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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1924-05-31

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 31 mai 1924

Description : 1924/05/31 (Numéro 152).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2939819

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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La châtëïaîhe

du Liban =

Le nouveau roman de Pierre Benoit, la Châtelaine du Liban, que la Revue de France va commencer de publier, met en scène, avec une vie extraordinaire, la lutte des influences française et aitglaise dans la Syrie m'oderne. Un li.eutenant français, Domèvre, et u.n ma\or anglais, Hobson, appartenant chacun à un bureau de renseignements de son pays, jouent la fair play l'un, contre l'autre, touit en gardant les relations les plus courtoises. Un personnage énigmatique, la comtesse Orlof, la châtelaine du Liban, est mêlée à la lutte. En voici un épisode emprunté à la seconde partie du roman. La scène, se passe à Beyrouth, en 1922. C'est le lieutenant Domèvre qui raconte.

..ï Lé lendemain: matin, à huit heures, j'étais dans le cabinet du colonel Prieur. Déjà de retour, Domèvre ?

Je suis rentré depuis hier, mon colonel, Vous êtes allé à Safita ? A Safita, à Târtous et à Nanias, .mon colonel.

Fichtre,' vous' nàvez' pas perdu votre

D'autant moins qu'en route je me suis arrêté une bonne demi-journée à .Tripoli. s

A Tripoli, pourquoi ?

Parce qu'à Tripoli, mon colonel, je tenais à renouer des relations avec une vieille connaissance, un ancien maréchal des logis de spahis, Aouad el Jebar, qui m'a une ou deux fois sauvé la vie, et à qui j'ai eu l'occasion de rendre le même service.

'->– Ah Et qu'est-ce qu'il fait là, votre maréchal des logis ?

>– Il est retraité, mon -colonel, et comme sa pension n'est pas très grasse, il a ouvert un petit café, tout près de la grande mosquée, un petit café fréquenté exclusivement par des musulmans.

Aouad el Jebar m'a appris des choses curieuses sur un autre de nos amis, .Salid Ali Khelf.

Sur SaUd Ali Khelf, notre agent de Tartous ?

Sur lui-même. >

II ne serait pas sûr ?

Je ne me serais pas donné la peine .tf«'\fairjs,jCe voyage si -je n'avais -en des

Soutes.

-t Salid AH Khelf, reprit Je colonel, vraiment, j'avais confiance en lui. Je croi's même, ma parole, que c'est !moi qui rai fait nommer mudir. C'est maintenant un personnage, dans la région de Banias et de Tartous.

Oui, mon -colonel, et l'influence qu'il nous doit, il la retourne contre nous.

Matériellement, qu'a-Ml fait ̃– C'est lui qui a fait passer aux insurgés ila contrebande de guerre, fusils et imiunitîons. Toute la montagne des Ansariés a été année par ses soins. Le misérable

Le colonel réfléchissait..

Je vous remercie, dit-il enfin. Tout cela1 est de la plus haute importance. Ah on aura bien fait tout ce qu'on aura pu pour nous rendre la vie impossible dans ce superbe pays. Mais nous nous obstinerons, sacredieu. Nous ne llaisseron9 pas la place aux autres.

J

Quelques jours plus tard, Hobson était déjà installé à une table du jardin du K-ursaail quand j'y pénétrai, il lisait les journaux.

Continuez, lui dis-je. J'ai m'oi-imême une lettre dont je voudrais bien prendre connaissance. Excusons-nous mutuellement.

J'avais fini de lire ma lettre qu'il parcourait toujours ses feuilles. Sou-. dain, je de vis tressaillir légèrement, vider son verre de whisky, puis me regarder d'un air radlfleur.

•– Pourquoi me regardez-vous ainsi ? Pour rien, pour rien. Mais ne trouvez-vous' pas réeMement qu'il y a de bien ignobles individus ? 2

Parlant ainsi, SI me tendait un numéro de la Syrie. Je ilus Ile passage qu'il mie soulignait du pouce

UN YILAIN MONSIEUR. Tartôus, 4 m«i Les autorités ont procédé, hier, à 'V arrestation dit mudir de Beggara, Salid Ali Khelf, sur la dénonciation de llantmoud Dakhel employé à la douane, à Rouad. Sali AU Khelf est convaincu de violences sur las personne de la dame Aischa, époUse de Hammoud Dakhel. Ce triste personnage a été écroué à la prison de Tartous. La police a eu toutes les peines du monde à le protéger contre la fwreûir de la. population, qui voulait lia faire un mauvais parti.

;.Je ,rendis son journal à Hobson. Vous a vefc raison. Un bien i gin obi e individu.

Cela fait plaisir, dit-i!l, de voir én«ore .des- maris soucieux de leur hon-

neur.

iNous nous régardions, tous deux, bien en face. Simaiitanément, nous nous mîmes à sourire.

Brave Haimim'oud Dakhel, dit Hobson. Le gouvernement français, j'en suis certain, lui tiendra compte de la confiance qu'il a ainsi manifestée dans son équité. H faut qu'un gouvernement récompensé toujours la confiance qu'on a. rrtise en lui.

–-Toujours, dis-je. Et c'est pour oeflai, j'espère^ qu'un autre gouvernement que je connais ne laissera jamais dans le besoin la famille de ce pauvre Salid Haîi Khelf.

HoBson s'était fait verser un nouveau whisky.

I<ï y a plaisir à échanger des idées avec vous, constata-t-il. A propos, j'ai

oùbUi'é de vous demander si vous étiez content delà tournée que vous avez faite l'autre jour chez ;les Alaouites, Du côté de Tartous, précisément,

Enchanté., Mais vous me faites penser que je me suis rendu coupable d'un oubli identique à votre égard. rAvezvous été content de votre promenade à Palmyre ? `1

Enchanté.

Si il 'intérêt de ce voyage n'était pas avant tout archéologique, comme on voudrait, n'est-ce pas, étudier ces curieux Bédouins Aiinlarat, dont les terrains de parcours empiètent à la fois sur vos territoires et Iles nôtres. ̃ Je ile répète, dit Hobson, H y,a a plaisir à causer avec vous.

II frappa dans ses mains.

Barman, deux métropolitains. Quand on eut déposé devant nous les deux verres emplis de la belle liqueur rose, Hobson éleva le sien à da hauteur de son œil gauche, dont il cligna. Mes félicitations.

Pourquoi derrïandai-jie innocemment.

Il eut un rire silencieux.

Pauvre Salid Ali Khelf 1

Une telle aventure est, en effet, dé-

pHoraible.

Voulez-vous me faire le plaisir de prendre votre' Verre, dit-il. Nous aillons trinquer.. .̃•̃̃

.A vos ordres. 1 > Encore une fois, je suis ravi, vraiment, de jouer il© jeu avec vous. Pauvre Sattid Ali Kh&lf. Bon. Vous admettez, n'est-ce pas, que j'avais gagné là-bas Ha première manche ? .?.

Je l'admets.

Bon, j'admets, moi, que vous avez gagné la seconde. Il reste la belle. C'est à la belle que nous alilons trinquer. Entendu, à la belle, dis-je.

A la belle.

J'approchai mon verre de mes lèvres. Au mième instant, je vis Hobson, qui faisait île même geste, s'arrêter, reposer son verre, se lever tout d'une pièce, s'incliner.

Je me retournai. La comtesse (Mof, entrant au Kursaal, passait derrière. nous. Elle était conduite par un petit lieutenant de spahis, rougissant et radieux de sa bonne fortune. Elle était en toilette" de soirée. Une cape de velours bleu, doublée d'argent, laissait nue une de ses épaules. Je me levai et im/molinai aussi. Elle répondit par un léger signe de tête.

Un peu du silence qui, un imtois plus tôt, au même endroit, avait accueilli Je passage de Walter, salua celui de cette

femme. r • "c

De nous deux, ce fut Hobson <qm 'se ressaisit" fe premier.

Voyez, fit-il, se rasseyant, un des coups de votre damnée langue française. « A la belle », étions-nous en train de dire en choquant nos verres. La comtesse Orlof a entendu, et elle a sûremient dû croire que c'était à sa santé que nous buvions.

Pierre Benoît.

AUJOURD'HUI

Supplément littéraire

Il-

fies artistes célèbrent le Centenaire du Gaz On a coutume de dire que les artistes sont de grands enfants. Cela est vrai sans doute si l'on considère leur éternelle jeunesse et l'empressement qu'ils mettent, en toute occasion, à jouer. Hier, ils ont joué au ballon sur la place de l'Opéra.

Le Comité des fêtes du Centenaire du Gaz, pour célébrer une découverte dont le théâtre bénéficia des premiers, avait organisé, avec le concours de Comœdia, un grand lancer de ballons, gonflés au gaz d'éclairage, bien entendu, et réservé aux artistes parisiens.

Donc, à 5 "heures 3o, au pied de la statue de Garnier, on vit se presser; sous l'œil attentif des opérateurs de cinéma et des photographes, tout ce que Paris compte de chanteuses célèbres, de grandes coqu&ttes, d'ingénues, de pères nobles, de jeunes premiers, de traîtres et de queuesrouges. Il y avait là maintes vedettes Mmes Robinne, Bretty, Delna, Mary Marquet, Simone Judic, Suzanne. Berni, Gisèle Picard, Nadine Picard, Gaby Morlay, Germaine Baron, Marcelle Praince MM. Draiicnr, Brunot, Pauley, Lorrain, Baron fils, Escandc, Pizani et bien d'autres, de moindre importance, mais pour qui cette cérémonie était déjà' un acheminement vers la célébrité.

Chacun accrocha a son ballon une carte postale, affranchie, que devra renvoyer l'heureux Auvergnat, le fortuné Breton, le Morvandiau veinard vers qui viendra atterrir quelque ,vessie à l'humeur pérégrinc- Mais les populations de Levallois ou de Clichy feront, elles aussi, une ample moisson cle cartes, car le Ciel, se montrait, aussi peu propice que si l'on eût joué l.phigénie sur la scène du Français. Au cri traditionnel de « Lâchez tout » f~ on vit s'envoler tout un essaim de bulles dorées. Les plus avides de gagner les fourneaux à gaz qui récompenseront ceux dont le ballon se sera posé le plus loin, soufflèrent, dessus de tous leurs poumons. Autant en ernporja le vent très peu.;

J, C.

̃. ->^s- '̃

Le Pain à 1 fr. 20

à partir du 5 juin

L'augmentation du prix du pain est décidée.

En présence de 1a hausse persistante du cours de la farine, qui a atteint hier 123 francs le quintal, le préfet de la Seine a dû consentir une élévation de 0 fr. 05 au kilo. En conséquence, le prix du pain sera porté à t fr. 20 le kilo à partir du 5 juin.

Le contrôle militaire*

Note de la Conférence des Ambassadeurs

a

C'est par une lettre de M. Poiocaré à M. von .Hœsch, ambassadeur d 'Allemagne, rendue publique hier matin, que Ha décision de la Conférence des ambassadeurs au sujet, du contrôle interallié a été notifiée au gouvernement du Reich. Aux arguments apposés par 'l'Allemagne à -la note qui ilui avait été adressée le 5 mars 192-1, te Conférence des ambassadeuns, par l'organe de M. Poincaré, répond qu'en prétendant faire intervenir, à l'heure actuelle, dans la question du désarmement de 'l'Allemagne le Conseil de la Société des nations, le gouvernement allemand se! méprend sur lia portée juridique des stipulations de la partie V du traité de. Versailtes.

L'inspection générale pourrait si terminer dans trois ou quatre mois

̃>̃

La note de la Conférence des ambassadeurs précise ensuite les termes du problème

« II s'agit, en. cours de contrôle, de s'assurer que l'Allemagne se trouve, au point de vue militaire, dans des conditions. justifiant le maintien d'une proposition avantageuse pour elle et qui avait été formulée. afin d'abréger la durée du contrôle. Il va sans dire que le but des alliés n'est nullement de disposer d'un moyen qui leur permettrait de continuer indéfiniment le contrôle dans son ensemble ils se proposent, au contraire, de terminer ce contrôle dans le plus bref délai possible. L'inspection qu'ils ont en vue consisterait en une série de visites qui, dans la pensée des gouvernements alliés, pourrait être terminée dans une courte période, 3 à 4 mois sans doute, à condition qu'elle ne se heurtât à aucune obstruction et qu'elle ne fît apparaître aucune infraction sérieuse aux clauses du traité. » L'exécution des cinq catégories de mesures

« En ce qui concerne les cinq catégories qui ont fait l'objet de la note du 29 septembre 1922, le gouvernement allemand suggère d'en confier l'exécution, dès le début, à un organisme autre que la commission de contrôle actuelle, organisme doté d'un effectif réduit suivant la tâche qu'il devrait accomplir, dont la composition répondrait d'ailleurs au caractère technique des questions à traiter et dont le mandat se bornerait à l'exécution des opérations relatives à ces cinq catégories, à moins que l'on ne préférât fixer d'avance la durée de son fonc-

ttbôBéftwnt.. » ̃ ̃̃• ̃ ̃̃̃• b.iii'u<.

Le dilemme `:

<i Les gouvernements alliés ne sauraient accepter cette thèse. Lit, question de Vachèveinent dit contrôle ne comporte, en effet, qu'une des deux solutions suivantes » a) Ou bien te gouvernement allemand se prêtera à l'inspection générale réclamée par les Alliés. A la suite de cette inspection, et si ses résultats sont satisfaisants, le contrôle sera limité aux cinq catégories.

» b) Ou bien le gouvernement allemand persistera. à refuser l'offre des Alliés. » Dans le premier cas, les gouvernements alliés, sans insister pour ta constitution d'un comité de garantie qu'ils avaient d'abord en- visagé, ont l'intention de procéder, le plus tôt passible après t'inspection générale, à une réduction progressive et très importante des effectifs de ta commission des. contrôte. N'ayant aucun désir de prolonger indéfiniment l'existence de cette commission, ils estiment qu'elle pourra achever ses opérations dans un délai qu'il dépendra du gouvernement allemand de rendre très court par la collaboration loyale et complète qu'il lui prêtera.

» Dans te second cas, il ne restera à ceuxci qu'à exiger la stricte application du traité. La commission dé contrôle serait donc maintenue dans sa forme actuelle et dans l'exercice de tons ses droits jusqu'an moment où elle aurait pu rendre compte aux gouvernements qu'elle représente que toutes les stipulations visées dans les articles du traité pour lesquelles une limite de temps est pré.vue, ont reçu complète satisfaction. » L'Allemagne doit répondre avant le 30 juin

« Les gouvernements alliés comptent que le gouvernement allemand comprendra qu'il est de l'intérêt général d'en venir sans retard à des solutions définitives. Ils attendent donc qu'il leur fasse connaître le plus tôt possible, et en tout cas avant le 30 juin, qu'il accepte les propositions qui lui ont été faites dans la présente note, concernant t'inspection générale et la limitation consécutive du contrôle aux cinq catégories. w

Pelletier «Doisy. à Pékin Plus d'un millier de personnes, parmi lesquelles étaient tous les hauts fonctionnaires chinois et français, ont assisté à l'atterrissage de Pelietier-Doisy sur l'aérodrome de N'an-Yuan, dans la banlieue de Pékin. ̃

Aux journalistes qui l'ont interviewé dès son arrivée, le vaillant aviateur a déclaré, que cette dernière étape avait été la plus dure. En atterrissant à Su-Chow-Fu, un pneu s'est crevé, causant la rupture d'un des amortisseurs du train d'atterrissage. Il; i a heureusement pu le réparer. Pendant le vol, la magnéto de son appareil s'est surchauffée et il lui a fallu remplacer une soupape. En outre, il a souffert d'une chaleur torride. Il a ajouté qu'il espérait accomplir Pékin-Moukden sans escale. Des'médailles commémoratives et de superbes bibelots ont été offerts à Pell-etierDoisy ainsi qu'à son mécanicien Bésin. On leur a remis également des messages de félicitations du Président de la République et du service de l'aviation.

Paris Prague en 5 ho 30 Le raid Paris-Prague a de nouveau été effectué en 5 h. 30 par le capitaine Dagneaux, qui se rendait, hier, à t'exposition internationale d'aviation dé Paris-Prague,.

Le géfléraH¥ëygand

au Conseil supérieur de la guerre Le ministre de la guerre a fait approuver hier, par le Conseil des ministres, la désignation comme membre dû Conseil supérieur de la guerre du général de division Weygand, qui conserve en même temps ses fonctions actuelles.

Le général Maxime Weygand est né le 29 janvier 1867, à Bruxelles. Entré à SaintCyr en 1888, il en sortit dans l'arme de la cavalerie. La: guerre le trouva lieutenantcolonel. Il était colonel en septembre 1914, général de brigade en mai 1916, général de division en juin 1918.

Harement une ascension aussi rapide fut aussi brillamment méritée. On a appelé le général Weygand » l'ombre de Foch n. Et en effet c'est auprès du grand chef des armées alliées qu'il a donné toute sa mesure. Il fallait.. auprès du maréchal, un officier capable de fournir sans effort un travail continu, sachant tout de la science militaire, ayant un ordre .parfait et une humeur toujours égale, capable de transformer immédiatement en instructions précises des conceptions sommairement exprimées. Le général Weygand a été cet homme-là. Personne n'a oublié, en' outre, son intervention en Pologne en 1920 et le merveil]eux redressement de la situation qui a suivi son arrivée à Varsovie, alors qu'on voyait déjà les Russes maîtres de tout le pays.. Enfin, depuis un an il a succédé air général Çouraud comme haut-commissaire de. PYaïicé-en Syrie et la aussi, avec des moyens réduits, il a su faire rapidement l'œuvre la plus utile en maintenant l'ordre avec énergie et en raffermissant la confiance des Syriens dans la nation protectrice.

Le général Weygand est un modeste et un silencieux. Il a horreur de faire parler de lui. Mais il ne peut faire qu'il ne soit pas célèbre, et sa place était marquée au Conseil supérieur de la guerre, où il apportera les éminentes qualités qui lui ont valu sa renommée

Les condoléances de l'Angleterre à l'occasion de lamopt de M. Paul Cambon Des que te roi -et 3a reine d'Angleterre ont appris la mort de M. Paul Gamibon, ils ont chargé ior.d Seamforlham, secrétaire parti-, cuiier. d'adresser à son Cils un télégramme de condoléances.

De son côté, l'Agence Reuter publie le texte du télégramme envoyé ,par Je premier ministre britannique à M. Henri Cambon « Au nom du gouvernement de Sa Majesté, je désire vous exprimer mes sincères condoléances à l'occasion de la mort de votre illustre père. Sa mort sera sincèrement déplorée par un grand cercle d'amis jpçrsoonels dans ce pays. or

j.<

Les effectifs militaires de la Russie

pendant la guerre

Les exagérations bolcheviques Au cours de la conférence anglo-russe, qui se poursuit à Londres, les représen- tants des Soviets ont attribué l'ébranlement économique actuel de la Russie au fait que « durant trois ans l'empire des Tsars aurait envoyé sur le champ de bataille, pour la cause des Alliée, 19 millions d'hommes ». Or, d'après les statistiques, établies le 23 octobre 1917 par le chef du service de la mobilisation à Petrograd, la Russie a mobilisé seulement, durant la guerre, 15 millions d'hommes.-

Le « Memorial Day » Dans la "France tout entière,, le Mémorial Day a été célébré, hier, avec le cérémonial habituel au milieu d'un pieux recueil- lement, où les cœurs français et américains ont contourné dans le même souvenir. A Paris, deux services religieux ont commencé cette journée de fraternelle union, le premier à l'église catholique de l'avenue Hoche, l'autre à la cathédrale américaine de la Saintes-Trinité.

A cette dernière église, une affluence considérable se pressait, où l'on remarquait les membres du corps diplomatique, les représentants des maréchaux et du gouvernement, les membres et attachés de l'ambassade américaine. Après un office mêlé d'hymnes et de chants, le doyen de l'église, le révérend W. Beekman, prononça une allocution. Une procession, à laquelle prirent part des soldats américains portant leurs drapeaux, termina la cérémonie. La musique de la Garde républicaine prêtait son concours.

Un défilé eut lieu ensuite devant le tombeau du Soldat Inconnu, à l'Arc de Triomphe, où se trouvaient les généraux Mouchou,- Charpy et Berdoulat, ainsi que le colonel Barthey-Mott et de nombreuses délégations de combattants. En un instant, la dalle funèbre est recouverte de fleurs et de couronnes offertes par l'ambassade et la colonie américaine. Une minute de silence fut observée par toute l'assistance. Au cimetière de Suresnes

S. Em. M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, ayant à ses côtés le général Mangin, représentant le gouvernement français, présidait dans l'après-midi j 'émouvante cérémonie traditionnelle au cimetière de Sur'esnesToù tant de'heros américains ont trouvé un dernier et lointain asile.

Après les chants et les prières d'usage, le général Maiigin a prononcé un discours, dont nous extrayons les principaux passages

M. le ministre de la guerre m'a fait l'honneur de me désigner pour représenter le gouvernement français et témoigner de ia part qu'il prend à l'émouvante commémoration d'aujourd'hui. Les peuples modernes veulent réndre de plus en nlus visibles les liens qui unissent !e passé au présent et qui constituent à travers le temps l'unité nationale les mêmes sentiments s'expriment par les mêmes cérémonies, fêtes éclatantes de joie ou bien commémoration sereine et recueillie ;!e Soldat Inconnu qui repose dans la gloire sous l'Arc de Triomphe voit s'accroître sans cesse les pieux hommages d'une foule silencieuse. Une foi toujours plus ardente trouve des rites nouveaux pour le culte de la patrie.

Après avoir rappelé les grandes heures de la guerre, le généra! termina par ces mots

Evoquons ensemble le souvenir glorieux des 50.000 Américains qui sont tombés au milieu de leurs camarades français, pour i'hor.-ieur de leur pays, pour te droit et la liberté du monde, Ils

ont sauvé l'univers de t'abjecte domination dont il était menacé. Ils ont droit à notre admiration et à notre reconnaissance.

Après une allocution de 'M. Myrdii T. 'Her> rick, toutes les personnalités franco-amé.ricaines présentes firent alors le tour des tombes et fleurirent chaque petite croix de bois, sur lesquelles les drapeaux tricolores et étoilés avaient été épingles.

Un télégramme de M. Maginot Le télégramme suivant a été envoyé par M. Maginot, ministre de la guerre "et des pensions, à M. Weeks, secrétaire de la guerre des Etats-Unis, à Washington » En ce jour où les Etats-Unis honorent leurs glorieux morts, je vous renouvelle l'assurance de notre amitié fidèle.

» Dans la célébration du « Memorial Day » l'armée française s'associe à l'armée américaine pour rendre un pieux hommage à ceux de vos héros tombés sur la' terre de France. »

A. T,

ECHOS

Joie électorale.

Un marchand de vin de la rive gauche a ressenti une telle joie de l'orientation à gauche de la nouvelle Chambre, qu'il a, sur une large bande de calicot, mis cet avis

Après les élections, la maison baissé le prix des consommations.

Cela rappelle un estaminet d'Hautmont, cité industrielle du Nord, qui arborait fièrement cette affiche

Ici on ne vend que des rafraîchissemenis démocratiques et sociaux.

Téléphone." °^°^

Est-ce parce que lie ministère doit se montrer le gardien farouche des industries d'Etat, mais, .depuis les élections, le téléphone fonctionne plus mal encore. Nous recevons de tous côtés des plainteis. Un de nos abonnés précise qu'entre 10 heures et midi et 2 heures et 4 heures, il est impossible d'obtenir une réponse des bureaux de Passy et d'E,lysées. Est-ce l'heure de la sieste ?,

0= c

̃̃ INSTANTANÉ

Cousine Saura

Ce roman célèbre, qui est une des œuvres maîtresses du grand écrivain Marcel Prévost, est peut-être son livre le plus charmant. Il sent bon la jeunesse.

Ce gentil polytechnicien et cette jolie élève du Conservatoire, liés par un cousinage oublié, qui se rencontrent, s'aiment et s'oublient encore, sont des types vivants d'amoureux juvéniles dont la grâce enchante lé lecteur et que l'illustre psychologue à étudiés avec un art incomparable.

La « Nouvelle Bibliothèque Flammarion » à qui nous devons déjà de posséder dans de beaux volumes à cinq francs, du format, de bibliothèque, les œuvres complètes de Guy de Maupassant et quelques-uns des-ouvrages les plus marquants de ce temps, à été bien inspirée de publier Cousine Laura qui fait partie des œuvres complètes de Marcel Prévost dans cette collection sensationnelle. °

Jfotss d'un Parisien

Tout est dans l'intention, et la façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne. Cela est bon, facile à dire, lorsque nous offrons ou recevons un modeste cadeau. Mais de quelle façon donneriez-vous un million de dollars ? On parle, ces temps-ci, de victoires, de records olympiques, et les Américains ont déjà fait monter le drapeau étoilé au grand mât du Stade. M. John D. Rockeféller vient de battre deux records du monde records de la délicatesse et de la générosité.

Il écrit à M. Raymond Poincaré « J'ai été remué par un sentiment de profond regret. Je considérerais comme un privilège s'il m'était permis de contribuer. » "Un privilège. Cette expression est encore plus émouvante que le chèque. Un privilège. C'est bien un privilège, en effet, '1 un privilège royal. Mais les rois du Nou- veau Monde n'ont pas eu que la peine de naître. Ils ne jettent pas leur bourse ils n'ordonnent pas à un chambellan de puiser dans la cassette particulière. Leur générosité royale est constitutionnelle. M. John D. Rockefeller s'excuse de sa munificence. Comme un candidat défendrait ses chances, il invoque ses titres à nous donner un million de dollars. Il se réclame de sa syjnpathie pour nos malheurs, de son admiration pour nos trésors mutilés il s'autorise de son amitié pour nous.

Ainsi, le bon génie, la bonne fée disaient aux petits poucets et chaperons rouges qu'ils étaient leur parrain, leur marraine et trouvaient, à les secourir, un plaisir familial. En somme, M. John D.- Rockefeller nous a demandé la permission d'être féetique. Janot.

Pièce de circonstance.

A peine le conflit germano-russe eut-il éclaté qu'un auteur -dramatique russe se mit à la lâche et écrivit, avec .une célérité effrayante, une pièce dont Iles péripéties naissaient de ce conflit. Cette pièce, que l'on peut qualifier d'improvisée, fut jouée par des élèves du Conservatoire russe au moment mëme où les rapports entre tes deux gouvernements étaient le plus tendus, et sa représentation fut l'occasion d'une

grande manifestation antiallemlande^

Budapest est ta capitale du divorce. De nombreux Italiens s'étaient domiciliés à Fiume pour y divorcer. Mais la loi italienne ayant remplacé la loi hongroise, comme elle n'admet pas le divorce, les candidats à la rupture des liens conjugaux ont dû s'adresser à Budapest. Au tribunal de cette ville, quatre mille demandes de divorces ont été déjà déposées et le flot monte toujours.

Les juges hongrois auront du mal à venir à bout de la besogne qui leur est

imposée.

i:~3po~ée, Le Masque de Fer,

La défense du franc. et du reste

%x On ne peut pas dire des radicauxsocialistes ce que déclarait le ma- réchal Pétain de ses poilus victorieux qu'après avoir battu l'adversaire, ils lui! en imposent encore /par leur tenu0 dans le succès. 'A mesure qu'approche? l'heure du pouvoir, ils montrent plus d'impatience, de violence. Les traditions, les règles établies, les textes essentiels ? Ils n'en veulent plus entendra parler. Si on leur objecte Mais en République, que restera-t-il si les républicains méconnaissent la loi ? « Il resterai nous .répondent-ils, nous qui so-mlmea la force du nombre. »

Les chefs cependant se demandent ou les entraîneraient ce mépris des règles et cette insouciance d'actes inconstitutionnels. Autant que ceux qu'ils ont menés à la bataille, ils aimeraient à voir un des leurs succéder comme chef du pouvoir exécutif à celui qui fut le leader du Bloc National. Mais ils sentent. le péril révolutionnaire d'un « geste triomphal ». Ils comprennent ce qu'expliquait hier dans le Journal, avec sa haute science juridique, M. Joseph) Barthélémy faire dépendre directement la première magistrature de l'Etat d'une consultation électorale, c'est tomber dans la doctrine plébiscitaire. Il est indispensable qu'un ministère responsable représente la volonté parlement taire exprimée pour qu'on puisse cons- tater l'entente ou le désaccord entre ces deux parties du gouvernement le président et les ministres. Cela, c'est les droit. Mais il y a le fait. 11 frappe des hommes que des responsabilités nettement acceptées par avance ont dégrisé de l'ivresse électorale. Ceux-là songent que depuis le onze mai, les conversations de la France et de ses alliés sont L interrompues par la. démission du cabinet Poincaré, qu'une grève ministérielle serait un vrai sabotage de constitution, qu'elle prolongerait encore une agitation .inopportune et donnerait à la majorité un aspect turbulent et -outré, nuisible à l'autorité de ses dirigeants que le dollar est à 19 fr. 25.

.Et ce sont ces réflexions, sans doute, qui amenaient M. Herriôt si l'on en croit 1 '^ffcnce Radio à exprimer^ ïei 21 mai, à la réunion du Bureau du Comité exécutif, l'opinion qu'il ne peut pas. refuser la mission de former un cabinet si ile Président de la Répulique l'ed charge. « La question Millerand, aurait dit en substance le député du Rhône, ne peut être résolue par un congrès du Parti, mais uniquement pai: la Chamibre et par le Sénat. »

Un homme qui va gouverner la France peut-il tenir un autre langage ? Ne sait-il pas que, pour 'les institutions, les courants populaires sont dangereux et quoi qu'on pense des hommes qui passent et des situations qui changent, if faut se garder de faire une brèche dans 'la digue parlementaire ? La politique hors des Chambres, c'est bientôt la politique dans la rue.

M. Herriot a poursuivi ces jours-ci une polémique contre ceux qu'il nomme les défaitistes du franc. S'il ne désavoue pas Ja déclaration que lui prêlo l'Agence Radio et que nous reproduisons plus loin, s'il a persisté hier soir, devant le bureau du Comité, dans cette attitude nécessaire fût-ce jusqu'à la' retraite momentanée il aura, pour la défense du franc, fait plus que ne pourraient les meilleurs articles et les plus éloquents discours. Mais a-t-il persisté ?

Henri Vonoven.

La rentrée parlementaire Le dlmanche politique

Dans la matinée de demain, Jes ministres tiendront sans doute un dernier conseil, sous la présidence de M. Poincaré, au ministère des affaires étrangères, et se rendront ensuite à l'Elysée, pour remettre au Président de la République leur démission collective. Au Paluis-Bourbon, l'activité sera grande. Le groupe radical-socialiste se réunira à 10 heures du matin, le groupe républicain socialiste également, et à une heure do l'après-midi aura lieu une réunion. plénière des groupes de gauche: radicaux-socialistes indépendants et socialistes unifiés. On s'occupera, à cette séance, de désigner un candidat « des gauches » à la présidence de -la Chambre.

M. Painlevé, qui a posé sa candidature,un. peu vite, pourrait fort bien n'être pas nom-' me. Les socialistes unifiés, dont l'influença est grande, feraient volontiers campagne pour M. Paul-Boncour, qui aurait, assure- t-on, les plus grandes chances.

Quel que soit l'élu, son adversaire, paraît., il, s'inclinera devant la décision prise. 11 appartiendra ensuite à la Chambre tout entière. de se prononcer et, comme le vole a lieu; au bulletin secret, s'il surgissait un candidat du centre, contre M. Painlevé, candidat! des gauches, le scrutin pourrait réserver; des surprises. Mais ce n'est pas tout. La réunion plé7 nière aura sans doute à se prononcer aussi' sur la question présidentielle. Quelle que, soit l'opinion des principaux chefs du parti radical, et de M. Herriot, notamment, il est; à peu près certain que les extrémistes feront' adopter une motion précisant que, dans les, circonstances actuelles, il est impossible à un gouvernement de gauche de collaborer avec M. Millerand.

C'est du moins ce que l'on assurait hier dans les couloirs de la Chambre où les députes étaient venus nombreux, en raison

des premières réunions préparatoires des groupes. >_ t '• • ̃

Et natu'rellemtent, chacun se posait la question, qu'atdviendra-t-il- si la. réunion plénière des gauches, ainsi que les Congrès radical et socialïste, qui se tiendront, Fuit le". soir, l'autre dans' lu journée, de dïmauen*e*se refusent à suivre-^un chef de gduvernement. qui aura reçu*' le pouvoir-des mains de M. Milîerand:'? Le, Président de la; République d.evra-t:il die'rclier en dehors de la majorité im'autrc pi\ésident,duiConseil-Mais ce serait vouer ii un échec, dès le premier jour, le nouveau ̃cabine!, puisqu'il ne pourrait avorrxle*majorifé. à" la Chanibre qu'en tablant sur. une '-scission, peu "probable du groupe, radical-socialiste.. '̃<- ,̃̃'̃? •.Si M. Herript est appelé, pourra-tril es-i say.çr.dë.Iprmer Un ministère ? Ne risque-; ,rait-h\ pas..rexçonimoinication majeure, ̃ de lu.: part des dirigeants, de la Rue de Valois ? Ou bien réussirja-t-iî*a "calmer les ardeurs de..ses. a.mis ? Et s'opposera-t-il de toutes ses forces à ce que la crise présidentielle soit ouverte? ̃ Il es? permis de feroire. à cette, dernière hypothèse puisque; ̃ d'après V Agence Radio, M. Hemot, aurait, m ce sujet; -lait connaître son opinionà la réunion _du.. Comité, exécutif à peu près dans les termes suivants -.» Je regrette qu'une: campagne- violente sçijt faite, contre M. ;Millerand, a-t-il déclaré. Je m'en suis expliqué avec ceux qui la mcne.nL L'un d'entre sux.m'a. dit. qu'il poserait" la question devant<le congrès du parti radical et radical-socialiste. Il exige que je n'entre pas en relations avec M. Mill'efand et ̃que je refuse d'être .son -président du Coñseil.Je. pense tout (mtrementzet \e rie vïolë-faipas] la. Constitution. St M. Milterandime ̃ charge de former,; le cabinet, l'accepterai celle niissioib •'̃> ̃' ̃̃

»La .question MiUeraiM, si elle doit se pbs&v, ne. peut être résolue par ;un congrès du parti, mais uniquement ]xir, la Chambre et par le Sénat. »

Telle 'est la-thèse que, d'après plusieurs de, ses-, auditeurs, M.- Herriot' aurait" Soutenue. < ̃̃ ̃̃̃ On' saura bientôt si son point de vue-est maintenu. ·

X Tléuniqns de groupes

Hiër'api;ès-midi quelques 'clépulès; !a0avQ-

̃nanfratt parti rèpùblîcâïn •sëciaîis:të: parmi ,}esq«els. MM. Painlevé :'et Aristide Briand, ,ee;sontujéuDi^ .a.vee; leurs collègues- ;a,dhéia-^nts .au {parti. «Dcialiste/' français; tels que ̃̃MM. Levasseur, Aubriot, l'amiral ̃Jaurès, etc. 1,1s- ont décidé de tenir. ûne:'nouyelïe e i.séance.demainjet.de former à- la Chambre ,,uu, groupement unique. ̃ ̃ V. Us.se, sont. également occupés -de -la nomination, du bureau et se sont montres résolus à; accepter la désignation qui sera faite par 4a céunioa plém'ère .des. gauches:1 ̃ •' D'autre 'part une soixantaine de députés adhérents au Parti socialiste (S. F. 1: 0.) se ̃sont réunis sous la présidence de M, Comjpère-Morel, et' ont désigné comme secrétaires du groupe, MM. Léon Blum et Hubert kRouger.

Le comité directeur du groupe sera nomïné à là séance qui sera'tenue mardi prochain; II sera' décidé également alors si le groupe rprésentera,ou.non, des candidats5 aux divers sièges du Bureau de la Chambre Enfin quelques élus.de l'ancienne Entente républicaine démocratique ont. confirmé leur intention de constituer, un groupe dit de l'Union républicaine démocratique, qui réunira une soixantaine de membres. appaiïenaûtr à l'aile droite de rassemblée.. ,r Premières séances s

Les pouvoirs de la: Chambré elùç le 16 ^novembre 1919 'expirant aujourd'hui, c'est !de 'plein droit que les;-dëputés:ïiômmës kr ,ll«ainai:;se 'réuniront 'deiiittinSMiïi'irfneRt11^ duin, ii 3, heu.rÊs.CetteiSéaQee.sôra.id.ailfeui-s^ de pure fornie-v puisqu'apitèsîle discours du, doyen d'âge, M; Pinard, il sera, procédé simiplenient au tirage.au sortdës bureaux auxquels se renvoyé l'examen des dossiers «n vue de la validation des, opérations électorales." La Chambre, s'ajournera alors..à mardi pour procéder à la -ratification' des' propositions de ses bureaux. C'est seulement ensuite, lorsque la moitié plus -un au moins.de ses membres aura été validée; qu'elle fixera la date de l'élection de son bureau définitif. II. est probable que cette' formalité aura lieu, mercredi-ou jeudi prochain. En raison du nombre restreint des 'élections contestées la. plupart des validations pourront être faites en une' seule séance celle de mardi.

Lorsque le bureau de la Chambre aura 'été définitivement .constitué, il appartiendra à l'assemblée de fixer son ordre du jour. Mais un délai lui sera impo.sé :jé rniinstère devant remettre sa «démission demain di-, manche, le Président de la République, pour se conformer à. l'usagé constant, attendra ̃la nomination du président de la Chambre afin de le consulter,' ainsi que le président' du Sénat, sur le choix du successeur de M. Poincaré. 1 > La Chambre -devra donc; attendre que le nouveau cabinet soit formé pour régler l'ordre de ses débats.. Tout ce qu'elle pourra faire, avant la formation d'un ministère, c'est d'achever la validation des opérations électorales et, le .cas échéan t,- «'occuper 'oc la réforme de son règlement intérieur. •. Elle S'ajournera, donc vraisemblablement à un£ date indéterminée 'pour entendre la Jectûrc de la déclaration ministérielle à la suite de laquelle pourra s'ouvrir son premier débat politique.

Mais il est probable que les députés de gauche et surtout ceux d'extrôme-gauche n'attendront, pas cette date qui peut être assez -éloignée- A par suite des difficultés que. rencontrera sans doute la solution de la crise ministérielle pour se livrer, à de tapageuses manifestations. Et dès demain les .communistes- et -les socialistes unifiés pourraient bien donner un avant-goût de ce que pourront 'être, dans la nouvelle Chambre, le tumulte et le désordre.; ""?.̃ Le bureau d'âgé

Le .professeur Pinard .qui, en' qualité de doyen d'âge, présidera, cette, séance de réouverture, a dépassé 80 ans. Réélu le 11 mai dans -le département de ,1a Seine, il appartient au groupe radical-socialiste. Il a consacré une grande partie de son1 activité parlementaire à 'proposer et soutenir une série de mesures en faveur des familles nombreùses. Il est dui-même, père de 4. enfants etil compte, réunir 'demain dans la loge présidentielle; ses 'dix. petits-enfants qui sont sa joie et son orgueil.

Aux termes du règlement, le 'doyçn-d'àge est assisté des six plus jeuïiès' hienïb'rës de l'assemblée. Ce :sont. cette-année M. D;oriot, élu communiste de l'a 'Seine, récemment libéré, après avoir, en partie,' p.uVgé une condamnation de prison pour propagande antimilitariste, né en 1898 M. Calmon, député socialiste du Lot, ne-en 1897 M. Baranton, un autre communiste que la banlieue parisienne a envoyé siéger au Parlement, né en 1895 M. Lamazou-Belbéder, 'élu sur la liste d'union républicaine de M. iYbarnégaray, dans les Basses-Pyrénées^né en 1894 M. Cornavin. communiste, député du Cher. hé cri 1894- M. René Richard, dé- puté; radical des Deux-Sèvres, né en 1894.

Le dernier Conseil des ministres du cabinet Poincaré

Les, ministres se sont réunis en..Conseil ce matin, a l'Elysée, sous la présidence de M. Millerand. ̃ • < Le Conseil a décide de publier les décrets réalisant des éceonomies. et concernant les udiuinisfraligns .suivantes affaires clrari'

gères, finances,, tràvauiï publics, aôiïonautique; marine marchande, côimiïércc. Ces décrets, préparés par les différents services intéressés, ont fait l'objet, d'un examen du Conseil d'Etat, qui reste encore saisi des projets 'concernant les autres dé* partements ministériels. | Tous ces décrets réalisent des économies: pour un total qui atteint actuellement 4iO millions sans engager aucune réforme administrative et simplement par compres^ sion de dépenses. Les décrets de réformes n'ont pas été pris en raison de la prochaine démission du cabinet. '"̃ <•• ̃(

'̃ i'r *>i '̃̃>:& m

Le ministre de l'instruction publique a-

:fa^iappr-aujvp!Hleux, décrets ï\èï.cv$MÎïM

conseil: des T lettres, l'autre constituant uri conseil des manufactures et des arts appli-)

qués." ̃>'̃< '̃̃̃̃'̃ ̃̃' >̃̃ '.•̃̃ ̃ rr

'L'erGbnseiI' a décidé1 de proroger pduf' unî mois le régime actuel en ce qui conce.rne( l'interdiction de la sortie' des beurres,

Informations politiques La représentation proportionnelle

.M.- J.L. Bonnet, député de la Sei.ae,,dé-' ,pasera~une proppsition'de loi tehdaiit -a éié-' blkl;le scrutin de listé ré.giona'lJave(H'gpré-;

sentation proporiionhelle intégrale et par'

le système dû nombre 'unique, >

Dans les Conseils généraux Le Conseil général des Basses-Pyrénées a< émis le vœu que des mesures soient pi;i_Ses'i pour remédier: aux inconvénients résultant; de ce que'les étrangers dont la'monnaie est à un taux de beaucoup, plus élevé que le; fràiic, sont propriétaires en France de biens j immobiliers cllaque jour plus importants que les meilleurs titres, quittent la Krahce pour l'étranger que des rafles systémati- 'ques de. produits vie. notre .sc-l'et'-de notre élevage vins et bestiaux notamment, sont .opérées dans-toutes nos' régions. Le vœu demande spécialement des lîiroits -élevés.; d'entrée- et .(Va séjour, 'en Fraiicè.Jsui" les étrangers y enfraiVt pour quelque cause que ^e soit, sauf c-ello de^ïtain-d-'œuvre agricole. Les sommes provenant de cet impôt-ïse- mi eut- affectées dans uiïé.tïès .large mesure à l'entretien de rautes, particulièrement dans les régions touristiques. ••» ••'

Les héros de Fàîr L'anniversaire de ta mort du capitaine Deullin 'c Le 29 mai 1923, le capitaine aviateur Deullin, se tuait'près'de L'aérodrome de Villacoublay, en essaya'nt un'avioh de chasse d'un modèle- nouveau. ̃̃. Comme cavalier d'abord et comme aviateur ensuite, Deuilin avait, au- cours rlc la guerre, accompli des faits d'armes -prodi- gieux.

Pilote à l'escadrille des « Cigognes >>. 3C&marade de combat de Guynemer. de Dor- me, de Fonck et de. tant d'autre^ .célèjjj'es par leur bravoure, sés"e^ploits firent" bientôt ^l'admiration "d_e tous. '̃̃ Vingt fois victorieux après d'ïniiombça-" blés luttes aériennes, capitaine commandant un groupe de chasse à vingt-huît'aiis,' officier de la Légion d'honneur, .quinze. fois t cité à l'ordre de l'armée. décw^é-de-Rom- :bi'e,g|?qrdj'egi.i.t^iigm's-ï c^dcagoiî'à ^jii-Ja ,g«3rr.e; fi>iaiicfloj.jfl^.(3;es.v);tes, MûiiJu^Qu* suivre, dans 1 fa: paix, la.sqne. 4p -s.èSjâciion-j d'éclat,. ̃ l ̃̃ l ̃ Administrateur de la .Compagnie Franco- Roumaine, il fit planer le pavillon français, sur les principales capitales, de l'Europe, revenant,. à son premier voyage de Prague, à Paris sans escale en cinq heures,' et' ac- complissant aller et retour,, en plein hiver 1922, avec un avion comrnercial- d'un:, modèle. récent, lç. trajet dé Paris à Constantinople par Vienne, Budapest, Belgrade et Bucarest. -•̃-̃•̃•̃ ̃

A cette merveilleuse habileté de pilote, Deullin joignait une connaissance approfondie des questions techniques. -Courtois, aimable, dqué d'un sai}g-froïd remarqua- ble, il savait rester, en toutes ,CH;con«tan-L ces, un parfait homme du monde.. Sa mort1 attrista grandement tous ses camarades et; l'un d'eux, .le lieutenant Tino," vient de .lui -faire élever un monuinoiU" à' l'emplacement même où, a 'la fin de sa course de bolide, son monoplan vint s'écraser surie.sol.- :̃. .̃̃ > .Cette sté'lc,, sur-montée-de- la cigogne diigroupe 12, a été inaugurée, jeudi, au coure d'une touchante cérémonie, à laquelle amiétaient lesparenls, les'amis"'et de nombreux camarades- du disparu. ̃ Ne voulant pas, par uri discours, rompre "j l'intimitë de ce pieux pèlcrinagtf, le commandant Brocart, son ai.icïfin- 'chef, suf,: eh

quelques mots, rappejer les brillantes qua-

lités .du capitaine .D;ëullin, et pendant -que plusieurs dan^es^ déposaient des fleurs, le ronronnement des'.moteurs d'un gros avion qui; fi[âit, 'dans 16. ciel semblait chanter le triomphe des ailés pour celui qui fut un des plus glorieux pionniers de l'air.

̃ ̃• • p. ».

L'Exposition du Gaz ouvre, ses portes aujourd'hui au Jardin d'AeeIiiinatatio.n. Cet- apr-ès-midi, reconstitution,; par J'Aéro-Glif'b" de France, de la première ascension, en balion gonllé au gaz effectuée en 1-783.'

'-• r

ÇA ET LA

-♦- L'ass.emblée générale annuelle du; Sou- venir français, aura lieu -aujourd'hui, à ,3 h. 30, 274, boulevard Saint-Germain. Le matin, à 10 h.. 30, un service solennel .sera' célébré" à; Notre-Dame, auquel 'assisteront" Mme Millerand, SI. Bokanowski, ministre de ;!ai.nïarine, et de", nombreuses personnalités civjies et militaires. ..• -♦- La réunion ii,cui;ologiquc .Jnternatiû-nale annuelle s'est ouverte hier .matin -h .l'hospice • de la Saipêtriôre, dansM.famphi-théâtre ;de ,1'ecplc des infirmières,, -sous la.. ̃présidence de M. le-.doc?eur Ci-ouzon, medecin des hôpitaux, chef,' de service à.;la Saipé̃trière!, sous -les auspices de la Société de; Neurologie.' ̃•̃ rj:" -♦- L'èyposîtiôh. du 'Bien-être, -^n-gapisée par la- Mutualité maternelle de la Seine-jet de Seine-et-Oise, installée dans tes locaux de la Société nouvelle- d'horticulture de France, 84, rue de Grenelle, "sera ouverte au public, du 31 mai au 9 juin, de 2 heures à 6 heures. ̃ ̃ c ̃ ̃♦- Le maréchal Foeh et le bâtonnier. M" Fourcade, .présideront, dimanche 1er. juin, les fêtes du 25e anniversaire dé l'Union p.y'- rénéenne, l'importante Société des Gascons et Basques à Paris, qui compte plu's de deux mille adhérents. (2C, avenue de Saxe). ̃ ̃♦- M. Jean Fabry. ministre des 'colonies, a visité hier l'exposition organisée à la Bibliothèque riationate au pront de- l'Antholo- gie des écrivains morts à la guerre. •♦• M. Jean Kabry. ,ministre des colonies, inaugurera 'aujourd'hui,' a 11 h. 30; le vernissage :du premier Salon des Olympiques, organisé par la. Société des Dessinateurs humoristes,, présidée 'ïiat J.-L. Forain, à la ga-» lerig La J3oé{jef =.,

LE MONDE & -UAmîAM

DANS LES AMBASSADES

Le comité « France-Amérique » donj nefa, le mardi 3 juin,'un grand dîner eii l'honneur de S. ̃ Exe. le ministre de-la République Argentine -et de Mme Alvarez de Toledo, sous la présidence de M:. Louis Bijrtliou, président de la section; «. FranceAmérique -Latine », du comité et de Mme Louis Barthou.

,^+ Ou annonce, de Rio-de-Jàiieiro, que S/ Exe.. M. Conty, ïiiinistre de" <Ff ̃a'nee'^it Brésil, a été: reçu le 2g niai par l'Acaaé•' mie .bitésilieiinfejï'-qutï *it€nass&ricë'ien('èôh* houneuv. ̃ -̃ .̃.̃• v5. E'x'c. Ie:'niiùistre du Pérou et. Mme Cdrnejo ont donné un élégant dîner. |

̃Y assistaient

Duchesse- de Rohan clouairière, générai, et Mme Tâufflieb. S. Exe.' .le ministre de. Tchécoslovaquie et Nlnie Osusky, comte et comtesse de Père Ui de La Rocca, marquis et marquise d 0 •Muii, marquis et marquise de Caraman, M. de Fcpiquières, princesse Jean) Bibesco.. S. ,Exc. le ministre de Cosla-Rica, M; de Peralta, le général et Mme Mangin, comtesse Hocqua'rt de

Turtot. ̃

i

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Les souverains italiens, le prince héritier et la princesse Mafalda sont arrivés d'Angleterre à Calais-Maritime, par' paquebot spécial, hier soir, à neuf heures dix. Ils ont été reçus, par M. Laban, .souspréfet le vice-amiral. Barthes, les représentants de la municipalité et de nombreuses personnalités. •••̃, I,a famille royale est partie par train spécial direct pour Rome.

S. M. le roi des Serbes, Croates et SIo- ,vènes est parti pour sa résidence- de 4Med- SloVmni, où villégiaturent,: depuis un mois, -,»S.M.-la Reine et S. AvR.(fie prince-héritier. S. A. R. le prince héritier de Suède al'intention de se rendre, cet été, en France, où il sera l'hôte :du- baron et de la baronne Hottinguer, au château du Piple.

Le prince ..et. la' princesse: .Christian; de. Hegse sont arrivés à Paris.1 ̃ •̃ • JI :̃ Goûter, hier après-midi, -Ghëzi là -prïii- cesse Louis de Broglie. ''•- "̃̃ '̃ Le professeur Viggo Christiansen, de l'Université de Cppenliagiie, et Mme, Christiansen. sont, en ce moment, à -PaTiè. Xeu- rologue éminent, correspondant de notre Académie de médecine, le professeur Christiansen est, a la fois, un savant illustre et vin grand lettré qui n'ignore rien de notre littérature. Cet émirient et; fervent ami de la France à fait une conférence des plus .importantes à la Société d'Ophtalmologie de Paris, réunie en séance exceptionnelle pour lui conférer le titre de' membre d'honneur. A la réunion neurologique annuelle, il donnera:aussi communication de ses travaux récents. Au dîner que lui offrait hier lé professeur de clinique ophtalmologique à la; Faculté et Mme de Lapersonne, le toast du professeur. Christiansen fut une véritable merveille de connaissance de notre langue, jusque dans sesfinesses les plus délicates. Mme Titayna, en tournée de conférences eu Roumanie, vient de recevoir à Buca| restv un- accueil 'chaleureux'. "Acconipàgnée, i d'une mission officielle, elle visite actuetle-: ment la Bukovirie et la Moldavie. I-a vicomtesse Curial vient de donner,

jdahs l'iiiti'mité, une -élégante, soirée musi-r,

dJi1~ 1 'ihtiinité ,uite,é]égantç: ;5oirée 11'iuSk."

cale!

S Parmi lés invités :t; 'i.' ihj, u.W'

1 I-t.. AA. SS. la T*HtieesKe'»hérêdil;iire et. le le~

̃ prince-, .f J-i^rra»d& <Mï>iiag§ J-'bartjn né: <i.e giifiti ièr-

̃ d'ilcâtt'Oy.eiMTé'o't cmiitésse Ehïênsvard, M.

ÎAnlonescQ, duc ret .duchesso de Bisnecia; prin-

[ cesse -de La Tour d'Auvergne, née pleumàrtin

iduc et duéhèsse do La Force, prince et prin-'^c«sse Achille. Murât, princesse de La Tour d'An- vergne-Laura.guuis, plince. et ..princesse GalHzine, marquis et marquise d'Harcourt, comte et fomlessé B. de Durfort, M: et Mme Marcel •Prévost,, mai'quis-de Castellanc, ruarquis d'Arigeiison,.M. André dcFouquières, etc.

i M. Paul 'Léon, directeur des BeauxjArts, est venu honorer de' sa visite l'Exposition Raymond Woog, en l'hôtel Jean Charpentier, et a fait choix d'une œuvre de l'arjtiste pour le Musée du Luxembourg cette (belle exposition se termine aujourd'hui samedi. ̃̃

NAISSANCES

̃ M..Maurice Kléber madame née (Silhol sont heureux de faire part-de la nais'sance de leur troisième fille, Anne.

<,

CERCLES '̃ •_ "̃ • i:\ Au dernier scrutin, an Polo-Club de Paris, ont. "été reçus membres permanents Le comte* Wrangel, le marquis Pierre d'Arcaugues, MM. Alfredo de Sierra-Vallée Georges Kitcheeff et Alberto J. Viyot.

.«.. •. '-i.i'

MARIAGES -7-, Nous appuenons lé pi'oéhaîn iiiariage" du baron Pierrei de Fougères, petit-fils du baron et de la baronne de' Fougères, fils dît- baron et,de la, baronne Raoul de Fougères, avec Mlle Yvonne Froger de Mauny, petitefille de blme-Dutey-Harispe, et fille de M. et Mme Charles Froger de Mauny.

Eu l'église NotreTDame-de-Grâce de Passy a été célébré le mariage du lieutenant d'Aviau de Ternay, chevalier de la Légion d'honneur, décoré 'de la Croix de guerre, fils du marquis de Teruay et de la. marquise née de CùrzaV, avec Mlle Hélène de Courtivrbn, 'fille du comte Pierre de Courtivron, décédé, et de, la comtesse née de La Bonninière de' Beaumont.

I,a bénédiction nuptiale a été doiinéa par le chanoine de Villeneuve, ami de la famille de la mariée..

Les témoins .étaient, .pour le marié le colonel Rivaiu, commandant le ;> dragons,' et le vicomte de CUrzay, son oncle; pour la 1 înariée le vicomte de Courtivron et le, comte: Pierre de Beaumont, ses oncles.

DEUIL,

Rappelons que les obsèques^ de M. Paul 'Cambûii .aurout lieuaujourd'hiii samedi, à onze heures, à Saint-Philippe du/Roùle. Mardi 27 courant "ont été célébrées, à Mioiitc-liuiar, les obsèques de Mme Marius Hygoncl,. présidente du comité de la'CroixsRbuge de Moutélimar, Association des. Dames ̃ Françaises présidente du Dispensaire .d'iiygièiîé sociale; déléguée,1' pour., le département de la Brome,' déY l'Œuvre des Amis des Soldats AVeugles », décorée de la, médaille, de !a Seconiiaissance Française. Nous apprenons la mort de My. Gustave Monteux; décédé eu son domicile, 5, rue- Sauluier, dans sa quatre-vingt-dixième année. Les obsèques auront lieu dimanche ter juin. On se réunira, à la maison mortuairë,- à dix Heures. L'inhumation se fera au cimetière Montparnasse. Cette mort met en' deuil Mme Mohteux Brisac, sa veuve;: les familles Paul Monteux Brisac, Emile Monteux, Félix Bloc, Henri Monteux,. Pierre Monteux, André Mouteux et Jacowi, ses, enfants, petits-enfants et arrière-petitsenfants; Mlle Elodie Brisac, sa belle-soéur, et toute la famille.'

Les obsèques de la vicomtesse 'T reiihard out été célébrées hier itiatiq,à., dix heures, en l'église Saint-Philippe du Rôuk- • ̃• La levée du corps a été faite par l'abbéColombel, curé de la' paroisse; l'absoute,- donnée' par i'archiprêtre de Fontainebleau., Le deuil 'était représenté; par le "vicomte .ïreilhard, sou fils; le barçn' et La baronne

de. La_;Clianuoj->È^:sea_fii!c- et gendre, ^ef^par*les autres melnbrçs df..la famille. “i., f%tjiM'assistaii6'ê i :•• '<$*< -'(sùliéral Zurlinaea, marquis et marquise (It3- Pontoi-Pontcarré, général "6t marquise de Bremond d'Ars. cptoiel et Mme Dentley-Mott, comtesse Ghtghizo'fi-Vicijii, comte die Bonvôuloir, abbc L. de Boiss'eli^ Rév. P. de Maislre, comtesse BcneclctU'j Rcv: P. Cardan*; comtesse de SgLnt-RomaiiiJ' M-. et Mme Fèrdinunct Barrol,. générale'' BcMïi, Mme Edmond Dollfus, Mrs John. -I:aM>roiïe<i- M-. et Minc'dè Loynos, général Bau(Icns, comte Dejéan, marquise de Broc, comte U .desSai-tiges,- comte -jet comtesse R. de Bdui- ^bpuioiij comtej '«l t-omté»so,.IyOiiis: de Berenpter,! jMi'quis. et niarquise d'Orfcuille, baronne d'Ita-.''juîia, Mi Edmond liesse, M. et Mme. Edmond Toutuilti comtesse de Montebello, .comtesse, dol

'GhêV1I1y.'C1JilltèsscPozzO' di Bot'o !'If. et Mine

'Glievilly, -cohifese Pozzo1 Si Borgo, M. 'et Minôi

• 3. Boittélle,- baron et baronne I* dé Brimoiit,

j généra tôt Mme Gôdart, M.- et Mme Geoffroy de Grandma.isoiij M. André de Fouquièrcîs, M. et Mme Watel-Dehaynin, M. et.Mme.de Gournay, "vicômle et vicomtesse de Somalie, Rév, P.E.. Grosje'an, baronne de Plinvàl. M. et Mme F. Beau, M. Edmond Bapst; cbmlesse Mojitor, vicomte et vicomtesse Éxelmans, comte et comtesse du Porter de Lar-s-ali, ninrquis et marquise de Sayvc. baron "et baronne Grouvel, baron et baronne Lazzaroni,- marquise de La Rochelambert, comte et comtesse de Tinguy du Pouët, M. et Mme de Verneuil, les Pères de N.-D. de Sion, des délégués de divers ordres religieux, etc. Le cercueil a été déposé dans les caveaux de l'église.

LadyTownshend, le comte et la comtesse Baudouin Borchgrave d'Altena. et la famille Cahen d'Anvers prient toutes, les personnes qui ont bien voulu leur témoigner leur sympathie à l'occasion de la mort du •regretté général sir Charles Townshend, de trouver ici l'expression de leurs remerciements et de leur gratitude.

',̃ Serigny;

PBTIT'OAÏÎNET •

Mme Marthe Régnier ne recevra, 51, rue Frauçois-Ier, que les lettres concernant la Mode, toute autre correspondance devra lui être adressée à son domicile particulier.

LASAiSQN ÙEVITTEL '̃'̃' Dès. le -31 mai, l'excellente troupe de coîtiédie du Casino, d'une rare homogénéité,charmera les loisirs des hôtes de la station en attendant l'ouverture delà saison lyrique qui groupera successivement, sur la coquette scène du théâtre, quelques-unes des étoiles les plus brillantes de l'Opéra et de l'Opéra-Comiquc. • La direction du Casino a, prévu, au cours de la. saison, un merveilleux programme de aincrs de. gala. et. fêtes diverses dans le cacire délicieux du dancing.

.Départ Paris, voiture directe 11 h..45.- Renseignements sur la station 24, rue du i-Septembre. Téléphone Gut. 4-2-80.. Mme Millerand à la vente-kermesse de la Croix -Rouge

,;Mine Millerand s'est renuue,- hier àprès-niïïli, à la Vente-Kermesse orga;nisée par la Croix-Rouge Française, dans le^s' nouveàlix u'nagaçiris .du pi'iutemps. --Reçue pur les membres du Comité ,de

;l^-ÇçqiK-Ro4|g"et:;piïi?. JVlillei;aad.:a iaitle

itpïï.i'ide.s. (i(')Hii*to1,r.ssde- veu-t<^ éent ©liai-

jrtïri révoque • par-«a -décoi'a-tioti junc-de-s:

¡chl'1 ,:é, 'QCJ, uc 'P,i1I\l""a.(.léCO,1'èl-l:io:n U110'de:S',1

iprovlrices, françaises, Elle, a vivement fér

jltcile, les .o^g'anisatein's-de- la Kermesse et

• la direetioiï du Printemps qui a généreusement fourni le cadre de cette belle et charitable nianifes talion, i.

Poupées, Poupées

̃̃. C'est une inspiration particulièrement 'heureuse d'avoir organisé pour un orphelinat une exposition de poupées. On ne sauiràit, en effet, évoquer plus heureusement l'enfance et son charme tendre, ces jeux enfin où déjà, dans la fillette ardente et passionnée, se devine la mère attentive» de demain.

1 Poupées, poupées, petites choses charmantes e blondes et frôles, tandis qu'hier sonnaient les. fanfares des -réceptions officielles et que Mme Millerand, ïnauguratricc aimable, souriait à votre grâce ingénue, vous mettiez dans les grandes salles qu'incendiait le soleil de mai tout l'éclat, toute la richesse' de nos 'vieilles" provinces à la lois si unies, si diverses et- qui parlent tant

à nos. cœurs. .• j

̃ En effet, les 2.500 poupées qui sont là,au 10 de la rue de Madrid- portent chacune un 'costume local et tous ces costumes sont dif^ térents.: L'exposition ayant lieu au profit de l'Orphelinat des P. T. T., les organisateurs ont demande aux dames employées de province de bien vouloir envoyer un couple de poupées horrithps et femmes en costumes du pays. L'appel a été entendu et c'est ainsi qu'est née la plus- chatoyante, la plus instructive aussi des expositions. Que de coiffes, Seigneur que de coiffés, aussi que de grands, chapeaux et, à part de très rares exceptions, comme.' tous ces costumes donnent une impression de sobriété et de bon goùl, en un mot. comme ils sont français La '« Cayonnaise » de L'uçon est Jà, telle que la connut Richelieu- dans « le plus crotté des évèchés ». Aoustiii et Aous4ïne, 'grands prix de l'Académie. par prgeuration, naviguent • en' plates » sur le Bla'vet, noces 'bre'tohnes,- cortèges tfôurbohnais suivent l'aigre biniou. Le pays basque, où; une mariée en voiles noirs sernble funèbre, donne, ainsi que les Landes, une note à pari, un peu -sombre mais d'un haut caractère. Norfiiandie, Vendée, .Dauphiné aux belles cûiffesV'la1 Pkardîe, Ch'Nord. l'Ue-deFjrancev 'l'Anjou, <et, la profusiqn >de. ses ,dentlç!!ç$, llf.Midi éclatai^ 4A.ns ses parures. tdutes'l.es provinces, toutes les régipns sont ià,, représentées par un- monde pittoresque •dé pygmées. L'Algérie elle-même a envoyé

̃s^s..aimées. ̃ c-i.. k. .;j

jCertains pays ont été plus loin et.se sont ptu à- reconstituer des ensembles. Toulouse,' non- contente de nous donner une cour d'a- mour d'après le tableau de.Jean-Paul. Lau- rens^a- reproduit en personnages minuscules la cueillette amusante des violettes, Ludion, autour d'un lac et sur une- monlague éclatante de neige, a groupé non point ses baigneurs, race incolore, mais ses robustes Pyrénéens. L'un d'eux est habillé, en i poilu

,et son uniforme a été taillé dans Je drap

d'une capote qui, pendant six mois, fut en pleine tempête sous Verdun. Voici la voi- ture "transportant t'orchestre rustique qui va, de fermes en fermes, faire danser les. vignerons du Roussillon et puis .enfin, un peu partout, troubadours .et. trouYères,. grands seigneurs et gen'tes damés se mêîent'aux gens de la plèbe, c'est lé passé de la F-rànce qui tout entier revit devant nos yeux'. Il y- a là, en vérité,' un ensemble unique et qui, ne nous. illusiomioiis noirit, ne se re-

trouvera jamais. i'|ûutf-.cela,, en effet, est cil I Ivoie de disparition. Déjà; dans certains ;À^ays'il a fallu s'adresser, pour que fleuris*s%nt4%s coiffe^ 'neigèusëis, à-' de vieilles artisanes de quaJtrgA4ngts^ans.Partout les antiquaires raflent les plus belles dentelles, les plus curieux bijoux. On ne fabrique plus ces étoffes lourdes et solides qui duraient toute une vie. Nul chapelier ne vend plus ces feutres dont les -larges bords auréolaient les faces matoises .de nos paysans. Laisserons-nous, une fois finie l'exposition qui nous rappelle tout cela, ces poupées se disperser* au hasard ? Les laisserat-on quitter la France, hypothèse trop plau.!si!fle;.iïi]Mii|t|lâi}geïviayant, diï-on,; offert- de ";j'-ei1selhblè '1111" nuffi'oü, ce' qüŸ est.,Jll1e' som. me et que l'on n'a guère le droit de refuser quand on a cliai'ge d'enfants. II serait doiÀmage que ces documents, allassent enrichir rAmérique; L'Etat est bien pauvre, c'est vrai, mais est-ce que chaque département ne pourrait pas acheter les poupées de sa région ? Chaque, groupe ainsi ne perdrait rien de sa valeur, comme il se produirait, hélas en cas de dispersion, et de la sorte serait garde pour l'histoire de nos moeurs un document de premier ordre que regretteraient de voir disparaître tous les amis de la tradition.

E. Gascoin.

M.PÔINCARÉ

au Congrès de l'Union des Etudiants M. Raymond Poincaré a préside, hier matin, à la Sorbonne, la séance de clôture du Congrès de l'Union nationale des associations d'étudiants. Il a été reçu par M. Paul Appell, recteur de l'Académie de Paris Molliard, doyen de la'KacuMé des sciences Maurice Guyot, secrétaire de l'Académie Àhlebi, le nouveau président de l'Union na-

tiphalc. •

^1. Anlebi-a remercié M. Poincaré, président d'honneur de l'Union, de -là bienyejllance avec l.aquelie il a toujours considéré les étudiants. M. R'ousselier, rapporteur, ..général, a; lu ensuite un rapport qui contient les voeux émis au cours du congrès. Parmi ces vœux citons la création de maisons d'étudiants grâce à'phe caisse nationale alimentée par des crédits annuels inscrits au budget le contrôle de l'hygiène et de la salubrité des chambres meublées l'édification d'un sanatorium d'étudiants à Saint-Hilaire-duTouvet, au lieudit les Petites-Roches dans l'Isère la réduction des tarifs sur les chemins de fer l'assurance des risques'professionnels pour les étudiants enmédecine la représentation officielle d'étudiants dans les 'conseils du' ministère de l'instruction publique, des universités et des facultés. M. Poincti'é se leva enfin, et prononça une allocution pleine de confiance erithou-';Siaste dans la. jeunesse universitaire. 11 évoqua tout d'abord le temps où luimême était étudiant. Que de changements 'matériels se sont produits depuis quarante ans dans la vie des étudiants Ceux-ci, alors, ne se connaissaient littéralement pas 'lés uns les autres.

.Nous étions loin de vos associations d'étudiants et, ù plus forte raison, de votre Union nationale, loin des maisons d'étudiants, loin des restaurants universitaires, loin des treize congrès où vous vez examiné, depuis quelques années, en pleine iindépendance toutes les questions morales et iprofessiomielles qui vous- intéressent, vie' maté-

'rielle-'des =étudiahls' rédni'f tort -SUf •les--c"HçrwiH's

/do-.lkjr,, prètst dShM3aeurrliil)HdihDqueS3 aî-gâirusa-

̃jtiQ'u des études, ,-flB, droit-(Jc.lettres, ̃ de sc.ienw,. ̃de niédccihé,, dé pharmacie. préparation .mihr 'taire, sports, que sais-je encore ?

Et celui d'entre les étudiants d'autrefois qui aurait osé proposer un tel programme au ministère de l'instruction publique aurait effaré les bureaux « Et moi, ajouta M. Poincaré, qui n'en avais présenté_ qu'une esquisse timide, j'avais été regardé comme un anarchiste, comme un fantaisiste à sur-

veiller. »-̃ ̃̃̃•

Vous avez fait du chemin, et vous en ferez encore, parce que tout en poursuivant, avec la fougue de votre âge, la défense de vos intérêts collectifs,, vôus.n'avez jamais négligé aucun de vos devoirs envers vous-mêmes ni envers le pays. Si sérieux que soient ces devoirs, ils sont peutêtre moins pénibles que ceux dont avaient la charge les générations qui nous ont devances. Lorsque j'ai commencé à suivre les cours de la Faculté de droit, c'était moins do quatre ans après que les Allemands victorieux avaient évacué mon pays natal et ils avaient, emporté avec eux un morceau de notre patrie. Nous avions la douloureuse impression d'appartenir, à un peuple humilié et diminué. Il pesait sur nous comme une chape de plomb cl tout espoir était étouffé dans nos âmes. Aucun de' nous ne souhaitait la guerre, mais la monstrueuse injustice, que la paix de Francfort avait consacrée tourmentait nos consciences et assombrissait, nos cœurs. Vous, mes amis, vous êtes les fils d'une nation qui, par son endurance et son héroïsme, a recouvré son intégrité et ramené tous ses enfants à son foyer. Vous avez encore, sans doute; bien des sujets de tristesse ou d'inquiétude, la cruau-

té.djes.dfSJi's ï|uhaontr''frap.péis-.tft FraîcE'îKSïdé*

vastations qu'elle a subies, la crise économique et financière- qui 's^est étendue sur le nïontle bouleversé, les germes de guerre qui ne sont pas partout anéantis, l'incertitude où flottent les esprits après l'une des plus grandes agitations que la terre ait connues, mais quoi vous êtes la jeunesse d'un pays reconstitué, malgré tout, dans son unité traditionnelle, vous êtes le printemps d'une année nouvelle, la Heur d'une saison dont vous êtes maîtres vous-mêmes de perpétuer le calme et la beauté. A votre porte, ce n'est pas l'espérance qu'on laisse, c'est le pessimisme et. le découragement. Confiance et action, voilà votre devise et, avec cette devise-là, mes amis, quelles que soient les difficultés de demain, vous les vaincrez.

Tous les assistants, soudain dressés, profondément émus, acclamèrent longuement M. Raymond Poincaré et le saluèrent d'un K triple ban ».. « Merci, mes chers amis, merci et à bientôt », s'écria le président du Conseil. J. L.

Pour le monument aux morts ..de Champagne

Voir sur la scène, en personne, Douglas Fairbank.et Mary Pickfocd, dans la présenlation d'un film inédit et. déjà célèbre, le- Voleur de Bagdidd, applaudir des artistes toujours appréciés Mrn.es. Geneviève Vix, Alice Raveau MM.'Xucien Guitry» Mura.- tore, le pianiste Risler, assister à un matcli d'escrime entre 'deux • champions, Lucien Gaudin et Spigardi, suivre les évolutions gracieuses d'urr divertissement; danse par le corps de ballet de i'Ôpëra-Comîque et tout, cela en faisant une bonne œuvre, c'est une aubaine trop rare.1 Elle est offerte cependant à la matinée de gala1 -qui. a lieu aujourd'liui, à 2 heures 30 de l'après-midi,' au Gaumont- Palace. au profit dû monument aux morts de Champagne.

Fauteuils 50, 20, 15. 10 et 5 francs. ~~I

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Les intellectuels ?eulent-ils agir ?

o

*Un. meeting organisé par les « Compagnons de l'iiilélligence » aura lieu mardi prochain, à ,8 h. 45, à l'hôtel des Sociétés Savantes, sous ia présidence de M. Pierre Mille, président des compagnons, assisté de MM: -EyroUès/ Jules Sageret, professeur Tuffier, vice-présidents. La question posée

est celle-ci « Les intellectuels veulent-ils

agir- ?» n

e, Parleront sur v. La grande pitié du travail intellectuel")», M. Alfred de Tarde, secrétaire général adjoint de la C. ï- I.; sur « La

situation actuelle des étudiants », M. Antébil,- président- de l'Association générale des étudiants sur. « Solidarité .et action », M. Pierre Vasseur, secrétaire général des compagnons sur « Le chômage dos. travailleurs- intel-Lectueîs et:lesr conditTOns-iïe^plâcement », M. Roger Picard, professeur à la. Faculté de Lille sur » Le r. redit aux- intellectuels », M. Francis Delaisi sur « Ce que le Parlement doit aux travailleurs intellectuels. », M. Emile. Borel, de rAca,démie/dfea sciences, ̃ député, délégué jjénéVa'l d£:- C. T. I. •" Un tel programme en dit long sur l'évolution des esprits. Aux -intellectuels de répondre à la question vitale qui leur sera

Posée.. ,t f.p •

• • ^w4^ray "̃-̃ r:'i

fleadémiedesInferiptiQis

0;

Les lois hittites

Au cours de fouilles opérées en Asie' Mineure, à Baghaz-Kenî, à l'est '"drAng6*ii:. dans les ruines du palais des rois dé Hàtti" on a trouvé plus de 10.000 tablettes d'argile portant une écriture cunéiforteè.

Quelques-unes forment un recueil iic. lois, sur lesquelles l'éihinent juriste Edoïiàrçf Çqch a fait à ses confrères de l'Académie des "in's<criptions une communication dont voici) Lj substance '̃ Ces lois, a dit M. Cuq, ont été dictées par un peuple 'd'agriculteurs ;'et de guerriers, établies dès le troisième millénaire dans la boucle de l'Halys, et qui, peu à pe». ti soumis à sa domination la majeure partie de; l'Asie Mineure, la Syrie et le nord de ïu^të.? sopotamie.. ̃ >. '» L'apogée de la puissance t do; ce peuple" se place au treizième siècle avant ïiotre: ûre, alors que les rois de Hatti conclueiii 'des- traités de paix et d'alliance avec -les- î?h*raons d'Egypte,

» Les lois hittites viennent d'être traduites; en français par M. Hrozny. professeur à'- l'Université tchèque de Prague.

Bien que la traduction soit sujette à i*r vision, en raison des difficultés que préseii-! tout la lecture et l'interprétation de certains" passages, elle d'orme une "'idée suffisanie: de; la composition du recfiei], du:;çaj|àç|ere Ai de l'obiet de ces lois. $ Le recueil ebrùprcnd enviée* 200 articles. » II est' divisé en deux parties,. d'é/^Ais» différente?. » La plus ancienne a, subi des remanie- ments on a introduit dans la loi des précisions que l'expérience avait suggérées pu a adapté la loi aux rapports des hriMUitiiss du Hatti avec ceux des pays annexés. » On constate ainsi que ]a formation du recueil et sa première rédaction sont anlé-rieures à l'annexion de la Syrie, dans. la première moitié du quatorzième sicclc.. » Les lois hittites ont surtout un cara.ctère pénal.

» Elles ne contiennent pas une codifies. tion de coutumes, comme le code babylonien de Hammurahi. <̃ » Elles tendent à protéger l'agriculture e t réprimer les délits susceptibles de troubler gravement l'ordre public.

)) A cette occasion. elles. fdurnisseiit Upb indications sur le mariage et les fiançailles1, la propriété privée et le régime des fiefs', ̃[ l'usage des actes symboliques et dés rites religieux. la suppression des sacrifices hu-, mains, l'évolution du système pénal. ». j M. Théodore Reinach a demandé à Kf. Cuq si, selon lui, ce recueil avait été promul-.t. ;gué. ou simplement constitue d'après ïd.t< pratique des tribunaux. M. 'Cuq penche pour la première -liyppthè^.

be onsy. jrpijvérait en- iprésenoce dkip

Ji< 'coùtturu'er » .'précisé 'par"lj'autp,iji(j,1 voyait. ̃,̃

L'Acadériii'é'"a'"Voté 'Uiïe'sÛDvcnTiôn" "dé" ;?>0.000 francs à M. Montet pour eonlinufer ses fouillés do'Byblos, 'délégué MV'IÏ.' Cordier au congrès des Aniéricanistes, ,ï-e§u avec le cérémonial, d'usage M. Meitlet..r.é- jcenxmcnt élu au fauteuil d'Ernest Babelon. Cfi: Dauzats..

L'assemblée générale de l'Union desFemme'sdeFrancé-

-I"

L'Union des Femmes de Francè a tenu, hier, .son assemblée, générale au siège des Sociétés de la Croix-Bouge, Le président, d'honneur était M. ]c général Cha.rpy et la présidente de la séance Mmo Henri Gallj. Après la lecture des rapports .sur tes ré* sultals- obtenus pendant les précédents exercices, l'assemblée a procédé au renou'- vellement de la moitié du Conseil. Ont été élues la princesse Jacques île Broglic .et, Mme.Georges Fronnigeot pour Paris Mines Cointreau, Guillemot, Forgue, de Luss.ençe-' pour les 9e, 12°, 16° et 18* régions de corps d'armée. ̃

~JJ_ r

Le Goneoufs de Phafél,

-i.v- :t'" to<"

Concoui's de .phares Ce titre évoque. la hier où de fausses étoiles désignent les daiirgers et les refuses, d'un clin d'œil.Mais cette fois, il ne s'agissait que de phares pour, automobiles, et l'allée des Acacias n'a pal? le^ ihoiiîd'rë rapport r'àvcc les océans.

A dater du 1er juin, le Code de la Route impose touristes de sages lumiè'rcs, obéissantes et douces, et proscrit ces foyers aveuglants qui crevaient l'horizon de rayons brutaux. Désormais, il sera défendu d'éveiller les frondaisons obscures. Le législateur a sans doute compris qu'il faut laisser dormir -les oiseaux.

C'est pourquoi, devant des techniciens ,subtils qui savent compter en bougies, des phares inédits ont été présentés au bois de Boulogne, au cours d'une nuit.splendide:. A vingt-deux heures, ils ont commencé, à. défiler. Des véhicules mystérieux promenaient, au ras du sol-leurs yeux; ctincelants, Obéissant à d(jS injonctions impérieuses; tantôt ils fulguraient, puis leur regard s'adoucissait; devenait myope, s'éteignait presque et se rallumait soudain, découvrant à des hectomètres, dans le billard de la.. route, des ornières que l'ombre portée fak sait plus profondes que nature. Plus.de vingt concurrents passèrent- et- ̃ repassèrent, poussant devant eux -l'éclat ̃irrégulier de petits soleils jumelés. Et les, profanes eussent été bien .embarrassés pour ctasser judicieusement tant de lumières. Les, i augure.s, d'ailleurs, ne.. conimuniquer.ont leurs décisions qae demain,' quand il fera jour.. ̃̃̃ •• •/̃•̃̃̃ "•'̃ .̃̃•̃ (Sur l'a les .promeneurs es.. sayaient de comprendre, et ..̃n'y.. réussis. saient guère. Mais il faisait si bon que leur patience ne s'épulisait point.

Encore un clignement, un' dernier appel1' dé trompe, et ce fut de nouveau le 'triomphé de la belle nuit sur les hommes: ̃̃: •'̃'̃ Le concours de phares était fini. '̃̃̃'̃̃

René Pujol.

»•̃ ̃ yyyywrx .̃– ̃̃ > -i»

Un village en feu

ALBEB'rvjLLE, 30 mai. Un incendie a éclaté ce matin, vers onze heures* et denii.e, ,̃ au village de Sain te-Hélène-suf-Isèrë, près "` d'Albertville. '•̃'

̃ 'Ce soir, à sept heures et demie, dix.huit maisons avaient été la proie des- ll.mimesi ,Deux femmes, les sœurs Franu'Iine et Jeannette Cretet ont été ( arbonibccs, sous les décombres de leur habitation.

Quarante personnes sont sans abii Les pertes sont importantes. Les ca;j»es dti si- nistre sont inconnues. Le sou y Jréfet d'Albevtyiîle s'est rendu sur li» lin à..

DERNIÈRE HEURE

i> LA CRISE ALLEMANDE M. Marx renoncerait à former

Je noitKeau jninistère ^<B£êL^,v$O ïi^u Èfs J)oÛJ'paBle^^aeTie dôeteui Marx j""Chgag'cS' duituntrliui avec MM Hergt, Wallra^lf et le comte Wtstaip n'ont abouti,_â aucun- i£âul^%tjl non seule- ment les nationalistes si njoutient plus inU4iisigeditts que ces jours derniers dans la queiatloii du plan des expeits, mais ils îe- cj^an^erit aus.si la nidjoinx dans le gouvernenient prussien Ils ont même dedaie au doctem Maix qu'ils \oudiuiei^, placer un nationaliste a la. chdiu ellene, dtiu que ni l'é.trdiigei ni le pdvs ne puissent doue que le nouveau gouv ernemeift \a ]>oursui\ie la nrènje politique que le piecedent c.dbmet Le biuit couit dans les milieux pdilëmentdiies qua la suite de l'attitude puse par les Hdhoiidhstes M M^dix lenoi'ceid à foimei lt cdba^et suiv dut la Gazette de Voss, 1 idée de l'dii( lenne coalition composte *du centie, des démocrates, et des socialistes se fdit joui de nom eau Si un gGU\eineniPiit (te mnmute compose de cette façon ne pdivenait pas a îealiser ces piojets, il ne resterait d'autres .ressources que de dissoudre le Reïçhs'tag et d'inviter les électeurs' à voter peur ou contre le rapport des expert».' Le Reichstag ne se réunirait que mardi BERiÏN, 30" mai. '.Vu ;(l,c^;igra.ndes' difficultés rencontrées dans la formation' du Cabïriej, on ne lcr6rt, pas, dans lésimlieux politiïjjiies 'berlinois, q[ue. Je Reichétag pu'isse se, rëtin'ir. avrant mardi prochain, ;M;Setiaclit expose;1' ̃K1'i;ji; -(' .m- i?- ̃̃•lai situation monétaire Berlin, 30 .îji.ai. Le gouverneur de la pàïïqu'o d'Empire,' M. Schacht, è. ifait aujaurd'-hui, au cours d'tme .séance du Comité ceiïtral d;e. la- Banique d'J3mpire, un'jexposé 1 de in -situation monétaire.

'M. -S|Chaclh;t s'est fèJiciïô' du' irésultat prodïMt par ;le' resserrement du crédit apporté par la, 'Banque d'Empire. Celle-ci est résolue; a (poursuivre cette politique,' car il •n'exis-l'e. pas actuellement iun autre moyen pour éonseiTver'au mark sa stabilité. Il n'est pas ipius possible à la Banque .d.'aqgmen- tér ïe montant des marks-papiers en circu- lation.- que de toucher aux 300 millions de ma.rlv's'-rënte dont eJl'é idisgo.se encore sur le prêt- de'-l. 100 millions consenti par la Banque de TCnte, car alors le papier-monnaie en, circulation n'aurait plu s une «cvqv ertur e sirffîsàrifc.

• Les; milieux économiques devront donc

s'aTccômnidder aux icirçonstances.

Si: Séliacht se plaint des industriels et des .ccarimerçants qui se "font -mettre sous contrôle judiciaire et qui profitent de cette mésm#' pour lie pas payèi* ïeu'rs dettes à la Banque d'Empire.

La Baniqûe d^Emipire s'est adressée aux autorités- ,_@o.tiverneni;eiitailes compétentes pour^-oMenir Ja sùppression-de la1 mise' squis. contrôle judiciaire ou tout ̃ au njoiiis1 des aJ>às; "auxquels -elile'dbniie'lieli! ;̃“ apé'iComitié)">éëfltral a av&rpwv-è f3,l'$tifiiu-~ mp îfô dêèla^f ibn^e' M:^8hacjf^: 0; pi 4e conflit minier touche à sa fin ̃Berlin,. 30 mai. ^L'Association des mi-'neurs allemands s'est- prononcée par 140 ydix^contre £4:pôur la' reprise du travail; Maintenant ejçe le ministère du travail a ̃déclafé'obïïgatdire la sentence arbitrale 'dâns~te"confli"t minier rhénd-wéstphalieh, on

espère-, cfue^Je's, ouvriei-S;, reprendront le ;tF,a-

e~~I~r:e.ué'be"')t~sd,,21~'{¡;:i~çs;r~H4to;¡,t 1,e)!'A-:

vaif au aé*Ëûf ^-dëTlài§ermàme- prochaine'.

̃ ̃ ^ys/v-* *̃'̃

Pù^làt à la Gfiambre italieùçe ̃RoMk, W ,mai. i Séâ'n ce -orageuse à la .Chambre. La .discussion, sur la validation des- députes -donne lieu à de vifs incidents; Le socialiste Màtteoti prononce un long discouçs .dans lequel il conteste la. validité des élections et 'soulevé de virulentes protestations, du parti majoritaire. A un certain moment, le fasciste Giula lance à l'adresse de toute- l'opposition, une parole injurieùeef aussitôt relevée par le 'général iBencivénga, 'de -l'opposition cons.titutiônneller ̃ _'̃ Le- général Bencivenga -et -M. Giunta se rencontrent dans l'hémicycle, aussitôt euivis, par de nombreux amis respectifs Des <oups, sont échanges L'incident se tians- formè "bientôt en un \iolent pugilat qui dure quelques minutes.

\prçs une suspension de quelques instants, la séance est iepuse dans le calme L'explosion de Bucarest n'a pas fait de victime

tB<

Bucarest. 30 mai Le gouvernement Ment de publier un communique officiel en ce qui concerne la grande, explosion qui s est produite hiei II est dit dans ce communique que les dégâts matériels sont excessivement élevés mais qu'aucune vie humaine n été pci due

Le communiqué ne donne aucune indication îelstiveaux causes du desastie

~c'itafiid~ au~t Indes c

ît'agitatioû aux Iûdes anglaises 1

Pesbivv *r, 30 mai la suite des menaces que les auloiites anglaises ont fait. tireulei paimi certaines tubus de la frontieie iiordM)uest les Mashuds ont lelâche huit Indous qujils retenaient comme prisomaeis Des avidteius nnhtdues anglais eut pie de nombneuses bombes sut les terl'itoirc's des indigènes iccalcitrants et on prend des dispositions poui y eovovei des tioiipps t D aulie part, l&s liosti'ites ont repus dans la negion de Khost, mi Jd. viU<» de Màtun est assiégée pllf a de|ci repoussé deux assduts Des tioupps d^ 1 \fghamstan vont au setuuis de cette ville

Lonuri <•, 30 mai Un nidnde de Bombdv à I iyeiuc BpuIpi

Le' îefoimisti mdjen Ghandi uimIp tous Jes membies du congiPs indien qui n'ont pas coutiaiii p, dans li niiii coopération i est (i^chte ddiis la mise ,i l'mdç\ des tnliunaux, des école», clés conseils et autres orgamsdtioiis. du gouvernement a donner loin d«nnssion au congrès. M. Beiiès sera, à Vienne aujourd'hui "V lEWi» «JO ruai JM Beius, munsiie des altaires ettan^eres Je Tcbeco Slovaquie, ipv ej ant d Italie, sei d. de' passdgf d iem*e derndin 11 aura, unr entrevue avec le chan*

«plier, Mgr ^cipel, et le nnmstip des aftai-

rfi etrjjjgwps, M {jrruenbprger x> M Bpips l'n'urd a Pnign \>m 'p tiam' &unant

LE « BEfllflRIAL DAY »' A WASHINGTON Le président Coolitfge

a parte

\sniN(.iiA, 30 aiicU H loicdsion du

Mcmoiidl Dd.v, li piesident t uulidge a gio îiûnw, d, VhngtjJH, un djscouis dons lequel il a demandé auv Alnàiiedins de lestet unis dans lt îfcspict du gouveinement Puis, parIctnt de lu quesiion des dimefnents. il a dé< kue que laisser le pays sans deiense seidit s'exposer à un desastie national. 1' « Je ci ois. a-t-il dit. a ld nécessite de maintenir une ai mec et une marine, non pas dans une intention agiess,i\ev mais dans un but défensif. La sécurité et Toi die sont nos biens les plus piecieux L'idéal serait que toutes les nations passassent entre elles, des conventions limitant les institutions mihtdiies et nionltant d'une façon évi- dente que leur maintien n'implique de menaces doui aucun pays. Cet idéal devrait être atteint le plus tôL possible »

Le picsidenl Coohdge a ensuite rappelé que, son picdccesseur, M Baiding, a^-a-it demandé au Sénat 'd'aut oi îsPr l'adliesion de lAnicnque a l'inslitulion de la Cour internationale de justice sous certaines colndi.tions.

« Cette proposition, a-t-il dit, a mon approbation. Je ne m'opposerai pas aux autres réserves niais tout changement essentiel qui ne recevrait probablement'pas le consentement' des autres nations serait impi'àticable. Nous ne pouvons pas prendre une décision de cette sorte sans assumer certaines obligations. Là encore, si nous recevons quelque chose, nous devons céder

quelque- chose;' ̃ ̃ <j;i"

i vtii.Gertains ̃̃pensent iqué-noiiS1 serions ex-,posés à des périls si nous adhérions à. la- cour intematwiïâfë. de justice;- jë'.suis incapaBle d'attacher une importance, quelconque

à leurs arguments.

̃̃)>-<5u-& nous soyons hos*ilès'; ou favorables à- la Cour' internationale, nous serons menacés inéluctablement de certains dangers. Mais j'estime que. nous travaillerons mieux x à notre propre sécurité et que nous remplirons mieux notre devoir en nous montrant favorables àia Cour et en'essàyant d'en tirer le meilleur usage .possible. »

.1

Le bill' de l'immigration Le texte de la protestation du gouvernement Japonais L'ambassade du Japon nous communique' la dépêche suivante de Tokio ̃ Les membres du Cabinet se sont réunis en session extraordinaire du Conseil le 28 .de ce mois et ils ont décidé de' protester officiellement auprès du. gouvérnfiment des Etats-Unis dans les termes- suivants « Le Japon a observé pendant plus de dix ans les règlements du « 'Gentlemen; s^À-greement'» et a effecfué':pratijquément et très stricteinent la;iimitàtiori -de l'émigration ja-

ponaisie, ej^t A-mëriqvie:v; oivfieg,v-EtatiUnis

d'Aùii^qufeflAdd>d!|«rfesHlaiïïÉrtltrelle':tciiid!'éJi; •migration,:>notu!feiBul0mèâ"t^ aSpli' :laditer;ç.onr: veft'tion; • mais' éhçore1 "pr'o'hibé .cornpiêteme.nt'' l'entrée des Japonais en Amérique! Ceci constitue, manifestement une- violation juridique des stipulations du traité de commerce entre le- Japon; et l'Amérique, ainsi que des tr-aités^-signés à la Conférence de Washington. »; L'ambassadeur Hanihara, après avoir remis sa protestation. au. gouvernement amé̃ rSçairiy, \obtiendv.ao trè;s. firocllain&nent: ila- permission de rentrer dans sompays.

,r·

L'agitation grandit en Albanie

.01

Rome, 30 mai; On mande de Brindisi à la Tribuna.: ,̃ La situation en Albanie s'aggrave rapidement, On. signale des mouvemenfs.-toujours plus importants d'insurgés et même de troupes qui convergent vers Tirana. L'origine et les buts de- ces mouvements de-' meurent peu clairs. Un navire de guerre italien, qui est déjà mouillé dans les eaux de,Brindisi, est prêt, à partir pour l'Albanie.

La Tribuna ajoute, qu'elle n'a pu avoir ni confirmation, ni démenti officiel de cette. nouvelle-

i j– r r r~ r m m

Le ministre de la guerre anglais en inspection à Cologne

Dlssfldorp, 30 mai. Le ministre de la' guerre d'Angletei i e. M Walsh, est amve ce matin a Cologne en tournée d'inspection des troupes anglaises d occupation Une grande revue des troupes anglaises a eu lieu en..son honneur au camp de la somme M Tnaid, haut commissaire de France dans les pavs rhénans; lord Kilmainoch, haut commissent p d -Viiglctene le geneial Buiguit, commandant l'armée belge d occupation, ainsi que le gênerai BicCdrd, commandant le 0° corps daimee français, ont assisté également a la levue et ont Ke im ités au déjeuner qui a été donné en l'honneur de M. Walsh v Vers un rapprochement sino- russe

PtMN, 30 mai LES çonjeisatjons entre la Chine et les Soviets ont ele reprises. On annonce officiellement que l'on entrevoit un rapprochement prochain.

Nos opérations au Maroc

,v.. ~>I:>'L"

Rab^T, 3U mil Dans le but d alt( mdicv

dunlla légion au noid de r<v, la lionlicic- h\ee pat les a< cords mteiiKitionaux de~19O4,

les Tioupes liaritaiscs, vuuunantjees pdt ly,

gênerai de ( liiimbiim, oui fiant lu Ip IleuviC

au jiokI d Et \i ha De lissa 1 o-

p(~râü9lt, 'parla~tèmei5t 1>ré~ârcé,i i'éüssi..

ptiation, pdilditement ])reparec, a leussi

sans coup leni les tioupçs ont. (îrogusse vers le haut Ouerglia en îei ucillant de nombi euries soumissions Le pays montagneux 1res mti lessant, est coupé de vallées fertiles où vit une population tics importante

M, Gabriel Pierné à Athènes

~M.

\ratNLs, A0 ma) I e ipiemiè-i Tonteit

donne pai M Gabuel Pipi nu a obtenu un •

jinmenbe bucet-s I salle était comble, tous les ministres étaient pieseirfs., unsi que

l'thtr de la-societe, du monde litfeiaue ou

dtfistiLjup (-'t de Jd colonie française Ld

îcunion 6-txs| teiminee dans (une o\atîôn

enthousiaste

A «ette oocasio'j, l'c^ joui na i\ consacre! t

i ld musi<(iif lirtHMN1 iles arti'i!'is c\tiê-

nanifiit < '«->cn^u\

JOURNAUX OU MÂTIN L'étatisme néfaste L'Eclair (M Emile Bai g),: La nouvelle mijontc est i émolument Uo&kfilp a toute ̃uolihinip de dp^ieweinent ,ÉJle dojt d aboul contmlei les fom,ti^1BndjULPS, qui fuipnjt ses un liions agents electoiau\ ellf^doit diibM obi'u aux injonctions ûfM socmlmteto qui, tout .eii"V,e frtferïaant 4'etfo i latistes, ne senigent qu'a de nouvelles'eSa- tl'idtklllb \'jll 11 n'est «as interdit d étie optimiste, mats nous. ^îdinitons, foit, néanmoins, que nos mailles 'ne fassent de guuids dégôts a-vant dp devenu sages Un liant peisonnage nous diiniit ldtitie jour « "\o\ons, îK sei aient fous b'ilb a,pp-lMjuaient leur rumeuv pioj,iamiup » L\ dennnenl Mais rien ne nous piemve qu ils ne swenl pas fous Propreté et hygiène

Le Peut Journal (Mme Marcello Tjnajre) ,'< Mais, en-Scandina'vie, le peuple est dresse, pdi l'école, a la discipline et a la piopicte Quand on a visite les « palais seolaiies » de Stockholm et de Golhembouig, et même Ips écoles de villdge on compiend que les enfants suédois auent la crasse et la poussicie en horreur. La pioprete s'impose par l'exemple II n'est pds besoin, en Suède, d'interdire pdr affiche de cracher sur le pldiither ou sui le tapis d'un -wdgon Peiionne n' 'oserait le {atr&.

Qu'on ose le faire, chez nous, "impunémerii^Sfue^riotre peuple, intelligent, fin, disposé à goûter les délicatesses dq l'esprit dès qu'on réfluqùe,' tMneure lin 'des plus négligents du monde, cela me fâche et" me peine. Et, devant les bavardages des politiciens, je pense ^l'amusant et profond petit poème de Jehan .Rictus qui conseillé à son frère ouvrier de commencer par se îaverles pieds « .avant rie réforîn.er Je .monde ). J ,» t^sf %Q;MM^t^M&nà /̃£?.f

f~e Dcccl~ 'lÉfn2~

Les plans des cfeefs de l'^ieinaigne sont pânfaaftemeht clairs..Jls feulent d'abond.établir la suiprématie allemande dans l'iridustrie et le commerce, et ruiner écononiinuëmeiit'Ja Erance, il'AngteteiTe et Ja Belgique. Si la supériorité de l'industrie allemande est considérablement plus grande qu'en 1914, les Allemands auront une chance excellente .pour une guerre "de" revanche, car la guerre de l'avenir se décidera à J'usine et au laboratoire.- Le 'danger afflémand n'est nullement étolgné. A tous des hommes de claire vision, il doit apparaître que la' situation est menaçante, alors «fue J'Alièiiia!ghe est en train de forger des arme%pour détruire les; AJJlés. L'Angleterre se.d'éisàrme en .permettant aux industries indispensabiles en temps de guerre de tomber en décadence,- alors que des industries analogues se-,ïépand.ent rapidem,ent en- AKémagiia,. ï ï Le<< J^a^yoii.,d[gria inort »

Lœ-Herd£'i-J*~Âil"J 'at '̃ .Un aviateur de ï'armêe américaine. M. Yv'alter .Sutteiv est très désireux de faire l'expérience, du « Rayon de la mort » de M. Matthews, en pilotant un ,apparpil tout en métal sur lequel le Jameux ravgn sera di-

rigé: ,rI' )1'

-.ai^e me'ivmûxi Ipèfs rmet4mcllériif!'a;fâï'd<?-! ictei*é, itim jê'!sUis ft&s'sée^fgue'eTpfee 'mît coH«emB!'rinv<entron'1tie'l'in;gSniè"uV 'anglais' DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES î Le Grand Prix Automobile à Indiangpdîîs ̃1^™?^?- pl-ix' a"a-*tomobile d'Indianapolis s'est disputé aujourd'hui sur la grande-. piste- américaine, sur "une distance de 200 tours de piste, soit 500 milles ou 804 iulomètres..

L'épreuve: réservée a etx. voitures., dé deux litres était cette année exclusiveme_rnV_américaine, aucune marque' européenne ne participani en. effet à la course.

Le grand;prix a: été gagné par1 Joe Boyer en 5 h. 5' .23' devant Earl Côdper, Jim- Murphy, etc. La course avait été" gagnée l'année der-. nière par Tom Miltoiren 5 h. 28' 5", à la moyenne de 146 kilomètres' 'à- l'heure. L'arbitre du Grand Prix a'ù'lomobile d'In-' dianapolis était, le constructeur américainHenry, Forci. Vingtrdeux automobiles prenaient part à la course, en présence d'une foule e\al'uep a 150 000 spee,tateuis La couise a commencé ce matin par un temps splcnchde On sait que les prix se composent de 50 000 dollais dont ^0 000 sont attnbues au \amqueui Le pilote Ldjl Coûppi *4<>h en tête au\ 100 milles de couise Mais il eldit séné de ties pies Malgie la \itesse des automobiles, qui était en moyenne de 98 malles à l'heure, deux automobiles seulement ont eu des accidents Pendant la piemieie moitié de la couise, une voiture a fait panache et son pilote s'en est tue sans blessure. Dautie part, le pilote Coium a abandonne après 272 milles de paicouis et ai fait passer le volant à Joe Boyer qui est arrivé premier. Légion d'honneur Ministère de la guerre

Sont nommes au grade de chevalier • MM Georges Bourrev, pub'iciste Victor Rouleau, niémbie du comité de la Fcdeiation nationale d escrime Ministère des affaires étrangères

Sont piomus ou nommos i

UHiciei M Leverve, mgpmeui en chef des ponK et chaussées, Lhevalieis MM /jaillet-Billotteau, piofcSscui de lLmversite Lhmd,rd, ptofesseur à lLhivetsite « John Hopkm > a BaJtnnoie Noisette ad|omt au dire&teur des soi v icps pi cfnnmiques du haut commissa- iidt ftniicais-â Coblence Tsdhibprt seenj tdiic gpnt'Fdt de la Hauti (. ommission InIcidllieps des feriiloiies rhtnans a Cobleh- ce (an fitic « ttuuigei )i> Officier M dn Maasdyk, sujet n^enlçUi-- ddis i ̃> i Chevaliers MM 'Vronsou (ito^en letton, statuaire Vvogh Irotti, t,uy t italien ncgoeidJit Ldwm James uIovph dinenc dm, correspondant du New \o-iL Times bdron de 1 opez rlaiidgo\a, sii|M espagiioî, negoeiant Lopez fudild, sujet espdt,nol Nnov, sii|ct betge duii tour de 1 expieitaticm gencidle de la t oi)ipagnie mteiridîiojjale d^s wa- goiis lits i Ministère des travaux puhhcs

Lheialicis MM "Hanriot, dne( loin dune maison de t "nstiuctions dijionduùqui s -M Mûicern, piioti dvidtpui ^f lioni,dy (dit Jean Dde iv t-ci iHdKP di U itddition du laurnal M îmil'p, led^iteui au Acte \oik Hciald Éimistere du Commerce et P.Ï.T. llirial%srt, MM DomngiP, diiPcteui des postes et des te-'egiap'^N a Pau M lli< ulOM Ilispc tfU.l Clf S Jirsl ^s et ti 3 t' Ifgl l|'t » s d Pdl'lS'

̃: Au Comité exécutif ] WpartT radical et radical-socialiste

̃ »!♦_

Réunion du Bureau

Le bmeau du Comité executif du paiti îa-r dioal et radical-socialiste s est leum 8,u* soir au. siège, rue de Valais, sous la pic sidenc-e de M. HenicH Le picsidenl a mis ses collègues au coulant de la situation Le bureau a decid/ d'-a- dj-ess"er une le! ti au parti, socialiste S. F 1. O au suiet de la situation politique actuelle Lç& tonnes de- cette lettre seront, aiLétjcg dfmai'i Le. bmeau a nru une delegaiiqn de la 1 edetaljon des foacJionrdues avec laquelle,^ u repris la. ujmeiviUoa que eeUe- délégation avait eue <i\cr ie Comité exécutif. avant les élections coircern mt le statut des lTmctiomidiies nt lents ptmupaleb re\o«d.i

< ïfmtts Le bureau du Cuimte ei.GGU.til a dé-

cide de rplcbrer comme tous les ans, au ColoiMbanmu du Pete-Lachaise, le 5 juin, l'div unef^dirp de 'la mort du citojfin. < ainiUe Pelletan et il a ehaige M. VicLm- Pe\ttal,,se- n ifeur des Hautes \lpps, de prononçai le disujuis au nom du palti widt< al et îadrcal^•o< wh^lf1 Le 'comité a p-ns entante ses1 dispositions en \ue de la w union plenièie exttaonlincjre du (-omite exécutif qui doit d\otr lieu dimanche soir et lundi au Palais de la

Mutualité i t >.

•••

Ajoutons qu'à une heui* du matin le burcau était toujours 'en séance, ce qui mdi que que ses membres éprouvaient des dilft Aultes pai ticuheret> pour se mettre d'accord, D'après les échos que nous avons pu retueiH'r, nous croyons savoir qu'eu ce qui corn ci ne la question de l'acceptation du pouvoir -rie* mains de M Mdlcrand les cMremistrs du bureau l'auraient finalement em-

porté. (?)

̃ .i. wv/v^» '̃

Noqvelle&J}ivërse$

«^ ta température 1 j'

Probabilités pôwr la \byirnée du-31 mai. Région parisienne vents sud-est 'faibles ou modérés, très chaud, nuageux à orageux- et orages prochains,; Mèjne; tempa région ouest/ beau et nuageux et .assez chaud région est. i

PARIS Etf BÀNLlÉlJè

Le caissier de rOpéra=Comique M. L^roqûe, juge d'instruction,, charge, de l'affaire de rOpéra-Coniique,. à procédé, hier, à l'interrogatoire d'identité de M, Maurice-Victor Picard, 67 ans, caissier, qui a confirmé avoir, d'avril 1919 à ce jour, dé:tourné une somme de 527.000. francs, au préjudice de la. direction: de rOpëfa-Comique, Il a été écroué à la prison de la Santé sous l'inculpation de détournements par.sal.a'rfé. M- Picard a demandé qu'on lui désigne un. avocat, d'office.

Le juge a désigné comme .expert M. Vi~ Ion, qui examinera la comptabilité du. cais-

sier. ,̃̃'

Le' drame dé la rue SàintSàiivëur Emile Michelon, 34 ans, entrepreneur de,

CÔuv.ë.r.turg's, ,à Sur^sriesr.:38, .rjua dès Bona-

Raisins, qui, le 8 mars, rue Saint-Sauveur, tua sa femme née Marcelle Véil- et -blessa l'amant, M. Louis Léger,, a été renvoyé devant- la Chambre des mises eh accusation .par M. Lacomblêz, -juge:a?instrùction, pour ihomicide volontaire et tentative. Il' sera défendu par Me Campinchi. '•

-m :̃, -i.u^ :̃ "9f>- 'T *A '"̃'̃ H '̃'

1 jLes. ennuis de^ Jlime Fa^njf^R^çt; M.. Bacquart, juge- d'instructton, ai.ren-: 'voyé- devant le Tribunal correctionnel Mme ̃Fa'nny' Robert, dite' de- Tessancour.t,: et Dàvid Meisher, pour complicité 'et vols.l° à à l'Opéra, d'un manteau de visoh.de 150.^00 francs à Mme de Bauge 2° de fourrures, à la maison Kouchelwitz, rue Mogador. Les deux. accusés seront défendus par Me«'.Lév'y-Oulman et Albert Crémieux. ̃̃̃•'•̃̃• EesMféltês^aff aires' ̃ • ,A ̃ M. Alexandre Geryais avait-fondé, il'-y--a a trois ans, un cabinet d'affaires, 9, rue du Château-d'Eau,. où l'on s'occupait spécialement de l'acha't, et de'la venté- des fohds'dë' commerce.

Un premier associé, M. Marcel PieEron, avait contribue par ses déritarclres à la pr.espérite de la maiëon il devait, avec le kioncjouts de- son coaceusé .et. d'un .tçoi''ièmie larron, en précipiter la chute- Les dépenses, dépassant de beaucoup les recettes pourtant fort belles, M. Geryaisi-dé'cida dernièrement de se séparer de M. Pieri'dn. 11 le remplaça, avantageusement par 51. Henri Faglain, dont les dispositions pour les.affair^s.ne^.le cédaient, en rien a celles de son prédécesseur. ̃̃• En trois ans, le cabinet avait fait Miigt millions d'affaires le mois dernier, il était en déficit de un million.

Cette faron de. comprendre le commeî*ce ijie plut pas à tout le monde Une enquête de M \nielme commmissaue de police, a

amené hier l'ai reptation de MM Gei\ai&,

Pieni^n et Iaglam, qui seront poursuivis sous I inculpation d'escroqueries et d'abus de confiance

K la sortie d un grand magasin de ]a rive dioîty un pickpocket dérobe une rounhe et un pendentif d'une valeur de 15.000 francs à une \mencdine, Mme Boues-Bénef.

pAMS LES DEPAftTEEiENTS Lne cabaiflieie de Lille, Mme Dllpmin, e t homçe assassinée dans sa boutique la figure 'mutilée à coups de, couteau. Le vol est le mobile du ci nue, on soupçonne des ou\ nei s polonais d'en être leb aufeuis

Sur !d îoute de Thuir à Peipignan pies du ̃Moulin d'OrJes, une auto renverse M. Jorda, cycliste. J6 ans. Le chauffeur dispaiait Là mctime est ramassée quelques instants plus, tard grièvement blessée On recherche le chauffeui' M. Mathurin Audran, 70 ans, se jette au de vant de la locomotne d'un train omnibus, pies de Cande\ ant, pose la tvte sur le rail et est dé-

capité.

Les mutilés1 .belges à Paris La délégation d'invalides et dp grands mu- 4i|ps belles, d.i,aveg jeudi sou .a. Paras, a >ele îccue solennellement, luet malm^ dans Jd cour d'honneur des Imahdeb M de ,Oaitfier dtlestio\, ambassadeur de Belgi- que <t Pans, a p,dsse ep ieMic ja glorieuse "cohorte en piesence du gênerai Manaux, lui aussi rnutili1 de la guene lui. Dr» cris de « mvô la Fiance, vive la Belgique salueimit la peroiaison du,discours prononi par 1 ambd^sdikm ^jhcs un banquet fratcnip], les mutilés bel»r s ont été reçus a 1 Hôtel de Ville, dans l'api c midi, Par la municipalité par ib'enxie. M Mai (Cl Heraud, \ice-president du (^on- spiI municipal, pipsident dès-anciens combattants ( t dejmte de Paris, leur a souhaite la litirvpnuc dans le ais municipal en. tel mes chaienieux et émus M Roche, dii pl loin du cabinet, lepreseulait le préfet de la seiup

Une soirée a lOpeia teimma la joui née

de nos gidiids amis.

'i t

j

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la tummr dr un franc eu timbres poste, poui toninr une pwtxp des irais de rcnouifllnarni de la 'bernde,

L'agitation communiste M.' Ânçiré Marty,- député communiste 'de Seine.ret-Oise," a donné' jeudi soir, à Perpirgnaiv une conférence révolutionnaire dans un café du. quartier .populeux de Saiht-Jacques. A la soi lie, un toitege, précède de drapeaux uougefc, a. "parcouiu la Mlle en ciidnt « Unm&tie et est. allé devant la préfecture, ou la manifestation s est faite plus -violente

LES COMMUNICATIONS

entre es 17e et 16e arrondissements

+~ f

La direction des chemins de fer de l'Etat

vient de faire affrefrer qu'elle supprimait,

Argus.

IFll(GA~O= ¡IHUÉAtJrIRIE

CODRRIER DES THEATRES Premières représentations

A la Porte-Saint-Martin, à 8 h 45, première représentation (reprise) de Montmartre, pièce en quatre actes de M- Pierre Frondaie.

Distribution

Mine Jaae Marnac (en représentations), Marie-

Claire"

MM' Louis Gauthier, P. Maréchal, Vargas, Tavermer Bourdel, Le Tzigane Almette, Parmain Coizeau, Lévy-Brack Fabre, Logerce Bayard, Hen-'ri Person, Claron; Béchet, Jeune Homme; Clavaud, Le Journaliste Nbury, Jeune Homme; Chevallier, Sairit-Sçrge; Hirlemann, • L'Agent Sicard, Le Grand Atfreçt; Tiske, Le Chasseur; <

Mmes S. Berni, Eve' Adam; Gdéreau, Charlotte; De Redon, Suzanne Latmche; Nobis, Eliane Chapelas, Camille; Coquelet, Simone; Gina Niclos, Duchesse de Grival; De Kerivoual,. Gabrielle Montinat; Grisier, Mme Clafon Claire-CIère, Aïssa; Leh'wa, "Juliette E. Favièr; La Fleuriste Laffouçcade,. Une, Petite Femme; Ch. Fàviei-, Une Petite Femme. Les critiques et courriéristes, seront reçus au cor»- .trole,- ̃"̃'̃ ̃̃ "'̃ Au NouVELrÀMBIGU, à 8 h. 45, première représentatibn' (à ce théâtre) de J'ai une idée; comé4ie burlesque en trois actes, d'aprèsTons of Money, ̃ de MM. Will.Èyans.et Valentine, mise à la scène par M. Max Deârly, pour les représentations de M. Max Dearly.

̃%E)i*tiibutipn:j" '̃ ̃ -"••

"M. Max DearW, dans. Je rôle d'Aùbrey Allington Mmes Jeanne Saint-Bonnet", Louise Allington; Sylvette Fillacier, "Daisy Everard Daubray-Joly, Dorothée Smith, Tante Dodo; Germaine Auger, Norah; MM. Cousin, vChester Jpë, Saint-Bonnet, Maitland; Barencey, Sprules; Jacquelin, Henery.

Les critiques et courriéristes en exercice, seront reçus sur la présentation de leur carte.

Au THEATRE ALBERT-Ier, à 8 h. 45, première de Pompon, ccSmédie en trois actes de M. Gilles d'Avrày. '̃

Aujourd'hui

A' L'ObÉON, à 2 heures, la Petite Chocola-

tière.

.«'(,r <̃̃. ̃ .̃ •••#" •̃

Même spectacle' qu'en soirée .°

Aux Bouffés=Pàrisiens (2 h. 30), au Gràhd-Guignol (2 h. 45), au Théâtre Ba-Ta-Clan (2 h. 30),, aux Deux-Masques (3 heures), au Moulin-Bleu (3 heures). r..

̃̃Cé.s<Hr,: .̃'̃̃[.

yÙiA 'û'OfâRA^àv7 h. :30.'P~ Pràhz; !,Mlfe pembugebt MM.- peimàs, Rouard; Hubert ty; Nârçon Mmes Harambcrtire, Moasy, Cros, Caro, Courso, Làute-Brun, Denya, Delsaux, Doyen -1 MM. Soria, Thill, Régis, Ernst, Bruyas, Guyard, Bordon, Peyre). Orçh. M. Ph. Gaubert. A LA Comédie-Française, à 8 h. 15, la Dépositaire (MM". R. Duflos, Siblot, Desjardins, J. Hervé1, Ledoux Mmes M.-Th. Piérat, E. Dux, J. Even, Ntzan, Roseraie, H. Roggers, Lherbay). A l'ÔpÉRA-CoMIQUE, à 8 heures, 18e représ. de l'abon. sgri'e A, /aHûianeratMlle H, Demel-

1i0 MM.' H": ÀlbërsV'fâger, ;Vieùiil«)yOrc|h:

M A Catherine Paillasse (Mlle Marchai MM- Marcelin, A AHar4). Orctî. M; Archaimbaud A l'OdÉON, à 8 h. 30, la Rabouilleuse (M. Gérniér ;• MM. Dârràs, A. Varennes, Gabrio, Cailloux, J'r- Fleur, Fàbry, R. Arnoux, G. Cusrn, Dervigriy, Bàlpêtré Mmes Ch. Clasis, S. Rissler,

L. GirÓn).

'Aux VARieiÊs (Gut. 09-92). 18 H. 45. le Bois sacre' (Mmes Jeanne Granier, G. Baron, etc. MM: Félix Hugùenet, Raiinu, Pàuley, Koval, etc. .et Charles Lamy). r < Au Vaudeville, à 8 h. -45. Après l Amoùt (M. Lucien, Guitry MM. G. Dubosc. Jôflre, J. Ôax Mmes R. Corçiàde, G. Morlay, ,D. Hébert, R.Ra.y). -.Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 15, l'Aiglon (6 actes) (Mme Simone, M. Decoeur, Henri Monteux, Chame'roy, Alice Tisspt,Fresnel, Marsac, etc ) Dim matinée à 2 h. 15.

Au GYMNASE; à 9 heures, Si je coulais. (Mmes Marthe Régnier, Denise Grey.Marthe Rienzi, AliCe Ternier MM. Victor Boucher, André Lugaet, Femartd Gravey, Robert Vattiei). A LA GaITÉ-LyR|QUE, i8 h. 45, la Perle de Chicago (M. Morton miss Nâne Stiiârt', M" Gysor, Mlles D Cam, Marg Gilbert, Marg. Ducouret, avec M" Harr\-Mass le dompteur Marck et' ses lions).

Au THEATRE ANTOINE, à 8 h. 30, Madame Fhnt, comédie en 4 actes de MM. Gavault'et'G. Berr, avec Mlle Sylvie, M Pierre Magnier, Mlle de Pouzols et M. Chambreuil.

Au Palais-Royal, à 8. 1î. 45. Embrassezmot (Mmes Th Do"iy, Bl. BJlbao, H. Dastry J; MM, Baron hU, Duvaïïîs, J. Baumer. M. Simon, G. llectercq, Ch Lorrain). u

Au Théâtre DE Paris, à 8 h. 30, la Danse de Minuit (Mme Vefa Sergine MM. V. Francen, P. Renoir, H Rollan Mme M. Praince). A LA RENAISSANCE, à 9 heures, la Captice, de M. Charles Méré, avec Mme Jeanne Rolly. (Lo- cation Nord 37-03).

Aux BOUFFES-PARISIENS, à 8 h. 45, Phi-Phi (MM Dranem, Lucien Baroux; Adrien Lamy, Ga- bin Mmees Jeanne Perriat, Davia.O'Nil, miss

Annie).

Annie) A l'AthÉNLE, à h. 45, là • Dame de chambre (M Abel Tarride, Mlle Gabrielle Dorziat, M. Lucien Rosenberg, Mlle Alice Ael, Marcelle Monthil, Augustine Prieur, Meg Degâral, Germaine Pradv, etc.

Au Théâtre Edouard-VH, à 8 h. 45, la Danseuse éperdue (Mme Betty-Daussmbnd MM. Cande. P. Juvenet, M. Varny et M. Montèl). 1 Au THEATRE DE l'Etoile, â_8 h. 30, la Revue Je Printemps (MM Sacha Guitry, Urban, Pizam, Carol, Geo Bury. Kerly -Mmes-YVonne Printemps, Gaby Benda, S Duval et Mme Marie

Delna) :̃̃̃̃ ̃

Au THÉÂTRE MARIGNY, à 8 h. 30, .P«»* 5por(s (Mlle Spinelly, M. G. Milton. Mme J. Pierh, Mlle Wronska et M. Alperor|Mile LouIQU Heg&bufu, MM R. Darrhcî, Piérade et M. Alerme et Mlle Marthe Lenclud.

Au Grand-Guignol, à 8 h. 45, la Maison 3u Passeur, J'at laissé dire le Cercueil de chair (Mlle Ma\a, M. Paulais) Péché de jeunesse Matinée jeudi. sam., dim. et fêtes. Der-

nières

Au Théâtre Michel, à 8.K. 45, la Dame du Pesage, opérette (MM Boucot, Girier Mlle M. Moussy avec Mlle G Charley).

AU THÉ/kTBE FEMINA, à. 8 h. 45, la Vie.cn rose {Mmes Jaïie Marnac, A. Garlier, Josylla ,MM. Louvighy, H Jullien, le danseur Marshall

A L\ PotinilrE, à 9- heures. l'Homme^ nu (Maiie Valsamaki, Pu>lagarde, :Lilian Greuze Rahna et Henri Beaulieu)

.r p,t;x lVoÜVÉpvTÉS, à 8 h. 45, On a trouué

Aux Nouveautés, à 8 h. 45, On a trouoè

une jemme nue (M A Brasseur Mme Régiiva Ça« mier MM Gildès Mondes et M- P. Stephen).- Au THEATRE Daunou, à.8 h. 30, Gosse de Riche (Mmes Jeanne Cheirel, Alice Çocéa, Jeannp Laun, Christiane Dor MM. VilBcrt, H. De-" fr^jo, Lou s Biaoche)

à partir du -1er' juin, toute eirmlaiiôn dan trains sur la voie ferrée ̃ Aiileiùl-Sainl-Lazare en ce qui concerne le tronçon Courcèlles-Pont Cardinet.. M. Joseph JDenais, conseiller muniicipal du quartier des Batignolles, dans une lettre adressée' au ministre des travaux .publias, a protesté énergiquement, contre cette décision au nom d'une partie de da population parisienne pour laquelle nul autre moyen de communication a'existe avec 4a. spart'0 oecidenta;le du XVII6 arrondissement et avec le XVIe arrondissement tout entier.

-• ̃– ̃

Au lac d'Annecy. Choisisse;! Annecy et son lac -pour votre villégiature de printemps. Venez y ^admirer les eonlrasLcs des commets' neigeux .et des campagnes 'fleuries 'se mirant dan's' les eauk.Mëues. Lèshôtels ouvrent, Renseignemehls au Syndicat

d'Initiative, Annecy. .̃'

t

À LA MAISON DE L' « Œuvre », à 8 h. 45. la Sonate à Kreutzer (MM. Arquillière, LugjiéPôe, Mme Suzy.Prim, etc.).. -t AU TriaNON-LyRIQUE, à 8 h. 30, Léohtine Sœurs (Mmes M. Evrard, Fràncy, Maltèsi Ertàud); MM.F. Galipaux, Rudeau, Martio, Joubert, Jouvm, Cardon). »

À LA l,omédil-Caukurtin, 5 9 'n., la Fleur d'Oranger (MM. Signoret, Mbrîns; Mlle Germaine Risse, Made Berry, Andrée Guize. Debrerina avec Mme Marguerite Piérry et P. Etchepare): Aux MATHURINS, à 9 heures, ie Chemin des Ecoliers (MM; H. Bosc, E. Saulieu et M. H. Burguet Mmes M. Yrven, S. Saudré et' Mlle Mar-

en).

Au Théâtre DE l'Avenue, 5, rue du Colisée, à 9 heures, la Grande Duchesse et le Garçon d'Étage (Mme Charlotte Lysès, M. Jutes Berry, Mme Juliette Darcourt, M. Lurville, M. Debucourt, etc.).

A LA SCALA, à 8 h. 30, Mon Homme (Mme Cora Laparcerie Mlles Nadine Picard, Renée Brugette, A. de Beaumont, Dubuisson MM. Paul Amiot, Pierre 'Labry, Argus, avec le danseur J. Delvannes et l'accordéoniste Vettese Guérino). ̃ AUX Fqlies-Dramatiques, h Ç h. 45( le Million du Bouij (M. Tramel. Mmes Cœcijïa Navarre, Yvonne Yina, Racksort, Bernède, Hes-* lia, MM. Marjolle, Rivérs Cadet, P. Darcy, KçrJ ny, Moret, etc.). ̃ Aux DEUX- ANES, 9 heures (Direction Rojger Ferréol), la T. S. F. des Chansonniers Où allons-nous ? revue de Dorin, Yvetine et Roger Ferréol (Jeanne Fusier, Marc Hély et Dalio). ` Aux Deux-Masques (Th. Fontaine), 25, rue Fontaine, ̃-l'Ile dv( docteur Moreau (d'après Wells) l'Embraseuse, Mon Frère de lait et Adultère.

M. André LUGUET A LA Comédie-Française. M. André Luguet entre à la Comédie-Française. Il a signé,1 hier, son engagement. On ne peut que s'en féliciter. Très jeune, M. André Luguet s'est classé brillamment parmi nos meilleurs jeunes. premiers. Ses remarquables dons comi- ques, sa mesure et son naturel lui ont valu déjà d'éclatants succès. Rappelons seulement ses créations de Souris d'hôtel, Une faible Femme, la Tendresse, .Alain, sa mère et 'sa maîtresse, et, tout récemment, au Gymnase, celles des Vignes du Seigneur et de" Si je voulais. Nul doute, que chez Molière il ne rencontre auprès du publie le même accueil que sur le boulevard.

M. André. Luguet débutera, à la Comc- die-Frartçaise,, au début de l'année pro-

çohaine,, Au.paravan4 il doit faire, eii: eflet' ·

june geande .touriiée, en Amérique, àiix cô-^ tés de Mme Sîarie-Tliérèse Piéràt.1

Opéra. L'Opéra donnera demain, dimanche, en soirée, Faust, avec Mlle Yvoilne Gall, Réx, Monlfort MM. Trantoul, Marcel Journcl, Duclos, Errist Mlles Pierozzi, Valsi, Cébron, sous la direction de M. Büsser. Lundi, Roméo el Juliette, pour la suite des représentations de M. L. Mura-

it&i'e^lei eéJebre >attiste--qui <sora-.ehttwiré, de

"Mmes Alexandrovicz, Denya MM. Hubeity, Gresse, Teissié, G. Dubois, MahieuX, sous la direction de M. H. Bûssèr. [

•*•

L'Opéra donnera, lundi, Pioméo el Juliette. La belle et admirable cantatrice, Maria de Alevandrowïcz, nous charmera ;à: nouveau dans le rôle de Juliette, et le célèbre' "tenôr "Muratore, dans celui de Ro-

méo. ̃ ̃•̃

Comédie-Française. Demain dimanche en matinée, la Comédie-Française affiche iphigénie en Aulide qui sera jouée avec une mise en scène renouvelée dans un décor nouveau du peintre Jacques Drésa.

Il ne j'aul jurer de rien formera spectacle avec la tragédie de Racine. QpÉR.vXoMiQUE. Lundi soir, l'OpéraComique donnera une. représentation de Carmen, avec la distribution suivante Mlles Perelli, Réville. Moriâ Païva MM. Paul Goffin, Vigneau. ^̃Grande Saison d'Art DÉS Jévk • Olym-: PIQUES. Le succès des représentations de l'Opéra de Vienne au Théâtre des Champs-Elysées s'affirme toujours davantage. Les interprètes des divines partitions de Mozart sont acclamés par un public enthousiaste, à qui jamais Mozart n'avait élo révélé de cette façon. Ce soir, dernière dj>. l'Enlèvement au Sérail, par la célèbre xan" latrice Selma Kurz. Théâtre DE PARIS. Par suite du départ en vacances de plusieurs de ses interprètes, là Danse de Minuit, qui atteindra bientôt sa rao" représentation, devra quit-r ter l'affiche en plein succès. Ceux qui n'ont pas encore applaudi la belle pièce de M., Charles Méré et l'admirable interprétation à la tête de laquelle on acclame Mme Véra Serg-ine, la grande comédienne MM. Victor Francen; Henri Rollan, Mme MaTçellp Praince, M: Ch. Bernard, etc., feront bierr de se hâter. La Danse de Minuit n'aura a, plus, en effet, qu'un nombre limité, de représentation!. Demain, matinée ̃̃ avec: la: même .interprétation que le soir. >

'♦* ^~r~^r- '̃" .•

Boùpfes.-Parisiens. Aujourd'hui et demain, matinée, à a heures 3o, de PhiPhi, l'opérette quinze fois centenaire interprétée par MM. Dranem, l^icien Ba:roùxi Adrien Lamy, Gabin, Mmes Jcàii- = ne Perriat et Dàvia.

Marigny.– MlleSpinelly, qu'un, acei-' dent de mise en scène, heureusement sans suite grave, avait mise dans l'obliga- lion absolue d'abandonner les rôles où elle était acclamée, fera ce soir sa rentrée dans Paris Sports, la grande revue de MM. Rip et Briquet, dont] le succès se poùl'Siiit triomphal et ou, avec Mlle Sphieljy. sont acclamés, le popiilaire Georges. Milton, Mlles Jane Pierlv, Vronska et M. Alperoff, Mlle Loulou Hegobiiru. M. Robert Darthez, M. Piérade et M. Alermc et Mlle Marthe Lenclud. Demain, matinée àv.oc la même interprétation que le soir.

̃̃̃ '̃ :> ̃̃:̃.̃ '̃̃•̃

Voici quelques détails sur l'accident ar-

rivé a Mlle\SpïnelIy g une ëpîngle s'esî irouvée,, on ne sait comment, planlée sur le coussin qui la reçoit lorsqu'elle descend du'toboggan et lui est entrée dans le pied jusqu'à i'os où- elle s'est cassée. La délicieuse artiste a cependant continué a danser avec beaucoup de courage, mais on a dû, à minuit, f opérer dans sa loge et la transporter chez elle.

Elle est rétablie aujourd'hui; ,̃ Grand-Guignqi.. Aujourd'hui en matinée et en soirée et demain ^n matinée et en soirée quatre dernières du Cercueil de Mardi, première de la Nuit tragique de Rasgoutine, drame de M. A.-P. Antoine. La location est ouverte (Trudaine 28-34).:

A" l'occasion de la centième représentation de la Maison du Passeur, J'ai laissé dire le Cercueil de chair et Péché de Jeunesse, M. Camille Choisy avait réuni au foyer, après le spectacle, auteurs et interprètes; Réunion tout intime.: a 7^1, Pierre Veber, au nom des auteurs, rendit un juste hommage aux services rendus par M. Camille Choisy à l'art dramatique, ainsi qu'au talent des comédiens qui le_ secondenï.

Puis on but une .coupe de Champagne, Maison de l* « Œuvre ». M.: Lug-néPoénous écrit S

Je vous prie de bien vouloir rectifier l'article où vous accordez au Théâtre Réjane le bénéfice d'avoir joué jadis la Sonate.

La Sonate n'a jamais été jouée que par « L'CEuvie » et à rhes risques. La salle, que ce soit Femina ou l'ancienne salle du Nouveau Théâtre, qui fut aussi le Théâtre Réjane, importe peu. C'est « l'Œuvre » qui jouait et j'y tiens.

Veuillez avoir la bonté de rectifier cette erreur que je ne puis passer, LUGNÉ-POE.

LUGNÉ-POE.

Detts-Masques (Théâtre Fontaine). 'Aujourd'hui et demain,en matinée, à trois heures, et le soir, l'Ile du docteur Morequ, tiré de Wells, C'est un très gros succès. `- ?>:̃̃̃>r~: •?:» Maxime Girard. AU THEATRE FEMINA Ce soir

MARIA K0USNE20FF

7?~LMAR:ES: ET LO'a'y~iGn~r-s' dans,

LaVieenRose de BIP et BRIQUET

Henry-Jullien, le danseur Marshall Hall et George rmniMraiLEjf place blanche ̃̃̃̃̃̃̃

U !t_ !lB

BHHBBSB aux DEUX -ANES ̃̃̃BEEBH SPECTAaES&CONCERTS V PETITE SO1JRÉE

^;yk" Glj.AISI^E, SrAI^Çl^-iJE-PARlSiq

«et- ,.< CéiqUç ser» le1 »oinrean -s^ctude j;>

des Folies-Bergère

Cœurs en Folie, la super-revue de M. Louis Lemarchand, que M. Paul Derval, directeur des Folies-Bergère, va nous présenter ces jours-ci, marquera une étape nouvelle dans L'art du music-hall. En vue de ce spectacle, la scène des Folies-Bergère a subi une transformation considérable entreprise depuis six mois. Une1 installation électrique perfectionnée, une piscine de 1.20 mètres carrés de superficie, qui 'se substituera au plancehr de la scène, tandis que celui-ci s'enfoncera dans les dessous, un jeu d'ascenseurs puissants .permettant un changement iustântané de la mise en scène, voilà quelques-uns des progrès réalisés rue Richer. C'est dans un cefcire métamorphosé que se dérouleront les ifastes d'un spectacle tel qu'on n'en vit .-ja-iitais sur aucune scène. Dans des décors conçus sur-un principe

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20.. Transatlantique ̃̃̃ 298 ..U98 3 ,/2% Amortissabl Douanes 1902 '••• 30 ..Société Marseillaise <t. p.). 528 528 L«- 9282 Balja-Karaidin 2:7 50 225. !917" 1§ J/,4 IS 3',4 '4

̃40- de TU nton Parisienne. ?a! ..895 s% g,s.I916 «j 67 40 Tribut d'Egypte • 135 Banque de JM.ndo-Chino.•• j375O ,.3(5OJ 2G0 Charbonnages du Tonkln 9-60 |«| 8 s|)- 6 B jk 29J 296 .• 191& 19 •/̃ 18 1/2

65.. Compagnie Algérienne U65 1255 4% ,917 R 30 54 90 Priorité Tombac •••• :•••̃ .3.. Pays Europe Centr. ord. _6Ï.>. ,84 110 ..iBethune CC" de), nouv. 3.75 3£ii #> Caoutchoucs CS" Financièredri H2 • 152 ..Consolidés 5/ ,2573/8 50 ..{Comptoir National d'Escompte..970 ..|.«/2 .-4% 1918 53 60 53 60 Haïti S 19! o •••• 6 •• eiû 5 50 Induat. de l'Afr. du Nord. 345 •• 343 .75.. Dombrowa (Hou. Hères), parts. 2373 -Uï •• chirtered. 43 50 45 25 Anjentin 1886. ( 100 1/2 100 1/2

40 .-Crédit- Commercial de France. 671 ..|o72 g 926 Amorti8»ab!« 8140 81 65 Hollande 1896 •• Industrielle de Chine.| 187 182- 30 EpinaeCHouil !«>«« ^ch-*?r«'- ™ |520 !̃̃ -Chemins Ottomans CLotsturcs) .8J 50 .91 50 Brésil 1889 £ ̃ 46

60.. For««r< le France »| 375 6^ 1920 6; 2f) 61 20 Mexique 4% Or 19O4.. li hk 10 F-"a"=o-J«on*,se 5J5 .«40 66 66 Haute-Loire (Hou.llères de la). itfO «u 9 •h. City-Deep • 253.. 259. Fund.ng 76 !/2 76 1/2- 75.. Lyonnais i l»25 1520' 5~9'920 Amortie.ab!e. 81401 Roumanie 4% 189O bi \Q bï d.s pays du Nord 50 Montrambert ai .la BeraudAre. K80 -il •• Colombia 401 -i03 Ch.n» 4 1/2 79. 75.

30. Mobilier France! 512 5IC Bon. du tr*««r 6% 1922 432 75 482 75 Convertie • 9' 50 Crédit Algérien .160»,. 12 50 ê»,nt-Etienne CHouiller» d.).. *89 1» ̃̃ 75.W. cÔn^rdf. 403.. 402 Eflypt. Unifié. 74 1.4 73.

.30.. ~bi)i.rFr~a.5'2..5)C..B~~T-6~,922.4S275 48:75 Conv.rt.e. ~9. 50..C~ditA~r..n.600.. '2SO~t-Et~nn.(H.u.~r~d.).9..2jO. 75M.c=~rd~ 403 402..Eeypt.Unif, 74J.4 l'~4 73.

25 Société Ganénilt. 753 752 1923. 487 50 «/ 25 25 Convertie 1910 Foncer Argentin t. p. 178 ••;•̃•̃ 40 An.cbe (Mines dO UiO ̃ ̃ >^ ̃ Goro ord 34.. 33 25 Exteneura 69 1/2 69 1/2 25 i ,,m l,,m Oblig. Ch. fer Etat 4% 1912-14 28o 286 ..Danemark 31/2% 19G1 •• 40,. du Brésil 590 :>9j 40 Anzm. Uii l-il 6 ,h g 223 .• 229 Italien.. 20 ./̃ 20

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366 93 suez. •• '3|80.. j 13400.. _9 S% 1919. 320 3J0 Santa-Fé S% 191O «5.771.. 150 Colonial. ̃••;•.•̃ »50 62 Blanry. jomss.nca. al 970 •••• De Beers ordinaire. 1010 1031 J»P°n 1899 66 66

43 Est i 778 7o5 5% 1919. 320.. Uruguay Or 1ÔOS ••• Soc. G" Banques de Province. 45 Carmaux nouv.. rn" 112*" 20 th- préférence 930.. 943 Portugais 28 1/4 23 1/4 65-tyon.- à%i-W» ••Afri,u.o«oid.F™ne.3« 1910. 294.. 29i;; 45 Soc. O» Alsacien* Banoua. 560.. 560.. 15 Carv.n nouv '}$ "» c ̃ D- Fr.neowjoming. ord 279- 265 R"*s. 1906 9 1/4 .9 \-4

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60.Or!eB~do.Chin.3%t909, 293.. 286 )8654%r~b..500. M2_4,. ACTIONSINDI./STRIELLES ;33 'T.89"t62! 1 $h. 4 Goldsfielde Consolidated, 269..272..Ch.~d.9,9. 9/9.

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15 .courrié..es. 418 .4~6 ViHe d'A,lbert 6% 408 4'~3 22 04 Câbles Télégraphiques 510 507 25 Mitai 1 744 74' North Caucaslan. J2 74 50 North Caucasien. 10/1.'10/

.IBoléo 6?, 6i$8.. de Verdun 6~¿.1 ~25.' 42.0.. ¡Com, !?79 260%r.500'. 428.. 448 40' Elect,icité de pa"s"9JS.. 9oju.. 45.. Le Ripolin, je 3'j25 32' Pokin k'~ynd¡Caf."e (Shans!). 66 25 65.. Malacca. 25,1.i2 25!. 1.

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30 ..|DBbrowaCPétroles).. 765 .760 c, d.Enorgie Eiectri£,u 413 410 § Fonc. 1883 3% r. à SOO 228 ̃• 226-. 60.. Métaux CC" Française) 1410 1410 147 94 So,, Artifiçlalla- 575 670 V /• Randfont.in 87.. 86 50 g10 •••••••̃•• > 6 132. .Financier» des Pétroles 481 500 £ n 8,= dév9astéas 408 4U2 g Fon=. 1885260% r. SOO 242 242 22 (O éuivre et Pyrites 374, 12 "••• duu^W". âiï 1O35 *• Rand Min.s. 239 • 2(«7 50 fuAoa-A.r.a 4112

Pétroles Pi-amier 359.. 363 J Milall is e% 405 4!0 £1 Com. 1891 3% r « -*oo 222 224 50 45 Dynamite <S" C.ntrala) 900. 45 • S.lm» du M,d 1036 H»> 10 ,h. D A ,6 50 ,2Ô S/Par,s 80 77 8275

ton' «Q 6% nouvell.» •• 405. -i 406.. A 1892 26O$r. SOO 25Î •• 255- 26 26 printemps, ord: 61O oOO • 3300 ̃ Hussian Orl.. 73.. 73 2S f/N.w-York.. 43231.43056 20 Kuhlmann.690- «9 Cail: Fiv.a-Lïll. 6 54- 427 .̃ 423 • "=1 Fànc. i89S28O%r.5O0J. 267-. 265 M p. Andalous .••.••• .,i; /0 P?rt du R.°i?r' V" .Vio *890 890 i: Staaîiî française 470 466 Argent (métal). 34-5/8. 35 -S,.

27 •,• Gafsa. ̃ ̃ -890 .8fC p8s.de.Calais 1922 416 415 X ]Som.1899 26O°ir. SOfT. Jïto 245 24. p. Nord Espagne ,,r. 906 •i^CharoeuraReums parts). .890 .SiO # tsbsc6 ^Orientât d'Outremer. 392 386 Eaoompt. hors banque. 3 1/8. 3-1/16

25 produitschim-d'Alais, Froges..981 ..980, Indùstri6 Sucrière Français. 412 S ( Fonc. 19O3 3% r. k 5O0;. 264 2o4.. 22 p. Saragoss. • .̃" 88/ i S? l. ?r «,n V tànganyika 140 142 50 Prêts y 3. ,21/2..

I -Chargeurs Réunis '̃ 501.. Soi ^ustrl'l? Alsacien. 40? 50 5 côm. 1906 3% r. i. SOO 253.- 252.. •>“•“̃ f S^»n«°^ ÎT.hÏÏSÎ T \è\ 1069 5 'h' n?rltl.r 293.- 296 Cu.vr» (comptant) 61.3/16,

M.soasénes-Mar.tim.sùrd. 20>,V 209 ..M i3onBré t6% 457 ̃] 457 Z ponc. )909 3|-j r. à 2S0 • 41 ̃• Ml So.nawica-, 1^ •• ™ ̃• 27 66 Transports Mar.t.m.s,. 1071 Jt»< p q<fn lidated Land.: 70 75 7,25 u-rvnou '*>̃"̃̃'̃- 3 '̃ 58 .omnibus de.Par.a 1 Mines d. tens e%. 45375 450; £ LL Com. 1912 3% r à 250 140 •. 140.. £ Tabac. Ottoman. 369 366 23250 u Tubes et-F.'daSosnowic. 365.. 369-. NEW-YORK. 30- ma.

Transatlantique ord .'H?'" Sé.nt.Gobain. Chayny. ponc. 1913 31/2% r. SOO '270 .̃ 276 to'p. des Phil^pm" •• • •̃ 3060 31 lO 800-, Benediotme "̃ ||gu- • 33 b. Tubiiè; pfiy 617.. 605.,

50. --IvoKor».* Paris. >. 101, I04j •• Si.nes a.n.strées ël/2?o 443- t 1913 4% r. à 5O0 365 3S4.. 40 vichy (Et. thermal) 1250 125Û. 50 D,,», ,r Cusm.r- ̃̃^•– *» » |»0- 3 ^on corporation ̃ 139 50 142 .̃ Ca.ll Monay. c. m. 3

20 ..Air Liquide •600 3?7 Mgérie 3%19o2 SJb ̃̃ 302 r, O -Empr>.t917 Si/-2r,è300'. 226 226 23 Edison., .̃•̃̃•̃•̃•̃•. -880 .875 150 pistiMaries ida Indo-Oh.ne. ouuu i»JU| -2.D. ytah Copaïr C.V.- -••-••• 1302 1350 Câbles transfers 4 3125

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