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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1923-10-30

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 30 octobre 1923

Description : 1923/10/30 (Numéro 303).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k293749b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Les indices 1

••A l'inverse > 'des Portugais, les slatisti- ciens ne sont pas toujours gais. Ainsi,

̃rien moins réjouissant que'leurs der-

niers « indices ̃»'. concernant le' renchérissement constant de l'existence. Augmentation sur juillet 19 0/0. Augmentation sur 1914 239 0/0. Et encore ne s'agit-il que de 'l'alimentation. Sur les vêtements, les bijoux, les villégiatures, que doit-ce être Chiffres effarants sur le papier et à n'y pas croire, mais dont l'invraisemblance s'atténue quand on les confronte avec les indices moraux que nous fournissent à tout instant soit les incidents de la vie quotidienne, soit certaines affaires d'ordre, judiciaire. ` Parmi les plus -récentes, prenons, par exemple, les aventures de deux jeunes bourgeois de marque auxquels la justice fait, en ce moment, des misères pour diverses opérations douteuses. Impossible de n'être pas frappé par le reflet 'qu'elles nous offrent de nos indices officiels. Imaginez, en effet, ces deux jeunes gens sous le régime de 1.914. Même avec le caractère le moins ouvrier, fils d'un grand manitou gouvernemental,' lp premier, n'avait'' qu'un mot à dire pour obtenir quelque, perception de tout repos .ou quelque paisible inspection d'aiÇ~q'un.ui assurait, presque sans travail, l'existence la plus confortable. Et, de son' côté, moyennant quelques tapages à droite et à gauche ou la, garantie. du papa près des usuriers, le second décrochait facilement les soixante ou qua,tre-vingts billets qu'exigeait alors le train annuel d'un fils de famille raisonnable.

Tandis qu'aujourd'hui, aux besoins ci-déssus, pas de grasse prébende ou d'emprunts onéreux qui puissent suffire. Pour y faire face, il faudra bien imiter 'les .camarades, se mettre, comme eux, dans les affaires. Et faute d'aptitude commerciale déterminée, nos jeunes gens choisiront forcément les denrées les plus familières à leur expérience et le plus à portée de leur main les bijoux, les perles,, les fourrures. Pour constituer lés premiers éléments du stock, leurs jolies amies de rencontre ou de vieille date ne sont-elles pas ? Et pour subvenir aux frais généraux ou aux achats complémentaires, une signature au bas d'un carnet de chèques périmé, pas la mer à boire 1

Sans doute, confusément, ils sentent bien. l'aléa de-ces tractations el des irrégularités qui les grèvent. Mais une affaire qui "réussit en rattrapera une autre qui tourne mal." Et pendant ce temps, du I moins, on aura vécu. Car serait-ce vivre que de se priver du strict nécessaire la torpédo, les complets de bonne coupe et les vingt-cinq louis indispensables à toute soirée la plus modeste.

Or, ces quelques sous, quand on ne 'les a pas, où les prendre, à moins de s-'enrôler aux gages d'une dame avancée dur service ou de pratiquer, dans -lés dancings, le vol au coup de foudre, en raflant péniblement, entre deux étreintes, une broche par-ci, une barrette par-là ou autres menus objets de pjlaceriient aussi scabreux que problématique.

Risques pour risques, mieux vaut l'opération à vaste envergure, de rapport plus sur, de caractère plus distingué et où, en cas d'accident, on pourra toujours alléguer fa. dureté des temps.

u Pauvreté n'est pas vice » déclare effectivement le premier quand on l'interroge sur ses trois mille louis do frasques. Et rien qu'à ce trait on devine commençait pour ce jeune dandy la misère au-dessous de soixante mille francs de rent'ê. -̃ ̃•• Son émule ira même plus fort. Gé n'est pas, comme son charmant père, un sentimental à l'âme éternellement candide et gamine. C'est un ̃sérieux quadragénaire, bien au courant despri-x du jour et sachant exactement ce qu'ils réclament pour faire figure parisienne cent cinquante mille par an, qui, doublés, donnent trois cent mille, avec la nécessité impérieuse d'autant de faux chèques à la clef.

Sommes assurément énormes. Dimiauez-les pourtant de 239 0/0. Aux délits* près vous n'avez que les « bêtises » moyennes d'un fils de famille d'avantguerre. Dans 'les deux cas, il appartiendra donc aux juges de bien fixer la part de responsabilité qui incombe à M. Chéron et; celle qui revient aux inculpés.

^Mais.pour confirmer les indices administratifs, il n'y a pas que les gens qui dépensent, il y a aussi les gens qui amassent, tel, ce singulier Paul Dervaux, le dépeceur de la rueMathis:

Pas un gigolo-, -celui-là.' Un travailleur. En 1918, pour tout pécule, une quinzaine de mille francs. Aujourd'hui, près du million. Maison à la ville, cottage aux champs, titres en portefeuille, immeubles un peu partout, sans cette malencontreuse idée, de découper sa femme, demain il triplait, quadruplait peut-être capital. Il éblouissait Deauville par le. faste de ses autos ou par son estomac en banque. Il créait des prix;" sportifs ou littéraires. Il avait son château,, son écurie de courses et qui sait, un jour, son. théâtre pour y faire jouer sa petite amie. Mais sans pousser si loin le rêve, tenons-nous-en au mystère présent. Comment cet humble garagiste, parti avec quinze mille, francs en poche, a-t-il pu successivement acheter trois ou quatre fonds d'épicier ou de bistro, les revendre chaque fois au double ou au triple du prix d'achat, remployer ces rentrées en immeubles ou en valeurs, et se retirer, au bout de cinq ans, fortune faite ? `! Les ménagère» des divers quartiers il opéra seraient mieux placées que personne pour répondre, car c'est évidemment dans leurs bourses qu'a été

puisé le magot de peryaux, comme con-s tinuera probablement, à l'être, par la suite, celui de ses successeurs. Oi;, dans cette série de prélèvements, rien d'illicite ni d'inégal. Si nous possédions, depuis 1918, les. indices de la.; statistique, nous y lirions,- degré par degré, l'asfce'usion de'l'inté-fesëé. La hausse de sa fortune. lUa > fait que suivre celle des denrées alimentaires "ou autres. En règle avec les décrets et le Code, pas ça. à lui

reprocher.

D'ailleurs, Dervaux ne manquera pas de s'en targuer. lorsqu'on viendra pour l'arrêter a Je ne suis pas méchant, proclame-t-il. Je n'ai- jamais fait de mal à une puce. » Et, en effet, avant, ses déDuts avec Mme Dervaux, pas- une victime dans la vie de l'inculpé. Ce1 n'était pas un méchant homme. Ce n'était qu'un honnête commerçant fidèle observateur des indices, 'et. se bornant comme majoration aux. 230 0/0 admis.

<

Jusqtrà présent, néanmoins, les pouvoirs publics ne semblaient pas prendre au tragique celle étroite concordance entre la hausse des indices et la baisse de la moralité. Du moment que M. Chéron s'en tordait, ce. ne pouvait pas être bien grave.

Mais, ce's jôurs-ci, ]ene sais pourquoi, une brusque rafale' de pessimisme a. balayé toute cette belle humeur. Et, on attendant les Chambres ardentes, on a commencé par nommer dare-dare' une commission de plusieurs ministres pour ramener le coût de la vie à des tarifs 'moins coriaces.

L'entreprise n'est, certes, pas commode, et dans son cachot. Dervaux doit en ricaner. N'oublions pas cependant qu'il v a plus d'un siècle, pour venir à bout d'une tâche analogue, il suffit simplement de d'eux hommes; II est vrai que l'un s'appelait Fouchc et l'autre Bonaparte.

Fernand Vàndérem.

ECHOS

Tous ensemble.

« Tous ensemble pour la République ». Telle est la devise que propose aux républicains de gauche M. Herriot pour les élections prochaines.

Or, ce « tous ensemble «figure en manchette, dans le journal qui, dimanche, annonçait avec enthousiasme la rentrée de M. Caillaux rentrée prématurée, puisque le condamné de la Haute •Cour n'a pas,.enpûre fini, .sa peine. M.r Malvy, lui, a. fini la. sienne. Les radicaux ront"acc]amé à son retour. M. Herriot a publié en sa. faveur un retentissant article de réhabilitation.

« Tous ensemble ». M. Herriot se soucie-t-il d'aller aux élections entre ces deux personnages ? Tout de mênie, comme l'a dit M. Poincaré hier la France n'est pas frappée d'amnésie. ̃̃ Le prix du Cinquantenaire.

Jeudi, jour de; la Toussaint, nus peilleurs steeple-chasers se disputeront, sur le champ de courses d'Auteuil, les cent mille francs attribués par la Société au prix du Cinquantenaire. Il y aura ce jour-là, en effet, cinquante ans, à vingt-quatre heures près, que l'hippodrome de la Butte Mortemarl a été inauguré.

Cette inauguration eut un grand succès. Les chroniqueurs sportifs du temps ne tarissent pas en éloges à l'adresse du président, le prince de Sagan, et des commissaires MM. de La Haye-Jousselin, les comtes de Monlgomery et de Turenne.. Ils notaient l'excellente amélioration introduite à l'affichage, près du numéro du cheval, du nom des jockeys devant monter dans la course annoncée. .11 y eut à la première comme un incident. La, gagnante, Miss Guenon, fui disqualifiée pour avoir, galopé en dehors d'un drapeau. Un autre gagnant, Nogent, à M- Hennessy, avait été monté admirablement par un gentleman rider, M. Roy. .Ce gentleman sera là encore aprèsdemain et il montera à cheval avec .la même maestria pour aller donner le départ du prix du Cinquantenaire. On peut trouver partout, au prix fort, de. belles perles et pierreries. Nulle pard- on ne les trouve aux conditions avantageuses qu'offrai Dussausoy, boulevard des Capucines. Une femme de goût choisira toujours les créations de ce maître joaillier qui a obtenu les plus hautes récompenses, aux récentes expositions. Les EcIlos littéraires des P. T. T. C'est'le titre d'une revue mensuelle que publient les employés des postes, télégraphes et téléphones.

.Ils s'étaient déjà, par l'organisation d'un Salon, révéiés peintres et sculpteurs. Les voilà littérateurs. C'est parfait.

Nous ne saurions les blâmer d'occuper leurs loisirs à cultiver les arts. Cela vaut mieux que d'aller- -au café. Il est évident que les employés, des P. T. T. ont des lettres. Nous nous plaignons seulement qu'ils les gardent trop longtemps. Il est devenu impossible de se servir de la poste dans les cas urgents. Les Mires de Paris pour Paris, particulièrement, mettent un temps infini à parvenir. Le triomphe des mathématiques spéciales.

Un de nos -amis, qui descendait l'avenue de ̃ Wagranï', a fait un bref petit calcul.

L'avenue. de Wagramresl bordée des deux côtés, vers midi," d'innombrables taxis qui sortent de leurs garages. Sur sept taxis, c'est-à-dire vingt-huit ailes, notre ami a compté vingt-quatre ailes cabossées. La proportion restait la même le long" de la lile.

Six niles sur sept étaient cabossées,:

̃rentrées, fendues ou aplaties rccemmenlj, et. portaient les traces de chocs violents.. Si l'un considère, que sur une voilure particulière pareil "incident est relativement très. rare, on no viendra peut-être

plus nous dire que les chauffeurs'

tajus conduisent bien.

Jyotes d'un parisien

Beaucoup de Parisiens et d'étrangers sont en traiu.de découvrir Versailles, comme ils découvrirent naguère l'impasse Rousin, la rue Botzaris et même les fossés des fortifications où il y eut lui beau crime. Leur curiosité se double d'indignation « On a volé précisément les tapisseries que nous n'avions jamais vues! » Aussi, leur unique consolation est de voir la place vide sur le mur, là fenêtre que les cambrioleurs durent ouvrir, la hauteur d'où les tapisseries furent jetées et tout le chemin jusqu'à la route de Sakit-.Cyr.

Il vient tant de monde à Versailles depuis cet exploit, que les administrateurs devront bientôt se demander s'ils ne feraient pas bien d'eniléver du Louvre et des autres musées. quelques autres chefs-d'œuvre inestimables. Nul besoin absolu de solliciter le concours des cambrioleurs experts à la nuit tombée, quelques gardiens pourront rendre ce service. Une gratification- supplémentaire assurera; 'leur, discrétion. Aussitôt les journaux, puis 1a police, seront alertés, lit les musées refuseront des visiteurs.' Ces visiteurs sont très généreux. Ils paieraient le double tarif si, en raison des circonstances, on majorait les prix d'entrée. Notre administration manque de gardiens, de vigiles avec ces recettes supplémentaires elle pourra doubler le personaiel, réduire les heures de service et avancer la .date des retraites. Comme on dit au petit enfant qui pleure parce qu'il a perdu son jouet « Ce n'est rien, voilà de quoi en acheter un plus joli », les visiteurs de Versailles vont permettre à l'administration d'acheter des tapisseries f>lus rares, et peut-être, de restaurer les bassins, les groupes du parc dont ou sait lie délabrement. Janot..

..T--o-oo-o-

Il n'est pas un coin du monde qui ne puisse offrir un petit spectacle amusant. Dans l'une des galeries du second Salon de l'Automobile, en face des P. T. T., on a préparé un stand magnifique. Jl représente la, participation de l'Etal dans cette affaire. Une pancarte l'annonce

OFFICE National du Commerce Extérieur

Le mobilier est grandiose, les fauteuils, ̃profoftda; les tables gigantesques. Mais il n'y a. personne. T" Une douce poussière couvre les buvards vides. 11 n'y a personne, personne.

Devant ce symbole de l'activité de l'Elat-, les gens s'arrêtent, méduses. Et. les visiteurs sourient tristement, concilie il est si bien dit dans notre manchette. Le Masaue de Fer.

AU JOUR LE JOUR

Les voyageurs pour Maillane, en wagon la

Maillane, qui vit naître et mourir Mistral, estt.un délicieux village provençal auquel on accède, en chemin de fer, par la gare de Graveson, située à quatre kilomètres, entre Barbentane et Tarascoii.

Certes, les voyageurs pressés se soucient peu de cette modeste gare que les trains rapides brûlent à grande allure. Mais les fervents de Mistral, ses admirateurs, ses disciples, tous ceux qui désirent visiter la demeure où se déroula toute l'existence de l'auteur de Mireille, n'a-t-on pas le devoir de les guider dans leur pieux pèlerinage ? C'est ce qu'a pensé le bon félibre Henri Gautier, ami dévoué de Mistral dont il garde fidèlement le souvenir. Pourquoi sur les murs de la station n'accolerait-on pas le mot « Maillane » à celui de Graveson? Précisément, cette même idée avait germe dans le cerveau de l'éminent président du Conseil d'administration du.P.-L.-M. L'opportunité et l'élégance de ce geste ne pouvaient échapper à M. -Stéphane Dervillé, à la clarté de son jugement, à sou atticisme. Toutefois, l'autorisation du ministre destravaux publics s'imposait. Allait-on se heurter au formalisme administratif ? Pour le supposer, il eut fallu, ne pas connaître le sens affiné de M. Le Trocqucr, sa liberté de décision. Ou en eut bientôt la preuve. en quels termes- délicatement ornés le ministre répondit à 1\1. Stéphane Dervillé

« Je «e peux que vous féliciter de l'initiative que vous avez prise en demandant qu'à la consonnauce un peu rude, quoique pleine de couleur locale, du nom de la station de Graveson, soit ajoutée celle plus douce de Maillane, évocatnee du village de Provence auquel, jusqu'à sa mort, le grand Frédéric Mistral sut rester fidèle. »

Et il ajoutait

« L'hommage que vous entendez rendre à l'immortel auteur de Mire'io et de Cale'ndaiï ne procède d'aucun excès de provincialisme. Nul ne pourra s'étonner qu'un Breton, demeure lui-même attaché par tout son être à sa terre natale, ait tenu à fournir à la Provence l'occasion d'affirmer qu'elle demeure fière d'uu de ceux qui ont porté si haut son renom et c'est comme une sorte' de salut des Chevaliers de la Table Ronde que mon approbation voudra apporter au preux qui, sur un autre point du pays, s'est efforcé avec quel rare bonheur d'ouvrir les esprits à une compréhension plus large et plus saine des vertus essentielles de la race. » Par cette page éloquente1, l'incident fut clos, et, désormais, lorsque le voyageur, venant d'Avignon ou d'Arles, longera la vallée toute vibrante de lumière latine, le mot '». Ha.ïUane » résonnera à ses oreilles comme une invocation. Grâces soient rendues à ceux qui nous valent cette aimable .conquête de l'esprit. ̃ '-•̃

.M..&.

Autour du Comité d'experts

s

En acceptant un comité d'experts agissant dans les limites du traité de Versailles, M.. Poiiica-ré, n'a pas seulement. montré le respect dû à ce traité. Il n'a pas seulement marque à ce qu'on nomme l'opinion mondiale la considération qu'elle mérite. Il a encore manœuvré habilement, en contraignant ses adversaires de tous pays à abattre leur jeu.

• Aussitôt connu l'avis du gouvernement français, admettant la consultation restreinte, tous les partisans de la. consultation large, c'est-à-dire de la remise en question de tout le problème; des réparations, ont manifesté leur dépit. Le Timcs, après avoir critiqué âprement le maintien du chiffre de paiements à 132 milliards, se demande si après les limitations apportées par .la France au programimo de l'enquête, il vaut la peine d'y procéder. Que voulait donc le 'finies? « La conférence qu'on désire, disait ce journal le 26 octobre, ne s'occuperait pas exclusivement de la technique des réparations. Sa première tâche serait nécessairement d'arrêter le phénomène de destruction qui est à l'œuvre en Allemagne et de créer un. état de choses oit le problème dès-réparations pourrait être posé de nouveau avec l'espoir qu'il serait définitivement résolu. » Tout enveloppée qu'elle est, la. phrase est claire. Il s'agissait d'obtenir d'une conférence, un blâme public pour la politique de la France et, de la Belgique. L'invitation à l'Amérique n'avait pas d'autre but. On se rappelle que dans le discours du 29 décembre, M. Hughes s'était prononcé d'avance, en termes .généraux, contre l'occupation de la Ruhr. En prenant ce discours comme base des propositions du 12 octobre, en rappelant que l'Amérique, d'après le président Coolidge lui-même, n'avait pas changé d'avis, lord Curzon mettait M. Hughes en demeure de blâmer, de nouveau et officiellement, ce qu'il avait déconseillé autrefois. Le complot est parfaitement clair. L'attitude de la, France et de la Belgique le déjoue. Mais: qu'on ne s'y trompe pas. Même d'un comité d'experts à autorité restreinte, les adversaires de la politique française vont essayer de tirer une déclaration, qui soit la condamnation de celle politique. Et cette déclaration est peut-être le vrai but de ceux qui ont inventé cette enquête, beaucoup plus que la restauration de l'Allemagne. Hepry Bidou.

Le nouveau directeur

de l'Ecole française de Rome

On sait que M. Emile Mâle a été présente en première ligne par l'Académie des inscriptions et belles-lettres pour le poste de directeur de l'Ecole française de Rome et l'on a tout lieu de croire que le ministre do l'instruction publique et des beaux-arts rectifiera sous peu le choix de l'Institut. Nous connaîtrons vraisemblablement le décret sous deux ou trois jours.

M. Emile Mâle, qui est en 1862 à Comnienlrv', après être sorti de l'Ecole normale, entra dans renseignement ,secondai-re. Il fut tour à tour professeur à Saint-Etienne, à Toulouse, au lycée Louis-lc-Grand. Après avoir passe son doctorat, il enseigna pendant dix-sept, ans en Sorbonne où il fit son cours sur l'histoire de l'art au Moyen Age. Sa thèse sur VArt religieux du treizième siècle en France fut couronnée par l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1898. II est d'autre .part l'auteur d'une histoire de l art religieux en France depuis le douzième siècle jusqu'au Concile de Trente, en trois volumes. On lui doit aussi un ouvrage sur l'art allemand et l'art français du Moyen Age. ainsi qu'une collaboration à f n Histoire de l'art » publiée sous la direction d'André Michel, au « Musée d'art ;> public sous la direction d'Eugène Mi'inf?:. Do lui encore un ouvrage d'érudition Quomodo sibyllas recentiorcs artifices repriesenlaccrlnt. t.

En outre M. Emile Mâle publia pendant la guerre toute une série d'articles sur les e actes de vandalisme commis par les armées allemandes. Il appartient depuis 1918 à l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

Les manœuvres navales de la JWanehe

Les manœuvres navales qui ont eu lieu la semaine dernière autour de Cherbourg, et dont nous avions indiqué le thème, ont mis en mouvement toutes les forces dont nous disposons dans la Manche et l'Océan. Disons tout de suite que ces forces sont très modestes un unique cuirassé démodé, le Diderot, représentait une escadre une douzaine ,de torpilleurs, autant de sous-marins, des patrouilleurs et des dragueurs de mines formaient le gros des deux partis opposés, auxquels on avait ajouté quelques avions et un petit dirigeable. Mais il ne s'agissait pas de résoudre;. des -ju-oblèrnes. de stratégie, ni de savoir s'il est préfrabTô d'avoir tel ou tel type de navire, mais d'exercer les étatsmajors et les équipages, et de faire jouer une organisation flui, récente encore, a besoin de fonctionner, et probablement d'être mise au point. De ce double point de vue, .des manœuvres de ce genre ont une incontestable utilité.

Le programme établi par .le vice-amiral Merveilleux du Vignaux, inspecteur général et commandant désigné! des forces navales du Nord, qui dirigeait les exercices, permettait d'étudier la sortie et la rentrée d'une escadre le jour, la nuit, par temps clair, par brume. Les chefs de partis étaient les commandants des frontières maritimes d"ê~ l'Océan et>de la Manche l'un, le vice-amiral Sehwerer, était resté à son poste de coinmandement à Lorient, d'où il actionnait, à grande distance les sous-marins bloq.ueurs; l'autre, le vice-amiral Barthes, avait quitté Dunkerque pour Cherbourg et dirigeait Tes forces de surface et aériennes de la défense; Le -programme: a .été strictement exécute, avec un seul incident la perte d'un hydravion qui, ayant amerri à la suite d'une panne, par vent très violent, a chaviré et could.

Les mesures de précaution qu il était m-

dispensable de; prendre pour réduire au mi-1 nimurn Tés chances d'abordage, le petit nomb.re des navires et des appareils participant à l'exercice, ont forcé l'amiral du Vignaux à introduire dans le thème des conventions qui conduisaient parfois a Pinvraisemblance. Sui\piùces~ô"n. établira combien d'imités des deux auraient subsisté au bout d'une semaine, et on en trouvera probablement fort peu. Des 'sous-marins' ont émergé près de bâtiments- de surface qui n'eu continuaient pas moins leur mission, et par contre ils poursuivaient leurs attaques alors que des avions les couvraient de bombes lestées et que des patrouilleurs les tenaient sous leurs canons. Il y a toujours une grande part, de fiction la où manque la sanction du feu. Le désir de réussir, si louable chez les jeunes officiers qui commandent les petites unités, leur fait perdre souvent le sens des réalités. Seule la direction des m'anœuvres,ayarit en mains les comptes rendus des deux partis, pourra en tirer des,conclusions. Mais elle se gardera, bien de leur donner un caractère général que ne justi- fieraient ni .les circonstances de l'exercice ni l'importance des forces mises en ligne. .L'entrain du' personnel, son. endurance, ont été remarquables. Le mauvais temps n'a arrête ni les navires de flottilles, ni'les appareils aériens, et le directeur des manœuvres, recevant tous les commandants pour leur communiquer ses premières impressions, a pu les féliciter de leur ardeur et de celle de leurs équipages. Ceux-ci, pourtant, avaient été complétés à la veille de J'exercice avec des hommes pris un peu partout, et, mênic à 'bord -des sous-rnarins, bien des matelots nouvellement arrivés au service manquaient d'entraînement maritime.

L'exercice eût eu plus d'intérêt, si l'on. avait pu- y faire figurer des unités plus nombreuses. Le prince de Galles, qui revenait du Canada sur un paquebot anglais, a assisté de ses appartements à la rentrée, en rade de Cherbourg, des éléments qui avaient pris part a l'exercice il a dû se souvenir des quelques jours qu'il avait passés à bord du Jean-Bart, en 1913, comme hôte de l'amiral de Lupeyrère,et trouver que la marine française actuelle est peu de chose en comparaison de celle d'il y a dix ans. 11 ne faut pas nous faire d'illusions. Notre flotte se compose de cuirasses trop anciens, de bâtiments légers, fatigués par la guerre, des torpilleurs et de sous-marins ex-allemands construits avec de mauvais matériaux, qui ne seront pas d'un usage prolongé. La première tranche du u programme naval, qui est en cours d'exécution, permettra tout juste le remplacement des unités que nous devrons condamner d'ici à deux ans.

Le devoir de la marine est de perfectionner son organisation, ce à quoi M. liaibei-ti s'emploie avec un succès reconnu par les commissions parlementaires, et d'assurer par des exercices, comme elle le fait' dans le Nord aussi bien que dans Je Midi, l'entrainement de son personnel. Mais ses efforts seraient stériles, elle disparaîtrait dans peu d'années, si- le Parlement ne lui donnait les moyens de vivre. Il faut au moins' qu'avant la fin de la présente législature il vote la seconde tranche du programme naval. Personne ne peut plus ignorer le rôle de la marine pendant la guerre, sa nécessité toujours aussi certaine, le temps qu'il faut pour construire les navires et former le personnel. Les propositions du gouvernement, si modérées et. qui tiennent si grand compte de notre situation financière, ont pour unique objet d'empêcher une déchéance navale qui deviendrait bientôt irrémédiable. C'est seulement quand elles seront adoptées que nous pourrons parler- de la renaissance de notre flotte.

A. Thomazi.

M. Bonar Law gravement malade

Londres, 29 octobre. L'état de santé de M. Bonar Law donne, de grandes inquiétudes.

L'ancien premier ministre est atteint de pneumonie septique.

LE CALME EST RÉTABLI EN GRÈGE

Athènes, 29 octobre. Le calme est rétabli dans toute la Grèce la vie normale reprendpartout. r Les autorités gouvernementales ont repris leur service dans toutes les régions du Péloponcse, même à Tripolilza et à Palras. Des réunions sont annoncées dans toute la Grèce pour demander une punition exemplaire pour les coupables de la mutinerie militaire

Le gouvernement annonce que les fuyards qui ne se seront pas livré® avant le 30 octobre subiront lçs conséquences de la loi de répression du brigandage.

Les autres oliiciers coupables seront traduits devant des cours martiales constituées à Salonique et à Eleusis. Leur procès commencera incessamment.

Le voyage de M. de Lasteyrie

~+*

Lyon, 29 octobre. M. de Lasteyrie, miniatre des finances, arrivé terer soir à Lyon, a neçu ce matin à la préfecture les directeurs des grandes régies financières du départe-

ment.

Il a ensuite visité .les nouveaux locaux de la Trésorerie et Je bâtiment en construction de la 'nouvelle manuifactore des tabacs. Après un déjeuner intime, il a visité l'ancienne manufacture des tabacs ;e;t le Palais de Foire, puis, .revenu à la préfecture, il a reçu les directeurs des régies ifinanciènes des départements voisins.

Le ministre repartira demain matirf pour Dijon.

A vendre une citadelle et son pont-levis

-+-•̃

La vieille citadelle française 'de SaintJean-Pied-de-Port va connaître, le 15 novembre, le feu des enchères. Elle en connut,, héias, bien d'autres depuis l'invasion de l'Espagne par les Maures

Napoléon, lui-même, l'affectionnait particulièrement et y entretenait une forte gar.nison.

L'administration française plus pacifique, et surtout plus pratique, va, en effet, mettra en vente la citadelle qui, là-bas, à deux pas de la frontière espagnole, domine toute la région, du haut d'une colline boisée. 0 prétend que la mise à prix est de 300.000 francs. Dollars et livres sterling n'y pourront rien et, seu!s, les Français auront le droH de participer aux enchères; Et ceci console de cela.

U gouvernement t ftênan

adresse un message au monde entier

Il réprouve la guerre déclenchée par la Prusse et demande aux Alliés de soutenir ses efforts

WiESBADiï.v, 29 octobre. Le gouvernement provisoire rhénan a envoyé à toutes les nations du monde un message ainsi conçu « Le peuple rliénan vient de prendre cm, main la direction de ses destinées. Il a proclamé son entière indépendance et a définitivement repoussé la domination étrangère. » Le gouvernement provisoire de la République rhénane envoie à toutes les nations du monde le fraternel sâlut du peuple rhénan. Il proclame solennellement la volonté des Rhénans de vivre en paix et dans l'amitié avec tout l'univers.

» Il réprouve la guerre mondiale déclenchée par la Prusse et se déclare prêt à payer sa part des réparations..

)) Le peuple rhénan fait appel à toutes les nations mais particulièrement à celles qui ont souffert de la guerre et les prie de s'associer loyalement et franchement à ses efforts en vue de faire naître en Europe, et dans le monde entier une ère de paix et do concorde. ~4' '̃̃

» La Rhénanie doit être, désormais', une barrière de paix.

» Puissent les nations comprendre la grandeur de la tâche entreprise par le peuple rhénan et t'aider au triomphe de sa cause. » Le gouvernement de la République rhénane Dr DORTEN. »

POUR LA REPRISE DU TRAVAIL DANS LA RUHR Un accord est signé

avec M. Krupp von Bohlen Dusseldorf, 29 octobre.- Un accord vient d'être signé entre la mission interalliée et Krupp von Bohlen.

Aux termes de cet accord, l'industriel allemand s'engage à payer l'arriéré de l'impôt sur le charbon, moitié en espèces immédiatement, et moitié par paiements échelonnes.

M. Krupp doit de plus réserver aux alliés. 20 0/0 de la production do ses mines. D'autres encore vont suivre Dusseldorf, 29 octobre. Les négociations continuent à Dusseldorf entre différents groupes d'industriels allemands et 'ai mission des ingénieurs. 'On pense que -de nouveaux accords importants seront conclus cette semaine, ce qui portera de 27 0/0 à 90 0/0 la proportion des propriétaires t.\a mines et étàblisseinerits ariôlàltui'gtqiteV;ayant consenti 'à reprendre les livraisons au titre des réparations.

Les bases des accords seront semblables, à celles de L'accord Krupp.

11 est .probable d'ailleurs que tes chiffres d'estimation i du l'impôt sur le charbon seront réduits et qu'une partie des stocks confisqués à titre de saisies conservatoires sera rendue aux propriétaires.

La vente de ces produits métallurgiques les mettra en possession de l'argent nécessaire à la remise en marche de leurs entreprises.

On peut donc espérer que, bientôt, la si- (nation économique s'améliorera d'une fa» çon sensible dans la Ruhr.

Les mariniers allemands

reprennent le travail

D'autre part, une convention a été cgulement conclue entre M. Vidal, dissecteur des" services de la navigation sur le Rhin, et les autorités allemandes du canal Rbin-Herne. Le personnel allemand reprend dès maintenant -le- travail.

lin outre, la convention stipule que tes bateaux naviguant pour la France et la Belgique sont exemptés des droits d'éclusage.

Le gouvernement américain autoriserait un emprunt allemand

̃Washington, 29 octobre. Les milieux politiques et financiers envisagent, dès maintenant, la possibilité d'intervenir poui; l', rétablir l'état à peu près normal dans les affaires économiques et financières de l'Allemagne, si la France n'y voit pas d'objection et si l'Allemagne exprime sincèrement sa volonté de payer les réparations dont le montant pourra être établi par la Commission d'experts maintenant en voie de constitution.

Le gouvernement {les Etals-Unis autori.serait un emprunt allemand en Amérique. II aurait pour but, non seulement de venir en aide aux industriels allemands, mais encore de permettre au gouvernement de Berlin de rétablir l'ordre dans ses affaires intérieures. de stabiliser le change et de procurer des denrées nécessaires pour, nourrir la population.

La reforme de la magistrature

Innombrables sont les .projets ou 'propositions de loi s,ur la réforme de la magistrature..Les députés ou sénateurs avocats ont tous, sur ce point, des idées ingénieuses, qui n'ailitendent qu'une occasion favorable ipoui" se manifester mais l'occasion ne se présente pas. Chaque garde des sceaux se lait un devoir,en arrivant place Vendôme, d'éla'borer un 'p;!an qui, par essence, est différait de celui de son prédécesseur, et qui n'aboutira .point avant qu'une chute de ministère ait «permis au nouveau ministre de la .justice d'en établir un nouveaU.

Eît c'est ainsi que les 'législatures s'écoulent .sans qu'on puisse réaliser aine .réforme que chacun irouve justifiée, mais que personne .ne sait imposer.

Les différents systèmes (peuvent se ra. mener à deux principaux les autres se rattachent pil us ou moins à ces deux-ià. S'appuyant sur da 'Statistique, ,et remarquant que beaucoup de 'tribunaux restent inoccupés, tandis que des (plus importants sont débordés, .certains réformateurs veulent remplacer les tribunaux d'arrondissement par un seul -tribunal .de département d'autres, j>fus timides, no 'parlent que de suppri-


mer les .prétoires ne se jugent que drop, peu d'affaires. C'est le premier système. Le second consiste à organiser le }uge e •unique,- 'et à supprimer, non dés tribunaux,' mais des sièges de magistrats dans chaque tribunal, /et même dans il-es Cours d'appel. /Contre de premier .système, -Les intérêts de clocher .se liguent, sans souci de l'intérêt ge néral. Sous Te régime du scrutin d'arroivhssarnent, le maintien .•ie.chacjue tnhuivJ. ii'étai.t résolutfietit réclamé que par la député local avec le scruitin de liste, tous les députés du département s'unissent pour défendre existence de l'ensemble des tribunaux locaux. On l'a bien vu à l'accueil fait au projet de loi déposé par .le garde des sceaux Lhopiteau .le 18 mai 1920. Et devant ce résultat affligeant, on cherche, icornme nous venons de le dire, des compromis on propose la .suppression «'e certains tribunaux •̃s-eùlemaht.Mais la .résistance se dessine aussitôt êhez îës «.repré&eBtaats -des-

régions àntéF&sâées. ̃

Pourtanit la nécessité. de, cas reiliranchem-ents apparaît évidente lorsqu'on consulte les tableaux dressés Tannée qui a précédé la guenre sur 359 tribunaux qu'un peut qualifier d'inoccupés, 37 avaient jugé un peu moins de 300 affaires civiles par an 23 en avaient jugé 250 des autres n'avaient eu à statuer que .sur 200, 150 ou 100 procès, 'et et 15 tribunaux avaient jugé moins de cinquante affaires dans l'année Ces chiffres se sont peu modifiés depuis lors, et, par contre, le nombre des affaires a sensiblement augmenté devant les tribunaux des grandes villes et des arrondissements surpeuplés.

Si 'les parlementaires hésitent, néanmoins, à pratiquer des suppressions si nécessaires, il leur faudra recourir à l'institution du juge unique.

Contre ce second système, on invoque des arguments dont le principal ne constitue qu une injuste suspicion, à rencontre du magistrat on craint, en effet, qu'il soit exposé, s'il juge seul, à subir des influences fâcheuses, susceptibles de porter atteinte à son indépendance, et qu'il ait tendance à redouter la rancune de certains plaideurs ou à se ménager la faveur de certains autres. La vérité, c'est qu'il suffit de n'admettre dans la. magistrature que des candidats instruits et sérieux, et de lesjuien rétribuer, pOur que l'institution du juge unique n'offre aucune sorte d'inconvénients. Elle présenterait, au contraire, le grand avantage d'enlever aux décisions de .justice ce caractère impersonnel, qui ne permet pas aux magistrats, siégeant en nombre,, de revendiquer la pleine responsabilité de leur décision. Il faut avoir exercé les fonctions de juge d'instruction, de juge des référés, ou de juge de paix pour comprendre avec quel soin, avec quel sentiment d'inquiète minutie on est obligé d'étudier les affaires sur lesquelles on doit statuer seul. On se convainc mieux ainsi que l'institution du juge unique .(tout au moins en première instance) n'aurait certainement aucun des inconvénients graves que redoute la pusillanimité de certains de nos législateurs.

Quoi qu'il en soit, il faut reconnaître que la préférence des Chambres va nettement .vers- le premier système, atténué comme nous l'avons expliqué plus haut. Et alors on ne s'explique point pourquoi elles attendent si longtemps pour procéder à une réforme de. la magistrature.

̃Peut-on nier l'es bienfaits certains de cette réforme? Au lieu de voir des magistrats surmenés dans certains tribunaux et inactifs dans d'autres, on obtiendrait, avec une meilleure répartition des sièges,, plus de rapidité dans l'administration de la justice, et plus 'd^indépendanec encore chez le juge mieux rétribue .une diminution considérable du, personnel judiciaire permettrait, en effet,relever, définitivement les traiteïrjénls* '.soins préjudice1 pour, la Trésor, Non sfeulenMù'fr' ou ri 'aurait' plus à, s'indigner, de <̃& _scandale 'qui, il y a quelques années, était toléré, de juges suppléants non rétribués mais on oc déplorerait plus l'abandon, par les jeunes gens, d'une carrière trop piteusement rétribuée.

Rappelons qu'il y a moins de quatre ans, «avant qu'on n'accordât une augmentation temporaire aux magistrats, ceux-ci caient assimilés, pour les traitements, aux fonctionnaires suivants

Les juges de troisième classe (les plus nombreux) aux caporaux-fourriers, ou aux surveillants des égouts parisiens. Les juges de seconde classe, aux professeurs de gym- nastique des lycées de garçons. Les juges ,de première, classe (siégeant dans les plus grandes, villes de France) étaient traités comme les sous-lieutenants à leur sortie de Saint-Cyr. Les juges, à. Paris, avaient le traitement du greffier de la Morgue, ou celui 'des contrôleurs du 'Bois de Boulogne. Les conseillers à la Cour de Paris (sommet de la hiérarchie, on dehors de la Cour de cassation) jouissaient d'un traitement égal celui dps jardiniers principaux de la Ville jde -Paris,

Le relèvement raisonnable et définitif des traitements s'impose donc, et, nous le répétons, il ne peut s'effectuer, sans être onéreux pour le budget de la justice, que par une réfprme concomitante de la magislrà-

ture.

Celle-ci, a vraiment été..négligée-, jjar. -JêSc pouvoirs publics non seulement les traitements sont insuffisants, mais on ne fait rien pour augmenter la considération', le prestige, qui devraient être les attributs de .telles fonctions. Les Chambres autorisent constamment des nominations et des promotions exceptionnelles dans la Légion d'honneur jamais aucune de ces généreuses manifestations n'est venue augmenter le contingent réservé aux magistrats. Des sous-chefs' de bureau, des capitaines d'habillement, dos artistes de second ordre obtiennent, avant l'heure de la retraite, cc ruban rouge que lie. porteront J'amafs; maints présidents de tribunaux et combien de fois, hélas ne voit-on pas, dans le prétoire, des boutonnières d'inculpés ornées de ruseltes auxquelles n'oseront jamais prétendre ni'les magistrats qui requièrent la peine, ni ceux qui la prononcent Ne serait-il pas possible d'avoir un peu plus d'égurds pour les hommes à qui l'on confie, au nom de la société, la redoutable tâche de châtier ou d'absoudre ? '?

C'est ce que finiront par comprendre les auteurs de propositions de loi sur la réforme de la magistrature.

w Stéfane-Pol.

Informations politiques •̃-̃ Une circulaire de M. Colrat

M. Maurice Colrat, garde des sceaux. vient d'adresser aux procureurs généraux une circulaire pour engager les magistrats instructeurs à réduire d'importaïicc prise par -l'expertise! dans les instructions. L'expert, trop souvent, se substitue uu juge. Des retards en résultent et une mauvaise administration de la justice.

Dans le dessein de remédier à ce double et grave inconvénient, écrit M. Colrat aux procureurs généraux, j'ai demandé aux Chambres "de renforcer la section économi- qu-è et financière du parquet de la Seine, et j le Parlement a bien voulu, le 30 juin dernier, voter les crédits nécessaires à cette réorganisation. La section est maintenant consti- tuée. Je compte.sur les magistrats d'élitequi la composent pour corriger dans le plus bref délai i'abus des expertises, pour préciser le rôle des experts, guider, activer et con- j l.rô'er leur travail. Je né doute pas

qn'i's ne développent rapidement la com-

pétence indispensable à raeeomplissemerit de cette tâche. Il ne s'agit pas qu'Us deviennent à leur tour des spécialisios, il s'agit qu'ils mettent au service de 1

In justice les connaissances variées sans lesquelles il n'y a pas de culture générale. Vous inviterez les, -magistrats e votre parquet qui y sont détachés à se tenir au courant des émissions et des constitutions de sociétés, à surveiller les tentatives de trust ou d'accaparement, à faire sentir partout où il leur paraîtra nécessaire la présence des lois qui protègent contre les abus les libertés économiques.

Les Emissions

du Trésor français En souscrivant aux valeurs du Trésor, l'épargne française s'assure des intérêts de plusieurs milliards par an, sans exposer, ses capitaux au moindre aléa. Les Bons de la Défense Nationale^ émis par toutes les caisses publiques et les établissements de crédit, constituent un mode de placement rémunérateur et permettent de se réserver à courte échéance des disponibilités précieuses. Les Bons du Trésor 6 0/0 à trois, six ou dix ans, dont l'émission sera définitivement close le samedi soir 3 novembre, sont encore plus avantageux, parce qu'ils sont à échéance plus longue. En affirmant sa confiance légitime dans le crédit de l'Etat par des souscriptions abondantes, l'épargne accomplit une œuvre de solidarité féconde 'elle atteste le meilleur souci de ses intérêts particuliers et de l'intérêt' national elle met ses billets de banque en pleine sécurité.

Les empoisonnements du quartier Vendôme Poursuivant son enquête sur tes empoisormemanfis du quartier Vendôme .par des gâteaux à da crème, -M. Labait, «ommissaiiie de police- du Marché Saint-Honaré, a .reçu les témoignages do quatorze nouiveilles personnes intoxiquées.

Ce sont Le docteur Br.uckaer, 93, rue de CburaeJJes, et. ses deux Ite âgées de neuf et douze ans Mlle Bollières, 181, rue Ordener Mlle Goyard, 233, rue Saint-Honoré M. Telarenoé, 18, rue Daunou >; iMme Georges. iM-lile Martin, Mme Cosson .et M. Folau, 86, rue du Mairché-Saint-Honorô te docteur et Mme Georges, 9, rue Achille-Martinet Mlle Michel, 135, boulevard Magenta M. Barcelier, 29, boulevard des Batignolles. Ce der.nier, qui est âgé de 73 ans, et Sa plus 'jeune des filles du dooteur Br'uckaer sont dans un état grave,

Les aulnes malades sont hors die danger. Mme de Valcourt, mère de Mme Marguerite Deval, dont l'état inspirait de vives inquiétudes, allait beaucoup mieux hier soir.

Nouvelle^ Diverses

~11i

La température

Probabilités pour aujourd' hui

Région parisienne vents de Sud-Ouest nuls ou faibles. Brouillard, beau nuageux. Assez doux. Beau temps avec brouillard moitié Est et moitié Sud, avec vyJchauiïcment. Beau plus doux il l'Ouest.. PARIS ET BANLIEUE

Un conseiller général volé

M. Antoine-Claudius Tourdias, boulangerpâtissier à Clermont-Ferrand et conseiller général du Puy-de-Dôme, de passage à Paris, prenait le Métro, hier matin, à la station Lyon. Quand il arriva à la station Bastille, il constata que son portefeuille, renfermant 0,000 francs, avait disparu.

-o.

Ténébreuse aventure

Un agent a été accosté, hier, place, du Chàlelet, par un garçon de ferme de Mcr(gny (Seine-et-iMurne), nommé André Morand, qui a demandé à être conduit au commissariat de police.

Interrogé par le commissaire, M. Humés, Morand, qui est presque aveugle, a raconté1 que, comme il se faisait mener à Melun pour y effectuer des achats, il avait été assailli, dans la traversée d'un bois, pur des individus qui l'avaient dévalisé et lui avaient fait prendre de force un train pour Paris. Depuis la veille, il errait, dans la capitale, sans un sou en poche, et mourait de faim. Lo commissaire s'occupe de faire vérifier l'exactitude du récit de l'infirme.

Cccilio GirpitittT, tailleur espagnol, est blessé à coups de contenu, rue Cainhroimo, ou ne suit trop dans quelles circonstances. A Nceker. M. Gauthier, hôtelier à Genneviliiers, surprend chez lui uu cambrioleur et le Wossc à coups de revolver. Le malfaiteur, uu Arube, est porté à Beuujoii.

DANS LES ^DÉPARTEMENTS t lîîr architecte disparaît avec la caisse d'une entreprise Un architecte de Caen s'était associa, il y a quelques mois, avec un entrepreneur de Grandcarnp-Ies-Bains, pour commencer une série de constructions a bon marché et des chantiers avaient été immédiatement ouverts à Grandcamp, Isigny et même à Cherbourg. Samedi, l'architecte a disparu avec la caisse de l'entreprise, contenant 70,000 fr. Des plaintes nombreuses ont déjà été déposées.

-*̃- Jeanne Daniaux, danseuse professionnelle à Mulhouse, se querelle avec une amie et la blesse ù coups de ciseaux. Arrêtée, elle se pend dans sa cellule.

Un cultivateur de Saint-Saïu'i, près de Pcrigueux, assailli par deux de ses voisins, est tué à coups de subols.

A Sainl-Dizier, six personnes sont intoxiquées par du puté avarie. Quatre d'entre elles sont en danger.

M. Ki'gau, banquier en faillite, se constitue prisonnier la mairie de Dinan.

Un train de marchandises prend en échar-

pe, à Sainl-Pierre-lès-Ncmours (Seine-et-Marne),

une voilure attelée d'un cheval. Le conducteur, lance au loin, s'en tire sans blessure grave. Jean Gabris, ouvrier agricole, descendant à contre-voie, en gare de Nérondes (Puy-de-Dôme), est broyé par une machine en manœuvre. L'Italien Lovati, discutant à propos de politique avec le Busse Tchipourine, au Brugneron (PuyTde-Ddniej, tire sur son contradicteur et le tue.

M. Jifarius Sabre, qui, malgré son nom, est antimilitariste, essaie, ;m>e quelques amis, de troubler une cérémonie patriotique à Cliagny. Il n'y parvient pas. ·

A L-'l INSTRUCTION La sinistrée escroquait le Trésor Sur la plainte du ministère des régions libérées, M. Franck, juge d'instruction, a in.culpé d'escroqueries au préjudice du Trésor Mme veuve Hutin, née Marie-Armandine L'omaire, demeurant rue de Flandre, ]56. Cette dame qui, avant la guerre, habitait Parvillers (Somme), fut ruinée par la guerre. En, qualité de sinistrée, elle avait produit des factures de complaisance qu'elle s'était fait rembourser à titre do dommages de

guerre.

Lés personnes qui ont procuré les factures à Mme Hutin seront poursuivies comme complices.

L'inculpée a été écrouée à la prison SaintLazare»

Argus,

LE MONDE & LA VILLE

DANS LES AMBASSADES

M. Armand Bernard, préfet hors classe des Alpes-Maritimes, commandeur de la'Légion d'honneur, ancien préfet de l'Eure et de l'Oise, ancien directeur du cabinet et secrétaire général de la préfecture de la Seine, de 1902 à 1913, va quitter la préfecture de Nice, qu'il occupait depuis 'près de sept ans, et où il avait pleinement et brillamment réussi, pour passer dans la diplomatie.

Il devient ministre plénipotentiaire de France en Suède et il laissera, ainsi que Mme Armand Bernard, dans les Alpes-Maritimes et.dans les colonies étrangères de la, Riviera de très bons souvenirs, de vives amitiés et d'unanimes regrets.

C'est la seconde fois, depuis l'annexion dé, Nice à la France, que le gouvernement de la République fait appel à un préfet des AlpesMaritimes pour représenter la France à l'étranger. En 1902, l'un des prédécesseurs de M. Armand Bernard, M. Arsène Henry, aujourd'hui ambassadeur honoraire, fut envoyé comme ministre en Roumanie. Ajoutons que plusieurs diplomates, et non des moindres, tels que MM. Paul et Jules Cambon, Bihourd, Bompard, d'Ormesson et d'autres encore, appartenaient au corps préfectoral avant de poursuivre aux Affaires étrangères, une carrière utile à leur pays.

S. Exc. l'ambassadeur d'Espagne à Paris a donné un déjeuner en l'honneur de quei ques personnalités de la Société des nations. Parmi les invités M. et Mme Cosme de La Torriente, M. et Mme Aguero, M. et Mme Hanotaux, M. et Mme de La Gama, marquis et marquise de La Torrc, comte de Molina, MM. Ortiz Echague, Botclla, de La Huerta. etc.

DANS LE MONDE OFFICIEL

M. Poincaré, président du Conseil des ministres, est rentré à Paris, à neuf heures hier soir, venant de Sampigny.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS De Madrid

Accompagnée de la duchesse de Fautoûa. S. M. la reine Victoria a visité le inusçe de peinture du Prado.

Le prince et la princesse Louis de Broglie sont au château de Vaubadon.

Le marquis et la marquise du Bourg de Bozas font un séjour, à Biarritz, dans leur villa Irintziua.

NAISSANCES

M. J. Boissarie, directeur de la Compagnie d'assurances l'Union, et madame née de Kesling de Berg font part de la naissance de leur fils, Gustave-Louis-Marie.'

BIENFAISANCE

Une très intéressante représentation de Monsieur Dumollct a été donnée, samedi soir, au bénéfice de la caisse de secours des « Anciens combattants montmartrois ». L'interprétation réunissait des artistes de talent, parmi lesquels Mlle Jane Deslandelles, qni fit une composition remarquable du rôle de Charlotte; M. Noël Laut, excellent Dumollet Mme Rachel Launay. et M. Edouard Ncd.

MARIAGES

On annonce les fiançailles de Mlle Dorothée Orlowska, fille du comte Micislas Orlowsk-i, attaché à la légation de Pologne, et de la comtesse Orlowska, née Stevens, avec le comte Alexandre Ledochowski. ̃“•< ̃

DEUIL

Nous rappelons que c'est demain mercredi, 31 octobre, qu'auront lieu les obsèques de Mme de Kcrmaiiigant, à neuf heures un quart, en la chapelle de la Vierge, à Saiutl'hilippe du Roule. Selon la volonté formelle e de la défunte, ni fleurs, ni couronnes. On annonce, de Bruxelles, la mort de la comtesse Edouard de Licdckcrkc, née de Ferrière Le Vaver. Elle était la mère des comtes Jacques et Pierre de Licdekcrke, de la baronne de Mentzingen, de la comtesse (Georges d'Oultremont et de la marquise Imperiali. Nous apprenons la mort, après une cruelle maladie, de M. Maurice Verront, directeur des Vingt journaux d'arrondissement, chevalier de la Légion d'honneur. Il était âgé de soixante-trois ans.

Le service religieux sera célébré, mercredi matin, à dix heures, à l'église Saint-Roch. L'inhumation aura lieu dans la plus stricte intimité.

Les familles Viollettc, lîrill.atz et Debladis nous prient d'annoncer la mort de Mme Léopold Viollettc, née Vigla, décédéc accidentellement le 29 octobre 1923. Ses obsèques auront lieu, demain mercredi, 31 courant, à midi, en l'église Saint-Roch, où l'on se réunira. L'inhumation se fera au cimetière Montparnasse. Le présent avis tient lieu d'invitation. c _•- ̃ •••; Mme Emile Landais, M. et Mme Robert Landais et leur fille, le baron et la baronne des Chapelles, M. Lucien Hédouin, et Mme Paul Soubrier, Mme Auguste Dcsprez, Mme Demague/. nous prient de faire part du décès de M. Kmile Landais, survenu le 2S octobre 1023. Les obsèques auront lieu, le mercredi }i courant, à midi, eu l'église Notre-Dame-dc-Gi'âcc de Passy (S, rue de l'Annonciation), où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation.

On annonce la mort de Mme Maillard, née Sarlande, veuve de M. Guillaume Maillard, ancien député de la Seine, survenue eu son hôtel, 109, rue de la Faisanderie. La cérémonie religieuse et l'inhumation auront lieu à Brivcs (Corrèze).

Les obsèques de M. Emmanuel Fay, décoré de la Croix de guerre, décédé à NewYork, le 12 octobre, fils de M. Henry Fay, notaire honoraire, auront lieu, le lundi 12 novembre, à dix heures et demie, en l'église de la Madeleine. Le présent avis tiendra lieu de faire-part.

Nous'apprenons la mort de M. John Rose Chadwick, décédé subitement, l'âge de soixante-sept ans, 27, avenue Pierre-lor-deSerbie.

Les obsèques seront célébrées, le mercredi 31 courant, à onze heures très précises, en l'église américaine de la vSainte-Trinité, 23, avenue George-V, où l'on se réunira. Prière de considérer le présent avis comme une invitation.

M. Ferdinand ïlanicl, président du conseil d'arrondissement, de Compiègne, vient de mourir à l'âge de soixante-quinze ans.

Il avait rempli les fonctions de conseiller sans interruption depuis avril 1SS9. Les obsèques de la princesse Olga Orloff, née princesse Belosselsky-Belozersky, ont été célébrées, hier matin, à neuf heures, en l'église russe de la rue Daru.

Le deuil était conduit par le prince Nicolas Orloff, son fils; le prince BelosselskyBelozersky, son frère; le prince Serge Belosselsky-Belozersky,' le prince Victor Kotchoubey, ses neveux et représenté, du côté des datnes, par la princesse Nicolas Orloff, sa belle-fille; la princesse Belosselsky-Belozersky, sa belle-soeur la princesse Serge Belosselsky-Belozersky et la princesse Hélène Massalsky, ses nièces.

Une couronne était adressée de la part du grand-duc et de la grande-duchesse Cyrille de Russie « à leur ancienne amie fidèle ». Relevé, au hasard, dans l'assistance Princesse Paley, princesse Raclziwill, pnn-

cesse Gorlcliakow, princesse Koudacheff prince \V. Argoutinsky, général Schebeks, marquis et marquise de Vesins, comte André Bobriusky, comtesse M. de Grabbe, M. Kircévsky, général Potostsoff, marquis et marquise de I.aurehs, général .HoJmsen, Al. Ouscliakovv, M. et Mme Al. ïrepoff, .Mlle de Keller, M. Alexis OHpfL unincegse Elisabeth OBolensky, -princesse TatianaF" Gbg'aHne, M. Cliipoff, capitaine de vaisseau 13imitrieif, princesse Pouliatine, M. de Lu Borde, M. Alex Polostsoff, M. et Mme Guillet, Mme .et Mlle Audoin, etc.. L'ialiumation^ 3 eu lieu au .cimetière des Batignolles.

v<\ .• -.̃̃̃̃- Sé-rïgny.

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^«v^ »

ÇA ET LA

-♦- Mme 5lillerand et M. Paul Strauss, ministre de l'hygiène, ont visité hier là dispensaire antituberculeux de J'eriseignenient primaire de la Seine.

-♦- M. Simon-Juquin, maire du 6° arrondissement, organise pour le 1er novembre, jour de la Toussaint, une cérémonie commémoralive qui aura lieu, à 2 h. 4-5, dans la salle des Trophées, à la mairie de la place SaTnt-Sulpice.-

-♦- M. Poincaré présidera, à, Nevers, l'inauguration du monument aux morts de la Nièvre.

Comment périt M. Déjardin Gossttl 4e France Yofatona

Le récit de sa veuve

On sait que par lo paquebot André-Lebon, Mina Déjardiu, Vin fortunée veuve du. consul de France, est rentrée en France. Un rédacteur du Petit Marseillais a pu s'entretenir, avec elle. Voici le récit de notre confrère Nous nous étions embarqués à Marseille le 5 décembre 1919, pour Yokohama, dit, Mme Déjardin. Mon mari rejoignait sou poste.

Elle a dit, cela d'une voix lento où l'on sent passer le torturant regret des heures de

bonheur.

Nous devions rentrer en France le mois prochain.

.Maintenant, elle se tait et je n'ose rompre ce silence, qui emplit la pièce.

Un enfant entre d'un petit pas assuré et s'arrête devant moi, ouvrant ses grands yeux bleus pour regarder l'étranger que .je suis.

Ma miette dit Mme Déjardin. Elle a trois uns.

Et elle me raconte le drame Le consulat de Yokohama comprenait deux bâtiments distincts, au bord du canal: une éiKinne maison eu briques, c'était le consulat proprement dit, et'une maison en

bois, notre résidence.

'Ion-mari était au consulat. Il â"été surpris en plein travail.

Moi, j'étais dans la maison du haut. Je ne sais plus exactement à que^i j'étais oci.'Upée. Il était bien près de midi. La maison a été secouée. Je suis tombée. Tout s'esT écroulé dans un fracas et dans un nuage. J'étais prise sous des planches. J'avais saisi fillette et je la protégeais de mon corps. Un silence se fit. Je crus qu'il n'y avait plus personne de vivant. Puis j'entendis des bruits, des cris. Je me mis à anpeler au secours

Notre vieux jardinier japonais accourut et, après dix, quinze, vingt minutSs. je ne sais pus. réussit à me tirer de desselles planches et les poutres qui m'emprisonnaieut.

Alors, en courant, ma fillette au bras, je suis descendue vers le jardin du consulat. L'incendie me barrait le passage 1 Des gens, fuyant cette désolation, marchaient vers la mer. Je les suivis. A l'aide d'une corde, je pus descendre d'un éboulis de 50 mètres de haut sur un terrain vague, au bord de l'eau. Je n'étais pas la seule. D'instinct, tous les habitants du Bluff !,c'est le quartier européen) étaient venus se réfugier là. U y en avait qu'on avait retirés des ruines et qu'on apportait mourants. D'autres, simplement blessés, s'étajent traînés comme ils avaient pu.

Yokohama était en feu. Une fumée noire et épaisse s'était abattue sur nous et, portées par le typhon, des llammèches tombaient en pluie. A chaque instant on devait secouer la tête", pour éviter d'avoir les cheveux brûlés. La chaleur était intolérable. J'ai bander les yeux de ma fillette avec un mouchoir que j'avais heureusement con.

servé.

Par moments, dans les rafales du typhon, il me semblait entendre des milliers de hurlements humains. Des flammèches tombées sur des morts mettaient le feu à leurs vêtements et, à certains endroits, ces morts brûlaient comme des torches.

Sur ce terrain où, dans la fumée, errait et s'agitait une foule d'êtres lamentables, je passai tout l'après-midi à chercher mon mari. Hélas

Vers 7 heures du soir, comme l'incendie paraissait diminuer d'intensité, je suis retournée au consulat. A travers les rues effondrées, les maisons écroulées, je suis parvenue, non sans peine, à retrouver ce qui restait des bureaux. Je suis entrée dans le jardin dévasté. Mon mari était étendu, mort, à- quelques mètres des ruines, encore fumantes.

t.. l'ai su après qu'il avait ç±4 surpris en

plein travail, avec. deux personnes qui, plus houmkïès, ont pu se^àauvpr. Ecrasé sous lo< lu -kfti.es et les ̃piSîlj-es, il ̃'n'est pas. mort. .suivie coup. On.ava'éuls&i ii:le_retirer.Il a' vécu encore dix minutes^

J'ai appris tout cela à bord ûe-VEmpressof-AuslraUa, je me suis retrouvée quelques heures, après. Je m'étais évanouie. De tiËmpress; je me.sjuis réfugiée ensuite à bord de V André-Lebon.

Une femme à cheveux blancs- entre. C'est la mère de Mme Déjardin. Elle' est venue attendre, à Marseille, sa fille. Elfe prend sa petite-fille par la main. C'est l'heure du re-

pas..

Et voilà me dit. Mme Déjardin; Je n* ai rierfpii sauver de chez moi. Les marins du Colmar ont travaillé longtemps pour essayer de retrouver quelque chose, mes bijoux, par exemple. Peine perdue. L'argenterie était fondue.

Quelle tristesse pour moi. Je n'emporte pas un seul souvenir de mon mari. Je n'ai plus rien. qu'une caisse d'objets cassés que je veux montrer à M. le ministre des affaires étrangères, pour qu'il se rende compte du désastre.

Plus rien, monsieur. Ah! c'est affreux!

Querelle tragique

entre deux jeunes gens

Deux jeunes employés de commerce, Justin Monsallier et Albert Pain, habitaient ensemble depuis quelques mois rue Rochechouart. La nuit dernière, Monsallier, qui avait passé la soirée dans une salle de danse de Montmartre, fut, comme il rentrait dans la chambre qu'il partageait avec Pain, pris à partie par celui-ci, qui lui reprocha d'être sorti sans lui.

La discussion fut très violente. Soudain, saisissant un revolver, Pain fit feu sur Monsallier, le blessant à la tempe. Croyant avoir tué son ami, le meurtrier s'étendit sur son lit, et se brûla la cervelle. Tel est du ^noins le récit qu'a fait du drame le jeune Monsallier, qui a été transporté à l'hôpital Lariboisière, dans un état assez grave.

M. Devise, juge d'instruction, a été com- mis pour s'occuper de cette affaire.

LA VIE AU PALAIS Le château de la Belle au bois dormant

« Sans les voleurs, dit Balzac, dans le Code des Gens lionnêtes, la vie serait une comédie sans Crispins et sans Pi-g-aros. » Ils sont, en effet, bien amusants, les voleurs, ingénieux, habiles et varies. Que deviendraient sans eux nos faits divers ? Les voilà qui s'introduisent la nuit dans le château de Versailles et dérobent d'immenses tapisseries. Pourquoi ? On ne sait. Peut-être pour le simple plaisir. Le président de Brosses ne conte-t-il pas que dans un musée d'Italio il résista, difficilement à la tentation de mettre dans sa poche un ravissant petit taMeau; t

Ne nous alarmons pas on les retrouvera, ces tapisseries, comme on a retrouvé la Jocondc. Mais que cela soit un avertissement la Jpconde était un tableau pas très grand.; les tapisseries spnt.énor'njè/$,; lo vol aiigniénl-o au iinèii'ë'iéâ^rèi. Lôj'squ'après l'affaire Sciindebelé,Bo:ulanger voulait déclarer la. guerre à. l'Allemagne, le président Grévy lui demanda, « Général, avez-vous, dans ce cas, songé à défendre la Loire ? » Boulanger fut blessé de l'ironie présidentielle. Songeons-nous à défendre au Louvre les Noces de Cana ? Eh ma foi, oui, tout est possible. Ce serait là un bel enlèvement pour un voleur sportif. Ne nous étonnons do rien.

Et pourtant on continue à s'étonner on s'inquiète. On veuti interpeller au Parlement sur le vol des tapisseries 'du1 Salon de Mercure on accuse les gardiens do négligence on attaque les conserva-teurs. (Il faut bien attaquer quelqu'un !) On a. tort. On ,propose de faire garder Versailles, .la nuit, par des troupes. Cela ne servirait il rien.

Au leirpps où le Roi habitait Versailles, où des mousquetaires noirs et gris, où des gardes françaises surveillaient les Visiteurs, chacun .entrait comme on.voulait et volait. Les étrangers qui, aujourd'hui, viennent admirer la, Galerie des Glaces, sont -infiniment mieux surveillés 'que pouvaient l'être les Parisiens itfu temps de Louis XV, -et si Dainiens ^•pouvait s?approeher. facilement du Roi pour lui porter un coup de son petit Canif, des inconnus avaient la possibilité ̃l'entrer dans la chambre de- Sa Majesté et de la contempler sur « sa chaise ». Le jour où le Roi prenait médecine, raconte Sébastien Mercier, était un grand jour pour les courtisans. Chacun cntrait. « La médecine va son train, tandis que les hommes de cour sont rangés dans la chambre, pêle-mêle avec les médecins, l'apothicaire et les valets âe> chambre. » Un jour; se présenta à la porte de la chambre un homme en épée et en habit de velours. Il dit simplement à l'huissier « Je viens faire mon service. » L'huissier le laisse passer et l'homme voit le Roi dans une attitude moliéresque. Sa. Majesté s'étonne pourtant de voir une figure inconnue et fait demander quel est-cet homme. L'incolnu répond en s'iriclinant

J'ai l'honneur d'être 'le « portet- chaise d'affaires » de Sa Majesté mon service lie m'appelle il la, cour que lorsqu'Elle prend médecine l'avis m'en est toujours donné par l'apothicaire dont nos fonctions sont inséparables et. j'attends respectueusement.'

Il attendit. Puis emporia la « chaise d'affaires » et s'en retourna à Paris où il se mit à signer ses lettres du titre « d'officier du Roi ».

Il est plus difficile aujourd'hui à un Parisien de voir la forge où Louis XVI fabriquait des. serrures, pourtant si curieuse, ou certains petits appartements qu'on ne visite point, on ne sait du reste pourquoi, que jadis d'apercevoir le Roi sur sa 'chaise.

Au temps de la cour, à Versailles, on entrait au château comme dans un moulin. Et on y volait. Un jour, Louis XV, dans l'après-midi, se rendait chez Mme de Pompadour. Tout à coup,,il aperçoit un homme grimpé sur une échelle, en train de fouiller dans une armoire contenant du linge. Un valet, sans doute. Soudain, l'échelle glisse sur le parquet ciré. Louis XV se précipite, retient l'échelle l'homme continue sa besogne, fait un paquet du linge et descend les échelons. Il reconnaît le Roi, salue, s'incline bien bas « Oh Sire Je suis confus » Puis, tranquillement., il s'en va dans les galeries, emportant son jaa-

que t.- ̃••II avait tdufsimpléflifent volé lei linge de Mme de Pompadôïk* pendant que Sa Majesté tenait rechape. On ne le retrouva, jamais. Et Ver-saiHes en ce temps-là était gardé.

Plaignons-nous donc On n'a pas encore, à l'insu des autorités, installé un, dancing nocturne- dans leS:ja.rïUnsL;ou Mme de La-Mothe et Mlfed'QJiva pojlyaiènt entrer sans être inquiétées, ce qui causa quelque temps après un joli petit scandale. ",¡:' Gardé, le château de Vèrslîïîès 't' Non, il ne l'était pas. Mme du -Hausser raconte qu'un jour le Roi entra chez,,Mme de Pompadour un peu inquiet « Il vient, dit-il, de m'arriver une. chose singulière, Croiriez-yous qu'en rentrant dans ma, chambre à coucher, sortant de nia

garde-robe,, j'ai trouve un monsieur l'ace

à face de moi ? ,J'"

Ah Dieui.SiEe.! fiflaifavorite èfr.

frayée:

Ce n'est rien, mais j'avoue" que. jtai eu une grande surprise. Cet hommes, paru tout interdit. « Que faites-vous ici lui ai-je dit d'un ton poli. » II s'est mis à genoux « Pardonnez-moi, Sire Et avant tout faites-moi fouiller d On vida ses poches on le déshabilla, et quand il fut en chemise .on l'interrogea. C'était tout simplement un -cuisinier qui venait voir Un ami. Il s'était trompé d'escalier et avait pu, sans être rencontré, entrer jusque dans la chambre du Roi. « Je réponds, dit un garçon du château, de c© brave homme qui fait mieux que personne le bœuf à l'écarlate. » On lui rendit ses vêlements, et le Roi lui donna cinquante louis. « Mais, disait M. de Marigny, c'est une chose bien étonnante. Le Roi/pouvait être assassiné dans sa chambre sans que personne en eût connaissance et sans qu'on eût pu savoir par qui. » Il n'avait pas de chance, Louis XV, ,lorsqu'il allait chez Mme de Pompa-* dour, il rencontrait toujours des inconnus sur son chemin.

Versailles,. était, en réalité; ;le château' de la. Belle au-hois dormant, et ,peut.-être

que Perrault' y songeait1' iën racontent

l'entrée de son prince dans îa demeure enchantée « Il passe, dans mie grande cour pavée de marbre il monte l'éscàlier il entre dans la; Salle des gardes qui étaient rangés en haie, la, carabine sur l'épaule et ronflant de. leur mieux. U entra dans une chambre foule dorée où il vit sur un lit dont, les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu'il .eût jamais vu une princesse. »

Le conte du temps de Louis XIV devint une vérité sous Louis XV, si l'on •en croit les Chroniques de Vœil de bœuf. (Mais Touchard-Lafosse n'est pas un historien très sûr.) On entrait comme on voulait chez la fille ,du Roi. Dans la. nuit du 2 au 3 janvier 1750 «un jeune homme, trompant la surveillance des .gardes, parvint, jusqu'à- la chambre à coucher de Son Âitesse Royale, s'approcha du lit pendant qu'elle dornïait, et l'enlaçant do ses bras audacieux lui ravit plusieurs baisers"» comme dans le conte. La princesse aussi se réveille, comme celle de Perrault, -mais elle se débat, jette les hauts cris ?. ses femmes accourent et on trouve « Maja«©̃tembée dans la ̃fue!!©' et étroitement eflibtasséei'p-ar un homme ̃éiieheiHiée:». Il ne paraissait, du resté- pas du tout dispose à lâcher prise, n malgré les ef^ forts des assistants. Enfin, ou' parvient à dégager la fille de Louis XV, et gin la remet entre ses draps, pendant 'que des gardes conduisent' en prison le jeune aventurier ».

Naturellement on fil une enquête. C'était « un. officier du gobelet » qui était somnambule, et pendant un accès, il avait, tout endormi, traversé, les appartements et était entré sans être inquiété1 jusque dans la chambre de la fille dûJ. Roi, malgré les gardes et les gens de service qui dormaient, sans doute^ eux aussi.

Etonnons-nous qu'on vole des tapisseries .'̃̃ Le Roi voulait, avec raison,, faire en-fermer ce jeune somnambule, somme toute assez dangereux, mais Madame, qui, au fond, n'était peutrètre+pas très fâchée de" l'aventure, intercéda, pour lui et. 'on le nomma sous-lieutenant dans un régiment d'infanterie.

Cela n'arrivera certainement pas aux voleurs de tapisseries quand oh les aura retrouvés: ̃̃ Donc, n'accusons personne. Tout arrive. On énti^plflout on;vole- partmïtç On l'a toujours fait. Mais comme toujours, le public se plaint éfc acetiÈfe: Bbnaparte, premier consul, disait a Fouché « Comment se fait-il que. la crhni-r nalité -ne diminue point ? » Et le ministre de la police lui écrivait. « Citoyen Consul, si les vols de diligence n'ont pas encore cessé, si le pillage des denieiîs publics continue, la faute n'en peut être imputée au ministre de la police. Les prisons sont remplies de brigands. Mais il faut le dire avec courage, beaucoup de tribunaux et de jurés ne remplissent pas leur devoir. »

Oui, on s'est toujours plaint, et toujours, aussi, on est entré au chàteau de Versailles à la barbe des gardiens'. Il suffisait même, jadis, de tirer son ehepeau devant le Roi. Aujourd'hui, on est tout de même un peu plus difficile, et dans la journée tout au moins, il; faut donner .un pourboire. Georges Glaretie,

POUR LESJECOLIÊRES M. Roëland, conseiller municipal, meirii bre de la comrnission des transports, a" profilé d'une réunion de cette commission pqûr demander qu'à des heures déterminées, on réserve le dernier wagon de chaque rame du métropolitain aux jeunes filles et aux fillettes, se rendant aux écoles:. .V La mesure serait bien accueillie. Il js'agit d'éviter aux jeunes filles une .promiscuité regrettable et des bousculades. Pte wàgpii^. leur sera'jeait réservés le matin de 7 h'. 15 li à 8 heures 10 et le soir, de 4- h. 85 à 4 h. -15; pendant dix minutes chaque fois, àu'toàssâne d'environ trois trains." ̃ ̃• ̃ La proposition est mise à l'étude. ••̃ ̃ ̃̃ i

L'affaire des carnets médiGauk de Montpellier

J

Montpellier, 29 octobre. M. Gaud, juge d'instruction, a entendu, au sujet de l'affaire des carnets médicaux, le docteur Gustave Stoltz, âgé de quarante-deux' ans, qu'il. a inculpé d'escroqueries au préjudice de l'Etat. -̃̃̃̃; --̃̃ Comme les précédents médecins interrogés, le docteur Stoltz nia avoir commis des actes délictueux. Après* interrogatoire, il, a été. laissé en liberté provisoire.


DERNIÈRE HEURE

Le' Reich contre la Saxe et la Bavière

A Dresde, le gouvernement est contraint, par la force armée, de quitter le pouvoir

r J

'bp-rUn, 29 octobre. La nomination de l'ancien ministre de la justice Heinze,- membre du parti populiste, aux fonctions de cornmissaire'-du Reich pour la Saxe, ayant été acceptée par le président Ebo-rt, la note coi);firmant- cette décision a été remise, à Dresde, au docteur Zeigner et aux autres ministres saxons, avec, injonction d'avoir à sa démettre de leurs charges. Les ministres saxons se sont inclinés devant la force, la nolHication de la dôeisiori du gouvernement du.Keich leur ayant été faite par un officier accompagna, d'une -section de soldats de la Reiehswehr en tenue de campagne. Le docteur Zeigner et ses collègues ont déclaré1 qu'ils demanderaient là convocation immédiate du'-Reichsrat, afin que les ministres présidents des différents Etats puissent être juges du conflit, t La note du gouvernement du Reich fut communiquée au gouvernement saxon dansla nuit de samedi à/dimanche. Le gouvernement saxon a conféré une partie cle la nuit et toute là journée de dimanche. Les deux ministres communistes .n'ont pas assiste a ces' délibération-s et. se sont rendus a Berlin, pour consulter la direction de leur parti. En même temps, des personnes dirigeantes du parti socialiste, le ministre de la justice M. Radbruch, et l'ancien ministre des finances, M. Hilferding, se rendaient à Dresde pour tâcher d'arranger la chose. Le président du conseil saxon, M. Zçigner, et ses collègues socialistes se montrent disposés à rompre avec les communistes. Des députés communistes

sont arrêtés à la Diète saxonne Dresde, 29 octobre. Cet après-midi, à 3 -heures, des troupes de la Reichswehr ont pénétré dans la salle ou se tiennent les séances de la Diète saxonne et ont procède à rarresliition de députés communistes. En 'outre, le général Muller, commissaire militaire pour la Saxe, agissant en vertu des pouvoirs discrétionnaires qui lui ontete confiés, a interdit, toute séance de da Diète saxonne jusqu'à ce que sa réunion soit de nouveau -permise par M. Heinze, commissaire civil désigné pur le Reich.

Le cabinet saxon se réunit quand même Berlin. ~'ï» octobre. On mande de Dresde que des détachements de Reichswehr ont occupé, à deux heures, lies Ministères saxons et la Diète saxonne.

Les ministres du cabinet Zeigner, après avoir été invités par le capitaine de la Reichswehr à donné leur démission, ont quitté les bureaux du ministère tet se sont réunis aussitôt en séance dans un autre endroit. r

Les communistes feraient appel à la grève générale

•' Berlin, 29 octobre. On dit que les com-

munistes saxons se moquent, de l'interdic-

tion- des centuries prolétariennes par le géïiét-y.l Muller, et qu'ils .fqraient au,, besain;

appel à la grève générale pour lutter contra

la dictature militaire qui- a fourni au gouvernement du Reich prétexte pour les mesures de rigueur envers la Saxe. a'

Le parti socialiste

cherche à se justifier

Berun, 29 octobre. La direction du parti sotialiste [publie la .note suivante

« Le -bruit salon lequel les ministres socialistes auraient approuvé -la destitution du gouvernement saxon et ia nomination d'un commissaire du Rieich pour la Saxe, est inexact.

» Le ministre de la Reichswehr, M. Gcssler, .est d'avis qu'en sa qualité de détenteur du pouvoir (exécutif, il pouvait prendre dias mesures contre la Saxe sans l'assentiment préalable du gouvernement. Cependant, il a -loyalement fait part de sa décision au gouvernement du Reich.

», Les ministres socialistes ont déclaré qu'eux aussi considéraient icoinme- indispensable le départ des ministres communistes saxons, qui avaient provoqué la fraction communiste à a.gir par la violence contre la Constitution •" Mais 4es ministres socranstes ont été mis en garde, à plusieurs reprises, 'icont-re :1a décision v du ministre de la Rek-liswehr et contre tes suites désastreuses que 'peuvent -avoir, aussi bien pour la Saxe que pour le Reich, cette décision. »

Feuilleton littéraire du 30 octobre 1923 La Vie littéraire

̃ h ̃!̃̃

PAUL DROUOT, par Paul Rkgxikb (1 vol., Le Divan"). –SONNETS SUR LH NATURE, par Adrien Bertrand ^1 placj., L'Encrier). NOCTURNE, par Gabkiele d'Ann'cnzio, traduction d'André Doderot (1 vol.,Calmann Lév.y). LES TRIOMPHES DE PETRARQUE, traduction de Henri Cochin (1 vol., Pichonj.

Nous sommes aliés récemment à Val-

vins commémorer le vingt-cinquième an-

niversaire de la. mort de Stéphane Mallarmé. L'inauguration d'une plaque indicatrice sur la maison qu'avait habitée le poète et la, fidèle présence de 'nombreux amis et admirateui s attestaient- la survivance do son œuvre et ta. persistance, de son souvenir personnel. Le charme qui nous avait attirés jadis auprès du -mystérieux magicien- exerçait encore sa délicate et forte puissance, son amical pouvoir d'enchantement, tandis que, le même jour et à la même heme, un sentiment analogue d'admiration. de" reconnaissance, devant la maison -de la rue-Rousselet, qui fut celle de Barbey d'Aurevilly, réunissait, vétérans et recrues, les admirateurs du Connétable des Lettres pour rendre hommage- à sa, glorieuse et pittoresque iwëmoire. Quelques jours après, n'étaitce pas le tour de Baudelaire ? °

Je trouve opportunes et justes ces discrètes' manifestations de fidélité et. de souvenir envers des écrivains disparus, et il esta .souhaiter.que cette coutume se perpétue. Nous ne devons- négliger aucun moyen de leur témoigner notre gratitude et d'assurer leur renom, surtout quand leur valeur, quoique reconnue, n'a pas encore atteint un point où elle soit hors de toute contestation. Avant d'arriver à .la plénitude de leur expansion, une œuvre et un nom subissent souvent certaines" vicissiludes.Aussi devonsnous aider de notre mieux à ce que justice leur, s,oit rendue. Ne nous devonsnous pas également et tout, spécialement à ceux dont la vie et- l'œuvre ont été in-

En Bavière, les organisations nationalistes massent leurs forces aux frontières de Saxe et de Thuringe Berlik, 29 octobre. Des informations rëcueillies par le Service parlementaire socialiste, i\ .ressort que des contingents d;irrépuliels bavarois sont rassemblés à la frontière de la Thuringe et de la Saxe. "Trois détachements de police de sûreté baivaroise occupent la frontière et sont renforcés par les organisations militaires il-lé> gales. Le quartier général se 'trouve àCobourg, Kronach et Bainbeig.

.A Cobourg, se trouve l'état-major de la brigade Ehrardt. Ehrardt, en personne, a passé la journée du 23 octobre à Cobourg. Hitler y est venu le 2C. troupes d'Ehrardt -comprennent- sept compagnies, trois bataillons d'attaque du parti: national-socialiste, deux compagnies de l'Association « Oberland », une batterie de quatre canons. On travaille fiévreusement à l'organisation militaire de toutes ces troupes. Les officiers de la Reichswehr y prendraient part. Des, exercices militaires ont lieu chaque jour. A Kronach, se trouve également un bataillon d'attaque.

.Le centre principal est Bamberg, où se trouvent un parc de mitrailleuses, de lancemines. d'avions, etc. L'organisation « Drapeau d'Empire » se trouve à Bamberg. Cet après-midi, avec ^autorisation de von Kalir, les troupes d'assaut du nationaliste Hitler, sont sorties de Munich, musique en tête et drapeaux déployés, pour aller exécuter des tirs dans un champ de manœuvres proche.

Ludendorf se fait naturaliser Bavarois Berlin', 29 octobre. On anahde 'de Munich, au TcigeblaU, que le général Ludenr dorff s'est l'iiii- naturaliser Bavarois. Le 5-novembr<! lieu, devant le tribunal civil de Munich, deux procès intentés par des journalistes au général Ludcndorff% auxquels celui-ci avait fait des déclarations qu'il reprises ensuite.

La classe .ouvrière est mécontente des mesures du Reich

Bkkux, 29 octobre. La direction du parti socialiste annonce que le> comité directeur se réunira demain, à 1- heure, pour prendre position à l'égard des nouveaux événements.

Le syndicat publie également un appel au cahne, mais il s'élève violemment contre l'action du gouvernement du Reich. La seule chose qui pourrait calmer le mécontentement de la classe ouvrière, c'est une action énergique contre la Bavière et un succès du gouvernement du Reich sur ce terrain.

Le cabinet du Reich se réunit Berlin, 29 octobre. Le chancelier Sli-esemann a reçu au début de la, soirée les chefs des différents groupes de la coalition pour leur communiquer les mesures prises contre le cabinet saxon..

"caïiinet,^ul'Rteicii.'s'èst,i d'autre part^ réuni à 1 "heure '3é raprès-miclî;. Un uôqrt communiqué publié après la séance déclare que le gouvernement du Reich s'est appuyé sur l'article 4-8 de la Constitution du Reich et que la mesure prise contre la Saxe a déjà eu un précédent la nomination du ministre Paulsen comme commissaire du Reich en Thuringe, avec les mêmes pouvoirs que ceux accordées au docteur, Heinze.

PETITES NOUVELLES

Athènes, 29 octobre. On .annance o#icieiltement que tes éfections auront lieu le 2 décembre, ainsPqu'il avait été décidé aiva.rat que la sédition n'éclatât..

Belgrade, 29 octobre. M. Stoj-an Pro..(iitcli, .ancien .président du Conseil, clie.f du parti radical, est décédé aujourd'ilnn après une' courte niaki.die.

Hambourg, 29 octobre. L'ex-xiliancelier Cuno est revenu idimanol»? soir des EtatsUns.

Rome, 29 octobre. La direction des chiemi;ns de ifer annonce que 185.000 cheiniaiots ont été licenciés ou vont l'être à brève échéance.

Shanghai, 29 oc lob ne. Les deux dames ̃missionnaires anglaises, que les bandits chinois -retenaient >en échange d'une rançon, oïit-àtÊ remises en liberté, par eux.

terrompues prématurément et à qui la; mort n'a pas permis de donner toute leur mesure ? Ceux-là ont, droit, de notre part, à une sollicitude particulière;ment attentive, à une plus tendre, à une plus fervente vigilance. C'est à ce sentiment de justice, et, de piété qu'a obéi. Mlle Paul Régnier en consacrant à Paul Drouot la belle étude qu'elle vient de publier sur ce poète aux dons si riches et si émouvants qui eût été un grand poète et qui fut un héros et un saint. Applique aux pages si éloquemment et pieusement vivantes de Mlle Paul Régnier, je m'aperçois que ce lernïe d' « étude » ne les définit pas exactement. Mlle Paul Régnier," unie Paul D'roiiot par d'intimes 'relations de famille et par l'amitié la plus profonde et la plus dévouée, ne s'attache pas particulièrement à analyser l'œuvre littéraire laissée par l'écrivain. Certes, de cette œuvre. elle nous fait. sentir indirectement, la beauté originale et la forte qualité, mais .elle s'occupe surtout de nous montrer lai place que tint celle œuvre dans la. vie du poète et la manière dont elle en dépend. Nous la. voyons naître de sa jeunesse enthousiaste et. tourmentée, voluptueuse et ardente, douloureuse et passionnée, se colorer des nuances de sa sensibilité, se nourrir de sa ferme intelligence, acquérir d'année en année plus d'intensité et de vigueur, mais en restant toujours d'une parfaite sincérité primesautière, d'une loyale franchise, même en ses accents les" plus intimes, les plus sombres et. les plus désespérés. De 'la: Chanson, d'EUacin à la Grappe de raisins, de la Grappe de raisins à Sous le vocable du Chêne, se développe et s'affirme' chez Paul Drouot un poète du plus beau talent, du ̃sentiment le plus noble, de la plus vibrante sensibilité, un poète de fière allure qu'auraient doublé quelque jour un conteur et un romancer, ainsi que l'attestent certains essais dont. l'un, en son inachèvement -pathétique, en sa beauté fragmentaire, constitue un douloureux -et poétique chef-d'œuvre. Je veux parler de VEurydice deux fois perdue où se confesse, dans la plus noble des fictions, une âme infini-Ment

Le Cabinet britannique examine la réponse française

.0-

On croit qu'il y aura

de nouveaux échanges de vues avec Paris et Washington

Londres, 29 octobre. La discussion sur la situation créée' par" Iïf7o~ponse française, s'est poursuivie au Conseil de cabinet réuni spécialement cet après-midi il 5. heures. Deux thèses sont eh présence pre- mière consiste à considérer que le, gouvernement français est intransigeant et qu'ifn'est pas possible' de réunir une conïéi*criçe la seconde que l'on doit poursuivre les négociations avec Paris en vue d'une commission émanant de la Commission des réparations. 'Ce matin lord Curzon a fait part aux premiers ministres -des Dominions de la réponse française, et, à défaut de la réponse italienne lelle-mênie, d'une communication qui est parvenue de l'ambassadeur d'Angleterre à Rome.

Une discussion peu étendue a suivi les conditions posées par la France auraient l été critiquées et en imagine volontiers "m- rôle qu'a joué le général Smuts. On conço- i donc que la délibération du conseil de cabinet de cet après-midi a dû vraisemblablement être malaisée d'abord du fait delà différence d'opinions existant sur la question au sein même, du cabi-net anglais, et ensuite en raison .de la difficulté que, diton, représente le général Smuts à lui tout t seul.

.Quant 'aux pourparlers avec les EtatsUnis, il semblerait qu'ils n'ont pas. encore, été repris, si l'on en croit les informations répandues de source officieuse annonçant pour cette semaine ou la semaine prochaine de nouvelles -conversations diplomatiques entre Londres et Washington d'abord et entre Londres-- et Paris ensuite. Toutefois, oh prétend dans certains milieux que le gour.vernement anglais aurait déjà fait sonder celui, des Etats-Unis afin d'avoir son apprér dation sur la réponse française.

On apprend que le cabinet anglais n'auprétend dans certains milieux que le gouvernement français, mais il aurait décidé de lui demander des renseignements com-

plémentaires.

Le cabinet se réunira de nouveau demain. L'heure du départ dé 'M. Baldwin pour Swaiise,,Lt a d'ailleurs été retardée à celte occasion.

M. Lloyd George critique lë discours de Sampigny New- York, 29 octobre. M. Lloyd Georgc, parlant à Richmoucl, dans l'Etat de Virginie. a commenté le, discours prononcé hier par M. Poincaré à Sampigny. 11 l'a fait avec la tendance qu'on 'lui connaît de critiquer la politique française.

Voici du reste ses paroles

Si M. Poincaré insiste pour essayer de recevoir de l'Allemagne le montant total des réparations fixé à la Conférence de Londres, if mettra. en éclxee.le plan élaboré.. par M. Hughes-, secrétaire d'EtaJ,. am,érj,cain en

x^te^éiïfOT :iï question^ rsgarjjijigggQj;

ralH'magiie sera battue. '»"

L'ancien, premier ministre britannique a ajouté que pas plus l'Allemagne que n'importe quelle autre nation ne saurait avoir !a volonté de payer une dette qui n'en finirait pas.

Lord d'Abernon songerait enfin à donner sa démission

Londres. 29 octobre. Le correspondant à Berlin du Yorkshire Evening News, télégraphie qu'il a appris » de source digne de foi", que lord d'Abernon serait sur le point de donner sa démission d'ambassadeur britannique a Berlin.

Un nouveau don du Pape aux catholiques allemands

Rome, 29 octobre. En outre, des cinq cent mille lires envoyées aux archevêques de Breslau et de Cologne, à diverses œuvres (te charité, le Pape a fait. récemment parvenir à la Charitas Verland une somme de un million pour secours aux populations atlemandes.

scrupuleuse et. torturée de cette Eurydice deux fois perdue qu'une édition restreinte- a fait connaître à quelques-uns et, à laquelle une publication plus accessible vaudrait bien des admirateurs. Souhaitons que l'éloquente « oraison » où Mlle Paul Régnier évoque la vie de Paul Drouot et qui ne peut manquer de ramener l'attention sur cet.te admirable figure de poète et de héros nous vaille cette- diffusion de YEwrydice. En attendant, écoutons Mlle Paul Régnier nous dire cette grande âme si naïve et si généreuse, si ardente eti..si déchirée, si courageuse envers les difficultés et les rigueurs de; l'existence, si loyale dans ses amitiés, si tendre et pure de tout intérêt et de toute vilenie écoutons Mlle, Régnier nous dire le Paul Drouot au clair' visage, animé d'un sang vif, le Drouot au regard direct et au cœur franc, aimant la vie malgré -tout, jusqu'au jour où le sacrifice, de soi-mêm'e lui fui. imposé, comme à tant d'autres, et, qu'il accomplit avec l'héroïsme le plus volontaire, le plus raisonné, le plus conscient. Pel-ii-fils de soldat,- porteur d'un beau nom militaire, patriote dans le plus haut sens du mot, Paul Drouot fut. le soldat qu'il se devait d'être. Il le fut avec simplicité, avec- foi. Atteint déjà dans sa.santé,Pà,ul Drouot ne compte point avec son corps et n'obéit qu'à, son amie. Ce fut elle qui le soutint jusqu'au bout de son sacrifice. Héros dans le devoir quotidien, héros dans les barbelés de l'Artois d'où il ramena le corps de son commandant, il le fut devant )'obus qui le lacéra. Les lettres que Paul Drouot écrivait a sa mère et que cite Mlle Paul Régnier ont un accent qui va au cœur. Nulle déclamation ne les gâte. Leur héroïsme est modeste, presque timide. Et,quel regard sur la destinée, un regard qui voit plus loin que la vie et que la .mort 1

Ces lettres, Mlle Paul Régnier les a encadrées d'un commentaire d'émotion fraternelle, de douloureuse tendresse., Paul Drouot y apparaît à la fois en atti-

tudés très intimes, tr'és famihéré~, et

tudes très intimes, très familières, et

dans un recul de légende et d'histoire, dans une sorte de glorieuse et humble

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l Coblence, 2.000 soldats rhénans sont passés en revue

Les couleurs républicaines flottent sur la ville Coisle.nœ, 29 octobre. Un événement historique s'est produit, aujourd'hui, à> Coblence, dans le calme et, .peut-ôn môme ajouter, dans une sorte de sécurité, symbole de force et de puissance qui s'affirme. Les forces républicaines ont. en effet, défilé publiquement devant le château, actuellement palais du gouvernement. Deux mille soldats ont été passés en revue régulière par les membres du gouvernement dont l'ensemble constitué se présente de la manière suivante MM. (Ehmcn, regierurîgsprœsident Roche Pfeiffer et Hansen, commerce Simon, agriculture et ravitaillement Brock, sans portefeuille docteur Vol ter Hoff. finances Heckton, premier adjoint chef Leitner, commandant des troupes.

M. Matler-s assistait à cette revue. Très- abor-dàblè et dans l'orgueil du SuocèS affir-

i mé, il rcpondaitf-tV'toiites ̃̃.lés-'questiortg po~=-

'sées par les nombreux journalistes pré-

sents ̃:•̃•.•'•

« Oui, affirmait-il, nous organisons, d'heare en heure, le régime que nous jugeons le seul propre à sauver de la misère et de la famine tout un peuple. Notre œuvre est durable parce qu'elle répond à des besoins multiples. >>

Lorsque le défilé fut terminé, les srL.v.pes de soldats improvisés ont regagné, en bon ordre, les différents quartiers ils ont élu domicile.

Les couleurs de la jeune République vert, rouge et-blanc, flottent maintenant à Coblence, après cette cérémonie publique, symbole do force et, peut-être, de pérennité.

Des schupos sont expulsés

DcssELDom- 29 octobre. A Aix-la-Chapelle, quinze policiers ont été expulsés hier des territoires occupés par décision de la haute commission pour ne s'être pas conformés aux instructions données par les autorités d'occupation.

A Walheini (district d'Aix-la-Chapelle) des policiers allemands, aidés de nationalistes arrivés en' camion automobile, ont. attaqué les séparatistes. Ces derniers ont eu un tué et trois blessés. Les blessés emmenés par les policiers auraient été achevés en cours de route.

apolhéose.Vers cette ligure si noblement française de Paul Drouot, Mlle Paul Régnier fait monter l'hommage d'amitié eL d'admiration de ses phrases sobrement et gravement- cadencées. Son livre ajoute un éloquent apport aux hommages rendus par notre respectueuse piété aux écrivains morts en combattant pour la France et c'est à ce ̃même/ sentiment qu'ont obéi les amis d'Adrien Bertrand en réunissant dans une très belle plaquette artistiquement imprimée quelques sonnets écrits dans les derniers jours de. sa vie par l'auteur regretté de Uorage sur le jardin de Candide. Ces Sonnets sur la, Nature, dont' la série est inachevée, confirment le beau talent, de poète d'Adrien Bertrand et la perte que les lettres françaises ont faite en cet- écrivain de haut avenir..

C'est aussi à la guerre que nous devons l'étrange et magnifique livre que M. Gabi ieie d'Annunzip a intitule Nocturrie et que M. André Doderet a traduit avec la plus scrupuleuse et la. plus harmonieuse exactitude, avec le goût. le plus sûr. On sait dans quelles -tragiques cirv-ens tances furent composés ces versets' que M. Gabriele d'Annunzio appelle un« Commentaire des ténèbres ». Le grand. poêle, qui fut un grand animateur d'énergies aussi bien qu'un soldat et un chef héroïque, est étendu sur un lit de souffrance. En lui, la douleur aiguë, cruelle, autour de lui la, nuit opaque, menaçante d'être définitive., Gabriele d'Annunzio conservera-t-il une vue partielle après l'accident de guerre qui l'a privé d'un œil ? Surmontera-t-il l'affreux supplice qui le torture, l'épuise et fait de lui un en son obscure immobilité. Terrible. et solennelle épreuve, le blessé, par un prodigieux effort de volonté et de courage, ne se laisse pas vaincre et demeu.• reau'plus haut. de lui-même. Sur de longues bandes, de papier, à tâtons,, de sa- main fiévreuse, le poète veut nous laisser un témoignage, suprême de sa, victoire intime.* Sur ces « listes*», il -note des souvenirs,- des impressions, des cauchemars, des rêves, des désespoirs, des élans, des-pensées, mais ces &qri somnia

i~i~(~~°ICI~Ii~~lCl~l~

AVANT-PREMIERES JEAN DE LA FONTAINE

OU LE DISTRAIT VOLONTAIRE A LA COMÉDIE-FRANÇAISE

C'est aujourd'hui que la .Comédie-Françafeé /donne en1 répétition générale lé" La Fontaine, de MM. Louis GearidreSu et Guillot de Saix. Voilà près de quinze ans que la pièce fut écrite dans les circonstances les plus curieuses.

Guillot .de Saix et Geandreau ne se connaissaient pas., 'Ils ne. s'étaient môme jamais vus, lorsqu'à la suite d'une annonce de'journal ils s'écrivirent, se répondirent et en vinrent il entreprendre, 'par .correspondance, une collaboration qui dura des années. C'est ainsi que naquit, de 1908 à 1910, Jean de La Fontaine.

M. Guillot de Saix est Parisien Louis Geandreau habitait Bordeaux les deux écrivains ne se rencontrèrent que deux fois l'espace de quelques heures. En 1915 Louis Geandreau fut, tué à Crouy. Jean de La Fontaine n'aurait peut-être jamais vu le jour sans l'influence de Sarah Bernhardt et d'Edmond. Rostand.

Sarah Bernhardt avait voulu recevoir la pièce Rostand fit venir M. Guillot de Saix, conseilla quelques remaniements et lut luimême La Fontaine devant le comité, à la Comédie-Française.

De ceux qui patronnaient la- (pièce et de ceux qui l'écrivirent, trois ont"' disparu au- jourd'hui. Tout à ̃riicure,' pendant la répétition générale, une avant-scène resta vide. Par une pensée touchante -M. Guillot de Saix l'a fait fleurir avec des hortensias de Cambo ce sera l'avant-scène des absents. On a longuement parlé de Louis Geandreau dans notre dernier Supplément littéraire. Quant à M. Guillot de Saix, nous ne pouvons rien dire de lui- qu'on ne connaisse déjà son talent, son étonnante fertilité il a déjà donné plus de 'cinquante pièces, et il: cri a autant dans ses cartons son art incroyable à se renouveler.

Jean' de La Fontaine 'est-il une reconstitution rigoureuse ? Les auteurs ont senti- le poète à travers son œuvre. Déjà. M. Guillot de Saix disait à propos d'un. autre La Fontaine, celui qui valut tant de succès à Sacha Guitry

Souvent tel qui relit quelques vers en rêvant Voit leur auteur bien mieux qu'on ne Va vu vivant. 1 La Disirait volontaire n'est peut-être pus une pièce historique. C'est il coup sur une pièce vraie.

Chacun s'est prodigué de son mieux à la Comédie-Française M. Emile Fabre,; qui a dirigé la mise en scène M. Raymond Charpentier qui -a écrit- la musique MM. Maurice Maréchal et Emile Berlin qui ont peint les décors.

Les interprètes enchantent M. Gui-Ilot de Saix. Plutôt que d'en faire un banal éloge il a composé des vers pour eux pour Mme Marie Leconte, la grande artiste: qui incarnera à la fois le rôle de Perrette et celui de Clynièno Perrelle c'est la fable, et Clymènc le conte, Mais Perrette et Clymenc à la fois c'est -Leconte.

et..poui\, Lyon Bernard, qu'on.verra, :.Mybv.

dans un- arbre, et qui sera-La Fontaine Un joui, Léon Bernard, sur un arbre perche Incarnait Jean de La Fontaine.

Celui que l'on avait dans les enfers cherché Pour le voir, dit: « La chose est certaine C'est moi là, c'est moi tout craché,

C'est si bien moi que j'en frissonne,

Si ce Bernard est moi, je ne suis plus personne. » Les autres rôles seront tenus d'impeccable manière. Mlle Dussane s'est rembourrée courageusement, pour animer une paysanne haute en verbe et en couleur. M. Jacques Fenoux sera le marquis de Dangeau M; Jean Hervé, Molière M. Escande, Racine M. Dorival, Chapelle M. Lafon, l'abbé cle Mauroix Mlle Mary Marquet-, Marie-Anne Mancini M. Jacques Guilhène, le vicomte. M. Pierre Berlin, pour ses débuts, chantera. De vrais sartistés enfin comme MM. Rognoni, Reyval, Drain, Ledoux, Mlles Marie Bell, Lherbay, Dufresnc, ont consenti, pour un jour, à n'être que des figurants.

LA GARDIENNE

A LA PORTE-SAINT-MARTIN

C'est une pièce que M. Pierre Frondaie a écrite pour Mme, Simone. Le célèbre drama-

du blessé de. Venise ne sont pas la confession incohérente d'un esprit en détresse le puissant génie du poète les coordonne, les. organise, les improvise,, si l'on peut dire, en un ordre magnifique et ce « Commentaire », quand la pieuse patience de la lillo du poète a déchiffré les dix mille bandelettes qui emmaillotent sa momie, ténébreuse, devient un admirable. poème en (prose, trésor dl-inages où le réalisme le plus saisissant et. le plus faniiilier se -mêle aux plus sublimes et, aux plus mystérieuses expansions lyriques, œuvre qui s'apparente aux plus grandes œuvres de la poésie et qu'anime un fraternel reflet dantesque.

De ce Nocturne, M. Gabriele d'Annunzio nous avait, déjà- donné quelques .fragments dans YEnvoi it lu France qui fait. suite à sa Lêda sans eijfjive aujourd'hui, il nous le livre complet en sa sombre beauté. Nulle part-, je crois bien, M. Gabriele d'Annunzio ne montre une pareille force d'expression, une pareille richesse d'images. Jamais il n'usa de raccourcis plus hardis que dans cet hymne à l'angoisse, à la douleur et à la. mort. Et avec quelle splendide et pathétique exaltation il célèbre .ses coinpa.g.nons d'aventure et de péril, ceux qui, comme lui, bravèrent les dangers de la. guerre aérienne et marine, de ces héros de l'aile et de l'hélice qui se no-iri• ment les Miraglia, les Bologna, .les Garrone Comme elle vibre, cette voix du poète; des profondeurs de la nuit douloureuse, dans le, silence de cette Venise, dont il revoit la, beauté, au jour de la guéiïson, avant de reprendre, en. une infatigable ardeur, sa vie guerrière et ailée A ce Nocturne, qui est une des plus belles œuvres du grand écrivain, j'ai le sentiment que l'on n'a pas accordé, en France, l'attention admirative qu'elle méritait, mais M. Gabriele d'Annunzio peut attendre.' Sa gloire est magnifiquement, certaine et -son Nocturne prendra place à côté des

.plus immortelles œuvres .de la littéra-

ture italienne.

̃̃ C'est une des plus célèbres que nous offre, dans une irréprochable et super-

turge a: intéresser les plus grandes', arlistes: Sarah-Bernhardt quand il avait vingt, ans, La. D.use, tout récemment, qui a demandé à jouer le fie/Je/. Mme Simone et M. Pierre Frondaie sont ,t à un, point de leur carrière où ils ne peuvent travailler qu'avec leurs, égaux. Ils n'en ont pas beaucoup. Quand ils les'trouvent, cela fait une belle affiche.

• Nous avons, demande à M. Pierre Frondaie de nous parler de sa nouvelle œuvre. Rien ne peut mieux la définir que ces deux passages d'Aristote et .de l\Iussek 1 « La Tragédie, a dit Aristote, n'agit .point pour imiter les mœurs. EUe'peut'rnemê's.'e»; passer. Ce qu'il faut pour émouvoir, c'est un -personnage sans caractère, mèlé-de vice et de vertu, qui ne soit ni méchant- --ni-bon^mais malheureux par une erreur bu- par une-, faute involontaire. »

Et Musset- a écrit, clans Un article de critique sur Rachel

« La Tragédie est In représentation d'une action héroïque, c'est-à-dire qu'elle ;a- un objet élevé,- comme la mort d'un roi,- •l'acquisition d'un trône. Son tout est d'exciter la terreur et la pitié. »

L'un des héros de la Gardienne, est bien un personnage sans caractère et Ja pièce- raconte l'acquisition d'un trône et la mort. d'un roi.. On pourrait -dire de la. Gardienne qu'elle est une tragédie, mais une tragédie, sans emphase, traitée sur le ton de la comédie moderne'. Du naturel, de la simplicité. Le dernier acte seul fait monter le ton, dans son ampleur tragique. .• La Gardienne a, paraît-il, une anecdote véridique pour point, de départ.

L'œuvre- propre de M. Pierre Frojidaie," c'est la construction du drame et -le dessin de l'héroïne une des plus fortes figures de son théâtre, parait-il. C'est le rôle qu'il destine à Mme Simone. Il ne peut faire assez; d'éloges ,de son illustre interprète « Une des plus grandes artistes de cc temps », nous' dit-il, ̃• 11 faLlait pour tenir le rôle de la puissanceet de la simplicité, de la vérité et de i 'émotion. Mme Sinione a tout cela. C'est l'inlurprête rêvée de la -pièce;

L'autour nous dit aussi le plus grand bien de M. Grétillat, sobre et sincère de M. Blanchard, un de' nos meilleurs jeunes premiers de.Vurgas, qui fera une c.urieuscr composition.

Les interprèles, de leur côté, nous déclare combien la mise en scène de M. Pierre Frondaie leur a été précieuse. « Personne ne jouerait, sa pièce mieux que lui », nous déclare Mme Simone, qui s'y connaît. Elle ne désespère pas d'avoir M. Pierre Frondaie pour partenaire le soir de lu création.

Jacques Théry.

COURRIER DES THÉÂTRES CHARLOTTE LYSÈS

DANS LA 8e FEMME DE BARBE-BLEUÈ Tout Paris sait déjà que Mlle Charlotte Lysès doit -reprendre samedi prochain, aux Mathurins, dans la Huitième femme de Barbe-Bleue, ce rôle de Monua dont elle a< fait -*i-He nie ses- pins magnifiques créations. Et Touf Paris se dispose à venir l'aérclamer de nouveau. 7 Jamais, en effet, l'admirable artiste n'a été plus complètement elle-même que lorsqu'elle incarna ce personnage que l'auteur avait conçu pour elle. Elle y déployait, superbement, ses dons uniques cette intelligence, cette finesse, cette sensibilité qui la classent comme l'une de nos plus grandes artistes.

Elle triomphera samedi dans la Huiiiè*me femme, avec M. Raimu et M. A-terme»

CHAMPS-ELYSÉES

Demain, à 9 heures, dernière représentation du nouveau spectacle des Ballets, Suédois, de M. Rolf de Mare, avec jVLJean Borlin et Mlle E'bon Strandin dans la Création- du Monde (ballet de M. Biaise Cendrars, musique de M. Darius Milhaud, décors et costumes de M. Fernand Léger, chorégraphie de M. Jean Borlin) et dans Within the Quola (ballet-sketch de M. Gel'-aid Murphy, musique de M. Cole Porter, orchestrée par M. Koechlin, décors et costumes de M. Gerald Murphy, chorégraphie de M. Jean Borlin). Orchestre sous la direction de Vladimir Golschmann. Ce spec-

be édition, M. Henry Cochin, avec sa parfaite' traduction des Triomphes de. Pétrarque. MI. Henry Cochin, savamv' meHt versé dans les études dantesques, est aussi un « pétrarquisant » de marque, mais il a entendu nous donner, des ` Triomphes, une version lisible et dépouillée de tout appareil d'érudition. M. Cochin n'a fait suivre le texte de ces fameux poèmes que des quelques notes indispensables à rendre intelligibles certaines de leurs obscurités. Il y en a, en effet, dans les six Triomphes, que M. Henry Cochin nous a rendus vers par vers, avec la plus stricte fidélité au sens, fout en cherchant à conserver à chaque strophe sa subtile texture. A cette entreprise difficile, M. Henry Cochin me semble avoir ingénieusement réussi. Une très intéressante préface complète ce beau livre. M. Cochin y définit ce que sont ces l'riomphes.

Les Triomphes sont un grand poème et un poème inachevé. Leur'p'oint de départ est d'honorer la. dame aimée leur occasion est- une- vision •'•– sujet très familier à l'époque •– et une .vision': de

l'autre. monde,- comme- La. ̃Bivinc-Co-

̃medic. avec des aroimes, des rencontres, des dialogues et..des cortèges, prétextes à dés'puinpes décoratives et à. de sonores énumérations. Vaste -épopée lyrique, les Triomphes commencent par celui de l'Amour et finissent par celui de l'Eternité. La Pudicité, la Mort, la Gloire, le Temps en sont les autres par, ties, mais si les Triomphes ont une beauté philosophique, ils ont aussi une beauté poétique et c'est, cette dernière que la belle traduction de M. Henry Cochin nous aide a saisir et à goûter. Nous y trouvons, en ces Triomphes « l'élan lyrique, la splendeur descriptive, la richesse des images et la sincère émotion humaine ». Nous y trouvons, ainsi que le remarque M. Hen"ry Cochin, « un poète' vivant » et qu'il a su faire harmonieusement revivre en notre langue.

Henri de Réemier, do l'Àcpdomie française.


tacle,, -est ^accompagné d'un Concert Sym1 -phonique (ntemières auditions d'Erik SaT tie, ifcechïin et de l'Ecole d'Arcueil). Orchestre sous la direction de Roger Desor-

inière.i

Répétitions générales:

EN MATINEE

"A" LA Comédie-Franijaise, ï T H. 30, répétitiofi; îgénfeale de Jean de, La Fontaine ou le Distrait volontaire, comédie en trois actes, en .vers, de Louis Gendteau et M. Guillot de Saix. Distribution.:

MM. Jacques Fenoux, Le Marquis de Dangeau; Léon Bërnàrçi, Jean de La Fontaine- Lafon, L'Abbé'de Maucroix; Jacques Guilhene, Le Vicomte; Dorival, Chapelle; Esçaisde, Racine; Jean Hervé, Molière; Rognoni, Gros'tRêné'; Pierre Berlin, Pietrot; Mmes Leconîe, Perrette-Glymène Dussane, Dame Lise Roseraie, Marquise du Parc; Madeleine Barjac, Mlle de Brie; Mar,ie-Bell, Armande Béjait; Mary Marquer, Mar.ierAnjie Mancioi; Lherbay, Babjllatde. EN SOIREE •̃•

LA PORTE-S.A1NT-MART1N, à 8 K. 45 très .précises, répétition générale de la Çardieifne, pièce en 4 actes de M. Pierre Frondaie.

Distribution:

MM. Vargas, Mgr de Fertenberg; T. Gtétillat, Vlichel Zoris; Saillard, Jean Lesage; P. Blanchar, Adolphe de Kœurbourg; Alniette, Pe Brémont; Chanot, Joseph; Person, Brégor; Clavâud, Tarrail Hirleman, Un Chanteur; Mmes,'Simone, Princesse. Maria Pia; Nobis, Mar- the Souriquet; Aui?er, Marioutçha; De Kériyal, JLéQne Spaghelli Claire Cl^re, Une Américaine.

Ce soïr^ ̃̃ ̃̃ ,•:

It

A l'Opéra. Relâche.

A LA Comédie-Française, à 8 h. 45 (abon.)" Un Homme en marche (MM. Alexandre,. D. d'Inès, Desjardins, R. Monteaux, P. Numa, J. Guiihène, P. Getbault, Fresnay, Dorival, Drain, !A. 'Reyval, Ledoux, Rognoni, P. Bertin, Falconiiier' Mmes E. Dux, M. Vcntura, A. de Chau-

veion)--

A L'OpÉRA-COMIQyE, à 8 h. 15, 2° reprérsentation de l'abon. série A, Ariane ci BarbeBleue (Mmes Balguerie, Calvet, Baye, Billa, Azéwa. Calas, Réville, M. Païva, MM. Vieuille, Duprc). Orch.: A. Wolff.

A L'ODÉON, à 8 h. 30, la Bataille (M. Gémier, MM. A. Varennes, A. Carnège, A. Jacquin, Mmes M. Clervanne, Roanne. M. Duval) RoscFlambçrgc (MM. Coste, de Rieux, M. Gitard Mmes Courtal, M. Duval, L. Garcin). Aux VARIÉTÉS, à 8 h. 30. Ciboulette, oàé-ictte en Uois actes et quatre tableaux (Edmée Favart, Jean Périer, Henri Defreyn, Pauley, Jeanne Perriat, Emile Roques, Jeanne Loury, Koval, etc., et Madeleine Guitty).

Au VAUDEVILLE, à 8 h. 30, la Femme nue (Mlle Yvonne de Bray, M. Francen, Mlle Gabrielle Dorziat, MM. André Dubosq et Armand Pour MM. Joffre, Jean Silvestre.

Au GYMNASE, à 8 h. 45, les Vignes du Seigneur (Mmes J. Cheirel, Ellen-André, Bl. Montel, P. Noizeux, M. Rienzi MM. V. Boucher, A. Lefaur. A. Luguet, A. Laucien),

Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 15. l'Aiglon (Mmes Andrée Pascal, Alice 1 issot, Thomas MM. H. Monteux, Decœur, Chameroy, Der neubourg, etc.). Dim. et fêtes. matinée à 2 h. 30. Au Théâtre CoratLaparcerie, 25, rue Mogador (Tél.: Gut. 52-23), à 8 h. 45, le Tigre ct Coquelicot (Mme Cora Laparceric M. Georges Colin).

Au NOUVEL-AMBIGU, à 8 h. 30, Denise (MM. Jean Coquclin, Maxime Léry, Lamy, Bourdel, Montis Mmes P. Andral, Bérengère, Guéreau, Noris, Barsange).

AU THÉATRE ANTOINE, à 8 h. 45, le Fauteuil 47 (Mme Andrée Mégard MM. Àrquillière, Fréville Mme Mérindol, Mlle Gaby Morlay et M. Louis Verneuili.

Au PALAIS-ROYAL, à 8 h. 45, l'Ecole des Cocottes, pour les représentations de M.Max Dearly, avec Mrnes Jane Marnac .Thérèse Dorny, MM. Baron fils. Dervallès, Géo Leclercq.

Au THEATRE DE PARIS, à 8 H, 30, l'Esclave erranic (Mmes Véra Sergïne, Geprgetté Armand, Suzanne Rémy, Valentine Ribe, Brégyl MM. Alcover, Henri Rollan, Jean Ayme, Marcel André, Charles Bernard, la danseuse Dimitria). A la RENAISSANCE, à 8 h. 45, le Prince Jean (M. André Brulé, Mlle Madeleine Lély MM. Candé, G. Severin Mlle Servière). A l'Athénée, à 8 h. 45. la Sonnette d'A larme (Mmes Augustine Leriche, Madeleine Soria, Maicelle Praince MM. Lucien Rozenberg, Pierre Stéphen et Arnaudy).

Aux BOUFFES-PARISIENS, à 8 Ti. 30. Là.Haut (MM. Dranem, Boucot, Louis Blanche et Gabin, Mmes Mary Malbos,_ Simone Montalet, miss Annie. Line Bady.Tamssia, Blanchet.Bredy). Au THEATRE Marigny, à 8 li. 45. Beauté (Mmes Spinejiy, M. Lender, A. Ael, M. Monthil, de Mornand MM: P. de Guingand, Yonnel, Berthier, Cazalis, Labry).

Au Théâtre Michel (Gut. 63-30), à. 8 h. 45, Marcheuse 9 h. 15, Charly (Harry-Baur, Faîconetti, Dina Sinely, et Charles Boyer). Au Théâtre Edouard-VII, à 9 heures, l'Amour masque (Sacha Guitry .Yvonne Printemps, Louis Maurel, Pierre Darmant et Urban. Au Grand-Guignol, à 8 h. 45, Puisqu'il faut letre l'Ami des deux Un drame à la Salpêlrièrc Paysanneries judiciaires (Mlle Maxa, M- Paulais).. Matinée mercredi, samedi, dimanche et têtes.

AUX CAPUCINES, à 9 heures, Une Revue aux Capucines de Rip (Miles Marguerite Deval, Simone Dulac, Jenny Rackson avec Irène Wells MM. Berthez. George, Fenonjois et Louvigny). Au Théâtre Femina. à 8 h. 45. les Amants saugrenus (Mlle Renée Corciade MM. Henry Roger, Corney, C. Duvernay, Pierre Asso et Mlle Suzanne Dantès).

A LA PoTIN'IÈRE, à 9 "heures, la Femme du jour (MM. Abel Tàrride, Palau, Cousin et Lagrénée Mmes Maud Loty, Lucy Mareil et Marguerite Peuget).

AUX NOUVEAUTÉS, à 9 heures, la Maitressc 'de Bridge, avec Albert Brasseur. Le Gallo, Marguerite Templey avec Régina Camier, Vincent Hyspa et Jacques de Féraudy et Galipaux. Au Théâtre DES MATHURINS, à 9 heures, Vertu Vertu (MM. Raimu, Bélières, Barrai, P. Juvenet, P. Finaly. de Garcin Mmes j. Provost, Y.Latton et M. H. Burguet).

A LA SCALA, à 8 h. 30, Faut réparer Sophie (M. Marcel Simon Mmes Dubas, Daurand MM. G. Lecomte. Ferual).

Aux Folies-Dramatpques, à 8 h. 45, le Billet de logement (MM. Auge. Henri Jullien, Lurville, Trévoux Mmes Alice Bonheur, Clara Tambour, P. Dartois, Virginie Rolland, Clary Monthal, Reyne, Renée Pignon).

AuTrIANON.LyRIQUE, à 8 h. 30, Mrmuncr dé Tolède (Mmes Vcrly, Ferny, Moreau, de Thouy MM. Villier, Coulomb. Cardon, Dumont).

A LA Maison DE « l'Œuvre », 55, rue de Clichy, à 8 h. 45, Gioconda, de Gabriele d'Annunzio (Suzanne-Després, MM. R. Weber, Raoul, Fr. Baissac, Mmes G. Maxhence, Margès, Ch. Laurey).

AUX 'Deux- ANES (Dir. Roger Ferrèol), place Blanche (Marc. 10-26), à 9 heures, la revue Foin!' Foin! de Colline, Merry et Ferrépl (G. Gabaroche, Gaby Benda, Marc Hély, Dajio et Claudine Ricard).

Opéra'. ̃ L'Opéra donnera iîcniai.1, coaiine. nous Favoris annonce, !a première représentation du Jardin du Paradis avec l'admirable interprétation qui réunit Mlles Fanny Heldy! Y. Gall, Lapeyrellc MM. Franz, Houard, Faberl, Kambaud, Huberly, Narçmi, Soria, Dalerant, C Dubois, Régis; Mlles Marilliel, Dcnja, lîew dans les principaux rôles; sous la direction de M. Philippe Gaubert.

Comédie-Fbançaise. Dimanche, 4 novembre, en .«oirée.1 le. Carnaval des Enfants, la pièce de M. Sainl-Gcorges de Bouhélier, reprend sa place sur l'affiche de la Coiuétlic-Friiîïçaise. Elle sera jouée par- tous les interprètes dont la presse a été unanime à célébrer le -succès' MM. André Brunol, 'Léon Bernard, Fresuay, Drain, Ledoux, le petit Bacre Mmes Berthe Bovy^ Veniura t-

Even, Damaury, Catherine Fontenay et la petite Simone Guy.

Opéra-Comique. La répétition générale de Sainte Odile, légende* musicale en trois actes de M. Georges Lignei'eu, musique de M. Marcel Bertrand, et de- la Griffe, drame lyrique en deux actes, de M. Jean Sartèné, musique de Félix Fourdrain, est définitivement fixée au samedi 3 novembre, à i h. 3o très précise de l'après-midi. La première représentation de ce spectacle aura lieu le lundi 5 novembre, en soirée.

Le, public est instamment prié de ne pas entrer dans la salle pendant que 1<3 rideau sera levé.

Odéon.' Voici la distribuliori' de l'Empereur Joncs, comédie en. huit tableaux de Eugène O'Ncill, version «française do M. Maurice Bourgeois, dont la dernière répétition de. travail aura lieu demain mercredi, u 2 heures 00, devant la presse (exclusivenient)

MM. Chabrier, Henry Smithers Benglia, Brutus Balpêtré, Lem Gasthons, le Sorcier Mlle Ruef, une Vieille Femme MM. Jean-Fleur, le Gardien Oettly, le Commissaire-Priseur Bryonue, Raymond, Vattier, Rouillon, les Plan- teurs Mmes Dalmar-Gératd, G, Duard, J. Ptér- vost, Diétry, les Belles..

Deanaiii soir, l'Empereur Jones sera donné à 8 h. 00 en soirée de gala avec la Sou- riante Mim Bcude!, comédie en deux actes de MM. Denys Amiel et André Obcy, dont voici la distribution

MM. Cusin, M. Beudet Perdoux, M. Lebas Eernier, Dajjzat Tricot, un Employé Mmes Madeleine Olorvanne, .Mme Beudet Claude Mé- rian, Gabrielïe Deval-Brice, Marguerite Ber- the Richard, Mme Lebas Courtal, Eugénie, et Mmes Betty et Cazaux.

Le bénéfice de cette soirée de gala placée sous le patronage du minisllèrc de l'instruc- tion publique et des beaux-arts et sous les auspices de l'Association Française d'Expansion et d'Echanges Artistiques sera af- fecté à 1'éreotion d'un monument aux athlètes, champions et sportifs morts pour la Patrie.

.Vabbbtés. àiboulelle, l'opérelle de MM. Robert de Flers et Francis de Croisset, musique de M. Beyiialdo Hahn, sera donnée après-demain en matinée à •ah. ;i5 avec toute sa- brillante interprétation.^

•*•

Vaudeville. Voici, sur la Femme nue, l'opinion de la critique

L'Infonnatioiï

Voilà une reprise dont la carrière dépassera la fortune d'une pièce nouvejle. ANTOINE. Le Journal

Si l'on veut comprendre le sens magnifique que peut avoir, au théâtre, le mot « interprète », il faut entendre Mme Yvonne de Bray au Vaudeville.Pawlowsky.

Le Matin

Un des joyaux les plus purs de notre littérature dramatique ait vingtième siècle. FRED ORTHIS. Le Figaro

Mlle Yvonne de Bray acclamée n'a jamais affirmé plus magnifiquement ses incomparables dons d'artiste. MAXIME GlRARD.

Excelsior

L'immense succès de la pièce en a consacré sa valeur. CHARLES MÉRÉ.

Le Petit Journal

Un jalon d'or sur l'avenue classique et superbe de notre littérature française. PIERRE Weber.

Bonsoir :•,

Le triomphe de Bataille. Un public ému, vibrant, écouta la pièce avec ferveur et fit à Mme Yvonne de Bray une ovation indescriptible. A. SAVOIR,.

L'Eclair

La représentation de la Femme nue s'est terminée par un enthousiaste hommage, quasi religieux. L. P. '1

Le Petit Bleu La Femme nue tiendra t'affiche au Vaudeville durant de longs mois. E. MAS. ·

Tuéathlî Sakau-Bebmiardt. A partir du 5 novembre, les Nouveaux Biches seront repris pour quinze représentations, ce ̃qui donnera à 'la direction du Théâtre Sarah-Bernhardt le temps dt préparer la nouvelle mise en scène de la Dumr. aux Carnéelias (avec décors el costumes de l'époque).

G aitiî- Lyrique. Tous les soirs, Amour de Princesse, l'amusante opérellc de Louis Urgel qui remporta hier un énorme succès devant la presse avec M. Vilbert, Mlle Germaine Gallois, M. Germain Chaiicy et M. Morlon. [Location Archives, ^g-2p). **•

En raison des fêtes de la Toussaint, le service de seconde, pour Amour de Princesse, ne sera reçu que vendredi soir 2 novembre.

Ri;r>AissA.\ci3. Quatre actes éblouissants, pathétiques, passionnants une picce qui après avoir tenu le public haletant. et conquis, finit dans un sourire telles sont les raisons du triomphe de l'œuvre magistraie de M. Charles Méré, le Prince Jean, i dans laquelle ]M. André Brûlé et Mlle Madeleine Lély, assistés de MM. Candé, G. Sève.*îin, K. Vincent, If. Harmcnl et Mlle M. Servière se font acclamer tous les jours. Jeudi (Toussaint), matinée. Location Nord, 'i'j -où.

La 4oo° de « La S-u.n.m;tte d'Ax.-vkme ». Un déjeuner amical réunissait. hier la direction, les artistes, le personnel et quelques familiers de l'Athénée, autour de MM. Maurice Ilcnnequin et Romain Coolus, les

heureux auteurs de lu Sonnette d'Alarme;

dont on fêtait la /joo° représentation. En raison de l'inlimilé de cette réunion aucun discours ne fut prononcé. En quelques mots, auteurs cl directeurs remercièrent leurs collaborateurs, et avant de lever •leur 'Verre au succès de la Sonnette d'Alar* 'me, les convives eureut-le plaisir d'entendre et d'applaudir ce charmant sonnet écrit pour la circonstance par M.: Robert Bodct, .< ̃̃ SONNET

SUR LA « SONNETTE »

p'Aiurme, n'en est pas, quand la « sonnette )) Et ces deux écricains, sans doute, ont confondu, Puisque leur carillon, qui n'alarma personne, A toujours égayé ceux qui l'ont entendu. Son allégro si clair semble un rire éperdu, La joie y retentit, le plaisir y frissonne, L'Amour y chante. Aucun péché ne s'y soupçonne, Et pourtant on y mord mieux qu'au fruit défendu. Acteurs ravis, publics enthousiaste el fidèle, Si cette œuvre a séduit tant de monde autour d'elle, C'est qu'on rit doublement quand on rit en français. Quatre fois centenaire, aujourd'hui la « Sonnette » A pris son plus beau timbre et sa voix la plus nette Pour fêter ses amis, en fêlant son succès.

Maricny. C'esl avec ses brillanïs créateurs Mlle Spinelly, MM. Pierre de Guingand, Yonnel, Mlle Marcelle Lender, M. Cazalis, Mlle Marcelle Mônthil, Mlle Louisa de Mornand, avec Mlle Alise Aël et M. BerJliier, qu<i~ Beauté, qui triomphe tous les

jours, sera jouée jeudi.prochain Ier novembre en matinée et ensoirée.' •̃'>̃ IfHÉATBE Femina. La direction du Théâtre Femina annonce les huit dernières représentations des Amants saugrenus,, la comédie de M. Jacques Nalansqn dont la Carrière prendra fin irrévocablement ll-mdi prochain 5 novembre.

#>

Le tiîre définitif de Ta pîecê de W. Edouard Bourdet, qui doit passer dans quelques, jours au Théâtre .Femina-, est l'Homme enchaîné. ̃

Potimère. La Femme du Jour, jouée avec un extraordinaire entrain par M. Tarride, Mlle Maud Loly, M. Lagrcnée, Mlles ]L,ucy Mareil, Marguerite Pougel, ]V[. Cousin et M. PaltiUi es-t indéniablement' l'un des plitâ'grân'ds.sucb'è3-"àcîiiel'sVv'i.s'i';

FoLiES-DijAisrATiQUES. t Quelle admirable troupe' comique que celle qui joue le Billet de Logement, avec, en tète, MM. Augé, Lurville, Trévoux, Mmes Alîce Bonheur, Clara Tambour et M. Henry Jul-

lien-

.̃•• Maxime Girard.

SPECTAÇLK&ÇONCERTS Aujourd'hui

A l'Olympia (2 h. 30), même spectacle que lé soir.

Ce soir ̃• ̃

Aux FOLIES-BERGÈRE (Gut.02-59), à 8 h, 30, la merveilleuse revue de M. L. Lemarchand i: En pleine Folie, en 2 actes et 40 ubleauz.. Au CASINO'DE PARIS (Cent. 68-35), à 8 h. 15, Y a qu'Paris, revue de MM.Jacques Charles.Georges Ârnould et Saint-Granier (Sessué Hayakawa). A L'OLYMPIA (Cent. 44-68). à 8 h. 30, Gala de la Chanson Mayol, Alibert, Ouvrard, Marcelle Pacheco, Dayriac, Nina Constantinova, Balder? les Fratellini junior. De 5 à 7, Maison de danses. Entrée 3 francs.

Au PALACE, sur les -t>c.tfle'vards, an du faubourg Montmartre (tél. Berg. 44-37», 'à 8 h. 30; la revue Toutes le,s femmes (Harty. Pilcer, Potaire. Nina Myials Dutàrd, Audifïred, 300 wtistej). Au CONCERT MAYOL (Tél.Gutenberg 68-07), à 8 ;h. 30, la revue Cache la pudeur 45 tableaux. Parisys, Argentina, Montel, 25O.artistes, 900 costumes les 32 Fisher's Girls.

A LA CiGALE (Nord 07-60). à 8 h. 30, Tous voiles dehors (Biscot, Lucette Darbelle, Ed. Castel, J.Vorcet.les Sœurs Guy (Christiane et Marie), la danseuse Joan Carroll, Carlus ,èt Jane Aubert). A BA-TA-CLAN (Roq. 30-12), à 9 heures, Festival des vedettes (Raquel Meller, G. Milton, les Fratellini). Les Guignols, de Rip.

A LA Gaité-Rochechouart (Trud. 06-23), à 8 h. 30, C'est Mariole 1 deux actes et 30 tableaux (Nina Myral, Serjius avec René Fagan et Robert Burnier). Dimanches et fêtes, matinée. A L'ALHAMBRA (Roquette O-l 0), à 8 h. 30. Little Tich, miss Edith Kelly Gould et les Tomson Twins, Cornalla et Eddie, Mlle Izard, Mack et Brantley, les Eddys et Georgel.

-A LA LUNE ROUSSE (Trud. 61-92), à 9 heures, D. Bonnaud, V. Hyspa, Léon-Michel, G. Secrétan, J. Rieux, Cluny, Spark, de Sontter, Heintz. Chute! Chute! (Mlles Y.Guîllet et M.Mailly.) Aux NOCTAMBULES (Quartier Latin), 7, rue Champollion (Tél.: Gob. 42-34), à 9 h., Privas, Hyspa, Cazol, Vallier, Bartel et Bastia. Nok-tambul. Liette Guérita et Alice Weil.

Au CARILLON, 30 boùl. Bonne-Nouvelle (Tél. Berg. 59-86), à 9 heures, C.-A. Carpentier présente 28 numéros et Ça fait mode, revue. MM. M. Yrven, G. Lix, L. Debrennes. Natacha, etc. A LA PIE QUI CHANTE, 159, rue Montmartre (Cent. 25-67). Charles Fallot. Six Poulettes /re- vue en 10 tableaux (Jeanne Fusier, Peggy.Vère, Baldér, Tartiuini d?Or, etc.). -r. Chez Fursy et Mauricet, 43, boulev. de Clichy (Trud. 69-67), à 9 heures, Bonjour (Nikitina, Suz. Feyrou, Ad. Lamy, Carol Chansons (Gaby Montbreuse, Fursy, Mauricet. Betove). Au CIRQUE DE PARIS (Ecoie militaire) (Ségur 31-90), à 8 h. 30, jeudi, dimanche, à 2 h. 30 le plus beau spectacle de cirque, le moins cher (1 fr. 50 à 12 francs).

A MADELEINE-CINÉMA, l'extraordinaire Ro.bin des Bois, avec Douglas Fairbanks; un très intéressant documentaire: La Mer; les sélections de l'orchestre Lachaume.

Ba-Ta-Clan". »- Le spectacle le plus couru du Tout-Paris Raquel MclJer, G. Milton, les Fratellini, (.Jirier, Albany Zidner, Goudine, dans les Guignols, ,,de Rip (Matinées jeudi, samedi, dimanche. Roq. 00-13).

,r.

Le triomphe de G. Chepfcr dans la Revue de La Ciiaumikre est sans précédent. Tout Paris vient acclamer le roi des chansonniers.)

Courrier Musical

Ce soif

Au Théâtre des Champs-Elysées, à 9 heures, premier Concert symphonique, l'Or- cheslre Pasdeloup, au complet, dirigé par Piero Coppola. Soliste Mme Marguerite Nielka.

A la Salle du Conservatoire, Concert Alexis Râteau. Mme Croiza, Mlle Simone Plé, M. Jean Hure.

A la Salle Erard, récital de chaut, par Parish Williams. Billets à la Salle, chez M. Durand et chez M. Dandelot.

A la Salle des Agriculteurs, à g heures, Concert Alice et, Maria Rey Golaço (récital de chant, chansons populaires portugaises et espagnoles).

Billets à. la Salle. Représentant M. de Yalmalèlc.

[sonne

Demain soir, Salle des Agriculteurs, Concert Braïlowsky. Il ne reste plus aucune place.

LES Coxcekts Pasdkloup au Tkocadého. Le public et la critique musicale ont été unanimes à reconnaître l'amélioration, apportée dans l'acoustique de la salle duTrocadéro qui est maintenant excellente. L'Association des Concerts Pasdeloup donnera le jour de la Toussaint, à 3 heures, vn concert supplémentaire dont voici le

programme. •>

Places de 2 a 8 francs.

Beethoven, Symphonie héroïque Wagner, Prélude de Parsijal Haëndel, Concerto en (orgue, Mlle Nadia Boulanger). Lili Boulanger, Pour les funérailles d'un soldat. C. Franck, Rédemption.

Concert dirigé par Rhené-Baton,

-♦•

Samedi, 3 novembre, ù 5 heures, au 'Chatelet, 3* Concert Colonne du samedi avec le concours du Chœur russe de Kil.baltchilch et de M. José Iturbi. Léonore, ouverture n° 3, Beethoven Fantaisie hongroise, pour piano et orchestre, F. Liszt M. José Iturbi Le Chœur russe de Kibaltchitch: Chants religieux. Huit chants populaires russes (I10 aud.), de A, Liadow (direction Kibaltchitch). Poème pastoral, pour orchestre (lre aud.), Georges Soudry. Rapsodie norvégienne (Andantino, presto), Ed. Lalo.,

Dimanche 4, a' a h. 3o, 3" Concert Colonne du dimanche, avec le concours de M. José Ilurbi.

Léonore, ouverture 3, Beethoven Concerte en ré mineur, pour piano, Mozart M. José lturbi Qeuxicme simphwie, en -si bémol, V.

d'Jndy Le RoucLd'Qmtihifhs.C.. SainttSaëns Les Maîtres "cftahTcSrs," oûverEBrëT'R. Wâgriër:

Les concerts seront dirigé; paç. Fr.

Ruhlmann. *<P' Fr., ̃ '••

Deuxième coni erl Samuel Dushkiu saîhé3i soir, 3 novembre, Salle (Javeau.

te célèbre Cônipositour Serge lPr»kofieff donuera, le luncfi 5 novembre, un récital d.c piano au Théâtre des .Champs-plvjsées,

i t

Jeanne Mpnljovel et Hélène Léon donneront un Festival Schumann-I'-auré mardi soir 6 novembre, Salle des Agriculteurs. Au programme Eludes., Syniphohiques, les -Amours du Poêle (audition intégrale), de Schumann Thème cl. '.va ria lions, et la Bonne Chanson (intégralement)Gabriel Faure*ri$ftfets de~5 ù- -10 irancs; -SaWé-Dii'^i-und1, Kiesgen et Delael.

Jacques Thibaud jouera vendredi soir a radminislralion de la 'Société PhilharmoSallc Caveau, le concerto de Vivaldi en fa, la Sonate de Veracini en mi, la Sonate de M. Gabriel Pierné avec l'auteur et le Quintette à cordes en ul de Mozart, avec MM. Claude Lély, H. Benoit et. Camille Dejo'̃Mle. •_

Abonnements aux. douze séances, de 45 à 200 francs. Bjllels par séance de 6 a a5 fr., à l'administration dela Société Philarmoni- que. ij, rue Blanche, à la Salle et chez Durand'.

T8

'Pablo Casais jouera mardi soir ï3 novembre. Salle Gaveau 'a0 Concert de la Société Philharmonique. L. de Çrénpane,

L. deÇr#njone,

Propos d'élégance et de mode masculine ̃̃ A saint Hubert. i' A son de .fanfare, on ia déjà annoncé J<; Bail de da Sai.nt-Hubei\t, qui aura lieu .samedi prochain, 3 .novembre, à Chanliily, à 'l'Hôtel du ̃Grand Condé, au iprofit ûes veuves de guerre et de ia. Ligue an-U-liiberculeuse du depar.? Moment de l'Oise.

|: Ce aoi.r-1'à, grand bat et curée aux flamhca.ux.dang.ee cadre merviqilleux de. la fp.rôl de ChaiitiMy- qui retentira, «n i'houBear de Saint-Hubert .et de la Charité, (des 1f.an.1e uses if.ii.nfar.es du « Roy », de la « Dauphine » et de la u Royale ».

Tous les détails 'en ont été arrêtés par un coiiiïté présidé par S. A. 4a princesse Mural-, tirez .Ml Jean Stéim, l'auteur d'un Uvre savoureux d'intérêt et. de documentation Les courses de Chantilly sous monarchieJuillet.

Le désir du comité est que tes hoiunies s'y l'cxident dans l'habit de soirée de l'équipage dont ils ont 4e bouton ou au -moins «11 habit de .coLplc-ur.

La .chasse à iCOufire,- ai'èst-.ce pas yo legs du passé '? Les ita'aditio.n.s de Î!a vénerie fraaïeais'e *iDinonten.t à l'ancien régime, u «st suri])renamt qu'elles aient pu itrayerser aiotre époque dôniocr.atîqu« sans subiir trop d'altération et qu'elles soient plus respectées que jamais. Les .principes, 'les .préoeptes, les usages de te chasse à courre sont Ses mômas ou à peu .près que ceux expliqués par du Fouilloux, dans son célèbre Traité de la vénerie, dont la première édition est de 1560. Samedi prochain, nous aurons uii\ spectacle d'ensemble d'une .rare élégance cynégétique. Ceux qui voudraient des directives au point de vue de la « .tenue » pourront .utilement consultÊr d'excellent ouvrage du baron Karl Rsilj.fi i laYfinmis.iTQnjims.&çQntej&pQ; ̃raina.- !J'iu v;<< -•̃ ~r-" ̃-̃ -o »*S>. '?. "̃̃it- Le J-l#!ye-Gha<n,ib.iv; .a été .iùhàé par'. S. A:i. 1-e prince Murât .en 1&91, qui prit la location de la forêt de Chantilly à la mort de S. A. R. Mgr .le duc de Chartres, en 1911. La tenue est bleu hussard, (parements grenat, culotte, bileu foncé.

L'équipage de BoaeWçs chasse dans la forôt domaniale de Rainhouiillet, dirigé par l'intrépide idiasseresse fl.a duchéss-e d'Uzès, douairière. Tenue habit rouge à ila française, col, parements, culotte et gilet bleus, gadon de vénerie. Les dames portent 3e lampion è ,plunies noires.

L'équipage d'Hailatte « Par monts et vallons » (comte Bertrand de Vailon), a la tenue bleue, iparaiienls bleus, galon «de vénerie. Les hommes portent le chapeau Louis XV la ilrompc à la ̃Daan.piera-.e et les ipa,raneait$3 rouges.

Le Rallyc-a.llière (Forêt d'Ermenonville), lenue: garance, parements jaune souffre; l'équipage de Muinleuon (duc de Noailles), tenue verte, cols, ipoc.lies et pairernents rouges l'équipage Menier (VdiMers-ïGatteilets,), lejiue à da Française, rouge, galon de vénerie, igiilet rouge, culotte velours bleu, bas Mancs, bottes de vénerie.

J'en omets el des .meilleurs.

Au milieu des tenues d'équipage aux niultipLes couleurs, aious verrons aussi les of.fi«iers des gar.uisans avoisinantcs .en uniforniie. Ge sera .aussi du panaelic et du plus beau roussi (par les batailles. ^v'ouis conseillons aux fea-iv-enite d>e 3a beauté àV de la tradition de ipar.U.r dès le vendredi soir de Paris afin d'assister le lendemain à da messe de Saint-Hubert, •chasser a.v.ec d'un des trois équipages de ta i'égioii. car la chasse au cerf est sans contredit ta. plus belle dos .chasses aux chiens cour-ants, comme cMe est aussi da plus savante et la plus difficile, au son des fanfares éclatantes et joyeuses. « Au fond, la aneiUeu.re s.ciexice que .nous pouvons apprendre après ila crainte de Dieu. n'est-eile pas de nous tenir el entretenir joyeux, en usant d'honnêtes .et vertueux exercices, entre lesquels 4e m'ai trouvé aucune plus utile et plus recoinçiandaMeque l'art de la vénerào. »- P. i Ainsi s' exprimait au séîzJènie siècle Jacques du Fouilloux, notre -premier matlre en l'art de chasser à courre.

André de Fouquières.

,N. B: A la répétition générale des Ballets Suédois, au Théâtre des Champs-Elysées, l'assistance était particulièrement, élégante, la plupart des hommes en smoking, quelques habits et peu de vestons. Un grand nombre d'Américains étaient venus pour enlendre « Willtin .the Quota » (lEinigraiil), ballet-slïeteh de Gérard Miirphy, musique de Cote Porter, 'chorégraphie de Jean Borlin.. Remarqué sur la- scène un' « gentleman » de couleur habillé en rouge, jaune. Vert, orangé. Un arc-en-ciel exotique parfuriie à 3a -baiiane.

fLé,. spectacle avait commencé par ht. Créa-" lion da inonde, musique de Darius iVlilhaiid, défcai-s. ef; .coslu.nxfts de.Fç;rnand Léger. L'ho.mmé'à ,s'a création, était représenté par M. Jean Borlin, dans sa forme primiUvc, L'homme, eslhéliquenient a, depuis lors, fait quelques progrès. Dieu soit loué ̃• A. de. F., ̃Il faut ren il-re visite au tail'eur Hervineau, 5, place du Théâtre-Français, qui vient de recevoir un lot d'étoffes remarquables. La réputation de la Maison est acquise depuis longtemps, -grâce à sa coupe impeeea-"ble.

Tuée par un taxi

Mme veuve Violletle, âgée de- soixantedouze ans, demeurant rue d'Alger, a étô, hier matin* quai des Tuileries, reaversii par un taxi. .• Transportés â rhopiiul de la Charité, la, septuagénaire y a succombé à ses blessutes. Mme Viollette.ela.it la taule de l'ancien ministre du ravitaillement. » ̃

4aa%ettedesTribunaux Seul!

C'est Jëaltru d'une (piècG-d&'M. Henri Ouv émois,, .qui ;fut. jouée. '.<cii: oclûbre '1922 au t.liég-lj'e diï*G.raiud-Guig;nb1."Oïv 'M. Feret, auftHjr dramatique, se -yja-ignait d'avoir été jtlagié daâs.^cette o>uivre, Il avait, -sous se pseudonyme 'd-e Luc' Ayrail. écrit" une pièce .portant-; le titre de -Plutôt, mal que bien, et en avait donné le manuscrit au directeur, M. Choisy. Lorsque fut jouée l'œuv.re de M. Du.veïiiois, M. Fei-e.t préteiidit qu'elle était .tirée de son (manuscrit, et il. fit un procès à'. -M. Duivernois et à iM. Choisy. Que d'auleu.rs ,se sont plaints d'avoir été plagiés.! Beaucoup ont plaidé-; bien peu ont gagné leur 'procès.M. Duvernois avait un admirable argument en sa faveur sa pièce élail, disal-t-H. Abrée d'une aiouveUe ,paru-.e -en. 19,1 i.

Le tribunal, présidé par '.M. Leïn&ine, lut, ou ̃plutôt 'eiUeiiditiiâ toclure des pièces que firent à, Ja' barre îles avocats des auteurs,̃̃M" PLer.ie Lo3\v.el pour Al.- Duvernois et Me Gauthier Rougovile i'pou-r M. Feret, et il dér cida qu'id n'y avait .aucun plagiat ou contrer façon.

.Niais -M. Henri iDu-vamois et M. Choisy avaient l'ait une -d-emande recoiiventioainel.le, le tribunal 3 'admit En portent, dit Je jur g-eniç-at, une a-Gcusaition doute gratuite de plagiai, et en reprochant sans aucune preuve à M. Choisy d'avoir abusé du dépôt confié. M. Ferét a gravement attenté à la considération et à ['honneur des défendeurs », et il l'a -condamné à verser à M. Henri Duvernois et à M. Choisy trois nulle francs de ..dommages-intérêls-

Récusation de juge

'Nous avons vu, d'an dernier, M. VàillaBtCoutiiiùer, '.pour ne pas être jugé, .récuser -rd'aillours en vain un président de Chambre. Celte :procédu-tie est rare, surtout en matière 'civile. On l'a, vue (cependant hier, au tribunal itle commence.

«M. Ewklé. qui a souscrit .des actions de la: Banque iaidustriçll-c de Chine, se «voit demander Je 'versement, du .troisième quart du prix de ses actions. El, pour cola, on plaide. 'M. Porte, .président du t-risbanal, devait siéger, ilor.sque M: Eekilé, laccampaigné de son avocat, Al0Cors i, .s'est avancé et a dit ic J'ai d'inifceintion de -récuser M. le -président Ponl,e.-ii»: ''̃̃̃. ̃'• -̃̃ ̃ ̃ ••̃"• •C'est .toujours: un droit. Mais aine récusa-' tion exige une procédure spéciale,, -une déelaration au greffe, contenant l'es motifs allégués. M. Porte, dit-î-J, aurait' été chargé d'étudier un ^projet de i-enfJouemenit de la Banque Iudu-strieUc de Chine. More, Je président 'a .remis l'affaire é, lïuitaiuie pour permettre- <au plaideur de l'aire d'ici sa procédure. M. Eeklé ©si, ailé an greffe. Les employés ont été un peu surpris, car depuis quarante ans jamais on n'avait, au tribunal de comaïTorcc, formé de demande de réCTiseMon, M faillut feuilleter >un code de procédure civile .pour savoir leomirnant procéder. --Ou en çvftîl un. heureusement.

Georges Claretie.

Chambre des Commissaires-PriseursChambre des co.mmissair.es-priiseuir.s du dépa/i'tement de la .Seine se trouve ainsi cranposée pouir l'année 1923-1924

(M. Lair-D'Uibreuil, présidieut M. André, syndic M. A. Coururier, .rappoirtieur M. Brodù, iS-ecrétaire iM'. Maùgea-, .k'ésori.er. Membres MM. A. de C-agny, Gamaud, François, Villand, Tixier, Bizouard, Pica.nd, Engeilimann, Crosaier-LecoiJle, Foumier.

Disparition inexpliquée

Le 15 septembre, ̃Mm'e'Tio,. née Conception Ripolle, âgée de cinquante ans, venant de Valence (Espagne), où elle habite, avec sou mari et, son fils, arrivait à Paris et descendait à l'hôtel du Mont-Thabor, rue du même nom

Le 17, elle quitta l'hôtel pour se rendre chez un bijoutier de la rucfde la Paix auquel elle devait remettre une bague pour la

faire réparer.

Mine ïïd s'était parce de tous ses bijoux, collier, boucles d'oreilles., .bracelets, bagues. Elle ne rentra pas le soir. On no l'a pas vue à la bijouterie.

L'Espagnole devait rendre visite à Mme Rimerez, femme d'un avocat espagnol, demeurant à Paris, et celle-ci l'a vainement attendue.

La police judiciaire a procède, le 17 septembre, à d'activés recherches qui n'ont pas aboulj.

Les bagages de l'étrangère sont toujours à l'hôtel. Sun mari. M. Tio, est venu de Valence; il ne s'explique pas la disparition de sa îemme, qui n'avait aucun motif de s'absenter de Paris pendant le séjour qu'elle devait y faire.

Toute idée de fugue ou de suicide devant être écartée, on se demande si l'Espagnole n'a pus- été assassinée.

Erreur n'est pas compte Gérant d'une fabrique de meubles de Dijon, M. P. faisait fabriquer par les ouvriers de la maison des meubles qu'il vendait à son compte et, depuis dix ans, encaissait ainsi, affirme-t-ou, 8,000 à 9,000 francs par mois. L'examen de la comptabilité sera fort- long.

P. affirme, d'aillcurs, qu'il n'a rien vol6 et qu'il a pu, tout au plus, commettre quelques erreurs d'inscriptions. Il se dit prêt à rembourser le trop perçu chaque fois qu'on pourra faire la preuve qu'il s'est

trompé.

Le gérant ne sera pas seul poursuivi. Ceux qui lui ont achetô des meubles qu'il n'avait pas le 'droit de vendre seront inculpes do recel. 1.

Inîop(nations

Les de Dion* Bouton

Le S.alon de l'Automobile est ferméy mais les voilures de Dion-Boulon 1924, qui y connurent. tant de- succès, 10 CV, 12 CV et 20 CV 4- cyl., sont exposées à .l'agence Louis Loste,-34, avenue Marceau (Elysées 74-55), Organisation de'Voyages de noces Thos Cook & Son, 2, place de la. Ma- deleine, Paris, fournissent gratuitement aux fiancés tous devis et renseignements pour leurs projets, de .voyage.

Musique et bas de soie

On se souvient que pour la première1 fois à Paris, Marny a inauguré en musique mardi dernier ses luxueux et vas.tes magasins de bas, chaussettes et tricots du 33, rue Tronchet. Celte heureuse

innovation oyanij été) 'particulièrement

goûtée du. public, Marny a. décidé de .faire jouer tous les soirs, de 3 h. à 6 h. 30, ,un répertoire musical choisi qui ne manquera certainement pas d'être apprécié 'des jolies élégantes.

Le virtuose Jean Lombard, ex-premier ;violon des concerts Colonne et, Lamou- reux, et son orchestre de la Régence .assureront l'exécution de ce délicieux

concert- -symphonique.

Jeaa de Paris,

-<.c_w-u~

La^ Sem^inç_4e" Parry «Elle et moi ». ce n'est pas. «Toi 'et Moi » de Geraldy. Elle et moi, c'est la saison oui s'efface, et celle qui imprègne l'àme mo-

derne.-à l'approche d'octobre. Voici l'automne qui vêt le bois de feuillages cuivrés, teinte mélancolique du souvenir. Le.rnaîtro Parry,, .gui;- nous «harma (maintes* lûfis, lance pour cette maison, dont tous les chemins partis du bel été en or vont à l'hiver. de neige, une toilette nouvelle qu'une indiscrétion nouas permet de 'décrire/ .11 s'agit d'un fourreau très souple, en velours de soie noir. Devant est un tablier tombant en pointes sur lequel courent, peints au po-' choir, des fruits dont les couleurs ardentes rappellent les beaux soleils morts. La ligne du dos, très sobre, s'égaie d'un laçage de rubans uiulti-

rri.u.~ Dtocv colores umaigames aux Creahon PARRY notes vigoureuses de la peinture. La manche, longue cl très .collante, marque lu ligne du bras qu'elle recouvre pour laisser paraître, comme une surprise, l'épanouissement nacré de la main. Les tissus coloriés viennent "de Bianehini,. :et lu collaboration de cet artiste avec lo couturier Parry engendre une création, qui souligne plus que jamais, selon in. tendance moderne, la souplesse "exquise de la- femme. *k*

P.-S. Parry, 4, rond-point des ChampsElysées^

Le Grand Prix International d'Espagne est gagné par GILLARD sur moto

â plus de 126 Kilomètres de. ioypé C'est \& sixi.ènie Grand Prix que gagne cette année la -motocyclette Peugeot qui, une fois'dc plus, fait triompher de par ,lo monde l'industrie française.

Gillard, cliampion de France de Vitesse (500 une), s'est classé 1er, couvrant les ^50 kilomètres du parcours à plus de 126 kilomètres de moyenne. Péan prit la seconde place, à deux minutes de Gillard. C'est donc Une double victoire à l'actif do. •la, mai^que du Lion, qui confirme ainsi son indiscutable supériorité.

Ecrire 71, avenue de la G rande-Armée, pour recevoir gratuitement le catalogue des cycles, cyclo-inotos et motos Peugeot.

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Je- crois «qu'il existe peu de- pujHilulio'iis urbaines sauf peut-être au Jjj.pon qui aient pour les arbres un culle'aifesi spontané, aussi vif, aussi pvol'oiiil ..que ̃la population parisienne. Pour. la. plupart des habitants de- la grand'yiUp, 'condamnés à vivre d'un bout -de- l'année à d'aut-i'-ô ou à peu près .-dans l'agitation de jour en jour-plus fiévreuse et plus trépidante de la rue, la. vue des arbres anễme ehétifs c-L soulfreteux .d'une avenue ,ou d'un square apporte une sorte de réconfort et d'apaisement, connue aux no.mades du désert la vision de l'oasis. Et. je parle pas seulement, Jjîcji en'iteiKui, des bois de Boulogne et de Viñ'cennes, qui constituent déjà dos terriftoires de .luxe, plus spécialsment réservés aux loisirs dominicaux, mais des arbres' familiers qu'on rencontre en sortant de chez soi et en allant à ses affaires, -de ces arbres qu'on connaît depuis toujours ©t qui ont presque une histoire, qui vous donnent Une émotion un peu puérile mais charmante lorsqu'on voit, sur les boulevards, les premières feuilles d'un vert si -pâle sortir de Técrin verni des •bourgeons.

Cest arbres-là, -d'ailleurs, disséminés pn peu pa-rlo-utl© 'loin g tte&: voies publiques, constituent au total une Véritable ̃forêt- puisque leur nombre actuellement est -Voisin de cent nii-He, dont- vingt-sept mille platanes environ, seize mille ormes, dix-huit raille ma-rronniers, six mille érables, six mille sycomores. 11 n'y a pas encore très longtemps, la sylve parisienne comptait même un chêne et un mûrier elle compte encore un figuier, qui est en passe de devenir célèbre celui qui se trouve rue Canibou, en face de l'église de l'Assomption et pour la protection duquel toute la presse est intervenue. On a pu Voir là jusqu'à quel point les Parisiens aiment leurs arbres

C'est pourquoi il ne .faut pas hésiter à proclamer bien haut la triste vérité les arbres de Paris dépérissent, les arbres de Paris disparaissent de plus en plus vite, incapables "de .subsister .sur .une terre devenue trop ingrate pour eux. Les spécialistes ont établi eu ce qui les- concerne, des table s de mortalité malgré l'opinion répandue- et fondée sur la chute précoce de ses feuilles, le marronnier vit ;le plus longtemps. Les -sycomores-, les platanes, les ailantes Viennent ensuite et (Sa sonates -tilleuls, les paulownias qui sant les '.moins résistants. Et l'on peut coj^ta^r^ajméé e-g arméj^uije njôrtalHé plûsTortêTd autant plus inquiétante qu'elle affecte principalement les arbres des quartiers centraux, les plus pauvres en espaces-libres.. '•̃.̃̃ En -comparant la durée d'existence des arbres d'âignement' dans les quartiers Inférieurs et dans les quartiers excentriques, on s'aperçoit que pour toutes les essences -sans, exception la mortalité va.rie à peu près çl'u simple -au double, des quartiers périphériques >ux quartiers du centre.

Les conditions 1-ivès spéciales dans lèsquelles doivent vivre les arbres dans les grandes villes peuvent expliquer, en partie tout au; moins, cette mortalité -anormale. L'atmosphère1 aérienne des "grandes agglomérations urbaines contient notamment une proportion d'acide carbonique plus considérable qu'à la campagne. Cependant. les courants d'air en empochent l'accumulation de telle sorte que ce gaz n"entr.e- jamais que pour trois à quatre dlx'TOillièmes" d'ails l'atmosphère '.de Paris -<i cette dose, il ne saurait constituer -un danger sérieux pour la végétation. L'air de la cité renferme aussi pariendroits des gaz ou vapeurs délétères (a n^i ydride sûll-ureu xr a ci de dilorhy dr ique, etc.) mais ce n'est qu.'au voisinage des cheminées d^us'ines "queTatmosphère ̃ ést'suft'isamment chargée de ces corps pour déterminer des (brûlures dans les tissus végétaux. Quant aux 'poussières qui proviennent dia la désagrégation des chaussées em- pierrées ou pavées -en pierre, des pierres travaillées dans les chantiers de maçonnerie, des -particules- de charbon que déversent les ohenn'nêés, elles se déposent surtout à la face supérieure des feuilles, laissant libres les ouvertures stomatiques situées pour la plus grande partie sur rép'idenne inférieur ces dépôts ne peu- vent donc entraver que fort peu les échangé? gazeux et ne sauraient avoir sur la végétation une action aussi nuisible que cël|e qu'on leur prête générale-* ment.•- ;•

Une opinion également répandue est que les arbr-es. des villes épuisent rapi.tSementJes matières nutritives comprises dans la^erre Me.ublë.de' là cuvette -dans laquelle ils'-son-t plantés. 11 semble qu'on ait beaucoup exagéré l'insuffisance de la uufjition i ir de-. <indljse>, de terres prék\Lè-vtii]i J 1 mbie- mm tb ont démontit qu elle- 1 'îiltimdienl encore des ma-: lieica aiutulne plUb quo suffisantes pour aWiR'f U AegbfdtitHi- .̃̃>En J t î ,t le dtldut d au al ion', .des: nigdiiL-. ^outeiiaiii et aussi le. défaut d'arrosage, qui constituent actuellement" les pnnemib le? plus notoue-> des plantations pdii-.if>niH~ Ldtmoiplièie du' sol des voies publiques est considérablement viciée sur'ia plupart des points par i;accuinulatiou-dè l'acide carbonique. La dispositip-if de grilles en.fonte, soustrayant la terre végétais à la circulatio.n des piéton§, pej'incltaient l'arrosage et l'aéiũtiori d'e Tarbre dans- des conditions relativement satisfaisantes niais ces grilles avaient le grave inconvénient ée mettre à -la 'disposition des manifestants, en cas' d'émeute, des..projectiles dangereux. qu'ils sô- procuraient facilement' en brj-"sant les panneaux. Leur-suppression fut décidée et l'on ne pourrait que s'en féli<cifei' eu. 6C: l'appelant le grand nombre d'agents p-rëcé.demnient blessés, dans ces. conditions,, aux abtirds' de la Bourse du travail ou du Pèrë-Lachaisc encore faudrait-il, pùu-r la santé, et- la vie de nos arbi'.ésV^cjud ces grilles fragiles fussent

PA T XL ̃•v^ LA vie &

jTTL XV X W B ̃̃ MUNICIPALE

remplacées sans délai par un autre dispositif permettant- un arrosage et 'une ventilation suffisante des racines. Il conviendrait à ce point de vue que l'administration municipale recherchât fcans tarder des modèles- de grilles incassa-, blés, soit. en acier, soit en ciment armé, soit eu tout autre .matière suffisamment résistante en taisant appel des entrepreneurs spécialistes-. C'est, à n'en point douter, pour l'avenir, ti'c la sylviculture parisienne une question d'importance capitaJe. ̃'•̃̃••̃

Mais il existe encore, pour les arbres, un ennemi plus redoutable que le défaut d'arrosage ou d'aération, et il est à craindre -que l'initiative administrative soit t incapable, -pour le .moment du moins, de le mettre hors d'état de. -nuire. si les poussières provenant des chantiers ou des usines sont en général beaucoup moins nuisibles qu'on ne le ..croit, la présence du goudron et des produits divers de l'échappement des moteurs les rendent .au contraire absolument nocives. Gâtin et Griffon, spécialistes en la matière, ont démontré eii effet que les poussières de goudron sont capables de produire sur les feuilles des plantes herbacées ou ligneuses des lésions, analogues à. celles qui ont été constatées dans la pratique au voisinage de toutes les routes goudronnées, fa-naison dés feuilles, rabo'ugrissemenl, etc. Les poussiezres de goudron paraissent agir par les vapeurs mêmes qu'elles dégagent sur les voies urbaines, très ensoleillées et soumises à une circulation intense, l'emploi du goudron de gaz sera, dans •tous les cas, particulièrement nuisible aux plantes de bordure.

Nous ne saurions mieux faire d'ailleurs que de donner à ce sujet les conclusions de Gàtin « Une circulation in• tense produit, sur les voies goudronnées, une poussière d'usure qui, très fine, s'élève pour retomber sur les feuïlles des plantes voisines.

» Le goudron r.aliiné, que l'on emploie en Angleterre est sans doute moins nuisible que le goudron habituellement employé ici.

» L'action du goudron, se manifestant à longue échéance, il arrive qu'on se trouve bien de «on -.emploi -pendant un certain temps, mais qu'après une période de quelques années, on constate le long des voies goudronnées et principalement sur les arbres, des dommages que rien au préalable n'avait pu faire prévoir. »

Depuis plusieurs années, on utilise de plus en plus fréquemment la goudron dans les travaux de la viabilité parisien-ne.' Les nouvelles 'méthodes de pavage ̃en bois vont encore contribuer à en généraliser ,remn.)oi. Il ne .faut sans doute pas chercher ailleurs la cause véritable

Ap KgvwM-lMûjïmi sauffceïil jïdwelr

ttëment les arbifes deJBaiâs.

<_ Est-on sûr au moins que le goudron ̃ limite aux arbres seuls ses ravages ? C'est ce que nous aurons l'occasion d'é-

tuilier prochainement.

S. Jousselin,

conseiller municipal.

1 A propos =====

de l' Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels ===== modernes ̃

J'ai reçu, à la suite de mes articles précé;dents, diverses protestations contre les crk .tiques dont a été l'objet l'Exposition Inte: .nationale des arts décoratifs et industriels 'modernes.

Elles émanent, de groupements industrie!* et de commoi-çanrs qui s'élèvent avec force contre toute modification aux décisions antérieurement prises. Je me bornerai à ie-produire la suivante qui est précise et qui 'parait, devoir être prise en sérieuse considération.

« La Fédération des sociétés d'art appliqué et la Commission intersyndicale des' industries" d'art protestent" avec la plus grande énergie contre la campagne menée par un certain nombre do -journaux contre 'l'Exposition internationale, des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, estimant cette campagne profondément néfaste. au point de vue national. Elles, jugent qu'il est trop tard pour revenir sur la question d'emplacement et qu'il importe de ne pus énerver l'opinion par des affirmations

inexactes.

» Les sociétés et les chambres syndicales réunies demandent au Conseil municipal, au .nom des grands intérêts industriels, com- merciaux et artistiques en cause, de passer outre à toute protestation grossissant dans un but tendancieux des inconvénients ûô /minime importance, » Le pont Alexandre devant être, seul, enlevé à lu circulation publique pendant .sept mois, il serait inadmissible do remettre en question remplacement de l 'exposition pour une cause aussi peu sériçusc. Tout bouleversement des mesurés prises, à l'heure actuelle, aurait pour conséquence d'empêcher la préparation de l'exposition ̃pour la date fixée.

« (La Fédération des Sociétés "d'art comprenant presque tous les groupements artistiques de France, et notamment, comme so;ciélés fondatrices Société des Artistes français, Société Nationale, des beaux'^arls, Société du Salon d'automne, Union centrale des Arts décoratifs. Société des Artistes décorateurs, Société d'Encouragement à l'art ut à l'industrie. Syndicat de la Presse artistique, l'Ai;t de France, Société française de l'Ait ù l'écolô, et la Commission intersyndicale des industries d'art, représentant ïé»5 chambres syndicales suivantes Ameublement, de France (soixante-quatorze syn-

dicals), fabricants de. bronze, céramique et

verrerie, bijouterie, joaillerie et orfèvrerie, fabricants de Ineubles de la Seine, fourreurs et pelletiers, dentelles et broderies, tissus d'ameublement, bijouterie fantaisie, orfè-

vrerie d'argent, orfèvrerie argentée, estam-

pes, produits céramiques,. peintres et sculpteurs français, tapissiers-décorateurs, fabricants de (papiers peints, fabricants de billards, maîtres de verrerie de France, négociants en papiers peints et tentures murales, fabricants d'ornements, on se. rend compte de -l'importance de cette protestation et de l'émotion que la campagne en question a suscitée dans ces divers mi-

lieux.)-»

̃ Ce document méritait d'être versé au dossier dç' l'enquête à laquelle, je me suis livré, et dont je donnerai incessamment les conclusions. Le Radois.

I ÉCHOS Je l'Hôtel de Ville

L'EDUCMIOH D'ACHILLE

Le Bulletin Municipal du 13 octobre contient un û;rrêlé a-iix -termes, xiuquel ,JL ̃JùiMa.i'd (Jean), .est nommé attache ,'aù icâlitnet du pd'éfeti.de la. Seine. Ce nouvel 'attaëhé ̃est; de .propre fils de M. le .prefat, tout comme AI. iRoussLUon, chef du secrétariat particulier, se '.trouve être son propre neveu.- Iil convient d'ailleurs de signaler que le deuxième paragraphe dudit arrêté spécifie que i.M. Jean JuHlard ne recevra aucun traitement

On iie saurait trop Jouer :M. le. préfet de 3a Seine de l'austère souci -qu'il apporte en toutes circonstances lorsqu'il s'agit de §16iiagçr les finances de la. Ville. Le traiten-fent appliqué à M. Jean j.uiltard (l'absence de lirai tement, plutôt) peut apparaître à première <vue comme bien sévère. Faut-il qu'un jeune fonctionnaire, qui vient déjà de servir la France aux armées >et qui est appelé, mous -n'en doutons pas, à rendre- lies services les plus émihents, fasse .pour toujours vœu do pauvreié, 'jiarue qu'il a le malheur d'ôtre.fiJs de préfet ? 2 Mais- 4e.' .centaure Chiron, -pour mener ù bien l'éducation d'Achille, n'hésita pas non plus à tremper son ame et son corps aux ̃rudes épreuves de l'abstinence -et c'est grâce sans doute à cet entraînement .que Je héros dut d'accomplir plus tard une carrière particulièrement brillante que ne parvinrent même point 4 troubler des. charmes captieux de Briséis..< ̃ s

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^EXPOSITION DES CHRYSANTHEMES

Depuis vendredi, les Parisiens et surtout les Parisiennes défilent, au Cours-la-Reine, devant les «plendides chrysanthèmes et devant les fruits étonnants et prodigieux qu'offre à leur vue 3a Société nationale d'horticulture. Comme toujours, cette exposition a un gros succès, et on ne peut que féliciter hoi'ticu;lteu-r.s et exposants de la inagnificence des produits qu'ils soumettent à l'appréciation du public.

Catte exposition, qui. avant ia guerre, avait toujours eu lieu au'.Cour-s-la-Reihe (sur la partie dénommée «. présent Cours Ailbei-t-Ior), avait émigré l'an demier, sauf erl'eur, au Jardin d'Acelimatation. Elle est rcvenue. a son emplacement primitif.. Faut-il en. conclure que de succès avait été moins vif et moins complet au Bois ? 2 C'est probable, et, si l'on en croit certaines indiscrétions, tout à fait exact. Ne jserait-ce pas la preuve qu'une Exposition, pour .réussir complètement, ne saurait se taire ailleurs qu'au centre de Paris ? `? Qu'an pensent les adversaires de l'Exposition -internatiofiale des arts -décoratifs modernes ?

.0 @ 0

SALLE DES .SEANCES

Pendant- quelques semaines, -on vit--d-ans

lai salle des séances, des messieurs graves et-soûcieux se promener eri fout sens; exâmfc ner Jes nnurs, prendre des mesures et discuter entre eux avec animation.

La -question était, en effet, d'importance. H s'agiiS-sait de transformer lia s_alle. Maints projets ont déjà vu de jour jadis on opéra quelques petites modifications. On voulait faire plus grand on semble avoir tout abandonné. C'est peut-être plus sage. Car il est craindre que quelque disposition qu'on adopte, on n'obtienne pas le .résultat .recherché pour entendre un orateur, iil ne faudrait pas faire du b.ruit ou couvrir sa voix par des conversations un peu de silence serait nécessaire. Mais des orateurs méritent-ils toujours qu'on des écoute, et Va sténographie plus ou moins remaniée ne suffit-elle pas à leur bonheur ? `? © ©' ©

ECONOMIES

M. Rlorent-Matler lit les arrêtés du prSfet de police. M est même d'avis qu'on les lui donne a lire sur du trop beau papier et il n'a pu s'empêcher de remarquer que l'on pourrait sans doute se dispenser d'éditer ces documents d'une façon aussi luxueuse. Questionnant à 10e -sujet AI. Naùdin, il lui signale qu'il y aurait évidemment une économie à faire .surtout qu'il s'agit; da plupart du temps, d'arrêtés ou d'ordonnances d'-intérèt plus que secondaire, comme, par exemple, une suppression d'emploi une modification de service ̃ « Ne. pourrait-on se contenter d'usé insertion au Bulletin Municipal?» demande l'honorable conseiller de l'Arsenal. Mais voilà, M. Filorent-Matter est ua des jeunes de l'assemblée municipale il -veut combattre la routine et il a parfaitement raison. 'Mais espôre-l-il qu'une administration qui a. toujours eu l'orgueil des i< impressions parfaites ». va, du jour au -lendemain, changer ses habitudes et se contenter du papier de tout le monde ?

j Projets et Propositions

t.

On sait que la prochaine session du Conseil municipal anisi que celle du Conseil général sont dénommées habituellement » Sessions budgétaires. » C'est, en effet, avant le 31 décembre à minuit que le budget de la Ville de Paris et celui du Département doivent être votés.

Le Préfet de la Seine a déjà saisi les deux Assemblées de ses propositions.

En juillet dernier, il a déposé le projet de budget de Paris, qui s'élève, en recettes et en dépenses, à 1.375.355.807 francs.

il vient de soumettre le projet de budget du Département, qui se monte à 5 17.851. 976 francs. Ces chiffres, malgré leur précision apparente,; sont loin d'être définitifs, car, d ici la fin de l'année, bien des modifications, soit aux recettes soit aux dépenses, seront présentées par l'admis nistration qui, malgré sa bonne volonté, ne peut prévoir' l'avance toutes les dépenses qu'exigeront certains besoins qui ne se révéleront' qu'au dernier moment.

Des à présent, M. François Latour pour la Ville et M. Delavenne pour le Département étudient les données qui leur ont été remises, et il y a tout lieu d'espérer que chacun d'eux saura, malgré les difficultés de l'heure présente, apporter un état financier, pour 1924, ne comportant que les dépenses reconnues nécessaires, sans charge nouvelle pour le. contribuable déjà si lourdement taxé.

»•«

Une instance est engagée devant le Conseil de préfecture par la Ville de Paris contre la commune de Boulogne, en vue d'arriver à faire reconnaître à la Ville de Paris le droit de supprimer l'ancien cimetière de Boulogne, actuellement compris dans le Bois, et à obliger la commune de Boulogne à lui accorder gratuitement les terrains nécessaires au transfert des sépultures dans le cimetière de Boulogne.

On a lu les articles publics ici même par M. Jousselin sur ce cimetière, qui n'a plus sa raison d'être dans le Bois. A défaut d'une entente avec la commune de Boulogne, il faut; plaider. Ce sera

long sans idoute après le Conseil de préfecture,' on ira au Conseil d'Etat. Mais, au moins, ensuite, sera réglée une question bien parisienne quoique peu connue des Parisiens. î

M. Emile Desvaux a pris l'initiative de proposer; d'installer l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels modernes dans le Jardin d'Acclimatation. Dans une lettre qu'il a fait parvenir à M. Lalou, président du Conseil municipal, it se déclare toujours partisan très convaincu de l'Exposition, et il lui demande de soumettre son jprojet aux commissions compétentes. Il espère qu'étant donné le mépris dans lequel le concessionnaire tient la clause essentielle de sa concession, qu'il doit exploiter « dans l'esprit scientifique et de vulgarisation », rien ne peut s'opposer à la reprise par la Ville de l'emplacement du Jardin. Cette, proposition, qui mérite évidemment un sérieux examen, sera discutée, avec les autres propositions concernant l'Exposition. lorsque l'affaire sera évoquée devant le Conseil municipal très vraiscmblablemént au cours de la prochaine session.

Plusieurs conseillers, et en particulier M. Georges Lemarchand; ont réclamé 1 installation de bancs dans les nouveaux bureaux ou abris de la Société des Transports en Commun.

L'administration leur répond qu'on a renoncé à en placer, parce que d'abord les attentes y sont assez brèves et qu'ensuite les bancs ne servent, en général, de refuge qu'à des gens sans domicile qui refusent de céder leur place.

Toutefois, elle accepte de faire un essai qui sera incessamment tenté à l'abri situé plate-au Barye.

Lcs-,tlïôoriiCÏe.ns de l'urbanisme, particuliùrenient dans les miteux anglais, insistent" sur l'antimoine qui existe en fait entre ,la ville moderne et les besoins sociaux qu'on •ne isau-tait négliger sans danger. Les cités anciennes, notamment celles du moyen âge. devaient, leur sens, leur très certaine prospérité à l'intensité de leur <yi;e corporative, -rendue possible par la 'limitation de deur étendue et par leur structure générale. Aussi -admettent-ils comme un axiome que Ja seule solution du problème du décongeationnement réside dans la création de cités, bien connues socialement et économiquement, sur des étendues de terrains inoccupées et judicieusement choisies, Sibcrées des multiples dépendances de la cité concentrée. G'-est en somme la proclamation de la supériorité de l'atiinciel sur le spontané, de la dispersion des populations sur leur agrégation. Dire que ces idées, nées en Angleterre sous l'influence d'Ebcurger Howard, aIent toujours été appliquées sans aucune faute, serait sans doute exagérées. Mais les insuffisances d'exécution ne sauraient, semb'et-il, condamner da valeur du principe-. La première cité-jardin fondée à Letchwor.lh date de 1903, «t- devait grouper à 32 milles de Londres une population de 35.000 habitante La- Société qui. a établi le, -plan jd'énsenî'bje^qui, .& jacquda.'ia pEupiàété des terrains, qui assume da charge de loûs -les travaux collectifs id'intérêt ̃général» ayâès 190i-, doué une partie des emplacements disponibles aux particuliers, lesquels font leur affaire, individuellement. sous la charge cependant de diverses sujétions d'intérêt généra1, de l'édification de toutes les maisons d'habitation. Aujourd'hui, la (population aitteint 11.000 âmes, dont la majorité trouve son itravail sur place dans 150 usines et ateliers.

Le second essai a été ènlrepr-is en 1920 à Welwyn. La nouvelle cité-jardin est plus rapprochée de Londres que la précédente, puisqu'elle n'en est distante que de 20 milles. Sa capacité maxima sera de 50.000 habitants. En 1922, 400 maisons avaient déjà été édifiées dans les mêmes conditions qu'à Letchwoi'lh, iet la population domiciliée s'élevait à 2.000 personnes. Il semble que l'installation récente d'une grosse manu-facture de confection doive donner un iessor rapide à la ,nouveLle cité.

On pourrait objecter que, socialement, le déplacement d'environ 15.000 personnes ave saurait constituer un remède topique <a la crise de la concentration urbaine, mais il- semble que l'examen des budgets des citésjardins doive conduire à penser qu'elles sont vouées au succès le -plus certain. M. Théo,dOre Chambers qui des a ^tudiées de très ..pi-ès estime que la construction d'une ville est un projet commercial de premier ordre, exposé A inoins de risques financiers qu'uiie ent reprise éomm erciàle o-rd i naife. L'élémen t essentiel du budget des oités-jardùis .anglaises est le monopole ̃foncier complet que se réserve la société organisatrice et qui lui assure le bénéfice des plus-values foncières que le développement d'une -collec-ti-vité provoque inévitablement et qu'elle récupère au 'moyen d'une échelle mobile des loyers des itr-ràins. Ces plus-values, après acquit des ,frais généraux, sont employées, d'après les statuts, au bien-être des habitants, en sorte que .le 'monopole .foncier est -en' même temps un gage de prospérité financière et une garantie de prospérité sociale.

Telles sont les grandes lignes des réalisations anglaises. Que pouvons-nous en France, à Paris spécialement plus menacé de 'congestion que Londres; mettre actuellement en parallèle avec ces réalisations '? M. Henri Sellier, représentant de la France au Congrès de 1922, n'a pas été sans éprouver .le plus grand embarras à masquer notre carence à peu près totale.' Son allocution tn fait foi. Qu'avait-il, en effet, à sa disposilion ? Des études, certes, des plans, des rapports, des discours, mais pas la moindre tentative-de large réalisation.

Les efforts de nos offices d'habitations à bon marché, si méritoires et si efficaces qu'ils aient pu être, ne se présentent, par définition même, que comme des efforts d'aménagement fragmentaire et rie se placent pas en conséquence sur le même plan que les tentatives anglaises. Alors, qu'a trouve M. Sellier? Il s'est contenté de présenter l'apologie d'une fondation quasi-universitai- rè de la Ville de Paris: l'Institut d'histoire." de géographie et d'économie urbaines. Un organisme d'études, voilà le seul actif de notre bilan, un organisme d'études d'ailleurs presque confidentielles, puisqu'on a récemment révélé dans la presse que douze professeurs y dispensaient la. bonne paraît! il huit élèves, qu'en somme l'établissement assurait à peine l'avenir de son propre recrutement, en maîtres et amoncelait des do- cuments indigestes, au risque d'étouffer sous la recherche pseudo-scientifiti'ie toute velléité de réalisation positive.

Combien tristement symptomatique est ce parallèle sommaire, combien révélateur surtout dé'' cet état d'esprit national, que les événements, si graves soient-ils, sont impuissants'à modifier. On parle sans cesse de l'individualisme anglais, mais cet individua* lisme sait, au besoin, s'adapter aux fins collectives. Le nôtre .reslft particulariste de façon inquiétante. Quand il consent se dégager de certain « quant à soi » mesquin, il se complaît aux controverses' théoriques,

(t) Voir- ïo- Figaro, du -octobre lfJ:?3i-

aux systèmes abstraits, aux effets 'oratoires. 1! affirme beaucoup plutôt qu'uni goût fécond pour l'organisation sociale, wie crainte des réalisations pratiques. L'imprégnation de l'esprit latin et de l'esprit gaulois se perpétue chez nous sans s'épurer. Nous perdons un temps précieux à des agitation» dans le vide, la recherche d'une inaecessf" Jj!e perfection théorique.̃•

De modernes Plai.0116 n'ont-ils pas été jusqu'à conseiller gravement à notre démocratie de chasser de la République, les rêveurs et les bavards. Que resterait-il ensuite sur la belle terre de France, grands 'dieux

La Maison claire

Lorsque la Préfccluire de Police était; installée dans l'ancienne rue de Jérusalem, ses bureaux et ses couloirs, exigus et sombres, avaient bien l'aspect mytérieux et inquiétant que le roman feuilleton et l'imagination populaire prêtent ,au cabinet admi-; nistratif de Sherlock Holnies.

Selon une tradition presque unanimement respectée, les locaux où siègent les auxiliaires de la justice, successeurs des Claude, des Cochcfert et desjl Goron, doivent' présenter l'aspect rébarbatif d'une antichambre de prison plstfond surbaissé, murs grisâtres, lumière ibréfiée, atmosphère lourde où flotte une (terreur vague. Un lieu de ce genre évoqu(e ;"( la fois l'austérité d'une cellule de monastère et le [tragique d'une chambre d'inqtuisilion où s'élaborent de secrètes et maléfiques, beso-, gnes.

•' On y accède par des couloirs lorluéux, encombres dc lugubres càlrlons malodorants. Dans les coins, des araignées à gros ventre dorment sur leur toi'le.

Vous arrivez la pour queiiquo affaire, et soudain cette atmosphère jrle plomb :vous met une chape sur les épa'ulcs. Sans que l'on vous y invite, vous parlez bas et vofts avez hâte de repartir, de yolus retrouver, en liberté, à l'air pur.

Ces tristes locaux de po.Kice, poudreux et sales, subsistent encore. Ils sont une des verrues des bâtiments officiels de la capi-; talc, mais près de disparaître, ils méritent' quelques lignes d'oraison funèbre. La Préfecture de Police, depuis un demi^ siècle, a abandpntné la rue de Jérusalem pour occuper la j euro partie de la caiserue de la Cité. JVlhis encore, bien que e le logis soit plus (j'asle et plus aéré, ila poussière et la vétusté ont inexorablemeuit imprégné les murs. Jamais le balai, l'éponge ou le pinceau ne semblaient, jusqu'à ce jour, avoir lutté conftr|e cet envabissemonl. L'odeur nauséeuse dès vieilles maisons mal .tenues flottait partout/ dans cette démettre. J'ai sur ce sujet un souvenir personnel. Un journaliste américain désirait voir la .Conciergerie. Nous "allSlites ensemble à' la Préfecture chercher uni permis de visite. Après les contremarches d'usage, nous ar-

rivânie s au b bureau ,1 ».i

rivâmes au k bureau comjpélcnt ».: Comme

nous entrions, un employé laissa choir un carton un affreux nuage s'éleva, si épais et si noir qu'il fallut baf,fire précipitamment en retraite.

L'employé s'excusa et! eut des mots amers a On nous condamne à ivivre dans cette pestilence Voila nos instruments de travail. Et dire qu'il' y ici' une inspection générale de l'hygiène,plus u.a service administratif d'hygiène avec quatre bureaux, plus encore une inspection de la salubrité des garnis, et pour couronner cet imposant édifice, un conseil d'hygiène composé de cinquante-six membres qui se. réunissent toutes les deux semaines quaiante d'entre eux touchent, à chaque séance, chacun un jeton de quatre-vingts francs Plaise au ciel que cet aréopage savant s'avise un jour de regarder autour de lui et de porter la i '.anime sous les voûtes même qui abritent ses doctes délibérations ».

Ce désir est aujourd'hui en voie d'être exaucé. Mais si je suis bien informé et je crois l'être il faut rendre grâces de cette action louable au maître de la maison.

M,- Armand Naudin a élé, dit-on, désagréablement surpris, de la vétusté, aussi Lien que de l'incommodité des bureaux de son administration. Et il s'est mis <n tête de faire jeter au vent des poussières Itcn. tenaires, de mettre au pilon des papiers désuets, inutiles et sales, de blanchir les murs, les couloirs et les portes.

Par un louable souci d'économie, il a eu l'idée de faire recruier, parmi certains de ses agents, des équipes d'ouvriers bénévoles. Du haut en bas de la demeure, on peint, on lave, on nettoie.

Les maçons et tailleurs de pierre sont, eux aussi, à l'ouvrage. Ils préparent, au rez-de-chaussée, de spacieuses et Jumineuses salles, destinées à la réception du public, qui n'aura plus désormais ù gravir d'interminables escaliers et à errer à l'aventurc dans le dédale des corridors et le labyrinthe des services.

Une fort laide baraque de plâtre et de bois, tout 'à fait indigne de la Ville de Paris, et dans laquelle les étrangers venaient faire leur déclaration de résidence, a déjà disparu.

Une autre qui, depuis plusieurs lustres, sert d'abri à la direction de la circulation et des transports, va bientôt tomber sous le marteau des démolisseurs.-

Alors, la vate enceinte de la Cité, également débarrassée delà pitoyable collection de chars automobiles qui se desséchaient an soleil et pourrissaient sous les pluies, retrouvera enfin un aspect, normaU Il reste encore maints cabinets ù assainir, où gîtent maints cartons et maints dossiers sordides. Mais celte indispensable épuration est commencée et sera, assure-t-on, menée à bonne fin. Aucun détail ne doit échapper à l'ceil d'un vrai maître il faut réformer le proverbe et écrire '̃; de minimis

curât prœlpr.

Ainsi les bureaux de 'la Préfecture de Police changent de physionomie ils prennent un air propre et avenant. Le public verra cette transformation avec plaisir et les nombreux étrangers qui viennent à la caserne de la Cité pour des formalités !égjles n'auront plus l'clorinement de circuler dans une demeure lépreuse.

Quant aux fonctionnaires et employés de cette vaste administration, ils se réjouisse.nl de travailler enfin dans mie maison claire.,

Jean Brassaç..

r1-– y

M. Levée reçoit la médaille

des 25 ans de mandat

Ventuedi dernier, oh a céïéb/ré, dans le Ca« binet du président du GoDseir ̃municipal les noces d'agent de My. Levée, conseiller1 municipal du quartier «'du. Palais-Royal s*jns interruption depuis-, 1898, à qui fut remise la mtedaille d'-oij traditionnelle. Ce fut (une céréim/onie très simple mais très belle/ toun à, tour MM. Georges La- lou, Frédéric Bruinet, les préfets de la Seine et de. police, efc <M. Willème, président de la presse muiiicr'ipaîe, rivalisèrent d'esprit) b et d'amabilité point- complimenter le « héros de la Je te » qui ëtait, du reste, très ému. 11 ^répondit, avec une bonne grâce sonnan'ie sa voix s'étrangla parfois dans si*' gorge mais tput le monde. sentit qu'il était, profondément, touché du témoignage de; sjpipalhte que lui apportèrent, ce iouMà la, plupart rï'e ses collègues.

Nous nous unissons à tous ses amis pou" adresser, u celte -occasion, nos .plu*' sinjcères félicitations.. ,•<-̃*̃<<

» AU THÉATReTTI ))

SARAH BERNHARDT

Le tribunal des loyers, statuant sur le litige intervenu entre la Ville de Paris, d'une! part, MM. Maurice Bernhardt et Oullmann,, d autre part, pour la possession du Théâtre! barahf-Fernliardt, a rendu son arrêt le 24 oe-^ tobre. Comme il était à prévoir, les concessieyirraires actuels, héritiers de la "grande' tragédienne, voient leur demande favorable.ment accueillie et leur bail prorogé jusqu'en avril 1928..

On annonce déjà que la Ville, déboutée dç ses prétentions dans une affaire engagée pan elle un peu trop à la légère, va se pourvoir; en cassation; mais c'est là un geste de mauvaise humeur qui ne saurait tromper personne sur l'issue du procès.

Rappelons les faits aussitôt que Sarah' Bernhardt eut disparu, la deuxième commission du Conseil municipal, considérant que le bail qui lui avait été consenti expirait avec' elle, pi-éteii-O. rentrer jmmétfiaibeinent en: possession du théâtre c'est tout au plus si' l'on accepta d'accorder aux exploitants tirs' délai de six mois jusqu'en septembre dernier pour mettre leurs affaires en ordre et vider la place. De leur côté, MM. Bernhardt et Oullmann excipèrent de leurs droits à bénéficier de la prorogation commerciale. La première commission du Conseil, chargée en même temps des finances et dit contentieux de la Ville, crut pouvoir autoriser l'administration à poursuivre les concessionnaires aux fins d'expulsion, et tout porte à croire que sa décision fut inspirée par des motifs plus sentimentaux que juridiques. On aurait pu admettre, en effet, que le bail de Mme Sarah Bernhardt dût nécêssai-rement expirer avec elle, si ce bail, établi intuitu personœ, n'avait eu de raison d'être que par la présence constante de la locataire et si toute l'exploitation en vue de laquelle il avait été consenti avait dû cesser automatiquement à la disparition de la bénéficiaire. Mais tout le monde sait bien que telle n'était pas la situation. Depuis longtemps, Sarah Bernhardt ne faisait à son théâtre que de rares apparitions et le considérait surtout» on s'en est d'ailleurs plaint à la tribune du: Conseil comme une salle de répétition pour ses tournées en France et à l'étranger. On a prétendu également tirer parti de nombreuses infractions qui auraient été commises antérieurement contre les preseriptioos du cahier des charges. Personne n'oserait -affirmer, hélas! que la direction du Théâtrei Sarah-Bernhardt a servi, au cours de ces dernières années, la cause de l'art dramatique* comme elle aurait pu et aurait dû le faire. Mais quoi? Personne ne s'est soucié de relever ces infractions en, temps utile, et il peut' paraître excessif de les évoquer aujourd'hui- seulement, alors que. les exploitants débar-' rassés de sujétions fort lourdes et commençant seulement de pouvoir agir sans souci immédiat du lendemain se disposent peutêtre à donner les preuves les plus certaines de leur bonne volonté et de leur savoir-faire.- En fait, la décision du Tribunal des loyers n'aboutit pas, quoi qu'on puisse en dire, -à' constituer au profit ,de M. Maurice Bernhardt un majorat, mais à laisser à un concessionnaire. que les circonstances ont placé souvent dans une position difficile, le temps nécessaire pour amortir, les dépenses engagées par lui et pour tirer de son exploitation! ce qu'il était en droit d'en attendre.. Au demeurant, il faudrait plutôt féliciter l'administration municipale que la plaindre de l'échec au-devant duquel elle a couru. Le tout n'était pas de remettre la main sur le théâtre de la place du Châtclet il fallait encore savoir qu'en faire et c'est sur- ce pointlà surtout que. personne lie se trouvait d'accord.

M. le préfet de la Seine fidèle à ce 'principe rigide d'économie dont s'inspirent toutes ses pensées et tous ses actes opinait pour, vendre tout bonnement l'immeuble au plus: offrant ce qui eût été pour le moins fâcheux) au moment où les vrais Parisiens se lamentent eu voyant les plus anciens de leurs théâtres et les plus illustres, menacés de dis-, paraître pour faire place à des banques ou; des cinémas.

M. Lemarchand, toujours pratique, prétendait en faire un Palais de la Mutualité (Mutualité, que de crimes on commet en ton, nom !). Le plus grand nombre envisageait une' adjudication aux enchères « entre concurrents qualifiés et offrant des garanties fiiian-» cières », car le plus grand nombre s'imagine peut-être a-t-il raison, mon Dieu ? que la direction d'un théâtre peut revenir au plus offrant et dernier enchérisseur, comme la, fourniture d'un lot de quincaillerie ou de Jé^ guines secs. Et les candidats éventuels), avaient surgi de terre et assiégeaient déjà les; couloirs de l'Hôtel-de-Ville eii^eohortes 'ser- rées; Ah quoi qu'on en diseTTart dramati-. que n'est pas près de manquer de bras! La décision du Tribunal va remettre toutes choses eu place et donner raison à la 4" commission du Conseil (toutes les commissions s'en occupaient, vous dis-je) qui, dans sa sagesse, avait décidé « de n'examiner aucune candidature avant que la situation de M. Maurice Bernhardt soit réglée et que celui-ci1 ait évacué le théâtre ». Elle aura désormais quatre ans pour méditer et pour prendre, en. toute impartialité, la décision susceptible de sauvegarder pour le mieux le patrimoine -ar, tistique de Paris,

Robert Nauphle.

Adresser la correspondance concernant LA 'VIE MUNICIPALE

à M. Jousselin, au « Figaro ».

PAUL MEJA.T -.••

PHOTOGRAPHE -PORTRAITISTE

59, 'Rue Je Rholl, "Parts (I") Téléphone Louvre 69.41


Chroniques documentaires SPBLTERtNt

C'est avec un véritable tressaillement de joie, qui m'a rajeuni de x années on me pardonnera de ne pas fixer le nombre que j'ai appris la prochaine arrivée à Paris do mon vieil ami Spelterini.

Le novembre prochain, en effet, l' « as des as n de l'aérostation et de la photograp.hie aérienne, va donner, au Cercle Saisse, avec le patronage moral de l'ambassade, une de ces séances sensationnenes dont il a 'le sec[-et. Mous n'avions pas. eu pareil régal ici depuis lit conférence qu'il fit, en 1909, -dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, devant 3.000 spectateurs émerveiliés, sous la présidence de Bartliou.

Quatorze ans 113agrtzrni spatiuin C'est beaucoup dans la vie d'un homme et même dans la vie d'un peuple, surtout s"il s'est passé dans l'intervalle des événements assez formidables pour changer la face du monde. Il n'est pas étonnant que Jes nouvelles générations aient perdu .Spe!2erini de vue, si tant est qu'elles aient pu le connaître. La guerre a. bouleversé les souvenirs comme te reste, et déplacé les admirations en même temps que les fortunes. D'autre part, les fabuleux exploits des aviateurs ont nécessairement relégué !e ballon 'libre aux antiquailles, dans.. une atmosphère de dédain d'où, il est vrai, il sem])le tendre, depuis quelque temps, à. se dé.

gager.

7

Ce sera justice, car on ne saurait s'imagiici», s~ns l'avoir pratiqué peu ou prou, le fait que le pilote, à la merci d'une bulle, de gaz'abandonnée au caprice des vents, n'est maitrc de sa direction que dans le sens vertical, ce sport, assujetti par ailleurs à tous les' risques de la navigation en comporte de difficultés spécifiques et réclame de science, de savoir-faire, de présence d'esprit, de-sang.froid, d'endurance et de courage. -:` Speitcrini « le capitaine », comme l'ap-7 pr1Jer¡t ses intimes –est passé maître dans cet art périlleux: JI'.cn est aujourd'hui à sa citZq cent 'solxante-lcuit~iénae ascension, dont une dizaine 'de traversées des Alpes (Jungfrau, ~tont-BIanc, Cervin, etc.), sans l'ombre d'un accident, sans même une alea·te`sérieu~'e. C'est apparemment un record, d personne ne me démentira, si je condus eu di.sant que, de ce chef, il ne redoute aucune concurrence, nimème aucune comparaison. Quel est dotnc, par exemple, J'aéronaute qui;pourrait rivaliser avec lui pour la décilit sûreté de. coup d'œil et la virtuosité lesquelles, après avoir choisi et repéré du haut des airs, au milieu d'un incxtricaMe chaos de glaciers, de. précipices insond'ables, d'arêtes aiguës et de. champs de saIJ,in8, le point proptice à l'atterrissage parfois une clairicrc, qui, d'en haut, fait l'effet d'une assiette, parfois'mème un néué it y fonce avec la rectitude d'une balle, mise dans )cnoir de la cible par un tireur d'élite? je vous le dis, cette maestria tient du miracle. Ceux qui assistent de loin la chute ne peuvent se défendre d'un Ivissoii d'épouvante, croyant que le ballon, foudroyé, s'effondre., Quant aux passagers, ils n'ont même pas le temps d'apercevoir la manœuvre qu'ils ont touché terre, le plus ;souvent presque sans secousse.

°~J'rôn,puis témoigner en connaissance de ca.usé. pour avoir eu l'honneur d'accompagi1C1' Spelterini, il y,a vingt-trois ans, dans 'une de ses expéditions « hypéralpines », da Righi à ScKwa~dex, par-dessus le My,tlten, le Gloœnischk; et le Bialislock. Relisez plutôt le Fig'aro' du 7 aoùt 1900.

(;

,11 ais ce qui est plus miraculeux encore, ~e; ~,ui demeure incompréhensible pour les <tQM:&' cents passagers de toutes nationalités d da, toutes conditions qui ont eu comme ïu2ôilii: bonne fortune- d.'êti,e *guidés'par lui à travers l'espace vide, c'lest que malgré tant de diffkultés, tnalgr°é une tension d'esprit qui ne saurait souffrir une minute de distractiou, il puisse, en c~surs de route, prendre (tes photographies. Et quelles photographies

périmètre de 200 mètres de la bergerie incriminée, aujourd'hui désinfectée et désaffectéc aur ma proposition. Cette bergerie 'a contenu .des montons et chèvres de toutes provenances, Mais plus particulièrement des localités ofxsÉVïs5èl~t également des cas de ~ivélidococie. n

Ils ,confirment ainsi les .précédentes observations de CantaJoube.

Les débuts de cette sont le:pll1s souvent ceux d'une fièvre typhoïde et la. courbe de température présente des oscillations comme on constate dans la malaria larvée ou dans la tuberculose. Des douleurs musculaires et a'rticula,ires dôminent la scène chez ces malades qui .présentent, en outre, une asthénie très prononcée. J'ai vu des cas d'une durée de ,plusieurs semaines avec des rechutes et des cas de plus de quinze mois. J'ai dit qu'il était, injuste d'appeler cette fièvre: hèvre delà Méditerranée, parce qu'etJe provient d'une cl1è\'I:e mar'Îpe et qu'il peut y avoir en n'importe qUelle région des chëvres malades. c

En France,'pour rester chez nous, des cas ont été sigtiatéis dans Je Gard, dans la Drôme, dans la région lyonnaise, dans la Somme, à Paris et non pas des cas transmis par le bassin méditerranéen, mais des cas autochtones.

La vraie solution serait de cesser d'appeler. cette malaidie fièvre de Malte, fièvre de la Méditerranée,, pour ia baptiser définitivement, Méhtococie, .soit infection par le 7nicrococtvs mclitensi's;

Dr Louis Camous,

médecin -des hôpitaux de Nice.

places, sans receveur. L'autobus direct -ne doit s'arrêter qu'une fois entre 'les points de départ et. d'arrivée. L'entrée de; la voiture se trouvera à proximité du siège du wâtman qui percevra~ )esp)c)ces.

La commission a décidé la construction de 50 autobus do cette 'séné.

Les centaines de clichés, indiscutablement uniques au monde, qui lui servent à illustrer ses conférences, sont non seulement d'une émouvante beauté, mais d'une perfection technique telle qu'elle arrache des cris d'enthousiasme aux spécialistes les plus 'gourmes. Que diraient-ils s'ils pouvaient savoir dans quelles conditions, hé- roïques, au prix'de quels tours de force, de quels prodiges d'audace et de témérité ils ont été conquis au vol,, c'est le cas de le dire

C'est une sélection de cette incomparable série que nous allons voir, dans quelques jours, se dérouler sous nos yeux, nous montrant tour à tour d'un point de vue insolite, après les Alpes neigeuses, leurs glaciers vierges, leurs cimes inaccessibles, leurs torrents et leurs ablmes, les pyramides d'lsâypfe,, le ~ilct]es savles du Lybie, les champs d'or du 'Traiisva 'a4 les ft:orT~ls norvégiens, les steppes russes 'et les lacs suédois, car ce diable d'homme a.survolé les panoramas les plus divers y coin,pris le Vésuve en éruption

Ce n'est pourtant pas de ce qu'il y a dans son œuvre de charme pittoresque, d'habileté transcendante et de surhumaine iiiteëpidité; que Spélteriniest peut-être le plus fier. Pilote hors de pair, professeur d'énergie, artiste jusqu'au, bout des ongles, ce yenticnaara accompli, parlant couramment cinq langues, érudit et cultivé comme on ne l'est plus, est avant tout féru de science. Je le connais il serait capable de donner toutes ses autres prouesses pou les observations qu'il a faites et qu'il était à peu près 5eui en mesure de faire là-haut, sur le régime des vents et des tourbillons aériens, sur la « psychologie » des nuages et, surtout pour ses études en collaboration avec le docteur Gaule (de Zmiçh) sur les variations de la pression sanguine aux hautes altitudes de 3,000 à 5,000 mètres. Ces observations et ces études, il est vrai, marquent une époque dans l'histoire de la météorologie et de la physiologie, auxquelles elles ont ouvert de nouveaux horizons. ,Spelterini n'est plus un jeune homme, puisqu'il est « du même bateau »' que. 10 doyen c'est moi-même à ne vous rien céler de la rédaction du l'igaro.,Mai.s if n'a pas dit encore son dernier ni fait sa dernière ascension. Avant qu'il se résigne à prendre sa retraite, j'espère avoir encore plus d'une fois l'occasion de lui rendre hommage.

J'aurais dit tout ce que d'essentiel à dire sur cette curieuse et sympathique figure contemporaine, si je n'avais le devoir d'ajouter que,citoyen suisse il est dans le canton de Saint-Gai) Spelterini, à qui l'AUcmagnc réservait pourtant le plus chaleureux accueil et ses offres les plus séduisantes, n'a jamais cessé d'être un fidèle ami de la France.

Raison de plus pour lui faire fête, en ce tournant d'histoire où, plus que jamais, la France doit compter ses amis..

Emile Gautier. `

ses séquelles sous forme de pseudo-para-

lysie agitante.

Le proi'essem* 5ica~.d, et fort

savant en paUio!ogie'g6nfraie, est eMeoro 'n)t des esprits les plus préoccupés de thérapeutique. 1). a voulu être un savant directement utile. Il y est souvent parvenu.

H.B.

tien l'ont parfaitement mis en évidence. :il est 'très fin, coloré en violet, "tel apparaissant en forme de vibrion, tel autre en forme de spirochète. Ce microbe se rapproche de celui do la péripncumonie contagieuse, qui fut le premier virus filtrant cultivé, et dont la culture fut réalisée par Roux et Nocard, en collaboration, avec Borel, Salimi)eni et Dujardin-Beaumetx. 141. Lwoff, dans une note déposée par M. lllesnil, fait connaître, chez un infùsoire nouveau, une structure nuctéaire que l'on n'avait rencontrée que chez les flagellés. Il en tire des conclusions intéressantes quant à l'origine des infusoires et montre que l'on a fort de les séparer de façon absolue des autres protozoaires. ·

M. Jean Perrin a communiqué, au nom de M. Audubert, l'observation que si deux lames de métaux purs sont plongées dans un électrolvte et'si l'on éclaire l'une' d'élles, un courant photovotiaïque prend naissance, courant dont. Je scns.et l'il1lc.Qsi.t~ dépendent du métal examiné. D'un n1émoim de M. A. Guépin, transmit â l'Académie, la conclusion signa1é-le gono: coque comme habitue! de la prostatite hypertrophique.

Lecture a été donnée d'une lettre par làquelle le commandant Charcot pose sa can.- didature au fauteuil de Frëycinet dans la section des académiciens libres.

L'Académie a décerne le grand prix Jeëker de 10,000 francs à M. Marc Tiffeneau, professeur agrégé àla Faculté de médecine de Paris, pour l'ensemble de son oeuvre scientifique le prix Piersol1-Pel'l'Ín de 5,000 francs à Pierre Weiss, correspond dant de l'Institut. professeur ù la Faculté des sciences de Strasbourg, pour ses trà,vaux sur le paramagnétisme et la découverte de la '¡oi qui porte son nom trois prix de 3,000 francs,- l'un, en partage, & Mite Lévy, docteur ès sciences, pour ses études sur les transformations protéculaires, et a Mme Mélanie Rosenblatt, préparateur il l'Institut Pasteur, pour ses travaux de chimie biologique, et-les deux autres au commandant Dussault et à Marius Latour trois prix de 2,500 francs it MM. Eugène BIoch, llaymond Jouault et Eugène Tassilly un de 2,000 francs à M. Auguste Boulanger cinq de 1,500 francs z~ de Schokalsky, Guéritot, Douris et Bourret un de 1,400 francs à M. Cossmanu deux de 1,000 francs iJ. MM. Bauel' Defline quatre de 700 à 460 francs.aiMM. Delépine, C-opaux, Galissot et Adai M. HaliCr, président, a prononcé l'érogè du regretté Maurice Leblanc, membre de l'Académie. décédé, et levé la séance en si- de deuil. la seaiice eli i si-

Ch. Dauzats.

Les accidents d'automobile 1 29 octobre. L'eiat. de :\1. Guy de Wende), député de qui fut, comme nous 1'avons, sïyialé, victime, a. Laffaux, d'un accident d'aulomobile. est aussi satisfaisant que poss;,ble. 11l'd}tre aujourd'hui même à Paris. Les blessures de son domestique, qui,a eu les deux cuisses brisées, et qui est soigne Laon, sont considérées comme fort graves.

Le professeur Guillain En pleine vigueur physique et in~elIectuelle, le professeur Pierre Marie, .troisième successeur de 'son maître.Charcot i1 la clinique des maladies nerveuses de lt Salpêl¡;ièrc" pI:eU,4. sa retraite, après une,magnifi((lIe ,ç(1ITi(\.i'e. Il ftludra'it'lrien d'autres homcelle banale ij,6it't~ saluer (;t,L\tl'd0plll't'un' rnaîll'tJplein de bloire.. :-Un vote unanime de, la :Faculté vieiit de lui' dbnt~cr'pour successeur le docteur Georges Guillain, premier a l'internat de ]a promoHori de 9! (les liôl~il,aii,-m- (le 199,6;, agre~e de 19t0, .mcmbrp de r'Ac'a.dé~ mi&.de médecine depuis J920. Le..nouveau professeur, de clinique neurologique est-un homme de, taille moyenne, aux nmn-ieres courtoises jusqu'à l'affabilité, correctes jusqu'à ..)a haute distinction, au v.'sage énergique et tout éclaire d'intelligencc et de volonté sans en'Qr.t, Son bagage scicnH(ique_cst de qualilé rare. L'ensemble de ses travaux sur les réflexes, dont ila décrit trois ou quatre iioveatx types, sur le cto'nus du'pied et. "ses rriodalités selon qu'il est ,d'origine lésionnehe du de nature purement émotive ses trouvailles aujourd'hui ctàssiques Isur la névrite ascendante et la. Si/)':K</o?H!/6Hs, sur les lésions du' système lymphatique postérieur de la moelle ép~'nicre dans l'a taxie locomotrice ses belles études avec Pierre Duvat sur les paralysies radicutaires du plexus brachial sa découverfe contemporaine de.celle de Widal, Sicard et Ravaut 'de l'hyperalbuminose dans le liquide céphalo-rachidien chez tes.. paralytiques géuéraax.,i~ ses bettes études anatomiques les Joeatisations dans la capsule interne du cerveau, sur le faisceau sur le faisceau de Tiercl:, sur la circulation lymphatique dans la moelle ()pinière le bel ouvrage où il a réuni ses travaux neurologiques de guerre sa découverte, avec Guy Laroche, de ta réaction dite du &6~0!M'cûMo<da<, procède tec:luuique, dont on ne se passe plus maintenant! et, qui fait pendant à la réaction (le, Wae,le~¡1VÜln ses' observations pénétrantes sur l'encéplJuli1è 'épitlémiquc et, j'en passe un gra.nd nombre font du docteur Guillain une notoriété universclle.

La cliairc illustre de Charcot, de Raymond, de Déjérine et, de Pierre Marie est aux mains d'une jeune maître qui ne la laissera pas déchoir. H. B.

rov~R~E~ a~ u BOURSE Paris, 29 octobre.

Marotte à peu près complètement dénué d'affaires,, mais.résistant. il. ne pouvait, du reste, guère 'en être autrement si l'on songe que cette semaine, quivaêtl'c occupée par ta liquidation, sera. en' outre coupée pai-. le chômage de la Toussaint, jeudi. Sans compter que nous entrons dans:la dernière période de l'emprunt qui se terminera samedi

Tout bien considéré, il faut encore se féliciter de voir le marché au comptait conserver une certaine activité,, que partira le signal de la reprise des qu'on pourra se remettrc auxafJ'ail'e8,' c'cst-il-diro bientôt. La-détente. des..chi:lJJgesqui,s'ét4lt;.m1Jduite .vendrerli, après .Bourse, n'a dure. S'imaginait-on vraiment, sur le marché des changes, que l'empressement de M. Poincareàaccepter la réunion d'un comité d'experts allait désarmer les germanophiles britanniques?

L'accueil fait au discours de Sampigny par une certaine presse londonienne demontre (Ille It~ proposition du comité d'experts n'était qu'un Les, Smuts et tes Curzon espéraient s'en servir comme d'une pince-monseigneur pour fracturer !e traité Le coup est rate, les menaces qu'on nous adresse, mais cluelle piètre opinion ces gens-là se, font-ils 'donc de la ténacité française et'de la perspï. cacité du chef de notre gouvernement ? Y Dans te domaine nettement circonscrit, mais encore très vaste qu'a indique'M. Poincaré, le comité d'experts aura beaucoup à faire et pourra rendre de signalés services, si l'on n'y voit pas figurer certains personnages que nous considérons comme disqualifiés par la partialité suspecte dont ils ont fait preuve dans lé passe. Et il est loin d'être indifférent pour nous de veir les représentants des Etats-Unis y prendra part car le gouvernement de Washington n'a pas l'habitude d'apporter dans les relations, internationales des façons (li3~- btilly et de bravache qui cherche à par les menaces ce que lui refusent les traités. aussi bien que l'équité.

La détente des clia~ages, esquissée vendredi dernier après Bourse, n'a pas persisté. Une nouvelle tension s'est produite aujourd'hui.

Nos ltarrtes,pr0l;ressent quelque peu: 1~'onds ~°usses, lourds. Des' dégagements ont lieu avant liquidation.

Etablissements de crédit calmes $ânque

de Pans, 1,510 t llarvrais,_ 1~13; Union

P'ariscenrié; !):!5 Crëttit CoMt~8)'d{! <?

Fraoce, 700 P~o6üier, 469.

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Le pavage en bois

Le rapporteur de la commission municipale de-la voirie, M.. Fernand-Laurent, a. l'ait distribuer à ses collègues de l'Hôtel de Ville'une note sur les travaux de pavage en

bois.

Le programme des travaux de l'année 1923 comportait ta réfection1,151,0001nèires carrés de revêtements divers, soit environ 1~~ p. 100 de l'étendue globale des chaussées de Paris.

Ce programme, après l'effort accompli pendant les mois d'été, est actuellement réalisé dans la proportion des huit dixièmes. On termine, en ce moment, la réfection du boulevard de''Làtour-MaoBourg. Quoique 224,420 mètres carnés,empïër:rement aient été convertis en asphalte et en pavage en bois, il est à remarquer que, dans ]'ensemble, la surface du pavage en bois, dans Paris/a été diminuée de'48.550 mètres, au profit de l'asphalte.

M. Fernand-Laurent indique aussi, dans sa note, 'les méthodes nouvelles pour l'imprégnation des bois, méthodes inspirées de la technique anglaise.

Le professeur Sicard A la chaire de pathologie vacante, par la mort du regretté Hénon, la Faculté de médecine vient d'élirc te docteur JeanMarie-Athanase Sicard, agréée, médecin do l'hôpital Necker, ancien chef du centre neurologique de la XV" région, aux temps, hé- 1*oïclues de la neuropsychiatrie de'gueire. M. Sicard est un savant, de rare mérite, connu par des travaux de haute importance, notamment sur les maladies à tréponème du système nerveux sur les névralgies,' les méningites et, tout au premier plan, sur les variations dans les maladies du liquide céphalo-rachidien.

Son nom restera attaché à ses belles études sur la composition cythologique, sur la richesse en albumine et en sucre du liquide où baignent notre cerveau et notre iïiüello épinière. Il les commença en 1\120, sous là direction de son maître, de notre naît.re à tous, )1'\ proï~>~ur 1?crnaud~\Yid~1 ,>" ):5.a thèse 1 avoàr ouvert )1'J.! voie à la thérapeutique par injections inrarachidiennes de substances médicamenteuses ou de sérums. Puis, à dater de ses pre- mières trouvailles, faites avec.Widal et Rail nous apprit des choses capitales sur la constitution en cellules et sur la composition chimique du liquide céphalo-rachidien dans l'utaxie-locomotrice, la. pamlysie générale, le zona, les mëmngites, la ')mi- graine, le diabète, la sciatique, l'encéphalite épidémique

Ses recherches sur les névralgies principalement faciales et sciatiques sont importantes. Il est un ,~eu après le professeur Pitres (de Hordeaux) l'ingénieux inventeur des injections d'alcool poüc~-àûliw primer les névralgies en détruisant. ]c nerf. Il a ajouté à nos connaissances touchant l'encéphalite épidémique la notion des formes myocloniques de la maladie, où l'on voit cert~ins muscles se contracter en cadence, interminablement. Il nous a aidés à comprendre le hoquet de l'encéphalite et

Une fièvre pour laquelle il faut trouver un nom, mais un nom qui ne prête plus à contestation

Les abus de l'affichage Dans une proposition qu'il déposera, sur le bureau du Conseil municipal, dont la session d'hiver va s'ouvrir, M. Jean de Castcllauc demandera que tes sites parisiens, non dassés, soient protégés contre l'abus dé l'affichage.

'En attendant que rassemblée aommûnale ait statué sur cette proposition, M. de Castellane a fait remarquer que le préfet peut d.éjà intervenir et, par arrêté, mettre un terme « à ces débordements de l'affichage, qui donnent. aux rues un air de malpropreté des plus regrettables n.

Il convient de prendre des mesures, conformément au v~\lèl)1ispar~ Iti *commis& 1 1 du Vieux' Paris. le 26 mas' dernier, et de n~plus permettre aux afficheu'rs d'apposer des' placards de to!Íte$"d'imensiof}'S":f;UI~"les façades des maisons, parfois jusqu'au premiér, notamment dans les neuvième et dixième arrondissements, où une protestation collective a été signée..

Il est une fièvre forme irrégulière, aux complications multiples et/' protéiformes, à durée si variable qu'elle, peut s'installer cHez l'individu'pour quelques semaines comme pour deux années, Son microbe est bien connu, c'est le micrococus 7neyite,nsis. Cette fièvre a longtemps porté le nom de fièvre de Mafte jusqu'au jour'où l'Angleterre, par. voie diplomatique, a demande qu'on cessât de l'appeler ainsi. Alors, tout en réconnaissaût q bien fondé de la réclamation,

]j6fîs;'1\<I\Ülçúrs~"IÎÕ'ûs'1""5l. ¡'¡~ ~lWfjl\1;~¡;

baptiséo fièvre déjà 1Vftël«orraiféê:£rI-"

(Je .npn)..est impropr'G"'e't*'îout'aussi injuste

qué le ~pt`~~é'dent -r6ùT aussi injuste

que le nous dirons pourquoi.

La chèvre et la brebis, soit par le lait, les caillés, !es itomages frais ou secS, sont les agents de transmission, indiscutables. Les chèvrurics plus particulièrement par l'avorlement des sont les grandes coupables.

Alnsi"la maladie se transmet l'homme: 10 Par les fromages de chèvres ou de bre- bis 20 Par le lait de chèvre

.3°'Par contact car nous savons la fréquence, aveu laquelle les hommes de laboratoire s'infectent par le A.!c!!<eK~M; Parjes moustiquos,et les mouches. -Pour' ma part, dans-, le grand 'nombre de cas que j'ai vus, j'ai toujours trouvé la chèvre comme cause originelle et, tout réceniment. un. médecin averti et très observateur, le docteur Boèri" en me transmettant ses observations d'une petite épidémie écrivait

« Tous mes cas constatés sont dans un

Rcadéîuiejtes Sciences Le docteur Roux, directeur de l'Institut Pasteur, a dépose, hier, un mémoire très intéressant de MM. J. Bridrc et A. Donatien sur le. microbe' de l'agaiaxic, contagieuse et sa culture in vitro,

Celii 'nt ïte Bt~si HTaient montt'c-quc ]e -Vt- ras de l'agalaxie contagieuse des brebis et des chèvres traversait certains filtres. Le fait avait été confirmé par .Carre et, par. d'autres expérimentateurs. Les tentatives bactériologiques et histologiques de divers auteurs pour mettre en évidence et pour cultiver l'agent spécifique étaient restées infructueuses.

Les recherches entreprises par MM. Bri- dré et Donatien ont fourni des résultats plus heureux.

Ces deux savants ont obtenu une culture dont un demi-centimètre cube inoculé dans l'articulation du genou d'un mouton a pro- vaqué l'abparition d'une arthrite en quatre jours a-autre part, deux chèvres, inoculées sous la peau, l'une avec un centimètre cube de cette culture, l'autre avec un centimètre cube de .dilution à 3 0/0 de virus frais, ont présenté toutes deux une mammitè spécifique huit jours après l'inoculation.

Quant au microbe, MM. Bridré et Dona-

Tramways sans trolley, ni caniveaux Autobus directs

La commission chargée du matériel des transports s'est réunie, hier et a décidé"la construction de deux. tramways à essence qui seront mis en' servicé'sur la ligne d'Aressais sont concluants. ils se-. ront par la suite poursuivis dans Paris et la grande banlieue.

On réaliserait de.la sorte l'automobile sur. routes, en.supprimant les. tr6)ieys et. les can iveaux fort onéreux ù établir.

Nous avons déjà annonce .qu'on allait construire des autobus directs à vingt-trois,

~éunio~s, Cours et Goîiîeretices Mercredi.31 courant, à 9 heures,e.Gerc!e Arts et Lettres », 128, boulevard SaintGermain, donnera sa 68° soirée d'art. Mme Jane Misme pariera de la femme dans la politique el le mariage », avec le concours de Mmes B. de Gourpon,' Jane Hyrem, Bertile Leblanc..Lysiane,. Sellier, Lucie; Vori, du Théâtre: Antoine.~

~BOT-jr~SE: `nU 1-~TJ~ri~i 3~ ip33

p Gl6tbre Dernier r 'Cl6\ure Der 'cr Reyenu · C I· Ptu re D9r ni 9 r Aer e éu ure Demier lIevenu M RCH~`I EN AN UE Cl3ture De I si 9 r Clôture .Dernier

Rer 9 n u TERME !&1 COMPTANT E~~ .COMPTANT .I"I..M. 1 CO~PTI\'1': 1,1, 1.1 COMPT~NT 1 .I~I. btuf 1 ~RCHt, EN I!ANQUEI~'=.1 Poon MARCHÉS ETRANGERSI,I'=: -r' 'Serbeso~OO~a. "yc: '1" .36.o~t~A~ 'XEHM.Z.' l

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4U·· Gr81it0ommo t9.U.1S2~ 01920. S693 860.> Mexique40/00rI904.Ua.. 68 ,8,u Fr3no~'Japonulse. -50 :g6SIHJL.te.Loire(HOUille~a$J".I') lu~ Ottomans (Lotsturs) ;!)~J ..9~ dng. ·l.

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.io is. ~i9Yo: ? Crédit Algérien ',)"M~lÍtr'bartetlaB~eaudiere.t!.>1J6h',6'CityDeep. ~uOChine41/2. SO.tlO, r n ai5 '.3.>0 ~36.. "~99: 73 i ,0';

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Le Monde religieux L'Exposition des missions au Vatican. 250 missions catholiques étrangères ont annoncé .leur participation à l'exposition mon,diale, qui* aura lieu.au Vatican en, 1925. .-•En attendant, le. Pape a ordonné des meswiîs ipai'ticulièi'es pour garantir l'exposi-. )ionhe<-ntre tout danger d'incendie. > Rcirailç àes conscrits et messe dit départ Une retraite pour les conscrits de la casse 1923 sera prêchée les mercredi 7, je'udl 8, et vendredi 9 novembre, à 8 h. 30 du soir, dans la Crypte, 76, rue des SaintsPères (7e) par l'abbé Guérin, missionnaire diocésain, Croix de guerre et chevalier de la Légion d'honneur.

La messe du départ sera célébrée le ̃samedi 10 novembre, à 7 h. 30 du matin, en l'égjise Notre-Dame des Victoires, par Mgr RoifiTiTj-Gosselhi, auxiliaire du cardinal archevêque de Paris.

Tous -les- eonscril s -s'ont invités à assister à cette i'etraite et à cette messe.

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'Cet .après-mi'di avait..un; certain' charmé.

Le soleil riait," ët'ia' température 'était douce. Aussi Enghien. a-t-il dû faire une boime recette, mais céllë-ci n'attei^clra pas celle de la vêilléà à Longdhamp on dit qu'au Pari mutuel on a'fait 3 millions de plus que l'an dernier. 1923 sera en hausse de cent millions sur 1922. Ces chiffres se passent de commentaires.

Harr sur quatre pattes doit battre Sardinero et des médiocrités.

Canon II a pu faire une faute.â la dernière haie et gagner M est de meilleure classe que Le Rêve et Loup II.

My Lord II sur sa bonne 'course contre Doubts devait gagner.

Le succès d'Hélios était plus difficile à prévoir il avait remporté une victoire si pénible à AuteuM dans un prix à réclamer il a été le plus sage. Dans cette course, Carabinier a fait de bons débuts en steeplechase.

Les Flanquins a enfin gagné sa course il la méritait mais il faut reconnaître qu'il n'y avait pas grand'phose derrière luis Mariette ayant été gênée par la chute de Danabourg.

En général, lorsqu'-un cheval tombe à la It dernière haie, c'est de la fatigue. Camouflet et Despard auraient été battus par Evaporée. En ce qui concerne Camouflet, on, ne s.éra jamais fixé s'étanl démis le boulet, il est probable qu'on ne le reverra jamais. ̃ Prix de la Moselle (steeple-chnse, à. réclamer, 4|000 francs,, 3,500 mètres). l.-Harr, à M. Marc Gugenhelm (G .Mitcjiel)) 2, Sardïncro. au b.arvon Louis La Cuzo (Ed. Haes) 3, .Le Merisier, à':M. Gustave. Motheau (J. Bodeloup) (3 longueurs, 5 longueurs)..

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Non placés Le Tournemain, Erdaraz, Inovateur, Dernier Né, Shirmeck.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 22 fr. 50. Placés Canon II, 12 francs Le Rêve, 14 fr. 50,; Loup 11, 13 francs.

Prix de l'Argonne (course de haies, à vendre aux enchères, 4,000 francs, 2,500 mètres). 1, My Lord II, au comte P. de Jumilhac (G. Mitchell) 2, Guapo, à M. "William Barker (A. Bensort) 3, Mizina, à M. René Lapierre (E. Lovegrove) (4 longueurs, 3 longueurs).

Non placés Justice, Riverside lier, The Albatross, Le Sauvage, Paradou, Capucine II, Black Thorn, Chavi, Odanche (tombée), Dichotomio

(tombé).

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 18 fr. 50. Placés My Lord II, 12 francs Guapo, 12 fr. 50 Mizina, 40 francs.

Prix Zouave (steeple-chaso. handicap, 10,000 francs, 4.000 mètres). 1, Hélios, à M. Claude Aublanc (L. Niaudot) S, Carabinier, à M. Pierre Wertheimer (S. Bush) 3, Le Sinaï, à M. H. Roux de Bézieux (A. Benson) .(1 longueur 1/2,

3~' longueurs); -'•'

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Pgris contre Londres se ojuera au Stade Buffalo le i'r novembre

.Le match Paris contre Londres se. jouera jeudi' prochain, au vélodrome Buffaio, Ce match, désormais classique, j.oet annuellement en..présence les équipes représentatives de.la Ligue de Paris et de la London League. Cette dernière nous envoie, cette année encore, une très Béïïe équipe dans la^quelle nous remarquons, la présence de deux des joueurs qui vinrent à Paris il y a deux ans :,G. Smith (Leytpn F.C.) et C. F.'foby (Bostall 'Beâ(li), brillant extrême gauche que nous eûmes 'l'occasion :̃' -d'applaudir'" à rhaintes'Teprises. ̃ ̃> ̃ ̃̃̃̃'̃•-̃•̃ L'équipe.de la London Football League comprendra en outre-plusieurs •rejDrèsen'< tants du "Grayls Athletie Club; qui vient 'de remporter une belle victoire sur Leytonstone F .C. (4 à 0) dans un mabh comptant peur la Coupe de la Football Association. Si l'on considère que ce dernier club, qui fait partie, de l'important groupement de lTsthmian League, avait battu,, le samedi précédent, les Londons Caledonians, actuels détenteurs de la Coupe d'Angleterre amateur, on est assuré de voir une belle exhibition de la part de nos visiteurs, qui paraissent décidés à ramener de nouveau chez eux la jolie Coupe offerte pour cette rencontre par,. lord Dewar, membre du Parlement anglais. Le team anglais partira de Londres mercredi, à 9 h. 15, et arrivera à Paris, par FolK-eslone et, Boulogne, à 5 h. 55 à la pire du Nord, où il sera reçu par une délégation du bureau de la Ligue Parisienne do Football-Association. P. C

AUTOMOBILE

Thomas, sur Delage, a triomphé à Griffoulet Un .temps iiicer.tai.n n'a nui aiuillenionit au succès de i,a;c6urse de Côte de Grififouilet qui se disputa djman;che. Un public çonsiidér-aWiC- y :a-ssistav )ët .lies ^tribunes .-ôtaîcnt combles. L'ofgajnisàition ',f»L de pramîér ordre'; ce qui permit de «'enregistrer aiucunie confusioai. Dans ta itribune d'-lionneur on remarquait MM, de Palaminy, préisident de t'A. C. du. Midi. Poulet, secrétaire général Rouquat, président de l'U. M. du Midi Vie, .secrétaire.

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pagande aéronautique, vient de s'installer dans un luxueux et vaste local, à Cas'ablanca, et l'inauguration de ses nouveaux ap• parlements a donné lieu, ces jours derniers, à une belle fête. L'occasion était belle de glorifier l'armée de l'air qui joue un si grand rôle dans la pacification du Maroc, et l'aviation civile grâce à laquelle Casablanv.ca n'est plus qu'à 2b heures de Paris. Ni le prince Murât, président de l'Aéro Club marocain, ni' le général Calmel, commandant par intérim les troupes d'occupation, n'y ont manqué. L'Association vivra et se développera encore, parce qu'elle répond à un besoin et que nulle part aussi bien qu'au Maroc on ne peut apprécier les bienfaits des ailes.

Des lignes aériennes sont projetées en Chine. Un contrat a été conclu entre .des personnalités américaines et chinoises relativement à la mise sur pied d'une aviation commerciale. Pour débuter, on envisage le trafic postal et le transport de passagers, à. travers le désert de Gobi, TienTsin et Urga sont prévus comme points terminus de la ligne avec atterrissages intermédiaires à Pékin, Kalga. et Udda. On espère pouvoir exécuter le premier vol dans un délai de deux à trois mois. Le vol durerait 12 heures. La deuxième ligne (prévue irait de Woosmuy (près de ShangaP à Chengt (capitale de la province de Setchouan), avec atterrissage intermédiaire à

Hankow.

La création d'autres lignes dans le sud de 1a Chine suivrait. Le contrat prévoit la livraison de 24 avions Curtiss pour le-prix de .836.000 dollars or, dans le délai de 5 mois. Les appareils seraient uniquement destinés ,au trafic aérien. L'emploi de ces appareils dans des buts militaires est interdit par le contrat.

AVIATION

L'organisation du gala Picard se poursuit. Nous avons déjà parlé du gala qui doit ôtse donné le 10 novembre, au Gaumont-Balaee, au profit du malheureux pilote Emile Picard, grièvement blessé et complètement défiguré au. cours d'une expédition française de propagande aéronautique.

Un programme tout à fait exceptionnel a 'été mis sur pied par des organisateurs remarquablement actifs.

̃ A. côté de la partie artistique pour laquel'îe les plus grandes vedettes ont promis leur concours,' une partie spbrtîvê'rious permettra d'applaudir nos champions de l'es-r (Crîmo et nos étoiles du ring.

Signalons en particulier une exhibition de boxe des plus originales et cjui sera présen'tée grâce à une autorisation spéciale qu'a bien voulu donner la Fédération Française l 'de Boxe. Deux très jeunes boxeurs Jac-

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ques Michaëli (13 ans) contre Louis De•vaux (14 ans) possédant déjà des qualités remarquables de science et pratiquant la boxe depuis plusieurs années, disputeront un des très rares matches de minimes qu'il ait été donné de voir à Paris. II va sans dire que toutes les précautions seront prises pour atténuer comme il convient,chez d'aussi jeunes combattants,la rudesse de la boxe. Ce match, tout à fait exceptionnel, sera arbitré par miss Pearl White. On aurait difficilement trouvé arbitre plus gracieux. Ce simple numéro, unique à Paris, suffirait à attirer au GaumontPalace la foule de tous ceux qui s'intéressent à la boxe française. Tous voudront assister à cette première apparition dans le ring des deux jeunes boxeurs qui sont peutêtre de futurs grands champions. Adresser toute la correspondance à M. Alfred Sarda, 14. slace Clichy.

L'exploitation aérienne eu poie.Nord. On apprend de-Christiania que Roàld Amundsen va/se rendre prochaînerJjênt de .Norvège' en Amérique pour préparer le voyage qu'il compte faire l'été prostate; de Spitzberg à l'Alaska, en survolant le pôle Nord.

Il est encore en pourparlers avec la firme allemande Junker pour la fourniture des avions, qui seront au nombre de trois, et entièrement métalliques et munis chacun d'un moteur, de 150 chevaux. Chaque appareil portera un pilote, un observateur et un passager. Et le cinéma n'est pas oublié des installations sont prévues pour que les avions prennent des films qui rcconstitueront entièrement le voyage.

LAWN-TENNIS

Dans le Tournoi du T. C. P. Tegner élimine Champin. Le Tournoi international du Tennis Club de Paris se continue sur les courts couverts du boulevard Exelmans et donne lieu à des matches intéressants à suivre. Parmi les résultats d'hier, qu'on lira ci-dessous, notons la victoire du champion danois Tegner sur Champin par 2 sets à 0, et le difficile succès de Mlle Chaniaire et de Mlle Charnelet sur l'équipe formée des deux sœurs, Mme de Rauch et Mlle Y. Bourgeois qui après un mauvais début remportèrent le second set et furent souvent dangereuses dans le troisième. Coupe George-Gault, championnat/ simple. Albarran b. Fées, 6-3, 64 Arm b. Puiseux, 6-0, 6-0 Fournier b. Bouzons, 0-0, 6-2 Te,«.ner b. Cliumpin, 6-4, 6-3 Tixier b. Soulô,18-i0,,Q .4,-ti-O Arm b. Alain Bernard, 10-8, 6-3. Chainpicumat. double. Restrcpo ét Ximcnez b Bazin et Braun, 0-11, .7-5, 6-3 Guillemot «t D. Laurent b. ̃ Banfield et Greenwood, 7-5, 6-2 Chavez-Desjoyeaûx b: Dibon 'et François, 6-8, 0-2, 6-0 Poulin et Barbas b. R. Laurent et Pas- scmurd, 6-2, 9-7.

Championnat double de dûmes. Mlle Chanlaire et Mlle Charnelet b. Mlle Y. Bourgeois et

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lis sont valables, via Pon toise ou via Rouen et. donnent le droit de s'arrêter, à l'aller et au retour, sans supplément de prix, à Rouen (suivant le train utilisé), Dieppe, Newhaven, Lewes ou' Brighton.

Ces billets seront délivrés du 2 au î- novembre 1923, à la gare de Paris-Saint-Lazare. (Burea^. de's- renscigrre'ments) et" dans les' principales* Agences de Voyages de Paris-'

Mme de Rauch, 6-2, 4-0, 0-3 Mme Danet et Mme Le Besnerais- b. Mme et Mlle Bordeaux, 6-0, 6-1. On continuera le tournoi, aujourd'hui toute la journée, avec entre autres matches, sur le court central, Cochet contre 'Persin, Chancerel et Blanc contre Poulin et Barbas, P, C,

GOLF

Les compétitions au Golf Club de Paris sont très suivies. Les links de La Boulie continuent 'à voir évoluer de nombreux joueurs. Ils ont été particulièrement nombreux, la semaine dernière, pour les trois épreuves" au programme dont voici les résultats

Prix du Soleil-Levant (par coups), Coupe offerte en 1921 par S. A. I. le prince Hiro-Hito. 1, G. Aranyi (4), 77 2, D. Drysdale (3) 3, E. Sarrade (19) et L. V. Twyeflort (7), 79. Venaient ensuite MM. E. G. Hall, M. Horteloup, Gaklapka, G. Hayes, C. Coates, A. Eddy-Leves, R. Bas H. Pain'.

Médaille de brou»; Hinmlicup supérieur à'20)

> 1, B. liera (22), '70 2,' Wuller (30j, 7-1 3, F. Wtt(.son (21), 78 4, G. Bouton (22), 79.. -Médaille d'or. Finale W. J. Bovet (15) b G Golz (5),-8 et 6. 6. Prix des. Hortensias (double mixte). 1, Mme M. Langucreau et II. Horteloup, 88.

A noter que M. E. Sarrade, classé troisième dans le Prix ,du Soleil-Levant n'est autre que l'ex-ôquipier premier de rugby du Racing Ctub de France, qui fut naguère une étoile de sa ligne d'avants

M. J. Bovet, gagnant de la. Médaille d'Or, a reçu, samedi, du baron François de Be'llel et de,M.. J, ..Mallét,; les vice-présidents du G. C. P.; "une très belle coupe en' argent prix de cette. importante. épreuve.

.Samedi prochain on disputera les Médailles d'Argent et de Bronze de novembre contre le Pair.

Mme E. Gagneau remporte la Coupe de Saint-Germain. An Golf de Saint-Ci ermain-on-Layé, dimanche dernier, la Coupe de Saint-Germàin-en-Laye, offerte par M. Henry Bertrand, conseiller général, maire de Saint-Germain; a obtenu en succès complet. Résultats Mme E. Gagneau. 140 2.' Mlle E. Durand, 146 3. Mme Il. Weinbaeh et G. Bertrand, 156 5. E. Sarrade et Mme R. de Knyff, 158 • 7 Mlle M. Lavigne, 160 8. J. Taylor, 162 9. Mme

P. Savoyc. 104 10. A. Bertrand, 164 11. Mllf

J.. Gagneau, 172 12. Mlle A. Oudiu, 170 13 M. Flach, 173 li, M. Lavigno, 11. Leo ot F I

Meyer, 173,. etc,

RUGBY. j,i a ,Le Blaclfheath F. C. à Paris te %<* npverti- bre. C'est jeudi prochain à deux .heures 30, jour de.ia Toussaint, qiiclse jouera sur le terrain d'honneur du R. CF., à Coloihbes le grand match de Rugby, BlackheathRacing Club de France. ̃ ̃'•L'équipe de Blackheath qui compte parmi. i~ les plus anciennes et les plus réputées équipes d'Angleterre, a toujours pratiqué le "jeu" ouvert en toutes circonstances. La saison" dernière à Londres, Blackheath, grâce à un- jeu excessivement rapide, infligea au Réw cing sa plus sérieuse défaite de la saison, le battant par 24 points à 0. 'Ainsi, jeudi prochain, à Colombes, les racingmen, avec la grande équipe, feront tous leurs efforts pour prendre la revanche du match joué l'an dernier à Londres.

LES ARMES

Ce que pense Lucien Gaudin de l!état actuel de l'escrime. Lucien Gaudin parlant' dans Très Sport do l'état actuel de Fescrinie, rend hommage à la Fédération nationale d'escrime à qui nous devons Tchtière administration sportive de l'escrime. Puis il réclame de beaux « matches,».. v'' Extrayons ces quelques lignes

ll.est.hors.de doute que l'escrime,, après avoiv. été uniquement un moyen de défense et un art, tend de plus an plus à devenir un sport. En tant qu'adopte fervent du « !in fleuret -le Franco», je trouve cette ̃'transformation quelque peu h'igte a certains égards, mais je. suis obligo

d avouer que sans elle, l'escrime, battue en bre-

elle par d'autres sports plus faciles, plus acces-

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• sibles, n'existerait plus qu'à l'état de souvenir. Il1 faut reconnaître1 'très hautement que nous devons cela à l'épée^qui, en réagissant contre .les fleurettistes, permit, même a ces derniers, de faire'table rase de -Mgleroenfe-sar-anïïisvefc-de- conventions archaïques. -• L'on peut dire qu'avant 1900, a part quelques rares épreuves, les championnats et les tournois n'existaient guère La réputation, le classement appioximatif des escrimeurs se faisaient d'après certains assauts publics, voire même de salles, et les résultats étaient, toujours sujets à contro-

verses. .T,.r--5

Cet état de choses était. il deux causes ..priiiïcipales. En premier lieu, l'esprit routinier des tireurs d'alors qui détestaient sortir de leur salle, surtout pour venir disputer une épreuve, et qui auraient haussé dédaigneusement les épaules si on leur avait parlé de prendre part à une poule le dimanche matin aux quatre coins de Paris, comme nous le faisons actuellement ,de plus, l'escrimeur a toujours eu l'esprit indépendant et frondeur la pensée d'être réglementé lui fait l'effet d'une brimade

̃> C'est ̃.•"&.̃ 'la Fédération hatfônalé"d"'Escrïme, fondée par M. Bruneau de Laborie et présidée

^actuellement- par oM.7V.ndre Maglnût.Tninisfre

i?de la guerre, qui fut et est encore, malgré sa f' glorieuse' blessure, un très fort escrimeur, à ;&qui nous devons entièrement l'administration «̃sportive" '-de l'escrime. Cela ho fut pas d'ailleurs une petite affaire et il fallut tout le travail, tout le tact du secrétaire général, M. René Lacroix pour mener à bien une pareille tâche. Et pourtant, les résultats sont là Les licences nationales et internationales sont créées, Jes épreuves nombreuses 'et' bien réglementées, il y a clçs juges et des présidents officiels. en un mot. la réglementation sportive est fortement établie.

En est-il de même au<t»int- de vue de l'esprit sportif des esçrimeuus' et surtout des- méthodes qui-peuvent permettre au public, même profane, de s'intéresser à l'escrime ? Pas encore, à mon avis, et nous savons tous qu'il n'v a qu'un*. moyen des malchcs avec des résultats précis et ''proclamés. Mais ce n'est pas tout que de .crier à tous' les échos « Des matches, des matches » Ceci n'est pas une nouveauté, et je me rappelle avoir, fait, on 1907, avec Jacques Boulengeiv le premier", match au cours d'une soirée publique. L'usage ne s'en répandit pas immédiatement et ce.n'est que très récemment que l'on vit des séances d'armes comporter plusieurs matches. L'a' vérité V est qu'il est très difficile d'organiser -des matches intéressants, car la susceptibilité, l'intransigeance, l'exigence des escrimeurs, tant amatéursquépïofosseurs. rcndent4rèS'; ai'duo la tache de rorganisalpwp. La beau match, le match à recette, doit remplir les conditions suivantes être international si possible et, en tous cas, bien équilibré, siñ c'è>$~el*nc prêtant pan au ridfcuic,vdu'fâit:ç(e la tenuc.-ou dp, la facture du jeu, d'un ou- des deux adversaires: Ces conditions ne sont malheurou,;sement pas toujours remplte' et je pourrais ^ciler des iuatçhft§.extçÊmfiment récents quirkiurTent les mis truqués, lès autres ridicules ou mal

rcquilibrés. Il serait uavrattt.de voir notre salrU

que nous avdots cu tarit de prlrtè ü tctrdte~. cj

nous avons eu tant cle pehïc à rendrev|ic-

i-i'.s.sibie à .lOiis, tomber tout de' suite dans ''les errements «t' les incorrections de certains au] 1res. Que le match, ait lieu au fleuret, à l'épée,.xou ait sabre, cela n'a aucune importance j'estime que les trois armes .s'y- prêtent parfaitement. La soirée idéale d'escrime devrait, à mon sens se composer de trois matches de fleuret, quatre d'épée et un de sabre. Cette formule -suppose -naturellement de gros frais, car les bourses à donner aux maîtres, qui souvent risquent beaucoup, devront, être importantes, mais je suis certain que les recettes seraient considérables. LES TIRS

Société Saint-Louis. Voici les résultats des tirs de la Société Saint-Louis dont la réunion s'est tenue au Stand Gasïinh'eRenette A la carabine Flobert. 1. J. Blondel, 32 p. 2. R. Leïcbure, 31 p. 3. J. Viguerie, 29 p A. J. Leiebure, 27 p. 5. J. Dagomméy 25 -p. 6. G. de Pardieu, 21 p. l

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Première poule 1, J. Lefébure 2, R-. Lefébure. ̃ ̃• ̃ Deuxième poule 1, J. Dagominef 2, J \fi-

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M. F. de Baeder, à Beausoleil M. José Backhaus, à Bellevue M. E. Colani, à Nice M. le docteur Michel Campana, à Nice Mme la comtesse P. de Carmejane-Vesc, à Clermont-Ferrand M. G. Drin, à RoquebrUnerC'ap-Martin M. et Mme Pierre Desjoncherets, à Angoulême M. Léon Van Dëlff,ï*à "Anvêrl"; Mme r faya-Delmas, à Villeneuve-de-Marsan M. le comte E. de Ganay, au château d'Esclimont M. Camille du Gast, à Rochefort-sur-Mer Mme la comtesse Marcella Gianotti, à Rome M. le vicomte de La Serre d'Arroux, à Montpellier Mme Eugène Mugnier, à Lourdes Mme Morand-Monteil, à Montauban M. le comte P. d'Oultremont. à Bruxelles M. F. Perquer, au Havre M. Piquemal, à Nice M. le docteur Piotay, à Bordeaux M. J. Provendier, à Bourg-la-Reine; Mrs J. B. Paget, à Londres, M. Donatien Roy, au château du BoisMadame Mlle U. M. Samaran, à Sallanches ». M. René Simon, à la Violière Mme la comtesse Hervé de Talhouët-Roy, au château du Porteau Mlle Yassiliadi, à Constantinople.

ARRIVEES A PARIS.

Mme Edouard Allez, M. Bredin, Mme Alex, Blumenthal, M. Ferdinand Bing, Mme la vicomtesse de Brimont, Mme de Canas,' Mme la princesse de Caraman-Chimay, Mme Vve P.-G. Canet, M. Maurice Carrier, Mme Georges Durand, Mme Dubreuil, Mme Georges Evette, Mme Dominique Folacci; Mme des Georges, M. et Mme Glasson, Mme Jean Guillemin, Mme François de Gournay, The Hon. Hugo Baring, Mme Hély d'Oissel, Mme Camille Herwegh, Mme Adrien Levylier, M. le comte Louis de La Boutetière, Mme Lecoeur mère, Mme la maréchale Lyautey, M. Lucien Michalon, M. le docteur W. Oettinger, M. Henri Péreire, Mme Placide Peltereau, M. R. German de Ribon, Mme Thomas, M. Georges Vaudoyer, Mme Wallès.

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