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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1925-03-11

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 11 mars 1925

Description : 1925/03/11 (Numéro 70).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2942971

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Difficile,

mais non .impossible

,ela.

n£> Nos amis d'Angleterre paraissent fort déçus de l'accueil que l'opinion française a fait aux suggestions, venues de Berlin, concernant la sécurité. Comment l'accueil à; de telles suggestions, présentées par une telle voie, aurait-il pu être différent ? Charger l'Allemagne d'offrir la sécurité à là France, c'est vraiment se'tromper de chemin. Au' surplus, l'erreur s'explique très bien par l'état des esprits en Angleterre devant le problème de la sécurité, et aussi par l'idée même que certaines de nos attitudes ont pu donner à l'étranger de nos sentiments à cet égard.

Trop souvent, nos écrivains, nos orateurs et nos hommes politiques ont exposé la question de la sécurité comme si notre peuple avait peur de l'Allemagne. D'où la croyance, dans l'esprit de nombreux étrangers, qu'il suffirait, pour rassurer la France, que l'Allemagne, la main sur le cceur, nous jurât des promesses 4e; paix. Pu moment que l 'Allemagne accepte de faire ce geste, on est très surpris que nous ne nous en félicitions pas davantage.

Nos amis 'étrangers doivent savoir que la France n'a pas peur de l'Allemagne. Ce qui inspire l'attitude profonde de la 'France, ce'n'est pas la peur, c'est l'expérience l'expérience des penchants fatals de sa voisine, l'expérience, aussi bien, des dangers qui résultent, pour l'Europe tout entière, d'une situation 'dont l'équilibre est plus factice que réel. Nous ne sommes pas, comme on le croit, un peuple susceptible et nerveux. Nous sommes un peuple que les épreuves ou les surprises ont rendu prévoyant, et dont la prévoyance, pour être satisfaite, a besoin,» non de remèdes lénitifs mais de garanties calculées. En attendant qu'on obtienne mieux, le problème de la sécurité sera donc toujours, pour nous, soit un problème de protection directe, soit, un problème d'équilibre international. Pourquoi les Anglais répugnent-ils à examiner le problème sous le seul aspect présentement efficace, l'aspect de l'équilibre ? Ils y répugnent pour des raisons <j«j touchent îeur politique ùaiérieure. Le cabinet BaWwin obtiendrait peut-être de la majorité conservatrice qui le soutient, une adhésion au pacte anplo-franco-belge. Mais l'opposition travailliste et libérale n'en veut entendre parler. Sur une question nationale et impériale, les -onservateurs hésitent à engager la resoonsabilité de leur seul parti.

Les choses étant ainsi disposées, nous sommes persuadé qu'une discussion yale et tenace, aidée de quelque imagination politique, finirait par produire l'accord souhaité.

Lucien Romier.

AU JOUR LE JOUR

Sévérité imprudente H y a vraiment des parents barbares. Demandez plutôt aux petits télégraphistes qui ont dû, sous la « pression » paternelle, reprendre leur travail. Quelle déception pour ces jeunes camarades

Tout allait cependant si bien. Des réunions deux fois par jour, où l'on entend des discours « un peu là », où l'on peut prendre la parole et connaître le bruit si plaisant des acclamations. Et puis, il y a les attractions. Les chœurs où chacun' donne toute sa voix, et où l'on aboutit à de si curieux effets d'harmonie. Et les feux de joie allumés avec les paperasses comminatoires de l'administration. Ah! pour une jeunesse à qui les distractions sont parcimonieusement mesurées, c'était autre chose que le cinéma. Las il faut planter là les amis, reprendre le sac, grimper les escaliers. Entre les chœurs et les taloches, il a fallu choisir. Parents impitoyables, vous faites bon marché du plaisir de vos enfants. Comment pouvez-vous préférer le bureau de poste à la -salle de réunion ? Mais prenez garde vous assumez une grosse responsabilité. Un jour ou l'autre, vous aurez, vous auss^ des revendications à faire' valoir. Craignez alors le juste ressentiment de ceux dont vous i brisez l'action ». Les petits télégraphistes vous refuseront leur concours. Ils vous rappelleront votre méchante conduite. Et quand viendra le Grand Soir, votre compte, si j'ose dire, sera bon. L'Eliaciu des grévistes actuels, celui qui, si fièrement, sait répondre non aux objurgations, celui-là, devenu chef, saura vous châtier. Il vous installera dans un bureau où vous aurez, à chaque instant, besoin de téléphoner et vous traitera comme un abonné! Roger Dardenne.

'̃•?̃̃ Demain Jeudi 12 Mars LlflGAftO ARTISTIQUE '> (N° 65 2me année) t

Luc Benoist Le -Salon des Humoriste*. Maurice Feuillet Les Grandes Ventes prochaines La Collection de dessins de Mme de V. La Bibliothèque R. DescampsScrive. Curiosa Revue des Ventes. Francis Paul Chronique Parisienne. Jean Messager Les Concerts.

Calendrier des Ventes Expositions

36 ILLUSTRATIONS

F aéronautique

sauvegarde de la ffanee L'air et notre défense maritime Pendant la guerre tout notre effort d'armement aérien ayant dû porter sur les fronts des armées de terre, l'aviation maritime, n'a pas bénéficié d'un développement parallèle.

Depuis l'armistice, la. direction des services aéronautiques de la marine a compris le rôle de plus en plus important que l'aviation est appelée à jouer dans les opératio des flottes et la défense de nos côte

Mais de 1920 à xJ22, l'aviation maritime, victime les années précédentes des réductions! inconsidérées apportées au budget de la marine, n'a disposé que de 30 millions par an en moyenne de quoi mourir d'inanition.

On lui a accordé 105 millions en 1923 et en 1924. Le projet voté par les Chambres pour 1925 prévoit lit) millions. Cependant 1 aéronautique maritime ua pu en dépenser que 41 en 1923 et 51 en 1924.

C est,- qu'avant d'acheter des appareils il faut aes hangars pour les loger et des ports pour les utiliser. Or, au moment où, grâce à ces crédits, le remplacement des précaires constructions de guerre était possible, une mii-iauve parlementaire maineureuse supprimait le service ues travaux hydrauliques chargé d'étudier les projets d'immeubles de la marine et d en surveiller l'exécution. Depuis peu de mois, une solution a été prévue et on peut espérer que, coite année, un peu tie judicieuse bonne volonté permettra de dépenser utilement les crédits.

une autre.des raisons de la stagnation de l'aviation navale réside dans le fait que les constructeurs, peu encouragés par les faiW.es uenianues de la .manne, n'ont pas étudié et créé les types d avionx dont elle aurait eu besoin.

C'est seulement en 1923 que, sous la pression du service technique de l'aéronautique, les fournisseurs ont commencé à s'intéresser à ,1a manne.

L'aviation navale avait besoin d'être placée entre les mainsi de techniciens et d'être organisée en service indépendant. Cela a été réalisé "par un décret- de décembre dernier/ ̃̃< .vv. Il faut d'abord étudier les types d'appareils. Ces types sont nombreux et d'utilisations différentes. Outra les avions terrestres dont l'emploi s'impose, dans certains cas, il faut des hydravions et des amphibies.

Ensuite il faut organiser les centres indispensables, à peine ébauchés jusqu'ici, et créer des réserves de matériel qui n'existent pas.

La situation matérielle est pitoyable. Le ministre a avoué cette misère lors de la discussion des crédits du budget à la. Chambre en tout, à la, fin de 1924, il y avait 'soixante-seize appareils militaires, non compris les appareils-écoles et ceux qui ne pourraient être utilisés en temps de, guerre. Cette année, on va compléter les escadrilles existantes, au nombre "de dix. par l'achat de deux cents appareils (réserves comprises), et avoir aussi une •réserve de moteurs. Les crédits des prochaines années devront être plus élevés, pour permettre à l'aviation maritime de posséder les cinquante escadrilles qui, d'après lé projet de statut préparé par le ministre, doivent former l'aviation destinée à la défense des côtes, à la coopération avec les forces navales, et à ta liaison avec' les possessions d'outre-mer le seul énoncé de ces tâches montre que les prétentions des auteurs du projet ne sont pas exagérées. Du reste, cet effectif ne doit être complet qu'en 1936 11 y a une de ses formes pour laquelle il n'y a encore pas le moindre commencement de réalisation, celle de l'aviation de bord, à laquelle on attache précisément de plus en plus d'importance à l'étranger. Les Anglais ont déjà cinq navires spécialement construits ou transformés pour le rôle de portesavions, ils en transforment actuellement trois autres. Les Américains en ont deuxet en aménagent deux autres le Japon en est au même point. Nous, nous avons commencé en 1922 à transformer le cuirassé Béarn en porteavions, et ce travail ne sera terminé qu'en 1926. Il faut ajouter que les Anglais mettent de vastes ponts de lancement d'avions sur leurs nouveaux cuirassés.

Le manque dé coordination dû à l'organisation actuelle de l'aéronautique, et la négligence apportée jusqu'alors dans l'emploi de crédits déjà si faibles, ne sont pas les seuls maux dont souffre l'aéronautique navale.

Elle est paralysée par une dualité d'opinion qui règne .au sein même de la marine.

Les uns, les. plus rares, sont chauds partisans d'une aéronautique navale puissante et croient en son efficacité. Les autres, sceptiques, ne voudraient qu'un armement aérien accessoire. Ce n'est pas baser notre raisonnement sur des hypothèses seulement que de voir dans l'aéronautique le moyen de combattre une flotte et de protéger les convois de ravitaillement.

En profitant des résultats déjà acquis et en examinant parallèlement divers problèmes de l'aéronautique, on doit arriver à créer une arme de premier ordre appelée, à jouer un rôle plus important que celui qui a été envisagé jusqu'ici pour'l'aviation.

Paul Dubonnet.

AVANT LES GRANDS REMÈDES i-.i. mmini". ̃ H. LES MONOPOLES

̃• ..ii -_i. i–IHlIIHUIHll"1 ̃

Nous avons dit qu'un Etat doit s'interdire certains luxes, ou certaines folies, quand il a perdu deux millions d'hommes qui étaient des producteurs et des contribuables, quand il a vu son or s'écouler à grands Ilots sans que les mauvais médecins, après quatre ans de consultations et d'expériences, réussissent à enrayer cette « hémorragie financière. » quand il trouve les plus grandes difficultés à boucler son budget, le plus lourd qui ait jamais pesé sur un peuple quand il confesse chaque jour la détresse de sa trésorerie, et qu'il est acculé aux mesures d'exception.

Pas plus au regard des Français écrasés sous.les charges fiscales qu'au regard de ses créanciers étrangers, oui sont exactement renseignés et qui nousle font savoir, l'Etat ne peut justifier r plus longtemps ce luxe entre tous. les luxes les monopoles.

Dans les riches démocraties, avec les fonds secrets, les monopoles d'Etat fournissent aux gouvernants la monnaie courante dont ils ont besoin, à toutes les étapes de leur chaotique carrière, pour rétribuer des services politiques. et d'autres aussi.

Mais notre démocratie a, cessé d'être riche. Et ceux qui l'ont ruinée ont tari les sources de leur « monnaie courante ».

II faut rendre cette justice à l'Etat français qu'il n'a pas, comme dirait un humoriste, le monopole de. mal administrer les siens.

Qui dit monopole d'Etat dit mauvaise gestion.

Les Etats-Unis nous ont donné des exemples saisissants à l'appui de la thèse que je soutiens avec beaucoup de Français appartenant à toutes les classes et à tous les partis.

Quand ils entrèrent dans la guerre, les Etats-Unis, possédaient les réseaux de chemins de fer les mieux outillés, les mieux organisés, les plus prospères du monde. Les gouvernants américains, croyant servir l'intérêt national, prirent ces réseaux à la charge de l'Etat ils se substituèrent complètement aux particuliers qui les avaient créés, développés; «adminisk'és.' Résultat en moins de vingt-six, mois, le déficit dépassa la somme d'un milJiard six cents millions de dollars, .que dut acquitter. le contribuable américain. Le matériel était à peu près ruiné, faute d'entretien le désordre régnait partout. D'énergiques protestations furent adressées au gouvernement, qui finit par restituer les réseaux à 'leurs anciens dirigeants, ainsi qu'il avait été stipulé au début de l'opération.

L'effet ne se fit pas attendre les dépenses d'exploitation furent diminuées annuellement d'un milliard de dollars les tarifs de transport furent réduits de six cents millions de dollars les corn-, pagnies principales :se trouvèrent en mesure de verser à l'Etat, sous formie de. taxes, environ trois cent cinquante millions de dollars par an.

Et-il besoin d'ajouter le moindre commentaire à cette démonstration par les chiffres ? '?

Par contre, l'Etat américain n'avait pas enlevé à l'industriel privée l'exploitation des tabacs et des allumettes. Tous fles Français qui ont visité les Etats-Unis ont été frappés par le nombre et par le luxe des boutiques où l'on débite tabacs et allumettes, par la variété des produits offerts, par le soin et l'originalité de la présentation. Nous ne croyons pas qu'il existe eh d'autres pays, toutes proportions gardées, une industrie plus riche et d'un rendement aussi élevé.

Le contraste qui éclate entre cette ,prestigieuse exploitation et notre misérable monopole des tabacs inspire de pénibles réflexions au Français observateur, épris de progrès il comprend tout de .suite combien il est insensé d'abandonner de telles entreprises à l'incurie officielle, et combien il est urgent de .les reprendre pour en extraire tout le profit qu'elles sont susceptibles de donner.

̃ Or, nous avons eu l'occasion de le faire.

Ces ayant, de leur côté, vu et compris les causes de notre infériorité, sont venus proposer à nos gouvernants- d'exploiter en leur lieu et place l'industrie des tabacs, et de nous donner une organisation commerciale aussi attrayante que celle qui 'fonctionne aux Etats-Unis.

Pour une concession d'une durée de cinquante années, les négociateurs américains offraient une somme liquide d'environ dix-huit milliards de francs. Premier avantage ce capital placé à 5 0/0, devait produire un revenu de1 900 millions, sensiblement égal au rendement actuel du monopole, si l'on en défalque les pensions payées par l'Etat à son personnel.

D'autre part, tous les bénéfices réalisés au delà du rendement actuel devaient être partagés entre la Société fermière et. le Trésor français. Le capital eût été formé dans des conditions assurant une majorité française et les disponibilités effectives, fournies par des obligations émises en Amérique.

Enfin, à l'expiration des cinquante années, l'Etat français retrouvait son monopole avec une valeur accrue et pouvait disposer d'un capital de dix-huit milliards.

Eh bien nos gouvernants ont rejeté ces propositions après avoir feint de les examiner. Pour justifier leur refus, ils

ont allégué l'amour-propre nationail et la dignité de la France ils ont fait entendre qu'une grande puissance, iune nation victorieuse ne pouvait se laisser « turquifier » en abandonnant, même dans un moment difficile, un fonds de richesse dont le rendement est certain. On a prétendu aussi qu'on était préoccupé du sort qui serait réservé aux employés et ouvriers appointés par l'Etat. Est-il utile de dire que ce sont là des prétextes vains ?

L'Etat, tout comme un particulier, peut et doit traiter avec des étrangers une affaire commerciale si elle est avantageuse et si elle offre des garanties solides.

Nous raisonnerions autrement s'il s'agissait d'aliéner une part du revenu de nos douanes, ou de .laisser des étrangers participer à l'exploitation de nos chemins de fer ou de nos arsenaux, exercer ùn contrôle sur nos finances, etc- En ce qui concerne le personnel, nous croyons savoir que les Américains proposaient, de prendre à leur charge les engagements contractés par l'Etat. La situation des employés et des ouvriers ne pouvait que gagner aux nouveaux arrangements. En effet, si l'Etat leur alloue une pension de retraite, c'est parce qu'il leur donne auparavant des salaires de famine il ne pourrait pas servir la pension s'il payait des salaires égaux à ceux de l'industrie privée. Il ne leur confère donc pas plus un privilège qu'il ne leur fait un cadeau. Il faut en Unir avec cette fiction qui représente l'Etat comme .le meilleur patron parce qu'il donne une retraite. Avec des salaires plus élevés, les employés et les ouvriers peuvent épargner, capitaliser leur épargne, se constituer eux-mêmes des pensions supérieures aux retraites de l'Etat. La nouvelle, administration aurait introduit nécessairement les méthodes d'exploitation les plus modernes elle aurait doté l'entreprise d'un outillage perfectionné elle aurait dirigé, encouragé ses ouvriers pour obtenir la production la plus élevée en quantité comme en qualité, dans ce pays où la « taylorisation » est, difficile, pour ne pas dire

impossible.. 'o'

Faut-il rappeler que la journée de huit heures en France est loin de correspondre au rendement moyen que la « tavlorisation » du travail tire de la journée de huit heures aux Etats-Unis ? Huit heures de travail ici et huit heures de travail. là-bas ne sont pas du tout la même chose. Nous nous expliquerons prochainement sur ce sujet.

Le personnel ne pouvait que se féliciter de collaborer avec des chefs qui ont donné les preuves indiscutables de leur puissance financière, de leur intelligence, de 'leur activité..

La: raison vraie qui a déterminé nos gouvernants à décliner des offres aussi tentantes est que la mise en œuvre rapide de la nouvelle organisation aurait servi d'exemple, et qu'elle aurait éclairé d'une 'lumière trop crue les erreurs du passé l'incurie, l'imprévoyance, le laisser-aller qui caractérisent les entreprises d'Etat,

Nous avons indiqué, dans notre dernier article, les heureuses conséquences qu'aurait pour le pays la capitalisation, pendant vingt-cinq années, des trois milliards de perte et de manque à gagner qui sont le bilan des monopoles d'Etat, si ces trois milliards étaient annuellement recouvrés. Nous n'aurons pas la cruauté d'additionner ce que les monopoles ainsi exploités ont coûté .au budget, ci'est-à-diire aux contribuables français, depuis leur origine jusqu'à ce jour le total serait trop impressionnant. Que de maux on aurait pu éviter, que de réformes utiles on aurait pu accomplir, avec tout cet argent stupidement dilapidé

Nous le répétons avec plus de force que jamais tout ce qui nuit à la collectivité, tout ce qui ne lui rapporte pas, doit être supprimé sans réserve. L'Etat sera ainsi débarrassé d'une foule de responsabilités qui compliquent la vie de ses dirigeants.

Et maintenant, nous nous adressons à M. le président du Conseil pour l'adjurer de négocier tout de suite et dans les meilleures conditions la cession des monopoles de ceux qui ne rapportent pas assez, comme de ceux qui ne rapportent rien et de ceux qui sont en déficit. Nous lui demandons de prendre cette responsabilité, quelque lourde qu'elle lui semble, au moment où la situation de la Trésorerie va le contraindre à demander au pays de nouveaux, de suprêmes sacrifices.

Maintenir l'état de choses que nous venons de dénoncer, ce ne serait pas juste, ce ne serait pas humain, ce ne serait pas intelligent, ce ne serait pas honnête. Et M. Herriot a, un sens trop élevé de la probité pour ne pas entendre la voix de la raison, qui est une fois de plus la voix du pays.

« A tout prix, avez-vous dit, il faut ramener la confiance »

Voilà un premier moyen d'y parvenir. Et nous trouverons l'occasion de vous en indiquer un autre aussi efficace. Mais il faut avoir le courage d'éliminer les questions de « bloc », de « cartel », de parti le courage d'être Herriot tout court, d'être le patriote et le chef. L'obstination dans une résistance qui ne trouve plus d'excuses ressemblerait fort à de l'oppression. Et vous le savez mieux que personne, monsieur le Président, le pays ne la supporte guère.

D'un geste instinctif, vous avez sou-

Les relations économiques franco-allemandes

Les négociations relatives au traité de commerce reprendront le 16 mars

M. Raynaldi, ministre du commerce, a été informé, par le secrétariat de la. délégation allemande pour les n'égo*ciations du traité de commerce, que toutes les mesures étaient prises pour que les séances de Ha commission pussent recommencer à la date du 16 mars, comme il avait été convenu.

Toutefois, M. Trendelenburg, président de délégation allemande, actuellement souffrant, sera momentanément remplacé par M. Posse, directeur au ministère de l'économie nationale. M. Trendelenburg reprendrait Ha. présidence de la délégation dès que son état de. santé le lui permettrait. Les échanges

entre la Sarre et le Reich

La .sous-commission chargée d'étudier certaines questions relatives aux échanges entre le territoire de là Sarre et l'Allemiagne s'est réunie hier matin au ministère du commerce.

La séance a été consacrée à l'exposé des questions principales par la délégation française.

La délégation allemande exposera ses vues dans la prochaine séance fixée à demain jeudi.

ECHOS

ON DEMANDE DES PÉRIPÉTIES

En même temps que la Chambre, la commission d'enquête sur les [onds électoraux, après un petit congé, hier, s'est réunie. Entre enquêteurs et enquêtes, te dialogue, à certains moments, paraît avoir perdu toute cordialité. C'est assez Vha,bitude. Mais il faudrait que les incidents fussent bien vifs, pour piquer désormais les curiosités. On ne sait vraiment quelle découverte serait suffisante pour émouvoir Vopinion par le scandale. Pour l'instant, on échange des propos, voire des accusations très désagréables le public les recueille, mais n'en a cure. Il a tant d'autres svueis et de plus serieux intérieurs, extérieurs, financiers, etc. Bref, à moins d'un prompt rebondissement, cette enquête est une- 'pièce manquée. Le prologue, pourtant, n'était pas mauvais. La commission s'était constituée dans le bruit des inter-flétrissures, sous un vent de vertu qui soufflait en tempête. Elle donnait fin novémbre, les meilleurs espoirs à tous les partis. On se comparaît aux Anciens. On relisait leur Figures et le Cloaque. On évoquait Jaurès présidant la commission Rocheltc. Pauvre Commission d'Enquête sur l'Origine des Fonds Electoraux! Beau titre, mais, jusqu'ici, combien confuse et vaine sa besogne Quand l'aura-t-elle terminée ? Pas à Pâques, certes. Peut-être à la Trinité. V.

-o-. v

Psychologie.

Dans un marché parisien, une dame qui n'est pas très décidée à acheter du poisson s'arrète néanmioïns devant l'étal d'un marchand et demande le prix.

Quatre francs la livre, lui est-il répondu.

Une acheteuse, sans chapeau, de la meilleure qualité d'acheteuses, s'approche et, résolue à un achat, .a déjà mis de côté quelques poissons qui lui semblent les plus beaux, quand elle en demande à son tour le prix.

-Cinq francs la livre, lui répond la marchande, sûre cette fois de s'adresser h une cliente.

Les petits jeux.

Après les mots en croix, les mots carrés et même, ce qui fera plaisir à M. Léon Bérard, les mots carrés latins.

Notre excellent confrère l'Intransigeant en proposait quatre hier à l'ingéniosité de ses lecteurs qui, mis à la suite pour former une phrase, donnent une définition inédite de l'amour.

Cela vaut la peine de chercher.

Aujourd'hui s'ouvre, dans les galeries Durand-Ruel, 37, avenue de Friedland, une importante exposition .d'oeuvres récentes par M. Albert André.

Elle comprend des paysages, des figures et des natures-mortes. Le nom de cet artiste éminent suffit à dire l'attrait de cette manifestation.

Les riches dénués de goût apprécient un bijou d'après son prix. )

Les gens de goût jugent un joyau d'après sa facture artistique et sa valeur intrinsèque. Aussi choisissent-ils leurs cadeaux parmi, lès occasions remises au goût du jour que leur offre le joaillier Dusausoy, boulevard des Capucines.

Le Masaue de Fer.

vent offert votre cœur à la, France. Tant que le geste reste platonique, lés sceptiques peuvent en contester la sincérité mais qu'il soit efficace, qu'il répare le passé, qu'il sauve le présent, qu'il prépare l'avenir, et toute la France vous croira.

Il faut faire vite. Et rien ne s'y oppose quand il s'est agi de voter l'amnistie, ou de modifier le règlement de la Chambre pour assurer la réélection de son Président, ou de supprimer l'ambassade du Vatican -'contre le vœu des esprits les plus indépendants de notre époque on n'a pris aucun délai. Point de délai, monsieur Herriot, pour jeter à la France cette première bouée de sauvetage 1

François Coty,

Une importante décision du Conseil

de la Société des nations Aucune discussion ne sera engagée avec l'Allemagne dont l'admission doit être soumise aux règles générales de procédure

Genève, 10 mars. Le Conseil de la Société des nations a tenu ce matin, de onze heures une heure de l'après-midi, sa pre-* mière séance publique, séance uniquement consacrée à des questions .économiques et financières.

Au début, 1\1. Austen Chamberlain, en sa qualité de président, a prononcé l'éloge funèbre de M. Branting qui fut, depuis 1922,' membre du Conseil de la Société des nations.

L'office autonome

pour les réfugiés grecs

Le Conseil a passé ensuite à son ordre da, jour. M. Aristide Briand a fait approuver un 'rapport enregistrant le succès (Je i'em-,prunt de dix millions de livres sterling, lan-' cé sur les places de Londres, New-York ei Athènes, en décembre dernier, -en faveur de l'office autonome pour les réfugiés grecs. L'activité économique de la S. D. N. Sur le rapport de M. Paul Hymans, le Conseil de la Société des nations a autorisé le comité économique à envoyer des représentants à la Conférence de révision de la convention de Paris et de Washington sur la concurrence déloyale, qtii doit se tenir à La Haye, le 8 octobre 1925. Il a autorisé, d'autre part, le comité financier à inviter certains gouvernements à désigner des' experts en vue d'une conférence de techniciens sur la double imposition et l'évasion fiscale.

Le relèvement financier de l'Autriche En présence du représentant de l'Autriche, le baron Pf-ugel, le .Conseil a adopté une recommandation du comité financier, en ce qui concerne la reconstruction financière de l'Autriche. Le représentant de la Tchéco-Slovaquie, M. Benès, a parlé du traité de commerce conclu récemment entre son pays et l'Autriche et qu'il considère comme un pas en avant vers la reconstructidn économique de l'Europe centrale et de l'Autriche en particulier.

La séance privée de l'après-midi Dans sa longue séance à huis «ilosv tenue cet après-midi," le conseil a examiné trois des questions inscrites à son ordre du jour La première avait trait à une protestation motivée des représentants ouvriers de la commission du désarmement. MM. Léon Jouhaux et Oudegeest (Pays-Bas). Le conseil a longuement discuté, aujourd'hui, à ce sujet, et, finalement, M. Benès a été chargé d'élaborer une procédure qui donnera, aux représentants de l'organisation internationale du travail une satisfaction au moins morale.

Le litige de Dantzig

La seconde question qui a, été examinée par le Conseil, avait trait aux affaires de Danfzig. Les litiges ont été examinés un à un, dans un esprit de grande conciliation, mais sans que, à aucun"- moment, fut abordé le problème du statut, et encore moins de l'existence du couloir polonais de Dantzig. Le Conseil a été unanime à penser qu'une commission spéciale mixte, dans laquelle il sera représenté lui-même, poura utilement traiter à l'avenir ces sortes dé litiges.

L'admission de l'Allemagne

Enfin, le Conseil a abordé l'examen de la réponse, faire à la dernière note de l'Allemagne relative a son admission éventuelle dans la Société des nations.

On sait que, par la voix de. M. Stresemann, ministre des affaires étrangères de l'Empire, celui-ci avait renouvelé expressément les conditions qu'il posa à sa demande éventuelle d'admission.

Un échange de vues a eu lieu au cours duquel les membres du conseil, et MM. Chamberlain, Briand, Hymans en particulier, ont exposé l'opinion de leurs gouvernements. Tous se sont trouvés a accord pour considérer que la question de l'admission de l'Allemagne dans la Société des nations ne peut être séparée des problèmes actuellement examinés par les -chancelleries d'Europe désarmement militaire de l'Allemagne, évacuation de Cologne, projet nouveau de pacte. Mais, dans Je moment présent, le Conseil est unanime à penser qu'il ne saurait engager aucune discussion juridique avec l'Allemagne sur la question de son admission, qui doit, à sori avis, rester soumise aux règles générales de procédure en usage dans la Société des nations. M. Chamberlain a tenu, à ce propos, un langage identique à celui de M. Briand et de M. Hymans. ̃̃̃> Tel sera le sens général de la réponse qui sera faite à M. Stresemann, Réponse dont la forme écrite fera dès demain après-midi l'objet de nouvelles délibérations pour Té' Conseil de la Société des nations.

UN DUEL ENTRE CHAMPIONS M. Lucien Gaudin blessé par M. Armand Massard Un duel a eu lieu, hier matin, dans la banlieue parisienne. Il présentait cette particularité de mettre en face l'un de 1 autre deux champions d'épée M. Lucien Gaudin et M. Armand Massard.

Dès la première reprise, M. Gaudin était touché à la main et le combat cessait' Les témloins étaient, pour M. Lucien Gaud'in, MM. René Lacroix et René de Préjetan, assistés du docteur Guérin, et» pour J\i. A.r> niand Massard, le comte Cugnon d'Alincourt et l'ancien champion de..France d'épée Charles Lafontan, assistés des docteur Jean Berger et F. di Chiara, ce dernier beaufrère' de M. Massard. M. Gaudin, on le sait, est champion hors classe de fleuret et d'épée.

M. Massard, en 1920, a remporté le chaniir pionnat du monde d'épée.


-La Chambre prépare une nouvelle loi

sur les loyers

Le Palais-Bourbon, *désaxé par un travail intensif et désordonné de plusie.urs semaines, a retrotivô, hier, son aspect habituel la fièvre qui s'était emparée .de nos députés est tombée, grâce à un repos bien ga^né de huit jours. La question à l'ordre du jour celle

des loyers ne -.réservait, d'ailleurs,

pas-, ^beaucoup. d'im^évu -c'est une vïëïfie connaissance qu'on voit 'reparaî- tre périodiquement.- Et !©•• rapporteur, M. Levasseur avait pu dire valablement au communiste Garchery qui, au -début de la séance, avait cru devoir se lancer dajns di'mt&rmtoabkfej considérations générales

Ce sont -des vérités connues de tous et 'inutilement répétées que vous venez de nous raconter. La Chambre a déjà voté vingt lois sur les loyers.

Le camarade Ga-rchery insiste sur les jugements d'expulsion qui ont été exécutés à l'égard de. 464 personnes. Comme conclusion, M. Garchery proposait d'interdire' les expulsions tant que durera la crise du logement Que signifient ces mots « tant que durera la crise du logemenâ, »? demanda M. André Hesse, président die la commission. M. Levasseur pjaça question sur un terrain plus solide. D'après lui, la Haï du 2 août 1924k n'a. pas toujours été appliquée dans l'esprit qui a inspiré son ;vote aussi, importe-t-il de préciser légalement la volonté fôu Parlement die maintenir dans son logement, jusqu'au 1er -janvier prochain, tout ..locataire ou occupant de,, bonne fç>i. Sans doute la crise des logementsioe s.eraèpas résolue à fin de cette année, mais la proroT gation proposée n'en est pas moins nécessaire, en attendant la modification: prochaine de. tous les textes votés sur les loyers. ̃>̃ '•̃̃'̃ ̃= > M. Levasseur, rapporteur. Je me se;pare nettement des élus communistes qui entendent maintenir en possession tous les locataires sans exception, quels que soient leurs actes ou leur conduite. Il y a là >m manque d'équité qui. nous réserverait de graves mécomptes: Je suis pour la paix et non. pour l'émeute^ Au demeurant, la proportion de M. Garcnêry est vraiment trop simpliste pour être opérante. •

En terminant, le rapporteur fit observer que la loi proposée avait un caractère essentiellement provisoire, et. il exprima l'espoir que- le Parlement la voterait avant le 1er avril.

M. Saget. Les mots « occupants de bonne foi n sont dangereux; attendu qu'il permettent aux tribunaux des interprétations

contradictoires.

M. Levasseur. L'occupant de bonne toi est celui qui a rempli toutes les charges prévues par son contrat.

M. le garde des sceaux. Une circulaire ministérielle porte que l'occupant de "bonn» fpi est celui qui paye son loyer et jouit paisij^enieijt^e son ÎQçaLv. -̃-̃:̃ -j^« É: ̃̃iBfcrslïèfas. Les dix-neuf on. vingt,îi>if>« cfûir'ôïit été vtitées;à>propos"des loyers ont été particulièrement efficaces c'est pourquoi je demande à la Chambre de ne pas voter le texte qu'on lui propose aujourd'hui, parce qu'il porterait une atteinte grave à celui qui a été promulgué au mois d'août dernier et aboutirait à de véritables dénis de justice. Qui va-t-on maintenir en possession ? Le locataire qui- ne paie pas, eût-il contre lui un jugement, qui ordonne le contraire. Il en sera de même du locataire qui ne remplit pas ses obligations, ou de celui qui, après avoir accepté de partir, se ravise et déclare vouloir rester. Enfin, s'il s'agit d'un propriétaire qui, ayant acheté une maison, veut se loger dans son propre immeuble, la loi lui retire ce droit, cependant inscrit dans toutes les lois 'précédentes.

On objecte que les locataires sont inquiets, mais ce qui motive leur inquiétude, ce n'est pas la situation d'ici le 1er janvier prochain, c'est celle qui suivra. A cet égard, je suis. tout à fait d'avis de légiférer pour cette période. Par contre, en ce qui concerne lois précédentes, qu'on les confirme, qu'on ne,les abroge pas. (Très, bien au centre.) L'avis du gouvernement fut apporte par M. René Renault, garde des sceaux, qui déclara se (rallier ,au texte» Ûè la CaJftmissïon. Il ajouta qu'il ne méconnaissait pas les excellents résultats de la loi du mois; d'août- 1924, qui correspondait à une véritable nécessité. Mais il est certain qu'elle réclame, à l'heure actuelle, des ajustements or, ces ajustements, le texte actuel lés apporte. IJ conclut en demandant que la Chambre, par. son .vote, contribue à l'affranissement de la paix publique. On passa alors à la. discussion des articles et, après avoir écarté l'amendement Garchery, la Chambre adopta le premier paragraphe de l'article premier. Il est ainsi conçu

Tout locataire dont le bail est expiré ou viendra à expiration, tout occupant dans les teitnes de l'alinéa premier de l'article premier de la loi -du 2 août 1924, de bonne foi, actuellement en possession de locaux à usage d'habitation ou de locaux commerciaux. industriels ou professionnels, sera maintenu de plein droit dans les lieux loués ou occupés jusqu'au 1er janvier 1926. nonobstant tout accord amiable ou décision contraires non encore exécutés. Pendant ce délai, aucune exception ne pourra être opposée aux locataires ou occupants susvisés du chef de l'alinéa premier de l'article 13 de ia loi du 31 mars 1922 ou des alinéas 2, 5 et fi de l'article premier de, la loi du 2 août 1921. Un amendement de M. Astier ayant été ensuite renvoyé à la Commission, la e'uîté' duVdëMt fut .renvoyée à de-

main, V .-̃••

̃ *•

Au début de la séance, la Chambre, avait adopté une proposition de loi, adoptée par le Sénat, relative à l'expropriation, en vue de l'établissement de terrains sportifs une proposition de loi; adoptée par le Sénat et tendant à'aUtribuer un contingent de croix de la Légion dUlonneur,. à l'occasion dû'cënlènaire des Caisses d'épargne un projet de- loi attribuant un contingent de croix au sous-secrétariat d'e l'aéronautique un projet de loi autorisant l'hôpital de Saint-Germairi-en-Layé à contracter un emprunt de*33i.000 francs.

A la fin de la séance, les communistes cherchèrent en vain un petit. scandale à l'occasion de la grève des petits télégraphistes. On trouvera, d'autre part, le récit de l'incident

Séance demain, jeudi.

,Pas-Perdus.

AU SIEN AT Les Conseils de préfecture

La Haute Assemblée a repris hier le débat sur la réforme des Conseils du prélecture. M. iScluaxaeek tait connaître l'avis- de la commission ues hiiaiices,noslile la suppression pure et/ simple de ces juridictions, administratives.

Puis, M; Camille Chaulemps intervient au- nom du' gouvernement. Le ministre de l'intérieur recunnuil,dès ses premiers mots, qu'une réforme des Conseils de préfecture est indispensable. 'Mais, comment la réalisér ? Le ministre ne manque pas d'être assez perplexe. Suecessivementr.M. Camjl'.e Chàutémps;Tepbusse"lé projet 'de; M. Marraud, d'une, gronde valeur juridique-'mais :>rië.-re;çlîs"anV pris" de suffisantes 'écoiîôp1îe)s, et le projel de la commission qui,, en con.fiant les affaires des Conseils (le préfecture aux tr-ibunaùx|jur!icinii"es, soulève la grave question de la séparation' dés pouvoirs; 11 y a bien un autre projet en préparation à la 'Chancellerie qui reposerait,; en grande partie, sur le Conseil d'Etat, mais le projet n'est pns encore au point. Alors que faire ? *1 M. Camille Chaotemps déclare se rallier à .a proposition M. Servain qui, fort 'modestement, ne réclame que la suppression d'un seul poste de conseiller de préfecture par -département. On s'occupera, plus tard, d'un, projet plus mûri.

Bref, observe M. Monssëi'vin.vpus laissez le Sénat dans un carrefour, placé entre quatre directions NI. Chastenet votera le projet de la commission. mais amendé. La disposition essentielle de la proposition de M. Servain supprimer un conseiller de préfecture par département était connue. Le sénateur des Côfes-du-Norêl évalue à plus d*un million l'économie qui en résul-

tera.

Prononçons-nous, au moins, sur le principe de la suppression des Conseils de préfecture, disent M. Lebert et le rannorteur, M. Catalogne. C'est alors que M.Chapsal développe une motion d'ajournement. Elle permettra, dit-il, à ta commission de discuter à nouveau la question. ̃ Nous ne sommes donc pas suffisamment éclairés, réplique M. Guillier en 3ès ^termes de nafure^à.faire impression /•"̃̃ Les .débats qui se déroulent depuis -trois s£& ces montrent' combien il est difficile de réaliser une réforme et des économies. Tout le monde se dè'cta re -par tisan dé- réJorfrfë's ma i$ qùa n d il s'agit de les effectuer, on' fait surgir- 3es; bbjéclions et Ton n'aboutit, jamais. •̃'̃̃ .'̃ 'Le sénateur de la IDordogne adjure, donc, le Sénat de voter sur l'article premier du projet qui fera, enfin, connaître l'opinion du Sénat.

M. Jeànneney- vient à la rescousse. Lorsqu'une, question est pendante dẽ puis' ̃'Quatre ans, déclàre-1-il, personne ne comprendrait que le Sénat ne se prononce pas. Il peut le faire sur l'article premier. Mais, efforts superflus, ta motion d'ajournement est adoptée par 203 yoix contre 88 et le proiet renvoyé à. la commission. Séance demain.

G. Guitty.

Le Conseil des ministres de ce matin

Le Conseil des ministres qui se tiendra ce matin à l'Elysée sera consacré exclusivement à l'examen de la situation extérieure.; M. Herriot mettra- le Conseil au courant de ses entrevues avec M. Austen Chamberlain, secrétaire d'Etat aux affairés étrangères britanniques, et avec -Hy--

tnsatts; miBfitré1 dësi;MM1%s~-&ï-angère^Sè''

'-Belgique..

r ¡'I~. 'V" Y."<r. ">,

..r.

Informations politiques

^l'organisation municipaie de Pariff" M. J.-L. Bonnet, député de la Seine, vleijt de déposer'une proposition de loi sur l'organisation municipale de Paris, qui complète celle qu'il a présentée sur l'élection des conseillers municipaux de la capitale.

M. J.-L. Bonnet reprend les dispositions du projet de loi présenté en 1887 par M. Goblet il laisse le pouvoir exécutif entre les mains de deux préfets représentant le gouvernement, mais il accorde à l'assemblée communale, aussi complètement que le permet l'organisation spéciale de Paris, les attributions que la loi de 1884 a déjà données aux conseils municipaux des nutres communes de la République.

̃̃ ••:̃.̃- :̃̃

̃ ̃

La cbmjnission d'administration générale devant laquelle ont été l'envoyés le projet et les propositions de loi relatifs à l'élection des'éorïseillers municipaux de Paris.. et des conseillers généraux de la Seine, a successivement, entendu M. Maurice Quentin, président du Conseil mu-. nicipal, MM. J.-L. Bonnet, GarcTiery, R'pbaglia, auteurs de propositions, et "M. Chaùterijps, ministre de l'intérieur; ̃̃̃ ;̃; Elle.. tiendra aujourd'hui une tlernière séance pour.èn'tendre M. Lfe Corbefilër/ et ^arrôtêrV après discussion, les conclusions du -rapport que'M. Pierre Charles déposera en son' nom.– '•̃̃' •La volonté très ferme de' la mettre, dans le moindre délai;, la, Ghambre^n état de se prononcer.

Le budget au Sénat

550 millions d'économies

La commission sénatoriale des .finances a continué hier l'examen des budgets spéciaux. Elle a discuté les budpets du travail (M. Pasquet, rapporteur), de l'enseignement technique et de l'école centrale "(M. Curninal), de la marine marchandé (M. Ronstan). de la guerre et des poudres (M. Paul Doumer), des régions libérées (M. R.-G. Lévy).

Sur ces budgets les réductions s'élèvent à "83 millions.

L'ensemble des économies jusqu'ici faites pour les budgets déjà examinés, s'élève à plus de cinq cent cinquante millions.

La commission siégera aujourd'hui et jours suivants pour achever l'examen des budgets spé-

cinux.

Elle compte commencer la loi de finances samedi ou lundi prochain.

Producteur et Production Il ne faut pas faire passer l'fnlérêt.de'la production avarfl celui du producteur, et ne pas réduire l'industrie au fait de vendre cher ce que l'on produit. à 'bas. prix. (Henry Ford Ma vîc et mon œuvre.)

La règ'e chez Mèrriy est <de faire produire les bas et tes chaussettes au plus juste prix et de. les., vendre, de même. Actuellement-, dernier jour -de -la deuxième et dernière grande quinzaine, qui .es' la .,prieiHeuFp ,d'é-.monslpalio'n de -l'efficacité des principes du grand constructeur américain (33, rue Troni ehet).

M. Novak à Marseille

M'Noyak, ministre du commerce de Tchécoslovaquie, est arrivé hier mâtin à Marseille, venant de Lyon.

11 était accompagné de MM. Voves, chef de son cabinet Votruba, président, de l'Union des Exportateurs de la République tchécoslovaque Jogon, délégué de l'office nalional des conseillers du co/nmerce extérieur..•̃•'̃• Le ministre a été reçu à la Chambre de commerce par le président, M. David, qui lui souhaita la bienvenue. Sous la conduite de M. Henri Rreniér, i! visita ensuite le port, après quoi un déjeuner fut offert en son honneur,

M. Nnvak sera aujourd'hui à Nice, d'où il gagnera Vienne.

LE MONDE & LA_VI1X§

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DANS LES AMBASSADES

S. Exe. l'ambassadeur de Pologne et Mme de Chlapowska, se rendant pour queW ques jours dans le Midi, ne recevront pas W deuxième mercredi du mois de mais. S. Exe. M. Orisini Baroni, ambassade* d'Italie à Bruxelles, qui vient de subir une opération, est dans un meilleur état de santé.

Mme de Fleuriau, femme de S. Exe. l'ambassadeur 'de France, et Mlle de Fleuriau sont arrivées hier, à Paris, venant de-

Londres. -̃̃ .>.̃

t- Le marquis de Lajnbertye, attaché'flaval à t'ambassade de France,' .et la. tnarqùise de Làmbertye ont, Quitté Madrid pour Paris. Avant leur départ pour l'Amérique, lè-! comté de Limur, attache à l'ambassade, de, France à Londres, et la comtesse de Limur ont donné un élégant- dîner.

Parmi les convives

Vicomte et vicomtesse Gampden, général et. vicomtesse de La Panouse. capitaine de vaisseau de Pontevës de Gévaudan, M. et Mme Adrien Thierry, M. Roger Cambon, etc.

D A VS L B M O O E O "FI Cl EL

En raison de la réunion du Conseil des ministres, M. François Albert, ministre de l'instruction publique et des, beaux-arts, ne recevra pas aujourd'hui mercredi.

Le maréchal Pétain, de retour de sa mission en Afrique occidentale française, est arrivé hier matin, à Casablanca, où il a | été reçu par le mar-échal Lyautey. Peu après le maréchal Pétain s'est embarqué, sur le Touareg, rentrant en France.

En raison de la séance du Conseil des ministres, le général Nollet, ministre de la guerre, ne recevra pas aujourd'hui.

RE^SE'QNEMENTS MONDAINS S. M. le roi d'Angleterre fera ce moisci, au «ours de sa croisière en Mediterraàéei. une visite à Malte.

S. M. la reine Olga de Grèce a Tintent tion de se rendre à Londfesy au- mëis de mai prochain: :i" r– Très .élégante 'réception, lundi dernier, chez la princesse Jeanne Bibesco.

De Biarritz

Accompagné de M. P. de La Torre, S.A.R, le prince Henry de» Grande-Bretagne à fait une promenade à cheval dans la forêt de Chiberta.

Chaque après-midi, le prince se livre au' jeu du golf, qui est le rendez-vous de l'élite de la colonie anglaise.

Avant de quitter Biarritz, Son Altesse Rovale a l'intention de visiter Pau.

BIENFAISANCE

Une belle fête de bienfaisance aura lieu samedi prochain, à l'hôtel Ritz, au bénéfice de « PQiuvre des Enfants et Etudiants Russes en France ». A la tête du comité, placé sous la présidence d'honneur de Mme la duchesse d'Ùzès douairière, se trouve Mme l'ambassadrice de Nélidow, qui, avec une activité, un goût et une autorité magnifiques, a su réunir les divers attraits d'un pro^gramme exceptionnel. A côté d'elle, se trouvent les plus éminentes personnalités, Mmes Apostol, Maurice Bompard, vicomtesse Benoist-d'Azy, Mmes Cappiello, Dniitrief, baronne Pierre de Gunzbourg, princesse

Mestchersky, comtes se. Or lpff Davidoff, corn--

;tesse de Rostang,. et-c. :̃̃ ̃ ̃ 5jé,.bât:.sefa jffll.vert, àitdix.fbeutBg; par uire

.dausie^inédite.-xie la^célèJîre.. dansçuse ..Ver*

Trefilova. Dans un salon sera aménagé une sorte de cabaret où, durant toute la soirée; se déroulera le programme le plus varié. Un nouveau chœur de balalaïki, que l'on dit remarquable, y fera ses débuts. On y verra des tziganes, la Poliakova, Raphaël et son accordéon, des danses cosaques, tous lés ar- tistes de la Maisonnette, Rarement on aura vu soirée aussi écla-?tante, et aussi heureusement agencée. Elle fera époque dans les annales de la bienfaisance. Les billets sont de cinquante francs par tête et de soixante-quinze francs pour deux personnes.

L'Association des dames françaises (Croix-Rouge française), 12, rue Gaillon, annonce que sa vente de charité annuelle aura lieu, les vendredi 8 et samedi 9 mai prochain, dans les salons de -l'hôtel de la Fondation Salomon de Rothschild, ii, rue Berryer. •̃ M. William Nelson Çromwell vient d'envoyer, la marquise de Montebello, un chèque" de dix mille francs pour ses œuvrêâ antituberculeuses de la Société de Secours aux Blessés Militaires.

CERCLES Rappelons que l'Association d'Encou.^ragement à l'Agriculture, à la Littérature <§t aux Sports offrira le jeudi 12 mars i92.V(à: cinq heures trente, dans les salons de l'Association d'Encouragement, 288, boulevard Saint-Germain, une conférence,; qui sera fake par le marquis de Montferner, sur « les Caprices du Costume ». A l'occasion du passage à Paris de M. Edouard Montpetit, secrétaire général du comité <t France-Amérique de Montréal », le comité « France- Amérique lui a offert dîner intime ainsi qu'à Mme Montpetit, sous la présidence du directeur général du comité. et auquel assistaient notamment

Le professeur, Mme et Mlle Sergent M. Francois Porché, M. Victor Révillon, M. Naggiar, chef du service des œuvres françaises au ministère des affaires étrangères M. et Mme Louis Hour* ticq, Mme Adolphe Roy, M. Arthur Surveyeiy. pré^ident de l'Association des ingénieurs du Canada, et" Mme Surveye.r Mme André Thonier M. Grondin, M. Guénard, etc.

MARIAGES t.

Le mariage de M. Aimery Blacque Be-'lair, lieutenant au 120 régiment de cuirassiers, chevalier de la Légion d'honneur, fils du général Blacque Belair, commandeur de la Légion d'honneur, avec Mlle Marie Godebska, fille de M. et de Mme Cyprien Godebski, .sera célébré le samedi 14 mars, |i midi, en la chapelle des. Invalides.

DEJJJJU

-i On annoncé la mort, à Paris, du capU taine de frégate Charles Aubert, officier de la Légion- d'honneur, fils de J 'ancien chef d'êtât-rnajor général de là marine. :s Les obsèques du prince LyofJ, ancien président du gouvernement provisoire russe, président du comité des zemstvos et villes russes, ont été célébrées hier matin, à dix heures, en l'église de la rue Daru. Le service a été présidé par le métropolite Eulogius, assisté des archiprêtres Smirnof et Makarof. Le cercueil était enveloppé du drapeau national russe. Des couronnes entourant le catafalque étaient offertes par le gouvernement provisoire russe, l'Association des- zemstvos et municipalités russes, l'As1 sociation russe pour la Société des nations à à son membre du conseil, l'ancienne CroixRonge russe, la colonie russe de Londres, les émigrés russes de TEsthonie, etc. Le prince Alexis Lvoff, frère du défunt; la princesse Lvoff et Mme Tereschënko, ses nièces, conduisaient le deuil.

Aux premiers rangs de l'assistance, on remarquait .• 1 M. Eugène Petit, représentant le Président de la République M. Charles-Henry, représentant M. painlevé, président de la Chambre des déi>u-

iés.Je général Pà*i, S. Exe. M. Maklakof, anicien ambassadeur de Russie S. Exe. M. de M. Vernacis <y, M. Konovatoff, et de nombreuses personnalités de la colonie russe.

"B'ïhlntmâtion a eu lieu au cimetière des Batiguolles-.

? -g- On anapnee l'ia mort ^41 vicomte Léon de'~Monthier'es, décédé à Paris.

On annonce, de Fez, la mort du docteur Armand Roitsseau, fils du lieutenant-colonel Jules Rousseau, et petit-fils de l'ancien goHverrieur de l'Indochine, Armand Rousseau, et dé M. Louis Pkhon, ancien sénateur-dvt Finistère ̃-

î Les obsèques du comte cfElva, sénaiteur de la Mayenne, ont été célébrées, hier,' en l'église de Chàngé-llfc-fiaval. Les cordons du poêle étaient tenus par M.' Jamin, sénateur, maire de Laval; le général1 de Noue, ;M; de Monti, ancien député; M. Laurent, préfet'; le comte de Lastic et le comte dé Saint-Pierre.

On remarquait, dans la nombreuse assistance

MM. Dubois, Frcsney, Dutreil, Chahrun, dé.putés Chaulin-Servinière, ancien député S. Gr. Mgr Grellier, éyêquo de Laval dé nombreux conseillers généraux et d-arrondissement et des maires.

Plusieurs discours ont été prononcés, notamment, par MM. de Monti, Jamin et Laurent. Le marquis de Rilly d'Oysonville a stjccombé, dans sa soixante-douzième année, en son domicile de la rue Boissière. De son i mariage avec Mlle de Montesquiou-Fezensac, i il avait eu deux fils, le comte de Rilly •d'Oysonville et le vicomte de Rilly d'Oysonville, marié à Mlle de Dreux-Brézé. •– Un service anniversaire pour le duc de Luynes sera célébré vendredi 13 mars, à onze heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot.

Serigny.

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Sous, l'attente.

Le monde entier attendait.

Quoi ?

Que les réparations fussent payées ? Que la paix régnât sur la terre?

Que Paris fût désembouteillé?

Non le monde entier n'est 'plus si naïf II attendait tout simplement que la récolte 1919 d'Heidsieck & C° Monopole, soit sortie des chais.

C'est aujourd'hui chose faite.

Et une belle source dorée de jeunesse et de joie va ruisseler sur les hfcureux pays qui ont la chance de ne pas être secs. Heidsieck & C° Monopole Quel Champagne!

iqiq" Quelle cuvée!!

N.-B. Pour éviter toutes confusions, exiger toujours la marque « Monopole ».

DANS LA COUTURE DONGUY, le couturier, si apprécié du 14, rue de Castiglione, montre actuellement sa nouvelle collection du printemps c'est nouveau, artistique et les prix sont très raisonnables.

LA SAISON

DE NICE

Sont arrivés DE NICE

̃M. A. Soîaro di Borgo, Mme Gautier d'Ernst, M. Dei>ville de Marigny, M. J. de Fremissot, Mme Fouquet de Joannis, M. de Liaure, M: H de Windl, M. A; Godrant d'Antilly, M. et Mme H. Marquand.

Une heure de musique à la villa Vergemère, chez M. Jean de Reszké, qui fêtait ..M. Reynaldo Halih. Du compositeur, les élèves du maître firent applaudir les chœurs à'Eslher, diverses mélodies et » le Muguet », de Ciboulette.

l~éceniès DE MONTE-CARLO

Récentes arrivées

M. Gabriel Castillon du Perron, Mlle A. Alvarez de Toledo, Mme et Mlle de Diaz-Velez, baron A. de Meyer, marquis 0. Slopponi di Godisco, comte L. de Kerhallet, marquis, et marquise A. Passano, lord et lady Or-Lewis.

ÇA ET LA

-♦- La Chambre de commerce internationale a offert un dîner aux avocats anglais et américains de Paris. A l'issue du repas, M..Edgar Carolan, président, et MM. Carlàndér, Neef et Zuccoli, vice-présidents, ont exposé, comment la procédure arbitrale de la Chanlbre de commerce internationale permet dans les litiges avec l'étranger d'èvifer les frais et les délais de justice en assurant le règlement des différends par des arbitres neutres. Remarqué dans l'assistance, MM. S. -G. Archibald, "H.-A. Bayne, Q.-E. Bodington, B. Conner, D. Harpe,. F.-H.Hollis, S. Kandelaffe, Ch. Loeb, C^D. Morgan, A.-L. Picard, J.-B. Robinson, S. Szlapka.

-«. Les Jeunesses patriotes organisent demain soir jeudi, à 8 h. 30, une grande manifestation à Lnna-Park en l'honneur des représentants de l'Alsace-Lorraine au Parlement. La réunion sera présidée par le général de Castelnau. MM. Pierre Taittinger, Désiré Ferry et Edouard Soulier y prendront la parole.

̃"•#~ M. Ozanne, secrétaire général de la Compagnie du P.-L.-M., a été nommé chevalier de la Légion d'honneur. Nous fenonfe à Joindre nos félicitations aux complimenta cftanimes que M. Ozanne, dont la presse et le public apprécient l'autorité obligeante, a recueillis légitimement à l'occasion d'une distinction si méritée.

̃+̃ Mlle Monique Delapierre a été élue, hier soir, à Bullier, reine du cinquième arrondissement.

A la Faculté de droit

¢ri 0'

te « chahut a continué hier

Une très grande agitation a régné, hier encore, à la Faculté de droit. Des agents empêchaient Je stationnement aux portes de sortie. A l'ouverture des cours, à 9 heures et demie, une délégation d'étudiants s'en fut trouver le doyen de la Faculté. M. Bar.thélemy.

Nous manifesterons, dirent les délégués, tant que M. Scelle n'aura pas donne sa démission. Nous ne pouvons pas admettre, d'autre part, l'entrée de la police dans les. amphithéâtres de la Faculté, K nous protestons contre la brutalité des policiers a notre égard. ?

Je regrette- certains actes do violence., répondit ie-doyen, mais je, n'ai fait appeler la force publique qu'après qu- tes. pnnnea'jXi de l'amphithéâtre IV eurent été défoncés. Mon devoir est de défendre l'honneu de 'a j Faculté de droit, de ,pr.otéger le bâtiment, | son matériel, et ceux qui y sont appelés par leurs fonctions.

Nous apprenions alors que des deux garçons de bureau qui avaient été bousculés hier, l'un, un mutilé du bras droit, venait je reprendre son service mais que t'autre présentait une incapacité de travail d'une huitaine de jours.

La. délégation retourna vers ses mandants. Ceux-ci ne se déclarèrent pas satisfaits. et le « chahut » recommença sifflets, huées, emplirent la Faculté. On conspua M. Scelle, on conspua le ministre, on conspua le doyen de la Faculté. Dans une salfè, 'm colla même une affiche représentant M. Barthélémy en pompier et revolver au poing. Un étudiant arracha aussitôt cette affiche. Il fut rudoyé.

Pas de coups s'écria un manifestant. 1 Il suffit de crier.

A ce moment, passait M. Maistre, professeur de droit civil. Les étudiants le portèrent en triomphe, à son grand étonnement d'ailleurs.

M. Barthélémy fait son cours

M. Barthélémy, pendant ce temps, était venu faire son cours. Des manifestations se produisirent à son entrée dans l'amphithéâtre, ̃certaines hostiles, d'autres sympathiques. Mais le doyen de la Faculté exhorta les étudiants! au calme, et il put donner sa leçon.

Ce que disent les étudiants

Les étudiants étaient, hier, plus mécontents qu'ils ne l'étaient lundi. Lundi, en effet, ils ne pouvaient « arriver à comprendre la subordination dé l'Université à la politique ». Hier, ils ajoutaient à ce motif de mécontentement l'attitude prise à leur égard par la police.

» Le gouvernement, nous ont-ils dit, avait opéré une véritable mobilisation policière. Il y avait un grand nombre d'agents sur le boulevard Saint-Michel, il y en avait un grand nombre aux abords de la Faculté, il y en avait un fort contingent en réserve auprès de la mairie du cinquième arrondissement. Il y avait aussi une grande quantité de gardes municipaux. Et tout cela parce que nous ne pouvons pas souffrir qu'un ami et un soutien du Cartel des gauches vienne ici faire un cours d'une durée même limitée Mais nous avons nos raisons pour cela. Savez-vous ce qui s'est passé, en effet, le 6 novembre dernier, au conseil de la Faculté ? Ceci, tout simplement. Le Conseil prit connaissance des lettres par lesquelles M. Le Fur, professeur à Rennes, et M. Scelle, professeur à Dijon, posaient leur candidature à la chaire de droit international publie.' P-uisH'on vota. Au premier tour, M. Le Fur eut 29 voix contre 0 a M. Scelle. Au deuxième'tour, M. Scelle obtint 18 voix oiizev i^qfEsseura-s|abst.ijûreBÎ5-44!fce--Fuf devait ôlre nommé" 'If âï'd'aïnèursj'cfix'ans' de plus que M. Scelle. -On a mis en avant une. raison d'économie. Le remplacement de M. Le Fur, à Rennes, pendant sa présence à Paris, aurait coûté 6.000 francs. Or, la manifestation d'hier entraînera 7:000 a 8.000 francs de réparations du mobilier. Le gouvernement n'a donc rien gagné. » L'administration fait remarquer que les portes de l'amphithéâtre ont été brisées, .que les carreaux ont volé en éclat, que nous avons dévissé bancs et tables pour en faire une barricade. Mais nous lui répondons

que si nous nous sommes retranchés, c'est

parce qu'une centaine d'agents de police, un commissaire divisionnaire et un détachement de gardes républicains, appelés par le doyen lui-même, on fait irruption, revolver au poing, dans la salle.

» Revolver au poing, vous entendez bien. Les témoins sont nombreux qui peuvent affirmer cette vérité. D'ailleurs, les numéros des agents coupables ont été pris par nous.

»Et puis, nous avons formé un monôme. Et nous avons conspué M. Scelle, professeur, ami du Cartel des gauches et nous avons conspué le doyen qui avait permis à des policiers d'exercer leurs habituelles violences dans la Faculté et nous avons enfin" conspué le liiinistre dte l'instruction public. Contre; celui-ci, au reste, nous avons plus qu'une' dent. Ne se permit-il pas, un jour, au Conseil supérieur de l'instruction publique,, de prétendre que la Faculté de droit était le rendez-vous des recalés de par.tout ? » u

Ce que dit le doyen

M. Barthélémy, doyen de la Faculté, b:àme sévèrement les faits qui se sont produits lundi.

« M. Scelle est un professeur de grande valeur, dit-il, agrégé de sa promotion avec le numéro 1. Les questions internationales lui sont particulièrement familières et il compte, dans cet ordre d'idées, par-mi les spécialistes les plus avertis. » Le conseil de la Faculté a, d'ailleurs, approuvé la nomination de M. Scellé par le ministre de l'instruction publique. « Nous sommes tous d'accord, de même, ajoute M. Barthélémy, pour condamner nettement la regrettable manifestation qui a ému le monde de l'Université. Jusqu'ici, les étudiants de notre Faculté avaient donné le plus bel exemple de sagesse et de déférence envers les maîtres. Et nous souhaitons que, mieux inspirés, ils renoncent à donner le spectacle de ces scènes de désordre. »

4..Et M. Georges Scelle

Nous aurions voulu connaître t'opinion dl M. Georges Scelle. Mais. le directeur du cabinet de M. Justin Godarl n'a pu nous accorder d'interview, étant tenu à une réserve -très compréhensible! Toutefois, l'un 'de ses amis nous a dit

« M. Scelle a été plus qu'étonné de la yioUettcë d.u 'chahut' organisé contre lui. Il reprendra son cours à la date fixée par le ministre. Ii espère qu'alors lcs: étudiants studieux et travailleurs seront la majorité dans l'amphithéâtre et que l'ordre régnera. Mais il convient de souligner, tout de' suite, ce fait que M. Scelle avait spécifié dans sa demande de nomination qu'il n'entendait pas être choisi au détriment de M. Le Fur, son aîné de dix ans, et dont il fut le collègue- à Rennes. »

La cérémonie de dimanche

Le..« chahut » continuera peut-être. Mais il cessera sûrement pendant un long jour. Dimanche, en effet, une itiçorlante cérémonie doit avoir lieu à la Faculté. Le Président, de la République, accompagné des ministres de l'instruction publique, de la guerre et de, la justice, doit inaugurer les plaques de marbre portant les noms des étudiants morts pour la France. Et à l'appel des noms des glorieux disparus le silence ému, suprême hommage, se fera immiédiatement.

Jules Laurent.

La grève des boulistes La fin du conflit set ait proche

Non seulement la ténacité des petits féjé.rgraphistes ne fléchit pas et les ̃dsleclitiriè prévues ne se produisent pas, mais le nota1» bre des grévistes est en progression. C'est l'impression qui se dégàgeait hier devant l'affluence des chômeurs volontaires au meeting quotidien et devant le nombre des bicyclettes .rangées dans la cour de l'immeuble de la rue de la Grange-aux-Belles. Pour pénétrer à'ce meeting il fallait montrer patte blanche, et à l'exceplion du représentant de l'organe officiel communiste. les journalistes en étaient exclus.- w

C'est, a expliqué un jeune militant, une mesure .provisoire, car nos camarade.s ont à prendre une décision qui doit- demeurer secrète.

Il nous a été impossible de connaître sur quoi pouvait porter une aub'si grave deliiié-

fàuôn.̃•̃̃

La réunion de l'après-midi fut transformée en un concert improvisé.

Les grévistes musiciens, avaient apporté les instruments des plus divers violons. castagnettes, banjos, mandolines; accordéons.

La musique et tes chants remplaçaient les discours, ce dont ne se plaignirent pas les' orateurs du mouvement, qui après cinq jours de lutte sont légèrement aphones. Ce fut deux heures d'enthousiasme et de franche gaieté.

Puis après une allocution de MM. Jeanne et Gourdeaux ils se retirèrent sans avoir oublié de conspuer MM. Herriot et Clémeinyel. A la Fédération postale unitaire, qui veille sur ce mouvement, les souscriptions de solidarité affluent. On y déclarait, hier soir, que la grève avait atteint des communes de la banlieue Fontenay, Issy-les-Moulineaux, Neuilly, Courbevoie, Colombes, etc. Dans un communiqué à la presse, le bureau féréral dit que la grève est bien, effective et, pour preuve, il annonce l'emploi de taxis par l'administration et accuse le gouvernement de se servir des volontaires de la Ligue Civique.

Demain, la commission exécutive de cette fédération et celle du syndicat unique des P.T.T. de la Seine vont se réunir pour examiner la situation.

De soft côté, la C. G. T. V, lance un" appel en faveur des grévistes. `

Ajoutons que la plupart des grévistes ont l'impression que le conflit sera réglé dans deux ou trois jours. On dit, en effet, que les conversations échangées dans les sphères gouvernementales seraient sur le point d'à' boutir et que le ministère des finances- entrerait dans la voie des concessions au sujet des indemnités réclamées par les jeunes télégraphistes.

Ce serait bien la fin du conflit, car il est certain qu'après la large, amnistie votée par le Parlement, M. Herriot né saurait montrer beaucoup de sévérité à l'égard de gamins de 15 à 16 ans.

A la Chambre

La question de la grève a été portée, hier, en fin de séance, à la tribune de la Chambre par un camarade communiste qui visait bien moiins à être utile aux petits tt.graphistes qu'à être désagréable aux socialistes.

Il déposa, pour" la forme, une demande d'interpellation qu'il parvint mlême à développer en dépit du règlement, grâce à la mansuétude du président.

Il traita son sujet avec une fantaisie telle que le président du Conseil eût- pu fort bien se dispenser de répondre.

M. Herriot, toutefois, mit les choses au point. ̃ ̃:

« En réaKiôj «ift-Bï il" o' agi;in$?-unç tginjjfcts

dàn-s"ùn verre d'éâu. Le gouvernement s'esi" j heurté à des difficultés qu'il n'a pas créées. 11 n'a pas voulu faire supporter par les seuls fonctionnaires les conséquences de nos difficultés .financières et .-économiques, et l'on n'a pas oublié les efforts qu'il a faits devant le Sénat pour obtenir le vole des 500 francs. Mais le texte adopté par le Parlement con porte des restrictions que le gouvernement est tenu d'observer.

» Le gouvernement ne peut qu'appliquer les lois, et les dépenses qu'il peut autoriser sont celles-là seulement qu'autorisent ces mêmes lais. » Le Parlement a pensé que le droit à indemmité ne devait pas être le même pour un fonctionnaire chargé de famille que pour un enfant de quatorze ans, par exemple. » L'âge des' petits télégraphistes et le chiffre de leur rémunération les excluaient du nombre des bénéficiaires. »

S'adressant aux communistes, M. Herriot ajouta

« Ne m'obligez pas à dire que vous ne vous êtes intéressés aux petits télégraphistes que depuis la grève, parce que la grève, c'est un bouillon de culture. CI

» Ayant éprouvé des déceptions par ail.leurs, vous faites porter tout votre effort de recrutement sur des enfants »"Le -gouvernement ne répondra "pas à ceux qui veulent transporter la question sur

le terrain, politique. -t.. v

Le meilleur moyen d'obtenir satisfaction pour ces jeunes gens et pour les autres intéressés, c'est que les petits télégraphistes rentrent dans l'ordre au lieu d'aller dans la cour du ministère injurier le sous-secrétaire d'Etat oui les a toujours défendus. » Si ces jeunes gens retournent au travail, le gouvernement poursuivra son enquête sur les catégories de fonctionnaires exclues du bénéfice des 500 francs.

» Il faut laisser au gouvernement les délais dont il a besoin pour régler cette petite affaire. »

Il va sans dire que le renvoi à la suite de l'interpellation fut voté. 533 voix contre et 35 pour.

-.M/· ~r,

Gazette des Tribunaux Lingots et monnaies

La loi défend la fonte des monnaies d'or et le trafic des monnaies. On en a, en effet fond'u beaucoup l'or en lingots valant au gramme avantage que l'or des monnaies que, d'ailleurs, on ne trouve plus. L'an dernier, le tribunal correctionnel condamnait à quatre mois de prison un bijoutier, M. Ad&m, qui avait vendu, an Comptoir LyonAllemand, pour plus de sept millions d'or en lingots. Cet or était au lure de 900 milliôI mes, comme celui des monnaies françai- ses le tribunal y voyait la preuve" de Isk fonte des pièces d or nationales.

La Cour d'appel a réformé le jugement et acquitté M. Adam, après plaidoirie de

M. le bâtonnier Henri-Robert. La loi du

12 février 1916, qui interdit le trafic des monnaies nationales, n'interdit pas, en effet, le commerce de l'or en lingots. Beau- coup de monnaies étrangères ont aussi le même titre de 900 millièmes, et rien ne permet d'affirmer qu'un lingot d'or provient de la fonte de monnaies françaises ou étraagères.

Combien de bijoux, bagues ou broches, proviennent de ce qu'on appelait, jadis, un napoléon ou un louis, et qui, maintenant, nous semble comme un fossile d'un âge dis-'

paru.

1 paru. 11 Georges Claretiei

Un drame de famille

La Cour d'assises du Pas-de-Calais a jugé, hier, la veuve Marcy, son fils Paul et sa fille j Zulma, accusés d'avoir étranglé, au cours d'une discussion, M. Paul Marcy, père. La femme a été condamnée à dix ans «le [ réclusion, le fils à cinq ans. La fille, âgée H de Ii ans, a été acquittée.


DERNIERE HEURE 1

M. Marx réélu président du Conseil prussien Berlin, 10 mars. Pour la seconde fois; le Landtag a élu, cet après-midi, au premier tour, le docteur. Marx président, du Conseil 'prussien.

M. Marx a obtenu 222 .voix sur M3. vo-

tants. ,j

Le centréj.le'à démocrates et les socialistes ont voté de nouveau, aujourd'hui, pour' M.

Marx. ̃•̃•'̃'̃̃ •-̃

-Le, candidat de la droite, M. von Richter, â;' obtenu 151 voix; M.- Pieck, communiste, 42 i M- Ladendorf, parti écon.omiqiie,k16, et M, ̃KôTnfcF, pangermaniste, 11.

.11 n'y a eu qu'un seul bulletin blanc. La candidature du docteur Simons à la présidence du Reich

Le Reichstag ayant adopté définitivement le projet de loi nommant M. Simons suppléant du président d'Empire, les nationalistes et les populistes ont déclaré à cette occasion que le fait d'accepter le projet de loi ne devait pas être in jerprété comme une :approbation de la proposition des démocra'tes en'vue d'une candidature de M. Simons ̃ à la 'présidence d'Empire.

M. Këcrf, au nom des démocrates, a annoncé qu'à la suite de la déclaration des deux partis de droite, son parti était tenu de .s'exprimer dans le même sens. Dans les milieux socialistes, où l'on qualifie de. coup d'épée dans l'eau la proposition des démocrates, on pense que ce parti, en mettant en avant la candidature du docteur Simons a voulu protester contre l'attitude de la social-démocratie, qui a nommé Otto Braun candidat à la présidence du Reich sans consulter préalablement ni le centre ni les démocrates.

L'organe du centre, la Germania, s'en tient évidemment à la candidature du docteur Marx et manifeste clairement sa désapprobatiqn en passant sous silence. la proposition' dès démocrates.

En général, dans 'lès milieux officiels de Berlin,, on déclare que les démocrates ont formulé leur proposition trop tard, quand tous, les partis, à l'exception du centre, avaient déjà choisi leur candidat. L'Esthonie n'a pas sollicité le protectorat de l'Angleterre.

'sos~

..La légation d'Esthonie nous communique la note suivante,:

« D'après une communication de source russe, M. Tchitcherine, commissaire du peuple pour les affaires étrangères de l'U.R.S.S., aurait déclaré à Tiflis, le 4 courant, que l'Esthonie aurait sollicité tout récemment le protectorat de l'Angleterre in lui promettant une base navale dans ses. eaux.

» La légation d'Esthonie à Paris est autorisée à déclarer que cette affirmation, si elle' a eu lieu, est dénuée de tout fondement. Jamais une offre, pareille n'a été formulée par l'Esthonie. »

Zinovief sera-t-il disgracié ?

v 'CI

Londres, 10 mars Les Daily News an-

noncent :Ja?-pro&ftaine ̃ disgrâce* de -Zinôvref,

què! les'âutoritêS' soviétiques considèrent comme étant un obstacle' à la conclusion d'arrangements satisfaisants avec la France ou l'Angleterre.

George V irait à Malte

Malte, 10 mars; Le gouvernement est officiellement informé que le roi d'Angleterre fera ce mois-ci une visite à Malte. Les fouilles archéologiques en Egypte

.o~-

La tombe découverte pair la mission américaine daterait de 2.900 ans avant Jésus-Christ

LE CAIRE, 10 mars. Le cartouche de la itombe découverte par la mission archéologique américaine' semblerait indiquer que la tombe est plutôt celle d'un m/embre de* la famille du premier roi de la IV. dynastie ou d'un de ses hauts fonctionnaires, que celle du roi lui-même. La tombe date de 2,900 avant Jésus-Christ, et elle est donc p:us ancienne de 1,600 ans que celle dé Tout-anKhamon. ̃

UOPINIGN DES AUTRES

̃ •• '»» t! ̃ j i. ,j, iniimiiiiiiiiini. » i ̃- ̃ '̃'

:̃̃ ̃'̃̃ LA POLOGNE

Les adversaires du gouvernement tiennent pour exacte la nouvelle d'un « lâchage de la Pologne » en plusieurs éta-pes. Cette nouvelle serait en effet de na•ture indisposer -sérieusement l'opinion publique contre M. Herriot. Celui-ci a du reste protesté vivement contre les intentions qu'on lui prêtait et affirmé sa (fidélité aux traités. Mais les bruits n'en' continuent pas moins à circuler4 avec persistance et ce qui leur donne quelque consistance c'est qu'ils émanent souvent des milieux ou des feuilles de gauche. On peut se demander s'il s'agit d'initiatives individuelles sans portée ou de « ballons d'essai ». Ainsi, dans l'Ere Nouvelle, M. Victor Basch poursuit froidement sa campagne r '< La po'itique française est et doit rester autonome et n'a pas à se subordonner à celle de n'importe quel autre pays. Nous ne nous laisserons pas acculer, pour défendre les prétentions, excessives de la Pologne, à une nouvelle, guerre et nous ne renoncerons pas, pour lès beaux yeux de la. Pologne, à nous assurer une sécurité dont. nous ne pouvons nous passer.

,M. Gustave Hervé (la Victoire), sachant combien une' telle éventualité heurte la sensibilité et la logique de la grande majorité des Français, s'écrie.: Il ne manquait plus rien à la gloire du ministère Blum-Herriot que de nous désnonorer, que de déshonorer notre victoire par une infamie dans la conduite de notre poh\ ̃tique .extérieure. Il est en train de la commettre. Il manœuvre pour lâcher la Pologne et la livrer à ses anciens bourreaux. Car c'est cette ignominie que l'Allemagne a l'audace de lui demander, qu'elle lui fait demander par nos alliés britanniques. A quel niveau le ministère Blum-Herriot nous a-t-il fait déchoir, pour qu'on' ose venir nous proposer un,pareil marché ?. Est-il besoin de dire que l'opinion polonaise suit avec émotion les manifestations du sentiment public des nations occidentales 1 La Gazette Warszâwska écrit

La TGhéco-SIoYàquîe demeure -1 fidèle au Protocole

GENÈVE, 10 mars. M. Benès, ministre des affaires étrangères de Tchéco-Slovaquie, a déclaré, dans un entretien avec, les représentants de la presse, que son gouvernement demeure fidèle au protocole voté par l'Asemblée de Genève. Sans doute, M.'Benès n'a jamais eu l'illusion de .croire que ce protocole .serait universellement adopta dans sa forme primitive, mais il avait nourri l'espoir que ses principes, en tê,te desquels figuraient celui ide l'arbitrage, si chers aux peuples anglo-saxons, seraient respectés.

m. Benès s'est montré très réservé quant au projet de pacte limité dans lequel l'Allemagne serait partie.

« C'est une idée, s'est-il contenté de dire le sort de cette idée dépendra de la forme concrète qui lui sera donnée. »

«^L'attitude de la France au conseil de la S. D. N.

Une conférence au Quai d'Orsay M. Herriot a réuni, hier soir, dans son cabinet, diverses personnalités qui avaient fait partie de la délégation française à la dernière assemblée plénière de la Société des nations.

Assistaient à cette conférence MM. Henry de'Jouvenel, sénateur Loucheur, PaulBoncour, députés Jouhaux, secrétaire généra! de la C. G. T. Laroche, directeur des affaires politiques, et Massigli, du ministère des affaires étrangères.

L'entretien, qui s'est prolongé de 8 h. 30 à 11 h. 30, a eu pour objet de définir l'attitude qu'adoptera dans la discussion du protocole d'arbitrage M. Aristide "Briand, représentant de la France au Conseil de là Société des nations, actuellement réuni à Genève. ̃ ̃ ̃̃ ;̃̃ ̃̃ Le gouvernement français demeure fidèle aux principes du protocole toutefois, il se prêtera à la discussion de tous Jes amendements qui pourraient être proposés, et sur lesquels l'assemblée plénière aura à se prononcer en dernier ressort, en septembre prochain.

Une lettre du bureau international de la paix au Conseil de la S.D.N.

_o.

Genève, 10 mars. Le Bureau. international de la paix a adressé au président du conseil de la Société des nations une lettre dans laquelle il relève l'importance vitale pour le monde de la session qui vient de s'ouvrir.

Rappelant la décision unanime de l'assemblée de 1924 en ce qui concerne le protocole, il demande au conseil de revenir sur l'attitude qu'il a prise et par laquelle il a préi ugé à tort de ce qui pouvait advenir. Il lui demande également d'entrer dans la voie que l'assemblée lui a impérieusement tracée.

L Allemagne ne déléguerait pas de représentant- ail Conseil île la S- Éi»

Genève, 10 mars, -r- A propos de la nouvelle donnée par certains journaux annoncant l'arrivée imminente du comte Bernsdorff à Genève, on dément que le gouvernement allemand ait l'intention de déléguer auprès du Conseil de la Société des nations un représentant ou même un observateur. Il est vrai que l'Allemagne est représentée en permanence à Genève par un consul général, M: Ashman, qui possède, dit-on, la 'confiance entière du gouvernement de Berlin et dont l'aciivité à Genève ne se borne pas à l'expédition des affaires ordinaires du consulat.

la dissolution du Parlement de l'Ulster

BELFAST, 10 mars. Le premier ministre du Nord de l'Irlande a annoncé aujourd'hui au" Parlement ulslôrien que celui-ci sera dissous samedi prochain 14 mars et que de nouvelles 'élections législatives auront lieu le 3 avril, afin que les électeurs puissent se prononcer sur la question de la délimitation de la frontière entre le Nord et le Sud de l'Irlande.

La solution du problème de la sécurité est actuellement entre les mains' da la France. L'opinion publique en Pologne est particulièrement sensible à l'attitude prise à ce sujet par la presse. française, si consciente du danger qui résulterait pour Ia France de l'annulation du traité de Versailles relativement aux frontières occidentales de la Pologne. Malheureusement, en Angleterre, on ne se rend pas compte des conséquences que pourrait entraîner la -solution du problème de la sécurité qui passerait outre les droits de la Pologne. Quoi qu'il en soit, il faut que les gouvernements et l'opinion de tous les pays le sachent la moindre atteinte à l'intégrité de notre territoire, c'est la guerre.

C'est aussi l'avis du Ozas de Cracovie qui déelare

On peut affirmer, sans la moindre exagération, que toute concession faite à r Allemagne, au détriment de la Pologne serait le signal de conflit d'armes dans toute l'Europe centrale et orientale. Si l'Angleterre désire sincèrement la pacification de l'Eu, rope, il faut qu'elle apporte des propositions basées sur une conception différente. ̃̃ -'=-. LE PROTOCOLE On va- enterrer -le Protocole de Genève C'est ce que répète beaucoup de nos confrères: Pour certains, c'est un enterrement définitif.- Pour d'autres, tout espoir de résurrection n'est pas perdu. Dans le Matin, M. Jules Sauerwein donne l'explication suivante de l'attitude prise en la circonstance par l'Angleterre

L'Australien et le Néo-Zélandais, perdus dans le Pacifique, quelques millions d'Anglo-Saxons monopolisant des continents' à leur profit, tremblent à l'idée d'une invasion de l'Asie sous la conduite du puissant empire japonais. Ils ne croient pas à un traité d'arbitrage avec les Jaunes. Il faut que l'atmosphère de défiance, les inquiétudes soient bien fortes dans. ces pays pour que le même politicien néo-zélandais qui avait conduit la discussion du protocole, l'ait ensuite attaqué et démoli devant son Parlement. Ce que veulent ces Anglais privilégiés des antipodes, c'est que la flotte de la métropole les protège. C'est la n&liU.-

La Haute-Silésie proclame l'intégrité des frontières

Katowice, 10 mars. Une manifestation monstre a eu lieu à Katowice pour protester contre toute idée de revision de la frontière orientale polonaise qu'implique le projet allemand du pacte de sécurité. A la fin de ce meeting les rés6lutions suivantes ont été votées 1Q La population haut-silésienne est 'prêtai à défendre par, tous les moyens, y compris la force armée, l'intégrité de la patrie 2° Toute tentative de rectification de ta. frontière poméranienne doit être énergiquement repoussée comme susceptible de pnver la Pologne de son accès à la mer 3° Les assistants expriment leur reconnaissance au gouvernement et au Parlement pour avoir pris une attitude énergique au sujet de la question de sécurité

4° Ils constatent que la moindre concession territoriale en faveur de l'Allemagne aurait pour effet d'encourager l'esprit de revanche de celle-ci au préjudice de la paix du monde

Ils. mettent en garde la population haut-silésienne contre les provocations éventuelles de la part des Allemands et des communistes.

Après le meeting, un cortège a défilé dans les rnes de la ville aux acclamations enthousiastes de 1a population.

Le même jour, une manifestation analogue a eu lieu à Cracovie. Une résolution a été votée invitant les puissances à assurer la sécurité des frontières polonaises dans l'intérêt de la paix européenne.

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EN QUELQUES MOTS Luxembourg. La grande-duchesse a fait savoir aux délégués des différents groupes de. l'oppositïon qu'il incombait à celle-ci de former un nouveau gouvernement.

La Haye. La seconde Chambre a volé, par. 53 voix contre 84, le projet de loi relatif à l'abolition de l'avance de l'heure pendant l'été. Londres. Un bulletin officiel dit que lord Curzon a passé une bonne nuit. Les deux inédecins qui l'assistaient ce matin ont tout espoir que ie progrès déjà constate se continuera normalement.

Rome. Un incendie a détruit une quarantaine de maisons à Villas-Cagnon, à dix-sept kilomètres de Milan. II n'y a aucun accident de personne.

Rome. A Foggia, un aéroplane venant du camp de Grottaglia est tombé sur le sol près de Cérignoles. Les deux aviateurs ont été tués. Rome- La Chambre a commencé la discussion du budget intérieur. Les combattants et les communistes, qui avaient présenté des motions, ont consenti à les retirer.

Constantine. Une secousse sismique, courte, mais violente, a été ressentie à 4 h. 15. Washington. Le Sénat, après des débats qui ont dure plus d'un mois, a refusé d'approuver, par '41 voix contre 39, la nomination, proposée par le président Coolidge, do M. Warren aux fonctions d'attorney général.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES Le Gala de Boxe de Gaumont-Palace

Upe; as;si;sta4ice assî.z.np'nbreuse.a assisté*

aux différents combats organisés hier soir; au Gaumont-P.alace, par Manitot. Après un premier match, où Spartiello disposa assez facilement de Pere, on vit Jack Tailor, un des vainqueurs de Siki, affronter Ring, champion d'Australie. Tailor frappe dur et possède une grande science de l'esquive, mais beaucoup de see coups arrivent bas, et :e combat se termine, au septième round, par disqualification pour cbup bas.

Molina et Rouquet nous donnèrent un joli combat, rapide, scientifique le Marseillais eut l'avantage au début, mais s'épuisa dès le cinquième round, et Rouquet put reprendre l'avantage jusqu'à la neuvième reprise, où les deux boxeurs mirent un grand acharnement pour enlever la décision. Celle-ci fut attribuée, aux points, à Molina.

Schackels ainé fut vainqueur aux points de l'Allemand Herse, qui défendit vaillamment sa chance pendant dix rounds. Enfin, Kid Francis, le jeune espoir poids cqq, fit une superbe exhibition contre Frankie Asle, champion d'Angleterre. Ce dernier encaissa courageusement, montra beaucoup de mordant, mais ne put résister aux durs coups de son adversaire, qui obtint la décision aux points.

que de Singapour qui s'oppose à celle de Cologne.

Ainsi, si l'Angleterre elle-même était disposée, avec quelques réserves, à ratifier le protocole, si 'e Foreign Office a pensé à une alliance avec la France, l'Empire britannique, cette effarante association de peuples et de continents, n'a pas pu se mettre d'accord ni pour le protocole, ni, jusqu'ici, pour un pacte.

M. Sauerwein espère que la France saura se montrer constante et digne, mais M. Emile Buré (Eclair) désespère au contraire de l'avenir, si la direction des affaires reste aux mains de M. Her. riot

Plein de lui-même, M. Herriot affirme que. tout va bien, alors que tout va mal, et, ayant fait de la France « la poire des nations », il juge qu'il lui a « redonné sa véritable figure démocratique ». Nul n'osera lui fermer la bouche, tant qu'il n'aura pas fait éclore les malheurs qu'il couve avec un soin ja'.oux sous sa lourde personne. Pascal écrivait « Nous courons, sans spuci, dans le précipice, après que nous avons mis quelque chose devant nos yeux pour nous empêcher de voir ». Tous les Français devraient, aujourd'hui, méditer cet avertissement.

LE MINISTERE

Commentant un récent discours de M. J.-L. Dumesnil, M. P. Bertrand (Quotidien) assure que, contrairement à certaines informations répandues, M. Herriot n'est pas disposé à abandonner le pouvoir. « Nous sommes ici pour quatre ans, dit la ministre de la. marine, et nous ne nous en irons pas avant quatre ans

On ne pouvait mieux parler, dit notre confrère.

L'opposition, chez qui les hommes d'énergie font singulièrement défaut, se flatte parfois de 'l'espoir que le gouvernement de M. Edouard Herriot cédera, un jour, à son dégoût, et rejettera, sur de trop peu scrupuleux adversaires, le fardeau de ses responsabilités.̃ II est excellent, que.M. J.-L. Dumesnil ait proclamé devant le pays que ce calcul sera trompé et que le ministère du 11 mai fera front à-tous les assauts.

Pierre Villette.

L'assemblée des présidents t~ des Chambres de commerce

Les présidents des Chambres de commerce se sont réunis à Paris sous Ja présidence de M. Paul Kempf, président de la Chambre de commerce de Paris, 128 chambres étaient représentées.

Le bureau a été constitué comme suit Président M. Kempf, président de la Chambre de Commerce de Paris.

Vice-Présidents MM. Pradel, président de la Chambre de Commerce de Lyon Rastoin, président de la Chambre de Commerce de Marseille Huyard, président de la Chambre de Commerce de Bordeaux Descamps, président de la Chambre de Commerce de Lille Herrenschmidt, président de la Chambre de Commerce de Strasbourg Vuillemin, président de la Chambre de Commerce de Nantes. '̃>

1 Secrétaire M. "Prévet, président de la Chambre de Commerce de Meaux.

Trésorier M. Desmonts, président de la Chambre de Commerce de Rouen.

Après avoir discuté. *plusieursi rapports sur les questions économiques à l'ordre du jour, l'Assemblée a adopté à l'unanimité la déclaration suivante, relative à la loi de finances de 1925

Les présidents des Chambres de commerce de France, réunis le 10 mars, hors séance, à l'occasion de leur assemblée générale, tiennent, chacun en leur nom' personnel, à se faire l'interprète de la profonde émotion causée dans tout le pays aux commerçants et aux industriels par les mesures budgétaires adoptées par la Chambre des députés et qui les frappent lourdement, aggravent les réglementations tracassières imposées aux contribuables, et bouleversant les principes de notre droit civil et fiscal. Ils s'élèvent énergiquement contre la préparation insuffisante, et le vote précipité de la' loi de finances, alors que les charges déjà imposées au pays exigent l'étude la plus attentive. Ils estiment qu'il est urgent de faire disparaître de cette loi des improvisations et des conceptions fiscales à tendances subversives, qui sont les plus préjudiciables au crédit public. Ils affirment leur confiance dans les ressources de la nation et rendent hommage au courage fiscal du contribuable français, dont témoignent, malgré les difficultés présentes, les plus-values sans cesse croissantes des impôts.

Mais ils insistent à nouveau sur les vceux maintes fois formulés par les Chambres de commerce en faveur d'une plus juste répartition des changes et d'une» impitoyable compression des dépenses.

Ils se félicitent de l'accueil fait par la commission des finances du Sénat à l'exposé de son rapporteur général et ils comptent sur la sagesse et la fermeté de la Haute Assemblée pour la présentation d'un budget national respectueux de nos libertés et de nos lois fondamentales, qui rendra aux représentants du travail national la sécurité indispensable, rassurera l'opinion et mettra fin à l'inquiétude qui s'est produite.

LES INTERIEURS RUSTIQUES Louis Edinger renouvelle constamment son stock de meubles rustiques pour toute installation de ce genre, on trouve le plus grand choix aux meilleurs prix, 10, rue de Rome, au coin de la rue de l'Isly.

Les fonds électoraux

Réponses au directeur du «Quotidien» a La commission d'enquête sur l'origine des fonds élecioraux a repris, hier, ses travaux suspendus depuis une quinzaine de jours. M. de Hautecloque, rédacteur à la Liberté, fit d'abord un exposé tendant à démontrer « que le Quotidien ne peut vivre avec ses ressources avouées et qu'il serait depuis longtemps en faillite son déficit s'élevant à plus de 13 millions si, contrairement à la déclaration de M. Dumay, Il ne recevait des -subsides occultes et d'importantes subventions. Le témoin .déclare qu'après s'être livré à une enquête à Paris, à Londres et en Russie, il maintenait l'exactitude des conclusions qu'il fit paraître dans son journal, et notamment que le gouvernement des Soviets possédait au Quotidien. des agents et que des liens indéniables existaient entre ce 'ourn-al et une bahque connue pour ses attaches avec les bolchevistes. Toutefois, il ne put préciser les sommes versées au Quotidien, mais déclara qu'il pourrait, le cas échéant, faire la preuve en justice que ce journal avait touché des subventions.

M. Aymard, directeur de la Lib6rté, ensuite entendu, souleva un incident. Il dit qu'il avait été insulté, au cours d'une précédente séance, par M. Alexandre Varenne, membre de la commission, et qu'il demandait à celui-ci de s'expliquer.

M. Varenne refusa et le témoin se retira, ,disant

Ceci prouve votre bonne foi

Une discussion s'ouvrit après son départ sur l'incident.

M. Taittinger fit observer que M. Dumay ayant été admis à s'expliquer sur les accusations portées contre lui à la commission, il lui semblait préférable que M. Varenne, de son côté, s'expliquât.

M. Varenne, estimant, au contraire, que la commission ne devait pas sortir de ses attributions, exprima le regret de ne pouvoir donner satisfaction à son collègue. M. François Poncet estimait, de son côté, que M. Aymard avait pu se trouver justement ému d'une insulte, si elle figurait bien au compte rendu sténographique, tandis qut, M. Paul Bernier trouvait que l'incident sou.levé^par M. Aymard constituait une provocation à la commission.

Les esprits se calmèrent enfin, et la commiission procéda alors à l'audition de M. Corréard, dit Probus, qui protesta contre certaines allégations de M. Dumay. Le témoin affirm'a que les livres essentiels de la comptabilité du Quotidien lui avaient été refusés, avant tout commencement de vérification d'écritures, alors qu'il avait été invité publiquement à faire une enquête à ce sujet.

M. Corréard évoqua à nouveau la question des versements occultes au Quotidien. La Banque Bauer et Marchai, dit-il, a affirmé, dans un communiqué à la Liberté, qu'elle n'a jamais versé aucune somme ni directement ni indirectement à M. Renaudel, au Quotidien, ni à aucun journal ou homme politique. J'apporte la preuve du contraire. Aux termes d'un arrêt de la Cour de Paris, cette banque a été mêlée aux entreprises de Bolo et à la campagne qui a motivé sa condamnation. Or, quelque temps après, M. Bauer m'a offert une subvention de 5,000 francs que je n'ai pas acceptée. Ma conviction personnelle est que le chèque qui (m'était adressé' provenait de fonds de propagande d'une origine plus que suspecte.

Le président. Vous venez de déclarer que vous apportiez la preuve que la banque Bauer avait fait des offres de versemfents. Avez-vous entendu appliquer cette preuve à des versements faits au Quotidien ou à M: Renaudel ?

R. Pas du tout. Je n'ai parlé, naturellement, que du passage qui me concerne. Le président, M. Renaudel, donna alors lecture de certains passages de la déposition de M. Dumay.

Je maintiens, reprit le témoin, que ces passages contiennent plusieurs inexactitudes. Le grand livre et le livre-journal du Quotidien m'ont été refusés avant la vérification des écritures qui mfavait été offerte. Pour opérer une diversion, on interrogea. M. Corréard sur une subvention offerte à !a Fédération des républicains rénovateurs, qu'il dirige, par l'Union des intérêts économiques, avant les élections de 1919. Mais le témoin établit que, pour des raisons d'ordre politique d'ailleurs parfaitement honorables cette association avait rompu toutes relations, deux mois avant les élections de 1919, avec 1T, I, E,

Lemaître et Arrachard sont arrivés à Alger

La maison Renault a reçu de son représentant en Algérie le télégramme suivant: Alger, 9 mars. Je reçois ce jour seulement un télégramme d'El-Galéah, date du 7 mars, disant « iLes voitures six roues sont arrivées le 6 mars au matin à Ei-Goléah avec leurs approvisionnements. Le 6 a été une journée de repos. Le 7, les voitures sont parties vers l'avion. L'avion partira vraisemblablement demain 10 ou le 11. Lalaurencie.

La maison Renault a en outre reçu des aviateurs Arrachard et Lemaître le télégramme suivant

Alger, 10 mars. Nous sommes partis à onze heures d'El-Goléah. Ayant trouvé un très mauvais temps pour faire route sur Oran, nous avons fait route sur Alger où nous avons atterri à 16 h. 30. Nous pensons repartir le 12 pour Oran. Arrachard et Lemaitre.

Il résulte de l'examen de ces télégrammes que les voitures .six roues de ravita'illemient sont arrivées à Aïn-Meser, point d'atterrissage de l'avion, le 8 mars, et que la journée du 9 a été consacrée au ravitaillement de l'avion.

Les aviateurs devaient normalement se diriger vers Adrar pour, de là, survoler Beni-Abbès -et Colomb-Béchar et suivre ensuite la voie ferrée jusqu'à Oran; mais, par suite de la tempête de sable signalée par les aviateurs, qui coïncide avec les très ̃gros temlps ayant sévi en Méditerranée dans la journée d'hier, ceux-ci, pour éviter les risques d'un long trajet au-dessus du désert, ont décidé de piquer droit vers 13 Nord et ils ont ainsi, après quelques heures de vol, atterri à Alger à 16 h. 30. Un autre télégramme daté d'Alger confirme que les aviateurs Lemaitre et Arrachard ont atterri normalement sur le terrain d'Hussein Dey, le 10 mars, à 5 heures de 'l'après-midi.

JV'1J v

L'école interconfessionnelle

Le préfet du Haut-Rhin vient de publier la circulaire 'suivante

Un arrêté récemment pris par le préfet, conformément aux demandes réitérées de la ville, en vertu d'une loi locale, étend aux écoles élémentaires de Colmar le régime scolaire de Mulhouse, Sainte-Marie-aux-Mines, Munster, Neufbrisach et d'un certain nombre d'autres communes.

A partir du 6 mars, les écoles de Colmar seront interconfessionnelles, ou, plutôt, confessionnelles mixtes. Elles recevront des élèves des différentes confessions, et tandis quelles les réuniront pour l'enseignement général, elles les sépareront pour l'enseignement religieux.

I n'est pas inutile de préciser que l'enseignement religieux continuera à figurer normalement sur le programme scolaire et qu'on continuera à le donner par les soins des mêmes personnes et pour le même nombre d'heures qu'à l'école confessionnelle. Cette organisation est d'ailleurs déjà familière à beaucoup de Colmarîens dont les enfants fréquentent les deux grandes écoles interconfessionnelles, dites « écoles moyennes >K

Un Incident à Colmar

La question de l'école interconfessionnelle continue à agiter vivement les esprits des Alsaciens. Le curé de la paroisse Saint-Joseph de Colmar serait allé, hier, au devant des enfants qui se rendaient à l'école. « Le 16 mars, leur a-t-il dit, vous ferez grève, car on veut vous empêcher de rester catholiques et on veut vous mélanger avec des juifs et. des protestants. On veut enlever le crucifix et vous empêcher'- d'aimer votre Dieu. »

Il les a invités à rapporter l'après-midi un écrit des parents approuvant la grève scolaire.

Une altercation s'est produite entre le curé de Saint-Joseph et le directeur de l'école.

Nouvelles Diverses Les bandits de la rue d'Aboukir Le bandit Raimondi a été interrogé à nouveau, hier, à l'Hôtel-Dieu, par M. Lacomblez, juge d'instruction, qu'assistait M. Nazet, son greffier.

Le juge avait trouvé dans les poches du blessé une paire de gants, une lampe électrique, un diamant pour couper le verre et les 600 francs en billets et des timbres volés rue d'Aboukir, dans le coff re-fort de MiM. Drouek et Molho.

Comment ces objets se trouvaient-ils dans votre poche ? lui a demandé M. Lacomblez.

On les y amjs, a répondu sans s'émouvoir l'Italien.

L'ex-gerndame Milone a été ensuite confronté avec le blessé.

C'est bien lui s'est-il écrié.

Et. le témoin a montré au juge la photo de l'anthropométrie italienne, que Milone détenait en qualité de gendarme.

Le bandit a souri et a avoué.

Mais comment, lui a demandé l'Italien, t'es-tu échappé, à Gènes, et comment se fait-il que les deux complices qui se sont évadés avec toi ont pu être repincés, aiors que tu m'as toujours échappé ? 2

Ça, c'est mon secret, a répondu le bandit. Tu me permettras de le garder pour moi.

Le juge a ensuite confronté, en présence de Mes Guyonnet et Perret, les détenus Rigaud et Chizallet avec les agents Mougin et Poirey, qui n'ont pas reconnu Chizallet, mais qui ont été formels en ce qui concerne Rigaud.

Enfin, l'amie de Rigaud, Juliette Malbrand, et la concierge de la rue de Charenton, «Mine Pagès, ont déclaré que. -devant elles, Monnier avait donné renaez-vous, pour le lendemain, à quatre heures, à Rigaud, place Daumesnil.

L'inculpé n'a pu que reconnaître que les deux femmes disaient vrai.

Criminels et incendiaires

Près de Dourdan, des romanichels ont assassiné un de leurs camarades et, pour faire disparaître les traces de leur crime, ils ont mis le feu à la roulotte qui renfermait le cadavre.

--b.

Le crime de Bezons

Trois Algériens, soupçonnés d'avoir décapité et jeté dans la Seine, à Bezons, le cadavre de l'Arabe Kassi, ont été arrêtés rue de la Jonquière, à Paris mais on n'est pas bien sûr que cç soient les vrais coupables, et d'autres Algériens qui ont été vus, Je soir du crime, avec la victime, sont recherchés.

Mort de froid °

Un garçon d'hôtel, M. Louis Singnien, âgé de quarante-deux ans, s'affaissait, hier matin, sur la chaussée rue Louis-Legrand, en face le numéro 30. Frappé d'une congestion occasionnée par le froid, il a été transporté dans un état grave à la Charité. La Sûreté générale arrête, rue de Vanves Henri Prunet, dit Caveliers, qui tentait de toucher un faux mandat de 10.000 francs. Un appartement, 106 boulevard de Courcel'les, a été cambriolé en l'absence du pfo.j.'iétaire, M. Bonnet, qui est à Cannes.

LEGION D'HONNEUR

Ministère de la guerre. Est promu au grade de commandeur M. Dô Huû Chân, colonel de réserve au i° régiment de tirailleurs coloniaux

Les embarras

de la princesse persane Mise en liberté du comte La princesse est arrêtée

M. Lacomblez, juge d'instruction, a remis en liberté le comte Nicolas de Niéroth, arrêté la. veille..

Le comte avait reçu en dépôt un fume-cigarettes de 5,000 francs qu'il avait confié à la princesse Kadgar cette. dernière a reconnu qu'elle avait en sa possession l'objet. Dans ces conditions, il ne restait rien à reprocher au comte, qui est rentré à son hôtel.

Le juge a. ensuite 'interrogé, en présence de M" Marcel Kahn, la princesse Kadgar, qui a déclaré v

Je suis divorcée, en; France, depuis un an, mais la loi persane ne reconnaît pas ce jugement. Je reste donc princesse- Kadgar. Mon mari, qui est responsable de mies dettes, s'est rendu en Amérique pour vendre ses propriétés et minés du Caucase; quand il reviendra, il désintéressera les usuriers dont je suis la victime.

M. Lacomblez lui a alors annoncé qu'il ne retenait momentanément contre elle que la plainte de M. Gibout, et que si elle versait au plaignant 30,000 francs, prix de l'auto, elle resterait en liberté.

Je n'ai .pas les 30,000 francs, répondit la princesse, mais je les- rembourserai dans' quelques jours.

Le juge a envoyé la princesse à la prison, Saint-Lazare. Il l'a fait fouiller avant. On- a trouvé dans son corsage un revolver char-, gé de cinq balles, et dans son sac à main! deux tubes que M. Kolin-Abrest, chimiste,, a examinés, et qui. renfermaient dix cacheta de dial, pour faire dormir.

Voici 1'Mstoire de l'auto, cause de l'in* carcération de la princesse

M. Gibout avait loué lîauto à la princesse.. Ayant appris que la voiture était vendue, ili déposa une plainte par l'organe de M0 Na, vières du Treuil.

Trois jours après,, un M. R. proposa ai M. Gibout de lui indiquer où était l'auto,, moyennant 3,000 francs.

II La police, prévenue, obligea R. à indi- quer l'adresse de -l'acheteur, un antiquaire, M. L. Cet antiquaire reconnut l'avoir ven-' due à un fils de famille qui, lui-même, l'avait cédée à un garagiste, lequel l'avait vendue, comme neuve, au secrétaire de la, légation de la République Argentine. Ce diplomate, qui n'est pas content, car lui seul est volé dans -cette affaire, a remis.; l'auto'à la police. La voiture est sous scel.lés chez un garagiste.

Si le prince persan revient, tout s'arranvgera.

Une causerie de M. Louis Dubois sur nos dettes de guerre

Au déjeuner mensuel de l'Union du com- merce et de l'industrie pour la défense sociale, M. Louis Dubois, ancien président1 de la Commission des réparations et président de l'Union, a fait une intéressante causerie sur Nos alliés et nos dettes do guerre.

« Ces dettes, a dit M. Louis Dubois, peuvent se chiffrer par 20.732 millions de marks-or. »

Il a rappelé que la France est, elle-même, créancière vis-à-vis d'autres alliés pour un chiffre global qui n'est pas inférieur à douze milliards de marks-or, y compris la dette belge remboursable par l'Allemagne. Quant à nos dettes vis-à-vis de la GrandeBretagne et des Etats-Unis, M. Dubois compte sur l'esprit de justice et d'équité de nos anciens alliés pour les réduire à un minimum acceptable, sinon les oublier totalement. Il justifie cette manière de voir par des considérations nouvelles et des chiffres inédits impressionnants.

Il montre, notamment, que les sommes empruntées ont été, et bien au delà, directement ou indirectement employées en Angleterre ou aux Etats-Unis pour des achats intéressant la défense commune.

Sait-0n que le montant de nos achats en: Angleterre, autrement dit de nos importations, a atteint, au cours des quatre années de guerre et des deux années qui ont suivi, 41.3U0 millions de francs le montant de nos importations des Etats-Unis, pendant la même période, 46.200 millions de francs au total pour ces deux pays 87.500 millions de francs, alors que nos exportations à destination des mêmes pays ont atteint à peine 15.900 millions soit un déficit commer.cial de 71.600 millions, sur lesquels nos alliés ont réalisé de larges bénéfices. Cela seul justifierait un abandon coinolet de leurs créances, sans même envisager l'incapacité où nous sommes pour longtemps de rien pouvoir rembourser, en raison des charges effroyables que nous a laissées la guerre et de la défaillance, encouragée peut-être, de l'Allemagne, qui ne nous a encore rien versé au titre des réparations sur les 68.640 millions de marks-or qui nous sont dus.

Argus.

SA MAJESTÉ LA PRESSE Une Conférence

desM. Stéphane Lauzanne M. Stéphane Lauzanne a fait, hier aprèsmidi, dans les salons du Cercle interallié, une intéressante conférence sur la presse, Sa Majesté la presse,, devant une brillante assistance où l'on remarquait S. Ex. M. Myron T. Herrick, M. Je maréchal Franchet d'Esperey, MM. Pierre-Etienne Flan* din, Le Trocquer, Blythe Branch, Morton Fullerton, etc.

M. Stéphane Lauzanne fit tout d'abord l'historique des journaux, depuis la première gazette imprimée, qui date de 1609, depuis celle de Théophraste Renaudot, qui est. de 1631 et qui est vraiment le premier jour-» nal français, jusqu'aux grands journaux! modernes d'information.

Il y avait bien des noms à citer et dea1 anecdotes à conter. M. Lauzanne s'en tira' le plus élégamment du monde. Il se plut à faire un rapprochement entre les journaux américains et français, et entre leurs méthodes d'information, comparaison qui nous' serait plutôt favorable. Car M. Lauzarine, à l'encontre de certains voyageurs, trouve à l'étranger de meilleures raisons d'aimer^ son pays. ,<

Le public, charmé, ne ménagea pas à M., Stéphane Lauzanne de justes et chaleureux. applaudissements.

G. D.

Le banquet de l'Alliance Nationale Le banquet de l'Alliance nationale poui^ l'accroissement de la population française a eu lieu, hier, à l'Hôtel des Sociétés Savantes, sous la présidence de M. François Albert, ministre de l'instruction publique. Le but essentiel de cette réunion, qui groupait un grand nombre d'universitaires, était de jeter les bases d'une liaison que l'Alliance nationale voudrait établir entre' le corps enseignant et elle-même, en vue de faire figurer, dans les programmes scolaires de tous les degrés, l'étude de la démographie et de la question de la natalité. Plusieurs discours ont été Drononcés,


Courrier des Lettres

Le Premier a Génie du Christianisme ». On sait que Chateaubriand conçut son grand ouvrage à Londres, et qu'il commença de le faire imprimer dans cetbe ville pendant l'hiver de Î7991800 qui précéda son retour en France. Mais a quelle date exacte l'écrivit-il?. et sous l'impression de quels sentiments?, On l'ignorait encore avant-hier on ne pouvait, pour reconstituer exactement l'histoire du livre fameux, remonter au delà du 19 août 1799 à «ette date, en effet, Chateaubriand, dans une de ses lettres, parle de son ,livre comme d'un ouvrage à peu près terminé. Depuis hier, on esèt mieux renseigné. M. Hubert Morand vient, en effet, de publier, dans le Journal des Débats, des extraits caractéristiques de six lettrés inédites que Chateaubriand adressa de Londres, en 1798 et 1799, à M. de Baudin, l'un des ,plus notables émigrés français de Hambourg. Le 5 avril 1799 il lui apprenait qu'il venait de rédiger, sur le conseil de Forttanes, et pour répondre à la \Gaetre des Dienx, poème impie de Pkmy, un « pamphlet » religieux d'une cinquantaine de pages. Pendant été le pamphlet grossit jusqu'à à ;devenir un ouvrage en deux volumes de 350 pages chacun.

Dans notre prochain Supplément littéraire, notre cojlaborateur Mauirice Levaitlant (indiquera tout ce qu'apportent de nouveau à l'histoire littéraire les fragments inédits des lettres de Chateaubriand que M. Hubert Moflind entourait hier d'un commentaire plein d'exactitude et de littéraire piété. :j9) Le souvenir de Sainte-Beuve à Liège. On sait que Sainbj:-Beuye occupa la chaire de littérature française à l'Université de Liége. Il venait, à la suite d'un incident grotesque (une cheminée qui fumait) de donner sa démission de conservateur de la Bibliôthèdue Mazarine, lorsque Rogier, alors ministre de l'intérieur de Belgique, lui offrit ce Çôste où il fut nommé lé 7 septembre 1848. Il hàbita Liégé jusqu'à la fin juillet 1849 et pendant ^son. année de professetat fit deux cours, .l'un destiné aux" étudiants, l'autre, au public. Ce dernier fut publié plus tard sous le titre: Chateaubriand et son groupe.

C'est pour commémorer ce séjour qu'en 1904, à l'occasion du centenaire de la naissance de SainteBeuve,, une plaque avait été apposée sur la maison où avait logé le grand critique, 25, rue des Anges. Mais, en 1914, les. Allemands enlevèrent cette olaque.

Elle sera rétablie prochainement à la même place et dans le même tesite». La.ville de Liège vient, ter» effet. de constituer un comité d'honneur où figujren^ d'importantes personnalités et qui se propose ,dé donner à cette pieuse cérémonie tout l'éclat Qu'elle mérite.

Jacques Rivière laisse' un roman achevé dont il était content, qu'il jugeait bien supérieur à Aimée, dont il avait tu à son frère de coeur Jean Paulhan quelques pasages mais dont il hésitait cependairt, pour diverses raisons, à permettre la publication. Il laisse aussi, prêts à paraître, de Nouvelles Etudes et un Proust, dont une première esquisse a paru aux Editions de la Société de conféxences de Monaco.

Une délégation du Conseil de la Société Archéologique de France, composée de son président, M. Paul Watrin, oai baron Carrada Vaux, du marquis de L'Eçlise, du. R. P. Engelbert, de MM. Gallery de La Tremblaye, Guérin-Séguier, Jaulme, Vielle'̃ dent et du vicomte de Pompery de Couvrelles, a été reçue par le cardinal Dubois, archevêque de Paris, qui a daigné accepter de faire partie de cette Société, dont Son Eminence, en vertu d'une récente décision du Conseil, a été nommée président d'honneur.

•S La récente conférence de l'opium à Genève et l'article de la Revue Universitaire sur l'influence des excitants cérébraux ont rappelé le goût de Théophile Gautier et de Baudelaire pour le haschisch.

C'est à l'hôtel Pimodan, vers le milieu de 1849, que l'auteur du Rcmart de la Momie et "le poète des Fleurs du Mal se rencontrèrent pour la première fois Gautier a donné la description du grand salon a du plus pur style Louis XIV, aux boiseries rehaussées d'or terni, à la corniche à encorbellement, où des satyres poursuivaient des nymphes à travers des roseaux » qui encadrait le club des hasçhischiens. Le maître de cet appartement « fantastique » était Fetnand Boissàrd, peintre, poète et musicien. Le jour de son arrivée, Baudelaire rencontra le sculpteur Jean Feuchères, la superbe Malyx, qui, toute jeune, posa pour la Mignon de Scheffer, et le splendide modèle de la Femme au serpent de Clésinger. « Etie venait de l'Ecole de natation et, de toute sa personne drapée de mousseline, s'exhalait, comme d'une naïade. le frais parfum du bain. »

Balzac devait se présenter à l'une de ces soirées que Gautier a décrites dans la Reûue des Deux Mondes. Mais, après quelque hésitation, il refusa d'absorber le haschisch, assurant qu'il n'aurait aucune action sur son cerveau. Le puissant esprit que trois bouteilles de vin de Vouvray n'étourdissaient de la plus légère ivresse pouvait prétendre à cette résistance exceptionnelle au chanvre indien. ̃î1 Bourget et le culte de Balzac.

M. Marcel Dénis, qui publie dans les Lectures tour tous un intéressant article sur M. Paul Bourlet, a été emmené par le Maitre, à la bibliothèque Wïenjoul, au château de Chantilly, que conserve n. Bouteron, le sympathique bibliothécaire de

lÏDStitut.

Avant d'aller chercher ce dernier, nous dit M. Mar-

Feuilleton littéraire du 11 mars 1925

La Vie littéraire

'&

iA VIE DE SAINTE CLAIRE D'ASSISE par Camille Matjclair (1 vol., Piazza). HIStfÔIRE DE LA MINIATURE FÉMININE FRANÇAISE, du même auteur (1 vol. Albin Michel). BERTHE MORISOT, par A. fcmBSÈAti (1 vol., Rieder). DES PEINTRES MAUDITS, par Gustave Coquiot (1 vol., Delïjeùch). DAVID TENIERS, par Léon BoCqûèt (1 vol., Nilsson).

Des trois volumes que nous propose la belle et vaillante activité littéraire de M. Camille Mauclair, je n'ai pu encore aborder que deux d'entre eux. L'abondance de la production actuelle impose au critique de ces retards qui finissent bien souvent par se changer en omissions. Il faudrait, pour suffire à tout, une capacité de lecture qui dépasserait ,les forces les plus attentives et les mieux intentionnées. C'est mon excuse à fte pas encore traiter ici du roman que M. Camille Mauclair a publié sous le titre Elreindre et à me borner, pour l'instant, à signaler à nos lecteurs sa Vie de sainte Claire d'Assise et. son Histoire êe la, miniature féminine franomise qui ajoutent deux ouvrages notables à l'œuvre considérable du brillant et substantiel essayiste à qui nous devons déjà tant de fortes études d'art ancien et moderne et de « psychologie musicale ». Comme si ces diverses con* tributions critiques ne marquaient pas assez sa diversité d'esprit et sa variété de culture, M, Camille Mauclair, biographe, érudit et, compréhensif,.de Watteau et de Frtgonard, de Rodin et de Puvis de Chavannés, se fait aujourd'hui iTnagiographe de sainte Claire d'Assise et en dessine, dans un beau et doux liytë, l'extatique et lumineuse figure. Ce livre qui, « écrit avec un soin pieux », n'est pas néanmoins un « lipr& de piété », M, Camille Mauclair nous explique tout d'abord dans quelles intentions il l'a composé « Des âmes goiïi-

cel Denis, M. Paul Boutget, souriant, me prévient « II est fou. »

Et comme, interloque, je me tais, l'écrivain te-

pieou s

« Je veux dire. il est aussi fou que moi. Nous avons prolongé l'existence des héros de Balzac. La vie qu'il il leur a infusée est si intense, si vraie, que, pour nous, jfs continuent à aimer, à souffrir, penser. Souvent, demande à Bouterbn s'il y a longtemps qu'il il n'a vu le père Goriot. Bouteron me fait part de ses isquié îudes sur la santé d'Eugénie Grandet! Vous voyez que c'est une folie bien innocente »

Et ces deux balzaciens communièrent devant celui qui les accompagnait en feuilletant le manuscrit encore inédit de Cromwell, pièce en vets, écrite à vingt ans par l'auteur de la Peau de chagrin. Prix Littéraire.

L'Institut d'études hispaniques de l'Université de Paris décernera, en avril 1926, un prix de 4.000 francs au meilleur mémoire en français ou. en espagnol sur la question suivante: L'état actuel des relations intellectuelles entre la France et l'Espàgne et les moyens pratiques de les développer. Seront seuls admis tes candidats de nationalité française ou espagnole. °

Les manuscrits devront être remis au plus tard le 31 janvier 1926. Ils setont adressés sous pli affranchi à M. C. Ibâtfez de Ibera, secrétaire général de l'Institut d'études hispaniques, 96, boulevard Raspail, Paris (6°). Ils porteront une devise qui sera reproduite sur l'enveloppe cachetée d'une lettre donnant le nom de l'auteur.

PETITES NOUVELLES

L'érudit M. Pierre Dufay a fait, ces jours-ci, au Caméléon, une fort jolie causerie sur Jules Jôuy, le grand chansonnier, qui fut une des gloires de la phalange du Chat-hoir, et avec qui il était lié d'amitié. Il l'a très spirituellement évoqué, aussi bien à Montmartre qu'au quartier Latin, où le bon poète fut Un des fondateurs des « Hydropathes » il a dit la belle générosité de ses chansons, leur fotme vigoureuse et concise. Pour les faire mieux apprécier encore il n'a pas craint, bien que n'étant pas chansonnier, d'en interpréter lui-même quelques-unes. Un professionnel aurait eu, peut-être, plus de voix mais il n'aurait pas, comme lui, possédé la tradition de l'auteur même, et l'amateurartiste aussi bien que le conférencier ont enchanté le public. <

Mme Marcelle Tinayre présidera le mardi soir 24 mars, au Palais d'Orléans, le banquet littéraire du Faubourg, à la suite duquel elle parlera de son llivre La Vie amoureuse de Mme de Pompadour, Le grand écrivain norvégien Johann Bojer est actuellement à Paris. Un de ses romans, Dyrendal, est, depuis le Ier mars, en cours de publication à la Revue de Paris une autre ses oeuvres. Les émîgrants, paraîtra à partir du 1er avril à la Revue des Deux Mondes. Traducteur M. P.-G. La Chesnais.

A Madrid, dans la collection Nocela Semanal, parait un conte de- M. Gaston Picard Le Maître des Bagages (el Encargado de Equipùjes), traduit par M. Adolphe Falgairolle.

M. Emile Gabory, l'érudit archiviste de la Loire-Inférieure, prépare pour octobre prochain un curieux volume consacré à La Vie et à la Mort de Gilles de Raiz dit à tort « Barbe-Bleue M. Ce volume sera tout d'actualité, alors qu'on arle de la revision possible du procès de Gilles de Raiz.

Demain jeudi, chez Mme Aurel, M. René Le Gentil parlera du romancier Thierry Sandre et de ses œuvres. Auditions.

Tous les mardis, à cinq heures, sera tait au poste de T.S.F, de la Tour Eiffel par Paul Dermêè un compte rendu des livres de la semaine et le vendredi à la même heure un courrier littéraire.

Ainsi sera innovée la critique littéraire par T.S.F. dont M. Dermée aura le premier eu l'emploi.

Notre collaborateur et ami, M. Gustave Kahn va faire paraître très prochainement une importante étude sur Baudelaire!

Il publiera, en mai, un roman: L'aube et l'amourette, et, un peu plus tard, un volume de vers: Les neiges pourprés.

Les Causeries Françaises.

La cinquième conférence de cette année aura lieu après-demain vendredi, à 8 h. 30 du soir, dans les salons du Cercle de la Librairie, H 1, boulevard Saint-Germain. M. André Billy parlera du Renouveau dans le roman d'imagination. On parle d'ériger une statue à Pierre Loti. Son fils aurait déclaré « Les amis de Pierre Loti, pour se conformer au désir souvent exprimé par lui, ne lui érigeront jamais qu'une statue le représentant jeune et en uniforme d'officier de marine. » (Créer, Masques el Visages.)

Cet après-midi, à cinq heures, M. André Georges fera une conférence à la Bibliothèque Centrale d'Etudes (52, av. de Breteuil) sur les Livres musicaux parus en 1924.

A la salle de la Jeunesse catholique du dix» septième arrondissement, 133, avenue de Clichy, M. Charles Fromentin fera, demain soir jeudi, à 8 h. 30, une conférence sur les Vieilles Chansons de France, avec le concours de: M. Paul Pecquery, Mlle Andrée Gallon, de l'Athénée, et le compositeur Mme Rachel Vignal.

Vendredi 13 mars, à 9 heures, au Rond-Point

me celle de Claire, nous dit M. Mauclair, ne doivent pas servir de prétexte aux subtiles casuistiques,des amateurs de psychothérapie. Elles doivent moins encore être choisies simplement comme les thèmes d'ingénieuses variations littéraires. Elles nous ouvrent la vie intérieure où elles se sont épanouies celui qui les enseigne aux autres doit, avant tout, y chercher son propre enseignement ». Ce propos définit bien le caractère du livre de M. Camille Mauclair et nous achèverons de le bien pénétrer quand nous saurons aussi de M. Mauclair qu'ayant consacré une série de volumes, en manière d'exvotos, à des héros de la pensée et du sentiment, il a voulu placer parmi eux « une figure de sainte féminité », et laquelle est aussi touchante que la fille spirituelle, l'amie d'élection de saint François dont l'âme, claire et pure comme la. flamme, monte droit vers le ciel troublé du monde médiéval

Cette vie ardente et pure, M. Camille Mauclair nous la rapporte, en sa vérité et en sa légende, en sa sublime simplicité, en sa brûlante suavité, en son héroïsme humain, en son exaltation mystique. Autour de la sainte il évoque le temps où elle a vécu, les lieux où elle a passé, la ville où son souvenir dure à travers les siècles, les paysages ascétiques et 'méditatifs de la noble campagne ombrienne que domine la pittoresque Assise, groupant ses étroites rues en pente, ses maisons sombres, ses églises, ses cloîtres à l'ombre de la double basilique où peignit Giotto et qui dresse, sur son éperon rocheux, sa haute niasse évangélique. Mais l'objet principal de M. Mauclair est moins de faire acte d'historien que de considérer en « amateur d'âmes », infiniment et tendrement respectueux, un admirable spectacle spirituel. Ce qu'il a voulu, c'est «ontehter le désir qu'on éprouve, lorsqu'on découvre une chose très belle, de confier son émotion et de la faire partager. A ce but M. Camille Mâùclàir est pleinement parvenu grâce à la puissante et pénétrante souplesse de son talent. C'est à cette .même et si souple faculté d'adaptation que nous devons la; très complète H trè-3 intéressante Histoire

des Arts, 31, boulevard Bonne-Nouvelle, ftotirè confrère Ch.-A. Bontêmps parlera sur les tourtisanes sacrées.

Dans un annuaire des écrivains, au nom de Tristan Bernard, on lit, comme distractions favorites « Automobile, sabre de cavalerie, recherches historiques^ poker, philanthropie, rébus, cor anglais ». Et c est encore de l'esprit.

LES REVUES

M. Charles Donner publie dans la Revue de France des extraits d'un journal inédit de Charles Toubin. Professeur et linguiste, Toubin s'était amusé à écrire, vers 1890, ses souvenirs. Il avait, au temps de leur jeunesse, fréquenté Champfleury, Baudelaire, Miirger et Courbet.

Tout réaliste qu'il était, Courbet ne se refusait pas toujours à ne pas retoucher la nature quand il en trouvait l'occasion.

A sept kilométrés de Salins, est une jolie cascade, nommée le Gour des Conches, avec trois bassins Superposés et une dentelle d'eau qui descend dans l'antre, infiniment gracieuse au milieu d'arbres et d'ar-> bustes qui se penchent comme pour ne rien perdre de "cette jolie scène de la nature. Un de nos concitoyens avait fait à «Courbet la commande d'un tableau de cette cascade, et t'accompagnai le peintre au Gour des Conches, lui expliquant sur place que le pont qui surplombe les trois bassins était autrefois plus en avant, et par là même plus pittoresque. Courbet donna à la cascade bien plus d'eau qu'elle n'en avait le jour où elle posa devant lui, fit cette eau plus blanche, ajouta du feuillage, et plaça le pont à l'endroit que je lui avais indique.

Eh bien! lui dis-je, quand il eut donné le dernier coup de pinceau. Et le réalisme?

Oh me répondit-il en riant, des riens, des grains de beauté. Cela ne m'arrive pas souvent.

Combien de chefs-d'œuvre pourtant qui n'en seraient point sans les « grains de beauté » du génie ? Les Alguazils.

TAPIS D'AUBUSSON Julien Gache {Croix de guerre, membre ̃du Cercle militaire) possède un choix remarquahle de Tapis et Tapisseries de Tourcoing et d'Aubusson qu'il vend aux plus bas prix. 61, rue Réaumur (Gut. 83-88). (Médaille d'argent Exposition 1900.)

Propos

féminins

C'est grande sagesse de ne pas se fier, aux tiédeurs d'un printemps prématuré et de s'en- tenir encore aux lainages et aux iourrures.- Aussi leô femmes n'éprouventelles aucune déception lorsque le baromètre leur rappelle tout à eaup, comme en ce moment, que ce n'est pas encore le printemps. il est vrai que les collections des couturiers sont pleines d'ensembles charmants, robes et manteaux, dont beaucoup peuvent affronter les Variations de la température, tout en nous procurant la joie dé coquetteries nouvelles. Ces ensembles, dénommés hier encore, et bien étoùrdiment, trois-pièces alors qu'ils n'en comportent que deux, seront grands favoris de la demi-saison et du prochain été. Déjà, dès que te solcil brille sur le champ de courses d'Autcuil, on peut les admirer, ces jolies choses. Il en est de charmants, tel que le « Grelùchon délicat n, qui fait courir chez son créateur toutes les Parisiennes avides de chiffons nouveaux. Il se compose d'une robe de crêpe de Chine blanc et violet «t d'un paletot en reps chiné violet d'un ton iueal, un peu celui que revêt la prune d'Ehte, encore poudrée de sa fleur. Les collections contiennent beaucoup de violet est-ce pour nous permettre de porter avec élégance le deuil de nos illusions, de "nos déboires politiques, de nos tracas financiers ?. Dans le linôme. ordre d'idée, » Toi et moi » excite nos désirs. La robe est eh èrêpe Maintenon vert clair, Hélicatérnent brodée, et le paletot en cornaline vert foncé. Le vert est aussi très à la mode et sa palette est si variée que les superstitions les plus tenaces ne peuvent lui tenir rigueur. C'est ainsi que la coquetterie reste victorieuse sur tous les terrains,, en dépit dé nos résolutions les plus tenaces.

La Parisienne, qui, mieux que tout autre, possède la jolie science des détails, les harmonise avec une ravissante subtilité au manteau ou à la robe, dont elle complète ainsi l'ensemble. Il en est de même des gants, assortis de préférence au palètot droit d'étoffe unie ou de fantaisie. Comme les tons nègre, hanneton dominent encore cette saison, elle demande à Alexandrine le gant de Suèile beige^ « net », et h haut révers piqué, doublé de marron. Pour les ensembles violine, très en faveur, Alexandrine exécuté sur commande des gants coquets dans ces tons très doux doublés de mauve ou de pnrme. Daiis toutes les créations d'Alexahdrine on retrouve la note très accentuée, très particulière du chic le 'plus pur allié a la plus délicieuse fantaisie. Sa succursale à Cannes est actuellement le rendez-vous de toutes les élégantes de la Riviera. Elles y viennent, de Monte-Carlo, de Menton, de Nice, chercher les bas et les gants qui leur sont aussi nécessaires qu'à Paris pour soutenir leur renom.

de la Miniature féminine française où M. Camille Mauclair nous expose l'état de cet art mineur et charmant au dix-huitième siècle, à l'époque du Premier Empire et sous la Restauration. Ce fut, en effet, au dix-huitième siècle que la vogue de la miniature atteignit son apogée, mais avant d'en venir à cette période particulièrement brillante de miniature française, M. Mauclair a tenu à nous rappeler ses origines et son évolution. Nous voyons ainsi que l'art de la miniature a ses attaches en celui de nos vieux « enlumineurs » et comment, de la page du missel ou du psautier, de l'antiphonaire et du manuscrit, elle a conquis son indépendance comment, sur la plaque d'ivoire où la main de l'artiste trace et colore d'intimes et délicats portraits ou de glorieuses è-t célèbres effigies, elle est devenue la -confidente à la fois discrète et hardie de la beauté et de la grâce des femmes et le fragile et, durable témoignage de leurs modes d'être belles et de leurs façon? d'être gracieuses com-meot. de ces riens délicieux, le temps a fait des documents sur la sensibilité d'une époque, sur la psychologie d'une société comment le fin et subtil .pinceau du miniaturiste en dit plus, souvent, que la brosse ambitieuse du peintre. Sur la valeur psychologique et historique de la miniature, sur son apport documentaire et sa, signification sociale, nous lisons dans le livre de M. Camille Mauclair .des pages de l'analyse la plus aiguë et de la plus profonde justesse, écrites dans une langue pittoresque et imagée, dans Une langue de poète qui sait être sans effort d'une érudilê précision. Aussi est-ce plaisir et profit que nous trouvons aux divers chapitres, tour à tour clairement techniques, finement critiques, curieusement biographiques, ou plaisamment, anecdotiqùes de cette Histoire de la miniature féminine française qui nous renseigne abondamment sur l'esthétique de cette menue branche de la peinture et, sur les artistes qui s'y sont illustrés, dont quelques-uns furent de véritables maîtres et comptent parmi les grands portraitistes de leur temps mais ces <i iluialres » seulement, n'attirent pas

-pn commence à voir, à Cannes, les premières mousselines fleuries doiit certaines coliections dés couturiers nous* apportent un choix adorable. Les robes faites de ces mousselines ont de faux airs de fleurs tout à fait séduisantes, d'autant plus qu'elles se découpent, à partir de la taille, en pétaîes irréguliers et légers comme ceux des roses, ou en étroites lanières comme ceux des chrysanthèmes d'autres font songer à des papillons ainsi de 75 mousseline de soie drapée, dans les tons mauve, rosé, jaune et noir, que la créatrice a ramenée, drapée devant un corselet pour en accentuer la ressemblance avec ce gracieux insecte. Avec ses manches flottantes cçrhme dés ailes, -cette robe transforme véritablement la femme en papillon, type de l'inconstance et de la légèreté. Fleurs, papillon et femme N'est-ce pas' toujours un peu la même chose ?: ̃ Oh je sais bien que le plus grand nom-

bre des coutuners sont habi 1 e à trouver le moyen d'enjoliver, de féminiser, si je puis m'èx*primter ainsi, les robes droites et nettes comme une soutane avec cette différence qu'elles sont encore plus étroites. Ils y parviennent, à l'aide dé détails ravissants, parmi desquels sont à citer les parures de lingerie ou de crêpe souple. Celle que voici, de Savary, est le type le plus réussi de ce que l'on peut faire en ce genre. En onduline castor, elle s'agrémente de panneaux plissés de gracieux effet. Tout y concourt, mêmle son boutonnage et ses boutonnières. inutiles et simples ornements; com bien jeune, délicieuse^ment jeune, le petit col rabattu et les manchettes en crêpe de Chine l'ouille. modèle, dé5~nmmG u Araria.c ~t

vreauou Mvary

torcatieu aavairy un des gros succès de

Sâvary on le voit déjà, un peu partout, à l'heure du thé, s'évader des manteaux de fourrure.

En ces premiers jours de mars, ces robes sont avec le tailleur la tenue rêvée. Naturellement, ils s'accompagnent de l'éternel petit chapeau de feutre ou de paille. A quelques exceptions près, nos modistas semblent atteintes d'encéphalite léthargique. Elles se réveilleront. souhaitons-le, pour la gloire de l'élégance et du goût français. Sous ces petits chapeaux, on aperçoit tout juste assez de cheveux pour en deviner la nuance, brune ou blonde. Les blonds sont en majorité, bien que la science reconnaisse que les cheveux vraiment blonds sont extrêmement rares. Que penser ? La science est-elle en défaut ou bisn toutes les femmes usent-elles de la Camomille Lalànne ? Cette -merveille en flacon a vite fait de transformer en blond idéal la chevelure brune la plus sombre, blond chaud et doré comme celui des épis mûrs. Mais revenons aux tailleurs. Ils se font, de plus en plus, en lainage de fantaisie, très corrects de coupe, la jaquette ouverte sur un gilet de piqué genre honime et la boutonnière fleurie. Dans une grande maison de l'avenup Montaigne, on revient aux jaquettes courtes, pincées à la taille et fermées sur un plastron avec col de piqué blanc réminiscence de la tenue d'amazone d'avant guerre. Très concours hippique Rosine.

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Rien de plus difficile à copier que le tailleur de grande maison. Aussi ceux qu'on trouve chez Malborough ne sont pas des copies mais des originaux dûment signés et remis à la mesure de. chaque cliente suivant les cas. Il est donc prudent d'aller -chez Malborough faire son choix aussitôt que possible parmi les tailleurs, les robes du jour et du soir, les manteaux et les chapeaux exquis qui donnent à toutes un cachet sérieux de haute élégance. On peut réclamer l'album et choisir sûr place, 59, rue Saint-Lazare.

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Vous désirez une jolie teinte de cheveux ? Une ondulation électrique imitant le naturel ? Une coupe de cheveux esthétique ? Un prix raisonnable alors ? Adres-

l'attention de M. Camille Mauclair. ï) sait nous intéresser aux modestes, aux méconnus, aux oubliés, aux inconnus dont quelques-uns, en leur humble carrière, en leur existence obscure, nous ont laissé de véritables chefs-d'œuvre. De ces malchanceux, M. Camille Mauclair s'occupe avec une intelligente sollicitude et s'applique à leur rendre justice, de même que son admiration raisonnée va aux maîtres de ce genre dont l'apparente frivolité cache souvent des dons d'observation, de facture, de subtilité, de brio, qui méritent pleinement d'être admirés.

Car il y eut, si l'on peut dire, de grands « miniaturistes ». Si c'en fut un que leur ancêtre, le vieil « enlumineur » Jehan Poucquet, la même épithète ne convient-elle pas à plus d'un des artistes subtils et profonds qui nous léguèrent de délicieuses et significatives interprétations du visage de la femme, de sa sensibilité, de ses goûts, de sa grâce et de son mystère Que d'images révélatrices ne devons-nous pas à un Hall, à un Hoin, à un Dumont, à un Sicardi' M. Camille Mauclair, en nous contant la vie de ces miniatureurs, se plait à évoquer quelquesunes de leurs plus illustres, de leurs plus belles, de leurs plus charmantes miniaturées, ainsi que les principaux modèles de leurs successeurs, les Augustin et, les Isabey, qui tous deux comptent parmi les « pinceaux les plus déliés, les plus habiles et dont l'existence laborieuse et brillante nous est dite par M. Camille Mauclair en des pages vivantes et expressives. M. Mauclair sait être à la fois documenté et intuitif et c'est cette double qualité qui fait la valeur de son beau livre. Au cours de ses études d'art moderne, M. Camille Mauclair, à propos des Impressionnistes, a eu plus d'une fois l'occasion de parler de la femme de grand talent qui tient une place si importante parmi les peintres de la lumière et qui, durant une vie laborieuse et élégamment discrète, a. peint quelquesunes des œuvres les plus. délicates et les plus charmantes que nous ait laissées l'école qu'illustrèrent les Mariet, les Monet, les Renoir, les Pissaro. De ces

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Babette conduit `:

Babette étant une femme chic, une femme à la mode, une femmo up la date, conduit elle-même le minuscule bijou mécanique qu'elle appelle son aùtc.

Et je vous prie de croire qu'elle fait un excellent chauffeur, et un mécanicien hors ligne. Qui n'a vu Babette en pleine rue de la Paix, souffler imperturbable dans son gicleur obstrué, n'a rien vu rien ne la déconcerte, rien ne trouble son sang-froid de femme bien équilibrée. C'est bien simple, quand Babette conduit son auto, il n'y a qu'un être qui tremble et c'est son mari. En outre, Babette, coquette pour elle, l'est pour sa voiture, nette, sobre, carrossée à merveille.

Je l'aime, dit-elle. Je vous assure qu'elle me connaît et qu'elle me comprend. Nous nous entendons mystérieusement toutes les deux.

Et de fait, dans ce petit boudoir où flotte le parfum charmant de Babette, « Mon Parfum » de Bourjois, avec son costume bien choisi, ses gants fauves et son chien Babylas, Babette, femme moderne, est à sa place, tout à fait à sa place.

Bonne promenade, Babette.

DANS LA MARINE Nouveaux porte-avions britanniques L'amirauté britannique continue de développer ses forces aériennes et les moyens de les utiliser à la mer. Elle fait actuellement transformer en porte-avions les trois grands cuirassés Fuiioiis, Courasge<ms et Glorious, de 18,000 tonnes, construits pendant la guerre sur des plans inédits et dont l'utilisation a été assez médiocre jusqu'ici: ce sont des navires de grande vitesse (31 nœuds) armés de canons de 38 c/m, mais à peu près dénués de protection. On ne savait trop qu'en faire. Ils sont "trop grands pour le service de croiseurs ordinaires, trop vulnérables pour être classés comme croiseurs de batailles. Dans l'incertitude où l'on est encore sur la manière d'utiliser les navires porte-avions et sur les

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"̃•tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii'iiiiiiiiiiiuiii'

maîtres, Berthe Morisot fut l'égale et les dépasse tous par la lumineuse subtilité de ses toiles. J'ai eu l'honneur d'approcher Berthe Morisot, qui fut Mme Eugène Manet je me souviens d'avoir rencontré M. Camille Mauclair dans le salon-atelier de la rue de Villejust où, parmi de beaux meubles .Empire dont la noblesse rigide convenait à la grâce un peu hautaine et volontiers silencieuse de la maîtresse de maison, elle aimait à réunir des amis qui se nommaient Degas ou Renoir et dont le plus intime s'appelait Stéphane Mallarmé. M. Camille Mauclair a sûrement gardé, comme moi, un souvenir charmé de ces réunions familières qui groupaient autour de la femme de haute distinction qu'était Berthe Morisot quelques admirateurs de son talent.. Nulle part, plus que daais ,1'atmosphère amicale de ce logis aimablement hospitalier ne se plaisait Stéphane Mallarmé nulle part- il ne dispensait plus volontiers le don de sa merveilleuse présence et les jeux harmonieux de sa. précise et subtile parole devant laquelle on éprouvait jusqu'au délice le plaisir de se taire. Berthe Morisot en donnait l'exemple par son attentive taciturnité. Berthe Morisot, plutôt que par les mots, préférait exprimer par la couleur et la lumière les nuances de sa pensée et de sa vision dont toute son œuvre atteste l'ingénieuse originalité.

Cette si attirante figure de femme et d'artiste, M. A. Fourreau la fait revivre da.ns le livre qu'il vient de publier et qui joint à une é.tude très approfondie de l'œuvre de Berthe Morisot, de bonnes reproductions des principales toiles dont se compose cette œuvre si personnelle et si affranchie d'influences dominatrices, car si Berthe Morisot reçut ses premières leçons d'un peintre demeuré assez obscur appelé Ginehard et profita des conseils de Corot, ce ne fut qu'à ellemême qu'elle dut son orientation et son développement. L'observation de la nature la guida seule, et son amour de la lumdôre la conduisit à sa fine et sincère interprétation du paysage et do la

figure. impressionniste, Berthe Morisot

le fut par son souci de coloriste et de luministe. mais elle mêle à son imnjès*

qualités à en exiger, il semble que leur transformation, bien que très onéreuse, soit le parti le plus logique. Le Fnrious avait, du reste été modifié, dans ce dessein en 1917, mais d'une façon peu satisfaisante, et aucun des trois navires n'a joué de rôle dang la guerre. >: Croiseurs et torpilleurs nouveaux

Quoi qu'en disent certains journaux américains et anglais, le fait que le traité naval de Washington s'applique seulement aux cuirassés et navires porte-avions n'a pas ouvert une nouvelle compétition pour le développement des autres classes de bâtiments de guerre. Le nombre des croiseurs. des torpilleurs, et même des sous-marins, que construisent les, diverses marines, est moins élevé qu'en 1914 et les programmes d'avenir- sont largement influencés par le prix des unités navales, et le désir sincère d'éviter les grandes dépenses. En revanche, il y a, entre les ingénieurs navals du monde entier, une concurrence très vivo dans la recherche de la meilleure utilisation des crédits mis à leur disposition, et partout on s'efforce, plus que jamais, .de réaliser les types les plus avantageux dans les limites de tonnage et de prix imposés par le chiffre des budgets. Presque partout aussi, on garde secrètes, autant qu'on le peut, les caractéristiques des navires que l'on met en chantiers.

C'est ainsi qu'on ne sait encore rien de précis sur les croiseurs de 10000 tonnes qui viennent d'être commandés aux EtatsUnis. La Grande-Bretagne construit cinq navires du même tonnage et la France en a commencé trois, dent l'armement huit canons de'20 centimètres et la vitesse –H 34 nœuds doivent être identiques- Lea croiseurs japonais auraient une vitesse- moindre, mais porteraient douze pièces do 20 centimètres. Quant aux Italiens, avec même armement que les nôtres, ils ehfi-cheraient à atteindre une vitesse de 3l> nœuds, en logeant dans ces coques de ÎO.'XJO- tonnes une puissance motrice de 150.000 chevaux, supérieure à celle du Hoeg, le plus grand navire du monde, dont le c'éplacement est quadruple du leur. Il en insultera, sans doute, une moins granco a robustesse, mais cette considération cst secondaire pour une marine dont les objectifs principaux sont pratiquement limités à la Méditerranée.

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UAISÙN DE CONFIANCE FONDÉE EN 1914 IRA. Faubourz S'-Mnrtin. Parti.

LA SANTÉ c est TOUT buvez donc S UZE CASSIS

sionnisme. certaines parentés avec les peintres du dix-huitième siècle, Frago- nard, en particulier, dont elle était, par descendance, l'arrière-petite-nièce. D'une élégante sincérité, d'une distinction profonde, d'un charme naturel et d'une science naïve en son habileté, l'art si féminin de Berthe Morisot a on ne sait quoi de séduisant et qui satisfait. Peutêtre cet art charmant eût-il dû rencontrer plus de faveur. Berthe Morisot ne connut, de son vivant, qu'un succès limité au suffrage d'une élite admiratrice; maintenant nous voyons; s'étendre !sa gloire, mais une gloire qui demeurera toujours un peu à l'écart et comme voilée d'une respectueuse timidité. Quelque lenteur qu'ait mise l'oeuvre de Berthe Morisot à prendre la place qui lui revient justement, Berthe Morisot n'aurait aucun droit à figurer parmi les « peintres maudits » dont nous entretient M. Gustave Coquiot dans une, série d'études -animées d'une verve vengeresse parfois peut-être un peu. excessive. Néanmoins le livre de M. Gustave Coquiot se lit avec intérêt. Nous y rencontrons successivement Cézanne et Dauhiier qui y voisinent avec Gauguin: at Lâutrec et qu'accompagnent Séuratj et Van Gogh. Quelques noms plus récents s'ajoutent au « martyrologe » artistique de M. Coquiot, ceux de Modigliani, de Rouault et d'Utrillo. Chacun de ces peintres a subi sa malédiction particulière que nous définit M. Gustave Coquiot et qui contraste avec l'existence régulière et plantureuse d'un David Téhièrs, telle que nous l'expose M. Léon Bocquet dans une consciencieuse étude sur le célèbre peintre flamand des magots et des, bâmiboehades, pour lequel je ne me sens pas, je l'avoue, un goût extrême. Ces scènes de beuverie et de kermessedonnent envie de boire de l'eau. Téniérs fut peut-être, sans s'en douter, un peintre moraliste et un annonciateur du régime sec, avec ses sujets de goguette et de godaiile, dont la grossièreté se pare1' cependant d'un charme réel de couleur. Heari de Régnier,

'̃̃ de f Académie traiiçaisew `


AU QUARTIER LATIN

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Les étudiants Indochinois chez nous

Au lendemain de la guerre, et M. Albert Sarraut le notait dans une conférence qu'il fit naguère à l'Ecole des Hautes Etudes Sociales, l'image coloniale vint se, fondre ëî| quelque sorte dans l'image d'une' Francè: tôtâ-lèV métropole at colonies réa*' lisent. Jeur puissante solidarité.- L'idée se précisa d'une entité nouvelle, où la France etles « Frances d'outre-mer », étroitement solidarisées, composeraient la ̃ puissance" réelle d'une' « plus grande Ft&û ce », appuyant sa sécurité non plus sur querante millions, mais sur cent millions d'êtres humains.

Mais rimipulsrqn de civilisation sortie du foyer français creera-t-ellè un mouvement parmi les peuples à qui la France accorde son protectorat, sa' tutelle ? Et avec'quels liens puissants ces peuples s'unissent-ils à notre pays ? C'est ce que nous sommes allé demander, d'abord, à ceux dont les frères sont accourus, les premiers, se ranger sous notre drapeau, à l'appel de la France ><men'acéè, aux étudiants indochinois.

C'est en plein centre universitaire, rue du SoÈimèrard, que se trouve le petit coin où l les étudiants Indochinois se retrouvent, après les cours, pour travailler, mais aussi i pour bavarder, « comme chez eux ». Nous y avons été fort aimablement accueillis par M. Cao Van Sen, président, et par les membres du bureau de l'Association Mutuelle des Indochinois en France, jeunes gens d'extrême distinction, de haute culture et d'une politesse toute française. Et dans la grande salle, aux murs recouverts d'un papier rouge, portant des peintures rouges et naires, -doucement éclairée par les petites lanternes. accrochées au plafond, M. Cao Van Sen nous a parié de ce.foyer dont ses camarades et lui sont justement tiers et qui représente à chacun d'eux le lointain «toit familial. « Rien, pour un homme d'Asie, a dit M. Albert de Pouvourville, rien ne vaut, rien ne remplace la race, la famille, et la maison. L'enfant qui s'y arrache, le père qui consent à cet arrachement, font un immense sacrifice moral et social. Et, quand 'il arrive en France, le jeune Annamite n'est pas seulement dépaysé, il.. est déraciné. 11 lui faut un foyer pour retrouver son équilibre. » Ce foyer, il 1& trouve à deux pas de la Sorbomne. En, y pénétrant, il a la d'ure illusion de se retremper dans son propre ̃ milieu et de vivre pour quelques instants 'dans sa terre natale, dont il éprouve l'irrésistible nostalgie. Il peut, d'ailleurs, y ira- .vaillcr en toute tranquillité, dans une grande et belle salle, à côté de laquelle est installée- une bibliothèque bien garnie. A un autre point de vue, nous dit M. Cao Van Sen,. ce foyer qui réunit tous les étudiants venant en France s'initier à la civilisation occidentale, est la vivante image de l'union indochinoise il permet à chacun dé nous de resserrer les liens d'amitié qui nous ont déjà unis avec d'autres compatriotes ou d'en créer de nouveaux. Aussi sommes-nous reconnaissants à S. M. Kaïïdinh, empereur d'Annam, qui, en compagnie de notre grand ami M. Albert Sarraut, alors ministre des colonies, inaugura le 25 juillet 1922 notre Foyer Annamite au duc de Valençay, président du comité de patronage, dont les dons généreux ne peuvent plus être dénombrés, à tous nos bienfai:teurs dont nous nous rappellerons toujours :lès concours si précieux et qui ont tous per,mis à l'œuvre naissante de sortir rapidement de'son état embryonnaire. À la France, enfin, qui nous a reçus, les bras grands ouverts, à la France que nous aimons d'un amour .pjsfifond, que nous voulons>.caana5tre toute et-àtffai nous voulons, nous, révéler tout entiers.

» Nous sommes, voyez-vous, jusqu'ici confondus dans la masse des étudiants japonais et chinois. C'est un fait que, pour beaucoup de Français, il n'y a pas de différence entre nous et les autres ExtrêmeOrientaux. Pourtant nous sommes un peuple de vingt millions d'âmes dont le passé ne manque pas de grandeur. Comme les autres peuples, nous -avons notre vie nationale, nos traditions, nos mœurs, nos productions littéraires et artistiques, et tout cela est ignoré' du~ public métropolitain, ou n'est connu que de quelques érudits qui se sont' intéressés l'histoire des peuples asiatiques. Nous voulons donc dire à la France ce-qu'est l'Indochine.

« Et nous- voulons aussi dire à l'Indochine ce qu'est la France. Nous allons donc multiplier les relations entre étudiants et la métropole et étudiants indochinois. Nous allons travailler, sans relâche, au rapprochement des deux- races dont, il nous en souvient, le sang a été uni par la fraternité des tranchées, et à la pénétration de la culture française dans la masse, car plus cette culture pénétrera en Indcfcfeïne, plus grand sera l'amour des Indochinois pour la France ».

Et quand les étudiants inaoôhinois seront revenus dans. la maison familiale qui 'es attend là-bas, « sous le soleil, parmi l'ombre

Feu!Ue<on duFtGARO du 1,1 Mars 1925

.1~ 1 Il ~l, Il

.1.~ 1 11 (38) LE8MOP!MCESHAM

? CHAPITRE XXIX

sittîti

Si je fais plus qu'une visite d'adieu et de pure cérémonie, c'est-à-dire si je parle à M. Mervin Brown de questions ayant d& l'importance, il faut que je prenne d'abord une certaine décision, à laquelle je ne suis pas encore complètement .arrivé.

̃ Nigel eiit Une inspiration soudaine. Vous cherchez à tromper Maggje,

s'écria-t-il.. "•

Ce n'est pas vrai, répondit le ̃ prince avec dignité.

Àlôns expliquez-vous, je vous prie. Le prince se leva. Il alla aux lourds rideaux de soie qui fermaient sa chambre à cooichçr, les ouvrit et contempla un-moment les objets familiers qui garnissaient cette pièce. Puis il revint, jetant un regard, en passant au meuble

d'ébMe..

'•– On ne commet pas deux fois la même faute, dit-il lentement, et, bien que vous et moi, Lord Dôrmins.ter, nous appartenions au même monde, mon instinct me dit que de certaines choses qui se sont passées entre Votre cousine et moi il est préférable qu'il ne soit jamais fait mention. Je désire néanmoins vous dire ceci. Il existe un document au bas duquel ma signature, aurait sans aucun doute une sérieuse influence sur les destinées de votre pays. Ce document., non signé, serait un de mes cadeaux de noce à Lady Mag-gié et, comme vous le savez, j$ n'ai pas encore sa réponse. Néanmoins, si vous le désirez, j'irai voir le premier ministre.

Li Wen entrai sans bruit. Il parla 1 (Copyright by PMipps Oppenheim 1925.

fine des bambous et la rouge fête des hibiscus en fleurs <»,_ ils parleront longuement pt avec émotion de la France, car nous a dit M. Cao Van Sen au moment où nous prenons congé de lui « Pour rien au monde, nous ne voulons faire mentir ce proverbe' annamite Quand on mange les fruits oiï doit se souvenir de celui qui>a planté l'arbre»; •' •- V

Jules Laurent.

L'Unicm des Syndicats des Agriculteurs de France L'assemblée générale., de FUBion des syndicats des agriculteurs dé France s'est réunie à son siège social, sous présidence du marquis de Vogué, son président. dont la vibrante allocution d'ouverture lu^-saluée par les nombreux applaudissements d'une assistance particulièrement nombreuse. Après avoir souhaité la bienvenue aux délégués des 6,000 syndicats affiliés, il rappela la complexité des problèmes qui se posent et que seuls peut résoudre la cohésion des forces agricoles.

Le rapport de M. Adrien Toussaint, délégué général de l'Union centrale des syndicats, représenta à l'auditoire la synthèse ..e l'œuvre accomplie depuis un an, et une revue de l'activité des services sociaux, commerciaux, économiques et financiers de la maison de la rue d'Athènes. 1

L'Union de l'Aisne a rappelé les efforts trop souvent méconnus faits pour le rétablissement des régions dévastées actuellement déjà ces régions, qui ne représenleat que 12 p. 100 du teritoire de la France, payent 24 p. 100 du total dse impôts. M. de Roquette-Buisson, président ue l'Union Girondine, traita avec l'autorité que lui confère la longue habitude de ces questions, du régime fiscal de l'agriculture et des associations agricoles.

Il résuma au point de vue coopératif et social la situation fiscale créée par le budget nouveau pour la terre.

M. de Warren, député;, président de l'Union lorraine des syndicats agricoles, a insisté sur la nécessité de retenir à. la terre tous ceux qui y sont encore restés, et tout particulièrement d'aider la famille nombreu se pour arrêter la crise, de production qui menace la Finance, au point de vue économique et social.. '• ~w. ̃̃•̃̃'̃ Après lui, M. Mohicault, député, ̃viceprésident de l'Union du Sud-Est des syndicats agricoles, a exposé ses vues sur l'enseignement agricole professionnel. Il pensé qu'il est impossible de commencer cet enseignement ù l'école primaire, il a une préférence pour les cours post-scolaires, organisés par l'initiative privée, mais il admet qu'elle iie suffirait pas à la tâche, et que l'Etat prenne sa large part dans cet enscigncriient. Ce qu'il est urgent d'apprendre au cultivateur ce n'est pas la technique do l'art agricole, mais les notions nouvelles que ses parents n'ont pu connaître.

La dernière séance d'études fut consacrée à l'examen de la question dé l'extension prise par les caisses d'allocations familiales. M. Brame, président de l'Union des syndicats de l'Ile-de-France, passa en revue les résultats obtenus par les caisses déjà existantes et rechercha par quelle méthode on pourrait agir auprès des employeurs et quels' seraient seraient les meilleurs moyens i!e propagande pour multiplier et développer ces caisses de compensation dont l'utilité apparaît chaque jour davantage. La Fédération nationale, créée sous le patronage de" l'Union centrale dés syndicats, rendra, à.cet égard, de grands services.

M. de Lestapis, indique ensuite la posi-/ tion du problème dé l'exportation des pro-,

duits.agricQlës- vis-à-vis des régions lës|

pllsj fortes- coasoiïihiatricescte'1'êtrai^r;' \'f Après avoir rappelé les efforts déjà ten- tés dans cet, ordre d'idées par les groupe-; ments professionnels et lès résultats obtenus que mettait si juetement en lumière M. Berest, lors du dernier Congrès national des Syndicats agricoles, M. de Lestapis conclut en déclarant que les syndicats et coopératives des producteurs ne pourront: trouver le débouché rémunérateur nécessaire à ia prospérité de l'agriculture nationale, que si 'm organisme central permanent renseigne \eulierement les travailleurs du sol sur les tùrs des marchés extérieurs et les deman'es de l'étranger, tant'au point de vue Vif. la qualité que de la quantité des produits et des époques favorables à leur veiné.

NOUVELLES RELIGIEUSES

Dimanche prochain aura lieu, il Versailles (15, rue du Maréchal-Joffre), le congrès régional de l'Union des amicales catholiques de la région parisienne. Ce congrès sera présidé par M. le chanoine Quênard, vicaire général du diocèse à Versailles. 0 Dimanche dernier a eu lieu le Conseil national de la Fédération française des syndicats d'employés catholiques. rapport moral présenté par M. Tessin' a fait

quelques instants à son maître en chinois. Un léger sourire\se dessina sur les lèvres de celui-ci.

Vous pouvez dire à la personne qui téléphone que je vais y passer d'ici dix minutes. Vous n'aurez pas d'objection. ajouta-t-il.en se tournant courtoisement vers Nigel, à ce que je m'arrête un moment sur le chemin de Downing street, à une maison de santé particulière ? Un de mes amis y est, malade1, et désire me voir d'urgence. Je suis entièrement à votre disposition.

Le, prince Shan, après maintes excuses, laissa Nigel seul dans l'automobile, devant une grande maison grise de John street et, précédé par l'infirmière qui lui avait ouvert la porte, grimpa l'escalier Jusqu'au premier étage de la clinique fameuse, où, après quelques secondes d'attente, il fut introduit dans une ehamibre spacieuse et -riante, immelan gisait dans le lit. l'air, très mal en point. Il était fort pâle et ses yeux bleu clair extrêmement saillants avaient une expression de> terreur torturante. Au chevet du lit se tenait un docteur à l'air soucieux, Une garde,' qui arrangeait les draps, tourna les yeux, à l'entrée du prince Shan. Le malade tressaillit convulsivement et, saisissant son ••oreiller de la main droite', se tourna, vers le visiteur

̃– Ainsi vous êtes venu &'écria-t-il. Restez; ne vous en allez pas. Docteur, garde, laissez-nous seuls un moment. La garde s'éloigna aussitôt, le docteur hésita.

Mon malade, dit-il, est bien épuisé; il n'y a pas de danger immédiat, mais. Je vous promets de ne pas le fatiguer, interrompit je. prince Shan. Je suis moiiimtême assez pressé par l'heure et je suis persuadé que votre malade insistera pour me parler en particulier. Le docteur suivit la garde et ils sortirent de la chambre. Le prince, débout, regardait son ancien allié, il y avait une nuance d'étonnement dans ses yeux clairs et un sourire légèrement méprisant au coin de ses lèvres.

Alors, vous avez peur âe la mort»,

ressortir le développement réalisé- par laFédération qui unit 141 syndicats et est actellement le plus important groupenjent t

français .d'employés: ~?\;

~^t- Les 26, 27 et 28 novembre prochains se tiendra à Paris, le premier congrès national de recrutement sacerdotal.-41 y aura chaque jour des séances d'étude, les unes publiques, les autres réservées à différentes catégories d'auditeurs prêtres, parents chrétiens, jeunes gens, personnes d'oeuvres, jeunes filles, etc. Chaque jour également, il y aura une cérémonie du soir avec prédication solennelle dans une des églises de Paris le 26 novembre à Saint-Sulpiee, le -27 à Saint-Nicolas-du-Chafdonnetj le 28 à Notre-Dame.

-o-» Répétez autour de vqus, rentrés dans votre pays natal, que le Père de tms prie pour la France, a dit le Pape lundi matin aux pèlerins de Notre-Dame-du-Salut. –o– Le 24 septembre prochain un pèlerinage panindien débarquera à Marseille, se rendant a Loudres, où il séjournera trois jours avant d'aller à Rome. la comprendra de 800 à 1,000 Indiens catholiques.

o De grandes cérémonies -.auront' lieu le 19 juin à Paray-le-Monial, pour célébrer le 250e anniversaire dé l'apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie. ̃ o Un concile africain se tiendra à Alger dans le courant de l'année 1925. o Aujourd'hui et demain, de 2 li. à 6 heures, aura lieu, salle de l'Etoile (17, rue de Chateaubriand), une vente de charité au profit des pauvres et-des œuvres paroissiales de Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant. tant, Paul Lesourd.

A l'Hôtel de Ville Les 106 millions du personnel de la Ville de Paris

Le rapport de M< Lemarchand Nous avons annoncé, hier, que la. dépense prévue par le miémoire préfectoral pour le relèvement des salaires des fonctionnaires et des ouvriers de la Ville de Paris s'élevait à 77 millions. L'inf.oitnation était exacte en ce qui concerne le personnel de la préfecture de la Seine.

Aujourd'hui, M. Georges Lemarchand nous apprend, par le dépôt de son rapport ̃général, qu'aux 77 millions nécessaires pour la préfecture de la Seine, il convient d'ajouter 18 millions pour la police. Le rapporteur général explique que la dépense totale, en comprenant les redressements de salaires, sera de 106 millions. Le rapport de M. Lemarchand a été distribué à tous les conseillers municipaux, qui se réuniront en session vendredi

Janville.

Réunions, Cours et Gonîér enees Aujoura nui

A la Société des Conférences, 18-i, boulevard Saint-Germain. A 2 li. 30, cours de M. André Bellessort sur Voltaire, « le Malin vieillard de Ferney ».

A l'Université des Annales, au Colisée, 38, avenue des Champs-Elysées. A 3 heures, la Touraine, province française, « les Jardins de Villandry », conférenco par M. René Benfamifti-1 ̃ T Le soir, à 5 heures, la Vie au Grand Siècle « Une journée du Roi », conférence répétée par M. Louis Bertrand.

Au Musée du Louvre (pavillon de. Flore, porte des Lions, 4, quai des Tuileries). A 8 h. 45, conférence de M. Robert Rey, diplômé de l'Ecole du Louvre, secrétaire de l'Ecole du Louvre, sur u la Sculpture au dix-neuvième siècle ».

Le. public de l'Université des Annales attendait avec une vive curiosité la conférence de M. Louis Bertrand, dont le beau livre Louis XIV contribua à rendre populaire la plus grande figure de notre histoire nationale. Pour mieux montrer le Roi Soleil sous toutes ses. faces, M. Louis Bertrand nous fit assister à une journée du Roi: du petit lever au grand coucher. Celle du 16 novembre 1700, qui se termina par la présentation du duc d'Anjou comme héritier au trône d'Espagne. Le réveil du Roi, auquel préside sa nourrice, la messe, le conseil des ministres, le grand couvert, les parties de chasse et les promen >es en foforêt, toutes ces brillantes évor"- >ns de la cour du dix-septième siècle se -r.ninèrent par une magistrale leçon de poliiîeue, où M. Louis Bertrand raconta le grand rêve de Louis XIV placer le duc d'Anjou sur le trône d'Espagne. Devant le' gros succès de

mon ami, dit-il, peur de cette mort que vous aviez si adroitement combiné de me donner.

C'est un mensonge, déclara Iromeian avec agitation. Sen Lu n'a jamais été tué par mon ordre. Ecoutez. Vous n'a- vez rien à me reprocher, ma mort ne peut vous être d'aucun avantage. C'est vous qui avez commis une faute. Vous, prince Shan, vous le grand diplomate, fameux dans te monde entier, vous jouez votre avenir et celui d'Un immense empire pour les beaux yeux d'une femme. Vous m'avez assez fait de mal. Sauvez ma vie. Appelez le docteur qui est là et dites-lui ce qu'il doit faire. H ne comprend rien à mon cas, il est à bout de ressources.

Le sourire qui errait sur les lèvres du prince devint plus vague, son expression plus douce et plus mystérieuse, Mon cher Immelan, murmura-t-il, vous avez sans aucun doute le délire. Ressaisissez-vous, je vous en prie. Une lueur qui avait quelque chose de tragique éclaira la face du malade. Il se redressa dans un sursaut de vigueur. Pour J'amour de Dieu, gronda-t-i], ne nie torturez pas. Les douleurs deviennent pires d'heure en heure. Si je meurs, le monde entier saura, par la main 4e qui.

Le visage du prince Shan gardait, la même expression inaltérable. Dans ses yeux cependant luisait une petite étiiï"celle qui ressemblait à un éclair de prescience.

Si vous mourez, prononça-Ml froidement, ce sera dé votre propre main, non de la mienne.

Pour une raison ou une autre, Immelan prit ces paroles mesurées et prophétiques pour une promesse de sursis complet. Le soulagement qui se lisait sur "ses traits avait quelque chose de presque pitoyable. Il saisit la main du prince et se disposait a la caresser. Ce- lui-ci s'éloigna un peu du lit. e

Immeilan, dit-il, pendant tout thon séjour en Angleterre, je vous ai étudié, vous et vos méthodes, j'ai écouté tout ce que vous aviez à me dire et à me proposer, j'ai pesé les avantages et les-in^eonyénfenls du plan dont vous m'ayez i

cette conférence, l'Université" des Annales la répétera aujourd'hui nœrcredi,à 5 heures. Rappelons que M,, de Cassagnac fera, vendredi, une conférence à l'Université des Annales et que le produit de cette conférence sera attribué intégralement à la seule caisse de secours «fil Syndicat de la Presse parisienne.

CES THÉÂTRES

OPÉRA de Monte-Carlo. Fay-Yen-Fah, opéra en trois actes, poème de M. Charles Templeton Cracker, musique de M. Joseph Redding.

M. Raoul Gunsbourg vient de 'nous donner, avec un très grand succès, une pauvre très originale de deux auteurs américain.s,, M. Charles. Templeton Cracker et le compositeur M. Joseph Reding. Par « originalité », nous voulons dire que, poème et partition, cette œuvre leur. appartient bien. en propre et 'que l'on n'y saurait découvrir aucune trace d'influence d'école européenne, soit poétique, soit musicale. Les auteurs, deux Californiens, ont puisé, autour d'eux, dans les légendes qui les entouraient les légendes asiatiques sont familières à M. Crocker, et le nombre considérable de Chinois qui vivent en Californie y ont apporté leurs traditions et leurs fables, dont se sont naturellement inspirés le librettiste et le compositeur de Fay-Yen-Fah.

La vieille légende dit que le Dieu Hou Renard, iiiçarnation de l'Esprit du Mal, fut condamné a. cent ans de captivité sur terre pour avoir offensé l'Etre Suprême. Il est enfermé dans un temple, devant lequel le peuple apporte des offrandes pour, détourner les maléfices du Mauvais "Génie. Or si. devant ce -temple, un seul blasphémateur se présente, l'Etre Suprême a promis à Hou un jour de liberté, au cours duquel il pourra faire autant de mal qu'il voudra.

Parmi les jeunes étudiants qui se tiennent devant le temple, se trouve Shi-U-Nin, revenant au pays de son enfance, au moment où F ay-Yen-Fah, la fille du vice-roi Wang-Lou, ayant atteint le printemps de sa vie, doit venir devant l'autel du: Renard, accomplir les rites pour l'apaiser. Fay-YenFah, c'était, pour Shi-U-Nin,. son amour d'enfance. Lorsqu'elle vient, solennellement, accomplir les rites, elle aperçoit. Shi-U-Nin, dont, en dépit du voisinage de Hou, elle écoute avec joie les aveux, Shi-UNin ne craint pas Hou il prononce le blasphèhie de malédiction. Et, dans les éclats de la foudre, le dieu malfaisant sort de son temple, délivré pour un jour. Et ce jour môme, au moment où le vice-roi consent à l'union de Fay-Yen-Fali et de Shi-U-Nin, survient l'ambassadeur de l'Empereur, qui est en réalité Hou le Renard, ainsi déguisé il demande, au nom de l'Empereur, d'épouser Fav-Yen-Fah. 11 faut obéir à un tel ordre. Mais, lorsque l'on a éloigné Shi-UNin et que l'ambassadeur, de force, am- brasse la jeune fille, elle tombe morte, tuée par ce baiser diabolique c'est la vengeance du tout-puissant Renard. Mais non car l'amout'est plus que la cruauté Shi-U-Nin, loin d'implorer le pardon de Hou, incendie son temple, qui s'écroule sur ses ruines s'élèvent des fleurs magiques, au milieu desquelles apparaît, radieusement, FayYén-Fa' ange céleste, appelant à elle ShiU-Nin -iir leur éternité d'amour. Ce pueme, d'un beau s1 ti'de, où abondent les images jolies, et qui fait songer à VElva d'Alfred de Vigny, a inspiré à 'M. Joseph Redding une partition qui déborde de mélodie. non point de mélodies ù carrure, mais de grandes phrases qui se déroulent librement, amplement, et qui se succèdent les unes aux autres, avec la plus heureuse variété: C'est, d'un bout à l'autre de cette parution toute d'imagination; personnelle, uni charmé jamais ralenti et 'qui se renouvelle constamment. Cette prodigalité d'idées franches et claires est le principal mérite de cette musique, mais n'en est pas le seul sans subir aucune formule, et tout en restant sincèrement ce qu'il veut être, M. Joseph Redding n'ignore rien des harmonies, ni des modulations subtiles. Et son instrumentation, pleine sans être touffue, est sonore et souple. Nombre de pages expressives et d'une heureuse venue ont été tonguement applaudies.

L'interprétation, des plus brillantes, réunissait, pour les trois principaux rôles, MUe Fanny Heldy, MM. Maison et Lafont Mlle Fanny Heldy, dans le rôle poétique et tendre de la princesse Fay-Yen-Fah, fut délicieusement exquise sa voix, du plus pur éclat, a fait adorablement valoir les grandes et beles phrases de prière et d'amour, et toute la grâce délicate du personnage fut incarnée par elle idéalement. M. Maison, dans le rôle de Shi-U-Nin, a fait admirer sa voix chaude et bien timbrée de ténor, son chant expressif et sa juvénile ardeur. Et M. Lafont, dont la voix solide de baryton sonne superbement, fut un Hou-le-Renard très impressionnant, 'de grande allure diabolique et sarcastique. M. Fabert, très digne et très paternel dans le rôle du vieux viceroi VVang^Lolu,'et M. Warnery, fort pittoresque en un personnage épisodique de

tracé les grandes lignes, et je n'ai pris ma. décision qu'après les réflexions les plus sérieuses et les plus impartiales. Votre plan en lui-même, était hardi et presque magnifique, mais, comme vous te savez fort bien, vous-même^, tout au fond1, il répandrait les germes d'un bouleversement universel. J'ai étudié l'histoire, Immelan, d'un peu plus près que vous, peut-être, et je ne crois pas aux conquêtes. Pour le retour à la Chine des pays qui, géographiquement aussi bien que de droit, appartiennent à l'empire chinois, j'ai mon pl'an à moi. Quant à vous, à c© qu'il nie semble, vous duperiez toute l'Asie pour satisfaire votre haine contre l' Angleterre. Je la duperais soupira Immelan. Votre proposition, peut paraître assez brillante, je l'admets, et pourtant. que pensez-vous de l'autre rive du Pacifique ?

L'Amérique serait impuissante, insista Imnielan.

C'est ce que vous disiez déjà, en 1917, répliqua sèchement le prince. D'ailleurs, je ne suis pas venu ici pour discuter avec vous la politique mondiale. Tout cela est fini pour le moment. J&i suis venu pour répondre à votre appel.

Immelan .s£ souleva, un peu sur son

Mt.:

-r C'est sérieux, ce que vous avez dit ? demanda-t-il avec une voix rauque d'anxiété. II n'y avait pas de poison? Jurez-le moi.

Le prince Shan se dirigea vers la porte. Le regard qu'il jeta, par-dessus son épaule, était froid et méprisant. Ce que j'ai dit, je le pense. Tirez de ià tout le réconfort que vous pour-' rez.

Il sortit de la chambre en refermant doucement la porte derrière lui. Immelan le suivait fixement d'un regard vide et anxieux. Déjà, il était ressaisi d'une épouvante qui le glaçait.

Le1 prince Shan retrouva Nig-el, et tous deux reprirent la route de Downing street. premier resta silencieux quelques minutes.' Puis se tournant

légèrement verg son compagnon

vieux tuteur, complètent excellemment cette distribution très parfaite.

La partie chorale est fort importante suivant leur coutume, les choeurs, stylés par M. Amédée de Sabata, firent applaudir leur puissance sonore, .leur souplesse de nuances et leur animation scénique. Et, sous la direction précise et entraînante de M. Victor de Sabata, l'orchestre fit valoir toute la varié et toute la richesse de timbres de la si captivante partition da M. Redding.

Quant à la mise en scène, avec les décors de M. Visconti et les costumes de Mme Vialet, elle fut éblouissante comme il conve nait pour cette œuvre de légende, d'amour et de féerie.

Jules Vidal.

L'ART ETJ^jîURIOSITÉ

-e.~

Le château de Guise Le château de Guise, qui porte un nom *i fameux dans l'histoire, occupe exactement l'emplacement d'une forteresse primitive construite au douzième siècle et rasée par les ^comtes de Flandre et de Haincourt.

Ce château, qu'un entrepreneur parisien a acquis récemment pour la modique somme de 18,425 francs, eut un passé glorieux car, dans le cours des âges, nombreux et terribles furent les assauts qu'il 1 dut subir. Attaqué vigoureusement par les Anglais durant la guerre de Cent Ans, il résista avec un Bel héroïsme que' les ennemis renoncèrent à poursuivre I le siège. Au mois de février 1423, Jean de Luxembourg, secondé par les troupes du seigneur de Saveuse et de David de Poix, essaya de s'emparer du château mais, grâce à la bravoure des défeuseurs, les assiégeants subirent un échec complet et trois cents des leurs furent faits prisonniers. Voulant à tout prix posséder le comté de Guise, Jean de Luxembourg revint à la charge en 14i5. Des deux côtés la lutte fut acharnée et le gouverneur Jean de Proisy fit des prodiges de valeur pour tenter de sauver la place qu'il se vit cependant contraint de livrer le 25 février.

Une fois en possession du château, Jean de Luxembourg s'y installa et personne n'osa plus troubler sa quiétude. Sa cruauté, en effet, était telle qu'il n'aurait pas hésité à faire pendre sur-lechamp le malheureux qui aurait osé franchir le seuil de son repaire. Aussi quand, le 5 janvier 1440, le châtelain rendit son âme à Dieu, les habitants éprouvèrent un véritable soulagement d'être enfin délivrés pour toujours de ce tyran. •̃

Quand, en 1444, Charles^ d'Anjou, comte du Maine, se rendit dans son comté de Guise, il trouva le château dans un délabrement presque complet. Les tours et les remparts durent être refaits pour ainsi dire entièrement de même que les murs du donjon et de la chapelle..

Guise fut en septembre 1486 l'objet des convoitises de l'archiduc Maximihen, mais ayant appris que le maréchal de Rohan-Gié avait pris toutes les dispositions nécessaires pour que cette ville puisse soutenir un siège de longue durée, il prit le parti de rebrousser chemin.

Si l' arrivée à toutes brides de François lor à La Fère et à Genlis protégea Guise contre l'attaque des Impériaux, il n'en fut pas de même vingt ans plus tard. Les ennemis, pénétrant, en effet, dans la ville en 1541, passèrent au fil de l'épée un grand nombre de soldats et d'habitants et semèrent la ruine sur leur passage mais la cité si éprouvée, grâce à une vigoureuse contre-attaque des Français, fut bientôt reprise et les Impériaux abandonnèrent enfin le champ de 'bataille.

Sous la Ligue, la garnison défendit avec succès la place contre Henri IV qui, pour se venger de son échec, incendia les faubourgs.

Après avoir été assiégée deux fois en vain par les Espagnols, Guise put enfin jouir d'un repos chèrement payé jusqu'au jour où son sol, souillé par les Allemands, devait être, au cours de la dernière guerre, arrosé du sang de tant de héros. Fernand de l'Eglise.

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Cet Immelan est un lâche, déelarat-il. C'est lui que je viens d'aller voir. Nigel haussa les épaules.

Il y a tant de gens, observa-t-iî, qui, braves sur un champ de bataille, perdent toute contenance sur leur lit de malade.

La bravoure dans les combats, prononça le prince, est la forme la plus basse du courage. Le sang est mis en mouvement par l'enivrement du carnage comme par un alcool. Je n'auni plus aucun rapport avec Immelan. Politiquement aussi bien que personnellement parlant? demanda Nigel. Le prince sourit.

Je pourrais, je crois, aller jusqu'à vous le garantir, mais il y a, en m sens, certaines conditions à cela. Vous allez savoir ce qu'elles sont je parler li devant vous au premier ministre. Tenez, voici, là-haut, qui annonce mon départ.

Sortant d'une petite bande de nuages blancs et laineux, qui voguaient çà et sur le ciel bleu, arrivait le Dragon Noir, avec un ronronnement assourdi de moteurs et des mouvements lents et gracieux. Tous deux le contemplèrent un moment sans rien dire.

C'estàsix heures {'emain matin que je pars, annonça prince. Mon pilote m'assure que les conditions atmosphériques sont exceptionnellement favorables sur tout le parcours d'ici Pékin. Nous y arriverons mercredi.

Vous voyagez seul ?

J'ai des passagers. J'emmène avec moi un chapelain anglais pour votre église à Pékin.

Leurs yeux se -rencontrèrent.

C'est une idée ingénieuse, fit sèchement. Nigel.

Je désire ne pas être pris au dépourvu. Il peut se faire qu'il soit mon seul compagnon de voyage. En ce cas je retourne vers une existence plus solit..iise que je n'avais jamais rêvé de l'avoir. Cela, c'est sur les genoux des dieux. 11 ne m'est pas arrivé jusqu'ici le moindre mot de réponse, mais, bien que je ne sois pas naturellement optimiste, meé superstitions sont eh ma faveur,

La Bibliophilie

LES EDITIONS DE LUXE

EDITIONS RARES ET EPUISEES

Almanach historique de la Révolution française pour l'armée 1792, rédigé par M. J.-P. RABAUT (RABAUT, Saint-Etienne). Un volume petit in-18 orné de sept gravures dans le texte, suivi de 1*^41manach des Honnêtes Gens pour l'année 1 792. Demi-reliure veau fauve, tranches jaunes. Paris, Onfroy et Strasbourg, Tretitel, en 1792. Exemplaire en bon état, mouillures: 100 francs.

Très rare exemplaire de cette œuvre en premier tirage, comprenant les six eaux-fortes d'après Moreau le jeune, plus une gravure en frontispice à l'Almanach des Honnêtes gens.

Précis historique de la Révolution française suivie des réflexions politiques sur les circonstances présentes par J.-P.RABAUT (RABAUT' SAINT-ETIENNE). Ouvrage complet en deux tomes en un seul volume petit in-24. Pleine reliuié veau fauve, dos sans nérfs orné au petit fer. pièce de titre couleur, roulette sut lei couper, tranches jaspées, frontispice d'après MOREAU LE JEUNE. Paris, Didot, 1793. Très rare dans ce format. parfait état: 50 fr. LOUIs MaTIÉ: Crimes et procès politiques sous Louis XIV. Le procès de Foucquet. La conspiration du chevalier de Rohtm. Le Masque de Fer. Un volume grand in-8 broché, non coupé, état de neuf. Pane. 1910 Edition originale: 35 francs. Les lettres de cachet. Arrestation de Foucquet. Intervention de Colbert Les crimes de lèse-majesté humaine, leur répreuion tous l'ancien régime. Le procès de Condé La contpiration du chevalier de Rohans et de ses complices: la chambre de l'arsenal. Instruction du procès, la quettion extraordinaire, l'exécution. Let pnsonniers d'Etat, l'Homme au masque de fer. La Légende Mattioli, l'énigmatique Eustache Danger. PhilarIte CHASLES: Etudes sur le seizième siècle en France précédées d'une histoire de la littérature ci de la langue française de 1470 à 1610. La langue française pendant le quinzième siècle. Essai sur la vie de DE THœU. Révolution religieuse. LUTHER et CALVIN. L'astrologue NOSTRADAMUS. Brantôme. PÉPYS. Suétone, etc. Un volume in-16 broché. Paris, 1848. Edition originale. 28 francs.

Règlements généraux de la Maçonnerie Ecossaise pour la France et ses dépendances. Un volume in-8 broché. Paris, 1873. En bon état, rare: 35 fr. Des rites maçonniques. Du rite aocien écossais accepté. Au Suprême Conseil. Organisation de la grande loge centrale. Composition d'une loge, attributions du .Vé-i nérable, l'Orateur, les Diacres, les Servants, etc. Le Tout-Paris maçonnique, contenant 10.000 noms de francs-maçons de Paris et de la banlieue, ] avec l'indication des documents. Un fort volume in-8 broché, non coupé. Paris", 1896. Etat de neuf: 30 francs.

MAURICE d'IrissoN: Etudes sur la Chine contemporaine. La Race, la Langue, la Famille, la Société, les Arts, le Commerce, l'Industrie, les Sciences, la Politique, etc. Un volume in-8 bro-: ché. Paris, 1869. Au faux titre dédicace autographe de l'auteur au vicomte DE FoUGAINVILLE. En bon état 35 francs.

Mémoires de THÉODORE AGRIPPA D'AUBIGNÉ, publiés pour la première fois d'après le manuscrit de la bibliothèque du Louvre, contenant des fragments de l'Histoire universelle de D'AUBIGNÉ qui se réfèrent à ses Mémoires et les complètent, accompagnés de pièces inédites par M. LUDOVIC LALANNE. Un volume in-16 broché, dos un peu réparé. Paris 1854. Edition originale: 35 francs. PARUES

MAGALI-BOISNARD: Le Roman de la Kahena. Un volume in-18 jésus contenant une importante décoration, bandeaux, lettres ornées, culs-de-lampe. Tirage: 500 ex. sur papier du Japon: 39 fr. 20. TRISTAN DerÈME: L'enlèvement sans clair de lune ou les propos et les amours de M. Théodore Decalandre. Un volume in-16. Exemplaire sur alfa: 12 francs.

Saints et Saintes de DIEU. Lectures quotidiennes par le R. P. RENÉ MOREAU. En deux volumes grand in-8 de 800 pages chacun. Les deux volumes ensemble:45 francs. >

JEAN-EMILE BAYARD: Montmartre hier et cuj'ourd'hui, avec les souvenirs des artistes cl des écrivains les plus célèbres. Un vol. in-16 orné de nom'breux hors texte d'après ies eaux-fortes originales de L. GAUTIER. Préface de E. VILLETTE, Edition de luxe 35 francs.

ERNEST GANAY: Le Bouquet de Chantilly il a été tiré de cet ouvrage 66 exemplaires de luxe. dont 6 exemplaires sur japon au prix de 20 fr., et 60 exemplaires sur vergé d'Arches au prix de 15 francs.

Yutsan LEI SSEU: Le Ma-Tchang. Une plaquette de luxe. Tirage: 500 exemplaires sur alfa bouffant: 20 francs. La plus claire des règles rédigées d'après les principes chinois.

MAURICE Maeterlinck: Le Temple enseveli. Tirage: 7 exemplaires, n03 2 à 8, sur Japon ancien, contenant chacun deux suites d'épreuves sur preuves sur Japon: 280 francs: 28 exemplaires, n° 23 à 50, sur vélin de Hollande: 170 francs. Pour toute commande d'ouvrages, écrire au se. crétariat de la Librairie du Figato, Î4, rond-point des Champs-Elysées. Nous recommandons aux abonnés qui s'adressent à nous de vouloir bien ae pas tarder à nous envoyer leurs demandes et souscriptions, étant donné le tirage limite des oeuvres annoncées. Ne faisant aucun envoi contre remboursement, nous les prions de joindre à leur lettre le montant de leur ordre J'achat, ainsi que les frai» de Dort.

Notre Service de Librairie se charge Je toute expertise de litres moyennant la soirme de 0 h 75

Tout le long de la route à mon dernier voyage, tandis que j'étais étendu tout éveillé sur ma couchette et que nous voguions, soit au-dessus, soit au travers des nuages, mon étoile, mon astre particulier, sembla se pencher sans cesse vers moi, et voilà pourquoi j'ai confiance.

Nigel jeta à son compagnon un regard curieux, mais sans prononcer un mot. L'auto entrait dans Downing street. Les deux hommes descendirent et tout leur fut facilité avec empressement. Deux minutes après, ils étaient en présence du premier ministre.

CHAPITRE XXX

M. Mervin Brown déploya toute son habileté dans l'entrevue qu'il avait, en réalité, attendue avec beaucoup d'anxiété. Il reçut le prince Shan avec courtoisie et lui reprocha de ne lui avoir pas rendu visite plus tôt. A la demande que lui adressa ce dernier d'autoriser lord Dorminster à assister à l'entretien, il acquiesça aussitôt.

Lord Dorminster et moi-même, ditil, nous avons déjà eu une conversation. sur le sujet dont je désire vous entretenir.

J'ai trouvé en lui, déclara le prince^ Shan, un des rares Anglais qui aient une vue nette sur la direction que prennent les événements en dehors de son pays. Le premier ministre entra immédiatement dans le cœur do la question. Vous connaissez sans doute, prince, dit-il, nos défauts nationaux. Ils comprennent entre autres une confiance excessive dans les promesses d'autrui, une croyance exagérée, j'en ai peur, à l'honnêteté de nos amis. Nous avons, en 1914 payé ces qualités d'un prix exorbitant! Lord Dorminster voudrait me persuader que nous aurons à payer un prix encore plus terrible à l'avenir, à moins de changer complètement notre manière de voir, de renoncer à nous fier à la Ligue des Nations et de reconnaitre encore unei fois la suprématie de la force.

E. Philipps Oppenheim,

Traduit par Maurice Rémon.

(A Cuivre.)


Courrier DE LA BOURSE Paris, 10 mars.

Les changes ont .encore quelque peu progressé. La livre- a gagné 0 47 centimes, à 92 95, et le dollar 0 10, à 19 50.

Mais le marché des valeurs n'a pas suivi. Ce va-et-vient constant avec deux pas en arrière et trois en avant rend toute opération impossible, même pour les professionnels. A vouloir jouer la tendance, on risque la tape aller et retour. Les valeurs internationales ont donc été délaissées, sauf toutefois les territoriales et trusts de ̃l'Afrique du Sud. La fièvre du platine sévit en ce moment à Johannesburg, qui a coñ3XU autrefois des poussées analogues pour .l'or et le diamant. La magnifique carrière poursuivie' par la Transvaal Land depuis quelques semaines a réveillé là-bas l'esprit de spéculation.- Londres s'est mis de la par̃ tie et on fait maintenant de gros chiffres 'd'affaires sur la Central Mining, Rand ivunes, Goldfields, Chartered, Mozambique, •etc. Toutes ces valeurs, qui se traitent chez nous en Banque, donnent à ce marché une grande animation.

Malheureusement, partout ailleurs et dans les groupes français entre autres, l'atonie est complète. Le feu de paille qui a suivi ̃ l'exposé de M. Bérenger s'est rapidement éteint, en raison de la réaction qu 11 a provoquéte chez les arrogants porte-parole du Cartel. A titre d'indication de ce qu'il faudrait faire pour rétablir la confiance, l'incident garde toute sa valeur. Mais on n'a pas l'impression que la leçon ait été • parfaitement comprise en haut lieu. Du moins les manifestations oratoires les 'plus .récentes n'en portent pas la trace. Très peu de modifications au groupe de nos rentes. Fonds russes, lourds. Ottomans, irréguliers.

La plupart des établissements de créditcèdent quelques francs Banque de Paris, 1,356; Lyonnais, 1,498; Union Parisienne. 842: Mobilier, 504.

Banque Transatlantique, 281. Le bénéfice net de l'exercice 1924 s'élève au chiffre de 5,68 i, 752 francs, contre 5,169,584 en 1923. Le conseil proposera de porter le dividenre de 20 à 22 fi\ 50 et d'affecter aux réserves une somme de 1,650,000 francs.

Société Marseillaise de crédit, 41-8. Le conseil de cette société a décidé de proposer à l'assemblée des actionnaires la distribution d'un dividende de 37 fr. 50 pour l'exercice 1924, contre 35 francs l'année dernière.' Fermeté de la Banque de l'Indochine, à 3.400. La Cote Européenne annonce nue l'accord est fait au sujet de la création d'une banque d'émission en Indochine. Cet établissemlent serait au capital de 50 millions, dont 25 souscrits par la Banque de l'Indochine, 15 par la Banque Industrielle de Chine et 10 par la colonie. La Banque de l'Indochine rétrocéderait 15 millions à ses actionnaires, qui pourraient ainsi souscrire une action pour cinq Banque de l'Indochine. Union Européenne, 1,130.

Le Suez gagne 85 francs, à 9,485.

Bonne tenue du groupe électrique.

La Havraise d'énergie électrique gagne 15 francs, à 650. C'est aujourd'hui que s'ouvre la souscription aux 40,000 actions nouvelles réservées par préférence aux actionnaires de la société. Quatre actions anciennes donnent droit à une nouvelle au prix de 325 francs. Le versement à la souscrip-

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BOURSE DU 10 MARS 1925 1_

JFP- ""Sr 1 COMPTANT |gt!r "COMPTANT $B.\»& Rg COMPTANT -^|^r trj COMPTANT \^j°S? XT MARCHÉ EN BANQUE [#& ^j MARCHÉS ÉTRANGERS |gS^ r

brut TF precéd" cours preced" cours ,preced" cours brut préced" cours brut l" preced" cours brut precéd" cours p~c¡d" cours

329 54 Banque de Fra'n~e'i' 69&5 FONDS D'ÉTATS Serbe 5% 1913. 46 501 45 40 8ANQUE$ 35 Demain Ànzin.445 ..1430.. TERME LONDRES, 10 mars

267 28- de l' Alg.ie. :1400.. suède 31121/0 1895, 24 501' Lorrain'Min" & Métall. 35,Op. ,950. Mexique intérieur 5%' 32 95 33 25

wr^m^:à^=\^ §ië?ië=:|"i" ^k^ i^m^M^ ^=^== pm 1/2

70., de'Pari.&& Pays 1365 1356.¡¡% Amortissable. 53 40 53 60 Turquie Consolidées 1590. 155.. 157.. 31.. Créd,fonc,d'AlgérieTunis,t.p, 444 445 445.. 50 ..iSenelle.Maubeuge.835 .661. Bakou (Naphte ce) 0"1915 1880 5% 181,2 181,'4

?()' Transatlantique 281, 281' 3112% Amortisseble. 8()~ 40 80,65 Douenes1902. 120.,117. 35..sociétéMarseiliaise(t.p.). 'H4.. 448.. "Ss,,°uK ap-d.e e"1179'' 175"4% ,1917. '411.21141'2

41. de l'Union Parisienne. 845.. 842.. 5% 1915,1916. 56 85 56 80 -Tribut d'Egypte 155.. Banque de l'Indo.Chine. 3370..3400.. 269 691charbonneses du Tonkin. 8252 ..8150.. 9eh 6 B,akpen aral ln. 32 349" 4% -1918. ts 3:81 15114

65 Compagnie Aigérienne 1008 ,990 469 191'J. 48 15 48 15 -Priorité Tombac. 161 6 Pays Europe Cent.ord. ,64 50 64.. 140. '1 Béthune (C" de). ~ouv 3425 3365 C:~u~o:{S;; Fi~i¡' d~) I~" 161 Consolidés. 57 /8, ¡57 1¡8,

5Comptoir National d'Escompte. 925 925 4;0 1918. 48 50 48 50 HaTti 5 1910. 585.. 585.. 6 Ipdust. de l'Afr. Nord. _70.. 110. Dombrowa (Houillères). parts. 1798 1796.. ï h' Ch t d 113" Argentin 1886. 100 100 ,l,

40 J C-e' Foncier de France. 712.. 708 5% 1920 A' mort issable.ô ffl70 ffl,. ,4Õ.70 ,Holland, e, 1896 259.. 33 75 ln dustrieelle de Chine, 175.. 172," 30..1 EpinaC<Houillères la Beraudière. 1130, 1110 9ah. Char ere O't't" ..(L' ..t" 93" 9267'5' Chine 1889 44 1. 83 ,,2

^i:9400. 69'Al'I a«S^m*<d^oo,. ««..«».. -§: -™^5:: |5oi™™2|2 2?ê:Fra-.vv^^d: 3 £: 2 !/2

32 Mot,ilie. Français. 506.. 504.. févr.1923. 0177,25 480.. 1910Amortissable. 3250 75., Crédit Algérien. 1905.. 14.. Saint-Etienne (Houillères de).. 212 215. Concordie 1 158 Egypte'Unifiée. 64 '82

25 ..¡90ciêté Gëw>érale. 752.. 751.. sept. 1,923. 462 50 465.. Foncier. Arge,ntin" 186.. 186.. 50 Aniche (Mines d'). 1064 1071. Concor ,a"'d" 6 25 26" Ex~r,ieure 64 17 .1.

s--tt-ï.$ÏE..?.'{. °™s 634 626 ACT1oN31NDu3TR1E^s 755.. i"ËSsE~=^^ ~~F~d: 1:2

468 71 Sue;¡:(civile). 11900.. Allemagne 1924 (Dawes) 1001. 9245.. 9220. Soc, Cio, Banques de Province. .135.. 560 50 C~rmaux nouv .2190 2165.. 1 D. réf,ér~n;11 5 1140 Portugais. 29 /,129 1,!2

43 Est. 645 650 AfriqueOccid,Franç.3% 232.. 235., OBLIGATIONS 45.. Soc. G" Alsacienne de Banque. 560 "1560" 22 50ICsrvin nouv. .980.. 970.. 1 eh. eh. 6. F vJ" d" 3~5 346" Russe 1906. 9 3 ~'8' 1 *7 14,

65 .Lyon. 830, 50. Congo Français 3/0 1909. 0' ACTIONS INDUSTRIELLES 30 .Gralss:ssac.835.. ,800.. 2 sh. Goldsfield. Consolidated. 115:: 115" Turc 470.0. 17 318¡17 1:4,

i::Ê""T::n:r/i:«: 3% 1909 280,. 28450 ISff «SEiSS; | a. »..̃».. | bc^n:1^1^ a:: 2=: S iS isïn^ ï^

ro ..¡Orléans: ,745 ¡' Madagascar 1897 45 ..1 45, 1875 4 remb. 50°, 350 501 352 45.. Lyon, jouis. 484 .480.. 20 50"1 LOI~e (Mines de le) ~4~ Huanchaca. 231 228 Rand Mines 56,'1012160!7.12

i^g»^iffi:M^^ll& 80 1*1 ii?2:'fë£:iÇ& g? g:: z &«: §:: 85" l^SS^ ^p; | ::||- fr^- -&%>}?£

31 métyopolitain Fr.Ch,~erProv,), 1080.. 0;0.. 1903'1905"1 4480 46 250:: 18764 '1>remb. a.500 !67 ~46 165 6.. 30.. Nord, jouis. 3!5.. 314. 22 Mar,es. 6 sh. Jagersfontein, 273 "1 279 ,.Rand Mines. 56, IOl2:6O/7,1.2

S SM.uin « «. M_4o, ,•£. g. g. •• < «g»™ -§< f g z M^ « «j » :?- •• 59° •• gïïïï^ | f ter: plrr&AoiériesduNordetEst. 272 273.. L_ 6% 1922.1. 491 50 493 •• > 191O 3% remb.i 400 64.. 6S 16 parisiennO Ind. Electrique 230.. 230.. Bonnières ord 880 .875.. 'A Mozambique 72 7" Venezuela* Oil 2 15/162 15/16

fi) Eietricit (C Générale d'). 14115 4 2 1415 Crédit National al 5% 1919, 326.. 322.. 0 1899 2iÍ> Met., r, a.500 ',1 ~Õ?.. 160" 30.. Est-Algérien ..1303.. 137 5OiAlg~r'e.Tun's'e (omnlum)'13m '472" 16 sh. Mexico Mines of el Oro, 326 133650 Royal Eagle, 18/10/2[1814./2

45 Thom, son'.Houston. 41- 410.. oblig, 50,0' 5% 1920.: 345., 339.. W 1904 21/2 Met. r. a 50°, .1 8" k" 28 75 Ouest.Algérien. 360 ..1" .ISoleo, parts. 2160 2160" Mexican-Eagle Oil, ord. ,9!j 251,95 7j Royal Dutch. 34 118'34' ,1..

Forg.&Acenesou 6% Janv. 1923-. 368 367 ? 1912 3% remb. s 300 161 164 48 Magasins Généraux Paris.. 1075 1068 'g ̃ ^i'-f0"^? ^trielle) 743.. 744.. l9 Nav.gat," de l'Afrique du Nord. 202 201 A naçonda 8/ .7/8 .8/. 7/8 m ,-», .603 600 6% Juin 1923.. 384 .• 385 1919 5% remb. à S OO 280 275 50 Eaux (C1 G1"). UffS'" i«S Pétr° -'ndu.tn.uw 60. 600.. North Caucas.an. « •• •̃ St«l Common 130. 129 .2 1

6%Ianv. 1923.. 368.. 367.. 1912 3,\) re.mb. a 300, 161.. 164.. 48.. Magasins Généraux de Paris. 1075 1068 10> Lille.Bonnl;s, ord,880 ,875.9.. Navigati"de de l'Afrique du Nord, 202 201 Venezuelan Oil. 8/.71!8 1,6:2 15,16

20 .lcourr¡a,-es.603.. 600.. --6% Juin 1923.. 384" 385.. 19195%/remb,à500, 280., 215.. 50 ,Eeux(C"G'').1,880.. 665.. 65 Pétroles (C" industrielle) 743..744. N 0 rth Caucasien 148" 46 Steel Common 130.. 1.129 .~2

20 Courr.àres.377.. 379.. ob|ig. 1% 1924 38550 385.. \i921 53/4% r. à SOO' 376-. 383 50 65 Air Comprimé ^M'' W> 35 Electro Chimie Métal 600.. 600.. 20 >adang (Caoutchoucs).. «••«»̃ M.r«ni 111/16 111/16

.P. 505 C~épartem' du Nord 6% 1921. 345 341 le. '8'O.oo.. <10151.10.. 24.. 95 Câbles Télégraphiques .1,,0.. 339 30 .P,éi" 20 ..1" "141\3,1,

S~ 1640,, 340 ~a~ r. 410 75 410 ~J~ 353 J Poulenc 3~ 20 3

1750IPlatone. 666.1>42.. -de Reims 6/00"1 335 33? 50 Fone.1879 369 r, a 500..1420 ..1420., 50.. Electricité de Paris 1250 121.0.. 13528!Le,RIPolln"Joulss. > 3> 2.h'IRendfontein, 8725' 89., Kuala. 4 -9/164 -9116

40 In hrowâ (Pétroles) 497 .486 de Verdun 6% 339 50 335 50" Com. 1880 3% r. à SOOJ. 435 • 440 35 Forces Motrices du Rhône. 727 728.. '"• ^]|a m t^«ajn. o n auny 6 .h. Rand Mmes.265.. 284 Pr6ts M 31/2. 3.1/2.

.¡FinanCière des petroles. 293.. 282.. As, turienne des Mines. 392., 395.. <t Fonc,1883 3)(, à 50o;.II?7 "119750 40.. Téléphones Télégraphie sans Fil.. ,1,.630 955 223 Usine Art'flc'~lIe'16m "1,6385.. 40 1. Robinson Deep"A, 113, ..1111 50 pr"ets;3J',2.13 ,1/2.

Pétrole$ Premier 183.. 182.. Ataliers Construct. -!eumont.. 358.. 355 50 0:: Fonc, 1885 260 ~,500.. 2,0.. 210.. 50 ..¡TéléPhones.1'975 955.. 185" i USI~e du Rho,ne. 815 825 '~s~ 92 575

32 Gafsa .790 788 Grosse Métallurgie 6 322., Com,1891 3% a 400.18i1.. 191" 22 50 Cuivre et pyrites 310 1306.. 4 .Salins du Midi, 36 1: *Tabaosd'Orio'totd'Outremer~ n 48 ..1 47" SNew.York ,4 7¥J4 476'13

35p Produitschim, d, Ala,s, Froges..825 ,816.. 6/1) nouvelles 330.. 330.. ffi Com, 1899 26o% r, 500,' 20,1.. 198.. 50.. Dynamite (S" Centrale) 1300 Chargeurs Réunis (parts). '~5 '~5" Tanganyika. 173 50 :65 Suenos.Alres. H" 45 31. 45 18

IS- 18 S !035A^-ft!lg|if :L-I|^f^vïoov: | | ^^p^W- ««*"̃– Maritirnes (S). m~-™- ."f 7^– 1 ra- -^vo;]?: z ï'hioi9. 5740 .7 » A«tri.h. *«.. ?% %•̃ |% 1909 it?50 g ° » t&4 «^Firmin;: lïi::3476:: 39 6750 A^e occident^, 2000.. 201 5.. ======== 181:: p.n.yiv.ni..f.tf. 4-ojô seTbie4^ f'L'o^abieVsss: ° 75 ^ï^=-. I 30 » I| 23. w 25 -.Fr. 320 m a?;- h; 4 changes 219 221 &=: tt ?:̃ .SI3}*

22 .Air liquide. 391.. 385.. Mines de Lens 6YQ 1922. 385.. 381. 1913 4% r, a 50°, 32150 324.. 85 p,' des Philippines, 3620. 150.. D:st¡lIer~e Cuse,n,er.5555.. 5570.. 4 D. Utah Copper,1775 1766 Cail Money, c. m. 3112 41'2

TÛrc Unifié 5660 5675 S% Funding <̃̃ 329.. 3% Fus.on anc 218.. 213.. 30.. de "•••" .fîj ,f^ 65 Beraougnan.607 .625 Londre8 92 48 92 95 Union Pacific 48 1/8 147 3/8 .Turc Un.f.e.^ (Jouia.). 190o (p.m.mbueo). 500.. 303.- 2i/2 ̃̃̃̃ «Jg 179- uTCEtllifse^entt) 250 240 200 ChapaKEtablissements) 3993 3990 N°w.York COMPTANT 19 40 19 50 Anaconda Copper 42 1/4 415,8

55 .Reffineries6o Sucreries Say.. 1785.. 1190.. 610 1921.350.. 3)4., Com, 19226 ,\) t. P" 322.. 325.. 37 501¡Havraise d'Energie Elnectrique. 6?S' 6)0.. 60 ..Isucrer~es Brésd,enn~s~ 680.. 685.. ) Atchison Topska.122 314'122

Rizeries d'Extrême.Orient. 110 '1 Indo.Chine 1899.1905.¡204 204.. 70 Indo-Chinoise d'Electricité.. 33)0 ~3350 51,09 Sucreries Coloniales, 435 434.. 64.. Brosse (La).1845 .854 Baltimore et Ohio. 81 1 4!79 3 '8'

.BanJe^Uon-dresetMexico.. 2.4.. |2a •• Buigarie |% 189| j. 279 MH. B .n. *?± $;; g»;; 25 V. mÏu i^T^T^ i^V. A% V. 500" 60 Cirais Français f%9 Allema9ne 40? Chino Copper 23 23

RusseConsolidê1"&2'sérias. 1515 15 1515, 3% ancienne. 226,50 223. Redio,France, 255 3~70 259 120"1 = dU,Boulon'1a,s"7060 ''16865 "5.h, ah. Shell.1 439 ..1442.. Chicego MilwaukeeC. 121.'2 Il 3,4

3%1891.1894. 10 90 10 45 Angleterre 21/2i~ 21930 22150 2112 203.. 203.. 18 ,:I.Radio.Maritim~12>5 259.. 85"1 de Ilndo.Ch,ne'1280 ..1,1290" 125 LISteaua f 6250 ..1340 Chicago Rock Island. 51 48 3;4

3%1896. 10 35 1035Arg"ntin5~o1907.1607 ..164q ..Lyon3%1855. «- 210 210.. 162>Uniond'Electrlc!té. 338.. 338.. 6844,IPol,etetCh,ausson. 890" 899" 4OO..¡MOnaco.62>0 ..6175.. Erie Railroad. 31 3,'4 311'2

3 l~2 1894. 10 20 5~ 1909. 15,80 ..1160> 669 Bons déc. r. à 500' 420.. 422.. 150.. -Alsacienne Industrielle Textile. 2330 ~2325 68 Son Marché 890 .699 7. Tuil ries de l'Aisne(prlv.).¡ 70.. IlIino,s Central 115 'Cl1l5

5% 1906. 174Ç 17 30 Autriche 4% 36..1 6~ 302 50 ~5 50 80 Acétylène & ElectrIcIte: 3478..13478.. 2000 2015 New-York Centra! 121 ,1193.'4

41909 »- 11 25 10 75 8elgique 1873. .53951 55.. 5%267 ..1-65., 15.. ,a.clerles8< ForgO",de F'rmlny. 245 ..l' 67 50¡Afr'QUe Oc )"}OOO ",2015 P,enSyIVanla. ,47 463.'4

amortissable le95. S660 90 5675 1909 (Pernem 329. -3%Fus.on.nc. 218 178 213 179 30 -de ~g'g--6; L,qulde(parts).8440.. 8200.. 9295Un.onPac.fic.)4a);8)473/8

.T~cUn. et Mexico.. 214 ,909(P.rn.~buc<.). MO.. 30; -2)/2% '78.. -t~°~T240 200..C~~tab)!6=erT.ants).3995..3990..K~crk. )940 48 )9:OAn3=.ndaCopp.r. 42 )/4 4) 5/8

Banque de La 34. ..20..Bu.gar.e~69~ 500.. ~Jd.~d.u.6~ 178.. ~L~496:; 500 60 ..C.r.~Fran~?9 .96.Ch.n.Copp.r. 23 23

Nationale du Mexique. 523.. 532 f\l2. n i19O7 /U/ y- ̃̃ 6/b ~5.. Const. Nord de la France. 670.. 650.. 15 Compteurs à Gaz 554 555 Argentin. •̃ Ray Copper 14/2 Ml/4

_i|mpé~1<>Ottotn-250'p. 873. 871 ̃• Chine 4% Or 1 895 334 ̃ 3* 5U SA 231 220 Chant. & Atol.de la Gironde.. 135 ..1240 65 Didot-Bottin 1475 1460 Bel8ique 97 5> 98.15 UWh. Copper. 87 2 86 1.8

Espaqn°"Rio-de-la-Plata. 127.. 125.. 5% 1902 VZ XU ~rjt/ ti7 220 ••yram.»» de Bt-Nazaire. 630 20 Le Figaro 265.. 260 Danemark ̃ 349 American Téléphone 135 1/4135 3,8 1.8 L"i 4 Crédit Fonder Egyptien 2695 ..2700 S 1903 428 415 Nord 6%, série F 317 314 30 deSt-Nazaire ow s 632 260.. Espagne 275 50 276 50 American Car & F J* .222 1/2 K> S^o iïx GrandfLacs. ^08 611 4i/2% 1908 1375 J^. ««. E. M' in 75 ^««««.ry.^ 1475 1460 Haour(Etablis6ements). 150 145 Finlande British American Tobacco. 27 1/2 25 1/4

L, Nitrate Railways 1083 1015 Egypte un.'f!e,e, .1306.. 307 466, série D. '191.: '2" "45. Co, m,me.ntr, rFou.r, C.hambault.890.. ),880" Haour (EtablIssements). 318 15q. 145 F''1lande. British Amerlcan Tob acco,27 ,,2125 1/,41

L 1 iNitrate Railways 1083 1075 Egypte Unifiée sVS" VmVn ZS ̃ Ïm 45fi 10' nlr^iviA» .230 225 175..Chaix 387a 3850 Grèce Central Leather 18 1/4 17 1/2

4:S^r: prlvlle~'ee'1267.. = Ë^c:F^ÏÏ: 2:: :S: 8" »:. S:H^u:SÎ8.S:air! Gemeral Leather, 181!4 171/2

4ti£?fc; 3948.. Hellanlque J881. 1080 90 1080.. Orléans Bons dirennaux 6% 280., 284 40 Eloctro-Câbl, (ordinaires) 445 70 » .«.«.. «* 345.. 335 .0^ g^c.^ :gîj2.gîia

2() kr.AZote (Norvégienne) 1016 .1007 Italie 3162% 66 90 6550 Orleans Bgns decanneux 6% 421 425.. 40.. E!ectro',Cabie (ordlnelres). 445..1 1625 30 Maroc (C Genera,e du), 345.. 335.. Norvege, u, S. Steel Camnon .1231(21122 5.'81

Lautaro Nitrate. 827.. 624.. Japon 4V6 1905. 31770 32295 66Y" 300 300.. 120.. Flvse.Lille 1214 162> Tabacs (CI' Générale des) 242 242~ Pologne (100 zloty) 3h50 Royal Dutch. 541/8 53 11/4

Oriental Carpet 395-. 400 Maroc 5 1904 327 326 S ••••"•• 22750.226.. 48 F'" & At"Cu" EI.(JeumOHOp. 1265 1300 40 Union Commerc" Indo-Chino' 590 .Roumanie .965 .? 60 Affa.res totales. 1.580.000 421/8 60 b. Pétrofina 0]l ;*» ̃• S°ÂJf\° 1090 1080 3/o .ne. lu W II* « Méd*err.née(Fo^"& Chante). 470 461 30 f. b. Rouina (Algérie). 690 686 Suède | 523 ̃ 525 50 titres L.1.2,I1 Sucrer" et Raffinerie d'Egypte. 1259 1263 Portugal » » •• gjj". ,,« 216- 209 20 Forge» «.Fonde"" Montataire. 460.. 460 £2.3.11 Suc. Raf. d'Egypte (parts) 2450 2470 Suisse i 373 50 374 75 :w.Th°dffeT^«4i/2% *l» ™»*^&™ "«•» ^ë^^fe: :• ^75 75 m..l*&rM«p*f«wrxm--<™»*™«'™to«» wo.> *̃»«*»̃«<*>«»»«*> -1 .•••̃ .•-»

tion n'est que de 137 fr. 50, le solde, soit 187 50, n'étant payable que le 6 juillet. On les nouveaux titres sont créés jouissance 1er janvier 1925, de sorte que les souscripteurs toucheront le coupon plein de l'exercice en cours, bien qu'ils n'aient à libérer leurs titres qu'au moment où ledit exercice aura déjà couru plus de six mois. Cette seule considération démontre aux actionnaires quel intérêt ils ont à profiter de leu" dro'it de souscription plutôt que de le vendre.

Les lecteurs de cette rubrique savent quelle haute opinion nous avons de cette affaire depuis de longues années. Et rien ne prouve mieux la confiance qu'elle inspire à ses actionnaires que la liste de la dernière augmentation de capital en 1923. Sur 4,269 souscripteurs, 4,000 possédaient moins de 100 titres, et sur ce nombre, 2,000 n'en possédaient pas plus de 10..

La Havraise dessert la riche région industrielle qui s'étend sur les deux rives de la Seine, depuis Rouen jusqu'au Havre. D'année en année, elle a développé son réseau avec autant de hardiesse que de prudence. C'est une des affaires les plus intéressantes du groupe électrique.

Mines métalliques, hésitantes Rio, 3,948; Utah Copper, 1,766. Les métaux sont plus lourds à Londres le cuivre a perdu 5/8 1 le plomb 1/2; le zinc 9/16 et l'étain 3 livres 1/4.

Phosphates et produits chimiques, irréguliers. Fermeté de l'Atsacienne de produits chimiques, à 136 contre- 130. Ce titre, se traite maintenant à tenue et les transactions prennent de l'ampleur.

Sucrières, soutenues.

Les pétrolifères sont bien tenues Royal Dutch, 32,000; Shell,- 441. Grosses demandes en Molopolska, qui gagne 12 francs,

àJ 187: ̃

Sùd-africalnes, très animées. La Rand Mines se réveille et/gagne une vingtaine de francs, à 284. Ce trust aurait pris des intérêts1 dans les nouvelles affaires de platine. La Transvaal Land rétrograde légèrement, a. ooô.

̃ Caoutchoutières, fermes.

Au comptant, la part Foncier franco-canadien gagne 300 francs, à 17,350; Tramways de l'Indochiiie 110, à 4,350 part Electricité et Gaz du Nord autant, à 8,210: Energie indochinoise 73, à 2,198 pàrt Héracléê 350, à 24,000 ;̃ Viscose suisse autant, à 9,000; Autodromc, 1S2 50. 'Les Cinents de l'Indochine abandonnent 185 francs, à 6,875 part Air Liquide 240, à 8,200 Ouasta 100, à 6,150 part Poinle-àPitre 130, à 2,740, etc.

^FORMATIONS FINANCIERES SOCIETE DES RAFFINERIES ET SUCRERIES SAY. Société anonyme au capital de Fr. 26.775.000 (R. C. Paris N° 66.673). -'luis aux actionnaires. Conformément aux résolutions de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires, en date du 27 février 1925, il est procédé à l'augmentation du capital social de Fr. 26.775.000 à Fr. 40.162.(500, par l'émission de 66.938 ac'ions nouvelles de 200 francs capital nominal, au prix de 800 francs par action, soit 200 francs pour le capital et 600 francs pour la prime.

Les 66.938 actions nouvelles seront entièrement assimilées aux 133.875 actions existantes elles supporteront les mêmes charges et bénéficieront des mêmes avantages, de telle sorte que le dividende net pour l'exercice en cours, corn mencé le 1er octobre 1924, sera respectivement le même dans chaque catégorie d'actions nominatives ou au porteur.

Conformément à l'article 7 des statuts, la souscription de ces 66.938 actions nouvelles est réservée par préférence aux propriétaires dfes 133.875 actions représentant le capital social actuel, qui auront le droit de souscrire, à titre irréductible, dans la proportion d'une action nouvelle pour deux actions anciennes possédées, et, à titre réductible, sans limitation de chiffre. Les actions non absorbées par les souscriptions irréductibles setent ^réparties aux ^puscriptions réductibles des actionnaires proportionnellement au: nombre d'actions- anciennes: possédées:. par: eux.

Pour l'exercice du droit de préférence, les détenteurs d'actions au porteur auront à remettre le coupon 30, à détacher des actions anciennes les, détenteurs d'actions nominatives devront, produire leurs certificats, qui seront estampillés.

Les souscriptions sont reçues du 3 au 27 mars :inclus, aux guichets des établissements suivants

Banque de Paris et des Pays-Bas, Banque Nationale de Crédit, Banque de l'Union Parisienne, Comptoir National d'Escompte de Paris, Crédit Alpéiien, Crédit Lyonnais, Société Générale de Crédit Industriel et Commercial, Société Générale SocW'lé Marseillaise de Crédit, tant aux sièges que dans toutes les succursales, agences et filiales de ces établissements à Paris et dans les départements.

Obli9.Ch.ferEtat4.'i21912.14. 228.. 228 Santa-Fé 5% 1910,940.. 944., 45.. du Brésil 590.. 593.. 50.. Anzin, 1099 1600"6 ;h"9C~¡n~ 2~25 265 50 japon 1899 63 1/2 17,(, '2

80ns'6'f91921.41.5 .414 .J .1905 23.4 r~mb, à 4°°" 30. 30.. Tunisiens, ,390.. 81 ,'IBor(M,nes de)ord'1 5 .h. 6. Moddedontein (S). 125 12450 Shell"14. 91.1614.9/16

II devra être versé, lors de la remise du bulletin de souscription pour les souscriptions irréductibles, 800 francs représentant le montant du capital nominal de 200 francs, plus la prime de 600 francs pour les souscriptions réductibles 200 francs représentant le quart du capital npminal de l'action et le quart de la prime le versement de 600 francs représentant le complément du capital nominal et de, la prime sera exigible dans les huit jours qui suivront l'avis de répartition publié dans un journal d'annonces légales à Paris.

A défaut de paiement en temps voulu du versement de répartition, les souscripteurs seront passibles d'intérêts de retard, à raison de 6 0/0 l'an, et leurs titres pourront être vendus conformément aux dispositions de l'article 8 des statuts.

Passé la date de clôture de l'émission, le coupon N* 30 perdra toute valeur.

La Notice exigée par la loi a été publiée dans le Bulletin des Annonces légales obligatoires du 2 mars 1925, N" 9.

MARCHES COMMERCIAUX

Métaux précieux. Paris, 10 mars. Cours d'achat au kil. 0; 13.250 (13.050) Argent, 415 (415) Platine, 73.000 (72.000).

Métaux bruts. Londres, 9 mars, par tonne de 1.016 kil. Cuivre comptant, £ 64.6.3 à trois mois, £ 65.6.3 électro, £ 69.5 à 69.15. Elain comptant. £ 245.12.6 à trois mois, £ 249.2.6. Plomb comptant, £ 37.12.6 éloigné, £ 36.8.9 anglais, £ 39. Zinc comptant, £ 36.8.9 éloigné, 35.16.3. Antimoine (régulus) comptant, £ 69.10 à 70. Mercure £ 12.15 à 12.10 par bout.

Blés. Paris, 10 mars. Base de liquidation, 140,75. Courant, plus-value, 1P avril, report, 2,50 A 4 de mars, report, 3,50 A 3,75 V mai-juin,,5,25 A, 5,75 V 4 de mai, 2T50 P. New-York, 9 mars Blés roux d'hiver dur disp., 197 5/8 par bushel.

Chicago, 9 mars. Mai, 183 7 '8 juillet, 163 1/8; septembre, 151 par bushel.

Avoines. Paris, 10 mars. Noires. Cour., 98 P; avril, 100,50 N 4 de mars, 101.50 N, mai-juin, 104 P 4 de mai. 101,50 à 101,75. Diverses. Cour., 95 V avril, 97,75 4 de mars, 98,25 N mai-juin, 100 N 4 de mai, 97,75 N.

Chicago, 9 mars. Mai, 50 1/8 juillet, 58: septembre, 51 7/8.

Seigles. Paris, 10 mars. Cour., 114 N avril, 114 N 4 de mars, 115 N mai-juin, 116 N 4 de mai, 113,50 N.

Cafés. Le Hav?e, 10 mars. Cour.. 485 avril, 484 mai, 470 juin. 464,50 juillet, 454 août, 447 25 septembre, 437,50 octobre, 432 novembre, 427 décembre, 419,50; janvier, 413,50. Ventes nulles.

New-York; 9 mars. Disp., 22 1/8 mars, 21.03 mai, 19.80 juin, 19.15 juillet, 18.70 septembre;. 17.74 décembre, 17.15, par lb.

Sucres. -,Paris, 10 mars. Cour.. 217.50-21.8 avril, 219,50 mai, 222 3 d'avril, 221,50 3 de mai, 225 3 de juin, 228,50 3 d'octobre, 231,50 3 de novembre, 230,50. Cote officielle, 217 à 218,50. New-York, 9 mars. Cour., 302 mai, 310 juillet. 324"; septembre, 338 décembre, 339 cents. Centrifuge, 960 droit payé Cuba, 484 cents par Ib. Cotons. Le Havre, 10 mars. Cour., 656 ç avril, 661 mai, 665 juin, 672 juillet, 675 août, 676 septembre, 675 octobre-février, 662. Ventes 3.800 balles.

Liverpool, 10 mars, en pence, par livre anglaise. Cour.. 1.398 avril, 1.397 mai, 1.405 juin, 1.404 juilllet, 1.408 août, 1.397 septembre. 1.387 :octobre, 1.378 novembre, 1.369 décembre, 1.367.

Nèw-York, 9 mars. Disp., 26.05 mars, 25.67 mai. 25.93 à 25.94 septembre, 25.37 décembre, 25.46.

Laines. Le Havre, 10 mars. Cour., .1.600 avril. 1.580 mai. 1.570 juin, 1.560 juilletseptembre. 1.550. Reste incoté.

Huiles de lin. Paris. 10 mars. Mars. 470 N avril, 470 N mai-juin, 470 N 4 de mai, 470 N. Huiles de colza. Paris, 10 mars. Mars, 470 N avril. 470 N mai-juin, 470 N 4 de mai, 475 V.

Alcools libres. Paris, 10 mars. Courant, 510 à 520 avril, 520 à 530 mai-juin, 540 V juilletaoût,- 550 N.

Les manœuvres navales américaines

-=--

La marine des Etats-Unis vient de com- mencer, .au. large de la côte du Mexique, les manœuvres- navales les plus important tes qu'elle ait. encore jamais exécutées 110 navires y prennent part. :v. Une flotte « noire n comprenant trois di» visions de cuirassés, cinq divisions de destroyers et plusieurs escadrilles d'aviation, a reçu pour mission de protéger un convoi jusqu'à un point désigné de la Californie du Sud, où elle veut établir une base d'opérations. La flotte « bleue », plus rapide, doit défendre la côte, rechercher la flotte « noine connaît exactement la force, la vitesse ni la position initiale de l'autre.

Ces manœuvres doivent durer jusqu'au mois d'avril, après quoi commencera une croisière de toute la flotte aux lles Hawai -où auront lieu des exercices combinés avec l'armée et en Australie.

fHCGAIR((J)c 1fJHIIÉA TIRE

COURRIERDESTHÉATRES Répétition générale

Au THÉATRE Albert-F, à 8 h. 30, répétition générale de Jules César (en langue anglaise). Premières représentations

-.̃– Au TRIANON-LYRIQUE, à 8 h. 30, première représentation (à ce théâtre) de la Béarnaise, opérette en 3 actes de Leterrier et Vanloo, musique de M. André Messager.

Distribution

Mlles Sonia Alny. Jacquette Huchet, Biança Colette Marcy, Bettina Engel, L'Hôtelière; Novakova. Carlo Clément, Luigi Lorys, Paolo de Vendeville, Onorio.

MM. Gilbert-Moryn, Perpignac Lenzi, Pomponic Cadet-Grégoire, Le Duc Derroja, Girafo Cardon, Grabassou Hussenet, Cadet Laurière, Un Officier. Sur la prière de M. Louis Masson, M. André Messager a bien voulu diriger la reprise de la Béarnaise.

Les critiques, courriéristes inscrits aux divers services du théâtre seront reçus au contrôle sur la présentation de leur carte.

Aujourd'hui

Même spectacle qu'en soirée i

Au Grand-Guignol (2 h. 45).

Ce soi

• A L'OPÉRA, à 8 heures, Miarka (Mlles Yvonne Gall, Lyse Charny MM. Duclos, Dutreix, Dalerant, Madlen Mlles Y. Franck, Delsaux, Brana). Orch.: M. Fr. Ruhlmann Istar (Mme Ida Rubinstein). Orch. M. Ph. Gaubert le Triomphe de l'Amour (Mlle Schwarz Mlles Cesbron-Viseur, Campredon, Laval, Caron MM. Madlen, Mahieux, Cambon, Guyard). Orch.: M. André Caplet.

A LA COMÉDIE-FRANÇAISE, à 8 h. 15, Amoureuse (MM. Roger Monteaux, Paul Numa Mmes Marie Ventura, Jeanne Rémy, Bretty, Madeleine Barjac, M. Samary) V Infidèle (MM. André Brunot, Jacques Guilhène Mme Huguette Duflos). A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Carmen (Mlles Lucienne Estève, Réville, Mona Païva MM. Charles Friant, Audoin, Roussel, Hétent). Orch.: M. D.-E. Inghelbrecht.

A L'ODÉON, à 8 h. 30, Par la Force (M. F. Gémier MM. A. Carnège, de Rigoult, P. Oettly, Morin, Dubosq, Chabrier, Raymond, Girard Mmes Neith-Blanc, Laugier. Robiane, Toma-Na- var) la Vérité dans le vin (MM. R. Arnoux, Florencie Mmes Charlotte Clasis, Yvonne Mirval). Aux VARIÉTÉS, à 8 h. 45, le Fruit vert (M. Jules Berry, Mlle Maud Loty, M. Pauley, Mlles Jeanne Loury, Suz. Dantès, Marg. Ducouret, etc., et M. André Lefaur).

Au VAUDEVILLE, à 8 h. 45, la Tendresse (Mlle Yvonne de Bray MM. F'rancen, Bout, Joffre, jean Silvestre, P. Juvenet, Fernal Mlles L. de Mornand, Dancourt, Nyssor et M. Mauloy). Au GYMNASE, à 9 heures, la Galerie des Glaces (Mlles Madeleine Lély, Sylvie, Mady Ber.ry MM. Ch. Boyer, J. Baumer et M. J. Worms). Mat. jeudi, dim. et fêtes à 2 h. 45.

A LA Porte-Saint- Martin, à 8 h. 15, Peer Gynt, orchestre Pasdeloup (Nelly Martyl et Monna Paîva M. Joubé, Mme Boyer MM. Chabert, Fabre et Grétillat).

Au NOUVEL-AMBIGU, à 8 h. 30, le Grillon du Foyer, avec toute la belle distribution. Au Théâtre ANTOINE, à 8 h. 30, Pile ou face, comédie nouvelle de M. Louis Verneuil, avec Mme Elvire Popesco et M. Louis Verneuil. Au Théâtre Sarah-Bernhardtï à 8 h. 15, ±l' Aiglon j- avec -Mlles- 8ervièr«,-AJtee Tissot ï^MM»- Monteux, Chameroy et M. TCTaxime-Eéry. Dim. et fêtes, matinée à 2 h. 15.

Au Théâtre DE LA RENAISSANCE; à 8 h. 30, ..Vêtir ceux qui sont nus (Mmes Simone, J. Grunbàch, Màrtal MM. Vargas, Yonnel, Pally et M. Alcover). On commence par Diplôme.

A l'Athénée, à 8 h. 30, les Nouveaux Messieurs (Victor Boucher, Gaby Mbrlay MM.' Berthier, Cousin, L. Dayle et André Dubosc). Au PALAIS-ROYAL, à 8 h. 45, le Monsieur de cinq heures (MM. Albert Brasseur, Le Gallo, Duvallès. Charles Lorrain; Mmes Marguerite Templey. Denise Grey, Andrée Guize).

A LA GaITÉ-LyRIQUE, à 8 h. 40, la Hussarde (Mmes Georgette Simon, Dhamarys, Epicaste, Yma, R. Leblanc MM. Henry Jullien, Jysor, Darmant, Allard, Dullac, Détours. Ballet Mlle Capry).

Au Théâtre PE PARIS, à 8 h. 45. fc TentaMon, avec Mme Veta Sergine MM. H. Rollan, G. Severin, Ch. Hetiarci, Clarins Mmes P. Lor»y, Clarel et Alerrw. Jeudi et dim., matinée. AUX Bouffes-Parisiens, à 8 h. 45, Troublez-moi (MM. Dranem, L. Baroux, Ad. Lamy,

^>

Harry Wills et Gabin Mmes Davia, Y. Noria. Chr. Dor, Suzette O'Nil et Alice Beylat). Au THEATRE DE L'ETOILE (Elysée 4] -13), à 8 h. 45, Pouche, opérette en 3 actes, musique de M. Henri Hirchmann (MM. H. Dufreyn, Gabaroche, Pizani et Mlles Viorica, Yo Maurel, Eva Reynal).

Au THÉATRE EDOUARD-VII. à 9 heures, le Tribun, pour les représentations de M. Lucien Guitry.

Au GRAND.GuIGNOL, à 8 h. 30 10 Sur la Lande 2° Chabichou 3° L'Amant de la Mort 4° le Renard. Matinées merc, sam., dim. et fêtes. Au Théâtre DE LA MADELEINE (Elys.86-25). relâche pour dernières répétitions. Jeudi, le Verlige.

Au Théâtre FEMINA, à 8 h. 45, A thalie (Mlles Hélène Mirey, Devilliers, Deval-Brice, Marthias MM. Philippe Rolla, Raoul-Henry, Monteuil, Gérand, Darblay, etc.). ).

Au THÉATRE DAUNOU, à 8 h. 30. Chéri (Mme Colette) l'Affaire Juliette (Tramel). Au THÉATRE MICHEL, à 8 h. 45, le Grehchon délicat (M. Harry Baur, Mme Madeleine Cartier; MM. Paul Bernard, Carrette, Emm. Clot; Mme Yvonne Fuisey).

A LA POTINIÈRE, à 9 heures, le Coup de deux (Mmes Betty Daussmond, avec Madeleine Linval, Willeme, J. Merrey Ketty Kelly MM. Pierre Etchepare, Lyris, des Mazes, avec Marcel Vallée et Bélières).

Au THÉATRE DES MATHURINS, à 8 h. 45, On demande un amant (Mlles Th. Dorny, J. Darcourt, A. Rivel, Th. Pierly MM. Michel Simon, Pradier. Corby).

Aux CAPUCINES (Tél. Gut. 56-40), à 9 heures, Où allons-nous revue (MM. Charles Lamy, H. Trévoux, Balder, Fenonjois, de Boncour et Louvigny Mlles Marg.Pierry, Arletty, Lily Scott, H. Andral, Pascaline et Loulou Hégoburu, etc.). Au THÉATRE DE l'Avenue, à 8 h. 45, Pépète (Mlle Edmée Favart Mlles Lyse Bertie, M. Moussy et Maud Gypsy MM. Félix Oudart, Piérade, etc., et M. Robert Bumier).

Au THÉATRE DES Nouveautés, à 8 h. 45, Pas sur la bouche (Mmes Régine Flory, Jeanne Cheirel, Pierrette Madd, Pauline Carton MM. Koval. Robett Darthez. Chamoell et Berval). -.A LA COMÉDIE-CAUMARTIN, » 9 heures, l'Amant rêvé (Mmes Aug. Leriche, F. Samy et Blanche Montel MM. S. Fabre, Armand Morins, F. Pascal, Gobet et Henri Bosc).

A L'ŒUVRE, à 8 h. 45, la Femme de Feu, pièce ejj 5 actes de M. Schoenher (traduction de Mlle |Iindauer) avec Mlle Renée Corciade MÇrl. Fernànd Fabre et Ravenne.

A LA SCALA, à 8 h. 45. Marcel Simon dans Une grosse affaire (MM. Despaux, Roquevert, Monteil Mmes M. Dhervilly, Watier). Au 2e acte, ballet avec Violette Cauchois et. Marcel Simon.

ABa-Ta-ClAN, à 8 h. 30, Chou-Chou (Charlotte Wiché, Georges Flateau, Simone Deguyse, Mars Moncey, F. Barré).

A LA GAITÉ-ROCHECHOUART, à 8 h. 30, Quand on a fait ça une fois (M. Serjius, Mlle Darbelle, etc.). ).

Aux DEUX-ANES, à 9 heures, Présentez. Anes 1 revue, avec Gaby Benda, Dalio, Deyrlord, Marrot, Nicolle, Léon Henry et Roger Ferréol, les chansonniers Marc-Hély, Merry, Colline, Dorin et le dessinateur H.-P. Gassier.

A TRAVERS LES THEATRES M. Lucien Rozenberg et Mlle Madeleine Soria reprendront, à partir du 3 avril, sur la scène de la Renaissance Romance, l'œu- vre célèbre de Sheldon, adaptation fran- çaise de MM. Robert de Flers et Francis de Croisset.

Aux côtés de M. Lucien Rozenberg et de Mlle Madeleine Soria, qui a obtenu dans Romance l'un des plus magnifiques succès: dë sa bimisaïerga»^«îriaî^&g%T^&à'îir- lard jouera le rôle créé par M. Paul Bernard. ̃̃ •;̃̃• •̃̃• ̃

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THÉATRE DE l'Etoile. Par suite du changement de direction, Pouche, l'opérette dont tout le monde dit le plus grand bien, ne sera plus jouée que jusqu'à dimanche soir, en attendant de poursuivre son succès sur une autre scène.

Gha.nd-Guignol. Aujourd'hui matinée et soirée du grand succès l'Amant de la Mort, Chabichou, le Renard.

THEATRE Femina. Voici la distribulion de Une Femme, la pièce nouvelle de M. Edmond Guiraud, dont la générale sera donnée vendredi soir.

Mmes Gilda Darty, Marianne d'Aulnoy Germaine de France, Huguette d'Aulnoy Sylvette

Fillacier, Sophie d'Aulnoy Bouchetal, MarieLouise Gaillard A. Betty, Anaïs.

"MM. Jean Yonnel, Georges Hellouin H. Vermeil, Hubert de Trégastel Géo Labry, Jacques Aubryet et M. Polin, François Gaillard, POTINIÈRE. Ce soir, à 9'heures, réception du service de seconde représenta-. tion de Le coup de deux.

THÉATRE CLUNY. La semaine étant très chargé» en répétitions générales, M. G. Ténot, directeur du Théâtre Cluny, a décidé de remplacer celle de Amour à tous les étages, vaudeville en trois actes, de M. G. de Wissant, par une dernière répétition de travail, à laquelle seront reçus les criti^ ques et courriéristes, et qui aura lieu le vendredi 20 mars en matinée.

'81

Demain, à 2 heures 3o, au « Petit Monde » (Femina) irrévocablement dernières de la Famille Fenouillard, succès sans précédent.

Nécrologie. Nous apprenons, avec une douloureuse surprise, la mort de M. Gaston Castelli, le jeune artiste qui connut, dans l'opérette et dans la revue, de brillants succès. °

OPÉRA. Le Crépuscule des Dieux retrouvera après-demain, à l'Opéra, la belle interprétation qui réunit dans les principaux rôles M. Franz, Mlle M. Demougeot, M. Delmas,' Mmes Gros, Lapeyrette, MM. Carbelly, Duclos, sous la direction de M. Ph. Gaubert, et qui fut acclamée lors de la récente reprise du drame de Wagner. Opéra-Comique. Vendredi soir, l'Opéra-Comique donnera une représentation de Lakmé, interprétée par Mlles Emma Luart, Tiphaine MM. Villabella, Audoin, Bourdin, Génin.

On finira par Lumière et Papillons.

Pobte-Saint-Martin. Dernières de Peer Gynt (orchestre Pasdeloup). Demain jeudi et dimanche, à :>. heures i5, deux dernières matinées. Mardi 17, première de gala de Madclon, pièce en quatre actes, de M. Jean Sarment avec Mme Marthe Régnier. La location est ouverte.

THEATRE Datjnou. On sait que Mlle Jane Renouardt, directrice du Théâtre Daunou, a eu l'heureuse idée de commander l'opérette J'adore ça, aux deux fameux collaborateurs Albert Willemetz et Saint-Granier. La musique, dont on dit merveille est de M. Christine, l'auteur célèbre de Phi-Phi, Dédé, Madame, etc. Quant à la mise en scène, fertile en idées modernes et du goût le plus sûr, elle est due au jeune maître Edmond R(ze, et c'iist naturellement à M. Bertin que Mlle Jane Renouardt a confié l'exécution des trois décors de J'adore ça.

La location est ouverte pour la première' représentation de gala qui aura lieu le samedi, i4 mars.

Maxime Girard.

THÉATRE DES ARTS 1 Tous les soirs et dimanche en matinée GÈ0EGE5 PITQEFF dans

™CT^Tc*cBer'cf>àBUvre -TaïT'riK AmJttxO

"HENRI IV

|H Un incomparable succès ||

SPSGÏASlSS&gOroTS Aujourd'hui

Même spectacle que le soir

A l'Olympia (2 h. 30).

Ce soir

Aux Folies-Bercsre rrrur. 02-59), à 8 K. 30). Cœurs en Foîie.super-revue en 2 actes et 40 ta« bleaux de M. L. Lemarchand, jouée par les plui


grandes vedettes de Paris. Londres. New- York. Au CASINO DE PARIS, à 8 h. 30. la grande revue d'hiver, Bonjour Paris, pour la rentrée de Mistinguett. avec Raimu, Boucot, Earl Leslie, Boris Kniaseff, Dutard et Saint-Graniet.

A L'Olympia (Cent. 44-68). à 8 h. 15. Le chanteur Perchicot les deux étoiles Lys Gauty'et Jane Stick. Pour ta première fois à Paris, M. et Mme Kudriavcer les Angels la Sevillanita et les trois petits Fratellini. Vend.njsam.. diman., de 5 à 7 Dancing. Entrée :"3 francs. AU fALAŒ (Tél. Berg. W-T7). à 8 h. 30, la revue Vioc la Femmel (Maurice Chevalier); 45 tab!eaux, 700 artistes, 1.500 costumes. Le revue la plus belle de Paris.

Au Moulin-Rouge MUSIC-HALL (Marcadet 15-27), à 8 h. 30, la Grande Revue (Marcelle Yrven, Milton, Cariel, Oy-Ra, Baldini, Hégoburu et les 18 Gertude Hoffmann girls).

A l'Empire {Tél. Wagram 60-58). MusicHall-Cirque. Le célèbre comique Grock, les chevaux, les clowns, Charlot. 20 attractions. Au. Concert; Ma YiOL (Tél. Gut. 68-07). La nouvelje revue a'.grànd spectacle Très excitante, 45 tableaux avec Isabellita Ruiz 250 artistes 1.200 costumes.

A LA ClGÂLË, relâche. Vendredi, première de Paris qui chante, avec Andrée Turcy, Armand Bernard (Planchet), Henriette Leblond. A L'ALHAMBRA (Roquette 0-10), à 8 h. 30, Les Wonder Kids (Les Gosses Merveilleux) d'Eva Bames, avec Doreen Hayeset Nora Saint-John. The Zanettis et les.Dormondes, etc., etc. CHEZ FURSY ET Mauricet, 43, boul. Clichy (Trud. 69-67), à 9 heures. Lucy Vauthrin et G. Chepfer Au temps du Chat Noir. Noël-Noël, Em..i piétons revue Mina Myral et Carol. Au ukque ce PARIS (Ec. Milit. Ségur îl-90). à 8,h. 30. (Matinée jeudis et dimanches). 15 attractions de premier ordre. Le plus beau spectacle des cirques parisiens, le moins cher (1 fr.50 à 12 fr.). -'Au Nouveau-Cirque,, 25 L rue Saint-Honoré. à 8 h. 30, Les lions idomptables, Les Pandaros, Les Sisters Merris, 15 attract. inéd. Jeudi, samedi et dimanche, matinée et soirée.

Au MADELEINE-CINÉMA, à 8 h. 30, Figurés de cire, un film étrange. Trois séances par jour. Au ClNÉ CARILLON. 30, boulevard BonneNouvelle. En exclusivité pour toute la France Le Trésor, grand film. Séances à 2 h. 15, 4 h., 6 h., 8 h. 15 et 10 heures du soir.

Au CINÉMA Delta-Palace. 17 bis. Bd Ro.chechouart (2 h. 40 et 8 h. 40), Tom Mix et Eva Novak dans Le Tourbillon le célèbre acteur suédois Ivan Hedquist dans Rose de Nice avec Thérèse Kolb et Suzanne Delve. L'orchestre Pickaett.

Foliés-Bergère. Enfin, après tant d'efforts, il l'a tenue. Quoi donc ?. La' permission paternelle "d'aller" ^voir la superrevue de' M. Louis Lemarchand Cœurs en Folie, l'incomparable triomphe des Folies-

Befgèré.

Courrier Musical

ci`soir

Ce soir

A la Salle Erard, Lazare Lévy et Yvonne 'Astruc.

A la Salle de l'ancien Conservatoire, à 9 heures, concert Cécile Thévenet, cantatrice.

1 A la Salle des Quatuors Gaveau, à g heures, M..de Villalain, violoniste, et Mlle de Zubeldia, pianiste.

Le piano de l'avenir, c'est ainsi que les musiciens et les critiques ont, d'une voix unanime, désigné, le piano à double clavier Moor que Mme Winifred Christie présent* l'an dernier en un récital Salle Pleyel, puis aux Concerts Colonne. L'éminente artiste se fera à nouveau entendre, Salle Pleyel, les ÉrjJ et 16 courant, à 9 heures du soir. Après l'accueil triomphal de Joseph;

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Szigeti aux Concerts Colonne, l'administration des Concerts A. Dandelot et Fils annonce un récitai supplémentaire, Salle du Conservatoire, le 14 mars.

Concerts Pasdeloup à Mogador, samedi i4 mars, à 4 heures- 45, et- dimanche 16 mars, à 2 heures* 3o

Kikimora (Liadow) ;Ghildren's Corner (Debussy) le Jet d'Eau (Debussj'), Tristesse au Jardin (FI. Schmitt): Mme Bériza Rapsodie Viennoise (FI. Schmitt) La Ronde sous la cloche, première audition (P. Coppola)-; Tristan et Yseult, Prélude et Mort d'Yseult (R. Wagner) Mme BérUa TM Eulenspiegel (R. Strauss).

Concerts dirigés par M. Piefo Coppola. Lundi soir, îê mars, Satye du Conserva-, toire, concert donné par Bronisla-\y Huberman. Au programme œuvres' de Beethoven,' Bach-; Giïlsdr«àr4v, Mozart., Chôpin-rtiii, berman rpag-ani'ttj.; Biïïèjs, ^a|le, Durand,, Dandelot. V,

e. NI~

L'auditoire des Concerts Lamoureux à réservé le plus chaleureux-' accueil à MUe de Valmalètc' après sa remarquable execuv tion du Concerto en rê mineur, de Mozart. Cette jeune et brillante artiste jouait, comme d'habitude, un piano Gâveau. Alfred Cortot poursuit, aux Etats-Unis, une tournée de concerts d'un .éclat exceptionnel. Noire «minent compatriote osl accueilli partout comme le représentant '.e plus qualifié de l'art pianistique français et chové à l'égal des plus grands artistes. Il nous est agréable, de pouvoir annoncer que cet artiste restera en Europe la,sàisôn. prochaine et que Paria et la France auront à nouveau l'occasion trop rare, de l'applaudir.

-• -t>. <»e nrèmotifi

T.: S. I*\

A la liste déjà longue des principales stations européennes de radiophonie vont venir s'ajouter prochainement deux nouveaux postes, l'un à Constantinople appartenant à la Compagnie Anatolienhe des Télégraphes et )'autre à Saint-Sébastien. Ce dernier sera certainement bien accueilli par tous les amateurs français du Sud-Ouest qui ne sauront bientôt plus ou donner de l'oreille, tant il y aura sous les effets dé leur brillant soleil de postes qui vont sortir de tette.

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La Tour Eiffel émet maintenant le soit à 20 h. 30 sur 1.500 mètres. Elle relaiera certains jours la station des P.T.T. ou donnera des concerts organisés dans son auditorium par une, société d'amateurs.

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Un grand intérêt se fait sentir en ce qui concerne l'emploi d'ondes courtes, ,'ét il n'y a. pâs'de doute

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que l'avenir de la télégraphie et delà téléphonie s orienté de plus en plus vers l'utilisation jne longueur cPdndes très petites. .̃. fj.

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Un grand pas a déjà été franchi dans te sens, mais il reste évident qu'avant d'atteindre ce but,, énormément de travail éeste à faire. On a déjà prouvé que certaines croyances étaient fausses, tel que de croire que, l'on ne pourrait, pas amplifier ec haute fréquence des longueurs d'ondes de l'ordre de 100 mètres. H est certain que l'emploi de ces courants à fréquences îles élevées' n est pas aisé et qu ils tendent à se perdre dans les isolants et au- tres accessoires des postes récepteurs, désavantages que n'ont pas les courante de plus iaible fréquence. Mais à cet inconvénient il y a lieu d'opposer les avantages qu'offrent les ondes courtes tels que la meilleure sensibilité des postes >récep-'jteurs; et. la grande sélection permise entre ideux on? des de longueur presque semblable grâce à leurs courbes de fesonnanc» très pointues de. plus, :<gs [ondes ne sont pas affectées par les perturbations hatmosphériques.et.la réception se fait dans un calme' j absolu si leur longueur d'onde a cté choisie dan)

une bande non sujette au fading, ?:

PROGRAMME -•>

12 h. 30 RADIO-PARIS (1.780 m.) Concert par l'Orchestre tzigane Radio-Paris. .••

15 h. Zurich (515 m.): Concert par l'orchestre de- l'Hôtel Baur.

15 h. 10 Vienne (530 m.) t Concert,

15 h. 30 Francfort-sur-Mein (470 m.) et Cassel (288 ,mèt.): Heure des enfants, et à 16 h. '30: Concert avec solo de piston.

16 h. Stuttgart (443 m.); Heure des «niants, -contes et fables.

16 h. 45 Rome (425 m.): Jazz-band..

16 h. 45 RADIO-PARIS (1.780 m.) Radio-concert avec le concours de Mme Renée Maes: 1. Trio (SaintSaëns) 2. Airs russes (Wieniawski) violon: M. Féret) 3. O bien aimé (Massenet), de Marié-Magdeieine, chant: Mme Renée Maes; 4. Méditation (G. Papin), violoncelle; 5. Le dîner en ville (Zamacoîs)^ monologue dit par Radiolo; 6. Contemplation (Mazeilier), 1,rio; 7. Tambourin chinois (Kreissler), violon; 8. La vague et la cloche (Duparc), chant: Mme Renée Maes '9. Pièce en sol mineur (G. Pierné), violoncelle; 10. Bourrée en la mineur (Bach), trio.

17 h. Bruxelles (265 m.) Concert.

17 h. 15 Zurich (515 m.): Concert par l'orchestre d'accordéons du Club de là Jeunesse. 17 h. 30 Vienne (530 m.) Voyage de Gulliver (première partie)..

18 h. TOUR EIFFEL (2.6$0 m.) Radio-concett: Le personnage de la semaine, par M. Maurice Landeau Une heure de musicrhall, avec le concours du compositeur aveugle René de Buxeuil, la petite étoile de cinéma Suzette Rufflet (9 ans): a) Concert en la rmh'eùr' (Humniel)!; %)• Anitra, danse' de Peef Gynt (EdbUàrcl Grifegî, piano, Mlle Jançr, du Kursaal a) Les sapins de Pierre Dupont; b) Lettre de femme (Vincent Puget); c) Ecoutez l'âme des cloches (R. de Buxeuil), M. Augé-Gary à) Je voudrais t'emporter (R. àt Buxeuil) b) Naples s endort (Malderin) c) 0 ma Terre! ^Herpin), Mlle Marsan; a) Amoureux désir (R. de Buxeui); b) Credo (R. A Buxeuil), le compositeur aveugle dans ses Oeuvres Mlle Dory, clown musical de l'Alhambra a) Midnight drtam, morceau pour saxophone; b) Ténhhauser, réduction pour tubophone. N

18 h. Barcelone (325 m.) Concert jusqu'à 22 h. 30. 18 h. 30 Stuttgart (443 m.) sport du ski dans le Voralbeig.jjar M. Paul Bertz..

18 h. 30 Francfort-sur-Mein (470 m.) Conférence sur la musique, et à 19 h. relai de Castel concert symphonique. 19 h. 30 Vienne (530 m.) Musique de chambtë.- 19 h. 30 Londres (365 m.) et Chelmsford (1.600 m.)<. Plusieurs scènes d' « Antoiné-et Gléopâtre- n r de Sha-

kespeare.. ̃_«.

19 h. 30 Cardiff (351 m.) Tannhauser », de

Wagner.

19 h. 30 Manchester (375 m.) Une revue. 19 h. 30 Newcastle (400 m.): Airs d-opéras. 19 h. 30 Belfast (425 m.) Concert symphonique. 19 h. 30 Hull (335 m.): Le Rêve de Gérontius, d'Elgar, par la Société vocale de Hull. H

19 h. 45 Rome (425 m.): Concert, et à .21 h. 30: Musique de bal.

19 h. 30 Zurich (515 m.): Soirée artistique par Alexander Schneider, avec l'orchestre Gilbert. 20 h. P.T.T. (458 m.). -Cours de sténographie, causerie fiscale, causerie agricole. A .21 h. Radio-concert: 1. La Poule (Rameau); Romance (Schumann), Mlle Denis .2* Chanson Remiudt -ch^t? dy jiqyen

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20 h. Hilversum (1,050, m.): Concert exécuté par la soirée religieuse de chant et musique.

20 h. 15 RADIO-PARIS (1.780 m.): Communiqué de l'agriculture et à 20 h. 45: Radio-concert frag. ments de « Sigurd », opéra de Reyer, avec le concours de: Mlle Xandra ds Lacourcelle M. Obin,, de l'Opéra, et M. Espa, du Capitole de Toulouse. 20 h. 30 Birmingham (4/5 m.): Musique anglaise ancienne. ••̃̃-

'20/h, 30, Vienne.(53O m,):. Musique gaie. 'v J0;lï. '40 'Fran'cfoitt-sÙt-!v1ein WGSa:) La^TamtJêïe' Zl h. Bruxelles (215 m.): Chronique de l'actualité, et à 21 h. 15: Reprise du concert.

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Un ravaleur, M. René Poissons ûgé-dd 55 ans, qui, de passage à Paris, chez soi beau-frère, 30 rue de Bellëfdnd, aidait ers dernier à. descendre une malle, fit un.ecliûle grave, dans l'escalier. Passant au-dessus <te la cage de l'escalier, il venait se fracturèr le crâne sur le carreau. M. Priolet, conimissâii'e de police du quartie,rdu FauboùtgMontmartre, a ouvert une enquête.

mu m-, r iir m ̃

La Vie Universitaire La révision des pensions

des membres de l'ense'qnenient

Le ministère de l'instruction publique va entreprendre, sans délai. le travaii de tu iiquidatic des (pensions des 6.000 fonctionnaires mis à la retraite au cours de re » et la détruire. Aucun des deux partis l'année 1924. Ce travail pourra être terminé fin juin 1925.

Sera entreprise aussitôt après la revision et la péréquation des 75.000 pensions déjà concédées et auxquelles tes coefficients prévus par la loi de 1924 ont déjà été appliqu^S'- II y sera procédé pat' ordre d'ançîéhrjet«, ..d'attribution, des titres cette règle sera très strictement observée.

< nouvelle réglementation

des bourses nationales

M. Frainjois Albert, nlînistrfr de l'instruction publique, vient de fixer au premier jeudi du mois de juin la date du concours commun institué pour constater l'aptitude des candidats et des candidates aux bourses nationales. Ce concours aura donc lieu cette année, le 4 juin. Les inscriptions seront reçues par l'inspecteur d'Académie de chaque département, du Ie1: avril au 15 mai. Lé comité départemental, chargé dte ̃l'examen des dossiers des candidats reçus au. concours, est composé de neuf membres le préfet, l'inspecteur d'Académie, un inspecteur départeitiental de l'enseignement technique, le président de la section permanente de l'Office départementale des pupilles de la nation, un représentant de chaque ordre d'enseignement choisi parmi les membres du jury d'examen, deux reprAèentants des usagers de l'enseignement localité qui est le siège de rétablissement scalaire, ni une localité très- voisine. Les bnur«es d'entretien et les bourses de df mipension sont attribuées, à leur choix, aux .antres candidats.

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et" choisis, autant que possible, l'un dans les syndicats patronaux, l'autre dans les syndicats ouvriers. Ce comité examine les,vœux formulés par les familles au sujet de l'affectation de. leurs enfants. En principe, tes enfants seront affectés à l'ordre d'enseignement choisi en première- ligne par les parents. Toutefois, le comité pourra, compte tenu de la note de mérite de l'enfant, des appréciations de ses maîtres et rie la si I nation de la famille, suggérer nu ministre di* raffpfter à. un ordre, d'ens-pisnement corrc-sponrtanï mieux à ses api.ilui1.es Les boursesvser&nt attribuas par !e mi:nistre d'après Les règles suivantes Les bourses de pension sont réservées ,aux candidats dont la fâm'iiîe ri" habile ni !a

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Prix de la Société du Demi-Sang. Robinson, Richemond.

COURSES A ENGHIEN La Course de Haies de Mars

Poursuivant la série de ses heureuses 'créations, la Société Sportive, après le Steeple-Chase de Mars, nous a offert, hier, la Course de Haies du même mois. Réussite égale. Nous avons souvent eu l'occasion de le dire et n'avons que du plaisir à le répéter ce sont les belles allocations qui font .les belles courses.

Mais il faut s'entendre Te succès n'a été que pour la Société il n'a été aucunement pour le gagnant. C'est que le public commence, à juste titre, à être las d'interversions de forme par trop fréquentes et par trop radicales. Or, Siradan restait pécisément sur une très mauvaise course à Auteuil, qui ne lui donnait régulièrement nul droit de se promener, hier, devant l'excellent lot qu'il rencontrait. Aussi sa rentrée aux balances a-t-elle eu lieu dans une ambiance qui manquait d'enthousiasme. Le silence des peuples est la leçon des rois., Plaignons', une fois de plus, l'infortuné Matmore, qui, lui, est la régularité même et 'qu'un injuste destin a condamlné encore ,à 'être second.' Tout le monde eût été heureux d'applaudir à son succès. Pour s'acquérir la sympathie, publique, certaines défaites valent mieux que certaines victoires. Pfix du Maçonnais (course de haies, à'vendre aux enchères, 5.000 fr., 2.800 mètres). 1. Astoria à-M. Marcel Bassuet (G. Thomas) 2.-Cerf Volant, à M. Gustave Beauvois (H. Haes) (10

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LAWN-TENNIS

Le match Paris-Londres, -r- Pour le match ParisrLondres, qui commence demain, sur les courts couverts du Dalwiph L. T. C., l'équipe française, qui a été sélectionnée, est la suivante

1. J. Borofra 2. G.obert ;'3. P.- Féret 4. Geñlieu 5.- Landry 6. Ài'on 7. Augustin 8. Max Decugis (capitaine).

Une partie de J'équipe française a quitté Paris hier. Augustin. Féret et Landry partent ce matin.

Le Tournôi,de Nice. Le second Tournoi international' du Lawn-Tennis Club de 'Nice s'est commencé cette semaine sur les courts du Parc Impérial. Mlle Suzanne Lenaien participe au Championnat simple de dames, et H. Lacoste au Championnat simple. La présence de ces deux grands champions de la raquette est un des grands attraits du meeting, qui prendra fin dimanche prochain. Parmi les résultats de la première journée, notons les suivants Championnat simple. Lacoste b. Miene, w -o. lord Cholmôndeley b. Oddonnokoe, 6-0, 6-1 de Poligny b. Rauillon, 6-0, 6-0 lord G. lippe b. Stone, 0-7, 6-1.

Championnat simple de dames.. Mlle -Suzan- ne Lenglen b-. mis§ Maltby, ̃; 6:f, 6-0 miss du' Cros b. Mme ZausjL 4-6. 6-0, 6-0 Mlle Bourgeois b. Mlle Jovpux. 6-0, 0-i nn'ss Jrenc-h b". Mme R. Neveu, 6-1, 6-1. ;̃̃ r; ;>̃• •; ATHLETISME ;f

L'Ecole de Joinville au Sporting Ciub de France. tes officiers français et étrangers stagiaires de -l'Ecole de Joinville, les sous-officiers et moniteurs, feront une série de démonstrations d'athlétisme, demain, de 2 h. 30. à 4 h. 30 de l'après-midi, au Sporting Club de France, 2, rue 'de 'l'Elysée Le renouveau de jiu-jitsu en France. Les. dirigeants du Cercle Hoche viennent de

montrer l'esprit sportif qui les anime en profitant de l'offre faite par le champion de jiu-jitsu, W. Aida, ex-professeur de l'Ecole nationale et de l'Université impé riale de Tokio.

Envoyé du gouvernement japonais pour faire connaître ce sport en France, «'accord avec l'ambassade japonaise, il enseignera son art tous les jours aux membres du Cercle Hoche. r; Le cross-country des escrimeurs. Le cross-country des escrimeurs se disputera le dimanche 5 avril, à 10 heures du matin, au Stade Français, parc de Saint-Cloud. La Fédération Parisienne d'Escrimeur a accordé son patronage à cette épreuve. La, distance n'excédera par 5 kilomètres, et un classement par catégories d'âges sera' établi. Le Stade Français met obligeamment ses vestiaires chaque dimanche matin la disposition, des engagés pour l'en-tralnement. Adresser les engagements, en mentionnant la salle.d'armes'ou société et l.'âge exact, à M. d'Ariste, 4, rue de Berri. ̃ FOOTBALL ti

Sélection française contre champion^ du Brésil. L'équipe du Brésil, qui fait'jane tournée en Europe, jouera, dimanche pro-^ chain, au Vélodrome Buffalo, corîtse" 3une sélection française, dont la composition sera exactement cette .de. l'équipe de France, qui doit rencontrer l'Italie à Turin dans quinze jours. Les joueurs brésiliens sont les plus redoutables adversaires des prestigieux Uruguayens que nous avons vus dimanche à Colombes. Et cette simple constatation suffit pour montrer le grand intérêt de la rencontre.

La Coupe de France. Le tirage au sort des demi-finales de la Coupe de France, fait à la F. F. L. T., a donné ces résultats: Olympique c. F. C. Rouen,, Paris ..C. A. S. Généraux c. F. C. Cette, à Lyon. Comme on, le voit, ce tirage au sort fut' heureux, puisqu'il évite aux deux clubs pa-. nsiens d'être en présence. Les Olympiens parisiens et les Rouennnis se rencontreront très probablement au Stade Pershing. C'est au Stade des Tris à Lyon. que se rencontreront les Généraux et les Cettois. Ces deux parties se joueront le 5 avril. La finale de là Coupe est fixée au 3 mai, mais comme cette date tombe en pleine période électorale, il est possible qu'elle soit avancée, au 26 avril. P. C.

NATATION

Un grand ga:a international. La Fédération Française de Natation et de Sauvetage donne demain" jeudi, à 9 heures du soir, la piscine de la Butte-aux-Çaîllcs, place Paul-Verlaine, près de la place d'Italie,, un grand gala international de natation au profit dé la famille da malheureux' petit; plongeur Dauvet, mort tragiquemnt. en; s'entrainant. ̃

C.ù gala, dont, le .produit viendra' s'ajouter au montant d'une souscription ouverte dans les milieux sportifs, présentera un intérêt sportif indiscutable, 'car les meilleurs nageurs français et. étrangers se s'ont fait un devoir d'assurer gracieusement leur concours.

Nous relevons parmi les engagements.'les noms du champion de ..Hollande Van Silfhout, des deux grandes équipes belees, le Royal Brussels Swimming Club et le; Cjer- cle Royal de Natation de Bruxelles, ainsi

1~ 1Z· 11

Béplacsments et iiéoialures

des Abonnés du « Fjnare»

M. André ÂrgodV au ;château de la Parisîère M. H. Bazartgeon, à Nice Mme René Baulkiit, à. Cannes* M. F. de Ghateaufoit, à Cimiez-Nice Mme Max Grisar, Nice Mme la comtesse Albert de Jonquières, à Grasse M. Ernest Leblanc, à Bône M. Guy Loret de Mola, à Rome M. Patrick L. Legendre, à Montreux M. Antonio de Lima-Mayer, à Toulouse M. Maxime Meury, à Amiens M. Pierre Mauguin, à La Baule Mme la comtesse de Néverlée, à OuchyLausanne Mme Pannel lier, à Souk-et-Khemis Mme Juste Schoenfeld, à Nice M. le comte E. de Traversay, à Pontmain.

ARRIX'F.BS A PARIS.

Mme Henri Brandel, Mme la comtesse Cassoli de Reggio, Mme F. de Croisset, Mme Langweil, Mlle. Martel, M. la comtesse André Maggiar, Mme la marquise de Moy, M. E. Perrin, M. Pierre Roubineau, Mme Seurre, M. le docteur A..Souques, Mme Marcel Vacher.

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Programme des S îsetacks ALBERT-I<?r- 8 h. 30. La Nuit des Rois. AKia. 8 h. 45. Henri IV.

ATHENEE. 8 h. 30. Les Nouveaux Messieurs. ANTOINE 8 h 45. Pile ou face. ATELIER (Théâtre Montmartre). 8 h. 45. Voulez-vous jouet avec môa ? J*

AVENUE. 8 h. 45. Pepète.

BA-TA-CLAN. 8 h. 30. Chou-Chou. BOUFFES-PARISIENS 8 h. 30 Troublez-moi. CAPUCINES. 9 h. allons-nous I COMEDIE-CAUMARTIN. 9 h. L'Amant rêvé.

CHATELET. 8 h. 30. A oui le milliard} COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. 8 h. 20. Malborough s' en" Ca-t-én guerre:

COMEDIE-FRANÇAISE. 8 h_ 15. Amourcuse, n idèle.

CLUNY 8 h. 45. Un petit nez retroussé. DAUNOU. 8 h. 45. Chéri (Colette). DEUX-ANES. 9 h. Présentez. Anes l DEjA^ET. 8 h. 45. Cinq femmes sur le dot, EDOUARD-VH. 9 h. Le Tribun.

ELDORADO. 8 h. 45. La Nuit du 3. FEMINA. 8 h. 45. Athalie.

FOLIES-DRAMATIQUES. 8 h. 30. Le Ro-

sief-

GAITE-LYRIQUE. 8 h. 20. La Hussarde. GAITE-ROCHECHOUART. 8 h. 30. Quand on a fait ça une fois.

GRAND-GUIGNOL. 8 h. 30. Sur la lande; Chabichou; l'Amant de la Mort; le Renard. GYMNASE. 9 h. La Galerie des gioce». MADELEINE. Relâche.

MATHURINS. 8 h. 45. On demande un amam.

MICHEL. 8 h. 45. Le Greluchon délicat. NOUVEL:AMBIGU. 8 h. 30. Le Grillon du

f o er..

NOUVEAUTES. 8 h. 45. Pas sur la bouche. ŒUVRE. 8 h. 45. La Femme de feu. OPERA. 8 h. Miarka, Istar, k Triomphe de l'amour.

OPERA-COMIQUE. 8 h. Carmen ODEON. 8 h. 30. Par la f orce, la Vérité dans le vin.

PALAIS-ROYAL. « h. 30. Le Monsieur de cinn heures,

PORTE-SAINT-MARTIN 8 h. 15 Peer Gynt. Orch<"tre Pasdeloup.

POTINIERE. 9 h. Le Coup de deux. RENAISSANCE. 8 h. 30. Vêtir ceux qai sont

SARAH-BÈRNHÂRDT. 8h. 15. L'Atgloh.

que ceux de tous nos grands champions français, Ernest'irte Lebrun, Henri Padou (Touï-coingV, Zeibig (Strasbourg), etc. On trouve des places en location à la F. F. N. S., 3, rue Rossini.

soxsr

L'assaut de la Boxe Française. La grande soirée de gala, 'organisée par la Boxe Française, s'est donnée lundi à la a Salle Wagrâm, absolument bondée, sous la présidence de M. Sang, président. A ses côté. on remarquait

MM. Decros, Anquelin, Dr Peugniez, colonel Bienaimé, commandant Dreyer, commandant Messine, capitaine de. frégate Monier, Dr Georges etc.

Une démonstration de la Boxe Française par le maitre Charlemont et son élève le jeune Claude Lévy fut un des clous très -applaudis du programme. Parmi les assauts, citons notamment ceux entre les sergents moniteurs de'Joinville Vignolles et Olivera; Seydoux, ex-champion de France, et Frimat, tenant. du titre Coxkill, .professeur, et Leenders (Belgique) R. Guelpa, professeur, et Trigatlez (champion de Belgique). Une démonstration de la canne entre le proîeseeur A. Petit et son élève Frimât et un assaut db, canne entre Charigot et Bétant (champion de France), furent également très: attrayants. :r

Au résumé, un très vif succès pour la Boxe Française et son professeur le maître Charlemont. P. C.

Montreuil et Ascencio font match nul. A Oran. l'ex-champion d'Europe Montreuil et Ascencio ont fait match nul.

Un nouveau champion de Grande-Bretagne. Le poids mi-lourd Tom Berry s'est attribué la ceinture de lord Lansdale de sa catégorie, en battant Sid Pape aux points en 20 rounds.

La soirée de la Salle Wagram. Ce soir, .à la Salle- Wagrnm, Gharlie Sauvage contre Cassini, Pegazzano contre Arnaud, Moracchini contre Fabrigues, etc.-

AUTOMOBILE

Paris-Nice Motocycliste. Aujourd'hui, cinquième et dernière étape de l'épreuve motocycliste Paris-Nice. Les concurrents, p<irtis"d'Aix-en-Provence, ont. à couvrir environ 232 kilomètres.

Paris-Nice Automobile. Aujourd'hui, deuxième étape sur Lyon-Grenoble (139 kilomètres). Dans la matinée, avant le départ, réception officielle des concurrents par l'A. C. du Rhône.

Le quatrième Salon de Nicè. Aujourd'hui s'ouvre, au Square Masséna, la quatrième Exposition Automobile de Nice, qui coïncide, avec l'arrivée, de Paris-NiceMoto-' cycliste..

LES ARMES

Au Cercle d'Escrime de la rue de Londres. Les membres de cette société vieilnent de disputer la poule mensuelle à Tépée, sous la présidence du maitre Bourdon qu'assistaient au jury le comte d'Argenlieu, MM. Mougin, Billiet et Vauthier. Résultats 1. Delamotte, 7 v., 3 t. 2. Barihélemy, 7 v., 3 t. 3. Ménage, comte de Dreux-Brézé, Dupuis., Fauchon, 5 v., 5 t., etc.

Le Championnat interscolaires par équipes. Cette épreuve s'est disputée au ly.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES. 9 h. L'Etrange épouse du professeur Stoerbecke. SCALA. 5 n. 45. Une Grosse affaire. THEATRE DE PARIS .8 h. 30 La Tentation THEATRE DE L'ETOILE. 8 h. 45– Pouche TRIANON-LYRIQUE. 8 h. 30. La Béarnaise VAUDEVILLE. 8 h. 45. La Tendreia. VARIETES. 8 h. 45. Le Fruit Vert. MOULIN-ROUGE-MUSIC-HALL. 8 h. 30. La Grande Revue New-York-Montmartre. NOUVEAU-CIRQUE. 8 h. 30. Soec d'àttr.

A T TJ A \f Rtt A 8 h. 30. (Roq. o-'O),

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GAITY-THEATRE. 8 h. 30. Gaiiu Revue HfFTïD A MO 8 h. 30. Trud 23-78. Mat. |eudi, jyirjJJriAINU samedi, diro et têtes à 2 h 30, CIRQUE D'HIVER 8 h. 20 Formidables attrac tions, dont les célèbres Fratellini. Auj. mat. 2 h. 3( GAUMONT-PALACE. Après l'amour, d'aprè P. Wolff et H. Duvernois.

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BOURSE

céc'Buffon, sous la présidence de M. A. Gourdin, assisté de M. Bailly, proviseur, et .du capitaine de frégate Monter. Résultats Premier tour. Lycée Condorcet b. Lycée Buff'->n, 7 v. à 2 Ecole Sainte-Croix b. Ecole Supérieure de Commerce, 5 v. à 4 Ecole Alsacienne b. Ecole Sainte-Marie, forfait Lycée Hoche b. Lycée Voltaire, 8 v. à 1.

Deuxième tour. Lycée Hoche b. Ecole Alsacienne, 8 v. à 1 Lycée Condorcet b. Ecole Sainle-Croix, 6 v. à 3 Lycée Rollin b. Ecole Massillon, forfait Lycée Michelet b. Lycée Janson-de-Sailly, forfait.

Demi-finales. Rollin b. Condorcet, 5 v. à 4 Hoche b. Michelet, 7 v. à 2.

LES TIRS

Pour le Challenge des Grandes Ecoles. Les élèves de l'Ecole do Saint-Cyr se sont entraînés, au Stand Gastinne-Renette. pour le Challenge des Grandes Ecoles. Résultats: Tir au pistolct au visé. 1. iMaurel, 25 points 2 Linglet,.2î p. 3,,AHard, 23 p. 4. Dulour de Lattre, 22 pts 5. Hesse, 20 pts, etc.

Tir au revolver ̃ de guerre. 1. Allard, 5 b., 18 s. 2. Dufourde Lattre, 3 b., 15 s. 3. Coche, 3 b., 18, s. 4. Escande, 3 b., 20 s. 5. Maure], 2 b., 14;s.. etc.

A la Société Bossuet-Fénelori-Gerson. La du met i rcunion de cette société, au Stçind Ga tame Renette, fut très suivie. Résultats

4 lanne de querre sur silhouette- réduite. 1. R. Ron&in, 2. p.ints 2. H. Viellard, 24 pts 3. P. MoÔlet, J. Petin, 22 pts, etc.

Au pistolet visé sur silhouette. 1. R. Ronsin, 28 points 2 F. Viellard, 25 pts 3. II. Viellard, 23 pts 4. X. Sauvalle, 22 pts 5. J. Petin, 19. pts, etc.

'Poules au pistolet. Gagnants M. Guillain, Ch. Chargrasse. J. Moutier.

L'Assaut au Pistolet. Beaucoup de tireurs à la dernière réunion de l'Assaut au Pistolet. Résultats

Poules. Gagnées par Dr Aronsohn, L. Louis, P. Najean (3).

Poule aux points. ̃– 1. Paul d'Ariste. Poules au revolver. Première poule 1. L. Louis et P. Najean deuxième poule Géneval, Lepelleticr et P. d'Ariste.

Prochaine réunion le samedi 14 mars, à deux heures et demie, à Luna-Pa.rk. Au Tir aux Pigeons de Monte-Carlo. I–La réunion d'hier au Tir aux Pigeons fut suivie par une élégante assistance. On a tiré le Prix Mackintosh. Résultats 1. M. Pottini, comte de Prêt. M. Le Boulence, 4 sur 4.

Poules gagnées par MM. Fussien, Massier, marquis Strozzi et Trussy.

Poules au doublé gagnées par MM. Trussy et Damoy.

Aujourd'hui à 1 heure, Prix Guidicini, handicap, 3.000 francs.

YACHTING A VOILE

Les Régates de Monaco. La> seconde journée des Régates de Monaco, favorisée par le "beau teîîips-, -a obtenu un vif succès. Dans toutes les courses disputées sur un triangle de 10" les partants furent nombreux. Résultats

Clihlltmge Neri (Yachts de 5' mètres). 1. ThcBat, à M. Piraloni 2. Nelhj, à M. Gardetto. Challenge Néri (Yachts de G m. 50). 1. NouiM-lliva, à M. Larcher, en 1 h. 50 m. 45 s. 2 Slevika, à M. Naydieu, en 2 h. 03 m. 15 s. 3. Tanlt, à M. Villetorte, en 2 h. 03 m. 17 s. 4. Guy-Val, à AI. Joachim 5. Pâquerette, à M. Misère, eic.

Coupe de la Municipalité (Yachts de 8 m. 50). 1. Bikoms'ky., à MM. Vidal. Currie et Dubosc, en 1 h. 54 m. 04 s. 2. Pampero, à M. Crestin,

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Un service aérien de nuit en Amérique. C'est avanc ta fin de ce mois que doit être inauguré le premier service aérien fonctionnant régulièrement de nuit, entre NewYork et Chicago. Le départ aura lieu tous les soirs, de chaque extrémité, à 9: h. 40 l'arrivée est prévue pour 5 h. 30 du matin à Chicago, pour 6 h. 40 à New-York. La ligne sera éclairée par des phares 'visibles d'en haut et disposés de distance en distance, de manière que les navigateurs aériens en aient toujours-un en vue dans les circonstances normales du temps. Il ne s'agit du reste que d'un service exclusivement postai, et qui, de môme que 'le' service transaméricain dej'Qur, sera..assuré par les. aviateurs militaires avec des avions appartenant à l'armée.

CHEMIN DE FER D'ORLEANS LES CHATEAUX DE TOURAINE et du BLESOIf en automobile

Qautre circuits au aepan de Tours (Place dt la Gare)

Deux circuits au départ de Blois (Place- de la

̃Gare).. ̃: '̃'

Du l«r avril au 18 octobre 1925

En vue de permettre la visite rapide et pratique des plus intéressants châteaux des bords de la Loire, la Compagnie d'Orléans organise les circuits ci-après,

Au départ de Tours

A. Tours, Loches, Chenonceaux, Amboise, Tours., Prix par place 33 francs. Départ à 9 heures. Retour vers 18 h. 45.

B. Tours, Villandry, Azay-le-Rideau, Chinon, Ussé, Langeais, Cinq-Mars, Luynes, Tours, Prix par place 30 francs. Départ à 9 heures, Retour vers 18 h. 30.

C. Tours, Chenonceaux, Amboise, Tours.' Prix par place 22 francs. Départ à 13 heures. Retour vers 18 h. 30.

D. Tours. Luynes,- Cinq-Mars, Langeais. Azay-le-Rideau, V'illandry, Tours. Prix par place V 18 francs. Départ à '13 h. Retour verg vers 18 h. 30.

Au départ de Blois I. Blois, Cheverny, Chambord. BJois. Prix par place 15 francs. Départ à 13 h. Retour vers 17 heures.

li. Blois, Chambord, Cheverny, Chauriïont, Blois. Prix par place :-22 francs. Départ à 13 heures. Retour vers 18 h. 45.

Pour la location des places' (un franc par place), et l'indication des jours de mise en marche, s'adresser aux gares de Tours et de, Blois aux Bureaux spéciaux du service, automobile, 8, boulevard Bérangèr, Tours, et 2,,pl,ace Victor- Hugo, Ulois à Ma gare de Paris-Quai d'Orsay à ^Agence de In, Compagnie d'Orléans, 16,. boulevard •!«> '^ipucines au Bureau de renseigne-.rnen.ls. 'î«. tipulevard "liaspiul. Paris.

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