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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1925-01-17

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 17 janvier 1925

Description : 1925/01/17 (Numéro 17).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k294236k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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EN ETAT DE JOIE

"^k, ÎA: côte Ses aigres apostrophes de M. J*f Viollette, le discours véhément de M. Bainlevé va être affiché dans tous les villages de France. La majorité persiste. Elle tient à perpétuer, à nos frais, l'état d'esprit de la période électorale. Ceux que leurs fonctions qualifient pour prêcher la paix entre les Français ne cessent, en effet, de dresser contre les gouvernements d'hier, ou contre les chefs de l'opposition, des réquisitoires qui, sur les murs, valent surtout par l'absence de contradiction.

̃ M. Herriot, avant-hier, applaudissait M. Painlevé. Mais peut-être, tout en goûtant cette éloquence polémique, songeait-il aux paroles combien plus graves qu'il avait entendues le matin. Il avait çeçu les régents de la Banque de Frané<$. Et ces financiers, ces commerçants;, ces industriels lui avaient tenu le langage dont nos lecteurs, hier, ont lu le résumé dans notre Courrier de la Bourse. Lui-même s'en. faisait l'écho à l'issue de -la première séance il adjurait la majorité d'en revenir, au plus vite, au budget et par là, l'exhortait à « produitre une impression d'ordre et de bonne administration ». Ainsi contribueraitelle à « revaloriser notre devise nationale ». On sait comment s'y- prit la Chambre, en cette nuit agitée, et quelle im,pression elle donna.

Qu'avaient donc dit à M. Herriot des visiteurs, qu'on ne peut pas qualifier, ceux-là. « d'ambitieux rancuniers, ou déeus » ? Ils avaient précisé, citant des faits irréfutables, ce que le bon sens indique au pilais ignorant que nous avons de mauvaises finances parce que le Cartel fait de mauvaise politique qu'on ne prend pas les mouches avec du vinaigre, ni les capitalistes avec des menaces de .confiscations. On ne rend pas la conïiance en maintenant le pays dans un étiat de perpétuel énervement, et l'optimisme agressif des harangues officielles collées a.ux murs et 'fouettées par la pluie, ne vaut pas l'ombre d'une certitude de tranquillité fiscale.

Oh l'optimisme est sincère. Il est fait de cette conviction dont les vainqueurs du 11 mai sont satisfaits « Le Cartel est le maître de la. législature ). Etre maître N'avoir plus besoin de discuter. Ecraser de son nombre, 'les adversaires imipuissants, quel orgueil radical, et socialiste Avoir la force, pouvoir placer ses amis, imposer des lois d'intérêt électoral, fabriquer des règlements de circonstance, supprimer en fait- la procédure qui permettait à chacun de défendre son tour d'interpellation si la minorité proteste-, l'injurier, et, si elle répond aux outrages, crier à l'obstruction quel plaisir S'il s'agit d'une question comme celle des dettes interalliées, ainsi que .le. signalait hier M. 'Louis Marin, refuser le débat général préalable, pour le remplacer par des consultations de députés choisis, renvoyer tout débat sur la politique -générale aux calendes quelle joie

Les chefs peuvent éprouver des préoccupations au sortir d'une conférence avec des banquiers et des économistes, mais la' masse du Cartel ne se soucie pas de ces réalités par ses bravos, elle entend consoler ses dirigeants des vilaines-choses que de méchants financiers leur disent. Au besoin on votera un ordre du jour de confiance que M. Goude rédigera. « tout en vidant son verre ». Ainsi la vie restera, belle. Elle est chère, la vie c'est vrai, plus chère de jour en jour. Mais, depuis le il mai, ce n'est plus la, faute du gouvernement, c'est celle des intermédiaires. Donc, plus n'est besoin de s'attrister. On poursuivra les spéculateurs dès qu'on aura fait contre eux la loi que l'amnistie a retardée -et que d'autres débats repousseront encore. Et puis, la vie chère a rendu des services électoraux si considérables qu'on a bien le droit de la placer au second plan aujourd'hui. Qu'on ne parle ni du- pain qui augmente, ni du chômage qui menace, ni de l'Allemagne prête à la guerre économique à l'autre peut-être. Qu'on ne s'avise pas de répéter, après l'exposé de M. Glémientel, ce qu'écrivait un organe des ,gauches, l'autre jour, que « c'est sur notre dos que l'accord financier s'est fait n. On répondrait qu'il faut se réjouir d'avoir évacué la Ruhr. Qu'importe que ce soit une monnaie d'échange perdue 1 C'est une fierté pour le Cartel d'avoir rendu ce gage, Cette restitution n'est-elle pas une écrasante défaite pour ceux ̃' qui: l'avaient saisi, pour cette Chambre éé. 1Ô19 dont il faut détruire, pierre à pierre, l'oeuvre inachevée, afin de pouvoir mieux nier qu'elle ait jamais rien tenté d'utile ni d'honnête. Pour punir le Sénat d'avoir été son complice, on le supprimera. La camtpagne en ce sens est déjà commencée.

Le Cartel, en effet, se garderait d'écouter ceux qui prétendent trouver dans les discours de la Haute Assemblée et dans ses gestes de résistance encore litmides, précisément ce qui peut rassurer les capitalistes dont on a si grand besoin ou bien il leur répondra, il répond chaque jour « A bas le Sénat A bas les gêneurs Nous sommes les maîtres, au mince bagage, mais qui ouvrons Iles prisons et les bagnes. Nous sommes royalement puissants. Joie Joie- Rires de joie. »

,̃••̃•.̃.̃̃-̃'>,̃̃̃;•̃ ̃̃̃•̃•

Étrange état, d'esprit en présence dé 1 tant de difficultés nationales. Que les so• cialistes triomphent ainsi, cela s'explique. Tout ce qui peut affaiblir la société actuelle sert leurs desseins. Ils savent ce qu'ils, font. Ils ébranlent la maison pour l'abattre et la rebâtir ensuite suivarft leurs rêves. Mais les radicaux ? Leurs électeurs «ont des bourgeois qui consentent à la réfection de l'édifice, non à la, £t$ne. De Quel droit leurs ékis yaa-

sentais à leurs alliés-dé gauche le pic, la pioche et le coin ? Quelle idée les réjouit et les mène ?. Leur enthousiasme- public parfois se change en maussade^ rie, noife conïrère Emilie Buré le notait hier .spirituellement dans l'intimité, ils. Bougonnent de n'avoir triomphé naguère que pour obéir à présent au parti de M. Léon Bluffi. Mais devnnt la galerie, ils ne montrent que leur bonheur d'exister dans la certitude du pouvoir prolongé. Ils ont quatorze cents jours à vivre Cela suffit, surtout après la récente alerte, à les maintenir en joie.

Et, pas plus que les révolutionnaires, ils ne se laisseront troubler par les propos moroses de quelques capitalistes. D'ailleurs, songeront-ils, pourquoi M. Herriot reçoit-il de tels personnages ? Sa bonté le perdra. Qu'il leur serre donc la vis, jacobinement Pourquoi se gêner ?. Le Cartel est de maître de la législature

Peut-on espérer que le gouvernement averti ne se contentera pas de cette solution ? Il n'y a pas que le Cartel au monde. Tl y a aussi le pays, plus préoccupé du lendemain que* les -représentants de la majorité.

Henri Vonoven.

PHOPTIOyÔiSflHD Georges de Porto-Riche

La belle et bonne idée de nommer grandofficier de la Légion d'honneur l'un des maîtres les plus incontestables du théâtre contemporain, l'homme qui a eu sur ses cadets l'influence la plus décisive, qui a porté à la scène les thèmes les plus profonds et les plus personnels, qui est aussi « moderne » qu'on peut l'être et qui, toutefois, ne laisse pas, par instant, de faire songer à Racine, l'incomparable auteur d'Amoureuse, du Passé et du Vieil homme, M. Georges de Porto-Riche.

]Jt quelle carrière admirable d'ardeur et de désintéressement! Il n'a jamais sollicité la gloire, ni même le succès. On imagine mal ce beau et fier visage que la sensibilité consume, s'inclinant pour demander quelque approbation. Il a su se contenter de profondeur et de silence pour charmer le coeur des hommes. Il a pu conquérir ainsi le plus enviable laurier il y a peut-être en effet des gloires aussi parfaites que la sienne, mais il n'en est pas de plus pures. Tout en. lui vient du cœur et y retourne c'est le secret de sa magie.

Henri de Régnier

L'œuvre de notre éminent collaborateur, M. Henri de Régnier, brille dans les lettres françaises d'un éclat tout particulier. Hraud, poète qui joint, à l'inquiétude symboliste, la sérénité parnassienne, auteur de romans ingénieux et spirituels où il a fait revivre avec tant d'art et de bonne grâce les années du « bon plaisir », M. Henri de Régnier n'était pas commandeur de la Légion d'honneur. Nous l'apprenons aujourd'hui qu'il est promu à ce grade.

Nul plus que lui, assurément, ne devait figurer dans une promotion Ronsard. Le musicien subtil d'Aréihvlse, l'évocateur de tant de jeux rustiques, de nobles et mélancoliques images, le poète des Médailles d'Argile, de la Sandale ailée, de la Cité de's Eaux, le conteur des Rencontres de M. de Bréot, de la Double maîtresse et de la Pécheresse, est l'honneur de la littérature française. François de Curel

En donnant à M. François de Curel la cravate de commandeur, l'on a rendu un juste hommage à un grand écrivain dramatique qui honore tout particulièrement la scène française.

Passionné d'idées au service desquelles il met une singulière puissance de pathétique, M. de Curel a. su donner l'accent de la passion et de l'amour à des constructions idéologiques que personne n'aurait su animer comme lui. Ce théâtre, où ne manque jamais le sentiment de la grandeur et où l'on aperçoit souvent le visage terrible du destin, a su conquérir le grand public. C'est que l'on ne pouvait rester insensible à la poésie sauvage du Coup d'aile et de In Nouvelle Idole, ou à ce' magnifique Repas du Lion. Cette distinction sera accueillie avec plaisir par les nombreux et fervents admirateurs du grand dramaturge.

Joseph Bédier

M. Joseph Bédier est fait commandeur de la Légion d'honneur. Voilà une distinction qui rencontrera un aveu unanime.

C'est en effet que M. Joseph Bédier a toit- jour travailé de tout son cœur à la gloire de nos lettres et qu'on lui doit les travaux les plus importants et les plus admirables. Esprit singulièrement clairvoyant et qui i unit à la plus vaste culture un vif amour de .l'histoire littéraire et de l'évolution des idées, M. Joseph Bédier a apporté les plus vives lumières sur la littérature française du moyen âge. Personne n'a oublié sa magnifique adaptation du Ranw» de Tristan et Iseult, ni ses recherches sur la formation des chansons de gestes, ni tant d'études criti- ques si riches d'enseignement.

Pendant la guerre il mit au service de son pays son grand talent et le servit utilement .en faisant la preuve des atrocités alletnan.des.

Aujourd'hui il s'est attaché à un grand travail :il préside en effet à la composition d'une très belle histoire de la littérature française, qui sera un monument durable. Paul Foucart

31. Paul Foucart est un des plus savants' hellénistes de France. Il appartient, déjà depuis de '-longues années, à l'Institut, et ses travaux," qui sont considérables, n'ont pas manqué de retenir l'attention du monde savant.

11 a publié notamment des Mélanges d'epigraphie grecque qui sont une œuvre de premier ordre et plusieurs ouvrages sur l'histoire de Delphes et les Associations religieuses chez les Grecs qui ne sauraient laisser indifférent quelque Français que ce soit qui se pique de lettres.

M. Paul Foucart s'est plus précisément passionné pour l'histoire des religions. Il n'est pas de livres plus attrayants ni plus gonflés de substance que ceux qu'il a publiés sur les mystères d'Eleusis et le culte de Dionysos, où une belle curiosité de l'esprit est servie par l'information la plus sûre et la plus étendue. Ce savant, qui écrit dans une langue sobre et précise, honore la science française. Il était bien juste que le gouvernement de la France, en lui donnant Ta cravate de commandeur, lui rendit un juste hommage. -•.••-

LES NÉGOCIATIONS COMMERCIALES | Intf apipance des Allemands^ i

La délégation française a transmis hier ses dernières propositions

La délégation française, qui avait été saisie à la date du 14 janvier, d'un contre-projet allemand, avait établi des propositions nouvelles conciliant ces deux projets. Elle a rencontré l'opposition de la délégation allemande, tant sur le régime des produits alsaciens et lorrains que sur l'octroi du tarif minimum aux produits allemands. La décision ayant été réservée pour la première question, un désaccord de principe s'est manifesté sur la deuxième, la délégation allemande réclamant pour la totalité des produits de son exportation, le tarif minimum, ou, dans certains cas, un tarif minimum d'un taux supérieur au taux actuel, mais établi d'accord avec elle.

La délégation française ne pouvant, ni en droit, vu la législation, actuelle, ni en fait, en raison de la situation économique, adhérer aux revendications allemandes, a fait parvenir à celle-ci le texte écrit de ses dernières propositions. La délégation allemande doit en délibérer et en référer à son gouvernement.

La délégation français» a stipulé que les propositions actuelles n'avaient pour objet que l'établissement d'un régime provisoire à durée limitée, en attendant que puisse être signé un traité de commerce, alors que la délégation allemande aurait voulu faire admettre que les principes acquis dans cet arrangement provisoire seraient définitifs. En ce qui concerne les produits alsaciens et lorrains, l'Allemagne proposerait l'octroi d'un régime spécial, mais subordonné à l'acceptation des puissances jouissant de la clause de la nation la plus favorisée. La délégation française n'a pu que décliner cette offre, qui, étant donné les conditions auxquelles elle était soumise, devenait purement illusoire.

LES DETTES INTERALLIEES

111

La réponse de l'Angleterre LoiNdres, 16 janvier.- Suivant les Evening News, la réponse finale du gouvernement anglais à la France définissant son point de vue sur la question des dettes est préparée par M. Chamberlain et M. Churchill. Dans cette réponse, le gouvernement anglais dira sans nul doute combien il apprécie que la France soit disposée à prendre en considération le problème des dettes il pourra inviter la France à faire des propositions. On dit ce soir qu'un débat à la Chambre des communes serait nécessaire avant que la réponse du gouvernement anglais sur la question de la" dette française soit envoyée au gouvernement français.

AU JOUR LE JOUR

Effets de brouillard

« Nous sommes menacés d'une nouvelle période de brouillards. » Journaux.

Quel voile couvre l'atmosphère ?. Aux grands magasins ressemblant, Notre hiver semble vouloir faire Son Exposition de Blanc.

Paris revêt une chemise

Qui n'est pas de léger linon.

Ce fleuve est-il Seine ou Tamise ? On n'ose affirmer oui ni non,

Car on a le droit de confondre

Dans l'aveuglante opacité

La Ville-Lumière avec Londre

Et Montmartre avec la Cité.

Ces brumes troublent les méninges De la bête et de l'être humain Au Jardin des Plantes les singes Cherchent leur quatrième main. L'avant-dernier jour de la chasse, Si compact était le brouillard

Qu'un tireur de première classe Tuait un veau pour un pouillard. Bien que blanchi dans la carrière, Un expert a, ces jours derniers,

Pris un Rubens pour un Carrière «, Un Van Dongen pour un Téniera. Tel vieillard, moustache en bataille, Trébuchant, d'un pas incertain, D'un bec de gaz pinça la taille, 'Croyant lutiner un trottin.

L'enfant du Gers ou de la Mciuthe S'avance en tremblant du fémur, Redoutant que son nez se heurte A la résistance d'un mur.

Fils de Lorraine on de Gascogne, Qui veut percer l'obstacle épais A l'impression qu'il se cogne

Aux cloisons du Traite de Paix. Les nouveaux accords,, où s'empêtre Le lecteur le plus débrouillard, Sont chiffons de papier, peut-être Et même de papier brouillard ?. Seigneur, pour notre délivrance, Que les brouillards soient écartés Notre loyale et douce France

Aurait taut besoin de clartés Hugues Delorme.

Le brouillard ne se dissipe pas Le départ de la mission de Goys de nouveau retardé

En raison du brouillard qui a fait sa réap-

parition hier matin, le départ de la mission

aérienne au lac Tchad a être encore ajourné- hier.

Le coureur automobiliste Masson, qui, hier, sur t'autodrome de Miramas, s'était mis en piste pour tenter le battre le record des vingt-quatre heures, a dû s'arrêter, sept heures après le. départ, en raison du brouillard. Il avait, à ce moment, parcouru 1,010 kilomètres à une allure moyenne de-

129 à l'heure. >

En mer

Beuzec-Conq, 16 janvier. Un épais et froid brouillard règne sur les côtes et recouvre entièrement la mer.

A Londres, où pourtant une journée brumeuse ne constitue pas un événement, on l s'est étonné de l'intensité du brouillard gui, hier, enveloppait la ville.

LE PROBLEME

DE L'IMMIGRATION

« II est d'ordre moral, nous dit Mgr Chaptal. Ce qu'il nous faut transplanter, c'est la famille. »

Un peu tard peut-être- mais enfin mieux vaut tard que jamais, le grand 1 public et avec lui nos législateurs con>mencent à prendre conscience de la gravité et de la complexité des problèmes que pose cette immigration -dont nous avons, pour notre part, ici même et ailleurs, signalé depuis longtemps l'importance.

Dans quelle mesure cet afflux d'étrangers est-il bienfaisant pour un pays à I faible natalité comme lei nôtre, dans i quelle mesure est-il dangereux, telle est la question que tous les Français se posent maintenant avec angoisse;, et à laquelle nul n'était mieux qualifié pour répondre que Mgr Chaptal spécialement chargé des immigrants de la capitale, et dont, par la force même des. choses, le zèle et l'activité apostoliques débordent les limites de son diocèse.

« Les Chambres, nous a déclaré Mgr Chaptal, que nous ne saurions trop remercier de son accueil, les Chambres préparent des lois réglementant l'entrée en France, la naturalisation, etc., certes, elles n'ont pas tort d'intervenir, mais elles ne peuvent qu'édicter des précautions d'ordre matériel,, alors que le problème qui se pose est surtout d'ordre moral, puisqu'il s'agit, avant tout d'augmenter l'influence spirituelle de la France sur ces éléments étrangers. » Posez tout d'abord en principe que l'immigration est bienfaisante quand elle est familiale. Ce n'est pas l'individu isolé, c'est la cellule sociale qu'il nous faut transplanter dans notre pays. )) Le célibataire que (rien n'attache au sol est, par définition, un Ouvrier agricole, il se déplace au hasard du travail mineur, il va de la Ruhr en France pour retourner, peut-être plus tard, en Silésie, au gré de sa fantaisie en un mot, c'est un élément instable sur lequel nous ne pouvons compter. Nombre d'entre eux, d'ailleurs, sont des comniiu'iiistes chassés par les gouvernements voisins, et, pour les autres, on est bien obligé de reconnaître que ces déracinés se défendent -mal contre les malsaines propagandes politiques et contre les tentations du cabaret. Sans vain pessimisme, nous sommes donc amenés à conclure que l'imanigrant isolé est, sauf exception, peu désirable.

» 11 n'en va. pas de même- pour celui qui retrouve en France son loyer. Celuici est. au contraire, pour le pays un élément d'ordre et de prospérité. » Les Etats-Unis, qui ont, de .longue date, la pratique de l'immigration, le savent bien, puisque, non contents de rejeter impitoyablemient les, célibataires, leurs autorités marient d'office au débarqué du bateau les couples irréguliers qui demandent leur admission sur le sol de l'Union. De tels mariages risquent, évidemment, beaucoup d'être précaires, imais cet usage n'en est pas moins caractéristique d'une politique dont, en France, nous gagnerions à nous inspirer.

» Cela est si vrai que, dans le Nord, alors que l'immigrant polonais célibataire montre une légère tendance i\ l'alcoolisme, les directeurs do mines n'ont qu'à, se louer des chefs de famille de même nationalité aucun ouvrier ne leur parait supérieur, et, non contents de donner à leurs mineurs des maisons claires, gaies, ornées de jardins de véritables petites villas avec poulailler, porcherie, etc. ils font venir à leurs frais, de Pologne, les enfants et les femmes de leurs ouvriers.

» Malheureusement, les cultivateurs ne suivent pas cet exemple. Les étrangers qu'ils emploient sont si -m'ai logés que ceux-ci ne sauraient songer à faire venir les leurs. Pourtant, il serait souvent bien facile, dans nos campagnes désertes d'aménager les maisons abandonnées. C'est ici, précisément, que le législateur pourrait intervenir soit par des dearèvements d'impôts, soit en admettant ces aménagements ou ces constructions nouvelles au bénéfice de la loi Ribot.

d A .l'appui de ma thèse, je pourrais citer l'immigration des Flamands qui, à la tête de nombreuses familles, viennent exploiter des fermes dans le Nord. Ils* s'y enrichissent rapidement, et si les paWnts parlent anal notre langue, les enfants sont d'excellents Français, travail;leurs, disciplinés, éléments de prospérité dont la Belgique., tes terres deviennent insuffisantes, dont la Belgique s'appauvrit, mais dont nous nous enrichissons il n'est pas d'autre mot à son détriment.

» Dans cette conquête spirituelle, l'Eglise, bien entendu, joue son rôle. 11 est un fait devant quoi doivent s'incliner tous les gouvernements, c'est que ces familles d'immigrants, qu'elles soient belges, luxembourgeoises ou italiennes je connais mal l'immigration espagnole sont, pour les trois quarts, infiniment plus religieuses que la moyenne de la population française. 11 faut donc que ces nouveaux venus soient chez nous accueillis par des prêtres qui puissent satisfaire leurs besoins religieux. L'ordre social lui-même est intéressé au maintien de leurs croyances. « Sans -prêtres, nous disait un manufacturier du Nord, 'les immigrants deviennent communistes dans les six mois », ce n'est donc pas seulement Paris, mais la France .entière, qui devrait, contribuer au développement de ces missions, dont malheureusement les ressources sont fort limitées.

» Enlin, je voudrais que l'on eût pour ̃ces immigrants plus de justice. Les cul-

tivateurs notamment, non contents de les mal loger, les paient encore très mal, ce n'est pas le moyen de leur l'aire aimer notre pays et nos .agriculteurs qui, de leur propre aveu, ont besoin, chaque année, d'un million de travailleurs étrangers, perdent eux-mêmes 'beaucoup à vouloir trop gagner, l'ouvrier rompant son contrat de travail dès qu'il a trouve une usine ou une mine où il sera mieux payé. »

Mais, demandons-nous à l'éminent prélat, l'Eglise ne l'era-t-elle donc rien pour moraliser, pour civiliser ces Kabyles que Les missionnaires, pourtant, vont évangéliser jusque chez eux. L'Eglise, nous répond Mgr Chaptal, ne s'en désintéresse pas, bien au contraire, mais nous en sommes encore à ce que j'appellerai la période préparatoire, période où, d'ailleurs, nous avons déjà faut aprel à l'expérience des Pères blancs et des Sœurs blanches de N.-D.d'Afrique. Prenez patience et ayez confiance. »

Nous avons confiance, la France qui compte' au dehors ses missionnaires pour ses meilleurs propagandistes, sait aussi que ses prêtres seront, à l'intérieur, les meilleurs défenseurs de sa séculaire unité.

•' E. Gascoin.

Un Monument à la Paix

Un .comité vient de se former pour élever un monument à la Paix dans une de ces r.é'gio.ns de l'ancien front où Ja guerre a affirmé ses droits sanglants.

Ce comité, dont la présidence d'dlonneur a été offerte ,aux .membres les plus en vue .de la majorité MM. Herriot, Pain-levé, Léon Blurn, Léon Bourgeois, Boncour et à leurs plus fidèles partisans MM. Ferdinand Buisson, président de la Ligue des Droits de l'Homme Léon Jouliaux, secrétaire généiral de la C.G.T. AAbert Thomas, président du Bureau International du Travail, et Paul Appell, recteur de d'Université de Paris, a ̃pour président effectif M. Erédéric Bru-net, député de Paris.

Ce n'est pas une simple statue que ce .comité Sie propose d'élever sur la terre de Champagne ou de la Somme, mais «n mo-

nument grandiose. On .envisage déjà une

dépense de près de dix millions.

Hâtons-nous de dire que, dans il '.esprit du comité, ce n'est pas da France seule qui en -ferait les frais, mais tous les pays du monde, y compris i' Allemagne. Tous les peuples participeraient également à son érection. C'esl ainsi que le monument ferait d'abord l'objet d'un concours international d'architecture et de sculptuM!. Ensuite, des artisans de tous les pays travailleraient à cette œuvre, de la paix. Les maçons ilonibard-s, les tei'rassier-s iespa.fjn.ol?, les ferronniers 5 (bavarois, lies sculpteurs guatémaltèques, des tailleurs de pierre .de Russie, eu ïhibet ou de France rivaliseraient d'ardeur au pied de cette pyramide de Babel.

Que verrons-nous d'abord ? La Paix ou son ombre sur notre sol ? Il y a (gros à parier pour son ombre mais, hélas point ?;e sera besoin pour cela d'un monument de dix millions.

Un nouvel exploit de Nurmi New-York, 16 janvier. Le coureur finlandais Nurmi détient trois nouveaux records du monde celui du mille 3/4, celui du mille 7/8 et celui de 3.000 mètres. Après son exploit, Nurmi est parli pour Chicago, où il courra ce soir. Il rentrera ensuite à New-York pour participer à une nouvelle épreuve. Malgré son programme chargé, les milieux sportifs croient que le Finlandais est capable de tout.

JMQTES D'UM PâMSIEN Qui prétendait que la Russie nouvelle avait rompu avec la civilisation? Bien loin de là, elle en observe les règles, même les plus futiles. Ne vient-elle pas de recevoir l'ambassadeur de France avec un cérémonial qui, sans rappeler le Grand Siècle, n'en était pas moins suffisant pour choquer l'égalitarisme prolétarien? Mais il s'agissait de frapper un coup, de montrer que, même sur le terrain protocolaire, Moscou « savait v faire » aussi bien que Paris, Rome ou Londres. « C'est nous qui sont les princes! »

L'Union des Républiques socialistes soviétiques, l'U. R. S. S., a trouvé un autre moyen d'impressionner l'Europe elle a décidé d'adopter le système métrique et de l'appliquer sans-.délai. Déjà, une mission scientifique française est en route pour offrir à Tchitcherine, Kalinine et autres camarades en ine, de les assister dans l'organisation de la réforme projetée. La mission apporte l'étalon du mètre international, avec la manière de s'en servir, ainsi que des modèles de centimètres, de décamètres, de litres, de stères. Et, désormais, les Soviets, s'ils manquent de poids, ne manqueront plus de mesures.

Toutefois, Trotski, l'enfermé, hostile aux inventions d'origine bourgeoise, pourrait bien, le jour où il recouvrerait sa liberté, envoyer promener la mission scientifique en disant « Pas de système métrique dans l'U.R.S.S. nous conservons la verste et la sagène. Notre devise n'estelle pas ni Dieu, ni mètre? » Janot.

Le Conseil national économique M, Justin Godart, ministre du travail, a l'ait signer au Conseil des ministres un décret portant création d'un Conseil national économique.

Composé de 47 membres délégués par les organisations les plus représentatives dans chaque catégorie (population et consommation travail sous toutes ses formes travail intellectuel, travail de direction des entreprises, et travail salarié capital mobilier et immobilier), le Conseil national économique est présidé par le président du Conseil. Ses délibérations sont prises sous forme de rapports ou de recommandations. Ainsi se trouve réalisée une institution qui étudiera tous les problèmes intéressant la vie économique du pays pour proposer aux .pouvoirs publics des solutions ;qui seront inspirées de l'intérêt général.

ECHOS

Deux croix.

On lira plus loin les noms de tous les nouveaux décorés de la promotion Ron-' isard, mais il nous est bien agréable de noter, ici, que parmi ces noms, dans la il;iste des chevaliers, :figurent ceux de deux de nos plus brillants collaborateurs, Régis Gignoux et Maurice Levaillaht.

Tous deux méritaient bien, à tous les égards, d'être distingués parmi les écrivains français de la, grande lignée, successeurs à travers les âges des délicieux esprits de ta. Pléiade.

La fantaisie alerte de Gignoux, sa grâce amusée et amusante ne serventelles pas de façade joyeuse à celte clairvoyance, pour ainsi dire immédiate, qui est une des plus belles qualités de -notre' race ? Le lyrisme de Levaillant, le poète de Portes d'airain, des Vers d'amour, l'historiographe de Chateaubriand et de Lamartine, ne semble-t-il pas, par sa: pureté, par l'élévation des sentiments qui l'inspirent, jaillir de nos plus belles traditions ?

Tous se réjouissent dans cette mai'son, de la, distinction qui vient d'être ac-<, cordée à nos deux amis.

Est-ce un camouflage ,1

Une grosse voiture automobile de marque, .allemande était arrêtée, hier, dans une rue très fréquentée.

Pilotée sans doute par son propriétaire, qui était entré dans une maison, cette voiture était là toute seule, ̃exposée à la curiosité générale.

A l'arrière, elle portait bien sur un écusson l'initiale D, indiquant que celte auto de fabrication allemande appartenait à un Allemand. Mais pourquoi cette voiture portait-elle sur Faite gauche, en guise de déguisement sans doute, un petit fanion qui n'était autre que l'Union Jack, le drapeau britannique ? 2

La religion à travers l'espace.

La téléphonie sans fil est extrômtement) répandue aux Etats-Unis. Il n'y a guère de maison de campagne ni de ferme qui n'ait son poste.

Aussi est-ce par téléphonie sans fil que les fidèles un peu éloignés des égli- ses écoutent le matin les sermons .prononcés par les grands prédicateurs. De même, dans différents centres, des rabbins célèbrent chaque soir un service devant un poste émetteur.

L'Eglise romaine, dans le but de ircpiandre le point, de vue catholique sur les' affaires courantes, signé un contrat pour établir un poste de 500 watts, à New-York. Cette installation sera, dirigée par les frères de Saint-Paul. Poissons d'eau douce.

On pourrait en faire iUïie coiisom-mation abondante et, peu coûteuse, si l'administration se décidait à prendre quelque,s précautions.

Le président du « Pis^ing-Club ». qui, est membre du conseil supérieur de la pêche, expliquait que nous pourrions S avoir dans nos rivières des truites et des saumons en quantité-, si l'on ne laissait pas 'manger Oes œufs de ces 'poissons déposés sur des fonds de gravier peu profoTids par les oies et 'les canards qui en liberté à la recherche d'une nourriture gratuite.

Un canard, h, lui seul, peut manger 20.000 œufs. Et comme il y a beaucoup do canards, ils nous privent ainsi d'un nombre incalculable de truites et de saumons.

D'autre part, bien des usines déversent dans des rivières des résidus qui empoisonnent Je poisson.

Le ministre de l'agriculture ne pourrait-il prendre quelques mesures qui permettraient d'ajouter à notre alimentation, dont .le prix grandit tous les jours, Je contingent cles poissons d'eau douce? `?

Le Masque de Fer.

.«.

AUJOURD'HUI

Supplément littéraire A LA CHAMBRE Les accords financiers

Les habitations à bon marché

C'était, hier, vendredi, jour que d/ha-< bitude la, Chambre consacre aux interpellations. Mais avant que.de donner le signal du départ aux orateurs, M. Paoïl Painlevé fit connaître qu'il élaiti dépositaire de trois demandes d'affichage du discours qu'il avait prononcé la veille. L'affichage de ce discours fut volé sur-le-champ.

Cette première tâche accomplie, la; Chambre dut entendre M. Georges Bonnet, député radical de la Dordogne, poser une question au ministre des finances, question touchant les accords financiers qui ont été signés ces jours-ci,, à Paris. M. Bonnet se disait désireux d'être éclairé sur le .montant exact des frais d'occupation de la, Ruhr, sur la par- ticipation des Etats-Unis au plan Dawes, sur les dettes interalliées.

Le ministre répondit en ces termes En ce qui concerne la liquidation de la1 Ruhr, quatre systèmes ont été proposés. Celui de la France a triomphé grâce à M. Winston Churchill. Pour les frais d'occupation, si la France a cédé sur deux points. c'est qu'elle était liée par les engagements des gouvernements antérieurs, par contre sur tous les autres points satisfaction lui a été donnée.

Les dépenses ont atteint 302 minions. Les recettes permettront à la France de recevoir 306 rmUtions, Les prestations en naturg


peuvent être évaluées à 120 minions (marks-or).

Sur ces bafes, un accord est intervenu et un forfait nouveau acte établi. Il nous donne -ISO millions de marks-or. D'autre part, il est entendu que nous récupérerons le montant de nos- frais d'occupation comme « arriéré de dépenses exposées ».

̃Le ministre traita ensuite de la priorité belge.

Tous nos comptes, dit-il, seront réglés avec la Belgique sans que nous ayons a débourser un sou.

Reste la question de la participation des Etats-Unis au plan Dawes. Nous avons estimé que cette, participation était indispensable, a. certaines conditions toutefois plus favorables que les précédentes. Dans deux ans, quand la priorité belge sera éteinte, le ̃pourcentage' libéré pcrmellra de régler l'annuité promise aux Etats-Unis.

En résumé; la .France touchera cel le année 353: millions de marks-or (1.368. 000. 000 de francs). Ce résultat est intéressant. Sur cette somirîe nous avons besoin de 250. millions. Les 103 millions restant serviront à doter l'office des prestations en nature dont la création va être demandée par le gouvernement.

M. Clémenlel. quand il eut. donné connaissance a. la Chambre de celte situation financière., entreprit de .parler des dettes interalliées. Mais, tout de suite, un mol. du marquis de La Ferronnàys. auquel répondit M. Herriot. provoqua un long incident. Le ministre, enfin, expliqua

M.Winston Chur.ehil], ancien combattant, est un homme qui recherche des solutions pouvant satisfaire les deux peuples. L'Angleterre a fait trois offres sur la question des dettes.

Je rappelle la. proposition Curzon abandon par l'Angleterre de la partie de sa créance sur les. alliés dépassant sa dette visà-vis des Etats-Unis. M. Churchill a maintenu ce principe qnii avait été confirmé par là note Balfour et. s'est déclaré prêt à négocier un règlement définitif dans le même esprit de loyale camaraderie qui dominait les relations anglo-françaises pendant la guerre.

Quand le gouvernement aura pris, dans cette affaire, ses responsabilités, il appellera le. Parlement la ratification de ses actes, r ̃̃̃.̃ ̃•̃̃ ̃ .̃" EiM. Clémentel termina par ces mots Le rétablissement du front interallié est un fait' capital.- L'accord des alliés est le meilleur -gage non seulement du;- paiement des réparations, mais du maintien de la paix.

Ç'estrà .ce' moment; -que. M. Paul. Painlévé lut à. la Ohaiifore une. petite note par quoi' on rinstrùn.sait que M. "de Serves avait élé élu président du Sénat. On applaj.id.it viventent la nouvelle sur les .tsi-ncs de droite etidu centre. **«

Et l'on parla'd'ftabitations à bon iharcbé. ̃

M. TrénJlhxtiiï.. du Finistère, tout comme TavïAit l'ait au mtois de décembre 'M.-LoucliaiH", .signala la gravité du problème des -logements à bon marclié Il est, dit-iï.,au carrefour de toutes les questions sociaïes h-, succès- îles efforts que l'un fait. .pour ^ugiotiniei'- la natalité, pour «ombattae la tu'bei'Crjlose >et l'alcoolisme, dépendlai sokBtdon. ̃'qufou lui donnera. iL'orateir regretta que la législation actuelle sur les hatatalions à bon. marché soit meti conrifue dans le pays- et ̃montra, les i;éstu liât», obtenus par des sp-;-défés:inxniQ^i^èr^S"dn;,Pinteière, Il'-yOTr-' draitque JiOiis^lesilï'availleurs ctevti'nsséftt ,prppriétaires.

Parce que, par. la propriété, le travailleur arrivera a plus d'indéo.endancc et plus de" (fierté.'

C-eât à cela qn,e lend notre légiskition, lui répondit M. Godart. ministre du travail. <iette; législation, ̃peut-an, <Va simplifier ? `~ H /.intention du gou-yea-nemien I. est de demander, au moment, de tia. discussion de la loi de finances, -l'autorisaftion, pour le ministre du (travail, de cou-saoi-er 'une somme de 90 à 100 millions -à 3a oonstmetion û'hntoiit-ations destenées aux familles .nombreuses. En ce qm •̃̃concerne- les ipréts, àl deanaiidera 207 im-Hions pour te Crédit m-unobilier. les Offices publies et les Sociétés d'habitaUon-s à bon .mai'eiié.

Le gouverneanent. par' ailleurs, améliorera et assouplira les règlements d'administration paiblique.

:M.. Antoine Borrel plaida 'pour les haIjitations rurales et ;la suite de la discussion fut renvoyée à vendredi prochain. "̃'̃̃- ••» ̃̃ IlVrestait à la Chambre et aux ministres intéressés de s'accorder sur les datesVauxquelles iseraient dïscnlées di,verses':anlre3 inieripellations dont nous avons. ïiier. puiûié la ̃liste.

•M. Paul Laffcunt était désireux d'eiiteridre ,1c .gouvernement «'expliquer à ])ropos des 'poursuites engagées contre l'écrivain espagnol Blasco Ibanez.. Le gouveroement,- dit-il, aurait dû objecter qu'il s'agissait ^d'un fait politique ne comportant ni extradition ni poursuite. Et même si la loi écrite interdisait cette attitude, une plus haute, loi moraile ne plaçaitelle pas l'admirable écrivain espagnol sous 3a protection de la France ? °

Nous ne faisons pas œuvre d'ingratitude envers M. Ibanez, répondit M. Herriot, mais nous soinmes en. présence d'un-problême international. Qwand le gouvernement applique la loi on ne peut. lui demander compte de la façon dout il t'applique. Je.- demande 3c renvoi de l'interpellation » à la suite ». M. Paul Boncour prit alors la parole au nom du parti socialiste.

Si j'avais le moindre doute, dit-ils sur la légitimité de ces poursuites, je n'accordei-nis plus .ma confiance au gouvernement. Mais il n'a pu, hélas que se conformer à la brutalité des textes. Il faut abroger immédiatement l'article de la loi- auquel le gouvernement, a ̃̃soumettre son action. D'autre part, les agents diplomatiques sont pour causer. Les sentiments qui se sont manifestés ici pour M, Blasco Ibanez permettent au gouvernement de faire comprendre au représentant de l'Espagne que ce procès, plus que désagréable, douloureux pour la France, ne peut comporter rien de •bon pour son propre gouvernement. Et le renvoi de l'interpellation « à la suite. fut ordonné.

Une fortune .semblable accueill't la demande de M. Lafange qui voulait obtenir de M. Herriot des explications « sur sa politique générale ».

,Te croyais, dit-il, aller au-devant des devoirs du cabinet en établissant avec lui le bilan de son action depuis huit mois le prix du pain augmente, la crise sociale est proche, les consciences sont troublées. Au dehors ce sont tous les jours des abandons nouveaux sans aucune contre-partie. Si la •majorité veut étouffer ce débat, elle en prendra publiquement la responsabilité. Le gouvernement répondra à toutes les questions qui lui seront posées, répondit M. Herriot, à l'occasion du grand débat qui s'ouvrira quand sera appelé le budget des affaires, étrangères. Nous démontrerons que c'est l'occupation de la Ruhr qui a rendu le

contrôle en Allemagne impossible loin de redouter le débat nous l'appelon-y tic. ions nos vœux. Quelques autres interpellations furent encore renvoyées « à la suite » et la séance fut levée.

Ce matin, la Chambre discutera Ile; projet de création d'un office des prestations en nature.

Henry Vidal.

Informations politiques

Après l'orage.

.Estimant que les scènes de désordre dans 1 hémicycle' sont inadmissibles et doivent être sévèrement réprimées » .MM. MonU«ny et Palmade vont proposer une modification du règlement'de la Quimbre. ̃ Ils demanderont que la peine de la censure avec exclusion, temporaire cgii iïiême :qiraïfd les faits sont particulièrement graves n'est jamais, prpiaoncée qu'après consultation de l'assemblée, soit appliquée par le président, immeaiatement, à tout député qui se sera livré à des violences envers un collègue. Lune de miel

Le comité directeur du groupe râdical-socialiste est allé faire part, hier, à M. 1-Iemot, des décisions prises et des désirs exprimés par le groupe dans sa dernière réunion discussion prochaine à la Chambre du projet de retour au scrutin d'arrondissement discussion au Sénat des assurances sociales, etc.

La délégation, dit une communication officieuse, s'est retirée en plein accord avec le président du Conseil.

Le statut naval

Le Cartel a essuyé un petit échec, hier. à la commission de la marine militaire, qui avait à designer les rapporteurs de deux importants projets de loi, l'un relatif au statut, naval, l'autre concernant la deuxième tranche du programme navai. Ce sont les deux candidats de l'opposition, MlM. Robaglia et Le Cour Grandmaison, qui,, cil. dépit de la majorité, ont été nommés pour rapporter l'un cl- l'autre de ces projets.

L'enquête sur les fonds doctoraux Les auditions de directeurs de Compagnies; i; d'assurances ont encore occupé hier la séance de la commission d'enquêté.'

Le président a adopté, pour l'interrogatoire, une nouvelle tactique.

A chaque témoin et il en fut .entendu trois,, nier il demanda pour commencer Comment ,çQnçevez-;yous- l' action de défense des intérêts des Compagnies d'assurances ? Successivement, M.. Andrieux, AI. Tardieu et M. Le Vasseur qui n'ont rien, de commun avec les parlementaires ou anciens députés du même nom répondirent a cette question. Selon le premier témoin. TL-nion syndicale des, Compagnies d'assurances se chargeait de la défense -de ces intérêts, moyennant une cotisation versée chaque année au prorata des primes. Ces; versements figuraient, dans les comptes des. sociétés, sous la rubrique « frais généraux, publicité, propagande », mais la société qu'il dit rige n'a jamais: versé de fonds dans un but purement électoral.

Mu Tardieu déclara également qu'il n'avait, jamais eu de rapport direct avec l'Union des Intérêts économiques, m'ai seulement avec l'Union syndicale qui soutenait les intérêts des sociétés intéressées par des campagnes de- propagande et de presse. Il reconnut qu'en lifâl ce groupement avait demandé aux Compagnies un concours financier plus important que les autres années.

Nous avions à nous défendre, ajouta-t-il. contre des attaques très violentes.

M. Le Yusseur fut encore plus nef. Pour riposter a ces attaques, il fallait, à son sens, au moment des élections, aider les candidats- qui Voulaient bien s'engager à prendre la défense des libertés commerciales. Son organisation versait donc annuellement à l'Union syndicale pour être remises à. l'U. 1. E.. dos sommes variables mais, en J!»2î, elles se sont élevées u 02.900 francs, soit environ 60.000 francs de plus que Taun/'c précédente.,

̃Kl voici eomn.ient.se termina riïitciTOgatoii-c M. Uhry. Le conseil -d'administration çt tes actionnaires- 'étaiént-ils au ço'ui'ftnt de eus', ver-" sémênls ? ̃ ̃ "• T R. lividemme'iU non, ils {iguraieijl'à'la 'rubrique « frais généraux ».

M. Ubry. Et vous trouvez normal que de telles dépenses figurent sous cette rubrique ? R. Certainement, car notre premier devoir est. de défendre notre industrie. J'ajoute que. soit à l'intérieur, soit à l'étranger, nous avons toujours, aussi, soutenu et défendu les intérêts et le crédit de. la France..

La commission entendit encore M. Osmont, président d'une Compagnie d'assurances mutuelles, qui reconnut avoir versé pour sa part. mais en dehors de la campagne électorale, une somme de 2.000 francs à l'Union syndicale. De nouveaux témoins seront entendus mardi. L'encouragement aux familles nombreuses M. Roulleaux-Dugage et une centaine de ses collègues ont déposé linc proposition de .oi tendant à porter de 90 francs à 360 francs par an le taux de l'allocation accordée aux familles nombreuses, a titre d'encouragement national. Pour couvrir les dépenses de cette réforme, évaluées à 1.1(i millions, ils proposent de substituer à la surtaxe actuelle sut- les célibataires et les ménages sans enfants une ta.xe progressive et proportionnelle au revenu global, qui s'erait,. pour les célibataires, de 2 sur la tranche de revenu allant de 7.000 à 10.000 francs Ces4 sur la tranche de 10.000 a 20.000. et de 6 au dessus. KUe serait, pour les ménages sans enfants. <lè 2 sur la tranche de revenu allant de 10.000 à 20.000 francs de ̃ sur la tranche de revenu supérieure à 20.000 franc?. Le vote des absents

M.. Louis 'Marin vient, *i\ec les membres; rie l'Union* républicaine" démocratique' qu'il" préside, de déposer une proposition de résolution en faveur du vote personnel des députés. Son n projet est documenté, comme tous les travaux législatifs du député de MeurtIie-ct-Moselle. Il montre l'immoralité du vote par procureur, c)u: « bottier », et signale un certain nombre cté fraudes pratiquées quotidiennement à la Chambre dépôt do plusieurs bulletins au même nom pour fausser le scrutin bulletin blanc mis dans l'urne au nom d'un confrère poifr annuler son bulletin bleu compression des bulletins dans les boites de totalisation, etc.

Tout cela *m:r.ilre le sérieux de nos législateur: qui se fraudent eux-mêmes de la sorte CONSEIL dÈTmÏNISTRES Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis en Conseil, hier matin, à l'Elysée, sous la présidence de. M. Gaston Doumergue.

M. Edouard Herriol, président du Conseil, a mis ses collègues au courant tic l'état des affaires extérieures.

Il a. soumis au Conseil les projets de traités- entre la France et le Siam.

Le général Nollet, ministre de la guerre, a fait approuver le décret sur la réforme du régime des pénitenciers militaires. AI. Victor Peytral, ministre des travaux publics, a fait signer le. décret relatif à l'application de la loi de huit heures dans les chemins de fer.

M. Qucuillc.minJslt'e de l'agriculture, a été autorisé à déposer sur le bureau de la Chambre un projet de loi relatif aux améliorations a apporter dans l'installation des écoles nationales vétérinaires.

Faites-vous vacciner contre la typhoïde On s'est ému, dans certains, quartiers, des bruits suivant lesquels les hôpitaux parisiens accueilleraient en ce moment un nombre anormal de malades atteints do fièvre typhoïde. Si peu justifié que soit cet émoi, lé directeur de l'assistance publique saisit cette occasion de rappeler que la fièvre typhoïde est maintenant évitable, la vaccination préventive permettant à chacun de s'en mettre à l'abri.

Des services de vaccination absolument gratuits sont ouverts aux adultes dans les hôpitaux Saint-Antoine et Lariboisière les samedis à 3 et 5 heures de l'après-midi, dans l'itôpitat Cochin, les jeudis et samedis à 6 heures du soir.

Les enfants peuvent être vaccinés Trousseau les mardis et vendredis à 9 ••heures.

LE MONDE & LA VILLE

I, il. i-i– m., ̃̃̃.mtimiinii. *«~ ̃ m ;«̃̃ ̃ -1- "-? Jf'^T" ~f'~X 'F^f s.

*A ^̃"̃'̃> s <*̃;̃ j ̃ ~4~ ̃ k ̃ ̃̃'̃ •̃ ¥ t ̃ 1 -ï--

4 L'ELYSÉE

Le Président de la République a reçu hier matin M. de Selves, qui est venu lui faire visite à l'occasion de sa réélection à la présidence du Sénat.

M; Gaston Doumergue est allé, au cours de l'après-midi,- au palais du Luxembourg pour y rendre au président -du Sénat la visite que celui-ci lui avait faite dans la matinée.

DANS LES AMBASSADES

S. Exe. M. Luis de Souza-Dautas, ambassadeur du Brésil, offrira, le 24 courant, un déjeuner aux délégations des Etats-Unis, de la Roumanie, du Portugal et de la Serbie à la récente Conférence financière interalliée. Thé avant-hier, chez la comtesse Szembèck,- femme du. conseiller 'de l'ambassade de Pologne.

S."Exç, M. da Fonseca, ministre'* du Portugal à Paris," se rendant Lisbonne, à quitté Paris, hier matin, par le Sud-express. Le ministre a été salué, à la gare d'Orsay, par S. Exc. M. Pralon, ministre de France à Lisbonne; par le personnel de la légation et par de nombreux amis per-

sonnels.

-S. Exe. M. Claudel, ambassadeur de France au Japon, a donné, à Tokio, une soirée en l'honneur des personnalités du monde officiel et du corps diplomatique.

DANS LE MONDE OFFICIEL

M. Steeg, gouverneur général de l'Algérie, a quitté Paris, hier soir, pour rejoindre son poste.

REHSE'GNEMENTS MONDAINS S. A. R. le duc de Brabant quittera prochainement Bruxelles pour faire un voyage d'études au Congo belge.

-> Le marquis de Valdetcrrazo est rentré àiMadrid, venant de la Suisse.

'–Goûter intime, ces jours derniers, chez la marquise d'Albuféra.

Mme Wliitney Hoft" est arrivée à Xice. Réunion, intime mardi dernier, chez Mme de Nelidbw, à -l'occasion du nouvel, an

orthodoxe.

De Madrid En" leur palais de Sau-Bernardo, le duc et la duchesse de Parcent ont donné une grande réception à laquelle ont assisté :-S-. -A. V..Vinf^nte Isabelle de Bourbon, S. Em. le. nenee apostolique, S. Exe. l'ambassadeur deFrance et la comtesse de Peretti de La Rocca, S. Exe. l'ambassadeur de Belgique et la baronne de BorchgTave et de nombreuses-notabilités du corps diplomatique et de l'aristocratie madrilène.

NAISSANCES

M. et Mme André Salats,. 3, rue du Louvre, font part de la naissance de leur fils, Yves.

M. Marcel Mallet et madame née'Lcbouc, font part de la naissance de leur fille, Marie-Pauline.

MARIAGES

En l'église Saint-François-Xavier a été

Légion d'honneur Promotion Ronsard

Sont promus ou iiôTiîmëS

Crand-onkict «-ttmgeiiUo'Ç PuHt>Riche, auteur 'dramatique'. ••*•̃

Commandnivs- MM. Edmond lluraucourt. hoinu'ï." de lettres Henri de. Régnier, de l'Académie française, homme de Mires: Joseph Dédier, de l'Académie française, professeur au Collège de France Paul loucart. de fAeadéinie des inscriptions et belles-lettres, professeur au Collège de France; François de Curel. de l'Académie française, auteur dramatique.

̃0{ficicv<i Mme la euiutcsse de Noailles, femme do lettres MM. Saint-Georges de Bouhélier, homme de lettres Paul Fort, homme de lettres Maurice Magre, homme de lettres Léo Larguier. homme de lettres Emile Blémont, homme de lettres, président de la commission de la bourse nationale de voyage littéraire André Picard, auteur dramatique Jean de Bonnefon, homme de lettres Gaston de Pawlowski, homme- de leltres Emile Mâle, membre de riiistilut, professeur à la Faculté des lettres de l'Université de Paris Mari.ejol, professeur à la Faculté des lettres de lTmversjié 'de Lyon: Morillot, doyen de la Faculté des lettrés de l'Université de Grenoble Gnslinel, inspecteur général do l'instruction, publique; Jacques Boulenger, homme de leltres Max Rloudat, sculpteur Aimé Octobre, sculpteur Gaston Rageot, homme, de leltres Désiré -Lcuterre, éditeur. Chevaliers. v-.MM, Louis Le Cardonnel, homme de lettres Raoul Ponchon, homme de lettres: Jules Romains, homme de lettres Charles Derenncs. boinme.de lettres; Mme Catulle Mendès, femme de lettres .MM. Jean Royère, homme de lettres Auguste Dupouy", professeur au lycée Michcfet,' homme de .lettres Maurice Levaillant. homme de lettres Tristan Kliugsor, homme de lettres et artiste peintre Louis Payen, homme de lettres Raymond Gehiy. homme de lettres Mme André Gorthis, femfnie de lettres MM. Rogcr Dc\ igné, homme' de lettres Antonin Perbosc, bibliothécaire, de la ville, de Montauban Joseph d'Arbaud, homme do lettres Maxime Auiloiu homme de lettres René Berton. auteur dramatique et homme de lettres Horace Hennion, conservateur du musée des beaux-arts de Tours André Bhim, critique d'art; Jean Vuillermuz. homme de lettres et compositeur de musique Régis Gignoux, homme de lettres Jgan Poueigb, folkloriste et musicographe Georges Delpcrier. sculpteur Achille Ouvré, graveur; Pierre Gusman, graveur; Paul I .aumônier, professeur à, la Faculté des lettres de Bordeaux Henri Chamard, professeur à la Faculté des lettres de Paris; Gabriel Maugain, professeur à la Faculté des leltres- de Strasbourg; Emile Riperl, professeur à la Faculté des' lettres d'AixMarseille Pierre Villcy, professeur à la Fa-' culte des lettres de Caèn Paul Ma/on, professeur à la Faculté des lettres de Paris Médéric Du four, «professeur à la Faculté des lettres de Lille Gaudefroy de Monbynes, professeur à l'Ecole des langues orientales vi vantes: Constant Roy, professeur a la- Faculté des lettres de Poitiers Henri Longnon, homtrne de lettres Paul-André Lemoisne, bibliothécaire n la Bibliothèque nationale Eugène Parturier, homme de lettres Charles-Brun, homme de lettres Gaston Jaequinet, professeur au lycée Condorcet Guillaume Gaiffe, professeur au lycée Janson-de-Sailly Jules Rassat, professeur au lycée de Nice Hubert Mossier, professeur à l'Ecole normale d'instituteurs de la Seine.

*•*

Sont nommés chevaliers de la Légion d'honneur, tes mutilés de 100 p. 100 MM. L'rvoy, matelot Gilout, quartier-maître, canonnier Corrc, second maître fusilier.

Toute deinande de changement d'à* pour couvrir une partie des {rais de dresse doit être accompagnée àe la somme de un franc en timbres-poste, rjenouvelleriient de la bande.

ééuî le-fiiariafee de -Mlle Anne àe'-Maleissyâ- •Melun,' fille du commandant comte de Maleissye-Meluu, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, et de 3a comtesse née Meluu, avec le vicomte Albert de Tarragon, capitaine d'infanterie breveté, détaché l'état-màjor de 'la z" région, chevalier de la Ivégiou d'honneur, décoré de la Croix de guerre, fils du colonel comte Ludovie de Tarragon, commandeur de la Légion d'iionneur, Croix de guerre, et de la comtesse née Ccsbroii-Lavau:

./Les témoins de la mariée étaient le marçchal .Ipffre et le comte Joseph d'Harcourt 1 ceux" dii niarié, le général Dufieux,- comthandant l'Ecole supérieure de guerre, et lelkuteuant-çolouel comte A. de Tarragon. ^Mëi-cxedi 21 "yaiivfer,' -en l'église de vSaiute-JMarie des Batignolles, sera célébré le mariage de M. Georges Ladoux, fils du général Prosper Ladoux, mort pour la France, avec Mlle Rachel Maxime-Thomas, fille de M. Maxime-Thomas, secrétaire perpétuel du Salon des Musiciens.

La bénédiction nuptiale sera donnée aux futurs époux par Mgr Herscher, archevêque de Laodicée, officier de la Légion d'honneur. La messe sera chantée par « l'Héroïque », chorale des mutilés de la guerre.

DEUIL

On annonce la mort, à Versailles, du général de division Georges Tatin, du cadre de réserve, grand-officier de la Légion d'honneur, décédé à l'âge de soixante-six ans. .Le comte Ludovic de Piolenc est décédé, à Pioleuc, dans le Vaucluse.

On annonce la mort de Mme Paul Martin du Gard, décédée, après une longue et douloureuse maladie, le 13 janvier 1925, en son domicile à Paris, 79, rue Ampère. Elle était la mère de MM. Roger et Marcel Martin du Gard. Un service a été célébré dans ̃ l'intimité cn l'église Saint-Frauçois-deSales.

Le comte d'Estutt d'Assay est décédé au château d'Héllcuvilliers, dans l'Eure, à l'âge de quatre-vingt-treize ans.

Nous apprenons la mort de M. Hippmann Goldbcrg, correspondant du Daily Mail, décédé subitement la nuit dernière, 'comme il passait rue Bergère. Nous apprenons la mort de M. Jeani Louis-Arthur Gaschard, directeur honoraire ;de la Société des auteurs, compositeurs et 'éditeurs de musique, décédé, à Bordeaux, dans sa soixante-quatorzième année. Mme et M. le docteur Lucien Graux, Mme Claire Graux, dans l'impossibilité de répondre à toutes les marques de sympathie qu'ils ont reçues pour le deuil cruel qui vient de les frapper, nous prient d'adresseiy à tous leurs amis leurs remerciements émus. On nous annonce la mort de M. Louis Dloch, industriel, décédé subitement, à Cannes, dans sa soixante-quinzième année. Cette mort met en deuil M. et Mme Léopold AVcisweiller, M. et Mme Lucien Kahn, ses fillcs et gendres; Mlle Jacqueline de Léon, MM. Gustave de Léon, Gérard et Bertrand Kahn, ses petits-enfants. I, 'inhumation a eu lieu le vendredi 16 janvier, au cimetière du Pcrc-Lachaise, dans la plus stricte intimité. Serigny.

Chronique militaire Le général d'Amade

grand-croix de la Légion d'honneur Sur la proposition du général- Noltet, ministre de. ki guerre, le Conseil' des-miiiistreg- a: décidé; hier,' d'é lever1 :-le "général d'Amade, du cadre de réserve, à la dignité de grand'eroix de la Légion d'h-onueur. Ne à Toulouse le 21- décembre 1856, le général d'Amade sortit de Saint-Cyr en 1876 et fit une carrière active dans l'arme de l'infanterie. On le vit en Algérie, en Tunisie, au Tonkin, en Chine, au Transvaal. où il suivit les opérations dans l'élat-major de l'armée britannique, il était général de brigade en 1908, lorsqu'on Je chargea du commandement du corpo expéditionnaire du Maroc. On sait ee que fut sa brillante campagne de six mois dans la Chaouïa par une offensive vigoureuse et admirablement conduite, elle établit définitivement notre influence dans le Maroc occidental. Nommé général de division le 9 octobre 1908, médaillé militaire le 23 janvier 1909, le général d'Amade fut ensuite gouverneur de Lyon et membre du conseil supérieur de la guerre. En 1915, c'est lui qui commanda les troupes françaises envoyées aux Dardanelles, sous le haut commandement anglais. et il ne tint pus à lui que l'expédition ne fût entreprise sous une forme différente, qui aurait certainement coûté moins cher aux alliés..

1 nLli¡~s. Nominations

Lo général Xolliji. ancien adjoi.nl au géavéi'al commandant d'avinée du Levant, est nommé au commandement du ;i0" corps d'armée, à l'armée du Rhin, ^u remplaeeanient du général .Mordacq, qui rentre en France sur sa demande.

iM. H.uard, secrétaire général du mùnistèir-c 0o la guerre, est élevé il la dig.m'10' de grand officier de la Légion d'iionneur. A propos de la fourragère

La question a élé posée au ministre de la guerre.- de savoir s'il jie songe pas à compléter la circulaire de 191(5, par laquelle fut créée la fourragère, .en-. restituant une fou 1̃ragèr.e nouvelle aux .couleurs de da Croix de guerre des T. U. K. (bleu el rouge) et qui aérait attribuée aux ^régiments ou unités •formant corps ayant obtenu deux citations à .l'ordre de ̃l'armée sur les théâtres d'opérailions extérieurs.

̃Le général Nollet fa.it connaître que ,1a (fourragère a été créée à l'occasion de Ja guerre. 1911-1918 .et eu raison du caractère rnè.ine d.e cette guerre, en vue de distinguer .les ^nombreuses unités qui avaient obtenu un .certain aiombre de citations pendant la-péeiode de, temps limitée1 correspondant à cette campagne.

La situation, en ce qui concerne les T.O.K., présentant un caractère tout à. fait '.différent, ne lui- semble pas justifier l'institution d'une fourragère spéciale.

A THôtçljdc Ville La réforme électorale municipale

Le Parlement est saisi d'une proposition de MM. Aubriot et F. Brunet, concernant la réforme électorale municipale, dont M. Pierre Charles est le rapporteur devant la Chambre.

D'un autre côté, Je Conseil municipal, au cours de sa dernière session budgétaire, n'a pas eu le temps matériel de donner son appréciation sur la réforme projetée. Dans ces conditions. ouvrant '-me sorti' de référendum, .NI. Pierre Charles a "écrit aux membres de l'assemblée municipale de lutftiire connaître leur opinion personnelle. A suite de cette lettre, la commission dc'l'éorganisation municipale, convoquée par M. Rebeillurd, s'est réunie hier à l'Hôtel de Ville et a donné mission à M. Ernest Gay de répondre à M. Pierre Charles, au nom de la majorité de ses membres. En goiiséquence, M. Ernest Gay, yien.t de.

faire connaître à M. Pierre Charles que la grande majorité de la commission, tout en estifhaiff que le régime' électoral actuel de Paris devait 01 re modifié, notamment par uu système de péréquation, se prononçait pô'tirfeWaW qim.-cn raison-de la- proximité des éjections et de l'impossibilité. de. mener à bien dans lui aussi couvrîaps de temps, les études préalables nécessaires. La commission désire laisser au'iiouvoau Conseil municipal, qui sera élu en mai prochain, le soin de saisir de la question Je gouf éwrem'en't et tes Clninïbres.

proposition de ior de -'MM. Aubriot et .B.runet porterait de 80 ix 123 le nombre des conseillers; municipaux -et -de 30- à fi 50 .le nombre des délégués sénatoriaux de TarisV

CHEZ JOSEPH PAQUIN InxHrocaW&nite'Ht-î:lui]tl'i:'J9-ctinii.iidii"30; chez Joseph Ptufuiu, J0, rue de Gastiglionc, «eux dernières journées. de, solde de sa collection, d'hiyer. Pvobes, manteaux et robes du soir, à .partir de.300 fi>. Le tout de. première fraîcheur..Vente exclusivement au comptant.

LA SAISON DE NICE

Parmi les dernières arrivées: Amiral Dumcsnil. comte .R. Passerini. comtesse M. Méroth, comtesse M. de BeausseU baronne Van Haersolt Van àen Doore, M. (. de Cléty, M. T, de Seynes. M. et Mme A. de Bellegarde, colonel C. de Bistram, Mme Uoloves de Murta iM T. de Kirchbaum, AI. G. a.ndesmet de Cn'pt'l, Mme et Mlle Watremelz des Loges. DE CANNES

Sont arrivés

Sir Francis Lowes, Rév. Frederick et Mrs Bekeman. liéutenent-eolonel et Mrs G. D. ̃ teymonds, Mrs R.-E. Sassoon, .M. et..Mis ï-rancis Eaton, lM. et Mme William Briggs, lady Alice Townsend. Mr. et Mrs J. E. Jcwell, Mr et, Mrs Colston, M. G. iMillard, 'Mrs John Lcslic Goidon, M". Raymond Cooper.

DE MONTE-CARLO

̃ Sont descendus dans les principaux hôtels

̃Marquis C. et M. Stroz/.i. Mrs E.-B. Cobb, Mme .T. Beziun. Mr et 'Mrs Novc, ,M. S..Stevenson iM.'Ofe. M. llerbpft G. du Costa, M. Ugo Pozzi M. Vitslo 'Modiano. M. II. l.e Foi-estier, M a;lis Myers. M G. -M. Simond, Mme llaaps, Mr et Mis faylor, M. et Mme ebingan, Mlle Silk. comte Oi'.si.ch,.M..el Mme Frcund,' M..et Mme Gumensoro. ̃

La Mission Delingette au lac Tchad

M. Louis Renault a reçu, hier, du capitaine DelmyeUe, le télégramme suivant

̃ Fort-Lamy, fi janvier (via Dakar).. Après avoir traversé, avec voiture li roues Renault, Sahara, Soudan, Nigeria anglaise, de l'Ouest a l'Est, avons touché sud lac Tchad à proximité de Kort-Lamy. Inondations nous ont obligés à revenir a Zindcr pourcontournèr lac Tchad par le nord, dans sables plus pénibles que Sahara, descendant profondes cuvettes, remontant pentes sablonneuses 18 p. 100, .exécutant le plus long parcours, de plus de 8,000 kilomètres, pour atteindre chef-lieu prespèro colonie Tchad, apportant ainsi notre concours a*Tœ'uvro de. pénétration pucilique de la France en Afri.que. Mine Det-ingette, capitaine Deunuette- et .mécanicien Rouxacu.. ̃

Goùrrier des Lettres Le gouvernement italien vient de faire remettre à notre collaborateur, le charmant et docte, Gabriel Faure, les insignes de grand officier de 1 Ordre de la Couronne d'Italie. C'est un hommage bien mérité par l'auteur des Heures d'Italie, des Jardins de Rome, de Au pays de saint François d'Assise, qui a consacré si longtemps la plus grande part de son activité littéraire à faire connaître et aimer chez nous les paysages et l'âme de la « nation sœur ». Tous ses amis applaudiront à cette nouvelle distinction, en attendant de lire les deux nouveaux « livres italiens » La Roule des Dolomites et Rome, qu'il va faire paraître dans quelques semaines, pour l'ouverture du printemps.

La ville de Londres se cherche une devise. Le London Countu Council se cherche une devise. Il serait curieux qu'il en adoptât une qui a été suggérée par un Français. M. Maurevert, dans I Eclaireur de Nice, a proposé Semper Amplior, ce qui lui vaut déjà les félicitations du directeur de la revue Janus, exclusivement rédigée en latin, M. Georges Aubault, de la Haulte-Chambre qui, chez Figuière, vient de publier de si savoureux souve* nirs sur J.-K. Huysmans.

« II est très bien, votre Semper amplior pour Londres et peut-être n'est-il point sans quelque malice on y sent un impérieux besoin d'aise et d'empiètement. L'adjectif amplius est un adjectif noble l'épigraphie latine ne le donne qu'aux plus hauts personnages et ce n'est point petite chose que d'être qualifié en langue romaine de « Vir amplissimus ». L' « amplissimus » et l' « ampliiudo » sont demeurés dans le plus haut style de la curie et se donnent avec la plus profonde des révérences aux « Venerabilibus Patribys Cardinalibus m qui constituent l'altissime Sénat de l'Eglise. Votre « amplior » dit bien ce qu'il veut dire et l'emporte, sans nul conteste, sur « amplius? ». quiest d'envergure moindre. »

̃i* A 250 pesetas le sonnet. > L'administration de la Caisse d'épargne espagnole offre 250 pesetas au meilleur sonnet sur les vertus de l'épargne.

PETITES NOUVELLES

•i< Le dîner annuel de la Société des Amis de François Coppée aura lieu le lundi 26 janvier 1925,. date anniversaire de la naissance du poète, à huit heures, à l'Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, sous la présidence de M. Maurice Donnay, de l'Académie française.

Tenue de ville. Adhésions à M. Georges TJruilhet, 21, rue Pierre-Nicole.

̃i" Au Club du Faubourg, aujourd hui à 2 heures, Théâtre du Crystal-Palace, débat musical et chorégraphique avec le concours de Xavier Privas, prince des chansonniers Pierrot et la chanson, Pour et contre les danses nouvelles, avec démonstrations par Mlle Henriette Régnier, de l'Opéra, miss Vera Cooper, M. Lépnoff Stettler, etc.

<i> Demain dimanche, à 2 heures, à la salle des fêtes de l'Hôtel-de-Ville, M. Louis Morpeau, sous les auspices de la Société républicaine des confétences populaires, fera une conférence publique et gratuite sur « La poésie pittoresque de l'île de Haïti », avec nombreuses auditions de poèmes haïtiens en dialecte créole, et une partie récréative orchestrale et chorale.

"ï" Le premier numéro de la revue économique Créer et son supplément littéraire et théâtral Masques et Visages viennent de paraître luxueusement présentés sous une couverture de Dolian. Au sommaire de ce nouvel hebdomadaire, que dirige M. Irénée Maugct, et qui a M. Jean Fangeat pour secrétaire général, on lit les noms de MM. Rosny aîné, Jean Ajalbert, Paul Brulat, Pierre Paraf, Marcel Berger. Irénée Mauget, Jean- Fangeat, etc. On y trouve également des vers de Mme Lucie-Delarue-Mardrus et des lettres inédites de Beaubourg, Courteline, Jean Julien; etc. Le jury nommé par le comité France-Amérique a procédé à la désignation des volumes récents choisis pour décembre" 1924 dans les catégories prévues. Citons entre autres Léon Bérard, Au service de la Presse Elle Faure, Napoléon Honoçé Paulin, Madagascar Pierre Champion, frran-

çoise au Calcaire A. Paiiphilet, La Queste iu Saint-Graal Emile Picard,- Histoire de. -la nation jrançaisc, tome XIV, "Histoire des sciences en France (vie philosophique et sociale);- Ed-. Hëtriot, La Russie nouvelle. y ̃ -̃̃ | ̃

;)-. :Í~~

La première des conférences, littéraires organisées par Art pour Tous aura lieu- ce soir. à 9 heures du soir, 18, rue de Varenne. M. Georges Ricou, directeur de l'Opéra-Comique, parlera de « La vie intérieure de la Comédie-Française ». 'if Le jury du prix de poésie de la Revue de l' Uni- versité, .présidé par M. Ernest Prévost, s'est réuni ces jours-ci dans les bureaux de la revue et a commencé Ilexamen des oeuvres poétiques qui ont été soumises au concours. V. ̃ i~j' Sur'33T manuscrits, 40 ont été sélectionnés. ̃ï1 M< N. Iorga, directeur, professeur à l'Université de Bucarest, agréé à l'Université de*Paris, membre correspondant de l'Institut et directeur de l'Ecole roumaine en France, donnera, jusqu au 15 février courant, une série de six conférences littéraires i et économiques à la Sôrbonne, amphithéâtres Descartes et Guizot. Dans les cinq premières' cem-férences M. N. Iorga traitera des écrivains réalistes en Roumanie et dans les pays voisina au dix-neuvième siècle. LES REVUES

•i" De la cour des miracles à i Académie française. C'est dans la cour des Miracles, nous dit M. Emile Magne dans le Mercure de France, .que se trouvait cette imprimerie de La Cravache dont M. Georges Lecomte prit, à dix-huit ans, la direction. « M. Georges Lecomte, dit M. Magne, ne se doutait point, à cette époque lointaine, que, de ce piètre logis situé en lieux jadis si mal famés, il s'acheminerait, quarante ans plus tard, vers le palais de l'Institut, où l'Académie française vient de l'appeler. »

Les Alguazils,

Malgré son litre evocateur de tégende, « Les Patins de Gargantua » sont un roman moderne et. l'un des plus émouvants qu'ait publiés Jacques des Gâchons. C'est la confession d'un hésitant, d'un timide, qui prend, pour aborder au bonheur, un chemin de fondrières dont quelques-unes sont creusées de ses propres mains.

Un volume.. 7 fr. 50 Editions Baudinière. PARIS.

ReadéiDie deslnseriptions Après Mme Dieulafoy et Mine Le Lasseui1, voici qu'une jeune filK Mlle Marthe""Ôùïi'é,. tentée à son tour par l'archéologie, vient do faire une intéressante série de découvertes. C'est en Cru lu qu'elle a commencé ses recherches, et les premiers résultats des fouilles qu'elle y a opérées mil, été jugés dignes d'une communication à l'Académie des inscriptions

CeUe-ei a donc inscrit à l'ordre; du jour d'une de ses prochaines séances celte, communication, au cours de laquelle Mlle. Ou!ié t'entretiendra de la ville niinocnné Mallia, dont elle a retrouvé, d'importants vestiges sous ceux de la ville romaine et de la ville, byzantine qui lui succédèrent. Cette Mallia aurait été la capitale de l'Est de la Crète.

( En attendant l'audition de Mlle Oulié, l' Académie eut hier uu savant commentaire, par M. Théodore Heinach, de l'épigramniC, attribuée à. Sirnonide, qui aurait été gravée sur la, base .commune des trépieffe d'or, oflerls à Delphes par les tyrans. d(,SyÏHiçus(:, Ciélon et ses frères, et. dont lès" soVfês ont élé exbumés par M. Jioinolle..

Après a\c>ir rétablie texte .clt; cette é-pigr.amme, M. Tli. Reinacli a mçuiln'i^oe. loin, d'être une production apocryphe et fai'dive, comme l'ont cru certains érudits, elle ivinonte indubîtebleirvei it à l'époque ilïV 'fiiinohide, et uo.us rv ikrnservé'la précii'ti.sR.ïrrdieat5on.'d»ir -poids total, des quatre trépieds, t* environ 1.330-- kikigramme.s d'or raffinét'-fr exprirns dans la..terininoJogie très panlicoHère des Grecs do Sicile au cinquième siècle avant l'ère e'h tienne. Ï. M. Seymour de Ricci a signalé à i" Acadéjnie l'existence, chez sir George llolfffrd. à Londres, d'un remarquable mari'uscrit enluminé de l'époque carolingienne!, contenant, écrits en lettres d'or, les quatre Évangiles! A l'aide de plusieurs anciens catalogues de ventes, il. a montré que ce manuscrit dont on ignorait l'origine, se trouvait autrefois. à Saint-Rémi de Reims. L'Académie a élu à l'unanimité M. Homolle. son délégué à l'Union académique internationale. Ch. Dauzats.

LE PARADIS NOUS EST REVENU Tel le Phénix de la légende ronaissai:it-4eses cendres, il apparaît dans le ciel de la mode parisienne, plus beau :et, plus jeune/ que jamais, donnant, une envolée triomphale aux robes et aux chapeaux qu'il parera de la grâce de ses couleurs et de la caresse soyeuse de ses plu mies.

Nous le verrons sur leô robes du soir, sur les chapeaux, sur les coiffures, aux courses et à 'la ville, et nous saluerons très bas' ce triomphateur .patient qui a su attendre" son heure,

Le Président de la République honore les Associations d'hygiène sociale En acceptant d'assister jeudi prochain en Sorhonne à la. îïTanifestation d'hygiène -sociale, organisée par le comité de l'ïaison des Associations antituberculeuses de la Seine, M. Gaston Doumergue rend un solennel hommage à ces oeuvres de sauvegarde -cl à ceux qui s'y consacrent. Le président du comité, l'éminént phtisiologue et bactériologue ̃ Maurice Letulle, de l'Académie de médecine, exposera, àiï~ début de la séance, le rôle des Associations; fe'directeur de l'Office d'irygiène de la.Séiiïé ré-- sumera l'action de cet organisme. Le professeur A. Calmettc prf.^ëera; T.état des travaux tendant à préscrVm'en'ranx.'e des atteintes du bacille tuberculeux. Enfin le ministre du* travail et'dc'nïygîërip; M. Juslin Godarl, qui préside i'a "q6|fË*,|%nce, prendra également la parole." Une partie artistique terminera cette intéressante manifestai ion, qui a.iiVà. heu. jeudi 22 janvier, à 8 h. 15, au grand aïnphitlœùtre de la .Sôrbonne.. ̃ ̃̃ "•.̃̃ ..•.̃̃̃•.

Un avion prend feu 'Marseille, 16 janvier. Un avion de l'école d'aviation d'istres, piloté par le sergent Duthion et ayant comme passager M. Ardisson, a capoté et a pris feu à l'atterrissage. Le pilote et'' le passager ont pu é|rç. dégagés, mais tous deux sont dans un élai grave.. Les accidents de la route Saint-Etienne, 16 janvier. iM. C an lier, à'gé d.e quarante-huit, ans, entrepreneur- ù Yalence-sur-fUiône, deseeriduit hier soir le ̃Puipé, ii Saint-Pierre-de-Bccui', avec son ftts. Celui-ci le vittout t coup «'évanouir et al'-er se ibroyer la, tôle contré un roehei^boiKlunt la 'route.

iM. •Garni er a été relevé et .transporté clans .une cJinique à Sainle-Colombe-iès-Vienne, où l'on constata une iriple fracture du crâne. Son état est désespéré. ̃;


DERNIÈRE HEURE

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k: £^ ALLEMAGNE ;•!

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Première réunion du cabinet Luther

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sera lue lundi au Reichstag

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(d'Mnipk-ffis alterna, c4t «tpi1es-mii(iî,(à-.i-iieui'e-s,.

sa..piiemJèBe séan&e, -«sas, te.pKôsië'eiiee; -éù chancelier Lather, qui -ai donné -lectere-dé la déclaration ministérielle qui sera- lue. lundi; au Reichstag.

Dans' àâï déclaration qui sera très brève, le-'âôcTëW^ïftner affirmera la volonté du çouvernerilëttf de sauvegarder la paix intérieure' pour .^assurer les porteurs alliés de fonds' 'd'Ut'ât. 'Allemands, il fera une; allusion optimiste1 fiû 'sujet du problème de la revalorisStiollj.

La* première partie de la déclaration ministérielle se terminera par un appel à tous les' hommes de bonne volonté; D'ans la seconde 'partie;, celle qui traitera de la politique extérieur^ le .chancelier du 'Reidi' reconnaîtra l'accord de Londres: tout en affirmant aVecv énergie le point de vue allemand dans la question de l'évacuation de la zone de Cologne,

Pour compléter le miniétefe Beulin, -'Janvier. Après le refus du président de la Cour des comptes, M. Sae- 1 mischv le Chancelier a offert le portefeuille des finances à l'ancien secrétaire au Trésor, comte Rocdern, qui dirige actuellement la banque allemande de navigation à Hambourg. Pour le même rniriistère,dn nomnn; également. J.e.4iremie.r bQjargnaeaLœ. de Koenigsberg, M. Lohmeyer.

D'autre part, le président, -de la Cî)iu',d'ap! I

pei ~e n»$~1j;Ig.ct.. M. ~~n~i':aÈH,â,¡¡W'le

docteur Luther a.vait-offert le portefeuille de la justice à l'instigatjon ;du. centre,. a décliné «ette;.ofïre.t.a Gazette de Voss croit savoir que ",cè portefeuille serait confié à M. Joël qui fut déjà:garde des sceaux pendant les derniers jours du cabinet Marx.

Quant au ministère des transports, le Tag assure qu'il serait transformé en un sôus^ecrétariat d'Etat..

Le débat au Reichstag

Berlin, 16 janvier. Le grand/débat politique qui aura lieu au Reichstag après la déclaration gouvernementale de lundi, s'ou- i vrira par un discours de M. Breitscheid. Prendront ensuite la parole le comte Westarp et M. Hergt pour les nationalistes M. Schol pour les populistes le docteur Koch pour les démocrates, et l'ex-chancelier Marx pour le centre.

Le cabinet Lùthèr semble assuré d ores et déjà1 d'obtenir la majorité, dans le' vote sur la1 déclaration gouvernementale, car_ démocrates "ëtfr'âcistes, qui font partie de 1 oppositidti', "s'abstiendront. Le gouvernement n'aura- dôïfe Contre lui que les communistes et les social-démocrates.

Réunion du groupe nationaliste Berlin,. 16 fenvier. nouveau minis-

1 re «te< l'inténieun i »d'Enipiroj ,• M< •̃SïJail^i m'tfst

détois^i8.s<ls .Conotàona de .pvésideait dii.gcoupe nationaliste au Reichstag. Le, groupe nationaliste s'est, réuni cet après-midi pour nommer. sorii nouveau président.

Le président Ebert remercie M. Marx Berlin, 16' janvier. Le président Ebert a adresse; fi, M:, Marx une lettre par laquelle il le rera'œçië'de tout le dévouement dont il a fait preuve dans ses fonctions., Le. chanceliei; .Luther a également rendu .visite à! M. Marx.

Un discours communiste

à la Diète prussienne

&RLIN, 16 janvier. –Les débats sur la 'déclaration gouvernementale, à la Diète prussiéri-ne" se sont ouverts cet après-midi, pai:.im discours .d'un député, communiste.II ne sera procédé que mardi au vote sur le^Ifnftioris de 'défiance" des comniunistes.

ef'cïSs1 nationalistes. '1

Condamnation à mort d'officiers allemands

Liège, 16 janvier. Le conseil de guerre 'de tiége a jugé,, cat après-midi, le colonel de The^semann et le niàjor Hedermann, responsables de cent vingt et un assassi-

fia t'8; d,

Le lendemain de la bataille de. Rossignol, cent vingt et un civHs'furentrconduitsrpaT 'groupe de dix, sur la route de Virton, où-

iilê'furént fugQIé^J|iu%r,:et |*i£#tts>3&fturJ

arrivée.

M Reuter,. -bourgmestre a Arlqn-, a dé- vlaré'-que' cette épouvantable tragédie fut ordonnée et accomplie avec une légèreté sans pareille, sans jugement, sans même que. le, nom et l'identité, des victimes eussent été précisés..

La Cour a rendu un arrêt condamnant Jes deux accusés à la peine de mort. D'autre part, Je conseil de guerre de Namur a condamné le major allemand Heyne et le capitaine allemand de Calleni à la peine de mort pour meurtres ci autres méfaits commis pendant la guerre. Le colonel allemand Donipteda a été condamné à vingt ans de, travaux forcés, à Ja destitution, de tous ses droits et à l'interdiction perpétuelle do séjour, Pour incendie de quatre maisdn.s;,iàt>Ms,, le 26 août 1911-, à Fla-

.yion.

PETITES NOUVELLES

Londres, lè'fàiivier. On mande de Tientsin. qU'un'.étudiant et un cuisinier de l'Ecole riormalé tiennent â'ôf.re pendus pour avoir empoisonné 33 personnes. L'étudiant; cmnine! s'était approprié les fonds de 'l'Ecole et avait dejri'andé au cûisïri£ëi% moyennant" une" somme aê6 livres sterling, .de, mélanger de l'iirseBic fux aliments -4u personnel et de ses* camàraâës- Londres, 16 janvier. Un drame sensationnel a mis en émoi da ville de San Francisco. Sermonnée" pour rentrer trop tard du bai, une: jeune fille de 16 ans tua. sa mère d'un coup do -revolver,' et termina sa nuit dans un dancing. Sur dénonciation de la famiile, la jeune criminelle vient d'être êcrouée.

Milan, 16 janvier. Cette nuit, un violent incendie a détruit à Tortona une fabrique d'articles de liège. Les pertes, selon les journaux, atteindraient près de. 4 millions de lires. KlbaVië janvier. i-i- Ls-ea'daVrexiu professeur.. Isaeev,' disparu en août- dernier, au Caucase, au cours d'une mission scientifique, a été reiroitVë aux environs de Sotchi. Le professeur tut tué par'-des troupes d'insurgés commandés par le colonel Malakhautine.

04~

Dernière heure théâtrale La .répétition, générale- de la Vierge au grand cœur, de M. François Porcher, qui devait avoir liau. lundi prochain, à la Renaissance. est remise- irrévocablement à mercredi 21 janvier.

?..£a déclaration ministérielle

A LA CHAMBRE ITALIENNE M. Oflando critique la réforme électorale

« êf^J^hèttltatirai-âp jKÎys est ïaigo£= sible dans l'état actuel des choses »

'FIomeV 16 janvier. Au cours de la discussion du projet de réforiiïe de la loi électorale, M. Orlando, ancien premier ministre, résume les raisons de sa desapprobation de la réforme. Il ajoute

« II «ris te une question politique préjudicielle qui_se résunie'dans contradiction pt-p|pnde,îssaisiss_àble entre- la discussion aetûelieïelÀ, iconditidji politique du pays* » Parlant de celle-ci, M. Orlando critique les récentes mesures du gouvernement au sujet de la liberté de la presse et d'association, ajoutant qu'tme consultation du. pays est impossible ctons l'état actuel, des choses. Il conclut en exprimant son faible espoir dans l'unique remède de salut du pays, c'est-à-dire dans l'exercice normal de tous les droits du peuple italien.

L'orateur est applaudi par les membres de -l'opposition de la Chambre.

M. Farinacci présente un ordre du jour approuvant la réforme électorale, confirmant à nouveau la confiance politique dans le gouvernement.

M. Giolilti. déclare qu'il n'y eut jamais de Parlement convoqué pour discuter une loi électorale. Dans de pareilles circonstances exceptionnelles, il votera contre.

M". Federïoiïi; ministre, répondant à M. Orlando, explique la légitimité et l'opportunité des nuesures prises par lé gouvernement. 11 déclare que celui-ci accepte l'ordre du jour de M. Farinacci, Sur lequel il pose la question de confiance.

L'ordre du jouV-e.st.,ado^té.ip.ar 307 voix- contré 33, sur 340 votants:

1.

La Maçonnerie italienne

ne s'est pas dissoute

Rome, 16 janvier'– Le Niiqjûo:'Bâesc~ pd? Ur blic la note suivante ̃ « Le bru.it. a couru et a été recueilli par plusieurs 'journaux fascistes autorisés qu'à la suite des mesures prises par le gouvernement, la Maçonnerie italienne se serait dissoute..

» La Maçonnerie, disait-on hier dans lès- milieux du Palais Giustiniani, ne se dissoudra pas et les mesures réactionnaires prises à son égard ne pourront donner à cette vieille institution qu'un plus grand développement et un plus grand prestige. »

AU CONGRÈS DES INSTITUTEURS

M. Rykoff parle

de la maladie de Trotski Moscou, 1G janvier. M. Rykoff a prononcé un discours au premier Congrès général des. insti| ateurs de. l'Union des Républiques soviétiquesr II Ti ""déclaré, entre" aû-J"

'gs ^hQj^^qœ LéiaC<]ei?âP!1| .de TrotsKs

̃ nJtfPfOfs ,i|o,|if||,?t.e5ffi}a*e ?$uf l,.i# lit"; cepèhuaritt il écrit et Iîf'b'cccticbiip. 'Son affection est parfaitement guérissable, mais elle ^sémBlé devoir durer un certain, temps. Trotski a.' l'intention de partir incessamment pour une ètation balnéaire du Sud. fin ce qui touche. les. dissentiments survenus entre le parti communiste et Trotski, M. Rykoff a indiqué que- selon le parti communiste, Trotski continue ù sôus-estimer 'le rôle des paysans dans l'ensemble de la politique de l'Union dés Républiques soviétiques, ce qui le distinguait déjà bien avantla révolution d'octobre, quand il n'ëfail pas encore bolcheviste.

Les dettes de la Russie

envers la France

Moscou, 16 janvier. Dans le discours qu'il a '.prononcé au premier congrès' général des instituteurs de l'Union, M. RykofC a dit

« Le principal' objet des pourparlers avec la France est "la'' question de la' recoinuiissance des dettes; La' France n'a pas. donné de l'argent au tsarisme par amour du peuple russe, mais pour se garantir contre l'Allemagne. L'argent fraiiçais servit à Poi-gunisafion stratégique et militaire, .du tsi|risme. Les énipfunts russe's contractés' en France "fui-ent la contribritioh'J'du capital ïr'ançais pour favoriser les visées1 impériaaistes françaises et ne dïfl'èl'fent pas des 'dépenses faites en France dans le même but.

Trois communications de Moscou à la Société des Nations ̃ Genève, 16.janvier. Le secrétaire général de la Société des nations vient de lecevoir trois communications du gouvernement de l'Union des Républiques soviéliques socialistes, signées de M. Tehitcherine, commissaire du peuple aux affaires étrangères.* L'une de ces communications a trait "pu statut de la Cour permanente de justice internationale. En voici le texte « « Moscou, 9 janvier 1955.

» Monsieur le secrétaire général,

» En réponse à votre lettre en date du, U novembre 1924, f ai l'honneur de vous informer que le gouvernement de l'Union des Républiques soviétiques socialistes ne propose pas-, d'adhérer au protocole de signature du.statut de la Cour permanente, de justice iyLe.riiialionale..n

;La convention `

sur les formalités douanières La deuxième de ces communications a trait à ia' cQjjyettjiQn ..f\n;; les formalités douanières, élaborecs pa'r }à..Société .des nti. lions en Ï923-

s -H Moscou, 9 janvier 1925. •; .». -Monsieur le secrétaire général, » En réponse à votre lettre en date du 27 décembre 1923, et aux communications "subséquentes, fai l'honneur de vous informer que Lé gouvernement de VU. R. »S. i> ne se propose pas d'adhérer à la convention internationale pour la. 'simplification- des formalités douanières du' novembre 1923.» V Le jaugeage ̃̃ V;

eti navigation intérieure <; Là' li-oisième communication est relative à l'invitation qui avait été adressée au gouvernement de l'U.R.S.S. de prendre part aux travaux du comité, technique spécial pouf- l'-étude. de la questionne l'unification du jaugeage «ri navigation- intérieure. M. TfihiMvcrine fait savoir que son gouvernement, est en partie prêt à participer aux travaux de. "ce comité..

JLA, AUX 00 Al\IP5,.

.3~ïû.,Xl.t~É~ r~'`y·

'Ó.n- ri ,tuIjlf;

La chasse est fermée. Vise la chas.se En, effet elle n'est pas morte pour tous. Ôï},,s!#"ccommodêrait mal, dans notre pays v" de la privation trop brusque d'un plaisir ̃ qpî^ pour beaucoup, est une* passion. Aussi, grâce à la condescendance des: pouvoirs "publics, les uns vont encore chercher, dans les sous-bois aux fougères rousses, la bécasse qu'ils pourront, suivant les ..arrêtés préfectoraux, tirer jusqu'au- 31 mars, à, des époques différentes variant avec., chaque'. dé- partement, les âu.tre^amateurs. de 'chasse, g, la. sauvagine, ont encore devant eux deux mois et plus pour, .poursuivre, .J.es^'ttugrâ? taurSj.les canards/sur les çtangV,' TiOe'eaS-' sine sur les marais. b. Puis, Dieuy dans sa miséricorde, prévoyant que tes chasseurs parviendraient à détruire tout le gibier sédentaire de la F.ran'»' ce, leur a, donné le lapin qui, lui, est indestructible.

Mais, comme ce rongeur est très prolifique et qu'il peut, pour échapper à ses ennemis,, disparaître dans des terriers, il est devenu tellement abondant qu'il serait des plus dangereux pour l'agriculture s'il. n'était légalement considéré comme animal nuisible qu'on peut chasser après. la' clôture de la chasse au gibier ordinaire, et si, la Providence, toujours miséricordieuse, n'avait "envoyé, aux chasseurs le furet, cet ennemi naturel du lapin, dont l'origine reste aussi mystérieuse que providentielle. On a prétendu que ce petit mustélidé nous venait de la Numidi'e. En réalité, il n'existe nulle part à l'état sauvage., Strabon, a écrit qu'il était. originaire d'Afrique. Mais oa. ne. connaît pas, sur ce continent, d'animal dont il ait pu descendre. Tout ce qu'on sait de certain, d'après Dubois, le célèbre naturaliste belge que j'ai connu et. auquel je dois de précieux enseignements .sur l'histoire naturelle de nos pays, c'est que le furet a été connu en premier lieu en Espagne, d'où on l'a introduit chez nous. On le désignait alors sous le nom de chat '.d'Afrique, .'ce qui a pu faire croire qu'il venait -de cette contrée Je crois que le furet a tout simplement connue ancêtre le putois, dont il constitue une -variété d'albinos. Il a, en effet. la taille, la forme et les habitudes du putois. Les furets ordinaires sont d^un blanc, jaunâtre,, avec les;yeux roses. Et le furet, ce qui, confirme mon opinion, se croise avec le putois, les métis1 provenant- de cette union- sont féconds et ressemblent absolument aux putois. .La chasse à tir des lapins au furet, qui a surtout pour but de limiter le nombre de ces animaux sur les territoires de chasse, est, en ce moment, toute de saison. Je ne m'attarderai pas à la décrire. On sait que les chasseurs se postent à proximité de la garenne, que le garde lâche, à l'entrée des terriers, le furet qui parcourt les galeries souterraines d'où il force les lapins à sortir pour s'offrir « découvert au plomb des •tireurs..

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:̃̃ ',̃̃̃̃̃•:

Le tir du lapin au furet est élégant et j difficile. Il passionne non seulement d'excellents tireurs mais aussi beaucoup d'habiles chasseresses auxquelles il- donne l'occasion de1 tirer souvent sans avoir à se fatiguer en parcourant les bois et sans ris-

̃quoi* de ^e-tfej>-fftë:ti-31efL4e§:-picd3 dano les-'

i bruyères humjde,s ou de se voir. çinglçir le vidage ,pa-i", les branches! des épais 4'auli_s.- C'est aussi une diversion a la battue avec, peut-être, plus d'émotion dans l'attente. Une fois le furet.çntrè dans le, -terrier il ne faut plus au tireur 'tihé seconde rf'in attention lit a plus kurs trous à surveiller.1 ̃; -Soiudain; il; ̃ «retend un -grondement sou^ terrain? C'est le lapin qui •«' roule»; suivant' 'l'expression consacrée, devant le furet. contre lequel il se défend, devant lequel il fuit, parcourant tout le terrier avant de se décider à sortir..

Puis, tout d'un coup, tel un bolide, il jaillit d'une des bouches du terrier et bondit pour gagner le fourré le plus voisin.

C'est le moment pour le tireur de jeter

son coup de fusil ce qui n'est pas toujours facile.

La chasse au furet permet de tirer beaucoup de lapins qu'on n'arriverait jamais à tirer autrement clans les chasses ces animaux ont pris l'habitude de se terrer, Puis, elle a l'avantage de prémunir, dans une certaine mesure, les propriétaires de. chasse contre les réclamations des riverains qui se plaignent des dégâts faits par le lapin à leurs récoltes. Il est certain que c'est le mode de destruction le plus efficace et devant lequel les experts en dommages doivent s'incliner. Mais, plus nous allons, plus les propriétaires de chasses sont en butte au chantage des riverains qui cherchent ù se faire un revenu avec les indemnités pour prétendus dommages causés par 'les lapins à leurs récoltes. Et les experts sont souvent impitoyables dans leur manière d'apprécier les. dégâts du-gibier.. Un de mes amis, possesseur d'une jolie. .chasse en forêt, en Normandie, très vive en 'lapins, a tout fait pour 'limiter le nombre de ces animaux dans ses terres. Il a permis à l'un des' fermiers d'une propriété riveraine, dont il a affermé la chasse* de tirer à, son gré le lapin, en tout temps,de jour et de nuit, sur son propre terrain.

Ce fermier tue ainsi un nombre important de lapins. Mon ami, de son eofé,ebasse tous les jours, détruit les lapins en les tirant aus- si au furet, puis, au moment de la ferme-! I, turc, autorise des voisins à venir fureter ses lapins et à. les prendre au moyen des bourses en filet pour servir au repeuplement d'autres terrains de chasse. Malgré, toutes ces preuves de bonne volonté, il a dû" payer au fermier; auquel il à 'donné le diôit de chasse, une forte indemnité. Et ce qui est' mieux, il lui a aussi fallu verser une autre indemnité au propriétaire qui lui loue une partie de sa chasse: -ipour dépréciation de terrain. C'est, une formule' nouvelle et une innovation car, après tout, en louant à ce propriétaire le droit de (-basse, mon ami a, par cela même, uehelé lu droit d'y entretenir du gibier. Malheureusement, avec les tendances actuelles on en arrivera à obliger les propriétaires de chasses il. les dépeupler, privant ainsi le pays de cette richesse naturelle, si mal explo'itéé chez nous,, qu'est le gibier, dont nos voisins les Allemands, toujours 'pratiques, savent tirer un si grand halli.. Louis Ternier,

Les Andjeras descendent**(tfn avion espQgnpl j^

DO'

T.\NC.Kn, 16 janvier. Un iivjon .espagnol Fûk'ker est 'tombé ce matin derrière la. ca- serne du Tobor français de Tanger. U a été descendu par onze balles de fusils, tirées par tes Andjeras. Le capitaine qui le pilotait est indemne un lieutenant observateur a été tué.

Vers une seconde conférence sur le désarmement Washington'/ 16 janvier. Dans les milieux autorisés, on déclare que "l'Allemagne sera invitée a se faire représen ter à, la seconde, conférence sur le désarmement,, que le président se propose, de convoquer pour l'été ou l'automne prochain.. En ce qui concerne la- Russie, le Président, Cootidue n'adressera d'invitation h Moscou que sfles négociations entre les Etals-Unis et la, Kûssie, en vue de la reconnaissance

dtf iréguiic'fk-s -Soviets, oui. pu- comjnenqer ? '1 avant, cette date. Ce "gouvernement américain espère obt'e«irir cette-conférence que la proportion de 5-5-3, adoptée lors de la réunion précédente pour les grosses unités, soit étendue'" aux croiseurs légers, aux bâtiments auxiliaires et aux sbus-marins. ̃ Les délégués américains soutiendront cette thèse que, grâce à leur richesse -et à leur capacité de production, tes États-Unis domineraient facilement dans une nouvelle course .a'ux armements sur ce point, et qu'ils désirent cependant empêcher une telle compétition.

Le programme de cette conférence comprendrait, en oufrey « uh eèsai prudent'-pour réglementer: les. armements 'aériens », ainsi qu'une révision des, traités, concernant la Chine et autres .territoires d'ExtrêrnerOrient, j :>l, ̃ .a' .̃̃

F U R T

Les baraques du Jour de l'an s'incrustent sur le boulevard

On ne rencontre pas sur les boulevards

que des flâneurs et des camelots. Il s'y trouve aussi des gens qui sont pressés d'aller à leurs affaires, des gens qui voudraient -marcher vite, et qui, trop souvent, sont forcés de marquer le pas parce que le trottoir est aussi embouteillé que la chaussée, surtout dans la période où sévit l'institution des baraques dites du Jour de. l'an. Cette période du Jour de l'an parait, en 1925, ne pas devoir .prendre ,fm. Une .première prolongation a été accordée .c'est, la tradition. Les baraques devaient disparaître le 11. On leur a ensuite permis de vivre jusqu'au 15.Les tenanciers des loteries et autres jeux forains avaient mis des affiches annonçant leur départ pour avanthier. Voilà maintenant qu'on les'tolè.'e jusqu'au 18. sous prétexte que le mauvais temps a nui à la prospérité de leurs affaires. ̃̃' I.- On a respecté les principes. Cette troisième prolongation n'est pas le fait d.Uh<3. autorisation. On ne permet pas officiellement, on tolère. Mais que ce soit officieusement ou officiellement. les baraques n'en tiennent pas moins déplace pour cela. Une promenade sur les boulevards, encombrés comme ils le sont aujourd'hui, devient un supplice. On supporterait, les baraques huit t jours, dix jours, quinze jours- par an. Mais pas un mois.

LE RECORD EST TOUJOURS DEBOUT,

Le record du monde des 21 heures. pn automobile sera évidemment. battu à nouveau .un jour ou l'autre, et peut-être demain.

Pour l'instant, en dépit des tentatives successives faites à Montlhéry, à Mira!nias, par de magnifiques voitures de vitesse, le record du monde reste à la *"2 litres « Bignan » avec le total de 2.935 kil., et :la moyenne, dont on comimence tout de même à comprendre la 'véritable valeur, de 122 kil. 080 pendant 24 heures. Les Anglais ont .gardé le record 17 ans. La France, .avec « Bignan», l'a deIjmisu:bÍB1rtùt- qu:a.tre-mnis:t'Dmb1-en--de' temps le garclera-tTelle encore ?' Les paris .'sont ouverts.

Gazette dëslribiïhaux Les étrangers à Pàrîf

« Venez demain à mon audience, nie disait, jeudi dernier, M. Creissels, l'excellent "magistrat qui présidé, avec tant d'autorité, la quinzième Chambre correctionnelle.^ Vous verrez la proportion considérable d'étrangers parmi tes lélinquants. IL y en a presque tous les jours plus de 40 p. 100. Vraiment, ils nous ont envahi. »

Et c'était, en effet, un curieux spectacle que de voir défiler devant le tribunal un Chinois, nommé Who Vohosi Shum, inculpé d'outrages aux agents un' Polonais, nommé Karidz, inculpé, en même temps qu'un Arabe, de bris dé clôture des Italiens poursuivis pour vol, des Hongrois poursuivis pour recel. Fort peu de Français, parmi tous tes prévenus c'est, évidemment, consolant. Mais ce qui l'est moins,- c'est de voir combien tous ces étrangers profitent de 1'aecueil trop bienveillant de la France. C est, tout d'abord, une bande de pickpockets qui comparait, devant le tribunal. -H s; se nomment Stella, Colombo, Marchi et de Florio. Tous Italiens et nés à Gènes. Pick- pockets très habiles, ils opèrent dans le mè-> tro et sur la plate-forme des autobus. A-v'tkf une main élégamment gantée, ou avec un journal déplié." ils masquent la vue de l'homme qu'ils veulent dévaliser, et de l'autre ils fouillent ses poches. Nombreuses furent leurs victimes, depuis de pauvres travailleurs se rendant aux Halles te matin, jusqu'à l'employé de M. Bertat, expert, au tri-bunal civil, qui se vit subtiliser son poi-tcf-/ feuille contenant un titre de 131- francs. lé£/: rente. C'est le titre négocié par un receleur., qui permit l'arrestation de la bande. « M~. tendu, dit M. Creissels dans son jugement;, qu'on est en présence d'une bande do p?p-:< fessionnels du vol à la tire attendu que. les étrangers profitent de l'hospitalité de la, France pour venir chez elle commettre des délits et qu'il y a lieu de se montrer sévère. les condamne trois ans de prison et cinq ans d'interdielion de séjour. »

Voici des Hongrois maintenant, Ils ne sont pas poursuivis pour vol, mais pour recet. L'an dernier. le dernier jour du carnaval; de Nice, M. Miclielet,. agent d'assurances à Cannes, se promenait dans la foule avec cinquante mille francs sur lui. Un jour de. carnaval Quelle imprudence H les av.ai'. piaeés dans une petite poche de revolver, et les croyait, à l'abri. Mais on les lui vola .tout de 'même il suppose que ce furent deux masques qui s approehèrenl de lui. Mais, heureusement, il avait les numéros de siis titres, et put les frapper d'opposition. Trois mois. après, il apprit que l'un d'eux avait été négocié dans une banque par un nommé Go!.dertherg, dont le père es; honorablement-. connu Paris. Ce Goldeaherg avait, eu compagnie d'un nommé Majaryk, un Hongrois, présenté dans une ban'quèrd'autres titres volé"- h M. Michelet. Majaryk les aurait lenus de deux autres Hongrois, Biseliiiz, et, Jellineck, qui,précisément.- se trouvaient à Nioe au moment du rama'val. Bischilz se dit docteur en pharma (io. Mais que venait-il faire pn lrrajice ? Et c'est à. Paris, au café Américain, que tous ces Hongrois se seraient donné rendez-vous pour se "charger les uns les autres de négocier les titres. Singulier endroit pour faire des opérations de banque. Majurik est on fuite, ainsi qu'un autit- receieur nommé Spitz.

Le tribunal, o|ii-ès réquisitoire de M. ie substitut. Poincelet, plaidoiries de M0 Du Bousquet pour M. Michelet, et de Mes Idzkowski, Guidicelli et Barrier pour les prévehus, a .condamné- Bisçhitz et. Jellineck à cinq ans de prison et dix ans d'interdiction de séjour lesdeux prévenus en fuite à la mémo' peine, et Goldenberg il deux ans de prison. Celui-ci' est en outre condamné à restituer à M. Michelet la somme de cinquante mille frajics.

Cette audience donne une physionomie exacte de ce qu'est de nos jours la criminalité éti-angetc et, l'hospitalité l'rançaise. Georges CÏaretie.

Nouvelles Diverses

La température

Probabilités pour auiourdltui

̃Région parisienne. Vents calmes, "régions sud doux, brumeux, quelques brouillards et rares éclaircies.

Môme temps dans toute la France, sauf beau en 'Bretagne.' ̃ .PARÏ» ET %A W^EUE f Anachronisme

On a trouvé hier, dans une poubelle, rue Sainte-Marthe, un crâne, humain, décharné, poli, et qui, de toute évidence, est celui d'un homme > iflb'r.t-1 'depuis de longues années. Mais la consigne est la consigne. La police a ordre, chaque fois qu'elle trouve des debris humains, d'aviser le. commissaire Kigaux, dans le secteur duquel fut découvert un cadavre dépecé, dont on n'a pas encore tous les morceaux. L'homme sans tête du quai Jemmapes a été tué le mois dernier. Le propriétaire du crâne de la rue SainteMarthe est peut-être -mort il y a trois siècles. On doit tout de même s'assurer que celte tête et oe corps n'ont pas à un moment donné formé. un tout.

Une panique au Métro

Vers 11 h. 30, hier matin, au moment où •une rame du Métropolitain arrivait à la station de l'a. Bourse, un plomb fusibLe de la voiture motrice a sauté. Une fumée' très épaisse a empli la station, provoquant un.e panique parmi Jes voyageurs, très nombreux à cette heure..

Il n'y a eu aucun accident, mais le trafic a été interrompu durant vingt minutes, et la fumée n'était pas complètement dissipée quand il a repris.. Une religieuse tuée par un train En se fendant auprès d'un malade, une religieuse, .soeur Anna Ivieffer,, uée.à, Luxembourg, a été' iainipoim.ee par l'express de Limeurs au moment oit -elle franchissait le .passage à niveau de Bures.

Le 'cadavre a été relevé par ,les employés de la' gare et" transporté à la villa SaintJosieph,. à Bures, où habitait' la défunte. Le drame de la rue Roùsselet iM. :'Girard, juge ̃ <(T instruction, a* interrogé .hier, enipréseneëiM6 CampAnchi, le méitreur Albert Peletan, qui, le 6 décembre, 25, rue Rousselet, tua sa femme, née Savar.t, parce qu'elle voulait divorcer. Le 'meurtrier a prétendu que c'étaient ses •beaux-parents qui avaient conseillé- à 'leur fille le divorce.

La famille- proteste et s'est portée partie 'civile par l'organe du bâtonnier Henri-Robert

Le scandale des exhumations

̃M. Jousselin, juge d'instruction, chargé d'enquéter sur les agissements des soumissionnaires 'aux exhumations .militaires,, a chargé la Sûreté générale, de (perquisitionner chez MM. Barrois, 125, avenue de Wagram Sellier, 10, rue d'Orléans Perret, 79, rue de Dunkerque, et Régnier, 111, avenue de Neuilly.

Ces perquisitions ont eu lî-eu ,en présence de MM. Poncel, Rougeot et Cunin, .experts. L'information est ouverte pour entraves â la .libeiïté des enolières.

André Lefranc, Roger Assère, Henri Lalar, arrêtés boulevard de Strasbourg par défi agents qui s'étonnent de les voir, la. nuit, transporter de lourds ballots de bonneterie, avouent, sans trop se faire prier, qu'ils ont volé tout cela et bien d'autres choses encore. Au. Dépôt- •– Oii- trouve àsphyXfef dans leur logement, à Charentoimeau, un vieil ouvrier. -Jacques N-tiĩliet et, la veuve Bburret, qui vivait, .avec lui, Chez M. Mary, bijoutier, "boulevard dos Italiens, un visiteur qui marchande sans rien ax.heter disparaît en munie temps qu'un brace- let-montre de 10.500 francs. M. Priolet cherche l'homme et la montre.

DANS LES DEPARTEMENTS Un gamin incendiaire

Un jeune domestique de ferme, Pierre Bonuy, âgé de seize ans, qui .voulait se venger de son patron, a mis le feu à la 'ferme des -Macqueries, près de La Guerchc (Cher). ̃Le bâtiment principal a été la proie des flammes. Les dégâts dépassent cent, mille francs.

Ron.uy, arrété par les «gendarmes, a avoue. son acte criminel. I! a été écroué à la mai:so.n d'arrêt.

On arrête, ii Angoulèmo. iiri înéctinicioii communiste, du nom de Berger, qui distribuait des tracts à des soldats.

Argus-

LA BONTÉ^EN ACTION L'accueil social franco américain C'est, en plein quartier populeux de Paris, une oasis délicieuse, ,un coin de fraicheur èi. de lumièrel'on vient se retremp«r l'unie et se fortifier les muscles. Un' aïr vif et- pur fouette les joues et chasse -l'odeur •d« misère qui émane' des rues voisines. Un parc aux frondaisons bruissantes entoure la maison vaste, claire, toute baignée de soleil et fleurie d'enfants.

Car ic point qui a attiré d'abord la sollicitude de Mme la générale Taufttieb, vice-présidente de l'oeuvre, et des collaborateurs généreux accourus il son appel, est la .mqr,ta~.litê -infantile.- "̃' •• La' France sauvegarde iiisûffisammèhf l'enfance et elle doit veiller chaque jour davantage à rendre moins pesantes sur elle les tares héréditaires.

On conçoit qu'il y a fort à faire sous ce rapport dans ce dix-neuvième arrondissement, s'est installé l'Accueil Social et qu'il a fallu, qu'il faut beaucoup de courage pour poursuivre la rude besogne. L'hygiène est presque inconnue. des habitants l'ambianc e, malsaine, déprimante, engendre fatalement la souillure physique" et.- morale les mamans, qui travaillent 'au dehors pour la. plupart, n'ont pas" le; temps rJc'- s'occuper, de' leurs enfants. Et lai;ùe est I.à, toute proche, avec ses 'téïîtations et' s_a- fange, qui attire le petit innocent dès qu'il risque ses premiers pas. Tous les efforts de l'œuvré tendent donc vers deux points essentiels la/santé et le relèvement l'enfance. A cet effet,, une vaste organisation foricliôrrhe dut (:orïrpreh!d h la fois un service d'infirniières-visiteuses,des consultations de nounssons, une gar-derie, disposan,.t,-d',un pf\rc,,de,(>.OvOU m.ètres. pu viennent s'ébattre lés. jeunes, paistomiaff.es,- uu sortir de l'école des foyers de jeunes filles et de jeunes gens, une école, ménagère. Et surtout une atmosphère de douceur et d'apaisement qui fait pénétrer dans tes humbles foyers un peu de bonté, de justice et qui prépare a. la Société, des travailleurs à l'esprit et au corps sains quel rôle plus utile à l'heure actuelle ?.

Fondé depuis trois ans a peine, avec, l'aide des Américains et sous le patronage de l'ambassadeur des Etats-Unis et du maréchal Foch, l'Accueil, a déjà donné 1; 133' «consultations' de nourrissons et enregistré 20.317 présences -d'enfants, à -la garderie, sans compter les visites à domicile. Mieux que tous les commentaires, ces chiffres démontrent l'importancé;de;.son acUo.n sociale et. ta nécessité de. ,1a. développer de plus en plus.

Multiplier et Soutenir les" Ma'isùiïs Soda-

les, n'est-ce pas préserver delà maladie et de la mort, de nombreuses existences, améliorer- le sort tic nos populations laborieuses et combattre l'alcoolisme et toutes, les mauvaises influences

iL' Accueil Franco-Américain (40 bis, rue du Pré-Saint-Gervais) n'est qu'au début de son œuvre. Il doit .encourager les œuvres similaires en s 'associant à elLes et en créant des filiales. C'est la voie magnifique ouverte, à. l'avenir, aux donateurs.

̃Le 2-i- janvier, au cours d'un' grand bal donné au profit de l'œuvre,' et que te' Figaro a déjà annoncé, Harry Pilcer exécutera un numéro intéressant et de ravissants cadeaux seront offerts aux invités.

Voilà donc une bette perspective passer une soirée délicieuse et contribuer en. même temps ̃ lu tâche 'grandiose qui consiste donner joie et santé aux petits lenifaiils de

ch-ez -aious.

ch.extious. Tllarie-Louîs.e. Lédé.

m PirS: <&– On trouve des cartes a l'hôtel Grillon et -dans tous les •principaux Jiôtels et agences, de théâtre.

ÇA ET LA

Le conseil de la Faculté de médecine vient de présenter en première ligne, pour la chaire de clinique ophtalmologique,. M. Félix Terrien, pai; 2(3 voix contre 15 à M. Morax.

•4> Le garde des sceaux vient d'adresser aux premiers .présidents et procureurs généraux une circulaire relative à l'application de la législation sur les loyers. -♦- M. Gémier, retour d'Amérique, jouera. avec sa troupe, ce soir à 9 heures, à la Maison des -Etudiants, 13, rue de la Bûcherie, à l'occasion de la réception des professeurs du P. C. N. par leurs élèves. M. Fursy, Mlles Suzanne Frank, Dufour, des Concerts Colonne MM. Bourbon et Georgius prêteront également leur concours à cette soirée. -+- La Fédération des Amicales du sudouest procédera, demain, à l'élection de la reine d'Aquitaine,, au cours d'une matinée» dansante donnée à l'Hôtel Continental, sous la présidence de la reine des reines ef avec Je concours du Comité des fêtes d.ii Paris.

-♦-Le cuirassé. ;américain Pittsburg, ve- nant de Villefranche,' est arrivé hier 'matin à Marseille. Le Pitisburrj reprendra la mer aujourd'hui.

LA VIE ARTISTIQUE Récapitulons Ch. Lacoste Mlle Bunoùst Exotismes

La recherche du nouveau qui caractérise notre époque, souvent même jusqu'à l'affolement, n'est pas incompatible avec l'inyeiM taire des choses classées. Deux expositions le démontrent en ce moment.

Classées, les œuvres d'art ne le sont poin.t du premier coup, quoi qu'il semble. Les siècles s'y reprennent à plusieurs fois avant? de donner des places définitives. Il suffit) toutefois que.dans celui qui les a vues naître, elles ne soient point démodées,; et c'est déjà un triomphe qu'elles conservent tout leur prestige.

C'est le cas, tout d'abord, pour la magistrale exposition que ;réçen?rneiit annonça le Figaro, par laquelle furent', inaugurées les nouvelles galeries Durand-Ruel. Elle comprenait quatre des maîtres les plus importants de ce qu'on appela l'impressionnisme,, Renoir,. Monet, Sisley ,,et Pissarro. Il n'y a plus beaucoup de commentaires à, .faire sur leur .oeuvre. 'Ceux qui les QH,t,dé.fejiïlus .pu. temps dangereux, ont dit dès Ttfb.ofd. ce.qiX'ïL y avait à dire, et ceux qui ont été' convertis plus ou moins sincèrement sur le tard ont souvent dit comme il ne fallait pas dire. Peu importe, la Dormeuse, de Renoir, ainsi que la Famille de pêcheuses, les Monet et. les Pissarro qui figurent ici ont subi robustement l'épreuve du temps et si l'on nous permet ce fade jeu de mots, les impressionnés ont été tous les visiteurs.

Une exposition d'un autre genre, chez Paul Rosenberg, prétendait nous montrer les « grandes influences du dix-neuvième siècle » -de Ingres à Cézanne, ajoutait l'affiche. 11 faut distinguer. Il y a des degrés en tout, comme disait le président du tribunal de Rouen. L'influence de Ingres a été intermittente, et les cubistes l'ont remise k la mode, en l'estropiant. L'influence de Cézanne a été considérable autant que détestable. Il serait puéril de dite que celle de Corot, celle de Seurat et celle de Van Gogh, entre autres, sont de même qualité et de même nature. Quoi qu'il en soit, l'exposition de. la, rue La Boétie, organisée au pro,fit de la « Fraternité des Artistes », offre un grand intérêt, et le plaisir supérieur de trois ou quatre œuvres magnifiques le Portrait de Mme Gonsc, par Ingres la Dame à • la mandoline, de Corot, la triomphatrice de ïcette assemblée, et V Enfant an- chien, de. Manet.

Diverses petites' expositions accompagnent ces deux morceaux de résistance. Ainsi, chez Druet, on appréciera la délicatesse exquise du sentiment et la sobriété d'excellent- aloi des paysages et.des fleurs.de M. Charles Lacoste. C'est une opportune et charmante leçon de discrétion. 1

A la même galerie, Jllle Madeleine Bunoust expose de nombreux paysages et scènes. Cette artiste 2 assez d'intelligence, et de dons pour renoncer à- des formules systématiques qui ne sont déjà plus de mode. Quand on est jeune et qu'on a -du talent, on n'a pas le droit d'être démodé. A la Galerie Georges Petit, diverses manifestations assez intéressantes. M. Ligeron a trouvé de jolis motifs dans les « théâtres d'amateurs ». Mme Madeleine Gervex'Enjerv nous initie aux sites et aux naturels de l'île de Madère. Mme Hilda Rix Kicho-' las nous mène plus loin encore, en Australie. Il ne se montre plus dans ses toiles ni de primitifs lançant le boomarang, ni d'ornithorinques, ni le moindre opossum. Mais la peinture est riche de couleur et le décor, ainsi que les personnages, solidement juan-* tés.

Arsène Alexandre.

înfopcfiations

« Russian Bargain's »

La comtesse Gautron K-brêakoff, encou-ragé'e par le succès que ses ven-tes eiv faveur des-.« jugjfés, russes y ..ont. ob- tenir auprès de l'a haute société, avise su, blientèle que, aussi bien à Paris, 371, rue •Baint-JIonof'é, -qu'an Cercle Nautique, ù Cannes, les splendides fourrures, et aussi les tapisseries, bijoux et meubles seront achetés, vendus ou échangés par le « Russian Bargain's » avec ;la courtoisie et le dévouement habituels.

v Jean de Paris.

VIENT DE PARAITRE Georges Lecomte vient d'être l'objet d'une double consécration son élection à l'Académie française, qui a su reconnaître en lui un maître du roman contemporain; et le succès éclatant qui accueille son nouveau livre, le Mort saisit le vif, véritable chef-d'œuvre d'observation, et';le roman fe plus passionnant du mondei. (Fasquelle,

éditeur.)


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Les p^efBiè^ëi

ATELIER Les Zouaves, pièce eh trois actes

-de M. Bernard^ Zimmej. ̃•'

Pourquoi M. Bernard Zimmer, .qui est un jeu-ne^auteur de talent (fe Veàu,gras est unte œuvre 'de qualité) a-t-il faif,- en cette decasion, un emploi si étrange de sa verve satirique ? Peu de pièces m'ont paru aussi déplaisantes et aussi délibérément écrites, pour

dép.lflbffle.w t £ j;; ;.̃ ,̃̃ r-Û 'Vi t

̃ Certes, .nous ne nous imaginons pas que' les h,ori>meS; soient parfaits. Nous ne p.rétendons, pas que chacun ait fait tout .son- devoir dans la guerre ou dans la paix. Nous avons peine à admettre cependant que rim:manité soit telle que M. Bernard Zimmer nous la présente. En. écoutant, tes Zouaves., nous en venons même, par un besoin instinctif d'équité, à lui reconnaître des vertus qu'elle n'a peut-être pas, mais qu'il est îjuste de lui .prêter, pour faire, comme on 'dit, compensation. M. Bernard Zimmer, qui s'est armé de 'tant de sévérité se. trouve ainsi, et apparemment bien contre son gré, vous incliner à. l'indulgence.

Mais nous n'avons h nous occuper que de sa-vislon personnelle des liommes. Voici ̃les personnages de sa pièce.

Un jeune homme, grand blessé de guerre, vit avec sa mère. Il a aimé avant la guerre une jeune fille, Jeanne, naïve et pure. Il a eu dès amis de collège.

Mais la guerre a tout modifié. Les amis dé collège sont devenus, l'un, un jeune esthète équivoque, uniquement préoccupé de réaliser ce qu'on n'a pas encore réalisé (âpre critique des théâtres d'avant-garde) l'autre, un éditeur, avide de scandale et pour qui la valeur d'un ouvPage dépend exclusivement de la façon dont il est lancé (critique, non moins âpre, des éditeurs cohtempofàinà). Jeanne est mariée. Elle a épousé un nouveau riche, Boulneux, qui s'est embusqué pendant la guerre et a gagné 'des millions en'fabriquant des gamelles et des croix de guerre. Ici, M- Bernard Zimmer a choisi pour cibles les mercahtis et les embusqués cibles meilleures. Or Boulneux a fondé une œuvre d'aide aux grands mutilés. H les exploite, aveajes fonds qu'il recueille.

Comme M. Bernard Zimmer est injuste alors que tant de dévouements admirables se sont consacrés à panser les plaies de la guerre, n'y a-t-il pas une ingratitude singulière à douter,ne fût-ce qu'en plaisantant, de leur absolue sincérité ?.

Jeanne, épouse de Boulneux, est une coquine. Elle a un amant, un journaliste à gages (ce sont les journalistes à présent qui sont sur la sellette). Elle l'entretient. Elle n'est pas la seule le journaliste s'est mis en société anonyme. Il -est plus fort que Bel-Ami.

Naturellement dans cette revue d'ensemble la police aura sa place* elle organise sur' commande et suivant un tarif homologué des disparitions, des enlèvements, des arrestations arbitraires, voire des crimes. Et les juges, « qui sont de mèche », arrangent les choses, si elles se gâtent. '!?̃' On pourrait poursuivi'ë 'i'ériùniêrâtibn des victimes de M. Bernard Zimmer, elle est longue. La pièce aussi. Une intrigue ingénue réunit ces épisodes. Le jeune homme, éperdument amoureux de Jeanne, devient fou, au milieu des « zouaves n. Il se retire à la campagne. Elle d'y rejoint. Il ne la reconnaît pas, comme dans le Pêcheur d'ombre.

On éprouve une impression pénible durant ces trois actes. Assurément il y a de la verve, un dialogue vif et mordant, des ,mots qui passent la rampe -mais vraiment trop d'amertume, de parti'pris, une volonté 'trop souvent affirmée de tout discréditer, de répandre le mépris sur chacun. Pourquoi nous dire que les généraux faisaient des réussites pendant la bataille, ignorant même qu'elle eût lieu ? Pourquoi nous affirmer contre l'évidence que seuls les officiers blessés étaient envoyés sur la Côte d'Azur alors que tant de soldats y firent, leur con:yalescence. Non..M. Bernard Zimmer a tort, et luimême en a subi hier les conséquences. Il prendra sa revanche, sur un meilleur ter-

rain.. ̃

M, Charles! Dulli.n et §a compagnie ont joué les. Zouaves avec tout leur talent. Maxime Girard.

COURRIER DESTHÉATRES AU THEATRE DE LA MADELEINE Ce soir, à bureaux ouverts, sera donnée Sa première représentation d'un spectacle sensationnel comprenant la Beaiité du Diable, comédie «en trois actes de M. Jac?

Feuilleton du FIGARO du 17 Janvier 1925

̃̃•; ̃̃ ̃̃ ̃̃̃> &

̃CHAPITRES V, ̃•

–SUHË–

Eh' bien, quant à celui-là ? interyogea Nigel, un peu Impressionné par de sérieux de Maggie. ̃;̃̃ Elle secoua la tète. ;•-̃•"< -v- Je ne sais pas, avoua-t-elle. Si les histoires qu'on entend raconter sur lui 'sont exactes, aucun tomme, aucune .f enraie ne saurait avoir d'influence sur lui. Pourtant, on pourrait tout au moins isurveiller et espérer.

Mais on suppose, fit remarquer Nigel, que le prince Shan vient à Paris, et non pas à Londres.

S'il va à Paris, dit Maggie, Naïda et Immelan iront. Nous aussi. S'il vient ici, ce sera, plus facile. Dites-moi, Nigel^ avez-vous vu le premier mànistrè ? v- Je l'ai vu, mais sans obtenir. le moindre résultat. Il est nettement d'avis que la sentence publique a été rendue par .bienveillance. En d'autres termes, il croit que tf 'a été un suicide.

Que c'est mal s'écria Maggie. Je suppose, continua Nigel, que fo'est mettre un Anglais moyen à une épreuve un, peu trop rude que de lui demander de croire que mon oncle a Copyright' by Philipps Oppenheim 1925.

̃ ̃«̃̃<̃̃ '̃̃».. ». ̃

t J

ques Deval, jouée par M. Roger Gaillard; qui n'a pas hésité à quitter la ComédieFrançaise pour venir jouer cette pièce sur les boulevards Mlles Marguerite Valmont, Marie Laure, Juliette Depresle, sans oublier .MteTKoBërt. Clenniont et- Alcover et l'Elève Chocotte, un acte inédit de M. Henri Duvernois, interprété par la grande fantaisiste qu'est Mlle.Spinelly, entourée de M. Bélières, Mlle Dinah Sinety et M. Jacques Tréville. Demain, matinée à 2 li. 3p. oii. louera par téléphone. :Elys. 86r2 5. n Premières rapré-enfahons

Au Théâtre DE LA MADELEINE, ce soir, à 8 h. 45, première représentation de la Beauté du Diable, comédie en 3 actes de M. Jacques Deval. Distribution

Roger Lasserte, MM. Roger Gaillard Dubreuil, Robert Ciçrmont Louis Philippe, -Roger Fernay Léon Boulin; Pol Lemaître Boulin, Collet j Et M. Alcôver, Jérôme Boudriot;

Reine Minard, Mmes Marguerite Valmond Mme Minard. Marie Laure Hélène, Simone Guibert Et Mme Juliette Depresle, La Dame.

On terminera par l'Elève Chocotte, un acte inédit de M. Henri Duvernois dont voici la distribution

Mlle S inelly, Chocotte

MM. Bélières, Jean-Marie Rogei Tréville, Le Professeur

Mlles Dinah Sinety, Germaine Betty Xau, Albeftine.

Au THÉATRE Femina, à 8Ti. 30, première représentation (à Paris) de Gelling Married (A propos de mariage), comédie de Bernard Shaw, interprétée par les « Macdona Players ». ¡,'

Aujourd nui s fl A LA Comédie-Française, à 4 h. 30, Sep- tième matinée poétique. Poèmes dits par ̃ 4; ,1 MM. Jacques Fenoux (Baudelaire), Roger Mon-' teaux (Maurice Caillard), Frensy (Jane Catulle-Men- dès), Jacques Guilhène (Albert Samain), Paul Gerbàiilt (Antoine de Bèngy-Puvvallée), Escande (Maurice Magre), Drain (La Fontaine) MmesWeber (Victor Hugo), Berthe Bovy (Jules Laforgue), Yvonne Ducos (Catulle Mendès-Louîs Bouilhet), Andrée de Chauveron (Franc-Nohain), Madeleine Renaud (Paul Géraldy), Mary Marquet (comtesse de Noailles). Notices de MM. Sébastien^Charles Leconte, Ernest Prévost, lues par M. Paul Numa. A L'OpÉON, à heures (abon. série orange), l'Egale.

Au Nouvel- Ambigu, à 2 h. 30, Monsieur Zéro.

Au TrianoN-LyRJQUE, 12 h. 30, Monsieur

de La Palisse.

"̃'̃̃̃̃̃̃ «•*

Même spectacle qu'en soirée 't

A la Porte-Saint-Martin (2 heures 30), au Gymnase (2 heures 30), à la Renaissance (3 heures), au Théâtre Sarah-Bernhardt (2 heures 30), au Châtelét (2 heures 30), au Théâtre Antoine (2heures 45), à la Gaîté-Lyrique (2 heures 30), au Grand-Guignol (2 h. 45), au Théâtre Edouard-VII (2 h. 45), au Théâtre Daunou (2 h. 30), à Femina (2 h. 30), à la Scala (2 h. 45), aux Deux-Masques (3 heures), au Théâtre Albert-ler (2 h. 30), au Moulin-Bleu (3 heures).

Ce soir •-

A L'OPÉRA, à 8 heures, l'Arlequin (M. Vanni-Mârcoux' (en représentation) Mlle Marcelle Denya M. Huberty Mlle Lapeyrette MM. Ed. Rambaud, H. Fabert, Bordon,' Soria, Madlen, Cambon, Guyard^ Ernst, Lejeune, A, Laurent, Chamar,at- j ,MmeiM?Mr>lfet i M. De|mont). Or.

chr:M,Jvlax-cl'O|lpne. -̃̃

A LA Comédie-Française, à 8 h. \5, le Vieil Homme (MM. Alexandre, Ch. Granval Mmes M. Roch, H. Duflos. A. de Chauveron, Marie Bell. Elève du Conservatoire M. Jean Weber. A l'Opéra-Comique, à 8 heures (8e représ. de l'abon.séneÀ),.4p/iroJife (Mlles Marthe Chenal (en représ.), Sibille Baye, Mona Païva, Niny Roussel, Estève, Coiffier, Delamare, Destanges, Couléard MM. Oger, Bourdin, Azéma, Dupré, Pujol, Lalande). Orch. M. F. Masson.

A l'OdÉON, à 8 h. 30, Un conte de Noël (MM. Gabrio, Cailloux, Dervigny, Balpêtré, Marius-Girard Mmes Charlotte Clasis, Lyliane Garcin, Robiane, Jacqueline Erly).

Aux Variétés, à 8 h. 45, le Fruit Vert (M. Jules Befry, Mlle Maud Loty. M. Pauley, Mlles Jeanne Loury, Suz. Dantès, Marg. Ducouret, etc. et M. André Lefaur).

Au VAUDEVILLE, à 8 h. 45, la Tendresse (Mlle Yvonne de Bray MM. Francen, Bour, Joffre, Jean Silvestre, P. Juvenet, Fernal Mlles Louisa de Mornand, Dancourt, Nyssor, Delval, les petites Régine Dumien, Suzy Godet et M. Mau-

loy). v '̃-

Au GYMNASE, à 9 heures, la Galerie de), Glaces (Mlles Madeleine Lély, Sylvie, Mady Berr ry MM. Ch. Boyer, J. Baumer et M. J. Worrns^ Mat. jeudi, dim. et fêtes à 2 h. 45.

A LA Porte-Saint-Martin, à 8 h. 15, Peéi, Gynt, orchestre Pasdelôùp. Chef M. Rhené-Baton. (Nelly Martyl et-.Napierkowska M. Jouté,Mme Boyer, MM, Ghabert, Fabre et Grétillat). Au Nouvel* Ambigu, à 8 h. 30, Mademoiselle Josette, ma femme, avec foute sa belle distribution.

Au Théâtre Antoine, à 8-h. 30. Pile ou face, comédie nouvelle de M. Louis Verneùil, avec Mme Elvire Popesco et M. ,Louis Verneuil. Au THÉATRE SARAH-BERNHARDT, à 8 h. 15, l'Aiglon, avec Mlles Servière, Alice Tissot MM. Monteux, Chameroy et M. Maxime-Léry. A LA GAITÉ-LYRIQUE, à 8 h". 30. Rip (Mmes Dhamarys, Epicaste, Reine Leblanc MM. R. Jysor, Henri Jullien, R. Amadi, Darriet et Frédiani et P. Poillac Mlle Capri, danseuse étoile). Ay PAL4«S-ROYAL, à 8 h. 45, le Monsieur de

été assassiné, de sang-froid, en plein cœur de Londres, par un agent secret d'une puissance étrangère. Le plus étrange dans tout cela, c'est que c'est ivrai. Penser que ce& quelques pages manuscrites nous. auraient appris exactement ce que nous avons à craindre 1 Je les avais entre les mains

Et moi dans mon corset murmura Maggie.

Us restèrent mi moment silencieux, puis Nigel se dirigea vers la porte et l'ouvrit..

Descendez avec moi dans la bibliûT thèque, foulez-Vous, Maggia ? Essayons défaire' "une reconstitution.

Ils trouvèrent grookes dans le vestibule et remmenèrent avec eux. Les volets de la -pièce n'avaient pas été ouverts, et il .y régnait encore cette atmosphère indéfinissable qui traine longtemps dans un appartement où s'est déroulée une" tragédie. Instinctivement, ils avançaient tous trois lentement et parlaient d'une voix étouffée. Nigel s'assit dans le fauteuil où son oncle avait été trouvé mort, et fit mentalement un effort pour reconstituer les événements qui avaient dû précéder immédiatement le drame. :•.•"̃ > 'Je sais, Brookes, que tout cela. a été examiné à fond à l'enquête, dit-il, mais je désire que vous ma le répétiez encore une fois. Vous voyez la distance qu'il y a de cette table à la. porte. Mon oncle aurait dû avoir tout le temps de s'apercevoir que quelqu'un approchait. N'y avait-il aucun autre chemin par où' quelqu'un aurait pu pénétrer: dans la

pièce?"

Il .y en avait un, Votre Seigneurie, répondit le serviteur, et j'ai depuis regretté plus d'une fois* de n'en avoii;

LEGRANDPRINCESHAN

cifiq heures (MM. Albert' Brasseur, Le'Gàlîo, lïiij ^«a!jès, Chailes Lorrain; Mmes Marguerite Templèy, Denise Çiïey, Andrée Gulzê). p, a Au Théâtre de Paris, à 8 fi. 45* b Tentartipn, avec Mme Vera 'Sérgirie MlVtr H. Rollan, G: Sevejjn, Ch. dernara, Clârins MrçiesP, Lor- 7*y, Cjarertet Alerme.'Jendi-etdini.. mitiâée, AUX BoUFFES-PARISKNSV'à 8 45,! Troublez-moi (MM. Dranem, L. Barpux, Ad. Lamy, Harry Wills et Gabin: Mmes Pavia, Renée Duler, Christiane Dor, Suzette O'Nilet Alice Beylât). A L'ATHÉNÉE, à 8 h. 30,/a Vie de garçon ̃ (Mlle Madeleine Soria ^M.~fëlix; Huguelàer MM. Lucien Rozenberg. Pierre Juvenet, Dayle, R. Tourneur; Mlles Augustine Prieur, Fiisier, Pierson, et M. Arnaudy et Mlle Cassive).

Au Théâtre Edouard-VII, à 8 h. 45, Une, étoile nouvelle (M. Sacha Guitry Mlle Yvonne Printemps MM. Jean Périer, Monte!, Kerly Mmes G. Benda. Lucie Fabiole).

Au THÉATRE DE l'Etoile, (Elysée 41 -J 3), à 8 h. 45, les Amants légitimes, comédie musicale en trois actes (Yvette Guilbert, Germaine Risse Hen^i ry Defreyn» Gildès, Pizani et Urban); ."•'̃-̃ Au Grand-Guignol, a 8 fi- 3Q,Mado, le Château de la mort lenle. V Affaire de la tue Mouf' · fêtard. Mat. merc, sam., dim. et fêtes

Au THEATRE FeMINA. Première fois' à Paris Getting Married (A propos de mariage). Demain,

à 2 h. 30 et 8 h. 30, The Doclor's Dlkmma (Le

Dilemme du Docteur).

Aux CAPUCINES (Tél. Gut. 56-40), à 9 heures, Ça.l (MM. Harry Baur, Robert-Arnoux et Lcuvigny Mlles Marguerite Pierry, Pascaline, Marthe Haret, Madge Derny, etc.).

Au THEATRE DauNOU, à 8 h. 45, Tout s'arrange (Mmes Marthe Regnier, M. Lambert M. Hasti) l'Affaire Juliette (Mme Marthe Régnier MM. Tramel, Hasti),

Au Théâtre DE LA MADELEINE (Elys.86-25), ?i 8 h 45, Bea-.ité du Diable iRoger Gsillard.: Valmbnd) l'Elèoe Chocotle (Spinelly. Bçlières),' Au THEATRE DES Nouveautés, à 9 heures, Chijjorton (M. Signoret et Mme Régina-Camier, et MM. Vargas, Debucourt, Abel Jacquin, Mlle Pauline Carton MM. Germain Champell, Beaiiyais," Jafabert et Mlle Guinyj;

Au Théâtre MICHEL, à heures. Préface parlée, causerie de Tristan Bernard le Prince Charmant, de M. Tristan Bernard (joué par l'au-

leur).

-*̃ A la.Gomédie-Caumartin, à 8 h. 45, le Sinfâ Qui parle (Mlles Betty Daussmond, Çam. Calyat, Linirys MM. Yomiel, Saturnin Fabre, Mprins.Fabry, Pally, Gobet et Lerner).

Au THEATRE DE l'Avenue, à 8 h. 45, En Famille I. (M André Luguet, Mlle Marcelle Praince, Mlle Simorie Dulàc et M. Charles Dés? champs MM. Lurville, Berthier et Georges Tré-( ville). ̃

A LA POTINIÈRE, à 9 heures, Mon Vieux, (Mmes Marg. Deval, Marken, Merrey, Kerjac MM. P. Etchepare, Hieronimus, Champdor et, Mjrcel Vallée),

Aux MATHURINS, à. heures, la Souris Blan'cfe (MM. Arquillière, Chambreùil, Pierre Finaly, Gàsthons, Huchet, Stèrn Mlles Germaine Wèbb, Ra^mohde Femel, Simone Texier, Galitzine, Sahderling).

A l'Œuvre (55, rue de ClicHy), à 8 h. 45, le Canard Squoage, d'Ibsen, avec Mmes Jany Cazeneuve, Christiane Laurey, Yvonne Sa,ve MM. Mihalesco,, Courtois, Baissac, Wall, Ravenne. Au TRIANON-LYRIQUE, à 8 h. 30, les Saltimbanques (Miles Noriat, Maltès, Huchet, Engel MM. Réjean, Lenzi, Cadet-Grégoire, José Théry, Cardon; Derroja).

A LA SCALA (Nord 35-86), à 8 h. 45, les Gaités de l'escadron, avec le grand fantaisiste Marcel Simon, Géo Gorby, Chaumont, Henriette Leblond, etc. Au 2? acte la Cantine. Aujç Deux-Anes, à 9 tîeures. tes cbansonniers la revue Hél ris haull (Mlles Arletty, Der'ny, Dëyrlord, Nicole et MM. Guilem et Dalio). Matinées dim. et fêtes à 3 h.

A LA GAITE-ftOCHECHOUART, à 8 h. 30, Gri-gri, opérette en 3 actes de MM. J. Chancel et Henriot, musique de P. Lincke (M. Sergius, Mlle Nette Fenaril.

a ~C.

•Opérav-»^ Mme MariseBeaujoii' çoniplè-. tement rétablie de l'accident qui' l'avait* éloignée de la scène pendant quelques semaines, reparaîtra à' la matinée de diman* che dans le rôle de Marguerite de Faust, qui lui a toujours valu un succès mérité, auprès de MM. Granal, Gresse, Mauren de Mmes Lalande et Montfort, sous la direction de M. Büsser. Dimanche, en soirée, Rigoletlo sera suivi du ballet de Taglioni chez Musette, avec Mile Zambelli et M. Aveline dans les principaux rôles. La prochaine re*présentation de l'Arlequin est annoncée pour le mercredi 21 janvier.

Comédie-Française. Nous rappelons que ce soir Mile Madeleine Roch jouera, pour la première fois, le rôle de Thérèse Fontanet, dans le Vieil Homme.

Opéra-Comiql'e. Lundi soir, l'OpéraComique donnera une représentation de la to'sca interprétée par Mlle Raymonde Viscon'ti. MM. Fraikin, Henri Albers, Guénot, Azéma et Lalande.^ On commencera par le Yôile du Bonheur, chanté par Mlles Germaine Baye, Niny Roussel MM. Dupré, de Creus, Azéma, Pujol et Sauvageot. Variétés. Demain, à 3 heures 30, matinée de le Fruit vert, le triomphal succès de MM. Régis Gîgrioui et Jacques Théry avec. M. Jules Berry, MlleMaud Loty, MM. Pau-

'n^J p^'fllHM^«jB^riMMW»'77j \v.v;:

pas fait mention lors de l'enquête. Les nettoyeurs par le vide étaient venus le matin de ce jour-là et la fenêtre qui est à l'extrémité de la pièce n'était pas bien fermée, je crois même qu'elle était restée ouverte.

Nigel se leva et alla examiner la fenêtre en question/Elle était presque de plain-pied avec la rue, et, bien qu'elle en fût séparée par une grille en fer, une petite porte qui s'ouvrait dans la cour rendait l'entrée non seulement possible, mais facile. Il revint à son fauteuil. Je ne puis pas comprendre, Broo-" kes, dit-il, que ceci n'ait pas été men-' lionne a l'enquête.

J'attendais qu'on me posât la question, Votre Seigneurie. Il était pàrfai- tement clair pour tout le monde si Votre Seigneurie veut bien me. permettre de le dire que le; magistrat éV la police semblaient avoir admis ti priori' que c'était un suicide.

Nigel fit un signe cl'assentiment. J'ai eu la même idée, Brookes, en tout cas, en ce qui concerne le magistrat. Mais du moment que la conclusion a été formulée dans les termes elle l'a été, je no suis ras sûr que cela ne vaille pas mieux ainsi..

11 pongédia le domestique d'un geste et se mit à feuilleter les codes qui étaient toujours sur la table.

Vous et moi, Maggie, en tout cas,' nous savons la vérité, dit-il, et tant que nous ne pourrons pas trouver d'aide dans les milieux d'où elle devrait nous venir, nous ferons mieux, je crois, .dé- laisser les choses en état. Nous n'avons pas besoin d'attirer l'attention sur nous. 11 s'agit d'endormir les soupçons tant que nous pourrons, afin d'être libres'de surveiller les trois complices.

levi^tj^ës Jemtne Loury, Suz. DantèS'et6f,! et Sw^ndrc Eefaur. ` » L

̃ '•• ,̃̃

VAudfviile. ^Jamais succès ne fut plus' grand et plus mépité que celui remporté pai la rrpn>-e de ipTendrcsse, la magnili-i que piè( du tant regretté Henry BatatttèJ Ovations et rappels enthousiastes après chaque acle MUe. Yvonne 'de,JBra:y a eu l.'occasion, une fois de plus," de mettre en relief se», mrj \ei lieuses ;ffigualilés et ,gçs do.*is do grande comédienne. Son succès a été considi îable

V ̃>(.> côtés, Mî.VieîÔr-Ftrkneên s'est mon-

ti( supeneui à lui-même. Il a interprété le tôle <ijj Lamac ..d'une! façon magistïale e,t 1 ensemble de l'intërprélatiori' est de tout premier ordre.

Api es l'inoubliable: liiomphe récent de la Femme nue, celui de la Tendresse, quéiïouti Paris voudra aller voir et. revoir. ̃̃̃" La Tendresse constitue le spectaele le plus beau et le plus admirable qui soit.

.r.

PoRTE-&.viNTrMARTiN. A a heures i5 et à 8 heures i5, Peer Cynt avec l'orchestre: Pasdeloup, Mmes Nelly Marlyl et Napierkowska MM. /oubé et Grélillat. Matinée, jeudi, samedi et dimanche. Ambigu. A 3 heures 30, Monsieur Zéro avec sa belle 'distribution. A 8 heures 30, Mademoiselle Joselle, ma Femme av.ee M. Jean Coquélin (en représ.).. ""•

Théathe EdoXiabd-VII. Demain, matinée de Une étoile mouvtlle avec ses remarquables interprètes Sacha Guitry, Yvonne Printemps, Jean Périer et Monlel,1 •'̃̃

Théâtre DE L'ETOILE. Les familles, viennent en foule applaudir Yvelte Guilbert, Defreyn, Urban et. Germaine. Risse, dans l'amusante comédie musicale, les Amants légitimes. Demain, matinée. GpAçiB-GuiGNoi/- Aujourd'hui et demain, en matinée et soirée, le grand sue-; ces le Château de la Mort Lente, VAf faite de la rue Mquf fêtard..

"T

Mathurins. Nàlçhalô, dont le Théâtre des Mathurins prépare, pour le jeudi 22, une brillante- reprise, sera 'accompagné sur l'affiche d'une comédie en un acte de MM: Deroissie et, Jean Berty t Un coup d'épée dans l'eau.- ̃'̃

FIGÂEO^SFl^l^CI^lS s-

AU NOUVEAU-CIRQUE Les Jeux provençaux I Bien qu'ils ne soient nullement sangui-'naires, ni même cruels, et qu'ils ne présentent de danger que pour les hardis. « g&v- riiaîïs » qui -s'y livrent, ces jeux presque innocents ont failli, comme le Figaro l'a. ra*; ` conte, être interdits, car on a 'cru un -instant qu'ils dissimulaient les plus atroces corridas. Il n'y a guère de temps, cependant, qu'un grand -music-hall parisien nous en- avait offert- le«pBctacl-e, moins réussi, il e&fsitrai, ,;qfier:cëlrïU-ci; et l'autorité n'avait, pas' songé alors à s'émouvoir-. Son intërveiïtion tardive n'eut, il est vrai, pas de suite, et tout est biéiî qui finit bien;

Reconnaissons, d'ailleurs,. que de. tels jeux exigeraient un sol. plus ferme que le tapis épais d'une piste, ..et^ un plus vaste espace que ce ''cercle 'èlrQiir"'fêrmé- "par, dès.' grilles. Ce champ restreint n'é fait po'Urtahir qu'en augmenter la difficulté, ét il accroît encore le mérite de ceux qui osent y affronter les bêtes nerveuses de la Camargue. MM. Charles Michelet, Daniel Royo Pinero; Gabriel Guerrero et Machadia montrent autant d'audace que de sang-froid et d'adresse. Le premier, d'un bond, franchit l'animal de front; les autres, le collet aux mains, exécutent des passes savantes et précises. M. 'Machadia,' surtout, maniant en guise d'épée un, simple bâton recouvert de la cape, nous donne le simulacre d'une estocade finale brillamment réussie. Tous rivalisent de souplesse et d'habileté dans la pose des'-eocardes à la glu. Le public les a acelamée et, n'était l'éclat des lampes électriques, nous aurions .eu ^illusion d'assister à une de ces joutes fameuses qui font la joie de la Provence.

.̃£? ̃ ̃ > f P- { Aujourd'hui `'

Même spectacle qu'en soirée :• ?

Aux Folies-Bergère (2 h. 30), à l'Olympia (2 h.. 30), à l'Empire (2 h. 30), au Palace (2 h. 30), au Moulin-R.cmge (2 heures 30), à la Cigale (2 heures 30), à l'Alhambra (2 heures 30), ,au Gaity-Théâtre (2 h. 3Q),- au Nouveau-Cirque (2 h.' 30), au Cirque d'Hiver (2 h. 30), au Cirque Medrano (2 heures 30), au Cinéma Qelta-Palace (2 h. 30).

Ce soir

Aux Foli£S-Bercere rerut, 02-59), à 8 tî. 30), Cœurs en Fo/«e»*uper-revue en 2 actes et 40 lableaux de M. L. Lejnarchand, jouée par les plu» grandes vedettes de Pafis. Londres. New- York. Au CASINO DE Paris, à 8 h. 30, la grande revue d'hiver, Bonjour Paris, pour la rentrée de

La sonnerie du téléphone retentit, et en avançant le bras pour prendre le récepteur, Niçrel fit tomber un des codes du chiffre relié en m'aroquin.Une feuille de papier portant quelques lignes d'écriture vola. par terre. Maggie la. ramassa, y jeta les yeux machinalement d'abord, puis avec intérêt.

Nigel, s'écria-t-elle, vous voyez de qui est cette écriture ? Ne serait-ce pas un fragment du rapport déchiffré ? '? L'appel du téléphone n'avait aurune importance. Nigel repoussa l'appareil'. Tous deux regardèrent, avidement la page écrite.' Elle était, dans un coin, -numé^btée ''8, et les quelques mots qu'y avait écrits la main de -lord Dor-min-step étaient manifestement la suite d'un' paragraphe ̃ « Le nom de celle des trois villes1, secrètes,' dans laquelle il faut que quelqu'un s'introduise à tout: prix, est Kro|en, et le numéro de téléphone, qui est jusqu'à présent tout ce que j'ai pu découvrir comme fil conducteur menant, à une des extrémités du complot, à Londres, est Mayfair 146. » »

C'est exactement l'endroit où il s'est arrêté dans soir déchiffrage, affirma Nigel. Je me demande si c'est la peine de chercher le reste.

Ils cherchèrent en vain entre toutes les pages des codes .volumineux. 'Puis ils revinrent à l'étude de ta feuille unique, qu'ils possédaient. Nigel 'atteignit un atlas e-i. se; mit à. te feuilleter. Kroten, murmura-t-il, voici petitevrïle à six cent milles environ de Petrograd, centre, à ce qu'il semble, d'une ré-

gion stérile et marécageuse ̃ trente 'nulle

âmèri, natalité décroissante, industrie)'' nulle. Charmant endroit évidemment. J'ai plus de chance a.ue you§ lui

Deux-AnesV Louez vos places au Mar"cadet, 10-26,1 pour applaudir les dernières ":EJ?présenlatioijs;du fameux spectacle actuel tient l'affiche depuis cinq mois

̃

Vendredi, ,aa,. répétition générale de la revue de M. Marcel Achard.

Une représentation de gala, organisée par le Syndicat des Auteurs stagiaires professionnels, à son- prof t-, aura "lieu jfcuâî pifôchÉcmf à" quafte" he"u« rcs, au Cinéma de la Madeleine.

Au programme, présentation de La Brière, le

film sensationnel de Léoh Poirier, d'après l'œuvre de A. de Chateaubriahtj aves musique dû compositeur Paul Ladmirault

Les plus- grandes vedettes parisiennes prêteront leur concours à ce g&k. ••̃̃̃•: i 1;; .̃̃- Maxime Giraxd.

J :il:>i. X'O

̃ LE PLUS GBSAND StTCCÈS ACTUEL ̃

L A TENTATION ~.vec

l'incomparable

VERA SERGINE au

THÉÂTRE DE f

.̃♦̃.

THÉÂTRE DAUNOU MARTHE RÈtJNIER

TRAMEL L'Affaire Juliette Un acte

TOUT S'ARRANGE comédie en, 3 actes

de M, ANDRE PASCAL

MADELEINE LAMBERT ̃ CARf ENTIER ei ROBERT 0ASTI DEMAIN PRElVIltRE WIATINfeg

Mistinguett, avec Raimu, Boucot, Eail Leslie, Bûris Kniasefrï Dutard et Saint-Graniér. '.̃'•̃••

A L'OLYMPIA (Cent..44-68), à 8 h. 15. Mat. et sonée z -Argentine- Martha la .Corse, .la dompteuse nue les lions et les tigres de Marcel Jane Bruyère L. Ninon Gerbe M. Ayme Damas le c[own Pepino L. Rogée. De 5 à 7, dancing. Entrée 3 francs.

Au PALACE (Tél. 13erg. 44-37). a8 h. 30, 1» levtié'Vwe la Femmel (Maurice Chevalier); 45 tableaux, 700 artistes, 1.500 costumes. La revue la plus belle de Paris.

Au MOULIN-RoUGE MUSIC-HALL (Marcadet 15-27), à 8 h. 30, la Grande Revue (Marcelle Yrven, Milton, Cariel, Oy-Ra, Baldini, Hégoburu et les'18 Gertude Hoffmann eirls).

A, l'Empire (Tel: Wagram 60-58). Les. dix nains de-Willy Prantzer.Te Tzigane Rigo, Yvtoijne Georges et Joé Jackson 20 attractions. Au CONCERT MAYOL (Tél. Gm.; 68-07), La nouvelle revue à grand spectacle Très excitant^, 45 tableaux avec Isabellita Ruiz ,250, artistes 1 .200 costumes.

A l'AlhâmbRA (Roquette 0-10), à 8 h. 30. Louis Gauthier et Germaine Dermoz dans Terre Inhumaine, de M. François de Curel. V. Calzelli, les Aurora et Alibert.

Chez FURSY ET MAURICET, 43, bôul. Cjichy (Trud. 69-67), à 9 heur.es, Em. piétons! revue de MM. Mauricet, Pierre Varenne et Goupil. Au PERCHOIR (Bergère 37-82). A bout portant revue de Marsac-Mauclay et 2 sketches de R. Dieudonné et P. Colline, avec Villé, Missia, G. Lastry, R. Lenoir^ G. Révrlle, Jane Sourza, etc. Au CIRQUE DE.PARIS (Ec. Milit. Ségur 31-90). à 8 h. 30. Matinée jeudis et dimanches. Les crocodiles, les chevaux, les clowns, les acrobates. 20 attractions. (1 fr. 50 à 12 francs).

Au NOUVEAU-CIRQUE, 251, rue Saint-Honoré, Tous les soirs, à 8 h. 30, Jeux Provençaux avec les vaches de la Camargue et -15 attract. inédites: Jeudi, samedi, dimanche, matinée et soirée. Au GAITY-THÉATRE (25, rue Fontaine). Ce soir, à 8 h. 30, Gaityy revue en deux actes et 40 tableaux de MM. Max Eddy et Léo Berryer (Anna Rachel, les plus jolies filles Léo Berryer, les meilleurs comiques). ̃

Au MADELEINE-CINÉMA, à 8 H. 30, Jackie Cooglan dans Le Petit Prince. Matinées à 2 h. 15 et à 5 heures.

t– Au Ciné CARILLON, 30, boulevard BonneNpiiyelle (permanent). Le Film Je Versailles, qui fait l'admiration de tous (2 h, J5 4 h. 6 h, 8 h. 15 10 heures du soir).Jlundi 19 janvier Les Morts vivants (The Ljving IDead).

Au CINÉMA Deltà-Palac'e, 17 bis. Bd Rachechouart (2 h. 40 et 8 h. 40). La Galère infèrnalé'ét Faubourg Montmartre (3e semaine de grand gala). Spect. et orch. incomparables.

Folies-Bergère. Aujourd'hui-, samedi^ la super-revue de M. Louis Lemarchand Cœurs en Folie, sera donnée en matinée avec la même brillante interprétation que le soir. C'est un' spectacle .vraiment unique.

cria, Maggie, en soulignant du doigt mie adresse dans l'annuaire des téléphones qu'elle avait ouvert. Regardez.

Nigel regarda par-dessus son épaule et lut la ligne qu"elle désignait « Immelan, Oscar, 13 Clarges-street. W. Mayfair 146. »

CHAPITRE VI

Le dimanche suivant, dans la matinée, Nigel jouait au golf* au Ranelagh, avec Jere Charniers, un jeune secrétaire d'ambassade américain qui venait, d'arriver â Londres avec une -Lettre; de'recommaîridatipn pour .lui. Ils avaient- fait une excellente partie "et' reteiïaîënt" du dix-huitièiîi© « gr'eèii^» au vestiaire,, enchantés Tunlle rautrrèJ*et"d'dSfs Té's meil-' leurs termes.' Ecoutez, .-Dorminster, lui dit'"§on oo-mpagnon, dépêchons-nous de nous habiller j'avais, pendant ces quatre derniers trous, une espèce de penchant pour un coktail, que je ne saurais, trop comment exprimer. -En outre, je voudrais échanger quelques mots avec vous avant que tout le monde n'arrive. Pas plus de trois minutes, promit Nigel. Je me mettrai en tenue de tennis après le déjeuner, du moins si vous êtes disposé à jouer un set ou deux. Ma cousine Maggie Trent/qui déjeunera avec nous, à ses idées et n'aime pas beaucoup le golf. '̃' '•

Tout ce qu'on voudra, Iança4-il, en sortant de la cuvette sa, tête ruisselante. Ali que c'est-bon Vous serez bien gentil de vous dépêcher. J'ai une furieuse envie de passer cinq minutes avec.vous, là. dehors, sur la pelouse, devant des verres où fondra la glace pilée. Nigel aeWèva dn-se lisse)' les cheveux, et ils traversèrent le vestibule, donne-

Au Cirque Médrano, débuts de la cé!è-> bre troupe japonaise Andos. Programme de vrai cirque avec the Leygtons, équilibris- tes sur boide les Rainât, rois du trapèze volant les io chevaux en liberté la cul-i ture physique des Stadium la troupe équestre Ricono Otàgo Bill, à bicyclette sur plate-forme aérienne les clowns Chocolat et Cerrato, Carlo, Mariarïo et PôiS to, etc.

Courrier Musical

Aujourd'hui i 3 s

Aux Concerts Colonne, à 5 heures préci- ses, au Châtelet, i3e concert, avec le con-;cours de M. Ch.' Panzéra

Symphonie Héroïque (Beethoven) a) Nocturne (C)îFtanck) h) -Invitation autooyage, (Quçiatc) M.Ç. Raflzera- Prélude à l'après-midi d un faune (Ç^ Debussy)' Le Rêve sur le sable, première audition (Guy Ropartz) M. C. Panzéra Lo/iengrin,: prélude du 3e acte (Wagner).

Concerts sous la direction df J^- Çlbriel, Pjerné.. •̃̃̃•>̃. ̃;̃̃: r– Aux Concerts Pasdeloue.à Mogador, à 4 heures 45 5

Symphonie (P. Dukas) Les Meiifts^G. Hue), Ait de Gwendoline (Chabrier), Deux bourrées (Canteloube) soliste, Mme Hilda Rooseyelt, de l'Opéra Caprice pour violon et orchestre, première audition (Louis Aubert) soliste; M. André Asseliri Le Tombeau de Couperm (M. Ravel) Ouverture de Ramuntcho (G. Piemé).

Concerts dirigés par M. Rhené-Batoa. Demain, dimanche, à 2 heures 3o, même programme.

Ce soir

A. la Salle Gaveau, Concert, André-Levy, avec l'orchestre Colonne dirigé par M. Gabriel Pierné. Billets Salle, Durand, Daa-; delat..

A la Salle Erard, à 9 heures, unique concert de David Devriès, de l'Opcra-Qq^ mique.

Demain, dimanche, à 3 heures, Salle Pley^l, 32, rue RocheçhouafL Mlle 'Marié de î'Isle, de retour de la Côte d'Azur, fera entendre un très beau choix de mélodies de Schumann, dans son concert avec l'cminent pianiste, M. David Blitz. La grande artiste reprendra, lundi à la même salle, ses cours de chant et de mise en scène, de plus en plus suivis.

Walter Rimimel donnera deux récitals de piano Salle des Agriculteurs, en soirée, mercredi 21 janvier (Bach, Beethoven, Schubert, Liszt) et mardi 27 janvier (Chopin).

Le Quatuor Capet jouera; mardi soir, 27 janvier à la Philharmonique, Salle Gaveau, les quatuors de Haydn, Beethoven (n° XI), Schumann (n° 1).

Magdeleine et Charles Panzéra donneront un unique concert (Schumann, Schubert, Fauré), Salle Gaveau, jeudi soir 29 janvier. Billets 5 à ?5 francs Sal|e(;jj|j éditeurs,; Kiesgen et Delaet. n as; = De Pau. Devant un publié nombreux, l'émiiient pianiste Robert Lortat vient de donner, au Palais d'Hiver, deux.conféreri.ri ces^qui obtinrent, te plus grand succès.

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rent un ordre à un serviteur en habit rouge, et trouvèrent dans les jardins une table isolée sous un marbre 'merveilleux. Chalmers avait pris un air un peu peiisif.

Dorminster, déclara-t-il, votre pays est stupéfiant. •••̃•

Quelle est 'l'impressioirex^c-te qu'il' vous fait en ce moment l' (, 'Je vais essayer de veusle 'dire, répliqua l'Américain d'un- «ir méditatif. C'est votre extraordinaire insouciance? qui me frappe. Il me semble à moi, diplomate en herbe', que veus^ couriez les plus affreux dangers.

En quel sens i '-̃ ̃̃̃

Le jeune homme -lTau'ssai les épaules: Eh -bien, vous avez tia gouverne- ment profondément démocratique–- et qui n'est pas si mauvais, après tout, au train dont vont les choses. Ils ont pas- mal saigné votre bourgeoisie, qui ne l'avait pas volé, muais, avec un immense empire à défendre, vous êtes en train de perdre tout contact avec la politique internationale.- Vous avez remplacé vos ambassadeurs par des- consuls commerciaux, tous vos agents secrets ont été licencies, et vous mettez toute votre confiance dans cette sacrée Ligue des nations. Ma parole, Dorminster, vous risquez gros. N'oubliez pas que c'est votre paysi qui a mis sur pied la Ligue des nations. C'est -le président -Wilson qui -en est responsable, grogna Ûtialmers.- On ne peut pas dire que le pays l'ait jamais soutenu. C'est ce qu'il y a de pire chez nous il est si rare qu'il y ait vraiment

unanimité,

E. Philipps Oppenheim.

Traduit bar Maurice Réœon. '̃

(A suivre.)


DANS LA MARINE La Ligue maritime et coloniale

̃"̃ s~c la Sorhoimê Le président de- la République et les miïiistres de la guerre, de la marine, de l'ins.iruclioii ])tib!ique et des colonies, ainsi que le gouverneur général de l'Algérie, ont assisté, hier, à la. 1res belle manifestation doñuée par la Ligue maritime dans ïc grand amphithéâtre de la Sorbonne, pour fêter le six cent millième membre de l'Association. .•̃ Des discours pron-oncés .-car. M;" Chaumet, -pVésident de la L. Mi:.e,tia.¥Jcc'-amiral..Gu.é-:pratte M. Da! Piaz, président de la Compagnie. 'Générale Transatlantique, vice-prè'sldent de la L. II. C. M. Sarraut, ancien ministre des colonies, ont;- soulevé ,1'eatlïmi-siasme de .la sallei: •• Mlle Marcelle DemougeoE et M. Huberty, dp l'Opéra, se sont fait en tendre -au- cours, de cette belle fète';à ;liu:ruelle.la musiqueidei '1^ garde républi^aiijfe*. appêriai.t-s.oiv.^oiirj é^UrS- ^I:^rr:r;i. ..̃:4^ lïLa grande médaiHirTi'oi'-dTr'ltrMguy lut temise à M. le président de la République, membre de l'Association depuis ses débuts. L'artillerie de défense des côtes ̃ 'Un des -projets de loi déposés sur le bureau de la Chambre, p.ë.ridan la ,dernièrc.J(h. gislature se rapportait! à- la' défense de.s cp'tç's il a eu le même sort que tous les autres projets à longue échéance, réclamés pourtant avec tant. d'insistance par le Parlernent il n'a pas été examiné, et le nouveau ministre devra en déposer un autre ;I1 convient de remarquer, d'ailleurs, .'que; LIBFtA.IR.IE

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J60 ..i >b ^1919 Su/o r^b:>.5OO«; i d.s Pays du Nord, 3)~ 3-'U 60 Lil|e.Bonnières. ord. ̃ ̃̃ ̃̃" "ri-.i 20 ..rpadan3 (Caoutchoucs) 390 386 •• Steel Common 1 30 .H29- 20 .Ccurr.eres ̃.•.•••;̃̃ J.3S9. £). v;He d'Alborl 6%v- ^« .̃•; •̃ «. 1921 S3l T; ..»- SO°: W -A.r Comprit .-•••• l"0 l«0 65 ..Ipétrola. CC indu»tr,la) 7I> •• 71g- .p°kin Syndicat. CShansi) 68.. 67 25 Marconi !l.2l/ij'| 5 S^ •8 -jUens .'X.••••̃ l.»« "mv, H" [% '̃' 34S ̃̃' -34' ̃ iS79V260% .rfsob' 435-50 4IO'.=.24-*r!câbles Télégraohiquas. ••-•̃"̃ 335 ijo 35 .Elaetro-Chimia Métal «J D-u 2Q osphates d. Constantin». 404 393 Malacca' I33/9.33/9J. <• -Boléo. ™f. ̃••'S^ •' "•Ver'Jl)nSi«; i«wi ri" W ?°m' 1I7I 3^i r » 5O0! -tJO .-4:9 50 22 50:Eiectr,cité et Gaz du Nord jo5 ̃ 3M 50 pou!enc ".j^" 2 sh. Randfontein 92 91 25 Kuala 33/9. /38, 40 ̃- penarroya 73 .740 Asturienn. des M '"»•̃••• i Fonc. 879 3 Electricité de Paris. ••̃}••̃• ;!302 ..1232 135 28;Le Ri ohn. J0U,ss ,*«' ̃̃,i-gJ •• 6 ,h. 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Dives. d" Ñ.r:i ~t ~E$t 1300' ..1300.. 6% 1922. 487 ..1 497 25;; ~o 4 M-:r~ r 400' 172 2j 175., 16.. Parisienne Ind, Eleetrlqua, 4~! ..4'u 24> l' B~re~M ¡nos dor ord. ;ng '226> 161 Montecabn, :3~ ;,i!5,'16~l~l?;Ij l~

.36: 1918 '~3:)~,romb" r. à 400d 133")'16¿10.. "9" Mozamb~~u. '16 J ,2> R.us.,an.O" 110/1.10/

l" ¡,617.612"Dé "3 1 1061 .Navlgat, daIAfr,queduNord. .11..VenezualanOil.3, 'l¡5'1É.

20 ,,¡Courrières. ,389"1 J?I vi:: d'Alb"rt 6;Vo. 3H .38-w .7)4 60.. lille.Sonnièros, ord. :,92] .92~ ",North Caueasian, 1 ..1 5250 Anaconda. '1O/i:ilOl.

.6 "59:1 S"d. ,de Re¡ms~6% 1 ~2% P b,O I,,?.. 65 'Pétrolos(C' industriollo). 71) 71> 20 "P3dang(Caoutchouos). 3,0" 38~ Steol ~ommon. Il;0 .1.1129,

"¡SOléO" "11835.1820' deVèr'dOi'l6% ,856'r:50-o: 48j:5'J 410' "U,<n"Câbles TelegrMhiqu.s, 335. :170., 6?44~.r=h.940.9.0.de~(p~.).62. ~1 5'8,'

40 "1 = ~?894. :995~r:~9: ,t55" I ~r.3.6.625~~d.~r~.p~ 565 3(,0 67~Afr.~O==.d~60~ da 31 "1 J9~ Malacca' 'i

17 5O¡p'etlne, ,57! .520.. AlaliarsCon.truct, Jeumont.. 1 3;'U ..1362 Ü, Com, 18803% r il 500",4,7.)4 40 .Eléotricitè da ParIS. 1302 J~~2.. 135 28,eo R, olm. jou"s'3»7 .3;;60.. ,Randfonhm" ,9- .'1 ,?, Kuala. 138:9,38 .3i8.1

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AGAY

l»? service de l'ariillerie navale ne parvient pas à dépenser les sommes qui sont mises annuellement, à. sa disposition pour l'e\eculion progressive de son programme Test _ainsi qu'en 1912â,"âl-avait:»©bt,eiiu 12 misions et demi dont près de S içflljtrôiis^ont îjpsUs inemployés ;'ën î$M, il a-pu consentu-a un abattement de la même somme sur ses prévisions. Pour 1925, il a demandé-13-miHions et demi, que la Chambre a ramenés à 12 et demi.

Du reste, les idées sur la défense des eûtes par l'artillerie ne sont" pas encore solî- dément établies, ou-, .pkjiùt* .kt^eo.nce^p.tiûit.^es-. batteries: ^^deslinfes ^;c§t;usagc 'si>- ^liou(4e',a; de nombreuses "cï. "graves, obj eciions^ t i ré.£s principalement- d'e' l'importaiicè des^tlopen- ses qu'elles entraîneraient pour un rêsultat inewla-Uu La- seule soluliou.log«(ue.-cotT-. sisterait à,_ayoir:des-bat[eries.jiiôb'i.les., niais. ceTa'aïïssi coulerait fort cher et l'on sera sans doute ameiié à moderniser seulement les défenses inimeUMes ©e-* nos grands portÊ. qui.|ênv ont pîesoin^; en-Jg,]ssan| de ̃'ii^p^re^mKflîiïûx'âahâ'" tétât^îSDB^ffl'âncèivr- -'• -V'

XV 3. 3R.

..PROGRAMME -̃çr

15 h. Stuttgart (443 m,): "Matinée dés. enfants ..ayee:. Grethe von Strümpfel -bath.

15 h. 45 Newcastle (400 m.) Festival Bach 16 h. Rome (425 m.) Orchestre de l'Hôtel de Russie.

W h, 45 ..RADIO-PARIS- ([.780 m.) Radioconcert: festival ïégiôna'Fiste:' .ce L'Ile-de-France.. », "avecleconcours de M. BrocRarih causerie par M. André Hallays, homme de lettres: 1. Petite suite (C. Debussy) 2. a) La promenade à Port-Royal-L'Etang (Racine); b) La Voulzie (H. Moreau), poésies dites par M. Marcel Laporte 3. a) Le roi Loys b) La légende de Saint-Nicolas (vieilles chansons de 1 Ile-de-rrance, harmonisées par J. Tiersot). chant, M. Brochard; 4.. Une page-' de Sylvie, de Gérard de- Nerval, lue par M.- Laporte; 5. Joli tambour, vieille chanson de Hle-'de-France, harmonisée par J. Tiersot, chant M. Brochard; 6. Dans l'ombre de la cathédrale, menuet de la Vierge (Georges Hue 7. Salut à Versailles (H. de Régnier), poésie, dite par. M.. Laporte; 8. Promenades, piano (Albéric-Magnard) 9. a) La Belle au»-rosiér blanc r-b) Tous-les • bourgeois-de -Châtre -(vieuxNoëls), vieillés enansons-de l'Ile-d«-France harmonisées par J. Tiersot, chant M. Brochard 10. Ballet de la Glaneuse-(F. Fourdrain). Derniers cours et mformations. ̃•- -j- --ri;t 17 h. Bruxelles r(265! «).: ^pneert de .mçaafte; gère.- ̃- ̃"•' ̃̃̃' 'i 18 h. TOUR EIFFEL (2.600 m.): Radio-concert avec le concours de Mlle Suzanne Tessier, M. Maurice Privat, Mlles Madeleine Millochau, violoniste; Suzanne de Chaumesnil, violoniste, et M. H. Gadenne, premier prix du Conservatoire, pianiste. Programme Les choses la mode, par Mlle Tessier L'açtuslitÉi;: par M. Privât; Séance' de. musique moderne Sétêfia'dë- (Widor), violon, violoncelle ef piano Souvenir dé Fi-'gras (Déodat de SéVerac). violon; Promenade au Calvaire Nocturne (Albert Wolff), violoncelle; Sélequine (Chaminade), piano; Le Printemps (Darius Mili haud), violon. Méditation (Emile Desportes Vilanélle (R de' Boisdctfre), violoncelle; Une pièce lyri- Que (Godard) piano, La chaise à porteurs (Chaminade), violon; Dansé" norvégienne (Gricg), trio' pour vio-" lon, violoncelle et piano.

19 h! Stuttgart (443 m.): Concert de chambre, et à 20 h Ï5 ̃ Kabàrëtt. '̃•• ̃̃̃•r. ïr.' B1O0 Londres:(365: m.) et etelmsfordr.f L500: m.) rFantaisie pour radio.

19 h. 30 Bournemouth (385 m.) Programme Liza Lehmann.

19 h. 40 Rome (425 m.): Concert.

20 h. Lausanne (850 m.) Jazz-band de la S.R.R. 20 h. 15 Bruxelles (265 m.): Causerie sur les clas-

siques romantiques par E, Closson, et à 21 h.: Chroniri

,sique.s romantiques par E. Closs.~m.t à2J h.: C,h.r?n~

que.de l'actualité. '•>- '̃̃ -;•.•;̃ v:' 20J h. 30 RADIO-PARIS (1.780 m.): Dernières nouvelles' courses, ïriformàtio'ns; et à 21 h.: Grand concert de gala: 1 a) Madame Butterfly (Puccini); b) Les larmes de Pierrot (Biccio),. Mme Marisa Antonietti, -de la Scala de Milan et ,de l'Alhambra deJPa-. ris 2, Le compositeur fantaisiste Betove, dans ses ."oeu- vresY-3; a) Tes yeux (Bonnincontre) b) La fille de Madame Angot (Lecocq), Mlle Simone Cerdan. de la Gaîté-Lyrique 4. a) Les larmes, de Werther (Massenet) b) L'air des Cartes, de Carmen (G. BizetS.îvllle Marie Çharbonnel, de l'Opéra 5. *).r Ronder des Y; gnesV de Madame Favart tï-lOffenbach) ;"b) je "iûist 'diatùuMLira'^fe^Wtete-^lvïâ^Bing-- Pepat,3er Bouffès-Parisiens; 6. a) Réflexions philosophiques sur l'extrême b) Orient (M. Zamacoïs! c) Philosophie de t'existence humaine (X. M. Depas, de l'Odéon 7. M. Marsac, poète chansonnier dans ses œuvres 8. a) Cloches de Toussaint (Marc Delmas) b) Cloches de Noël (M. Delmas), Mlle- Edmée Quercy, du Théâtre des Arts de Rouen, accompagnée par l'auteur i_ 9. Etude sur le Feishutz (W. Heller), Mlle Rico, coin-' positeur, pianiste virtuose des Concerts classiques; 10. a) Entrée de Manon: Je suis encore toute étourdie (Massenet b) Le Rossignol et la Rose, légende persane (Saint-Saëns), Mme Ritter Ciampi, de l'Opéra; 11. a) Faust (Gounod) b) Rigoletto (Verdi). M. Marcel Rodrigo, baryton solo des Théâtres Réal, de Madrid, et 'San Carlo, de Lisbonne t£; M". Rôgnoni.'de la Co-* nîédïè-E'rânçaise, dans son répertoire; 13. a) Le Colibri (A. Chausson); b) Madrigal moderne: (Ch. Qui-'nel), Mlle Marie-Jeanne Rouvray, du Théâtre Fémina 14. Sérénade (Ch. Seringes), M. Ch. Seringes compositeur, violoniste virtuose, dans ses œuvres;; 15.. "a) Les petites baraques (Jehan Rictus) b) -Le- vieux GoëlandiBrd'-Aurevilly), Mlle Cécilia Véllini,' de l'Odéon ;~J_6. a) L'amour passe, de la Dame du Pesage (H. Hirchmann), b) Grand air des Hirondelle (H. Hirchmanh), Mlle Paulette de Vouzy, de la GaitéLyrique, accompagnée par Pauteurj 17. a) Air de ba'l-t let, scène pittoresque (Msssenet) 'y .b) Fahtais!«--aiài9eV

extrait du désert (F. David), par l'orchestre Radio-

Paris, direction Victor Charpentier.

20 h 30 Rome (425 m) Concert, et a 21 h. 15: I,

Musique de bal H ̃ -M0^'

20 t 30 P T X, (458 m ) Cau ene\ L'ofobjec- 1 ^hfe-J*i.5'ographiqu& par M Rqu\ r%enieu^.ttaché SB lin tit,ut National d Optiqtiç Conudrt doriN^ f 'le concours de Mme Nadine Cîado oli te de l'oTcne^^ tre de Paris; Mme Wilhelmine Coudray, Mlle Suzanne de Chaumesnil, -M. -Altred s Galand, Jpî -jîQpçiw-: 1 Comique. Programme: Nocturne en ut mineur (Chopin), Valse en la bémol (Chopin), Mme Nadine Clado Mireille, Anges du Paradis (Gounod), M. Alfred Galand Promenade au calvaire (A. Wolff), Phalène (René Julien), violoncelle Mlle S. de Chaumesnil: Bois ajniés (Orfeo -Monteverde), P;âris et Hélène. 0 ma ̃Ké'âûte"'<GlaçkV-riîniei?WiîJœJnBne Coudray; Feu d'ar-tihce (Cl. Debussy). Mme"B3âjdine Clado; Petit ange fermer ton. ai le (L. CayalJpL Si j'étais le bonheur (Fran- I çois Perpignan), M. Alfred Galand Nocturne (Albert Wolff!. violoncelle: Mlle S. de Chaumesnil; Ariette1de CatJnjMS et Herrntpne'4|i)llli), Récitatif et cavatine: de .Cêtes-'P.roserpme. (Eaftiello), Mme Wilhelmine [ Côùarây!" Emissions de signas»; Morse pour l'étude du phénomène d évanouissement des signaux radio 21 h. 30 Pg,TlT PARISIEN (345 m.): ConcertJazz. .T-*?5^ li. SllMfliufïët Gonférenees j 1 Aujourd'hui v .M. F. Heim, processeur d'agriculture au.omm^toim*ma4'rt!iFal des Arts et ^é- "iilrcs!i"cwjràffi7i-iiniê-*3œ3a5'Éiiou ugronomiqde, aujourd'hui, aux VauxideiCernay « Visijle du centre national d'exëérimonlaliuii zcio- technique et du domainè/des Yaux-dc*-C(|r- n'ay » (propriété de M. lbldocteur llenri çle Rôl-Jï^elt iM.-)* avecjc^ottcours de M. lia-' ̃ pluud, "ingénieur a^'fôïiâme, directeur. ̃ Conférence « Citiêma et éducation fys l Dix commandemanls », par M. le pasteur Henry Soulié, demain, à- 10 heures du u1fc-\ tin, 56 bis, avenue Malakolï. | j Au .M.uaée.du.Laiuvue, porte Denon, Je-!

mainfCtO: oO-LcOmS'ence en langue rtjs-

separM. A. L'èvnmuif sur « llaphaélk't; Léonard ». ;i

Demain, à deux heures et demie, crin-

:.jyitciice:aii--Musée'GuifMl; de M. Alexanrlrc

,J:U~'lc.e.i.I.uc'N~\ê9.5;,G.ir~ de M. Aiexandt'e

y^lw^^i^l^€cPi'ĩ'fBo!oyS^•e du Musée (ii'iii-'

met,, |irofe,sscur ,.au Col|ege de l''rajicé. :i « Comment 'les Egyptiens1*se représentaient l'àmc immortelle » (avee'sprojeetions). ^D.iiTiaucl)e;25*-}mwier; à 2 heures, aura Iflïeii •clans li'^thrâiïcï^iip'iiithéùli'i: do la Sdrbonne, la 4li° l'été 'ànutielle de la SociiMé de Topographie de France, qui sera présidée u par le général Dubeney, chef d'état-nuijk' général. M. le. général dg^C.astclnau, président :"ifë"la'.OgTO::ratnïK^,fJ:èraxiui(e conférence âMarséille le Utntli-ÎFîËvrier. i

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ADOLPHE LFOMt-aV^ Caurcellos.Tous,beaui OiûBts d'Art et d'Aineii|lèm'ç)t"'4u''XvJIl' siècle. Courrier de la Bourse ^Ed^^ï^ÇrriËpA'wi?11' .'La détente deS'Hiajige.sv:ïimôfcée hier, s'est poursuivie aujourd'hui. L'a livic a, atandunné 0.75 centimes el_le dullur_0.|:j cénl'iint'S. "i"v Vi ̃- '̃" .Privé du seul é-K'iini:|il di; soutien qui subsistait encore, Icv'marçhé s'est replié -sans- oïfi'ir la moindre raSi<sia4*ice^.et-"on-' a -̃' t*-

culé sur luute la ligne, sauf dans le com-

partiment des ba;ii£ncs.ekues.v.aleursvtC!> ij:|jria!es. Londrélv- -MM,- a'ila'pijîjaaitiii: i::

de la liquidation, n'est intervenu que mol-

lement et, dans ces conditions, on ne saurait rien attendre de notre place. Le seul iùtérêt de la séance réside dans la bonne tenue du Lyonnais et des Banques d'affaires. ]t est certain <|ue-:l.QS-3îé.S:uHàl-s-. du dernier, exercice jiistiiierâieiïÇ' très'.yargenieiit :-un njuavenient sur ces litres rr- si les tirconstynces étaient plus favorables, Le jour où ejles viendraient à changer, c'est ce ct.u;y.-c parlinient et celui des ./valeurs ^d'éjecti^iC^ qui bénéficieront 'aes'prerm'er's'ùidi'c.s-deaèai; c|ientéle. ̃' '•̃ j~~ ̃̃Ce moment est-il :jnwT-iain.;?~'La.lecfi$«$s dit ra'pj)ort général de M. Viollette sur le_ hjiiclget de VÙo nc":damie'pas'.cette impŒSE:sfun. '"• "•'̃•̃ ̃ :Le projet de budget établi par AI. CléinenIqI se montait à 32 milliards 811 millions. Les augmentalions de dépenses votées par Ut Chambre en ont porte le total ù 33 rnilJiLrds i-89 millionii,1^13 ^ul-hioM. nims assurer t[u'aîjH'iilK£.ie_Jyii>.7M:-tii..

ajlineltant qu'en î',eG"la HttUatioii soil en-^

ntlllJcttal1,t qU'cnl\l;?b,la ~:rI.Ili..(~I~Jll S!,11 ('11-.

ctire « étale ») ccrlâJheAienl'*à pu'rlir- der

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'1957, nos budgets ne pourront plus que diminuer ».

O\ ii'c.-=L pas encore cette gasconnade. df I barbier de'village qui restaurera la coñ̃ fianèe. D'autant plus que dans le inême-4o~eumen|o.n relève tdule.>une série de menaces à l'adresse du capital.

» Dans des discours récents, est-il dit quelque part, on a dressé le réquisitoire contre l'impôt personnel. Nous acceptons le débat et nous ne pensons pas à dissimuler que nous estimons, nous, que l'impôt .ne pedt être que personnel, parce que c'est seulement ainsi que chacun contri- buera aux dépenses publiques en proportion de te qu'il possède. »

M. Yiollette'en est encore' là. UTic s'est

pas rendu compte que le caractère inquisi-

toiiaï de l'impôt personnel ne lui permettra jamais de ^a^linaatçjxchez nous et no. peut conduire qu'a l'évasion "des ejipitaMx"* Ailltu^-fciftt-cïlrànge ̃nj.jipui.kïuj.i'' génôuat: avoue qu'aucune proposition susceptibled'aboutir à-un prélèvement sut" le. -c-apilal ne peut- figurer dans un budget qui se renouvelle tous les ans. Rien ne justiliait des lors la moindre allusion à celte machine de 1 «lierre détestée dans un rapport.budgétaire. Mais un sectaire doit/ saisir toutes les'^o casions pour prd'eîam'e'r sa doctrine. On i'C- paiiei-a, annonce-t-il, du prélèvement sur le capital .lorsqu'il cQjuyiendru^ de dater; ,1a eaiîssjï d'amoVtisseinenr: « Aus*si""Bien"r*ce'ci ̃"est,. --île l'ordre de demain et ~non' pus'.d'tfu- ̃jo'urd'lHii >'•" l, Et niaiirt-entint, dorme* en -paix.- bonnes yens, c'est demain seulement qu'on écoritéra .votre .x-apilal.. En attendant, ne man;qûez:pu«'rdc. "sousci'irè.r, aux ..emprunts'. de consolidation qu'on vous prépare De quel autre jacobin parlait donc M. Clemenceau, lorsqu'il disait que les grands ancêtres n'auraient pas manque de le guillotiner par les pieds ? La formule a du bon. ..Nos Rentes: sont- encore, irrégulières. La.- '3 0/0: abandonne O l'K- 3.0 à 48: Vê. ̃'̃- Recul, général' des fonds étrangers à chan-.

(je.

c'j RmsRs-&t otluinaffs, soutayps. -•,̃•̃ ^"j.-4;.pj-u..ise sensible des, EtablisseménLs 'de. j;dpFMit' français. Nous; upproctions-ite-Tépo-

"Tini de la' publication' des bilans, et des

,>jlllU dc.la [Jub.11cat.l>J11 l.ll. at J,J1lc\ll7' ~;t d.r.,s

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Le Grand Prix de la Ville de Nice dont ( l'allocation est pour la première fois de ( 150.000 francs, sera disputé demain. Les 1 concurrents seront probablement nombreux. i Nous donnons ci-dessous la liste des par'.ants et des montes probables j

Meissonier 75 k. ii. Mïtchell. I.

Mouzu 74 k. L. Delfargueil. Orican 74k. II. Ilaës.

Helespon 73 k. L. Barré.

Uiffht For Me.. 70 k. R. Petit.

Elseneur 70 k. Kd. Ilaës.

Corymbe 70 k. R. Vayer.

Saint Berqsrd.. 70 k. P. Thibault.

Belle Rosé. 69 k. X.

Mirebeau II 69 k. J. Bedeloup.

Helios II 69k. A. Gottlieb.

Corrèze 66 k. R. Duluc.

Mon Petit. 66 k. F. Hervé.

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RUGBY

France contre Nouvelle-Zélande

-r-

Demain aux Ponts-Jumeaux à Toulouse Le match France contre Nouvelle-Zélande se jouera demain dimanche, à Toulouse, sur, le terrain des Ponts.Jumeaux. On sait nom-bien -le ru2bv est devenu populaire dans

le Midi, aussi n est-il pas surprenant qu'on soit assuré d'une affluence de spectateurs. Des trains spéciaux déverseront dans lit matinée les sportifs venus de 'loin, de Bordeaux et de Perpignan, -notamment, pour ne citer que ces deux villes. De Paris même, de nombreux fervents du ballon oval ont loué des places, ne voulant pas manquer cette sensapntrp. not.r» miinze na-

;t;J.Y1.f1.V.4~V :u-v' .v~~v. -1.

tional et celui des Ail Blacks.

Ce sera lé trentième et dernier match de '̃la tournée effectuée par- les coloniaux, cette saison, en. Europe. A ce jour, les AU Blacks ont 'totalisé 691..points, n'en laissant marquer que 106 à leurs adversaires.

In est certain que la rencontre de demain sera aui nouveau succès à l'actif des vir'tuoses extraordinaires du rugby qui sont t$s hôtes. Les. équipes en présence auront ctette formation >:

.KouveUe-Zélande. Arrière Népia troisqûarts Swenson, Lucas, Steel cinq-huitièmes: Nicholls, Cooke winger Porter (cap.) «ayants Donald, Invine, C. et M. -Brownlie, rôîaster While, Richardson.

> France. Arrière Qiiilo (R. C. F.) troisquarts Jauréguy (St. Français), Baillette (U. fi Perpignan),' Ballarin (St. -Toulousain), Besson (C A. S. G.) demis (0.) du Manoir (B. i': F.), (m.) Piteu (Toulouse O. E. C.) avants ligne Mont-ado (U. S. Perpignan)', Marcel l'Ubi), Maury (St. Toulousain) 2" ligne- Cas-, ^ayet (Narbonne), Laurent (Biarritz) 3« ligne [libère (U. S. Perpignan), Piquiral (R. 0. F.), Bloussa (St. Toulousain).

L'équipe des Alt Blacks est encore plus forte que celle que nous avons vu. évoluer; à Colombes. Steel remplace Hart en troisquarts, E. Nicholls prend la place deJVtae Gregor comme cinq-huitième, et J. Milfsera demi, alors que Dabley occupait le poste. Deux avants sont changés. Ce sont Harvey et Cupplas, que Master et Richardson remplacent. Ce dernier a joué 22 matches sur ïes 28 de Ja tournée outre-Manche, c'est le jûeilleur et le plus puissant avant des c.oîoniaux. après M. Brownlie.

-L'équïpe de France, qui fut sélectionnée après le match de dimanche, ne diffère que peu de celle qui opérait le 1er janvier à Colomibes. Bordes, touché, ne peut jouer aux <Hés de Jauréguy. Baillette sera troistiuarts centre à cette aile. A l'autre aile, Ballarin, qui ne jouait pas contre l'Irlande,- jouera au centre avec. comme ailier, Hallet, Got ou Râyïftond. Ce' dernier, qui est du Stade Toulousain, a fait une grosse (impression lors du match de sélection de Béziers. ï-a Commission fera un choix de-

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main matin, mais quel que soit l'homniié désigné, il ne vaudra pas Besson, retenu à Paris par ses occupations. Son absence sera un gros handicap pour nous. A tout bien considérer, je crois que la présence de Jauréguy surtout sans Bordes, avec qui il est accoutumé de jouer est une faute. L'ex-stadiste' toulousain, devenu stadiste parisien, est certainement un joueur de haute valeur; mais il fut en mauvaise condition physique ces derniers mois; il a, par suite, perdu de ses moyens, et si, en attaque, sa vitesse peut être utile, par contre je crains sa faiblesse dans la défensive, qualité nécessaire au plus haut point contre les Ail Blacks. En demis, Piteu jouera à la mêlée- et du Manoir à l'ouverture. Nous avons bien failli enregistrer Je forfait bien involontaire de ce dernier l'homme qui fut le meilleur sur le terrain, dimanche dernier car il est élève de l'Ecole polytechnique. Heureusement, la permission nécessaire a été obtenue.

S'il avait fallu nous aligner, demain, contre les AH Blacks sans du Manoir, cinq ou six essais do plus auraient été marqués contre nous.

Ceci indique que je n'envisage pas un succès de la France. Il faudrait ètre atteint d'un accès de douce folie pour le prétendre. Tout ce qu'il est possible d'envisager est une défaite moins sévère que celle de dimanche où avec 11 essais les Ail Blacks marquèrent 'il points, ne réussissant heureusement que 2 buts contre nos modestes 8 points, où figurent 2 essais réussis contre ces maîtres, ce qui n'est déjà pas si mal. Tout dépendra évidemment de la tenue de nos avants qui, sur le papier, se présentent plus forts que ceux que nous avons vus en ligne lors du premier match.

La tactique zélandaise procède de ce principe mettre toujours Je: ballon en mouvement. Les coloniaux dédaignent les dribblings d'avants et les coups de pied en touche, toujours ils ruinassent, passent, foncent, suivent, si bien qu'il semble qu'il n'y ait que des trots-quarts toujours attaquants.. La défensive qui sera notre lot doit donc se multiplier en. ayant soin de ne pas saisir l'homme ni trop haut, ni trop, bas. Combien de fois n'avons-nous pas vu à Colombes uri « noir », happé aux jambes et trouvant moyen de faire la passe soit en tombant ou une fois il terre

Nous pouvons, dans des pointes offensives heureuses, marquer un couple d'essais comme à Colombes mais, a' la vérité, il me faut avouer que si nous réussissons à ne pas voir 40 points atteints et dépassés, il faudra nous estimer heureux, et ceci simplement parce que je crois nos lignes arrière moins fortes sans Dupont, sans de Laborderie, sans Besson et avec Jauréguy. Je souhaite vivement me tromper. Sait-on. jamais ?' Les hasards, sont si grands, nos avants peuvent se révéler devant .leurs redoutables adversaires et tenir jusqu'à lu. fin saps. défaillances passagères coûteuses. Paul Champ. ̃ ̃ FOOTBALL

La Coupe de France. On a tiré au sort, ait, siège' social de la F.F.F.A., les seizièmes de finale de la Coupe de France, mais le terrain n'est pas comme dans la Coupe d'Angleterre déterminé par 'ce même tirage- -au sort. Les villes se joueront. les matches furent désignées après des discussions lon"ues et parfois fastidieuses.Voi :f donc où l'on louera le 1er février, et la liste des adversaires qui seront en présence

F C. Cette c. Havre A. C., à Colombes. U. S. Suisse c. Olympique Marseille, à Bor-

deaus. `

C. S. G. Paris U. S. Boulonnaisc, à

Amiens.

^Garenne-Colombes c. Red Star, à Rouen. -Stade Français c. R. -.C. Roubaix, :au'. Havre. F. C. Rouen, ou R. G. -Calais .b. Stade Ha-.

'vrais, à Roubaix..

Amiens A. C. "c. S. C., Nîmes, a: Paris (Stade

Bcrgeyre).,

Stade Bordelais UvG. c- Olympique Paris, h

Angers. ̃ ̃

Le match Rouen-Calais qui reste à jouer, le sera le 2». janvier- Bùulogne-sui\Mer. ̃̃Un match de charité. Un match -opposant une' équipe sélectionnée de la division ̃d'honneur à un onze composé d'Anglais résidant à Paris, se jouera, aujourd'hui, à deux heures, au S ta do Bergeyre, au bénéfice ̃de l'hôpital britannique de Levallois-Perret. AERONAUTIQUE

Après l'accident de Çroydon. On ira pas oublié la chute tragique d'un avion anglais, près de l'aérodrome de Croydon, la veille de Noël. Comme il est de règle, en Angleterre, pour des cas analogues, la justice s'est saisie de l'affaire, et son enquête, où de nombreux témoins sont entendus, tend a établir si la Compagnie Impériale Airways à laquelle appartenait l'avion est ou non ̃responsable de sa. chute.

Mais le ministre britannique de l'air vient de préïïdrôv à ce sujet, une nouvelle -et nttéressante décision. Il a prescrit que l'enquête technique, indépendante de l'action de la justice, sera conduite par une commis-

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sion spécialement nommée à cet effet, et composée des savants et des techniciens les plus qualifiés. En outre, cette enquête sera publique. Non seulement les conclusions de la commission, mais ses débats et les témoignages qu'elle pourra recueillir, seront communiqués à la presse

Tous les journaux anglais approuvent sans réserve cette décision, d'où l'on peut attendre les meilleurs résultats pour la confiance et la sécurité des voyageurs aériens. C>ntre les incendies d'avions: On sait que l'incendie est l'un des plus graves dangers qui puissent menacer les avions plusieurs inventeurs se sont attachés au problème des extincteurs, et des solutions très satisfaisantes ont été réalisées. Mais ce qui serait encore plus intéressant, ce serait de trouver le moyen d'empêcher qu'une cause extérieure, un choc par exemple, détermine à bord d'un avion l'incendie contre lequel il devient difficile de lutter si l'on a en même temps des préoccupations au sujet de l'ap-

pareil, v

C'est ce qu'on s'est dit en Amérique,- ut c'est dans ce dessein que des expériences viennent d'être entreprises à l'aérodrornï WiLbur Wright, à Dayton (Ohio).

Quatre vieux aéroplanes démunis d'ailes seront placés successivement sur une glissière de 100 mètres de long, avec leurs moteurs en marche à pleine puissance, et envoyés ainsi contre un-mur en béton. Ce qui arrivera sera. observé au moyen de jumelles et enregistré par un cinématographe On espère se rendre compte, de cette ma- nière, des causes des meendjes, et trou- ver un procédé pour les éviter.

LAWN-TENNIS

Mlle Suzanne Lenglen continue à gagner. Au cours du tournoi des Championnats de

Nice, au Parc Impérial. Mlle Suzanne I.nn-

glen a éliminé Mlle Just .par 6-0, 6-0. Elle a I ensuite joue un match exhibition cn double avec les trois frères Burku.

Les élections du Sporting Club de Paris. C'est mardi prochain, à 9 heures, et non vendredi, que le nouveau comité du Sporliag Club de Paris se réunira, 154, rue Saussure, pour procéder à l'élection de son bureau' pour l'année 1925.

Le Tournoi de Cannes. Le Tournoi de Cannes L-.T.C. tire à sa fin. En Championnat simple, on en est aux demi-finales. Dans l'une d'elles, le colonel May es a éliminé Hunter, 6-0. 6-3. En simple dames, Mrs Aeschlim&n (née Bancrofts), s'annonce comme très redouta. ble. Elle a disposé au second tour de miss Travers, par 6-0, 6-0. En compagnie de son époux, en double mixte, Mrs O'Neill et lord Hope ont dû s'incliner, battus par 6-2, 8-10, 6-2.

NATATION

Un gala international. Le Sporting Club Universitaire de France organise, pour ce soir samedi, à 9 heures, à la piscine de la Butle-àux-Cailles, place Paul-Verlaine,- près de la place d'Italie, un grand gala invternational auquel participeront, tous les grands champions étrangers qui se sont distingués hier lors de la fête privée du Sporting Club de France.

Le programme de cette belle. soirée comportera' épreuves individuelles et pa;1 équî-; pes, match international de wàter-polo entre le Het Y d'Amsterdam et le S. C. U. F.. et, enfin, une remarquable exhibition de plongeons avec la participation du champion de Frauce et d'Angleterre Rémy Weil. Cette fête sera ouverte au public. Prix des places: 3 et 5 francs. La piscine de la Butteaux-Cailles se trouve dans la rue Bobillot, et est desservie par tous les moyens de c ommunications passant par la place d'Italie. CYCLISME

• Les Six Jours de Berlin. Le départ t de* Six' Jours '«yc-lisf es de Berln* a <Jô donne dans la nuit du 43 au 16 févuei Le* Fian- çais J-liquel et Brocco prennent j ait a IV

vreuve. AUTOMOBILE

f,i,euvc,. AUTOMOBILE

Le Rallye de Monaco. Les mm uuuildu rallye qùi'pai'tiront'de Pous doivent fu i- re connaître- à la commission spoitrve do J'A.'CF:, 8, place de la Concorde, avant le 19 janvier," la date et l'heure de leur départ. Le- plombage de leur voiture devra être fait soit le 19 dans l'après-midi, soit une heure avant le départ.

LES TIRS

Au Cercle Volney. Lors de la dernière réunion. du Cercle Volney, les vainqueurs des poules au pistolet ont été MM. H. Sangnier (2), Miot, Paquignon, Perrey et Tourseiller, et au revolver MM. H. Sangnier et Lefranc.

Au Tir aux Pigeons de Monte-Carlo. Toujours beaucoup de tireurs et de spectateurs au Tir aux Pigeons de Monte-Carlo. On a disputé, hier, le Prix de Lisbonne avec ces résultats

"ï.'Major Radclilfé. M. G. de" Mola, n stu'"13,

3. MM Mihura, Garkovenko,. lt sur 12,

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M. Lucien Bertault, à Font-Romeu Mme Maurice Bezard-Falgas, à Montauban M. Paul Brunçt, à Nice-Cimiez Mme Maurice de Beaumarchais, à Vienne Mme Delvaux; à Chamonix M. Jonkleer G. W. Hooft, à Utrecht M. La Chambre, au château de la Briantais Mme la marquise de La Moussaye, au château de la Moglais Mme M. S. L. Myers, à Vence Mlle Marchai, à Cannes Mme A. Moussous, à Beaulieu-sur-Mer Mme Nast-Sédille, à Nice Mme Jorge Péro, à Nice M. Pierre Raindre, au château de Montaret Mme la comtesse du Taillis, au château des Bergeries.

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Mme la marquise de La Bégassière, Mme la comtesse de Bérulle, Mme F. de Croisset, Mlles Chancerel, M. le docteur Conte, Mlle Marguerite Delmas, Mme Fritsch Estrangin, Mme Georges Guy, M. Lambert, Mme la baronne des Rotours, Mme Maurice Saint, Mme M. Tardieu.

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