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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1925-06-22

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 22 juin 1925

Description : 1925/06/22 (Numéro 173).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k294414r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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r*our l'idée française « Electeurs de banlieue, votez contre la guerre 'du "Maroc '» 'Ainsi V Humanité. hier matin, -exhortait, en vue du ballottage, ses lecteurs. Il fallait, autour de Paris, boucler la ceinture rouge et affirmer que: « dans l'ensemble les communistes étaient le parti le plus 'puissant de la banlieue ».

Les électeurs ont répondu. Il restait i9 sièges du Conseil général de la Seine à pourvoir. Les socialistes en emportent 6, les modérés et les,cartellistes en obtiennent 11. Les communistes n'en ont que DEUX. II est absurde que tous les scrutins, municipaux ou cantonaux, deviennent des plébiscites politiques. Mais tel est /l'usage de ce temps insensé- Il a plu au [parti de Moscou -qui déjà se croyait maître de l'assemblée départementale de porter devant le corps électoral suburbain la question du Maroc. Qu'il enre.gistre le résultat 'La population a ̃montré qu'elle n'était pas avec les amis et Jes complices d'Abd el Krim qu'elle n'acceptait ni la trahison, ni le vol de 'lettres; et <que la JII° Internationale en « avait trop rois ».

̃ II a suffi, 'pour changer F atmosphère électorale, que l'on sentit plus précise et plus proche la menace d'infiltration générale -du poison bolchevique et que l'on entendît depuis 'quelques jours les chefs •du gouvernement tenir, à la Chambre un langage, ferme et français. Il a suffi que le Cabinet actuel se décidât à prendre au sérieux un péril que ses prédécesseurs ne voulurent pas. voir. Et le communisme à reculé. Il espérait avoir'la moitié des sièges. Il en a tout juste deux. 'Les modérés, hier, ont bien voulu se déranger et voter. Ils n'ont pas voté « pour la guerre du Maroc », comme diront les communistes. Ils ont voté contre Moscou, pour l'Idée, française. Henri Vonoven.

M. Doumerguè au banquet de là presse départementale Le président de la République a présidé hier le banquet de la presse départementale. Il y a dit notamment

Jer voudrais pouvoir accompagner mes' remerciements de quelques assurances précises' et r^confoi-tantes' en ce qui touche le problème des caisses de retraite. Il ipréoccup'e à très juste titre vos groupements professionnels. Il me préoccupe presque autant que vous-mêmes, car j'ai souvent reçu les confidences douloureuses de vieux journalistes qui, voyant approcher l'heure à laquelle ils devraient cesser d'écrire, se demandaient avec, angoisse comment ils pourraient

vivre.

.En bons citoyens que vous êtes, vous ajournez à des temps meilleurs, c'est-à-dire au moment où la situation financière du pays se sera améliorée, la présentation de requêtes plus pressantes, r/ï.

Manifestations catholiques Hier dimanche a eu lieu, à Dijon, le Congrès des Unions catholiques de la Côte d'Or, sous la présidence du général de Castelnau. Le Comité organisateur avait recueilli plus dé dix mille adhésions.

Hier a eu lieu, à La Roche-sur-Foron, le Congrès des catholiques de la Haute-Savoie. Une réunion, à laquelle assistaient une dizaine- de milliers de personnes, avait été organisée dans l'enclos du petit séminaire. Le « Savoie » est parti hier

ICI

LE HAVRE, 21 juin. Le départ du transatlantique Savoie, retardé d'une marée, des défections s'étant produites dans le personnel pour protester contre la condamnation du secrétaire du syndicat autonome, a eu lieu aujourd'hui.

Feuilleton littéraire du 22 juin 1925

La Semaine Dramatique

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ROBERT DE FLER3

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Porte-Saint-Afartin JEHANNE D'ARC, de Mercedes de' Acosta mise en scène de e M. Norman Bel-Geddes.

Après l'Angleterre, voici que l'Amériquel-*vient de nous envoyer sa Jeanne d'Arc. Ne comptez point cependant apercevoir au dénouement, dans des huées d'apothéose, Washington et. Lafàyette échangeant une poignée de main conimemora.ti.ve en recevant la bénédiction de la bonne Lorraine. La Jëhanne d'Are .transatlantique a 'la discrétion de ne rien ajouter à l'histoire de notre héroïne nationale. Mlle Mercédès de Acosta, qui a pris soin d'écrire les quelques .répliques dont se compose cet ouvrage, a placé toute sa foi et tout son espoir beaucoup moins dans la composition de sa pièce que dans la grâce efficace de son personnage. Elle s'est dit puisque cette vierge est miraculeuse, il est inutile et il" serait peut-être sacrilège d'assembler, pour les lui prêter, des mots choisis^de donner aux scènes un développement quelconque et de chercher, par tous autres artifices, à émouvoir le. public mieux vaut' la laisser rayonner dans de beaux et longs silences que chacun pourra, à son gré, peupler de ses rêves et de ses souvenirs. Il convient donc, avant tout, pour que le specta.teur s'abandonne à son ravissement, de lui montrer la Pucelle baignée de toutes les clartés différentes qui ont illuminé son visage et l'ont précédée sur les roules où devait s'accomplir son céleste destin.- Dès lors, la grande animatrice de la

A PROPOS DU YOTAGE TOÉDSlN DeUx heufes

avec le docteur Charcot L'homme qui allait partir au devant d'Amundsen si, par bonheur, celui-ci n'eût lui-même pris le soin de se retrouver, était mieux qu'un autre désigné pour tirer la leçon que comporte la récente aventure du Norvégien.

Je dois donc au commandant du Pourquoi Pas de parler aujourd'hui du Pôle pendant deux heures, suivant son regard et son doigt errants sur les blancheurs de la carte arctique, j'ai ressenti la bonne émotion où me jetait jadis un héros de Jules Verne.

Ainsi, Amundsen dut interrompre son vol avant d'atteindre au but.

Amerrir était son projet. La stabilité de la glace permet l'observation précise. Peut-être fit-il ainsi de bonnes remarques au point de vue magnétique. Au moins le sondage décelant une profondeur de plus de 3.000 mètres nous confirme-'t-ir dans cette opinion, qu'à l'inverse du Pôle Sud, le Pôle Nord ne se trouve pa^ sur un continent. -̃̃•̃ ̃; ̃•• _̃ Chose délicate. ,q.u' un amerrissage dans ces conditions exceptionnelles. En matière d'aviation, le danger est au sol.

Amundsen a trop d'expérience pour n'avoir pas pris toutes les précautions utiles contre l'éventualité d'un accident banal. C'est là affaire de prudence.

Pourtant, disent les dépêches, « les glaces se refermèrent sur les avions dès que ceux-ci eurent touché l'eau. » Il Phénomène connu. Surfusion. L'eau, en équilibre physique instable, se congèle sous le choc. Amundsen n'avait peut-être pas prévu la chose, mais vous avez vu qu'il sut s'en tirer.

Le docteur Charcot -ajoute

Insistez sur l'intérêt géographique du voyage. L'avion découvre un vaste champ d'observation, grâce à quoi le blanc disparaîtra sur un secteur important de )a carte du pôle.

En tout cas, le voyage d'Amudsen marque une étape dans l'histoire de la conquête du pôle..

Les hommes, avec leurs pics, leurs traîneaux et leurs chiens ont montré la route. Et vdici la machine le moteur et l'aile de l'avion, aidés, guidés par la T.S.F. Celle-ci a permis d'atteindre, grâce au nombre des postes épars, à la meilleure certitude météorologique. Et l'hélice, pour laquelle l'espace est, une. durée, met .lfs^pAle àv«ëpt heures de' ï&- -ë&se ̃ la- 'plus.; ;î>roc.-be. Gomment ne pas prévoirie ternps'»'i exploration ne sera plus qu'excursion » Hier encore avant de tenter l'assaut des glaces, il fallait, se préparer pendant des années, puis, après l' » Adieu, vat », souffrir pendant des mois la grande ;.n«oi'1* des enfants perdus. Au sem d3s brumes où dérive' la banquise-, tout (••̃• qui compose le monde vivant se résumait, pour quelques hommes hardis, en un certain nombre de souvenirs. »

Le docteur Charcot me conte .-cci Nous partîmes un jcur.on exploration vers le Sud alors qu'une machine volante venait, quelque part en Italie, de boucler un circuit de trente mètres. Grande merveille Deux ans après, comme nous revenions du Continent antarctique, la première baleinière rencontrée nous apprit que Blériot -venait de passer la Manche. » » Deux ans Les temps changent vite d'aspect, à notre époque. Aujourd'hui, le Pourquoi-Pas possède un poste qui lui permet de converser en toute circonstance avec le continent,, si bien .qu'il. avait, pu promet! i-e au monde une relation quotidienn-3 de ses recherches. »• Pour avoir d'abord entendu mon hôte me parler des anciens efforts, j'ai mieux compris la mélancolie que décriait sa dernière phrase Je ne regrotte pus d'aveir connu l'autre époque. •>

Robert Destez.

EN DEUXIEME PAGE:

Le Grand Prix du Mans

tragédie ne doit-elle pas être la Lumière ? Dans la vie de Jeanne, toutn'eétil pas Lumière ? Lumière d'aube dans l'arbre des fées de Domrémy. Lumière des torches sur les remparts d'Orléans. Lumière sacrée de la cathédrale de Reims. Rouge Lumière du bûcher de Rouen. Lumière, ô toi « sans qui Ues choses ne seraient que ce qu'elles sont » Et si, à la vérité, nous n'assistions pas au jeu mystérieux et parfois magnifique des lueurs et des reflets rayant de clarté les ténèbres dans lesquelles, presque continuellement, la scène est plongée, cet ouvrage serait bien près de ne point exister du tout.

« Le théâtre de Mlle de Acosta, nous affirme le programme, est un théâtre d'espace; de visions, de mouvement », un théâtre qui « vit sous le Tègne.'de l'allusion ». Voilà sans doute une esthétique dramatique nouvelle,. Jusqu'à ce jour, les auteurs estimaient naïvement que, traitant un sujet, il convenait d'en préparer l'action et de la, précipiter ensuite de péripétie en .péripétie jusqu'au dénouement maintenant, un auteur, au lieu de développer son su- jet selon les règles périmées d'un art fossile, se contente d'y « faire allusion ». Le nom de l'héroïne, jeté et répété à tous les échos d'une foule le plus souvent invisible, quelques répliques telles que l'un ou l'autre puisse indifféremment les prononcer, les' crier ou les mur-

murer, des répliqués pareilles à celles-

ci: « Dépêchons-nous.- Nous allons être en retard.– Dépêchons-nous.– -La-voilà. C'est elle/– Faites place. Dépêchons-nous.- C'est fini. Allons-nousen.- Dépêchons-nous », des allées et venues de figurants agités dans une obscurité tout à coup dissipée par des projections, en faut-il davantage pour que] votre imagination intervienne et relie entre elles, par le fil de ses souvenirs et de ses pensées, ces brusques apparitions ? Mlle Mercedes de Acosta est

"c- 0;:

Un coup de main chinois en plein Paris

Des manifestants s'emparent de la légation, et par là.force, extorquent la signature dit ministre

̃ i ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃!̃– i-.rn.r

Qu'il y ait des Chinois xénophobes, que cette xénophobie soit cause de mouvements tumultueux, dégériérant;'en émeutes et susceptibles d'avoir de graves conséquences, on ne peut que le déplorer. Mais il est difficile à un Français d'émettre une opinion autorisée sur des faits qui, se passent .en Chine, où les troubles qui se. produisent depuis quelques semaines n'ont jamais, revêtu un caractère antifrançais;

On peut, en revanche, s'étonner que, à Paris même, des membres de la colonie chi- noise, qui sont nos hôtes, se livrent à une manifestation telle que celle -qui a eu lieu hier, rue de Babylone. dans l'immeuble occupé par la légation dé la jeune, république asiatique.

Un groupe d'une centaine de jeunes Chinois se sont rendus- maîtres de la légation, et, par la force, ont fait signer à leur ministre des manifestes révolutionnaires. ̃ Il était trois heures de 4'après-rnidi lors-que, sur "un coup de sonnette, le concierge de»la légation ouvrit la porte. De sa loge, il n'avait pu voir quels étaient les visiteurs auxquels il allait avoir affaire une centaine de Chinois qui venaient d'arriver en taxis et porteurs de pancartes sur le fond blancs desquëlless s'inscrivaient en rouge des formules dont beaucoup rappelaient davantage le style communiste que celui des Fils du Ciel. On pouvait y lire, en effet « Â bas l'impérialisme international Vive l'union de tous les peuples L'événement de Changhaï est provoqué par l'impérialisme, non par l'argent de Moscou » et d'autres professions de foi de ce goût;. A peine la porte était-elle entr'ouverteque:es manifestants, étudiants et ouvriers, les ouvriers dominaient, se ruaient dans la cour de la légation. Le concierge, comprenant .aussitôt son imprudence, se précipite sur le téléphone pour appeler à l'aide. Il n*eù,t pas le temps d'arriver jusqu'à l'appareil. Il fut bientôt entouré et mis dans i'impossibilité de faire un mouvement. Les manifestants étaient maîtres des '!ieux. Ils refermèrent derrière eux la porte de la rué et pénétrèrent dans la légation.

Par cet après-midi dominical, la maison était .quasi-déserte. Seul. le ministre, M. Tcheng-Lob, se trouvait dans son bureau du rez-de-chaussée, où ses turbulents compatriotes firent soudain irruption. Avant qu'il fût revenu de sa surprise, on,,lui,iendai.t .à. signer un manifeste aâres-s.S. à Ja presse 'française et approuvant 4e mouvement révolutionnaire chinois1 'une lettre adressée à M. Painlevé pour 'protester contre l'attitude de la ..France à Changhaï où, cependant, nous nous sommes bornés à protéger nos nationaux et un télégramme-manifeste adressé au peuple chinois l'invitant à se dresser corn tre la présence des ̃ étrangers en Chine.' Comme bien l'on pense, M. Tcheng Loh refusa de signer. On s'apprêtait à l'y contraindre par la force, lorsqu'un des seerjtaires de la légation, M. Li Tchuin, qui venait d'arriver ;fortuitement rue de Babylone et, qui, mis. au courant des événements était venu assister son ministre, lui conseilla de ne pas résister puisque une signature obtenue 'dans de pareilles conditions' n'avait aucune valeur. M. Tcheng Lob s'exécuta. De i a légation toute communication avec l'extérieur était impossible car les manifestants avaient eu pour premier soin de s'emparer de tous les appareils téléphoniques. Certains d'entre eux avaient même pénétré dans les appartements privés du ministre et gardaient à vue, sa famille. Fort heureusement, un parent du concierge, concierge lui aussi dans un immeuble voisin, avait' deviné ce qui se passait à la légation et prévenait la police. Quelques instants plus tard une quarantaine d'agents arrivaient rue de Babylone. A la porte, ils se heurtaient à des manifestants- qui leur en refusèrent l'entrée. Comme les résidences diplomatiques bénéficient de l'exterritorialité, les gardiens n'avaient pas à discuter. Ils se contentèrent d'attendre sur le trottoir l'issue des ëvè-

d'avis que cela suffit et que le poète doit faire de larges sacrifices aux « nécessités de la scène moderne». Ces sacrifices, Mlle de Acosta les consomme, comme dit le conteur des Mille et une Nwits, jusqu'à la limite des consommations. Délibérément, elle a réduit son œuvré au plus rudimentàire des scénarios. Evidemment, un drame comme ceux que l'on écrivait hier et que, malgré tout, l'on écrira peut-être encore demain, aurait de plus sévères exigences, mais une pièce qui « vit sous le règne de l'allusion-», ne réclame-pas autre chose que ces indications élémentaires qui, sans doute, un jour, finirent ellesmêmes par être supprimées .et il n'est pas besoin de vous faire remarquer que, ce jour-là, la. réalisation de cette nouvelle formule aura atteint la perfection. Je crois cependant que, sans se laisser déconcerter par le côté sommaire– sommaire comme1 une êxé-'cution de ce spectacle, tous ceux qui s'intéressent aux choses du théâ-, tre doivent aller voir voir plutôt qu'entendre là Jchanne d'Arcl dé :1a Porte-Saint-Martin. La mise en scène en est très curieuse et, à quelques moments, admirable. IÎ faut reconnaître que Mlle de Acosta lui a fourni, -avec beaucoup de sû-rété, les plus' utiles points de départ. Le metteur en. œuvre et en scène de ce poème de luimiière, JVI. Norman BelrGeddes, a dirait àde grands éloges. Il a groupé les foules, ordonné les mouvements, établi les plans et les arrière-plans de plusieurs tableaux, avec une puissance d'évocation disne d'un grand peintre. Il s'e^t révélé de'.r autre, côté de l'Océan, comme le promoteur de. la ̃«.dé-théâtralisation du théâtre » par la construction architecturale qu'il substitue air décor ordinaire. Singulière entreprise et qui, pour les vieux Latins que nous sommes, n'apparaît point sans danger. En effet, lorsqu'on sera parvenu- à « dé-théâtraU-

nements, prêts à intervenir au moment où les manifestants, ayant repassé le seuil, se trouveraient en terre française. ^Mais, lorsque ceux-ci sortirent, ils montrèrent à la police une lettre dans laquelle le ministre, à qui on avait extorqué de nouveau sa signature, déclarait aux autorités françaises qu'on ne lui avait' fait qu'une simple visite de politesse et qu'il n'avait aucun sujet de requérir la force publique. On s'inclina. Cependant, un des manifestants qui s'était attardé dans la loge du concierge fut appréhendé par le personnel de la légation qui le remit aux mains des agents. Il fut conduit au poste du septième arrondissemient, où il fut incarcéré. C'est un nommé Tcheng Kone Tc;hing, ptuvrier dans une usine de Billancourt. Il sera interrogé aujourd'hui.-

Dans la soirée d'hier, la police a recueilli ̃les déclarations de M. Tcheng-Loh. el du personnel de là légation, qui a été témoin ;da coup de main de la rue de Babylone. Tous s'accordent à dire qu'ils ont remarqué au milieu de leurs compatriotes trois ou quatre visages sans doute français, et en particulier une femme. Il paraît d'ores et déjà fort probable que les communistes ne doivent pas être étrangers à cette affaire. C'est du moins ce qu'on laisse entendre à l'ambassade, et tout paraît le confirmer.

ta situation militaire au ]faroe

Attaques ennemies à l'Ouest et au Centre

On constate que l'activité de l'ennemi a considérablement diminué au centre du front, sauf dans les environs de Teroual, où ses attaques ont été repoussées dans la région Est, le calme est presque, complet et Abd el Ivrim s'occupe surtout de gagner à sa cause les tribus dissidentes du moyen Atlas afin de tâcher de nous faire prendre entre deux feux ;̃. l'Ouest, les troupes du général Colombat. ont assez facilement dégagé les postes avancés au nord d'Ouezzan, rn'âis des contre-attaques ont été menées eni s;ùîte par des contingents Importants et Û&iion, un^ dernières trouve' tesi .était "en; rtire en'-Cours. '̃i- -.̃-•̃̃-̃ '•̃ '̃̃•'̃̃̃ ''Les renseignements obtenus sûr la composition des troupes rifaines montrent qu'elles comprennent des réguliers, des formations auxiliaires et des partisans. Les réguliers, Rifains exercés et aventuriers européens, fournissent- l'encadrement des autres contingents les auxiliaires, fournis par les tribus dissidentes, font un service régulier au front les partisans sont recrutés pour les combats sérieux. L'artillerie, composée surtout de canons pris aux Espagnols, est • armée, par les réguliers, qui se servent aussi de mitrailleurs. Les fusils sont de modèles divers, les stocks de munitions dépo-,sés dans chaque secteur a ont abondants. Notre aviation a effectué de nombreux bombardements de rassemblements ennemis, notamment vers Si Daoud, à l'est de

Kiffane.

FEz, 21 juin. Le maréchal L-yautey est arrivé ici aujourd'hui.

La mission de contrôle

,t, .Les membres: de la mission parlementaire de contrôle ont assisté, hier matin, à une conférence tepue au siège de l'état-maior du général Daugan par les différents chefs de service (intendance, génie, transmission, etc.). Puis ils visitèrent l'hôpital militaire et dans l'après-midi le centre d'avlàtion où ils constatèrent la fatigue du personnel et du matériel, qui ont fourni un effort considérable. Toutefois, les renforts arrivés récemment rétabliront prochainement la situation. La mission va se rendre à Taza.

ser » tout à fait le théâtre, ne le. priverat-on pas ou, du moins, ne priverat-on pas ce qui le remplacera, car de théâtre il ne saurait plus être question de son prestige essentiel ? Que l'on soït indulgent pour nous, lamentables 'attardés, qui souhaitons encore que les kvses, restent roses, que la nature demeure la nature, et l'artifice, l'artifice Le jour où l'artifice disparaîtrait de la scène, ne deviendrait-il pas aussitôt impossible de donner à un spectacle .l'apparence de la vérité ? Toutes les tentatives de cet ordre ne sont point exemptes d'un certain « cubisme »- et le cubis;me est, somme toute, l'ennemi le; plus agressif agressif jusqu'au défi que de réalisme ait. jamais rencontré. Mais >e'est le miracle de Jeanne d'Arc d'obtenir du ciel grâce et pardon pour les plus effrontés pécheurs, et les cubistes eux-mêmes. « Seigneur, n'aura-t-elle 'point -manqué de dire, Seigneur, accordez-leur votre miséricorde. Leurs desseins, s'ils témoignent de quelque déraison, ne sont point sans quelque nõtilesse' ils provoquent en combat singulier, très singulier, <le sens.commur, qui a accueilli tant de médiocrités et mêîné de turpitudes, qu'il n'était pas injuste de le châtier un peu. Il est certain que ces hommes de neuve et bonne voionté ont été un peu loin, mais ifétai-Kl pas plus généreux d'aller en avant plus qu'il n'était convenable que de revenir eh arrière sur les routes piétinées où la poussière et la boue se sont lentement amoncelées ? » Ainsi aurait pu parler Jeanne d'Arc, parce qu'elle a le pardon des offenses et que, d'ailleurs, la nouvelle œuvrequi lui est consacrée, me l'offense nullement.

Nous retrouvons, en effet, à Ja PorteSaint-Martin, les épisodes principaux de sa destinée dontVest la beauté siibiïmë d'être aussi bien humaine que divine. le départ de Donlirémy,, l'arrivée chez le sire- d-e" Baudricourt, 'Chinon et

ÉCHOS

Et puis voici l'été.

A 22 h. 50 faisons confiance au calendrier des postes l'été a fait son entrée. Vous en êtes-vous aperçu ? Point, vraisemblablement. Car ce dimanche clair et frais, si agréable qu'il fût, ne donnait pas la sensation dé ce qu'on appelle une « belle journée d'été ». Les chaleurs récentes n'étaient-elles que fanfaronnades ? Cet été qui, avant de paraître, s'annonçait avec un éclat qui mettait en liesse le cœur des limonadiers, étaitce donc de loin quelque chose et de près rien ?

Mais patience. Avant peu, suant et couleur de brique, nous trouverons peut-être qu' « il » exagère. Et d'ailleurs, tiède ou torride, venue la bise, notre souvenir le fardera, ce prince des longues journées et des nuits clad-res, de riantes couleurs et nous soupirerons après son retour.

Les soirées parisiennes aux Arts Décoratifs.

La .vogue est souvent»inanalysable. dans certains cas, pourtant, elle s'explique logiquement, ainsi en est-il pour le succès des Soirées de "Gala, du pavillon de l'Elégance, qui a sa raison d'être dans l'accord créé par une ambiance parfaite que réalise le luxe raffiné du cadre, le jeu adroit et flatteur des lumières et la splendeur des toilettes évoluant dans cette atmosphère parisienne. La soirée de vendredi dernier, à laquelle assistait l'élite du monde et du théâtre parisien, fut particulièrement réussie. Au programme figuraient,les charmantes vedettes Marie Yessipowa, Dora Rudy et Rahna, dont les danses alternaient avec des intermèdes musicaux Buddy, le roi de jazz Betove, le plus fantaisiste de nos (t entertainers », et l'orchestre de balalaïkas de Ter-Abramoff. Cette soirée fut couronnée par un défilé d'une vingtaine des plus jolies actrices de Paris/ portant de merveilleuses robes de Callot, Jenny, Lanvin et Worth, les créateurs de ce véritable, Temple de l'élégance parisienne.

Il y 0

Les Parisiennes soucieuses d'élégance, à là mer comme à la montagne, réserveront une visite aux gailons de James <&- C°, -26, Ghamps-Elyséçs, qui, du mardi 23 juin -km samiedi"27, solderont leurs modèles de Robes d'été, costumes, manteaux, depuis 200. francs. Jaquettes et sweaters tricot main depuis 100 francs.

« Visi-Godo ».

C'est un véritable petit musée d'art qui vient de s'ouvrir sous ce titre, 25, rue Pauquet. On y peut admirer des Fragonard, de somptueux velours du dix-septième, des porcelaines de Chine, des tapisseries, des bibelots et des meubles qui forment un ensemble unique d'élégance. Actuellement, on y expose une série de châles provenant de la plus célèbre collection d'Espagne.

o QC 0

A l'Exposition des Arts Décoratifs. Où se trouve la, classe 24 de la joaillerie ? Au Grand Palais, dans un cadre féerique, bijoutiers et orfèvres y montrent des merveilles. Le joaillier-expert bien connu Dusausoy a su donner à tous les bijoux qu'il expose une note très moderne qui surprend d'abord, mais qui plaît infiniment.

Le Masque de Fer.

AUJOURD'HUI

Fugace Economique

ia Cour du Dauphin, l'entrée de Jeanne à Orléans délivrée, le sacre de Reims, l'escalade des remparts de Comipiègne où la vierge fut faite prisonnière, le procès, le cachot, le bûcher.

Tous ces tableaux se succèdent sans changement de décors. Toujours ces vieux .termes dont il est si mal aisé de nous débarrasser, puisque, ici, il n'y a pJus de décors. Le« toiles peintes, les portants, les frises sont remplacés, par de, sombres draperies, encadrant d'énormes cubes, entassés Mes uns sur les autres et dont les constructipns géométriques se métamorphosent sous nos yeux, grâce à la seule diversité des éclairages. Nous devons à cette technique tout à fait. originale plusieurs visions grandioses et qui méritent qu'on aille contempler leur beauté-fugitive- Le sacre de Reims est particulièrement réussi. Dans un clair-obscur, à vrai dire beaucoup plus obscur que clair, les grands chefs, les hommes d'armes, les prélats, les chanoines,, les diacres, défilent avec solennité, tandis qu'éclatent les fanfares des trompettes terriblement dissonantes. Beaucoup d'entre eux portent, au bout d'un bâton, des blocs dorés et de toutes formes qui, au premier instant, ne laissent point de nous étonner. Peu à peu, -ils gravissent les praticables dans un ordre savamment prémédité. Le Roi apparaît, traînant à ses épaules un immense manteau de velours bleu, bordé d'hermine et fleurdelysé d'argent. H va s'agenouiller au fond de la scène que les projecteurs, tout à coup, inondent de clarté et nous apercevons Charles VII agenouillé devant le maître-autel de la cathédrale, formé par les accessoires dorés qui nous intriguaient tout à l'heure et qui, soudain juxtaposés, réalisent ce puzzle sacré.

Il se dégage aussi une impression saisissante de l'assaut des murs de Gompiègne, entrevu dans une atmosphère chargée de fumées et d'éclairs. J'ai moins

Le Grand Steeple Le favori Siloo a gagné facilement La Société des Steeple-Chases n'a pas ou à regretter, hier, d'avoir vu grand dans la construction de ses nouvelles tribunes, car le Grand Steeple fait recette et exige, beaucoup de place. Au point de vue mondain, le, succès a été incontestable.

Au point de vue sportif, les vieux habitués ont eu un peu l'impression qu'ils n'assistaient pas au plus beau Grand Steeple de leur vie, la présence dans une course de chevaux comme Cassis, Le Moujik, Jourdan et Peauviel ne pouvant évidemment susciter qu'un: relatif enthousiasme. En réalité, sur les quatorze partants, il y en avait bien huit qui étaient condamnés à ne jouer que le rôle de figurants.

Et comme, parmi les chevaux .dignes de Gourir une pareille épreuve, l'accident total a tout de suite supprimé Rambour et l'accident partiel rapidement mis hors d'affaire Meissonier, ce n'est guère qu'à un match entre Silvo et Hydravion que nous avons assisté. Lautaret est bien venu à la fin prendre la seconde place, mais sans avoir pris une part effective au combat et en profitant seulement de l'épuisement complet d'Hydravion dans les deux cents derniers mètres.

Du moins le match Silvo-Hydravion a-t-il été fort intéressant jusqu'au suprême obstacle. Bien que le terrain fût peu de son goût, le vieil Hydravion a fait montre de son allant habituel, et Barré n'est point parvenu à l'empêcher de faire tout le jeu. Silvo, plus maniable, s'est contenté de le suivre en bonne place, et n'est venu à sa hauteur qu'à la rivière du huit. Les deux chevaux franchissaient l'obstacle de concert, et Silvo y faisait un bond magnifique. Dès cet instant, il était visible que le cheval anglais tenait le bon bout.

Cependant Hydravion n'était pas encore absolument battu, et jusqu'à la dernière haie laissait quelque espoir à ses partisans. Mais c'était là son extrême limite, et, sur le plat, Je cavalier de Silvo n'avait qu'à lever les mains pour prendre aussitôt un nombre de longueurs respectable. C'est alors que Lautaret, monté par Hervé avec sa persistance des grands jours, venait/à son tour dépasser Hydravion qui, il faut le dire, n'avançait plus.

Ainsi .que nous l'avions prévu. Silvo a gagné par ses qualités sur l'obstacle, qui lui ont permis de faire le rude et. accidenté parcours avec le minimum de fatigue. ïvous avons vu en lui, reconnaissons-Je, un sauteur merveilleux. Mais il n'aurait pas fallu qu'il eût à se défendre à la fin contre un adversaire doué encore d "un pet de vitesse. Tout en .gagnant facilement, il n'allait pas, très vite lui non plus. Triomphe en lui la nouvelle formule du Grand Steeple-Chase. Désormais, pour vaincre dans les grandes épreuves de steeple d'Auteuil, il faut d'abord bien sauter. La classe n'est plus qu'un élément secondaire. Et, mon Dieu rien 'ne prouve que ce ne soit là une conception très logique du steeple-chasing. Elf.

L'élection sénatoriale

des Hautes-Pyrénées

M. Noguès, député radical-socialiste, a été élu hier, sénateur par 528 voix, sur 660 votants, contre 56 à M. Aubiau, 19 à M. Fourcade et 15 à M". Dubo.

Il s'agissait de remplacer M. Pédebidou, qui on s'en souvient, trouva une mort tragique dans la catastrophe de chemin de fer, de Saint-Benoit.

La santé du maréchal Joffre L'agence Havas donne, en ces termes, des nouvelles du maréchal Joffre

Le maréchal Joffre est atteint d'une angine bénigne qui suit son cours normal avec une très légère élévation de température il est soigné à Louveciennes, près de Marly-

le-Roi.

L'état de., santé du maréchal n'a rien d'alarmant.

aimé le tableau du procès où seul le visage de Jeanne d'Arc est visible, tandis que les juges -restent dans l'ombre car il faut nous contenJter d'entendre l'insulte des questions et l'effroi des menaces. La scène du supplice, qui se passe à la' cantonade, est émouvante et l'immense, reflet rouge du .bûcher illumine <;Uuue façon" pathétique, la. foule des assistants, d'abord injurieuse, puis terrifiée et prosternée. •' Dans les Entretiens de Gémier sur le théâtre, réunis avec beaucoup de «vivante exactitude par Paul Gsell,' le directeur: de l'Odéon distingue deux sortes de mises en scène, la « picturale» et la « psychologique ». L&Jchanne d'Arc qui nous occupe ne relève que de la première, mais elle en relève avec éclat. Peut-être est-il regrettable qu'un si grand effort encadre un ouvrage- aussi volontairement schématique. Que vous dire de rintenprétation .?. Mlle Eva Le Gallienne est célèbre en Amérique. Elle y a joué, avec succès, la Vierge folle d'Henry Bataille, Hannerle, Matiern de Gérard Hauptmann et Liliom, du célèbre dramaturge hongrois, Franz Molnar. Mlle Eva Le Gallienne parle le français sans aucun accent et elle a dansi'allure une charmante grâce juvénile, mais son jeu est monotone et glacé. C'est sans -doute là une expression vraisemblable du mysticisme, mais non point du mysticisme au théâtre. Quant aux autres acteurs, dans ̃l'obscurité régnante, il m'a été difficile de les distinguer. J'ai cru reconnaître pourtant les beaux accents de M. Jacques Grétillat, la voix grave et chaleureuse de M- Laroche et apercevoir les gestes sobres, de MM. Dauvilliers, Coizeau, -Clément et Almette, et les gestes gracieux de Mmes Guereau, Jordaan, Grisier, Moncel et Chapelas..

Robert de Fiers,

de l'Académie française.

Les élections

au Conseil général Asnières, lre section. Inscrits 12.424 votant 6.043.

MM. Michaux, rép. g., 3.223 voix, élu Rigal, communiste, 1.726 Godarol, rép. indép., 779. Asnières', 2e section.. Inscrits :• 5.418 votants, 3.276.

MM. Roche, rép. de g., 1.490 voix, élu Rémond, communiste;' Î.160.

Aubérvillicrs, 1™ section. Inscrits 10.765 votante, 6:226.

MM. Foulon soc. -ind. 3,490 voix, élu; Dubois, cpmmu.nis,tCj 2,579.

AubervillierSy-^0 J seûiorx: *+ "Inscrits, 5.734 votants, 4.017.

MM. Dupoissot,. soc. ind., 2.416 voix, élu

Selâ-giet,: 'communiste, 1.508.W/:

Ciuxrcnkms lre section. Inscrits, 11.591 votants, 5.646.

MM.' Brenot, soc. S.F.I.O., 3.590, élu Dussault, rép. gauche, 1.920.

Courbevoie. Inscrits, 11.925 votants,

6.M8.

*MM. Chapelain, soc. S.F.I.O., 3.393, élu Jupin, es., rép. de gauche, 3.087.

Boidogne, lre section. Inscrits, 9.150 votants, ,4.937.. i MM. le Dr Caujole, rép. gauche, 2.493, élu Hemïqué, soc. communiste, 2.403. Colonibes, lro section. r- Inscrits, 9.382

:votants, 4. 73d.

̃V°3\lM:S-Chavany, rép. rad., 2.992, élu Raynaud, communiste, 1.648.

Ivnj, .1™ section. Inscrits 14.187 votants 8.051. ̃

MM. Gharbonier, communiste, 2.836 voix, Elu; Martin, c. s., soc. S.F.I.O., 2.696 Delys, soc..ind., 2.364.

Levallois-Perret, 1» section. Inscrits 8.821 votants 4.075. n~

MM Vendren, c. s., soc. S.F.I.O., 2.263 voix, Élu L'hopitault, rép. de g., 1.658. Noisy-le-Sec, lr0 section. Inscrits 12.613 votants 7.128.

MM. Renault, es., rep. g., 3.960 voix, Elu Routier, communiste,. 3.014.

Saïtil-Maur, 2» section. Inscrits 5.533 votants 3.116. ̃;

MM. Naudin, rép. g., 1.039 voix, Elu Avet, rad.-soc., 885,; Muller, député, communiste, 846.

Pantin, 2". section, Inscrits 7.659 votants 4.708.

MM. Boistard, S. F. I. O,, 2.594, élu Decros, rad.-sqc., 1.980.

Pantin, 3° section. Inscrits 5.544 votants 1.761.

M.NL -Sabatier, soc. S. F. I. 0., 1,469, élu Coulon, communiste, 46.

Sceaux, If section. Inscrits 8.128 votants 4.613. • MM. Cresp, soc. S: F. I. O.; 2.474, élu Bobin, rép. de gauche, 2.052.

Vanves, i™ section. Inscrits. 12.950 i votants 7.939. ̃

MM. Fourquemin, c. s., rép. g., 4.264, élu; Piginnier, communiste, 3.511.

VillepUt, 1«: section. Inscrits: 8,862

votants 5,230..

MM. Gratien, rép.soc, 1.941, élu; Sidobre,' communiste, 1J63B Givort, c. s. S. F. I. 0., 1,579.

Vîlleiuif, 2°' circonscription. Inscrits 8,742 votants 5,259.

MM. Mérinville, communiste, 2.121, élu Gérard, soc. communiste, 2,024.

Viriçe rwtfi, l™. section.InscBits,; 8,116 votant, "^S^ •̃ -,n ̃ ̃̃̃

Mi£jauguint rép. de .gauche,:?. 375, élu

Morizet,' rad: soc-, 1,347.

Ea composition du nouveau Conseil général

'On remarquera que sur 6 conseillers sortants qui étaient en ballottage, 3 sont battus. Ce sont M. Jupin, rép. modéré, que remplace à Courbevoie un socialiste unifié, M. Chapelain, «t MM. Martin et Givort, tous deux socialistes unifiés, remplacés, le premier à Ivry, par M, Charbonnier, communiste, et le second, à Vill^uif, par M. Gratien, républicain socialiste. On remarquera aussi que huit circonscriptions ont .élu hier des républicains de gauche de l'ancienne majorité. Parmi les onze élections en faveur des partis de gauche, trois républicains^ socialistes sont élus tandis que les socialistes unifiés l'emportent dans six circonscriptions. Les communistes ne prennent que deux sièges. Dans l'ensemble, le nouveau Conseil général de la Seine,' qui comprend 120 membres dont 80 conseillers municipaux de Paris, en môme temps conseillers généraux de la Seine et 40 conseillers généraux nommés par la banlieue, compte soixante membres appartenant aux partis modérés et se recommandant de l'ancienne majorité, de soixante conseillers, de gauche et d'extrême gauche dont 24 socialistes unifiés et 20 communistes pu socialistes communistes.-

Les partis de gauche ne peuvent même plus affirmer qu'ils auront la majorité dans la nouvelle assemblée.

Seine-Inférieure (Canton de Darnetal) .Votants ?,m

Kl. Edmond Blondel, maire de Bois-Guiltlaume, (union républicaine), 2.130 voix, élu. M. Liffer (cartel des gauches), 957.

M. Lefèvre,. communiste, 501.

Il s'agissait -de remplacer M. Georges Lormier, décédé.

LÀ SAISON

DEVITTEl

Parmi les dernières arrivées au Grand Hôtel

Mme André Cayrol M..et Mme M. Tambay Mme Fieve-Havenith M. et Mme A, Amstutz M le baron A. de Pfyffer M. et Mme A. Allard M Paul Six Mme Th. Prindevillo M. et Mme biibrouil M: le comte de-1'Aig'.e M. Gaston Parent .M. Jules Bosq -M. H. Farman M. et Mlle Girard Mme J. Levai Mme M. fcariiaux Mr. et Mrs. P.-S. Pierrepont Mme la baronne le Pelletier -Mme La. Montagne. DE VICHY

Parmi les dernières arrivées

Prince Uaïdar-Fazil le général Maïewski, sous-secrétaire d'Etat au ministère de. la guerré de Pologne, et Mme Maïewska M. Albert Peyronnet, ancien ministre du travail vicomte de lu Vingtrie vicomte, et vicomtesse de Lacroix M Brisard, préfet de la Vienne M. André Lefevre, ancien ministre de la guerre M. R. Cornélius Vanderbilt comte et comtesse de: la Roelic-Aymorid vicomtesse des Courtils baronne de Gail baron Kœnigswart- comte et Mme de Mlleneuve princesse Glarîclôe de Rostow le colonel Kléber, attaché 'militaire de Pologne à Paris baron et baronne de Cartuyvels de Colîaert •: Malimoud Fahrnye comtesse de Beaufort baron et Mme de Ponat M. Heindon Kraub.s Mme Jean Segard M. et Mme Mendoca vicomtesse de Simonis comte et comtoss» du Ventura Mr. et Mrs. Ch. A. Brooks M Hich Burgins M. Vieu, sénateur du Tarn Mme de Jong Willing Mme A. Wildner M. John Vanlcbeuven Mme de Meurs M. J- llrundt Mrs. May Gage Mr..4 Mrs. 0. Myslik ̃ M C.-B. Vakil M. K.-H. Braston M. et Mme Zanfi M. et Mme T. Podkoliuski M. R. d'Kffaiinnlle Mr. et Mrs. Ch. Deavcr Mlle d'Etclicvcrs, etc.. r;

Lé Grand Prix d'endurance de 24 heures du Mans Double victoire de Chenard et Walcker dans les Coupes Rudge-Whitworth L 'équipe Courcelle- Ros ignol

couvre la plus grande distance ̃

LE Mans, 21 juin.– (De notre envoyé spécial.) Le grand prix d'endurance des 24 heures, couru sur le Circuit de la Sarthe, a été à la fois un spectacle sportif passionnant et une source d'enseignements pratiques pour la foule, des autoiBqbilist.es. Il. convient de féliciter ses organisateurs,' l'A. C- 0. et M. Coquille, directeur de la So-

ciété française des roues Rudge-Whitwùïlh,

inspirateur de cette épreuve qu'il a dotée

mspll'?-~eUl' de ceUç épreuve qu'il a dotée

magnifiquement.

Dimanche, malgré le temps couvert, un.: nombreax public a suivi avec intérêt la. lu| te que se livrèrent les conducteurs aux prises pendant deux tours de cadran. D'après le règlement, chaque voiture devait couvrir un minimum de kilomètres proportionnel à la cylindrée les- chances des petites voitures étaient' donc égales à celles des grosses. Les coupes triennale et biennale ne comportaient qu'un gagnant, les kilomètres sup-' illémentaires comptant, pour le classement, les distances à parcourir allaient de 1-.555 kiïu pour les 1:100 cmc. a 2,070. km. pour les 4 litres 5. < • ~i

Ronifir-340 km. ayqc la, capote levée, avoir un éclairage parfait, ne se ravitailler que. tous le.k '.S'OO kilomètres, augmentaient les •difficultés' ae'là tâche demandêç.' aux conducteurs, et &• leurs, voiture qui, rappelèns-: le, étaient Strictement- conformes- aux modèles des catalogues de tourisme.

Après les éliminatoires sévères des années précédentes, six marques restaient en présence pour la Coupe triennale Lorraine-, Diétrich, Bignan, Bentley, Chenard et Walcker, Amilcar et Rolland-Pilain.

Cinq marques s'affrontaient dans la première Coupe biennale ̃ Lorraine-Diétrich, Bignan, Ariès, Chenard et Walcker et S.A. R.A. Enfin, 22 marques prenaient part à l'éliminatoire de la deuxième Coupe biennale. ̃̃̃̃ Après divers incidents de course, le classement à la 24° heure s'établit ainsi 1. De Gourcelle-Rossignol ̃(Lorraine-Diétrich), 2,333 km. 982 (réco'M de l'épreuve) 2. Oiassagne-Davis (Sumbeàm), 2.161 km. 600 3. Stalter-Brisson (Lorraine-Diétrich), 2.149 km. 488 i. Danielli frères (O.M.), 2.080 km. 440. 5. Foresti-Vassiaux (O.M.), 2.080 1cm. 440 6. WagnerFlohot (Ariès), 2.055 km. 613 7.Sloffel-Desvaux (Chrysler-Six ), 2.032 M. 713 8. Sire-de Maguenat (Iiolland-Pilain), 2.020 km. 314 9. RubiettiVesprini (Diatto), 1.916 km. 591 10. CollomboVallon (Corre-la Licorne), 1.908 km-174 l.1' Lestienne frères (Corre-la Licorne), 1.889 km. 013 12. Glasmann-Zuniga (Chénard et Walcker), 1882 lcm. 250 13. Garoia-Bottia (Diato),

1.881 km. 558 14. Springer-Clause (Bignan),

1.881 km. 558 14. Sphnger-Qause (Btgnan),

1 877 km. 896 15. Sénéchal-Locquenay (Chenard et Walcker), 1.822 km. 519 16. VandenboschfiSmeets (Ravel), 1.799 km. 713 17.. d'Aulan-Dely &.H.P.), 1.787 Km. 585 18. Dr'ancé-Michelot G/M.), 1.741 km. 200. 19. Delalande-Chalamel Rolland-Pilain), 1.713 km. 412 20- Erb-Mottet (S.A.R.A.), 1.619 km. 800.

Le Grand Prix n'était pas encore terminé que déjà on annonçait un nouveau prix de vingt-quatre heures, revanche de celui du Mans, qui se courra le 15 août, à Montlhéry. A signaler une initiative intéressante de Peugeot qui, pour collaborer au service d'ordre avait détaché au circuit de la Sarthe- une brigade "de -commissaires très actifs 'et tout de rouge habillés. Robert

Hôussat.

|M|ittCC& de Chenard et Watcker `

SSSupes^ûjfeiacs par la Société fran-

çaise Rudge-Whitworth ont été gagnées par les équipes suivantes

Coupe triennale: Sénéchal-Locquenay, sur Chenard et Walcker '(carburateur Solcx). Première Coupe biennale: GlazmannZuniga, sur Chenard et Walcker (Carbura-

teur Solex). ̃•

La première épreuve de la seconde Coupe biennale revient à Sénéchal-Locquenay, sur Chenard et Walcker.. Signalons, en outre, que le tour le plus vite a été accompli par Léonard, sur Chenard et Walcker, à la moyenne de 112 k. 500. Ces remarquables performances s'ajoutent au palmarès de la célèbre marque que son précédent succès dans le dur Circuit des Routes Pavées plaçait déjà au tout premier rang de l'industrie française.

«••

Le fameux carburateur Solex, artisan de la. victoire, équipait les voitures .des marques Chenard et Walcker et Corre-La Licorne.

'̃*•*

Il est presque superflu de dire que les célèbres roues de- la Société Française Rudge-Whitworth avaient été adoptées par tous les concurrents sans exception. C'est là une des raisons pour lesquelles il njy eut aucun déchet occasionné par les roues. Rudge-Whitworth, une fois de plus, a prouvé l'excellence inégailable de sa fabrication.

Une grande victoire de la S.A.R.A. La S. A. R. A., voiture légère de luxe, sans eau, ni radiateur, qui, déjà, les années précédentes, s'est classée dans les épreuves d'endurance du Mans, termine et se classe cette année encore dans cette rude épreuve où les qualités d'une voiture de sérié se découvrent, si l'on en juge par le déchet formidable à. la fin des 24 heures. Aussi, parmi !es nombreux concurrents des 1.100 enic, catégorie qui répond aux dé- sirs des sportsmen et des touristes, la S. A. R grâce à son impeccable fabrication et son refroidissement intégral, est-elle l'unique voiture vraiment de série, et à un prix de série, qui termine cette longue randonnée de 24 heures à l'allure moyenne de 70 kilomètres. ̃ e n,

'Les usines S. A. R. A. sont 5, rue PaulBert, à Courbevoie.

'-j*-f r~r~

Les gloires canadiennes et françaises Ainsi que le disait ici-même M. Georges Goyau, le Pape a béatifié hier dans SaintPierre de Rome huit missionnaires français qui furent parmi les premiers propagateurs de la foi en Amérique du Nord. Les reliques des huit bienheureux, qui se trouvaient à la cathédrale de Québec, siège de la mission, avaient été transportées à Rome par les soins des Jésuites.

A Tissuo delà cérémonie, Pie Kl a reçu le cardinal Béguin, archevêque de Québec Mgr Deschamps, auxiliaire de l'archevêque de Montréal, et M. Mercier, député de Québec au Parlement canadien, qui avaient ac- compagné à Rome les reliques des missionnaires.

NOUVELLES JUDICIAIRES La. Cour d'assises du Pas-de-Calais a condamné à mort par contumace, le Polonais Seymanowski, qui avait pris part aux assassinats commis à la ferme des Annelles. Un des auteurs de ces crimes, Paprocki, a été récemment exécuté à -Saint-Pol, et deux complices envoyés aux travaux forcés à perpétuité.

route demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc en timbres-poste, pour couvrir une partie des [rais de renouvelkment de la bande.

WWej^ra fille

DANS LES AMBASSADES

La baronne- Lehmann, femme J|e» S. Exe. le ministre <le Libéria à. Paris., §st arrivée à Saint-Nectaire.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Par suite d'un deuil,- S. A. R. Mme la duchesse de Vendôme ne -pourra recevoir demain mardi 23, comme nous l'avons annoncé. .» .-r- .Rappelons que ce soir aura' lieu, chefc Mme la duchesse de Rohan, née Verteillac, la fête donnée par le comité du Prix Femina,en l'honneur du vingtième aauiyexs^W d<i. sa fondation. '?/

Goûter/ aujourd'hui, chez la vicbmSs tesse de Reviers de Mauny. ? Goûter, demain mardi, chez la baronne Robert de RotBschild.

Mme Levée a donné, vendredi, une soirée dansante pour les amies de sa fille, Mlle Sybil Avery.

BIENr 4~ ~~i?,NCE

Rappelons qu'aujourd'hui a lieu dans la sàllë ides fêtes du Jockey-Club, 2, rue ̃ Rabelais, ':1e très beau; concert au profit de «"l'CBûvrë des Petites Préservées », œuvre iutéres'sante entre toutes, à laquelle chacun aura «Véœur de' contribuer en assistant à cette intéressante réunion. Le programme comporte les noms bien connus de Mme Alexandro.yicz,, Mlle Edmée Favart, M. Ffaneell, MJ'Jèaii-Périer, Mmes Lyse Berty, ̃ Germaine Sauderson et M. Yves Tinayre. Billets à l'hotëT Ritz.-

Nous entrons dans la semaine du Bal du Grand Prix et il n'est bruit, en ce moment que de la Nuit créole, qui se déroulera, samedi prochain, à l'Opéra.

Rappelons que la recette du bal est. destinée à trois œuvres de bienfaisance parti- culièrement utiles et intéressantes « l'Association des Infirmières visiteuses, dé- vouées au soulagement des malades pauvres « l'Office d'hygiène, sociale et de, pré servation antituberculeuse, de l'Oise », qui sauve taut de petits enfants dans cette région si éprouvée par la guerre; enfin,

« l'Aide immédiate aui Russes réfugiés efl

a l'Aide:immédiate 'au_~ Russés-réfu~iés:ej~

France ».La fête du 27 juin, la plus grandiose de la saison parisienne, est en même temps une de celles qui, par leurs résultats, combattent le plus efficacement la misère et la maladie.

Entrée au bal cent francs.

Brillante assistance le mercredi 17 juin, au Théâtirei Edouard^VII, -pour -l'audition! des élèves du cours de, mise en scènei.de l'école Madeleine-Jules. Chevallier, qui lut très réussie.

On applaudit Mmes et Mlles Meyer, Moureaux, Roger, Laplace, Delaval, Lemaire, Féry d'Esclands.

On fit fête aux artistes appartenant au théâtre; Mmes et Mlles Alma Reyles, du Théâtre- de Liège Nadette Aryl, du Théâtre de l'Avenue, Sonia Alny, des Capucines; Alice Clairville, de l'Odéon Pierrette Madd., souffrante, fut remplacée par la charmante Mme Edge Trémois .Gaby Boissy, -do* l'Opéra-Çomique.

MM. Selle et Mourier donnèrent brillamment la réplique à tous ces artistes.: Au piano, Mme Ramos, parfaiteaccom. pagnatrice. CERCLES

La commission des Dames du comité « France-Amérique » a offert hier, dans les salon. du comité, une réception' -«n-? Yh^aîr. ueur de S. Exc^-M. Alberto .Guaui,. ancien président de là Société des nations, ministre de l'Uruguay à Paris. Au cours de cette réception, présidée par Mme Alexandre Millerand, assistée 'de Mme Gabriel Hanotaux et de Mme Waldeck Rousseau, la présence de nombreuses personnalités françaises et. américaines rendait cette réunion particut lièrement brillante.

MARIAGES ":̃]̃̃

On annonce les fiançailles de Mlle Laura Escobar, fille de l'ancien sénateur chilien, M. Alfredo Escobar et de Mme Haxf rison de Escobar, avec M. Léopold von Sandeu, de Buenos-Aires, fils de M. G-. von Sandeu et de Mme Hoffmann von Sanâeu En la chapelle de son palais épiscopal;' S. Gr. Mgr de Carsalade du Pont, évêqua de Perpignan,; a béni; de mariage de sa.nièce, Mlle Gabrielle de Carsalade du Pontv fille de M. Elie de Carsalade du Pont, décédé, et de madame née de Castelbajac, avec M Georges Vialatte de Pemille, docteur en droit, inspecteur des 'chemins :d^' fer du Midi. i ̃ Les témoins du marié étaient MM. Belaval et Calmettes, ses oncles; les témoins de la mariée, son frère, M. G. de Carsalade ̃du Pont, capitaine de corvette, et son beau-1 frère, M. Louis. Cortade» administrateur deâ colonies. ̃

̃: deuil •- .̃• -i';

S. A. R. Mme la comtesse de Tranif née duchesse Mathilde en Bavière, vient de s'éteindre, à Munich, à l'âge de quatre-

vingt deux ans. Elle était veuve du prince

Louis des Deux-Siciles, comte de Trani, frère du roi de Naples et du comte de Ca-

j serte,

La comtesse de Trani avait perdu prérna-, turément sa fille unique, la princesse de Hohenzollern Sigmariu, et était la gramd'mère de la reine Augustine-Victoire de Por*tugal. Elle était la sœur de l'impératrice d'Autriche,, de la duchesse d'Alençon tante de la 'reine des Belges, de S.A.R. Mgr le. duc de Vendôme Nous apprenons la mort de Mme Maxime de GorostarzUj née Bollenger, décédée à Yrieu (Landes). Elle était la femme de l'avocat-conseil de l'ambassade de France à Londres.

Un service de bout de l'an sera célébré pour Mme la duchesse d'Estissac en l'église Sainte-Clotilde, chapelle de la Sainte-Vierge, le jeudi 25 juin, à onze heures. S~l'Igny.

Serfgny.

• PSTIT CARNiBÏ

Très admirés hier, à Auteuil, les ,cba- peaux- portés par la princesse Paul MurâV marquise "de Crussel, comtesse de Jumeilhac, etc., tous du grand modiste Lewis, le'pré- féré de toute l'aristocratie, 18, rue Royale!

Yvonne Davidson, couture, 24; fùè de Marignan (Champs-Elysées), soldera, à partir du mardi 23 courant jusqu'au samedi matin 27 inclus, tous les modèles de sa col- lection d'été, depuis 200 francs. -Vente au: comptant.

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Marthe-Lérie, 4, avenue Victor-Einmanuel-III (rond-point des Champs-Elysées), soldent actuellement une très .Importante collection de chapeaux à partir de, 50 francs. Visiteurs de l'Exposition des Arts décoratifs, profitez de votre passage dans la Capitale pour vous habiller avec chic. Chez le Tailleur Gueudet, 4, rue Rougemont, vous trouverez le chic, le vrai et à prix raisonnables.

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L^dimanche politique; ,I

:>ti: ~:{.? 1 il,?;. :}<J

–'A Marly-If-Roi, M. Reibel.1 âïii.i<V mi- i nistre. M, ÏNlillioBv-; maire de Maii\ et M. Boiiriefous,. député de Semc-et-Oise, ont pris la parole au, cours d'un banquet orga- nisé par la Ligue nationale républicaine. ̃– M. Paul Bénazet. liaul-commissairc h

la^guerre, représentant le ministre des tra-

~3x erre, :,re,pré, sc:n~,a.nt, le ,~n¡ist, re de, s tra-II ll~

vaux publics^a. \xml& lttiie«^de_Bca-.<3êaBX.

et les lra\aux du port, ainsi que l'apponte- ment de Pauillac. .'>"

Le s»oir, il a présidé le banquet, de l'Association liateinelle des employés et ou^rieLb de* chemins de fer français. ,i" 1 -«̃ M Jammy SchmMt, sous-secrétarre d'Etat aux finances, a -présidé nier, dans. .FAi&nç, une séria, de manifestations comci'dant a\ ce la célébration de l'anniversaire"" ;riB'ïeanude La Fontaine.

><V- .Château-Thierry, dam-' 'une^llôsu-" tion prononcée à l'occasion d'une fête de gymnastique, il a abordé la question financière, « ppur; que nos industriels, nos commerçants', nos agriculteurs aient la sécurité monétaire nécessaire au développement des entreprises' il faut, a-t-fl dit,'que lé plan financier du gouvernement soit mis en ceuvre immédiatement ».

M. Joseph Caillaux a présidé hier deuxbanquets organisés par les comités républicains de la Sarthe, le premier dans le canton de Montmifail, le seéo'nd dans celui de Bonnétable, tous deux dans l'arrondissement de Mamers, que le ministre des finances représenta naguère à la 'Chambre. _"•'̃ Le ministre a dit combien la situation financière était délicate et quels sacrifices considérables son rétablissement exigerait du pays. m-

•>i Des allusions à la' réforme électorale ayant été faites au cours, des discours prononcéSj les assistants ont acclamé le retour immédiat au scrutin uninominal.

Nouvelles Pimrses Probabilités pour a\u-i6urd')tui • Région parisienne. -r. Vents nord-ouest faibles, "-modérés,1 mr -peu- fraisi nuageux,éclaircie, goutter d'eau ou rares ondées parplace. Même temps nord nord-est et -estvBeau et nuageux, un peu, frais pué, st et._s.uç|,w

'j~ ;<~

̃–Rue de Pentliièvre, samedi solrj une auto' du ministère des affaires étrangères,, occupée par M. Philippe Berthelot, secrétaire général^ entre en collision avec un. taxi-auto. M Dardy, demeurant 23, boulevard Saint-Martin, qui occupait; le taxi, est blessé légèrement par.des éclats de vitre,

Au cours d'une ronde effectuée la nuit dernière par le commissaire de police de Neuilly dans le 'bois de Boulogne, 81 personnes sont interrogées et cinq-sont envoyées au, Dépôt. Avenue Victor-Eramanuel-Ill, pendant une courte absence d'un gardien de voitures, un inconnu vole l'auto n° 1707-1 7 appartenant, à M. Robert Saller, ingénieur, demeurant 82, avenue du.BoiSrdû-Boulogne, qui visitait l'Exposition des Arts Décoratifs.

Au carrefour Marigny, le cycliste Marcel Chastanet, 19 ans, 50, rue Qùmcampoix, tombe- sous un taxi. A Beaujon.

Quai de la Tournelle, ;une auto renverse le cycliste Jean Massys, 24 ans, 2(3, rue des Bernardins.' A l'Hôtel-Diou. r

Boulevard de l'Hôpital, un camion heurte et blesse le jeune Fernand Boutilher, 11 ans, 51, rue Barbès, à Ivry, Admis à la Pitié. ̃ –Mlle Josôplupe Mâlafosse, 31 ans, domestique, 103, rue Erlanger, se brûle gne^ ement avec ..de l'essence en flammes elle succombe a Boucicaut

En remplissant une lampe de pétrole, Mme veuve Marie Aubin communique le feu. à son logement, au quatrième étage, 340, rue SaintJaGqaes" 'Brûlée' aux- 'pieds] Mme, Axùxm est con-

i'Msite iù, il'hôpital'fCochiit *?. r

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Aux Arts décoratifs

Samedi soir eu lieu, sous la présidence, de M,. ,,peville, commissaire général adjoint, le dîner d'inauguration du pavillon ̃Se d'Amérique;, latine auquel assistaient de nombreuses pôrèonnalités ;de la colonie sudaméricaine ainsi que des Français qui pu'.rent apprécier les vues. -la musique, les chants et les danses d'outrê-Atlantique.

Pour nos soldats au Maroc

^̃fr^t^ •- ̃ ̃

"Sàfis "attendre le résultat de l'appel adres̃sé"'par la presse à la générosité publique, le vgénéral Pau, président de -la Croix-Rouge française, s'est embarqué samedi à Marseille pour Casablanca, 'afin d'organiser les distributions destinées donner plus de bien-être à nos '.troupes métropolitaines et indigènes, sur lé' front, aü repos et dans les, hôpitaux. •

Voici un .rélevé des premières souscriptions reçues Comité central de la CroixRouge française, 200.000 fr. Banque" '.& France,, 200.000 fr. M. Emile Deschamps, &:000 fr. M. Vissim Zrien^, 1.000. fr. M, le. vicomte 'd'Harcourtl vice-présidenï de la S. S. B. M., 1.000 fr.; Mme la princesse1 ï*o> niatowska, 5.000 fr. M. et Mme Edgard Stern, 3.000 fr.Anonyme, 1.000 fr. M. Laurans, 1.000 fr. Mme Van Rjrck, 5.000 francs Trois Comités S. S. B.MM U. F. F. .et A. D.' F. de Saint-Brieuc, 1:000 fr. Somme recueillie par le Comité • S. -S-. B. M. d'Altkirch, 1.000 fr. Mme Achille Fould,- @. 1.000 fr. Souscriptions diverses inférieures a l.O00.,francs, 11^10 fr. Total 436.810 francs.;

NOUVELLES RELIGIEUSES

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Le sacre de Mgr Audollent, évoque nommé de Blois, aura lieu à Notre-Dame de Paris, le 16 juillet. Le prélat consécratéur sera S. Em. le cardinal Dubois, assisté de LL. GG: Mgr Cliesnelong, archevêque de Sens, et Mgr Roland-Gosselin, évêque de Mosynople. • Les vacances du Pape

On avait annoncé que le Pape. cesserait de donner ses -audiences régulières dans les mois de juillet, d'août qui sont, Rome, particulièrement chauds. On annonce aujourd'hui-officiellement que, en raison de TAnnée Sainte, le Pape ne prendra pas de vacances cette année. Par conséquent, les pèlerins venant à Rome seront reçus au ̃Vatïcari' comme- de 'coutume,1 pendant les mois de juillet et août.

̃ •̃' ? ;çîusl adta? tlm& "̃-̃'

-♦- Le général d'Amade, remplaçant -le maréchal Joffre, souffrant, a présidé hier, à Tournais l'inauguration du monument élevé à la mémoire des .territoriaux vendéens. /qui -défendirent la ville en 1914. •+̃ La fête ar|nuelje de l'Association; ?Philotechnique a é, ta 'présidée hier à la Sorbonne, par M. Borél, ministre de la marine, qui a prononcé' un discours dans lequel il a èyoquô la mémoire de Camille Flammarion-, vulgarisateur et, éducateur^. du ipeuple. v -«- L'Union républicaine de Seine-'et-Oise, que préside M. Georges -Borinefoùs, député, donnera son prochain banquet le mercredi 24 juin, à. 12. heures, au restaurant des Sociétés Savantes, 8, rue Danton, à Paris. Une controverse aura lieu entre M. l'abbé Bergey, -député de la Gironde, et le pasteur Sôuiier, député de Paris.

̃4> D'accord avec M. Moruin, la Chambre syndicale des agents de change a installe un service médical permanent à la Bourse /'es valeurs.

DERNIÈRE HEURE

Au Congrès de la Chambre.

d&^oiMMee internationale

Le problème des transferts dans l'exécution du plan Daies et le règlement des dettes Bbuxelles*, 21Jum. Ce matin, au Palais: des Académies, a eu lieu la séance solen~nemr d'ouverture du 3e- eengrès de-la chambre de commerce internationale. M. Willis •1H.^iO0th grési;£}ait, ayaài à ses çôté.s,,M, Janssen, ministre des finances:

A 10 h." 45;' 'le Vdi a fait son entrée. Dans la loge diplomatique, on remarquait les ambassadeurs de France, du Japon, des btatsUnis, du Brésil, d'Italie, de Tchéco-Slova-qûie, de Bulgarie, etc.

Après un-discours de M. Willis H. Booth qui' a rappelé l'œuvre accomplie, M. Maurice Destrée, président du Comité national belge, a parlé de "l'exécution du plan Dawes. Après avoir constaté que payer et recevoir-des milliards de marks était impossible sans -des conséquences désastreuses pour celui qui paie et pour celui qui reçoit, et que le règlement en marchandises pouvait nuire au pays créancier producteur des mêmes marchandises l'orateur a indiqué que la difficulté se posait de même pour les dettes interalliées.

M. Janssen, ministre des finances de Belgique, prend alors la parole. Il dit à son tour que le problème des transferts dont dépend dans une large mesure l'équilibre économique du monde, en re:ation directe avec le problème des réparations, déborde sur' le terrain des dettes interalliées. « J'espère, dit-il, que 'd'une pierre vous ferez deux coups et que les lumières que vous projeterez sur la question des 'transferts 'au titre des réparations aideront les peuples à mieux comprendre et à mieux résoudre le problème des dettes mteral-

liées,. >r;' î ,̃ .̃

M Krassine et les relations franco-soviétiques

Moscou, 21 juin. Au cours d'un entretien avec les représentants de la presse, M. Krassine a déclaré, qu'il prései/erait prochainement un rapport détaillé au gouvernement sur l'état des négociations francosoviétiques rele'ûves aux relations des deux

pays.

((Malgré plusieurs obstacles très importants d'un caractère général et d'autres obstacles se rattachant51 particulièrement aux rapports mutuels entre l'U. R. S. S. et la France, a dit M. Krassine, le commerce se développe en général. »

Les négociations) commerciales germano-polonaises

̃Berlin, 21 "juin. L& gouvernement du Reich.a proposé à la Polognei de conclure un accord commercial. provisoire sur la base de la nation la plus favorisée, en lui garantissant en outre, pour la houille de Haute-Silésic, un contingent ..mensuel d'exporta-

tipiirae 60.000 boït.r£ condition que, pendant t

là'dûTelj-'fiti'tfcfnirâV le .gouvernement polonais s'abstienne de liquider en Haute-Silé- sie/les propriétés allemandes.

Le gouvernement polonais n'a pas encore fait de contre-propositions à l'Allemagne.

La grève est décidée

dans la métallurgie belge

Bruxelles-, 21 juin. –Les journaux annoncent que le congrès extraordinaire des métallurgistes, rèlini'-aujourd'hui, a voté un ordre du jour décidant -que les ouvriers de toutes les usines visées' par la réduction des salaires cesseront le travail à partir du 1er juillet prochain et chargeant les comités exécutif et national de l'exécution de cette résolution ainsi que de la conduite du mouvement en accord avec les sections régionales ou provinciales.

L'OPINION DES AUTRES

LE. PACTE

Les réactions tie la> presse anglaise sur le projet de. pacte sont toujours assez variées. C'est ainsi <que 'L'Observer et le Sunday Times multip'liaient récemment les réserves, ou tout au moins les con.seils de prudence. -̃

En, Allemagne, des récriminations s'expriment sur tous les tons et sous des prétextes parfois extrêmement injustes. Ecoutons .'par exemple la Deutsche Allgemeine Zeitung =

La note interalliée sur le désarmement montre l'intention de la France d'affaiblir l'industrie allemande en se réclamant du traité de Versailles. Si le gouvernement du Reich avait !a faiblesse de détruire certains outillages, comme le réclame la commission militaire interalliée de contrôle, nos adversaires prétendraient que la paix de l'Europe est menacée par notre fabrication d'eau de Cologne. Tout Allemand qui ferait concurrence des producteurs français sur le ̃marché mondial n'aurait plus qu'à fermer "ses usines. Les demandes visant le désarmement du Reich masquent le but véritable de la note qui est d'anéantir la concurrence allemande.

Le Courrier de la Bourse considère que l'entrée de l'Allemagne dans la Société des nations doit être pour le Reich « un sacrifice en même temps qu'un bienfait,, une démarche diplomatique en mê.nfe temps! qu'un acte librement con:'senti ». Il ajoute

Or? que serait-elle aujourd'hui ? Pour délivrer le Rhin nous devons signer-le pacte de garantie pour signer le pacte de garantiç, nous devons entrer dans la Société des nations. Nous devons. C'est- 'M. Briand, qui nous y force, avec sa voix de baryton qu'on ne peut oublier quand on l'a entendue une

fois.

En Allemagne, la question de l'entrée du Reich dans la Société des nations se ramène aux trois problèmes suivants 1° l'Allemagne sora-t-elle admise dans la Société des nations, conformément à son rang, c'est-àdire recevra-t-elle un siège au conseil de la Société des nations, et participera-t-elle .aux autres organismes de la Société des nations ? 2° que signifie l'entrée de l'Allemagne dans la Société des nations en ce qui concerne ^question de la responsabilité et les stipulations particulières du traité de Versailles '? 3° 1 Allemagne peut-elle faire des réserves ? En d'autres termes est-elle

La dette italienne

envers les Etats»flnis

¡:

La décision *de sa consolidation impressiatinè favorablement les- financiers de New-York .Washington, 21 juin. Les milieux financiers de New-York paraissent très satisfaits de la décision de l'Italie d'examiner tes bases d'un accord pour le remboursement de.. sa,' dette! dé1 guerre^ ̃'̃̃'̃•̃^ ̃̃> Q Le sénateur Rorah, président dç, la edm^ mission sénatoriale des- affaires- extérieures, s'est déclaré lui aussi très satisfait de la promesse faite par le gouvernement italien d'entreprendre prochainement-la consolidation de sa dette. Cette dette se -montera- 1.617.869.197 dollars, plus les intérêts. ̃̃'̃' La lire remonte

Rome, 21 juin. Les milieux financiers et politiques étaient fortement émus ces jours.ci par la baisse de la lire. On constate avec satisfaction que la publication de ta note officielle tendant 'à régler le remboursementdes dettes de l'Italie envers l'Amérique et l'Angleterre a eu sur la bourse italienne un excellent effet. En effet, la lire est re, montée de plusieurs points.

La nouvelle loi sur la presse à la Chambre italienne

.ve.

Rome, 21 juin. Au cours d'une séance; de nuit sûr la proposition de M. Mussolini, la Chambre italienne a approuvé le ,projet' de loi amendant le régime de la presse, Ce projet de loi fixe les responsabilités civiles de l'éditeur il prescrit que les foriçt: tions de gérant d'un journal.; doivent être remplies par le directeur ou par l'un des principaux rédacteurs, à l'exclusion des sénateurs et députés. -Il -institue -un ordre de journalistes et, aux termes' de ramendement proposé par le député Amîcucci, il rend obligatoire le contrat de travail actuellement en vigueur entre éditeurs et rédacteurs.

La situation s'aggraveraità Changhaï

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PÉKIN, 21 juin. A Changhaï, la situa- tion tendrait à s'aggraver. Les unions pro- ~>. fessionnelles ont opposé leur veto à l'ordre donné par la Chambre de commerce de rouvrir les banques et magasins à partie d'aujourd'hui. Tout reste donc fermé. Trois mille soldats chinois supplémen- taires sont arrivés et se sont formés en cercle autour de la concession étrangère. La plupart d'entre eux viennent des provinces où le sentiment xénophobe est très vif, ce qui fait concevoir des inquiétudes, aux ̃• étrangers.̃ ̃ Un japonais assassiné à Canton CANTON, 21 juin. Ce matin, aux abords du quartier européen du Shameen, un Chinois qui n'a pas été retrouvé a tué, d'un coup dé feu, le trésorier de l'hôpital japonais Hukuar, établissement d'un caractèr., pre&que officiel veti-:qui dépend •£# -territoire

de Formose.. ̃̃:̃̃: ̃• .><̃ '• -̃•̃• ̃"•"•̃?

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M. Patchitch gravsment malade

̃ Belgrade, 21 juin. M. Patchitch, premier ministre de Yougoslavie, est très gravement malade.

Le bulletin de santé officiel déclare que ̃l'état de M. Patchitch n'inspire pas d'inquiétude.

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EN QUELQUES MOTS

Santiago-du-Chili. Le gouvernement a interdit l'entrée dans les ports chiliens du navire russe Vatzlay-Vorosky afin d'empêcher la propa-. gande bolchevique.

Rome. La séance d'ouverture du Congrès, du parti fasciste a eu lieu hier en présence, de M Mussolini et d'autres membres du cabinet. Des députés et des sénateurs fascistes ainsi que trois mille délégués y assistaient ̃ ̃

tenue de prendre part aux sanctions de la Société des nations conformément à l'article 16 des statuts ?

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LA CRISE SOCIALISTE

La. presse de province s'intéresse vi-> vement à la crise du Cartel, dont les-reSpercussions électorales peuvent êtreeonrsïdérables. Dans 'le Phare de la Loire, M. Maurice Sch\yob analyse ainsi l'enl^barras des socialistes '-̃ En acceptant de suivre la politique du gouvernement au Maroc en se résignant à l'abandon des propositions budgétaires qui ruinent notre crédit public, le parti socialiste prolongerait le Cartel, mais il craint de perdre alors toute l'aile gauche de ses troupes électorales, déjà fortement entamée par les communistes dans les plus récentes élections.

Par contre, en opérant une sortie bruyante du Cartel, les S.F.I.O. pensent regagner la faveur des exaltés que le communisme attire, mais ils craignent des démissions sensationnelles comme celle de-Pâul-Boncour et peut-être de Varenne ils crai^ gnent surtout en perdant les avenues du pouvoir- de perdre les clients dont le nombre et le dévouement sont en raison directe des faveurs qu'on peut leur prodiguer ou. leur-faire espérer.

C'est de-, touf .ça qu'est faite la politique « de principes » de ces « purs »." Elle trouve r&p'pui d'un certain ::nëm,bre .;d^ -radicaux déçus parce que .déchus depuis le départ

W'HemoUe-ftJagm'fôque et ,1e conews;

d'un certain nombre d'autres qui espèrent, dans une nouvelle « combine » ministérielle, pêcher personnellement un portefeuille ou un demi-portefeuille, ou ramasser tout au moins, sous la table, des miettes. M. Martin Mamy, Télégramme du Nord, écrit «qu'une vue superfieielîe.des choses pourrait laisser croire qu;e c'est un avantage pour L'opposition- Le seul résultat indiscutable, c'est un avantage. pour le communisme ». Notre confrère considère qu'en « faisant un pas de plus vers le ̃communisme,- les socialistes ont fait un ipas de plus vers l'Internationale de Moscou et -qu'ainsi se resserre te .bloc de la guerre civile ». Ce serait un mal sans remède et une situation sans es-=poir si les forces d'ordre et de raison ne trouvaient dans l'évolution qui se ̃précise une obligation d'union et d'action.

mené Vilîette.

'•' •̃ -i mm"nnM«– ̃– ̃ « ̃ ̃̃.̃

mtMf'MMtM–

Les p^emie^es OPÉRA-COMIQUE (gala de 'l'Union de* Arts) Le droit d'aimer, "pièce en 3 actes de Mlle: Marie Leçoiïtè et de M. Jean Uogniard. Une œuvre d'une analyse subtile et délicate, qui nous a captivés et émus, et'à.Jaquelle nous avons réservé le plus' chaleureux accueil. Mlle, ."Marie Lêcônte, en collaboration avec M. Jean .Cogniard, nous a montré qu'elle n'était pas.: ;seulem.ent -l'artiste admirable que nous applaudissons sur la scène- de- la Comédie-Eran-çâise, maïs- un "auteur habile à porter â:- la scène uft sujet; à déduire, les sentiments;' à- donnêrla.yie, à des personnages. Et nous avons applaudi à. ée nouveau SUCCèS. /̃ "̃' '̃̃' Voici le sujet qui l'a tentée

Deux femmies deux sœurs Jacqueline et Hélène, vivent à la campagne avec leurs maris, Henri' et Gilbert. L'un est un horh.• mé qui" à' dépassé la quarantaine; il est grave. L'autre, Gilbert, souffre d'avoir une' femme' maladive. Si un choix rationnel avait réuni ces êtres, nous discernons que Jacqueline" eût épousé Gilbert.

Un soir, commeHenri a dû s'absenter, Gilbert rév.èje à Jacqueline leurs sentiments réciproques. Il deviendra son amant. Mais Hélène souffre, cruellement, de l'abandon de son mari. Elle s'en ouvre à ''Jacqueline. Celle-ci, en qui le chagrin de sa sœur éveille un remords si douloureux, n'est pas moins à plaindre elle porte les conséquences de sa faute.

Henri, arrachera à Jacqueline l'aveu dont il n'avait. pas besoin, car sa certitude était acquise. Que doivent-ils faire ? 'Le mari pourrait" tirer vengeance de l'amant, mais la pitié qu'il éprouve, est plus forte. Hélène, innocente, a droit qu'on lui. rende. sa part de bonheur. Henri, se, maîtrisant, .conseillera à Gilbert de reprendre sa place auprès d'Hélène^ à Jaçquetline,de sa résoudre, comme '.lui, :au -sacrifice. Jacqueline païtira, mais avec, en elle, une consolation dans la solitude. Henri' restera seul, dans son foyer désert.

Cette œuvre forte, dramatique et sobre, qui mériterait d'être jouée sur une scène ré- gulière, était remarquablement interprétéepar Mlle Marie Leconte, si vraie, si humaine, si simple; par Mlle Revonne, maladive et tourmentée par M. Henry Mayer, au jeu précis et concentré; par Mi Jacques Guilhène, ardent et tendre.

Une nUit d'Espagne, de Mme Maria Star et de M. Guillot de Saix, est un « madrigal » délicieux, d'une grâce et d'une qualité charmantes, pour lequel M. Reynaldo Hahn a écrit des airs où nous avons retrouvé l'art incomparable de cet illustre compositeur. Mlle Zamibelli et M. Aveline, Mme Madeleine Roch et M. Fresnay y furent également acclamés. • ̃ Une partie concert complétait ce spectacle, dont le succès fut des plus brillants. La comtesse de Noailles, Mmes Cavallieri. Edmée Favart, Mary Marquet, Marguerite, De^val MM. Bauge, Defreyn et leurs camara(les y furent applaudis d enthousiasme. Maxime Girard.

~miER'mTnËTRES~

Aujourd'hui v

Au THÉATRE, DE L'EXPOSITION, à 4 heures,? même spectacle qu'en soirée.

A L'OPÉRA, à 8 heures, Faust (Mlle Fanny Heldy MM. Trantoul, "M. Joumet, Mauran Mmes Lalande, Frozier-Marrot M. Erast. Danse Mlle Schwarz Mlles Damazio, Delsaux, Cébron). Orch. M. Gabriel. Grovlez.

A LA Comédie-Française, à 8 h. 30. -l'Ami Fritz (MM. de Féraudy, Siblot, A. Brunot, Ch. Granval, Dorival, Ledoux, Falconnier Mmes H. Ouflos, J. Even, Lhetbay) la Victoire de Ronsard (M. Escande Mme M. Marquet). A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Manon (Mmes Guyla, Monna Païva ;'MM. Fraikih, Baugé, André Allard). Orch.: M. Feriïand Masson. A L'ODÉON, à 8 h. 30, Andromaque (MM. Varennës, de Rigoult, Rozet Mmes R, Bérendt, Robiane) l'Anglais ou le Fou raisonnable (MM. Duard, L. Dubosq, R. Got Mlle J. Erly). Au Théâtre DU Gymnase, à 8 h. 45, la Discorde ^Gaby Morlay. Pierre Blanchar, Marcel

André, -Rosa Bruck, Atvél, S. Sicard Nobis,

Andté, Ro:a Bruck. A~ve!, S. Sicatd NobtS,

Rieuzi, et Maurice. Lagjenée et Candé). A LA <jAité-LyriquEv à 8 h. 30, les Saltim̃ oanques (Mmes* Çhasles, Villars? -Roger j MM. Darmant, Gerardy, d'Aurlec).

Au Théâtre SARAH-BERNHARDT, à 8 h. 30 Mon curé chez les riches avec MM. Vilbert, H.. .Monteux,. Maxime-Léry, Mmes Jeanne Delysu.lehanno et Càssive.(Dim. et fêtes, mat. à 2 h. 30). Au Nouvel- Ambigu,; à 8' h". 30, la Grâce de Diea.(MM."MJ Lamy, Cfiabert, Chanbt, Glénat, André Laroque Mme S. Nicole, J.-Duluc, G: Nidos, Coquelet, Barsange, E. Favier).

A LA Renaissance, à 8 h. 30, fa Sonnette d'alarme (Augustine Leriche, Lucien Rozenberg, Marcelle Praince, Fertinel, Pierre Stéphen et S. Dulac), A L'ATHÉNÉE, à 8 h. 30, les Nouveaux Messieurs (Victor Boucher, Andrée Féranne; MM. Berthier, Cousin, L. Dayle et André Dubosc Au Palais-Royal, à 8 h. 45, le Monsieur de cinq heures (MM. Albert Brasseur. Le Gallo, Du.vailès, Charks Lorrain; Mmes Marguerite Teinpley, Deoiïè Grey, And'ée Guiiel.

Au Théâtre DE PARIS, à 8 h. 30, l'Ecole des Cocottes (Mme Vera Sergine MM. Max Dearly, Raimu, Henri Rollan, Geo Leclerc Mme Thérèse Dorhy. etc.). t Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h.45,; P:L.M. (Mmes Màrg. Deval, Êliane de Creus, Rozille, Renée Varville, Suffel MM. George, de Rieux, Michel, Hemday et Gabin).

Au. Théâtre Eemina, à 8 h. 45, fa Cftouoe- Souris de Nikit'à-, Batte~: L'intermède de la Betgêre, Les aventures d'un, professeur de musique, Un soir d'hiver, La' mort subite d'un cheyaL; etc. Au Théâtre DE l'Étoile (Ely*. 4|rl3), à ^heures, wur latentréie de MlIe;Falçônêtri, Charly, de V.rÀ. Jager-Schmtdt, avec M.- Charles Boyer et M. Jacques Baumer; Mlle Renée Diyrâc. Mat, dim. et fêtes.

Au Grand-Guignol, à 8 h. 45, Un accès de jalousie, Gardiens de phare, la Dame de Bronze et le Monsieur de Cristal, Un crime dans une Maison de fotts, Mon cher confrère. Mat. merç., sam., dim. et fêtes. -• Aux Capucines (Tél. Gut. 56-40), à 9 heutes, Quand on est trois. (Mlle Edmêe Favart Mlles Christiane Dor, Pascaline et Marthe Derminy MM. Jean Perrer, Tirévouk.Fênonjoisi etc., et Louvigny*- ̃ • Au Théâtre DaunoU, à 8 h. 45; Ta bouche (MM. F. Gravey, Louis Blanche, J. Hubert Mmes Jeanne Saint-Bonnet, Sarah Morin, Line Marjac, 1 Germaine, Sergys, Yvonne Sergys, Luce Nady..

Au Théâtre Michel, à. 8 h. 45, le Couché de la Mariée (M. Arnaudy, MUe Renée Tamary, M..Félix Barré, Mmes Pierrette Caîllo!, A. Aël, Darlot et M. Pierre Etchepare).

AUX MATHURINS (direction intérimaire). Au jardin de ma tante (Pierre Einaly, Paul: Ville. Robert Ancelin et Régiane; Andrée Divonne, Thé.rèse Peirly, Lily Ritto, la danseuse Yvonne Berty), Au THEATRE des Nouveautés, à 8 h. 45,

Pas sur la bouche (Mmes Régine Flory et Jeanne Cheirel. Pauline Carton MM. Serval; AJtien Lamy, G. Chasoeell avec Robert Darthez et Piernette. Madd).

A LA ComÉDIE-CaumarîIN, à 9 heures, Un déjeuner de soleil (Mmes Spinelly, Ellen-Andrée, Irène Wells, Malber MM. Debucourt, Armand Morins, Cobet). Vf '̃

v AjJ THÉATRE^nEVÀVÇNWE. à4li.45, Qu'en dit l Abbé ? (MM. Harry Bàur, Gabaroche, Henry'Houry. Brochar, Léonce Dupré, Kok et Robert Burnier Mmes Nina- Myral, Viorica, Nadette Aryl, Arvers).

AU TRIANON-LYRIQUE, à 8 h. 30, la Poupée (Mlles de Pouzols,. Jane Femy* EngelvaÇlémew ;< MM. ̃ Jouviqj Gadet-Grégaire, Cardon, Derroja,

ïStem). '̃̃i. -̃• ̃. /• •̃ ̃̃̃;̃;

'• '̃ Av Théâtre Apollo; à 8 h. 45, la-Veuoe Joyèusë(MM. Henri' DefrWyn, Félix Oûdàrtv Max Bussy, Cahuzac et MJlè Léohe Pascalfe). Orch, M. Paul Letombê. `

Au Théâtre DE l'Exposition, à 9 Heures, Spectacle de lanse et de plastique animée, par Mile Roggen et s.^n' école de danse. Chef d'orchestre M. Charres.

A TRA/ERS LES THÉÂTRES On sait que M. Robert Trébor dont, nous avons annoncé, il y a quelques jours; le retour à Paris, vient de faire uni voyage au Maroc.

Il y a découvert une jeune danseuse berbère, Mlle Kanza, qu'il a trouvée si intéressante, qu'il a immédiatement décidé de la « produire » à Paris cette saison. Par ailleurs,- M. Robert Trébor estime qu'il y aurait beaucoup à faire au Maroc, au point de vue dramatique. Il a vu des charmeurs de .serpents, des baladins, des danseurs. mais peu de comédiens indi. gènes. ̃

̃̃̃̃̃' La mise en scène de'la Naissan-'

Opéka. La mise en scène de la Naissan,

ce de la Lyre est, réglée par M. Pierre Chéreau à< qui cet. ouvrage -donne une nouvelle occasion de faire apprécier sa. science ac- ëomplie du ^mouvement et de ïâ. composi- 1 tion. Mme Nijinska, la célèbre' ftrtistë, à été chargée de régler' lès danses' pleines deçà- j ractère qui terminent le drame et dont l'in- f terprète, principale sera Mlle de 'Crapbnnei. L'orchestre sera dirigé par l'éminent chef d'orchestre M. Ph. Gaubert qui a également présidé aux- études musicales. • Opéra-^Gomique. En raison des engagements antérieurs de Mme Balguerie et de M. Oscar Ralf, l'Opéra-Comique se voit dans j f l'obligation de donner 'irrévocablement, mercredi prochain, la dernière représenta- '¡ tion de Tristan étisolde. j

Une oeuvre NOUVELLE de M. H.-R. Lenormand. C'est M. et Mme Pitoeff qui créeront, dans, le courant de la saison prochaine, la nouvelle pièce de M. Lenormand. Elle a pour titre Un lâche comporte douze tableaux et se passe dans une station alpestre, 'pendant- la guerre.

-r. `

THEATRE dé i/Avënub.– Tout Paris veut applaudir Qu'en dît l'Abbé, de. Louis Urgel, d'un goût si français.

THEATRE DES Mathurins. • Le rire de bon aloi qui accompagne lej^présentations

:du;Jflï4.il}Vde>mft. t&rit&-$id§lïi$& jâ àirRçMb,,

mtéfimairerdô' riroiongef Iès°rreprese.ntâ"-< tions pendant l'étê'. Location Louvre 4g-66.,

m

Trianon-Lyrique. Mme Marguerite Bériza donnera au Trianôn-Lyrique, jeudi prochain, la première de Fleur de pêcher, conte lyrique de M. Louis1 Pay en, musique de C.-P. Simon, avec M. Fabert, de l'Opéra Mlle Henriette Perret MM. de Poumayrac et Vidal, de l'Opéra-Comique. Cet ouvrage accompagnera, sur l'affiche, Philêmon et Baucis, de Charles Gounod.

Il n'a été pas été fait de service de presse, mais les intéressés seront-reçus au contrôle sur la présentation de leur carte.

Maxime Girard.

BOUFFES-PARISIENS H Marguerite OEVAL 1

̃̃ '̃̃'̃ dans I

PL. M.

opérette de1 Bip et Christine fjj

M JEUDI matinée à 2 h, 3O WÊÊM

SPECTACLES & CONCERTS

Aujoura nui x

Même spectacle que, le soir- {i • A l'Olympia (2 heures 30).

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'r'. .'f

AUX FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30, la nouvelle super-revue de M. Louis Lemarchand Un soir de Jolie. '•

Au Casino DE PARts, relâche.

A l'Olympia (Central 44-68). à 8 h. 30, Gala de la chanson, avec: Yvonne George Jane Marceau Maria Tubau Ketty Emelyn MM. Alibert le ténor Philipenko Bervyl et 10 attractions. Vend., sàni., dinù: Dancing. Entrée: 3 fr.. Au PALACE (Tél. Berg. 44-37)rà 8 h. 30, Raquel Meller dans Y ioe la Femme l la plus belle revue du mondé 150 artistes 45 tableaux 1.500 costumes. ̃•'• t AU MOULIN-ROUGE TSTOStC-TTALL (NTarcadel 15-27). à 8 h. 30. la Grande Repue (Marcelle Vr- »en, Milton, Carie!, Qy-Ra, Baldini, Hégoburù et les 18 Gertude Hoffmann -girls).

i– Aju'Empire (TélrWagram 60-58). Le célèbre comique Little Tich, lés Fratellini, 20' attrâ,ctions, chevaux, Music-Hall-Girque.

Aux AMBASSADEURS (Champs-Elysées, tél. 43-73)fLa grande revue Sans chemise, avec Harry Pilcer, Gina -rPalerme,, les sœur Guy, 400 artistes. 1.500 'costumes. •

Au CmçESî MAyQtf.^pél, Qui. 63-07). La nouvelle revue à 'graiid spectàcrè Très excitante, 15 tableaux ';avëc'ïsab*e1îta Rùiz\: 250 artistes 1.200 CQitumes..

ChampstElysées Music-Haù. (TéÙ Èlysées 72-42), à 8 h. 30, MaytJ./jeany.GoIder, l'énigmatique Barbette (?), Pichet, Foy "and Fey, les Akebono, les Billy Arnolds.

Au Ciné Carillon; 30, boulevard Bonne Nouvelle. (Permanent de 2 h. 30 à 8 h. 30. Lé soir, grande repr. de ô h. 30 à 11 h. 30. NbsféraU/ le Vampire, etc., etc. L'ami dù.foyer, comédie. AU MApELEINÊ-^flJÉMA, à 8 h; 3/0, 7c Mirage du Bonheur, avec Ràmon Novarto. Trois séances par jour.

L'Association Amicale des Chansonniers de Cabarets, présidée pay Fursy, projetant la fondation de la Maison de 'Retraite des Chansonniers, a eu la généreuse pensée d'apporter d'abord à une illustre' doyenne la Maison de retraite des vieux- comédiens (Fondation Constant- Coquelin), -la marque la plus effective de sa sympathie.

C'est ainsi que le dimanche 28 juin, le Théâtre du Parc de Pont-aux-Dames offrira à son public, enun grand-gala, -m spectacle "unique. Ce sera '.Montmartre à, Pontaûx-Dames, grâce au concours de g- Mmes

-Germaine Bailac, Yvonne Gabaroche^Eran- cine Lorée, France Martis, Lucy Yaiithrïn MM. Jean Bastia, Georges GhepfeFf, Jacques Ferny, Fûfsy, Paul Groffe, Léon \MicheE Monelt,! Jules Moy, Noël-Noël, Xavier Privas, Rem'ongin, Jean Bieux^De Soutter, Paul Wëil, Jean Weiss au piano h M. Zimmermann.. • j ̃•̃•'̃ ̃̃•̃̃̃̃ ̃̃̃̃ La location est ouverte. v

L'audition dès élèves de Mlle .Jeanne Grémaud fjt honneur à son parfait enseignement. Mme Reine Fauconnier et M. Jean Gëràld, qui prêtaient leur concours, furent chaleureusement applaudis ainsi que Mmes Dubuisson, Pasquelin Mlles TSissé, Lasserre ?ÎVÏorrog-h, Vie, Sonrel, Gilbert, Koussayë M^I. Raspir; Houssàye; La séançi se termina par' une. saynète interprétée, à ravk par îMme Suzy Dubuisson -eJt MlleSaphanor.; .̃ ,•

Courrief Musical

AujourdTiuj s.

Au Théâtre du. Colisée, à >3 heures 4<V « concerts^express m par- Georgette Leblanc et Maria Ricbrti:' ` •"̃ î, Cortpt-Thibaud-Casals joueront à leur ̃dernière séance à l'Opéra, jeudi soir 20 juin, à g heures, les trios de ilendelssohn ré mineur, Sehiibert, si bémol al Beethoven, ré majeur. i

Jeudi 25 juin, Salle Gaveau, deuîdème concert symphonique, sous !a direction de Shavitchj avec le concqtirs de Marie Novello et Macmillen, et de l'Orchestre Pasdeloizp, au bénéfice de 1' « Enfant au grand

air'», .̃ ̃•• ̃••'•'̃ ̃

Théâtre de l'Exposition (Porte GrèrielleConstantine), jeudi '25 juin, à 4% heures, concert de l'A. -F. Ë. D. E. A. Œuvres de Cl. Debussy, avec le concours de Mine Crqiza et M. Robert Casadesus. Au programme 'Ariettes '.oubliées- Fêtés galantes, Préludes pour piano. Places, de 2 à 12 francs, chez, Durand, 4, place de la Madeleine, au Guide du Concert, 20, avenue de l'Opéra-; au Courrier. Music^aL/îâ, rue Tronchet; dans toutes les Agences et au Théâtre.,

.v. t"

Samedi, 27 juin, à 4 h.3o, matinée donj née, Salle: Gayeau, par Colette et Gabriélle pills.' Au programme Monologues de bêtes et Muiiqùe .'classique et moderne sur les ani' maux. Billets 1 Salle,_ Durand, Dandelo t. '» L. de Crémone.

Pour régleàienter la vente .> des armes

Sainï-Etienne, 21 juin. La Cbanibrô ûg commerce de Saint-Etienne a adopté ufio motion deniandant d'exclure de la réglémenfatïou de la vente des armes les armes de chasse et les carabines de salon. Pour les armes- prohibées, J 'autorisation devrait être remplacée par la justification de l'identité de l'archeteur.

'JFll'GÂIRC02.3r'CORT s

COURSES _ASAINT-CLOU0 ̃̃ Aujourd'hui, à 2 heures, Courses à Saint-doud. Gagnants 'du Figaro • ̃•̃

Pria:' de Viry-ChâlUldn Miki, Blondine. Prix :Ôppott Mustapha, Reichofferi. •? Priai 'de Êur'es' Gaët.an, Bucentaure. 'Prix Kélalin Natchalo, Meiitoub. -r-PHx du Perray La Friandise,. Matmore. Prix de Glisolles London Fa.g, Listeû In.

s -•̃̃

OOTOSES: AUTEH1L 2 ̃̃ Prke-da la Source (course de fraies, à'-yendre, ̃ aux enchères, 10.000 francs, 3.100 mètres). -̃ • 1. Sï|ver .Grayvà M. JPàblo Pq'urtalé. (L. Dutlourç) 2. Gôlderi Fan, au vicomte Foy (R. Vàyer) ;'3. Clodoald, à M. A. de Bellégarde (R. Carpn) (2 loriigiieiîl'S, "6. longueurs). i ̃ Pari mutuel à 10 francs Gagnant, -68 francs." Places Silver Gray, 18 francs Golden Fan, 14 Ir. 50 Clodoâld, 18 francs.

• Prix cL'lssy (course de haies, 15.000 francs,. 3.100 mèti'es). ̃ 1. ïimgad, à M. Nicolas Ass (L. Duffourcj- 2.Bërninue, au comte de Périgny (H. Audëûard) 3.Baîaairij à M. A. Eknayan (M. t- Richàt'd) (4 .longueurs, 5 longueurs). Pari' mutuel à 10 francs Gagnant, 106 francs. Placés Timgad," 25 fr. 50 Bernique, ̃̃53 fr. ;̃ Balaâin, 17 francs. ̃̃̃̃ •- Gmnd Steeple-Chase de Paris (200.000 francs, 6.900 mètres). 1. Silvo, à M. W, H. Midwood (F. Rees) 2. Lautaret, à M. Maurice Tillement (F. Hervé) 3, Hydravion, au marquis dé Triquervillé (L. Barré) (2 longueurs, 2 longueurs). Non. placés Le Glaive, Peauviel. Meissonnier (tombé), Rambour (tombé), Christy Minstrel (tombé), 'ïourdan (arrêté), Le Moujik (tombé), Cassis-H (arrêté), Lagobette (tombé), Mexicain- Eagle> (arrêté), Spade (arrêté). ̃ Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 25 francs. .Placés Silvo, 14 francs Lautaret, 38 ir. 50 Hydravion, 17 fr. 50.

Prix Général O'Connor (steèple-ch&se militaire, 10.000 francs, 4.500 mètres).' 1. Alkoto, à M. de la Marinière (M. F. Durand) 2. Wery Good,à M. Dario:(M. Noiret) 3. Saint Maurice III, à M. Gauvain (M. de Fraguier) (5 longueurs,- 8 longueurs). ••• • ̃• » Pari mutuel à 10 .francs Gagnant, 37 francs. Placés. .Alkoto, 20 francs Wery Good, 23' fr. Saint Maurice III, 41 francg.

Prix' Cosmopolite' (course de haies, 20.000 fr., ̃2.700 mètres). 1. Campan, à M. Octave- HomBerg ;(J. Luc);; 2. Orfroi, à Mme M.Chipault .(©<̃ BersJhand). 3. Gunpowder, à M,. A. K. Maçpm-^

ber (UijNtèudofy (10 longueurs.' 6 longueurs).

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 18 fr. 50, Placés,: Campan, 12, fr. 50 Orfroi, 20 iv^nçs Gunp.o^Ser, 15' f r. 5p. Prix'. Lutteur H! (steeple-chase, handicap, 15.000" francs- 3.500 mètres). 1. Ça Mord II,- à M. Marcel; Bâissùet (P. Michel) 2. Matho, à M. Dïkran Kelelïiani (R. Petit) 3. Manumbar,, à Mï A. Lœwenstein (G. Bersihand) (encolure, 5 longueurs).. _•

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 56 fr. 50. Placés" Ça Mord II, 19 fr. 50 Matho, 23 fr. Manambar: S7 -îr. 50.

̃ /̃ :a" e«: A t CYCWSME

Le Tour de France cycliste L'italien Bottecchia gagne la première étape Hier, la première des dix-huit étapes du ïour'dë France cycliste s'est disputée sur les 340 kilomètres séparant Paris du Havre en passant par Beauvais^, Le Tréport, Dieppe, Saint-Val'éry-en-Caus, Fécâïnp etEtretat. ̃

Cent trente concurrents étaient partis hier màtm,!à deux heures, du Vésinet. La course fut sans incident notable. Signalons, cependant l'abandon, à Pontoise, dû Suisse Collé,- victime d'un accident.

C'est .'sur les derniers kilomètres après Fécariip ïpjè la lutte s'est ouverte pour la ,pre-

imiè'ré|pîace. L'Italien Bottecchia et Jle, chant-,

¡rll!,èt,tÙi]acE¡;, L,' It,al~e, n'ottec, C, .If, ",e" t,)~ i,cha, ;üri'

̃ '"pifiir-w Fran/je.Fra'ricis "P^lissier,, "dana, ,Uii.

bel eiïorî, -parvenaient _à'¥e d1ftàcheEÏ4u^ PC'-

bei "effqr"rî, ''Pa.'rvénàie,ï1tà'cS~ se ,;a;U,ipC,'

loto^ Bottecchia sem^i .ensuite son camarade, 3'' écurie » ;et terminait seul au Havre, havec trois minutes d'avance, ayant accompli le parcours à une moyenne horaire de 27 kil. 600.

Fraécis Pélissier se classait second, précédant, de trois minutes un, peloton de cinq hommes. Résultats .̃

1. O. Bottecchia (Italien), ;en 12 h. 19' 2" · 2. F. Pélîssier (Français), en 12 h. 22' 3. Benoît '(Belge), en 12 h. 25' 20" 4. Sellier 5. Verdyck 6. Beeckmann 7. Targez ;,8. Frantz 9. J. Pé 10. Aynio 11. H. Pélissier 12. Orner Huysse 13, Candini 14. H. Martin 15. L. Buysse 16. Béjô'nghe.-

Qg main mardi, deuxième étape sur le parfoufe Le'Havre-Gherl)ourg-(371 kil.)v ichilles gagne au Parc des Princes. La réunion donnée hier au Parc des Princes comportait le Prix des Arts décoratifs (vitesse). Là victoire revint à Schillës, qui battit successivement en finale Degraeve, Cugnot et le champion de France Michard. Résultats ̃̃:

Grand' Prix des Arts Décoratifs. -Poule finale en siXinâatches à dçux ler match < Michard b. i Cugnot :-•} 2* match, Schillës. b. Degraeve ;.3" •mateh- sMlehard b. Degraeve 4' match Schîlleg b. Cugnot 5" -.match Cugnot b. Degraeve

(crevaison) 6" match Schillës b. Michai'd.

Classement général 1. Schillës, 3 p. 2. Michard- J4 pointa: 3. Cugnot, 5 points -4.; Degraeve, 6 points. ̃ '•̃ Course scotch. 1. Poulain, 2. BSiiley, 3. ̃'

Wailiez.-1 ̃

Demv-lond en deux manches de 20 kilomètres. Classement général 1. Lavalade, 2 -p. 2. Fessier, 4 p. 3. Faudet, 7 p. 4. Veillet,'8.p. 5.; Larrue, 9 p» 6. Dupuy, 12 p.

Matéh de motos en 3 manches. Classement général 1. Herkuleyns, 3 p. 2. Bussat, 6 p. 3. Bautielocque, 9 p.

LAWN-TENNÎS

Les Championnats juniors du R.G.F. Le tournoi annuel organisé par le Raçing;Cluii! de France pour ses juniors et ses -minimes a pris fin hier sur les courts de la Croix-Catelan au Bois de Boulogne. Ces épreuves, qui avaient réuni plus de cent en-' gageménts, ont obtenu un très grand succes, et ce fut merveille de voir avec quel entrain nos futures grandes raquettes se sont dépensées pour arracher la victoire. M. Ernest Féret fut le paternel juge-arbitre de cette compétition. Résultats.

Championnat simple Heunes gens). Demi-finales :Lang b: Michaelis, 6-31, 6-3 Lage b. Beffeleuf -0. Finale Lang bo Lage, -4-6, 6-4,

6-3.

Championnat simple (jeunes filles). Demifinales Mlle Goldschmidt b. Mlle Personnet, 3-6, 6.1, 6-3 Mlle Gentien b. Mlle Coutant, 6-2, 6-3 Finale --Mlle Gentien. b. Mlle Goldsmith,

6-1, '6-3. V.

• Charàpïonnat double (jeunes gens). Demi'-flfiale :>i Lang et Lanzemberg b. Michaelis et Valéwick,'t-6, 6-3, 8-6 Glesser et Lage'b. Delvaille et Etelpy, 6-2, 6-1. Finale Lang' et Lanzemberg b. Glasser et Lage, 6-4, 2-6,-6-2. Chtsfapiotiêùî' simple (minimum)., Clique b.. Daninçs, 6-S, 1-6, 6-4. LES ARMES >

La Grande Semaine civile. La Grande Semaine civile s'est terminée hier à Lune- Park sous la présidence de M. Armand Mas- sari Le match entre le champion militai- re Remay et le champion, civil Sellim pour l'attribution du titre de champion des professeurs s'est terminé par la victoire de ce derniers, obtenu de justesse par 12 touches ail. Résultats

Coupe, internationale à l'épée. Finale ^Fran- ce, 15 victoires (Tainturier, 4 v. Cornie, A v. i Olivier, 3, v. Buchard, 3 v. Piot, 1 v.) bat Belgique, 9 v. (Feyrick, 2 v. de Beukelaer, 2 v. i Delporte, 3 v. Goblefc, 1 v. Tom<, 1 vJ). KUGBY j

La F. F. R. reste parisienne Le Congrès de Grenoble a repoussé à une très grosse l majorité la proposition du Comité du Lan- guedoc, tendant à transporter à Toulouse j le siège social de la Fédération l^ramçaise ̃ de Rugby. Il a également décidé de ren- voyer au Conseil pour ,4tude une proposition i

du docteur Caors, préconisant la formation des Ligues régionales englobant plusieurs comités régionaux.

Ces décisions furent sages. Par la première, ia; "F,. F. R. devenait une simple fédération régionale et, par la seconde, le Conseil s'exposait à voir se créer des groupements pouvant contre-balancer son autorité et détruire l'unité.' de direction indispensable pour la réglementation d'un sport national. p.- ç. ̃ ̃̃

.» "̃ '̃̃ W3X& '̃ '••̃̃

Le ;Tournoi de Boxe (amateurs). Le Tournoi :de; Boxe, pour le Challenge de l'Alite. que le.Racing-Club de France a orgarr .:̃ nisé sur.\«bn-terrain. ;̃ ̃̃- ̃ y*" ii ^5>J de la Croix-Catelan, ̃ j^g"2]3s3wftV 'nu Bois de Ûodlogiie, lUlli ^5s!\v\; s'est terminé hier

Wilml (**N^^flSi après-midi par la

IwM/B/A journée des finales

iTllflrir >^tfy *ïui ses* déroulée de-

~Ht vant une brillante et

^SlTft •XS ^iégs11'6 assistance.

\it~~ *Y ^r Les combats d'ama-

V <L teurs furent disputés

1 v ? avec autant de cour-

̃J V^' toisie que d'acharne-

acfttk-^i ment. A noter la bel-

\&Jp le victoire de Pe-

•̃ guilhan qui mit Lu-

N naud Imock-out au PKîpiLHAN premier round. Ce fut du reste le seul combat ainsi terminé depuis le début du Tournoi. Voici les résultats des finales

Poids mouche. Le Ferson <A.G.) b. Huat

(ind:):

-Poids coq. Carcap (A.O. Dijon) b. Bouyssou (ind.).1 ̃ ̃̃

Poids plume. Viadal (Dijon) b. Vaudry (C.

Poids légers. Bridoux (ind.) b. Fangér (C.

S.C.).

Poids mi-moyens. Doussot (R.C.F.) b. Augonnet (Cœùille) ̃ ̃

Poids moyens. Lalleau (ind.) b. Le Brize (Suresnes).

Poids mi-lourds. Fortenfant (B.C. Reims) b. Diolez (C.A.S.G.).

Poids tourds. Péguilhaii- (Teitàrd) b. Lunaud

̃£S:g.).; .v." ,> ? ..> ̃̃

>, ATHLETISME =.

Les championnats de Paris. Au stade dé. Colombes se sont déroulés,' hier toute la journée, les championnats de Paris d'athlétisme. -La réunion de l'après-midi qui comportait'les finales avait attiré 3.000 spectateurs. Un seul record de France fut battu, celui du lancement du marteau, par SaintPé, du Stade Français, avec 37 mèt. 50. Le 1.500 mètres fut fort joli et il y eut une très belle lutte. Dans la ligne opposée, Wiriath attaque Bontemps qui résiste très bien niais une nouvelle attaque dans le virage permit à Wiriath de conserver l'avantage d'un mètre. Voici les résultats des finales 110 mètres haies. 1. Bernard (C.A.S.G.), en -16" 1/5 2. Marchand (C.A.S.G.) 3. Wahlen

(S.F.).

100 mètres plat. 1. Rousseau (S.F.), eh 11" 2. A. Mourlon (U.A.I.), à une poitrine 3. R. Mourlon (U.A.).

800 mètres ptoi. 1. Wiriath (Olympique) en 1' 54" 3/5 2. Baraton (Metropolitan Club) 3. Keller (C;A-S,G:).

̃ Lancement du poids-. 1. R. Paoli (01.) 12 m.' 33 2. Duhour (C.A.S.G.), 12 m. 15 3. Bousselaire (S.A.M.),12 m. 11.

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5.000 mèlres. 1. Dolquès' (M.C.) en 15' 22" '2. Gaudé (M.C.), 16' 12" 2/5 3. Robert (01.) 4. Morisset (C.A.S.G.) 5. Ponsonet (indépendant) 6. Dupont (W. liarriers).

1.500 mètres. 1. Wiriath "(01.), en 4' 7" 2. Bontemps (C.A.S.G.) 3. Leclercq (01.). Saut en hauteur. 1. Lewden (S.F.), 1 m. 82 2. Gherrier (S.F.), 1 m. 78 3. Zwahlen (S.F.),

1 m. 78.

400 mètres. 1. Gavois (S.F.), 50" 4/5 2. Galtier (S.F.) ̃; 3. Keller (Paris U.C.). Lancement du marteau. 1. Saint-Pé (S.F.), 37 m. 50 2. Colas (A.S.P.P;), 33 m. 48 3. Camron (0.), 29 m. 27.

Saut en longueur. 1. Couillaud (S. F.), 6 m. 64 2. Wilhelme (U.A.), 6 m. 48 3. -Javep-.i

zac (S.F.), 6 m. S3. ̃ ̃ ̃

'10.000 mètres plat. 1. Marchai' (O.), en 32' 49" 2. Manhès (C.A.S.G.), en 33' 26" 3/5 3. Thierrée (C.A.S.G.)..

3.000 mètres steeple-chase. 1. Isola (C.A.S. G.), en 10' 6" 1/5 2. Leclerc (0.) 3. Berthelot (C.A.S.G.) 4. Bourrut (R.C.F.).

La Coupe Dubonnet, réservée au club ayant le total le plus élevé en additionnant les places d'honneur, est revenue au .Stade Français devant l'Olympique. Le RacingClub de France, jadis plus brillant, n'a obtenu qu'une unique place de second grâce à Geo André dans le- .lancement du disque.' O'est maigre. P. C.

lArt ET LA Curiosité Expositions

et Ventes d'aujourd'hui

EXPOSITIONS

GALERIE GEORGES PETIT. 8, rue de Sèze. Exposition publique. Tableaux modernes, sculptures par Barye et J.-B. Carpeaux; tableaux par Detroy coffre italien du seizième siècle sièges couverts en tapisserie; meubles, tapisseries des Gobelins, d'Aubusson et des Flandres. Me Henri Baudoin, comm.-pris. MM. André Schœl- 1er, Jules Ferai, J. et L. Mannheim, experts. HOTEL DROUOT. Salles n°> g, io et ii réunies. Exposition particulière. Collection Maurice Gangnat. Cent-soixante tableaux par Renoir; oeuvres importantes de Cézanne; tableaux par Vuillard. Me F. Lair-Dubreuil, comm.-pris.; M. Jos. Hessel, expert. VENTES

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PROGRAMME

12 h. 45 Radio-Lyon (288 m.) Concert, par l'Orchestre A. Housset. ·

15 h. Caidiff (353 m.) Concert de la Station, et à 17 h. 30 Heure des Enfants.

15 h. 30 Manchester (378 m.) Concert relayé du Jardin municipal de Southport, et à' 17 h. 30 Lettres d'enfants.

15 h. 30 Birmingham (479 m.) Quintette d instru-

ments à vent, et à 17 h. Heine des enfants. 16 h. Londres (365 m.) Musique militaire, relayée; du lac de Bandstand de Wembley, et à 18 h. Heure des enfants.

i8 h. TODR EIFFEL (2.650 m.) <r Un mot sur les assurances », par M. de Laptow. Festival Charles Stenger et Paul Dupin: a Un mot sur ces deux compositeurs », par M. André Delacour; Humoresque (Stenger), M.-Filionesco; Ballade 1650, Chanson polonaise (Stenger). M. Vulpesco; Emaux et camées (Stenger), M. Filionesco; Le jardin mystique: Oh Vanià Flageolet (Stengadj M. Vulpesco. Œuvres de Paul Dupin: Deux canons; Sérénade à la mansarde; Pauvre fou qui songe; Andarite de la sonate pour violon et piano; Deux chansons populaires roumaines (Dupin), par M. Vulipesco et Mlle Dupin; Deux canons: a) L'invocation à l'enfant b)' La payse à Jean, chant, violon et piano.

16 h. 30 Francfort-sur-Mem (470 m.) Concert de musique espagnole.

17 h. Bruxelles. (265 m.) :̃ Musique de chambre. 17 h. 'Stuttgart (443- m.) Concert par 1 Orchestre

de la "Sùtidn.'

17 h --Zurich (650 m.) Concert par- l'Orchestre dé l'Hôtel Baur au L,ac, et à 18! h. 15 Heure des en-;

fapts. °

17. h. 40" Rome (425 m.) :'jazzrband de l'Hôtel de

il~lussie: i',

18 h. Barcelone f325 m.) Le Sextette Radio avec la soprano IMle Villamayer.

19 h. Londres (365 m.) Causerie sur l'Impossibilité. Conce/t, et à 20 h. Symphonie jusqu'à 22 h.

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20 h. Birmingham (479 m.) Concert, musique françaix et italienne. "̃ 20 h. Cardiff (353 m.) Sélection de Faust. 20 h. Manchester (378 m.) Orchestre, et' chant. • 20' h. 10 Rome (425 m.) Concert.

20 h. 15 RADIO-PARIS (1.750 m.): Coramuniqué médical. A 20 h. 45: Concert: « A travers les métiers), présentation humoristique par Dominus. 1. Etrange (fvalse (M. Yvain); 2. Pauvre ouverrier, couplets par Dominus; 3. Chanson du chiffonnier, poème dit par Radiolo; 4.-L'harmonieux forgeron (Haëndel); 5. Le forgeron, couplets et bruits par Radiolo 6. L'enclume du,Creusot (Bldger) 7. Beau maréchal, couplets par Dominus; 8. Le serrurier, monologue dit par Radiolo; 9. V"là- rrétameur (Gauwin)*; 10. Mon père ajait bâtir, chant. Mlle Lucette Dupuy ] 1. Les peintres en bâtiment, couplets par Dominus; ,12k Chanson de conduite du charpentier, couplets par Radiolo; 13: Valse du tabot (Hervé); 14. a) Le baptême du petit ébéniste, b) Noé. père des tonneliers, -c) l_e tonnelier, d) La fille du rémouleur, par Dominus;' 15. La fileuse (Mehdelssohn) 16. a) Les teissiers, b) Ma banquette, couplets par Dominus 17. Le moulin (Jansen) 18. â)"*Sùr la rivière, b) Charbonnier farinier, par Dominus 19, Le joeyux refrain du savetier (Aerts) 20. a) Gnif Gnaf, b) Le testament de Robinet, c) Scène de gnaf, par Dominus. 20 h. 15 Zurich (650 m.): Conférence et soirée de chants consacrés aux voyages et à la orse.

2p h. 15 Bruxelles (265 °m.) Les, Mousquetaires au Couvent. ••* 20 h; 30' P.TÇ.T. (458 m.): Chronique, scientifique. A 21 h.: Concert d'oeuvres scandinaves, f iniandifsefs 21 h. Radio-Lyon (280 m.) Concert par l'Orchestre Alfred Housset. _̃•' ̃"•̃.>! 1 21 h. Moht-de-Marsan .(390 m.) rConcert. '21 h. Barcelone (325 m.) :,Chant avec la basse M. Jaïme et danses américaines avec le sexteSe Radio. :22 h. Londres (365 m.)' Informations: Causerie, nouvelles locales, et. à 22 h. 30 Concert. -{** 23 h. Rome (425' m.) Jazz-band de-t'WStel de Russie. • ̃'['

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