec, Louis-le7Grand ,Vilar, Louis-le-Grand; Delbiausae,- Louis-leGrand Delavenay, Louis-le-Grand; Cler, Lakanal ex sequo Henry, Condorcet, et Ruffél Louis-le-Grand Grille, Sorbonne Maheu, Louis-lé-Grand!1 Dupront, 'Henri-IV liHipï>olyte, Poitiers Joxe, Lakanal Bru;hat, Lyon,

ï i Au& bourses do licence. MM. lialauette,'

"HanciMcî-. Laoust, Louis-le-Grand Pierîv Le Gentil, Henri-IV Labat, Bordeaux Bon.noue, Louis-le-Grand Grenu, Hènri-IV "Boorsch, Gondorcet Bady, Lyon Rognon, Lakanal; ex aequo, Gailliard, Lyon, et Sauïerotte, Louis-le-Grand*; Andri«eu, Louis-leGrand Vachot, Lyon; Allard et Cliâtelard, L.ouis-le-Grand.

TTest Marseille qui obtient la première place du classement. Lyon a i admis 1 à l'Ecole, 3 aux bourses Poitiers a 2 ad«toïis à'I'Ecole Bordeaux a 2 admis 1 à 'rEcole, r-aux bourses Montpellier a 1 admis à l'Ecole.

La statistique pour Paris s'établit ainsi XJouis-le-Grand, 19 admis 11 à l'Ecole, 8 aux bourses Henri-IV, 6 admis 3 à l'Ecole, 3 aux bourses Condorcet, 5 admis 4 à l'Ecole dont le de'uxième et 1 aux bourses Lakanal, 4 admis, 3 l'Ecolerl aux ;bourses Sorbonne 1 admis à l'Ecole. Ecoles pratiques de commerce et d'industrie Le sous-secrétaire de l'enseignement technique accorde le certificat d'aptitude au tproîessorat industriel dans les écoles pratiques de commerce et d'industrie à Mlles jÔurif," Guillaume, Nicole, Mme Goertz, Mlles .Lalanne, Gav MM. Gaulot, Pomarède, La'barthe, Martin, Roger, Roquebert, Dubois, -"Morillon, Fliegauf, Renucci.

Et le certificat d'aptitude au professorat ^ràmniercial dans les mêmes .̃ôoofes à Mlles èénard, Ducasse, Malet, Andueza, Pollard, "MM. Dëbayle, Roumagnac, Fontaine, Gas;set,-Maget, Quaile, Jomain, Baroji, Mathieu, Mettebal, Spegt (au titre alsacien).

fohes folles d'Annie, flottant sur ses tenv pés et sur son cou. L'encens, les couleurs, la sourdine de l'orgue lui faisaient perdre la tête il vivait dans l'irréel. Pour ne pas serrer Mlle Ollvenn sur son cœur, il enfonça ses poings dans ses poches, martyrisant de sa main droite le bon couteau qui m'en pouvait mais, tandis qu'une idée subtile, irrésistible, à la fois très adoratrice et malicieuse, surgissait en son esprit comme un éclair « II faut que je lui coupe tout à l'heure .cette mèche de cheveux qu'elle ne me donnerait jamais'; c'est de bonne guerTe. »Cependant Mlle Annie abandonnait son prosternement et, calme, allait rejoindre son banc. Fourgues regagna le sien, et dès lors, tête toujours baissée, pour faire comme les autres, il essaya sincèrement de se recueillir. Le temps passait et il commençait à trouver que ̃ cela devenait long quand la fanfare de l'orgue éclata et les fidèles se pressèrent vers le portail ouvert. Par une manœuIvre savante, le capitaine se trouva bientôt juste derrière ïvflle Ollvenn les pe1 tits frisons fous prenaient au soleil des reflets d'or vif c'était le moment propice. Au creux de sa poche il réussit à ouvrir les ciseaux fins. Il eût bien ri naguère si quiconque lui avait prédit qu'un jour à la sortie d'une église, il jugerait indispensable de 's'emparer par larcin de quelques cheveux d'une personne aimée Afin que l'assistance ne criât point au scandale, il cacha les ciseaux dans sa main fermée et, f rofitant d'un mouvement de la foule, qui le rapprochait encore de Mlle Annie, d'un coup sec mais précis, il trancha la petite mèche blonde et tiède. Sa peur lui fit percevoir un imperceptible frémissement de l'épaule, mais ce fut sans doute illusion, 'car Mlle Ollvenn paraissait n'avoir rien perdu de son beau sang-froid quand il fa dépassa pour prendre position straté̃ eique auprès du bénitier. « Cette fois, ie ne vais pas la rater » et,, do peur d'être pris de nouveau au dépourvu, il pion-

Une décoration posthume Les amis de Léon Boll ont appris avec une vive satisfaction la décoration à titre posthume de cet Alsacien qui fut un grand Français. A la veille de la mobilisation, il put heureusement s'échapper de Strasbourg, où le Journal d'Alsace-Lorraine avait mené, sous sa direction, tant de belles campagnes françaises. Il était temps, car il était sur la liste de ceux que les Allemands s'étaient promis de supprimer dès l'ouverture des hostilités.

Voici le texte de la belle citation qui justifiait à V Officiel sa croix posthume M. Boll MarieJoseph-Léon, dit Léon Boll, fondateur-directeur du Journal d' Alsace-Lorraine, demeuré à Strasbourg pendant la durée de l'annexion, fut pendant les quinze années qui précédèrent la guerre l'inlassable défenseur des provinces annexées et celui que ses compatriotes sont unanimes à qualifier de champion de l'idée française, à' laquelle il a rendu pendant toute sa vie les plus éminents services.

Chronique militaire Dans l'armée égyptienne

Au moment où se pose chez nous la question de plus en plus urgente de la réorganisation de notre ancienne armée d'Afrique, il n'est pas sans intérêt de signaler le soin avec lequel le gouvernement britannique s'efforce de donner à l'armée égyptienne une organisation plus rationnelle.

C'est ainsi qu'un conseil de l'armée égyptienne, analogue à celui de l'armée britannique^ été récemment créé parMécret royal. Ce conseil, qui réunit aux hautes autorités militaires d'Egypte les officiers britanniques occupant les postes élevés dans l'armée, a, dans ses attributions, toutes les questions intéressant l'organisation, le recrutement, la composition des différentes armes, les approvisionnements et les transports, les règlements et l'instruction.

Le conseil de l'armée allégera désormais le rôle du ministre de la guerre et tendra à mettre mieux en dehors des influences politiques locales tout ce qui concerne l'administration militaire.

On sait que l'armée égyptienne se recrute par la conscription. Sur un contingent annuel de 130.000 hommes, 2.000 seulement sont incorporés pour cinq ans.

Les accidents de la route Toulouse, 25 juillet. Une automobile, conduite par M. Bassat, tripier à Toulouse, qu'accompagnait sa famille, s'est écrasée contre un arbre près de Plaisance-duTouch.

La fille de M. Bassat, âgée- de cinq ans, a eu la tête broyée et a été tuée sur \p youp. Le tripier a été sérieusement blessé. Mme Basset et son fils ont été relevés indemnes. Presque au moment où se produisait cet accident, une autre voiture, conduite par M. Lambert, expert-comptable, est venue se briser contre un platane.

Mme Laval, âgée de soixante ans, qui avait pris olace aux côtés de M. Lambert, a été relevée avec de multiples fractures et transportée d'urgence dans une clinique où son état a été jugé particulièrement grave.

Réunions, Cours et Gonférencgs S eu- Musée du Louvre, Porte, Denon, ;demain, conférences. A 10 îx; 9ÏM* Morand Visite générale du Musée Mme Morand-Verel L'art grec après Alexandre M. Gilles de La Tourette Les grands personnages représentés par les Fouquet et les Clouet Miss Florence Heywood (conférence en- anglais) Les plus importantes peintures de l'Ecole Florentine. A 14 h. 30 Mlle Jalabert Pajou et Houdon M. L.M. Michon Les ivoires au Musée du Louvre Mme Bouchot-Saupique Les pastels en France au xvin0 siècle M. Robert Rey Quelques peintres de la fin du xixe siècle. Au de Versailles, conférence, à 15 heures, par M. Mauricheau-Beaupré, sur Le règne de Henri IV.

Chemins de fer belges Relations directes d'été Paris-Ostende Depuis le 10 juillet, un train rapide Paris-Ostende et retour, composé de voitures de première et de seconde classes à intercomrnunication, circule à titre dVssai jusqu'au 31 août.

Il quitte Paris-No :d. à 8 h. peur arriver à 13 h. 10 à Ostende et rep.irt d'Ostendc à 16 h. 40 pour rentrer à Paris à 21 h. 55 Il y a un wagon-restaurant de Tourcoing Ostende à l'aller, et d'Ostende à ^aris au retour. »,

La visite des bagages à main et le contrôle des pièces d'identité se font dans le compartiment. Les bagages enregistrés pour Ostende sont visités au puir.l de destination.

gea successivement ses deux mains dans l'eau bénite. Comme elle tardait un peu, par mouvements mesurés, il ouvrit dans la poche de son gilet le boîtier de sa montre, s'y cassa même un ongle, et cacha son trésor entre le verre et la couvercle d'argent.

Oh Oh pensa-t-il, apercevant le visage d'Annie parmi les remous de têtes. Elle a l'air encore bien sérieux 1 C'est pourtant fini Petites manigance© de femme Sur la place, elle se remettra bien à sourire.

Doigts tendus, il avança. Mlle 011venn parut ne point le voir, accepta l'eau sacrée d'une main quelconque, descendit, fort digne, les marches du parvis, et fut entourée immédiatement d'un triple cercle de commères. Désarçonné, Fourgues observa les mains envieuses caressant le beau châle, et beaucoup de clins d'oeil furtifs dirigés sur Mlle Annie lui tournait le dos, répondait de manière fort animée à tous les propos, entraînait dans son sillage bonnes femmes et petites filles. Ça n'allait pas du tout. Fourgues dériva vers le trottoir de la place, gagna du champ afin de dépasser le groupe, d'attirer un regard. Mais, par hasard sans doute, Annie lui tourna encore le dos. La mauvaise humeur du capitaine ne fut pas atténuée parla présence fortuite de l'équipage entier de VEquinoxe, qui, longeant le mur avant de se rafraîchir au cabaret, surveillait avec stupeur la tactique de son patron harnaché de son bouquet.

Eh bien quoi ? dit Fourgues irrité, se retournant brusquement. Qu'estce qui vous prend de m'espionner ? Passez devant Et rentrez vos grimaces, ou je vous les ferai avaler.

Les matelots avalèrent leur sourire, se firent le plus plats possible pour glisser dans une ruelle et, entre chopines, discutèrent à perdre soif les lubies du capitaine.

Lorsque Fourgues eut reconquis ses

NOUVELLES RELHHEflSESw

o M. l'abbé Chiron, professeur à l'Ecole secondaire diocésaine du Sacré-Cœur, est nommé chanoine prébendé de N.-D. de Paris M. l'abbé Merret, professeur à la maîtrise N.-D. est nommé maître de chapelle de N.-D. M. l'abbé Valette, vicaire à N.-D. de Clignan court, est nommé vicaire à Saint-Aimbroise M. l'abbé Masquelez, vicaire à Saint-Lambert de Vaugirard, est nommé vicaire à N.-D. de Grâce de Passy. o– Sur le désir formel de S. S. Pie XI, une semaine d'ethnologie religieuse se tiendra à Milan, du 17 au 25 septembre. Les cours de cette année, confiés, comme ceux des années précédentes, à des spécialistes, auront pour objet, dans une première partie, les questions d'introduction à l'histoire des religions, à l'ethnographie, à la psychologie religieuse et, dans une deuxième parlie le sentiment de la culpabilité (la conscience morale), l'idée de rédemption ou de salut. On a réduit à quatre conférences quotidiennes le nombre des cours, pour laisser plus de temps aux discussions privées. On espère que la France sera représentée par un contingent assez important de missionnaires, de professeurs, de savants et decrivains assez considérable. Les Allemands et les Autrichiens s'annoncent déjà nombreux, ainsi que les Polonais et les Tchéco-^ Slovaques. o– La manifestation patriotique traditionnelle au monument du Souvenir, à Lorette, est officiellement fixée au dimanche 2 août M. Painlevé, président du Conseil, a bien voulu accepter de la présider La cérémonie sera marquée, cette année, par l'inauguration de la tour de la Lanterne des

morts.

-o- Le dimanche 2 août, S. G. Mgr Serrand, évêque de Saint-Brieuc et Trégmer présidera, à Saint-Cast, la bénédiction de la mer Cette cérémonie biennale aura lieu vers 17 heures, au moment de la pleine mer. -o- M Paul Deschamps vient de faire paraltre une brochure archéologique démonran que l'autel, les bas-reliefs de marbre, certains chapiteaux du chœur et du transept de Saint-Sernin de Toulouse, et une partie des sculptures du cloître de Moissac, foi-

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esprits, le groupe des commères tassées au centre de la place jacassait à grands gestes de bras. Mais Mlle Ollvenn s'était évaporée.. 1

Voilà qu'elle m'a fi.lé dans les doigts gronda Fourgues. Heureusement, H n'y a qu'un chemin jusqu'au sémaphore.

Sans souci des commentaires, il prit le trot de chassa parmi ruelles et faubourgs. Apparemment Mlle Ollvenn était bien pressée, car il ne put la rejoindre, et à toute vitesse, qu'à l'endroit de leur rencontre matinale. Fourgues ne se sentait pas très fier, mais prétendit à l'aisance

Et par où êtes-vous passée, mademoiselle ? commença-t-il, la suivant de Ai-je à vous rendre des comptes ? 2 fort près.

Je ne vous dis rien de méchant. C'est de bonne amitié. Vous répondriez à un mendiant.

Ah vous mendiez maintenant f Cela doit vous changer.

L'entretien commençait fort mal. Voyons Vous ai--je menti ? N'ai-je pas communié ? Même le curé m'a donné trois petits coups sur la tête et m'a parlé à l'oreille.

C'est un saint homme Il ne vous connaît, guère.

Ai-je fait quelque chose qui vous déplaise ? Dites-le-moi. Je vous demande pardon, dit Fourgues préparant son attaque.

Mlle Ollvenn tourna un visage cour-

roucé.

Et quoi vous pardonner ? Quelque bêtise que vous fassiez, je n'en serai jamais offensée.

Pourvues rougrt d'aise a abord, mais, à la réflexion, comprit l'intention méprisante de Mlle Ollvenn, et se tut. Elle insista

Vous entendez rien ne m étonne de vous. Pas même votre insistance à me harceler. A quelle heure déjeunet-on donc sur votre bateau ? 2

ment dans l'histoire de la sculpture romane un groupe important qu'il faut placer à la fin du onzième siècle, et qu'on a eu le tort de vouloir reporter à une époque tardive. Paul Lesourd. N LE CATHOLICISME A L'ETRANGER EN BELGIQUE

Le comité régional hutois de l'Association catholique de la Jeunesse belge, constituant une bibliothèque de doctrine d'action catholique ainsi qu'un fonds de documentation et de propagande, adresse un pressant appel à tous ceux qui peuvent lui venir en aide.

Les dons, tant en nature qu en espèces, peuvent être adressés au président de la Fédération régionale hutoise, Adolphe Schoemaekers, étudiant en droit, rue du Marché, 47, Huy. (Belgique).

AU CANADA

Le cardinal Begin, qui vient de mourir à 85 ans, avait été ordonné prêtre en 1865, à Rome. D'abord professeur à l'Université Laval de Québec, il fut sacré évéque de Chicoutimi en 1888. Il était évèque de Québec depuis 1898 et cardinal depuis 1914. EN YOUGOSLAVIE

S G. Mgr Pappafava, évêque de Les'ina depuis 1918, vient de mourir à l'âge de soixante-quatorze ans. Il avait été, de 1914 à 1918, évêque de Sebenico.

AU BRESIL

D'importantes nominations épiscopales viennent d'avoir lieu au Brésil le R. P. Mourao, salésien, qui depuis l'année dernière administrait le diocèse de Campos, vient d'en être nommé évêque. Mgr Dezerra de Menezes, gouverneur ecclésiastique du diocèse de Piauhy, vient d'être nommé évêque de Barra do Rio Grande de Northe. Mgr Arcoverde de Albuquerque Cavalcanti, chanoine de la cathédrale de Rio de Janeiro, est nommé évêque de Valença. Enfin, le R. P. Pereira, des Frères Mineurs, est nommé évêque de Manaos. P. L.

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Vous étiez la plus belle tout à l'heure, mademoiselle. Parmi toutes ces femmes en bonnet, vous aviez l'air d'une reine., la reine de Douarzellec. Je vous ai demandé à quelle heure on déjeune sur votre bateau. Je croyais que c'était à onze heures.

Et je n'ai rien .mangé depuis vingtquatre heures, mademoiselle.

Mais, grand Dieu 1 que voulezvous que j'y fasse ?

» Retournez-vous-en vite Quelle heu.re avez-vous ? »

Preste, Fourgues tira l'oignon d'argent, héritage paternel. Il appuyait déjà le doigt sur le bouton du boltier, mais s'arrêta court. Le moment n'était point de dévoiler ce que recouvrait le cadran. Eh bien et cette heure ? Etes-vous si troublé par une communion que vous ne savez plus lire votre montre ? Euh le boîtier s'est comeé pendant le dernier mauvais temps. Je n'ai pas pu l'ouvrir ce matin. Tenez la preuve Je me. suis cassé un ongle Deuxième mensonge i

Candide, Fourgues oublia ses décisions du matin, montra son ongle avec complaisance. D'un regard rapide, Annie examina la preuve

Vous autres, hommes, êtes si maladroits constata-t-elle. Passez-moi votre montre. Je vais l'ouvrir en un tour de main. Sur le chemin, monsieur Fourgues, on voit ce qu'on fait.

Fourgues boutonna la double rangée de ses boutons de veston.

Enfin dit-il, oui ou non, m avezvous vu, lorsque ?.

Vous êtes bien trop menteur pour que je vous écoute. Et un jour de Pâques encore

Le visage à nouveau fermé, elle activa sa marche. Son indifférence était telle qu'elle en oublia, de congédier Fourmes Persévérant, il l'accompagna jusqu'au sémaphore, parmi les «plates:bandes de fleufs, de verdures, la vit disparaître vers sa chambre et la cuisine, et

LA PHILATÉLIE. I

Les Timbres

des Colonies Françaises (Suite)

Côte d'Ivoire

En novembre 1912, la Côte d'Ivoire reçoit sa. série de surcharges, 05 et 10 sur timbres du type « groupe allégorique ». Ce sont

05 sur 15 c. gris, valeur 60 centimes environ 05 sur 30 c. brun, valeur 2 fr. environ; 10 sur 40 c. vermillon, valeur 1 fr, 75 environ 10 sur 50 c. brun, 3 fr. environ 10 sur 75 c. violet, valeur 8 francs environ. Toutes ces surcharges existent avec chiffres écartés dont la valeur est d'environ cinq fois celle d'une surcharge ordinaire. C'est en 1913 que paraît la série spécialement établie pour la Côte d'Ivoire, avec paysages du pays, série particulièrement bien réussie. Elle va du 1 c. au 5 francs. La majeure partie des timbres qui les composent sont encore en service actuellement et n'onv qu'une valeur de collection assez minime. Quelaues vignettes, cependant, retirées brusquement de la circulation pour changement de couleurs, viennent de voir leur prix augmenter sensiblement. Ce sont

25 c bleu, coté 30 fr., et qui vaut davantage 30 c. brun, coté 17 fr. 50, et qui vaut davantage 50 c. noir coté 12 fr. 50, et qui vaut davantage. <- t

Ces 3 timbres sont l'objet d'une forte demande. En 1915, le 10 c. a été surchargé d'une croix rouge (tirage 105.000 exemplai-

res).

En 1922, parait un 60 c. surchargé à Paris, sur 75 c. violet, et en 1924 sont émis un 25 c. sur 2 francs et un 25 c. sur 5 francs. Deux séries de timbres taxe ont été émises pour la Cote d'Ivoire. En 1906, les « Té-

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se trouva près d'Ollvenn qui, acagnardé dans sa chaise, contemplait l'horizon vide.

Le sémaphoriste regarda le bouquet que Fourgues jeta brusquement sur la table encombrée de codes, leva l'œil jusqu'au visage de l'amoureux. Mais celui-ci n'osait ni s'asseoir ni parler. Où est-elle ? chuchota Ollvenn. -Parlà!

Alors ça a bien marché, puisqu'elle vous ramène.

C'est-à-dire Enfin C'est moi qui me ramène

Encore quelqu'une de vos sotti-

ses

ses Il n'y a pas de quoi, vraiment. D'ailleurs, impossible de deviner si elle sait.

Quoi ?

Si je vous le dis, vous irez tout lui raconter. Ah Elle me mène par un petit chemin 1

Personne ne vous oblige, mon petit, et j'e vous ai prévenu.

En un mot comme en quatre, elle m'a enjoint de retourner dare-dare sur l'Equinoxe Alors, me voici l

Chut elle arrive.

Vêtue d'un i tablier aux dentelles immaculées, manches retroussées sur des bras ronds et fermes, Annie vint embrasser très tendrement son vieux père. Elle y mit tant d'insistance que Fourgues, dépité, fit un pas vers 4a baie et contempla l'Océan..

Tu ne t'es pas trop ennuyé, petit papa ? C'a été long là-bas Et puis, j'ai perdu du temps an retour. J'ai prié pour toi, tu sais, mécréant

Gaspillage petite fille Gaspillage J'ai passé l'âge des prières. Il vaudrait mieux que tu les gardes à quelque autre.

Il ne manquerait plus que ça Rien de nouveau en mon absence ? 2 Rien Pas un bateau, pas une. fumée, calme plat.

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La Rose-Mcune n'est pas entrée .?,̃ On l'attendait ce matin.

Comment veux-tu ? Pas un souffle de vent. La Rose-Marie doit travailler du côté du raz de Sein. A moins qu'elle ait pu entrer à Brest pour passer le jour de Pâques.

Ni télégramme ni téléphone de la Préfecture maritime ?

Penses-tu ? Il n'y a personne ce matin. Par un temps pareil, tout le monda prend du large.

Dis donc papa, fit Annic regardant le baromètre enregistreur pardessus l'épaule de son père, il dégringole rudemlent A mon départ 758, le voilà à 754.

Ollvenn se retourna brusquement, se dressa même, examina. sur le cylindre la courbe irrégulière et bleue, et puis, méditatif, s'appuya au balcon, demandant leurs secrets à l'eau et au ciel. Fourgues en profita pour entrer dans la conversation.

Ça déclara-t-il, c'est un coup de nord-ouest dans les vingt-quatre heu- res et bien tassé Je vois ça au ciel 1 Mlle OWvenn pivota lentement. Tiens vous êtes encore là ? Eh bien monsieur Fourgues, dans œ pays-ci, ça veut dire un coup de sudouest. Il commencera à la marée prochaine. Les bateaux qui entreront à Douarzellec feront bien de prendre garde Au lieu de passer par là, le courant portera ici.

Son doigt connaisseur indiqua le pied de la falaise. L'orgueil de Fourgues se raidit.

Je sais tout de même de quoi je parle mademoiselle. J'ai pratiqué! Douarzellec avant que. D'ailleurs lesinstructions nautiques disent que c'est1 du nord-ouest.

Maurice Larrouy.

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UN BUREAU DE VOYAGEURS

126, boulevard Raspail, à Paris

g Il est rappelé au public que, pour faciliter ses ^déplacements, la Compagnie d'Orléans possède 126, boulevard Raspail (Téléph.: Ségur 02-12), un bureau affecté au service des voyageurs. Ce bureau délivre les diverses catégories de billets au départ de Paris pour toutes gares du réseau d'Orléans ou de ses au delà. Il peut four̃nir tous renseignements et brochures concernant les voyages sur les réseaux d'Orléans et du ̃Midi (fouraine, Bretagne, Auvergne,. Pyrénées). Un service de location organisé à ce même trains rapides et express, dans un délai de sept jours ayant -te date fixée pour le départ. D'autre- "part, du ')< juin. au 1"r octobre, les bagàgÊS'à. destination, du Réaeaw d'Orléans ou des lignes correspondantes sont acceptés a i en'te~st~ement,â. ce. Bureau. 126~ boulevard Rasjpail comme ils 1<; seraient dans une gare en outrède la taxe afférente au transport par chc1 min de 1er, il est perçu pour le transport de ces .bagages, entre le dit bureau et -la gare de départîtes prix ci-après

Un colis :̃! franc deux colis 1 fr. 60 par colis en plus de deux 0 fr. 40.

En 'résumé;: le voyageur peut prendre à ce Bureau son billet, louer sa place, faire enregistrer ses bagages et se rendre à la gare le jour de son départ libre de tout souci.

Le bureau 12ti, "boulevard Raspail, est ouvert tous If jours, s&uf les dimanches et jours fériés, 'de S h. à 12 heures et de 13 h. 30 à 18 heures. S.

UN NOUVEAU CIRCUIT AUTOMOBILE AU DEPART DE TOURS

En vue de répondre aux désirs des touristes à la suite de-la. récente ouverture au public du magnifique Château, de Valençay, avec ses collections et son mobilier de l'époque du Prince de Talleyrand, la Compagnie d'Orléans a décidé

d'organiser titre d'essai, jusqu'au 21 septem-

bre 1925,: un nouveau" circuit automobile au départ de Tours." •̃̃]'• 'i Ce circuit comportera l'itinéraire ci-apres Tours Vallées de l'Indre et de l'Indrois, Montrésor (château), Valençay, arrêt pour le déjeuner et la visite du château (entrée 3 'francs), Vallée du Cher, Saint-Aignan (château), Montrichard (caves curieuses et donjon); Tours.

Il aura lieu les lundis et vendredis. 'Départ de Tours à. 8 li. 30 (pla'ce de la Gare), retour à 19 heures.

Prix du transport. 48 francs par place. Pqtff plus angles. renseignements, s'adresser notamment à Paris à l'Agence de la Compagnie d'Orléans", le; liôulevai-a 'dés Capucines, a Tours, au Bureau spécial *s Services automobiles, .à. la

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CHEWS DE FER DE P-L-M. SERVICES AUTOMOBILES P.-L.-M.

dans le Vivarais et le Velay

La Compagnie P.-L.-M. organise deux nouveaux Services automobiles qui fonctionneront •1' Entre Vals-les-Bains, ilac d'Issarlès, les mardis jeudis et dimanches, jusqu'au 15 septembre; tous les jours, sauf le vendredi, du 1™ au

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Les mardis, jeudis et dimanches, du 1er juillet jusqu'au 15 septembre.

Aller par Laussonne et le Gerbier-des-Joncs Retour par l'auberge .dé Peyrebeilhe et Cos-

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Prix du billet d'aller et retour, valable du jeudi ou dimanche au jeudi 60 francs. CHEMIN DE FER DU NORD Registre du Commerce Seine n° 52.296

Saison Balnéaire 1925

Service temporaire de prise et de livraison à domicile des bagages dans Paris

Jusqu'au 5 octobre inclus la Compagnie du Chemin de fer du Nord, moyennant paiement des taxes prévues par son tarif de factage, se chargera

1° De prendre à domicile dans Paris tes bagages des voyageurs se rendant à l'une des stations balnéaires françaises desservies par son i

réseau;

De livrer à domicile dans Paris les bagages des voyageurs rentrant de ces mêmes stations balnéaires. L ̃

(Voir ou demander le bulletin détaille du Service à la gare de Paris-Nord, dans les bureaux de ville de la Compagnie et aux gares et stations balnéaires.)

CHEMINS DE FER DE L'ETAT RELATIONS DIRECTES

entre l'Angleterre, la Suisse et l'Italie via Newhaven et Dieppe

L'administration des chemins de fer de l'Etat a l'honneur de porter à la connaissance du public, qu'en vue d'améliorer les relations entre l'Angleterre, la Suisse et l'Italie, -via Newhaven et Dieppe, elle ,met en circulation pendant la saison d'été, trois fois par semaine, les mardis, jeudis et samedis au départ de Dieppe, et les lundis, mercredis et vendredis au départ de Milan, une voiture directe de 1™ et de classe entre Dieppe, Bàle et Milan, via Paris-SaintLazare et Paris-Est et vice versa.

Cette voiture, qui comporte des couchettes en lr° classe, assure à Dieppe .la correspandonce avec le paquebot du service de jour.

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1" Dans le parc de Versailles 2, 22 et 30 -août, €, 19 septembre et i octobre.

2° Dans le parc de Trianon- 19 juillet, 16 août, 20 septembre,

Versailles est desservi par les gares de Paris .(Saint-Lazare, Invalides et Montparnasse). Trains supplémentaires s^ion les besoins du service.

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15 h. 30 Birmingham (479 m.): Concert, et de 17 h. 30 à 18 h.: Programme de Londres. 15 h. 30 Manchester (378 m.) Orchestre. 15 h. Bournemouth (386 m.): Musique militaire et

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20 h. Londres (386 m.): Hymnes, sermon, et à 21 h. Concert.

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20 h. Manchester (378 m.): Hymnes relayés d'Edimbourg.

20 h. 15 Zurich (650 m.): Concert pat 1 orchestre Gilbert.

20 h. 15 RADIO-PARIS (1.750 m.): Communiqué des sans-filistes, et à 20 h. 45: Radio-Bal par 1 orchestre Radio-Paris.

20 h. 45 P.T.T. (450 m.): Causerie: « Le port de Dunkerque ». A 21 h.: Radio-concert donné avec le concours de Mme Le Chevallier de Boisval, Mmes de Coninck, Odette Le Blanc, Delpech, Jane Morey, du Théâtre du Vaudeville, Nadia ~Mjusseau; MM. Camille Arnal, Louis Aerts, le petit Pierre Nérini et Emmanuel Nérini.

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21 h. Barcelone (325 m.): Chants et poésies. 21 h. 15 PETIT PARISIEN (345 m.) Concert avec le concours de M. Dalerant, de l'Opéra, dans: En moisson (P. Vidal); Roméo et Juliette, ballade de la reine Mab (Gounod); Le Chemineau (Leroux). 22 h. Londres (365 m.): Nouvelles générales, transmis par toutes les stations, et à 22 h. 15: Quatre chants traditionnels arrangés par C. Scott. 23 h. Rome (425 m.): Jazz-band de l'Hôtel Russie.

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