Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1923-07-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 juillet 1923

Description : 1923/07/18 (Numéro 199).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k293645h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 55%.


Comment ou empêche le Tetèïemeflt du pays s

'"é. .v"u~ -uuuuyrn:4W 'o.

L»'é>lectïon sénatoriale Oorsb

Je -rentre de Corse. J'y ai fait, durant vingt-six'jours, une campagne dure et périlleuse pour reconquérir le siège de sénateur que la confiance de mes compatriotes m'avait attribué dès 1921, et qui me fut alors enlevé par fraude ('). Si j'expose devant le public les péripéties de cette bataille, ce n'est pas pour en triompher, mais pour en tirer des leçons- et di|§ conclusions d'intérêt général; comme dans mes précédents articlés Aucun autre exemple ne peut illustrer avec des traits plus forts et des couleurs plus vives ce que nous avions dit, à la veille même de l'élection sénatoriale de Corse, sur le détraquement de l'administration française, « devenue un i rouage de la politique électorale au service des politiciens nantis ».

J'avais justement pour adversaire un de ces politiciens nantis, purs politiciens, politiciens professionnels, pour qui la politique, n'a pas d'autre sens, pas d'autre but, pas d'autres moyens que de lier à leur fortune, par la crainte et par l'intérêt, une horde de 'protégés et de clients. Nous avons expliqué' le système, au mois' de juin, sous ce litre

L'Ivraie.

M. Landry, vice-président de la Chambre, qui tentait de fuir le suffrage, universel à l'approche des élections géné"aleo, est nettement je. type représentatif ce cette classe qui a tant abaissé les ̃rnçeurs politiques et ruiné l'esprit civique. Depuis vingt ans qu'il détient un mandat législatif, il n'a jamais trouvé .l'occasion de se révéler au peuple il n'a jamais apporté une idée féconde, un projet'pratique, une vue originale. on ne connaît, de lui ni une intervention utile; ni mémé une interruption pittoresque l'histoire et la chronique parlementaire l'ont négligé totalement. S'il 'possède quelques-uns de ces diplômes, aipjj'elés autrefois « peaux d'âne », il «les a bien laissés sécher dans leurs cadres. Mais il a fiidèlemient- suivi la (mauvaise règle du régime parlementaire corrompu, qui consiste à s'immatriculer dans un syndicat, à servir un jmtron puissant, à recruter et «maintenir une .troupe.. d'affidés aux dépens de 'la

Princesse ».

La complaisance des grands chefs a comblé cet incapable et, pour payer sou dévouement, lui a, permis decoMbler ses cïétîluïes. Les favetiirs qu'il a disteibuées en Corse n'ont, jamais récomipensé le vrai mérite -ou les services rendus au pays elles sont tombées' invariablement sur des courtiers d'élection, sans titres ;et sans. droit elles ont été un continuel défi ausens moral, à l'équité, aux simples règles administratives elles développaient sans mie-sure, cet esprit de .parasitisme que nous avons décrit naguère, cette ambition de vivre sans effort aux frais de la collectivité, grâce à

l'influence 'Swa patron.

'Au «ours de mes deux campagnes électorales, je n'ai irencontré que des sympathies chez mes ooirnipatriotes- combien de fois n'aide pas vu l'élan de leur coeur arrêté par l'inquiétude « Je voterais bien (pour vous, me disaient-ils mais j'attends 'une .nonranalion à 'tel emploi. On m'a promis mon changement pour telle commune plus importante. Je compte obtenir une pension. et si je vous donne mon.suffrage, c'en est fait de mes espérances. » Voilà, dans toute la Corse, la souveraineté du peuple Il reste cependant des Iionimes assez désintéresséSj assez braves, pour exprimer leur opinion. Il m'a suffi de leur

promettre- catégoriquement la- neutralité

de l'Administration ou, si ides .abus étaient commis, -une répression implacable. Je n'avais jamais demandé la, moindre faveur au pouvoir .centrai, ni à son représentant, Je préfet je devais compter et je coanpfais,- de Heur part, sur l'attitude la plus (loyale. Et cette confiance rassura les électeurs indépendants que M.. Landry eut alors la surprise de voir se dét-oufner de lui.

En 1921, étant ministre de la marine, avec tout le prestige et le pouvoir que donne une telle situation, M. Landry avait mobilisé contre ma candidature 'l'administration entière. Il avait fait son entrée dans AjSccia en triomphateur, en maître à qui rien ne résiste. 11 avait 1 dressé le. préfet du moment aux excès les plus cyniques et même à la rébellion contre le ministre de l'intérieur. Escorté d'un brillant état-major, M. le ministre Landry parcourait tous les arrondissements de l'ile, convoquant dans chaque sous-préfecture les maires et les notabilités politiques, prodiguant aux uns les promesses précises, aux autres les menaces peu voilées. Il parlait au nom du gouvernement, au nom de la République et ses amis ajoutaient au nom du Président, de la République, affirmant qu'il portait sur lui l'investiture autographe de M. Alexandre Mille-

rand.

Cette fois-ci, la mise en scène avait un peu changé le candidat, n'avait plus de portefeuille ce n'étaient plus ses propres secrétaires qu'on avait installés aux sous-préfectures de Calvi et de Bastia, pour confectionner les « bulletins à clé » qu'ils distribuaient aux électeurs, leurs administrés, avant de les conduire eux-mêmes aux urnes. Le préfet respectait, en 1923, la neutralité que son prédécesseur avait si audacieusement violée en 1921.

M. Landry ne pouvait plus compter que sur les chefs de service qui lui devaient leurs nominations, promotions, décorations, et qui les lui payaient en concours électoral selon les règles fondamentales du système. Nous vîmes jusqu'où poiivait aller leur zèle. Si les instructions .sévères données par un

honnête chef du gouvernement à son honnête préfet furent observées, M- Landry se trouva -dédommagé de ce déboire par le dévouement de ses créatures. Le trésorier-payeur général conviait et. recevait les. délégués au siège môme de la Trésorerie il accordait des délais pour le règlement de l'impôt sur les bénéfices de guerre- en échange d'un concours pour M. Landry, et prétendait retirer à nos amis les facilités concédées depuis longtemps.

Le directeur des Postes offrait ouvertement faveurs et passe-droits à qui voudrait voler pour mon Les percepteurs, les commis de perception, 'les fonctionnaires des travaux publics faisaient campagne contre moi en pleine rue, dans les Villes, les bourgs, et les vil-

lages.

Si les sous-préfets montraient la même correction que le préfet, le personnel des sous-préfectures s'employait bruyamment, au service de mon adversaire. Et M, 'Landry en personne prõrrjeltaib d'innombrables emplois en Corse en Tunisie, en Algérie/ au Maroc, faisant passer la visite réglementaire aux candidats, expédiant devant eux des télégrammes qui valaient, dans leurs rêves, une nomination.

En 1921, le préfet de la Corse avait imaginé de changer d'un seul coup tous les délégués des commissions de l'Assistance et les membres du bureau, pour permettre aux gens de M. Landry de répartir à leur gré, intégralement, le bénéfice des lois sociales du jour au lendemain, le nombre des infirmes dans le département passa de six mille à douze mille, et le total des assistés monta jusqu'à quarante mille Le ministre de l'intérieur, informé de ces soudaines calamités, refusait d'y croire il fallut que le préfet lui confirmât lui-même ce brusque accroissement de la. décrépitude et du paupérisme en Corse

Dans les communes qui avaient le privilège -de posséder en proportion supérieure des infirmes et des assistés, je recueillais toujours autant de sympathies, mais plus aucun suffrage

En 1923, les ordres quatre fois. répétés de M. Raymond Poincaré et de M. Maunoury, ayant maintenu dans la neutralité le préfet 'et les sous-préfets de la Corse, M. Landry se trouva, privé d'une pàr'tie-'de ses moyens. H sentit que le lër:raiu se "dérobait sous ses pas. Mais il a plus de ressources dans l'esprit pour usurper un mandat .que pour le remplir. Secondé par M. Vincent de Moro-Giaiïeri et par M. Côlestln'Caïtucoli, il inventa quelques tours nouveaux qui réveillèrent le souvenir des lcmps: héroïques .et donnèrent enfin à la. bataille électorale la couleur que tes Français continentaux aiment à lui voir en Corse.

François Coty,

Sénateur- de la Corse.

(A suivre.)

(*) A l'élection sénatoriale de janvier 1921, M. Coty avait obtenu 398 suffrages et M. Gallini, patronné par M. Landry, 400 suffrages. Mais, à la vérification; on reconnut que deux délégués hostiles à M. Coty, ayant voté pour M. Gallini, auraient dû être rayés de la liste avant l'ouverture du scrutin, parce qu'ils avaient été invalidés la veille par le Conseil de préfecture. Par voie de conséquence, deux délégués partisans de M. Coty, qui auraient dû prendre la place des deux adversaires invalidés, avaient été empêchés de voter. C'est en réalité M. Coty qui pouvait s'attribuer 400 voix, contre 398 à M. Gallini. D'autre part, toutes les élections cantonales contestées né furent cassées qu'après, l'élection sénatoriale et toutes les élections nouvelles furent en faveur de M. Coty.

Au mois de septembre de la même année 1921, la présidence du Conseil général fut enlevée à M. Landry par un effort de M. Coty et donnée à M. Gavini.

En 1922, M. Coty n'ayant pu se rendre au Conseil général, M. Landry reconquit la présidence à une voix de majorité. Il est assuré de la perdre en -i septembre prochain,' se trouvant en minorité de deux ou trois voix. C'est-à-dire que le Conseil général .de la Corse est divisé en deux fractions presque égales 'une voix ou deux déplaèent la majorité.

De même, les communes sont partagées par nombres à peu près égaux entre les deux partis. A l'élection sénatoriale du 8 juillet, M. Coty était soutenu par le parti Gavini, plus uni qu'à l'élection précédente cependant, en 1921, M. Coty avait obtenu 398 suffrages en 1923; il en obtient 397.

Le simple énoncé de ces chiffres fait apparaître que la fidélité des partisans de M. Coty tient à leur foi politique et ne saurait être influencée par aucune manœuvre ou considération d'intérêt.

Le sauf-conduit de M, Marty

Comme nous l'avions annoncé, M. André Marty, qui a été aulorisé à aller, à Perpignan, voir sa mère malade, a quitté, hier matin, escorté par des inspecteurs, la prison de Clairvaux. La grâce du condamné devant être, selon toute apparence, signée avant la fin de. la semaine, M. Marty sera vraisemblablement dispensé de regagner Clairvaux.

M. Michel Marty, frère de l'ex-officier, a. fait apposer, à Perpignan, une affiche invitant la population s'abstenir de •manifestations tumultueuses.

Quantité de télégrammes, émanant d'organisations communistes, sont arrivés chez la rrière de M. André Marty, dont l'état est stationnaire.

La mesure dont va bénéficier l'exofficier n'aura pas pour effet, comme certains l'ont cru, sa réintégration de droit dans l'armée avec le grade qu'il occupait au moment eurent lieu les faits pour lesquels il a été condamné. La loi de pardon du 29 avril 1921 dit en effet

Dans le cas de coiidarauation à la desti-

lution. à la privation de çommandempnt ou à la -réduction de. grade ou de classe, et dan6 celui oh la ̃ condamnation prononcée a culminé la. perte- du grade, le bénéfice de l'amnistie,, n'emporta pas la, réintégration do plein droit.

Il est hors de doute que. le législateur a voulu laisser au gouvernement la facultc de prononcer, s'il le jugeait bon, la réintégration de l'amnistié. Dans, le cas de M. Marty, il est difficile de croire, après les déclarations très nettes qui' ont été faites- à la tribune dé la Chambre, que le gouvernement soit disposé à user de ce droit.

MARTY LIBERE

Celui que l'Humanité nomme le « héros de la mer Noire », parce

qu'il voulut vendre aux bolchevistes son bateau, André Marty, est .libre. Sa. grâce. la grâce amtoislianle qui réhabilite le condamné n'est plus, ai'ilone-t-on, qu'une affaire d'heures le décret doit être signé vendredi.

La remise de peine ne serait qu'un acte d'indulgence relevant dé la conscience du chef de l'Etat. L'amnistie est -un .acte politique.. Tout en .et. été- djf, en ces quelques mots parfaits « Sans doute, il y a, la pitié. la pitié pour tous ceux qui pleurent, pour tous les condamnés et tous les misérables. Mais il y a aussi la justice, il y a les droits de la nation. Elle peut exiger que ceux qui la représentent, défendent-, contres les partis de -révolution, la discipline dans. l'armée et le respect de la justice, garanties essentielles de, son existence. » M. Raiberti, le ministre de la marine qui prononçait ces éloquentes paroles, le 1-1 décembre dernier, croit pouvoir, sept mois après, contresigner la grâce amnistiante en faveur de celui dont il avait à la tribune révélé les aveux impressionnants, el, flétri la félonie. C'est donc (quoiqu'on pense du décret, on en doit être assuré) que la discipline dans notre armée est telle, et si robuste la santé morale du pays, que cette étonnante mesure peut être prise sans mettre l'une ni l'autre eirpéTil;

̃ Espérons que la légitime indignation, déjà- manifestée -par les'1 anciens combattants, aux premiers bruils de cette grâÇ?i §'ftE3''s.Cï'a' clueJ.cluÇ Pju> à/la £enséû que, "du Moins, Marty" île "séf£p'Ss"*réin- tégré. dans t'armée. Bon pour le-civil, bon pour le Parlement, ministre possible, ie libéré, de Clairvaux n'est, tout t de même, plus bon pour le service. Il n'aura plus sous ses ordres des matelots et'dés sous-officiers contraints à l'obéissance et au respect. Sa, carte d'électeur lui sera, /rendue ses galons ne lui seront pas restitués.

Espérons, aussi, qu'on acceptera- comme, une dure nécessité politique ce résultat de la campagne des communistes qui n'avaient pas seulement entrepris d'obtenir pour un condamné de conseil de guerre la clémence totale, mais qui avaient fait de son nom; le mot de ralliement des antipatriotes. L'Etat a des raisons auxquelles se doivent 'parfois, résigner la raison et le sentiment dans un intérêt de paix publique.'Ce que le, ministre de la marine disait l'hiver d'ër? nier est toujours vrai. Mais s'il voulait, demain justifier la<5gràce amnistiante, 1.1 pourrait déclarer « La France est' fatiguée d'entendre constamment se reproduire ces débats sur l'amnistie, dans toutes. les. questions, à propos de toutes les élections, et elle a. dit à. ses gouver. nants Quand me débarrasserez-vous dé ce haillon de guerre civile ? » Ainsi parlait, en juin 1880, Léon /jambetta, dans un de ses. plus célèbres, discours. L'affairé Marty, c'est, une loque d'après guerre que les communistes' prenaient pour étendard. En' leur rendant i'homime, on leur enlève un drapeau. Leur succès, qui sera bruyant,, ne va pas sans quelque perte.

Il faudra s'incliner devant le fait accompli A quoi bon récriminer ? Pense-l-on. que c'est sans regret que les ministres ont pris leur parti ? Va-t-on douter de- leur patriotisme lucide? '? Mais comment se défendre, d'une in-,quiétude ?. Cette vague de pardon qui nonchalamment importe les acquittements,, arrête les poursuites, efface les arrêts de justice et lave les crimes mêmes, jusqu'où s'ctalera.4-elle> ? Les radicaux ne réclamaient la grâce de Marty qu'avec l'arrièreTpensée d'uneamnisrlie plus démoralisante. L'obtiendronlils ? Après la mutinerie, faudra-t-il voir le défaitisme ? 2

Henri Vonoven.

Mort de M. Delesalle ancien maire de Lille

On annonce la mort de M'. Delesalle, ancien maire de Lille, dont le nom reste à jamais associé aux souvenirs héroïques et. glorieux des années d'occupation allemande en France.

Issu d'une famille d'industriels, M'. Charles Delesalle, après de brillantes études au lycée Faidherbe, de Lille, dirigea conjointement, avec ses frères une des plus importantes filatures de lin de la région. Président du comité' linier, il entra, en 1899, à. la Chambré dé commerce. Elu conseiller municipal de Lille en 1904, sur une liste-, d'union- républicaine, il fut tout de suite place à la tète

de cette assemblée. Réélu en 1908 et en 1912, il était mairede- Lille pendant les dures années de guerre et .d'occupation îî-ïrangère et occupa, ce poste d'honneur jusqu'en- 1919. C'est assez dire que durant les années tragiques où nos provinces du Nord furent séparées du reste de la France, il eut à faire face à. l'ennemi ̃Qt à défendre contre l'envahisseur les intérêts de ses. administrés.

ECHOS

Le président du Parlement polonais. Il.vifint de sauver un petit garçon qui, sur la.plage de Helé, prenant un bain de mer, fut enlevé par une lame.

Le président du Parlement polonais, •M. ftatan, par les cris désespérés de la sœur dit jeune baigneur, se déshabilla vite, se jeta à l'eau et fut assez heureux de saisir l'enfant sur le point de se noyer.

Les baigneurs, accourus en foule, firent une ovation au sauveteur.

Conséquence curieuse de la prohibition.

A Washington, citadelle de' ,1a prohibition. Ja moitié des arrestations opérées cette année l'ont été pour cause d'ivresse

manifeste.

Selon un rapport, du chef de la police, le nombre des alcooliques invétérqs a augmenté o'epuis la prohibition de 1.044 personnes.

Le blason des Soviets. Le gouvernement, soviétique a modifié ses armoiries. Jusqu'ici tes drapeaux de la Révolution russe pprtaient une faucille et! un marteau croisés.

A ces deux symboles sera ajouté un troisième le Globe terrestre, indiquant .que la Révolution doit être universelle, et sur une .banderole s'inscrira cet appel « Prolétaires de. tous les pays, unissezvous »

La «Cité des Morts*.

Cotte dénomination- la Bœcklin appartient à un quartier spécial de Canton, la métropole de la Chine méridionale. Il n'y a là que des maisons contenant des cercueils, par dizaines de milliers. Les Chinois croient, en effet., qu'ils ont trois esprits, et que l'un d'eux accompagne le corps dans son tombeau. .Aussi, craignant que l'esprit soit sans .-repos «t malheureux sous terre, et qu'il ^pène par suite le malheur, chez les. surr." vivants de la Camille, on installe' tes dans leurs demeures propres- Et chaque jour, les prêtres leur vont faire des offrandes propitiatoires.

La timidité d'un grand artiste.

Ce temps de récompenses et de médailles, de banquets et de distributions de prix nous rappelle- toujours, et cette année mieux que 'jamais, la, figure âpre et loyale d'un, grand solitaire qui, dans sa robe rouge-el sous sa coiffe noire, ressemblait- à Michel-Ange Jean-Paul Laur.ens, que la. Société des Artistes Français honorait, hier, d'une « rétrospective ».

Malgré ses origines toulousaines, l'élo-

quence n'était pas son fait la peur de se lever, pour porter un toast, le paralysait est lui qui disait, curieusement, un soir (16 présidence

« Me donner la parole, monsieur le ministre, c'est me la retirer »

-<>-<><>-0-

La rue des francs.

A Deux-Ponts, dans le Palatinat, le franc est devenu la monnaie courante, si bien que toutes les banques et tous fes bureaux de change affichent sur de grands tableaux le cours du franc. v Gomme ces établissements financiers 1 sont- presque tous dans une même rue, cette voie a, été surnoniiniiée par le peu| pie la rue des francs.

Le Héros inconnu.

Le Héros anonyme, qui repose sous l'Arc de Triomphe de l'Etoile reçoit presque journellement des offrandes pieuses, parmi lesquelles il en est de durables en bronze, en marbre, et en métaux précieux. Ces dernières, après avoir été déposées sur le tombeau, sont envoyées au Musée des Invalides. Ne serait-il pas préférable d'aménager la salle intérieure idë l'arche en musée du souvenir, et d'offrir ainsi aux visiteurs du monument .autre chose que le spectacle d'un amas de fleurs fanées ? C'est le moins que l'on puisse faire' pour le culte de celui qui a le privilège unique de faire communier toutes les croyances et toutes les nationalités.

Le fisc et ses abus.

Un ancien notaire qui s'occupe de vôïites.et d'achats'de biens, nous écrit de la province où il réside, que depuis trente ans, il n'a eu de difficultés nvsc qui que ce soit ni de procès au tribunal. Il a toujours acquitté sans se plaindre, la montant des contributions qu'on lui réclamait.

Mais le fisc ne s'est pas trouvé satisfait de .tant de bonne volonté. Nous citons ici notre correspondant

« Un contrôleur est allé à l'Indépendant, journal de M. Emmanuel Brousse, ancien sous-secrétaire d'Etat aux finances. Il a relevé à la plume toutes nos annonces de ventes immobilières, a mis une cote fantaisiste au regard de chacune d'elles sans se préoccuper de savoir si elles ont abouti ou pas, et nous a présenté une note formidable à payer.» Ainsi le fisc a considéré comme faites toutes les affaires proposées, par voie d'annonces, par notre correspondant. Ce procédé est simple, parfaitement scandaleux, et si tous les contrôleurs de contributions agissaient de même, il faudrait que les contribuables prissent de graves résolutions.

Le irças<iue de Fer,

La paix est conclue entre les Alliés et les Turcs

Le traité sera signé le 24 juillet à Lausanne

Lausanne, 17 juillet. La Conférence de la paix, réunie ce soir en séance plénière, a confirmé et enregistré tous les accords intervenus entre les Alliés et iles Turcs. Elle a. fixé au'' mardi 24 courant la signature du traité de paix.

Elle a invité télégraphiquoment le gouvernement des Soviets à venir signer ce .même jour, à Lausanne, lai convention des Détroits. Toutefois, .si le gouvernement des Soviets le préférait, il aurait une option pour signer ce protocole, dans les trois semiaines à venir, à Constantinopilê.

C'est, vraisem-blab/lement',général Pelle qui sera, chargé de signer le traité au nom de fa France.

La Chambre belge vote le service de 12 mois

BRUXELLES, 17 juillet. Dans sa séance de cet après-iinidi, ta Chambre a adopté le projet de loi fixant, à douze mois la 'durée du- service militaire, par 86 voix contre 76 et 5 abstentions. La Chambre adopte ensuite un article autorisant le gouvernement en des circonstances .spéciales, à ajourner te licenciement des miliciens sous les drapeaux ou à rappeler des classes ou des parties de classes.

Un amendement des socialistes disant que ce rappel ne serait autorisé que lorsque un péril extérieur menacerait le pays a été rejeté.

AU JOUR LE JOUR

Les beau;* ooçages Telle est la direction dans laquelle une partie de l'humanité cherche, en ce momentci, à envoyer '] 'autre. Et des ïilcs de voya-

,.£fiWs.-S-'aligneut aux. comptoirs lisses et, glis-i

Sauts des bureaux de renseignements. glis,

sauts des bureaux cle reli,ei.-nements.

Celui-ci cherche à savoir si, pour SaintGërvais, il faut changer à Bordeaux, et cet autre convoite, avec des yeux brillants dJ désir, le billet qui lui permettra de filer à reculons pendant toute une nuit étouffée de charbon, les reins tournés vers Grenoble où il va, dans un wagon tressautant, au milieu de vieilles dames, d'officiers d'infanterie coloniale, de bébés et d'œufs durs. Laissons-les s'aligner, puisqu'il n'y a pas moyen de faire autrement, devant le guichet brutal où on leur délivre, pour 125 fr. 50, timbre compris, d'espoir et d'air pur en. perspective, de kulms, de lacs ou de Sca-Coast, de mouflon, rare, et de truites possibles. Place aux pères traînant des Titines dont la mère fait les courses, place, vaste, aux familles nombreuses, place aux voitures à colis qui roulent sur nos pieds, place au vieillard ombragé par la verdure d'un châle. Mais c'est chez les marchands d'articles pour les voyages que notre imagination s'amuse et qu'elle peut s'occuper davantage. On a beau avoir, comme disent les grosses dames professionnelles qui ont été petites et blondes, on a beau avoir « tout ce qu'il vous faut », il manque toujours, la veille du départ, une étiquette, un flacoji au panier de pique-nique, nu liseur de cartes ou quelque petit objet dont l'absence gâterait le voyage et enlèverait son brillant à la Côte.

d'Or. °

Allez chez le marchand d'articles de voyage et vous verrez de bien émouvants spectacles. Sauf l'émigrant italien, qui ne voyage qu'avec des cartons sans nombre, touft:» les autres catégories de voyageurs y sont représentées.

Un petit jeune homme entre et demande un gobelet en aluminium. C'est un cyclotouriste, et sa bicyclette, à la porte, ronge son frein. >

Un grand individu roux suivi d'une nabote naïve pénètre à sou tour dans le magasin et demande une gourde pour le voyage, comme si sa femme ne lui suffirait pas. Le sage à la petite barbe vient ensuite et ne veut qu'un sac cri toile verte. Mais il a un vague chapeau avec une plume d'on ne sait quoi. Sans doute a-t-il pensé qu'il fallait avoir du comique pour paraître avec avantage dans le cirque fondé par Gavarni. Une jolie dame blonde fait poser sur sa malle des initiales. Elle hésite entre A. N. et A. S. Sans doute a-t-elle tiré au sort entre les lignes d'autobus.

Le marchand demande s'il faut, moyennant un supplément, une peinture solide et indélébile.

La dame sourit. Non. Ce n'est pas,la peine. Elle a déjà vu, du pays. Elle sait que les initiales des femmes ne sont pas indélébiles. Et elle pose sur le cuir, d'un geste. provisoire, son alliance qui n'est peut-être qu'une mé-

salliance.

Alors une petite dame fait son entrée, timide, et elle' achète bravement une grande malle de. maman Gigogne. Après une hési- tation, elle donne ses initiales avec orgueil R. P. dit-elle, comme s'il n'y avait qu'elle. Et pourtant il y a Raoul Ponchon, Raoul Péret et réponse payée.

C'est une jeune mariée. Elle a pris de la fibre spéciale indestructible, et elle demande la peinture indélébile. Oh! oh! Bon voyage, petit! Le bonheur donne parfois des aller et retour. Bon voyage et bonne chance à la malle neuve, qui emporte tant d'illusions sous les chemises, taut de rêves au-dessous des cravates et, déjà un peu froissés par le « nécessaire », tant de rêves bleus dans les robes blanches!

Hervé Lauwick,

Je puis du moins, me répond-il, déclnïpi; que j'ai été, que je demeure, que je resterai' un partisan convaincu de l'exuculion des traités. Une signature est sacrée. Et comment ne défendrions-nous pas un traité, qui a affranchi notre peuple, qui a consacre la victoire des principes démocratiques et do l'esprit de justice sociale ?

M. Benès m'affirme que ces principes inspireront les ministres des Etals de la Petite-Entente qui doivent se réunir à Sina'ïa, en Roumanie, le 26 juillet. Nous parlerons naturellement des questions balkaniques. Je dois dire que la révolution bulgare intéresse surtout la Roumanie et la Yougoslavie. Nous avons aussi à discuter la question hongroise et l'emprunt hongrois.

Sur les difficultés pendantes entre la;. Pologne et la Tchéco-Slovaquie, qui ont été envenimées par -la presse, M. Benès préfère se taire « Pourquoi jeter do l'huile sur le feu ? » Sans doute la Conférence de Sinaïa. marquera-t-elle un rapprochement entre les deux nations, également menacées par les rancunes pangermanistes.

A ila. Conférence de Sinaïa, les affaires d'Occident tiendront également une grande place..

Nous sommes directement intéressés au règlement des réparations, me déclare, M. Benès. La nécessité d'une entente entre la France, et l'Angleterre est indubitable la rupture aurait pour l'avenir de la paix les répercussions les plus fùcheuses. Je l'ai déclaré à Londres. Après mes conversations à Londres et à Paris, je reste optimiste. Des possibilités d'entente existent. Je les vois avec netteté.

Pour le ministre tchéco-slovaque: toutes 'les questions pendantes entre l'Angleterre et la France peuvent se classer en trois catégories 1° les questions sur lesquelles les deux pays sont d'accord ou tout disposés à se mettre d'accord 2° les problèmes où l'opposition apparaît évidente, soit qu'elle vise des -intérêts différents, soit qu'elle procède d'une conception différente des moyens à employer 3° les difficultés qui proviennent de malentendus.

Le ministre tchéco-slovaque ne peut en dire davantage. Mais, en réfléchissant, il est aisé -de préciser ce qu'il a laisser dans le vague. Les questions sur lesquelles l'accord est possible apparais-, sent les suivantes le montant des répa- rations qui, pour les obligations A. et B. oscillerait entre 45 et .50 milliards de marks-or l'annulation des dettes inter-*


alliées qui compenserait l'annulation •des bons 'G. "Ls désaccord semble bien porter sur la Ruhr et. sur la. capacité de paiement, de ̃l'Allemagne. Et sans doute, M- Benès ̃conviendrait-il -que demander au nom de ja justice, la réunion d'experts internationaux, pour évaluer cette capacité,

es fciuv sophisme. `

Du point de vue matériel, la capacité de .paiement. est une donnée -essentiellement mouvarUe et variable. Depuis l'an dernier, la capacité de paiement de l'Allemagne a beaucoup changé que serat-eile dans un- an ? 1 .̃• D'ailleurs la capacité de paiement dépend surtout ce ressources morales. Tout paieraient suppose la bonne foi du •débiteur; sa volonté de s'acquitter. Comment-dès experts ~ts arriveraient-Us À .nie-; s mer, calculer la volonté de paiement' Ciiii pays. ?

/.Dans tout débat, entre créancier et'dé-,biteur,. les juges' doivent entendre les deux parties. Et des experts internationaux viendraient évaluer la capacité de paiement de l'Allemagne sans écouter la France ? Une telle expertise, faite au nom de la justice, serait une injustice. Le désaccord sur- la Ruhr est aussi grave; Que 'l'Angleterre demande la cessation de la résistance passive, la France reviendra ators à l'occupation invisible, et sera heureuse de voir l'Angleterre collaborer au contrôle de la Ruhr. Ainsi seraient dissipés les malentendus,. qui empoisonnent l'atmosphère de 'Europe. Le pur visage de la France,' que l'on représente comme une nation impérialiste, assoiffée de domination, apparaîtrait. Elle ne "poursuit aucune pensée d'annexion elle ne veut que son

dû.

11 m'est permis d'aborder quelquesunes: de ces questions avec M. Benès. Mais l'heure presse le ministre tchécoslovaque doit voir le président du Conseil français à cinq heures. Je quitte le, .grand salon de l'Hôtel Continental et je ne puis m'empêcher de penser que si ,]<̃ valeur politique se mesure à la -largourde l'horizon qu'on embrasse et à; la .clarté du regard qu'on y porte, M. J^gnès,. est y llua des -premiers hommes •d'Etat européens. Alfred: Mallet.

Alfred Mallet.

Headéînie de s Beaux-Arts Prix deRomë.

C'est aujourd'hui que seront exposées, a l'Ecole des beaux-arts, les œuvres de concours des logistes peintres, pour le 'prix de Rome.

Cette exposition sera ouverte au pũblic encore demain jeudi, après-demain vendredi, et dimanche, après le jugemient, que l'Académie des beaux-arts rendra samedi prochain 21 juillet. Les dix logistes exposants sont M. Hannaux, Mlles Bricka, Debès, M. Dionisi, M. Dargouge, M. Martial, M. Bouilainghier, Mlle Odette Pauvert, M. de Botton et Mlle Renée Jullien. Aujourd'hui également, demain et samedi, exposition des œuvres des six logistes graveurs en médailles, qui sont Mlle Meridel, M._fiUÎMud, M. Thenot, M. Bâte, M. Bazor et M. Renard. Jugeaient vendredi 20 juillet.

Les œuvres des sculpteurs seront présentées les 21, 22, 23 et 25 juillet. Jugement le 24 juillet. Les dix logistes sont MM; Bottiau, Privât, Baudry, Patrisse, Herbaux,. Hamard, Loyau, Lavalley, Joffre et Bertola.

Enfin, les œuvres des architectes seront exposées les 25, 26, 27 et 29 juillet. Jugement le 28 juillet. Logistes exposants MM. Peray, Péchin, Dubreuil, Mathon, Doyon, Andoul, Lambert, Leconte,. Maurey et Chappey.

Ch. Dauzats,

Les Concours de Rome

Gravure en médailles

>n

Le lecteur est prié de ne pas se rebuter devant ce sous-titre et de ne pas faire comme un certain nombre de passants que nous voyions hier matin hésiter devant la pancarte et finalement ne pas oser franchir les trois Jnarcliès du quai Malaquais. • La gravure en médailles, s'il est nécessaire qu'on le redise, est loin d'être un art négligeable. Elle a pris en ces dernières années une extension considérable et recruté des talents-de premier ordre, et dignes des grands devanciers des temps anciens et des maîtres français des temps modernes. Beaucoup de plaquettes déjà rares et précieuses qui datent de moins d'un siècle survivront à bien des statues.

Il est donc très intéressant de voir si ceux qui débutent promettent de faire honneur à l'art français dans ce genre qui exige à la fois beaucoup de savoir, beaucoup de goût et beaucoup de pensée.

C'est pour cela que nous vous engageons à aller l'un de ces deux jours à l'Ecole des Beaux-Arts. Vous y prendrez certainement plaisir comme nous, car vous verrez là une véritable exposition de sculpture, sous forme d'une attachante comparaison.

Le sujet donné étpnue un peu au premier abord « 'L'homme primitif guette la proie qui lui assurera sa nourriture. » On ne voit pas très bien ce qu'une pareille médaille pourrait commémorer. Peut-être à la rigueur la. fondation d'une école de préhistoire. Mais dans ce cas, les concurrents auraient paru faiblement documentés. Ils ont donné des hommes primitifs qui ressemblent un peu trop à de vagues Australiens, voire à des Iroquois de la place Pigalle, et leur ont fait chasser une timide gazelle, souvenir peu antédiluvien d'une ancienne promenade au Jardin des Plantes. Enfin leur paysage n'est guère assez caractérisé pour parler à l'imagination.

Heureusement, on leur demandait surtout de faire preuve de bon métier et de sérieuses études, et de ce côté ils peuvent mériter des éloges. Toutefois, le temps semble avoir manqué à plusieurs concurrents pour pousser leur poinçon plus loin qu'un simple dégrossissemeut ce n'est certainement pas leur'faute, œui.s plutôt celle du sujet trop complexe pour être traité en un bref délai. '-Chez M. Martel, le mouvement du chasseur iie paraît pas très juste, et en tous cas il manque de l'entrain nécessaire à un sauvage à jeun.

M. Guiraud est plus coloré. Toutefois il a doté son primitif d'un chien de chasse dont il doit modérer l'ardeur. Est-ce que le chien était déjà associé à l'homme? Question. Même point d'interrogation posé à M. Théjnot, qui a très bien composé son "bas-relief,

mais qui a donné à son personnage la pjiy,sîonomié:la moins primitive'1 qui' soit, -•̃̃ • M. Bâte conçoit son Primitif comme uucf sorte de Peau.Rouge grimaçant, mais il a certainement des dons de couleurs très appréciables son paysage est bien traité. Une remarque matérielle cependant. La tête de son chasseur se détache en saillie sur le reste, et en saillie qui laisse derrière elle un vida anguleux. A l'exécution, si elle' demeurait strictement telle, sa médaille écorcherait un peu les mains, et tout au moins gênerait le regard.

M. Bazor est un des bons concurrents. Son modelé est un peu lisse, mais son bonhomme camard et hirsute est bien conçu, et l'idée de lui avoir fait surplomber la proie qui va pas-1 ser est d'une bonne invention et d'un bon arrangement. ̃ Enfin, M, Renard est, avec le précédent, à remarquer, tant pour la composition avec, dans un segment inférieur, lé rappel des sculptures préhistoriques, que-pour l'exécution du bas-relief. S'il n'a pas eu le temps de pousser son poinçon très loin, il y a des chances, d'après sa sculpture, pour qu'il en soit capable aussi bien que pas un. Eu somme, bon concours, mais peu d'imagination. Et pourquoi à l'Ecole n 'apprendrait-on pas aussi à imaginer? Cela ne s'enseigne pas par règles, c'est certain, mais par appels à la pensée et à l'enthousiasme. Arsène Alexandre.

Visitez les Galeries de la Compagnie; de la Chine et des Indes. Actuellement,' Exposition d'Art chinois. Tous les jours, sauf samedi après-midi et dimanche, 14, rue de Castigiione. (premier étage).

Une fête militaire de nuit

m.^« mu

Le temps n'est plus où l'on désertait Paris sitôt le Grand Prix couru. La capitale, en ce mois de juillet, offre autant d'animation qu'à n'importe quelle époque de l'année, d'autant que beaucoup de provinciaux et d'étrangers profitent des vacances pour la venir visiter. La fête de nuit organisée par le Comité des Fêtes de la Ville de Paris, pour samedi prochain, ne sera pas un des moindres attraits de ce mois de juillet, aussi bien pour les Parisiens que pour les étrangers. Comme on le sait, cette fête devait avoir lieu le mois dernier, et c'est l'inclémence du temps qui 1$ fit remettre au 21 juillet. Elle n'y gagnera que plus d'éclat.

Cette manifestation, qui aura un caractère exclusivement militaire, sera, à coup sûr; la plus belle qu'on ait jamais vue en son genre, grâce au concours que le comité des fêtes a trouvé auprès du ministre de la guerre et du gouvernement militaire de Paris. `

Fait sans précédent, vingt musiques tnilitaires, de Paris et de garnisons de provin.ce, y prendront part. Afin que tous les quartiers de Paris puissent profiter de ce spectacle merveilleux, six cortèges défileront par les rues pour se retrouver, vers 1 heures et demie, aux Tuileries. Voici, d'ailleurs, l'itinéraire de chacun N° 1. Départ Place Gambella. Avenue de Gambetta,'avenue de la République, place de la République, rue du Temple, tue Réaumur, place de la Bourse, tue du Quatre-Septembre, rue ,de ja. Paix, place Vendônie, (à, droite), rue.Çastiglionç,, rue de Rivoli, place de'la Concorde," Jardin des uuenes.

N° 2. Départ Place Armand-Cartel- Avenue Laumière, avenue Jean-Jaurès, boulevard de la Villette, boulevard de la Chapelle, faubourg Saint-Denis, boulevard de Magenta (à gauche), boulevard de Strasbourg, boulevard Saint-Denis, boulevard Bonne-Nouvelle, boulevard Poissonnière, boulevard Montmartre, boulevard des Italiens, boulevard des Capucines, place de l'Opéra, boulevard des Capucines, boulevard de la Madeleine, rue Royale, place de la Concorde, Jardin des Tuileries 3. Départ Place Péreire. Rue Ampère, boulevard Malesherbes, avenue de Villiers, boulevard des Batignolles. place et boulevard de Clichy, place Pigallé, rue des Martyrs, faubourg Montmartre, rue de Châteaudun, rue Saint-Lazare, rue du Havre, rue Tronchet, place de la Madeleine (à droite), rue Royale, faubourg Saint-Honoré, avenue Marigny, Champs-Elysées, place de la Concorde, Jardin des Tuileries.

N° 4. Départ Place de la Nation. Faubourg Saint-Antoine, place de la Bastille, rue Saint-Antoine, rue de Rivoli, place de l'Hôtel-deVille, rue de Rivoli, place du Théâtre-Français, avenue de l'Opéra, rue de la Paix, place Vendôme (à gauche), rue Castiglione, rue de'Rivoli, place de la Concorde, Jardin des Tuileries. N° 5. Départ Place d'Italie. Boulevard AugusterBlanqui, boulevard Saint-Jacques, place et rue ^Denfert-Rochelreau, boulevard Saint-Michel; boulevard Saint-Germain (à droite), rue Saint-Jacques, rue du Petit-Pont, Parvis Notre-Dame, rue et -Pont-d'Arcole, place de l'Hôtel-de-Ville, avenue Victoria, place du Châtelet, boulevard du Palais, place Saint-Michel, rue Danton, boulevard SaintGermain (à droite), pont et place de la Concorde, Jardin des Tuileries. `

N° 6. Départ Porte d'Auteuil. Rue d'Auteuil; avenue Mozart, chaussée de la Muette, rue Boulainvilliers, quai d'Auteuil, pont Mirabeau, avenue Emile-Zola, place Beaugrenelle, avenue Emile-Zola, rue du Commerce, avenue de la Motte-Piquet, Maubourg, quai d'Orsay, pont et avenue Alexandre, Champs-Elysées, place de-la Concorde, Jardin des Tuileries.

Chaque cortège sera formé de sept cents hommes, cavaliers et fantassins, porteurs de torches et de motifs lumineux. Il comprendra une fanfare de cava. lerie et deux musiques militaires avec leurs cliques. H s'étendra vraisemblablement sur un parcours de quatre à cinq kilomètres. Les départs auront lieu à 9 heures 45, car il faut attendre que la nuit soit complète pour que le spectacle produise son maximum d'effet. Souhaitons même que, pour la circonstance, on diminue un peu l'éclairage ordinaire de la ville.

Cependant que les cortèges parcourront la ville, la mustque de la Garde Républicaine donnera un concert dans le Théâtre de Verdure du Jardin des Tuileries, et la musique des Fusiliers marins américains, venus pour l'inauguration du monument du Bois Belleau, jouera sur la place Vendôme.

Vers 11 heures et demie, les différents cortèges, les marins américains auront rejoint la Garde aux Tuileries, et toutes les musiques, réunies sous la direction de M. Balay, chef de la Garde Républicaine, joueront alors Sambre et Meuse et la Marseillaise, tandis qu'aura lieu l'embrasement du jardin. Et, comme il n'est point de fête où l'on ne danse, deux bals ont été organisés, l'un sur la terrasse des Platanes l'autre, d'un caractère tout à fait mondain, sur celle du Jeu de Paume. Ajoutons que cette fête grandiose, outre qu'elle contribuera à l'éclat et à la prospérité de la capitale, a un but charitable, puisque 25 pour cent de la recette (entrées du jardin des Tuileries et des bals) seront attribués à l'Œuvre des Laboratoires, à l'Œuvre du Secours immédiat aux Régions libérées, aux Poilus de la Ruhr, au Prêt d'honneur des Etudiants et aux Aveugles de guerre.

LE MONDE & Eli VILLE __̃ | -i i:

A L'ELYSÉE

Le président de'la République et Mme Milleraud ont quitté Paris, hier après-midi, à cinq heures, pour se rendre à Rambouillet, où ils vont passer leurs < vacances.

PANS LES AMBASSADES

S. Exe. M. Myron T. Herfick', ambassadeur des Etats-Unis, fait un séjour à Paris-Plage, avec sa famille. y Après un séjour à Paris, S. Exe. M. Alexandre P.. Moore, ambassadeur, des, EtatsUnis à Madrid, a rejoint son poste. DANS LE MONDE OFFICIEL ii M. Raymond Poincaré, président du Conseil, àreçu, hier matin, M, Louis Bafthou, président de la Commission des réparations.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

S. M. le roi d'Espagne est rentré de Madrid, venant de Santauder, en automobile. S. A. R. le prince héritier d'Italie fera, à l'automne prochain, un voyage en Améri-: que du Sud. '̃̃'•.

Le duc et la duchesse d'Albe viennent; d'arriver à Biarritz. La princesse de Beauvau est au château d'Haroué.

La vicomtesse de La Panouse, femme du général attaché militaire à Londres, est' arrivée en France, pour un long séjour. Nous apprenons, avec plaisir, la nomination de M. Marc Goby, contrôleur de l'ad-. ministration de l'armée, au grade d'officier, dans l'Ordre de la Légion d'honneur. La comtesse de Càstilleja de Guzman: vient d'arriver à Dax.

De Biarritz Parmi les dernières arrivées

̃Marquise douairière de Fana, comte, et. coin- tesse Gabriel de Clmbannes, marquise de 'Santa- Colonna, prince et princesse Ruclziwil], colonel Carpentei'i etc.

MARIAGES '̃"̃- V •'•i

Le mariage de Mlle Chandou-Moët, fille du comte Chandon-Moët et de la comtesse née Salignac-Fénelon, avec le comte Hubert de Beaumont, fils du comte et de la comtesse René de Beaumont, sera célébré, le mardi 31 juillet, à Epernay (Marne).

Brillante et nombreuse assistance ces jours derniers au château de Goyet (Belgique) à l'occasion du mariage du comte Bernard de Drée, fils du comte de Drée et de la comtesse née de Villeneuve-Esclapon, décédée, avec Mlle de Diesbach-Belleroche, fille du comte de Diesbach-Belleroche et de la comtesse née Vermeulen de Miannoy. On annonce les fiançailles du, baron Jean de Bastard, fils du baron E. de Bastard, décédé, et de la baronne née Rohan-Chabot, avec Mlle Doria, fille du marquis Doria et de la marquise née de Boisdhyver. .1 Nous apprenons le prochain mariage de Mlle Marie d'Hattecourt, fille du lieutenantcolonel d'Hattecourt et de Mme née de la Boissière, décédée, avec M. Roger des Lauriers, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, fils de M. des Lauriers et de madame née Lefebvre.

La bénédiction nuptiale leur sera donnée en l'église de Chanzeaux (Maine-et-Loire)-.

̃.y^EVn, i: -̃̃'y^1 ii- ̃)«1' s:

~=~ 'j~ .=

Hier a été célébré, en l'église russe de Paris, uu service funèbre à la mémoire de l'empereur Nicolas II et l'impératrice

LA SAISON L'AUVERGNE THERMALE

La vogue des stations d'Auvergne s'affirme de plus en plus. C'est qu'on s'y ingénie, avec une réussite complète, à rompre monotonie de la cure. La proximité des stations, réunies par des services quotidiens de cars, permet aux baigneurs de chacune de prendre part aux divertissements des quatre autres, et c'est ainsi une fête continuelle pour les baigneurs de Châlel-Guyon, de Roynt, de la Bourboule, du Mont-bore et de Saint-Nectaire, situés dans la plus belle région' de tourisme de France ce pays des 300 volcans d'Auvergne, unique au monde comme pittoresque. Concours hippique, meetings d'aviation, championnats de golf, de tennis, tir aux pigeons, grandes fêtes 'auvergnates. Casinos réputés, où chaque soir figurent les vedet. tes de nos premières scènes parisiennes. LA BOURBOULE

r.

Pour bien connaître un pays pittoresque; et pour bien profiter des charmes du paysage, rien ne peut remplacer l'excursion à cheval. Les privilégies qui vont passer l'été,, à La Bourboule le savent, car ils auront l'avantage de retrouver la, comme, tous lès ans, les excellente chevaux qu'ils ont montés cet hiver au manège Pellier et. qui leur procureront les plus saines joies sportives dans un site merveilleux.

Concours hippique

du Touquet-Paris-Plage

Journée. 15 Juillet 1923

Prix « Regina-Ferras », réservé aux chevaux ayant pris part à au moins deux des épreuves précédentes du concours et ns ayant pas gagné plus de 200 francs. Inscrits 26. Partants 21.

1. Lady's Memory, à Mme R. Sarlin (M. R. Sarlin) 2. Sans Doute, à MM. Fort et Clavé (lieutenant Clavé) 3. Rapasse, à M. Paul Léderlin (M. Henry de Royer) -1. Vague d'Assaut, à M. le baron de la Doucette (propriétaire) 5. Friponne, à M. le baron de la Doucette (propriétaire) 6. Nancy, a M. Joaclïim Lavoix (lieutenant de Briolle): 7. Honey Moon, à M. Alexandre Caulliez (propriétaire) 8. Grand Couronné, à M. A. Pollel-Ternynek (lieutenant Clavé) 9. Le Costaud, à M. J. Myrtil Lemaire (propriétaire) 10. Snowy, à M. Desvignes (M. Alexandre Caulliez). •> •' Flots de rubans à Heart's Delight, Game Chick, Sans Doute (Roussel), Redmond /II, Pouf II.

Prix du Chemin de fer du Nord, épreuve de puissance, coupe-challenge Jean Potin. Engagés 22. Partants 14.

1. Grey Fox, à MM. Franchomme et.de Laissardière (capitaine de Laissardière) .2. Psyché, à M. Paul Léderlin (M. Michel Bignon), et Le Trouvère, au lieutenant Clavé (propriétaire) 4. The Doctor, à M. ïfaul Léderlin (M. Henry de Royer) 5. Surprise, à M. R. Sarlin (propriétaire) 6. Fortunèllo, à M. Giovanim (lieutenant Clavé) Loustic, à M. Ed. Guilhert (lieutenant Espeletté), et Tapageur, à M. Marcel Rousseau (lieutenant Carbon)-

Plaques d Lord Kitcliener, Grand .Couronné.

Flots de rubans à Le Costaud, Redmond. Dernière journée. 16 Juillet

Prix des Marchands (chevaux a vendre). 1. Tamise II, à M. Victor Mayet (propriétaire) 2. My Boy, à M. Goldsmid (proprié-

Alexandra FéQdorovna, de leurs cinq enfants et de leurs fidèles assassines à .Ekaterinbourg, le 17 juillet' 19i8, par ordre du gouvernement des Soviets. > Parmi la très nombreuse assistance S. A, I. le grand-duc Dimitri de Russie. S. ;A. •Rrtë iîrirïee André de Grèce, S. Exo. M1. Spalâi-'kovilch,' ïiiinïfetre dtt royaume des Sei'bëB, Grôa:. tes et .Slovènes le comité do l'Union francorusse, Je comte Kokovlzoff et M. Alex Ti'époff, luicieik-i- présidents- du Conseil des •nïiilistr.e.s le général Milles, représentant l'année du général W'rangcl M. K'ioupçnsky et les membres de l'Union monarchique russe, des officiers russes

de. tous grades, etc.

Nous apprenons la mort de M.Roger Dçspaiix,, admiuistpjd.eur adjoint ,.d,u Pctff.' Parisien.. ,]

On annonce la mort du peintre Eugène Chicot, de la Société des artistes français, décédé à l'âge de soixante ans. Mme Julien Riquier, le lieutenant-colonel et Mme Jean de Crozals, M. et Mme Marcel Dehesdiu, Mme Henri du Bellay font part de la mort de M. Julien Riquier, industriel à Fressenneville (Sotnme), pieusement décédé à Paris le 16 juillet. L'inhumation aura lieu à Auxi-le-Château, (Pas-de-Calais), le jeudi 19 juillet, à onze heures. Il ne sera pas envoyé de faire-part;

Nous apprenons la mort au château du Vau, commune de Ballau-Mirc (Indre-etLoire), de Mlle Marie-Françoise Caron, décé-t dée lundi soir, à l'âge de trois ans, d'une. péritonite aiguë. Mlle Marie-Françoise Caron était la fille de M. André Caron, l'industriel bien connu, maire de Ballau-Mirc, et de Mme Caron, née Gaissier. Les. obsèques auront lieu jeudi prochain 19 juillet, à dix heures, à l'église de Ballan-Miré.

M. et 'Mme A.-J. Zébaume, M. Paul Schwob et leurs enfants, prient tous ceux qui ont bien voulu leur témoigner leur sympathie de trouver ici l'expression de leurs sincères remerciements.

'A Nous avons annoncé la mort de M. Joa-, quin Caso, ministre plénipotentiaire de Bolivie près le Saint-Siège, chevalier de la Légion 'd'honneur, pieusement décédé en son domicile Ï54, boulevard Haussmann. Les obsè-, ques auront-lieu le vendredi 20 juillet, à dix; heures, en l'église Saint-Philippe du Roule réunicrti à la' maison mortuaire. Le présenti avis tient lieu d'invitation. Cette mort met en deuil les familles Caso, Colas de la Noue et Dorado.

PETIT CAUNET

L'ftubaine attendue. ̃ Rolf," 49, avenue des Champs-Elysées, i solde actuellement ses modèles d'été. Ayant l'exode définitif vers les grandes villégiatures les Parisiennes averties s'offriront à bon compte robes -;et 'manteaux d'un cachet tout' personnel ayant influencé la Mode et la Saison. ̃̃. ̃ '• ̃'

Les Fourrures Max de Paris vous prient de noter l'adresse de leur succursale d'Aixles-Bains chez Mlle Faguet, place Carnot. Vous y trouverez le meilleur accueil et de ravissantes créations pour toutes les heures du jour comme pour le soir.

-.p.

Ou part à Deauville. .••̃!>; C'est le cri du jour mais, avant de quitter la Capitale, il faut rendre visite à Jeanne Steinès, 10, rue de Penthièvre, vous y trouverez de délicieuses robes pour la mer à des prix avantageux.

eftijrvy,' ;i5, )-~ rue' Yton&iëi', Aidera1 :'au- jourd'huj mercredi 181 "juillet' et'demàiri jeudi ig, ses robes de ville et du soir et ses manteaux au prix de cent francs. Vente au comptant.

taire) Killarn.ey, à jM. Goldsmid (Mlle p.qldsmid) 4. Prince Noir, à M. Mayet 'ipiefpriétaire) 5. Flirt, à M. Goldsmid (M. Goldsmid junior).

Prix couplés (ladies et gentlemen). •1. Rosette XIV et Dikie, à M. P. Léderlin (Mme Léderlin et M. H. de Royer) 2. Lady's Memory et Redmond 11, à' Mme Sarlin et M. F. Motte (Mme R. Sarlin et M. R. Sarlin) 3. Rapasse et César, à M. Paul Léderlin (Mme P. Léderlin et M. Michel Bignon) -1. Batailleur et Lady's Memory, à M. JvMyf'it, L%nairè et Mme R. Sarlin (Mme R. Sarlin et M.'Francliomme junior). Flots de rubans à Nika II et Fanfreluche, ̃NiekTGaîfïer et' Mouette, Grand Couroiméj.et,'®ueéphaius,Pretty: Maid et Sans Doute. ̃ ̃̃̃> "•

liidoor-polû. Mercredi 18 juillet, matches internationaux entre des équipes françaises et étrangères. e

Société du cheval de guerre

Concours hippique de Saumur

Sadmur, 17 juillet. La Société du cheva de guerre continue la série de ses présentations, pour la plus grande satisfaction d'un public, très intéressé.

Lundi, dans les chevaux de demi-sang do 3 ans, '• poids1 moyens, on put admirer dj bons produits du Charolais et de Normandie. Les deux premières primes furent décernées à Urbain, à M. Guinet et à Sous Marine, ù M. Martine, et dans la catégorie poids lourds, les lauréats à détacher furent Udine, à M. Drouet-Donne Uskub et Uzbeck, à M. Lefeuvre Unique, à M. Chamaraud.

Mardi c'était le tour des 4 ans, dans les poids légers, notons Tartus, au docteur Depetor et Toquade II, à M. Pottet-Ternynck et dans les poids moyens Tosca, à M. Pollet Ternynck et Très Fier, à M. Juif. Les Coupes régionales seront attribuées à Udine, Uskub, Uranus, Uzette, Suvretto, et Unique.

Dans la carrière du.Carrousel et devant une assistance nombreuse et choisie, le cadre noir de l'école donna le régal d'une reprise de manège et d'un saut de haies remarquablement exécutés, comme .toujours, ̃et les sous-maitres se tirent applaudir dans une reprise de sauteurs, dont les croupades, courbettes et cabrioles enchantèrent les assistants.

Leséjeurdubey deTunis àParis Le bey de Tunis devait, hier, visiter Fontainebleau et son chàteau, mais légèrement fatigué par sa promenade de la veille. Sa Majesté préféra renoncer à ce beau voyage, et resta à l'hôtel M. Saint, résident général, se rendit aussitôt.

La visite '4. Fontainebleau ne fut cependant pas décommandée, et tes princes Azeddine bey et Lamine bey s'y sont rendus avec leur suite.

En cours de route, les illustres .excursionnistes s'arrêtèrent à l'aéro-poi't d'Orly,s'édifient actuellement «Je- curieuses constructions de hangars en ciment armé pour dirigeables. Les princes s'intéressèrent vivement à ces immenses bâtiments qui mesurent -60 mètres 'du sol au sommet, avec 90 mètres de portée.

A une heure, et demie, Leurs Altesses arrivaient Fontainebleau et, après un déjeuner servi à l'Hôtel de France, se rendirent au château Là..MM.d'Esparbès,conser-

valeur, et Bray, architecte en chef du palais, "3$s rfeçurentet <leur'Tfire-nt visiter les appartements royaux. -1 A 5 heures, les princes regagnaient- Paris eiV auto. •̃' ̃ ̃ Lre soir, 'l'Association des colons français de Tunisie a donné, au Cercle interallié, une réception en d'honneur du bey. Le souverain, remis de. sa légère indisposition, av4)i, tenu à y assister. **•

Le Bey arrivera le 27 juillet à Perpignan, à 4 ./heures de l'a}»rès-rfyidi.-

if repartira 'le lendemain à 9 heures pour Porl-Vendres, où il s'embarquera à bord du cuirassé « Lorraine ».

Sèrigujr.

A LA XIIe CHAMBRE CORRECTIONNELLE Le "commis" é l'antiquaire Le tribunal se déclare incompétent et M. Vigouroux est arrêté aussitôt Cette seconde audience, qui commença par une déclaration de M. Vigouroux, devait- se terminer, à cause de cette déclaration, même, par. un coup de théâtre. Le tribunal se déclara incompétent et M. Vigouroux fut arrêté sur-lechamp.

On se souvient avec quel tact et quelle autorité' le président, M. Mangin-Bocquel, s'était efforcé, il y a huit jours, de limiter les débats. M. Vigouroux comparaissait devant lui pour s'expliquer sur une disparition' de 7,000 dollars qui devaient revenir à M. Demotte, son patron, et non pour contester la valeur des statues qu'il vendait, non « pour faire, selon l'expression du substitut, le procès de la partie civile». Tant de clarté et tant de logique irritèrent visiblement l'accusé, qui pourtant ne cessa, de sou,rire au cours de la séance. M. Vigouroux sourit toujours. Après une semaine de réflexion, il s'approcha, donc de la barre, et. déclara .<̃ ̃ Monsieur lé' président, j'ai une déclaration à'fàire. Elle- sera "très courte. Au cours' de la première audience ma défense a été entravée je n'ai pas pu dire ce que je pensais. Les témoins non plus. Dans ces conditions je préfère être jugé par un jury. Ce n'est pas votre défense, répliqua M. Mailgin-Bocquet, qui a été entravée j'ai empêché que vous, accusé, vous accusiez M. Demotte.

Mais déjà MC Lyon-Caen se lève et dépose des conclusions d'où il ressort, que M. Vigouroux est le « commis » de M. Demotte, qu'il était régulièrement appointé par l'antiquaire et que, par conséquent, le tribunal doit se déclarer tincompétent. Et M" Lyon-Caen d'appuyer sa démonstration sur un arrêts de la Cour de cassation du 19 février 1914. M. le substitut Léman s'ingénia à réfuter les arguments de la défense et à prouver, texte en main, que ce mot de «, commis » n'avait pas un .sens très précis. Puis il conclut

Je suis un peu désarmé et je tiens à protester contre la singulière attitude de Accusé, qui réclame l'incompétence en plein procès. La vérité est que M. Vig/Juroyx pense que vous êtes des juges qui le condamneront et il, se dérobe.,

[rflich'orçh^'fUf'iis|jule<sïii^peut-^rkd(-

fOht tlûs MiflpiM-'Eïf'Kfn si M7 "Vi-

gouroux se présente devant les jurés, je lui conseille de ne pas prendre l'attitude cynique, révoltante, qu'il eut à la dernière' séance celle d'un prévenu ironique qui accuse. celle d'un homme cherchant le scandale et qui s'étonne sans honte d'être arrêté en cours de route.

Je vous prie de vous déclarer compétent. Le même souhait fut exprimé par M" Faisant, qui montra avec chaleur et émotion comment M. Vigoureux avait torturé M..Demotte, contre qui les pires calomnies furent, répandues. Mais M° Lyon-Caen, qu'on avait tant accusé de vouloir élargir les débats, tint, cette fois du moins, à les préciser

Vous direz si M. Vigouroux est un « commis » et si vous vous déclarez compétent ou non. Toute la question est là pour l'instant.

Après avoir délibéré une demi-heure, le tribunal se déclarait incompétent, mais en vertu de l'article 193 du Code d'instruction criminelle, M. Vigouroux fut arrêté séance tenante.

Garde, dit simplement M. Mangin-Boc-

quet, Gard, e, .dit simp.le.I}.1ent 1"1. Jv.langlj. in. -BO.O-

quet, conduisez M. V}gour.o.uxs&u(;fXépû.t.^

Passons 'à une autre affaire. ♦̃• ''••̃̃ ̃ Un brigadier .majestueux invita M. Vigouroux à le suivre. M. Vigouroux souriait,

Robert Mirepoix.

«^r^-v/v^N..1.

Gazette des Tribunaux

~I'

Documents volés

L'Anglelerre, avec des romanciers comme William Lequeux ou Oppenheim, semblait avoir le monopole des histoires de documents' diplomatiques, volés au iprofit d'un gouvernement étranger bizarre et lointain, et dont la divulgation doit amener des complications internationales. Ces aventures romanesques sont vraies parfois, avec cette différence que, dans les romans anglais, toujours un policier retrouve les 'documents avant qu'ils aient pu parvenir entre les mains de .ceux qui veulent îles exploiter.telles histoires sont vraies, parfois mais, dans la vie, îles documents ne se .retrouvent pas toujours.

Quel curieux procès, mélangé de noms sonores et bizarres, la Cour d'assises aurait pu voir se dérouler hier. Mais 1es ac;cusés manquaient. Simplement. La .Cour n'a donc jugé que par contumace, et l'affaire manqua tout à fait de relief. En juin 1922, M. Ffibrikant dsecrétaire^gé-j itérai de' V « Union démocratique » russe à" Paris, fondée par Kerènsky, .s'aiperçut que des documents, gardés précieusement par r •« Union», au siège soeialu<rue Vineuse, avaient disparu.

Le >vol avait été commis par un ancien officier de d'armée de Wrangel, nommé Korotenko avec, .comme .complice, Kotelnikoff, secrétaire de -Mlle Maklakoff, sceur de î'añcieai ambassadeur de Russie et aussi d'autres Russes.

Ne semWe-l-on ijj§s être en plein roman ? 2 Une enquête fut ouverte et on arrêta qui ? Les voleurs ? Non pas. Deux autres Russes, Zanor et Sitzinslii, qu'après quatre mois de idélention la Chambre des mises en accusation remit en (liberté.

L' « Union démocratique » était .convaincue que île vol avait été commis par une société secrète monarchiste..Et elle dit une enquête dans les milieux russes à Paris. Elle ne découvrit rien.

Et pendant ce temps les documents étaient remis par Korotenko et ses compJiices aux représentants du .gouvernement soviétique à Berlin. Ils servirent au procureur général des Soviets, Krylenko, en août 1922, pour requérir contre des socialistes révolu-

tionnaires^à-Moseouvët obtenir dix con dam.nations à mor-l.

:La France'' demaifda l' Allemagne l'extradition icle Korotenko et-de iyoltnikoff réfugiés à Berlin rAHemagqrie "refusa. Et hier, sans, débats, la Cour d'assises les condamna par contumace à dix ans de réclusion.

Geçrges Çiaretie.

~Í. ~t- (

Un accusé qui sera bien défendu Aujourd'hui s'ouvrent, devant la cour d'a^sise's de la Charente-Inférieure, le&. débans du procès du notaire de Semonzac, Me Mol'ice, qui est inculpé de nombreux abus de

confiance.

Cette affaire a fait grand bruit, dans, ,1a région. On prévoit plusieurs audiences, et une centaine de témoins eont eité.s. Au banc .de la, défense, il. y aura trois avocats Me Perault, du barreau "de Saintes; M°,Salzedo et Mme ijalzcck», cl u barreau de

Paris.

Qu'on ne croie pas une erreur, M0 Saizedo sera, en effet, assisté de sa femme, qui est, comme lui, avocat à la Cour. Le "faux litre" gagne son procès La cour d'appel de Bourges a prononcé l'acquittement de MM. Sauvaget et Hien, négociants en verrerie à Vierzon, et de six débitants du Cher, qui avaient été condamnés récemment en correctionnelle il des amendes variant de. 100 à 500 francs pour usage de bouteilles employées couramment dans le commerce de boissons !et: dites « faux litres et faux demi-litres »v ̃-•

Encore les carnets médicaux A La Seyne, M. Aymond, commissaire de police, procède à une enquête sur une affaire, d'escroquerie commise à l'aide des carnets médicaux.

On «'attend h des arrestations.

Mort du père de M. Malvy Son fils a été autorisé à assister à ses obsèques, à Souillac

.,1;, •̃«». -•

M. Malvy, qui avait' reçu des nouvelles alarmantes 'de la santé de son père, âgé de plus de quatre-vingts ans, avait demandé au gouvernement français l'autorisation de se rendre auprès de lui à Souillac (Lot). f Cette autorisation lui a été accordée. M. Malvy a donc quitté Saint-Sébastien, hier, pour Souillac; où son père est décédé la nuit dernière.

M. Malvy sera autorisé à rester à Souîîlac jusqu'après la célébration des obsèques. 11 reviendra ensuite à Saint-Sébastien. On sait que la peine de bannissement qui a été infligée à l'ancien ministre par la Haute Cour doit prendre fin le 7 août prochain

ÇA ET.LA

̃+- La Bienvenue Française s'est' occupée d'organiser une sérié de réceptions en l'honneur de la délégation canadienne qui vient d'arriver en France, ainsi que nous l'avons annoncé. Hier les instituteurs et institutrices du Canada et les membres néo-zélandais et australiens qui font partie de. la mission, ont déposé une palme sur la tombe du Soldat inconnu. Aujourd'hui ils visiteront le Louvre et seront, dans l'aprèsOTidi, reçus l'Hôtel. de Ville. ilu* -♦-Un carde particulier de Balaruc-leVieux, M. Etienne Pons, vient de gagner un lot de 100,000 francs au tirage de l'Union Latine.

-♦- La direction générale de l'instruction publique et des beaux-arts à Strasbourg organise à Paris une exposition d' œuvres d'élèves et de maîtres des lycées et des collèges d'Alsace et de Lorraine.

Cette exposition sera inaugurée le 21 juillet "prochain, sous la présidence de M. Pàu.1 Léon, directeur des beaux-afis, éjt. restera ouverte au public, du 21 juillet au' 26 août prochain, dans la salle des fêtes du lycée Louis-le-Grand.

-♦̃ M. Sleeg, gouverneur général de l'Algérie, s'est embarqué, hier, pour Marseille, à bord du Tîmgad, de la Compagnie Géné- rale Transatlantique. Par le même courrier s'est embarqué M. Alliez, préfet d'Alger.. ̃ ̃

̃♦- Une trentaine d'officiers généraux et supérieurs du centre des hautes études ont parcouru les champs de bataille de l'ancien front de Verdun, sous la direction du général Cazulis. ̃

•+- Nolay célébrera, .le 5 août prochain, le centenaire de la mort de Lazare Carnot, qui naquit en ce bourg en 1753. A l'occasion de cet anniversaire, le colonel EraestrSadiCarnot et M. François Carnot fils de l'an-s cieiv président de la République, viennent da faire don à la ville de Nolay, des Halles, datant du douzième siècle, classées comme monument historique, et dont la ville n'avait la jouissance qu'à titre de locataire,

Une croisière commerciale

Le premier Navire*Exposition français Sous le patronage du président du Gonj seil, de tous les membres du gouvernement, du ministère du Commerce et .de -sa direction des Expositions, ainsi que de toutes les grandes associations économiques, Comité français des Expositions à l'étranger, Confédération de la production française, Comité du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, 57 Chambres de com-' merce, etc., un comité s'est constitué pour l'organisation d'une croisière commerciale, de sept mois, dans tous les ports de .l'Amérique du Sud, véritable exposition flottante des produits français. •>̃ Le navire, fourni gracieusement par 'le sous-secrétariat de la marine marchandé, est un superbe cargo mixte, de 136 mètres d'> long sur 16 m. 50, jaugeant 12.000 tonnes et, pouvant aborder néanmoins à quai" dans tous les grands ports visités. Mis en état de bonne navigabilité dans le port de Dun-r kerque, il vient de'se rendre"àr Rouen, où: l'on va commencer immédiatement les travaux d'aménagement des stands. Pour tous renseignements concernant cette croisière,, .s'adresser à la Fédération du Petit Armement, 161, rue Montmartre,' à Paris.

Pour des veuves et des orphelins Une soirée de gala aura lieu vendredi, la ménagerie des frères Amar, installée à la fête de Montmartre, au profit de l'œuvre .des veuves et orphelins de l'Association des secrétaires de rédaction.

Le programme de cette représentation 'exceptionnelle comprend plusieurs numéros dont le succès ne saurait faire de doute. Dorville chantera dans la cage aux lions. Juliano, qui fut un belluaire notoire, et qui a troqué le dohnan à brandebourgs pour la. veste blanche du cuisinier, reprendra pour un soir la cravache du dompteur. Une gracieuse ballerine, Mlle Oléro, dansera; sous la lumière crue des projecteurs., milieu des fauves.


DERNIERE HEURE

La dernière séance pléoière à Lausanne

Lausanne, 17 juillet. –Après l'accord intervenu entre les délégués alliés- et turcs,, au ̃cours de la séance de la nuit dernière accord facilité" par l'esprit d'extrême conciliation dont, étaient animés les représentants des puissances invitantes, il élait- hors <le; doute que la séance' plénière la dernière tenue cet api-os-mïdi, ne pouvait se terminer que pur l'aeceutatiuH des décisions arrè• téhs- *• ••̃̃̃̃' ̃ -̃̃̃̃̃! Cette séaûco-ne -fui- pas publique. l)'aii-: leurs, les. trois comités politique, ïjjianejef et écpnoiakme siégèrent successive-, ment.

Au Comité politique

En premier lieu, le comité politique a adopté sans discussion le '̃'protocole de l'évacuation militaire et navale des tcrriloires occupés dans la Turquie nouvclUVll a éga!ement adopté sans discussion le protocole ̃ î/alatif à la ville de Karagatch.

La conférence a également adoj)lé sans discussion l'accession de la Belgique et du Portugal anx.tclaus&s économiques et financières du traité- de. paix. Il est à noter que la signature du traité do paix rétablira of.flcielleinent l'état de paix entre le Portugal et la Turquie. '(-

La convention d'amnistie

̃ Tous les chefs de délégations sans exception ont ensuite pris la parole pour'recommander ait gouvernement turc d'a])pliquer sans délai, dans l'esprit le plus libéral, la convention d'amnistie, laquelle doit entrer en vigueur à la signature de la paix. Ils ont insisté pour que cette amnistie .soit appliquée dans la mesure du possible ̃aux Arméniens exilés.

Ismel pacha a répondu que l'amnistie serait appliquée selon les termes de la convéhtiony mais il a revendiqué pour le 'gouvernement turc .toute, liberté'! a'a-ppiéêtalion en ce qui concerne les Arméniens.

.v.j.Si.1" Horace Rumbold, -président du comité "politique, pour clôturer les travaux», de ce comité, a prononcé une allocution dans laquelle il s est félicité de l'accord intervenu à Lausanne et a déclaré que le gouvernement et le peuple britanniques seraient joyeux de la signature, de la paix. Il à remercié Te gouvernement fédéral et le peuple suisse de son hospitalité, ainsi que tous ses. collègues et ses collaborateurs. IL a conclu en.uisanl qu'aucun Etat, la A Turquie, pas plus que les autres, né' peuL vivre aujourd'hui dans l'isolement et que la Turquie nouvelle trouvera dans l'exemple de' la Suisse un modèle de ce que peut la. solidarité appliquée dans le domaine international.

La monnaie de payement

'4 Jes coupons

Le second comité s'est ensuite réuni sous la présidence du général Pellé. Le sujet de la discussion était, la monnaie de paiement de coupons. Le général Pelle a fait l'historique des négociations. Il a lu ensuite une déclaration interalliée insistant sur les engagement qui ont été .pris et a -.formulé- l'espoir qu'ils seront appliqués. Les alliés se réservant d'agir en cette matière par tous Les moyens, pour. assurer le respect des contrais.

Ismet pacha ux. répondu au général .Relié que la débiamtion dont il venait de donner lecture n'engageait que les gouvernements alliés. A une autre réponse du général Pelle, lsmet pacha a répliqué que le gouvernement turc entrerait en négociation avec les porteurs de titres et il- a répété une fois de plus que le paiement des coupons ne pourrai;, -se faire ni en livres sterling ni eu ur. L1! général Pelle a constaté ensuite que_ les déclarations district pacha n'infirmaient .pas les déclarations interalliées et que les parties en présence restaient obligées jusqu'à nouvel fordre pour l'application des contrats." ` "u

M. Venizelos, au nom de son pays, a déclaré alors que si les négociations qui au•ratent lieu entre lesporteurs et le gouvernement turc procuraient ù la Turquie des avantages pour le paiement des coupons de la Dette, le gouvernement hellénique demandera à son tour l'ouverture de négociations. Le général Pelle a répondu à M. Venizelos ̃ que les clauses du traité qui sera signé le 2-1 n'einpôchera-pas des conversations entre le" gouvernement hellénique et les porteurs, mais que cette question ne regardait pas présentement les gouvernements alliés. Le général Pelle, à l'exemple de sir. Horace Rumbold, a ensuite résumé ses impressions. Il a remercié les gouvernements représentés et le gouvernement suisse il a uioulù que Ja France fisLuae puissance garante de la' Grèce et que, .d'autre part.; elle est liée à la Turquie par des liens séculaires. II. a. confirmé 'l'espoir que la paix de Lausanne sera complète et durab'Ic et qu'elle permettra une collaboration féconde de l'Ocçident et de l'Orient.

Au Comité économique

̃ Enfin, le comité économique s'est réuni sous la présidence de M. Montana, représentant de lTlau'éi'JV à' adopté le protocole relatif, aux -concessions- qui a fait l'objet des discussions de la nuit dernière.

On se rappelle que les difficultés portaient sur le. sort de trois concessions la Wickcrs-Armstrang, la Régie générale des chemins de fer et la Turkish Petroleum Compagny. Un accord est intervenu pour le.s deux premières.

En ce qui concerne la. troisième concession, la Turkish Petroleum Company, aucun accord n'est intervenu malgré l'insistance des .représentants de. la. G.rande-Brelagne et'de diverses formules présentées par eux. Les Turcs se sont montrés intransigeants jusque bout. A ce .s.ujet, -sir Horace Rumbold a lu unq "déclaration au nom du gouvernement dan» laquelle il a exprimé le regret que le chef de la délégation turque soit revenu au suje| de la Turkish. Petroleum Company, sur ses précédentes déclara lions.. », Le gouvernement, bri.lannigue,. dit-i! considère -cette concession comme vailaible et il rendra respoôsubie- le gouvernement turc1, des manquements qui pourraient interve-'nir. »

'Ismet .pacha- 'a répondu qu'il avait proposé • l'arbitrage sur' cette- question. '̃' v L'observateur américain intervient A ce moment, l'observateur américain; M. Grow,. a déclaré qu'il se réjouissait. avec son gouvernement de l'arrangement général qui est inltHvenn .pour les- concessions. « Cet arrangement, •ic-l'-il dit'/ 'ne porte ]ias ])réjudice aux droits des ressortissants américains Quant, à ce qui concerne. la Turkish. Petroleum-- Company, le^ point de vue américain a.élé exposé depuis, trois années dans une correspondance diplonmlique à laquelle on peut se référer. »

Le représenimil du, lapon a alors déclaré, qu'il ne signera-il- pas le prolocule des concessions, pour Ta sjmple raison qu'il n'y .a. pas de -^concessionnaires japonais en Turquie. Néanmoins, le Japon Se déclare toujours partisan; de la porte, ouverte. Le général Pelle a alors demandé que le privilège de la Banque Ottomane soit prolongé de deux années.

Ismet pacha répondu à cetle demande

que le gouvernement d'Angora, consulté à ce sujet, avait répondu que cette question1 n'est pas du domaine de la conférence de, la paix. Néanmoins, sur l'instance du gé-. néral Pelle, Ismel pacha a promis d'en dé-t libérer avec son gouvernement. M. .MfwUuia a alors rêtûimé son tour. l'impression générale– de 'la ̃conférence en, dlclarant que Te. Irailé de paix, qui sera sj-, **gné «le- 21, n'est assurément pas -panfan.« 11- vaudra; a-t-il'dit, «e que viùidra-son a.](pjjcatiou. » II a, dO,;i:ocp.nnnli.re qu'it est particuilièrement favorable aux Turcs. De" sou .côté, le général Prllé, s'adressanl; a la presse turque, a fait une déclamation analogue et exprimé l'espoir que les parties signataires du traite, et en particulier Te gouvernement turc, compléteront et amélioreront le traité de Lausanne.

HUIT ANS APRES LE CRIME La bibliothèque de Louvain a été inaugurée hier

̃ Louvain,. 17. juillet. Aujourd'hui a eu lieu la cérémonie do l'inauguration de la Bibliothèque deTUniversilé. Bien que le bâtiment suit inachevé, la cérémonie a eu lieu dans l'aile droite s'ouvrant sur la rue de la Joyeuse-tëntréc. Parmi les personnalités présentes on remarquait le cardinal Mercier, M. Butler, président de l'Université de Columbia M. linbart de la Tour, de l'Institut de France M. Co ville, directeur de l'enseignement secondaire, représentant M. Léon Bérard, ministre de l'instruction publique. Après que le cardinal Mercier eut béni-la foule et le bûtiment, un- orchestré a joué les hymnes nationaux français, belge et américain. Puis.. le prince Léopold a déposé sur un rayon dala bibliothèque le premier livre d'étudiant à la mémoire des 146 étudianls de l'Université morts pour la patrie. Le cardinal Mercier a pris ensuite la 'parole. Il a rappelé la cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau l/aliment puis il a fait l'éloge de l'Université de la grande République étoilée. M. Butler dit notamment:

» L'Université, plus qu'aucune autre institution ̃ humaine, est l'avant-eoureur de son avenir où toutes les forces se resserrent par de nouveaux liens intellectuels de sympathie, de compréhension et de Coopération. L'Université de Louvain. a une vieille tradition, un grand nom et, par la souffrance et la douleur, elle a pris une plus haule place dans l'affection du mond3.intellectuel. Puissent Tes 500 années à venir et chaque siècle au delà lui apporter le même bonheur- et lui offrir les. mômes occasions de servir Dieu et l'Humanité. » M. Imbart de La Tour et M. le président du Comité international de l'Œuvre de Louvain ont fait ensuite de vibrants discours puis, Mgr Ladeuze, recteur de l'Université, prenant à son tour la parole, a remercié les gouvernements français et mérieain pour leur geste magnifique.

M. Hitler est mécontent

de son gouvernement

Mi nich, 17 juillet. Le chef nationaliste Hitler, profondément mécontent de ce que la police nnniiehoise soil- intervenue à l'issue de la manifesta lion de samedi dernier, a adressé au gouvernement, bavarois une lettre ouverte dans laquelle il déclare que son parti refu.se de mettre désormais les troupes d'assaut nalionalisles-soeialistes à la disposition du gouvernement bavarois en ca.s de danger.

Le bout de l'oreille

Berlin, 17 juillet. Le Journal de huit heures du, soir publie un article signé par un officier de .rëlat-ma-jor de 'l'ancienne armée, envisageant un conflit franco-anglais- Le signataire de l'article exprime l'opinion que le parti le plus sage à prendre par l'Allemagne serait alors de se mettre aux côtés de lu France mais. J)ien entendu, une alliance de ce genre ne serait possible qu'à la condition que ;e traité de Versailles fût remplacé par de nouveaux accords.

La comtesse Revertera se serait suicidée

Vienne, 17 juillet. La comtesse Revertera, femme du comte Revertera. qui fut chargé pur l'Empereur Charles de nouer, en Suisse, des relations avec une personnalité française en vue de conclure la paix, a été trouvée; -morte- aujourd'hui dan,* -sa chambre, à côté du cadavre de son locataire, le capitaine Oterlil.

Le comte Revertera était parti il y a qneldiies jours pour Salzbourg.

On croit.qu'il s'agit d'un double suicide.

Le Congrès international de chirurgie s'est réuni hier

Londres,- 17 juillet. Le prince de Galles a ouvert aujourd'hui le 6e Congrès triennal de la Société de chirurgie international Le docteur Macewen présidait.

Lord Curzon et M. Mevil Chamberlain,- minisire de l'hygiène, ont également pris la parole.

Lord Curzon a déclaré que lui aussi op-i\ rait, mais au Forcign Office et que, pour le moment, il était obligé d'employer le scalpel pour traiter l'Europe, actuellement bien malade..

Un diamant de 21 carats Lo.ndiies, 17 juillet, r*- Ou niande.de Johan-,nisburg qu'un maginiique diamant, le plus grand cl le plus gros qui ait été trouvé jusqu'à présent, vient d'être découvert par la De Becrs C àla YVesseltou Mine. Cette pierre, qui pèse 20 carats 3/1, est d'une coupe irrégulière, mais elle Ijre sa valeur de la rareté de sa couleur qui-^st d'une superbe nuance brandy. Sa valeur est estimée à environ 10,000 livres sterling.

Un. projet Amsterdam-Batavia en avion

Amstkudam', 1 7 juillet Le Tclegrauf annonce la formation- d'un ̃ comilé 'composé de nombreuses personnalités en vue de l'or- ganisatiou d'uu raid Amsterdam-Batavia. Le' gouvernement néerlandais et Te gouvernement des Indes ont promis leur concours dans cette entreprise." L'aviateur Vandertloop entreprendi'a ce voyage vers- la mi-avril prochain.-

La rédaction du projet de réponse à l'Allemagne s'annonce laborieuse

LoMiHK.s, 17 juillet. UAgçncff lïeuter apprend que les experts -brîtannîqiK'S travaillent encore' actuellement la 'réilaction de kf-'i'ôpôftae britannique- T'Allômagne, ainsi que de la letlre qui accompagnera cet-j /te" l'éponse lorsqu'elle sera envoyée aux1 gouvernements alliés. ̃ On croit savoir qnela: lettre qui exposera les raisons pour lesquelles-le gouvernement: britannique esliine que l'on doit répondre-à.' la note allemande et,- en, général,- quelles; mesures il juge, nécessaires pour Te règle-,ment .du problème des réparations, sera: adressée en même, temps-, que le projet de .'réponse à l'Allemagne, .aux,,goûverneinents 'français, belge, italien, japonais. Etant donne l'importance du documen!. qui sei'a soumis au Cabinet, on croit qu'une; seule séance ne sera pas suffisante pour son -examen et qu'il est probable qu'une nouvelle réunion des ministres aura lieu jeudi malin, ce qui 'retarderait de 2-1 heures! remise de la copie deslinée aux alliés. Dans-cerlains milieux anglais, on déclare que le gouveinemenl; britannique demandera aux alliés de garderie secret Te -phis absolu au sujet de la note en queslion et (pie seule la réponse finale à faire à l'Allemagne, si ceci -devait être un fait accompli, serait publiée. .̃ ̃ ;i:y. Dans l'entourage of{lci.elij-on^tK'kn'e catégoriquement que le gouvernement britannique n'a jamais exercé la jnotndre pression sur la Belgique pour amener ce pays à soi ranger au poin.l-.de yuc anglais, au détri- ment de la politique française: Dans son éditorial de ce soir, V.E>\e)iin(i Standard, écrit qu'on a prétendu q'tiô.le 'gotïyernement anglais avait un!plaa.]iour ((,-iSo-11er Ta, Franco», .pour établir ,unc'. sokléde cordon sanitaire moral et ainsi, sans pression économique ni politique, forcer la France à reconsidérer sa politique daps la Ruhr. .;̃ j Or, la- Grande-Bretagne n'a jamais eu la moindre intention de ce genre, il ne peut y avoir de doute à ce. sujet, mais sur la question de la déclaration de M. "Baldwin, ce serait certainement faire erreur de croire qu'elle n'a pas l'appui de- Popimon J populaire. -̃'«•'̃= c c'- ••'

Des moteurs monstres pour l'aviation anglaise Londres, 17 juillet. Le ministre de l'air britannique fait procéder, dans le plus grand secret à la construction d'une, série de moteurs d'avions d'une puissance variant entre 750 et J.(i00 HP.' Le correspondant aéronautique du Star, qui annonce celte nouvelle, indique qu'un de ces moteurs, un appareil de J.GOO HP, marque une ère nouvelle de l'avialion, car il réduit au minimum les risques d'incendie des avions, soit en cours de. vol, soit en cas d'atterrissage forcé. Les essais préliminaires de ce moteur ont donné des résultais satisfaisants. Mais le moteur, sur la construction duquel pu, rgarde le seçral.le plus.abspluv.çst \n Vitre T,GO"Q' Tîp a C "cviûidrôs,. yn'ayjc»} muni "dé trois de ces moteurs monstres serail, paraît-il, capable de traverser l'Atlantique eh moins de douze heures, avec une centaine de passagers à son bord.

Les experts pour Tanger s'ajournent à un mois Londres, 17 juillet. Après s'être réunis aujourd'hui, les experts -anglais, -espagnols et français, auxquels a élé confiée la mission d'étudier la question de Tanger, ont décidé de s'ajourner au 21 août. Leur prochaine réunion aura lieu à Londres.

Une curieuse hisoire de Menant L'effigie d'un chanoine défunt apparaît mystérieusement sur 16s murs -̃-• d'une église d'Oxford

•<" -.1

Londres, 17 juillet. Les journaux font, grand bruit autour d'une singulière histoire; de revenant qui me! actuellement eu émoi une partie de l'Angleterre.

EfJ'edi veinent, il .s'agit d'uu phénomène 1res* étrange. "L'effigie du doyen Liddell, quifut jadis célèbre à Oxford,. il desservait l'église cathédrale, de Christ Çhurch et qui est mort dépuis un certain temps, viénld 'apparaître sur le mur de cette cathédrale. La tète du doyen est parfaitement; reconnaissàble et le Dàihj Express publie cette <cffi. gic en même temps qirime photographié du docteur Liddell prise pe.u. de temps avant sa mort. La ressemblance esl^frappanle.< Le correspondant spécial, du Duïlii Express ÉKOxford a interrogé a ce sujet plusieurs spirites ils sont .convaincus que' le porlrait représente l'esprit du défunt et a des origines; occultes. Celle' orfginejjourrait cire due, selon eux, à des « impressions de pensée». c'est-à-dire peut-îlrë à l'impression d'un '.médium qui 'connut Te doyen pendant sa vie cl qui assisla aux cérémonies qu'il présidait à la calhédrale.

Le directeur d'une revue, d'occulismc, L-i- Lumière, consacre dans les colonnés du Daili.i Express un article à celle affaire qui passionne l'opinion". U estime, quant toi. que le portrait est dessine d'une façon irop précise pour être le produit 1 d'une cause purement accidentelle, telle qu'une série de lâches de' moisissure il est convaincu qu'il s'agit bien d'une manifestation des csprils.L'on -se perd, en conjecturos sur tes causes- mystérieuses de cette apparition.

PETITES NOUVELLES

Milan, 16 juillet. Hier est sorti le' dernier numéro du Seco-lo, journal d'opposition démocratique.

-A-vec-Te- numéro d'aujourd'hui,, il passe 'ai; nombre des journaux' fascistes. A la direction, M. Hevione, député, succédera à M. Mario Missiroli. qu'accompagnent dans su retraite la rédaction du journal M. Gu-ghelmo Ferrero, M. Luigi Campolonghi, correspondant à Paris.- ̃ Londres, 17 juillet. Le procès de 'Mme Marie-Marguerite Fahmy, accusée d'avoir assassiné son mari, Ali Kaniel Fahmy, au .Savoy Hôtel, a.élé renvoyé aux assises de septembre, sur. la. requête de l'avocat de l'accusée.

^NXN^n^ ̃

La récolte du blé a doublé eji Algérie II résulte â-es rénseigne,ini?iiTs adressés au mknstère de ragricullu.rc par- Te- -gouvernement général de d'Ailgérie; queTà-T-iécôtte-de froment en Algéri-e est évailiéè-^à 10' millions de quintaux, -au lieu de" 06^.009 ':qum--taux1 en -1922, •• ̃ ̃'̃̃

Amérique Jùatine

:•• –•♦«– ̃

Le li juillet au Brésil

Rio-de-Janeiro, 15 juillet.

Le 11- juillet qui est, depuis quelques années, .un.e.lôte nationale pour le Brésil, a été célébré cette année avec un éclat-tout particulier. Des fêles populaires ont eu lieu un peu" partout différentes manifestations patriotiques et des démonstrations de sympathie envers Ta France avaient été- organisées non seulement îi"B.io, mais dans plusieurs villes du Brésil.. Dans tous les cunsulats -français, des réceptioiïs ont été données en commémoration de la grande dalc historique. A'Rio, une magnifique réçejjtio.n a eu -lieu A-1'iHnbiiss'ade de France, où le chargé d'affaires par intérim et Mme de" liauleclocq-ue1 fiiisaienl les honneurs à mie assistance; nombreuse' et élégûnlte'^pàrinr laquelle la haute société de In colonie française et les personnalités brésiliennes les plus en vue. >Une somptueuse réception a également été'ijfîwlô'au pavillon de la France à l'Exposition internationale du centenaire. Pendant toute la journée, la capitale brésilienne' a présenté une animation' inaccoutumée. (Americana.)

Les fêtes du 1 i juillet en Argentine Buenos-Aires, 15' juillet.

La- fêle nalioualo française a élé célébrée' brillamment. Une réception a été donuée"à< la* légation. M. Boudet a prononcé un dis-' cours. ̃• .Un déjeuner a été offert aux .anciens combattants. Une délégation italienne.. 'y- assistait. Après une visite à l'hôpital, un banquet' a- élé offert au cercle le maire y 'assistait1 ainsi que plusieurs 'généraux" et" -Tohclion-'j naires. Des discours' ont élé prononcés no-: laminent po.ii.Je chargé d'affaires, de Belgi- que. JÎTfin une. soirée de gala a été donnée au théâtre la colonie, le mini.slre des af-i faires étrangères. M.. Gallardo, et le maire, M. Carlos Noël, y assistaient, La fête nationale argentine

La fête nationale de l'Indépendance a été; célébrée avec un grand éclat.' Le.- Prési-! "dent de Alvear, accompagné des membres :du ministère et de l'élat-major de l'armée •on'; assistera un « Te'Deum » dans la-eathé-; drale. Le Président de Alvear a assisté du balcon de la. Maison "Rosé au-défilé. deT'ar-i niée. Toute la ville ô lait. paVfiisée à -profu-i sion et la nuit les illuminations étaient gé-' 'il étales. Le, Sénat étudie le projet, de .loi sur les impôts. "• Un. buste de Pasteur à Bogota

et le 11 juillet

̃ t '̃̃ "̃; Bogota, 15 juillet. ̃̃En présence d'une nombreuse et brillante assistance, dans laquelle, on. remarquait les Iiauls clignituii.-es de -l'armée, des différentes académies et .du corps médical, Te président de la République, M.,Ospina, a inauguré sur l'avenue pi'incipale de Bogota, le busle de Pasteur, érigé par souscription publique. Plusieurs orateurs ont retracé l'œuvre, du savaiit français et de la Révolution frangaise.

Le ministre de France a remercié le gouvernement et le peuple colombien de l'hommage- rendu à l'illustre savant,- gloire de la France et de l'humanité.

Université de Paris

Section mexicaine

La section de" Paris de l'Association franco-mexicaine a reçu de la section de Mexico. la réplique; d'un médaillon apposé par ses soins .suu'-les mur-s-de la Faculté de médecine de Mexico à roccasion-pdjft.enlenaire de Pasteur. ̃̃̃La remise de ce médaillon aura lieu à IT-nslitut Pasleur, le jeudi 19 juillet ù 10 ii étires- du ̃malin.

Rendez-vous à 'J h. 45, 23, rue Dutot. Au Chili

Adresse du Parlement

et de la colonie française

'̃̃ Santiago-de-Chili, :li- juillet. Le Chambre des députés a voté, à l'unanimité; une adresse de salut aux Chambres françaises à l'occasion du lî- juillet, M.Gorichan, président de la colonie française, a adresse un télégramme. de salutations à M: Millcrand, président de la Répuhlique, et à M. Poincaré, président du Conseil.

La santé de l'Impératrice Charlotte

-00+-

Bruxelles, 17 juillet. L'jmpéralrice Charlolte, veuve de l'empereur Maximiheu .du 'Mexique, qui fut assassine le 19 juin 1867, à Queretnro, sœur de l'ex-roi Léopold II el tante du roi des Belges actuel, est gravement malade.

3-ËHe est en résidence actuellement, au ojfàleau de Bouchout, près de Bruxelles. $h Majesté est âgée de qualre-vingt-trois ans.

La C. D. R. va entendre des délégués allemands La Commission des réparations se réunira cet- après-midi pour procéder à l'audition des délégués allemands à la suite de difficultés soulevées par Te gouvernement du Reich. relativement à l'inlcrprélalion de certains paragraphes du" traité visant les- li- vraisons en nature.

Les accidents de tourisme Les victimes de l'automobile M. Boyer. mécanicien, était venu, à Tr-oyes, voir des amis, les époux Wotf, auxquels il offrit de les conduire, dans son automobile, à Mousoeaux-les-Bray, il habi- te.1 Comme la voiture traversait la rue de Paris. iiTroyes, elle entra en collision avec un tramway et alla s'écraser contre un mur. Mme Wotf, qui avait eu le ly'àne fracturg,1' succomba peu après l'accident. Les autres personnes qui occupaient l'automobile ont toutes été blessées, plus ou moins, g-rièvôèient. t.

^r- Des excursionnistes faisan!- partie d'une délégation canadienne' qui était venue' déposer de.s drapeaux à l'église Notre-Dame do :Vauvert se rendaient de Nîmes au pont du Gard, quand leur aulo-car fut accroché par une autre automobile, qui le projeta contre un arbre.

Six voyageurs et le conducteur ont élé blessés.

Les victimes do l'accident ont été ramenées à -Nîmes.

Près -de ;Quibcrville-sur-Me,r (Se.hie-Tn:féi-ieure)rune voituretle^a capoté par suite de l'éclaftiuent d'un. pneu.

Dès denx jeunes gens qui l'occupaient, l'un, M..Kaywers, de Boulogne-sur-Mer, a été- tué. L'autre, ,M. Dubus, de Neau-phle-leChatcau, a été -grièvement blessé. Ou, l'a- conduit à. T 'hôpital de Dieppe.

Un automobiliste, a reiiyersé, ]>rès de Chig-ftih, àTO kilomèlres de 'CluUHbéry, un cycliste de 17 ans qui a élé tué lin sidecar contenant deux personnes et conduit .par M. Petit jenn, -est entré en collisioiyprès de Ne.vers, avec une voilure. Le sidecai'a été reiiversé et ses deux occupants ont été -relevés •̃ blessés.

NouvelkfrJJiverses La température

-Probabilités pour aujourd'hui z Région parisienne vents sud-ouest nordouest faibles, doux, nuageux,' à rares' éclairdés et rares ondées: Même temps moitié nord. Beau .et chaud muitié sud.

PARIS ET BANLIEUE

Le coup du sandow

:M. Thomas Logare, de Guernesey, fit la .connaissance, "'dans iiii-café de l'Opéra, il y a trois jours, de Martial le. Boxeur, qui l'iñvitu'îi venir -chez, lui, 47, rue Vivienne, essayer tin. nouveau sandow'. w',

̃ L'-AngUlrb -se rendit à. 'l'invitation et, pendant qu'il s'acharnait sur l'appareil, deux cuntplices du. b.oxcuivCouiry cl Coulant, lui enlevaient :j.()00 francs.

Martial et ses amis ont été arrêtés.. Prisonnier chez lui

En arrivant au bureau, 1, rue Caumurl.iii, hier matin à huit heures, -le garçon de service trouvait son palrun, M..Jean Molimer, représentant de commerce, enfermé dans un réduil.

Aussitôt délivré, M. Molinier se rendit chez 'Al.. Traineçon, commissaire do police du quaiïier do- la Chaussée d'Anlin, et lui racontait ce qui suit

Comme je fermais le bureau, hier soir, un individu .s'est présenté et m'a. dit qu'il avait à nie parler pour une affaire urgente. ̃J'allais le conduire à mon cabinet de travail,, quand passant devtint le réduit ouvert, il m'y poussa me braquant alors un revolver sur le front, il m'intima -'il Verse-moi ce que tu as sur toi ou je te -brûle' lu cervelle. »

» Je lui .comptais 2,600- francs. Il les prit et m'enferma dans le cabinet. J'ai vainement essayé d'ouvrir et j'ai appelé toute la .nuit,- mais inutilement.'» n

Le commissaire a ouvert une enquête contre X et a transmis la plainte do M. Molinier au Parquet.

Un colonel tchèque

trouvé mort dans sa chambre

̃ On a ilr-ouvé. mort dans sa chambre, rue ;de- 1 JUe, .(|ç. colonel jiolléco-slovaiq.ue Emile •Jiôudi, âgé.- de'; 46 uns,- ••v.eùu.rà? Paris .pour y gags&r .quelques jours, de- congés ̃̃̃ ̃̃'̃ .Le;.médefiin;<iui: a€xa-miné le corps a.attribiié le décès ù une congestion;

D.;s cambrioleurs ont pénètre dans le' débit de vin-bureau de labwc Guiltonne.au, M, rue Aubo'r^el ont volé dés timbres' et du tabac. On a retiré de la Seine, à Rueil, le cadafre d'une femme qu'on n'a -pu identifier. On suppose qu'il s'agit d'une femme qui a. élé jetée ù, l'eau par des individus qui s'étaient pris de querelle c sur le pont de Chatou et que lu première brigade mobile recherche.

DEPARTEMENTS

Meurtre et suicide

Un chauffeur de chalutier! nommé Corolle, s'est, à Hennebont, pris de querelle avec sa femme, drgée de 35 ans, cl, rendu fou par la colère, lui a tranché la gorge d'un coup de rasoir. °

̃ Tandis que des témoins du drame s'empressaient autour de la victime, qui succomba ..presque aussitôt, le meurtrier prenait la fuite dans la direction d'un bois voisin. On l'y a, peu après, trouvé pendu.

lOI

Une estrade s'effondre

La fête de la commune du Revest-lesEaux (Var) aillait se terminer, et le bal, battait son -plein-, quand l'estrade, d-e r-orchestre

c|yf-:R-til faillit- tes .cm n"t-i iV's do1 Vln'n'S^m's^Vpïd

I.Wi':¡<1I1 ta1rl~il',It;s,(;\ lu Iiualu~nli~fc5 'J.l

effondrée. Ses quinze inslruuii'nlistes soiH-t

tombés brusquement d'une .hauteur de quatre mètres sur te sol. Tous ont. eu des contusions. Quelques-uns ont été blessés sérieusement.

L'iuccndic de la forêt- de Saint-Pons-laCâlni (Gard) a. détruit deux hectares de forêt. Uii vapeur est rentré à Brest ayant à bord sept officiers el trente-cinq marins .'du steamer Soli'cifi-Skoulanil, échoué prés d'Arinen et qui est considère comme perdu.

A L'INSTRUCTION La série noire

Menacée de mort par son ami, Georges Bienvenu, Marguerite Borieu.x, employée de la Manufacture des Tabacs -de Pantin, dcmeurant 29, rue des Pelils-Ponts, dans cette commune, se jetait par la fenêtre et était transportée a l'hôpilal- -de. la Pilié. Bienvenu fut arrélé et-une perquisition fut opérée, rue des Pelits-Ponls. On v découvrit une grande quantité. de cigarettes et de labac délournés de la Manufacture. Mlle Borieux a. été consignée à l'hopilal et inculpée de détournements par salarié. Araus.

L'assassinat de M.Quemeneur Seznec à Morîaix

Seznec. n'a pas. dit un mol aux gendarmes qui raccompagnaient durant le trajet de Paris à Morlaix.

M ne se montre, pas plus communiealif depuis qu'il est, à .la ,prison .de Cnéach-JoJy. ,La..fouille à laquelle U a été soumis à son arrivée a fait découvrir, cousus dans la douhlure de sa manche, deux billets de 1.000 francs qui .portent des "tâches et qui vont être' ̃examinés par un -expert -chimiste. Le Laboratoire municipal de Paris aura également à examiner île ipanlalon et le pardessus que portait Seznec'ile ijour où il quilta Rennes avec M. (Juemen-eu-r. Ces vêtements portent,. -eu effet, des taches dont est d'autant ..plus intéressant .de rechercher l'origine qu'on a", au cours d'une perquisition faite chez l'inculpé, tenté de les dissimuler. M.'Rams, débitant de taba.c à Morlaix, a reconnu qu'il avait vendu à Semec da feuille do; papier timbré sur laquelle fut dactylographié l'acte de vente de la propriété' de Plourivo.,

Mme Seznec a demandé au juge d'instruction voir son mari. -Il est .probable que l'aulorisat'ion lui en sera -prochainement donnée.

M. Campion.. juge 'd'instruction, a avisé les avocats de- Seznec qu'il interrogerait l'inculpé à lu fin de la semaine.

Le buste de^lovis Hugues Les amis %J admirateurs de Cidvis Hugues avaient -décidé, avant la guerre, de lui ériger un busle dans le parc des BullesChaumont-

Le busle est prêt depuis plusieurs années. Le comité va enfin, pouvoir le faire ériger sur remplacement choisi, Te conseil municipal ayant vote ces Jours derniers, à;la demande de M. Fiancetle, la "subvention de 5.000 francs que le comité réclamait.

Modification au tracé

d'une ligne métropolitaine

Le préfet de la Seine a. informé M. Lalou, président du ;conseil nuuiicipal, qu'un décret, en dale 'du 2:i mai dernier, a déclaré d'ulilite publi(|iie la moditicalion du tracé delà ligne inélropolitainè «; Porte de ITioi-' s\Porte d'ilaJie-Boulevard Saint-Germain » aux abords du /boulevard- Saint-Germain, ainsi, qiie. le raccordement de ladite ligne au' .Boulevard. Mor.lii ud avec, la ligne n'° .7. allant :do la Bastille au Palais-Royal ef à; la Place du paiiub.e.

l'Art etjjtCuriossté

La Bibliophilie

Comment fut créée l'Imprimerie Nationale

A CTUELLEMENT, un grand nombre de nos éditiens de luxe sont tirées sur les presses de l'Imprimerie Nationale. JI parait intéressant de retracer les débuts du célèbre- établissement.

On en attribue, généralement à tort, la fondation' à François Ie1', parce que ce-monarque fit graver par Claude Garamond, d'après les dessins d'Ange Vergen,les trois sortes de caractères grecs et hébraïques connus sous la dénomination de <t Garamonds >i et dont il confia la garde à Robert Estienne, le plus habile imprimeur de.son temps; mais ce fait n implique pas l'idée bien définie d'une institution au service de l'Etat.

L Imprimerie Royale fut véritablement créée par Louis XIII en 1640. Le cardinal de Richelieu en confia la direction à Sébastien Cramoisy, imprimeur-éditeur,- alors établi dans la rue Saint-Jacques, à l'enseigne Aux Cigognes ». L'établissement,, installé dans une série de chambres en enfilade des bâtiments du Louvre, constitua un atelier de premier ordre. Sublet des Noyers occupa le poste de surintendant et Trichet du Fresne assuma les fonctions de prote et de correcteur. Le premier ouvrage portant la firme royale fut un in-folio daté de 1640 et intitulé l'Imitation de Jésus-Christ malgré tous les soins apportés à son exécution, il ne parvint pas à dépasser les éditions elzéviriennes.

Les premiers résultats de I Imprimerie Royale furent médiocres. Peu d'années après sa fondation, elle avait coûté au Trésor plus de 400,000 livres pour n'avoir publié que 70 volumes environ, parmi lesquels il' convient de citer La Manière Universelle, par Desargues, avec gravures d'Abraham Bosse et frontispice portant dédicace au Seigneur des Noyers (1643) et l'ouvrage de Valdor, sur Louis XIII, avec planches de la Belle (1649). Au décès de Cramoisy, Colbert nomma Antoine Vitré aux fonctions de surintendant de l'Imprimerie Royale, mais il ne tarda pas à succomber à son tour. En 1691, l'Imprimerie Royale fut complètement réorganisée. Jean Anisson en prit la direction. En 1692, sur sa proposition, Louis XIV ordonna que l'on fît graver une série de nouveaux caractères pour l'usage de l'Imprimerie Royale. La taille des poinçons fut confiée à Philippe Grandjean, premier graveur en titre de l'imprimerie. Jaugeon, Desbillettes et le P. Truchet en prirent la direction. L'institution dura cinquante, ans. au cours desquels on grava vingt et un corps de caractères qui prirent la dénomination de « romain du roi ». Ils furent réservés à l'Imprimerie Royale comme ils le sont encore aujourd'hui pour l'Imprimerie Nationale. Jean Anisson porta au plus haut point la prospérité de l'établissement. Son petit-fils, Etienne- Alexandre, plus connu sous le nom d'Anisscii-Duperron, devint directeur de l'Imprimerie Royale en 1783- Privé de ce poste à la Révolution, il périt sur l'échafaud en 1794. Son fils, Hippolyte, fut placé à la tête de l'ceuvre que ses ancêtres avaient dirigée avec tant de succès et en conserva la direction jusqu'en 1830.

Sous la Révolution, l'Imprimerie Nationale fut transportée à l'Hôtel de Penthièvre, devenu plus tard la Banque de France, et, en 1809, elle fut installée définitivement à l'Hôtel de Rohan, rue Vieille-du-Temple.

Fernand Mitton.

Quelques conseils pratiques

Contre l'humidité des livres.

Pour la bonne conservation d.es bibliotlièques, il est nuisible de trop écarter ou de hop serrer les livres sur les rayons. La première de ces mélhodes déforme les volumes et favorise l'introduction des vers et de la poussière, la seconde empoche l'air de pénéIrer à l'intérieur et permet ainsi à l'humidité d'attaquer les reliures.

Lorsque ces dégradations apparaissent sur les livres, soit parl'aspecl moile et terni des reliures, soit par des Iraces plus on încins marquées, de moisissure, est nécessaire de nettoyer .immédiatement les vulumes avec le plus grand soin, puis de les frotter avec un morceau de drap ou de loute autre étoffe de laine et de les exposer, enfin, à l'air et à la chaleur jusqu'à ce qu'ils soient complètement secs.

Le Rat de Bibliothèque.

Les Editions de Luxe EN SOUSCRIPTION

Les Heures de MaiyucrilC' de Bsaujeit, femme de Jacques de Savoie, prince d'Achaie et de Morée. Manuscrit du quatorzième siècie. Vingt-cinq miniatures reproduites eu couleurs sur quatre grands cuivres, accompagnées d'un texte descriptif et historique. Tirage sur Japon ancien à 300 exemplaires. Un vol. peli^ in-8. Prix de souscription 500 francs.

Romain1 Rolland. Colas Breugnon, un vol. de 320 pages environ, format hi-î-° couronne. Tirage en noir et en couleurs, orné de 70 dessins marginaux, d'un « Colas Breugnon » en camaïeu et de lettres ornées, dessines et gravés sur le bois par Gabriel Belot. Tirage Tim. 10 ex. sur Japon impérial avec un dessin rehaussé d'aquarelle signe de l'artiste 385 fr., 10 ex. sur Jtupon impérial avec un croquis encre de Chine signé de l'artiste au faux titre 275 fr.; 270 e.x. sur papier de Hollande-: 220 fr., et 700 ex. sur vélin 88 francs.

Les Romans complets illustres de Pierre Loti. 5 vol. reliés. Format in-i-°, papier couché, gravures en couleurs,, relhn'e. spéciale, fer; et, médailles or. Les 5 volumes reliés 225 francs.

Maurice Maeterlinck Pclléas el" Méti- satule, trente compositions en couleurs dont donze hors texte de Carlos Schwab, pages encadrées, lettres ornées. Tir. .25 ex, slt japon, contenant un état en couleurs sur Japon mince, un état en noir sur vélin mince et une aqnure^2 original de l'artiste: 2,200 fr.; 125 ex. suc Japon, avec un état en .noir 825 fr.. et 725 ex- sur yciin IpiO IV. Les derniers 123 exemplaires seront poiléo à i iO francs. ̃

'A PARAITRE PROCHAINEMENT Paul Gaulot Les Indiscrétions d'un bourgeois- de Paris. Documents -inédits, Un vol. Sn-16 double couronne, 15 ex. sur vélin- tir* fii 25 francs.

Maurice- Rostand Les Insomnies. Poèmes. Un vol. il i- 18 jésus. Tir.: 35 ex. sur papier de Hollande 35 fr., et 65 ex. sur papier du Marais 20 francs.

Marcel Roland Quand le phare s'alla* ma Un vol. in-18 Jésus. Tir.: 15 ex. sur yergé de fil Lafunia 20 francs.

Eugène Marsan Les Cannes de M. Paul Bourget "et Le. Bon choix de Philinte. Petit manuel"de l'homme élégant, suivi de porI rails Barrés, Moréas,- Bourget, Alphonse XIII, Barbey d'Aurevilly, Taitie, Baudelaire, Balzac, Slondhal. Ouvrage orné de quatre-vingts dessins par Henry Farge, gravés sur bois par.. Georges. Aubeht. Tir. 7 ex. sur Japon impérial, avec les hors texte, une suite des planches en couleurs et deux dessins originaux de Kar'c;i- 250 fr. 53 ex.- sur Japon -impérial contenant. les cinq hors texte-et un dessin original -de Fa«ge, 190 fr., 110 ex. sur papier de .MontvaK comportant en hors texte cinq compositions, de Farce- gravées à l'aquatinte 125 fr., et 100


ex. sur papier de Montyal ,75 francs, l'ôdition ordinaire sur alfa 25 francs.

̃ -PARUES

Philipppe Soupaulï Le Bon Apôtre- Un (vol. in-16 carré. Tir. 5 ex. sur papier du Japon 75 fr., 15 ex. sur papier dé Hollande 50 fr., et 25 ex. sur Lafuma 27 fr. 50, et l'édition ordinaire 10 francs.

Léo Delïeil Annuaire des ventes de liscrey. .année (octobre 1921-jui.n 1922) 45 fr. 4 Albert Durer, graveur. Texte de PélaiDAN. Un vol. 33x46, avec le commentaire de Pélauan, la reproduction en hors texte d'après les originaux de 102 des meilleures planches du maître, couverture tirée noir et or rempliée sur cartonnage. Tiiv lim. à 5 ex. sur Japon 300/1" et 195 ex. sur vélin Lnfuma 200 francs.

François de Curel .• Terra inhumaine. Dranie eii trois actes. Edition définitive. Un vol. inil{5- Tir.; 50 ex.' sur vergé Lnfi,una .10 fr. "Eue Faur'e André Deraiin. Un vol. iri-i-0,,

avec plusieurs; portraits -de Çljprain orné de

nombreux âessins dans le texte et 59 hors texlé, tiré sur papier couché mat 35 francs. .'Anatole France le Chanteur de Kymc. Illustrations en couleurs de Maurice LÀlau, un vol. in-12, imprimé par LAHURE. Tir. ̃.200 ex. sur vélin d'Arches, contenant deux «Hais dont un en couleurs 55 fr.; 1,200 ex. '.sur vélin teinté d'Arches, contenant un état 25 francs.

Pour tous renseignements, recherches et envois de certains' ouvrages, écrire au secrétariat du service Librairie et Bibliophilie dit Figaro, 14, rônd-point des Champs-Elysées, qui se- mettra à la disposition de nos abonnés et lecteurs de France et de V étranger pour toutes, démarches utiles. Nous recommandons à nos abonnés qui s'adressent 'à' nous pour leur pror,urer certains livres, ,]de .vouloir bien ne pas tarder à nous adresser leurs demandes et souscriptions, étant donné le tirage limité des œuvres annoncées et joindre à leur lettre le montant de leur ordre d'achat, ainsi que les [rais de port.

LES VENTES

'ANNONCEES '•

Le samedi 28 juillet .1023,, salle n" 8, h deux heures, Hôtel Drouot, vente de livres anciens et modernes. Livres â ligures, reliures anciennes. Pour tous renseignements, écrire au DiW'cteur de « La Bibliophilie u du Figaro, M'y fond-point dés Ch'àmps-Eiijsées, Paris. ÇbURRIER DES BIBLIOPHILES PL., Ternes. Nous sommes à même de Vous fournir, non seulement les renseignements dont vous avez besoin, mais .encore- les volumes auxquels ils se rapportent. Veuillez nous comniuukiuer votre adresse. ̃ .S'; A/ VUteaux. L'ouvrage que vous possédez vttiil 150 francs environ.

Le Mans-Angers. Nous pouvons vous donner les indications que vous désirez veuillez nous faire parvenir mandat de dix francs. Suzanne T. Vous possédez l'édition originale valeur, 30 francs cnvït-on.

M. do A/ Uoulijale. Nous sommes ,en mesure de vous retenir un exemplaire de cet ouvrage veuillez nous adresser chèque ou mandat du- montant de. sa valeur.

Petites Annonces Bibliophiliques GEORGES CHRETIEN

'172, Faubourg-Suint-Honoro

ACHETE tous les LIVRES. Demander catalogue ON VENDRAIT le Faust de GÏÏHIio suivi du second Faust,, traduction de Gérard de Nerval. Edition, originale in-i° sur vélin, nomb. illust. par Tony -joliannot avec portrait gravé de Gœthe non coupé 60 francs.

̃ Ecrire J. B., Bibliophilie, Figaro.

T; :•!$•' « Grand Steeple'"», les; « Dilag's:«i

L. lt,, GI.Hnd Pi-lx »,' N-0ii le~ D'hris1:~Í~

1^ le » Grand Prix », ^̃oi^à lè'è fôtes très

parisiennes en lesquelles on ne saurait. sa -montrer autrement qu'habillé par « Sli'om », le grand tailleur du 22, rue lioyale. Téléphone Louvre 09-12. h Restaurant MARGUERY justifie plus que jamais sa vieille

réputation par sa cuisine toute fran-

çaise et la sincérité de ses vins PARIS, 36, bd Bonne-Nouvelle, Gut. 48-78

B~g^~ ~TERMË W'^l- COMPTANT ^\VZ\ 1 COMPTANT | ffS5?.| ISS!!? 1 1ST COMPTANT |^[ <*Z' "g | COMPTANT | ffg£gg- 1 'SSgT. ] W[ «ARCHE EN BANQUE | a(^|MARCH6S ETlUWQERsIg^a?.]^

3UU Banque de FraocB- ]••• TONDS D'ETATS Serbe 6 O/O 1913 «3-30 ̃ 53 31) BA^OUgite -v,, •> 35 Den.ain-Anzin y 2480 ,f ERmI U- -i'- -• lONOBEM 7 juillet

SMUBan~.deFraMe. fONDSD'ETATa Serbe60/0t9)3. S330-5330 BA~QUjg~ ~< ?..Den.ain-Anzin.MSO.. 'TErtMÉ. ~i.t:MNORES..)-Uutttet'.

~tTëre'd'.tY26.p'602:: SO/0. ~40~?n~903): ¡¡3,30 .eA«QU~' itail.350'P. 2.80.. .tEAl4i: ;'1"'=- ,'a.oNDfiES.11júUlet' 1

iàîl _.NB _•̃•• ̃- •• G'U •• 30 O Amortissable 2»-; TurquieConsolidées ••:•̃ :̃̃- 3 Cred.Fonc.a-Algér-Tunl5'" t.p. ̃>£̃̃ -• Senelle-Maubeuge 1780 lîi.2 \30'° "Is "Sli In n -̃;••••'• 'C (t

III¡., <'eParis,&Pa~s'¡3as.I~.U..I,~5:1.. 31/~0/OAmortlS5able. ,~6a 65 1~1O 00uanos,1902. IJI.. 113.. ~U"50cleteMarseillalSe,H~p,}, ~I' .Bako"(Naphtode).I(~?.I?..40(0 t9l7 20 20

I" -ïï!JKr^ » ̃• îiW«-*r. SS 38 g z ?SS: ?:: &&~™»»«*or^*a™ •^•• •S0^ f;. f vAtil S!.7: $X û^

'35. CIO l'Union Parisienne.. U~7.. ki6o 4 OiO 1911. ~;?Ú U:;8~ Pr'~rlteTombac. .~g.. 5 Ind. del'AlriquEt~1)I8r:J t 1 me (CI' de). nouv. 7~, :U.. ci) 13rakpan 23f.. 2~1.. Consolidés. 38 lfft I,ft

1~ Sr-l3S 4o~o 4 ig~7 55 ~~wa.o~o– ~9:: = ~ust~~m~~ ~wa~parts:~ )945 2 -)uàa '<s..F.nan.ïrede; r

65.. Compa,nie N ati Algérienne.. o ma 1 d Es col" Pte 13JO.. 1,,63.. 4 1918. \), U2 Il. 8- 15 Hait, 5 0101910, 529 51J. Iranco-japonai~l~523 150 »~ 150 75 Dombrowa(Houlileres}.part~. 2350 Caout-houcs(S"Flnanclerede} 1~.I:. 1110;; Ar~entlnI886.lf -09 (,

65 Compaïn.eAgore-ine- u a^o ~mortlssable. 88 80 85 Hollande 1896. 8 '5 Franco-Japonaise". 5W •• 52A "••• frf. Epinac(Houillère5 etCh.ferd1). «^ Chartered »1 25 40 ij. Brésil 1889 421,2 42. •- ComPbo.rNationald Esoompw û6U.. 881 6 oio 930. ̃ m 20 M 20 Mexique 4 O/O Or 1904 P, ̃•• -̃•• des Pays du Nord ̃•••̃ •̃;•• <*<* Haute-Loire (Houillères oo la). H»l ̃• \J'O •̃,•••̃ ChominsOttomans (Lotstunos) }f« ̃ ̃ oU Funding 711,2 I

?0 Cred.tCommerj»l m e I~><' c u/u la^u ( Roumanie 4 O/O 1890 87 03 lift-40 11. Comptoir Central de Crédit. -JT3 V, -.17» •• ,f« ̃̃ Montrambert et. la Béraudiàre 1 i0 ̃ lub» o ,.b City Deep b oll 208 50 Chine 4 /2 i.O 1 2 80 1,2

M)- Foncier do l-rance. 1587 o T.cn<n.922.. 40150 400 25 Convertie 44 25 44.10 60 Crédit Aleérien ̃̃ 125U Saint-Etienne (Houillères de). «M bit 100 lui. Columbia *bo 4U0 Egypto Unifiée 72. 7-1,2

2(1. Lyonnais. 1..81.. 1620.. Bc"s du Tresor60/0 1922. J.~1 49o 1" Co"vertle. n .1U no.. Credit Algerien 1Saint-Etienne (Houilleresde}, ,!l, rk 100. C,lumb'a. '.8ú.. ~UO.. Egypto Unifiee. I}, 1,2

SI" ^X^V™ «»:«§:: BCn'-TP"Ol60'0 WM. *««.̃ *»»̃̃ cSnvS^!«i9IO. «. -̃• ?FAongc*.rSrB.nÙntp. 250 -.• 258 \40 ,Anich6(Mines d')- 1150 I1C0 C.orocoro ord. SB 25 ~15 M Extérieure 701,2 -Jl »1,2

<S0 r- Mobiier français Jlú.. »4n;oi9l2-14 340 Danemark 3 1 12 0/0 1901 40.. du Brésil. 4».. 40 ftn2in 1270 1250 4 sh. Crown Mines- 104.. l»;> Italien 221/S221,2

22 50 So^iété Générale '1* ̃̃ •• o"Ch..ferEtat40/0l^2gl_ 4;n_ ,{*« °»nntea7épkg3 'Jf.0.1. M5 641 deBuenos-Aira, «2 ̃• Blanzy. jouissance 1ÏB5 i:40 Oe Boorj-ortiinaire. W0 lUBt Japon 1899 (10 1,'2 (SO 1/2 6uetZ «333 9305.. Af-iqueOccid.Franc.30/019IO 323.. 323 Uruguay Or |9O5 ••• •••'•• 15° •• Colonial 2211 45.. Canmaux nouv j 250 1310 20 si,. préférence. ->40 .U55 %>«"£*£̃̃ •• »»{(4 ^i]i

3*' ̃• Sueo •" « » Tnntin 2 1/2 O/O. •• 50 40 58 40 •̃ S''C'" desBanaues deProvinoe 15 •• Carvin nouv 8.8.. 878 Eas'. Rand 18 ̃ lit i>0 Russe 1906. ̃ ̃. 1/- "̃'̃

g-'»»' îôiti;: êoTo Franç -%o/o°9O9.. **œ w.. 40 obligations 45.. 8»G»».«c-qdeB,iiiu.6oo' 57o.« 570,. aUrr*m. §«?••̃?«•• ™n- *»*>»»̃ .vj? 3O T~ .•»«« ̃••• ,?v; «S;

(ib n 10.6.. Congo Français 3 010 1909-- ,2~ 33" OBliGATIONS 5'GI'AIsac de Banque500, 5 "20. 15 Courr'eres. 6bll.. 67~ 1() -£st,ellas .». 13~i 50 :il; 1909. 7. o.f.

BjS Lyon 1 rki,.Tnin 1909 323.. 317.. 20-- Dourges. 717.. J2.î 1 D. Franco-Wyoming. ord 221.. 22i 50 '.uro 4 O/O 21 1,2 --wl,

̃« •• mv, lâii:: ^s i 2 9i3 350.. 34050 50 ^«oiorenb. asoo< «i».. 0:5.. «ctions industrielles 30.. Graisf98sa-C 770.. -75».. 3*1.. g. Geduw 23».. œ cha^d }^xo%

W •>. Non*. tnk Mrt ^.fiBQi 57-. 5825 S?n n orémb >400'. 34650 345.. ACTIONS 30 Grand'Combe Wîl».. i!B« Goldtlelds Consolidated 33.. 72 75 East Rand 4/0 4,!)

«0 •• Orléans. ••:̃•••••;̃••••• :T^5 8a 1o3-I9O5 «170 «2 20 §76 4 O/O remb à BOo! 435 7o 436 23 chem dE(erEst.j ôuiss 419.. 415 .0 Lens nouv 302.. 304.. Hartmann 2U2 -JUS Goldfields Î8,O 1B/1 <^

30-- èJu1ta-Fé(C"Fr.Ch.ferProv.).Jjj >f°\ '3U.& 381 SBl "> !]« t O O remb ï 5ÔO1 435' i33. 45.. Lvon]cuis». «70.. BIS.. 60.. Ligny-les-Aires. 1430.. 1420.. 50.. Hotchkiss ^58.. «ko.. Jagersfontein 3 3/8- 3 3,8 1,~

30 'rt'nd.ParlS" 42U 52U..Maroo40,01914. 381 ,,81. 181640/0remb.a500 ~35.. ~33, ~5.. LyonjCUlsS. 1>10.. 6. 5O"ILlg~y-leS-~lres.I~~0..h20_O..Hotchkrss"Vú8.. UnU..Jagerslonteln.311!S, 3 3t8

30 Métropolitain de i Parus o-U •̃ M r03 4 O 0 9 4 (t3à 876 4 O/O remb. au 222.. 22225 30.. Udiiouiss 430 435.. 17 •• Loirl (Mines de la) 3U3 50 395.. 1 sh. Huanchaca 109.. 16!) Rand Mines 53/ 1 Y, o3, 1

14- No,d-SuddeParis «» --1 •̃ 30% 1892 268 50 260 75? III-Ss 2 1/2 >• i «°0'- 219 51 Nordjouiss. 045 .043 1350 Mar,e; 435. 442.. 3 sh. 6 jagersfontein 263.. 2ol Mexican Eaglo lWV.fc, W41 :2 ̃;<̃ h,aue3 435 Creè!tNa«onal S 0/01919.. 458 25 W8 Œ «8 2 0/0 remb. à 500' 2S3 45.. £r° énn^ouiss.. 620. 635.. 40 Ostpi00.Jpt 800 9J0 Kuala Lumpur 160 D0 163 Royal Dutch j.r 20 m 3U

'j"6" 1 Telegraphiques. %:J5.. CrecitNational5 1919. ~82ú ~ij8.. 189820;0 remb. à 500' 2:13. 45.. Oriéan9jouiS9. 62D. U3" ~O.. Ostricc<Jrt. 90lJ.. DJU. Kuala Lumpur. IHO 50 16:1.. R6yaIDutch.tt'" 20 19je2 3 '1'

^nTpS»ttïw». m" i. C-dltoXSw)? 60/0 1820. «?.. 1-5 26 g lit 2 O/O Met. r. à 500' 240 50 22 S0 OuestjbUs 310.. 310 ̃ 18 «1()oifrte efNœux 630 620 b'T" r H" il Tl Tel ïiùV.n bii ï Vf 1 ^f

•• Distn. P»rl5;™. i'.i- ri'i I4'ui tiW! Rnnï fi o/o 1921 50a 503 ia<14 2 11° Met. r. à 600' 260 30 Bône-Gue ma. 4B0 Malaoca, ori l»>- 50 142 venezueian on J,d i >>iU

'«•• Elec!tricite(Ç" Générale d). 14JU.. lijb.. B°^S|o/o 1922 W8 75 iSM 50 -> 905 2 3/4 remb. a 400' 344 30.. ^Algérien i25 ̃• Algérie-Tunisie (Omnium) 4620 Maltzoff 332.. 364 H'° TmtD SU, S ii.

1K-- Electricité et Gaz du Nord. W( 4.J g 0 0 922 -H-3.. 484 j, «fo 2 3/4 Métrr.è400' 226.. 38 35 ouest-'lgérlen 479.. 480 Bcléo. parts B4C bjj 1 D.24 Mexican Eagle Oii. ori 1)0 75 ̃ .al 50 De Beers 13 5/16 13 1/4

40. •• Télégraphie sans F.l. B. 6 0/0 13/^ e3 1 2 | o,0™emb. à 400'. 224.. 222.. 15 Parisienne Ind! ^Electrique. 2Si7 298 Bor (Mines de) ord 1300 120!) 12 sh. Mexico Mines of el OrD 3ii 50 350 50 Steel Common. *•̃ U9.09 1

45 Tele ~ra .Houston. 8Hü.. !l8! 4"à~ ..4 19103010 remb. à à 4001. 22~ 222.. 15 Parisienne 1 nd. Electrique 2iJ7.. 2DU. Bor (Mines de) or:J. 13(X) 12V! 12 sit. Mexico Mines 01 el Ori 3ii 50 ¡¡5U 50 Steel Com rno n..91,4 09. /D9

45 Thon,son-Hout°"- --•• «g;; »» DéparUm> duNord6 0/0 1921 474.. 474.. ,5 S S 0/0 remb. i 300J. 22! 75 221 50 45 M^ins Généraux de Paris.. 850 .838 Mokta-ol-H«dld 4475 4505 4 slj.3 Modderfontein «B» 00 10. 50 1 ^«"f S'?,?,»

-Forg~&~c.er ~°~ 481.. ~U2.. Villed'Albert6 0/0. ~53. ooKQOrembà600'. 380.. 38050 4U..?~r-"G")- 15t..Montecatin! HIJ 5U 15550 Marecni. 2 tl*'3'2 2 17~~32

ig II ^l-^rCons.E.oc.aeu.ont 487.. 487.. VH^ert 6 O/0- 4o3 0/0 jjj- b. a 500;. gO 300 oO 40 10,1 .0.0.. Mét3. 32! IVSX^ £ ̃^8™^™=:" $!* >ffi

-• Boléb t;i: •̃ ,iô •̃ deVer?un60/0 458.. 458.. IQ2163/40/0r.à500'. "D9.. ~\)!J.. 35 p eCtP"ité de Paris 705.. 800.. 35 Nation.i. Matières Colorantes. 827.. 645 Mozambique 40 1-5 40 50 "ufslan °" H;X 11,3

15. Courrières- H6,H60.. de Verdun 6 0/0 I,~8.. ",>8.. 35.. Electricite de ParIs. ~95 6ü1J.. 35"Nation'" Matières Colorantes. 6~1.. II~MozambIque. 40 25 .05uRuss,anO,I.Il:;¡ 11,3

15- Courrier.»; gj |; ^mR,0. SIS. «: Com..379 2600/Or.500 4M 446.. « ^iotrlc^ du Rhône- .815 835 80 -Poulenc ,S" •«" Wti-del'ArricueduNord 330.. 33. 1 13,16 1 13; W •* .Lens 1056 Î06U ïtpiiersConstruct Jeumont.- 48125 483.. Fonc 1879 3 0/0 r. 500 470.. 470.. 45 Téléphones ̃ ̃ l03o 1035.. «^ *J Le Bipoltn, j ouiss. 22J0 2200 North Caucasian 57.. O7 ^5 Kuala.. 40, .,2/b 2Î.50 Penarroya .l ][ ê- d'Energie E^ctrlquT?. 458 g com/lBBO 3 0/0 r.â 500 468 472 60.. S»(O» Français*) 1090.. 1083.. 72 2 Saint-Gobain, Chauny 3850.. 3890.8.. Padan| (Caoutchoucs). 305 308 Valpara.so.(change) L35 80 36

15 •• Platine-- ̃;•:•••••̃;• Sj]?," SSï p, dévastées 4SI 60 453 50 z Fonc 1883 30, 0 r. à 500 2/3.. 273 50 22 50 cuivre et Pyrites ̃• 360.. 367.. 14* '•» soie Artificielle 3990 3907 Pekm Syndicats (Shans.) 51 7u 54 Rio ̃•̃ » 7,' 16, 5 13,32

3O-. Dabrov^CPet^ -• ^«s dévalée, |44 50 «5 ?. 5 FontlBSS ,2600/0r. 500 283.. 285 25 45 Synam"e(l» Centrale) 770.. 12 Us.nes du Rhône 660 5O 6W 20 Phosphates de Constantine. 42».. 520 Buenos-Ams, 4017/38 40 78 •Xr.;roî~P"«- 3'J:: ^r->O/n°eTo/O *WB îîî"£ COm,«io000/0 550°S m" ni'' 2U8^-P5^ S»»-»»» «*8.n,a«Midi 840.. 8*5 Phospha^s Tu-.ens. 875 8,4 |j& ,^78^

Petroes Cail,Fives-Lille60/0. ~11. 18922600/0r. 500 2B~ 28' Randlontein. 2~ 25.. S/New-York. 0991 4 bliii

W.. hlma"n 05, m St/paTde'cafais I922: W3 WL V. 5 ^.11^6 2 80 0/0 r.5QÔ 297 ia7 14 Andal0u5. ».. PorWu Ro,.rlo 5750 050.. 5 sh.. Rand Mines 200 au» 50 Arg.ntOnrt.l). 30 m. 30 7/8

20 Kuhlmann.. f^ ^1 W Industrie Sucrière Français^ 444.. «2..= Corn 1899 2 60 0/0 r. S00 «7 25-276.. 24 Espagne. ..•̃ Chargeurs Réunis (parts). ••; 4 sh. RobmsonDeep A iae 50 Escompte hors banque, i 3/8. i 5,1b

'.2t¡ Gafsa'ëh:m d'Alai~ Fragee 1120.. 9~lâ IndustrielsAI~açiens. 442,,0 50 4.2 250 Fonc.19033010 r.à 500 Jiti 316.. 22.. Saragosse. ,250 50 Havraise Péninsulaire RussianOil, ti ~25 ~c Prets. 2. .1

̃i." ^itsC^-A,aiS.Frogef «g.. Jg -^els^.ns 442 50 « | ^3 0^500 316.. 3,6.. 22 Sara^ ^^X^S^i'^ 058 W «70 ^i^U^ | ? & iï^ tù* U K Il S^^a^esord « ^nes^L^/O. 407 50 407 f Fonc. ,909 30/0 r à «0 165 165 25 25 » TabacsOttomans^ « 40 Tran5PQrts M,r– .00 712 ,.». T-Ogg^ y^= m 50 114

messagerie prier. Salnt-Gobaln,Chauny. 515.. 516.. I¡. Com. 19123 3110 3 r. a 250 1!t0 50 160 5U ,851" p. des Ph,lopp\nes 2t¡26. 5 sh.. Thars,s. 29150 3t)3 IIIEW'YORK,11 juillet

;̃•̃ Paris •••-•̃ tsines sinistrées 6 1/2 O/O.. 401.. 4'il H F^6. 0 33 l/20-/0r.'500 317 50 317 75 25 40 Uichv (Et. thermal) 1190.. 1200.. 800 Bénédictine ^"Sf TransyasIConsôl.dated Land. 61 .01. 75 S8 omnibus de Pans. ••• ,V '"rle 3 0y0 1902 359.. 353 5 1913 4 0/0 r. à 500 388 383.. 25 E6l.L. v«ii.-j 845. 150 DistiMer-,0 Gusenier. 5D1, .5835 TubesetF.deSosnow.ee- 272 27i Call Money, c. m. 5. 43,4 •• Transatlantique ord 10. 1O> Algérie ? g ,/2 p. à 300 2(j0 262 4666 F°'c»Motric"duBliàne(parts) 3649.. 150 Distilleries de l'indo-Chine 4000 2Sh. Tub.ze, ûr.v. •-̃557.. 547 Cablest.ransfers,v..v..i. 4 5633 4 50a7 -V- P«°r .•,̃•<•».;̃̃ indc-ChmeiagS-ISOS ')81 277 V. a Corn 1920 5 1/2 r. à 500 422.. 422.. 27 50 uavraisesTEnergieEleetriqua. 440.. 433.. 75 Grand-H6tel Iu75 3 sh. Union Corporation 109.. -U0 50 Change sur Paris, vue 5 831 '4 5 85.1/2

50.. voituresâ Pans ••• 1242.. 1222.. Indochine 10^ -oi j,u o Mm. ib^u g 1^ sqq «^ «"«15^ .se<1.||eotl>icitè. 20.. Granas Moulins de Corbeil 275 2 D. Utah Copper C 1015.. (023.. U.'S. Lfberty 3 1/2 O/O. Ï00 3/.a!î.000;33-

20 An-Liquide "• ou- Tunis 3 0/0 I902-I907- 386 307.. Com.'l922 60/0, t. p 405.. 49350 50 40 Pvrènéenne d'Energie Electr. 7:5.. 764.. 25 Sucr8ries Brésiliennes 615.. 645.. ̃« Verminçk 175 177 Atchison Topeka. 08 3,8 99 1/4

Orosdi-Back «« !"̃'•• unls ° •" °" ̃ ̃* 25 Badio-ElectriqMS. 329.. 334.. 25 8S SuCreriesColoniales. 428.. VA.. Baltimore & Ohio 40 1/4 48 3 8

A Ir \Bac.\C. lU1.. 162.. T u"is 3 2 1902'1 \107. 366.. 301. Est 6 OiO 1 \1~2 6 O} 0, t. p ~!l5.. 9550 Pyreneenne d'E. ner¡!'e Eleetr. 5~9 329 26. -5 88 f,~crevie$Coloni3les ~28 M5.1 V COMPTANT 115.. 111.. At. Chison T. opeka. .003. '8 j 09 t l~ a

25 Pathe-Cinema- ••••• <̃* ̃̃ «» •• j 1I2O/0 180 18» E,t6OIO ̃•• 445.. 4Î8 Radio-France- 540 COMPTANT Canadian Pacific 147 5/U 147 1.2

y* Raffineries* S.MCr8r.es Say.. 3197.. iU> Angleterre 2 (l/2 0^0 lau 18 Est ̃ 25 O-Maritime- 330.. 330.. 150 ciments Français COMPTANT Chespeake & Ohio 59.. 59.

'437" 'od'Exteme.Or<ent. 509.. 601 Argentin 50101901. 40/0. 3_8.. 1132.. 25.. Radlo.Marltlme. 330.. ,,30.. t50 ..¡ClmentsFrançals" Chespeake & Omo. 5!1 'j5V

43 25 Bizeriesd'Exteme-Onent 59J.. bOl Argentin « |gog 3 O/O 325.. 3"2 15 Piniôn d'Electricité. 3il 330 35.. du Boulonnais. 999.. 25 Omnium-Pétroles 505.. Chicago MHwaukeeC. 1812 18 1/2 on 9., «,irhe4 0/0 "31 50 "3i 50 -2 1/20/0 .•••• 294.. 289.. 120" de IMndo-Chine 3240 3200 26 1/2 Royal Dutch 22700.. 2'i30.. Chicago Rock Island 23 7/8.24 5/8

R^sseConso, de I"et2- séries- 2190 2î- Autr che 4 ^0^0 i « Î5 Lvon 8 O/O 1855 305.. 305 50 70 Acétv|êne4 Elestriclté 1670 1068 35 Po|jet et Chausson .1800., 5sU6 Shell 281.. 284 ErieRailroad 1114 1114 4

.• %°l°\îî« Js5U Î5 «S Brésil « 0/01889. 130 50 132 50 6 0/0 Bons déc. r. 500 499.. 499.. 1250 ^fé&siForgesdeFirminy.. 280.. 15 ̃ ̃ 2001. steaua Romana 482.. 41Î5 Mhnois Central 106. 1031,2 2

-•• IVn^liea 16(15 Î7 6 0/0 Funding .7.^ 600 444.. 446 de France.. 595.. 592.. 65 Afpiue occidentale (C") 1635.. 1640.. lJ0..lMonaco 13220 3218 New-York Central.97 ï, 2 03.3/4.

••- lr!m%06 25'Ss 'U '6 i909(Pernam5buco). -60/0-. 388 75 366.. 50.. -deUongwy 1039.. 1009.. 100 Agence Havas 1505 ̃̃ Î535 ̃̃ ===^– ..= Pensylvama 43. 43;S;4

••"̃ ÎV10 nia li'dà i^r0 10 80 Bulgarie 5 OiO 1896 •_ 4 0/0 333.. 333 50 25.. ̃_ deMicheviile 820.. 815,. 15a 25 Air Liquide (parts) 5dyu o52o CHANGES(C.m) Reading- •> .71 3/4 Jl .1/8 41/20/0 l909 ••“̃;̃••• 1S 1U JU suif 41/20/O 1907 3 Fuaion 30550305.. 250.. deSambre-et-Meuse. 2480 2461 65 Bergougnan 1398 1404 w«fiuM^ m.| Southern Pacific 861/4 8li 172 -40/0 serbie40/0amort,ssab'M89S h31.O «•< -'n Chl^e 4 O|O Or 1895 iB9 I ÎO/0 260 75 268:: Ar.oel (Etablissements) 708.. 710 102 83 BongMa?ché Londres. 78 63 79 015 Un,on Pacific 130 1- .S 129 î/8. Turc Unifle M lu M M umne décennaux 6 0,'O.. 520.. 521.. 25 Atel. & Chantiers de .la Loire..772 150 chapal(Etablissements) *42Î 4445 New-York.. IX- OaôO 17 22 2~ AnaconaaCopper ,40 3/4 40 1.-2 50/01914 •• 3i)aJ 3aJ0 |1903 4Ï2 lï^" 60/0 437.. 443 50 bo 50 Constr. Nord de la Fran;e 1095 1100 60 Cirages Français Allemagne 0 002 0002 ChinoCppper .-18 3/4 18 3/4 e K0'OI908 1(105 l3« 60/0 375.. 372.. 25 Chant & Atel. de la Gironde.. 570. 3250 Compteurs à Gaz 607.. 61)7 Argentine RayCopper. i il l/« 11 .J Banque de Londres et Mexico 4 2 40b 5 0,0^9 w lUto wp 600 325 ÏS 325 30 ° -<- 4eS'Nazaira 836 .832 50.. r.icio?-Bottin ,-• 1104 1125 Belgique 82 00 82 40 Utah Copper 58145818 Natl.orr^u""oqsL'Q.n' nui" 7«? •̃ B- PrivUéglé. ÏÔ5 80 Nord 6 0/0. série F- 443 50 447 25.. Châtillon-Commentry 2122.. 2175.. 35.. Ue Figaro 500.. Danemark 299 25 25 Amer.can Téléphone 122,3/8 122 3,3

._IOsh. Impe «'"Ottom ,2S0p 78».. 78a Extérieure T. 5 0 0. série E 374.. 374 50 50 Commentry-Fourchambault. 139U 1395 40 Gaveau et Cie. 546.. 544.. Espagne 244.. 244 50 Amer.can Car 4 F. 152 !53 1./4

??io -.EsW«M»l0*Wlatî. •̃ ,™- “£." 881 èJO" 685 «0/0. série D 300.. 359 50 10 Oecauville. 205.. 20175 75 30 Haour (Etablissements) 457.. 455 Finlande 47 75 75 Bnt.shAmer.san Tobacco. 22 5/8 22.-7/8

L.l.3.2 CréditFonc.er Egyptien 1738.. 1734.. He ^q,u;2'0/0. °JU [ l b^ Jo 3 00 ancienne 335 50 338.. •̃ •̃ Dyle et Sacalan priv ̃̃ 255.. 150 Chaix Grâce Csntral Leather 101;2 20.

Nitrate :teRailways. ,,51.. '55\1, Italie 31/20/0. 56 1& 51110 10 30/0. ancienne 3:J55O 50 33d idyle et Sacalan priv 2;;5.. 150.. Chaix. Grèce. C'entral Leather. 19 l~ 2U .¡.

Nitrate Ba.lways rot im JaDon« 0/0 1905. 271 272 50 2 I 2 0/0, série C 200.. 296; ond- 202- -ÎOÉK. 4 55 BecAuer.. 1150 1105 Hollande 66» 25 674 50 General Electnc 174 I.I73

16sh. Central M. nmg ̃ ,?ïi .,i£« s 0/0 1907 '>Î5 280 50 6 0/0 1921, tran. A. 420.. 423.. 35 Electro-CableXordinâires). 5.45 545 > M Librairie Hachette -••̃ 1600 16S0 Italie.. 73 70 73 70 Bethtehem Steel.45 5/8| 46

3Ush. Rio-T.nto. ••̃̃̃ ̃• -«X ••, s 0/0 1904 73a r^, Opléans Bons décennaux 6 0/0 499 498 85 Fives-Lille ̃• 2180 2280 «0.. Lille-Bonniàres, ord- 1020 1075 Norvège ̃̃ 279 25 U.S.. Steel C-. 90 3/4 1 Si) 7/8 14U.40 Azote(Norveg.enns). 08b.. adO Maro co u u i*u ur_ n g 436 Forges&Ac"™'Hut3-Bankowa 1152 U56 30 Maroc (C- Générale du) .Portugal Mex.can Petroleum > 270 270 Lautaro Nitrate;••̃••.••••• •«"<;•• °°f ̃̃ a|30i0 ai" 60/0 383 S82 SO.. For°s&Ac""Marineâ Homéc' 801.. 300.. 60.. pétroles^" Industrielle) 775. Prague v 5140 51 30 Royal Outon 43 ij2 481/4

La Naphte (Société Russe). 3-0.. J1J ;d PoptuKa, 1434 1430 «0/0 329.. 330.. kl 84 F««-*At.Constr.EI.(Jeumont)p. 1560 15S0. Tabacs.(C" Générale des) 34S Si» Roumanie 885 9.. Shell 331/8333/8

Oriental Carpet. 2os i laoa (867-1869.11 50 v> SO 30/0anc 319.. in.. 30 Méditerranée.(For."&Chant.).. 520,. 434.. 152 Tabacs au Maroc 2983 2983 Suéde 452 50 457 50

16«h>5 8ucrer»"&Rafr.ner.ed'Egypte. 109b 1120 Russie»u/oioo^ioB». u W 1. M 3 ^j» -w •• Forges et Fohd«-MontataïrS. 710 50 UnlonCommerc'Mndo-Chino'" 751 800 Suisse. 300.. 299 25 Affairss totales 390-000 33118 333/8, 25 Tabac^ttomans^ 3M J8U <| v/0 1901 1150 li 75 1/2 0/0 269 50 55 Matériel «e ÇÏM ftr«rr.-p«lgè)jl0»ï U0O 36 [unionEurBp«enn«. | 636 (530 visnn*<.IO0 OOOsour) 24 titres' V. i

Propos

féminins

Les chaleurs accablantes de celte pre-

mière quinzaine de juillet nous. valent une floraison inattendue de robes d'.organdis, de tulles et de voiles si fins, si transparents, que le mot « voile » n'exprime plus qu'une convention. Il disparallra bientôt du vocabulaire de la mode, car son utilité est très contestée. On ne dira plus Madame X. s'habille, mais se déshabille de crêpe Georgette ou de mousseline Madame Y. montrait, sous une vapeur de tulle, les plus belles lignes de nymphe que jioudon ait jamais sculptées la toilette de Madame Z. voyez la. danseuse de Carpeau* ̃ ou la Victoire de Samothrace. ̃ .Les femmes du monde refuseront de tonV ber^lails1 cet excès, car s'il se- prolongeait, il risquerait de provoquer une énergique réaction. La République n'a pas à la craindre, comme Stamboulisky, victime, paraîtil, (i'un décret interdisant les jupes courtes et les talons hauts. A Paris, on est d'une autre trempe et l'on ne prend pas les ehoses au tragique. Pour le moment, les robes de lingerie triomphent dans les jardins et les parcs des villas et sur les plages en vogue, la clarté de leur blancheur et celle de leurs coloris floraux. La broderie en fait .l'un des principaux ornements, et, par la broderie, je n'entends pas seulement les riches garnitures de soie et de pet-les rehaussant les robes habillées,- mais la broderie blanche, ]a toute simple broderie blanche, mariée à' la dentelle, sur le linge, et prêtant aux robes légères de l'été leurs points s multiples et divers. L'autre jour, chez Mlle Fernande Cabane], Mlle Bei/lhe Bovy, de la Comédie-Française, s'habillait d'une délicieuse robe de style en organdi blanc, brodée à l'anglaise le corsage en taffetas marine faisait, sur la jupe, un contraste piquant. On trouvera ici, fixée par le dessin, la robe tout à fait ravissante portée dernièrement à-Auleuil par Lucy Darbelle organdi tout ajouré de broderies et travaillé, aux manches, de délicats bouillonnés. Cette robe, très estivale, s'accompagnait d'une capeline d'organdi à double passe et d'une parure, manchon et sac, en petites roses di-

versenientr'nuancées.

Et pour les enfants, que de petites, robes coquettes .en lingerie et broderie! Et de quelle fraîcheur elles habillent ces chères poupées. très libres dans leurs jeux, car ces robes reprennent leur éclat et leur netteté par un simple blanchissage à la maison.

La mousseline de soie s'impose aussi, de plus en plus, dans la mode. Elle arrive

toute parée de grâce candide et d'ingénuité, et ̃compose des robes exquises qui sont l'enchantement des garden-parlies. Nulle part il aie s'en'est fait de plus jolies que chez ToLlmann et aussi de anieux harmonisées ces fêtes de plein air, se déroulant dans un cadre de verdure .et de fleurs. Au dernier garden-partyd'une yi-lila amie, à SaintJouin, .notre dessinatrice n ̃ croqué da charmante toilette que voici mousseline de-soie plissée, ga.rnie de pointes de dentelle de «oie, sur un fond en phénicienne banane. Une ceinture en .ruban lamé achevait ila grâce de'icelte .toilette qui s'imposait à tous, les regards (par -son ypliicr simple. e$":bierr> parisien. '̃•̃-̃̃• '• Tollmann se distingue,

Création ™£n?ff'd^

rea 10D mises- u, cr,eees d '¡IJ,JrCS

dos documents grecs ̃archaïques.Ses soirs » sont tous d'une grande richesse et enroulent l'étoffe autour du corps en des drapés fort nouveaux. Rien de iplus frais, de plus jeune, ni ide plus séduisant que les robes de styde dont Tollmann se prépare à embellir tes

InfoF(nation5

~oa..

Femme élégante

Voulez-vous savoir ce qu'on potlera l'hiver l'Ji'ochain ? Oui, n'est-ce pas? 2 Allez à Biarritz où PoireL ouvre une succursale "le 1er août. Vous en aurez une idée très nrôcise.

Jean de Paris,

BOURSE IDXJ MARIOI 17 JUILLET 1923

vingt ans de nos filles, pour les plages;ot-jles jardins. .> •Sur toutes ces robes, mousseline et -lingerie, on jette volontiers r.é.cljarp.e. de.« Coromandel » ou l'écharpe de « Thuya », celleci rappelant certaines étoffes légères, en" usage..dans l'Ile de Madagascar, lit première s'avivant de fleurs et de motifs trèé colorés à la façon des laques. ;'•" Sostne,

ENTRE NOUS

Maison Tallinann, robes et manteaux, .35, rue Miromesnii. Voir ses robes qui répondent au nom de « garden-party ». Les temps sont loin où le corset était

comme .une armure e.in.prisonnant le corps féminin, lui enlevant toute souplesse, toute grâce, toute .persbn-.milité. Cette cuirasse a disparu, heureusement, et des. femmes n'ont, plus, ipour soutien, qu'une gaine ̃ légère, aiiistement .coupée, dont le moindre détail a le souci de .respecter la digne jolie, de- 3a. Ifai.re ;plus élégante, de lui accorder la plus entière liberté. C'est la gaine Parabère, (précieuse par les températures estivales si pénibles à. supporter.

Cette eaine est .appréciée.

également, pour tous les sports mondains et les sports vraiment spor.ts. On la- 4rouve chez Parabère, 12, rue Trouchet.

COURRIER DE LA BOURSE

•!•

Paris, 17 juillet.

Le marché n'est pas aussi dépourvu d'activité que ces jours derniers. On fait quelques affaires à terme au Parquet et le comptant conserve son excellente orientation. La liquidation a été si-facile, la situntion de place est si saine, l'argent si abondant, qu'on refuse de se laisser impressionner par la tension persistante des changes. D'autre part, le- sucre, et -les- valeurs d.ù çïiivre étaient entreprise hier New-Yoti^' et la fermeté de ces deux groupes est uy puissant soutien pour notre marché. Il semble égalernent qu'une légère détente se dessine en politique extérieure. Voilà-.la paix faite à Lausanne, et il serait contraire à toutes les traditions du Forcïgn Office, de liquider une question aussi épineuse s'il avait l'intention de provoquer une rupture avec nous sur un .autre théâtre de politique extérieure. A Londres comme à Paris, ou affiche en ce moment une intransigeance de façade dont la Bourse a raison de ne pas trop s'effrayer.

On a noté aujourd'hui des achats assez suivis sur les trois ou quatre valeurs de Banque auxquelles s'intéresse d'ordinaire la spéculation. C'est un groupe qui, on ne suit t trop pourquoi, a été négligé par la clientèle depuis fort longtemps, alors qu'elle sjest entichée, d'un certain nombre de "valeurs s surchauffées sur lesquelles clle ne, possède que peu d'éléments d'appréciation. Cotte désaffection tient sans doute il. ce que les dirigeants lialiituels du marché ont paru s'en désintéresser depuis quelques mois. Il n'en est pas moins vrai que les Banques celles du moins qui ne se laissent pas dévorer par les frais généraux ont remarquablement bien travaillé pendant .le premier semestre de 1923. N'oublions 'pas d'autre part que le portefeuille des Banques d'affaires est constitué, en grande, part ie par des valeurs à changeïlît "pûïs," II y a les réserves, les immeubles, etc. Les cours pratiqués actuellement en Bourse pour .certaines de ces affaires ne tiennent pas con'ipte du « potentiel » qu'elles ont accumulé et qu'il faudra bien laisser apparaitre un jour ou l'autre.

Le compartiment des valeurs d'électricité est également resté fort en arrière. -aussi ou peut trouver encore d'excellentes occasions.

Les changes se sont encore tendusNos Rentes ont légèrement progressé. Fonds russes et ottomans, fermes." Vive reprise des établissements de crédit: lu Banque de Paris gagne 18 francs, 7i 1,-158; le Crédit Lyonnais, 83, il 1,620 Union Parisienne, 8(>0 Comptoir d'Escompte, 1,000 Mobilier, 482.

Prêvoytince-Vic, 2GP>.

Charbonnages, soutenus.

Fermeté des mines métalliques ~i -Ricr3 2,708 Boléo. 021 Tharsis, 303.

Produits chimiques, très fermes Usines du Rhône. <>!)0 Nationale des Matières Co- lorantes, 615 Kvlilmann, (360.

Les valeurs sucriôres conservent la vedette. Le produit est eu vive reprise. Say, 3,233; Sucreries d'Egypte, 1,120.

Le mouvement -en .avant du groupe de la navigation s'est accentue Chargeurs Réunis, 488 Messageries Maritimes, 220 Havraisc Péninsulaire, 660 Tr'arisôcëahiq'ue, 490 contre 450.

.Palhé-Cinérua, qu'on avait trop vendu, s'avance à 788.

Les pélrolilères sont mieux.

Sud-africaines et caoutchoulièrcs, en progrès.

Comptant toujours animé. Des demandes persistai! es poussent l'action de 'Capital Cairo lléliopolis à 4C2, et l'action de dividende à 1,055. Kali Sainte-Thérèse s'avance à 19,850 Mokla, à 4,595 part Ouasta, Mesloula, il 2,180 Fwes-Lille, 2.28.0 Eleciro OAMe privilégiée, 561 Ciments du Boulonnais, 999 Hachette, 1,680, etc.

INFORMATIONS FINANCIÈRES NOUVEL AGENT DE CHANGE. Pur décret rrv diilrr du (5 juillet, M. Mure Dcsiiché est nommé agoni de change, près la Bourse de Paris en remplacement de M. Diiverger, démissionnaire.

T. S. F1..

̃ «Ol ̃

Réglage d'un poste

L'énergie employée n d'émissio.n étant

une .énergie complexe. qui participe à da fois de ila .nature des cn'trolen-ues par il'oM.e porteuse et de ila nalure des amorties par la modulation qu'on lui fait «uibir, du pourra accorder le circuit .oscillant de ..réception en .plaçant l'a réaction soit dans la zone d 'accrochage, soi t. dans 4a zone de dec.rochtige; ̃̃.Daiia'4B'.d.euxièni.e cas, on agira sur l'accoùplepient .pour scr rapprocher le. plus près possible; 'du point d'accrochage, sans «toutefois' l'atteindre, si l'on veut le maaimunj dc.forçc^'TJaiiij. Je premier ;cas, on nianceœ?irer'a.rë 'cohdeBisateur ipour .se (maintenir .exactement, au point précis où, des battements cessant l'onde porteuse ne pourra 'plus se faire entendire.. ;v Le. preruier.genre.de .réglage procure najtur«Meine4t une audition plus ,torte, mais 'très ms'tabilc et pair suite souvent moins pure,; itandis que de deuxième dorme une ré-

ceptio.ii -légèremèjU. jïlvis faible, anais .d'.nne

̃stabilité" 'paiifaitc et d'iuilant plus intéressan-

te que, d'ans celte zone, on ne (peut pas 'être troublé, au 'beau milieu «Tun iinagnifique mô'rœau^par l'une .ou 3'aulrede ces innombrables stations qui emploient, ipour leur i-rafic, ;les ondes entretenues.

I.e (ilmufïage. La bonne audition déPQmd enfin du dogiré de chauffage du filament lés lampes qui travailMcnt en H. F. demandent à être ipliis poussées que da lampe déteclrice 'et ilës ilanapes B. F. On peut donc avoir une .audition faible par suite d'un excès -de éhàuffage.

La .coniséqueTiec est qu'il faut chauffer progressiivernenl;et «'arrêter quand on juge suffiaanlé l'intensité des sons émis. D'autant .plus que, par ce ,moyen, on prolonge singulièrement la iv.ie. des lampes qui, pour un .usage joiiirnadier, peuvent durer quelques années Pour .arriver à rtln seuibia.bile résultat, il y a lieu de ne jamais pousser il bloc. la manette du rhéostat. C'est dire qu'un appareil sans rhéostat est [toujours défectueux.

CONCERTS RADIOLA

A midi 45. Radio-Concert par l'Orchestre tzigane Radiola.

A 5 h. 15. Radio-Concert avec le concours des solistes Radiola.

)0 En gondole, piano M. Marcel Briclot (Falkenberg) 2° Barcarolle d'Obéron, flûte (Weber-Catherine) 3° Berceuse, violon Jeanne Tronche (Braga) 4° Idylle, ;hautbois !V|. Brisset (A, Barthe) 5° Rigajudon, vfq)oncêllB (Forquèray-Feùillard) .6° M^d"- gàf," flûte (Louis Aubert); 7° Romance: en ut 'majeur, violon (E. Nerini) 8° A travers champs, hautbois (J. Rousse); 9° Air gai, violoncelle (Caix d'HerveloisFeuillard) 10° Badinerie, flûte (E. Broustet); Il Hebanera, violon (Geloso) 12° Valse lente, cor anglais (de Granval) 13" La Gaillarde, violoncelle (Forqueray-Feuillard) 14° Legenda, piano (Albenitz). A 9 heures. Festival André Wormser, avec le concours de l'auteur et de M. Tonio-Jonca. )0 L'Enfant prodigue a) Ouverture; b) La Veillée c) Valse de Phrynette; 2° Madrigal Solo de flûte; 3° a) Sirvente b) Chanson d'Acis. Chant M. Tonio Jonca, accompagné par l'auteur; 4" Au bord du Danube, violon solo et orchestre: 5° les Violons de M. de Conty « Rigaudon pour instruments à cordes » 6" Hymne au Soleil. Chant M. Tonio Jonca, accompagné par l'auteur; 7° Clair de tune. soldde violoncelle; 8° Marche militaire de l'Enfant prodigue.

CONCERTS DE LA TOUR EIFFEL A 6 h. 10. Concert avec le concours de Mme Gabrielle Drouhjn, cantatrice soliste des Concerts classiques, accompagnée par Mlle Suzanne Bouqueau, de la Schola Cantorum Mlle Simonne Weller, pianiste; M. Spadoni.

Chahr Hindonr de- Bemberg l'Absence, de Berlioz; Nocturne, de Seriahine; Bourrée, de SaintSaëns).

Au Théâtre Silvain à Marseille i

HÉCUBE. LE CID

Ilëcube, l'un des chefs-d'œuvre d'EuriL-ide, fera-t-il, dans sa traduction littérale et en vers par MM. Silvain et Jaubert, couT ter autant d'encre que les Perses d'Eschyle, dans la- version récente des mêmes auteurs ? Je ne sais. Il se pourrait que cette tragédie, je dirais presque cette super-tragédie, soulevât des discussions passionnées. Elle ne les redoute" pas et ce serait, tant mieux pour la. poésie et le grand art, le. ̃vraimeMt (( îiobie art » lfagiq,tic.rE«.k)ut\.ç<iS, ̃,uUo moriltf tel honneur. Et elle, était digne d'inaugurer, avec. solennité, le beau théâtre aux étoiles, dont nous avons parlé hier. Marseille n'en avait peut-être pas la primeur c'en- était une pour moi. La cause, de toutes, façons, a été .gagnée, lu'er, .M. Léon Bérard étant juge, et bon juge. S'il y a appel, la Comédie-Française en décidéru. toutes chambrées réunies.

Ce n'est pas qu'on ne puisse point réserver quelques cloutes, si mesures soient-ils sur la construction même de ce' drame. Il y a beau temps que commentateurs et critiques ont vu dans Uécuiie une dilogie, à savoir deux sujets fondus, "ou contaminés: voyez la gravité", voire l'impertinence des scoliastes De l'ait, deux sujets d'émotion remplissent, à le l'aire craquer, le moule ̃ d'Hécubc le sacrifice. de Polyxène, et le meurtre de Polydor par Polynésien-, suivi du châtiment de ce dernier. Mais le personnage central, jléeube, la mère, de deux jeunes viclinins, est, d'un tel relief et d'un si saisissant pathétique, qu'il suffit a relier fortement ces deux thèmes, à en faire l'épos de la douleur maternelle. Je ne sais, pourquoi, mais en voyant se dérouler, comme eu de hautes fresques, les malheurs immérités de cette formidable figure de femme, j'évoquais la Niobé, cette autre mère de la légende tragique, qui tord en vain ses -beaux bras vers le ciel implacable, là-bas, dans tes lointains Offices de Florence. Ou. plutôt, je sais bien pourquoi ce parallèle s'imposait à. mes yeux. « lléeube >> c'était et c'est Mme Louise Silvain, qui «..trouvé là lin digncpéudulit à- <son rô(i' célèbre d'Electre. Beauté, tendresse iinpuishiu'nle, lairjerïkU.ion.s- déchirantes, marne àccahlèinént, elle a tout eu, tout exprimé, avec une pénétration et une ampleur qui ont atteint, par endroits, ail sublime. J'ose lui dire que je" la préfère dans la force expirante plutôt que dans la force tendue mais quelle voix résistante, à .dépasser l'éclat .Humaine, et divine, cette Hécube-là, la mère pitoyable, a ravi les lettrés et ôtreint la foule. Mme Louise Silvain peut s'enorgueillir d'un des plus beaux succès de sa carrière. Pour l'autre Hécube, la vengeresse, la meurtrière de Polynestor pourtant Fassassin de son fils c'est une autre affaire. Elle a comme oublié Polyxène, et le châtiment sournois qu'elle inflige au roi félon qui lui a tué son fils dépasse en horreur le périme lui-n'iônie. Trop de sang, trop d'horreur, 'vraiment. "C'est le fond des légendes grecques, je le sais et c'est le lot éternel de la vie. Il n'enipèche nous étions saturés de tragique avant-hier soir, et tout le beau, et savant, et multiple talent de Silvain ne m'attendrira pas sur son triste héros. Il l'a pourtant joué en comédien, et de -grande race. Je l'avais mieux aimé en Tallhybios, m-essager prudent et .émouvant, ému luimême. A côté de ces deux colosses de la scène, Ravct faisait un Agumemnon de superbe prestance, au souffle royal. Mlle Sylvie, délicieuse et' héroïque Polyxène, s'immolant voloftïaii'ftiïeftft'-A 4ferate*ft.àviiii8C d'Achille (u ̃ a'edoulable patronyme !), ne laissa que des regrets de son apparition, de grâce ncre et si bien disante, au premier acte. La mise en scène, simple pourtant, et improvisée en quelques heures, avait été magistralement réglée par M. Edmond Rozei En somme, magnifique soirée d'art, et qui assure a la souple et vivante traduction de MM. Silvain et Jauberl, si exacte d'ailleurs, de 1res prometteurs lendemains. Le Cid. Ce soir dimanche, les rumeurs populaires qui, fêlant le 14 juillet, avaient déferlé jusqu'aux rebords du théAtre ouvert, se sont apaisées. L'inauguration se 'poursuit par le Cid après Euripide, Corneille quel meilleur parrainage Maintes fois éprouvé en plein air, ici le chef-d'œuvre est triomphant. Le diapason tragique monte, dès les premières scènes et les grands vers sonores emportent les .spectateurs' sur les plus hautes cimes. L'imité d.e.liëu Elle y est imposée, et y parait presque naturelle un jardin boisé, où de larges escaliers étagent les entrées, en solennisent la cour. Rien n'y .choque, pour le moins et voilà

"une solution,' acceptable, au ^pfe'blème du décor. Mais, si simplifié, il y faut pour l'animer des voix étoffées et des interprètes sûrs. Ceux-ci sont à l'échelle du théâtre, et du tout- premier ordre. Mme Silvain, en Chimène, a plu, touché, conquis. Silvain reprenait là son rôle, où il excelle, de don Diègue. Et que dire d'Albert-Lamhtert, qui n'ait été déjà dit ? Beau, vibrant, charmant, trainaïit tous les cœurs après soi, tel qu'on le dépeint et tel que je -l'ai- -vu, il <v-té le Cid, sans plus. Et les Marseillais Pont acclamé. Une jeune artiste peu connue était exquisernent Elvire Mlle ttawKins. Que n'emploie-t-on plus souvent de tels dons' ? '? MM. Ravct, Eyman, de' Rigault complétaient ce superbe ensemble.

Et maintenant, qu'il' del:r!~utn..ô,\1,YCL't.' aux poètes, à tous les poèles,a'n'eieh^: et "d'aujourd'hui, ce beau théâtre consacré aux Muses et aux Silvain, ce théâtre des'Etoiles!

1 ̃̃̃̃̃̃̃ .• AcMUë Richard:

^Messieurs, je siffle bien M. Fabre, qui ̃hab.ite Càrnoulee, dnns lo Var, -et qui,- comme il. convient, s'appelle, de son petit nom, Mariusîa sifllé de 10 heures 20 du soir à 8 heures 49 chi matin.- 11 parait que ce record' 10 heures 29 minutes est considère couinïe. imbaitable' par-tes gens compétents.. Mais i|ui sont ces gens compétents"? Saïis xloulo des amateurs de théâtre, qui n'ont -janiHis vu que de mauvaises pièces, jouées par deauauvais acteurs. .NjTîv:

Chronique militaire

Pensionnés militaires résidant à l'étranger Sous peine de perdre tout droit à;leur pension de retraite, il -était interdit;' aux mili. taires et marins de résider à- l'étranger. ̃C'était une restriction gênante apportée à l'activité des anciens officiers désireux do trouver dans les affaires, une compensation à la médiocrité de leur traitement; Une loi nouvelle leur permet désormais, sans aucune autorisation, de .résider à l'étranger, tout en conservant leurs droits 'à-- la jouissance de leur- pension. '̃•̃ ̃ 'JQuréè' du séjour dans les T.0. E. La durée du séjour dos- militai ros?<i<ï5oaV-' rière •embarqués à' destiriatmn du Levant, était jusqu'à présent fixée à 18 mois. Elle sera a partir du lor. août 1923 firée à 21- mois, et les militaires-partis avant cette date peurront opter leur gré pour le régime de 18 mois on pour celui de ans. Enfants volontaires en 1870. La nation armée né- d§,le pas d'hier. C'est la réflexion que suggère la loi qui vient d'être, votée et qui étend aux- engagés volontaires-Agés- de moins de li- ariè'et aux mineurs de 18 ans incorporés à l'époque de. la guerre 1870, le droit de porfér'la médaille coininémoralivc de kf guerre francoallemande.

Le brevet qui leur sera. délivré mentionnera Je titre ?C « Enfant volontaire; »,. avec l'indication du numéro de jlij; jcomp'agnie' et du bataillon..̃̃».; •-

DANS LAJV8ARINE Le lancement du « Duguay-Treuin » Le Vuguuii-Trouin, le premier des croiseurs 8.O0O tonnes mis en chantier en exécution de la loi du Srf. avril 1922, serti lancé à. Bresl le 11 août prochain. Le ministre de la nuM-ine assistera à la. cérémonie. ̃ Le ''Duflïuny-Trbilin. sery, noiiiédiul'-nvsiti'i. t remplacé sur str ca1C""par"1cv'ï>'n.!rtiù-i/7((.7, dont les tôles sont déjà en grande partie réunies à pied d'œuvre et dont In construction sera, de ce fait, plus rapide.

Quant au Lamolte-Picfiuct, commencé à Lorienl en même temps que- le Uugiui.nTrouJit, on le construit dans une- forme de radoub cl, il ne sera, pas <t lancé ». Ou ne, mettra, de l'eau dans la forme, pour lo faire flotter, ([lie lorsqu'il sera presque achevé.

L'Hygiène en Vacances

Pendant les vacances les chit-ri^emenls de régime et de climat obligent, toulo personne prudente à observer les règles de l'hygiène. Une femme élégant,'é, pratique et prévoyante, a toujours la ^précaution d'emporter en voyage un flacon' d'alcool de menthe do Ricqlès. A ses qualités antiseptiques remarquables, il joint une fraîcheur exquise, et un parfum agréa,ble. Les services qu'il rend sont incomparables.


£

Ca~`~i~R D~~ ~U~~P7~

COURRIER «THÉÂTRES

Première représentation

A LÀ POTINIÈRE, à 9 heures, première représentation de Cent Blagues, revue de MM. Max Eddy et Henry Hallais (Alice Soulié, Lerner, Missia, iJtephen, Weber, Georges Perier, Decaye et Albert Theryal et Simone Melville).

La répétition générale aura lieu vendredi soir. "̃•' 9e soif ,'̃̃

̃t*- A, JU'-OpIra, #8 h. 30, Thaïs (Mlles M. Berthon, L,au' Brun, Dagnelly, Dubois-Lauger, MM. Rbugenet, Dutreîx, Bordori danse Mlles A. Johnsson, Y. Franck, Brana). Orch.: M. Ph. Gaubert.

A LA Comédie-Française, à 8 h. 45,Ze Marquis de Priola (MM. Alexandre, P. Numa, Fresnay, Dorival, Le Bargy, A. Reyval, Falconnier Mmes Delvair; Guintini, M. Marquet).

A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Manon (Mlles Luart, M. Païva MM. M. Bussy, Parmen- tier, Dupré). Orch.: M. A. Wolff.

A L'ODÉON, à 8 h. 30, la Cagnotte (MM. ̃Gabrio, J. Fleur, Dervigny, Fabry, G. Anet, G. Cusin Mmes B. Richard, Varenne). Orch. M. A. Cadou..

A LA Porîe-Saint-Martin, à t h. 30, la Vie ie Bohème (MM. Clement.,Berley. Bourall. Asselin Mmes Guéreàu. Nobit. Solange).

Au .GYMNASE, à 8 h. 45, les Vignes du Seipeur (MM. G. Cahuzac, Charlys, Tréville qls Mmes Flora Dehon. Pauîette Noizeux, Dauoray-Joli, Marthe Rienzi).

Au THÉATRE Sarah-Bernhardt, à 8 h. 45, les Nouveaux Riches, pièce gaie (Decœur, Chameroy Mmes Delys, Alice Tissot, etc.). Dim. et fêtes, matinée.

A LA GaitÉ-LyriquE, à 8 h. 25, le Voyage ie Suzelle, opérette à grand spectacle (Mmes Le Dantec, Gilbert, Chabannes MM. Jysor, Duoosq, Frediani et M.Détours). Orch. P. Letombe. Au Nouvel-Ambigu, à 8 h. 45. le Maitre de Forges (MM. M. Lamy, Coizeau, Chanot, Basseuil Mmes Niclos, Boyer, Dylna, C. Clerc. Au PALAIS-RoYAL, à 8 h. 30, Là-Haut (MM. Dranem et Boucot, Louis Blanche et Gabin Mmes Mary Malbos, Yvonne Vallée, S. Montalet, M. Duguet, S. O'Niell).

A L'ATHÉNÉE, à 8 h. 30. ia Sonnette A' A' larme (Mmes A. Lerirhe, M. Soria, M. Praince, Flor.eile MM. L. Rozenberg, P. Stephen, G. pallet. Bender, T.c^rn'yr. Capoul et Arnaudy) Au THÉATRE MARIGNY, à 8 h. 45, La Revue de 1923 (Cassive, Georges Milton, Palau, Gallet, Gilbert Battaille, Noël, Laut. Moakiovins, le trio Gomez et Mlle France Martis).

Au GRAND-GutGNOL, à 8 h. 45. Figures de cire Mirette a ses raisons Sur la dalle Après pous, capitaine. Merc, sam.. dim. et fêtes, mat. Aux CAPUCINES, à 9 heures, Epouse-la I avec MM. Géo Bury, Fred Pascal. William Burtey, Fenonjois, Courbe! et Mmes Brégis, Montclar, Marg. Nerval. Pascaline., J. de Castella. Aux NOUVEAUTÉS, à 9 heures, les Linottes avec Mmes Clara Tambour, Natacha, Jenny RacksoT et Andrée Alvar MM. Barrai, Marcei Vallée, Jean Signoret et René Bussy.

A LA Scala, à 8 h. 45, Une poule de luxe (M. Raoul Marco, Mlle Germaine Lix). Au THÉATRE MONTMARTRE (Nord 49*24), re-v f$che pour répétitions.

OPÉRA. La représentation de la Valkyrie réunira demain Mlles Demougeot, Forcade, Y. Courso, MM. Paul Goffin, Arnal, Legros dans les principaux rôles, sous la direction de M. Philippe Gaubert.

m

r Comédie-Française. De nouveaux engageinnts seront-ils faits à la Comédie-Française ? Ce, Irest 'pas impossible, nous dit-on.

OPÉRA-COMIQUE. S. A. le bey de Tunis doit assister, ce soir, à la représentation de Manon. Le souverain tunisien a manifesté,en effet,le désir d'entendre le chef-d'œuvre de Massenet. La distribution réunira les noms de Mlles Luart, Païva, de MM. Max Bussy, Parmentier et Dupré.

~♦•

OdéON. Vendredi prochain, l'Odéon reprendra l'Espionne, de Victorien Sardou. Ce spectacle sera donné dimanche 22 en soirée.

t t-, i »«»

Portê-Saint-Martin. La Porte-Saint-Mar.tin annonce pour le lundi 23 la première représentation (à ce théâtre) de Mademoiselle Josette, ma femme. la comédie célèbre de MM. Paul Gavault et Robert Charvay.

MOULIN-BLEU. Afin de ne pas se rencontrer àvec un autre théâtre, le Moulin-Bleu reporte à jeudi, en soirée, la répétition générale de son nouveau spectacle.

Le ténor André Perret, après deux brillantes représentations c^e Samson et é'Hérodiade, à l'Opéra, vient d'être engagé par M. Rouché à partir de juillet 1924. Cet hiver, M. Perret chantera, pour la troisième saison, à la Monnaie de Bruxelles.

i. i » »»«. !̃. '•-̃

f THÉATRE-CORA-LAPARCERIE^Tye^ts-

fiador), Mme Cora Laparcerie .retient îfl' ,ores et déjà les dates suivantes pour les répétitions générales des six spectacles avec lesquels la grande artiste fera, en octobre, l'ouverture de son théâtre Lundi, 1 *r octobre, en soirée Le Masque de f er, quatre actes de M. Maurice Rostand jeudi, 4 octobre, en soirée Théodora, cinq actes, de Victorien Sardou jeudi, 1 octobre, en matinée Le Tigre et Coquelicot, trois actes de M. Ch.Henry Hirsch mercredi, 17 octobre, en matinée L'Oiseau bleu, quatre actes de M. Maurice Maeterlinck mercredi, 24

R TRflïERSJiES REWES

Le rétable de Beaune est-il de Memling ? s De M. F. de Mely, dans te. Cousin Pons

Or, quand j'avais étudié le Rétable de Beaime en 1905, je n'avais pu m'émpêcher de trouver combien memlineaque était la,1 figure de saint Michel. Et par un rapprochement étrange, j'avais constaté, dans l'inscription hébraïque brodée sur le galon de la robe du Christ, au-dessus précisément, de la tète de l'archange, 1 présence de deux lettres romaines, 1 M, enlacées et Memling s'appelait Jean.

Mais peu importait le Jugement dernier devait être de Weyden. Seul, le très fin conservateur en chef du Musée royal des Beâux-Arts de Belgique, M. Fiérens-Gevaert. n'hésitait pas, en 1913, à y reconnaître les empreintes du génie de Memling Mais pourquoi personne n'a-t-il songé à rapprocher du Ilétable de Beaune l'admirable IUluble de Danlzig, que peut être la Belgique aurait pu réclamer à l'Allemagne, puisqu'il fut réellement volé en 1473., par le pirate allemand Paul Benecke ? Il faut dire que cette page, si authentique, de Memling, est si peu connue, que je ne sais si je n'ai pns été le premier à le publier en 1920. Quant à Weyden, jusqu'à l'entrée en 1913 au Louvre du Rétable de Braque, on n'avait de lui aucune œuvre absolument certaine." C'est à ce moment au'il me fut possible de lire sur le turban de la Madeleine, à la place oiTtaht de maîtres ont signé leurs noms, une inscription en hébreu qui signifie « son œuvre de peinture Weyden a exécuté « et bientôt après, dans le Rétable du nïado, qu'il eût été alors si intéressant de /oir'au Jeu de Paume, je lisais la signature !p. vYeyden sur les manches du Grand-Pré-

octobre, en matinée Lais, cinq actes, en vers, de M. Jean Richepin jeudi, 1er no. vembre, en matinée Le Malade imagi. naire et Les Précieuses ridiculès, de Molière.

GRAND-GUIGNOL. Aujourd'hui matinée Sur la dalle, Figures de cire, Mirette a ses raisons, dont le succès est triomphal.

Maxime Girard.

SPECTAaES&XONCERTS

Aujourd'hui .• ̃

Au Ouistiti-Marigny. De 5 h. à 7 h., thés dansants (avec gâteaux, 10 fr.). A 11 h. 45, souper-dancing. Dancing en plein air ou à l'intétérieur en cas de mauvais temps.

«*•

A l'Olympia (2 h. 30), matinée avec le même spectacle que le sbir

Ce soir

Aux r-OLlES-BERGLsE (Gut.02-59), à 8 h.30. la merveilleuse revue de M. L. Lemarchand En pleine tolie, en 2 actes et 40 tableaux. Au CASINO DE PARIS (Cent. 86-35). à 8 h.30, En douce (Dorville, Claudine Boria, Jack Edwards, W.-E. Ritchie, Floriane et Revel et miss Grace Cristie).

A L'OLYMPIA (Cent. 44-68), à 8 heures 30, Gala des comiques de Caf-Conc' Georgius, Poulot et Tré-Ki débuts des trois petits Fratellini Georges Kiaktsch et la danseuse-étoile Sophie IIjina, et 10 attractions. De 5 à 7 dancing. (Entrée 3 francs).

Aux AMBASSADEURS (Elys. 43-73), la grande revue Paris sans voiles, 40 tableaux. Les célèbres vedettes américaines les Dolly Sisters, 300 artistes, 900 costumes.

Au PALACE, sur les boulevards, angle du faubourg Montmartre (tél. Berg. 44-37», à 8 h. 30. la revue Toutes les jemmes! (Harry Pilcer, Polaite, Nina Myral, Dutard. Audifired. 300 artistes) A MARIGNY (Elys. 01-89) à 8 h. 45, La Revue de 1923 (Cassive, Georges Milton MM. Palau, Gallet, Gilbert Battaille, Noël Laut, le trio Gomez et Mme France Martis.

A LA CIGALE (Nord 07-60). à 8 h. 45. ExlraDry, revue de Battaille-Hènri (Mérindol, Henry Julîien, Pizani, J. Magnard, Maryse Tirville, A. Zim et S. Raymond).

A L'ALHAMBRA (Roq. 0-10), à 8 heures 30, la troupe Balalaïka, Rowland, Odea, Jerez Bros1, Kitty Grenelle, Odellys, 2 Valesras et les Trombetta, etc.

A LA LUNE Rousse (Trud. 61-92). à 9 h.. les chansonniers Fursy, Vincent Hyspa, J. Rieux, Cluny, de Soutter, Dorin, Dumont. Vice-Versa.illcs revue de D. Bonnaud, L. Michel-Cluny (Lucy Pezet, Y. Guillet. Nado Mailly). Aux NOCTAMBULES (Quartier Latin, 7, rue Champollion, téléph. Gob. 42-34). à 9 heures. Hyspa, Cazol, Valier, Morelly, Depressi, Privas. Pantins-Mondains (Alice Méva et Liette Guerita). A Madeleine-Cinéma. La Terre du Dia.ble, film d'émouvante actualité des phénomènes volcaniques. Triplepattes, de Tristan Bernard, et les Filmsparlants Gaumont.

Folies-Bergère. Le cirque est plein les jours de fête chante avec admiration le farouche Escamillo.

Aux Folies-Bergère, c'est tous les soirs que la salle est comble, car c'est tous les soirs fête grâce à la prodigieuse superrevue En pleine folie, spectacle de charme, de beauté, de gaieté, qui fait l'émerveillement du monde entier, :<

L. de Crémone. '•-

PHARMACIE NORMALE 19, rue Drouot, 19

Au moment des départs pour la Campagn e, les Villes d'eaux, les Stations balnéaires, La Pharmacie Normaie informe sa clientèle qu'elle vient d'augmenter et de perfectionner son Service des expéditions en Province et à l'Etranger.

AUVERGNE ET CENTRE En été, séjour idéal à -> -:•

Châteauneu~-les. Bains'Puy-àe-nome).

Châteauneuf -les- Bains Hôteidd"u p?rec"^t et Lafayette. Nouvellem. et mod. installé dans .l'un des sites pittoresques de l'Auvergne. Du 1er juin au 1er oct. Situation incomp. au bord tie la-Sioula. Pêche.- -Repos. Cuis. lw ord. Réputée, p. ses truites, ses poulardes, ses écrevisses, sa cave. Retenir ses chambrés. (Téléph. n° 3. D V Hôtel du Palais. Remis à neuf en Poitiers 1914. Tout le conf. mod. Prix modér. Vichy ̃: HOTELS DU PARC & MAJESTIC Direction J. Aletti.

HOTEL THERMAL PALACE -:• HOTEL CARLTON HOTEL RADIO. Maison de régimes -:̃ -> Sous-direction médicale. VONNE, 24, r. Burnol (1' 5-50). Les plus jolis modèles de robes et chapeaux. Hiver Nice

tre. C'est à ces œuvres certaines, donc, qu'il faudrait comparer le Rétable de Beaune dans un rapprochement immédiat, en dehors de toutes interprétations à distance, dont nous venons de lire les inquiétantes Hypothèses, même « avec les gravures les plus exactes ».

Je ne prétends pas faire plus d'état de mon hypothèse que de celles que je viens d'exposer. Mais Il serait peut-être tout de njême d'une prudence avertie, d'être moins affirmativement catégorique. « Le vide à combler », d'ailleurs, est en effet déjà occupé" par plus de deux cents noms absolument authentiques. ̃ w Le Paris de demain

De M. Maurice Talmeyr, dans la Revue des Deux Mondes

Que sera-t-il, ce Paris de demain, ce Paris monstre auprès duquel celui d'aujourd'hui ne sera plus lui-mérite qu'un noyau? D'après quels plans et selon quelles con-. ceptions se propose-l-on de l'édifier Par une réaction trop .nécessaire pour ne pas s'imposer, le « plus grand Paris >> dont la A'ision peut déjà s'esquisser à l'imagination là s'allonge en ce moment le champ des démolitions, s'élèverait confonnément au programme ordre et hygiène, auquel la nyxle en ajouterait un autre en vue de la propagation des sports.

La dissémination de certains services d'Etat peut devenir contraire à l'ordre ou ne pas l'assurer suffisamment. Toutes les casernes, en conséquence, se trouveraient transportées sui' des points choisis de l'ancienne ceinture fortifiée, au lieu de se disperser dans des quartiers différents, et certaines adnlinistrations seraient de même transférées sur des emplacements spéciaux. L'insuffisance des transports est cause de nombreux embarras, engendre le congestiohnementde la cité, et de larges espaces devraient Aire affectés à la multiplicatiou

c~ SPORTS 'tMmMtM.M.

COURSES AU TREMBLAY

AufOurd'hui, à 8 heures, Courses au Tremblay. Gagnunls du Figaro

Prix Wisdom Tush, Faire le Faut., ̃Prix Queen Mary PalatUa, -Songe d'Or. Prix Prince Charlie Ruse Sauvage, Veinarde, Prix Borëalis Esquilador, Chou San. Priai Blink Boniuj Baui, Julia. Domna. Prix Blair- Athoi Phalaris, Lucky Burgoyne.

COURSES k ffiàlSONS-LAFFITTE

TT–rflfT. ̃

On' ne pouvait se plaindre ni -du-, soleil"' ni de l'humidilè, et cependant l'assistance était plutôt réduite.. Les acteurs ont été moins récalcitrants ils ont assuré, par leur nombre co'mme pat- leur qualité, un excellent sport. Nous avons dû voir, entre autres, un bon lot de poulains dans le Prix Le Sagittaire. On disait du bien de- Canapé, Xénophanes, Le Boudeur, qui passent pour les meilleurs de leurs écuries actuèUernenl. Pot au Feu q.ui, dans les galops, était, supérieur à Neu.vïlie^aux- Bois,B'était,pas coiWâmné par son entraineur pour ses mauvais débuts au Tremblay. Et, de plus, nous avions au poteau Soldat de France, qui' avait très bien figuré à Ostende, justement contre Neuville aux Bois. L'expérience a été en faveur de Soldat de France, un vrai deux ans, précoce, bien développé, fils de Spearmint. Il a été Je plus vite avec Pot au Feu qui, la prochaine fois, devrait le battre. Il y a plus d'avenir chez le fils de Brûleur. Un. incident défavorable est arrivé à Canapé il est venu en contact avec un concurrent au départ et il finissait assez fort. C'est un Faucheur et par conséquent assez précoce.' Les pouliches du Prix, Kasbah, sont également à retenir. Farizâde, la gagnante, est jolie, bien équilibrée Mlle de Brie pèche peut-être parles aplombs. Mais, la plus pl'aîsanteest certainement Amphitrite, une belle pouliche, fille de Sardanapale, et issue du même sang que Quoi, la lauréate du Prix de Diane cette année.

Parmi les quatre ans, Chantepie, a montré une belle supériorité, rendant facilement du poids tous ses adversaires. Tennyson a bien fait sur les 1.600 mètres de la ligne droite, qui ont paru un peu longs à Bramble.̃ ifj Sur les prix à réclamer, La Folle était bien placée vis^à-vis de sa cadette Ukkote, Calife a remporté un succès très .aisé. Sur les hurdle-racers, Djavid a battu Mariette qui lâche toujours aussi facilement. Et je finis par une nouvelle; il est probable qu'à la rentrée, pourja semaine internationale, nous aurons là photographie des arrivées. Les appareils sont presque au point on va augmenter leur, force et surtout les élever de façon qu'ils plongent davantage.

Prix de Novainvilliers (à vendre aux enchères, 4,000 francs. 1,800 mètres). 1, La Folle, à M. Henri Poinsot (M. Eude) 2, Ukkote, à M. Jean Lieux (M. Allemand) 3, Mail, à M. Jean Prat (J. Jennings) (1 longueur 1/2, 1 longueur 1/2). Non placés Régilien, Atour, Aral, Kief, La Saint Hubert, Maravédis, Chryséis.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 48 fr. 50. Placés La Folle, 17 fr. 50, ykfcote, 20 fr. 50 Mail, 16 fr. 50.

Prix KasbaK (6,000 francs, l,t)00 mètres). 1, F.arizade, au baron M. de Rothschild (F. Williams) 2, Mlle de Brie, à M. F. Boittin-Bertin (G. Kréel) 3, Sainte Alliance, à Mme L. Galtier (F. Keogh) (1 longueur 1/2, 3/4 de longueur). Non placés Crédulité, Amphitrite, Dansereine, Julianne, Tire d'Aile, Mountain Nymph, Golden FleecC', Astrolabe, Gabeline, La Faribole- Lucifiétte, Amincie; Miès1 •Biossûn¥,Roiidc Çîtam-

pèli'c,' Promesse' '̃•• '̃̃ s'

Pari mutuel a 10 francs Gagnant, Ecurie M. de Rothschild, 21 fr. 50. Placés Farizâde, 21 fr. 50 Mlle de Brie, 94 fr. 50 Sainte Alliance, 43 francs.

Prix Moulins-la-Marche réclamer, international, 8,000 francs, 2,000 mètres). 1, Calife, au comte Foy (M. Allemand) 2, Palestine, à M. J. de Anchorena (G. Kréel) 3, Nicot, à M. Jules Joseph (H. Ferré) (3 longueurs, 3/4 de longueur). Non placés Jaloux, Guémar, Corcoran II, Prince Lrrant, Sans Pose, La Thùr, Cerise, Bellini, Iras Tu ?, Tout de Go.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 50 fr. 50.

LES STATIONS TOURISTIQUES THERMALES & BALNÉAIRES

LES PLAGES FRANÇAISES

̃.̃$̃* ̃ "-«M!

D I, Dl Cottage des Dunes. Hôtel de~

Betek-Pla e Cottago des Dmes Ildlel cTè-

•DerCK-rlage famille. 100-chambres, dernierf

confort. A. C. F. Garage. Parc. ?'*̃ FYn Hôtel Victoria. Près la plage. -r' L/inaru .> jjau, courante; Prix modérés".

LE TÔUQUET PARIS-PLAGE Lya Mer (à, s ii. 1/2 -de Paris) L«a Porêt

DIGUE FLEURIE ELEGANT CASINjO HOTELS DE LUXE VILLAS TOUS LES PLAISIRS MOttDÀÏNS TOUS LES SPORTS

INDOOR-PÔhO (15,000 francs de prix) 18 au 30 juillet TOURNOI D'ARMES (15,000 francs de prix) 20 au 23 juillet

U 1 1 O /"«HHAWÀnAîr demandez et exigez ce

H 8d 8k & CO MONOPOLE DEMANDEZ ET EXICEZ CE

Heidsieck & C MONOPOLE 2Hi!rRL™!ïK;

Heidsieck, & dme tous les Restaurants et Hôtels

des voies ferrées. Deux cents hectares, sur les quatre cent quarante-quatre- précédemment occupés par les fortifications, seraient ainsi consacrés par l'Etat à une translation méthodique d'établissements di.vers relevant de son autorité, et au libre fonctionnement de la vie Urbaine. La folle cherté des loyers et.des denrées constitue aussi un trouble. Riche ou' pauvre, /et de fortune moyenne ou petite, toute la population doit pouvoir trouver à vivre et- à se loger sainement, selon ses moyens. Conséquemmient encore, l'édiîilé parisienne affecterait une partie des deux cent quarantequatre hectares qui lui sont- laissés à la construction de logements à bon marché et de maisons à loyer de prix, modérés. Certaines classes d'un caractère-spécial devraient aussi pouvoir habiter des quartiers spéciaux, plus particulièrement appropriés à leurs ressources, à leurs goûts ou à leurs besoins, et il serait question de réserver une place aux cités d'étudiants, d'universitaires et d'artistes.

En même temps que l'ordre, et au même titre, l'hygiène présiderait, d'autre part, à l'aménagement du Paris futur squares et jardins assainiraient les .quartiers ouvriers comme les quartiers bourgeois, et le rnème programme de large aération s'appliquerait avec encore plus d'ampleur, au delà de la nouvelle et vaste partie de la ville, à la région plus vaste encore, mais actuellement empoisonnée, qui borde le département, L'interdiction de bâtir, imposée à la zone militaire pour des motifs stratégiques, continuerait a y prohiber toute construction, mais pour des raisons de salubrité et toute une ceinture de-parcs, de places, de grands espaces libres, y succéderait aux pullulerment de baraques, aux chaos et aux terrains- vagues. L'énorme banlieue urbaine qui se déploierait alors de l'autre côt^.de ce cercle d'air et de. verdure, et où s'étouffent urésentement soixante-dix-huit communes

Placés: Calife, 21 :fr. 50 Palestine. 32 francs Njec-l, 22 francs.

Prix- Reux (10,000 francs, 2,400 mètres). 1, Chantepie, il M. Jean Prat (G. Garner) 2, CeyJon Prince, à M. R. B. Strassburger (F. Williams) 3, Ganelon, à M. E. Morgon (G. Bartholomew) (1 longueur 1/2, 1 longueur).

Non placés Fruitier, Bullfinch, Dinan, Stellaire. ̃ ~>

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 28 fr. 50. Placés Chantepie, 17 fr. 50 Ceylon Prince, 1? fr. 50.

Prix de Saint-Lucien (bandicap, 6,000 francs, 1,600 mètres). 1, Tennyson, à M. Maurice Ti!lçment (F. Williams) 2, Satin Bleu, à M. Daniel Gue^ticr (G. Thomas) 3,. Le Orand Condor, à M. André Munnier (M. Eude) (3 longueurs, 1 lon-

gueur 1/2). '•

f\wi placés 'Perspective,1, 'Palace, Brambic, DiHcinue, Polymela, Verneui!, Eurydice, Laveur, Nisette, La Jeunesse, Fit and, Well, Uné Pensée, fc-wanu;. Ferry Boat (reste au poteau). Pai'i mutuel k 10 francs Gagnant, 38 francs. Placés Tciviyson, 19 fr. 50 Satin Bleu, 50 fr. Le Giancl Condor, 43 fr. 50.

lux Le Sanillairc (6,000 francs. 1,000 mètres). 1, Soldat de France, a Mme L. Galtier (F. Keogh); 2, Canapé, a M. Michel Lazard (H. Semblat) 3, Pot au Feu, au prince Aga Khan (G. Garner) itôte, encolure).

Ko'n placés Saint Maeàire, Winning, Ribécourt, Caporal, The Mottentot, Transvaal, Belcolor, Marini, Daubenton, Fauche le But, Xenophanes, Le Boudeur, Gai Luron, Mérovée. Pari mutuel à 10 francs Gagnant. 239 fr. 50. Places Soldat de France, 44 fr. 50 Canapé, 17 francs Pot au Feu. 15 fr. 50.

Prix du Saint Bernard (course de haies, 5,000 francs, 2,500 mètres). 1, Djavid, à M. Roger Girche (H. Jordan) 2, Mariette, à M. René Dreux (P. Legros) 3, Gabèche, à M. G. Braquessac (G. Pelat) (1- longueur, 6 longueurs). jVon- placés' Lo Jinks, Le iMont Escat,.

Çanche, Dakilq. t

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 21 fr. 50. l'lacés Djavid, 19 francs Mariette, 32 francs.

1 ̃ .-Lebasi.

a LAWN-TENNIS

Les Championnats militaires de Paris

'c, ̃

Les ̃ Championnats- du gouvernement militaire de Paris, organises par la Fédération Française de Lawii-Tennis, se sont commencés hier sur les courts du Tennis Club de Paris. ̃ ̃ ̃

Parmi les joueurs inscrits, le lieutenant Thumeyssen, le lieutenant Malterre, le soldat Féret et le so:dat Rigault ce dernier gagnant du Prix de l'Espérance cette année sont les plus connus. Le tirage au sort ayant été fait intégralement, ces quatre joueurs sont en simple tous dans le bas du tableau. 11 sera bon l'année prochaine d'adopter le système des têtes de série, encore qu'il soit difficile d'apprécier exactement la force des joueurs, dont beaucoup sont inconnus mais dans le cas précité, il n'y avait pas d'hésitation possible, les quatre hommes dont nous venons de donner les noms pouvaient se placer chacun dans un quart du tableau.

Au premier tour du simple, les résultats furent acquis facilement. Le capitaine Francon a fait une belle défense contre Rigault et a manqué de peu de remporter le second set. Contre Fontex, le lieutenant Morin est jusqu,'ici recordman du nombre de jeux, car i! a enlevé le premier set- par "12 à 10 Au second tour, signalons la belle partie par te lieutenant du Perrier sur le capitaine Lambert par 2 sets à 1, 19 jeux à 17. Ce dernier fut un des concurrents du tournoi de V Echo de Paris, où il fut éliminé en huitième de finale par de Montmeja. '̃' Voici Je^.résiiltat^ .,)\ ,i^£

'Championnat simple ̃•̃̃ ̃• «

Premier tour lieutenant de Jessay (6e dragons) b. Deurbergue (1«- génie), 6-2, 6-1 lieutesant de vaisseau Pluyetle b. Prion (22° section I. M.V, 7-5, 6-1 lieutenant Miron (16° dragons) b. Guyot (19° esc. T. E. M.), 6-1, 6-3 Pillois (l«r groupe repérage) b. Costallat, (11° ose. AutoMitrailleuses), 6-0, 7-5 lieutenant Bon (23° Inf. col.) b. Rumeau (Laboratoire chimie), w:-o. Fouquet (11° esc. auto-mitrailleuses) b. Simon (tor rég. défese c. aéronefs), 6-0, 6-1 Doll (Ecole Polytechnique) b. lieutenant Para Dambert (i° hussards), w.-o. lieutenant Ythurbide (16e dragons) b. lieutenant Poulain (Entrepôt artillc-

t-J-.J^l^i.la'fcm- de Paris-Plage. Le Grand naraeiOl Hôtel. Tout confort. Même direct. *•• Hôtel Métropole; Nice -:• -->•̃>. ̃ r\ -il Pension de famille «La Walkyrie». .LfëauVllle Bon confort. Cuisine soignée. -s-p •il Hôtel Tivoli. Confort moderne: Jar,JL,lOUVlHe din. Garage. Ouvert ,tte l'anné

.~1i' -,C

entassées les unes Sur les autres, commencerait j'^irisi à pouvoir respirer, grâce ce courant, d'air circulaire. Tous les bouleversements, démolitions et travaux souterrains' nécessaires, à sa désinfection y seraient ensuite pratiqués, et jardins, places, squares et parcs n'y manqueraient, pas non plus. On sait enfin quel engouement excitent aujourd'hui tous les exercices physiques. La vie ne semble même plus possible sans eux, et de nombreux et vastes terrains leur seraient -également affectés dans ..la nouvelle-capitale. Les sociétés de jeux, de courses, d'athlétisme, se comptent maintenant par centaines, mais n'ont à leur disposition que trois champs de manœuvre, ceux de ̃V.ihcennes.- de Bagatelle et d'Issy-les-Moulineaux, ̃fct:deux propositions.' sont déjà déposées en vue.de leur en assurer d'autres. La proposition.Castellane leu1' concède des parcellesdés^astions abattus, et en réclame, notamment- auX Portes des Lilas, dé Pantin et de. Brandon, pour la Ligue de Paris Athlétique, la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France et la Fétlération du Travail. En outre, la proposition Bellao sollicite un crédit d'vrn million pour subventionner d'autres sociétés et fédérations à la recherche -de champs d'entraînement. Toute une partie de l'emplacement destiné aux quartiers nouveaux serait déjà ainsi consacrée aux sports et ne représenterait cependant encore que peu de chose auprès .dés espaces, qui leur seraient ouverts sur les 777 hectares de l'ancienne zone militaire^ entre les parcs, les.squares, les jardins et les refuges. '•

quel régime administratif, d'après les, législations à -l'étude, un aussi prodigieux Paris semble-l-il d'ailleurs -le plus probablement, destiné ? Un rapport à la fois savant et captivant de M.. Michel Missoffe, présenté en Îf2î au' Conseil général de la Seine du nom de la 4" Commission sur <V Organisation de la région de Paris, répond à cette ques-

rie), w.-o. lieutenant Morin (503° chars de combat) b. Fontix (1*<- génie), 12-10, 6-1 lieutenant Thwneyssen (Ecole, Polytechnique) b. Sauerwein (83° rég. art,, tracteurs), 6-1, 0-0' Lecoillier (1" rég. défense c. aér.) b. lieut. de Montaudoin (6». dragpris), -w.-o. Liewer II" groupe repérage) Br'Roucîier '(82' art. lourde), 6-0, 6-3 Rigault (l«r re"g. déf. c. aér.) b. cap. Franco» (Ecole SaintCyr), 6-3, 9-7 lieut. de Clermont-Tonnerre (16e dragons) b. Lévy (19a train), 6-4, 6-1 Damprun (5<> génie) b. Rabel (ler rég. déf. c. aér.), 6-0, 6-2. Deuxième tour lieutenant Brisorgueil (83° rég. art. tracteurs) b. lieut. Bourdiaux (1er gr.repér.), 6-i, 8-6 lieutenant Bernard (Joinville) b. Burin (ler rég. déf. c. aéronefs), w.-o. cap. Foucher (Sainl-Gyr) b. lieutenant Devé (1er groupe repérage), 9-7, 6-3 lieutenant de Jessey b. lieutenant de vaisseau Pluyett, 4-6, 6-0, 6-2 Pillois (1er gr. repérage) b. lieutenant Miveri (16° dragons), 6-0, 6-1 I-ouquet b. lieutenant Bon, w.-o. lieutenant Thumeyssen b. lieutenant Morin, 6-1, 6-1

Sierver b;. Lecailler, 6-1 Rigault b. lieut.

de Clermont-Tonnerre, 6-1, 6-2 Feret (S. Météorologique) 'b-/ Dainprun, 6-0, 6-2 capitaine de Laforcade(J&ii'ivil!e) b. lieutenant Knoll (503° reg. chars de combat), 6-1, 6-2 lieut. Parliot (SaintCyr) b- Gourdin (l« rég. défense c. aénon,), w.-o.; lieut. Malterre (C..inst. autos) b. lieut. Coutôt (503* rég. chars d'assaut), w.-o. lieut. de Perrier (Justice militaire) b. capitîîine Lambert (5° groupe d'art, à' cheval), 6-i, 4-6, 9-7.

Championnat double

Premier tour Pillois et Liewer (1^ groupe de repérage) b. Burin et Lecailler (Ie- régiment défense c. aér.), 6-0, 6-0 Favre et Roucher (82° rég.

art. lourde) b. lieut. de Jessey et lieut. de Mon-

taudoin (6° dragons), w.-o. Feret et Schweizer (Service météorologique) b. lieutenant Bon et lieutenant Cammas (23e colonial), w.-o. capitaine de Sergey et lieutenant de Yturbide (166 dra-" gons) b. Barré et Cazales (19° train), w.-o. Costallat et Fouquet (11e esc. auto-mitrailleuses) b. Mollard et Rabel (1er reg. déf. c. aér.), 6-0, 6-0 lieutenant Deve et lieutenant Bourdiaux (1" gr. repérage) b. Guillot et Lévy (1ge train), 6-3, 6-2 Deurbergue et Fontix {1er génie) b. lieutenant Knoll et lieutenant Morin (503° reg. chars de combat), 6-1, 6-2.

Deuxième tour lieutenant Thumeyssen et Doll (Ecole Polytechnique) b. Jacob et Gourdain (1er r. déf. c .aér.), w.-o. lieutenant Miron et lieut. de Clermont-Tonnerre (16° dragons) b. Damprun et Gerbe (58 génie), 6-i, 6-2 capitaine de Sercey et lieutenant Ythurbide b. Feret et Schweizer. 6-i, 7-5 Costallat et Fouquet b. lieutenant Deye et lieutenant Bourdiaux, 6-0, 6-3 Deurbergue et Fontix b. off. d'adm. Jarton et Priou, 7-5, 11-9 cap. Faucher et cap. Francon (Saint-Cyr) b. lieut. Brisorgueil et Sauerwein (83° reg. art.). 6-1, 8-6 cap. de Laforcade et lieutenant Bernard (Joinvifîe) b. Rigault et de La Villeguérin (1«' rég. défense c. aéronefs), 6-2, 6-4,

Tous les joueurs qui restent qualifiés sont convoqués pour ce matin mercredi, à neuf heures précises. Les retardataires s'exposeraient à être' scratchés, car il' est absolument nécessaire de terminer les compétitions dans la journée. PAUL CHAMP.

BOXE

L'Arg'entinFirpochalleng'erdeDempsey

En se débarrassant, au 7e round de- Jess Willard, qu'une victoire sur Folyd Johnson avait mis à nouveau en vedette, l'Argentin Luis Firpo a conquis ses droits de challenger au titre de champion du monde toutes catégories.

Luis Firpo ne semble pas avoir de grandes qualités de boxe, il est fort avant tout son poids, sa taille lui donnent un avantage appréciable sur ses adversaires c'est la dureté de ses coups qui lui a permis de démolir progressivement le géant Willard, qui n'a pas moins de quarante ans. L'Argentin, porté par une série ininterrompue de victoires au premier plan des boxeurs mondiaux, se rencontrera certainement avec Dempsey Tet Rickard a pris l'affaire en mains, et avant la fin dé l'année les Américains verront ce combat.. Si Firpo ne devient pas entre temps un boxeur, iLn'-aura, à mon avis, au.çupe .<#iançki.it ̃«'»̃ face du vainq-ueur d^sCavpeYttier, il ne suffit pas de savoir •fra"pper,-ifrfaul pouvoir se déplacer et conduire très vite la bataille. Or je reste persuadé que, malgré son exhibition relativement peu brillante devant Tom Gibbons, Dempsey a conservé toutes ses qualités, il frappe aussi fort et il conduit aussi bien son match. Pourquoi alors cette pénible victoire aux points. Rai-' sonnons clairement la rencontre de Shebby n'attire qu'un public restreint, d'où recette insuffisante et par conséquent pourcentages plus faibles -Dempsey gagne do peu après des phases diverses, il en résulte

LES BORDS DE LA LOIRE lSJnntvac C*111131 Hôtel. Ouvert en 1914. Tout le iy au ico confort moderne. "Prix modérés LES PYRÉNÉES

P»., Hôtel Continental. Ouvert en 1914. Tout le

"FaU-conîoïnîioa"érnè.'PriS"nlode"rés ->

ÉTRANGER

ANGLETERRE

LnnAr^c Royal Court Hotel. Sloane Square OnareS s: \V. L, près gare Victoria. Le rendez-vous de i'éiite cosmopolite. Propriétaire A. Wild. Ci-devant Hôtels Savoy et Continental, Le Caire. Chambre 30 francs. Pension complète 70 francs français. ESPAGNE

DQV_ol-n- VICTORIA HOTEL. De tout preDarceione mier ordre. Situation centrale et unique. Cuisine française -:• Prix modérés -;•

tion par uri çxposé des plus complets et des plus documentés..

Le découpement de la France en départements -n'apparaît plus à tout letnonde, depuis déjà longtemps, que comme un « sabotage » géographique, et l'expérience- a plei- nement:, mis en lumière le non-sens d'une certaine centralisation uniforme -en contra; diction forcée avec les différents pays. Un mouvement de plus en plus accentué en faveur d'un régionalisme justifié par l'Histoire..et par ,1a Nature en est nécessairement résulte, e). le Paris' en gestation dans les "bouleversements actuels s'annoncerait comme devant devenir un jour une région .unique,- exclusivement formée par la ville éten.ïlue. elte-mèmc à lout l'ancien département. Diaprés. d'autres projets, au contraire la région parisienne engloberait de deux à six départements,- avec Paris pour capitale régionale, comme Lyon, Rouen, Marseille, Lille ou' Bordeaux seraient celles d'autres régions. Mais serait-il bien conforme à la raison et à la réalité que la grande et exceptionnelle cité couvrant à elle seule tout un département se trouvât mise au rang d'une simple capitale provinciale ? Non, répond énergiquement M. Missoffe au nom de la Commission dont il rapporte les délibérations, « Paris, capitale de la France, ne peut pas être une capitale régionale. Elle ne le. peut pas, sentimentalement et moralement, sans déchoir. Elle ne le peut pas, pratiquement, sans détraquer par le poids de sa population, par l'importance de ses ressources économiques et financières, par sa. situation de siège du gouvernement, l'organisation de la région dont elle ferait partie. Elle ne le .peut pas, juridiquement, car on a toujours reconnu pour elle la nécessité de lois administratives spéciales. » Et, au nom du « sentiment » parisien, de ces sou- venirs et de ce pittoresque historique si pieusement défendus contre l'oubli' par la Commission du Vieux Paris et de nombreu-

un cri unanime, le champion du monde n'est plus lui-même, le grand Jack est sur le déclin, il peut perdre son titre. Une revanche Gibbons-Dempsey est donc possible, on la fera à New-York, le public y viendra en foule, avide de-voir l'idole chanceler et le plus simplement du monde Dempsey, qui est un très grand champion, se débarrassera cette fois dès le début de son adversaire. Ce ne sont ni Firpo, ni Gibbons qui peuvent l'inquiéter, mais plutôt un des deux nègres, Harry Wills ou Battling Siki, dont les limites sont inconnues.

L'affaire des Laboratoires incitera peutêtre lé Sénégalais à chercher de l'autre côté de l'Atlantique des espérances nouvelles. Y. -G. P. _J_

AERONAUTIQUE

Le problème de l'aviation à faible puissance

-ICilI.d

Qu'il s'agisse d'a.léiion ou de inolo-aiviette, c'est toujours le problème de iTaviation à faible "puissance qui concentre les directives de nos techniciens actuels. L'aviation a fait de grands progrès, nous avons brûlé bien des étapes en atteignant des vi,tesses (fantastiques, en construisant des mastodontes, wagons à passagers et à marchandises, en organisant enfin, d'une manière régulière, des services commerciaux. Est-il vrai, pour cela, qu'il ne reste plu? rien faire Que, surtout,. nous avons ob-. tenu un critérium de sécurité Je ne le crois' pas. Ce qui paralyse aujourd'hui l'aviation^ ce qui empêche tout effort et toute comipéti; tion populaire, c'est avant tout la question de la consommation. Nos avions moderne*, si vites, sont des gouffres ù essence, utilisables uniquement par une maison dans un but de propagande tbien spécial • d'autre part, les frais d'études sont chers et ris- quent, bien souvent, de ne pas être couvert? par les commandes.

Aussi, nos pionniers ont-ils tourné .leurs efforts dans un autre sens ils ont voulu que le tourisme puisse être compris par l'aviation, ils •& sont arrivés à .l'ailérion, véritable dérivation de •l'aviette. L'aviette,l'effort humain devait remplacer le mo-, teur, a été abandonnée, les quelques tenta, tives isolées qui se répètent de temps à au* tre constituent Mdaivantage un effort alite tique qu'une tendance rationnelle.

Le vol à, voile, le vol automatique, ,4 eu lui une iphaseptus active, on a cherché à évoluer dans l'air en utilisant les courants, en établissant une voilure ddéale capable de glisser sur les couches. On a ipu réalisée ainsi de belles performances qui, par leur, nouveauté, ont djrappé; une série de meetings en France, en Angleterre, en Aësmagne a été l'occasion de records successifs, et d'enthousiasme qui accueillit le record de durée de Maney,rol prouve bien qu'on at.ten.< dait beaucoup de cette tendance. Aujoua1- d'hui, le vol à voile semble davantage un champ d'expériences unique, pour ila .cellule, destinée être améliorée rapidement par, cette étude à môme .l'air.

L'adjonction d'un petit moteur à puissan* ce et à consommation réduites a créé lamo- to-aviette, véritable petit jouet de tourisme, bon marché et maniaible.

Barbot a traversé- par deux fois la Manche. Dimanche dernier, dans Je Grand Prix du « Petit Parisien' », Çoup'qt a couvert 310 kilomètres, à la moyenne horaire de 64 kilom. 700. Tels sont, jusqu'ici, les deux faits primordiaux.

Le Monoplan Farman, que pilotait le vainqueur de cette première épreuve classique, a une envergure de 10 m. 50, sa surface poptanfcgi'estrde; 15 «i carrés, ;sa longueur totale de 5 m. 66 et sa; hauteur ne dépassa pas 2 m. 28 la voilure est donc extrêmfe; ment simple. Etudions le moteur c'est uïr Salmson trois cylindres de 70 d'alésage et 86 .de course, sa (force est de 12 à 15 chevaux, le .refroidissement s'effectue tout simplement par air, son régime, ordinaire est de 1.500 tours, u 2.100 tours on dépassé'' 10 chevaux. A pleine puissance, la vitesse' est d'environ 80 kilomètres & rheur.e, ce qui,avouons-le, est un .beau irendement pour un si petit engin. Cet appareil a tenu l'air pen-j dant 4 h. -i7 m., avec une consommation d'essence inférieure- à quatre litres et dami et de dix grammes d'huile aux 100 kilomètres.

Il n'est 'pas; ''là m'oH .¡setis, de cy.ale.cars 6u de voiturettes" qui-pnissent offrir 'des .résul- tats équivalents Je tourisme,' par moto., aviette, iSfiraiW'I le plus économique et le> plus. rapide ?'. car -la- moyenne de l'appareil' est -oonstante: du départ à l'arrivée il n'a' pas à tenir compte des. agglomérations e±"> des ptosteotes 'que d'auto.mo'bilc (rencontres"' sur la-i'outa. Je terminerai cette petite étude des.ciip-" tiy-e-du moteur- vainqueur dimanche deivnier, en signalant que «a simplicité d'exécution et sa 'facilité d'accès sont absolument remarquables le petit, engin a été soumis à un dur banc d'essai, il a marché bien Régulièrement durant le Grand;

CONTRE la CONSTIPATION

ff IM m«M|U GRAINE de SANTE la.

LI1V-TAIZIN GRAINE de SANTE la.

I IN» I AK.IN plusefficace et la moins' MA Al ni«ltl chère dans le monde. ASSURE L-'HYGIÈNE DE L'INTESTIN

AVISjriVERS

̃p ajeunissez vos traits, supprimez vos vides M avec la Véritable Eau de Ninan, mais exigez le mot «véritable» avec l'adresse de la Parfumerie Ninon, 31, rue du d-Septembre.,

ses sociétés archéologiques, au nom des in. térêts financiers et du bon ordre économi. que, au nom de la législation, le rapporteur demande pour le Paris futur le régime unique et spécial logiquement indiqué pour une agglomération spéciale et unique, c'est'à-dire l'érection en une Ville-Région, en une capitale constituant à elle seule toute une province « Faut-il joindre à Paris le département de là Seine ?. Nous avons cru pouvoir répondre par l'affirmative. De plus eu, plus, l'agglomération parisienne mérite le nom que lui donnait le décret du 13 janvier 1790 de département de Paris. Mais le plus grand Paris n'est point une cité tentaculaire étouffant, à son tour, les libertés Locales. Nous souhaitons,, au contraire, voir se développer chaque jour davantage l'autonomie des administrations communales. » Et le rapporteur dé~conclure « Nous vous proposons d'adopter le projet de délibération suivant que Paris, capitale de la France, et le département de la Seine doivent constituer une région unique groupant les divers services administratifs et pourvue de ia plus large autonomie admi-' nistrative et financière. » Une « région urbanisée d, selon l'exprès- <. sion même de l'auteur de l'un des projets, avec les affaires de la région remises à un

pouvoir régional, les affaires communales

remises aux différentes autorités communales entre lesquelles se partageraient. les diverses parties de la ville, et le tout constitué en une région extraordinaire, seule dans son genre, sans égale, et régnant sur les autres du haut de son histoire et de son immensité tel s'annoncerait adminislrati- vement le plus grand Paris n, le Paris monstre, le Paris de demain

'•• ̃ ̃ -'̃ lie Liseur,-


Prix, et, c'est la constance, de sa consommation qui rtui a permis de triomiphei*.

..Avec l'alôrion, aurons-nous donc une ̃phase nouvelle de .la navigation aérienne ? L'état embryonnaire des recherches et l'incertitude l'on est de la pénétration do ce mode auprès du public (rendent ditficije ioute prévision, tout au «moins il est permis d'es.pérei* que les manifestations acronauliques devront y .retrouver un renouveau d'activité .et d'ardeur. Y. -Georges Prade.. La Coupe Zénith. Une autre grande «•preuve d'aviation se disputera à travers la France, samedi et dimanche prochains, sur ûe parcours Paris-Lyon et retour.

Cette course e«t une innovation, d'.un intérêt capital" au point de vue eoramercial, puisque le classement repose sur un rapport de poids et de consommation. Le gagnant «élaïit celui qui aura réalisé sur'le parcours 9a plus -faible consonmiation 'de combusU.- hle par ̃kilegrainmc de jjoids' utile transporté.̃ •.••'̃̃ ̃; Une vitesse minimum a été; imposée, elle est de 70 kilomètres à l'heure, chaque enncurrent îrulilisera qu'une g.uan!.i!:é dc.coml)U6tible .égale. au plus à 3ob litres d'eWoj)ce.. La pesée sera effectuée au départ dt Paris, à Lyon et au retour à Paris. '(Oriy). Les prix seront attribués ainsi au prej mier, 30.000 franc.* au second, 5.000 francs; au troisième, Ï.500 francs etc.

La Coupe situ courue trois fois, en 1923,

''13/14 et 1925. La variété de puissance et de 'types des appareils au départ sera, curieuse, jear'la proportion de poids et de consommalion permet de multiples combinaisons [nous verrons le minuscule Dewoitine de Fi'nat dont le moteur n'excède pas 15 chevaux, Yt le Farman, de Bossoutrot qui porte 320 .chevaux, extrêmes d'une liste intéressante, .plejne, d'enseignements commerciaux inte'̃ Cessants. AUTOMOBILE

( Les Grands Prix de France. Dimanche et lundi prochain se disputeront sur J.-ï circuit de Montargis les Grands Prix do Fran'ce. Le Motocyo*!j "Club de France a réuni un (lot remarquable d'engagés. Bicycleit/js à ̃"moteur, -mptos, sidecàrs et cyclecars auront leurs. protagonistes habituels au départ. La (participai ion' d'Alcyon, de Gnome et llh.jne, Griffon, Peugeot, Motosacochc, Norton et /Douglas en motos, de Sénéchal, d'Amilear 'éfc ̃ clo Salmson en cycleears nous promet 'de* luttes an moins auasi belles que celles fflont'nous fûmes témoins: Tours. GOLF

Evian Sport in g Club.- Le eoqufit golf jd'Eviàn a vu dernièrement de belles parties >se diepiiler sur ses links en parfait état. M. ̃J. Gabbraitli Horn a établi des matches iñ téressants qui ont attiré de nombreuses inscriptions le capitaine Watson, de Lausanne Mrs Catel Beghin (Chantilly), M. Ssveetser, le professionnel André Loth ont' effectué des parcours remarquables.

La médaille, fut remportée cette, semaine par M. Peter Farniniv'(72), devant M. Le Blan (73) et ÀL'Feraldo (77).

CYCLISME

Le Tour de France. Après la 12° étãji.o du Tour do France Cycliste organisé par VAiUu, courue .sur -le parcours GenèveStrasbourg (377 kilomètres), le classement igénéral est le suivant

L H. Pélissier 17G JI, ~I m. ,1,7 s. 2, Bollcccl1iu. 17Rh.50ut.5Hs. '3,BeUengR)- :)77h.27nh 1s. 4, Tiherghien. '177 h. 54 m. 2 !5,CoU<j. 't78h.S5m.24s:' 6, Atancourt, 178 h. 30 m. 8 s. 7,Bu;'HS(j- 178 Ji. 39 rit. ~) 2 8, OhM's. 178 h. 5G m. 35 s. !): I)esl)olltjlr 178 h. 58 Ill. 9 s. 10, Illio~ 17J h. 17 m. 5U s.

La. 13e élap.e .Slrasbourg-Metz (300 kilomètres) se dispute aujourd'hui. Le départ a .'été donne ce matin de Strasbourg à heu:'res. On eolime que le» premiers, se''ront à Metz vers 3 heures -10 cet après'.midi.

LES TIRS

A Deauville. 'Au Tir aux Pigeons de Deauville, le Prix Albert-Thonier a réuni 65 tireurs. Résultats

1. MM. E. de Tewalle, Mouton, docffui' '̃Pi. Doyen et comte F. de Lazara, 13 sur 13 -5. Comte de Prêt. 12 sur 13 (i. M. Uuoul iThirouin, 10 >sur 11.

La poule suivante a été tiagiijc par MM. Zucchini et Tiarko Richepin.

ATHLETISME

Le Prix Roosevelt. Le Prix lïoosevelt ,que le Hacing Club de France devait organiBcr dimanche pro«hain est remis. La piste «de Colombes.. étant en mauvais étal par suite de travaux nécessités ";nu\. le -percemunt d'un chemin soutci-rain et, d'autre part, celle de la Croix-Catolan, au hois de Bouiogne, ne donnant pas tout à fait. satisfaction pour cette épreuve, la date vient d'en être rc̃ portée en automne.

LES REVUES

La Revue de Genève publie dans sQn nu.méro de .juillet 1923,:

Ivan Bounine Kazimir Stanislavovitcli (nouvelle) Joseph Cliappey Au Pays des ̃porte-glaives (1) George Moorc Walter Pat".r (1) Ciwl Slérnlicini Busêkow (nouvoile) -Marcel Duikhi Les Nuits, de Puul Morund Achille Sékaly en est V indépendance ëfiuptienne Zora-S. Saguinian Aperçu général sur la Perse d'aujourd'hui lin Européen La, Nouvelle Orientation des 'alliances': G. Mauiy Revue des revues. Bibliographies, etc.

Abonnements lui an, 51 fr. six mois, 88 h:; prix du numéro, 5. fr. (argent français). Administration et rédaction S. A: des Edifions » Sonor », 46, rue du Stand, Genève.

Feuilleton du FIGARO du 18 Juillet 1923

{15)

La Vie de atrouille

--<>C><O~

(CARNET D'UN ENSEIGNE DE VAISSEAU)

Suite

Impassibles, les Turcs assistèrent à la chose. Je' dois dire, pour être exact, •qu'ils eurent un mouvement de rébellion pendant. l'inspection du fourrier, s'étant aperçus, un peu tard, que l'équipage comprenait dix hommes en tout. •li'un d'eux tira sur G. lequel parvint 'à. éviter, lu balle cl; à le, maîtriser, sans

aucun ,secours.

Du reste. L. avait fait braquer sur eux le 47. conservant le 65 pointé au large en vue du sous-marin qu'il nous res-

'tail à servir.

Sitôt la goélette-par le fond, je passai une inspection minutieuse, laquelle tu ne trouveras pas de trop quand tu sauras que sur les cinquante bonshommes.nous trouvâmes cent vingt revolvers chargés, des ceintures de cartouches, des poignards, etc., et le reste à -l'avenant. Sous la passerelle, les officiers s'étaient groupés, farouches, enveloppés dans de grands manteaux à la prussienne. Par courtoisie, je voulus m'occuper d'eux moi-même et les bouclai dans le carré des maîtres. Joseph hérita des solGats-dansla eale-à poissons. -Us.y; furent; t: .arrimés en compagnie du matériel et les panneaux fermés, hormis l'un deux

'^goyfi Jajsser p.asser l'air.

Déplacements et Villégiatures des Abonnés du «Figaro»

Mme la comtesse d'Agoult,: à Salins Mme Allix de Bricourt, à Royat M. Arnold C. Deutz, à Chamonix M. J. Azire, à Pomichet. ,Mmo Raoul Anglùs, au château d'Ambleville Mme André Aiteimann. à.SaiaURaphaël ;.Mme Paul Aubrv, à Divonne-ies-Bains M. Paul lïomlo, a Evian-les-Bains" M. Patrick îiutaitlc1, u Sahm-s Mme Beau, ù Houlgale Mme .rancis Barry, à Dandol M. Claude Berrodô, â .Quibervillo M.' de Bieville, à Trestaou M. F. Duniortiei'-Soulab, â Lamaiou-les-Bains M. René Benoist de Bary, à Cramonspuers M. Pierre Rellanger, à Saint-Jean-de-Luz Mme Henriette Boliendér, et Vittel Mme Bach, à Divonne-les̃ Bains.; Mme la comtesse de Beauchamp. à Avrillé Mme Eugène Caboul, ù Villard-de-Lans M. Bviguet, û, Argelès-Gazost i Mme Le BàuBê, à 'La Prémaùdiére Mme Henri Barocho, La Bourboule Mme Yvonne de Beaiisae'q, à Malesherbcs M. M. Bosvieux, à La Baule-sm»-Mer M. Baudrier, à EviaMes'Bains Mlle Cé.uiie Biiey, u NointeJ M. le comte B'alay d'Àvrieourtj au Chùteau de Saint-Denys M. François Bavette, aux Avanls-sur^tontretix i M, le, baron de Boyer de Sainte-Suzanne, ïi fontaines Mme la comtesse de Boisgelin, au château de Fleurlgny Mme Paul Corbrion, à Saint-Hoiïoré-les-Bains M. Deimas. ù Saint-Alban-dô-Monlbel M. le comte G. du Doué'l de Graville, au château de Durdan Mme Eugène Debourg, a Aix-les-Baius M. le lieutenant A. Devaux, à Thionville M. le docteur Demelin, à La Chaussée-Sainl-Viclor Mme Pierre Duvat, à Lion-sUi'-Mer M. Georges Dayras, à La Nonaille M. le baron ei Mme la baronne P. Eehassériaux, à Chamonix Mme d'Esté Berlin, à .Saint-Germain-ea-Laye M. le comte Epierre de Lange^Hovyn à Pissotte Mme G. de Fresquet, à Douyain.es Mme R. Forgues, ù Vichy Mme la vicomtesse Alain de Ferron, a Dinan Mme Fernande Fabre, à Orsay M. des Forets, à Bagatelle Mme Marie-Ange Férlel, à Varambon Mme Florent-Willems, à Villers-surMer ̃ ;• .M. André de Fouquiéres,, a,u- Touquek Paris-Plage M. Guy Ferrant, au château La Pérelle M.. Pierre Fqussé, au château de SaintLéopôld Mme "Graffeuil, au domaine de l'Espinasse' Mine Marcel, Germain, à Paris-Plage M. Girard Waché, à.Saumur M. le.lieulenantcoloncKGilles-Çai'din; à Beuzevul-Hougatte M. Léon Ga'i;eau; ù Salmajse M. Ernest Garnier, à Hauteville Mme Gadoffre, a Saint-Qùay-PorIrieux •; M.mcCesa)1 Galeotti,. au château de Fontaines M. G.' Ham, à Luchon Mme de Halpert, au Monl-Dore M. Alexandre Hunecus, à Ostende: M: Paul HelW-onneria Soint-Pierrede>Ghârtrcuse M. Herdt, au Riz M. E. J. Halbers, à Bugnères-de-Luchon ;Mme Paul Herbelot, au Touquet-Paris-Plàge Mrs S. Georges Hollaad, à Vittel Mme B. Jttijy-Ravoillot, à Champeaux-sur-Sarlhe M. Jacofi, a B.aycl /.M. Pa.ul Jobert, à Pornic Mrs T. Jones, 'ù Vvïmeveux Mme. Jérônie, à Saint-.Tean.de-Luz Atiiie A. Jordy, a Saint-Palais-sur-Mer M..Joluï'F. Joncs, à Chamonix Mme Jacquemaire-Çlemènceau, u.Viûhy.; M. Paul Jamot, à- Villèrville Mme la comtesse Jean de Kergorlay, à Bagnèresdc-Bigorre M. le comte de Kersaint, â Marde-, lot-Plage Mme la. baronne A. de Klenck, à Sainl-Geniiain-en-Laye Mme la comtesse Henri de Loisiiie;- à •Poraic Mme Pierre Lorilleux- au châleau.'da Lorière M. Lefort, à Fontainebleau M. Saingès, à Vittel M. Eugène Lebert, à Arradon Mme C. Lemaire, à La Çhapelle-Saint-Mesmia M. L. Lehman, a Thollon M. le commandant Lenclud, à. Asnières-sous-Bois M. le comte duLuart, au-Luarl M. le marquis de Lafont de Savines, au château de Samatha Mme Leorat, au château ;de Saint-Michel Mme Lucien Léon, à Strasbourg M. Jean Lassaigne, à Ribeyrolles M. André de La Boulaye, à Washing- ton M. Félix Legueu, à Poissy. M. Ernest Lambert, â Arpajoa Mme Urbain Le Verrier, à Bonnclles Mme Roger Louvel, à Cauterets M. de Lavèyre, à Evian-les-Baias Mme E. Loïiyptv,a ̃ ̃Saint-Rémy-des-Landes M.^Lequeux,1 a Hauteville M. Martin Lavigne a Royan Mme Raoul Meynier, à ,Royat-les-Bains Mrs G: Mo-; senthal,"â Harrogate Mme' la générale Maucorps, à Saint-Jean-de-Luz Mme A. Maurel,à iL Champs ;-M. le docteur Raoul Mercier,* au MontDore M. Louis de Morsier, a Elretat M. Jacques Meurgey, à Vichy.; M. le comte Fernand de Mun, â Pornic S. Exe. Mme la duchesse d'Eril Barbo, â San Giovanni diB.ellagio Mme Michard, à Saiot-Cloud-Monlretout Mme la. comtesse de Manncville, au château de la Corbilière Mme Paul Nagelmakers, au château de Thy M. la comte Roger de Nicolay; au château d|é ^osrimbo M. \e bât'on Alexandre, â Moulgate M. le comte Jeaii Neuibourg, à Bucarest; Mme la baronne Félix Oppenlieim, à Néris-IesBains Mme Paul Odelin, à Champrosay M. le comte d'Olivaes et Penha-Longa, a Tor'qiiay Mme Marcel Porée, au Bais-de-Nan M. Raoul Pastoriao, à Saiat-Cyprien Mme la comtesse Ai'iiiand de. Prin, au château de Veyrighac ;\lme Emile Petit, à ptvonne-les-Bains M. Albert Roditi, à Saint-Nectaire M. Rienslra, à Audierne Mme la comtesse' de Rechteren, â Chal-

r 1 1

ÉCOUTEUR poue

l'Appareillage Electrique GRIVOLAS, 14, Rue Montgolfier, PARIS (3e) DRAEOEH A

Un factionnaire fut placé devant le carré, un autre au '.panneau et. un troisième dans la cale afin de doubler Joseph. Ceci fail, je m'occupai un peu du pauvre Baptiste, bym délaissé dans tout ce tin-

tamarre.. '"•

Les blessés n'étaient. qu'au nombre do trois,, dont un seul, Baptiste, assez griè- vement.. ̃̃

Je le1 trouvai étendu sur les coussins de l'office, la tète enveloppée d'un linge et sa pauvre figure toute pâle. Doucement, je pris sa main brûlante de fièvre.. Alors, il ouvrit les yeux et son regard chaviré se fixa sur moi tandis

qu'il murmurait i,sa. -.plainte ftabituéiHe

Ah mon enseigne

Je fis doubler1 ïe pansement.humide» et recommandai de le laisser dprinir, trop faible pour qu'on s'en occupât' davantage. Le malheureux avait bien perdu un demi-seau de sang.

Et pas de médecin Quelle panade, mon vieux, que la nôtre pendant toute cette remontée le long des côtes de" Crète. DeKasos -Milo; il faut compter douze heures Baptiste serait mort avant. Tu n'as pas idée du chagrin que j'avais à la pensée de perdre ce dévoué serviteur. J'aurais mis tout en œuvre pour te guérir. Mais. perdu dans l'immensité, sans un instrument et sans un conseil, que faire ?. Vers midi, je pus prendre un instant de repos et me laver le visage' et les mains couverts de sang et de poussière. Puis je retournai 'près- dé' Baptiste. Cette fois, je pus défaire le pansement- et- mettre- à^nu\laJ:plaie»,app.u»ses, nient profonde. Tant bien que mal; avec de mauvais ciseaux, je coupai les cheyeux qui en obstruaient l'orifice et mis

les-les-Eaux M. Maurice Rémon, à. Balaguier Mme la baronne des Rotours, à La Baule Mme la comtesse de Ruty, à Evian-les-Bains Mme Robert, au château de Montmeilleur Mme Ro.-](lolphe-Rousseau, au château d'Ardori-sous-'Laon M. le vicomte de Soiissay, ûu château de Keraveon -M.- Simon, au Fryer ;Mme Se,vrig, à Royan Mme la princesse Sav'elli di Oerenzia, à Genova M. André Sëgarc!, à "SVissant Mme la comtesse A. de Saintij-Croix. au château. d'Ouilly M. Simon, à.BniyèFes-!e-Chàtet.; Mme la marquise de Segonzac, à liruxel-. Jes .M, Louis Sauvegrain, au château. d'Escreux; M. J. P. de Souza-Dantas, à Uriage'lesBains Mme G. Roger Sandoz, à Aix-les-Baiiis M. Ernest Solente, à Lagny M. A. Toussaint, à Rayât M. Edouard Troptong. au château Mondot Mme. la vicomtesse de Toulgoët, au château de la Tul'fièrc Mme de Thambei-g, au château de Bel-Air Mme Robert Tronchin. ii Villars- sur-OUon ;!M. Guido Uzielli,' â Santa-Cateiinu Val Furxa Mme la vicomtesse E. de Villier's de la Noue, au château de Torcy M. Jean Verroll.es, k Argcncçs •; .\lme la princesse do yiggiano. à Sainl-Moritz M. Eugène -VoeleRM, à Evian-les-Bains.; Mme. Vogué, au château, du Tremblay-sur-MauUro M. le marquis dt;- \<i- sins, au ctiàteau dt; Malicorne M. Robert VerSê de Liste, â' Clairoix Mme Cn. Wfiisweiller, à Marly-le-Roi Mme Waldeck-Rousseau,. à >pi-nard M. Henri Wolff, à Tessë-la-Madiîléine Mme Henry Wienei-, à Sennevillo Mme Marguerite de Zoghcb, à Pinard.

Anmvms a paris

M. René Bouffet M. Amcdéo Dauchez Mnte F. -de Gournay M. Gibert. Mme Jacques Lovy-Haussmami .M. S. Olchanski Mlle Suzanne Parnajon.

A LA RELIGIEUSE -DEUIL IMMÉDIAT 32 Place de la Madeleine 2 Rue Tronchet. PARIS

lI!i:

Programme des Spectacles

ALBEHT-Ier. 9 II/ Je veux un duc. ANTO1N1Î. 9 h; Le Couché de la Mariée. APOLLO. Clôture.

ARTS. Relàcîie.

ATHENEE. 8 h. 1/2. La Sonnette d'alarme. AUX DEUX ANES. Clôture annuelle, BOUFFES-PARISIENS. Clôture. CAPUCINES. 9 h. Epouse-la.

CLUNY. 8 h. 3/4. Bévc de Valse. CHIMERE (143,* boulevard Saint-Germain;. Clôture.

CHATELEÏ. Clôtnre. '.v.' COMEDIE ~DES CHAMPS-ELYSEES. ClôUlfe. COMEDIE-FRANÇAISE: 8 h. 3/î-, Le Marquis de Priola.

DEJAZBT- 8 h. 1/2. H est. le cfte/ de gare. DEUX-MAt&QtlES. 9.h. Pâques iuives, Adul-

tère. '̃̃' ̃

EDOUARD-VII. Clôture. ELDORADO. '$ il. 1/2. Le (rime du Bout!. KEMIiVA. Clôture.. GAITE. 8-h. 25. Le Voyage Suzette. GRAND-GUIGNOL. 8 1). 3/4. Figures ""de cire, Mirette a ses maisons, Sur la Dalle, Après vous, Capitaine.

GYMNASE. 8 h. 3/4. Les Vignes du Seigneur.

MARIGNY. 8 h. 3/i. La Revue de A/afigny 1928.

MATHURINS. Clôture.

MlCHliL. 8 h. 3/ïx Le souffle du désordre, A Vliostellerie du Bon Moyne.

MOGADOR. Clôture. •• MOULIN-BLEU. 9 h. Bigoudis. ̃> NOUVEL-AMBIGU. –8 8 h. 3/4. Le Maltr&de

Forges, v

ODEÔN. 8 h. 1/2. .La Cagnotte.. OPER.V. 8 li. 1/3. Thaïs.

OPERA-COMIQUE. 8 h. Manon. ,:̃ NOUVEAUTES. 9 h. Les Linottes. NOUVEAU-THEATRE. Clôture. ŒUVRE. Clôture annuelle.

̃WCLAIS-ROYAL. 8 ll.'l/â. Là-haut. ̃̃̃̃- •PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h. 1/3. La VÏ6 de bohème. » POT1N1ERE. 9 h. Cent blagues. ̃ ̃• -•

RENAISSANCE. Clôture.

SARAH-BERNHARDT. 8 h. 3/i. Les Nou- veaux riches.

SCALA. 8 h. 3/4. Une Poule de luxe. THEATRE BA-TA-CLAN. 8 h. 3/4. Ta bouche.

THEATRE MONTMARTRE. Relâche.

THKATBE DE PARIS. Clôtum ̃ >-

THEATRE DÈS CHAMPS-ELYSEES. Clôture: TRETEAU FORTUNY. 9 h. Spectacle russe; TRIANON-LYRIQUE. Clôture.

VARIETES. Clôture.

VAUDEVILLE: Clôture. '̃•" VIEUX-COLOMBIER. Clôture.

NOUVEAU-ORQUE, relâche. Réouvert. 2i août.

ATTT4 MI)t) A 8 li. 30. Troupe Balaya.

ALHAMBRA 8 Les Trombetta.

ALlliiMDKA Les Trombetta.

t. s f; BALDWIN LE

:s eux-

donnant l'impression

'de la voix et de l'instrument immédiatement voisins

Dcmandez-lc à voire

Fourhisseur d'Appareils d'électricité si vous ne pouvez venir le commander à

Annuaire de la Société parisienne (39» année), et' des théâtres.

40.,000' Noms et Adresses. Plans des arrondissem. Un fort volume relié 1,200 pages. Prix 23 francs.

TOUT-PARIS 1923

TOUT-PARIS 1923

un tampon de ouate imbibé d'iodes Pendant tout le temps que dura l'opération, Baptiste serra convulsivement- mweiré de ses doigtsmaigres etses-yeii'Xi.i.semblaient dire « merci» ̃̃'̃"•̃'•̃̃ Le pansement terminé, il se -rendormit C'était bon signe. Je gagnai la. passerelle afin de relever L. qui s'était appuyé douze heures de quart. Mon genou me faisant assez souffrir, je me juchai sur un escabeau et présidai de là-haut à l'ouverture des bagages.

.Je vis mes hommes s'en donner à cœur joie. 11 fallut toute l'autorité de L. pour éviter un pillage en rëgle.Une à une, on ou-vrjf les valises de ces messieurs et on les vida soigneusement, n'»y laissaiit que. les objets personnels •oivec un peu de linge.

Le soleil se coucha avant que cet invénitaife fût terminé. Nous allions doubler Sider-o. L. ordonna de laisser monter les officiers prisonniers afin qu'ils prissent l'air.

Ils parurent tous les douze croyant à un interrogatoire et se mirent à déambuler silencieusement. Quant ils. surent que l'aviso faisait route vers -sa base, ils perdirent un peu de leur morgue hautaine et en vinrent aux confidences., Nous apprîmes ainisi toute î'imtportancede notre capture au seul point de vue. l'étaUna-jor.. T- II- y avait Ahraed -paelia, lieutenantcolonel de cavalerie, .'professeur à;};'Ecoile anilitaire de Conslantinoiple. •a- -boufti be-y; -capitaTine: d'infaiitera^su-: jet égyptien, -auquel-je ci-ains; bien. que les Anglais, si jamais ils nous le -réclam:eu-t, ne fassent- polimient son affaire.

~~°7C°I'T' A T~T T~T<f–~T~'T~T~ W <)'<==!

PETITES ArsrjNTOTsrCiES

Les PETITES ANNONCES classées paraissent tous les jours Elles sont reçues, 26, rue Drouot (tous les jours de 9 heures à 19 heures, excepté le dimanche) 14, Rond-Point des Champs-Elysées (de 9 h. 30 à 12 heures et de 2 heures à 6 h. 30, tous les jours excepté le dimanche) et à La Petite Poste Librairie- Papeterie A. MARTIN, 7, rue de l'Alboni, Paris (XVU) Les OFFRES et DEMANDES D'EMPLOIS paraissent exclusivement les MERCREDIS et SAMEDIS '̃ et sont reçues les Mardis et Vendredis

au FIGARO, 14, Rond-Point des Champs-Elysées, jusqu'à midi, au FIGARO, 26, Rue Drouot, jusqu'à dix-sept heures à La Petite Poste A. Martin, librairie-papeterie, 7, rue de l'Alboni, Paris (XVIe), jusqu'à midi

CAPITAUX 10 francs la ligne. An dem. associé ou commanda. 200,000 ^p. exploit, minoterie hydr. mod. pr.gde gare (ég. ouest. Ec. Vicr, Figaro (Ann). VILLÉGIATURES

5 francs la ligne.

propriété meublée au milieu joli parc, à 7 km. plage Jullouville. Decauville La Haye-Pesnel (Manche). Tél. Sartilly n° 1 Ç halet du Tilleul, Rbchefort-Montagne ̃" (Puy-de-Dôme), reçoit jeunes gens, vacances et année. Etudes ou repos. Tlipnnpj- Z. Levillain. Logement av.ch. IIC|JUIl ct cuis., gaz avec ustensiles. PENSIONS DE FAMILLE 5 francs la ligne.

liens, fam. à partir 22 francs par jour.. 33, avenue Vict.rEmmanuel (Ch.-Elys.) MAISONS RECOMMANDÉES ,5 francs la. ligne.

-FOURRURES

Okl ÛIMIEIV Ne" Uànsj., dernehic. (UtMLKfô prij/raod. Var ex-chef ilip. mais. Parjs. Jean, 30, r. de l'Echitrf": <]uier. JBergèrey 37-14). lOTEJÉilÉCQMMANDÉS J ~1 ÉTRANGER jf'a^aye (Hollindë), $ôte{ de Bellevue

'a°I7ç tout ler ord.; conf.mot!freq. p

*'Pe tout cler ord' conf.moc!frëq. p.

1 élite dé la soc. cosrn. (pr. gare de l'Etat) Bminnon ^ac des 4-Cantons (Suisse) DIHilllltSH HOTEL 4-CANTONS phambres avec aal. bains. Orch. Tennis. .Pension depuis 37 francs français

:u~

OCCASIONS 5 francs la ligne. 4 VENDRE immédiatement Superbe lavabo Maple.ÉaJai asp,nf;mob.L.XVI auth., canapé, 6 chais. 14, r.Montalivet. I VrXIlHl1 occasion, pour manque plaYMMKA .ce -Admirable ORGUE MUSTEL neuf pourvu derniers perfectionnements, ayant jamais servi..S adresser Mustel, 46. rue de Douai.

JACHETE le plus cher vêtements hommes et dames. Fourrures, sold., laiss. pr compte. Vais domic. NEUMEISTER, 12, rue Gomboust. Tél. Marcadct 25-52. PERTES & TROUVAILLES ttERDU un porte-cigarettes or, rapporter hôtel Meurice. 200 francs récompense. SITUATIONS 5 francs la ligne. Jeune homme, 25 a., ch. situation de

S~~1f~fir~

gde hab. banque, compt.; comm. et usine. Parle angl.cour. lnst.,b.éduc.,act.,antéc.et réf.lm\6r.Ec. Bourgeois, 48,r.Condoreet ENSEIGNEMENT

5 francs la ligne.

PRÉCEPTEURS

Etudiant en médecine, bach. latin-science, philosoph., dem. préceptorat p. les vac. Voyagerait. -r- Guyot, 19, rue Cujas. PROFESSEURS

Prof., 35 a., expér., suivrait élève en vacances, int. ou externe. Ec.: Vial, P.O. P., 75, rue Rochechouart.

̃ INSTITUTRICES

On dem. instit.-gpuvern. pr l'étrang., pr fill. de. 6 ans, référ. exigées. Adresse SotiroBOu)o.5.5,\ avenue Marceau. r COURS ET LEÇONS Education au grand- air reçoit enfants vacances et année. Vie fam. Enseig.indiv. Ecaii direc.à Puyreaux,Mansle(Charente)

1

RI ÀR RIT 7 BBANB-HOTEL ei BELLEVUE-PMACE

OIHnni 1 !̃• GRILL ROOm BAR BASQUE

•^p^T^S^^sans taxe d'objets expertisés à moitié de leur valeur, comprenant: 123 cham-

~E~111'~E sanstase d'objets expertises à moitié de leur valeur, comprenant: 122 cham-

VENTE bres à coucher,108 salles à manger,89 salons de tous style, de 450 a 26.000 fr. marbres, bronzes, lustres, vases, meubles rustiques, meubles anciens, bureaux complets, tableaux, glacés, vitrines, conserves, etc,

Nota Nos entrepots, ouverts depuis 54 ans, n'ont aucune succursale. Exp. pour tous pays.

SAISIES-WARRANTS, 4. RUE DE LA DOUANE ̃ L'imprimeuT-Gérant DETOT. Imprimerie du Figaro, 2G, rue Drouot, Paris.

Choukri pacha, également de 'la cavailerie. Enfin, huit ou neuf lieutenants; et, sous-lieutenants tous frais cnnoulus de l'Ecole militaire.

Si 'lu ajoutes à cela /les cinquante hommles de troupe, Jes marchandises et Jes documents, tu avoueras que nous avions l'ait, plutôt de .la bonne (besogne et. tu; me?

t'étonneras point, mon bel enseigne à

épaujettes, ̃que inalgté ia. ïatigue qui nou-s 'terrassait, L. etmoj ayons passc^ila nuit debout à- ressasser ta imème question et à\é}atore!r île plan de 'conduite à tenir." "̃" Nous avions le cap sot- Mil onous devions arriver au 'mafîn. l|ne.f.ois .]à, que ferai l-on de nos pensio'rinairés" ?. Eli, ad'niejttant qu'on les débarquev-où les mettra iUo'n ? Ce n'est pas le vieux croï- peur présent sur rade qui les prendrait à sa gamelle Les tonpiHeurs ?. Trop '1 étroits pour loger pareille compagnie. Restaient les bateaux de .passage, mais tous avaient une destination et le-eomniiand-ant- en chef pouvait -seul les-désaffecter. Enfin, il ne fallait, pas songer à les caser" à terre, car bien qu'occupée en fait, l'île de Milo demeure aieutre €ii principe., ̃ '.̃̃̃̃• It se pouvait donc fort bien qu'on nous en confiât la garde ;et qu'on nous expédiât dans un grand port, escortés d'un-; convoyeur pour la. durée du parcours. Quandje quittai le quartà quatre heures du niatin:, jious étions aussi avancés dans nosj-êfléxibns'.

Pafedi-XvJ^i^és .'tribord.wHte .dfcvMikx. sd'ig'issai|viaefilfV-nuit. L'â'timospîière' était cifiSrfé peut pltfsn^tte et fa journée s'an- nonçait comme très belle

COUTURIÈRES 5 francs la ligne.

fhl Tl Ultlîl' fi chic, flou, taill.,

liULrlLnlEKCj trans{orm. Fourrures. Prix modérés. Essayages à domicile. Mme Cornière, 83, rue du Théâtre (15°). |{A|tL\ et TAILLEURS chic. Prix nUBtiO mod. Evrard, 99, r. Lafayette. Cout. dem. pl. fme ch. pour saison à la plage. Mary, 47,av. Vict. -Hugo, Noisy-le-S. Offres d'emplois

5 francs la ligne.

DAMES DÉ COMPAGNIE

GOUVERNANTES D'INTÉRIEUR

On dem. dame ou dlle anglaise pour accompagner jne fille 3 fois par semaine. Ec.: Tàmayo, 105, tue La Fayette. STÉNO-DACTYLOS

On dem. EXPERTE, RAPIDE STENO-DACTYLO, 'libre suite, anglais non nécessaire, donnerons vacances payées fin saison si travail satisfaisant, débutantes inutiles.

Velate Franktourist, 10, r. Edouard-VII GARÇONS DE BUREAU

On dem. garçon de bureau, excellentes référ. exigées. Entretien ménage soigné, objets d'art, surveillance, calorifère, encaissements. Se présenter 97, boulevard Berthier, de 9 à 12 heures.

GENS DE MAISON

VALETS DE CHAMBRE v.

On demande valet-maître d'Jiôtel, 35 à 45 ans,, ipour; hôtel partîc'ulier, soigneux, travailleur, références verbales demandées. Se présenter 8, rue Cimarosa (16?), jeudi 18 h. ou vend, matinée. Pressé On demande genre v. chambre 5 heures tous les matins, ménage soigné, stable, 45 à 50 ans. Références sérieuses. S'adresser 5, rue de la Pompe. On dem. bon mire d'hôt., sér.; pr extra 2 mois, env. Deauville, bon..réf. ex.Ec. Martin, Les Callouets,Blonvillc(Calvados). On dem. second valet de chambre cour. serv., réf. ex. Conc., 45, Bd Haussmann. FEMMES DE CHAMBRE

Demande, première femme de chambre, références personnelles indispensables. S'adresser Mme R,, hôtel Ritz, 9 à 11 h. On dem;, pr Versailles toute l'ann., fme de ch. 30 40 a., tr. bon. repas.-ling., excell. références. Comtesse d'Hauteville, 28, r. Parc-Clagny, Versailles. On dem. fme de'ch. très soigneuse faire mén. serv. table, lav., rep., pour mer, Paris, Midi. Prés. 34, av. Charles-Floquet (7e), merc.5;à 7, jeudi mat.jusq.l 1-h. On dem. f. de ch., très exp., serv. dame, mén., serv. tab;, b. réf. ex. Matinée Poggionovo, I, rue Beaujon.

CUISINIÈRES

On dçm. très bonne cuisinière-pâtissière avec références verb., pas de ménage; hôtel partie. Se prés. 8, rue Cimarosa (16e), jeudi 18 h. ou vendredi matinée. Pressé. Mr seul demande, pour villa banl. (demiheure Paris), personne de confiance (35 a.) fais. cuisine, ling., peu de ménage, aidée par valet de chambre, place stable et confortable, toute l'année. Références verba|es 1er prdrê" exigées. Ecr. avec prétentions Jean, Figaro (Annonces). Dem. cuisinière fais, ménage, un mois mer. Mme Gosse,50 bis,av.Neuilly (W. 94-78) Pens. famille d. j. f. sàch. faire bonne cuisine simple. Stable. Facile. Bons gages et pourboires.

Monod, 195, rue de l'Université. Dem. cuis., extra, camp. vac. Se prés.av. réf., matin: Roger, l,av.Eniile-Deschanel On demande cuis.. sérieuses réf. Se pr. de 9 à 15 h.: 178, rue. de Courcelles. BONNES A TOUT FAIRE

On demande bonne à tout faire et femme de chambre. 12, avenue Gourgaud. GOUVERNANTES D'ENFANTS

On d. gouv. ou bon. de conf. pr enf. 5 et 6 a., b. réf. ex. Se pr.: hôtel Régina, de 14 à 15 heures, appartement 212.

On dem. ménage concierge hôtel partie., homme employé ou non. S'adresser au Figaro (Annonces).

Demandes d'emplois 4 francs la ligne.

DAMES DE COMPAGNIE

Dame distinguée cherche place dame de compagnie. Voyagerait av. dame ou jne fille du monde. Ec.: Simon, Figaro (An.) Dame jeune d. pi. secrétaire ou dame de cie, voy. Ecr.: Margutti, Figaro (Ann.) Veuve, b. éducation, accomp.dame ou Mr mer, mont. Léonce, 149,r.St-Dominique Dame, cert. âge, d. pl.gouv.int.,g.f.ch., ch.pers.sle.acc.pl.aup.pers.souf.ou a,g.,m. camp., voy., réf. Ec, :ûautier,p.r.Le Havre. VENDEUSES

J f., b. inst., dés. f. stage d. mais. de comm. de luxe à Paris, p. ap. vente. Ec. Renaud, 25, r- du Marché, Neuilly-s.-S. INFIRMIÈRES

Dame, parlant 5 langues, bonne infirmière, dés. place au pair auprès malade ou enfant, voyagerait, j Vanda, maison Worth, 7, rue de la Paix.

REPASSEUSES Ouvrière repasseuse de fin et glaçage américain, demande place maison bourg. ou château. Ecrire Mme Détroit; 15, rue de La- Tour-d'Auvergne.;

EMPLOIS DIVERS

Brésilien, 31 a' père de famille, récemment arrivé à Paris, connaiss. plusieurs langues, excell. référ., dés. emploi dans commerce ou industrie. Ecrire Job, Consulat du Brésil.

GENS DE MAISON

Valet-chauffeur dem. pl. Paris ou campag. Michel, 11, r. Mesnil, Paris (16e). Val.ch.-m. hôt., 40 a., 10 a. réf., dTpl. ou extra. Bodin, 4, rue Cardinet. Frotteur recom. par clients dés. travail parquets, mén., appart. à fonds, argent. Lahon, 5, rue Paul-Louis-Courier. Maît. d'h.-val., actif, tr. soig., bon. réf., dem. place. Jules, 46, rue des Batignolles Val. de ch.-cuis., 16 a. réf., dés. pi. pr Mr ou mén.sl. Maillot. l30,Fg-St-Honoré Jne val. de ch., étrang., parl. un peu fr., tr. on., intel.. rep. bien, au cour. serv. val.de pied et val. de ch.,rec.chaud.p.m., d.pI.Urg. Ec: Eug.Vincze,2,r.Duroc(7°) Val.-m.d'h.,40 a.,réf.v.,d.pl.stab.ou ext., fer.garç.bur. Augustin, 20,r.des Acacias. Val. ch.-m. d'h., célib., 50 a., recom. p. maît. Fernier, 2.1, rue Copernic. Maît. d'h.-val .de ch., tr. act., tr.b.réf., d. pi. ou extra. Claude, 12. t.Raynouard FEMMES DE CHAMBRE

Femme de chambre-couturière demande place ou extra. Mlle Baudart, 24, passage Saint-Ange.

F. de ch. sérieuse, 25, ans, référ. vcvb., connaissant service dame, couture, em- ballages, voyag. Ecr.: Mlle Jambon, hôtel Magellan, avenue Marceau, Paris. B. coutur. dés. extra août-sept. comme f. de ch.Vespoli, av. l'Ermitage, Parc St-Maur F. ch., cap., d. pi. ou ext. tenir int. ch. Mr ou dame Marie, 89, r. l'Université. F. de ch., 40 a., réf. verb. 6 et 7 a. m. mais., serv. dame cout., mén., dem. pl. avec valet. Ec.: Marthe, Figaro (Ann.). Femme de ch., 30 a., bon. cout., dés. pi. Ecr.: Lucette, 6,r.Marcel-Renault(l7c). MÉNAGES

Val.-m. d'hôtel et cuisinière, b. réfl, d. place. Bonnet, 28, it. de l'Exposition. Mén. val.-mtre d'hôt. et cuis., 49 et 44 a., réf. 1er ord., dés. pl. Paris, camp. Henri, 9, r. Bouquet-de-Longchamp. Mén., m. d'hôtel-cuisinière, bon. réf., d. pi. ou ext. Replana, 59, rue Boissière.

Je isi-fflai la « bordée de quart », composée de deux mateJo-ts de pont. qui s'é.lirèrent sous leurs couvertures et commencèrent la propreté ï\u navire. J'avais promis à L. de «fa-riguer cilair n à ll'entrée sur 'rade et j© tins parb'ie.

Lorsque lie Cap-Nord doubla le rocher' ^'Anti^Vlilo, le pont 'était entièrement lavé. Je ils monter les prisonniers de la cale a, poissons et laissai saiith* rétatmajor du carré 'des maitrés. 'Disposés sur deux rangs, face « 'l'amiral », je dois iavouer qu'ils faisaient un- certain effet.; ••̃'•̃ ̃ Lentoment, nous défilâmes devant' le' ̃B-portant, guidon ..du capitaine de "vaisseau coïliim-andunt la base, puis de-' vant He" croiseur >la F. nous dirigeant vers notre mouillage.

A ce "mb:niènt, L- aperçut le Lyon qui •s'apprêtait à -aipparei-iiler et ne [put résister à 'la tentation nnontrer itos prisonniers au vieux corsaire. La ha-rre légèrement à' droite, nous passâmes à toucher le « concurrent ». Celui-ci rabattit sa main -sur ses }.(tnx, comine pour "mieux voir, "puis .rentra iprécipilaramien t dans «a ohambre de «veille d'où il ressortit ̃muni d'une .paire de ijunielles qu'il braqua sur nous.

A peine mouillés, nous fûmes accostés par une. nuée d'etobàreatiqns à' rames et à vapeur. Toute. Ja division slétaït donné rendez-vous pour contempler les pachas et. quémander des souvenirs. Il fallut un oidre écrit du chef de r.base ipflur-.nous d'ôbarr-asèer de ces .parasités.

L. -se rendit aussitôt à bord du L' tandis que je surveiitais le 'repas des

CONCIERGES

GOUVERNANTES D'INTÉRIEUR

VALETS DE CHAMBRE

Mén.. sér., val. -ni. d'h. et fine cuis.rpât..gl. d. pi., b. réf. Jean, 10, r.Lauriston. Ménage désire pl. chauf., f. de ch., Paris, prov. Venieuil, 10. rue Vandrezanne CUISINIERS

Chef -cuisinier-pâtis., 35 ans, bon. référ. dem. place. Henry, 10, rue Amélie. CUISINIÈRES 'r~~

Alsacienne, bonne cuisinière, dés. pi. ou extra. Odile, 23, rue Montenotte. Tr. b. cuisinière-pâtis., 38 a., désr. pl. ou extra. Mme Marie. 11, rue d'Armaillé. Cuisinière, 39 ans, sér., peu mén.t d. pi., référ. Brérard, 3, rue de Courcelles. Bne cuisinière, 48 a. b.réf., rec.par m., dem. pl. ou extra Pans, camp, ou ville d'eau. Simonne, 260, Bd Saint-Germain. Cuisinière-pâtis., libre 22 juillet, demande extra ou place, irait bains mer. Mme Beaumard, 22, r. Lauriston (16e). Cuisinière-pâtissière désire -place ou ext., préférence Paris, avec aide, campagne ou mer. Bonnes références.

Maria. 28, rue Saint-Lazare.

Cuisinière-pâtissière, 40 a., demande place ou ext. av. sa fille, 16 a., comme fme chambre début. ou fille de cuisine. Mme Lhuillier, 14, rue Gustave-Courbet (16e). Bonne cuisinière demande extra pour 6 se.maines à la mer. Jane, 45, r. de la Pompe. Cuis., 39 a., dés. pl. ou ext. Paris ou camp., long. réf.v.Ec. :Léonie, Figaro( An.) Cuisin.-pât., 50 a., d. pl. ou ext. mer où camp. Bomard, 182,- boul. Haussmann. Cuisinière-pâtissière dem. pi. ou extra, renséig. verb. Léa, 62, rue de le Pompe.

-a.-T.

BONNES A TOUT FAH<É "f Fme, 40 a., hon., sér., d. pi. bon. t.f. mer ou camp. Ec. Durand, Figaro(An.) FEMMES DE MÉNAGE

Dame veuve demande à faire ménage ch. personne seule. Ecrire: Lobry, 6, ci.té Dupetit-Thouars, Paris.

WATTMEN-CHAUFFEURS

Chauffeur, 20 a. prat., sér. réf., d. phou ext. Voy. Vincent, 22, rue Lesueur. Chauf.-méc., bon. réf.; dem. place p. mais. bourg., libre de suite. Ecrire C. Puis, 31, r. du Commerce (15° arr.). Jeune homme, conn. auto, dés. pi. chauf. début. Ecr.: Bernard, Figaro (Annonc). Chauf. -méc, 26 a., cél., sér. réf. d. pi. Paris, Voy.Ec. JosepB-18,r.R6ussel(l7c) Agences de placement 8 francs la ligne.

&f)P!1PP tMohctOf ~"Ctenne MatsM

Agence Webster AnciescHMiDlison Placement domestiques de confiance. 6, avenue Carnot. T. Wagram 34-98. A l'Assomption 37, Chaussée d'Antin i Ha&umpuun place de suite

personnel avec gros gages.

Renseignements utiles DIVERS 5 francs "là ligne. Ikame dist., caract. gai, éduc., parf. mor. ^isolée, d. entrer reiat. av. pers. intellec. fort. Ec.: Daisy, Figaro (Annonces). I (UNS ex-direct. Cab. Harris et comm. LUUIDpO];ce Content. génér.' .Litiges. Renseign. Divorces à créd. 22, place de la Madeleine (Tél.: Central 59-85).

Pnlipfi nniupp L- Guillaume, cx-ins-

PU~~OB priu~e L' Qurflaum't, cx-ins·

rUIlUU (JIIÏBU pectl Sur. Renseign.

Enq. av. mariage. Survcill. Miss. Rech.

Divorce. 58 bis,Chaus.-d'Antin(Tr. 14-02)

Divorce. 58 bis

B;aufils, ex-juge d'instr.,ex-com. de pol., rue Cadet, froaoe tout. Suit Il. Partout.

UmO MllCnPnh La «'èfcre Voyante

Mme Hysarah VOU5 assurera. grâce à ses dons naturels, la réussite de toutes vos entreprises. Reçoit de 10 h. à 7 h.: 10 fr.;et par correspondance. 4, r. Vaucanson, Paris (3e). (M.: Arts-et-Métiers). Mme André Tia:'etrTot.

10us les jouts.

71, avenue,de Clichy (17° arrondissent.).

TOURISTES Un certain nombre d'hôtels en Europe nous veiaent une redevance annuelle pour vous fournir– gratui- tement t– des renseignements, détaillés et des prospectus »; -> concernant leurs établissements -:• · Nos Bureaux aont donc à votre entière disposition AMERICAN INTERNATIONAL HOTEL BUREAU

20, Rue de la Paix, PARIS

MAUX DE GORGE. Extinction <wt de voix. Aphtes GARGARISME SEC DU DOCTEUR WILLIAMS PHARMACIE NORMALE, 19, i'. Drouot, Paris

Teurs. Il rentra 'bientôt aprè-s, nous tr»n>smeLlan,t à. tous les -félicitations '(du! commandant M- lequel établît-des propositions en notre faveur, «fkus -tient à ce que nous allions îles ponfer-nouS^iiêmes à l'amiral issime. ̃ Et c'est dit 'No-us partons deirriàin pour Malte Tra.vefë;ée de- «quatre jours '̃avec nos bonshomimes J'a,v-aue que j'aurais bien dormi une nuit, de» 'plus, car je nie sens à bout. Enfin.espérons que le temps .seraibeau. et «qu'on nous escortera. •'A bientôt le dé«fl.lé"du Cap-Nord ûqyànirHcgésippe-Siniûn.- Ton amiy ̃.̃̃ –̃

;B. P. ̃'

P.-S. Rien de 'toi au- courrier de ce soir. Mou vieux flemimard, qu'est-ce que je vais te 'passer' “̃̃̃̃ •. \-S novembre.

fA'nti-MiIo! -s.'assied en roffd a Tentree des passes. Ce gros caillou parait vouloir s'enfler comme la grenouille de la fable- jusqu'à concurrencer l'île, de Vénus. II. est pédant, et ridicule. _Nos Turcs le contemplent, davantage- conscients de leur défaite. Ah çes.roçher.s de l'archipel objets de tant de convoitises. Il semble, qu'aux lointains mythologiques un dieu malin les a jetés là, par groupe de deux ou trois, les uns tout contre les autres, comme s'ils 'devaient se consoler mutuellement dés profanations successives. :Ùne philosophie de granit s'accroche à. leurs lianes dcnudés.'etrtironi-e-de l0ui;.Jt?stin semble leur habituelle conseillè.fe.

Bernard Frank,

(JLa {in ù demÀn-l