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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1924-04-16

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 16 avril 1924

Description : 1924/04/16 (Numéro 107).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2939306

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Abonnements r tsoisjiois six mois un_*« Paris, Départements ) 9a _i ̃ 4t Colonies françaises ) 14 28 » 54 Étranger Union postale. 28 » 54 » 100. On s'abonne dans tous les bureaux, de poste de France et d'Alaérie

LE&tiÉMUliS

Le Comité des Jeux Olympiques vient de communiquer' au Matin une heureuse: nouvelle. L'Amérique.lui ayant déjà retenu trois cent cinquante mille francs de places, l'Angleterre à peu près autant, la Suède et autres pays presque l'équivalent, tout portait à craindre qu'il ne demeurât plus une seule stalle pour nous. Aussi, devant cette alarmante éventualité, le comiilé a-t-il résolu de procéder, entre les demandes, à une répartition au prorata, qui permettra de nous réserver quelques fauteuils. Il est donc à prévoir que, grâce à cette énergique mesure, sur les quarante millions 'de citoyens français, une centaine de privilégiés pourront assister aux Jeux Olympiques. Proportion qui, par les temps qui courent, n'est point à négliger et qu'on sera peut-être heureux de retrouver ailleurs,' quand les solennités auront commencé.

r

dès à présent, voyez notre situation chez les grands fournisseurs. '.Elle .p'fist pas :qu'affola,nte pour notre bourse. Elle. est, en sus, .insoutenable pour notre dignité. Quelle figure faites-vous chez votre tailleur, quand, tandis que vous vous lamentez sur la hausse des tarifs, à côté de vous, tel jeune fils des Pampas commande, sans barguigner, dix complets d'un coup et cinq ou six paletots de sport ou de ville ? D'emblée vous sentez l'infériorité de votre cas. Vous devinez le costume bâclé,- les essayages, dédaigneux, les attentes interminables et, devant la "perspective de payer si cher des procédés si désobligeants, vous 'gagnez discrètement la porte..

Passez-vous chez votre bottier ? Répétition des mêmes scènes. Quelle attention pensez-vous que vous prête un liomïme qui a en train cinq cents .livres de chaussures variées pour le maharajah de Rudukoto et; vingt mille dollars de commandes pour Boston ou Chicago ? Car ce sont les chiffres que vous citera le moindre ressem'eleur scandinave et l'on sait ce que parler veut dire. Alors, plutôt que d'aller pieds nus jusqu'à l'hiver, une fois encore, vous gagnez la. porte. Vous croyez peut-être sortir. Mais non, on vous a mis dehors.

Quant aux couturiers, bien pis. Pour peu qu'une cliente nouvelle accuse l'accent français et ne succombe pas sous les

vraiëË'.peties^'Èc^péihe sl;; oit; la1 regarde,

Pi on lùi'répond. Et les trois quarts du temps, la réponse, ne tendra* qu'à reconduire « Non,. voyez-vous, madame, d'ici un mois nous avons trois cents toilettes à 'livrer. Nous ne vous conseillons pas. » Parfois 'même, envers l'intruse, les façons se font ipius cavalières et plus agressives,:

Dernièrement, chez une grande modiste, une dame de la meilleure allure avise un chapeau "et le soulève pour l'examiner de près.

La première vendeuse intervient Ne touchez pas à ce chapeau, madame. ̃

Plait-il ?,

Vous risquez de l'abîmer. Et comme vous ne le prendrez pas.

Pourquoi donc ? 7

Parce que c'est trop cher

La dame reposa le chapeau, sans mot dire, puis, comme elle atteignait la sortie, une autre cliente murmura à la vendeuse

Vous savez qui c'est ? C'est Mme X. la femme de M.- X. de l'Académie française.

Il y eut un moment de consternation. Mais des Américaines entraient. En quelques milliers de dollars, elles eurent vite fait de dissiper la fâcheuse impression. Et partout pareil dans les cabarets, dans les dancings où vous trouvez toutes Jes ̃ tables de choix, soit occupées par l'étranger, soit retenues d'office pour lui ;sur le turfnous* n'avons. plu? pour nous représenter au dehors que quelques rares écuries françaises, celles de. -M.- Ambatielos, de l'Agha Khan ou du çahfain Cohn enfin, dans la galanterie, où l'étalon monétaire exotique fait loi et où, pour désigner la fortune, on ne connaît plus que le terme de « pèze issu du peso argentin.

•̃̃ •̃;̃-̃̃ _ay"' ̃"̃•.̃

Vous devinez, dans ces conditions, ce qui nous attend et à quel rang nous serons relégués quand les Jeux Olympiques auront déchaîné sur nous J'avalanche de leurs aficionados. Il n'y aurait, pour nous tirer de là, qu'une nouvelle Marne. Et comme loin de vouloir repousser l'invasion, nous ne. songeons qu'à y faire fête, beaucoup de gens prennent, dès maintenant, leurs dispositions pour avancer leur villégiature, ainsi qu'en 1918, sous la menace trop vive des berthas et des gothas.

Mais hélas de ce côté aussi, que de déconvenues et de désillusions les guettent Ecrivez plutôt à un hôtelier pour lui demander ses prix, retenir une chambre entre juin et août. Vous obtiendrez, selon les tempéraments, trois sortes, de réponses. Ou bien le silence. Ou bien l'affirmation que tout est loué. Ou bien qu'on ne peut pas s'engager. "• Evidemment, nos aubergistes et nos palaces entendent se réserver. Ils savent leurs devoirs d'hospitalité envers l'étranger et,> pour les en détourner, il faudrait des arguments autrement sonnants que les nôtres.

« La journée sera chaude » déclarait Damiens, au. matin de son Supplice. Nous en prédirions autant de notre été, puisque, à moins d'une opulence séculaire, de bénéfices de guerre dûment acquis ou d'une habile position -vendeur, d'ores, et déjà, toutes les grandes villes d'eaux, toutes les grandes plages nous sont presque aussi fermées que les tri-

bun.es des Olympiques -par les cables de

New-York," de Londres, de Stoektiolm ou de Bueiïus-Aires. p

•A" ce moment, il est vrai," novls garde?rons une ressource. Il jious. restera Péris, un Paris insolite, renouvelé, expurgé et, où,. d;défaun3e.. fraîcheur, :qii aura l'agréable surprise'de ne plus entendre parler que français." À" l'inverse des autres années où nous abandonnions là capitale aux innombrables touristes des deux mondes, ce seront les stations en vogue" que -nous"- leur .laisserons, pour nous stabiliser aux bords de la Seine. Et qui sait si, à cette mutation, nous ne gagnerons pas certain plaisir ? En dépit des ou de' la canicule, on se sentira, entre soi, en famille, à l'abri des bousculades ou des humiliations de la concurrence. On retrouvera en maint endroit les égards et les attentions dont nous privait la baisse du franc. On éprouvera une sensation a la fois de reconquête et de délivrance. Et cela fera peut-être, en somme, deux mois délicieux comme, depuis longtemps, nous n'en avions plus connus.

Je signale ce -sujet à nos jeunes romanciers qui vont souvent chercher si loin des idées. Quelle jolie page d'histoire il y .aur-ait.là pour eux À écrire, quelle intéressante étude, de mœurs à tracer, rien que sous ce titre ironique at balzacien \:lés Clients pauvres.^ Fernand Vandérem.

AU JOUR LE JOUR

Panneaux et Placards

Quand, prometteur d'heures plus douces, A l'horizon le soleil point;

Que les bourgeons mettent les pousses, Des bourgeois se montrent le poing Lorsque dés moineaux la chorale S'égaille en criant sur ks toits, La période électorale

Grogne des propos discourtois.

Déjà, pour recevoir l'affiche ..•̃

Au style agressif et méchant,

Au trottoir maint panneau se fiche, De l'esthétique se fichant. Sur ces vastes carrés de planches, Jaunes, pourpres, verts, résédas,, Viennent s'abattre en avalanches Les prospectus des candidats.

Plus d'un, craignant déjà la veste, Soupire, d'avance penaud Quand on lira mon manifeste, Donnera-t-pu dans riiou panneau?. » Mais ehftctm des futurs Lycurçuè»;

"Contré ''l'adversaire irrité, ̃- '5- ̃ .,<̃

En vociférant "nous 'objurgue De croirè à sa sincérité.

De quelles fleurs de rhétorique Ce joli mai se fleurira! » On se. traitera de bourrique,. Vendu, pochard, et ceetera.

Et l'on verra, non sans souffrance, Tels réformateurs à l'excès

Qui veulent protéger la France Protéger fort mal le français.

Montrons-leur une âme indulgente S'ils nous affirment bonnement « Chez moi l'espoir se contingente D'un bon solutionnement.»

Les marchands de colle de pâte r

Sont donc pour un mois sur les dents. Ils doivent la livrer en hâte

Aux afficheurs indépendants.

deux-ci forment toute une équipe D'heureux et placides lascars

Qui plaquent, en fumant leur pipe-, Aux murs n'importe quels placards. Leur ardeur, qui jamais ne flanche, Fixe le papier tel qu'il est.

Sur l'affiche, la colle blanche

Coule comme du petit lait. K Et l'indigent d'humeur chagrine Exprime ce juste regret « Avec toute cette farine,

Que de pains on fabriquerait! » Hugues Delorme.

L'Allemagne répond à la C.D.R. La note officieuse suivante a été: publiée hier à Berlin-:

u Conformément au point de vue adopté par-do président du Conseil. et des Etats particuliers, le cabinet' a résolu' auiowd'hvi de répondre affirmativement à la demande de la Commission des réparations sur les rapports d-es .experts. »

En conséquence' la' Kriegslastenkommission a fait savoir hier la fin de. l'après-midi, à la Commission des réparations, que- le gouvelnement allemand allait lui adresser, par écrit, sa réponse au sujet des rapports des experts qu'ilacceptera comme base -de discussion.

Les accords avec la M.I.C.U.M. ont été renouvelés

DussËLDORF, ;15*avrii^– On communique la note suivante

« Au cours d'une dernière réunion à la M. I. C. (J. M. aujourd'hui 15 avrifà 4 heures du soir, l'accord entre la Commission des Six et les autorités d'occupation a été réalisé sur tous les points et un nouveau contrat a été signé prolongeant pour une période de deux mois le Mantelvertrag du 23 novembre dernier.

» Les modifications apportées aux contrats précédents ne portent que sur des détails. Les clauses essentielles ont été maintenues. Elles consistent dans la livraison gratuite des tonnages figurant au programme de ]a Commission des réparations, ie paiement d'un impôt de 1,50 mark-or par tonne vendue, le maintien des taxes de licence et de dérogations, la continuation de l'exploitation des mines et cokeries en régie directe. »

AU CONSEIL DES MINISTRES Au Conseil des ministres d'hier, M. Poincaré a indiqué que les accords avec les industriels de Ja Ruhr avaient été renouvelés jusqu'au 15 juin.

a Loué par ceux-ci, blim^ par ceuxS-tf," me moquant des îots, bravant les méchants, Je me presse ̃ de rire de tout. de geur d'être obligé d'en pleurer. » (Beaumarchais.)

--4. 'i_

Les bolchevistes m Foreign Office

Le 14, à 11 heures 30, M. Rakovsky et •ses huit collègues bolcheviques ont.été reçus au Fûreign Office; et M. Ramsay Macdonald a ouvert la conférence par un •discours tout plein.de cette loyauté et de cette hauteur de vues qui ont conquis au premier ministre anglais la sympathie ̃de ceux-là mêmes qui ne partagent pas ses idées. La bonne foi avec laquelle M. Ramsay Macdonald tend la main au gouvernement-russe se reconnaît à la fermeté même avec laquelle il pose ses conditions.

Ces conditions sont au nombre de deux. Le premier- ministre anglais a dit aux. représentants: ides;. Soviets « -Vous tiendrez vos promesses, et, d'autre part, vous vous abstiendrez défaire de la, propagande. »

Ce ne sont pas .des. mots. La fâcheuse habitude que gouvernement de Moscou a de ne.pas tenir, ses engagements a découragé les industriels allemands, et nour.l-p.ut, dire, M. Ramsay

JYlaçdonald'jse 'méfie à. juste titre des ru-

.1\, 'laGdonald:j:;emétie àjus1e 'titre deS,rU'i'

ses, des (r* mpe4'œil, des retours, des

désaveux.-1 Il âd'orléme'nt insisté sur la nécessité de la bonne foi « Les fins, que Jnp.ùs prétendoiïs servir a-t-il .dit, ne peuvent être atteinte qui si nous réussissons complètement à nous comprendre, et que si nous avons avec nous le gros de l'opinion publique consciente dans chacun de nos pays, Si nous commençons par tâcher de nous tromper les uns les autres, nous en ̃viendrons à .tromper, les peuples que nous représentons, et, erifin, a nous tromper nous-mêmes. » Sur la question de la propagande, Sl' Macdonald n'a pas été moins net « Nous' posons euprincipe, a-t-il dit, que l'Union des républiques .soviétiques doit s'abstenir, d'appuyer,, directement où indirectement, .tout essai "déporter parmi le peupIe de ce,pays, soit en Angleterre, soit au' dehors, une propagande qui, venant de l'intérieur, peut être légitimé, mais qui, dirigée, ou même payée .par' l'étranger, 'ne l'est plus. » Paroles utiles au moment où la propagande russe, en Asie, est plus active que-jamais. Ces conditions montrent assez la difficulté de la négociation qui s'engage pour «placer les relations entre la Russie et la Grande-Bretagne sur une base de permanence et de stabilité ». Depuis lors, ces négociations se sont poursuivies à

llHif «ijas-Bl-4toMS-ignoron&. ce qu-li;i ren

adyieril.'Mais -la î'épqnse de M. Rakovsk-y., n'est pas d'un heureux augure. A la parole, courtoise, 'mais précise de son adversaire, ,11 a répondu par une harangue où, perdant de vue la- sujet même de la conférence, il a développé ses idées sur le désarmement et sur la revision du traité de Versailles. >-

Ce premier engagement a mis en présence des représentants de, la GrandeBretagne désireux-de traiter nettement des affaires précises, et des holcheVistes fumeux et. bavards. Que résultera-t-il de la discussion ?

:'•̃•' > Henry Bidou.

Demain Jeudi 17 avril

LE FIGÂEO ARTISTIQUE Par MM. Henry Nocq, Simon Arbellot, J: Duportal, Francis Paul, Curiosa, Jean Messager.̃̃

^-♦–

Calendrier des Ventes. Expositions. 25 ILLUSTRATIONS

E OHO S

Un :'Code 4e rensëig-ne à Paris."

Nous avons dit que le iiréfetr-de la Seine, préoccupé de l'esthétique de Paris, avait institué un service chargé de réglementer les enseignes. v

Avant tout il faudrait les faire -surveiller. par. un maître d'école, cap leur orthographe- est souvent par. trop libre. Rue Rambuteau, on peut lire en énopme's caractères ""«. Yaourt syrten contre antérite.» Et- boulevard Saint-Germain, au milieu de rails de. tramways en réfection, une grande: pancarte avec « Gircuj latipn interdit. » Il y a quelques jours I .encore,- sur une boutique aujourd'hui disparue, près de l'aristocratique église. Saint-Thomas-d'Aquin, ceci, qui laissait rêveur « Titres nobilières..» u

Les: étrangers pourront ainsi rapporter chez eux le français tel qu'on 1,'écrit. Statues.

'7 Si ''le Conseil municipal accorde des empjapements à toutes les, demandes qui lin s'Ont laites pour ériger- des monuments à des morts -glorieux, -Paris risque fort d'être. encombré, Le Conseil -ppôçède. -par- o'pdre.Jl examine d'abord le mérite des personnalités que l'on veut statufier. Plus tard il examinera les mérites des statues qui les re-

présentent.

Jusqu'à présent ont été jugés dignes d'avoir à Paris, sur.la voie publique, leur imagé' Massenet,' Saint-Saëns, .Sarah Bernhardt, Paul Adam, Paul HervieuNe volez pas.

Pendant1 la dégringolade du mark, des Allemands fixés à l'étranger avaient l'haIMliude de. secourir les leurs ̃ restés au •i pays, en leur, envoyant des devi'ses étrangères,. Mais.comme les lettres contenant ces billets de banque précieux étaient souvent .ouvertes .par les employés des postes en vue d'un contrôle et que le contenu des plis disparaissait souvent sans laisser de traces, les expéditeurs avaient pris' l'habitude de mettre' sur l'enveloppe cette recommandation qui était aussi une prière Ne volez pas. Cette inscription est si fréquente main-.

tenant que, let> postiers allemands offensés -ent- réclamé. 1/admmislration des pesles, pour leur complaire, a déc-idé que tes lettres portant la recommandation lâcheuse .ne seraient expédiées que dans tes cas où .elles contiendraient vraiment de l'argent. Calvitie pour .dames.' "̃• A la sixième séance annuelle de l'Association des maîtres coiffeurs américains, M. Charles Nestlé a lu .une note bien inquiétante pour .les dames qui se font couper les-cheveux. D'après M. Charles Nestlé, en faisant réduire la longueur de leurs chevelures à 'Ja mesure de celles des hommes, les femmes courent les risques de cette calvilie qui est si répandue parmi.le 'sexe fort.

Le maître coiffeur, américain explique pourquoi il jette ce cri d'alarme. Son expli cation a un certain air scientifique, mais peut-être est-ce .oui air qu'elle se

-donne.

II faut remarquer néanmoins qu'aux temps déjà lointains où les dames portaient des cheveux longs, elles, n'étaient | presque jamais chauves, tandis que les

hommes aux cheveux-courts ont vite l'ait

de devenir des 'hommes aux cheveux absents-. '• ̃ ̃ ̃ Les Soviets veillent sur la ̃mémoire de Lénine..

On vendait 'dans la .république des Soviets _qui était .naguère la Russie, des cigarettes enveloppées dans un papier portant l'effigie de Lénine.

Ces cigarettes avaient un grand succès. Mais le gouvernement de Moscou a interdit de vendre des cigarettes dans une enveloppe ornée d'une telle image. CsJJe.enyeleppe est souvent jetée par terre, peut-être foulée aux pieds. Le portrait de Lénine ne doit pas être exposé à

de'fôls risques.

Le Masaue de Fer.

..r~

lies fêtes de Byron en Grèee

fii'est aujourd'hui que commencent à Athènes les fêtes organisées à l'occasion du centenaire de la mort de Byron. Le programme comporte une visite aux reliques de Byron déposées au Musée historique, l'inauguration d'une plaque commémorative sur la maison jadis habitée par Je grand poète dans la rue Agia, une réception- à l'Hôtel de Ville, un banquet offert par le gouvernement, enfin, dans |a! Moirée., une visite à l'Acropole. /jO.emain, ce sera ,1a* cérénioltte'-à l'Uni-' Vétsité: avec les discours des professeurs Andréadès et Ménardos, et la récitation d'un poème de Palamas puis, le couronnement de la statue de Byron au Zappéion, avec un discours du ministre de l'instruction publique et la réponse de la délégation anglaise enfin, une représentaljipn au Théâtre National,

"<? Vendredi, départ" pour "Côrihthe et Missôlonghi..

Samedi, auront lieu les cérémonies de Missolonghi déjeuner, discours du président du Conseil, excursion aux bouches de l'Acheloos, visite au lieu où est. mort Byron, dîner, danses nationales grecques, fête vénitienne sur la lagune.

Ainsi le premier geste de la Grèce républicaine est un fervent hommage à l'un de ceux à qui elle doit sa liberté.

tamponnement sur l'Orléans 9 Un mort Plusieurs blessés Le train de luxe 31, qu'on désigne sous le nom de Paris-Côte d'Argent, a tamponné hier matin, en gare de Saint-Saviol,' près de Rùlfcc, un train de marchandises ;qui maliteuvrait. t.

.UîLe mécanicien du train 31 a été tue. Deux vftyageurs. un Anglais et un Espagnol et plusieurs employés ont été blessés, mais Féîat d'aucun d'eux n'est inquiétant et tous ont pu continuer leur service.

L'enquête ouverte a permis d'établir que l'accident fut causé par le' mauvais fonctionnement d'un signal.

.De son côté, la Compagnie des chemins de."fer d'Orléans nous 'comnlunique la note suivante

« Le train 31 manoeuvrant, ce matin, en gare de Saint-Saviol, près, de Civray, a tamponné le train 6431.

», La voie principale est obstruée, la madWliedu train 31 est renversée, cinq voitures ont déraillé, ainsi que la machine du train tamponné.

̃ » Le mécanicien du train tamponneur a été tué; Quelques agents et voyageurs' ont

été blessés. »

Avant les Jeux Olympiques Le préfet de la Seine et le préfet de police, accompagnés d'un certain nombre de fonctionnaires, ont été, hier, à Colombes pour se, rendre compte de l'état des travaux d'aménagement du stade et de ceux qui sfaîit entrepris pour refaire les routes donMiitit' accès à l'enceinte^. Le préfet de police a déclaré qu'il lui serait impossible d'assurer la circulation des visiteurs 'les jours d'épreuves imposantes, sj jes travaux de réfection de15 routes n'étaient pas terminés à e moment.

SOMMAIRE DU

Figaro en Argentine (17 avril 1924)

FERNANDO 0RT1Z ECHAGÙE Le nouveau ministre de la République Argentine,en France M. Aloarez de Toledo,. X. Nouoelle réglementation de la lot d'immigration" LETY-COURBIERE Mens Sana. J. P. OTERO L'épopée argentine et ses bardes Esteban de Luca et Lafinur. De notre correspondant particulier: Situation du parti radical avant les élections de mars 1924. Le Moarçiueiit artistique La Vie littéraire La Vie théâtrale La Vie économique.

LE BANQUET DE LUNA-PARK

lia yeille âes élections, M. Poincaré expose le programme politique du gouYernement « Tout a prédestiné la France h devenir l 'ouvrière diligente et .gracieuse de la réconciliation universelle >K

<( Les rapports des experts sont la plus éclatante justification des Votes qu'ont émis l'unanimité du Sénat et la grande majorité de la Chambre. )).

:->f y « Des sanctions politiques destinées à garantir l'exécution du plan' proposé sont prévues. Nous aurons donc à conférer sur ce point avec nos alliés ».. ̃̃

%>> L'important discours par lequel, hier' soir,' au milieu. d'applaudissements enthousiastes, le président du Conseil' a ouvert la. période électorale ne contient pas un mot de polémique intérieure. Ce discours domine les querelles des partis;que M. Poincaré; une fois de plus, invite à. la, concorde nationale et à runion'f.épubïïcaine. On y retrouve avec l'affirmation de la nécessité de paix religieuse et sociale le programme maintes- fois tracé depuis deux ans et auquel s'ajoutent deux articles nés des circonstances « le redressement de nos finances si courageusement entrepris par l'Assemblée qui vient de se séparer, les simplifications' administratives, dont le gouvernement aura pris l'initiative avant .la rentrée. » On y retrouve les conseils de retour à la bonne méthode parlementaire et à l'exacte séparation des pouvoirs.

Mais, en consacrant à la politique extérieure une grande partie de son éloquent exposé, le président du Conseil ne s'éloignait pas de la bataillle, électorale. Pour en être persuadé, il suffit de lire les journaux du bloc des gauches et de Ise souvenir des derniers discours socialistes. Quel a. été sans cesse le jeu des adversaires du gouvernement ? Dans leurs journaux que tentent-ils, avec une violence accrue et qui contraste avec le calme de l'opinion ? Ils essaient de ruiner Ha popularité que vaut au président du^ Conseil sa politique à l'égard de F'Âlieïnagnei^ïls 'r'çpefent encore que la vie chère et la baisse récente du franc ont eu leur origine dans l'occupation de la Ruhr. Ils savent bien que M. Poincaré a eu raison depuis deux ans de mettre tout son effort à faire exécuter le traité de Versailles toutes les autres plaies de la France ne 'sont pas mortelles, mais Je deviendraient si nous n'arrivions pas à guérir le mal que nous subissons du fait de la résistance allemande. Ils sentent que l'on ne pourrait détourner le pays de la politique. nationale qu'en lui persuadant, avec M. Lloyd George, que « Poincaré a eu le tort de vouloir désespérer- l'Allemagne » qu'en le convainquant, si possible (mais'ce ne sera pas commode), qu'on aurait pu ramener l'Allemand à la franchise, par la douceur, et au respect des engagements par des. marques de confiance et de fraternité. « Avonsnous assez fait pour la démocratie allemande ? » s'est demandé naguère un censeur de M. Poincaré.

Depuis le dépôt du rapport des experts et l'acceptation des conclusions comme bases des négociations nouvelles, le mê-

Le discours du président du Conseil

Voici île texte du discours prononcé par M. Poincaré au banquet du Parti républicain démocratique et social Le passé et l'avenir

Que ict'euiciens souvenirs votre invitation n'a-t-el'le ipas éveillés en moi Elle m'a rappelé le temps lointain où dans rros réunions je me levais, aux côtés d'Adolphe Carjiot, .pour exposer 4e programme de vos ainés. La France travaillait alors sans inquiétude ù l'abri d'une ipai^c dont elle désirait vivement Je maintien, mais elle gardait au 'flanc une blessure saignante, et ce mal qu'elle pouvait croire incurable, mêlait constamment à ;la vie nationale 'la secrète amertume d'un regret ineffaçable et inexprimé. Tout est changé maintenant autour de nous. Nous voici devant une France nouvelle, transfigurée par la victoire, entourée des. fils qui lui avaient été ravis autrefois, mais ipor.tant .le deuil de ceux qu'elle a perdus dans la défense glorieuse.de son sol envahi. Pour la sanvir comme il convient, avec dévouement et fidélité, nous devons avant tout chercher à comprendre l'inévitable complexité des sentiments que la guerre lui a inspirés. Kux-mèmes, les hommes de mon âge sont bien forcés d'admettre que, pour répondre aux «aspirations un peu vagues peut-être, mais ardentes, des générations qui montent anciens combattants qui réclament la mise en œuvre des grandes idées auxquelles ils se sont sacrilfiés, j&unessè 'frémissante et. jalouse de marquer son empreinte les esprits et les choses il ne suffit pas de parcourir, des chemins battus en murmurant des (formules vieillies. Une guerre où se sont trouvés aux prises, non plus, comme autrefois, des armées de métier, mais des groupes de nations, une guerre qui s'est prolongée plusieurs années sans une heure de trêve, qui a pulvérisé d'immenses richesses et répandu des flots 'de sang humain, a fatalement produit dans le monde dés bouleversements formidables, morcellement d'Etats anciens, création d'Etats.nouveaux, changements de frontières, modifications dans l'ordre social et dans les régimes politiqués. Elle a, en outre. chez la plupart des peuples, développé tout'ensemble l'instinct de nationalité" et le désir de paix tendances nui risquent par-

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me dénigrement de l'œuvre gouvernementale se poursuit, par d'autres affirma- tions aussi hardies 'M. Poincaré ca,pitulait devant la faillite de sa méthode. Ce qui triomphait ce n'était pas la politiqué que la France avait voulue,et la majorité des Chambres constamment soutenue, acclamée, c'étaient les critiques de ses adversaires, ceux qui avaient, combattit!' l'occupation et voté contre, tes crédits nécessaires au maintien de nos troupes gardiennes du gage.

M. Poincaré a répondu en résumant avec sa force et sa, clarté coutumières les travaux des experts. Sur les ruses et les mensonges du Reich, sur l'escroquerie à l'appauvrissement, sur .l'évasion des capitaux, et la prospérité sans égale de nos adversaires, les constatations de l'expertise confirment tout ce que nous avons dit et sur les points essentiels (relation de notre propre créance avec le règlement des dettes interalliées, capacité croissante, de l'Allemagne), c'est la thèse française qui il'emporte. Nous n'évacuerons pas la Ruhr « avant paiement de la part qui nous est due nous ne desserrerons pas notre emprise; nous n'échangerons nos gages économiques qu'après la mise à iexécution par l'Allemagne du plan définitif qu'établira là C. D. R. Nous conférerons avec nos alliés sur la nature des sanctions destinées à assurer cette exécution nous tracerons avec eux la question de,la régie des chemins de fer, 'g¡1rar,ltti} de-, 11,9thé sécurité, capitale à. l'heure idu rév.ejl de rimpérialismie allemand. Ainsi, hier, confiant dans le succès des efforts pacifiques de; tous les alliés, M. Poincaré rendait compte au pays de son mandat de ministre. Le pays sent bien qu'au jour du scrutin, c'est encore la question extérieure qui demeure es-' sentielle. Si elle domine le discours de Luna-Park, c'est qu'elle est la préoccupation nécessaire de tous les patriotes. » On ne votera pas le il miai sur le retour au système de l'arrondissement ou sur la suppression de l'ambassade au Vatican. C'est aux réparations, c'est à notre sécurité qu'on songera, qu'on devra songer. L'électeur désavouera-t-il à 'l'heure « où nos espérances semblent prendre corps », la politique qu'il a réclamée, que M. Poincaré, avec tant dé ténacité lucide, a suivie et qu'il va maintenir en l'adaptant, sans faiblesse, et sans repos, aux nécessités de l'accord interallié et de la paix que nous voulons ?

La France fera comme hier les convives du banquet de Luna-Park. Elle applaudira.

Henri Vonoven.

fois de se contredire et dont la conciliation est cependant indispensable au bien de l'humanité. Il ne faut pas que le sens de la nationalité se durcisse en volonté de' puissance ou s'exaspère en1 impérialisme i[ ne faut pas non plus que le désir général de paix fasse accuser faussement d'impérialisme ceux qui, sans rien convoiter, veulent simplement sauvegarder des droits recon- nus par les traités. L'équilibre universel et, en particulier, l'équilibre européen no peuvent avoir cle stabilité que s'ils reposent sur, la justice et sur le respect de la foi jurée. La paix que nous voulons. La paix que nous voulons, non seulement t dans l'intérêt français, mais dans l'intérêt des autres nations, ce n'est pas, d'ailleurs, une paix inerte et stérile, qui consiste, exclusivement dans la fin des batailles, et dans la tranquillité matérielle des peuples. A nos yeux, la paix internationale n'a toute sa signification que si elle est féconde en résultats bienfaisants, si elle se complète à l'intérieur par.la paix religieuse et socïale, 'si elle s' accompagne du travail, de l'activité économique, du progrès intellectuel et moral. Si la France est pacifique, c'est d'abord parce qu'elle n'a jamais eu et qu'elle n'a aucune ambition de" conquête, aucune idée de domination, aucune pensée de haine, mais c'est aussi parce qu'elle considère la paix comme nécessaire à la réalisation de son idéal traditionnel d'ordre républicain et de fraternité démocratique. Rarement une Chambre aura plus belle et plus haute mission à remplir que la légis- lature prochaine achever le redressement de nos finances, si courageusement entrepris par l'Assemblée qui vient de se séparer, terminer la restauration de. nos régions dévastées, ratifier les simplifications administratives dont le gouvernement aura, pris t'initiative avant la rentrée, stimuler la production industrielle et agricole, mettre en valeur notre magnifique domaine colonial, se tourner avec hardiesse vers les réformes sociales, tâcher d'améliorer enfin le sort des familles nombreuses et des déshérités de la fortune, grande Uche qui réclamera, demain, autant de cœur et de bonté que d'intelligence et d'application.

Pour avoir chance de la mener à bien, il


est urgent de corriger nbs méthodes et d'établir un peu plus d'harmonie entre l'autorité gouvernementale et les nouvelles habitudes parlementaires. Un sénateur pu un député que la- destinée a éloigné des Chambres il y. a dix ou douze aps et qu'elle y ramène aujourcThui s'y trouve ,àssezi désorienté. Règlements remplis de complications byzantines, -commissions permanentes cjiiï:. -s'érigent.. en. comités directeurs,, et pari'ô'is'en contre-gouvernements, -usages récents qui sont des Survivances de la guerre et qui paralysent.. l'action des' cabinets; ce n'est pas là uji contrôle normal, c'est le mëtcÇiûje continuel' dit- législatif et de V exécutif, c'est wn'e confusion, qui nuit à-la bonne marche dss affaires publiques. Comment des ministres, forcés de se partager entre deux As|emblé.ès, qui .ont .de^ séances simultanées et souvent journalières, et des commissions qui composent autant d'àssèmibîées suppïémentaîqes, (pdiiiiraient-ils ,-êtu-

dier avec soin .toutes lés questions dont ia

solution 'leur- est, confiée;' et donner à leurs administrations. eîi pleine connaissance- de cause, des direcuons quotidiennes ? l 'If- dépend :du\ pays d'iniposer à cet égard ses vàlofités. Qu'il demande à la 'Chambre de se discipliner, de fariner des groupes plus homogènes sur des programmes plus précis, de-, ne pas se 'prêter trop cômplaisamment aux discussions oiseuses qu'il demande aux majorités de laisser aux gouvernements qu'elles ont, investis, ,de lleur confiance le temps' d'administrer ct la Li-

berté d'agir.̃' ̃

Que le Sénat, de son côté, ne cherche pas à doubler la Chambre et" recommencer avec les mêmes détails toute la besogne législative et financière.' Qu'il exercie de haut, avec sa clairvoyance et sa, fermeté coutumièiies, .un contrôle dont l'utilité n'a pas besoin d'être démontrée. C'est à ce prix, je crois, qué. cette année et les suivantes les deux. Chambres pourront efficacement collaborer à l'œuvre immense qui les attend. Union républicaine

et Concorde nationale

Après avoir défini, l'autre jour encore, à la tribune du Palais-Bourbon, la politique intérieure et; la politique extérieure du gouvernement, j'ai montré pourquoi elles étaient, qu'on le' voulût, OU. non, .étroitement solidaires.' Je ne doute pas. que le. pays ne les approuve- l'une eti'autré et ne néuS per- mette d'y persévérer. Union républicaine et concorde nationale, veÛ4,nos moyens f recherche opiniâtre dû-mieux pour les citoyens et pour la collectivité, prospérité publique, paix du monde et progrès continu de la civilisation, voilà notre objectif, voilà l'objectif de la France,

N'est-ce pas un Allemand, Nietzsche, qui reconnaissait à la France trois grandes supériorités la capacité dès-belles- passions artistiques, une vieille et riche culture morale, la synthèse presque. 'achevée du Nord et du .Midi qui s'est formée dans l'âme française. La Gaule a été jadis le chemin verdoyant et fleuri par où les barbares ont envahi l'Espagne et l'Italie notre peuple est né du mélange di sang latin avec le sang des faces septentrionale" notre terre est à la fois baignée par l'Océan et par la Méditerranée. Géograpl'H ellmographie, histoire, tout a prédestiné la France à devenir. dés que là paix qui lui à été promise ne se. ra plus une promesse, mais une véritéj l'ouvrière diligente et gracieuse de la réconciliation universelle.

Après le rapport des experts

Maïs, dépuis, quelques années, nous avons vu tant de fois, sans la, pouvoir saisir, l'ombre de la paix passer et repasser devant nous, que nous.-avons; le droit d'être, sinon défiants, du moins circonspects. Aujoui-d'iiui

,ni$mç i gu-apr-ès ..t,raYaikde% e&r^rti;t c i&

^déjjbéraMort préparatoire ^§la Comniission

des réparations, -.nos espérances paraissent prendre corps, ne croyons pas que tout soit réglé et que l'heure du repos 'ait sonné. J'ai lu dans. des journaux allemands et même, chose plus surprenante, dans cer'tàins journaux -français, que les rapports des experts étaient la condamnation de notre politique étrangère et particulièrement de, 1,'occupatioil de la. Ruhr. Ils sont, au contraire, la plus éclatante justification des 'votés qu'ont émis .l'unanimité du Sénat et la grande mqioiité de la-Chambre. Jo La prospérité allemande,

Ils prouvent qu'en dépit de tous ses démentis, l'Allemagne s'est fictivement app'auvrie èf qu'elle est capable payer. "Elle "a laissé s'évader 6 milliards 750 millions de marks-or elle détient chez elle un chiffre de devises, étrangères équivalant à 1 milliard 200 millions de marks-or elle ne s'est pas/imposée autant que lés nations alliées; elle n'a pas cessé, depuis 1919, d'améliorer son outillage, de perfectionner son sys- tèrne ferroviaire, ses communications téléphoniques et télégraphiques, ses ports et ses canaux son industrie est organisée, en vue d'une production supérieure à celle d'avant-guerre le pays est bien ̃ doté- en ressources naturelles et il a le moyen de les exploiter largement sa population augmente son agriculture se développe tel- les sont les constatations- des experts, et ils ajoutent que l'Allemagne est à- même de reprendre une place ppivilégiée-{feiv©UFed..po-- -siîion) dans l'activité du monde. C'est exac.iement ce que nous avions dit, ce que l'Al- lemagne avait contesté et ce que, chez nos alliés eux-mêmes, beaucoup de personnes n'avaient pas voulu croire.

D'autre part, l'expertise a été faite exactement dans le cadre que nous avions tracé. Elle ne conclut pas à la réduction du chiffre de' la dette allemande, elle nous réserve ainsi possibilité de lier, comme nous l'avons toujours fait, le sort d'une partie de notre propre créance au règlement des dettes interalliées elle ne fixe-pas la capacité de l'Allemagne pour l'avenir elle montre, au contraire, que cette capacité ne cessera pas de s'accroître, gur ces points essentiels, c'est donc encore la thèse française' qui

Vempoiie. ̃>

Enfin, les paiements et prestations/proposées pour les années prochaines sont très supérieurs, non seulement à ceux que l'Allemagne déclarait possibles, mais à ceux qu'envisageait M. Bonar La^ avant notre entrée dans la Ruhr. Notre occupation, qui, par ailleurs, est devenue productive, a donc eu le double effet que nous en avions espéré, démonstration vis-à-vis, des- alljès et contrainte vis-à-vis de l' Allemagne.; 11 va maintenant appartenir à la Corn-"mission des réparations de dresser, dans la limite de ses attributions; ittï .plan définitif d'obtenir' ~de; T Allemagne" qu'elle vote promptement les lois nécessaires et d'organiser avec précision tes^'contrôtëè fecorfc mandés par les experts. ̃'

entente avec les Alliés v

L'ensemble de ce plan supposera, sans doute, le rétablissement de l'unité économique et fiscale du Reich. Mais ce n'est pas après une déclaration de principe, ce n'est pas après une acceptation donnée du bout des lèvres, c'est, comme l'écrivent expressément les experts, après la mise à exécution par l'Allemagne, qu'on pourra nous demander d'échanger nos gages contre d'autres plus amples et plus rémunérateurs. Il ne peut être question, bien entendu, de nous retirer, de la Ruhr, avant paiement de ̃la- part qui, nous est due ;il ne peut être question davantage de desserrer notre emprise sans garder les moyens de la rétablir, en cas de besoin, avec certitude et rapidité. Le rapport prévoit même que des sanctions politiques destinées à garantir l'exécution du plan proposé pourront être considérées comme désirables. Les experts déclarent avec raison qu'elles ne rentrent pas dans leur compétence et qu'il dépend

des gouvernements alliés d'en déterminer la nature et.d.'en assurer l'efficacité. Nous aurons donc à conférer sur ce point weee n&ê alliés et, puisque les organismes créés par nous sont e'ntre nos mains, il nous sera plus, facile qu'en 1922 de nous entendre et de sauvegarder nos intérêts.

La sécurité

Comme l'un 'de ces organismes1," récrié des cheviins de fer, constitue, en outre,, une importante garantie de sécurité et supplée, dans une certaine mesure, aux pactes d'assistance dont la promesse nous ,avajt éj,é faite en 1919, nous traiterons également avec nos amis cette question capitale, que lé réveil de.lHrnpcrialisme^îleruandn&Mfi interdit de négliger.. ̃ Apothéose de. Ludendorf, ovations au l,(rol1.P r)nz, ,im p~r ilJ,l, délégations audacieu- ses et mensonges officiels suc. les responsabilités de la guerre, entraves, apportées, au

fonctiom.ie.men t.. des:,comrïyssiqns .de:.çqtï-

.t'rôîe, multiplication 'sécre|e,de& formations

militaires et des sociétés" de revanche-, ce sont là des symptômes qui se généralisent et qui nous font de la vigilance un-, devoir de tdhs les instants. Plus nous aimons, kii paix, plus nous sommes décidés à ne-pas tolérer' qu'elle soit troublée ou menacée,

Cette volonté est heureusement aussi forte chez nos alliés que chez nous et j'ai -confiance que nous arriverons à la traduire, non pas en vœux-platonique») mais en réalités concrètes. La France, quanta; elle, recherchera loyalement. cet accord. :des alliés avec la conscience de bien .servir, tout- à la fois, sa propre cause, celle1 de ses. amis et celle,du genre humain. -.̃̃̃̃ LE BANQUET

C'est une véritable foule qui assistait, hier, au banquet par lequel, le parti républicain démocratique et social a terminé son congrès et où, après M. Antony .Ratier, M. Poincaré a exposé une fois de plus, avec sa netteté 'et sa vigueur ooutùinièrés, ies justes volontés de la France pacifique et victorieuse.

Entourant le président du conseil et M. Ratier, -sénateur, ancien garde des sceaux, président du parti, on remarquait, notamment,: MM. Jonnart, sénateur, ambassadeur, président d'honneur du parti Lefeb'vre'du Pfey, ministre de la justice de Seltés,. ministr"è de -rintérieùr de JûuyèneL .ministre ̃ de l'instruction publique1 Lotiolièur, ministre du commerce Bokanowski, ministre de' la marine Capus, ministre de l'agriculture Fabry, ministre des colonies Henry Pâté, haut commissaire à la guerre; Juillard, préfet de la Seine. Naudin, préfet de police Louis Puech, député, ancien ministre Hector Molinié, député Mascuraud, sénateur, président d'honneur du C. R. C. I. A., et de nombreux membres du Parlement." ° Au dessert, M. Ratier a indiqué, non sans quelque émotion, les liens de sympathie et la communauté d'idées qui unissent M. Pdincaré au parti républicain démocratique et social, puis, applaudi p#r tous, il a affirmé l'horreur que professe la France tout entière pour la politique de conquête. Mais. Messieurs, a-t-il ajoute, ce n'est pas vouloir la guerre que réclamer sa créance..C'est pour protéger le pays contre de.nouvelles ho.sU: lités. assurer sa sécurité que nous voulons poursuivre en Allemagne le contrôlo des armements et empêeher un ennemi, assoiffé de revanche, de reconstituer ses forces militaires.

La politique nationale que vous avez suivie, Monsieur le* président, a été approuvée par tous les Français. Ils vous sont reconnaissants d'avoir affirmé avec autorité et d'avoir défendu avec fermeté tous leurs droits et de n'avoir pas consenti à vous effacer et à céder toujours devant des objections, ..des .«ritiflucs et: des protestations sM'teRtJffliêXesgsss.rJjk.EKaiice envahie et meui'trie a" fait trop de sacrifices pour faire abandon

fe.VâparaUoji&iquLJui^sûnt dues.etf.jqui-lutbrft

été pi-omisles. On a particulièrement applaudi la partie du discours où M. Ratier a stigmatisé" <c les internationalistes qui refusent de voter les crédits nécessaires et vont quêter les applaudissements de l'Allemagne ». La sénateur de l'Indre a terminé en levant son verre « au grand Français qui, après avoir bTen mérité de la patrie pendant la guerre, consacre au bien du. pays ses exceptionnelles qualités d'homme, d'Etat, à M. Raymond Poincaré »,1 énfin à M. Millerand.

La longue acclamation qui a'salué le nom du président du Conseil été la première des ovations répétées qui ont littéralement haché son beau discours, notamment quand il a affirmé la nécessitéde maintenir dans le pays la paix sociale et religieuse et {Juand il a fait justice des accusations d'impérialisme que nous oppose la mauvaise foi de nos ennemis. La partie de cet éloquent exposé que M; Poincaré a consacré à l'œuvre des experts, aussi sa fine critiqué des mauvaises méthodes parlementaires, ont produit sur l'auditoire une impression visible et profonde et c'est sur une suprême -ovation que se sont dispersés les assistants, tandis, que les dernières notes de la Marseillaise résonnaient encore dans cette salle plus de mille personnes venaient de vibrer d'un mêmleet patriotique enthousiasme.

Informations politiques La distribution des cartes électorales M. de Selves, ministre de l'intérieur, se propose, d'accord avec M. Loucheur. ministre du commerce et des P. T. T. d'adresser prochainement aux préfets une circulaire donnant des instructions très précises sur la distribution des cartes électorales par la poste. Il sera prévu notamment que lorsque les facteurs n'auront pu reirAettre à leur destinataire les cartes électorales, celles-ci devront être retournées à la mairie avant le scrutin pour pouvoir y être retirées par les intéressés en temps utile.

La terre tremble*

̃̃-̃ «i»

Les observatoires européens signalent une secousse qui aurait duré quatre heures LONDRES, 15 avril. L'observatoire de Helouanra enregistré un grand tremblement de terre, hier après-midi, vers 4 h. 30. La secousse sismique, dont, l'intensité était à peu près celle du tremblement de terré du Japon eil septembre dernier, s'est produite à une distance de 9,600 milles-. •<

̃V. ;;#*̃# l^

Les observatoires d'Uccle et de Bindandi ont enregistré le même mouvement sismi- que. La secousse aurait duré' près. de quatre heures.

Or, on a reçu de Buends-Aires le télégramme suivant

Buenos-Aires, 15 avril. Des nouvelles de Santiago-du-Chili annoncent qu'un. tremblement de terre a été ressenti, hier, à 5 lu. 35. On ignore le nombre de victimes et l'étendue des dommages.

D'autre part la terre a tremblé en Suisse, comme l'annonce' cette dépêche ̃ ZURICH, 15 avril, Cet après-midi, entre 1 h. 48 et 1 h. 50, deux fortes secousses'sismiques ont été ressenties dans toute la Suisse, allant du .Nord au Sud.

Cinquante secousses à Milan Rome, 15 avril. On mande de Milan au Giornale d'Halia

« Aujourd'hui à une heure une cinquantaine de secousses sismiques ont causé quelque panique parmi la population, mais il n'y a eu aucun dommage. »

LE MONDE £rk$JflLL$

11> s

DANS IES AMBASSADES =

S." ExcMè comte Balùy d'Avricoïïï't~iTiinistre de Monaco à, Paris, est nomjné. délégué de la principauté à la Conférenèe -générale de l'Institut international du froid qui se tiendra, à Londres, le 19 juin prochain. S. Éxc. M. Luis' de SouzatDaijtas \s| donné un dîner eulïriQnneur de quélqites-iiirs" de ses collègues du comité la Société des nations.. .:̃.̃' .••;•, î j Parmi les -invités, ̃i-J ,} Lord Phillimore, comte et comtesse BoninLqngare, M.- F,, de Caslellp Branco Cioxb; capitaine- Phillimore,. M. Eric 'Çpibart.M» .fiostingj et." M. Sylvio "Rangel de "CMïo: .Mme de Chlapovyslia, fenime^deiSi, .fixe/ le ministrecïe Pologne à Paris, a 'quitté Paris pour s'e; rendre en Pologne;, d'où elle rentrera dans -la première quinzaine du\ mois ptor chain. S. Exc. M. Arniand'o-Quezadaj ministre du Chili, est rentré à "Paris, venant de Genève. •. ̃̃̃ ̃ '̃̃ ̃ ̃

DANS LE MONDE OFFICIEL ̃– Le Président de la République et Mme Milleraud eut quitté l'Elysée hier apr.ès-mkli eu automobile pour se rendre au château de Rambouillet, où ils vont villégiaturer pendant une quinzaine de jours.. A leur arrivée, à 2 h. 45, ils ont été salués- par MM. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seines et-Oise Bodereau, sous-préfet, et" Roux; maire de Rambouillet.. .•̃ y:

RENSEIGNEMENTS MONDAINS S. M. la reine de Roumanie s'est- instà-K lée, pour une quinzaine de jours, sur la Côte d'Azur, au château de^Eabron, dans Je, domaine qui .appartenait autrefois au .grandj diïc'de Mecklembourg. fe S. M. le roi Ferdinand séjournera à Paris, jusqu'au retour de la souveraine, dans l'hôtel où il est descendu incognito.

Le Roi a visité hier.- après-midi, ait .Mitsée des Arts décoratifs, l 'exposition .de.» M^urice Denis, dont. les, fjonneursi.iri-pnt.été faits

par:l'artiste-̃ •̃ '.̃ .•̃ ̃• qi-î

Lundi soir, Sa Majesté a dîné, dans l'intiinité, chez. la princçsse Bibesco. ;V.

1 A; l'occasion de la visite' des souverains: italiens à LL. MM. le roi et la reine d'Angleterre, un grand bal, pour ilequel deux- mille invitations seront lancées, aura lieu à Buekiiigham Palace et débutera par un quadrille auquel Leurs Majestés prendront part. Les danses modernes sont inscrites au programme, entremêlées de valses. S. A. R. l'infante Eulalie d'Espagne est arrivée à Madrid. ~c, i

La princesse Aga Khan, venant 4e ;Sa propriété de Nice, est rentrée à Paris., Le duc et la duchesse de Maillé sont rentrés à Paris, venant du château deiChâteauneuf-sur-Cher.

Le baron et là baronne de Villiers du Terrage s'installeront prochainement en leur nouvel hôtel de' l'avenue Montaigne. Mme Jean Balsan a donné samedi 12 avril, au nom du comité « l'Accueil Franco^Britannique », une charmante matinée dansante en l'honneur de la mission aéronautiT que de l'armée anglaise. Un excellent orchestre russe s'est fait entendre. ̃'̃'̃̃•. Reconnu dans l'assistance '̃̃' '̃̃ Air vice marshal H. H. AJ. Broo'ke-Pophârruiîf commodore F. C. Halaban, group. cap. C. ]ÏA

Ne\yall,"winfg 'commander G: B. Hynes, 'sijMa'^

dteh fénilèr M.1 të.Ai Wi*ightV:IMtit. «oBertsWi'i

Ifeii't-, WJh^giîi', thé.MiMi. ^xaai'alai^MiMieBter^ïiti

togel,icapï.et»iM.rs. GirmwIliMjliKwdiijJiiti-col.iftrd

Malise Graham, scjuadroii, leader Sevyell, coj.dl

Mrs 'HoyWQod, M. Moyer-Millar, M. 'et "Mrtj':çK-

Jiill, Mrs Knalchbull-Mugéssen, M. et Mrs rMul-

kie, major et Mrs Caillard, M. Mrs Silvërwood-Cope, Mrs Slone, duchesse de La Motte* Ilûudancoiirt, vicomtesse de Fiers,, princesse Henri de Ligne, comtesse et Mlle de Viel-Ça&l-el'j sir John Piller, comtesse H. de Gontaut-Biran,

LA SAISON DE BIARRITZ

La brillante saison d'hiver que. nous avons eue cette année, a rendu le nombre des étrangers, que le charme incomparable du climat et la douceur des hivers basques attirent tous les ans, plus nombreux que jamais. La plus élégante Société anglaise: et américaine a fait de Biarritz son -séjour préféré,- y retrouvant tous- les spori-s -et cet air tonique qui rend si actif.. La grande modéras tion des prix fait en grande partie le .succès de nos saisons d'hiver, Nous en -avons eu cette année surtout un exemple très en^ courageant pour l'avenir. ».;• La saison de Pâques s'annonce comiap très brillante, avec un grand bal cosluru6;'?aci concours de danses présidé par Andrg de Fouquières, un concours de chiens de luxe, golf, tennis sur les excellents courts d'Agiiilerà, et! pour les amateurs de peloté !et X18 football' de nombreux matches; 10- Rec^EEHU ces -j'ou.rs-ci au golf et en vijig«g? Général Trotter, Mme Hope Vere, captain .et. iady Reginald, sir FA-erard et lady Hambro,- lady Latham. major et lady Walker, admirai Bai'toiii générai -et Mrs Mac Fie, comte et comtesse. Û'Brien, baron de l'Espée, comte et comtesse pe Marguena). marquis de Salamanca", comfè c t comtesse Tchemof, marquis d'AIcedo, Major' 'ot lady Wernher, lady Crewe, .sir Basfl et lady; Montgommei'y,. Earl of Weniyss aucl March,sjr Otto and lady Beit. lord Saint-Vincent, lady Angela Forbes, lady Gibbons, baronne Schroder, Mlle de Casa Eguia, comte de Real,' lion., miss Acton, colonel Sydney IIanckey,comtesse de Casa Eguia, etc.. Très intéressante conférence de M. Maurice Rostand sur Sarah Bernhardt au Casino Municipal très applaudie par une nombreuse

assistance. t.

̃ »»rv/^<V<V>

FORG ES-LES EAUX Nous avons annoncé dernièrerhent.,l.es' projets d'extension de Po.rges-les-Eaij.Xv et dans le but de faire connaître. cet.|0 charmante station thermale, les promoW teurs.de cette idée offrent gratuitémÈrlt, à l'occasion des vacances de. Pâques, toute personne qui se rendra prpprietmre dans le puarçde rèpinay, le vçyagé'jçjès Paris é't iu,nejo;urn'ôe'à' l'Hôtel..J$e> faîf& inscrira dés rnainienarit.26 ét.2?fl,;PÛa Richer, à P§jri5. ,1. •. ,i., V(.èil-

'i.L. j~< .).fj

y ne vente d'arnies^

au Donjon de Vinçehnè^ Le Domaine, rendait, hier, dans une grande, salle du donjon où Fon accède par- un escalier tournant, des «armes, civiles ». Ce n'étaient rien que des fusils, d'étonnants fusils à pierre ou à piston, des carabines Lebel à deux coups, des carabines Remingtori « de précision ». Mais elles étaient quel> que peu rouitlées et les enchères n'allaient pas vite. Une singulière carabine d'arçon « alla-», jusqu'à près de 300 francs. Les prix restèrent cependant modestes. Un public assez nombreux se prisait dans la salle de braves gens qui cherchaient des fusils de chasse et dédaignaient tout autre instrument, meurtrier, et dé "nombreux .officiers d'artillerie de la garnison. Et, dans la vaste cour déserte, Ta 'pluie tombait infatigablement. •->

Mme et Mlle de Sola, diïc de Guiche, mis&BHî* dasv colonel Féquant, marquis de Bonneval^ ço-_ ̃ioîiel de Marancôuftr Mme ^ftuî-Vrê'fl^ûé; colonel Denain, comtesse de La Bégassière, colonel de Goys, M. de Brettévillc; M'.VjDesçKJë, Mme ÎTernaiïx-Compans,' comte et comtesse de "ChauSmont-Quitry, Mme Girod- do L'Ain, M. Jacques "iBardoux, comte Xavier de Florian, Mme Georige^'AnCel, baron "et. baronne Arnïuftjy,1 de -.La 'l- ÔrangûiAilie DeprdS, Mlles de La (Mrige, comMesse 0. de'Lubersac, Mme de Jonqûiëres, comtesse de Bourbon-Busset, comte Serge Fleury, | capitaine <3e- .Sàiht-Vincent, -M, Charles":de Manneville, baronne Brnest de La Grange.

;IVi~rSS.4NCT~ <

(^' ^dmiriKfiiè^ëriiardy' Jè&h-Jïiç|fellKfet ët S| artïal-FraiiÇôis Hepp sont 'heureux d'ànttoîieër- laiiaissaneè'de leur séetir, <Milê". '̃' ,fr-;M' et Mine, Amêdêe Girpfl.cjè- l'Àjh'^sont Ijeureux de faire part de la iiaïs[sançe aç'léifr fils; Bertrand: V. .V.-

BIENFAISANCE

I^rjesoit'ëe-^e- gala.aura lièUî'le- samedi 3 mai, dans les salons du Continental, au profit de la Socié#&"le ïrjiëufâisaiicë' italienne de Paris, ̃ ̃ -• L'Assistance aux blessés nerveu-x de la guerre; association reconnue d'utilité publique, recevra avec; .reconnaissance", lés dons qu'on voudra: bien. lui faire :'poU'r les -enfants retardés,- à son: siège social, 55, avenue dé Saint-Oueu, Paris (XVIIe). '-̃

;èrcles ̃;•̃̃ •. -̃'Ait Lyceum, aujourd'hui' mercredi, à trois heures trente,- conférence par Mme d^H-abloville.' ̃̃'

MARIAGES ̃>̃'

On. annonce les fiançailles de Mlle Anita de'L"ima> beile-fille et filK.de'M.'et iîrne'Aus.elme Van Mindeu, avec M. Jean Van Mindeîi'lt.ls de $l: et Mme. Auguste y an Mindeu.

'̃ïëB2& •̃̃>̃̃̃ '̃̃̃̃ ̃'?;̃'̃̃̃ ̃=̃•

Rappelons qtte.' leS, ob'sèquis de;;S.;A.; I: 'prince- Bo'nàparte auront lieit 'te' Trïa'tiu, à dix heures trente, en son hôtel > iô, avenue d-Iéna', l;'on se-réunirar' y- "• '-I- Mme '.Hàti.n, Mme J. Catjier-Bfésson^èt leurs 'familles, dans l'impossibilité de réporidre personnellement aux nombreuses marques de sympathie qui leur ont été témoignées l'occasion du décès de' M., Félix Barre, prient -leurs amis de recevoir ici l'expression de leur profonde reconnaissance. 'i- On nous prie d'annoncer la mort de M. >. Paul Wilviothj administrateur des ̃ faïenceries de Sarreguemines, officier de la Légion d'honneur, décédé en son domicile, 1, rue de Staël. Les obsèques auront lieu à "Sarreguemines. Le- présent avis tient lieu de fairepart. ̃' Nous apprenons Ta-rrrort i:îê""Miïie Emile Allez, décédée en son domicile 5 his, ruelle Berri. Cette mort met 'en détiiV Mr et fenié Pierre Allez et M. et Mme -Vîctot: ReKillon; ses enfants. Les obsèques gurdM'lieu samedi 19, à midi un quart précis, en l'église SaintPhilippe, du Roule, où l'on se réunira. Ni fleurs ..ni. couronnes. Le- présent avis itjendra lieu d'invitation. <. :̃ Serigny.

petut. rm, o aïiitet ̃̃̃̃y.

Le sujet-de conversation -du moment.

Les ^uyxes de Louise ijanj-j, chez Bernhejn}

?M'£M W &&'I%d»è)y y §B«*4%u&4 26. Tous ceux quirg0ftten.t la décoration et l'exotisme, aussi bien que les qualités spirituelles dans l'art s'y intéressent. ̃"•̃•' Les chapeaux les plus chies, les plus parisiens, sont toujours signés de Sorbier.'la modiste en renom, qui présente actuellement une collection ravissante de modèles printaniers. Paris, g; Tue Lafayette. ̃•̃

Un bandit masiqué rue Réaiimur

André Lecoq a dix-sept ans>. Il a .appris, le] métier de plombier, mais il 'n'ainie guère cette profession. A vrai dire, rien né. permet de croire qu'une autre lui plairait davantage. Ce qu'il n'aime pas, c'est le travail. Son idéal consiste à jouer aux cartes toute' la journée chez le marchand, de .vins, et, le ^oïr'v à aller au cinéma." Que lui importait, hier matin, de n'avoir plus ,.d.'ar.,gent. 2 N'avait-il, pas^appris;, ;au ci-

néma' précisément, qu'on" s'en procuré' faci-

lement, pourvu qu'on ait un masque et un revolver:

A 11' h. -30,' le visage presque entièrement caché pàllr'un foulard "sûaubre, Un gros revolver 'Se poing, il se trouvait sur lé; palier du dérhier'étage -d'une maison," ?;; rùël^éaurri-ùr. Il enfonça une-porte,' puis une -autre. Les locataires étant absents,ïl'pût fouiller tfiEanquttlement, les -meablesv hte-fremiev- phnet qu'il eut l'occasion de voler fut un'revolver chargé. Mais il n'avait 'encore .trouvé ni bijoux .ni valeurs. Il fractura une troisième porte: On entendit un grand; çri,. La locataire, de l'appartement, Mme Àstr'ié, à la .vue.de. cet homme masqué qui brandissait deux revolvers, pensa d'abord à demander grâce. Mais, se' 'ravisant, elle se jëiô. sur le cambrioleur, cherchant à Te

désarmer. ̃ ̃.̃̃̃̃•'̃

"̃Lecoq1, pour se dégager, tira. Atteinte au bras. Mme Astrié lâcha prise' et' le'jeune chenapan prit la fuite. Dans -l'escalier, un homme. M.i Prost, orfèvre, dont, les magasins .sont installés au deuxième étage, lui barra la route. Il y eut lutte, le§ deux adversaires roulèrent sur les marches. Lecoq, de nouveau, fit feu, mais n'atteignit pas M. Prost. Il réussit cependant à échapper à l'étreinte du courageux orfèvre et à gagner la rue.

Mais, poursuivi par M. Prost, qui- s'était relevé en hâte, il ,f tlt rejoint et- arrêté près du square du Temple.

Interrogé -au commissariat de la.rue Notre-Dame-de-tsTazareth, le bandit de la, rue Réauinur', redevint un enfant plëuni.chant.ll prétendit," qu'il cherchait vainement du. traviail ;ét qiieUa misère, seul.e, l'avait poussé à iiiiiter les exploita des traîtres de cinéma. t'êta.t de/s.a ^trÇifne,, heuraise-ment,. n'est fjas" gravé. "1" :T";r'l. "'V'.

Gazette des Tribunaux Jeune bandit

La criminalité des. mineurs est en baisse, dit-on. Le tribunal des enfants juge moins d'affaires la statistique est là. Ne. flous en, réjouissons pas trop d'ailleurs, car la statistique est fausse, ou, du moins, ne signifie rien comme toutes les statistiques du reste. Certes, le tribunal juge- moins d'enfants n'en concluons rien. Il y ,a moins d'enfants.en effet. ,Une-aatn?'statisti-: que nous l'appreodj.- celle des îjraisjsatices* et la diminution. de la criminalité enfantine; vient tout simplement de la diminution des naissatiees, .'̃•• it y a encore de redoutables jeunes gens. N.ôsjs avons vu, hier, un joli'petit échantillon'' de ̃criminel. 11 a dix-sept ans- et s'àp-

pèllè Roger Mifabel. Le 28 décembre der-

nier, il entrait, en plein jouiv-chez-aino-dame

Bicajoupolo, rue Micheî-Bizot, une vieille dame, sourde et malade. Il voulait cambriõleiyret tuer,au besoin' pdur cela, il avait y)risvtrti; l'evsl ver et une matraque. Mme Bi^ajoupoto iQ,vit,entrerîiKe.t ae mit à crier. Mi""TObm-ia frappa/ eirvôxiiut la tuer, mais les » cris -deJ-a-vJciime -attifèrent les voisins, et 'lejéime'biïndir'priria fuite. On le poursuivit et.on-lfa.rréta>Ii.-tt été; soumis à «l'examen du professeur C'a'.lkté quia conclu à une responsabilité atténuée, et le tribunal, après plaidoirie de Me Doublet, l'a condamné à cinq ans" de prison et^dix ans-: d'interdiction de séj'ouî?. ;.̃ <̃̃ '̃• Georges Clareties.

Mouvement judiciaire .• M;-Mâ-lJein, conseiller à la Cour-dé eassatrdnV'est^ admis faire vàloip-ses droits la^-retraitej et -est1 *ïïommé conseiller honoEaire." .̃;̃̃ ̃ ̃ •̃ 'i- ̃ M: ̃Délânge, procureur général à Rouen, est admis à faire valoir ses droits à la retraite et est nommé premier président honoraire, >

M. Pottier, président de chambre à PS ris est admis à faire valoir ses droits à la retraite et est; nommé président de chambre honoraire.

A l'Association

des Gastronomes régionalistes la suite de l'assemblée générale de l'Association des gastronomes régionalistes tenue ces jours derniers, sous la présidence de son fondateur, M. Austin de Croze, les membres suivants ont été élus à l'unanimité

Ie1' groupe (restaurateurs), président M. Michel Zimmer vice-présidents MM. Bergerand, Marcel Dorin et Falconnet. 2° .grpupe (producteurs), président M. A. Dul'resne vice-présidents MM. Léon JuJia, le professeur Léon Brunet, Georges Schààl, Charles Tisseyre. ̃̃

3° groupe (touristes), président M. Hughes Le Roux, sénateur vice-présidents MM. Antoine Borrel, dép-uté; Gaston-" Gérard, maire. de Dijon; Léon Vittini rét Pâ«l BC11diiiy. 1. 4" groupe (artistes et journalistes), président M. Paul .Vivien vice-présidents •. MM. 'Henri Duvernois, J. Mora, Marcel ïemuoral-. ̃ ̃/̃• ̃

La loi sur les pensions L'administration des Journaux Officiels publie en .un tirage à part, le texte de la .nouvelle loi portant Réforme du régime des pensions civiles, et des pensions militaires. Ce fascicule qui intéresse toutes les catégories de fonctionnaires, agents et employés de l'Etat, tous les militaires de carrière, et tous les retraités, est en vente aux bureaux du Journal officiel, 31, quai Vottaire, Paris, au prix de trente centimes l'exemplaire.

Morhange et Louvroil citées à l'ordre de l'armée Par arrêté en date du 12 avril 1924, le ministre de la guerre et des ,pensions cite à l'ordre de l'armée les localités suivantes Morhange (Moselle) « Située à proximité du front, a été, l'objet, dès le début des hostilités, de bombardements par canons et par avions qui l'ont endommagée. Malgré les souffrances endurées, a toujours fait preuve d'un attacheipçnt,inalté_r,a,b,!e,àtla France en

^Mid^.nt''i7i.e^r"é^b.ra'^ii^râ%^ir:V'{;'

Boùvroiî'-tî'lbrdy PA^ccupéis pàr'r'ériiieiïïi

pendant toute la durée de la guerre, a: supporté vaillamment les rigueurs de l'occupatipn et ̃ les- nombreux bombardements par canons et par avions- dont elle a été l'objet. Malgré ses deuils et les dégâts subis, a toujours conservé intacte sa foi dans le succès final. » ̃ ••

ÇA ET LA

«.

A l'occasion de l'inauguration du salon -de lecture du Casino de Monte-Carlo, une plaque commémorative contenant les noms des employés de l'établissement morts au champ d'honneur, a été posée au cours d'une cérémonie organisée par le conseil d'administration et le personnel de la Société des bains de mer.

̃♦- Le général Weygand, haut commissaire de la République française en Syrie, est arrivé hier- matin à Paris-. Il a été reçu à la gare de Lyon par de nombreux officiers de l'état-major général de l'armée et des officiers polonais MM. Robert de Caix, ancien secrétaire général en Syrie Terrier,, délégué général du haut-commissariat en France.

PariSrPfag'ue, en 7 heures, en avion Un avian-?deiâ' Compagnieirftnc'Oiroirni'Sf-' ne, piloté par Saintz et ayant à bord plusieurs passagers, parti de Prague hier mâtin à 8 h. 30, est arrivé au Bourget hier soir à 5 heures, après avoir fait une escale de une heure et demie à Strasbourg pour permettre à ses passagers de déjeuner.

Saintz a réalisé, de ce fait, le parcours Paris-Prague en moins de sept.heures de vol effectif, malgré les conditions atmosphériques défavorables. Il a gagné plus de trente heures sur le parcours par voie fer-

Plaques commémoratives Le Conseil municipal a renvoyé à,idministration' avec avis favorable une proposition de M. de Puymaigre, tendant à l'apposition d'une plaque -commêmorative. sur la façade' du .lycée Duruy,. le maréchal Gallieni installa ses services militalées pendant l'hiver 1914-1915 et le printemps de

1915!

A la demande de M. Paul Fleurot, il est également question d'apposer une plaque sur'lâ, maison n° (54 de la rue de Saintonge que, Robespierre habita,

TPRA~~C D'QR

=~~

ToUtot?SE, 15 avrih' Le-juge d'instruction Signorel;- après de nombreuses confrqnr tations, a inculpé aujourd'b.ui cinq- administrateurs de grandes maisons de Paris, pour le compte desquelles Georges Duhamel et son amie Thérèse Warthez se lïvraieiit à l'achat 'et à la refonte des monnaies d'or'et d'argent.

On se rappelle que ces deux courtiers furent arrêtés en août dernier pour trafic d'or, avec un grand nombre de bijoutiers de la région, dont 40 sont aujourd'hui inculpés. L'instruction est encore loin d'être close.

Violent incendie de forêts dans le Midi

Marseille, 15 avril. –Un incendie, qui a pris d'importantes proportions, s'est déclaré ce soir dans" les. collines boisées de Mazargues, entre Morgiou et SormiouJLe -ter-» rain trè's accidenté, et les rafales de vent rendent difficile le travail des pompiers qui

se sont rendus nombreux sur les lieux. A dix heures, |ë' sinistre" paraissait redoubler d'intensité 'de 'nouveaux secours ont éié envoyés. Oiï ne'-ÊKgnale %ucun accident de personne. '*±- 'f'<^

Nouvelles ÛJmrses Lf température

Probaliiiités 'pour auf-oufet Iwi Région parisienne, vents nuls, variables à NordEst et Est nuls "brouillard, refroidissement, nuageux ou' couvert' à gouttes d'^eau, écluircie à l'Ouest avec rares ondées et plus frais pluie et brouillard région Est, doux à éclaircies.̃ •̃̃•'

-PARIS ET BANLIEUE î3 ef:

Barberéfet Reynàufl ̃̃̃̃

vendaient de la « bigornëite » Bien qu'appartenant à^là brigade mondaine, les inspecteurs Mayzaud, -Bousquet et Malvoisin ne fréquentent pas que les< salons de thé et les dancings .à-la rrl(3de. Ils se trouvaient dimanche soir au quartier des coureurs du Vélodrome d'Hiver, dans .'les dernières- heures de la course de six jours. Ils reconnurent, parmi les soigneurs qui s'êmpressaient auprès des coureurs, un •certain François Barberet, répute pour se livrer au trafic. de la cocaïne..On ne put,, ce .soir-là, le prendre en flagrant. délit, 'mais hier, l'inspecteur Mayzaud, entrant dans un ;café de la place Pigalle, y retrouvait, ceint du tablier blanc des garçons limonadiers, l'ancien soigneur,, que venait bientôt., rejoindre, un autre marchand de «. bigornetle _.».J.ules Reynaud, veilleur de nuit dans un garage. Cette fois, les deux hommes, ne se "méfiaiit pas de ce, consommateur qui semblait' absorbé par la lecture de :SOîi.rj0UrntiV"_se mirent à parler affaires,, .et, à un moment donné, sortirent de leurs poches, de petits paquets de poudre blanche. Confondus, ils se laissèrent arrêter sans résistance et "sont maintenant au Dépôt.. ̃: Un .couple de danseurs' professionnels dont ils étaient les fournisseurs habituels, serqiit 'po'ursuivis. en même temps qu'eux.

1.

Accident au Bflis. de Boulqêne ̃ -Une au.fomobiiç appartqnant à.un.iAdusft-jel de' Chàlons-sùiï-Marne, et que. conduisait un ingénieur, M. "Va,illa.nt5,Jiabitant Argenteuil, s'est jetée, hier, au bois de Boulogne, sur la voiture motrice, d'un train du Jardin d'acclimatation. Le mécanicien de la motrice, M. JeanPoi-,riaux, âgé de 62 ans, a été très grièvement blessé à la tête. Transporté à rhôpita"113eâ\ijon, il y e,st mort, dans la soù'éo.

Collision d'autos

Place Valhubert, une automobile con.duite par son propriétaire, M. Menassole, artiste lyrique, est entrée en collision avec un taxi. ̃̃"̃ M. Menassole et un jeune artiste qui l'accompagnait, M. Georges Sallel, âgé de .21 ans, très grièvement blessés, ont été transportés à l'hôpital de la Pitié.

Une danseuse; Mlle Viviane Lotellier, est renversée par une auto près de la gai'e -SaintLazare, et est transportée à l'hôpital- Bëàiïjon,"

DANS LES DEPARTEMENTS La chasse aux ours dans les Pyrénées La tourmente des premiers jours du mois courant a chassé fin ours de la forêt cfe Gourzy, près des habitations de lai vallée- d'Osseau-. La- trace de ses pas ayant été re-

le^éft. a-vu'^1% Jieige,. des jbattuëfe aut^éfeé. oj'ga-

ni^efeyôf ''lrelfcmfeeitr d'csiir» PîeTrt;^iï'pT''ôte,

de Goust, l'a abattti--d!iin coup de fusil. Ce plantigrade, pesait 80 kilos.

<0<

tfn meurtre en wagon

Dans le rapide 2i-, venant de Marseille, un peu avant la gare d'Avignon, le nommé Anclrieu a porté, au cours d'une disclussioni un terrible coup de couteau dans le bas-ventre au nommé Leandri.

-La victime,, dont, l'état est très grave, a reçu les premiers soins à l'infirmerie de la gare, et a ensuite été transportée à l'hôpital. Le meurtrier, arrêté immédiatement, a été déféré au Parquet.

Le commerce de l'or

Une affaire de trafic d'or, qui menace de prendre de graves -proportions, vient d'être découverte dans le département de la Dordogne où elle a produit une grande, émotion en raison du nom que porte une des. personnes compromises et qui a d'ailleurs été arrêtée.

Celle-ci, .en effet, est apparentée à une famille des plus honorables un de ses membres appartient If entourage d'une princesse qui séjourna incognito dans le département, il y a quelques années.

Deux arrestations ont été déjàop.é.rées et d'autres vont suivre. [

Se croyant écônduit

un jeune homme tue sa fiancée Un jeune homme de 24 ans, M. Nptrot, em'pîo~ëm'm'et'ëë 'à- ~&aton-aui'-8a6'hë' tait. imaginé que sa fiancée, Marie Graille, 20 ans, "ne'l'aimait plus parce qu'elfe lui avait renvoyé sa photographie à la suite u'ïine légère dispute. -Désespéré, il alla trouver la jeune fille, at la iua. d'un coup 'de reiy.blv,sr en plein ccéur. Retournant ensuite Tafme contre lui-même, il se logea une autre balle dans.la poitrine. Le jeunejiieiirtrier, qui est rainé.dè .8 en"fants, a été admis à l'hôpital dans un"' état grave.. .'• A Epinal, un jeune homme de. 20 âos, Jean Baurat, 'frappé sans doute de folie, se déshabille près du passage à niveau, et va-se jeter sous, un train qui le décapite. ̃'̃

A LMNSTRUÇTIOfSj

L'affaire dés minotiers

Paul Macé, un des inculpés dans l'affaire des minotiers, a été interrogé, hier, par M. Warrain, juge d'instruction. Il a raconte qu'il était marchand de pommes de terre a Quimper, mais que n'ayant ptis trouvé, dans cette ville, des locaux assez grands pourson industrie, il était venu à,- Paris et avait traité des ,affaires de ..grains et .farines au comptant, avec 'l'ruchot. Les dqlp.urné.m.ents..des deux complices s'élèvent 350.000 i'raiics.. çommîssaïrç .Guijjiaûiriq, ,.aJ ;sai|i liiëp un wago d'é!farinës' -'̃' ̃̃̃"

-$~"

Poursuites contre un communiste M. Barnaud, juge d'instruction, a' -procé- dé, Mer, à l'interrogatoire. -d'identité'- de M-. Emile VandepUtte, gérant de l'organe communiste Le Travailleur du Nord-Est ̃ pom'suivi pour provocation, de militaires à la désobéissance,. à la suite d'un article paru le 29 mars, intitulé « Soldat, mon camarar de» et signé C. Il a choisi pour défenseur r Me Albert Fournier. ̃̃ ,̃' '•

.o.

Elle prisait et buvait

Mme Agathe Grangeat, née •'̃" Chanut, ayant tué, le 2 mars, à coups de revolver, à Gennevilliers, son mari qui lui reprochait de priser, fut soumise à. l'examen mental du docteur Rogue de Furs.ac.; Le médecin légiste concluant à une responsabilité atténuée par suite d'intempéràiide chronique, M. Charles B'é'rtaiid,1 jugé d'instruction a renvoyé la1' meurtrière "devant-la Chambre des mises -en accusatiort pour homicide volontaire. Elle sera, défen^ due par M0 Pierre Jacoraét.

Argu?


DERNIERE HEURE

ri LE RAPPORT DES EXPERTS Le gouvernement anglais donne son adhésion au projet

LONDRES, 15. avril. Cet après-midi, à la Chambre des communes, au cours, d'une déclaration sur le rapport des experts, M. Macdonald a déclaré que le gouvernement .britannique attachait une telle importance au fait que l'accord s'est fait'sur les recommandations des experts, lesquelles pourraient être appliquées immédiatement, qu'il est prêt, pour sa part, à accorder son appui au projet dans son entier, à condition que toutes les parties intéressées soient prêtes à en faire autant.

M. Macdonald a ajouté que, le 10 de ce mois, il en avait informé tous les gouvernements intéressés, y compris les Etats-Unis. M. Baldwin se leva alors pour déclarer Est-ce que l'honorable gentleman sait que l'attitude qu'il a prise reçoit l'approbation du peuple .britannique tout entier ï-{Applaudissements.)

Je me l'imaginais, répondit le Premier, mais je suis excessivement obligé à mon honorable ami de l'avoir confirmé.

Les grévistes de Southampton reprennent le travail

Londres, 15 avril. Les grévistes des chantiers de constructions maritimes de Southampton ont décidé de reprendre le travail à condition qu'une conférence ait lieu immédiatement avec les patrons sur la question de l'uniformité des salaires entre les ouvriers de Londres et ceux de Southampion. Il faut donc s'attendre à ce que les pàtrons prononcent la fin du lock out. Cependant, le travail ne pourra pas être repris avant mardi de la semaine prochaine, puisqu'à l'occasion des fêtes de Pàques, en Angleterre, presque toutes" les corporations cesseront le travail le jeudi 17 au soir pour ne le reprendre que le 22 au matin.

« La France a eu raison »

LONDRES, 15 avril. Prenant la parole ce soir à Londres devant les membres du club conservateur connu sous le nom de te Club de 1912 sir Worthington Evans, ancien ministre de la guerre, après avoir fait allusion aux rapports des experts, a déclaré « L'Allemagne a été reconnue coupable d'avoir provoqué la guerre, elle doit payer l'occupation de la Ruhr a été un des résultats de cette culpabilité. Si la Fraitee n'avait pas eu recours à un tel procédé, l'Allemagne n'aurait rien payé du tout. Nous devons donc remercier la France pour cet acte déterminé et nous devrons également le faire pour toutes les actions Qu'elle sera amenée à entreprendre par la'suite pour les mêmes motifs. »

Un avion français

•atterrit en Allemagne Berlin, 15 avril. Un avion français a atterri ce matin à Osterburken, près de Carlsruhe. La police enquête sur la cause de l'atterrissage.

On ignore encore s'il s'agit d'un avion militaire ou civil.

Un ministre allemand démissionne Berlin, 15 avril. Toutes les tentatives en vue d'amener une entente entix3 le centre et le parti populiste bavarois ayant échoué, le docteur Emminger, ministre d'Empire de la justice, qui appartient au parti populiste bavarois, a donné sa démission.

Le Vorwaerts déclare que le chancelier Marx se chargera lui-môme du portefeuille de la justice.

Le maréchal Lyautey vient en France

Rabat, 15 avril. Le maréchal Lyautey. a quitté Rabat dans la matinée, se rendant à Casablanca, où il s'embarquera à bord du Médic-fll, à destination de Marseille et de Paris, où il compte séjourner une quinzaine 1 de jours:

Feuilleton littéraire du 16 avril 1924 La Vie littéraire

-<> oc:

LE MIROIR DES LETTRES, série, par Fernand Vandérem (1 vol., Flammarion). L'ESPRIT DE FRANCE, par Lucien Cokpechot (1 vol., Editions du Monde Nouveau).

Je ne sais si le «miroir que M. Fernand Vandérem présente au visage des Lettres nous en rend la figure exacte, mais je reconnais qu'il nous en offre les physionomies particulières et les expressions diverses en reflets très nets et très vivants. A ce jeu difficile de la, critique, M. Vandérem; apporte beaucoup de verve, d'esprit, d'entrain et même de passion. Il y a du polémiste dans ce critique remuant, actif, très informé, aux opinions souvent justes, toujours intéressantes et parfois contestables. Qu'on soit ou non de ..l'avis de M. Vandérem, que l'on partage ou non ses admirations etses antipathies, ce qu'il écrit ne laisse jamais indiffèrent. On se. sent tour à tour d'accord ou en opposition avec lui. On est tour à tour convaincu ou résistant on acquiesce ou on s'irrite on est amusé ou exaspéré. Cela tient, il me semble, à la façon péremptoire, opiniâtre, tantôt agressive, tantôt ironique dont M. Vandéremi exprime ses idées, car il en a, ce qui fait que sa critique est très nourrie et très substantielle, de même qu'elle est fort avertie et d'une parfaite indépendance- M. Vandérem. dit'fort librement ce qu'il pense. Il lui arrive même de le dire sans les précautions, nécessaires. Ses jugements y gagnent en relief ce qu'ils perdent en nuances, mais .Vous témoignent d'un sincère amour de la Littérature, des Lettres et des Lettrés.

C'est ce sentiment de la dignité inteT̃lectuelle, de la valeur sociale et nationale de l'écrivain qui a dicté à M. Vandérem les pages- où il aborde la question épineuse des rapports de l'homme de lettres avec l'Etat. Quoi que l'on en puisse penser, il y a des cas où,

LA DÉCISION DU CONGRÈS AMÉRICAIN Le cabinet de Tokio a tenu hier une séance secrète

Tokio, 15 avril. Le cabinet s'est réuni, aujourd'hui, et a discuté, à huis clos, la question des nouvelles restrictions imposées par les Etats-Unis.. à l'immigration, japonaise à la place des restrictions "actuelles, qui ne visent que les travailleurs manuyis. L'opinion publique est fort émue'.pa- les décisions du Congrès américain. Les journaux japonais sont piqués au vif par le langage tenu par certains Américains à l'égard des Japonais et font appel au public américain pour qu'il se rende compte de la gravité de la situation créée par les restrictions imposées à l'immigration. La presse américaine

blâme le Parlement

New- York, 15 avril. Les journaux du matin blâment la Chambre des représen-,tants et le Sénat au sujet des restrictions mises à l'entrée des Japonais aux EtatsUnis.

Le World, compte bien que le présideni Coolidge opposera son veto à une mesure qui ne représente pas la volonté du peu.ple américain.

Les Etats- Unis vont avoir de nouveaux croiseurs Washington, 15 avril. La commission navale de la Chambre des représentants a approuvé .le Bill prévoyant la construction de 'huit croiseurs rapides de 10.000 tannes. Cette construction ne constitue pas une violation du traité de Washington.

Chaque croiseur coûterait 11 millions 100.000 dollars seulement pour l'armure et l'arme ment.

La construction de six canonnières, coûtant chacune 700.000 dollars et destinées aux eaux chinoises, serait également autorisée.

Un nouveau cabinet persan TÉHÉRAN, 15 avril. A la suite du vote de confiance exprimé par le Parlement persan à l'égard de Sardar Sepah, ce dernier vient de former un nouveau cabinet dans lequel il s'est octroyé le portefeuille de la guerre. Le Pioneer affirme que le shah a télégraphié au président du Mejless pour. lui exprimer son approbation de ce que l'assemblée se soit prononcée en faveur du retour de Sardar Sepah au pouvoir.

Chez les libéraux anglais Londres, 15 avril. Le parti libéral parlementaire s'est réuni aujourd'hui, sous la présidence de M. Aaquith, et a longuement ̃discuté l'altitude récente du Labour Party à l'égard du parti libéral.

On croit savoir que plusieurs députés libéraux se spp.t élevés contre l'altitude hostile montrée parle Labour tarty envers- le parti libéral.

~rS*

Un coup de grisou en Tchéco-SIovaquie On a retrouvé déjà 27 morts

et 10 blessés

PRAGUE, 15 avril. Une catastrophe s'est produite dans les mines de Morowska Ostrava. A la suite de plusieurs coups de grisou consécutifs, des éboulements importants se sont produits dans les galeries du puits Gabriel. On ignore encore le nombre total des victimes. f

Le président de la Chambre, M. Tomose, dans l'allocution qu'il a prononcée à l'ouverture de la séance, pour déplorer la catastrophe, a précisé que jusqu'à présent on a dénombré tl morts et 10 blessés.

Mortel accident dans iia. aérodrome

Rome, 15 avril. A l'aérodrome de Ciampino, un vent violent et soudain a entraîné le dirigeable N°-l, qui était prêt à faire un vol d'essai. Trois hommes, dont un ouvrier et deux soldats, n'ayant pas abandonné l'amarre qu'ils tenaient, ont été enlevés en l'air jusqu'à une centaine ai mètres. A bout de forces,. ils se sont laissés tomber et se sont écrasés sur le terrain.

vis-à-vis de certains écrivains et de certaines situations de vie où se trouvent ces écrivains, l'Etat est dans son tort et manque à ses devoirs de gratitude et de protection. De cette fâcheuse attitude du Régime envers des auteurs illustres, -M. Fernand Vandérem nous donne trois exemples. Il nous montre un Flaubert finissant dans la gêne la plus étroite une existence glorieuse, sans que le Régime ait pu le pourvoir de la modeste sinécure qui eût assuré le repos de ses derniers jours. A l'exemple de Flaubert, M. Vandérem joint celui de Henry Becque et de la hautaine et décente pauvreté où a vécu et où est mort l'auteur de l-a. Parisienne- En échange d'un chef-d'œuvre, le Régime eût peut-être, en effet, pu donner à un Henry Becque quelque témoignage d'intérêt. Ceux qu'il « prodigua » à Verlaine sont d'ailleurs assez instructifs. M. Vandérem fait le compte des « sommes » {fui furent allouées au pauvre Lélian. Le total ne grevait, vraiment pas le budget. Il faut dire cependant que Verlaine était un peu « décourageant » et, quand je pense à lui, je préfère me souvenir du poète que -de l'hoimme. Néanmoins, je ne songe jamais sans tristesse aux gîtes sordides et aux taudis où s'abrita l'auteur des Fêtes qalantcs, et à lire les pages où M. Vandérem constate le peu d'aide apporté par l'Etat à la gêne d'un Flaubert, à la pauvreté d'un Becque, à la misère d'un Verlaine, je ne peux m'empêcher, d'accord avec lui, de ne pas trouver cela. « joli, joli »• Je n'ai pas non plus une très grande admiration pour les manuels d'histoire littéraire sur .lesquels s'exerce si brillamment la verve caustique de M. Vandérem en trois articles fo-rt bien documentés et qui firent un certain tapage. Certes, les omissions que M. Vandérem signale dans ces manuels, les cocasseries et les erreurs d'appréciation qu'il y relève, les injustices et. les insuffisances qu'il y dénonce font. preuve de leur imperfection. J'ajoute cependant que si leurs bévues, leurs bourdes et leurs négligences sont inexcusables quand il s'agit d'écrivains classiques et classés

LES DETTES DE LA RUSSIE Les Soviets sont bien décidés v à ne pas les payer

Londres, 15 avril. Le Foreign Office": a publié, ce soir, un communiqué officiel concernant'la séance toruie, aujourd'hui, par la conférence anglo-russe. Ce communiqué dé* clare que la discussion a porté sur des questions de politique. En particulier, les traités conclus entre la Grande-Bretagne et l'ancien Empire russe ont soulevé une- longue discussion. Ce problème a été renvoyé p. l'examen d'un sous-comité. •'̃̃

Zinovief déclare que la Russie ne payera rien

La tâche des délégués russes va être rendue assez difficile du fait de nouvelles manifestations- oratoires auxquelles viennent de se livrer les dirigeants de Moscou. Un télégramme de Riga annonce, en effet, que Zinovief, parlant à Petrograd, a déclaré

« La Russie des Soviets n'a que du mépris pour les dettes contractées par le régime tsariste et par Kerensky. Par conséquent, elle ne donnera pas satisfaction aux demandes de paiement qui pourraient être laites à Londres. Nous ne paierons pas plus onze milliards qu'un milliard de roubles pour des dettes contractées avant l'avènement du peuple au pouvoir. »

Trotsky confirme cette déclaration D'autre part, Trotsky, prenant la parole à Tiflis, a. déclaré que « le cabinet Macdonald n'avait aucun principe politique, mais que sa position serait renforcée par le succès de la conférence de Londres ». Faisant ensuite allusion à la question des dettes extérieures de, la Russie, Trotsky déclara que sur ce point comme sur les autres K les bolchevistes restaient dans le même état d'esprit que le 25 octobre 1917 ».

La peste s'étend en Russie

~n

Moscou, 15 avril. Le commissaire du peuple pour l'hygiène a demandé des crédits de 250.000 roubles-or et la mobilisation de tous les docteurs de Russie pour mener une campagne contre la peste, dont les effets se font sentir de plus en plus dans la région du Volga et menacent de s'étendre dans tout le Caucase.

Cinq condamnations à mort pour espionnage en Russie

Riga, 15 avril. Suivant une information de Moscou, le général Komarof, trois officiers, dont un sujet italien, et une femme ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire sous l'inculpation d'espionnage militaire pour le compte de l'état-major polonais.

La Compagnie des Wagons-Lits

Bruxelles, 15 avril. L'assemblée générale annuelle de la Compagnie internationale des Wagons-Lits et des Grands- Express européens a eu lieu, hier, à Bruxelles, sous la présidence de sir Davison Dalziel, premier vice-président.

Le dividende de 57 fr. 50 belges, net d'impôts, et toutes les résolutions proposées par le conseil d'administration, ont été votés sans débat et à l'unanimité. A l'unanimité aussi et par acclamations-, ont été élus administrateurs MM. André Homberg, président de la Société Générale, de Paris, et Maurice Despret, président de la Banque de Bruxelles. Unanimement encore, ce dernier a été choisi comme président par le conseil d'administration. Ce choix avait d'ailleurs été agréé,5 au préalable, par les gouvernements belge et français.

Dernières nouvelles sportives Cadine btt un record du monde Montréal, 15 avril. Le champion français des poids. -et haltères Ernest Cadine est sorti vainqueur du match qui l'opposait aujourd'hui au champion canadien Giroux. D'autre .part, au cours de cette rencontre, Ca:dine a battu tle record du monde ide l'arra.ché à deux mains.

sur qui .l'unanimité d'opinion s'est à peu près faite, elles sont plus explicables lorsqu'il est question d'auteurs contemporains dont les caractéristiques définitives ne sont pas encore entièrement lixées. Cette difficulté à situer, à définir des écrivains proches encore de nous, devient plus grande si nous voulons tenter d'aborder, non plus les œuvres de nos devanciers et de nos contemporains, mais ce que l'on appelle les ouvrages d'avant-garde, si, de la critique des maitres et des auteurs arrivés à leur maturité d'expression, on passe à celle des arrivants et si l'on se propose de tirer de 'leurs débuts des pronostics que l'avenir ne risque pas trop de contredire. A ces prévisions confraternelles, M. Fernand Vandérem se livre très, généreusement et ne craint pas d'assumer la responsabilité d'opinions forcément prématurées et dont quelques-unes ont bien des chances de devenir caduques, quoique M. Vandérem ait un sens très lucide des formes littéraires les plus modernes. Les manifestations des « jeunes » l'intéressent vivement et il prend plaisir à chercher exactement ce qu'elles apportent de neuf et de viable en leurs hardiesses inventives et même en leurs excentricités. En un mot, M. Vandéremi est patérnel aux « jeunes » et il a. raison, puisqu'il obéit, en suivant de près leurs efforts, à son .goût pour les nouveautés et peut-être à un certain dilettantisme quelque peu paradoxal. Quoi qu'il en soit, M. Vandérem est un des critiques de la, grande presse le plus au courant des diverses tendances en faveur chez la jeune littérature d'aujourd'hui. Par cette sympathie qui est le résultat de sa nature d'esprits M. Vandéremi se trouve à la mode du jour. Jamais, en effet, les débuts littéraires n'ont été l'objet d'une sollicitude plus attentive. Qu'un jeune auteur donne quelque marque de talent et il a bien des chances d'être « couronné ». De nombreux prix et fondations lui offrent leur appui. Les éditeurs s'empresseront de lui permettre de tenter la fortune et de lui organiser une publicité vigoureuse. J'ajoute que cet état

DANS LES REGIONS OCCUPÉES La Haute Commission interdit toute préparation militaire Coblence, 15 avril. La haute commission vient de promulguer une nouvelle ordonnance précisant les mesures édictées par les ordonnances antérieures « pour l'interdiction de toute préparation militaire, sous des pénalités sévères ». Il est précisé que ces pénalités s'appliquent à tout habitant des territoires occupés qui prendrait part, « même en Allemagne non occupée », à un exercice militaire quelconque, théorique ou pratique, ou qui ferait partie d'un organisme quel qu'il soit s'occupant d'instruction ou de préparation militaire.

En outre, tout habitant des territoires occupés qui aurait contracté ou qui contracterait à l'avenir un engagement, même de longue durée, dans la Reichswehr, sera, de ce fait même, « exclu des territoires oc- cupés », où il ne pourra rentrer sans l'au- torisation de la haute commission. Ces engagements devront être signalés aux autorités alliées par les municipalités, sous' la responsabilité des bourgmestres.

Ces diverses, mesures ont été adoptées par la haute commission interalliée, à l'unanimité des trois hauts commissaires 'belge, britannique et français.

JOURNAUYWIÎÂTIN

10'

L'acceptation du rapport des experts Le Gaulois (M. René Lara)

Gardons-nous donc d'applaudir trop vite à un changement de mentalité peu probable des dirigeants de Berlin, et que la commission des réparations fasse en sorte qu'aucune fissure ne se reproduise, entre alliés, au sujet de la partie technique du plan des experts, qu'elle devra examiner, ajuster et compléter avant de prendre des décisions définitives.

Quant aux gouvernements intéressés aux réparations, dont les limites de temps. et de chiffres de paiements restent incertaines, qu'ils se -hâtent de s'entendre.

Le problème des dettes interalliées, on nous l'a maintes! fois répété, commande celui des réparations. Il semble donc indispensable, dans les pourparlers qui vont s'engager, de lier les deux questions et de les régler simultanément.

L'Echo de Pans (Pertinax)

Le rapport des experts risque de nous distraire du but poursuivi, comme sut malheureusement nous en distraire, l'automne dernier, le mouvement séparatiste. Mais nous n'entendons pas insister sur ce reproche. Ce que nous perdrons d'un côté, nous le gagnerons sans doute de l'autre, quand nous aurons prouvé, une fois de plus, notre modération et notre recherche de la paix. Le Petit Journal (M. Delmas)

On pouvait se demander, il y a quelques semaines, si M. Stresemann aurait l'énergie de prendre nettement position avant les élections s'il estimerait sa position assez forte pour parler clair s'il ne préférerait pas, prévoyant une proche retraite,. s' es- qui ver en passant la main. Au point nous en sommes, il se trouve qu'il a intérêt à accepter sans ambages les principes formulés par les experts. D'abord, ils sont acceptables, peut-être moins menaçants qu'il n'avait craint. D'autre part, ils peuvent fournir à un habile homme un tremplin électoral.

Les accords de la M. I. C. U. M. La Journée Industrielle

Des succès tels que le renouvellement des contrats de la M. T. C. U. M. nous prouveraient, s'il en était besoin, que pour réussir il suffit de vouloir, sans excès comme sans faiblesse.

Les Dusseldorfer Nachrichten

Le financement des livraisons de réparations à partir du 15 avril doit être assuré par l'emprunt international de 800 millions de marks-or que l'Allemagne sera autorisée à émettre, conformément aux propositions des experts. Le gouvernement allemand participera donc cette fois d'une manière plus ou moins directe à l'exécution du nouveau traité avec la M. I. C. U. M. alors qu'il était resté complètement à l'écart du premier accord.

Le Mittag

La nouvelle que les accords ne seront prolongés que pour deux mois doit être considérée comme un symptôme rassurant.

d'effervescence et de curiosité ne me déplait nullement. L'essentiel n'est-il pas d'assurer aux « jeunes » le moyen de jouer leur partie ? M. Vandérem a raison de les y aider et de mettre au service de leur cause sa verve passionnée et son intelligente perspicacité. Il a raison de nous présenter leurs images en ce Miroir des Lettres qu'il offre aussi bien aux derniers rayons de la gloire qu'aux premières lueurs de la notoriété.

Ce n'est pas seulement « à travers les idées », c'est aussi parmi les hommes et encore « à travers la société » que M. Lucien Corpechot nous invite a le suivre dans le beau livre qu'il vient de publier et qu'il a intitulé l'Esprit de France. Ce livre se compose de trois séries d'études élégamment et solidement construites où M. Lucien Corpechot nous donne, en une forme d'une savoureuse maturité, le fruit de sa triple expérience intellectuelle, littéraire et sociale. Cette expérience, M. Corpechot se l'est faite par une patiente et large pratique des idées et des faits. M. LucienGërpechot est un écrivain réfléchi et clairvoyant il écrit une ,langue excellente, du meilleur aloi et de la plus saine tradition, ce que nous savions déjà, car nous l'avions appris en lisant dans ses Jardins de l'Intelligence l'éloquent et savant hommage à un art que M. Corpechot chérit entre tous, l'art des jardins, parce que cet art, dont le grand jardinier Le Nôtre fut la personnification classique, est une des plus significatives expressions du noble, du sobre, de l'harmonieux « esprit de France n. Cét esprit, M. Lucien Corpechot le définit d'une façon très agréablement animée dans une sorte de dialogue, coupé d'agréables descriptions et de réflexions profitables, qui a pour scène les jardins de Versailles, en un clair jour d'été et pour interlocuteurs un Anglais, un Italien et un Français. Il y a grand plaisir à les entendre converser ces trois personnages, car, de leur conversation, nait peu à peu, en ses traits d'istinctifs et en

Courrier des Lettres Il y a aujourd'hui quatre-vingt. ans qu'est né M. Anatole France. Un bibliophile de nos amis, M. Armand Lods, nous communique à cette occasion une lettre inédite de l'illustre écrivain. Elle fut adressée en 1880 à Francisque Sarcey, qui le fit relier dans un exemplaire du Crime de Silvestre Bonnard où elle figure encore:

«.Mardi.

» Je vous avoue, Monsieur et cher Maître, que j'ai rougi de plaisir en lisant votre feuilleton d'hier. Mon livre' vous a plu et vous le dites avec cette franchise et cette plénitude d'expression qui vous appartiennent. Pour dire toute la vérité, j'espérais bien que le pauvre Bonnard ne vous serait pas tout à fait désagréable et plus d'une fois il m'est arrivé, en l'écrivant, de vous faire intervenir par la pensée comme mon juge. Mais votre approbation passe toutes mes espérances.

» Je vous suis reconnaissant de la joie et de la force que vous me donnez.

» ANATOLE FRANCE. »

A la suite de la publication dans notre Supplément Littéraire d'un chapitre du nouveau roman de M. Maurice Larrouy Le Révolté, Le Libertaire, avant même que l'oeuvre entière ne soit parue, prononce contre elle une excommunication majeure. « C'est. écrit-il, le roman conventionnel et tendancieux dans sa stupide médiocrité. »

Cette appréciation fera sourire tous ceux qui ont lu L'Odyssée d'un transport torpillé. Lieutenant de vaisseau, M. Maurice Larrouy a peut-être quelque compétence pour parler des marins. Mais l'on comprend que Le Libertaire ne puisse entendre sans mauvaise humeur certaines vérités.

Dans sa séance du lundi 14 avril, le Comité de la Société des Gens de Lettres, réuni sous la présidence de M. Georges Lecomte, a élu sociétaire, par acclamation, M. Georges de Porto-Riche, membre de l'Académie française.

•ï1 Le Pape devant les Evangiles.

Nous avons signalé, samedi, l'existence de ce manuscrit de Dumas père que, sur la foi de son possesseur, nous croyions inédit. Notre érudit confrère, M. Georges Montorgueil, pour qui la grande ni la petite histoire n'ont de secrets, veut bien nous écrire à ce propos:

« Le Pape devant les Evangiles de Dumas père n'est pas un manuscrit inconnu, c'est même un manuscrit imprimé.

» L'ouvrage a paru sous ce titre à Naples: Le Pape devant les Évangiles, suivi d'une biographie du cardinal Antonelli, sa vie et son œuvre, par Alexandre Dumas, imprimerie de Androsio, 18ol. » Le livre a été saisi dès son apparition et détruit, ce qui explique qu'il soit rare et à peu près ignoré. » J'en ai eu un exemplaire entre les mains. » Sous forme de réponse à une lettre de Mgr Dupanloup, qui répondait à une lettre de M. de La Guéronnière, Dumas, tour à tour railleur et agressif, attaque les papes, critique leur intervention dans les affaires italiennes, trace un tableau de la situation politique et religieuse de ce pays, fait revivre l'épopée de Garibaldi et, revenant à Pie IX, il fait, avec l'esprit d'un professeur d'histoire, une nouvelle incursion dans t'histoire.

» Cet ouvrage n'ajoute rien à sa renommée. » Georges MONTORGUEIL. »

La vente des éditions de Paul et Virginie appartenant à M. Tristan Bernard a produit un total de 32.000 francs. Citons parmi les enchères les plus importantes: la première édition séparée de cet ouvrage, sur papier vélin d'Ecosse, avec les figures de Moreau le Jeune, exemplaire de Jules Brivois, qui a atteint 3.000 francs la même édition dans une reliure de Borézian, 1.720 francs Paul et Virgine (1806), sur grand vélin, reliure de Thouvenin, 1.900 fr. le même ouvrage (1838), Edition Curmer, dans une reliure de panape, 3.600 fr. la même édition, dans un cartonnage, 2.400 francs idem, dans une reliure de Biaise, 2.300 francs.

PETITES NOUVELLES

41 Est-ce, une traduction, ou un pastiché? Le poète persan Kaïssar Hamoun a-t-il existé? La délicieuse plaquette que vient de publier M. Roger Collin: L'écharpe bleue, pose ce petit problème littéraire. Les poèmes que contient ce livre ont la langueur, la fluidité, la grâce des rêveries d'Orient, mais, d'autre part.

41 Le nouveau numéro du Capitole est consacré à François de Cure! et à Tristan Derême. On y trouvera une importante étude de M. Lucien Dubech sur « Le Théâtre de François de Curel n, ainsi que des pages intéressantes d'Antoine, d'André Lang, de Mme Dussane, de la Comédie-Française, et de, Paul Blanchart. M. Philippe Chabaneix y parle de « Tristan Derême et la Verdure Dorée » M. Théodore Delalande y présente avec humour l'auteur de l'Enlèvement sans clair de lune. Au Caméléon, 241, boulevard Raspail. Ce soir mercredi, à 8 h. 45 Causerie de M. Pierre Vierge: « La dernière bohème n. Dedain jeudi, à 8 h. 45 « André Caplet n, présentation verbale de Roland-Manuel. Vendredi 18 avril, à 8 h. 45 « Maurice Magre au seuil de la porte du Mystère », causerie de M. Guillot de Saix.

Demain jeudi, Mme Aurel parlera, chez elle, de Charles Péguy. Auditions.

Le sculpteur Rousaud vient d'achever un remarquable buste de Maurice du Plessvs, que nous espérons voir prochainement sur la tombe du poète des. Etudes lyriques.

*ft Dans la Relève, sous le titre « Joie et Tristesse

ses nuances complémentaires, la figure de l'esprit de France fait d'ordre, de. clarté, de logique, d'unité et démesure, de grâce, de force, où il entre de la géométrie et de la fantaisie, delà sensibilité et, de l'intelligence, d'une intelligence qui conquiert son indépendance =et île pouvoir de s'exercer seule, affranchie du joug de la sensibilité,, d'une intelligence « différenciée ». Gette intelligence différenciée, c'est la première qualité de l'esprit de France et M.Lucien Corpechot nous le démontre aussi ingénieusement que, dans un autre chapitre de son livre, il nous offre une forte analyse de ce qui constitue l'esprit allemand' A cette démonstration il donne également une forme vivante et animée et confie la parole à un jeune officier français qui est. allé chercher des impressions en Alsace reconquise et, en Rhénanie, interroger le « génie du Rhin »..

Cette méditation alsacienne et rhénane nous mène tout naturellement à Maurice Barrés.. M. Lucien Corpechot lui consacre une des quatre études qui forment le centre de son livre et qui nous présentent quatre figures caractéristiques de l'esprit de France. Barrès se trouve là à sa/ place, niais je suis étonné de lui voir comme vis-à-vis le comte Robert de Montesquiou, qu'un Théophile Gautier eût rangé avec raison parmi les « grotesques » de la poésie et que je ne puis guère mettre qu'au nombre des «curiosités » .littéraires d'hier. En revanche, j'ai franchement admiré les fortes et justes pages où M. Lucien Corpechot nous rappelle la vie admirable et l'œuvre considérable de Paul Adam. Adam ne vécut que pour la pensée et l'art. Peut-être est-ce plus comme, artiste que comme penseur qu'il survivra. Quoi qu'il en soit, nous sommes en présence d'un puissant et probe écrivain, doué d'une imagination tumultueuse à laquelle sa volonté sut imposer un ordre qui, sans en arrêter les jeux abondants, les sut régler et discipliner, A côté de Paul Adam, je ne puis qu'approuver M. Corpechot d'avoir placé Remy de Gour-

du Théâtre », M. René Benjamin nous donne avec humour ses impressions d'auteur dramatique. LES REVUES

Dans la Nouvelle Revue Française, M. Albert Thibaudet étudie le « Roman domestique ». Le moyen à la fois le plus sûr et le plus économique, dit-il, de se placer dans l'intérieur d'une nature créatrice d'êtres et non dans celui d'un homme producteur d'idées:, c'est peut-être d'épouser l'élan vital de cette pluralité restreinte et définie qui s'appelle une famille. D'abord la restriction du champ permet la conscience et la pleine efficace des moyens. Mais ensuite et surtout la famille est une réalité dont nous éprouvons depuis notre naissance l'expérience directe et continue. C'est sur elle et c'est en elle que se sont essayées et développées nos facultés de sympathie et en mémo temps celles de critique (et rien n'est plus nécessaire à la vision binoculaire du romancier que cette co-exis» tence et cette pénétration de la sympathie et de la critique).

Après avoir noté l'influence considérable des Frères Karamazov, de Destoïevky, après avoir rendu un juste hommage aux grands Anglais Dickens, Thackeray, Georges Eliot, Butler qui ont excellé dans ce genre, M. Thibaudet fait res. sortir l'importance de ce roman de la famille, de ce « roman d'élan vital», dont M. Paul Bourget est, depuis 1870, le représentant obstiné, et dont M. Bazin avec les Oberlé, M. Bordeaux avec la Maison ont donné d'heureux échantillons. LES JOURNAUX

Les petites rançons de la gloire.

Mme Blanche. Vogt, rédactrice à l'Intransigeant, a voulu interviewer le maître Anatole France. Elle s'est heurtée à Mme Anatole France, qui lui a dit:

« Je n'aime pas que les femmes le voient. Les femmes le fatiguent. Elles sont terribles. La semaine passées, trois jeunes Russes sont venues à la Béchellerie. Elles ne L'ont pas vu mais on les a laissées avec Sa houppelande, dans la galerie. Eh bien! au moment de la promenade, nous nous sommes aperçus que tous les boutons de la houppelande étaient partis avec un grand morceau d'étoffe autour. »

Félicitons Mme Anatole France de faire bonne, garde.

Les Alguazils.

Le Règne du Bonheur par M. Alexandre Arnoux

est la-plus pittoresque et la plus émouvante des anticipations. Un homme de notre 'temps projeté dans l'avenir et ses extraordinaires aventures. Le flux et le reflux éternel des civilisations humaines- Une œuvre entrainante et qui va soulever de passionnés commentaires. (Un volum:e 7,50). A. Fayard et Cie, édit. Paris.

Un crime sauvage

L'autopsie du jeune Plisson, assassiné à Brouage (Gironde) par son rival Feuilleteau, a révélé ce détail horrible Plisâon n'était pas mort encore lorsqu'il fut enterré, bien qu'il eût reçu un coup de fusil chargé à chevrotines qui lui avait fait une grave blessure.

Deux postiers ambulants assassinés Madrid, 15 avril. On a des détails sur le doublé assassinat et le vol commis dans la nuit de vendredi à samedi daisô ie wagon-poste du train d'Andalousie.

Le crime et le vol ont dû être commis quatre ou cinq heures avant l'arrivée du train en gare de Coîdoue par deux ou trois individus que l'on suppose être des fonctionnaires des postes révoqués et qui connaissaient personnellement les. deux postiers ànïbulants assassinés.

On suppose que les assassins avaient été autorisés par les deux postiers ambulants à monter dans le wagon-poste, probablement en gare d'Aranjuez, pour se rendre à Cordoue ou à Séville.

Les deux victimes' ont été frappées de plusieurs coups de poignard et de nombreux coups d'un instrument contondant. C'est seulement à l'arrivée en gare de Cordoue que le crime fut découvert. Le montant des valeurs emportées pat les assassins est évalué à un denii-inillion de pesetas.

PâquesàDeauville C'est maintenant une heureuse nabi-1 tude d'aller à la mer pour les vacances de Pâques. Nulle station, à proximité de Paris, n'offre autant d'agrément que la « Plage fleurie », dont tous les établissements vont ouvrir le Casino si agréable et réputé comme le plus recherché de tous, le « Normandy Hôtel » et le « Royal Hôtel dans lesquels on peut, sans "dérangement, retenir chambres et appartements, à Paris, 3,avenue du Coq, soit par téléphone, en demandant Gutenberg 41-17.

mont, qui fut un écrivain original et de la grande lignée française des Montaigne et des Voltaire, Gourmont qui dans un style d'une vigoureuse souplesse, d'une merveilleuse propriété, d'une savante facilité exprime avec une hautaine indépendance et une ironie stoïque les « dissociations d'idées » les plus hardies, les plus ingénieuses, Gourmont qui sut être à la fois subtil et profond, encyclopédique et précis et dont M. Lucien Corpechot nous trace un portrait plein île vie et de vérité.

M. Lucien Corpechot sait aussi être1 vrai et vivant dans le tableau qu'il nous offre « du monde au lendemain de la guerre ». Par « le monde », M. Corpechot entend ce que Rœderer appelait, je crois, la « société polie », et il nous conduit dans les lieux où la. mode nous donne \e plus de chances de la rencontrer. Nous voici donc à l'Opéra. M. Corpechot y constate une confusion singulière, un « panachage » quelque peu déconcertant. Un dancing nous offre la même impression. Allez dans un grand hôtel parisien, le spectacle est analogue. Vous retrouverez le même au restaurant. Partout le même désordre mondain, mais un an plus tard, une sorte de polissage s'est effectué l'atmosphère parisienne s'est clarifiée. Quelque chose'se reconstitue que l'on aurait pu croire disparu a. jamais. De cette reconstitution, M. Corpechot nous indique très finement les phases, nous signale les indices. Toute cette partie de son ivre est d'un fort bon observateur des mœurs du temps. Qu'il les observe dans la vie de château ou dans les lieux de cosmopolitisme, il- n'en est ni l'admirateur de parti pris, ni le détracteur de mauvaise foi. Il s'efforce de. les voir telles qu'elles sont, fidèle en cela à cet esprit de France dont il a célébré la vertu de mesure et de justesse et qui maintient toujours la sensibilité au service de l'intelligence.

Henri de Régnier,

de. l'Académie française.


Promenade tyrolienne avec George Sand

–f––r*

Traversant la Vénétie, qui s'éveille à peine au printemps tardif, je suis allé à ̃Bassanoi, et jusqu'au seuil des Alpes tyroliennes, en compagnie 'de George Sand.

J'emportais avec moi les Lettres d'un Voyageur.- Dans l'œuvre de la romancière, j'avoue mon faible pour ces lettres, surtout pour les premières qu'elle écrivit à Venise, au lendemain de la, rupture avec Musset. Elle déclare, dans la préface, qu'elles furent rédigées « avec une étourderie spontanée, pleine de jeunesse et de franchise ». -Rarement), en effet., l'inconscience d'une amoureuse alla plus loin. De ses promenades avec Pagello, elle trouve moyen de tirer une abondante copie qu'elle envoie à Musset, pour qu'il la fasse passer à la Revue des Deux Mondes.

De Mestre, où ils ont quitté Musset, qui rentre en France avec un perruquier vénitien, promu valet de chambre, les deux amants viennent à Bassa.no et découvrent,, sur les remparts, un café délicieux que George Sand recommande à Musset. Puis, comme le docteur Pagello a sans doute des malades qui réclament sa présence à Venise, Sand le laissé* partir seul elle veut profiter, en effet, de ce qu'elle est à Bassan'o pour faire « un voyage dans le Tyrol » dont elle rêve depuis longtemps. Lorsqu'on lit les détails de son excursion, il semble qu'elle ait accompli de véritables prouesses d'alpiniste. En réalité, elle fit tout juste une douzaine de kilomètres le long de la Brenta., jusqu'à Oliero!, où elle visita les grottes célèbres puis, elle revint à Venise, par Possaguo et Trévise.

Quand on connaît le pays, rien n'est amusant comme le récit de George Sand. Après avoir passé la nuit dans une auberge d'Oliero,' elle part à travers la montagne.

« Je traversai 'des solitudes d'une incroyable 'mélancolie. Je choisis les sentiers 'les plus difficiles et les moins fréquentés en quelques endroits, ils me conduisirent jusqu'à la hauteur des premières neiges en d'autres, ils s'enfonçaient dans des défilés arides où le .pied de l'homme semblait n'avoir ja.î'nais passé. Je fermai !les yeux au pied d'une roche,Eii un quart d'heure, je fis le tour du monde et quand je sortis de ce demi-sommeil fébrile, je m'imaginais que j'étais en Amérique, dans une de ces éternelles solitudes que l'homme n'a pu conquérir encore sur la nature sauvage. Je m'attendais presque voir, le boa dérouler ses anneaux sur les ronces- desséchées, et le bruit du vent m'<c semblait la voix des panthères errantes parmi les rochers. »

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Comment a-t-elle pu écrire cela sans rire ? Quand elle se réveille, elle à l'impression qu'elle pourrait être «sur la cime des Andes ». Elle marche encore, arrive « au faîte d'une crête de rochers » et le soir, au crépuscule alors qu'on se demande avec angoisse sur quel sommet cette course fantastique a pu la conduire elle se trouve au flanc d'une colline, en face du bourg de Possagno, où se dresse le temple de Canova. C'est l'un des plus fertiles et des plus joyeux coins de ce Veneto agricole, que connaissent aujourd'hui les nombreux Français qui firent la campagne d'Italie. Je ne crois pas qu'aucun de nos chasseurs alpins ait jamais eu l'idée qu'il foulait des solitudes désertiques hantées par les boas et les panthères.

George Sand rentre à Trévise dans une voiture traînée par des ânesses, assise entre des chevreaux qu'un paysan transportait au marché. Un '.voiturin la conduit ensuite à Mestre, où Pagello l'attendait en gondole, au rendez-vous fixé.

Ainsi finit ce fameux « voyage du Tyrol », qui se borna à une course de deux jours à travers des collines semées de vignes et sur la croupe de montagnes que voudraient encore les dernières neiges de mars.

Le plus curieux est que la romancière ne brode pas pour le lecteur elle est sincère eld.e a réellement éprouvé ces étranges sensations. Deux ans plus tard, écrivant à Mme d'Agoult, elle lui parle encore de cette excursion « Je me souviens d'avoir erré dans les Alpes -et de m'être crue en Amérique durant des heures entières. »

Mais la part faite à l'imagination, le récit de George Sand est vraiment exquis chaque fois que je le relis, j'admire cette fraîcheur' d'impression devant la nature qui, chez un écrivain, a pour- moi tant d'attrait. Toujours elle préféra aux émotions artistiques celles que donne la beauté des choses. « C'est, déclare-t-eille justement dans cette même lettre, que les créations de l'art parlent à l'esprit seul et que le spectacle de la nature parle à toutes les facultés. 11 nous pénètre par tous les pores comme par toutes les idées. Au sentiment tout intellectuel de l'admiration, l'aspect des campagnes ajouté le plaisir sensuel. La fraîcheur des eaux, les parfums des plantes, les harmonies du vent circulent dans le sang et dans les nerfs, en même temps que l'éclat des couleurs et la beauté des formes s'insinuent dans l'imagination. »

Voilà bien cette idéalité voluptueuse qui est au fond de tout son œuvre comme de toute sa vie. Nul écrivain n'associa mieux ses sentiments aux décors naturels. Presque toutes les descriptions de Sand pourraient être groupées sous Je titre de Paysages passionnés, que ]<& choisis, jadis, pour réunir quelquesunes des pages où j'ai essayé de montrer .combien un paysage voluptueux peut exalter notre sensualité. « Peutêtre, déclare sagement Chateaubriand, est-il des climats dangereux à la vertu par leur extrême volupté. »

Longtemps avant le voyage d'Italie, ne dirait-on pas que Musset, lui-même, avait eu comme un pressentiment ?"̃ l Venise 6 perfide cité,

A ~!H c!'c< donna /0. ~ata<c &ecm.<c,

A qui le cet donna la- fatale beauté, amoMte

Je respirai cet air dont l'dme est amollie

Et dont ton souffle impur empesta l'Italie Je ne sais pourquoi, il me semble que j'excuse plus volontiers George Sand dans ce joli décor de Bassano, sur ces remparts qu'elle parcourut au bras de Pagello.

Je n'ai pas trouvé le Ca~'é des Fossés qu'elle indique si inconsciemment à Musset, pour une promenade future, luj donnant jusqu'au menu du déjeuner qu'elle fit, « avec le docteur, sur un ta-

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pis de gazon senïé de primevères, avec du café excellent, du beurre des montagnes' et du pain anisé ». Mais il" m'est doux. par ce soir de printemps commençant, devantceTyrolneigeux qu'elle crut avoir visité, d'évoquer le souvenir de la trop ardente amoureuse et de respirer ce même vent du sud qui souffle déjà, par tièdes bouffées, tout parfumé d'avoir passé sur les jardins de la Brenta ( Gabriel Fauré.

Le Monde religieux

--+-- çux

Les cérémonies de la semaine sainte Eglise Maronite de Notre-Dame du, Liban (17, rue.d'Ulm). Vendredi Saint, à A heiires du soir, cérémonie de la descente de la croix, du saint ensevelissement et.de la mise au tombeau sermon par Mgr Henry (demander une carte à la sacristie).

Samedi Saint, à 10 h. 30 du soir, office pascal à minuit, cérémonie de la résurrection, ouverture du tombeau, procession messe solennelle de communion distribution des fleurs pascales.

CURE D'AIR REPOS CONVALESCENCE Château de Verneuil à Verneuil-sur-Seine, 32 hectares de parc, à 30 minutes de Paris-Saint-Lazare.

Propos

féminins

Ma chère Madoue,

Certes, il n'est point facile de composer un menu de vendredi saint et je comprends vos perplexités. L'accommodement des obligations chrétiennes avec les exigences de la vie moderne est bien pour nous préoccuper. Le canard sauvage, les vanneaux sont-ils orthodoxes ? Grave question sur làquelle les avis sont très partagés. Chacune en réfère à l'autorité épiscopale de son diocèse. Certains évêques disent oui d'autres non. Comment se mettre d'accord puisque les dignitaires ecclésiastiques sont en controverse sur ce point ?'Adressez-vous à votre directeur de conscience je n'oserais engager la mienne. Dans tous les cas, il vous est loisible de vous rabattre sur la ballotine de sarcelle, le saumon d'Ecosse et les truites des gaves, gourmandises tolérées par l'indulgence de l'Eglise, et qui 't>us font venir l'eau à la bouche rien qu'en y songeant. Nos dernières ferveurs de carême sont aussi quelque peu troublées par les derniers essayages. Ne faut-il pas associer nos chiffons aux fêtes du renouveau, opposer leur sourire, leur légèreté aux tendres feuillages des arbres, au décor de lumière et d'allégresse car, de même que la tradition veut à Noël de la neige et du clair de lune, elle assigne à Pâques de l'azur et du soleil. Encore quelques heures et il nous sera permis de reprendre

officiellement nos chères distractions. Savezvous que le succès de la plume d'autruche se confirme, employée surtout sur nos robes et nos manteaux du soir? Lundi, à la sortie de l'Opéra, nptre amie de Kermont portait/ sur une robe très courte '-U^- voilez-vous la face, ô Colette le délicieux vêtement dont je joins le croquis. D'ailleurs ce soir-là, dans les loges, on ne comptait pas moins de cinq robes enjolivées, allégées de plumes, donnant l'impression que le moindre courant «d'air allait les soulever comme un flocon. La plus adorable était portée par la jolie,; très jolie femme d'un de nos attachés d'ambassade à Londres, et dont je ne puis me rappeler le nom. Vous la connaissez, au moins de vue elle porte sur un corps long c-t fluet la plus ravissan-

~+ r.irr\t* Aaa A.'OllY"

le peine lete qui suu-, av» ui-o j^ très noirs, dans un teint naturellement ocré. Sa robe était en satin noir, soulignée à hauteur des hanches de deux bandes de plumes d'autruche roses avec, de côté, une chute de mêmes plumes roses dégringolant jusqu'au bord de la robe qu'elle, dépassait, du reste, pour examiner, sans discrétion, .la pointe, du soulier. Pour ma part, je me réjouis du retour de faveur de la plume. StT faut en croire les bruits qui courent, les modistes ne tarderaient pas à imiter les couturières, et nous verrions sur nos chapeaux les plumes s'animer, frémir, voltiger. En attendant, le ruban de crêpe de Chine lavable a décidément conquis nos lingeries, et je m'étonne que vous n'en trouviez pas à Cannes. Le mal est réparé. Je 'vous expédie par ce courrier une pièce de ruban rose pêche et une pièce de blanc. Si votre femme de chambre consent à les laver lorsque besoin sera, vous en aurez pour longtemps, car il est exact que le ruban de Chine lavable supporte les fréquents nettoyages sans rien perdre de ses couleurs, de sa fraîcheur et de son aspect soyeux, au contraire.Cette qualité, précieuse entre toutes, l'a fait adopter tout de suite par nos plus grands couturiers, qui en embellissent les robes de linon, de tulle et d'organdi. On le trouve en toutes couleurs, en toutes nuances, en toutes largeurs c'est l'idéal. Mais je crois vous l'avoir déjà dit, et je proche une convertie. Béni soit Pâques, darling. Cette fête est la plus exquise de toutes parce que c'est celle du renouveau, de la sève qui monte,

ae ia vie qui s éveille, de la joie débordante des êtres et des choses. On le répète chaque année on le répétera encore longtemps, parce que ï;i poésie ne fatigue pas et semble toujours nouvelle comnïo l'amour. En vue de ces, jours heureux, les couturiers sont sur les dents position pas commode du tout, mais dont ils s'accommodent, car ils y trouvent une source de bénéfices. Jérôme, par exemple, peut à peine suffire aux commandes qui* affluent chez elle. Toutes ses clientes veulent être servies en même temps, ce qui s'explique par le fait des départs imminents et des vacances prochaines, car Jérôme a créé, pour ces circonstances,

rl'sirinraAlna vAtn_

inents, tel celui-ci en para-crêpe qui n'est que du crêpe de Chine imperméabilisé, et

dont l'apparente fragilité oppose aux petite pluies de printemps un rempart solide ..Comme quoi il faut se défier des apparen ces. Ce manteau a un chic inouï, ains qu'on en peut juger sa ligne est souple e gracieuse, la ceinture et le col sont traité, en souplesse. En outre, Jérôme offre, pou les voyages en auto ou autres, des man teaux tout en cuir et en kasha travaillé dans le même esprit. Ce sera le très grani succès de la saison des déplacements. Saviez-vous que nos grands couturier: préparaient, pour les belles réunions d< mai, des modèles nouveaux où, paraît-il, h dentelle joue un rôle important ? Je n'en suis

point étonnée. Tout i comme nous, Jes couturiers sont t parfois contraints de revenir aux traditions, car elles ont du bon. Quoi de plus traditionnel, de plus riche, de plus élégant qu'une robe de dentelle ou seulement très en dentelle, sur les tendres pelouses du Polo ou dans les;jardins des ambassades un jour de garden-party. Nous. n'y y sommes pas encore, mais il nous faut y penser d'avance. Vous s trouverez ici le dessin d'un manteau en malines que portait aux courses, dimanche dernier, sur fourreau de satin noir, une charmante Américaine de NewYork, une de ces Américaines qui, lorsqu'elles veulent avoir de l'esprit, ont vite fait de nous égaler, voire de nous dépas&er. L'exemple sera suivi ce ravissant manteau aura beaucoup d'a-

,,o"+ono-

aeptes, car toutes iipus aiuiuu» m u^in-i^ nous l'aimons pour sa grâce légère, sœur de la gracieuse légèreté féminine.

Ne soyez pas surprise si, à mon envoi de ruban, je joins un ̃bâton de rouge de Violet. Puisqu'il nous est permis de rougir ouvertement nos lèvres, nous aurions bien tort de nous en priver, grand tort aussi de ne pas choisir, entre les fards, le meilleur et le plus durable. Depuis que j'use du rouge Violet, je n'en veux plus d'autre et, comme je ne tombe pas dans le travers commun à beaucoup de femmes de garder pour moi seule le secret des bonnes choses, insiste, ma chère Madoue, pour que vous essayiez aussi de ce rouge qui, à mon avis, est le plus doux, -le plus onctueux et le plus. suavement parfumé.

Que vous dirai-je encore pour terminer cette lettre ? '? Que votre nièce était jolie

f "1. ItTT;

comme tout, mer, a i n»p pique, dans une délicieu se petite robe qui lu seyait à ravir; elle su vait les épreuves avec ui intérêt visible, le visag animé, les yeux 'brillants Après la séance, nou avons pris le thé ave< son mari, aux Champs Elysées. Elle a bien vol, lu me dire que sa robi venait de chez Jane Das sen, dont elle apprécie le genre adorablemen jeune et simple. E puis, pas chère, vous sa vez. arrangeante com me pas une autre. C qu'elle m'a dit de la nou velle collection decett maison- m'a suggéré li désir de l'aller voir j< m'v suis- rendue dès 1 lendemain, et je recon nais que je n'ai pai perdu mon temps, com me cela arrive souven en pareil cas. Unchoi: nombreux et charmant parmi lequel une déli cieusc robe de popeline mnrinn nf .PP^TlP îîflî(

« bleu chinois les pa-

remeni.s de la veste sont incrustés de losanges de popeline par un peu d'or. La petite robe comporte une écharpe enveloppante et dont le pan droit passé dans deux traverses marines est incrusté lui-même de losanges crêpe tiflis. Ravissant aussi un manteau noir en crêpe « Muratore » que garnissait. une bande de broderie multicolore. Mais je ne veux affaiblir par aucun commentaire la joie que vous éprouverez à admirer tous ces jolis chiffons, dès votre retour à Paris. Rosine.

ENTRE NOUS

p. S. Le ruban de crêpe de Chine lavable se trouve aujourd'hui un peu partout, sa fabrication s'étant intensifiée ces derniers temps dans des proportions 'étonnantes.

'ïïéfôme, robes et manteaux,- 104- rue du Faubourg-Saint-Honoré, près l'Elysée.

«•«

Le rouge Violet, à la parfumerie Violet, 19, boulevard des Italiens.

Jane Dassen, robes et manteaux, prix modérés, 9, rue des Capucines.

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LE SECRET D'UNE ARTISTE Joicey Williams, l'artiste américaine bien connue, a fait récemment la declaration suivante concernant les cheveux gris et a donné le moyen de les foncer avec une préparation faite par soi-même

« N'importe qui peut préparer chez soi un remède simple qui foncera graduellement les cheveux grisonnants ou décolorés et les rendra souples et brillants. Dans un flacon de 250 gram., versez 30 gram. d'Eau de Cologne (3 cuillers à soupe), 7 gram. de glycérine (1 cuiller à café), le contenu d'une boite de composé Lexol et remplissez-le avec de ̃l'eau.»» ~r

Ces produits peuvent être achetés dans toutes pharmacies, rayons de parfumerie et salons de coiffure, à un prix minime. Appliquer le mélange sur les cheveux deux fois par semaine jusqu'à ce que la nuance désirée soit obtenue. Il ne colore pas le cuir chevelu, il n'est ni gras ni poisseux et reste indéfiniment. Ce moyen rajeunira de vingt ans toute personne ayant des cheveux gris.

Chronique militaire Recrutement de l'armée espagnole La moitié environ du contingent espagnol de cette année a été déclarée bonne pour le service. Cela. ne veut pas dire que sur 250.000 recrues il n'y en ait que 125.000 qui soient aptes à faire des soldats. Il n'y a là que la manifestation d'une tendance gouvernementale à réduire les charges militaires du pays. Encore sur ces 125,000 recrues incorporables, 80,000 à peine sçront appelées pour faire deux ans de service le reste constitue une deuxième catégorie soumise seulement à un certain nombre d'appels.

Parmi les hommes nouvellement incorporés, moins de 20.000 ont été désignés, car la voie du sort, pour aller servir au Maroc après un bref séjour dans une unité de la métropole.-

LES CONCERTS

Les séances de musique de chambre, les récitals de virtuoses se multiplient sans cesse. Je suis fort en retard avec eux. Je m'en excuse et cite parmi les plus dignes de remarque

Mlle Micheline Kahn, dont le concert offrait lelïbuble attrait ci'im programme très heureusement composé (Gabriel Fauré, Debussy, Ravel, Prokofieff, Mompou), et d'une exécution hors de pair. Interprétation entre toute séduisante où une virtuosité remarquable cède cependant le pas à l'intelligence et à la sensibilité musicales. Au nombre des meilleures séances de musique de chambre, je tiens à citer celle du Philharmonie String Quartelt de Londres. Cet ensemble est remarquable par sa cohésion, la finesse de son jeu, l'esprit de son interprétation. La Société française de musique de chambre l'avait invité à se faire entendre. Rien de plus souhaitable que ^es échanges rien de plus profitable pour ceux qui y participent, et pour le public tout le premier.

A ce concert, comme à celui qu'il a donné salle Erard,le Philharmonie String Quartett s'est produit dans des ouvrages que nous connaissions peu ou mal le Quatuor fantaisie et le Sextuor (avec MM. André Mangeot et Barbirolli) de M. Eugène Goossens, l'un des maîtres les plus en vue de la jeune école anglaise. Œuvres fortes, véhémentes, qui révèlent une sensibilité délicate, un tempérament généreux et une technique où se décèle la maîtrise.

Nos sociétés de musique de chambre ne demeurent pas en reste elles progressent en nombre et en qualité. Le quatuor Capet, puis le quatuor Poulet se sont imposés à l'estime de tous M. Cliailley et ses partenaires se sont signalés par d'excellentes exécutions. Parmi ceux dont la fondation est plus récente, le quatuor Carembat, le quatuor Andolfi méritent de retenir, entr'autres. l'attention. Le groupe de M. Carembat, avec MM. André Salomon et Henri Massis vient de donner une très bonne interprétation du deuxième Quatuor, de Gabriel Fauré. du concert d'Ernest Chausson, et de la Sonate pour piano et deux violons dé Darius Milhaud.

Le quatuor Andolfi, si profondément dévoué à la musique, a réalisé récemment une exécution très soignée du quatuoç de Jongen à la Société nationale.

Le Quatuor Lejeune, l'un des plus anciens de tous est aussi l'un de ceux qui met le plus volontiers son haut désintéressement et son expérience au service des musiciens, alors même qu'ils sont peu connus. Et qui ne sait qu'à Lyon, le quatuor Crinière, dont la renommée a franchi les limites de cette ville, y'a brillamment défendu la cause de la musique de chambre. Parmi les chanteurs M. Stroesco^ qui a fait valoir la qualité délicieuse de sa voix, son art intelligent et fin, sa nature essentiellement poétique dans un programme d'une exlrême diversité qui allait de Gior•dano l'ancien à Maurice Delage, de Brahms à Debussy, de Franck à Ravel, dont il chanta avec un charme incomparable d'Anne qui me jecta de la neige et d'Anne jouant de l'espinette Max Montia, peu connu jusqu'ici et qui mérite de l'être davantage. Ce jeune ténor a une voix d'un timbre charmant qu'il mène avec aisance et légèreté. Il a dit à ravir et dans un style bien rare des mélodies anciennes et modernes où il a obtenu un égal succès. Parmi les instrumentistes un des meilleurs élèves d'Eugène Ysaye, passé maître à son tour, Mathieu Crickboom qui a joué avec l'excellent pianiste Johniiy Aubert, dans le style et le sentiment le plus noble et le plus pur, la Sonate à Kreutzer, la Sonate en la dièze de Schumann et le Poème de Chausson le jeune violoniste Pierre Fol, jeune espoir qui donne déjà les gages d'un

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talent très fin, plus soucieux de style et de l'expression que des brillants artifices de la virtuosité pure, et qui, remarquablement secondé par Mlle Hélène Schopter, a joué avec beaucoup d'acceat, de grâce et de vivacité la Sonate d'Arthur Honegger. Avec l'accompagnement de Mme Pierre Fol ou seul, il a exécuté^ avec 'de délidetises qualités de sonorité, des pièces de Porpora, Des.plans, J.-S. Bacsl.

M. Marcel Cîennipî, sa ées .jeaaes maître» du piano moderne et q&i 'vksal da j-caier avec de supérieures qiîafitég <fe «style et uae technique sans déMUaacss la Smœte pathétique et avec une éWo^issamte virtuosité Après une lecture de DûMte de Liszt Mlle Geneviève Dehelly, fine nature^ intelligence musicale pénétrante dont l'interprétation des Préludes da Debussy a été remarquable Mlle Irène Eneri, pianiste dont. -le jeu offre le double mérite de la fantaisie et de la fougue Mlle Zdenka Tiçharïeh, qui nous vient du Conservatoire de Budapest, ('.ont ï? technique est aisée, le jeu brillant, et à qui conviennent plus particulièrement les pièces pittoresques, telles que les Tableaux d'une Exposition de Moussorgsky, qu'elle colore avec beaucoup d'habileté Mme de Tobouck-Tcherkass qui possède une vo'ix généreuse, bien timbrée, semblant convenir à la scène et qu'elle a cependant adroitement mise au service des mélodies françaises qui composaient exclusivement son programme..

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A 9 heures. Radio-Concert. Transmission radiotéléphonique de la Salle Gaveau, du concert de la Schola Cantorum (chœurs et orchestre).

EMISSIONS DE LA' TOUR EIFFEL (Longueur d'ondes 2,600 mètres)

De 6 h. 15 à 7 h. 15. Radio-Concert, œuvres de Mar.r.ie Imben avec le concours de Mme Jeanne Eudes, cantatrice; de Mlles Denyse Molié et Renée Charles, pianiste; de M. Simoniovitch, violoncelliste, et de l'auteur.

EMISSIONS DE L'ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.

(Longueur d'ondes 450 mètres)

A 8 h. 15. Causerie sur « La splendeur artistique des cours papales de Jules II et de Léon X », par Mlle Lamy, chargée de conférences dans les musées nationaux.

Quatorzième mercredi musical organisé par M. Etienne Royer.

Une bonne nouvelle. « HYDRA » présente des batteries spéciales de piles sèches, pour lampes 6/100 ampère, qui suppriment les accumulateurs.


fTICGA1RO..1IHIIÉA 1JRJE

HIIIIHl 'i.

fcésprçemiêrçes

THÉATRÇ DES ARTS L'Echéance, pièce en .s trois actes, de M. Marcel Frager.

Tout récemment nous avions pu apprécier, dans la Dernière Carte, à l'O.déon, les qualités dramatiques de M. Marcel Frager. Nous les avons retrouvées, au Théâtre des Arts, dans l'Echéance. Mais certaines longueurs dans le développement des phrases qui nous ont surpris parce qu'elles •̃; .n'étaient pas en situation, ont retardé la •: succès de cet ouvrage retardé, parce que je crois bien que l'Echéance, lorsque la mise au point en sera parfaite, ne peut manquer d'intéresser le public.

Voici le sujet

Charles Dubaure est un riche négociant de La Rochelle. Sa femme, qui fut pour lui une collaboratrice précieuse, ses deux enfants l'aiment et le respectent.. Et brusquement survient un hôte que Dubaure n'attendait pas, ou n'attendait plus Etienne Jagoux, forçat libéré dont il fut le complice il y a vingt ans. Dubaure, petit caissier besogneux, dans une minute d'affolement, a consenti à dérober avec Jagoux cent mille francs. Un garçon de bureau les ayant surpris, Jagoux l'a tué. Il a été seul poursuivi. S'il n'a pas dénoncé Dubaure. ce n'était d'ailleurs que par calcul la somme volée étant à l'abri entre les mains de Dubaure, à qui Jagoux se réservait bien de venir, en temps utile, réclamer sa part.

Le jour est arrivé. Jagoux est 'd'autant plus avide de partager que l'argent a fructifié. Il menace Dubaure de tout révéler s'il refuse d'accepter ses conditions.

Pendant trois actes, Jagoux va terroriser Dubaure et les siens. A chaque scène il augmente ses prétentions» la moitié de la somme volée, d'abord puis la moitié des bénéfices, puis enfin sa participation au bonheur conjugal.

Dubaure, désemparé, à court de ressources, va se trouver acculé à la faillite. Sa femme, à qui il n'a pu cacher jusqu'au bout la vérité, s'est révoltée, dans le premier moment. Elle s'emploie maintenant et par tous les moyens à le sauver. Un instant même il semble qu'elle se résignerait à subir l'affront que veut lui imposer Jagoux. Elle se reprend et si elle encourage son désir, ce n'est" que ruse. Elle parvient à lui faire signer une déclaration par laquelle il se reconnaît de nouveau comme seul auteur du crime et du vol. Et alors elle l'abat d'une balle de revolver.

Ces trois actes n'ont pas laissé que de nous êmouvw. Plus ramassés, joués davantage dans le mouvement, ils tiendront le public en haleine. Ce drame, tout intérieur, réduit au cadre de la famille, n'est pas sans grandeur.

M. Mévisto est le forçat. Il excelle à composer ces personnages où l'effet vient du réalisme du jeu M. Chambreuil est accablé par le destin. Citons aussi Mme Marie Marçilly, M. Le Vigan, la petite Mad. Lopez. Maxime Girard. Opéra de Monte-Carlo LE CYCLE DES « FAUST » Fautt, de Gounod; La Damnati n de Faust, de Berlioz Mefistofele, de Boïto Faust, de Schumann; Favst, et Hélène, de Lili Boulanger.

Le Faust de Gœthe a fait pleuvoir sur les scènes musicales un déluge de Faust. Ci.tons. au hasard et au petit bonheur, ceux qui n'ont.pas eu le grand bonheur d'échapper à .l'oubli. Parmi ceux qui s'intitulent Faust, il y eut les opéras de Spohr (Francfort, 1811), du chevalier de Segfried (Vienne, 1820), de Béancourt (Paris, 1827), de Lind-painlorer (Stuttgart, 1831). de Pellaert (Bruxelles, 183i), de Hennebeït (Liége, 1835), de Rietz (Dusseldorf, 1836). Puis, après le Faust de Gounod (1859)', il v eut- encore des Faust de F. de Rode (Rôstoêk, 1872), Lassen (Weimar, 1876), Zœllner (Munich, 1887), les Faust de Lise Berlin (Paris, 1831), de Gordigiani (Florence, 1837), les Faust leben, de Lickl (1815), de Strauss (1814). Faust et Marguerite, de Hatfôn (Londres,' 1850), Marguerite et Faust, de Cohen (Pa'ris^ 1847), s'ajoutent à la liste

fi TRftVERSliES REVUES M. Camille Jullian

Les maîtres du nouvel académicien M. Robert Bourgel-Pailleron a interviewé pour la revue l'Opinion, le grand

historien" auquel l'Académie française

vient de rendre un hommage aussi entier et aussi unanime.

M. Camille Jultian a. bien voulu expliquer à. notre confrère comment lui est venu le. désir d'édifier à la gloire de la Gaule le monument inégalable que constituent les sept volumes de son histoire.

« Il y a cinquante ans et plus que je m'occupe des Gaulois, nous dit-il. En 187*, alors que j'étais au lycée, je reçus comme prix V Histoire des Gaulois, d'Aincdée Thierry, et je la lus avec passion, Dès cette époque, i'étais résolu à travailler sur lai, Gaule.. Malheureusement, on ne fait pas toujours ce qu'on veut. J'ai perdu beaucoup de temps. pendant ma jeunesse.

Vraiment ï

Oui, j'ai passé deux ans à l'école de Rome il m'a donc fallu m'occuper de l'Italie. J'ai ensuite été nommé professeur à Bordeaux, ce qui m'a conduit à en écrire J'histoirc. Enfin, je n'aurais voulu, pour rien au monde, négliger un héritage sacré celui des couvres de Fustel de Cou langes qu'il m'avait chargé de publier après sa mort. J'ai achevé, en particulier, de faire paraître son Histoire des Institutions, dont on ne connaissait alors que le troisième et le quatrième volumes. J'ai donné le premier, le deuxième, le cinquième et le sixième.

Vous avez beaucoup connu Fustel de Coulanges ? `'

J'ai vécu avec lui dans l'intimité la plus absolue. Il m'inspirait une admiration considérable et je crois, avec regret, qu'il n'occupe pas actuellement la place qui lui revient. C'était un homme très réservé, très simple et qui se mêlait peu au monde. Il possédait une petite propriété à Massy, dans les environs de Paris, et s'y rendait généralement diisafnccli au lundi, pendant la belle saison; je l'accompagnais le long des quais jusqu'au chemin de fer d'Orsay, en portant avee.. joie ..le paquet de ses livres. Tenez, voici un de ses rares- portraits. ̃ Et "M. "> Jullian nous montre la photogra--

de toutes les productions qu'inspira le génie de Gœthe.

Qu'en surnage-t-il ? Jusqu'à ce jour, deux chefs-d'œuvre français, ceux de Berlioz et de,- Gounod un chef-d'œuvre italien, celui de Boïto, et, depuis hier, c'est-à-dire depuis leur adaptation à la scène, une chef-d'œuvre* allemand, de Schumann un chef-d'œuvre français, de Lili Boulanger. M. Raoul Gunsbourg, lorsqu'il eut l'ingénieuse idée de nous donner un Cycle des Faust, n'a choisi que les chefs-d'œuvre. Et ce fut la beauté de cette tentative éminemment artistique. Tout a été dit sur le Faust de Gounod, sur la Damnation de Faust de Berlioz et sur Me- {istofele • ûc Boïto, qui n'ont jamais quitté le. répertoire de l'Opéra de Monte-Carlo. Les cantatrices, Mmes Alexandrovicz, Niza Bladcl, Besanzoni, Cornélys, les ténors MM. Dutreix, Smirnoff, Sullivan, le Earyton M. Bonelli, la basse M. Arnal, en furent les dignes interprètes. Il faut citer à part NI. Vanni-Marcoux, dont le magnifique talent de chanteur et le don inné de composition personnelle et très approfondie trouvèrent une nouvelle occasion de se manifester victorieusement dans son interprétation très opposée et admirable du Méphisto de Faust et du même personnage dans Me[isto[ele de Boïto. Pour le Faust de Schumann, M. Raoul Gunsbourg a réalisé un effort aussi considérable et aussi parfaitement réussi que, lorsqu'il y a trente ans, il adapta à. la scène la Damnation de Faust. Il a su lier étroitement toutes les scènes du classique oratorio de Schumann, qui constituent désormais un véritable drame lyrique, dont la splendeur musicale n'est plus à discuter, et dont l'adaptation théâtrale est très belle, parce qu'elle est très vivante. Ce Faust a été supérieurement interprétée par M. Bonelli (Faust), chanteur et comédien de grand style Mlle Cornélys, Marguerite pathétique M. Dutreix, d'un bel élan lyrique dans le rôle d'Ariel, et M. Arnal, dont la grande voix de basse et l'autorité sont méphistophéliques en diable.

Faust et Hélène a remporté un beau triomphe. Il n'a pas fallu moins de six rapipels pour témoigner l'enthousiasme du public en l'honneur de l'oeuvre dé Lili Boulanger. A la profonde admiration que mérite cette musique de pure inspiration, le génie éclate à toutes les scènes, se mêlait l'émotion de savoir que cette grande voix s'est tue. Ce n'est qu'un acte et c'est un chef-d'œuvre. De la première à la dernière scène, on en tend une âme se chanter ellemême et se prodiguer en lumineuse clarté, en merveilles mélodiques, en superbes élans de vie, et la mort criminelle a fauché celle jeune Muse qui se levait comme une gloire. Mais ce draine lyrique, de beau absolue, Faust et Hélène, lui survit et la ressuscite. Il mérite joué partout, d'être admiré partout. Lili Boulanger ne doit plus mou-

rir.

M. Raoul Gunsbourg a monte cette œuvre magnifique avec un dévouement qui est le suprême hommage à la géniale enfant dont la musique française regrelle la disparition' injuste. Mlle Niza Bladel fut une radieuse incarnation d'Hélène M. Sullivan campa un Faust de rêve, héroïque de passion, et M. Arnal silhouetta le mieux du monde un Méphisto affectueux pour Faust et lassé de tenter Dieu.

Les décors de M. Eugène Frey, richement encadrés par M. Visconti, 'permirent de réaliser splendidement toute la féerie de chimère et de vie qui est enclose dans l'admirable musique de Lili Boulanger.

L'orchestration de Faust et Hélène, très pleine, et. cependant aérée, et du plus merveilleux coloris 'en même, temps que d'une sécurité magistrale, fut traduite avec la plus rare perfection par .l'excellent, orchestre de Monte-Carlo, dirigé par M. Léon Jehin, qui avait déjà 'dirigé les Faust de Gounod, Berlioz et Schumann. Pour Mefistofele, l'orchestre avait été fort remarquablement dirigé par M. Victor de Sabata.

J. Darthenay.

COURRIERMSTHÉATRES THÉÂTRE CORA-LAPARCERIE

Mme- Cora Lapareerie donnera samedi, en matinée et en soirée, les deux premières représentations à bureaux ouverts de Ly- sislrata, comédie grecque à grand specta- cle en quatre actes, de M. Maurice Don- nay, de l'Académie Française musique de scène de M. Dutacq. L'incomparable artiste y jouera'le rôle de Lysistrata, l'une de ses plus magistrales créations, entourée de Mmes S. Albany, Dyanthis, Y. Legeay, R. Lancyle et Jeanne Véniat de MM. Georges Colin, Bouchez, Pierre Labry, Paul Amiot, avec la belle Nadja et le danseur Ikar.

phie d'un homme encore jeune, à la figure longue. Ses favoris noirs lui donnent un peu l'apparence d'un magistrat, mais ses yeux sombres luisent d'intelligence. Tous les élèves de Fustel que j'ai connus, ajoute M. Jullian, éprouvaient pour lui une véritable passion. Un jour, un vieux monsieur est venu me voir pour me parler de lui. Il avait été son élève au lycée d'Amiens et cela datait, je crois, de 1853. "Fustel s'intéressait à ses élèves. Il les soutenait, les encourageait. Mais il ne désirait pas qu'ils fussent 'nombreux. « Pourquoi, me disait-il un jour, parlerais-je à cinquante élèves des capitulaircs de Chaiietnagne ? Il n'y en a, sur ce nombre, que deux ou trois de bons. Les autres perdent leur temps. Comme il avait raison Il ne faut pas avoir trop d'élèves. C'est le tort de l'Allemagne actuelle et c'est une des causes de sa décadence scientifique.

Vous avez aimé cependant l'érudition allemande et les enseignements de Mommsen.

C'est vrai. Mommsen fut un de mes ̃maîtres et je ne songe pas à le renier. Il était nationaliste et il était germanophile. Mais je n'ai pas perdu le respect qu'il nfa inspiré. H faisait partie de cette génération solide qui a donné Bismarck, de Mollke, de Roon et aussi Guillaume Ier. Mommsen ra'a beaucoup appris. Songez que cet homme, d'une activité prodigieuse, a consacré sa vie à la science et qu'il a publié à quatrevingt-cinq ans un Droit pénal romain- qui est une oeuvre de premier ordre. Je dois vous dire qu'il n'aimait pas Fustel de Coulanges, par exemple il était. trop Allemand pour cela Un jour, h la Bibliothèque nationale de Berlin, un étudiant allemand me demande de lui indiquer quelques bons livres de philosophie historique. Je lui conseille immédiatement la Cité anlique.Mammsen, voyant ce livre entre les mains d'un de ses disciples, entra dans une colère furieuse « C'est encore ce Jullian qui a fait cela » s'écriait-il.

Voyez-vous, la science allemande est tombée comme tombe une maison çréée par un homme dont les fils gaspillent l'héritage. La race des Mommsen est éteinte, pour le moment, en Allema,gne. Les élèves de ce grand patriote ont été grisés après 70. C'est au commencement de ce siècle qu'on en a vu les premiers effets. Je me, rappelle l'impression produite par l'Atlas Anlicus de Kîpert, publié en 1913. Ce fut une risée générale. Et, cependant, les Allemands jouissaient d'une réputation de géographes éminents. Mais personne ne remplaça Momrn-

Cent vingt artistes, trois cent cinquante costumes et une mise en scène fastueuse. Aujourd'hui, relâche pour dernière répétition. Jeudi, en soirée, irrévocablement répétition générale. Vendredi Saint relâche. Samedi, en soirée réception du service de première.

Aujourd'hui

Même spectacle, qu'en soirée [;

Au Grand-Guignol (2 h. 45).

Ce soir

A L'OPÉRA, à 8 heures, Paillasse (Mlle F. Heldy MM. Ansseau, Rouard, Teissié, >Soria, Magdeleine, Bruyas) Cydalise et le Chèofefiied (Mlle Zambelli, M. A. Aveline, Mlles de Craponne, Delsaux, Y. Franck, M. Férpuelle). Orchestre M. H. Biisser.

-Ala Comédie-Française, à 8 h.. 45, Monna Vanna (MM. D. d'Inès, Desjardins. R. Gaillard, Dorival, Escande, J. Hervé, A. Reyval Mme M.-Th. Piérat).

-A l'OpERA-COMIQUE, à 8 heures, le Roi d'Ys s (Mmes Brohly, Coiffier MM. Marcelin, S^uvageot, Lafont, Guénot, Goavec). Orch. M. A. Catherine le Petit Elfe Ferme-l'Œil (Miles S. Pavloff, M. Païva, Fr. Soulé, Goldflam, Ferrat). Orchestre M. Cloez.

A L'ODÉON, à 8 h. 30, l'Homme qui n'est plus de ce monde (M. Gémier MM. Debucourt, R. Arnoux, M. Chabrier, Cailloux Mmes H. Moret, Ch. Clasis, S. Courtal, G. Laugier) la Dernière Carte (MM. M. Girard, Berniér Mmes S. Rissler, D.-Brice).

Aux Variétés (Gut. 09-97), à 5 h. 45, le Bois sacré (Mmes Jeanne Granier, G. Baron, etc. MM. Félix Huguenet, Raimu, Pauley, Koval, etc. .et Charles Lamy).

A LA PORTE-SAINT-MARTIN, à 8 h. 30, le Bossu (MM. P. Magnier, Grétillat, Laroche, M. Lamy Mmes P. Andral, FI. Mignot, Auger). Au VAUDEVILLE, à 8 h. 45, Après l'Amoui (M. Lucien Guitry MM. G. Dubosc, Joffre. J. Dax Mmes R. Corciade, G. Morlay, D. Hebert, R. Ray).

Au GYMNASE, à 8 h. 45, l'Ane de Buridan (MM. Victor Boucher, André Dubosc > Mmes Blanche Montel, Denise Grey).

Au Théâtre SARAH-BERNHARDT, à 8 h. 30, La Malibran (Mlle Simone Frévalles MM. Yonne), Puylagarde, Decceur, Martinelli et M. Berthier). Dim. et fêtes, matinée à 2 h, 30. Au Théâtre Cora-Laparcerie, relâche pour répétition de Lysislrata. Jeudi soir, répétition générale. Samedi, matinée et soirée, premières. A LA GAITÉ-LYRIQUE, à 8 h. 25, le Cœur ef la Main (M. Jysor, Mmes Georgette Simon, Denise Cam, Yvonne Yma, MM. Le Temple, Marcotty, Détours. Ballet Mlle Fioretta).

Au Nouvel- Ambigu, à 8 h. 45, Féerie Amoureuse (Mlle Falconetti MM. Vargas, Bourdel, Coizeau, Asselin, Almette).

Au Théâtre ANTOINE, à 8 h. 45, la Femme et le Pantin '(Mme Régina Badet, MM. Roger Vincent et Pierre Rradier).

Au PALAIS-ROYAL, à 5 Tî. 45. Embrassez' moi (Mmes Th. Dorny, Bl. Bilbao, H. Dastry MM. Baron fils, Duvaïiês, J. Baumer, M. Simon, G. Leciercq., Ch. Lorram).

Au Théâtre DE PARIS, à 8 h. 30, la Danse de Minuit (Mme Vera Sergine MM. V. Francen, P. Renoir, H. Rollàn Mme M. Praince). A' LA Renaissance, à 8 h. 45, l'Insoumise (Mlle Germaine Dermoz, M. Mauloy, Mlle Suzanne Berni, MM. Georges Flateau, Arvel, et Mlle Jeanne-Fiisier et M. Charles-Boyer). Aux BOUFFES-PARISIENS, à 8 h. 45. En Chemyse. (MM. Dranem, Lucien Ba*>ux, Adrien Lamy, Hemdey Mmes Alice Cocéa, Alice Beylat et Mary-Hétt).

A L'AtHÉNÉE, à 8 h. 45, Romance (Mlle Madeleine Soria MM. Lucien Rozenberg, Paul Bernard et Arnaudy).

Au Théâtre EDOUARD-VII, à 9 heures très précises, le Veilleur de nuit (M. Sacha Guitry, M, r Jcan Périer Mlle Yvonne Printemps et Mtlev Betty- Dîussmond).. '• Au-Théatre de l'Etoile (Ely.«ées 41-13), à 9 heures, le Mariage de Fredaine (Mlle Spinelly MM; Alerme, André Berley et Tréviile). Au Théâtre MICHEL (Gut. 63-30), à 8 h. 45, Parisys et Le Gallo dans Bob et Moi (MM. Le Gallo, R. Clermont et Serjius, Mlles Parisys, S. Raymond et CI. Tambour).

Au Théâtre MARIGNY, à 8 h. 45, le Bonheur sous la main (M. Max Dearly, Mlles Mad. Lambert, Nadine Picard, R. d'Yd, Jane Helly MM. J. Saint-Bonnet, J. Gaudin).

Au GRAND-GuIGNOL, à 8 h. 45, la Maison du Passeur, J'ai iaissé dire le Cercueil de chair (Mlle Maxa, M. Paulais) Péché de jeunesse. Matinée merc., sam.. dim. et fêtes. Aux CAPUCINES (Tél. Gut. 56-40), à 9 heures, Miche el son Père (Mmes Maud Loty, Moréno, Peuget, Daurand et Mérindol MM. Louvigny et Bélières, etc.).

Au Théâtre FEMINA, à 8 h. 45, le Peintre exigeant (M. Lugné-Poe Mlles Cazeneuve, G. Abel MM. Bouthors, H. Crémieux) le Printemps des autres (Mmes Suzanne Després, Germaine Webb M. Pierre Blanchar).

Aux Nouveautés, à 8 h. 45, On a trouvé une f emme nue (M. A. Brasseur Mme Régina Camier MM. Gildès. Mondos et M. P. Stephen). Au THEATRE DAUNOU, à 8 h. 45. Madame (Jeanne Cheirel^ Boucot, André Luguet, M. Lebergy. Gabin, Christiane Dor, Henri Trévoux, Lisette de Beer ot Davia).

A LA POTINIÈRE. à 9 heures. La célèbre troupe russe du « Coq d'Or », présentée par MM. Ana-

sen. L'Allemagne, longtemps piétinée, a grandi trop vite. Sa configuration géographique ne la destinait pas à l'unité, comme la France.

L'objet de ses travaux

Voici, d'autre part, comment M. 'A. Albert-Petit expose aux lecteurs de la Revue Bleue, le but poursuivi par M. Camille Jullian.

L'objet essentiel des travaux de M. Camille Jullian sur la Gaule, c'est. de déterminer les origines de la France». Son dernier ouvrage paru, qui est comme en marge de sa grande histoire, porte un titre significatif De la Gaule à la France. Nos origines hislori([uc-s. M. Jullian y développe uiTb théorie qui renverse ou contrarie les opinions reçues, et qui n'est chez lui ni un paradoxe ni un préjugé. Il ne croit pas, il ne croit plus que la conquête romaine ait été un bienfait pour la Gaule. Il estime que la Gaule était capable de se civiliser,sans passer par le creuset de l'empire romain, qu'elle aurait évité ainsi les crimes et les massacres dont la conquête de César s'est accompagnée, et que la forme de culture à laquelle elle serait arrivée par sa propre évolution aurait été plus originale, partant plus. intéressante que celle dont elle a reçu l'empreinte par imitation et par reflet. Evidemment la théorie de M. Jullian est révolutionnaire. Lui-même ne l'a pas adoptée du premier coup. Il a commencé par admettre la thèse classique. Dans un brillant essai de jeunesse, Gallia, qui est comme l'esquisse à vol d'oiseau de son grand ouvrage, il aie songe pas à mettre en doute l'opinion commune. Il répète que Rome a rendu à la Gaule beaucoup de services, dont le plus essentiel et le premier a été de la sauver de l'invasion et de la barbarie germaniques. « La Gaule, dit-il, n'avait pas le choix entre les deux dominations. En la débarrassant des Germains, même au prix de sa liberté, Rome l'a préservée de la barba. rie et a peut-être sauvé sa race et son existence historique. » La facilité avec laquelle la Gaule s'est romanisée atteste 'qu'elle 8;v-ait conscience de l'alternative où elle s'était trouvée.1 Fustel le constate en un,mot. « Les Gaulois eurent assez d'intelligence pour comprendre que la. civilisation valait mieux que la barbarie. Ce fut moins Rome que la civilisation elle-même qui les gagna à elle. » Dès cette, époque, le Germain était •un mauvais voisin, toujours aux aguets sur le Rhin par amour de la guerre et 3u butin, toujours prêt à érnigrer vers des terres plus fertiles et un ciel plus clément.

tole et Michel Dolinoff. Scènes comiques, lyriques, danses, chants, etc.

A LA MAISON DE L' « Œuvre », à 8 h. 30, l'Égoïste (MM. F. Billard, G. Raoul, J. Arbeau, G. Bragance et Mme Vernoux) Philippe le Zélé (MM; Al.-Dhurtal, G. Raoul, R. Weber, Luxeuil et Mlles S. Prim, G. Albert).

Au TRIANON-LYRIQUE, à 8 h. 30, Rêve de Valse (G. Revel, de «TOpéra-Comique, Maltès, Ferny, Nyssor MM. Rudeau, Joubert, Cardon, Dumont, Vailliez, Payen).

A LA ScALA, à 8 h. 45, la Femme à Barbe (M. Marcel Simon Mlle Paule Morly et M. Geo Lecomte. Au acte, le grand cirque Linder et ses attractions).

Aux FOLIES-DRAMATIQUES, Là-Haut, opérette de Maurice Yvain. (MM. L. Dorval, Rivers Cadet, Royal, Mlles M. Tirville, L. Hestia, Line Bady.

A LA COMÉpIE-CAUM-tRTIN, ï 9 H., la Fleur d'Oranger (MM.Signoret, Morins: Mlle Germaine Risse, Made Berry, AnddÉe Guize. Debrenne àVëc Mme Marguerite Pierry et P. Etchepare). AUX MATHURINS, à 9 heures, le Chemin des Ecoliers (MM. J. Berry, E. Saulieu et M. H. Burguet Mmes M. Yrven, S. Saudré et de Mlle Marken).

Aux DEUX-ANES (Direction Roger Ferréol). L'Oiseau cert, folie-féerie de Colline, Merry et Roger Ferréol. Les Chansons 1924, en costume de l'époque. (Marcadet 10-26).

Opéra. Parsifal, qui ne peut être joué ce soir à l'Opéra, aura ses prochaines représentations les vendredi 25, lundi 28 avril, vendredi 2, mercredi 7 et lundi ig mai.

Paillasse réunira, ce soir, l'admirable interprétation qui y fut longuement acclamée vendredi dernier et qui comprend Mlle Fanny Heldy, M. Ansseau et M. Rouard dans les trois principaux rôles, entourés de MM. Teissié, Soria, Magdeleine, Bruyas. Le, ballet de Cydalise dont le succès n'a pas été moins vif, sera dansé comme précédemment par Mllç Zambelli. M. Aveline, Mlle de Craponne, sous la direction de M. Büsser.

»♦•

Comédie-Française. Dimanche, en matinée, la Comédie-Française affiche le Misanthrope. L'interprétation du chefd'œuvre de Molière comprend M. Albert Lambert qui jouera pour la première fois le rôle d'Alceste Mlle Cécile Sorel, MM. Dehelly, Jacques Fenoux, Roger Monteaux, Guilhène, Dorival, Mmes Suzanne Devoyod et Marie Bell.

Dans Bérénice qui accompagnera le Misanthrope sur l'affiche, l'interprétation réunira MM. Desjardins, Gerbault, Jean Hervé, Drain, Reyval Mmes Colonna Romano et Barjac.

Opéra-Comique. Demain, jeudi en matinée, l'Opéra-Comique donnera une représentation des Noces de Figaro interprétées par Mmes Ritter-Ciampi, Aline Vallandri, Tiphaine, Niny Roussel MM. Vieuille, Baugé, Azéma, de Creus. Mlle Coiffier chantera le rôle de Chérubin.

Odéox. Le second Théâtre Français donnera, pendant les fêtes de Pâques, les spectacles suivants

Samedi iq avril, matinée la Vie Publique soirée l'Homme qui n'est plus de ce monde la Dernière carie Dimanche, ao avril' matinée le Mariage de Figaro soirée, la Cagnotte lundi 21 avril, matinée Jésus de Nazareth soirée, Noire-Dame de Paris.

GYMNASE. Demain, à a heures 30, matinée du grand succès, i'AheMe Buridan avec magnifique interprétation du' soir M. Victor "Boucher et, tous se"s" "Camarades M- André Dubosc, Mlle Blanche Montel, Mlle Denise Grey, etc.

Location, Gutenberg oa-65.

~Q~

TflÉATBE DES ChAMPS-ElYSEER. Tous les soirs à 9 heures jusqu'j» lundi irrévoca-

blement dernières de Giselle et Danseuse et

Larronne, les chefs-d'œuvre des Ballets Romantiques Russes.

•*• ̃

Clotilde et Alexandre Sakharoff donneront les 2,'î et 26 avril deux Galas de la Danse au Théâtre des Champs-Elysées. La grande cantatrice Croiza prêtera son concours à ces soirées artistiques où la Danse, le Chant et la Musique contribueront à un ensemble sans précédent. La location est ouverte.

Théâtre Antoine. Ainsi que nous l'avions annoncé, la Femme et le Pantin n'aura qu'un nombre limité de représentations. Il faut donc se hâter dé venir applaudir dans le chef-d'œuvre de MM. Pierre Louys et Pierre Frondaie Mme Régina Badet, entourée de MM. Roger Vincent et Pierre Pradier.

Qu'il y ait beaucoup de vrai dans cette manière de présenier les choses, une expérience deux fois millénaire nous permet moins que jamais d'en douter. Au surplus nous sommes tellement imbus de l'esprit latin que nous sommes tout naturellement reconnaissants à nos ancêtres de se l'être si merveilleusement assimilé. Nous sommes presque flattés de descendre de vaincus qui ont su tirer de leur défaite un si beau parti. Nous admirons, comme l'admiraient euxmêmes les anciens, le miracle gallo-romain. Les vestiges de Rome sont devenus pour nous des monuments nationaux. Mais, à y mieux réfléchir, ce sentiment est-il bien nôtre ? N'est-ce pas du vainqueur qu'il nous vient ? C'est le son de cloche du Capitole qui carillonne à. nos oreilles. Nous avons les Commentaires de César, il nous manque ceux de Vercingétorix. Nous ne connaissons pas la Gaule indépendante par des témoignages gaulois. Il plait à César, à Tacite, et aux autres Romains de dire que les Gaulois étaient hors d'état de résister à l'invasion des Germains et que César les a sauvés en rejetant Arioviste au delà du Rhin, mais est-ce bien démontré ? Les Gaulois n'ont jamais fait' figure de peuple dégénéré. Ils ont été plus souvent envahisseurs qu'envahis. Certes, au premier siècle avant J.-C., ils n'en sont plus à leur grande vague d'expansion. Déjà ils ont perdu la province roinaine de Narbonnaise. Leurs éternelles çlivisions les ont sensiblement affaiblis. Roîije travaille d'ailleurs, suivant sa politique rjlvariable, à semer chez eux les jalousies entre peuples et entre classes. Elle a en Gaule des peuples « alliés » et des chefs « amis », qui n'ont pas l'air de voir ce qui se cache de servile sous ces titres honorablés. Malgré tout, il faudra à César, qui a triomphé d' Arioviste en une bataille, huit campagnes pour soumettre la Gaule. Pourquoi en conclure que la Gaule était hors d'état d'expulsée ou d'absorber le Germain ?

Un grand physicien

Le duc Maurice de Broglie

Nous avons signalé à son heure rentrée à rAca-demie des sciences du duc Maurice de Broglie. L'énigmialique étudie, dans la Rcvue Universelle, la carrière de ce grand savant qui, après avoir été officier de marine, s'est adonné uniquement aux plus abstraites recherches, ̃créant, a côté de 'son laboratoire personnel, le « Laboratoire de recherches, physigues sur les, rayons X »,

Bouffes-Parisiens. Demain, à 2 heures 3o, matinée de En Chemyse, la joyeuse opérette dont on vient de fêter la 5oe représentation et qui triomphe toujours avec M. Dranem et Mlle Alice Cocéa.

IL EST PBUDK.Tr de louer pour le Cercueil de Chair, On refuse du monde tous les soirs au Grand-Guignol. Aujourd'hui, matinée et soirée.

CAPUCINES. Un long éclat de rire g. Miche et son Père, avec Mlle Maud Loty. THÉATRE Femina. A l'occasion des Fêtes de Pâques, la direction du Théâtre Fémina va renouveler partiellement son affiche.dès samedi soir. C'est-à-dire que les représentations du Printemps des Autres continueront avec Mme Suzanne Després, Mlle Germaine Webb et M. Pierre Blanchar, tandis que le spectacle se terminera par Irène exigeante, l'acte de M. Andréa Beaunier, interprété par les artistes qui le créèrent, il y a quelques semaines, à la Maison de l' « Œuvre », M. Lugné-Poe, Mlle Andrée Mérv et M. Weber.

Scala. M. Marcel Simon est inénarrable dans la Femme à barbe, le vaudeville irrésistible de MM. Yves Mirande et Henri Géroule. Il y est acclamé tous les soirs. Au deuxième acte le grand Cirque Linder.

Mathurins. Une fois de plus, le public a donné raison a la Critique en consacrant le succès éclatant qui a été fait à la pièce de M. Aïïdré Birabeau, le Chemin des Ecoliers, un chef-d'œuvre d'humour et de gaieté.

L'interprétation est a la hauteur de l'ouvrage; elle réunit les noms les plus aimés du public M. Jules Berry. Mlle Marcelle Yrven, Mlle Marken et M. Henry Burguet.

f

THEATRE Beriza. Le Théàïrc Eerïza, qui n'est autre que l'ancienne société Faimctta, va donner trois grands galas au Théâtre des Champs-Elysées. Ces représentations auront lieu les ih, 25 et 27 avril en soirée.

Maxime Girard.

SPEaAaES^CONCERTS Répétition générale

CHEZ FURSY ET MAURICET, à 9 heures, répétition générale sur invitations de: Olympique O. L'Ympot.

Aujourd nu» z

Au RECTOR'S CLUB, MM. Max Loîivrel et Harry ilcer présentent le plus formidable spectacle après minuit. Tous les jours, thés dansants de 4 h. 30 à 7 heures.

Même spectacle qu'en soirée R

A l'Olympia (2 h. 30).

Ce soir

Aux FOLIES-BERGÈRE (Gut.02-59), à 8 h. 30< la merveiileuse revue de M. L. Lemarchand A El} pleine Folie. en 2 actes et 40 tableaux. Au CASINO DE PARIS (Cen. 68-55), à 8 h. 15, On dit ça 1 revue de MM. Jacques Charles, Albert V'llemetz et Saint-Granier. Les Ombres en relief-.

A L'OLYMPIA (Cent. 44-68), à 8 h. 30. Luisa Salas Germaine Lix Georgette Roger Maria Troëm Gabriello Zibral et 14 attractions. De 5 à 7, dancing au jazz. Entrée 3 francs.

A LA CIGALE (Nord 07-60), à 8 h. 30, Ça fourmille à la Cigale (Andrée Turcy, Pélissier, Mado Minty, Fernande Diamant, Henry Jullien, Kay Whitt, Caro Martel et Rahna et Josyane). Au PALACE, sur les boulevards, angle du Faubourg-Montmartre (T. Berg. 44-37), à 8 h. 30, les Dolly Sisters dans Oh! les Belles Fillesl Les Ballets volants. Les Vagabonds de Moscou. A L'EMPIRE (Tél. Wagram 60-58). La célèbre vedette Raquel Meller chante ses créations, ombres en relief, Lucien Boyer, les chevaux, les clowns, 20 attractions.

Au CONCERT MAYOL (Tél.Gutenberg 68-07), à 8 h. 30, La Revue toute nue (Gaby Montbreuse, Rose Amy, Palau, les danseurs Rosaria et Capella, Douglas et Marion Cook. 250 artistes.

A BA-TA-CLAN, à 8 h. 30, la Danse des Libellules, opérette-revue de F. Lehar, adaptée par Roger Ferréol et Max Eddy (Maria Kousnetofï, de l'Opéra, Oudart, Ferrare. M. Hubas, J. Vitry). (Roquette 30-12).

A L'ALHAMBRA (Roquette 0-10), à 8 h. 30. Marc- et Nan Stuart dans « Fauves affamés », T. P. Selbit, The act Beautiful, Les Six Galenos, The Hassans J. Marceau Nibor, Pepino, etc. A LA LUNE ROUSSE (Trud. 61-92). à 9 heures, D. Bonnaud, V. Hyspa, Léon-Michel, G. Secrétan, J. Rieux, Cluny, de Soutter, Heintz. Parlons. franc! revue (Y.Guillet.M.Mailly et Spark).

d'où sont sortis de nombreux travaux, ceux, entre autres, du jeune prince Louis de Broglie, qui ;est en passe de devenir un des maîtres de la physique théorique. Le duc de Broglie, Jui, n'est pas un théoricien, si il'on entend par un manieur d'équations c'est un expérimentateur, mais ses recherches ont toujours été guidées par des vues, théoriques dont la valeur et la (fécondité .venaient de ce qu'à la lois elles .étaient simples et atteignaient la nature proifoude des phénomènes dont il s'agissait de découvrir Jes lois. Sa première grande découverte fut, en 1913, celle des spectres de rayons X. Depuis 3a découverte de ces rayons -par Rœntgen, en .1895, toutes, les tenitalives avaient échoué pour établir une pair en entre :ces rayons extraordinaires et 'les différentes sortes de radiations tanineuses ̃connues. S'ils étaient dus, comme celles-ci, à la propagation d'un phénomène périodique, il fallait que la célérité de leurs vib.raitions fût des milliers de fais plus grande que ceUte des vibrations lumineuses, si pressées déjà qu'il s'en produit 500 itrillions par seconde. En 1912, de .théoricien alemand Laue eut l'idée de faire essayer par deux de ses élèves, Friedrich et Knipping, l'effet sur les rayons X du passage à travers un cristal. L'idée simple qui Je guidait était que, peut-être, le rapport de grandeur entre Ra distance qui sîépare les atonies 'dans l'édifice TéguMer d'un cristal et Ja longueur d'onde hypothétique des rayons X. était, à peu près le même qu'entre la distance des stries fines qui produisent les irisations -lumineuses 'et les longueurs d'onde lumineuses. L'expérience vérifia cette conception. Restait à. trouver le moyen d'utiliser le réseau cristallin pour analyser des rayons X comme le prisme ou les réseaux striés .tracés de main d'homme étalent et séparent en un spectre les couleurs. Peu de mois après, en 1913, de Broglie montrait le premier qu'en faisant réfléchi ri es rayons X sur un cristal animé d'un niotiivernent de rotation lent et régulier, il était possible de recevoir sur une e plaque photographique autant d'images identiques à il a source de rayons qu'il y avait parmi eux de différentes longueurs d'onde. En faisant passer les rayons incidents à travers une fente ifine, on pouvait donc obtenir sur la plaque un véritable spectre, de •tous points analogue à celui d'une source de lumière. Cette -méthode, aussi élégante que simple, ne farda pas à être universellement employée. Pendant que 'le duc de Broglie redevenait lieutenant de vaisseau de la marine (française par la volonté !de .l 'Allemagne, des savants -allemands, suédois et américains

Au PERCHOIR, 43 Faub. Montmartre (Berg. 37-82), Jean.Bastia, directeur. Tous les soirs, à 8 h. 45 précises, le « Grand spectacle montmartrois juif » et la revue Selon le Rite.

A LA CHAUMIÈRE, à 9 heures, Nous n'avons pas de pommes cuites, revue-opérette en 3 actes, avec Mmes Claudie de Sivry, Siska, miss Mabei Grey MM. Chepfer, Ferny, Paco, Bertic, etc. -CHEZ FURSY et MAURICET, 43, B. de Clichy (Truc!. 69-67), à 9 h.. Oh Pardon' revue de Rip et Briquet (Renée Fagan, J. Magnard, Pierade, (Betove). Chansons et danse France Martis. Au CIRQUE DE PARIS (Ecole militaire) (Ségur 31-90), à 8 h. 30. Jeudi, dimanche, à 2 h. 30. La torche vivante, les chevaux et 15 attract. Le plus beau spectacle, le moins cher l fr. 50 à 12 fr. Au CINÉMA DELTA-PALACE (Place du Delta), La Course à l'Amour (Ausonia-Gina Relly), Jeunesse (Marion Davies) Les 3 Hartinis. Tous les jours, mat, à 2 h. 40. Soirée à 8 h. 40. Folies-Bergère. Le mystère de la rue Richer. Un service d'ordre discret avait été établi, hier soir, rue Richer, et dans les alentours. Mais, si discret qu'il lut, il ne passait point inaperçu et il intriguait fort les passants. Que les curiosités soient aujourd'hui satisfaites deux hôlcs de Paris, particulièrement illustres, n'avaient pu résister à l'engouement général ils avaient tenu à venir applaudir l'incomparable spectacle des Folies-Bergère la sua per-revue de M. L. Lemarchand En pleine folie et 'les Ahaglyphes (ombres en relief, brevet n° i83474). Leur .incognito fut respecté et la soirée les enchanta l

Casino DE PARIS. Yes, xuc have banïi* nas, io way Le prince de Galles, quittant Biarritz tout exprès, est venu, avanthier, à Paris, et il s'est rendu le soir même au Casino de Paris pour applaudir la revue On dit ça L'héritier dé la couronne a pu constater, au moment de la scèno dans la salle jouée par Jane Marnac eli Saint-Granier, qui lui en ont offert un régime. que si nous ne manquions pas de bananes, Je Casino de Paris n'avait plus une loge disponible, car il dut se contenter de fauteuils. On dit que, demain en matinée. On dit ça On dit ça

OLYMPIA. Vendredi, rentrée de ~'4lryvo/; Chez Fubsy ET Mauhtcet, Ce soir, a 9 heures, répétition générale sur invitations de Olympique !̃ 0. l'Ympôt. Demain, première représentation à bureaux ouverts. On peut louer à partir d'aujourd'hui.

Plus de Neurasthéniques à Paris. La revue de la Chaumière les a tous guéris..

N

Courrier Musical

Ce soir

A la Salle Gavcau, 2e Concert de la Schola Cantorum. Œuvres de Joseph Haydn. Billets, Salle, Durand, Dandelol.

Le 3o avril, à 9 heures, Salle Gaveau « Les Romantiques ». M. Jacques Copeau dira des poèmes de Lamartine, Hugo, Vigny, Musset, Mme Croiza dira quelques' poésies de Marceline Dcsbofdes-Valmom et chantera des romances de l'époque Nicdcrmeyer, Ldïsa Pugcl, etc.

On annonce pour le 3 mai prochain, au Théâtre des Champs-Elysées, à l'occasibn de l'ouverture ,dc la Saison Olympique, l'audition de fragmçnls de Promélhce, dp jÇabricl Fauré, cl l'audition intégrale du Roi David, d'Arthur Houegger, qui a remporté un si grand succès le mois dernier-. On peut retenir ses places dès maintenant au Théâtre des Champs-Elysées et chez Durand et Fils, h, place de la Madeleine. L. de Crémone.

LA VIE COLONIALE A l'Académie coloniale

L'Académie coloniale, réunie. sous la prc> sidence du général Archïnard, a entendu d'intéressantes communications de M." Henry Hubert sut- l'organisation des services de météorotogie en Afrique occidentale française, et de M. le docteur Rousseau sur la transportation en Guyane, tant au point de vue utilitaire qu'au point de vue moral. Ilrésulte de cette dernière étude que le régime de la. tninsporta.tion.est à modifier profondément. L'organisation administrative. rend trop faciles les abus de toutes sortes. L'application des peines comme la réclusion cellulaire justifie toutes les critiques. La série des maladies tropicales a beau jeu sur une population pénale très affaiblie par tant de causes réunies. Aussi te rendement de colonisation escompté esl-il à peu près nul.

(tiraient Je meilleur parti de lia méthode qu'il avait créée pour l'analyse des rayons X. Dans ces fonctions, de Broglie ne devait pas tarder, d'ailleurs, à se sÊgnaier par des services exceptionnels de toutes les marines, les sous-marins français devenaient tes premiers capables de recevoir les messages de 'télégraphie sans A, en plongée .complète, périscope rentré. Pendant les immersion^ de douze heures consécutives devant les côtes autrichiennes de J 'Adriatique, c'était une possibilité d'action et une igarantie de sécurité singulièrement précieuses que de recevoir de la sorte tes avis des bâtiments desurface, et même de postes éloignés, a/mis ou ennemis. C'était aussi un réel <réconit'orfc pour les équipages, que îles co-mxnuui-qués des armées atteignaient ainsi au sein des eaux .fit qui ne sa sefntaient plus tout à fait séparés du anojxde des vivants.

La seconde grande découverte de M. de Broglie est de peu postérieure au rétablissenient de la paix. 'Elle permet de bien apprécier le chemin accompli en quelques années. En 1912, on ne savait produire que des ifaisceaux confus de rayons X, dans lesquels on ne pouvait presque 'rien démêler. En 1921, de Broglie se .trouvait en mesure de faire agir sur 'un récepteur matériel nm faisceau roonochromatique do rayons, c'est-à-dire ̃homogènes ©t tous de-mieine longueur 4'on'r de. Un tel faisceau doit être capable, mais avec une efficacité beaucoup plus grande^ d*iagir sur les métaux comme da lumière .ultra-vioJette, c'est-à-dire d'arracher aux atomes irancontr.es des électrons qui gravi. tait autour du noyau central ̃atomique. Le résultat confirma «eWe .vue, mais en la. complétant d'une manière extrêmement .reniarr quatre. Les électrons arrachés ne sont pas projetés hors de l'atome avec des vitesseb. quelconques leurs énergies cinétiques carrespondent exactement aux énergies des différents niveaux orbitaires dont bien de» phénomènes avaient permis' de deviner l'existence dans tous les atomes, mais qu'il n'avait jamais été "possible d'atteindre. Les éléments .irradiés par aes rayons X émettent donc,. ides catégories définies d'électrons, en nombre ilLrnité, et ces électrons peuvent être séparés les uns des autres en formant les spectres corpusculaires de tVl. de Brog.lie. Ces spectres constituent le moyen te plus puissant que nous possédions de pénétrer directement dans l'atome et ses arcanes. Comme la nation dont elle est capable da porter îles vertus au plus haut degré d'afflnoment, la nobJ-esse française sait toujours refleurir.

Le Liseur.


« LE BOUTJGHEZ SOI » L'Architecture

à la Campagne

Un architecte de mes amis a reçu la lettre suivante

« Cher monsieur, entendu pour le terrain il me convient à merveille, et la vue sur le golfe de Gascogne d'une part, sur les Pyrénées de l'autre, m enchante. Reste maintenant la question de la villa que vous allez m'y bâtir vous me demandez si j'ai quelques idées bien arrêtées sur le genre de maison que je désire. J'avoue que je suis un peu hésitante.

» J'ai cependant plusieurs amis qui ont déjà fait construire dans ce même coin du pays basque, et quoique d'inspirations très diverses, chacune de leurs habitations me semble un modèle réussi. » Vous connaissez certainement la petite villa mauresque dont les créneaux blancs dominent la falaise entre G. et B. et qui appartient à mon amie Mme. Z. N'est-ce pas là une suggestion plaisante ? J'aime aussi beaucoup le chalet normand que M. A. a fait édifier à C. sa façade est agréable et assez à la mode, je crois? Le petit château moyenâgeux de M. de R. me tenterait également. Je ne sais vraiment que choisir. Conseillezmoi, proposez-moi d'autres formules, dites-moi ce que vous feriez pour vous-même si vous étiez dans mon cas »

Mon ami l'architecte a répondu simplement « Chère madame, si j'avais à construire dans le pays basque, je construirais une villa basque. » l- Francis Paul.

Le confort dans le bureau moderne

LES DIVANS

Au cours de ces dernières années, le bureau a évolué, non seulement au point de vue du mobilier, mais encore' et surtout au point de vue du confort.

La journée terminée, les employés partis, qu'y y a-t-il de plus désirable que de profiter de ce calme soudain pour se reposer quelques minutes sur un divan.

Après le déjeuner que la plupart des hommes d'affaires sont obligés de prendre au restaurant, le divan leur offre le moyen de faire un brin de sieste.

Le geste aimable désignant un diyan aux visiteurs sera infiniment plus apprécié que celui qui n'offrirait qu'une simple chaise ou qu'un inconfor- table fauteuil. Seul, un divan judicieusement choisi donnera satisfaction, Ce qu faut rechercher, c'est-la simplicité, la solidité et le bon gc£/ Or, on ne peut logiquement s'attendre à retrouver ces trois qualités réunies dans un meuble que grâce à l'effort avisé et persévérant d'un spécialiste.

Les ateliers de P. Colombier, fabricant-spécialiste, rue Saint-Nicolas, disposent d'une maind'œuvre nombreuse, habile et expérimentée, et vous pourrez y admirer les plus jolis modèles de divans (depuis le canapé-lit jusqu'au divan-bibliothèque), modèles que nous décrirons dans un prochain article.

Jacques Reyliane.

La mode est

au "Marocain

Nous ne nous étions pas trompé lorsque, il y a quelques mois, nous affirmions que le Maroc, l'authentique, deviendrait à la mode.

Voici les grands couturiers qui lancent les broderies marocaines on, n'est pas à la page si on ne possède un coin marocain chez soi tout Paris a assisté, l'autre soir, à t'intéressante conférence organisée par la Compagnie Transatlantique, à pro- pos de la prochaine traversée du désert les bals les plus courus pendant ce carnaval ont vu fleurir, telles des fleurs exotiques, de curieux costumes originaires de cette contrée du mirage.

Aussi, pouvons-nous nous féliciter d'avoir été les premiers à encourager le vaillant effort de L. Roussel lorsqu'il a installé ses collections, rue Tronchet. Grâce à lui, nous avons compns la.beauté de ces moelleux tapis blancs à haute laine, de ces coussins en-peau naturelle, de ces meubles si artistiquement incrustés de nacre, de ces poteries qui possèdent tant d'art en leur rusticité en un mot, ces ensembles qui nous charmaient par leur nouveauté et qui, demain, nous serons familiers. P. de Vignier.

PAQUES FLEURIES

Pour faire plaisir offrez les corbeilles de fleurs garnies des délicieux chocolats de PIHAN, 4, faub.Saint-Honoré. Salon de thé.

BOURSE IDXJ ]VCAJRIDr 15 AVRIL, 1924

^ff|. TERME |B|rr| COMPTANT |Pc^lDSr| COMPTANT 4 1 g |"lt|Rg COMPTANT ,|g£ Sr|Rgl COMPTANT PS DçC,r| "g [ MARCHÉ EN BANQUE lPSfotr| MARCHÉS ÉTRANGERS PS °?gr

brut *Preced" M~s CO-PTANT preced" cour! COnrTANt pretM" cour: brut COnrTANT cours bvr ut CO-P"TAN'T precen" cours Revenu 1 MARCHE" EN BANOUE preced" cours MARCHES E'r RANGERS/'CloturelDernier

ggB^Fj. FONDS D'ETATS | ̃* < |i^f33^ »» » --ano** « ^sèoP "2!f? 'v | teRms/ LoMDRB»».vr«.

23972 -d.'Atgeri. .Sued.3)/2%)89S. ~)..L.rr.in'Mi~"&M.tat).350p. M'" ,0 38 40 38 50

N ..deCrédit.SOO't.p. 745 745 3% 55.'O5 54 45 sùiwe (Chemins d. f»r 19O3). ••••• ••••• Banque privé. Mater, de -Transport 298. 291.. -•• Mexique intérieur S% |8 40 3850 3%.F

70.. de Paris a, Pnys-Ba 1460 1452 3%Amortisseble 65 75 65 25 Turquie Consolidées •• "70.. 31 Créd.fonc d'Algérie Tunis. t,p. 505 505 35 Senclle-Maubeuge. 15/5. 1559.. •••• 3% M 45 27 75 | g France,* 19 1/2 19 /2

20 Transatlantique -01.. 304 3 ,/2% Amortissable ̃•. 81.. Douanes 19O2 •• ̃•••• 30 Société Marseillaise Ct. p.).V ,541. 540.. •••• Bakou (Naphte de) -65.60.. j? ••••• *t i/8 a !/̃» de l'Union Parisienne.888 878 sy ,91S.,9,6 69 85 69 75 Tribut d'Egypt 135 Banque de l'Indo-Chine 3789 3775 200 Charbonnages du Tonkin 8450 8-Î0O fi •: •• falja-Karaîdin W 197 |7 19 1/2 19. 65 ..Compagnie Algérienne 12b5 1275 4% ,g,7 59 20 85 58 57 75 Priorité Tombac .3.. Pays Europe Centr. ord. -71 .68 110 Béthune (C" de), nouv 3070 3066 8 sh- 6 Brakpan u5 ?1? In Consolidés |0 5/ a 21 50 Comptoir National d'Escompte. -V60 ..9ja..4%19,8 58 20 57 90 Haïti S% 1910 575.. 380.. 5 50 |ndust. de l'Afr.'du Nord 336 75 Dombrowa (Houillères), parts .2180.. •• Caoutchoucs (S" Financiérede) 144- Argent n 1886 Im ̃ W l''7 40 Crédit Commerciale France. 675 676 s 1920 Amortissable B7 87 25 Hollande 1896 Industrielle de Chine. 169 30 Epinac (Houillères Ch.ferd'). 181 1 •• •• Chartered 50 49 50 Brf°n,8 89 T 'Y \'7â '? 60.. Foncior de France «330 330..6%,92o 83 83 17 Mexique 4% Or 1904 •• ••• •• 10 Franco-Japonaise ̃̃•̃•• 66 66 Haute-Loire (Houillères de la). 1600 1575.. £• Chemins Ottomans(Lotsturcs -87 ..8625 '°°* « H4 -1/2 75.. Lyonnais Io25 Roumanie 4% 1890 69 75 69 70 des Pays du Nord 373.. 384.. 50 Montr.mbert et laB.raudiére. 1060 1C46-. »•>- C.ty-Deep 219.. 2,2 Chine ^f13 7? '<3 77 M 30 Mobilier França.s 504.. 507 Bonj Tresor 6% ,922 482 75 483 Convertie 4C 30 40 50 50 Crédit Algérien S525 12 50 Saint-Etienne (Houillères de).. 295 282 ̃-••£ Colombia 385.. 38- Unifiée!: 74 •/> 74 ''4

25 Société Générale «0- '49., ]923 485 75 485 50 Convertie 1910 44 85 43 10 Foncier Argentin t. p. 160.. 165 40 Aniche (Mines d') 1125 1106 '>">̃ Concord.a i9S 399 »"• il A

25 Soc'ete Qicn oui Oblig.Ch. fer Etat 4% 1912-14 292.. 2^3 Danemark 3 1/2% 19O1 •"•• 40.. du Brésil 525.. 525.. 4O..Anzin 1205 U05 V •£ Corocoro, ord. ,£c -Ât ~y Italien S? i/i ml'

36693Suer •• 94!l •• 1 £% 99. 326 326 Sant.-Fé S% 1910 .620.. 150.. Co|onia, 1250 1255 62 Blanzy. jouissance 1775 1785 6 >h- 9 Crown Minss 203.. |00 ..£''•"•– 22 1/2 20.

43 Est '•̃"lAin" Oblrg,Ch,forEtat4%1912.14 Uruguay Or 1905 ••• Soc. G" Banques de Province 45 Carmaux nouv 1710 I&95 ̃•̃ De Beers ordinaire. S?n "SI pêrtuoai. M ̃' w'" «•̃|-yop l04°- Afrique Occid. Franç. 3% 1910. 309 5u 305 Or 45 Soc. G" Als.ci.nn.de Banque. 560.. 560.. 15 Carvin nouv. 11»; 1031-».*•_ -.préférence.. 8!0 S05 R^&£" ]

67 Nord. 12. Congo Français 3% 1909. 52 501 51 –AT.O.S ACTIONS INDUSTRIELLES 30 Gra,ssossac. 660.. 695.. ¡sh 4 Geduld. 66 65 Turc 4% le 1"1 16 Il)

| pZ^ïiïïr^- i 1 ^hi-|Sl: iS S ig?f SUssfcîS?: | \\l 75 «- |s: .| i| ^-4 KKp. | | ^^v.=;=. Wf

i1:=^S:: = ^j^ «*S??3 ISSîi^îSg:; |j| z ?un^si:?: «:: »::S2?&lS-«-S: ^^f't'ï^ %z 3W ^îraï.?:.1: f2!f

50 S~nte.F~(C'.Fr'pCh,.ferProv.), jOl 502 31/21913 342,,1337.. 1871 39,/nremb. 10 400' 329 50 329 23.. Chem, de fer Est jouis. 401 3,il 5017-" Li~nY.(los'Airos,). 1~6 1530 ,5{¡:: ~an~ ,~12 ,912 East Rand. 717,;2'7/6.

30 Motropollta,n de aros. Mada oscar 1897. 52 75, 54.1 It 1876 4% remb. à 500' 413,. 422 45.. Lyon jouis 660.. 675 17 Loire (Mime. d 0 la> 380 38) Hotchkiss 232 '3' Goldfiolds. 7 17 .2 18n /2

14.. Nord.Sud da Paris. 797 215 Maroc g 19031905 l, 60 1 60 0:: 18764% romb, à 50,0" 205M 422.. 30 Midi jouis' 453455 455 18. marins 411 1,10 3 h 6'IHuanchaca. '0750 204" Jagersfontoin i8,'9. 18il./2

40.?. 1394 1335 Maro;4% 1914. !95:~ Nord jouis .865 .665:: ~640:; 50

40.. Distr,Par.e,nnedéElelctdr~'to. I~ I~ i.3 National 1892 5 1919 250 393.. Il. 998 2% rernb. r,à400' 209.. ;026]" 45" OrlésnsjoOi, 59" 590.. 18.. V,co'gnoot Nœux. 640.. 640. ~uala ~~mpur. ,716 71' M..ican Eaglo. 18/6. 1817-12

40 Télégraphie sens Fil 420.. 420.. 0; 1899 2 Mét, r, à 500' 223., 224.. 30.. Est.Algérien. 420.. 420.. 137 50 A Ig~rie, Tuni.ie (Omn,um). 4346 429?.. Malacca, ord 352.. 350.. Sholl. 4 ,9 flpl4 17/32

~=~ Bons ~920~ 485 905 3o ~75 509 ~d~d: .2~ ~,5~ ~t" ~4

40.. J _t«. ,M 6% 1922 460.- 45850 dfi91O23/4Mètr.r.à4po'. 20650 206 28 75 n 490.. 140 Mokta-el-Hadid 5510 55/0 5 Maxican-Eag e Ç.lord 72 25 .71 J ̃̃̃̃̃ \2 7hk 125 16

Forges & Aciér"'du Nord Est 426" '26" 6%1922 487 55 469.. > 1910 3% romb. à 400; 20S, '8750" 15 Parisiennelnd.Eleetrique. 321.. 323.. 134' 1345 151.. MO t:n,o'n 19250 i9G Steel Common. 112, 111.

a-TOÎtî^aïîi^ | | •«» «» «•• > hg§ 5g î=£ ï S§§ ;f m:=g^ S:: -̃•,• .«̃«.p^ i|S -|"2SiS=: à f

25 Forg.&At, Cons, Elec, .Joumont 5% 592 Nord 6Yo 1921.. 428 427 1912 3 romb. à 300, ,166 43 86' 342 45 Eaux (C" Généraux de Paris.. ,936.. 950.. 60.. Pétroles (Ci* industrielle) 751 1345 769 151 M192 33 33 33 SA Anaconda. 112 ,l, /6

f.5 Courrières 600 Ville d'Aibort 6% ~50 50 435.. ~5:: 65 Air Comprime 1250 1220.. Métal. 694.. ,689. North Caucasian. 290 92 Marconi 10/?/2!10(1./2

15..Courroeres.600.. 596., doRoims6~8' -135.. 43450' '2204C¡blesToI05lra¡>h,ques. 48ù.. 25 Eloctro-Chimie Mktal 1010 1001 ,6"Pd (C th ). 311.. 310..Russ'anOli'16/I,!1613!,

1246 1253 do Verdun 6% 42825 ~92eo~.soo:. 430 430 'Xp' .9,6 ,9J().. 45.. Poulonc, 3035" 3005" .8 P:k~yn~a~e o(~~ansi), 5650 54.. Malacca, 26/10/2:26/10/2

27 Ponarroys. 1246.. 1_53.. Asturionne des Mines 4111 495. 1 Fono 18793%r.io5&0. ~43.. 445.. 31. F,orcosl',1ob-i"oeduRhâne. 647.. 650.. 8749/_eR,polon, JOU'S' 362 3820" 20 Ph h t d C t t' 429 4'5 Kua'a, 32/6 1$1;6/

15- -Platine •• ̃• «| •̃ Ate^« c'nstruct. J.umont.. 475-475 25^ Corn. 188O 3% r i SOO 462' 456.. 50 ..Téléphones. I219..I203.. 72 2 Sa nt-Gob«m Chauny 3824 3820 Phosphates de Constantm. 429.. 45 Va|paraiso .<(eh «90 40 40

30 Dabrowa (Pétroles).20 .716 d.E ie Ei.ctrique 419-. 421 ..< Fonc. 1883 3% r a SOO 24I, 240.. 60 Métaux (C'.Française) 1298 1280 147 91 Soie Art.fipi. le 4,40 ..462S.. 30 Phosphates Tun.s.ens «2 25 78 75 f?'0 6 1/4. 6 3/16

Financière des Pétroles 425.. «7. é «5 424 K Fonc. 1885 260% r. SOO 250 250.- 22 50 Cuivre et Pyrites ;• 365.. 355. 12 Usmes du Rhône. 67j.. 670.. 6 h Randfontem »^> /S B Rio .AipBÏ °, j

Pétrole. Premier 345.. 343 |^ Motallurai. 6 4j7.. 429. Corn. 1891 3% r a 400 224- 225.. 45 p iu (s« ç,tn,l.).. 882.. 882.; 45 S.lm. du M,d, 975 .960 10 ,h. ^fnsln D.pa' 125 50 126 S/Par-is 7 1 67 70 20

30 Dabro~~ (Pétrole.s) m ait 6%nouvelles 424 425 ̃• 1892 26O%r. 5OO 25. 252.. 26 26 Printemps ord. 590.. 593' ..It~ 91 So~o JD ̃ v t/mn iT.n B»Zoi V '5 69 S/New. York.. 433 434^2

2() Kuhlmomm ffl 647 rosse Fives-Lille 6%% 443, 445 Fonc..1895 6 u' 5 '25'. 25' 26 26 ,'V, 590 1 :7.0- Port du Rosario 4800 4750 10 oh* 0 ,nson Dit 7~l 25 69 S/New-York S/Paris k 4 71 33 67 4 70 3462. ZO

20 Kuhlmann.. •• 643 647 F| veVLm. 6% 443 •• 445 .• Fonc. 1895 280% r. SOO 272 27C 14 p. Andalo'us 70– Port du Rojar.o- 4800 4750 steaua7rfncaisê 406 406 50 Ar8°nt (métal) ̃•••• 33 5/16 33 1/4

27 Gafsa ̃•• «fc .852 Jj»^ p,8.d..Calais 1922 439.. Corn. 1899 260% r.5OO. 2+6.. 246 25 24 p. Nord Espagne •• •• P hargeurs Réun.s (parts) 763 .610 25 5.teaua 'r.aôr".nt.td-où 't^mer" 340 340 >U Escompte hors banque 3 /8

25 Produit. chim.d;Al.Frog.s..971 955. ^WTsucrièr. Francai, 4J6 421 50 ï Fonc 1903 3% r. à 500 276-. 276 50 22 p. S.r.goss J.7 50 Navrais. Pénmsula.re. .tabacs d Or.ent et d Outremer. ;40 340 s r hors banque 2 '/2, 2" 1

Chargeurs Reums. 468.. 473. |ndustri.|s- Alsaciens 4!5 50 .415 50 Corn. 19O6 3% r. à SOO 26I 2>7.. 22 p, Saragosse 42 » Transports en Commun.. 579.. 579.. 5 fc Tanganyika Jg |" > Cuivr» (somptant) 64 5/ïô C4.5/16

20.. Air Liquide. «5.. 555 ndo.chin(> 1899-19O5 253-. 255 g Empr 1921 6t/2r., SOO'. 453 455.. 27 50 Havrais. d'Energie Electrique. 689.. 690.. •• ?r«" ds.^ ^oulma d. Corba.l. 236.. V.rm.nck 14/ u. S. Liberty 31/2^ -wi/r 99 3/32

Message..os de Paris Imea"r, 748 740 Maison ad 6 457 452, 0,' Fonc, 1 0 r. a "143:' 143" Sosnowice, "'11°,39 Tran.vaal Con.olidatÓdLand.. 63., 6225 25

Transatlantique ord -p..or.. 748" 7' Min..dol..en.6% &5550464' II. Com, 191.23/o%r,à250,. 291' 290" 25..TabacsOttoman. 350.. 342.. 800' Bénédictine .22500. ~35 6 TubosotF.deSosnowice. ,332.. 332., Nf:N-YORK..5,avr~

58." Omn'bu.dePa..a. 161 162 Saint.Gobain, &o. 61/2% -)52 505, Fonc,19133120r,500,' 384 389 ,65 p, des Philipp,s. 2635.. 2655. on~ ',c.'ne,¡; 5500 5430'. ,35 h, TutJi~e, priv. 531 5~2..

'Tran.atlantlque or~ 161 ..162.. U.inos 3~~o' 1902 61/2% 45250 456 _1913 4~ r, 10 500,. 30 40.. V,ichy(Et.th.rmat> 1312: 1310.. 150 Distillerie Cdus~7 ~ëh: 470a 4375" 3.h, Union Corporation. 133.. 128.. C~II Monoy. c, m. 41/4 41/4

50 Voitures à Paris 950 9'5'0' Algérie 3;(91902. 315.. 314.. -UJ Em, pr,1917 51/2r,à300,' 387' s 25.. Edioon. ,880 .667.. 75" G's 't 1 e n 1<60 1600" 2 D'Utah Coppor C' 1090 1066 Cablos transfers. 4 3-162 43500

20 ..AtrUquid. 555. 555 .chin.)899.)905. 253.. 255 ..S Empr'9~6).2r.i.SOO'. 453.. 455 2750n.vr.i..d'En.r9i.E).=tr,qu.. 689 690.. ~°~Tf,?' yM" V.rm.nck. )4/ 'U.S.Liberty3)/2~00~37

50 ..¡Voitures à Parle, 6% 1921. 442 440 0:: Com,192051 2r,à5PO.. 434 56.. Forc"Motric"duRnÓne(parts) 2960 20 Grands Moulins 236" Verrninrk 147 145, Change sur Paris,vuo. 6 '4 62' i

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17) "iR~ffl/1eroe~ & S",crerle~ Say.. 2390 ~4O Angleterre 21/2 163 Est 6% ~1 396., 25.. Radio-Eloctriquo. 316 334.. 50 3856 3850 25.. Omn'um.Potroles. 462.. 478.. Canadien Chespeake Pacifie. & Ohi 0. 144 112';44 1/2

43 75Riler,.sd-Extr*m.-Or,.nt. 180.. 177 ,.t 2,/2% ,63 |58 50 |?| 306.. 309.- .Radio-France. 575.. 574.. 150 Ciment. Français. 3fo6 850.. Roumano belge de Pétrole. ^8.. ,,5 50 Ch.sp.ake & Ohio 71/71/2

Russe 3 Argentin 5% 19O7 1167.. -3% 502.-300-. 25 Radio-Maritime 335.. 320.. 35.. du Boulonna,. 729 Tk> 26 .1/2 Royal Duteh 27230.. 26850.. Chicago Milwauke. C ''f \l

.Russ. Consolidé 1"oV 2' séries. 23 40 23 *™2 |j| 99 u30 2î/2% 257 50 261.- 15 Union d'Electricité 357.. 356.. 120.. £ l'indo-Chin. 7j5 725 5 ,h. 6. Shell 331.. 338 Chicago Rock Islend 23 i /2 23 1/2

3%1891-1894 1605 !6 Autri.h. 4% Lvon3%1855 283 50 292. 357.. 356.. 75 Poliet et Chausson ,566.. 568.. 250 I. steaua Romana 405 405 Eri. Railroad S! i f

-••̃̃- l^oTfÂoi «* S '*50 Belgique feVi" ÔIO 5075 LyI n|gB«..d«..r.*SOO. +30» «0.. 70..Ae«yl.n.*El.etri.iU 2301 2301 '26 57 Bon Marché 1910.. 901 125 Monaco. 4740 4700 minois Centra.

%iP,ZL*9 À B^il 4% 1869 124.. !22 -6% .390-390.. 12 50 Aciéries 6V Forges de Firminy. 262. 1910 -•• TuMer.es de 1 A,sne (pnv.) .3 ,)3 New.York Central « 3/i; 00 ?!

3%7 1~96. 1593 35 1550 Bolgiquo 1873. 4710 5075 6% Bonsdéc. r. it 500. 460.. 4i!0.. 125011Aciéries & Forges de .2301 262 2301 12657 Bon Marcho. 1910.. 1901 125.. MO,naco, 4740 4700.. "Iinois contral"liOI loi-

̃' ~f^fPf4o4 ?S7n ?fi 5%Funding -S% ÎÏÏ ~k & à° FrSné 530 510 65 Afrique Occidental. (C1) 1800 ̃̃ 1796 ..= == jl3.. Pensylvania 43 7/8 43 7 '8 ••• ^V7* 1®o9".V"i"" 18 70 i8 •' 19O9(Pernambuco). i38.. 430" 4% » 314/5 315.. 50.. de Longwy ..1055.. 100 Agence Havas 1585.. 590.. Readmg 53 5, 2

40/0s.rb.t4%.m.rt.s..b).)895. 1870 ,Bu)g.ri.5%i896. -3Fus..n. 287 ..288- 25 d.M.ch.vi)).780.. 734 ..)5625AirL~d.~rt.).6750 .1590 CHANGES S.uth.rnP.eific. ~~68'.

Turc Unifié 52 60 51 ~)/2%t907. 3 FUSIon. 256..254. de Mi 156 25 Air L,qu,de (parts).6750 ..16650 CHANGES Southern Pecif 88

Turc Unifie. 52 60 51 2s 4 ,/2% 19O7 250 251 2,/2% 6~'o 256.. 254.. d. Sambrt-.t-Meuse 65 Bergougnan 005 1027 Londres 7| g2 7o 60 Union Pacific le S29 129 3/8

S /o 1914 zy *> i9 SU chinB 4% Or 1895 250.- 251 Midi Bons décennaux 6% 484.. 486- Arbel (Etablissements). 615.610.. 150 Chapal (Etablissement.) 4001 3925 N,w.York '6 64 16 27 Anaconda Copper 3' 5 '8 33 1 8

Banque de 1914. 2995 2950 Chino 46:9 Or 1895. 250" 251 Midi Bona docennaux 6% 484.. 466 Arbol (Etablissomenta), 615.610.. 150.. Chapat (Etablis~ements). 40\11 39Z5 Now.York 16 M ;627 Anaconda Coppor. 325:'61331.6

5%19O2 463.. 460.. -6% 412 -412 25 Atel. 4 Chantiers de la Loire. 775.. 760.. 60 Cirages Français 1260 1280 Allemagne (1 milliard de merks) Chino Copper; i6 j/s 3/4 1,8 Banque de Londres et Mexico.. 23S 241.. 5% 19O3 416.. 4M.. –5% 349 75 350-. 60.. Const. Nord -de la France. 952.. 985.. 32 50 Compteurs i Gai é99.. 69j Argentine ̃ Ray Copper 9 7-3 \i. Nationale du Mexique. 635.. 6(8 s% 1908 868.. -4% 306.. 307.- chant. Atel. de le Gironde.. 340.. 335.. 50 Didot-Bottin 280 1278 Be.g.que 84 95 '85 65 utah Copper 65 3/41 67 3 '8 Impé Ottom 25O p, 730 728 Egypt, Unifiée 215 210 50 Nord 6%, série F 3?]-' 389 30 de St^Nazaire.. 949 .925 35 Le Figaro. 460 .465 Danemark 274 269- American Téléphone 26 3/8 126 3' '8 6 p. Espagn°"Rio-de-le-Plata. 109.. 105.. Privilégiée 185 75 S%.sérieE 3a5 330 •̃ 75 Châtillon-Cbmmentry 1900 1B8Û 40 Gavesu «c C i 732.. 781..Espagne 223 25 221 50 American Car- & F.. 52 1/4I155 L. I 4.2 Crédit Foncier Egyptien 1706 1677 Espagne Extérieure 190.- 4%érieD 3S-' ̃ •• 37 50 Commentry-Fourohambault 1070 1060 30 Haour (Etablissement.) Finlande 41. Brrtish American Tobacco. 22 3/8 22 3 '8 Nitrate Railways 733.. 712 Hellénique 1881 728.. 725.. 3%. ancienne 467-. 467.. 10 Deeauviile 182.. 185.. 150 Chaix. 3950 3970 <3rice Central Leather 12 1/2 3!8 12-' 3~8 16 «h. Central Mining 771 -771 |t,|io 31/2% 62 60 05 21/2%.sérieC 276.. 271 •• Dyle a Bacalan priv .• 55 Bec Auer ÎQ30 1030 Hollande 619 605 75 General Electric 208. "111'' 31) ~,h 2322 2300 dapon4%1905 25775 256.. 6% 1921, tran. A. 380 381 ord 154.. 151.. 80 Librairie Hachette. 620 1600 |taiie 73 84 72 40 Bethlehem Steel /.I 49 3/4 30th. Rio-Tinto 2322 ..2300.. 5% 19O7 ^1?.. 216 75 Orléans Bons décennaux 6% 47955 480.. 35 Electro-Cable (ordinaires) 500.. 500.. 30 Maroc (C11 Générale du) ̃ Norvège .̃ 229 ̃ 224 5g U. S. Steel C -95 3/4197

!6kt.2O Aiote (Norvégienne) 643.. 631 Maroc 5% 19O4 404 .404.. 6% 401-. 40I-. 120 Fives-Lille 2326 2300 Pologne (1OO.OOO marks) 229 ~24 Mexican Petroleum

Lautaro Nitrate 541.. 540.. 5%191O 722.. 713.. S% 355.. 336- Forges*. Ac' Huta-Bankowa 1600 1531 Tabacs (C* Générale des) 303 Portugal Royal Dutch j 545/8 Le Naphte (Société Russe). 343 335 Portugal 3% 75 60 73.. 4/4 m.. 3Qo 30 For'"& Ac""Marine a Mbméç' 770-760.. 152 Tabacs au Maroc. 3075 5030 Prague 49 25 .48.Sne" 38 1/2 38 5/8 8 Oriental Carpet 268.. 276 Tabacs du Portugal 3/4 anc 307 •• 310" 47 84 F'"& At"C"" EI.(Jeumont)p. 1806 1810 50 Union Commerc'Mndo-Chiho' -830 827 Roumanie .6 80 .8 60 e.1 36 1/2 38 5/6 L.I.2. M Sucrer"" et Raffinerie d'Egypte -884 .857 Russie 4% 1867-1869 18-. 17 25 3 0 anc. 307 310.. 30 Méditerranée (For"" 4 Chent.). 588.. 600 36 Union Européenne.. 940 .939 Suède 458 25 4"9 50 Affaires totales 920.000 I

1,1.2.II,$ucror"'etRaffinoried'Egypte.684 ,657 Ru..ie 4% 1867.1869. 16" 1725 52 Ouest 3 %âne 286 30 Mèditerrenée(For'Chaot,). 566, 600.. 36.. Union Européen 940 ,939 de 4~6 80 ~5 -11950 Alfaorostoteles. (,000

25 ..I Tabacs Ottomens 347. 341 4% 1894 14 65 14 50 Ouest 3% anc 286.- 288 50 20 Forges et Fonder. Montataire. 785.. 790 L2.3.I1 Suc. Raf. d'Egypte (parts) 1479 1460 Suisse ̃ 292- 296 75 titres. ¡ I

"lObliE. Ch.de fer Russ. 4 1/2% 17 2j 16 80 4% 1901 14 50 14 70 2 1/2% 253». 252.. 120 Matériel de Ch- fer (Ciè Fr.).. 2050 1955 56p. 25 tabacs des Philip, (parts) -J1515.. ienne C100.OOO cour.) 24.. 2350

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CURIOSITES HISTORIQUES

Napoléon et la Perse Bonaparte voulait, «n 1798, prendre la route des Indes, se rendre du Caire à Bombay,abolir la domination anglaise aux bords du Gange. Projets entretenus plus tard par l'Empereur. Aussi, Napoléon songeait à s'assurer la collaboration des Persans. Le 10 février 1805, Talleyrand présentait au souverain le sieur Rousseau, fils du consul de France à Bagdad. Celui-ci informait. Que. le marquis de Fulan était chargé d'affaires en Perse avant la Révolution. Dumouriez, ministre des relations extérieures, ne songea point à. lui donner un remplaçant. Le Shah, Mehemet Kan, reçut en 1796, ain^f que les gouverneurs des provinces, les ca- deaux envoyés par le Directoire. Brugnièfes et Olivier, se disant naturalistes, arrivaient à Téhéran en 1797, mais ils ne purent conclure. une alliance avec Fet Ali Kan, neveu et successeur de Mehemet. Pourtant, son premier ministre, Mirza Chefti, voulait armer cent mille hommes afin de contenir l'invasion des Russes arrivés non loin d'Erivan. ̃

Jaubert et Romieu, deux hommes qui connaissaient les affaires d'Orient, sont désignés par l'Empereur pour aller trouver le Shah. Ils devront voyager isolément afin de n'être pas remarqués. Ils reçoivent une lettre adressée au Shah, écrite le 16 février.Bonaparte se présente ainsi au souverain asiatique. « J'ai partout des gens qui m'informent de tout ce qu'il importe de connaître. La Renommée, qui publie tout, t'a fait savoir qui je suis, ce que j'ai fait. » Un autre billet, du 30 mars, commençait ainsi: « Je dois croire que les. Génies qui président à la destinée de tes Etats veulent que je seconde les efforts que tu fais pour assurer la puissance de ton Empire. » Avant de libérer les Indous, on porterait les Persans contre les Russes.

A Jaubert; un itinéraire et des instructions étaient donnés.

« De Constantinople, vous devez vous diriger en Perse, et porter au prince qui gouverne ce pays une réponse à la lettre qu'il a adressée à mon ambassadeur en Turquie. Deux- routes conduisent de Constantinople en Perse. L'une, par Bagdad, est la plus longue, mais elle est très connue. Si, après avoir balancé les avantages et les inconvénients du choix, vous vous déterminez à prendre. cette voie, vous trouverez à Constantinople toutes indications dont vous pourrez avoir besoin. Vous irez de Bagdad avec M. Rousseau, consul de cette ville, qui connaît le pays.

» Pour perdre la trace de votre sortie de Bagdad, on pourra y dire après votre départ que vous êtes parti pour Bassora que là vous vous embarquez et que vous irez à Mascate où vous êtes chargé de savoir de l'Iman les motifs qui l'ont déterminé à ne pas recevoir l'agent de Sa Majesté. » La route par Erzenoum à Théram est plus courte que celle de Bagdad de toute l'étendue qui se trouve de Bagdad à Théram. On s'embarque à Constantinople pour Trébizonde de là, par un chemin de montagne, mais très fréquenté, on arrive à Erzeroum par Erlingi. D'Erzeroum, on prend à l'est par Arsemkala et on va à Kars. De Kars, on va par Arizi et Agiakala à Erivan, ville célèbre par la dernière retraite des Russes à la fin de leur récente invasion. D'Erivan, on se porte au sud dans l'Aberbighan et on se dirige sur Assabad l'où partent deux routes, l'une conduisant à Ispar han, ancienne capitale, l'autre à Théram, nouvelle capitale de la Perse.

» II est arrivé (tans ces derniers •temps, à Constantinople, un Arménien nomftiê Ossep

'AV^sttWt1^aismit-eim5y«r*rTOi-'de'-Pows

se, et porteur d'un diplôme impérial adressé à l'Empereur. M. Ruffin, notre chargé d'affaires, a eu quelques entretiens avec cet Arménien. Vous chercherez à découvrir a Constantinople quelle créance méritaient les déclarations de cet homme et quel usage vous pourrez faire de lui pour vous aider dans le succès de votre mission. Il paraît, par'son témoignage, que le roi de Perse dé* sire qu'on lui facilite les moyens d'instruire et de discipliner son armée, et qu'on s'unisse d'intérêt avec lui contre la Russie. Il faut que ce prince expose d'une manière directeet positive ses demandes.S'il peut,sans qu'à l'égard de la Russie il, y ait des incoavè- pienis pour lui, envoyer une ambassade, elle sera bien accueillie s'il trouve plus sage d'envoyer un serviteur fidèle qui puisse remplir avec zèle une mission de confiance, ce serviteur sera traité avec tous les égards et toute la bienveillance possibles. » Vous chercherez à recueillir sur l'état (lie la Perse et principalement sur l'armée Jes

renseignements '.les'plug positifs et'lès plus étendus. Vous établirez, si vous passez à Bagdad, des communications sûres. Vous expédierez, peu après votre arrivée à Théram, un courrier à Bagdad, et Je'consul, M. Rousseau, transmettra immédiatement vos dépêches à M. Ruffin de Constantinople, qui les fera parvenir. Vous étudierez le caractère du prince, les personnes qui l'entourent et les ministres qui ont sa confiance. Vous demanderez, si vous le jugez utile, à faire un voyage dans l'intérieur du pays, avec les sûretés nécessaires. Vous pourrez prolonger votre séjour jusqu'à 4 ou 5 mois, et quand vous croirez avoir tout observé, vous demanderez au roi de Perse de laisser auprès de lui M. Rousseau fils qui résidera à sa cour sans aucun titre, jusqu'au moment où les deux souverains se soient accordés. ;> Romieu fut actionné, de la même manièreJaubert se rend à Constantinople. Il y voit Parandier, nouveau chargé d'affaires, sans pouvoir y rencontrer l'Arménien Wassilwitz. Il touche à Samarkand, le 20 mai, à Erzeroum, le 20 juin. De là, trois mois qu'il prend pour aboutir à Téhéran, où besognent les agents anglais. Ces hommes sont accusés d'avoir empoisonné Romieu, arrivé fin septembre et mort le 12 octobre. Du Shah, Jaubert ne reçoit d'abord -que des compliments il se dit naturaliste et, quand il eût parlé d'alliance, des promesses vagues, suivies de cette déclaration Grand ami, j'ai envoyé un ambassadeur auprès du roi des Francs.

Il n'arriva point à Paris.

Napoléon ayant accrédité à Téhéran de la Blanche, le Shah chargeait Yousouf Agha d'une mission. Le Persan musa.t au long des chemins, s'attardait dans Constantinople .Accompagné de deux ambassadeurs turcs, il arrivait le 28 mai 1807 au château de Finckenstein, en Prusse Orientale. L'Empereur le fit loger princièrement, après avoir reçu la promesse d'une alliance militaire. La guerre terminée à Tilsit, Bonaparte et Alexandre décidèrent la marche, sous la direction de Masséna, d'une armée russo-française vers les Indes. La Perse devait aider.

Napoléon rentré à Paris, eut à lire un billet de Fet Ali Kan.On le qualifiait: « Terrible comme l'air, rapide comme l'eau lion des forêts, de la valeur et de l'héroïsme baleine de >l'Océan, de la science" et de la sagesse. Main semblable à celle du Messie, architecte du Temple de l'Unité, frère honoré et plein d'amour. » C'était un poème de Saadi.

Des. événements graves mirent empêchement à 'l'expédition des Indes. En 1812, le Shah refusa de prendre, cette fois, parti contre les Russes. Napoléon dit à Maret, ministre des relations extérieures L'illusion m'avait trompé dans cette affaire.

Toutefois, à Téhéran, Bonaparte était haussé, en réputation militaire, au-dessus d'Alexandre le Grand.

Edouard Gachot.

~s~

Pensions militaires et limites d'âge

La loi des pensions, si âprement discutée dans un but de surenchère électorale, n'en est pas moins une œuvre de justice, humaine et sociale. En donnant à ses serviteurs une situation constamment modeste, l'Etat s'est engagé à leur assurer, sur leur fin, ̃une existence décente. Une adaptation aux traitements actuels s'imposait donc à des tarifs de pension qui datent de 1852. Il y aurait unanimité sur ce point s'il n'en devait résulter une lourde charge pour des budgets dont l'équilibre est déjà si précaire. Que l'on s'iiigénie,- par suite, h- rendre cette -<ituu^B-H-mûins.tinéreu&e.. possible. La retraite doit nourrir son homme, c'est entendu. Mais en retour, que l'Etat profite à plein des services de chacun. La question des pensions se trouve ainsi jumelée avec celle des limites d'âge.

Un fonctionnaire civïl est atteint par la limite d'âge à partir de soixante ans. Les militaires s'en vont, au contraire, dans la dizaine précédente de cinquante-deux ans pour les lieutenants, à cinquante-neuf pour les colonels, ce qui englobe la presque totalité des cadres de carrière.

Certes, ces limites étaient parfaitement justifiées à l'époque des petites armées de métier, avant que lés, institutions militaires n'aient pris le caractère stable et généralisé que nous leur voyons aujourd'hui. Autrefois, il. avait une telle simplicité de rouages dans l'armée, que tous travaillaient à peu près de même façon. Mais avec l'application de plus en plus ample du principe de la nation armée, les taches se multiplient à l'infini et chacun, selon ses propres i

aptitudes,11 d'être utilisé avec des différences d'intensité' très sensibles. 'A côté des postes actifs où la' vigueur de ia jeunesse, seule convient, f comMen de postes (Sédentaires pour lesquels des capitaines de soixante ans suffiraient

Pourquoi ne pas procéder dans l'armée permanente à une sorte de répartition des cadres par classes de recrutement, comme on fait, dans l'armée mobilisée, des cadres de réserve ?

Mais, dira-l-cn, vous oubliez la doctrine du rajeunissement des cadres, dont la dernière guerre nous a précisément démontré l'impérieuse nécessité.

En vérité, il en va ̃ ainsi dans toutes les guerres le mot nouveau de limogeage recouvre une tradition vieille en date. On peut d'ailleurs objecter que, dans ces éliminations de début de campagne, c'est moins d'âge qu'il s'agit que de capacités techniques.

Si tant de chefs militaire ne peuvent être maintenus à la; 'tête de leur unité, ee n'est pas que leur acte de naissance intervienne c'est parce que la sélection du temps de paix qui les a fait avancer ne tenait pas icb. compte suffisant des qualités nécessaires en temps de guerre. Qu'on récapitule les âges respectifs des grands chefs de guerre on y verra presque une sorte d'hymne à Ja louange des vieillards. En résumé, 1! semble qu'il y ait moins dé raisons aujourd'hui qu'autrefois de maintenir un écart si sensible entre la limite d'âge des fonctionnaires civils et celle des officiers. En élevant légèrement et progressivement cette dernière, on récupérerait en partie les crédits consacrés à l'augmentation des retraites.

Par ailleurs, la légère crise d'avancement qui en résulterait pour une partie des cadres ne serait que momentanée elle tournerait peu après à leur avantage. Les impatients d'aujourd'hui ne sont-ils pas les temporisateurs de demain ?.

C. Périoîas.

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Courrier DE LA BOURSE

Paris, 15 avril.

La séance ne comporte pas de longs commentaires. C'est toujours la même note. Les changes se détendent de jour en jour et les valeurs s'effritent progressive-

ment.

La livre a de nouveau perdu l fr. 32, à 70 60, et le dollar 23 centimes, à 16 27. Sur le marché des valeurs, le recul est 'peut-être un peu moins marqué que ces jours derniers, mais il est aussi, général. Nos Rerites elles-mêmes perdent du ter-,rai-n. La clientèle a disparu et on circule maintenant facilement autour des. corbeilles. La liquidation a confirmé l'opinion qu'on se faisait de la situation de place. Il n'y a plus de positions, et c'est à peine si l'argent a valu 1 3/4 0/0. Stagnation dans le désert.

Nos Rentes cèdent quelques centimes, sauf le 5 0/0 Amortissable et le 6 0/0. Fonds russes, hésitants.

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Etablisbtincnl&H <Te uulit très caînics Banque de 'Paris, 1,152 Lyonnais, 1,525 Comptoir d'Escompte, 958 Union Parisienne, 878 Mobilier,- 507.,

La Société Financière française et colo-: niale a détaché aujourd'hui un coupon de 60 francs brut et termine à 2,015. Cette société procédera,' à partir'de demain et jusqu'au 10 mai, à une augmentation de capi-' tal réservée aux, actionnaires, à raison, de une action nouvelle pour deux anciennes, au prix de 1,000 francs.. »'̃ Cette émission nous fournit 1'-occasion..de dire quelques mots d'une entreprise, créée il y a quatre ans seulement et dont les initiatives- répétées, ont, chaque fois, été couronnées de succès. La Financière, française et coloniale' agissant comme une société' d'études et une banque d'affaires, setrouve à la tête d'un groupe qui comprend les Soieries .Duchar me, la Société des publications périodiques (Desfossés), la Société d'Entreprises de dragages et de- travaux publics, les Salines de Djibouti, la Société Ra-,

teau, l'Algérienne d'éclairage cU.de. force, et enfin, toute une série. d'affaires situées en Indochine et 'qui. ont largement contribué au "développement industriel de cette riche colonie Caoutchouc de 'l'Indochine, Sucreries et Raffineries de l'Indochine, Chimie d'Extrême-Orient, Energie, Eleàtrique Indochinoise, Eaux et Etectricité de l'Indo-

chirie, Crédit 1~'oncier de t'Indoclainé.

chine, Crédit Foncier de l'Indochine.

Cette sèche énumération ne permet de juger que de la -diversité des intérêts de la Financière française et coloniale, mais la comparaison de son bilan au 31 décembre 1922 avec le bilan de l'année dernière donne une idée du rapide développement de ses affaires. Le total du bilan est, en effet, passé, d'une année à l'autre, de 29 millions à 92 millions. Ces chiffres démontrent que le moment était venu pour la; Société de porter son capital de 20 millions à. un montant plus en rapport avec» le développement de ses filiales et avec les dépôts de sa clientèle. Les. résultats obtenus depuis quatre ans. sous l'habile direction 'de. son président. M. O. Homberg, ne peuvent qu'encourager les actionnaires à profiter, dans- la plus large mesure, de leur droit de souscription. La prime qui leur est demandée est des plus raisonnables. Elle permettra de grossir les réserves de 10 millions, de sorte qu'avec un capital de 30 millions, la Société disposera de plus de 14 millions de -réserves. Aucun des groupements qui se sont constitués pendant ces dernières années ne se présente avec une situation aussi forte et avec des perspectives d'avenir plus encourageantes. Un peu de recul sur lés actions de nos grandes Compagnies de Chemins de fer. Groupe électrique, soutenu.

Charbonnages, fermes.

Les mines mëlalliques sont plus résistan-

tes..

Phosphates et produits chimiques, irréguliers.

Faiblesse des sucrières sur le recul du produit à New-York Say, 2,240 Sucreries d'Egypte, 857.

Lourdeur des pétrolifères, sauf les roumains qui sont fermes. Concordia, 399. Pétrofina, 1,016. Le bénéfice d'exploitation de l'exercice .1923 s'élève à 22.121.000 francs belges contre 5.266.000 en 1922. Le bénéfice net s'établit à 21,121,000 francs. Cette augmentation est du£ à la réalisation d'actions Concordia et ati 'dividende distribué par cette Société. Le dividende annoncé de 60 francs n'absorbera- que 10,200,000 francs. Sud-africaines et camdchoutières, lourdes.

Au comptant, la part Electricité de Paris gagne 275 fr.. à 6,640 la part Belge de Chemins, de fer réunis, 175, à 5,350 ':part Railway et Electricité, 2.620 Générale des Industries textiles, ?,350 Grand-ti 'ôtel, 1,600 Hôtel Continental, 4,450 part Air Liquide, 6,650 Soie Artificielle, 4,625, etc. INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPAGNIE DES. MINES D'ANZIN. Le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée générale du 30 avril de fixer à 50 francs brut par action le dividende de l'exercice 1923.

Réunions, Cours et Conférences Aujourd'hui

M. ParviTlé, vice-président de ta Section Economique du C. F.-Û., fera aujourd'hui 16 avril, à six heures, dans la salle de la Compagnie Française du Tourisme, 30, boulevard des Capucines, une conférence avec films et'projections sur la « Croisière France-Orient vers la, Syrie, la, Turquie. et l'Egypte )>, qui aura lieu en septembre prochain, sous les auspices du Comité y Fran ce-Orient ».

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Chroniques documentaires

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"XCç ji'.é^t' gasi;, d'aujourd'hui ni nrêmé, ̃.dîhie^iTr.-flû'ii nous a été, donné de cons.tç^. tej1. que certains écrivains français,. ignô/^s CL méconnus i!6. leurs.. i,ompa,lriotes, nonobstant leur haute valeur, jouissent^ ̃«m i crnttdire, 'd'une immense réputation & lettanger quand même, ils nj sont pas 1 ojijtt d un \uitable culte Lt cas -de Gobineau est peut êtie le plus caractéristique mais il n e,st pas isolé Combien de Français, par exemple si

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un iqrhkh stientifrque dfifl certain -riomte e

Clicuet fte Çhaus-y intitule lgnn> Ml ne ma,

è\fi. lêHtlé a myumême que par 1 emcu nno iiyn-ie qui m en fut fait de Belgique, \oiu déjà p is nwl d unîtes par un inconnu, dont H m i tto impossible de letiouvet la tiace Sa lectuie il est vrai, m'a a htteialement passionne et je nie f&ib un plaisir de I évoquet chaque fois que en trouve 1 occasion, comme cela m est an ne plusieurs fois à cette 'place.

pieu sait pourtant si la lecture de ce livre, qui ne ressemble à aucun autre, est déconcertante Auprès des « anticipations » dont" il '"foisonne", ;les plus 'audacieuses fantaisies d'uift -Jolies Verne d'un Wells ou d'un ̃Robida! font l'effet dé plaisanteries de

collégiens."

C'est dans- Ignis qu''il est proposé, pouf l'éclairage public et privé des maisons 'de l'avenir, de rey'ôtiY les murailles d'un crépi phosphorescent, qui, emmagasinerait., ja lumière du jour et la .restituerait la iïûit avec un. éclat d'autant ^1 us vif que. rombre se ferait plus noire sauf quand- serait venue l'heure de dormir, à dérouler d'immenses 'écrans disposés d'avance à cet effet. ̃̃• C'est/dans 7gnis que .fut lancée, Ik, fameuse/ société– the. International Crddî; Go-nïpany Tt:, peur ̃l'exploitation, ïe. décQÛ^ pagerpt le transport des icebergs des: mers arctiques et antarctiques. Des •mtireeauXy calibrés au gré de la Clientèle, étaient1 remorqués vers les régions affligées .pâr l'-éi-' trôme chaleur,' et là, répartis Te' long des côtes, à l'entrée. des' ports, et même par Ie§ fleuves et canaux, jusqu'au voisinage des grandes villes de l'intérieur^ils .fondaient lentement, en rafraîchissant l'air à la ron.de. L'affaire marchait à merveille. Malheureusement, l'étourderie d'un.gmfe ployéï«.g&ta:)'4Pti.t en plein succès. Les bonnes gens cle^ Para .(Brésil) se plaignirent à bon droit d'avoir reçu de la glace, de mauvaise qualité .-jsajtle.. fait, iLy-, était. resté. X trop d'ours blancs 'Lé '.charme était" rom-

çu. ce Mut ia.-débft©le; ,ir.

~'Bë 'ï'Àïphonse Allais;" vous ^'dis-je dix ans avant le Chat Noir.

Mais nul ..(sauf exception)" n'étant prophète dans; «on pays, lgnis< n'avait eu chez nous qu'un succès d'estime.– juste de quoi mérité d'être couronné- par l'Académie française..En fut-il de même à l'étranger ? 9 Il y a'dë brunes ra'sons-.d'éu'douter,->t je serais pUi'.ôt ""s'.ïrp'ns, par' 'exemjiiej que Kaut.vir td'icro-slpvtiquè'dtt drame original RU. IL, (Rç'ipnU Universal Rvbots) .que M. Ja;Çg^es,. IJéb|tiot ..vient. Inifittre^a^W

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L:1, l'espèce humaine, devenue purement cérébrale, .n'est plus occupée qu'à penser, i jQttiîl et créer, partageant son temps entre business, sport,, pleasiire et love. Les oeuvres Basses- et servîtes sont réservées des machines, des automate infiniment, perfectionnés les Atmophytes, doués par la rqagip de la science de rouages supérieurs à des- membre» et même d une sorte d âme a d<3mi consciente statues. d'acier ou de bronze, semblables à des chevahei*. s>aub 1 anrmire corps -en qui électricité actionne

iirl' meCftïïisme- si raffine, si subtil si îtn

pt'è-gne de génie humain <|u s îmmaténah&e piii la \irtuosite de sa matière au point que les gestes de ces poupées hybrides lesemblent moins à des produits de la force qu des manifestations, de la \ie

'Ce sont ces escla\es artificiels qui labouienl la terre é't procèdent aux travaux de la récolte ce sont eux encore qui manœuvrent l'outillage mdustrrel et remplissent toutes les fonctions quelconques de la do-

rnesticïté.

.11 faut voir, aux abords de .la cité, au sein dé l'active- fourmilière des faubourgs, grouiller' cette population, d'automates empressée à ses multiples besognes lés eomiîiissionnaires et les facteurs' express, les foris de la halle, hercules dé fer, à la marche pesante, portant sur leurs épaules: des montagnes de fardeaux, les autofiacres à grande vitesse retenus avec peine par leurs chauffeurs mécaniques^, cinglant, pour se faire plaée, à grands coups de fouets élec-tvisés la plèbe de métal qui reçoit la décharge et s'écarte avec des grondements hargneux. 1 Ces innombrables serviteurs vont, viennent, se croisent à toute allure, en tous sens., évitant avec adresse les rencontres, qui;:sêraient terribles entre mobiles animés d'une telle force vive.

•j-Brèf; la merveille a- et*1, poussé» -.si loin

gg5|e les Âtmophytes possèdent non seulewje,,nt un vagiië. ïpétinct', mais comme un &njbryon de jugernent et de pensée.; N"atuT Feitement, ils en. abusent. Un.;beau jour, lèS'Atmoplujtes se révoltent. Us- pillent les magasins; boivent à momie aux bouteilles de'fceyde, et, saouls de fluide-, mettent à sac TiMastria City.

C'en serait fait de l'hypercivilisation' si, au. milieu de l'affolement général, l'ingénieur en chef, James Archbold, n'avait pas laiprésence d'esprit.de 'fermer le compteur quiconimande, le réseau de distribution de is>- force motrice canalisée. Onze 'secondes et demie après, l'insurrection s'arrête subitement, au beau milieu de la crise dévasta'frice, faute- d'insurgés. Ne ̃• pouvant plus se' réalimenter d'énergie, les Àtmoplujtes ueifieurent paraiysés.sur place,' comme uïie loeomotive.dont on aurait lâché la vapeur, comme une dynamo dont on aurait coupé lé; circuit 1 rr- ̃ ̃

~<.

'.C'est fou, .allez-vous dire. Pas plus iwif en fin de compte, que l' « homme invisible ou « la. Ûoctéur Moreau », faïncant d-e. monstres, :de Wells, pas plus fou que le voyage en obus « autour de la Lune », de Jules Verne, pas plus fou que. tant d'autres

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Celai ne.prouve pas, assurément, .que Karcl Tchap.ek se.soit inspiré de Didier de Chousy, mais cela. prouve, à. tout le moins, que les beaux esprits se rencontrent. Ne savions-nous pas, au surplus, depuis La Bruyère, que « tout est dit, depuis plus <je six,. mil-le ans qu'il y. a des hommes,–et qui pensent »

Emile Gîutier.

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Prix de Chars Usage, Bâton de Maréchal. Prix Miss Gladiator Canapé, Talaat Bey. s Prix Jongleur Abian, Silver Yen.

p Prix Rose Verte Mytilène, Ivy.

̃ Prix du Nébouzan Golden Fan, Corrèze.

COURSES A ENGHIEN Après-midi maussade, au cours de laquelle il n'y a pas grand'chose à glaner. Voici quelques remarques

Couvet a eu raison de médiocrités. Sanballat a. déjà bien couru en terrain lourd. Fulgurant et Allecirador ont figuré {honorablement, contre lui. Sereska est venu ta la fin. Quant à Estruval, qui avait bien couru en plat au début du mois, il n'a pas existé, il est vrai qu'il est le seul cheval de son écurie.

Loyale Agnès a été 'montée plus patiemment qu'El Rio et 'l'he Creole. Shake Hand était un peu chargé.

Si Sabord ne glisse pas en se recevant après dernière haie, il est probable qu'il ..bat Ypsilanti. Puceron a trop mal couru pour que sa performance soit exacte. Morena II ne brillant pas par le cefurage, son jockey aurait mieux fait de la détacher quand Grand Seigneur faisait des fautes. Pour les trotteurs.

ftfékinès a eu des allures irrégulières dont ja profité Satin Noir.

Si Sadine ne s'enlève pas,- elle aurait eu une excellente chance. En tout cas, Talma iWilkes ne méritait pas cet abandon. La question des drivers a du avoir une influence, ils ne devaient pas avoir gagné plus de trente courses.Quand on s'adresse aux apprentis ou aux amateurs tout est possible.

Prix de la Vilaine (steeple-chase, à vendre aux «enchères, 4,000 francs, 3,500 mètres). 1, Couvet, à M. François Grumetz (P. Thibault) 2, 'Eliacin, à M. Alfred Wilkes (J. Bedeloup) 3, ^Cardin, à M. V. Ollivier (A. Atkinson) (3 longueurs, 1 longueur 1/2).

Non placés Le Moussel, Curiobourg, Hermon, Pelage. Oh Johnny, Hochepot.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 24 fr. 50. Placés Couvet, 13 francs Eliacin, 17 fr. 50 Cardin, 37 fr. 50.

Prix de l'Armprique (course de haies, 7,000 francs, 3,000 mètres». 1, Sanballat, à M. Henri Blum (H. Haës) 2, Sereska, à M. André Boas i(R. Caron) 3. Allegrador. à M. Léon Volteiïa .(F. Romain) (3/-1- de longueur, 3/4 de longueur). Non placés Fulgurant, As II, Carthagon, Lesrteven, Pionnier, Esiruval, M.ariposan (dé-

irobé). ̃

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 30 fr. 50. IPlacés Sanballat, 12 fr. 50 Sereska, 13 h: Allegrador, 22 fr. 50.

Prix de Noirnaoutier (course de haies, handicap, 7,000 francs, 3,200 mètres). 1, Loyale Agnès, à M. Marc Gugenheim (R. Vayer) 2, •3hake Hand, à M. Auguste Pellerin (P. Thibault) · 3, The Créole, à M. Isidore Foucher (R. Petit) (2 longueurs, 2 longueurs).

Non placés M. l'Interprète, Rubis, Général Gage, Comeley, Et Rio:

Pari mutuel à 10 -francs Gagnant, 53 francs. iPlacés Loyale Agnès, 16 fr. 50 Shake Hand, ,13 fr. 50 The Créole, 12 francs.

Prix Fragoletlo (steeple-chase, handicap, 10,000 ifrancs, 3,400 mètres). 1, Ypsilanti, à M. Louis Gaùqueliu (L. Barré) 2, Anachronisme, à M. ÂVilliam Barker (F. Hervé) 3, Frivolette, à M. Juàn Martin (A. Atkinson) (10 longueurs, 6 longueurs).

-Non placés Porte Daupliinc, Puceron (tombé), iSa.bord (tombé).

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 21 francs. Placés Ypsilanfî, 15 francs Anachronisme, 21 francs.

Prix de la, Rance (course de haies, 7,000 francs, 2,800 mètres). f, Grand Seigneur, à M. Camille Duboscq (J.-B. Lassus) 2, Morena 11, à M. Ed. Henriquet (J. BedeloupA 3, Sea Lady, à M. Marcel Oppenheimer (P. Michel) (1 longueur, 5 longueurs).

Non placés Une Pensée, Purivis (arrêté), Kyrilo (tombé).

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 17 francs. Placés Grand Seigneur, 12 francs Morena II, (17 fr. 50.

Prix Diamant (au trot attelé, à vendre aux en-chères, 6,000 francs, 2,900 mètres). 1; Satin Noir, à -M. Y. Combot (M. Y. Combot) 2. Ornano, à M. A. Gypteau (H. Picard) 3, Mékinès, au Haras de Mourlon (A. Soufroubille) Non placés Petit Baron, Sultane, Iroquois. • Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 127 francs. t Placés Satin Noir, 38 francs Ornano, 33 fr. 50. Prix Icare (au-J.ro t attelé, 7,000 francs, 2,100 'mètres). 1, Talma Wilkes, à Mme II. Prat (R. Simonard) 2, Slim, M. II. Bellanger (Hu.ide) 3, Sadine, à M. G. Ducher (M. Pentecôte). Non placés Ratisbonnn, Sylvia, Utopie, Rey. inolds, Saccharine, Orpheline, Septeuil, Sectaire, Saint André, Ratine, Quirira, Galilée.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 130 francs. .,Placés Talma Wilkes, 33 fr, 50 Slim, 72 fr. 50 Sadine, 47 francs.

Lebasi.

Les Jeux Olympiques Le timbre olympique vient de sortir et, hélas, il n'est guère artistique. Il peut prendre rang dans la collection des vignettes non réussies. Sa couleur est mauvaise, son dessin médiocre. En outre, il porte en exergue VIIIe Olympiade, ce qui est une faute dont M. Abel Hermant pourrait à juste titre s'indigner. En français, nous le répétons, selon l'étymologie grecque, une olympiade est le laps de temps qui sépafè"aéûx'manifêstations olympiques. "̃" De rnêine le paquet de cigarettes olympf-

ques est en vente. Ainsi; par des. inoyen^s. in-

génus mais qui témoignent d'une indéniable bonne volonté, le gouvernement s'efforce à indiquer que la grande kermesse du muscle qui va -attirer deux'cent ipille étrangers à Paris du moins le Comité Olympique l'espère ne'.le laisse pas indifférent. Les jeux vont commencer dans quelques semaines; il nous semble par conséquent opportun d'être renseignés sur quelques détails d'organisation dont l'importance n'échappera à personne.

Si tout s'annonçait comme devant être parfait, nous ne poserions pas la moindre question car il n'est pas désagréable d'éprouver une bonne surprise. Mais ce n'est malheuréusement pas le cas, et nous sommes fondés à avoir quelques inquiétudes.

Le Comité Olympique est discret. Ce n'est pas un reproche que nous formulons, nous exprimons un simple regret. Ce n'est pas, en effet, par curiosité que nous désirons être au courant de certaines choses, mais bien parce "que" nous avons besoin de savoir. Le problème des transports mérite une étude approfondie, que nous ferons après

r

avoir vu -M. Mariage et les directeurs des services ferroviaires. De même une.visite, à M. Guichard s'impose pour le service d'ordre. Ainsi que l'ont fait plusieurs de nos confrères, il convient également de s'occuper des garages, aussi bien pour les voitures privées que pour les taxis et les véhicules de transport en commun. Il faut savoir où sont ces garages, et si leur sol est assez résistant; il importe de connaître leur superficie, leurs voies d'accès et leur facilité de dégagement.

Le programme des jeux existe nous l'avons sous les yeux. Mais nous voudrions le voir dans tous les hôtels, dans toutes les gares, sur tous les transatlantiques. ̃ Les affiches lithographiées attirent l'œil encore qu'elles soient peu sportives mais elles sont insuffisantes. Il faut des dates et des prix.

En effet, qui connaît, à part les invités,, les jours où se disputeront les grandes épreuves, et les prix des places.- On loue déjà, à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. Il paraît qu'on peut aussi louer à Paris. Pourquoi ne pas nous dire où et comment? Tous les journaux français insèrent gratuitement les communiqués du Comité Olympique, mais ceux qu'on leur envoie ne contiennent aucune précision intéressante. Nous désirons- dés dates et des chiffres, car- lès jeux"n'intéressent pas. exclusivement les sportsmen fédérés ils sont'pour la foule et la. foule demande à être renseignée, C'est son droit puisqu'en fin de compte il n'y a qu'elle qui paiera.

••*̃

Il y a quelques jours, une note d'allure officielle nous apprenait qu'un accord venait d'être conclu entre le C. 0. F. et les syndicats hôteliers. C'était à fa fois rassurant et vague. Une courte enquête nous a édifiés. On ne s'est guère préoccupé de la façon dont seraient logés nos hôtes on ne répond même pas aux propriétaires qui proposent des appartements On a seulement étudié les tarifs. Cela n'a pas été long. Instantanément, on a appliqué une hausse qui atteint théoriquement 15 o/o. Je dis théoriquement, car dans certains hôtels, les chambres de trente francs se paient maintenant quarante-cinq francs. Est-ce avec l'assentiment ou à l'insu du Comité Olympique?.

Les restaurateurs et les cafetiers ne vont sans doute pas tarder à se mettre à l'unisson, si on ne met bon ordre à leurs prétentions. Les plaintes affluent entre les mains de l'intendant Rimbert. C'est par centaines qu'elles arrivent d'Europe et d'Amérique. Des observations énergiques ont été faites aux directeurs des grands hôtels, mais il faut avouer qu'elles n'ont eu aucun effet appréciable.

Nous croyons.; savoir ,q,ue M.Ritu.bert..n-'hér sitera pas à appliquer rudement: loi sur la hausse illicite. -Nous l'ea félicitons «car il ue faut pas que les touristes soient mis en coupe réglée par des commerçants peu scrupuleux. Nous espérons que nos confrères seront à nos côtés pour obtenir des hôteliers de Paris un recours immédiat aux tarifs normaux.

**•

Nous jugeons utile d'attirer l'attention du Comité Olympique sur ses abonnements. Leur prix est beaucoup trop élevé dans certains cas où les engagement n'ont pas été aussi nombreux qu'on le supposait. Par exemple, on demande 1.400 francs pour une loge de polo. Or, il n'y aura que trois ou quatre matches. Que diront ceux qui auront payé lé prix fort?.

De même on annonce un tournoi international de rugby et trois 'nations seulement sont sur les rangs.

̃ ̃

Le sujet est loin d'être épuisé. Avant- de terminer ce premier exposé, nous demandons si on a songé à obtenir des directeurs d'établissements publics un affichage quotidien des résultats. ̃

Nous voulons un succès, un grand, un incontestable succès. Pour l'atteindre, il faut supprimer -l'imprévu. C'est à cette tâche que s'appliqueront tous-ceux qui, sans être pessimistes, s'inquiètent de ce qui reste à faire. Il importe de ne pas donner raison à'-M; £mquel, qui, au Conseil municipal, .a inconsidérément déclaré que les Jeux "Olympiques seraient une calamité.

̃'•*•'̃

Notre intention n'est pas de nous poser en détracteurs du Comité Olympique composé d'hommes actifs, dévoués et compétents. Ils ont sûrement une réponse à toutes nos questions et nous sommes certains qu'ils ont étudié à fond les difficultés. Mais il est nécessaire qu'ils le disent et qu'ils le prouvent. Les Jeux auront un retentissement mondial il faut donc qu'ils obtiennent un triomphe. Rappelons, en terminant, que la souscription nationale est ouverte et qu'il est du devoir de tout bon Français de l'alimenter. Paul Dubonnet.

Lettre d'Angleterre

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Londres, 11- avril. (De notre correspondant particulier.) Le grand match de samedi, en football, fut celui qui opposait au Stadium de Wembley Park ï'Eoosse et l'Angleterre. Il fut- déclaré nul, chaque team ayant un but à son actif. Il y avait plus de 50,000 spectateurs et au moins, un millier de policemen. On avait voulu faire une répétition générale du service d'ordre qui sera mobilisé le jour de la finale de la- Coupe d'Angleterre, On veut, en effet, éviter le retour aës" ïàcïièùk incidents de l'année deriiière, ,~où 2U,uOO. jrossesseurs de^places numérotées ne- purent pénétrer dans le stade, tellement il-.y avait: de monde en^assiégeant littéralëmepties portes. '0eux_ou trois d'en fre elles furent du reste forcées, et des miT̃liers de spectateurs entrèrent sa.n». payer. Dans la première division du" Cliampibnnat'de la Ligue d'Angleterre, la''lutte se continue ardente. SûhdeHand a été battu par le Wootwich Arsenal, et eiïcore qu'il soit toujours premier, un seul point d'avance le sépare de Huddersfield et de Cardiff .Cïty: Ce dernier club, qui a plus de matches joués que Huddersfield, semble avoir maintenant peu de chances de succès.

Chelsea est maintenant presque 'certain de descendre en deuxième division, alors que Woolwich, par sa victoire sur Sunderland; est certain de rester en première. En rugby, nous avons eu quelques beaux matches, notamment ceux gagnés par les Harlequins sur l'Unlted Services par 31 points contre 6, et par le Rossylen Park sur Blackheath par 16 contre 10. On sent ce.pendantquej'a. saison tire à^sa^fin^alorsqu'au 'coritraîfè"" le football bat' encore' son plein et attire des foules de plus en plus considérables. L. V.

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/Armée française Vf contre Armée britannique La Commission de sélection de la Fédération Française de'Rugby vient de constituer l'équipe de .l'Armée française qui jouera le lundi de Pâques au Stade Olympique de Colombes contre l'Armée britannique. Voici son choix

Armée française. Arrière Nougal (Stade Toulousain) trois-quarls Besson, int (CASG)', G. Borde (STj, Lorri (Stadoceste Târbais), Abraham (TOEC) demis (o) -Pascot, int. (US Perpignanaise), (m) Carbonne (USP) avants 3clignc Géreintes (CASG), Moreaiv (Stade Français), Frayssinet (SC Albigeois) ;âe ligne Piquiral, int. (RCF), Mûureu. int. (AS Bilerroise) l.re ligne Béguet, int. (RCF), Artigues (PUC), Araon (RC'

̃Narbônnais);

Remplaçants Dubie P.U.C.), Destrac (S. ïai>; bais), Lasserre (F. C. Lourdais), Raymond (A.S. Bilcrroisc), Puig (R. C.Toulonnais), David (F.C. Grenoble), Sabatier, Sallees (Aviron Bayonnais), Chapuis (S. F.).

L'équipe sera commandée par Moureu:- Le match sera arbitré par M. A. E. Freethy. La location est ouverte au siège de la F. F. R., 61, rue des Petits-Champs.. Paris-Londres sera joué. L'équipe de Paris a fait si bonne impression, dimanche, au Vélodrome du Parc des Princes, que le Comité de Paris ,a repris, par télégramme, lespourparlêfs pour Conclure' "match Paris-Londres. L'entente est faite, Paris-Lqnr, dres se jouera, le 27 avril, très probablement au Stade Olympique de Colombes. T.

1>18.

LAWN-TENNIS

Norman Brookles est d'avis

que Mile S. Lenglen battra miss Wills Norman Brookes, l'excellent joueur australien, qui a participé à de nombreux tournois sur la Côte d'Azur, vient d'arriver à Londres. Il a été interviewé par le New York Herald et prié de donner son avis sur les chances qu'avait miss Helen Wills, ta ladij. champion des Etats-Unis, de triom-, pher de Mlle Suzanne Lenglen.

« Je" n'accorde pas, a-t-il déclaré, beaucoup de chance à miss Helen Wills de battre MU.e .S. Lenglen, La joueuse américaine, est encore trop jeune et Inexpérimentée. elle joue, de plus, le style que. préfère "Mlle S. Lenglen voir employer par ses adversaires. Elle, miss Helen. Wills, a un jeu vile et ses drives sont durs, mais sa rivale est toujours plus à, son aise dans ces conditions que lorsqu'elle s'oppose à une joueuse cal- 1 me et' résistante au jeu régulier. » Norman Brookes est persuada que MU| S. Lengleh viendra à 'Wfnibledon' défendre son' titré de éhanïpiarl d'Angleterre. t-.P. C. L'Angleterre dans la Coupe Dàvis. ,Lc premier. 'match éliminatoire que l'Angleterre jouera dans la Coupe Davis l'opposera à la Belgique. On assure que la Belgique aurait consenti à le jouer en Angleterre sur courts de gazon. Dans le cas d'une victoire britannique, des démarches sont faites pour que l'Esjpagne, exempte au premier tour, veûil- le bien accepter de venir outre-Manche. Manuel Aloiïso, le meilleur joueur espagnol, gui habite Philadelphie, t.rnvorà 'en Europe dans la première semaine de mai, Le Tournoi de Pâques. Le Tournoi de Pâques, sur les" courts du Tennis Club de Paris, se poursuit au mieux. Dans les Championnats voici les résultais, -d'hier ̃• Championnat simple, 2' tour A. Persin-b. Sallugh, 10-8, 7-5 Guillemot b. Tegner, 6-2, .4-6, 7-5 Aslangul b. Féret, 1-6, 6-3, 6-i Gerbault b. Vullemin, 6-2, 6-3.

3' tour Gerbault b. A. Besnard, 6-2, 6-2. ` Championnat simple de dames. Miss Dashwood b. Mme ~Beaujan, 6-1, 6-2 'MHç_Le-. façon- b. Mlle Ver'chen.. 10.-8, 7-0, 6-3'; Mlle Flbi-ând b. Mlle Huchez, 6-4, 2-6, 6-5.

Championnat double. Meunier et Persin b. Guillemot et Le Blànt," 1-6', 7-5, 6-3 Aslangul et Guillemot b. Landry et Georges, 7-5, 7-5. Championnat -double mixte.. Mme Vaussard et Aslangul b. miss Lammin et Le Blant, 7-5, .6-1 miss Dashwood et Restrepo b. Mlle Huchez. etde Buzelct, 8-6, 8-6. Les .convocations, sur le court d'honneur sont, pour aujourd'hui, les suivantes Midi :Féret et, Thurneysse 'rie. A. Bernard et Quiry Meunier et Persin c. Pan et Chaudoir. Midi 45': Tegner et Hache c. Chauveau et HuChez. ̃ 1 h. 30 Borotra et Gerbault c. Tegner et Bâche ou'Chauveau et Huchez Mme Golding c. Mile Y. Huchez: ̃̃.

2 h. 15 Augustin et Restrepo c. Mal terre et A'évost" Mme Vaussard c. Mme Florand. 3 heures Mlle Conquet et Gerbault c. miss Dashwood et Heslrepo.. ̃ ̃ golf ̃••. ';̃•̃ ̃.•̃̃

Le Tournoi professionnel et amateur de Monte-Carlo. Le tournoi réservé aux professionnels des clubs de la Côte d'Azur s'est, joué sur les links du L.-T.C. de MonteCarlo, au Mont Agel, sous forme" d'une coinpétition par équipes de deux joueurs sur 36 trous. Un amateur pour chaque club jouant avec un professionnel comme partenaire, ces derniers, étaient tous scratch. Seuls les professionnels touchaient'des prix en espèces, les amateurs jouant pour "la « gloire ». Voici' les résultats":

1. M. Hewlett BrQke (18) et Norman Grant (Monte.-Carlo). 134 27 M. Bell (5) et André vïgny (Nice), 135 ;'3. M. F. A, Jakson '{&)̃' et Norman Turner (Monte-Carlo), 139 4. capitaine G. Wilder (5J et Arthur Grant (Monte-Carlo), 140 5. M. Wright (18) et W. Jolly (Bordighera)-, 140 6.. M. T-' Ames (7) ei & Bpy'er ..fNioe),:i42 ':£7. capitaine Clerk (2) et W. Arniour (Monte-Carlo) 144 8. -M; -K-eily -(8) et Rôusaël.y (Bannes), 145 9. M. Dixon (10) et Freàiîaritlë' (Cannés) 147, etc.. AUTOMOBILE

Le Salon de l'automobile et du sport à Turin. La Chambre de commerce italien-, ne de; Paris nous' informe que'du 31 niai -au 15 juin 1924 sera ouverte, à Turin, une Exposition'internationale de l'automobile et du sport. -Poup^tous renseignements s'adi et.sèr-, 23, rue Saint-Lazare, Paris.

LES ARMES

Au Cercle Hoche. Les poules à l'cpéej mensuelles du Cercle, disputées tous |a direction du maître Bougnol, ont donne les- résultats suivant

lr.6. poule." 1. P. Dizien 2. F. de Koailles 3. R. 1-Ielbronner. '̃> 2; poule. 1. Comte de Janzé -2. E. de Trentinian 3. E. Mercier. 3" poule. »_J. Lemai-esquier 2. comte F. de Ghampeaux 3. comte de Caraman. e La Société d'Escrime à l'Epée. Le co-mité fait connaître que la réunion du.dim.an-che 20 avril est reportée au diîriâltclfè 27; avril, à 9 heures, du matin, au lycée •<3ar- not.

W ~I 1 .L.

"T AERONAUTIQUE

t Pour la, Coupe Gordon-Bennett des sphériques. Wr La Coirimiagioa sportive^ de l'A*é- ro Club de FriUice, réunie sous la présidence de M. Stfrcbuf, président, a; procédé a la désigaation ttes champions français- de laCoupe ..Gordon-.Bennett.

.Ont' été désignés MM. Maurice Bienaimé, J.-F. Laporte, Georges Cormier, champions, et-:rMM. George,; Blanch et et Victou' Denis, suppléants., '• S :'̃' AVIATION

Homologation de records. La Commission sportive de l'Aéro Club d France a homologué à 3.353 mètres, le record d'altitude avec 500 et 1.000 kilogrammes de charge pour appareil de la classe C bis (hydravions), battu par le premier maltre René, le 4 avril 19:21-, sur Goliath à flotteurs, 2 moteurs Salmson 260 CV.

Le transport par avions des journaux. Le service de transport des journaux anglais par avions, suspendu pendant la période hivernale; reprend-à la date'du 14 f avril.: Les départs auront lieu à 5 heures du matin de l'aérodrome de Lympne, pour arriver au" Bou-rget vers 7 heures du matin. Le même service de Paris à Londres, encore à l'étude, doit à son tour reprendre bientôt. ̃

L'aviation postale en Australie. On projette d'établir très prochainement une ligné postaJe aérienne entre BrisÔane et Adéla.ïde^su'r un parcours de .préside 2.000 kiloijïetrés. Oii pense ,que cette ligne. destinée exclusivement au transport du courrier postal,, ^pourra plus tard être affectée aussi au

depiaosm^nts et ïïiie^iâtures

̃̃̃̃ des Abonnés du «Figaro» »

j

Mme la baronne Allard de Saillon, à Samoreau M. Elie Asscher", à Biarritz Mme Victor Ballot, à' Dijon Mme Henri Baroché, à Berck-Plage M.. A. Boccon-Gibod, à Vieux-Moulin; Mme C. Bprnot, à l'Abbaye de Valmont Mme H. Boiirin, au Clos-Berteaux Mme H. Bouchayer, Les Bruyères M. Breschard, au château de La Pierre M. Gaston Brierre, à La Farinière Mme Auguste Brun, à Biarritz M. Eugène Bulteau, à Ajaccio M. le comte de Certaines, au château de Villemolin Miss Child, à Cross-in-Hand Mme Jean Clos, à Sorèze M. Cloùët des Perroches, au château de Turbilly Mme Albert Cocteau, au château de Vierzy Mme Jean Delpech, au château de La Noue M. Albert Deschàmps, au Bois de Chigny Mme Brnest Van Dyck, au château de Berlaerlez-Lierre M. Dicilé, à Anglet, Mme Robert Dormeuil, à Saint-Jean-de-Luz M. René Dunant, à Munster M. Marcel Dupont, au château de Lachèze.

M. H. Fleury, à Sainte-Adresse M. le docteur Foissac, à Moissac M. L. Fossey, au Grand-Va) Mlle B Gagnot, à La Tranche M. Roger GayLussac, au château de Lussac M. André GerbiHôft, MSrèÙil ;;M". le comte GeetgésGertrii^ nyi' ad cKatéaù de Gouville M. Michel Gondiriet, à Saint-Yrteix M. le baron Gouvy du Roslan, à Doûy, Mme Guilliet, au château des Gouttes M. le- comte de Gramont, à Cannes Mme Hachette, à Chantilly M. Haquih, à Juan-les-Pins Mme Hermann, à Antibes Mme Ernest Hermann, à Arbonne M. Joseph Homberg, à Compiègnë Madame Alfred Houyvet, à La Tronche The Hon. Hugo Baring, à Lymington M. le docteur James James, à Nice M. Johânet, à Donzy Mme Salomon Koechlin. à Da£ Mme Georges Làbuthie, à Nice-Cimiez Mlle de Larnage, à Chamahèies M. Georges Lasserre, a Saint-Nicolas-dë-la-Grave M. Ernest Leblanc, au château de l'Estoile M. Jacques Le Cesne, à Nice Mme Le Coq de Kerland, aux Mes Mme ̃Pierre Le Maistre, à Limoges M. Lembrée, à Aix-les-Bains Mme.la marquise de Lentillac, à Florence Mme la baronne D. Léonino, à Biar- ritz Mlle S. Le Vasseur, à Hyères Mme E. Louyot, domaine de Saint-Rémy-des-Landes M. ;1é docteur Lulmg, à Sapicourt M. A. Luguenot, Scey-sur-Saône M. Léonce Marchand, au château de Malou M. Henri Marrash, à Lucbardez; ̃M. Pierre Màuguin, à La Baule M. Anselme van Minden, à Soissy-sous-Etiolles M. le duc de Montellano, à Madrid M. Beppino Montefiore, à Dieppe M. Monraisse, au château de la Farge,; M. G. Moulinais, à Angers Mme Georges i'Nèfre,: àî Dieppe M. JulèsNlic]ause, à SaintGuénolé M. Orsôni, à Campi d'Olmi M, ManûèMAlfridi PachécOi à Alger Mme H. du Pasqùier; à Sainte-Adresse.

'M. Gabriel Pelletier; au Pouligùèn; Mme André Peugeot, à Valentigney M, de PeyerimHoff, au château de Médavy Mme Maurice Piot, à Biar-rîtz Mme Léon Pissard, à Aix-les-Bains M. le comte R: de Plas, à Quiberon Mrjie veuve Louis Pommery, au château des Rozais Mme Emile Poupinel, au château des Chapelles Mlle Camille Preyle, à Saint-Jean-de-Luz Mme Georges Provot, au château de Maffliers Mme Edouard Rasson Bernard, à Biarritz M. Maurice Rat, à Poitiers Mme. Sandillon, à Samois-sur-Seine Mme la princesse Savélli di Cerenzia, à Genova Mme W. Seyrig, à Gênes M. Henry Soulange-Bodin, à Arcangues Mme Stern, à Signac; Mlle Tabouillof, à l'Abbaye de Fontenailles M. Jacques Tremblay*/ Villenhe-sur-Seine M. Emile Thorel, au château de Fitz-James; Mme de Trégomain, à Bénodet .Mme Félix Vernes, au Manoir du Rouvray M. A. Wolber, à Compiègne. ARRIVEES A PARIS.

M. André Bertin, Mme Auguste Brun, M. le comte.B. d'Imécourt, M. le maréchal Lyautev, Mme la maréchale Lyautey M. le comte Charles de ̃polignae, M, Enrique Seminario, M. Paul Vernois.

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Les \!oyageurs- trouveront tes mômes facilités de transport, à leur retoiu» le lundi .soir 21 avril et le lendemain malin tous les guichets -supplémentaires des stations en correspondance avec les chemins de fer seront ouverts pendant ces deux jours.

liliiii

Programme des Spectacles ALBERT-ler. 8 h. 30. Les Deux Blondes. Double crème.

ANTOINE. –.8 h. 45. La Femme et le Pantin. ARTS. 9 h. L'Echéance. ̃ ATHENEE. 8 h. 3/4. Romance.

BOUFFES-PARISIENS. 8 h. 30. En cnemjreé, AUX DEUX-ANES:' 9 h. L'Oiseau vertl CAPUCINES. 9 h. Miche et son Pire. ;-v CHATELET. 8 h. 1/2. Boaboule.. COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. –8 h. 30. Amédée, Knock-

CLUNY. 8 h. 45. Les :28.. jours de Glairelte. COMEDIE-CAUMARTIN. 9 h. La Fleur d'Oranger.

COMEDIE-FRANÇAISE, -# ^8. ^li: -0; fr Monna

`Vànriü.

THEATRE CORA-LAPARCERIE. ^Relâche

pour répctitioDC.

DEJAZET. 8 h. 3/4. Tire au flanc.

DEUX-MASQUES. 9 h. Le Thanaiogtaphe, \< Après nous, Nocturne basque, Bout-de-Bibi. GRAND-GUIGNOL. 8 hf 3/4. La Maison du Passeur, J'ai laissé dire! le Cercueil de Chair, Péché de jeumssc.

EDOUARD,VII. 9 h. Le Veilfeur de,Nuit, Un Type dans le genre de Napoléon. ELDORADO. 8 h. 3/4. -r- On r'boùif eu tf/ic. FEMINA. 8 h. 3/4. Le Peintre exigeant, le Printemps 'des autres.

FOLlES-DRAMATiQUES. 8 h. 45. –Là-haut. GYMNASE. 8 h. 3/4. L Ane de Buridan, GAITE-LYRIQUE. 8 h. 25, Le Cœur et la

main: »

MATHURINS. 9 h. Le* Chemin des Ecoliers.. MARIGNY. 8 h. 3/4. Le Bonheur sous la. Main.

MICHEL. 8 h. 45. Bob et moi.

NOUVEAUTES. 8 h. 45. On a trouvé une Femme nue. j NOUVEL-AMBIGU– 8 h. 45. Féerie amoureuse.

ŒUVRE. 8 h. 30. L'Egoïste, Philippe le' zélé. OFERA. 8 h. Paillasse, Cydalise et le^Chèvrepied.

OPERA-COMIQUE. 8 h. Le Roi d'Ys, le Petit Elfe Ferme-l'Œil.

ODEON. 8 h. 30. L'Homme qui n'est plus de ce monde, la Dernière carte.

PALAIS-ROYAL. 8 h. 3/4. Embrassez-moi. PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h. 30. Le Bossu. POTIN1ERE. 9 h. Le ,Coq J;0r.

RENAISSANCE. t. 45. L'Insoumise. SARAH-BERNHARBT. 8'h. '30.S- LorMa/i-

bran. ̃" ̃ i-:

SCALA. 8 h. 3/4.i:La Femme, à -Barbe. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES. $ h. Suite de Parades, Y Invitation au V,°u4Se.

̃•> THEATRE- .MONTMARTRE 1ÀTELIERJ, 8 h. 45. Le Veau gras.

THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES. 9 h. Ballets romantiques russes.

THEATRE DE L'ETOILE. 9 K. t^' Mariage de Fredaine.

THEATRE DAUNOU. 8 h. 3/4. –Madame. THEATRE DE PARIS. 8 h. 1/2. La Danse de Minuit. ̃' 'J

THEATRE FONTAINE. .9 -h:? Morphinomanes, Chez l'Bôui} •'• •'

TRIANON-LYRIQUE. 8- h.r;30. Rêve de

[!a/se.. `

VARIÉTÉS. 8 h. 3/4. –Le Bois sacré. VAUDEVILLE. 8 h. 3/4. Après l'Amour. ̃ VIEUX-COLOMBIER. 8. h. 45, faut que chacun soit à sa place.

ATlfAMPD A 8 h 3Q'; (Roq. 0, 10), Maick.

i Nan Stuart, Selbit. et, 10 attr. MFrVDTMA 8 h- V2. Trud.23-78. Mat.jeudi, samedi, dim. etfetes à 2 h. I(2. riAUMONT-PALÀCE, 8 h. 15, le Raid aérien à i V travers l'Europe, l'Orphelin de Paris (2e chapitre). i, ̃'NOUVEAU-CIRQUE. S h. »5.Specta(;l& forihidalk'1

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