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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1924-09-08

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 08 septembre 1924

Description : 1924/09/08 (Numéro 252).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k294086p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA GRANDE PITIÉ DES LABORATOIRES

Et les douze millions ?.

Une longue lamentation parcourt la France, un appel-retentit, des voix illustres s'évertuent dans tous les hauts parfleurs de la presse la nation unanime, ̃ autour d'une cause sacrée1, se rassemble en palpitant tout ce qu'on lui souffle, pitié, enthousiasme, sacrifice, sur l'heure elle l'éprouve tout ce qu'on lui demande, elle le donne. Puis les voix s'espacent, l'appel anxieux se dissout dans le tumulte du monde, la grande pitié des choses se résorbe dans l'indifférence publique et, du cri d'alarme d'un jour, il ne reste plus, dans les mémoires, que le souvenir d'un incertain brouha,ha. S'agit-il d'un jeu ou d'une parade Il s'agit des intérêts les plus sérieux. C'est l'aventure des laboratoires. Qui se soucie encore des laboratoires '? Qui s'attarde à s'attendrir sur leur misère ? Lenteur, inertie, formalisme pernicieux penchants de l'âme française, que l'on s'imaginait frappés à mort dans la tourmente de la guerre, avezvous donc sitôt repris votre empire ?

Le 27 mai 1923, jour de ferveur, la France célébrait le centenaire de Pasteur. Elle le célébrait, de la manière la 'plus émouvante, la plus digne de cette grande mémoire. Sur tout son territoire. dans les moindres bourgades, sur toutes les terres^où flotte son pavillon, enfin partout ou, en Afrique, en Asie, en Océanie s'exerce une parcelle de son autorité, des sébiles, se tendaient, des ventes d'insignes étaient la forme de la plus vaste souscription publique que l'on eût' encore vus.. /• Elle était destinée à tirer de leur indigence les laboratoires scientifiques. Mille articles de journaux, d'innombrables photographies, les retentissantes interviews des savants les plus considérables en avaient divulgué le pénible dénûment. La « grande misère des laboratoires » était, depuis des semaines, le souci public, et l'on assure même qu'elle en vint, en certains salons, à faire tort au bridge. Les laboratoires, paraît-il, s'écroulaient, les savants tra,vailla,ient sous la pluie, ils ne possédaient ni instruments ni personnel une telle détresse -n'était-elle, point humiliante pour la France ? `?

L'humiliation était acquise. 'Aucun de nos politiciens, qui se donnent si coniplaisammënt de l'homme rd'Etatyne se disculpera, de la honte d'avoir laissé tomber à une telle décrépitude l'oulillage scientifique de ce grand pays de lumière qu'est la France. « Ils ont la haine de la littérature », clamait jadis Zola, reprenant Flaubert. Serait-ce qu'ils ont pareillement la haine de la science ? L'inexpiable crime de la politique, le voilà le sort de l'intelligence française compromis, les conditions premières de la recherche, autrement dit du progrès, tombées en carence, abandonnées au mauvais vouloir d'ignorants et d'égoïstes que régit la hantise électorale.

L'appel d'angoisse de 1923, ils n'ont même pas le mérite de l'avoir jeté. Tout cela s'est passé en dehors d'eux, audessus d'eux. Mais ce cri d'alarme trouvait une opinion préparée. 0 merveille, la France venait de découvrir ses savants Il avait fallu la guerre pour que l'on s'avisât que mathématiciens, physiciens; chimistes, biologistes, voire minéralogistes, etc. étaient autre chose que des dilettantes de la recherche théorique, et que tant d'obscurs travailleurs de la pensée étaient en réalité les ardents forgerons de. la vie quotidienne. On saluait en eux de modestes et d'authentiques ouvriers de la victoire, et, sur leurs services de guerre, on supputait ce qu'allaient leur devoir les reconstructions de. la paix. Et, soudain, ce cri éclatait « Ils n'ont ni toits pour s'abriter, ni fourneaux ni cornues pour travailler. Les savants français sont des combattants sans bras »

̃" **# •̃ ̃•

La France ne s'attarda point à faire le procès du passé. Ce fut peut-être son tort. Mais c'est une de ces instances qui ne comportent pas de prescriptions. Il y eut du mysticisme dans l'élan de sa réponse. En masse, elle donna ses cinq sous, ses dix sous, ses vingt sous pour les petites cocardes, les petites 'médailles, tes petit.s portraits. Elle donna, le 27 mai elle redonna, trois semaines plus tard avec elle, à travers son empire colonial, donnèrent noirs et jaunes. Et cela fit une douzaine de millions. On avait, paraît-il, espéré davantage. Laissons les chimériques à leurs chimères. Moi, je trouve que de faire choir, en petites pièces, en petits billets. pour le service d'une idée. l'idée de la science à aider, douze millions, c'est très beau. Ces douze millions, où sont-ils ? En grande cérémonie, le comité organisateur, qui avait si bien fait sa besogne, les remit au Comité répartiteur, lequel se compose de savants qualifiés, d'universitaires importants, d'académiciens notables on n'y a oublié que les donateurs. Cette commision en ayant donné reçu, les enferma, sous triple serrure, en des coffres de fer, silencieux et noirs comme des tombeaux. Quinze mois sont i passés, les millions y sont encore. Après quinze mois, qui bientôt seront dix-huit et davantage, les millions sont intacts, pas une parcelle n'en a été distraite au profit d'un seul laboratoire Que fait la, commission ? Elle délibère. Elle délibère depuis quinze mois.

Soyez assure qu'elle est chargée de compétences, bourrelée de conscience et de scrupules, et qu'elle trépide de bonne volonté. Elle en étouffe. On ne conteste pas la difficulté de sa tâche. Douze mil..

lions, obtenus de la sorte, forment une somme considérable*, j>eu de chose cependant en regard de l'effroyable détresse des laboratoires. Mais, d'abord. ces douze millions, elle n'en a pas la totale disposition. Certaines souscriptions comportent en effet des affectations spéciales. Ainsi les colonies ont stipulé qu'elles entendaient faire trois parts des sommes recueillies la première qu'elles réservaient à leurs proprés besoins, la seconde aux laboratoires coloniaux de la métropole, la dernière, enfin, à la caisse commune. La ville de Lyon, elle, a déclaré qu'elle garderait tout. Bref, il reste environ au Comité huit millions à partager^ et c>st ici que commence son embarras. Il eût fallu'tout de suite établir des règles. Le Collège de France, l'un des premiers intéressés, n'a pas tardé, lui, à formuler son programme. Selon lui, le principal péril pour les établissements scientifiques ̃ est dans la pénurie de travailleurs que l'offrande publique ne se disperse donc ni dans la réfection de bâtiments, ni dans l'achat d'instruments, qui sont le souci second, mais qu'elle soit tout entière consacrée à la création de bourses de travail. Ainsi en a décidé l'assemblée des professeurs, et M. d'Arso,nva,l demande pour le Collège cinq cent mille francs.

Voilà une vue générale. Est-ce celle de la commission ? Si suis bien informé, elle a sagement décidé qu'elle ne donnerait pas un sou pour les bâtiments, dont l'entretien incombe à l'Etat mais, pour le reste, elle en serait à hésiter encore. Incertaine des principes de répartition à poser, elle se laisse submerger sous l'amas de dossiers qui lui viennent de toutes parts, chacun essayant, comme il est. naturel, de tirer à soi.

C'est ainsi que quinze mois sont déjà passés. Que dire d'une telle défaillance ? Par quelle subtibilité arriverait-on à persuader au public qu'elle puisse être légitime ? 'Rien ne prévaudra pour lui contre ceci les laboratoires scientifiques en étaient-ils véritablement au point que l'aide urgente d'une souscription nationale leur était nécessaire? Oui, certes. Alors pourquoi leur faire attendre cette, aide quinze moi?, ou dixhuit, ou vingt-quatre ? Inertie coupable, pernicieuse dans ses effets immédiats, plus grave encore dans ses conséquences lointaines. Comment le public, que l'on a l'air de jouer, ne sentirait-il pas en lui entrer le scepticisme et vaciller la confiance qu'il avait largement donnée fTôurqùôf ne lui a-t-ori-'pas "fait 'sa place ?. Pourquoi, bon à débourser douze millions, est-il indigne de figurer dans une commission chargée d'en assurer l'emploi Pourquoi ne lui parle-t-on pas ? Quand on semble prendre plaisir à le tenir à l'écart et à le décevoir, quand on l'amène à se demander si son sacrifice ne fut pas,. vain, par quelle magie réveillera-t-on en lui. au jour prochain d'un sacrifice pareil devenu nécessaire, la. flamme que l'on s'applique à étouffer ?

Car voilà le fait. La France, en donnant un jour douze millions, s'est peutêtre flattée d'assurer ainsi son outillage scientifique. Mais c'est vingt ou trente millions dont nos laboratoires ont besoin chaque année. Ou les trouverat-on ? J'en indiquerai le moyen, mais l'aventure de la-journée Pasteur est une médiocre préface.

Georces Bourdon.

LA RESPONSABILITE DE LA GUERRE

fil

L'Allemagne ne renoncerait pas à envoyer sa protestation UAgcnce Radio, publie l'information suivante

GENÈVE, 7 septembre. Le chancelier Marx a renoncé à publier la proclamation annoncée sur la non-responsabilité de l'Allemagne dans la guerre.

Est-il besoin de souligner que cette 'décision de dernière heure n'a pas été spontanée ?'Le docteur Marx s'avise enfin, grâce aux réactions. que son geste allait provoquer à Londres et à Paris, qu'il n'était pas encore temps.

En outre, certains organes de la presse, le Vorwaerts, la Gazette de Voss, lui ont fait remarquer l'inopportunité de son'initiative, au moment où l'Allemagne était invitée à demander son admission dans la Société des nations.

Mais c'est seulement partie remise. Il est bien possible que, en effet, plus tard, le.gpuverneme.nt allemand présente à la S. D: N. la demande de revision de l'article 231 du traité de Versailles.

De la merwe agence T ï BERLIN, 7 septembre. On dément dans les sphères officielles' de Berlin l'information suivant laquelle le chancelier Marx aurait renoncé à envoyer aux gouvernements alliés la notification- relative à la culpabilité. M. Herriot renouvelle sa protestation Berlin1, 7 septembre. Le correspondant genevois du Service pa-rlementaire socialiste diit avoir obtenu de M. Herriot icette .déete.ratiori

« Vous savez combien je me suis efforcé à Londres d'agir dans le sens de' la paix, mais,à franchement parler, l'ififormationparue dans les journaux d'après laquelle le gouvernement allemand aurait adressé aux gouvernements étrangers une note sur la question de la responsabilité dé la guerre me met dans l'impossibilité de faire actuel^ lement aucune déclaration.

» Je ne puis pas comprendre que dans le moment même où nous nous efforçons d'èrganiser la paix, le gouvernement allemand puisse avoir l'idée de transmettre une note de ce genre. Je ne puis pas faire autre cliose que d'attendre et, le cas échéant, d'opposer à cette note une énergique protestation., n

jLe 1O° anniversaire v

de la Bataille xlè la Marne Dès son retour de Genève, M. Herriot

̃ vient dire à Meaux sa confiance dans l'avenir

Le 10° anniversaire de la victoire de la Marne a été célébré, hier, à Meaux, avec le plus grand éclat.

Dans la ville pavoisée, des faisceaux de drapeaux des guirlandes de fleurs vont de la gare à l'Hôtel de Ville puis à à la cathédrale où doivent se dérouler les différentes cérémonies. Les. visi- teurs sont venus nombreux accomplir le traditionnel pèlerinage. On remarque de nombreux officiers étrangers. Le soleil a consenti à se montrer et la journée s'annonce bien.

A la cathédrale

Par les soins du! Souvenir Français, une messe solennelle .est célébrée dans la vieille cathédrale où, dès dix heures, la foule, recueillie, se presse. De nombreuses délégations d'anciens combattants, avec leurs drapeaux, se sont railgées devant le choeur. Aux premiers rangs ont pris place les -représentants du Président de la, République, des .ninistres de la, guerre et de la marine', le général Gouraud, gouverneur de Paris M. de Souza-Dantas, ambassadeur du Brésil les représentants des ambassadeurs d'Angleterre, d'Italie, d'Espagne, etc. des parlementaires, des membres du Conseil municipâl et du Conseil général M. Lugol. maire'de Meaux et sénateur M- Lallemand, sous-préfet de Meaux, étaient présents. La cérémonie commence. NN. SS. Lecomte, évoque d'Amiens Gaillard, évêque de Meaux Rémond, aumônier inspecteur de- l'armée du Rhin Mé-ri-o, ..représentant le cardinal archevêque de Paris, font leur entrée dans le chœur. Les grands orgues tonnent. M, l'abbé Chappellet, curé de Chelles, grand mutilé, dit la messe.

Après l'office, Mgr Rémond monte, en chaire et prononce un discours patriotique, dans lequel il. fait appel à, la concorde et à l'union fraternelle de tous les Français.

Notre armée, dit-il, avait la foi qui sauve. Nous devons ravoir, nous aussi, et faire confiance à nos hommes d'Etat comme nos 1 soldais faisaient confiance leurs chefs. C'est par le "maintien de l'union' sacrée que sera assurée la paix de justice et de charité après laquelle tous aspirent.

A l'issue de la cérémonie, les personnalités officielles et le clergé se sont rendus en cortège sur le parvis de la cathédrale où la foule était massée. A l'Hôtel de Ville

Au seuil de l'hôtel de ville, M. Lugol reçoit ses invités. Le maréchal Joffre est l'objet d'une longue ovation de la part du public. Notre éminent ami le maître Forain, en habit vert, est reconnu et applaudi.

A midi 45, un remous se produit dans la foule massée sur la grande place- de l'Hôteil-de-Ville, patiente jusqu'alors, qui s'agite, se presse, veut voir et, de confiance, acclame da première voiture effectuant son virage devant le perron monumental mais c'est là un faux mouvement de la voiture descend un monsieur très étonné de ces honneurs inattendus, et ce monsieur n'est pas M. Herriot. Celui-ci a quitté Paris à 11 h. 15 en automobile. Il était accompagné du général Nollet, ministre de la guierre de M. Dumesni'l, ministre de la marine de l'amirail Violette, de M. Israël, secrétaire général de da présidence, et du comman,dant Musse.

Cependant, l'automobile présidentielle, escortée d'un escadron de la garde républicaine et de cavaliers, arrive à grande allure et opère un savant virage. M. Herriot descend de voiture. Des acclamations très nourries partent de tous les points de la-place.

Le président du Conseil est reçu par M. LugOil, sénateur, maire de Meaux le maréchal Joffre, M. PeytraH, préfet de Seine-et-Marne le général Goùraud, M. Maurice Quentin, M. Morain, M. N.a,udiii, le général Lasson.

Un escadron du 12e chasseurs rend les honneurs. C'est ;la musique du 23° colonial qui exécute la Marseillaise. M. Lugol adresse au président du Conseil des paroiles de bienvenue et des remerciements auxquels l'assistance s'associe par de discrets applaudissements. M. Herriol, avec une émotion réelle, répond •̃

Pour tous ceux qui sont dévoués à un idéal quel qu'il soit, cette terre est désormais un sanctuaire, cette maison apparaît comme un autel.

Ne me remerciez pas. C'est'mon cœur qùi m'a conduit ici. Rien n'est plus doux entre deux travaux que de se réfugier contre le sein maternel de la patrie.

Ces paroles ont ému l'assistance, tout entière.

Au balcon de l'Hôtel de ville, les représentants de la Seine, de la Seine-etOise et de la Seine-et-Marne donnent le signa'l des vivats et des acclamations. Ce qui domine dans l'assistance est réelle-

AUJOURDHUI

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Demain

Ddssk dd FG1AIN

ment Je souvenir; des -heures vécues il y a dix ans.

Quake cents personnes, environ, prennent place dans la grande saille des fêtes pour assister au banquet organisé par la municipalité.

M. Herriot a, à sa droite, M. Lugol, sénateur, maire de Meaux le général Nollet, le maréchal Joffre, le baron Chapowski, -ministre de Pologne M. Naudin, préfet de la Seine M. Maurice Quentin, président du Conseil mimiicipal de Paris les -membres du conseil municipal de Meaux, M. Gaston Menier, sénateur de général Dubail, grand chancelier de la Légion d'honneur à sa gauche, le général Lasson, .représentant le Président de la République M. de Souza-Dantas, ambassadeur du Brésil M. J.-L. Dumesnil, ministre de la marine M. le chef du Protocole M. Peytral, préfet de Seine-et-Marne M. Mora-in, préfet de police" M. Roëland, vice-président du Conseil général de Ha Seine. Au dessert, M. Peytral, préfet de Seine-et-Marne, prononce une courte allocution. M. Lugol lui succède. Il remercie les hautes personnalités qui assistent aux cérémonies de Meaux, et surtout le président du Conseil qui vient de remplir à, Genève une si difficile mission. Voici son émouvante péroraison Là paix, oui, nous la désirons tous, mais que MM. "les Allemands commencent, car nous n'oublierons jamais ceux qui dorment dans les champs qui nous environnent.

Discours de M. Herriot Au moment où Nf. Herriot se lève pour prendre la parole, la nombreuse assistance, admise à venir écouter le discours du président du Conseil, fait irruption dans la salle.

Des cris de « Vive ta paix » retentissent et M. Herriot fait un geste. Puis il prend la parole en ces termes J'ai déjà dit quels sentiment* avaient conduit le président du Conseil et deux de ses plus- cfeèrs collaborateurs à venir présider

cette .cérémonie.

Je vous demande, Messieurs et mes chers aiïùs, de ne m'aventurer ici sur aucun des territoires politiques qui peuvent en apparence diviser les Français. Je demande à rester, au contraire, sur le territoire étroit de la fraternité nationale, c'est le premier des devoirs que nous avons envers ces 1.500.000 morts qui dorment dans tous les champs de France et dont les tombes sont répandues autour de cette région, unis dans l'immense sacrifice qu'ils ont consenti. Laissez-moi donc le plaisir de goûter en ce moment l'immense jouissance de ne parler que des services rendus par tous ceux qui ont collaboré à la défense de la France. Il n'y a pas une de mes résolutions qui n'ait été dictée par l'amour profond de la France. Je n'en dirai pas plus long. Je préfère me reporter par le souvenir aux heures terribles de 1914.

Il me semble que je manquerais à mon devoir si je ne saluais pas à mon tour les hommes illustres dont le sang-froid, l'habileté tactique et stratégique nous ont permis de gagner l'une des plus grandes victoires de l'histoire.

Ce serait une impiété de les opposer les uns aux autres. Des généraux comme Gouraud, Dubail et tant d'autres encore ont droit tous à notre immense reconnaissance. D'ailleurs je rappelle que l'un de nos siècles les plus illustres ne s'est pas diminué pour avoir reccommandé à la postérité les noms Conjugués de Condé et de Turenne. J'irai tout à l'heure m'inclincr devant la tombe du général Gallieni, du grand soldat qui, au moment où les difficultés semblaient s'accumuler, a su prendre les décisions qui ont sauvé la Patrie.

Se tournant vers Je maréchal Joffre, le président du Conseil, adoucissant un peu le 'ton de son discours, prononce ces paroles

Mon général pardon, c'est M. le mbrécbal que je devrais dire, mais c'est au général sauveur de la France en 191-i- que je m'adresse l'histoire saura vous rendre l'immortelle justice qui vous est due. Ma pensée en ce moment est de renforcée le lien qui doit unir toutes les armées françaises- et étrangères, qui dans un seul sentiment de défense ont dû lutter contre l'oppresseur.

Ce que je veux, ce qui est ma volonté, c'est de renforcer dans la paix comme it le fut dans la guerre ce sentiment d'union, qui na doit jamais être diminué. Je demande aux représentants de tous les pays, belge, anglais, de faire savoir à leur gouvernement que c'est ma volonté de continuer l'action d'union et" de renforcer le lien qui nous a permis, naguère, d'obtenir la victoire. ̃La meilleure façon de comprendre la leçon des tombes, c'est de se pencher sur les berceaux qui deviennent maintenant l'espoir de la France, de cette grande famille qu'est notre patrie.

Je ne suis venu que pour dire ces quelques mots. Maintenant je me tais quelles que soient nos oppositions d'idées et de croyance, nous sommes les fils d'un même pays et vraiment nous ne sommes pas assez nombreux pour oser nous lever les uns contre les autres 1.

Mes paroles, qui sont toutes parties de mon coeur, et de mon grand ainioiir pour la patrie, ne peuvent se terminer que par ce -seul mot de fraternité.

Le discours de M. Herriot/ayant été l'objet de très longues acclamations, la foule admise dans la salle du banquet s'écoule très lentement. La Marseillaise retehtit et le cortège se forme pour se rendre à Trilbardou.

Devant les tombes

Après le banquet., le cortège officiel se rendit au cimetière. Des discours furent prononcés par le maire, par M. J.-L..Dumesnil, irainistre de la marine,

en qualité de président du Conseil général de la Seine-et-Marne, et par M. Victor Bourdon.

M. Herriot termina en déclarant « que le serment des soldats' tombés en combattant pour la dernière des guerres serait respecté par le gouvernemnt de la République ».

Le président du Conseil s'est incline ensuite devant la tombe de Péguy et présenta ses respects à sa veuve.

EN DEUXIEME PAGE

L'hommage de Paris au maréohal Galliwi

ECHOS

Le beau dimanche.

Le -baromètre a omis, pendant la nuit de samedi à dimanche, Je comble à sa honte. Il a baissé résolument de plusieurs divisions et, pourtant, i'arprèsmidi d'hier a été un des plus beaux que. nous ayons vus depuis bien longtemps. Dan© un ciel bleu traversé, de nuages légers un soleil estival dardait des rayons inattendus, mais les caoutchoucs et, îles" parapluies dont les promeneurs s'étaient chargés montraient qu'Us s'étaient laissé impressionner par les menaces du baromètre.

On ne tes y prendra, plus. La prochaine fois ils proféreront être mouillés. Incognito.

Les acclamations méritées dont la foule salue leurs prouesses n'ont pas grisé les cow-boys ni les cow-girls qui sont en ce moment les hôtes de Paris. Ils emploient leurs loisirs à visiter la capitale, à pied, comme de simples mortels, et passeraient tout à fait inaperçus s'il ne leur arrivait, parfois, pour faire plaisir aux gens à qui ils rendent visite, de pousser jusqu'au, faubourg Montmartre sans avoir quitté ,le costume un peu 'voyant qu'ils portent polir accomplir, leurs exercices. Quand on voit avec quelle désinvolture ils traversent des chaussées peuplées d'automobiles indomptées aussi dangereuses que les chevaux sauvages du Far-\Vest, on n'est plus étonné d'apprendre que ce sont des gens qui prennent le taureau par les

cornes. _v^>

Le plus puissant télescope du monde. C'est, bien entendu, à une Université américaine qu'il appartient. Mais cette Université,, celle- de Michigan, l'attend depuis quinze ans..

La guerje a empêché la .livraison de la lentille commandée en Allemagne en 19il. Le spécialiste qui était chargé de la polir mourut l'année dernière. "Il fallut en trouver un autre. Bref, c'est maintenant seulement que les pièces du télescope géant ont pu être réunies. Après avoir servi à quelques observations en Amérique, il sera, transporté en Afrique du Sud où, pendant une dizaine d'années, les astronomes de l'Université de Michigan observeront par son moyen le ciel austral.

'L'histoire du Christ ? '?

On dit que le professeur Mario di Marfino Fusco, qui a fait la sensationnelle découverte des manuscrits de Tite Live, a .trouvé aussi une histoire du Christ. Ecrite soixante ans après la. mort du Sauveur, elle relate, parait-il, la Passion dans tous ses détails.

On ne nous dit pas qui aurait écrit cette histoire.

Le comble de la prohibition.

M. Napoléon Sharman, un des chefs du mouvement prohibitionniste en Angleterre, croyant la doctrine en danger dans les Etats-Unis, partit pour faire des conférences dans les principales villes de d'Union.

L'éloquent M. "Sharma-n ne doutait pas- de réduire à néant l'opposition au prohibitionnisme et de convertir à ses idées les plus intraitables buveurs d'alcool. Mais là peine débarqué à Long Island, M. Sharman reçut l'avis que sa présence en Amérique était aussi prohibée qu'une bouteille de whisky.

Et il dut regagner l'Angleterre*.

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L'héritage inattendu.

Pourquoi M. Richardson, .qui fut de son vivant coiffeur à Çamibrid-ge, a-t-il légué sa petite fortune à -lord Buckmaster ? '? 1

Nul ne ile sait, le légataire moins que tout autre. Il ne se souvient même pas avoir 'eu l'occasion' de se faire raser ou coiffer par le généreux défunt. Sans doute, le coiffeur qui était, paraît-il, un conservateur convaincu, ressentait cette admiration pour 'l'aristocratie qui a ;iongtemps fleuri dans le cœur des Anglais, et il lui- -a semblé que les quelque 400.000 -francs qu'il avait pu amasser ne seraient nulle part mieux placés que dans ile coffre-fort d'un lord.

Il est agréable pour lord Buckmaster d'avoir été choisi par M. Richardson, mats sans doute le jisc anglais est aussi peu discret, que le nôtre quand il s'agit d'un héritage de cette sorte.

Le Masque de Fer.

a^ L_– JHI.MMIIIIIIIII l«~l_f>>0"

Un vol de 57 millions New- York, 7 septembre. Des titres négociables, pour une valeur nominale de 57,150,000 francs ont été dérobés dans l'automobile.de M. Otto Meek, un richissime fermier de Baker (Nevada).

Le vol a eu lieu à Sait Lake City, où M. Meek s'était arrêté au cours d'un voyage à New-York.

M. Meek a déclaré que les titres étaient la propriété de la « Mammoth Land and Power Çy », avec laquelle il est en relations d'affairés. Les titres devaient être confiés à des courtiers de New-York,

L'Allemagne entrera-t-elle dans ïa Société des Nations ?

Le discours de M. Macdonald à Genève a posé un problème de plus. Le pvemier ministre britannique a. souhaité fjue l'Allemagne entrât, prochainement ) dans la Société des nations. Aussitôt une 'délégation de la Ligue allemande pour les droits de l'homme s'est rendue auprès de M. Herriot. Celui-ci a déclaré qu'il n'avait pas d'objection de principe à opposer. II demande seulement que l'Allemagne exécute -strictement ses obligations en matière d'armements. Le pacte même de la Société prescrit à ses membres la bonne foi en cette matière. Il est bien évident que là-dessus l'Allemagne promettra, tout ce qu'on voudra. Elle a. toujours soutenu qu'elle ac.complissait loyalement le traité, et en même temps elle a toujours armé clandestinement. Elle fera deux faux serments au lieu d'un. Cela ne vaut pas la, peine d'en parler.

Elle a failli faire un pas de clerc. tl,© même discours de M. Macdonald, où ii elle pouvait faire une si riche moisson- d'arguments, lui avait inspiré une autre pensée. Comme le premier ministre anglais avait douté des responsabilités de ̃191-5, le chancelier Marx, saisissant la balle au bond, avait aussitôt annoncé' une. protestation solennelle contre l'article 231 du Traité, qui affirme la culpabilité de f Allemagne. Mais, cette fois, M. Herriot a montré de la fermeté. Non sans habileté, il a. lié cette question à celle de, l'admission dans la Société des nations. lI a remontré à l'Allemagne' qu'en protestant contre l'article 231, elle rendait cette admission difficile. Le' cabinet de Berlin a, compris qu'il avait tort de chasser- deux 'lièvres à Ja fois, et' il n'a pas insisté, sur les responsabilités.. Que l'Allemagne ait intérêt à entrer, dans la, Société, c'est l'évidence même. Pourtant, un très grave obstacle arrête, beaucoup d'Allemands. Le pacte de-Ja Société iest une partie du Traité de Versailles. Y adhérer, c'est signer une seconde fois le Traité. Les nationalistes protestent. « Tant que ce traité sera- considéré par un premier ministre français comme une œuvre de droit, écrit, la Deutsche Allgemeine Zeitung, il sera vain d'espérer une coopération allemande aux travaux de 4a Société des nations. »

Les partis de gauche sont moins prudes. Moins chatouilleux sur l'article des responsabilités qu'ils rejettent sur le gouvernement impérial, ils voient surtout l'avantage, pour rAllemagne, de rentrer dans le concert des peuples. Cet avantage est si certain qu'avant même de discuter l'admission de l'Allemagne à Genève, il a déjà fallu prendre quelques précautions préventives contre elle. M. Macdonald et M. Herriot auraient décidé, samedi, de demander à la, Société des nations d'abroger la règle, d'après laquelle les décisions du conseil doivent; être prises à l'unanimité. C'est du moins' ce que M. Henry 'Wales télégraphie à la Chicago Tribune. Cette condition devient, en effet, dangereuse le jour où l'Allemagne, représentée au conseil, peut, sous la règle de l'unanimité, arrêter toute action qui lui déplaît. Telle est: la confiance qu'elle inspire à ceux mêmes qui jugent' sa présence nécessaire.' Henry Bidou.

De Genève à Paris

M. Herriot et M. Macdonald ont voyagé ensemble

MM. Herriot, président du Conseil français, et Macdonald, premier ministre d'Angleterre, venant' de Genève, sont arrivés à Parie, hier matin, à neuf heures trentedeux.

Sur le quai de la gare de Lyon, les premiers français et anglais. qui étaient accompagnés de leurs secrétaires, ont é.lé salués par M. Dumesnil, ministre de la marine le général Nollel, ministre de la guerre MM. Daladier, ministre des colonies Dalbiez, ministre des régions libérées Naudin, préfet de la Seine Morain, préfet de police de Fouquières, directeur du protocole Israël, secrétaire général de la présidence du Conseil, et Mugniot, ingénieur en chef de l'exploitation de lu Compagnie P.-L.-M.

M. Macdonald, que M. Herriol a accoin-. pagné jusqu'à la gare du Nord, a quitté Paris à neuf heures cinquante-huit, rentrant à Londres.

Le Président du Conseil confie jjuelquesïmpressions à la presse

· A la fin de 7-- le prési~leru

A la fin de l'après-midi, le président!

du Conseil, sur lequel la fatigue ne semble pas avoir prise, a. reçu les représentants de la presse parisienne.

Au cours de cet.te causerie car il! s'est prêté de la meilleure grâce, aux questions qui lui étaient posées il ai exprimé sa joie profonde d'avoir pu1 constater, à Genève, « le> rayonnement de la France ». Il a souligné le caractère cordial du concours qu'il avait trouvé,' dans la poursuite d'n'n idéal commun, de la part de nos alliés et de nos amis. Deux interventions, en dehors de celles sur lesquelles la, presse, qui devait se borner, s'est un peu plus étendue, mérilent une mention spéciale le remarquable discours de M'. Salandra, ancien président du Conseil italien, -qui a, apporté un précieux appui à la thèse française, et celui de M. Politis, qui a produit la plus.forte impression. On a dit qu'on s'était mis d'accord à Genève « pour se mettre d'accord » oni- a, fait plus on a arrêté, d'un consente^ ment unanime, la méthode à suivre pour arriver à .ce résultat. Et il estassez im-


portant non seulement que la conférence du désarmement soit convoquée par ,la Société des nationS, mais qu'elle ne le soit que lorsque la solution du problème posé aura été trouvée. On évite ̃ainsi deux écueils le premier, c'est la convocation d'une conférence en dehors de la Société des nations, dont l'autorité eût été diminuée,' alors qu'il importe de la consolider le second c'est que la conférence, faute d'une entente jjréailable, risque d'échouer.

"C'est aux commissions désignées à trouver ce terrain d'entente. Cette tâche ne paraît nullement impossible, d'une .part .parce qae l'ou peut compter sur une égale bonne "volonté, de toutes les nations, d'autre part p,arc§ que les commissaires, dont le rôle est de tirer les conclusions pratiques, en logique et en droit,f de principes' acceptés et reconnus par tous, ne doivent pas se heurter à des difficultés d'ordre politique. Leur rôle ne -lie pas leur gouvernement. Sous ce rapport, d'ailleurs, la France n'a rien à redouuer. Elle peut faire confiance à ses délégués.

Interrpgé'sur l'admission de l'Allema;gne à la Société des nations, M. Herriot a déclaré n'avoir rien à ajouter à ce qu'il avait dit à 'Genève.

En' ce qui concerne la notification aux puissances de la proclamation du gouvernement du Reich, rejetant la responsabilité de l'Allemagne dans la guerre,, le président du Conseil a exprimé J'espoiv que les protestations unanimes dont. le chancelier n'a pas manqué de rẽcueilUr les écho;- le détourneraient d'un geste inopportun au plus haut degré. Si pourtant le gouvernement français recevait cette notification, sa réponse serait immédiate et, pour ainsi dire, automatique. « Vous vous imaginez vous-même ce qu'elle contiendrait. »

̃ M. Herriot a d'ailleurs été informé que la protestation du Reich, si elle se produit, na visera que l'aspect moral de la question. L'Allemagne n'a nullement l'intention de remettre en cause les réparations qu'elle a reconnu devoir. Et cela suffit à montrer d'avance qu'ellene se fait pas d'illusion sur l'inanité de son

geste.

De la ipoUitique extérieure, le président du Conseil va passer, cette semaine, à la politique intérieure. Le budget et la vie chère, telles sont ses deux préoccupations imimédiates oe sont les deux problèmes auxquels il s'attaquera, dès aujourd'hui, au cours de conférences qu'il aura, ̃successivement, avec chacun de ses. collègues, assisté des directeurs de son département.. ̃

Une manifestation communiste en faveur de la guerre civile Pour couronner l'agitation entreprise depuis plusieurs semaines par les jeunesses communistes, une grande manifestation 'avait été organisée, hier après-midi, dans la cité ouvrière de Saint-Denis.

L'objectif de la démonstration, ^laquelle la C. G. T. U., le parti communiste. avaient convoqué tous les ̃ révolutionnaires, ^tajt le suivant ̃ '•-̃• 1 ̃̃' «" Pôiiif ïw r ecblinaîssancé des Soviets, contre le plan Dawes-Blum, contre l'ocoupation militaire et socialiste de la Ruhr, pour l'évacuation du Maroc, pour l'amnistie totale. »

Le comité exécutif de l'Internationale de Moscou avait lui-même adressé un violent appel.

Il paraît que le monde bourgeois a tremblé devant les « puissantes démonstrations » qrganisées précédemment. Pour ne pas lui permettre de se èalmer, le comité exécutif moscovite invitait les travailleurs parisiens et étrangers « à lancer à la bourgeoisie le cri de guerre du prolétariat révolutionnaire Pour la révolution prolétarienne, pour la guerre civile des pauvres contre les riches. »

A deux heures, plusieurs milliers de manifestants étaient massés près du pont du CanaK Un cortège, avec drapeaux et bannières, fut aussitôt formé, qui se déroula jusqu'à la mairie, avec le cérémonial ordinaire et avec les cris et les chants habituels contre l'armée, la patrie et la société. Place de la Mairie, au cours d'une cérémonie ridicule, des drapeaux offerts par les sections <i sœurs » de l'Internationale, furenf remis aux -Jeunesses communistes de France et un meeting eut lieu avec le concours de MM. Doriot, Cachin, Semard, Marty, Barbusse, et de quelques orateurs étrangers.

La dislocation s'opéra' sans incident. A sept heures, de nombreux manifestants 'discutaient encore avec animation, attardés devant quelques litres chez les « chands » de frites et de moules des fortifications.

y Le Congrès

de l'enseignement libre

Nous avons signalé, hier, que M. Oberkirch, député d'Alsace, devait prendre la parole à la séance du soir.

« La législation que nous a/vonfe, a-t-ii dit notamment, n'est pas une législation allemande des temps d'annexion, .c'est, au contraire, Une survivance chèz'noùs ée .la) vie ifirançaise d'avant, 1870- ̃ c'est..la Sturvï-< vance de. la, loi. Failoux' .qui. mettait .l'école1

à Fabo de la,dQnuna..tiOn'des.pp^voii's,p<)li-

itiques.- La'iégdalatibn1'" reiigieuse, .c'^est ïei

Concordat.'»

M.-Oberkireh a rappelé ensuite l'éniotion souî'evée en Alsace et, en Lorraine.- par. la .paintie dfe la déclaration ministériéiîej an-; nonçaht l'initroductidn des' îôis laïques 'd'ans les province^, recouvrées il ar rapp èié îes p,ronieisses- faites, au-nem de4a-nation frait. çaise, par Les généBa)UX-J.eH're, Foch"éitMan-1

gin- et-ipar ,MM. Eoincaré,- .Glemeoçeau iet>

Milerand, et. a dit guel i;écpnfoivt perrséel mthoMique, quel appui -Je -olergé et îescon-grégations CiâigifeuSeB apportèrent à 'la j.en- sée française on. Alsàce-.de 1871 à 191S. « L'Alsace résistera, a, dit M. Oberkirch, j la ttuilAe- a "été trop 'iongtemips noire pain quotidien pour, qu'elle puisse nous effrayer. » La 'dernière, journée -du congrès natio-: nal des amicales d'anciens élèves' de l'en- seignement libre catholique a débuté ce ma-' tin par une messe célébrée à la basilique de Fourvières, par le cardinal Maurin, arche- yêque Lyon.̃ Les congressistes ont tenu ensuite, dans une salle du pensionnat des Lazaristes,! une ] séanc'e dtëtude.

Un banquet a ensuite réuni 4Ç(0 convives. II était ^présidé ,par' M. Léon Set^yière. -'•'•.̃, Un bronze a été offert à' M, Servière, qui est depuis .40 ans président dés anciens élèves des .Frères de Lyon. M. ©berkîrch a été longuement et chaleureusement iaedamé. La séance' de' clôture du Congrès a eu lieu salle du Conservatoire, sous la présidence du cardinal Maurin, qui a annoncé la fondation immédiate d'une caisse de retraite diocésaine pour les institutrices et instituteurs de l'enseignement libre. Une conférence a ensuite été faite par M. Le Cour Grandmaison sur la doctrine -catholique en matière d'enseignement.

L'hommage de Paris au maréchal Gallieni C'est sur la route nationale à six kilomètres de Meaux, au croisement du petit chemin allant à Trilbardou, que la Ville de Paris, reconnaissante, a élevé, hier, un monument à son sauveur. « Je; défendrai Paris jusqu'au bout », avait dit, dans sa proclamation, le maréchal Gallieni. En rendant l'espérance à la Cité, le grand soldat la préservait, en quelques jours, de la souillure allemande. Le 7 septembre il y avait. hier, juste dix ans la nouvelle se-répandait, comme une traînée de poudre. Les- Allemands, encore la veille aux portes mêmes de Paris, étaient repous-' sés, Maunoury avait contre-attaqué sur l'Ourcq, et Gallieni, avec les troupes du camp retranché, soutenait la contrè-offensive. La victoire de la Marne, en arrêtant l'élan de l'envahisseur, décidait du sort de la France.

Par une manœuvre audacieuse, rapide, grâce à son esprit -d'initiative et à son inébranlable fermeté, le général Gallieni venait de remporter une des plus grandes victoires morales, que l'histoire ait jamais connues depuis Valmy.

Sur cette' terre de Seine-et-Marne, au milieu de ces champs où tant des nôtres dorment encore sous leurs petites croix de bois, la Ville de Paris a voulu élever la statue du maréchal Gallieni en hommage de sa, gratitude et de sa filiale piété.

A l'endroit même où se dressait la tente du quartier général, sur le bord de la grande route, la silhouette du chef se détache aujourd'hui dans le ciel désormais serein. Sur un bloc de granit, debout, la capote au vent, le général face à l'ancienne ligne ennemie scrute l'horizon, la main en visière devant les yeux. Bien campé sur ses jambes, dans une attitude dont la simplicité souligne l'énergie, il personnifie le soldat français.

« Je défendrai Paris jusqu'au bout » Ces paroles reviennent à l'esprit lorsqu'on lève les yeux vers ce général de bronze, dominant, du haut de son socle, les grandes plaines aujourd'hui fécondes.

Deux ̃ .tribunes ont été dressées de chaque côté du monument. La cérémonie annoncée pour quatre heures est retardée par le pèlerinage émouvant aux tombes des champs de bataille. C'est à cinq heures seulement que la voiture présidentielle arrive devant Tril.bardou. M. Herriot prend place dans la tribune d'honneur où l'on remarque Mme Gruss, fille du maréchal Gallieni, représentant la famille les généraux Pau, Mangin, Guillaumat, Dubail, M. Laurent, ancien préfet de police de 1914, qui fut le collaborateur précieux du maréchal en ces journées tragiques. Sur la route, les troupes du 31e d'infanterie et un détachement du 23e dragons sous le commandement du général de Partouneau rendent les honneurs et .assurent l'ûa^dre, -Un instant,' M. Herriot se recueille au pied du monument s'amoncellent des couronnes de fleurs naturelles. On rejnlarque ceilles envoyées par le Président de la République, le gouvernement, l'armée française, fia Ville de Paris, le département de la Seine.

Le premier, M. Maurice Quentin, président du Conseil municipal, prend la parole. En ces termes, il évoque les heures d'août 1914

Lorsque Gallieni se trouve tout à coup investi de la lourde responsabilité et des impérieux devoirs attachés à sa nouvelle fonction, que représentait-il pour les Parisiens ? Une gloire très haute et très pure, certes, mais un peu lointaine, de conquérant colonial, à la fois administrateur et soldat une figure très noble, assurément, mais un peu froide dans son austérité.

En quelques jours, le général Gallieni va gagner pour jamais le eœur de Paris dans la vie cpmme par delà la mort.

Et qu'a-t-il fallu pour cela ? 2

Une parole d'abord, mais une de ces paroles mâles qui, ainsi que le disait naguère une voix autorisée, rendent le son de l'airain cette immortelle proclamation que chacun de nous, dans un retour sur soimême, entend retentir,,aujourd'hui comme il y a dix ans, au tréfonds de son souvenir « J'ai reçu le mandat de défendre Paris contre l'envahisseur. Ce mandat, je le remplirai jusqu'au bout, »

Qui d'entre nous, messieurs, ayant vécu ces instants sublimes et terribles, ne se rappelle l'émotion intense dent il fut secoué en lisant sur les murs de la Cité ce serment d'une brièveté et d'une concision romaines' ? La grande Ville et le grand Soldat se sont reconnus dignes l'un de l'autre, capables de toutes les audaces, de tous les sacrifices. Après la parole, le geste. L'heure fatidique a sonné. Nos années étaient en retraite. Le front s'infléchissait peu à peu vers la haute Seine, peut-être la Loire. Sous la poussée de douze cent mille hommes, l'aile gauche avait cédé; Guise n'avait pas arrêtéleur marche irrésistible. Heureusement. la droite restait intacte, .ayep'.Càstëlhaià et; Dubail, qui avaient mis' un triple verrou àux' portesde la Lorraine, ait Grand Couronné et eur la .Mortagofe i avec Sar.railv qui .tenait so- lidement, le butoir de Verdun, bien décidé à' ne-pas lâcher, un pouce de terrain., ̃ Atf centre; que va' faire le /gros "des trou-;

pes, commandées par -ces1 chefs éprouvés

̃qùrs'appëlient Pfehch; Françhet d'Esp,erey~

Fdch?- "̃-̃̃ ̃' ̃̃̃" '•' ̃•'•̃̃ '̃•-̃

••« On ne rîecùlera plus, désormais »,• a1 ;dit

le généralissime. :.̃ :• ̃̃̃

̃̃ Eh bien .:î: alors. «traduit; Galliejiï, :pn avancera. », -̃•̃• |> ''̃.̃'̃"• ̃ "> TeHe" fut. Messieurs," Içl raison -$êti*è;. du; culte que. Paris à 'voué '.pour 'toujours a son

sauveur. y '\j

c. ,'¡r

M. RondefrSainty délégué de la Ligue maritime et jcolpnicfle et .de ses ;5£>5i000<:membres, rend un ̃ vibrant hommage à l' illustre qui fut un grand co-

ûoriial.̃̃

Après une aiUocution.de M.K#ler, .maire, de Triilbardou, et quelques mots de M. Gaston Menièr, sénateur de la Marne," le ministre "de la: guerre prend place sur la, petite estrade. Voicf un* de s_ principaux pâssâgeë du discours du. général Nollet, Pour mettre en œuvra ces dons incomparables d'intelligence qui trouvaient leur expression dans. la. simplicité;, de ises/.décii sions et la clarté .de ses ordres; Gallj.eni possédait aussi les qualités ue caractères, qui font; les .conducteurs d'hommes -r C'était, d'abord, le calme et la maîtrise de soi. Croyons-en le maréchal Ljautey, qui fut son chef d'état-major et son élève avant de donner, lui aussi, à la France et par des méthodes analogues, un magnifique empire colonial. De la plume que vous savez, Lyautey raconte l'attaque du poste de Ke Tuong, au Tonkin. Pendant la maç-

che d'approche^ Gallieni, sur une éminence qui domine le champ de bataille, lit tranquillement un roman anglais. A\ ses côtés, Lyautey, Jouille l'horizon de 'a# lorgnette et s'impatiente de la lenteur. des mouvements des colonnes. Gallieni U'invite au calme et lui conseille de faire un croquis << Les colonnes sont en marche, lui t-il. 11 y en. a pour deux heures avant qu'eues atteignent les emplacements désignés jusque-là, je ne veux pas lever le nez de mon livre ni vous de votre album. » C'est cette maîtrisé de soi et cette' volonté de n'envisager la. difficulté d'un problème que lorsque l'heure est venue de le résoudre, qui lui permirent, pendant les journées angoissantes du début de septembre, de suivre les événements avec calme et de saisir, sans hésitation, le moment d'agir.. '̃'•̃;̃ ̃ ̃ ̃

'̃*••̃'

A 6 h;. 30, la cérémonie était terminée. •M. HeiéiOt rentrait à Paris'en automobile. Quelques instants après,' 'au Quai d'Orsay, il recevait iles journalistes,?

Les autres cérémonies M. Poincaré en Argonne V

MqNTFAUCON-p'ARGOtVNE,, .7. septembre. Montfaucon, bastion des hauts de Meuse, dont- le nom tint une si grande place au conimuniqué de -septembre 191 i à 1918, fêtait, aujourd'hui sa reconstruction. M. Poincaré présidait la cérémonie. Parlant -du-'haut du -perron,; le maire, M. Fréminât, 'a rappelé les journées' tragiques, qui précédèrent l'envahissement, puis la destruction de la commune par les Allemands -sans aucune -nécessité militaire. Une allocution a été ensuite prononcée par, le préfet:. puis,- chaleureusement, apjplaudj, M, Poincaré. a prononcé un vibran 1 discours.

M. Raynaldy inaugure |

le monument aux in,o;rt§ d'Entrayjjues l Èntràyûijes,. 7 septembre. -M. RaynaK dy a présidôv aujourd'hui l'inauguration dé monument aux. morts de la coinnïurie. Voici la péroraison de son discours:: La guerre, même la plus victorieuse, même là plus glorieuse, est une chose horrible et c'est vous, poilus qui êtes morts pour qu'elle ne re- >- commence pas, qui l'avez expressément condamnée.

Il faut donc revenir la paix.

Mais l'heure où nous sommes, la. paix ne se dicte plus, ne s'impose plus elle exige, pour être durable, le concours des volontés elle oorrir .porte, pour être féconde, non pas seulement un acte politique, mais encore un ajustement économique des intérêts. C'est cette paix que le gouvernement de' la République veut réaliser; il s'y attachera avec passion, mais soyez rassurés, il ne voudra, il n'acceptera qu'une paix qui ne sacrifiera rien des droits et des intérêts de la France et qui, en aucune façon, ne compromettra sa sécurité. Il ne voudra, il n'acceptera qu'une paix dans l'honneur, dans la liberté, dans la justice. C'est celle que vous avez rêvée, vous les poilus de France, tant au plus fort de la bataille que dans les heures de repos de l'arrière. C'est celle que vous avez voulue, vous les grands morts de la guerre, c'est celle que votre bravoure et votre sublime sacrifice nous ont donnée 1

Dormez en paix, magnifiques héros de la grande guerre, désormais passés dans l'Histoire, et, à tout jamais, et par tous, soyez bénis 1 Hommage au maréchal Maynoury Blôis, ? septembre'. 'A /l'occasion $q l'anniversaire' de là bataille de la Marne, de magnifiques-gerbes de fleurs ont été dépo» sées, cet après-midi, au cimetière de Mer ^lAir-et-<^r.),AUr..ila. tombe- du marjéchal Maundufy, Je .vainqueur ,'d.e T.Qurcq, par;, d'anciens combattants.. Des. fleurs sur la tombe d'un auxiliaire; > de miss Cavell

Hazebrouck, 7 septembre. Le hameau. d'Outersteene, près, de Bailleul. a rendu au;i jourd'hui un pieux hommage à la. mémoipé d'un de ses enfante, l'abbé, Desohpdt, curé; de Salesche, dans le Cambrésis, titulaire- ad la Croix de guerre .et de.la médaille dèL 1^ Reconnaissance anglaise, nommé chevalier;, de la Légion d'honneur.̃̃> Au péril de sa vie, l'abbé Deschod.t s|'é-; tait fait l'agent recruteur de miss- Cavejl,: cachant chez lui des soldats français et anglais, les ravitaillant et faisant passer pendant la nuit la frontière hollandaise à; des centaines de combattants. Emprisonné' et déporté dans six camps cellulaires d'Allemagne, i: fut rapatrié, vers la fin des hostilités, dans un état grave, et mourut en 1920.

Mlle Louise Thuliez, chevalier de la Légion d'honneur et collaboratrice du défunt, qui fut elle-même condamnée à mort, a déposé la croix sur la tombe du vaillant prêtre et a prononcé un émouvant discours, Des collaborateurs du défunt et l'abbé Lemire, député du Nord, qu'entouraient M. Natalis Dumez, maire de Bailleul M. Périer, conseiller général, et de .nombreuses notabilités ont rendu un dernier hommage à ce vaillant.

De nombreuses gerbes de fleurs décorent sa tombe.

Nouvelles Diverses

PARIS ET BANLIEUE

Poignardé par son fils

Un chaudronnier de l'avenue de Choisy, M. Louis Leroux, a été hier, au cours d'une discussion avec son fils, frappé- par -celui-ci de plusieurs coups de couteau. Le blessé -a été ''transporté .à' l'hôpital de la Pitié dans un état très grave. lie'' fils criminel et sa mère, qui l'aurait ppasse à i poignarder son père, ont été' arrêtés, ̃/ Un aviateur se tue à.Orljt

̃ Un jeune aviateur, M. ̃Çoldmier, habitant rue Blondel h Paris, faisait- hier; a' Orly, 'un vol d'essai.

•̃ Soudain, alors qvr'il se' trouvait à cent ̃mètres d'altit.ude, son' appareil piqua du itei et s'abattit. Le pilote' était jflort quand on l'a dégagé des débris f de la carlingue.

_r.

'A recherche de Metchersky JVietchersky xes.té introuvable. Metchersky, on le sait,est ce citoyen russe qui a réussi, dans un hôte! -voisin de la gare Montparnasse, à' se faire rémettre trois cents billets.de mille francs par un négociant arménien" du quartier dû. faubourg Montmartre,' auquel il avait, sous prétexte d'une affaire de vente de diamants, tendu un piège habilement monté. Le diamantaire Jésé'ët le compatriote qui l'accompagnait ne semblent pas avoir grand espoir ,<te revoir l'argent ni celui qui l'a. pris.

••-r- A1 Saint-Ouen, dès Algériens se battent L'un est tué l'autre est blessé. Le ïtieurtrier est arrêté. ̃ ̃ ̃

–Bans un- bçir du boulevard Rochechouaït, le ̃gàrçôri decafé, PaûlAiniéi tire sur un client qui le menace de son revolver. La balle blesse grièvement, l'homme,1 un nommé Sauf roy, quf est conduit à l'hôpital:

–-Abandonnée par son mari, Mme Pignières, demeurant rue de Belle^oiid1; se. tire une balle de revolver dans la: poitrine. On la soigne à Lariboisière.

Un taxi renverse, boulevard de Sébastopol, uné sexagénaire, Mme Ribes, qui, grièvement blessée, est transportée à l'Hôtel-Dieu. Boulevard Saint-Martin, un cocher, M. Boussichat. est jeté, par un cahot, à bas de son siège et est écrasé par une des roues de sa voiture. A Lariboisière.

^^ptîie^Ia^ille

DANS LES AMBASSADES On mande de Dayton (Ohio) que S.: Ifcxc. M.. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis en France; a déclaré qu'il rejoindrait son poste dans un mois.

;MANS LE MONDE OFFICIEL

,t M. Hubert, Suisse, a été élu président de la Cour. de justice internationale, et M. Weiss, Français, a été élu vice-président. Ces'élections sont valables pour une période de trois ans.

RErtSErGNEMENTS MONDAINS v On annonce, de Bvjenos-Aires, que le Résident de Alvear a, offert une gxan.de.. réJcêpticta ̃̃en l'honneur de S. A. Rleprince héritier d'Italie, de retour de Montevideo. ̃ "A" la réception assistaient toutes les autorités, les plus hautes personnalités argentines et de la colonie italienne.

MARIAGES

On annonce les fiançailles du comte Aymon de La Forest-Divonne, fils du comte Antoine de Là Forest-Divonne et de la comtesse née Bertèra, avec Mlle Simone Poirier, fille du capitaine Poirier, mort pour la France, et de Mme Armand Poirier, née Le Mardeley.. ̃ ̃

Avant-hier a été! célébré, en l'église Sâint-Roch,' le mariage de Mlle Suzanne Xuuyt, fille du sous-directeur des chemins de fer du P.-L.-M.» et de Mme Luuyt, née Rodrigqes, avec le lieutenant, de vaisseau François Desormeaux,, fils du .commandant 'et de Mme T>esormeaux, née Grouvel. Les témoins étaient pour la' mariée le baron Alfred Omeil et M. René Durnerin, ses beaux-frères; pour le maïié le viceamiral 'Barthe etp(le lieutenant<rolonel vicomte Grouvel.

On annonce les fiançailles de Mlle Blanche d'f/vry, fille du. comte Gabriel d'Evry, décédé, et belle-^il'e. et- fille de ,'M. Robert ,Verdé de I/sle et'de'madame née Lafaulotte, 'avec le baron Frédéric de Blonay^, fils du baron de Blonay et de la baronne née Forrer. DE1J/L

S. A. I. l'archiduchesse Maria-Valerhia; épouse du comte Frantz Salvator, et fille favorite de feu l'empereur François-Joseph, est décédée au château de Wallsee.

Le comte de Fitz-J âmes ancien officier de cavalerie, est décédé à Genève.

Il était le frère du duc de Fitz-James et dé la vicomtesse de Vaulchier.

Nous apprenons la mort, à Brighton (Angleterre), du prince D. M. Dorai rajah, frère de S. A. le rajah de Pudukota. On annonce la mort du docteur Louis Leval, ancien interne des hôpitaux de Paris, médecin du ministère du commerce, officier de la Légion d'honneur, décédé subitement en son domicile, rue Clément-Marot. 13. Les obsèques seront célébrées le mercredi 10 courant, à dix heures précises, en l'église Saint' Pierre de Chaillot, où l'on se réunira. Nous avons le regret d'apprendre la mort de Mme David Cahn, décédée subitement en son domicile, 36, avenue de Friediland. ̃̃ '̃̃

̃ Les -obsèques du lieutenant- dé vaisseau Hugues de Tournemire viennent d'être célébrée^ en -l'église de> Barbaste (Lot-et-Garonne)

Le. deuil .était conduit par le commandant lde1-.Tburae?nifé, 'du ~oi~ R.G..C.s6ïi~père; M; Jean -Gouyon,- son .beau->p'ère-;rM, du Châténet, son grand-père; M. Jacques Gouyon, capitaine au '5e tirailleurs algériens, son beau-frère: le comte .de" Toufneïnire, capi'taine 'dé ïrégate en retraite "MM. < A'ndré et Antoine du Ghâtènet, Joseph :dvEscures, le;marquis d'Anglars, le colonel" baron' A. de Batz, commandeur,. de la. Légion d'honneur, ses'onclés;' le baron* de Savvs, MM. Pierre et G. Gélérier, le ljeùtepant Xélérier, le comte Raoul de La, F;aye de Guerre, le vicomte Car! d'Armancotirt, M. C. Nismes, le comte A. de La Bonninière de 'Beaumont, ses: cousins germains et; cousins. Sérigny.

X'. PETIT CA.R3STBT

Emêraudes, rubis, saphirs sont à la mode. C'est le moment de vendre les bijoux délaissés et d'en acheter de nouveaux. Dusausoy, 41, boulevard des Capucines, expertise gracieusement ceux dont on ne veut plus, les achète et indique d'excellentes occasions.

LA SAISON Malgré l'été pluvieux, nos plages mondaines ont été très fréquentées et les réceptions plus nombreuses en raison du mauvais temps ont été particulièrement brillantes.

Toutes les élégantes, parées de leurs plus jolies perles et de leurs plus beaux diamants, ont su faire revivre, au bord de la mer, les splendides soiréés parisiennes. DE VICHY

Sont arrivés

M. René Renoult, garde des sceaux, ministre de la justice M. Huart, secrétaire général du ministère de la guerre le. général Philipot, gouverneur de Lyon 'la comtesse de Villeneuve le général et Mme Rouquerol; Mrs H. Walford •; M. Mascuraud, sénateur le baron de Nantemille Mr H.-B. Hutchins M. Saumande, député Mret Mrs Romsay Mr et Mrs W.-J. Pearce; M. A. Kennedy Dr J. Benech Mr et Mrs J. Fiatchfeeld comtesse A. Lepic Mr S. Albieton comte et comtesse Solîi M. Ancel et M. Michel, députés marquise G. della Vale marquis Moncrivello baron Catona Mr et Mrs A. Duff comte et comtesse de Bugalial Mohammed Ben Lahibib D. Ben Djali Si Salak Ben El Haj Bjibal le caïd Mohammed Berrechid M, et Mme de Gobart Mr et Mrs Ch. E. Schmidt; Mrs R. Monley Dr et Mrs J.-F. Halls-Dally M. J.C. Juhring Mr J.-W. Whaeton Mr et Mrs M. Silverston Mr S. Tom Kinbon M. de Fachi Negreti M. et Mme B. Law ̃; M. de Comte M. et Mme Lévy-Bing M. Vimort-Vioonny Mrs Colins Mrs Cottaz comte et comtesse de Puerto-Hermoso sir Ramon de la Sotax Mme R: de Bosch-Labrue Mrs M.-B. Lower Mrs M. Weimberg Dr D. Hallv-Smith Mme L. Sarcey comte de Fontmorigny M. J. de Surville vicomte de Vaux Mr et Mrs R. Wooiworth le caïd Fadoull Se Mohammed Ben Abdallah Charkaoui de Boujad le caïd de Ber Réchied Se Mohammed.

Les victimes de la route TpuiidN, 7 septembre. L'automobile du duc de Cassagnan, qui villégiature au Canadel, a heurté ce matin un pylône de la Compagnie de tramways.

Cinq personnes occupaient la voiture. L'une, M. Paul Rébro, âgé de 22 ans, est mort à l'hôpital civil peu après son arrivée.

Mlle Marie de Cassagnan a plusieurs côtes fracturées et des lésions internes..Elle a demandé à être conduite dans une cliniqtfe d'une- statîon du UTtoràT

Les deux autres voyageurs, M. et Mme Erdwft, ont été mains grièvement blessés. Seul le chauffeur est indemne..

Ajx-les-Bâins, 7 Siepteantaê.. Un par automobile, de l'entreprise Mironneau, a renversé, cet après-midi, M. Paul Leber, âgé de vingt ans, villégiaturant dans cette yllle avec son père, médecin à Cran*

Argus,

DERNIERE HEURE

LA PROTESTATION ALLEMANDE

îML de Màtgérie confère avec M. von Maltzaha

Londres, 7 septembre. On mande de Berlin à l'Agence Reuter ••

M. de Margerie, ambassadeur 'de France 4 Berlin, agissant $ur les instructions, de i$f. Herriot, s'est rendu, hier, au:saus-secrétariat d'Etat des affaires étrangères, il a informé M. von Maltzahn, sous-secrétaire permanent, que l'envoi de la, note allemande reniant la responsabilité de la guerre créerait une mauvaise impression en France, au moment présent, et qu'il serait, par conséquent, dans les intérêts de l'Allemagne qu'elle 'ne fût pas envoyée.

M. von Maltzahn ne cacha pas à- l'ambassadeur de France que le gouvernement allemand était lui-même opposé à l'envoi de cette note, mais se croyait tenu par les assurances données aux nationalistes qui avaient (ait de cette note l'une des conditions de leur vote en faveur de l'accord Dawes.

On croit savoir que le docteur Marx et M.M. Stresemann, qui sont actuellement en vacances, ont été informés télégraphiquement de la situation et que des instructions leur ont été demandées afin de savoir si la note sera ou non envoyée aux Alliés. On apprend, dît la dépêche adressée 'à l'Agence Reuter, que lord d'Abernon n'a pas encore reçu d'instruction de la part de M. Macdonald pour faire des représentations semblables à celles da son collègue* français.

EN ALLEMAGNE BERLIN, 7 septembre. Dans un article de six colonnes publié dans le Berliner Tageblatt, l'ex-chancelier Wirth énumère les raisons pour lesquelles l'aile gauche du centre dont il est le leader est opposée aux projets du bloc bourgeois.

Suivant lui, les partisans du bloc bourgeois auraient pour but de donner la prédominance sociale aux classes possédantes sans voir qu'une telle politique aurait pour résultat d'attirer dans les rangs communistes les classes moyennes.

Dans les milieux démocratiques, on est convaincu que le bloc bourgeois, pour se maintenir au pouvoir, aurait recours au procédé fasciste et qu'a serait renversé par un groupement socialiste.

Le bloc bourgeois, constitué sous le masque du nationalisme pour sauvegarder les privilèges des classes riches, aurait pour ,résultet d'ouvrir une ère de confit eniré le capital et le travail. Or, depuis toujours, la mission des centres créait des distances trop dangereuses pour la société et l'Etat. C'est dains ce sens que ce panti a. coitatraré, à Weimar, à l' œuvra cori-stitutioainetlle qui a isauivé S'iunité du Reieh.

Pour le parti catholique, tous les Allemands sont égaux, c'est pour cela que pendant les jours qui ont précédé le vofe de l'accord de Londres il a repoussé avec tant d'énergie les prétentions des nationalistes, qui réclamaient le départ du cabinet Marx. Arrestation du rédacteur en chef de la Rote Fahne"

BERLIN, 7 septembre. Le rédacteur en chef .du journa! communiste la Rote Fahne, M. Apelt, a été arrêté hier soir sous l'inculpation de provocation au renversement de la République.

La guerre civile en Chine

Le gouverneur militaire du Tché-Kiang est révoqué

PÉKIN, 7 septembre, Le cabinet a prononcé la révocation du gouverneur militaire du Tché-Kiang et du commissaire de la défense de Shanghaï. Il a donné au gouverneur militaire du Kiang-Su l'ordre d'envoyer une expédition pour contraindre les rebelles à se soumettre au gouvernement central et de prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre et protéger la ville et les biens des étrangers.

Un communiqué explique que l'intention du gouvernement est de mettre fin aux discordes civiles. La révocation est basée sur des télégrammes émanant du Tchi-Li. Le fait capital, c'est que le gouvernement central se déclare ouvertement contre le TchéKiang.

On va probablement savoir sous peu quelle sera la décision que preedra Tchang Tso Lin à Moukden.

Le général Primo de Rivera arrive à Tétouan

Madrid, 7 septembre. Le général Primo de Rivera est arrivé à Tétouan il a tel égr&pîiié que Ja situation s'est améliorée légèrement.

•••

MàdriDj 7 septembre. Les troupes de da zone oocddentale ont effectué, aujourd'hui, ̃leur irep3i après l'évacuation des deux positions, -(l'ennemi a attaqué des légionnaires qui ont résisté courageusement des pertes, quoique sensibles, sont peu nombreuses en proportion de l'importanice du combat.

Un chauffeur français tué par des Rifains

IC'

TANGER, 7 septembre, Le chauffeur français Georges Gambier, au service de M. Delaplante, entrepreneur de transports, revenait, hier, de Tétonan, sur un camion automobile, lorsqu'il ftït attaqué à coups de fusil par des Rifains.

Atteint d'une balle dans la poitrine, le malheureux expira dans la soirée à l'hôpital français de Tanger. ;̃̃-̃:•̃̃

Le consul d'Espagne a présenté ses condoléances pour cet événement au consul général de France.

Une trombe d'eau

balaye le port de New-York

400.-

New- York, 7 septembre. Au cours de la violente tempête qui s'est abattue la nuit dernière sur New-York et les environs, pour la première fois.de mémoire d'homme, on vit une trombe d'eau balayer le port de NewYork et l'extrémité sud de l'île du Gouverneur.

Des navires de faible tonnageont coulé dans la North River. Un navire qui était amarré dans un bassin a été déchargé de la plus grande partie de sa cargaison, qui se composait de bois de charpente.

Plusieurs ferry-boats faisant le trajet entre Manhattan, Jersey City et Station Island furent surpris par la tempête

APRÈS LES GRANDES SÉANCES DE GENÈVE MM. Macdonald et Hemot affirment leur confiance

Douvres, 7 septembre. Un correspondant de l'Agence Reuter à Genève a eu, dans le train, pendant le voyage de retour de Genève, une conversation avec M. Herriot. Le président du Conseil, français lui a déclaré

« Nous étions arrivés à une forte impasse nous parlions constamment de paix, mais quand il s'agissait de mesures pratiques, nous nous heurtions toujours à des objections sur divers points. Pour la première fois, nous avons envisagé sérieusement des mesures pratiques pour établir et assurer la paix, outre les travaux des commissions qui doivent élaborer les projets. Toutes les écoles et les universités doivent apprendre que- les efforts de nos pays tendent vers la paix et non pas vers la guerre. Ainsi, nous éléverons une nouvelle génération dans un esprit conforme à celui de nôtre-accord de Genève, qui est basé sur une entente anglo-française.

ii Une fois de plus, malgré ce que quelques personnes des deux côtés ont essayé de faire pour amener un conflit, grâce à la bonne foi, à la bonne volonté de mon ami M. Macdonald, l'Angleterre et la France se comprennent l'une l'autre. »

M. Macdonald a déclaré au même correspondant de V Agence Reuter que la paix future du monde a enfin été établie sur de solides fondations.

« Nous ayons itous, a idit M. Macdonald, fait de sérieux «ffants dans un esprit de droiture pour .empêcher que le monde aille à la dérive, entraîné vers les abominations de la guerre par la continuation des malentendus, des jalousies et des anraemenits.- Le nom de M. Herriot e't celui de Genève seront associés à jamais avec l'ouverture de la nouvelle e èire qui commence pour le monde. » Ce n'est là qu'un commencement, il faudra développer les nombreux détails d'exécution, mais c'est un bon commencement, solide, bien conditionné. L'exécution de la tâche entreprise sera continuée chaque jour, de façon soutenue, jusqu'à ce que nous puissions en voir l'aboutissement. Il ne s'agit pas là simplement d'un effort momentané ;il s'agit d'un travail soutenu de chaque jour. »

Aujourd'hui séance à la S. D. N. GENÈVE, 7 septembre. Aujourd'hui dimanche, l'assemblée de la Société des nations chôme. Un grand nombre de délégués se sont répandus dans les environs de la ville ou sur le lac. Néanmoins quelques dîners officiels ont encore lieu ce soir, tel est le cas notamment à la délégation du Brésil qui fête 'ce soir, avec solennité, l'anniversaire de l'Indépendance du Brésil.

L'assemblée tiendra une séance demain lundi pour tâcher de conclure la discussion générale sur l'œuvre du conseil de la S. D. N. En effet, la discussion sur la sécurité et le .désarmement qui a pri fin hier soir par le vote de la résolution franco-britannique n'a clos qu'une partie du débat. Les questions qui demeurent à l'ordre du iour ne sont pas d'une importance telle qu'elles doivent nécessiter de longues séances. On nourrit même l'espoir que la troisième commission (désarmement) et la première (arbitrage) seront en mesure de tenir une première réunion demain soir lundi ou au plus tard mardi prochain. Un banquet du Cartel des gauches GENÈVE, 7 septembre. Le groupe français du cartel des gauches à Genève avait organisé aujourd'hui un banquet démocratique qui a eu lieu sous la présidence d'honneur de M. Justin Godart. M. Georges, chef de cabinet de M. Godart, membre de la délégation française à l'assemblée de Genève, présidait effectivement le banquet, MM. Léon Jouhaux, secrétaire de la C. G. T., membre de la délégation française Paul Jaquier, Duboin, Antonelli, députés de la Haute-Savoie Pregnier, sénateur de l'Isère, étaient à la table d'honneur.

Au dessert, des discours ont été prononcés, au cours desquels ont été célébrés les résultats des élections du 11 mai dernier.. M. Macdonald rentre à Londres Londres, 7 septembre. M. Ramsay Macdonald est arrivé cet après-midi, à 5 h» 30, à la gare de Victoria. II paraissait soucieux, à sa descente de train. Il quitta rapidement la plateforme et monta immédiatement dans son automobile, qui le conduisit à-Downing Street.

Un grand nombre de voyageurs qui venaient par le même train ignoraient que M. Macdonald voyageait avec eux.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES Le Concours d'avions de tourisme

Bourges, 7 septembre. Les seize concurrents partis d'Orly ont tous effectué la première étape du concours d'aviation de tourisme et sont arrivés sans pénalisation à Orléans. Benoist est arrivé le premier, à 9 h. 48 m. 56 s. Roques, le dernier, à 10 h. 39 m. 15 s. Fronval a fait le meilleur temps en 44' 6". e temps était beau. Le départ d'Orléans pour la deuxième étape a eu lieu à 16 heures pour Benoist, Ehrardt, Marc Lasne à 16 h. 5 pour Bernard, Fronval, Paumier à 16 h. 10 pour Roques, Labouchère, Ruamps, Philippe, Foiny à 16 h. 15 pour Mlle Bolland, Patin, Martenot, Estienne.

Benoist est arrivé premier à Bourges à 5 h. 6 sec. Le meilleur temps a été réalisé par Fronval en 58 m. 30 s.

N'ont pas été pénalisés Benoist, Ehrardt, Marc Lasne, Fronval, Paumier, Roques, Labouchère, Foiny, Bolland, Martenot, Patin, Estienne.

A six heures du soir, Ruamps a eu une panne à 500 mètres avant la ligne d'arrivée.

Bernard n'a pas quitté Orléans, On n'a' pas de nouvelles de. Philippe. Les concurrents ont rencontré un orage.

Le Grand Critérium de Saint-Sébastien

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Tragique retour de fête Clermont-Ferrand, 7 septembre. Au cours d'une fête de pompiers qui avait eu lieu à Saint-Floret, un camion automobile transportant la compagnie de sapeurs-pompiers de îa commune de Charbonnier, a versé. Trois pompiers ont été tués sur le coup et uns vingtaine d'autres ont été plus ou moins geièvernent blesaég.


Le Monde religieux Un appel des religieux v

anciens combattants

La Ligue, des .droits des religieux anciens ooàibatmirtà, dont notre éminent collaborateur, M. Georges Goyau, a signalé hier la fondation, communiqué à la presse la ̃ note suivante

« De tous côtés on s'émeut au sujet de l'affaire des Clarisses d'Alençon. Cet émoi est d'heureux augure et prouve, dans ia ̃conscience publique, un réveil nécessaire. Pourtant, 3a bonne foi de la presse a été surprise, et, sur quelques détails qui ne sont pas d'une exactitude absolue, il s'est créé -un véritable malentendu.

La dispersion spontanée( d'un certain .hombre de religieuses était un fait décidé et accompli lorsque Bureau de la .Ligue en a eu connaissance par la note parue dans la Croix du 27, août: Son intervention immédiate ne pouvait aboutir qu'à celtte constatation. Le fait d'Alençon ne saurait donc constituer pour elle un .précédent fâcheux. » C'est encore de façon toute fortuite que la Ligue D. R. A. C. a eu connaissance de la menace dirigée .contre les Clarisses d'Evian. ,Le nécessaire a été fait, et le Bureau accomplit son devoir en dénonçant le caractère illégal de Ja mise en demeure de M. ie ministre de l'intérieur. On se trouve ici en présence d'une communauté qui s'est retirée librement en Suisse, dès 1901, avant toute poursuite et tout jugement. L'ordre de dispersion qui lui a été signifié constitue une mesure d'intimidation et une illégalité. Son exécution, si elle était tentée, se heurîerait à une 'résistance énergique et engagerait la responsabilité du ministre devant ̃te iPaiiement et devant le pays.

» Le Bureau de la Ligue D. R. A. C., 14 bis, me d'Assas, ne saurait trop insisiber pour «joe les eommunautés intéressées l'aviseni à la première alerte.

m On essaiera peut-être d'extorquer aux victimes une promesse de ne pas résister pareil engagement arraché .par ruse eu par •intimidation ne saurait avoir aucune valeur et, de son côté, la Ligue D. R. A. C. déclare qu'elle ne se considérera jamais -comme liée par de tels engagements i>

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Les prçemiêrçes

NOUVEAUTÉS Lu guitare et le jaxz-bana, comédie en 3 actes et 4 tableaux, de MM. Henri Duverriois et Robert Dieudoriné. Cet ouvrage, chaleureusement applaudi nous a successivement amusés, captivés,; émus, car les auteurs ont exactement adapté^ le .ton des différents actes au développement même de l'action. C'est une aventure cruelle en effet que celle de cette petite provinciale que deux amants coupables ont choisie pour chandelier et qui souffrira, comme Fortunio, jusqu'à désirer d'en.mourir. Au début, ne préveyant pas toutes les conséquences de ce jeu méchant, nous rirons de la gaucherie de la victime désignée; puis nous commencerons de comprendre à quelle douloureuse épreuve elle/est condamnée nous nèufe; mettrons à la plâindre.pu sourire nous^passerons aux larmes. tfous avions ri, noftg. avons pleuré. ̃ ̃ Une soirée chez, les. Portereau. La jeune femme, Martine, est très « jazz-band ». Elle a cédé, assez vite peut-être, à la séduction de Denis Crancelin, homme à* bonnes; fortunes. S.on mari,- indulgent. mais qui redoute le scandale, va partir .p.oiîç le Maroc. Il, exige que Martfpe se retiré' à? lj^campagne, chez Portereau père, homme fruste, mais de bon cœur.. Martine, obligée de se soumettre, mais bien décidée à ne pas se séparer, de Denis, imagine, de le présenter le soir même à, sa belle-sœur Estelle, toute jeune fille,; mje,U,igeiïte et laide, éprise de .philosophie. Denis lui feea la;cour..Il.ira passer les trois mois à CarvUlerSûr-Mer, tout près du château des Portereau. Ceux-cï l'inviteront et les amants auront, toutes facilités pour se rencontrer. Sùr'-le-çHamp Denis commence

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-sa manœuvre. Estelle défaille dans ses bras.

Au second acte nous trouvons réunis au château Portereau père, sa fille, Martine et Denis. Martine slennu'ie et Mille. Denis cède insensiblement au charme de la nature et à la grâce d'Estelle. Dans une scène, de la plus jolie qualité, la jeune fille lui laisse deviner.les sentiments qui l'agitent.. Tout à l'heure elle jouera dans le parc de la guitare. Une autre scène, également délicieuse, provoquera l'aveu définitif elle donne ses lèvres à Denis.

Mais un voyageur avec qui Denis a eu une altercation dans le train survient qui révèle à Portereau que sa belle-fille est adultère et que Denis, par conséquent, a menti à Estelle. L'action dramatique se noue. Patureau a eu une explication avec Martine au cours de laquelle il s'emporte jusqu'à la brutaliser. Mais Estelle entre scène poignante entre les deux femmes, l'une (à qui son mari, par lettre, vient de rendre sa liberté) ^affirmant ses droits sur son amant l'autre 1 conservant sa foi en la loyauté de son fiancé. Cependant Portereau, après avoir bercé la douleur de sa fille, refuse d'écouter Denis et de lui pardonner. Denis devra partir. Estelle, désespérée, s'enfuit dans la nuit sous la pluie.

Au dernier acte, la salle d'attente de la gare. Estelle dort sur une banquette. Denis et Martine passent sans la voir. Portereau arrive à son tour. Dans une scène d'une grande beauté, il reconnaît que si Denis est parti, c'est parce qu'il s'est montré inflexible et sa fille se dresse, lui reproche sa brutalité elle croit obstinément à la sincérité de Denis. Le train entre en gare, Estelle s'échappe et veut se jeter sous les roues. Denis saute du tra'in et la rapporte dans ses bras. Il l'aimait. Il l'épousera.

Ces quatre tableaux, où mille incidents çomiques nous délassent, ont produit sur nous une impression profonde. On ne peut graduer avec plus d'art ni mesurer plus habilement l'émotion que ne l'ont fait les auteurs. La Guitare et le jazz-band est l'opposition éternelle de la sincérité et du factice, de l'amour et du caprice. Nous avons salué d'applaudissements répétés, les noms des 'auteurs:. ̃̃ ^,Les iaterprèteSi n.'ont pas été moins fêtés. Mlle Regina Camier, dont nous admirions déjà la grâce et la sensibilité, a montré dans le rôle d'Estelle d'incomparables qualités d'émotion. Elle a joué avec une vibration discrète d'abord, puis avec une intensité de premier ordre. Son succès personnel a été éclatant. Mlle Betty Daussmond est parfaits dans le rôle de la jeune mondaine, coquette et cruelle, qui sacrifie tout à son goût du moment Mlle Pauline Carton est une vieille bonne, d'un savoureux pittoresque.

Nul mieux que M. Arquillière ne pouvait jouer Portereau père. Il le joue en puissance, en colère, en violence, magistralement. M. Capellani est le séducteur qui se prend insensiblement à son piège M. Joe Saint-Bonnet, le mari discret M. Germain Champell est funèbre à souhait.

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comédie dont le succès triomphal à définitivement classé ce charmant théâtre. En tête d'une excellente distribution nous retrouvons quatre des créateurs M. Signoret dans cette composition de procureur austère et rigide qui restera l'une des plus saisissantes àè sa magnifique carrière Mlle Marguerite Pierry, dont le talent remarquable a reçu sa consacration définitive et qui est aujourd'hui, par l'intelligence et la finesse de son jeu, par sa verve et son brio, l'une de nos toutes premières fantaisistes M. Morins, parfait de naturel et de bonhomie Mme Mady Berry, des plus amusantes en mère timide.

Autour de ces brillants artistes on n'applaudit pas moins Mlle Catherine Jordaan et M. Damary, amoureux tendres Mlle Alice Pàrys, d'une délicieuse malice, très « parigote » Mlle Jacqueline Fernay, gracieuse ingénue; ~e Girard.

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P. -Si Je parlerai demain de la reprise, éclatante, du Vieil Heidelberg, à la PorteSaint-Martin. M. G.

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A l'Opéra-Comique, à 8 h., Louise (Mlles Brunlet, Ferrat MM. Goffin, Dupré, Niel, Tubiana, Morturier). Orch.: M. D.-E. Inghelbrecht. Al'Odéon, à 8 h. 30, Tartuffe (M. Gémier) l'Anglais ou le fou raisonnable.

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A LA Porte-Saint-Martin, à 8 h. 30, Vieil Heidelberg, avec Mlle Sylvie et M. Paul Bernard. MM. Vargas, Saturnin, Fabre, Clément et Jacques Grétillat. Orchestre et chœurs. Mat. jeudi, sam. et dimanches.

Au GYMNASE, à 8 h. 30, les Vignes du Se i. gneur, comédie en trois actes de MM. Robert de Flers et Francis de Croisset. (Mmes FI. Dehon, L. Dauville, Sol. Sicard, M. Rienzi, A. Ternier MM. R. Ville, A. Nicolle, Tréville fils, A. Lancien).

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Au THÉATRE DE PARIS, à 8 h. 30, l'Ecole des Cocottes, avec Spinelly, Raimu, Pierre Etchepare, Marcelle Monthil, Pierre Juvenet et Harry Baur. Au Palais-RôYAL, à 8 h. '15, Embrassezmoi (Mme Thérèse Dorny MM. Baron fils, Jacques Baumer, Duvàllès, Charles Lorrain, Favières). A L'ATHÉNÉE, à 8 h. 45, la Dame de cham.bre (Mme. Andrée Méry, M. Louvigny, Mme Alice Ael. M. Bender, Mlle Roussey, Mmes Augustine Prieur, Meg Degaral et Germaine Prady). Au THÉÂTRE MARIGNY, à 9 heures, la Petite Bonne d'Abraham, opérette (Cassive, Georges Milton. José Dupuis, Jacqueline Hopstein, Pascaline^ Fenonjois et Félix Oudart).

Au GRAND-GUIGNOL, à 8 h. 45, la Maison des Ténèbres, le Bonheur, la Nuit tragique de Ras. pouline (Mlle Maxa M.Paulais) Isolons-nousi Gustave. Mat. mercr., sam., dim. et fêtes. Aux Capucines, à 9 heures. Poulette et son Poulain, de R. Praxy et Max Eddy, avec Mlles Alice Bonheur, S. Deguyse; Merindol MM. Marcel Vallée, Vierge, Hiéronimus).

Au THÉATRE DAUNOU, à 9 heures, Lison (Mmes Jane Renouardt, Marcelle Praince ;MM., Galipaux, P. de Guingand, G, Gorby, Larquey et André Lefaur).

Au THÉATRE DES NOUVEAUTÉS (24, Bd Poissonnière), à 8 h. 45, La guitare et le jazz-band (MM. Arquillière et Paul Cappellani Mmes Régi-, na-Camier et Betty Daussmond).

A LA SCALA,- à 8 h. 30, le grand fantaisiste Marcel Simon dans la Gare régulatrice, le célèbre vaudeville en 3 actes de MM. Yves Mirande et Gaston Leroux. (Location Nord 35-86.)

A LA Comédie-Caumartin, à 9 h.; la Fleur d'oranger (MM. Signoret, Armand Morins, Damary Mmes Cath. Jordaan, Mady-Berry, Alice Parys, J. Fernay et Marguerite Pierry).

Au TRIANON-LYRIQUE, à 8 h. 30, Rêva de Valse (Mlles Germaine Rével, Maltès-Nyssor MM. René Rudeau, Léon Joubert, Monval et. Lenzi).

Aux FOLIES-DRAMATIQUES, à 8 h. 45, la Fille Elisa, trois actes et un prologue (Mmes Damia, Lacroix, Palmyre Levassor MM. Mevisto Jean Maugier). Au 2e acte, Mlle Damia chante. Aux Deux-Masques (Th. Fontaine), à 9 h' Magie noire, le Dindon de la farce, le Roi des cq« cus.

OPÉRA. Ce soir, dans Héro'rlinde, le: rôle de Salomé sera rempli par Mme Nespoulous qui vient d'y faire un début très remarqué.

Comédie-Française. Mlle Cécile Sorel, l'éminente sociétaire de la Comédie-Fran-i çaise, fera sa rentrée ce soir dans l'Aven* turière.

Opéra-Comiqcb. Mlle Marguerite Ro-< ger reparaîtra demain mardi, dans Mada* me Butterfly. Mlle Baye, MM. Villabella^

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THÉATRE DE l'Avenue. Rappelons que le Théâtre de l'Avenue rouvrira, ses portes demain avec la Grande-duchesse et le Garçon d'étage, qu'interpréteront de nouveau ses créateurs 1; MUe Charlotte Lysès et M. Jules Bercy*

Tbianon-Lyhique. M. Louis Masson fra mettre en répétitions le Petit Duc et le Barbier de Séville, qui passeront dans le courant du mois. Jusqu'au 2/i de ce mois, Rêve de yalse.i

RÉOUVERTURE DES DEUX-ANES. M. Roger Ferréol retient la date du vendredi 12 -pour sa répétition générale. Samedi i3, ^première.

Le service de seconde sera reçu. le (i4 juillet

LA Saison a VICHY. Septembre est tou'jours une période particulièrement favorable à la cure. Aussi la saison continue't-elle extrêmement brillante à tous égards. ̃'Aux sources, à l'Etablissement Thermal, sur le Parc, c'est encore l'affluence de la « Grande Saison ». Au Casino, les représentations lyriques font salle comble tous les soirs. L'opéra, le drame lyrique, l'opérette sont admirablement montés avec les premières vedettes parisiennes. Les concerts dirigés par M. Paul Paray, chef d'orchestre des Concerts Lamoureux, sont de hautes manifestations d'art. Et les bals du Casino /sont d'inoubliables fêtes mondaines données dans un cadre incomparable. Les grandes fêtes alsaciennes qui auront lieu à (Vichy les 10 et i4 septembre, compteront parmi les événements de la saison. j Maxime Girard.

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Ce soir « I TA BOUCHE Jjeanne CHEIREL PAULEy|

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Aujourd'hui

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AUX FOLIES-BERGERE (Gut. 02-59), à 8 li. 30), Cœurs en Folie, super-revue en 2 actes et 40 tableaux de'M. L. Lemarchand, jouée par les plus grandes vedettes de Paris, Londres. New-York. Au Casino DE Paris (Cent. 68-55), à 8 h. 30), la Grande Revue Olympique (Parysis, Boucot, Alperoff et Vronska, Dutatd, Çebron-Norbèns et Serjius),

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COURSES A1 VINCENNES

^Aujourd'hui, à 2 heures, Courses à .Vincennes, s– Gagnants du Figaro

Prix d'Artois Union, Uzès IL

Prix d'Epernay Whashington, Venelle. Prix des Ardcnnes Tar-vis;"Tessel.

Prix de Monlier-ên-Der Ulder, Tercey. Prix de Blaye Tradition, Topsy Médium. 'Prix de Saint-Etienne Uppermdst. Urgence. Prix de Vouziers Tolède, Tambourin.

COURSES A CHANTILLY II y avait beaucoup de monde plus que l'an dernier ? Je ne le crois pas car, en 1923, nous avions battu le record des jour.nées automnales, à Chantilly.

Cela prouve que l'on rentre et que les 'disciples de saint Hubert sont moins empressés.

Le sport n'offrait cependant rien de trans'ceiidant et le ciel aussi inquiétant, l'orage menaçant. Pour mémoire, car nous sommes tellement habitués à la douche quotidienne qu'elle finirait par nous manquer. Les champs des deux triennaux n'étaient pas très fournis, et il est difficile de se proiioncer sur la valeur des lauréats. Canalette a été attaquée assez sérieusement par Indian Star, mais c'est une pouliche froide avant la course, elle est plutôt nerveuse et au premier appel sérieux 'de son jockey elle s'est détachée pour l'emporter finalement très nettement. Que vaut Indian Star ? Elle est peut-être en progrès, jc'est tout ce que l'on peut dire.

D.eux débutants ont fini «n tête dans le Triiennal des poulains. Tous ies deux inspiraient <une centaine confiance à leur en-. ftourage, ayant été galopés de façon satisfaisante. Lézignan .est, par sa mère, un petit-fils- de Rabelais, il .le .rappelle assez. Il est h remarquer que l'écurie de M. Jean Prat paraît assez bien -armée avec ses jeunes chevaux. Comme la casaque marron et orange jouit d'une- réelle sympathie, la 'grande majorité des sportsmên sera conitente. Mazzini n'a été battu que d'une tète àî a été dangereux un moment, mais il n'a pu remonter complètement son rival, et le ,poteau aurait été .plus loin que le ,rAs;iltat aurait été Je même. Mazzini a des points de rapport avec son père La Farina il est t joependant mal coiffé comme sa. mère. L'Inconstant, qui a gagné le prix à réclamer, est venu tout à la fin régler; Cy$lone. Vernonnet a couru en zigzag. En ce qui concerne *les vétérans Hippoicrafce a montré une réelle supériorité sur iHohneiok.

Cerfeuil .a triomphé dans -une course sans i-radn. La performance de Jart n'en est que plus belle.

Quant à. Aima, elle avait <uri tout petit poids et elle en a profist-é pour d'emporter à la fin très nebtem«nit..

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J'ai cru en tes yeux (C. Denisty), valse; 2° La Chanson de Jeannette (H. Mouton) 3° A qui penset-elle (G. Bernard) 4° Barcarolle (A. de Taeye) 5° Fantaisie et variations sur la romance du Pré aux Clercs (Cottignies), flûte; 6° Au village (Ameniera), Après la noce 7° Sous tes charmes (Dufrenne) 8° Le vent qui jase (M. Pesse); 9° Romance (L. Dumas), violon; 10° Valse en sourdine (Ackermans); 110 Aubade (d'Ambrosio); 12° Air de ballet (A. Lermyte),. flûte: 13° Une toute petite pensée (H. Mouton) 14° Complainte et danse russe (V. Dyck) 15° Chanson brésilienne (P. Fauchey); 16° Dernière pensée musicale (Tulou), flûte; 17° Impressions malgaches (J. Landerein), en pirogue sur la rivière Fanjahiro; défilé des bœufs la nuit dans la brousse. 2 h. 15: Fin de l'émission.

4 h. 45: Radio-concert Avec le concours de Mlle Contai:

Trio (Chopin) 2° Printemps nouveau (P. Vidal). chant, Mlle Contai; 3° Cantabile (Widor), piano 4° Suite ancienne (R. Lapaira), violon; 5° a) Berceuse (H. Busser) 6) Avril (H. Busser), chant, Mlle Contai; Trio n° 18 (Haydn).

Râdio-concert avec le concours de M. Faucher

1° Deux romances sans paroles (Mendelssohn-P. Fauchey); 2° Air de Griselidis (Massenet). chant, M. Faucher; 3° La Poule (Rameau-Gauwoin) 4° Solo de concert (Paladilhe) flûte, Lucy Dragon; Musique au bord dé la mer (A. Dorchain), poésie dite par Radiolo 6° Les noces corinthiennes (H. Busser); 7° Vieille valse viennoise (Kreissler), violon, Jeanne Tronche; 8° Chanson de Guillot-Martin (Perilhou) 9° Le soir (Gounod), chant, M. Faucher; 100 Ballet de la Source (L. Delibes).

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Prïx 'de Versailles (15,000 francs, 2, 100 'm êtres). 1, Hippocrate, à M. "Jean Prat (G. Bartholo. mew.) 2, El Paso, à M. Emile Marchand (F. Williams) 3, Hohneck, à M. A. Eknayan (C. Bouillon) (1/2 longueur, 1 longueur).

Non placés Boabdil.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 15 fr. 50. Placés Hippocrate, 11 fr. 5J3 El Paso, 16 fr. Prix La Rochette (Pouliches, 20,000 francs, 1,100 mètres). 1, Canalette, à M. Michel Lazard (H. Semblat) 2, Indian Star, à M. A. K. Macomber (A. Esling) 3, Reine de Saba, au baron M. de Rothschild (G. Vatard) (1 long. 1/3,. 3/4 de longueur).. NoA placés Listen In, Océane, Cocange. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 16 francs. Placés Canalette, 14 francs Indian Star, •22 fr. 50.

Prix La Rochelle (Poulains, 20,000 francs, 1,100 mètres). 1, Lézignan, à M. Jean Prat (G. Bartholomew) 2, Mazzini, au baron E. de Rothschild (M. Mac Gee) 3, Potentat, au baron M. de Rothschild (Ch. Hobbs) (tête, 1 longueur). Non placés Conques.t, Ycomoleva, •Clotold, Guardi.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 43 fr. 50. Placés Lézignan, 20 francs Mazzini, 19 fr. 50. Prix de Bois-Roussel (25.000 francs, 2,400 mètres). 1, Cerfeuil, à M. Henry Ternynck (A. Sharpe) 2, Jort, à M. E. Morgon (G. Barlholomew) 3, Viburnum, au marquis de Aldanra (A. Esling) (1 longueur 1/2, 1 longueur 1/2).Non places Abri, Almaviva, Satyricon, Mirebeau .11, Baignoire)..

Pari mutuel a 10 francs Gagnant, 31 francs. Placés Cerfeuil, 14 francs Jort, 22 fr..50 Viburnum, 20 francs. ̃

Pria; de la Table (Handicap. 10,000 irancs, 1,800. mètres». 1, Alma, à M. A. Pellerin (G. Kréel) 2, Epaminondas, à M. Henry Ramsell (M. Allemand) 3, Le Pactole, à M. Firmin ̃Caillé (E. Doumen) (1 longueur, 1/2 longueur). Non placés Lustucru, Cremorne, Caribert, \'adrouilleur, Bordj Cedria, Berny Cross, In- grandes. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 104 fr. 50. Placés Aima, 31 fr. 50 Epaminondas, 20 fr. Le Pactole, 4i fr..50.

Lebasi. NATATION •'̃'̃

La Libellule de Paris gagne la finale du Championnat de France de Water-Polo Hier, au Stade Nautique des Tourelles, la i Fédération Française de Natation et de 1 Sauvetage, a donné la dernière réunion* de j ] la saison devant plus de 3.000 spectateurs. Le clou en était la finale du Championnat t de France doté du Challenge Dubonnet. La 1 Libellule de Paris a remporté sur les En- ( fants de Neptune de Tourcoing une difficile J victoire par 3 buts à 2 après prolongations.- -i Les Tourquennois- n'avaient pu mettre'1 en ligne trois de leurs meilleurs joueurs, sus-

pendus pour avoir refusé de représenter la France contre la Belgique. Ce fut, évidemment, un lourd handicap qui, cependant, ne diminue pas la valeur de la belle partie jouée par Jes Parisiens. Nous vîmes aussi des exhibitions de plongeons, où Dauvet, champion de Paris Gareau, champion de France Lenormand et Mme Lenormand furent plus spécialement applaudis. Voici les résultats 50 mètres nage libre cadets. 1. Vanïer {Clichy), en 36 s. 2/5 2. Ledur (Gaziers de Paris), 36 s. 4/5 3. Mandellmum (G.A.N.P.). 1

50 mètres dos crawté. 1. Fabani (S.G.U.P.), en 39 s.; 2. Paulus (C.N. Paris), 39 s. 4/5; 3. Gaveau (S.Ç.U.F.)

Coupe Jean de Castellane, 500 mètres "vêlais (équipes à dix nageurs). –1. Libellule de Paris, en 5 m. 32 s. 4/5 2. Sporting Club de France, en 5 m. 42 s. 4/5 3. C. A. N. de Paris, en 5 ih. 56 s., etc. 100 mètres crasse de Darnes. 1. MHe'Nouga-1 ret (Mouettes de Paris), en 1 m. 45 s. 2. MUe Vasseux (id:), en la 52s. 2/5; 3. Mlle L. Rouet (id.), en m. 56 s.

500 niètnes nage libre. 1. Menu (Dauphins de Paris), en 8 m. 2. Iwiller (Libellule), en 8 m. 30 s/ 3. Perron (Swimming (G. P.),"eii 8 m. 34 s. ̃

Water-polo, Coupe d' encouragement. Finale Cercle des Nageurs de Nice bat Club des Nageurs de la Seine, par 2 buts à 0.

Championnat de France de water-polo. Finale Libellule de Paris bât Enfants de Neptune de Tourcoing par 3 buts à 2.

Le match du Championnat de France fut assez durement joué, et l'arbitre, M. BIot, de Toulon, fut obligé de sortir du jeu le Parisien Rigal et le Tourquennois Busschaert. M. Jean de Castellane, président de la F. F. N. S., ne nut présider le vin d'honneur qui devait réunir les finalistes, car les Tourquennois se refusèrent à y assister. P.C.

AVIATION

Le Concours d'avions de tourisme

Le départ de la première étape du concours d'avions de tourisme, organisé par l'Aéro Club de France, avec le concours du sous-secrétariat de l'aéronautique, a été donné, hier matin, à Orly.

Cette première étape comporte le parcours Paris-Orléans et 'Orléans- AngersBourges.

Les seize appareils, présentés hier aux commissaires, se sont élevés sans aucun incident, ea.présence de M. Laur-ini liynac, saus-secré.taire d'Etat de raéx'onauli.qu-^ tntouré de nombreuses personnalités du monde, aéronautique.- En voici !a liste Bernard (passager^ Mme Bernard et M. Delacommune) Estienne (passager mécanicien Varon) Roques (passager Ch. Dollfus) Labouchère (p.'vsasor mécanicien Dessaigne) Ruamps > (passager-' M. Veillez) Philippe (passager mécanicien Veillet) Mlle Bolland (passager mécanicien Duperrier) Martoaot (pàs^a^ger mécanicien Germain) Lasne .(passagers M. Bernay et méc J.ii;i3n Collas)

Frqnval (passagers M.. Dinner et méca-

nicicn Gabet) Patin (passagers Mme Patin et mécanicien Lebourg) Benoist (passager mécanicien -Laversini Paumiei- (passager mécanicien Granier) Erhart. (passagers M. Hurdebourque et mécanicien Bertin) Marc (passager mécanicien Milkowitch) Foiny (passager mécanicien Delis).

Rappelons que le concours d'avions de tourisme, première épreuve de ce genre, est ouvert à tous les types d'appareils de tourisme. Ces appareils sont répartis en, différentes catégories limitées par la puissance du moteur qui est au maximum de 100 GV pour les monoplaces, de 180 CV pour les biplaces, de 240 CV pour les triplaces et de 280 CV pour les quadriplaces. Les avions ont à couvrir un parcours to- tal de 2.120 kilomètres en 11 étapes fixées comme;suit Paris-Ôrléans-Bour-geg Bourgès-Tours-Angers Àngers-ChàteaurouxClermont-Ferrand Clermont-Ferrand-Lyon; Lyon Chalon sur 'Saône Dijon DijonLuxeuilrStrasbourg Strasbourg-NancyMetz Metz-Charleville-Valenciennes Valencicnnes-Saint-Englevert Saint-Englevert-Amiens-Paris.

L'arrivée aura lieu le mercredi 17 septembre à l'aérodrome du Bourget.

Le concours est doté de 160.000 francs, comportant les prix pour le classement général, et des primes journalières et kilométriques.

Pour l'établissement du classement, le règlement tient d'abord compte de la régularité, la plus faible puissance motrice par passager et la vitesse commerciale n'entrant en jeu qu'en cas d'ex aequo.,

LAWN-TENNIS

L'Australie bat la France. Le dernier simple du match interzones entre la France et l'Australie, joué samedi, à Boston, fut une victoire française très brillante à l'actif de R. Lacoste qui battait P. O'Hara Wood par 8-10, 6-1, 6-1, 6-3.. Il ne pouvait pas changer le résultat qui est de 3 matches à l'Australie contre 2 à la France, mais il souligne la forme excellente de R. Lacoste qui a réussi à triompher dans les deux paclies qu'il a jouées.

Le Tournoi du Paris Université Club. Rappelons que le P. LI. C. organise les 13 et 14 septembre, sur ses dix courts de la porte Dorée, stade Jean-Petitjean, un tournoi international qui comprend les- épreuves suivantes simple messieurs (Coupe du Puc\ simple dames, double mixte, double messieurs. Droits d'engagements simples, 12 francs doubles, 10 francs. Clôture des engagements mardi 9 septembre. Adresser les engagements à M. Ch. Tissier, 8, rue Scipion, Paris, Ve arrondissement.

Le Tournoi du Touquet. Le Tournoi, organisé au Touquet sous la direction de M. G. M. Simond, a mis en ligne d'excellentes raquettes. Dans la finale du simple de dames, Mlle de Alvarez a battu facilement miss Ryan, grâce à son jeu rapide fait de drives bien placés. Voici les résul- tats acquis

Championnat simple. Demi-finales Tegner b. Franet 6-2, 7-5 Jacob b. Dorin C-l, 5-7, 6-1. Championnat simple de Dames. Demi-finales miss Ryan b. Mrs Edgington 6-8, 6-0, fi-1,; Mlle de Alvarez b. Mlle de Toledo 6-1, 6-1. Fis-, nale Mlle de Alvarez, b. miss Ryan 6-1, 6-2. ̃̃'̃• Championnat double de Dames. Demi-finàles miss Ryan et Mrs Edgington b. MUe C. Lacarrière et Mlle S. Soulhier:6-0, Ji-1 Mrs Co- leman-miss Petchel b. miss Ashby et Mile de Toledo 6-1, 6-3.

Championnat double, Demi-finales Davis et Jacob b. Thellier de Ponchèville et Chalau 1-6, 6-1. "9-7- Tegner et Kleinadet b. R. Ashbv et Bresse 6-3, 6-1. Finale Tegner et Klemadèt b'? Davis et Jacob 9-7, 6-2, G-2. Championnat double mixte. Quarts de il* nale Mrs Edgington et Davis b. Mlle Sixe etVernier 6-1, 6-4 miss Ryan-Jacob b. Mme Vandenbroucqet Chalau 6-1, 64 Mrs Colemaij et Cormick b. miss Ariderson et colonel Taylor

6-1, ̃6-0.

AVIRON

Detton gagne la Coupe de Paris. La Sdciété d'Encouragement du Sport Nautique a obtenu, hier, un succès complet avec-la journée de la Coupe de Paris qui comprenait une série de courses à un rameur, toutes disputées sur 1.800 mètres, dans le bassin de Neuilly-sur-Marne-Le Perreux. La Coupe de Paris est facilement revenue à Detton, de la S. N. de la Marne, le champion de France à un rameur. Résultats Un rameur débutant; 1. Verschère (Encouragement), en 7 m. 21 s. 2. Cardain (Enc), à 5 longueurs 3. Delahaut (Enc.( à 1 1. 1/2. Un rameui' vétéran de plus de 40 ans. 1. Benoit (Enc), 7 m. 43 s. 4/5 2. Pichard (C. N Versaillais) à 5 long. 3. Duchâteau (U.N. Liége), à 4 long. 4. Van Ryswick (U. N. Lille),

loin.

Un rameur vétéran de plus de 50 ans. ï_ 'Schmitt (Enc-:) S- m. 9 s. 3/5 2. -Terrier. "(Ërie.) à 1 longueur 1/2.

Un rameur1 junior, Prix iean, Fleuiiaux. 1.

Jean Pactat (Enc.), 7 m. 29 s. 2. Demaré (S. N. Marne). à 6 long. 3. Gerber (C. N. France). Un rameur vétéran de 60 ans. 1. Barberojb {§. N. Marne), 3. Ch.. Hahn (C. A. Strasbourg).' 'Coupe de Paris. 1. Detton (Marne) 2. Roblnéau (S.: E.),"à deux long. 3. Pactat (S. E ), à une d.emi-longueur. ATHLETISME

Van Hoye gagne le Tour de Paris, Le Tour de Paris pédestre, organisé, hieraprès-midi, sur 40 kilomètres, avec un. crochet au tour du bois de Boulogne, pour attéindre la distance, par notre confrère 1' « Auto », a remporté un grand succès. Une foule nombreuse stationnait sur Favee de Neuilly, pour assister à l'envolée dès 92 partants, sur 136 inscrits. Van Hoye a battu' H. 'Siret assez facilement. Résultats ..l.Van Hove,.en 2 h. 35. m. 2.- H. Siret, 2 h.; 37 m. 55 'seconde; 3. Longchal, 2 h. 42 m. 17 s.; 4. Cools jeune, en 2 h. 46 .m. 56 s. ;\5; Julien (gagne la Coupe Dubonnet), 2 h. 47 m. 20. s. 6. Parût, 2 h. 51 m. 15 s. 7.Cools aîné, -2 -h. 52 m. 7 s. 8. Meyntigens.

.Wiri&th et Bontemps battent le record du. kilomètre; Hier, au cours. de la réunion- donnée au* Stade de la Porte Dorée, dans le Challenge du kilomètre, Wiriath et Bontemps, qui terminèrent dans cet ordre, battirent le record de France du kilomètre. Seul le premier Wiriath en sera crédité avec le; temps de 2 m. 30 s. 2/5.

Au cours de cette journée, Paoli a gagné le lancement du poids avec un jet de 13 mètres 38, et Guilloux a sauté une hauteur, de 1 mètre 80.

CYCLISME '̃̃

Au Vélodrome du Parc des Princes. Très vif succès pour la réunion donnée, hier, au_Vélodrome du Parc des Princes, dont le clou était le match France contre étrangers. Voici les résultats :̃ Prix de France (quatre manches de trois coureurs). -.Première manche 1.- Michard 2.Schilles, à une. roue ;3. Cugnot.

Deuxième manche 1. Michard 2. Poulain, aune long. 3. Cugnot.

Troisième manche 1. Cugnot 2. Poulain, h 10 mètres 3. Schilles, à une demi roue. Quatrième manche. 1. Poulain ?,. Schilles, à 1 long. 3. Michard, tombé.

Classement général 1. Michard, 5 j:oints 2. Pcu'ain, 5 points 3. Cugnot, 7 points i. Schilles. 7 points. i Prix, .des Etrangers (cinq manches dis- 'quatre coiweurs), -Première manche (700 met-. es; ̃ Leèn'e i-Balley, d'un quart de long. 3. Degraeve 4. Spears.

Deuxième manche 1. Kaitpmann 2. f)egraeve, à une demi'4ongueur. 3. Spearst1.; 4. Leene.

Troisième manche 1. Degraeve ?. Bai'ey, à une demi-longueur 3. Spears 4. Kauffmann. Quatrième manche 1. Kauffmann 2, Bailey. à une demi-longueur 3. Leene 4. Spears.

Déplacements et Villégiatures des Abonnés du « Figaro^

Mme Isabelle Gabreau-Pugh, à Varèse M. Ferd. Gudendag, à Scheveningue Mme B. Kohn, à Ouchy-Lausanne M. A. Léandré, à Pino Mme de Laroque, à Royan Mme la comtesse de Lordat, à Salies-de-Béarn Mme Lemaire, à Ciboure M. Henri de Lespinasse, à Sigoulès Mme Robert Letulle, à Saint-Germain-en-Laye Mme Maurice Lecomte, au château de Mondement Mlle de L'Enferna, à Saint-Martin-Etrepagny M. le comte Lafond, à Pouilly-sur-Loire Mme Roger Louvel, à Cauterets M. et Mme LowinskiPaul-Cauvin, au Riadoux Mme Victor Lyon, à Venise M.. L.-A. Mayrargues, à Versailles Mme Frédéric Masson, à Vichy M. Marcel Nast, à Chelles M. Henri Picard, à Dax M. le comte et Mme la comtesse R. de Percin, au château de. la Chapelle-en-Serval Mlle Riffault, à Fontainebleau M., Albert Richard, à La Ménitré M. Paul Radius, à Franconville M. Maurice Rat, à Marseille Mme Albert Saléza, à Biarritz Mme Ernest Strasser, à Bellagio Mme Jacques Vincent, à Sauveterre M. Armand de Visme, à Eaubonne Mme André Vagliano, à Biarritz Mme la marquise de Vistabella, à Lausanne-Ouchy Mme la princess.e de Viggiano, à Viareggio.

M. Alexandre Afenduli, à Trieste, M. le prince d'Annam, à Versailles M. le docteur Arnaud, à Clermont-l'Hérault Mme la marquise d'Aligre, au château d'Oublaise M. Amiot, à Saint-Nectaire M. Antoine, à Bourg M. Patrick Bataille, à Venise Mme la marquise de Belabre, à Belabre Mme Laurent du Buit, au château de Coursur-Loire M. Boudier, à Vichy M. le lieutenant de vaisseau Jacques Bos, à Pornichet M. Henri de Curzon, à Saint-Privat Mlle Chanson, à Beaune M. Félix Côte, à Cannes Mme Lionel Cabany, à Jouy-en-Josas M. le comte de Chaumont-Quitry, à Evian Mme la vicomtesse de Cambourg, à Vichy Mme Roger L. Demon, au château de Manet M. Desmarest, au château de Senlisse Me Duclaux, à Mantes-sur-Seine Mme Jean Delpech-Estier, à Saint-Lunaire M. Félix Delapalme, à Juziers Mme la comtesse B. Ducos, à Saint-Enogat-Dinard M. le docteur Jean-Louis Faure, au château Bellefont-Belcier Mme la vicomtesse Alain de Ferron, à La Baule Mme la marquise douairière de Fiers, au château

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Cinquième manche 1. Degraeve 2. Leene 3. Kauffmann 4. Bacley.

Classement général 1. Degraeve, 7 pts 2. Kauffmann, 9 pts 3. Leene, 10 pts i. Bacley, 10 pts 5. Spears, J4 pts.

Course de demi-lond (trois manches). Première manche (10 kil.) 1. Parisot, 7 m. 55 s. 4/5; 2. Lavalade, à 325 mètres 3. Chardon 4, Lar-.rue.

Deuxième manche 1. Parisot, 7 m. 50 s. 3/5 2. Lavalade, à 1.000 mètres 3. Larrue 4. Chardon.

Troisième manche,: 1.- Parisot,, en 15 m. 24 secondes 3/5 2. Lavalade r 3, Chardon; 4. Larue. Classement, général 1. Parisot, 3 pts 2. Lavalade,'6pts 3; Chardon 4. Larue.

Prix France-Etrangeri. 1. Schiller (F.) 2. Degraeve (E) 3.- Kauffmann (E.) 4. Cugnot (F.). Poulain a crevé au départ la course n'est pas arrêtée et on décide de ne compter que deux courses pour le classement. La France gagne ave deux points, ayant le premier.

Le Championnat de France juniors. Hier matin, à 9 heures, à Versailles (route de Saint-Cyr), :a été: donné le départ du Championnat de France sur route (juniors), organisé par l'Union Vélocipédique de France, sur la boucle .classique Versailles-Ram'bouillet (100 kilomètres). Marcillàc, dont la validité de l'engagement était contestée,' et qui fut finalement autorisé à partir, en fut le gagnant. Résultats

1. Marcillàc ((Paris), en 3 h. 16 m. 2 s. 2/5 2. Didot (Aube); à 2 long: 3. Jolivet (Cher) 4.. Charles Pélissier (Paris) 5. Barbe (Gironde) 6. Larroque (Lot-et-Garonne) 7. Defond (Loire) 8. Dubois (Nièvre) etc.

FOOTBALL

Le Red Star bat Roubaix. Grâce au beau temps, le premier grand match de la saison de football avait attiré quatre à cinq mille personnes, hier, a.u Stade de Paris. En lever de rideau Villemonble-Sport bat RedStai' réserve par 2 buts- à 1. Résultat qui était acquis à la mi-temps.

Le Red Star, dans la première mi-temps, se montrera menaçant. Cordon manque d'abord un but tout fait en voulant fignoler. Puis. Decker ouvre la marque sur Falcon. La fin arrivera sans changement, malgré de nombreuses incursions des Roubaisiens. Une réaction de Roubaix, à la fin de la mitemps, mettra Chayriguès plusieurs fois en danger. A la mi-temps le Red Star a un but, Roul4gix, 0. A la reprise, le jeu reste égal, et rien n'est marqué. Le. Red Star gagne donc par but à 0..

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de Coui-sur-Loire Mme Marcel Flicoteaux, à Talloires Mme E. Fontant, à Lons-le-Saunier M. L. Grillon, aux Forges-de-Varigney Mme Armand Gauley-Texier, à Antibes Mme Charles Hall, à Lucerne Mme Louis Hourticq, à Venise Mme Hébert, à Enghien Mme Lucien Henraùx, à Trouville M. Benjamin Jimenez, à Davos-Platz Mme la baronne Edgard Lejeune, au château de Chambly M. Fernand-Henri Labourdette, au château de Gaillat Mme la marquise de Laubespin, au château de Clémery Mme Charles Max, au château d'Haarzuilens M. André Manceaux, à Vaux-le-Pénil M. et Mme André Marchand, à Annet Mme Eugène Mir, à Castelnaudary Mlle Marchand, à La Ferté-Bernard M. le capitaine Mann, à Lamalou-Ies-Bains M. Ernest de Mazières, à Buzançais M. Pierre Magnier, à Québec M. Oswald Fauçon, à Néris Mme Robert Proust, à Evian Mme Paul Provot, à Bessières M. le comte de Polignac, à Bonzareah Mme Jules Philbert, au Havre Mme Robert Parant, à Saint-Pierre-d'Imbe M. le capitaine Jérôme Poindron, à Biarritz M. Rabinovitch, à Viarreggio Mlle M. Rivail, à Lucerne Mme L. Royer, à Veules-les-Roses M. Edmond Toutain, à Pavillon-de-Moisson Mme Pierre Trémeau, à Beaudésert Mlle de Vergès d'Auffay, au château d'Hémevez Mme Wiener-Newton, au château de la Touche-Milon M. Wernerowski, à Irzemeszno.

ARRIVEES A PARIS.

M. Henri Auzias-Turenne, Mme Paul Brouardel, Mme Maurice Boissarie, Mme Ferdinand Cahen, Mme Paul Deschanel, M. et Mme Auguste Delpérier, Mme Floient-Willems, Mme la comtesse de Faramond, M. Henri Falaize, Mme des Glajeux, M. Jacques Goar, M. Henri Hirsch, M. François Heyert, M. P.-W. Kildal, M. Eugène Lattès, Mme Mathieu Lévy, S. Exc. Mohammed Izzet Pacha, Mme Mercier, M. Manuel, Mme Miltiade Mitaranga, M. et Mme J. Perlemuter, Mlle Jenny Pimor, M. Henry Petididier, Mme Jacques Pierre-Lévy, Mme Rouff, M. Edwin Scott, Mme André Schowb d'Héricourt, M. Taskin, M. Paul Veyssière.

A LA RELIGIEUSE -DEUIL IMMÉDIAT 32 Place de la Madeleine 2 Rue Tronchet. PARIS

Programme des Spectacles ALBERT-I". 8 h. 45. La Danse à travers les

A4WÉNEE. 8 h. 45. La Dame de charhbre.

ATTHÈNEE. 8 h. 45. Va Dame de chambre.

ANTOINE. 9 h. La Femme de mon Ami: CAPUCINES. 9 h. Poulette et son poulain. COMEDIE CAUMARTIN. 9 h. La Fleur d'oranger.

CHATELET. 8 h. 30. Bouboule.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. 9 h. Knock.

CLUNY. 8 h. 45. Chariot à la caserne. COMEDIE-FRANÇAISE. 8 h. 30. Les Hon' nêtes Femmes, l'Aventurière.

DAUNOU. 9 h. Lison.

DEUX-MASQUES. 8 h. 45. Le Dindon de

la farce, Magie noire, le Roi des Cocus.

(a farce, Magie noire; fe Roi des Cocûa.-

DEJAZET. 8 h. 3/4. Tire au rime. EDOUARD-VII. 8 h. 45. Candida. -"î ELDORADO. 8 k, 45. On r'bauif au truc. FEMINA. 9 h. La Revue d'été.

FOLIES-DRAMATIQUES. 8 45. La Fille

4hsa.

GAITE-LYRIQUE. 8 h. 45. Les Saltimban.

9ues.

GYMNASE. 8 h. 30. Les Vignes du Seigneur. MARIGNY. 9 h. La Petite Bonne d'Abraham. MICHEL. 8 h. 30. La Prof ession de Mme Warren.

GRAND-GUIGNOL'. 8 h. 45. ta Maison des ténèbres, le Bonheur, -la Nuit tragique de Raspoutine, Isolons-nous Gustave.

NOUVEL-AMBIGU. 8 h. 45. Le Grand Soir. NOUVEAUTES. 8 h. 45. La Guitare et le Jazz-Band. OPERA. 8 h. Hérodiade.

OPERA-COMIQUE. 8 h. Lotfise. ODEON. 8 h. 30. Tartuffe. l'Anglais ou le Fou raisonnable. PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h. 30. Vieil Heidelberg.

PALAJS-ROYAL. 8 h. 3/4. Embrassez-moi RENAISSANCE. 9 h. L'Eniâleuse. SARAH-BERNHARDT. 8 h. 45. Les Nou. veaux riches.

SCALA. 8 h. 30. La Gare régulatrice. THEATRE DE PARIS. 8 h. 30. L'Ecole des Cocottes. ̃

TRIANON-LYRIQUE. 8 h. 30. Rêve de valse.

VARIETES. 8 h. 45. Ta bouche.

ATTJAMP'RA 8 h. 30 (Roq. 0-)0). Simone

ALHAMBRA 8 h. 30 [Roq. 0-10). Simone

et sa Cie Jackson Girls.

PIE-QUI-CHANTE. 9 h.. Revue avec Ch. Fallot. AU PERCHOIR 9 h. Jusqu'à la gauche!! N. rev. MïiTn? A TVTA 8h- 30. Trud. 23-78. Mat. jeudi, samedi, dim. et fêtes à 2 h. 30. NOUVEAU-CIRQUE. 8 h. 45. Spectacle formidable. CIRQUE D'HIVER 8 h. 30 Les Fratellini, Or\J lando 40 chev. 20 at. Mat. jeudi, sam. et dim. r1 A TïMA'WT-pAl-AcE- 8 h. ]5~La Neige \jl\. UlUUlT. 1 les pas et Diavolo dans les flammes

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